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FR2888902
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A1
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MOTO-REDUCTEUR , DISPOSITIF DE COMMANDE MOTORISE AYANT UN TEL MOTO-REDUCTEUR ET VEHICULE AUTOMOBILE AYANT UN EQUIPEMENT COMMANDE A L'AIDE D'UN TEL DISPOSITIF.
| 20,070,126 |
La présente invention concerne un moto-réducteur destiné à répartir une puissance motrice entre au moins deux sorties, un dispositif de commande motorisé comportant un tel moto-réducteur, ainsi qu'un véhicule automobile comportant au moins une pièce d'équipement ayant plusieurs éléments ajustables et commandés à l'aide d'un tel dispositif de commande. Dans le domaine technique de l'automobile, certaines pièces d'équipement ont plusieurs parties dont la position est variable. Les positions de ces différentes parties peuvent être réglables ou ajustables les unes indépendamment des autres ou elles peuvent être réglables ou ajustables au moins partiellement en fonction de la position de l'un ou l'autre des autres éléments. A chaque fonction de variation correspond en général un actionneur spécifique. L'actionneur peut être une source motrice électrique, une source motrice hydraulique ou pneumatique ou la sortie d'un moto-réducteur destinée à répartir une puissance motrice entre au moins deux sorties. La pièce d'équipement peut être par exemple un siège de conducteur dans un véhicule automobile, un ensemble de clapets d'un système de climatisation destiné à être installé dans un véhicule automobile, la fonction d'ouverture du coffre d'un véhicule automobile ou encore l'action d'un lave-glace arrière combinée à une mise en route momentanée de l'essuie-glace arrière. 1l a déjà été essayé de simplifier la structure des actionneurs dans une pièce d'équipement, puisque la diversité d'actionneurs coûte cher et le temps de montage d'une pluralité d'actionneurs est essentiellement proportionnel au nombre d'actionneurs à installer. Par ailleurs, le poids des actionneurs, notamment lorsqu'il s'agit de moteurs électriques, n'est pas négligeable non plus. De plus, généralement le nombre de fonctions de réglage demandé augmente, ce qui fait augmenter le besoin d'un répartiteur de puissance motrice simple, mais offrant néanmoins de multiples possibilités de répartition de la puissance. En effet, lorsqu'il s'agit des différents réglages d'un siège conducteur ou d'un siège passager dans un véhicule automobile, outre les fonctions traditionnelles de réglage longitudinal sur glissière, l'inclinaison du dossier, site et rehausse, on rencontre aussi des demandes concernant un réglage de l'appui-tête vers l'avant et vers l'arrière, souvent aussi un réglage de l'appui-tête en hauteur, un réglage plus détaillé de différentes parties du dossier du siège, voire même l'inclinaison du siège entier. Et lorsqu'il s'agit, par exemple, d'un système de climatisation avec de nombreux clapets d'entrée et de sortie de l'air, il peut être demandé que le réglage puisse être individuel pour le conducteur et notamment distinct du réglage pour les autres passagers. Mais il peut aussi être demandé que ces réglages puissent être effectués pour toutes les places ensemble, ou que l'air passe, en fonction de la température de l'air aspiré de l'extérieur, par des moyens de préchauffage ou des moyens d'ajustement de la température et de l'humidité de l'air. Pour satisfaire à de telles demandes, il faut prévoir, outre divers clapets d'ouverture pour régler le débit local d'air, des clapets ou volets d'orientation du flux ou des flux d'air, la position momentanée de tous ces clapets et/ou volets étant à régler par des moteurs individuels ou des sources d'entraînement équivalents. Sachant que les positions d'un certain nombre de clapets ou volets sont en général liées entre elles pour assurer des flux d'air homogènes, il paraît souhaitable de pouvoir simplifier la commande, et en conséquence l'entraînement d'au moins une partie des clapets ou volets. Par ailleurs, de plus en plus de fonctions dans un véhicule automobile ne sont plus réalisées exclusivement par des moyens mécaniques d'actionnement et de transmission tels que des manettes ou leviers pour donner une commande et des tiges ou des câbles pour transmettre ces commandes vers l'organe à commander. Ces fonctions sont réalisées, à la place, avec des composants électriques ou électroniques manipulés par le conducteur du véhicule ou par un ordinateur de bord du véhicule, et des moyens divers de transmission des commandes vers des moyens motorisés d'actionneurs destinés à exécuter les commandes. Le but de l'invention est de proposer des moyens permettant de simplifier la structure des moyens actionneur nécessaires à la variation de nombreuses fonctions d'une pièce d'équipement. Le but de l'invention est atteint avec un moto- réducteur destiné à répartir une puissance motrice entre au moins deux sorties, ce motoréducteur comprenant un axe d'entrée par lequel une puissance électrique, hydraulique, pneumatique ou autre est amenée, et au moins deux axes de sortie auxquels les parties correspondantes de la puissance motrice sont disponibles. Conformément à l'invention, le moto-réducteur comprend au moins un embrayage électromagnétique destiné à établir ou à défaire, sur commande, la transmission d'une partie ou de la totalité de la puissance motrice vers une sortie mécanique. Le moto-réducteur comprend essentiellement trois groupes fonctionnels. Le premier groupe est formé par un actionneur sous la forme d'un moteur électrique, d'un moteur pneumatique ou de toute source motrice appropriée selon le type d'application choisi. Le deuxième groupe fonctionnel comporte au moins un réducteur de vitesse et en général un réducteur de vitesse par axe de sortie. Le troisième groupe fonctionnel est formé par au moins un embrayage électromagnétique et en général par un embrayage électromagnétique par axe de sortie. Pour des raisons expliquées plus loin, il est également concevable qu'un embrayage électromagnétique soit attribué à l'axe d'entrée du moto-réducteur. Le moto-réducteur de l'invention est entraîné par un moteur unique (électrique, pneumatique, ...) dont les caractéristiques sont à déterminer selon les performances demandées à chacune des sorties du motoréducteur. Dans la description ci-après du moto-réducteur de l'invention, l'extrémité libre de chacun des axes de sortie du moto-réducteur forme une sortie du moto-réducteur. Toutefois, ceci n'empêche pas de prévoir, en tant que de besoin, un réducteur supplémentaire à l'une ou l'autre des sorties du moto-réducteur. Le routage interne de la puissance motrice entre l'actionneur, chacun des réducteurs et chacun des embrayages n'est pas préétabli, toute combinaison pouvant alors être réalisée. La force motrice est divisée et répartie au moyen des réducteurs, qui peuvent être des réducteurs à engrenage, des poulies, des réducteurs à friction et tout autre mécanisme approprié, de façon à disposer de plusieurs sorties de puissance. Sur ces sorties, un embrayage électromagnétique est intercalé. A un réducteur peuvent correspondre un ou plusieurs embrayages et une ou plusieurs sorties. L'embrayage électromagnétique permet de coupler une sortie pour activer un organe externe suivant une commande individuelle de la fonction exercée par l'organe externe ou suivant des combinaisons de fonction prédéterminées. Ainsi, à partir d'une unique entrée de puissance, le moto-réducteur de l'invention permet de répartir la puissance motrice sur une ou plusieurs sorties, de changer les caractéristiques couple/vitesse entre l'entrée du mécanisme et chacune des sorties de celui-ci, de déterminer le cas échéant aussi le sens de rotation entre l'entrée et chacune des sorties et d'embrayer ou non, ou le cas échéant de débrayer ou non, de manière individuelle chacune des sorties. La présente invention concerne également les caractéristiques ci-après, considérées isolément ou selon toute combinaison techniquement possible: le moto-réducteur comprend un embrayage 5 électromagnétique par axe de sortie; - le ou chacun des embrayages électromagnétiques comprend une platine d'embrayage fixe solidaire de l'axe d'entrée ou d'un axe de sortie et une platine mobile solidaire respectivement d'un axe de sortie ou de l'axe d'entrée, la platine mobile étant mue, sous l'effet d'une bobine de commande alimentée électriquement, de manière à établir ensemble avec la platine fixe une transmission de puissance ou de manière à défaire une telle transmission; - le ou chacun des embrayages électromagnétiques comprend une platine d'embrayage fixe avec une première surface de travail de l'embrayage et une platine mobile avec une seconde surface de travail de l'embrayage destinée à coopérer avec la première surface de travail de la platine fixe pour l'établissement et le maintien de la transmission de puissance; - les platines fixe et mobile d'un embrayage électromagnétique font parties respectivement des parties fixe et mobile du circuit magnétique de l'électroaimant; - la partie mobile du circuit magnétique de l'électroaimant actionne la platine mobile de l'embrayage; - la première et la seconde surfaces de travail d'un embrayage électromagnétique présentent chacune un état de surface déterminé selon la cohésion maximale recherchée entre la platine fixe et la platine mobile; - la première et la seconde surface de travail d'un embrayage électromagnétique présentent chacune un traitement de surface déterminé selon la cohésion maximale recherchée entre la platine fixe et la platine mobile; - la première et la seconde surfaces de travail d'un embrayage électromagnétique sont réalisées chacune en un matériau déterminé selon la cohésion maximale recherchée entre la platine fixe et la platine mobile; - le moto-réducteur comprend un nombre impair d'embrayages électromagnétiques: soit un embrayage unique pour activer une ou plusieurs sorties mécaniques, soit trois ou davantage d'embrayages électromagnétiques sont disposés en entités à deux embrayages; - le moto- réducteur comprend un nombre pair d'embrayages électromagnétiques et les embrayages électromagnétiques sont disposés en entités à deux embrayages; - le moto-réducteur comprend un embrayage électromagnétique agissant sur au moins deux sorties 15 mécaniques. Le but de l'invention est également atteint a vec un dispositif de commande motorisée d'un ensemble d'éléments, dispositif qui comprend un moto-réducteur selon la description ci avant. Chacun des éléments est relié à une sortie mécanique correspondante d'un tel moto-réducteur. Le but de la présente invention est aussi atteint avec un véhicule automobile comportant au moins une pièce d'équipement ayant plusieurs éléments ajustables et comprenant un dispositif de commande motorisée auquel sont reliés les éléments ajustables, le dispositif de commande motorisée comportant un moto-réducteur selon la description donnée plus haut. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation d'un moto-réducteur de l'invention. La description est faite en référence aux dessins dans lesquelles - la figure 1 représente schématiquement la 35 conception d'un moto-réducteur de l'invention, - la figure 2 représente quatre exemples de disposition de réducteurs autour d'un moteur, - la figure 3 représente la structure fonctionnelle élémentaire de l'embrayage électromagnétique utilisé dans un moto-réducteur selon l'invention, - la figure 4 montre la structure d'un moto-5 réducteur à embrayage double, et - la figure 5 montre la conception d'un moto-réducteur à cinq voies embrayables. La figure 1 représente un schéma de conception d'un moto-réducteur de l'invention. Le moto-réducteur comprend trois groupes fonctionnels référencés A, R et E, respectivement pour l'actionneur, les réducteurs et les embrayages avec des réducteurs R1, R2,... RN pour le deuxième groupe fonctionnel et avec des embrayages El, E2, E3,..., EM pour le troisième groupe fonctionnel. Les sorties S sont référencées S1, S2, S3, S4..., SL. Chacun des réducteurs R1 à RN peut être formé par une unique roue dentée, mais aussi par un ensemble de deux ou plusieurs roues dentées ou arbres, engrenant les uns dans les autres. Le deuxième groupe fonctionnel R peut remplir deux rôles. Le premier rôle est celui d'une répartition de la puissance motrice sur un nombre prédéterminé de sorties. Le second rôle, qui n'est pas obligatoirement realisé, est celui d'une démultiplication de la puissance motrice. La démultiplication est réalisée, le cas échéant, par utilisation de pignons ayant des nombres de dents différents. De tels jeux d'engrenages sont composés à la manière des quatre dispositions représentées à titre d'exemples et de manière non limitative sur la figure 2. Chacune de ces quatre dispositions de base est formée par un pignon moteur M solidaire de l'arbre tournant du moteur du premier groupe fonctionnel A, ainsi que de deux ou plusieurs roues dentées ou ensembles de roues dentées représentés par leurs pignons de sortie S1, S2,... . Certaines dispositions comprennent en plus un ou plusieurs pignons inverseurs PI permettant de définir le sens de rotation d'une sortie par rapport à l'entrée du mécanisme, et permettant aussi d'amener de manière réfléchie la puissance d'entrée ou puissance motrice vers l'endroit où doit se trouver physiquement la sortie. Les rapports d'engrenages définissent ainsi la loi couple/vitesse de chacune des sorties. La figure 2 représente quatre exemples de jeux d'engrenage représentatifs des combinaisons les plus fréquemment utilisées de pignons formants une sorte de dispositions de base de réducteurs autour d'un moteur et engrenant directement ou indirectement avec le moteur. Ces quatre dispositions de base de pignons dont les axes de rotation sont parallèles les uns aux autres, peuvent être combinés ou modifiés de différentes manières sans sortir du principe de la présente invention. Il est par ailleurs également possible de remplacer un ou plusieurs des pignons à axes parallèles par un ou plusieurs pignons dont l'axe de rotation forme un angle avec l'axe de rotation du moteur ou par un réducteur n'engrenant pas directement avec le pignon moteur. Ainsi, selon la figure 2(a), le deuxième groupe fonctionnel R comprend trois ou d'avantage de réducteurs dont chacun engrène directement avec le pignon moteur. Selon cette disposition, la sortie de chacun de ces réducteurs présente le même sens de rotation, celui-ci étant opposé à celui du pignon moteur. Selon la disposition de la figure 2(b), le deuxième groupe fonctionnel comprend deux ou davantage de réducteurs disposés l'un à la suite de l'autre. Le pignon moteur M engrène avec le premier réducteur, celui-ci avec le deuxième réducteur, et ce dernier avec le troisième réducteur et ainsi de suite. Dans une disposition en série des réducteurs, le sens de rotation change d'un réducteur à l'autre. La disposition selon la figure 2(c) comprend deux ou plusieurs réducteurs disposés en série et a priori de manière semblable à la disposition de la figure 2(b). Toutefois, la disposition de la figure 2(c) comprend des pignons inverseurs entre le pignon moteur et le premier réducteur ainsi qu'entre chacun des réducteurs qui se suivent. Grâce à l'utilisation de pignons inverseurs, le sens de rotation de chacun des pignons de sortie est le même pour l'ensemble des réducteurs. Selon la disposition représentée sur la figure 2(d), le pignon moteur engrène avec un premier réducteur et celui-ci engrène avec deux réducteurs dont chacun est suivi d'au moins un autre réducteur. Dans cette disposition, le premier réducteur présente à sa sortie un sens de rotation inversé par rapport au sens de rotation du pignon moteur et les deux réducteurs engrenant avec le premier réducteur ont à leur sortie le même sens de rotation, celui-ci étant inversé par rapport au sens de rotation du premier réducteur S1. Le troisième bloc fonctionnel d'un moto-réducteur selon l'invention comprend des embrayages électromagnétiques El à EM. Ces embrayages électromagnétiques peuvent être des embrayages individuels ou des combinaisons d'embrayage dont deux dispositions sont décrites plus loin comme variantes de l'exemple de réalisation de l'invention. Quelle que soit la disposition choisie, c'est-à-dire embrayage individuel avec une structure fonctionnelle élémentaire, double embrayage ou ensemble d'entités à deux embrayages, ou tout autre disposition, ces embrayages répondent essentiellement à la structure fonctionnelle élémentaire représentée schématiquement sur la figure 3. La figure 3 représente la structure fonctionnelle élémentaire de l'embrayage électromagnétique utilisé dans un moto-réducteur selon l'invention. L'embrayage électromagnétique vient se placer en aval du réducteur ou des réducteurs dans la chaîne fonctionnelle du motoréducteur. Dans la situation où un bloc réducteur est absent, l'embrayage vient se placer directement en sortie de moteur. La structure fonctionnelle élémentaire peut être réalisée essentiellement de deux manières différentes, représentées respectivement dans la moitié supérieure de l'embrayage comme solution 1 et dans la moitié inférieure de l'embrayage comme solution 2. Selon la solution 1, l'embrayage électromagnétique comprend un axe 1 destiné à recevoir la force motrice, un axe de sortie embrayable 2, une platine d'embrayage mobile 3, une bobine électrique 4 et une platine fixe 5. Les axes 1 et 2, les platines 3 et 5 et la bobine 4 sont logés dans un boîtier B1 pourvu de paliers P1, P2 pour les axes 1 et 2. Alors que la platine fixe 5 est entièrement solidaire de l'axe 1, la platine mobile 3 est montée partiellement mobile sur l'axe 2. Pour obtenir l'effet d'embrayage, la platine mobile 3 est verrouillée sur l'axe 2, à l'aide de moyens de verrouillage 6, de manière que la platine 3 soit solidaire en rotation avec l'axe 2 alors que la platine 3 est conservée mobile en translation axiale par rapport à l'axe 2. La platine mobile 3 fait partie d'un circuit magnétique dans lequel la bobine 4 engendre, sur commande, un flux magnétique agissant sur la platine mobile 3. En effet, la platine d'embrayage mobile 3 est montée de manière à pouvoir prendre, sous l'effet de la bobine de commande 4 alimentée électriquement, plusieurs positions entre une première position extrême dans laquelle la platine mobile 3 est solidaire en rotation avec la platine fixe 5, et une seconde position extrême dans laquelle la platine mobile 3 est suffisamment éloignée de la platine fixe 5 pour qu'il n'y ait plus de transmission d'une force rotative de la platine fixe 5 vers la platine mobile 3. Des positions intermédiaires de la platine mobile 3 entre la première position extrême et la seconde position extrême concernent des applications où l'embrayage n'est pas enclenché entièrement et où il n'y a donc qu'une transmission partielle de la puissance. Pour obtenir une telle transmission partielle de la puissance motrice, la platine mobile 3 et la platine fixe 5 comprennent chacune une surface de contact avec des caractéristiques particulièrement choisies à cet effet. Ces caractéristiques concernent notamment la forme des deux platines, le (ou les) matériau(x) en le(s)quel(s) elles sont réalisées, le traitement de leur surface et l'état de leur surface. La platine fixe qui est solidaire de l'axe destiné à recevoir la force motrice, comprend une surface de contact ayant des propriétés particulièrement étudiées. De manière analogue, la platine mobile est constituée intégralement d'une surface de contact dont les propriétés sont également particulièrement étudiées pour la tâche à laquelle l'embrayage est destiné. L'embrayage décrit ci avant est réversible, c'est-à-dire l'entrée et la sortie peuvent être inversées. Toutefois, pour des raisons physiques, il est préférable d'amener la puissance motrice par celui des deux axes qui est porteur de la platine fixe. La platine d'embrayage fixe 5 est pourvue d'une première surface de travail Al de l'embrayage et la platine mobile 3 est pourvue d'une seconde surface de travail A2 de l'embrayage, ces deux surfaces de travail étant destinées à coopérer ensemble pour l'établissement de la transmission de puissance. La platine mobile 3 est constituée d'un matériau électriquement conducteur. En variante de ce qui est représenté et suggéré par la figure 3, la platine fixe 5 et la platine mobile 3 peuvent être fixées sur leur axe correspondant avec un ou plusieurs degrés de liberté pour compenser des effets résultants d'une disposition d'alignement axial imparfaite entre l'axe d'entrée 1 et l'axe de sortie 2 de l'embrayage. Toutefois, ces degrés de liberté ne doivent pas interférer avec la fonction principale de l'embrayage. Selon la solution 2, l'embrayage électromagnétique comprend un axe 1 destiné à recevoir la force motrice, un axe de sortie embrayable 2, une platine d'embrayage mobile 3, une bobine électrique 4, une platine fixe 5 et un bâti 7. La platine mobile 3 et le bâti 7 sont conformés, du côté de l'axe 2, de façon à présenter entre eux, en l'état non excité de la bobine 4, un entrefer E. Les axes 1 et 2, les platines 3 et 5 et la bobine 4 sont logés dans un boîtier B1 pourvu de paliers Pl, P2 pour les axes 1 et 2. Alors que la platine fixe 5 est entièrement solidaire de l'axe 1, la platine mobile 3 est montée partiellement mobile sur l'axe 2. Pour obtenir l'effet d'embrayage, la platine mobile 3 est verrouillée sur l'axe 2, à l'aide de moyens de verrouillage 6, de manière que la platine 3 soit solidaire en rotation avec l'axe 2 alors que la platine 3 est conservée mobile en translation axiale par rapport à l'axe 2. Ainsi, de manière analogue à la solution 1, la platine d'embrayage mobile 3 est montée de façon à pouvoir prendre, sous l'effet de la bobine de commande 4 alimentée électriquement, plusieurs positions entre une première position extrême dans laquelle la platine mobile 3 est solidaire en rotation avec la platine fixe 5, et une seconde position extrême dans laquelle la platine mobile 3 est suffisamment éloignée de la platine fixe 5 pour qu'il n'y ait plus de transmission d'une force rotative de la platine fixe 5 vers la platine mobile 3. Lorsque la bobine 4 est alimentée, un flux magnétique est engendré au travers du circuit magnétique. Ce flux magnétique circulant dans la platine mobile 3 et la bâti 7 implique la fermeture du circuit magnétique, c'est-à-dire l'annulation de l'entrefer E. La platine 3 vient se coller sur la platine fixe 5. Le mouvement de rotation et la puissance motrice partielle destinée à passer par cet embrayage, sont ainsi transmissibles vers une sortie du motoréducteur. 2888902 13 Lorsque la bobine 4 n'est plus alimentée électriquement, il n'y a plus de flux magnétique circulant au travers du circuit magnétique. En conséquence, des moyens de rappel non représentés sur la figure 3 font décoller la platine mobile 3 de la platine fixe 5, et la transmission de la puissance motrice, ou pour le moins d'une partie correspondante de celle-ci, est interrompue. Les moyens de rappel de la platine mobile 3 peuvent être formés par des ressorts, des masselottes ou tout autre moyen approprié élastique. Un embrayage électromagnétique ayant une structure identique ou analogue à celle représentée sur la figure 3, permet par ailleurs, par une variation de l'alimentation électrique de la bobine 4, d'augmenter la cohésion entre la platine mobile 3 et la platine fixe 5 ou, au contraire, de désolidariser les deux platines. La figure 4 montre le troisième groupe fonctionnel suivant une variante de réalisation à double embrayage pour un moto-réducteur de l'invention. Cette variante de réalisation est particulièrement destinée à obtenir un gain de place et de pièces et à mieux répartir les sorties vers les éléments d'une pièce d'équipement, sorties auxquelles des parties correspondantes de la puissance motrice doivent être disponibles. Cette variante de réalisation varie de la structure de base par une disposition tête bêche de deux embrayages électromagnétiques. Les deux embrayages reçoivent la partie correspondante de la puissance motrice par un seul réducteur. Le troisième groupe fonctionnel de la figure 4 comprend, partiellement de manière analogue, tous les éléments de l'embrayage de la figure 3. Ce mode de réalisation correspond à une disposition symétrique de deux embrayages identiques, le plan de symétrie étant donné par un engrenage remplaçant, pour l'un et l'autre des deux embrayages, l'axe d'entrée. En effet, l'axe de rotation d'une roue dentée de l'engrenage par laquelle la puissance motrice est amenée, forme un axe d'entrée. Ainsi, le groupe fonctionnel de la figure 4 comprend un premier axe de sortie 21, un second axe de sortie 22, une première platine d'embrayage mobile 23, une seconde platine d'embrayage mobile 24, une première platine d'embrayage fixe 25, une seconde platine d'embrayage fixe 26, une partie fixe 41 du circuit magnétique de la bobine 4, un axe d'entrée 27 formé par l'axe de rotation d'une roue dentée 29A faisant parti, avec au moins une autre roue dentée 29B, d'un engrenage 29 dans lequel la puissance motrice est amenée, et deux bobines d'activation 28A, 28B. L'ensemble des pièces de cet entité d'embrayages est logé dans un boîtier B2 qui reprend en grande partie la structure du boîtier B1 du mode de réalisation de la figure 3. La figure 5 montre un autre mode de réalisation d'un moto-réducteur selon l'invention. Ce moto-réducteur comprend des demi-axes représentants des sorties, demi- axes qui peuvent être usinés de différentes manières afin de répondre à des contraintes particulières d'un système cible dans lequel le moto-réducteur sera monté. Ce moto-réducteur comprend un moteur 31, cinq sorties embrayables 32 à 36 et un engrenage 37. Pour transmettre une puissance identique de part et d'autre du motoréducteur, deux demi-axes colinéaires peuvent être remplacés par un axe unique. De cette manière, un double embrayage ou alors un simple embrayage peuvent être alors utilisés. Le moto-réducteur de la figure 5 comporte cinq voies de sortie embrayable et une voie d'entrée permanente. Au vue de la description en référence aux figures 3 et 4, ces ensembles d'embrayage peuvent être considérés comme comportant deux troisième groupes fonctionnels à double embrayage et un troisième groupe fonctionnel à un seul embrayage. Le moto-réducteur de l'invention, selon l'un ou l'autre des modes de réalisation du troisième groupe fonctionnel décrit, présente plusieurs avantages par rapport à d'autres solutions. Le moto-réducteur peut être utilisé pour répartir une puissance motrice entre au moins deux sorties, pour une démultiplication de la puissance motrice suivant les différentes sorties, et aussi comme dispositif de sécurité. En effet, en fonction de la manière d'alimenter la bobine ou les bobines, et aussi en fonction des caractéristiques mécaniques des platines fixe et mobile, l'ensemble de ces moyens peut être ajusté pour tolérer une friction lorsque l'effort de sortie dépasse une certaine consigne. Un autre avantage est que les bobines sont montées de manière fixe. D'autres avantages sont que l'embrayage des platines ne nécessite pas de contact physique extérieur, que chaque sortie est embrayable de manière indépendante, et que chaque sortie de puissance peut avoir ses propres caractéristiques mécaniques, notamment en ce qui concerne les valeurs couples/vitesses de rotation (positives ou négatives). Un dispositif d'embrayage peut se répliquer à l'infini pour répartir une puissance motrice entre autant de sortie qu'il faut
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L'invention concerne un moto-réducteur destiné à repartir une puissance motrice entre au moins deux sorties. Il comprend un axe d'entrée par lequel la puissance motrice est amenée, et au moins deux axes de sortie (S1, S2) auxquels des parties ou la totalité de la puissance motrice sont disponibles, ainsi qu'au moins un embrayage électromagnétique (E1) destiné à établir ou à défaire, sur commande, la transmission d'une partie ou de la totalité de la puissance motrice vers une sortie (S1).
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1. Moto-réducteur destiné à repartir une puissance motrice entre au moins deux sorties, comprenant un axe d'entrée (1) par lequel la puissance motrice est amenée, et au moins deux axes de sortie (Sl, S2) auxquels des parties ou la totalité de la puissance motrice sont disponibles, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un embrayage électromagnétique (El) destiné à établir ou à défaire, sur commande, la transmission d'une partie ou de la totalité de la puissance motrice vers une sortie (Sl). 2. Moto-réducteur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un embrayage électromagnétique (El) par axe de sortie (S1). 3. Moto-réducteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou chacun des embrayages électromagnétiques (El) comprend une platine d'embrayage fixe (5) solidaire de l'axe d'entrée (1) ou d'un axe de sortie (2), une partie fixe (7) du circuit magnétique d la bobine (4), une platine mobile (3) solidaire respectivement d'un axe de sortie (2) ou de l'axe d'entrée (1), la platine mobile (3) étant mue, sous l'effet d'une bobine de commande (4) alimentée électriquement, de manière à établir ensemble avec la platine fixe (5) une transmission de puissance ou de manière à défaire une telle transmission. 4. Moto-réducteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le ou chacun des embrayages électromagnétiques (El) comprend une platine d'embrayage fixe (5) avec une première surface de travail (Al) de l'embrayage et une platine mobile (3) avec une seconde surface de travail (A2) de l'embrayage destinée à coopérer avec la première surface de travail (Al) de la platine fixe (5) pour l'établissement et le maintien de la transmission de puissance. 5. Moto-réducteur selon la 4, caractérisé en ce que la première (Al) et la seconde (A2) surfaces de travail d'un embrayage électromagnétique (El) présentent chacune un état de surface déterminé selon la cohésion maximale recherchée entre la platine fixe (5) et la platine mobile (3). 6. Moto-réducteur selon la 4 ou 5, caractérisé en ce la première (Al) et la seconde (A2) surfaces de travail d'un embrayage électromagnétique (El) présentent chacune un traitement de surface déterminé selon la cohésion maximale recherchée entre la platine fixe (5) et la platine mobile (3). 7. Moto-réducteur selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce la première (Al) et la seconde (A2) surfaces de travail d'un embrayage électromagnétique (El) sont réalisées chacune en un matériau déterminé selon la cohésion maximale recherchée entre la platine fixe (5) et la platine mobile (3). 8. Moto-réducteur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un nombre pair d'embrayages électromagnétiques (El, E2) et en ce que les embrayages électromagnétiques (Ei, E2) sont disposés en entités () à deux embrayages. 9. Dispositif de commande motorisée d'un ensemble d'éléments (), caractérisé en ce qu'il comprend un moto-réducteur selon l'une quelconque des 1 à 8, chacun des éléments () étant relié à une sortie correspondante du moto-réducteur. 10. Véhicule automobile comportant au moins une pièce d'équipement ayant plusieurs éléments ajustables, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de commande motorisée auquel sont reliés les éléments ajustables, le dispositif de commande motorisée comportant un motoréducteur selon l'une quelconque des 1 à 8.
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F,H
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F16,H02
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F16D,H02K
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F16D 27,H02K 7
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F16D 27/112,H02K 7/10
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FR2892531
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A1
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TRANSISTOR EN COUCHES MINCES, STRUCTURE DE PIXEL ET SON PROCEDE DE REPARATION
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La présente invention concerne une structure de pixel. En particulier, la présente invention concerne un procédé de réparation de la structure de pixel et d'une structure de transistor en couches minces dans la structure de pixel. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE La technologie multimédia des sociétés modernes est plutôt prospère, bénéficiant principalement d'avancées rapides dans le domaine des dispositifs semi-conducteurs et des appareils d'affichage. Possédant des particularités extraordinaires telles qu'une résolution élevée, une excellente utilisation de l'espace, une consommation d'énergie basse, un rayonnement nul et ainsi de suite, l'écran à cristaux liquides à transistors en couches minces (LCD à TFT) a progressivement acquis une place dominante pour devenir le courant principal sur le marché des écrans actuellement. En général, le LCD à TFT est principalement composé d'un substrat à réseau de transistors en couches minces (TFT), une paire de substrats se faisant face, et une couche de cristaux liquides (LC) disposée entre ces deux substrats. Ici, le substrat à réseau de TFT comprend principalement un substrat, une pluralité de TFT agencés en matrice sur le substrat, des électrodes de pixels, des lignes de balayage et des lignes de données. En règle générale, les lignes de balayage et les lignes de données sont utilisées afin de transférer les signaux vers la structure de pixel correspondante pour afficher des images. La figure 1 représente schématiquement une vue locale d'une structure de pixel classique dans l'art antérieur, et la figure 2 représente schématiquement une vue en coupe transversale se référant à la ligne de coupe A-A' de la figure 1. Veuillez vous référer aux figures 1 et 2 simultanément. La structure 120 de pixel classique comprend principalement un TFT 122, une électrode 124 de pixel, une ligne de balayage 126 et une ligne de données 128. Le TFT 122 est raccordé électriquement à l'électrode 124 de pixel. Plus précisément, le TFT 122 sur le substrat 110 comprend principalement une grille 122a, une couche 122b de canal, une source 122c et un drain 122d, tel que représenté sur la figure 2. La structure de ce TFT 122 appartient au type de transistor à grille inférieure, et le drain 122d du TFT 122 est raccordé électriquement à l'électrode 124 de pixel. Tel que permet de le voir la figure 1, la ligne de balayage 126 et la ligne de données 128 peuvent être utilisées pour transférer une tension appropriée par le biais du TFT 122 vers l'électrode 124 de pixel de telle manière que l'affichage d'images soit obtenu. Il est intéressant de remarquer que l'effet de condensateur parasite grille-drain (Cgd) est habituellement induit sur la zone de chevauchement 10 de la grille 122a et du drain 122d. Cette valeur du condensateur parasite grille-drain Cgd est directement proportionnelle à l'aire de la zone de chevauchement 10. Dans la fabrication des TFT, du fait d'une erreur d'alignement de photo-masques, de vibrations de la machine ou d'autres facteurs, le changement de la zone de chevauchement 10 de la grille 122a et du drain 122d pourrait se produire, et elle provoquerait la variation de la valeur du condensateur parasite grille-drain. Néanmoins, l'alimentation du pixel au travers de la tension tend à varier en fonction de cette variance de la valeur Cgd, et la qualité d'affichage de l'écran à cristaux liquide à TFT souffre de la variance de l'alimentation du pixel au travers de la tension. Par ailleurs, du fait d'erreurs au cours du processus de fabrication qui pourraient parfois provoquer des défauts dans une partie de la structure de pixel, un acte de réparation de la structure de pixel présentant des défauts est effectué. Prenons un exemple. La plupart du temps, lorsqu'un écran à cristaux liquides à TFT est dans le mode blanc normal, le procédé de réparation de la structure 120 de pixel est de raccorder électriquement le drain 122d et la ligne de balayage 126 de sorte que la ligne de balayage 126 puisse être raccordée électriquement à l'électrode 124 de pixel par le biais du drain 122d. De la sorte, des défauts de point de la structure 1.20 de pixel peuvent être réparés en tant que des points sombres. Concernant les cas réels, cependant, en conséquence d'une sur-torsion des polymères de cristaux liquides à l'intérieur du panneau TFT, provoqué par la grande différence de tension à travers la ligne de balayage 124 (l'électrode 124 de pixel) et l'électrode sur le substrat positionné en face, les pixels présentant des défauts apparaissent en tant que points gris et il est impossible de les réparer en tant que points sombres. EXPOSE DE L'INVENTION Au vu de ce qui précède, un objet de la présente invention consiste à fournir une structure de pixel ayant une qualité stable. Un autre objet de l'invention est de fournir un procédé de réparation capable de réparer la structure de pixel de la présente invention pour accroître le rendement des produits. Un autre objet de la présente invention est de fournir un transistor en couches minces capable de conserver une valeur constante de condensateur parasite grille-drain. La présente invention fournit une structure de pixel comprenant une ligne de balayage, un motif de grille, une première couche diélectrique, une couche de canal, une source, un drain, une ligne de données, une seconde couche diélectrique et une électrode de pixel. Ici, le motif de grille est raccordé électriquement à la ligne de balayage et une ouverture est formée à l'intérieur du motif de grille. La première couche diélectrique couvre la ligne de balayage et le motif de grille et elle remplit l'ouverture. De plus, la couche de canal est disposée sur la première couche diélectrique au-dessus du motif de grille, et la source et le drain sont disposés sur la couche de canal. De même, le drain est disposé au-dessus de l'ouverture. Par ailleurs, la ligne de données est disposée sur la première couche diélectrique et sur la source et est raccordée électriquement à la source. La seconde couche diélectrique couvre la source, le drain et la ligne de données. En outre, l'électrode de pixel est disposée sur la seconde couche diélectrique et l'électrode de pixel est raccordée électriquement au drain. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, la structure de pixel mentionnée ci-dessus comprend en outre une ligne d'extension qui s'étend au-dessus du motif de grille. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, la structure de pixel mentionnée ci-dessus comprend en outre une couche de contact ohmique disposée entre la couche de canal et la source et le drain. Dans mode de réalisation préféré de la présente invention, le matériau de la couche de canal peut être du silicium amorphe, par exemple. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le matériau de la première couche diélectrique peut être du nitrure de silicium, de l'oxyde de silicium ou de l'oxynitrure de silicium (SiON), par exemple. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le matériau de la seconde couche diélectrique peut être du nitrure de silicium, de l'oxyde de silicium ou de l'oxynitrure de silicium (SiON), par exemple. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le matériau de l'électrode de pixel peut être de l'oxyde d'étain-indium (ITO), par exemple. La présente invention fournit un procédé de réparation de pixel convenant pour réparer la structure de pixel mentionnée ci-dessus, comprenant les étapes consistant à : découper le motif de grille qui est autour de l'ouverture et sur deux côtés di;. drain et de la ligne d'extension afin de former un motif flottant au-dessous du drain et de la ligne d'extension ; raccorder électriquement la ligne d'extension et le motif flottant ; et raccorder électriquement le drain et le motif flottant. Le procédé de réparation de pixel mentionné ci- dessus dans un mode de réalisation préféré de la présente invention est un procédé de découpe du motif de grille qui est autour de l'ouverture et sur deux côtés du drain et de la ligne d'extension réalisé à l'aide d'une technique de rainurage au laser. Le procédé de réparation de pixel mentionné ci-dessus dans un mode de réalisation préféré de la présente invention est un procédé de raccord électrique de la ligne d'extension et du motif flottant et de raccord électrique du drain et du motif flottant à l'aide d'une technique de soudage au laser. La présente invention fournit un transistor en couches minces comprenant un motif de grille, une première couche diélectrique, une couche de canal, une source, un drain et une seconde couche diélectrique. Ici, une ouverture est formée à l'intérieur du motif de grille, et la première couche diélectrique couvre le motif de grille et remplit l'ouverture. De plus, la couche de canal est disposée sur la première couche diélectrique au--dessus du motif de grille, et la source et le drain sont tous deux disposés sur la couche de canal. Le drain mentionné ci-dessus est disposé au-dessus de l'ouverture et la seconde couche diélectrique couvre la source et le drain. Dans le transistor en couches minces mentionné ci-dessus, dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le matériau de la couche de canal peut être du silicium amorphe. Dans le transistor en couches minces mentionné ci-dessus, dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le matériau de la première couche diélectrique peut être du nitrure de silicium, de l'oxyde de silicium, ou de l'oxynitrure de silicium (SiON). Dans le transistor en couches minces mentionné ci-dessus dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le matériau de la seconde couche diélectrique peut être du nitrure de silicium, de l'oxyde de silicium ou de l'oxynitrure de silicium (SiON). On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante sont exemplaires et sont destinées à fournir une meilleure explication de l'invention telle que revendiquée. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les dessins annexés sont inclus afin de fournir une meilleure compréhension de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de ce mémoire descriptif. Les dessins illustrent des modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention. La figure 1 représente schématiquement une vue locale d'une structure de pixel classique de l'art antérieur. La figure 2 représente schématiquement une vue en 10 coupe transversale se référant à la ligne de coupe A-A' de la figure 1. La figure 3 représente schématiquement une vue locale d'une structure de pixel selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. 15 La figure 4 représente schématiquement une vue en coupe transversale se référant à la ligne de coupe B-B' de la figure 3. Les figures 5A et 5B sont des organigrammes, illustrant schématiquement la réparation d'une 20 structure de pixel selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. La figure 6 représente schématiquement une vue en coupe transversale se référant à la ligne de coupe C-C' de la figure 5. 25 EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATIONS PARTICULIERS La figure 3 représente schématiquement une vue locale d'une structure de pixel selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, et la 30 figure 4 représente schématiquement une vue en coupe transversale se référant à la ligne de coupe B-B' de la figure 3. Veuillez vous référer aux figures 3 et 4 simultanément. La structure de pixel 220 de la présente invention comprend principalement un transistor en couches minces (TFT) 222, une électrode 224 de pixel, une ligne de balayage 226 et une ligne de données 228. De façon plus détaillée, le TFT 222 sur le substrat 210 est raccordé électriquement à l'électrode 224 de pixel tel que représenté sur la figure 4. Ce TFT 222 comporte un motif 222a de grille, une couche 222b de canal, une source 222c, un drain 222d, une première couche diélectrique 222f et une seconde couche diélectrique 222g. Ici, le motif 222a de grille est raccordé électriquement à la ligne de balayage 226 et possède une ouverture 20. Le motif 222a de grille mentionné ci-dessus, par exemple, est fabriqué au cours de la formation de la ligne de balayage 226, et l'ouverture 20 est formée entre temps. En outre, le matériau de la première couche diélectrique 222f peut être choisi dans les matériaux isolants électriquement tels que du nitrure de silicium, de l'oxyde de silicium ou de l'oxynitrure de silicium (SiON), par exemple. La première couche diélectrique 222f couvre la ligne de balayage 226 et le motif 222a de grille et remplit l'ouverture 20. Le matériau de la couche 222b de canal mentionnée ci-dessus peut être du silicium amorphe et est déposé sur la première couche diélectrique 222f au-dessus du motif 222a de grille. Afin de réduire l'impédance de la couche 222b de canal, une couche de contact ohmique 222e est en outre formée entre la couche 222b de canal et la source 222c avec le drain 222d. En d'autres termes, la source 222c et le drain 222d sont disposés sur la couche de contact ohmique 222e et le drain 222d est disposé au-dessus de l'ouverture 20. C'est-à-dire que le drain 222d est disposé sur la première couche diélectrique 222f au-dessus de l'ouverture 20. Ici, le drain 222d peut être en forme de T, par exemple, et l'effet de condensateur parasite grille-drain se produit dans la zone de chevauchement (zones 30, 40 et 50) du motif 222a de grille et du drain 222d. Par ailleurs, tel qu'examiné ci-dessus, le drain 222d est disposé en travers de l'ouverture 20. Par conséquent, même si l'emplacement aligné du drain 222d de forme en T dévie quelque peu horizontalement ou verticalement, du fait de l'erreur d'alignement des photo-masques et de vibrations de la machine au cours du processus de fabrication du drain 222d, la somme des aires des zones de chevauchement 30, 40 et 50 ne varie pas. En d'autres termes, la valeur du condensateur parasite grille-drain Cgd reste une constante, permettant à la tension d'alimentation traversante d'être stable et à la qualité d'image de l'écran à cristaux liquides à TFT d'être maintenue. Il est intéressant de remarquer que, bien que l'exemple avec une ouverture 20 rectangulaire et un drain 220d de forme en T soit pris dans le mode de réalisation présent et représenté dans les figures concernées, la forme de l'ouverture 20 et du drain 222d n'est pas limitée dans la présente invention. C'est-à- dire, à la fois l'ouverture 20 et le drain 222d peuvent être formés selon d'autres formes. Par exemple, l'ouverture peut être circulaire ou en polygone régulier et ainsi de suite, et le drain peut être rectangulaire ou avoir d'autres formes. De plus, la ligne de données 228 mentionnée précédemment est disposée sur la première couche diélectrique 222f et raccordée électriquement à la source 222c. Dans un autre mode de réalisation, la ligne de données 228 comprend, en outre, une ligne d'extension 228a raccordée électriquement e la ligne de données 228. La source 222c, la ligne de données 228 et la ligne d'extension 228a mentionnées ci-dessus peuvent être formées ensemble. Ici, la ligne d'extension 228a s'étend au-dessus du motif 222a de grille et une utilisation de la ligne d'extension 228a vise à aider la réparation laser, tel que décrit en détail par la suite. De plus, le matériau de la seconde couche diélectrique 222g peut être du nitrure de silicium, de l'oxyde de silicium ou de l'oxynitrure de silicium (SiON) par exemple. La seconde couche diélectrique 222g couvre la source 222c, le drain 222d et la ligne de données 228. L'électrode 224 de pixel du présent mode de réalisation est disposée sur la seconde couche diélectrique 222g et est raccordée électriquement au drain 222d par le biais d'une fenêtre de contact V. Dans le cas où des facteurs, tels que des processus de fabrication ou un endommagement électrostatique, provoquent des défauts dans la structure de pixel de la figure 3, le procédé de réparation de la structure 220 de pixel de la figure 3 est le suivant. Tout d'abord, en se référant à la figure 3, le motif 222a de grille qui est autour de l'ouverture 20 et sur l'un ou l'autre des côtés du drain 222d et de la ligne d'extension 228a. est découpé de sorte qu'une partie du motif 222a de grille est formée en tant qu'un motif flottant P au-dessous du drain 222d et de la ligne d'extension 228a, tel que représenté sur la figure 5A. Un procédé de découpe du motif 222a de grille mentionné ci-dessus peut être la technique de rainurage au laser. Ce motif flottant P a été isolé électriquement du motif 222a de grille. Ensuite, tel que représenté sur la figure 5B, la ligne d'extension 228a et le motif flottant P sont raccordés électriquement et le drain 222d et le motif flottant P sont raccordés électriquement. Un procédé destiné à effectuer les raccords électriques mentionnés ci-dessus est la technique de soudage au laser. De la sorte, la ligne de données 228 peut être raccordée électriquement au drain 222d par le biais de la ligne d'extension 228a et du motif flottant P. Référence est faite par la suite à la figure 6 qui représente schématiquement une vue en coupe transversale se référant à la ligne de coupe C-C' de la figure 5. En raccordant électriquement la ligne d'extension 228a au motif flottant P, l'électrode 224 de pixel est raccordée électriquement à la ligne de données 228. Habituellement, la différence de tens=_on à travers l'électrode sur le substrat disposé en face et la ligne de données 228 est plus petite que celle à travers l'électrode sur le substrat disposé en face et la ligne de balayage 226. Ainsi, en comparaison du procédé de réparation classique qui consiste à raccorder électriquement l'électrode de pixel et la ligne de balayage, une réparation des pixels en utilisant la technique de soudage au laser afin de raccorder électriquement l'électrode de pixel 224 et la ligne de données 228 est capable d'empêcher que la différence de tension à travers l'électrode 224 de pixel et une électrode sur le substrat disposé en face, soit trop importante. De cette manière, la sur-torsion des molécules de cristaux liquides des pixels peut être évitée. Par conséquent, après réparation de la structure de pixel ayant des défauts de points pour l'écran à cristaux liquides à TFT dans un mode blanc normal, un point sombre peut être formé dans la zone d'affichage correspondante, et une réparation de la structure de pixel est ainsi obtenue. En résumé, la structure de pixel de la présente invention et son procédé de réparation possèdent au moins les avantages suivants. (i) Du fait du choix du TFT dont le motif de grille a une ouverture sur laquelle le drain est disposé dans la structure de pixel de la présente invention, le condensateur parasite grille-drain est maintenu constant. (ii) En utilisant le procédé de réparation de la structure de pixel basé sur la présente invention, les pixels avec défauts de point peuvent être réparés en tant que points sombres. L'homme du métier s'apercevra de fagon évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la structure de la présente invention sans s'écarter de la portée ou de l'esprit de l'invention. Au vu des descriptions précédentes, il est prévu que la présente invention couvre des modifications et variations de cette invention si ces dernières entrent dans la portée des revendications suivantes et de leurs équivalents
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Il s'agit d'une structure (220) de pixel comportant une ligne de balayage (226), un motif (222a) de grille avec une ouverture (20), une première couche diélectrique (222f), une couche (222b) de canal, une source (222c), un drain (222d), une ligne de données (228), une seconde couche diélectrique (222g) et une électrode (224) de pixel est fournie. Le motif de grille est raccordé électriquement à la ligne de balayage. La première couche diélectrique couvre la ligne de balayage et le motif de grille et remplit l'ouverture. La couche de canal est disposée sur la première couche diélectrique, la source et le drain sont disposés sur la couche de canal. Le drain est disposé au-dessus de l'ouverture. La source est raccordée électriquement à la ligne de données et l'électrode de pixel au drain. La zone de chevauchement (30, 40, 50) entre le motif de grille et le drain est conservée de sorte que le condensateur grille-drain n'est pas changé.
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1. Structure (220) de pixel caractérisée en ce qu'elle comporte : une ligne de balayage (226) ; un motif (222a) de grille raccordé électriquement à la ligne de balayage, une ouverture (20) étant formée à l'intérieur du motif de grille ; une première couche diélectrique (222f) couvrant 10 la ligne de balayage et le motif de grille et remplissant l'ouverture ; une couche (222b) de canal disposée sur la première couche diélectrique au-dessus du motif de grille ; 15 une source (222c) et un drain (222d) disposés sur la couche de canal, le drain étant disposé au-dessus de l'ouverture ; une ligne de données (228) disposée sur la première couche diélectrique et raccordée 20 électriquement à la source ; une seconde couche diélectrique (222g) couvrant la source, le drain et la ligne de données ; et une électrode (224) de pixel disposée sur la seconde couche diélectrique et raccordée électriquement 25 au drain. 2. Structure (220) de pixel selon la 1, comprenant en outre une ligne d'extension (228a) raccordée électriquement à la ligne 30 de données (228) et s'étendant au-dessus du motif (222a) de grille. 3. Structure (220) de pixel selon la 1, comprenant en outre une couche de contact ohmique (222e) disposée entre la couche (222b) de canal et la source (222c) et le drain (222d). 4. Structure (220) de pixel selon la 1, dans laquelle le matériau de la couche (222b) de canal est du silicium amorphe. 5. Structure (220) de pixel selon la 1, dans laquelle le matériau de la première couche diélectrique (222f) est choisi parmi le nitrure de silicium, l'oxyde de silicium et l'oxynitrure de silicium (SiON). 6. Structure (220) de pixel selon la 1, dans laquelle le matériau de la seconde couche diélectrique (222g) est choisi parmi le nitrure de silicium, l'oxyde de silicium et l'oxynitrure de silicium (SiON). 7. Structure (220) de pixel selon la 1, dans laquelle le matériau de l'électrode (224) de pixel est de l'oxyde d'étain-indium (ITO). 8. Procédé de réparation de pixel convenant pour réparer la structure (220) de pixel mentionnée dans la 2, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant àdécouper le motif (222a) de grille qui est autour de l'ouverture (20) et sur deux côtés du drain (222d) et de la ligne d'extension (228a) pour former un motif flottant (P) au-dessous du drain (222d) et. de la ligne d'extension (228a), raccorder électriquement la ligne d'extension (228a) et le motif flottant (P); et raccorder électriquement le drain (222d) et le motif flottant (P). 9. Procédé de réparation de pixel selon la 8, dans lequel un procédé de découpe du motif (222a) de grille autour de l'ouverture et sur deux côtés du drain (222d) et de la ligne d'extension (228a) est une technique de rainurage au laser. 10. Procédé de réparation de pixel selon la 8, dans lequel un procédé pour raccorder électriquement la ligne d'extension (228a) et le motif flottant (P) et raccorder électriquement, le drain (222d) et le motif flottant (P), est une technique de soudage au laser. 11. Transistor en couches minces (222) 25 caractérisé en ce qu'il comporte : un motif (222a) de grille, une ouverture (20) étant formée à l'intérieur du motif de grille ; une première couche diélectrique (222f) couvrant le motif de grille et remplissant l'ouverture ;une couche (222b) de canal disposée sur la première couche diélectrique au-dessus du motif de grille ; une source (222c) et un drain (222d) disposés sur 5 la couche de canal, le drain étant disposé au-dessus de l'ouverture ; et une seconde couche diélectrique (222g) couvrant la source et le drain. 10 12. Transistor en couches minces (222) selon la 11, comprenant en outre une couche de contact ohmique (222e) disposée entre la couche (222b) de canal et la source (222c) et le drain (222d). 15 13. Transistor en couches minces (222) selon la 11, dans lequel le matériau de la couche (222b) de canal est du silicium amorphe. 14. Transistor en couches minces (220) selon la 20 11, dans lequel le matériau de la première couche diélectrique (222f) est chcisi parmi le nitrure de silicium, l'oxyde de silicium et l'oxynitrure de silicium (SiON). 25 15. Transistor en couches minces (222) selon la 11, dans lequel le matériau de la seconde couche diélectrique (222g) est choisi parmi le nitrure de silicium, l'oxyde de silicium et l'oxynitrure de silicium (SION). 30
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G
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G02
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G02F
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G02F 1
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G02F 1/1368
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FR2893539
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A1
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AERATEUR POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT.
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La présente invention concerne un aérateur pour véhicule automobile, du type comprenant : - un conduit d'acheminement de l'air délimitant une ouverture de sortie de l'aérateur ; - au moins un élément de guidage d'air monté mobile dans le conduit pour orienter un flux d'air sortant par l'ouverture de sortie dans plusieurs directions ; et - des moyens de diffusion de parfum comprenant un logement de réception d'au moins une cartouche de diffusion de parfum. Le document FR 2 821 022 décrit un aérateur de ce type, dans lequel le logement est situé à l'extérieur du conduit, et est en communication avec le conduit. Néanmoins, un tel aérateur est encombrant puisqu'il nécessite de prévoir un logement additionnel pour les cartouches de diffusion de parfum. Un but de l'invention est de fournir un aérateur comprenant des moyens de diffusion de parfum permettant de limiter l'encombrement de l'aérateur. A cet effet, l'invention propose un aérateur du type précité, caractérisé en ce que le logement est défini au moins en partie à l'intérieur de l'élément de guidage d'air. Selon d'autres modes de réalisation, l'aérateur comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons possibles : -l'aérateur comprend un unique élément de guidage d'air ; - l'élément de guidage d'air est disposé au centre du conduit, et délimite, avec une surface intérieure du conduit, un passage annulaire ; - l'élément de guidage d'air est relié au conduit par une rotule ; - l'aérateur comprend un support de chargement d'une cartouche à l'intérieur du logement, le support étant monté amovible sur l'élément de guidage d'air ; - le support est monté à une extrémité avant de l'élément de guidage d'air orientée vers l'ouverture de sortie, et est accessible par l'ouverture de sortie ; - le support forme un organe de manoeuvre de l'élément de guidage d'air ; - le support, monté sur l'élément de guidage d'air, est rotatif autour d'un axe par rapport à l'élément de guidage d'air entre une position d'ouverture d'orifices de diffusion de parfum de l'élément de guidage d'air mettant en communication le logement avec l'extérieur, et une position de fermeture desdits orifices de diffusion de parfum ; - le support et l'élément de guidage d'air comprennent des moyens complémentaires d'indexation angulaire du support par rapport à l'élément de guidage d'air autour de l'axe, permettant de bloquer le support dans au moins la position de fermeture et la position d'ouverture ; - le support et l'élément de guidage d'air comprennent des moyens de verrouillage du support sur l'élément de guidage d'air, les moyens d'indexation et les moyens de verrouillage comprenant au moins un élément en commun ; -l'élément de guidage d'air comprend des orifices d'entrée d'air à l'intérieur du logement, situés sur une partie amont de l'élément de guidage d'air, dans le sens de l'écoulement de l'air dans le conduit. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant au moins un aérateur tel que définit ci-dessus. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue de côté en coupe longitudinale d'un aérateur conforme à l'invention, un élément de guidage d'air de l'aérateur étant dans une première position ; - la figure 2 est une vue analogue à celle de la figure 1, illustrant l'élément de guidage d'air dans une deuxième position ; et - la figure 3 est une vue en perspective d'un support de chargement d'une cartouche de diffusion de parfum destiné à être monté sur une extrémité avant de l'élément de guidage d'air de l'aérateur de la figure 1. Tel que représenté sur les figures 1 et 2, l'aérateur 2 comprend un conduit 4 d'acheminement d'air, possédant une ouverture d'entrée 6 destinée à être alimentée en air pulsé par une unité de ventilation et/ou de climatisation d'un véhicule automobile, et une ouverture de sortie 8 destinée à déboucher dans l'habitacle du véhicule automobile. Entre les ouvertures 6 et 8, le conduit 4 s'étend suivant un axe longitudinal X, et possède un tronçon 10 possédant une surface intérieure 12 en forme de secteur sphérique. L'aérateur 2 comprend un unique corps central profilé 14 de guidage d'air, monté mobile à l'intérieur du conduit 4 de façon à orienter un flux d'air sortant par l'ouverture 8 dans différentes directions. Le corps 14 est sensiblement de révolution autour d'un axe L, et comprend une partie arrière 16 sensiblement hémisphérique d'axe L orientée vers l'ouverture 6, et une partie avant 18 sensiblement tronconique d'axe L convergeant vers l'ouverture 8, et terminée à une extrémité avant 20, située en aval dans le sens d'écoulement de l'air dans le conduit 4, par un disque 22 perpendiculaire à l'axe L. Le corps 14 est disposé sensiblement au centre du tronçon 10, et délimite à l'intérieur du conduit 4, avec la surface 12, un passage annulaire débouchant par l'ouverture 8. L'extrémité 20 se situe sensiblement dans le plan de l'ouverture 8. Le corps 14 est monté mobile à l'intérieur du conduit 4 par l'intermédiaire d'une bague 24 d'axe L, dont la surface externe 26 constitue un segment de sphère de même rayon que la surface 12. Le corps 14 est relié par au moins une branche 28 s'étendant radialement par rapport à l'axe L entre la corps 14 et la bague 24. Les branches sont par exemple au nombre de trois et réparties à 120 autour de l'axe L. La bague 24 et la surface 12 forment une rotule de centre O permettant la rotation du corps 14 par rapport au conduit 4 autour du centre 0. Pour permettre une diffusion de parfum dans un flux d'air traversant l'aérateur 2, le corps 14 comprend un logement 32 de réception d'une cartouche 34 de diffusion de parfum, délimité à l'intérieur du corps 14. Tel que représenté sur la figure 3 , l'aérateur 2 comprend un support 36 de chargement de la cartouche 34, monté amovible sur le corps 14, et permettant d'insérer la cartouche 34 à l'intérieur du corps 14, à travers une ouverture 38 du disque 22 Le logement 32 est en communication avec l'extérieur par des orifices de diffusion de parfum 40 ménagés dans le disque 22, par exemple au nombre de quatre, répartis autour de l'ouverture 38, et destinés à permettre la diffusion du parfum dans le flux d'air circulant autour du corps 14. Les orifices 40 sont par exemple au nombre de quatre et répartis à 90 autour de l'axe L. Le support 36 comprend un tube cylindrique 42 allongé suivant l'axe L, ouvert à une extrémité arrière 44 destinée à être reçue pivotante autour de l'axe L dans l'ouverture 38, et fermé à une extrémité avant 46 destinée à rester en saillie vers l'avant à l'extérieur du corps 14 lorsque le support 36 est monté sur l'extrémité 20 (Figure 1 et 2). Le tube 42 délimite donc un réceptacle pour la cartouche 34. Le support 36 comprend un voile annulaire 48 en saillie vers l'extérieur du tube 42, situé à distance axialement de l'extrémité 44, et destiné à être en appui contre une face 49 du disque 22 orientée vers l'extérieur du corps 14 lorsque le support 36 est inséré dans l'ouverture 38. Le voile 48 présente un diamètre suffisant pour masquer les orifices 40 lorsque le support 36 est monté sur le disque 22. Le voile 48 est muni d'orifices 50 destinés à être sélectivement alignés avec les orifices 40 pour permettre la diffusion de parfum, ou décalés angulairement par rapport aux orifices 40, auquel cas le voile 48 ferme les orifices 40 et empêche la diffusion du parfum de l'intérieur vers l'extérieur du corps 14. Le support 36 comprend des pions 52 de verrouillage disposés à l'extrémité 44, en saillie vers l'extérieur du tube 42. L'ouverture 38 est munie d'encoches 54 correspondantes, permettant le déplacement axial de l'extrémité 44 à travers l'ouverture 38 lorsque les pions 52 sont alignés avec les encoches 54, et interdisant le déplacement axial de l'extrémité 44 à travers l'ouverture 38 lorsque les pions 52 et les encoches 54 sont décalés angulairement. L'insertion de l'extrémité 44 à travers l'ouverture 38 suivie d'une rotation du support 36 autour de l'axe L décalant les pions 52 et les encoches 54 permet le verrouillage du support 36 en empêchant son retrait. Dans cette position, comme illustré sur les figures 1 et 2, le tube 42 débouche dans le logement 32, et la cartouche 34 est donc insérée dans le logement 32, et diffuse son parfum dans le logement 32. La rotation du support 36 autour de l'axe L par rapport au disque 22 permet sélectivement d'ouvrir ou de fermer les orifices 40. La distance suivant l'axe L entre le voile 48 et les pions 52 est sensiblement égale à l'épaisseur du disque 22 pour limiter un jeu axial entre 20 le disque 22 et le support 36. Le support 36 et le disque 22 sont de préférence munis de moyens d'indexation angulaire permettant d'immobiliser le support 36 par rapport au disque 22, en rotation autour de l'axe L, dans au moins deux positions différentes : une position de fermeture des orifices 40, et une position 25 d'ouverture des orifices 40. A cet effet, comme représenté sur la figure 3, le disque 22 est par exemple muni, sur une face 56 orientée vers l'intérieur du corps 14, de saillies d'indexation 58 répartis autour de l'ouverture 38 et aptes à coopérer avec les pions 52 pour bloquer la rotation du support 36 par rapport au 30 disque 22. La rotation du support 36 n'est possible que si un utilisateur exerce un couple suffisant permettant aux pions 52 de franchir les saillies 58 par déformation élastique. Les saillies 58 sont espacées circonférentiellement de façon à pouvoir recevoir un pion 52 entre deux saillies 58 adjacentes. Les saillies 58 sont par exemple au nombre de six, et réparties à 60 autour de l'axe L de façon à permettre le positionnement du support 36 dans trois positions distinctes : la position de fermeture, la position d'ouverture, et une position de déverrouillage dans laquelle les pions 52 et les encoches 54 sont alignés. La rotation du corps 14 autour du centre O permet d'orienter le flux d'air sortant par l'ouverture 8. En effet, l'aérateur 2 fonctionne sur le principe de l'effet Coanda , c'est-à-dire que le flux d'air circulant autour du corps 14 est dévié par adhérence du flux d'air contre la surface externe du corps 14. Lorsque l'axe L est sensiblement aligné avec l'axe X (figure 1), le flux d'air sortant de l'ouverture 8 est dirigé sensiblement suivant l'axe X. Lorsque l'axe L est incliné par rapport à l'axe X (figure 2), un côté du corps 14 est plus proche de la surface intérieure du conduit 4 que l'autre. Le flux d'air suit la surface externe du corps 14 du côté le plus éloigné de la surface intérieure du conduit 14 par adhérence, et le flux résultant sortant par l'ouverture 8 est dirigé sensiblement suivant l'axe L. L'extrémité 46 du tube 42 est en saillie vers l'avant, et est accessible par un occupant du véhicule automobile à travers l'ouverture 8. Le support 36 sert donc avantageusement d'organe de manoeuvre du corps 14 pour diriger le flux d'air. Le support 36 cumule donc avantageusement les fonctions d'organe de commande de diffusion de parfum et d'organe de manoeuvre du corps 14, ce qui permet de limiter le nombre de pièces constituant l'aérateur, le coût de fabrication de l'aérateur, et simplifie l'utilisation de l'aérateur. Le logement 32 de réception de la cartouche 34 défini à l'intérieur du corps 14 permet d'utiliser le volume du corps 14 pour loger les moyens de diffusion de parfum, et donc de préserver la compacité de l'aérateur 2. Le support 36 étant situé à l'avant du corps 14 et sensiblement dans le prolongement du corps 14 suivant l'axe L, le support 36 ne perturbe pas la circulation du flux d'air dans l'aérateur 2. La diffusion de parfum est effectuée à l'extrémité 20 du corps 14 au centre du flux d'air, ce qui améliore la diffusion. Les orifices 40 sont dans une zone en dépression, ce qui favorise la diffusion du parfum. De façon optionnelle, comme illustré sur les figures 1 et 2, une paroi arrière 60 orientée vers l'ouverture 6, située du côté amont du corps 14, est munie d'un ou de plusieurs orifices 62 permettant l'entrée d'air à l'arrière du corps 14. Ainsi, lorsque les orifices 40 sont ouverts, un flux d'air circule à l'intérieur du corps 14 de l'arrière (en surpression) vers l'avant (en sous-pression), ce qui favorise la diffusion du parfum vers l'extérieur du corps 14. L'invention s'applique aux aérateurs de véhicule automobile disposés sur les planches de bord
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Cet aérateur est du type comprenant :- un conduit (4) délimitant une ouverture de sortie (8) de l'aérateur ;- au moins un élément de guidage d'air (14) monté mobile dans le conduit pour orienter un flux d'air sortant par l'ouverture de sortie (8) dans plusieurs directions ; et- des moyens de diffusion de parfum comprenant un logement (32) de réception d'au moins une cartouche (34) de diffusion de parfum ;Selon un aspect de l'invention, le logement (32) est définit au moins en partie à l'intérieur de l'élément de guidage d'air (14).
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1.- Aérateur pour véhicule automobile, du type comprenant - un conduit d'acheminement de l'air (4) délimitant une ouverture de sortie (8) de l'aérateur ; - au moins un élément de guidage d'air (14) monté mobile dans le conduit pour orienter un flux d'air sortant par l'ouverture de sortie (8) dans plusieurs directions ; et - des moyens de diffusion de parfum comprenant un logement (32) de réception d'au moins une cartouche (34) de diffusion de parfum ; caractérisé en ce que le logement (32) est défini au moins en partie à l'intérieur de l'élément de guidage d'air (14). 2.- Aérateur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un unique élément de guidage d'air (14). 3.- Aérateur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément de guidage d'air (14) est disposé au centre du conduit (4), et délimite, avec une surface intérieure du conduit (4), un passage annulaire. 4.- Aérateur selon la 3, caractérisé en ce que l'élément de guidage d'air (14) est relié au conduit par une rotule (12, 24). 5.- Aérateur selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce qu'il comprend un support (36) de chargement d'une cartouche (34) à l'intérieur du logement (32), le support (36) étant monté amovible sur l'élément de guidage d'air (14). 6.- Aérateur selon la 5, caractérisé en ce que le support 30 (36) est monté à une extrémité avant de l'élément de guidage d'air (14)20 9 orientée vers l'ouverture de sortie (8), et est accessible par l'ouverture de sortie (8). 7.- Aérateur selon la 6, caractérisé en ce que le support (36) forme un organe de manoeuvre de l'élément de guidage d'air (14). 8.- Aérateur selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que le support (36) monté sur l'élément de guidage d'air (14) est rotatif autour d'un axe (L) par rapport à l'élément de guidage d'air (14) entre une position d'ouverture d'orifices (40) de diffusion de parfum de l'élément de guidage d'air (14) mettant en communication le logement (32) avec l'extérieur, et une position de fermeture desdits orifices (40) de diffusion de parfum. 9.- Aérateur selon la 8, caractérisé en ce que le support (36) et l'élément de guidage d'air (14) comprennent des moyens complémentaires (52, 58) d'indexation angulaire du support (36) par rapport à l'élément de guidage d'air (14) autour de l'axe (L), permettant de bloquer le support (36) dans au moins la position de fermeture et la position d'ouverture. 10.- Aérateur selon la 9, caractérisé en ce que le support (36) et l'élément de guidage d'air (14) comprennent des moyens de verrouillage (52, 54) du support (36) sur l'élément de guidage d'air (14), les moyens d'indexation (52, 58) et les moyens de verrouillage (52, 54) comprenant au moins un élément (52) en commun. 11.- Aérateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de guidage d'air (14) comprend des orifices d'entrée d'air (62) à l'intérieur du logement (14), situés sur une partie amont(60) de l'élément de guidage d'air (14), dans le sens de l'écoulement de l'air dans le conduit (4). 12.- Véhicule automobile comprenant un aérateur selon l'une 5 quelconque des précédentes.
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B
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B60
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B60H
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B60H 1,B60H 3
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B60H 1/34,B60H 3/00
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FR2890935
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A1
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INSTALLATION D'IMMERSION SUBAQUATIQUE.
| 20,070,323 |
La présente invention se rapporte à une . Le but de cette invention est de permettre à toute personne de réaliser une immersion subaquatique, de façon sûre, et ce, sans être un 5 nageur averti et, le cas échéant, de suivre un circuit aménagé. Le document FR-A-2808768 décrit déjà une installation d'immersion subaquatique de ce type qui comporte au moins une nacelle submersible raccordée à des moyens de levage et de descente de cette dernière et un ensemble d'équipements respiratoires comportant un casque monté sur un io gilet venant se positionner sur le thorax d'un utilisateur et étant doté d'un conduit d'alimentation du casque en air délivré à partir de la surface. Ainsi, la descente et la remontée s'effectuent de façon passive pour les utilisateurs qui demeurent, au cours de ces phases, sur la nacelle. Le but de l'invention est de proposer différents perfectionnements de cette installation. A cet effet, l'invention a pour objet une installation d'immersion subaquatique, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une nacelle submersible raccordée à des moyens de levage et de descente de cette dernière, et un ensemble d'équipements respiratoires et sonores portés par la nacelle et dissociables de cette dernière lorsque la nacelle est immergée, chaque équipement respiratoire comportant un casque monté sur un gilet venant se positionner sur le thorax d'un utilisateur et étant doté d'un conduit d'alimentation du casque en air délivré à partir de la surface et de moyens de sonorisation / communication raccordés à des moyens complémentaires en surface. Suivant des modes particuliers de réalisation, l'installation selon l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - chaque gilet est muni de moyens de lestage amovibles et modulables dont le poids est au moins égal à la poussée s'exerçant sur l'équipement respiratoire et sonore et sur l'utilisateur, en immersion; les moyens de levage comportent un ensemble de câbles raccordés par une extrémité à la nacelle et dotés, à l'extrémité opposée de contrepoids de masse au moins supérieure à celle de la nacelle et de ses occupants, et un winch de commande du levage et de la descente de la nacelle; - le winch est actionnable par des moyens de motorisation et/ou manuellement par un opérateur; - chaque équipement respiratoire et sonore est muni d'une crosse dotée de moyens de fixation amovibles à accrochage rapide desdites crosses sur un support solidaire de la nacelle; - l'installation comporte en outre des moyens de levage et de 5 descente du support des équipements respiratoires et sonores par rapport à la nacelle; - lesdits moyens de levage et de descente du support sont constitués par lesdits moyens de levage et de descente de la nacelle, qui comportent une première course de descente des équipements respiratoires io et sonores en position active dans laquelle les gilets sont positionnés au niveau du thorax des utilisateurs et une deuxième course d'immersion de la nacelle; - la nacelle porte un ensemble de sièges en un nombre correspondant au nombre d'équipements respiratoires et sonores et des is moyens de réglage de la hauteur des sièges; - l'installation comporte en outre une plate- forme flottante sur laquelle sont montés les moyens de levage et de descente de la nacelle, des moyens d'alimentation des équipements respiratoires en air et des moyens complémentaires de sonorisation; - les moyens d'alimentation des équipements en air comportent des bouteilles d'air comprimé ou un compresseur; - la plate-forme est dotée de moyens formant extincteur; -l'installation comporte plusieurs nacelles associées chacune à des moyens de levage et de descente et à un ou plusieurs ensembles d'équipements respiratoires et sonores; et - chaque conduit est suspendu à une bouée ou une potence. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue d'ensemble d'une installation d'immersion conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue de détail de l'installation de la figure 1 montrant la nacelle submersible, - la figure 3 est une vue schématique de l'équipement respiratoire 35 et sonore porté par la nacelle de la figure 2, et - la figure 4 illustre un autre mode de réalisation d'une installation d'immersion subaquatique conforme à l'invention, fonctionnant comme un ascenseur. Sur la figure 1, on a représenté une vue générale d'ensemble d'une 5 installation d'immersion subaquatique conforme à l'invention, désignée par la référence numérique générale 10. L'installation 10 est principalement constituée par une plate-forme flottante 12 réalisée par exemple en aluminium lesté, et de préférence de type catamaran afin de procurer une bonne stabilité latérale et transversale à io l'ensemble. Cette installation peut être fixe et positionnée sur le bord d'une piscine ou bassin. Dans ce cas, elle est dépourvue de plate-forme (non représenté). Cette plate-forme comporte des moyens de sécurité tels que des moyens formant extincteur 12a. La plateforme 12 supporte une nacelle submersible 14 mobile, par rapport à la plateforme 12, entre une position haute, visible sur la figure 1, et une position basse immergée (non représentée). La nacelle 14 est supportée par un ensemble de câbles, tel que 16, raccordés à des moyens de levage et de descente de la nacelle 14, constitués par un winch 18, motorisé ou manuel, et par un ensemble de contrepoids, tels que 20, dont la masse est supérieure à celle de la nacelle 14 et des occupants de cette dernière, de manière à la solliciter en position haute. Comme on le voit également sur la figure 2, sur laquelle on a représenté une vue de détail de la plateforme 12, la nacelle 14 porte un ensemble de sièges, tel que 22, sur lesquels viennent prendre position les utilisateurs de l'installation 10. Par ailleurs, la nacelle porte un ensemble d'équipements respiratoires et sonores 24, représentés en détail sur la figure 3. Comme on le voit sur cette figure 3, chaque équipement 30 respiratoire et sonore 24 comporte un casque 26 monté sur un gilet 28 destiné à venir se positionner sur le thorax d'un utilisateur. Le gilet 28 est doté de sangles de maintien (non représentées) permettant de maintenir les équipements en position sur l'utilisateur. Chaque équipement est par ailleurs doté d'une crosse 30 venant se fixer sur un support 32 porté par la nacelle 14, moyennant l'utilisation de moyens de fixation amovibles à accrochage rapide 34, de type à tenaille par exemple, pour faciliter ces opérations. Par ailleurs, chaque équipement respiratoire et sonore est doté d'un conduit 36 d'alimentation du casque 26 en air, ce conduit étant alimenté en air à partir de la surface, c'est à dire à partir de la plateforme 12, l'arrivée en air étant située à l'avant de celui-ci pour éviter la formation de buée dans la bouteille. Plus spécifiquement, chaque conduit 36 est alimenté en air au moyen de bouteilles d'air comprimé (non représentées) situées sur la plateforme 12 ou d'un compresseur, suivant le cas. De plus, le conduit 36 comporte un câble de sonorisation 36a io s'étendant entre des moyens de sonorisation du casque et des moyens complémentaires à la surface. Ce câble permet alors de raccorder le casque correspondant à la surface pour émettre par exemple dans le casque une musique d'ambiance ou encore des informations en provenance de la surface. De plus, le conduit 36 est suspendu par l'intermédiaire par exemple de moyens d'accrochage 36b à une bouée 36c ou une potence (non représentée) permettant de maintenir ce conduit dans une orientation sensiblement verticale et d'éviter aux conduits de s'emmêler ce qui permet d'améliorer la sécurité d'utilisation de l'installation. Par ailleurs, le gilet 28 des équipements respiratoires et sonores est doté de lests avant et arrière, tels que 40 et d'un liseret lesté 42, régulièrement répartis sur les faces avant 44 et arrière 46 du gilet 28 dans des poches de celui-ci de manière à éviter au corps de l'utilisateur de basculer. Le liseret peut par exemple être lesté avec des billes en plomb. De préférence, la masse totale des lests avant et arrière 40 et du liseret 42 est choisie de manière que leur poids soit au moins égal à la poussée d'Archimède s'exerçant sur l'équipement respiratoire et sonore et sur l'utilisateur, en immersion. Par exemple, les lests 40 et le liseret 42 ont une masse totale de 50 kg. En se référant à nouveau aux figures 1 et 2, comme indiqué précédemment, l'installation 10 est dotée de moyens de levage et de descente de la nacelle 14, comportant un ensemble de câbles, tel que 16 raccordés, par une extrémité, à la nacelle 14 et dotés, à l'extrémité opposée, de contrepoids 20, un winch 18 actionnable par des moyens de motorisation et/ou manuellement par un opérateur assurant la commande du levage et de la descente de la nacelle. On notera cependant que l'installation 10 est dotée de moyens complémentaires assurant le levage et la descente du support 32 des équipements respiratoires et sonores 24, entre une position haute (non représentée), permettant l'installation des utilisateurs sur les sièges 22, et une position basse, dans laquelle les équipements respiratoires et sonores 24, et en particulier les gilets 28 sont positionnés de manière à affleurer les épaules de chaque utilisateur ou à être légèrement audessus de ces dernières. Une telle installation permet aux utilisateurs de mieux supporter l'ensemble du poids des équipements respiratoires et sonores 24 tant que la io nacelle 14 n'est pas immergée. De préférence, ces moyens de levage et de descente du support des équipements respiratoires et sonores sont constitués par les moyens de levage et de descente de la nacelle 14. A cet effet, les contrepoids 20 comportent deux ensembles de contrepoids, respectivement 20-A et 20-B appartenant respectivement aux moyens de levage et de descente du support 32 et aux moyens de levage et de descente de la nacelle 14. Plus spécifiquement, lorsque les équipements respiratoires et sonores 24 se situent en position basse, c'est à dire au niveau du thorax des utilisateurs, le premier ensemble de contrepoids 20-A vient en butée contre le deuxième ensemble de contrepoids 20-B. Ainsi, dans cette position, le support 32 des équipements respiratoires et sonores 24 vient en appui sur la nacelle 14, un déplacement de cette dernière provoquant un déplacement consécutif des équipements respiratoires. Le fonctionnement de l'installation 10 qui vient d'être décrite est le suivant. Au repos, la nacelle 14 et le support 32 des équipements respiratoires et sonores 24 sont en position haute. Après installation des utilisateurs sur les sièges 22, le winch 18 est activé selon une première course, jusqu'à ce que les équipements respiratoires et sonores 24 se situent en position basse. Comme mentionné précédemment, dans cette position, les équipements sont en appui sur la nacelle 14 et ne sont pas portés par les 35 utilisateurs. Au cours d'une deuxième phase, le winch 18 est actionné de manière à immerger la nacelle 14 jusqu'à ce que cette dernière se situe en position basse, située, par exemple, à une profondeur de 3 mètres. Au cours de la descente, les utilisateurs restent assis sur les sièges 22 et respirent l'air délivré à partir des bouteilles d'air comprimé (ou du compresseur) situées sur la plateforme 12, par l'intermédiaire des conduits 36 et sont en communication sonore avec la surface grâce aux moyens de sonorisation (par exemple microphone et casque). Un plongeur autonome vient alors déverrouiller les crosses 30 du io support 32. Les utilisateurs peuvent alors se déplacer facilement sur le fond sousmarin. On notera que le poids des contrepoids 40 et 42, agencé de manière à positionner le centre de gravité des équipements 24 au niveau de is l'abdomen des utilisateurs rend l'ensemble très stable et permet aux utilisateurs de marcher sur le fond, tout en étant libre de leurs mouvements. Pour remonter les utilisateurs, ces derniers viennent s'asseoir sur les sièges 22, le plongeur autonome verrouille les crosses 30 sur le support 32. Enfin, le winch 18 est à nouveau actionné, selon une première course de manière à repositionner la nacelle 14 en position haute, et selon une deuxième course, au cours de laquelle les équipements 24 sont levés de manière à permettre aux occupants de s'extraire de ces derniers. On conçoit que l'invention qui vient d'être décrite permet à toute personne de réaliser une plongée subaquatique sans nécessité d'être un plongeur averti dans la mesure où les opérations de descente et de montée s'effectuent au moyen de la nacelle, et dans la mesure où les contrepoids portés par les gilets sont adaptés pour leur permettre de marché sur le fond sous-marin tout en permettant de rester en contact avec la surface. On notera cependant que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit. En effet, dans l'exemple de réalisation décrit en référence aux figures 1 à 3, on a considéré que l'installation 10 permet à des personnes de s'immerger et de marcher sur un fond sous-marin. Comme illustré sur la figure 4, cette installation peut également être utilisée dans un cadre privé, en particulier en piscine ou bassin. Dans ce cas, les moyens de levage et d'alimentation des équipements en air comprimé sont positionnés sur le bord de la piscine ou bassin, cette installation étant dépourvue de plateforme. On peut utiliser, par exemple, deux nacelles indépendantes, telles que 48 et 50, reliées à des moyens de commande de leur montée et de leur descente, constitués par exemple, dans ce cas, de moyens moteurs pneumatiques. Les nacelles peuvent être actionnées selon des cycles déphasés, c'est à dire que lorsque l'une des nacelles se situe en position haute, l'autre lo nacelle est située en position basse. Par ailleurs, à chaque nacelle peuvent être associées plusieurs rampes d'équipement respiratoire et sonore de manière à pouvoir prendre en charge, de façon simultanée, plusieurs groupes de personnes. Dans ce cas, lorsque l'une des nacelles vient en position basse, et que les occupants se sont dégagés de cette dernière, la nacelle est remontée de manière à venir recevoir une autre rampe d'équipements respiratoires et sonores et à prendre en charge un autre groupe d'utilisateurs. Après descente de ces derniers, le premier groupe d'utilisateurs est remonté et un autre groupe d'utilisateurs est alors pris en charge
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Cette installation (10) d'immersion subaquatique comporte au moins une nacelle (14) submersible raccordée à des moyens (16, 18, 20) de levage et de descente de cette dernière, et un ensemble d'équipements respiratoires et sonores portés par la nacelle (14) et dissociables de cette dernière lorsque la nacelle est immergée, chaque équipement respiratoire et sonore comportant un casque monté sur un gilet venant se positionner sur le thorax d'un utilisateur et étant doté d'un conduit d'alimentation du casque en air délivré à partir de la surface et de moyens de sonorisation/communication raccordés à des moyens complémentaires.
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1. Installation (10) d'immersion subaquatique, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une nacelle (14; 48,50) submersible raccordée à des moyens (16, 18, 20) de levage et de descente de cette dernière, et un ensemble d'équipements respiratoires et sonores (24) portés par la nacelle (14; 48,50) et dissociables de cette dernière lorsque la nacelle est immergée, chaque équipement respiratoire comportant un casque (26) monté sur un gilet (28) venant se positionner sur le thorax d'un utilisateur et étant doté d'un conduit d'alimentation du casque en air délivré à partir de la surface et de io moyens de sonorisation / communication raccordés à des moyens complémentaires en surface. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que chaque gilet (28) est muni de moyens de lestage (40, 42) amovibles et modulables dont le poids est au moins égal à la poussée s'exerçant sur l'équipement respiratoire et sonore et sur l'utilisateur, en immersion. 3. Installation selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que les moyens de levage comportent un ensemble de câbles (16) raccordés par une extrémité à la nacelle et dotés, à l'extrémité opposée de contrepoids (20) de masse au moins supérieure à celle de la nacelle et de ses occupants, et un winch (18) de commande du levage et de la descente de la nacelle. 4. Installation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le winch (18) est actionnable par des moyens de motorisation et/ou manuellement par un opérateur. 5. Installation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que chaque équipement respiratoire et sonore est muni d'une crosse (30) dotée de moyens de fixation amovibles à accrochage rapide desdites crosses sur un support (32) solidaire de la nacelle (14; 48,50). 6. Installation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens de levage et de descente du support (32) des équipements respiratoires et sonores par rapport à la nacelle. 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce que lesdits moyens de levage et de descente du support sont constitués par lesdits moyens de levage (16, 18, 20) et de descente de la nacelle, qui comportent une première course de descente des équipements respiratoires et sonores en position active dans laquelle les gilets sont positionnés au niveau du thorax des utilisateurs et une deuxième course d'immersion de la nacelle. 8. Installation selon la 7, caractérisée en ce que la nacelle porte un ensemble de sièges (22) en un nombre correspondant au 5 nombre d'équipements respiratoires et sonores et des moyens de réglage de la hauteur des sièges. 9. Installation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une plate-forme (12) flottante sur laquelle sont montés les moyens de levage et de descente de la nacelle, des io moyens d'alimentation des équipements respiratoires en air et des moyens complémentaires de sonorisation. 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que les moyens d'alimentation des équipements en air comportent des bouteilles d'air comprimé ou un compresseur. 11. Installation selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que la plate-forme (12) est dotée de moyens formant extincteur (12a). 12. Installation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs nacelles (48, 50) associées chacune à des moyens de levage et de descente et à un ou plusieurs ensembles d'équipements respiratoires et sonores. 13. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que chaque conduit (36) est suspendu à une bouée (36c) ou une potence.
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B
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B63
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B63C
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B63C 11
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B63C 11/34
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FR2897229
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A1
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PROCEDE DISTRIBUE D'ALLOCATION DYNAMIQUE DE RESSOURCES TEMPS FREQUENCE
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La présente invention concerne notamment un procédé et un sys-5 tème d'allocation dynamique de ressources temps fréquence dans un réseau radio et aussi dans des réseaux ad-hoc. Elle peut s'appliquer dans des systèmes à accès multiple spatial et temporel de type STDMA (Spatial Time Division Multiple Access). La figure 1 représente un ensemble de stations Si interconnectées io par un réseau radio où les ressources sont organisées en créneaux temps/fréquence comme représenté à la figure 2. Sur un créneau temporel donné et une fréquence donnée, certaines des stations vont transmettre vers certaines de leurs voisines destinatrices. Pour un cycle donné, on alloue un canal logique C pour un créneau temporel K. 15 Le problème posé est d'allouer de façon distribuée, les créneaux et les fréquences à des stations émettrices (et à un sous ensemble de leurs voisines dit destinatrices) en utilisant au mieux les ressources disponibles, c'est-à-dire en permettant à un maximum d'émetteurs d'utiliser un même créneau tout en respectant les règles suivantes : 20 • Une station est soit émettrice, soit réceptrice, • Si la station est émettrice, alors les destinataires sont récepteurs sur le créneau et la fréquence de l'émetteur, et une station ne peut être réceptrice que pour un seul canal et un seul émetteur, • Si une station est réceptrice d'un émetteur sur un canal, il n'y a pas 25 d'autres stations voisines de cette station, qui soit émettrice sur le même canal, autre que l'émetteur écouté. Il est également connu d'utiliser une orthogonalisation des transmissions sur un créneau en utilisant d'autres types de transmission que la transmission sur une fréquence donnée, par exemple, des sauts de fréquences orthogonalisées, des codes CDMA (Code Division Multiple Access). L'organisation en créneaux des transmissions demande une fonction de synchronisation que l'on suppose exister, par exemple, le système GPS ou tout autre système de distribution horaire. Différentes solutions sont actuellement proposées pour le problème d'allocation dans la littérature ou dans des systèmes existants. io La situation à allocation la plus classique est celle où l'attribution des allocations temps-fréquence est faite par une station centrale; la topologie du réseau n'est pas nécessairement en étoile. Cette station centrale gère les attributions, au travers des demandes et des priorités des caractéristiques des stations. 15 Cette solution est adoptée (partiellement ou totalement) par une majorité des protocoles civils utilisant des accès de type à accès multiple temporel ou TDMA (abrégé anglo-saxon de time division multiple access 802.16, 802.11 en mode dirigé ...). Pour des raisons de réactivité et de robustesse, elle ne peut être envisagée pour des réseaux multibonds 20 d'étendue un peu importante. Dans les familles de solutions pour réseau Ad Hoc, on trouve différentes méthodes pouvant s'adapter plus ou moins à la topologie et au besoin en trafic. Les systèmes les plus simples ont une allocation de premier ni- 25 veau prédéfinie et attribuée à des groupes de stations en fonction des carac- téristiques prévisibles de besoin et de déploiement. Une fois cette allocation attribuée, il existe des règles pour utiliser cette allocation dans le groupe, règles qui peuvent accepter les collisions ou disposer de signalisation pour régler les conflits. Pour résoudre les situations dans les réseaux à nombre de bonds important, de nombreuses solutions décentralisées ont été proposées, dont 5 certaines seulement sont mentionnées ci-après. Une première famille organise la transmission en une phase de réservation, qui peut être à contention, suivi d'une phase de transmission. Le cycle réservation transmission se répète, cycliquement. Une autre famille de solutions, consiste à échanger de la signalisation sur une ressource particulière dite canal de signalisation pré allouée ou allouée dynamiquement. Cette signalisation permet de connaître les ressources utilisées par une station et donc, de détecter les conflits, de vérifier si une ressource est allouable, sans souvent indiquer comment arbitrer ces conflits ni comment attribuer les allocations (sauf partiellement ou dans le is cadre d'une pré allocation). Une autre famille de solutions permet de garantir, l'absence de conflit sans pour autant déterminer une allocation aux stations. Elle est basée sur une signalisation qui permet à une station d'identifier, quelles stations sont en conflit (ceci dépendant du type de transmissions envisagé, 20 point à point (une station vers une voisine ou link activation), diffusion ou broadcast (une station vers toutes ses voisines ou node activation). Un procédé pseudo aléatoire permet alors, pour un créneau donné à une station, de savoir si elle gagne le droit d'utiliser le créneau vis à vis des stations en compétition. La procédure garantit l'absence de conflit, mais ne donne 25 pas aux stations une connaissance déterministe des créneaux qu'elle peut utiliser. De plus, en un sens elle est sous optimale, certains créneaux pouvant ne pas être utilisés, du fait du caractère multibonds du réseau et de contraintes différentes entre stations. Cette procédure est utilisée dans la norme 802.16 et dans les protocoles HAMA, LAMA NAMA de Lichun Bao et 30 J.J. Garcia-Luna-Aceves décrits dans les publications Channel Access Scheduling for Ad-Hoc Networks" Journal of Parallel and Distributed Computing, Special Issue on Wireless and Mobile Ad Hoc Networking and Computing, 2002 et Distributed Channel Access Scheduling for Ad Hoc Networks ou encore dans la demande de brevet US 2002/0167960 . Une autre famille de solutions opère sur une structure préalable du réseau en deux niveaux. Par exemple, il existe une procédure distribuée pour structurer le réseau en groupe ou clusters . Ces clusters reçoivent une allocation famille (de créneaux) et cette allocation est gérée dynamiquement dans ce cluster (on est ramené à une gestion de type station centrale) et se ramènent à une allocation centralisée. Pour l'allocation des clusters on utilise des règles générales, par exemple, attribuer une fréquence (un canal, un code CDMA) à un cluster de façon à ce que des clusters interférents aient des fréquences différentes. (Par exemple M Gerla and C.R Lin ln IEEE Commun. Sept 97 Adaptative clustering for mobile Wireless 15 networks ). Une telle solution a cependant quelques limites. D'abord, il faut pré-structurer les allocations en groupes indépendants pour pouvoir allouer les clusters (ici un groupe est l'ensemble des allocations sur une fréquence, mais lorsqu'il y a peu de fréquences, il faut utiliser le partage temporel). Or le nombre de groupes nécessaires dépend de la topologie. Il y a là 20 une difficulté. De plus, les besoins entre les clusters ne sont pas forcé-ment équivalents. La pré-allocation par groupe peut conduire à des insuffisances dans un groupe, et un manque dans d'autres. Enfin, en cas de modification de la clusterisation , c'est l'ensemble des allocations qui sont impactées, et demande alors une réallocation. 25 La dernière famille d'allocation citée, est l'allocation SDTMA de J. Grdnkvist Distributed STDMA in Ad hoc network et Interference-Based Scheduling in Spatial Reuse TDMA J. Grônkvist Doctoral Thesis Stockholm, Sweden 2005. Dans cette thèse, l'auteur décrit une méthode décentralisée pour allouer des noeuds ou des liens, par négociation et arbitrage des 30 conflits entre les stations. L'arbitrage tient compte du trafic par une fonction de priorité. Par ailleurs, les conditions de brouillage entre émetteurs et récepteurs visent à prendre en compte un modèle d'interférence plus détaillé que le voisinage simple utilisé dans l'invention décrite ci-après, connu de l'Homme du métier. s L'invention concerne un procédé distribué pour attribuer de manière dynamique des ressources temps fréquence dans un réseau comprenant plusieurs stations, les stations étant organisées en groupes (ou inter-face) de plusieurs stations, chaque groupe comprenant une table d'allocation Tsi, chaque groupe échange au moyen d'un protocole de signalisation cette to table d'allocation avec les groupes qui sont définis comme étant en conflit avec lui par un graphe de contraintes, le procédé utilisant une fonction d'arbitrage pour régler les conflits et les attributions des allocations entre les groupes en conflit selon le graphe de contrainte, et est caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : 15 chaque interface Ji émet vers les interfaces K indiquées en conflit dans le graphe de contrainte, le tableau d'allocations TJi qui lui est associé, - une interface Ji regarde pour chaque allocation AJi qu'elle a inscrite dans son tableau TJi si l'allocation AJi est utilisée dans la table reçue d'une inter-face K qui est en conflit, 20 -l'interface Ji utilise la fonction d'arbitrage pour modifier l'allocation AJi dans le tableau TJi. Le groupe de stations peut former un ensemble radio électrique-ment connexe et le graphe de contrainte est déterminé par le voisinage radio électrique des stations de chaque groupe et des caractéristiques de trans25 mission potentielle associés aux stations des groupes. Si une allocation est utilisée selon les tables d'allocation par une interface K et une interface J, et si J constate que l'interface K est gagnante selon la fonction d'arbitrage, en supprimant dans les deux tables l'allocation, et si le conflit est de première espèce, alors J supprime, par exemple, l'allocation Aji dans le tableau d'allocations de l'interface J. Si une allocation est utilisée selon les tables d'allocation par une interface K et une interface J, et si J constate que l'interface K est gagnante selon la fonction d'arbitrage, en supprimant dans les deux tables l'allocation et si le conflit est de seconde espèce, alors on conserve l'allocation temporelle AJi dans le tableau TJi et l'on change de canal de transmission, s'il existe un canal ou cette allocation est sans conflit de seconde espèce. L'interface J examine, par exemple, s'il existe des allocations libres Ai non annoncées par les interfaces en conflit et elle s'attribue ses allocations. Si une interface J détermine une allocation An qu'elle n'utilise pas et que J évalue selon la fonction d'arbitrage qu'elle est gagnante vis à vis de toute interface en conflit utilisant cette allocation (en ajoutant l'interface dans 15 sa table et en la supprimant dans les tables des interfaces en conflit), la nouvelle interface s'attribue l'allocation An. On peut utiliser une famille d'allocations comprenant les étapes suivantes si l'interface J s'attribue, récupère, ou supprime une allocation, elle cherche avant d'examiner d'autres allocations à s'attribuer, à récupérer, 20 ou à supprimer les allocations K+n*DNSj où NDSj est un paramètre de l'interface J. On utilise, par exemple, une fonction d'arbitrage définie de la manière suivante : une interface étant caractérisée par une demande de type C1j, C2j, Cmj, où Cmj représente un nombre d'allocation demandée par 25 l'interface J avec la priorité m (les priorités les plus fortes étant d'indice le plus faible),on pose SL, j= E:_iCi, jet Lmax la plus petite des priorités considérées, avec L l'indice correspondant à la priorité et J gagne sur K, NJ étant le nombre d'allocations de J et NK le nombre d'allocations de K si : 5 - Soit on a Sl,j1 ou NK > Slmax,k - Soit on a (Sl,j Slmax,k et NJ > Slmax,j) et (NJ-Sl,j)/CI+1,j La solution proposée permet de disposer d'une allocation dynamique des groupes, et de réaliser ainsi une allocation à deux niveaux. La séparation d'une technique d'allocation en deux niveaux permet d'avoir une réactivité plus grande, l'allocation à l'intérieur d'un groupe pouvant être centrali-sée et s'appuyer sur des techniques classiques. Ce procédé peut être avantageusement exploité dans des équipements radio pour constituer des systèmes de communications en réseau qui ne nécessitent pas (cas ad hoc) ou qui minimisent les actions de préallocation/configuration pour attribuer les ressources. io D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description donnée à titre illustratif et nullement limitatif annexé des figures qui représentent ce n'est qu'une phrase pour dire que la description est donnée pour illustrer l'invention, sans la limiter : 15 • La figure 1 un ensemble de stations interconnectées par un réseau radio ou réseau Ad Hoc, • La figure 2 un schéma symbolique des ressources temps fréquences, • La figure 3 un exemple de structure d'un canal de transmission comprenant des créneaux réservés à la transmission et des créneaux al-20 louables aux interfaces, • La figure 4 un réseau structuré en interfaces dont deux clusters et un lien bidirectif, • La figure 5 une allocation valide pour le réseau et les interfaces de la figure, et 25 • La figure 6 une fonction d'arbitrage possible pour permettre la conver- gence du procédé selon l'invention. Le procédé selon l'invention a notamment pour fonction d'allouer des ressources temps fréquence entre plusieurs stations d'un réseau Ad Hoc mobile, multibonds, de façon décentralisée, en proposant une méthode pour régler les conflits évoqués précédemment de façon distribuée. Par distribuée on entend le fait, qu'il n'existe pas, en fonctionnement normal, de station prédéfinie chargée de cette allocation, et que les allocations et le règlement des conflits doit se faire localement. Par ailleurs, les ressources des systèmes considérés sont limitées et il est probable qu'en cas de charge du ré-seau de nombreuses demandes d'allocations contradictoires sont à arbitrer. io La solution proposée permet l'allocation de ressources temps/fréquence aux stations Si d'un réseau Ad Hoc mobile tel que schématisé à la figure 1. Le temps est supposé divisé en intervalles, et suppose une synchronisation du réseau par une méthode quelconque de type GPS (an anglo- is saxon Global Positionning System) ou autre, la synchronisation pouvant être aussi assurée par signalisation interne au réseau. Par ailleurs, on dispose de plusieurs fréquences (canaux). Une station donnée peut émettre ou recevoir sur un de ces créneaux de temps, mais l'émission et la réception ne peuvent se faire simulta- 20 nément. Dans sa transmission ou sa réception sur un créneau donné, la station utilise un et un seul canal, ce canal pouvant être une fréquence, une séquence à évasion de fréquence EVF, un code à accès multiple CDMA (Code Division Multiple Acess) ou d'autres techniques d'orthogonalisation des transmissions. 25 Il est supposé que l'émission d'un émetteur hors de portée d'une station A (qualité de liens insuffisante) ne peut être reçue par A, mais de plus, ne peut pas brouiller une réception de cette station A (émission d'un autre émetteur en portée). io Le procédé selon l'invention s'inscrit dans une architecture qui suppose l'existence préalable de différentes fonctions dont une fonction de définition des groupes de stations appelés par la suite interfaces, dont certains exemples sont donnés, à titre non limitatif, dans la suite de la descrip- tion. L'un des objectifs du procédé est d'allouer ces interfaces compte tenu des contraintes. Une fois ces interfaces allouées, le procédé peut mettre en oeuvre un second niveau d'allocation, dépendant, de la nature de l'interface, par exemple un cluster ou un lien non orienté, qui détermine to pour les allocations attribuées à l'interface qui l'utilise. L'allocation interne est connue de l'Homme du métier. La nature de l'interface à prendre en compte est décrite par la connaissance des stations participant à l'interface, si elles sont toujours émettrices ou toujours réceptrices, ou tantôt l'un ou l'autre. La fonction in- 15 terne d'allocation n'a pas à être pris en compte, ce qui signifie que l'allocation aux groupes devra être valide quelle que soit l'allocation interne faite pour un créneau donné. Le procédé suppose l'existence d'une capacité de signalisation entre stations voisines, de façon à que les allocations d'une interface soient 20 connues des interfaces en conflit potentiel (la notion de conflit est explicitée ci-après). La façon d'attribuer des ressources à cette signalisation est supposée préexister et exempte de conflit. Ce peut être une pré-allocation ou une allocation dynamique d'une partie de la capacité destinée à la signalisation telle que schématisée à la figure 3. 25 II est cependant nécessaire de savoir propager la signalisation vers les stations des interfaces concernées. A titre d'illustration mais de façon non exclusive, une méthode est décrite, dans le cas où la signalisation est de type diffusion ou broadcast , et les interfaces constituées par une station et certaines de ses voisines (voire toutes). Notion d'interface et graphe de contraintes Une interface dispose d'un mécanisme interne permettant aux stations de communiquer entre elles pourvu qu'un ensemble de créneaux temps/canal ait été attribué à cette interface. L'un des objectifs de la solution proposée est d'attribuer ces créneaux temps/canal à ces interfaces de façon à ce qu'il y ait absence de contention entre les transmissions d'interfaces différentes. Bien que l'on puisse appliquer la solution à des interfaces de nature quelconque, l'exemple donné utilise des interfaces ayant une station dite lo centrale et des stations dites subordonnées, voisines au sens radioélectrique de la station centrale. Parmi ce type d'interface on trouve, donné à titre nullement limita-tif, par exemple : - Un lien orienté (A vers B), A étant la station centrale, 15 - Un lien non orienté (A B), la station centrale étant par convention celle de plus grande adresse, - Une station et une partie de ses voisines, voire la totalité. Pour caractériser les émissions de l'interface, on définit quelles stations peuvent être émettrices et lesquelles sont réceptrices. 20 Bien que l'on puisse, a priori, envisager différentes situations, sur un plan pratique on se limitera à un comportement identique des stations subordonnées. On aura par exemple les deux configurations suivantes : - Station centrale émettrice, stations subordonnées réceptrices, - Station centrale émettrice et réceptrice et stations subordonnées émettrices 25 et réceptrices. Les contraintes sont alors celles du modèle adopté du réseau Ad Hoc: - Deux interfaces ayant des stations communes ne peuvent recevoir des créneaux temporels identiques quel que soit le canal utilisé. On dira que deux telles interfaces sont en conflit de première espèce. - Deux interfaces qui ne sont pas en conflit de première espèce et qui ont pour l'une une station potentiellement émettrice voisine radio électrique d'une station potentiellement réceptrice dans l'autre interface sont dites en conflit de seconde espèce. Dans ce cas elles ne peuvent avoir des créneaux identiques que si elles utilisent des canaux différents sur ces créneaux. On représente ces contraintes par un graphe tracé à la figure 4 io dont les sommets correspondant aux interfaces et, les arêtes en trait plein, correspondent à un conflit de première espèce et les arêtes en pointillé à un conflit de seconde espèce. Ce graphe est obtenu, par exemple, par la connaissance des stations de l'interface, des caractéristiques de transmission de ces interfaces et 15 du voisinage des stations. Les possibilités d'allocation ne dépendent que de ce graphe et non de la nature des interfaces. Pour obtenir cette connaissance, on peut utiliser le schéma suivant : chaque station annonce à ses voisines sur le canal de signalisation : - Les interfaces auxquelles elle appartient, chaque interface est annoncée 20 avec son type et la nature de la station annonçant : subordonnée, ou centrale, - Les interfaces auxquelles appartiennent les voisines, - La nature du voisinage de l'interface, c'est à dire si une station k a des stations voisines qui annoncent une interface B à laquelle elles appartiennent, 25 (et à laquelle k n'appartient pas), k annonce si elle a un voisinage de type subordonné (une voisine au moins est subordonnée dans B), centrale (une voisine est station centrale), ou les deux. Ce premier niveau de signalisation déclaratif, peut être réalisé de différentes façons. Il permet à chaque station centrale de construire le gra- phe de contrainte. En effet, pour une station centrale donnée, les conflits de première espèce, sont déterminés par les annonces des stations subordonnées et des interfaces auxquelles elles participent, et les conflits de secondes espèce par les annonces des interfaces voisines des stations subor- données. Allocation physique et allocation logique. Fonction d'arbitrage L'un des objectifs du procédé selon l'invention consiste à attribuer de façon décentralisée, à chaque interface, des créneaux et des canaux sur ces créneaux, de façon à obtenir une solution sans conflit telle que schématisée à la figure 5. Cette attribution est représentée logiquement comme un tableau de NSLOT colonnes pour un cycle par C lignes (cf. figure 2). Chaque colonne représente un créneau logique temporel et chaque ligne un canal. Une allocation pour une interface sera représentée par une valeur 1 dans la colonne du créneau et la ligne du canal, et sinon une valeur 0. 1s Ces allocations sont ensuite mises en correspondance avec la totalité ou une partie des créneaux physique (par exemple, on supprime les slots de signalisation dans cette correspondance). Si on change l'organisation de la trame physique, l'attribution reste valable, en modifiant la correspondance, sous réserve que chaque station effectue la même opéra- 20 tion. La représentation en NSLOT des créneaux suppose que la trame logique se répète tous les NSLOT. Dans l'exemple donné on suppose que NSLOT et C sont les mêmes pour chaque interface Les attributions entre interfaces étant dynamiques, il va arriver 25 dans le processus de définition des interfaces ou par suite des changements de voisinages que des conflits surviennent, c'est à dire que des allocations soient faites qui ne respectent pas le graphe de contraintes. Il faut donc arbi- trer pour décider laquelle des interfaces conserve ou abandonne l'allocation. De même, une attribution étant faite, une nouvelle interface étant créée elle va devoir vraisemblablement récupérer des allocations sur des interfaces en conflit. De façon à ce que ces différents mécanismes puissent être mis en jeu et conduisent à une solution stable, une fonction d'arbitrage est intro- duite. Cette fonction d'arbitrage permet aussi, si nécessaire, de favoriser l'allocation sur certaines interfaces, par exemple, en fonction du besoin de cette interface. Cette fonction d'arbitrage peut prendre des formes très différentes selon l'objectif que l'on cherche à atteindre. Cependant elle doit respecter les 10 règles suivantes : La fonction d'arbitrage permet notamment à une interface A de décider si elle gagne, perd ou est à égalité avec une interface B uniquement à partir du nombre d'allocations de l'interface A et du nombre d'allocations de l'interface B. Ceci signifie que les allocations sont indiscernables entre elles. 15 Si l'interface A gagne par rapport à B et B par rapport à c alors A gagne par rapport à C. Si A gagne ou est égal par rapport à B, alors A gagne si on augmente le nombre d'allocation de B et ou si on diminue les allocations de A. A titre d'exemple non limitatif, le procédé utilise la fonction 20 d'arbitrage suivante : Une interface est caractérisée par une demande de type C1 j, C2j, Cmj, où Cmj représente un nombre d'allocation demandée par l'interface J avec la priorité m (les priorités les plus fortes étant d'indice le plus faible). On pose SL, j = j et Lmax la plus petite des priorités considérées. La lettre L 25 correspond à la priorité. On considère à titre d'exemple la fonction d'arbitrage suivante : J gagne sur K, NJ étant le nombre d'allocations de J et NK le nombre d'allocations de K si : Soit on a Sl,j1 ou NK > Slmax,k Soit on a (Sl,j Slmax,k et NJ > Slmax,j) et (NJ-Sl,j)/CI+1 J Si on a (NJ-Sl,j)/CI+1,j =(NK-Sl,k)/CI+1,k il y a égalité. Cette fonction d'arbitrage est représentée en figure 6. On obtient des fonctions d'arbitrage valides par exemple en rem-plaçant dans tout ou partie des domaines (Sl,j Slmax,k et NJ > Slmax,j), (NJ-Sl,j)/CI+1,j face modifie alors sa table d'allocation et la ré-émet lorsqu'elle a reçu les tables d'allocations des interfaces en conflit ou sur time out Pratiquement, ces tables d'allocations seront transmises sur le canal de signalisation par la station centrale et relayée par une méthode comme celle décrite par la suite vers les autres stations centrales des interfaces en conflit. Ce point permet de considérer la solution commelocale, les échanges se faisant dans le voisinage de chaque station centrale. Allocation par interface Une interface au vu des messages d'allocation reçus, va modifier lo ses allocations et ré-émettre les nouvelles allocations qu'elle s'attribue. Ces échanges successifs convergent en général vers une solution. Cette convergence est assurée par la fonction d'arbitrage et la façon de supprimer les conflits et de récupérer les allocations d'une interface à l'autre, c'est-à-dire les phases 1 et 3 de l'algorithme d'attribution. 15 Pour modifier ses allocations avant retransmission de sa table d'allocation, une interface J va localement dérouler un algorithme pouvant mettre en oeuvre une ou plusieurs des trois phases décrites ci-après : à sa-voir les mécanismes de règlement des conflits, d'ajout et de récupération des allocations entre interfaces. 20 Phase 1 : Elimination des allocations en conflit. Cette phase est caractérisée par une décision basée sur la fonction d'arbitrage. Pour cela, une interface J regarde, pour chaque allocation qu'elle a inscrite dans sa table, si l'allocation est utilisée dans la table reçue d'une autre interface K qui est en conflit avec elle. En utilisant une fonction 25 d'arbitrage, l'interface J décide de modifier ou de supprimer l'allocation, de sa table, si elle est utilisée par une interface gagnante. L'élimination se poursuit tant qu'il existe des allocations en conflit avec des interfaces K que la fonction d'arbitrage donne gagnantes (La fonction d'arbitrage est dépendante du nombre d'allocations, on l'évalue en supprimant l'allocation en conflit dans les deux interfaces). En cas d'égalité on utilise pour cette phase, l'adresse de station comme arbitrage complémentaire. Si l'interface K gagnante est en conflit de première espèce, on supprime l'allocation dans J. Si le conflit est de seconde espèce, au lieu de la suppression précédente, on peut essayer de garder l'allocation et changer le canal, s'il existe un canal ci , supprimant tout conflit sur cette allocation temporelle, ou ne présentant des conflits qu'avec des interfaces perdantes. Si ce canal n'existe pas on supprime l'allocation. La table d'allocation de J est ainsi modifiée localement et c'est cette table qui est utilisée dans les étapes successives de l'algorithme. Comme la fonction d'arbitrage tend à donner J gagnant quand on supprime des allocations, il y a une limitation au nombre de suppressions par J. Les phases 2 et 3 suivantes peuvent ne pas être déroulées en cas de suppres-sion. Phase 2 : Attribution d'allocations libres. L'interface J examine s'il existe des allocations libres, c'est à dire des créneaux et des canaux non annoncés par les interfaces K en conflit. L'interface J s'attribue alors ces allocations. Dans cette phase 2, la fonction d'arbitrage n'intervient pas. En effet, une interface en conflit gagnante peut ne pas pouvoir s'attribuer ces allocations, qui resteraient alors non utilisées. Il est important de pouvoir al-louer toutes les allocations pour limiter les blocages. Pour limiter l'attribution simultanée d'allocations identiques par des interfaces en conflit, ce qui ralentirait le temps de convergence, on peut utiliser un paramètre de configuration pour restreindre le nombre d'allocations attribuées dans cette phase de l'algorithme, en limitant le nombre d'itérations de cette phase. Dans ce cas, le déroulement de la phase 3 n'est pas nécessaire, si la phase 2 a attribué le nombre d'allocations autorisé. Phase 3 : Phase de récupération. Une interface nouvellement créée va trouver toutes les allocations déjà attribuées. Il faut donc pouvoir les récupérer, ceci sous contrôle de la fonction d'arbitrage. Cette phase est complémentaire de la phase 1, et la cohérence de ces deux phases permet la convergence. En effet, des allocations récupérées sont naturellement en conflit. La cohérence dans l'emploi de la fonction d'arbitrage entre les phases 1 et 3, conduit à ce que (du moins s'il n'y a pas d'autres changements dans les allocations), une station ayant décidé de récupérer une allocation en fonction des règles de la phase 3 et donc de se l'attribuer, la station qui avait l'allocation soit conduite à la supprimer de sa table en fonction des règles de la phase 1. Si une interface ne possédant pas une allocation, est gagnante ou est à égalité par la fonction d'arbitrage, vis à vis de toutes les autres interfaces en conflit possédant cette allocation 15 (la fonction d'arbitrage étant évaluée en ajoutant l'allocation dans l'interface et en la supprimant dans les interfaces en conflit), elle s'attribue cette allocation, créant ainsi un conflit qui sera résolu lorsque les autres interfaces vont dérouler la phase 1. Pour être plus précis, on devra vérifier la condition d'arbitrage pour toutes les interfaces en conflit de première espèce. Pour les 20 conflits de seconde espèce, on vérifie qu'il existe un canal ci, où les interfaces qui utilisent l'allocation temporelle et ce canal, sont perdantes au vu de la fonction d'arbitrage. Une politique plus stricte est d'interdire la récupération, si une interface en conflit de seconde espèce, utilise ce créneau et ce canal, ceci de façon indépendante de la fonction d'arbitrage. 25 Comme pour la phase 2, un paramètre peut être utilisé pour limiter le nombre d'itérations lors de cette phase de l'algorithme et pour accélérer la convergence. Dans cette phase, une allocation récupérée, est inscrite dans la table de J. Elle est supprimée provisoirement des tables des autres inter-faces en conflit sur cette allocation. Ceci conduit à rendre gagnante pour la 30 fonction d'arbitrage les interfaces où les allocations sont potentiellement ia supprimées et perdantes l'interface J, limitant ainsi naturellement le nombre de récupérations. Utilisation d'une notion de famille d'allocation dans les phases précédentes. Selon un mode de réalisation, il est possible d'intégrer un mécanisme optionnel qui permet dans les phases 1, 2 ou 3, une suppression, un ajout ou une récupération décidés, de tenter de supprimer, d'ajouter, ou de récupérer une famille d'allocation liée à cette allocation. Ce mécanisme per-met d'accélérer les convergences en agissant par ce biais sur plusieurs allocations. Pour cela, chaque interface J examine les allocations de sa table (à partir d'une allocation de départ qui lui est propre (par configuration ou déterminé aléatoirement mais fixé). Si l'interface J s'attribue / ou récupère une allocation K, elle va 1s chercher immédiatement avant d'examiner d'autres allocations, à s'attribuer I ou à récupérer les allocations K+n* DNSj, ou DNSj est un paramètre propre à la station J (pouvant être fixé par configuration, ou dynamiquement défini comme indiqué par la suite dans un exemple de solution détaillée). (Si J décide une action sur l'allocation A elle va essayer la même action sur A + 20 DNSj, s'attribuant ainsi les allocations par famille répartie, par exemple si l'interface s'attribue l'allocation 1 et si DNSj =4, l'interface regarde prioritai- rement si elle peut s'attribuer l'allocation 5,9,13 avant de regarder l'allocation 2). Pour chacune de ces allocations potentielles, on vérifie les critères de la phase 2 ou 3. 25 Le but est de traiter plusieurs créneaux temporels et d'avoir à traiter non pas NSLOT allocations une par une, mais DNSj, ce qui permet une diminution significative des temps de convergence. Pour des raisons de cohérence ce mécanisme intervient également en phase 1, où l'on va supprimer si nécessaire les conflits sur les allocations K+n*DNSJ si la suppression de K a été décidée. On tient compte normalement pour ces suppressions de la fonction d'arbitrage. Cependant, pour accélérer la convergence quand le pourcentage d'allocation en conflit est élevé, on peut ne pas tenir compte de la fonction d'arbitrage pour ces allocations, ce qui peut conduire à plus de suppressions que nécessaire, mais récupérées par la suite. Exemple de mise en oeuvre de l'algorithme d'attribution Ce paragraphe décrit de façon détaillée une mise en oeuvre possible des étapes et phases détaillées précédemment. Les données d'entrée sont NSLOT (nombre de créneaux temporels à allouer), C (nombre de canaux), les différentes tables d'allocation (TK pour l'interface K). L'algorithme est déroulé par chaque interface Ji pour modifier sa table après réception des tables des interfaces Tji en conflit définies par le graphe de contraintes. 15 A l'interface JO sont associés le paramètre DNSJO qui détermine un pseudo cycle d'examen des allocations (famille d'allocation), et le para-mètre INDJO. Ce dernier paramètre détermine la première allocation examinée dans l'algorithme pour JO. Ces deux paramètres ( différents ou non d'une interface à l'autre) peuvent être fixés par configuration pour un système donné ( par exemple DNSJO=NSLOT/10, INDJO =1). On peut aussi choisir dynamiquement par exemple si NCONF= 1+ nombre d'interface en conflit de première espèce avec JO, DNSJO = NCONF (si DNSJO> NSLOT/10) et INDJO= aléatoire entre 1 et NCONF (mais fixé tant que NCONF ne change pas). Ces valeurs sont données à titre indicatif mais ne 25 sont pas très critiques. Un autre paramètre contrôle l'algorithme Valeur et limite le nombre d'itérations des phases 2 et 3. Par défaut Valeur=1 On note F(JO)> F(K) si l'interface JO gagne sur l'interface K par la fonction d'arbitrage et F(JO)= F(K) si égalité. JO et K sont des nombres identifiant les interfaces, et différents d'une inter-face à l'autre. L'algorithme est déroulé pour JO, avant transmission de sa table d'allocations TJO. On note s,ci une allocation sur le créneau temporel s et le canal ci . Phase 1 Conflit de première espèce : s= INDJO, première allocation temporelle examinée A- Pour chaque interface K en conflit de première espèce avec JO Si s appartient à JO et s appartient à K avec F(K)> F(JO) ou F(K)=F(JO) et K>J0 (F étant évalué en supprimant une allocation dans JO et K) alors Supprimer s de la table de JO. Faire s= s+1 et retourner en A si on n'a pas parcouru toutes les allocations. Remarque : La table TJO utilisée à chaque itération de A est la table actualisée par les suppressions. Donc F(JO) augmente (tend à devenir gagnante) à 20 chaque suppression, et donc limite le nombre de suppressions. Conflit de seconde espèce (la table TJO est la table actualisée). Le procédé est identique au procédé précédent. La différence est qu'au lieu d'une suppression on peut changer le canal. On pourra utiliser deux types de méthodes selon le nombre C de canaux disponibles. Si C est 25 faible (2 à 3), en cas de conflit, on supprime l'allocation (donc identique à la procédure précédente). Sinon on essaye de changer le canal en recherchant un canal ci libre sur l'allocation temporelle s (ou s'), c'est-à-dire que l'allocation s,ci n'est utilisée par aucune interface en conflit (ou autre variante par des allocations perdantes par la fonction d'arbitrage). Si ce n'est pas possible on supprime l'allocation. Lorsqu'une allocation est supprimée (en première ou deuxième espèce), on applique immédiatement après sa suppression et avant d'examiner les allocations s+1 la suppression/ de la famille d'allocation s'=s+n*DNSJO. Parcourir toutes les allocations s'=s+n*DNSJO (modulo NSLOT) (avec n<=NSLOT/DNSJO) et supprimer/ modifier s' comme pour s. Si le pourcentage de créneaux en conflit est élevé, on peut supprimer s', si s' est en conflit avec K, sans vérification de la fonction d'arbitrage. On pose val= Valeur Si des allocations ont été supprimées en phase 1 on n'exécute pas les phases deux et trois (option). 15 Phase 2 s= INDJO B- On vérifie que s,ci est allouable. Pour que s,ci soit allouable, il faut que s ne soit utilisé par aucune interface en conflit de première espèce et qu'il existe un canal ci tel que s, ci soit une allocation qui n'est utilisée par aucune 20 interface en conflit de seconde espèce. S doit être libre en JO. Si s,ci est allouable, inscrire l'allocation dans TJO. Faire Val=Val-1 Parcourir toutes les allocations s'=s+n*DNSJO (modulo NSLOT) (avec n<=NSLOT/DNSJO) et allouer s',ck si cette allocation est allouable. Faire Val =Val-1 à chaque allocation attribuée. 25 Retourner en B avec s=s+1 et tant que tous les créneaux s n'ont pas été parcourus et Val >0. Phase 3 Si Val>O on applique la phase 3 s= INDJO C- On vérifie que s,ci est récupérable. On dit que s,ci est récupérable si : s n'est pas dans les allocations de JO si s est utilisée par une interface K en conflit de première espèce, alors F(J0)>=F(K), F étant évaluée en ajoutant une allocation dans JO et en en supprimant une dans K. s,ci n'est utilisée par aucune interface en conflit de seconde espèce (cas où le nombre de canaux est faible) lo Si s est récupérable, ajouter s dans TJO et faire Val=Val-1. Parcourir toutes les allocations s'=s+n*DNSJO (modulo NSLOT) (avec n<=NSLOT/DNSJO) et allouer s',ck si cette allocation est récupérable. Faire Val =Val-1 à chaque allocation attribuée. Pour chaque allocation récupérée, l'ajouter dans TJO, et les supprimer fictifs vement dans les tables Tk en cas de conflit. Retourner en C avec s=s+1 et tant que tous les créneaux s n'ont pas été parcourus et Val >0. Pendant le déroulement de l'algorithme, et tant qu'il n'y a pas convergence, il est possible d'utiliser les allocations en conflit, en utilisant 20 une technique de type HAMA (Lichun Bao et J.J. Garcia-Luna-Aceves). II est à noter que si une allocation n'est plus utilisée par une in- terface, et que cette information n'est pas connue, les techniques HAMA ne vont pas créer de conflit. Par contre, si une interface s'attribue une nouvelle allocation, elle devra vérifier que l'information est connue avant de participer 25 à la compétition HAMA. Exemple de méthode d'échange et de mise en oeuvre On décrit ici un exemple d'échange de signalisation, pour une mise en oeuvre de la solution proposée. On suppose qu'il existe un canal de signalisation permettant à chaque station de diffuser à ses voisines radioé-5 lectriques des données de signalisation. On suppose que chaque station qui est station centrale d'une interface au moins, constitue un message de signalisation. Ce message indique, pour chaque interface où la station considérée est station centrale, les allocations de cette interface, sous forme d'un tableau NSLOT*C, avec 1 ou to 0 si l'interface est utilisée ou non.. Notons qu'à chaque interface est associée un tel tableau, (et non associé à la station centrale). Chaque interface peut être identifiée uniquement par l'adresse de la station centrale et un numéro attribué par cette dernière. On considère ici que les échanges sont constitués de cet unique 15 message. Bien évidemment, pour économiser la bande passante, on pourra utiliser des messages procédant par transmission de différences, plutôt que de transmettre la totalité des données de toutes les interfaces. Lorsqu'une interface n'est plus modifiée, on peut se limiter à la transmission d'une signature. Dans ce cas, il est nécessaire de prévoir des mécanismes de demande 20 de transmission des données d'une interface, en cas d'incohérences. Il est aussi possible pour une station de créer un message que pour une partie, voire une seule des interfaces où elle est station centrale. Ces messages sont appelés messages d'allocation, à distinguer d'autres messages, non considérés ici, qui sont, par exemple, les messages de déclaration évoqués 25 précédemment. Une station centrale dresse, en utilisant les messages de déclaration des interfaces, la liste LO des interfaces en conflit. Elle élimine de LO les interfaces dont elle est station centrale et celles dont la station centrale est une voisine, constituant ainsi la liste LI. Lorsque la station centrale émet le message d'allocation, celui-ci est reçu des stations subordonnées dans l'interface et par les stations cen- traies voisines. Seules donc les stations centrales de la liste LI ne reçoivent pas directement ce message. On suppose que chaque station connaît la liste des voisins et des voisins de voisins. La station centrale constitue la liste A des stations voisines 10 qui participent à une interface de la liste LI ou sont voisines d'une station participant à la liste LI. Soit B la liste des voisins de A, qui ne sont pas voisins de la station centrale. La liste des relais désignés par la station centrale est un sous-15 ensemble C de A, tel que toute station de B est voisine au moins d'une station de C. La liste LI est transmise à ces relais. Le message émis par une station centrale comprend un indicatif de relayage avec la valeur O. Une station qui reçoit un message d'allocation avec un indicatif de 20 relayage 0 d'une station centrale SC1, relaie le message si elle a été désignée comme station relais par SC1 et si le message concerne une interface de L1. Le message relayé est marqué avec indicatif de relayage 1. Une station qui a été désignée relais par une station centrale SC2 et reçoit un message avec indicatif de relayage 1 dont l'origine n'est pas 25 SC2, mais une station centrale SC1 qui ne l'a pas désigné comme relais, retransmet le message dans les conditions suivantes : Le message concerne une interface de la liste LI donnée par SC2 SC2 n'a pas de stations voisines participant à l'interface concernée par l'allocation. Dans ces conditions, un message d'allocation d'une station centrale, parvient à toute station centrale d'une interface en conflit. L'algorithme précédemment est exécuté par chaque station centrale pour les interfaces qui la concerne. lo 15
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Procédé distribué pour attribuer de manière dynamique des ressources temps fréquence dans un réseau comprenant plusieurs stations, les stations étant organisées en groupes (ou interface) de plusieurs stations, chaque groupe comprenant une table d'allocation Tsi, chaque groupe échange au moyen d'un protocole de signalisation cette table d'allocation avec les groupes qui sont définis comme étant en conflit avec lui par un graphe de contraintes, le procédé utilisant une fonction d'arbitrage pour régler les conflits et les attributions des allocations entre les groupes en conflit selon le graphe de contrainte, et est caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes :- chaque interface Ji émet vers les interfaces K indiquées en conflit dans le graphe de contrainte, le tableau d'allocations TJi qui lui est associé,- une interface Ji regarde pour chaque allocation AJi qu'elle a inscrite dans son tableau TJi si l'allocation AJi est utilisée dans la table reçue d'une interface K qui est en conflit,- l'interface Ji utilise la fonction d'arbitrage pour modifier l'allocation AJi dans le tableau TJi.
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1 - Procédé distribué pour attribuer de manière dynamique des ressources temps fréquence dans un réseau comprenant plusieurs stations, les stations étant organisées en groupes (ou interface) de plusieurs stations, chaque groupe comprenant une table d'allocation Tsi, chaque groupe échange au moyen d'un protocole de signalisation cette table d'allocation avec les groupes qui sont définis comme étant en conflit avec lui par un graphe de contraintes, le procédé utilisant une fonction d'arbitrage pour régler les io conflits et les attributions des allocations entre les groupes en conflit selon le graphe de contrainte, et est caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : - chaque interface Ji émet vers les interfaces K indiquées en conflit dans le graphe de contrainte, le tableau d'allocations TJi qui lui est associé, 15 - une interface Ji regarde pour chaque allocation AJi qu'elle a inscrite dans son tableau TJi si l'allocation AJi est utilisée dans la table reçue d'une inter-face K qui est en conflit, - l'interface Ji utilise la fonction d'arbitrage pour modifier l'allocation AJi dans le tableau TJi. 20 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le groupe de stations forme un ensemble radio électriquement connexe et le graphe de contrainte est déterminé par le voisinage radio électrique des stations de chaque groupe et des caractéristiques de transmission potentielle associés 25 aux stations des groupes. 3 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que si une allocation est utilisée selon les tables d'allocation par une interface K et une interface J, et si J constate que l'interface K est gagnante selon la fonction d'arbitrage, en supprimant dans les deux tables l'allocation, et si le conflit est de première espèce, alors J supprime l'allocation Aji dans le tableau d'allocations de l'interface J. 4 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que si une allocation est utilisée selon les tables d'allocation par une interface K et une interface J, et si J constate que l'interface K est gagnante selon la fonction d'arbitrage, en supprimant dans les deux tables l'allocation et si le conflit est de seconde io espèce, alors on conserve l'allocation temporelle AJi dans le tableau TJi et l'on change de canal de transmission, s'il existe un canal ou cette allocation est sans conflit de seconde espèce. 5 û Procédé selon les 3 et 4, caractérisé en ce que l'interface 15 J examine s'il existe des allocations libres Ai non annoncées par les interfaces en conflit et elle s'attribue ses allocations. 6 û Procédé selon la 3 à 5, caractérisé en ce que si, une inter-face J détermine une allocation An qu'elle n'utilise pas et que J évalue selon 20 la fonction d'arbitrage qu'elle est gagnante vis à vis de toute interface en conflit utilisant cette allocation, en ajoutant l'interface dans sa table et en la supprimant dans les tables des interfaces en conflit, la nouvelle interface s'attribue l'allocation An. 25 7 û Procédé selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que l'on utilise une famille d'allocations comprenant les étapes suivantes : si l'interface J s'attribue, récupère, ou supprime une allocation, elle cherche avant d'examiner d'autres allocations à s'attribuer, à récupérer, ou à supprimer les allocations K+n*DNSj où NDSj est un paramètre de l'interface J. 8 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on utilise une fonction d'arbitrage définie de la manière suivante : une interface étant caractérisée par une demande de type C1j, C2j, Cmj, où Cmj représente un nombre d'allocation demandée par l'interface J avec la priorité m (les priorités les plus fortes étant d'indice le plus faible), on pose SL, j = L j et Lmax la plus petite des priorités considérées, avec L l'indice correspondant à la priori-té et J gagne sur K, NJ étant le nombre d'allocations de J et NK le nombre d'allocations de K si : Soit on a Sl,j1 ou NK > io Slmax,k Soit on a (Sl,j Slmax,k et NJ > Slmax,j) et (NJ-Sl,j)/Cl+l ,j
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H
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H04
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H04W
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H04W 16,H04W 84
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H04W 16/04,H04W 84/18
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FR2889350
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A1
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MEMOIRE VIVE MAGNETIQUE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne une mémoire vive magné-tique (MRAM de l'anglais Magnetic Random Access Memory) et un procédé de fabrication d'une telle mémoire. Exposé de l'art antérieur Un élément mémoire d'une mémoire vive magnétique se caractérise généralement par un vecteur moment magnétique dont l'orientation peut être modifiée par l'application d'un champ magnétique extérieur. Une information spécifique est stockée dans l'élément mémoire en orientant le vecteur moment magnétique selon une direction et/ou un sens privilégié. L'élément mémoire peut conserver une information pendant une durée importante sans qu'il y ait besoin de le rafraîchir ou de l'alimenter en énergie, ce qui est un avantage important de ce type de mémoire. A titre d'exemple, pour stocker une information binaire, on peut prévoir un élément mémoire ayant un axe de facile aimantation. Le vecteur moment magnétique est alors orienté le long de l'axe de facile aimantation dans un premier sens pour stocker un premier état de l'information et dans le sens opposé pour stocker un second état de l'information. Les figures 1 et 2 représentent respectivement une vue en perspective et une coupe d'une mémoire vive magnétique 5 classique pour laquelle seul un élément mémoire 10 est représenté. L'élément mémoire 10 se compose d'un empilement de couches comprenant généralement une couche magnétique piégée 14 constituée d'un matériau ferromagnétique et dont le vecteur moment magnétique conserve une orientation identique lors de l'application d'un champ magnétique extérieur, une couche magnétique libre 16 constituée d'un matériau ferromagnétique et ayant un vecteur moment magnétique dont l'orientation est susceptible d'être modifiée par l'application d'un champ magné- tique extérieur et une couche isolante 18 interposée entre la couche piégée 14 et la couche libre 16. L'élément mémoire 10 est placé à l'intersection d'une ligne de bit 20 et d'une ligne de mot 22. La ligne de bit 20 est disposée au dessus de l'élément mémoire 10 et est reliée à l'élément mémoire 10 par l'intermédiaire d'un via métallique 24. La ligne de mot 22 est disposée en dessous de l'élément mémoire 10 et n'est pas en contact avec l'élément mémoire 10. La ligne de bit 20 et la ligne de mot 22 sont constituées d'un coeur métallique 26, non magnétique, éventuellement recouvert sur trois faces par un revêtement magnétique 28 (correspondant au terme anglais cladding), par exemple constitué d'un matériau ferromagnétique doux. Pour la ligne de bit 20, le revêtement 28 est réalisé au niveau des faces latérales et de la face supérieure de la ligne et, pour la ligne de mot 22, le revê- terrent 28 est réalisé au niveau des faces latérales et de la face inférieure de la ligne. L'élément mémoire 10 est associé à un transistor MOS 30, représenté uniquement en figure 2, formé au niveau d'un substrat 31, par exemple de type P-. Le transistor 30 comprend une région de source 32 de type N+, une région de drain 34 de type N+, et une grille 36. La région de drain 34 ou de source 32 est reliée à la face inférieure de l'élément mémoire 10 par l'intermédiaire d'un via métallique 38 et d'une portion métallique de raccord 40 disposée entre l'élément mémoire 10 et la ligne de mot 22. Un procédé classique d'écriture d'une information dans l'élément mémoire 10 consiste à bloquer le transistor 30 et à faire passer des courants adaptés dans les lignes de bit et de mot 20, 22 de façon à obtenir, au niveau de l'élément mémoire 10, un champ magnétique susceptible d'orienter le vecteur moment magnétique de la couche libre 16 dans le sens souhaité. Les revêtements 28 assurent une focalisation des lignes de champ magnétique émises par les lignes de bit et de mot 20, 22 vers l'élément mémoire 10 lorsqu'elles sont traversées par un cou- rant. Ceci permet de diminuer les valeurs des courants nécessaires à l'écriture d'une information dans l'élément mémoire 10 et limite les risques de perturbations des éléments mémoire adjacents de la mémoire vive magnétique. Un procédé classique de lecture d'une information stockée dans l'élément mémoire 10 consiste à rendre passant le transistor 30 et à faire passer un courant dans la ligne de bit 20. L'information stockée dans l'élément mémoire 10 peut se déduire de la mesure de la résistance de l'élément mémoire 10. La figure 3 est une vue schématique de dessus d'une mémoire vive 5 comprenant douze éléments mémoire repartis en trois rangées et quatre colonnes. A chaque rangée est associée une ligne de bit 20 reliée à chaque élément mémoire de la rangée. A chaque colonne est associée une ligne de mot 22 qui s'étend sous les éléments mémoire de la colonne. A l'inter-section entre chaque ligne de bit 20 et chaque ligne de mot 22 se trouve donc un élément mémoire. En figure 3, seules les lignes de bit 20, les lignes de mot 22 et les portions de raccord 40 associées aux éléments mémoire sont représentées, un trait en pointillés représentant une partie du contour d'une ligne de mot 22 qui se trouve, en vue de dessus, sous une portion de raccord 40 ou une ligne de bit 20 ou une partie du contour d'une portion de raccord 40 qui se trouve, en vue de dessus, sous une ligne de bit 20. Une tendance actuelle est à l'augmentation de la 35 densité des mémoires magnétiques, c'est-à-dire à l'obtention de mémoires magnétiques ayant un nombre accru d'éléments mémoire par unité de surface. On souhaite donc réduire l'écart entre les éléments mémoire. Toutefois, plus les éléments mémoire 10 sont proches, plus le risque augmente que, lors d'une opération d'écriture dans un élément mémoire, les champs magnétiques d'écriture modifient les informations stockées dans les éléments mémoire adjacents à l'élément mémoire considéré. Pour limiter les risques de perturbations, on cherche à rapprocher le plus possible les lignes de mot et les lignes de bit des éléments mémoire de façon à pouvoir utiliser des champs magnétiques d'écriture d'amplitudes plus faibles. Ceci permet-trait, en outre, de réduire la consommation de la mémoire magnétique. Le document américain 2004/0222450, au nom de David Tsang, décrit, dans un exemple de réalisation, une mémoire magnétique dans laquelle la ligne de bit est disposée au dessous de l'élément mémoire, la face inférieure de l'élément mémoire étant au contact de la ligne de bit. La ligne de mot est disposée au dessus de l'élément mémoire et est isolée de celui- ci. Un pont de connexion relie la face supérieure de l'élément mémoire à la région de drain du transistor associé. Un inconvénient d'une telle mémoire magnétique est que le procédé de formation du revêtement de la ligne de mot qui s'étend au dessus de l'élément mémoire est généralement plus complexe que le procédé de formation du revêtement de la ligne de bit qui s'étend sous l'élément mémoire. En effet, pour la ligne de bit, le procédé de formation du revêtement comprend une étape de dépôt conforme d'un matériau magnétique dans une ouverture ayant la forme de la ligne de bit et une étape de polissage mécano-chimique. On obtient alors directement le revêtement sur les faces latérales et la face inférieure de la ligne de bit. Pour la ligne de mot qui s'étend au dessus de l'élément mémoire, le procédé de formation du revêtement comprend une étape de dépôt conforme d'un matériau magnétique dans une ouverture ayant la forme de la ligne de mot et une étape de polissage mécano-chimique. On obtient alors un revêtement sur les parois latérales de l'ouverture mais également sur le fond de l'ouverture. Une étape de gravure permet de retirer la portion de revêtement sur le fond de l'ouverture. Après formation du coeur de la ligne de mot, une étape de dépôt d'une couche du matériau magnétique permet de former la paroi supérieure du revêtement. Résumé de l'invention La présente invention vise à obtenir une mémoire magnétique dans laquelle les lignes de mot et de bit sont disposées à proximité de l'élément mémoire et pour laquelle le procédé de fabrication des lignes de mot et de bit est simplifié. Dans ce but, elle prévoit une mémoire vive comprenant un transistor; un élément mémoire magnétique comprenant une face inférieure du côté du transistor et une face supérieure opposée à la face inférieure; une première ligne conductrice disposée entre le transistor et l'élément mémoire au niveau de la face inférieure et isolée de l'élément mémoire; une seconde ligne conductrice au contact de la face inférieure et interposée entre la première ligne conductrice et l'élément mémoire; et un pont de connexion reliant la face supérieure à une borne principale du transistor. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'élément mémoire magnétique comprend une région magnétique libre, une région magnétique piégée et une région isolante interposée entre la région magnétique libre et la région magnétique piégée. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 30 la seconde ligne conductrice est constituée en totalité d'un matériau conducteur non magnétique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la seconde ligne conductrice comprend un empilement d'une couche d'un matériau magnétique et d'une couche d'un matériau conducteur non magnétique, ladite couche du matériau non magnétique étant du côté de la face inférieure de l'élément mémoire magnétique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la première ligne conductrice et la seconde ligne conductrice sont perpendiculaires, l'élément mémoire magnétique étant disposé au niveau du croisement entre la première ligne conductrice et la seconde ligne conductrice. La présente invention prévoit également un procédé de fabrication d'une mémoire vive magnétique comprenant les étapes consistant à former un transistor au niveau d'un substrat; à former une première ligne conductrice; à recouvrir la première ligne conductrice d'une couche isolante; à former une seconde ligne conductrice; à former un élément mémoire magnétique comprenant une face inférieure en contact avec la seconde ligne conductrice et une face supérieure opposée à la face inférieure, l'élément mémoire magnétique étant disposé au niveau de la première ligne conductrice; et à former un pont de connexion reliant la face supérieure à une borne principale du transistor. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la seconde ligne conductrice est formée en totalité d'un matériau conducteur non magnétique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la seconde ligne conductrice est formée d'une couche d'un matériau magnétique recouverte d'une couche d'un matériau conducteur non magnétique, ladite couche du matériau non magnétique étant du côté de l'élément mémoire magnétique. Brève description des dessins Cet objet, ces caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'un exemple de réalisation particulier faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: les figures 1 et 2, précédemment décrites, sont respectivement une vue partielle en perspective et une coupe 35 d'une mémoire vive magnétique classique; la figure 3, précédemment décrite, est une vue de dessus schématique d'une mémoire vive magnétique classique; la figure 4 est une coupe schématique d'un exemple de réalisation d'une mémoire vive magnétique selon l'invention; la figure 5 est un schéma par blocs illustrant les étapes d'un exemple de procédé de fabrication d'une mémoire vive magnétique selon l'invention; et la figure 6 est une vue de dessus d'une mémoire vive magnétique selon l'invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures et, de plus, comme cela est habituel dans la représentation des circuits intégrés, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. La figure 4 est une vue en coupe d'une mémoire vive magnétique 45 selon l'invention. Pour des raisons de clarté, seul un élément mémoire 10 est représenté. L'élément mémoire 10 repose sur une ligne de bit 50. La ligne de mot 22 est disposée en dessous de la ligne de bit 50 à la verticale de l'élément mémoire 10. La ligne de mot 22 peut, de façon classique, comprendre un coeur 26 constitué d'un matériau non magnétique recouvert sur trois faces par un revêtement 28 constitué d'un matériau magnétique. Selon le présent exemple de réalisation, la face supérieure de l'élément mémoire 10 est connectée au transistor 30 par l'intermédiaire d'un pont de connexion 51 comprenant un via 52 connecté à la face supérieure de l'élément mémoire 10, un via 53 connecté à une borne principale du transistor 30, c'est-à-dire à la région de source ou de drain du transistor 30, et une portion de raccord 54 réalisée dans un niveau de métallisation supérieur au niveau de métallisation de la ligne de bit 50 et reliant les vias 52 et 53. Le via 53 peut être constitué d'un empilement de vias élémentaires et de portions métalliques correspondant à différents niveaux de métallisation. En conservant pour la ligne de bit 50 la même épaisseur que la portion de raccord 40 de la mémoire 5 représentée en figure 2 (par exemple de l'ordre de 50 nm), on ne modifie pas la distance séparant la ligne de mot 22 et l'élément mémoire 10 par rapport à la mémoire 5 représentée en figure 2, une telle distance étant, par exemple, de l'ordre de 150 nm. Le présent exemple de réalisation permet donc de diminuer l'amplitude des courants nécessaires à la réalisation d'une opération d'écriture. Selon le présent exemple de réalisation, la ligne de bit 50 est constituée d'un matériau non magnétique, par exemple du tantale. Selon une variante de réalisation, la ligne de bit 50 comprend un revêtement partiel consistant en une bande d'un matériau magnétique au niveau de la face inférieure de la ligne de bit 50. Une telle bande permet de focaliser le champ magnétique fourni par la ligne de bit 50 vers l'élément mémoire 12 tout en étant simple à réaliser. A titre de comparaison, pour une mémoire magnétique vive réalisée selon une technologie de fabrication de transistors MOS pour laquelle la largeur des canaux des transistors MOS est de 90 nm, la demanderesse a mis en évidence que, par rapport à la structure classique de la figure 1, le courant d'écriture à fournir à la ligne de bit 50 est d'environ 10 moins élevé lorsque la ligne de bit 50 ne comprend pas de revêtement et est d'environ 45 % moins élevé lorsque la ligne de bit 50 comprend un revêtement partiel constitué d'un bande magnétique disposée sur la face inférieure de la ligne de bit 50. La figure 5 illustre les étapes d'un exemple de procédé de fabrication de la mémoire vive magnétique selon l'invention. A l'étape 60, après réalisation des composants au niveau du substrat 31 et des composants dans les premiers niveaux de métallisation, les lignes de mot 22 sont formées. A l'étape 62, après le dépôt d'une couche isolante recouvrant les lignes de mot 22, les lignes de bit 50 sont formées. A l'étape 64, les éléments mémoire 10 sont formés sur les lignes de bit 50 au niveau de l'intersection entre les lignes de bit 50 et les lignes de mot 22. Aux étapes 60, 62 et 64, les vias 53 sont progressivement formés par l'empilement de vias élémentaires et de portions métalliques. A l'étape 66, les ponts de connexion 51 sont formés, en recouvrant les éléments mémoire 10 d'une couche isolante, en formant dans la couche isolante les vias 52 et en achevant de former les vias 53 et en formant les portions de raccord 54. Les étapes du présent exemple de procédé pour la réalisation des ponts de connexion 51 n'entraînent pas d'étapes supplémentaires par rapport à un procédé de fabrication classique. En effet, l'étape de réalisation des vias 52 est similaire à l'étape de réalisation des vias 24 dans un procédé de réalisation classique et les étapes de réalisation des vias 53 sont également présentes dans un procédé de réalisation classique étant donné que les lignes de bit 20 sont généralement connectées par des vias à des transistors formés au niveau du substrat 31 et non représentés en figure 2. La figure 6 est une vue analogue à la figure 3 illustrant le fait qu'une mémoire vive magnétique 45 selon le présent exemple de réalisation occupe une surface sensiblement analogue à celle occupée par une mémoire vive magnétique 5 classique, pour des mêmes techniques de fabrication. La présente invention comporte de nombreux avantages: Premièrement, le rapprochement des lignes de bit des éléments mémoire correspondants sans modifier, ou en modifiant peu, l'écart entre les lignes de mot et les éléments mémoire correspondants, permet de mieux focaliser les champs magnétiques d'écriture et donc de réduire l'amplitude des courants d'écriture. On diminue ainsi le risque de perturbations des éléments mémoire adjacents à un élément mémoire magnétique pour lequel une opération d'écriture est réalisée. Ceci permet d'envisager une augmentation de la densité de la mémoire. En outre, on peut réaliser un gain de consommation puisque les champs magnétiques d'écriture peuvent être obtenus avec des courants de moindre intensité. Deuxièmement, le procédé de fabrication de la mémoire vive selon l'invention est simplifié. En effet, les lignes de bit peuvent être réalisées sans revêtement ou seulement avec un revêtement au niveau de la face inférieure. De plus, même si les lignes de bit comprennent un revêtement sur trois faces, le procédé de formation du revêtement est identique au procédé de formation du revêtement des lignes de mot et est donc plus simple que le procédé de formation de revêtement lorsque les lignes de bit sont disposées au dessus des éléments mémoire. Troisièmement, pour une même technologie de fabrication, la mémoire selon la présente invention peut être réalisée avec la même densité qu'une mémoire classique. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, les éléments mémoire peuvent être réalisés par un empilement de plus de trois couches. Par exemple, on peut prévoir une couche d'accroche au niveau de la face inférieure de l'empilement. De même, le revêtement des lignes de mot et de bit peut correspondre à un empilement de plusieurs couches, contenant par exemple une couche d'accroche
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L'invention concerne une mémoire vive (45) comprenant un transistor (30) ; un élément mémoire magnétique (10) comprenant une face inférieure du côté du transistor et une face supérieure opposée à la face inférieure ; une première ligne conductrice (22) disposée entre le transistor et l'élément mémoire au niveau de la face inférieure et isolée de l'élément mémoire ; une seconde ligne conductrice (50) au contact de la face inférieure et interposée entre la première ligne conductrice et l'élément mémoire ; et un pont de connexion (51) reliant la face supérieure à une borne principale du transistor.
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1. Mémoire vive (45) comprenant: un transistor (30) ; un élément mémoire magnétique (10) comprenant une face inférieure du côté du transistor et une face supérieure opposée 5 à la face inférieure; une première ligne conductrice (22) disposée entre le transistor et l'élément mémoire au niveau de la face inférieure et isolée de l'élément mémoire; une seconde ligne conductrice (50) au contact de la 10 face inférieure et interposée entre la première ligne conductrice et l'élément mémoire; et un pont de connexion (51) reliant la face supérieure à une borne principale du transistor. 2. Mémoire selon la 1, dans laquelle l'élément mémoire magnétique (10) comprend une région magnétique libre (16), une région magnétique piégée (14) et une région isolante (18) interposée entre la région magnétique libre et la region magnetique piégée. 3. Mémoire selon la 1, dans laquelle la 20 seconde ligne conductrice (50) est constituée en totalité d'un matériau conducteur non magnétique. 4. Mémoire selon la 1, dans laquelle la seconde ligne conductrice (50) comprend un empilement d'une couche d'un matériau magnétique et d'une couche d'un matériau conducteur non magnétique, ladite couche du matériau non magnétique étant du côté de la face inférieure de l'élément mémoire magnétique (10). 5. Mémoire selon la 1, dans laquelle la première ligne conductrice (22) et la seconde ligne conductrice (50) sont perpendiculaires, l'élément mémoire magnétique (10) étant disposé au niveau du croisement entre la première ligne conductrice et la seconde ligne conductrice. 6. Procédé de fabrication d'une mémoire vive magné-tique (45) comprenant les étapes suivantes: former un transistor (30) au niveau d'un substrat (31) ; former une première ligne conductrice (22) ; recouvrir la première ligne conductrice d'une couche isolante; former une seconde ligne conductrice (50) ; former un élément mémoire magnétique (10) comprenant une face inférieure en contact avec la seconde ligne conductrice et une face supérieure opposée à la face inférieure, l'élément mémoire magnétique étant disposé au niveau de la première ligne conductrice; et former un pont de connexion (51) reliant la face supérieure à une borne principale du transistor. 7. Procédé selon la 6, dans lequel la seconde ligne conductrice (50) est formée en totalité d'un 15 matériau conducteur non magnétique. 8. Procédé selon la 6, dans lequel la seconde ligne conductrice (50) est formée d'une couche d'un matériau magnétique recouverte d'une couche d'un matériau conducteur non magnétique, ladite couche du matériau non magnétique étant du côté de l'élément mémoire magnétique (10).
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G,H
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G11,H01
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G11C,H01L
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G11C 11,G11C 7,H01L 21
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G11C 11/14,G11C 7/00,H01L 21/8246
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FR2896122
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A1
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SAC DE TRANSPORT POUCHICAT CONTENANT TOUS LES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE QUAND ON VOYAGE AVEC UN CHAT; LITIERE LEGERE BIODEGRADABLE, BAC PLIABLE, SAC POUR NOURRITURE, SAC POUR GRANULLES, PELLE, BROSSE, COLLIER, JOUET
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-1- La présente invention concerne un dispositif qui apportera une solution à tous les problèmes auxquels sont confrontées les personnes qui voyagent avec un petit animal de compagnie. Comment tenir sa valise, porter son petit compagnon dans la cage ou son sac de voyage, ainsi que tous les accessoires indispensables durant son séjour à l'hôtel ou chez des amis. En tout état de cause, cela est impossible quand on voyage non accompagné(e) dans les transports en commun, train ou avion. La question fréquemment posée par les propriétaires de chats qui doivent se déplacer en voiture, en train, en avion ou en bateau est comment trouver un bac, une litière, une pelle, des gamelles et de la nourriture dès leur arrivée à l'hôtel ou chez des amis. La solution qui vous facilitera la vie durant vos voyages sera la création d'un dispositif qui vous permettra de porter à la fois votre chat ou votre chien et le kit complet contenant tous les produits de première nécessité pour le séjour. - le sac Pouch'cat ou Pouch'dog vous permet de porter le tout à la main ou à l'épaule - le sac est réalisé dans un tissu lavable aux couleurs du logo (noir, rouge, blanc et gris) - les quatre côtés sont munis de tissu grillagé pour le confort de l'animal - le sac est décoré d'oreilles de chien ou de chat - le sac a une taille unique permettant de transporter chiens ou chats d'environs huit kilos en tout confort - le sac ouvert sur le dessus vous permet d'installer facilement et confortablement votre petit animal - dans le fond il y a pour son confort un petit coussin garni de poudre apaisante qui contribuera à son calme durant les transports - le sac est muni d'une pochette pour ranger son carnet de santé et médicaments et d'une autre pour ranger une petite bouteille d'eau - le sac est constitué d'un double fond permettant un espace 5 de rangement supplémentaire pour contenir le kit complet. Le kit complet pour chat contient : - un bac pliable et réutilisable en polypropylène -une pelle personnalisée - une litière révolutionnaire en papier biodégradable 10 - un sac avec deux gamelles - un sac avec la nourriture -une brosse En option : - un jouet 15 - une laisse, un collier Le kit complet pour chien contient : - une serviette - une brosse - deux gamelles 20 - un sac avec la nourriture - des sacs propretés - des lingettes En option . - une laisse, un collier 25 - des friandises - un jouet
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The device has a transport bag (1) including double bottom (10) and four sides, where the bottom is provided with a cushion (9) and the sides are made of washable netting fabric (3). An opening (2) is provided at a top of the bag. A handle (4) and a strap (5) are provided for carrying the bag by hand and shoulder, respectively, where the bag is provided with pet animal`s e.g. cat, health notebook and small water bottle storing pockets (7, 8). The double bottom permits to store a polypropylene container.
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1) Dispositif pour voyager avec votre petit animal de compagnie contenant tous les produits nécessaires durant son séjour. Ii est caractérisé en ce que le sac de transport (1) a un double fond (10) permettant un rangement complémentaire pour mettre le bac pliable et réutilisable (11), la litière légère biodégradable (13), la pelle personnalisée (12), le sac pour les gamelles (14), le sac pour la nourriture (15) et le sac pour la brosse (16). 2) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes est qu'il a une ouverture (2) sur le dessus. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le sac (1) de transport est en tissu lavable avec des grillages (3) sur les quatre côtés. Il sera consolidé par des armatures de renfort. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes est qu'il est muni d'une poignée (4) pour le porter à la main et d'une sangle (5) pour le porter à l'épaule. 5) Dispositif selon l'une quelconque des 20 précédentes est qu'il est muni d'une pochette pour ranger le carnet de santé (7) et une autre pour la bouteille d'eau(8). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes est que le fond du sac (1) est garni d'un coussin (9) muni d'une poudre apaisante.
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A
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A01
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A01K
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A01K 29
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A01K 29/00
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FR2893310
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A1
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CONDITIONNEMENT DE PRODUITS ALIMENTAIRES
| 20,070,518 |
La présente invention concerne un , destiné en particulier au conditionnement de plusieurs produits alimentaires de différente sorte et mangeables les uns avec les autres, ou bien susceptibles d'être consommés en association ou à la suite les uns des autres. On connaît des conditionnements de produits alimentaires constitués d'un contenant ayant une pluralité de barquettes ou compartiments placés côte à côte dans lesquels sont disposés des produits alimentaires de différente sorte. Un exemple d'un tel conditionnement est constitué par le produit commercial appelé SNACK & DRINK de Ferrero S.p.A. qui se compose d'un contenant d'une seule pièce en matière plastique moulé, où le corps du contenant comprend des cloisons transversales d'un seul tenant avec le corps qui le subdivisent en trois compartiments adjacents contenant respectivement une boisson (une boisson au thé), un produit de biscuiterie (des gressins) et un aliment onctueux, destiné à être consommé en association avec le produit de biscuiterie. Quand un ou plusieurs des produits alimentaires contenus dans le conditionnement, comme, par exemple, la boisson constituée d'une boisson au thé, nécessitent d'être conservés dans des conditions stériles, cet aliment est normalement conditionné dans un récipient auxiliaire qui est inséré et fixé - par exemple par encastrement - dans l'un des compartiments du contenant. Par conséquent, bien que le contenant puisse être réalisé avec une structure monobloc, le conditionnement associé à un aliment dans des conditions stériles nécessite l'emploi d'un contenant auxiliaire avec une augmentation des coûts de production. Un problème inhérent aux conditionnements du type susmentionné est en outre lié aux éventuelles exigences de réfrigération des produits alimentaires qu'ils contiennent. 289331 0 2 Le conditionnement associe, dans une structure de réception unique, des produits alimentaires dont les propriétés organoleptiques sont optimales pour la consommation à différentes températures. 5 Ainsi, par exemple, il est en général souhaitable pour l'utilisateur de consommer la boisson dans des conditions réfrigérées, en plaçant le conditionnement dans un réfrigérateur domestique. Cependant, quand le conditionnement comprend en association un produit alimentaire dont 10 la consistance est fortement influencée par la température, tel que, par exemple une pâte à tartiner à température ambiante, le maintien du produit dans des conditions réfrigérées entraîne des propriétés organoleptiques et des conditions structurelles non adaptées et non optimales pour 15 la consommation. Ainsi, la structure d'une seule pièce du conditionnement ne permet pas d'adapter les conditions de conservation et/ou de réfrigération de façon à obtenir les meilleures propriétés organoleptiques pour chaque produit 20 alimentaire qu'il contient. La présente invention a pour premier objet de fournir un conditionnement qui associe des produits alimentaires de différente sorte, qui en permet la consommation les uns avec les autres, en surmontant les inconvénients 25 susmentionnés. L'invention a pour autre objet de fournir un conditionnement qui soit susceptible d'être obtenu avec des procédés de production à bas coût et qui soit en outre facile à manipuler par l'utilisateur en vue de la 30 consommation des produits alimentaires qu'il contient. Compte tenu de ces objets, l'invention concerne un conditionnement de produits alimentaires comprenant un premier et un second contenant associés en relation superposée l'un avec l'autre, où le contenant inférieur 35 contient une boisson et le contenant supérieur contient au moins un deuxième produit alimentaire. Conformément à 289331 0 3 l'invention, le contenant supérieur de ce conditionnement comprend une première et une seconde barquette, reliées solidairement l'une à l'autre et définissant des volumes de réception séparés pour un produit alimentaire respectif, et 5 le corps du contenant supérieur définit un passage intercalé entre la première et la seconde barquette et s'étendant de l'embouchure du contenant supérieur à un emplacement adjacent à l'embouchure du contenant inférieur, ledit passage étant prévu pour l'insertion d'un organe de 10 prélèvement de type paille pour le prélèvement du liquide contenu dans le contenant inférieur. Suivant des dispositions préférées, éventuellement combinées : - le contenant supérieur et le contenant inférieur 15 sont reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire de moyens d'accouplement associés respectivement au fond du contenant supérieur et à l'embouchure du contenant inférieur ; - les moyens d'accouplement sont des moyens d'accouplement par forme ou par encliquetage ; 20 - lesdits moyens d'accouplement comprennent des parties de paroi latérale terminale du contenant supérieur capables de venir en prise de manière indissociable avec une bride radiale d'embouchure du contenant inférieur ; - l'accouplement entre le contenant supérieur et le 25 contenant inférieur est réalisé le long de parties séparées d'une bride d'embouchure du contenant inférieur ; - lesdites première et seconde barquettes sont reliées entre elles à la manière d'un pont au moyen d'une cloison transversale qui s'étend à partir du contour d'embouchure 30 du contenant supérieur ; - ledit passage pour l'insertion d'une paille comprend une ouverture de ladite cloison de liaison entre lesdites barquettes ; - le contenant supérieur et le contenant inférieur 35 comprennent respectivement une feuille de scellage qui colle à leur contour d'embouchure ; 289331 0 4 - le conditionnement comprend un manchon en matière plastique thermorétractable, qui entoure les parois latérales du contenant supérieur et du contenant inférieur ; lesdites première et seconde barquettes contiennent 5 respectivement un produit alimentaire onctueux et un produit solide, de confiserie ou de biscuiterie. Des caractéristiques et avantages ultérieurs du conditionnement selon l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui 10 suit, effectuée en référence aux dessins annexés, fournis à simple titre d'exemple non limitatif, sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un conditionnement selon l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II 15 de la figure 1 ; et la figure 3 est une vue en coupe d'un détail du conditionnement suivant la flèche III de la figure 2. En référence aux dessins, le conditionnement selon l'invention, désigné dans son ensemble par le numéro 2, 20 comprend un premier contenant 4 et un second contenant 6, associés l'un avec l'autre en relation superposée, l'embouchure du contenant inférieur 6 étant tournée vers le fond du contenant supérieur 4. Le contenant inférieur 6, généralement destiné à 25 contenir une boisson, est un contenant à boisson classique avec une paroi latérale 7 et muni, en position adjacente à son embouchure, d'une bride radiale 8 à la surface annulaire de laquelle est soudée une feuille de scellage 10. Ce contenant peut être constitué d'un matériau en 30 feuille, tel que, par exemple, un carton plastifié, ou d'une matière plastique. De préférence, ce contenant est obtenu par thermoformage d'une matière plastique en feuille, destinée au contact alimentaire. Le contenant supérieur 4 présente un corps d'une seule 35 pièce, comprenant deux barquettes 12 et 14, qui définissent des volumes de réception séparés pour un produit 289331 0 5 alimentaire respectif, tel que, par exemple, une pâte à tartiner et, respectivement, un produit de confiserie ou de biscuiterie. Le corps du contenant supérieur 4 est généralement 5 constitué d'une matière plastique destinée au contact alimentaire et peut être obtenu par des techniques de formage de matières plastiques, telles que, en particulier, le moulage par injection et le thermoformage. La barquette 12 est délimitée par une paroi latérale 10 18, par une paroi de fond 30 et par une paroi interne (par rapport au corps) 20 ; de manière analogue, la barquette 14 est délimitée par une paroi latérale externe 24, par une paroi de fond 32 et par une paroi interne 22. Les parois 20 et 22 sont solidairement reliées entre 15 elles à la manière d'un pont par l'intermédiaire d'une cloison transversale 16, qui s'étend du contour d'embouchure du contenant supérieur 4 et qui se raccorde à une bride radiale 46 de l'embouchure de ce contenant. La cloison transversale 16 présente une ouverture 34 20 dans laquelle on peut insérer une paille destinée au prélèvement du liquide contenu dans le contenant inférieur 6. Entre les parois situées face à face 20 et 22 est défini un passage 36 communiquant avec l'ouverture 34, qui s'étend de l'embouchure du contenant supérieur 4 à l'embouchure du 25 contenant inférieur 6. Ce passage 36 présente une section supérieure 36a en butée, qui fait office de guide pour l'insertion de la paille. Le contenant supérieur 4 et le contenant inférieur 6 sont reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire de moyens 30 d'accouplement, qui assujettissent les deux contenants l'un à l'autre dans le sens axial et contre les déplacements latéraux mais qui, de préférence, sont prévus pour être faciles à désolidariser par l'utilisateur, afin de permettre la séparation des deux contenants. 35 Dans l'exemple illustré, les moyens d'accouplement comprennent, pour la barquette 12, une paroi 26 s'étendant le long de la paroi 18 et, pour la barquette 14, une paroi 28 s'étendant le long de la paroi 24, munies chacune d'une nervure terminale respectivement 40 et 38 susceptible de venir en prise par encliquetage avec la bride radiale 8 du contenant 6. L'accouplement entre les deux contenants 4 et 6 est ainsi réalisé le long de traits périphériques distincts de la bride 8 et non sur toute l'étendue annulaire de la bride 8. Le contenant supérieur 4 est fermé au moyen d'une feuille de scellage 44 qui adhère à sa bride radiale d'embouchure 46. Le contenant inférieur 6 est fermé au moyen d'une feuille de scellage 10 qui adhère à sa bride radiale d'embouchure 8. De préférence, les deux contenants 4 et 6 sont ultérieurement assujettis l'un à l'autre au moyen d'un manchon 42, de préférence constitué d'une feuille de matière plastique thermorétractable, qui entoure les parois latérales des deux contenants. Le manchon 42 est de préférence doté d'une ligne prédécoupée ou de deux lignes prédécoupées, avec une éventuelle languette d'arrachage, permettant de favoriser l'ouverture du manchon par l'utilisateur. La paille pour le prélèvement du liquide peut être associée, par exemple par collage, aux parois latérales du 25 conditionnement. Au moment de la consommation, l'utilisateur ôte la feuille de scellage 44 et insère la paille dans l'ouverture 34 à travers le passage 36, jusqu'à perforer la feuille de scellage 10 du contenant inférieur 6. 30 Bien entendu, si l'utilisateur souhaite consommer uniquement la boisson, il est possible d'insérer la paille à travers la feuille de scellage 44 en correspondance avec l'ouverture 34, sans procéder au retrait de cette feuille. Si l'on souhaite consommer la boisson contenue dans le 35 contenant 6 dans des conditions réfrigérées, l'utilisateur peut facilement séparer les deux contenants en déchirant le 289331 0 7 manchon 42 et en désolidarisant les moyens d'accouplement réciproque, pour placer uniquement le contenant 6 dans un environnement réfrigéré. Les deux contenants peuvent ensuite être réassemblés 5 dans la configuration superposée de la figure 1, qui est avantageuse en particulier pour la consommation des produits alimentaires en extérieur, en l'absence de surface d'appui, le conditionnement pouvant être manipulé d'une seule main. 10 Dans la production industrielle du conditionnement, quand le contenant inférieur 6 contient une boisson qui nécessite que le conditionnement se trouve dans des conditions aseptiques, une ligne de conditionnement stérile peut être dédiée au seul conditionnement de la boisson. Une 15 seconde ligne productive, ne fonctionnant pas dans des conditions stériles, est dédiée au conditionnement du contenant supérieur avec ses produits alimentaires respectifs qui ne nécessitent pas un conditionnement dans des conditions stériles. 20 Les deux contenants conditionnés peuvent donc être facilement assemblés l'un avec l'autre par l'intermédiaire des moyens d'accouplement décrits ci-dessus et avec application du manchon 42. Bien entendu, le principe de l'invention restant inchangé, les formes de mise en œuvre et les détails de réalisation pourront être amplement modifiés par rapport à la description effectuée à titre d'exemple non limitatif, sans sortir du cadre de l'invention tel qu'il est défini dans les revendications qui suivent. Ainsi, bien que la présente description ait été effectuée en rapport avec un conditionnement où le contenant supérieur et le contenant inférieur présentent une géométrie globalement cylindrique ou tronconique, il est possible d'envisager des contenants ayant différents profils d'embouchure, par exemple des profils polygonaux. Le contenant supérieur peut naturellement contenir deux barquettes de réception côte à côte ou plus. L'extension angulaire de chaque barquette peut en outre varier dans une large mesure en fonction des volumes de réception nécessaires et du dosage des produits alimentaires respectifs qu'elle contient
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Conditionnement de produits alimentaires comprenant un premier (4) et un second (6) contenant associés en relation superposée l'un avec l'autre, où le contenant inférieur (6) contient une boisson et le contenant supérieur (4) contient au moins un deuxième produit alimentaire. Le contenant supérieur (4) comprend une première (12) et une seconde (14) barquette, reliées solidairement l'une à l'autre et définissant des volumes de réception séparés pour un produit alimentaire respectif, et dans lequel le corps du contenant supérieur (4) définit un passage (34, 36) intercalé entre la première et la seconde barquette (12, 14) et s'étendant de l'embouchure du contenant supérieur (4) à un emplacement adjacent à l'embouchure du contenant inférieur (6), ledit passage étant prévu pour l'insertion d'un organe de prélèvement de type paille pour le prélèvement du liquide contenu dans le contenant inférieur (6).
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1. Conditionnement de produits alimentaires comprenant un premier (4) et un second (6) contenant associés en relation superposée l'un avec l'autre, où le contenant inférieur (6) contient une boisson et le contenant supérieur (4) contient au moins un deuxième produit alimentaire, caractérisé en ce que le contenant supérieur (4) comprend une première (12) et une seconde {14) barquette, reliées solidairement l'une à l'autre et définissant des volumes de réception séparés pour un produit alimentaire respectif, et dans lequel le corps du contenant supérieur (4) définit un passage (34, 36) intercalé entre la première et la seconde barquette (12, 14) et s'étendant de l'embouchure du contenant supérieur (4) à un emplacement adjacent à l'embouchure du contenant inférieur (6), ledit passage étant prévu pour l'insertion d'un organe de prélèvement de type paille pour le prélèvement du liquide contenu dans le contenant inférieur (6). 2. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que le contenant supérieur (4) et le contenant inférieur (6) sont reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire de moyens d'accouplement (26, 40 ; 28, 38, 8) associés respectivement au fond du contenant supérieur (4) et à l'embouchure du contenant inférieur (6). 3. Conditionnement selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accouplement sont des moyens d'accouplement par forme ou par encliquetage. 4. Conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accouplement comprennent des parties de paroi latérale terminale (26, 28) du contenant supérieur (4) capables de venir en prise de manière indissociable avec une bride radiale d'embouchure (8) du contenant inférieur. 5. Conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 289331 0 10 l'accouplement entre le contenant supérieur (4) et le contenant inférieur (6) est réalisé le long de parties séparées d'une bride d'embouchure (8) du contenant inférieur (6). 5 6. Conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites première (12) et seconde (14) barquettes sont reliées entre elles à la manière d'un pont au moyen d'une cloison transversale (16) qui s'étend à partir du contour 10 d'embouchure du contenant supérieur (4). 7. Conditionnement selon la 6, caractérisé en ce que ledit passage (36) pour l'insertion d'une paille comprend une ouverture (34) de ladite cloison {16) de liaison entre lesdites barquettes (12, 14). 15 8. Conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le contenant supérieur (4) et le contenant inférieur (6) comprennent respectivement une feuille de scellage (44, 10) qui colle à leur contour d'embouchure. 20 9. Conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un manchon (42) en matière plastique thermorétractable, qui entoure les parois latérales (18, 24) du contenant supérieur (4, 7) et du contenant inférieur 25 (6). 10. Conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites première (12) et seconde (14) barquettes contiennent respectivement un produit alimentaire onctueux et un 30 produit solide, de confiserie ou de biscuiterie.
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B
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B65
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B65D
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B65D 21,B65D 85
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B65D 21/02,B65D 85/72
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FR2901680
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A1
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DISPOSITIF D'ARTICULATION DE DEUX TUBES CONSTITUTIF D'UN SIEGE ET DE PROTECTION DE LA ZONE D'ARTICULATION DE CEUX-CI
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L'invention concerne un dispositif d'articulation de deux tubes constitutifs d'un siège et de protection de la zone d'articulation de ceux-ci. Ces dispositifs peuvent être utilisés dans tout type de structure articulée, notamment pour des portes bébés de type dorsal pouvant également servir de sièges. Un porte bébé de ce type est décrit dans le document FR 2 170 385. Celui-ci comporte un châssis tubulaire, un siège souple supporté par ce châssis et un harnais fixé au châssis permettant de porter le porte-bébé, par passage autour des épaules. Il comporte en outre une béquille tubulaire en forme générale de U dont les extrémités sont montées pivotantes sur deux tubes du châssis, par l'intermédiaire d'un dispositif d'articulation. Lorsque la béquille est en position rentrée, c'est-à-dire rapprochée du châssis, l'encombrement est minimisé et le porte-bébé peut alors être en position d'utilisation sur le dos du porteur ou également en position de rangement. Lorsque la béquille est en position sortie, c'est-à-dire forme un angle avec le châssis, le porte-bébé peut être posé au sol sans que celui-ci ne bascule, même en présence d'un enfant dans le porte-bébé. Toutefois, l'espace entre la béquille et le châssis est très limité en position fermée de la béquille. Ainsi, cet espace représente un danger pour l'enfant ou l'utilisateur, ceux-ci risquant de se coincer les doigts lors de la rentrée de la béquille. Plus particulièrement, ce risque intervient dans la zone située à proximité de l'axe de rotation de la béquille par rapport au châssis. En effet, dans le cas d'un actionnement de la béquille au niveau de son extrémité de manipulation, opposée à l'extrémité rattachée au dispositif d'articulation, l'effort s'exerçant sur un doigt situé dans la zone de proximité de l'axe de rotation est très important, compte tenu du bras de levier. Il existe des dispositifs de protection constitués par des manchons souples venant se fixer au niveau du dispositif d'articulation et recouvrant au moins partiellement la zone précitée. Ces dispositifs ne garantissent toutefois pas une protection maximale, l'enfant ou l'utilisateur pouvant toujours venir positionner ses doigts 35 entre le châssis et la béquille du fait de la souplesse des manchons. L'invention vise ainsi à remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif d'articulation de deux tubes et de protection de la zone d'articulation permettant d'éviter le coincement des doigts entre les deux tubes au niveau de la zone dangereuse située à proximité de l'articulation. A cet effet l'invention concerne un dispositif d'articulation de deux tubes constitutifs d'un siège et de protection de la zone d'articulation de ceux-ci, comprenant un premier support équipé de moyens de fixation d'un premier tube, un second support équipé de moyens de fixation d'un second tube, les supports étant montés pivotants l'un par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation, caractérisé en ce qu'au moins un des supports comporte une aile rigide s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation, pour recouvrir l'espace délimité entre les deux tubes sur une longueur déterminée à partir de l'axe de rotation, quelle que soit la position des supports l'un par rapport à l'autre. L'aile protectrice permet ainsi de protéger une zone d'une longueur prédéterminée s'étendant depuis l'axe de rotation. La zone dangereuse est alors totalement recouverte par une aile rigide de sorte qu'une introduction des doigts dans cette zone est impossible. Avantageusement, chacun des deux supports comporte une aile, les ailes se recouvrant au moins en partie. La présence de deux ailes permet un débattement relatif important entre les deux tubes avec des ailes de faibles dimensions et donc un encombrement réduit du dispositif d'articulation et de protection. Préférentiellement, au moins un support comporte des moyens formant butée, limitant le déplacement des supports l'un par rapport à l'autre. La butée permet alors de limiter la rotation à celle autorisée par la dimension des ailes, c'est-à-dire à celle pour laquelle toute la zone située à proximité de l'axe de rotation est recouverte par celles-ci, afin de garantir la sécurité d'un tel dispositif d'articulation. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens formant butée sont constitués par un doigt faisant saillie de l'une des deux ailes, engagé dans une rainure ou une lumière courbe centrée sur l'axe de rotation des deux supports et ménagée dans l'autre aile. Le débattement maximal est ainsi compris entre deux positions extrêmes du doigt dans la rainure ou dans la lumière, dans lesquelles il entre en butée avec l'extrémité correspondante de la rainure ou de la lumière. Selon une caractéristique supplémentaire, le dispositif d'articulation et de protection comporte des moyens de verrouillage des supports l'un relativement à l'autre, dans au moins une position angulaire déterminée des deux supports. Avantageusement, les moyens de verrouillage sont agencés pour bloquer les supports dans au moins deux positions angulaires. Ces deux positions peuvent ainsi correspondre à une position d'ouverture et une position de fermeture du dispositif d'articulation. Préférentiellement, les deux supports comportent deux parties tubulaires, ménagées sur leurs faces respectives opposées aux faces de fixation des tubes, formant deux demi-coquilles emboîtées l'une dans l'autre et contenant l'axe de rotation, les deux demi-coquillles délimitant un volume servant au logement d'une pièce de verrouillage déplaçable en translation selon l'axe de rotation entre une position verrouillée et une position déverrouillée. Selon une forme d'exécution, la pièce de verrouillage est de forme sensiblement cylindrique et comporte au moins un doigt de verrouillage faisant saillie radialement, destiné, dans une première position, à être engagé dans deux encoches disposées dans le prolongement l'une de l'autre et ménagées dans les deux demi-coquilles et, dans une deuxième position, à être engagé uniquement dans l'une des encoches de l'une des deux demi-coquilles afin de permettre la rotation de l'autre demi-coquille. La pièce de verrouillage est ainsi immobilisée en rotation par rapport à l'un des deux supports, quel que soit l'état verrouillé ou déverrouillé du dispositif. Cette pièce de verrouillage, déplaçable en translation, permet de lier en rotation les deux supports lorsque le doigt est engagé dans deux encoches situées en regard l'une de l'autre, ménagées dans les deux demi-coquilles. Cet état correspond à un état de verrouillage du dispositif d'articulation. Lorsque cette pièce de verrouillage est située dans un seul des 35 deux supports, la rotation entre ces derniers est alors permise. Cet état correspond à un état de déverrouillage du dispositif d'articulation. Avantageusement, la demi-coquille pouvant pivoter relativement à la demi-coquille vis-à-vis de laquelle la pièce de verrouillage est immobilisée en rotation, comporte deux séries d'encoches, décalées angulairement d'un angle correspondant à deux positions angulaires des deux supports de tube. Ces deux positions peuvent alors notamment correspondrent respectivement à des positions angulaires fermée et ouverte du dispositif d'articulation. Selon une caractéristique de l'invention, une face de la pièce de verrouillage est soumise à l'action de moyens élastiques disposés entre celle-ci et le fond de la demi-coquille vis-à-vis de laquelle la pièce de verrouillage est immobilisée en rotation, la face opposée de la pièce de verrouillage étant soumise à l'action d'un bouton poussoir accessible par une ouverture centrale ménagée dans le fond de l'autre demi-coquille. De cette manière, lorsque la pièce de verrouillage est soumise à la seule force des moyens élastiques, le dispositif d'articulation est verrouillé. Lorsque l'opérateur exerce une pression sur le bouton poussoir, à l'encontre de l'action des moyens élastiques, la pièce de verrouillage s'escamote dans l'une des demi-coquilles et autorise la rotation de l'autre demi-coquille. Préférentiellement, la hauteur des encoches, c'est-à-dire la dimension suivant l'axe de rotation, de la demi-coquille vis-à-vis de laquelle la pièce de verrouillage est bloquée en rotation, est au moins égale à la hauteur des doigts. Le doigt de la pièce de verrouillage peut ainsi venir se disposer 25 entièrement dans l'encoche correspondante en position déverrouillée. Selon une caractéristique supplémentaire, les moyens de fixation des tubes sont disposés au moins pour partie sur les ailes. L'invention porte également sur un porte-bébé de type dorsal comportant un châssis tubulaire formant support pour un siège et servant à 30 l'articulation des deux extrémités d'une béquille en forme générale de U, caractérisée en ce que chaque articulation de la béquille sur le châssis est réalisée par un dispositif selon l'invention. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, 35 à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif d'articulation. Figure 1 est une vue d'ensemble du porte-bébé en position rentrée de la béquille ; Figure 2 est une vue correspondant à la figure 1, en position sortie de la béquille ; Figures 3 et 4 sont des vues en perspective, respectivement de dessus et de dessous, d'un dispositif d'articulation de deux tubes, en position sortie de la béquille ; Figure 5 est une vue en perspective, de dessous, en position rentrée de la béquille ; Figures 6 et 7 sont des vues en coupe diamétrale du dispositif, respectivement en position verrouillée et déverrouillée ; Figure 8 est une vue en perspective, éclatée, de ce dispositif d'articulation ; Figure 9 est une vue de dessous du support de tube de béquille ; Figure 1 représente un porte-bébé comprenant, de manière connue en soi, un châssis tubulaire 1, un siège souple 2 supporté par ce châssis 1 et un harnais fixé 3 au châssis, comprenant des bretelles permettant de porter le porte-bébé par passage autour des épaules du porteur. Il comporte en outre une béquille tubulaire 4 en forme générale de 20 U, montée pivotante sur le châssis tubulaire 1 à chacune de ses extrémités, par l'intermédiaire d'un dispositif d'articulation et de protection 5. Lorsque la béquille 4 est en position rentrée, c'est-à-dire rapprochée du châssis 1, comme représenté en figure 1, l'encombrement est minimisé et le porte-bébé est en position d'utilisation sur le dos du porteur ou 25 encore en position de rangement. Lorsque la béquille 4 est en position sortie, comme représenté en figure 2, c'est-à-dire forme un angle avec le châssis, le porte-bébé peut être posé au sol sans que celui-ci ne bascule, même en présence d'un enfant dans le porte-bébé. 30 Les figures 3 et 4 représentent le dispositif d'articulation et de protection 5 en position angulaire ouverte, correspondant à la position sortie de la béquille 4. Pour des raisons de lisibilité, les tubes correspondant au châssis 1 et à la béquille 4 n'ont pas été représentés au dessin. 35 Le dispositif d'articulation et de protection 5 comprend un premier support 6 équipé de moyens de fixation 7 d'un premier tube, un second support 8 équipé de moyens de fixation 9 d'un second tube, les supports étant montés pivotants l'un par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation A. Les moyens de fixation du premier tube comportent une partie tubulaire 7 dans laquelle le tube correspondant est inséré. Des trous radiaux traversants 10 sont en outre ménagés dans la paroi de la partie tubulaire 7 afin de permettre le passage de vis de pression, destinées à l'immobilisation du tube par rapport au premier support. Les moyens de fixation du second tube sont plus particulièrement visibles à la figure 4. Ceux-ci comportent deux colliers de serrage 9 équipés de vis non représentées au dessin. De même que précédemment, un trou traversant 10 destiné au passage d'une vis de pression est ménagé sur chacun des colliers de serrage. Chacun des deux supports 6, 8 comporte une aile, respectivement 11, 12, s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation A pour recouvrir l'espace délimité entre les deux tubes sur une longueur déterminée à partir de l'axe de rotation A, quelle que soit la position des supports 6, 8 l'un par rapport à l'autre. Les ailes 11, 12 sont disposées de telle sorte que celles-ci se 20 recouvrent lors du pivotement d'un support par rapport à l'autre. Celles-ci sont en outre équipées de moyens formant butée, limitant le déplacement des supports l'un par rapport à l'autre. Ces moyens sont constitués par un doigt 13 faisant saillie de l'une des deux ailes 11, engagé dans une lumière courbe 14 ménagée dans l'autre aile 12 et centrée sur l'axe 25 de rotation A. La figure 5 représente un dispositif d'articulation et de protection en position angulaire fermée, c'est-àdire en position rentrée de la béquille. Dans ce cas, les axes des tubes forment un angle entre eux, comme représenté aux figures 1 et 5. Cet angle est de valeur faible, préférentiellement de l'ordre de 5 . 30 La figure 6 représente une vue en coupe diamétrale du dispositif d'articulation et de protection 5. Comme cela apparaît sur cette figure, le premier support 6, correspondant au support de tube de la béquille 4, comporte une partie tubulaire périphérique 15 ménagée sur la face tournée vers le second 35 support 8, c'est-à-dire, sur la face opposée à la face de fixation du tube. Le premier support 6 forme ainsi une première demi-coquille. Celle-ci délimite une cavité 16 sensiblement cylindrique, débouchant du côté du second support 8 et comportant deux série de trois encoches périphériques 17, les encoches 17 d'une même série étant régulièrement réparties et chaque série étant décalé angulairement d'un angle de l'ordre de 30 , comme cela est plus particulièrement représenté en figure 9. La première demi-coquille comporte en outre deux ouvertures 18, ménagées dans sa paroi externe. Ces ouvertures 18 sont sensiblement en forme de quart de cercle, centrées sur l'axe de rotation A et décalées d'environ 180 l'une par rapport à l'autre. Un trou tubulaire central 19 est en outre ménagé sur cette même paroi externe, l'axe du trou 19 correspondant sensiblement à l'axe de rotation A du dispositif d'articulation. Le second support 8, correspondant au support de tube du châssis 1, comporte une partie tubulaire périphérique 20 et une partie tubulaire axiale 21, c'est-à-dire s'étendant selon l'axe de rotation A. Ces parties tubulaires 20, 21 sont ménagées, comme précédemment, sur la face opposée à la face de fixation des tubes, à savoir la face tournée vers le premier support 6. Le second support 8 forme ainsi une seconde demi-coquille venant 20 s'emboîter dans la première demi-coquille. La seconde demi-coquille délimite une cavité 22 similaire à celle du premier support 6, débouchant du côté de celui-ci et comportant une seule série de trois encoches périphériques 23 régulièrement réparties, suivant la même disposition qu'une série de trois encoches 17 de la cavité 16. 25 Ces encoches 23 sont situées en regard de celles d'une des deux séries d'encoches 17 ménagées dans le premier support 6, dans la position de fermeture du dispositif d'articulation 5. Ces encoches 23 du second support 8 sont en outre situées en regard de celles de l'autre série d'encoches 17 du premier support 6, dans la 30 position d'ouverture du dispositif d'articulation 5. La partie tubulaire axiale 21 du second support est destiné au passage d'une vis de fixation 24 dont la tête s'appuie sur la paroi externe du second support 8. Un écrou 26 fixé à l'autre extrémité de la vis 24, noyé dans le 35 premier support 6, vient s'appuyer sur ce dernier de manière à réaliser la fixation axiale des deux supports 6, 8 entre eux. Les supports 6, 8 sont ainsi montés pivotants l'un par rapport à l'autre, autour d'un axe de rotation A défini par l'axe de la vis 24 et de la partie tubulaire axiale 21 du second support 8. Les deux demi- coquilles délimitent, une fois emboîtées, un volume servant au logement d'une pièce de verrouillage 27 déplaçable en translation selon l'axe de rotation A entre une position verrouillée et une position déverrouillée. La pièce de verrouillage 27, apparaissant plus particulièrement en figure 8, est de forme sensiblement tubulaire et comporte trois doigts 28 s'étendant radialement, répartis régulièrement en périphérie de la pièce de verrouillage 27 et destinés à coopérer avec les encoches 17, 23 ménagées respectivement dans les premier 6 et second 8 supports. Elle comporte en outre un trou central 29 traversé par la partie tubulaire axiale 21 du second support 8. En outre, la hauteur des doigts 28 selon l'axe de rotation A correspond à la hauteur des encoches 23 du second support 8. Un ressort de compression hélicoïdal 30 est disposé autour de la partie tubulaire axiale 21. Celui-ci s'appuie à une première extrémité contre le fond de la cavité 22 du second support 8 et, à l'autre extrémité, contre la face correspondante de la pièce de verrouillage 27. Le dispositif d'articulation et de protection 5 comporte en outre un bouton poussoir 31 comprenant deux pattes 32, s'étendant dans la direction de l'axe de rotation A. Les pattes 32 ont une section en forme de quart de cercle, complémentaire des ouvertures 18 ménagées dans le premier support 6, et sont engagées et guidées dans celles-ci. Le poussoir 31 est disposé dans le premier support 6 de telle sorte qu'une extrémité de manipulation bombée soit tournée vers l'extérieur, l'extrémité libre des pattes 32 venant s'appuyer sur la face correspondante de la pièce de verrouillage 27. Chaque patte 32 est en outre équipée de moyens d'encliquetage 33 venant coopérer avec un épaulement formé dans le premier support 6 de manière à solidariser le bouton poussoir 31 du support 6, tout en permettant une translation du bouton 31 suivant l'axe de rotation A. Le fonctionnement des moyens de verrouillages est illustré tout 35 particulièrement sur les figures 6 et 7. Dans un premier temps, lorsque l'utilisateur n'exerce aucune action sur le bouton poussoir 31, le ressort 30 maintient la pièce de verrouillage 27 en position haute, comme représenté en figure 6. Cette position correspond à un état verrouillé du dispositif d'articulation 5. Dans cet état, lorsque la béquille 4 est en position rentrée, les doigts 28 de la pièce de verrouillage 27 sont engagés à la fois dans la première série d'encoches 17 du premier support 6 et dans les encoches 23 du second support 8. Ainsi, les deux supports 6, 8 et la pièce de verrouillage 27 sont immobilisés en rotation, bloquant tout mouvement relatif entre les deux supports 6,8. Dans un second temps, lorsque l'utilisateur exerce sur le bouton poussoir 31 une pression à l'encontre de l'action du ressort de compression 30, 15 la pièce de verrouillage 27 est amenée en position basse, comme représenté en figure 7. Cette position correspond à un état déverrouillé du dispositif d'articulation 5. Dans cet état, la pièce de verrouillage 27 est disposée 20 intégralement dans la cavité 22 du second support 8 et les deux supports 6, 8 ne sont plus liés en rotation. Le premier support 6 peut alors être pivoté, afin d'amener la béquille 4 en position sortie. Lorsque celle-ci est dans en position sortie, les encoches 17 du 25 premier support 6 formant la deuxième série, sont alors situées en regard des encoches 23 du second support 8. Dans un troisième temps, le relâchement du bouton poussoir 31 par l'utilisateur provoque la remontée de la pièce de verrouillage 27 par l'intermédiaire du ressort 30, de sorte que le dispositif d'articulation 5 soit à 30 nouveau verrouillé. Il est à noter que, quel que soit l'état du dispositif d'articulation et de protection 5, la pièce de verrouillage 27 est bloquée en rotation par rapport au second support 8. La béquille étant articulée aux extrémités de ses deux branches par 35 un dispositif 5 sur le châssis 1, il convient d'agir simultanément sur les deux dispositifs 5 pour permettre le passage de la béquille 4 d'une position à l'autre. 2901680 lo Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce système, décrite ci-dessus à titre d'exemple, mais elle embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que le dispositif d'articulation pourrait équiper d'autres structures articulées telles que 5 des chaises ou fauteuils tubulaires pliables
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L'invention concerne un dispositif (5) d'articulation de deux tubes constitutifs d'un siège et de protection de la zone d'articulation de ceux-ci, comprenant un premier support (6) équipé de moyens de fixation (7) d'un premier tube, un second support (8) équipé de moyens de fixation (9) d'un second tube, les supports (6, 8) étant montés pivotants l'un par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation (A),caractérisé en ce qu'au moins un des supports (6, 8) comporte une aile (11) s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation (A), pour recouvrir l'espace délimité entre les deux tubes sur une longueur déterminée à partir de l'axe de rotation (A), quelle que soit la position des supports (6, 8) l'un par rapport à l'autre.
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1. Dispositif (5) d'articulation de deux tubes constitutifs d'un siège et de protection de la zone d'articulation de ceux-ci, comprenant un premier support (6) équipé de moyens de fixation (7) d'un premier tube, un second support (8) équipé de moyens de fixation (9) d'un second tube, les supports (6, 8) étant montés pivotants l'un par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation (A), caractérisé en ce qu'au moins un des supports (6, 8) comporte une aile rigide (11, 12) s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation (A), pour recouvrir l'espace délimité entre les deux tubes sur une longueur déterminée à partir de l'axe de rotation (A), quelle que soit la position des supports (6, 8) l'un par rapport à l'autre. 2. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon la 15 1, caractérisé en ce que chacun des deux supports (6, 8) comporte une aile (11, 12), les ailes (11, 12) se recouvrant au moins en partie. 3. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'au moins un support (6, 8) comporte 20 des moyens formant butée (13, 14), limitant le déplacement des supports (6, 8) l'un par rapport à l'autre. 4. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que les moyens formant butée sont 25 constitués par un doigt (13) faisant saillie de l'une des deux ailes (11), engagé dans une rainure ou une lumière courbe (14) centrée sur l'axe de rotation (A) des deux supports et ménagée dans l'autre aile (12). 5. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon l'une des 30 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de verrouillage (27) des supports l'un relativement à l'autre, dans au moins une position angulaire déterminée. 6. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon la 35 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (27) sontagencés pour bloquer les supports (6, 8) dans au moins deux positions angulaires. 7. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce que les deux supports (6, 8) comportent deux parties tubulaires (15, 20), ménagées sur leurs faces respectives opposées aux faces de fixation des tubes, formant deux demi-coquilles emboîtées l'une dans l'autre et contenant l'axe de rotation (A), les deux demi-coquillles délimitant un volume servant au logement d'une pièce de verrouillage (27) déplaçable en translation selon l'axe de rotation (A) entre une position verrouillée et une position déverrouillée. 8. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon la 7, caractérisé en ce que la pièce de verrouillage (27) est de forme sensiblement cylindrique et comporte au moins un doigt de verrouillage (28) faisant saillie radialement, destiné, dans une première position, à être engagé dans deux encoches (17, 23) disposées dans le prolongement l'une de l'autre et ménagées dans les deux demi-coquilles (6, 8) et, dans une deuxième position, à être engagé uniquement dans l'une des encoches (23) de l'une des deux demi-coquilles (8) afin de permettre la rotation de l'autre demi-coquille (6). 9. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon la 8, caractérisé en ce que la demi-coquille (6) pouvant pivoter relativement à la demi-coquille (8) vis-à-vis de laquelle la pièce de verrouillage (27) est immobilisée en rotation, comporte deux séries d'encoches (17), décalées angulairement d'un angle correspondant à deux positions angulaires des deux supports (6, 8) de tube. 10. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce qu'une face de la pièce de verrouillage (27) est soumise à l'action de moyens élastiques (30) disposés entre celle-ci et le fond de la demi-coquille (8) vis-à-vis de laquelle la pièce de verrouillage (27) est immobilisée en rotation, la face opposée de la pièce de verrouillage (27) étant soumise à l'action d'un bouton poussoir (31) accessible par une ouverture centrale (18) ménagée dans le fond de l'autre demi-coquille (6). 11. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que la hauteur des encoches (23), c'est-à-dire la dimension suivant l'axe de rotation (A), de la demi-coquille (.8) vis-à-vis de laquelle la pièce de verrouillage (27) est bloquée en rotation, est au moins égale à la hauteur des doigts (28). 12. Dispositif d'articulation et de protection (5) selon l'une des 2 à 11, caractérisé en ce que les moyens de fixation des tubes (7, 9) sont disposés au moins pour partie sur les ailes. 13. Porte-bébé de type dorsal comportant un châssis tubulaire formant support pour un siège et servant à l'articulation des deux extrémités d'une béquille en forme générale de U, caractérisée en ce que chaque articulation de la béquille sur le châssis est réalisée par un dispositif (5) selon l'une des 1 à 12.
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A
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A47
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A47D
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A47D 13,A47D 1
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A47D 13/02,A47D 1/00
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FR2893569
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A1
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DISPOSITIF DE FIXATION D'UN COFFRE LOGISTIQUE ET COFFRE LOGISTIQUE METTANT EN OEUVRE UN TEL DISPOSITIF
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Le domaine technique de l'invention est celui des coffres logistiques, et plus particulièrement celui des dispositifs permettant de fixer un tel coffre à une structure, par exemple à un véhicule militaire. Les coffres sont un accessoire classique permettant d'accroître les capacités d'emport d'un véhicule. La plupart du temps ils ne peuvent être disposés à l'intérieur de celui-ci et doivent pouvoir être fixés à l'extérieur du véhicule d'une façon simple et fiable. Io Les coffres doivent pouvoir être fixés à l'aide d'un dispositif assurant la fiabilité et la sécurité de la fixation. Les coffres étant généralement des composants volumineux et lourds, le dispositif doit aussi permettre de faciliter 15 les opérations de fixation ou démontage. Par ailleurs il est souhaitable que le dispositif permette la fixation du coffre sur différents types de véhicules avec le minimum de modifications à apporter à la structure de ce dernier. 20 L'invention a pour but de proposer un dispositif permettant de faciliter la fixation d'un coffre logistique sur tous types de structures ou de véhicules. L'invention propose également un coffre mettant en œuvre un tel dispositif et pouvant être ainsi fixé facilement sur 25 différents véhicules et suivant des orientations différentes. Ainsi, l'invention a pour objet un dispositif de fixation d'un coffre logistique sur une structure, telle un véhicule, dispositif caractérisé en ce qu'il comporte des moyens assurant le positionnement du coffre par rapport à la 30 structure et des moyens assurant le verrouillage du coffre sur la structure. Suivant un premier mode de réalisation, les moyens de positionnement comprennent au moins une rampe de guidage solidaire de la structure et coopérant avec une barre 35 solidaire du coffre. Les moyens de positionnement pourront comprendre également au moins une surface d'appui solidaire de la structure et coopérant avec une surface du coffre. Pour ce mode de réalisation, les moyens de verrouillage pourront comprendre au moins une grenouillère solidaire de la structure et coopérant avec un crochet solidaire du coffre. Avantageusement, le dispositif de fixation comportera un support de coffre qui sera relié à la structure par un moyen d'attache, support comportant une embase sur laquelle seront fixées la ou les rampes de guidage ainsi que la ou les grenouillères. Le moyen d'attache pourra comporter un moyen de Io déverrouillage commandable à distance. Le support pourra comporter un fût cylindrique qui se positionnera sur un berceau de forme complémentaire et solidaire de la structure, le moyen d'attache comportant au moins une sangle souple entourant une partie du fût. 15 Suivant un autre mode de réalisation, les moyens de positionnement pourront comprendre au moins une surface d'appui solidaire de la structure et coopérant avec une réglette solidaire du coffre. Dans ce cas, les moyens de solidarisation pourront 20 comprendre au moins une patte percée solidaire du coffre et coopérant avec une patte complémentaire solidaire de la structure. Les moyens de solidarisation comprendront également une tige traversant la ou les pattes du coffre et la ou les 25 pattes de la structure. Le dispositif de fixation comportera alors une plaque solidaire de la structure, plaque portant au moins une patte de verrouillage et une lumière constituant la surface d'appui. 30 La plaque pourra également porter un plot destiné à recevoir un doigt de verrouillage coopérant avec un œilleton solidaire de la réglette. L'invention a également pour objet un coffre logistique mis en œuvre à l'aide d'un tel dispositif de fixation, coffre 35 caractérisé en ce qu'il comporte sur au moins une de ses faces une réglette de positionnement et sur une autre face, contiguë à la précédente, au moins une patte de verrouillage. D'une façon préférée, ce coffre logistique comportera une réglette de positionnement sur deux faces parallèles disposées de part et d'autre d'une porte donnant accès à l'intérieur du coffre. Le coffre pourra comporter quatre pattes de verrouillage disposées sur une face perpendiculaire aux deux faces portant les réglettes. Le coffre pourra aussi comporter sur une de ses faces au moins une barre dont les extrémités s'étendent de part et 10 d'autre du coffre. Le coffre pourra enfin comporter sur la face portant la barre au moins un crochet permettant le verrouillage d'une grenouillère. D'autres avantages de l'invention apparaîtront à la 15 lecture de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels : - la figure 1 montre un coffre en perspective trois quart avant et toutes portes fermées, 20 - la figure 2 montre ce même coffre en perspective trois quart arrière, - La figure 3 montre deux de ces coffres fixés à une paroi à l'aide d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, 25 - les figures 4a à 4c sont différentes vues en perspective des moyens d'accrochage portés par la paroi, - les figures 5a et 5b montrent deux phases de la fixation d'un coffre à la partie arrière d'un véhicule blindé, 30 - les figures 6 à 8 sont des vues de détails des moyens d'accrochage du coffre, - la figure 9 montre en vue latérale le coffre fixé à un l'arrière d'un véhicule blindé, - la figure 10 montre un coffre fixé à une structure à 35 l'aide d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de fixation selon l'invention, - la figure 11 montre la partie de ce dispositif qui est solidaire de la structure. En se reportant à la figure 1, un coffre logistique 1 a une forme parallélépipédique et comporte donc six faces. Il comprend une ossature mécano soudée qui est formée par : les faces latérales 2a et 2b, la face supérieure 3 et la face arrière 4. Sur cette structure mécano soudée qui forme le corps du coffre sont fixées ici deux portes pivotantes : une porte avant 5, dotée d'une poignée 7, et une porte inférieure 6. Chaque porte constitue une face du parallélépipède. La Io porte avant 5 est parallèle à la face arrière 4, la porte inférieure 6 est parallèle à la face supérieure 3. Les portes sont donc disposées sur des faces contiguës et perpendiculaires l'une à l'autre. Chaque porte est montée pivotante par rapport à une 15 charnière. Ce coffre est représenté suivant une première orientation. Il est fixé à une structure telle une paroi de véhicule (non représentée) par un dispositif de fixation. Suivant un premier mode de réalisation le dispositif comprend une barre transversale 8 qui est solidaire de la 20 face supérieure 3 du coffre. Cette barre est soudée à la face supérieure 3 et elle dépasse légèrement de part et d'autre du coffre au niveau des faces latérales 2a et 2b. Elle est destinée à coopérer avec un moyen d'accrochage 25 complémentaire solidaire de la structure du véhicule. La figure 3 montre l'arrière d'un véhicule blindé 9. Ce dernier comporte une paire de berceaux 10 qui reçoit un support de coffre 11. Ce support 11 comprend une embase 12 solidaire d'un fût 30 cylindrique 13 qui se positionne sur les berceaux 10 (voir figures 4a à 4c). Ces derniers ont une forme complémentaire de celle du fût 13. Une couche l0a d'un matériau amortisseur, par exemple de caoutchouc, pourra être fixée sur les berceaux et assurera un 35 calage du fût 13 (voir figure 3). Le fût 13 est rendu solidaire du véhicule 9 par un moyen d'attache 14 qui comporte ici deux sangles souples dont les extrémités sont solidaires du véhicule et qui entourent une partie du fût. Les sangles comportent des tendeurs rotatifs à cliquet 15 d'un type classique et qu'il n'est pas nécessaire de décrire en détails (figure 6). Comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 4c, l'embase 12 porte trois rampes de guidage 16, une rampe médiane et deux rampes d'extrémité. La rampe médiane est plus large que les rampes d'extrémité. Le support 11 est destiné à recevoir deux coffres 1. Les rampes 16 affectent la forme de crochets et elles reçoivent l0 les extrémités des barres 8 solidaires des deux coffres 1. Chaque barre 8 se positionne ainsi entre une rampe d'extrémité et la rampe médiane. Les rampes constituent des moyens assurant le positionnement du coffre par rapport à la structure. 15 Par ailleurs l'embase 12 porte des moyens de verrouillage de chaque coffre qui comprennent deux grenouillères 17 solidaires de la paroi supérieure de l'embase 12 (voir figure 4b et 8). Chaque grenouillère 17 coopère avec un crochet 18 solidaire de la paroi supérieure 3 d'un coffre 1. 20 Les moyens de positionnement du coffre 1 comprennent également une surface d'appui qui est constituée par la face inférieure 12a de l'embase 12 qui vient en contact avec la paroi supérieure 3 du coffre 1. Cette surface d'appui portera avantageusement une couche 25 d'un matériau amortisseur (par exemple de caoutchouc). Ainsi conformément à l'invention le dispositif de fixation comprend d'une part des moyens assurant le positionnement du coffre par rapport à la structure (les rampes 16 recevant la barre 8 et la surface d'appui 12a) et 30 des moyens assurant le verrouillage du coffre sur la structure (les grenouillères 17). Une telle disposition permet de faciliter l'accrochage de coffres lourds ou volumineux. En effet pour fixer un coffre au véhicule on commence par positionner sa barre 8 sur les 35 rampes 16 (voir figure 5a). La face supérieure 3 du coffre vient alors en appui contre la face inférieure 12a de l'embase 12 (voir figure 5b). Le coffre se trouve ainsi positionné d'une façon fiable par rapport au support sans risque de chute. Le centre de gravité G du coffre se situe entre la barre 8 et la porte avant 5. Le basculement du coffre qui en résulte assure l'appui de celui ci sur la face 12a entre la barre et la face arrière 4 et empêche le glissement du coffre sur les rampes 16. La fixation est ensuite assurée par la mise en oeuvre de la grenouillère 17. Afin de permettre un largage rapide des coffres sur le Io terrain on pourra utiliser un moyen d'attache à sangle comportant un moyen de déverrouillage commandable à distance. Un tel moyen mettant en oeuvre un électro aimant est connu par exemple du brevet FR2715218 et il n'est donc pas nécessaire de le décrire plus en détails. 15 A titre de variante on pourra recouvrir la face extérieure de la porte inférieure 6 par une couche d'un élastomère. Une telle variante permettra, lorsqu'on décroche le coffre 1 disposé en position verticale, de le protéger des effets dus au choc sur le sol. 20 Il est bien entendu possible de définir un support 11 ne recevant qu'un seul coffre 1. Les figures 10 et 11 montrent un autre mode de réalisation d'un dispositif de fixation selon l'invention. Ce mode de fixation met en oeuvre des moyens qui sont 25 également en partie solidaires du coffre 1 tel que représenté aux figures 1 et 2. Le coffre 1 comprend ainsi au niveau de sa face arrière 4 quatre pattes 19 régulièrement réparties. Ces pattes sont percées et peuvent coopérer avec un moyen complémentaire 30 solidaire de la structure du véhicule. Par ailleurs les faces latérales 2a et 2b du coffre portent chacune une réglette soudée 20 portant un oeilleton 21 La figure 11 montre la partie de ce dispositif de 35 fixation qui est solidaire du véhicule. Cette partie comprend une plaque 22 rendue solidaire de la structure 23 par des vis. La plaque 22 comporte à sa partie inférieure une lumière 24 sensiblement rectangulaire. Elle porte à sa partie supérieure deux pattes 25 dans lesquelles se positionne une tige 26 portant un levier 27. La plaque 22 porte par ailleurs un plot 28 qui est positionné sensiblement au niveau du milieu de la lumière 24. Un doigt 29 amovible peut être positionné dans le plot 28. Suivant ce mode de réalisation de l'invention, la lumière 24 constitue le moyen de positionnement du coffre. En effet Io la lumière forme une surface d'appui qui coopère avec une réglette 20. Lors du montage du coffre 1 dans la position représentée à la figure 10 on positionne ainsi une réglette 20 au niveau de la lumière 24 (celle solidaire de la face 2a). 15 Une telle disposition permet de donner un appui au coffre ce qui facilite le montage. Lorsque le coffre est ainsi positionné, les pattes 19 de sa face arrière 4 se positionnent de part et d'autre des pattes 25 de la plaque 22 (voir figure 10). On positionne alors la tige 26 au travers 20 des trous des pattes 19 et 25 ce qui assure la solidarisation du coffre et de la plaque 22. L'extrémité du levier 27 se positionne alors en regard d'une languette 30 percée et solidaire de la face arrière 4. Il est alors possible de mettre en place un moyen de 25 verrouillage (tel un cadenas) permettant d'empêcher tout démontage du coffre 1. Après mise en place de la tige 26 on positionnera le doigt 29 dans l'oeilleton 21 et le plot 28 ce qui complètera le verrouillage du coffre. 30 On remarque que sur la figure 9 le coffre est disposé suivant une orientation verticale dans laquelle c'est la porte 5 qui permet d'accéder au contenu du coffre 1. Sur la figure 10 en revanche le coffre est disposé suivant une orientation horizontale dans laquelle c'est la 35 porte 6 qui se trouve orientée vers la droite et permet d'accéder au contenu du coffre 1. Par ailleurs en fonction des contraintes liées au véhicule il est possible de placer la porte 6 du côté droit ou bien du côté gauche. En effet les moyens d'accrochages sont symétriques, la face arrière 4 porte ainsi quatre pattes 19 identiques et chaque face latérale 2a, 2b porte une réglette 20. Il est possible de ne mettre en oeuvre que l'un ou l'autre des dispositifs de fixation décrits précédemment. On s'arrangera alors pour que le coffre comporte une porte disposée d'une façon appropriée. Il sera cependant avantageux de prévoir (comme décrit ici) un coffre portant au moins deux dispositifs de fixation différents. En effet une telle disposition permet d'accroître les possibilités d'intégration sur un véhicule. Dans ce cas il sera nécessaire de prévoir au moins deux portes afin que, quelle que soit l'orientation du coffre (horizontale ou verticale), il soit possible d'accéder à son contenu sans démontage. Le coffre tel que décrit précédemment peut ainsi être positionné suivant trois orientations différentes, une orientation verticale et deux orientations horizontales. L'invention a été ici décrite dans le cas de la fixation d'un coffre logistique sur une paroi de véhicule. Il est bien entendu que le dispositif de fixation selon l'invention peut être utilisé pour fixer tout type d'organe sur tout type de structure fixe ou mobile, terrestre, aérienne ou navale.25
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L'invention a pour objet un dispositif de fixation d'un coffre logistique (1) sur une structure (9), telle un véhicule. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (16) assurant le positionnement du coffre par rapport à la structure et des moyens (17) assurant le verrouillage du coffre sur la structure.L'invention a également pour objet un coffre logistique mettant en oeuvre un tel dispositif de fixation.
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1.Dispositif de fixation d'un coffre logistique (1) sur une structure (9), telle un véhicule, dispositif caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (16, 12a, 24) assurant le positionnement du coffre par rapport à la structure et des moyens (17, 25, 26) assurant le verrouillage du coffre sur la structure. 2. Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de positionnement Io comprennent au moins une rampe de guidage (16) solidaire de la structure et coopérant avec une barre (8) solidaire du coffre (1). 3. Dispositif de fixation selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de positionnement 15 comprennent au moins une surface d'appui (12a) solidaire de la structure et coopérant avec une surface du coffre (1). 4. Dispositif de fixation selon une des 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent au moins une grenouillère (17) solidaire de la 20 structure et coopérant avec un crochet (18) solidaire du coffre (1). 5. Dispositif de fixation selon une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un support (11) de coffre qui est relié à la structure (9) par un moyen 25 d'attache (14), support comportant une embase (12) sur laquelle sont fixées la ou les rampes de guidage (16) ainsi que la ou les grenouillères (17). 6. Dispositif de fixation selon la 5, caractérisé en ce que le moyen d'attache (14) comporte un 30 moyen de déverrouillage commandable à distance. 7. Dispositif de fixation selon une des 5 ou 6, caractérisé en ce que le support (11) comporte un fût cylindrique (13) qui se positionne sur un berceau (10) de forme complémentaire et solidaire de la structure (9), le 35 moyen d'attache comportant au moins une sangle (14) souple entourant une partie du fût. 8. Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de positionnementcomprennent au moins une surface d'appui (24) solidaire de la structure et coopérant avec une réglette (20) solidaire du coffre (1). 9. Dispositif de fixation selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation comprennent au moins une patte (19) percée solidaire du coffre (1) et coopérant avec une patte complémentaire (25) solidaire de la structure. 10. Dispositif de fixation selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation comprennent une tige (26) traversant la ou les pattes (19) du coffre et la ou les pattes (25) de la structure. 11. Dispositif de fixation selon une des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque (22) solidaire de la structure (23), plaque portant au moins une patte de verrouillage (25) et une lumière (24) constituant la surface d'appui. 12. Dispositif de fixation selon la 11, caractérisé en ce que la plaque (22) porte un plot (28) destiné à recevoir un doigt de verrouillage (29) coopérant avec un oeilleton (21) solidaire de la réglette (20). 13. Coffre logistique (1) mis en œuvre à l'aide d'un dispositif de fixation selon une des précédentes, coffre caractérisé en ce qu'il comporte sur au moins une de ses faces une réglette de positionnement (20) et sur une autre face, contiguë à la précédente, au moins une patte de verrouillage (19). 14. Coffre logistique selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte une réglette de positionnement (20) sur deux faces (2a, 2b) parallèles disposées de part et d'autre d'une porte (5, 6) donnant accès à l'intérieur du coffre. 15. Coffre logistique selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte quatre pattes de verrouillage (19) disposées sur une face (4) perpendiculaire aux deux faces (2a, 2b) portant les réglettes (20). 16. Coffre logistique selon une des 13 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte sur une de ses faces aumoins une barre (8) dont les extrémités s'étendent de part et d'autre du coffre. 17. Coffre logistique selon la 16, caractérisé en ce qu'il comporte sur la face portant la barre (8) au moins un crochet (18) permettant le verrouillage d'une grenouillère.
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B,F
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B60,F41
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B60R,F41H
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B60R 9,F41H 7
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B60R 9/00,F41H 7/00
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FR2902655
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A1
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COMPOSITON TOPIQUE A EFFET FROID
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Composition topique à effet froid La présente invention concerne une composition pour application topique donnant un effet froid lors de l'application sur la peau et comprenant dans un milieu hydroalcoolique, un agent rafraîchissant tel qu'un dérivé de menthe comme le menthol, et un polymère filmogène. L'invention se rapporte aussi à l'utilisation de la composition pour l'activation des récepteurs sensoriels cutanés, par exemple pour produire des effets amincissants, pour activer la microcirculation, pour drainer, pourn décongestionner, pour relaxer, pour soulager les jambes lourdes, pour anesthésier superficiellement la peau, ou encore pour augmenter la pénétration cutanée d'actifs. Les effets thermiques (chauds ou froids) sont généralement utilisés dans le domaine du soin de la peau pour compléter et/ou amplifier l'efficacité des produits. Les effets froids peuvent être utilisés par exemple dans des produits nettoyants dont on veut renforcer la valence fraîcheur et l'effet tonifiant. Ils peuvent également être utilisés dans des produits de soin, notamment des produits hydratants pour renforcer la sensation d'hydratation. Ces effets froids peuvent également être utilisés dans des produits amincissants, décongestionnants ou anti-jambes lourdes en favorisant la microcirculation. En général, les effets froids peuvent être obtenus grâce à des agents rafraîchissants qui sont des composés endothermiques, tels que le menthol et ses dérivés. L'effet bénéfice du menthol dans de nombreux domaines, comme la cosmétique, l'alimentaire ou encore la pharmacie, est bien décrit dans la littérature (voir R. Eccles, J. Pharm. Pharmacol., 1994 ; vol. 46, p. 618-630 ; K.R. Brain & al., Skin Pharmacol. Physiol., 2006, vol.19, p. 17-21). Le mécanisme d'action du menthol est une activation des thermorécepteurs cutanés nerveux. Les conséquences de cette activation sont multiples, par exemple cette activation entraîne une modification des mouvements calciques à travers les membranes cellulaires, un effet anesthésiant, et une augmentation de la pénétration des actifs. De plus, ses effets sensoriels très perceptibles par l'utilisateur renforcent la perception de l'efficacité du produit. Toutefois, l'effet froid ressenti lors de l'application sur la peau s'estompe très rapidement, si bien que l'on cherche toujours à accentuer et à prolonger cet effet froid pour améliorer à la fois l'efficacité de la production de froid et la perception de cet effet froid. Il subsiste donc le besoin de compositions à effet froid, dont l'effet froid a une bonne rémanence dans le temps. La présente demande répond à ce besoin. En effet, la demanderesse a trouvé de manière surprenante que l'association d'un polymère filmogène à un agent rafraîchissant, notamment à un dérivé de menthe, dans un milieu hydroalcoolique permettait d'augmenter considérablement la rémanence de l'effet froid au cours du temps. Ainsi, l'invention a pour objet une composition pour application topique comportant, dans un milieu hydroalcoolique, au moins un agent rafraîchissant et au moins un polymère filmogène. La composition selon l'invention est destinée à une application topique et comprend de ce fait un milieu physiologiquement acceptable. On entend par milieu physiologiquement acceptable un milieu compatible avec les matières kératiniques telles que la peau, les lèvres, les ongles, le cuir chevelu et/ou les cheveux. La composition constitue notamment une composition cosmétique ou dermatologique. La composition est appliquée sur la peau, par exemple par pulvérisation, et donne lieu à la formation d'un film qui donne un effte frais sur la peau. On entend par agent rafraîchissant un composé donnant un effet de frais lors de l'application sur la peau. On entend par milieu hydroalcoolique un milieu comprenant de l'eau et au moins un alcool monohydrique en C2-C6, plus particulièrement en C2-C4, linéaire ou ramifié. Parmi les alcools, on peut citer à titre non limitatif, l'éthanol, l'isopropanol, le butanol et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition contient comme alcool, de l'éthanol, seul ou en mélange avec un autre alcool. La quantité d'alcool(s) est de préférence d'au moins 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Elle peut aller par exemple de 10 à 80 % en poids, de préférence de 15 à 60 % en poids et mieux de 20 à 55 % en poids par rapport au poids total de la composition. La quantité d'eau est de préférence d'au moins 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Elle peut aller par exemple de 5 à 80 % en poids, de préférence de 20 à 75 % en poids, mieux de 30 à 70 % en poids, encore mieux de 40 à 65 % en poids et de 40 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Agent rafraîchissant L'agent rafraîchissant utilisé dans la composition de l'invention peut être notamment choisi parmi la menthe et ses dérivés, et le camphre. Comme dérivés de menthe, on peut citer par exemple le menthol, l'essence de menthe, l'huile essentielle de menthe, l'huile de menthe poivrée (peppermint), le wintergreen, la menthone, le menthyl lactate, la menthe verte, l'huile de menthe, les dérivés de menthane comme les menthane carboxamides N-substitués, le 3-(I-menthoxy)ûpropaneû1,2-diol, le p-menthane-3,8,-diol, le menthyl succinate et ses sels alcalinoterreux, et leurs mélanges. Comme camphre, on peut citer le d-camphre et le dl-camphre. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'agent rafraîchissant est un 50 dérivé de menthe, et plus particulièrement un dérivé de menthe choisi parmi le menthol, le menthyl lactate, le 3-(I-menthoxy)ûpropaneû1,2-diol, le p-menthane-3,8,-diol, et leurs mélanges. Selon un mode particulièrement préféré de réalisation de l'invention, la composition contient au moins du menthol. La composition selon l'invention peut contenir une quantité d'agent(s) rafraîchissant(s) allant par exemple de 0,05 à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 10 % en poids, mieux de 0,5 à 5 % en poids, et encore mieux de 0,5 à 2 0/0 en poids par rapport au poids total de la composition. Polymère filmogène La composition contient au moins un polymère filmogène. Ces polymères sont solubles ou dispersibles dans l'eau et/ou dans les alcools. Les polymères filmogènes utilisés dans la présente demande sont des polymères n'ayant pas de propriétés épaississantes. Par polymère filmogène , on entend un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques, et de préférence un film cohésif et mieux encore, un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolé dudit support. Ces polymères sont catalogués sous la rubrique Film Formers dans le dictionnaire cosmétique International Cosmetic Ingredient dictionary and Handbook . (voir par exemple pages 2903 à 2906 de la neuvième édition -2002). Les polymères filmogènes utilisés dans la présente demande peuvent être choisis parmi les polymères filmogènes cationiques, anioniques, amphotères ou non ioniques, et leurs mélanges. I) Les polymères filmogènes cationiques utilisables selon la présente invention sont de préférence choisis parmi les polymères comportant des groupements amines primaire, secondaire, tertiaire et/ou quaternaire faisant partie de la chaîne polymère ou directement reliés à celle-ci, et ayant un poids moléculaire compris entre 500 et environ 5.000.000 et de préférence entre 1000 et 3.000.000. Parmi ces polymères, on peut citer plus particulièrement les polymères cationiques suivants: (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes: R 13 ùCHùC 2 C=0 Ij R3 ùCHùC 2 C=0 ou NH A (C) I+ R4 N ùR6 [X] R5 R5 dans lesquelles: R3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical CH3; A est un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone ou un 5 groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle; R1 et R2 représentent hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone; 10 X désigne un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. Les copolymères de la famille (1) contiennent en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et méthacrylamides 15 substitués sur l'azote par des groupes alkyles inférieurs, des acides acryliques ou méthacryliques ou leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : 20 - les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle, tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES, - les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium tel que celui décrit par exemple dans le document EP-A- 25 080976 et vendu sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY, - le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium vendu sous la dénomination RETEN par la société HERCULES, - les copolymères vinylpyrrolidone / acrylate ou méthacrylate de 30 dialkylaminoalkyle quaternisés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUAT" par la société ISP comme par exemple "GAFQUAT 734" ou "GAFQUAT 755" ou bien les produits dénommés "COPOLYMER 845, 958 et 937". Ces polymères sont décrits en détail dans les documents FR-A-2,077,143 et FR-A-2,393,573. 35 - le terpolymère méthacrylate de diméthyl aminoéthyle/ vinylcaprolactame/ vinylpyrrolidone tel que le produit vendu sous la dénomination GAFFIX VC 713 ou copolymer VC-713 par la société ISP, - le copolymère vinylpyrrolidone / méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé tel que le produit vendu sous la dénomination "GAFQUAT HS 100" par la société ISP. (2) les polysaccharides quaternisés décrits plus particulièrement dans les documents US-A-3,589,578 et US-A-4,031,307, tels que les gommes de guar contenant des groupements cationiques trialkylammonium. De tels produits sont commercialisés notamment sous les dénominations commerciales de JAGUAR C13 S, JAGUAR C 15, JAGUAR C 17 par la société MEYHALL. (3) les copolymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que les produits commercialisés par BASF sous l'appellation Luviquat FC; (4) les chitosanes ou leurs sels ; les sels utilisables sont en particulier les acétate, lactate, glutamate, gluconate ou le pyrrolidone carboxylate de chitosane. Parmi ces composés, on peut citer le chitosane ayant un taux de désacétylation de 90,5% en poids vendu sous la dénomination KYTAN BRUT STANDARD par la société ABER TECHNOLOGIES, le pyrrolidone carboxylate de chitosane vendu sous la dénomination KYTAMER PC par la société AMERCHOL. Il) Les polymères filmogènes anioniques sont des polymères comportant des groupements dérivés d'acide carboxylique, sulfonique ou phosphorique et ayant 20 un poids moléculaire compris entre environ 500 et 5.000.000. 1) Les groupements carboxyliques sont apportés par des monomères mono ou diacides carboxyliques insaturés tels que ceux répondant à la formule : R7 /(A1)n- COOH C C / R8 25 dans laquelle n est un nombre entier de 0 à 10, A, désigne un groupement méthylène, éventuellement relié à l'atome de carbone du groupement insaturé ou au groupement méthylène voisin lorsque n est supérieur à 1 par l'intermédiaire d'un hétéroatome tel que oxygène ou soufre, R, désigne un atome d'hydrogène, 30 un groupement phényle ou benzyle, R8 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur ou carboxyle, R9 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur, un groupement -CH2-COOH, phényle ou benzyle ; Dans la formule précitée un groupement alkyle inférieur désigne de préférence un groupement ayant 1 à 4 atomes de carbone et en particulier, méthyle et éthyle. 35 Les polymères filmogènes anioniques à groupements carboxyliques préférés selon l'invention sont : A) Les homo- ou copolymères d'acide acrylique ou d'acide méthacrylique ou leurs sels et en particulier les produits vendus sous les dénominations VERSICOL E ou 40 K par la société ALLIED COLLOID, et sous les dénominations ULTRAHOLD par la société BASF ; les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations RETEN 421, 423 ou 425 par la Société HERCULES, les sels de sodium des acides polyhydroxycarboxyliques. 45 B) Les copolymères des acides acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique tel que l'éthylène, le styrène, les esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène glycol tel que le polyéthylène glycol et éventuellement réticulés. De tels polymères sont décrits en particulier dans les documents FR-A-1,222,944 et DE-A-2,330,956. Les copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N-alkylé et/ou hydroxyalkylé sont décrits notamment dans les documents Lu-A-75370 et Lu-A-75371 ou proposés sous la dénomination QUADRAMER par la Société AMERICAN CYANAMID. On peut également citer les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C4 et les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C20 par exemple méthacrylate de lauryle, tel que le terpolymère vendu par la société ISP sous la dénomination ACRYLIDONE LM, et les terpolymères acide méthacrylique/ acrylate d'éthyle/ acrylate de tertiobutyle tel que le produit vendu sous la dénomination LUVIMER 100 P par la société BASF. C) les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que ceux comportant dans leur chaîne des motifs acétate ou propionate de vinyle et éventuellement d'autres monomères tels que esters allylique ou méthallylique, éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé linéaire ou ramifié à longue chaîne hydrocarbonée, tels que ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés et réticulés, ou encore un ester vinylique, allylique ou méthallylique d'un acide carboxylique a- ou 13-cyclique. De tels polymères sont décrits entre autres dans les documents FR-A-1,222,944, FR- A-1,580,545, FR-A-2,265,782, FR-A-2,265,781, FR-A-1,564,110 et FR-A-2,439,798. Des produits commerciaux entrant dans cette classe sont les résines 28-29-30, 26-13-14 et 28-13-10 vendues par la société National Starch. On peut aussi citer le terpolymère acétate de vinyle/ p-tertiobutyl benzoate de vinyle/ acide crotonique, fabriqué par la société Chimex sous la dénomination Mexomere PW. D) les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8, notamment choisis parmi : - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs acides ou anhydrides maléique, fumarique, itaconique et (ii) au moins un monomère choisi parmi les esters vinyliques, les éthers vinyliques, les halogénures vinyliques, les dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées.. De tels polymères sont décrits en particulier dans les documents US-A-2,047,398, US-A-2,723,248, US-A-2,102,113, GB-A-839.805, et peuvent être notamment ceux vendus sous les dénominations GANTREZ AN ou ES par la société ISP. - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs anhydrides maléique, citraconique, itaconique et (ii) un ou plusieurs monomères choisis parmi les esters allyliques ou méthallyliques comportant éventuellement un ou plusieurs groupements acrylamide, méthacrylamide, a-oléfine, esters acryliques ou méthacryliques, acides acrylique ou méthacrylique, ou vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. Ces polymères sont par exemple décrits dans les documents FR-A-2,350,384 et FR-A-2,357,241. E) les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates. F) Les polymères comprenant les groupements sulfoniques sont des polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrène sulfonique, naphtalène sulfonique ou acrylamido alkylsulfonique. Ces polymères peuvent être notamment choisis parmi : - les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant un poids moléculaire compris entre environ 1.000 et 100.000 ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone. - les sels de l'acide polystyrène sulfonique les sels de sodium ayant un poids moléculaire d'environ 500.000 et d'environ 100.000 vendus respectivement sous les dénominations Flexan 500 et Flexan 130 par la société National Starch. Ces composés sont décrits dans le document FR-A-2,198,719. - les sels d'acides polyacrylamide sulfoniques tels que ceux mentionnés dans le document US-A-4,128,631, et plus particulièrement l'acide polyacrylamidoéthylpropane sulfonique vendu sous la dénomination COSMEDIA POLYMER HSP 1180 par la société Henkel. Selon l'invention, les polymères filmogènes anioniques sont de préférence choisis parmi les terpolymères dérivés d'acide acrylique tels que le terpolymère acide acrylique / acrylate d'éthyle / N-tertiobutylacrylamide vendu sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les terpolymères dérivés d'acide crotonique tels que les terpolymères acétate de vinyle / tertio-butyl benzoate de vinyle / acide crotonique et acide crotonique / acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters tels que le copolymère méthylvinyléther/anhydride maléique mono estérifié vendu sous la dénomination GANTREZ ES 425 par la société ISP, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, le copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendu sous la dénomination LUVIMER MAEX ou MAE par la société BASF, le copolymère acétate de vinyle/acide crotonique vendu sous la dénomination LUVISET CA 66 par la société BASF et le copolymère acétate de vinyle/acide crotonique greffé par du polyéthylèneglycol sous la dénomination ARISTOFLEX A par la société BASF. Les polymères filmogènes anioniques les plus particulièrement préférés sont choisis parmi le copolymère méthylvinyléther / anhydride maléique mono estérifié vendu sous la dénomination GANTREZ ES 425 par la société ISP, le terpolymère acide acrylique / acrylate d'éthyle / N-tertiobutylacrylamide vendu sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les terpolymères acétate de vinyle / tertio-butyl benzoate de vinyle / acide crotonique et les terpolymères acide crotonique / acétate de vinyle / néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, le copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendu sous la dénomination LUVIMER MAEX OU MAE par la société BASF, le terpolymère de vinylpyrrolidone / acide acrylique/méthacrylate de lauryle vendu sous la dénomination ACRYLIDONE LM par la société ISP. III) Les polymères filmogènes amphotères utilisables dans la composition de l'invention peuvent être choisis parmi les polymères comportant des motifs B et C répartis statistiquement dans la chaîne polymère, où B désigne un motif dérivant d'un monomère comportant au moins un atome d'azote basique et C désigne un motif dérivant d'un monomère acide comportant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques ou bien B et C peuvent désigner des groupements dérivant de monomères zwittérioniques de carboxybétaïnes ou de sulfobétaïnes ; ou bien B et C peuvent également désigner une chaîne polymère cationique comportant des groupements amines primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire, dans laquelle au moins l'un des groupements amine porte un groupement carboxylique ou sulfonique relié par l'intermédiaire d'un radical hydrocarboné ; ou bien B et C font partie d'une chaîne d'un polymère à motif éthylène a,13-dicarboxylique dont l'un des groupements carboxyliques a été amené à réagir avec une polyamine comportant un ou plusieurs groupements amine primaire ou secondaire. Les polymères filmogènes amphotères répondant à la définition donnée ci-dessus plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères suivants : 1) les polymères résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléïque, l'acide alpha-chloracrylique, et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique, tel que plus particulièrement les dialkylaminoalkylméthacrylate et acrylate, les dialkylaminoalkylméthacrylamide et acrylamide. De tels composés sont décrits dans le document US-A-3,836,537. (2) les polymères comportant des motifs dérivant : a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'azote par un radical alkyle, b) d'au moins un comonomère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un comonomère basique tel que des esters à substituants amines primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire des acides acrylique et méthacrylique et le produit de quaternisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle avec le sulfate de diméthyle ou diéthyle. Les acrylamides ou méthacrylamides N-substitués plus particulièrement préférés dans la composition selon l'invention sont les groupements dont les radicaux alkyle contiennent de 2 à 12 atomes de carbone et plus particulièrement le N-éthylacrylamide, le N-tertiobutyl acrylamide, le N-tertiooctyl acrylamide, le N-octylacrylamide, le N-décylacrylamide, le N-dodécylacrylamide, ainsi que les méthacrylamides correspondants. Les comonomères acides sont choisis plus particulièrement parmi les acides acrylique, méthacrylique, crotonique, itaconique, maléïque, fumarique ainsi que les monoesters d'alkyle ayant 1 à 4 atomes de carbone des acides ou des anhydrides maléïque ou fumarique. Les comonomères basiques préférés sont des méthacrylates d'aminoéthyle, de butyl aminoéthyle, de N,N'-diméthylaminoéthyle, de N-tertio-butylaminoéthyle. On utilise particulièrement les copolymères dont la dénomination INCI est Octylacrylamide/acrylates/butylaminoethylmethacrylate copolymer tels que les produits vendus sous la dénomination AMPHOMER ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH. (3) les polyaminoamides réticulés et alcoylés partiellement ou totalement dérivant de polyaminoamides qui sont de formule générale : -ECOùR~~ COùZ_ dans laquelle Rio représente un radical divalent dérivé d'un acide dicarboxylique saturé, d'un acide aliphatique mono ou dicarboxylique à double liaison éthylénique, d'un ester d'un alcanol inférieur ayant 1 à 6 atome de carbone de ces acides ou d'un radical dérivant de l'addition de l'un quelconque desdits acides avec une amine bis primaire ou bis secondaire, et Z désigne un radical d'une polyalkylène-polyamine bis-primaire, mono ou bis-secondaire et de préférence représente : a) dans les proportions de 60 à 100 moles %, le radical NHCH2)X NH (IV) où x=2 et p=2 ou 3, ou bien x=3 et p=2 ce radical dérivant de la diéthylène triamine, de la triéthylène tétraamine ou de la dipropylène triamine; b) dans les proportions de 0 à 40 moles % le radical (IV) ci-dessus, dans lequel x=2 et p=1 et qui dérive de l'éthylènediamine, ou le radical dérivant de la pipérazine : \ / c) dans les proportions de 0 à 20 moles % le radical -NH-(CH2)6-NH-dérivant de l'hexaméthylènediamine, ces polyaminoamines étant réticulées par addition d'un agent réticulant bifonctionnel choisi parmi les épihalohydrines, les diépoxydes, les dianhydrides, les dérivés bis insaturés, au moyen de 0,025 à 0,35 mole d'agent réticulant par groupement amine du polyaminoamide et alcoylés par action d'acide acrylique, d'acide chloracétique ou d'une alcane sultone ou de leurs sels. Les acides carboxyliques saturés sont choisis de préférence parmi les acides ayant 6 à 10 atomes de carbone tels que l'acide adipique, triméthyl-2,2,4-adipique et triméthyl-2,4,4-adipique, téréphtalique, les acides à double liaison éthylénique comme par exemple les acides acrylique, méthacrylique, itaconique. Les alcanes sultones utilisées dans l'alcoylation sont de préférence la propane ou la butane sultone, les sels des agents d'alcoylation sont de préférence les sels de 45 sodium ou de potassium. (4) les polymères comportant des motifs zwittérioniques de formule : 12- R14 O R11 I C N (CH2)z CùO (V) ùy I R13 R15 dans laquelle R11 désigne un groupement insaturé polymérisable tel qu'un groupement acrylate, méthacrylate, acrylamide ou méthacrylamide, y et z représente un nombre entier de 1 à 3, R12 et R13 indépendamment, représentent un atome d'hydrogène, méthyle, éthyle ou propyle, R14 et R15 indépendamment, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle de telle façon que la somme des atomes de carbone dans R14 et R15 ne dépasse pas 10. Les polymères comprenant de telles unités peuvent également comporter des motifs dérivés de monomères non zwittérioniques tels que l'acrylate ou le méthacrylate de diméthyl ou diéthylaminoéthyle ou des alkyle acrylates ou méthacrylates, des acrylamides ou méthacrylamides ou l'acétate de vinyle. A titre d'exemple, on peut citer le copolymère de méthacrylate de méthyle / diméthyl carboxyméthylammonio éthylméthacrylate de méthyle tel que le produit vendu sous la dénomination DIAFORMER Z301 par la société SANDOZ. (5) les polymères dérivés du chitosane, notamment comportant des motifs monomères répondant aux formules suivantes : CH2OH CHzOH CHzOH H 0 -O H 0 -0 H 0 -O OH H` (D) OH H\ (E) OH H\/ (F) H /H H H NHCOCH3 H 2 H NH C=o R16-000H le motif D étant présent dans des proportions comprises entre 0 et 30%, le motif E dans des proportions comprises entre 5 et 50% et le motif F dans des proportions comprises entre 30 et 90%, étant entendu que dans ce motif F, R16 représente un radical de formule : 1 18 i 19 R1 iù(0) dans laquelle si q=0, R17, R18 et R19, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un reste méthyle, hydroxyle, acétoxy ou amino, un reste monoalcoylamine ou un reste dialcoylamine, éventuellement interrompus par un ou plusieurs atomes d'azote et/ou éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes amine, hydroxyle, carboxyle, alcolylthio, sulfonique, un reste alcoylthio dont le groupe alcoyle porte un reste amino, l'un au moins des radicaux R17, R18 et R19étant dans ce cas un atome d'hydrogène ; ou si q=1, R17, R18 et R19 représentent chacun un atome d'hydrogène, ainsi que les sels formés par ces composés avec des bases ou des acides. (6) Les polymères dérivés de la N-carboxyalkylation du chitosane comme le N-carboxyméthyl chitosane ou le N-carboxybutyl chitosane vendu sous la dénomination "EVALSAN" par la société JAN DEKKER. (7) Les polymères répondant à la formule générale (VI) par exemple décrits dans le document FR-A-1,400,366 : 120 (CHùCH2) CH CH COOH CO (VI) N ùR21 R24 NùR23 r R22 dans laquelle R20 représente un atome d'hydrogène, un radical CH3O, CH3CH2O, phényle, R21 désigne l'hydrogène ou un radical alkyle inférieur tel que méthyle, éthyle, R22 désigne l'hydrogène ou un radical alkyle inférieur tel que méthyle, éthyle, R23 désigne un radical alkyle inférieur tel que méthyle, éthyle ou un radical répondant à la formule : -R24-N(R22) 2, R24 représentant un groupement -CH2-CH2-, -CH2-CH2-CH2-, -CH2-CH(CH3)-, R22 ayant les significations mentionnées ci-dessus, ainsi que les homologues supérieurs de ces radicaux et contenant jusqu'à 6 atomes de carbone. (8) Des polymères amphotères du type -D-X-D-X- choisis parmi: a) les polymères obtenus par action de l'acide chloracétique ou le 20 chloracétate de sodium sur les composés comportant au moins un motif de formule : -D-X-D-X-D- (VII) où D désigne un radical \ / 25 et X désigne le symbole E ou E', E ou E' identiques ou différents désignent un radical bivalent qui est un radical alkylène à chaîne droite ou ramifiée comportant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale non substituée ou substituée par des groupements hydroxyle et pouvant comporter en outre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, 1 à 3 cycles aromatiques et/ou 30 hétérocycliques; les atomes d'oxygène, d'azote et de soufre étant présents sous forme de groupements éther, thioéther, sulfoxyde, sulfone, sulfonium, alkylamine, alkénylamine, des groupements hydroxyle, benzylamine, oxyde d'amine, ammonium quaternaire, amide, imide, alcool, ester et/ou uréthanne. b) Les polymères de formule : 35 -D-X-D-X-(VI l') où D désigne un radical / \ ùN N \ / et X désigne le symbole E ou E' et au moins une fois E'; E ayant la signification indiquée ci-dessus et E' est un radical bivalent qui est un radical alkylène à chaîne droite ou ramifiée ayant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale, substitué ou non par un ou plusieurs radicaux hydroxyle et comportant un ou plusieurs atomes d'azote, l'atome d'azote étant substitué par une chaîne alkyle interrompue éventuellement par un atome d'oxygène et comportant obligatoirement une ou plusieurs fonctions carboxyle ou une ou plusieurs fonctions hydroxyle et bétaïnisées par réaction avec l'acide chloracétique ou du chloracétate de soude. (9) les copolymères alkyl(C1-05)vinyléther / anhydride maléique modifié partiellement par semiamidification avec une N,N-dialkylaminoalkylamine telle que la N,N-diméthylaminopropylamine ou par semiestérification avec une N,N-dialcanolamine. Ces copolymères peuvent également comporter d'autres comonomères vinyliques tels que le vinylcaprolactame. Les polymères filmogènes amphotères particulièrement préférés selon l'invention sont ceux de la famille (3) tels que les copolymères dont la dénomination INCI est Octylacrylamide/acrylates/butylaminoethylmethacrylate copolymer tels que les produits vendus sous les dénominations AMPHOMER, AMPHOMER LV 71 ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH, et ceux de la famille (4) tels que le copolymère de méthacrylate de méthyle / diméthyl carboxyméthyl-ammonio-éthylméthacrylate de méthyle par exemple vendu sous la dénomination DIAFORMER Z301 par la société SANDOZ. IV) Les polymères filmogènes non ioniques utilisables selon la présente invention sont choisis par exemple parmi : - les homopolymères de vinylpyrrolidone ; - les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; - les polyalkyloxazolines telles que les polyéthyloxazolines proposées par la société DOW CHEMICAL sous les dénominations PEOX 50 000, PEOX 200 000 et PEOX 500 000 ; - les homopolymères d'acétate de vinyle tels que le produit proposé sous le nom de APPRETAN EM par la société HOECHST; - les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène tels que le produit proposé sous le nom de APPRETAN TV par la société HOECHST ; - les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque, par exemple de 40 maléate de dibutyle, tels que le produit proposé sous le nom de APPRETAN MB EXTRA par la société HOECHST ; - les copolymères de polyéthylène et d'anhydride maléïque ; - les homopolymères d'acrylates d'alkyle et les homopolymères de méthacrylates d'alkyle tels que le produit proposé sous la dénomination MICROPEARL RQ 750 45 par la société MATSUMOTO ou le produit proposé sous la dénomination LUHYDRAN A 848 S par la société BASF ; - les copolymères d'esters acryliques tels que par exemple les copolymères d'acrylates d'alkyle et de méthacrylates d'alkyles tels que les produits proposés 12 par la société ROHM & HAAS sous les dénominations PRIMAL AC-261 K et EUDRAGIT NE 30 D, par la société BASF sous les dénominations ACRONAL 601, LUHYDRAN LR 8833 ou 8845, par la société HOECHST sous les dénominations APPRETAN N 9213 ou N9212; - les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisi par exemple parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle, tels que le produit proposé sous la dénomination NIPOL LX 531 B par la société NIPPON ZEON ou proposé sous la dénomination CJ 0601 B par la société ROHM & HAAS ; - les polyuréthannes tels que les produits proposés sous les dénominations ACRYSOL RM 1020 ou ACRYSOL RM 2020 par la société ROHM & HAAS, les produits URAFLEX XP 401 UZ, URAFLEX XP 402 UZ par la société DSM RESINS ; - les copolymères d'acrylate d'alkyle et d'uréthanne tels que le produit 8538-33 proposé par la société NATIONAL STARCH ; - les polyamides tels que le produit ESTAPOR LO 11 proposé par la société RHODIA. - les gommes de guar non ioniques chimiquement modifiées ou non modifiées. Les gommes de guar non ioniques non modifiées sont par exemple les produits vendus sous la dénomination VIDOGUM GH 175 par la société UNIPECTINE et sous la dénomination JAGUAR C par la société MEYHALL. Les gommes de guar non-ioniques modifiées utilisables selon l'invention sont de préférence modifiées par des groupements hydroxyalkyle en C1-C6. On peut mentionner à titre d'exemple, les groupements hydroxyméthyle, hydroxyéthyle, hydroxypropyle et hydroxybutyle. Ces gommes de guar sont bien connues de l'état de la technique et peuvent par exemple être préparées en faisant réagir des oxydes d'alcènes correspondants, tels que par exemple des oxydes de propylène, avec la gomme de guar de façon à obtenir une gomme de guar modifiée par des groupements hydroxypropyle. De telles gommes de guar non-ioniques éventuellement modifiées par des groupements hydroxyalkyle sont par exemple vendues sous les dénominations commerciales JAGUAR HP8, JAGUAR HP60 et JAGUAR HP120, JAGUAR DC 293 et JAGUAR HP 105 par la société MEYHALL, ou sous la dénomination GALACTASOL 4H4FD2 par la société AQUALON. Les radicaux alkyle des polymères non ioniques ont de 1 à 6 atomes de carbone sauf mention contraire. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le polymère filmogène est choisi parmi les copolymères cationiques dérivés d'esters acryliques, notamment le terpolymère méthacrylate de diméthyl aminoéthyle/ vinylcaprolactame/ vinylpyrrolidone vendu sous les dénominations GAFFIX VC 713 ou copolymer VC-713 par la société ISP ; les copolymères anioniques d'acide acrylique ou méthacrylique ou leurs sels, tels que le terpolymère acide acrylique / acrylate d'éthyle / N-tertiobutylacrylamide vendu sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF ; les copolymères anioniques dérivés d'acide crotonique, tels que terpolymère acéttate de vinyle/ p-tertiobutyl benzoate de vinyle/ acide crotonique fabriqué par la société Chimex sous la dénomination Mexomere PW et les terpolymères acide crotonique / acétate de vinyle / néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH ; les polymères amphotères comportant au moins un motif méthacrylate choisi parmi les méthacrylates d'aminoéthyle, de butyl aminoéthyle, de N,N'-diméthylaminoéthyle, de N-tertio-butylaminoéthyle, tels que copolymère dont la dénomination INCI est Octylacrylamide / acrylates / butylaminoethylmethacrylate copolymer comme les produits vendus sous la dénomination AMPHOMER ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH, les polymères non ioniques tels que l'alcool polyvinylique, et leurs mélanges. La quantité de polymère filmogène (en matière active) dans la composition de 10 l'invention peut aller par exemple de 0,1 à 15 % en poids et de préférence de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Additifs La composition de l'invention peut contenir un ou plusieurs additifs, choisis parmi 15 ceux généralement utilisés dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que, par exemple, les séquestrants, les parfums, les antioxydants, les conservateurs, les matières colorantes (comme les pigments et les colorants hydrophiles), les charges minérales et/ou les charges organiques, et les actifs. 20 La composition peut contenir un ou plusieurs actifs. Comme actifs, on peut utiliser notamment les bases xanthiques comme la caféine, les vitamines et leurs dérivés, notamment leurs esters, tels que le rétinol (vitamine A) et ses esters (palmitate de rétinyle par exemple), l'acide ascorbique (vitamine C) et ses esters (par exemple ascorbyl phosphate de magnésium et ascorbyl glucoside), le 25 tocophérol (vitamine E) et ses esters (par exemple acétate de tocophérol), la vitamine B3 ou B10 (niacinamide et dérivés) seules ou en mélange ; les agents kératolytiques et/ou desquamants tels que l'acide salicylique et ses dérivés, les alpha-hydroxyacides comme l'acide lactique, l'acide citrique et l'acide glycolique ; les agents anti-inflammatoires ; les agents apaisants tels que l'allantoïne et le 30 bisabolol ; les agents dépigmentants ; les agents tenseurs tels que les polymères synthétiques, les protéines végétales, les polysaccharides d'origine végétale, les amidons, les dispersions de cires, les silicates mixtes et les particules colloïdales de charges inorganiques ; les agents matifiants ; les agents raffermissants tels que le manuronnate de silicium ; les agents antirides ; les extraits végétaux ou 35 substances activant la microcirculation comme l'extrait d'ananas, le marron d'Inde (ou escine), le ruscus (fragon), le petit houx, la piloselle, le ginkgo biloba, les flavonoides ; les extraits végétaux ou substances amincissantes comme le coléus (coleus barbatus), le blupleurum, la criste marine, la carnitine, le cacao, la bigarade, la Coenzyme A, la noix de cola, le maté, le thé, le guarane, le 40 millepertuis, les algues marines, les peptides ; les filtres solaires organiques ou inorganiques ; et leurs mélanges. La composition selon l'invention peut éventuellement contenir une ou plusieurs huiles mais généralement en une quantité inférieure à 1 % du poids total de la 45 composition, car une quantité plus importante d'huiles peut induire un effet collant à la composition et, en outre, avoir une influence négative sur le temps de séchage du film formé par la composition, ce temps devenant alors trop important. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels adjuvants et additifs et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition selon l'invention donne un effet froid rémanent et peut être utilisée pour toute application cosmétique ou dermatologique pour laquelle un effet froid est recherché, en particulier pour le soin, le traitement et le nettoyage de la peau du visage ou du corps, et notamment pour l'activation des récepteurs sensoriels cutanés, par exemple en vue d'avoir des effets amincissants, activant la microcirculation, drainants, décongestionnants, relaxants, anti-jambes lourdes, anesthésiants, ou encore un effet sur l'amélioration de la pénétration cutanée d'autres substances. La composition de l'invention se présente généralement sous forme liquide, et elle peut par exemple former un patch à l'application sur la peau, quand on l'applique sur la peau à l'aide d'un système de pulvérisation (mécanique ou propulsé à l'aide d'un gaz) et qu'on la laisse sécher quelques minutes (2 à 15 minutes), par exemple pour avoir des effets tenseurs ou des effets de libération continue des actifs ou un effet amincissant. L'invention a encore pour objet l'utilisation cosmétique de la composition définie ci-dessus, pour le soin, le traitement et/ou le nettoyage de la peau, et elle a notamment pour objet l'utilisation cosmétique de la composition définie ci-dessus, pour produire un effet froid sur la peau. L'invention a plus spécialement pour objet l'utilisation de la dite composition, pour obtenir un effet amincissant, pour activer la microcirculation, pour drainer, pour décongestionner la peau, pour relaxer, pour soulager les jambes lourdes, pour augmenter la pénétration cutanée d'actifs. La composition de l'invention peut être en particulier utilisée comme produit amincissant, et dans ce cas, elle contient en outre, de manière préférée, de la caféine. L'invention a donc encore pour objet l'utilisation cosmétique de la composition définie ci-dessus, comme produit amincissant. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un 40 caractère limitatif. Les quantités indiquées sont en % en poids sauf mention contraire, et elles correspondent, sauf mention contraire, à la quantité de matière première et non à la quantité de matière active. Les noms des composés utilisés sont indiqués en nom INCI, en nom chimique ou en nom commercial. 20 Composition Exemple 1 de Exemple l'invention comparatif Menthol 0,4 % 0,4 0/0 Vinyl caprolactam / VP/ 7 % 0 0/0 dimethylaminoethyl methacrylate (soit 2,59 % de copolymer (Copolymer VC-713 à 37 % matière active) en matière active) Alcool (Ethanol) 37 % 37 0/0 Parfum 0,4 % 0,4 % Eau Qsp 100% Qsp 100 % Procédé de fabrication : Pour obtenir l'exemple selon l'invention, on a préparé à froid la solution contenant le polymère en dispersant le polymère dans le mélange d'alcool, de menthol et de 5 parfum. Puis on a ajouté l'eau. L'exemple comparatif a été préparé en mélangeant l'alcool, le menthol et le parfum, puis en ajoutant l'eau. 10 Evaluation de la rémanence de l'effet froid : L'exemple selon l'invention et l'exemple comparatif ne diffèrent que par la présence ou non du polymère filmogène. L'effet froid donné par les deux compositions a été déterminé en notant l'effet froid ressenti par 9 utilisateurs pendant les 30 minutes qui suivent l'application de ces compositions. Les 15 compositions sont appliquées à l'aide d'un flacon pulvérisable mécaniquement, et la sensation de fraîcheur est notée sur une échelle de 0 à 10 (0 = pas d'effet à 10 = effet important). Ainsi, plus la valeur est élevée, plus l'effet froid est ressenti. Les résultats sont consignés dans les tableaux ci-dessous : Exemple 1 de Effet Effet à Effet à Effet à l'invention immédiat 10 Min 20 min 30 min Testeur 1 6,5 6,5 2 1 Testeur 2 10 10 10 0 Testeur 3 7 0 0 0 Testeur 4 3 4 3 3 Testeur 5 10 5 3 0 Testeur 6 7,2 3,5 4 2 Testeur 7 8 9 7 5 Testeur 8 7 8 4 3 Testeur 9 1 0 0 0 Moyenne 6,63333333 5,11111111 3,66666667 1,55555556 Ecart-type 2,95972972 3,62954696 3,20156212 1,81046342 EX. comparatif Effet Effet à Effet à Effet à immédiat 10 Min 20 min 30 min Testeur 1 8 8 4,5 1 Testeur 2 10 5 0 0 Testeur 3 8,5 0 0 0 Testeur 4 8 6, 5 5 5 Testeur 5 10 3 2 0 Testeur 6 5 2 2 0 Testeur 7 4 1,5 0 0 Testeur 8 8 6 2 1 Testeur 9 1,5 0 0 0 Moyenne 7 3,55555556 1,72222222 0,77777778 Ecart-type 2,88314065 2,93091757 1,95443399 1,6414763 Ces tableaux mettent en évidence que la sensation de fraîcheur est peu différente entre les deux compositions juste après l'application (moyennes de 6,6 et de 7 à l'application (effet immédiat). Ceci s'explique par le fait que l'effet froid immédiat est en majorité dû à l'évaporation de l'alcool. En revanche, la sensation de fraîcheur est nettement augmentée pour des temps plus longs après l'application quand on utilise la composition selon l'invention, contenant le polymère filmogène, comparativement à la composition de l'exemple comparatif ne contenant pas le polymère (moyennes respectives de 5 et 3,5 après 10 min ; de 3,6 et 1,7 après 20 min et de 1,5 et 1,7 après 30 min). Ceci montre que la composition selon l'invention a un effet froid plus rémanent. Exemples 2 et 3 selon l'invention: Composition Exemple 2 de Exemple 3 de l'invention l'invention Menthol 0,4 % 0,4 % VA/vinyl butyl benzoate/crotonates 7 % 0 copolymer (Mexomere PW à 100% en matière active) Polyvinylalcohol 0 7 % Alcool (Ethanol) 37 % 36 0/0 Butylène glycol 0,5 % 0,5 0/0 Parfum 0,4 % 0,4 % Caféine 3 % 3 % Eau Qsp 100% Qsp 100 % Les exemples 2 et 3 peuvent constituer des compositions amincissantes, en étant pulvérisées sur les zones à traiter
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La présente invention porte sur une composition pour application topique comportant, dans un milieu hydroalcoolique, au moins un agent rafraîchissant et au moins un polymère filmogène.L'agent rafraîchissant est de préférence un dérivé de menthe et notamment le menthol.La composition selon l'invention donne un effet froid rémanent et peut être utilisée pour toute application cosmétique ou dermatologique pour laquelle un effet froid est recherché, notamment pour l'activation des récepteurs sensoriels cutanés, et comme composition amincissante.
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1. Composition pour application topique, comportant, dans un milieu hydroalcoolique, au moins un agent rafraîchissant et au moins un polymère 5 filmogène. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un alcool monohydrique en C2-C6 linéaire ou ramifié. 10 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'alcool est l'éthanol. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité d'alcool(s) est d'au moins 10 % en poids par 15 rapport au poids total de la composition. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité d'eau est d'au moins 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent rafraîchissant est choisi parmi la menthe et ses dérivés, et le camphre. 25 7. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le dérivé de menthe est choisi parmi le menthol, l'essence de menthe, l'huile essentielle de menthe, l'huile de menthe poivrée (peppermint), le wintergreen, la menthone, le menthyl lactate, la menthe verte, l'huile de menthe, les dérivés de menthane comme les menthane carboxamides N-substitués, le 3- (I-menthoxy) 30 propaneû1,2-diol, le p-menthane-3,8,-diol, le menthyl succinate et ses sels alcalinoterreux, et leurs mélanges. 8. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le dérivé de menthe est choisi parmi le menthol, le menthyl lactate, le 3-(I-35 menthoxy)ûpropaneû1,2-diol, le p-menthane-3,8,-diol, et leurs mélanges. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité d'agent rafraîchissant va de 0,05 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les polymère filmogène est choisi parmi les polymères filmogènes cationiques, anioniques, amphotères ou non ioniques, et leurs mélanges. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère filmogène est choisi parmi les polymères filmogènes cationiques comportant des groupements amines primaire, secondaire, tertiaire et/ou quaternaire faisant partie de la chaîne polymère ou 20 40 45directement reliés à celle-ci, et ayant un poids moléculaire compris entre 500 et environ 5.000.000. 12. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le polymère cationique est choisi parmi les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle, les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyl-triméthylammonium, le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, les copolymères vinylpyrrolidone / acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non quaternisés, le terpolymère méthacrylate de diméthyl aminoéthyle/ vinylcaprolactame/ vinylpyrrolidone, le copolymère vinylpyrrolidone / méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère filmogène est choisi parmi les polymères filmogènes anioniques comportant des groupements dérivés d'acide carboxylique, sulfonique ou phosphorique et ayant un poids moléculaire compris entre environ 500 et 5.000.000. 14. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le polymère anionique est choisi parmi les homo- ou copolymères d'acide acrylique ou d'acide méthacrylique ou leurs sels, les copolymères des acides acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique, les copolymères dérivés d'acide crotonique, les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8, les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates, les polymères comprenant les groupements sulfoniques. 15. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le polymère anionique est choisi parmi les terpolymères d'acide acrylique, les terpolymères dérivés d'acide crotonique, les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle, le copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, le copolymère acétate de vinyle/acide crotonique et le copolymère acétate de vinyle/acide crotonique greffé par du polyéthylèneglycol. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère filmogène est choisi parmi les polymères filmogènes amphotères comportant des motifs B et C répartis statistiquement dans la chaîne polymère, où B désigne un motif dérivant d'un monomère comportant au moins un atome d'azote basique et C désigne un motif dérivant d'un monomère acide comportant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques ou bien B et C désignent des groupements dérivant de monomères zwittérioniques de carboxybétaïnes ou de sulfobétaïnes, ou bien. B et C désignent une chaîne polymère cationique comportant des groupements amines primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire, dans laquelle au moins l'un des groupements amine porte un groupement carboxylique ou sulfonique relié parl'intermédiaire d'un radical hydrocarboné, ou bien B et C font partie d'une chaîne d'un polymère à motif éthylène a,13--dicarboxylique dont l'un des groupements carboxyliques a été amené à réagir avec une polyamine comportant un ou plusieurs groupements amine primaire ou secondaire. 17. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le polymère amphotère est choisi parmi les polymères résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique, ;les polymères comportant des motifs dérivant a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'azote par un radical alkyle, b) d'au moins un comonomère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un comonomère basique ; les polyamino amides réticulés et alcoylés partiellement ou totalement dérivant de polyaminoamides qui sont de formule générale : dans laquelle R10 représente un radical divalent dérivé d'un acide dicarboxylique saturé, d'un acide aliphatique mono ou dicarboxylique à double liaison éthylénique, d'un ester d'un alcanol inférieur ayant 1 à 6 atome de carbone de ces acides ou d'un radical dérivant de l'addition de l'un quelconque desdits acides avec une amine bis primaire ou bis secondaire, et Z désigne un radical d'une polyalkylène-polyamine bis-primaire, mono ou bis-secondaire ; les polymères comportant des motifs zwittérioniques de formule : -Y R1314 0 (CH2), CùO (V) R15 dans laquelle R11 désigne un groupement insaturé polymérisable, y et z représente un nombre entier de 1 à 3, R12 et R13 indépendamment, représentent un atome d'hydrogène, méthyle, éthyle ou propyle, R14 et R15 indépendamment, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle de telle façon que la somme des atomes de carbone dans R14 et R15 ne dépasse pas 10. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère filmogène est un polymère filmogène non ionique choisi parmi les homopolymères de vinylpyrrolidone ; les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les polyalkyloxazolines ; les homopolymères d'acétate de vinyle ; les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène ; les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque ; les copolymères de polyéthylène et d'anhydride maléïque ; les homopolymères d'acrylates d'alkyle et les homopolymères de méthacrylates d'alkyle ; les copolymères d'esters acryliques ; les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisi parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle ; les polyuréthannes ; les copolymères d'acrylate d'alkyle et d'uréthanne ; lespolyamides ; les gommes de guar non ioniques chimiquement modifiées ou non modifiées. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère filmogène est choisi parmi les copolymères cationiques dérivés d'esters acryliques ; les copolymères anioniques d'acide acrylique ou méthacrylique ou leurs sels ; les copolymères anioniques dérivés d'acide crotonique ; les polymères amphotères comportant au moins un motif méthacrylate choisis parmi les méthacrylates d'aminoéthyle, de butyl aminoéthyle, de N,N'-diméthylaminoéthyle, de N-tertio-butylaminoéthyle ; l'alcool polyvinylique ; et leurs mélanges. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de polymère filmogène va de 0,1 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. 21. Utilisation cosmétique de la composition selon l'une quelconque des précédentes, pour produire un effet froid sur la peau. 22. Utilisation cosmétique de la composition selon l'une quelconque des 1 à 20, pour l'activation des récepteurs sensoriels cutanés et pour le soin, le traitement et ou le nettoyage de la peau. 23. Utilisation selon la précédente, pour obtenir un effet amincissant, pour activer la microcirculation, pour drainer, pour décongestionner la peau, pour relaxer, pour soulager les jambes lourdes, pour augmenter la pénétration cutanée d'actifs. 24. Utilisation cosmétique de la composition selon l'une quelconque des 1 à 20, comme produit amincissant. 25. Utilisation selon la précédente, caractérisée en ce que la composition contient en outre de la caféine.35
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/97,A61K 8/34,A61K 8/35,A61K 8/72,A61Q 19/00
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FR2902478
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A1
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SYSTEME D'EMBRAYAGE A COMMANDE HYDRAULIQUE COMPORTANT UN MOYEN FIABLE POUR DETERMINER L'ETAT D'EMBRAYAGE
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D'EMBRAYAGE. La présente invention concerne un système d'embrayage 5 à commande hydraulique comportant un moyen fiable pour déterminer l'état d'embrayage. Elle concerne également un procédé de détermination de l'état d'embrayage d'un tel système d'embrayage à commande hydraulique. 10 Un système d'embrayage assure, à volonté, la liaison - ou la séparation - de deux arbres ou de deux organes tournants, l'un moteur et l'autre récepteur, de manière à réaliser - ou à interrompre - la transmission du mouvement et du couple d'un arbre ou organe tournant à l'autre. 15 Le terme embrayage désigne également la phase de fonctionnement où l'accouplement est établi, opération inverse du débrayage pendant laquelle les arbres ou, plus généralement, les organes tournants sont désolidarisés. Un grand nombre de fonctions automobiles utilisent 20 l'information selon laquelle l'embrayage est ouvert (pédale d'embrayage enfoncée ou basse) ou l'embrayage est fermé (pédale d'embrayage relâchée ou haute), information que l'on désignera également par l'expression information sur l'état de l'embrayage . C'est le cas de la fonction de 25 démarrage moteur impulsionnel, de la fonction dite Stop and Start qui permet d'arrêter le moteur lorsque le véhicule est immobile, pédale de frein enfoncée, et de le redémarrer instantanément au lâcher de la pédale, de la fonction du dispositif limiteur et/ou régulateur de vitesse, 30 et plus généralement des fonctions procurant un meilleur agrément moteur. L'information sur l'état de l'embrayage doit être une information sûre et fiable. Toute défaillance sur son contenu peut avoir de graves conséquences : démarrage 35 impulsionnel avec chaîne de traction fermée, régulation de vitesse intempestive, par exemple. Pour connaître cette information dans un système d'embrayage à commande hydraulique, on a recours actuellement à un capteur de déplacement, placé au niveau du récepteur de la commande hydraulique, ou au niveau de l'émetteur de la commande hydraulique ou bien encore au niveau de la pédale ou du pédalier. Toutefois, si le capteur de déplacement est situé sur la pédale ou sur le pédalier, en cas de défaillance de la commande hydraulique d'embrayage entre l'émetteur et le récepteur, l'information sur l'état de l'embrayage est erronée. Par exemple, dans ce cas, la pédale peut être en position débrayée et détectée en position débrayée, tandis que l'embrayage est toujours fermé. Dans les solutions connues de l'art antérieur, on connaît aussi, selon la publication de demande de brevet français n 2 678 034, un système pour déterminer l'état d'usure d'un embrayage à friction de véhicule automobile et/ou pour mesurer la course d'un organe de désembrayage de l'embrayage, ledit embrayage étant susceptible d'être actionné à partir d'un maître cylindre et d'un cylindre récepteur. Dans ce système, un capteur de déplacement est uni au cylindre récepteur en formant un ensemble de construction. Le capteur de déplacement, dans ce cas, n'est que peu influencé par les tolérances du système de désembrayage. Toutefois, l'information sur l'état de l'embrayage n'est supportée que par un seul capteur, et les diagnostics de cette information ne couvrent pas toutes les situations de vie ; le temps d'exposition au risque de défaillance de l'information point mort non diagnostiquée restant important. Le but de la présente invention est d'obvier aux inconvénients des solutions techniques de détermination de l'état de l'embrayage connues de l'art antérieur. Un autre but de la présente invention est de concevoir un système d'embrayage à commande hydraulique comportant un moyen de grande fiabilité pour déterminer l'état d'embrayage. C'est également un but de la présente invention de concevoir un procédé de détermination de l'état d'embrayage d'un système d'embrayage à commande hydraulique, qui soit de la plus grande fiabilité possible. C'est aussi un but de la présente invention de fournir un système d'embrayage à commande hydraulique comportant un moyen de détermination de l'état d'embrayage, qui soit de fabrication et de montage simple, et par conséquent économique. Pour atteindre ces buts, la présente invention réalise un nouveau système d'embrayage à commande hydraulique, qui comporte un mécanisme d'embrayage, un dispositif d'actionnement hydraulique avec un récepteur proche du mécanisme d'embrayage, un émetteur proche du mécanisme de la pédale d'embrayage et une liaison hydraulique reliant l'émetteur au récepteur, au moins un capteur de déplacement situé entre le mécanisme d'embrayage et le mécanisme de la pédale d'embrayage et/ou sur ledit mécanisme de la pédale d'embrayage, et un capteur de pression situé sur ladite liaison hydraulique. Le capteur de pression est destiné à fiabiliser l'information sur l'état de l'embrayage obtenue au moyen du capteur de déplacement. Le capteur de déplacement peut être situé sur l'émetteur du dispositif d'actionnement hydraulique, et/ou sur le récepteur du dispositif d'actionnement hydraulique, et/ou sur le mécanisme de la pédale d'embrayage. Lorsque le capteur de déplacement est disposé sur le cylindre de l'émetteur, il mesure le déplacement du piston de l'émetteur, et par conséquent le déplacement de la pédale d'embrayage. Lorsque le capteur de déplacement est disposé sur le cylindre du récepteur, il mesure le déplacement du piston dudit récepteur, et par conséquent le déplacement de la fourchette d'embrayage. La présente invention conçoit également un nouveau procédé de détermination de l'état d'embrayage d'un système d'embrayage à commande hydraulique ayant un dispositif d'actionnement hydraulique avec un récepteur proche du mécanisme d'embrayage, un émetteur proche du mécanisme de pédale d'embrayage et une liaison hydraulique reliant l'émetteur au récepteur. Ce nouveau procédé comporte les étapes suivantes . - mesure du déplacement de la pédale d'embrayage au 10 moyen d'un capteur de déplacement, - mesure de la pression dans la liaison hydraulique au moyen d'un capteur de pression, - test de cohérence entre les deux mesures permettant de valider ou invalider l'état d'embrayage obtenu à l'aide 15 dudit capteur de déplacement. De préférence, la mesure du déplacement de la pédale d'embrayage est réalisée par un capteur de déplacement situé sur le pédalier ou sur la pédale. La mesure du déplacement peut être réalisée, en 20 variante ou en complément, au moyen d'un capteur de déplacement situé sur l'émetteur du dispositif d'actionnement hydraulique. La mesure du déplacement peut également être réalisée, en variante ou en complément, au moyen d'un capteur de 25 déplacement situé sur le récepteur du dispositif d'actionnement hydraulique. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de 30 la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 est un schéma fonctionnel d'un système d'embrayage à commande hydraulique, selon la présente invention, 35 - la figure 2 est un graphe de la loi liant la pression au déplacement dans un système d'embrayage à commande hydraulique, et - la figure 3 est un graphe semblable à celui de la figure 2, pour illustrer le procédé de la présente invention. Sur le dessin de la figure 1, on a représenté, de manière schématique, un système d'embrayage qui comprend un mécanisme d'embrayage à friction, de référence générale 10, un mécanisme de pédale d'embrayage, de référence générale 20, et un dispositif d'actionnement hydraulique, de référence générale 30, situé entre le mécanisme d'embrayage à friction 10 et le mécanisme de pédale d'embrayage 20. Le mécanisme d'embrayage à friction 10 comporte, de manière classique, une butée d'embrayage 11, solidaire d'une fourchette d'embrayage 15, qui peut être actionnée par le dispositif d'actionnement hydraulique 30 pour écarter les deux plateaux d'embrayage, 12 et 13, et ouvrir l'embrayage. Dans l'état dit d'ouverture de l'embrayage , les plateaux 12 et 13 sont écartés, le disque de friction de l'embrayage est libéré, le mouvement n'est plus transmis entre l'arbre moteur et l'arbre récepteur : la boîte de vitesse du véhicule est rendue indépendante du moteur. L'état d'ouverture de l'embrayage est obtenu en appuyant, avec une force illustrée par la flèche située à gauche sur la figure 1, sur la pédale d'embrayage 21, liée au pédalier 22. Le pédalier 22 est déplaçable en rotation autour de l'axe 23 sous l'action exercée sur la pédale 21, et agit par ce mouvement de rotation contre la partie mobile ou piston 31 d'un premier cylindre du dispositif d'actionnement hydraulique 30, de façon à actionner la fourchette 15 de l'embrayage et, par conséquent déplacer la butée d'embrayage 11 contre l'action d'un ressort 14 de maintien des disques d'embrayage en contact. Par conséquent, le dispositif d'actionnement hydraulique 30 transforme le mouvement exercé sur la pédale 21 en un mouvement de translation, illustré par la flèche située à droite sur la figure 1, sur la butée d'embrayage 11. Le dispositif d'actionnement hydraulique ou actionneur hydraulique - 30 se compose d'un réservoir hydraulique 32, d'un cylindre émetteur 33, proche du mécanisme de pédale d'embrayage 20, avec sa partie mobile 31, d'un cylindre récepteur 34, proche du mécanisme d'embrayage 10, avec une partie mobile 35, et d'une liaison hydraulique 36 qui relie le cylindre émetteur 33 au cylindre récepteur 34. En partant de la pédale d'embrayage 21, il est produit une sollicitation directe sur le piston 31 du cylindre émetteur 33, relié, par la conduite de pression 36, au cylindre récepteur 34. La sollicitation se traduit par une pression dans le cylindre récepteur 34, qui actionne le mouvement du piston 35 du cylindre récepteur 34. Ce mouvement du piston 35 produit une sollicitation sur la fourchette d'embrayage 15 agissant directement sur la butée d'embrayage 11 disposée concentriquement à un arbre de boîte de vitesses, et montée à rotation autour d'un axe X solidaire de la boîte de vitesses. Le cylindre émetteur 33, le cylindre récepteur 34, la conduite de pression 36, et en partie le réservoir 32, sont remplis, de préférence, avec un liquide hydraulique, pratiquement incompressible. Ainsi, on obtient une transmission sans perte de la force, depuis la pédale d'embrayage 21 jusqu'à la butée d'embrayage 11. Quand on actionne la pédale d'embrayage 21, cette dernière est pivotée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe de rotation 23, ce qui provoque le déplacement du piston 31 situé dans le cylindre émetteur 33. Le mouvement du piston 31 déplace le fluide d'actionnement dans la conduite de pression 36, lequel déplace le piston 35 du cylindre récepteur 34. Le mouvement du piston 35 fait pivoter la fourchette d'embrayage 15, ce qui a pour résultat que la butée d'embrayage 11 relâche l'embrayage à friction. Quand on relâche la pédale d'embrayage 21, les déplacements se font en sens inverse. Pour connaître l'état de l'embrayage, c'est-à-dire pour savoir si l'embrayage est ouvert ou fermé, on peut placer un dispositif de mesure de déplacement, plus précisément un capteur de déplacement, au niveau du cylindre récepteur 34 du dispositif d'actionnement hydraulique, ou au niveau du cylindre émetteur 33 du dispositif d'actionnement hydraulique, ou au niveau du pédalier 22. On a représenté ces trois possibilités par les références 49, 39 et 29, respectivement. Ces capteurs de déplacement sont, toutefois, insuffisants pour assurer une réelle fiabilité de la mesure de l'état de l'embrayage. Ainsi, par exemple, si le capteur de déplacement est situé sur la pédale d'embrayage ou sur le pédalier (capteur de déplacement 29), l'existence d'une défaillance du dispositif d'actionnement hydraulique 30 entre le cylindre émetteur 33 et le cylindre récepteur 34 fausse l'information sur l'état de l'embrayage ; la pédale d'embrayage 21 peut être en position débrayée et détectée en position débrayée, alors que l'embrayage est toujours en position fermée. D'autre part, dans le cas où l'embrayage est pourvu d'un capteur de déplacement, comme il vient d'être indiqué, l'information sur l'état de l'embrayage n'est supportée que par un seul dispositif de mesure, et les diagnostics de cette information ne couvrent pas toutes les situations de vie (temps d'exposition au risque de défaillance de l'information point mort non diagnostiquée important). Pour ces raisons, selon le principe de la présente invention, il est prévu un capteur de pression 50, intégré à la conduite de pression hydraulique 36. Ce capteur de pression 50 permet de confirmer l'état ouvert de la chaîne de traction, lorsqu'une information sur l'état de l'embrayage a été donnée par un capteur de déplacement 29, 39 ou 49. Il permet également de diagnostiquer l'information sur l'état de l'embrayage donnée par un capteur de déplacement en réalisant un véritable test de cohérence avec la mesure de pression, et de fiabiliser de cette façon ladite information sur l'état de l'embrayage. On a représenté sur le graphe de la figure 2 la relation entre la pression hydraulique P dans la conduite de pression hydraulique 36 et le déplacement D du cylindre émetteur 31 sous l'action du mouvement de la pédale 21 entre une position EH dans laquelle la pédale d'embrayage est en position haute (position embrayée) et une position basse EB dans laquelle la pédale d'embrayage est en position basse (position débrayée). L'intérêt du capteur de pression 50 sera mieux compris dans la description ci-après d'un premier exemple de dysfonctionnement du dispositif d'actionnement hydraulique 30. En cas de rupture de la commande hydraulique, le capteur de déplacement, situé sur la pédale ou le pédalier (capteur 29) ou sur le cylindre émetteur 31 (capteur 39), peut détecter une position pédale basse et, par conséquent renvoyer l'information embrayage ouvert alors que l'embrayage est au contraire fermé parce que la pression hydraulique du fait de la rupture est insuffisante pour actionner le piston 35 du cylindre récepteur 34. C'est dans un tel cas que s'avère utile l'information donnée par le capteur de pression 50 : en effet, le capteur de pression 50, selon la présente invention, détecte une valeur de pression trop faible, incompatible avec un état embrayage ouvert . L'information du capteur de pression 50, dans une telle situation, invalide l'information embrayage ouvert du capteur de déplacement 29 et/ou du capteur de déplacement 39. Sur le graphe de la figure 2, on a représenté par la ligne Po le seuil de pression en deçà duquel l'information embrayage ouvert ne peut être valide, car la pression est insuffisante pour actionner le récepteur hydraulique, comme mentionné précédemment. Ainsi, tout l'espace situé en dessous de la ligne Po est une zone de valeurs de pression embrayage ouvert invalide. On a représenté sur le graphe de la figure 3 la même relation entre la pression hydraulique P, mesurée par le capteur de pression 50, et le déplacement D du piston du cylindre émetteur, c'est-à-dire le déplacement D de la pédale d'embrayage entre la position EH de pédale haute et la position EB de pédale basse. Cette relation P = f(D) entre la pression P et le déplacement D de la pédale d'embrayage est une relation connue à partir des caractéristiques techniques du dispositif d'actionnement hydraulique 30 ou par apprentissage, et peu sensible à l'usure du fait de l'existence d'un système de rattrapage d'usure. Ainsi, les deux courbes, désignées N et U, représentent respectivement la relation dite nominale (en trait plein continu) et la relation à organe de friction usé (en traits interrompus courts), et ces deux courbes sont relativement proches l'une de l'autre. Par EMBF et EMB0, on a désigné les zones qui correspondent à l'embrayage fermé et à l'embrayage ouvert, respectivement. La relation connue de la figure 3 permet de tester la cohérence des signaux des capteurs qui mesurent le déplacement de la pédale d'embrayage avec les signaux du capteur de pression 50 de l'invention. Si la pression hydraulique mesurée P par le capteur de pression 50 est située, pour un déplacement donné, entre les deux courbes N et U, alors le test dit de cohérence est positif : l'information donnée par le capteur de déplacement est valide. A contrario, si la pression hydraulique mesurée P par le capteur de pression 50 est située, pour un déplacement donné, hors de la zone comprise entre les deux courbes N et U, alors le test dit de cohérence est négatif : l'information donnée par le capteur de déplacement est invalidée. De cette manière, on a réalisé un système de grande fiabilité dans la détermination de l'état d'embrayage. L'information état d'embrayage est sûre, et peut être utilisée en toute sécurité dans les systèmes dits intelligents de commande et d'assistance à la conduite automobile
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- Le système d'embrayage à commande hydraulique comporte un mécanisme d'embrayage (10), un mécanisme de pédale d'embrayage (20), un dispositif d'actionnement hydraulique (30) avec un récepteur (34, 35) proche du mécanisme d'embrayage (10), un émetteur (31, 33) proche du mécanisme de pédale d'embrayage (20) et une liaison hydraulique (36) reliant l'émetteur au récepteur.- Il comporte aussi au moins un capteur de déplacement (29 ; 39 ; 49) entre le mécanisme d'embrayage (10) et le mécanisme de la pédale d'embrayage (20) et/ou sur ledit mécanisme de la pédale d'embrayage (20), et un capteur de pression (50), situé sur la liaison hydraulique (36), destiné à fiabiliser l'information sur l'état de l'embrayage donnée à l'aide du capteur de déplacement.- Véhicules automobiles. Systèmes d'embrayage de véhicules automobiles. Systèmes d'aide à la conduite automobile.
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1. Système d'embrayage à commande hydraulique, qui comporte un mécanisme d'embrayage (10), un dispositif d'actionnement hydraulique (30) avec un récepteur (34, 35) proche du mécanisme d'embrayage (10), un émetteur (31, 33) proche du mécanisme de la pédale d'embrayage (20) et une liaison hydraulique (36) reliant l'émetteur au récepteur, et au moins un capteur de déplacement (29 ; 39 ; 49) situé entre le mécanisme d'embrayage (10) et le mécanisme de la pédale d'embrayage (20) et/ou sur ledit mécanisme de la pédale d'embrayage, caractérisé en ce qu'il est prévu, de plus, un capteur de pression (50), situé sur ladite liaison hydraulique (36), destiné à fiabiliser l'information sur l'état de l'embrayage obtenue au moyen dudit capteur de déplacement. 2. Système d'embrayage selon la 1, caractérisé en ce que ledit capteur de déplacement (39) est situé sur l'émetteur (31, 33) du dispositif d'actionnement hydraulique (30). 3. Système d'embrayage selon la 1, caractérisé en ce que ledit capteur de déplacement (49) est situé sur le récepteur (34, 35) du dispositif d'actionnement hydraulique (30). 4. Système d'embrayage selon la 1, caractérisé en ce que ledit capteur de déplacement (29) est situé sur le pédalier (22) du mécanisme de la pédale d'embrayage (2 0) . 5. Système d'embrayage selon la 2, caractérisé en ce que ledit capteur de déplacement (39) est disposé sur le cylindre (33) de l'émetteur, et mesure le déplacement du piston (31) dudit émetteur. 6. Système d'embrayage selon la 3, caractérisé en ce que ledit capteur de déplacement (49) est disposé sur le cylindre (34) du récepteur et mesure le déplacement du piston (35) dudit récepteur. 7. Procédé de détermination de l'état d'embrayage d'un système d'embrayage à commande hydraulique ayant un dispositif d'actionnement hydraulique (30) avec un récepteur (34, 35) proche du mécanisme d'embrayage (10), un émetteur (31, 33) proche du mécanisme de pédale d'embrayage (20) et une liaison hydraulique (36) reliant l'émetteur au récepteur, caractérisé par les étapes suivantes prises en combinaison : - mesure du déplacement du mécanisme de la pédale 10 d'embrayage (20) et/ou du mécanisme d'embrayage (10) au moyen d'un capteur de déplacement (29 ; 39 ; 49), - mesure de la pression dans la liaison hydraulique (36) au moyen d'un capteur de pression (50), - test de cohérence entre les deux mesures permettant 15 de valider ou invalider l'état d'embrayage obtenu à l'aide dudit capteur de déplacement. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que ladite mesure du déplacement du mécanisme de la pédale d'embrayage (20) est réalisée par un capteur de déplacement 20 (29) situé sur la pédale (21) ou le pédalier (22). 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que ladite mesure du déplacement est réalisée au moyen d'un capteur de déplacement (39) situé sur l'émetteur (31, 33) du dispositif d'actionnement hydraulique (30). 25 10. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que ladite mesure du déplacement est réalisée au moyen d'un capteur de déplacement (49) situé sur le récepteur (34, 35) du dispositif d'actionnement hydraulique (30).
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F
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F16
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F16D
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F16D 25
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F16D 25/06,F16D 25/00,F16D 25/12
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FR2893001
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A1
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AMELIORATION AUX ROTORS DE GIRAVIONS A PALES TORSIBLES.
| 20,070,511 |
La présente invention est relative à une amélioration aux rotors de giravions à pales torsibles. Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication d'hélicoptères. L'invention s'applique notamment au rotor d'un hélicoptère qui comporte plusieurs pales solidaires du moyeu du rotor, chaque pale comportant une portion interne (de pied), parfois dénommée bras ou faisceau torsible, qui est allongée le long de l'axe longitudinal de la pale et qui présente une capacité élevée de déformation élastique en torsion selon cet axe, ce qui permet de régler le pas de la pale malgré une fixation rigide de ce pied torsible au moyeu. Un tel rotor est décrit notamment dans les brevets FR 2685675 et US 5330322. L'invention s'applique plus particulièrement à ce type de rotor dans lequel la fixation de la structure torsible au moyeu est obtenue par serrage de la structure torsible entre deux pièces du moyeu, par un boulon associé à une rondelle ou bague transmettant un effort de serrage. I1 a été constaté que dans certaines circonstances, lors du serrage de l'écrou et/ou du boulon, la rondelle ou bague pouvait être entraînée en rotation par friction contre l'écrou, et que cette rotation pouvait provoquer une déformation préjudiciable de la partie de la structure torsible au travers de laquelle s'étend la vis du boulon, cette déformation étant d'autant plus accentuée que la structure torsible est mince. C'est à ce problème que se propose de répondre l'invention. Un autre objectif de l'invention est de proposer de tels rotors de giravions qui soient améliorés et/ou qui remédient, en partie au moins, aux lacunes ou inconvénients des rotors de giravions connus. Conformément à l'invention, il est proposé d'équiper un tel rotor de moyens d'arrêt pour empêcher la rotation de la bague ou rondelle par rapport à la pièce du moyeu ou par rapport à la structure torsible. Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un rotor de giravion comportant un moyeu, une première pale comportant une première structure torsible fixée au moyeu par un premier boulon et une première bague ou rondelle, une seconde pale comportant une seconde structure torsible fixée au moyeu par un second boulon et une seconde bague ou rondelle ; le rotor comporte en outre des moyens d'arrêt pour empêcher la rotation de chaque bague ou rondelle par rapport au moyeu ou par rapport à la structure torsible correspondante. Selon des modes préférés de réalisation de l'invention : - les moyens d'arrêt comportent une butée solidaire du moyeu et faisant partie de moyens de liaisons servant à fixer au moyeu la seconde structure torsible de la seconde pale ; en particulier, cette butée est essentiellement constituée par la vis du second boulon ; - la seconde rondelle équipant le second boulon est rigidement solidaire de la première rondelle du premier boulon ; - lesdites première et seconde pales sont adjacentes ; - lesdites première et seconde rondelles sont formées par une plaque mince percée de deux orifices écartés d'une distance correspondant à l'entraxe des premier et second boulons ; - chaque structure torsible est fixée au moyeu par un boulon, par une bague de transmission d'effort de serrage à la structure torsible, et par la rondelle s'appuyant sur la bague, chaque structure torsible comportant plusieurs lames métalliques empilées ; - le rotor comporte au moins une troisième pale comportant une troisième structure torsible fixée au moyeu par un troisième boulon et une troisième bague ou rondelle, et les angles formés par chaque paire de pales adjacentes sont inégaux. D'autres aspects, caractéristiques, et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. La figure 1 est une vue de face avec arrachement d'un rotor anti-10 couple d'un hélicoptère selon l'invention. La figure 2 est une vue en coupe partielle selon II-II du rotor illustré figure 1. Le rotor 10 illustré figures 1 et 2 comporte un arbre 11 s'étendant selon son axe 12 de rotation ; cet arbre creux reçoit un mécanisme de 15 commande (non représenté) de variation du pas des pales du rotor. Le rotor comporte des pales - telles que celle repérée 13 - dont les axes longitudinaux respectifs 14 à 17 s'étendent radialement, par référence à l'axe 12, dans un plan orthogonal à l'axe 12. Les angles dans ce plan - tels que 18 et 19, figure 1 - séparant les 20 axes longitudinaux respectifs de deux pales consécutives, ont des valeurs inégales. Chacune des pales, en particulier la pale 13, est fixée au moyeu du rotor par l'intermédiaire d'un palier 20 autorisant sa rotation selon son axe longitudinal 14 et autorisant ainsi la modification du pas de la pale 25 par une biellette 24, ainsi que par une structure torsible 21 dont une partie externe 22 est rigidement liée au moyeu comme décrit ci-après. Chaque structure torsible comporte plusieurs lames métalliques empilées selon un axe sensiblement parallèle à l'axe 12 ; chaque lame présente une forme allongée selon l'axe longitudinal de la pale, et s'étend sensiblement dans un plan perpendiculaire à l'axe d'empilement. Le moyeu du rotor comporte une pièce principale 25 portant les paliers 20, qui est fixée à l'arbre 11 par l'intermédiaire d'une bride 26 pourvue de cannelures 27 d'entraînement. Le moyeu comporte en outre une seconde bride 28 s'étendant en regard de la bride 26 ; chacune de ces deux brides est percée d'orifices 29, 30, selon une répartition angulaire autour de l'axe 12 commun des brides et de l'arbre, qui est identique à la répartition angulaire des pales autour de cet axe 12. Pour la fixation de la structure 21 au moyeu, un boulon 31 comporte une vis 32 et un écrou 33, le corps de la vis s'étendant au travers de quatre orifices alignés percés respectivement dans la pièce 25, dans la bride 26, dans l'extrémité interne 23 de la structure 21, et dans la bride 28, comme illustré figure 2 en particulier. Une douille annulaire (ou bague) 34 et une rondelle 35 sont engagées autour de la vis ; la rondelle 35 sert à transmettre les efforts de serrage du boulon, de l'écrou 33 à la douille 34 ; cette douille sert à transmettre les efforts de serrage de la rondelle 35 à la structure 21, 23, afin de la fixer rigidement à la bride 26 du moyeu. La bague 34 est montée coulissante selon l'axe 42 de la vis, dans l'orifice 30 percé dans la bride 28 ; cette bride est rendue solidaire de la bride 26 par un écrou 50 vissé sur le bout d'arbre 11, et par des vis 51. La bague 34 a pour fonction de rattraper le jeu nécessaire au montage entre les brides 26 et 28, sans induire d'efforts parasites dans la bride 28. L'immobilisation en rotation de la rondelle 35 permet d'empêcher l'entraînement en rotation de la bague 34 par la rondelle 35, selon l'axe 42, lors du serrage de l'écrou 33. Comme illustré figure 1 en particulier, la rondelle est formée par une lame ou plaque mince 52, allongée le long d'un arc de cercle 36, et dont les bords longitudinaux s'étendent selon d'autres arcs de cercle 37 et 38 ; ces arcs 36 à 38 ont un centre commun sur l'axe 12 ; la rondelle 35 présente deux portions d'extrémités arrondies 39, 40 selon deux arcs reliant les arcs 37 et 38 ; la rondelle présente grossièrement une forme de haricot. La rondelle 35 est percée de deux orifices 41 identiques dont les axes 42, 43 respectifs sont parallèles à l'axe 12 et coupent respectivement 10 les axes 14 et 15 de deux pales adjacentes du rotor. Selon une variante non représentée, la plaque 52 servant de rondelle multiple peut être percée d'autant d'orifices 41 de passage des vis 32 que le rotor comporte de pales
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L'invention concerne un rotor (10) de giravion comportant un moyeu (25, 26, 28) , une première pale (13) comportant une première structure torsible (21) fixée au moyeu par un premier boulon (31 à 33) et une première bague (34) ou rondelle (35), une seconde pale comportant une seconde structure torsible fixée au moyeu par un second boulon et une seconde bague ou rondelle ; le rotor comporte des moyens d'arrêt pour empêcher la rotation de chaque bague ou rondelle par rapport au moyeu ou par rapport à la structure torsible correspondante.
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1. Rotor (10) de giravion comportant un moyeu (25, 26, 28) , une première pale (13) comportant une première structure torsible (21) fixée au moyeu par un premier boulon (31 à 33) et une première bague (34) ou rondelle (35), une seconde pale comportant une seconde structure torsible fixée au moyeu par un second boulon et une seconde bague ou rondelle, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'arrêt pour empêcher la rotation de chaque bague ou rondelle par rapport au moyeu ou par rapport à la structure torsible correspondante. 2. Rotor selon la 1, dans lequel les moyens d'arrêt comportent une butée solidaire du moyeu. 3. Rotor selon la 2, dans lequel la butée fait partie de moyens de liaisons servant à fixer au moyeu la seconde structure torsible de la seconde pale. 4. Rotor selon la 3 dans lequel la butée est essentiellement constituée par la vis (32) du second boulon. 5. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel la seconde rondelle équipant le second boulon est rigidement solidaire de la première rondelle du premier boulon. 6. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 5 dans lequel lesdites première et seconde pales sont adjacentes. 7. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel lesdites première et seconde rondelles sont formées par une plaque mince percée de deux orifices écartés d'une distance correspondant à l'entraxe des premier et second boulons. 8. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel chaque structure torsible est fixée au moyeu par un boulon, par une bague(34) de transmission d'effort de serrage à la structure torsible, et par la rondelle (35) s'appuyant sur la bague. 9. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 8 dans lequel chaque structure torsible comporte plusieurs lames métalliques empilées. 10. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 9, qui comporte au moins une troisième pale comportant une troisième structure torsible fixée au moyeu par un troisième boulon et une troisième bague ou rondelle, et dans lequel les angles (18, 19) formés par chaque paire de pales adjacentes sont inégaux. 11. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel chacune des pales est fixée au moyeu du rotor par l'intermédiaire d'un palier (20) autorisant sa rotation selon son axe longitudinal (14) et autorisant ainsi la modification du pas de la pale, ainsi que par une structure torsible (21) dont une partie interne (23) est rigidement liée au moyeu, lequel rotor comporte : - un arbre (11) s'étendant selon un axe (12), - une pièce principale de moyeu (25) portant les paliers (20), qui est fixée à l'arbre (11) par l'intermédiaire d'une première bride (26) pourvue de cannelures (27) d'entraînement, - une seconde bride (28) s'étendant en regard de la première bride (26), chacune des deux brides étant percée d'orifices (29, 30) selon une répartition angulaire autour de l'axe (12) commun des brides et de l'arbre, qui est identique à la répartition angulaire des pales autour de cet axe (12), chaque boulon (31) comporte une vis (32) dont le corps s'étend au travers de quatre orifices alignés percés respectivement dans la pièce (25), dans les brides (26, 28), et dans l'extrémité interne (23) de la structure 21, une bague (34) et une rondelle (35) étant engagées autour de la vis de chaque boulon.
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B
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B64
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B64C
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B64C 27
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B64C 27/35,B64C 27/45
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FR2896466
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A1
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BEQUILLE DE SUPPORT POUR VEHICULE-CITERNE
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5 Domaine technique de l'invention L'invention concerne une béquille de support pour véhicule-citerne, comportant : un guide destiné à être fixé sous le véhicule-citerne, 10 un coulisseau mobile dans le guide selon une direction longitudinale de coulissement sensiblement verticale, - un socle d'appui au sol, relié au coulisseau, - des moyens d'actionnement du coulisseau. 15 État de la technique De telles béquilles sont destinées à assurer la stabilité du véhicule-citerne lorsque le tracteur routier est dégagé. Pendant cette opération, la suspension arrière du tracteur routier est relevée ou abaissée par rapport à sa position 20 normale de route. Le coulisseau est ensuite baissé grâce aux moyens d'actionnement jusqu'à ce que le socle d'appui soit en contact avec le sol. La suspension arrière du tracteur routier est ensuite abaissée pour permettre le dégagement de ce dernier, le véhicule-citerne reposant alors au sol sur ses roues arrières et sur sa béquille de support. 25 Les béquilles de support sont notamment utilisées dans les cas de ferroutage, lorsque les véhicules-citerne sont embarqués sur des moyens de transport par chemin de fer. Lors du transbordement des véhicules-citernes, la hauteur des béquilles doit être réglée pour que la hauteur totale des 30 véhicules-citerne soit inférieure à une hauteur limite autorisée. Pour ce réglage, le tracteur routier positionne le véhicule-citerne sur une plate-forme de contrôle. Après positionnement, la suspension arrière du véhicule-citerne est abaissée. La suspension arrière du tracteur routier est ensuite abaissée et ajustée jusqu'à atteindre une hauteur totale du véhicule-citerne inférieure à la hauteur limite autorisée. Le réglage de la béquille est réalisé par abaissement de cette dernière jusqu'à venir en contact contre la plate-forme. La béquille étant réglée, la suspension arrière du tracteur routier est relevée pour décoller à nouveau la béquille et pour lui permettre de tracter le véhicule-citerne jusqu'à la zone d'embarquement. Après positionnement dans cette zone, le véhicule-citerne est déposé en appui sur la béquille io réglée, par abaissement de la suspension arrière du tracteur routier. Ainsi, le transbordement d'un véhicule-citerne sur un moyen de transport par chemin de fer nécessite un positionnement sur la plate- forme de contrôle, avec une immobilisation pour mener plusieurs actions sur la béquille et sur le 15 tracteur routier utilisé. Ceci a pour conséquence de rendre le transbordement complexe, long et donc coûteux. Objet de l'invention 20 L'invention a pour but de pallier aux inconvénients précédents en proposant une béquille de support pour véhicule-citerne facilitant son transbordement sur des moyens de transport par chemin de fer. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que la béquille comporte un 25 repère fixe solidaire du guide et un repère mobile solidaire du coulisseau, respectivement positionnés longitudinalement sur le guide et le coulisseau de sorte qu'une position alignée des repères fixe et mobile correspond à une hauteur prédéterminée de la béquille. 30 En pratique, la hauteur prédéterminée de la béquille est choisie pour que la hauteur totale du véhicule-citerne soit inférieure à la hauteur limite autorisée lorsque ladite béquille supporte ledit véhicule-citerne. Une béquille selon l'invention permet de régler sa hauteur directement dans la zone d'embarquement, sans passage par la plate-forme de contrôle. D'autre part, le réglage de la hauteur de la béquille est simplifié car il suffit d'aligner visuellement le repère mobile et le repère fixe par action sur les moyens d'actionnement. Selon un développement de l'invention, la béquille comporte des moyens de réglage de la position longitudinale du repère fixe par rapport au guide. Cette 10 caractéristique permet de modifier la hauteur prédéterminée de la béquille obtenue pour la position d'alignement des repères fixe et mobile, en fonction du type de véhicule-citerne sur lequel elle est montée. Description sommaire des dessins 15 D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : 20 - la figure 1 représente un véhicule-citerne courant équipé d'un exemple de béquille de support selon l'invention, la figure 2 est une vue de face de l'exemple de béquille de la figure 1, en position rétractée, la figure 3 est une vue de face de l'exemple de béquille de la figure 1, en 25 position d'extension. Description de modes particuliers de réalisation En référence à la figure 1, un véhicule-citerne 10 comporte classiquement 30 une cuve cylindrique 11 disposée horizontalement et soutenue par plusieurs paires de roues 12. Un dispositif d'attache 13 à un tracteur routier est agencé à l'avant du véhicule-citerne 10. Des éléments rigidificateurs 14 sont rapportés en saillie au sommet de la cuve cylindrique 11. Sur la figure 1, le véhicule-citerne 10 n'est pas attaché à un tracteur routier, mais repose en appui sur une béquille 20 de support selon l'invention. La hauteur de la béquille 20 est repérée h1 tandis que la hauteur entre le sol et les éléments rigidificateurs 14 est repérée h2. La hauteur h2 correspond à la hauteur totale du véhicule-citerne 10. Les figures 2 et 3 représentent plus en détail la béquille 20, respectivement 1 o en position rétractée et en position d'extension. Celle-ci comporte un guide 21 de forme tubulaire à section transversale rectangulaire, destiné à être fixé verticalement au châssis du véhicule-citerne 10 sous la cuve cylindrique 11. A cet effet, le guide 21 présente sur deux faces extérieures opposées des pattes de fixation 22 munies chacune de deux trous 23 pour le passage de 15 vis (non représentées) coopérant avec le châssis du véhicule-citerne 10. Dans le guide 21 est monté un coulisseau 24 de forme allongée selon une direction qui, en service, est sensiblement verticale. Le coulisseau 24 possède une section transversale rectangulaire telle que le montage 20 présente un jeu latéral de coulissement entre les faces intérieures du guide 21. Pour créer le mouvement relatif entre le guide 21 et le coulisseau 24, une vis sans fin est montée à rotation dans le coulisseau 24, en étant fixe axialement 25 par rapport au guide 21. Sur cette vis est engagé un écrou solidaire du coulisseau 24. Elle porte à son extrémité supérieure un pignon conique en prise avec un pignon conique fixé à l'extrémité d'un arbre de sortie d'un réducteur. Ce dernier est entraîné, à l'entrée, par un arbre d'entrée 25 s'étendant transversalement en faisant saillie à l'extérieur du guide 21. 30 L'arbre d'entrée 25 est entraîné en rotation sous l'action d'une manivelle (non représentée). Néanmoins, tout autre mécanisme de transmission intercalé entre la manivelle et la vis sans fin peut être envisagé. Plus généralement, tout autre moyen d'actionnement du coulisseau 24 (pneumatique, hydraulique...) peut être mis en oeuvre sans sortir du cadre de l'invention. L'extrémité inférieure supporte un socle d'appui 26 monté à pivotement autour d'un axe transversal 27 perpendiculaire à la direction longitudinale de coulissement du coulisseau 24. Dans la variante de réalisation représentée, deux parois latérales 28 verticales s'étendent dans le plan de pivotement du socle d'appui depuis une plaque de pied 29. L'axe transversal 27 s'étend entre les parois latérales 28 en traversant le coulisseau 24. La possibilité de pivotement du socle d'appui 26 sert à compenser les irrégularités du sol afin d'empêcher une sollicitation désaxée de la béquille 20. L'une des faces extérieures du guide 21 dépourvue de patte de fixation 22, présente en saillie, deux éléments de guidage 30 d'une tige coulissante 31 en appui sur le socle d'appui 26. Les éléments de guidage sont rapportés par soudage pour être coaxiaux selon un axe vertical. La tige coulissante 31 est donc mobile par rapport au guide 21 selon une direction de coulissement parallèle à celle du coulisseau 24. L'extrémité inférieure de la tige coulissante 31 comporte un taquet convexe 32 en contact avec le bord supérieur de l'une des parois latérales 28 du socle d'appui 26. Ledit bord supérieur présente un profil arrondi pour constituer une portion d'appui 33 en forme de dôme présentant une courbure inversée par rapport au taquet convexe 32. La coopération entre le taquet convexe 32 et la portion d'appui 33 garantit le maintien constant et fiable de la tige coulissante 31 quelle que soit l'inclinaison du socle d'appui 26. Conformément à l'invention, la face extérieure du guide 21 supportant la tige coulissante 31, comporte également un repère fixe 34 visible depuis l'extérieur. Le repère fixe 34 est fixé par tout moyen approprié, par exemple par soudage, et peut se translater verticalement le long d'une glissière 35 parallèle à la tige coulissante 31. La glissière 35 autorise le réglage de la position longitudinale du repère fixe 34 par rapport au guide 21. Le repère fixe 34 est destiné à coopérer avec un repère mobile 36 fixé sur la tige coulissante 31. En position rétractée (figure 2), les repères fixe 34 et mobile 36 ne sont pas alignés. Le décalage e (figure 2) entre les repères fixe 34 et mobile 36 est choisi de telle manière que la hauteur h1 de la béquille 20 soit égale à une hauteur prédéterminée h3 lorsque les repères fixe 34 et mobile 36 sont alignés (figure 3). La valeur de e est déterminée par le positionnement longitudinal des repères fixe 34 et mobile 36 respectivement sur le guide 21 et sur le coulisseau 24, et peut donc être modifiée grâce à la glissière 35 en fonction du type de véhicule-citerne 10 sur lequel la béquille 20 est montée. En pratique, la hauteur prédéterminée h3 de la béquille 20 est choisie pour que la hauteur totale h2 du véhicule-citerne 10 soit inférieure à la hauteur limite autorisée lorsque la béquille 20 supporte le véhicule-citerne 10. Pour le transbordement du véhicule-citerne 10 sur un moyen de transport par chemin de fer, le tracteur routier positionne le véhicule-citerne 10 directement dans la zone d'embarquement, sans passage par la plate-forme de contrôle. Après positionnement, la suspension arrière du tracteur routier est relevée, la béquille 20 étant alors en position rétractée (figure 2) correspondant à la position de la béquille 20 lorsque le tracteur routier est en position normale de route. L'opérateur actionne alors la manivelle afin d'abaisser le coulisseau 24. Pendant la sortie du coulisseau 24, le repère mobile 36, positionné au dessus du repère fixe 34 en position rétractée de la béquille 20, se rapproche du repère fixe 34 par un mouvement correspondant de la tige coulissante 31. L'opérateur abaisse le coulisseau 24 jusqu'à ce que le socle d'appui 26 3o vienne en contact avec le sol. Pendant ce mouvement, le repère mobile 36 s'abaisse en dessous du repère fixe 34. La hauteur h1 de la béquille 20 est donc supérieure à la hauteur prédéterminée h3. La suspension arrière du tracteur routier est ensuite abaissée pour permettre le dégagement de ce dernier. Le véhicule-citerne 10 est alors supporté à l'avant par la béquille 20. Comme le repère mobile 36 est en dessous du repère fixe 34, la hauteur totale .h2 dépasse la hauteur limite autorisée. Il suffit alors à l'opérateur de manoeuvrer la manivelle pour rentrer le coulisseau 24 dans le guide 21 jusqu'à la position alignée des repères fixe 34 et mobile 36 (figure 3). Après cet ajustement de io la hauteur h1 de la béquille 20 à sa valeur prédéterminée h3, la hauteur totale h2 du véhicule-citerne 10 est inférieure à la hauteur maximale autorisée pour les cas de transbordement sur des moyens de transport par chemin de fer. 15 Une béquille 20 selon l'invention permet ainsi un réglage simplifié de la hauteur h1 de la béquille 20, car il suffit d'aligner visuellement le repère mobile 34 et le repère fixe 36 par action sur les moyens d'actionnement du coulisseau 24. D'autre part, le réglage de la hauteur totale h2 du véhicule-citerne 10 peut être réalisé directement dans la zone d'embarquement, sans 20 passage par la plate-forme de contrôle
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Une béquille (20) de support pour véhicule-citerne (10) comporte un guide (21) destiné à être fixé sous le véhicule-citerne (10), un coulisseau (24) mobile dans le guide (21), un socle d'appui (26) au sol, et des moyens d'actionnement du coulisseau (24). La béquille (20) comporte en outre un repère fixe (34) solidaire du guide (21) et un repère mobile (36) solidaire du coulisseau (24), respectivement positionnés longitudinalement sur le guide (21) et sur le coulisseau (24) de sorte qu'une position alignée des repères fixe (34) et mobile (36) correspond à une hauteur prédéterminée (h3) de la béquille (20).
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Revendications 1. Béquille (20) de support pour véhicule-citerne (10), comportant : un guide (21) destiné à être fixé sous le véhicule-citerne (10), un coulisseau (24) mobile dans le guide (21) selon une direction longitudinale de coulissement sensiblement verticale, un socle d'appui (26) au sol, relié au coulisseau (24), - des moyens d'actionnement du coulisseau (24), caractérisée en ce qu'elle comporte un repère fixe (34) solidaire du guide (21) et un repère mobile (36) solidaire du coulisseau (24), respectivement positionnés longitudinalement sur le guide (21) et sur le coulisseau (24) de sorte qu'une position alignée des repères fixe (34) et mobile (36) correspond à une hauteur prédéterminée (h3) de la béquille (20). 2. Béquille (20) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de réglage (25) de la position longitudinale du repère fixe (34) par rapport au guide (21). 3. Béquille (20) selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le repère mobile (36) est fixé sur une tige coulissante (31) en appui sur le socle d'appui (26) et mobile par rapport au guide (21) selon une direction de coulissement parallèle à celle du coulisseau (24). 4. Béquille (20) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le socle d'appui (26) est monté à pivotement par rapport au coulisseau (24) selon un axe transversal perpendiculaire à la direction longitudinale de coulissement du coulisseau (24). 8 25 30 5. Béquille (20) selon les 3 et 4, caractérisée en ce que l'extrémité inférieure de la tige coulissante (31) comporte un taquet convexe (32) destiné à coopérer avec une portée d'appui (33) de courbure inversée agencée sur le socle d'appui (26). 6. Béquille (20) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens d'actionnement du coulisseau (24) comportent un écrou solidaire du coulisseau (24), coopérant avec une vis sans fin entraînée en rotation sous l'action d'une manivelle par l'intermédiaire 1 o d'un mécanisme de transmission.
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B
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B60,B61,B62
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B60S,B61D,B62D
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B60S 9,B61D 3,B62D 63
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B60S 9/08,B61D 3/18,B62D 63/08
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FR2902245
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A1
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ACCESSOIRE POUVANT ETRE RACCORDE A UNE GOULOTTE DESTINEE A CONTENIR DES CABLES ELECTRIQUES
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La présente invention concerne le câblage de câbles électriques, en particulier, l'invention se réfère à un accessoire de goulotte pour contenir des câbles électriques ou similaires. De plus en plus fréquemment, les installations électriques d'habitations ou de bureau sont réalisées en installant des goulottes porte-câbles ad hoc qui sont disposées latéralement ou verticalement sur les parois ou à l'intérieur d'interstices réalisés, par exemple, dans les planchers. On observe que, en plus des câbles électriques, ces goulottes peuvent contenir également des moyens de transmission (par exemple des câbles coaxiaux, des paires de câbles téléphoniques, des fibres optiques) pour réaliser, dans un seul réseau de conduits, la distribution intégrée d'électricité - de la voix - de données. Au moyen des goulottes de câblage, non seulement il est plus facile de mettre en route les installations, mais les câbles électriques sont facilement accessibles en vue d'interventions d'entretien successives, probables. Comme le sait l'homme du métier, une goulotte pour câbles électriques est généralement réalisée en matériau isolant, par exemple en plastique. Cette goulotte comprend une paroi de fond, à raccorder aux surfaces sur lesquelles la goulotte doit être installée, et deux parois latérales, en un seul morceau avec la paroi de fond. 2 La paroi de fond et les parois latérales délimitent un logement qui constitue le volume utile de la goulotte et dans lequel sont posés les câbles. Des dispositifs de commande, prises de courant ou appareils similaires (appelés communément fruits) sont montés, par déclic ou par le biais d'accessoires ad hoc, entre les extrémités libres des parois latérales de la goulotte. En outre, le logement des câbles est refermé au moyen de dispositifs de fermeture ou couvercles amovibles, généralement en plastique, appliqués aux parois latérales de la goulotte, afin d'assurer un niveau de protection déterminé des câbles logés dans la goulotte contre l'entrée de corps étrangers comme, par exemple, la poussière. Dans certaines applications, en particulier dans un cadre domestique, les câbles à raccorder peuvent s'étendre sur toute la hauteur des parois des environnements, c'est-à-dire du plafond jusqu'au sol. Dans ce cas, pour des parois particulièrement élevées (par exemple, d'environ trois mètres) les goulottes de type traditionnel disponibles dans le commerce ont une longueur insuffisante pour pouvoir contenir des câbles sur toute la hauteur des parois. En d'autres termes, avec ces goulottes, les câbles restent découverts à proximité du toit (ou du plancher) et ressortent en dehors de la goulotte à partir du moment où la longueur de cette dernière est inférieure à la hauteur de la paroi. Dans ce cas, lors de l'installation, pour augmenter la longueur d'une goulotte de type traditionnel, habituellement, on lui ajoute une portion supplémentaire de canal, prélevée sur une autre goulotte dans le but 3 d'égaler globalement la hauteur de la paroi. En particulier, cette portion supplémentaire de goulotte est obtenue en coupant une autre goulotte de type traditionnel similaire à la première. Ainsi, l'opération de câblage de câbles pour des parois hautes est onéreuse, dans la mesure cù il faut disposer de deux goulottes traditionnelles et que l'opération de coupe de portions de l'une de ces goulottes est souvent difficile. Le but de la présente invention consiste à surmonter les inconvénients des goulottes traditionnelles rappelés ci-dessus, de façon à faciliter les opérations d'installation de la goulotte dans des conditions différentes d'installation. Cet objectif est atteint par un accessoire pouvant être accouplé à une goulotte destinée à contenir des câbles électriques ou similaires, laquelle comprend une paroi de fond et deux parois latérales qui s'étendent depuis ladite paroi de fond afin de définir un logement. Cet accessoire comprend un élément de couverture de la goulotte ayant une première extrémité en mesure de s'accoupler, de manière amovible, avec les parois latérales et une seconde extrémité saillant dans une direction longitudinale de la goulotte. En outre, l'accessoire est caractérisé par le fait qu'il comprend un élément de support de l'élément de couverture comprenant des moyens de couplage coulissant avec la goulotte, de façon à prendre plusieurs positions par coulissement le long d'un plan qui contient la paroi de fond. Cet élément de support comprend des premiers moyens de fixation en mesure de s'engager avec des 4 seconds moyens de fixation respectifs, prévus dans la seconde extrémité de l'élément de couverture. Une goulotte contenant des câbles électriques ou similaires est l'objet de la présente invention. Les caractéristiques et les avantages de la présente invention seront mis en évidence dans la description suivante détaillée d'une de ses formes de réalisation illustrative et en aucun cas limitative, relativement aux dessins joints, dans lesquels : - les figures 1 et 2 montrent des perspectives d'un accessoire pouvant être accouplé à une goulotte destinée à contenir des câbles selon la présente invention ; - les figures 3 et 4 montrent en perspective un élément de couverture de la goulotte compris dans l'accessoire des figures 1 et 2 ; - les figures 5 et 6 montrent en perspective un élément de support de l'élément de couverture des figures 3 et 4 compris dans l'accessoire de l'invention ; - les figures 7A-E montrent des phases de montage de l'accessoire des figures 1 et 2 à une goulotte destinée à contenir des câbles. En se référant aux figures 1-6 et 7A, on décrira maintenant un accessoire 100 pouvant être accouplé à une goulotte 200 destinée à contenir des câbles électriques ou similaires conformément à une forme préférée de réalisation de l'invention. De préférence, cette goulotte 200 peut contenir tant des câbles électriques que des câbles coaxiaux, des paires de câbles téléphoniques, des fibres op-ligues et est réalisée en matériau isolant, par exemple, en plastique. En particulier, cette goulotte 200 comprend une paroi de fond 201 pouvant être reliée aux surfaces sur lesquelles la goulotte doit être installée (par exemple, une paroi d'une chambre d'habitation ou de bureau) et deux parois latérales 202 en un seul morceau avec la paroi de fond 201. Cette paroi de fond 201 et les parois latérales 202 délimitent un siège ou logement 203, capable de représenter le volume utile de la goulotte 200 dans laquelle sont posés les câbles. En se référant à l'exemple de la figure 7A, la goulotte 200 comprend une paroi de séparation 204 solidaire de la paroi de fond 201 et sensiblement perpendiculaire à celle-ci. Par exemple, cette paroi de séparation 204 se développe sur toute la longueur de la goulotte 200 en divisant le logement 203 en deux compartiments électriquement isolés entre eux, chacun desquels pouvant abriter un type différent de câbles. En outre, le logement 203 des câbles peut être refermé par des dispositifs de clôture ou des premiers couvercles amovibles 205 et 205', généralement en plastique. Comme le sait l'homme du métier, chacun de ces premiers couvercles 205 et 205' est muni de moyens de fixations (non montrés sur les figures) destinés à s'engager avec des moyens de fixation correspondants 206 dont sont dotées les parois latérales 202 et la paroi de séparation 204 de la goulotte 200. Les moyens de fixation des couvercles 205 et 205' et les moyens correspondants 206 sont, de préférence, de type à déclic et permettent, par exemple, une fixation de type crochet-contre--crochet, réversible. En variante, on peut utiliser des moyens de 6 fixation de type à encastrement ou à accouplement de forme. Ces premiers couvercles 205 et 205' referment chacun un compartiment respectif de la goulotte 200 pour assurer une protection adaptée des câbles qui y sont logés contre l'entrée de corps étrangers. En outre, on observe qu'une superficie interne 201' de la paroi de fond 201 de la goulotte 200 comprend des nervures 207 en mesure de s'étendre parallèlement à l'axe longitudinal de la goulotte 200. Comme le sait l'homme du métier, ces nervures 207 comprennent des extrémités supérieures en forme de champignon permettant la fixation, de préférence à déclic, d'autres parois de séparation de type amovible (non montrées), en mesure de diviser ultérieurement les compartiments du logement 203. En se référant aux figures 1 et 2, l'accessoire 100 pour goulottes montré, comprend un élément de couverture 101 de la goulotte 200 et un élément de support 102 de l'élément de couverture 101. Ces éléments de couverture 101 et de support 102 peuvent être réciproquement accouplés par des premiers 1001 et seconds 1002 moyens de fixation respectifs. De préférence, ledit élément de couverture 101 et l'élément de support 102 sont fabriqués er,. matière plastique, par exemple, en acrylonitrile-butadiènestyrène (ABS) ou en acrylonitrile-butadiène-styrène/ polycarbonate (ABS/PC). Cet élément de couverture 101, ci-après dénommé plus simplement couvercle, comprend une paroi principale 103 raccordée à une première 104 et à une seconde 104' parois secondaires, de façon à être en un seul morceau avec ces dernières. Ces première 104 et seconde 104' parois 7 secondaires sont sensiblement perpendiculaires à la paroi principale 103, c'est pourquoi le couvercle 101 a une section transversale sensiblement en U. En outre, le couvercle 101 est façonné de façon à être effilé dans la direction longitudinale, c'est-à-dire que la section transversale du couvercle 101 à proximité d'une première extrémité 105 est inférieure à la section respective à proximité d'une seconde extrémité 106 opposée à la première 105. En d'autres termes, une distance réciproque des parois secondaires 104 et 104' à proximité de la première extrémité 105 du couvercle 101 est inférieure à la distance de ces parois secondaires à proximité de la seconde extrémité 106. On observe que la première extrémité 105 du couvercle 101 est en mesure de s'accoupler de manière amovible avec les parois latérales 202 de la goulotte 200. En particulier, le couvercle 101 comprend, dans ladite première extrémité 105, d'autres moyens de fixation 107 pour s'engager avec les moyens de fixation respectifs 206 desdites parois latérales 202. Ces autres moyens de fixation se concrétisent par des languettes 107 saillant perpendiculairement d'une face 103' de la paroi principale 103 orientée vers la première 104 et la seconde 104' paroi secondaire. On observe qu'une seule de ces languettes 107 est présentée sur les figures 1 et 3 à proximité de la première paroi secondaire 104, mais par symétrie, le couvercle 101 comprend au moins une autre languette 107, analogue à la précédente, à proximité de la seconde paroi 104'. Les languettes 107 sont de préférence dotées d'extrémités arrondies pour permettre, par exemple, une 8 fixation de type à déclic, réversible, avec les parois latérales 202 de la goulotte 200. En outre, le couvercle 101 comprend les premiers moyens de fixation 1001 saillant à proximité de ladite seconde extrémité 106. En particulier, ces premiers moyens de fixation 1001 ressortent sensiblement perpendiculairement de la face 103' de la paroi principale 103. Dans l'exemple des figures 3 et 4, les premiers moyens de fixation se concrétisent par deux premiers crochets élastiques 1001, sensiblement parallèles entre eux. Ces premiers crochets 1001 sont façonnés de façon à comprendre chacun une saillie 1, une dent 2 et une sous-dépouille 3 pour s'accrocher par déclic aux seconds moyens de fixation 1002 de l'élément de support 102. En se référant aux figures 5 et 6, l'élément de support 102 du couvercle 101 compris dans l'accessoire 100, ci-après dénommé châssis de support, comprend une latte principale ou traverse 108 et des moyens d'accouplement coulissant 109 du châssis 102 à la goulotte 200. En particulier, ces moyens d'accouplement se concrétisent par des lattes 109 raccordées en un morceau à la traverse 108, en mesure de saillir perpendiculairement de la traverse 108 qui s'avère simultanément coplanaire avec cette dernière. De cette façon, le châssis 102 prend sensiblement une forme en H. On observe que les lattes 109 sont en mesure de s'engager avec la goulotte 200, de façon à permettre le coulissement du châssis 102 par rapport à la goulotte 200 sur un plan contenant la paroi de fond 201. 9 En outre, les seconds moyens de fixation 1002 sont raccordés en une seule pièce à la traverse x_08 et se projettent perpendiculairement au plan contenant soit la traverse 108 soit les lattes 109. Dans l'exemple de réalisation des figures 5 et 6, ces seconds moyens se concrétisent par deux seconds crochets 1002, sensiblement parallèles entre eux et façonnés de façon à comprendre chacun une autre saillie 1', une autre dent 2' et une autre contre-dépouille 3'. En outre, de préférence, ces seconds crochets 1002 comprennent chacun une paroi d'arrêt 4' parallèle à l'autre saillie 1' pour délimiter un logement d'insertion pour un premier crochet respectif 1001. Cette paroi d'arrêt 4' est, simultanément, en mesure d'empêcher le déclenchement accidentel des premiers crochets 1001 du couvercle 101, une fois que ces derniers sont accrochés par déclic avec lesdits seconds crochets 1002. En outre, la traverse 108 comprend des orifices 110 passants en mesure d'accueillir des éléments de fixation du châssis 102 à la paroi sur laquelle est fixée la goulotte 200. Par exemple, ces éléments de fixation comprennent des vis, clous, rivets et similaires. Avantageusement, en se référant aux figures 5 et 6, le châssis 102 comprend des nervures de renfort 111 en mesure d'en augmenter la solidité globale. Avantageusement, en outre, des dents saillantes 112 s'étendent à des extrémités opposées de la traverse 108. Ces dents 112 sont en mesure de s'engager avec des creux 113 réalisés sur des bords de la première 104 et de la seconde 104' parois secondaires du couvercle 101, afin de s'opposer aux translations longitudinales du couvercle 101, une fois que ce dernier est fixé au châssis 102. 10 On observe que, bien que dans l'exemple d'accessoire 100 décrit, il soit fait référence à des moyens de fixation du couvercle 101 au châssis 102 du type crochetcontre-crochet, ces moyens de fixation peuvent être de type différent. Par exemple, les premiers moyens de fixation 1001 peuvent être, par exemple, des vis et rivets en mesure de s'accoupler avec des cylindres creux, saillant depuis le châssis 102 à travers des orifices de type passant pratiqués sur la paroi principale 103 du couvercle 101. En variante, les moyens de fixation 1001 et 1002 peuvent être des moyens de fixation de type à encastrement ou à accouplement de forme. En se référant aux figures 7B-7E, on décrira maintenant un exemple d'installation d'une goulotte 200 pour le câblage de câbles, dotée de l'accessoire 100 de l'invention. On observe que cet accessoire 100 est particulièrement avantageux pour permettre le câblage de câbles (non montrés dans les figures) qui s'étendent sur toute la hauteur d'une paroi 700 quand la goulotte 200 utilisée pour le câblage a une longueur inférieure à la hauteur de la paroi 700. On observe que, sur lesdites figures 7B-7E, les seconds crochets 1002 du châssis de support 102 sont dénués de la paroi d'arrêt 4' mais assurent, dans tous les cas, une fixation adaptée avec les premiers crochets respectifs 1001 du couvercle 101. Des éléments et composants déjà introduits en se 30 référant aux figures précédentes sont indiqués sur les figures 7B-E avec les mêmes références numériques. 11 Dans une première phase de montage de la goulotte 200 dotée de l'accessoire 100, le châssis de support 102 s'engage avec la paroi de fond 201 de la goulotte 200. En particulier, les lattes 109 sont insérées et coulissent entre deux nervures 207 de la paroi de fond 201, de façon à être en prise avec les extrémités en champignon de ces nervures 207 (figure 7B). Ensuite, on effectue la fixation de la goulotte 200 à la paroi 700 selon des modalités connues de l'homme du 10 métier. On observe que le châssis de support 102 peut coulisser par rapport à la goulotte 200 dans la direction longitudinale en prenant plusieurs positions. En outre, ce châssis 102, une fois engagé avec la paroi de fond 201, 15 représente un prolongement de la goulotte 200. En particulier, en se référant à la figure 7C, le coulissement dans la direction longitudinale d:u châssis 102 de support permet d'augmenter la longueur de la goulotte 200 jusqu'à égaler la hauteur de la paroi 700. 20 A ce moment, le châssis 102 est fixé à la paroi 700. Par exemple, comme montré sur les figures 7C-7D et sur l'agrandissement de la figure 7C, la fixation du châssis 102 se fait au moyen de vis 701 insérées à travers les orifices passants 110 de la traverse 108. 25 L'opération d'assemblage se conclut par la fixation du couvercle 101 tant au châssis de support 102 qu'à la goulotte 200. En particulier, les languettes saillantes 107 du couvercle 101 sont accrochées par déclic sur les parois latérales 202 de la goulotte 200. En outre, les 30 premiers crochets 1001 du couvercle 101 s'engagent par déclic avec les seconds crochets 1002 du châssis 102 et les dents 112 de la traverse 108 s'engagent avec les 12 creux 113 prévus des parois secondaires 104 et 104' du couvercle 101. Dans ce cas, toute translation ultérieure est empêchée dans une direction longitudinale ou transversale du couvercle 101 par rapport à la goulotte 200, c'est-à-dire que le couvercle 101 reste fixé solidement à la goulotte 200 en saillant 101 dans la direction longitudinale de cette dernière. On observe que les câbles à brancher peuvent passer dans le logement 203 de la goulotte 200 à travers une ouverture 710 de l'accessoire 100, identifiée près de la seconde extrémité 106 du couvercle 101. Dans la configuration de montage, cette ouverture 710, sensiblement rectangulaire, est délimitée par la paroi 700 à laquelle est fixée la goulotte 200 et par le couvercle 101. Avantageusement, l'accessoire 100 de l'invention réalise en fait un prolongement de la goulotte 200, en permettant de contenir des câbles électriques également dans le cas de câblages effectués sur des parois 700 particulièrement hautes (par exemple, parois d'environ trois mètres de haut). En outre, à la différence des techniques connues, l'opération d'assemblage de l'accessoire 100 décrit à la goulotte 200 traditionnelle est simple et rapide. En outre, avantageusement, si la hauteur de la paroi 700 est à peu près égale à la longueur de la goulotte 200, le couvercle 101 de l'accessoire 100 peut être monté directement sur la goulotte 200 sans le châssis de support 102. Dans ce cas, en effet, les premiers crochets 1001 du couvercle 101 peuvent s'engager avec des bords 13 internes 206' des moyens de fixation 206 ces parois latérales 202 de la goulotte 200. Evidemment, l'homme du métier, dans le but de satisfaire des exigences contingentes et spécifiques, pourra apporter d'autres modifications et variantes à l'accessoire pour goulottes décrit dans la présente invention, lesquelles sont toutes d'ailleurs contenues dans le cadre de protection de l'invention, comme défini par les revendications suivantes
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L'invention concerne un accessoire (100) pouvant être accouplé à une goulotte destinée à contenir des câbles électriques ou similaires, comprenant une paroi de fond et deux parois latérales qui définissent un logement pour les câbles. Cet accessoire (100) comprend un élément de couverture (101) de la goulotte ayant une première extrémité (105) en mesure de s'accoupler de manière amovible avec les parois latérales et une seconde extrémité (106) saillant dans une direction longitudinale de la goulotte.L'accessoire est caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre, un élément de support (102) de l'élément de couverture comprenant des moyens (109) d'accouplement coulissant avec la goulotte. En outre, l'élément de support comprend des premiers moyens de fixation (1002) en mesure de se mettre en prise avec de seconds moyens respectifs (1001) de fixation prévus dans ladite seconde extrémité (106) de l'élément de couverture (101).
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1. Accessoire (100) pouvant être accouplé à une goulotte (200) destinée à contenir des câbles électriques ou similaires comprenant une paroi de fond (201) et deux parois latérales (202) s'étendant de ladite paroi de fond, pour définir un logement (203), ledit accessoire (100) comprenant un élément de couverture (101) de la goulotte ayant une première extrémité (105) en mesure de s'accoupler de manière amovible avec les parois latérales et une seconde extrémité (106) saillant dans une direction longitudinale de la goulotte, caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre, un élément de support (102) de l'élément de couverture, comprenant des moyens (109) d'accouplement coulissant avec la goulotte (200), pour prendre une pluralité de positions, au moyen d'un coulissement le long d'un plan contenant ladite paroi de fond (201), l'élément de support comprenant de premiers moyens de fixation (1002) en mesure de s'engager avec des seconds moyens respectifs (1001) de fixation prévus dans ladite seconde extrémité (106) de l'élément de couverture (101). 2. Accessoire (100) selon la 1, dans lequel lesdits moyens d'accouplement coulissants (109) de l'élément de support (102) sont associés à la paroi de fond (201) de la goulotte (200). 3. Accessoire (100) selon la 2, dans lequel lesdits moyens d'accouplement coulissants de l'élément de support (102) comprennent des lattes (109) pouvant être 15 fixées en coulissement sur les côtés des nervures (207) comprises dans la paroi de fond (201). 4. Accessoire (100) selon la 3, dans lequel les lattes (109) de l'élément de support (102) ressortent perpendiculairement d'une traverse (108) qui est coplanaire à celles-ci. 5. Accessoire (100) selon la 4, dans lequel lesdits premiers moyens de fixation (1002) de l'élément de support (102) sont perpendiculaires à un plan contenant lesdites lattes (109) et à la traverse (108). 6. Accessoire (100) selon la 5, dans lequel 15 lesdits premiers moyens de fixation (1002) sont associés à la traverse (108) de l'élément de support (102). 7. Accessoire (100) selon la 1, dans lequel lesdits premiers et seconds éléments de fixation 20 comprennent de premiers (1002) et seconds (1001) crochets, en mesure de réaliser un accouplement de type crochetcontre-crochet entre l'élément de support (102) et l'élément de couverture (101). 25 8. Accessoire (100) selon la 7, dans lequel lesdits premiers (1002) et seconds (1001) crochets comprennent des saillies respectives (1',l), des dents (2', 2), et des contre-dépouilles (3'), chacun des premiers crochets comprenant en outre une paroi. d'arrêt 30 (4') opposée à ladite saillie (1') pour délimiter un logement pour un second crochet respectif (1001) de l'élément de couverture (101). 16 9. Accessoire (100) selon les 1 à 8, dans lequel ledit élément de support (102) comprend au moins un orifice (110) de type passant pour accueillir des éléments de fixation (701) de l'élément de support (102) à une paroi (700) sur laquelle est fixée la goulotte (200). 10. Accessoire (100) selon la 9, dans 10 lequel lesdits éléments de fixation (701) sont des vis, rivets ou clous. 11. Accessoire (100) selon la 1, dans lequel ledit élément de couverture (101) comprend une 15 paroi principale (103) reliée en un seul morceau à une première (104) et à une seconde paroi secondaire (104') , lesdites parois secondaires étant perpendiculaires à la paroi principale. 20 12. Accessoire (100) selon la 1, dans lequel une section transversale dudit élément de couverture (101) à proximité de la première extrémité (105) est inférieure à la section respective à proximité de la seconde extrémité opposée (106). 25 13. Accessoire (100) selon les 7 et 11, dans lequel lesdits seconds crochets (1001) ressortent d'une face (103') de la paroi principale (103) de l'élément de couverture (101) orientée vers ladite 30 première (104) et seconde (104') parois secondaires. 17 14. Accessoire (100) selon la 13, dans lequel lesdits seconds crochets (1001) sont perpendiculaires à ladite paroi principale (103). 15. Accessoire (100) selon la 1, dans lequel ledit élément de couverture (101) comprend d'autres moyens de fixation (107) dans ladite première extrémité (105) pour s'engager avec des moyens respectifs de fixation (206) des parois latérales de la goulotte (200). 16. Accessoire (100) selon la 15, dans lequel lesdits autres moyens de fixation comprennent des languettes (107) saillantes dotées d'extrémités arrondies pour se fixer par déclic, de manière réversible, aux parois latérales (202) de la goulotte (200). 17. Accessoire (100) selon les 4 et 11, dans lequel des creux (112) réalisés sur un bord de la première (104) et de la seconde (104') parois secondaires de l'élément de couverture (101) sont en mesure de se mettre en prise avec les dents respectives (112) saillant d'extrémités opposées de la traverse (108) de l'élément de support (102), afin de s'opposer à des translations longitudinales de l'élément de couverture (101) fixé à l'élément de support (102). 18. Accessoire (100) selon les 1-17, dans lequel l'élément de couverture (101) et l'élément de support (102) sont fabriqués en acrylonitrile-butadiènestyrène ou en acrylonitrile-butadiènestyrène/polycarbonate. 19. Goulotte (200) destinée à contenir des câbles électriques ou similaires comprenant : - une paroi de fond (201) et deux parois latérales (202) 5 s'étendant de ladite paroi de fond pour définir un logement (203) pour les câbles ; - un accessoire (100) comme décrit dans au moins une des de 1 à 18.
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H
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H02
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H02G
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H02G 3
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H02G 3/04
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FR2893451
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A1
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SYSTEME D'ANTENNE PLATE A ACCES DIRECT EN GUIDE D'ONDES.
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Le domaine de l'invention est celui des antennes de télécommunication, et plus particulièrement celui des antennes pour faisceaux hertziens (antennes FH). L'invention concerne plus précisément une antenne plate pour faisceaux hertziens alimentée par un guide d'ondes. Les antennes paraboliques sont couramment utilisées pour les faisceaux hertziens. Un guide d'ondes rectangulaire est généralement connecté à un coffret déporté à l'arrière de l'antenne parabolique pour réaliser l'accès radio électrique de l'antenne. On a représenté de manière schématique sur la figure la une antenne parabolique 1 raccordée à un guide d'ondes G. A surface équivalente, les antennes plates sont connues pour être globalement aussi efficaces que les antennes paraboliques. Les antennes plates sont en outre caractérisées par leur compacité et leur faible prise au vent (notamment du fait d'une faible épaisseur) et tendent ainsi à être préférées aux antennes paraboliques. Un avantage de la technologie imprimée exploitée dans le cadre de l'antenne plate est sa bonne capacité d'adaptation aux connexions coaxiales, par exemple celles du type SMA - 3 ,5 mm. Comme cela est schématiquement représenté sur la figure lb, il est ainsi possible de raccorder une antenne plate 2 dotée d'un connecteur coaxial à un guide d'ondes G par l'intermédiaire d'une transition guide-coaxial TGC. De manière classiquement connue en soi, et comme cela est représenté sur la figure 2, l'antenne plate 2 comprend un réseau d'éléments rayonnants intégrés au substrat diélectrique de l'antenne. L'antenne 2 comprend plus précisément un ensemble de sous-réseaux linéaires a1-a4 parallèles entre eux, chaque sous-réseau linéaire a1-a4 étant constitué d'un ensemble d'éléments rayonnants 3. Les éléments rayonnants sont typiquement chacun constitués d'une surface carrée conductrice dont un coin est relié à une ligne d'alimentation de sous-réseau bi-b4 (typiquement sous la forme d'une ligne micro-ruban). La figure 2 représente plus précisément un exemple de réalisation de l'alimentation d'une antenne plate 2 par l'intermédiaire d'une transition guide-coaxial TGC. A cet effet, une ligne d'alimentation L (typiquement une ligne micro-ruban) alimentée par le guide d'ondes par l'intermédiaire de la transition guide-coaxial TGC est agencée transversalement aux sous-réseaux linéaires a1-a4. Cette ligne d'alimentation L permet ainsi d'alimenter les lignes d'alimentation de sous-réseaux et par conséquent les éléments rayonnants de l'ensemble des sous-réseaux. La solution de la figure 2 n'est toutefois pas totalement satisfaisante. La connectique coaxiale est effectivement fragile et sensible aux coupes galvaniques. En outre, la ligne d'alimentation micro-ruban L présente des pertes linéiques importantes, généralement supérieures aux pertes du guide d'ondes. L'invention a pour objectif de proposer une antenne plate HF qui ne 15 présente pas ces inconvénients liés à l'utilisation d'une transition guide coaxial. A cet effet, l'invention propose un système d'antenne plate comportant au moins un sous-réseau d'éléments rayonnants disposé sur une face d'un substrat superposé à un plan de masse, chaque sous-réseau étant constitué 20 d'une pluralité d'éléments rayonnants aptes à être alimentés par une ligne d'alimentation de sous-réseau à laquelle ils sont reliés, caractérisé en ce qu'une fente est pratiquée dans le plan de masse en regard de chaque ligne d'alimentation de sous-réseau et en ce qu'il comporte en outre une ligne de transmission d'énergie agencée par rapport au plan de masse de manière à 25 réaliser un couplage électromagnétique par fente entre ladite ligne de transmission d'énergie et chacune des lignes d'alimentation de sous-réseau. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce système sont les suivants : - la ligne de transmission d'énergie est un guide d'ondes rectangulaire 30 dont une face est plaquée contre le plan de masse, et des fentes de rayonnement d'onde sont pratiquées dans ladite face du guide d'ondes de manière à ce que les fentes du plan de masse et les fentes du guide d'ondes soient superposées ; - la ligne de transmission d'énergie est un guide d'ondes ayant une forme de U en section, et ledit guide d'ondes est agencé de manière à ce que le plan de masse ferme l'espace du guide d'ondes ; - la ligne de transmission d'énergie est une ligne triplaque comprenant une ligne conductrice prise en sandwich entre deux plans de masse de ligne triplaque, et des fentes de rayonnement d'onde sont pratiquées dans l'un des plans de masse de ligne triplaque qui est plaqué contre ledit plan de masse de manière à ce que les fentes du plan de masse et les fentes de la ligne triplaque soient superposées ; - la ligne de transmission d'énergie est une ligne triplaque comprenant une ligne conductrice prise en sandwich entre deux plans de masse de ligne triplaque, et l'un des plans de masse de la ligne triplaque est confondue avec ledit plan de masse ; - les fentes pratiquées dans le plan de masse sont placées transversalement à chaque ligne d'alimentation ; - il comprend une pluralité de sous-réseaux linéaires parallèles entre eux et les fentes pratiquées dans le plan de masse sont positionnées verticalement aux lignes d'alimentation ; - les fentes pratiquées dans la ligne de transmission sont des entailles pratiquées dans la longueur de ladite ligne, et la ligne de transmission est agencée pour s'étendre perpendiculairement aux lignes d'alimentation de sous-réseaux ; - les fentes pratiquées dans la ligne de transmission sont des entailles pratiquées en oblique dans la longueur de la ligne de transmission, et la ligne de transmission est agencée pour s'étendre obliquement par rapport aux lignes d'alimentation des sous-réseaux ; -chaque ligne d'alimentation de sous-réseau comporte des moyens de 30 pondération des amplitudes de rayonnement des éléments rayonnants du sous-réseau ; - les moyens de pondération comprennent des transformateurs d'impédance intercalés entre les éléments rayonnants ; - la taille des éléments rayonnants d'un sous-réseau est pondérée de manière à réaliser une pondération des amplitudes de rayonnement desdits 5 éléments rayonnants ; - la pondération de la taille d'un élément rayonnant sous la forme d'une surface conductrice consiste à réduire l'une des dimensions caractéristiques de ladite surface ; - la ligne d'alimentation d'un sous-réseau d'éléments rayonnants est une 10 ligne micro-ruban ; - il comporte en outre un moyen d'alimentation en énergie de la ligne de transmission d'énergie, de sorte que l'énergie fournie à ladite ligne de transmission d'énergie par ledit moyen d'alimentation se propage à l'intérieur de ladite ligne et rayonne par les fentes pour exciter les lignes d'alimentation 15 de sous-réseau. D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels, outre les figures la, lb 20 et 2 déjà commentées : la figure 1c représente de manière schématique une antenne plate disposant d'un accès direct en guide d'ondes ; la figure 3 représente un mode de réalisation possible d'un système d'antenne plate selon l'invention ; 25 les figures 4a et 4b illustrent différentes manières de réaliser une pondération d'amplitudes des éléments rayonnants ; les figures 5a et 5b illustrent le couplage par fente entre un guide d'ondes et une ligne d'alimentation en fonction de la position de la ligne par rapport au centre de la fente ; 30 - la figure 6 représente un mode de réalisation avantageux d'un système d'antenne plate selon l'invention. En référence à la figure 1c, on a représenté de manière particulièrement schématique une antenne plate 20 disposant d'un accès direct en guide d'ondes G. Sur la figure 3, on a représenté un mode de réalisation possible d'un système 10 selon l'invention. Sur cette figure 3, on a repris, pour les éléments communs avec la figure 2, les mêmes références. Le système 10 comporte une antenne plate 20 ainsi qu'un guide d'ondes G. L'antenne plate 20 comprend de manière classique en soi une plaque conductrice métallique plane constituant un plan de masse 5 (à l'arrière sur la figure 3), et un substrat sous la forme d'une plaque diélectrique superposée et sensiblement parallèle à la plaque de masse Un circuit est imprimé sur la face du substrat opposée au plan de masse 5 et comporte des éléments rayonnants 3. L'antenne 20 comprend un ensemble de sous-réseaux linéaires al-a4 disposés sur la face du substrat opposée au plan de masse, parallèles entre eux, chaque sous-réseau linéaire a,-a4 étant constitué d'un ensemble d'éléments rayonnants 3 aptes à être alimentés par une ligne d'alimentation de sous-réseau bi-b4 à laquelle ils sont reliés. La ligne d'alimentation est typiquement une ligne micro- ruban ( microstrip selon la terminologie anglo-saxonne) imprimée sur le même substrat ou sur une autre couche. Les éléments rayonnants sont typiquement constitués d'une surface carrée conductrice dont un sommet est relié à la ligne d'alimentation de sous-réseau b1-b4 correspondante, la diagonale du carré partant de ce sommet étant perpendiculaire à la ligne d'alimentation bi-b4 correspondante. Bien entendu l'invention n'est pas limitée à une forme particulière des éléments rayonnants, ni à une liaison particulière à la ligne d'alimentation correspondante. Les éléments rayonnants peuvent ainsi être constituées d'une surface conductrice ayant la forme d'un polygone (par exemple un triangle ou un rectangle) voire d'un cercle. Les éléments rayonnants peuvent en outre être alimentés en d'autres points de la surface conductrice qu'en l'un des sommets de ladite surface, par exemple le long de l'une des côtés ou encore à l'intérieur de la surface conductrice. Dans ce dernier exemple, on peut notamment ouvrir une "route" dans la surface conductrice en faisant pénétrer la ligne d'alimentation dans la surface conductrice tout en laissant de chaque côté de la ligne des segments absents de métallisation. Une fente F1-F4 est pratiquée dans le plan de masse 5 en regard de chaque ligne d'alimentation de sous-réseau bi-b4. Les fentes sont préférentiellement identiques. Chaque fente F1-F4 est ainsi placée transversalement à la ligne d'alimentation correspondante. Lorsque les sous-réseaux sont des sous-réseaux linéaires parallèles entre eux, on choisira préférentiellement des fentes rectangulaires positionnées verticalement aux lignes d'alimentation. Le système 10 comprend également une ligne de transmission d'énergie G agencée par rapport au plan de masse 5 de manière à réaliser un couplage électromagnétique par fente entre ladite ligne de transmission et chacune des lignes d'alimentation de sous-réseau. La ligne de transmission d'énergie peut être un guide d'ondes, ou tout autre type de lignes de transmission, en particulier une ligne triplaque. Le guide d'ondes a par exemple un guide d'ondes ayant une forme rectangulaire en section. Il peut également s'agir d'un guide d'ondes ayant une forme de U en section. Les champs électromagnétiques se propagent dans la cavité rectangulaire du guide d'ondes du bas vers le haut dans l'exemple de la figure 3. Une résistance terminale (non représentée) peut être prévue au niveau d'une plaque supérieure 11 du guide d'ondes G. Lorsque le guide d'ondes a une forme rectangulaire en section, des fentes de rayonnement d'onde, identiques aux fentes du plan de masse sont pratiquées, par exemple par usinage, dans le corps du guide d'ondes, en particulier sur l'une des faces du guide d'ondes destinée à être plaquée contre le plan de masse 5 de manière à ce que les fentes du plan de masse et les fentes du guide d'ondes soient superposées (pour ces raisons, on a pris les mêmes références pour désigner l'ensemble des fentes). Les champs électromagnétiques se propageant dans l'espace du guide rayonnent alors, par l'intermédiaire des fentes superposées pratiquées dans le plan de masse de l'antenne et dans la face du guide d'ondes plaquée contre le plan de masse, et viennent exciter les lignes d'alimentation des sous-réseaux. Lorsque le guide d'ondes a une forme de U en section, le guide d'ondes est agencé de manière à ce que le plan de masse 5 ferme l'espace du guide d'ondes. Les champs électromagnétiques se propageant dans l'espace du guide rayonnent alors par l'intermédiaire des fentes pratiquées dans le plan de masse de l'antenne. Bien entendu la structure d'antennes comporte en outre un moyen d'alimentation en énergie de la ligne de transmission (non représenté), de manière à fournir de l'énergie électrique à ladite ligne, cette énergie se propageant à l'intérieur de celle-ci et rayonnant par les fentes F1-F4. Comme déjà mentionné, des fentes sont pratiquées sur une même face du guide d'ondes (lorsque qu'un guide d'onde rectangulaires est utilisé), et ladite face est agencée en regard du plan de masse de l'antenne 20, du côté opposé au substrat diélectrique de l'antenne. De telle manière, l'accès en guide est solidaire du plan de masse de l'antenne. L'accès est beine entendu également solidaire du plan de masse lorsque celui-ci vient fermer l'espace du guide d'ondes. On peut également prévoir une ligne d'alimentation en énergie sous la forme d'une ligne triplaque comprenant une ligne conductrice en sandwich entre deux plans de masse de ligne triplaque. Selon une première variante, l'un des plans de masse de ligne triplaque 30 est confondue avec le plan de masse de l'antenne (dans lequel les fentes sont pratiquées). Selon une autre variante, des fentes de rayonnement d'onde sont pratiquées dans l'un des plans de masse de ligne triplaque qui est plaqué contre le plan de masse de l'antenne de manière à ce que les fentes du plan de masse 5 et celles du plan de masse de la ligne triplaque soient superposées. Dans l'exemple de la figure 3 (vue en perspective), la ligne de transmission (ici sous la forme d'un guide d'ondes, mais cela s'applique également au mode de réalisation à ligne triplaque) est agencée de sorte à ce qu'elle s'étende globalement perpendiculairement aux lignes d'alimentation de sous-réseaux. Dans un tel cas de figure, les fentes sont pratiquées dans la longueur de la ligne de transmission (par exemple sous la forme d'entailles rectangulaires) de manière à être positionnées perpendiculairement aux lignes d'alimentation. Du fait de ce couplage, un transfert d'énergie s'opère entre lignes de transmission d'énergie, c'est-à-dire entre le guide d'ondes ou la ligne triplaque d'une part et chacune des lignes d'alimentations de sous-réseau d'autre part. De telle sorte, chaque ligne d'alimentation de sous-réseau est alors excitée par l'énergie rayonnée par les fentes, et alimente alors l'ensemble des éléments de rayonnement reliés à cette ligne. Là où la structure d'antenne de la figure 2 prévoit l'alimentation des sous-réseaux d'éléments rayonnants par une ligne d'alimentation transversale L, la structure d'antenne selon l'invention propose ainsi d'utiliser une pluralité de fentes pratiquées de manière à réaliser un couplage électromagnétique entre chaque sous-réseau et un tronçon de la ligne de transmission d'énergie, du côté opposé au substrat diélectrique de l'antenne. On notera que le document FR 2 646 565 propose de réaliser des fentes dans un guide d'ondes rectangulaires de manière à ce que l'énergie se propageant dans le guide d'ondes se propage dans l'espace libre. Au contraire de la présente invention, ce document ne se rapporte pas à l'alimentation d'une antenne présentant un circuit sur lequel des éléments rayonnants sont imprimés, et ne traite donc pas de l'alimentation de tels éléments. Ce document n'envisage en outre aucunement d'exploiter le rayonnement de fentes pour réaliser un couplage entre deux lignes de transmission d'énergie, et notamment un couplage du guide d'ondes avec des lignes d'alimentation d'éléments rayonnants. L'antenne plate constitue un réseau d'éléments rayonnants. En l'absence d'une pondération d'amplitudes des éléments rayonnants, le niveau des lobes secondaires est susceptible de s'établir à -13 dB environ. La description ci-après concerne deux modes de réalisation possible d'une pondération d'amplitudes des éléments rayonnants de l'antenne plate permettant notamment de contenir le niveau de lobes secondaires, par exemple à environ û 20 dB. On notera que ces modes de réalisation ne sont pas limitées au cadre de la présente invention pour un accès direct en guide d'ondes par couplage électromagnétique par fente entre le guide d'ondes et les lignes d'alimentation de sous-réseau. On notera également que ces modes de réalisation peuvent être mis en oeuvre séparément ou conjointement. Selon un premier mode de réalisation possible, tel qu'illustré sur la figure 4a, on intercale des transformateurs d'impédance T entre les éléments rayonnants 3 d'un même sous-réseau dans la ligne d'alimentation de sous- 2 0 réseau b;. Les transformateurs T sont plus précisément prévus avec des rapports de transformation correspondant aux atténuations progressives que l'on souhaite obtenir. Les transformateurs T sont typiquement des transformateurs quart 25 d'ondes ou demi d'ondes ; il peut également s'agir de transformateurs disposant de lois dites progressives (par exemple des lois exponentielles ou logarithmiques). Selon un deuxième mode de réalisation possible, tel qu'illustré sur la figure 4b, la pondération est intégrée aux éléments rayonnants 3 en 30 faisant varier la surface desdits éléments. En particulier, la réduction de la surface d'un élément rayonnant s'accompagne d'une réduction la capacité de transfert d'énergie depuis l'élément rayonnant vers l'extérieur, en conservant toutefois un même niveau de signal. Ce deuxième mode de réalisation s'avère avantageux dans la mesure où il permet de ne pas utiliser de transformateurs. Ceux-ci produisent effectivement des discontinuités sur la ligne d'alimentation b; de sous-réseau. Et ces discontinuités engendrent à leur tour un rayonnement parasite en partie responsable des niveaux importants de composante croisée dans le plan H du diagramme de rayonnement de l'antenne plate (à environ - 10 dB). En réalisant une telle pondération intégrée , la ligne d'alimentation de sous-réseau b; ne présente donc plus les discontinuités liées à l'utilisation de transformateurs. Les différents éléments rayonnants 3 du sous-réseau sont alors équipondérés en ce qu'ils sont tous alimentés de la même manière par la ligne d'alimentation b;. Les éléments rayonnants ont généralement la forme de plaques conductrices carrées, de côté À/2, où À représente la longueur d'onde guidée sur le substrat du circuit imprimé sur lequel sont formés les éléments rayonnants et qui correspond à la fréquence de rayonnement principale de l'antenne. A titre d'exemple de réduction de surface d'un élément, on considère un élément rayonnant sous la forme d'une plaque conductrice rectangulaire, possédant une longueur de À/2 et une largeur de À/n, où n est supérieur à 2. En d'autres termes, on réduit ici uniquement un côté d'un élément carré. Le fait de conserver un côté de longueur À/2 permet en effet de conserver comme fréquence de rayonnement ladite fréquence principale. D'une manière plus générale, il s'agit de réduire l'une des dimensions caractéristiques de l'élément rayonnant (un côté dans le cas d'une élément rayonnant polygonal, le diamètre dans le cas d'un élément rayonnant sous la forme d'un cercle). Comme cela est schématiquement représenté sur la figure 4b, la pondération intégrée est préférentiellement mise en oeuvre en favorisant les éléments rayonnants 31 au centre du sous-réseau (par rapport au point d'excitation P de la ligne d'alimentation du sous-réseau au centre de la ligne), et en réduisant progressivement la taille des éléments rayonnants 32, 33 au fur et à mesure que l'on s'écarte du point d'excitation P, de manière symétrique par rapport au point P. Revenant à la description de la structure d'antenne selon l'invention, et selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, on contrôle le transfert d'énergie entre les deux lignes de transmission (entre le guide d'ondes ou la ligne triplaque et une ligne d'alimentation de sous-réseau), c'est-à-dire que l'on contrôle le taux de couplage, en jouant sur le décalage de la ligne d'alimentation de sous-réseau par rapport au centre de la fente. Comme déjà mentionné précédemment, les fentes sont identiques entre elles (par exemple des entailles rectangulaires identiques pratiquées à la fois dans le plan de masse et dans le corps du guide d'ondes à section rectangulaire) et on notera que le contrôle du taux de couplage est réalisé dans le cadre de l'invention sans jouer sur les dimensions des fentes (c'est-à-dire notamment sans prévoir différentes tailles de fentes). Ce contrôle du taux de couplage s'avère avantageux en ce qu'il permet de compenser le décroissement de la puissance des champs électromagnétiques se propageant à l'intérieur du guide d'ondes (décroissance progressive vers une extrémité terminale - plaque supérieure 11 du guide d'ondes G û de la propagation de l'énergie dans l'espace du guide d'ondes) en augmentant progressivement le taux de couplage guide d'ondes/ligne d'alimentation de sous-réseau dans le sens entrant (du bas vers le haut sur la figure 3). On a représenté sur la figure 5a, une fente F; de longueur L (en réalité deux fentes superposées lorsque l'on utilise un guide d'ondes à section rectangulaire, ou encore une ligne triplaque dont un plan de masse est plaquée contre le plan de masse de l'antenne) venant exciter une ligne d'alimentation b; de sous-réseau. II est connu que la distribution des courants le long d'une fente d'une demi-longueur d'onde possède une valeur maximale au centre et décroissante vers les extrémités. Le couplage avec une ligne d'alimentation b; de sous-réseau, placée transversalement à la fente F; est donc tributaire de cette loi de distribution des courants. Ainsi plus la ligne b; s'écarte du centre de la fente, plus le couplage est faible. Sur la figure 5a, trois positionnements possibles de la ligne b; par rapport à la fente F; sont représentés. Le point b illustre le cas où la ligne b; est placée perpendiculairement à la fente F; au niveau du centre de la fente. Les points a et c illustrent des cas où la b; est placée perpendiculairement à la fente F; en étant décalée par rapport au centre de la fente. En particulier le point c est plus décalé par rapport au centre de la fente que ne l'est le point a. On a représenté sur la figure 5b le taux de couplage entre la fente et la ligne d'alimentation en fonction du positionnement longitudinal de la ligne par rapport à la fente. On constate que le couplage est maximal lorsque la ligne b; est placée perpendiculairement à la fente F; au niveau du centre de la fente (point b). Le couplage décroît au fur et à mesure que l'on s'écarte du centre la fente (cf. points a et c ; couplage en a supérieur au couplage en c). La figure 6 illustre le mode de réalisation avantageux d'un système d'antenne plate selon l'invention selon lequel on réalise un contrôle du taux de couplage entre la ligne de transmission d'énergie et les différentes lignes d'alimentation. La ligne de transmission (ici guide d'ondes G) présente une série de fentes F1-F4 obliques, et est ici agencé légèrement en oblique par rapport aux lignes d'alimentation des sous-réseaux de manière à ce que les fentes du guide d'ondes soient superposées aux fentes du plan de masse et ainsi positionnées perpendiculairement aux lignes d'alimentation, tout en faisant progressivement varier, d'une ligne d'alimentation de sous-réseau à l'autre, le taux de couplage entre le guide d'ondes et la ligne d'alimentation. Dans l'exemple ici représenté, le taux de couplage croît d'une ligne d'alimentation à l'autre dans le sens entrant (du bas vers le haut sur la figure 6). Sur cette figure 6, on a représenté par des croix le positionnement de chaque ligne d'alimentation par rapport à la fente correspondante. Initialement, pour la première fente depuis l'entrée du guide d'ondes dans le sens entrant, la croix est éloignée du centre de la fente. Un faible couplage s'opère donc. Au fur et à mesure que l'on progresse dans le sens de propagation de l'énergie dans le guide d'ondes, la croix s'approche progressivement du centre de la fente correspondante, et le taux de couplage augmente ainsi progressivement. Au niveau du dernier sous-réseau, la croix coïncide avec le centre de la fente correspondant, le taux de couplage est alors maximal. L'agencement du guide d'ondes en oblique par rapport aux lignes d'alimentation des sous-réseaux, tel qu'illustré par la figure 6, est outre adapté pour permettre une alimentation de tous les éléments rayonnants d'un même sous-réseau avec la même phase (alimentation equi-phase). Les deux types de lignes de transmissions (guide d'ondes d'une part, ligne d'alimentation de sous-réseau d'autre part) possèdent des milieux diélectriques différents. La longueur d'ondes dans le substrat de faibles pertes de l'antenne est de l'ordre de 0.7 à 0.8 fois la longueur d'ondes dans l'espace libre. La longueur d'ondes dans l'espace libre est quant à elle proche de la longueur d'ondes dans le guide d'ondes. D'une manière générale, afin d'éviter la remontée des lobes secondaires potentiellement importants dans le diagramme de rayonnement de l'antenne, il est important de veiller à ce que l'écart entre les éléments rayonnants ne dépasse pas environ 0.8 longueur d'onde dans l'espace libre. Dans le cas d'un sous-réseau réseau linéaire alimenté par une ligne micro-ruban, ladite ligne, qui fait 0.8 longueur d'onde dans le vide entre deux éléments rayonnants, possède une longueur électrique d'une longueur d'onde dans le diélectrique entre deux éléments rayonnants, permettant l'alimentation de tous les éléments avec la même phase. Ainsi dans le cadre de l'invention (alimentation transversale des sous-réseaux linéaires par un guide d'ondes transversal), la longueur d'ondes dans le guide étant très proche de celle dans le vide, le positionnement du guide d'ondes en oblique par rapport aux lignes d'alimentation des sous- réseaux est nécessaire pour aboutir à un écart d'une longueur d'ondes dans le vide, et par conséquent une alimentation équi-phase entre les sous-réseaux, tout en laissant un espacement vertical entre les lignes des sous-réseaux d'environ 0.8 longueur d'ondes. On notera que le positionnement en oblique est en outre avantageux en ce qu'il permet d'usiner le corps du guide d'ondes de manière à y pratiquer des fentes obliques (les lignes d'alimentation seront alors perpendiculaires aux fentes, comme cela est schématiquement illustré sur la figure 5a), ce qui permet d'obtenir une distribution optimale des courants sur les fentes, issues des modes de propagation des champs électromagnétiques à l'intérieur du guide d'ondes. Une application que l'on fera du système d'antenne selon l'invention concerne les transmissions dans la bande de 22,1 à 23,1 GHz, mais l'invention n'est bien entendu aucunement limitée à cette gamme particulière de fréquences. Par ailleurs, l'invention n'est pas limitée à une structure d'antenne du type de celle évoquée précédemment disposant d'une alimentation equiphase des éléments rayonnants des sous-réseaux. Elle s'étend en effet plus généralement à toute structure d'antenne destinée à répondre à un diagramme de rayonnement spécifique, et qui dispose de lois d'amplitude etde phase autres que celles évoquées précédemment, notamment lorsque les éléments rayonnants des sous-réseaux ne sont pas en phase entre eux et/ou lorsque l'alimentation des sous-réseaux par le biais d'un couplage avec une ligne de transmission spécifique - guide d'ondes par exemple - ne possède pas non plus une même phase entre les sous-réseaux. 30
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L'invention concerne un système d'antenne plate comportant au moins un sous-réseau d'éléments rayonnants (a1-a4) disposé sur une face d'un substrat, chaque sous-réseau étant constitué d'une pluralité d'éléments rayonnants (3) aptes à être alimentés par une ligne d'alimentation de sous-réseau (b1-b4) à laquelle ils sont reliés, caractérisé en ce que le substrat est superposé à un plan de masse dans lequel une fente est pratiquée en regard de chaque ligne d'alimentation de sous-réseau (b1-b4) et en ce qu'il comporte en outre une ligne de transmission d'énergie (G) agencé par rapport au plan de masse de manière à réaliser un couplage électromagnétique par fente entre ladite ligne de transmission d'énergie et chacune des lignes d'alimentation de sous-réseau.
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1. Système d'antenne plate (10) comportant au moins un sous-réseau d'éléments rayonnants (a,-a4) disposé sur une face d'un substrat superposé à un plan de masse (5), chaque sous-réseau étant constitué d'une pluralité d'éléments rayonnants (3) aptes à être alimentés par une ligne d'alimentation de sous-réseau (b1-b4) à laquelle ils sont reliés, caractérisé en ce qu'une fente (F1-F4) est pratiquée dans le plan de masse (5) en regard de chaque ligne d'alimentation de sous-réseau (bi-b4) et en ce qu'il comporte en outre une ligne de transmission d'énergie (G) agencée par rapport au plan de masse de manière à réaliser un couplage électromagnétique par fente entre ladite ligne de transmission d'énergie et chacune des lignes d'alimentation de sous-réseau. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la ligne de transmission d'énergie est un guide d'ondes rectangulaire (G) dont une face est plaquée contre le plan de masse (5), des fentes de rayonnement d'onde (F1-F4) étant pratiquées dans ladite face du guide d'ondes de manière à ce que les fentes du plan de masse et les fentes du guide d'ondes soient superposées. 3. Système selon la 1, caractérisé en ce que la ligne de transmission d'énergie est un guide d'ondes ayant une forme de U en section, ledit guide d'ondes étant agencé de manière à ce que le plan de masse (5) ferme l'espace du guide d'ondes. 4. Système selon la 1, caractérisé en ce que la ligne de transmission d'énergie est une ligne triplaque comprenant une ligne conductrice prise en sandwich entre deux plans de masse de ligne triplaque, des fentes de rayonnement d'onde étant pratiquées dans l'un des plans de masse de ligne triplaque qui est plaqué contre ledit plan de masse de manière à ce que les fentes du plan de masse (5) et les fentes de la ligne triplaque soient superposées. 5. Système selon la 1, caractérisé en ce que la ligne de transmission d'énergie est une ligne triplaque comprenant une ligne conductrice prise en sandwich entre deux plans de masse de ligne triplaque, et en ce que l'un des plans de masse de la ligne triplaque est confondue avec ledit plan de masse (5). 6. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fentes (F1-F4) pratiquées dans le plan de masse sont placées transversalement à chaque ligne d'alimentation (bi-b4). 7. Système selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de sous-réseaux linéaires parallèles entre eux et en ce que les fentes (F1-F4) pratiquées dans le plan de masse (5) sont positionnées verticalement aux lignes d'alimentation. 8. Système selon la 7 en combinaison avec la 2 ou la 4, caractérisé en ce que les fentes pratiquées dans la ligne de transmission sont des entailles pratiquées dans la longueur de ladite ligne, la ligne de transmission étant agencée pour s'étendre perpendiculairement aux lignes d'alimentation de sous-réseaux. 9. Système selon la 7 en combinaison avec la 2 ou la 4, caractérisé en ce que les fentes pratiquées dans la ligne de transmission sont des entailles pratiquées en oblique dans la longueur de la ligne de transmission, et en ce que la ligne de transmission est agencée pour s'étendre obliquement par rapport aux lignes d'alimentation des sous-réseaux. 10. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque ligne d'alimentation de sous-réseau (b1-b4) comporte des moyens de pondération des amplitudes de rayonnement des éléments rayonnants (3) du sous-réseau. 11. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de pondération comprennent des transformateurs d'impédance (T) intercalés entre les éléments rayonnants (3). 10 12. Système selon l'unes des précédentes, caractérisé en ce que la taille des éléments rayonnants (3) d'un sous-réseau (bi-b4) est pondérée de manière à réaliser une pondération des amplitudes de rayonnement desdits éléments rayonnants. 15 13. Système selon la précédente, caractérisé en ce que la pondération de la taille d'un élément rayonnant sous la forme d'une surface conductrice consiste à réduire l'une des dimensions caractéristiques de ladite surface. 20 14. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ligne d'alimentation d'un sous-réseau d'éléments rayonnants est une ligne micro-ruban. 15. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 25 qu'il comporte en outre un moyen d'alimentation en énergie de la ligne de transmission d'énergie (G), de sorte que l'énergie fournie à ladite ligne de transmission d'énergie (G) par ledit moyen d'alimentation se propage à l'intérieur de ladite ligne et rayonne par les fentes (F1-F4) pour exciter les lignes d'alimentation de sous-réseau (bi-b4).5
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H
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H01
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H01Q,H01P
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H01Q 21,H01P 5
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H01Q 21/06,H01P 5/12
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FR2890207
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A1
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LECTEUR A COUPLAGE INDUCTIF COMPRENANT DES MOYENS D'EXTRACTION D'UNE TENSION D'ALIMENTATION ELECTRIQUE
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La présente invention concerne un lecteur à couplage inductif prévu pour lire des circuits intégrés sans contact de type PICC (Proximity Inductive Coupling Circuit). Dans l'état de la technique, un tel lecteur revêt diverses désignations, notamment "PCD" (Proximity Coupling Device) selon la norme ISO/IEC 14443, "VCD" (Vicinity Coupling Device) selon la norme ISO/IEC 15693, "coupleur inductif" dans les documentations techniques, etc.. La présente invention concerne plus particulièrement un lecteur capable d'échanger des données avec un autre lecteur, en sus d'un échange de données avec un circuit intégré sans contact. Les procédés de transmission de données entre lecteurs à couplage inductif suscitent aujourd'hui un grand intérêt en ce qu'ils offrent diverses perspectives d'application et peuvent concurrencer ou compléter les procédés de transmission de données sans fil classiques comme Bluetoothe. Baptisés "NFC" (Near Field Communication) par la 20 communauté industrielle, un forum industriel leur est consacré (www.nfc-forum. org/home). Les lecteurs à couplage inductif embarqués dans les téléphones mobiles ou les PDA (assistants numériques personnels) sont particulièrement concernés par les procédés NFC, pour permettre le transfert de données entre deux téléphones mobiles, entre un téléphone mobile et un PDA ou vice-versa, ou entre un téléphone ou un PDA et un lecteur relié à un ordinateur personnel via une interface USB. Toutefois, dans de telles applications, l'utilisation de lecteurs à faible consommation électrique est essentielle car un lecteur embarqué utilise l'énergie fournie par la batterie du téléphone mobile ou du PDA et celle-ci doit être préservée au maximum. Le brevet européen EP 1 327 222 au nom de la demanderesse décrit un procédé de transmission de données entre deux lecteurs dans lequel l'un des deux lecteurs est dans un mode passif et consomme peu d'énergie électrique. Ce procédé, baptisé eNFC ("enhanced NFC), permet de transférer des données entre un lecteur en mode passif et un lecteur en mode actif ou vice-versa. Le lecteur en mode actif émet un champ magnétique oscillant à une fréquence de travail F0, par exemple 13,56 MHz, tandis que le lecteur en mode passif n'émet pas, en principe, de champ magnétique (sauf exception décrite plus loin, où des salves d'un signal de porteuse sont émises). Une architecture classique de lecteur RDPA1 à deux modes de fonctionnement, actif et passif, est représentée sur la figure lA. Le lecteur RDPA1 comprend les éléments suivants. - un circuit de contrôle CCT, - un circuit d'antenne ACT comprenant deux bornes d'entrée A, B, des condensateurs Cla, Cib, C2a, C2b et une bobine d'antenne L1 ayant deux bornes C, D, - deux filtres passe-bas FLTa, FLTb de type EMC 25 (EMC=compatibilité électromagnétique) incorporés dans le circuit d'antenne ACT, - un circuit émetteur EMCT relié aux bornes A, B du circuit d'antenne, - un circuit de démodulation DEMCT et un circuit 30 d'extraction d'horloge CKCT reliés au circuit d'antenne par l'intermédiaire d'un filtre DFLT passe-bande, et - un circuit de simulation de modulation de charge relié aux bornes A, B du circuit d'antenne ACT, comprenant un interrupteur SW1m en série avec une résistance de charge Rlm, - un oscillateur CGEN fournissant au circuit EMCT un signal de porteuse CFO ou "porteuse" CFO, de fréquence FO (fréquence de travail du lecteur, généralement 13,56 MHz), et - une source d'alimentation principale MPS fournissant une tension Vcc assurant l'alimentation électrique des divers organes du lecteur, par exemple une batterie ou un transformateur connecté au réseau électrique. Le circuit d'antenne ACT est de type symétrique et présente la structure suivante - la bobine d'antenne L1 a un point milieu MP relié à la 10 masse, - une borne du condensateur Cla est connectée à la borne C de la bobine d'antenne L1 et l'autre borne du condensateur est reliée à la borne A du circuit d'antenne via le filtre FLTa, - une borne du condensateur Cib est connectée à la borne D de la bobine d'antenne L1 et l'autre borne du condensateur est reliée à la borne B du circuit d'antenne via le filtre FLTb, - une borne du condensateur C2a est connectée à la borne C 20 de la bobine d'antenne Li et l'autre borne du condensateur est reliée à la masse du lecteur, - une borne du condensateur C2b est connectée à la borne D de la bobine d'antenne L1 et l'autre borne du condensateur est reliée à la masse. Le passage du mode de fonctionnement actif au mode de fonctionnement passif, ou vice-versa, est contrôlé par le circuit CCT, par exemple au moyen d'un drapeau présent dans un registre d'état (non représenté). On rappellera brièvement les caractéristiques de ces deux modes de fonctionnement, qui comprennent chacun des phases d'émission de données et des phases de réception de données. Mode de fonctionnement actif Le circuit CCT active l'oscillateur CGEN et le circuit émetteur EMCT. Le circuit EMCT applique au circuit d'antenne ACT un signal de contrôle SX comprenant la porteuse CFO fournie par l'oscillateur CGEN. Le signal SX est scindé ici en deux composantes SXa, SXb en opposition de phase en raison de la structure symétrique du circuit d'antenne. Un signal d'antenne alternatif SA apparaît aux bornes de la bobine d'antenne L1 et celle-ci émet un champ magnétique FLD1 oscillant à la fréquence F0. Emission de données en mode actif L'émission de données en mode actif permet au lecteur RDPA1 d'envoyer des données DTx à un circuit intégré sans contact passif ou à un lecteur RDPA2 (représenté sur la figure 1A) se trouvant dans le mode passif. A cet effet, le circuit CCT applique les données DTx au circuit EMCT et celui-ci module l'amplitude du signal SX en fonction de ces données. La modulation d'amplitude se communique au signal d'antenne SA et au champ magnétique émis FLD1 et est détectée par le lecteur RDPA2. Réception de données en mode actif La réception de données en mode actif permet au lecteur RDPA1 de recevoir des données DTr envoyées par modulation de charge par un circuit intégré sans contact ou par le lecteur RDPA2 en mode passif. A cet effet, le lecteur RDPA2 module l'impédance de son circuit d'antenne pour simuler une modulation de charge qui serait faite par un circuit intégré sans contact. La modulation de charge se répercute sur le circuit d'antenne ACT du lecteur RDPA1 et un signal de modulation de charge SM apparaît dans la bobine d'antenne L1, sous la forme d'une modulation de l'enveloppe du signal d'antenne SA. Le signal SM est extrait du signal d'antenne SA par le filtre passe-bande DFLT et est démodulé par le circuit DEMCT, qui fournit au circuit CCT les données reçues DTr. Mode de fonctionnement passif Le circuit CCT désactive le circuit émetteur EMCT ainsi que l'oscillateur CGEN. Le lecteur RDPA2 est placé dans le mode actif de sorte que la bobine d'antenne L2 de ce lecteur émet un champ magnétique FLD2. Le champ magnétique FLD2 fait apparaître un signal d'antenne SA dans la bobine d'antenne Ll du lecteur RDPA1. Ce signal d'antenne est désigné dans un souci de simplicité par la même référence que le signal d'antenne du mode actif, bien qu'il apparaisse ici par couplage inductif entre les bobines d'antenne Li et L2. Le signal d'horloge CK du lecteur est extrait du signal d'antenne SA par le circuit CKCT (mode fonctionnement dit "totalement passif") ou est fourni par un oscillateur autonome (non représenté) alimenté par une source de tension locale (mode de fonctionnement dit "passif"). Réception de données en mode passif La réception de données en mode passif permet au lecteur RDPA1 de recevoir des données DTr que le lecteur RDPA2 envoie par modulation de l'amplitude du champ magnétique FLD2. Cette modulation d'amplitude forme, comme dans le cas d'une réception de données en mode actif, un signal SM de modulation de l'enveloppe du signal d'antenne SA. Le signal SM est extrait du signal d'antenne SA par le circuit DEMCT, celui-ci permettant d'extraire aussi bien le signal de modulation de charge SM reçu en mode actif que le signal de modulation d'amplitude SM reçu en mode passif, l'extraction consistant dans les deux cas en une démodulation de l'enveloppe du signal d'antenne. Emission de données en mode passif L'émission de données en mode passif permet au lecteur RPDA1 d'envoyer des données DTx au lecteur RDPA2. A cet effet, le circuit CCT applique à l'interrupteur SWlm un signal de contrôle de modulation de charge Slm qui comprend les données DTx. Pour simuler une modulation de charge qui serait faite par un circuit intégré sans contact, le signal Slm est modulé selon les normes applicables aux circuits intégrés sans contact, par exemple avec une sous-porteuse dont la fréquence est un sous-multiple de la fréquence de travail FO (typiquement 847 KHz ou 424 KHz). La sous-porteuse est fournie par des circuits diviseurs de fréquence du circuit CCT, à partir du signal d'horloge CK. Un tel lecteur à couplage inductif présente l'avantage de pouvoir échanger des données avec d'autres lecteurs en mode passif, sans émettre de champ magnétique et par conséquent en consommant peu d'énergie. Ainsi, bien que le lecteur RDPA1 doive impérativement être placé dans le mode actif lorsqu'il échange des données avec un circuit intégré sans contact (par exemple lors de la lecture d'une carte de visite électronique), il est de préférence placé dans le mode passif lorsqu'il doit transférer des données au lecteur RDPA2 si l'énergie électrique dont ce dernier dispose n'est pas limitée (par exemple lorsque le lecteur RDPA2 est un lecteur relié à un ordinateur de bureau et est alimenté électriquement par l0 celui-ci), le lecteur RDPA2 étant alors placé dans le mode actif. La consommation électrique d'un tel lecteur en mode passif, bien que faible, limite néanmoins la durée d'utilisation d'une batterie de téléphone mobile ou de PDA. Pour pallier cet inconvénient, la présente invention prévoit un lecteur qui est capable, en mode de fonctionnement passif, de réceptionner par couplage inductif une partie de l'énergie émise par le lecteur en mode actif avec lequel il échange des données. Une bobine dédiée à la réception d'énergie peut être prévue à cet effet. Toutefois, l'ajout d'une bobine d'antenne dédiée dans un lecteur est une solution coûteuse et son incorporation dans un téléphone mobile ou un PDA entraîne divers problèmes techniques. Ainsi, la présente invention propose d'extraire de l'énergie électrique directement dans le circuit d'antenne du lecteur, sans utiliser une bobine d'antenne dédiée. Plus particulièrement, l'invention prévoit un procédé pour fournir une tension d'alimentation électrique à un lecteur de circuit intégré sans contact se trouvant dans un mode de fonctionnement passif, en présence d'un champ magnétique alternatif externe, le lecteur comprenant un circuit d'antenne comportant au moins une borne d'entrée, au moins un condensateur et une bobine d'antenne présentant deux bornes d'extrémité, le circuit d'antenne étant sensiblement accordé sur une fréquence de travail et présentant, vu depuis sa borne d'entrée et à la fréquence de travail, une première impédance, le procédé comprenant une étape consistant à prélever dans le circuit d'antenne une tension alternative induite dans le circuit d'antenne par le champ magnétique externe, et une étape consistant à redresser la tension alternative pour fournir une tension d'alimentation auxiliaire. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à appliquer à la borne d'entrée du circuit d'antenne un signal de contrôle présentant par défaut un potentiel électrique tel que le circuit d'antenne présente un point de plus haute impédance où son impédance est supérieure à la première impédance, et prélever la tension alternative au point de plus haute impédance sans passer par la borne d'entrée. Selon un mode de réalisation, la tension alternative est prélevée sur au moins une borne de la bobine d'antenne. Selon un mode de réalisation, la tension alternative est redressée sans écrêtage de la tension alternative induite. Selon un mode de réalisation, la tension alternative est prélevée sur l'une des bornes d'extrémité de la bobine. Selon un mode de réalisation, la tension alternative est prélevée sur une borne de la bobine d'antenne ne se trouvant pas à l'extrémité de la bobine et formant un point diviseur de la tension alternative induite. Selon un mode de réalisation, la tension d'alimentation auxiliaire est fournie pendant une phase de réception de données du lecteur en mode de fonctionnement passif. Selon un mode de réalisation, la tension d'alimentation auxiliaire est également fournie pendant une phase d'émission de données du lecteur en mode de fonctionnement passif. Selon un mode de réalisation, le procédé est appliqué à un lecteur comprenant une ligne d'alimentation électrique interne reliée à une source d'alimentation principale, fournissant une tension d'alimentation principale, et comprend l'injection de la tension d'alimentation auxiliaire dans la ligne d'alimentation interne et le blocage de la tension d'alimentation principale lorsque la tension d'alimentation auxiliaire est injectée dans la ligne d'alimentation interne. Selon un mode de réalisation, le potentiel électrique 5 par défaut du signal de contrôle est le potentiel haute impédance, ou le potentiel 0, correspondant au potentiel de masse du lecteur. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape consistant à faire basculer le signal de contrôle dans un second potentiel électrique en sus du potentiel électrique par défaut, afin de provoquer une modification de l'impédance du circuit d'antenne et provoquer une modulation de charge dans la bobine d'antenne d'un autre lecteur et émettre des données en mode passif au moyen du circuit d'antenne. Selon un mode de réalisation, le signal de contrôle en mode passif présente l'une des combinaisons d'états suivantes: 1) par défaut, le potentiel 0, et le potentiel haute impédance pour simuler une modulation de charge; 2) par défaut, le potentiel haute impédance, et le potentiel 0 pour simuler une modulation de charge; 3) par défaut, le potentiel 0, et une tension continue pour simuler une modulation de charge; 4) par défaut, le potentiel haute impédance, et une tension continue pour simuler une modulation de charge; 5) par défaut, le potentiel 0, et un signal électrique oscillant pour simuler une modulation de charge; 6) par défaut le potentiel haute impédance et un signal électrique oscillant pour simuler une modulation de charge. L'invention concerne également un lecteur à couplage inductif présentant un mode de fonctionnement actif et un mode de fonctionnement passif et comprenant: un circuit d'antenne sensiblement accordé sur une fréquence de travail, comportant au moins une borne d'entrée, au moins un condensateur, et une bobine d'antenne ayant deux bornes d'extrémité, le condensateur et la bobine étant choisis de manière que le circuit d'antenne soit sensiblement accordé sur une fréquence de travail et présente, à la fréquence de travail et vu depuis sa borne d'entrée, une première impédance; un circuit émetteur pour appliquer à la borne d'entrée du circuit d'antenne, lorsque le lecteur est dans le mode de fonctionnement actif, un signal d'excitation oscillant à la fréquence de travail, de manière que la bobine d'antenne émette un champ magnétique, et moduler le signal d'excitation pour envoyer des données; un circuit d'alimentation auxiliaire relié au circuit d'antenne et agencé pour fournir une tension d'alimentation auxiliaire l0 du lecteur à partir d'une tension alternative induite dans le circuit d'antenne par un champ magnétique externe. Selon un mode de réalisation, le lecteur comprend un circuit pour appliquer à la borne d'entrée du circuit d'antenne, dans le mode de fonctionnement passif, un signal de contrôle présentant par défaut un potentiel électrique tel que le circuit d'antenne présente un point de plus haute impédance où son impédance est supérieure à la première impédance, et le circuit d'alimentation auxiliaire est relié au point de plus haute impédance sans passer par la borne d'entrée du circuit d'antenne. Selon un mode de réalisation, le circuit d'alimentation auxiliaire est relié à au moins une borne de la bobine d'antenne. Selon un mode de réalisation, le circuit d'alimentation auxiliaire comprend un étage d'entrée sans diode d'écrêtage de la tension alternative induite. Selon un mode de réalisation, le circuit d'alimentation auxiliaire est connecté à l'une des bornes d'extrémité de la bobine. Selon un mode de réalisation, le circuit d'alimentation auxiliaire est connecté à une borne de la bobine ne se trouvant pas à l'extrémité de la bobine et formant un point diviseur de la tension alternative induite. Selon un mode de réalisation, le circuit d'alimentation auxiliaire comprend au moins une diode de redressement de la tension alternative et un condensateur de filtrage basse-bas de la tension redressée. Selon un mode de réalisation, le circuit d'alimentation auxiliaire fournit la tension d'alimentation auxiliaire pendant une phase de réception de données en mode de fonctionnement passif. Selon un mode de réalisation, le circuit d'alimentation auxiliaire fournit également la tension d'alimentation auxiliaire pendant une phase d'émission de données en mode de fonctionnement passif. Selon un mode de réalisation, le lecteur comprend une 10 ligne d'alimentation électrique interne reliée d'une part à une source d'alimentation principale et d'autre part au circuit d'alimentation auxiliaire. Selon un mode de réalisation, la ligne d'alimentation interne est reliée à la source d'alimentation principale et au circuit d'alimentation auxiliaire par l'intermédiaire d'un circuit qui bloque une tension issue de la source d'alimentation principale lorsque la tension d'alimentation auxiliaire est présente. Selon un mode de réalisation, le potentiel électrique par défaut du signal de contrôle est le potentiel haute impédance ou le potentiel 0, correspondant au potentiel de masse du lecteur. Selon un mode de réalisation, le lecteur comprend un circuit pour porter le signal de contrôle dans un second potentiel électrique en sus du potentiel électrique par défaut, afin de provoquer une modification de l'impédance du circuit d'antenne à la fréquence de travail et envoyer des données en mode de fonctionnement passif. Selon un mode de réalisation, le signal de contrôle en mode passif présente l'une des combinaisons d'états suivantes: 1) par défaut, le potentiel 0, et le potentiel haute impédance pour simuler une modulation de charge; 2) par défaut, le potentiel haute impédance, et le potentiel 0 pour simuler une modulation de charge; 3) par défaut, le potentiel 0, et une tension continue pour simuler une modulation de charge; 4) par défaut, le potentiel haute impédance, et une tension continue pour simuler une modulation de charge; 5) par défaut, le potentiel 0, et un signal électrique oscillant pour simuler une modulation de charge; 6) par défaut le potentiel haute impédance et un signal électrique oscillant pour simuler une modulation de charge. Selon un mode de réalisation, le circuit émetteur fournit le signal de contrôle appliqué à la borne d'entrée du circuit d'antenne dans le mode de fonctionnement passif. Selon un mode de réalisation, le signal de contrôle est porté dans le second potentiel électrique par le circuit émetteur. L'invention concerne également un appareil électronique portable comprenant des moyens de traitement de données et une batterie rechargeable, notamment un téléphone mobile ou assistant numérique personnel, comprenant un lecteur selon l'invention. Selon un mode de réalisation de l'appareil électronique portable, le lecteur dans le mode de fonctionnement actif est alimenté par la batterie du dispositif portable, et est auto-alimenté par le circuit d'alimentation auxiliaire dans le mode de fonctionnement passif. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante du procédé selon l'invention et d'un exemple de réalisation d'un lecteur à couplage inductif selon l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: - la figure lA représente l'architecture d'un lecteur à 30 couplage inductif classique, -la figure lB représente le lecteur de la figure lA équipé d'un moyen de réception d'énergie électrique par couplage inductif, - les figures 2A, 2B, 2C illustrent un procédé selon 35 l'invention permettant à un lecteur de recevoir de l'énergie électrique par couplage inductif tout en recevant ou en envoyant des données, le procédé étant appliqué ici à un circuit d'antenne symétrique, les figures 3A, 3B sont des schémas équivalents du circuit d'antenne dans des configurations illustrées sur 5 les figures 2A A 2C, - la figure 4 illustre le même procédé appliqué à un circuit d'antenne non symétrique, - les figures 5A, 5B, 5C représentent divers modes de réalisation d'un circuit d'alimentation auxiliaire selon 10 l'invention, - la figure 6 représente l'architecture générale d'un lecteur à couplage inductif selon l'invention, - la figure 7 représente la structure d'un port d'un circuit émetteur présent dans le lecteur de la figure 6, 15 et, - les figures 8A, 8B, 8C représentent des signaux apparaissant dans le lecteur de la figure 6 lorsque celui-ci envoie des données en mode passif, et - les figures 9A, 9B, 9C représentent des signaux 20 apparaissant dans un lecteur en mode actif relié au lecteur de la figure 6 par couplage inductif. Selon un premier aspect de l'invention, une énergie électrique est extraite directement dans le circuit d'antenne d'un lecteur à couplage inductif, sans équiper le lecteur d'une bobine supplémentaire. La figure 1B illustre la mise en oeuvre de cet aspect de l'invention dans le lecteur RDPA1 décrit plus haut en relation avec la figure 1A. La structure générale du lecteur RDPA1 est inchangée, les mêmes éléments étant désignés par les mêmes références. Le circuit d'antenne ACT comprend, entre ses bornes d'entrée A, B, la bobine L1 dont le point milieu MP est relié à la masse GND, les condensateurs Cla, Clb, C2a, C2b et les filtres FLTa, FLTb. Le filtre FLTa comprend par exemple une bobine 10a connectée entre la borne A et le condensateur Cla, et un condensateur lla connecté entre le condensateur Cla et la masse. Le filtre FLTb est identique au filtre FLTa et comprend une bobine 10b connectée entre la borne B et le condensateur Clb, et un condensateur llb connecté entre le condensateur Clb et la masse. Le circuit d'antenne ACT est de façon classique un circuit résonnant calé sensiblement sur la fréquence de travail F0, "sensiblement" signifiant à quelques centaines de KHz près, par exemple avec un décalage de l'ordre de 0 à Fsc relativement à la fréquence F0, Fsc étant la fréquence d'une sous-porteuse utilisée pour la modulation de charge, par exemple 847 KHz. La prévision d'un tel décalage relève du savoir-faire de l'homme de l'art et vise seulement à optimiser la réception de la sous-porteuse en mode actif. Selon l'invention, les éléments suivants sont ajoutés au lecteur RDPA1 deux interrupteurs SWla, SWlb entre les sorties du 15 circuit émetteur EMCT et les bornes A, B du circuit d'antenne, - un pont redresseur Pd à diodes comprenant en sortie un condensateur de lissage Cs, et - deux interrupteurs SW2a, SW2b reliant les entrées du pont 20 redresseur aux bornes A, B du circuit d'antenne. Ainsi, lorsque le lecteur RDPA1 est dans le mode de fonctionnement actif, le circuit de contrôle CCT ferme les interrupteurs SWla, SWlb et ouvre les interrupteurs SW2a, SW2b. Le circuit EMCT est relié aux bornes A, B du circuit d'antenne ACT et applique à celui-ci le signal de contrôle SX comprenant la porteuse CFO de fréquence F0, et scindé en deux composantes SXa, SXb. Dans le mode de fonctionnement passif, le circuit CCT désactive le circuit EMCT et l'oscillateur CGEN, ouvre les interrupteurs SWla, SWlb et ferme les interrupteurs SW2a, SW2b. Ainsi, le redresseur Pd est connecté aux bornes A, B du circuit d'antenne. En présence d'un champ magnétique FLD2 émis par un autre lecteur RDPA2, le redresseur Pd reçoit une tension alternative Vab qui est fonction, d'une part, de la tension Vcd du signal d'antenne SA induit dans la bobine Ll, soit la tension apparaissant entre la borne C de la bobine Ll et le point milieu MP (cette tension apparaissant également entre la borne D de la bobine et le point milieu MP) et, d'autre part, de l'impédance du circuit d'antenne vue depuis les bornes A, B. Le redresseur Pd fournit alors une tension d'alimentation auxiliaire Vccr, par redressement de la tension Vab. Le signal d'horloge CK du lecteur est extrait du signal d'antenne SA par le circuit CKCT ou est fourni par un oscillateur autonome (non représenté) qui peut éventuellement être alimenté par la tension Vccr. Bien que répondant en principe au but visé par l'invention, ce mode de réception d'énergie électrique par couplage inductif présente un inconvénient. En effet, le circuit d'antenne ACT est généralement prévu pour présenter un facteur de qualité élevé et une faible impédance à la fréquence de travail F0, généralement quelques dizaines d'ohms seulement, afin que le champ magnétique FLD1 émis en mode actif soit d'une amplitude maximale en réponse au signal de contrôle SX fourni par le circuit EMCT. Or, cette faible valeur de l'impédance du circuit d'antenne est contraire à une bonne réception de l'énergie électrique, qui est en partie consommée dans le circuit d'antenne, de sorte que le courant pouvant être fourni par le circuit d'alimentation auxiliaire est faible. Dans ces conditions, la tension auxiliaire Vccr ne peut servir à alimenter directement le lecteur RDPAl. Elle permet seulement de recharger partiellement la source d'alimentation principale MPS si celle- ci est une batterie, ou à charger lentement une batterie de secours. L'homme de l'art comprendra qu'il n'est pas envisageable de résoudre cet inconvénient en conférant au circuit d'antenne une impédance élevée à la fréquence de travail F0, car la fonction première du lecteur est de lire des circuits intégrés sans contact passifs et l'optimisation de son fonctionnement en mode actif doit être privilégiée. Ainsi, la présente invention vise également un procédé permettant d'extraire de l'énergie électrique du circuit d'antenne avec un bon rendement sans qu'il soit nécessaire de modifier l'impédance du circuit d'antenne à la fréquence de travail. A cet effet, la présente invention se base tout d'abord sur un enseignement divulgué par le brevet européen EP 1 327 222 (précité), selon lequel un lecteur en mode passif peut envoyer des données à un autre lecteur en appliquant un signal de contrôle à deux états aux bornes d'entrée A, B de son circuit d'antenne. Un tel signal à deux états permet de simuler une modulation de charge qui serait faite par un circuit intégré sans contact. Selon le brevet EP 1 327 222, les états pouvant être appliqués aux bornes A, B du circuit d'antenne sont par exemple les suivants. - 0 (masse du lecteur), - HZ (haute impédance), - "1" soit une tension continue Vcc, ou - une salve de la porteuse CFO. L'invention se fonde ensuite sur la constatation que certains de ces états, notamment les potentiels électriques 0 et HZ, provoquent un accroissement de l'impédance du circuit d'antenne en certains points du circuit d'antenne, notamment sur les bornes C, D de la bobine d'antenne. Ainsi, comme une impédance plus élevée est gage d'une meilleure réception de l'énergie électrique par couplage inductif, la présente invention prévoit 1) d'appliquer l'un des ces états ou potentiels électriques aux bornes A, B du circuit d'antenne, et 2) de produire la tension d'alimentation auxiliaire Vccr à partir d'une tension alternative prélevée en un point de plus haute impédance du circuit d'antenne, de préférence à partir de la tension Vcd prélevée sur les bornes C et/ou D de la bobine d'antenne L1, au lieu de produire la tension Vccr à partir de la tension Vab présente sur les bornes A, B du circuit d'antenne. Le procédé selon l'invention comprend ainsi les opérations suivantes. - lorsque le lecteur RD1 est en mode passif et est en phase d'attente de données ou en phase de réception de données, appliquer sur les bornes A, B du circuit d'antenne l'état par défaut qui est défini comme étant le potentiel électrique le plus favorable à une bonne réception de l'énergie, par exemple le potentiel 0 ou HZ, - lorsque le lecteur est en phase d'émission de données en mode passif, passer de l'état par défaut à un autre état afin de simuler une modulation de charge. L'état permettant de simuler une modulation de charge est de préférence le potentiel électrique HZ si le potentiel électrique 0 est l'état par défaut ou le potentiel électrique 0 si le potentiel électrique HZ est l'état par défaut. L'état "1" ou potentiel électrique Vcc peut également être utilisé pour simuler une modulation de charge, en combinaison avec l'état par défaut 0 ou HZ, en prévoyant des impulsions de tension Vcc de courte durée. Ainsi, si la simulation de modulation de charge est cadencée par une sousporteuse de 847 KHz, la durée des impulsions de simulation de modulation de charge est égale à R*1/847*103 ms, R étant le rapport cyclique des impulsions, soit 0,59 ms si les impulsions présentent un rapport cyclique égal à 0,5, et 0,3 ms si ces impulsions présentent un rapport cyclique égal à 0,25. Egalement, l'invention n'exclut pas l'utilisation de l'état appelé "salves de porteuse" pour simuler une modulation de charge, en combinaison avec le potentiel 0 ou HZ en tant qu'état par défaut, à la condition d'équiper le lecteur d'un condensateur de lissage de forte valeur capable de suppléer à une altération dans la réception de l'énergie pendant les périodes où des salves de porteuse sont émises (ce point sera discuté plus loin). En résumé, les combinaisons d'états envisageables 35 sont les suivantes (le premier état désigné dans chaque combinaison étant l'état par défaut) - combinaison 1: {0, HZ}, - combinaison 2: {HZ, 0}, -combinaison 3: {0, 1} , - combinaison 4: {Hz, 1}, - combinaison 5: {0, "salves de la porteuse CFO"}, - combinaison 6: {HZ, "salves de la porteuse CFO"} Les figures 2A, 2B, 2C illustrent la mise en oeuvre des combinaisons 1, 3 et 5, respectivement. Ces figures représentent le circuit d'antenne ACT déjà décrit et un circuit d'alimentation auxiliaire APS selon l'invention. On suppose ici que le circuit d'antenne ACT et le circuit d'alimentation auxiliaire APS sont des éléments d'un lecteur RD1 alimenté par la tension Vcc, dont les autres éléments ne sont pas représentés et seront décrits plus loin en relation avec la figure 6. Le circuit d'alimentation auxiliaire APS comprend une première entrée connectée à l'une des bornes C, D de la bobine d'antenne L1, ici la borne C, et une seconde entrée connectée à la masse GND. Les bornes A, B du circuit d'antenne reçoivent un signal de contrôle SX1 selon l'invention, qui comprend ici deux composantes SXla, SXlb. Le basculement des composantes SXla, SXlb d'un état à l'autre est schématisé par deux interrupteurs CSWa, CSWb ayant chacun une sortie et deux entrées: les première et seconde entrées de chaque interrupteur CSWa, CSWb reçoivent l'un des deux états ou potentiels électriques du signal de contrôle SX1, tandis que la sortie de l'interrupteur CSWa est connectée à la borne A du circuit d'antenne et la sortie de l'interrupteur CSWb est connectée à la borne B du circuit d'antenne ACT. En présence d'un champ magnétique externe FLD2 émis par la bobine d'antenne L2 d'un lecteur RD2, un signal d'antenne alternatif SAl de tension Vcd apparaît dans la bobine L1 par couplage inductif, entre la borne C de la bobine d'antenne Li et le point milieu MP ou masse GND (ainsi qu'entre la borne D et le point milieu). Ainsi, l'entrée du circuit APS reçoit la tension Vcd et fournit la tension d'alimentation auxiliaire Vccr par redressement de la tension Vcd. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 2A, la première entrée de chaque interrupteur CSWa, CSWb reçoit le potentiel 0 (entrées connectées à la masse) et la seconde entrée de chaque interrupteur CSWa, CSWb reçoit le potentiel HZ (entrées en circuit ouvert), de sorte que le signal de contrôle SX1 passe du potentiel électrique par défaut 0 au potentiel électrique HZ lorsqu'une impulsion de simulation de modulation de charge doit être émise à l'attention du lecteur RD2. Lorsque le signal SX1 est à 0 (SXla=SXlb=O) les bornes A et B sont connectées à la masse. Le schéma équivalent ACTEQ1 du circuit d'antenne dans cette configuration est représenté sur la figure 3A. Ce schéma équivalent est le schéma du demi-circuit d'antenne non symétrique comprenant seulement la moitié de la bobine d'antenne Li (désignée "L1/2", soit la partie de la bobine s'étendant entre le noeud C et le point milieu MP), les condensateurs Cla, C2a, et le filtre FLTa comprenant la bobine 10a et le condensateur lia. Lorsque le signal SX1 est dans l'état HZ (SXla=SXlb=HZ) les bornes A et B sont en circuit ouvert. Le schéma équivalent ACTEQ2 du circuit d'antenne est représenté sur la figure 3B. Comme le précédent, ce schéma équivalent symétrique Comme est le schéma équivalent. cela apparaîtra du demi-circuit d'antenne non clairement à l'homme de l'art, le circuit d'antenne dans l'une ou l'autre des configurations ACTEQ1 ou ACTEQ2 présente à la fréquence de travail FO une impédance supérieure à celle que présente le même circuit d'antenne vu depuis les bornes A ou B. En effet, le circuit d'antenne vu depuis les bornes A ou B est un circuit LC série/parallèle alors que le circuit 35 d'antenne vu depuis la borne C ou D est un circuit LC parallèle dans les configurations ACTEQ1, ACTEQ2. Plus particulièrement 1) dans la configuration ACTEQ1 la bobine Ll est en parallèle avec le condensateur C2a et est également en parallèle avec une impédance EZ1. Cette impédance EZ1 est formée par le condensateur Cla en série avec une impédance EZ2. L'impédance EZ2 est formée par le condensateur lla du filtre FLTa en parallèle avec la bobine 10a du filtre FLTa (car l'extrémité de la bobine 10a est connectée à la borne A du circuit d'antenne, qui est connectée à la masse). 2) dans la configuration ACTEQ2, la bobine L1 est en parallèle avec le condensateur C2a et avec une impédance EZ1'. Cette impédance EZ1' est formée par le condensateur Cla en série avec le condensateur lla du filtre FLTa (l'extrémité de la bobine 10a connectée à la borne A étant en circuit ouvert, la bobine 10a n'est pas prise en compte). Parmi ces deux configurations, celle qui présente l'impédance la plus élevée dépend des valeurs données aux composants L1, Cla, Clb, C2a, C2b, 10a, lia, 10b, lib. Ces valeurs peuvent être choisies au moment de la conception du circuit d'antenne grâce à des outils logiciels de calcul et de simulation, pour déterminer à l'avance la configuration qui présente l'impédance la plus élevée. Toutefois, parmi un ensemble de valeurs possibles des valeurs des composants L1, Cla, Clb, C2a, C2b, FLTa, FLTb, il apparaît que la configuration ACTEQ1 présente généralement une impédance plus élevée que la configuration ACTEQ2, de sorte que, contre toute attente, l'état 0 est l'état par défaut préféré du signal de contrôle SX1 en mode passif. Ces observations s'appliquent également à l'exemple de réalisation illustré sur la figure 2B, où l'état par défaut du signal SX1 est le potentiel 0 et l'état permettant de simuler une modulation de charge est la tension continue Vcc. Ainsi, la réception de l'énergie électrique est optimale lorsque le lecteur reçoit ou est en attente de recevoir des données. Lorsque la tension continue Vcc est appliquée au circuit d'antenne, cette tension se superpose à la tension alternative induite Vcd mais n'empêche pas la réception de l'énergie électrique. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 2C, les interrupteurs CSWa, CSWb reçoivent sur leur première entrée le potentiel 0 (potentiel par défaut) et reçoivent sur leur seconde entrée la porteuse CFO, celle-ci étant appliquée à l'interrupteur CSWa sans déphasage et à l'interrupteur CSWb avec un déphasage de 180 (F0-n) pour que les signaux SXla, SXlb ne se neutralisent pas mutuellement. La simulation de modulation de charge étant généralement faite avec la sous-porteuse Fsc dont la fréquence est un sous-multiple de la porteuse F0, chaque salve de la porteuse CFO formant une impulsion de modulation de charge est de plus longue durée que la période de la porteuse (1/FO) et comprend ainsi plusieurs oscillations de la porteuse CFO. Par exemple, une porteuse de fréquence F0=13,56 MHz présente une période de 0,0737 ms alors qu'une salve de porteuse FO présente une durée de 0,59 ms ou de 0,3 ms conformément au calcul effectué plus haut concernant la durée des impulsions de modulation de charge. Le procédé de l'invention est également applicable à un circuit d'antenne non symétrique sans point milieu tel que le circuit d'antenne ACT' représenté sur la figure 4. Le circuit d'antenne ACT' est équivalent à un demi-circuit d'antenne symétrique ACT et ne comprend que la borne d'entrée A, le filtre FLTa, les condensateurs Cla, C2a et la demi-bobine d'antenne L1/2 dont la borne D est connectée à la masse GND. Le condensateur Cia a une borne connectée à la borne C de la bobine d'antenne Ll/2 et une borne connectée à la borne A du circuit d'antenne via le filtre FLTa. Le condensateur C2a a une borne connectée à la borne C de la bobine d'antenne et une borne connectée à la masse GND. Le signal SX1, ici non symétrique, est appliqué à la borne A par l'interrupteur CSWa qui reçoit sur ses entrées l'une des combinaisons d'états {0, HZ} {HZ, 0}, {0, 1}, {HZ, 1}, {0, "salves de la porteuse CFO"} ou {HZ, "salves de la porteuse CFO"}. Le circuit d'antenne ACT' est équivalent au circuit d'antenne symétrique ACT et son schéma équivalent lorsque le signal de contrôle est dans l'état 0 ou HZ est également illustré par les figures 3A, 3B. La tension alternative Vcd apparaît ici entre les bornes C et D de la bobine d'antenne Ll/2. Les figures 5A, 5B et 5C représentent des exemples de réalisation APS1, APS2 et APS3 du circuit d'alimentation 10 auxiliaire APS. Le circuit APS1 représenté sur la figure 5A comprend une diode Dl à jonction PN dont l'anode (borne d'entrée du courant dans le sens passant de la diode) est reliée à la borne C de la bobine d'antenne et reçoit la tension Vcd. La cathode de la diode Dl fournit la tension auxiliaire Vccr (tension redressée) et est reliée à la masse par l'intermédiaire d'un condensateur de lissage Cs et d'une diode Zener Zl montée en inverse et en parallèle avec le condensateur Cs. La diode Z1 assure la stabilisation de la tension Vccr au voisinage de sa tension de claquage inverse, par exemple 5V. Dans un mode de réalisation non représenté sur les figures, le circuit APS est relié à la bobine d'antenne Ll par l'intermédiaire d'un interrupteur d'isolement, par exemple un relais de type NF (normalement fermé) qui est ouvert lorsque le lecteur est dans le mode actif afin de déconnecter le circuit APS de la bobine d'antenne L1. Dans le circuit APS2 représenté sur la figure 5B, la cathode de la diode Dl, au lieu de fournir la tension Vccr, est connectée à l'entrée INR d'un étage régulateur de tension comprenant la diode Zl, une résistance Rb et un transistor bipolaire Tb. L'entrée INR est reliée à l'anode de la résistance Rb et au collecteur du transistor Tb. La cathode de la résistance Rb est reliée à la base du transistor Tb et est également reliée à la masse par l'intermédiaire de la diode Zl montée en inverse. Le collecteur du transistor Tb forme la sortie OUTR de l'étage régulateur et fournit la tension Vccr. Dans les applications où la tension Vcd présente de grandes variations d'amplitude en fonction de la distance de communication, il sera avantageux d'utiliser un circuit APS ayant un étage d'entrée n'écrêtant pas la tension Vcd. On utilisera par exemple un régulateur sans diode d'écrêtage disponible dans le commerce sous la référence 7805, qui fournit la tension Vccr quelle que soit la valeur l0 crête de la tension Vcd. Le circuit APS3 représenté sur la figure 5C est identique au circuit APS1 de la figure 5A mais l'anode de la diode Dl est connectée à une borne intermédiaire E de la bobine d'antenne L1, formant un noeud diviseur de la tension Vcd qui est agencé entre la borne C et le point milieu MP de la bobine Li. A cet effet, la bobine d'antenne Li comprend par exemple trois bobines L11, L12 et L13 en série, le noeud E étant le point de connexion des bobines Lli et L12, le point milieu MP de la bobine étant le point de connexion des bobines L12 et L13. Les bobines L11, L12 peuvent présenter différentes impédances selon le taux de division de la tension Vcd souhaité. La somme des impédances des bobines L11 à L13 est égale à l'impédance souhaitée pour la bobine d'antenne L1. En supposant que l'impédance de la bobine L11 soit égale à celle de la bobine L12 et égale à la moitié de l'impédance de la bobine L13, le noeud E fournit une tension Vcd' égale à Vcd/2. La figure 6 est une vue d'ensemble du lecteur RD1 selon l'invention et représente également le lecteur RD2 avec lequel le lecteur RD1 est susceptible d'échanger des données. Le lecteur RD1 comprend: - un circuit de contrôle CCT1, par exemple un microprocesseur ou microcontrôleur équipé de circuits périphériques et notamment d'une mémoire programme et d'une 35 mémoire de données (non représentées), - le circuit d'antenne ACT déjà décrit, - un circuit de démodulation DEMCT classique et un circuit d'extraction d'horloge CKCT classique reliés au circuit d'antenne par l'intermédiaire d'un filtre DFLT passe-bande, les références déjà utilisées pour désigner ces éléments étant conservées, - un circuit émetteur EMCT1 selon l'invention, comprenant des ports Pl et P2 reliés respectivement aux bornes A et B du circuit d'antenne ACT, - un oscillateur CGEN fournissant au circuit EMCT1 la 10 porteuse CFO de fréquence F0, - une source d'alimentation principale MPS, par exemple une batterie, fournissant une tension d'alimentation externe Vcce, et - le circuit d'alimentation auxiliaire APS déjà décrit, connecté à la borne C de la bobine d'antenne Ll et fournissant la tension d'alimentation auxiliaire Vccr. Selon un aspect de l'invention, la tension d'alimentation externe Vcce et la tension d'alimentation auxiliaire Vccr sont envoyées dans une ligne d'alimentation commune IPSL qui fournit la tension Vcc alimentant l'ensemble des éléments du lecteur RD1. Plus particulièrement, la tension Vcce est appliquée à la ligne IPSL par l'intermédiaire d'une diode PSD1 polarisée dans le sens passant et la tension Vccr est appliquée à la ligne IPSL par l'intermédiaire d'une diode PSD2 polarisée dans le sens passant. En mode passif, lorsque le champ magnétique FLD1 généré par le lecteur RD2 fait apparaître la tension Vccr et que celle-ci devient supérieure à la tension Vcce, la diode PSD1 se bloque et le lecteur est alimenté par la tension Vccr (Vcc=Vccr). En mode actif, le lecteur est alimenté par la tension Vcce (Vcc=Vcce). Selon un autre aspect de l'invention, le circuit émetteur EMCT1 fournit le signal de contrôle SX1 aussi bien dans le mode actif que dans le mode passif, par l'intermédiaire des ports Pl, P2. Ceux-ci sont ainsi connectés directement aux bornes A, B du circuit d'antenne, sans qu'aucun interrupteur du type représenté sur les figures 2A à 2C ne soit nécessaire. Ainsi, lorsque le lecteur RD1 est dans le mode actif, le signal SX1 (comprenant ici deux composantes symétriques SXla, SX1b) est un signal d'excitation comprenant la porteuse CFO et qui est modulé en amplitude lorsque des données DTx doivent être émises. Lorsque le lecteur RD1 est dans le mode passif, le signal SX1 présente un état par défaut et un état 1.0 permettant de simuler une modulation de charge. Comme décrit plus haut, l'état par défaut est de préférence le potentiel 0 ou le potentiel HZ, et l'état pour la simulation de modulation de charge est à choisir parmi les états 0, 1 (Vcc), HZ et "salves de porteuse". La figure 7 représente un exemple de réalisation des ports Pl, P2 du circuit émetteur EMCT1. Le port Pl, P2 représenté reçoit la porteuse CFO avec ou sans déphasage (selon le port considéré) et est piloté par une combinaison de signaux de contrôle SETHZ ("Set High-Z"), CEN ("Carrier Enable"), SET1 ("Set to 1"). Le port Pl, P2 représenté comprend une porte AG de type ET à deux entrées, une porte 0G de type OU à deux entrées et un tampon inverseur à trois états TIB ("Tri-state Inverting Buffer"). La porte AG reçoit la porteuse CFO et le signal CEN. La porte 0G reçoit le signal de sortie de la porte AG et le signal SET1. Le signal de sortie de la porte 0G est appliqué au tampon TIB qui reçoit sur une entrée de contrôle le signal SETHZ, la sortie du tampon TIB fournissant le signal de contrôle SX1 (ou l'une des composantes SXla, SX1b). Le tableau 1 ci-après décrit les combinaisons de signaux de contrôle que le circuit CCT1 peut appliquer au circuit EMCT1 lorsque le lecteur RD1 est dans le mode actif, pour que le circuit EMCT1 fournisse la porteuse (SX1=F0) ou l'état 0 (masse), cet état correspondant à une modulation à 100% de l'amplitude du signal d'antenne SAl (émission de données en mode actif). Il sera noté ici qu'une modulation d'amplitude inférieure à 100%, par exemple une modulation d'amplitude à 10% telle que prévue par la norme ISO 14443/B, peut également être obtenue en appliquant l'enseignement décrit par le brevet EP 1163718. Dans ce cas, plusieurs ports du type représenté sur la figure 7, par exemple six ports, sont prévus. Trois ports sont connectés en parallèle à la borne A du circuit d'antenne et trois autres ports sont connectés en parallèle à la borne B du circuit d'antenne. Les ports sont pilotés individuellement par des combinaisons de signaux de contrôle différentes. Pour moduler l'amplitude du signal d'antenne SAl avec une amplitude de modulation inférieure à 100%, certains ports sont portés dans l'état HZ tandis que d'autres fournissent la porteuse CFO. Le tableau 2 ci-après décrit les combinaisons de signaux de contrôle que le circuit CCT1 peut appliquer au circuit EMCT1 lorsque le lecteur RD1 est dans le mode passif, pour appliquer l'un des états 0, 1 (Vcc), HZ ou "salves de la porteuse CO". Sauf lorsque l'état "salves de porteuse" est utilisé pour simuler une modulation de charge, l'oscillateur CGEN est en principe mis hors tension afin de limiter la consommation électrique du lecteur. Tableau 1 Signaux de contrôle du circuit EMCT1 (mode actif) N FO CEN SET1 SETHZ SX1 1 FO 0 0 0 0 2 FO 0 IHZ 3 FO 0 0 1 0 1 il 4 FO 0 i1 il HZ (redondant avec 2) F 0 l 0 0 F 0 6 FO 1 0 _ I1 HZ (redondant avec 2 et 4) 7 FO 1 Il 40 i(non utilisé) 8 F0 l 1 I(non utilisé) Tableau 2 Signaux de contrôle du circuit EMCT1 (mode passif) N FO CEN SET1 SETHZ SX1 1 - 10 0 0 0 2 - 0 0 1 HZ 3 - 0 I-- 0 1 4 - 0 1 1 HZ (redondant avec 2) 1 0 0 (non utilisé) 16 - 1 0 Il (non utilisé) 7 - 1 1 0 (non utilisé) 8 - l 1 1 (non utilisé) Selon encore un autre aspect de l'invention, l'entrée de la porte 0G recevant le signal SET1 (fig. 7) est reliée à la ligne IPSL via une résistance de polarisation à l'état haut Rpu ("pullup"). Ainsi, si le lecteur RD1 est mis hors tension en ouvrant un interrupteur PSSW agencé entre la source MPS et la ligne d'alimentation interne IPSL (fig. 6), le lecteur peut néanmoins s'activer automatiquement en présence du champ magnétique FLD2 émis par l'autre lecteur RD2. Dans ce cas, la tension Vcc = Vccr apparaît sur la ligne IPSL et la sortie de la porte 0G est forcée à 1. Par conséquent, le signal SX1 à la sortie du tampon passe par défaut à 0, de sorte que le circuit d'antenne ACT se trouve dans la configuration favorisant le plus la réception de l'énergie électrique par couplage inductif, jusqu'à ce que le circuit de contrôle CCT1, après avoir exécuté des phases d'initialisation, prenne le contrôle des ports Pl, P2. A noter qu'une mesure similaire peut être prévue pour forcer le signal SETHZ à 1, si l'état par défaut favorisant le plus la réception de l'énergie est l'état HZ. A titre d'illustration de tout ce qui vient d'être décrit, les figures 8A, 8B, 8C, 9A, 9B, 9C représentent des signaux apparaissant dans le lecteur RD1 et dans le lecteur RD2 lorsque le lecteur RD1 en mode passif envoie des données au lecteur RD2 en mode actif. Ces figures sont divisées en trois parties EX1, EX2, EX3 illustrant chacune un exemple de transmission de données en mode passif suivant l'une des six combinaisons d'états décrites plus haut. La figure 8A représente le signal de contrôle SX1 appliqué au circuit d'antenne ACT du lecteur RD1. La figure 8B représente le signal d'antenne SAl du lecteur RD1. La figure 8C représente le champ magnétique FLD1 émis par le lecteur RD1. La figure 9A représente le champ magnétique FLD2 émis par le lecteur RD2. La figure 9B représente un signal de contrôle SX2 que le lecteur RD2 applique à son circuit d'antenne (bien que n'étant pas détaillé en figure 6, la structure du lecteur RD2 est considérée ici comme identique à celle du lecteur RD1). La figure 9C représente le signal de modulation de charge SM2 que le lecteur RD2 extrait de son circuit d'antenne. Dans l'exemple "EXl" l'état par défaut du signal SX1 est 0 et l'état du signal SX1 pour la simulation de modulation de charge est HZ. Dans l'exemple "EX2" l'état par défaut du signal SX1 est 0, l'état du signal SX1 pour la simulation de modulation de charge est 1 (Vcc). Dans l'exemple EX3, l'état par défaut du signal SX1 est 0, l'état du signal SX1 pour la simulation de modulation de charge est l'état "salves de la porteuse CFO". Il apparaît sur ces figures que le signal d'excitation SX2 appliqué au circuit d'antenne du lecteur RD2 oscille à la fréquence de travail FO mais présente une amplitude constante (fig. 9B) car le lecteur RD2 n'envoie pas de données. Toutefois le signal SX1 que le lecteur RD1 applique à son circuit d'antenne (fig. 8A) présente des changements d'états (simulation d'une modulation de charge) qui provoquent une modulation de l'enveloppe du champ magnétique FLD2 émis par le lecteur RD2 (fig. 9A). Cette modulation d'enveloppe est détectée par le lecteur RD2 car elle forme le signal de modulation SM2 (fig. 9C) que le lecteur RD2 extrait de son circuit d'antenne pour en déduire les données que le lecteur RD1 lui envoie. Par ailleurs, le signal d'antenne SAl du lecteur RD1 (fig. 8B) recopie par couplage inductif le champ magnétique FLD2, ce qui permet au lecteur RD1 de recevoir la tension d'alimentation auxiliaire Vccr. Le signal d'antenne SAl est, comme le champ magnétique FLD2, modulé par les changements d'état du signal SX1. Toutefois, l'amplitude du signal SAl (qui forme la tension Vcd à partir de laquelle la tension Vccr est produite) n'est que faiblement affectée par les changements d'états du signal SX1 de sorte que la fourniture de la tension Vccr n'est pas interrompue pendant les périodes de simulation de modulation de charge. L'exemple 3 (partie EX3 des figures) où le lecteur envoie des salves de la porteuse CFO, constitue le seul cas où le champ magnétique FLD1 émis par le lecteur RD1 n'est pas nul (fig. 8C, EX3). On a représenté les salves de porteuses comme s'additionnant au signal d'antenne SAl mais ces salves peuvent également neutraliser le signal d'antenne SA1 quand les champs magnétiques FLD1 et FLD2 sont en opposition de phase. Dans ce cas, et comme indiqué plus haut, le condensateur de lissage Cs du circuit d'alimentation auxiliaire (fig. 5A, 5B, 5C) doit présenter une capacité suffisante pour assurer la fourniture de la tension Vccr pendant l'envoi des salves de la porteuse. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art qu'un lecteur à couplage inductif selon l'invention est susceptible de diverses variantes de réalisation. Notamment, bien que les exemples de réalisation décrits du circuit APS soient de type non symétrique et prélèvent de l'énergie électrique entre l'un des deux points C, D et la masse, le circuit APS peut également être de structure symétrique à point milieu référencé à la masse et être relié aux deux bornes C, D de la bobine d'antenne L1. L'homme de l'art notera également que la présence des circuits passe bas FLTa, FLTb dans le circuit d'antenne peut avoir une influence sur le choix du point de prélèvement de l'énergie dans le circuit d'antenne. Ainsi, sur la figure 6, les références G et H désignent deux autres points ou noeuds du circuit d'antenne. Le point G est situé entre le filtre FLTa et le condensateur Cla et correspondrait à une borne d'entrée du circuit d'antenne si celui-ci était dépourvu du filtre FLTa. Le point H est situé entre le filtre FLTb et le condensateur Cib et correspondrait à l'autre borne d'entrée du circuit d'antenne si celui-ci était dépourvu du filtre FLTb. Des études complémentaires que l'homme de l'art pourra approfondir montrent que chacun des points G, H peut également être utilisé comme point de prélèvement de l'énergie, notamment lorsque les entrées A, B du circuit d'antenne sont portées à haute impédance (état par défaut) car la présence des filtres passe-bas augmente l'impédance du circuit d'antenne vu depuis ces points G, H. De façon générale, le point de plus haute impédance selon l'invention n'est pas nécessairement le point où le circuit d'antenne présente la plus haute impédance. Le point de plus haute impédance est un point distinct des bornes d'entrée A, B du circuit d'antenne offrant une impédance plus élevée que celle qu'offrent les bornes d'entrée A, B lorsque l'état par défaut (0 ou HZ) leur est appliqué. A titre d'exemple numérique, si l'impédance d'un circuit d'antenne vu depuis les bornes d'entrée A, B est de l'ordre de 10 12, l'impédance du même circuit d'antenne vue depuis les bornes C, D de la bobine sera de l'ordre de 1 K52 et l'impédance du même circuit d'antenne vu depuis les points intermédiaires précités G, H sera de l'ordre de 100Q. Ainsi, bien que les bornes C, D (ou la borne E, en tant que point diviseur de tension) forment les meilleurs points de prélèvement de l'énergie électrique, celle-ci pourrait également être prélevée sur les points G, H qui offrent une impédance supérieure aux 1012 présents sur les bornes A, B
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L'invention concerne un procédé pour fournir une tension d'alimentation électrique (Vccr) à un lecteur (RD1) de circuit intégré sans contact se trouvant dans un mode de fonctionnement passif, en présence d'un champ magnétique alternatif externe (FLD2), le lecteur comprenant un circuit d'antenne (ACT) sensiblement accordé sur une fréquence de travail (F0). Selon l'invention, le procédé comprend les étapes consistant à prélever dans le circuit d'antenne (ACT) une tension alternative (Vcd) induite dans le circuit d'antenne par le champ magnétique externe (FLD2), et redresser la tension induite pour fournir une tension d'alimentation auxiliaire (Vccr).
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1. Procédé pour fournir une tension d'alimentation électrique (Vccr) à un lecteur (RD1) de circuit intégré sans contact se trouvant dans un mode de fonctionnement passif, en présence d'un champ magnétique alternatif externe (FLD2), le lecteur comprenant un circuit d'antenne (ACT, ACT') comportant au moins une borne d'entrée (A, B), au moins un condensateur (Cla, Clb, C2a, C2b) et une bobine d'antenne (Ll) présentant deux bornes d'extrémité (C, D), le circuit d'antenne étant sensiblement accordé sur une fréquence de travail (FO) et présentant, vu depuis sa borne d'entrée (A, B) et à la fréquence de travail (FO), une première impédance, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à prélever dans le circuit d'antenne (ACT, ACT') une tension alternative (Vab, Vcd) induite dans le circuit d'antenne par le champ magnétique externe (FLD2), et une étape consistant à redresser la tension alternative (Vab, Vcd) pour fournir une tension d'alimentation auxiliaire (Vccr). 2. Procédé selon la 1, comprenant les étapes consistant à appliquer à la borne d'entrée (A, B) du circuit d'antenne (ACT, ACT') un signal de contrôle (SX1) présentant par défaut un potentiel électrique (0, HZ) tel que le circuit d'antenne (ACT, ACT') présente un point de plus haute impédance (C, D, E, G, H) où son impédance est supérieure à la première impédance, et - prélever la tension alternative (Vcd) au point de plus 30 haute impédance (C, D, E, G, H) sans passer par la borne d'entrée (A, B). 3. Procédé selon la 2, dans lequel la tension alternative (Vcd) est prélevée sur au moins une 35 borne (C, D, E) de la bobine d'antenne (Ll). 4. Procédé selon l'une des 2 et 3, dans lequel la tension alternative (Vcd) est redressée sans écrêtage de la tension alternative induite (Vcd). S. Procédé selon l'une des 2 à 4, dans lequel la tension alternative (Vcd) est prélevée sur l'une des bornes d'extrémité (C, D) de la bobine. 6. Procédé selon l'une des 2 à 4, dans lequel la tension alternative (Vcd') est prélevée sur une borne (E) de la bobine d'antenne ne se trouvant pas à l'extrémité de la bobine et formant un point diviseur de la tension alternative induite (Vcd). 7. Procédé selon l'une des 2 à 6, dans lequel la tension d'alimentation auxiliaire (Vccr) est fournie pendant une phase de réception de données du lecteur en mode de fonctionnement passif. 8. Procédé selon la 7, dans lequel la tension d'alimentation auxiliaire (Vccr) est également fournie pendant une phase d'émission de données du lecteur en mode de fonctionnement passif. 9. Procédé selon l'une des 2 à 8, appliqué à un lecteur comprenant une ligne d'alimentation électrique interne (IPSL) reliée à une source d'alimentation principale (MPS), fournissant une tension d'alimentation principale (Vcce), comprenant l'injection de la tension d'alimentation auxiliaire (Vccr) dans la ligne d'alimentation interne et le blocage de la tension d'alimentation principale (Vcce) lorsque la tension d'alimentation auxiliaire (Vccr) est injectée dans la ligne d'alimentation interne. 10. Procédé selon l'une des 2 à 9, dans lequel le potentiel électrique par défaut du signal de contrôle (SXl) est c - le potentiel haute impédance (HZ), ou - le potentiel 0, correspondant au potentiel de masse du lecteur. 11. Procédé selon l'une des 2 à 10, comprenant une étape consistant à faire basculer le signal de contrôle (SX1) dans un second potentiel électrique en sus du potentiel électrique par défaut, afin de provoquer une modification de l'impédance du circuit d'antenne (ACT, ACT') et provoquer une modulation de charge dans la bobine d'antenne (L2) d'un autre lecteur (RD2) et émettre des données en mode passif au moyen du circuit d'antenne. 12. Procédé selon la 11, dans lequel le 15 signal de contrôle (SX1) en mode passif présente l'une des combinaisons d'états suivantes. 1) par défaut, le potentiel 0, et le potentiel haute impédance (HZ) pour simuler une modulation de 20 charge, 2) par défaut, le potentiel haute impédance (HZ), et le potentiel 0 pour simuler une modulation de charge, 3) par défaut, le potentiel 0, et une tension continue (vcc) pour simuler une modulation de charge, 4) par défaut, le potentiel haute impédance (HZ) , et 30 une tension continue (Vcc) pour simuler une modulation de charge, 5) par défaut, le potentiel 0, et un signal électrique oscillant (CFO) pour simuler une modulation de 35 charge, 6) par défaut. le potentiel haute impédance (HZ) et un signal électrique oscillant (CFO) pour simuler une modulation de charge. 13. Lecteur à couplage inductif (RD1) présentant un mode de fonctionnement actif et un mode de fonctionnement passif et comprenant: - un circuit d'antenne (ACT, ACT') sensiblement accordé sur une fréquence de travail (FO), comportant au moins une borne d'entrée (A, B), au moins un condensateur (Cla, Clb, C2a, C2b), et une bobine d'antenne (Ll) ayant deux bornes d'extrémité (C, D), le condensateur et la bobine étant choisis de manière que le circuit d'antenne soit sensiblement accordé sur une fréquence de travail (FO) et présente, à la fréquence de travail (FO) et vu depuis sa borne d'entrée (A, B), une première impédance, - un circuit émetteur (EMCT1) pour appliquer à la borne d'entrée (A, B) du circuit d'antenne (ACT, ACT'), lorsque le lecteur (RD1) est dans le mode de fonctionnement actif, un signal d'excitation (SX1) oscillant à la fréquence de travail (FO), de manière que la bobine d'antenne (Ll) émette un champ magnétique, et moduler le signal d'excitation pour envoyer des données (DTx), caractérisé en ce qu'il comprend un circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) relié au circuit d'antenne (ACT, ACT') et agencé pour fournir une tension d'alimentation auxiliaire (Vccr) du lecteur (RD1) à partir d'une tension alternative (Vab, Vcd) induite dans le circuit d'antenne (ACT, ACT', L1) par un champ magnétique externe (FLD2). 14. Lecteur (RD1) selon la 13, comprenant un circuit (EMCT1) pour appliquer à la borne d'entrée (A, B) du circuit d'antenne (ACT, ACT'), dans le mode de fonctionnement passif, un signal de contrôle (SX1) présentant par défaut un potentiel électrique (0, HZ) tel que le circuit d'antenne (ACT, ACT') présente un point de plus haute impédance (C, D, E, G, H) où son impédance est supérieure à la première impédance, et dans lequel le circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) est relié au point de plus haute impédance (C, D, E, G, H) sans passer par la borne d'entrée (A, B) du circuit d'antenne. 15. Lecteur selon la 14, dans lequel le circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) est relié à au moins une borne (C, D, E) de la bobine l0 d'antenne (Ll). 16. Lecteur selon l'une des 14 et 15, dans lequel le circuit d'alimentation auxiliaire (APS2) comprend un étage d'entrée sans diode d'écrêtage de la tension alternative induite (Vcd). 17. Lecteur selon l'une des 14 à 16, dans lequel le circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) est connecté à l'une des bornes 20 d'extrémité (C, D) de la bobine. 18. Lecteur selon l'une des 14 à 16, dans lequel le circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) est connecté à une borne (E) de la bobine ne se trouvant pas à l'extrémité de la bobine et formant un point diviseur de la tension alternative induite (Vcd). 19. Lecteur selon l'une des 14 à 18, dans lequel le circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) comprend au moins une diode de redressement de la tension alternative (Vcd) et un condensateur de filtrage basse-bas (Cs) de la tension redressée. 20. Lecteur selon l'une des 14 à 19, dans lequel le circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) fournit la tension d'alimentation auxiliaire (Vccr) pendant une phase de réception de données en mode de fonctionnement passif. 21. Lecteur selon la 20, dans lequel le circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) fournit également la tension d'alimentation auxiliaire (Vccr) pendant une phase d'émission de données en mode de fonctionnement passif. 22. Lecteur selon l'une des 14 à 21, comprenant une ligne d'alimentation électrique interne (IPSL) reliée d'une part à une source d'alimentation principale (MPS) et d'autre part au circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3). 23. Lecteur selon la 22, dans lequel la ligne d'alimentation interne est reliée à la source d'alimentation principale (MPS) et au circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) par l'intermédiaire d'un circuit qui bloque une tension (Vcc) issue de la source d'alimentation principale (MPS) lorsque la tension d'alimentation auxiliaire (Vccr) est présente. 24. Lecteur selon l'une des 14 à 23, 25 dans lequel le potentiel électrique par défaut du signal de contrôle (SX1) est - le potentiel haute impédance (HZ), ou - le potentiel 0, correspondant au potentiel de masse du lecteur. 25. Lecteur selon l'une des 14 à 24, comprenant un circuit (EMCT1) pour porter le signal de contrôle (SX1) dans un second potentiel électrique en sus du potentiel électrique par défaut, afin de provoquer une modification de l'impédance du circuit d'antenne (ACT, ACT') à la fréquence de travail et envoyer des données (DTx) en mode de fonctionnement passif. 26. Lecteur selon la 25, dans lequel le signal de contrôle (SX1) en mode passif présente l'une des combinaisons d'états suivantes 1) par défaut, le potentiel 0, et le potentiel haute impédance (HZ) pour simuler une modulation de charge, 2) par défaut, le potentiel haute impédance (HZ), et 10 le potentiel 0 pour simuler une modulation de charge, 3) par défaut, le potentiel 0, et une tension continue (Vcc) pour simuler une modulation de charge, 4) par défaut, le potentiel haute impédance (HZ), et une tension continue (Vcc) pour simuler une modulation de charge, 5) par défaut, le potentiel 0, et un signal électrique oscillant (CFO) pour simuler une modulation de charge, 6) par défaut le potentiel haute impédance (HZ) et un 25 signal électrique oscillant (CFO) pour simuler une modulation de charge. 27. Lecteur selon l'une des 14 à 26, dans lequel le circuit émetteur (EMCT1) fournit le signal de contrôle (SX1) appliqué à la borne d'entrée (A, B) du circuit d'antenne (ACT, ACT') dans le mode de fonctionnement passif. 28. Lecteur selon les 14 et 25, dans 35 lequel le signal de contrôle (SX1) est porté dans le second potentiel électrique par le circuit émetteur (EMCT1). 29. Appareil électronique portable comprenant des moyens de traitement de données et une batterie rechargeable (MPS), notamment téléphone mobile ou assistant numérique personnel, caractérisé en ce qu'il comprend un lecteur (RD1) selon l'une des 13 à 28. 30. Appareil électronique portable selon la 29, dans lequel le lecteur (RD1) dans le mode de fonctionnement actif est alimenté par la batterie (MPS) du dispositif portable, et est auto-alimenté par le circuit d'alimentation auxiliaire (APS, APS1, APS2, APS3) dans le mode de fonctionnement passif.
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G,H
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G06,H04
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G06K,H04B
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G06K 7,H04B 5
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G06K 7/00,G06K 7/08,H04B 5/00
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FR2902314
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A1
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DISPOSITIF DE FIXATION D'UN TENDON DANS UN TUNNEL OSSEUX DU TYPE COMPRENANT UNE DOUBLE FIXATION
| 20,071,221 |
L'invention concerne le domaine de la réparation des tissus mous, tels que des 5 structures tendineuses et ligamentaires. La fixation des tissus mous est généralement réalisée dans le cadre de réparations des structures tendineuses ou ligamentaires de l'épaule ou du genou. Le principe de l'intervention consiste à remplacer le ligament rompu par to une structure tendineuse prélevée sur le patient et mis en lieu et place du ligament. Suivant le type de réparation à réaliser et le type de résultat à atteindre, il sera utilisé un transplant constitué d'un tendon rotulien présentant à chacune de ses 15 extrémités une petite barrette osseuse, ou bien un tendon purement tendineux. Dans le cas par exemple de la chirurgie ligamentaire du genou, le DIDT (transplant Droit Interne et Demi Tendineux), transplant purement tendineux, permet une chirurgie dont les suites sont plus simples que le transplant os/tendon rotulien/os, avec une morbidité et un résultat cosmétique supérieur 20 (cicatrices moins importantes). Dans le cadre de telles réparations, il est connu d'utiliser des vis d'interférence biorésorbables permettant de fixer le transplant dans le tunnel osseux (cf. les demandes de brevet français FR 2 701 386 et FR 2 841 765). Ce type de vis constitue une fixation efficace du transplant lorsqu'il s'agit d'un transplant os/tendon rotulien/os. En revanche, il présente un certain nombre d'inconvénients pour la fixation de transplants purement tendineux. 30 En particulier, des glissements du transplant sous la vis d'interférence sont observés pour des tractions cycliques correspondant à des charges relativement faibles et proches des charges susceptibles d'être subies par un transplant en phase de rééducation. Ainsi, la difficulté de fixation du DIDT dans un tunnel 25 osseux vient-elle du fait que le DIDT présente une laxité supérieure à celle d'un transplant os/tendon rotulien/os. Afin de s'affranchir de ces glissements de transplants sous une vis d'interférence, il est fréquent de réaliser une double fixation comprenant une vis d'interférence pour neutraliser les mouvements du transplant à l'intérieur du tunnel, ainsi que des moyens de fixation supplémentaires tels que des agrafes qui sont positionnées à l'extérieur du tunnel, sur l'os cortical, dans le but d'obtenir une fixation mécanique plus performante. i0 La double fixation par agrafe présente toutefois un certain nombre d'inconvénients. Elle nécessite tout d'abord une longueur de transplant suffisante pour pouvoir agrafer le transplant à l'extérieur du tunnel. Ensuite, la fixation par agrafe sur la corticale, c'est-à-dire sous la peau, est souvent mal 15 tolérée par les patients et s'avère bien souvent douloureuse. En outre, les agrafes ne peuvent être réalisées en matériau biorésorbable. Aussi, la double fixation conduit à associer une fixation résorbable à une fixation non résorbable. Enfin, l'utilisation d'une agrafe contraint à une fixation éloignée de l'interligne articulaire, conduisant ainsi à un montage, d'un point de vue mécanique, moins 20 rigide que les fixations rapprochées. Afin de tenter de pallier les inconvénients liés à l'utilisation d'agrafes, il a été proposé dans la demande de brevet américain US2004/0176768 un système de retenue comprenant des moyens, en forme d'anneau, destinés à encercler au 25 moins partiellement une partie du transplant. Les moyens d'encerclage sont mobiles entre une première position dans laquelle le transplant passe droit à travers les moyens d'encerclage et une seconde position dans laquelle le transplant est en prise avec les moyens d'encerclage contre le tunnel osseux. Ledit système comprend en outre des moyens de fixation destinés à fixer 30 conjointement le transplant et les moyens d'encerclage avec le tunnel osseux, les moyens d'encerclage étant alors dans leur seconde position. Le système de retenue de la demande de brevet US2004/0176768 ne permet pas toutefois de supprimer complètement les glissements du transplant dans le 20 tunnel osseux. En outre, il requiert un maintien sur les berges osseuses du tunnel osseux (maintien extérieur). L'invention vise notamment à pallier les inconvénients de l'art antérieur décrits 5 précédemment liés au glissement du transplant dans le tunnel osseux. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de fixation d'un tendon dans un tunnel osseux présentant une paroi, ledit dispositif comprenant une vis d'interférence comportant un corps d'axe A, caractérisé en lo ce que l'extrémité proximale du corps est pourvue d'un alésage d'axe B formant un angle a non nul avec l'axe A, ledit dispositif comprenant en outre un moyen d'ancrage du tendon dans le tunnel osseux, ledit moyen d'ancrage étant agencé pour être solidarisé à la vis d'interférence par l'intermédiaire de l'alésage, de sorte à ancrer le tendon, après disposition de la vis d'interférence dans le tunnel 15 osseux, par introduction du moyen d'ancrage dans l'alésage au travers dudit tendon et de la paroi du tunnel osseux. Avantageusement, l'angle a est compris entre 10 degrés et 80 degrés, et de préférence de l'ordre de 45 degrés. Avantageusement, ledit moyen d'ancrage comprend une tige traversant l'alésage et agencée pour être guidée en translation à l'intérieur dudit alésage . Selon une configuration particulière de l'invention, le moyen d'ancrage 25 comprend au moins deux tiges, une tige principale et au moins une tige secondaire, la tige principale traversant l'alésage et étant agencée pour être guidée à l'intérieur dudit alésage. Avantageusement, la tige principale présente une longueur supérieure à celle 30 de la ou desdites tiges secondaires. Avantageusement, la tige traversant l'alésage est agencée pour être guidée en translation selon l'axe B. Il peut être prévu également que l'alésage soit pourvu d'une zone de guidage permettant le guidage de la tige traversante en translation selon l'axe B. Avantageusement, l'extrémité proximale du corps comporte une partie 5 biseautée formant une zone de guidage de la ou des tiges secondaires. Avantageusement, l'extrémité proximale du corps comprend une partie sécable. En ce qui concerne le matériau, le dispositif de fixation est avantageusement io réalisé à partir d'un stéréocopolymère d'acide lactique de haute pureté chimique, comportant au moins 95% de motifs dérivés de l'acide L-lactique, une masse supérieure à 250 000 et un indice de polymolécularité inférieur à 2. Par ailleurs, il peut être prévu que ledit dispositif comprenne également une 15 charge minérale ostéoconductive, telle que I'hydroxyapatite. Avantageusement, ledit dispositif de fixation comprend un pourcentage en poids de charge minérale compris entre 15 et 50% du poids total. 20 D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un dispositif de fixation d'un tendon dans un tunnel osseux selon une première 25 configuration de l'invention ; la figure 2 illustre une vue éclatée du dispositif de fixation de la figure 1 ; - la figure 3 est une représentation schématique en perspective d'un dispositif 30 de fixation d'un tendon dans un tunnel osseux selon une seconde configuration de l'invention ; la figure 4 illustre une vue partielle du dispositif de fixation de la figure 4 ; la figure 5 illustre une vue partielle d'un dispositif de fixation selon une troisième configuration de l'invention ; la figure 6 illustre une vue latérale d'un dispositif de fixation selon une quatrième configuration de l'invention, ledit dispositif comprenant vis d'interférence comprenant une partie sécable ; la figure 7 illustre une vue de dessus du dispositif de fixation représenté sur la figure 6; la figure 8 illustre une vue en coupe du dispositif de fixation de la figure 6 ; et la figure 9 illustre une vue du dispositif de fixation de la figure 6, la partie sécable de la vis d'interférence étant séparée de ladite vis. En relation avec les figures 1 à 3, il est décrit un dispositif de fixation d'un tendon 1 dans un tunnel osseux 2. Le dispositif de fixation comprend une vis d'interférence 3 comportant un corps 20 4 monobloc sensiblement cylindrique, et d'axe A. Le corps 4 de la vis d'interférence 3 présente une extrémité proximale 5 et une extrémité distale. On définit les termes proximal et distal par rapport à la position des extrémités de la vis d'interférence 3 dans le tunnel osseux 2, 25 l'extrémité proximale étant l'extrémité la plus proche de l'entrée du tunnel osseux, et l'extrémité distale étant l'extrémité la plus éloignée de l'entrée du tunnel osseux. L'extrémité proximale 5 du corps 4 de la vis d'interférence 3 est pourvue d'un 30 alésage 6 d'axe B, formant avec l'axe A un angle a. Avantageusement, l'angle a est compris entre 10 degrés et 80 degrés, et sera, dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, de l'ordre de 45 degrés. 15 Le corps 4 de la vis d'interférence 3 présente en outre une surface externe pourvue d'un filetage 9. Dans le mode de réalisation représenté, le filetage 9 est prévu sensiblement sur la totalité du corps 4 de la vis d'interférence 3. Cependant, d'autres réalisations peuvent être envisagées dans lesquelles le filetage 9 serait prévu sur une partie seulement du corps 4. Le dispositif de fixation comprend en outre un moyen d'ancrage 7 destiné à assurer la fixation et le maintien du tendon 1 dans le tunnel osseux 2. Dans le mode de réalisation décrit, le moyen d'ancrage 7 consiste en une tige 8 apte à to être solidarisée à la vis d'interférence 3 après son introduction au travers de l'alésage 9. Ladite tige 8 est par ailleurs dimensionnée de manière à ce que, lorsqu'elle est solidarisée à la vis d'interférence 3, elle puisse traverser le tendon 1 et le tunnel osseux 2 lorsque la vis 3 est en position dans le tunnel osseux 2. Ladite tige 8 présente une extrémité proximale en forme de pointe pour faciliter 15 la perforation du tendon 1 et du tunnel osseux 2. Ainsi, après avoir préalablement disposé le tendon 1 dans le tunnel osseux 2, la vis d'interférence 3 est vissée dans le tunnel osseux 2 de sorte à coincer le tendon 1 contre la paroi dudit tunnel 2. La vis d'interférence 3 est positionnée 20 dans le tunnel osseux 2 jusqu'à ce que l'extrémité proximale 5 de la vis d'interférence 3 affleure sensiblement les berges osseuses 10 du tunnel osseux. La tige 8 est alors introduite dans l'alésage 6 puis fixée dans celui-ci, son extrémité proximale traversant successivement l'alésage 6, le tendon 1 et la paroi du tunnel osseux 2. Une fois la tige 8 en place, le tendon 1 est fermement 25 ancré dans le tunnel osseux 2 par la fixation constituée conjointement par la vis d'interférence 3 et la tige 8 d'ancrage, la vis d'interférence 3 maintenant le tendon 1 contre la paroi du tunnel osseux 2, et la tige 8 d'ancrage empêchant tout glissement du tendon le long de la paroi du tunnel osseux 2 par retenue de celui-ci. 30 Afin de faciliter la mise en place de la tige 8 dans l'alésage 6, ce dernier est avantageusement agencé pour guider en translation, selon l'axe B, ladite tige 8 lors de son introduction dans ledit alésage 6. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, le moyen d'ancrage 7 est formé par une tige 8. Cependant, d'autres configurations du moyen d'ancrage 7 peuvent être envisagées. En particulier, ledit moyen d'ancrage 7 peut comprendre plusieurs tiges d'ancrage, comme l'illustre la figure 4. Plus particulièrement, il est illustré sur la figure 4 un moyen d'ancrage 7 comprenant une tige dite principale 8, et deux tiges dites secondaires 11 et 12. Par les termes principal et secondaire , on définit respectivement la tige destinée à être introduite dans l'alésage 6 de la vis d'interférence 3 pour venir io traverser le tendon 1 et la paroi du tunnel osseux 2, et les tiges destinées à traverser directement le tendon 1 et la paroi du tunnel osseux 2 sans passage par ladite vis d'interférence 3. Lesdites tiges 8, 11 et 12 sont disposées parallèles entre elles et s'étendent 15 dans le même sens. Avantageusement, l'extrémité proximale 5 du corps 4 comporte une partie biseautée 13 dans une direction sensiblement parallèle à l'axe B de l'alésage 6. Ladite partie biseautée 13 constitue une zone de glissement des tiges 20 secondaires 13 et 14 lors de l'introduction de la tige principale 8 dans l'alésage 6. La tige principale 8 est avantageusement espacée des tiges secondaires 11, 12 de manière à permettre, lors de l'introduction de la tige principale 8 dans 25 l'alésage 6, le glissement des tiges secondaires 11, 12 le long de la zone de glissement formée par la partie biseautée 13. Par ailleurs, afin de faciliter à l'utilisateur l'accès à l'alésage 6, pour permettre l'introduction du moyen d'ancrage 7 dans ledit alésage 6, l'extrémité proximale 5 30 du corps 4 comporte avantageusement une deuxième partie biseautée 14. Dans la configuration où le corps 4 de la vis d'interférence 3 comprend une première partie biseautée destinée à former une zone de glissement des tiges secondaires, la partie biseautée 14 est sensiblement perpendiculaire à ladite zone de glissement. Dans le mode de réalisation décrit, la tige principale 8 présente une longueur supérieure à la longueur des tiges secondaires, la tige principale étant en particulier deux fois plus longues que les tiges secondaires. Il est bien entendu évident que le moyen d'ancrage 7 ne se limite pas à une telle configuration, les tiges secondaires pouvant, par exemple, être plus longues que la tige principale ou présenter des dimensions différentes. La fixation d'un tendon dans un tunnel osseux par un dispositif comprenant le moyen d'ancrage 7 illustré sur la figure 4 est représentée sur la figure 3. Selon une autre configuration de la vis d'interférence 3 (figure 5), l'extrémité proximale 5 du corps 4 de la vis d'interférence 3 comprend, sur une partie de sa périphérie, un prolongement longitudinal 15 comprenant l'alésage 6 destiné à recevoir le moyen d'ancrage 7. La vis d'interférence 3 ainsi formée offre un accès amélioré à l'alésage 6 par le moyen d'ancrage. Selon une autre configuration de la vis d'interférence 3 illustrée sur les figures 6 à 9, l'extrémité proximale 5 du corps 4 de la vis d'interférence 3 comprend une extension 16 s'étendant selon l'axe A du corps 4. Ladite extension 16 est pourvue, sur sa paroi latérale externe, d'une rainure de fragilisation 17 de sorte qu'une partie 18 de l'extension 16 est apte à être séparée du corps 4 de la vis d'interférence 3 comme illustré par la figure 9. La partie 18 constitue ainsi un embout sécable. Afin de faciliter la séparation de la partie 18 formant embout du corps 4, l'extension 16 est tubulaire. Dans le mode de réalisation décrit, la rainure de fragilisation 17 est agencée sur la paroi latérale de l'extension 16 de manière à délimiter la partie 18 formant embout sécable d'une partie fixe 19 de l'extension 16. Dans cette configuration, l'alésage 6 débouche respectivement sur les parties 18 et 19 de l'extension 16.30 Avantageusement, la rainure de fragilisation 17 s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe B de l'alésage 6. La vis d'interférence 3 ainsi configurée permet d'offrir un point d'entrée à l'extérieur du tunnel osseux 2. Le positionnement de la tige 8 dans l'alésage 6 s'en trouve ainsi non seulement facilité, mais également amélioré, tout contact éventuel avec les berges osseuses étant évité. La vis d'interférence 3 est en effet vissée dans le tunnel osseux 2 jusqu'à ce que la rainure de fragilisation 17 lo soit disposée à l'intérieur dudit tunnel osseux 2. La vis d'interférence 3 ainsi disposée, seul l'embout sécable 18 dépasse, au moins en partie, du tunnel osseux 2. La tige 8 est alors positionnée dans l'alésage 6 de la vis d'interférence 3, l'extrémité distale de ladite tige 8 étant positionnée et retenue au niveau de la partie fixe 19 de l'extension 16 et l'extrémité distale s'étendant dans la partie 15 osseuse, après avoir traversée le tendon 1 et la de paroi du tunnel 2. Une fois la tige 8 en place, la partie 18 formant embout sécable est retirée de la vis d'interférence 3 comme illustrée par la figure 9. Le dispositif de fixation est réalisé dans un matériau biorésorbable comprenant 20 avantageusement un polymère de grande pureté chimique, de masse moléculaire supérieure à environ 250 000 et de faible indice de polydispersité, par exemple inférieur à 2. Le matériau biorésorbable à partir duquel est réalisée la vis est typiquement un 25 stéréocopolymère d'acide lactique de haute pureté chimique (copolymère des acides L-lactique et D-lactique), comportant au moins 95% de motifs dérivés de l'acide L-lactique. On peut également utiliser l'homopolymère de l'acide L-lactique ou des 30 copolymères biorésorbables de l'acide lactique et d'un comonomère compatible, par exemple dérivé d'a-hydroxyacides, ainsi que les dérivés et/ou mélanges de ces produits, par exemple synthétisés suivant le procédé décrit dans la demande de brevet FR 2 745 005 déposée par la demanderesse. 5 io Dans un exemple particulier, le matériau biorésorbable comprend 98% d'acide L-lactique et 2% d'acide D-lactique, sa masse moléculaire moyenne est comprise entre 300 000 et 400 000,n et son indice de polydispersité est égale à 1,8. Selon une autre réalisation, le dispositif de fixation peut être formé d'un matériau composite comprenant une matrice de polymère telle qu'indiquée ci-dessus, et une charge minérale ostéoconductive telle que l'hydroxyapatite. io Il est bien entendu évident que le dispositif de fixation ne se limite pas aux matériaux susmentionnés, ledit dispositif pouvant être réalisé dans tout autre matériau implantable. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que 15 l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir de l'invention
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L'invention concerne un dispositif de fixation d'un tendon (1) dans un tunnel osseux (2) présentant une paroi, ledit dispositif comprenant une vis d'interférence (3) comportant un corps (4) d'axe A, caractérisé en ce que l'extrémité proximale (5) du corps (4) est pourvue d'un alésage (6) d'axe B formant un angle alpha non nul avec l'axe A, ledit dispositif comprenant en outre un moyen d'ancrage du tendon (1) dans le tunnel osseux (2), ledit moyen d'ancrage étant agencé pour être solidarisé à la vis d'interférence (3) par l'intermédiaire de l'alésage (6), de sorte à ancrer le tendon (1), après disposition de la vis d'interférence (3) dans le tunnel osseux (2), par introduction du moyen d'ancrage dans l'alésage (6) au travers dudit tendon (1) et de la paroi du tunnel osseux (2).
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1. Dispositif de fixation d'un tendon (1) dans un tunnel osseux (2) présentant une paroi, ledit dispositif comprenant une vis d'interférence (3) comportant un corps (4) d'axe A, caractérisé en ce que l'extrémité proximale (5) du corps (4) est pourvue d'un alésage (6) d'axe B formant un angle a non nul avec l'axe A, ledit dispositif comprenant en outre un moyen d'ancrage du tendon (1) dans le tunnel osseux (2), ledit moyen d'ancrage étant agencé pour être solidarisé à la vis d'interférence (3) par l'intermédiaire de l'alésage (6), de sorte à ancrer le lo tendon (1), après disposition de la vis d'interférence (3) dans le tunnel osseux (2), par introduction du moyen d'ancrage dans l'alésage (6) au travers dudit tendon (1) et de la paroi du tunnel osseux (2). 2. Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce que l'angle a 15 est compris entre 10 degrés et 80 degrés. 3. Dispositif de fixation selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'angle a est de l'ordre de 45 degrés. 20 4. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit moyen d'ancrage comprend une tige traversant l'alésage (6) et agencée pour être guidée en translation à l'intérieur dudit alésage (6). 25 5. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage comprend au moins deux tiges, une tige principale et au moins une tige secondaire, la tige principale traversant l'alésage (6) et étant agencée pour être guidée à l'intérieur dudit alésage (6). 30 6. Dispositif de fixation selon la précédente, caractérisé en ce que la tige principale présente une longueur supérieure à celle de la ou desdites tiges secondaires. 7. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que la tige traversant l'alésage (6) est agencée pour être guidée en translation selon l'axe B. 8. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que l'alésage (6) est pourvu d'une zone de guidage permettant le guidage de la tige traversante en translation selon l'axe B. 9. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 5 à 8, ~o caractérisé en ce que l'extrémité proximale (5) du corps (4) comporte une partie biseautée (13) formant une zone de glissement de la ou des tiges secondaires. 10. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'extrémité proximale (5) du corps (4) comprend une partie 15 sécable. 11. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en qu'il est réalisé à partir d'un stéréocopolymère d'acide lactique de haute pureté chimique, comportant au moins 95% de motifs 20 dérivés de l'acide L-lactique, une masse supérieure à 250 000 et un indice de polymolécularité inférieur à 2. 12. Dispositif de fixation selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une charge minérale ostéoconductive, telle que 25 l'hydroxyapatite. 13. Dispositif de fixation selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend un pourcentage en poids de charge minérale compris entre 15 et 50% du poids total. 30
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A
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A61
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A61F,A61L
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A61F 2,A61L 31
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A61F 2/08,A61L 31/04,A61L 31/12
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FR2898242
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A1
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DEBROUSSAILLEUSE MUNIE D'UN BRAS PORTE-OUTIL AVEC UN GRAND ANGLE DE ROTATION
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Description La présente invention concerne une débroussailleuse utilisée pour l'entretien par exemple des talus de routes, de chemins de fer, de canaux ou d'autres surfaces sur lesquelles poussent des végétaux. Cette débroussailleuse comporte un bâti pouvant être accroché à un tracteur qui permet de l'animer et de la déplacer dans une direction d'avancement. Ledit bâti possède un axe sensiblement vertical sur lequel est monté un pivot qui peut être déplacé en rotation autour dudit axe sensiblement vertical au moyen d'un premier vérin hydraulique et sur lequel pivot est articulé un basculeur au moyen d'une première articulation à axe sensiblement horizontal et un deuxième vérin hydraulique au moyen d'une deuxième articulation à axe sensiblement horizontal, ledit deuxième vérin hydraulique étant également articulé sur le basculeur au moyen d'une troisième articulation à axe sensiblement horizontal, lequel basculeur porte un bras articulé muni d'un outil de débroussaillage. L'outil de débroussaillage peut ainsi être amené dans une position latérale par rapport au tracteur pour le travail et dans une position repliée à l'arrière de celui-ci pour le transport. Sur les débroussailleuses connues de ce genre, l'angle de déplacement de l'outil de débroussaillage est relativement limité. De ce fait, elles ne sont pas adaptées pour travailler sur des surfaces relativement larges sur lesquelles il est avantageux de pouvoir déplacer l'outil suivant des trajectoires en forme de grands arcs de cercles. De plus, ces débroussailleuses connues ne peuvent pas avoir un bras porte-outil coudé permettant d'amener l'outil dans une position avancée au travail en vue d'une meilleure visibilité sur celui-ci, en raison des difficultés pour le replier dans le gabarit du tracteur pour le transport. La présente invention a notamment pour but de proposer une débroussailleuse du type de celle décrite dans l'introduction mais ne présentant pas les inconvénients précités. A cet effet, une importante caractéristique de l'invention consiste en ce que l'angle de rotation du pivot avec le basculeur, le deuxième vérin hydraulique et le bras articulé muni de l'outil de débroussaillage autour de l'axe sensiblement vertical du châssis est supérieur à 100 à partir d'une position dans laquelle ledit bras articulé est orienté perpendiculairement à la direction d'avancement. Cet angle de rotation supérieur à 100 permet notamment de déplacer l'outil de débroussaillage au moyen de son bras sur une grande largeur, ce qui facilite le débroussaillage de terrains ou de parcelles larges. Il permet aussi l'utilisation d'un bras articulé coudé pour faire travailler l'outil de débroussaillage dans une position avancée jusqu'au niveau de la roue arrière du tracteur, tout en ayant la possibilité de ramener ledit outil vers l'arrière complètement dans le gabarit du tracteur. L'angle de rotation du pivot avec le basculeur, le deuxième vérin hydraulique et le bras articulé muni de l'outil de débroussaillage a de préférence une valeur comprise entre 110 et 125 . La deuxième articulation du deuxième vérin hydraulique est avantageusement constituée par deux tourillons latéraux solidaires du corps dudit vérin hydraulique et qui s'étendent suivant un axe géométrique sensiblement horizontal. Les deux tourillons latéraux sont logés dans des paliers fixés de manière démontable sur le pivot. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre et qui se réfère aux dessins annexés qui représentent, à tire d'exemple non limitatif, une forme de réalisation d'une machine selon l'invention. Dans ces dessins : - la figure 1 représente une vue d'ensemble d'une machine selon l'invention en position de travail, - la figure 2 représente une vue de détail de la machine selon l'invention, 25 - la figure 3 représente une vue arrière d'une machine selon l'invention au transport, - la figure 4 représente une vue de dessus de la machine selon l'invention au transport, - la figure 5 représente une vue de détail du montage du second vérin 30 hydraulique sur le pivot. Telle qu'elle est représentée sur les figures 1 et 2, la machine selon l'invention comporte un bâti (1) pouvant être accroché à un tracteur (2) permettant de l'animer et de le déplacer dans une direction d'avancement (A). Ce bâti (1) possède un axe (3) sensiblement vertical. Sur cet axe (3) est monté un pivot (4) de manière à pouvoir être déplacé en rotation au moyen d'un premier vérin hydraulique (5) sensiblement horizontal et dont l'une des extrémités est reliée au pivot (4) et l'autre au bâti (1). Sur ce pivot (4) est articulé un basculeur (6) au moyen d'une première articulation (7) à axe sensiblement horizontal et un deuxième vérin hydraulique (8) au moyen d'une deuxième articulation (9) à axe sensiblement horizontal. Ledit deuxième vérin hydraulique (8) est également articulé sur le basculeur (6) au moyen d'une troisième articulation (10) à axe sensiblement horizontal. Le basculeur (6) porte un bras articulé (11) qui est muni d'un outil de débroussaillage (12). Ledit bras articulé (11) est constitué par une flèche (13) et une bielle (14) qui sont articulées d'une part sur le basculeur (6) et d'autre part sur un balancier (15). Ce balancier (15) comporte à son extrémité libre un axe (16) sur lequel est articulé l'outil de débroussaillage (12) et autour duquel ce dernier est déplaçable au moyen d'un troisième vérin hydraulique (17). De cette manière, ledit outil (12) peut être placé dans différentes positions pouvant aller de l'horizontale jusqu'à la verticale, en fonction de la nature des travaux à effectuer. L'outil de débroussaillage (12) est constitué par un rotor qui est muni de lames ou d'organes analogues aptes à couper et/ou broyer les végétaux rencontrés. Ce rotor peut être entraîné en rotation au moyen d'un moteur hydraulique. Le balancier (15) comporte une partie centrale coudée de manière à déporter l'outil de débroussaillage vers l'avant, par rapport à la direction d'avancement (A). L'ensemble constitué par le basculeur (6), la flèche (13), la bielle (14) et l'extrémité arrière du balancier (15) à laquelle sont reliées ladite flèche (13) et ladite bielle (14), forme un quadrilatère déformable. Ces déformations sont contrôlées au moyen d'un quatrième vérin hydraulique (18) qui est articulé sur le basculeur (6) et sur la flèche (13). Cette disposition permet de modifier la position du balancier (15) en vue d'éloigner ou rapprocher l'outil de débroussaillage (12) du bâti (1). Les différents vérins hydrauliques (5, 8, 17 et 18) ainsi que le moteur hydraulique pour l'entraînement du rotor de l'outil de débroussaillage (12) sont alimentés à partir d'une centrale hydraulique (19) supportée par le bâti (1). Cette centrale hydraulique (19) est animée au moyen d'un groupe multiplicateur pompe (20) qui est lui-même actionné par l'intermédiaire d'un arbre à cardan relié à l'arbre de prise de force du tracteur. Ledit groupe multiplicateur pompe (20) est également situé sur le bâti (1), de préférence en face dudit arbre de prise de force. La disposition du pivot (4) et du deuxième vérin hydraulique (8) est telle qu'ensemble avec le basculeur (6) et le bras articulé (11) muni de l'outil de débroussaillage (12) ils puissent tourner autour de l'axe sensiblement vertical (3) du bâti (1), d'un angle (a) supérieur à 100 à partir d'une position dans laquelle ledit bras articulé (11) est orienté perpendiculairement à la direction d'avancement (A). Ledit angle de rotation (a) a avantageusement une valeur comprise entre 110 et 125 . Cette rotation autour de l'axe (3) est assurée par le premier vérin hydraulique (5) qu'on commande de sorte qu'il s'allonge ou se raccourcisse. On peut ainsi obtenir un déplacement de l'outil de débroussaillage (12) allant de l'arrière du tracteur jusqu'à une position avancée au niveau des roues arrière de ce dernier. Il est ainsi possible de faire travailler ledit outil (12) sur une grande surface. Ces caractéristiques permettent aussi de pivoter le bras (11) et l'outil de débroussaillage (12) vers l'arrière du tracteur (2) de sorte qu'ils ne dépassent plus latéralement du gabarit (B) de ce dernier, ce qui est favorable pour le transport (voir figures 3 et 4). Comme cela ressort notamment des figures 2 et 5, la deuxième articulation (9) du deuxième vérin hydraulique (8) est constituée par deux tourillons latéraux (21, 22) qui sont solidaires du corps dudit vérin hydraulique (8) et qui s'étendent suivant un même axe géométrique (23) sensiblement horizontal. Cette disposition de la deuxième articulation (9) permet d'avoir un espace totalement dégagé en dessous du corps du deuxième vérin hydraulique (8). Il est ainsi possible de le faire passer au-dessus du groupe multiplicateur pompe (20) lors de la rotation du bras (11) autour de l'axe sensiblement vertical (3), ce qui permet d'atteindre la valeur précitée de l'angle (a)de rotation. Les deux tourillons latéraux (21 et 22) sont logés dans des paliers (24, 25) fixés de manière démontable sur le pivot (4). Ladite fixation est assurée au moyen de boulons (26). Ce mode de fixation facilite les opérations de montage et de démontage en cas de besoin. Il est bien évident que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté sur les dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment en ce qui concerne la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans pour autant sortir du domaine de protection
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La présente invention se rapporte à une débroussailleuse comportant un bâti (1) possédant un axe sensiblement vertical (3) sur lequel est monté un pivot (4) déplaçable en rotation et sur lequel pivot (4) est articulé un basculeur (6) et un deuxième vérin hydraulique (8) qui est également articulé sur le basculeur (6), ce dernier portant un bras articulé (11) muni d'un outil de débroussaillage (12).Elle est remarquable en ce que l'angle de rotation du pivot (4) avec le basculeur (6), le deuxième vérin hydraulique (8) et le bras articulé (11) muni de l'outil de débroussaillage (12) autour de l'axe sensiblement vertical (3) est supérieur à 100 degree à partir d'une position dans laquelle ledit bras articulé (11) est orienté perpendiculairement à la direction d'avancement (A).
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Revendications 1. Débroussailleuse comportant un bâti (1) pouvant être accroché à un tracteur permettant de l'animer et de la déplacer dans une direction d'avancement (A), lequel bâti (1) comporte un axe sensiblement vertical (3) sur lequel est monté un pivot (4) qui peut être déplacé en rotation autour dudit axe sensiblement vertical (3) au moyen d'un premier vérin hydraulique (5) et sur lequel pivot (4) est articulé un basculeur (6) au moyen d'une première articulation (7) à axe sensiblement horizontal et un deuxième vérin hydraulique (8) au moyen d'une deuxième articulation (9) à axe sensiblement horizontal, ledit deuxième vérin hydraulique (8) étant également articulé sur le basculeur (6) au moyen d'une troisième articulation (10) à axe sensiblement horizontal, lequel basculeur (6) porte un bras articulé (11) muni d'un outil de débroussaillage (12), caractérisée par le fait que l'angle (a) de rotation du pivot (4) avec le basculeur (6), le deuxième vérin hydraulique (8) et le bras articulé (11) muni de l'outil de débroussaillage (12) autour de l'axe sensiblement vertical (3) est supérieur à 100 à partir d'une position dans laquelle ledit bras articulé (11) est orienté perpendiculairement à la direction d'avancement (A). 2. Débroussailleuse selon la 1, caractérisée par le fait que l'angle (a) de rotation a une valeur comprise entre 110 et 125 . 3. Débroussailleuse selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que la deuxième articulation (9) du deuxième vérin hydraulique (8) est constituée 25 par deux tourillons latéraux (21, 22) solidaires du corps dudit vérin hydraulique (8) et qui s'étendent suivant un axe géométrique (23) sensiblement horizontal. 4. Débroussailleuse selon la 3, caractérisée par le fait que les 30 deux tourillons latéraux (21 et 22) sont logés dans des paliers (24 et 25) fixés de manière démontable sur le pivot (4). . Débroussailleuse selon la 4, caractérisée par le fait que les paliers (24 et 25) sont fixés sur le pivot (4) au moyen de boulons (26).
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A
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A01
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A01D,A01G
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A01D 34,A01G 3
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A01D 34/835,A01G 3/04
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FR2898709
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A1
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METHODE POUR FUSIONNER DES OCR POSTAUX EXPLOITANT DES FONCTIONS DE CROYANCE
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L'invention concerne le décodage d'images pour une lecture automatique d'information et en particulier le décodage d'images d'envois postaux pour une lecture automatique des adresses d'acheminement et/ou de distribution inscrites sur des envois postaux. Le décodage d'images d'envois postaux est généralement réalisé par un traitement de reconnaissance optique de caractères (OCR). Une lecture d'adresses dans une application de traitement postal est construite autour de quatre grandes opérations : localisation du bloc d'adresse dans l'image de l'envoi, binarisation du bloc d'adresse, traitement OCR et extraction dans les bases de données d'adresses postales valides. En résumé, la localisation du bloc d'adresse consiste à trouver dans l'image d'une face d'un envoi le bloc d'adresse du destinataire de l'envoi. La binarisation de l'image consiste à transformer une image qui est en multi-niveaux de gris en une image binaire. Le traitement OCR consiste à extraire de l'image binaire les caractères alphanumériques sous la forme de chaînes de caractères correspondant à des champs du bloc d'adresse. L'extraction dans les bases de données d'adresses postales valides consiste à vérifier l'analogie entre l'adresse ou les parties d'adresse extraites de l'image binaire par traitement OCR et une adresse ou des parties d'adresse présentes dans les bases de données pour fournir un résultat de décodage avec une fiabilité raisonnable. Ces différents processus de traitements de données qui s'enchaînent dans un lecteur d'adresses postales seront par la suite regroupés sous le vocable général de OCR postal. L'OCR postal est évidemment précédé dans le lecteur d'adresses d'une prise d'image d'une face d'un envoi postal à la suite de quoi l'image numérique de l'envoi est disponible pour l'OCR postal. En considérant la complexité d'un OCR postal et le haut degré de variabilité d'une adresse postale sur la face d'un envoi, la fiabilité des résultats produits en sortie d'un OCR postal peut varier d'une façon très importante. Dans le tri postal automatique, on cherche généralement à atteindre les deux critères de performance que sont le taux de lecture et le taux 35 d'erreur. Le taux de lecture est une grandeur statistique qui exprime la proportion de lectures d'adresse, correspondant effectivement à l'adresse sur l'envoi, sur un certain nombre d'envois traités. Le taux d'erreur est une grandeur statistique qui exprime la proportion d'adresses reconnues automatiquement mais qui sont erronées et qui nécessitent donc in fine un traitement manuel. Ces deux critères de performance peuvent être différents d'une application postale à une autre et/ou d'un Opérateur postal à un autre et/ou d'un pays à un autre. Généralement pour décoder automatiquement les images d'envois postaux, on fait passer ces images dans un seul OCR postal. Toutefois, pour assurer une lecture/décodage encore plus fiable des adresses des envois postaux, on a déjà pensé à faire travailler plusieurs OCR postaux dans un même système de décodage d'adresses postales (c'est-à-dire dans une même machine de tri postal). Le fait d'utiliser les résultats de plusieurs OCR postaux pour la lecture d'adresses est un principe connu pour tenter d'améliorer les deux critères de performance ci-dessus et de façon plus générale la fiabilité du décodage. On distingue dans la littérature courante les systèmes avec mise en 20 série de plusieurs OCR postaux et les systèmes avec mise en parallèle de plusieurs OCR postaux. Dans un fonctionnement de mise en série de plusieurs OCR postaux, une image d'un envoi postal est soumise à un premier, puis à un second puis à un troisième OCR postal si respectivement le premier puis le 25 second OCR postal ne parvient pas à lire/décoder automatiquement l'image. Si l'image est effectivement décodée complètement par un des OCR postaux, un résultat de décodage sous la forme d'une adresse postale (plus exactement un code d'indexation correspondant à cette adresse postale) est produit en sortie du système multi-OCR postaux série. 30 Bien que ce principe de fonctionnement en série de plusieurs OCR postaux puisse améliorer la fiabilité du décodage, il ne permet pas d'augmenter le taux de lecture et de diminuer le taux d'erreur dans des proportions toujours satisfaisantes. La limite de ce système réside plus particulièrement dans le fait que les OCR postaux en série peuvent imposer 35 un temps de traitement global trop important pour les contraintes temps réel d'une application postale. Par ailleurs, l'ajout d'un OCR postal supplémentaire dans un tel système est relativement complexe et donc coûteux. Dans le document de brevet EP-1594077, on décrit ainsi une méthode pour décoder des images d'envois postaux utilisant plusieurs OCR postaux qui fonctionnent en série. Dans un fonctionnement de plusieurs OCR postaux mis en parallèle, les résultats respectifs de décodage produits par les OCR postaux sont regroupés dans le but de déterminer celui des résultats qui est le plus fiable pour décoder l'adresse d'un envoi. Ainsi, il existe des systèmes de lecture/décodage d'adresses postales dont les sorties des OCR postaux sont branchées sur un dispositif de vote. Le dispositif de vote considère tous les résultats produits en parallèle par les OCR postaux pour une image d'entrée donnée et produit un résultat final sur la base d'une règle de majorité. La limite de ce principe est que sur trois OCR postaux en parallèle, il faut que deux OCR postaux produisent le même résultat de décodage pour satisfaire une règle de majorité. Avec ce principe, il n'est pas toujours facile d'obtenir un taux de lecture satisfaisant. Dans le document de brevet WO2005/050545, on décrit ainsi une méthode pour décoder des images d'envois postaux utilisant plusieurs OCR postaux qui collaborent en parallèle, typiquement deux ou plus de deux OCR postaux. Le principe décrit consiste à affecter à chaque traitement OCR une valeur de performance. Ces valeurs de performances sont maintenues dans une table pré-établie par apprentissage. On part du principe que les images d'envois postaux soumises aux traitements OCR peuvent être classées selon des catégories prédéfinies se rapportant au type d'envoi postal (lettre, objet plat, lettre avec fenêtre translucide, ...), aux caractéristiques de l'écriture de l'adresse postale (adresse postale en manuscrit, en caractères de machine d'impression à aiguille, en couleur, ....), aux caractéristiques de présentation du bloc d'adresse (bloc incliné, ....)., etc.... On considère ainsi dans ce document que la performance d'un traitement OCR peut varier en fonction des caractéristiques intrinsèques du courrier. Dans le document de brevet WO2005/050545, on soumet préalablement des images test d'envois postaux aux OCR postaux en relevant à chaque fois à partir de l'image la catégorie du type d'envoi et le résultat de décodage produit par le traitement OCR considéré. On peut affecter ainsi à chaque OCR postal des valeurs de performance pour les différentes catégories d'envois postaux. En opérationnel, il est possible à partir d'une table regroupant les valeurs de performance des OCR postaux de pondérer par catégorie les résultats produits en parallèle par ces OCR postaux et donc produire un résultat final qui fusionne en quelque sorte les résultats produits individuellement par les OCR postaux. Toutefois, dans ce système connu de décodage d'images d'envois postaux, le résultat final reste identique au résultat produit par un des traitements OCR en parallèle. Un but de l'invention est de proposer une méthode pour le décodage d'images d'envois postaux avec plusieurs traitements OCR postaux fonctionnant en parallèle, par exemple deux ou plus de deux OCR postaux, qui permet d'obtenir une véritable fusion des résultats respectifs produits par les différents traitements OCR de sorte à améliorer encore plus la fiabilité du décodage. Un autre but de l'invention est encore de proposer une telle méthode qui offre une plus grande possibilité de réglage du taux de lecture et du taux d'erreur du système multi-OCR postaux. Un autre but de l'invention est encore de proposer une telle méthode selon laquelle il est facile d'ajouter un OCR postal supplémentaire dans un système multi-OCR postaux, y compris en mélangeant des OCR-postaux ayant des origines différentes. L'idée à la base de l'invention est d'exploiter le Modèle des Croyances Transférables (MCT) pour réaliser une véritable fusion des résultats produits en sortie par les OCR postaux en tirant profit du fait qu'il est possible de mesurer, par un apprentissage supervisé, les performances d'un OCR postal en termes de taux de lecture, taux d'erreur (ou taux de substitution) et taux de rejets en correspondance avec des niveaux de décision de l'OCR postal. Le MCT est une interprétation non probabiliste de la théorie de Dempster-Shafer, au sens où aucune mesure de probabilité n'est sous-entendue dans la modélisation des informations. Il permet de gérer des informations aussi bien incertaines qu'imprécises, et fournit nombre d'outils pour la combinaison d'informations. Le MCT a fait l'objet d'une littérature abondante et on pourra par 35 exemple se reporter à l'article intitulé The Transferable Belief Model de SMETS P., KENNES R., paru dans la revue Artificial Intelligence , vol 66, 1994, pp. 191-243. 1- Les concepts de base du MCT : Dans le cadre du MOT, deux niveaux mentaux sont distingués dans la modélisation du raisonnement de l'agent rationnel en charge de la fusion : - le niveau crédal, où sont représentées et manipulées les informations disponibles ; - et le niveau pignistique ou décisionnel, siège de la construction de 10 la décision de l'agent, lorsque ce dernier doit agir. 2- La représentation des connaissances : Soit X une variable à valeurs dans un ensemble fini SZ = {co1,c2 ,...,ces}, appelé cadre de discernement ou univers. 15 La connaissance tenue par un agent rationnel Ag, de base de connaissance BC, quant à la valeur ci effectivement prise par X, peut être quantifiée par une fonction de croyance ou fonction de masse (en anglais, une BBA pour Basic Belief Assignment ) définie sur l'ensemble des parties de SI (noté 2e), à valeurs dans [0, 1], et vérifiant : 20 E m''Ag [BC]{X}(A) = 1. Ac52 m(A) représente la part de croyance de Ag sur le fait ci appartient à A , et m(A) > 0 n'implique pas de masses strictement positives sur des sous-ensembles plus restreints de A, ce qui permet une modélisation 25 adéquate de connaissances partielles. Par exemple, la fonction de masse vide définie par m(0) = 1 représente l'ignorance totale, la masse portée par tout sous-ensemble strict de SI est nulle. Un élément A de 2'' est appelé élément focal si et seulement si m(A) > O. En l'absence d'ambiguïtés, la notation m''Ag [BC]{X} sera simplifiée 30 en eAg , mAg, ou même m. A noter aussi que, dans le MOT, les fonctions de masse ne sont pas forcément normalisées, i.e., nous pouvons avoir m(0) > O. Une fonction de masse m est en bijection avec une fonction de croyance bel : 2' -* [0, 1] et 35 une fonction de plausibilité pl : 2' -* [0, 1] définies, respectivement, par : bel(A) = E m(B), o≠BcA et pl(A) = E m(B), pour tout A ç S2. BnA≠ (ces fonctions représentent la même information) 3- Manipulation des informations : Un des grands intérêts de la théorie des fonctions de croyance pour la fusion d'informations, réside dans le large spectre d'outils offert pour manipuler les fonctions de croyance : celles ci peuvent en effet être conditionnées, déconditionnées, marginalisées, étendues, affaiblies, renforcées, ou combinées entre elles. Deux fonctions de masse, m, et m2, distinctes (c'est-à-dire basées sur des connaissances distinctes, ce terme est à rapprocher de la notion d'indépendance en probabilité) et fiables peuvent être combinées en utilisant la règle de combinaison conjonctive définie par : ml n m2 (A) _ LBnC=A ml (B) m2 (C) , VA Ç 4- Prise de décision : Lorsqu'une décision doit être prise, des principes de rationalité justifient la stratégie consistant à choisir l'action parmi un ensemble exhaustif d'actions A, qui minimise le risque calculé par la relation suivante : p (a) = Le(a,w)Pn({w}) où P'' : 2' -* [0, 1] est une mesure de probabilité et c : A x co -* IR une fonction de coût. À ce niveau, la fonction de croyance obtenue après combinaison doit donc être transformée en une mesure de probabilité. Une solution consiste à utiliser la transformation pignistique en calculant la probabilité pignistique : BetP(Ico = L m(A) {AçS2,wEA}(1-m(0))A L'invention a donc pour objet une méthode pour décoder des images d'envois postaux avec plusieurs OCR postaux en parallèle, caractérisée par les étapes suivantes : - on génère des fonctions de croyance à partir de résultats produits 5 par les OCR postaux ; - on combine lesdites fonctions de croyance pour générer une fonction de croyance résultante ; - on transforme ladite fonction de croyance résultante en une mesure de probabilité pour décider un résultat global d'adresse postale. 10 La méthode selon l'invention réalise une véritable fusion des résultats produits par les différents traitements OCR, améliorant ainsi la fiabilité du décodage. La méthode selon l'invention peut présenter les particularités suivantes : 15 - on forme une image d'un envoi postal courant à partir de laquelle lesdits OCR postaux produisent lesdits résultats d'adresse postale ; - on forme plusieurs images d'un même envoi postal courant à partir desquelles lesdits OCR postaux produisent lesdits résultats d'adresse postale ; 20 - on combine lesdites fonctions de croyance par une combinaison conjonctive de Dempster Shafer ; - pour décider un résultat global d'adresse postale on exploite des valeurs représentatives de coûts de distribution postale ; - on dérive au moins un résultat associé d'adresse postale à partir 25 desdits résultats produits par les OCR postaux et on génère une fonction de croyance à partir de ce résultat associé ; - on génère une fonction de croyance à partir d'un résultat filtré d'adresse postale produit par les OCR postaux. - on génère lesdites fonctions de croyance sur la base d'une 30 catégorisation des résultats produits par les OCR postaux selon des niveaux de décision des OCR postaux ; - la fonction de croyance générée à partir d'un résultat produit par un OCR postal a des valeurs qui sont calculées par un apprentissage dudit OCR postal sur un lot d'échantillons d'images d'envois postaux ; - on génère les fonctions de croyance à partir d'un résultat produit par un OCR postal et de scores fournis par ledit OCR postal, lesdits scores étant associés audit résultat. L'invention s'étend également à un système pour décoder des 5 images d'envois postaux incluant plusieurs traitements OCR postaux en parallèle, caractérisé en ce qu'il comprend : - un moyen qui génère des fonctions de croyance à partir de résultats produits par les OCR postaux ; - un moyen qui combine lesdites fonctions de croyance pour générer 10 une fonction de croyance résultante ; - un moyen qui transforme ladite fonction de croyance résultante en une mesure de probabilité pour décider un résultat global d'adresse postale. Le système selon l'invention peut comprendre les particularités suivantes : 15 - les OCR postaux font partie d'un même lecteur d'adresses postales incluant une caméra pour former une image d'un envoi postal courant ; -plusieurs lecteurs d'adresses postales incluant chacun une caméra et un OCR postal ; - le moyen qui combine lesdites fonctions de croyance est agencé 20 pour réaliser une combinaison conjonctive de Dempster Shafer ; -le moyen qui transforme ladite fonction de croyance résultante en une mesure de probabilité pour décider un résultat global d'adresse postale exploite des valeurs représentatives de coûts de distribution postale. L'invention s'étend encore à une méthode pour construire une 25 matrice de confusion en vue de générer des fonctions de croyance pour le décodage d'images d'envois postaux, caractérisée en ce qu'elle consiste dans les étapes suivantes : on soumet une image d'un envoi postal à un OCR postal pour produire un résultat d'adresse postale, 30 on catégorise ledit résultat selon des niveaux de décision de l'OCR postal, sur la base d'une comparaison du résultat d'adresse postale et des informations d'adresse postale que comporte l'image, on comptabilise dans la matrice de confusion en correspondance avec une catégorie de résultats des taux de performance représentatifs d'un taux de lecture, d'un taux 35 d'erreur et d'un taux de rejet. Les Postes demandent, pour le courrier dactylographié comme pour le courrier manuscrit, un taux de lecture très élevé en acheminement et assez élevé en distribution, tandis que le taux d'erreur doit rester très faible. Avec la méthode selon l'invention, on a observé qu'il est possible de récupérer en lecture environ 20 à 25% des envois mis en rejet sur un lot d'envois postaux traités par un décodage d'adresses classique de sorte que la méthode selon l'invention contribue à augmenter de façon significative le taux de lecture à taux d'erreur constant. Par conséquent, la méthode selon l'invention permet de réduire dans les mêmes proportions le codage par un opérateur humain. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit en relation avec les dessins. La figure 1 illustre une hiérarchie de niveaux de décision d'un lecteur d'adresses postales pour du courrier en France. La figure 2 illustre de façon schématique les étapes de la méthode selon l'invention avec un exemple simple. La figure 3 illustre un partitionnement du cadre de discernement. La figure 4 illustre des coûts de rejet et des coûts d'erreur. La figure 5 illustre de façon schématique les étapes de la méthode de construction d'une matrice de confusion. La figure 6 illustre de façon schématique les étapes d'un mode de réalisation particulier de la méthode selon l'invention dans lequel les OCR postaux fournissent des scores de fiabilité. Niveaux de décision En France, un OCR postal produit en sortie un résultat d'adresse postale sous la forme d'un code d'indexation normalisé à 12 caractères en 3 parties. La première partie du code d'indexation composée des 2 premiers caractères sert à coder le pays de destination d'un envoi postal ou encore 30 un descripteur du contenu des 2 autres parties du code. La seconde partie du code composée des 5 caractères suivants sert à coder un code postal. Cette seconde partie du code d'indexation concerne le tri-acheminement. La troisième partie du code composée des 5 derniers caractères sert 35 à coder le reste de l'adresse géographique de destination de l'envoi postal. Ces 5 derniers caractères peuvent servir à coder une rue (avec ou sans le numéro de pas de porte) ou une boîte postale et assimilés comme TSA (Tri Service Arrivé), Autorisation (adresse temporaire), etc. Cette troisième partie du code d'indexation concerne le tri-distribution. Mais le résultat d'adresse postale produit par un OCR postal est généralement plus complexe qu'un seul code d'indexation. Il peut comprendre, en plus du code d'indexation filtré, plusieurs autres codes d'indexation (appelés encore solutions non filtrées) accompagnés ou non de taux de confiance ou scores. Il peut également comprendre une adresse postale complète c'est-à-dire avec des champs du bloc d'adresse qui sont renseignés chacun avec une valeur unique ou avec des valeurs multiples, laquelle ou lesquelles valeurs peuvent être associées à des taux de confiance. Il peut comprendre encore des informations relatives au déroulement du décodage de l'adresse postale dans l'OCR postal ou à des caractéristiques reconnues du courrier comme le type d'écriture de l'adresse (manuscrite, dactylographiée), la position/orientation du bloc d'adresse, etc... La reconnaissance complète d'une adresse postale dans une image d'un envoi postal étant une tâche complexe, un OCR postal peut également fournir un résultat partiel, c'est-à-dire un code d'indexation incomplet pouvant couvrir plusieurs adresses postales possibles. Par exemple, si un OCR postal est arrivé à décoder de façon non ambiguë la ville de l'adresse du destinataire d'un envoi mais pas la rue de cette adresse, alors il est possible pour cet OCR postal de produire un code d'indexation qui reflète une décision sur la ville et un "rejet sur la rue". Le code d'indexation est produit avec les 5 caractères de la seconde partie du code qui sont renseignés par un code postal (par exemple 60200), les 5 autres caractères de la troisième partie du code d'indexation étant renseignés par une valeur symbolique, par exemple -- ? -- qui identifie une décision de rejet rendue par l'OCR postal. Selon l'invention, on catégorise un résultat d'adresse postale produit par un OCR postal, qu'il soit simplement un code d'indexation complet ou partiel, ou qu'il soit plus complexe comme indiqué plus haut, à partir d'une hiérarchie ou arborescence géographique de distribution postale définissant des niveaux de décision. Sur la figure 1, on a illustré une hiérarchie ou arborescence géographique de distribution postale pour la France à plusieurs niveaux de décision ordonnés selon leurs profondeurs de décision, en allant du niveau supérieur de la hiérarchie au niveau le plus bas de la hiérarchie. On a donc représenté un niveau Rejet complet , un niveau Ville ou Acheminent , un niveau Rue et un niveau Distribution . A chaque niveau de décision de la hiérarchie, on a représenté dans des blocs des catégories ou types de décision. Dans le cas de la figure 1, au niveau Ville on a représenté deux catégories de décision Ville non Distribuable et Ville Distribuable . Au niveau Rue on a représenté une catégorie de décision Voie Numérotée . Enfin au niveau Distribution on a représenté les catégories de décision Boîte Postale , Voie non Numérotée et Pas de porte . On a également représenté la catégorie de niveau le plus haut dans la hiérarchie qui est la catégorie Rejet complet . Pour chaque catégorie de décision, on a illustré sur la figure 1, un exemple de code d'indexation produit par un OCR postal. Pour des raisons de clarté, on a représenté uniquement la deuxième et la troisième partie du code d'indexation. Dans la suite de l'exemple de réalisation, on ne prendra pas en compte la partie du code d'indexation correspondant à l'information pays. Evidemment, la méthode selon l'invention peut être adaptée à une hiérarchie différente. Ainsi, une ville peut être distribuable par le facteur ou non. Dans le premier cas, l'adresse doit comporter un lieu de distribution pour le facteur en plus de l'indication d'un code postal correspondant à la ville. Dans le second cas, le code postal servant de code acheminement suffit, il n'est pas nécessaire de récupérer des informations de distribution pour le facteur. En distribution du courrier, on distingue deux types de voies : les voies numérotées et les voies non numérotées. Dans le premier cas, il est nécessaire d'identifier la voie et le numéro dans la voie ou pas de porte pour pouvoir effectuer une distribution du courrier par le facteur. Dans le second cas, l'identification de la voie suffit pour effectuer la distribution du courrier par le facteur (tous les pas de porte de cette voie conduisent au même code distribution). Par exemple à supposer que sur un envoi postal soit écrite l'adresse "17 rue Solférino 60200 Compiègne". La base de données des adresses valides qui est utilisée par un OCR postal fournit comme information que le point d'acheminement "60200 Compiègne" est distribuable et la "rue Solférino" est numérotée. En accord avec la hiérarchie de la figure 1, un OCR postal pourra alors produire l'une des décisions/résultats suivantes : - " ? ", c'est-à-dire, un rejet complet : le code acheminement n'a pu être identifié par l'OCR ; ce qui correspond à la catégorie de décision 5 Rejet complet du niveau de décision Rejet complet ; - " 60200 ? " : l'OCR a bien reconnu 60200 Compiègne mais n'a pas réussi à déterminer la voie ; ce qui correspond à la catégorie de décision Ville Distribuable du niveau de décision Ville ou Acheminement ; - " 60201 " : l'OCR a bien reconnu l'adresse 60201 Compiègne 10 cedex sur l'envoi postal ce qui correspond à la catégorie de décision Ville Non Distribuable du niveau de décision Ville ou Acheminement , c'est-à-dire que l'adresse de type cedex est complète même sans information de niveau Rue ou de niveau Distribution , le code d'indexation est donc complet ; 15 - " 60200 B1V ? " : l'OCR a bien reconnu la ville et la voie mais le numéro de pas de porte dans la voie compte dans la sanction finale et l'OCR n'a pas réussi à déterminer ce numéro, le code d'indexation est donc partiel ; ce qui correspond à la catégorie Voie Numérotée du niveau de décision Rue ; 20 - " 60200 B1V17 " : l'OCR a déterminé une adresse complète et produit donc un code d'indexation complet ; ce qui correspond à la catégorie Pas de Porte du niveau de décision Distribution ; - " 60200 A8Y00 " l'OCR a déterminé la ville et la voie, et un accès à la base de données d'adresse valide révèle que la voie est non numérotée, 25 c'est-à-dire que n'importe quel pas de porte de cette voie sera associé à ce code ; ce qui correspond à la catégorie Voie Non Numérotée du niveau de décision Distribution ; - " 75924 RMV23 " l'OCR a déterminé la ville, la voie et une information de type boîte postale, l'adresse et le code d'indexation sont donc 30 complets même sans information relative au pas de porte ; ce qui correspond à la catégorie Boîte Postale du niveau de décision Distribution ; Génération des fonctions de croyance Sur la figure 2, on a représenté les étapes de la méthode selon 35 l'invention conduisant à une fusion des résultats individuels d'adresse postale produits par les OCR en parallèle. Une image de la face d'un envoi postal tel que 1 qui comporte une information d'adresse A est soumise ici à trois OCR postaux LAP1, LAP2 et LAP3 agencés pour produire en parallèle des résultats d'adresse postale. Dans le cas d'exemple, ces résultats sont trois codes d'indexation complets ou partiels. A partir de ces résultats d'adresse postale, on génère dans le bloc 2 des fonctions de croyance indiquées par ml, m2, m3. Ces fonctions de croyance sont ensuite combinées dans le bloc 3 pour générer une fonction de croyance résultante indiquée par m. Dans le bloc 4, à partir de valeurs de coûts C représentatives des coûts de distribution postale et d'une transformation en probabilité de cette fonction de croyance résultante m, on calcule un résultat global d'adresse postale sous la forme d'un code d'indexation résultant. On doit comprendre à ce stade que la méthode selon l'invention 15 pourrait être mise en oeuvre avec deux OCR ou plus de trois OCR postaux sans sortir du cadre de l'invention. Il est entendu que les OCR postaux fonctionnent sur une même hiérarchie de distribution postale (c'est à dire encore sur une même construction d'adresse postale) mais que le résultat global d'adresse postale 20 qui est construit par la fusion dans les blocs 2, 3 et 4 n'est pas forcément identique à l'un des résultats produits par les OCR postaux. Dans le bloc 2 de la figure 2, les résultats d'adresse postale produits en sortie des OCR postaux sont d'abord catégorisés à partir des niveaux de décision de la hiérarchie postale selon des catégories de décision illustrées 25 sur la figure 1. Dans l'exemple de la figure 2, l'OCR LAP1 produit le code d'indexation partiel 60200 ? qui est de la catégorie ou du type de décision Ville Distribuable du niveau de décision acheminement . L'OCR LAP2 produit le code d'indexation 60201 qui est du type 30 Ville non distribuable du niveau de décision acheminement . L'OCR LAP3 produit le code d'indexation 60200 B1 V17 qui est du type Pas de Porte du niveau de décision distribution . Il faut comprendre que la catégorisation d'un résultat d'OCR postal peut être plus raffinée que ce qui est illustré sur la figure 1. Plus 35 particulièrement, la catégorisation peut également prendre en compte des caractéristiques intrinsèques du courrier (adresse manuscrite, adresse dactylographiée, position du bloc d'adresse, courrier sous enveloppe en plastique ou sous enveloppe en papier, etc...). Par exemple une catégorie peut être ville distribuable, courrier dactylographié, bloc situé dans une zone particulière, etc.... au lieu de la catégorie basée uniquement sur la hiérarchie de distribution postale. Dans tous les cas, chaque décision produite par un des OCR postaux est associée à une unique catégorie de décision. Sur la base de l'identification des différentes catégories ou types de décision correspondant respectivement aux différents résultats produits par les OCR postaux, on génère dans le bloc 2 des fonctions de croyance correspondantes dont les valeurs sont récupérées dans des matrices de confusion associées aux OCR postaux. La construction de ces matrices de confusion est décrite plus loin. Ces fonctions de croyance sont définies sur le cadre de discernement S2, constitué de l'ensemble des adresses présentes dans la base de données d'adresses postales constituant les adresses valides pour le traitement OCR, de l'ensemble des adresses partiellement invalides et d'un élément représentatif des adresses totalement invalides, noté inv . Les adresses invalides peuvent être, par exemple, des enveloppes blanches, des adresses trop tronquées, des adresses qui n'existent pas dans la base de données, le verso d'un envoi postal sur lequel aucune adresse n'est indiquée... Les adresses partiellement invalides correspondent au cas dans lequel l'adresse complète n'est pas reconnue, par exemple la ville est correctement identifiable dans la base de données et donc valide mais la rue est invalide, elle est par exemple illisible ou absente. Par la suite, la partie invalide sera notée inv . Selon la hiérarchie illustrée figure 1, une invalidité au niveau de décision acheminement , c'est-à-dire sur la ville, entraîne une invalidité totale de l'adresse. On comprend que la connaissance de l'information correspondant au niveau de décision distribution n'a pas d'intérêt pour la distribution postale si on ne connaît pas l'information de niveau acheminent . Pour le résultat de l'OCR LAP1, on génère ainsi la fonction de croyance ml dont les valeurs sont récupérées dans la matrice de confusion MCLAP1. De la même façon, on génère pour les résultats produits par les OCR LAP2 et LAP3 les fonctions de croyance m2 et m3 à partir des matrices de confusion MCLAP2 et MCLAP3. Dans le bloc 2, à partir de l'identification du type de décision correspondant au code 60200 ? , c'est-à-dire le type de décision Ville Distribuable , on récupère dans la matrice de confusion MCLAP1 des valeurs de performance de l'OCR LAP1 pour ce même type de décision. A 5 partir des valeurs de la matrice de confusion MCLAP1, on génère ainsi une fonction de croyance ml ayant par exemple les valeurs suivantes : m l(60200) = 0.95 ml (60200inv) = 0.04 ml(n) = 0.01 10 ce qui peut être exprimé de la façon suivante : - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans cette ville est de 95% - ml (60200) = 0.95 ; - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans cette ville et que la rue est invalide est de 4% - ml (60200inv) = 0.04 ; dans le cas 15 60200inv , l'adresse complète n'est pas reconnue, c'est une adresse invalide partielle. Par exemple, 60200 Compiègne est inscrit sur l'envoi postal, toutefois, la partie distribution est illisible ou absente, dans ce cas le système décide 60200 et la partie distribution est invalide, ce qui est noté 60200 inv . 20 - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans une ville quelconque est de 1% - ml (SI) = 0.01. Le code d'indexation 60201 est du type de décision Ville Non Distribuable et la fonction de croyance générée à partir de la matrice de confusion MCLAP2 a par exemple les valeurs suivantes : 25 m2(60201) = 0.90 m2(n) = 0.1 ce qui peut être exprimé de la façon suivante : - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans cette ville est de 90 % - m2(60201) = 0,90 ; 30 - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans une ville quelconque est de 10% - m2(SZ)= 0,1. Le code d'indexation 60200 B1V17 est du type de décision Pas de Porte et la fonction de croyance générée à partir de la matrice de confusion MCLAP3 a par exemple les valeurs suivantes : 35 m3(60200 B1 V17) = 0.88 m3(60200 BlVinv) = 0 16 m3(60200 B1V) = 0.07 m3(60200) = 0.03 m3(60200inv) = 0.0 m3(n) = 0.02 ce qui peut être exprimé de la façon suivante : - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans ce pas de porte de cette rue de cette ville est de 88% - m3(60200 B1 V17) = 0.88 ; - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans cette rue de cette ville avec un numéro de pas de porte invalide est de 0% - m3(60200 B1 Vinv) = 0 ; dans le cas 60200 B1 Vinv , l'adresse complète n'est pas reconnue, c'est une adresse invalide partielle. Par exemple, rue Solférino 60200 Compiègne est inscrit sur l'envoi postal, dans ce cas, le système décide 60200 B1V et le numéro de voie est invalide, ce qui est noté 60200 B1V inv . - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans cette rue de cette rue de cette ville est de 7% - m3(60200 B1V) = 0.07 ; - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans cette ville est de 3% - m3(60200 B1V) = 0.03 ; - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans cette ville mais avec une rue invalide est de 0% - m3(60200 inv) = 0 ; - la part de croyance dans le fait que la vérité se trouve dans une ville quelconque est de 2% - m3(n) = 0.02. Combinaison des fonctions de croyance Selon l'invention, on combine dans le bloc 3 les fonctions de 25 croyance m1, m2, m3 générées dans le bloc 2 pour générer une fonction de croyance résultante indiquée par m en sortie du bloc 3. Cette combinaison est par exemple une combinaison conjonctive non normalisée de Dempster-Shafer définie par la relation suivante : m= Ill1 I I M2 I I M3 30 La combinaison conjonctive présente l'avantage de reporter le produit des masses sur l'intersection des éléments focaux. L'opérateur de la combinaison étant commutatif et associatif, les OCR postaux peuvent être combinés dans n'importe quel ordre, garantissant de ce fait le comportement déterministe de la combinaison. 35 Avantageusement, avec une telle combinaison, l'ajout d'un nouveau lecteur d'adresses postales est aisé. En pratique, on combine d'abord les fonctions de croyance m1 et m2 pour obtenir une première fonction de croyance résultante laquelle est ensuite combinée avec m3 pour obtenir la fonction de croyance résultante m. Plus particulièrement, dans le bloc 3, on obtient les valeurs de calcul suivantes pour la combinaison conjonctive des fonctions de croyance ml et m2, notée m1n2 : m1n2(60200) = m1(60200) * m2(n) = 0.95 * 0.1 = 0.095 m1n2 (60200inv) = ml (60200inv) * m2(n) = 0.04 * 0.1 = 0.004 m1n2 (60201) = ml (n) * m2(60201) = 0.01 * 0.9 = 0.009 m1n2 (SI) = ml (SI) * m2(n) = 0.01 * 0.1 = 0.001 m1n2 (0) = ml (60200) * m2(60201) + ml (60200inv) * m2(60201) =0,950.9+0.040.9=0.891 où 0 désigne l'ensemble vide et m1n2 (0) désigne la masse sur 15 l'ensemble vide représentative du "degré de conflit" entre les OCR postaux LAP1 et LAP2. Le conflit entre les OCR postaux est également pris en compte pour augmenter encore la fiabilité du résultat global. On obtient les valeurs de calcul suivantes pour la combinaison conjonctive des fonctions de croyance ml, m2 et m3, notée m1n2 n3 : 20 m1n2 n3 (60200 B1 V17) = 0.0845 m1n2 n3 (60200 BlVinv) = 0 m1n2 n3 (60200 B1V) = 0.0067 m1n2 n3 (60200) = 0.0048 m1n2n3 (60200inv) = 0.0002 25 m1n2 n3 (60201) = 0.0002 m1n2 n3 (n) = 0 m1n2n3 (0) = 0.9036 soit donc : 0.0845 m(60200 B1V17) = m(60200 B1V) = 0.0067 m(60200) = 0.0048 m(60200 inv) = 0.0002 m(60201) = 0.0002 m(n) = 0 m(0) = 0.9036 La combinaison de fonctions de croyance issues de différentes sources conduit au renforcement de la fiabilité du résultat global. Chacun des OCR postaux LAP1, LAP2 et LAP3 étant indépendant, le résultat global issu de la combinaison prend en compte la redondance d'informations. Comme expliqué ci-dessus, la combinaison conjonctive m1n2n3(0) est représentative du "degré de conflit" entre les OCR postaux LAP1, LAP2 et LAP3 pour augmenter encore la fiabilité du résultat global. Décision du résultat qlobal Dans le bloc 4, à partir de la fonction de croyance résultante m, on décide un résultat global d'adresse. Ce résultat global de fusion est représenté par le code d'indexation 60200B1V ? à droite sur la figure 2. On notera que dans cet exemple, le code d'indexation résultant de la fusion est en fait différent des codes d'indexation produits en sortie des OCR postaux. Notons Dache (respectivement, Drue, Daistri), l'ensemble des décisions de niveau acheminement (i.e. par exemple ville ) (respectivement, de niveau rue , de niveau distribution ). L'ensemble des actions A pouvant être effectuées par un OCR postal est défini par : A = {Décision de niveau rejet complet i.e. SI} L) Dache U Drue U Daistri , où "décider que la vérité est dans un ensemble A" est identifié à "A", par exemple décider "60200" signifie décider la vérité est dans 60200, et décider "SI" signifie rejeter complètement. Selon la méthode de l'invention les adresses invalides sont identifiées à des rejets. Par exemple, si la vérité se trouve être une adresse invalide totalement, le système effectue un rejet complet i.e. décide SZ, et si la vérité est "60200inv", le système décide "60200 rejet distribution" i.e. "60200 ?". Dans l'exemple de la figure 2, les actions que le système peut décider sont : Al = " ? " (i.e. SZ , i.e. rejet complet), A2 = "60201", A3 = "60200 ?", A4 = "60200 B1V ?", et A5 = "60200 B1 V17". En particulier, ces actions incluent les résultats produits par les OCR postaux, dans l'exemple ce sont les actions A2, A3 et A5, auxquelles le système ajoute le rejet complet Al qui peut dans tous les cas être décidé. Par ailleurs, le système ajoute aux actions décidables, les actions associées aux résultats produits par les OCR postaux et correspondant aux niveaux de décision supérieurs dans la hiérarchie de distribution postale définie en référence à la figure 1. Par exemple, pour le résultat "60200 B1V17", produit par l'OCR postal LAP3, le système génère l'action associée A4 = "60200 B1V ?". On comprend que le système peut générer l'action associée "60200 ?", mais celle-ci est de toute façon prise en compte puisque c'est le résultat produit par l'OCR postal LAP1. De même, le résultat associé aux résultats produits par les OCR postaux LAP1 et LAP2 est le rejet complet qui peut dans tous les cas être décidé. Avantageusement, avec la méthode selon l'invention, le système peut donc décider une action dont le résultat n'a pas été produit par un des OCR postaux. Les actions Al et A4 sont des actions possibles, notamment en cas d'erreur du lecteur d'adresses ou même en cas d'erreur d'adresse sur l'envoi postal. Par ailleurs, du fait de la grande cardinalité de la base de données d'adresses valides et de sa complexité, le système exploite un partitionnement ou grossissement de SZ, noté F, calculé à partir des éléments focaux des fonctions de croyances issues des OCR postaux. En effet il n'est pas possible de connaître précisément la cardinalité de chaque sous-ensemble de SI en un temps raisonnable, ce qui empêcherait le calcul précis de la probabilité pignistique attachée au risque calculé de chaque action. Avec la méthode selon l'invention, la probabilité pignistique est calculée sur le partionnement F de SZ. F constitue un cadre de pari ( betting frame ), puisque le système prend une décision en faveur d'un élément de F. Pour construire F, on part d'un élément construit à partir de SZ auquel on enlève tous les éléments focaux étant contenus dans SI et dans nul autre élément focal (Celui-ci constitue un premier singleton de F). Puis on réitère l'opération à partir des éléments focaux enlevés auxquels on enlève les éléments focaux dont ils sont les plus petits contenants. Lorsque plus aucun élément focal ne peut être enlevé, l'opération est finie, la partition est créée. Le cadre de pari F de SI associé à l'envoi postal 1, est illustré sur la figure 3. Il est composé des éléments : = {60200 B1V 17}, y2 = {60200 B1V inv}, y3 = 60200 B1 V \ {60200 B1V 17, 60200 B1V inv}, y4 = {60200 inv}, y5 = 60200 \ {60200 B1V, 60200 inv}, 76 = {602011, y, = {inv}, ys =5 \{60200, 60201, 60200inv}. Dans le bloc 4, à partir du cadre de pari F, le système calcule la fonction de risque qui associe à chaque action Al à A5 une valeur de risque selon la formule p(a) décrite précédemment. En particulier, la valeur du risque p est calculée par transformation pignistique de la fonction de croyance résultante m pondérée par des coûts de décisions. Les coûts de décision peuvent se regrouper en coûts de rejet et coûts d'erreur de niveau acheminement, rue et distribution selon la hiérarchie de distribution postale. - Un coût de rejet correspond au prix à payer lorsque le système décide une action juste mais partielle. Le coût de rejet acheminement, noté CRache, correspond au cas où le système décide une action de niveau rejet complet dans la hiérarchie de distribution postale, c'est-à-dire que le système n'a pas pu décider l'information de niveau acheminement par exemple le code d'indexation produit est "?". - Le coût de rejet rue, noté CRrue, correspond au cas où le système décide une action de niveau acheminement dans la hiérarchie, c'est-à-dire que le système n'a pas pu décider l'information de niveau rue, par exemple le code d'indexation produit est "60200?". - Le coût de rejet distribution, noté CRdistri, correspond au cas où le système décide une action de niveau rue dans la hiérarchie, c'est-à-dire que le système n'a pas pu décider l'information de niveau distribution, par exemple le code d'indexation produit est "60200 B1V ?". - Le coût d'erreur de niveau acheminement, noté CEache, correspond au prix à payer pour avoir commis une erreur au niveau de l'acheminement, par exemple lorsque le système décide "60200" alors que l'adresse sur l'envoi est "60201". - Le coût d'erreur de niveau rue, noté CErue, correspond au prix à payer pour avoir commis une erreur au niveau de la rue, par exemple lorsque le système décide "60200B1 V" alors que l'adresse sur l'envoi est "60201 B1W". - Le coût d'erreur de niveau distribution, noté CEdistri, correspond au prix à payer pour avoir commis une erreur au niveau de la distribution, par exemple lorsque le système a décidé "60200 B1V17" alors que l'adresse sur l'envoi est "60201 B1 V18". De préférence, les valeurs de coûts sont ordonnées selon la hiérarchie des niveaux de décision avec les coûts d'erreur qui sont plus importants que les coûts de rejet. Ainsi, on a : 0 CRditri CRrue CRache CEdistri CErue CEache Dans le traitement postal : faire une erreur sur la ville est plus grave que de faire une erreur sur la rue, faire une erreur sur la rue est plus grave que de faire une erreur sur la distribution, faire une erreur sur la distribution est plus grave que de faire un rejet sur la ville, et faire un rejet sur la ville est plus grave que de faire un rejet de la rue, lui-même plus grave que de faire un rejet sur la distribution. En effet, un envoi postal acheminé par erreur à une mauvaise destination est plus coûteux à traiter qu'un envoi postal en rejet qui est traité par un opérateur de vidéo codage. Les coûts servent à paramétrer la décision du résultat global de manière souple. Ils définissent ainsi les marges du taux de lecture et du taux d'erreur. Les coûts associés à l'exemple de la figure 2 sont illustrés dans le tableau de la figure 4 qui illustre la répartition des coûts d'erreur et des coûts de rejet en fonction d'une décision et de la vérité. Selon l'invention, dans le bloc 4 le système calcule la probabilité pignistique en exploitant la fonction de croyance résultante m selon les 25 relations suivantes : BetP ({y,}) = K(m(n)/8 + m(60200)/5 + m(60200B1V)/3 + m({60200B1V 17}))= 0.910 BetP ({y2}) = K(m(n)/8 + m(60200)/5 + m(60200B1V)/3 + 30 m({60200B1 V inv})) = 0.033 BetP ({y3}) = K(m(n)/8 + m(60200)/5 + m(60200B1V )/3) = 0.033 BetP ({y4}) = K(m(n)/8 + m(60200)/5 + m({60200inv}) = 0.012 35 BetP ({y5}) = K(m(n)/8 + m(60200)/5) = 0.010 BetP ({y6}) = K(m(S2,)/8 + m({60201 })) = 0.002 BetP ({y,}) = K(m(S2,)/8 + m({inv})) = 0.000 BetP ({8}) = K(m(S2,)/8) = 0.000 avec K = 1 / (1 ù m(0)). Puis dans le bloc 4, on calcule les risques des décisions à partir de des probabilités pignistiques et des valeurs de coût d'erreur et de rejet du 10 tableau illustré figure 4, selon les relations suivantes : p(A1) = E ; E , \{7,8} CRache BetP ({yi}) = CRache p(A2) = E ; E 1\161 CEache BetP ({yi}) = 0.998 Ceache 15 p(A3) = E E11,2,31 CRrue BetP ({yi}) + E E {6,7,3} CEache BetP ({yi}) = 0.976 CRrue + 0.002 Ceache p(A4) = CRdistri BetP ({y1}) + E E {4,5} CErue BetP ({yi}) + E E {6,7,3} 20 CEache BetP ({yi}) = 0.910 CRdistri + 0.022 CErue + 0.002 CEache p(A5) = E ; E12,31 CEdistri BetP ({yi}) + E ; E {4,5} CErue BetP ({yi}) + E ; G16,7,81 CEache BetP ({yi}) = 0.066 CEdistri + 0.022 CErue + 0.002 CEache 25 Si par exemple, les valeurs représentatives des coûts de distribution postale sous la forme du 6-uplet (CRdistri, CRrue, CRache, CEdistri, CErue, CEache) sont égales à (1, 2, 3, 20, 25, 50), le résultat global décidé par le système correspondant à la valeur la plus petite de la fonction coût est A4 30 i.e. " 60200 B1V ?". Sur la figure 2 on a représenté le résultat global pour ce 6-uplet. Avantageusement, avec la méthode selon l'invention, le résultat global peut être un code d'indexation qui n'a pas été produit par l'un des OCR postaux. Alternativement, si le 6-uplet est égal à (1, 2, 3, 4, 5, 6), le résultat 35 global de fusion en sortie du bloc 4 est A5 i.e. " 60200 B1V 17". Si le 6-uplet est égal à (1, 2, 3, 40, 50, 60), le résultat global est A3 i.e. " 60200 ?". Si le 6-uplet est égal à (1, 2, 3, 400, 500, 600), le résultat global est Al i.e. " ? ". Sur la base de cet exemple, on peut constater qu'il est moins grave de commettre une erreur sur la partie distribution que sur la ville, et mieux vaut rejeter la ville plutôt que de faire une erreur sur cette ville. Bien sûr, les valeurs de coûts sont normalement fixées par l'Opérateur postal en fonction de l'application postale. Par exemple, on peut concevoir que pour une certaine application, on préfère donner un coût plus élevé au rejet de la ville qu'à une erreur distribution, parce que même si le point distribution est faux, le lieu d'acheminement est correct et cette erreur coûte moins cher que le travail demandé par un rejet global. Alternativement les coûts de rejet et d'erreur peuvent être imposés 15 par le client de sorte à obtenir les taux de lecture et d'erreur désirés. Construction d'une matrice de confusion Comme indiqué plus haut, le résultat produit par un OCR postal dans un système multi- OCR parallèles selon l'invention est modélisé par une fonction de croyance qui est générée à partir d'une matrice de 20 confusion. La construction d'une matrice de confusion est effectuée hors ligne, c'est-à-dire en dehors du fonctionnement pour le tri des envois postaux. Une matrice de confusion selon l'invention est associée à un unique OCR postal et comprend des taux de fiabilité (valeurs des fonctions de 25 croyance) regroupés dans une table dans laquelle les lignes correspondent respectivement aux différentes catégories de décision des résultats produits par l'OCR postal (comme décrit plus haut). Les colonnes de cette table correspondent aux différents niveaux de décision de la hiérarchie de distribution postale, chaque niveau étant divisé selon que la partie du code 30 d'indexation correspondant au niveau est invalide, c'est-à-dire qu'elle n'existe pas dans la base de données d'adresses valides, ou en erreur, c'est-à-dire que la partie du code d'indexation est différente de l'adresse dans l'image, ou la partie du code d'indexation correspondant au niveau est juste, et dans ce cas le niveau de décision inférieur dans la hiérarchie est 35 lui-même subdivisé de façon identique comme indiqué ci-dessus. Le processus est ainsi répété jusqu'au niveau de décision le plus bas de la hiérarchie, chaque division de niveau constituant une colonne de la table. On affecte une masse ou un taux de fiabilité aux différents éléments focaux des fonctions de croyance associées aux catégories de décisions selon la hiérarchie de la figure 1 à partir d'un apprentissage de l'OCR postal sur un lot d'échantillons d'images d'envois postaux. Par exemple, si on a comptabilisé 300 échantillons d'images d'envois postaux sur le lot pour lesquels l'OCR a produit des résultats de la catégorie de décision Pas de Porte , et que sur ces 300 échantillons : - on a comptabilisé 4 fois que le résultat de l'OCR était erroné sur la ville. Par exemple l'adresse décodée est 60200 Compiègne û Rue de Solférino et l'adresse dans l'image est 76600 Le Havre û Rue de Solférino ; - on a comptabilisé 2 fois que le résultat de l'OCR était invalide sur la ville. Par exemple, l'adresse décodée est 60200 Compiègne û Rue de Solférino et l'adresse sur l'image est 60200 Paris û Rue de Solférino , alors que 60200 Paris n'existe pas dans la base de données d'adresses valides. On comprend que la méthode selon l'invention modélise les cas dans lesquels l'émetteur de l'envoi postal se trompe en écrivant l'adresse sur l'envoi ; - on a comptabilisé 6 fois que le résultat de l'OCR était juste sur la ville mais erroné sur la rue. Par exemple l'adresse décodée est 60200 Compiègne û Rue de Solférino et l'adresse dans l'image est 60200 Compiègne û Boulevard de Solférino ; - on a comptabilisé 3 fois que le résultat de l'OCR était juste sur la ville mais invalide sur la rue. Par exemple l'adresse décodée est 60200 Compiègne û Rue de Solférino et l'adresse dans l'image est 60200 Compiègne û Rue de Solemio alors que Rue de Solemio est une rue inexistante dans Compiègne selon la base de données d'adresses valides; - on a comptabilisé 21 fois que le résultat de l'OCR était juste sur la ville et sur la rue mais erronée sur le pas de porte. Par exemple, l'adresse décodée est 60200 Compiègne û Rue de Solférino - 17 et l'adresse dans l'image est 60200 Compiègne û Rue de Solférino - 18 ; - on a comptabilisé 20 fois que le résultat de l'OCR était juste sur la 35 ville et sur la rue mais invalide sur le pas de porte. Par exemple, l'adresse décodée est 60200 Compiègne û Rue de Solférino - 17 et l'adresse dans l'image est 60200 Compiègne û Rue de Solférino û 200 alors que le pas de porte 200 n'existe pas dans la Rue de Solférino de la ville de Compiègne ; - on a comptabilisé 244 fois que le résultat de l'OCR était juste sur la ville, la rue et sur le pas de porte. Par exemple, l'adresse décodée est 60200 Compiègne û Rue de Solférino - 17 et l'adresse dans l'image est 60200 Compiègne û Rue de Solférino - 17 ; pour un résultat de la catégorie Pas de Porte , par exemple, le code d'indexation 60200 B1V17 , on a les affectations suivantes : 10 m(S2,)=4/300=1.4% m( inv ) = 2/300 = 0,6% m( 60200 ? ) = 6/300 = 2 0/0 m( 60200 inv ) = 3/300 = 1 % m( 60200 B1V ? ) = 21/300 = 7% 15 m( 60200 B1V inv ) = 20/300 = 6.6 0/0 m( 60200 B1 V17 ) = 244/300 = 81.4 % Un exemple de mise en oeuvre d'une méthode de construction d'une matrice de confusion selon l'invention est illustré schématiquement sur la 20 figure 5. Dans l'étape 50, on prélève une image 51 dans un lot 52 d'échantillons d'images d'envois postaux, qui sont enregistrés en mémoire dans une unité de traitement de données (non représentée). Un lot d'échantillons d'images d'envois postaux peut comprendre en pratique 25 environ 50000 images. Le prélèvement peut se faire de façon aléatoire dans le lot d'échantillons. L'image courante 51 prélevée dans l'étape 50 est soumise à l'OCR postal sous apprentissage en 60 qui produit avec sa base de données d'adresses valides (non représentée sur la figure 5) un résultat d'adresse 30 postale sous la forme d'un code d'indexation 61 qui peut être un code d'indexation complet ou partiel, par exemple le code d'indexation complet 60200 B1V17 . Dans l'étape 70, l'image courante 51 ainsi que le résultat produit par l'OCR postal sont envoyés sur un écran d'affichage 71. 35 Un Opérateur sur la base de la lecture à l'écran de l'adresse dans l'image et du résultat de décodage, peut relever le degré de conformité entre le résultat de décodage et l'adresse dans l'image affichée à l'écran, c'est à dire comptabiliser pour ce résultat de décodage une lecture juste, ou une erreur ou un résultat invalide à un certain niveau de décision de la hiérarchie postale comme illustré plus haut. Ce relevé de conformité est enregistré à l'étape 80 en mémoire en correspondance avec le code d'indexation produit par l'OCR et le processus revient à l'étape 50 pour un prélèvement d'un nouvel échantillon d'image d'envoi postal. Quand un nombre suffisant d'échantillons d'images d'envois postaux ont été ainsi traités dans les étapes 50 à 80 pour chaque catégorie de décision de l'OCR postal et chaque niveau de décision divisé comme expliqué ci-dessus, le processus se poursuit à l'étape 90 où les codes d'indexation sont catégorisés pour regrouper et cumuler les relevés suite à quoi les valeurs des fonctions de croyance associées aux différentes catégories de décision sont calculées pour constituer une matrice de confusion. Bien entendu, on peut imaginer une méthode de construction d'une matrice de confusion selon l'invention dans laquelle les échantillons d'images sont étiquetés et donc dans laquelle il n'est plus nécessaire de provoquer un affichage des images sur l'écran 71 pour un relevé manuel par un Opérateur. Dans le cadre du tri postal, il n'est pas envisageable de réaliser un apprentissage sur toutes les adresses postales que peut produire un OCR postal de sorte que l'Homme du métier saura apprécier que les lignes d'une matrice de confusion telle que MC correspondent en fait à un ensemble de classes dans un cadre de discernement. L'Homme du métier saura également apprécier que dans la matrice de confusion telle que MC, les taux de fiabilité peuvent se décomposer en taux de lecture, taux d'erreur et taux de rejet en correspondance avec les niveaux de décision d'une hiérarchie postale comme celle illustrée sur la figure 1. Selon l'invention, les catégories de décision peuvent être étendues à des critères allant au-delà de la structure ou du contenu du code d'indexation produit par un OCR postal. Par exemple, la catégorisation peut être étendue à des caractéristiques supplémentaires dérivées de l'image de l'envoi postal : écriture dactylographiée ou manuscrite, position/orientation du bloc d'adresse, type d'enveloppe, etc.... Dans ce cas, l'apprentissage de l'OCR postal devra également être étendu avec des échantillons d'images d'envois représentatifs desdites caractéristiques supplémentaires. Sur la figure 6, on a représenté lesétapes d'un mode de réalisation particulier de l'invention dans lequel les OCR postaux fournissent des scores de fiabilité associés aux décisions. Un score de fiabilité est représentatif de la confiance attribuée par un OCR postal à la décision à laquelle il est associé. Par exemple, les scores prennent des valeurs comprises entre 0 et 1000, 1000 étant la plus grande valeur de confiance. Il est entendu que chaque OCR postal peut avoir un nombre de scores différent. Une image de la face d'un envoi postal 1 comportant une information d'adresse A est soumise à trois OCR postaux LAP1, LAP2 et LAP3. Dans l'exemple de la figure 6, l'OCR postal LAP1 produit le code d'indexation partiel 60200 ? ainsi que le score associé s11 relatif à la confiance en la reconnaissance de 60200 Compiègne . L'OCR postal LAP2 produit le code d'indexation 60201 ainsi que les scores s21 relatif à la confiance en la reconnaissance de 60200 , s22 relatif à la confiance en la reconnaissance de Compiègne et s23 relatif à la confiance en le fait que la distribution est invalide. L'OCR postal LAP3 produit le code d'indexation 60200 B1 V17 ainsi que les scores s31 relatif à la confiance en la reconnaissance de 60200 Compiègne , s32 relatif à la confiance en la reconnaissance de Rue solférino dans 60200 Compiègne et s33 relatif à la confiance en la reconnaissance de 17 Rue solférino dans 60200 Compiègne . Selon ce mode de réalisation particulier de l'invention, dans le bloc 61, on génère les masses mMcl, mMC2 et mMC3 issues respectivement des matrices de confusion MCLAP1, MCLAP2 et MCLAP3 construites tel que décrit précédemment. Dans le bloc 61, on génère également les masses msi, mS2 et mS3 issues des scores respectivement fournis par les OCR postaux LAP1, LAP2 et LAP3. Pour construire msi, mS2 et mS3 on initialise msi, mS2 et mS3 à partir de la sémantique des scores définie selon chaque OCR postal. En particulier, les scores peuvent être associés à la partie acheminement, à la partie distribution ou à l'ensemble du code d'indexation produit par l'OCR. Ainsi msi prend les valeurs suivantes : ms(60200 ?) = s11 / 1000 ms(n) = 1 ù s11 / 1000 où, on divise par 1000 pour avoir des masses définies dans [0, 1] dont la somme est égale à 1. Ainsi mS2 prend les valeurs suivantes : ms(60200 ?) = (s21 + s22) / 3000 ms(60200 inv) = s23 / 3000 ms(n) = 1 ù (s21 +s22+s23) / 3000 où, on divise par 3000 pour avoir des masses définies dans [0, 1] 10 dont la somme est égale à 1. Ainsi mS3 prend les valeurs suivantes : ms(60200 ?) = s31 / 3000 ms(60200 B1V? ) = s32 / 3000 ms(60200 B1 V17 ) = s33 / 3000 15 ms(n) = 1 ù (s31 +s32+s33) / 3000 où, on divise par 3000 pour avoir des masses définies dans [0, 1] dont la somme est égale à 1. Dans le bloc 62 de la figure 6, selon ce mode de réalisation particulier de l'invention, on combine mMc, avec ms, pour obtenir ml la 20 fonction de croyance de l'OCR postal LAP1. De la même manière, on génère m2 et m3 les fonctions de croyance des OCR postaux LAP2 et LAP3 résultant respectivement des combinaisons de mMC2 avec mS2 et de mMC3 avec ms3. Dans le bloc 63 de la figure 6, on combine des fonctions de 25 croyance ml , m2 et m3 des OCR postaux LAP1, LAP2 et LAP3 de la même manière que précédemment décrit en référence à la figure 2. Dans le bloc 64 de la figure 6, on décide un résultat global d'adresse de la même manière que précédemment décrit en référence à la figure 2. Alternativement, dans ce mode de réalisation particulier de 30 l'invention la fonction de croyance d'un OCR postal peut être obtenue à partir d'un apprentissage d'un affaiblissement optimal de mMc qui est fonction des scores. L'affaiblissement d'une masse mMc par un coefficient a est défini par: VA c SZ , A ≠ 52, a mMc (A) = (1-a) mMc (A), 35 et a mMc (SI) = (1-a) mMc (SI) + a a, mMc est la combinaison disjonctive de mMc avec ms; définie par ms;(0) = 1 ûa et ms;(SZ) = a, où si représente l'ensemble des scores fournis par l'OCR postal LAPi, pour tout iE{1,2,3} puisque dans notre exemple de réalisation, le système selon l'invention est composé de trois OCR postaux LAP1, LAP2, LAP3. II est à noter qu'un ensemble si peut être nul dans le cas où l'OCR postal LAPi ne fournit pas de score, et que la cardinalité des ensembles si peut être différente d'un OCR postal à un autre. Dans la méthode selon l'invention, on choisit a = f(si), soit : 10 ms; (SI) = f(si) et ms; (0) = 1 - f(si), où f est une fonction décroissante des scores. Si les scores sont voisins de 0, ce qui signifie que l'OCR postal associe au résultat une confiance faible, alors selon la méthode, on affaiblit fortement mMc, dans ce cas on choisit f(si)=1. Si les scores sont voisins de 1000, ce qui signifie que 15 l'OCR postal associe au résultat une confiance forte, alors selon la méthode, on n'affaiblit pas mMc, dans ce cas on choisit f(si)=0. Par exemple, on peut prendre une fonction décroissante des scores définie de la manière suivante : f(si) = exp(-[co + E ci si]), où les ci sont des constantes, et co est la valeur correspondant au cas dans lequel 20 l'OCR postal ne fournit pas de score. La valeur de co est obtenue par apprentissage de la fonction f(si) correspondante. L'apprentissage des fonctions f(si) est réalisé à partir d'échantillons d'images étiquetées. Selon la méthode, on cherche les constantes ci des fonctions f(si) qui minimisent l'erreur entre une décision basée sur la 25 probabilité pignistique et la vérité des images étiquetées. Par conséquent, on cherche les constantes ci des fonctions f(si) qui minimisent la fonction : E (BetP{o;}(yi) - 6~i)2 i e I je J(i) où o; désigne une image parmi les échantillons, I le nombre de ces 30 images dans le lot d'apprentissage; y; désigne un élément du partionnement F de SI associé à l'image en courante et J(i) le nombre d'élément du partionnement F de SZ associé à l'image en courante; et 8;i = 1 si o; est une image correspondant à un envoi postal devant être envoyé dans y , sinon 8;i = 0. 35 La méthode selon l'invention peut être raffinée pour exploiter avec les fonctions de croyance les résultats filtrés par les OCR postaux. On entend par résultats filtrés, les codes d'indexation complets ou partiels qui suivent dans l'ordre décroissant de fiabilité le code d'indexation produit comme décision par l'OCR postal. Ces résultats filtrés peuvent être dans certains OCR postaux associés à des scores de fiabilité et on peut imaginer d'appliquer le principe de la méthode selon l'invention en générant des fonctions de croyance pour ces résultats filtrés, lesquelles seront combinées pour obtenir la fonction de croyance globale. Ces résultats filtrés peuvent contribuer à réduire les situations d'incohérence en présence de résultats d'adresse postale très différents entre les OCR postaux et il en résulte une augmentation de la fiabilité du système multi-OCR. La méthode selon l'invention peut également être raffinée pour exploiter avec les fonctions de croyance les résultats dérivés produits par les OCR postaux. On entend par résultats dérivés, les résultats obtenus à partir des informations textuelles qui ont été reconnues par le traitement OCR sans pour autant avoir été décidées par l'OCR postal après extraction dans la base de données d'adresses valides. De même que pour les résultats filtrés, on peut appliquer le principe de la méthode selon l'invention en générant des fonctions de croyance pour ces résultats dérivés, lesquelles seront combinées pour obtenir la fonction de croyance globale. L'Homme du métier saura apprécier que le réglage des coûts de distribution peut prendre en compte les différentes règles de codage ( coding rules en anglais) imposées par les Postes. On comprendra que les traitements de données dans les blocs 2 à 4 sur la figure 2 peuvent être réalisés au sein d'un même lecteur d'adresses 25 postales ou de plusieurs lecteurs d'adresses postales. Selon l'invention, on peut fournir une même image d'un envoi postal courant 1 à tous les OCR postaux en parallèle, cette image étant formée par une caméra dont la sortie est branchée en parallèle à l'entrée des OCR postaux. Le système de décodage comprend alors un seul lecteur 30 d'adresses postales avec une caméra mais plusieurs OCR postaux. En variante, on peut former plusieurs images d'un même envoi postal courant tel que 1 avec plusieurs caméras dont les sorties sont respectivement branchées sur les différents OCR postaux. Le système de décodage dans ce cas est un système à plusieurs lecteurs d'adresses 35 postales avec chacun une caméra et un OCR postal. Dans un système multi-OCR selon l'invention à un ou plusieurs lecteurs d'adresses postales, on conçoit facilement que l'intégration d'un OCR postal supplémentaire dans le système n'affecte que le traitement relatif à la combinaison des fonctions de croyance. Or cette combinaison de fonctions de croyance présentant la propriété d'être associative et commutative, en pratique l'ajout de cet OCR postal supplémentaire est simple de mise en oeuvre dans le traitement de données relatif à cette combinaison de fonctions de croyance. Il est évident qu'une matrice de confusion devra quand même être construite pour cet OCR postal supplémentaire préalablement à son intégration dans le système multi-OCR. Avantageusement, avec la méthode selon l'invention, on peut concevoir un système multi-OCR dans lequel on fusionne seulement les résultats produits par certains des OCR postaux disponibles dans le système et si le résultat global d'adresse postale produit par le système est insuffisamment complet pour une distribution postale on exploite les autres OCR postaux pour produire d'autres résultats qui sont fusionnés. En particulier, on peut concevoir de fusionner les résultats de deux OCR postaux dans un premier temps avant de combiner tous les OCR postaux d'un système multi-OCR ce qui permet de diminuer le temps moyen de décodage des images d'envois postaux dans le système multi-OCR. L'Homme du métier saura apprécier que la combinaison conjonctive utilisée dans l'exemple de mise en oeuvre de la méthode selon l'invention peut être remplacée par une combinaison de Dempster-Shafer, une combinaison disjonctive, une combinaison Dubois-Prade, une combinaison moyenne, la règle de combinaison prudente ( cautious rule of combination ) ou autre sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, la combinaison de Dempster-Shafer de deux masses ml et m2 est définie de la façon suivante : VA c S2 , A ≠O, m12(A) = K E m1(B) m2(C) , où K = 1 / (1 - E m1(B) m2(C)), BnC = A BnC = O où K est le coefficient de normalisation. La combinaison conjonctive de deux masses ml et m2 est définie de la façon suivante : VA c S2, m12(A) = E m1(B) m2(C) BnC = A La combinaison disjonctive de deux masses ml et m2 est définie de la façon suivante : VA ç n, m12(A) = E m1(B) m2(C) BuC = A La combinaison de Dubois-Prade de deux masses ml et m2 est définie de la façon suivante : VA c n, m12(A) = m1(B) m2(C) + m1(B) m2(C) BnC = A {BnC=Oi et BuC = A} La combinaison moyenne de deux masses ml et m2 est définie de la façon suivante : VA c n, m12(A) = (m1(A) + m2(A)) / 2 L'Homme du métier saura apprécier que la transformation en probabilité pignistique utilisée dans l'exemple de mise en oeuvre de la méthode selon l'invention peut être remplacée par une transformation par des plausibilités ( plausibility transformation en anglais) au sens de Cobb-Shenoy dans A comparison of method for transforming bielief fonction models to probability models Symbolic and quantification approach with uncertainty, lecture notes in artificial intelligence 27112003 page 255-266
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Une méthode pour décoder des images d'envois postaux (1) avec plusieurs traitements OCR postaux (LAP1, LAP2, LAP3) en parallèle, comprend les étapes suivantes :- on génère (2) des fonctions de croyance (m1, m2, m3) à partir de résultats produits par les OCR postaux ;- on combine (3) lesdites fonctions de croyance (m1, m2, m3) pour générer une fonction de croyance résultante (m) ;- on transforme (4) ladite fonction de croyance résultante (m) en une mesure de probabilité pour décider un résultat global d'adresse postale.
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1/ Une méthode pour décoder des images d'envois postaux (1) avec plusieurs traitements OCR postaux (LAP1, LAP2, LAP3) en parallèle, 5 caractérisée par les étapes suivantes : - on génère (2) des fonctions de croyance (ml, m2, m3) à partir de résultats produits par les OCR postaux ; - on combine (3) lesdites fonctions de croyance (ml, m2, m3) pour générer une fonction de croyance résultante (m) ; 10 - on transforme (4) ladite fonction de croyance résultante (m) en une mesure de probabilité pour décider un résultat global d'adresse postale. 2/ La méthode selon la 1, dans laquelle on forme une image d'un envoi postal courant (1) à partir de laquelle lesdits OCR postaux 15 (LAP1, LAP2, LAP3) produisent lesdits résultats d'adresse postale. 3/ La méthode selon la 1, dans laquelle on forme plusieurs images d'un même envoi postal courant à partir desquelles lesdits OCR postaux (LAP1, LAP2, LAP3) produisent lesdits résultats d'adresse 20 postale. 4/ La méthode selon l'une des 1 à 3, dans laquelle on combine (3) lesdites fonctions de croyance (ml, m2, m3) par une combinaison conjonctive de Dempster Shafer. 5/ La méthode selon l'une des 1 à 4, dans laquelle pour décider un résultat global d'adresse postale on exploite (4) des valeurs représentatives de coûts de distribution postale. 30 6/ La méthode selon l'une des 1 à 5, dans laquelle on dérive au moins un résultat associé d'adresse postale à partir desdits résultats produits par les OCR postaux (LAP1, LAP2, LAP3) et on génère (2) une fonction de croyance à partir de ce résultat associé. 257/ La méthode selon l'une des 1 à 6, dans laquelle on génère (2) une fonction de croyance à partir d'un résultat filtré d'adresse postale produit par les OCR postaux. 8/ La méthode selon l'une des 1 à 7, dans laquelle on génère (2) lesdites fonctions de croyance (ml, m2, m3) sur la base d'une catégorisation des résultats produits par les OCR postaux (LAP1, LAP2, LAP3) selon des niveaux de décision des OCR postaux. 9/ La méthode selon la 8, dans laquelle la fonction de croyance générée à partir d'un résultat produit par un OCR postal a des valeurs qui sont calculées (50,60,70,80,90) par un apprentissage dudit OCR postal sur un lot (52) d'échantillons d'images d'envois postaux. 10/ La méthode selon la 9, dans laquelle on génère (61,62) la fonction de croyance à partir d'un résultat produit par un OCR postal et de scores fournis par ledit OCR postal, lesdits scores étant associés audit résultat. 11/ Un système pour décoder des images d'envois postaux incluant plusieurs traitements OCR postaux en parallèle, caractérisé en ce qu'il comprend : -un moyen qui génère des fonctions de croyance à partir de résultats produits par les OCR postaux ; - un moyen qui combine lesdites fonctions de croyance pour générer une fonction de croyance résultante ; un moyen qui transforme ladite fonction de croyance résultante en une mesure de probabilité pour décider un résultat global d'adresse postale. 12/ Le système selon la 11, dans lequel lesdits OCR postaux font partie d'un même lecteur d'adresses postales incluant une caméra pour former une image d'un envoi postal courant. 13/ Le système selon la 11, comprenant plusieurs 35 lecteurs d'adresses postales incluant chacun une caméra et un OCR postal.14/ Le système selon l'une des 11 à 13, dans lequel le moyen qui combine lesdites fonctions de croyance est agencé pour réaliser une combinaison conjonctive de Dempster Shafer. 15/ Le système selon l'une des 11 à 14, dans lequel le moyen qui transforme ladite fonction de croyance résultante en une mesure de probabilité exploite des valeurs représentatives de coûts de distribution postale. 16/ Une méthode pour construire une matrice de confusion en vue de générer des fonctions de croyance pour le décodage d'images d'envois postaux, caractérisée en ce qu'elle consiste dans les étapes suivantes : on soumet (50) une image (51) d'un envoi postal à un OCR postal pour produire un résultat d'adresse postale, on catégorise (90) ledit résultat selon des niveaux de décision de l'OCR postal, sur la base d'une comparaison (70) du résultat d'adresse postale et des informations d'adresse postale que comporte l'image, on comptabilise (80) dans la matrice de confusion en correspondance avec une catégorie de résultats des taux de performance représentatifs d'un taux de lecture, d'un taux d'erreur et d'un taux de rejet.
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G,B
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G06,B07
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G06K,B07C,G06F
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G06K 9,B07C 3,G06F 17
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G06K 9/03,B07C 3/14,G06F 17/30
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FR2890786
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A1
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INSTALLATION STATIONNAIRE DE FOURNITURE D'ENERGIE ELECTRIQUE COMPRENANT UNE PILE A COMBUSTIBLE
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La présente invention concerne les installations stationnaires de fourniture d'énergie électrique comprenant une pile à combustible alimentée en air et en carburant, disposée dans une enceinte. On sait que les piles à combustible, notamment du type à membrane échangeuse de proton (PEM) sont sensibles à la température et incluent généralement des moyens de refroidissement par circulation de fluide. La présente invention a pour objet de proposer une installation stationnaire à pile à combustible permettant de réguler simplement et de façon efficace et à très faibles coûts la température dans une large gamme de conditions météorologiques. Pour ce faire, selon une caractéristique de l'invention, l'enceinte contenant la pile à combustible est posée sur le sol via des plots support, l'entrée d'air dans l'enceinte donnant sur le volume entre l'enceinte et le sol. Selon des caractéristiques plus particulières de l'invention: -l'entrée d'air comprend un ventilateur débitant dans l'enceinte, - le volume entre l'enceinte et le sol est fermé périphériquement par des jupes, l'une de ces jupes comprenant au moins une ouverture d'entrée avantageusement pourvue d'un filtre - le sol au-dessus de l'enceinte est revêtu de galets, - le plancher de l'enceinte est réalisé en matériau thermiquement isolant D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, de modes de réalisation, donnés à titre illustratif mais nullement limitatif, faite en relation avec le dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 est une vue schématique, en coupe verticale, d'une installation 25 selon l'invention. Comme représenté schématiquement sur la figure 1, une installation selon l'invention comprend, dans une enceinte 1, typiquement un conteneur 20 pieds (ou plus), un bloc pile à combustible 2 de type PEM utilisant de l'air et un carburant, typiquement de l'hydrogène stocké dans un cadre de bouteilles d'hydrogène 3, et une armoire électrique 4 commandant la pile et régulant le courant électrique fourni. Selon l'invention, l'enceinte 1 est posée sur le sol 5 via au moins quatre plots 6 de faible hauteur de façon à ménager entre le plancher 7 de l'enceinte 1 et le sol 5 un volume intermédiaire 8. Le volume d'entresol 8 est fermé périphériquement par des jupes 9 dépendant des côtés de l'enceinte 1, l'une de ces jupes étant formée avec au moins une ouverture d'entrée, équipée d'un filtre à air 10, permettant l'entrée d'air dans le volume 8. Le volume intérieur de l'enceinte 1 communique avec le volume intermédiaire 8 par un passage 11 formé dans le plancher 7 et pourvu d'un ventilateur 12 aspirant ainsi l'air ambiant via l'ouverture d'entrée avec filtre 10 le tunnel formé par le volume intermédiaire 8 le passage 11 à l'intérieur de l'enceinte 1 jusqu'aux ventilateurs du bloc pile à combustible 2. Les gaz d'échappement du bloc pile 2 sont rejetés à l'extérieur de l'enceinte par une cheminée 20. Avantageusement, selon l'invention, la surface du sol 5 au-dessous du plancher 7 est revêtue d'un lit de galets lavés 13 évitant l'entraînement de poussières et augmentant la surface d'échange avec le sol. D'autre part, le plancher 7 est avantageusement en bois massif, présentant une bonne inertie thermique pour réaliser un écrantage supérieur du volume 8. Avec un tel agencement, pour un conteneur 20 pieds, on dispose d'une surface d'échange d'environ 15 m2 avec le sol pour thermaliser l'air introduit dans l'enceinte et réguler ainsi la température de la pile à combustible en exploitant l'inertie thermique du sol 5 sans dépense énergétique supplémentaire. Quoique l'invention ait été décrite en relation avec des modes de réalisations particuliers, elle ne s'en trouve pas limité mais est susceptible de modifications et de variantes qui apparaîtront à l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après
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L'installation stationnaire de fourniture d'énergie électrique comprend une pile à combustible (2) disposée dans une enceinte (1) posée sur le sol (5) via des plots support (6), l'entrée d'air (11) dans l'enceinte, avantageusement pourvue d'un ventilateur (12), ouvrant dans le volume (8) entre le plancher (7) de l'enceinte et le sol (5), ce volume étant fermé périphériquement par des jupes (9) dont l'une comporte au moins une ouverture d'entrée pourvue d'un filtre à air (10).
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1. Installation stationnaire de fourniture d'énergie électrique comprenant une pile à combustible (2) alimentée en air et en carburant, disposée dans une enceinte (1), caractérisée en ce que l'enceinte (1) est posée sur le sol (5) via des plots support (6), l'entrée d'air (11) dans l'enceinte (1) donnant sur le volume (8) entre l'enceinte et le sol. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'entrée d'air (11) comprend un ventilateur (12) débitant dans l'enceinte (1). 3. Installation selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que le volume (8) entre l'enceinte (1) et le sol (5) est fermé périphériquement par des jupes (9), l'une de ces jupes comprenant au moins une ouverture d'entrée (10). 4. Installation selon la 3, caractérisée en ce que l'ouverture d'entrée (10) comprend un filtre à air. 5. Installation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le sol au-dessous de l'enceinte (1) est revêtu de galets (13). 6. Installation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le plancher (7) de l'enceinte (1) est en matériau thermiquement isolant. 7. Installation selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que la pile à combustible (2) est du type à membrane échangeuse de protons (PEM). 8. Installation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le carburant est l'hydrogène.
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H
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H01
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H01M
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H01M 8,H01M 2
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H01M 8/00,H01M 2/10
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FR2901686
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A1
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DISPOSITIF A ELECTRODE INTRACEREBRALE
| 20,071,207 |
La présente invention concerne un dispositif à électrode intracérébrale utilisé notamment dans les phases d'exploration stéréo électroencéphalographique préopératoire, en vue de localiser et caractériser des foyers épileptogènes de patients épileptiques ou dans les phases de thermolésions, cette électrode étant équipée d'un bouchon de repérage vissé sur une vis de guidage ancrée sur l'os du crâne d'un patient. io Le bouchon de repérage qui équipe les électrodes de ce type connu est libre en rotation et en translation. La profondeur d'implantation se repère habituellement manuellement à l'aide d'un onglet ou d'une règle en reportant sur la gaine de l'électrode un trait de feutre biocompatible . 15 Cette intervention manuelle présente des inconvénients parce qu'elle est peu précise et peu confortable pour l'intervenant. La présente invention se propose de pallier cet inconvénient en offrant une électrode pourvue d'un bouchon de repérage qui permet de repérer la profondeur 20 tout en empêchant la rotation de l'électrode au moment de la mise en place du bouchon de repérage sur la vis de guidage. Ce but est atteint par le dispositif tel que défini en préambule, caractérisé en ce que ledit bouchon de repérage comporte des moyens anti-friction agencés pour 25 assurer un positionnement stable en translation et en rotation de ladite électrode et assurer simultanément l'étanchéité par rapport à la vis de guidage. Selon un mode de réalisation avantageux, lesdits moyens anti-friction peuvent comporter un joint d'étanchéité logé dans un élément de maintien de ce joint 30 d'étanchéité et monté dans un insert d'assemblage disposé dans une cavité d'un corps du bouchon. Ledit élément de maintien du joint d'étanchéité peut être un manchon de maintien cylindrique monté coaxialement par rapport audit insert d'assemblage ou une douille de maintien cylindrique montée coaxialement par rapport audit insert d'assemblage. Selon un mode de réalisation préféré, lesdits moyens anti-friction comportent au moins une rondelle anti-friction disposée entre ledit manchon de maintien et ledit insert d'assemblage. Lesdits moyens anti-friction comportent avantageusement au moins une rondelle anti-friction disposée entre le fond de ladite douille de maintien et ledit insert d'assemblage. 15 Ledit bouchon peut en outre comporter au moins une rondelle de compression disposée à l'extrémité libre du joint d'étanchéité du coté du bouchon destiné à recevoir la vis de guidage. Ledit insert dudit corps du bouchon comporte avantageusement au moins une 20 protubérance latérale engagée dans au moins une encoche latérale de ce corps. Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse, ledit bouchon comporte un joint d'étanchéité logé dans un élément de maintien de ce joint d'étanchéité et monté dans un insert d'assemblage disposé dans une cavité d'un 25 corps du bouchon et au moins une rondelle anti- friction interposée entre ledit insert et ledit élément de maintien. Ledit bouchon peut en outre comporter au moins une rondelle de compression. Selon une autre forme de réalisation particulièrement avantageuse, ledit bouchon 30 comporte un joint d'étanchéité logé dans un élément de maintien de ce joint d'étanchéité et monté dans un insert d'assemblage disposé dans une cavité d'un corps du bouchon, au moins une rondelle anti-friction interposée entre ledit insert lo et ledit élément de maintien, et au moins une rondelle de compression, ledit élément de maintien étant un manchon de maintien cylindrique monté coaxialement par rapport audit insert d'assemblage. Selon une variante particulièrement intéressante, ledit bouchon comporte un joint d'étanchéité logé dans un élément de maintien de ce joint d'étanchéité et monté dans un insert d'assemblage disposé dans une cavité d'un corps du bouchon, au moins une rondelle anti-friction interposée entre ledit insert et ledit élément de maintien, et au moins une rondelle de compression, ledit élément de maintien io étant une douille de maintien cylindrique montée coaxialement par rapport audit insert d'assemblage. La présente invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée de plusieurs formes de réalisation du dispositif de l'invention, 15 en référence aux dessins annexés donnés à titre indicatif et non limitatif, dans lesquels : la figure 1 est une vue d'ensemble représentant le dispositif à électrode intracérébrale selon l'invention, les figures 2 et 3 illustrent deux phases successives du réglage en position de ladite électrode au moyen d'un bouchon de repérage, la figure 4 représente une vue en coupe d'une première forme de 25 réalisation dudit bouchon de repérage, la figure 5 représente une vue en coupe d'une deuxième forme de réalisation dudit bouchon de repérage, 30 la figure 6 représente une vue en coupe d'une troisième forme de réalisation dudit bouchon de repérage, 20 la figure 7 représente une vue en coupe d'une quatrième forme de réalisation dudit bouchon de repérage, la figure 8 représente une vue en coupe d'une cinquième forme de réalisation dudit bouchon de repérage, la figure 9 représente une vue en coupe d'une sixième forme de réalisation dudit bouchon de repérage, la figure 10 représente une vue en coupe d'une septième forme de réalisation dudit bouchon de repérage, et la figure 11 représente une vue en coupe d'une huitième forme de 15 réalisation dudit bouchon de repérage. En référence à la figure 1, le dispositif à électrode intracérébrale 10 représentée comporte l'électrode 11 qui est une tige allongée agencée pour être introduite dans le cerveau d'un patient dans une zone déterminée après des 20 investigations neuroradiologiques et qui constitue la cible , une vis de guidage 12 auto-taraudeuse qui est ancrée dans l'os du crâne du patient et un bouchon de repérage 13 qui a pour but de fixer la profondeur d'implantation de l'électrode 11 par rapport à l'extrémité externe de la vis de guidage 12. 25 Pour déterminer la profondeur de l'électrode, l'équipe médicale utilise de préférence une règle 20 comme le montrent les figures 2 et 3 pourvue de graduations et comprenant un canal 21 dans lequel l'opérateur insère l'électrode 11. Cette règle 20 est équipée d'une encoche 22 prévue pour recevoir le bouchon de repérage 13 engagé sur l'électrode 11 et qui sera 30 amené manuellement en butée contre la règle lorsque l'électrode 11 est introduite dans le canal 21 de la règle 20 jusqu'au repère de profondeur i0 s souhaité. La graduation de la règle prend en compte la longueur de la vis de guidage 12 qui est en prise dans le bouchon de repérage 13 et le point 0, origine de la graduation de la règle, est défini en tenant compte de la longueur du taraudage du corps du bouchon de repérage 13 et d'autres paramètres tels que la compression de joints, etc. Une première forme de réalisation du bouchon de repérage 13 est représentée par la figure 4. Le bouchon de repérage 13 comporte un corps 30 qui constitue la partie tenue par l'utilisateur et qui est vissé sur la vis de guidage 12 auto-taraudeuse (non représentée). Le corps 30 est cylindrique est comporte une cavité centrale cylindrique coaxiale par rapport audit corps 30, dans laquelle est engagé un insert 31 destiné au montage imperdable et indémontable des composants décrits ci-après et qui sont nécessaires au respect des fonctions du bouchon de repérage 13. L'insert 31 est également cylindrique et contient, 15 dans une cavité cylindrique 32 coaxiale audit corps 30, un manchon de maintien 33 d'un joint d'étanchéité 34 cylindrique coaxial par rapport à l'insert 31. Ce manchon de maintien 33 assure à la fois la fonction de maintien du joint d'étanchéité 34 et la fonction d'anti-friction avec l'insert 31. Le joint d'étanchéité 34 est pourvu en son centre d'un canal 35 ayant sensiblement le diamètre de 20 l'électrode 11 qui est engagée dans ce canal 35. Une rondelle 36 anti-friction est interposée à la base du manchon de maintien 33 et du joint d'étanchéité 34. L'insert 31 est pourvu de protubérances latérales 37 qui s'emboîtent dans des encoches appropriées 38 de la paroi latérale intérieure du corps 30 afin de permettre un assemblage sécurisé de cet insert 31 avec tous les composants 25 qu'il contient dans le corps 30. La figure 5 représente une deuxième forme de réalisation du bouchon de repérage 13 de l'invention. Les composants selon cette réalisation qui sont identiques à la réalisation décrite ci-dessus en référence à la figure 4, portent 30 les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits plus en détail en référence à cette figure. Le bouchon de repérage 13 est dans ce cas équipé en outre d'une rondelle de compression 50 qui est disposée au haut du joint d'étanchéité 34, du coté du bouchon destiné à recevoir la vis de guidage (non représentée). La figure 6 représente une troisième forme de réalisation du bouchon de repérage 13 de l'invention. Les composants selon cette réalisation qui sont identiques à la réalisation décrite ci-dessus en référence à la figure 4, portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits plus en détail en référence à cette figure. Cette forme de réalisation diffère de celle de la figure 4 en ce que le bouchon de repérage 13 est pourvu de plusieurs, notamment io deux, rondelles anti-friction 36a et 36b au lieu d'une seule rondelle anti-friction 36 comme le montre la figure 4. La figure 7 représente une quatrième forme de réalisation du bouchon de repérage 13 de l'invention. Les composants selon cette réalisation qui sont is identiques à la réalisation décrite ci-dessus en référence à la figure 4, portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits plus en détail en référence à cette figure. Cette variante de réalisation combine les modifications des réalisations des figures 5 et 6. En effet, cette réalisation du bouchon de repérage 13 comporte une rondelle de compression 50 et deux rondelles anti- 20 friction 36a et 36b. Dans la première forme de réalisation, la fonction anti-friction est assurée par la rondelle anti-friction 36. Dans les réalisations des figures 6 et 7, la fonction antifriction est assurée par les rondelles anti-friction 36a et 36b. La rondelle de 25 compression 50 des réalisations des figures 5 et 7 permet d'assurer la protection du joint d'étanchéité 34 par rapport à la vis de guidage 12 (voir la figure 1). Une cinquième forme de réalisation du bouchon de repérage 13 est 30 représentée par la figure 8. Comme précédemment, le bouchon de repérage 13 comporte un corps 30 qui constitue la partie tenue par l'utilisateur et qui est vissé sur la vis de guidage 12 auto-taraudeuse (non représentée). Le corps 30 est cylindrique est comporte une cavité centrale cylindrique coaxiale par rapport audit corps 30, dans laquelle est engagé un insert 31 destiné au montage imperdable et indémontable des composants décrits ci-après et qui sont nécessaires au respect des fonctions du bouchon de repérage 13. L'insert 31 est également cylindrique et contient, dans une cavité cylindrique 32 coaxiale audit corps 30, une douille de maintien 83 d'un joint d'étanchéité 34 cylindrique coaxial par rapport à l'insert 31. Cette douille de maintien 83 assure à la fois la fonction de maintien du joint d'étanchéité 34 et la fonction d'anti-friction avec l'insert 31. Le joint d'étanchéité 34 est pourvu en son centre d'un canal 35 ayant sensiblement le diamètre de l'électrode 11 qui est engagée dans ce canal 35. L'insert 31 est pourvu de protubérances latérales 37 qui s'emboîtent dans des encoches appropriées 38 de la paroi latérale intérieure du corps 30 afin de permettre un assemblage sécurisé de cet insert 31 avec tous les composants qu'il contient dans le corps 30. La figure 9 représente une sixième variante du bouchon de repérage 13 de l'invention. Les composants selon cette réalisation qui sont identiques à la réalisation décrite ci-dessus en référence à la figure 8, portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits plus en détail en référence à cette figure. Le bouchon de repérage 13 est dans ce cas équipé en outre d'une rondelle de compression 50 qui est disposée au haut du joint d'étanchéité 34 du coté du bouchon destiné à recevoir la vis de guidage 12 (non représentée). La figure 10 représente une septième variante du bouchon de repérage 13 de l'invention. Les composants selon cette réalisation qui sont identiques à la réalisation décrite ci-dessus en référence à la figure 8, portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits plus en détail en référence à cette figure. Cette forme de réalisation diffère de celle de la figure 8 en ce que le bouchon de repérage 13 est pourvu d'au moins une rondelle anti-friction 36a. Cette rondelle anti-friction 36a est en appui contre le fond de la douille de maintien 83 et coopère avec lui pour assurer la fonction anti-friction. La figure 11 représente une huitième variante du bouchon de repérage 13 de l'invention. Les composants selon cette réalisation qui sont identiques à la réalisation décrite ci-dessus en référence à la figure 8, portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits plus en détail en référence à cette figure. Cette variante de réalisation combine les modifications des réalisations des figures 9 et 10. En effet, cette réalisation du bouchon de repérage 13 comporte une rondelle de compression 50 et une rondelle antifriction 36a. io Dans la cinquième forme de réalisation de la figure 8, la fonction anti-friction est assurée par le fond de la douille de maintien 83. Dans les réalisations des figures 9 et 10, la fonction anti-friction est assurée par la rondelle anti-friction 36a combinée au fond de la douille de maintien 83. La rondelle de compression 50 des réalisations des figures 9 et 11 permet d'assurer la protection du joint 15 d'étanchéité 34 par rapport à la vis de guidage 12 (voir la figure 1). Le dispositif à électrode intracérébrale selon l'invention apporte une solution au problème du repérage de la profondeur de l'électrode en ce que le bouchon de repérage ne peut pas se déplacer sans une action manuelle grâce, notamment 20 à la contrainte exercée par le joint d'étanchéité réalisé en une matière élastomère tendre sur la gaine de l'électrode. Ceci permet notamment d'éviter une perte accidentelle du bouchon de repérage et de garantir le positionnement précis de l'électrode. De plus, grâce à ses bagues anti-friction, il peut être vissé sur la vis de guidage sans entraîner la rotation de l'électrode, ce qui améliore 25 considérablement le confort du patient. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications 30 annexées. 25
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L'électrode (11) comporte un bouchon de repérage (13) vissé sur une vis de guidage (12) ancrée sur l'os du crâne d'un patient. Ce bouchon (13) a un corps (30) cylindrique dans lequel est engagé un insert (31). L'insert (31) est également cylindrique et contient, dans une cavité cylindrique (32) coaxiale, un manchon de maintien (33) d'un joint d'étanchéité (34) cylindrique coaxial par rapport à l'insert (31). Le joint d'étanchéité (34) est pourvu en son centre d'un canal (35) ayant sensiblement le diamètre de l'électrode (11) qui est engagée dans ce canal (35). Une rondelle (36) anti-friction est interposée à la base du manchon de maintien (33) du joint d'étanchéité (34) dans le but d'assurer un positionnement stable en translation et en rotation de ladite électrode (11) afin d'éviter la rotation de l'électrode (11) pendant le vissage du bouchon (13) portant l'électrode (11) sur la vis de fixation (12), et simultanément d'assurer l'étanchéité par rapport à la vis de guidage (12). Par ailleurs, l'insert (31) est pourvu de protubérances latérales (37) qui s'emboîtent dans des encoches appropriées (38) de la paroi latérale intérieure du corps (30) afin de permettre un assemblage sécurisé de cet insert (31) avec tous les composants qu'il contient dans le corps (30).
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Revendications 1. Dispositif à électrode (11) intracérébrale utilisé notamment dans les phases d'exploration stéréo électroencéphalographique préopératoire, en vue de localiser et caractériser des foyers épileptogènes de patients épileptiques ou dans les phases de thermolésions, cette électrode (11) étant équipée d'un bouchon (13) vissé sur une vis de guidage (12) ancrée sur l'os du crâne d'un patient, caractérisé en ce que ledit bouchon (13) comporte des moyens antifriction agencés pour assurer un positionnement stable en translation et en lo rotation de ladite électrode (11) et assurer simultanément l'étanchéité par rapport à ladite vis de guidage (12). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens anti-friction comportent un joint d'étanchéité (34) logé dans un élément de is maintien (33 ; 83) de ce joint d'étanchéité (34) et monté dans un insert d'assemblage (31) disposé dans une cavité d'un corps (30) du bouchon (13). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit élément de maintien du joint d'étanchéité (34) est un manchon de maintien (33) cylindrique 20 monté coaxialement par rapport audit insert d'assemblage (31). 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit élément de maintien du joint d'étanchéité (34) est une douille de maintien (83) cylindrique montée coaxialement par rapport audit insert d'assemblage (31). 5. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens anti-friction comportent au moins une rondelle anti-friction (36 ; 36a ; 36b) disposée entre ledit manchon de maintien (33) et ledit insert d'assemblage (31). 30 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens anti-friction comportent au moins une rondelle anti-friction (36 ; 36a ; 36b) 9disposée entre le fond de ladite douille de maintien (83) et ledit insert d'assemblage (31). 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit bouchon (13) comporte au moins une rondelle de compression (50) disposée à l'extrémité libre du joint d'étanchéité (34). 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit insert (31) dudit corps (30) du bouchon (13) comporte au moins une protubérance latérale (37) engagée dans au moins une encoche latérale (38) de ce corps. i0 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit bouchon (13) comporte un joint d'étanchéité (34) logé dans un élément de maintien (33 ; 83) de ce joint d'étanchéité (34) et monté dans un insert d'assemblage (31) disposé dans une cavité d'un corps (30) du bouchon (13) et au moins une 15 rondelle anti-friction (36 ; 36a ; 36b) interposé entre ledit insert (31) ledit élément de maintien (33 ; 83). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit bouchon (13) comporte en outre au moins une rondelle de compression (50). 20 11. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit bouchon (13) comporte un joint d'étanchéité (34) logé dans un élément de maintien (33) de ce joint d'étanchéité (34) et monté dans un insert d'assemblage (31) disposé dans une cavité d'un corps (30) du bouchon (13), au moins une rondelle anti- 25 friction (36 ; 36a ; 36b) interposé entre ledit insert (31) ledit élément de maintien (33) et au moins une rondelle de compression (50), ledit élément de maintien (33) étant un manchon de maintien cylindrique monté coaxialement par rapport audit insert d'assemblage (31). 30 12. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit bouchon (13) comporte un joint d'étanchéité (34) logé dans un élément de maintien (83) de ce joint d'étanchéité (34) et monté dans un insert d'assemblage (31) disposé 2901686 Il dans une cavité (32) d'un corps (30) du bouchon (13), au moins une rondelle anti-friction (36 ; 36a ; 36b) interposé entre ledit insert (31) ledit élément de maintien (83) et au moins une rondelle de compression (50), ledit élément de maintien (83) étant une douille de maintien cylindrique montée coaxialement par 5 rapport audit insert d'assemblage (31).
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A
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A61
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A61B
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A61B 5
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A61B 5/0478
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FR2888974
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A1
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PROCEDE ET SYSTEME DE COMMUNICATION RADIOFREQUENCE AVEC UN MODULE ELECTRONIQUE A CONTACTS ELECTRIQUES, MODULE ET DISPOSITIF ASSOCIES
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L'invention concerne un procédé et un système de communication de signaux radiofréquences avec un module électronique à contacts électriques ayant un contact affecté à une tension d'alimentation continue, et au moins un contact affecté à une interface de communication radiofréquence. Elle concerne également un dispositif permettant la communication radiofréquence avec un module électronique prévue à cet effet, tel une carte à puce d'identification d'abonné SIM ou carte universelle SIM (USIM) . L'usage d'une carte à puce SIM dans un système de communication radiofréquence est très contraignant à l'égard de l'affectation et nombre de contacts électriques externes. Les standards actuels en vigueur définissent seulement huit contacts électriques dont cinq sont déjà affectés au protocole ISO 7816 et ne peuvent être modifiés pour des raisons de compatibilité avec l'existant. En outre, la norme sur les cartes UICC (acronyme de l'expression anglosaxonne de "Universal Integrated Circuit Gard") - aussi connues comme cartes SIM - est actuellement en forte modification par l'addition d'une nouvelle interface de communication à haut-débit pour améliorer la vitesse de communication et diversifier les applications. Il y a donc actuellement des discussions dans l'industrie pour allouer les trois contacts résiduels pour les deux nouveaux types de connexions: une connexion pour une interface haut-débit et une connexion pour interface radiofréquence dans le téléphone mobile qui serait utilisée pour des applications de type sans-contact, par exemple à l'aide d'une puce radiofréquence de type NFC (acronyme de l'expression anglo-saxonne: "Near Field Communication"). Cette interface haut-débit sera dans un premier temps disposée à côté des connexions existantes ISO 7816 toujours pour des questions de compatibilité et devra permettre une migration souple des fonctions de l'UICC à partir du protocole APDU basé sur l'ISO vers cette nouvelle interface haut-débit utilisant par exemple des protocoles TCP/IP et ETHERNET. Pour le protocole haut-débit, le protocole de spécification MMC (acronyme de l'expression anglo-saxonne "Multimedia card") exige au moins les trois contacts électriques disponibles (CLK, CMD et DAT) et dans ce cas, il n'y a plus de contact électrique disponible pour la connexion radiofréquence. Parmi d'autres possibilités techniques, il a également été évoqué dans l'industrie d'effectuer une communication sans contact à l'aide d'un seul des trois contacts résiduels de manière à permettre une communication haut-débit de type USB (acronyme de l'expression anglo-saxonne "Universal Serial Bus"). Cette solution semble avoir l'inconvénient d'exiger un protocole de communication sans contact particulier et supplémentaire à ceux existants et d'imposer l'USB comme technologie haut-débit. D'autre part, il existe également des exigences de fonctionnement ainsi que des exigences des standards pour connecter l'UICC à une interface de communication radiofréquence RF placée dans le téléphone et présentées ciaprès. Concernant le fonctionnement, en sans-contact, lorsque la batterie du téléphone est faible, il est fortement requis de pouvoir continuer à faire quelques transactions en employant l'énergie résiduelle de la batterie, de manière par exemple à quitter un moyen de transport souterrain. Concernant les standards, l'exemple typique d'une interface haut-débit sans contact est une puce NFC compatible aux standards ECMA 340 et ISO/IEC 18092. Les interfaces de communication radiofréquence doivent être également compatibles avec des standards existants comme l'ISO/IEC 14443 ou l'ISO/IEC 15693. L'invention vise à résoudre les inconvénients et/ou satisfaire les exigences ci-dessus. L'invention a également pour objectif, notamment dans le cadre de l'ISO 7816, de permettre une communication radiofréquence avec un dispositif à contacts électriques et d'autoriser une libre utilisation des contacts électriques résiduels pour du haut-débit, notamment du type MMC ou USB. L'invention consiste dans son principe à utiliser le signal d'alimentation en tension d'un module électronique à contacts électriques, pour véhiculer un signal d'origine radiofréquence et de l'énergie, ce qui offre l'avantage de ne monopoliser aucun des trois contacts électriques résiduels. Considérant que l'interface RF doit être capable d'alimenter la carte UICC et qu'une connexion pour une double alimentation d'énergie n'est pas facile à gérer dans une puce de circuit intégré, l'idée de base est de connecter le plot d'alimentation d'énergie de l'UICC à l'interface RF et de partager ce plot entre l'alimentation d'énergie et la communication. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de communication de signaux radiofréquences avec un module électronique à contacts électriques ayant un contact affecté à une tension d'alimentation continue Vcc, et au moins un contact affecté à une interface de communication radiofréquence, ledit procédé comportant au moins une étape de réception et traitement de signaux radiofréquences pour délivrer des informations au module électronique. Le procédé se distingue en ce qu'il comporte les étapes suivantes de génération d'un signal électrique modulé comportant lesdites informations au cours du traitement de signaux radiofréquences et de communication des informations au module via le contact d'alimentation en tension en superposant le signal électrique modulé à ladite tension d'alimentation. Selon d'autres caractéristiques de mise en oeuvre, le procédé comporte: une étape de traitement de signaux électriques modulés reçus sur le contact d'alimentation, dans laquelle on effectue une opération de démodulation de signaux électriques pour convertir les signaux électriques modulés en données/informations numériques destinées à être gérées par le processeur M du module; - le signal électrique modulé est tel que la tension résultant de la superposition demeure cantonnée dans des limites mini/maxi imposées par une norme relative à des tolérances d'alimentation en tension du module à contacts électriques. L'invention concerne également un système de communication de signaux radiofréquences comprenant: - un module électronique à contacts électriques ayant un contact affecté à une tension d'alimentation continue, et au moins un contact affecté à une interface de communication radiofréquence, - une interface de communication radiofréquence comportant des moyens de réception et traitement de signaux radiofréquences pour délivrer des informations au module électronique. Le système se distingue en ce que l'interface de communication radiofréquence comporte au moins des moyens de réception et traitement de signaux radiofréquences pour générer un signal électrique modulé comportant lesdites informations et pour communiquer lesdites informations au module via le contact d'alimentation en tension en superposant le signal électrique modulé à ladite tension d'alimentation. Selon d'autres modes de réalisation du système: - le module électronique comporte en outre des moyens de traitement de signaux électriques modulés reçus sur le contact d'alimentation en tension, lesdits moyens étant aptes au moins à démoduler les signaux électriques pour les convertir en données/informations numériques destinées à être gérées par le processeur M du module; - les moyens de traitement ou de génération du signal électrique modulé sont aptes à calibrer ce signal de manière que la tension résultant de la superposition demeure cantonnée dans des limites mini/maxi imposées par une norme relative à des tolérances d'alimentation en tension du module à contacts électriques; -les moyens de traitement des signaux radiofréquences comprennent au moins un module de conversion permettant de transcrire un signal radiofréquence en un signal modulé; les moyens de traitement des signaux radiofréquences comprennent un bloc/unité de conversion et/ou de gestion de protocole de signaux radiofréquences; - les moyens de traitement du signal électrique modulé comprennent un démodulateur et des moyens de transmission connectés au processeur du 20 module; - le module électronique du système comprend des moyens de traitement de signaux électriques modulés qui ont une fonction de modulation permettant de renvoyer des signaux modulés à partir de signaux numériques, vers l'interface radiofréquence via ledit plot d'alimentation; - l'interface à contacts électriques est une interface ISO 7816, et les contacts sont connectés à une interface de communication haut-débit (MMC, USB); - le système comprend un appareil de téléphonie comportant une carte SIM, une interface de communication haut-débit et une interface de communication radiofréquence. L'invention a également pour objet un module électronique comprenant un processeur M, une interface de communication à contacts électriques comportant un plot d'alimentation en tension continue. Le module se distingue en ce qu'il comporte en outre des moyens de traitement de signaux électriques modulés reçus sur le contact d'alimentation en tension, lesdits moyens étant aptes au moins à démoduler les signaux électriques pour les convertir en données/informations numériques. Selon un mode de réalisation, le module électronique constitue une carte d'identification d'abonné (SIM). L'invention a également pour objet un dispositif électronique de communication radiofréquence comprenant une interface de communication à contacts électriques et une interface de communication radiofréquence, ladite interface à contacts électriques comportant des connecteurs électriques pour connecter un module à puce électronique, un des connecteurs délivrant une tension d'alimentation continue Vcc, et au moins un connecteur RF étant relié à l'interface de communication radiofréquence; Il se distingue en ce que l'interface de communication radiofréquence 20 comporte au moins des moyens de réception et traitement de signaux radiofréquences aptes à : - générer un signal électrique modulé comportant lesdites informations à partir des signaux radiofréquences reçus, - communiquer lesdites informations sur le même connecteur que le connecteur d'alimentation en superposant le signal électrique modulé généré à ladite tension d'alimentation. Selon d'autres modes de réalisation de l'invention, le dispositif: constitue un appareil de téléphonie mobile ayant une interface de 30 communication à contacts conforme à une des normes de l'ISO 7816; comporte des moyens de communications haut-débit (MMC, USB), lesdits moyens étant reliés à certains connecteurs RA, RB, RC dits de haut-débit de l'interface de communication à contacts électriques ISO 7816; comporte une unité de traitement à processeur délivrant une tension Vcc à destination d'un connecteur, et l'interface de communication radiofréquence reçoit et gère cette tension. - De plus, l'interface de communication radiofréquence du dispositif reçoit et gère toutes les sources d'énergie disponibles à destination du module électronique. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description faite à titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins annexés sur lesquels: - La figure 1 illustre un mode de réalisation d'une architecture d'un système de communication selon l'invention sous la forme d'un téléphone et carte à puce SIM, en relation avec une borne radiofréquence; - La figure 2 illustre un mode de réalisation détaillé d'une architecture des moyens de traitement de communication NFC de la figure 1; - La figure 3 illustre un mode de réalisation des moyens de traitement du signal modulé à ajouter dans une carte SIM de la figure 1. A la figure 1, un système de communication de signaux radiofréquences 1 comprend au moins un module électronique 2 à contacts électriques tel une carte SIM, en relation de communication avec un appareil mobile de télécommunication 3. L'appareil mobile 3 peut être tout autre appareil / dispositif électronique de communication tel un assistant personnel, PDA, ordinateur portable etc. doté d'une ou plusieurs interfaces de communication ou télécommunication de différents types connus. Le mobile 3 comporte classiquement une unité électronique 5 de traitement à processeur 4 (dit base bande) destinée à gérer le téléphone et les périphériques éventuels notamment la carte SIM (2), l'application GSM relative notamment à l'identification au réseau téléphonique et/ou d'autres applications éventuelles, comme par exemple une application de rechargement à distance ou autre. Les connexions CLK, RST, GND, I/O de l'unité électronique 5 de base sont réalisées classiquement sur les contacts électriques correspondant de la mini- carte UICC, SIM ou (U)SIM conformément à une des normes ISO 7816 par exemple via un bloc de connecteurs à 8 contacts placé dans l'appareil mobile et correspondant aux plages de contact électrique de la carte SIM. Un contact électrique spécifique 14 parmi les huit, est donc affecté à une tension d'alimentation continue conformément à la norme ISO 7816, tandis que pour recevoir et/ou émettre des données issues ou en direction d'un émetteur / récepteur de messages radiofréquences, un contact électrique d'entrée/sortie doit être réservé et relier une interface de communication radiofréquence externe au module comme on le verra par la suite. Le téléphone 3 peut comprendre également une seconde unité de traitement à processeur, dite d'application 5, reliée à l'unité précédente 4 et différentes interfaces et/ou périphériques via une connexion de communication 6. Cette unité 5 est destinée à gérer ou contrôler une application possible (application sans-contact, USB, MMC) permise par chaque périphérique ou interface de communication radiofréquence 7 ou interface haut-débit notamment USB ou MMC du mobile. II est normalement possible de brancher l'une des deux interfaces de type haut-débit USB, MMC sur les trois contacts A, B, C électriques résiduels. Un échange de données ou d'instructions de contrôle de l'unité 5 est assuré par des connexions 8 et 9. Le mobile 3 comporte en outre des moyens de réception et traitement de signaux radiofréquences 7 constitués dans l'exemple par une interface de communication radiofréquence, de type NFC, comprenant une bobine 11 d'antenne RF et au moins des moyens spécifiques de conversion 12 de signaux radiofréquences décrits plus en détail ultérieurement. Ces moyens 7 de réception et traitement de signaux RF sont contrôlés par l'unité électronique d'application 5 et reliés à une source d'énergie du mobile notamment une batterie disponible 10 et/ou le contact électrique VCC de l'unité 4 via la connexion 10C. L'interface de communication radiofréquence 7 est conçue pour délivrer au module électronique des informations reçues à l'aide de l'antenne RF par des 15 connexions appropriées décrites infra. L'architecture interne de téléphone portable selon un mode de réalisation comporte les modifications ci-après. L'interface de communication radiofréquence 7 comporte des moyens spécifiques 12 de traitement de signaux radiofréquences. Ces moyens 12 sont conçus de manière d'une part, à générer un signal électrique modulé comportant lesdites informations, à partir des signaux de type radiofréquence ou radioélectrique captés sur la bobine d'antenne RF, d'autre part, à communiquer lesdites informations au module par l'intermédiaire de son contact 14 d'alimentation en tension VCC via une liaison électrique 16. Selon une caractéristique du mode de réalisation, quelle que soit l'origine de la source d'alimentation utilisée par le module électronique 2 (batterie, champ RF, unité du téléphone 4), cette source est contrôlée par les moyens de traitement radiofréquence 7, notamment à l'aide d'un gestionnaire de source d'énergie 25, qui délivre la tension requise sur un connecteur unique 14C. Ce gestionnaire sera décrit plus en détail en relation avec la figure 2. Ce connecteur est destiné à connecter un unique contact électrique 14 d'alimentation en tension du module électronique 2. Cela constitue une 5 simplification considérable de l'alimentation du module électronique 2. Selon le mode de réalisation de l'invention, le signal électrique modulé est superposé à une tension d'alimentation VCC du module provenant des moyens de traitement 12 et alimentant par la même liaison 16 le module électronique 2. Ainsi, grâce à l'invention, il est possible d'effectuer la connexion d'une carte UICC à une interface radiofréquence via le plot d'alimentation VCC de la carte, la tension d'alimentation étant modulée. De préférence, les moyens 17 de traitement et de génération du signal électrique modulé sont avantageusement capables de calibrer ce signal de manière notamment à obtenir une tension résultant de la superposition qui demeure cantonnée dans des limites déterminées mini/maxi; limites en l'occurrence imposées par une norme relative à des tolérances d'alimentation en tension du module à contacts électriques. En effet, si nous considérons l'ETSI-(TS 102 221) pour l'alimentation d'énergie (Vcc) sur des cartes UICC, nous constatons que 3 classes A à c sont définies par une tension moyenne avec des limites maximale et minimale conformes au tableau ci-dessous. Classe Minimum Maximum Unité A 4,5 5,5 Volt B 2,7 3,3 Volt C 1,62 1,98 Volt Dans la mesure où il n'y a aucune description du signal de puissance entre des limites maximales et minimales, une idée de l'inventeur a été d'employer ces tolérances permises pour l'alimentation VCC afin de superposer à la tension d'alimentation d'énergie continue, un signal modulé permettant de communiquer avec la carte UICC. Ainsi par exemple, quand l'interface RF IS01443 est en utilisation, il est possible, conformément à ce mode préféré, d'ajouter une fréquence porteuse de 13.56 MHZ et d'amplitude de 100 mV au signal continu d'alimentation en tension tout en restant conforme aux spécifications de la classe A de l'ETSI. Cette solution permet d'avoir un signal radiofréquence associé au signal VCC sur le même contact sans perturber outre mesure le niveau de tension nécessaire à la puce de circuit intégré. En outre, ce mode de réalisation est avantageux dans la mesure où aucun moyen électronique de régulation de la tension n'est requis dans la puce du module en aval du contact d'alimentation. Le dispositif comporte, par exemple dans les moyens 12, un élément de circuit additionneur S réalisant la superposition des deux tensions continue et tension alternative modulée pour délivrer l'alimentation et un signal de communication au module électronique 2. Cet élément de circuit additionneur S peut être conformé simplement de manière à réaliser une jonction physique des deux connexions provenant respectivement du gestionnaire 25 et des moyens modulateur /démodulateur 21, 21i. Cet élément peut également réaliser un traitement des deux signaux de manière à générer une tension régulée, calibrée dans les limites de tension de la norme tout en comportant une composante alternative pour le signal modulé. Suivant une variante, cet élément S peut éventuellement faire partie du gestionnaire d'énergie 25. Le cas échéant, la fréquence porteuse à 13.56 MHZ peut être employée par la carte UICC comme un signal d'horloge au lieu ou à défaut de celui fourni par le mobile. Pour communiquer des données à la carte UICC, l'interface RF peut employer toute technique de modulation connue comme par exemple la modulation d'amplitude, la modulation de fréquence ou la modulation de phase. Différentes manières connues de coder les données, informations, avec le protocole associé peuvent être utilisées par l'homme du métier. Inversement, la carte UICC peut communiquer avec l'interface RF par modulation d'impédance sur la fréquence porteuse présente sur le contact électrique 14. La variation d'impédance est vue et traduite par les moyens 12, notamment le démodulateur 21 i pour délivrer un signal numérique à sa sortie. Une autre manière de réaliser la fonction de l'élément 32 est de créer une fréquence porteuse différente de la précédente, par exemple en étant le double de cette dernière et de la moduler en fonction des données à transmettre. On observe ci-après le dispositif électronique de communication radiofréquence 3, hors module électronique, principalement sous l'aspect de ses connecteurs; Le dispositif comprend au moins une interface de communication à contacts électriques et une interface de communication radiofréquence 7. L'interface à contacts électriques comporte des connecteurs électriques pour connecter un module à puce électronique; un des connecteurs (14C) délivre une tension d'alimentation continue, et selon l'invention, ce même connecteur est relié à l'interface de communication radiofréquence pour recevoir des messages de type radiofréquence. L'interface de communication radiofréquence 7, 11 comporte comme précédemment les moyens de réception et traitement de signaux radiofréquences; ces moyens sont aptes à communiquer les informations sur le même connecteur 14C que le connecteur d'alimentation en superposant le cas échéant le signal électrique modulé généré, à ladite tension d'alimentation. Dans le cas où le dispositif électronique comporte des moyens de communication haut-débit (MMC, USB) contrôlés notamment par le processeur d'application 5, ces moyens seraient avec certains connecteurs résiduels RA, RB, RC dits de haut-débit de l'interface de communication à contacts électriques ISO 7816 du dispositif. Selon une variante simplifiée, l'interface à contact du dispositif pourrait se résumer à un connecteur pour l'alimentation en énergie du module; ce connecteur serait relié à l'interface de communication radiofréquence 7. La figure 2 illustre un mode de réalisation détaillé des moyens (7, 12) de réception et de traitement des signaux radiofréquences RF selon l'invention pour une application utilisant le protocole ISO1443. Ces moyens de traitement (7, 12) comprennent principalement un module de conversion 20, 21, permettant de transcrire un signal radiofréquence en un signal modulé. Le module de conversion comprend un bloc/unité de conversion formé d'un démodulateur 20 disposé en sortie d'un amplificateur de signaux 22, pouvant être relié à un module ou bloc 23 de gestion de protocole sans contact ou de signaux radiofréquences et/ ou de gestion d'un protocole ou application d'anticollision. Ce module de gestion 23 est contrôlé par l'unité de traitement 5 d'application du mobile comme indiqué précédemment. Le bloc de gestion 23 peut tenir compte d'une procédure d'initialisation du sans contact comme l'anti-collision et d'un formatage de données de bas niveau. En sortie supérieure de ces bloc 23 de gestion, se trouve le modulateur de signaux 21 à destination de la mini-UICC. Ce modulateur permet de délivrer un signal modulé sur la fréquence porteuse notamment à13.56 MHZ sur le contact d'alimentation 14, tout en respectant le niveau d'amplitude selon la classe retenue A, B, C du tableau ci-dessus; en l'occurrence dan l'exempe, l'amplitude est de 100 mV. Les moyens de traitement 7 comprennent au moins un module de conversion inverse 21i (effectuant une conversion inverse au module de conversion 21) permettant de transcrire un signal modulé reçu sur le contact d'alimentation 14 en un signal radiofréquence. A cet effet, le module de conversion comprend au moins un démodulateur 21i de signal électrique modulé provenant de la carte UICC qui est relié à un modulateur à impédance 20i pour signaux RF, par l'intermédiaire du gestionnaire de protocole 23. Une interface 24 d'adaptation d'impédance de type classique est disposée entre l'antenne 11 et ces modules de conversion. Les moyens de traitement comprennent de préférence également, un module de gestion d'alimentation 25 branché entre l'interface d'adaptation d'impédance 24 et le contact d'alimentation en tension 14; il est également relié à la batterie du mobile via la liaison Vcc du mobile et peut recevoir également de l'énergie du connecteur VCC du mobile via la connexion 10C. Ce module de gestion d'alimentation 25 permet de récupérer de l'énergie soit de la batterie, soit de l'énergie radiofréquence captée par la bobine d'antenne et peut comporter un régulateur de tension à cet effet. En conséquence, les moyens de traitement 7 peuvent être conçus pour délivrer l'alimentation en tension de la carte UICC. Cette alimentation d'énergie peut provenir par exemple, de la batterie principale du téléphone pendant l'opération normale, du champ RF quand la batterie est complètement débranchée ou d'un mélange des deux quand l'énergie restant dans la batterie du téléphone n'est pas suffisante pour l'opération normale mais l'est assez pour une transaction très courte de type sanscontact. Ainsi, grâce à l'invention, le système présente une architecture dans laquelle l'interface radiofréquence (7), peut gérer la source d'alimentation de la carte IUCC et notamment fournir une tension régulée dans des limites déterminées. Selon une variante de mise en oeuvre, les moyens de traitement 7 peuvent également être conçus de manière à effectuer un traitement RF total ou partiel voire être transparent. Dans ce dernier cas, les moyens de traitement 7 peuvent ne pas comprendre le bloc 23 et assurer uniquement des fonctions suivantes: la démodulation et la modulation du signal du RF, la modulation et la démodulation du signal électrique modulé transmis sur l'alimentation de tension à la carte U ICC. Les fonctions ci-dessus dans les moyens de traitement 7 peuvent comprendre simplement une transcription ou conversion du signal reçu sur l'antenne 11 en un signal électrique modulé à joindre à la tension d'alimentation du module 2; elles peuvent comprendre l'inverse c'est-à- dire une transcription d'un signal modulé reçu sur le plot d'alimentation 14C en provenance de la carte en un signal radiofréquence émis par l'antenne 11. La transcription du signal peut être directe dans les deux sens (signaux radiofréquences / signaux électriques modulés) ou passer par une forme numérique pour traitement éventuel intermédiaire (signaux radiofréquences / signaux numériques / signaux électriques modulés). Les moyens 7 de traitement RF peuvent également comprendre une interface spécifique pour l'unité d'application 5 à processeur du téléphone de manière à utiliser directement l'interface RF pour son propre compte. La figure 3 représente un mode de réalisation de l'invention dans la carte UICC (2). Comparé à UICC de l'art antérieur, l'invention ajoute au moins un démodulateur 30 et modulateur 32 qui traitent respectivement le signal modulé provenant du plot l'alimentation 14C ou le signal numérique provenant du processeur M et allant vers le plot 14C. Le module SIM comporte, selon l'invention, des moyens de traitement 26 de signaux électriques modulés qui sont reliés sur le contact électrique 14 par l'intermédiaire d'un filtre capacitif 29. Ces moyens 26 ont au moins pour fonction de démoduler les signaux électriques reçus sur le contact d'alimentation en tension de manière à les convertir endonnées/informations numériques destinées à être gérées par le processeur du module. A cet effet, les moyens de traitement 26 du signal électrique modulé comprennent un démodulateur 30 et un bloc récepteur 31 (UART) connecté au 20 processeur M du module. Les moyens de traitement 26 de signaux électriques modulés ont également une fonction, inverse à la précédente, visant à moduler les signaux numériques à l'aide d'un modulateur 32 et permettant de renvoyer des signaux modulés à partir de signaux numériques provenant d'un bloc transmetteur 33 (UART) relié au processeur M du module IUCC, vers l'interface radiofréquence via ledit plot d'alimentation. Selon un mode de réalisation du système de l'invention, les trois contacts électriques résiduels A, B, C sont tous connectés de préférence à une interface de communication haut-débit de type MMC. Le fonctionnement du système va être expliqué en relation avec des étapes du procédé et à l'aide de la figure 1. Le mobile, muni de son interface NFC et module électronique adapté cidessus, est utilisé pour effectuer une transaction RF avec une borne radiofréquence de contrôle d'accès 40 munie d'une bobine 41 et fonctionnant sur une fréquence 13,56 Mhz. Le champ émetteur H de la borne d'accès transmet des informations d'interrogation contenues dans des signaux radiofréquences du champ électromagnétique généré par elle. Ces signaux sont captés, reçus par la bobine d'antenne du mobile 11 et extrait par l'interface RF 24 et transmis aux moyens de traitement NFC 12 pour délivrer des informations à la carte UICC. Plus particulièrement, le signal radiofréquence extrait de l'interface RF, est amplifié par l'amplificateur 22 puis démodulé par le démodulateur 20 avant de pénétrer sous forme numérique, le cas échéant, dans le gestionnaire 23 de signaux RF où un traitement d'anticollision peut être effectué si nécessaire. Il est également possible d'effectuer tout autre traitement de signal ou réaliser une partie d'une application contenue normalement dans la carte UICC. Ensuite, les signaux numériques sont soumis au modulateur 21 afin générer un signal électrique modulé et calibré comportant lesdites informations à destination de la carte UICC. Le signal est maintenu dans des limites mini/maxi visées précédemment. Le signal électrique modulé est alors communiqué ainsi au module via le contact d'alimentation en tension par la connexion électrique 14C. Lorsque, le niveau d'énergie est insuffisant, un sous-ensemble des moyens de traitement RF peut extraire de l'énergie complémentaire ou totale à partir du champ magnétique provenant de la borne d'accès. Cette tension d'alimentation est ensuite simplement superposée au signal électrique modulé à l'aide de l'additionneur de tension S. L'additionneur S additionne la tension Vcc au signal modulé, et uun signal d'alimentation modulé, calibré parvient au plot 14 via le plot du connecteur 14C. Ce signal de sortie du mobile satisfait les critères d'alimentation de la puce et est donc dirigé directement vers l'alimentation du processeur M de manière classique sans qu'il soit nécessaire d'effectuer un autre calibrage ou ajustage de la tension dans la puce. Un élément de filtrage notamment capacitif 29 permet de percevoir la composante alternative du signal d'alimentation en entrée sur le plot 14. A l'étape suivante, côté module, on effectue un traitement de signaux électriques modulés reçus sur le contact d'alimentation, à l'aide du démodulateur 30 par une opération de démodulation de signaux électriques pour convertir les signaux électriques modulés en données/informations numériques destinées à être transmis via l'élément 31 et gérées par le processeur M du module. La carte SIM qui contient une application d'accès au métro, par exemple reçoit, interprète le message et élabore une réponse en mettant en oeuvre l'application: un droit électronique ou identifiant etc. est alors communiqué sous forme numérique puis transmis sous le contrôle du processeur de la carte au moyen de transmission 33 et au modulateur 32. A ce dernier, le signal numérique est transformé en signal électrique modulé contenant le message, de même amplitude que précédemment et sur une même fréquence porteuse de 13,56 Mhz avant d'être soumis sur le connecteur du mobile 14C via le contact d'alimentation 14 de la carte UICC. Le message passe ensuite dans le mobile par les moyens de traitement 12 de l'interface radiofréquence NFC notamment le démodulateur 21i, le cas échéant en subissant une gestion ou traitement de protocole par les moyens de gestion de protocole 23, avant d'attaquer le modulateur d'impédance 20i relié à l'interface de l'antenne. Le modulateur d'impédance 20i communique le message par les variations d'impédance créées dans le champ électromagnétique H de la borne d'accès 40 et détectées par elle
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L'invention concerne un procédé de communication de signaux radiofréquences avec un module électronique à contacts électriques (2) ayant un contact (14) affecté à une tension d'alimentation continue Vcc, et au moins un contact affecté à une interface de communication radiofréquence, ledit procédé comportant au moins une étape de réception et traitement de signaux radiofréquences pour délivrer des informations au module électronique;Le procédé se distingue par des étapes de:- génération d'un signal électrique modulé comportant lesdites informations au cours du traitement de signaux radiofréquences,- communication des informations au module (2) via le contact (14) d'alimentation en tension en superposant le signal électrique modulé à ladite tension d'alimentation.L'invention concerne également le système de communication radiofréquence, le module ainsi que le dispositif associé.
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1. Procédé de communication de signaux radiofréquences avec un module électronique à contacts électriques (2) ayant un contact (14) affecté à une tension d'alimentation continue Vcc, et au moins un contact affecté à une interface de communication radiofréquence, ledit procédé comportant au moins une étape de réception et traitement de signaux radiofréquences pour délivrer des informations au module électronique, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - génération d'un signal électrique modulé comportant lesdites informations au cours du traitement de signaux radiofréquences, - communication des informations au module (2) via le contact (14) d'alimentation en tension en superposant le signal électrique modulé à ladite tension d'alimentation. 2. Procédé de communication de signaux radiofréquences selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de traitement de signaux électriques modulés reçus sur le contact d'alimentation (14), dans laquelle on effectue une opération de démodulation de signaux électriques pour convertir les signaux électriques modulés en données/informations numériques destinées à être gérées par le processeur M du module. 3. Procédé de communication de signaux radiofréquences selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le signal électrique modulé est tel que la tension résultant de la superposition demeure cantonnée dans des limites mini/maxi imposées par une norme relative à des tolérances d'alimentation en tension du module à contacts électriques. 4. Système de communication de signaux radiofréquences comprenant: - un module électronique (2) à contacts électriques ayant un contact (14) affecté à une tension d'alimentation continue, et au moins un contact affecté à une interface de communication radiofréquence, - une interface de communication radiofréquence comportant des moyens de réception et traitement de signaux radiofréquences pour délivrer des informations au module électronique, caractérisé en ce que l'interface de communication radiofréquence (7) comporte au moins des moyens (12) de réception et traitement de signaux radiofréquences pour: - générer un signal électrique modulé comportant lesdites informations, - communiquer lesdites informations au module via le contact (14) d'alimentation en tension en superposant le signal électrique modulé à ladite tension d'alimentation. 5. Système de communication de signaux radiofréquences selon la précédente, caractérisé en ce que le module (2) comporte en outre des moyens de traitement (26) de signaux électriques modulés reçus sur le contact d'alimentation en tension (14), lesdits moyens (26) étant aptes au moins à démoduler les signaux électriques pour les convertir en données/informations numériques destinées à être gérées par le processeur M du module. 6. Système selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens (12) de génération du signal électrique modulé sont aptes à calibrer ce signal de manière que la tension résultant de la superposition demeure cantonnée dans des limites mini/maxi imposées par une norme relative à des tolérances d'alimentation en tension du module à contacts électriques. 7. Système selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que les moyens de traitement (12) des signaux radiofréquences comprennent un module de conversion (21) permettant de transcrire un signal radiofréquence en un signal modulé. 8. Système selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce que les moyens de traitement (12) des signaux radiofréquences comprennent un bloc/unité de conversion et/ou de gestion de protocole de signaux radiofréquences (23). 9. Système selon l'une des 4 à 8, caractérisé en ce que les moyens de traitement du signal électrique modulé comprennent un démodulateur (30) et des moyens de transmission (31) connecté au processeur du module. 10. Système selon l'une des 4 à 9, caractérisé en ce que le module électronique (2) comprend des moyens (26, 32, 33) de traitement de signaux électriques modulés qui ont une fonction de modulation permettant de renvoyer des signaux modulés à partir de signaux numériques, vers l'interface radiofréquence via ledit plot d'alimentation. 11. Système selon l'une des 4 à 10, caractérisé en ce que l'interface à contacts électriques est une interface ISO 7816, et en ce que des 20 contacts sont connectés à une interface de communication hautdébit (MMC, USB). 12. Système selon l'une des 4 à 10, caractérisé en ce que comprend un appareil de téléphonie comportant une carte SIM, une interface de communication haut-débit et une interface de communication radiofréquence (7). 13. Module électronique (2) comprenant un processeur M, une interface de communication à contacts électriques comportant un plot d'alimentation en tension continue (14), caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de traitement (26) de signaux électriques modulés reçus sur le contact d'alimentation en tension (14), lesdits moyens étant aptes au moins à démoduler les signaux électriques pour les convertir en données/informations numériques. 14. Module électronique selon la précédente, caractérisé en ce qu'il constitue une carte d'identification d'abonné (SIM). 15. Dispositif électronique de communication radiofréquence comprenant une interface de communication à contacts électriques et interface de communication radiofréquence, ladite interface à contacts électriques comportant des connecteurs électriques pour connecter un module à puce électronique, un des connecteurs (14C) délivrant une tension d'alimentation continue Vcc, et au moins un connecteur RF étant relié à l'interface de communication radiofréquence (7, 11), caractérisé en ce que l'interface (7) de communication radiofréquence comporte au moins des moyens (12) de réception et traitement de signaux radiofréquences aptes à : - générer un signal électrique modulé comportant lesdites informations à partir des signaux radiofréquences reçus, - communiquer lesdites informations sur le même connecteur (14C) que le connecteur d'alimentation (14C) en superposant le signal électrique modulé généré à ladite tension d'alimentation. 18. Dispositif électronique de communication radiofréquence selon la précédente, caractérisé en ce qu'il constitue un appareil de téléphonie mobile ayant une interface de communication à contact conforme à une des normes de l'ISO 7816. 19. Dispositif électronique de communication radiofréquence selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de communications haut-débit (MMC, USB), lesdits moyens étant reliés à certains connecteurs RA, RB, RC dits de haut-débit de l'interface de communication à contacts électriques ISO 7816. 18. Dispositif électronique de communication radiofréquence selon l'une des 15 à 17, comportant une unité de traitement à processeur 4, délivrant une tension Vcc à destination d'un connecteur 14C, caractérisé en ce que l'interface (7) de communication radiofréquence reçoit et gère cette tension. 19. Dispositif électronique de communication radiofréquence selon la précédente, caractérisé en ce que l'interface (7) de communication radiofréquence reçoit et gère toutes les sources d'énergie disponibles à destination du module électronique.
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G,H
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G06,H04
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G06K,H04Q
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G06K 19,H04Q 7
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G06K 19/07,H04Q 7/32
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FR2897891
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE LUBRIFICATION A HUILE POUR UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE AINSI QUE MOTEUR A COMBUSTION COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
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La présente invention concerne un procédé et un dispositif de lubrification à huile pour un moteur à combustion interne, ainsi qu'un moteur à combustion interne comportant un tel dispositif de lubrification. La réglementation récente visant à réduire la pollution et l'émission de CO2 impose aux constructeurs d'automobiles de réduire la consommation des moteurs. Une voie d'exploration est la réduction des pertes moyennes par frottement par l'utilisation de roulements. Dans cet esprit, différents programmes de recherche visent au remplacement des paliers hydrodynamiques usuels, tels les paliers du vilebrequin, les paliers du ou des arbres à cames et les têtes de bielles, par des paliers sur roulements. La lubrification de ces roulements constitue un enjeu important du concept "moteur sur roulements", car il faut garantir une quantité suffisante d'huile aux roulements pour assurer leur lubrification et leur refroidissement. Pour la lubrification de pièces tournantes, il y a essentiellement trois possibilités, à savoir la lubrification par de l'huile sous pression, généralement utilisée pour les moteurs à combustion interne, la lubrification avec des graisses lubrifiantes qui présentent l'inconvénient de risquer d'être éloignées des pièces tournantes sous l'effet de centrifugation, ce qui rendrait la lubrification sans effet, et la lubrification à huile pulvérisée qui, selon des premiers tests, s'est avérée comme avantageuse sur plusieurs plans. Le but de l'invention est de proposer un procédé de 35 lubrification adapté à un moteur à combustion interne comportant des paliers à roulement. Ce but est atteint par un procédé comportant l'acheminement de l'huile sous pression à la culasse où elle est évaporée pour générer un brouillard d'huile servant à la lubrification des roulements des paliers. L'invention propose ainsi un concept de circuit de lubrification d'un moteur à combustion interne ayant des paliers sur roulements, qui utilisent à la fois de l'huile sous pression et de l'huile sous forme de vapeur ou brouillard. Ce procédé permet la lubrification des paliers à roulement et donc la réduction des pertes moyennes par frottement du moteur afin d'obtenir une réduction de la consommation en carburant d'un moteur à combustion interne. L'invention a également pour objet un dispositif de lubrification pour un moteur à combustion interne ayant un bloc-moteur, un carter et une culasse et comportant des paliers sur roulements, l'huile provenant d'un réservoir d'huile et étant mise sous pression par une pompe à huile. Ce dispositif comprend des conduits pour l'acheminement de l'huile sous pression qui débouchent dans la culasse par des orifices conformées pour obtenir la vaporisation de l'huile et former un brouillard d'huile. Ce dispositif comprend de plus des cheminées par lesquelles le brouillard d'huile est diffusé dans le bas du carter. Ce concept répond à la fois aux contraintes liées à la lubrification d'un moteur à combustion interne classique et aux contraintes spécifiques aux roulements. D'autres systèmes de lubrification sont basés sur le principe de goutte à goutte comme dans les motocycles ou par des systèmes de vaporisation de l'huile dans le bas carter par l'intermédiaire de gicleurs ou de pissettes. Grâce aux dispositions de l'invention, l'huile du moteur est acheminée sous pression jusqu'à la culasse, où est formé un brouillard d'huile qui est utilisé à la fois dans la culasse pour la lubrification des roulements de l'arbre à cames et dans le bas carter pour la lubrification des roulements paliers du vilebrequin et des roulements des têtes de bielles. La vaporisation de l'huile est obtenue, de préférence, par des perçages de linguets jusqu'auxquels l'huile est amenée sous pression et où, à leur sortie vers les roulements à lubrifier, est généré le brouillard d'huile ambiant. L'huile utilisée descend ensuite vers le carter par des cheminées, selon l'invention percées à la hauteur de la mandoline (c'est-à-dire au niveau balayé par les têtes de bielles). Selon une variante de réalisation, on ajoute des déflecteurs sur les parois des cheminées afin de donner à l'huile une orientation optimisée vers le contrepoids du vilebrequin. Cette disposition permet d'améliorer le brassage et la diffusion du brouillard d'huile dans le bas carter. Ce brassage assure la lubrification et le refroidissement des roulements de manetons et de tourillons. Ainsi, la lubrification des segments du piston et des chemises est également garantie à moindre coût. Le dispositif de l'invention présente un certain nombre d'avantages parmi lesquels figurent notamment : - les roulements sont lubrifiés et refroidis de manière simple et, notamment, sans aucun organe spécifique additionnel; - le volume de la pompe à huile peut être réduit, puisque les consommateurs d'huile sous pression sont moins nombreux; la diminution du volume de la pompe à huile réduit la partie de puissance qu'elle prélève au moteur à combustion interne, ce qui contribue à réduire la consommation de carburant; la pression de régulation de la pompe peut être réduite, puisque le besoin en est modifié; le niveau de pression d'huile à atteindre étant lié à l'utilisation de gicleurs ou de pissettes au niveau des têtes de bielles; c'est la pression minimale qui garantit un jet optimal pour assurer le refroidissement des fonds de piston et la lubrification des segments du piston et des chemises; la diminution du niveau de pression de la cible contribue également à réduire la consommation de carburant du moteur thermique. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention, description faite en référence aux dessins annexés. Dans ces dessins . la figure 1 représente schématiquement la disposition des différents éléments du dispositif de l'invention, - la figure 2 rappelle schématiquement la lubrification d'un palier d'un arbre à cames avec de l'huile sous pression, - la figure 3 montre schématiquement la lubrification des paliers sur roulements avec de l'huile vaporisée au moyen du dispositif de l'invention et - la figure 4 montre schématiquement le perçage des cheminées à la hauteur de la mandoline avec des déflecteurs. La figure 1 montre très schématiquement la disposition des différents éléments du dispositif de l'invention dans un moteur à combustion interne. Le moteur à combustion interne est représenté par ses trois parties principales, à savoir un bloc moteur 1, un carter 2 et une culasse 3. Le bloc moteur 1 comporte les cylindres représentés par une chemise 4 et un piston 5 avec une bielle 6 reliée à un vilebrequin 7 par des roulements de manetons 8. Le vilebrequin 7 est monté sur des paliers se présentant sous la forme de roulements de tourillons 9. La culasse 3 comporte deux arbres à cames 10, 11 montés dans la culasse 3 sur des roulements 12, 13. Les arbres à cames 10, 11 agissent respectivement sur l'un ou sur l'autre de deux linguets 14, 15 agissant respectivement sur une valve 16 ou une valve 17. Le bloc moteur 1 et la culasse 3 comportent des premiers conduits 18 destinés à acheminer de l'huile sous pression à la culasse 3. Les premiers conduits 18 débouchent dans la culasse 3 par des orifices 19 (voir figures 2 et 3) conformés pour obtenir la vaporisation de l'huile au moment de sa sortie dans la culasse 3. Le bloc moteur 1 comprend par ailleurs des cheminées 20 destinées à conduire l'huile vaporisée, collectée après son utilisation dans la culasse 3, vers le bloc moteur 1 où les cheminées 20 débouchent par des orifices 21 conformés pour faire entrer l'huile vaporisée dans le bloc moteur 1 et dans le haut du carter 2 sous la forme d'un brouillard d'huile. Le dispositif de l'invention est ainsi conçu et implanté dans le moteur thermique de façon que de l'huile provenant d'un réservoir d'huile habituellement formée par le carter 2, mais pouvant tout aussi bien provenir d'un réservoir extérieur au moteur, est mise sous pression par une pompe à huile et est acheminée par les premiers conduits 18 vers la culasse 3 et plus précisément vers les linguets 14, 15 des culbuteurs commandant les soupapes 16, 17. Les linguets 14, 15 sont percés de manière à assurer la lubrification par huile sous pression des butées hydrauliques de l'arbre à cames et, ensuite, pour assurer la lubrification par de l'huile vaporisée des paliers sur roulements 12, 13 des deux arbres à cames 10, 11. L'huile vaporisée et non retenue par les pièces à lubrifier est collectée et acheminée par les cheminées 20 vers le bloc moteur 1 dans lequel l'huile vaporisée est dirigée d'une part vers les roulements du vilebrequin, à savoir les roulements 8 de manetons et les roulements 9 de tourillons. Les vapeurs d'huile sont également orientées vers la face inférieure des pistons 5 et vers la paroi des chemises 4. Pour améliorer la qualité de la lubrification par l'huile vaporisée, les cheminées 20 sont avantageusement pourvues de déflecteurs 23 disposés sur les parois des cheminées comme illustrés sur la figure 4. Dans une première variante, l'invention peut s'appliquer à des moteurs dont l'arbre à cames est muni de paliers conventionnels mais présentant en bas de carter, par exemple pour les manetons et/ou les tourillons des paliers à roulement. La figure 2 rappelle schématiquement la lubrification d'un arbre à cames ayant des paliers lisses classiques par de l'huile sous pression, l'huile sortant alors par des perçages assurant l'arrivée de l'huile sous pression aux butées hydrauliques de l'arbre à cames. Les paliers lisses des arbres à cames sont lubrifiés par un canal 24 dans lequel l'huile sous pression est acheminée directement aux paliers par les canaux 24. Par ailleurs, un brouillard est généré au niveau des linguets percés. Dans la seconde variante, illustrée avec la figure 3, l'arbre à cames comporte également des paliers à roulements. L'huile sous pression arrive par les premiers conduits 18 desquels elle sort par les perçages 19 pour lubrifier les butées hydrauliques des arbres à cames. Ensuite, l'huile sous pression continue jusqu'à un perçage 25 conformé pour obtenir la vaporisation de l'huile au moment de sa sortie dans la culasse 3. Dans les deux variantes, le brouillard d'huile est renvoyé en bas de carter par des cheminées comme indiqué précédemment.30
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L'invention concerne un procédé de lubrification d'un moteur à combustion interne comportant des paliers sur roulements comportant l'acheminement de l'huile sous pression à la culasse où elle est vaporisée pour générer un brouillard d'huile servant à la lubrification des roulements des paliers.L'invention concerne également un dispositif de lubrification à huile pour un moteur à combustion interne ayant un bloc-moteur (1), un carter (2) et une culasse (3) et comportant des paliers sur roulements. Ce dispositif comprend des conduits (18) pour l'acheminement de l'huile sous pression, ces conduits (18) débouchant dans la culasse (3) par des orifices (25) conformées pour obtenir la vaporisation de l'huile et former un brouillard d'huile et des cheminées (20) par lesquelles le brouillard d'huile est diffusé dans le bas du carter.L'invention concerne également un moteur à combustion interne comprenant un tel dispositif.
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1. Procédé de lubrification d'un moteur à combustion interne comportant des paliers sur roulements comportant l'acheminement de l'huile sous pression à la culasse où elle est vaporisée pour générer un brouillard d'huile servant à la lubrification des roulements des paliers. 2. Procédé selon la 1, selon lequel 10 les roulements lubrifiés par le brouillard d'huile sont des roulements de paliers de manetons. 3. Procédé selon la 1 ou 2, selon lequel les roulements lubrifiés par le brouillard d'huile sont des roulements de paliers de tourillons. 15 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, selon lequel les roulements lubrifiés par le brouillard d'huile sont des roulements de paliers d'arbre à cames. 5. Dispositif de lubrification à huile pour un 20 moteur à combustion interne ayant un bloc-moteur (1), un carter (2) et une culasse (3) et comportant des paliers sur roulements, l'huile provenant d'un réservoir d'huile et étant mise sous pression par une pompe à huile, caractérisé en ce qu'il comprend des conduits (18) 25 pour l'acheminement de l'huile sous pression, ces conduits (18) débouchant dans la culasse (3) par des orifices (25) conformées pour obtenir la vaporisation de l'huile et former un brouillard d'huile et des cheminées (20) par lesquelles le brouillard d'huile est diffusé 30 dans le bas du carter. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les orifices (25) sont des perçages (25) pratiqués dans des linguets des culbuteurs du moteur. 35 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé par des déflecteurs (23) disposés en sortiedes cheminées (20) pour orienter le brouillard d'huile vers des tourillons du vilebrequin. 8. Moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une quelconque des 5 5 à 7 9. Moteur à combustion interne selon la 8 dont l'arbre à cames comporte des paliers à roulements lubrifiés par le brouillard d'huile. 10. Moteur à combustion interne selon la 10 8 dont le vilebrequin est associé à des tourillons et/ou des manetons comportant des paliers à roulements lubrifiés par le brouillard d'huile.
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F
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F01
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F01M
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F01M 11,F01M 1
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F01M 11/02,F01M 1/06
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FR2890822
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE D'OBTENTION AUTOMATISEE D'INFORMATIONS RELATIVES AUX AUDIENCES DE PROGRAMMES TRANSMIS PAR UN RESEAU DE COMMUNICATION
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L'invention concerne les réseaux de communication mobile ou fixe dans lesquels sont transmis des programmes (ou contenus), par exemple de télévision, de musique, de radiophonie, de multimédia, ou de vidéo, à destination de terminaux de communication, et plus précisément l'obtention d'informations relatives à l'accès des terminaux à ces programmes (ou contenus). En raison de la forte concurrence qui existe entre les diffuseurs de programmes (ou contenus), il est particulièrement important pour eux de disposer d'un maximum d'informations relatives aux audiences réalisées par leurs différents programmes (ou contenus). Actuellement, il existe principalement deux méthodes permettant d'estimer les audiences des programmes (ou contenus). La première méthode est purement orale. Elle consiste à interroger un échantillon de personnes dans la rue ou par téléphone. Cette méthode ne peut pas se faire pratiquement en temps réel. En outre, elle est onéreuse du fait qu'elle nécessite de faire appel à du personnel pour interroger les personnes et pour effectuer des comptes rendus. De plus, le nombre de personnes interrogées étant limité, le taux d'erreur des résultats d'audience est élevé. La seconde méthode est automatisée. Elle consiste à raccorder les téléviseurs d'un échantillon de personnes, censées être représentatives d'une portion choisie d'une population, à des boîtiers d'analyse enregistrant à chaque instant l'identifiant du programme de télévision regardé afin de le transmettre à un équipement distant accompagné d'informations complémentaires comme par exemple les durées d'observation des programmes et les horaires d'accès et de fin d'accès aux programmes. Chaque personne appartenant au foyer équipé dispose de sa propre télécommande et est identifiée dans un segment de marché (enfant, homme, femme, etc...). Cette seconde méthode est purement qualitative et non quantitative. Par ailleurs, cette seconde méthode impose de coupler en permanence un boîtier à un récepteur de programme, si bien qu'elle n'est absolument pas adaptée aux terminaux de communication mobiles, comme par exemple les téléphones mobiles (ou cellulaires), les ordinateurs portables ou les assistants personnels numériques (ou PDA). En outre, elle est onéreuse du fait qu'elle nécessite de raccorder un boîtier à chaque télévision objet de l'analyse. De plus, le nombre de personnes, objet de l'analyse, étant limité, le taux d'erreur des résultats d'audience est également élevé et peut l'être encore plus lorsque plusieurs boîtiers d'analyse tombent en panne. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour 2 2890822 but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un procédé dédié à la détermination de données relatives à l'accès à des programmes (ou contenus) transmis par au moins un réseau de communication à destination de terminaux de communication qui lui sont rattachés. Ce procédé se caractérise par le fait qu'il consiste: - à faire transmettre à un dispositif d'analyse, par chaque terminal qui accède à un programme, un premier message comportant au moins des premières données représentatives du programme accédé, - à stocker dans le dispositif d'analyse les premières données en lo correspondance de deuxièmes données représentatives de l'instant d'accès au programme et de troisièmes données représentatives du terminal accédant, - à faire transmettre au dispositif d'analyse, par chaque terminal qui met fin à l'accès à un programme, un second message comportant au moins les premières données représentatives de ce programme, à stocker dans le dispositif d'analyse les premières données du second message en correspondance de quatrièmes données représentatives de l'instant de fin d'accès au programme et des troisièmes données représentatives du terminal ayant mis fin à l'accès, et - à analyser certaines au moins des données stockées dans le dispositif d'analyse afin de déterminer au moins des informations représentatives des audiences de certains au moins des programmes. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: - on peut procéder à l'analyse en temps réel; - on peut déterminer des caractéristiques (ou profils) des utilisateurs des terminaux, puis on peut analyser certaines au moins des données stockées en fonction de certaines au moins de ces caractéristiques; - on peut déterminer certaines au moins des caractéristiques des utilisateurs à partir des troisièmes données représentatives de leurs terminaux; - les terminaux peuvent intégrer dans les premiers et/ou seconds messages des cinquièmes données représentatives de certaines au moins des caractéristiques des utilisateurs; les premiers messages peuvent contenir les deuxièmes données; - les seconds messages peuvent contenir les quatrièmes données; - en cas d'impossibilité de transmission d'un premier ou second message 3 2890822 consécutivement à sa génération, on peut stocker ce message dans le terminal qui l'a généré afin de procéder à sa transmission en différé ; - on peut transmettre les premiers et les seconds messages de façon sécurisée. L'invention propose également un dispositif d'analyse de données relatives à des accès à des programmes (ou contenus) transmis par au moins un réseau de communication à destination de terminaux de communication qui lui sont rattachés. Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de mémorisation et des moyens de traitement chargés: - en cas de réception d'un premier message transmis par un terminal venant d'accéder à un programme et comportant au moins des premières données représentatives du programme accédé, de stocker ces premières données dans les moyens de mémorisation en correspondance de deuxièmes données représentatives de l'instant d'accès au programme et de troisièmes données représentatives du terminal accédant, - en cas de réception d'un second message transmis par un terminal venant de mettre fin à l'accès à un programme et comportant au moins les premières données représentatives de ce programme, de stocker les premières données dans les moyens de mémorisation en correspondance de quatrièmes données représentatives de l'instant de fin d'accès au programme et des troisièmes données représentatives du terminal ayant mis fin à l'accès, et - d'accéder à certaines au moins des données stockées dans les moyens de mémorisation pour déterminer au moins des informations représentatives des audiences de certains au moins des programmes. Le dispositif d'analyse selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: - ses moyens de traitement peuvent être chargés d'effectuer certaines au moins des déterminations en temps réel; ses moyens de traitement peuvent être chargés de déterminer les deuxièmes données à réception d'un premier message et/ou les quatrièmes données à réception d'un second message; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de déterminer des caractéristiques des utilisateurs des terminaux, et d'effectuer certaines au moins des déterminations à partir de certaines au moins des données et en fonction de certaines au moins des caractéristiques déterminées; 4 2890822 - ses moyens de traitement peuvent être chargés de déterminer certaines au moins des caractéristiques des utilisateurs des terminaux à partir des troisièmes données représentatives de leurs terminaux, stockées dans les moyens de mémorisation; - ses moyens de traitement peuvent être chargés d'extraire des premiers et/ou seconds messages des cinquièmes données représentatives de certaines au moins des caractéristiques des utilisateurs des terminaux. L'invention propose également un dispositif de contrôle, pour un terminal de communication rattaché à un réseau de communication transmettant des o programmes (ou contenus), comprenant des moyens de contrôle chargés, d'une part, en cas d'accès du terminal à un programme, de générer, à destination d'un dispositif d'analyse du type de celui présenté ci-avant, un premier message comportant au moins des premières données représentatives du programme accédé, et d'autre part, en cas de fin d'accès du terminal au programme, de générer, à destination du dispositif d'analyse, un second message comportant au moins les premières données représentatives de ce programme. Le dispositif de contrôle selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: - ses moyens de contrôle peuvent être chargés d'intégrer dans les premiers 20 messages des deuxièmes données représentatives de l'instant d'accès au programme; - ses moyens de contrôle peuvent être chargés d'intégrer dans les seconds messages des quatrièmes données représentatives de l'instant de fin d'accès au programme; - en cas d'impossibilité de transmission d'un premier ou second message consécutivement à sa génération, ses moyens de contrôle peuvent être chargés de stocker ce message afin de le transmettre en différé ; - ses moyens de contrôle peuvent être chargés d'intégrer dans les premiers et/ou seconds messages des cinquièmes données représentatives de 30 caractéristiques de l'utilisateur du terminal; ses moyens de contrôle peuvent être chargés d'ordonner à leur terminal de transmettre les premiers et seconds messages de façon sécurisée. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de communication mobiles (ou cellulaires) et aux réseaux de communication 35 fixes comportant des lignes de transmission de données à haut débit, comme par 2890822 exemple des lignes de type xDSL (ou x Digital Subscriber Line) ou des câbles ou encore des fibres optiques. D'une manière générale, l'invention concerne tout réseau de communication possédant une voix de retour quasiment constante (c'est notamment le cas de certains réseaux satellitaires assurant l'accès à l'Internet). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre de façon très schématique une partie d'un réseau de communication mobile auquel sont connectés, d'une part, des terminaux de communication mobile équipés d'un exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle selon l'invention, et d'autre part, un lo serveur équipé d'un exemple de réalisation d'un dispositif d'analyse selon l'invention. Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre l'obtention, automatisée, en temps réel et sans recours à un boîtier externe, d'informations relatives aux audiences réalisées par des programmes (ou contenus) de tout type. Cette invention s'applique à tout type de terminal de communication, qu'il soit fixe ou mobile, dès lors que le terminal peut être connecté à un réseau de communication fixe (de préférence comportant des lignes de transmission de données à haut débit, comme par exemple des lignes de type xDSL (ou x Digital Subscriber Line) ou des câbles ou encore des fibres optiques), ou mobile (de préférence de type UMTS ou ses variantes et équivalents), éventuellement par l'intermédiaire d'un modem (modulateur/démodulateur). Il pourra par exemple s'agir d'un téléphone mobile (ou cellulaire), d'un assistant personnel numérique (ou PDA), d'un décodeur de programmes de télévision cryptés, d'un équipement de réception de programmes de télévision de type Set-top box , ou d'un ordinateur fixe ou portable. Comme indiqué précédemment, l'invention concerne tout type de terminal de communication pouvant se connecter à un réseau de communication possédant une voix de retour quasiment constante (comme par exemple un réseau satellitaire assurant l'accès à l'Internet). Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que les terminaux de communication (ci-après appelés terminaux ) sont des téléphones mobiles de type UMTS pouvant se connecter à un réseau de communication mobile (ou cellulaire) afin de recevoir par voie d'ondes des programmes musicaux et/ou des programmes de télévision et/ou des programmes vidéo, par exemple conformément à un standard de type DVB-H ( Digital Video Broadcasting Handset)> - diffusion de vidéos numériques pour des combinés téléphoniques). 6 2890822 Comme cela est illustré sur l'unique figure, l'invention nécessite d'équiper des terminaux Ti (éventuellement tous) d'un dispositif de contrôle DC et d'implanter un dispositif d'analyse DA dans un équipement de communication S, comme par exemple un serveur, connecté à un réseau de communication, qui n'est pas forcément le réseau mobile R auquel sont connectés lesdits terminaux. Il est important de noter que la seule contrainte relative à l'équipement de communication S, dans lequel est implanté le dispositif d'analyse DA selon l'invention, est qu'il soit raccordé à un réseau de communication accessible à des terminaux de communication fixe ou mobile via leur(s) réseau(x) de rattachement. lo Par conséquent, il peut être raccordé à un réseau privé ou à un réseau mobile ou encore au réseau Internet, dès lors que le(s) réseau(x) de rattachement des terminaux est (sont) couplés directement ou indirectement à son réseau de raccordement. Par ailleurs, le réseau auquel est raccordé l'équipement de communication S, dans lequel est implanté le dispositif d'analyse DA selon l'invention, pouvant être couplé à des réseaux de types différents (par exemple des réseaux mobiles, des réseaux câblés et des réseaux xDSL), le dispositif d'analyse DA peut être agencé de manière à traiter des données provenant de terminaux de types différents (par exemple des téléphones mobiles et des récepteurs de télévision raccordés à des lignes xDSL ou à des fibres optiques). On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le serveur S est raccordé au réseau mobile R auquel sont rattachés les terminaux Ti, et qu'il ne reçoit que des données provenant desdits terminaux Ti (ici des téléphones mobiles). Par ailleurs, dans l'exemple illustré on a représenté trois terminaux T1 à T3 (i = 1 à 3), mais le nombre de terminaux Ti peut être aussi grand qu'on le souhaite (il suffit en effet d'équiper d'un dispositif de contrôle DC le nombre souhaité de terminaux Ti). Un dispositif de contrôle DC, selon l'invention, comprend un module de contrôle MC chargé d'intervenir chaque fois que le terminal Ti dans lequel il est implanté accède à un programme (ou contenu) et met fin à l'accès à ce programme (ou contenu). Le module de contrôle MC peut par exemple être informé de l'accès à un programme et de la fin d'accès à un programme par le module d'affichage MA, au moyen de messages ou d'événements spécifiques auxquels un autre programme peut s'abonner. Dans un cas comme dans l'autre, un module d'envoi de messages doit être prévu dans le module d'affichage MA ou dans un module externe. Un tel module d'envoi de messages peut éventuellement offrir une fonction de filtrage de navigation rapide inter-programmes (ou (< zapping ), de préférence configurable. Ainsi, lorsqu'un premier ou un second message est généré, il peut être stocké pendant une durée choisie (configurable) avant d'être communiqué. Par exemple, si le message stocké est un premier message d'accès et qu'un second message de fin d'accès est généré avant l'expiration de la durée de stockage, l'action est considérée comme du zapping, et les deux messages sont détruits sans être communiqués. En variante, le module de contrôle MC peut être chargé d'observer le fonctionnement du module d'affichage MA afin de détecter chaque accès à un programme et chaque fin d'accès à un programme. Il peut également mettre en oeuvre la fonction de détection de zapping précitée. lo Plus précisément, chaque fois que son terminal Ti accède à un programme, le module de contrôle MC génère un premier message comportant au moins des premières données représentatives du programme accédé, comme par exemple son identifiant ou l'identifiant de son canal démission. Il communique ensuite ce premier message au module d'émission/réception MER de son terminal Ti, afin qu'il le transmette au dispositif d'analyse DA (en fait au serveur S dans lequel il est implanté). Différents média d'échange peuvent être utilisés pour transmettre les premiers et seconds messages. Par exemple, on peut utiliser un canal de signalisation lorsque le dispositif d'analyse DA est situé dans le réseau de l'opérateur d'accès de l'abonné. Dans le cas contraire, on peut par exemple utiliser la voix IP (Internet). De même, chaque fois que son terminal Ti met fin à l'accès à un programme, le module de contrôle MC génère un second message comportant au moins les premières données représentatives de ce programme. Il communique ensuite ce second message au module d'émission/réception MER de son terminal Ti, afin qu'il le transmette au dispositif d'analyse DA (en fait au serveur S dans lequel il est implanté). Toute technique peut être utilisée pour différencier un premier message d'un second message. A titre d'exemple illustratif et non limitatif, le module de contrôle MC peut par exemple leur adjoindre un champ de type comportant un bit de valeur 0 ou 1. Par exemple, il attribue la valeur 0 au champ de type d'un premier message et la valeur 1 au champ de type d'un second message. Il est important de noter que le module de contrôle MC peut être chargé d'ordonner à son terminal Ti de transmettre les premiers et seconds messages de façon sécurisée. Lorsque le serveur reçoit un premier ou second message il le transmet au dispositif 8 2890822 d'analyse DA. Comme cela est illustré schématiquement sur l'unique figure, le dispositif d'analyse DA comprend des moyens de mémorisation B et un module de traitement MT. Les moyens de mémorisation B sont chargés de stocker les données qui lui sont communiquées par le module de traitement MT. Ils peuvent se présenter sous n'importe quelle forme, comme par exemple une mémoire ou une base de données (comme c'est le cas ci-après). Chaque fois que le module de traitement MT reçoit un premier message en provenance d'un terminal Ti (qui vient d'accéder à un programme), il en extrait les io premières données qui représentent le programme, puis, il détermine des deuxièmes données représentatives de l'instant d'accès au programme et des troisièmes données représentatives du terminal accédant Ti. Le temps nécessaire à un premier message pour effectuer le parcours entre un dispositif de contrôle DC et un dispositif d'analyse DA étant très court, notamment au regard de la précision temporelle demandée par les mesures d'audience, et le temps mis par un module de contrôle MC pour générer un premier message, consécutivement à la détection de l'accès à un programme par son terminal Ti, étant également très court, le module de traitement MT peut par exemple identifier l'instant de réception du premier message à l'instant d'accès au programme. Par conséquent, on peut considérer que les deuxièmes données sont représentatives de l'instant de réception du premier message. En variante, le module de traitement MT peut retrancher de l'instant de réception d'un premier message une valeur constante représentative du temps de parcours et du temps nécessaire à la génération du premier message. Dans une autre variante, on peut également envisager que chaque module de contrôle MC soit agencé de manière à intégrer des deuxièmes données représentatives de l'horaire auquel son terminal Ti a accédé à un programme. Dans ce cas, lorsque le module de traitement MT reçoit un premier message, il n'a plus besoin de déterminer l'instant d'accès au programme, puisqu'il est représenté par les deuxièmes données qu'il contient. Comme indiqué précédemment, toute technique peut être utilisée pour permettre la différenciation d'un premier message et d'un second message. A titre d'exemple illustratif et non limitatif, on peut accompagner les deuxièmes données d'un bit dont la valeur signale un accès (par opposition à une fin d'accès). La valeur de ce bit peut par exemple être fixée par la valeur du champ de type contenu dans le premier message (par exemple une valeur 0 pour un accès et une valeur 1 pour une fin 9 2890822 d'accès). Les troisièmes données peuvent par exemple (et de façon non limitative) se présenter sous la forme de l'identifiant de communication du terminal accédant Ti (c'est-à-dire celui qui vient de transmettre un premier message). L'identifiant de communication peut par exemple (et de façon non limitative) être le numéro de téléphone dans le cas d'un téléphone mobile, ou l'adresse électronique (ou e-mail ) dans le cas d'un ordinateur ou d'un récepteur de télévision raccordé à un réseau filaire. D'une manière générale, on peut utiliser toutes données permettant d'identifier de façon unique l'utilisateur d'un service. Le module de traitement MT stocke les premières données de chaque premier message reçu en correspondance des deuxièmes et troisièmes données, par exemple au sein d'un multiplet. Chaque fois que le module de traitement MT reçoit un second message en provenance d'un terminal Ti (qui vient de mettre fin à l'accès à un programme), il en extrait les premières données qui représentent le programme, puis, il détermine des quatrièmes données représentatives de l'instant de fin d'accès au programme et des troisièmes données représentatives du terminal accédant Ti. Comme indiqué précédemment, le temps nécessaire à un second message pour effectuer le parcours entre un dispositif de contrôle DC et un dispositif d'analyse DA étant très court, notamment au regard de la précision temporelle demandée par les mesures d'audience, et le temps mis par un module de contrôle MC pour générer un second message, consécutivement à la détection de la fin d'accès à un programme par son terminal Ti, étant également très court, le module de traitement MT peut par exemple identifier l'instant de réception du second message à l'instant de fin d'accès au programme. Par conséquent, on peut considérer que les quatrièmes données sont représentatives de l'instant de réception du second message. En variante, le module de traitement MT peut retrancher de l'instant de réception d'un second message une valeur constante représentative du temps de parcours et du temps nécessaire à la génération du second message. Dans une autre variante, on peut également envisager que chaque module de contrôle MC soit agencé de manière à intégrer des quatrièmes données représentatives de l'horaire auquel son terminal Ti a cessé d'accéder à un programme. Dans ce cas, lorsque le module de traitement MT reçoit un second message, il n'a plus besoin de déterminer l'instant de fin d'accès au programme, puisqu'il est représenté par les quatrièmes données qu'il contient. Comme indiqué précédemment, toute technique peut être utilisée pour permettre la différenciation d'un premier message et d'un second message. A titre d'exemple illustratif et non limitatif, on peut accompagner les quatrièmes données d'un bit dont la valeur signale un accès (par opposition à une fin d'accès). La valeur de ce bit peut par exemple être fixée par la valeur du champ de type contenu dans le second s message (par exemple une valeur 1 pour une fin d'accès et une valeur 0 pour un accès). Le module de traitement MT stocke les premières données de chaque second message reçu en correspondance des troisièmes et quatrièmes données, par exemple au sein d'un multiplet. lo Le module de traitement MT est également chargé d'accéder sur requête à certaines au moins des données (premières données (identifiant de programme), deuxièmes données (instant d'accès à un programme), troisièmes données (identifiant de terminal Ti) et quatrièmes données (instant de fin d'accès à un programme)) qui sont stockées dans la base de données B afin de déterminer au moins des informations représentatives des audiences de certains au moins des programmes concernés par ces données. Quelques exemples schématiques d'analyses de données d'audience sont donnés ci-après à titre purement illustratif. L'audience d'un programme peut par exemple être définie comme le nombre de personnes qui ont regardé ce programme pendant une durée choisie, par exemple égale à l'intégralité de sa durée, ou pendant un pourcentage choisi de sa durée, par exemple supérieur à 90%. Pour déterminer l'audience d'un programme, le module de traitement MT peut donc tout d'abord extraire de la base de données B les multiplets qui comportent tous les mêmes premières données représentatives du programme. Puis, il peut déterminer parmi les multiplets extraits ceux qui comportent des troisièmes données représentatives d'un même identifiant de terminal Ti. Ensuite, il peut déterminer la durée d'accès de chaque terminal Ti au programme à partir des deuxièmes et quatrièmes données des multiplets présentant les mêmes troisièmes données. Enfin, il peut par exemple comparer chaque durée déterminée à un seuil afin de retenir les terminaux Ti qui sont associés à une durée supérieure audit seuil. Le nombre de ces terminaux fixe l'audience du programme concerné. Le module de traitement MT peut être également agencé de manière à analyser les données stockées dans sa base de données B dans le but de déterminer d'autres informations représentatives des audiences de certains au moins des programmes, comme par exemple des temps d'accès moyen et/ou des horaires moyens d'accès Io Il 2890822 et/ou des horaires moyens de fin d'accès et/ou des taux d'audience. Par exemple pour déterminer les taux d'audience d'un ensemble de programmes, transmis pendant des intervalles de temps dont l'intersection est non nulle, le module de traitement MT peut tout d'abord déterminer l'audience de chacun des programmes de l'ensemble comme décrit précédemment. Puis, il effectue la somme de ces audiences et divise l'audience de chaque programme de l'ensemble par la somme des audiences, ce qui donne les taux d'audience recherchés. Pour déterminer le temps d'accès moyen à un programme, le module de traitement MT peut par exemple commencer par extraire de la base de données B les multiplets lo qui comportent tous les mêmes premières données représentatives du programme. Puis, il détermine parmi les multiplets extraits ceux qui comportent des troisièmes données représentatives d'un même identifiant de terminal Ti. Ensuite, il détermine la durée d'accès de chaque terminal Ti au programme à partir des deuxièmes et quatrièmes données des multiplets présentant les mêmes troisièmes données. Enfin, il effectue la somme des durées déterminées et diviser cette somme par le nombre de terminaux ayant accédé au programme concerné, ce qui fixe le temps d'accès moyen au programme. Pour déterminer l'horaire moyen d'accès à un programme, le module de traitement MT peut par exemple commencer par extraire de la base de données B les multiplets qui comportent tous les mêmes premières données représentatives du programme et des deuxièmes données représentatives des instants d'accès au programme. Ensuite, il peut effectuer la somme desinstants d'accès et diviser cette somme par le nombre de terminaux ayant accédé au programme concerné, ce qui fixe l'instant d'accès moyen au programme. Pour déterminer l'horaire moyen de fin d'accès à un programme, le module de traitement MT peut par exemple commencer par extraire de la base de données B les multiplets qui comportent tous les mêmes premières données représentatives du programme et des quatrièmes données représentatives des instants de fin d'accès au programme. Ensuite, il peut effectuer la somme des instants de fin d'accès et diviser cette somme par le nombre de terminaux ayant accédé au programme concerné, ce qui fixe l'instant de fin d'accès moyen au programme. Les traitements de données d'audience présentés ci-avant ne constituent que des exemples schématiques non limitatifs. De nombreux modèles statistiques de traitement des données d'audience existent et sont connus de l'homme de l'art. D'une manière générale, les données d'audience obtenues grâce à l'invention peuvent être stockées afin de faire l'objet, ensuite, de tout traitement statistique (ou 12 2890822 autre) adapté aux besoins. Il est par ailleurs important de noter que des résultats en direct (comme par exemple le nombre de personnes en train de regarder un programme donné), voire même des résultats en direct ou en différé corrélés avec des caractéristiques d'utilisateurs (comme par exemple le nombre de 15-25 ans en train de regarder un programme donné) peuvent être mis à la disposition des clients du dispositif d'analyse DA. De nombreux types de caractéristique d'utilisateur (ou des parties au moins de profils d'utilisateurs) peuvent être utiles aux diffuseurs de programmes, notamment pour affiner des analyses d'audience ou de taux d'audience. C'est par exemple le cas de lo la classe d'age et/ou des centres d'intérêts et/ou des types d'émission préférée et/ou du sexe, et analogues. Ces caractéristiques d'utilisateurs peuvent être obtenues par le module de traitement MT de différentes manières. Une manière peut consister à agencer le module de traitement MT afin qu'il détermine des caractéristiques choisies (ou des parties au moins de profils) des utilisateurs des terminaux Ti à partir des troisièmes données qui représentent leurs terminaux Ti et qui sont stockées dans la base de données B. A cet effet, le module de traitement MT peut adresser des requêtes de transmission de caractéristiques choisies d'utilisateurs (identifiés par les identifiants de leurs terminaux Ti) au(x) réseau(x) de rattachement des terminaux Ti qui lui transmettent des premiers et seconds messages. Ainsi, lorsque le module de traitement MT dispose de ces caractéristiques choisies, il peut effectuer certaines au moins des déterminations à partir de certaines au moins des données stockées dans la base de données B et en fonction de certaines au moins des caractéristiques déterminées. Une autre manière (non exclusive de la précédente) peut consister à faire transmettre par les terminaux Ti des (cinquièmes) données représentatives de caractéristiques de leurs utilisateurs, ces dernières pouvant être éventuellement complétées par d'autres données stockées dans la base de données B et accessibles au module de traitement MT. Dans ce cas, le dispositif de contrôle DC, implanté dans un terminal Ti peut par exemple intégrer dans les premiers et/ou seconds messages des (cinquièmes) données. Le module de traitement MT peut alors utiliser ces (cinquièmes) données, ainsi qu'éventuellement d'autres, pour effectuer certaines de ses analyses. La transmission de tout ou partie de ces caractéristiques d'utilisateurs par les terminaux Ti peut dépendre de la législation du pays et/ou de l'accord préalable des utilisateurs. Le résultat d'une analyse effectuée par le module de traitement MT se présente sous la forme de données finales qui sont délivrées par son dispositif d'analyse DA sous la 13 2890822 forme d'un message. Dans ce qui précède, il a été supposé que les terminaux Ti étaient en mesure de transmettre leurs premiers et seconds messages en direct. Mais, cela n'est pas toujours possible, notamment lorsque le réseau (GPRS) n'est pas disponible au moment de la génération d'un message alors que le réseau de diffusion de programmes fonctionne. Afin de tenir compte de ces situations, le module de contrôle MC d'un dispositif de contrôle DC, qui est implanté dans un terminal Ti, peut par exemple être agencé de manière à stocker le message non envoyé dans une mémoire dédiée, afin de le transmettre ultérieurement (dès que possible). lo Le dispositif de contrôle DC selon l'invention, et notamment son module de contrôle MC, et/ou le dispositif d'analyse DA, et notamment son module de traitement MT et ses moyens de mémorisation B, peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. Lorsque le dispositif de contrôle DC est intégralement réalisé sous la forme d'un module logiciel, il peut être soit implanté dans un terminal lors de sa fabrication ou de sa mise en service, soit téléchargé dans un terminal via son réseau de rattachement ou à partir d'un autre type de terminal (comme par exemple un ordinateur individuel (ou PC)) par transfert via un moyen de communication inter terminaux (par exemple de type bluetooth). L'invention est particulièrement avantageuse dans la mesure où elle offre un procédé de détermination de données d'audience quantitative et éventuellement qualitative (si nécessaire). L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de contrôle, de terminaux de communication, de dispositif d'analyse et de procédé de détermination de données décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 14 2890822
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Un dispositif (DA) est dédié à l'analyse de données d'accès à des programmes (ou contenus) transmis par des réseaux de communication (R) à destination de terminaux de communication (T1-T3) qui leur sont rattachés. Ce dispositif (DA) comprend une mémoire (B) et des moyens de traitement (MT) chargés i) lorsqu'il reçoivent un premier message transmis par un terminal (T1) venant d'accéder à un programme et comportant au moins des premières données représentatives de ce programme, de stocker les premières données dans la mémoire (B) en correspondance de deuxièmes données représentatives de l'instant d'accès au programme et de troisièmes données représentatives du terminal accédant (T1), ii) lorsqu'il reçoivent un second message transmis par un terminal (T1) venant de mettre fin à l'accès à un programme et comportant au moins les premières données représentatives de ce programme, de stocker les premières données dans la mémoire (B) en correspondance de quatrièmes données représentatives de l'instant de fin d'accès au programme et des troisièmes données représentatives du terminal (T1) ayant mis fin à l'accès, et iii) d'accéder à certaines au moins des données stockées dans la mémoire (B) afin de déterminer au moins des informations représentatives des audiences de certains au moins des programmes.
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1. Procédé de détermination de données relatives à des accès à des programmes transmis par au moins un réseau de communication (R) à destination s de terminaux de communication (Ti) qui lui sont rattachés, caractérisé en ce qu'il consiste i) à faire transmettre à un dispositif d'analyse (DA), par chaque terminal (Ti) qui accède à un programme, un premier message comportant au moins des premières données représentatives dudit programme accédé, ii) à stocker dans ledit dispositif d'analyse (DA) lesdites premières données en correspondance de deuxièmes données représentatives de l'instant d'accès du premier message et de troisièmes données représentatives du terminal accédant (Ti), iii) à faire transmettre audit dispositif d'analyse (DA), par chaque terminal (Ti) qui met fin à l'accès à un programme, un second message comportant au moins les premières données représentatives dudit programme, iv) à stocker dans ledit dispositif d'analyse (DA) lesdites premières données du second message en correspondance de quatrièmes données représentatives de l'instant de fin d'accès et des troisièmes données représentatives du terminal (Ti) ayant mis fin à l'accès, et v) à analyser certaines au moins desdites données stockées dans ledit dispositif d'analyse (DA) de manière à déterminer au moins des informations représentatives des audiences de certains au moins desdits programmes. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on procède à ladite analyse en temps réel. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que l'on détermine des caractéristiques des utilisateurs desdits terminaux (Ti) puis on analyse certaines au moins desdites données stockées en fonction de certaines au moins desdites caractéristiques. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'on détermine certaines au moins desdites caractéristiques des utilisateurs à partir des troisièmes données représentatives de leurs terminaux. 5. Procédé selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que lesdits terminaux intègrent dans lesdits premiers et/ou seconds messages des cinquièmes données représentatives de certaines au moins desdites caractéristiques des utilisateurs. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits premiers messages contiennent lesdites deuxièmes données. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits 2890822 seconds messages contiennent lesdites quatrièmes données. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'en cas d'impossibilité de transmission d'un premier ou second message consécutivement à sa génération, on stocke ledit message dans le terminal qui l'a généré afin de procéder à sa transmission en différé. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'on transmet lesdits premiers et seconds messages de façon sécurisée. 10. Dispositif (DA) d'analyse de données relatives à des accès à des programmes transmis par au moins un réseau de communication (R) à destination de terminaux de communication (Ti) qui lui sont rattachés, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mémorisation (B) et des moyens de traitement (MT) agencés i) en cas de réception d'un premier message transmis par un terminal (Ti) venant d'accéder à un programme et comportant au moins des premières données représentatives dudit programme accédé, pour stocker lesdites premières données dans lesdits moyens de mémorisation (B) en correspondance de deuxièmes données représentatives de l'instant d'accès audit programme et de troisièmes données représentatives du terminal accédant (Ti), ii) en cas de réception d'un second message transmis par un terminal (Ti) venant de mettre fin à l'accès à un programme et comportant au moins les premières données représentatives dudit programme, pour stocker lesdites premières données dans lesdits moyens de mémorisation (B) en correspondance de quatrièmes données représentatives de l'instant de fin d'accès audit programme et des troisièmes données représentatives du terminal (Ti) ayant mis fin à l'accès, et iii) pour accéder à certaines au moins desdites données stockées dans lesdits moyens de mémorisation (B) pour déterminer au moins des informations représentatives des audiences de certains au moins desdits programmes. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour effectuer certaines au moins desdites déterminations en temps réel. 12. Dispositif selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour déterminer lesdites deuxièmes données à réception d'un premier message et/ou lesdites quatrièmes données à réception d'un second message. 13. Dispositif selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour déterminer des caractéristiques des utilisateurs desdits terminaux (Ti), et pour effectuer certaines au moins desdites déterminations à partir de certaines au moins desdites données et en 16 2890822 fonction de certaines au moins desdites caractéristiques. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour déterminer certaines au moins des caractéristiques des utilisateurs desdits terminaux (Ti) à partir des troisièmes s données représentatives de leurs terminaux (Ti), stockées dans lesdits moyens de mémorisation (B). 15. Dispositif selon l'une des 13 et 14, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour extraire desdits premiers et/ou seconds messages des cinquièmes données représentatives de certaines au moins des caractéristiques des utilisateurs desdits terminaux (Ti). 16. Dispositif de contrôle (DC) pour un terminal de communication (Ti) rattaché à un réseau de communication (R) propre à transmettre des programmes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de contrôle (MC) agencés, i) en cas d'accès dudit terminal (Ti) à un programme, pour générer, à destination d'un dispositif d'analyse (DA) selon l'une des 10 à 15, un premier message comportant au moins des premières données représentatives dudit programme accédé, et ii) en cas de fin d'accès dudit terminal (Ti) audit programme, pour générer, à destination dudit dispositif d'analyse (DA), un second message comportant au moins lesdites premières données représentatives dudit programme. 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour intégrer dans lesdits premiers messages des deuxièmes données représentatives de l'instant d'accès au programme. 18. Dispositif selon l'une des 16 et 17, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour intégrer dans lesdits seconds messages des quatrièmes données représentatives de l'instant de fin d'accès au programme. 19. Dispositif selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour intégrer dans lesdits premiers et/ou seconds messages des cinquièmes données représentatives de caractéristiques de l'utilisateur du terminal (Ti). 20. Dispositif selon l'une des 16 à 19, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés, en cas d'impossibilité de transmission d'un premier ou second message consécutivement à sa génération, pour stocker ledit message afin de le transmettre en différé. 21. Dispositif selon l'une des 16 à 20, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour ordonner à leur terminal (Ti) de transmettre lesdits premiers et seconds messages de façon sécurisée.
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H,G
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H04,G06
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H04Q,G06F,H04H,H04M
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H04Q 7,G06F 13,H04H 1,H04H 40,H04H 60,H04M 11
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H04Q 7/38,G06F 13/00,H04H 1/00,H04H 40/18,H04H 60/44,H04M 11/00
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FR2901141
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE DE TRAITEMENT, NOTAMMENT DE STERILISATION D'OBJETS
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La présente invention se rapporte à un dispositif de traitement d'objets, notamment destiné à la stérilisation, comprenant au moins un compartiment pour recevoir conjointement au moins deux objets à traiter ; et au moins un élément obturateur qui est associé à une ouverture dudit compartiment et est monté mobile, dans le dispositif, en vue d'ouvrir et de fermer l'ouverture, le compartiment pouvant être obturé hermétiquement par l'élément obturateur, et ledit élément obturateur étant agencé de manière qu'à l'état fermé dudit compartiment aucun mouvement relatif ne s'opère entre ledit élément et ledit compartiment. L'invention concerne, par ailleurs, un procédé de stérilisation d'au moins deux objets, devant être stérilisés dans un compartiment commun pouvant être obturé hermétiquement par au moins un élément obturateur, ledit élément n'accomplissant, à l'état fermé, aucun mouvement vis-à-vis dudit compartiment. L'on fera observer que le qualificatif "hermétiquement" ne doit pas être interprété dans l'absolu, mais doit, en revanche, être déterminé en fonction du procédé devant être exécuté dans le compartiment. Les exigences imposées aux garnitures d'étanchéité sont alors tributaires, pour l'essentiel, de la pression devant nécessairement régner dans le compartiment, ainsi que de l'ampleur d'une déperdition d'air adrnissible. Un dispositif du genre mentionné en introduction est connu dans l'art antérieur, d'après la demande de brevet DE-Al-199 16 478. La description porte sur un carrousel de stérilisation de récipients au plasma. Ledit carrousel comprend, par exemple, 50 compartiments destinés à recevoir chacun un récipient respectif. Le rendement dudit carrousel est de l'ordre de 20 000 récipients par heure. Chaque compartiment, fixé au carrousel, comporte une plaque de fond mobile pouvant être dégagée vers le bas. Pour procéder au chargement du compartiment, un récipient est placé sur la plaque de fond dégagée et est introduit dans ledit compartiment, de bas en haut, jusqu'à ce que ladite plaque soit en butée contre les autres parois du compartiment, et assure l'étanchéité de celui-ci. La plaque se meut conjointement au compartiment, lors de la rotation du carrousel, si bien qu'aucun mouvement relatif n'a lieu vis-à-vis dudit compartiment. A la fin du processus de traitement, et à ce stade uniquement, la plaque est de nouveau déplacée vers le bas pour ouvrir le compartiment, ce qui permet de prélever le récipient. Des dispositifs de ce type sont, non seulement, utilisés pour la stérilisation au plasma, mais sont également appropriés à un procédé du genre cité en introduction. Un tel procédé est connu de par la demande de brevet DE-Al-101 12 971. Le procédé décrit autorise une stérilisation efficace d'objets, dans un carrousel, sans qu'il soit nécessaire d'activer un plasma. Le degré d'efficacité peut ainsi être amélioré. Un dispositif de ce genre offre notamment l'avantage consistant en ce qu'un mode de fonctionnement continu permet d'obtenir un débit d'objets très élevé, par exemple de l'ordre de 30 000 objets par heure. Néanmoins, un inconvénient réside dans la présence nécessaire d'un très grand nombre de compartiments, dans les dispositifs connus, afin de recevoir les objets. De 50 à 100 compartiments sont habituellement prévus. Chaque compartiment doit nécessairement disposer d'un propre jeu de soupapes pour relier ledit compartiment aux différents systèmes d'alimentation et d'évacuation concourant aux étapes opératoires individuelles. Dans son ensemble, le dispositif occupe un très grand encombrement, étant donné que le carrousel accuse un très fort diamètre suite au grand nombre des compartiments. Par le passé, il a par ailleurs été tenté d'optimaliser de tels dispositifs en insérant simultanément plusieurs objets, par exemple au nombre de deux ou trois, dans chaque compartiment du carrousel. Cela permet, certes, de diminuer légèrement le nombre des compartiments moyennant un rendement identique, mais l'alimentation et l'évacuation des objets devant être traités ne peuvent, toutefois, plus avoir lieu de façon continue. Dans une installation convoyant des objets en continu, un prélèvement de deux objets provoque simultanément une discontinuité devant, de nouveau, être compensée par un temps d'attente successif. Un tel mode de fonctionnement discontinu est désavantageux, dans le principe, à cause de cette discontinuité provoquée. L'invention a pour objet, tout en conservant l'avantage du mode de fonctionnement continu, de réduire le nombre des compartiments nécessaires et, par conséquent, de simplifier le dispositif et de restreindre l'encombrement requis. Dans le dispositif conforme à l'invention, cet objet est atteint par le fait que les objets à traiter, au nombre minimal de deux, peuvent être introduits en succession dans le compartiment ; et par le fait que l'ouverture peut alors être obturée, sensiblement en continu, par ledit au moins un élément obturateur. La caractéristique, selon laquelle l'obturation de l'ouverture s'opère pour l'essentiel continûment, doit alors être interprétée en ce sens que la fermeture peut avoir lieu progressivement, en plusieurs paliers, ou bien également en continu sans aucun palier. Plusieurs éléments obturateurs rigides peuvent, à cette fin, être associés à l'ouverture du compartiment pour fermer progressivement ledit orifice, en plusieurs paliers. Toutefois, il peut également être prévu d'associer, à l'ouverture du compartiment, un élément obturateur flexible visant à fermer l'ouverture en continu. Dans le procédé conforme à l'invention, l'objet recherché est atteint par le fait que les objets, au nombre minimal de deux, sont introduits en succession dans le compartiment ; que ledit compartiment est obturé en partie après l'insertion de chaque objet ; que ledit compartiment est obturé hermétiquement et mis sous vide après l'insertion du dernier objet ; qu'un mélange de vapeurs, constitué de peroxyde d'hydrogène gazeux et d'eau à l'état gazeux, est admis dans le compartiment en un laps de temps inférieur à 8 secondes (ci-après abrégées en s), de manière qu'il se forme, sur toutes les surfaces accessibles des objets et du compartiment, un dépôt de condensat stérilisant lesdites surfaces ; qu'une mise sous vide réitérée du compartiment débute, au plus tard, 3 s après formation dudit dépôt, la pression régnant dans ledit compartiment étant alors abaissée en deçà de la pression de vapeur du peroxyde d'hydrogène, provoquant ainsi une élimination dudit dépôt ; qu'un gaz stérile est mis en circulation dans le compartiment ; et que ledit compartiment est ouvert sensiblement en continu, les objets étant alors successivement prélevés dudit compartiment. Cela confère l'avantage consistant en ce que le nombre des compartiments peut être réduit à environ un à dix sans aucune influence négative sur le rendement continu, d'environ 20 000 à 40 000 objets par heure. Du fait du moindre nombre des compartiments, le dispositif occupe un encombrement notablement moindre. De plus, l'alimentation desdits compartiments, en dépression et en mélange de vapeurs renfermant du peroxyde d'hydrogène, s'en trouve par ailleurs simplifiée. Bien que le dispositif fonctionne en continu, tous les objets insérés dans un compartiment commun subissent, en permanence, la même étape opératoire concernant le procédé de traitement effectué. A ce stade, l'on fera expressément observer que le dispositif décrit se prête, en particulier à la mise en oeuvre du procédé de stérilisation décrit, mais n'est nullement limité à ce procédé. Ledit dispositif est tout aussi bien approprié à une stérilisation au plasma ou au revêtement plasmatique d'objets. Le dispositif peut, de manière particulièrement avantageuse, être employé pour traiter des bouteilles ou autres récipients devant être remplis. Il est avantageux que plusieurs objets à traiter puissent être introduits en succession dans au moins deux compartiments, lesdits compartiments étant implantés sur une roue alvéolaire pouvant être entraînée à vitesse de rotation ou périphérique constante. En fonction des procédés devant être exécutés dans le dispositif, une roue alvéolaire peut comporter des compartiments au nombre de deux, de trois ou en nombre supérieur. Trois compartiments, uniformément répartis sur le pourtour de ladite roue, s'avèrent avantageux pour le procédé de stérilisation décrit. Le document WO-A2-2006/010509 décrit un sas comprenant plusieurs compartiments implantés sur une roue alvéolaire, afin de distribuer des objets à une chambre de traitement de fort dimensionnement. Lors de la révolution de la roue, les compartiments de ladite roue sont successivement mis en dépression jusqu'à atteindre le niveau de pression régnant dans la chambre de traitement. Dans ce sas, une fermeture des compartiments en continu est prévue dans le principe. Néanmoins, ce sas est dépourvu d'un élément obturateur mobile n'accomplissant, à l'état fermé, aucun mouvement relatif vis-à-vis du compartiment. En revanche, la roue alvéolaire dudit sas est ceinturée par une paroi fixe d'enveloppement, dans laquelle deux orifices sont pratiqués en vue du chargement et du déchargement des compartiments. Les compartiments de la roue sont munis, périphériquement, de garnitures d'étanchéité glissant: le long de la paroi d'enveloppement. Ainsi, les compartiments tournant avec la roue effectuent un mouvement relatif vis-à-vis de la paroi d'enveloppement qui les obture, ce qui génère une forte usure. Il est nécessaire de procéder fréquemment à un remplacement des garnitures. Chaque compartiment du sas peut recevoir deux objets qui, toutefois, sont insérés concomitamment dans ledit compartiment, et non pas en succession. Pour un procédé de traitement au plasma, voire également pour le procédé de stérilisation décrit, il est avantageux que le dispositif comprenne au moins une centrale de pompage qui est destinée à la mise sous vide des compartiments de la roue alvéolaire et peut être raccordée à tous les compartiments, en succession temporelle, chaque centrale étant, à chaque instant, reliée au maximum à un compartiment. Ladite centrale peut, de la sorte, être optimalement adaptée à la taille des compartiments et à la dépression requise. Le fait que la centrale soit, à chaque fois, raccordée au maximum à un compartiment, permet d'éviter que le vide, créé dans le compartiment tout d'abord relié à ladite centrale, soit de nouveau déstabilisé par raccordement supplémentaire d'un second compartiment à la même centrale. Il est avantageux que le nombre des compartiments, situés sur la roue alvéolaire, soit adapté au procédé exécuté. La vitesse périphérique ou de rotation de ladite roue doit être avantageusement choisie de façon à gouverner une durée de tour complet correspondant, sensiblement, au produit du nombre des compartiments multiplié par la durée du raccordement d'un compartiment à une centrale de pompage au cours d'une révolution de ladite roue. De la sorte, la centrale prévue au minimum est soumise à une contrainte très uniforme et fonctionne avec un bon degré d'efficacité. Pour le procédé de stérilisation décrit, il est avantageux qu'un évaporateur propre, destiné à une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène et associé à chaque compartiment du dispositif; soit notamment installé sur la roue alvéolaire. De ce fait, une quantité dosée d'une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène peut être intégralement vaporisée, pour chaque compartiment, de manière très simple et à l'instant nécessaire ; et peut être dirigée, vers le compartiment considéré, sans aucun flux de gaz de sustentation. Pour le procédé de stérilisation décrit, il est avantageux qu'un mélange de vapeurs, présentant une concentration en peroxyde d'hydrogène d'environ 14 % à 59 % en poids, de préférence d'environ 25 % à 50 %, et notamment de 30 A à 35 % en poids, soit admis dans le compartiment. Suite à la vaporisation intégrale d'une quantité dosée d'une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène, il est impératif que la solution aqueuse employée présente la même concentration en peroxyde d'hydrogène que le mélange de vapeurs affluant dans le compartiment. Il est avantageux que le mélange de vapeurs soit admis, dans le compartiment, en un laps de temps inférieur à 4 s, plus particulièrement inférieur à 2 s. Suite à l'afflux rapide du mélange de vapeurs dans le compartiment, il se produit une brusque expansion sensiblement adiabatique dudit mélange, se traduisant par un refroidissement intensif de ce dernier. Il en résulte une sursaturation dudit mélange, gouvernant une condensation sur toutes les surfaces libres des objets et du compartiment. Cette condensation s'opère, semblablement, de façon brusque, si bien que le dépôt de condensat est très fortement réchauffé par l'enthalpie de vaporisation, et qu'il se produit une "activation" du peroxyde d'hydrogène. En conséquence, la stérilisation des surfaces s'opère pratiquement à l'instant de la condensation. Aussitôt après la formation du dépôt de condensat, le compartiment est de nouveau mis en dépression, et ledit dépôt est de nouveau éliminé en faisant chuter la pression, régnant dans ledit compartiment, en deçà de la pression de vapeur du peroxyde d'hydrogène condensé. L'évacuation du dépôt de condensat, par pompage, s'effectue sans durée d'action notable, immédiatement après la condensation, de façon telle que ledit dépôt, réchauffé par l'enthalpie de vaporisation, ne se refroidisse pas sous l'effet de la chaleur cédée aux surfaces respectives des objets ou du compartiment. Il est avantageux que la création d'une dépression, visant à éliminer le dépôt de condensat, soit achevée en un laps de temps de moins de 20 s, en particulier moins de 10 s après le début de l'afflux du mélange de vapeurs. Cela permet d'éviter un transfert thermique excessif, du dépôt de condensat vers les surfaces, si bien que ledit dépôt se vaporise très aisément, lors de la mise en dépression, et peut être évacué très aisément. Au cours de la mise en dépression visant à éliminer ledit dépôt, la pression régnant dans le compartiment est abaissée, de préférence, en deçà de 5 hectopascals (abrégés ci-après en hPa). La valeur de pression indiquée correspond alors à la pression absolue régnant dans le compartiment. De préférence, ladite pression peut également être abaissée en deçà de 1 hPa, en particulier aussi en deçà de 0,35 hPa. La quantité résiduelle de peroxyde d'hydrogène, subsistant sur les surfaces des objets, est d'autant plus faible que la pression, régnant dans le compartiment, est faible au stade de l'évacuation du dépôt. Une trop forte quantité résiduelle de peroxyde d'hydrogène, sur les objets, peut être néfaste à l'utilisation ultérieure desdits objets. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une coupe axiale d'une roue alvéolaire d'un dispositif conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue de dessous dudit dispositif à échelle réduite, dans la direction de la flèche II de la figure 1 ; la figure 3 est une illustration analogue à la figure 1, montrant une autre conception d'un élément obturateur du dispositif ; et la figure 4 est une vue de dessous du dispositif à échelle réduite, dans la direction de la flèche IV de la figure 3. Les figures 1 et 2 représentent un dispositif 1 de traitement d'objets 2. Lesdits objets 2 sont illustrés schématiquement sous la forme de cercles, sur la figure 2, et peuvent par exemple se présenter comme des bouteilles évoquées sur la figure 1, ou bien également comme d'autres réceptacles recevant des liquides potables. Le dispositif 1 comprend, pour l'essentiel, une roue alvéolaire 3 pouvant être entraînée dans une direction de révolution A, et munie de trois compartiments 4, 5 et 6 agencés sur le pourtour. En service, ladite roue 3 est menée par un entraînement non illustré et tourne à vitesse périphérique constante dans la direction A, autour d'un axe 7. Dans le présent cas, le dispositif 1 est réalisé sous la forme d'un "carrousel" dans lequel les objets 2, devant être traités, sont délivrés en continu dans une direction d'amenée B et sont de nouveau évacués continûment, à l'issue du traitement, dans une direction d'évacuation C. Les compartiments 4, 5 et 6 sont matérialisés, chacun, par un fond plan 8, par une voûte plane 9 et par une paroi intérieure 10 sensiblement cylindrique. Chacun desdits compartiments 4, 5 et 6 présente une ouverture 12 située sur un pourtour extérieur cylindrique 11 de la roue alvéolaire 3, et à laquelle un élément obturateur 13 est associé. La délimitation des compartiments 4, 5 et 6, dans le sens circonférentiel de la roue 3, est assurée par trois cloisons séparatrices 14, 15 et 16 s'étendant depuis la paroi intérieure 10 jusqu'au pourtour extérieur 11 de ladite roue 3. Lesdites cloisons 14, 15 et 16 s'achèvent dans l'affleurement du pourtour extérieur 11 de la roue 3, et se prolongent ainsi jusqu'à l'élément 13. L'élément obturateur 13 est flexible et est réalisé, sous la forme d'une bande 17 sans fin, au pourtour extérieur 11 de la roue alvéolaire 3. Ladite bande enlace alors deux rouleaux de guidage 18 et 19. Ladite bande 17 est plaquée, par le rouleau 18, contre le pourtour extérieur 11 de la roue 3 et tourne en synchronisme avec ladite roue 3 dans la direction de révolution A. Du fait de la révolution synchrone, aucun mouvement relatif ne s'opère entre la bande 17 et la roue 3. Dans la région du rouleau 19, la bande 17 est de nouveau dissociée du pourtour extérieur 11 de la roue 3 et est renvoyée vers le rouleau 18, par ledit rouleau 19, dans la direction d'une flèche D en sens inverse de la direction A. Il peut alors être prévu plusieurs rouleaux additionnels de guidage 20 garantissant le guidage de la bande 17. La bande 17 sans fin est de préférence constituée, au moins sur sa surface tournée vers la roue alvéolaire 3, d'un matériau doué de l'élasticité du caoutchouc. Cela permet de renoncer à des garnitures supplémentaires d'étanchéité dans les régions dans lesquelles la bande 17 porte contre le fond 8 et contre la voûte 9, ainsi que contre les cloisons séparatrices 14, 15 et 16 de la roue 3. Des éléments de renfort peuvent être prévus, dans la bande 17, pour renforcer ladite bande 17 devant précisément résister à une contrainte résultant de la différence de pression entre la pression environnante et la dépression régnant dans les compartiments 4, 5, 6. Lesdits éléments peuvent être constitués, par exemple, par une pluralité de barres rondes 21 occupant des positions voisines et parallèles à l'axe 7. Cela stabilise la bande 17 vis-à-vis de la contrainte due à la différence de pression, mais cela ne diminue pratiquement pas, dans la direction longitudinale, la souplesse de ladite bande jouant un rôle important pour un guidage précis autour des rouleaux de guidage 18 et 19. En variante, la bande 17 pourrait également se présenter comme une bande articulée comprenant plusieurs organes par eux-mêmes rigides, solidarisés avec mobilité. Pour entraîner la roue alvéolaire 3 dans la direction de révolution A, un entraînement est affecté à ladite roue d'une manière non illustrée. Sous l'effet des rouleaux de guidage 18 et 19, la bande 17 sans fin peut être appliquée avec légère précontrainte contre le pourtour extérieur 11 de ladite roue alvéolaire, et être menée conjointement dans la direction A. Un entraînement distinct, dédié à la bande 17, n'est pas nécessaire dans le principe étant donné que ladite bande 17 enlace la roue 3 avec un très grand angle d'enlacement. Ainsi, ladite bande 17 peut être entraînée par la seule action du frottement sur le pourtour 11 de la roue 3. En variante, il peut néanmoins être avantageux de prévoir, entre la roue alvéolaire 3 et la bande 17 sans fin, une solidarisation 22 instaurée par concordance de formes. Ladite solidarisation 22 peut, de préférence, être matérialisée par une denture revêtant la forme d'évidements 23 coopérant avec les barres rondes 21 intégrées dans la bande 17. La solidarisation 22 proprement dite peut alors être disposée en n'importe quel emplacement de la roue 3, c'est-à-dire qu'elle peut être agencée sur la voûte 9 de ladite roue 3, comme illustré sur la figure 1. En variante, la solidarisation 22 peut également être implantée sur le fond 8 de la roue 3. Dans un autre agencement structurel, il peut être prévu d'affecter un entraînement propre à la bande 17 sans fin, de manière à délester la roue alvéolaire de l'entraînement. L'entraînement de ladite bande 17 a préférentiellement lieu par l'intermédiaire d'au moins l'un des rouleaux de guidage 18, 19, 20 et est réalisé, de préférence, comme un entraînement auxiliaire à couple de rotation régulé qui, à n'importe quelle vitesse de révolution de la bande 17, transfère un couple d'entraînement bien défini sur ladite bande 17. La vitesse de révolution de la bande 17 est ainsi préétablie par la roue alvéolaire 3, ce qui garantit, de façon précise, une révolution synchrone de ladite bande 17 avec ladite roue 3. Lors de chaque tour complet, chaque compartiment 4, 5, 6 de la roue alvéolaire 3 transite dans le principe par trois états, c'est-à-dire "chargement", "traitement" et "déchargement". Sur l'illustration de la figure 2, le compartiment 4 se trouve à l'état "chargement", le compartiment 5 à l'état "traitement", et le compartiment 6 à l'état "déchargement". Il existe encore, entre ces derniers, un état intermédiaire dans lequel un compartiment est simultanément chargé et déchargé. Le compartiment 6 atteindra cet état peu après la condition instantanée représentée sur la figure 2. Pour charger le compartiment 4 avec des objets 2 devant être traités, il est prévu un système de chargement 24 auquel lesdits objets à traiter sont par exemple délivrés, dans la direction d'amenée B, par une bande convoyeuse 25. Le système 24 peut, par lui-même, être de n'importe quelle conception. Il comprend, de préférence, un tourniquet d'admission 26 qui peut tourner dans la direction d'une flèche E et qui, au moyen d'organes de préhension mobiles dans le sens radial, prélève les objets 2 de la bande convoyeuse 25 et les introduit dans le compartiment 4. Des organes de retenue tels que des potences 27 peuvent être disposés à l'intérieur du compartiment 4, en vue de recevoir les objets 2. En variante, il est possible d'agencer lesdites potences 27 avec faculté de coulissement dans la direction radiale de la roue alvéolaire 3, de façon telle que chaque potence soit en saillie radiale vers l'extérieur au-delà du pourtour extérieur 11 de ladite roue 3, dans la région du système 24 ; et prélève un objet 2 dudit système 24 dans cette position déployée. Au cours de la rotation de la roue 3 dans la direction de révolution A, la potence 27 peut ensuite être déplacée jusqu'à sa position radialement intérieure, de telle sorte que l'objet 2 parvienne dans l'espace interne du compartiment 4. Dans le cadre de la présente invention, peu importe la manière dont le système 24 est réalisé, et si les potences 27 sont logées avec mobilité dans la roue 3, ou bien si des organes mobiles de préhension sont associés audit système 24 de façon non illustrée. Malgré la grande latitude de conception du système 24, il est globalement avantageux que la distance séparant mutuellement les potences 27 soit respectivement identique, dans le sens circonférentiel de la roue 3, de manière que tous les objets 2 se trouvent à un même espacement mutuel dans les compartiments 4, 5, 6. Cet espacement mutuel des objets 2 est également désigné par "pas de subdivision" et doit, de préférence, être choisi le plus modeste possible sur la base de la taille des objets à traiter. Il est notamment avantageux que la distance, entre l'objet 2 d'un compartiment (par exemple, le compartiment 5), situé en dernier en considérant la direction A, et le premier objet 2 du compartiment suivant (le compartiment 4, par exemple), soit exactement identique à la distance séparant les objets 2 à l'intérieur du compartiment, c'est-à-dire que le pas de subdivision demeure également inchangé aux emplacements des cloisons séparatrices 14, 15 et 16. Cela a pour effet de simplifier le chargement et de déchargement. Dans le système de chargement 24, les objets 2 délivrés par la bande convoyeuse 25 sont, à présent, introduits en succession dans le compartiment 4. Ledit compartiment 4 se meut alors, en regard du système 24, avec vitesse périphérique constante dans la direction de révolution A. Alors que le compartiment 4 est encore chargé d'objets 2, ledit compartiment 4 est obturé par l'élément obturateur 13 dans la région qui a défilé en regard du système 24 et se trouve, désormais, au voisinage du rouleau de guidage 18. Ledit élément 13, matérialisé par la bande 17 sans fin dans le cas illustré, est plaqué continûment contre la roue alvéolaire 3 et obture alors le compartiment 4. Le processus d'obturation dudit compartiment 4, par ledit élément 13, débute par conséquent lorsque la cloison séparatrice 15 a franchi la zone du rouleau de guidage 18, et s'achève lorsque la cloison séparatrice 14 est passée en regard dudit rouleau 18. Lorsque ladite cloison 14 a défilé devant ledit rouleau 18, et à ce stade seulement, le compartiment 4 est intégralement fermé et une opération de traitement peut débuter. Un avantage particulier de ce mode opératoire réside dans le fait qu'un chargement du compartiment 4, ainsi qu'une obturation dudit compartiment 4, ont pratiquement lieu en simultanéité, ledit chargement et ladite obturation du compartiment 4 n'étant séparés que d'un très faible différentiel de temps. L'obturation du compartiment 4 est un processus continu ayant pour effet d'accroître fortement le rendement du dispositif 1. Par conséquent, le compartiment 4 dispose de la fraction du temps nécessaire à un tour complet, en vue du traitement des objets 2, ladite fraction étant comprise entre le défilement de la cloison séparatrice 14 en regard du rouleau de guidage 18 et l'arrivée de la cloison séparatrice 15 au niveau du rouleau de guidage 19. L'ouverture de l'élément obturateur 13 débute dès que la cloison séparatrice antérieure 15 du compartiment 4 atteint le rouleau 19 lors de la rotation de la roue alvéolaire 3 dans la direction de révolution A. La bande 17 sans fin est éloignée du pourtour extérieur 1l de la roue 3 par le rouleau 19. Le traitement des objets 2, dans le compartiment 4, doit être achevé à cet instant. Après avoir dépassé le rouleau 19, ledit compartiment 4 est ouvert et peut être déchargé par l'intermédiaire d'un système de déchargement 28. La conception du système de déchargement 28 peut offrir une similitude avec celle du système de chargement 24. Il peut, par exemple, être prévu un tourniquet de sortie 29 qui peut tourner dans la direction d'une flèche F, prélève les objets 2 du compartiment 4 passant en regard du système 28, puis les transfère à une bande convoyeuse 30 par laquelle les objets traités sont évacués dans la direction d'évacuation C. Dans le cas où il est procédé à une stérilisation, dans le dispositif 1, il est avantageux d'isoler le système 28 et la bande 30 par des cloisons séparatrices 31, afin d'empêcher une recontamination des objets 2. Dans ce cas, de préférence, la zone située à l'intérieur des cloisons 31 est soumise à une légère surpression, ce qui assure la présence, dans les zones ne pouvantpas être rendues hermétiques entre le système 28 et la roue alvéolaire 3, d'un courant d'air circulant depuis les zones stériles jusque dans les zones non stériles, et évitant une pénétration de germes dans lesdites zones stériles. Quelques-uns des procédés de traitement pour lesquels le dispositif 1 est approprié réclament, au moins de temps à autre, la génération d'un vide dans le compartiment 4, 5 ou 6. A cette fin, chaque compartiment 4, 5, 6 présente au moins un raccord de dépression 34, 35, 36 par l'intermédiaire duquel le compartiment considéré peut être relié à une ou plusieurs pompe(s) à vide 32 et 33. Les deux pompes 32 et 33 sont branchées en succession, dans le cas représenté, et matérialisent une centrale de pompage 37. La centrale 37 illustrée est conçue pour une pression d'au moins 5 hPa régnant dans le compartiment 4, 5 ou 6, et se compose d'une pompe volumétrique de Roots 32 et d'une pompe 33 à tiroirs rotatifs. La pompe 32 est, de préférence, montée à rotation conjointe sur la roue alvéolaire 3 et est reliée, par l'intermédiaire d'une traversée rotative 38 dans la région de l'axe 7 de ladite roue 3, à la pompe 33 occupant une position fixe à l'extérieur de ladite roue 3. Ainsi, la pompe 32 remplit pratiquement la fonction d'un compresseur préalable affecté à la pompe 33, si bien que des exigences notablement moins sévères sont imposées à la traversée rotative 38, du fait de la pression accrue régnant en aval de ladite pompe 32. Il est prévu que la centrale de pompage 37 puisse être raccordée à tous les compartiments 4, 5 et 6, en succession temporelle, ladite centrale 37 étant reliée au maximum, à chaque instant, à l'un desdits compartiments 4, 5, 6. Des vannes 39 sont prévues, à cette fin, entre la centrale 37 et les raccords de dépression 34, 35 et 36. Lesdites vannes sont branchées, par l'intermédiaire d'un système de commande non illustré, de façon telle qu'au maximum un compartiment 4, 5, 6 à la fois soit relié à la centrale 7. Dans le cas représenté, les vannes 39 des raccords 34 et 36 sont fermées étant donné que les compartiments 4 et 6 sont ouverts pour procéder, respectivement, au chargement ou au déchargement. La vanne 39 située sur le raccord 35 du compartiment 5 peut être ouverte de telle sorte que ledit compartiment 5 soit relié à la centrale 37, et puisse être mis sous vide ou en dépression. Comme déjà décrit, le compartiment 4 est intégralement fermé, au cours de la révolution de la roue alvéolaire 3, aussitôt que la cloison séparatrice 14 franchit la zone du rouleau de guidage 18. Or, avant que ledit compartiment 4 soit relié à la centrale de pompage 37 par ouverture de la vanne 39 équipant le raccord de dépression 34, il est avantageux de fermer au préalable la vanne 39 implantée sur le raccord de dépression 35, et de séparer le compartiment 5 d'avec ladite centrale 37. Cela a pour effet d'empêcher que de l'air, provenant du compartiment 4 dans lequel le vide n'est pas encore créé, soit transféré au compartiment 5 déjà mis sous vide, et exerce de nouveau une influence négative sur la dépression déjà instaurée dans ledit compartiment. Si le procédé de traitement, exécuté à l'aide du dispositif 1, englobe plusieurs étapes opératoires au cours desquelles le vide doit être créé dans un compartiment 4, 5, 6, comme tel est par exemple le cas dans le procédé de stérilisation décrit ci-après, il est avantageux de prévoir une propre centrale de pompage 37 pour chaque génération d'une dépression. De la sorte, les centrales 37 séparées peuvent être optimalisées, quant au nombre et au type des pompes utilisées, en concordance avec le niveau de dépression requis. La vitesse périphérique, avec laquelle la roue alvéolaire 3 est entraînée dans la direction de révolution A, est de préférence choisie de manière à obtenir une durée de tour complet correspondant, pour l'essentiel, au produit du nombre des compartiments - trois, dans le cas illustré -multiplié par le laps de temps pendant lequel un compartiment 4, 5, 6 est relié à la centrale de pompage 37 lors d'un tour complet de ladite roue 3. Cela confère un délestage particulièrement uniforme et efficace de ladite centrale 37. De ce fait, lorsque 3 s sont par exemple nécessaires pour la mise sous vide du compartiment 5, afin d'atteindre la dépression souhaitée, la durée du tour complet de la roue 3, munie des trois compartiments 4, 5, 6 représentés, dure de préférence environ 9 s. Si, dans un agencement structurel non illustré, quatre compartiments sont prévus sur une roue alvéolaire 3, il conviendrait que la durée du tour complet soit d'environ 12 s lorsque 3 s sont nécessaires à la mise sous vide d'un compartiment. Les figures 3 et 4 montrent une variante d'un dispositif 1 de traitement d'objets 2, présentant de nouveau une chambre alvéolaire 3 dotée de trois compartiments 4, 5, 6 uniformément répartis sur le pourtour. Là encore, la roue 3 peut être menée dans la direction de révolution A autour de l'axe 7, par un entraînement non illustré. Les compartiments 4, 5 et 6 sont, de nouveau, séparés les uns des autres par des cloisons séparatrices 14, 15 et 16 respectives. A l'inverse de l'ouverture 12 illustrée sur les figures 1 et 2, orientée radialement vers l'extérieur, les compartiments 4, 5, 6 sont respectivement pourvus d'une ouverture 40 orientée axialement par rapport à la roue alvéolaire 3. Ainsi, le chargement et le déchargement s'effectuent non pas dans la direction radiale, mais dans la direction axiale de ladite roue 3, par exemple de bas en haut. Plusieurs éléments obturateurs rigides 44 sont associés aux ouvertures 40 des compartiments 4, 5, 6, si bien que chaque compartiment 4, 5, 6 peut être graduellement obturé en plusieurs paliers. Les éléments 41 peuvent se présenter, par exemple, comme des volets 42 agencés à pivotement autour d'un axe 43. En vue du chargement et du déchargement, lesdits volets 42 peuvent être ouverts par pivotement dans la direction d'une flèche G, et être amenés dans une position 42' symbolisée par des pointillés sur la figure 3. L'on a avantageusement dédié, à chaque objet 2, un élément 41 obturant la région partielle de l'ouverture 40 qui est requise pour l'insertion et le prélèvement de cet objet 2. Le chargement et le déchargement de la roue alvéolaire 3 s'opèrent, d'une quelconque manière adéquate, dans une zone désignée par la référence numérique 44 sur la figure 4. Là encore, des bandes convoyeuses peuvent être prévues pour l'alimentation et l'évacuation des objets 2. La figure 3 évoque, par des pointillés, un système de chargement 45 qui, à l'état ouvert du volet 42', peut introduire un objet 2' dans le compartiment 4, de bas en haut dans la direction axiale de la roue alvéolaire 3. Les volets ouverts 42' des éléments 41 sont pareillement visibles, sur la figure 4, dans la zone 44 de chargement et de déchargement. Les objets 2 devant être traités sont délivrés en continu au dispositif 1 et sont successivement introduits dans le compartiment 4, par le système de chargement 45. La roue alvéolaire 3 tourne alors en regard dudit système 45, avec vitesse périphérique continue dans la direction de révolution A. A l'issue de l'insertion d'un objet 2 dans le compartiment 4, l'élément obturateur 41 dédié à cet objet 2 est fermé. Dans ce cas, l'obturation de l'ouverture 40 du compartiment 4 ne s'opère plus que de façon sensiblement continue, c'est-à-dire graduellement en plusieurs paliers. Les éléments 41 sont alors configurés de manière à être intimement rapprochés à l'état fermé, et à pouvoir assurer l'obturation hermétique des compartiments 4, 5, 6. Par exemple, cela peut être concrètement obtenu grâce au fait que chaque volet 42 porte, avec étanchéité, contre chaque volet 42 voisin. Des garnitures d'étanchéité peuvent bien entendu être prévues, de manière non illustrée, dans les zones de séparation entre les compartiments 4, 5, 6 et les volets 42, ainsi qu'entre lesdits volets 42 proprement dits. Dans la réalisation d'après les figures 3 et 4 également, d'une manière analogue à la réalisation selon les figures 1 et 2, il peut être prévu une ou plusieurs centrale(s) de pompage 37 apte(s) à créer un vide dans les compartiments 4, 5, 6. L'agencement et la commande sont avantageusement conçus comme ceux décrits ci- avant, ce qui permet de renoncer, à ce stade, à une description réitérée. Comme déjà mentionné, le dispositif 1 n'est, certes, pas cantonné à l'application d'un procédé déterminé, mais il se prête cependant, en particulier, à un procédé spécifique de stérilisation d'objets 2. La description détaillée ci-après porte sur ce procédé de stérilisation. Le procédé de stérilisation des objets 2 peut débuter dès que tous les objets 2 ont été insérés dans le compartiment 4, 5, 6 considéré et lorsque ledit compartiment (par exemple, compartiment 4) est obturé hermétiquement, comme décrit ci-avant. Ledit compartiment 4, obturé hermétiquement, est tout d'abord porté à une pression de mise sous vide préalable. Ladite pression peut être inférieure à 300 hPa, inférieure à 100 hPa ou inférieure à 40 hPa. Ladite pression peut influencer l'effet de stérilisation, et doit être choisie en tenant compte de l'ensemble du processus. La mise sous vide préalable est effectuée, de préférence, par une première centrale de pompage 37 dont la puissance est coordonnée avec la pression de mise sous vide préalable souhaitée, et avec la taille des compartiments sélectionnée. Un mélange de vapeurs, comprenant du peroxyde d'hydrogène gazeux et de l'eau à l'état gazeux, est admis dans le compartiment 4 mis sous vide préalable, en un laps de temps inférieur à 8 s, ce qui provoque la formation, sur toutes les surfaces accessibles des objets 2 et dudit compartiment 4, d'un dépôt de condensat qui stérilise lesdites surfaces. Il est alors prévu de vaporiser intégralement une quantité dosée d'une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène et d'obtenir, de la sorte, un mélange de vapeurs constitué de peroxyde d'hydrogène et d'eau, qui présente la même concentration en peroxyde d'hydrogène que ladite solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène. Ladite concentration en peroxyde d'hydrogène, respectivement dans la solution aqueuse ou dans le mélange de vapeurs, se situe dans la plage d'environ 14 % à 59 % en poids. Des concentrations en peroxyde d'hydrogène comprises entre 25 % et 50 % en poids, et en particulier entre 30 % et 35 % en poids, sont par ailleurs avantageuses. Pour produire le mélange de vapeurs, il peut être prévu un évaporateur 46 à partir duquel ledit mélange est introduit dans le compartiment 4, 5 ou 6 par l'intermédiaire de tubulures répartitrices 47. Dans ce cas, il est avantageux d'associer, à chaque compartiment 4, 5 et 6, un propre évaporateur 46 respectif pouvant, par exemple, être directement monté à rotation conjointe sur la roue alvéolaire 3. En fonction de la répartition souhaitée du mélange de vapeurs, il peut également être avantageux qu'une tubulure répartitrice 48, du type illustré sur la figure 3, s'engage dans l'espace interne de chacun des objets 2 revêtant la forme de bouteilles. La quantité dosée de solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène est avantageusement délivrée, à l'évaporateur 46, à partir d'au moins un récipient 49. Le mélange de vapeurs est admis brusquement dans le compartiment 4, sans aucun flux de gaz porteur, de sorte qu'il se refroidit très fortement sous l'effet d'une expansion sensiblement adiabatique. Il conviendrait, dans tous les cas, que l'afflux brusque dudit mélange s'opère, de préférence, en un laps de temps inférieur à 8 s, de préférence inférieur à 4 s et, de façon particulièrement préférentielle, en moins de 2 s. Le refroidissement induit par la brusque expansion dudit mélange provoque une sursaturation dudit mélange et une condensation, semblablement brusque, sur toutes les surfaces accessibles des objets 2 et du compartiment 4. Le dépôt de condensat engendré sur lesdites surfaces est fortement réchauffé par l'enthalpie de vaporisation. Le réchauffage dudit dépôt gouverne une "activation" du peroxyde d'hydrogène, par laquelle ce dernier exerce son action stérilisante. Ainsi, la stérilisation a pratiquement lieu à l'instant de la condensation, si bien qu'un temps d'action supplémentaire du dépôt de condensat n'est pas nécessaire, sur les surfaces, et que ledit condensat peut être, de nouveau, directement évacué par pompage grâce à une mise sous vide réitérée du compartiment 4. Il conviendrait que la mise sous vide ultérieure, visant à éliminer le dépôt, débute au plus tard 3 s après la formation dudit dépôt, la pression régnant dans le compartiment étant alors abaissée en deçà de la pression de vapeur du peroxyde d'hydrogène. L'abaissement, en deçà de la pression de vapeur du peroxyde d'hydrogène, de la pression régnant dans le compartiment 4, se traduit par une nouvelle vaporisation du dépôt constitué d'eau et de peroxyde d'hydrogène, et ledit peroxyde d'hydrogène peut être éliminé. L'on obtient sur les surfaces, en fonction de la pression régnant dans le compartiment 4 lors de la mise sous vide ultérieure, une quantité résiduelle de peroxyde d'hydrogène qui diminue semblablement lorsque la pression décroît au cours de la mise sous vide ultérieure. En fonction de la quantité résiduelle admissible, il est avantageux de faire chuter en deçà de 5 hPa, notamment en deçà de 1 hPa, la pression régnant au cours de la mise sous vide ultérieure, de façon à éliminer le dépôt de condensat ; et également de la faire chuter en deçà de 0,35 hPa afin d'obtenir des quantités résiduelles particulièrement faibles. Suite au niveau de pression différent, comparativement à la mise sous vide préalable, il est avantageux d'utiliser une centrale de pompage 37 distincte pour la mise sous vide ultérieure. La quantité résiduelle de peroxyde d'hydrogène, subsistant sur les surfaces des objets 2, peut également être influencée par la température desdits objets 2. Ladite quantité restante est d'autant plus faible que ladite température est élevée. C'est pourquoi, avant ou pendant l'utilisation, il peut être avantageux de préchauffer lesdits objets 2, et naturellement aussi le compartiment 4, de façon correspondante, jusqu'à une température excédant la température ambiante et pouvant avoisiner 60 C, de préférence jusqu'à une température comprise entre 25 C et 40 C. Un préchauffage du compartiment 4 est également nécessaire, en plus d'un préchauffage des objets 2, de telle sorte qu'aucune quantité inutilement grande de mélange de vapeurs se condense sur les parois dudit compartiment. Les objets auraient plutôt tendance à être sensiblement plus froids que lesdites parois du compartiment. Le procédé doit alors obligatoirement se dérouler à une vitesse relativement élevée, de manière que le moins de chaleur possible, dégagée par le dépôt de condensat engendré, soit cédée aux surfaces relativement plus froides des objets 2 et du compartiment 4. Suite à la dissipation de chaleur émanant dudit dépôt et pénétrant dans lesdites surfaces, ledit dépôt se refroidit de façon telle qu'il présente à un stade ultérieur, lors de la mise sous vide ultérieure, une moins bonne vaporisation réitérée. Il est par conséquent avantageux que la mise sous vide, visant à éliminer le dépôt, soit achevée en un laps de temps de moins de 20 s, en particulier de moins de 10 s après le début de l'afflux du mélange de vapeurs. A l'issue de l'évacuation du dépôt de condensat sous l'effet de la mise sous vide ultérieure, le compartiment 4 est parcouru par un gaz stérile, par exemple de l'air ou de l'azote. Ledit gaz stérile peut alors être stocké provisoirement dans un réservoir stérile associé au dispositif 1. La mise en circulation du gaz stérile dans le compartiment 4 marque l'achèvement du processus de stérilisation, ledit compartiment 4 est ouvert sensiblement en continu, puis les objets 2 sont successivement prélevés dudit compartiment 4. Pour le procédé de stérilisation décrit, il est très avantageux de disposer trois compartiments 4, 5, 6 sur la roue alvéolaire 3. Le procédé se déroule avec succession temporelle décalée, dans lesdits compartiments 4, 5, 6. Dans le procédé décrit, l'opération de mise sous vide ultérieure, en vue d'évacuer le dépôt de condensat, représente l'étape partielle réclamant habituellement la durée la plus longue. Le dispositif 1 est, par conséquent, agencé sur la base de cette durée de mise sous vide ultérieure. La durée de la mise sous vide ultérieure, visant à éliminer le dépôt, se situe avantageusement dans la plage de 3 s à 15 s, de préférence, dans la plage de 4 s à 8 s. Comme déjà décrit ci-avant, la durée du tour complet de la roue 3 est sélectionnée en tant que produit de cette durée de la mise sous vide ultérieure, et du nombre des compartiments 4, 5, 6. En se fondant sur la durée du tour complet et sur le rendement souhaité, l'on obtient ensuite le nombre total des objets 2 devant être reçu par la roue 3. Lorsque la mise sous vide ultérieure dure par exemple 4 s, l'on obtient une durée du tour complet de 12 s en présence de trois compartiments 4, 5, 6. Pour un rendement de 36 000 objets 2 à l'heure, il faut par conséquent prévoir, pour la roue 3, une dimension telle qu'elle puisse recevoir 120 objets 2. Un nombre de 120 objets 2, sur ladite roue 3, correspond à 40 objets par compartiment 4, 5 et 6. La dimension absolue de ladite roue 3 découle respectivement, de façon correspondante, de la taille des objets 2 ou du pas de subdivision requis. Le dispositif 1 décrit peut être intégré, sans problème, dans une installation fonctionnant en continu et destinée, par exemple, à la fabrication et au remplissage de récipients, car le chargement et le déchargement dudit dispositif 1 peuvent s'effectuer de façon strictement continue n'exigeant, par conséquent, aucune sorte d'accumulation ou de stockage intermédiaire des objets 2 délivrés ou évacués. A l'inverse de carrousels classiques, le dispositif offre la particularité consistant en ce que tous les objets 2 simultanément placés dans le carrousel ne se trouvent pas, comme à l'accoutumée, à un stade opératoire différent, quand bien même minimal. En revanche, dans le dispositif 1 conforme à l'invention, tous les objets d'un compartiment 4, 5 ou 6 subissent exactement la même étape opératoire du processus de traitement. Cela tient au fait que, certes, lesdits objets 2 sont successivement introduits dans les compartiments 4, 5, 6 et sont également prélevés de nouveau en succession, à un stade ultérieur ; mais que cependant, dans la période transitoire dudit processus de traitement, tous les objets situés dans le compartiment 4, 5 ou 6 sont traités simultanément. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'invention telle que décrite et représentée, sans sortir de son cadre
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Ledit dispositif (1) comprend au moins un compartiment (4 ; 5 ; 6) recevant conjointement au moins deux objets (2) à traiter, et au moins un élément obturateur (13) coopérant avec une ouverture (12) dudit compartiment. Ledit élément (13) peut obturer hermétiquement ledit compartiment (4 ; 5 ; 6), sans aucun mouvement relatif à l'état fermé. Les objets (2) sont introduits en succession dans le compartiment (4 ; 5 ; 6), l'ouverture (12) étant alors obturable, par l'élément (13), de manière sensiblement continue.
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1. Dispositif (1) de traitement d'objets (2), notamment destiné à la stérilisation, comprenant au moins un compartiment (4 ; 5 ; 6) pour recevoir conjointement au moins deux objets (2) à traiter ; et au moins un élément obturateur (13 ; 41) qui est associé à une ouverture (12 ; 40) dudit compartiment (4 ; 5 ; 6) et est monté mobile, dans le dispositif (1), en vue d'ouvrir et de fermer l'ouverture (12 ; 40), le compartiment (4 ; 5 ; 6) pouvant être obturé hermétiquement par l'élément obturateur (13 ; 41), et ledit élément obturateur (13 ; 41) étant agencé de manière qu'à l'état fermé dudit compartiment (4 ; 5 ; 6) aucun mouvement relatif ne s'opère entre ledit élément (13 ; 41) et ledit compartiment (4 ; 5 ; 6), dispositif caractérisé par le fait que les objets (2) à traiter, au nombre minimal de deux, peuvent être introduits en succession dans le compartiment (4 ; 5 ; 6) ; et par le fait que l'ouverture (12 ; 40) peut alors être obturée, sensiblement en continu, par ledit au moins un élément obturateur (13 ; 41). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que plusieurs objets (2) à traiter peuvent être introduits en succession dans au moins deux compartiments (4, 5, 6), lesdits compartiments (4, 5, 6) étant implantés sur une roue alvéolaire (3) pouvant être entraînée à vitesse de rotation constante. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que la roue alvéolaire (3) comprend trois compartiments (4, 5, 6) uniformément répartis sur le pourtour. 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé par le fait que ledit dispositif (1) comprend au moins une centrale de pompage (37) qui est destinée à la mise sous vide des compartiments (4, 5, 6) de la roue alvéolaire (3) et peut être raccordée à tous les compartiments (4, 5, 6), en succession temporelle, chaque centrale (37) étant, à chaque instant, reliée au maximum à un compartiment (4 ; 5 ; 6). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que la roue alvéolaire (3) peut être menée à une vitesse de rotation gouvernant une durée de tour complet correspondant, sensiblement, au produit du nombre des compartiments (4, 5, 6) multiplié par la durée du raccordement d'un compartiment (4 ; 5 ; 6) à une centrale de pompage (37) au cours d'une révolution de ladite roue (3). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait que plusieurs éléments obturateurs rigides (41) sont associés à l'ouverture(40) du compartiment (4 ; 5 ; 6), en vue d'obturer graduellement ladite ouverture (40) en plusieurs paliers. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait qu'un élément obturateur flexible (13) est associé à l'ouverture (12) du compartiment (4 ; 5 ; 6), en vue d'obturer continûment ledit orifice (12). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé par le fait que l'élément obturateur flexible (13) est réalisé sous la forme d'une bande sans fin (17) associée, de préférence, au pourtour extérieur (11) de la roue alvéolaire (3). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé par le fait qu'un évaporateur propre (46), destiné à une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène et associé à chaque compartiment (4 ; 5 ; 6), est notamment installé sur la roue alvéolaire (3). 10. Procédé de stérilisation d'au moins deux objets, devant être stérilisés dans un compartiment commun pouvant être obturé hermétiquement par au moins un élément obturateur, ledit élément n'accomplissant, à l'état fermé, aucun mouvement vis-à-vis dudit compartiment, procédé caractérisé par le fait que les objets, au nombre minimal de deux, sont introduits en succession dans le compartiment ; que ledit compartiment est obturé en partie après l'insertion de chaque objet ; que ledit compartiment est obturé hermétiquement et mis sous vide après l'insertion du dernier objet ; qu'un mélange de vapeurs, constitué de peroxyde d'hydrogène gazeux et d'eau à l'état gazeux, est admis dans le compartiment en un laps de temps inférieur à 8 s, de manière qu'il se forme, sur toutes les surfaces accessibles des objets et du compartiment, un dépôt de condensat stérilisant lesdites surfaces ; qu'une mise sous vide réitérée du compartiment débute, au plus tard, 3 s après formation dudit dépôt, la pression régnant dans ledit compartiment étant alors abaissée en deçà de la pression de vapeur du peroxyde d'hydrogène, provoquant ainsi une élimination dudit dépôt ; qu'un gaz stérile est mis en circulation dans le compartiment ; et que ledit compartiment est ouvert sensiblement en continu, les objets étant alors successivement prélevés dudit compartiment. 11. Procédé selon la 10, caractérisé par le fait qu'un mélange de vapeurs, présentant une concentration en peroxyde d'hydrogène d'environ 14 % à 59 % en poids, plus particulièrement d'environ 30 % à 35 % en poids, est admis dans le compartiment. 12. Procédé selon la 10 ou 11, caractérisé par le fait que le mélange de vapeurs est admis, dans le compartiment, en un laps de temps inférieur à 4 s, plus partciulièrement inférieur à 2 s. 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé par le fait que la création d'un vide, visant à éliminer le dépôt de condensat, est achevée en un laps de temps de moins de 20 s, plus particulièrement en moins de 10 s après le début de l'afflux du mélange de vapeurs. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé par le fait que, lors de la création d'un vide visant à éliminer le dépôt de condensat, la pression régnant dans le compartiment est abaissée en deçà de 5 hPa, plus particulièrement en deçà de 1 hPa.
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A,B
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A61,B65
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A61L,B65B
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A61L 2,B65B 55
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A61L 2/20,B65B 55/10
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FR2896580
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A1
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PROCEDE DE MESURE DU DEPLACEMENT D'UN VOLET ROULANT ET PROCEDES DE CONFIGURATION ET DE COMMANDE UTILISANT LE PROCEDE DE MESURE.
| 20,070,727 |
L'invention se rapporte à un procédé de mesure du déplacement d'un élément mobile d'un équipement domotique de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran. L'invention se rapporte également à un procédé de configuration d'une unité de commande d'un actionneur incluant un moteur pour manoeuvrer un élément mobile d'un équipement domotique de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran. L'invention concerne encore un procédé de commande d'un actionneur incluant un moiteur pour manoeuvrer un élément mobile d'un équipement domotique de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran. L'invention concerne aussi un équipement domotique de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran comprenant un élément mobile. Il est connu de commander le fonctionnement automatique d'équipements domotiques mobiles comprenant un élément mobile, par exemple, un volet roulant, une porte de garage, un portail à mouvement linéaire, un portail à mouvement rotatif, un store vénitien à lames horizontales, une fenêtre pivotante. Cette commande utilise des informations issues d'un ou plusieurs capteurs. Ce ou ces capteurs sont disposés soit à l'intérieur de l'actionneur de l'équipement domotique, soit directement au niveau de l'élément mobile. Quand le capteur est dans l'actionneur, il mesure par exemple la rotation de l'arbre de sortie du moteur, ou encore la rotation de l'arbre de sortie du réducteur entraîné par le moteur, ou encore, s'il s'agit d'un vérin, le déplacement linéaire de la tige de celui-ci. Dans certains cas, le capteur mesure une grandeur électrique image de la vitesse du moteur : par MS\2. S649.12FR.554.dpt.doc exemple la tension aux bornes du condensateur de déphasage, s'il s'agit d'un moteur monophasé à induction et condensateur permanent, ou par exemple la force électromotrice de mouvement s'il s'agit d'un moteur à courant continu à aimants permanents. Le problème posé par ces dispositifs est qu'il n'existe, en général, pas de relation proportionnelle entre la grandeur mesurée et le déplacement de l'équipement mobile. 10 Dans le cas d'un volet roulant par exemple, le tablier du volet s'enroule sur un tube. Il résulte de l'épaisseur du tablier que le rayon d'enroulement augmente au fur et à mesure de l'ouverture. Selon la nature du tablier, une même valeur du déplacement en rotation vu par le moteur, peut donner naissance à des valeurs de déplacement de tablier très 15 différentes selon que le tablier arrive sur une butée haute (diamètre d'enroulement maximum) ou sur une butée basse (diamètre d'enroulement minimum). Il en résulte une réelle difficulté à contrôler l'effort à ne pas dépasser lors de l'arrivée du tablier en contact avec une butée ou un obstacle. 20 Dans le cas d'une porte de garage basculante, le mouvement vertical du bas de la porte obéit également à une relation non linéaire avec la rotation du moteur d'entraînement permettant de déplacer un chariot sur un rail horizontal. Cela se traduit de nouveau par des écarts très 25 significatifs dans la relation liant le couple moteur et l'effort appliqué sur la porte, selon le degré d'ouverture de celle-ci. Pour contrôler l'effort à ne pas dépasser lors de l'arrivée de la porte en contact avec un obstacle, il est connu, de procéder à une opération d'apprentissage, permettant par exemple de découper la trajectoire par zones, et d'ajuster la valeur du 30 couple moteur pour qu'il soit légèrement supérieur au couple nécessaire. MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc5 Dans le cas d'un store vénitien à lames horizontales comprenant un seul moteur, un dispositif appelé basculateur , entraîné par l'arbre de rotation, agit sur des échelles supportant les lames du tablier. La rotation de l'arbre de rotation provoque celle du basculateur, et donc une plus ou moins grande inclinaison des lames. Dans certaines conditions d'ensoleillement, il suffit d'un écart minime entre les inclinaisons des basculateurs de deux stores vénitiens voisins pour provoquer un effet visuel très différent. Pour la bonne homogénéité architecturale d'une façade, et le confort visuel des occupants, il est important que les différents équipements soient dans le même état, et donc de repérer et reproduire précisément les positions angulaires du moteur correspondant aux positions extrêmes du basculateur. Cependant, les actionneurs utilisés pour entraîner des stores vénitiens comportent le plus souvent un capteur de rotation disposé à la sortie du moteur et non à la sortie du réducteur. Il en résulte que le jeu du réducteur, et par conséquent le rattrapage de jeu intervenant lors de chaque inversion de sens, influencent considérablement la relation existant entre la valeur fournie par le capteur et la position de l'équipement domotique, cette relation a de ce fait une allure hystérétique. De plus, l'intensité du jeu n'est pas constante mais dépend de la charge appliquée, donc du plus ou moins grand déploiement du tablier du store vénitien. Dans le cas où la commande de rotation du moteur se fait directement à partir du temps de manoeuvre et non avec un capteur de rotation, la situation est pire encore puisque interviennent aussi les temps d'ouverture et de blocage du frein d'immobilisation et/ou les temps d'actionnement des relais d'activation du moteur. Pour pallier à ces divers inconvénients, liés à la non-linéarité de la relation entre grandeurs d'entrée et de sortie, il est connu dans certains cas de disposer le capteur de mouvement directement sur l'élément MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc mobile. Un tel capteur nécessite alors généralement un contact physique entre une partie fixe et une partie mobile de l'équipement. Par exemple, le brevet US 5,198,974 et la demande de brevet FR 2 691 746 décrivent de tels dispositifs dans lesquels il est possible de suivre indirectement le mouvement de la barre de charge d'un volet roulant. La demande de brevet US 2004/0187387 décrit l'émission d'une information de tension issue d'un micro-générateur disposé sur la barre de charge et entraîné par le mouvement relatif de celle-ci par rapport aux glissières. Il est clair que ces différents capteurs entraînent de graves contraintes d'installation au cas par cas, ce qui a considérablement nui à leur développement sur le marché. D'autres capteurs ne nécessitent pas un tel contact physique entre la partie fixe et la partie mobile, mais c'est parce qu'ils bénéficient d'une périodicité intrinsèque à l'une des parties. La demande de brevet WO 05/085578 décrit par exemple un moyen de comptage de position sans contact dans le cas d'une motorisation linéaire, par exemple de rideaux sur une tringle. L'inconvénient est alors que la précision de la détection est liée à la périodicité de la structure, dont le pas est en général choisi sur de tout autres critères. Le but de l'invention est de fournir un procédé de commande de manoeuvre d'équipement domotique palliant aux inconvénients cités et améliorant les procédés connus de l'art antérieur. En particulier, le procédé permet la commande de la manoeuvre d'un équipement domotique motorisé en s'affranchissant de l'éventuelle non linéarité MS\2.S649.12FR..554.dpt.doc existant entre la position de rotation du moteur et la position de l'équipement domotique et en s'affranchissant d'utiliser un capteur de position de l'équipement domotique nécessitant un contact physique entre une partie fixe et une partie mobile de l'équipement. Le but de l'invention est encore de fournir un équipement domotique permettant de mettre en oeuvre un tel procédé. Le procédé de mesure selon l'invention comprend au moins une étape d'intégration d'informations fournies par un accéléromètre pour établir au moins une grandeur caractéristique du déplacement d'un élément mobile d'un équipement domotique de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran, pendant l'alimentation d'un moteur déplaçant l'élément mobile. La grandeur caractéristique peut être une longueur de déplacement ou un angle de déplacement. Le procédé de configuration selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend : une phase d'alimentation du moteur pendant laquelle au moins une grandeur caractéristique du déplacement de l'élément mobile est obtenue à l'aide du procédé de mesure d'une des revendications précédentes, et pendant laquelle au moins une grandeur interne à l'actionneur est mesurée, et une phase de détermination d'une relation entre la grandeur caractéristique et la grandeur interne. La grandeur interne peut comprendre au moins une valeur de position d'un arbre de l'actionneur ou une valeur de durée d'activation de l'actionneur. MS\2.S649.12FR:.554.dpt.doc La phase de détermination peut avoir lieu pendant la phase d'alimentation. La phase d'alimentation peut être précédée par une phase de mise en place de l'accéléromètre sur l'élément mobile et la phase de détermination peut être suivie d'une phase de dépose de l'accéléromètre de l'élément mobile. Le procédé de commande selon l'invention est caractérisé en ce qu'on utilise le procédé de mesure défini précédemment et en ce qu'une unité de commande provoque des actions du moteur en conséquence de la valeur de la grandeur caractéristique établie dans le procédé de mesure. La commande d'actions peut être provoquée en utilisant la grandeur interne à l'actionneur et la relation établie de manière préalable par utilisation du procédé de configuration défini précédemment. L'équipement domotique selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un accéléromètre fixé à l'élément mobile et des moyens matériels et logiciels pour mettre en oeuvre au moins un des procédés définis précédemment. L'équipement domotique peut comprendre des moyens pour fixer de manière amovible l'accéléromètre à l'élément mobile. Le dessin annexé illustre, à titre d'exemples, un mode de réalisation d'un équipement domotique selon l'invention et des modes d'exécution de procédés selon l'invention. 30 La figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation d'un équipement domotique selon l'invention. MS\2. S649.12FR.554.dpt.doc25 La figure 2 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de commande selon l'invention. La figure 3 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de configuration selon l'invention. L'équipement domotique INST, représenté à la figure 1, comprend un actionneur ACT muni d'un moteur MOT dont l'arbre de sortie entraîne un réducteur GER L'arbre de sortie SHF du réducteur GER constitue l'arbre de sortie de l'actionneur. Il est raccordé à la partie mobile MVP de l'équipement domotique, dont il commande le mouvement, étant lié cinématiquement à un tube d'enroulement RLC sur lequel s'enroule un élément mobile enroulable COV. Par la commande de l'alimentation électrique du moteur, on commande les déplacements de l'élément mobile enroulable. L'élément mobile enroulable COV comprend un élément de référence REF, par exemple une des lames dans le cas d'un volet roulant. Le moteur MOT est activé dans un premier sens ou dans un deuxième sens par une unité CPU de commande de l'alimentation du moteur MOT, cette unité comprenant par exemple un microcontrôleur. L'unité de commande reçoit des ordres de commande par le biais d'un récepteur d'ordres RX relié à celle-ci par une liaison CMD. Les ordres sont transmis à l'aide d'une interface de commande distante RCU, par exemple nomade, munie d'une interface homme-machine KB comportant au moins une touche de commande. De préférence, l'interface de commande distante RCU communique par ondes radioélectriques avec le récepteur d'ordres, comme représenté par la flèche MSG1. De préférence, la liaison entre l'interface de commande et le récepteur d'ordres est de type bidirectionnel, ce qui permet d'afficher sur l'interface MS\2. S 649.12FR. 5 54. dpt. doc de commande distante RCU des messages relatifs à l'état de l'actionneur. Au moins une première grandeur interne ROT relative à la rotation du moteur est mesurée par l'unité de commande CPU. Cette grandeur est préférentiellement donnée par la sortie d'un capteur de rotation disposé à la sortie du réducteur GER. Alternativement, le capteur de rotation peut être disposé à la sortie du moteur MOT, comme représenté par un trait pointillé. Dans une variante, la grandeur interne ROT relative à la rotation du moteur est la durée d'activation du moteur. Dans ce cas, cette grandeur est rnesurée par un compteur de temps du microcontrôleur compris dans l'unité de commande CPU. Dans une variante, cette grandeur interne peut être une grandeur TQ relative au couple mécanique fourni par le moteur et mesurée directement au niveau du moteur, en utilisant l'intensité du courant si le moteur est à courant continu et aimants permanents ou en utilisant la tension aux bornes du condensateur de déphasage si le moteur est à induction, monophasé, à condensateur permanent. Alternativement, le couple TQ est mesuré indirectement au niveau du réducteur ou en toute autre partie de l'actionneur. Dans chaque cas, une combinaison des différentes variantes est aussi utilisable pour définir une grandeur interne. Dans la partie rnobile MVP de l'équipement domotique représenté, l'arbre de sortie SHF de l'actionneur est raccordé à un dispositif de conversion de mouvement RLC, qui entraîne le mouvement de l'élément mobile COV enroulable. II peut cependant également s'agir d'un élément mobile rigide, mais se déplaçant dans un mouvement de translation-rotation, ou encore d'un élément mobile constitué de lames orientables et empilables. MS\2. S 649.12 FR.. 5 54. dpt. do c Dans tous les cas, le mouvement d'un élément de référence REF de l'élément mobile est caractérisé par un déplacement en translation zP selon un premier sens DIR1 ou selon un deuxième sens DIR2 d'une même direction opposé au sens précédent. Alternativement, le mouvement de l'élément de référence REF de l'élément mobile est un mouvement de rotation 6P dans l'un ou l'autre de deux sens opposés, comme représenté sur la figure 1 par des flèches courbes en trait pointillé. 10 Le mouvement de translation et/ou le mouvement de rotation est limité par une première butée LS1 et/ou par une deuxième butée LS2. Alternativement, une combinaison de plusieurs mouvements est utilisée, 15 par exemple dans un store vénitien ou pour une porte basculante. Dans un mode de réalisation préféré, un capteur de mouvement MU est solidaire de l'élément de référence, d'une façon qui n'entrave pas le mouvement de cet élément et ne présente pas de contact physique avec 20 la partie fixe de l'équipement domotique. Ce capteur de mouvement comprend un accéléromètre ACC trois axes, c'est-à-dire mesurant l'accélération selon trois axes. Alternativement, un accéléromètre deux axes peut être utilisé, ou même un simple accéléromètre unidirectionnel dans le cas d'équipement domotique pouvant être manoeuvrés selon des 25 trajectoires simples. II comprend également des moyens INT d'intégration double permettant de déduire des mesures d'accélération la vitesse, puis le déplacement de l'élément de référence. II comprend enfin un émetteur d'ondes radioélectriques TX permettant la transmission d'informations vers le récepteur RX de l'actionneur ACT, comme représenté par la 30 flèche MSG2. Préférentiellement, la liaison radioélectrique est bidirectionnelle, ce qui permet au capteur de mouvement MU de n'être MS\2. S649.12FR..5 54.dpt.doc5 activé qu'à la réception d'un message d'activation émis par l'actionneur, comme représenté par la flèche en trait pointillé MSG3. Les protocoles et fréquences de communication ne sont pas nécessairement identiques entre l'actionneur et l'unité de commande distante et entre l'actionneur et le capteur de mouvement. Le capteur de mouvement comprend un mode Sommeil dans lequel il n'émet pas d'information vers l'actionneur pour réduire sa consommation et un mode Actif dans lequel il émet des informations vers l'actionneur. Le passage du mode sommeil au mode actif est provoqué par la réception d'un ordre particulier ou, en variante, directement par la détection d'un début de mouvement. De préférence, le capteur de mouvement MU est fixé de manière amovible sur l'élément de référence en utilisant des moyens AM de fixation amovible. De cette manière, le capteur de mouvement et, par conséquent, l'accéléromètre peuvent avantageusement être monté et démonté sans outil. Les moyens AM de fixation amovible peuvent par exemple comprendre des moyens de clippage. Un mode d'exécution de procédé de commande de mouvement selon l'invention est décrit en référence à la figure 2 dans le cas d'un volet roulant. Le capteur de mouvement MU est solidaire de la barre de charge du volet, constituant l'élément de référence REF. La partie gauche de cette figure représente les différentes étapes du 25 procédé au niveau de l'actionneur, tandis que la partie droite représente les différentes étapes du procédé au niveau du capteur de mouvement. Dans une étape préliminaire, l'actionneur est placé dans un mode de réception d'ordres, qui lui permet de recevoir une commande de 30 mouvement émise par l'interface de commande distante RCU. MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc Dans une première étape E11, l'actionneur reçoit une commande de mouvement émise par l'interface de commande distante RCU. Lorsqu'une telle commande est reçue, l'actionneur émet vers le capteur de mouvement MU un message de réveil WK, ce qui a pour effet de faire passer, dans une étape E21, le capteur de mouvement MU du mode sommeil au mode actif. Dans une étape [12, le moteur MOT est activé dans le sens de rotation 10 correspondant à l'ordre reçu à l'étape El 1. Ceci provoque le début du déplacement de l'élément mobile. Dans une variante du procédé, il n'est pas envoyé de message de réveil WK, et l'étape de réveil E21 est directement provoquée par une détection 15 de mouvement: celle-ci active l'émetteur TX d'ondes radioélectriques du capteur de mouvement. Pour que la détection se fasse de manière nette, le moteur MOT peut être brièvement activé dans le sens opposé à l'ordre de mouvement avant d'être activé dans le sens correspondant à l'ordre de mouvement. 20 Dans une étape E22, on mesure l'accélération MA de l'élément mobile grâce à l'accéléromètre ACC et on émet, dans une étape E23, vers l'actionneur une information sur la valeur mesurée. 25 Dans une étape E24, une intégration est effectuée au sein des moyens INT d'intégration du capteur de mouvement pour déterminer la valeur instantanée de la vitesse MV1 et la valeur instantanée de la position verticale de l'élément de référence MZ1. La sommation, à intervalles réguliers, des mesures d'accélération donne une première mesure de 30 vitesse MV1. La sommation, à intervalles réguliers, des premières mesures de vitesse donne une première mesure de position MZ1. Des MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc informations comprenant des valeurs de vitesse MV1 et/ou de position MZ1 sont aussitôt émises, dans une étape E25, vers l'actionneur. Dans une étape T20, on teste si le capteur de mouvement a reçu un message de mise en sommeil SLP. Si tel est le cas, le capteur de mouvement passe en mode sommeil et si tel n'est pas le cas, le capteur de mouvement boucle sur l'étape E22. Ainsi donc, la mesure de l'accélération de l'élément de référence a lieu de manière continue au cours de l'activation du moteur MOT. Par continue , il faut entendre que le processus se répète aussi souvent que le permettent les moyens de mesure et d'émission, la précision n'étant limitée que par la fréquence d'échantillonnage ou par les contraintes d'occupation du spectre des fréquences radioélectriques. Afin de réduire le nombre des émissions, il est possible en variante de n'émettre l'information de mesure d'accélération MA que lors d'une variation significative de cette mesure, tandis que ne sont émises de manière répétée que les informations de première mesure de vitesse MV1 et/ou de position MZ1. Les émissions d'information de vitesse et/ou de position se produisent alors à un rythme plus faible que celui des mesures d'accélération et d'intégration (ou sommation) de ces mesures : par exemple une émission pour 10 pas de mesure, voire une émission pour 100 pas de mesure. Inversement, l'intégration des données de mesure d'accélération MA peut être effectuée dans l'actionneur comme représenté à l'étape E13 : la sommation des mesures d'accélération MA donnant une deuxième mesure de vitesse MV2, la sommation des deuxièmes mesures de vitesse MV2 donnant une deuxième mesure de position MZ2. Dans ce cas, les moyens d'intégration INT font partie de l'actionneur ; ils sont par exemple intégrés à l'unité de commande CPU. MS\2.S649.12FR..554.dpt.doc Dans une étape E14, l'ensemble des données (mesurées directement ou calculées par intégration) est enregistré dans une table TAB logée dans l'unité de commande CPU, de même que la grandeur interne de mesure de rotation ROT. Cet enregistrement est particulièrement utile en mode de configuration, lors d'une première configuration ou lors de réajustements périodiques, ou encore en vue de la maintenance de l'équipement domotique. En dehors de ces apprentissages particuliers pour la constitution ou la mise à jour de la table TAB, l'étape E14 peut être supprimée, De même, l'étape E13 n'est utile que si l'étape étape E24 n'est pas implantée dans le procédé. Dans une étape T10, on teste si une condition particulière COND est réalisée. Cette condition porte sur les mesures et calculs précédents et leurs comparaisons avec des seuils prédéfinis ou définis à partir des valeurs de configuration enregistrées dans la table TAB. Dans un premier mode de réalisation, l'accélération et/ou la vitesse et/ou la position sont comparées à des valeurs de seuil prédéfinies. II suffit qu'une seule comparaison soit positive pour que la condition COND soit réalisée. En variante, plusieurs comparaisons doivent être positives pour que la condition COND soit réalisée. Dans un deuxième mode de réalisation, la comparaison porte sur des valeurs de seuil obtenues par apprentissage. II s'agit par exemple de la comparaison de la première mesure de position MZ1 avec deux valeurs extrêmes enregistrées lors d'une procédure de configuration. MS\2.S649.12FR..554.dpt.doc30 Il peut aussi s'agir par exemple de comparer la mesure absolue d'accélération MA (valeur courante) à une valeur de seuil déterminée en proportion de la valeur de crête de cette accélération mesurée lors de l'activation du moteur et stockée dans la table. Si les signes sont opposés et si la valeur de seuil est dépassée, alors la condition COND est réalisée. La condition COND peut aussi porter sur la grandeur interne ROT. Tant que la condition COND n'est pas réalisée, le procédé boucle sur la sortie de l'étape E12 d'activation du moteur. Les nouvelles informations émises par le capteur sont donc acquises de manière continue. Si la condition COND est satisfaite, alors le procédé passe à une étape E15, dans laquelle le moteur MOT est désactivé. Un message de mise en sommeil SLP est alors adressé au capteur de mouvement et le capteur est éventuellement placé en mode sommeil. Dans une étape E16, le procédé boucle sur la première étape E11. Le test T10 est utilisé dans le procédé lors de tout fonctionnement normal, et particulièrement lors d'un fonctionnement automatisé de l'installation. Cependant, ce test n'est pas utilisé, ou peut n'être que partiellement utilisé, lors d'un fonctionnement de configuration, au cours duquel l'installateur commande lui-même la mise en route et l'arrêt du moteur. Un mode d'exécution de procédé de configuration est décrit en référence à la figure 3. Ce procédé permet de n'utiliser qu'un seul capteur de mouvement dans une installation comportant plusieurs équipements domotiques. MS\2. S649.12FR.5 54.dpt.doc Dans une première étape E31, l'installateur fixe le capteur de mouvement MU sur un élément de référence REF d'un premier équipement domotique, par exemple sur la barre de charge d'un volet roulant ou encore sur une lame orientable d'un store vénitien. Dans une deuxième étape E32, l'installateur fait passer l'unité de commande CPU de l'actionneur du premier équipement dans un mode de configuration, en provoquant par exemple une séquence particulière d'appuis sur l'interface homme-machine KB de l'interface de commande distante RCU. Ce passage en mode de configuration a lieu par exemple à partir d'une position particulière complètement ouverte ou complètement fermée du volet roulant ou du store vénitien. L'installateur envoie ensuite une commande de mouvement. Alternativement, c'est le fait d'être passé en mode de configuration qui provoque la commande de mouvement. Dans une troisième étape E33, une procédure de commande de mouvement comprenant des sous-étapes correspondant à certaines des étapes E21, E22, (E24 et E25) ou E13 et E14 décrites précédemment est appliquée. Cette procédure permet d'établir une relation entre la grandeur interne ROT et le mouvement détecté par le capteur de mouvement MU à partir de mesures continues d'accélération. Au minimum, cette procédure comprend l'étape E22, l'étape E23 et l'étape E14. Selon les variantes, les étapes E13 et E24 sont également actives. Lors de l'étape E14, sont simultanément enregistrés les valeurs de la grandeur interne ROT et au moins une des valeurs mesurées (ou calculées) d'accélération, de vitesse ou de position : MA, MV1, MV2, MZ1, MZ2. MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc30 Cet enregistrement a lieu sous forme d'une table, ou de manière préférée, sous forme d'une relation REL liant la grandeur interne ROT à au moins l'une de ces valeurs. De même que la grandeur interne ROT peut avoir plusieurs composantes, la relation REL peut être multiple. Lors d'une quatrième étape E34, le mouvement du moteur cesse, soit du fait d'une commande d'arrêt émise par l'installateur quand le produit atteint une position particulière, soit parce que le test actionneur T10 est actif en mode de configuration et qu'il a détecté la réalisation d'une condition COND provoquant l'arrêt. L'installateur quitte alors le mode de configuration. Alternativement, l'apprentissage est plus complexe, et requiert par exemple un deuxième mouvement de sens opposé au précédent avant de quitter le mode de configuration. Dans une cinquième étape E35, le procédé dans laquelle l'installateur retire le capteur de mouvement. Celui-ci devient disponible pour la configuration d'un autre équipement domotique. L'intérêt d'un rnode d'exécution de procédé de configuration est qu'il permet ensuite un fonctionnement normal de l'installation utilisant un procédé de commande des mouvements similaires à celui décrit en référence à la figure 2 mais dans lequel les étapes relatives au capteur de mouvement MU sont supprimées. En effet, celui-ci n'intervient plus qu'indirectement, au travers de la relation REL qu'il a permis d'établir, et qui est alors utilisée pour définir une condition COND produisant un ordre d'arrêt du moteur quand elle est satisfaite ou définir toute autre condition à l'origine de tout autre commande. En premier exemple, l'équipement domotique est un volet roulant entraîné par un actionneur comprenant un moteur MOT de type quelconque, équipé d'un capteur de rotation en bout d'arbre, et un MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc réducteur GER. avec jeu important entre l'arbre d'entrée et l'arbre de sortie. La relation REL établie lors de l'apprentissage permet de lier la position du volet (MZ1 ou MZ2) à la valeur mesurée par le capteur de rotation délivrant la grandeur interne ROT. Seule la grandeur ROT peut servir ensuite dans la condition COND. L'arrêt aura lieu à une position verticale bien définie, bien que la mesure soit faite à partir du capteur de rotation, car les jeux sont pris en compte ainsi que la variation de rayon d'enroulement. De plus, en phase de configuration de fermeture du volet, si celui-ci est à lames empilables, il aura été possible de repérer de manière automatique plusieurs positions particulières comme la position précise où la lame finale atteint la butée basse (intégrale d'accélération nulle) et la position dite de verrouillage du volet, lorsque se termine l'empilement des lames et que le tablier devient comprimé par le mouvement de rotation du moteur : cette mise en tension du tablier se traduit par un léger mouvement de la lame finale qui est détectable par le capteur de mouvement MLl. En deuxième exemple, l'équipement mobile est un volet roulant et le moteur est de type monophasé à induction et condensateur permanent. La grandeur interne ROT comprend deux composantes : ù la tension ROT1 aux bornes du condensateur (liée à la vitesse de rotation du moteur) et la durée de manoeuvre ROT2. La relation REL établie lors de l'apprentissage permet de lier la position du volet (MZ1 ou MZ2) et/ou sa vitesse linéaire (MV1 ou MV2) à la durée de manoeuvre ROT2. La connaissance de la vitesse de rotation du MS\2.S649.12FR..554.dpt.doc moteur déterminée à partir de la tension aux bornes du condensateur ROT1 et sa comparaison avec la vitesse linéaire permet la connaissance à tout instant du rayon d'enroulement, et donc de la relation entre couple moteur et effort appliqué. Pour un moteur alimenté sous tension donnée, le couple moteur est directement lié à la vitesse de rotation : il est donc ensuite possible, en fonctionnement normal, de commander l'actionneur à partir de la connaissance des deux seules grandeurs internes ROT1 et ROT2, tout en assurant la qualité du déplacement linéaire et un contrôle de l'effort exercé sur la lame finale. Le même type de fonctionnement s'applique à une porte de garage basculante. Dans ce cas, l'accéléromètre sera préférentiellement de type permettant la détection d'un mouvement selon deux axes (un axe horizontal et un axe vertical). Un accéléromètre trois axes peut s'avérer moins coûteux, même si le troisième axe n'est pas utilisé. En troisième exemple, l'équipement mobile est une protection solaire de type store vénitien, à lames ou lamelles horizontales et inclinables. Le capteur de position est préférentiellement un accéléromètre deux ou trois axes. Le moteur est de type à courant continu et la grandeur interne ROT de l'actionneur comprend deux composantes : ù le courant d'induit du moteur ROT1, - la durée de manoeuvre ROT2. En mode de configuration, l'accéléromètre est par exemple disposé sur un prolongement de la lamelle inclinable la plus basse du store vénitien, qui a été déployé jusqu'à la position la plus basse désirée. Un cycle de configuration automatique consiste, dans une première phase, en une remontée du tablier du store vénitien jusqu'à empilement complet des lamelles. Cet événement est repéré à la fois par la mesure d'arrêt de la MS\2. S649.12FR.5 54.dpt.doc lamelle, donnée par l'accéléromètre, et par le courant d'induit du moteur. Il permet de connaître la longueur du tablier. En fait la lamelle basse ne s'arrête pas totalement au moment où la lamelle haute de l'ensemble des lamelles empilées entre en contact avec le caisson du store vénitien, contenant l'actionneur : si le moteur continue à être alimenté, il y a compression progressive du paquet de lamelles contre le caisson. Ce mouvement très faible est néanmoins détecté par l'accéléromètre et permet non seulement une mesure fine de la compression, niais aussi de relier cette mesure à la valeur croissante du courant d'induit du moteur. Pour une compression maximale à ne pas dépasser, fixée par le fabricant en fonction de l'élasticité des lamelles et/ou du cordon d'enroulement, une valeur du courant d'induit du moteur, servant de première grandeur interne ROT1, peut donc être déterminée avec précision. Dans une deuxième phase du cycle de configuration, le store vénitien est progressivement déployé, avec un ou plusieurs arrêts intermédiaires. Au cours de chaque arrêt intermédiaire, un mouvement de sens inverse du moteur est engagé, ce qui a pour effet d'activer le basculateur et d'incliner progressivement les lamelles, depuis une première position complètement fermée jusqu'à une deuxième position complètement fermée, comme expliqué dans la demande de brevet FR 2 863 647. Puis de nouveau un mouvement de sens direct est poursuivi pour continuer le déploiement. Au cours de ces mouvements, les durées de manoeuvre sont enregistrées, et notamment les délais entre le début de rotation du moteur et le début de rotation de la lamelle : ainsi les jeux mécaniques spécifiques à ce store vénitien peuvent-ils être pris en compte, dans un sens comme dans l'autre, et ceci pour différentes valeurs de la charge, c'est-à-dire pour différentes valeurs de déploiement du store vénitien. MS\2. S649.12FR..5 54.dpt.doc De plus, l'angle de la lamelle par rapport à une direction verticale est mesuré avec précision à partir des informations du capteur de mouvement (fonctionnement en inclinomètre de l'accéléromètre). Une relation précise entre la durée de manoeuvre et l'angle d'inclinaison des lamelles peut donc également être établie. L'ensemble de ces données constitue une relation REL. Par la suite, en fonctionnement normal, les relations REL établies dans chaque actionneur, et différentes a priori d'un actionneur à l'autre, permettent de commander un ensemble de stores vénitiens d'une même façade, cette fois dépourvus de leur capteur de mouvement MU, en communiquant aux actionneurs des consignes communes de déploiement et d'inclinaison des lamelles. Chaque actionneur détermine la durée de manoeuvre appropriée, à partir d'une position de référence repérée précisément par analyse du courant d'induit du moteur. Un pilotage homogène des protections solaires à partir de la position du soleil (ou à partir des données d'une horloge astronomique) est donc obtenu à moindres frais, de manière aisée, grâce à la qualité des informations fournies par le capteur de mouvement durant le procédé de configuration. Si le capteur de mouvement MU est monté à demeure sur le produit mobile, la première étape E31 et la dernière étape E35 du procédé de configuration sont supprimées. Par intégration d'une grandeur, on entend toute méthode numérique ou analogique permettant d'obtenir une image de l'intégrale mathématique temporelle de cette grandeur. L'intégration peut être réalisée numériquement: par sommation de la valeur de la grandeur mesurée à MS\2. S 649.12FR. 5 54. dpt. doc 5 intervalles réguliers. Elle peut aussi être réalisée par un intégrateur analogique, par exemple comportant un amplificateur opérationnel, un condensateur et une résistance. Dans ce cas, un intégrateur analogique simple ou double est prévu dans les moyens d'intégration INT. MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc
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Le procédé de mesure comprend au moins une étape d'intégration d'informations fournies par un accéléromètre pour établir au moins une grandeur caractéristique du déplacement d'un élément mobile d'un équipement domotique de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran, pendant l'alimentation d'un moteur déplaçant l'élément mobile.
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Revendications : 1 Procédé de mesure comprenant au moins une étape d'intégration d'informations fournies par un accéléromètre (ACC) pour établir au moins une grandeur caractéristique (MV1, MV2, MZ1, MZ2) du déplacement d'un élément mobile (COV) d'un équipement domotique (INST) de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran, pendant l'alimentation d'un moteur (MOT) déplaçant l'élément mobile. 2. Procédé de mesure selon la 1, caractérisé en ce que la grandeur caractéristique est une longueur de déplacement ou un angle de déplacement. 3. Procédé de configuration d'une unité de commande (CPU) d'un actionneur (ACT) incluant un moteur (MOT) pour manoeuvrer un élément mobile (COV) d'un équipement domotique (INST) de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran, caractérisé en ce qu'il comprend : une phase d'alimentation du moteur pendant laquelle au moins une grandeur caractéristique du déplacement de l'élément mobile est obtenue à l'aide du procédé de mesure d'une des précédentes, et pendant laquelle au moins une grandeur interne à l'actionneur est mesurée (ROT, ROT1, ROT'2), et une phase de détermination d'une relation (REL) entre la grandeur caractéristique et la grandeur interne. 4. Procédé de configuration selon la 3, caractérisé en ce que la grandeur interne comprend au moins une valeur de position MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc 22d'un arbre de l'actionneur ou une valeur de durée d'activation de l'actionneur. 5. Procédé de configuration selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la phase de détermination a lieu pendant la phase d'alimentation. 6. Procédé de configuration selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que la phase d'alimentation est précédée par une phase de mise en place de l'accéléromètre (ACC) sur l'élément mobile (COV), et en ce que la phase de détermination est suivie d'une phase de dépose de l'accéléromètre de l'élément mobile. 7. Procédé de commande d'un actionneur (ACT) incluant un moteur (MOT) pour manoeuvrer un élément mobile (COV) d'un équipement domotique (INST) de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran, caractérisé en ce qu'on utilise le procédé de mesure selon l'une des 1 à 2 et en ce qu'une unité de commande (CPU) provoque des actions du moteur en conséquence de la valeur de la grandeur caractéristique (MV1, MV2, MZ1, MZ2) établie dans le procédé de mesure. 8. Procédé de commande selon la précédente, caractérisé en ce la commande d'actions est provoquée en utilisant la grandeur (ROT, ROT1, ROT2) interne à l'actionneur et la relation (REL) établie de manière préalable par utilisation du procédé de configuration selon l'une des 3 à 6. 9. Equipement domotique (INST) de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran comprenant un élément mobile (COV), caractérisé en ce qu'il comprend un accéléromètre (ACC) fixé à MS\2.S649.12FR.554.dpt.docl'élément mobile et des moyens matériels (INT, TX, RX, CPU) et logiciels pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une des précédentes. 10. Equipement domotique selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (AM) pour fixer de manière amovible l'accéléromètre à l'élément mobile. MS\2.S649.12FR.554.dpt.doc
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G,E
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G01,E06
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G01D,E06B
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G01D 5,E06B 9
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G01D 5/12,E06B 9/56
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FR2900132
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A1
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ORGANE DE BOUCHAGE, DISTRIBUTEUR DE PRODUIT FLUIDE COMPRENANT UN TEL ORGANE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL DISTRIBUTEUR
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La présente invention concerne un organe de bouchage destiné à être monté sur une ouverture d'un réservoir de produit fluide, de manière à constituer un distributeur de produit fluide. D'ailleurs, la présente demande concerne également un distributeur de produit fluide ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel distributeur. Divers organes de bouchage sont utilisés sur des distributeurs de tous types dans de nombreux domaines, et notamment dans les domaines de la parfumerie, de la cosmétique ou encore de la pharmacie. La fonction première d'un organe de bouchage est de permettre une distribution sélective du produit fluide stocké dans le réservoir sur lequel l'organe de bouchage est monté. L'organe de bouchage de la présente invention fait partie des organes de bouchage que l'on peut qualifier d' inertes , en ce qu'il n'incorpore pas de pompe ni de valve. En d'autres termes, le produit fluide n'est pas mis sous pression dans une chambre interne formée par l'organe de bouchage. L'organe de bouchage de la présente invention s'apparente plutôt à un dispositif de fermeture classique comprenant un orifice de distribution obturable à l'aide d'un bouchon. Cependant, un problème inhérent aux dispositifs de fermeture inertes réside dans le fait qu'il est difficile d'assurer à l'utilisateur que l'organe de bouchage n'a jamais été ouvert pour distribuer du produit fluide. L'utilisateur qui achète un distributeur de produit fluide veut en effet être assuré que le distributeur n'a jamais été utilisé auparavant. Pour pallier ce problème, il existe déjà dans l'art antérieur de nombreux systèmes de garantie de premier usage qui sont associés à l'organe de bouchage. On peut par exemple envelopper l'organe de bouchage avec un film que le premier utilisateur déchire pour pouvoir accéder à l'organe de bouchage. Les organes de bouchage vissables peuvent incorporer une bande de garantie de premier usage qui empêche le dévissage du bouchon. A la première utilisation, l'utilisateur arrache la bande ou force l'ouverture du bouchon détruisant ainsi la bande. L'organe de bouchage de la présente invention n'est pas du type dévissable, et une telle bande périphérique arrachable ou destructible n'est pas appropriée pour la présente invention. Ainsi, la présente invention propose un organe de bouchage destiné à être monté sur une ouverture d'un réservoir de produit fluide, ledit organe étant caractérisé en ce qu'il comprend un corps de base formant un orifice de distribution de produit fluide, une pièce de montage destinée à être montée fixement sur le corps de base, et un couvercle d'obturation destiné à obturer l'orifice de distribution, le couvercle étant relié à la pièce de montage par une articulation. Avantageusement, le couvercle et la pièce sont réalisés de manière monobloc, le couvercle étant initialement relié à la pièce de montage, avant première ouverture du couvercle, par au moins un pont de matière cassable. Il est ainsi possible de rapporter la pièce de montage sur le corps de base avec le couvercle d'obturation relié à la pièce de montage. Cette pièce de montage remplit une fonction de pièce intermédiaire ou de liaison entre le couvercle d'obturation et le corps de base. En effet, sans cette pièce de montage, il ne serait pas possible de réaliser des ponts de matière cassable qui maintiennent le couvercle d'obturation en position fermée avant première utilisation. Une fois les ponts cassés, le couvercle peut être refermé et rouvert plusieurs fois sans détériorer l'articulation : le couvercle est donc repositionnable. Selon une caractéristique intéressante de l'invention, le corps, la pièce et le couvercle sont réalisés de manière monobloc, la pièce étant reliée au corps par une charnière, la pièce étant rapportée et fixée sur le corps. La charnière qui sert de liaison entre le corps et la pièce peut être conservée une fois l'organe de bouchage assemblé, ou au contraire retirée. En variante, il est bien entendu possible de mouler séparément d'un côté le corps et de l'autre côté une pièce de moulage incorporant la pièce de montage et le couvercle d'obturation. Ensuite, ces deux pièces sont apportées l'une sur l'autre pour constituer l'organe de bouchage en position fermée. Selon un autre aspect de l'invention, la pièce de montage définit une zone de scellage sensiblement plane destinée à venir en contact étanche avec l'ouverture du réservoir. Additionnellement ou en variante, le corps définit une zone de scellage sensiblement plane destinée à venir en contact étanche avec l'ouverture du réservoir. Ainsi, l'ouverture du réservoir peut être scellée et avantageusement soudée, soit sur la pièce de montage, soit sur le corps, ou encore entre la pièce de montage et le corps. La zone de scellage est sensiblement plane ou parfaitement plane de manière à pouvoir y souder une feuille souple définissant une ouverture délimitée par un bord périphérique plan. De cette manière, on peut utiliser l'organe de bouchage de l'invention avec un réservoir de produit fluide qui peut se présenter sous la forme d'une poche réalisée à partir io d'une ou de deux feuille(s) souple(s), une des deux feuilles souples formant une ouverture dont le bord plan est soudé sur la zone de scellage de la pièce de montage et/ou du corps. On peut ainsi réaliser un distributeur de produit fluide uniquement constitué d'une poche souple scellée sur sa périphérie et d'un organe de bouchage monté sur une ouverture pratiquée sur une des faces de la poche. 15 Un tel distributeur peut présenter une épaisseur très réduite de l'ordre de 3 à 5 millimètres, voire moins. L'épaisseur du distributeur est essentiellement constituée par l'épaisseur de l'organe de bouchage, étant donné que les feuilles souples présentent une épaisseur non significative. On peut par conséquent utiliser un tel distributeur plat en tant qu'échantillon de produit fluide insérable 20 dans les magazines de la presse. Selon une autre caractéristique de l'invention, la pièce définit une zone de contact périphérique continue et fermée destinée à venir en contact étanche avec le corps. La pièce de montage peut présenter une configuration annulaire fermée sur elle-même et le couvercle d'obturation est situé à l'intérieur de cette pièce 25 annulaire en étant relié à cette pièce par une articulation et un ou deux pont(s) de matière cassable. La pièce annulaire peut ainsi être fixée sur le corps de base de manière étanche, par exemple par collage ou soudage. Le contact étanche peut s'étendre sur toute la périphérie de la pièce et du corps, de sorte que le produit fluide ne peut pas fuir entre le corps de base et la pièce de montage. Une 30 technique appropriée de soudage est une technique de soudage aux ultrasons. La présente invention définit également un distributeur de produit fluide dont le réservoir de volume variable comprend au moins une feuille souple définissant une ouverture dans laquelle l'organe de bouchage est monté. Le réservoir est de préférence formé par une poche constituée par une ou deux feuilles souples. En variante, le réservoir peut également être formé à partir d'une feuille souple et d'un autre élément, comme par exemple une coque thermoformée. Il n'est d'ailleurs pas exclu que l'organe de bouchage puisse être monté sur la coque thermoformée, qui formerait alors une ouverture pour la réception de l'organe de bouchage. Avantageusement, l'ouverture est délimitée io par un bord périphérique plan qui est scellé de manière étanche sur la pièce et/ou sur le corps. Ce bord périphérique plan peut être formé par la feuille souple ou encore par la coque thermoformée. Il faut bien noter que l'ouverture est réalisée dans une feuille, et non pas par le bord de deux feuilles soudées ensemble comme cela est généralement le cas avec les poches de l'art antérieur. 15 Selon un autre aspect de l'invention, la feuille définit un côté intérieur destiné à venir en contact du produit fluide et un côté extérieur, l'organe de bouchage étant scellé sur le côté intérieur de la feuille. Avantageusement, cette opération de scellage de l'organe de bouchage est effectuée alors que la feuille souple ne constitue pas encore le réservoir de produit fluide. En d'autres termes, 20 lorsque le réservoir de produit fluide est réalisé à partir d'une seule feuille repliée sur elle-même, l'organe de bouchage est scellé sur la feuille avant pliage de cette dernière. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un distributeur de produit fluide comprenant une étape de soudure unique au 25 cours de laquelle la pièce de montage est soudée sur le corps et la feuille est soudée sur l'organe de bouchage. Ainsi, ces deux soudures sont effectuées simultanément à l'aide d'un ensemble de soudage unique, qui peut par exemple être un ensemble de soudage par ultrasons. La présente invention sera maintenant plus amplement décrite en 30 référence aux dessins joints donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention. Sur les figures : la figure 1 est une vue en coupe transversale verticale à travers un organe de bouchage selon l'invention à l'état fermé, la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 pour l'organe de bouchage à l'état ouvert ; la figure 3 est une vue en perspective d'un organe de bouchage réalisé de manière monobloc en sortie de moule, les figures 4 et 5 sont des vues en perspective, respectivement de dessus et de dessous, d'une partie d'un organe de bouchage réalisé en deux parties, la figure 6 est une vue en perspective de dessous d'une partie d'un organe de bouchage destinée à être associée à la partie représentée sur les figures 4 et 5, la figure 7 est une vue schématique visant à illustrer le procédé de fabrication d'un distributeur de produit fluide susceptible d'intégrer un organe de bouchage des figures 1 à 6, et la figure 8 est une vue schématique en section transversale visant à illustrer l'opération unique de scellage permettant simultanément de sceller un organe de bouchage sur une feuille et d'assembler ce même organe de bouchage. Nous allons tout d'abord décrire en détail la structure et le fonctionnement d'un organe de bouchage fabriqué selon un mode de réalisation non limitatif de l'invention. L'intégration de cet organe de bouchage ou d'un autre dans un distributeur selon la présente invention sera décrite dans un second temps. L'organe de bouchage représenté sur les figures 1 à 6 a été désigné dans son ensemble par la lettre C. Il comprend essentiellement trois éléments constitutifs, à savoir un corps de base 1, une pièce de montage 20 et un couvercle 25. La pièce de montage 20 et le couvercle 25 peuvent être réalisés de manière monobloc de manière à ne former qu'une seule pièce de moulage 2. Le couvercle 25 peut être relié à la pièce de base 20 par une articulation 26 qui peut se présenter sous la forme d'un pont de matière souple. Le corps de base 1 se présente ici sous la forme d'une rondelle ou d'un disque comprenant une plage centrale 14 entourée par un bord annulaire périphérique 11. La plage 14 et le bord 11 définissent une surface de fond commune 13. Le bord 11 définit d'autre part une surface supérieure 12 qui est de préférence sensiblement ou parfaitement plane et annulaire. La plage centrale 14 fait saillie au niveau de sa périphérie extérieure par rapport à la surface supérieure 12 du bord périphérique 11. Ainsi, la plage 14 définit un rebord io saillant 16 de forme annulaire. La surface supérieure de la plage centrale 14 forme une cuvette concave 15 qui est percée en son centre par un orifice de distribution 17 qui traverse la plage centrale 14 de part en part pour déboucher au niveau de la surface inférieure 13. La cuvette 15 va servir de récipient de récupération de produit fluide. 15 Le corps de base 1 est de préférence réalisé par injection/moulage de matière plastique. Il présente ici une forme annulaire ou circulaire : toutefois, d'autres formes géométriques sont envisageables, comme par exemple des formes polygonales ou oblongues. La surface inférieure ou de fond 13 du corps de base est ici parfaitement plane : on peut toutefois imaginer que cette surface 20 13 soit réalisée avec des profils quelconques ou particuliers favorisant par exemple l'écoulement de produit fluide en direction de l'orifice de distribution 17. La pièce de montage 20 se présente dans ce mode de réalisation non limitatif sous la forme d'un anneau qui est de préférence complet et fermé. On 25 peut toutefois imaginer des pièces de montage de forme partiellement annulaire ou encore polygonale. Il faut de toutes façons que cette pièce de montage soit adaptable sur le corps de base. La pièce de montage annulaire 20 comprend ici une zone de contact périphérique annulaire 22 définit par la surface inférieure de la pièce de montage. De l'autre côté, la pièce de montage forme un cordon 30 annulaire saillant 23 au niveau de la périphérie interne de la pièce. Radialement vers l'extérieur de ce cordon 23, la surface supérieure de la pièce de montage 20 forme une zone de scellage plane de forme sensiblement ou parfaitement annulaire. Cette zone de scellage 21 va servir de surface de fixation pour la feuille souple constitutive de la poche souple du distributeur de l'invention, comme on le verra ci-après. Le couvercle 25, qui est avantageusement réalisé de manière monobloc avec la pièce de montage 20, présente également une forme de disque ou de rondelle qui est disposé à l'intérieur de la pièce de montage 20, comme on peut le voir sur les figures. Le couvercle 25 est relié à la périphérie interne de la pièce de montage, et plus précisément au niveau du cordon saillant 23, par une articulation souple 26, mais également par un ou plusieurs pont(s) de matière 28, comme on peut le voir sur les figures 3, 4 et 5. La surface supérieure du couvercle 25 peut être située dans le même plan que le haut du cordon saillant 23. Ainsi, le bord périphérique extérieur du couvercle 25 est séparé du cordon saillant 23 par des segments de fentes annulaires 29 séparés par les ponts de matière 28 et l'articulation souple 26. En son centre, le couvercle 25 définit un pointeau d'obturation 27 qui s'étend à partir de la surface inférieure du couvercle. Le pointeau peut également être excentré, si l'orifice de distribution 17 l'est aussi. A l'état monté, comme représenté sur les figures 1 et 2, la pièce de montage 20 est rapportée sur le corps de base 1 de telle sorte que la zone de contact 22 de la pièce de montage 20 vient en contact avec la surface supérieure 22 du bord périphérique 12 du corps de base 1. Avantageusement, le contact entre la zone 22 et la surface 12 est étanche sur la totalité de la périphérie. Ce contact étanche peut être réalisé par n'importe quel moyen approprié, comme par exemple par serrage étanche, encliquetage étanche, collage ou soudage. Une technique de soudage par ultrasons est particulièrement bien appropriée. On peut remarquer sur les figures 1 et 2 que la pièce de montage 20 vient se loger étroitement autour du rebord saillant 16 formé par la plage centrale 14. Avantageusement, le diamètre externe de la pièce de montage 20 est identique au diamètre externe du corps de base 1. Une fois la pièce de montage 20 ainsi rapportée sur le corps de base 1, le couvercle 25 peut pivoter autour de l'articulation 26 entre une position ouverte, telle que représentée sur la figure 2, et une position fermée, telle que représentée sur la figure 1 dans laquelle le pointeau d'obturation 27 est engagé de manière étanche dans l'orifice de distribution 17 du corps de base 1. Le couvercle peut être rouvert et refermé à volonté sans casser l'articulation 26. Cependant, lorsque l'organe de bouchage C vient d'être assemblé, comme représenté sur la figure 1, le couvercle 25 est relié à la pièce de montage 20 non seulement par l'articulation souple 26 mais également par les ponts de matière 28 qui sont alors encore intacts. Telle est la configuration de l'organe de bouchage C io avant première utilisation ou ouverture du couvercle. Dans cette configuration initiale, l'intégrité des ponts de matière 28 donne à l'utilisateur ou l'acheteur une indication visuelle infaillible comme quoi l'organe de bouchage n'a jamais été ouvert. En d'autres termes, les ponts de matière 28 remplissent une fonction de garantie de premier usage à l'utilisateur. 15 Il faut bien noter qu'un tel organe de bouchage C n'est réalisable qu'en trois parties distinctes, à savoir un corps 1, une pièce de montage 20 et un couvercle 25 même si ces pièces peuvent être réalisées de manière monobloc. En effet, il ne serait pas possible, pour des raisons techniques de moulage, de relier directement le couvercle 25 au corps de base 1 par une articulation souple 26 et 20 des ponts de matière cassants 28. Cette configuration particulière est rendue possible par l'utilisation d'une pièce de montage intermédiaire 20 qui fait la liaison entre le corps de base 1 et le couvercle 25. Cette pièce de montage 20 peut être réalisée de manière monobloc avec le couvercle 25 en étant reliés ensemble par l'articulation souple 26 et les ponts de matière cassants 28. Cette pièce de 25 montage 20 est ensuite rapportée et fixée en place sur le corps de montage 1, de préférence de manière étanche. Le corps de base 1 et la pièce de moulage 2 formés par la pièce de montage 20 et le couvercle 25 peuvent être réalisés en deux pièces, comme représenté sur les figures 4, 5 et 6, ou en variante, le corps 1 et la pièce de moulage 2 peuvent être réalisés de manière monobloc en étant 30 reliés par une charnière 24, comme représenté sur la figure 3. Les deux pièces peuvent alors être rapportées l'une sur l'autre en déformant la charnière 24. On peut également remarquer que l'organe de bouchage C de la présente invention présente une épaisseur très réduite de l'ordre de 2 à 5 millimètres. Ceci est rendu possible du fait que la pièce de montage 20 s'emboîte légèrement à l'intérieur du corps de base 1 (autour du rebord 16) et du fait que le couvercle 25 est disposé à l'intérieur de la pièce de montage 20 sans en faire saillie vers le haut. Ainsi, l'épaisseur de l'organe de bouchage C correspond grossièrement à la hauteur du pointeau d'obturation 27 du couvercle 25. On se référera maintenant aux figures 7 et 8 pour décrire en détail un procédé de fabrication avantageux d'un distributeur de produit fluide susceptible io d'intégrer un organe de bouchage C tel que décrit en référence aux figures 1 à 6. Le distributeur de produit fluide qui va être décrit peut également intégrer un autre type d'organe de bouchage. Toutefois, nous considèrerons dans la suite de cette description que l'organe de bouchage utilisé dans les figures 7 et 8 est celui des figures 1 à 6. 15 La figure 7 est une vue qui montre de manière très schématique les différentes étapes de fabrication a, b, c, d, e, f, g et h mises en oeuvre dans un procédé de fabrication d'un distributeur de produit fluide selon l'invention. Le procédé de fabrication utilise comme matière première une bande continue de feuille souple 3 et des organes de bouchage C. Pour travailler ces matières 20 premières, le procédé de fabrication de l'invention utilise également des outils, comme par exemple un poinçon 4 ou un ensemble de soudage (figure 8). La bande de feuille souple 3 est initialement plane et peut être déroulée à partir d'un rouleau. La feuille 3 présente ainsi une largeur déterminée. Lorsque l'on regarde la figure 7, on peut voir que la feuille 3 est parfaitement plane dans 25 les étapes a et b, en cours de pliage dans la étapes c et d et complètement repliée sur elle-même dans les étapes e, f, g et h. Le déroulement du procédé de fabrication selon l'invention se lit de gauche à droite sur la figure 7 en commençant par l'étape a. Ainsi, une fois la bande de feuille souple 3 déroulée de son rouleau, elle parvient jusqu'à un premier poste de poinçonnage ou de 30 découpe au niveau duquel la feuille est découpée à l'aide d'un outil de poinçonnage 4 de manière à former une ouverture 31, qui est ici de forme i0 circulaire. Il est à noter que cette opération de poinçonnage est réalisée alors que la feuille 3 est plane, c'est-à-dire exempte de toute pliure. Le bord 32 de l'ouverture est donc sensiblement ou parfaitement plan et fait le tour de l'ouverture. Dans la seconde étape b, la feuille 3 est toujours plane, et l'on procède alors au montage de l'organe de bouchage C au niveau de l'ouverture 31 de la feuille 3. Une fois l'organe de bouchage C en place sur la feuille 3 toujours plane, on procède dans l'étape c à la fixation de l'organe de bouchage C dans io l'ouverture 31, par exemple à l'aide d'une technique de soudage, par exemple par ultrasons. Il est à noter que l'organe de bouchage C est mis en place sur la feuille 3 avec son couvercle orienté vers le bas et sa surface de fond 13 orientée vers le haut. Au cours de l'étape d, la feuille 3 est repliée sur elle-même de sorte que 15 l'organe de bouchage C est visible de son autre face. Au niveau de l'étape e, l'opération de pliage est terminée : la feuille 3 est alors repliée sur elle-même en formant deux pans reliés par le bord inférieur. Au cours de l'étape f, la feuille repliée est soudée sur deux ou trois côtés, étant donné que la soudure du bord inférieure est optionnelle, puisque la feuille 3 20 est continue à ce niveau. Les soudures S ont pour résultat de souder ensemble les deux pans formés par la feuille repliée 3. Au résultat, on obtient une petite poche P délimitée par au moins deux soudures latérales verticales S et un bord inférieur soudé ou non. L'organe de bouchage C est situé sur un des deux pans de la feuille repliée, à distance des soudures S. 25 Au cours de l'étape g, la poche P est remplie de produit fluide F par le côté de la poche P qui n'est pas encore soudé. Pour cela, il suffit de faire entrebâiller la poche P de manière à créer une ouverture. Ensuite, l'étape h consiste à terminer la soudure de la poche P au niveau du côté par lequel le remplissage de produit fluide F a été effectué à l'étape g. 30 Ainsi, le produit fluide F contenu dans la poche P est isolé de l'extérieur par les Il soudures périphériques S. Sa seule sortie possible est par l'organe de bouchage C qui est encore fermé. La dernière étape de fabrication consiste à détacher chaque poche P de manière à définir un distributeur de produit fluide D. Il faut noter dans ce procédé de fabrication que l'organe de bouchage C est monté sur la feuille souple 3 avant la formation de la poche P, et même avant pliage de la feuille souple. En effet, l'organe de bouchage C est monté sur la feuille 3 alors que celle-ci est encore plane, c'est-à-dire exempte de toute pliure servant à réaliser une poche. io On peut également remarquer que l'organe de bouchage C est monté de l'intérieur, c'est-à-dire sur le côté intérieur 3i de la feuille 3 qui va ensuite former les parois internes de la poche. Cette technique de fixation de l'organe de bouchage sur la feuille 3, alors que celle-ci est encore à plat, et de surcroît sur le côté 3i formant l'intérieur de la 15 poche, facilite considérablement le procédé de fabrication du distributeur de produit fluide. En effet, il est bien plus facile de monter un organe de bouchage sur une feuille plane qu'à l'intérieur d'une poche déjà formée et remplie de produit fluide. La figure 8 montre plus en détail la mise en oeuvre de l'étape c au cours 20 de laquelle l'organe de bouchage C est monté sur l'ouverture 31 de la feuille souple 3. Cette étape utilise un ensemble de soudage qui est schématisé par les deux mâchoires 5 sur la figure 8. Il peut par exemple s'agir des mâchoires d'un ensemble de soudage par ultrasons comprenant une enclume et une sonotrode. La figure 8 montre également le détail de l'organe de bouchage C, qui est celui 25 des figures 1 à 6. On peut identifier le corps de base 1 et la pièce de moulage 2 incorporant la pièce de montage 20 et le couvercle 25. Selon une forme de réalisation préférée, le bord 32 de l'ouverture 31 est soudé sur la périphérie externe de la pièce de montage 20 au niveau de la zone de scellage 21. En réalité, la figure est une représentation à l'envers par rapport à l'étape c représentée sur 30 la figure 7. En effet, alors que la feuille 3 est représentée dans l'étape c de la figure 7 sur son côté intérieur 3i formant ensuite l'intérieur de la poche P, la feuille 3 sur la figure 8 est représentée avec son côté intérieur orienté vers le bas et son côté extérieur 3e orienté vers le haut. Une fois la feuille 3 repliée sur elle-même, le corps de base 1 va être situé à l'intérieur de la poche, seuls le couvercle 25 et le cordon saillant 23 étant visible à travers l'ouverture 31 de la feuille. En variante, il est également possible de souder le bord 32 de l'ouverture de la feuille 3 sous le corps de base 1 c'est-à-dire contre la surface de fond 13 ou encore entre le corps de base 1 et la pièce de moulage 2. Ceci est représenté sur la figure 8 avec la feuille 3 illustrée en traits pointillés. On peut par exemple se servir de la feuille 3 comme interface de liaison ou de soudage entre le corps de base 1 et la pièce de moulage 2. Selon une autre caractéristique intéressante de l'invention, la pièce de moulage 2 incorporant la pièce de montage 20 et le couvercle 25 est fixée sur le corps de base 1 en même temps que l'on fixe la feuille 3 sur l'organe de bouchage C. Selon une forme de réalisation avantageuse, l'ensemble de soudage 5 soude simultanément la feuille 3 sur l'organe de bouchage C et la pièce de moulage 2 sur le corps de base 1. Deux soudures distinctes sont ainsi réalisées au cours d'une seule et même opération à l'aide d'un seul et unique ensemble de soudage. Le procédé de fabrication qui vient d'être décrit utilise avantageusement, mais pas exclusivement, un organe de bouchage C tel que décrit et représenté sur les figures 1 à 6. Toutefois, on peut utiliser un autre type d'organe de bouchage dans le procédé de fabrication selon l'invention. La feuille souple 3 peut être réalisée à partir de n'importe quels matériaux appropriés, et peut par exemple se présenter sous la forme d'un film complexe métal/plastique. La feuille souple 3 doit permettre de fabriquer une poche P qui n'a pas ou sensiblement pas de mémoire de forme. En d'autres termes, lorsque l'on déforme la poche P, elle va rester dans l'état déformé. Grâce aux caractéristiques de l'invention, on peut aisément fabriquer à moindre coût un distributeur de produit fluide D dont l'organe de bouchage est mis en place avant formation de la poche. D'autre part, cet organe de bouchage peut avantageusement intégrer des moyens de sécurité de premier usage sans pour autant compliquer son moulage et son assemblage. Au final, on obtient un distributeur D qui présente une épaisseur minimale qui correspond sensiblement à l'épaisseur de l'organe de bouchage qui est de l'ordre de 2 à 5 millimètres. On peut de ce fait insérer le distributeur D dans des magazines à titre d'échantillon publicitaire
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Organe de bouchage (C) destiné à être monté sur une ouverture d'un réservoir de produit fluide, ledit organe étant caractérisé en ce qu'il comprend :- un corps de base (1) formant un orifice de distribution de produit fluide (17),- une pièce de montage (20) destinée à être montée fixement sur le corps de base (1), et- un couvercle d'obturation (25) destiné à obturer l'orifice de distribution (17) ; le couvercle (25) étant relié à la pièce de montage par une articulation (26).
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Revendications 1.- Organe de bouchage (C) destiné à être monté sur une ouverture (31) d'un réservoir de produit fluide (P), ledit organe étant caractérisé en ce qu'il comprend : - un corps de base (1) formant un orifice de distribution de produit fluide (17), - une pièce de montage (20) destinée à être montée fixement sur le corps de base (1), et - un couvercle d'obturation (25) destiné à obturer l'orifice de distribution (17) ; le couvercle (25) étant relié à la pièce de montage par une articulation (26). 2.- Organe de bouchage selon la 1, dans lequel le couvercle (25) et la pièce (20) sont réalisés de manière monobloc, le couvercle (25) étant initialement relié à la pièce de montage (20), avant première ouverture du couvercle, par au moins un pont de matière cassable (28). 3.- Organe de bouchage selon la 1 ou 2, dans lequel le corps (1), la pièce (20) et le couvercle (25) sont réalisés de manière monobloc, la pièce (20) étant reliée au corps (1) par une charnière (24), la pièce (20) étant rapportée et fixée sur le corps (1). 4.- Organe de bouchage selon la 1, 2 ou 3, dans lequel la pièce de montage (20) définit une zone de scellage sensiblement plane (21 ; 22) destinée à venir en contact étanche avec l'ouverture (31) du réservoir. 5.- Organe de bouchage selon la 1, 2 ou 3, dans lequel le corps (1) définit une zone de scellage sensiblement plane (12 ; 13) destinée à venir en contact étanche avec l'ouverture (31) du réservoir. 14 20 25 6.- Organe de bouchage selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la pièce (20) définit une zone de contact périphérique continue et fermée (22) destinée à venir en contact étanche avec le corps (1). 7.- Organe de bouchage selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la pièce (20) est soudée sur le corps (1). 8.- Distributeur de produit fluide (D) comprenant : - un réservoir de produit fluide (P) de volume variable, le réservoir comprenant au moins une feuille souple (3) définissant une ouverture (31), et un organe de bouchage (C) selon l'une quelconque des 15 précédentes monté dans l'ouverture (31) de la feuille (3). 9.- Distributeur de produit fluide selon la 8, dans lequel l'ouverture (31) est délimitée par un bord périphérique plan (32) qui est scellé de manière étanche sur la pièce (20) et/ou sur le corps (1). 10.- Distributeur de produit fluide selon la 9, dans lequel la feuille (3) définit un côté intérieur destiné à venir en contact du produit fluide et un côté extérieur, l'organe de bouchage (C) étant scellé sur le côté intérieur de la feuille. 11.- Distributeur de produit fluide selon la 8, 9 ou 10 dans lequel l'organe de bouchage présente une épaisseur inférieure à 5 mm, et avantageusement inférieure ou égale à 3 mm, de sorte que le distributeur est très plat. 30 12.- Procédé de fabrication d'un distributeur selon l'une quelconque des 8 à 11, comprenant une étape de soudure unique au cours de laquelle la pièce (20) est soudée sur le corps (1) et la feuille (3) est soudée sur l'organe de bouchage (C).5
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B
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B65,B05
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B65D,B05C
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B65D 55,B05C 17,B65D 47
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B65D 55/02,B05C 17/005,B65D 47/08,B65D 47/10
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FR2890728
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A1
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DISPOSITIF DE SUPPORT POUR LE SECHAGE DE PRODUITS EN TERRE CRUE
| 20,070,316 |
La présente invention est relative à un dispositif de séchage de produits en terre crue, appelés aussi produits verts. Il existe de nombreux dispositifs permettant de disposer des produits verts en couches superposées dans des chariots qui sont ensuite introduits dans des séchoirs parcourus par un flux d'air chaud. Cependant les dispositifs connus ne donnent pas entière satisfaction. On a proposé des supports constitués d'une planche munie d'une pluralité de perforations dans lesquelles on peut introduire des pions de hauteur différentes de façon à assurer des points d'appui à des hauteurs différentes correspondant à la forme du produit à sécher. Cette disposition appelée quick points donne de bons résultats; mais sa mise en oeuvre est longue et relativement complexe. La présente invention permet de résoudre le problème du support de produits verts en une pluralité de points disposés de façon à en éviter la déformation lors du séchage. Le dispositif de support pour le séchage de produit céramique crus selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comporte: - un support principal constitué de une ou plusieurs poutres parallèles - une pluralité de supports secondaires constitués par des barrettes équidistantes les unes des autres, perpendiculaires aux poutres du support principal - des cavaliers de hauteurs différentes qui sont clipsés sur lesdites barrettes. L'invention peut comporter les dispositions suivantes: a) les barrettes sont portées par des étiers en U ou V, qui sont posés sur les poutres du support principal; b) la largeur des étriers et leur espacement sont déterminés de façon à ce que les barrettes soient équidistantes; c) chaque cavalier est une pièce en métal ayant une certaine élasticité comportant deux jambes latérales terminées par des pieds venant se clipser élastiquement sur les barrettes; la partie supérieure du cavalier étant plate; d) la longueur des jambes des cavaliers est variable de sorte que la partie supérieure puisse être à différents niveaux; e) les pieds des cavaliers ont une forme correspondant à celle des barrettes; lorsque les barrettes sont cylindriques les pieds sont semi cylindriques; f) le métal des cavaliers est un acier inoxydable ou galvanisé ; g) les barrettes sont en acier galvanisé ; h) le support principal a une longueur d'environ deux mètres et une largeur d'environ 60 cm, les barrettes ayant une largeur d'environ 60 cm. A titre d'exemple non limitatif on a représenté aux dessins annexés. Figure 1: une vue en perspective de l'extrémité d'un support principal sur lequel sont disposés les supports secondaires. Figure 2: une vue en perspective, à échelle agrandie, d'un support secondaire sur lequel sont mis en place deux cavaliers. Figure 3: une vue en perspective illustrant un ensemble de dix supports secondaires portant des cavaliers de hauteurs différentes, le support principal n'étant pas représenté. Figure 4: une vue en perspective illustrant un ensemble de cinq supports secondaires sur lesquels sont placés 23 cavaliers de hauteurs différentes à des emplacements différents. Figure 5: une vue correspondant à la figure 4 un produit à sécher étant porté par les cavaliers de la figure 4. Figure 6: une vue en perspective représentant un ensemble de 16 supports secondaires, des cavaliers au nombre de 23 étant placés sur 6 d'entre eux, de hauteurs différentes et disposés de façon à supporter une tuile romane. Figure 7: une vue correspondant à la figure 6, la tuile romane étant posées sur les cavaliers. Figure 8: une vue analogue aux figures 4 et 6 représentant un ensemble de 16 supports secondaires, sur lesquels sont placés des cavaliers de hauteur différentes disposer de façon à supporter une tuile plate. Figure 9: une vue correspondant à la figure 8, la tuile plate étant posée sur les cavaliers. Figure 10: une vue en perspective illustrant un grand nombre de supports secondaires portant par leurs cavaliers des tuiles de tailles et de formes différentes. En se reportant aux figures 1 à 3 on voit que le dispositif de séchage selon l'invention est constitué d'un support principal 1, constitué de plusieurs poutres parallèles 10 sur lesquelles sont posés une pluralité de support secondaires 2, constitués de deux barrettes 20 portées par des étriers 21. Ces étriers ont deux branches, chacune étant reliée à son extrémité à une barrette 20. Sur la figure 1 les étriers ont la forme d'un U; sur les figures 2 et 3 ils ont la forme d'un V. Sur la figure 1 on voit qu'un support secondaire est constitué de deux barrettes 20, parallèles, assemblées l'une à l'autre par trois étriers en U 21, chaque étrier reposant sur une poutre 10, le support 1 comportant trois poutres. Il doit être compris que l'invention n'est pas limitée à ce mode particulier de réalisation. En effet, un support secondaire 2 peut être constitué de plusieurs barrettes 20 portées par des étriers 21 ayant autant de branches que de barrettes. De même le support principal peut comporter plusieurs poutres 1. En se reportant à la figure 2 et 3 on voit que les barrettes 20 portent des cavaliers 3 qui sont clipsés sur les barrettes. Chaque cavalier 3 comporte un plateau supérieur 30, deux jambes 31, chaque jambe se terminant par un pied 32 qui vient se clipser sur une barrettes. Dans l'exemple représenté, comme les barrettes sont cylindriques, les pieds 32 sont semi cylindriques, c'est-à-dire ont une forme qui correspond à celle de la barrette 20 de façon à pouvoir venir s'y adapter. Comme on peut le voir sur la figure 3 les jambes 31 des cavaliers 3 peuvent avoir des longueurs différentes ce qui a pour effet que les plateaux 30 sont à des niveaux différents. Les cavaliers 3 sont, de préférence, fabriqués en un acier présentant une certaine élasticité de façon que les jambes 31 puissent s'écarter élastiquement l'une de l'autre pour que leurs pieds 32 puissent se clipser élastiquement sur les barrettes 20. Comme on peut le voir sur la figure 4 les jambes 31 peuvent soit être parallèles, soit être légèrement obliques en convergeant l'une vers l'autre. Comme les plateaux 30 des cavaliers 3 peuvent être à des hauteurs différentes, il suffit d'avoir une collection suffisante de cavaliers différents pour pouvoir les 5 adapter aux différents reliefs des produits à sécher. Ainsi sur la figure 4 on a disposé des cavaliers 3 de trois dimensions différentes de façon à mettre en place des zones de support (les plateaux 30) en lieux et hauteurs différents de façon à correspondre à la surface inférieure de la tuile à double incurvation en creux d'une tuile dite CDN. En se reportant aux figures 6 et 7 on voit que le dispositif selon l'invention est aménagé pour recevoir une tuile du genre tuile romane comportant une partie galbée concave associé a une partie plane. Sur la figure 6 on voit que pour avoir un support correspondant à la face inférieure de la tuile, on a utilisé quatre cavaliers 3 de hauteurs différentes en ayant disposé sur 15 trois d'entre eux un prolongateur 33. Les figures 8 et 9 illustrent un autre mode de répartition des cavaliers 3 pour assumer le support d'une tuile plate. La figure 10 montre que si l'on dispose d'un support principal 1 de longueur suffisante on peut disposer un grand nombre de barrettes 20 et donc mettre en place 20 des tuiles de formes et de dimensions variées. De préférence les étriers 21, qu'ils soient en U ou en V, sont espacés les uns des autres de façon que toutes les barrettes 20 soient équidistantes, ce qui permet de placer un cavalier 3 sur deux supports secondaires 2. De même il est possible, au lieu de clipser en force les cavaliers 3 sur les barrettes 25 20, de les enfiler par leurs extrémités et de les y faire coulisser pour les amener en position voulue. Cela peut en particulier être avantageux si l'on utilise des barrettes 20 de section carrée avec des pieds 32 de forme correspondante. Bien que ces dimensions ne soient pas limitatives et données uniquement à titre 30 d'exemple, on a employé un support 1 ayant trois poutres 10 d'une longueur de 2 mètres et espacées les uns des autres de 30 cm; les supports secondaires 2 étant constituées de barrettes cylindriques de 60 cm de long et 1 cm de diamètre; leur écartement étant de 35 mm; les cavaliers 3 ayant un plateau 30 de 40 mm x 40mm et les jambes des longueurs variant entre 30 et 70mm, les prolongateurs 33 ayant une hauteur d'environ 60 mm. On disposait d'un jeu de 15 cavaliers 3 de hauteurs comprises entre 30 et 70 mm et d'un jeu de 5 prolongateurs 33 de hauteurs comprises entre 20 et 100 mm. Les cavaliers 3 sont en acier soit inoxydables soit galvanisés de même que les supports secondaires 2. lo D'autre part il est évident que ce dispositif pourrait être employé pour la cuisson de certains produits céramiques
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Un dispositif de support pour le séchage de produits céramiques crus caractérisé par le fait qu'il comporte :a- un support principal (1 ) constitué d'une ou plusieurs poutres (10) parallèles ;b- une pluralité de supports secondaires (2) constitués par des barrettes (20) parallèles, perpendiculaires aux dites poutres (10), ces barrettes (20) étant portées par des étriers (21) ;c- des cavaliers (3) de hauteurs différentes qui sont mis en place à des endroits appropriés sur les barrettes (20).
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1.- Dispositif de support pour le séchage de produits céramiques crus caractérisé par le fait qu'il comporte: a- un support principal (1) constitué d'une ou plusieurs poutres (10) parallèles; b- une pluralité de supports secondaires (2) constitués par des barrettes (20) parallèles, perpendiculaires aux dites poutres (10), ces barrettes (20) étant portées par des étriers (21) ; c- des cavaliers (3) de hauteurs différentes qui sont mis en place à des endroits appropriés sur les barrettes (20) ; 2.Dispositif selon la 1 dans lequel les étriers (21), portant les barrettes (20) sont en forme de U ou V, les barrettes (20) étant fixées aux extrémités de leurs branches. 3.- Dispositif selon la 2 dans lequel lesdites étriers (21) reposent sur les poutres (10). 4.- Dispositif selon la 3 dans lequel la largeur des étriers (21) et leur espacement sur les poutres (10) sont déterminés de façon que les barrettes (20) soient équidistantes. 5.- Dispositif selon la 1 dans lequel chaque cavalier (3) est une pièce en métal ayant une certaine élasticité, comportant un plateau supérieur (30), deux jambes latérales (31) terminées par des pieds (32) venant s'engager sur les barrettes (20). 6.- Dispositif selon la 5 dans lequel les pieds (31) des cavaliers (3) ont une forme correspondant à celle des barrettes (20). 7.- Dispositif selon la 6 dans lequel les cavaliers (3) sont élastiquement 25 clipsés sur les barrettes (20) en position voulue. 8.- Dispositif selon la 6, dans lequel les cavaliers (3) sont engagés sur l'extrémité des barrettes (20) et sont déplacés par coulissement jusqu'à la position désirée. 9.- Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 8 dans lequel la longueur des jambes latérales (31) des cavaliers (3) est variable de façon que la hauteur de leur plateau (30) puisse être choisie à volonté. 10.- Dispositif selon l'une quelconque des précédent dans lequel le 5 métal des barrettes (20) et des cavaliers (3) est en acier soit inoxydable, soit galvanisé. 11.- Dispositif selon quelconque des précédente dans lequel le support principal (1) a une longueur de 2 mètre et une largeur de 60 cm; les supports secondaires (3) une longueur de 60 cm; les barrettes (20) un diamètre de 10 mm; les lo cavaliers (3) un plateau (30) de 40 x 40 mm; les jambes latérales (31) ayant une longueur comprise entre 10 et 150 mm.
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F
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F26
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F26B
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F26B 9
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F26B 9/00
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FR2901345
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A1
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DISPOSITIF D'ECLAIRAGE ET/OU DE SIGNALISATION POUR VEHICULE AUTOMOBILE.
| 20,071,123 |
de faisceau de croisement. Ils comportent généralement une face formée d'une succession de prismes ou de stries, et une face de sortie, cylindrique ou torique. Les prismes ou stries de la face renvoient les rayons lumineux se propageant dans le guide vers la face de sortie qui en fournit un faisceau de sortie, qui peut par exemple remplir la fonction de lampe de ville dans un projecteur. Une telle solution est particulièrement onéreuse, puisqu'elle nécessite une source lumineuse telle qu'une lampe halogène, un réflecteur elliptique 10, un faisceau souple de fibres optiques 12 lo et un guide de lumière moulé 18 dont une des faces est usinée pour former sur elle des prismes ou des stries. De plus, cette solution présente comme inconvénient que les rayons lumineux qui se propagent dans le guide sont déviés par les stries ou les prismes de manière incontrôlée, ce qui 15 provoque de nombreuses pertes d'intensité lumineuse. Le faisceau lumineux produit est peu intense par rapport à la source utilisée au départ. Pour certaines fonctions nécessitant une forte intensité, il est nécessaire d'avoir des sources à fort flux qui sont soit chères, 20 soit de nature à poser des problèmes thermiques, comme par exemple des lampes de type halogène, rendant la conception du système global onéreuse. D'autre part, la structure périodique des stries ou des prismes se retrouve dans le faisceau émergeant, de sorte que le 25 guide de lumière présente un aspect fortement inhomogène. Aussi, les guides de lumière formant un contour fermé présentent des inhomogénéités et souvent des points lumineux d'intensité plus importante au niveau du coude 16 dans la matière du guide de lumière 18, ce qui dégrade encore la qualité de la _io fonction éclairante et la qualité esthétique du dispositif. Enfin, cette solution présente l'inconvénient d'un encombrement important pour pouvoir loger la source lumineuse, le réflecteur 10, les fibres optiques 12 et les guides de lumière 18. Le document EP-A-1.557.605 propose un autre dispositif d'éclairage combinant plusieurs réflecteurs, des fibres optiques, des guides de lumière et qui nécessite une source lumineuse de type lampe à halogène. Bien que cette solution permette d'inclure un certain nombre de fonctions avec une même lampe, elle est coûteuse à réaliser. Les documents antérieurs ne proposent pas de solutions lo efficaces pour obtenir un faisceau de lumière avec une forme particulière et d'intensité assez forte pour réaliser une fonction d'éclairage comme la fonction DRL. Afin de répondre à cette problématique, la présente invention propose un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation 15 du type décrit précédemment tel que la nappe de guidage comporte à une extrémité une tranche réfléchissante de manière à (toujours) rediriger les rayons lumineux dans la nappe, et tel qu'un contour de sortie de la nappe, à l'extrémité opposée à la tranche réfléchissante, comporte un profil réfléchissant, 20 notamment incliné par rapport à l'axe longitudinal de la nappe, de manière à réfléchir les rayons lumineux réfléchis globalement dans une direction longitudinale d'émission qui est substantiellement parallèle à cet axe longitudinal. Dans le cadre de la présente invention, les termes profil 25 réfléchissant ou tranche réfléchissante se rapportant à la nappe de guidage désignent leur fonction optique : les surfaces concernées sont aptes à réfléchir (au moins en partie) les rayons qui les atteignent. Mais ces termes peuvent recouvrir tout moyen optique permettant cette réflexion, dont deux intéressant plus 30 particulièrement l'invention, à savoir - un traitement de la surface concernée la rendant réfléchissante intrinsèquement, quel que soit son profil. Il s'agit notamment du dépôt d'un revêtement réfléchissant de faible épaisseur, notamment un aluminage par des techniques connues. - un choix du profil de la surface concernée en fonction de l'angle d'incidence des rayons à réfléchir, de façon à ce que les rayons soient réfléchis sur ladite surface selon le principe de la réflexion totale. II est aussi dans le cadre de l'invention d'associer ces deux moyens de réflexion sur la même surface : on peut ainsi déposer une couche réfléchissante sur une partie de cette surface io et interrompre la couche sur le reste de la surface qui fonctionne , elle, en réflexion totale. La délimitation entre la zone à aluminer et la zone en réflexion totale peut être déterminée précisément par un opticien. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : 15 - la nappe de guidage s'étend dans un plan substantiellement transversal à la direction d'émission, - le contour de sortie possède un profil en arc de cercle concave, pouvant notamment se situer dans un plan transverse au bord de la nappe de guidage; 20 - la tranche réfléchissante de la nappe de guidage comporte un profil tel que tout rayon réfléchi sur ladite tranche réfléchissante atteigne substantiellement perpendiculairement le contour de sortie ; - la tranche réfléchissante de la nappe de guidage possède :25 un profil de type ellipsoïdal et la source lumineuse est agencée à un premier foyer du profil ellipsoïdal et le centre du contour en arc de cercle de sortie est agencé à un deuxième foyer de manière que tout rayon réfléchi sur ladite tranche réfléchissante atteigne substantiellement perpendiculairement le contour de 30 sortie ; - la tranche réfléchissante de la nappe de guidage comporte des optiques de Fresnel de manière que tout rayon réfléchi sur ladite tranche réfléchissante arrive substantiellement perpendiculairement au contour de sortie - le contour de sortie comporte une face de sortie, dans un plan globalement transversal et décalé longitudinalement par rapport à la nappe de guidage et en ce que la face de sortie comporte un profil dont la forme est telle que les rayons lumineux issus de la nappe forment un faisceau de sortie globalement parallèle à l'axe longitudinal du dispositif - la nappe de guidage est une nappe en courbe s'étendant io vers l'arrière du dispositif ; - le dispositif d'éclairage comporte une nappe de guidage dite pliée qui comporte : - un premier tronçon s'étendant dans un plan transversal ; et 15 - un deuxième tronçon s'étendant dans un plan longitudinal et agencé substantiellement perpendiculairement par rapport au premier tronçon et la jonction entre le premier tronçon et le deuxième tronçon de la nappe de guidage comporte une face réfléchissante, 20 notamment inclinée par rapport à l'axe longitudinal, de manière à réfléchir les rayons réfléchis vers le contour de sortie de la nappe de guidage ; - la source lumineuse est agencée au premier foyer du profil ellipsoïdal d'une tranche réfléchissante, dans le premier 2s tronçon de la nappe de guidage dite pliée - la source lumineuse est agencée au premier foyer du profil ellipsoïdal de la tranche réfléchissante, dans le deuxième tronçon de la nappe de guidage dite pliée - la source lumineuse est de préférence une diode 3o électroluminescente, notamment qui émet des rayons lumineux radialement. De préférence, elle émet autour de l'axe longitudinal dans un cône d'au plus 50 d'ouverture, notamment d'environ 30 par rapport au plan transversal du dispositif ; - la nappe de guidage comporte: - une cavité cylindrique dont le fond est plan en une surface arrière par rapport à la direction d'émission et dans laquelle est agencée la source lumineuse; et - une forme de prisme de révolution sur une surface avant par rapport à la direction d'émission, réalisée en vis à vis de la cavité cylindrique de manière à réfléchir tous les rayons issus de la source lumineuse à l'intérieur de la nappe de guidage io et la source lumineuse est une source lumineuse qui émet des rayons longitudinalement dans la direction générale d'émission ; - la source lumineuse comporte une source de lumière agencée à l'extrémité d'un guide de lumière et l'autre extrémité du guide de lumière est agencée dans la cavité de fond plan de 15 manière à diriger les rayons lumineux dans la nappe de guidage. L'invention concerne aussi un module d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile qui comporte plusieurs dispositifs décrits précédemment, qui sont radialement répartis autour de l'axe longitudinal du module dans un plan transversal 20 de manière à réaliser un faisceau de lumière annulaire. Selon d'autres caractéristiques, le module d'éclairage et/ou comporte au moins quatre dispositifs, comportant chacun une source lumineuse et une nappe de guidage, radialement répartis de manière à réaliser un faisceau de lumière annulaire. 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 déjà commentée est une vue en perspective 30 d'un mode de réalisation de l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue schématique dans un plan transversal du dispositif selon la présente invention ; - la figure 3 est une vue schématique d'un dispositif d'éclairage selon l'invention ; - la figure 4 est une coupe selon l'axe 4-4 indiqué à la figure 3 du dispositif selon l'invention ; - la figure 5 est une coupe selon l'axe 5-5 indiqué à la figure 3 du dispositif selon l'invention ; - la figure 6 est une vue schématique dans un plan longitudinal d'une partie du dispositif selon un autre mode de réalisation de l'invention ; et io - la figure 7 est une coupe longitudinale du dispositif de l'invention représentant une variante de réalisation. Dans la description suivante, des éléments analogues, identiques ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. 15 Dans la description qui va suivre, on emploiera la terminologie longitudinale, verticale et transversale en référence au trièdre L, V, T représentés sur les figures et avant et arrière en référence à la direction générale d'émission indiquée sur les figures par la flèche F. 20 On a représenté à la figure 3, une vue dans un plan transversal d'un dispositif d'éclairage pour véhicule automobile selon l'invention. Dans cet exemple de réalisation, le dispositif comporte principalement une nappe de guidage 28, une tranche réfléchissante 30, une source lumineuse 32 agencée dans un 25 orifice 37 et un contour de sortie 36. La nappe de guidage 28 est fabriquée dans un matériau transparent d'indice de réfraction supérieur à l'indice de réfraction de l'air comme le verre ou un plastique. La nappe de guidage 28 délimitée longitudinalement par deux surfaces avant 33 et arrière :30 35 qui travaillent en réflexion totale : les rayons lumineux pénétrant par une tranche d'entrée 34 dans la nappe de guidage 28 se propagent dans l'épaisseur de la nappe par réflexions successives sur les surfaces avant 33 et arrière 35. Selon une variante de réalisation de l'invention, la nappe de guidage 28 est réalisée dans un matériau ayant un fort indice de réfraction de manière que des rayons lumineux y pénétrant s'y propagent par réflexions successives. Selon le mode de réalisation de l'invention représentée à la figure 3, la nappe de guidage 28 est une nappe plane qui s'étend dans le plan transversal du dispositif. Dans des variantes de réalisations, la nappe de guidage 28 pourra être courbe ou de toute autre de manière à occuper le ~o moins de place possible dans le module d'éclairage tout en conservant les mêmes propriétés optiques de réflexion des rayons lumineux. On reviendra sur un mode de réalisation particulier de la nappe de guidage 28 dans la suite de la description. La tranche réfléchissante 30 est une extrémité de la nappe 15 de guidage 28. Cette tranche réfléchissante 30 est agencée dans le plan longitudinal de manière à réfléchir dans la nappe de guidage 28 tout rayon lumineux se propageant dans la nappe 28. Selon une variante de réalisation de l'invention, la tranche réfléchissante 30 comporte une surface interne réfléchissante 20 permettant de rediriger les rayons lumineux dans la nappe de guidage 28 par réflexion. Par exemple la tranche réfléchissante est en partie ou totalement aluminée pour réfléchir les rayons dans la nappe 28. Selon une variante non représentée de l'invention, on 25 remplace la surface réfléchissante de la tranche réfléchissante 30 par des miroirs de Fresnel agencés selon le profil de la tranche réfléchissante 30 de manière à envoyer les rayons lumineux réfléchis perpendiculairement au contour de sortie 36. La tranche réfléchissante 30 possède un profil adapté à la 30 forme du contour de sortie 36 de manière que tout rayon réfléchi sur la tranche 30 atteigne le contour de sortie 36 perpendiculairement dans le plan longitudinal. La source lumineuse 32 est agencée dans l'orifice 37 pour émettre des rayons lumineux par une tranche d'entrée 34 dans la nappe de guidage 28 comme illustré à la figure 4. La source lumineuse est avantageusement conçue de manière qu'elle émet des rayons radialement autour de son axe longitudinal comme illustré à la figure 4. Plus précisément la source lumineuse émet des rayons à 360 autour de son axe longitudinal et dans un cône d'environ 30 par rapport à l'axe transversal de la nappe de guidage 28. io Une telle source peut être par exemple une diode électroluminescente dite "Side-Emitter" agencée dans l'orifice 37 cylindrique d'axe longitudinal réalisé dans la nappe de guidage 28. Ainsi les rayons issus de cette source atteignent perpendiculairement la tranche d'entrée 34 et entrent dans la 15 nappe de guidage 28. Les rayons ayant pénétré dans la nappe 28 sont réfléchis par la tranche réfléchissante 30 de manière à être redirigé vers le contour de sortie 36. Le contour de sortie 36, agencé à l'autre extrémité de la nappe de guidage 28 et représenté en coupe longitudinale à la 20 figure 5, comporte un profil réfléchissant 38 et une face de sortie 40. Le profil réfléchissant 38 est incliné par rapport à l'axe longitudinal de manière que tout rayon issu de la nappe de guidage 28 atteignant perpendiculairement le profil réfléchissant 2s 38 est réfléchi hors du plan transversal du contour de sortie 36, dans une direction longitudinale d'émission F pour réaliser une fonction d'éclairage ou de signalisation. Dans le cas d'une nappe de guidage 28 plane agencée dans le plan transversale du dispositif, l'angle de 45 est 30 préconisé. Le contour de sortie 36 comporte aussi une face de sortie 40 qui s'étend globalement dans un plan transversal. La face de sortie 40 possède un profil, par exemple convexe, de manière à i0 collimater les rayons sortant de la nappe de guidage 28 afin de créer un faisceau d'éclairage ayant des rayons globalement parallèles. Le contour de sortie 36 est agencé de manière que tout 5 rayon réfléchi par la tranche réfléchissante 30 arrive perpendiculairement au contour de sortie 36 dans le plan transversal. Pour un contour de sortie 36 linéaire dans le plan transversal, comme illustré sur la figure 3, la tranche io réfléchissante 30 possède un profil parabolique. Pour un contour de sortie 36 présentant des courbures dans le plan transversal, la tranche réfléchissante 30 possède un profil ellipsoïdal adapté à chacune des courbures du contour de sortie 36 de manière à toujours réfléchir les rayons 15 perpendiculairement au contour de sortie 36. Avantageusement par rapport aux dispositifs connus de la technique, le dispositif de l'invention tel que décrit ci-dessus permet d'obtenir des résultats photométriques beaucoup plus satisfaisants, notamment en obtenant un faisceau de sortie 20 d'intensité beaucoup plus importante que si on avait utilisé un dispositif de l'art antérieur avec une source lumineuse de même intensité. Dans l'exemple de réalisation de la figure 3, le contour de sortie 36 est linéaire dans le plan transversal. Le faisceau 25 d'éclairage réalisé dans ce cas sera un faisceau linéaire. Selon un autre mode de réalisation, on remplace le contour de sortie 36 linéaire par un contour de sortie de forme quelconque de manière à réaliser un faisceau d'éclairage ayant une forme quelconque dans la mesure où la tranche réfléchissante 30 30 possède un profil tel qu'il permette de rediriger les rayons perpendiculairement au contour de sortie 36 comme expliqué précédemment. La figure 2 représente une forme particulière de contour de sortie 36 de manière à réaliser un faisceau de sortie de forme annulaire. Le dispositif éclairant, représenté à la figure 2, est composé ici de quatre secteurs 50 égaux, régulièrement répartis autour de l'axe longitudinal et comportant chacun, notamment une nappe de guidage 28, une source lumineuse 32 et un contour de sortie 36 en arc de cercle, plus particulièrement en quart de cercle. Les quatre secteurs 50 agencés ensemble permettent de réaliser un anneau de lumière assez intense en sortie de la nappe de guidage 28 pour réaliser par exemple une fonction d'e signalisation. Il peut s'agir d'une fonction de feu diurne (DRL pour Day Running Light en anglais. Dans ce cas, la tranche réfléchissante 30 possède un profil de type ellipsoïdal. La source lumineuse 32 est agencée au premier foyer du profil ellipsoïdal de la tranche réfléchissante 30, le contour de sortie 36 est agencé de manière que le centre de l'arc de cercle coïncide avec le deuxième foyer du profil ellipsoïdal de la tranche réfléchissante 30. Selon une variante non représentée de l'invention, le dispositif est composé de deux à autant de secteurs 50, régulièrement répartis autour de l'axe longitudinal, qu'il est nécessaire pour former un faisceau de forme annulaire. Toutefois, la configuration en quatre secteurs est celle qui présente l'avantage d'occuper le moins de place possible et de présenter les résultats photométriques les plus avantageux. En effet, avec quatre sources lumineuses de type diode électroluminescente "side-emitter" chacune d'une puissance de 35 Lm, on obtient un faisceau annulaire d'intensité maximale d'environ 1800 Cd, alors qu'avec les techniques antérieures on n'atteignait qu'environ 160 Cd avec quatre diodes de puissance équivalente. 12 Cette configuration nécessite quelques améliorations pour homogénéiser le faisceau de sortie lorsqu'on l'observe sous un certain angle par rapport à l'axe longitudinal. Selon une variante non représentée de réalisation, on réalise le profil réfléchissant 38 de manière qu'il soit légèrement concave et que sa courbure varie suivant la position sur l'anneau pour éviter que le faisceau ne devienne inhomogène au-delà d'un certain angle d'observation par rapport à l'axe longitudinal. Ceci permet de disperser ou de concentrer localement les rayons io lumineux dans le plan transversal et de rendre plus homogène l'ensemble de l'anneau pour un observateur, quel que soit l'angle d'observation. Selon une autre variante, on réalise la face de sortie 40 de la nappe de guidage 28 de manière à concentrer ou disperser les 15 rayons lumineux émergeants suivant la position sur l'anneau. En effet, on conçoit une face de sortie 40 convexe et dont le rayon de courbure varie selon la position sur l'anneau de la même manière que pour le profil réfléchissant 38 décrit précédemment. Pour gérer l'homogénéité, on peut aussi réaliser des stries 20 au niveau de la face de sortie 40, stries qui seront plus ou moins concentrées selon la position sur l'anneau, de manière à concentrer ou disperser les rayons lumineux émergeants. Afin de pouvoir adapter le dispositif dans un module d'éclairage existant dont l'espace disponible est limité, une 25 variante de réalisation de l'invention propose de "plier" la nappe de guidage comme représenté à la figure 6. Le reste du dispositif de l'invention reste inchangé. La figure 6 est une coupe dans un plan longitudinal d'une nappe de guidage 28b dite pliée. Précisons que la nappe de 30 guidage dite pliée 28b n'est pas obtenue par pliage de la nappe de guidage 28. Contrairement à une nappe de guidage 28 décrite précédemment, la nappe de guidage dite pliée 28b comporte deux tronçons s'étendant dans des plans différents. La nappe de guidage 28b "pliée" comporte un premier tronçon 27 s'étendant dans un plan transversal et un second tronçon 29 s'étendant dans un plan longitudinal. Les deux tronçons de nappe 27 et 29 forment une seule et même nappe de guidage 28b qui est apte à diriger la lumière sans discontinuités de la même manière qu'une nappe de guidage 28 non pliée décrite précédemment. A cet effet, la nappe de guidage pliée 28b comporte une face de réflexion 31, agencée entre le premier tronçon 27 et le second tronçon 29 de manière à réfléchir la lumière depuis la tranche de réflexion 30, qui reste inchangée, jusqu'au contour de sortie 36 qui reste inchangé. L'angle d'inclinaison par rapport à l'axe longitudinal de la face de réflexion 31 est choisi de manière à rendre le pliage de la nappe optiquement neutre par rapport à une nappe non pliée. Dans le cas présent où les deux tronçons de nappe sont perpendiculaires, l'angle de 45 est préconisé pour cette configuration. La source lumineuse 32, quant à elle, peut être agencée soit dans le premier tronçon 27 ou dans le second tronçon 29. Si la source lumineuse 32 est agencée dans le premier tronçon 27, une partie des rayons est réfléchie directement par le profil réfléchissant 38 et une partie des rayons subit une réflexion sur la face de réflexion 31 puis une réflexion sur la tranche réfléchissante 30 puis de nouveau sur la face de réflexion 3 puis sur le profil réfléchissant 38 pour enfin émerger par la face de sortie 40. Si la source lumineuse 32 est agencée dans le deuxième tronçon 29, les rayons subissent une réflexion sur la tranche réfléchissante 30 puis sur la face de réflexion 31 puis sur le profil réfléchissant 38 pour enfin émerger par la face de sortie 40. La figure 7 représente une variante d'emplacement de la source lumineuse 32 dans la nappe de guidage 28. Précédemment, la source lumineuse 32 était agencée dans l'orifice 37 au sein de la nappe de guidage 28. Dans le cas de la figure 4, la source 32 utilisée est une diode électroluminescente de type "side-emitter", c'est-à-dire, une diode qui émet des rayons lumineux radialement autour de l'axe longitudinal dans un cône d'environ 30 par rapport au plan transversal du dispositif. Une telle diode donne une répartition de lumière de type révolution en envoyant la lumière radialement par rapport à l'axe longitudinal de la source lumineuse 32. Selon une variante de l'invention représentée à la figure 7, la nappe de guidage 28 n'est plus percée par un orifice 37, mais elle comporte en sa surface arrière 35 une cavité cylindrique 42, agencée symétriquement par rapport à un axe A et destinée à recevoir la source lumineuse 32. La cavité cylindrique 42 est située au premier foyer du profil ellipsoïdal de la tranche réfléchissante 30 et comporte un fond 41 plan, contre lequel la source lumineuse 32 est agencée. Avantageusement par rapport au mode de réalisation précédent, la cavité cylindrique 42 permet l'agencement de n'importe quelle type de source lumineuse, y compris les sources lumineuses de type diodes classiques, émettant de la lumière selon l'axe longitudinal, beaucoup moins coûteuses que les diodes dites "side-emitter". De plus, la nappe de guidage 28 comporte en sa surface avant 33, un prisme de révolution conique concave 44, creusé dans la surface avant 33 de la nappe 28 selon le même axe A que la cavité 42, ce qui permet de réfléchir radialement les rayons émis longitudinalement par la source lumineuse 32 dans la nappe de guidage 28. On obtient ainsi le même effet qu'en utilisant une diode dite "side-emitter". Ce mode de réalisation permet de choisir des sources beaucoup plus variées et moins coûteuses comme des diodes classiques émettant des rayons longitudinalement ou bien encore l'extrémité d'un guide optique agencé dans la cavité 42 qui achemine les rayons lumineux d'une source lumineuse située à un autre emplacement et envoyant des rayons lumineux par l'autre extrémité du guide optique. Ce mode de réalisation permet aussi de récupérer le maximum de rayonnement émis par la source lumineuse 32, grâce au prisme de révolution ainsi taillé dans la nappe de guidage 28. En effet, cette configuration permet à une partie des rayons réfléchis qui recroiseraient la source lumineuse 32 de io passer au-dessus de la source 32 ce qui augmente encore les performances de ce dispositif. La présente invention ne se limite pas aux modes de réalisations décrits dans ce document, elle comprend aussi les variantes et les combinaisons des modes de réalisations 15 précédemment décrits
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L'invention concerne un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile pour éclairer dans une direction longitudinale d'émission, du type comportant :- au moins une source lumineuse (32) qui émet des rayons lumineux,- au moins une nappe de guidage (28) de la lumière, dans laquelle se propagent les rayons lumineux issus de la source lumineuse (32) par réflexions successives,tel que la nappe de guidage (28) comporte à une extrémité une tranche réfléchissante (30) de manière à rediriger les rayons lumineux dans la nappe (28), et en ce qu'un contour de sortie (36) de la nappe (28), à l'extrémité opposée à la tranche réfléchissante (30), comporte un profil réfléchissant (38), notamment incliné par rapport à l'axe longitudinal de ladite nappe, (28) de manière à réfléchir les rayons lumineux réfléchis globalement dans une direction d'émission qui est substantiellement parallèle audit axe longitudinal.
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1. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile pour éclairer dans une direction longitudinale 5 d'émission (F), du type comportant : - au moins une source lumineuse (32) qui émet des rayons lumineux, - au moins une nappe de guidage (28) de la lumière, dans laquelle se propagent les rayons lumineux issus de la source 10 lumineuse (32) par réflexions successives, caractérisé en ce que la nappe de guidage (28) comporte à une extrémité une tranche réfléchissante (30) de manière à rediriger les rayons lumineux dans la nappe (28), et en ce qu'un contour de sortie (36) de la nappe (28), à l'extrémité opposée à la 15 tranche réfléchissante (30), comporte un profil réfléchissant (38), notamment incliné par rapport à l'axe longitudinal de ladite nappe, (28) de manière à réfléchir les rayons lumineux réfléchis globalement dans une direction d'émission (F) qui est substantiellement parallèle audit axe longitudinal. 20 2. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon la 1, caractérisé en ce que la nappe de guidage (28) s'étend dans un plan substantiellement transversal à la direction d'émission (F). 25 3. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le contour de sortie (36) possède un profil en arc de cercle concave, notamment dans un plan substantiellement transverse au bord de 30 la nappe de guidage 28. 4. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que latranche réfléchissante (30) de la nappe de guidage (28) comporte un profil tel que tout rayon réfléchi sur ladite tranche réfléchissante(30) atteigne substantiellement perpendiculairement le contour de sortie (36). 5. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la tranche réfléchissante (30) de la nappe de guidage (28) possède un profil de type ellipsoïdal et en ce que la source lumineuse (32) Io est agencée à un premier foyer du profil ellipsoïdal et le centre du contour en arc de cercle de sortie (36) est agencé à un deuxième foyer de manière que tout rayon réfléchi sur ladite tranche réfléchissante(30) atteigne substantiellement perpendiculairement le contour de sortie (36) 15 6. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la tranche réfléchissante (30) de la nappe de guidage (28) comporte des optiques de Fresnel de manière que tout rayon réfléchi sur 20 ladite tranche réfléchissante (30) arrive substantiellement perpendiculairement au contour de sortie (36) 7. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le 25 contour de sortie (36) comporte une face de sortie (40), dans un plan globalement transversal et décalé longitudinalement par rapport à la nappe de guidage (28) et en ce que la face de sortie (40) comporte un profil dont la forme est telle que les rayons lumineux issus de la nappe (28) forment un faisceau de sortie 3o globalement parallèle à l'axe longitudinal du dispositif. 8. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que lanappe de guidage (28) est une nappe en courbe s'étendant vers l'arrière du dispositif. 9. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une nappe de guidage dite pliée (28b) qui comporte : - un premier tronçon (27) s'étendant dans un plan transversal ; et - un deuxième tronçon (29) s'étendant dans un plan io longitudinal et agencé substantiellement perpendiculairement par rapport au premier tronçon (27) et en ce que la jonction entre le premier tronçon (27) et le deuxième tronçon (29) de la nappe de guidage (28) comporte une face réfléchissante (31), notamment inclinée par rapport à l'axe 15 longitudinal de la nappe, de manière à réfléchir les rayons réfléchis vers le contour de sortie (36) de la nappe de guidage (28b). 10. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon la 20 9, caractérisé en ce que la source lumineuse (32) est agencée au premier foyer du profil ellipsoïdal d'une tranche réfléchissante (30), dans le premier tronçon (27) de la nappe de guidage dite pliée (28b). 25 11. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon la 9, caractérisé en ce que la source lumineuse (32) est agencée au premier foyer du profil ellipsoïdal de la tranche réfléchissante (30), dans le deuxième tronçon (29) de la nappe de guidage dite pliée (28b). 30 12. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la source lumineuse (32) est une diode électroluminescente,émettant des rayons lumineux radialement, notamment autour de l'axe longitudinal dans un cône d'environ au plus 50 , notamment d'environ 30 , par rapport au plan transversal du dispositif 13. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon l'une quelconque des 2 à 12, caractérisé en ce que la nappe de guidage (28) comporte: - une cavité cylindrique (42) dont le fond (41) est plan en une surface arrière (35) par rapport à la direction d'émission (F) et dans laquelle est agencée la source lumineuse (32);et - une forme de prisme de révolution (44) sur une surface avant (33) par rapport à la direction d'émission (F), réalisée en vis à vis de la cavité cylindrique (42) de manière à réfléchir tous les rayons issus de la source lumineuse (32) à l'intérieur de la 1s nappe de guidage (28) et en ce que la source lumineuse (32) est une source lumineuse qui émet des rayons longitudinalement dans la direction générale d'émission (F). 20 14. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation selon la 13, caractérisé en ce que la source lumineuse (32) comporte une source de lumière agencée à l'extrémité d'un guide de lumière et en ce que l'autre extrémité du guide de lumière est agencée dans la cavité (42) de fond (41) plan de manière à diriger 25 les rayons lumineux dans la nappe de guidage (28). 15. Module d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs dispositifs décrits dans les précédentes radialement répartis 30 autour de l'axe longitudinal du module dans un plan transversal de manière à réaliser un faisceau de lumière annulaire. 20 16. Module d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile selon la 15, caractérisé en ce qu'il comporte au moins quatre dispositifs, comportant chacun une source lumineuse et une nappe de guidage, radialement répartis de manière à réaliser un faisceau de lumière annulaire.
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F,B
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F21,B60
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F21S,B60Q,F21V,F21W,F21Y
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F21S 8,B60Q 1,F21V 7,F21V 8,F21W 107,F21Y 101
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F21S 8/12,B60Q 1/00,F21V 7/00,F21V 8/00,F21W 107/10,F21Y 101/00,F21Y 101/02
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FR2898980
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A1
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DISPOSITIF D'EXAMEN, DISPOSITIF DE STRATIFICATION ET PROCEDE D'EXAMEN
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Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte à une technologie de détection de défaut destinée à détecter un défaut sur un objet, et plus particulièrement à un dispositif d'examen, à un dispositif de stratification, et à un procédé d'examen destiné à détecter un défaut sur un matériau préimprégné stratifié dans un moule par le dispositif de stratification. Description de l'art antérieur Récemment, un certain nombre de matériaux composites utilisant des fibres de renforcement sont appliqués à des produits pour les sports et les loisirs, etc., tels que des cannes à pêche, des manches de clubs de golf, etc. Les produits sont moulés en stratifiant un certain nombre de couches composites appelées préimprégnés obtenues en agençant des fibres de renforcement imprégnées avec une résine thermodurcissable et qui après durcissement se présentent sous forme de produits moulés. En tant que composite, en particulier, un matériau préimprégné utilisant des fibres de carbone présente d'excellentes caractéristiques, telles qu'un poids léger, une rigidité élevée, etc. En conséquence, un tel matériau préimprégné a récemment retenu une large attention en tant que matériau pour les industries aéronautiques et automobiles, et pour d'autres machines industrielles. D'une manière générale, lorsqu'un défaut tel qu'une écorchure, une partie qui pend, un objet étranger, etc. est présent dans un préimprégné de stratification, les caractéristiques mentionnées ci-dessus se trouvent largement dégradées. En conséquence, un examen de qualité est exécuté lors d'une étape de stratification. L'examen de qualité est exécuté séparément lors de chaque étape de fixation consistant à stratifier un seul matériau préimprégné, et lorsque le procédé complet de stratification d'un nombre prédéterminé de couches de préimprégnés est achevé. Au cours de l'examen, lors de chaque étape de fixation, un opérateur exécute un contrôle visuel. Lors de l'examen, après achèvement du procédé complet, un test précis est exécuté en émettant des rayons X, des ultrasons, etc. Une structure moulée par stratification de préimprégnés a une dimension au plus de quelques mètres. Cependant, des structures plus grandes sont apparues au cours des ans. Avec une structure plus grande, il existe la probabilité plus forte qu'un objet étranger ou un autre défaut se présente lors du dépôt d'une couche de matériau préimprégné. Par ailleurs, une charge plus lourde étant inévitablement imposée à un opérateur lorsqu'une zone d'examen devient plus importante, on doit de ce fait nécessairement augmenter le nombre d'opérateurs. La demande de brevet japonais publiée N H11û1111 décrit un procédé destiné à réaliser automatiquement le contrôle visuel mentionné ci-dessus en utilisant un ordinateur. Dans ce procédé, le contrôle de qualité peut être effectué automatiquement en comparant la valeur de la luminosité de la lumière réfléchie sur la surface du préimprégné à un seuil fixe dans la situation dans laquelle l'éclairage intérieur est bien géré. Objet et résumé de l'invention La présente invention vise à procurer un dispositif d'examen destiné à détecter automatiquement un défaut dans une plage cible d'examen exposée à de la lumière de perturbation, et comprend, par exemple, un dispositif d'acquisition d'image destiné à acquérir une image d'objet en préimprégné, etc., et un dispositif de traitement de données d'image destiné à obtenir une valeur de référence de détermination de défaut (la valeur de référence de détermination de défaut est une valeur prédéterminée, par exemple de la luminosité, de l'intensité de bord, etc.) pour chaque élément de données d'image partielle indiquant une partie de l'objet, et à détecter le défaut sur l'objet dans une unité de données d'image partielle sur la base de la valeur de référence de détermination de défaut. De manière avantageuse, la valeur de référence de détermination de défaut peut être obtenue sur la base d'une valeur de luminosité moyenne calculée pour chaque élément de données d'image partielle et d'informations de correspondance prédéterminées indiquant une relation entre la valeur de luminosité moyenne et une valeur de référence de détermination d'objet étranger variable en fonction de la valeur de luminosité moyenne. En outre, le dispositif peut comprendre un dispositif d'illumination augmentant un rapport de contraste d'une valeur de luminosité entre l'objet et l'objet étranger, où les informations de correspondance sont des informations indiquant une relation entre la valeur de luminosité moyenne de l'objet sous illumination du dispositif d'illumination et la valeur de référence de détermination de défaut variable en fonction de la valeur de luminosité moyenne. Par ailleurs, la relation indiquée par les informations de correspondance est vérifiée lorsque la plupart des données d'image partielle indiquent un objet. De manière avantageuse, le dispositif de traitement de données d'image peut obtenir chaque valeur de luminosité moyenne de données d'image partielle précédentes et de données d'image partielle suivantes dans des données d'image partielle continues de l'objet, et le dispositif détermine que l'objet étranger est détecté lorsqu'une variation ayant une valeur supérieure ou égale à une valeur prédétezniinée est détectée dans une valeur de luminosité moyenne ou une valeur de référence de détermination d'objet étranger correspondante entre des données d'image partielle respectives. De manière avantageuse, la lumière d'illumination du dispositif d'illumination peut présenter une longueur d'onde à peine absorbée par le défaut et facilement absorbée par l'objet. Lorsque l'objet est un préimprégné constitué de fibres de carbone, l'axe optique du dispositif d'illumination peut former un angle compris entre 0 et 40 par rapport à la direction des fibres du préimprégné, en projection horizontale, et un angle compris entre 15 et 70 par rapport à la surface du préimprégné, pour augmenter le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre l'objet et le défaut. La présente invention vise également à procurer un dispositif de stratification permettant de détecter automatiquement un défaut dans une plage cible d'examen exposée à une lumière de perturbation, le dispositif d'examen présentant la configuration mentionnée ci-dessus étant chargé dans le dispositif de stratification capable de stratifier séquentiellement un matériau préimprégné tout en se déplaçant en regard d'un moule préparé. La présente invention vise en outre à procurer un procédé d'examen destiné à détecter automatiquement un défaut dans une plage cible d'examen exposée à une lumière de perturbation. Dans ce procédé, sur la base de la détection automatique d'un défaut à partir des données d'image obtenues par l'acquisition d'image d'un objet, une valeur de luminosité moyenne est calculée dans une unité de données d'image partielle indiquant une partie de l'objet, une valeur de référence de détermination de défaut correspondant à la valeur de luminosité moyenne est extraite d'informations de correspondance prédéterminées dans l'unité de données d'image partielle, les données d'image partielle sont séparées en utilisant la valeur de référence de détermination de défaut en tant que seuil et un défaut est identifié à partir des données séparées. En outre, le procédé peut comprendre les étapes consistant à calculer une valeur de luminosité moyenne dans une unité de données d'image partielle comprenant une partie de l'objet, extraire les informations d'intensité de bord correspondant à la valeur de luminosité moyenne dans l'unité de données d'image partielle à partir d'informations de correspondance prédéterminées, générer des données d'image de bord formées par des informations d'intensité de bord à partir des données d'image partielle, séparer les données d'image de bord en utilisant les infolinations d'intensité de bord comme seuil, et désigner un défaut à partir des données séparées des données d'image de bord. Chaque valeur de luminosité moyenne de données d'image partielle précédentes et de données d'image partielle suivantes peut être calculée en données d'image partielle continues de l'objet, et lorsqu'une variation d'une valeur prédéterminée ou plus est détectée entre les données d'image partielle dans les informations d'intensité de bord correspondant à la valeur de luminosité moyenne, il est déterminé qu'il existe un défaut dans les données d'image partielle suivantes. Brève description des dessins L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée faite ci-après à titre indicatif mais non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels : les figures 1 et 2 sont des vues explicatives du procédé destiné à obtenir une valeur de référence de détermination d'objet étranger à utiliser dans un dispositif d'examen conforme à la présente invention, la figure 3 représente un exemple de configuration du dispositif de stratification, la figure 4 représente un exemple de la configuration d'un dispositif d'examen 14, la figure 5 est un chronogramme, les figures 6A, 6B et 6C sont des vues explicatives de l'agencement optimum lorsqu'un dispositif d'illumination est utilisé, la figure 7 est un graphe des informations de correspondance générées avec l'agencement optimum représenté sur la figure 6, et la figure 8 est un organigramme d'une unité de détection d'objet étranger 1444. Description détaillée de modes de réalisation L'un des aspects du dispositif d'examen conforme à la présente invention est, par exemple, un dispositif d'acquisition d'image destiné à acquérir une image d'objet préimprégné, etc., et un dispositif de traitement de données d'image destiné à obtenir une valeur de référence de détermination de défaut (la valeur de référence de détermination de défaut est une valeur prédéterminée, par exemple de la luminosité, de l'intensité de bord, etc.) pour chaque élément de données d'image partielle indiquant une partie de l'objet, et détectant le défaut sur l'objet dans une unité de données d'image partielle sur la base de la valeur de référence de détermination de défaut. Le dispositif de traitement de données d'image mentionné ci-dessus peut également être constitué de sorte que la valeur de référence de détermination de défaut mentionnée ci-dessus puisse être obtenue conformément à la valeur de luminosité moyenne calculée pour chaque élément de données d'image partielle et les informations de correspondance prédéterminées indiquant la relation entre la valeur de luminosité moyenne et la valeur de référence de détermination de défaut variable en fonction de la valeur de luminosité moyenne. Dans ce cas, on souhaite qu'un dispositif d'illumination destiné à augmenter le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre l'objet et le défaut soit prévu de sorte que les informations de correspondance puissent indiquer la relation entre la valeur de luminosité moyenne sous l'illumination du dispositif d'illumination et la valeur de référence de détermination de défaut variable en fonction de la valeur de luminosité moyenne. Selon l'un des aspects du dispositif de stratification conforme à la présente invention, celui-ci est chargé avec le dispositif d'examen mentionné ci-dessus dans un local où un matériau préimprégné est séquentiellement stratifié tout en se déplaçant sur un moule préparé. L'un des aspects du procédé d'examen conforme à la présente invention comprend, dans l'hypothèse de la détection automatique d'un défaut à partir des données d'image obtenues par une acquisition d'image d'un objet. le calcul d'une valeur de luminosité moyenne dans une unité de données d'image partielle, l'extraction d'une valeur de référence de détermination de défaut correspondant à la valeur de luminosité moyenne à partir des informations de correspondance prédéterminées dans l'unité de données d'image partielle, la séparation des données d'image partielle en utilisant la valeur de référence de détermination de défaut comme seuil, et l'identification d'un défaut d'après les données séparées. Donc, comme un objet représenté par les données d'image partielle diffuse de la lumière selon des motifs différents selon l'environnement d'illumination au cours de l'acquisition d'image, le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre l'objet indiqué par les données d'image partielle et un défaut n'est pas constamment fixe. Cependant, comme dans la présente invention, un défaut peut être identifié de manière plus correcte à partir de chaque élément de données d'image partielle acquis en fonction de l'environnement d'illumination si la valeur de référence de détermination de défaut optimum est obtenue sur la base des données d'image partielle acquises en acquérant une image sous l'environnement d'illumination à ce moment. En outre, si une illumination est procurée de manière intentionnelle de sorte que le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre un objet et un défaut puisse être important, il est possible de réduire l'influence d'une variation de lumière de perturbation, et d'identifier ainsi d'une manière encore plus correcte le défaut. Donc, conformément à la présente invention, un défaut peut être automatiquement détecté bien que la plage cible d'examen contrôlée soit exposée 20 à une lumière de perturbation. Il est également possible de rechercher un défaut dans une étape de stratification d'un préimprégné en fonction de réglages, et un test efficace peut être exécuté dans un temps plus court qu'un contrôle visuel. Lorsque le test est réalisé à titre de test temporaire, et qu'ensuite un opérateur exécute un contrôle 25 visuel, l'opérateur peut facilement trouver un défaut, en réduisant ainsi la charge pour effectuer le contrôle visuel. En conséquence, le nombre d'opérateurs peut être réduit, et les défauts qui ne sont pas pris en compte peuvent être considérablement diminués. Des modes de mise en oeuvre de la présente invention sont expliqués 30 ci-dessous en détail en faisant référence aux dessins annexés. Les figures 1 et 2 sont des vues explicatives du procédé destiné à obtenir une valeur de référence de détermination de défaut à utiliser dans le dispositif d'examen conforme à la présente invention. La figure 1 représente une image d'un objet mixte contenant deux 35 objets. La zone remplie avec les lignes parallèles indique un objet A, et la zone blanche dans la zone mentionnée ci-dessus indique un objet B. Conformément à l'expérience, si le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre l'objet A et l'objet B est maintenu égal à une valeur prédéterminée, ou la dépasse, lorsque la surface de l'objet B dans l'objet mélangé est considérablement plus petite que la surface de l'objet A, la relation représentée sur la figure 2 est vérifiée dans une certaine plage de valeur de luminosité moyenne. La valeur de luminosité moyenne se réfère à une valeur obtenue en convertissant la luminosité obtenue à partir de l'image entière ou de la zone partielle de l'image en une valeur d'unité de surface. La figure 2 est un graphe indiquant la correspondance entre la valeur 10 de luminosité moyenne calculée pour la zone partielle dans l'image et la valeur de luminosité indiquée par chaque objet dans la zone partielle. Le graphe indique l'état de distribution de la valeur de luminosité de chaque objet en utilisant la valeur de luminosité moyenne comme axe horizontal et la valeur de luminosité de chaque objet comme axe vertical. L'état de 15 distribution de la valeur de luminosité est obtenu sous la forme d'un résultat d'une mesure répétée de la valeur de luminosité et de la valeur de luminosité de chaque objet pour une zone partielle quelconque (la taille est définie de sorte que la surface de l'objet B est beaucoup plus petite que celle de l'objet A) dans l'image de l'environnement rempli de lumière de perturbation, et en traçant les valeurs. La 20 figure 2 représente l'image de l'état de distribution. Lorsque la lumière de perturbation sur la surface d'un objet mélangé varie au cours de la mesure, le niveau de la valeur de luminosité de chaque objet peut varier bien que la valeur de luminosité moyenne au cours de chaque mesure soit la même. Cependant, bien que la lumière de perturbation varie, une valeur de 25 luminosité impossible pour chaque objet dans une certaine plage de valeur de luminosité moyenne existe pour chaque valeur de luminosité moyenne, et la valeur de luminosité est différente selon chaque valeur de luminosité moyenne, lorsque le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre objets est maintenu à un rapport prédéterminé, ou au-dessus. 30 La figure 2 représente une configuration différente d'un état distribution pour chaque objet, et indique l'existence d'une limite séparant la zone de distribution de chaque objet de manière presque égale en deux parties. La valeur de luminosité à la limite est la valeur de luminosité impossible pour chaque objet comme décrit ci-dessus. Sur la figure 2, une pluralité de valeurs positionnées 35 à la limite sont approchées sous la forme d'une ligne droite pour représenter un exemple de la forme de la limite. Dans le dispositif d'examen conforme à la présente invention, la valeur autour de la limite est utilisée comme valeur de référence de détermination de défaut, et est déterminée comme suit. Le dispositif d'examen comprend : un dispositif d'acquisition d'image destiné à acquérir l'image d'un objet A, et un dispositif de traitement de données d'image destiné à obtenir une valeur de référence de détermination de défaut pour chaque élément de données d'image partielle (données d'image de la zone partielle obtenues par le dispositif d'acquisition d'image) indiquant une partie de l'objet A, et détectant le défaut (l'objet B) sur l'objet A dans l'unité de données d'image partielle ci-dessus sur la base de la valeur de référence de détermination de défaut. Dans le dispositif d'examen présentant la configuration mentionnée ci-dessus, bien que la configuration de distribution de la valeur de luminosité des données d'image de la surface d'un objet mélangé et le niveau de la valeur de luminosité moyenne varient avec l'effet de la lumière de perturbation, la valeur de référence de détermination de défaut optimum peut être obtenue de manière à correspondre à cette variation tant que le rapport de contraste des valeurs de luminosité entre les objets est égal ou dépasse un seuil, en détectant ainsi un défaut d'après les données d'image partielle. Un exemple d'application d'un dispositif d'examen conforme à la présente invention est donné ci-après. Dans ce mode de réalisation, un exemple de chargement du dispositif d'examen dans un dispositif de stratification de préimprégné (appelé ciùaprès simplement dispositif de stratification) destiné à stratifier un matériau préimprégné dans un moule est expliqué ci-dessous. Le dispositif d'examen détecte un objet étranger (objet B) contenu dans un préimprégné (l'objet A) lorsqu'un matériau préimprégné est appliqué à un moule. Dans l'exemple suivant, un préimprégné noir utilisant des fibres de carbone est utilisé comme matériau préimprégné et un objet étranger contenu est défini comme étant une partie présentant une luminosité plus élevée que le préimprégné. La figure 3 représente un exemple de la configuration du dispositif de stratification. Le dispositif de stratification 1 représenté sur la figure 3 stratifie un 35 préimprégné dans la zone entière d'un moule par déplacement du dispositif de stratification 1 au-dessus du moule fixé sur le sol. Le dispositif de stratification 1 présente une configuration constituée d'un dispositif d'alimentation 10 destiné à fournir le préimprégné A', d'un rouleau 12 destiné à rabattre le préimprégné A' sur le moule 2, du dispositif d'examen 14 destiné à détecter un objet étranger sur le préimprégné A', qui sont constitués en une seule unité, et d'un dispositif de commande non représenté sur les dessins annexés, mais qui est disposé à distance pour commander chaque composant. Le dispositif de stratification 1 se déplace vers la droite (dans le sens indiqué par la flèche représentée sur la figure 3) au-dessus du moule fixé sur le sol. Comme un mécanisme classique est utilisé pour le déplacement, il est omis sur la figure 3. Lorsque la surface du moule est plate, et que le déplacement du dispositif de stratification 1 est exécuté sous la forme d'un déplacement linéaire le long de la surface plate, un rail d'axe X est prévu dans la direction horizontale représentée sur la figure 3, la partie supérieure du dispositif de stratification 1 est suspendue au rail de sorte qu'il puisse coulisser le long du rail, et le dispositif de stratification 1 se déplace le long du rail d'axe X grâce au dispositif de déplacement non représenté sur les dessins annexés. Lorsque la surface du moule est incurvée, un dispositif de levage pour que le dispositif de stratification 1 monte et descende dans la direction verticale est en outre prévu, et le dispositif de stratification est déplacé régulièrement le long de la surface incurvée grâce à une combinaison de déplacement horizontal et de déplacement vertical. Le dispositif d'alimentation 10 fournit le préimprégné A' au moule. Le dispositif d'alimentation 10 comprend un tambour d'alimentation de préimprégné sur lequel est enroulé un préimprégné mince et plat A', et un mécanisme d'alimentation destiné à alimenter le préimprégné A'. Le dispositif d'alimentation 10 fait avancer progressivement le préimprégné A' en réponse à un signal de début de stratification selon la vitesse de déplacement du dispositif de stratification 1, et arrête l'avance du préimprégné A' en réponse à un signal d'arrêt de stratification. Le préimprégné A' amené par le dispositif d'alimentation 10 est pressé sur le moule 2 par un rouleau 12 dont la longueur est supérieure ou égale à la largeur du préimprégné A', et fixé de la gauche vers la droite, comme indiqué sur la figure 3, sur le moule 2. Le dispositif d'examen 14 est un dispositif destiné à détecter un objet étranger B' inclus à la surface supérieure du préimprégné A' immédiatement après la fixation du préimprégné A' sur le moule 2. Le dispositif d'examen 14 est agencé du côté arrière (à la gauche du dispositif de stratification représenté sur la figure 3) dans le sens de déplacement du dispositif de stratification 1. Le dispositif d'examen commence le traitement en réponse au signal de début de stratification, fournit en sortie au dispositif de commande le résultat du traitement (informations du résultat de la détection d'objet étranger décrites ultérieurement) en réponse au signal d'arrêt de stratification, et arrête le traitement. Le dispositif de commande commande le mécanisme de déplacement non représenté sur les dessins annexés, et commande le déplacement du dispositif de stratification 1. A la réception d'une action de début de stratification provenant d'un opérateur, le dispositif fournit en sortie le signal de début de stratification (informations de stratification) au dispositif d'alimentation 10 et au dispositif d'examen 14, et commande le mécanisme de déplacement de sorte que le dispositif de stratification 1 puisse se déplacer à une vitesse prédéterminée le long du moule. A la réception d'une opération d'arrêt de stratification provenant d'un opérateur, le dispositif de commande fournit en sortie le signal d'arrêt de stratification (informations de stratification) au dispositif d'alimentation 10 et au dispositif d'examen 14, et arrête le déplacement du dispositif de stratification 1. Lorsque les informations de résultat de détection d'objet étranger sont fournies en sortie du dispositif d'examen 14 à la fin de la stratification, les infonniations sont mémorisées dans une mémoire interne. La figure 4 représente un exemple de la configuration du dispositif d'examen 14. Le dispositif d'examen 14 est muni d'un dispositif d'acquisition d'image 140 (moyen d'acquisition d'image), d'un dispositif de génération de cadencement 142ù1 et d'un dispositif d'illumination 142ù2 (moyen d'illumination), et d'un dispositif de traitement de données d'image 144 (moyen de traitement de données d'image). Le dispositif d'acquisition d'image 140 est constitué d'un système optique, tel qu'une combinaison d'un objectif, d'un filtre passeùbande, etc., d'un obturateur, d'un transducteur optoélectronique, tel qu'un capteur d'image ou un capteur de ligne, etc., tel qu'un dispositif CCD monochrome (dispositif à couplage de charges), un dispositif CCD en couleur, un circuit CMOS monochrome, un circuit CMOS en couleur, etc., et un capteur de ligne, un circuit de traitement de signal, etc. pour exécuter divers traitements de signaux sur les informations relatives à une image acquise et fournir en sortie de façon externe un signal, etc. Dans le présent mode de réalisation, un préimprégné noir est utilisé comme matériau préimprégné. En conséquence, un dispositif CCD monochrome, qui est approprié pour trouver un objet étranger contenu dans le préimprégné est utilisé. Cependant, d'autres moyens transducteurs optoélectroniques peuvent être utilisés pour réaliser les fonctions sans aucune limitation. Les modes de réalisation décrits ci-après utilisent un capteur d'image à dispositif CCD par souci de commodité. Une unité sensible permettant de détecter une différence de quantité de lumière la plus petite possible étant souhaitable, un dispositif à sensibilité élevée est sélectionné. Le dispositif d'acquisition d'image 140 est agencé de sorte que la surface du préimprégné située à l'arrière (dans le sens dans lequel le rabattement est exécuté) de la position (position de rabattement) où le préimprégné est comprimé par le rouleau 12 sur le moule 2 devient une cible d'acquisition d'image. Dans le présent mode de réalisation, le centre de la plage d'acquisition correspond à une position fixe éloignée de la position de compression mentionnée ci-dessus. A partir de cette position, une image de la surface (zone partielle sur la surface du préimprégné) du préimprégné dans la plage prédéterminée (plage cible d'examen) est acquise. Comme le dispositif d'examen dans lequel le dispositif d'acquisition d'image 140 est incorporé se déplace le long de la surface supérieure du moule au cours de la stratification, les zones continues de la surface du préimprégné dans la plage cible d'examen (dans cette plage, le préimprégné est fixé sur le moule), vers lesquelles le dispositif CCD du dispositif d'acquisition d'image 140 est dirigé, sont séquentiellement avancées dans le sens opposé au sens de déplacement du dispositif d'examen. En prenant cela en compte, dans le dispositif d'acquisition d'image 140, le cadencement de l'obturateur est établi de sorte que l'opération d'acquisition peut être répétée à des intervalles de temps permettant de saisir la surface de préimprégné continue entière. Le dispositif d'acquisition d'image 140 fournit en sortie un signal de déclenchement destiné à allumer momentanément le dispositif d'illumination 142û2 à un instant prédéterminé, et fournit en sortie des images de la plage cible d'examen acquises à la cadence établie de l'obturateur, sous la forme d'un signal vidéo pour chaque trame. Le dispositif de générationde cadencement 142û1 est muni d'un circuit destiné à transmettre l'instant d'éclairage approprié, pour le cadencement de l'obturateur de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD au dispositif d'illumination 142û2. A la réception d'un signal de début de stratification, le dispositif de génération de cadencement 142û1 fournit une alimentation interne au dispositif d'illumination ou à l'appareil de prise de vues à dispositif CCD et fournit ensuite en sortie un signal d'allumage au dispositif d'illumination 142û2 à l'instant optimum (établi, par exemple, selon l'environnement, le type d'illumination, etc.) sur la base du signal de déclenchement fourni en sortie du dispositif d'acquisition d'image 140. Le dispositif d'illumination 142û2 est muni d'un dispositif d'émission de lumière tel qu'une diode électroluminescente, un laser, etc. et d'un circuit destiné à les allumer momentanément. Le dispositif d'illumination 142û2 allume momentanément (pendant le temps d'acquisition d'image par le dispositif CCD, etc.) la diode électroluminescente, le laser, etc. conformément au signal d'éclairage fourni en sortie du dispositif de génération de cadencement 142û1. Le dispositif de traitement de données d'image 144 exécute le traitement de détection d'objet étranger conformément au signal vidéo fourni en sortie de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD monochrome 140. Est décrit ci-dessous le cadencement de chaque signal (flèche représentée par une ligne en gras en trait continu/flèche représentée par une ligne en gras en pointillé) du dispositif d'examen. La figure 5 est un chronogramme des signaux. La figure 5 représente le cadencement des signaux émis et reçus entre les dispositifs du dispositif d'examen dans une série de traitements du début à l'arrêt de la stratification. Tout d'abord, un signal de début de stratification est transmis depuis le dispositif de commande au dispositif de traitement de données d'image. A la réception d'un signal de début de stratification, le dispositif de traitement de données d'image transmet le signal au dispositif de génération de cadencement qui fournit l'alimentation pour l'appareil de prise de vues à dispositif CCD et le dispositif d'illumination, et entre dans un état d'attente. A la réception de l'alimentation fournie, l'appareil de prise de vues à dispositif CCD transmet un signal de déclenchement au dispositif de génération de cadencement à des intervalles de temps prédéterminés. Après la transmission d'un signal de déclenchement, l'obturateur est ouvert pendant un temps prédéterminé, et une image acquise est transmise au dispositif de traitement de données d'image sous la forme d'un signal vidéo. A la réception du signal de déclenchement provenant de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD, le dispositif de génération de cadencement transmet un signal d'allumage au dispositif d'illumination après un temps prédéterminé, à l'ouverture suivante de l'obturateur, ce qui est répété à des intervalles de temps prédéterminés. Pour faire en sorte que la période, au cours de laquelle l'illumination est allumée, et la période, au cours de laquelle l'obturateur de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD est ouvert, concordent l'une avec l'autre, le dispositif de génération de cadencement transmet le signal d'éclairage au dispositif d'illumination. Le dispositif d'illumination réalise l'illumination pendant un temps prédéterminé après la réception du signal d'allumage. Lorsque le signal de fin de stratification est transmis depuis le dispositif de commande au dispositif de traitement de données d'image, le dispositif de traitement de données d'image transmet le signal au dispositif de génération de cadencement, et transmet au dispositif de commande les informations de résultat d'identification de défaut obtenues. A la réception du signal de fin de stratification, le dispositif de génération de cadencement arrête l'alimentation du dispositif d'illumination et de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD, et arrête en outre de fournir le signal de déclenchement. En revenant à la figure 4, le dispositif de traitement de données d'image 144 sera expliqué ci-dessous en détail. Le dispositif de traitement de données d'image 144 est un circuit muni d'une unité d'acquisition 1440, d'une unité de mémorisation 1442, d'une unité de détection d'objet étranger 1444 et d'une unité de détermination de résultat 1446. L'unité d'acquisition 1440 régénère un signal vidéo fourni en sortie de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD monochrome 140 sous la forme de données d'image numériques (données d'image partielle numériques) pour chaque trame. Les données d'image numériques constituent des données de la valeur de luminosité (valeur d'échelle de gris) de chaque pixel conformément à l'agencement de pixels de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD monochrome 140, et sont fournies en sortie à l'unité de mémorisation 1442. L'unité de mémorisation 1442 est constituée d'une mémoire telle qu'une mémoire RAM (mémoire vive), etc., mémorise des données d'image partielle numériques régénérées par l'unité d'acquisition 1440, et les fournit en sortie à l'unité de détection d'objet étranger 1444. La mémoire peut être constituée pour mémoriser séquentiellement, par exemple, les données d'image partielle numériques constituées de trames continues (données d'image partielle continues) dans l'ordre de régénération, et fournir séquentiellement en sortie les données dans l'ordre en commençant à partir des données d'image partielle numériques dans la première trame mémorisée à l'unité de détection d'objet étranger 1444. L'unité de détection d'objet étranger 1444 est une unité de traitement destinée à détecter un objet étranger dans les données d'image partielle numériques mémorisées dans l'unité de mémorisation 1442. L'unité de traitement reçoit des informations de correspondance comprenant la luminosité moyenne et la valeur de référence de détermination d'objet étranger optimale variable en fonction de la valeur de la luminosité moyenne. L'unité de traitement calcule la valeur de référence de détermination d'objet étranger optimale pour les données d'image partielle numériques de l'unité de mémorisation 1442 conformément aux informations de correspondance mentionnées ci-dessus, et exécute le traitement de détection d'un objet étranger en utilisant la valeur de référence de détermination d'objet étranger optimale. Lorsqu'un objet étranger est détecté, elle fournit en sortie un signal de détection d'objet étranger à l'unité de détermination de résultat 1446. L'unité de détermination de résultat 1446 est une unité de traitement destinée à déterminer la validité de la détection de l'objet étranger par l'unité de détection d'objet étranger 1444. L'unité de traitement détermine qu'un objet étranger est détecté lorsqu'un signal de détection d'objet étranger est reçu sur une pluralité de trames continues (deux ou plusieurs trames) depuis l'unité de détection d'objet étranger 1444. Si elle détermine qu'un objet étranger est détecté, elle notifie au dispositif de commande que l'objet étranger a été détecté (informations de résultat de détection d'objet étranger). L'unité de détermination de résultat 1446 peut mesurer la position de détection de l'objet étranger sur la base du signal de début de stratification (informations de stratification) transmis depuis le dispositif de commande, non représenté sur les dessins annexés. Il peut être obtenu, par exemple, en comptant le temps écoulé depuis la réception du signal de début de stratification, et en calculant la distance depuis la position de début de stratification sur la base du temps depuis la réception du signal de début de stratification jusqu'au temps de détermination de l'objet étranger et de la vitesse d'alimentation de préimprégné. La position de détection d'objet étranger obtenue peut être transmise au dispositif de commande en même temps que la notification de la détection de l'objet étranger. La position de détection d'objet étranger peut également être mesurée du côté du dispositif de commande. Dans le cas où elle est mesurée du côté du dispositif de commande, lorsque la notification selon laquelle l'unité de .5 détermination de résultat 1446 a détecté un objet étranger est reçue, le dispositif de commande gère les informations de position s'ajoutant à la notification. La figure 6 (6A, 6B et 6C) est une vue explicative de la configuration de l'agencement optimum lorsqu'un dispositif d'illumination est utilisé. La figure 6 représente un exemple de l'agencement préférable du préimprégné A', du dispositif d'illumination 142ù2 destiné à émettre de la lumière sur le préimprégné A', et de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD monochrome 140 fixe par rapport à la plage prédéterminée de la surface de préimprégné en tant que plage d'acquisition d'image. Sur les figures, la figure 6A est une vue en perspective de chaque dispositif lorsque l'agencement optimum est obtenu, la figure 6B est une vue obtenue depuis le dessus de la configuration, et la figure 6C est une vue obtenue correctement depuis le côté (depuis le côté avant de la figure 6B) de la configuration. Sur la figure 6, les mêmes composants que sur la figure 4 se voient affecter les mêmes références numériques. Le niveau de luminosité de la zone de préimprégné de l'image obtenue par l'appareil de prise de vues à dispositif CCD monochrome 140 dépend de manière importante de la direction de l'émission de l'illumination sur la surface du préimprégné. Par exemple, lorsque la lumière diffusée de la lumière émise sur le préimprégné depuis la même distance au même angle utilisant la même illumination est observée depuis le dessus du préimprégné, l'intensité de la lumière réfléchie diffusée depuis la surface du préimprégné est très différente lorsque la lumière d'illumination rayonne dans la direction orthogonale à la fibre du préimprégné et lorsque la lumière rayonne selon la direction de la fibre. En pratique, lorsque la direction de rayonnement de l'illumination est progressivement modifiée depuis la direction orthogonale à la direction de la fibre jusqu'à la direction de la fibre, l'intensité de la lumière de réflexion diffusée augmente progressivement à mesure que l'angle formé par la direction de rayonnement et la direction de la fibre augmente. En revanche, l'intensité de la lumière de réflexion diffusée par l'objet étranger mélangé dans le préimprégné ne subit presque aucune influence due à la direction de rayonnement de l'illumination (qui peut être ignorée s'il y a une différence quelconque d'intensité détectée de la lumière de réflexion diffusée). En conséquence, si la lumière est rayonnée dans la plage cible d'examen depuis une direction le long de la direction de fibre du préimprégné, le niveau de luminosité total du préimprégné par la lumière réfléchie diffusée du préimprégné peut être réduit tout en maintenant le niveau de luminosité de l'objet étranger, en augmentant ainsi le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre le préimprégné et l'objet étranger dans la plage cible d'examen. La configuration de l'agencement du présent mode de réalisation est conçue pour augmenter intentionnellement le rapport de contraste de la valeur de 5 luminosité entre le préimprégné et l'objet étranger dans une plage cible d'examen, et pour distinguer plus clairement le préimprégné de l'objet étranger. Tout d'abord, la configuration de l'agencement de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD monochrome 140 est expliquée. L'appareil de prise de vues à dispositif CCD monochrome 140 peut 10 être agencé de sorte qu'une résolution acceptable d'une plage cible d'examen peut être obtenue afin de détecter un objet étranger. En conséquence, conformément au présent mode de réalisation la surface d'acquisition d'image de l'appareil de prise de vues a son centre positionné sur la ligne normale au centre de la plage cible d'examen déterminée sur la surface de préimprégné et est réglée parallèlement à la 15 surface du préimprégné. Lorsqu'il existe la possibilité qu'un éclairage externe puisse être acquis dans l'image du préimprégné en raison de l'influence des conditions d'éclairage externes, etc., la direction de l'appareil de prise de vues est modifiée vers une plage de positions dans laquelle la résolution nécessaire peut être obtenue pour détecter un objet étranger, en évitant l'acquisition de l'éclairage 20 externe. S'il n'est pas possible d'éviter complètement l'acquisition de l'éclairage externe simplement en changeant la direction d'un appareil de prise de vues, ou si la résolution nécessaire ne peut pas être obtenue en évitant cette acquisition, alors un masque est prévu pour limiter la lumière directe de l'éclairage externe qui rayonne sur le préimprégné. 25 En outre, un filtre d'élimination, tel qu'un filtre passeùbande, etc., destiné à transmettre intentionnellement la lumière d'illumination (en particulier la lumière présentant une longueur d'onde ayant une réflectance élevée par un objet étranger) rayonnée et à éliminer la lumière présentant une autre longueur d'onde, peut être fixé devant la surface de photoréception. En fixant le filtre d'élimination, 30 l'effet de la lumière présentant une longueur d'onde autre que la longueur d'onde utilisée pour détecter un objet étranger (en particulier la lumière de perturbation qui diffère selon l'emplacement du dispositif de stratification ou la position sur le préimprégné) peut être ignoré, et un traitement plus efficace peut être escompté. La configuration de l'agencement du dispositif d'illumination 142ù2 35 est ensuite décrite. La figure 6B représente la prescription pour la composante horizontale de l'angle d'inclinaison de la lumière incidente sur la surface du préimprégné provenant du dispositif d'illumination. Comme indiqué sur la figure 6B, il est préférable que l'inclinaison de la lumière émise depuis le dispositif d'illumination, qui augmente le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre l'objet et le défaut, soit tel que l'axe optique forme un angle avec la direction de fibres du préimprégné dans une plage prédéterminée (de 0 à 40 est préférable). La figure 6C représente la prescription de la composante verticale de l'angle d'inclinaison de la lumière incidente sur la surface du préimprégné provenant du dispositif d'illumination. Comme indiqué sur la figure 6, l'inclinaison de la lumière rayonnée depuis le dispositif d'illumination, qui augmente le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre l'objet et le défaut, est telle que l'axe optique forme un angle avec la surface du préimprégné dans une plage prédéterminée (de 15 à 70 est préférable). En revanche, lorsque l'angle est inférieur à 15 , il est possible qu'un contraste suffisant ne puisse pas être obtenu en raison d'une quantité insuffisante de lumière d'illumination. Lorsque la surface du préimprégné n'est pas plate et est incurvée ou inégale, une image miroir du dispositif d'illumination peut être acquise par le dispositif CCD dans les conditions d'illumination prescrites. En conséquence, Lorsqu'une acquisition d'image non souhaitée a lieu, l'acquisition peut être évitée en prévoyant un objet de masquage ou en modifiant la direction de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD comme expliqué pour la configuration de l'agencement de l'appareil de prise de vues à dispositif CCD. Lorsqu'un seul appareil de prise de vues à dispositif CCD ne peut pas exécuter un traitement suffisant pour surmonter divers motifs incurvés, une pluralité d'appareils de prise de vues à dispositifs CCD peuvent être utilisés et agencés en modifiant l'emplacement des appareils de prise de vues bien que cela ne soit pas expliqué ci-dessous en détail. Les types de lumière à utiliser dans le dispositif d'illumination sont décrits ci-dessous. En général, les types de lumière utilisés dans le dispositif d'illumination ne sont pas limités. par exemple, à de la lumière fluorescente à haute fréquence, à de la lumière par incandescence, etc., tant qu'elles ne provoquent aucune difficulté pour détecter un objet étranger. Cependant, si des lampes à incandescence, ayant une longueur d'onde longue sont utilisées lorsqu'un objet étranger bleu existe, alors la lumière présentant une longueur d'onde longue indique une réflectance élevée sur la surface du préimprégné, et une réflectance faible sur l'objet étranger. En conséquence, le niveau de luminosité du préimprégné augmente, et le rapport de contraste avec la valeur de luminosité d'un objet étranger diminue. C'est-à-dire que, selon le cas, la différence de valeur de luminosité entre le préimprégné et l'objet étranger peut difficilement être reconnue, en rendant ainsi la détection d'un objet étranger plus difficile. Un moyen d'amélioration est de fournir un filtre destiné à récupérer une longueur d'onde spécifique pour l'appareil de prise de vues à dispositif CCD comme décrit ci-dessus. Un autre procédé consistant à utiliser une lumière de longueur d'onde spécifique pour le dispositif d'illumination est décrit ci-dessous. Lorsqu'une lumière de longueur d'onde spécifique est utilisée pour le dispositif d'illumination, la lumière présentant une longueur d'onde ayant une réflectance élevée (une plus élevée parmi les lumières présentant une longueur d'onde ayant une réflectance plus élevée en comparaison avec la réflectance du préimprégné) par un objet étranger est utilisée. Dans l'exemple où l'objet étranger bleu mentionné ci-dessus existe, la lumière d'illumination présentant la bande de longueur d'onde bleue (diode LED bleue ou laser bleu) est utilisée. En faisant rayonner la lumière en sélectionnant la longueur d'onde comme décrit ci-dessus, le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre le préimprégné et l'objet étranger peut être plus important. Cependant, ce procédé n'est pas limité à une seule couleur, et lorsqu'il existe un objet qui n'est pas facilement identifié sur l'écran d'image, le rapport de contraste sur l'écran peut être amélioré en sélectionnant et en faisant rayonner une lumière d'illumination présentant une longueur d'onde correspondant à l'objet devant être détecté. Bien qu'il existe une pluralité de types d'objets à détecter, le rapport de contraste peut être amélioré de manière similaire en faisant rayonner la lumière d'illumination simultanément avec une pluralité de longueurs d'onde. La figure 7 est un graphe des informations de correspondance générées avec la configuration de l'agencement optimum représenté sur la figure 6. Le graphe est préparé en traçant les intensités de bord du préimprégné et des objets étrangers dans la plage cible d'examen en utilisant la valeur de luminosité moyenne comme axe horizontal et la valeur de luminosité de bord comme axe vertical. Chaque tracé est obtenu en mesurant un préimprégné sur lequel la surface de l'objet étranger contenu est très petite vis-à-vis de la surface entière du préimprégné. Dans le présent mode de réalisation, des données d'image partielle sont acquises par l'appareil de prise de vues à dispositif CCD avec divers types de lumière d'éclairage externe, et la valeur de luminosité moyenne dans les données d'image partielle et les intensités de bord du préimprégné et des objets étrangers dans les données d'image partielle sont mesurées de manière répétée. A l'intérieur de la plage de luminosité moyenne de la figure 7, la zone de distribution de chaque intensité de bord est divisée approximativement en deux par la limite approchée par une ligne droite sur la figure 7. Il est préférable que la configuration de l'illumination, lorsque les informations de correspondance sont générées, soit la même que la configuration 10 de l'illumination du dispositif d'examen. La figure 8 est un organigramme de l'unité de détection d'objet étranger 1444 du dispositif de traitement de données d'image. Dans la description suivante, l'unité de détection d'objet étranger 1444 est définie en tant que circuit doté de deux unités arithmétiques et d'une unité de 15 mémoire telle qu'une mémoire ROM (mémoire morte) et une mémoire RAM, etc., et est reliée à l'unité de mémorisation 1442 et à l'unité de détermination de résultat 1446 par l'intermédiaire d'une ligne de signalisation. Dans l'unité de mémoire, par exemple, la mémoire ROM mémorise divers programmes utilisés dans l'organigramme mentionné ci-dessus et les informations de correspondance entre 20 la valeur de luminosité moyenne et l'intensité de bord (appelée ciùaprès un seuil) indiquée par une ligne limite sur la figure 7, et la mémoire vive RAM se voit affecter la zone dans laquelle les données d'image partielle fournies en sortie de l'unité de mémorisation 1442 représentée sur la figure 7 sont développées, une zone de travail à utiliser dans une opération arithmétique, etc., et une zone 25 mémorisant le seuil des premières données d'image partielle précédentes, etc. Les divers programmes utilisés dans l'organigramme mentionné ci-dessus sont activés immédiatement après que le dispositif d'examen reçoit un signal de début de stratification, et exécute le traitement suivant. Tout d'abord, les données d'image partielle dans l'unité de 30 mémorisation 1442 sont développées sur la mémoire (S 1). Le développement des données d'image partielle est exécuté dans l'ordre dans lequel les données d'image partielle conservées dans l'unité de mémorisation ont été mémorisées. Ensuite, sur la base des données d'image partielle développées, les traitements A et B sont exécutés simultanément. 35 Le traitement A détermine tout d'abord la valeur de luminosité totale des pixels des données d'image partielle développées, acquiert une valeur de luminosité moyenne et extrait le seuil correspondant à la valeur de luminosité moyenne à partir des informations de correspondance (SA2). Ensuite, la différence entre le seuil extrait et le seuil extrait à partir des premières données d'image partielle précédentes est calculée, et le traitement suivant est déterminé selon le résultat de la différence (SA3). Lorsque la différence est supérieure ou égale à une valeur prédéterminée (indiquant un changement soudain), il est mis fin au traitement de détection d'anomalie pour les données d'image partielle (en transmettant une instruction de mettre fin au traitement après le traitement B), et la commande est transférée au traitement sur les données d'image partielle suivantes. Comme ce cas indique un objet étranger important contenu dans les données d'image partielle, un signal de détection d'objet étranger est fourni en sortie à l'unité de détermination de résultat 1446 à ce moment. En outre, dans le présent mode de réalisation, le seuil extrait des données d'image partielle précédentes est écrasé par le seuil provenant des données d'image partielle en cours. Lorsque la différence est plus petite qu'une valeur prédéterminée, la commande est transférée au traitement après le traitement B. La valeur prédéterminée (indiquant un changement soudain) peut représenter, par exemple, le cas où la différence dépasse l'amplitude de changement maximale du seuil dans une plage prédéterminée de la valeur de luminosité moyenne. Le procédé consistant à extraire la valeur est, par exemple, accompli en établissant à l'avance un seuil pour la différence indiquant un changement soudain par rapport au seuil dans la plage prédéterminée pour traiter la valeur de luminosité moyenne non contenue dans la plage prédéterminée. Le traitement B exécute un traitement de mise en évidence de bord sur les données d'image partielle développées, et génère les données d'image partielle de bord (SB2). Dans le traitement de mise en évidence de bord, la partie indiquant un rapport de contraste important de la valeur de luminosité est extraite en mettant en évidence la partie de bord sur la base du résultat de différence des valeurs de luminosité des pixel adjacents. Dans le traitement suivant (S4), les résultats des traitements A et B sont utilisés. Dans le traitement (S4) lorsque la différence est plus petite qu'une valeur prédéterminée à l'étape SA3, les données d'image de bord sont binarisées en "0" ou "1" sur la base du seuil (valeur de luminosité de bord) extrait à l'étape SA1, et la commande est transmise au traitement suivant (S5). Grâce au traitement de binarisation, une zone contenant un objet étranger est séparée d'une zone ne contenant pas d'objet étranger. Le bruit généré dans un traitement de génération d'image peut être éliminé en appliquant un filtre d'élimination de bruit après le présent traitement. Si la différence est supérieure ou égale à une valeur prédéterminée à l'étape SA2, il est mis fin au traitement, et la commande est transférée au traitement sur les données d'image partielle suivantes. Ensuite, un traitement d'étiquetage est exécuté sur la base des données binaires (S6). Dans ce traitement, la zone indiquée par les données binaires présentant une intensité de bord plus élevée (par exemple "1" parmi les "1" et les "0" mentionnés ci-dessus) est étiquetée, et seule cette zone est extraite. L'intensité de bord lorsqu'un objet étranger existe est généralement plus grande que l'intensité de bord due à la surface grossière du préimprégné. Cependant, en augmentant la lumière de l'environnement, la luminosité plus élevée d'image renforce le contraste. En conséquence, non seulement l'intensité de bord d'un objet étranger, mais également l'intensité de bord de la surface du préimprégné tendent également à augmenter. En conséquence, à ce stade, en plus de la zone contenant un objet étranger, un bruit généré par la surface du préimprégné est inclus. En conséquence, parmi les zones étiquetées mentionnées ci-dessus, les petites zones sont supprimées (S7). Donc, la partie de bruit est éliminée. Enfin, dans le présent mode de réalisation, il est déterminé s'il existe au moins une taille prédéterminée dans la zone d'étiquetage restante ou non. C'est seulement lorsqu'il existe une zone d'étiquetage présentant au moins une taille prédéterminée qu'un signal de détection d'objet étranger est fourni en sortie à l'unité de détermination de résultat 1446 (S8). La détermination est faite pour reconnaître une surface supérieure ou égale à une taille prédéterminée en tant qu'objet étranger. Un objet étranger plus petit que la surface prédéterminée est ignoré en déterminant qu'une certaine qualité peut être maintenue sans éliminer cette surface du préimprégné. Alors, il est mis fin au traitement de détection d'anomalie sur les données d'image partielle, et le traitement de détection d'anomalie sur les données d'image partielle suivantes est commencé. A ce moment, le seuil extrait pour les données d'image partielle précédentes est mis à jour par le seuil extrait pour les données d'image partielle en cours. Le traitement mentionné ci-dessus peut être poursuivi jusqu'à ce que le signal de fin de stratification soit reçu. Dans le dispositif d'examen conforme au présent mode de réalisation, le dispositif d'illumination est agencé de manière appropriée pour augmenter intentionnellement le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre le préimprégné et l'objet étranger. En conséquence, le rapport de contraste est maintenu à un rapport prédéterminé ou plus bien que la configuration de distribution de la valeur de luminosité des donnéesd'image sur la surface du préimprégné et le niveau de la valeur de luminosité moyenne soient modifiés par l'effet de la lumière d'éclairage externe etc. Alors, comme le seuil optimum peut être utilisé conformément à la variation d'une valeur de luminosité moyenne, un objet étranger peut être détecté automatiquement à partir du préimprégné avec une précision constamment élevée. Bien qu'un grand objet étranger, etc., entre soudainement dans une zone cible d'examen, aucune détection erronée ne se produit, et un objet étranger peut être automatiquement détecté dans le préimprégné avec une grande précision. En outre, selon les réglages, un examen d'objet étranger peut être exécuté dans le procédé de stratification consistant à stratifier un préimprégné, en effectuant ainsi plus efficacement un examen en un temps plus court qu'un contrôle visuel. Cet examen peut être exécuté momentanément, et ultérieurement un opérateur peut effectuer un contrôle visuel. Dans ce cas, un opérateur peut trouver un objet étranger plus facilement, et la charge du contrôle visuel peut être réduite. En conséquence, le nombre d'opérateurs peut être réduit, et les objets étrangers non pris en compte peuvent être considérablement diminués. La présente invention peut être réalisée dans divers modes de réalisation en combinant tous types de modes de réalisation sans s'écarter de l'essentiel de l'esprit ou des caractéristiques principales. En conséquence, les modes de réalisation mentionnés ci-dessus sont à titre d'exemples en tous points et ne doivent pas être interprétés comme étant des limitations. La portée de la présente invention est déterminée par la portée des revendications et n'est pas limitée par la description. En outre, toute variante ou modification entrant dans la portée des revendications du brevet appartient totalement à la présente invention
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Un dispositif d'examen (14) comprend un dispositif d'acquisition d'image (140) destiné à acquérir l'image d'un objet, et un dispositif de traitement de données d'image (144) destiné à obtenir une valeur de référence de détermination d'objet étranger pour chaque élément de données d'image partielle indiquant une partie de l'objet, et à détecter un objet étranger dans l'objet dans l'unité de données d'image partielle sur la base de la valeur de référence de détermination d'objet étranger. Le dispositif est utilisable pour identifier des défauts dans un objet formé par stratification de préimprégné.
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1. Dispositif d'examen comprenant : un dispositif d'acquisition d'image (140) acquérant l'image d'un objet, et un dispositif de traitement de données d'image (144) obtenant une valeur de référence de détermination de défaut pour chaque élément de données d'image partielle indiquant une partie de l'objet, et détectant un objet étranger dans l'objet dans une unité de données d'image partielle sur la base de la valeur de référence de détermination de défaut. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la valeur de référence de détermination de défaut est obtenue sur la base d'une valeur de luminosité moyenne calculée pour chaque élément de données d'image partielle et d'informations de correspondance prédéterminées indiquant une relation entre la valeur de luminosité moyenne et une valeur de référence de détermination d'objet étranger variable en fonction de la valeur de luminosité moyenne. 3. Dispositif selon la 2, comprenant en outre un dispositif d'illumination (142ù2) augmentant un rapport de contraste d'une valeur de luminosité entre l'objet et l'objet étranger, où les informations de correspondance sont des informations indiquant une relation entre la valeur de luminosité moyenne de l'objet sous illumination du dispositif d'illumination et la valeur de référence de détermination de défaut variable en fonction de la valeur de luminosité moyenne. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le dispositif de traitement de données d'images (144) comprend des moyens pour vérifier la relation indiquée par les informations de correspondance lorsque la plupart des données d'image partielle indiquent un objet. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le dispositif de traitement de données d'image (144) comprend des moyens pour obtenir chaque valeur de luminosité moyenne de données d'image partielle précédentes et de données d'image partielle suivantes dans des données d'image partielle continues de l'objet, et le dispositif comprend des moyens (1444) pour déterminer que l'objet étranger est détecté lorsqu'une variation ayant une valeur supérieure ou égale à une valeur prédéterminée est détectée dans une valeur de luminosité moyenne ouune valeur de référence de détermination d'objet étranger correspondante entre des données d'image partielle respectives. 6. Dispositif selon la 3, dans lequel la lumière d'illumination du dispositif d'illumination (142û2) présente une longueur d'onde à peine absorbée par le défaut et facilement absorbée par l'objet. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 et 6, dans lequel lorsque l'objet est un préimprégné (A') constitué de fibres de carbone, l'axe optique du dispositif d'illumination (142û2) forme un angle compris entre 0 et 40 vis-à-vis des fibres du préimprégné, en projection horizontale et un angle compris entre 15 et 70 par rapport à la surface du préimprégné pour augmenter le rapport de contraste de la valeur de luminosité entre l'objet et le défaut. 8. Dispositif de stratification (1) stratifiant séquentiellement un préimprégné (A') sur un moule de durcissement, avec un dispositif d'examen (14) selon l'une quelconque des précédentes qui est chargé et se déplace en regard du moule. 9. Procédé d'examen destiné à détecter automatiquement un défaut à partir de données d'image obtenues en acquérant l'image d'un objet, comprenant les étapes consistant à : calculer une valeur de luminosité moyenne dans une unité de données d'image partielle indiquant une partie de l'objet, extraire une valeur de référence de détermination de défaut correspondant à la valeur de luminosité moyenne dans l'unité de données d'image partielle à partir d'informations de correspondance prédéterminées, séparer les données d'image partielle en utilisant la valeur de référence de détermination de défaut comme seuil, et identifier un défaut à partir des données séparées. 10. Procédé selon la 9, comprenant les étapes consistant à : calculer une valeur de luminosité moyenne dans une unité de données d'image partielle indiquant une partie de l'objet, extraire les informations d'intensité de bord correspondant à la valeur de luminosité moyenne dans l'unité de données d'image partielle à partir d'informations de correspondance prédéterminées, générer des données d'image de bord formées par des informations d'intensité de bord à partir des données d'image partielle, séparer les données d'image de bord en utilisant les informations d'intensité de bord comme seuil, et identifier un défaut à partir des données séparées des données d'image de bord. 11. Procédé selon la 9, dans lequel chaque valeur de luminosité moyenne de données d'image partielle précédentes et de données d'image partielle suivantes est calculée en données d'image partielle continues de l'objet, et lorsqu'une variation d'une valeur prédéterminée ou plus est détectée entre les données d'image partielle dans les informations d'intensité de bord correspondant à la valeur de luminosité moyenne, il est déterminé qu'il existe un défaut dans les données d'image partielle suivantes.
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G,B
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G01,B29
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G01N,B29C
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G01N 21,B29C 70
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G01N 21/88,B29C 70/30
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FR2897710
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A1
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CAISSE AUTOMATIQUE (AUTOMATISEE)
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/01/2006 QASYCHECK-OuT à l'International Q ASYCAiSS sur le Marché Francophone 1L'Q ASYCAiSS est une caisse automatique de grande, moyenne et petite surface, ne nécessitant pas de personnel de caisse humain. en effet, c'est une caisse entièrement automatisée, le client déposant ses articles sur un tapis roulant à l'instar d'une caisse actuelle classique, les codes barres étant tous disposés vers le haut pour être lus par le dispositif lors du passage sous le sas. pesas: De forme arrondie en demi-arc de cercle, le sas mesure 60 cm de haut pour 50 cm de large. A l'intérieur et en haut de celui-ci est disposé le lecteur de codes barres, dont le fonctionnement est identique à celui en usage actuellement dans les caisses classiques. Sous le sas passe le tapis roulant, transportant donc les articles. il eu après le début du tapis roulant (70 centimètres après exactement), ce dernier est entouré d'un fin tuyau en verre ou plastique transparent incassable (voir dessin explicatif), le client avançant avec son cadi ou panier à côté de ce tuyau transparent - comme il le faisait à côté du tapis roulant d'une caisse classique - et ce jusque la Borne Paiement se trouvant sur le dit-tuyau, à la fin du tapis. après avoir appuyer sur la touche MARCHE du Boitier Client pour démarrer le passage en Q ASYCAiSS, le client dispose ses articles sur le tapis roulant en file indienne et séparés d'au moins deux centimètres, ces derniers passent alors sous un petit sas (un peu comme à l'aéroport, lors de la vérification par infrarouge du contenu des bagages) et les codes barres lus par le laser disposé en haut à l'intérieur de ce dernier, le système de lecture du code barre étant le même que celui actuellement installé dans les caisses avec du personnel passant manuellement les articles devant le-dit lecteur laser . le Boitier Clien_ t Boîtier - de forme triangulaire - à disposition du client, installé en hauteur dans un renfoncement prévu à cet effet dans le plastic du tuyau transparent entourant le tapis roulant, il mesure 35 cm de hauteur, 35 cm à sa base et comprend : Un bouton MARCHE , pour faire démarrer le tapis roulant et initier le passage en QASYCA'SS. @ Un bouton RETOUR , qui permet de faire faire marche arrière au tapis, en cas par exemple de position inadéquate d'un article. Un bouton rouge STOP placé sur un petit interphone, que le client presse en cas de problème : le tapis roulant s'arrête alors immédiatement et un employé du Supermarché prendra directement contact avec lui, tout d'abord via l'interphone pour être au fait du problème puis se déplacera ou non selon la solution à apporter à sa requête. Vour les articles volumineux, il suffit de détacher la Fiche code barre et de la disposer sur le tapis roulant pour passage sous le sas et lecture par le dispositif, à l'instar des autres produits. n écran [de 50 centimètres de large pour 40 de hauteur], disposé sur un poteau d' 1 mètre trente, affiche le détail en temps réel du produit étant scanné (ex : conserve petits pois/carottes BonJardin 500 gr. 3.92 euros). )13 ans une petite fenêtre en haut à gauche de l'écran, figure en permanence un récapitulatif des douze derniers articles scannés, et donc enregistrés pour paiement. 1/6 /01/2006 QEASYCHECK -OuT à l'International QEASYCAiSS sur le Marché Francophone n produit passant sous le laser sans être détecté est immédiatement repéré par la machine. En effet, l'entrée du sas est équipée pour détecter le passage de l'article et déclencher la lecture de son code barre par le lecteur placé en haut à l'intérieur du sas. a défaut de lecture du code barre de l'article systématiquement détecté, le tapis roulant s'arrête automatiquement et un léger bip se fait entendre. L'inscription Merci de disposer le produit correctement s'affiche sur l'écran de lecture des produits, à disposition du client pour chaque QEASYCAiSS. Lorsque le client presse la touche RETOUR du Boîtier Client, le tapis roulant fait alors marche arrière et l'article peut être disposé de façon à être correctement lu [les produits doivent être disposés en file indienne, codes barres vers le haut]. après passage dans le sas et lecture du dernier article - stocké ensuite avec le reste des achats à la fin du tapis roulant dans la petite Zone d'Arrivée des produits - le client appuie sur la touche Paiement de la Borne de Paiement placée de son côté de la vitre sur le tunnel transparent entourant le tapis et peut ensuite procéder au règlement de ses achats, un lecteur CB classique étant à sa disposition à cet endroit. la Borne de Paiement : De forme ovale et également installée en hauteur dans un renfoncement prévu à cet effet dans le plastic du tuyau transparent, la Borne de Paiement mesure 50 cm de large pour 40 cm de hauteur. Elle est placée à la fin du tuyau entourant le tapis roulant et comprend : La touche PAIEMENT Le lecteur de carte de crédit Un espace sortie ticket carte de crédit pour le client de caisse à l'attention du client L < Espace Confort : Petit renfoncement permettant au client de déposer si besoin clés, papiers (etc...). après acceptation du paiement du client, un ticket de caisse lui est délivré par la Borne de Paiement et la petite porte refermant le fin couloir transparent - dans lequel se trouve le tapis roulant et le scanner - s'ouvre alors à son extrémité sur la zone d'arrivée et de stockage des produits scannés et le client peut alors récupérer ses achats. *i problème avec la validation du paiement il y a, celui-ci est immédiatement détecté par l'équipe de contrôle et un employé prend de suite contact avec le client via l'Interphone se trouvant sur le Boîtier Client, et se déplacera si besoin est. I râce à la possibilité de disposition en fourche del' QEASYCAISS, lorsque le client appuie sur la touche Paiement - placée sur la Borne de Paiement - pour procéder au règlement de ses achats, le système [Branche n 2] redevient immédiatement disponible pour le passage d'un nouveau client. Une trappe transparente referme alors le conduit de la branche n I menant le tapis roulant à la Zone d'Arrivée des articles (voir dessin) et le client suivant peut alors disposer à son tour ses produits sur le tapis qui seront acheminés, après passage sous le sas, sur la - dite Zone d'Arrivée de la branche n 2 (et inversement). 2/6 Zt terme, ce système sera équipé pour accepter également des paiements en espèces. la clientèle étant filmée en permanence par un système de vidéosurveillance perfectionnée et le personnel de sécurité étant présent à l'instar des caisses actuelles, rien ne peut être laissé dans le cadi ou panier de façon mal attentionnée. I'eASYCAISS est totalement automatisée, moins large qu'une caisse classique [gain de place] et l'on peut donc en disposer davantage [gain de temps pour le client]. les couleurs dominantes de 1' QASYCAÎSS sont le rouge et le bleu. pgpitulatif des ayantagespour_le_ çlient / Gain de temps / Service simplifié / Du personnel qualifié se tient toujours à disposition et peut intervenir à tout moment en cas de besoin. eéçapitulatif des avantage_pour_le. Professionnel / Client satisfait / Gain de place / Economie de dépenses en Ressources Humaines / Possibilité de réinvestissement des fonds économisés en Ressources Humaines pour l'agrandissement, l'amélioration technique et/ou esthétique du magasin, la Sécurité, la communication, la diversification de l'éventail de services et produits proposés au client (liste non exhaustive). 04/01/2006 QEASYCAiSS sur le Marché Francophone QgASYCHECK -OuT à l'International 3/6
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The counter has a belt conveyor placed in an end of a channel made of an unbreakable transparent plastic. An article reader has a barcode reader for reading and recording a barcode of articles for payment of the articles, where the article reader is placed at the center of the conveyor. A gate is placed at an end of an article arriving zone and is opened after recognizing the payment by a client. A video telemonitoring system permanently monitors the client. A client case allows the client to interfere with a course of the conveyor and to call an associate via an intercommunication system.
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1. Dispositif automatique de caisse de paiement de petite, moyenne et grande surface caractérisé par l'absence de personnel de caisse humain. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé par un tapis roulant (1) placé dans un fin tunnel en plastique transparent incassable (2). 3. Dispositif selon la 1 caractérisé par un Sas (3) dit de lecture des articles [placé dans un fin tunnel en plastique transparent incassable (2)j et dont la forme est en arc de cercle. II est équipé à l'intérieur d'un lecteur de code barres, dont le fonctionnement ne diffère pas de celui équipant les caisses de paiement actuelles. Le Sas (3) est placé au milieu du tapis roulant (1), les articles passant donc dessous pour lecture de leur code barre et enregistrement pour paiement. 4. Dispositif selon la 2 caractérisé par une zone d'arrivée des articles (4) permettant aux produits d'être stockés en attendant le paiement du client. 5. Dispositif selon la 3 caractérisé par une trappe (5), petite porte placée à la fin du tunnel transparent (2), au bout de la zone d'arrivée des articles (4) et s'ouvrant après acceptation du paiement du client. 6. Dispositif selon la 1 caractérisé par un Boitier Client (6), placé sur et au tout début du tunnel transparent (2), permettant au client d'intervenir sur la marche du tapis roulant (1) ainsi que d'appeler via l'interphone placé sur le-dit boitier un membre du personnel. Le Boitier Client est composé de : Une touche Paiement permettant d'enclencher le processus de paiement des achats effectués. Un lecteur de Carte Bleue automatique Une espace-sortie du ticket de caisse Un Espace Confort , petit creux permettant de poser ses clés, papiers... 7. Dispositif selon la 1 caractérisé par une Borne de Paiement (7) placée sur et au milieu du tunnel recouvrant le sas et le tapis roulant (1), équipée d'un lecteur de Carte Bleue permettant au client de régler ses achats et lui délivrant les tickets de caisse. La Borne de Paiement est composée de : Une touche Marche pour actionner le dispositif, initiant la lecture du code barre des produits. Une touche Stop permettant de stopper le tapis roulant (1). Une touche R Retour pour faire faire marche arrière au tapis roulant (1). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par un écran d'information (8) à l'usage du client, disposé sur un poteau côté du tunnel transparent (2) et retranscrivant des indications précises sur la nature de l'article scanné en temps réel, des publicités ainsi que, sur une petite fenêtre en haut à gauche et pour information, les 12 derniers articles scannés pour paiement. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par la possibilité d'une installation avec système de paiement double (9), dit installation en fourche , permettant à deux clients distincts de passer, l'un après l'autre, par la même caisse de paiement automatisée. 4/6
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G
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G07,G06
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G07G 1/00,G06K 7/08,G07F 7/08
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FR2902953
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SYSTEME DE GESTION D'UN ENSEMBLE DE TELEVISEURS
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La présente invention concerne un , plus particulièrement pour la gestion centralisée d'un ensemble de téléviseurs répartis dans les chambres d'un établissement hospitalier, tel qu'une clinique. Dans les établissements hospitaliers, il est habituel de mettre à disposition des patients, s'ils le souhaitent, des téléviseurs installés dans les différentes chambres. Il s'agit en général d'un service payant, au prorata du nombre de jours d'utilisation, et il convient donc de contrôler l'utilisation de chaque téléviseur, d'une part pour éviter toutes fraudes, et d'autre part pour connaître le nombre de jours d'utilisation par chaque patient et assurer ainsi la gestion comptable. Cette gestion est encore actuellement réalisée, le plus souvent, de manière purement manuelle et empirique, en remettant à chaque patient qui le souhaite une télécommande lui permettant d'utiliser le téléviseur déjà installé dans sa chambre. On comprend qu'un tel système n'empêche pas certaines fraudes, qu'il nécessite des manipulations nombreuses (remise des télécommandes et récupération de celles-ci), et qu'il n'assure par lui-même aucune gestion comptable, celle-ci se faisant de façon indépendante et avec des risques d'erreurs. II existe des systèmes de "location" de téléviseurs, éventuellement utilisables dans des établissements hospitaliers, qui sont basés sur un mode particulier de paiement, par exemple au moyen d'un monnayeur ou d'un lecteur de carte bancaire. Ces systèmes ne sont pas centralisés, et leur fonctionnement suppose que le patient dispose sur place du moyen de paiement approprié et qu'il possède aussi une autonomie suffisante pour utiliser ce moyen de paiement. Il est ici fait référence, par exemple, au brevet français FR 2 631 467 et à la demande de brevet britannique GB 2 170 635. Pour éviter ces difficultés, on s'oriente actuellement vers des systèmes de "télédistribution" qui incorporent, en eux-mêmes, des moyens autorisant ou interdisant l'aboutissement des signaux de télévision vers les différentes chambres, donc vers les différents téléviseurs. Certains systèmes de ce type nécessitent un encodage puis un décodage des signaux, ce qui les rend complexes et non compatibles avec tous les types de signaux (analogiques ou numériques) actuellement existants. De plus l'encodage/décodage entraîne ici une dégradation du signal vidéo. Enfin, la multiplication des décodeurs, dont un exemplaire est nécessaire dans chaque chambre, renchérit l'installation. D'autres systèmes connus, notamment ceux utilisant des boîtiers de distribution avec sorties adressables, ne sont pas adaptables à toutes les configurations de réseaux de télédistribution, tels que les réseaux avec câbles coaxiaux en "cascade". Par ailleurs, par la demande de brevet allemand DE 4312218, on connaît un boîtier commutateur qui se monte entre la prise d'antenne de télévision et un téléviseur, et qui autorise ou empêche la transmission du signal vidéo vers le téléviseur, afin de contrôler l'usage de celui-ci notamment par des enfants. Toutefois, ce boîtier commutateur est activé localement de façon mécanique par une clé, et il n'est associé qu'à un téléviseur unique, le but n'étant pas ici de gérer de façon centralisée les autorisations d'utiliser une pluralité de téléviseurs dispersés dans un bâtiment. La présente invention vise à éliminer l'ensemble des inconvénients précédemment exposés, et elle a donc pour but de fournir un système de gestion d'un ensemble de téléviseurs, particulièrement adapté aux établissements hospitaliers, qui réponde simultanément aux objectifs suivants : constituer un système simple, donc fiable, et par conséquent économique ; en particulier, ne pas nécessiter d'encodage du signal vidéo suivi d'un décodage, de sorte que ce signal ne sera pas dégradé ; être compatible avec tous types de signaux vidéo, 25 analogiques ou numériques, actuellement existants ou même futurs ; être aussi adaptable à tous lieux et à toutes configurations de réseaux de télédistribution ; ne pas être directement lié à un moyen particulier de 30 paiement, ni même à un mode particulier de comptabilisation, tout en permettant une gestion centralisée. A cet effet, l'invention a pour objet un système de gestion d'un ensemble de téléviseurs, tous raccordés à un même réseau de télédistribution comportant une arrivée d'au moins un signal de télévision, ce système étant 35 essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison : - d'une part, un émetteur piloté par un ordinateur, qui injecte dans le réseau de télédistribution un signal de commande modulé contenant des ordres codés d'autorisation pour les différents téléviseurs ; - d'autre part, associé à chaque téléviseur, un récepteur programmable branché sur la prise d'antenne ou intégré à celle-ci, qui est apte à reconnaître l'ordre d'autorisation affecté à ce téléviseur et à autoriser alors le passage du signal de télévision vers le téléviseur. En particulier, l'émetteur est inséré en tête du réseau de télédistribution de l'établissement concerné, directement en aval d'un circuit de traitement initial des signaux de télévision reçus de l'extérieur. Sachant que les récepteurs sont placés dans les différentes chambres de l'établissement concerné, et branchés sur les prises d'antenne préexistantes, on comprend que le système de l'invention ne nécessite pratiquement pas de modification de l'installation de télédistribution, également préexistante, excepté l'insertion en soi très simple de l'émetteur au départ de circuit de télédistribution, et le raccordement de l'émetteur à l'ordinateur qui se situera en général dans le local d'accueil de l'établissement concerné. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'émetteur comprend un microprocesseur en relation avec l'ordinateur précité, un circuit de modulation réalisant notamment la modulation d'une "porteuse" de fréquence prédéfinie par une modulation par déplacement de fréquence (MDF), pour constituer le signal de commande modulé, et un coupleur qui injecte ce signal de commande modulé dans le signal de télévision envoyé dans le réseau de télédistribution. En particulier, le signal de commande modulé contient des trains d'impulsions numériques qui sont, en quelque sorte, les "adresses" des téléviseurs qui, à un instant donné, sont autorisés à être utilisés, adresses qui seront alors reconnues (comme précisé plus bas) par les récepteurs associés à ces téléviseurs. Avantageusement, il est associé, au microcontrôleur de l'émetteur, un interrupteur ou organe équivalent prévu pour une mise en marche forcée du système, par émission d'un signal de commande spécial donnant une autorisation de fonctionnement pour tous les téléviseurs. Ce signal de commande spécial peut être un signal contenant les adresses de tous les téléviseurs de l'établissement. Il peut encore être associé, au microcontrôleur de l'émetteur, un organe de réglage du niveau de la porteuse, afin d'ajuster au mieux le fonctionnement du système, en évitant les émissions électromagnétiques perturbatrices. Dans un mode de réalisation préféré, chaque récepteur associé à un téléviseur se présente comme un boîtier, muni d'une alimentation électrique et pourvu d'une fiche coaxiale prévue pour être introduite dans la prise d'antenne, le câble d'antenne du téléviseur étant raccordé, de préférence de manière indémontable ou du moins par une prise d'un type autre que la prise d'antenne, à une sortie de signal du récepteur. Toute fraude consistant à "court-circuiter" le récepteur, par un branchement direct d'un téléviseur (non autorisé) sur la prise d'antenne standard, est ainsi empêchée. En ce qui concerne la structure interne ou les circuits de chaque récepteur, celui-ci comprend avantageusement, en aval de son entrée de signaux en provenance du réseau de télédistribution, un découpleur et au moins un relais HF en série avec le découpleur, ce dernier étant relié, dans une branche de circuit en dérivation, avec un circuit de réception et de modulation du signal de commande, ayant sa sortie raccordée à un microcontrôleur pourvu d'un port de programmation et d'une sortie raccordée à une ligne de commande du ou des relais HF. Ainsi, chaque récepteur est programmable avec une "adresse" correspondante, laquelle sera reconnue ou non par ce récepteur dans le signal de commande extrait du signal prélevé sur la prise d'antenne. Seulement en cas de reconnaissance de l'adresse, les relais HF sont activés et autorisent le passage du signal de télévision vers le téléviseur raccordé au récepteur considéré. A l'inverse, si son adresse n'est reconnue, le récepteur maintiendra les relais à l'état désactivé, ce qui interdira le fonctionnement du téléviseur. Avantageusement, le microcontrôleur de chaque récepteur est aussi raccordé à un voyant lumineux, en particulier une diode électroluminescente, placée sur une face du boîtier de ce récepteur, et apte à signaler au moins temporairement l'état d'autorisation ou d'interdiction dudit récepteur. Dans l'ensemble, le système de l'invention possède les avantages suivants : La mise en place de ce système est très simple et demande des interventions très limitées. En particulier, elle peut être faite très facilement sur 35 toute installation de télédistribution préexistante. Le système proposé est aussi particulièrement simple, dans son principe, en ce sens qu'il fonctionne en "tout ou rien" (passage des signaux de télévision autorisé ou interdit par des relais), sans brouillage ni encodage/décodage du signal vidéo, et sans nécessiter des circuits distincts pour la transmission du signal de commande, puisque celui-ci transite par le réseau existant de télédistribution, en occupant une petite bande de fréquence, laissée libre pour son fonctionnement. En raison de son principe, le système de l'invention reste aussi compatible avec tous types de signaux de télévision, que ceux-ci soient 10 analogiques ou numériques. La simplicité du système le rend particulièrement fiable et économique, la fiabilité résultant aussi de l'absence d'émissions électromagnétiques perturbatrices, et de l'inexistence du risque de dégradation du signal vidéo (telle que celle observée en cas d'encodage/décodage). 15 Grâce à la configuration des récepteurs, les fraudes qui permettraient une utilisation non payante d'un téléviseur sont rendues impossibles, ce qui rend le système très sûr. Le principe du système le rend aussi compatible avec tous modes de comptabilisation et de paiement des temps d'utilisation des téléviseurs, et 20 en particulier le système n'est pas lié à une obligation de paiement à l'avance. Les voyants prévus sur les récepteurs, et l'interrupteur de marche forcée, s'ils sont présents, facilitent la mise en service initiale et la maintenance du système. L'ordinateur relié à l'émetteur permet une commande centralisée, y 25 compris le cas échéant pour une mise en marche forcée exceptionnelle (fonctionnement non payant autorisé temporairement pour tous les téléviseurs). De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme d'exécution de ce système de gestion d'un 30 ensemble de téléviseurs. Figure 1 représente très schématiquement, en coupe verticale, un bâtiment d'établissement hospitalier équipé du système selon la présente invention ; Figure 2 représente, en perspective, la partie réceptrice du 35 système, installée dans une chambre de l'établissement hospitalier ; Figure 3 est un schéma-bloc de la partie émettrice du système ; Figure 4 est un schéma-bloc d'une partie réceptrice du système ; Figure 5 est un synoptique général de fonctionnement du système. La figure 1 représente, de façon symbolique, un bâtiment d'établissement hospitalier, tel qu'une clinique, comprenant un local d'accueil 2 en rez-de-chaussée, et une pluralité de chambres 3 réparties ici sur plusieurs étages, un téléviseur 4 étant installé dans chaque chambre 3. Le bâtiment possède au moins une gaine verticale 5 par laquelle passe un réseau de télédistribution 6. De manière connue en soi, ce réseau 6 comprend : - sur le toit 7 du bâtiment, une antenne de télévision ordinaire 8, pour réception de signaux de télévision terrienne, et/ou une antenne parabolique 9 pour réception de télévision par satellite ; - un circuit de traitement des signaux de télévision T reçus par l'antenne 8 ou 9 ; - le réseau de télédistribution proprement dit, desservant le bâtiment, avec par exemple à chaque étage un boîtier 11 d'amplification des signaux de télévision, auquel sont raccordés les téléviseurs 4 des chambres 3 de cet étage. Selon l'invention, un émetteur spécifique 12 (décrit en détail plus bas) est inséré dans le réseau de télédistribution 6, en aval du circuit 10 de traitement initial des signaux de télévision. L'émetteur 12 est relié au travers de la gaine verticale 5, par une liaison 13 notamment du type "RS232", à un ordinateur 14 situé dans le local d'accueil 2, un logiciel spécifique de commande et de gestion de l'ensemble des téléviseurs 4 étant installé sur l'ordinateur 14. Le système comprend encore, pour chaque chambre 3, un récepteur spécifique 15 intercalé entre un départ 16 du boîtier d'amplification 11 correspondant, d'une part, et le téléviseur 4, d'autre part. Le récepteur 15 se présente lui-même comme un petit boîtier, dont le mode d'installation est illustré par la figure 2. A titre illustratif, cette figure 2 montre deux prises électriques "secteur" 17 et 18, regroupées en un bloc avec une prise d'antenne 19, dans la chambre 3 considérée. De manière habituelle, le téléviseur 4 de cette chambre est équipé d'un cordon 20 terminé par une fiche "secteur" 21, laquelle sera introduite dans l'une des prises "secteur" 17. Le téléviseur 4 comporte aussi un câble coaxial d'antenne 22, qui ici n'est pas directement connecté à la prise d'antenne 19, mais aboutit au boîtier récepteur 15. Ce boîtier récepteur 5 est lui-même pourvu d'une fiche coaxiale 23, laquelle sera introduite dans la prise d'antenne 19. Il est associé, au boîtier récepteur 15, un boîtier d'alimentation 24 pourvu d'une fiche "secteur" 25 qui sera introduite dans l'autre prise "secteur" 18. Le boîtier d'alimentation 24, à fonction de transformateur et de redresseur, est raccordé par un court câble d'alimentation 26 au boîtier récepteur 15. Ce boîtier récepteur 15 comporte un voyant lumineux 27, tel qu'une diode électroluminescente, sur sa face avant. On notera que le raccordement du câble d'antenne 22 du téléviseur 4 au boîtier récepteur 15 est réalisé soit par une prise non compatible avec la prise d'antenne 19, par exemple par une prise vissable 28, soit par une connexion indémontable, de manière à empêcher ici toute fraude qui consisterait en un branchement direct du câble d'antenne 22 sur la prise d'antenne 19, "court-circuitant" le récepteur 15. La prise d'antenne 19 de chaque chambre 3 est raccordée à un départ 16 correspondant, en provenance d'un boîtier d'amplification 11 du réseau de télédistribution 6, de sorte que tous les signaux véhiculés par ce réseau 6 parviennent au récepteur 15 enfiché sur la prise 19 considérée. Ces signaux comprennent, en plus du signal de télévision T issu de l'antenne réceptrice 8 ou 9, des signaux d'autorisation injectés au niveau de l'émetteur 12, et reconnus par les différents récepteurs 15. Les figures 3 et 4 illustrent, sous la forme de schémas-blocs, la structure et les fonctions principales des parties émettrice et émettrice. En particulier, la figure 3 montre la structure de l'émetteur 12, dont on rappelle qu'il est inséré dans le réseau de télédistribution 6, en aval du circuit 10 de traitement initial des signaux de télévision T reçus par l'antenne 8 ou 9. La branche principale des circuits de l'émetteur 12 comprend ainsi une entrée des signaux de télévision T traités, un filtre coupe-bande 29 ici à 318 MHz, un coupleur 30 placé en série avec le filtre 29, et une sortie de signal 31 qui part vers le réseau de télédistribution 6. Le signal présent à la sortie 31 est modulé en modulation par déplacement de fréquence (MDF) par un circuit de modulation, qui comprend un modulateur 32 à 318 MHz, et un filtre passe-bande 33 à 318 MHz raccordé au coupleur 30. La modulation de la "porteuse" à 318 MHz est réalisée sous la forme de trains d'impulsions numériques, qui sont constitués dans un microcontrôleur 34 et organisés par le programme de commande et de gestion installé dans ce microcontrôleur 34 ainsi que sur l'ordinateur 14 situé dans le local d'accueil 2. La liaison entre le microcontrôleur 34 de l'émetteur 12 et l'ordinateur 14 (liaison repérée 13 sur la figure 1) s'effectue au standard "RS232", via des interfaces dédiées, notamment un port 35 et une interface 36 du côté du microcontrôleur 34. Au microcontrôleur 34 sont encore associées trois diodes électroluminescentes 37, 38 et 39 indiquant l'état de l'émetteur 12, un interrupteur 40 réalisant une mise en service simultanée de tous les récepteurs 15, et un organe 41 de réglage du niveau de la porteuse à318MHz. La figure 4 montre la structure interne d'un récepteur 15 dont on rappelle qu'il est installé dans chaque chambre entre la prise d'antenne 19 et la câble d'antenne 22 du téléviseur 4. La branche u principale des circuits du récepteur 15 comprend, en aval de la fiche 23 par laquelle arrivent les signaux issus du réseau de télédistribution 6, un découpleur 42 et des relais HF 43 en série avec le découpleur 42, la sortie des relais HF 43 étant raccordée au départ du câble d'antenne 22 du téléviseur. Le récepteur 15 comprend aussi une branche de circuit en dérivation, qui part du découpleur 42, et qui comporte un filtre passe-bande 44 centré à 318 MHz, et en série avec le filtre 44 un circuit 45 de réception et de démodulation, ayant sa sortie raccordée à une entrée d'un microcontrôleur 46. Ce denier possède une sortie raccordée à une ligne 47 de commande des relais HF43. Au microcontrôleur 46 sont encore associés la diode électroluminescente constituant le voyant lumineux 27 déjà mentionné du boîtier récepteur, ainsi qu'un port de programmation 48, qui est notamment un port du type "RJ45". Des récepteurs 15 tels que celui précédemment décrit sont installés dans chaque chambre 3 de l'établissement hospitalier, chaque récepteur 15 ayant été précédemment programmé, au travers de son port de programmation 48, avec une "adresse" identifiant ce récepteur 15, donc le téléviseur 4 qui lui est associé. Au niveau de l'émetteur 12, le coupleur 30 injecte, dans le réseau de télédistribution 6, un signal de commande modulé C qui contient des trains d'impulsions numériques identifiant les récepteurs 15 autorisés à transmettre les signaux de télévision vers les téléviseurs 4 correspondants. Le signal de commande C se superpose ainsi au signal de télévision T, dans tout le réseau de télédistribution 6. Au niveau de chaque récepteur 15, le signal de commande C est extrait par le découpleur 42, filtré et démodulé, puis envoyé dans le microcontrôleur 46. Les trains d'impulsions numériques ainsi reçus sont comparés, dans le microcontrôleur 46, à celui programmé pour le récepteur 15 considéré, et identifiant ce récepteur. S'il est ainsi reconnu, le train d'impulsions numériques, qui comprend les données de commandes des relais HF 43, commandera ces relais 43 par la ligne 47, ce qui autorisera le passage du signal de télévision vers le téléviseur 4 associé. A l'inverse, si le train d'impulsions n'est pas reconnu par le microcontrôleur 46, c'est-à-dire s'il est absent du signal de commande issu de l'émetteur 12, les relais 43 ne seront pas activés et le passage du signal de télévision T vers le téléviseur 4 ne sera pas autorisé. Le voyant lumineux 27 du récepteur 15 indiquera, à des fins de contrôle du bon fonctionnement, l'état d'autorisation ou d'interdiction selon le cas, du passage du signal de télévision T. Ce voyant lumineux 27 ne s'éclairera que pendant un temps bref, pour ne pas attirer l'attention du patient et ne pas le déranger, tout en permettant de signaler un défaut au personnel compétent. L'interrupteur 40, associé au micro-contrôleur 34 de l'émetteur 12, permet une mise en marche forcée du système, c'est-à-dire la transmission d'un signal de commande universel contenant les trains d'impulsions numériques de tous les récepteurs 15, ou encore un signal codé unique reconnu par tous les récepteurs 15, lesquels délivrent ainsi une autorisation pour tous les téléviseurs 4. Cette mise en marche forcée est utilisable lors de l'installation initiale ou de la maintenance du système, ou bien en cas de défaillance de l'ordinateur 14 qui, normalement, pilote tout le système. Une telle fonction d'autorisation globale de marche pour tous les téléviseurs 4 peut aussi, en variante ou en complément, être déclenchée directement depuis l'ordinateur 14, par exemple pour accorder exceptionnellement à tous les patients, en séjour dans l'établissement, une période d'accès gratuit à la télévision. Dans une autre variante, l'ordinateur 14 est également utilisable pour la programmation à distance des récepteurs 15. Ce ordinateur 14 est en outre utilisable, dans tous les cas, pour la gestion comptable de l'ensemble des téléviseurs 4 de l'établissement hospitalier concerné, y compris la génération des factures, comme l'indique le synoptique général de fonctionnement de la figure 5. Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce système de gestion d'un ensemble de téléviseurs qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention : - en remplaçant le boîtier récepteur 15, extérieur à la prise d'antenne 19 et amovible, par une partie réceptrice réalisant les mêmes fonctions, mais intégrée à la prise d'antenne ; - en adaptant le système à un réseau de télédistribution par câble, n'utilisant aucune antenne ; - en installant ce système dans des bâtiments et locaux à usage collectif, autres que des établissements hospitaliers
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Le système assure la gestion centralisée, à partir d'un ordinateur (14), d'un ensemble de téléviseurs (4) notamment répartis dans les chambres (3) d'un établissement hospitalier, tel qu'une clinique. Tous les téléviseurs (4) sont raccordés à un même réseau de télédistribution (6), comportant une arrivée, telle que par antenne (8,9) d'un signal de télévision (T).Un émetteur (12), piloté par l'ordinateur (14), injecte dans le réseau (6) un signal de commande modulé (C), contenant des ordres codés d'autorisation pour les différents téléviseurs (4). A chaque téléviseur (14) est associé un récepteur programmable (15), branché sur la prise d'antenne, qui reconnaît l'ordre d'autorisation affecté à ce téléviseur et autorise alors le passage du signal de télévision (T) vers le téléviseur (4).Application : télévision payante.
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1. Système de gestion d'un ensemble de téléviseurs, plus particulièrement pour la gestion centralisée d'un ensemble de téléviseurs (4) répartis dans les chambres (3) d'un établissement hospitaliers, tel qu'une clinique, tous les téléviseurs (4) étant raccordés à un même réseau de télédistribution (6) comportant une arrivée (8,9) d'au moins un signal de télévision (T), caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison : - d'une part, un émetteur (12) piloté par un ordinateur (14), qui injecte dans le réseau de télédistribution (6) un signal de commande modulé (C) contenant des ordres codés d'autorisation pour les différents téléviseurs (4) ; -d'autre part, associé à chaque téléviseur (4), un récepteur programmable (15) branché sur la prise d'antenne (19) ou intégré à celle-ci, qui est apte à reconnaître l'ordre d'autorisation affecté à ce téléviseur (4) et à autoriser alors le passage du signal de télévision (T) vers le téléviseur (4). 2. Système de gestion d'un ensemble de téléviseurs selon la 1, caractérisé en ce que l'émetteur (12) est inséré en tête du réseau de télédistribution (6) de l'établissement concerné, directement en aval d'un circuit (10) de traitement initial des signaux de télévision (T) reçus de l'extérieur. 3. Système de gestion d'un ensemble de téléviseurs selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'émetteur (12) comprend un microcontrôleur (34) en relation avec l'ordinateur (14) précité, un circuit de modulation (32,33) réalisant notamment la modulation d'une "porteuse" de fréquence prédéfinie par une modulation par déplacement de fréquence (MDF), pour constituer le signal de commande modulé (C), et un coupleur (30) qui injecte ce signal de commande modulé (C) dans le signal de télévision (T) envoyé dans le réseau de télédistribution (6). 4. Système de gestion d'un ensemble de téléviseurs selon la 3, caractérisé en ce qu'est associé, au microcontrôleur (34) de l'émetteur (12), un interrupteur (40) ou organe équivalent prévu pour une mise en marche forcée du système, par émission d'un signal de commande spécial donnant un autorisation de fonctionnement pour tous les téléviseurs (4). 5. Système de gestion d'un ensemble de téléviseurs selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'est associé, au microcontrôleur (34) de l'émetteur (12), un organe (41) de réglage du niveau de la porteuse. 6. Système de gestion d'un ensemble de téléviseurs selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque récepteur (15), associé à un téléviseur (4), se présente comme un boîtier, muni d'une alimentation électrique (24,25,26) et pourvu d'une fiche coaxiale (23) prévue pour être introduite dans la prise d'antenne (19), le câble d'antenne (22) du téléviseur (4) étant raccordé, de préférence de manière indémontable ou du moins par une prise (28) d'un type autre que la prise d'antenne (19), à une sortie de signal du récepteur (15). 7. Système de gestion d'un ensemble de téléviseurs selon la 5, caractérisé en ce que chaque récepteur (15) comprend, en aval de son entrée de signaux (23) en provenance du réseau de télédistribution (6), un découpleur (42) et au moins un relais HF (43) en série avec le découpleur (42), ce dernier étant relié, dans une branche de circuit en dérivation, avec un circuit de réception et de démodulation (45) du signal de commande (C), ayant sa sortie raccordée à un microcontrôleur (46) pourvu d'un port de programmation (48) et d'une sortie raccordée à une ligne (47) de commande du ou des relais (43). 8. Système de gestion d'un ensemble de téléviseurs selon l'ensemble des 6 et 7, caractérisé en ce que le microcontrôleur (46) de chaque récepteur (15) est aussi raccordé à un voyant lumineux, en particulier une diode électroluminescente (27), placée sur une face du boîtier de ce récepteur (15), et apte à signaler au moins temporairement l'état d'autorisation ou d'interdiction dudit récepteur (15).30
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H
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H04
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H04L,H04N
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H04L 12,H04N 7
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H04L 12/24,H04N 7/16
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FR2889556
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A1
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DISPOSITIF DE FORAGE D'UN PUITS SUIVANT UN AXE DE FORAGE POUR MESURER UN PARAMETRE D'UNE PARTIE D'UN SOL
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La présente invention concerne les dispositifs de forage d'un puits défini selon un axe de forage pour mesurer un paramètre d'une partie d'un sol au moyen d'une sonde apte à mesurer ce paramètre, cette partie de sol étant située à une distance donnée de sa surface, qui trouvent une application particulièrement avantageuse dans la mesure, en géotechnique, par exemple de la pression à différents niveaux dans les sols. io Ces dispositifs connus permettent essentiellement, tout d'abord de forer le début d'un puits sur une certaine profondeur au moyen d'un outil de forage et d'effectuer des premières mesures au niveau de cette première portion de puits. Lorsque ces premières mesures sont terminées, la paroi de la première portion de puits est chemisée au moyen d'un tube. Le forage du puits est ensuite poursuivi au moyen généralement du tube de chemisage de la première portion du puits dont l'extrémité est utilisée comme outil de forage, jusqu'à atteindre, par pas successifs, le niveau voulu en soussol, les mesures du paramètre étant effectuées au fur et à mesure que le puits est foré, après avoir chaque fois relevé le tube de chemisage d'une quantité suffisante pour permettre à la sonde d'effectuer la mesure. Ces mesures sont donc effectuées à partir d'un niveau proche de la surface du sol pour se terminer en profondeur à un niveau voulu du sous- sol. Ce procédé antérieur connu présente incontestablement des inconvénients. Notamment, sa mise en oeuvre est relativement longue car il faut exécuter plusieurs manoeuvres successives, et de façon répétitive, pour effectuer les mesures du paramètre à chaque niveau. En effet, il faut tout d'abord creuser une partie du puits, par exemple avec le tube de chemisage, puis enlever les déchets de forage, relever le tube de chemisage d'une quantité déterminée, mettre en place la sonde, effectuer la mesure, enlever la sonde, et recommencer ainsi de suite plusieurs fois toutes ces opérations jusqu'au niveau profond du sous-sol à atteindre. De plus, les déchets produits par le forage peuvent bien entendu remonter par l'intérieur du tube de chemisage, mais aussi entre la paroi extérieure du tube et la paroi de la portion de puits déjà forée. Or, ces déchets comportent des particules solides qui peuvent endommager la paroi du puits, ce qui peut être un inconvénient pour les opérations ultérieures. Il est aussi possible qu'un temps important s'écoule ente le début du forage du puits et l'instant de la dernière mesure, celle qui s'effectue quand le puits a atteint la profondeur voulue. Cet espace de temps peut entraîner des erreurs dans les mesures, notamment dans le cas par exemple de la mesure de la pression qui règne dans le sol, car les roches du sol sur lesquelles doivent être effectuées les mesures ont alors le temps de se détendre avant que la dernière mesure ne soit effectuée. Les résultats ne sont alors pas réellement représentatifs des vraies valeurs du io paramètre que présentait le sol avant le forage du puits. Aussi a-t-il été apporté des perfectionnements à ces dispositifs décrits ci-dessus. Le Demandeur a notamment réalisé un dispositif perfectionné décrit dans le FR-A-2 797 466, pour mesurer un paramètre d'une partie d'un sol située à une distance donnée de sa surface, au moyen d'une sonde apte à mesurer ce paramètre. De plus, pour remonter les déchets de forage depuis le fond du puits, on utilise un fluide sous pression qui est injecté en dessous de l'outil de forage. De tels systèmes sont par exemple décrits dans le DE-A-4211048 et les US-A-5 934 394 et 5111 893. Dans ces dispositifs, le système d'injection du fluide sous pression est constitué par un conduit d'alimentation comportant une entrée d'alimentation en fluide sous pression généralement située en surface du sol, et au moins une sortie d'éjection située en dessous de l'outil de forage, dont l'axe d'éjection du fluide fait un angle non nul par apport à l'axe de forage. De ce fait, comme le fluide est éjecté sous pression, il frappe très fortement la paroi de la partie du puits qui va être forée ou qui vient juste d'être forée, ce qui a pour conséquence de dégrader cette paroi. Or, il est constaté que, si la paroi d'un puits est dégradée, la mesure du paramètre n'est pas fiable et le résultat n'est pas représentatif de la valeur réelle de ce paramètre. La présente invention a donc pour but de réaliser un perfectionnement à un tel dispositif selon l'art antérieur, qui permet de pallier en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus. Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif de forage d'un puits défini selon un axe de forage pour mesurer un paramètre d'une partie d'un sol au moyen d'une sonde apte à mesurer ce paramètre, cette partie de sol étant située à une distance donnée de sa surface, le dispositif de forage comportant au moins: É un tube de chemisage du puits d'un diamètre donné, le diamètre extérieur du tube de chemisage étant égal au diamètre donné du puits, s É un outil de forage apte à présenter deux configurations, une première configuration dite "configuration de travail" dans laquelle ledit outil de forage présente un rayon extérieur hors tout d'une valeur sensiblement égale au rayon extérieur du tube de chemisage, et une seconde configuration dite "configuration d'escamotage" dans laquelle ledit outil de forage présente un diamètre extérieur hors tout d'une io valeur inférieure au diamètre intérieur du tube de chemisage, et É des moyens pour injecter un fluide sous pression dans ledit puits pour récupérer les déchets de forage, caractérisé par le fait que les moyens pour injecter un fluide sous pression sont constitués par au moins un conduit comportant une entrée d'alimentation en ce fluide sous pression et au moins un orifice de sortie du dit fluide sous pression, ledit conduit étant monté en coopération avec ledit outil de forage de façon que son orifice de sortie soit situé au niveau dudit outil de forage, l'axe d'éjection du fluide par ledit orifice de sortie étant parallèle audit axe de forage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de 20 la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels: Les figures 1 et 2 représentent deux configurations du dispositif selon l'invention pour mesurer un paramètre d'une partie d'un sol située à une distance donnée de sa surface, et La figure 3 représente une vue en coupe schématique d'une partie d'un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. II est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. Il est aussi précisé que les figures représentent essentiellement un seul mode de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. II est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. La présente invention concerne un dispositif de forage d'un puits pour mesurer un paramètre d'une partie d'un sol 1 située à une certaine profondeur à partir de sa surface 4, au moyen d'une sonde apte à mesurer ce paramètre, qui trouve une application particulièrement avantageuse dans la mesure, en géotechnique, par exemple de la pression à différents niveaux dans ce sol (1). Le dispositif dont un mode de réalisation est illustré sur les figures 1 à 3 comporte un outil de forage 9 pour forer un puits 5 suivant un axe de forage 11. Il comporte en outre un tube de chemisage 6 dont le diamètre extérieur est égal au diamètre du puits réalisé par l'outil de forage 9, qui suit l'outil de forage en descendant le long de la paroi du puits à mesure que progresse le forage du puits. Quant aux déchets 7 résultant du forage du puits, ils sont éliminés par l'intérieur du tube de chemisage 6, par exemple au moyen d'un fluide apte à les véhiculer. Le tube de chemisage peut être constitué d'un tube réalisé d'un seul tenant, par exemple pour un puits de profondeur relativement faible. Mais, pour des profondeurs plus importantes, par exemple de l'ordre de la centaine de mètres ou de plusieurs centaines de mètres, le tube de chemisage peut être constitué d'une pluralité de portions de tubes aboutées les unes aux autres. Cette opération est bien connue de l'homme du métier et ne sera donc pas décrite plus amplement ici, dans l'unique souci de simplifier la présente description. Les opérations de mesure avec un tel dispositif de forage sont par exemple décrites dans le FR-A-2 797 466 et ne seront donc pas, elles non plus, plus amplement décrites ici dans l'unique souci de la simplification de la présente description. L'outil de forage 9 défini ci-dessus est agencé de façon qu'il soit apte à présenter deux configurations, une première configuration dite "configuration de s travail" comme celle représentée sur la figure 1, dans laquelle il présente un rayon extérieur hors tout R, c'est-à-dire le rayon de la section de forage qu'il peut réaliser quand il est entraîné en rotation, d'une valeur égale au rayon extérieur du tube de chemisage 6, et une seconde configuration dite "configuration d'escamotage" comme celle représentée sur la figure 2, dans laquelle cet outil de forage 9 présente un io diamètre extérieur hors tout D d'une valeur inférieure au diamètre intérieur 8 du tube de chemisage 6. Un exemple de réalisation d'un tel outil est représenté schématiquement à titre d'exemple sur la figure 3. Dans ce mode de réalisation, l'outil de forage 9 comporte une embase 20 de forme générale cylindrique de révolution d'un diamètre inférieur au diamètre intérieur 8 du tube de chemisage 6 et des premiers moyens de forage 21 montés en coopération avec cette embase 20, par exemple des dents de creusement ou analogue. L'outil de forage 9 comporte en outre une came 22, des seconds moyens de forage 23 montés en coopération avec la came 22, par exemple de même nature que les premiers moyens de forage 21, et des moyens 24 pour monter cette came 22 en rotation par rapport à l'embase 20, par exemple un arbre de rotation 40 monté en coopération avec des paliers réalisés dans l'embase. Ces moyens 24 pour monter la came 22 en rotation par rapport à l'embase sont en outre agencés de façon que la came 22 puisse prendre deux positions, une première position dans laquelle au moins une partie 25 de cette came 22 est en saillie latérale par rapport à l'embase 20 (figure 1 et 3), et une seconde position dans laquelle la came 22 est entièrement contenue dans la surface cylindrique 26 enveloppant l'embase (figure 3), par exemple dans un logement 30 réalisé à cet effet à la périphérie de cette embase. L'outil de forage 9 comporte en outre des moyens 27 pour commander la rotation de la came 22 par rapport à l'embase 20 de façon à la faire passer de sa première position à la seconde et réciproquement. Ces moyens peuvent être constitués, par exemple, par un bras de commande 41 dont une première extrémité est liée par exemple à l'arbre 40 et dont l'autre seconde extrémité émerge du puits 5 de façon que, en agissant en rotation sur ce bras 41 au moyen d'une clé ou analogue, dans un sens ou dans l'autre, il soit possible de faire passer la came 22 de l'une de ses deux positions à l'autre, ces deux positions étant par construction des états stables. L'outil de forage comporte aussi des moyens 28 pour commander la rotation de l'ensemble embase 20 - came 22 autour d'un axe sensiblement confondu avec l'axe de révolution de l'embase qui est généralement confondu avec l'axe 11 du puits. Ces moyens 28 représentés schématiquement sur la figure 3 peuvent par io exemple être constitués d'une tige 60 dont une première extrémité est liée par exemple à l'embase 20 et dont la seconde extrémité émerge du puits de façon que, en agissant en rotation sur la tige 60 par tout moyen, par exemple au moyen d'un moteur ou analogue, il soit possible d'entraîner en rotation cet ensemble embase 20 - came 22 pour effectuer le forage. Selon l'invention, le dispositif comporte en plus des moyens 50 pour injecter un fluide sous pression dans le puits pour récupérer les déchets générés par le forage au moyen de l'outil de forage 9. Selon une caractéristique importante de l'invention, les moyens 50 pour injecter un fluide sous pression sont constitués par au moins un conduit 51 comportant une entrée d'alimentation 52 en ce fluide sous pression et au moins une sortie du fluide sous pression 53, 54, 55, 56, ..., ce conduit étant monté en coopération avec l'outil de forage 9 de façon que l'orifice de sortie 53-56 soit situé au niveau de l'outil de forage 9 et que l'axe d'éjection du fluide par cet orifice de sortie soit parallèle à l'axe de forage 11. Dans une réalisation possible du dispositif selon l'invention, au moins un orifice de sortie, tels que les deux orifices référencés 53 et 54 sur la figure 3, débouche en partie inférieure de l'embase 20. Mais il est aussi possible qu'un tel orifice de sortie, comme ceux référencés 55 et 56 sur la figure 3, débouche dans le logement 30. Cependant de façon avantageuse, le conduit 51 comportera une pluralité d'orifices de sortie du fluide sous pression, comme illustré sur la figure 3, et les axes d'éjection du fluide par ces orifices de sortie 53- 56 seront tous parallèles à l'axe de forage 11, et donc tous parallèles entre eux. Dans ce mode de réalisation, parmi la pluralité d'orifices de sortie, certains 53, 54 débouchent en partie inférieure de l'embase 20 et d'autres 55, 56 débouchent dans le logement 30. Il est à noter que le conduit 51 peut comporter d'autres orifices de sortie que les quatre illustrés, disposés de façon à permettre l'évacuation des déchets de forage, tant ceux qui sont contenus dans le puits que ceux qui peuvent s'agglomérer sur l'outil de forage 9, par exemple dans le logement 30, et empêcher le bon fonctionnement de la came 22, en précisant que les axes d'éjection du fluide par tous ces orifices de sortie seront tous parallèles à l'axe de forage 11. Pour favoriser l'évacuation des déchets et obtenir des jets de fluide plus io puissants, il peut être avantageux, comme illustré pour les orifices de sortie 55 et 56 débouchant dans le logement 30, que les orifices de sortie soient conformés en buses d'éjection à effet venturi. Dans une réalisation possible et avantageuse, le conduit 51 est réalisé comme illustré sur la figure 3, dans la tige 60 d'entraînement en rotation de l'outil de forage 9. Avec les caractéristiques du dispositif de forage selon l'invention décrites ci-dessus, les jets de fluide au niveau de l'outil de forage 9 ne sont jamais dirigés vers la paroi du puits 5 et, même lorsqu'ils sont les plus puissants possibles, ils ne peuvent en aucune façon dégrader cette paroi, ce qui permet d'obtenir un résultat très fiable de la mesure du paramètre cherché et donc à coup sûr vraiment représentatif de la valeur réelle de ce paramètre
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Le dispositif de forage selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte un tube de chemisage 6 du puits 5, un outil de forage 9 apte à présenter deux configurations, respectivement dites "configuration de travail" et "configuration d'escamotage", et des moyens 50 pour injecter un fluide sous pression dans le puits pour récupérer les déchets de forage, ces moyens 50 étant constitués par au moins un conduit 51 comportant une entrée d'alimentation 52 en ce fluide sous pression et au moins un orifice de sortie 53-56 du fluide sous pression, le conduit étant monté en coopération avec l'outil de forage de façon que son orifice de sortie soit situé au niveau de l'outil de forage, l'axe d'éjection du fluide par l'orifice de sortie étant parallèle à l'axe de forage.Application, notamment, pour le forage d'un puits dans un sol et la mesure, en géotechnique, de la pression à différents niveaux dans ce sol.
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1. Dispositif de forage d'un puits défini selon un axe de forage pour mesurer un paramètre d'une partie d'un sol au moyen d'une sonde apte à mesurer ce 5 paramètre, cette partie de sol étant située à une distance donnée de sa surface (4), le dispositif de forage comportant au moins: É un tube de chemisage (6) du puits (5) d'un diamètre donné, le diamètre extérieur du tube de chemisage (6) étant égal au diamètre donné du puits, É un outil de forage (9) apte à présenter deux configurations, une première io configuration dite "configuration de travail" dans laquelle ledit outil de forage présente un rayon extérieur hors tout d'une valeur sensiblement égale au rayon extérieur du tube de chemisage, et une seconde configuration dite "configuration d'escamotage" dans laquelle ledit outil de forage (9) présente un diamètre extérieur hors tout d'une valeur inférieure au diamètre intérieur (8) du tube de chemisage (6), et É des moyens (50) pour injecter un fluide sous pression dans ledit puits pour récupérer les déchets de forage, caractérisé par le fait que les moyens pour injecter un fluide sous pression sont constitués par au moins un conduit (51) comportant une entrée d'alimentation (52) en ce fluide sous pression et au moins un orifice de sortie (53-56) du dit fluide sous pression, ledit conduit étant monté en coopération avec ledit outil de forage de façon que son orifice de sortie soit situé au niveau dudit outil de forage, l'axe d'éjection du fluide par ledit orifice de sortie étant parallèle audit axe de forage (11). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que ledit outil de 25 forage (9) comporte: une embase (20) de forme générale cylindrique de révolution d'un diamètre inférieur au diamètre intérieur (8) du tube de chemisage (6), des premiers moyens de forage (21) montés en coopération avec ladite embase (20), une came (22), des seconds moyens de forage (23) montés en coopération avec ladite came (22), des moyens (24) pour monter ladite came (22) en rotation par rapport à ladite embase (20) de façon que ladite came puisse prendre deux positions, une première position dans laquelle au moins une partie (25) de ladite came (22) est en saillie latérale par rapport à ladite embase (20) et une seconde position dans laquelle ladite came (22) est escamotée dans un logement (30) réalisé dans l'embase, des moyens (27) pour commander la rotation de ladite came (22) par rapport à l'embase (20), et des moyens (28) pour commander la rotation de l'ensemble embase (20) - came (22) autour d'un axe sensiblement confondu avec l'axe de révolution de ladite embase. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que ledit orifice de sortie (53-54) débouche en partie inférieure de ladite embase (20). 4. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que ledit orifice de sortie (55-56) débouche dans ledit logement (30). 5. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que ledit conduit (51) comporte une pluralité d'orifices de sortie (53-56) dudit fluide sous pression, les axes d'éjection du fluide par lesdits orifices de sortie étant tous parallèles audit axe de forage (11). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que, parmi la pluralité d'orifices de sortie (53-56), certains débouchent en partie inférieure de ladite embase (20) et d'autres dans ledit logement (30). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des orifices de sortie (53-56) est conformé en buse d'éjection à effet venturi. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait que, les moyens (28) pour commander la rotation de l'ensemble embase (20) - came (22) autour d'un axe sensiblement confondu avec l'axe de révolution de ladite embase comportant une tige (60) d'entraînement en rotation, ledit conduit (51) est réalisé dans la tige d'entraînement.
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E
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E21
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E21B
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E21B 10
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E21B 10/60,E21B 10/64
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FR2899153
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A1
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TRACTEUR AVEC UN DISPOSITIF D'ATTELAGE.
| 20,071,005 |
Domaine de l'invention L'invention concerne un tracteur pour le transport de réceptacles de transport mobiles, notamment de conteneurs roulants ou de conteneurs à claire-voie, le tracteur présentant un dispositif d'attelage pour atteler un réceptacle de transport mobile au tracteur. Etat de la technique Les tracteurs du type mentionné sont conçus spécifique-ment pour le transport de réceptacles mobiles utilisés en particulier dans le commerce de détail et le commerce de gros de produits alimentaires. Ces réceptacles de transport ont généralement quatre roues, une plaque de sol ainsi qu'au moins deux parois à claire-voie, latérales, qui remontent depuis la plaque de sol. Pour les roues, on prévoit générale-ment deux rouleaux pivotants et deux roues non pivotantes. Il est également connu d'équiper de tels réceptacles de transport de quatre 15 rouleaux pivotants. Les produits à transporter sont empilés les uns sur les autres sur la plaque de sol entre les parois à claire-voie, latérales, jusqu'à une hauteur d'environ 2 mètres. Les réceptacles mobiles sont souvent déplacés manuellement par les employés de l'entrepôt, avec toutefois le risque d'un bas- 20 culement du réceptacle en particulier dans le cas de produits lourds et empilés très haut. Ce risque est particulièrement important dans le cas où les réceptacles de transport sont poussés ou tirés manuellement, parce que le point d'application de la force se trouve à la hauteur des mains du manutentionnaire et donc en haut sur le réceptacle de trans- 25 port. Les tracteurs connus sont seulement appropriés dans certaines conditions au transport des réceptacles de transport décrits ci-dessus. Ces tracteurs sont souvent dérivés de chariots élévateurs guidés par le timon et ils ont une roue d'entraînement directrice au 30 moyen d'un timon de direction et deux roues non motrices, non directrices et non pivotantes. Le dispositif d'attelage des tracteurs connus est similaire à l'attelage connu dans le domaine des véhicules poids lourds ou légers, et permet un mouvement de rotation du réceptacle de transport par rapport au tracteur dans toutes les directions. Ceci est néces- 35 saire dans les tracteurs connus, pour diriger le système constitué par le tracteur et le réceptacle de transport. 2 Par exemple, dans le cas d'une piste de roulage inclinée latéralement ou pendant sa poussée le réceptacle risque de plier latéralement par rapport au tracteur. En outre, les dispositifs d'attelage de tracteurs connus s'avèrent peu pratiques à manipuler. But de l'invention La présente invention a pour objet de fournir un qui soit facile à manipuler et qui garantisse une connexion plus sûre entre le tracteur et le réceptacle de transport. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, selon l'invention, le dispositif d'attelage pré-sente un crochet ouvert vers le haut qui peut être déplacé dans la di-rection verticale, de telle sorte que par le soulèvement du crochet, le réceptacle de transport puisse être attelé au tracteur. Le crochet s'accroche dans un composant défini du réceptacle de transport. De manière appropriée, le composant peut être un montant horizontal dans la région de la plaque de sol du réceptacle. Dans la position ouverture du dispositif d'attelage, le crochet se trouve complètement en dessous dudit composant du réceptacle de transport. Pour l'attelage du réceptacle, le tracteur est positionné de telle sorte que le crochet se trouve en dessous du composant. Ensuite, on soulève le crochet, de sorte qu'il s'accroche au composant du réceptacle. Le dispositif d'attelage est ainsi fermé. Selon une configuration avantageuse, le crochet est pré-contraint vers le haut au moyen d'un ressort. La force exercée vers le haut sur le crochet est définie par le ressort. Le ressort est en l'occurrence conçu pour ne pas soulever le réceptacle par la force exercée par le crochet. Afin de permettre l'ouverture du dispositif d'attelage, le crochet est mobile vers le bas au moyen d'un actionnement contre la force du ressort. L'actionneur peut par exemple être broche filetée en-traînée électriquement, un vérin hydraulique ou d'un vérin pneumatique. De manière particulièrement appropriée, l'actionneur est réalisé sous la forme d'un actionneur pneumatique. Les actionneurs pneumatiques sont disponibles de manière avantageuse et contraire-ment aux actionneurs hydrauliques, ils ne risquent pas d'encrasser de 3 la piste de roulage par des fuites de fluide hydraulique. Selon un perfectionnement particulièrement avantageux de l'invention, le dispositif d'attelage présente un élément de fixation qui empêche un déplacement le composant du moyen de transport reçu par le crochet ne ressorte élastiquement du crochet vers le haut. L'élément de fixation est activé précisément lorsque le crochet se trouve dans la position soulevée ; le dispositif d'attelage est donc fermé. L'élément de fixation formé par un composant flexible permet un mouvement relatif limité du réceptacle de transport par rapport au tracteur. Selon une forme de réalisation possible, le composant flexible est une poche d'air gonflable composée d'un matériau flexible et remplie d'air comprimé de sorte que son volume augmente. La poche d'air est disposée pour se trouver à l'état gonflé, au moins en partie par-dessus le crochet ouvert vers le haut. Dans ce cas, la poche d'air ferme l'ouverture du crochet de telle sorte qu'un composant du réceptacle de transport reçu dans le crochet soit mainte-nu dans le crochet. Dans ce cas, le dispositif d'attelage est réalisé pour qu'un réceptacle attelé au tracteur, soit fixé au tracteur avec rotation autour d'un axe vertical. Cela signifie qu'une rotation du réceptacle autour d'un axe vertical n'est possible qu'avec le tracteur ce qui évite sûrement tout pliage du réceptacle poussé par le tracteur ou dans le cas d'une piste de roulage est inclinée latéralement. Un réceptacle de transport attelé au tracteur dont le dis-positif d'attelage peut pivoter par rapport au tracteur autour d'un axe transversal horizontal du tracteur permet d'accéder à des rampes avec une piste de roulage en montée ou en descente. L'invention concerne également un équipage de transport avec un tracteur ayant les caractéristiques décrites ci-dessus, le réceptacle de transport a un montant profilé, horizontal, pour recevoir le crochet du dispositif d'attelage. Le montant profilé du réceptacle de transport sert par exemple d'appui au fond du réceptacle et en même temps pour l'attelage au tracteur. D'autres avantages et particularités de l'invention vont 4 être expliqués plus précisément à l'aide de l'exemple de réalisation il-lustré dans les figures schématiques, dans lesquelles : - la figure 1 illustre un tracteur selon l'invention en vue de côté, - la figure 2 illustre une vue de dessus du tracteur avec un réceptacle de transport attelé, - la figure 3 illustre un dispositif d'attelage ouvert, et - la figure 4 illustre le dispositif d'attelage fermé description d'un mode de réalisation La figure 1 montre un tracteur selon l'invention en vue de côté. Le châssis 1 du tracteur, porte de manière dirigée une unité d'entraînement 2 avec une roue d'entraînement 3. La force de direction nécessaire est exercée par le conducteur au moyen d'un timon 4 sur l'unité d'entraînement 2. A l'extrémité du tracteur, opposée à l'unité d'entraînement 2 se trouvent au total quatre roues non motrices. Il s'agit de deux roues 6 non pivotantes par rapport au châssis 1 et de deux roues 7 montées de manière pivotante sur le châssis 1, qui sont réalisées sous forme de rouleaux pivotants. A l'extrémité du tracteur, du côté de la charge, est monté un dispositif d'attelage 8 qui comprend un crochet 9 mobile dans la direction verticale. Le crochet 9, d'accrochage par le bas à une traverse horizontale du réceptacle de transport mobile. En outre, le dispositif d'attelage 8 comprend un élément de fixation 10 qui empêche la traverse horizontale du réceptacle de s'échapper élastiquement vers le haut hors du crochet 9. L'élément de fixation 10 est réalisé sous forme de poche d'air gonflable qui se recourbe à l'état gonflé vers la droite dans le dessin, par-dessus le crochet 9. Les différents éléments du tracteur, par exemple les batteries d'entraînement électriques, un compresseur électrique et une unité électronique de puissance pour l'alimentation du compresseur et de l'unité d'entraînement 2 se trouvent sous un caisson 11. En fonction de l'état de conduite du tracteur, en particulier selon qu'un réceptacle de transport 12 est attelé ou non au tracteur, les roues non pivotantes 6 sont soulevées ou se trouvent en contact avec la piste de roulage. A cet effet, les roues non pivotantes 6 sont montées de manière réglable en hauteur sur le châssis 1. Lorsque le crochet 9 est abaissé et que le dispositif d'attelage 8 est donc ouvert, les roues non pivotantes 6 sont abaissées. Lorsque par contre le crochet 9 est soulevé et que le dispositif d'attelage 8 est donc fermé, les roues non pivotantes 6 sont soulevées. Les roues pivotantes 7 disposées à l'extérieur se trouvent dans chaque situation en contact avec la piste de roulage. Lorsque le dispositif d'attelage est fermé et que les roues pivo- 5 tantes 7 ainsi que les roues non pivotantes 6 sont en contact avec la piste de roulage, les roues non pivotantes 6 servent à guider la course du tracteur et les roues pivotantes 7 empêchent le basculement latéral du tracteur. La figure 2 est une vue de dessus d'un tracteur avec un réceptacle de transport 12 attelé. Le tracteur et le réceptacle 12 forment un équipage de transport. Le réceptacle 12 est attelé solidairement au tracteur. En particulier, le dispositif d'attelage 8 empêche la rotation du réceptacle de transport 12 par rapport au tracteur autour d'un axe perpendiculaire par rapport au plan du dessin. Lorsque le réceptacle de transport 12 est attelé, le tracteur repose sur la piste de roulage avec les roues pivotantes 7. Le rayon de braquage de l'équipage de transport est alors défini par l'agencement des roues sur le réceptacle de transport 12. Si les roues 13 voisines du tracteur ne sont pas pivotantes et que les roues 14 éloignées du tracteur sont pivotantes, on a le rayon de braquage R1. Par contre, on a le rayon de braquage R2 lorsque les roues 13 du réceptacle de transport 12 voisines du tracteur sont pivotantes et que les roues 14 éloignées du tracteur ne sont pas pivotantes. Les figures 3 et 4 illustrent un dispositif 35 d'attelage 8 selon l'invention. A la figure 3, le dispositif d'attelage est ouvert. Il est également illustré le composant 31 d'un réceptacle de transport (figure 2, position 12) formé par un profilé horizontal, dans lequel le crochet 9 peut s'accrocher. L'une des roues 32 du réceptacle de transport est également illustrée. Dans la position ouverte du dispositif d'attelage S selon la figure 3, le crochet 9 se trouve nettement en dessous du composant 31. Le crochet 9 est dans ce cas enfoncé contre la force d'un ressort 33 par un actionneur pneumatique 34, tel qu'un vérin pneumatique. Le réceptacle de transport 12 est librement mobile. Un élément de fixation 10 se trouve à l'intérieur d'un boîtier 10a. Si le dispositif d'attelage S est à présent fermé, le crochet 9 sera soulevé et l'élément de fixation 10 sera en même temps activé. 6 La position fermée du dispositif d'attelage est illustrée dans la figure 4. On peut reconnaître ici comment le crochet 9 est accroché dans le composant 31 du réceptacle de transport. La force du ressort 33 est dimensionnée pour ne pas soulever le réceptacle de transport. L'élément de fixation 10 formé par une poche d'air gonflable se recourbe par-dessus le composant 31 et le presse contre le crochet 9. De ce fait, le composant 31 ne possède aucun jeu dans le crochet, ce qui empêche une rotation autour d'un axe vertical du réceptacle 12 par rapport au tracteur et aussi la sortie du composant 31 vers le haut, car l'élément de fixation gonflé 10 se trouve en partie par-dessus le composant 31. Cet agencement permet une légère rotation entre le tracteur et le réceptacle de transport autour d'un axe horizontal, perpendiculaire au plan du dessin, l'élément de fixation 10 se déformant quelque peu.15
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L'objet de l'invention est un tracteur pour le transport de réceptacles de transport mobiles (12), notamment de conteneurs roulants ou de conteneurs à claire-voie. Le tracteur présente un dispositif d'attelage (8) pour atteler un réceptacle de transport mobile (12) au tracteur. Le dispositif d'attelage (S) présente un crochet (9) ouvert vers le haut mobile dans la direction verticale de telle sorte qu'en soulevant le crochet (9), un réceptacle de transport (12) puisse être attelé au tracteur. Le dispositif d'attelage (8) présente un élément de fixation (10) qui empêche un soulèvement accidentel du réceptacle de transport (12) par rapport au crochet (9). L'élément de fixation (10) peut être formé par une poche d'air gonflable.
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1 ) Tracteur pour le transport de réceptacles de transport mobiles (12) notamment de conteneurs roulants ou de conteneurs à claire-voie, le tracteur ayant un dispositif d'attelage (S) pour atteler un réceptacle (12) au tracteur, caractérisé en ce que le dispositif d'attelage (S) présente un crochet (9) ouvert vers le haut mobile dans la direction verticale de telle sorte qu'en soulevant le crochet (9), on attèle le réceptacle de transport (12) au tracteur. 2 ) Tracteur selon la 1, caractérisé en ce que le crochet (9) est précontraint vers le haut par un ressort (33). 3 ) Tracteur selon la 2, caractérisé en ce que le crochet (9) peut être déplacé vers le bas contre de la force du ressort (33) au moyen d'un actionneur (34) 4 ) Tracteur selon la 3, caractérisé en ce que l'actionneur (34) est réalisé sous la forme d'un actionneur pneumatique. 5 ) Tracteur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif d'attelage (8) présente un élément de fixation (10) qui empêche un soulèvement accidentel du réceptacle de transport (12) par rapport au crochet (9). 6 ) Tracteur de remorque selon la 5, caractérisé en ce que l'élément de fixation (10) est un composant flexible. 7 ) Tracteur selon la 6, caractérisé en ce que le composant flexible est une poche d'air gonflable. 58 ) Tracteur selon la 7, caractérisé en ce que la poche d'air est disposée pour se trouver à l'état gonflé, au moins en partie par-dessus le crochet (9) ouvert vers le haut. 9 ) Tracteur selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le dispositif d'attelage (8) est réalisé de telle sorte qu'un réceptacle de transport (12) fixé au tracteur soit bloqué autour d'un axe vertical. 10 10 ) Tracteur selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le dispositif d'attelage (8) est réalisé de telle sorte qu'un réceptacle de transport (12) attelé au tracteur puisse pivoter par rapport au tracteur 15 autour d'un axe transversal horizontal du tracteur. 11 ) Équipage de transport comprenant un tracteur selon l'une quel-conque des 1 à 10 et un réceptacle de transport mobile (12), 20 caractérisé en ce que le réceptacle de transport (12) a un montant profilé (31) horizontal recevant le crochet (9) du dispositif d'attelage (8). 25
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B
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B60,B62
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B60D,B62B,B62D
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B60D 1,B62B 3,B62D 51
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B60D 1/04,B60D 1/28,B62B 3/04,B62D 51/04
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FR2890634
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A1
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EQUIPEMENT POUR FACE AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention se rapporte au domaine des équipements des véhicules automobiles et elle concerne plus particulièrement un équipement pour une face avant. Un module de face avant est un élément de structure susceptible d'intégrer divers équipements d'un véhicule, tels que projecteurs, clignotants, avertisseurs sonores, échangeurs thermiques, groupe moto- ventilateur ou module de refroidissement complet. Le module, ainsi pourvu de ses équipements, constitue un élément unitaire préparé et livré par l'équipementier, prêt à être monté sur le véhicule par le constructeur. Le montage de ce module unitaire se fait par raccordement à des éléments de structure latéraux du véhicule, tels que des longerons, ailes ou coque. La face avant, du fait de son positionnement, est l'élément de contact qui est sollicité lors d'un choc frontal. Elle est notamment prévue pour absorber des chocs. Ces chocs sont généralement classés dans trois catégories utilisées dans les normes européennes. La première concerne les "chocs" petite vitesse, dont la vitesse est comprise entre 2,5 et 4 km/h. La deuxième catégorie concerne les "chocs" moyenne vitesse, dont la vitesse est d'environ 16km/h. Enfin, la troisième catégorie concerne "chocs" grande vitesse, dont la vitesse est comprise en 56 et 65 km/h. La variété de ces chocs amènent les organismes gouvernementaux à mettre en place des réglementations de plus en plus strictes afin de protéger les conducteurs et leur environnement dans le cadre de ces chocs. Les faces avant de véhicules automobiles sont ainsi munies de pare-chocs destinés à absorber tout ou partie des chocs frontaux des véhicules pour protéger les passagers. Ces pare-chocs sont utilisés pour absorber les chocs avec des éléments extérieurs très variés, tels que d'autres véhicules, des murs ou des poteaux. Néanmoins, ces pare-chocs sont susceptibles de générer de sérieux dommages en cas de choc frontal avec un piéton. De nombreux dispositifs ont été élaborés afin d'absorber les chocs entre la voiture et un piéton notamment au niveau de sa jambe afin de réduire les dégâts occasionnés à celui-ci. Cependant, lors d'un choc le piéton est susceptible de voir sa hanche venir heurter la partie supérieure du capot et risquer un traumatisme important. De même pour sa tête lorsqu'il s'agit d'un enfant. Cela étant, lorsque le réservoir est un réservoir de liquide, comme le réservoir de liquide lave-vitres, il constitue alors un point dur. L'invention vise à améliorer la situation. 20 L'invention propose un équipement pour face avant de véhicule automobile, comportant une armature et un réservoir propre à contenir un fluide fixé à ladite armature, caractérisé en ce que ledit réservoir est rendu apte à participer à l'absorption de chocs. Dans un tel cas, l'invention propose un équipement comportant en outre un organe supplémentaire disposé à proximité immédiate d'une partie choisie du réservoir, et capable de coopérer avec ledit réservoir pour former avec lui un absorbeur d'énergie lors d'un choc du véhicule. Ainsi, un réservoir rempli de liquide peut être agencé pour ne plus constituer un point dur susceptible de traumatiser de manière 35 importante la hanche d'un piéton ou la tête d'un enfant. Dans un premier mode de réalisation, l'organe supplémentaire est un absorbeur en mousse disposé sur le réservoir, de sorte que lors d'un choc du véhicule, l'absorbeur s'écrase sur le réservoir pour absorber l'énergie de ce choc. En variante, l'absorbeur peut être en matière plastique. Dans ce mode de réalisation, l'absorbeur et le réservoir sont séparés et c'est le réservoir qui joue le rôle de point dur qui va permettre l'écrasement de l'absorbeur et par conséquent l'absorption de l'énergie du choc. Avantageusement, l'absorbeur peut comporter des amorces de pliage pour faciliter l'absorption d'énergie. Dans un autre mode de réalisation, l'organe supplémentaire supporte le réservoir et comporte des moyens de perçage propres à percer le réservoir au niveau de ladite partie choisie, de sorte que le réservoir peut se vider de son contenu au niveau de ladite partie choisie lors d'un choc du véhicule. Dans une variante de ce mode de réalisation, le réservoir comporte deux parties reliées l'une à l'autre au moins au niveau de ladite partie choisie située à proximité de l'organe supplémentaire. Un tel équipement est aisé à réaliser et crée un chemin de fuite important pour le contenu du réservoir, ce qui permet l'absorption de l'énergie du choc. Un tel équipement permet d'absorber de manière différente l'énergie d'un choc du véhicule, puisqu'ici c'est le réservoir qui joue le rôle d'absorbeur et c'est l'organe supplémentaire qui constitue le point dur. Dans une autre variante, le réservoir comporte une amorce au moins au niveau de la partie choisie située à proximité de l'organe supplémentaire. Une telle amorce permet la propagation d'une rupture initiée par les moyens de perçage et facilite la fuite du contenu du réservoir, améliorant ainsi la capacité d'absorption d'énergie de cet équipement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'exemples illustratifs et non limitatifs issus des dessins sur lesquels: - la figure 1 représente une vue schématique de côté d'un équipement selon une première forme de réalisation de l'invention - la figure 2, représente une vue schématique de côté d'une deuxième forme de réalisation d'un équipement selon l'invention; - la figure 3, montre l'évolution en vue de côté d'un équipement selon une troisième forme de réalisation de l'invention lors d'un 10 choc du véhicule. Comme on peut le voir sur la figure 1, un équipement 2 comporte un absorbeur 4 et un réservoir 6 qui repose sur la structure 8 du véhicule, le réservoir contenant un liquide lave-vitres 10 ou tout autre liquide. L'élément de structure 8 peut notamment être une partie d'une armature de la face avant du véhicule, telle qu'une traverse supérieure, située entre deux jambages sensiblement verticaux non-représentés. Le réservoir peut également être intégré à la structure 8. L'absorbeur 4 est disposé directement sur la surface du réservoir 6 qui est sensiblement inclinée pour correspondre à la forme de l'avant du véhicule. Le long de la surface de celui-ci est présent une série d'amorces de pliage 12 permettant d'absorber progressivement l'énergie d'un choc du véhicule automobile représenté par la flèche F. L'absorbeur 4 peut être réalisé en mousse PU ou EPP ou PC ou PE, en matière plastique PP ou PP-EPDM ou encore de toute autre manière connue, comme par exemple une structure en nid d'abeille ou avec un autre motif. Avantageusement, le motif peut être rempli d'une mousse présentant des propriétés d'absorption d'énergie. L'absorbeur 4 forme ici un organe supplémentaire disposé à proximité immédiate de la surface supérieure du réservoir 6. Cette surface sensiblement plane forme une partie choisie pour interagir avec l'organe supplémentaire. Lors d'un choc du véhicule automobile, le capot moteur ou le bouclier du pare-chocs (non représenté) vient faire pression sur l'absorbeur 4 selon la direction désignée par la flèche F. Il écrase alors progressivement l'absorbeur 4 contre le réservoir 6 en assurant un niveau moyen d'effort inférieur à 10 kN et de préférence inférieure à une plage de 4 à 8 kN. Dans ce mode de réalisation, le réservoir 6 contenant le liquide constitue un point dur sur lequel vient s'écraser l'absorbeur 4. Le réservoir 6 est réalisé en matière plastique et peut se déformer pour absorber de l'énergie. Ainsi, lorsque le réservoir 6 n'est pas complètement rempli par le liquide 10, l'espace créé permet d'augmenter encore la capacité d'absorption d'énergie par la déformation du réservoir. On a représenté sur la figure 2 un deuxième mode de réalisation de l'invention. Pour des raisons de simplicité, on a cette fois omis de représenter la structure du véhicule automobile. Sur cette figure, un réservoir 14 comporte deux parties sensiblement identiques 14a et 14b, reliées par deux extrémités 16 et 18. Un axe XX, passant par les deux extrémités 16 et 18, constitue un axe de symétrie du réservoir 14. Dans l'exemple décrit, les deux parties 14a et 14b sont réalisées en matière plastique et sont réalisées par moulage. D'autres formes de réalisation sont néanmoins envisageables, tel le soufflage ou le thermoformage. Les parties 14a et 14b sont agencées de sorte que l'extrémité 16 faisant face au capot a une forme saillante sensiblement orthogonale à la surface du réservoir 14, l'extrémité 16 et la surface du réservoir formant ainsi un T inversé. Les parties 14a et 14b sont également agencées de sorte que l'extrémité 18 forme un V inversé dont l'axe XX constitue l'axe de symétrie. L'extrémité 18 fait face à un organe supplémentaire 20 propre à reposer sur la structure du véhicule, notamment la face avant, et à supporter le réservoir 14 au repos par l'intermédiaire de moyens de liaison (non représentés). L'organe 20 comporte en outre des moyens de perçage 22 saillants, de forme complémentaire de l'extrémité 18. Au repos, le réservoir 14 est supporté par l'organe 20 de sorte que les moyens 22 remplissent la cavité de l'extrémité 18 en forme de V. Dans l'exemple décrit, la liaison entre les parties 14a et 14b est réalisée par une couture présente tout le long dudit réservoir 14. Cette couture représente un axe de rupture préférentiel du réservoir 14 en cas de choc. La liaison entre les parties 14a et 14b peut également être réalisée par collage ou par soudage et est dimensionnée pour rompre à partir d'un niveau d'effort donné. Lors d'un choc, une pression est exercée sur le réservoir 14 par l'intermédiaire du capot (non représenté) selon la flèche F qui correspond à la direction de l'axe XX. Ainsi, le capot vient dans un premier temps comprimer l'extrémité 16, en faisant pression sur la surface du réservoir 14 lui faisant face. La pression exercée par le capot provoque un abaissement du réservoir 14. Cet abaissement permettant un contact entre les moyens de perçage 22 et l'extrémité 18, les moyens de perçage 22 rompant ainsi la liaison des parties 14a et 14b au niveau de l'extrémité 18. La rupture de la liaison des parties 14a et 14b va se propager le long de la couture, permettant ainsi au liquide 10 peut alors s'écouler en dehors du réservoir 14, et permettant ainsi l'absorption de l'énergie du choc du véhicule. L'extrémité 18 constitue une partie choisie du réservoir 14 pour coopérer avec l'organe supplémentaire 20. Dans ce mode de réalisation, c'est l'organe supplémentaire 20 qui constitue le point dur et le réservoir 14 qui constitue l'absorbeur. On a représenté sur la figure 3 une variante du mode de réalisation de la figure 2 avant le choc et après le choc. Un réservoir 26a en traits tiretés représente la position du réservoir avant le choc. Ce réservoir diffère de celui de la figure 2 en ce qu'il est réalisé de manière monobloc. Par ailleurs, il comporte une extrémité 28 semblable à l'extrémité 18 de la figure 2, reliée à une amorce 30 s'étendant sur toute la longueur du réservoir 26 selon la direction XX. Dans l'exemple décrit, le réservoir 26a est réalisé en soufflage de matière plastique. Néanmoins, il pourrait également être 10 réalisé par moulage. Après un choc du véhicule qui exerce une pression sur le réservoir 26 selon une direction désignée par la flèche F, celui-ci prend la position figurée par le réservoir 26b en trait plein, dans lequel les moyens de perçage 22 ont rompu la liaison au niveau de l'extrémité 28, rupture qui s'est propagée le long de l'amorce 30, permettant ainsi une libération extrêmement rapide du liquide 10. L'amorce 30 peut être réalisée de diverses manières telles que par 20 poinçonnage de la surface ou encore par emboutissage de cette même surface. D'autres variantes restent possibles pour la réalisation d'un tel équipement comme notamment l'intégration des moyens de perçage à 25 l'intérieur même du réservoir. Un mode de réalisation particulier prévoit que le réservoir est une boîte à air contenant un filtre à air. La boîte à air constitue alors à elle seule un absorbeur de choc. Il serait également possible de rapporter les moyens de perçage sur la face intérieure du capot pour venir percer le réservoir par dessus. L'homme du métier saura envisager l'ensemble des variantes réalisables
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L'invention propose un équipement pour face avant de véhicule automobile, comportant une armature et un réservoir (6 ; 14 ; 26) propre à contenir un fluide (10) fixé à ladite armature, caractérisé en ce ledit réservoir est rendu apte à participer à l'absorption de chocs.
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Revendications 1. Equipement pour face avant de véhicule automobile, comportant une armature, caractérisé en ce ledit équipement comporte en outre un réservoir (6; 14; 26) propre à contenir un fluide (10) fixé à ladite armature, ledit réservoir étant rendu apte à participer à l'absorption de chocs. 2. Equipement pour face avant de véhicule automobile selon la 1, tel qu'il comporte un organe supplémentaire (4; 20) disposé à proximité immédiate d'une partie choisie du réservoir, et capable de coopérer avec ledit réservoir (6; 14; 26) pour former avec lui un absorbeur d'énergie lors d'un choc du véhicule. 3. Equipement selon la 2, caractérisé en ce que l'organe supplémentaire (4) est un absorbeur en mousse disposé sur le réservoir (6) , de sorte que lors d'un choc du véhicule, l'absorbeur s'écrase sur le réservoir pour absorber l'énergie de ce choc. 4. Equipement selon la 2, caractérisé en ce que l'organe supplémentaire (4) est un absorbeur en matière plastique disposé sur le réservoir (6), de sorte que lors d'un choc du véhicule, l'absorbeur s'écrase sur le réservoir pour absorber l'énergie de ce choc. 5. Equipement selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'absorbeur comporte des amorces de pliage (12). 6. Equipement selon l'une quelconques des 2 à 5, caractérisé en ce que l'organe supplémentaire supporte le réservoir (14; 26) et comporte des moyens de perçage (22) propres à percer ce dernier au niveau de ladite partie choi- sie (18) située à proximité de l'organe supplémentaire, de sorte que le réservoir (14; 26) peut se vider de son contenu au niveau de ladite partie choisie (18) lors d'un choc du véhicule. 7. Equipement selon la 6, caractérisé en ce que le réservoir comporte deux parties (14a; 14b) reliées l'une à l'autre au moins au niveau de ladite partie choisie (18). 8. Equipement selon la 7, caractérisé en ce que le réservoir (26) comporte une amorce (30) au moins au niveau de la partie choisie (28) située à proximité de l'organe supplémentaire. 9. Equipement selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que la partie choisie (18; 28) et les moyens de perçage (22) ont des formes complémentaires. 10. Equipement selon l'une des précédentes, 20 caractérisé en ce que le réservoir est rempli d'un liquide lave-vitres (10). il. Equipement pour face avant de véhicule automobile selon l'une des 1 à 9, tel que ledit réservoir est 25 une boîte à air contenant un filtre à air.
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B
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B62,B60
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B62D,B60R
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B62D 25,B60R 21
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B62D 25/08,B60R 21/34
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FR2898652
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A1
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FREIN DE STATIONNEMENT DE VEHICULE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant un entraînement à broche composé d'une broche et d'un écrou. L'invention concerne également un procédé de compensation de l'usure des garnitures de freins. Etat de la technique Les freins de stationnement de véhicules sont connus selon l'état de la technique sous de multiples réalisations. Récemment, les freins à main connus utilisant un levier de frein à main avec un câble de traction pour actionner le frein de stationnement, sont de plus en plus remplacés par des freins de stationnement ne comportant qu'un court câble de traction par lequel la force de traction est exercée à l'aide d'un moteur électrique. De tels freins de stationnement sont également appelés freins à câble tiré et sont combinés à un étrier de frein classique. On a toutefois constaté, notamment lorsque les garnitures de freins étaient usées, que l'on rencontrait des difficultés. En particulier, les solutions connues se traduisent par une mise en biais des pièces à cause d'une transmission irrégulière des efforts, ce qui se traduit par une réduction de la duré de vie. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un frein de stationnement de véhicule comportant un entraînement à broche composé d'une broche et d'un écrou, l'écrou étant monté fixe en rotation mais mobile axialement pour actionner un piston de frein, un câble de traction, une installation d'actionnement du câble de traction prévue à une extrémité du câble de traction, un élément de levier, tournant, associé à la seconde extrémité du câble de traction, l'élément de levier pouvant tourner autour d'un axe (X-X), et un mécanisme à cliquet comportant une roue à cliquet et un cliquet, dont la roue à cliquet reliée à la broche tourne solidairement avec la broche, et le cliquet est prévu sur l'élément de levier pour tourner en commun avec l'élément de levier lorsque cet élément de levier tourne, pour transmettre un couple de l'élément de levier par la roue à cliquet à la broche. Le frein de stationnement selon l'invention a l'avantage vis-à-vis de l'état de la technique de garantir son fonctionnement et d'offrir une possibilité de compensation simple et garantie de l'usure des garnitures de freins. Le frein de stationnement selon l'invention est d'une construction très simple et compacte ; de plus, il est très robuste. En outre, le frein de stationnement selon l'invention offre une course de réglage significativement plus importante, notamment si le moteur électrique est une installation de traction appliquée au câble de traction. Le levier de frein à main n'est plus dans ces conditions la pièce ou le composant limitatif. En outre, l'invention permet de découpler la compensation de l'usure des garnitures de freins et la fonction de freins de service. Ainsi, selon l'invention, un mécanisme à cliquet est composé d'une roue à cliquet et d'un cliquet relié à un élément de levier auquel est fixé un câble de traction. La roue à cliquet est reliée à une broche d'une transmission à broche. Lorsque le frein de stationnement est actionné, une force de traction s'exerce sur le câble, de sorte que l'élément de levier tourne autour d'un axe. En même temps, le cliquet fixé à l'élément de levier tourne. Le cliquet est en prise avec la roue à cliquet de sorte que le mouvement de rotation du cliquet transmet le couple à la roue à cliquet. La broche de l'entraînement à broche tourne dans ces conditions et produit le déplacement en translation de l'écrou de l'entraînement à broche, dans la direction axiale de la broche. L'écrou est en liaison avec le piston du frein de service du véhicule et déplace le piston du frein dans la direction axiale pour qu'au moins une garniture de frein s'applique contre le disque de frein. L'écrou de l'entraînement à broche est solidaire en rotation pour permettre le mouvement axial du piston de frein. L'installation d'actionnement du frein de stationnement est de préférence un levier de frein à main et de préférence un moteur électrique. Pour que la construction soit aussi simple que possible, le frein de stationnement comporte en outre de préférence un ressort de rappel pour rappeler l'élément de levier. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le frein de stationnement comporte un ressort de rappel pour rappeler la broche. Le ressort de rappel, qui rappelle la broche, est de préférence un ressort spirale relié à la broche et à une pièce fixe, notamment au boîtier du frein ou à un manchon. Le ressort spirale comporte d'une manière particulièrement préférentielle au moins une extrémité reliée de manière amovible à la broche ou à la pièce fixe. Le ressort spirale a de préférence chaque fois une première et une seconde extrémité essentiellement en forme de crochet ou en forme de U et la broche et/ ou la pièce fixe ont chaque fois plusieurs cavités. La première extrémité du ressort spirale est notamment en prise dans une cavité de la broche et la seconde extrémité du ressort spirale se trouve en prise dans une cavité de la pièce fixe. Cette réalisation garantit que pour l'actionnement du frein de stationnement, la broche tournera par rapport à la pièce fixe et le ressort de rappel génère un couple de rappel correspondant. La disposition des extrémités du ressort de rappel dans les cavités exclut toute rotation 15 excessive ou toute surcharge du ressort de rappel car pour un angle de rotation trop important, l'une des extrémités se dégage de la cavité et s'accroche dans la cavité suivante. Cela permet en outre d'assurer un couple de rappel constant. De préférence, les cavités voisines successives de la bro- 20 che et/ou les cavités voisines de la pièce fixe sont écartées du même intervalle angulaire, notamment chaque fois de 90 ou de 60 ou de 45 ou de 30 . Cette réalisation permet en outre d'avoir un couple de rappel agissant sur la broche, indépendant du nombre de rotations de la broche. En particulier, cela permet d'avoir un couple de rappel de la broche 25 indépendant de l'usure des garnitures. Suivant une autre caractéristique préférentielle, il est prévu un manchon protecteur, notamment en caoutchouc, installé au niveau du mécanisme à cliquet pour protéger celui-ci contre l'encrassage. Si le manchon protecteur est en caoutchouc, l'effet de res- 30 sort du manchon en caoutchouc permet d'appliquer celui-ci étroitement et d'éviter la pénétration de saletés. En variante, le manchon en caoutchouc peut également être relié de façon fixe à une pièce fixe et à l'élément de levier et son élasticité autorise les mouvements de rotation produits par l'actionnement du frein de stationnement. Suivant une autre caractéristique préférentielle, le frein de stationnement comporte un mécanisme de bille dans une rampe monté entre l'installation à broche et la roue à cliquet. Le mécanisme de billes dans une rampe est un mécanisme comportant un grand nombre de billes sur un plan incliné par rapport à un plan perpendiculaire à la direction axiale de la broche. Lorsque la broche tourne, la position inclinée du plan transforme le mouvement de rotation en un mouvement de translation. Cela évite en particulier pour des charges importantes que par exemple le serrage du frein de stationnement rende le fonctionnement de la broche plus difficile et ne détériore le rendement. En variante, à la place du mécanisme de billes dans une rampe on peut également avoir une broche à circulation de billes ou une broche à circulation de galets. La présente invention concerne également un procédé de 15 compensation de l'usure des garnitures d'un frein de stationnement. Selon le procédé, à l'arrêt du véhicule on actionne le frein de stationnement et on le libère immédiatement pour compenser pendant l'opération de libération une éventuelle usure de la garniture de frein, par un parcours d'un angle de rotation plus grand par le méca- 20 nisme à cliquet. En particulier, après avoir parcouru un trajet relative-ment long sans que le frein de stationnement n'ait été actionné, cela garantit la compensation de l'usure des garnitures. De plus, par un actionnement cyclique du frein de stationnement on peut également dé- 25 tecter à temps un défaut de fonctionnement de ce frein et émettre le cas échéant un signal avertisseur destiné au conducteur. Le procédé est exécuté de préférence dans un intervalle de temps prédéfini, par exemple quotidiennement et/ou après un par-cours d'une certaine longueur. 30 Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en coupe schématique d'un frein de station- 35 nement selon un premier exemple de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus schématique d'un mécanisme à cliquet du premier mode de réalisation, - la figure 3 est une vue en coupe schématique d'une broche du frein de stationnement, et - la figure 4 est une vue en coupe schématique d'un frein de stationnement correspondant à un second mode de réalisation de l'invention. Description de modes de réalisation de l'invention Un premier exemple de réalisation de l'invention sera décrit ci-après en détail en référence aux figures 1 à 3. Selon la figure 1, un frein de stationnement 1 selon le premier exemple de réalisation comprend un piston de frein 2 servant en même temps de piston du frein de service du véhicule. Le piston de frein 2 est actionné par exemple par la pression hydraulique lorsqu'il 15 fonctionne comme frein de service. Le piston de frein 2 est muni de façon connue d'une garniture de frein 4 installée au voisinage d'un frein à disque 3. Un étrier de frein à disque n'est pas représenté en détail. Le frein de stationnement 1 comprend en outre un entraînement à broche 5 avec une broche 6 et un écrou 7. L'écrou 7 est installé fixe en rota- 20 tion, si bien qu'il transforme un mouvement de rotation de la broche en un mouvement de translation. Comme le montre la figure 1, l'écrou 7 est installé à l'intérieur du piston de frein 2 pratiquement en forme de pot et pousse contre le fond du piston de frein 2. Le frein de stationnement 1 comporte en outre un moyen 25 d'entraînement formé d'un moteur électrique 10, d'un câble de traction 9 et d'un élément de levier 8. L'élément de levier 8 est représenté en détail à la figure 2. Le moteur électrique 10 est relié par le câble de traction 9 à l'élément de levier 8. Le frein de stationnement 1 comporte en outre un mécanisme à cliquet ayant une roue à cliquet 11 avec un 30 cliquet 12. Selon les figures 1 et 2, le cliquet 12 est fixé à l'élément de levier 8 et un ressort de précontrainte 13 assure sa précontrainte. La roue à cliquet 11 est prévue à une extrémité de la broche 6 et tourne en commun avec cette broche 6 (voir figure 1). La roue à cliquet 11 comporte plusieurs zones de butée (gradins) 1 la ; le cliquet 12 s'applique 35 contre une zone de butée 1 la. Cela permet de transmettre un couple à partir de l'élément de levier 8 vers la roue à cliquet 11. Un ressort de rappel 14 de l'élément de levier 8 est bandé par l'actionnement du frein de stationnement et en cas de libération du frein de stationnement, il rappelle l'élément de levier 8 dans sa position d'origine. Comme cela apparaît notamment à la figure 3, la broche 4 comporte quatre cavités 6a. Les cavités ont une forme semi-circulaire ou semi-sphérique et servent à recevoir une première extrémité 15a d'un ressort de rappel 15 de la broche. Une seconde extrémité 15b du ressort de rappel 15 est logée dans une cavité 16a réalisée dans un manchon 16. Comme le montre la figure 3, le manchon 16 comporte quatre cavités 16a. Les cavités 6a de la broche 6 et les cavités 16a du manchon 16 sont associées chaque fois suivant un angle de 90 . Le manchon 16 est solidaire en rotation et un joint 18 assure son étanchéité vis-à-vis du boîtier 17 du frein à main. Selon la figure 1, le mécanisme à cliquet est installé dans ces conditions entre l'élément de levier 8 et l'entraînement à broche 5. Le mécanisme à cliquet est extérieur à la zone hydraulique du frein de service. De plus, le filetage entre la broche 6 et l'écrou 7 est un filetage autobloquant si bien que l'entraînement à broche conserve automati- quement sa place entre la broche et l'écrou. La référence 19 désigne un manchon d'étanchéité en une matière élastique, de préférence en caoutchouc. Le manchon 19 est monté entre l'élément de levier 8 et le boîtier 17 pour protéger notamment le mécanisme à cliquet contre l'encrassage. Le frein de stationnement selon l'invention fonctionne comme suit : lorsque le conducteur veut actionner le frein de stationnement il actionne un interrupteur ou un bouton ou autre à l'intérieur de l'habitacle du véhicule pour qu'une installation de commande non représentée mette en oeuvre le moteur électrique 10. Le moteur électri- que 10 exerce une traction sur le câble de traction 9 dans la direction de la flèche C (voir figure 1) de sorte que le levier tourne autour de l'élément de levier 8 suivant l'axe X-X du frein de stationnement dans la direction de la flèche C (voir figure 2). L'élément de levier 8 est ainsi tourné contre la force développée par le ressort de rappel 14. Comme le cliquet 12 est solidaire de l'élément de levier 8 et que le ressort de pré- contrainte 13 est précontraint, l'extrémité libre du cliquet 12 pousse contre une zone d'appui 11 a de la roue à cliquet 11. La roue à cliquet 11 tourne ainsi dans la direction D égale au sens de rotation B de l'élément de levier 8. Comme la roue à cliquet 11 est solidaire en rotation de la broche 6 sur un axe commun X-X, la broche 6 tourne en commun avec la roue à cliquet 11. Comme l'écrou 7 est fixe en rotation, le mouvement de rotation de la broche 6 se transforme en un mouvement de translation de l'écrou 7. L'écrou 7 pousse ainsi contre le fond du piston de frein 2 qui se déplace dans la direction de la flèche A et pousse la garniture de frein 4 contre le fin à disque 3. Lorsqu'une force de freinage suffisante est établie, le moteur électrique 10 s'arrête et le frein de stationnement du véhicule est activé. La position du frein de stationnement du piston de frein 2 est maintenue par le filetage autobloquant de l'entraînement à broche 5. Pour libérer de nouveau le frein de stationnement, le conducteur actionne de nouveau un interrupteur ou un bouton ou autre élément pour entraîner le moteur électrique 10 dans le sens opposé. La longueur nécessaire à l'actionnement du frein de stationnement est de nouveau libérée pour le câble de traction 9, si bien que l'élément de levier 8 est rappelé par le ressort de rappel 14 dans sa position initiale. En même temps l'entraînement à broche 5 est également tourné en retour dans sa position initiale sur la broche 6 après avoir été mis en pré-contrainte par la rotation de la broche 6. La broche 6 tourne ainsi en sens opposé à son actionnement et l'écrou 7 est reconduit par rotation dans la direction du manchon 16. Le piston de frein 2 est rappelé par une installation de rappel non représentée telle que par exemple un joint élastique à fonction de rappel. Grâce à la réalisation des extrémités 15a et 15b du res- sort de rappel 15 en forme de crochet, pour la broche 6, cela évite une rotation excessive ou une surcharge du ressort de rappel 15. Pour un angle de rotation trop grand pendant l'actionnement du frein de stationnement, l'une des extrémités 15a, 15b en forme de crochet se dé-gage de sa cavité et vient dans la cavité directement suivante. Pour garantir la réception de l'extrémité en forme de crochet du ressort de rappel 15, une fois cette extrémité dégagée, à la place des cavités en forme de demi-sphères on peut également prévoir des cavités en forme de rainures dans la direction axiale X-X. Il est à remarquer que pour une distance angulaire entre les cavités 6a et la broche 6 ou les cavités 16a du manchon 16, ces distances peuvent être choisies de manière quelconque. Cette réalisation garantit qu'un couple de rappel agissant sur la broche reste pratiquement constant indépendamment du nombre de rotations de la broche. Cela permet notamment de garantir que le ressort de rappel de la broche est indépendant de l'éventuelle usure des garnitures. Le frein de stationnement 1 selon l'invention a en outre un mécanisme de compensation automatique, intégré, lorsque se pro-duit l'usure de la garniture de frein 4. Ce mécanisme de compensation est toujours activé par le mouvement de rappel du frein de stationne- ment, de la position fixe à la position libérée. Si depuis le dernier actionnement du frein de stationnement 1, l'usure des garnitures de frein 4 est supérieure à un seuil de déclenchement prédéfini, le mouvement de remontée du piston de frein 2, en direction du disque de frein 3, est plus grand que la course de rappel, car le joint qui assure le rappel du piston de frein 2 prédéfinit toujours la même course de rappel pour le piston de frein 2. L'élément de levier 8 est toutefois rappelé indépendamment de l'existence d'une usure de garniture de frein de toujours la même course dans sa position initiale. Ainsi, l'élément de levier 8, en cas de rappel du frein de stationnement avec une usure d'une garniture de frein, a un angle de rotation plus grand que la broche 6. Le cliquet 12 passe alors sur une ou plusieurs zones de butée 11 a de la roue à cliquet 11 et compense l'usure des garnitures. Lors de l'actionnement suivant du frein de stationnement, le cliquet 12 est appliqué contre une autre zone d'appui 11 a de la roue à cliquet 11 et l'actionnement du frein de stationnement se fait comme cela a été décrit ci-dessus. Si les garnitures de frein sont complètement usées, lors du changement de garniture on rappelle les moyens de compensation d'usure de la garniture dans la position initiale. Pour cela, il faut soulever le cliquet 12 contre la force développée par le ressort de précon- trainte 13 pour permettre à la broche 6 de tourner à nouveau dans l'écrou 7. Comme décrit ci-dessus, on ne compense l'usure des garnitures que lorsque le frein de stationnement est actionné. Si main- tenant le véhicule se déplace pendant une période prolongée sans l'actionnement du frein de stationnement, théoriquement le frein de service pourrait être usé à un niveau tel que la course de rotation de l'élément de levier 8 ne suffit plus pour exercer une force de freinage suffisante entre le disque de frein 3 et la garniture de frein 4 pour le frein de stationnement. C'est pourquoi, selon le procédé de l'invention, il y aura un actionnement cyclique du frein de stationnement après que le véhicule ait parcouru un certain trajet et qui se fera automatiquement à l'arrêt du véhicule. Si ainsi le conducteur n'actionne pas le frein de stationnement à l'intérieur d'un trajet défini et/ou d'un intervalle de temps défini, le frein de stationnement sera actionné brièvement automatiquement par une installation de commande pendant que le véhicule est à l'arrêt, par exemple à un feu rouge. Cet actionnement automatique suivi par la libération immédiate du frein de stationnement permet ainsi de compenser une éventuelle usure des garnitures de freins. Il est également à souligner que l'utilisation du moteur électrique 10 permet également le diagnostic de la force exercée pendant l'actionnement du frein de stationnement. Si le frein de stationnement arrive à une force de frein insuffisante ou atteint une limite d'actionnement prédéfinie engendrée par une compensation insuffisante de l'usure des garnitures, une installation de diagnostic peut constater par exemple à partir de la durée d'actionnement du moteur électrique et/ ou de la tension ou du courant pris par le moteur électrique en fonction du temps, que l'on est dans une situation de défaut. Le conducteur pourra être informé par exemple par une installation de signalisation optique et/ou acoustique. Lorsque se produit un tel défaut, une installation de commande peut déterminer qu'il faut de nouveau libérer le frein de stationnement et l'actionner ensuite une nouvelle fois pour permettre une compensation automatique de l'usure des garnitures par le mécanisme à cliquet. Si une seconde tentative d'activation du frein de stationnement ne permet pas d'atteindre une force de freinage néces- saire, cela signifie qu'il y a un autre défaut du système et l'installation de commande émet un avertissement approprié pour le conducteur. Un second exemple de réalisation de l'invention sera décrit ci-après en référence à un frein de stationnement 1 présenté à la figure 4. Pour cette description, on utilisera les mêmes références que dans le premier exemple de réalisation pour désigner les pièces identiques ou fonctionnellement identiques. Le second exemple de réalisation correspond pour l'essentiel au premier exemple de réalisation et à la différence du premier exemple de réalisation il est en outre prévu un mécanisme à billes dans une rampe 20. Selon la figure 4, le mécanisme à billes dans une rampe 20 est monté entre la broche 6 et le boîtier 17. Pour un actionnement du frein de stationnement, le mécanisme 20 n'agit pas car celui-ci est légèrement précontraint. Mais si le frottement de 15 l'entraînement à broche 5 entre la broche 6 et l'écrou 7 augmente et si l'entraînement à broche devient ainsi plus difficile, il s'établit un contre-couple plus important pour l'élément de levier 8. Lorsque ce contre-couple est suffisamment grand, et dépasse un seuil prédéfini, le mécanisme de billes dans une rampe sera actionné. La précontrainte de ce 20 mécanisme sera dépassée et le mécanisme à billes dans une rampe exécutera un mouvement axial supplémentaire pour la broche 6 pour avoir le blocage proprement dit du frein de stationnement 1. A la libération du frein de stationnement, le ressort de rappel 15, fixé dans cet exemple de réalisation à une extrémité de la broche 6, et par l'autre extrémité au 25 boîtier 17, rappellera également de nouveau le mécanisme de billes dans une rampe. Pour le reste, cet exemple de réalisation correspond à l'exemple de réalisation précédent, ce qui permet de ne pas reprendre la précédente description. 30 35
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Frein de stationnement de véhicule comportant un entraînement à broche (5) composé d'une broche (6) et d'un écrou (7) fixe en rotation mais mobile axialement pour actionner un piston de frein (2), un câble de traction (9), une installation d'actionnement du câble de traction (9) prévue à une extrémité du câble de traction (9), un élément de levier (8), associé à la seconde extrémité du câble de traction (9) et tournant autour d'un axe (X-X) et un mécanisme à cliquet comportant une roue à cliquet (11) et un cliquet (12). La roue à cliquet (11) reliée à la broche (6) tourne solidairement avec la broche (6), et le cliquet (12) prévu sur l'élément de levier (8) tourne en commun avec l'élément de levier (8) lorsque cet élément de levier (8) tourne, pour transmettre un couple de l'élément de levier (8) par la roue à cliquet (11) à la broche (6).
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1 ) Frein de stationnement de véhicule comportant un entraînement à broche (5) composé d'une broche (6) et d'un écrou (7), l'écrou (7) étant monté fixe en rotation mais mobile axialement pour ac- tionner un piston de frein (2), un câble de traction (9), une installation d'actionnement du câble de traction (9) prévue à une extrémité du câble de traction (9), un élément de levier (8), tournant, associé à la seconde extrémité du câble de traction (9), l'élément de levier (8) pouvant tourner autour d'un axe (X-X), et un mécanisme à cliquet comportant une roue à cliquet (11) et un cliquet (12), dont la roue à cliquet (11) reliée à la broche (6) tourne solidairement avec la broche (6), et le cliquet (12) est prévu sur l'élément de levier (8) pour tourner en commun avec l'élément de levier (8) lorsque cet élément de levier (8) tourne, pour transmettre un couple de l'élément de levier (8) par la roue à cliquet (11) à la broche (6). 2 ) Frein de stationnement selon la 1, caractérisé en ce que l'installation d'actionnement est un levier de frein à main ou un moteur électrique (10). 3 ) Frein de stationnement selon la 1, caractérisé par un ressort de rappel (14) pour rappeler l'élément de levier (8). 4 ) Frein de stationnement selon la 1, caractérisé par en outre un ressort de rappel (15) pour rappeler la broche (6). 5 ) Frein de stationnement selon la 4, caractérisé en ce que 30le ressort de rappel (15) est un ressort spirale relié à la broche et à un composant fixe (16, 17). 6 ) Frein de stationnement selon la 5, caractérisé en ce que le ressort spirale (15) a au moins une extrémité reliée de manière amovible à la broche (6) et/ou au composant fixe (16, 17). 7 ) Frein de stationnement selon la 6, caractérisé en ce que le ressort spirale (15) a une première extrémité (15a) en forme de crochet et une seconde extrémité (15b) en forme de crochet, la broche (6) et le composant fixe (16, 17) ayant chacun un grand nombre de cavités (6a, 16a), la première extrémité (15a) du ressort spirale (15) étant en prise avec une cavité (6a) de la broche alors que la seconde extrémité (15b) du ressort spirale (15) est en prise avec une cavité (16a) de la pièce fixe (16). 8 ) Frein de stationnement selon la 7, caractérisé en ce que les cavités (6a) successives, voisines de la broche (6) et/ou les cavités (16a) voisines de la première pièce fixe (16), se trouvent à la même dis-tance angulaire, notamment à une distance angulaire de 90 ou 60 ou 45 ou 30 . 9 ) Frein de stationnement selon la 1, caractérisé en ce que pour protéger le mécanisme à cliquet, un manchon (19) en une matière élastique est prévu sur l'élément de levier (8) et sur un boîtier (17). 10 ) Frein de stationnement selon la 1, caractérisé en ce qu' un mécanisme de bille et de rampe (20) permet un mouvement supplémentaire de la broche (6) dans la direction axiale (X-X). 35 511 ) Frein de stationnement selon la 1, caractérisé en ce qu' une broche à circulation de bille permet un mouvement supplémentaire de la broche (6) dans la direction axiale (X-X). 12 ) Procédé de compensation de l'usure d'une garniture de frein (4) pour un frein de stationnement (1) selon l'une des 1 à 11 caractérisé en ce qu' 10 à l'arrêt du véhicule on actionne le frein de stationnement et on le libère immédiatement pour compenser pendant l'opération de libération une éventuelle usure de la garniture de frein (4), par le parcours d'un angle de rotation plus grand par le mécanisme à cliquet. 15 13 ) Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'actionnement et la libération automatique du frein de stationnement se fait après un intervalle de temps prédéfini et/ou après un trajet pré-défini parcouru par le véhicule. 20
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F,B
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F16,B60
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F16D,B60T
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F16D 55,B60T 7,B60T 17,F16D 65
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F16D 55/30,B60T 7/08,B60T 17/22,F16D 65/16,F16D 65/60
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FR2895420
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UNE STRUCTURE DEMONTABLE EN FORME DE PLAQUE, EN PARTICULIER EN SILICIUM, ET APPLICATION DE CE PROCEDE.
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La présente invention concerne le domaine de la fabrication de plaques multicouches et en particulier plaques multicouches séparables ou démontables, en particulier pour la fabrication de plaquettes fines ou de composants fins. Dans le domaine des microtechnologies, notamment de la microélectronique, de l'électronique de puissance, de l'opto-électronique et des composants du type MEMS, il est connu d'utiliser des plaquettes de silicium accolées à une couche isolante de type S.O.I. et plus particulièrement des structures démontables comprenant une couche isolante interposée entre un substrat en silicium et un superstrat en silicium. De telles structures démontables sont proposées dans le document FR-A- 2 860 249. La présente invention a pour objectif de proposer des techniques de fabrication et des structures nettement différentes de celles actuellement connues. La présente invention a tout d'abord pour objet un procédé de fabrication d'une structure en forme de plaque comprenant au moins un substrat, un superstrat et au moins une couche intermédiaire interposée entre le substrat et le superstrat. Selon l'invention, ce procédé consiste à former sur un substrat, au moins une couche intermédiaire comprenant au moins un matériau de base dans lequel sont répartis des atomes ou molécules dits extrinsèques, différents des atomes ou molécules du matériau de base, de façon à constituer une sous-structure ; à appliquer à cette sous-structure un traitement thermique de base tel que, dans la plage de température de ce traitement thermique, la présence des atomes ou molécules extrinsèques choisis dans le matériau de base choisi engendre une transformation structurelle de ladite couche intermédiaire ; et à assembler un superstrat sur ladite couche intermédiaire traitée thermiquement, de façon à obtenir ladite structure en forme de plaque. Le procédé selon l'invention peut avantageusement consister à appliquer un traitement thermique complémentaire à ladite structure, engendrant une consolidation de la liaison entre le superstrat et ladite couche intermédiaire et/ou une transformation structurelle complémentaire de ladite couche intermédiaire. Selon l'invention, ledit traitement thermique et/ou ledit traitement thermique complémentaire engendrent de préférence une fragilisation mécanique, c'est-à-dire une fragilisation à une action mécanique particulière, et/ou une fragilisation chimique, c'est-à-dire une fragilisation à une action chimique particulière, et/ou une fragilisation thermique, c'est-à-dire une fragilisation à un traitement thermique particulière, de ladite couche intermédiaire. Selon l'invention, le traitement thermique de ladite couche intermédiaire engendre de préférence la formation de micro-bulles ou micro-cavités dans cette couche. Selon une variante de réalisation de l'invention, le substrat et/ou le superstrat sont en silicium monocristallin et la couche intermédiaire est en silice dopée. Selon une variante préférée de réalisation de l'invention, le substrat et/ou le superstrat sont en silicium, en un matériau semi-conducteur de la classe III-5, en carbure de silicium (SiC) ou en nitrure de gallium (GaN). Selon une variante préférée de réalisation de l'invention, le matériau de base de ladite couche intermédiaire est de la silice et les atomes extrinsèques de cette couche sont des atomes de phosphore ou de bore formant ainsi une couche intermédiaire de phospho-silicate-glass (P.S.G.) ou de boro-phospho-silicate-glass (B.P.S.G.). Selon l'invention, la concentration du phosphore peut avantageusement être comprise entre 6% et 14%, sans cependant être limitée à ce choix particulier. Selon l'invention, la concentration de bore est de préférence comprise entre 0 et 4%, sans cependant être limitée à ce choix particulier. Selon l'invention, le traitement thermique est de préférence réalisé à une température comprise entre 400 et 1200 C, de préférence entre 900 C et 1200 C. Le procédé selon l'invention peut avantageusement consister à attacher le superstrat à ladite couche intermédiaire par collage par adhésion moléculaire. Selon l'invention, le substrat et/ou le superstrat comportent de préférence, respectivement, du côté de ladite couche intermédiaire, un oxyde thermique de silicium, ou tout autre de couche de protection pour de préférence éviter ou réduire la diffusion d'atome entre la couche intermédiaire et le substrat et/ou le superstrat. Selon l'invention, au moins certaines desdites micro-bulles ou micro-cavités sont à alvéoles ouvertes et constituent, au moins pour certaines d'entre elles, des canaux. Le procédé selon l'invention peut avantageusement comporter une étape supplémentaire de réduction de l'épaisseur dudit superstrat et/ou du substrat. Le procédé selon l'invention peut avantageusement comporter une étape supplémentaire, éventuellement en plusieurs phases, de réalisation de tout ou partie de composants ou circuits intégrés sur ledit superstrat et/ou ledit substrat. Le procédé selon l'invention peut avantageusement comporter une étape supplémentaire de réalisation de rainures et/ou de gravures au travers du superstrat et/ou du substrat. La présente invention a également pour objet un procédé de séparation du substrat et du superstrat de ladite structure. Selon l'invention, ce procédé de séparation peut avantageusement consister à appliquer des forces entre le substrat et le superstrat de façon à produire la rupture de la couche intermédiaire entre le substrat et le superstrat. Selon l'invention, ledit procédé de séparation peut avantageusement consister à attaquer chimiquement ladite couche intermédiaire de façon à obtenir l'enlèvement au moins partiel de cette couche intermédiaire entre le substrat et le superstrat. Selon l'invention, ledit procédé de séparation peut avantageusement consister à appliquer un traitement thermique induisant une fragilisation de ladite couche intermédiaire de façon à produire la rupture de la couche intermédiaire entre le substrat et le superstrat. Selon l'invention, ledit procédé de séparation peut avantageusement consister à combiner au moins deux des effets ci-dessus, c'est-à-dire en particulier à appliquer des forces entre le substrat et le superstrat, et/ou à attaquer chimiquement ladite couche intermédiaire et/ou à appliquer un traitement thermique à ladite couche intermédiaire. La présente invention a également pour objet une application dudit procédé à la fabrication de structures démontables en vue de la réalisation de circuits intégrés électroniques et/ou opto-électroniques et/ou du type MEMS, sans cependant être limitée à ces matériaux ci-dessus. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de structures et de modes de fabrication de telles structures, décrits à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les dessins sur lesquels : La figure 1 représente une coupe transversale d'une sous-structure selon l'invention, dans un état initial ; - La figure 2 représente une coupe de la sous-structure de la figure 1, dans une étape ultérieure de fabrication ; La figure 3 représente une coupe d'une structure selon l'invention ; - La figure 4 représente une coupe de la structure de la figure 3, dans une étape ultérieure de fabrication ; La figure 5 représente une coupe de la structure de la figure 4, dans une étape ultérieure de fabrication ; 30 -La figure 6 représente une vue de dessus de la structure de la figure 5 ; La figure 7 représente une coupe de la structure de la figure 5, dans une étape ultérieure de fabrication ; La figure 8 représente une coupe de la structure de la figure 3, dans une autre étape ultérieure de fabrication ; Et la figure 9 représente une vue de dessus de la structure de la figure 8. En référence aux figures 1 à 3, on va tout d'abord décrire les différentes étapes principales de fabrication d'une structure complexe 1 en forme de plaque, présentant par exemple un diamètre d'environ deux cents millimètres. Comme le montre la figure 1, selon une première étape, on fabrique une sous-structure 2 comprenant un substrat 3 en forme de plaquette et, sur une face 3a de ce substrat, une couche intermédiaire 4. Comme le montre la figure 2, selon une deuxième étape, on réalise un traitement thermique de la sous-structure 2 par exemple dans un four. Cette étape a pour but d'engendrer une transformation structurelle de la couche intermédiaire 4. Cette transformation produit de préférence une fragilisation mécanique et/ou chimique et/ou thermique de la couche intermédiaire 4. Comme le montre la figure 3, selon une troisième étape, on fixe sur la couche intermédiaire 4, la face 5a d'un superstrat 5 en forme de plaquette. On obtient alors la structure 1 montée. Selon une quatrième étape, on réalise de préférence un traitement thermique complémentaire de la structure 1 par exemple dans un four. Cette étape peut avantageusement avoir pour but d'engendrer une consolidation de la liaison entre la face 5a du superstrat 5 et la couche intermédiaire 4 et/ou, éventuellement, une transformation structurelle complémentaire de cette couche intermédiaire 4. D'une manière générale, la couche intermédiaire 4 est en au moins un matériau de base dans lequel sont répartis des atomes ou molécules dits extrinsèques, différents des atomes ou molécules du matériau de base, et présente une composition telle que, lorsque l'on applique un traitement thermique adéquat à la sous-structure 2, il se produit, de préférence de façon irréversible, une transformation structurelle de cette couche intermédiaire. Cette transformation structurelle engendre de préférence une fragilisation mécanique et/ou chimique et/ou thermique de la couche intermédiaire 4. Selon la première étape précitée, la sous-structure 2 peut avantageusement être obtenue de la manière suivante, en exécutant les traitements suivants. Le substrat 3 peut être constitué par une plaquette de silicium monocristallin dont l'épaisseur peut être de quelques centaines de microns, par exemple comprise entre cinq cents et mille microns. Partant d'un tel substrat 3, on procède de préférence à une oxydation de ce substrat de façon à obtenir une pellicule 6 d'oxyde thermique de silicium sur la face 3a, cette pellicule 6 pouvant être obtenue dans un four d'oxydation, à une température comprise entre 900 C et 1100 C et pouvant présenter une épaisseur comprise entre 0,5 et 3 microns. Néanmoins, la couche 6 pourrait être du nitrure de silicium de l'oxinitrure de silicium. Optionnellement, des traitements intermédiaires peuvent être appliqués, en particulier un traitement de nettoyage chimique RCA et une opération de polissage mécano-chimique (CRP) de la surface obtenue peuvent avantageusement être réalisés. Ensuite, on procède au dépôt, sur la face oxydée 3a du substrat 3, d'une couche d'oxyde de silicium contenant ou dopé par un fort pourcentage de phosphore et/ou de bore, de façon à obtenir la couche intermédiaire 4 composée d'un matériau du type phospho-silicate-glass (PSG) ou de boro-phospho-silicate-glass (BPSG). A titre d'exemple, le pourcentage de phosphore dans le matériau constituant la couche intermédiaire 4 peut être compris entre six et quatorze et/ou le pourcentage de bore dans cette couche peut être compris entre zéro et quatre. Un tel dépôt peut être réalisé selon des techniques connues, dans des machines de dépôt de type CVD, LPCVD ou PECVD. La couche intermédiaire 4 ainsi constituée peut présenter une épaisseur entre un et dix microns. En particulier, on peut réaliser un dépôt de phospho-silicate-glass (PSG) à 6,5 pour cent de phosphore dans une machine de dépôt de type PECVD à 400 C, de façon à obtenir une couche intermédiaire 4 présentant une épaisseur avoisinant 1,5 microns. Selon la deuxième étape précitée, on fait subir à la sous-structure 2 ci-dessus un traitement thermique dans un four, par exemple à un température comprise entre 400 et 1200 C, de préférence comprise entre 900 et 1200 C. En particulier, le traitement thermique peut être réalisé à une température avoisinant 950 C, pendant deux heures et sous une atmosphère d'argon et d'oxygène ou d'azote. Compte tenu des matériaux choisis précédemment mentionnés, un tel traitement thermique, dans la plage de température choisie, fragilise la couche intermédiaire 4 par le fait qu'il engendre, en général de façon irréversible, la formation d'une phase gazeuse constituée de micro-bulles ou micro-cavités 7 dans cette couche intermédiaire 4 et corrélativement une augmentation de son épaisseur. De préférence, la couche intermédiaire 4 subit donc une transformation structurelle et/ou devient spongieuse ou poreuse. La quantité et le volume des micro-bulles ou micro-cavités 7 dépendent de la composition de la couche intermédiaire 4 et des conditions du traitement thermique appliqué à la sous-structure 2. Les micro-bulles ou micro-cavités 7 engendrées peuvent être d'un volume tel qu'elles sont ouvertes du côté de la face 3a du substrat 3 et/ou du côté de la face extérieure de la couche intermédiaire 4. Les micro-bulles ou microcavités 7 peuvent en outre, éventuellement, être ouvertes les unes vers les autres de façon à constituer des canaux en particulier ouverts sur les bords d'extrémité de la couche intermédiaire 4. La pellicule 6 d'oxyde thermique peut avantageusement constituer une barrière permettant d'éviter la diffusion d'espèces, dans l'exemple de phosphore et/ou de bore, entre le substrat 3 et la couche intermédiaire 4. A la fin de la deuxième étape précitée, on peut avantageusement faire subir à la surface de la couche intermédiaire 4 un traitement de nettoyage chimique, par exemple un nettoyage chimique de type RCA connu en soi. En complément, on peut avantageusement réaliser, avant ou après ce traitement de nettoyage, une opération de polissage mécano-chimique (CMP) de la surface de la couche intermédiaire 4. On pourrait aussi adjoindre une couche complémentaire. Ces opérations ont notamment pour but de favoriser le collage par adhésion moléculaire prévu plus loin. Selon la troisième étape précitée, la structure 1 peut être obtenue de la manière suivante, en exécutant les traitements suivants. Le superstrat 5 peut être constitué par une plaquette de silicium monocristallin dont l'épaisseur peut être de quelques centaines de microns, par exemple comprise entre cinq cents et mille microns. Partant d'un tel superstrat 5, on procède de préférence à une oxydation de façon à obtenir une pellicule 8 d'oxyde thermique de silicium sur la face 5a, cette pellicule 8 pouvant être obtenue dans un four d'oxydation, à une température comprise entre 950 et 1100 C et pouvant présenter une épaisseur comprise entre 0,5 et 3 microns. Néanmoins, la couche 6 pourrait être du nitrure de silicium ou de l'oxynitrure de silicium. Optionnellement, un traitement de nettoyage chimique RCA et une opération de polissage mécano-chimique (CMP) de la surface 5a obtenue peuvent avantageusement être réalisés. Après quoi, on procède à l'assemblage de la sous-structure 2 et du superstrat 5 en mettant la face oxydée 5a du superstrat 5 en contact sur la couche intermédiaire 4, de façon à obtenir un collage par adhésion moléculaire. D'autres techniques de collage pourraient être employées, par exemple par collage anodique ou par une couche de colle intermédiaire Selon la quatrième étape optionnelle précitée, on peut avantageusement réaliser un traitement thermique complémentaire de la structure 1 montée, dans un four. Ce traitement thermique complémentaire peut par exemple être réalisé à un température comprise entre 200 et 1200 C. En particulier, le traitement thermique peut être réalisé à une température choisie, pendant deux heures et sous une atmosphère d'argon et d'oxygène ou d'azote. Ce traitement thermique complémentaire peut notamment avoir pour but d'augmenter l'énergie des liaisons de l'interface de collage de la structure 1 ainsi assemblée et constitue un traitement thermique de consolidation. Ce traitement thermique complémentaire peut éventuellement engendrer une transformation complémentaire de la couche intermédiaie 4. La pellicule 8 d'oxyde thermique peut avantageusement constituer une barrière permettant d'éviter la diffusion d'espèces, dans l'exemple de phosphore et/ou de bore, entre la couche intermédiaire 4 et le substrat 5 et/ou entre la couche intermédiaire 4 et le superstrat 5. Ceci étant, on obtient enfin une structure 1 composée d'un substrat 2 en silicium et d'un superstrat 3 en silicium séparés par une couche intermédiaire 4, en un matériau électriquement isolant. La structure 1 présente les avantages suivants. La couche intermédiaire 4 est fragilisée, mais est suffisamment résistante, et les liaisons interfaciales entre la couche intermédiaire 4 et d'une part le substrat 3 et d'autre part le superstrat 5 sont suffisamment résistantes pour appliquer à la structure 1 des traitements ultérieurs mécaniques et/ou chimiques et/ou électro-mécaniques et/ou électrochimiques et/ou mécano-chimiques ou et/ou thermiques conformément aux procédés utilisés habituellement en microélectroniques, sans toutefois dégrader de façon trop significative la couche intermédiaire 4 et lesdites liaisons interfaciales. Les pellicules d'oxyde 6 et 8 constituent des barrières permettant d'éviter la diffusion d'espèces, dans l'exemple de phosphore et/ou de bore, entre la couche intermédiaire 4 et d'une part le substrat 3 et d'autre part le superstrat 5 lors des traitements ultérieurs appliqués. Selon une variante, on peut considérer le substrat 3 comme un support et exécuter des traitements ultérieurs sur le superstrat 5. Selon une autre variante, on peut considérer le superstrat 5 comme un support et exécuter des traitements ultérieurs sur le substrat 3. on pourrait aussi combiner ces deux variantes. Pour l'obtention en fin de traitement ultérieur d'un superstrat fin traité, par exemple dont l'épaisseur serait comprise entre une fraction de microns et quelques dizaines de microns, on peut, soit fixer un superstrat 5 fin sur la couche intermédiaire 4, soit fixer un superstrat 5 épais et procéder, comme le montre la figure 4, à une réduction de son épaisseur. Une telle réduction d'épaisseur peut être réalisée au moyen des techniques connues de rectification, d'attaque chimique, ou de polissage mécano-chimique et peut aussi être obtenue par une technique de clivage, par exemple par le procédé connu aujourd'hui commercialement sous le nom de SMART-CUT. Une opération de détourage du superstrat 5 pourrait également être réalisée pour obtenir des bords de bonne qualité. La structure 1 peut être utilisée pour la réalisation de composants ou circuits intégrés électroniques ou opto-électroniques ou du type MEMS sur le superstrat 5 en silicium, pris tel quel ou désépaissi. Ayant réalisé par exemple de tels circuits, on peut alors procéder à la séparation du superstrat 5 traité. Pour cela, on peut appliquer des forces entre le substrat 3 et le superstrat 5, par tout moyen connu et par exemple par insertion d'une fine lame entre le substrat 3 et le superstrat 5 ou par un jet d'eau sous très forte pression, et ainsi engendrer la rupture mécanique de la couche intermédiaire 4, cette rupture étant facilitée par la présence des micro-bulles ou des micro-cavités 7 dans la couche intermédiaire 4. On peut aussi procéder à une attaque chimique, dans un bain, de la couche intermédiaire 4 à partir de ses bords, par exemple au moyen d'une solution à base d'acide fluorhydrique, qui peut aisément progresser entre le substrat 3 et le superstrat 5 grâce à la présence des micro-bulles ou micro-cavités 7. Pour faciliter cette attaque chimique, on pourrait réaliser antérieurement des trous en différents endroits dans le substrat et/ou dans le superstrat, atteignant la couche intermédiaire 4 On peut aussi obtenir la séparation du superstrat 5 par une combinaison d'une action mécanique de rupture et d'une attaque chimique de la couche intermédiaire 4, et éventuellement d'une action thermique. En se référant aux figures 5, 6 et 7, on va maintenant décrire une manière particulière de séparation du substrat 3 et du superstrat 5. Comme le montrent les figures 5 et 6, on peut réaliser, par tous procédés connus, sur le superstrat 5, fin ou aminci, des composants ou circuits 9 disposés selon une matrice par exemple carrée et de façon espacée. Après quoi, on peut réaliser, par exemple par une attaque chimique adaptée, des rainures ou gravures traversantes 10, selon deux directions perpendiculaires, atteignant la couche d'oxyde 8, et permettant de singulariser des pastilles 11 présentant les composants ou circuits 9. Ensuite, comme le montre la figure 7, on peut plonger la structure 1, ainsi traitée, dans un bain adapté d'attaque chimique de la couche intermédiaire 4 et de la couche d'oxyde 8, de telle sorte que les différents pastilles 11 portant les différents composants ou circuits 9 se séparent ou s'individualisent. Cette attaque chimique est facilitée par la présence des rainures 10. En se référant aux figures 8 et 9, on va maintenant décrire une autre manière particulière de séparation du substrat 3 et du superstrat 5. On peut réaliser, au travers du superstrat 5, fin ou aminci, des trous traversants 12 atteignant la couche d'oxyde 8, ces trous étant disposés à volonté les uns par rapport aux autres. Dans une variante, les trous 12 peuvent être rectangulaires et disposés selon des lignes perpendiculaires de façon à délimiter partiellement des volumes répartis selon une matrice carrée. Ensuite, comme dans le cas de la figure 7, on peut plonger la structure 1, ainsi traitée, dans un bain d'attaque chimique de la couche intermédiaire 4, de telle sorte que le superstrat 5 se sépare et constitue une plaque ajourée. Cette attaque chimique est facilitée par la présence des trous 12. Bien entendu, le substrat 3, peut être réutiliser pour servir de support à un nouveau superstrat 5. Dans une autre variante, la réalisation des rainures, trous ou gravures pourraient aussi traverser la couche d'oxyde 8 et atteindre la couche intermédiaire 4. L'invention est applicable notamment à la réalisation de structures démontables dont le substrat et/ou le superstrat peuvent être choisis, non seulement parmi ceux indiqués précédemment, mais également parmi notamment le silicium, les matériaux semi-conducteurs de la classe III-5, le carbure de silicium (SiC) ou le nitrure de gallium (GaN). Evidemment, dans tout le texte qui précède et dans les revendications annexées, le terme substrat et le terme superstrat sont équivalents et peuvent être remplacés l'un par l'autre. La présente invention ne se limite pas aux exemples ci-dessus décrits. Bien des variantes de réalisation sont possibles sans sortir du cadre défini par les revendications annexées. --------------------
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Procédé de fabrication d'une structure en forme de plaque comprenant au moins un substrat (3), un superstrat (5) et au moins une couche intermédiaire (4) interposée entre le substrat et le superstrat, consistant : à former sur un substrat, au moins une couche intermédiaire comprenant au moins un matériau de base dans lequel sont répartis des atomes ou molécules dits extrinsèques, différents des atomes ou molécules du matériau de base, de façon à constituer une sous-structure (2) ; à appliquer à cette sous-structure (2) un traitement thermique de base tel que, dans la plage de température de ce traitement thermique, la présence des atomes ou molécules extrinsèques choisis dans le matériau de base choisi engendre une transformation structurelle de ladite couche intermédiaire ; et à assembler un superstrat (5) sur ladite couche intermédiaire (4) traitée thermiquement, de façon à obtenir ladite structure (1) en forme de plaque.Application du procédé à la fabrication de structures semiconductrices démontables.
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1. Procédé de fabrication d'une structure en forme de plaque comprenant au moins un substrat (3), un superstrat (5) et au moins une couche intermédiaire (4) interposée entre le substrat et le superstrat, caractérisé par le fait qu'il consiste : à former sur un substrat, au moins une couche intermédiaire comprenant au moins un matériau de base dans lequel sont répartis des atomes ou molécules dits extrinsèques, différents des atomes ou molécules du matériau de base, de façon à constituer une sous-structure (2) ; à appliquer à cette sous-structure (2) un traitement thermique de base tel que, dans la plage de température de ce traitement thermique, la présence des atomes ou molécules extrinsèques choisis dans le matériau de base choisi engendre une transformation structurelle de ladite couche intermédiaire ; et à assembler un superstrat (5) sur ladite couche intermédiaire (4) traitée thermiquement, de façon à obtenir ladite structure (1) en forme de plaque. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer un traitement thermique complémentaire à ladite structure (1), engendrant une consolidation de la liaison entre le superstrat (5) et ladite couche intermédiaire (4) et/ou une transformation structurelle complémentaire de ladite couche intermédiaire (4). 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que ledit traitement thermique engendre une fragilisation mécanique et/ou chimique et/ou thermique de ladite couche intermédiaire (4). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le traitement thermique de ladite couche intermédiaire engendre la formation de micro-bulles ou micro-cavités (7) dans cette couche. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le substrat (3) et/ou le superstrat (5) sont en silicium monocristallin et la couche intermédiaire (4) est en silice dopée. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le substrat (3) et/ou le superstrat (5) sônt en silicium, en un matériau semi-conducteur de la classe III-5, en carbure de silicium (SiC) ou en nitrure de gallium (GaN). 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le matériau de base de ladite couche intermédiaire (4) est de la silice et les atomes extrinsèques de cette couche sont des atomes de phosphore ou de bore formant ainsi une couche intermédiaire de phospho-silicate-glass (P.S.G.) ou de boro-phospho-silicate-glass (B.P.S.G.). 8. Procédé selon la 7, caractérisé par le fait que la concentration du phosphore est comprise entre 6% et 14%. 9. Procédé selon la 7, caractérisé par le fait que la concentration de bore est comprise entre 0 et 4%. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le traitement thermique est réalisé à une température comprise entre 400 et 1200 C, de préférence entre 900 C et 1200 C. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à attacher le superstrat (5) à ladite couche intermédiaire (4) par collage par adhésion moléculaire. 12. Procédé selon l'une des 6 et 7, caractérisé par le fait que le substrat (3) et/ou le superstrat (5) comportent respectivement, du côté de ladite couche intermédiaire (4), un oxyde thermique de silicium (6, 8). 13. Procédé selon la 5, caractérisé par le fait qu'au moins certaines desdites micro-bulles ou micro-cavités (7) sont à alvéoles ouvertes et constituent, au moins pour certaines d'entre elles, des canaux. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte une étape supplémentaire de réduction de l'épaisseur dudit superstrat (5) et/ou du substrat (3). 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte une étape supplémentaire de réalisation de composants ou circuits intégrés sur ledit superstrat (5) et/ou ledit substrat (3). 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte une étape supplémentaire de réalisation de rainures et/ou de gravures (8) au travers du superstrat (5) et/ou du substrat (3). 17. Procédé de séparation du substrat et du superstrat de la structure obtenue par le procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer des forces entre le substrat (3) et le superstrat (5) de façon à produire la rupture de la couche intermédiaire (4) entre le substrat et le superstrat. 18. Procédé de séparation du substrat et du superstrat de la structure obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé par le fait qu'il consiste à attaquer chimiquement ladite couche intermédiaire (4) de façon à obtenir l'enlèvement au moins partiel de cette couche intermédiaire entre le substrat (3) et le superstrat (5). 19. Procédé de séparation du substrat et du superstrat de la structure obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer un traitement thermique induisant une fragilisation de ladite couche intermédiaire (4) de façon à produire la rupture de la couche intermédiaire (4) entre le substrat et le superstrat. 20. Procédé de séparation du substrat et du superstrat de la structure obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer des forces entre le substrat et le superstrat, et/ou à attaquer chimiquement ladite couche intermédiaire, et/ou à appliquer un traitement thermique à ladite couche intermédiaire. 21. Application du procédé selon l'une quelconque des précédentes, à la fabrication de structures démontables en vue de la réalisation de circuits intégrés électroniques et/ou optoélectroniques et/ou du type MEMS. -----------------
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C,B,H
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C30,B81,H01
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C30B,B81C,H01L
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C30B 33,B81C 1,H01L 21
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C30B 33/02,B81C 1/00,H01L 21/324
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FR2891040
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A1
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DISPOSITIF DE VOLANT DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UN MOYEU FIXE MAINTENU EN POSITION PAR UN SATELLITE
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L'invention concerne un dispositif de volant à moyeu fixe comprenant un satellite incluant un premier et un second pignons rigidement solidaires l'un de l'autre et portés par un axe de satellite, dans lequel le premier pignon est engrené dans une première roue dentée, le second pignon étant engrené dans une seconde roue dentée. Un tel dispositif équipe un volant dit à commande centrale fixe pour maintenir le moyeu dans une position fixe lorsque ce volant est man uvré en rotation, ce volant restant mécaniquement lié en rotation à une barre de direction liée en mouvement aux roues avant du véhicule. Comme représenté en figure 1, un tel dispositif s'étend le long d'un axe principal AX coïncidant avec la barre de direction 1 qui est maintenue par deux paliers 3 et 4 dans lesquels elle peut pivoter, ces paliers étant portés par un élément fixe de structure du véhicule. L'exemple de la figure 1 est un premier agencement, dans lequel le moyeu 6 est rigidement fixé à la structure du véhicule par une barre fixe 7 qui s'étend dans le prolongement de la barre de direction 1. Cette barre fixe 7 comprend une extrémité avant rigidement solidarisée à un support fixe 8, et une extrémité arrière portant le moyeu 6. Le volant 9 comprend un support tubulaire 11 incluant deux paliers 12 et 13, ce support tubulaire 11 étant engagé sur la barre fixe 7 qui maintient ainsi le volant 9 tout en lui permettant de tourner. Le moyeu 6 est solidarisé à l'extrémité arrière de la barre fixe 7 après montage du volant 9, de telle sorte que le volant 9 est apte à pivoter autour de la barre fixe 7, alors que le moyeu 6 reste immobile. Le volant 9 est lié en rotation à la barre de direction 1 par le satellite 14 qui comprend le premier et le second pignon 16 et 17 portés par un axe 18 définissant un axe secondaire BX. Cet axe 18 est monté dans un palier 19 porté par le support fixe 8, de telle façon que le satellite 14 occupe une position radialement décalée par rapport à l'axe AX tout en étant situé sensiblement entre le volant 9 et l'extrémité arrière de la barre de direction 1. Le premier pignon 16 du satellite 14 est engrené dans une première roue dentée 21 qui est rigidement solidaire de la barre de direction 1. Le second pignon 17 du satellite 14 est engrené dans une deuxième roue dentée 22 qui est rigidement solidaire du volant 9. Sur rotation du volant 9, la seconde roue dentée 22 entraîne en rotation le satellite 14, qui entraîne à son tour en rotation la barre de direction 1 par l'intermédiaire de la première roue dentée 21. Dans le cas de la figure 1, la première et la seconde roue dentée ont chacune une denture périphérique externe, mais cet agencement peut également être prévu avec une première et une seconde roue dentées munies chacune d'une denture périphérique interne, comme dans la variante présentée en figure 2. L'exemple de la figure 3 est un autre agencement dans lequel le volant 9 est rigidement lié à la barre de direction 1, mais dans lequel le moyeu 6 qui est fixe par rapport à la structure générale du véhicule est monté rotatif par rapport au volant 9, en étant engagé sur un palier central 23 porté par ce volant 9. Le palier 19 dans lequel est monté le satellite 14 est porté par le volant 9 en étant radialement décalé de l'axe AX, le premier pignon 16 étant du côté du volant situé vers la barre de direction 1, le second pignon 17 étant situé du côté du volant opposé, c'est-à-dire à proximité du moyeu central 6. Le premier pignon 16 du satellite 14 est engrené dans la première roue dentée 21 qui est rigidement solidaire d'un élément de structure fixe 24 du véhicule. Le second pignon 17 du satellite est engrené dans la seconde roue dentée 22 qui est rigidement solidaire du moyeu 6. Sur rotation du volant 9, l'ensemble du satellite 14 se déplace circonférentiellement avec ce volant 9 autour de l'axe AX, mais le satellite 14 pivote aussi par rapport au volant 9, du fait que son premier pignon 16 est engrené dans la première roue dentée 21 qui est fixe. Le second pignon 17 qui est engrené avec la seconde roue dentée 22 rigidement solidaire du moyeu 6 entraîne ce moyeu pour qu'il pivote par rapport au volant 9, selon un sens de rotation inverse de celui du volant par rapport à la structure du véhicule. Ceci maintient le moyeu immobile en rotation par rapport à la structure du véhicule du fait que les diamètres du premier et du second pignon sont identiques, et que les diamètres de la première et de la seconde roue dentée sont également identiques. Dans l'exemple de la figure 3, les roues dentées 21 et 22 ont chacune une denture externe, mais l'agencement peut aussi être prévu avec des roues dentées pourvues de dentures interne, comme dans la variante représentée en figure 4. Un défaut des dispositifs ci-dessus réside dans la difficulté à réduire les jeux d'engrènement du satellite avec la première et la seconde roue dentée. N particulier, la réduction de ces jeux implique d'ajuster les positions relatives du satellite et des roues dentées pour mettre les dentures correspondantes en pression, ce qui génère des frottements importants. Le but de l'invention est de proposer un dispositif de volant à moyeu fixe présentant un faible jeu, une 30 raideur importante, et générant un faible couple de frottement. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de volant à moyeu fixe, comprenant un volant, un satellite incluant un premier et un second pignons rigidement solidaires l'un de l'autre et portés par un axe monté rotatif dans au moins un palier porté par un élément de structure fixe, le premier pignon étant 2891040 4 engrené dans une première roue dentée rigidement solidaire d'une barre de direction rotative, le second pignon étant engrené dans une seconde roue dentée rigidement solidaire du volant, caractérisé en ce que le palier est mobile par rapport à l'élément de structure qui le porte, et en ce que ce palier mobile est rappelé par au moins un moyen élastique pour presser le premier et le second pignon du satellite respectivement contre la première et la seconde roue dentée. L'invention a également pour objet un dispositif de volant à moyeu fixe, comprenant un volant, un satellite incluant un premier et un second pignons rigidement solidaires l'un de l'autre et portés par un axe monté rotatif dans au moins un palier porté par le volant, le premier pignon étant engrené dans une première roue dentée rigidement solidaire d'un élément fixe du véhicule, le second pignon étant engrené dans une seconde roue dentée rigidement solidaire du moyeu fixe, caractérisé en ce que le palier est mobile par rapport à l'élément de structure qui le porte, et en ce que ce palier mobile est rappelé par au moins un moyen élastique pour presser le premier et le second pignon du satellite respectivement contre la première et la seconde roue dentée. Le satellite est ainsi rappelé par le moyen élastique qui élimine les jeux d'engrènement en assurant que les dentures des pignons et des roues dentées sont engagées les unes dans les autres en étant en appui les unes contre les autres. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel le palier est apte à coulisser et à pivoter par rapport à un support fixe et dans lequel le moyen élastique de rappel est un ressort. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel le palier est monté coulissant dans un évidement du support fixe, et dans lequel cet évidement forme moyen de butée limitant la 2891040 5 course de déplacement du palier mobile pour assurer que le premier pignon et la première roue dentée restent engrenés, et que le second pignon et la seconde roue dentée restent engrenés. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, comprenant un ressort latéral plaquant le palier mobile contre un côté de l'évidement. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel chaque ressort exerce un effort sur le palier. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel chaque ressort exerce un effort sur l'axe du satellite. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, comprenant un moyen élastique sous forme d'une lame élastique ou d'un plot d'élastomère. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, comprenant un support et un palier mobile sous forme d'une pièce monobloc comprenant un pied formant support du palier mobile et moyen élastique de rappel de ce palier mobile. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est un schéma cinématique d'un premier agencement de moyeu fixe; La figure 2 est un schéma cinématique d'une variante du premier agencement de moyeu fixe; La figure 3 est un schéma cinématique d'un second 30 agencement de moyeu fixe; La figure 4 est un schéma cinématique d'une variante du second agencement de moyeu fixe; La figure 5 est une vue de face d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention; La figure 6 est une vue en coupe selon l'axe Z-Z de la figure 5 d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention qui est monté en diabolo; 2891040 6 La figure 7 est une vue en coupe selon l'axe Z-Z de la figure 5 d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention qui est monté en palonnier; La figure 8 montre le palier mobile de la figure 5 5 en butée; La figure 9 est une illustration des efforts de deux dentures engrenées l'une dans l'autre; La figure 10 est un schéma cinématique d'un dispositif selon l'invention; La figure 11 est un schéma cinématique du dispositif de la figure 10 dans lequel le satellite occupe une position oblique; La figure 12 est une vue de face d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention qui est rappelé par 15 deux ressorts à angle droit; La figure 13 est une vue de face d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention qui est rappelé par un ressort oblique; La figure 14 est une vue de face d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention comprenant un ressort de rappel exerçant un effort sur l'axe du satellite; La figure 15 est une vue en coupe selon l'axe Z-Z de la figure 14 d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention comprenant deux ressorts de rappel parallèles exerçant chacun un effort sur l'axe du satellite; La figure 16 est une vue en coupe selon l'axe Z-Z de la figure 14 d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention comprenant un ressort de rappel exerçant un effort sur l'axe du satellite; La figure 17 est une vue de face d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention comprenant deux ressorts de rappel perpendiculaires exerçant chacun un effort sur l'axe du satellite; La figure 18 est une vue de face d'un palier mobile 35 d'un dispositif selon l'invention comprenant un ressort de rappel oblique exerçant un effort sur l'axe du satellite; La figure 19 est une vue de face d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention qui est rappelé par deux éléments élastiques; La figure 20 est une vue de face d'un palier mobile 5 d'un dispositif selon l'invention qui est rappelé par deux lames flexibles rapportées; La figure 21 est une vue de face d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention qui est rappelé par deux éléments en élastomères rapportés; La figure 22 est une vue de face d'un palier mobile d'un dispositif selon l'invention qui est maintenu et rappelé par un élément flexible unique. Le dispositif selon l'invention comprend un palier 19 portant le satellite 14, qui est monté mobile de façon à pouvoir se déplacer radialement par rapport à l'axe principal AX. Ce dispositif qui est représenté en figure 5 comprend un support de palier 26 qui est rigidement solidarisé à l'élément de structure fixe 8 dans le cas d'un agencement du type représenté dans les figures 1 ou 2, ou bien au volant dans le cas d'un agencement du type représenté sur les figures 3 et 4. Ce support fixe 26 comprend un évidement interne 27 de forme principalement rectangulaire recevant un palier mobile 28 dans lequel est monté l'axe 18 du satellite. Ce palier mobile 28 a un contour externe sensiblement carré, de sorte qu'il est libre de coulisser dans l'évidement 27 de façon à s'éloigner ou se rapprocher de l'axe principal AX non représenté en figure 5 et correspondant à l'axe des roues dentées 21 et 22. Le palier mobile 28 peut également pivoter légèrement par rapport au support fixe 26, pour permettre à l'axe 18 du satellite d'occuper une position inclinée par rapport à l'axe principal AX. Ce palier mobile 28 est rappelé par un moyen élastique qui est un ressort de rappel 29, du type hélicoïdal, ayant une première extrémité 31 emboîtée dans un logement 32 réalisé dans le support fixe 26, et une seconde extrémité 33 en appui sur le palier mobile 28. Le ressort de rappel 29 qui travaille en compression est situé entre le support fixe 26 et le palier mobile 28, dans une région correspondant aux côtés 30 et 35 respectivement de l'évidement 27 et du palier mobile 28 qui sont les plus éloignés de l'axe principal AX. Ledit ressort 29 exerce sur le palier mobile 28 un effort tendant à le rapprocher de l'axe principal AX, de façon à maintenir les dentures des pignons d'une part 16 et d'autre part 17 du satellite 14 engagées et en appui dans les dentures des roues dentées d'une part 21 et d'autre part 22, qui sont à denture externe dans le cas de la figure 5. Cet agencement permet de réduire les jeux d'engrènement de par le maintien des dentures en appui les unes dans les autres, ce qui permet de réduire le bruit généré par ces engrenages et les jeux pour en améliorer la précision. Dans le cas de roues dentées 21 et 22 à denture interne, l'orientation du palier mobile 28 et du support fixe 26 est inversée, de telle façon que le ressort de rappel 29 tend à éloigner le palier mobile 28 de l'axe principal AX afin de maintenir les pignons d'une part 16 et d'autre part 17 du satellite 14 engagés et en appui dans les dentures internes des roues dentées d'une part 21 et d'autre part 22. Comme visible en figure 5, le support fixe 26 comprend deux perçages 34 et 36 prévus pour son montage, et permettant de le monter selon différentes orientations, selon qu'il s'agit de roues dentées à denture externe ou interne. Le palier mobile 28 peut être unique comme dans le cas de la figure 6, ce qui correspond à un montage dit en diabolo, c'est-à-dire pour lequel les pignons 16 et 17 du satellite 14 sont situés de part et d'autre du palier mobile 28 et de son support fixe 26. L'axe 18 a alors sa partie centrale montée dans le palier mobile 28. Le montage de la figure 6 peut être doublé comme dans l'exemple de la figure 7, dans lequel deux supports fixes 26 et 26' espacés l'un de l'autre portent chacun un palier mobile 28 et 28', ces paliers mobiles étant rappelés respectivement par deux ressorts de rappels 29 et 29'. L'axe 18 a alors une longueur telle qu'il dépasse de chaque pignon 16 et 17 de façon à former deux portées s'engageant chacune dans un palier mobile 28 et 28'. Comme représenté schématiquement en figure 8, l'évidement 27 est dimensionné pour limiter les mouvements du palier mobile 28, afin d'assurer que les pignons 16 et 17 du satellite 14 restent engrenés dans les roues dentées 21 et 22, et ce quelle que soit la position du palier mobile 28 dans l'évidement 27. Ainsi, lorsque le palier mobile 28 se déplace à l'encontre du ressort de rappel 29, le côté 30 du support fixe 26 forme une butée contre laquelle vient en appui le côté 35 du palier mobile 28, ce qui bloque le palier mobile 28 et donc le satellite 14. Les efforts générés dans l'engrènement des roues dentées 21, 22 et des pignons 16, 17 sont représentés de façon symbolique en figure 9, dans laquelle l'effort appliqué par la roue dentée 21 au pignon 16 est représenté par une flèche oblique F. Cet effort F a une composante tangentielle FT par rapport à laquelle il est incliné de vingt degrés environ, et une composante radiale FR qui tend à éloigner le pignon de la roue dentée lorsque les éléments pignon et roue dentée tournent. La mise en oeuvre d'une butée 30 qui limite le mouvement du palier mobile 28 assure qu'en fonctionnement, l'effort de denture F ne peut pas 35 provoquer le désengrènement d'un pignon du satellite 14. Comme représenté schématiquement en figure 10, le satellite 14 a son axe 18, définissant un axe secondaire BX, qui s'étend sensiblement parallèlement à l'axe principal AX, et qui peut se déplacer notamment parallèlement à lui-même pour assurer le maintien des dentures en appui les unes contre les autres. Mais le palier mobile 28 est avantageusement guidé en mouvement de telle façon qu'il peut occuper une position oblique, en mettant par exemple en oeuvre le montage en chape de la figure 7. Dans ce cas qui est représenté en figure 11, le satellite 14 peut également occuper des positions obliques par rapport à l'axe principal AX, ce qui permet notamment de compenser un éventuel écart de coaxialité e entre la roue dentée 21 et la roue dentée 22. Ce degré de liberté en rotation du palier mobile 28 permet au satellite 14 de fonctionner en palonnier pour répartir de façon égalitaire les efforts appliqués au niveau des engrènements du premier pignon 16 et du second pignon 17. Ceci permet également de compenser un éventuel défaut de circularité des pignons 16, 17 et/ou des roues dentées 21, 22, sans générer de point dur durant la rotation du volant 9. Le guidage du palier mobile 28 dans l'évidement 27, est avantageusement amélioré grâce à un ressort latéral 37 visible en figure 12. Ce ressort latéral 37 s'étend perpendiculairement au ressort de rappel 29 en étant monté dans un logement 38 réalisé dans un côté latéral 39 de l'évidement 27. Ce ressort latéral 37 exerce continûment un effort sur un côté correspondant 41 du palier mobile 28, pour le maintenir plaqué contre un côté opposé 42 de l'évidement 27. Il assure un guidage précis du palier mobile 28 lorsqu'il glisse contre le côté 42 de l'évidement, pour éviter qu'un jeu latéral entre le palier mobile 28 et l'évidement 27 ne se traduise par un jeu dans l'engrènement. Dans l'exemple de la figure 13, le guidage précis du palier mobile 28 est mis en oeuvre en orientant le ressort de rappel 29 de façon oblique pour qu'il exerce sur le palier mobile 28 un effort ayant une composante radiale et une composante orthoradiale par rapport à l'axe principal AX. La composante radiale tend ainsi à maintenir les pignons engagés 16 et 17 dans les roues dentées 21 et 22, et la composante orthoradiale maintient le palier mobile 28 plaqué contre un côté 42 de l'évidement 27 de façon à réduire l'influence d'un éventuel jeu de montage. Comme représenté dans la figure 13, le ressort de rappel 29 est alors monté dans un logement 43 qui s'étend entre trente et soixante degrés par rapport aux côtés consécutifs 30 et 39 de l'évidement 27. Sa valeur exacte dépend des couples à passer et de la raideur souhaitée. Dans les exemples précédents, le ressort de rappel 29 a une extrémité en appui sur le palier mobile 28, mais il est également possible de monter ce ressort de rappel de sorte qu'il exerce un effort sur l'axe 18 du satellite 14, comme dans l'exemple de la figure 14. L'agencement représenté en figure 14 correspond de façon générale à celui de la figure 5, mais dans le cas de la figure 14, la seconde extrémité 33 du ressort 29 est emboîtée dans un coussinet 44 qui est lui-même en appui contre l'axe 18 du satellite 14. Le ressort de rappel 29 peut ainsi avoir une longueur plus importante, ou bien être logé dans un encombrement plus réduit que dans le cas de l'exemple de la figure 5. Cet agencement permet de prévoir un montage du type palonnier tel que représenté en figure 15, comprenant un unique palier mobile 28 en association avec deux ressorts de rappel 29 et 29'. Dans ce montage qui a une structure générale du même type que celui de la figure 6, le palier mobile 28 est situé entre les pignons 16 et 17, et il est libre de se déplacer dans un support fixe 26 qui est également situé entre les deux pignons 16 et 17. L'axe 18 dépasse de chaque pignon 16 et 17, chaque ressort de rappel 29, 29' est monté à une extrémité de l'axe 18 et exerce sur celui-ci un effort de rappel par l'intermédiaire d'un coussinet correspondant 44, 44'. De façon analogue, cette solution s'applique à un montage en diabolo, tel que représenté en figure 16, qui reprend la structure générale du montage de la figure 7, mais qui comporte un unique ressort de rappel 29. Comme visible dans cette figure 16, l'unique ressort de rappel 29 est alors situé entre les deux paliers mobiles 28 et 28', et son extrémité exerce un effort sur une partie de l'axe 18 qui est située entre le premier et le second pignon 16 et 17, par l'intermédiaire du coussinet 44. Cette solution s'applique également à la mise en oeuvre d'un ressort latéral 37, tel que représenté dans la figure 17, dans laquelle le ressort de rappel 29 est monté comme dans le cas de la figure 14, c'est-à- dire avec un coussinet 44. Le ressort latéral 37 qui a la même fonction que dans le cas de la figure 12, à savoir plaquer le palier mobile contre un côté 42 de l'évidement 27, applique un effort à l'axe 18 par l'intermédiaire d'un autre coussinet repéré par 46. De manière analogue un ressort de rappel oblique 29 comme dans l'exemple de la figure 13 peut être mis en uvre au moyen d'un coussinet 44 par lequel ce ressort oblique 29 exerce un effort sur l'axe 18 du satellite 14. Le palier mobile 28 peut également être rappelé en position dans le support fixe 26 par des moyens élastiques autres que des ressorts. Dans l'exemple de la figure 19, le palier mobile 28 et le support fixe 26 se présentent sous forme d'une pièce unique monobloc. Le palier mobile 28 est relié au support fixe 26 par deux lames flexibles 47 et 48 s'étendant selon une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du palier mobile 28, c'est-à-dire selon une direction orthoradiale par rapport à l'axe principal AX. Ces lames flexibles 47, 48 assurent à la fois le maintien du palier 28 dans le support fixe 26, et son rappel, de sorte que le palier mobile 28 est situé dans un évidement 27 de dimensions relativement importantes puisque cet évidement n'a pas à assurer en soi de fonction de guidage du palier. Ces lames flexibles peuvent également se présenter sous forme de pièces rapportées fabriquées dans un matériau approprié, comme dans les exemples des figures 20 et 21. Dans l'exemple de la figure 20, les éléments de rappel sont des lames flexibles 49 et 50 en acier ayant chacune une première extrémité fixée au palier mobile 28, et une seconde extrémité fixée au support fixe 26. Ceci peut avantageusement être obtenu par surmoulage du support fixe 26 et du palier mobile 28 sur les lames flexibles 49 et 50. Dans le cas de la figure 21, les éléments élastiques sont des plots en élastomère 52 et 53 qui ont chacun une première extrémité ancrée dans le palier mobile 28 et une seconde extrémité ancrée dans le support fixe 26. Le palier mobile 28 peut encore être relié au support fixe 26 par un unique pied 54 présentant une certaine flexibilité, comme dans l'exemple de la figure 22, ce pied s'étendant selon une direction orthoradiale par rapport à l'axe principal AX. Dans ce cas, le palier mobile 28 est apte à se déplacer selon une trajectoire en arc de cercle qui est tangent à un axe perpendiculaire à l'axe AX. Les exemples donnés aux figures 19 à 22 peuvent être mis en oeuvre pour monter le palier mobile 28 en 30 diabolo ou en chape, conformément aux exemples des figures 6 et 7 ou 15 et 16
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L'invention concerne un volant comprenant un moyeu fixe maintenu en position par un satellite.Le dispositif comprend un satellite incluant un premier et un second pignons (16, 17) rigidement solidaires l'un de l'autre et portés par un axe (18) monté rotatif dans au moins un palier (26), le premier pignon (16) et le second pignon (17) sont engrenés respectivement dans une première et une seconde roue dentée (21, 22).Le palier (26) est monté mobile en étant rappelé par un ressort (29) qui tend à maintenir les pignons (16, 17) en appui dans les dentures de la première et de la seconde roue dentée (21, 22).L'invention s'applique à la diminution des jeux dans un volant à moyeu fixe.
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1. Dispositif de volant (9) à moyeu fixe (6), comprenant un volant (9), un satellite (14) incluant un premier et un second pignons (16, 17) rigidement solidaires l'un de l'autre et portés par un axe (18) monté rotatif dans au moins un palier (28) porté par un élément de structure fixe (8), le premier pignon (16) étant engrené dans une première roue dentée (21) rigidement solidaire d'une barre de direction rotative (1), le second pignon (17) étant engrené dans une seconde roue dentée (22) rigidement solidaire du volant (9), caractérisé en ce que le palier (28) est mobile par rapport à l'élément de structure (8) qui le porte, et en ce que ce palier mobile (28) est rappelé par au moins un moyen élastique (29; 47, 48; 49, 50; 52, 53; 54) pour presser le premier et le second pignon (16, 17) du satellite (14) respectivement contre la première et la seconde roue dentée (21, 22). 2. Dispositif de volant (9) à moyeu fixe (6), comprenant un volant (9), un satellite (14) incluant un premier et un second pignons (16, 17) rigidement solidaires l'un de l'autre et portés par un axe (18) monté rotatif dans au moins un palier (28) porté par le volant (9), le premier pignon (16) étant engrené dans une première roue dentée (21) rigidement solidaire d'un élément fixe du véhicule (24), le second pignon (17) étant engrené dans une seconde roue dentée (22) rigidement solidaire du moyeu fixe (6), caractérisé en ce que le palier (28) est mobile par rapport à l'élément de structure (8) qui le porte, et en ce que ce palier mobile (28) est rappelé par au moins un moyen élastique (29; 47, 48; 49, 50; 52, 53; 54) pour presser le premier et le second pignon (16, 17) du satellite (14) respectivement contre la première et la seconde roue dentée (21, 22). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel le palier (28) est apte à coulisser et à pivoter par rapport à un support fixe (26) et dans lequel le moyen élastique de rappel est un ressort (29). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le palier (28) est monté coulissant dans un évidement (27) du support fixe (26), et dans lequel cet évidement (27) forme moyen de butée (30) limitant la course de déplacement du palier mobile (28) pour assurer que le premier pignon (16) et la première roue dentée (21) restent engrenés, et que le second pignon (17) et la seconde roue dentée (22) restent engrenés. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, comprenant un ressort latéral (37) plaquant le palier mobile (28) contre un côté (42) de l'évidement (27). 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, dans lequel chaque ressort (29, 37) exerce un effort sur le palier (28). 7. Dispositif selon l'une des 3 à 5, 20 dans lequel chaque ressort (29, 37) exerce un effort sur l'axe (18) du satellite (14). 8. Dispositif selon la 1 ou 2, comprenant un moyen élastique sous forme d'une lame élastique (47, 49) ou d'un plot d'élastomère (52, 53). 9. Dispositif selon la 1 ou 2, comprenant un support (26) et un palier mobile (28) sous forme d'une pièce monobloc comprenant un pied (54) formant support du palier mobile (28) et moyen élastique de rappel de ce palier mobile.
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F,B
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F16,B62
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F16H,B62D
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F16H 55,B62D 1
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F16H 55/18,B62D 1/04,B62D 1/16
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FR2892172
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A1
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TUBE MULTICOUCHE A BASE DE POLYMERE FLUORE MODIFIE
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[Domaine de l'invention] La présente invention concerne un tube multicouche à base de polymère fluoré sur lequel a été greffé par irradiation un monomère insaturé. Le tube est utilisé notamment pour le transport d'une eau contenant des additifs chimiques qui peuvent altérer les polyoléfines, surtout à chaud. Le tube est aussi utilisable pour le transport d'un gaz, notamment d'un gaz sous pression. Plus précisément, le tube comprend une couche de polymère fluoré sur lequel a été greffé par irradiation un monomère insaturé, une couche de polyoléfine et une couche barrière. La polyoléfine peut être un polyéthylène, notamment du polyéthylène haute densité (PEND) ou un polyéthylène réticulé (noté PEX). L'invention est aussi relative aux utilisations de ce tube, notamment à son utilisation dans le transport de l'eau chaude. [Problème technique] Les polyoléfines, notamment les polyéthylènes, sont des thermoplastiques très utilisés pour la fabrication de tubes ou de tuyaux, car ils présentent de bonnes propriétés mécaniques, ils se transforment et se soudent entre eux facilement. Ils sont largement utilisés pour la fabrication de tubes de transport de l'eau ou du gaz de ville. En particulier, dans le cas où le gaz de ville est sous une pression élevée (> 10 bar, voire plus), il est nécessaire que la polyoléfine soit résistante mécaniquement aux contraintes exercées par le gaz sous pression. Le polyéthylène peut être soumis à un milieu chimique agressif. Par exemple, dans le cas du transport de l'eau, celle-ci peut contenir des additifs ou des produits chimiques agressifs (par exemple de l'ozone, des dérivés chlorés utilisés pour la purification de l'eau comme l'eau de javel qui sont oxydants, surtout à chaud). Les additifs de l'eau peuvent endommager la polyoléfine au cours du temps. En outre, un enjeu important aujourd'hui est de pouvoir éliminer le maximum de germes, bactéries ou microorganismes en élevant la température de l'eau (>90 C) qui circulent dans les tubes. L'action des additifs sur la polyoléfine est alors d'autant plus puissante. Les polymères fluorés, par exemple ceux à base de fluorure de vinylidène CF2=CH2 (VDF) tels que le PVDF (polyfluorure de vinylidène) sont connus pour offrir d'excellentes propriétés de stabilité mécanique, une très grande inertie chimique, ainsi qu'une bonne résistance au vieillissement ou à la rayure. De plus, les microorganismes adhèrent mal sur les polymères fluorés, notamment sur le PVDF. Cependant, de par leur nature chimique, il est difficile de faire adhérer les polymères fluorés à d'autres matériaux, notamment aux polyoléfines. Un problème qu'entend résoudre l'invention est donc de rendre la couche intérieure en contact avec l'eau ou le gaz résistante chimiquement, notamment vis-à-vis des additifs ou produits chimiques contenus dans l'eau, tout en préservant une bonne adhérence entre les couches. Un autre problème qu'entend résoudre l'invention est d'éviter que des contaminants ne pénètrent de l'extérieur vers l'intérieur du tube, c'est-à-dire viennent contaminer l'eau ou le gaz transporté. Ces contaminants peuvent être par exemple l'oxygène, l'humidité ou des produits chimiques. La Demanderesse a mis au point un tube multicouche, pouvant être utilisé notamment pour le transport d'eau ou de gaz, ayant une couche intérieure présentant une bonne résistance chimique, une couche de polyoléfine ainsi qu'une couche barrière évitant la contamination par des contaminants. [Art antérieur] Le document EP 1484346 publié le 08 décembre 2004 décrit des structures multicouches comprenant un polymère fluoré greffé par irradiation. Les structures peuvent se présenter sous la forme de bouteilles, réservoirs, conteneurs ou tuyaux. La structure du tube multicouche selon l'invention n'apparaît pas dans ce document. Le document EP 1541343 publié le 08 juin 2005 décrit une structure multicouche à base d'un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation pour stocker ou transporter des produits chimiques. On entend dans cette demande par produit chimique des produits qui sont corrosifs ou dangereux, ou bien des produits dont on veut maintenir la pureté. La structure du tube multicouche selon l'invention n'apparaît pas dans ce document. Le document US 6016849 publié le 25 juillet 1996 décrit un tube plastique présentant une adhérence entre la couche interne et la couche protectrice externe entre 0,2 et 0,5 N/mm. Il n'est pas fait mention de polymère fluoré modifié par greffage par irradiation. Les documents US 2004/0206413 et WO 2005/070671 décrivent un tube multicouche comprenant une gaine de métal. Il n'est pas fait mention de polymère fluoré modifié par greffage par irradiation. 15 Dans ces documents de l'art antérieur, il n'est pas décrit de tubes multicouches comprenant une couche d'une polyoléfine, une couche d'un polymère fluoré greffé par irradiation et une gaine de métal. [Brève description de l'invention] 20 L'invention est relative à un un tube multicouche comprenant (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) : • éventuellement une couche C, comprenant au moins un polymère fluoré ; • une couche C2 comprenant au moins un polymère fluoré greffé par 25 irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré ; • éventuellement une couche C3 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine, cette couche C3 étant directement attachée à la couche 30 C2 contenant le polymère fluoré greffé par irradiation ; • une couche C4 comprenant au moins une polyoléfine, directement attachée à la couche C3 éventuelle ou bien à la couche C2 ; 10 • une couche barrière C5 ; • éventuellement une couche C6 comprenant au moins une polyoléfine. La couche interne qui est en contact avec le fluide qui circule est soit la couche CI d'un polymère fluoré éventuelle, soit la couche C2 d'un polymère fluoré greffé par irradiation, éventuellement en mélange avec un polymère fluoré. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, des exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen de la figure annexée. Figure La figure 1 représente une vue en coupe d'un tube multicouche 9 selon l'une des formes de l'invention. Il s'agit d'un tube cylindrique ayant plusieurs couches concentriques, référencées de 1 à 8. couche 1 : couche CI comprenant un polymère fluoré ; couche 2: couche C2 comprenant un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation ; couche 3 : couche C3 comprenant une polyoléfine fonctionnalisée ; couche 4 : couche C4 comprenant une polyoléfine ; couche 5 : couche de liant d'adhésion ; couche 6 : couche barrière C5 ; couche 7 : couche de liant d'adhésion; couche 8 : couche C6 comprenant une polyoléfine. Les couches sont disposées les unes contre les autres dans l'ordre indiqué 1-38. [Description détaillée de I'inventionl S'agissant du polymère fluoré greffé par irradiation, celui-ci est obtenu par un procédé de greffage par irradiation d'un monomère insaturé sur un polymère fluoré (lequel est décrit plus loin). On parlera pour simplifier de polymère fluoré greffé par irradiation. Le polymère fluoré est au préalable mélangé au monomère insaturé par toutes les techniques de mélange en milieu fondu connues de l'art antérieur. L'étape de mélange s'effectue dans tout dispositif de mélange tel que des extrudeuses ou des malaxeurs utilisés dans l'industrie des thermoplastiques. De préférence, on utilisera une extrudeuse pour mettre le mélange sous forme de granulés. Le greffage a donc lieu sur un mélange (dans la masse) et non à la surface d'une poudre comme cela est par exemple décrit dans le document US 5576106. Puis, le mélange du polymère fluoré et du monomère insaturé est irradié (irradiation p ou y) à l'état solide à l'aide d'une source électronique ou photonique sous une dose d'irradiation comprise entre 10 et 200 kGray, de préférence entre 10 et 150 kGray. Le mélange peut par exemple être conditionné en sacs de polyéthylène, l'air est chassé puis les sacs sont fermés. Avantageusement la dose est comprise entre 2 et 6 Mrad et de préférence entre 3 et 5 Mrad. L'irradiation grâce à une bombe au cobalt 60 est particulièrement préférée. La teneur en monomère insaturé qui est greffé est comprise, en poids, entre 0,1 à 5% (c'est-à-dire que le monomère insaturé greffé correspond à 0,1 à 5 parts pour 99,9 à 95 parts de polymère fluoré), avantageusement de 0,5 à 5%, de préférence de 0,9 à 5%. La teneur en monomère insaturé greffé dépend de la teneur initiale du monomère insaturé dans le mélange polymère fluoré / monomère insaturé à irradier. Elle dépend aussi de l'efficacité du greffage, donc de la durée et de l'énergie de l'irradiation. Le monomère insaturé qui n'a pas été greffé ainsi que les résidus libérés par le greffage notamment le HF peuvent ensuite être éventuellement éliminés. Cette dernière étape peut être rendue nécessaire si le monomère insaturé non-greffé est susceptible de nuire à l'adhésion ou bien pour des problèmes de toxicologie. Cette opération peut être réalisée selon les techniques connues de l'homme de l'art. Un dégazage sous vide peut être appliqué, éventuellement en appliquant en même temps un chauffage. Il est également possible de dissoudre le polymère fluoré modifié dans un solvant adéquat tel que par exemple la N-méthyl pyrrolidone, puis de précipiter le polymère dans un non- solvant, par exemple dans l'eau ou bien dans un alcool, ou bien de laver le polymère fluoré modifié à l'aide d'un solvant inerte vis-à-vis du polymère fluoré et des fonctions greffées. Par exemple, quand on greffe de l'anhydride maléïque, on peut laver avec du chlorobenzène. C'est là l'un des avantages de ce procédé de greffage par irradiation que de pouvoir obtenir des teneurs en monomère insaturé greffé plus élevées qu'avec les procédés de greffage classiques utilisant un amorceur radicalaire. Ainsi, typiquement, avec le procédé de greffage par irradiation, il est possible d'obtenir des teneurs supérieures à 1% (1 part de monomère insaturé pour 99 parts du polymère fluoré), voire même supérieure à 1,5%, ce qui n'est pas possible avec un procédé de greffage classique en extrudeuse D'autre part, le greffage par irradiation a lieu à froid , typiquement à des températures inférieures à 100 C, voire 50 C, de sorte que le mélange du polymère fluoré et du monomère insaturé n'est pas à l'état fondu comme pour un procédé de greffage classique en extrudeuse. Une différence essentielle est donc que, dans le cas d'un polymère fluoré semi-cristallin (comme c'est le cas avec le PVDF par exemple), le greffage a lieu dans la phase amorphe et non dans la phase cristalline alors qu'il se produit un greffage homogène dans le cas d'un greffage en extrudeuse à l'état fondu. Le monomère insaturé ne se répartit donc pas identiquement sur les chaînes du polymère fluoré dans le cas du greffage par irradiation et dans le cas du greffage en extrudeuse. Le produit fluoré modifié présente donc une répartition différente du monomère insaturé sur les chaînes de polymère fluoré par rapport à un produit qui serait obtenu par un greffage en extrudeuse. Durant cette étape de greffage, il est préférable d'éviter la présence d'oxygène. Un balayage à l'azote ou à l'argon du mélange polymère fluoré / monomère insaturé est donc possible pour éliminer l'oxygène. Le polymère fluoré modifié par greffage par irradiation présente la très bonne 10 résistance chimique et à l'oxydation, ainsi que la bonne tenue thermomécanique, du polymère fluoré avant sa modification. S'agissant du polymère fluoré, on désigne ainsi tout polymère ayant dans sa chaîne au moins un monomère choisi parmi les composés contenant un groupe 15 vinyle capable de s'ouvrir pour se polymériser et qui contient, directement attaché à ce groupe vinyle, au moins un atome de fluor, un groupe fluoroalkyle ou un groupe fluoroalkoxy. A titre d'exemple de monomère, on peut citer le fluorure de vinyle; le fluorure de 20 vinylidène (VDF, CH2=CF2); le trifluoroéthylène (VF3); le chlorotrifluoroéthylène (CTFE); le 1,2-difluoroéthylène; le tétrafluoroethylène (TFE); l'hexafluoropropylène (HFP); les perfluoro(alkyl vinyl) éthers tels que le perfluoro(methyl vinyl)éther (PMVE), le perfluoro(éthyl vinyl) éther (PEVE) et le perfluoro(propyl vinyl) éther (PPVE); le perfluoro(1,3-dioxole); le perfluoro(2,2diméthyl-1,3-dioxole) (PDD); le produit de formule CF2=CFOCF2CF(CF3)OCF2CF2X dans laquelle X est SO2F, CO2H, CH2OH, CH2OCN ou CH2OPO3H; le produit de formule CF2=CFOCF2CF2SO2F; le produit de formule F(CF2)nCH2OCF=CF2 dans laquelle n est 1, 2, 3, 4 or 5; le produit de formule R1CH2OCF=CF2 dans laquelle RI est l'hydrogène où F(CF2)z 30 et z vaut 1, 2, 3 ou 4; le produit de formule R3OCF=CH2 dans laquelle R3 est F(CF2)Z- et z est 1, 2, 3 or 4; le perfluorobutyl éthylène (PFBE); le 3,3,3-trifluoropropène et le 2-trifluorométhyl-3,3,3 -trifluoro-1-propène. Le polymère fluoré peut être un homopolymère ou un copolymère, il peut aussi comprendre des monomères non fluorés tels que l'éthylène. A titre d'exemple, le polymère fluoré est choisi parmi : les homo- et copolymères du fluorure de vinylidène (PVDF) contenant de préférence au moins 50% en poids de VDF, le copolymère étant choisi parmi le chlorotrifluoroéthylène (CTFE), l'hexafluoropropylène (HFP), le trifluoroéthylène (VF3) et le tétrafluoroéthylène (TFE) ; - les copolymères du TFE et de l'éthylène (ETFE) ; les homo- et copolymères du trifluoroéthylène (VF3) ; les copolymères, et notamment terpolymères, associant les restes des motifs chlorotrifluoroéthylène (CTFE), tétrafluoroéthylène (TFE), hexafluoropropylène (HFP) et/ou éthylène et éventuellement des motifs VDF et/ou VF3. Avantageusement, le polymère fluoré est un PVDF homo- ou copolymère. Ce polymère fluoré présente en effet une bonne résistance chimique, notamment aux UV et aux produits chimiques, et il se transforme facilement (plus facilement que le PTFE ou les copolymères de type ETFE). De préférence le PVDF contient, en poids, au moins 50% de VDF, plus préférentiellement au moins 75% et mieux encore au moins 85%. Le comonomère est avantageusement I'HFP. Avantageusement, le PVDF a une viscosité allant de 100 Pa.s à 2000 Pa.s, la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s"' à l'aide d'un rhéomètre capillaire. En effet, ces PVDF sont bien adaptés à l'extrusion et a l'injection. De préférence, le PVDF a une viscosité allant de 300 Pa.s à 1200 Pa.s, la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s' à l'aide d'un rhéomètre capillaire. Ainsi, les PVDF commercialisés sous la marque KYNAR 710 ou 720 sont parfaitement adaptés pour cette formulation. S'agissant du monomère insaturé, celui-ci possède une double liaison 5 ainsi qu'au moins une fonction polaire qui peut être une fonction : - acide carboxylique, sel d'acide carboxylique, - anhydride d'acide carboxylique, époxyde, 10 ester d'acide carboxylique, silyle, - alcoxysilane, - amide carboxylique, hydroxy, 15 - isocyanate. Des mélanges de plusieurs monomères insaturés sont également envisageables. Des acides carboxyliques insaturés ayant 4 à 10 atomes de carbone et leurs 20 dérivés fonctionnels, particulièrement leurs anhydrides, sont des monomères insaturés particulièrement préférés. Citons à titre d'exemples de monomères insaturés l'acide méthacrylique, l'acide acrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide citraconique, l'acide undécylénique, l'acide allylsuccinique, l'acide cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide 4ùméthylcyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide bicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'acide xùméthylbicyclo(2,2,1-hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'undécylénate de zinc, de calcium ou de sodium, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique, l'anhydride dichloromaléique, l'anhydride difluoromaléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique, 30 l'acrylate ou le méthacrylate de glycidile, I'allyl glycidyl éther, les vinyles silanes tel que le vinyl triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le y-méthacryloxypropyltriméthoxysilane. C=C D'autres exemples de monomères insaturés comprennent des esters aikyliques en C1-C8 ou des dérivés esters glycidyliques des acides carboxyliques insaturés tels que I'acrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, I'acrylate d'éthyle, le méthacrylate d'éthyle, I'acrylate de butyle, le méthacrylate de butyle, l'acrylate de glycidyle, le méthacrylate de glycidyle, le maléate de mono-éthyle, le maléate de diéthyle, le fumarate de monométhyle, le fumarate de diméthyle, l'itaconate de monométhyle, et l'itaconate de diéthyle ; des dérivés amides des acides carboxyliques insaturés tels que I'acrylamide, le méthacrylamide, le monoamide maléïque, le diamide maléique, le Nùmonoéthylamide maléïque, le N,N-diéthylamide maléique, le Nùmonobutylamide maléïque, le N,N-dibutylamide maléïque, le monoamide furamique, le diamide furamique, le N-monoéthylamide fumarique, le N,N-diéthylamide fumarique, le N-monobutylamide fumarique et le N,N-dibutylamide furamique ; des dérivés imides des acides carboxyliques insaturés tels que le maléimide, le N-butylmaléimide et le N-phénylmaléimide ; et des sels métalliques d'acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylate de sodium, le méthacrylate de sodium, I'acrylate de potassium, le méthacrylate de potassium et les undécylénate de zinc, calcium ou sodium. On exclut des monomères insaturés ceux qui présentent deux doubles liaisons C=C qui pourraient conduire à une réticulation du polymère fluoré, comme par exemple les di- ou triacrylates. De ce point de vue, l'anhydride maléïque tout comme les undécylénates de zinc, calcium et sodium constituent de bons composés greffables car ils ont peu tendance à homopolymériser ni même à donner lieu à une réticulation. Avantageusement, on utilise l'anhydride maléïque. Ce monomère offre en effet les avantages suivants : il est solide et peut être facilement introduit avec les granulés de polymère fluoré avant le mélange à l'état fondu, - il permet d'obtenir de bonnes propriétés d'adhésion, - il est particulièrement réactif vis-à-vis des fonctions d'une polyoléfine fonctionnalisée, notamment lorsque ces fonctions sont des fonctions époxydes, à la différence d'autres monomères insaturés comme l'acide (méth)acrylique ou les esters acryliques, il n'homopolymérise pas et n'a pas à être stabilisé. Dans le mélange devant être irradié, la proportion de polymère fluoré est comprise, en poids, entre 80 à 99,9% pour respectivement 0,1 à 20% de monomère insaturé. De préférence la proportion de polymère fluoré est de 90 à 99% pour respectivement 1 à 10% de monomère insaturé. S'agissant de la polyoléfine, on désigne par ce terme un polymère comprenant majoritairement des motifs éthylène et/ou propylène. Il peut s'agir d'un polyéthylène, homo- ou copolymère, le comonomère étant choisi parmi le propylène, le butène, l'héxène ou l'octène. Il peut s'agir aussi d'un polypropylène, homo- ou copolymère, le comonomère étant choisi parmi l'éthylène, le butène, l'héxène ou l'octène. Le polyéthylène peut être notamment le polyéthylène haute densité (PEND), basse densité (PEBD), le polyéthylène basse densité linéaire (LLDPE), le polyéthylène très basse densité (VLDPE). Le polyéthylène peut être obtenu à l'aide d'un catalyseur Ziegler-Natta, Phillips ou de type métallocène ou encore par le procédé haute-pression. Le polypropylène est un polypropylène iso- ou syndiotactique. Il peut s'agir aussi d'un polyéthylène réticulé (noté PEX). Le PEX présente par rapport à un PE non réticulé de meilleures propriétés mécaniques (notamment une bonne résistance à la fissure) et une meilleure résistance chimique. Le polyéthylène réticulé peut être par exemple un polyéthylène comprenant des groupements silanes hydrolysables (comme décrit dans les demandes WO 01/53367 ou US 20040127641 Al) qui a ensuite été réticulé après réaction entre eux des groupements silanes. La réaction des groupements silanes Si-OR entre eux conduit à des liaisons Si-O-Si qui relient les chaînes de polyéthylène entre elles. La teneur en groupements silanes hydrolysables peut être au moins de 0,1 groupements silanes hydrolysables pour 100 unités ûCH2- (déterminée par analyse infrarouge). Le polyéthylène peut aussi être réticulé à l'aide de radiations, par exemple de radiations gamma. Il peut s'agir aussi d'un polyéthylène réticulé à l'aide d'un amorceur radicalaire de type peroxyde. On pourra donc utiliser un PEX de type A (réticulation à l'aide d'un amorceur radicalaire), de type B (réticulation à l'aide de groupements silanes) ou de type C (réticulation par irradiation). Il peut s'agir aussi d'un poléthylène dit bimodal, c'est-à-dire composé d'un mélange de polyéthylènes présentant des masses moléculaires moyennes différentes comme enseigné dans le document WO 00/60001. Le polyéthylène bimodal permet par exemple d'obtenir un compromis très intéressant de résistance aux chocs et au stress-cracking ainsi qu'une bonne rigidité et une bonne tenue à la pression. Pour les tubes devant résister à la pression, notamment les tubes de transport de gaz sous pression ou de transport d'eau, on pourra utiliser avantageusement un polyéthylène qui présente une bonne résistance à la propagation lente de fissure (SCG) et à la propagation rapide de fissure (RCP). Le grade HDPE XS 10 B commercialisé par TOTAL PETROCHEMICALS présente une bonne résistance à la fissure (lente ou rapide). Il s'agit d'un PEHD contenant de I'hexène comme comonomère, ayant une densité de 0,959 g/cm3 (ISO 1183), un MI-5 de 0,3 dg/min (ISO 1133), un HLMI de 8 dg/min (ISO 1133), une résistance hydrostatique longue durée de 11,2 MPa selon ISO/DIS 9080, une résistance à la propagation lente de fissures sur tuyaux entaillés supérieure à 1000 heures selon ISO/DIS 13479.30 S'agissant de la polyoléfine fonctionnalisée, on désigne par ce terme un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi: - les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C8, notamment le (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle ; - les acides carboxyliques insaturés, leurs sels et leurs anhydrides, notamment l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique ; les époxydes insaturés, notamment les esters et éthers de glycidyle aliphatiques tels que I'allylglycidyléther, le vinylglycidyléther, le maléate et l'itaconate de glycidyle, I'acrylate et le méthacrylate de glycidyle, ainsi que les esters et éthers de glycidyle alicycliques ; les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle ou le propionate de vinyle. La polyoléfine fonctionnalisée peut être obtenue par copolymérisation de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi dans la liste précédente. La polyoléfine fonctionnalisée peut être un copolymère de l'éthylène et d'un monomère polaire de la liste précédente ou bien un terpolymère de l'éthylène et de deux monomères polaires insaturés choisis dans la liste précédente. La copolymérisation s'opère à des pressions élevées supérieures à 1000 bar selon le procédé dit haute-pression. La polyoléfine fonctionnelle obtenue par copolymérisation comprend en poids de 50 à 99,9% d'éthylène, de préférence de 60 à 99,9%, encore plus préférentiellement de 65 à 99% et de 0,1 à 50%, de préférence de 0,1 à 40%, encore plus préférentiellement de 1 à 35% d'au moins un monomère polaire de la liste précédente. Par exemple, la polyoléfine fonctionnalisée est un copolymère de l'éthylène et d'un époxyde insaturé, de préférence du (méth)acrylate de glycidyle, et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. La teneur en époxyde insaturé, notamment en (méth)acrylate de glycidyle, est comprise entre 0, 1 et 50%, avantageusement entre 0,1 et 40%, de préférence entre 1 à 35%, encore plus préférentiellement entre 1 et 20%. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références LOTADER AX8840 (8% de méthacrylate de glycidyle, 92% d'éthylène, melt-inder 5 selon ASTM D1238), LOTADER AX8900 (8% de méthacrylate de glycidyle, 25% d'acrylate de méthyle, 67% d'éthylène, melt-index 6 selon ASTM D1238), LOTADER AX8950 (9% de méthacrylate de glycidyle, 15% d'acrylate de méthyle, 76% d'éthylène, melt-index 85 selon ASTM D1238). La polyoléfine fonctionnalisée peut aussi être un copolymère de l'éthylène et d'un anhydride d'acide carboxylique insaturé, de préférence l'anhydride maléïque, et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. La teneur en anhydride maléïque, notamment l'anhydride maléïque, est comprise entre 0, 1 et 50%, avantageusement entre 0,1 et 40%, de préférence entre 1 à 35%, encore plus préférentiellement entre 1 et 10%. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références LOTADER 2210 (2,6% d'anhydride maléïque, 6% d'acrylate de butyle et 91,4% d'éthylène, melt-inder 3 selon ASTM D1238), LOTADER 3340 (3% d'anhydride maléïque, 16% d'acrylate de butyle et 81% d'éthylène, melt-inder 5 selon ASTM D1238), LOTADER 4720 (0,3% d'anhydride maléïque, 30% d'acrylate d'éthyle et 69,7% d'éthylène, melt-inder 7 selon ASTM D1238), LOTADER 7500 (2,8% d'anhydride maléïque, 20% d'acrylate de butyle et 77,2% d'éthylène, melt-inder 70 selon ASTM D1238), OREVAC 9309, OREVAC 9314, OREVAC 9307Y, OREVAC 9318, OREVAC 9304 ou OREVAC 9305. On désigne aussi par polyoléfine fonctionnalisée une polyoléfine sur laquelle est greffé par voie radicalaire un monomère polaire insaturé de la liste précédente. Le greffage a lieu en extrudeuse ou en solution en présence d'un amorceur radicalaire. A titre d'exemple d'amorceurs radicalaires, on pourra utiliser le t-butyl-hydroperoxyde, le cumène-hydroperoxyde, le di-iso-propylbenzène-hydroperoxyde, le di-t-butyl-peroxyde, le t-butyl-cumyl-peroxyde, le dicumyl-peroxyde, le 1,3-bis-(t-butylperoxy-isopropyl)benzène, le benzoylperoxyde, I'iso-butyryl-peroxyde, le bis-3,5,5-triméthyl-hexanoyl-peroxyde ou le méthyl-éthyl-cétone-peroxyde. Le greffage d'un monomère polaire insaturé sur une polyoléfine est connu de l'homme du métier, pour plus de détails, on pourra se référer par exemple aux documents EP 689505, US 5235149, EP 658139, US 6750288 B2, US6528587 B2. La polyoléfine sur laquelle est greffé le monomère polaire insaturé peut être un polyéthylène, notamment le polyéthylène haute densité (PEND) ou basse densité (PEBD), le polyéthylène basse densité linéaire (LLDPE), le polyéthylène très basse densité (VLDPE). Le polyéthylène peut être obtenu à l'aide d'un catalyseur Ziegler-Natta, Phillips ou de type métallocène ou encore par le procédé haute-pression. La polyoléfine peut être aussi un polypropylène, notamment un polypropylène iso- ou syndiotactique. Il peut s'agir aussi d'uncopolymère de l'éthylène et du propylène de type EPR, ou un terpolymère de l'éthylène, d'un propylène et d'un diène de type EPDM. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références OREVAC 18302, 18334, 18350, 18360, 18365, 18370, 18380, 18707, 18729, 18732, 18750, 18760, PP-C, CA100. Le polymère sur lequel est greffé le monomère polaire insaturé peut aussi être un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi: les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C8, notamment le (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle ; - les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle ou le propionate de vinyle. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références OREVAC 18211, 18216 ou 18630. De préférence, on choisit la polyoléfine fonctionnalisée de telle sorte que les fonctions du monomère insaturé qui est greffé sur le polymère fluoré réagissent avec celles du monomère polaire de la polyoléfine fonctionnalisée. Par exemple, si on a greffé sur le polymère fluoré, un anhydride d'acide carboxylique, par exemple de l'anhydride maléique, la couche de polyoléfine fonctionnalisée peut être constituée d'un copolymère de l'éthylène, d'un époxyde insaturé, par exemple le méthacrylate de glycidyle, et éventuellement d'un acrylate d'alkyle, le copolymère de l'éthylène étant éventuellement mélangé avec une polyoléfine. Selon un autre exemple, si on a greffé sur le polymère fluoré, un époxyde insaturé, par exemple le méthacrylate de glycidyle, la couche de polyoléfine fonctionnalisée peut être constituée d'un copolymère de l'éthylène, d'un anhydride d'acide carboxylique, par exemple l'anhydride maléique, et éventuellement d'un acrylate d'alkyle, le copolymère de l'éthylène étant éventuellement mélangé avec une polyoléfine. On décrit maintenant plus en détails les tubes. L'invention est relative à un tube multicouche comprenant (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) : • éventuellement une couche CI comprenant au moins un polymère fluoré ; • une couche C2 comprenant au moins un polymère fluoré greffé par 25 irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré ; • éventuellement une couche C3 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine, cette couche C3 étant directement attachée à la couche 30 C2 contenant le polymère fluoré greffé par irradiation ; • une couche C4 comprenant au moins une polyoléfine, directement attachée à la couche C3 éventuelle ou bien à la couche C2 ; • une couche barrière C5 ; • éventuellement une couche C6 comprenant au moins une polyoléfine. La couche interne qui est en contact avec le fluide qui circule est soit la couche CI comprenant un polymère fluoré éventuelle, soit la couche C2 comprenant le polymère fluoré greffé par irradiation, éventuellement en mélange avec le polymère fluoré. Toutes les couches du tube sont de préférence concentriques. Le tube est de préférence cylindrique. De préférence, les couches adhèrent entre elles dans leur zone de contact respectives. La couche CI Cette couche est éventuelle et comprend au moins un polymère fluoré. Ce polymère fluoré de la couche avec le fluide qui circule n'est pas modifié par greffage par irradiation. De préférence, le polymère fluoré est un PVDF homo-ou copolymère. La couche C2 Cette couche comprend au moins un polymère fluoré greffé par irradiation. Le polymère fluoré greffé par irradiation sert de liant entre la couche de polyoléfine et la couche de polymère fluoré. La couche C2 est avantageusement directement attachée à la couche CI. Le polymère fluoré modifié par greffage par irradiation de la couche C2 peut être utilisé seul ou éventuellement mélangé avec un polymère fluoré. Le mélange comprend dans ce cas en poids de 1 à 99%, avantageusement de 10 à 90%, de préférence de 10 à 50%, de polymère fluoré greffé par irradiation pour respectivement de 99 à 1%, avantageusement de 90 à 10%, de préférence de 50 à 90%, de polymère fluoré (non modifié par greffage). Avantageusement, le polymère fluoré modifié par greffage et le polymère non modifié par greffage par irradiation sont de même nature. Par exemple, il peut s'agir d'un PVDF modifié par greffage par irradiation et d'un PVDF non modifié. La couche C3 De préférence, on dispose une couche C3 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée entre la couche C4 et la couche C2. Cette couche a pour fonction de renforcer l'adhésion entre la couche C4 et la couche C2. La polyoléfine fonctionnalisée peut être utilisée seule ou en mélange avec une polyoléfine. Le mélange comprend en poids de 1 à 99%, avantageusement de 10 à 90%, de préférence de 50 à 90%, de polyoléfine fonctionnalisée pour respectivement de 99 à 1%, avantageusement de 90 à 10%, de préférence de 10 à 50%, de polyoléfine. La polyoléfine qui est utilisée pour le mélange avec la polyoléfine fonctionnalisée est de préférence un polyéthylène car ces deux polymères présentent une bonne compatibilité. La couche C3 peut aussi comprendre un mélange de deux ou plusieurs polyoléfines fonctionnalisées. Par exemple, il peut s'agir d'un mélange d'un copolymère de l'éthylène et d'un époxyde insaturé et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle et d'un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle. La couche C4 La couche C4 comprend au moins une polyoléfine. La couche C4 peut aussi comprendre au moins une polyoléfine en mélange avec une polyoléfine fonctionnalisée. Dans ce cas, le mélange comprend en poids de 1 à 99%, avantageusement de 10 à 90%, de préférence de 10 à 50%, de polyoléfine fonctionnalisée pour respectivement de 99 à 1%, avantageusement de 90 à 10%, de préférence de 50 à 90%, de polyoléfine. La polyoléfine qui est utilisée pour le mélange avec la polyoléfine fonctionnalisée est de préférence un polyéthylène car ces deux polymères présentent une bonne compatibilité. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire que la couche C3 soit présente. Le tube multicouche comprend donc (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) : • éventuellement une couche CI d'au moins un polymère fluoré ; • une couche C2 d'au moins un polymère fluoré sur lequel est greffé par irradiation un monomère insaturé, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré; • une couche C4 d'au moins un mélange d'une polyoléfine et d'au moins une polyoléfine fonctionnalisée, directement attachée à la couche C2 ; • une couche barrière C5 ; • éventuellement une couche C6 d'une polyoléfine. De préférence, la polyoléfine fonctionnalisée qui peut être utilisée pour la couche C4 possède des fonctions capables de réagir avec les fonctions greffées sur le polymère fluoré. Ainsi, par exemple, si on a greffé des fonctions anhydride sur le polymère fluoré, la polyoléfine fonctionnalisée comprendra avantageusement des fonctions époxyde ou hydroxy. Par exemple encore, si on a greffé des fonctions époxyde ou hydroxy sur le polymère fluoré, la polyoléfine fonctionnalisée comprendre avantageusement des fonctions anhydride. De façon similaire, ceci est vrai également pour la polyoléfine fonctionnalisée de la couche C3. La couche interne qui est en contact avec le fluide qui circule est soit la couche CI d'un polymère fluoré éventuelle, soit la couche C2 d'un polymère fluoré greffé par irradiation, éventuellement en mélange avec un polymère fluoré. La couche barrière C5 La fonction de la couche barrière est d'éviter la contamination du fluide, qui circule, notamment de l'eau ou du gaz transporté, par des contaminants. L'oxygène et les produits chimiques comme les hydrocarbures par exemple sont des contaminants. Dans le cas plus spécifique des gaz, l'humidité peut être un contaminant. La couche barrière C5 peut comprendre : • de I'EVOH ou un mélange à base d'EVOH ; • du PVDF ; • du polydiméthyl cétène ; • du poly(acide glycolique) (PGA). La couche barrière C5 peut aussi être une gaine de métal. L'EVOH est aussi appelé copolymère éthylène-acétate de vinyle saponifié. Il s'agit d'un copolymère ayant une teneur en éthylène de 20 à 70% en moles, de préférence de 25 à 70% en moles, le degré de saponification de son composant acétate de vinyle n'étant pas inférieur à 95% en moles. L'EVOH constitue un bonne barrière à l'oxygène. Avantageusement, I'EVOH a un indice de fluidité à l'état fondu entre 0,5 et 100 g/10 min (230 C, 2,26 kg), de préférence entre 5 et 30. Il est entendu que I'EVOH peut contenir de faibles proportions d'autres ingrédients comonomères, y compris des alpha-oléfines comme le propylène, l'isobutène, l'alpha-octène, des acides carboxyliques insaturés ou leurs sels, des esters alkyliques partiels, des esters alkyliques complets,... Pour les mélanges à base d'EVOH, I'EVOH forme la matrice, c'est-à-dire représente au moins 40% en poids du mélange et de préférence au moins 50%. Le polydiméthylcétène peut être obtenu par la pyrolyse de l'anhydride isobutyrique tel qu'elle est envisagée dans les demandes FR 2851562 et FR 2851562 Un procédé pour aboutir au polydiméthylcétène est le suivant : a) on préchauffe à pression atmosphérique entre 300 et 340 C un mélange comprenant 1 à 50 % en volume d'anydride idobutyrique pour respectivement 99 à 50 % d'un gaz inerte, b) puis ce mélange est porté à une température comprise entre 400 et 550 C pendant un 30 temps compris entre 0,05 et 10 s pour obtenir un mélange de diméthylcétène, de gaz inerte, d'acide isobutyrique et d'anhydride isobutyrique n'ayant pas réagi, c) le courant précédent est refroidi pour séparer le diméthylcétène et le gaz inerte de l'alcool isobutyrique et de l'anhydride isobutyrique, d) le diméthylcétène est absorbé dans un solvant de type hydrocarbure saturé ou insaturé, aliphatique ou alicyclique et substitué ou non substitué, puis on amorce la polymérisation du diméthylcétène à l'aide d'un système de catalyse cationique soluble dans ce solvant et comprenant un amorceur, un catalyseur et un co-catalyseur, e) à la fin de la polymérisation, on élimine le diméthylcétène qui n'a pas réagi et on sépare le polydiméthylcétène du solvant et des restes du système de catalyse. Le catalyseur peut être par exemple AlBr3, I'amorceur est par exemple le chlorure de tertiobutyle et l'o-chloranyl est par exemple le co-catalyseur. Le PGA est le poly(acide glycolique) c'est-à-dire un polymère renfermant en poids au moins 60%, avantageusement 70%, de préférence 80% des motifs (1) suivants : (-O-CH2-C(=O)-) (1) Ce polymère peut être fabriqué en chauffant à une température comprise entre 120 et 250 C le 1,4-dioxane-2,5-dione en présence d'un catalyseur tel qu'un sel 20 d'étain, comme par exemple SnCl4. La polymérisation se fait en masse ou dans un solvant. Le PGA peut renfermer les autres motifs (2) à (6) suivants : (-O-(CH2)n-O-C(=O)-(CH2)m-C(=O)) (2) avec n entier compris de 1 à 10 et m entier compris entre 0 et 10 ; I) (-0-CH-C-) (CH2)iH avec j entier compris entre 1 et 10 ; (3) 30 II -0 (C /k C-) 1 R2 (4) où k est un entier compris entre 2 et 10 et RI et R2 désignent chacun indépendamment l'un de l'autre H ou un groupe alkyle en CI-Clo ; (-OCH2CH2CH2-O-C(=O)-) (5) ou (6) (-O-CH2-O-CH2CH2-) Le PGA est décrit dans le brevet européen EP 925915 BI. La gaine de métal a aussi pour fonction de renforcer la tenue mécanique du tube. Le métal peut être de l'acier, du cuivre ou de l'aluminium ou un alliage de l'aluminium. Il s'agit de préférence de l'aluminium ou d'un alliage de l'aluminium pour des raisons de tenue à la corrosion et de souplesse. On fabrique la gaine 15 de métal selon l'un des procédés connu de l'homme du métier. On pourra se référer notamment aux documents suivants qui décrivent des procédés permettant de réaliser des tubes composites plastique / métal : US 6822205, EP 0581208 Al, EP 0639411 BI, EP 0823867 BI, EP 0920972 Al. De préférence, on utilise le procédé consistant à : 20 • conformer autour d'un tube en plastique une bande de métal présentant des bords longitudinaux coudés vers un côté commun et placés en appui les uns sur les autres en s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du tube en plastique, • puis les bords longitudinaux sont soudés ensemble. Ils forment donc 25 un joint de soudure longitudinal. Après avoir soudé les bords longitudinaux de la bande de métal, on obtient donc une gaine métallique tubulaire. 10 Pour améliorer l'adhésion de la couche barrière C5, une couche de liant d'adhésion est avantageusement disposée entre la couche barrière C5 et la couche de polyoléfine C4 et/ou entre la couche barrière C5 et l'éventuelle couche de polyoléfine C6. Le liant d'adhésion est par exemple un polymère fonctionnalisé qui a été décrit plus haut et qui est obtenu par greffage radicalaire. Il s'agit avantageusement d'une polyoléfine sur laquelle est greffé un acide carboxylique ou un anhydride d'acide carboxylique, par exemple de l'acide (méth)acrylique ou de l'anhydride maléïque. Il peut donc s'agir d'un polyéthylène sur lequel est greffé de l'acide (méth)acrylique ou de l'anhydride maléique ou d'un polypropylène sur lequel est greffé de l'acide (méth)acrylique ou de l'anhydride maléïque. On peut citer à titre d'exemple les polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références OREVAC 18302, 18334, 18350, 18360, 18365, 18370, 18380, 18707, 18729, 18732, 18750, 18760, PP-C, CA100 ou par la société UNIROYAL CHEMICAL sous la référence POLYBOND 1002 ou 1009 (polyéthylène sur lequel est greffé de l'acide acrylique). La couche C6 Le tube peut comprendre une autre couche de polyoléfine, notée C6. Les 20 polyoléfines des couches C4 et C6 peuvent être identiques ou différentes. De préférence, au moins l'une des deux couches est en polyéthylène, de préférence en PEX. La polyoléfine de la couche C4 et/ou de la couche C6 est avantageusement en polyéthylène, de préférence en PEX. La couche de 25 polyoléfine C6 a pour fonction de protéger mécaniquement la couche de polyoléfine C4 ainsi que la gaine de métal C5. On ne sortirait pas du cadre de l'invention si chacune des couches du tube multicouche, notamment la ou les couches de polyoléfine, contenait des additifs 30 habituellement utilisés en mélange avec des thermoplastiques, par exemple des antioxydants, des agents lubrifiants, des colorants, du noir de carbone. Le tube peut aussi comprendre d'autres couches, comme par exemple une couche isolante. Epaisseur des couches De préférence, les couches CI, C2, C3 et C5 présentent chacune une épaisseur comprise entre 0,01 et 30 mm, avantageusement entre 0,05 et 20 mm, de préférence entre 0,05 et 10 mm. Les couches de polyoléfine C4 et C6 présentent de préférence chacune une épaisseur comprise entre 0,1 et 10000 mm, avantageusement entre 0,5 et 2000 mm, de préférence entre 0,5 et 1000 mm. Obtention des tubes Les tubes sans gaine de métal sont fabriqués par coextrusion. Lorsque la polyoléfine de la couche C4 et/ou de l'éventuelle couche C6 est un PEX de type B (réticulation par groupements silanes), on commence par extruder la polyoléfine non réticulée. La réticulation est réalisée après que la coextrusion des couches C2 et C4, et éventuellement des couches CI et C3, est terminée, en plongeant les tubes extrudés dans des piscines d'eau chaude. Lorsque la polyoléfine couche C4 et/ou de l'éventuelle couche C6 est un PEX de type A (réticulation à l'aide d'un amorceur radicalaire), la réticulation est réalisée à l'aide d'un amorceur radicalaire qui s'active thermiquement lors de l'extrusion. Les tubes avec gaine de métal sont fabriqués après coextrusion des couches C, à C4, et de l'éventuelle couche de liant d'adhésion entre la couche C5 et la couche C4, puis une bande de métal est enroulée autour des couches ainsi obtenues. Les bords longitudinaux peuvent être soudés ensemble pour former un joint de soudure longitudinal. On peut ensuite extruder la couche C6 et éventuellement une couche de liant d'adhésion entre la couche C5 et la couche C6. Utilisation des tubes Les tubes multicouches sont peuvent être utilisés pour le transport d'eau (par exemple eau potable ou non, chaude ou froide). Ils sont notamment appropriés pour le transport de l'eau chaude, en particulier le transport d'eau chaude en réseau ou le transport d'eau chaude pour le chauffage (température supérieure à 60 C, voire 90 C). Ils sont aussi appropriés pour le transport d'une eau contenant des additifs chimiques agressifs pour les polyoléfines, notamment le polyéthylène. Les tubes sont donc utilisables pour le transport d'une eau contenant des additifs chimiques (généralement en faibles quantités, inférieures à 1%) qui peuvent altérer les polyoléfines, notamment le polyéthylène, surtout à chaud. Ces additifs peuvent être par exemple des dérivés chlorés, de l'eau de javel, de l'ozone, ... Pour les applications dans lesquelles l'eau qui circule est une eau potable, une eau destinée à des applications médicales ou pharmaceutiques ou un liquide biologique, il est préférable d'avoir une couche de polymère fluoré non modifié comme couche en contact avec l'eau (2éme forme de l'invention). Les microorganismes (bactéries, germes, moisissures, ...) ont peu tendance à se développer sur un polymère fluoré, notamment sur le PVDF. De plus, il est préférable que la couche en contact avec l'eau ou le liquide biologique soit une couche de polymère fluoré non modifié qu'une couche de polymère fluoré modifié pour éviter la migration de monomère insaturé non-greffé (libre) dans l'eau ou le liquide biologique. La présence d'une couche barrière, et notamment lorsqu'il s'agit d'une gaine de métal, permet aussi d'éviter la contamination de l'eau ou du gaz transporté par des contaminants. Le tube peut donc ainsi être utilisé pour le transport d'eau dans les terrains pollués. Plus généralement, grâce à la présence de la couche en polymère fluoré (modifié ou non), les tubes multicouches sont utilisables pour le transport de produits chimiques qui sont susceptibles de dégrader chimiquement les polyoléfines. Les tubes multicouches peuvent aussi être utilisés pour le transport de gaz, notamment de gaz sous pression. Lorsque la polyoléfine est un polyéthylène de type PE80 ou un PE100, ils sont notamment adaptés pour une tenue à des pressions supérieures à 10 bar, voire supérieures à 20 bar, voire encore supérieures à 30 bar. Le gaz peut être de différente nature. Il peut s'agir par exemple : • d'un hydrocarbure gazeux (par exemple le gaz de ville, un alcane gazeux, notamment l'éthane, le propane, le butane, un alcène gazeux, notamment l'éthylène, le propylène, le butène), • de l'azote, • de l'hélium, • de l'hydrogène, • de l'oxygène, • d'un gaz corrosif ou susceptible de dégrader le polyéthylène ou le polypropylène. Par exemple, il peut s'agir d'un gaz acide ou corrosif, 20 tel que H2S ou HCI ou HF. On mentionnera aussi l'intérêt de ces tubes pour les applications liées à la climatisation dans lesquelles le gaz qui circule est un cryogène. Il peut s'agir de CO2, notamment de CO2 supercritique, de gaz HFC ou HCFC. La couche CI 25 éventuelle ou bien la couche C2 résistent bien à ces gaz car il s'agit de polymères fluorés. De préférence, le polymère fluoré des couches CI et C2 est du PVDF, car il résiste particulièrement bien. Il est possible que le cryogène condense en certains points du circuit de climatisation et soit liquide. Le tube multicouche peut donc aussi s'appliquer au cas où le gaz cryogène a condensé 30 sous forme liquide. Toutes les variantes et formes de l'invention qui ont été décrites plus haut s'appliquent aussi dans le cas où le fluide qui circule est un gaz cryogène
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L'invention est relative à un tube multicouche comprenant (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) :● éventuellement une couche C1 comprenant au moins un polymère fluoré ;● une couche C2 comprenant au moins un polymère fluoré greffé par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré ;● éventuellement une couche C3 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine, cette couche C3 étant directement attachée à la couche C2 contenant le polymère fluoré greffé par irradiation ;● une couche C4 comprenant au moins une polyoléfine, directement attachée à la couche C3 éventuelle ou bien à la couche C2 ;● une couche barrière C5 ;● éventuellement une couche C6 comprenant au moins une polyoléfine.
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1. Tube multicouche comprenant (dans l'ordre de l'intérieur vers l'extérieur 5 du tube) : • éventuellement une couche CI comprenant au moins un polymère fluoré ; • une couche C2 comprenant au moins un polymère fluoré sur lequel a été greffé par irradiation un monomère insaturé, éventuellement en 10 mélange avec au moins un polymère fluoré ; • éventuellement une couche C3 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine, cette couche C3 étant directement attachée à la couche C2 contenant le polymère fluoré greffé par irradiation ; 15 • une couche C4 comprenant au moins une polyoléfine, directement attachée à la couche C3 éventuelle ou bien à la couche C2 ; • une couche barrière C5 ; • éventuellement une couche C6 comprenant au moins une polyoléfine. 20 2. Tube multicouche selon la 1 caractérisé en ce que la couche C2 comprend en poids de 1 à 99%, avantageusement de 10 à 90%, de préférence de 10 à 50% de polymère fluoré greffé par irradiation pour respectivement de 99 à 1%, avantageusement de 90 à 10%, de préférence de 50 à 90% de polymère fluoré. 25 3. Tube multicouche selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la la couche C3 comprend en poids de 1 à 99%, avantageusement de 10 à 90%, de préférence de 50 à 90% de polyoléfine fonctionnalisée pour respectivement de 99 à 1%, avantageusement de 90 à 10%, de préférence de 50 à 10% de 30 polyoléfine. 27 4. Tube multicouche selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que la couche C4 comprend au moins une polyoléfine en mélange avec au moins une polyoléfine fonctionnalisée. 5. Tube multicouche selon la 4 caractérisé en ce que la couche C4 comprend en poids de 1 à 99%, avantageusement de 10 à 90%, de préférence de 10 à 50% de polyoléfine fonctionnalisée pour respectivement de 99 à 1%, avantageusement de 90 à 10%, de préférence de 90 à 50% de polyoléfine. 6. Tube multicouche selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que la couche barrière comprend : • de I'EVOH ou un mélange à base d'EVOH ; • du PVDF ; • du polydiméthylcétène ; • du poly(acide glycolique) (PGA). 7. Tube multicouche selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que la couche de barrière est une gaine de métal. 8. Tube multicouche selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce qu'une couche de liant d'adhésion est disposée entre la couche barrière C5 et la couche de polyoléfine C4 et/ou entre la couche barrière C5 et la couche de polyoléfine C6. 25 9. Tube multicouche selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce que le polymère fluoré de la couche CI ou de la couche C2 ou le polymère fluoré sur lequel est greffé le monomère insaturé est un polymère ayant dans sa chaîne au moins un monomère choisi parmi les composés 30 contenant un groupe vinyle contenant directement attaché au groupe vinyle, au moins un atome de fluor, un groupement fluoroalkyle ou un groupe fluoroalkoxy.20 10. Tube multicouche selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce que le polymère fluoré de la couche CI ou de la couche C2 ou le polymère fluoré sur lequel est greffé le monomère insaturé est choisi parmi : • les homo- et copolymères du fluorure de vinylidène (PVDF) contenant de préférence au moins 50% en poids de VDF, le copolymère étant choisi parmi le chlorotrifluoroéthylène (CTFE), I'hexafluoropropylène (HFP), le trifluoroéthylène (VF3) et le tétrafluoroéthylène (TFE) ; • les copolymères du TFE et de l'éthylène (ETFE) ; • les homo-et copolymères du trifluoroéthylène (VF3) ; • les copolymères, et notamment terpolymères, associant les restes des motifs chlorotrifluoroéthylène (CTFE), tétrafluoroéthylène (TFE), hexafluoropropylène (HFP) et/ou éthylène et éventuellement des motifs VDF et/ou VF3. 11. Tube multicouche selon la 10 caractérisé en ce que le polymère fluoré est un PVDF homo- ou copolymère. 12. Tube multicouche selon l'une quelconque des 1 à 11 caractérisé en ce que le monomère insaturé greffé sur le polymère fluoré possède une double liaison C=C ainsi qu'au moins une fonction polaire qui peut être une fonction acide carboxylique, sel d'acide carboxylique, anhydride d'acide carboxylique, époxyde, ester d'acide carboxylique, silyle, alcoxysilane, amide carboxylique, hydroxy ou isocyanate. 13. Tube multicouche selon la 12 caractérisé en ce que le monomère insaturé est un acide carboxylique insaturé ayant 4 à 10 atomes de carbone ou un de ses dérivés fonctionnels. 14. Tube multicouche selon la 12 ou 13 caractérisé en ce que le monomère insaturé est l'acide méthacrylique, l'acide acrylique, l'acide maléïque, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide citraconique, l'acide undécylénique, l'acide allylsuccinique, l'acide cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide 4ùméthyl-cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide bicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'acide xùméthylbicyclo(2,2,1-hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'undécylénate de zinc, de calcium ou de sodium, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique, l'anhydride dichloromaléïque, l'anhydride difluoromaléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique, l'acrylate ou le méthacrylate de glycidile, I'allyl glycidyl éther, les vinyles silanes tel que le vinyl triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le méthacryloxypropyltriméthoxysilane. 15. Tube multicouche selon l'une quelconque des 1 à 14 caractérisé en ce que la polyoléfine fonctionnalisée est un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi : les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C8, notamment le (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle ; les acides carboxyliques insaturés, leurs sels et leurs anhydrides, notamment l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique ; -les époxydes insaturés, notamment les esters et éthers de glycidyle aliphatiques tels que l'allylglycidyléther, le vinylglycidyléther, le maléate et I'itaconate de glycidyle, I'acrylate et le méthacrylate de glycidyle, ainsi que les esters et éthers de glycidyle alicycliques ; les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle ou le propionate de vinyle. 16. Tube multicouche selon l'une des 1 à 15 caractérisé en ce que la polyoléfine fonctionnalisée est obtenue par copolymérisation de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé tel que défini à la 15. 7- 17. Tube multicouche selon l'une des 1 à 15 caractérisé en ce que la polyoléfine fonctionnalisée est obtenue par greffage radicalaire d'un monomère polaire insaturé tel que défini à la 15 sur une polyoléfine ou sur un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C8 ou les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés. 18. Utilisation d'un tube multicouche tel que défini à l'une quelconque des 1 à 17 pour le transport de l'eau, de produits chimiques qui sont 10 susceptibles de dégrader chimiquement les polyoléfines, d'un gaz. 19. Utilisation selon la 18 caractérisée en ce que le gaz est un hydrocarbure gazeux, l'azote, l'hélium, l'hydrogène, l'oxygène, un gaz corrosif ou susceptible de dégrader le polyéthylène ou le polypropylène, un cryogène. 15 20
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F,B
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F16,B32
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F16L,B32B
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F16L 11,B32B 27
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F16L 11/04,B32B 27/08,B32B 27/32
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FR2902492
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A1
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LAMPE POUR VEHICULE
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La présente invention concerne une lampe pour véhicule constituant une source de lumière au moyen d'un élément émetteur de lumière. TECHNIQUE ASSOCIÉE On a utilisé fréquemment au cours de ces dernières années un élément émetteur de lumière d'une diode électroluminescente ou analogue. Par exemple, 3P-A-2005-044683 décrit une lampe pour véhicule incluant une lentille agencée sur un axe optique s'étendant en direction avant et arrière de la lampe, et un élément émetteur de lumière agencé du côté arrière de la lentille, et constitué de telle sorte que la lumière directement émise par l'élément émetteur de lumière soit contrôlée pour être déviée par la lentille pour être illuminée du côté avant de la lampe. En outre, on peut obtenir une formation compacte de la lampe en adoptant une telle lampe pour véhicule. L'élément émetteur de lumière de la lampe pour véhicule décrite dans 3P-A-2005-044683 est agencé de manière à diriger une puce émettrice de lumière de celle-ci en direction de la face avant de la lampe et en conséquence, une certaine partie de la lumière émise par la puce émettrice de lumière constitue la lumière émise en direction d'un angle dépassant l'angle d'ouverture de la lentille et cette lumière est générée sur toute la périphérie par rapport à l'axe optique. Toutefois, cette lumière n'est pas contrôlée pour être déviée par la lentille et en conséquence, la lumière ne peut pas être utilisée efficacement en tant que lumière d'illumination avant et en conséquence, il se pose un problème tel que le rendement de l'utilisation du flux lumineux de la source de lumière est réduit de cette quantité. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention fournissent une lampe pour véhicule constituant une source de lumière au moyen d'un élément émetteur de lumière, capable d'accroître le rendement de l'utilisation du flux lumineux d'une source de lumière, même si l'on réalise une formation compacte de la lampe. Selon un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention, le rendement de l'utilisation du flux lumineux est accru au moyen d'un agencement d'un élément émetteur de lumière et d'un réflecteur prédéterminé. Selon un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention, une lampe pour véhicule est munie d'une lentille agencée sur un axe optique s'étendant en direction avant et arrière de la lampe et un élément émetteur de lumière agencé en arrière de la lentille. Dans la lampe pour véhicule, la forme en section de la lentille le long d'une surface verticale incluant l'axe optique peut être conformée en forme de lentille convexe ayant un foyer arrière sur l'axe optique. Dans la lampe pour véhicule, l'élément émetteur de lumière est agencé au voisinage du foyer arrière dans un état tel à diriger une puce émettrice de lumière de l'élément émetteur de lumière en direction oblique vers l'avant, inclinée dans une direction supérieure ou une direction inférieure d'un angle prédéterminé par rapport à la direction de la face avant de la lampe. Dans la lampe pour véhicule, au voisinage de l'élément émetteur de lumière est agencé un réflecteur pour réfléchir vers la lentille la lumière provenant de la puce émettrice de lumière. Le type de la lampe pour véhicule n'est pas particulièrement limité, mais par exemple, on peut adopter une unité de lampe ou analogue d'un feu de route, d'un feu antibrouillard, d'un feu clignotant, d'un feu de croisement de jour ou analogue, ou constituant une portion de celle-ci. L'axe optique peut coïncider avec une ligne axiale s'étendant en direction avant et arrière du véhicule ou peut ne pas coïncider avec celle-ci dans la mesure où l'axe optique est une ligne axiale s'étendant en direction avant et arrière de la lampe. La lentille n'est pas particulièrement limitée à une forme spécifique. La lentille peut avoir une forme en section le long de la surface verticale incluant l'axe optique, conformée en forme de lentille convexe ayant son foyer arrière sur l'axe optique. Élément émetteur de lumière signifie une source de lumière ayant la forme d'un élément comportant la puce émettrice de lumière émettant par émittance de face, sensiblement de forme ponctuelle. Son type n'est pas particulièrement limité mais par exemple, on peut adopter une diode électroluminescente, une diode laser ou analogue. Bien que la valeur spécifique de l'angle prédéterminé ne soit pas particulièrement limitée, il est préférable de fixer la valeur à une valeur d'environ 40 à 80 et il est encore plus préférable de fixer la valeur à une valeur d'environ 50 à 700. Le réflecteur n'est pas particulièrement limité à une forme spécifique de sa face de réflexion dans la mesure où le réflecteur est agencé au voisinage de l'élément émetteur de lumière et est constitué de manière à réfléchir vers la lentille la lumière provenant de la puce émettrice de lumière. Comme représenté par la constitution décrite ci-dessus, la lampe pour véhicule selon un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention est structurée par la constitution de l'inclusion de la lentille agencée sur l'axe optique s'étendant en direction avant et arrière de la lampe et l'élément émetteur de lumière agencé en arrière de celle-ci, la forme en section de la lentille le long de la surface verticale incluant l'axe optique est fixée à la forme de la lentille convexe ayant le foyer arrière sur l'axe optique, en outre, l'élément émetteur de lumière est agencé au voisinage du foyer arrière de la lentille dans l'état dirigeant la puce émettrice de lumière dans la direction oblique vers l'avant, inclinée dans la direction supérieure ou la direction inférieure de l'angle prédéterminé par rapport à la direction de la face avant de la lampe, en outre, au voisinage de l'élément émetteur de lumière est agencé le réflecteur pour réfléchir vers la lentille la lumière provenant de la puce émettrice de lumière et en conséquence, on peut obtenir l'opération et l'effet qui suivent. C'est-à-dire que lorsqu'on suppose que l'élément émetteur de lumière est agencé de telle sorte que la puce émettrice de lumière soit dirigée en direction de la face avant de la lampe, une certaine portion de la lumière émise par la puce émettrice de lumière est émise dans la direction d'un angle dépassant l'angle d'ouverture de la lentille, et se transforme en lumière qui n'est pas contrôlée pour être déviée par la lentille. En outre, la lumière qui n'est pas utilisée effectivement en tant que lumière d'irradiation avant est générée sur toute la périphérie en ce qui concerne l'axe optique. Par opposition, lorsque la puce émettrice de lumière est agencée pour être dirigée dans la direction oblique vers l'avant, comme dans l'élément émetteur de lumière selon l'invention, la lumière dirigée dans une direction proche de l'axe optique de la lumière émise par la puce émettrice de lumière frappe la lentille en tant que lumière émise dans la direction d'un angle égal ou inférieur à l'angle d'ouverture de la lentille, en outre, la majeure partie de la lumière dirigée dans une direction autre que la direction proche de l'axe optique depuis la puce émettrice de lumière frappe la lentille en étant réfléchie par le réflecteur agencé au voisinage de l'élément émetteur de lumière. En conséquence, en adoptant une constitution de lampe selon les modes de réalisation de l'invention, la majeure partie de la lumière émise par la puce émettrice de lumière peut être utilisée en tant que lumière d'irradiation avant. À cette occasion, lorsqu'on adopte la constitution de lampe selon les modes de réalisation de l'invention, le réflecteur est nécessaire en plus, par comparaison avec la lampe pour véhicule de la technique d'arrière-plan. Toutefois, puisque le réflecteur est agencé au voisinage de l'élément émetteur de lumière, la lampe pour véhicule peut conserver la constitution compacte. De cette manière, selon les modes de réalisation de l'invention, dans la lampe pour véhicule constituant la source de lumière au moyen de l'élément émetteur de lumière, le rendement de l'utilisation du flux lumineux de la source de lumière peut être accru et on peut également obtenir une formation compacte de la lampe. Dans la constitution décrite ci-dessus, le réflecteur peut être constitué de manière à faire converger la lumière provenant de la puce émettrice de lumière sensiblement au voisinage de l'axe optique, au voisinage avant du foyer arrière dans la surface verticale incluant l'axe optique. Au moyen de la structure, on peut rendre comparativement petite la largeur en direction haute et basse d'un motif de répartition de lumière formé par irradiation avant de la lumière provenant de la lampe pour véhicule, on peut facilement fournir ainsi un motif de répartition de lumière prolongé transversalement convenable pour la lampe pour véhicule. Dans la constitution décrite ci-dessus, l'élément émetteur de lumière peut être agencé de telle sorte que la face émettrice de lumière de la puce émettrice de lumière coïncide sensiblement avec une ligne droite reliant le foyer arrière de la lentille au bord périphérique externe du diamètre effectif de la lentille dans la surface verticale incluant l'axe optique. Au moyen de la structure, la majeure partie de la lumière directement émise par la puce émettrice de lumière peut frapper la lentille, le rendement de l'utilisation du flux lumineux de la source de lumière peut ainsi être encore accru. Dans la constitution décrite ci-dessus, l'élément émetteur de lumière peut être agencé de telle sorte que la puce émettrice de lumière soit dirigée dans la direction supérieure et que le bord d'extrémité inférieure de la puce émettrice de lumière soit disposé au foyer arrière. Au moyen de la structure, on peut former un motif de répartition de lumière ayant une ligne de découpe sous la forme d'une image projetée inversée du bord d'extrémité inférieure de la puce émettrice de lumière dans sa portion d'extrémité supérieure. Dans la constitution décrite ci-dessus, l'élément émetteur de lumière peut être agencé de telle sorte que la puce émettrice de lumière soit dirigée dans la direction supérieure et que la puce émettrice de lumière soit disposée au voisinage arrière du foyer arrière, où au voisinage du foyer arrière est agencé un masque pour masquer une portion de la lumière provenant de la puce émettrice de lumière de telle sorte que le bord d'extrémité supérieure du masque soit disposé au voisinage de l'axe optique. Au moyen de la structure, on peut former un motif de répartition de lumière ayant une ligne de découpe sous la forme de l'image projetée inversée du bord d'extrémité supérieure du masque dans sa portion d'extrémité supérieure. En outre, on peut former la ligne de découpe en une forme arbitraire et avec un rapport de luminosité extrêmement élevé. Dans la constitution décrite ci-dessus, bien que la forme spécifique de la lentille ne soit pas particulièrement limitée à ce qui est décrit ci-dessus, la forme en section de la lentille le long d'une surface horizontale incluant l'axe optique peut être fixée à une forme différente de la forme en section le long de la surface verticale incluant l'axe optique. Au moyen de la structure, on peut facilement augmenter l'angle de divergence d'un motif de répartition de lumière dans la direction horizontale par l'opération de déviation de lumière de la lentille. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront d'après la description suivante et les revendications annexées. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue de face représentant un phare de véhicule selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue de face représentant un élément unique d'une première unité de lampe du phare de véhicule. La figure 3 est une vue en coupe par la ligne III-III de la figure 2. figure 2. figure 3. La figure 4 est une vue en coupe par la ligne IV-IV de la La figure 5 est une vue détaillée d'une portion essentielle de la La figure 6 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière formé sur un écran vertical imaginaire agencé dans une position 15 m en avant de la lampe par la lumière irradiée vers le côté avant par la première unité de lampe. Les figures 7(a) et 7(b) sont des schémas représentant un motif de répartition de la lumière émise par une puce émettrice de lumière d'un élément émetteur de lumière de la première unité de lampe, la figure 7(a) est un schéma représentant la répartition de l'intensité lumineuse, la figure 7(b) est un schéma représentant la répartition de la luminance. La figure 8 est une vue similaire à la figure 4, représentant un élément unique d'une seconde unité de lampe du phare de véhicule. La figure 9 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière pour feu de croisement formé sur l'écran vertical imaginaire par la lumière irradiée vers le côté avant par le phare de véhicule. La figure 10 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière pour feu de route formé sur l'écran imaginaire par la lumière irradiée vers le côté avant par le phare de véhicule. La figure 11 est une vue de face montrant un premier exemple modifié de la première unité de lampe. La figure 12 est une vue en coupe par la ligne XII-XII de la figure 11. La figure 13 est une vue détaillée d'une portion essentielle de la figure 12. La figure 14 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière formé sur l'écran vertical imaginaire par la lumière irradiée vers le côté avant par l'unité de lampe selon le premier 10 exemple modifié. La figure 15 est une vue similaire à la figure 4, représentant un second exemple modifié de la première unité de lampe. La figure 16 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière formé sur l'écran vertical imaginaire par la 15 lumière irradiée vers le côté avant par l'unité de lampe selon le second exemple modifié. La figure 17 est une vue similaire à la figure 3, représentant un élément unique d'une unité de lampe selon le troisième exemple modifié. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES EXEMPLES DE MODES DE RÉALISATION 20 Des exemples de modes de réalisation de l'invention vont être expliqués en référence aux dessins comme suit. La figure 1 est une vue de face représentant un phare de véhicule 10 selon un exemple de mode de réalisation de l'invention. Comme représenté sur le dessin, le phare de véhicule 10 selon 25 l'exemple de mode de réalisation est structuré par une constitution dans laquelle huit unités de lampe 30, 40, 50, sont contenues à l'intérieur d'une chambre de lampes formée d'un corps de lampe 12 et d'un couvercle transparent 14 dans un état transparent, fixé à une portion d'ouverture de l'extrémité avant du corps de lampe 12, en tant que lampe pour véhicule. 30 Les huit unités de lampe 30, 40, 50, sont supportées de manière fixe par une console commune faite de métal 20 par un agencement à deux étages, supérieur et inférieur. La console faite de métal 20 est réalisée en forme de panneau vertical et elle est supportée par le corps de lampe 12 de façon inclinable en direction haute et basse et 35 vers la gauche et vers la droite au moyen d'un mécanisme de visée 18. Parmi les huit unités de lampe 30, 40, 50, quatre des unités de lampe 30 agencées à l'étage inférieur sont dotées de constitutions identiques les unes aux autres, et les axes optiques Axl des unités de lampe respectives 30 sont agencés de manière à s'étendre dans des directions orthogonales à la console faite de métal 20. En outre, deux des unités de lampe 40 agencées de manière à être proches du centre de l'étage supérieur sont dotées de constitution identique les unes aux autres et les axes optiques Ax2 des unités de lampe respectives 40 sont agencés de manière à s'étendre dans des directions légèrement supérieure gauche par rapport aux axes optiques Axl (de façon spécifique, en direction gauche d'environ 1 et en direction supérieure d'environ 0,5 ). En outre, deux des unités de lampe 50 agencées des deux côtés de l'étage supérieur sont dotées de constitutions identiques les unes aux autres, et les axes optiques Ax3 des unités de lampe respectives 50 sont agencés de manière à s'étendre dans des directions légèrement inférieures par rapport aux axes optiques Axl (de façon spécifique, des directions inférieures d'environ 0,5 ). Les huit unités de lampe 30, 40, 50, sont agencées dans un état dans lequel les axes optiques Axl des unités de lampe respectives 30 s'étendent dans des directions inférieures par rapport à la direction avant et arrière du véhicule d'environ 0,5 à 0,6 en inclinant la console faite de métal 20 lors d'une étape de finition pour régler les axes optiques au moyen du mécanisme de visée 18. En outre, selon le phare de véhicule 10 de l'exemple de mode de réalisation, un motif de répartition de lumière pour feu de croisement est formé en illuminant la lumière provenant de quatre des unités de lampe 30 et deux des unités de lampe 40 et un motif de répartition de lumière pour feu de route est formé en illuminant la lumière provenant de quatre des unités de lampe 30 et deux des unités de lampe 50. Les constitutions respectives de trois types des unités de lampe 30, 40, 50, vont ensuite être expliquées. La constitution de la première unité de lampe 30 va d'abord être expliquée. La figure 2 est une vue de face représentant un élément unique 35 de l'unité de lampe 30. La figure 3 est une vue en coupe par la ligne III- III de la figure 2. La figure 4 est une vue en coupe par la ligne IV-IV de la figure 2. En outre, la figure 5 est une vue détaillée d'une portion essentielle de la figure 3. Comme représenté sur les dessins, l'unité de lampe 30 est constituée d'une lentille 32 agencée sur l'axe optique Ax1 s'étendant dans la direction avant et arrière de la lampe, un élément émetteur de lumière 34 agencé du côté arrière de la lentille 32, un réflecteur 36 agencé au voisinage de l'élément émetteur de lumière 34 et un support 38 pour supporter de manière fixe la lentille 32, l'élément émetteur de lumière 34 et le réflecteur 36. La lentille 32 est une lentille convexe de face asphérique, dont la surface du côté avant est constituée d'une face convexe et dont la surface du côté arrière est constituée d'une face plate, et elle est constituée en tant que lentille de projection pour projeter une image sur une face focale arrière incluant son foyer arrière F sur un écran imaginaire vertical agencé du côté avant de la lampe, sous la forme de l'image inversée. La lentille 32 est supportée de manière fixe par une portion de gorge en forme de bague de l'extrémité avant d'une portion cylindrique 38A dans sa portion de bord périphérique et le diamètre effectif de la lentille 32 est rectifié par le diamètre interne de la portion cylindrique 38A. L'élément émetteur de lumière 34 est une diode électroluminescente blanche, et est constitué d'une puce émettrice de lumière 34a ayant une face émettrice de lumière d'une forme carrée d'environ 1 mm carré, et d'une plaque 34b supportant la puce émettrice de lumière 34a. À cette occasion, la puce émettrice de lumière 34a est hermétiquement fermée par un film mince formé de manière à recouvrir la face émettrice de lumière. L'élément émetteur de lumière 34 est agencé au voisinage du foyer arrière F dans un état de direction de la puce émettrice de lumière 34a dans une direction oblique vers l'avant, inclinée dans une direction supérieure par rapport à la direction de la face avant de la lampe, d'un angle prédéterminé. À cette occasion, l'élément émetteur de lumière 34 est agencé dans un état dans lequel le bord d'extrémité inférieure de la puce émettrice de lumière 34a est disposé au foyer arrière F et s'étend dans une direction horizontale. En outre, l'élément émetteur de lumière 34 est agencé de telle sorte que la face émettrice de lumière de la puce émettrice de lumière 34a coïncide sensiblement avec une ligne droite B reliant le foyer arrière F et un point d'extrémité inférieure du bord périphérique externe du diamètre effectif de la lentille 32 (c'est-à-dire, le bord d'extrémité avant de la face périphérique interne de la portion cylindrique 38A du support 38). En outre, à cette occasion, l'élément émetteur de lumière 34 est agencé de telle sorte que la face émettrice de lumière de la puce émettrice de lumière 34a soit inclinée dans une direction supérieure par rapport à la direction de la face avant de la lampe, d'environ 60 . Le réflecteur 36 est en forme de demi-dôme pour recouvrir l'élément émetteur de lumière 34 depuis la face supérieure et la face d'extrémité inférieure de son bord périphérique est disposée sur une surface horizontale incluant l'axe optique Axl. En outre, le réflecteur 36 réfléchit vers la lentille 32 la lumière provenant de la puce émettrice de lumière 34a pour être proche de l'axe optique Axi. De façon spécifique, la forme en section de la face réfléchissante 34a du réflecteur 36 est conformée en forme elliptique, incluant l'axe optique Axi, et son excentricité est fixée de manière à augmenter progressivement d'une section verticale jusqu'à une section horizontale. En outre, la face réfléchissante 36a fait converger la lumière depuis un point disposé au foyer arrière F de la puce émettrice de lumière 34a jusqu'au point A sur l'axe optique Axl légèrement du côté avant du foyer arrière F dans une surface verticale et fait converger la lumière sur l'axe optique Axl sensiblement du côté avant du point A dans sa section horizontale. Le support 38 est constitué d'un élément fait de métal et est constitué de la portion cylindrique 38A et d'une portion semi-cylindrique 38B s'étendant en forme de semi-cylindre depuis la portion cylindrique 38A jusqu'à la face arrière du côté inférieur de l'axe optique Axl, une portion verticale 38C de forme semi-circulaire le long d'une surface verticale orthogonale à l'axe optique Axi dans une portion d'extrémité arrière de la portion semi-cylindrique 38B, et une portion de face inclinée 38D s'étendant vers le côté arrière dans une direction oblique supérieure dans la partie centrale de l'extrémité supérieure de la portion verticale 38C, et une pluralité d'ailettes de dissipation de chaleur 38E s'étendant depuis la portion verticale 38C vers le côté arrière en forme de bande verticale au niveau de la portion de face inclinée 38D et sa périphérie. L'élément émetteur de lumière 34 est monté de manière fixe sur une portion d'extrémité arrière de la face supérieure de la portion de face inclinée 38D du support 38 au niveau de la face inférieure de la plaque 34b. En outre, le réflecteur 36 est monté de manière fixe sur une face d'extrémité supérieure du bord périphérique de la portion de face inclinée 38D au niveau de la face d'extrémité inférieure de son bord périphérique. En outre, l'unité de lampe 30 est supportée de manière fixe par la console faite de métal 20 au niveau du support 38. Comme décrit ci-dessus, la puce émettrice de lumière 34a est agencée dirigée dans la direction supérieure vers la direction oblique avant, le bord d'extrémité inférieure s'étend dans la direction horizontale orthogonale à l'axe optique Axi pour passer par le foyer arrière F et en conséquence, comme représenté par la figure 3 et la figure 5, la lumière frappant la lentille 32 en tant que lumière directement émise par la puce émettrice de lumière 34a est émise par la lentille 32 vers le côté avant de la lampe sous la forme d'un flux de rayons lumineux divergents en direction inférieure d'un angle d'émission dans une plage d'angle étroite à partir d'une direction parallèle à l'axe optique Axi vers une direction légèrement inférieure, d'autre part, la lumière frappant la lentille 32 réfléchie par la face réfléchissante 36a du réflecteur 36 est émise par la lentille 32 vers le côté avant de la lampe sous la forme d'un flux de rayons lumineux divergents dans la direction inférieure d'un angle d'émittance dans une plage d'angle par rapport à la direction parallèle à l'axe optique Axl vers une direction inférieure d'un certain degré par rapport à une direction haute et basse. En outre, comme représenté par la figure 4, la lumière frappant la lentille 32 en tant que lumière directement émise par la puce émettrice de lumière 34a est émise par la lentille 32 vers le côté avant de la lampe sous la forme d'un flux de rayons lumineux divergents à la fois vers les côtés gauche et droit d'un angle d'émission dans une plage d'angle en fonction de la taille de la puce émettrice de lumière 34a dans une direction parallèle à l'axe optique Axi dans la direction horizontale, d'autre part, la lumière frappant la lentille 32 réfléchie par la face réfléchissante 36a du réflecteur 36 est émise par la lentille 32 vers le côté avant de la lampe sous la forme d'un flux de rayons lumineux divergents à la fois vers les cotés gauche et droit d'un angle d'émission dans une plage d'angle considérablement grande dans la direction horizontale, car l'excentricité de la face réfléchissante 36a est accrue dans la direction horizontale. La figure 6 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière PA formé sur un écran vertical imaginaire agencé dans une position 25 m en avant de la lampe par la lumière irradiée vers le côté avant par l'unité de lampe 30. Comme représenté sur le dessin, le motif de répartition de lumière PA est formé sous la forme d'un motif de répartition de lumière synthétisé avec un motif de répartition de lumière PA1 et un motif de répartition de lumière PA2. Le motif de répartition de lumière PA1 est un motif de répartition de lumière formé par la lumière frappant la lentille 32 depuis la puce émettrice de lumière 34a en tant que lumière directement émise, et formé sous la forme d'un petit motif de répartition de lumière de forme rectangulaire prolongé transversalement comme image projetée inversée de la puce émettrice de lumière 34a par la lentille 32. À cette occasion, la puce émettrice de lumière 34a s'étend dans la direction horizontale orthogonale à l'axe optique Axl pour passer par le foyer arrière F au niveau du bord d'extrémité inférieure et en conséquence, le bord d'extrémité supérieure du motif de répartition de lumière PA1 est formé en tant que ligne de découpe horizontale CL1 ayant un rapport de luminosité élevé. À cette occasion, la ligne de découpe horizontale CL1 est formée de manière à être disposée vers le côté inférieur d'une ligne H-H passant par H-V constituant un point d'évanouissement dans la direction de la face avant de la lampe dans une direction horizontale d'environ 0,5 à 0,6 degré. Ceci est dû au fait que l'axe optique Axl de l'unité de lampe 30 est agencé dans un état étendu dans une direction vers le bas par rapport à la direction avant et arrière du véhicule d'environ 0,5 à 0,6 . D'autre part, le motif de répartition de lumière PA2 est un motif de répartition de lumière formé par la lumière provenant de la puce émettrice de lumière 34a frappant la lentille 32 après avoir été réfléchie par la face réfléchissante 36a du réflecteur 36 et est conformé en forme de motif de répartition de lumière sensiblement en forme d'arc et divergent considérablement dans la direction vers la gauche et vers la droite. Àcette occasion, la lumière réfléchie par le réflecteur 36 est émise par la lentille 32 vers le côté avant de la lampe en tant que flux de rayon de lumière divergent dans une direction inférieure d'un angle d'émission d'une plage d'angle depuis la direction parallèle à l'axe optique Axi jusqu'à la direction vers le bas d'un certain degré et en conséquence, le bord d'extrémité supérieure du motif de répartition de lumière PA2 est formé sensiblement au même niveau que la ligne de découpe horizontale CL1 et s'étendant dans la direction horizontale. Les figures 7(a) et 7(b) sont des schémas représentant un motif de répartition de la lumière émise par la puce émettrice de lumière 34a, la figure 7(a) représente une répartition d'intensité lumineuse et la figure 7(b) représente une répartition de luminance. La puce émettrice de lumière 34a émet de la lumière par émission de face dans la face émettrice de lumière et en conséquence, tandis que, comme représenté par la figure 7(a), l'intensité lumineuse I de la puce émettrice de lumière 37a est la plus grande dans la direction horizontale vers la face émettrice de lumière et diminue progressivement lorsque l'angle par rapport à la direction orthogonale augmente, comme représenté par la figure 7(b), la luminance L de la puce émettrice de lumière 34a est constante, quel que soit l'angle par rapport à la face émettrice de lumière. En outre, l'intensité lumineuse en chaque point du motif de répartition de lumière PA1 formé sur l'écran vertical imaginaire par la lumière frappant la lentille 32 depuis la puce émettrice de lumière 34a en tant que lumière directement émise, est déterminée par le produit de la luminance L de la puce émettrice de lumière 34a par l'aire de diamètre effectif de la lentille 32 et en conséquence, comme représenté sur le dessin, même lorsque la puce émettrice de lumière 34a est inclinée vers le haut par rapport à la direction de la face avant de la lampe, la luminance prend une valeur identique à celle prise lorsque la puce émettrice de lumière 34a est dirigée en direction de la face avant de la lampe. La constitution de la seconde unité de lampe 40 va ensuite être expliquée. La figure 8 est une vue similaire à la figure 4, représentant un élément unique de l'unité de lampe 40. Bien que, comme représenté également sur le dessin, la constitution de base de l'unité de lampe 40 soit similaire à celle de l'unité de lampe 30, la constitution de son réflecteur 46 diffère de celle du cas de l'unité de lampe 30. C'est-à-dire que le réflecteur 46 est formé en forme de demi-dôme pour recouvrir l'élément émetteur de lumière 34 depuis la face supérieure comme le réflecteur 36 de l'unité de lampe 30, et la face d'extrémité inférieure de son bord périphérique est disposée sur une surface horizontale incluant un axe optique Ax2. En outre, le réflecteur 46 réfléchit la lumière provenant de la puce émettrice de lumière 34a de l'élément émetteur de lumière 34 vers le côté avant pour être proche de l'axe optique Ax2. De façon spécifique, la face réfléchissante 46 du réflecteur 46 est conformée en forme elliptique dans sa forme en section incluant l'axe optique Ax2, son excentricité est fixée de manière à augmenter progressivement depuis une section verticale jusqu'à une section horizontale. À cette occasion, bien que la forme en section verticale de la face réfléchissante 46 du réflecteur 46 incluant l'axe optique Ax2 soit relativement similaire à celle du cas de la face réfléchissante 36a du réflecteur 36, la forme en section horizontale incluant l'axe optique Ax2 est formée par une excentricité légèrement plus petite que celle du cas de la face réfléchissante 36a du réflecteur 36. En outre, la face réfléchissante 46a fait ainsi converger sensiblement la lumière depuis un point disposé au foyer arrière F de la puce émettrice de lumière 34a sur l'axe optique Ax2 sur un côté légèrement en arrière par rapport au cas de la face réfléchissante 36a dans la section horizontale. En outre, comme représenté sur la figure 1, l'unité de lampe 40 est amenée dans un état de rotation vers la droite (rotation vers la gauche vu depuis la face avant de la lampe) de 15 depuis un état représenté par une vue plane sur la figure 8, centré sur l'axe optique Ax2 et est supportée de manière fixe par la console faite de métal 20 dans un état dans lequel l'axe optique Ax2 s'étend légèrement dans une direction supérieure gauche par rapport à l'axe optique Axl, comme décrit ci-dessus. La constitution de la troisième unité de lampe 50 va ensuite 5 être expliquée. Bien que la constitution de l'unité de lampe 50 soit en elle-même relativement similaire à celle de l'unité de lampe 40, comme représenté par la figure 1, l'unité de lampe 50 est supportée de manière fixe par la console faite de métal 20 dans un état de rotation de l'unité de 10 lampe 40 vers la droite de 165 (c'est-à-dire, un agencement retournant l'unité de lampe 30 sens dessus-dessous), en outre, comme décrit ci-dessus, dans un état dans lequel l'axe optique Ax3 s'étend légèrement dans une direction inférieure par rapport à l'axe optique Axl. La figure 9 est un schéma représentant en perspective un motif 15 de répartition de lumière PL pour feu de croisement formé sur l'écran vertical imaginaire par la lumière irradiée vers le côté avant par le phare de véhicule 10 selon un mode de réalisation. Le motif de répartition de lumière PL pour feu de croisement est un motif de répartition de lumière pour feu de croisement d'un motif 20 de répartition de lumière vers la gauche et est formé comme un motif de répartition de lumière synthétisé avec un motif de répartition de lumière superposé quatre fois aux motifs de répartition de lumière PA (se référer à la figure 6), formés par la lumière irradiée par les unités de lampe respective 30, et un motif de répartition de lumière superposé deux fois 25 aux motifs de répartition de lumière PB formés par la lumière irradiée par les unités de lampe respectives 40. Comme représenté sur le dessin, le motif de répartition de lumière PB est formé comme un motif de répartition de lumière synthétisé avec un motif de répartition de lumière PB1 et un motif de répartition de 30 lumière PB2. Le motif de répartition de lumière PB1 est un motif de répartition de lumière formé par la lumière frappant la lentille 32 depuis la puce émettrice de lumière 34a en tant que lumière directement émise et est formé par un petit motif de répartition de lumière de forme rectangulaire prolongé transversalement sous la forme d'une image projetée inversée de la puce émettrice de lumière 34a par la lentille 32. À cette occasion, bien que la forme du motif de répartition de lumière PB1 soit en elle-même relativement similaire à celle du motif de répartition de lumière PA1 du motif de répartition de lumière PA, le motif de répartition de lumière PB1 est formé dans une position légèrement du côté supérieur gauche par rapport au motif de répartition de lumière PA1, en outre, son bord d'extrémité supérieure s'étend dans une direction inclinée vers la droite par rapport à la direction horizontale de 15 et une ligne de découpe oblique CL2 ayant un rapport de luminosité élevée. En outre, la ligne de découpe oblique CL2 coupe la ligne de découpe horizontale CL1 sur la ligne V-V passant par H-V dans la direction verticale. Ceci est dû au fait que l'unité de lampe 40 est agencée dans un état tourné vers la droite de 15 , centrée sur l'axe optique Ax2, en outre, l'axe optique Ax2 s'étend dans une direction légèrement supérieure gauche par rapport à l'axe optique M1. D'autre part, le motif de répartition de lumière PB2 est un motif de répartition de lumière formé par la lumière provenant de la puce émettrice de lumière 34a frappant la lentille 32 après avoir été réfléchie par la face réfléchissante 46a du réflecteur 46, et est formé comme un motif de répartition de lumière sensiblement en forme d'arc et divergent légèrement considérablement dans une direction inclinée par rapport à la direction horizontale vers la droite de 15 , et son bord d'extrémité supérieure est formé de manière à être sensiblement au même niveau que la ligne de découpe oblique CL2 et s'étendant dans une direction inclinée de 15 . À cette occasion, l'angle de divergence du motif de répartition de lumière PB2 dans la direction inclinée de 15 est plus petit que l'angle de divergence du motif de répartition de lumière PA2 dans la direction horizontale en raison de la différence entre les formes de la face réfléchissante 46a du réflecteur 46 et de la face réfléchissante 36a du réflecteur 36. De cette manière, le motif de répartition de lumière PL pour feu de croisement est formé comme le motif de répartition de lumière ayant la ligne de découpe horizontale CL1 et la ligne de découpe oblique CL2 dans la portion d'extrémité supérieure par le motif de répartition de lumière PA et le motif de répartition de lumière PB, en outre, une zone chaude HZL constituant une région de forte intensité lumineuse est formée, entourant un point de coude E constituant l'intersection des deux lignes de découpe CL1, CL2 par le motif de répartition de lumière PA1 et le motif de répartition de lumière PB1. La figure 10 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière PH pour feu de route formé sur l'écran vertical imaginaire par la lumière irradiée par le phare de véhicule 10 selon le mode de réalisation vers le côté avant. Le motif de répartition de lumière PH pour feu de route est formé par un motif de répartition de lumière synthétisé avec le motif de répartition de lumière superposé quatre fois aux motifs de répartition de lumière PA formés par la lumière irradiée par les unités de lampe respectives 30, et un motif de répartition de lumière superposé deux fois aux motifs de répartition de lumière PC formés par la lumière irradiée par les unités de lampe respectives 50. Comme représenté sur le dessin, le motif de répartition de lumière PC est formé comme un motif de répartition de lumière synthétisé avec un motif de répartition de lumière PC1 et un motif de répartition de lumière PC2, et est formé de manière à recouvrir partiellement le motif de répartition de lumière PA par un agencement retournant le motif de répartition de lumière PA sens dessus-dessous. Ceci est dû au fait que l'unité de lampe 50 est constituée d'un agencement retournant l'unité de lampe 30 sens dessus-dessous, en outre, l'axe optique Ax3 s'étend légèrement dans une direction inférieure par rapport à l'axe optique Axl. À cette occasion, la forme du motif de répartition de lumière PC1 est en elle-même relativement similaire à celle du motif de répartition de lumière PB1 du motif de répartition de lumière PB, en outre, la forme du motif de répartition de lumière PC2 est en elle-même relativement similaire à la forme du motif de répartition de lumière PB2 du motif de répartition de lumière PB. Ceci est dû au fait que la constitution de l'unité de lampe 50 est en elle-même relativement similaire à celle de l'unité de lampe 40. De cette manière, le motif de répartition de lumière PH pour feu 35 de route est formé comme un motif de répartition de lumière divergent considérablement dans la direction vers la gauche et vers la droite et divergent également dans la direction haute et basse d'un certain degré centré sensiblement sur H-V par le motif de répartition de lumière PA et le motif de répartition de lumière PC, en outre, une zone chaude HZH est formée au voisinage de H-V par le motif de répartition de lumière PAl et le motif de répartition de lumière PC1. Comme décrit en détail ci-dessus, la première unité de lampe 30 constituant le phare de véhicule 10 selon l'exemple de mode de réalisation est structurée par une constitution compacte incluant la lentille 32 agencée sur l'axe optique M1 s'étendant dans la direction avant et arrière de la lampe et l'élément émetteur de lumière 34 agencé en arrière de celle-ci, la lentille 32 est conformée en forme de lentille convexe ayant le foyer arrière F sur l'axe optique Axi en forme de section le long de la surface verticale incluant l'axe optique Axi, en outre, l'élément émetteur de lumière 34 est agencé au voisinage du foyer arrière F de la lentille 32 dans un état dirigeant la puce émettrice de lumière 34a dans la direction oblique vers l'avant, inclinée dans la direction supérieure par rapport à la direction de la face avant de la lampe de l'angle prédéterminé, en outre, au voisinage de l'élément émetteur de lumière 34 est agencé le réflecteur 36 pour réfléchir la lumière provenant de la puce émettrice de lumière 34a vers la lentille 32 et en conséquence, on peut obtenir le fonctionnement et l'effet suivants. C'est-à-dire que l'élément émetteur de lumière 34 est agencé pour diriger la puce émettrice de lumière 34a dans la direction oblique vers l'avant et en conséquence, la lumière dirigée dans la direction proche de l'axe optique Axl dans la lumière émise par la puce émettrice de lumière 34a frappe la lentille 32 en tant que lumière émise dans la direction de l'angle égal ou inférieur à l'angle d'ouverture de la lentille 32, en outre, la majeure partie de la lumière dirigée dans une direction autre que la direction proche de l'axe optique Axi depuis la puce émettrice de lumière 34a frappe également la lentille 32 par le réflecteur 36 agencé au voisinage de l'élément émetteur de lumière 34. En outre, la majeure partie de la lumière émise par la puce émettrice de lumière 34a peut ainsi être utilisée en tant que lumière d'irradiation avant. À cette occasion, le réflecteur 36 est formé en une taille considérablement petite au voisinage de l'élément émetteur de lumière 34 et en conséquence, on peut conserver une constitution compacte de l'unité de lampe 30. De cette manière, selon l'exemple de mode de réalisation, le rendement d'utilisation du flux lumineux de la source de lumière peut être favorisé après avoir réalisé une formation compacte de l'unité de lampe 30. En outre, l'unité de lampe 30 est structurée par une constitution faisant sensiblement converger la lumière provenant de la puce émettrice de lumière 34a jusqu'au voisinage de l'axe optique Axl au voisinage avant du foyer F de la lentille 32 dans la surface verticale incluant l'axe optique Axl en tant que réflecteur 36 et en conséquence, la largeur dans la direction haute et basse du motif de répartition de lumière PA formé par irradiation avant de la lumière provenant de l'unité de lampe 30 peut être comparativement petit, le motif de répartition de lumière prolongé transversalement PA convenant ainsi pour la lampe pour véhicule peut être facilement fourni. En outre, selon l'unité de lampe 30, comme élément émetteur de lumière 34, la face émettrice de lumière de la puce émettrice de lumière 34a est agencée de manière à coïncider sensiblement avec la ligne droite B reliant le foyer arrière F de la lentille 32 et le bord périphérique externe du diamètre effectif de la lentille 32 dans la surface verticale incluant l'axe optique Axl et en conséquence, la majeure partie de la lumière directement émise par la puce émettrice de lumière 34a peut frapper la lentille 32, le rendement d'utilisation du flux lumineux de la source de lumière peut ainsi être encore favorisé. En outre, selon l'élément émetteur de lumière 34, le bord d'extrémité inférieure de la puce émettrice de lumière 34a est agencé pour être disposé au foyer arrière F de la lentille 32 et en conséquence, le motif de répartition de lumière PA peut inclure la ligne de découpe sous la forme d'une image projetée inversée du bord d'extrémité inférieure de la puce émettrice de lumière 34a dans la portion d'extrémité supérieure. À cette occasion, la puce émettrice de lumière 34a comporte la face émettrice de lumière en forme de carré et en conséquence, la ligne de découpe sous la forme d'une image projetée inversée du bord d'extrémité inférieure peut être formée en tant que ligne de découpe horizontale CL1. En outre, comme décrit ci-dessus, l'intensité lumineuse de chaque point du motif de répartition de lumière PA1 formé par la lumière frappant la lentille 32 provenant de la puce émettrice de lumière 34a en tant que lumière directement émise est constituée d'une valeur identique au cas de la direction de la puce émettrice de lumière 34a en direction de la face avant de la lampe, même lorsque la puce émettrice de lumière 34a est inclinée dans la direction supérieure et en conséquence, l'intensité lumineuse centrale du motif de répartition de lumière PA n'est pas réduite en adoptant la constitution de l'unité de lampe 30. En outre, l'unité de lampe 30 est supportée de manière fixe par la console faite de métal 20 au niveau du support 38 et en conséquence, la chaleur générée par l'élément émetteur de lumière 34 peut être conduite vers la console faite de métal 20 ayant une grande capacité thermique au moyen du support 38, ainsi, on peut empêcher au préalable la température de l'élément émetteur de lumière 34 de s'élever excessivement. En outre, la portion verticale 38C du support 38 est formée avec la pluralité d'ailettes de dissipation de chaleur 38E s'étendant vers le côté arrière en forme de bandes verticales au niveau de la portion de face inclinée 38D et sa périphérie et en conséquence, la chaleur générée par l'élément émetteur de lumière 34 peut être rayonnée, l'augmentation de température de l'élément émetteur de lumière 34 peut ainsi être en outre efficacement limitée. Un fonctionnement et un effet similaires à ceux du cas de la première unité de lampe 30 peuvent être également obtenus dans la seconde unité de lampe 40 et la troisième unité de lampe 50 constituant le phare de véhicule 10 selon l'exemple de mode de réalisation. Le phare de véhicule 10 selon l'exemple de mode de réalisation comporte 8 des unités de lampe 30, 40, 50, le motif de répartition de lumière PL pour feu de croisement est formé en irradiant la lumière provenant de quatre des unités de lampe 30 et deux des unités de lampe 40, le motif de répartition de lumière PH pour feu de route est formé en irradiant la lumière provenant de quatre des unités de lampe 30 et deux des unités de lampe 50, les unités de lampe respectives 30, 40, 50, sont dotées du haut rendement d'utilisation du flux lumineux de la source de lumière et en conséquence, on peut obtenir la fonction de lampe en tant que phare de véhicule par le nombre comparativement petit des unités de lampe. En outre, le phare de véhicule 10 selon l'exemple de mode de réalisation est structuré par une constitution contenant 8 des unités de lampe 30, 40, 50, toutes étant constituées de manière à être compactes à l'intérieur de la chambre de lampes formée par le corps de lampe 12 et le couvercle transparent 14 dans deux étages, supérieur et inférieur, et en conséquence, la lampe pour véhicule 10 peut être constituée comme une lampe de type mince. Bien que selon l'exemple de mode de réalisation, une explication ait été fournie telle que la puce émettrice de lumière 34a de l'élément émetteur de lumière 34 comporte la face émettrice de lumière en forme de carré d'environ 1 mm carré, une puce émettrice de lumière ayant une face émettrice de lumière d'une autre taille ou forme peut naturellement être utilisée. Au lieu de former le motif de répartition de lumière PH pour feu de route en irradiant la lumière provenant de quatre des unités de lampe 30 et deux des unités de lampe 50 comme dans l'exemple de mode de réalisation, le motif de répartition de lumière PH pour feu de route peut également être structuré par une constitution formée en irradiant la lumière provenant de 8 des unités de lampe 30, 40, 50. En adoptant une telle constitution, on peut former un motif de répartition de lumière pour feu de route plus lumineux que le motif de répartition de lumière PH pour feu de route. En outre, bien que selon l'exemple de mode de réalisation, une explication ait été fournie telle que 8 des unités de lampe 30, 40, 50, sont agencées dans deux étages, supérieur et inférieur, une constitution ayant un autre nombre d'éléments ou d'agencements peut naturellement être structurée. En outre, bien qu'une explication ait été fournie telle que selon les unités de lampe respectives 30, 40, 50, de l'exemple de mode de réalisation, toutes les formes en section verticale et les formes en section horizontale des faces réfléchissantes 34a, 46a, des réflecteurs 36, 46, sont fixées à la forme elliptique, une ou deux parmi la forme en section verticale et la forme en section horizontale peut être fixée à une forme de ligne incurvée autre que la forme elliptique (par exemple, une forme de parabole, une forme d'hyperbole ou analogue). Des exemples modifiés de la première unité de lampe 30 vont être ensuite expliqués. Un premier exemple modifié de l'unité de lampe 30 va d'abord être expliqué. La figure 11 est une vue de face montrant un simple élément 10 d'une unité de lampe 130, la figure 12 est une vue en coupe par la ligne XII-XII de la figure 11. En outre, la figure 13 est une vue détaillée d'une portion essentielle de la figure 12. Comme représenté sur les dessins, bien que la constitution de base de l'unité de lampe 130 soit similaire à celle de l'unité de lampe 30, 15 la constitution de son support 138 diffère de celle du cas de l'unité de lampe 30. C'est-à-dire que le support 138 est constitué d'un élément fait de métal similaire au support 38 de l'unité de lampe 30 et est constitué d'une portion cylindrique 138A, une portion semi-cylindrique 138B, une 20 portion verticale 138C, une portion de face inclinée 138D et une pluralité d'ailettes de dissipation thermique 138E, toutefois, la portion cylindrique 138A est formée de manière à être légèrement plus longue que la portion cylindrique 38A, en outre, la face supérieure de la portion de face inclinée 138D est formée avec un masque 140 intégré au support 138. 25 Ainsi, selon l'élément émetteur de lumière 134, la portion cylindrique 138A est déplacée vers le côté arrière d'une quantité plus longue que la portion cylindrique 38A, et la puce émettrice de lumière 34a est disposée au voisinage arrière du foyer arrière F de la lentille 32. En outre, le masque 140 est formé par une paroi verticale s'étendant de 30 manière à être orthogonale par rapport à l'axe optique Axl dans la position du foyer arrière F de la lentille 32, et masque une portion de la lumière directement émise dirigée depuis la puce émettrice de lumière 34a vers la lentille 32. Le masque 140 est formé de telle sorte que son bord 35 d'extrémité supérieure 140a passe par l'axe optique Axl, à cette occasion, le masque 140 est formé de telle sorte que le bord d'extrémité arrière du bord d'extrémité supérieure 140a passe par le foyer arrière F. Une région du bord d'extrémité supérieure 140a du côté gauche de l'axe optique M1 (du côté droit en regardant la lampe de face) est constituée d'une face horizontale s'étendant horizontalement par rapport à l'axe optique Axi en direction gauche, une région de celle-ci du côté droit de l'axe optique Axi est constituée d'une face courte inclinée s'étendant à partir de l'axe optique Axl dans une direction oblique vers le bas (par exemple, une direction vers le bas de 15 ) en direction droite, et une face horizontale s'étendant davantage vers la droite depuis une portion d'extrémité de droite de la face inclinée. La figure 14 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière PD formé sur l'écran vertical imaginaire par la lumière irradiée vers le côté avant par l'unité de lampe 130 selon l'exemple modifié. Comme représenté sur le dessin, le motif de répartition de lumière PD est formé comme un motif de répartition de lumière synthétisé avec un motif de répartition de lumière PD1 et un motif de répartition de lumière PD2. Le motif de répartition de lumière PD1 est un motif de répartition de lumière formé par la lumière frappant la lentille 32 depuis la puce émettrice de lumière 34a en tant que lumière directement émise, et est formé comme un petit motif de répartition de lumière de forme rectangulaire prolongé transversalement sous la forme d'une image projetée inversée de la puce émettrice de lumière 34a par la lentille 32. Le motif de répartition de lumière PD1 est formé comme un motif de répartition de lumière prolongé transversalement légèrement plus grand que le motif de répartition de lumière PA1 du motif de répartition de lumière PA et sa portion de bord d'extrémité supérieure est formée avec une ligne de découpe horizontale d'étage inférieur CL3, une ligne de découpe oblique CL4, et une ligne de découpe horizontale d'étage supérieur CL5 par un rapport de luminosité extrêmement grand. À cette occasion, le motif de répartition de lumière PD1 est légèrement plus grand que le motif de répartition de lumière PA1, car la puce émettrice de lumière 34a est disposée au voisinage arrière du foyer arrière F de la lentille 32. En outre, la ligne de découpe horizontale d'étage inférieur CL3, la ligne de découpe oblique CL4, la ligne de découpe horizontale d'étage supérieur CL5 sont formées par le rapport de luminosité extrêmement élevé, car elles sont conformées en forme d'image projetée inversée du bord d'extrémité supérieure 140a du masque 140. La ligne de découpe horizontale d'étage inférieur CL3 s'étend horizontalement vers la droite à partir de la ligne V-V dans une position en hauteur identique à celle de la ligne de découpe horizontale CL1 du motif de répartition de lumière PA1, la ligne de découpe oblique CL4 s'étend dans une direction supérieure oblique vers la gauche (par exemple, d'un angle d'inclinaison de 15 ) depuis l'intersection de la ligne de découpe horizontale CL3 et de la ligne V-V, la ligne de découpe horizontale d'étage supérieur CL5 s'étend horizontalement vers la gauche pour être repliée pour recourber la ligne de découpe oblique CL4 au voisinage supérieur de la ligne H-H. D'autre part, le motif de répartition de lumière PD2 est conformé sous une forme sensiblement identique à celle du motif de répartition de lumière PA2 du motif de répartition de lumière PA, et un bord d'extrémité supérieure est conformé de manière à être sensiblement au même niveau que la ligne de découpe horizontale d'étage inférieur CL3 et s'étendant dans la direction horizontale. En structurant la constitution incluant le masque 140 dans l'unité de lampe 130 selon l'exemple modifié, le motif de répartition de lumière PD1 incluant une ligne de découpe de forme arbitraire ayant un rapport de luminosité extrêmement grand dans sa portion d'extrémité supérieure peut être conformé sous la forme d'une image projetée inversée du bord d'extrémité supérieure 140a du masque 140. À cette occasion, selon l'exemple modifié, la ligne de découpe du motif de répartition de lumière PD1 est formé comme la ligne de découpe horizontale d'étage inférieur CL3, la ligne de découpe oblique CL4 et la ligne de découpe horizontale d'étage supérieur CL5 et en conséquence, le motif de répartition de lumière PD ayant le motif de répartition de lumière PD1 peut être réalisé de manière à convenir pour former un motif de répartition de lumière pour feu de croisement. En outre, bien que selon l'unité de lampe 130 de l'exemple modifié, en agençant le masque 140, une portion de la lumière directement émise, dirigée depuis la puce émettrice de lumière 34a vers la lentille 32est masquée et en conséquence, la quantité de lumière irradiée est réduite de cette quantité, car la puce émettrice de lumière 34a est inclinée dans une direction supérieure d'environ 60 par rapport à la direction de la face avant de la lampe, la lumière masquée par le masque 140 est de la lumière dirigée dans la direction inclinée d'environ 60 ou plus par rapport à la direction orthogonale à la face émettrice de lumière. À cette occasion, comme représenté par la figure 7(a), l'intensité lumineuse I de la puce émettrice de lumière 34a prend une valeur considérablement faible lorsque l'angle entre la direction orthogonale et la face émettrice de lumière devient proche de 90 , et en conséquence, la quantité de lumière bloquée par le masque 140 peut être faible, ainsi, on peut minimiser la réduction de la quantité de lumière irradiée. En outre, comme représenté par la figure 7(b), la luminance L de la puce émettrice de lumière 34a reste constante quel que soit l'angle par rapport à la face émettrice de lumière et en conséquence, les rapports de luminosité de la ligne de découpe horizontale d'étage inférieur CL3, de la ligne de découpe oblique CL4 et de la ligne de découpe horizontale d'étage supérieur CL5 peuvent être maintenus dans un état extrêmement haut. Un second exemple modifié de la première unité de lampe 30 25 va ensuite être expliqué. La figure 15 est une vue similaire à la figure 4, représentant un élément unique d'une unité de lampe 230 selon le second exemple modifié. Comme représenté sur le dessin, bien que la constitution de 30 base de l'unité de lampe 230 soit similaire à celle de l'unité de lampe 30, les constitutions de la lentille 232 et du réflecteur 246 diffèrent de celles du cas de l'unité de lampe 30. À cette occasion, la constitution du réflecteur 246 est relativement similaire à la constitution du réflecteur 46 de l'unité de 35 lampe 40. D'autre part, bien que la lentille 232 soit relativement similaire à la lentille 32 de l'unité de lampe 30 dans sa forme en section le long de la surface verticale incluant l'axe optique Axl, le rayon de courbure de forme en coupe le long de la surface horizontale incluant l'axe optique Axl est fixé à une valeur plus petite que celle du rayon de courbure de la lentille 32. En outre, à la fois la lumière frappant la lentille 232 depuis la puce émettrice de lumière 34a en tant que lumière directement émise et la lumière frappant la lentille 232 après avoir été réfléchie par la face réfléchissante 246a du réflecteur 246, sont ainsi émises selon un angle de divergence plus grand que celui du cas de la lentille 32 dans la direction vers la gauche et vers la droite. La figure 16 est un schéma représentant en perspective un motif de répartition de lumière PE formé sur l'écran vertical imaginaire par la lumière irradiée vers le côté avant par l'unité de lampe' 230 selon le second exemple modifié. Comme représenté sur le dessin, le motif de répartition de lumière PE est formé comme un motif de répartition de lumière synthétisé avec un motif de répartition de lumière PE1 et un motif de répartition de lumière PE2. Le motif de répartition de lumière PE1 est formé comme un motif de répartition de lumière formé par la lumière frappant la lentille 232, en tant que lumière directement émise par la puce émettrice de lumière 34a et en tant que motif de répartition de lumière comparativement petit de forme rectangulaire prolongé transversalement sous la forme d'une image projetée inversée de la puce émettrice de lumière 34a par la lentille 232. Le motif de répartition de lumière PE1 est formé comme un motif de répartition de lumière ayant une largeur dans la direction haute et basse identique à celle du motif de répartition de lumière PAI du motif de répartition de lumière PA et prolongé transversalement davantage que le motif de répartition de lumière PAI, et une ligne de découpe horizontale CL6 de son bord d'extrémité supérieure est formée à une position en hauteur identique à celle de la ligne de découpe horizontale CL1 du motif de répartition de lumière PAL À cette occasion, le motif de répartition de lumière PE1 est formé comme le motif de répartition de lumière prolongé transversalement davantage que le motif de répartition de lumière PA1, car le rayon de courbure de la forme en section le long de la surface horizontale incluant l'axe optique Axl de la lentille 232 est fixé à la valeur plus petite que le rayon de courbure de la lentille 32. D'autre part, le motif de répartition de lumière PA2 est formé comme un motif de répartition de lumière ayant une forme sensiblement identique à celle du motif de répartition de lumière PA2 du motif de répartition de lumière PA. Ceci est dû au fait que tandis que l'angle de la lumière réfléchie divergente par le réflecteur 246 dans la direction vers la 10 gauche et vers la droite est plus petit que celui du cas du réflecteur 36, l'angle de la lumière émise divergente par la lentille 232 dans la direction vers la gauche et vers la droite est plus grand que dans le cas de la lentille 32, et les actions des angles de divergence sont sensiblement mutuellement annulées. 15 En réalisant la constitution de l'unité de lampe 230 selon le second exemple modifié, tout en maintenant la forme du totale du motif de répartition de lumière PE par la forme sensiblement identique à celle du cas du motif de répartition de lumière PA, le motif de répartition de lumière PE1 peut être formé comme le motif de répartition de lumière se 20 prolongeant transversalement davantage que le motif de répartition de lumière PAL En conséquence, lorsque l'unité de lampe 230 est intégrée avec le phare de véhicule 10 à la place de l'unité de lampe 30, la zone chaude HZL du motif de répartition de lumière PL pour feu de croisement 25 représenté sur la figure 9 peut également être formée de manière à être prolongée transversalement. En outre, l'unité de lampe 230 peut être réalisée de manière à convenir pour être utilisée en tant que lampe pour véhicule pour irradier de la lumière divergent largement dans la direction vers la gauche et vers la droite comme, par exemple, dans un feu 30 antibrouillard, un feu clignotant ou analogue. Un troisième exemple modifié de la première unité de lampe 30 va ensuite être expliqué. La figure 17 est une vue similaire à la figure 3, représentant un élément unique d'une unité de lampe 330 selon le troisième exemple 35 modifié. Comme représenté sur le dessin, bien que la constitution de base de l'unité de lampe 330 soit similaire à celle de l'unité de lampe 30, la constitution d'un réflecteur 336 diffère de celle du cas de l'unité de lampe 30. C'est-à-dire que, de façon similaire au réflecteur 36, le réflecteur 336 du troisième exemple modifié est conformé en forme de demi-dôme pour recouvrir l'élément émetteur de lumière 34 depuis la face supérieure et la face d'extrémité inférieure de son bord périphérique est disposée sur une surface horizontale incluant l'axe optique Axl. Le réflecteur 336 réfléchit vers la lentille 32 la lumière provenant de la puce émettrice de lumière 34a. La face réfléchissante 336a du réflecteur 336 a une forme en section dans la surface horizontale qui est sensiblement la même que la forme en section dans la surface horizontale du réflecteur 36. Toutefois, la forme en section dans la surface verticale de la face réfléchissante 336a est fixée à une forme hyperbolique, qui n'est pas la forme elliptique. C'est-à-dire que la forme en section dans la surface verticale de la face réfléchissante 336a est configurée par une ligne hyperbolique d'une paire de lignes hyperboliques ayant un premier foyer au niveau du foyer arrière F de la lentille 32 et un second foyer au niveau d'un point C positionné du côté arrière par rapport au foyer F sur la ligne droite B (qui est une ligne droite reliant le foyer arrière F à une extrémité inférieure du bord périphérique externe du diamètre effectif de la lentille 32). La face réfléchissante 336a réfléchit la lumière provenant d'un point de la puce émettrice de lumière 34a se positionnant sur le foyer arrière F en tant que lumière de divergence par rapport au point C dans la surface verticale. Ainsi, la lumière réfléchie par la face réfléchissante 336a dans le plan vertical est émise en avant de la lampe par rapport à la lentille 32. Dans le plan horizontal, la lumière réfléchie par la face réfléchissante 336a converge sensiblement sur l'axe optique Axl. En conséquence, l'unité de lampe 330 du troisième exemple modifié peut former sensiblement le même motif de répartition de lumière que l'unité de lampe 30. Bien que la taille du réflecteur 336 du troisième exemple 35 modifié soit plus grande que la taille du réflecteur 36, l'extrémité arrière du réflecteur 336 est positionnée près du côté arrière de l'élément émetteur de lumière 34, de façon similaire au réflecteur 36. En conséquence, l'unité de lampe 330 peut également conserver une constitution compacte, comme l'unité de lampe 30. En outre, selon les exemples de modes de réalisation de la présente invention, un réflecteur avec une face réfléchissante ayant une section verticale configurée par une ligne incurvée (telle qu'une courbe parabolique) différente de celle de la face réfléchissante 336a du réflecteur 336 ou de la face réfléchissante 36a du réflecteur 36 peut être utilisé à la place du réflecteur 336 ou du réflecteur 36. Il apparaîtra aux hommes de l'art que diverses modifications et variantes peuvent être réalisées aux exemples de modes de réalisation décrits et aux exemples modifiés de la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Il est ainsi voulu que la présente invention recouvre toutes les modifications et variantes de cette invention, cohérentes avec la portée des revendications annexées et leurs équivalents
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Une unité de lampe en tant que lampe pour véhicule est structurée par une constitution compacte incluant une lentille (32) agencée sur un axe optique s'étendant en direction avant et arrière de la lampe, et un élément émetteur de lumière (34) agencé en arrière de la lentille (32). L'élément émetteur de lumière (34) est agencé au voisinage du foyer arrière (F) dans un état d'inclinaison de la puce émettrice de lumière (34a) dans une direction oblique supérieure par rapport à la direction de la face avant de la lampe. Au voisinage de l'élément émetteur de lumière (34) est agencé un réflecteur (36) pour réfléchir vers la lentille (32) la lumière provenant de la puce émettrice de lumière (34a). La lumière dirigée dans une direction proche de l'axe optique émise par la puce émettrice de lumière (34a) frappe la lentille (32), et pratiquement la majeure partie de l'autre lumière frappe la lentille (32) en étant réfléchie par le réflecteur (36).
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1. Lampe pour véhicule (10) comprenant : une lentille (32, 232) agencée sur un axe optique s'étendant en 5 direction avant et arrière de la lampe un élément émetteur de lumière (34) agencé en arrière de la lentille (32, 232), caractérisée en ce que l'élément émetteur de lumière (34) est agencé au voisinage du foyer arrière (F) de la lentille (32, 232), et une puce émettrice de lumière (34a) de l'élément émetteur de lumière 10 (34) est dirigée dans une direction oblique vers l'avant, inclinée dans une direction supérieure ou une direction inférieure d'un angle prédéterminé par rapport à la direction de la face avant de la lampe pour véhicule (10) ; et un réflecteur (36, 46, 246, 336) agencé au voisinage de 15 l'élément émetteur de lumière (34) pour réfléchir vers la lentille (32, 232) la lumière provenant de la puce émettrice de lumière (34a). 2. Lampe pour véhicule (10) selon la 1, caractérisée en ce que la forme en section de la lentille (32, 232) le long de la surface verticale incluant l'axe optique est fixée à la forme d'une 20 lentille convexe ayant son foyer arrière sur l'axe optique. 3. Lampe pour véhicule (10) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le réflecteur (36, 46, 246, 336) fait converger la lumière provenant de la puce émettrice de lumière (34a) sensiblement au voisinage de l'axe optique, au voisinage avant du foyer arrière (F) dans la 25 surface verticale incluant l'axe optique. 4. Lampe pour véhicule (10) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la face émettrice de lumière de la puce émettrice de lumière (34a) coïncide sensiblement avec une ligne droite reliant le foyer arrière (F) de la lentille (32, 232) à un bord 30 périphérique externe d'un diamètre effectif de la lentille (32, 232) dans la surface verticale incluant l'axe optique. 5. Lampe pour véhicule (10) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la puce émettrice de lumière (34a) est dirigée dans la direction supérieure et le bord d'extrémitéinférieure de la puce émettrice de lumière (34a) est disposé au voisinage du foyer arrière (F). 6. Lampe pour véhicule (10) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la puce émettrice de lumière (34a) est dirigée dans la direction supérieure et la puce émettrice de lumière (34a) est disposée au voisinage arrière du foyer arrière (F) ; et un masque (140) pour masquer une partie de la lumière provenant de la puce émettrice de lumière (34a) est agencé au voisinage du foyer arrière (F), et le bord d'extrémité supérieure du masque (140) est disposé au voisinage de l'axe optique. 7. Lampe pour véhicule (10) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la forme en section de la lentille (32, 232) le long de la surface horizontale incluant l'axe optique est conformée sous une forme différente de la forme en section le long de la surface verticale incluant l'axe optique.
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F,H
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F21,H01
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F21S,F21V,F21W,F21Y,H01L
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F21S 8,F21V 13,F21W 101,F21W 107,F21Y 101,H01L 33
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F21S 8/10,F21S 8/12,F21V 13/00,F21W 101/10,F21W 107/00,F21Y 101/02,H01L 33/00
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FR2888785
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A1
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ACCOUDOIR ESCAMOTABLE POUR UNE PORTE COULISSANTE
| 20,070,126 |
La présente invention est relative à une porte coulissante pour véhicule automobile, du type comprenant un mécanisme d'écartement de la porte coulissante rapporté sur la structure du véhicule, et un accoudoir mon-té mobile sur la porte entre une position active sensiblement horizontale et une position escamotée sensiblement verticale. Pour pouvoir manoeuvrer une porte coulissante de véhicule, il faut l'écarter latéralement d'une distance au moins égale à son épaisseur maximale. Si un accoudoir a été prévu, on sera contraint d'effectuer un déplace-ment latéral augmenté de la largeur de l'accoudoir, ce qui présente des in- convénients et notamment exige l'utilisation de composants de support de la porte renforcés. Pourtant, un accoudoir est très utile, aussi bien pour le confort de l'occupant que comme support ergonomique de certains boutons de commande, qui se trouvent ainsi à portée des doigts de l'utilisateur. US-A-6 145 919 décrit une porte coulissante de ce type, dans la-quelle la porte comprend un accoudoir qui est monté basculant entre une position active horizontale et une position escamotée verticale, et un flexible ayant à chaque extrémité un pignon d'entraînement. Le pignon d'entrée engrène avec une crémaillère fixée sur la caisse du véhicule, et le pignon de sortie actionne l'accoudoir. Lors du coulissement de la porte, le pignon d'entrée pivote, entraînant la rotation du pignon de sortie, si bien que l'accoudoir bascule jusqu'à sa position escamotée lors de l'ouverture de la porte et jusqu'à sa position active lors de la fermeture. On conçoit cependant que ceci présente un certain nombre d'inconvénients, notamment le fait qu'une crémaillère fixée sur la caisse du véhicule doit être prévue spécialement pour entraîner le basculement de l'accoudoir. Le but de l'invention est donc de résoudre ce problème. A cet effet, l'invention a pour objet une porte coulissante du type précité, caractérisée en ce que ladite porte coulissante comprend un disposi- tif de transmission entre le mécanisme d'écartement et l'accoudoir, ce dis-positif ayant une extrémité d'entrée raccordée audit mécanisme d'écartement et actionnée par ce dernier, et une extrémité de sortie raccordée à l'accoudoir de façon à déplacer celui-ci entre ses deux positions. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention: - ledit accoudoir est articulé autour d'un axe de basculement sensiblement longitudinal suivant la direction d'ouverture et de fermeture de la porte coulissante; - l'axe de basculement de l'accoudoir est situé sensiblement dans la face intérieure de la porte coulissante; - ledit dispositif de transmission comprend un moyen pour transformer un mouvement horizontal en un mouvement vertical; - ledit moyen pour transformer un mouvement horizontal en un 10 mouvement vertical comprend un flexible guidé à coulissement dans une gaine fixée à la porte; - ledit mécanisme d'écartement comprend une bielle d'écartement qui pivote sur la porte selon un axe sensiblement vertical, ladite extrémité d'entrée étant accrochée à un point intermédiaire de la bielle; - elle comprend une cavité pour recevoir l'accoudoir en position escamotée; - elle comprend un ressort hélicoïdal de rappel ayant une première extrémité fixée à l'accoudoir et sa deuxième extrémité fixée à la porte coulissante. L'invention a également pour l'objet un véhicule automobile com-portant une porte coulissante telle que définie ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, dans laquelle un exemple de réalisation va être décrit en regard des dessins annexés sur lesquels: - La Figure 1 représente une vue en coupe verticale transversale d'une porte coulissante selon l'invention lorsque la porte est fermée; - La Figure 2 représente à plus grande échelle le détail II de la fi-gure 1; La Figure 3 représente une vue analogue à la Figure 1 montrant 30 la porte coulissante ouverte; et - La Figure 4 représente à plus grande échelle le détail IV de la Figure 3. On a illustré sur les Figures 1 et 2, une porte coulissante 2 lorsque la porte 2 est fermée et sur les Figures 3 et 4 cette porte 2 lorsqu'elle est ou-verte. La porte 2, montée sur la structure d'un véhicule 4 comprend un accoudoir articulé 6, une bielle d'écartement 8, un flexible 10, un ressort de rappel 12, et une cavité 14 pour recevoir l'accoudoir en position escamotée. L'accoudoir 6 est monté sur la porte d'une manière basculante. Il est articulé autour d'un axe sensiblement longitudinal suivant la direction d'ouverture et de fermeture de la porte, et il est mobile entre une position active sensiblement horizontale (Figure 1) et une position escamotée sensi- blement verticale (Figure 3). Son axe d'articulation 16 est situé sensiblement dans la face intérieure de la porte coulissante. La bielle d'écartement 8 a une forme générale en V en vue de dessus (Figures 2 et 4) comme en élévation (Figures 1 et 3). La pointe en V est articulée sur la porte par un premier pivot 18 à axe sensiblement vertical. La bielle 8 comporte un bras supérieur 20 et un bras inférieur 22, décalés dans une direction horizontale suivant la longueur du véhicule. Le bras supérieur 20 comporte un chariot 24 à son extrémité et est relié à ce chariot 24 par un deuxième pivot 26 à axe sensiblement vertical. Ce chariot 24 a lui-même une forme en C, chaque extrémité du C portant un galet 28. Les deux galets sont guidés dans une coulisse supérieure 30 qui s'étend selon la longueur du véhicule au niveau du bord inférieur de la porte, sur le longeron adjacent. Le bras inférieur 22 de la bielle porte un galet 32 unique à axe sensiblement vertical qui est guidé dans une coulisse inférieure 34, laquelle est située au-dessous de la coulisse supérieure 30 et s'étend aussi selon la longueur du véhicule. La coulisse supérieure 30 est décalée horizontalement de la coulisse inférieure 34 vers l'intérieur du véhicule dans la région qui correspond à la fin de la fermeture de la porte (Figure 2). Le flexible 10 a une extrémité d'entrée 36 inférieure raccordée à la bielle d'écartement 8 et actionnée par cette dernière et une extrémité de sortie 38 raccordée à l'accoudoir 6 de façon à déplacer celui-ci entre ses deux positions (Figures 1 et 3). Le flexible 10 est entouré par une gaine 40. Les deux extrémités de celle-ci sont fixées sur la porte par des brides 42 et le flexible 10 est mobile longitudinalement dans cette gaine 40. Les extrémi- tés de la gaine 40 sont fixées sur la porte 2 d'une manière telle qu'elles sont parallèles à la direction de prolongement correspondante du flexible 10. L'extrémité de sortie 38 du flexible raccordée à l'accoudoir 6 s'étend dans une direction sensiblement verticale (Figure 1), et cette extrémité 38 est rac- cordée en un point de la partie supérieure de l'accoudoir 6 décalé vers l'extérieur de la porte 2 par rapport à l'axe. L'extrémité d'entrée 36 raccordée à la bielle d'écartement 8 s'étend dans une direction sensiblement horizon-tale (Figure 4), et cette extrémité 36 est accrochée à un point intermédiaire 44 de la bielle situé au voisinage du pivot. Le ressort 12 est par exemple du type hélicoïdal ou spiral. Il a une première extrémité fixée à l'accoudoir 6 et sa deuxième extrémité fixée à la É porte coulissante 2. Il a un point d'accrochage sur l'accoudoir en commun avec le point d'accrochage du flexible. Le ressort 12 s'étend sensiblement dans le prolongement du flexible 10. Lorsque la porte 2 est ouverte et l'accoudoir 6 escamoté, le ressort 12 se trouve dans un état tendu (Figure 3), alors qu'il se trouve dans un état détendu lorsque la porte 2 est fermée et l'accoudoir 6 en position active (Figure 1). La cavité 14 est située dans l'épaisseur de la garniture intérieure de la porte 1. Elle forme un logement qui reçoit l'accoudoir 6 en position escamotée de façon à assurer son effacement dans cette épaisseur de la garniture intérieure (Figure 3). Lorsque l'accoudoir 6 se trouve dans cette position escamotée, sa surface inférieure 46 est sensiblement de niveau avec à la surface intérieure de la porte 2. Lorsque la porte 2 est fermée, comme illustré en Figure 1, l'accoudoir 6 se trouve en position active sensiblement horizontale, en appui sur une butée appropriée de la porte 2. Le flexible 10 et le ressort 12 maintiennent l'accoudoir 6 dans cette position. Comme illustré en Figure 2, le bras inférieur 22 de la bielle 8 se trouve aligné dans une direction sensible-ment parallèle à la longueur de la porte 2, et son galet 32 est dans une posi- tion initiale à l'extrémité avant de la coulisse inférieure 34, à côté de la porte et derrière le point d'articulation de la bielle 8 sur la porte. Dès le début de la manoeuvre d'ouverture de la porte 2 vers l'arrière (flèche F1), la bielle 8 pi-vote autour de son axe d'articulation dans le sens F2 de la Figure 2, du fait de la configuration des deux coulisses 30, 34 et jusqu'à une position finale sensiblement perpendiculaire à la porte 2 (Figure 4). Ce mouvement assure l'écartement de la porte 2 par rapport à la structure du véhicule 4. L'écartement de la porte 2 et plus précisément le pivotement de la bielle 8 entraîne la traction de l'extrémité d'entrée 36 du flexible 10 ce qui provoque le basculement de l'accoudoir 6 jusqu'à sa position escamotée dans la cavité 14, comme illustré en Figure 3. La forme de la cavité 14 et de l'accoudoir 6 aussi bien que le point d'accrochage du flexible et du ressort à l'accoudoir 6 sont conçus pour assurer un escamotage complet à la fin de l'écartement de la porte 2. Cette position escamotée se conserve durant tout le déplacement jusqu'à l'ouverture complète de la porte 2, du fait de la forme linéaire des deux cou-lisses 30, 34. Inversement, le mouvement de repli de la bielle 8, en fin de fermeture, assure la mise en position active de l'accoudoir 6 grâce à la poussée de l'extrémité d'entrée 36 du flexible 10, assistée par la traction du ressort de rappel 12
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La présente invention est relative à une porte coulissante (2) pour véhicule automobile (4), du type comprenant un mécanisme d'écartement (8) de la porte coulissante (2) rapporté sur la structure du véhicule (4), et un accoudoir (6) monté mobile sur la porte (2) entre une position active sensiblement horizontale et une position escamotée sensiblement verticale. Ladite porte coulissante (2) comprend un dispositif de transmission (10) entre le mécanisme d'écartement (8) et l'accoudoir (6), ce dispositif ayant une extrémité d'entrée (36) raccordée audit mécanisme d'écartement (8) et actionnée par ce dernier, et une extrémité de sortie (38) raccordée à l'accoudoir (6) de façon à déplacer celui-ci entre ses deux positions.
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1. Porte coulissante (2) pour véhicule automobile (4), du type comprenant: - un mécanisme d'écartement (8) de la porte coulissante (2) rap- porté sur la structure du véhicule (4), et - un accoudoir (6) monté mobile sur la porte (2) entre une position active sensiblement horizontale et une position escamotée sensiblement verticale, caractérisée en ce que ladite porte coulissante (2) comprend un dispositif de transmission (10) entre le mécanisme d'écartement (8) et l'accoudoir (6), ce dispositif ayant une extrémité d'entrée (36) raccordée au-dit mécanisme d'écartement (8) et actionnée par ce dernier, et une extrémité de sortie (38) raccordée à l'accoudoir (6) de façon à déplacer celui-ci entre ses deux positions. 2. - Porte coulissante (2) selon 1, caractérisée en ce que ledit accoudoir (6) est articulé autour d'un axe de basculement (16) sensiblement longitudinal suivant la direction d'ouverture et de fermeture de la porte coulissante (2). 3. Porte coulissante (2) selon la 2, caractérisée en ce que l'axe de basculement (16) de l'accoudoir (6) est situé sensiblement dans la face intérieure de la porte coulissante (2). 4. Porte coulissante (2) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit dispositif de transmission (10) comprend un moyen pour transformer un mouvement horizontal en un mouvement vertical. 5. Porte coulissante (2) selon 4, caractérisée en ce que ledit moyen pour transformer un mouvement horizontal en un mouvement vertical comprend un flexible (10) guidé à coulissement dans une gaine (40) fixée à la porte (2). 6. Porte coulissante (2) selon la 5, caractérisée en ce que ledit mécanisme d'écartement comprend une bielle d'écartement (8) qui pivote sur la porte (2) selon un axe sensiblement vertical, ladite extrémité d'entrée (36) étant accrochée à un point intermédiaire (44) de la bielle (8). 7. Porte coulissante (2) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une cavité (14) pour recevoir l'accoudoir (6) en position escamotée. 8. Porte coulissante (2) selon l'une quelconque des revendica-tions précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un ressort (12) hélicoïdal de rappel ayant une première extrémité fixée à l'accoudoir (6) et sa deuxième extrémité fixée à la porte coulissante (2). 9. Véhicule (4) automobile comprenant une porte coulissante (2) selon l'une quelconque des précédentes.
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B
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B60
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B60J
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B60J 5
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B60J 5/06
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FR2895166
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A1
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PROCEDE DE DETECTION DE DEFAUT DE FONCTIONNEMENT D'UN RALENTISSEUR ELECTROMAGNETIQUE
| 20,070,622 |
L'invention concerne un procede de detection de defaut d'un organe electrique porte par un arbre rotatif d'un ralentisseur electromagnetique. L'invention concerne egalement un tel ralentisseur electromagnetique. L'invention s'applique a un ralentisseur capable de generer un couple resistant de ralentissement sur un arbre de transmission principal ou secondaire d'un vehicule qu'il equipe, lorsque ce ralentisseur est actionne. ETAT DE LA TECHNIQUE Un tel ralentisseur electromagnetique comprend un arbre rotatif qui est accouple a l'arbre de transmission principal ou secondaire du vehicule pour exercer sur celuici le couple resistant de ralentissement pour notamment assister le freinage du vehicule. Le ralentissement est genere avec des bobines inductrices alimentees en courant continu pour produire un champ magnetique dans une piece metallique en materiau ferromagnetique, afin de faire apparaitre des courants de Foucault dans cette piece metallique. Les bobines inductrices peuvent titre fixes pour cooperer avec au moms une piece metallique en materiau ferromagnetique mobile ayant une allure generale de disque rigidement solidaire de l'arbre rotatif. Dans ce cas, ces bobines inductrices sont generalement orientees parallelement a l'axe de rotation et disposees autour de cet axe, en vis-a-vis du disque, en etant solidarisees a un flasque fixe. Deux bobines inductrices successives sont alimentees electriquement pour generer des champs magnetiques de directions opposees. Lorsque ces bobines inductrices sont alimentees electriquement, les courants de Foucault qu'elles generent dans le disque s'opposent par leurs effets a la cause qui leur a donne naissance, ce qui produit un couple resistant sur le disque et donc sur 1'arbre rotatif, pour ralentir le vehicule. Dans ce mode de realisation, les bobines inductrices sont alimentees electriquement par un courant provenant du reseau electrique du vehicule, c'est-a-dire par exemple a partir d'une batterie du vehicule. Mais pour augmenter les performances du ralentisseur, on recourt a une conception dans laquelle une generatrice de courant est integree au ralentisseur. Ainsi, selon une autre conception connue des documents de brevet EP0331559 et FR1467310, 1'alimentation electrique des bobines inductrices est assuree par une generatrice de courant comprenant des bobines primaires statoriques alimentees par le reseau du vehicule, et des bobinages secondaires rotoriques solidaires de 1'arbre rotatif, et definissant trois phases electriques. Les bobines inductrices sont solidaires de 1'arbre rotatif en etant radialement saillantes, pour generer un champ magnetique dans une chemise cylindrique fixe qui les entoure. Un redresseur tel qu'un redresseur a pont de diodes est interpose entre les bobinages secondaires rotoriques et les bobines inductrices, en etant egalement porte par 1'arbre rotatif. Ce redresseur convertit le courant alternatif triphase delivre par les bobinages secondaires de la generatrice en courant continu d'alimentation des bobines inductrices. Deux bobines inductrices a action radiate, consecutives autour de 1'axe de rotation generent des champs magnetiques de directions opposees, 1'une generant un champ oriente de facon centrifuge, 1'autre un champ oriente de facon centripete. En fonctionnement, 1'alimentation electrique des bobines primaires permet a la generatrice de produire le courant d'alimentation des bobines inductrices, ce qui donne naissance a des courants de Foucault dans la chemise cylindrique fixe, pour generer un couple resistant sur 1'arbre rotatif, qui ralentit le vehicule. Afin de reduire le poids et d'augmenter encore les performances d'un tel ralentisseur, it est avantageux de 1'accoupler a 1'arbre de transmission du vehicule par 1'intermediaire d'un multiplicateur de vitesse, conformement a la solution adoptee dans le document de brevet EP1527509. La vitesse de rotation de 1'arbre du ralentisseur est alors surmultipliee par rapport a la vitesse de rotation de 1'arbre de transmission auquel it est accouple. Cet agencement permet d'augmenter significativement la puissance electrique delivree par la generatrice, et donc la puissance du ralentisseur. En cas de dysfonctionnement du redresseur de courant, la puissance electrique transmise aux bobines inductrice diminue, ce qui se traduit par une reduction du couple de ralentissement pouvant titre exerce par le ralentisseur. Un tel dysfonctionnement du redresseur peut titre partiel, c'est-a-dire ne concerner que 1'une des phases electriques du courant delivre par les bobinages secondaires, qui n'est alors pas convertie par le redresseur. La generatrice etant par exemple du type triphase, dans ce cas, le couple de ralentissement disponible baisse d'environ un tiers de sa valeur nominate, de telle sorte que le conducteur du vehicule ne se rend pas necessairement compte de cette baisse, d'autant plus qu'un tel ralentisseur est generalement utilise en appoint d'un systeme de freinage traditionnel, ce qui rend 1'ecart encore moins perceptible. Un tel ralentisseur peut de plus titre pilote par 1'intermediaire d'une unite centrale de traitement qui repartit, a partir des commandes de freinage exercees par le conducteur, la puissance demandee aux freins traditionnels, et celle demandee au ralentisseur. Dans ce cas, le conducteur ne peut pas constater de facon directe une baisse du couple de ralentissement fourni par le ralentisseur. D'autre part, la detection d'un dysfonctionnement du pont redresseur ou d'un autre organe electrique porte par l'arbre rotatif au moyen de capteurs electriques ou autres mantes sur l'arbre rotatif necessite de transmettre des donnees depuis l'arbre rotatif vers des parties fixes du ralentisseur, ce qui conduit a des solutions complexes. OBJET DE L'INVENTION Le but de l'invention est de proposer une solution de detection a moindre coat d'un dysfonctionnement d'un organe electrique porte par l'arbre rotatif. A cet effet, l'invention a pour objet un procede de detection de defaut d'un organe electrique porte par un arbre rotatif d'un ralentisseur electromagnetique, ce ralentisseur comprenant des bobines primaires statoriques, un boitier de commande pour injecter dans ces bobines primaires un courant ayant une intensite correspondant a une intensite theorique dependant d'une consigne d'intensite, un capteur delivrant un signal representatif d'une valeur d'intensite effective du courant circulant dans ces bobines primaires, un arbre rotatif portant des bobinages secondaires definissant plusieurs phases et des bobines inductrices ainsi qu'un redresseur de courant interpose entre les bobinages secondaires et les bobines inductrices, ce procede consistant a comparer, dans le boitier de commande, l'intensite theorique et l'intensite effective pour identifier un defaut en cas d'ecart entre l'intensite theorique et l'intensite effective superieur a une valeur seuil. L'invention permet ainsi d'identifier la presence d'un probleme electrique au niveau d'un organe electrique porte par l'arbre rotatif simplement par analyse du comportement electrique des bobines primaires lorsqu'elles sont excitees. Il n'est ainsi pas necessaire de prevoir de dispositif de transmission de donnees entre l'arbre rotatif et une partie fixe du ralentisseur, ce qui permet de mettre en oeuvre un detecteur de defaut ayant une conception tres simple. L'invention concerne egalement un procede tel que defini ci-dessus, consistant a determiner un ecart entre l'intensite theorique et une valeur minimale ou maximale prise par l'intensite effective du courant traversant effectivement les bobines primaires pendant un intervalle de temps predetermine. L'invention concerne egalement un procede tel que defini ci-dessus, dans lequel l'intensite theorique est determinee dans le boitier de commande a partir de la consigne d'intensite et de donnees representatives d'une fonction de transfert du ralentisseur. L'invention concerne egalement un procede tel que defini ci-dessus, consistant a prendre en compte la consigne d'intensite comme valeur representative de l'intensite theorique. L'invention concerne egalement un procede tel que defini ci-dessus, consistant a asservir, depuis le boitier de commande, le courant injecte dans les bobines primaires sur le signal delivre par le capteur de courant, et a prevoir des bobines primaires ayant une constante de temps trois fois superieure a la constante de temps des bobinages secondaires. L'invention concerne egalement un procede tel que defini ci-dessus, consistant a asservir, depuis le boitier de commande, le courant injecte dans les bobines primaires sur le signal delivre par le capteur, avec un asservissement ayant un temps de reaction suffisamment long pour titre insensible a un defaut d'un organe electrique porte par l'arbre rotatif. L'invention concerne egalement un procede tel que defini ci-dessus, consistant a prevoir un asservissement ayant une frequence de coupure Fc verifiant la relation Fc < 1/3.2.pi.T2 dans laquelle Fc est exprimee en Hertz et dans laquelle T2 est la constante de temps des bobinages secondaires exprimee en secondes. L'invention concerne egalement un procede tel que defini ci-dessus, consistant a mettre en oeuvre des spires inductives de mesure comme capteur du courant effectif. L'invention concerne egalement un ralentisseur electromagnetique comprenant des bobines primaires statoriques, un boitier de commande pour injecter dans ces bobines primaires un courant ayant une intensite correspondant a une intensite theorique dependant d'une consigne d'intensite, un capteur delivrant un signal representatif d'une valeur d'intensite effective du courant circulant dans ces bobines primaires, un arbre rotatif portant des bobinages secondaires definissant plusieurs phases et des bobines inductrices ainsi qu'un redresseur de courant interpose entre les bobinages secondaires et les bobines inductrices, et des moyens de comparaison de 1'intensite theorique avec 1'intensite effective pour identifier un defaut de fonctionnement d'un organe electrique porte par 1'arbre rotatif en cas d'ecart entre 1'intensite theorique et 1'intensite effective superieur a une valeur seuil. L'invention concerne egalement un ralentisseur electromagnetique tel que defini ci-dessus, comprenant des moyens d'asservissement du courant injecte dans les bobines primaires sur le signal delivre par le capteur, et des bobines primaires ayant une constante de temps superieure a trois fois la constante de temps des bobinages secondaire. L'invention concerne egalement un ralentisseur electromagnetique tel que defini ci-dessus, comprenant des moyens d'asservissement du courant injecte dans les bobines primaires sur le signal delivre par le capteur, et dans lequel cet asservissement a une frequence de coupure Fc verifiant la relation Fc < 1/3.2.pi.T2 dans laquelle Fc est exprimee en Hertz et dans laquelle T2 est la constante de temps des bobinages secondaires exprimee en secondes. L'invention concerne egalement un ralentisseur electromagnetique tel que defini ci-dessus, dans lequel le capteur comprend une ou plusieurs spires inductrices de mesure bobinee avec les bobines primaires. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera maintenant decrite plus en detail, et en reference aux dessins annexes qui en illustrent une forme de realisation a titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue d'ensemble avec arrachement local d'un ralentisseur electromagnetique auquel s'applique 1'invention ; La figure 2 est une representation schematique des composants electriques du ralentisseur selon 1'invention La figure 3 est un graphe en fonction du temps du courant effectif circulant dans les bobines primaires d'un ralentisseur ayant un defaut de fonctionnement de son redresseur ; La figure 4 est une representation schematique d'un asservissement du courant d'un ralentisseur electromagnetique. DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION Dans la figure 1, le ralentisseur electromagnetique 1 comprend un carter principal 2 de forme generalement cylindrique ayant une premiere extremite fermee par un couvercle 3, et une seconde extremite fermee par une piece d'accouplement 4 par laquelle ce ralentisseur 1 est fixe a un carter de boite de vitesses soit directement soit indirectement, ici via un multiplicateur de vitesse repere par 6. Ce carter 2, qui est fixe, renferme un arbre rotatif 7 qui est accouple a un arbre de transmission non visible sur la figure, tel qu'un arbre principal de transmission aux roues du vehicule, ou secondaire tel qu'un arbre secondaire de sortie de boite de vitesses via le multiplicateur de vitesse 6. Dans une region correspondant a 1'interieur du couvercle 3 est situee une generatrice de courant, ici du type triphase, qui comprend des bobines primaires 8 fixes ou statoriques qui entourent des bobinages secondaires rotoriques, solidaires de 1'arbre rotatif 7. Ces bobinages secondaires sont representes symboliquement en figure 2 en etant reperes par la reference 5. Ces bobinages secondaires 5 comprennent ici trois bobinages distincts definissant trois phases correspondantes 5A, 5B et 5C pour delivrer un courant alternatif triphase ayant une frequence conditionnee par la vitesse de rotation de 1'arbre rotatif 7. Une chemise interne 9 de forme generale cylindrique est montee dans le carter principal 2 en etant legerement espacee radialement de la paroi externe de ce carter principal 2 pour definir un espace intermediaire 10, sensiblement cylindrique, dans lequel circule un liquide de refroidissement de cette chemise 9. Ce carter principal, qui a egalement une forme generale cylindrique, est pourvu d'une canalisation d'admission 11 de liquide de refroidissement dans 1'espace 10 et d'une canalisation de refoulement 12 du liquide de refroidissement hors de cet espace 10. Cette chemise 9 entoure plusieurs bobines inductrices 13 qui sont portees par un rotor 14 rigidement solidaire de 1'arbre rotatif 7. Chaque bobine inductrice 13 est orientee pour generer un champ magnetique radial, tout en ayant une forme generale oblongue s'etendant parallelement a 1'arbre 7. Les differentes bobines inductrices 13 sont interconnectees les unes aux autres de facon a former un dipole. De maniere connue, la chemise 9 et le corps du rotor 14 sont en materiau ferromagnetique. Ici le carter est une piece moulable a base d'aluminium et des joints d'etancheite interviennent entre le carter et la chemise 9, le couvercle 3 et la piece 4 sont ajoures. Les bobines inductrices 13 sont alimentees electriquement par les bobinages secondaires rotoriques 5 de la generatrice via un pont redresseur porte par 1'arbre rotatif 7. Ce pont redresseur peut etre celui qui est repere par 15 sur la figure 2, et qui comprend six diodes 15A-15F, pour redresser le courant alternatif triphase issu des bobinages secondaires 5A-5C en courant continu. Ce pont redresseur peut aussi etre d'un autre type, en etant par exemple forme a partir de transistors de type MOSFET. Dans 1'exemple de la figure 2, le pont redresseur 15 est un circuit a trois branches portant chacune deux diodes en serie, chaque phase des bobinages secondaires est connectee a une branche correspondante, entre les deux diodes. Chaque branche a une extremite connectee a une premiere borne de la charge, que constituent les bobines inductrices 13, et une seconde extremite connectee a une seconde borne de cette charge 13. Ainsi, la premiere phase 5A est connectee aux deux diodes 15A et 15D qui sont connectees respectivement a la premiere et a la seconde borne de la charge 13. La seconde phase 5B est connectee aux diodes 15B et 15E qui sont elles-memes connectees respectivement a la premiere et a la seconde borne de la charge 13. La troisieme phase est connectee aux diodes 15C et 15F qui sont elles-memes connectees respectivement a la premiere et a la seconde borne de la charge 13. En fonctionnement, chaque branche du redresseur delivre dans la charge 13 un courant ayant 1'allure des parties positives sinusoidales du signal de tension de la phase correspondant a cette branche, ce courant etant nul lorsque la tension en question est negative. Les trois phases etant decalees les unes par rapport aux autres d'un tiers de periode, elles delivrent dans la charge un courant sensiblement constant, ayant une allure correspondant a la somme des parties positives des sinusoides des trois phases. Comme visible dans la figure 1, le rotor 14 portant les bobines inductrices 13 a une forme generale de cylindre creux relie a 1'arbre rotatif 7 par des bras radiaux 16. Ce rotor 14 definit ainsi un espace interne annulaire situe autour de 1'arbre 7, cet espace interne etant ventile par un ventilateur axial 17 situe sensiblement au droit de la jonction du couvercle 3 avec le carter 2. Un ventilateur radial 18 est situe a 1'extremite opposee du carter 2 pour evacuer 1'air introduit par le ventilateur axial 17. La mise en service du ralentisseur consiste a injecter dans les bobines primaires 8 un courant d'excitation provenant du reseau electrique du vehicule et notamment de la batterie, pour que la generatrice de courant delivre un courant induit sur ses bobinages secondaires 5. Ce courant alimente alors les bobines inductrices 13 pour produire un couple resistant de ralentissement du vehicule. Le courant d'excitation est injects dans les bobines primaires 8 au moyen d'un boitier de commande 19, represents en figure 2, qui est interpose entre une source d'alimentation electrique du vehicule, et les bobines primaires 8. Dans 1'exemple de la figure 2, le boitier de commande 19 et les bobines primaires 8 sont montees en serie entre une masse M du vehicule et une alimentation Batt de la batterie du vehicule. Comme visible dans cette figure, une diode D est montee aux bornes des bobines primaires 5 de facon a eviter la circulation d'un courant inverse dans les bobines primaires. Ce boitier de commande 19 comprend une entree apte a recevoir un signal de pilotage representatif d'un niveau de couple de ralentissement demands au ralentisseur. Cette entree peut titre reliee a un levier ou autre qui est actionne directement par un conducteur du vehicule. Ce levier peut titre mobile graduellement entre deux positions extremes, a savoir une position maximale correspondant a une demande de couple resistant maximal, et une position minimale dans laquelle le ralentisseur n'est pas sollicite. Lorsque le conducteur place ce levier dans une position intermediaire, le ralentisseur est commande par le boitier 19 pour exercer sur 1'arbre rotatif 7 un couple resistant proportionnel a la position du levier, par rapport au couple maximal de ralentissement disponible. En d'autres termes, 1'entree du boitier de commande 19 recoit un signal de pilotage qui correspond a une valeur comprise entre zero et cent pourcent. Cette entree peut aussi etre reliee a un boitier de commande de freinage qui determine de facon autonome un signal de pilotage du ralentisseur. Ce boitier de commande de freinage est alors relie a un ou plusieurs actionneurs de freinage dont dispose le vehicule. Dans ce cas, le conducteur n'agit pas directement sur le ralentisseur, mais c'est le boitier de commande de freinage qui pilote, a partir de differents parametres, le ralentisseur et les freins traditionnels du vehicule. Le boitier de commande 19, visible figure 4, est un boitier electronique comprenant par exemple un circuit logique de type ASIC fonctionnant sous 5V, et/ou un circuit de commande de puissance capable de gerer des courants d'intensite elevee. Ce boitier comprend donc une electronique ou module de puissance PU. Sur reception d'un signal de pilotage correspondant a une valeur non nulle, le boitier de commande 19 determine une consigne d'intensite Ci de courant d'excitation a injecter dans les bobines primaires 8, et it applique, via son module PU, aux bobines primaires 8 une tension U pour injecter un courant correspondant a cette intensite de consigne Ci. Le courant injecte dans les bobines primaires 8 a une intensite theorique It qui augmente jusqu'a atteindre la valeur de consigne Ci. La valeur du courant theorique It est determinee dans le boitier de commande a partir d'une fonction de transfert Ft qui depend notamment de 1'inductance et de la resistance electrique des bobines primaires 8 pour etre representative du comportement electrique des bobines primaires en regime transitoire. Comme visible dans la figure 2, le ralentisseur 1 comprend egalement un capteur 21 qui mesure 1'intensite Ie du courant circulant effectivement dans les bobines primaires 8 et qui delivre un signal representatif de cette intensite. Ce capteur 21 est relie au boitier de commande 19 qui est programme pour comparer 1'intensite effective Ie mesuree par le capteur 21 avec le courant theorique It. Un ecart entre le courant theorique It et 1'intensite effective Ie superieur a une valeur predeterminee est significatif d'un dysfonctionnement d'un organe electrique du redresseur 15, comme en particulier la destruction d'une diode. En effet, lorsqu'une diode est defectueuse, celle- ci devient en permanence soit electriquement passante, soit non passante. Ceci provoque un desequilibre electrique des trois phases 5A, 5B et 5C des bobinages secondaires 5, qui genere un courant dit mutuel dans les bobines primaires 8. Ce phenomene est visible dans le graphe de la figure 3, dans lequel on a represents le courant theorique It et 1'intensite effective Ie dans le cas on 1'une des diodes du redresseur 15 est defectueuse. Comme visible dans cette figure, les courants mutuels resultant de cette diode defectueuse perturbent le courant traversant les bobines primaires. Ainsi, au lieu d'avoir une allure sensiblement constante, le courant Ie circulant effectivement dans les bobines primaires 8 a une allure de sinusoide de forte amplitude. Cette sinusoide a une frequence qui est nee au regime de 1'arbre rotatif 7. En fonctionnement normal du ralentisseur, la courbe de courant effectif Ie est sensiblement confondue avec la courbe de courant theorique It. Ainsi, la detection depuis le boitier de commande 19 d'un ecart entre le courant effectif Ie et le courant theorique It superieur a une valeur predeterminee permet de detecter un defaut du redresseur 15 qui est monte sur 1'arbre rotatif 7. Cette detection est faite sans contact, c'est-a-dire sans avoir a transmettre des donnees issues de capteurs mantes sur 1'arbre rotatif 7 vers une partie fixe du ralentisseur. La valeur predeterminee d'ecart est avantageusement de vingt pourcent de la valeur du courant theorique It car, comme visible dans la figure 3, 1'amplitude des courants mutuels est relativement importante, ce qui facilite leur detection. Cette valeur predeterminee peut egalement etre une valeur fixe. Le fait de baser la detection de defaut sur une comparaison du courant effectif Ie avec le courant theorique It permet en particulier d'effectuer une detection pertinente y compris lorsque le ralentisseur est en regime transitoire. I1 est aussi possible de prevoir une detection basee sur une comparaison du courant effectif Ie avec la consigne de courant, des fors que le ralentisseur est en regime permanent. Dans le cas de la figure 3, 1'intensite Ie provient d'un capteur de courant qui est monte en serie avec les bobines primaires 8. Mais ce capteur de courant peut aussi se presenter sous forme d'une ou plusieurs spires inductrices de mesure bobinees avec les bobines primaires 8. Dans ce cas, la tension apparaissant aux bornes de ces spires inductrices de mesure a la meme allure que le courant circulant dans ces spires inductrices. Compte tenu des oscillations sinusoidales provoquees par les courants mutuels resultant d'une diode defectueuse, la comparaison du courant theorique It avec 1'intensite effective Ie peut consister a determiner la valeur maximale ou minimale prise par 1'intensite effective Ie pendant une duree predeterminee correspondant a plusieurs periodes de rotation de 1'arbre 7, et a comparer ce maximum ou ce minimum avec la valeur de consigne Ci. Comme represents schematiquement dans la figure 4, le courant It qui est injects dans les bobines primaires 8 est asservi sur le capteur 21, de maniere a correspondre au mieux a la valeur de la consigne d'intensite Ci, cet asservissement etant mis en oeuvre au niveau du boitier de commande 19. Le boitier de commande comprend de maniere precitee une electronique de puissance PU qui est pilotee par un correcteur CR pour injecter le courant d'excitation Ii dans les bobines primaires 8, ce qui donne lieu au courant induit dans les bobinages secondaires 5. L'intensite effective Ie est soustraite en 50 a la consigne d'intensite Ci pour constituer un signal d'entree du correcteur CR qui pilote 1'electronique de puissance PU. Lorsque le correcteur recoit en entree un signal negatif, it pilote 1'electronique de puissance PU pour diminuer le courant injects, et lorsqu'il recoit en entree un signal positif it pilote 1'electronique de puissance pour augmenter le courant injects. Comme represents schematiquement en figure 4, le courant effectif Ie circulant dans les bobines primaires 8 correspond au courant Ii injects par le boitier de commande 19 auquel est soustrait en 40 le courant mutuel Im resultant d'un dysfonctionnement du redresseur 15. Le courant theorique It est determine dans le boitier de commande 15 a partir de la valeur de consigne Ci, sur la base de la fonction de transfert Ft qui est notamment representative de la reponse en intensite des bobines primaires 8 a 1'application d'une tension U. Pour assurer une detection fiable de defaut d'une diode, 1'asservissement du courant injecte ne compense pas les perturbations dues aux courants mutuels en cas de diode defectueuse. Ceci peut etre obtenu en dimensionnant les bobines primaires de telle facon qu'elles aient une constante de temps T1 superieure a N fois la constante de temps T2 des bobinages secondaires 5, N designant un entier naturel. Avantageusement on choisit N superieur ou egal a 3 pour que cette constante de temps T1 soit superieure a trois fois la constante de temps T2 afin d'assurer une independance optimale de la detection. Ceci peut egalement etre obtenu par le choix d'un asservissement suffisamment lent vis-a-vis de la frequence des oscillations dues aux courants mutuels. Un tel asservissement est ainsi insensible aux perturbations introduites par un dysfonctionnement d'un composant electrique porte par 1'arbre rotatif. Dans ce cas, 1'asservissement du courant injecte est choisi pour avoir une frequence de coupure Fc verifiant la relation Fc < 1/(2.N.pi.T2), dans laquelle Fc est exprimee en Hertz, et T2 en secondes, pi representant le nombre ayant une valeur proche de 3,14. De maniere analogue, N est un entier naturel que l'on choisit avantageusement comme valant trois. L'invention permet ainsi de detecter, sans contact; un defaut d'un composant electrique du rotor, ce composant pouvant etre une diode ou un transistor du redresseur 15, mais ce composant pouvant egalement etre un bobinage secondaire 15A, 15B ou 15C. L'exemple decrit ci-dessus concerne un ralentisseur dans lequel la generatrice comprend des bobinages secondaires triphases, mais 1'invention s'applique egalement a un ralentisseur comprenant des bobinages secondaires ayant un nombre different de phases, valant au minimum deux
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L'invention concerne un procédé de détection de défaut de fonctionnement d'un ralentisseur électromagnétique.L'invention concerne un ralentisseur comprenant des bobines primaires (8) statoriques, un boîtier de commande (19) pour injecter dans ces bobines primaires (8) un courant ayant une intensité correspondant à une consigne d'intensité, un capteur délivrant un signal représentatif d'une valeur d'intensité effective du courant circulant dans ces bobines primaires (8), un arbre portant des bobinages secondaires (5) définissant plusieurs phases et des bobines inductrices (13) ainsi qu'un redresseur de courant interposé entre les bobinages secondaires (5) et les bobines inductrices (13). Le procédé consiste à comparer, dans le boîtier de commande, la consigne d'intensité et l'intensité effective pour identifier un défaut en cas d'écart entre la consigne d'intensité et l'intensité effective supérieur à une valeur seuil.L'invention s'applique au domaine des ralentisseurs électriques destinés à des véhicules lourds tels que des camions ou autres.
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1. Procede de detection de defaut d'un organe electrique porte par un arbre rotatif (7) d'un ralentisseur electromagnetique (1), ce ralentisseur comprenant des bobines primaires (8) statoriques, un boitier de commande (19) pour injecter dans ces bobines primaires (8) un courant ayant une intensite correspondant a une intensite theorique (It) dependant d'une consigne d'intensite (Ci), un capteur (21) delivrant un signal representatif d'une valeur d'intensite effective (Ie) du courant circulant dans ces bobines primaires (8), un arbre rotatif (7) portant des bobinages secondaires (5) definissant plusieurs phases et des bobines inductrices (13) ainsi qu'un redresseur de courant interpose entre les bobinages secondaires (5) et les bobines inductrices (13), ce procede consistant a comparer, dans le boitier de commande, l'intensite theorique (It) et l'intensite effective (Ie) pour identifier un defaut en cas d'ecart entre l'intensite theorique (It) et l'intensite effective (Ie) superieur a une valeur seuil. 2. Procede selon la 1, consistant a determiner un ecart entre l'intensite theorique (It) et une valeur minimale ou maximale prise par l'intensite effective (Ie) du courant traversant effectivement les bobines primaires (8) pendant un intervalle de temps predetermine. 3. Procede selon la 1 ou 2, dans lequel l'intensite theorique (It) est determinee dans le boitier de commande (19) a partir de la consigne d'intensite (Ci) et de donnees representatives d'une fonction de transfert (Ft) du ralentisseur. 4. Procede selon la 3, consistant a prendre en compte la consigne d'intensite Ci comme valeur 35 representative de l'intensite theorique It. 5. Procede selon l'une des 1 a 4, consistant a asservir, depuis le boitier de commande(19), le courant injecte dans les bobines primaires (8) sur le signal delivre par le capteur de courant (21), et a prevoir des bobines primaires (8) ayant une constante de temps (T1) trois fois superieure a la constante de temps (T2) des bobinages secondaires (5). 6. Procede selon 1'une des 1 a 4, consistant a asservir, depuis le boitier de commande (19), le courant injecte dans les bobines primaires (8) sur le signal delivre par le capteur (21), avec un asservissement ayant un temps de reaction suffisamment long pour titre insensible a un defaut d'un organe electrique porte par 1'arbre rotatif (7). 7. Procede selon la 6, consistant a prevoir un asservissement ayant une frequence de coupure Fc verifiant la relation Fc < 1/(3.2.pi.T2) dans laquelle Fc est exprimee en Hertz et dans laquelle T2 est la constante de temps des bobinages secondaires exprimee en secondes. 8. Procede selon 1'une des 20 precedentes consistant a mettre en oeuvre des spires inductives de mesure comme capteur du courant effectif (Ie). 9. Ralentisseur electromagnetique comprenant des bobines primaires (8) statoriques, un boitier de commande 25 (19) pour injecter dans ces bobines primaires (8) un courant ayant une intensite correspondant a une intensite theorique (It) dependant d'une consigne d'intensite (Ci), un capteur (21) delivrant un signal representatif d'une valeur d'intensite effective du courant circulant dans 30 ces bobines primaires (8), un arbre rotatif (7) portant des bobinages secondaires (5) definissant plusieurs phases et des bobines inductrices (13) ainsi qu'un redresseur de courant interpose entre les bobinages secondaires (5) et les bobines inductrices (13), et des 35 moyens de comparaison de 1'intensite theorique (It) avec 1'intensite effective (Ie) pour identifier un defaut de fonctionnement d'un organe electrique porte par 1'arbrerotatif (7) en cas d'ecart entre 1'intensite theorique (It) et 1'intensite effective (Ie) superieur a une valeur seuil. 10. Ralentisseur electromagnetique selon la 9, comprenant des moyens d'asservissement du courant injecte dans les bobines primaires (8) sur le signal delivre par le capteur (21), et des bobines primaires (8) ayant une constante de temps (T1) superieure a trois fois la constante de temps (T2) des bobinages secondaire. 11. Ralentisseur electromagnetique selon la 10, comprenant des moyens d'asservissement du courant injecte dans les bobines primaires (8) sur le signal delivre par le capteur (21), et dans lequel cet asservissement a une frequence de coupure Fc verifiant la relation Fc < 1/(3.2.pi.T2) dans laquelle Fc est exprimee en Hertz et dans laquelle T2 est la constante de temps des bobinages secondaires exprimee en secondes. 12. Ralentisseur selon 1'une des 9 a 11, dans lequel le capteur (21) comprend une ou plusieurs spires inductrices de mesure bobinee avec les bobines primaires.
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H,B
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H02,B60
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H02K,B60L,H02P
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H02K 49,B60L 7,H02K 11,H02P 15
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H02K 49/04,B60L 7/28,H02K 11/00,H02P 15/00
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FR2896370
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DISPOSITIF ET METHODE D'AMELIORATION DU RAPPORT PORTEUSE A BRUIT POUR UN RECEPTEUR A DIVERSITE
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L'invention se rapporte à un dispositif et une méthode d'amélioration du rapport porteuse à bruit pour un récepteur à diversité. Elle s'inscrit notamment dans le cadre du déploiement de réseaux de Télévision Numérique Terrestre (TNT). Les systèmes de transmission (broadcast) numérique terrestre sont apparus récemment comme le moyen de véhiculer le contenu multimédia vers les concepts mobile, portable d'intérieur (indoor) ou même portatif (hand held). Néanmoins, des problèmes de réception notables dans le cas d'une réception mobile ont été mis en évidence. A la différence d'un signal reçu analogique dont la dégradation est toujours progressive, dans le cas du numérique terrestre, on passe brutalement d'une réception de très bonne qualité à la perte totale de l'image voire des données. Dans le cadre du standard européen DVB-T utilisés pour les transmissions numériques terrestres, il est possible d'obtenir une réception plus robuste par l'utilisation de plus d'une antenne (typiquement 2) et de combiner les signaux issus de chacune des voies réception au sein d'un circuit de traitement numérique . Les signaux issus respectivement de 2 voies réception sont recombinés et on obtient alors un résultat de type MRC Maximum Ratio Combining optimal dans le cadre d'une réception portable d'intérieur (indoor) ou mobile. La diversité est donc désormais l'une des solutions permettant d'améliorer la réception dans un environnement physique donné (fixe ou mobile). Mais elle ne suffit pas pour assurer une bonne qualité de réception. Car dans un environnement perturbé, la réception d'intérieur (indoor) ou mobile est particulièrement difficile en raison à la fois du faible niveau de signal reçu et de rapport de signal à bruit très bas du aux effets de fading pour la réception indoor et à l'effet doppler pour la réception mobile. Des perturbations importantes en bout de chaîne peuvent conduire au final à une rupture brutale de la réception ou à l'apparition de macro blocs sur l'image. Pour cela, le standard DVB-T indique des valeurs de rapport Porteuse à bruit (C/N) minimum requises pour assurer une transmission sans erreur. Cependant l'expérience et les divers essais terrain effectués montrent que ces valeurs sont insuffisantes. Ainsi il est apparu nécessaire de mettre en oeuvre à la réception des solutions permettant d'améliorer ce rapport porteuse à bruit. L'invention vise à résoudre ce problème en proposant une méthode d'amélioration du rapport porteuse à bruit d'un signal à démoduler d'au moins deux chaînes de réception d'un récepteur numérique à diversité. Elle consiste, pour deux chaînes de réception synchronisées, à extraire le signal représentant la composante bruit des signaux en annulant la composante utile du signal modulé puis à former une boucle de contre réaction pour optimiser l'annulation de la composante utile et enfin à additionner en phase ce signal représentant la composante bruit à l'un des deux signaux à démoduler et en opposition de phase à l'autre des deux signaux à démoduler. Cette méthode permet d'améliorer notablement les performances du récepteur en terme de rapport porteuse à bruit (C/N Carrier to Noise Ratio) à l'entrée du démodulateur, afin d'assurer une transmission quasiment sans erreur (QEF Quasi Error Free). Préférentiellement, l'étape d'extraire la composante bruit des signaux consiste à additionner les deux signaux à démoduler en fréquence intermédiaire, l'un des signaux étant déphasé de 180 . Préférentiellement, la boucle de contre réaction consiste à introduire un 20 déphasage complémentaire sur le signal déphasé de manière à optimiser l'annulation du signal utile. L'invention consiste également en un dispositif pour améliorer le rapport porteuse à bruit d'un signal à démoduler d'au moins deux chaînes de 25 réception d'un récepteur numérique à diversité, chaque chaîne comportant en amont du dispositif un élément tuner et en aval un démodulateur. Le dispositif comprend, pour deux chaînes de réception comportant des tuners synchronisés, - des moyens pour extraire le signal représentant la composante bruit des 30 signaux de deux chaînes de réception; - des moyens formant une boucle de contre réaction pour minimiser le résidu de signal utile à fréquence intermédiaire en sortie du sommateur ; - des moyens de sommation en phase de ce signal représentant la composante bruit avec l'un des deux signaux à démoduler et en opposition de phase de ce signal avec l'autre des deux signaux à démoduler pour minimiser les contributions corrélées de bruit sur chaque voie. De préférence, les moyens pour extraire la composante bruit des signaux 5 comportent un sommateur pour sommer en opposition de phase les signaux en fréquence intermédiaire des deux chaînes de réception. De préférence, les moyens formant la boucle de contre réaction comportent un mélangeur piloté à la fréquence d'un oscillateur local identique à la fréquence intermédiaire, un filtre passe bas pour isoler la composante continue résultante 10 et un amplificateur d'erreur délivrant la tension de commande du déphaseur pour introduire un déphasage complémentaire sur le signal déphasé. L'invention consiste également en un récepteur numérique à diversité comportant au moins deux chaînes de réception et intégrant dans au moins 15 deux des chaînes de réception un dispositif pour améliorer le rapport porteuse à bruit du signal à démoduler. Les caractéristiques et avantages de l'invention mentionnée ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description 20 suivante, faite en relation avec les dessins joints, dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un récepteur à diversité doté du dispositif selon l'invention. La figure 1 représente schématiquement un récepteur à diversité doté du dispositif selon l'invention. Il comprend classiquement, tel que connu par 25 l'homme de l'art, au moins 2 antennes Al, A2 pour recevoir en diversité les signaux électromagnétiques. Une chaîne de réception est associée à chaque antenne. Elle comprend principalement un élément tuner 11, 12 et un élément de démodulation 13, 14 pour sélectionner et démoduler le signal reçu. Le dispositif selon l'invention est intercalé, comme le représente la figure 1, 30 entre les éléments tuner et démodulateurs de deux chaînes de réception de signaux UHF associées aux antennes Al et A2. Bien entendu le récepteur peut comporter plusieurs chaînes de réception associées chacune à une antenne. Il sera possible d'intercaler plusieurs dispositifs selon l'invention entre diverses paires de chaîne de réception, par exemple entre les chaînes associées aux antennes Al et A2 ou à d'autres antennes. Toutes les combinaisons sont possibles sachant que le principe de l'invention repose sur la comparaison des signaux issus de deux chaînes séparées pour améliorer le rapport signal sur bruit. Une synchronisation entre les 2 chaînes sélectionnées est réalisée au niveau des 2 synthétiseurs pilotant les 2 tuners par l'utilisation d'une horloge de référence commune. Les signaux en fréquence intermédiaire IF1, IF2, sélectionnés par le tuner 11, 12 en entrées (El et E2) du dispositif 4, sont donc synchronisés et ont un rapport porteuse à bruit C1/N1. En sortie S1 et S2 du dispositif 4, les signaux IF1' et IF2' ont un rapport porteuse à bruit C2/N2 et sont ensuite appliquées sur les démodulateurs 13 et 14 respectivement pour être démodulés puis recombinés par un circuit MRC 15 d'une manière bien connue de l'homme du métier. Afin d'assurer une transmission sans erreur (QEF Quasi Error Free) les performances du récepteur en terme de rapport porteuse à bruit à l'entrée du démodulateur C2/N2 doivent être améliorer notablement dans le cadre d'une réception indoor ou d'un contexte de mobilité. Le dispositif 4 comporte une boucle de rétroaction permettant l'annulation de la composante utile des signaux modulés à fréquence intermédiaire IF1, IF2. Le principe de base du procédé mis en oeuvre ici repose d'une part sur la nature aléatoire du bruit généré dans une chaîne de réception et d'autre part sur le très large gain nécessaire pour convertir le signal UHF reçu par l'antenne en fréquence intermédiaire. Ce gain contrôlé par le démodulateur OFDM par la boucle de contrôle de gain AGC permet d'absorber toute la dynamique de réception et peut atteindre par exemple 70 à 80dB selon la configuration de réception et la modulation transmise. Il en résulte que les composantes de bruit résultantes générées dans les deux chaînes distinctes de réception et transposées en fréquence intermédiaire respectivement en IF1 et IF2 sont décorrélées. Comme vu précédemment, l'emploi d'une référence commune pilotant les synthétiseurs respectifs des deux tuners rend les signaux reçus transposés en fréquence intermédiaire IF1, IF2 synchrones. Il en résulte donc qu'une sommation en opposition de phase des signaux à fréquence intermédiaire IF1 et IF2 affectés du filtrage canal annule la composante utile du signal modulé tout en conservant une composante de bruit. Un déphaseur 21 permet de déphaser un des signaux en fréquence intermédiaire issu d'une des voies de réception. Ces deux signaux sont ensuite sommés par le sommateur 22. La sommation en opposition de phase des signaux à fréquence intermédiaire IF1 et IF2 devrait permettre d'annuler donc le signal à transmettre, dit signal utile, tout en conservant la composante de bruit. Or cette annulation de la composante utile du signal modulé ne se fait pas totalement. La composante bruit accompagnée d'une composante résiduelle se retrouve donc en sortie du sommateur 22. Une boucle de rétroaction, constitué d'un mélangeur 23, d'un filtre passe bas 24 et d'un amplificateur d'erreur 25 permet d'optimiser l'annulation de cette composante utile en délivrant un signal de commande au circuit déphaseur 21. Pour cela, le mélangeur 23 est piloté à la fréquence de l'oscillateur local LO 26, identique à la fréquence de l'oscillateur local, générateur de fréquence intermédiaire des tuners -dans notre exemple cette fréquence est de 36MHz. Le filtre passe bas 24 permet d'isoler la composante continue résultante du signal bruit en fréquence intermédiaire. Cette composante est comparée à un signal de référence par l'amplificateur d'erreur 25 qui délivre une tension de commande au déphaseur 21. Le déphasage complémentaire introduit par ce déphaseur va permettre lors de la sommation du signal déphasé IF2 et du signal non déphasé IF1 d'obtenir un signal résultant B correspondant donc à la composante bruit des signaux en fréquence intermédiaire IF1 et IF2. La deuxième partie du dispositif 4 met en oeuvre l'étape suivante du procédé selon l'invention. Cette partie comporte un élément de déphasage 33 pour déphaser le signal de rr et des sommateurs 31, 32. Ils permettent de corréler une partie de la composante bruit résultante B en phase et en opposition de phase avec le signal présent sur les entrées respectives correspondant à la voie 1 ou à la voie 2. Il en résulte que l'on est ainsi en mesure de minimiser les contributions corrélées de bruit sur chaque voie par une sommation en phase et en opposition de phase. Expérimentalement et à titre d'exemple, le concept décrit ici procure un gain sur le rapport porteuse à bruit C/N allant jusqu'à 4dB sur une des voies en entrée des démodulateurs. En mode de réception mobile, l'écart nécessaire sur le rapport porteuse à bruit C/N par rapport à une réception en mode fixe peut être de 8dB pour une modulationl6QAM 2/3. Pour d'autres types de modulation, par exemple 16QAM 1/2 ou 16QAM 3/4 ou encore 64QAM 2/3, en mode de réception mobile ou portable, ces écarts auront des valeurs similaires de l'ordre de 7 ou 8 dB. Pour un C/N requis minimum donné une réduction du bruit de 4dB est équivalente à un gain de sensibilité de 4dB. Ce gain étant simultanément présenté sur les deux entrées des démodulateurs, le gain apporté par la diversité est d'autant amélioré. Avec un tel dispositif, il est donc possible d'envisager de recevoir des débits d'information supérieurs pour une configuration de réception donnée. Un récepteur en mobile étant en situation limite de réception d'une émission en modulation de type 16-QAM 2/3 pour laquelle le C/N requis est de 15dB pourra grâce au dispositif proposé ou recevoir plus confortablement cette émission ou recevoir des émissions en 64-QAM 2/3 pour laquelle le C/N requis est de 19dB. Il apparaît donc clairement que le dispositif proposé ici permet, dans le cadre d'une réception numérique terrestre à diversité, d'augmenter sensiblement les performances du récepteur par une amélioration notable du rapport signal à bruit avant démodulation. Il en résulte soit un meilleur taux de couverture pour une configuration fixe soit une amélioration des performances de réception pour les modes Mobile et Portable les plus critiques soit comme décrit précédemment la possibilité de recevoir des débits d'information supérieur pour une configuration de réception donnée
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La méthode d'amélioration du rapport porteuse à bruit pour un récepteur à diversité, et le dispositif associé, consiste après extraction par déphasage de la composante bruit des signaux à démoduler, à optimiser l'annulation de la composante utile par une boucle de contre réaction agissant sur le déphaseur et à sommer la composante bruit en phase et en opposition de phase avec ces signaux pour améliorer le rapport porteuse à bruit.
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Revendications 1. Méthode d'amélioration du rapport porteuse à bruit d'un signal à démoduler d'au moins deux chaînes de réception d'un récepteur numérique à diversité, caractérisée en ce qu'elle comprend pour deux chaînes de réception synchronisées les étapes suivantes : - extraire le signal B représentant la composante bruit des signaux en annulant la composante utile du signal à démoduler; - former une boucle de contre réaction pour optimiser l'annulation de la composante utile ; - additionner en phase le signal B représentant la composante bruit à l'un des deux signaux à démoduler et en opposition de phase à l'autre des deux signaux à démoduler. 2. Méthode d'amélioration du rapport porteuse à bruit d'un signal selon la 1 caractérisée en ce que l'étape d'extraire la composante bruit des signaux consiste à additionner les deux signaux à démoduler en fréquence intermédiaire, l'un des signaux étant déphasé de 180 . 3. Méthode d'amélioration du rapport porteuse à bruit d'un signal selon la 2 caractérisée en ce que la boucle de contre réaction consiste à introduire un déphasage complémentaire sur le signal déphasé. 4. Dispositif pour améliorer le rapport porteuse à bruit d'un signal à démoduler d'au moins deux chaînes de réception d'un récepteur numérique à diversité, situé en aval d'un élément tuner (11, 12) et en amont d'un démodulateur (13, 14), caractérisé en ce que, pour deux chaînes de réception comportant des éléments tuners (11, 12) synchronisés, il comprend : - des moyens (21, 22) pour extraire le signal B représentant la composante bruit des signaux de deux chaînes de réception; - des moyens (23, 24, 25, 26) formant une boucle de contre réaction afin d'optimiser l'annulation de la composante utile ;- des moyens de sommation (31, 32, 33) en phase de ce signal B représentant la composante bruit avec l'un des deux signaux à démoduler et en opposition de phase de ce signal avec l'autre des deux signaux à démoduler pour minimiser les contributions corrélées de bruit sur chaque voie. 5. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que les moyens pour extraire le signal B représentant la composante bruit des signaux comportent un sommateur (22) pour sommer les signaux à démoduler en fréquence intermédiaire en opposition de phase des deux chaînes de réception. 6. Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que les moyens formant la boucle de contre réaction comportent un mélangeur (23) piloté à la fréquence d'un oscillateur local (20) identique à la fréquence intermédiaire, un filtre passe bas (24) pour isoler la composante continue résultante et un amplificateur d'erreur (25) délivrant la tension de commande du déphaseur (21) pour introduire un déphasage complémentaire sur le signal déphasé. 7. Récepteur numérique à diversité comportant au moins deux chaînes de réception et intégrant dans au moins deux des chaînes de réception, en aval des démodulateurs, un dispositif selon les 4 à 6 pour améliorer le rapport porteuse à bruit du signal à démoduler. 30
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FR2893913
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ORNITHOPTERE MUSCULAIRE ACTIONNE PAR UN MOUVEMENT D'AVIRON PAR LE BIAIS DE TROIS MECANISMES
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La présente invention a pour but de proposer un aéronef musculaire à ailes battantes. Aucun aéronef de ce type n'est actuellement fonctionnel. Toute aile animée d'une vitesse relative génère une force aérodynamique. Dans le cas d'une aile classique, d'un seul tenant, le centre de poussé se trouve en regard du centre de gravité et la résultante des forces aérodynamiques qui s'y applique, à l'équilibre, est égale et opposée au poids total de l'aéronef, soit dirigée vers le haut. Cependant cette résultante correspond à la somme vectorielle des forces aérodynamiques qui s'appliquent sur chaque portion d'aile (selon la transversale) et c'est grâce à la résistance des longerons d'aile, calculée d'après les moments de force en présence, que son point d'application peut être ramené au seul centre de poussé central. Si aux emplantures des ailes se trouvent des articulations libres de toute contrainte, les forces aérodynamiques obtenues au moyen d'une vitesse relative, dont les résultantes s'appliquent au centre de poussé de chaque aile différenciée, ne pourront jamais soulever le corps de l'aéronef. Selon un axe libre longitudinal: l'acquisition d'une vitesse relative soulèvera l'aile, 15 et l'aile uniquement, jusqu'à ce qu'elle se mette en drapeau. En aucun cas le corps de l'aéronef ne bénéficiera de forces ascensionnelles. Selon un axe libre transversal : l'acquisition d'une vitesse relative soulèvera l'aile, mais ici jusqu'à ce qu'il se trouve une incidence où les forces aérodynamiques équilibreront le poids de l'aile, et de l'aile uniquement. En aucun cas le corps de l'aéronef 20 ne bénéficiera de forces ascensionnelles. Toute conception d'ornithoptère va donc se heurter au fait de pouvoir au moins abaisser ses ailes, malgré les moments de forces releveurs que celles-ci génèrent dès lors qu'il existe une vitesse relative. Et ce n'est pas rien! Chez les oiseaux par exemple, en vol de croisière, ces moments ont pour valeur le produit de la moitié de leur poids par la 25 distance qui sépare l'emplanture du centre de poussé des ailes, ce de chaque coté. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils sont équipés de puissants muscles abaisseurs. Mais ce n'est pas tout, et les contraintes que l'on peut répertorier pour la réalisation d'un ornithoptère musculaire autonome vont au-delà. C'est pour parti suite à l'observation naturelle, pour partie en raison des lois de l'aéronautique connues (stationnaire et 30 instationnaire) et pour partie en reconnaissance des capacités physiques limitées de la musculature humaine que ces contraintes ont été schématiquement regroupées en neuf chapitres principaux. II apparaît qu'à chacune de ces contraintes, le concept d'un ornithoptère musculaire devra être en mesure de trouver une solution satisfaisante. En premier lieu, et non le moindre à tel point qu'il peut être optionnel, l'ambition d'un ornithoptère musculaire sera de permettre un décollage à pied, seul garant d'une totale autonomie. Cette contrainte a pour mérite, en raison des lois de l'aéronautique stationnaire connues de nous indiquer un ordre de grandeur des dimensions minimales d'un tel ornithoptère, dimensions autour de celle d'un delta-plane. De plus petites dimensions sont possibles. Elles offriront un vol plus rapide, mais le décollage nécessitera une assistance extérieure (tractage, aire de lancement fortement pentue...). En deuxième lieu, la conception de l'ornithoptère doit permettre au pilote d'obtenir une amplitude angulaire de battement suffisante. Les lois de l'aéronautique instationnaire nous signalent que les forces de traction et de sustentation liées au battement sont fonction croissante de cette amplitude angulaire. L'observation naturelle d'un vol de croisière montre assez régulièrement un angle de battement autour de soixante degrés. Une telle amplitude angulaire de battement est donc au moins nécessaire, voir plus si l'on veut disposer d'une réserve d'action. En troisième lieu, la conception de l'ornithoptère doit permettre une fréquence de battement suffisante. Les lois de l'aéronautique instationnaire nous signalent que les forces de traction et de sustentation sont fonction croissante de la fréquence. S'il n'existe plus d'être biologique de poids et d'envergure tels que pourrait l'être un ornithoptère musculaire, permettant une mesure directe de fréquence, il reste possible d'extrapoler les données de l'observation naturelle. Celle-ci nous montre assez régulièrement que la fréquence de battement est une fonction linéaire inverse de l'envergure ou, différemment, que la période de battement est une fonction croissante de l'envergure. Pour les oiseaux rameurs lourds, la période de battement (en seconde) vaut assez régulièrement le cinquième de l'envergure (en mètre). Pour les voiliers, elle vaut assez régulièrement le tiers de l'envergure. Le cas des ramo-planeurs, condition de vol intéressante pour un ornithoptère musculaire, donne une période dans la fourchette de ces valeurs soit en moyenne une période (en seconde) au quart de l'envergure (en mètre). L'ornithoptère musculaire devra donc permettre au pilote d'obtenir une telle fréquence de battement, voir plus si l'on veut pouvoir disposer d'une réserve d'action. En quatrième lieu, l'observation naturelle d'un vol de croisière nous montre que la vitesse de l'abaissé de l'aile est croissante de l'aile haute à l'aile basse. Ceci signifie que le bilan des moments de force est abaisseur pendant l'abaissé. Condition que devrait pouvoir reproduire l'ornithoptère musculaire. En cinquième lieu, l'observation naturelle d'un vol de croisière nous montre qu'en fin d'abaissé l'aile s'arrête brutalement, provoquant comme un coup de fouet. Ceci signifie une brusque inversion des moments de force au point bas. Phénomène que devrait pouvoir reproduire l'ornithoptère musculaire. En sixième lieu, l'observation naturelle d'un vol de croisière montre que la remontée des ailes se fait avec une vitesse régulière. Ceci signifie que les oiseaux équilibrent, à la remontée des ailes, les moments de force abaisseurs et releveurs, ou encore qu'ils contrôlent en permanence les moments de force releveurs toujours présents en raison de la vitesse relative de vol. Condition que devrait pouvoir reproduire l'ornithoptère musculaire. En septième lieu, l'effort consenti par le pilote pour obtenir un battement tel qu'il est sus décrit avec sa cinématique particulière doit être raisonnable. Il doit être compatible avec la physiologie d'un effort de longue duré au risque de soustraire tout intérêt à l'ornithoptère musculaire. Afin d'offrir la possibilité de se reposer, le vol plané ne devrait pas demander d'efforts autres que ceux qui sont nécessaires au choix de la trajectoire. En huitième lieu, le concept de l'ornithoptère doit permettre au pilote de contrôler et choisir sa trajectoire. Les moyens d'un tel contrôle sont généralement connus, que ce soit sur un mode pendulaire ou au moyen de diverses gouvernes. En neuvième lieu, il doit exister un accord parfait entre l'ornithoptère et son pilote. À une position du corps du pilote doit correspondre une et une seule configuration spatiale de l'aéronef. La mobilisation des ailes doit se faire selon un mouvement naturel et sans effort parasite inapproprié. La présente invention se propose donc de satisfaire point par point à ce cahier des charges en neuf chapitres et son respect des conditions ci-dessus énumérées a été contrôlé par la pratique d'essais suspendus. Cette méthode expérimentale mérite qu'on s'y arrête. Chez l'oiseau, en vol de croisière, les forces aérodynamiques s'appliquent au centre de poussé de chaque aile battante et ont chacune à peu près pour valeur la moitié de son poids. Pour un ornithoptère équipé de deux ailes battantes, on peut simuler ces conditions de vol de croisière en suspendant l'aéronef, à partir d'un point haut, par les centres de poussé (estimé) de chaque aile. La tension des cordages de suspension tient alors lieu de force aérodynamique puisque de valeur équivalente à la moitié du poids total pour chaque côté. Que le pilote s'installe au centre de l'ornithoptère suspendu et il sera en mesure d'apprécier les efforts pour maintenir les ailes à l'horizontale, les efforts liés à la mobilisation des ailes, la cinématique des ailes et enfin l'ergonomie de cet aéronef Cette méthode expérimentale appelle quelques critiques. Les centres de poussé des ailes, lors du vol battu, ne sont pas un point fixe. Rejetés en dehors lors de l'abaissé ils reviennent en dedans à la remonté des ailes. Ce phénomène est sans doute temporisé par une forme en plan triangulaire et un vrillage des ailes en cours d'abaissé. Cependant tous les centres de poussé instantanés possibles s'inscrivent à l'intérieur d'une aire de répartition, en avant du centre géométrique de l'aile, et il reste possible d'en apprécier le point central pour suspendre l'ornithoptère. La somme des forces aérodynamiques serait supérieure au poids total à l'abaissé et inférieure à lui à la remontée des ailes. Ceci n'est qu'en parti vrai et si l'on observe un vol de croisière, le centre de gravité de l'oiseau semble suivre une trajectoire rectiligne horizontale. L'oiseau diminue son incidence pendant l'abaissé et plutôt que de gagner en hauteur (gain d'énergie potentiel) gagne en vitesse (gain d'énergie cinétique) et il augmente son incidence pendant la remontée des ailes (freinage aérodynamique) et plutôt que de perdre en hauteur (perte d'énergie potentielle) perd en vitesse (perte d'énergie cinétique équivalente à celle acquise pendant l'abaissé). Ainsi la composante verticale, vers le haut, des forces aérodynamiques reste équivalente au poids total de l'aéronef En dépit de ces critiques, les essais suspendus reste un bon moyen d'appréciation des qualités d'un ornithoptère, musculaire ou pas. Ils permettent aussi de vérifier la résistance de la construction aux efforts qu'on lui soumet (test de sécurité). Enfin ils rendent compte de la capacité de l'ornithoptère à répondre à son cahier des charges qu'il soit plus simple ou plus complexe que celui qui a été mentionné ci-dessus. Selon une première caractéristique. Aéronef composé d'au moins deux ailes battantes autour d'au moins un axe. La surface, l'envergure et le profil général (non nécessairement constant) des surfaces alaires sont tels qu'il est possible d'envisager un décollage à pied. Le pilote de l'invention pratique un mouvement d'aviron, la puissance musculaire asymétrique que procure ce mouvement apporte l'énergie nécessaire pour abaisser les ailes alors que le pilote s'étire. À noter que la puissance musculaire disponible est maximale à l'amorce du mouvement. À noter qu'à l'extension complète du corps du pilote (course du mouvement égale à la hauteur des ses aisselles) correspond l'amplitude angulaire maximale possible de battement. Le dispositif de l'invention est composé de l'action conjointe de trois mécanismes. Selon l'invention, ces trois mécanismes encadrent au moins une articulation. Le dispositif de l'invention, grâce à ces trois mécanismes, permet au pilote de pratiquer un vol plané sans effort et d'obtenir un battement d'aile propre à satisfaire le cahier des charges ci-dessus mentionné. Au vu des essais suspendus, l'amplitude angulaire de battement est supérieure à soixante degré, la période de battement est accordée à l'envergure (autour de 2 secondes), la vitesse angulaire de l'abaissé est croissante avec un coup de fouet à la fin de l'abaissé, la vitesse de remontée des ailes est sous contrôle. Le tout demande un effort qui peut être soutenu sans fatigue excessive. Selon l'invention, le premier mécanisme offre au pilote deux points d'appui sur chaque aile. À l'abaissé son poids s'applique (demi par côté) en dehors de l'emplanture. À la remontée des ailes, son poids pour parti, totalité, voir plus s'il fournit un effort (et si les pieds sont dans des cale-pieds) s'applique au niveau de l'emplanture. Les forces de poussé des jambes et tiré des bras du mouvement d'aviron pendant l'abaissé (égales et opposées, système isolé en vol) donnent deux couples de force abaisseurs (un par côté) ; la force dirigée vers le bas s'applique, avec le poids du pilote en dehors de l'emplanture, la force dirigée vers le haut s'applique au niveau de l'emplanture. La distance qui, sur chaque aile, sépare les points d'application de ces forces sert de bras de levier au pilote pour mobiliser les ailes. Cette distance sera préférentiellement inférieure à la course du mouvement afin de permettre une amplitude angulaire de battement supérieure à 60 degrés. Selon l'invention, le deuxième mécanisme permet d'obtenir, par n'importe quel moyen, connu ou pas, des couples de force qui abaissent les ailes en permanence, du point haut au point bas. Pour que le second mécanisme soit efficace, parce qu'il a fonction d'assister le pilote pendant tout l'abaissé, la valeur de ses couples de force abaisseurs doit être conséquente en permanence, du point haut au point bas. Le deuxième mécanisme contribue à l'équilibre les moments de force sur les ailes en vol plané. Selon l'invention, le troisième mécanisme permet d'obtenir, par n'importe quel moyen connu ou pas, des couples de forces qui ramènent les ailes vers (autour de) l'horizontale. Ces couples de force augmentent alors que les ailes s'éloignent du dièdre où ils sont nuls. Ils sont donc maximums au point haut et au point bas. Selon l'invention, chaque mécanisme peut être réglé au sol, de façon à s'accorder au poids, à la taille et à la capacité musculaire du pilote. Ce pour le vol de croisière. Selon l'invention, en option, chaque mécanisme peut être réglé en vol de façon, si besoin, à faire face à des situations particulières de vol comme, par exemple, le décollage ou la prise d'altitude, situations où la vitesse relative est moindre qu'en vol de croisière. Selon l'invention, le pilote dispose de moyens pour contrôler la trajectoire selon les axes de tangage, roulis et lacet. Ceux-ci appartiennent à ce qui est déjà connu. Ce peut être un moyen de contrôle simplement pendulaire, mais ce peut être aussi par l'usage de diverses gouvernes de profondeur ou de direction, statiques (afin de faciliter les efforts de contrôle des trois axes) ou commandées par le pilote (afin d'agir sur la trajectoire). Selon l'invention, le pilote doit pouvoir décoller au moyen de la course à pied. Ce fait justifie deux dispositifs additionnels. En premier lieu, afin que le pilote n'est pas à supporter le poids de l'aéronef pendant sa course, il y a un net avantage à équiper l'aéronef d'un train d'atterrissage. Celui-ci peut être de toutes les formes connues ou pas, sous réserve d'être adapté au terrain. En second lieu, en l'absence de forces aérodynamiques (absence de vitesse relative, au sol), l'équilibre des couples de force du deuxième et du troisième mécanisme fait que les ailes sont abaissées. Il y a un net avantage à équiper l'aéronef d'un moyen d'élever les ailes au sol et de les maintenir au-dessus de l'horizontale. Ce moyen, embarqué, doit être facilement libéré par le pilote dès qu'il a atteint sa vitesse d'envol. Ainsi le premier battement d'aile pourra bénéficier des couples de forces des deuxième et troisième mécanismes, ailes hautes abaisseurs, qui viendront renforcer son premier effort de ramé pour abaisser les ailes. Selon l'invention, pour son confort et sa sécurité, le pilote est attaché à l'aéronef (au moyen d'un harnais ou d'un baudrier, tous types, connus ou pas). En vol plané, grâce au premier mécanisme, le pilote réparti ses appuis. Ces points d'appui sur chaque aile sont l'un en dehors de l'emplanture et l'autre à son niveau. Cela revient au même si tout le poids du pilote était totalement en appui sur au moins deux points (un par côté) chacun situé entre l'emplanture et le point d'appui en dehors du premier mécanisme. C'est à partir de ces deux points que le harnais du pilote peut être attaché à l'aéronef. Selon l'invention, l'aéronef peut être démonté aisément en sorte que les dimensions classiques d'un garage à voiture suffisent à son rangement. Plusieurs schémas (figure 3 à 10) figurent l'action des forces de l'ensemble des mécanismes de l'invention à différentes périodes du vol battu. Le support utilisé (non limitatif) sera un ornithoptère équipé de deux ailes battantes ayant chacune un axe d'emplanture longitudinal distinct. Seulement une aile sera représentée (coupe selon un plan sagittal de symétrie). Sur ces schémas, l'aéronef est supposé en vol de croisière (le plan frontal d'étude avance ou recule comme la vitesse relative de l'appareil). Les forces aérodynamiques y sont donc présentes en permanence. Ces forces aérodynamiques (FA) sont appliquées au centre de poussé de chaque aile, bien en dehors du point d'application externe du premier mécanisme. Elles sont dirigées vers le haut, orthogonales au plan de l'aile. Leur somme vectorielle (une par côté) est pratiquement égale, mais inverse, au poids total (pilote plus machine) de l'aéronef. Elles exercent un moment de force releveur sur chaque aile, par rapport à leur emplanture. Seules les composantes orthogonales à l'aile des forces liées au poids du pilote et aux trois mécanismes importent à la compréhension de l'invention. Les autres composantes de ces forces sont absorbées par la structure soit en traction, soit en compression (système isolé en vol). Les forces liées au poids de l'appareil, autres que celles du poids des ailes (Pa), seront négligées pour ne pas surcharger les schémas. Pour l'ensemble de ces schémas. Les forces liées au poids du pilote (P) trouvent deux points d'application différents (premier mécanisme, l'un à l'emplanture, l'autre en dehors), et c'est la somme vectorielle des forces P qui correspond à la moitié du poids du pilote (par côté). Les forces liées aux efforts du pilote (Fm) se traduisent par un couple de force. La force dirigée vers le bas a pour point d'application celle du poids en dehors de l'emplanture, la force dirigée vers le haut a pour point d'application celle du poids au niveau de l'emplanture. La distance qui sépare ces deux points d'application sert donc de bras de levier pour actionner les ailes. Les forces liées au deuxième mécanisme (F2) se traduisent par un couple de force, l'une des forces du couple s'applique à l'emplanture. Les forces liées au troisième mécanisme (F3) se traduisent par un couple de force, l'une des forces du couple s'applique à l'emplanture. À noter que, de façon générale, couples et moments de force ont pour conséquence de provoquer des accélérations de vitesse angulaire. Un bilan abaisseur freinera la vitesse de remontée d'une aile ou accélérera sa vitesse d'abaissé. Un bilan releveur freinera la vitesse d'abaissé d'une l'aile ou accélérera sa vitesse de remontée. Un bilan nul aura pour conséquence une vitesse angulaire de l'aile soit constante, soit nulle. La figure 3 montre les couples et moments de force présents en vol plané. Le pilote répartit son poids (P) à l'emplanture et en dehors. Il ne fournit pas d'effort (Fm nulles). Les forces du troisième mécanisme (F3) sont nulles. L'équilibre des forces serait identique si tout le poids du pilote s'appliquait entre l'emplanture et le point d'appui en dehors (figure 3, en symétrie). Si le poids du pilote et les dimensions sont fixés, l'équilibre des moments de force est fonction du couple de force du deuxième mécanisme. La figure 4 montre couples et les moments de force à deux situations particulières. 1) Le pilote pèse de tout son poids (P) sur ses appuis en dehors de l'emplanture, sans effort (Fm nulles). L'équilibre des forces élévatrices (FA, F3) et abaissantes (P, Pa, F2) place spontanément les ailes selon un fort dièdre négatif , ou position neutre basse . 2) Le pilote pèse de tout son poids sur les emplantures (figure 4, en symétrie), sans effort (Fm nulles). L'équilibre de la force élévatrice (FA) et des forces abaissantes (F2, F3, Pa) place spontanément les ailes selon un fort dièdre positif (position neutre haute). Si le pilote déporte ses appuis de dehors en dedans puis de dedans en dehors, sans effort de ramé, il obtient un battement d'aile harmonique autour de plusieurs points continus d'équilibre (en fonction des appuis) dont l'un correspond au vol plané qui ne demandera au pilote que les efforts qui sont nécessaires au contrôle ou au choix de sa trajectoire. Selon l'invention, il suffit alors au pilote de fournir un effort (aviron) pour obtenir un bilan positif des forces abaissantes. Au point bas, il suffit au pilote de reprendre appui sur les emplantures pour tout ou partie de son poids pour que les ailes remontent spontanément vers la position neutre haute (et au-delà en raison de l'inertie des ailes). La figure 5 montre les couples et les moments de force en début d'abaissé. L'abaissé commence dès que le pilote reporte tout son poids (P) en dehors de l'emplanture, pousse sur ses jambes et tire sur ses bras (couple Fm). Le pilote est en capacité de développer toute sa puissance musculaire. Il est secondé par les couples de force du deuxième (F2) et du troisième mécanisme (F3, au maximum d'intensité). Le total des moments de force est nettement en faveur de l'abaissé, malgré le moment de force releveur des forces aérodynamiques. Ceci permet au pilote de freiner rapidement l'ascension des ailes jusqu'au point haut et d'amorcer le mouvement d'abaissé. Il est par ailleurs remarquable que c'est à cet instant du mouvement du vol battu que la puissance nécessaire est maximale, puisqu'il faut vaincre et l'inertie des ailes et les forces aérodynamiques. La figure 6 montre les couples et les moments de force en cours d'abaissé. La projection de la force liée au poids du pilote croît. En dépit d'une diminution de la capacité musculaire du pilote (par rapport au début du mouvement) et en raison d'une projection orthogonale à l'aile plus favorable, le couple des forces Fm est pratiquement constant. Le couple de force du deuxième mécanisme F2 est toujours actif, Le couple de force du troisième mécanisme (F3) est nul. Le bilan des couples et moments de force reste en faveur de l'abaissé et par conséquent la vitesse angulaire de l'abaissé augmente, comparable en cela à la cinématique de l'abaissé des ailes d'oiseaux en vol. La figure 7 montre les couples et les moments de force en fin d'abaissé. Le pilote génère toujours un couple de force abaisseur (Fm), même s'il est peu puissant. Le couple de force F2 est toujours conséquent. À cela s'ajoute l'inertie de l'aile. Au total l'aile descend en dessous du point neutre bas (tel qu'il a été défini). Passé ce cap l'augmentation du couple de force lié au troisième mécanisme (F3, fonction de l'angle d'abaissé par rapport à l'horizontale) fait que les moments de force abaisseurs (Pa, P, Fm, F2) vont s'équilibrer avec les moments de force releveurs (FA, F3). L'abaissé a alors atteint sa vitesse maximum qui devient constante une fraction de seconde. La figure 8 montre les couples et moments de force en début de remontée des ailes. À noter la disparition des forces liés aux efforts du pilote (Fm). Alors que la vitesse de l'abaissé a atteint sa vitesse angulaire maximum, le pilote déporte soudainement son appui (P) sur l'emplanture. Ceci a pour conséquence une inversion immédiate du bilan des couples et moments de force qui deviennent releveurs, grâce aux forces aérodynamiques (FA). Ce phénomène provoque en bout d'aile comme un coup de fouet comparable à celui qui est observé lors du vol naturel. Selon l'intensité du coup de fouet souhaité en bout d'aile, le pilote peut, soit ne reporter sur l'emplanture qu'une partie de son poids (coup de fouet plus faible), soit tirer sur ses jambes (présence de cale-pieds) tout en poussant sur ses bras (coup de fouet plus puissant). La figure 9 montre les couples et moments de force pendant la remontée des ailes. À l'horizontale, les forces du troisième mécanisme (F3) sont nulles. Une fois atteinte la vitesse de remontée souhaitée des ailes le pilote réparti son poids (total des forces P) entre ses deux point d'appui, ce de façon à équilibrer les moments de force releveurs (FA), et abaisseurs (Pa, F2, parti d'appui du poids du pilote en dehors de l'emplanture) et à contrôler la vitesse de remontée des ailes. Ainsi jusqu'au point haut. La figure 10 montre les couples et moments de force en fin de remontée des ailes. La vitesse de remontée des ailes est toujours sous contrôle conformément à l'observation naturelle, le pilote répartissant ses appuis. Les forces du troisième mécanisme (F3) augmentent, mais l'aile montante est dotée d'un moment d'inertie. En souplesse, le pilote reprend ses appuis en dehors de l'emplanture et se prépare au mouvement d'abaissé. Ses schémas illustrent à quel point les mécanismes de l'invention, tous trois disposés autour d'au moins une articulation, sont tous nécessaires au bon déroulement d'un cycle complet de battement d'aile. La fonction de chacun des mécanismes est particulière et c'est parce qu'ils travaillent tous trois ensemble que le battement d'aile devient effectif. Les points d'application externe du poids du pilote étant en dedans des centres de poussé, le deuxième mécanisme doit soutenir le pilote en permanence pour retenir ou abaisser les ailes. Le troisième mécanisme s'oppose aux forces d'inertie des ailes à chaque changement de sens de leur mouvement. En vol, l'équilibre des forces des trois mécanismes varient continuellement selon les appuis du pilote du point neutre bas (appui total en dehors) au point neutre haut, (appui total au niveau des emplantures), en passant par la position du vol plané. L'invention se caractérise par le fait qu'il suffit au pilote d'osciller ses appuis entre les points d'application en dehors et au niveau des emplantures pour obtenir un battement harmonique déjà conséquent. Ce battement harmonique est renforcé par le mouvement d'aviron du pilote dont l'énergie est transmise aux ailes. Selon un mode particulier de réalisation, le pilote (1) pratique un mouvement d'aviron selon un grand axe vertical (non limitatif), debout. Selon un mode particulier de réalisation (figure 1 et 2), l'aéronef est constitué de deux ailes battantes (2, non limitatif) autour de deux axes d'emplanture longitudinaux (3, non limitatif) distincts (non limitatif). La taille des ailes est susceptible de permettre un décollage à pied. Selon un mode particulier de réalisation le premier mécanisme demande au total huit pièces, ou parties de pièce, articulées entre elles. Une pièce centrale (4) est destinée aux mains du pilote. Deux parties de pièce (une par côté) correspondent à la partie proximale des ailes (5) et s'articulent aux axes d'emplanture à la pièce centrale. Quatre branches (6) identiques, deux par côté, s'articulent en haut par deux points distincts selon la longitudinale, à la partie proximale des ailes, en dehors des emplantures et en bas à la huitième pièce, dite pièce de pied (7), destinée aux pieds du pilote. Selon un mode particulier de réalisation la pièce centrale (figure 11) est constituée d'un cadre tubulaire tridimensionnel avec : En haut, une surface alaire (8) entoilée sur des nervures profilées (figure 12) maintenues ensemble par deux courts longerons. Un longeron se trouve juste en arrière du bord d'attaque (9), l'autre environ à mi-corde (10). Les quatre extrémités de ces deux longeron (figure 13) acceptent une pièce articulaire (11, type rotule de planche à voile) qui, par paire de chaque côté, feront fonction d'axe d'emplanture. Ces longerons sont fixés sur deux tubes (12, un par coté) qui, après avoir longé les bords latéraux de la surface alaire centrale en avant, sont cintrés et se dirigent en bas, en dedans et en arrière vers l'extrémité arrière de la pièce centrale. Extrémité où ils serejoignent et s'assemblent. En avant, à partir des deux tubes cintrés sus décrits où ils sont fixés, descendent presque verticalement (de profil), légèrement en dedans (de face), deux montants (13) qui, en bas, sont cintrés et se dirigent vers l'arrière tout en formant comme deux barres parallèles (14), pour enfin se joindre à l'extrémité arrière de la pièce centrale, et fermer la structure tubulaire tridimensionnelle. Les deux barres parallèles (14) sont destinées aux mains du pilote. Elles sont suffisamment espacées pour que son corps puisse se glisser entre elles et suffisamment rapprochées pour qu'il pratique avec aisance son mouvement d'aviron. La hauteur des montants est suffisante pour que le pilote, se tenant droit, bras tendu, mains sur les barres parallèles ne risque pas de toucher l'intrados de l'aile centrale. Grâce à cette conception, le pilote dispose d'une liberté de mouvement selon la longitudinale lui permettant la pratique d'un contrôle pendulaire de l'axe de tangage. À mi-corde, deux autres montants verticaux (15, un par côté) sont fixés sur les tubes supérieurs (12) en haut et les barres parallèles (14) en bas. Ils ont pour fonction d'augmenter la résistance de la structure aux efforts verticaux. Deux tubes transversaux, un en avant (16), un en arrière (17), sous la moitié de la hauteur des montants renforcent la structure pour lui permettre de résister aux efforts en traction. La barre transversale antérieure (16) pourra recevoir les mains du pilote pendant le vol plané, rendant celui-ci plus confortable. Selon un mode de construction particulier la partie proximale de chaque aile (figure 14) est composée de trois pièces qui s'assemblent lors du montage de l'invention. En avant le bord d'attaque (18) qui est constitué d'un mât de planche à voile et s'articule, avec sa rotule, avec le longeron antérieur (9) de l'aile centrale (figure 13). En dehors, deux tubes plus haut que large, parallèles, découpés en demi-cercle à l'avant pour recevoir le bord d'attaque (figure 15). Le plus en dehors (19) fait office de nervure principale de l'aile, comme un wishbone interne, entre l'extrados et l'intrados ; sa face inférieure est équipée pour recevoir les rotules articulaires (20) des branches (6) (figure 16, deux par côté, réglages longitudinaux possibles). Le plus en dedans (21), de même section, plus court, est distant du premier en raison qu'il servira d'attache (une par côté, réglage longitudinal)) au harnais du pilote (cf. infra). Trois tubes transversaux les solidarisent, un juste en arrière du bord d'attaque (22), un environ au centre et un dans la partie arrière du plus court (23). Ainsi l'ensemble résiste en vrillage. À mi-corde, en regard du longeron postérieur de l'aile centrale, les deux pièces longitudinales sont percées et laissent passer la pièce arrière (24) de la partie proximale de l'aile. La pièce arrière de la partie proximale de l'aile (24) est environ à mi-corde. C'est un simple tube rond qui, en dedans, s'articule au moyen d'une rotule de planche à voile au longeron postérieur de l'aile centrale (10, figure 13). Il traverse perpendiculairement en dehors les deux pièces ci-dessus décrites (21, 19). Deux clavettes (25) fixent, selon la transversale, la position (réglable) de ces deux pièces. La fixation entre le mât de bord d'attaque (18) et l'ensemble de la pièce faisant fonction de nervure principale, réglable en transversal le long du bord d'attaque, se fait par ligature (figure 14 et 15) avec des tendeurs (26). La position des renforts transversaux (22, 23) de la pièce faisant fonction de nervure principale n'est pas anodine. D'une part, celle qui est juste en arrière du bord d'attaque permet une ligature efficace de ce même bord d'attaque, d'autre part, ces deux pièces seront amenées à recevoir les extrémités libres du troisième mécanisme (cf infra). Selon un mode particulier de réalisation, les branches (6) du premier mécanisme, deux par côté, sont de conceptions identiques (figure 17). Elles résistent en traction (pendant le vol), et en compression (au sol, avant le décollage). Elles font la jonction entre la nervure principale de l'aile (figure 16) et la pièce de pied (figure 18, 19). Chacune de leurs extrémités est équipée d'une rotule (20) à deux degrés de liberté. Leur longueur est telle que, les ailes horizontales, la distance entre les pieds et les mains du pilote soit environ à mi-course du mouvement d'aviron (figure 20). Leur fonction principale est d'amener par traction les points d'application des forces que sont le poids et les efforts de poussé du pilote en dehors des emplantures. Elles partent de chaque côté en V (figure 1, 2) à partir de la pièce de pied, et se dirigent en haut et en dehors vers chaque nervure principale. Les rotules (20) pour articulation se justifient, selon les axes longitudinaux afin de permettre une mobilité correcte de l'ensemble du premier mécanisme, selon les axes transversaux afin d'écarter à volonté leurs extrémités supérieures, soit pour affiner un réglage selon l'axe de tangage, soit pour affiner leur hauteur finale. Selon un mode particulier de réalisation, la pièce de pied (7, figure 18) est constituée d'un simple tube aluminium aéronautique. Au centre, deux cale-pieds (27) sont normalement distants pour recevoir les pieds du pilote. Une pièce par côté (figure 19), équipée de petites lames de ressort (28), reçoit les articulations des branches (deux par côté). Ces lames de ressort ont pour fonction de repousser les branches en dehors, ce afin de durcir l'articulation (instabilité selon un axe virtuel longitudinal). Enfin une roue (29) est montée dans l'axe à chaque extrémité de la pièce de pied (train d'atterrissage). Selon ce mode de réalisation particulier, les huit pièces ou partie de pièces sus décrites font partie intégrante de la construction du premier mécanisme. La figure 20 montre comment ces pièces s'articulent entre elles pour permettre les diverses configurations de l'ornithoptère, des ailes hautes aux ailes basses. Selon ce mode de réalisation particulier, la distance d qui sépare les emplantures des nervures principales où viennent s'articuler les branches fait fonction de volant de couple de force, ou de levier d'action pour les efforts du pilote. Cette distance est l'objet d'un compromis. Plus elle croît et plus le pilote aura de facilité à mobiliser les ailes, mais moins il disposera d' amplitude angulaire de battement, la longueur maximale de la course de son mouvement étant fixée par sa taille. Si l'on s'en réfère à l'étude du vol de croisière il semble opportun de pouvoir obtenir une amplitude angulaire maximale jusqu'aux environs de quatre vingt dix degrés. Il reste cependant possible de régler la distance entre les emplantures et les nervures principales des ailes au sol, soit en fonction de la taille du pilote (fonction croissante) soit en fonction de sa résistance et sa force physique (fonction décroissante), ce afin d'obtenir le meilleur compromis possible. Un réglage en vol (optionnel, non figuré) n'est pas exclu, ce afin d'offrir au pilote plusieurs niveaux d'effort en vol de croisière devant théoriquement se traduire par des vitesses de vol différentes. Il suffirait par exemple que les extrémités supérieures des branches soient articulées sous l'aile avec des rails transversales équipées d'un système de vis sans fin permettant de rapprocher ou d'éloigner ces articulations de l'emplanture. Selon ce mode de réalisation particulier, il est évident que le premier mécanisme ne suffit pas au bon fonctionnement de l'ornithoptère. Par exemple, si la course du pilote est de 1,4 mètres, la distance de l'emplanture à la nervure principale de l'aile devra être de près de 1 mètre pour obtenir une amplitude angulaire de 90 degrés. Compte tenu de la taille des ailes, leur centre de poussé se trouve environ à 1,8 mètres de l'emplanture. Il s'ensuit que, en vol plané, le pilote devrait fournir un effort constant pour empêcher les ailes de se mettre en drapeau. Que dire s'il doit en plus les abaisser avec un bilan des moments abaisseurs positifs ? D'où tout l'intérêt du deuxième mécanisme. Selon un mode particulier de réalisation, le deuxième mécanisme est constitué de quatre (deux par côté) séries de tendeurs élastiques (30, figure 1, 2, 20). Ils sont fixés, de part et d'autre des emplantures, et tendus, sous la partie proximale de l'aile, des extrémités supérieures (31, figure 17) des branches (6) du premier mécanisme aux montants (13, 15) de la pièce centrale, sous l'emplanture, à hauteur des barres transversales (16, 17). La fonction du deuxième mécanisme est d'assister le pilote pour abaisser les ailes et ses couples de force doivent rester conséquents pendant tout l'abaissé. Les tendeurs du deuxième mécanisme sont toujours sous tension quand l'aile est au point bas. La valeur de leurs moments de force par rapport à l'emplanture est, selon ce mode particulier de construction, égale par côté au produit de la distance d entre l'emplanture (3) et la nervure principale de l'aile (19) par la force de tension des tendeurs et par le sinus de l'angle a (figure 20). Cet angle se forme entre la direction de la partie proximale de l'aile, et la ligne de tension des tendeurs. Cet angle augmente au cours de l'abaissé et il s'ensuit que les moments de force abaisseurs à l'emplanture du deuxième mécanisme diminuent proportionnellement beaucoup moins vites que la tension des tendeurs quand les ailes s'abaissent. À noter que ce phénomène est ici fonction de la distance entre les emplantures. Trop courte (égale à zéro à l'extrême, soit un seul axe de battement), les variations de cet angle entre les positions ailes hautes et ailes basses sont faibles, et le moment de force abaisseur du deuxième mécanisme en fin d'abaissé sera insuffisant. Trop longue et la valeur du sinus de cet angle s'approche de zéro ailes hautes, et le moment de force abaisseur du deuxième mécanisme sera insuffisant en début d'abaissé. Le vol plané sans effort n'est possible que grâce au couple de force créé par la mise en place du deuxième mécanisme ; les dimensions du premier mécanisme fixés, plus le pilote sera lourd, et plus son couple de force devra être important. Il est aisé de régler le couple de force du deuxième mécanisme au sol, afin de l'adapter au poids du pilote. Il suffit pour cela d'augmenter ou de diminuer soit le nombre de fibres élastiques, soit leur longueur (hors tension) soit ces deux variables, ce jusqu'à obtention d'un couple adéquat. Il est possible d'augmenter ou de diminuer les couples de force du deuxième mécanisme en vol (moyen embarqué). Ce moyen peut être de respectivement abaisser ou relever le point d'attache des tendeurs sur les montants de la pièce centrale. Ce moyen peut être aussi, le point d'attache étant initialement au plus bas (couple au plus fort), d'attirer les tendeurs vers le centre, ce qui a pour conséquence de diminuer l'angle entre la partie proximale de l'aile et la ligne de tension, donc de diminuer le couple de force du deuxième mécanisme qui est proportionnel à son sinus. Diminuer en vol le couple de force du deuxième mécanisme, initialement régler pour le vol en vitesse de croisière, se traduira par un surcroît d'effort pour le pilote, mais aussi par une remontée plus rapide des ailes. Ceci peut être utile soit pour voler plus vite, soit pour `tlt'e face à des situations où la vitesse de croisière n'est pas atteinte (décollage, prise d'altitude). Le vol battu suppose des inversions de vitesse angulaire des ailes à la fin de chaque phase de mouvement. Ces inversions de vitesse angulaire occasionnent d'importantes forces d'inerties qui à elles seules justifient la réalisation du troisième mécanisme. Le troisième mécanisme a pour fonction de toujours ramener les ailes vers l'horizontale. Selon un mode de réalisation particulier, le troisième mécanisme sera composé de deux pièces identiques (figure 21), une fixée en avant et l'autre à mi-corde environ. Ces pièces sont constituées d'une partie centrale (32), rigide, aux extrémités desquelles viennent se fixer (par trois écrous) deux lames de ressort (33, une par côté). Ces lames de ressort peuvent être faites en matériau composite, leur section à la base est plus importante que celle de leur extrémité pour que leur flexion soit régulière et que les forces élastiques soient bien réparties. La partie centrale d'une des pièces du troisième mécanisme se fixe sur les tubes supérieurs du cadre de la pièce centrale (12), en arrière du longeron antérieur (9) de l'aile centrale. La partie centrale rigide de l'autre pièce du troisième dispositif se fixe sur les tubes supérieurs du cadre de la pièce centrale (12), en avant du longeron postérieur (10) de l'aile centrale. Elles se trouvent donc à l'intérieur du profil de l'aile centrale (figure 22). En avant, les extrémités libres des lames de ressort (une par côté) pénètrent dans les tubes de renfort transversaux antérieurs (22, un par côté) des pièces faisant fonction de nervure principale qui leurs font face. En arrière, les extrémités libres des lames de ressort (une par côté) pénètrent dans les tubes de renfort transversaux postérieurs (23, un par côté) des pièces faisant fonction de nervure principale qui leurs font face (figure 23, 24 et 25). Ces tubes ont été équipés, à l'intérieur, d'un court cylindre en nylon (34) ajusté et creusé d'une mortaise pour laisser passer l'extrémité des lames de ressort. Ce système offre un léger degré de liberté selon un axe longitudinal et un degré de liberté en translation aux extrémités libres des lames de ressort (figure 23). Ainsi (figure 24), quand les ailes s'abaissent, les lames de ressort se courbent vers le bas et génèrent deux couples de force releveurs (un par côté). Inversement quand les ailes s'élèvent, les lames de ressort se courbent vers le haut et génèrent deux couples de force abaisseurs (un par côté). La figure 25 donne une vue d'ensemble de dessus de la partie centrale de l'invention. La fonction du troisième mécanisme est d'amortir les moments d'inerties des ailes aux changements de phase du mouvement. La valeur des couples qu'il devra déployer en vol est stable. Cependant à l'usage, ces valeurs peuvent être revues. Comme les lames sont démontables, rien n'empêche de les retravailler au sol en vue de meilleurs résultats. Il n'est pas non plus impossible d'imaginer un moyen de réglage embarqué du troisième mécanisme (optionnel, non illustré). Ce peut être en agissant sur l'angle de départ des lames de ressort au niveau de leur fixation sur la partie centrale du troisième mécanisme. Ce peut être aussi en déplaçant la pièce mortaisée (34) qui reçoit l'extrémité libre des lames à l'intérieur des tubes de renfort (22, 23). Selon l'invention et selon ce mode particulier de réalisation, le pilote en vol plané est en parti en appui sur ses pieds, en parti en appui sur ses mains, d'où il ressort que la configuration ailes horizontales peut aussi s'obtenir si tout le poids du pilote se réparti entre deux points d'application (un par côté) situé sur la partie proximale des ailes, entre l'emplanture et la nervure principale. Selon un mode de réalisation particulier, le pilote peut être équipé d'un baudrier (figure 1, 2 ; pièce 35), du type de ceux qui sont utilisés par les ouvriers du bâtiment en travaux acrobatiques, avec un siège sous les fesses. Ce baudrier, renforcé sur les côtés, est suspendu par deux sangles latérales (figure 1, 2 ; pièce 36) qui viendront s'attacher à la pièce 21 justement située entre l'emplanture et la nervure principale. Ces points d'attache se règlent selon la longitudinale afin que, quand le pilote s'y suspend totalement, l'ensemble de l'omithoptère ait une incidence de vol adaptée au vol plané. Les pieds dans ses cale-pieds, et les mains posées sur la barre transversale antérieure (16) de la pièce centrale (4), le pilote est en mesure de choisir plusieurs incidences de vol, tout comme le deltiste avec la barre de son trapèze. Selon ce mode particulier de réalisation, le pilote pratique un mouvement d'aviron verticalement, d'où il ressort que son centre de gravité reste à distance relativement fixe de son siège. Selon l'observation du vol de croisière naturel le centre de gravité suit pratiquement une trajectoire linéaire. Il en sera donc de même pour le siège du pilote. En vol, pendant l'abaissé, les pieds descendent et les mains s'élèvent; pendant la remontée, les pieds remontent et les mains s'abaissent. À noter que le centre de gravité de l'aéronef (hors pilote) en vol battu est lui aussi à distance relativement fixe du siège du pilote. De ce phénomène, on peut déduire l'emplacement préférentiel, selon la transversale, des points d'attache des sangles (36) du baudrier (un par côté). Il s'agit logiquement du point où le rapport de sa distance à la nervure principale sur la distance entre l'emplanture et la nervure principale est égal au rapport de la course du mouvement des jambes sur celle du mouvement d'aviron correspondant. Selon ce mode de réalisation particulier, la distance entre la nervure principale et la pièce 21 tient compte de la valeur de ce rapport. 17 Selon ce mode de construction particulier, les ailes sont positions basses au sol. En l'absence des forces aérodynamiques, les ailes s'abaissent jusqu'à ce que les couples de force du deuxième mécanisme, abaisseurs, équilibrent les couples de force du troisième mécanisme, releveurs quand les ailes sont sous l'horizontale. Au décollage, les ailes seront relevées et maintenues en positions hautes, prêtes à s'abaisser sous l'action conjointe des deuxième et troisième mécanismes (tous les deux alors abaisseurs) et du premier effort de ramé du pilote; ce dès qu'il estimera la vitesse relative obtenue par sa course suffisante. Selon un mode particulier de réalisation, le dispositif pour relever les ailes est fait par côté d'un simple cordage qui, de la pièce de pieds (7), rejoint une barre parallèle (14) où il se fixe sous tension (ailes hautes) au moyen d'un dispositif tel un taquet coinceur par exemple (qui peut être facilement et rapidement libérés par le pilote). Selon ce mode de construction particulier, pendant la remontée des ailes, le pilote peut accélérer le mouvement en poussant sur ses bras et en tirant sur ses pieds. Pour cela la pièce de pieds (7) est équipée de deux cale-pieds (27, figure 1, 18). Selon ce mode particulier de réalisation, l'ornithoptère musculaire comprend deux ailes battantes. Sa surface totale est autour de celles d'un delta-plane (figure 26). Selon un mode particulier de réalisation (figure 27), chaque aile comprend en avant un bord d'attaque (18) tel qu'un mât de planche à voile, souple et nerveux. La voilure est à l'identique de celle des planches à voile, mais double face avec un extrados (37) et intrados (38) profilés. La voilure se tend selon une ligne de tension transversale, en arrière du bord d'attaque qui se courbe. Enfin, la voilure s'attache (39) à l'arrière de la nervure principale (19) et à l'arrière de l'aile centrale, dans le prolongement de l'axe d'emplanture. Selon ce mode particulier de réalisation, et afin de diminuer la traînée, deux bandes de tissus (une par côté) soit élastique, soit en soufflet, peuvent servir de couvre joint entre les ailes battantes et l'aile centrale. Elles peuvent être fixées aux voilure d'intrados et d'extrados de ces ailes par divers moyens (ligature, scratch...). Selon ce mode particulier de construction, le contrôle de la trajectoire est pendulaire. Toutefois la pièce centrale (4) peut admettre toutes sortes d'empennage arrière, avant (aile canard), statique voir articulé (commande par câble et poignée type frein de bicyclette). La figure 26 montre un exemple (non limitatif) d'empennage arrière. Selon l'invention, une vitesse relative (à l'origine de forces aérodynamiques aux moments releveurs) doit être obtenue au sol. Cette prise de vitesse relative au sol peut se faire au moyen de la course à pied à laquelle le pilote doit concentrer toute son attention. Selon ce mode particulier de réalisation, afin de libérer le pilote, pendant sa course, d'effort de contrôle de l'aéronef (en particulier selon l'axe de tangage), un patin (40, figure 2, 11, non limitatif) peut être fixé à l'arrière de la pièce centrale. Réglable en hauteur (pour choisir l'incidence de décollage), il prend contact avec le sol alors que les ailes sont fixées en position haute et donne un troisième point d'appui au train d'atterrissage. La figure 28 montre l'ornithoptère dans son entier selon ce mode particulier non limitatif de réalisation. Y figure les configurations ailes hautes, vol plané, ailes basses. Le vol musculaire est un désir universel. Les propriétés de l'aérodynamique instationnaire, au travers du vol battu, permettent d'obtenir d'importante augmentation de finesse. Cette augmentation de finesse diminue considérablement l'énergie nécessaire au maintien de l'aéronef en vol. Au moyen d'un battement harmonique autour d'une situation d'équilibre, comme le propose la présente invention, le vol musculaire devient accessible malgré un aéronef de relativement faibles dimensions. 20 25 30
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Dispositif associant trois mécanismes pour un ornithoptère musculaire. Le premier permet au pilote (1) de changer ses appuis, hors emplanture(s) à l'abaissé, à leur niveau à la remontée, et de mobiliser les ailes par un mouvement d'aviron formant un couple de force abaisseur. L'amplitude de battement, au moins suffisante pour un vol de croisière, est fonction de la course du mouvement. Le second attire toujours les ailes vers le bas. Le troisième ramène toujours les ailes vers l'horizontale. Chaque mécanisme est réglable au sol, voire en vol.Un seul mode particulier de réalisation est décrit. Le premier mécanisme est composé de six parties articulées: en haut une pièce centrale (4) pour les mains du pilote, par côté la partie proximale de ailes (5) et les branches (6), en bas une pièce de pied (7). Le pilote sous l'aile centrale pratique un mouvement d'aviron vertical abaissant les ailes. Le deuxième mécanisme, fait d'élastiques (30) tendues entre la partie supérieure des branches et les montants de la pièce centrale, génère les couples de force abaisseurs permanents. Le troisième mécanisme, grâce à ses lames de ressorts (33) tend à toujours ramener les ailes vers l'horizontale. Le pilote est attaché (36) par un baudrier (35). Le contrôle de la trajectoire est essentiellement pendulaire.Le dispositif selon l'invention permet d'obtenir un grand battement d'aile sans effort.
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1) Procédé permettant à la musculature humaine d'actionner au moins deux ailes d'un ornithoptère caractérisé par l'usage d'un mouvement d' aviron et caractérisé par l'action combinée de trois mécanismes encadrant au moins un axe de battement 2) Procédé d'actionnement d'un ornithoptère musculaire mettant en oeuvre un premier mécanisme selon la première et caractérisé en ce qu'il permet au pilote de disposer d'au moins deux points d'appui sur chaque aile, l'un en dehors des emplantures, l'autre au niveau des emplantures. À l'abaissé le poids du pilote vient s'appliquer en totalité (1/2 par côté) sur les points d'application extérieurs. À la remontée des ailes, le poids du pilote vient s'appliquer (en partie, totalement, voir plus) au niveau des emplantures. Les forces de poussé des jambes et tiré des bras du mouvement d'aviron donnent des couples de force abaisseurs (au moins un par côté) ; les forces de ces couples dirigées vers le bas s'appliquent sur les point d'applications extérieurs, les forces de ces couples dirigées vers le haut s'appliquent au niveau des emplantures. La distance qui sépare les emplantures des points d'applications extérieurs sert de bras de levier aux forces du pilote. Cette distance sera préférentiellement inférieure à la course du mouvement du pilote pour obtenir une amplitude angulaire de battement supérieure à 60 degrés. Cette distance est réglable au sol, voir en vol. 3) Procédé d'actionnement d'un ornithoptère musculaire mettant en oeuvre un deuxième mécanisme selon la première et caractérisé en ce qu'il attire en permanence les ailes vers le point bas au moyen d'au moins un couple de forces abaisseur par côté. Ces couples de force équilibrent, en vol, le poids du pilote et permettent d'obtenir un vol plané sans effort. Ces couples de force restent conséquents quand les ailes sont au point bas et soutiennent en permanence le pilote soit pour abaisser les ailes soit pour les retenir et les empêcher de se mettre en drapeau. La valeur des couples de force du deuxième mécanisme est réglable au sol, voir en vol. 4) Procédé d'actionnement d'un ornithoptère musculaire mettant en oeuvre un troisième mécanisme selon la première et caractérisé en ce qu'il est à l'origine de couples de force abaisseurs quand les ailes sont hautes et de couples de force releveurs quand les ailes sont basses (au moins un couple de force par côté). Ces couples sont suffisants pour contrecarrer les moments d'inertie des ailes lors des changements desens du mouvement de battement afin que le pilote n'ait pas à fournir d'efforts spécifiques pour inverser les vitesses angulaires au point haut et au point bas. Les couples de force du troisième mécanisme sont réglables au sol, voir en vol. 5) Procédé d'actionnement d'un ornithoptère musculaire selon l'ensemble des précédentes caractérisé en ce que, en vol, les forces liées aux trois mécanismes et les forces aérodynamiques (dirigées vers le haut et appliquées au centre de poussé des ailes en dehors des points d'application externes du poids du pilote du premier mécanisme) s'équilibrent: - Les ailes avec un dièdre négatif (position neutre basse, figure 4) si le pilote est en 10 appui total sur les points d'applications externes du premier mécanisme. - Les ailes avec un dièdre positif (position neutre haute, figure 4) quand le pilote est en appui total au niveau des emplantures. Si le pilote, en vol, répartie son appui (emplanture, hors emplanture) les ailes de l' ornithoptère se positionnent selon un dièdre particulier, entre les positions neutres basse 15 et haute, où l'ensemble des moments et couples de force s'équilibrent. Ainsi la position de vol plané (figure 3) ne demande au pilote que les efforts nécessaires au contrôle et au choix de sa trajectoire. Si le pilote, en vol, pratique un mouvement d'aviron, il obtient le battement des ailes. À l'abaissé, les forces de poussé et traction du mouvement du pilote donnent un 20 couple de force abaisseur et par conséquent un bilan abaisseur des moments et couples de force sur les ailes (vitesse angulaire d'abaissé croissante, figure 5 à 7). Au point bas il suffit au pilote de porter ses appuis des points d'application externes aux emplantures pour inverser le bilan des moments de force (coups de fouet, figure 7 et 8)). À la remontée des ailes, il suffit au pilote de répartir son poids entre l'emplanture (pour partie, totalité, voir 25 plus) et les points d'application externes du premier mécanisme pour obtenir et contrôler la vitesse d'élévation des ailes désirée (figure 8 à 10). 6) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 5 caractérisé en ce que le premier mécanisme comporte au total huit pièces, ou parties de pièce, articulées entre elles. Une pièce centrale (4) est destinée aux mains du pilote. Deux 30 parties de pièce (une par côté) correspondent à la partie proximale des ailes (5) et s'articulent aux axes d'emplanture à la pièce centrale. Quatre branches (6) identiques, deux par côté, s'articulent en haut par deux points distincts selon la longitudinale, à la partie proximale des ailes, en dehors des emplantures et en bas à la huitième pièce, ditepièce de pied (7), destinée aux pieds du pilote. La figure 20 montre différentes positions possibles obtenues par le pilote grâce au premier mécanisme. 7) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 5 caractérisé en ce que le deuxième mécanisme comporte quatre (deux par côté) séries de tendeurs élastiques (30, figure 1, 2, 20). Ils sont fixés, de part et d'autre des emplantures, et tendus, sous la partie proximale de l'aile, des extrémités supérieures (31, figure 17) des branches (6) du premier mécanisme aux montants (13, 15) de la pièce centrale, sous l'emplanture, à hauteur des barres transversales (16, 17). 8) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 5 caractérisé en ce que le troisième mécanisme comporte deux pièces identiques (figure 21), une fixée en avant et l'autre à mi-corde environ. Elles sont constituées d'une partie centrale (32), rigide, aux extrémités desquelles viennent se fixer deux lames de ressort (33, une par côté). Les parties centrales des pièces du troisième mécanisme se fixent sur les tubes supérieurs du cadre de la pièce centrale (12) et se trouvent donc à l'intérieur du profil de l'aile centrale (figure 22). Les extrémités libres des lames de ressort pénètrent dans les tubes de renfort transversaux (22, 23) qui leurs font face (figure 23, 24 et 25). Ces tubes étant équipés, à l'intérieur, d'un court cylindre en nylon (34) ajusté et creusé d'une mortaise pour laisser passer l'extrémité des lames de ressort. 9) Dispositif selon l'ensemble des 6 à 8 caractérisé en ce que l'invention peut être équipée : - D'ailes de toutes formes (en plan, profils, allongement...) et toutes conceptions (souple, rigide, articulée, en plusieurs plans...), sous réserve de pouvoir s'adapter à ses trois mécanismes. Leur surface est telle qu'elle permet d'envisager un décollage à pied. Cependant, moyennant un dispositif de lancement et en vue d'un vol plus rapide, leur surface peut être diminuée. - De deux cale-pieds permettant au pilote, lors de la remontée des ailes, de pousser sur les bras tout en tirant sur les pieds afin d'augmenter la vitesse d'élévation des ailes. - D'un harnais ou d'un baudrier afin d'attacher le pilote à l'ornithoptère. Celui-ci est suspendu par au moins un point d'attache par côté situé entre l'emplanture et le point d'application extérieur du premier mécanisme. Si le pilote s'y assoie de tout son poids (vol plané sans effort) l'équilibre des moments et couples de force de l'invention fait en sorte que les ailes se placent autour de l'horizontale- D'un train d'atterrissage (tout type connu ou pas). Pour au moins faciliter la prise de vitesse avant le décollage. - D'un moyen pour retenir les ailes en position haute au sol, avant décollage ; celles-ci étant spontanément en position basse au sol, en l'absence de vitesse relative. - De moyens additionnels pour la stabilité ou le contrôle de la trajectoire en vol, (tous types dont pendulaire, connus ou pas, statique(s) ou commandé(s) par le pilote). - De moyens offrant la possibilité de démonter l'aéronef afin d'obtenir un espace de rangement limité.
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B
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B64
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B64C
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B64C 33
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B64C 33/02
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FR2900760
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A1
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DISPOSITIF DE TENSION PNEUMATIQUE POUR BACHE
| 20,071,109 |
-1 DOMAINE D'APPLICATION DE L'INVENTION La présente invention concerne un interchangeable, servant à la tendre sur un cadre fixé contre une paroi verticale rigide. Le domaine d'application préférentiel est celui de la publicité et de la communication par bâche imprimée de grandes dimensions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR On connaît les bâches tendues servant de support de communication. Un des défauts habituels de ce type de parois est le manque de tension uniforme dans les 2 directions, ce qui l 0 provoque des plis disgracieux ou bien un manque général de tension qui amène un comportement instable sous l'action du vent d'où des claquements gênant le voisinage. Les organes de tension utilisés dans l'art antérieur sont ou bien un sandow périphérique passant dans des oeillets, ou bien des tendeurs mécaniques (tige filetée, ridoir, etc) ou des ressorts en traction, par l'intermédiaire d'un jonc rigide passé dans un fourreau périphérique intégré à la 15 membrane textile, ou bien un cadre rigide pinçant le périmètre de la membrane en lui donnant une certaine tension, etc. Ces organes de tension de l'art antérieur ont pour caractéristique commune d'être encombrants, visibles et souvent voyants. Dans de nombreux cas, ils ne permettent ni un changement rapide, ni une mise en tension efficace de la bâche. 20 DESCRIPTION DE L'INVENTION Le préalable à l'utilisation du procédé conforme à l'invention est de disposer d'un cadre sur lequel on désire tendre une bâche interchangeable. Les dimensions des côtés de ce cadre supposé rectangulaire, sans que cela soit limitatif, peuvent aller jusqu'à plusieurs mètres. Ce cadre est fixé 25 sur une paroi plane rigide, par exemple un mur sans que cela soit limitatif. Le tissu de la bâche peut être un tissage de polyester enduit de PVC qui sera le plus souvent imprimé. Le procédé conforme à l'invention consiste en un coussin plat de dimensions comparables à celui de la bâche à tendre, interposé entre la paroi plane rigide et la bâche à tendre, à l'intérieur du 30 cadre. Ce coussin plat est constitué d'une membrane textile étanche, par exemple un tissu de polyester enduit de PVC. Il est équipé d'une valve pour gonflage et dégonflage reliée à un compresseur d'air. La bâche détendue ou peu tendue étant fixée par ses côtés au cadre rigide, on comprend 35 que le gonflage du coussin entre la paroi rigide et la bâche tendra cette dernière générant ainsi une surface légèrement bombée. -2 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS : La figure l est un dessin schématique en vue en perspective d'un cadre fixé sur une paroi plane rigide. La figure 2 est un dessin schématique en vue en perspective du cadre fixé sur la paroi plane recevant un coussin pneumatique plat relié par un tuyau à un compresseur d'air. La figure 3 est un dessin schématique en vue en perspective du cadre fixé sur la paroi plane, équipé du coussin pneumatique plat relié au compresseur, sur lequel est fixé la bâche imprimée, sans que cette dernière ne soit vraiment tendue. La figure 4 est un dessin schématique en vue en perspective du cadre fixé sur la paroi plane, équipé du coussin pneumatique plat relié au compresseur, sur lequel est fixé la bâche imprimée, tendue par l'action du coussin pneumatique plat gonflé par le compresseur. DESCRIPTION D'UN MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ : En référence à ces dessins, le dispositif de tension pneumatique pour bâche est composé d'un cadre (a) fixé sur une paroi verticale plane rigide, en général un mur, comme illustré dans la figure 1. Conformément à l'invention et selon le mode de réalisation illustré dans la figure 2, l'intérieur de ce cadre (a) est équipé d'un coussin pneumatique plat (c) relié par un tuyau à un compresseur d'air (d). Comme illustré dans la figure 3, le cadre est équipé par une bâche imprimée (e) qui y est fixée sans être spécialement tendue. Comme illustré dans la figure 4, l'injection d'air dans le coussin pneumatique gonflable tend la bâche imprimée (f) sur une forme légèrement bombée. Conformément à l'invention, la pérennité de la tension est assurée par la constance de la pression dans le coussin pneumatique
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L'invention concerne l'utilisation d'un coussin pneumatique plat situé dans un cadre, interposé entre une paroi rigide et une bâche, pour tendre cette bâche fixée en périphérie au cadre. La bâche à tendre, le plus souvent imprimée, est généralement utilisée pour la publicité ou la communication.
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1) Coussin pneumatique plat situé à l'intérieur d'un cadre fixé sur une paroi rigide, interposé entre la paroi rigide et un bâche elle-même fixée en périphérie sur le cadre, tendant cette 5 dite bâche grâce à sa pression interne.
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G
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G09
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G09F
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G09F 19,G09F 1
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G09F 19/22,G09F 1/10
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FR2897795
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UN FILM MULTICOUCHE
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La présente invention concerne un , rétractable ou non rétractable, et un film multicouche correspondant. La présente invention concerne plus particulièrement un procédé de fabrication de films d'emballage rétractables, notamment pour l'emballage de produits alimentaires, pour une utilisation sur des operculeuses pour l'operculage de barquettes ou conteneurs, ainsi que de films d'emballage non rétractables, pour une utilisation sur des operculeuses ou sur des machines Formeuse-remplisseusescelleuse, verticale ou horizontale, communément appelées machines Form-Fill-Seal, VFFS ou HFFS. De tels films comportent classiquement au moins une couche de surface extérieure, comprenant notamment une résine polyester ou une résine polyoléfine, une couche intermédiaire comprenant notamment une résine polyamide, et une couche de surface intérieure de thermo-scellage ou thermo-soudage comprenant notamment une résine thermoscellable ou thermo-soudable. Les propriétés requises pour de tels films d'emballage sont notamment de bonnes propriétés mécaniques (rigidité, résistance mécanique, perforation) pour faciliter le passage sur les machines d'emballage tout en garantissant la protection du produit emballé ; une bonne soudabilité (basse température de soudure avec de fortes résistances de soudures), de bonnes propriétés optiques (transparence avec un faible voile et brillant élevé), et une résistance thermique pour éviter une fusion lors de l'operculage. Pour de nombreuses applications, de tels films d'emballage doivent également pouvoir présenter une fonction barrière aux gaz, notamment à l'oxygène pour l'emballage sous atmosphère modifiée. Dans le cas de l'operculage rétractable, la contrainte ou force de rétraction imposée par le film sur la barquette lors de l'opération d'opercul.age doit être la plus faible possible pour ne pas déformer la barquette, tout en conservant un aspect tendu de l'operculage tout au long de la durée de conservation du produit. Pour obtenir de telles propriétés, les films doivent 5 être orientés biaxialement dans la direction machine ou longitudinale (MD) et dans la direction transversale (TD). Selon un premier procédé par banc d'étirage, dit à plat, couramment appelé procédé tenter frame , le film 10 extrudé est bi-orienté à plat séquentiellement. Un tel procédé à plat s'avère relativement compliqué et coûteux à mettre en oeuvre, et est réservé pour l'application de très forts taux d'étirement, supérieurs à 5 dans la direction MD ou TD, afin d'obtenir des films présentant 15 des taux de rétraction et des contraintes de rétraction importants, inutilisables pour l'operculage de barquettes sans déformation de celles-ci. Lorsque le film comprend une couche à base de résine cristalline ou partiellement cristalline, notamment dans le cas d'une couche barrière 20 de type résine copolymère éthylène/alcool vinylique (EVOH), la bi-orientation séquentielle du film s'avère impossible. En effet, la résine se cristallise lors de la première orientation dans la direction machine MD, cette cristallisation induit une augmentation de la résistance 25 du film qui limite ou empêche l'orientation suivante du film dans la direction transversale TD. Ainsi, pour certains types de film, seule une bi-orientation simultanée du film est possible, Toutefois, le dispositif de mise en œuvre d'un procédé à plat avec bi-orientation 30 simultanée nécessite une technologie avancée et s'avère très onéreuse. De tels films bi-orientés peuvent également être obtenus, sans phase intermédiaire de lamination de couches, selon un procédé par gonflage, dit à bulle, 35 moins compliqué et moins coûteux à mettre en oeuvre que le procédé à plat. Selon un procédé connu à double bulle, les différentes résines sont coextrudées pour former un film tubulaire sous la forme d'une première bulle, ledit film comportant au moins une couche de surface extérieure, une couche intermédiaire, et une couche de surface intérieure de thermo-scellage. Le film tubulaire est ensuite refroidi, aplati, puis bi-orienté simultanément dans les deux directions MD et TD par réchauffement et gonflage du film tubulaire sous la forme d'une deuxième bulle, puis enroulé. Ce procédé double bulle tel que décrit, ne permet pas de contrôler efficacement le taux et la contrainte de rétraction du film produit, tel que requis en particulier pour l'operculage sans déformation de barquettes. Les films obtenus présentent de forts taux de rétraction, qui ne peuvent être ajustés à des valeurs de 0 à 5% dans l'eau à 90 C dans la direction TD et MD. Par ailleurs, les films obtenus présentent de faibles résistances au déchirement, qui sont insuffisantes pour permettre l'ouverture d'un seul tenant de l'opercule dans le cas d'operculage de barquettes dites à ouverture facile ou pelables, en particulier lorsque les films sont très fins, avec des épaisseurs inférieures à 50 pm, tels que recherchés actuellement dans le domaine de l'emballage pour réduire notamment les coûts en matières premières. La force de délamination de ces films, en particulier entre la couche de thermo-soudage ou thermo-scellage par laquelle le film est soudé à la barquette et la couche adjacente, s'avère également insuffisante pour garantir l'ouverture d'un seul tenant. Pour ajuster le taux et la contrainte de rétraction du film, il a été proposé, notamment dans le document brevet EP 1 084 035, un procédé par gonflage à triple bulle dans lequel, après formation d'un film tubulaire sous la forme d'une première bulle, puis regonflage sous la forme d'une deuxième bulle pour bi-orienter simultanément le film dans les deux directions MD et TD, tel que décrit précédemment, le film tubulaire est refroidi et mis à plat, pour être regonflé sous la forme d'une troisième bulle pour être stabilisé par un traitement thermique à l'eau ou à la vapeur, à une faible température comprise entre 60 et 98 C, de préférence de 60 à 80 C, afin de réduire sa contrainte de rétraction tout en gardant un taux de rétraction suffisant pour l'operculage, d'au moins 20%, de préférence d'au moins 30% dans l'eau à 90 C dans chaque direction TD et MD. Dans le document EP 1 190 847, un procédé triple bulle analogue est utilisé pour former des films présentant des taux de rétraction d'au moins 40% dans l'eau à 90 C dans au moins une des directions TD et MD. Le procédé triple bulle proposé permet de réduire la force de rétraction du film, mais cette dernière, inférieure à 3 MPa à 50 C dans chaque direction, demeure trop importante, notamment pour une utilisation du film sur des barquettes dites sensibles, mal conçues et/ou légères en matière. Par ailleurs, les films obtenus présentent, comme pour le procédé double-bulle, de faibles résistances au déchirement et à la délamination, qui s'avèrent insuffisantes pour un retrait aisé du film dans le cas d'operculage de barquettes à ouverture facile, qui sont de plus en plus demandées de nos jours. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de fabrication d'un film multicouche palliant les inconvénients précités, qui permet notamment l'obtention d'un film pour l'operculage de barquettes, sans distorsion des barquettes et avec une ouverture d'un seul tenant, y compris dans le cas de films fins, d'épaisseur inférieure ou égale à 50 pm. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un film multicouche, thermorétractable ou non, comprenant : a) une étape de coextrusion de résines pour former un film tubulaire extrudé sous la forme d'une première bulle, ledit film tubulaire comportant au moins une couche de surface extérieure comprenant une résine polyester, une couche intermédiaire comprenant une résine polyamide, et une couche de surface intérieure de thermo- scellage ou thermo-soudage comprenant une résine polyoléfine ou un mélange de résines polyoléfine, b) une étape d'orientation biaxiale du film tubulaire chauffé sous la forme d'une deuxième bulle, et c) une étape de stabilisation par traitement thermique, et éventuellement de relaxation du film tubulaire sous la forme d'une troisième bulle, ledit procédé étant caractérisé en ce que lors de l'étape de stabilisation c), le film tubulaire est porté à une température de stabilisation supérieure ou égale à la température de fusion de la résine polyoléfine majoritaire de ladite couche de surface intérieure de thermo-scellage,. Selon la présente invention, la température de stabilisation appliquée à la troisième bulle est supérieure ou égale à la température de fusion du constituant principal thermo-scellable de la couche de surface intérieure de thermo-scellage, à savoir supérieure ou égale à la température de fusion de la résine polyoléfine thermoscellable constituant la couche de surface intérieure de thermo-scellage ou, dans le cas d'une couche de surface intérieure de thermo-scellage comprenant un mélange de résines polyoléfine, supérieure ou égale à la température de fusion de la résine polyoléfine thermo-scellable principale majoritaire en poids dans le mélange de résines polyoléfine, ladite température de stabilisation étant inférieure aux températures de fusion des résines constitutives des autres couches, à savoir de la couche de surface extérieure et de la ou des couches intermédiaires. L'application d'une telle température de stabilisation permet de fondre et de désorienter sélectivement, au moins partiellement, cette couche de surface intérieure de thermo-scellage. Cette étape essentielle permet de diminuer la rétraction thermique et la contrainte de rétraction thermique de l'ensemble du film et, de manière surprenante, d'augmenter la résistance au déchirement et la force de délamination de la couche de surface intérieure de thermo-scellage du reste de la structure du film. Le procédé selon l'invention permet l'obtention de films rétractables fins, avec des taux de rétraction variables, adaptés pour l'operculage de barquettes, sans distorsion des barquettes et avec une ouverture d'un seul tenant. Selon une particularité, la température de stabilisation et le taux de relaxation appliqués à la troisième bulle de l'étape c) sont déterminés de sorte que le film multicouche refroidi obtenu après l'étape c) présente une résistance au déchirement supérieure ou égale à 30 N/mm, tant dans la direction machine MD que dans la direction transversale TD, de préférence supérieure ou égale à 40 N/mm, mieux encore supérieure ou égale à 50 N/mm, et/ou une résistance à la délamination de la couche de surface intérieure de thermo-scellage supérieure à 15 N dans la direction machine MD et la direction TD. Le procédé selon l'invention permet d'ajuster avec une grande souplesse les taux de rétraction MD et TD ainsi que la contrainte de rétraction qui sera notamment appliquée sur la barquette lors de l'operculage, en jouant sur la température de stabilisation et/ou le taux de relaxation de la troisième bulle. Selon une particularité, la température de stabilisation et le taux de relaxation appliqués à la troisième bulle de l'étape c) sont déterminés de sorte que le film multicouche refroidi obtenu après l'étape c) présente un taux de rétraction total (c'est-à-dire la somme des taux de rétraction MD et TD) à 120 C sous air sec inférieur à 35%, de préférence inférieur à 30%, mieux encore inférieur à 20%, et/ou une contrainte de rétraction à 60 C inférieure ou égale à 3 MPa, de préférence inférieure ou égale à 2,5 MPa, mieux encore inférieure ou égale à 2 MPa, tant dans la direction machine MD que dans la direction transversale TD. Le procédé selon l'invention est principalement destiné à la fabrication de film rétractable, mais peut bien entendu être utilisé pour l'obtention de film non rétractable présentant une bonne résistance au déchirement et à la délamination. On entend par film non rétractable un film présentant un taux de rétraction total inférieur ou égal à 2% à 90 C dans l'eau, et inférieur ou égal à 10% à 120 C sous air sec. Avantageusement, le traitement thermique du film tubulaire à la température de stabilisation dans l'étape c) est réalisé au moyen d'un four infrarouge, ladite température de stabilisation étant comprise entre 80 et 150 C, de préférence entre 100 et 140 C. Dans la présente, les plages de valeurs indiquées s'entendent bornes incluses. Avantageusement, le taux de relaxation longitudinal MD et le taux de relaxation transversal TD appliqués à la troisième bulle de l'étape c) sont chacun compris entre 5 et 20%. Selon une particularité, le taux d'étirement transversal TD appliqué à la deuxième bulle dans l'étape b) est compris entre 2,5 et 4,5, de préférence entre 3 et 4, le taux d'étirement longitudinal MD appliqué étant compris entre 2,5 et 4, de préférence entre 2,5 et 3, 5, mieux encore entre 2,8 et 3. La présente invention a également pour objet un film multicouche, rétractable ou non rétractable, susceptible d'être obtenu par le procédé défini précédemment, comportant au moins une couche de surface extérieure comprenant une résine polyester, une couche intermédiaire comprenant une résine polyamide PA, et une couche de surface intérieure de thermo-scellage comprenant une résine polyoléfine ou un mélange de résines polyoléfine, caractérisé en ce que ladite couche de surface intérieure de thermo-scellage est au moins partiellement désorientée et en ce que ledit film présente une résistance au déchirement supérieure ou égale à 30 N/mm,, tant dans la direction machine MD que dans la direction transversale TD, de préférence supérieure ou égale à 40 N/mm, mieux encore supérieure ou égale à 50 N/mm, et une résistance à la délamination de la couche de surface intérieure de thermo-scellage supérieure à 15 N dans :Les directions machine MD et transversale TD ; et éventuellement : - un taux de rétraction total à 120 C sous air sec inférieur à 35%, de préférence inférieur à 30%, mieux encore inférieur à 20%, et/ou - une contrainte de rétraction à 60 C inférieure ou égale à 3 MPa, tant dans la direction machine MD que dans la direction transversale TD, et/ou - une épaisseur totale comprise entre 20 et 50 pm. Selon un mode de réalisation, le film multicouche comporte une couche de surface extérieure comprenant une résine polyéthylène téréphtalate (PET) ayant un point de fusion compris entre 200 et 260 C, une couche intermédiaire comprenant une résine polyamide (PA) ayant un point de fusion compris entre 130 et 220 C, et une couche de surface intérieure de thermoscellage comprenant une résine polyéthylène (PE) ayant un point de fusion compris entre 80 et 150 C, de préférence entre 90 et 140 C, ledit film présente de préférence une structure à 7 couches de type PET/résine adhésive/PA/résine barrière/PA/résine adhésive/PE. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation non limitatif d'un procédé de fabrication selon l'invention, en référence au dessin schématique annexé, sur lequel la figure 1 représente une vue schématique d'un dispositif dit triple bulle pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le film multicouche rétractable ou non rétractable selon l'invention comprend au moins trois couches, une couche de surface extérieure, une couche intermédiaire, et une couche de surface intérieure de thermo-scellage, avec une épaisseur totale avantageusement comprise entre 20 et 50pm. La couche de surface extérieure, directement en contact avec l'extérieur lors de l'utilisation du film comprend au moins une résine polyester présentant un point de fusion compris entre 200 et 260 C, de préférence un Polyéthylène téréphtalate (PET) pour garantir un bon passage machine sur les operculeuses. La couche intermédiaire, qui procure la résistance mécanique et l'orientation du film, comprend une résine polyamide (PA) ou un mélange de résines polyamide présentant un point de fusion compris entre 130 et 220 C. La couche de surface intérieure de thermo-scellage, destinée à venir en vis-à-vis du produit emballé, sert de couche scellante ou soudante. Cette couche de surface de thermo-scellage est constituée d'une résine polyoléfine (Po) ou comprend une résine polyoléfine (Po) majoritaire, tel qu'un polyéthylène (PE), présentant un point de fusion compris entre 80 et 150 C. Suivant les applications, un ou plusieurs additifs peuvent être ajoutés à l'une des couches, tel qu'un agent antibuée à la résine Po. Le film multicouche peut comprendre des couches intermédiaires supplémentaires, notamment une couche barrière comprenant une résine barrière aux gaz, telle qu'une résine copolymère éthylène-alcool vinylique (EVOH), et/ou des couches de liaison comprenant une résine adhésive lorsque l'adhérence entre les couches précitées s'avère insuffisante. A titre d'exemple, le film multicouche comprend une structure à 7 couches de type Polyester/résine adhésive/PA/résine barrière/PA/résine adhésive/Po, et en particulier une structure de type : PET/résine adhésive/PA/EVOH/PA/résine adhésive/PE. Le film selon l'invention est obtenu selon un procédé par gonflage, à triple bulle. En référence à la figure 1, les différentes résines constitutives du film provenant d'extrudeuses 3 sont coextrudées à travers une filière annulaire 4 pour former un film tubulaire sous la forme d'une première bulle 11, dite bulle primaire, comprenant au moins trois couches tel que décrit précédemment, soit une couche polyester extérieure, une couche PA intermédiaire et une couche Po scellante. Le nombre d'extrudeuses, dont uniquement trois sont représentées sur la figure, sera bien entendu adapté au nombre de couches du film et/ou au nombre de résines différentes utilisées pour réaliser les différentes couches du film. Cette bulle primaire 11 permet de figer la matière à un diamètre Dl de bulle primaire calibré. La bulle primaire est ensuite reprise par une première paire de rouleaux pinceurs 21 pour mettre le film tubulaire à plat. Le film tubulaire à plat refroidi, référencé 12, est réchauffé et regonflé sous la forme d'une deuxième bulle entre une deuxième et une troisième paires de rouleaux pinceurs, respectivement 22 et 23. Cette deuxième bulle 13, formée par introduction d'air entre lesdites paires de rouleaux pinceurs 22, 23, permet d'étirer le film tubulaire dans la direction machine MD et la direction transversale TD pour l'orienter biaxialement, et ainsi lui conférer ses caractéristiques mécaniques et ses caractéristiques de rétraction. En sortie de la deuxième bulle, le film tubulaire est non stabilisé et se rétracte en fonction de la température. Le taux d'étirement longitudinal MD correspond au rapport (V2/Vl) entre la vitesse V2 de la troisième paire de rouleaux pinceurs 23 et la vitesse V1 de la deuxième paire de rouleaux pinceurs 22. Le taux d'étirement transversal TD correspond quant à lui au taux de gonflage qui est égal au rapport (D2/Dl) entre le diamètre D2 de la deuxième bulle et le diamètre Dl de la bulle primaire. L'épaisseur du film final est fonction de l'épaisseur de la bulle primaire et des taux d'étirement MD et TD suivant la relation : efinale= eprimaire/ (taux d' étirement MD x taux d' étirement TD) Le film tubulaire à plat 12 en sortie de la bulle primaire est transféré, via des rouleaux 91, de la première à la deuxième paire de rouleaux pinceurs. Un refroidissement peut être réalisé lors de ce transfert par passage dudit film à plat dans un bain d'eau de refroidissement (non représenté). Le film est avantageusement réchauffé avant gonflage en une deuxième bulle par passage dans un premier four infrarouge 5 disposé en aval de la deuxième paire de rouleaux 22. La température du film avant gonflage est avantageusement comprise entre 70 et 100 C, plus particulièrement entre 70 et 80 C pour la fabrication d'un film rétractable, et de 80 à 100 C pour un film dit non rétractable présentant un taux de rétraction total inférieur ou égal à 2% à 90 C dans l'eau et inférieur ou égal à 10% à 120 C sous air sec. Le taux de gonflage ou taux d'étirement TD appliqué est compris entre 2,5 et 4,5, le taux d'étirement MD appliqué étant compris entre 2,5 et 4, soit un taux d'orientation global (taux d'étirement MD x taux d'étirement TD) de 6,25 à 18, de préférence un taux de gonflage de 3 à 4 et un taux d'étirement MI) de 2,5 à 3,5, soit un taux d'orientation global de 7,5 à 14, mieux encore un taux de gonflage de 3 à 3,5 et un taux d'étirement MD de 2,8 à 3 soit un taux d'orientation global de 8,4 à 10,5. La deuxième bulle 13 est avantageusement refroidie par un anneau d'air froid 61 avant d'être repris par la troisième paire de rouleaux pinceurs 23 pour remettre le film à plat. En sortie de deuxième bulle, le film à plat, référencé 14, se refroidit lors de son transfert entre des rouleaux 92, et est ensuite réchauffé et regonflé sous la forme d'une troisième bulle 15 par introduction d'air entre une quatrième et une cinquième paires de rouleaux pinceurs, respectivement 24 et 25. Cette troisième bulle a pour fonction de stabiliser plus ou moins le film tubulaire en température, c'est-à-dire de faire varier le taux de rétraction de celui-ci en fonction de la température et donc d'ajuster selon les besoins son taux de rétraction et sa contrainte de rétraction. Selon l'invention, le film sous la forme de troisième bulle est réchauffé à une température de stabilisation supérieure ou égale à la température de fusion de la résine Po majoritaire de la couche scellante ou de la résine Po constituant la couche scellante. Avantageusement, ce réchauffement du film est réalisé à partir de sa couche de surface extérieure par passage dans un deuxième four infrarouge 7. Un tel four infrarouge permet d'égaler ou de dépasser la température de fusion de la résine Po majoritaire ou constitutive de la couche scellante sans risque de collage ou de soudure de film. Lors de cette étape de stabilisation par traitement thermique, la troisième bulle 15 peut être soumise à une relaxation dans la direction machine MD et/ou transversale TD. Le taux de relaxation TD correspond au rapport (D3/D2) entre le diamètre D3 de la troisième bulle et le diamètre D2 de la deuxième bulle, avec D3 Le film tubulaire est porté à une température de stabilisation comprise entre 80 et 150 C, plus particulièrement entre 80 et 120 C pour 1a fabrication d'un film rétractable, et de 120 à 150 C pour un film dit non rétractable, avec un taux de relaxation MD et un taux de relaxation TD chacun compris entre 5 et 20%. La troisième bulle est ensuite refroidie par un anneau d'air de refroidissement 62 pour figer la couche de scellage avant de refermer la troisième bulle par passage dans la cinquième paire de rouleaux pinceurs 25. Le film sera avantageusement refroidi par l'anneau d'air de refroidissement 62 à une température inférieure à 30 C. En sortie de la cinquième paire de rouleaux pinceurs, le film tubulaire à plat 16 peut être enroulé en une bobine 8 après passage via des rouleaux 93. Exemples 1-7 et Exemple Comparatif Les films à 7 couches des exemples 1 à 7 et de l'exemple comparatif ont été préparés selon le procédé triple bulle décrit précédemment. Le tableau 1 ci-dessous présente les résines utilisées et les épaisseurs de couches obtenues pour les films des différents exemples. TABLEAU I Exemples. 1-5 Exemple 6 Exemple 7 Ex comparatif Couche 1 Polyester PET PET PET (4 pm) Couche 2 Résine PE Plastomer PE PE adhésive modifié MAH Plastomer Plastomer (1,5 pm) modifié modifié MAH MAH N Couche 3 PA PA6+ 5 % en PA6.66 PA6 + N (6 5 pm) poids PA PA6.12 à â amorphe 50/50 p/p, '. Couche 4 Résine EVOH EVOH EVOH coi barrière (1,5 pm) Couche 5 PA PA6+ 5 % en PA6.66 PA6 + o (6,5 pm) poids de PA PA6.12 à amorphe 50/50 p/p Couche 6 Résine PE Plastomer PE PE adhésive modifié MAH Plastomer Plastomer (1,5 pm) modifié modifié MAH MAH Couche 7 Po PE PE PE (8,5pm) MP= 100 C IMP= 100 C MP= 100 C - PET : produit commercialisé sous la dénomination CRISTAR 446, par la société DOLDER (I.V=0.71 ; MP=220 C) - PE Plastomer modifié MAH: copolymère éthylène/aoléfine modifié anhydride maléique, commercialisé sous la dénomination ADMER NF911E par la société MITSUI (d=0.90 g/cm3, MFI=2.5g/lOmin) - PA6 : produit commercialisé sous la dénomination Grilon F40NL par la société EMS (MVI=25m1/l0min ; MP=220 C) - PA6.66 : produit commercialisé sous la dénomination PA6.66 N5034B par la société UBE (viscosité 15 relative=4 ; MP=192 C) - PA6.12 : produit commercialisé sous la dénomination Grilon CF7, par la société EMS (MVI=100ml/l0min ; MP=155 C) - EVOH : produit commercialisé sous la dénomination 20 EVAL SP482, par la société KURARAY (d=1.18 g/cm3) - PE : copolymère éthylène/a-oléfine, commercialisé sous la dénomination Affinity PL1881G par la société DOW Chemical (d=0.903 g/cm3 ; MFI=lg/10min ; MP=100 C) - PA amorphe : PA copolymère 6I/6T commercialisé 25 sous la dénomination Grivory G21 par la société EMS (MVI=75m1/10min ; Tg=125 C) Les conditions opératoires pour la fabrication des différents films sont présentées dans le tableau II ci-après. Les films selon l'invention des exemples 1-7 ont été obtenus en appliquant une température de stabilisation supérieure ou égale à la température de fusion (MP) de la couche PE de thermo-scellage de 100 C, le film de l'exemple comparatif ayant été obtenu avec une température de stabilisation de 91 C, inférieure à la température de fusion de la couche PE. Les différents films obtenus ont été testés pour leurs propriétés physiques suivantes : Rétraction au bain-marie : Un échantillon de film, sur lequel est dessiné un carré de 10 cm de côté, dont les côtés sont dessinés parallèlement aux directions longitudinale MD et transversale TD de la bobine de film, est plongé dans un bain-marie à une température fixée (90 C), pendant 1 à 3 secondes. A sa sortie, l'échantillon revient à température ambiante à l'air libre. Les distances entre les côtés du carré initialement dessiné, sont prises, puis est effectué un calcul de pourcentage de rétraction du rectangle obtenu, par rapport à celui de départ. Le taux de rétraction MD, respectivement TD, est fonction de la distance mesurée entre les côtés du carré qui sont parallèles, respectivement perpendiculaires, au sens transversal. Rétraction à l'air sec : Un carré de film de 10 cm de côté, dont les côtés sont parallèles aux directions longitudinale et transversale de la bobine de film, est placé entre deux grilles métalliques. L'ensemble (grilles + film) est placé pendant 5 minutes dans une étuve à une température fixée (100, 120, et 140 C). Au sortir de l'étuve, l'ensemble est laissé à l'air libre pour refroidir. Une mesure des dimensions du rectangle de film obtenu est faite, puis un calcul du pourcentage de rétraction du carré initial est réalisé. Le taux de rétraction MD, respectivement TD, est fonction de la distance mesurée entre les côtés du carré qui sont parallèles, respectivement perpendiculaires, au sens transversal. Résistance au déchirement : Cette mesure est réalisée conformément à la norme française NF EN ISO 6383-1, à ceci près que la force de déchirement considérée dans l'expression de la résistance au déchirement, est la force maximale nécessaire à la propagation de la fissure dans l'éprouvette, les résultats sont exprimés en Newton par millimètre d'épaisseur (N/mm). Lamesure est réalisée sur cinq éprouvettes, à une vitesse de 250 mm/min, sur un banc de traction Lloyd Instruments ayant une cellule de mesure de 100N. Traction- Contrainte et Allongement à la rupture : Cinq éprouvettes de 15mm de largeur sont soumises à un essai de traction, le résultat de l'essai étant la moyenne de ces cinq résultats exprimés en MPa pour la contrainte et en pour l'allongement. Elles sont placées entre les mors pneumatiques du banc de traction de Lloyd Instruments, muni d'une cellule de 100N. Les mors sont espacés d'un entrefer de 5 cm. La vitesse d'essai est de 250 mm/min. Délamination Le film est soudé sur lui-même sur une surface de 10 cm de longueur et 1 cm de largeur, à l'aide d'un appareil Brugger HSG-C . La soudure est réalisée en 1 seconde, à une température de 110 C (barres haute et basse) et à une force de 500N. L'éprouvette d'une largeur de 15 mm est placée dans un appareil de traction Lloyd Instruments muni d'une cellule de 100N; l'entrefer entre les mors est d'environ 5 cm et la vitesse d'essai est de 250 mm/min. Les résultats sont exprimés en N/15mm. Contrainte de rétraction Une éprouvette de 15mm de largeur, placée dans une enceinte thermique, est soumise à une élévation de température, alors que le film est placé entre les mors immobiles d'un banc de traction de MTS Systems, muni d'une cellule de mesure de 5daN. On enregistre l'évolution de la force de rétraction en fonction de la température de l'enceinte. Les résultats sont donnés en MPa, pour des températures fixées. Les résultats obtenus pour chaque film sont également présentés dans le tableau II ci-dessous. Ex Comp. Ex 1 Ex2 Ex3 Ex4 Ex5 Ex6 Ex7 Conditions opératoires Taux étirement MD/TD 2.85/3.55 2.85/3.55 2.85/3.55 2.85/3.55 2.85/3.55 2.85/3.55 2.85/3.55 2.85/3.55 Température bi-orientation film 2'eme Bulle ( C) 75 73 72 74 76 76 73 72 Température stabilisation film 3ième Bulle ( C) 91 100 100 100 112 130 99 99 Taux de relaxation 3'ème bulle MD/TD (%) 10/10 10/15 10/10 5/5 10/10 10/10 10/10 10/10 Propriétés physiques Taux de rétraction MD/TD au bain-marie (%) à 90 C 14,0/16,0 6,0/6,0 8,0/10,0 12,0/13,0 4,0/5,0 2,5/2,5 10,0/12,0 12,0/10,0 à 100 C 13,0/12,0 5,0/5,0 6,0/8,5 9,0/11,0 5,5/8,0 3,0/3,0 6,0/8,5 6,0/7,0 Taux de rétraction MD/TD à l'air sec (%) à 120 C 13,5/14, 0 9,0/8,0 15,0/13,0 16,0/18,0 8,0/10,0 5,0/6,0 11,0/14,0 9,0/13,0 à 140 C 16,0/20,0 14,0/12,5 18,0/16,0 17,0/19,0 11,5/14,5 10,0/11,5 15,0/20,0 15,0/19,0 Résistance au Déchirement MD/TD (N/mm d'épaisseur) 10/24 65/75 57/94 63/108 55/94 83/81 77/121 57/107 Traction - Allongement à la rupture MD/TD (%) 188/129 163/101 189/146 149/83 198/139 183/110 213/123 216/113 Traction -Contrainte à la rupture MD/TD (MPa) 158/163 149/129 155/200 143/150 158/158 140/176 182/164 129/115 Délamination MD/TD - Force maximale (N) 10,5/(-) 18,8/21,1 22,0/(-) 18,7/(-) 16,0/18,7 26,0/29 19,2/(-) 17,7/24 à 40 C 1,6/0,5 0,2/0,3 0,4/0,4 0,5/0,5 0,3/0,3 0,3/0,1 0,2/0,3 0,2/0,2 Contrainte de rétraction MD/TD (MPa) à 50 C 1,9/2,1 1,1/1,3 1,0/2,1 1,5/2,1 0,8/1,4 0,7/0,6 0,7/1,9 0,8/1,1 à 60`C 2,2/2,6 1,7/1,9 1,8/2,7 2,5/3,5 1,1/2,0 ~ 1,0/1,4 1,3/2,4 1,3/1,8 (-) : non mesuré TABLEAU II Les films selon l'invention des exemples l-7 présentent une résistance au déchirement très nettement supérieure à celle du film de l'exemple comparatif. Pour les exemples 3, 6 et 7, la résistance au déchirement est au moins 4 fois supérieure dans chaque direction à celle de l'exemple comparatif. Les films des exemples 1-7 présentent également une force de délamination entre la couche soudante et la couche PA adjacente nettement supérieure. Plus la température de stabilisation appliquée sur le film tubulaire de la troisième bulle est élevée, plus le taux de rétraction et la force de rétraction du film multicouche diminuent, une diminution très nette apparaît lorsque la température de stabilisation est supérieure ou égale à la température de fusion de la résine PE constituant la couche scellante. De même, plus le taux de relaxation appliqué sur le film de la troisième bulle est élevé, plus le taux de rétraction et la force de rétraction diminuent.20
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La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un film multicouche, rétractable ou non rétractable, et un film multicouche correspondant. Le procédé comprend une étape a) de coextrusion de résines pour former un film tubulaire extrudé sous la forme d'une première bulle, ledit film tubulaire comportant au moins une couche de surface extérieure comprenant une résine polyester, une couche intermédiaire comprenant une résine polyamide, et une couche de surface intérieure de thermo-scellage comprenant une résine polyoléfine ou un mélange de résines polyoléfine, une étape b) d'orientation biaxiale du film tubulaire chauffé sous la forme d'une deuxième bulle, et une étape c) de stabilisation par traitement thermique, et éventuellement de relaxation, du film tubulaire sous la forme d'une troisième bulle, le film tubulaire étant porté à une température de stabilisation supérieure ou égale à la température de fusion de la résine polyoléfine majoritaire de ladite couche de surface intérieure de thermo-scellage.
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1. Procédé de fabrication d'un film multicouche comprenant . a) une étape de coextrusion de résines pour former un film tubulaire extrudé sous la forme d'une première bulle, ledit film tubulaire comportant au moins une couche de surface extérieure comprenant une résine polyester, une couche intermédiaire comprenant une résine polyamide, et une couche de surface intérieure de thermoscellage comprenant une résine polyoléfine ou un mélange de résines polyoléfine, b) une étape d'orientation biaxiale du film tubulaire chauffé sous la forme d'une deuxième bulle, et c) une étape de stabilisation par traitement thermique, et éventuellement de relaxation, du film tubulaire sous la forme d'une troisième bulle, caractérisé en ce que lors de l'étape de stabilisation c), le film tubulaire est porté à une température de stabilisation supérieure ou égale à la température de fusion de la résine polyoléfine majoritaire de ladite couche de surface intérieure de thermo-scellage,. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la température de stabilisation et le taux de relaxation appliqués à la troisième bulle de l'étape c) sont déterminés de sorte que le film multicouche refroidi obtenu après l'étape c) présente une résistance au déchirement supérieure ou égale à 30 N/mm, tant dans la direction machine MD que dans la directicn transversale TD. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la température de stabilisation et le taux de relaxation appliqués à la troisième bulle de 35 l'étape c) sont déterminés de sorte que le film multicouche refroidi obtenu après l'étape c) présente unerésistance à la délamination de la couche de surface intérieure de thermo-scellage supérieure à 15 N dans la direction machine MD et dans la direction transversale TD. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la température de stabilisation et le taux de relaxation de l'étape appliqués à la troisième bulle c) sont déterminés de sorte que le film multicouche refroidi obtenu après l'étape c) présente un taux de rétraction total à 120 C sous air sec inférieur à 35%. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la température de stabilisation et le taux de relaxation appliqués à la troisième bulle de l'étape c) sont déterminés de sorte que le film multicouche refroidi obtenu après l'étape c) présente une contrainte de rétraction à 60 C inférieur ou égale à 3 MPa, tant dans la direction machine MD que dans la direction transversale TD. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le traitement thermique du film tubulaire à la température de stabilisation dans l'étape c) est réalisé au moyen d'un four infrarouge, ladite température de stabilisation étant comprise entre 80 et 150 C. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le taux de relaxation longitudinal MD et le taux de relaxation transversal TD appliqués à la troisième bulle de l'étape c) sont chacun compris entre 5 et 20%. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le taux d'étirement transversal TD appliqué à la deuxième bulle dans l'étape b) est compris entre 2,5 et 4,5, le taux d'étirement longitudinal MD appliqué étant compris entre 2,5 et 4. 9. Film multicouche susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 8, comportantau moins une couche de surface extérieure comprenant une résine polyester, une couche intermédiaire comprenant une résine polyamide, et une couche de surface intérieure de thermo-scellage comprenant une résine polyoléfine ou un mélange de résines polyoléfine, caractérisé en ce qu'il présente : - une résistance au déchirement supérieure ou égale à 30 N/mm, tant dans la direction machine (MD) que dans la direction transversale (TD), - une résistance à la délamination de la couche de surface intérieure de thermo-scellage supérieure à 15 N dans la direction machine (MD) et transversale (TD) ; -un taux de rétraction total à 120 C sous air sec inférieur à 35%, - une contrainte de rétraction à 60 C inférieure ou égale à 3 MPa, tant dans la direction machine MD que dans la direction transversale TD, - une épaisseur totale comprise entre 20 et 50 }gym. 10. Film multicouche selon la 9, caractérisé en ce qu'il présente une couche de surface extérieure comprenant une résine polyéthylène téréphtalate (PET) ayant un point de fusion compris entre 200 et 260 C, une couche intermédiaire comprenant une résine polyamide (PA) ayant un point de fusion compris entre 130 et 220 C, et une couche de surface intérieure de thermo-scellage comprenant une résine polyéthylène (PE) ayant un point de fusion compris entre 80 et 150 C.
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B
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B29,B32
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B29C,B32B
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B29C 55,B32B 27
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B29C 55/28,B32B 27/08,B32B 27/34,B32B 27/36
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FR2893992
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A1
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PROCEDE DE DETERMINATION DE LA VITESSE DE ROTATION D'UN COMPRESSEUR, NOTAMMENT D'UN TURBOCOMPRESSEUR
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de détermination de la vitesse de rotation d'un compresseur, notamment d'un turbo-compresseur d'un moteur à combustion interne, selon lequel on saisit la pression dans une zone en aval du compresseur et on fournit un signal de pression correspondant. L'invention concerne également un moteur à combustion interne mettant en oeuvre ce procédé, notamment avec un programme d'ordinateur, un support de mémoire électrique, et une installation de commande et de régulation adaptés. Etat de la technique Les moteurs à combustion interne tels que les moteurs à essence et les moteurs diesel à pistons augmentent la puissance par la charge d'air dans la chambre de combustion du moteur à combustion in- terne en utilisant un compresseur, par exemple un turbocompresseur de gaz d'échappement. La pression à laquelle l'air est comprimé dans la chambre de combustion du moteur à combustion interne est appelée pression d'alimentation et elle se mesure en général à proximité de la chambre de combustion à l'aide d'un capteur de pression. Le signal de pression est appliqué à une boucle de régulation commandant le turbo-compresseur de gaz d'échappement pour ainsi régler la pression d'alimentation souhaitée. En particulier les turbocompresseurs de gaz d'échappement ont une constante de temps accentuée de sorte qu'ils réagissent avec une inertie relative à des variations de signaux de commande, ce qui complique la régulation de la pression d'alimentation. C'est pourquoi il est avantageux de saisir une grandeur d'état directe du turbocompresseur de gaz d'échappement à réguler. La vitesse de rotation du compresseur de turbocompresseur de gaz d'échappement convient tout particulièrement bien. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un procédé permettant une saisie économique et fiable de la vitesse de rotation d'un compresseur. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on détermine la vitesse de rotation du compresseur à partir d'une oscillation périodique d'au moins une composante du signal de pression. Dans le procédé selon l'invention on utilise les capteurs de pression nécessaires de toute façon pour déterminer la pression d'alimentation pour ici déterminer la vitesse de rotation du compresseur. Cela repose sur le fait que les compresseurs habituels ne fournissent l'air non pas de façon continue mais par vagues si l'on se rapporte à un emplacement déterminé en aval du compresseur. La raison est que par exemple dans le cas d'un compresseur axial, chaque fois qu'une aile ou pale du compresseur passe à une certaine position, la vitesse et ainsi la pression de l'air transféré changent. Cela se traduit au moins en certains endroits en aval du compresseur par des variations de pression périodiques dont la période est liée à la vitesse de rotation du compresseur. Cette relation est utilisée selon l'invention pour obtenir la vitesse de rotation du compresseur. En conclusion, on développe un procédé sans contact pour déterminer la vitesse de rotation du compresseur ; ce procédé fonctionne selon un principe de base physique très solide et ainsi avec une grande fiabilité. De plus, le procédé selon l'invention et le moteur à combustion interne selon l'invention ne réduisent pas le rendement du système d'admission du moteur à combustion interne, par exemple du turbocompresseur de gaz d'échappement car par comparaison aux moteurs à combustion interne usuels il ne faut aucun ensemble de capteur supplémentaire. La mesure sans contact est en outre sans usure et s'il y a usure, celle-ci est extrêmement faible. Enfin, les capteurs de pression utilisent des types de capteurs particulièrement simples et économiques dont les signaux se traitent facilement. Directement en aval du compresseur, on dispose des oscillations périodiques de pression importante pour le procédé de l'invention et qui sont également particulièrement déterminantes pour le signal de pression saisi, ce qui facilite l'exploitation et ainsi la détermination de la vitesse de rotation. Les coûts de montage sont d'autant plus ré-duits que le capteur de pression est intégré dans un composant de commande du compresseur, notamment dans la soupape d'air ambiant de poussée. Une telle soupape d'air ambiant sert de dérivation du compresseur que l'on ouvre lors de la fermeture du volet d'étranglement du moteur à combustion interne pour permettre une diminution rapide de la pression. Pour séparer les variations périodiques du signal de pression on peut utiliser un filtre passe-haut réalisable simplement sous forme de programme. A partir des oscillations périodiques ainsi séparées encore appelées composantes alternatives du signal de pression, on peut déter-miner de manière simple la fréquence, par exemple par une transformation de Fourier. Par division de la fréquence par le nombre des pales du compresseur ou du volant du compresseur on obtient ainsi immédiate-ment la vitesse de rotation du compresseur. A partir du signal du capteur de pression on peut obtenir non seulement la vitesse de rotation du compresseur mais également la pression de charge qui constitue un paramètre de fonctionnement important pour la commande d'un moteur à combustion interne. La valeur de pression correspondante s'obtient simplement en faisant la moyenne du signal de pression, par exemple en utilisant un filtre passe-bas. Comme le capteur de pression est avantageusement installé à proximité du compresseur et qu'entre le compresseur et la chambre de combustion d'un moteur à combustion interne il y a habituellement encore différents composants, par exemple un radiateur d'air de suralimentation et un volet d'étranglement, la valeur moyenne du signal de pression ne correspond pas dans un tel cas à la pression d'alimentation intéressant la commande du moteur à combustion interne. Cela peut s'obtenir de manière simple toutefois en corrigeant la valeur moyenne selon le signal de pression. Les coefficients de correction utilisés à cet effet se détermi- nent dans des essais préalables, par exemple sur un banc d'essai suivant le type spécifique de moteur à combustion interne. La précision du procédé peut encore s'améliorer si on utilise au moins un coefficient de correction dépendant d'un paramètre de fonctionnement actuel du moteur à combustion interne, par exemple d'un débit massique d'air ou d'un débit volumique d'air. Selon l'invention le moteur à combustion interne comportant un compresseur équipant un canal d'alimentation en air qui fournit de l'air à une chambre de combustion, et un capteur de pression qui saisit un signal caractérisant la pression en aval du compresseur est caractérisé en ce qu' une installation de commande et/ou de régulation avec un capteur de pression installé directement en aval du compresseur, applique le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, notamment à l'aide d'un programme enregistré sur un support mémoire électronique. L'installation du capteur de pression à proximité immédiate du compresseur permet d'utiliser son signal de pression également pour surveiller le bon fonctionnement d'un filtre à air. Pour cela, on utilise la différence entre la pression déterminée et la pression fournie par un cap- teur de pression ambiante. Si la chute de pression dépasse une valeur dé-finie, il faut changer le filtre à air. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins 10 annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un moteur à combustion interne équipé d'un turbocompresseur de gaz d'échappement et d'un capteur de pression, - la figure 2 montre un ordinogramme d'un procédé d'exploitation du si-15 gnal fourni par le capteur de pression de la figure 1, - la figure 3 est une vue analogue à celle de la figure 1 mais correspondant à une variante de réalisation. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un moteur à combustion interne portant 20 globalement la référence 10. Ce moteur à combustion interne entraîne un véhicule automobile non représenté. Le moteur à combustion interne 10 est un moteur à combustion interne à essence équipé d'une injection dans la conduite d'admission mais les informations de base données dans la description suivante s'appliquent tout aussi bien à des moteurs à corn- 25 bustion interne de type diesel ou à des moteurs à combustion interne à injection directe d'essence. Le moteur à combustion interne 10 comporte plusieurs cylindres dont un seul est représenté ici ; il comporte une chambre de combustion 12. L'air comburant arrive dans celui-ci à travers une soupape 30 d'admission 14 par l'intermédiaire d'un canal d'aspiration ou d'admission 16. Dans ce canal, directement en amont de la soupape d'admission 16 on injecte le carburant à l'aide d'un injecteur 18 ; cet injecteur est relié à un système d'alimentation en carburant 20. En aval de cet injecteur, le canal d'admission 16 comporte un volet d'étranglement 21. 35 Le mélange air-carburant contenu dans la chambre de combustion 12 est allumé par une bougie 22 reliée à un système d'allumage 24. Ces gaz de combustion chauds sont expulsés de la chambre de combustion 12 à travers une soupape d'admission 26 dans une conduite de gaz d'échappement 28. Cette conduite est équipée d'une turbine 30 que la soupape de dérivation 32 permet de contourner. Le canal d'admission 16 est équipé d'un compresseur 34 relié mécaniquement à la turbine 30. La turbine 30 et le compresseur 34 forment en combinaison un turbocompresseur de gaz d'échappement 36. Pour comprimer l'air, le compresseur 34 est équipé d'un ensemble de pales de compression ou d'ailettes de compression non représentées à la figure 1. L'air aspiré chauffé par le compresseur est refroidi par un radiateur d'air d'alimentation 38 installé dans le canal d'aspiration 16, entre le compresseur 34 et un volet d'étranglement 21. Le fonctionnement du moteur à combustion interne 10 est commandé et régulé par une installation de commande et de régulation 40 encore appelée installation de gestion du moteur. En particulier, le volet d'étranglement 21, l'injecteur 18, le système d'allumage 24 et la soupape de dérivation 32 sont commandés par l'installation de commande et de régulation 40. Pour cela, cette installation reçoit des signaux de différents capteurs, ainsi d'un capteur à film chaud 42 qui saisit la masse d'air passant dans le canal d'admission 16 en amont du compresseur 34 et par un capteur de pression 44 qui saisit la pression effective dans le canal d'admission 16, directement en aval du compresseur 34. Le compresseur 34 comprime l'air comburant alimentant la chambre de combustion 12, ce qui permet d'augmenter la puissance du moteur à combustion interne 10. La pression de la charge d'air (pression d'alimentation) comprimée dans la chambre de combustion 12 est fournie d'une manière représentée, par le capteur de pression 44 pour être réglée dans une boucle de régulation fermée par l'installation de régulation et de commande 40. A cet effet, on modifie la puissance de la turbine 30 et ainsi également celle du compresseur 34 en ouvrant plus ou moins la soupape de dérivation 32. Une régulation possible, rapide et précise de la pression d'alimentation, consiste non pas à se mettre sur le fondement de la pression d'alimentation fournie par le capteur 42 mais également sur la base de la vitesse de rotation actuelle du compresseur 34. La pression d'alimentation pL et la vitesse de rotation nATL sont déterminées à partir d'un signal fourni par le capteur de pression 44, c'est-à-dire un signal Up à l'aide d'un procédé qui sera maintenant décrit en référence à la figure 2. Tout d'abord, on soumet le signal de sortie Up du capteur de pression 44, 46 à une conversion A/D (conversion alpha/numérique). En 48 on sépare alors les variations ou oscillations périodiques (composante alternative) Un du signal Up. Ces variations périodiques Un sont engendrées par les ondes de pression du compresseur 34 occasionnées par les différentes ailes de compresseur ou les pales du compresseur 34. Pour saisir ces variations périodiques par le capteur de pression 44, il est nécessaire d'installer celui-ci comme cela est représenté à la figure 1, à proximité du compresseur 34. De plus, le capteur de pression 44 doit avoir une dynamique correspondante. Les oscillations périodiques séparées par le filtre passe-haut 48 sont alors soumises 150 à une transformation de Fourier permettant de déterminer la fréquence F des oscillations périodiques. Cette fréquence F est le produit de la vitesse de rotation nATL et du nombre ns de pales du compresseur ou d'ailettes du compresseur. Ainsi, en 52, on divise la fréquence obtenue F par le nombre ns d'aubes de compresseur, ce qui se tra- duit finalement à une rotation nATL du compresseur qui reste faible. Comme déjà indiqué ci-dessus, on utilise le signal Up du capteur de pression 44 également pour déterminer la pression de charge pL qui règne directement en aval de la soupape d'admission 14 ou de la chambre de combustion 12. Pour cela, en 54, on soumet le signal Up à un filtrage passe-bas, ce qui conduit à une valeur moyenne Up_m du signal de pression Up. Cette valeur moyenne Up_m correspond à la pression entre le compresseur 34 et le radiateur de charge 38. Pour en déduire la pression directement en amont de la soupape d'admission 14, on soumet la valeur Up-m à une correction en 56 en ce qu'il reçoit par multiplication ou par ad- dition avec au moins un coefficient de correction, la présence de K. Le coefficient de correction K se détermine pendant le développement des paramètres de l'installation de commande et de régulation 40, par exemple sur un banc d'essai de moteur en mesurant la pression en amont et en aval du radiateur d'air de charge pour différents états de fonctionnement du moteur à combustion interne 10. Le coefficient de cor-rection K peut à son tour déprendre de paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne 10, par exemple du débit massique d'air dm/dt, du capteur HFM 42. La figue 3 montre une variante de réalisation d'un moteur à combustion interne 10. Les éléments et zones qui se réfèrent à des fonctions équivalentes d'éléments et de zones de la figure 1 ne seront pas une nouvelle fois décrits de manière détaillée. Le moteur à combustion interne 10 représenté à la figure 3 comporte un capteur de pression 44 non installé directement dans le canal d'aspiration ou d'admission 16 en aval du compresseur 34 mais est intégré avec celui-ci à une vanne d'air de poussée 58 dans un ensemble 60. La vanne d'air ambiant de poussée 58 s'ouvre lorsque le volet d'étranglement 21 se ferme pour permettre une montée en pression rapide dans le canal d'admission 16. La figure 3 montre, en aval du capteur HFM 42 dans son canal d'aspiration 16, en outre un filtre à air 62 et en amont de ceux-ci on a de nouveau un capteur de pression ambiante 64. Selon la figure 2, son signal Uä est fourni avec le signal de moyenne Up_m donné par le troisième capteur de pression 44 pour être injecté dans un bloc de comparaison 66. Si maintenant on constate que la différence entre les deux signaux ou les valeurs de pression que l'on en déduit, dépasse un seuil, alors en 68 on prend des mesures. Cela peut par exemple consister à enregistrer dans une mémoire de défaut pour être signalé lors d'une intervention d'entretien pour indiquer que le filtre à air 62 est consommé ou est bourré et doit être échangé. 15 20
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Procédé de détermination de la vitesse de rotation (nATL) d'un compresseur (34), notamment d'un turbocompresseur (36) d'un moteur à combustion interne (10), selon lequel on saisit la pression dans une zone en aval du compresseur (34) et on fournit un signal de pression correspondant (Up).On obtient la vitesse de rotation (nATL) du compresseur (34) à partir d'une oscillation périodique (Un) d'au moins une composante du signal de pression (Up).
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1 ) Procédé de détermination de la vitesse de rotation (nATL) d'un compres- seur (34), notamment d'un turbocompresseur (36) d'un moteur à combus- tion interne (10), selon lequel on saisit la pression dans une zone en aval du compresseur (34) et on fournit un signal de pression correspondant (Up) caractérisé en ce qu' on obtient la vitesse de rotation (nATL) du compresseur (34) à partir d'une oscillation périodique (Un) d'au moins une composante du signal de pression (Up). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on saisit la pression directement en aval du compresseur (34). 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on sépare (48) les oscillations périodiques (Un) par un filtrage passe-haut par rapport au signal de pression (Up). 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu' on détermine (50) une fréquence (F) des oscillations périodiques (Un) par une analyse de fréquence, notamment une transformation de Fourier. 25 5 ) Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce qu' on obtient (52) la vitesse de rotation (nATL) du compresseur (34) par division de la fréquence (F) par le nombre (ns) d'ailettes ou de pales du corn-30 presseur (34). 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on forme une valeur moyenne (Up_m) du signal de pression (Up) par un fil-35 trage passe-bas (54). 7 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'on corrige (56) la valeur moyenne (Up_m) pour qu'elle corresponde au moins sensiblement à la pression (PL) à un endroit déterminé, de préférence en aval d'un radiateur d'air d'alimentation (38), ou à un signal correspondant. 8 ) Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu' on utilise au moins un coefficient de correction (K) qui dépend d'une grandeur de fonctionnement actuelle du moteur à combustion interne (10), notamment d'un débit massique d'air (dm/dt) ou d'un débit volumique d'air. 9 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' à partir du signal de pression (Up) et d'un signal (Uu) fourni par un capteur de pression ambiante (64), on détermine (66) une différence de pression à partir de laquelle on détermine un état de fonctionnement d'un filtre à air (62). 10 ) Moteur à combustion interne (10) comportant un compresseur (34) équipant un canal d'alimentation en air (16) qui fournit de l'air à une chambre de combustion (12), et un capteur de pression (44) qui saisit un signal (Up) caractérisant la pression en aval du compresseur (34), caractérisé en ce qu' une installation de commande et/ ou de régulation (40) avec un capteur de pression (44) installé directement en aval du compresseur (34), applique le procédé selon l'une des 1 à 9, notamment à l'aide d'un pro-gramme enregistré sur un support mémoire électronique. 11 ) Moteur à combustion interne (10) selon la 10, caractérisé en ce que le capteur de pression (44) forme un module (60) avec un composant de commande du compresseur (34), notamment une soupape d'air ambiant de poussée (58).35
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F,G
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F04,F02,G01
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F04D,F02B,F02C,G01P
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F04D 27,F02B 37,F02C 6,G01P 3
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F04D 27/00,F02B 37/12,F02C 6/12,G01P 3/26,G01P 3/44
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FR2900509
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A1
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DISPOSITIF D'EMISSION LASER A REFLECTEURS DISTRIBUES
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La présente invention se rapporte à un dispositif d'émission laser à réflecteur distribué, connu aussi sous le nom de laser à réflecteur de Bragg ou laser DBR, et notamment à un tel dispositif d'émission laser à longueur d'onde réglable. Les lasers accordables ont de nombreuses applications. Dans un réseau optique, un laser accordable peut servir de composant de rechange. Pouvant se substituer sélectivement à plusieurs sources non accordables, il permet de réduire le nombre de composants de protection immobilisés et de simplifier les procédures d'approvisionnement et de gestion des stocks. Il peut servir à réaliser un commutateur de longueur d'onde, pour un réseau à multiplexage spectral. US-A-4885753 décrit un laser DBR accordable comportant une succession de plusieurs réseaux ayant des périodes différentes. Dans ce dispositif, les réseaux sont construits de manière à être faiblement couplés à la cavité laser en l'absence d'injection de courant. L'injection de courant au niveau de chaque réseau sert à accroître le coefficient de couplage du réseau avec la lumière guidée dans la cavité laser. Pour obtenir une variation sensible du coefficient de couplage, il est nécessaire de jouer sur la répartition de la lumière entre deux guides d'ondes superposés, car l'injection de courant ne produit que des faibles variations d'indice en valeur absolue. Cette structure élève les exigences en termes de tolérances de fabrication du dispositif. De plus, lorsque le couplage est réalisé, le matériau semi-conducteur est déjà saturé ou presque, ce qui ne laisse qu'une faible plage de variation pour régler la longueur d'onde de Bragg du réseau. Ce dispositif conduit donc à obtenir un intervalle spectral très étroit par réseau. FR-A-2737942 décrit un laser DBR qui comporte un guide d'onde dans lequel est formée une pluralité de réseaux de Bragg élémentaires correspondant à des longueurs d'onde de Bragg déterminées. Les sections élémentaires de la section de Bragg sont commandées en tension pour créer une absorption optique et non une variation d'indice. La longueur d'onde d'émission laser est réglée sur l'une ou l'autre des longueurs d'onde de Bragg de ces sections élémentaires. Ainsi, ce dispositif permet un réglage de longueur d'onde seulement sur un certains nombres de valeurs discrètes et à la condition de prévoir un nombre égal de réseaux distincts, sous la forme d'une succession de sections élémentaires répétée plusieurs fois. La grande longueur qui en résulte présente des inconvénients en augmentant les pertes et en favorisant les sauts de modes. Un but de l'invention est de fournir un dispositif d'émission laser pouvant être accordé sur plusieurs longueurs d'ondes, de manière discrète ou continue. Un autre but de l'invention est de fournir un dispositif d'émission laser pouvant être accordé sur une large plage de longueurs d'ondes. Un autre but de l'invention est de fournir un dispositif d'émission laser pouvant être accordé de manière rapide et simple. Un autre but de l'invention est de fournir un dispositif d'émission laser accordable dont la fabrication et le contrôle soient simples. Pour cela, l'invention fournit un dispositif d'émission laser comportant une première portion de guide d'onde incluant un moyen d'amplification optique pour produire une émission stimulée de lumière, une deuxième portion de guide d'onde couplée à la première portion de guide d'onde, un premier organe réflecteur couplé à la deuxième portion de guide 20 d'onde de manière à réfléchir de la lumière depuis la deuxième portion de guide d'onde vers la première portion de guide d'onde, un deuxième organe réflecteur agencé de manière à réfléchir de la lumière en sens inverse du premier organe réflecteur pour former une cavité, 25 ledit premier organe réflecteur incluant un premier réflecteur distribué présentant une première période spatiale et apte à recevoir un premier signal de commande électrique et un deuxième réflecteur distribué présentant une deuxième période spatiale et apte à recevoir un deuxième signal de commande électrique, ledit premier réflecteur distribué étant 30 agencé entre le deuxième réflecteur distribué et la première portion de guide d'onde, caractérisé par le fait que ledit premier organe réflecteur présente une première réflectivité résonante sur une première bande spectrale réglable dans un premier intervalle spectral au moyen du premier signal de 35 commande électrique et une deuxième réflectivité résonante sur une deuxième bande spectrale réglable dans un deuxième intervalle spectral au moyen du deuxième signal de commande électrique, la deuxième réflectivité résonante étant sensiblement supérieure à la première réflectivité résonante au moins pour toute une plage de variation du deuxième signal de commande électrique correspondant au deuxième intervalle spectral. Une idée à la base de l'invention est de prévoir plusieurs réflecteurs distribués qui soient couplés aux modes optiques guidés dans un guide d'onde formant la cavité laser. Ainsi, le couplage des réflecteurs avec les modes guidés n'a pas besoin d'être réalisé de manière électrique et une injection de courant au niveau de chaque réflecteur distribué peut servir à modifier la longueur d'onde de résonance du réflecteur dans une large plage, par exemple supérieure à 10 nm, voire de l'ordre de 15 nm, par modification de l'indice. Une autre idée à la base de l'invention est de créer, structurellement, une réflectivité optique supérieure au niveau d'un réseau éloigné de la section active du laser par rapport à un réseau plus proche de la section active du laser, de manière que la condition de rayonnement laser soit atteinte, par défaut, sur une bande spectrale correspondant au réseau éloigné. La réflectivité du réseau éloigné doit dominer dans au moins un état de réglage du réseau plus proche, et de préférence indépendamment de l'état de réglage du réseau plus proche par mesure de simplicité. Une autre idée à la base de l'invention est de contrôler la fonction réfléchissante du réseau éloigné comme une bascule à deux états, afin d'obtenir un contrôle très simple du dispositif Dans le premier organe réflecteur, chaque réseau produit une réflectivité résonante associée sa période spatiale. La valeur de cette réflectivité résonante peut être réglée à l'aide de divers paramètres physiques des réseaux, notamment la longueur, l'indice effectif, la géométrie de la gravure, le facteur de remplissage du réseau, etc. De préférence, les réflecteurs distribués sont formés de manière qu'un coefficient de couplage du deuxième réflecteur distribué avec le mode guidé dans la deuxième portion de guide d'onde soit supérieur à un coefficient de couplage du premier réflecteur distribué avec le mode guidé dans la deuxième portion de guide d'onde. Selon un mode de réalisation particulier, la deuxième portion de guide d'onde comporte une couche guidante en matériau à fort indice entre deux couches en matériau à plus faible indice. L'un desdits premier et deuxième réflecteurs distribués ou les deux peuvent comporter un réseau gravé dans la couche guidante le long de ses deux bords longitudinaux. Une manière de contrôler le coefficient de couplage est de jouer sur la profondeur de gravure du réseau dans la direction latérale de la couche guidante. Par exemple, on choisit le coefficient de couplage du premier réflecteur distribué supérieur à 10 cm-' et le coefficient de couplage du deuxième réflecteur distribué supérieur à 60 cm-' . De préférence, la deuxième période spatiale est supérieure à la première période spatiale. L'absorption du matériau étant plus faible à grande longueur d'onde, cet agencement permet de réduire les pertes dans le premier organe réflecteur par rapport à un agencement inverse. L'agencement inverse est aussi réalisable et peut aussi être préféré, en fonction des exigences de l'application visée. Avantageusement, on prévoit un moyen d'extinction commandé pour engendrer sélectivement une absorption optique au niveau du deuxième réflecteur distribué. Selon un mode de réalisation particulier, le moyen d'extinction inclut une source de tension pour appliquer une tension de polarité opposée au deuxième signal de commande au niveau du deuxième réflecteur distribué. En combinant une réflectivité dominante dans la bande spectrale associée au réflecteur le plus éloigné de la section d'amplification du dispositif et un moyen d'extinction de ce réflecteur, on obtient facilement une source à longueur d'onde réglable dans au moins deux intervalles : la longueur d'onde est dans un intervalle associé à la période spatiale du réflecteur éloigné lorsque le moyen d'extinction n'est pas actif, et la longueur d'onde est dans un intervalle associé à la période spatiale du réflecteur plus proche lorsque le moyen d'extinction est actif. Les deux longueurs d'ondes peuvent être réglées, par exemple par injection de courant. Le moyen d'extinction peut donc remplir la fonction d'une bascule à deux états dont chaque état correspond à un intervalle spectral respectif. Avantageusement, on prévoit un moyen de réglage électrique apte à engendrer le premier signal électrique pour régler la position de la première bande spectrale dans le premier intervalle spectral. Selon un mode de réalisation particulier, le premier signal électrique est un courant contrôlé. Avantageusement, on prévoit un moyen de réglage électrique apte à engendrer le deuxième signal de commande électrique pour régler la position de la deuxième bande spectrale dans le deuxième intervalle spectral. Selon un mode de réalisation particulier, le deuxième signal électrique est un courant contrôlé. De préférence, les premier et deuxième intervalles spectraux sont sensiblement adjacents ou présentent un recouvrement. Ainsi, le dispositif présente une plage de réglage sensiblement continue s'étendant sur les deux intervalles spectraux. Inversement, il est possible de réaliser un dispositif laser ayant deux plages d'émission disjointes. Selon un mode de réalisation particulier, on prévoit une unité de commande apte à commander le moyen d'extinction et les moyens de réglage électriques sélectivement de manière que, dans un premier mode de fonctionnement, le moyen d'extinction est actif et le moyen de réglage électrique de la première bande spectrale règle la position de la première bande spectrale au niveau d'une longueur d'onde à émettre située dans le premier intervalle spectral et, dans un deuxième mode de fonctionnement, le moyen d'extinction est inactif et le moyen de réglage électrique de la deuxième bande spectrale règle la position de la deuxième bande spectrale au niveau d'une longueur d'onde à émettre située dans le deuxième intervalle spectral. La deuxième portion de guide d'onde peut être réalisée sous la forme d'une structure unitaire ou de plusieurs sous-structures optiquement couplées en série. De préférence, la deuxième portion de guide d'onde est formée de manière à confiner une portion très substantielle de la lumière. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique en coupe 35 longitudinale d'un dispositif d'émission laser selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 représentant un dispositif d'émission laser selon d'autres modes de réalisation de l'invention, - la figure 3 représente des plages de réglage de la longueur d'onde d'émission du dispositif de la figure 1, - la figure 4 représente des signaux de commande du dispositif de la figure 1 dans deux modes de fonctionnement, - la figure 5 représente la réflectivité spectrale d'une section passive du dispositif de la figure 1, pour plusieurs exemples de réalisation des réflecteurs de Bragg, - La figure 6 représente des courbes d'accord en longueur d'onde d'un dispositif d'émission laser selon un mode de réalisation de l'invention, - La figure 7 est une vue partielle en perspective d'un réseau en cours de fabrication, selon un mode de réalisation particulier, La figure 8 est un graphique représentant un coefficient de couplage du réseau de la figure 7. Un premier mode de réalisation de source laser accordable DBR est représenté schématiquement sur la figure 1. C'est un composant semi-conducteur monolithique composé typiquement d'une section active 3, qui inclut un milieu amplificateur, et d'une section passive faite ici de deux sections de Bragg 1 et 2 couplées en série à la section active. Les trois sections ont chacune la structure d'un guide d'onde, présentant une couche guidante 4 de plus fort indice entre deux couches de gaine 5 et 6 de plus faible indice. La couche guidante 4 de la section active 3 est par exemple composée d'une succession de puits quantiques séparés par des couches formant barrière de potentiel. Les couches de gaine 5 et 6 peuvent être fonnées de matériaux InP ayant des dopages opposés selon la technique connue. Le multicouche présente ainsi la structure d'une jonction semi- conductrice analogue à une diode. Des électrodes sont prévues pour permettre d'injecter un courant indépendant dans chaque section. Une électrode de masse 7 s'étend sur toute la face inférieure de la couche de gaine 5. Sur la couche de gaine 6, trois électrodes 8, 9 et 10 s'étendent respectivement au droit de la section active 3 et des deux sections de Bragg 1 et 2. Une barrière isolante 12 est prévue entre chaque section pour réaliser une isolation électrique, par exemple sous la forme d'une implantation de protons dans la couche de gaine 6. Un module de commande 23 contrôle le courant la injecté dans la section active 3. Un module de commande 24 contrôle le courant Il injecté dans la section de Bragg 1. Un module de commande 25 contrôle le courant I2 injecté dans la section de Bragg 2. Un module de commande 26 présente la particularité de pouvoir appliquer une tension V2 de polarité opposée au courant I2 sur la section de Bragg 2, c'est à dire de pouvoir polariser la diode en inverse pour créer de l'absorption. Chacune des sections de Bragg 1 et 2 est une section réfléchissante comportant un réseau couplé au guide d'onde pour présenter une réflectivité résonante pour au moins une longueur d'onde. Chaque section de Bragg constitue donc un réflecteur sélectif en longueur d'onde présentant un pic de réflexion maximale autour de la longueur d'onde de Bragg ai donnée par la formule : ai=2Ni.Ai où ai représente une longueur d'onde dans le vide, Ni représente l'indice effectif vu par le mode guidé au niveau de la section de Bragg et Ai représente la période du réseau au niveau de la section de Bragg, pour i=l ou 2. Dans l'exemple représenté, les réseaux 15 et 16 sont des réseaux flottants. Pour cela, la couche de gaine 6 est formée en plusieurs étapes. Une couche d'espacement 17 en matériau à faible indice, par exemple InP, est formée au-dessus de la couche guidante 4. Une couche de réseau à fort indice est déposée sur la couche 17, par exemple en matériau quaternaire InGaAsP. Puis une partie de cette couche de réseau est éliminée par des techniques de gravure connues, de manière à laisser subsister une structure périodique, montrée schématiquement sur la figure 1 aux chiffres 15 et 16. Ensuite, la couche de gaine 6 est terminée en enterrant la structure périodique à fort indice dans du matériau à plus faible indice, par exemple InP comme la couche d'espacement. Cette technique de gravure présente l'avantage de donner un bon contrôle de l'épaisseur et de la géométrie des structures périodiques 15 et 16, et donc du coefficient de couplage de chaque réseau avec le mode guidé. Il existe d'autres manière de réaliser les réseaux, par exemple en les gravant dans la couche guidante 4, comme illustré sur la figure 7. Dans chaque section de Bragg, la couche guidante 4 est en un matériau choisi pour que son indice effectif Ni dépende de la densité de charges qu'il contient. Cette densité peut être modifiée par injection de courant pour modifier la longueur d'onde de Bragg ai. La période A2 est différente de la période Al, de préférence plus grande que la période Al. Ainsi, chaque section de Bragg présente une longueur d'onde de Bragg ai qui est réglable au sein d'une plage respective, qui correspond à chaque fois à un intervalle de réglage de la longueur d'onde d'émission du laser, comme il sera expliqué plus bas. La couche guidante 4 d'une section de Bragg peut être faite en matériau massif, par exemple InGaAsP. Cette couche est conçue pour confiner une partie très substantielle du mode guidé, par exemple au moins 70% de la lumière, afin de favoriser l'accordabilité du laser. En variante, la couche guidante 4 des sections de Bragg peut être composée d'une succession de puits quantiques séparés par des couches formant barrière de potentiel. La face externe de la section active 3 comporte un réflecteur 20 non sélectif en longueur d'onde et forme avec les sections de Bragg 1 et 2 une cavité de Fabry-Pérot incluant la section active 3. Selon un premier type de laser, la puissance laser créée dans la cavité est extraite essentiellement par cette face externe qui est alors rendue semiréfléchissante. Sa réflectivité est par exemple de l'ordre de 1,5 a 5% de façon à permettre à la fois l'oscillation laser et une émission de l'onde laser à l'extérieur du composant. L'extrémité de la section de Bragg 2 opposée à la section active constitue une seconde face externe 21 du composant, qui est rendue fortement anti-réfléchissante pour éviter la formation de modes de cavités parasites. Une oscillation laser est possible pour un ensemble de modes résonants longitudinaux (modes Fabry-Pérot) dont les longueurs d'onde sont imposées par la longueur optique de la cavité. Une oscillation se produit selon l'un de ces modes en cas d'accord suffisant entre sa longueur d'onde et la longueur d'onde de Bragg ai. Du fait que deux sections de Bragg 1 et 2 sont mises en série, deux modes oscillants correspondant chacun à la longueur d'onde de Bragg d'une des sections peuvent se superposer. Pour réaliser un laser monomode, c'est à dire émettre une puissance laser sur une seule bande spectrale, les deux sections de Bragg sont conçues de manière à obtenir, pour au moins une valeur de courant dans la section de Bragg 1, dite valeur par défaut, une réflectivité de la section 2 plus forte que celle de la section 1 sur toute une plage de réglage du courant I2. La valeur par défaut est par exemple I1=0. En d'autres termes, en l'absence de courant Il, les pertes subies par le mode oscillant entre le réseau 16 et le réflecteur 20 sont plus faibles que les pertes subies par le mode oscillant entre le réseau 15 et le réflecteur 20. Ainsi, l'émission laser se produit dans la bande spectrale correspondant à la longueur d'onde de Bragg a2. Cette différence de réflectivité est obtenue par la conception des réseaux 15 et 16, et notamment le choix de leurs longueurs et coefficients de couplage respectifs. Pour cela, de manière générale, il est préférable que le coefficient de couplage 1(2 du réseau 16 soit supérieur au coefficient de couplage xl du réseau 15 et que la longueur L2 de la section de Bragg 2 soit supérieure à la longueur Ll de la section de Bragg 1. On rappelle que le coefficient de couplage d'un réseau est défini par la formule : K = 2AN/a où AN désigne l'écart entre l'indice effectif vu par le mode guidé dans une dent du réseau et l'indice effectif vu par le mode guidé hors des dents du réseau et a désigne la longueur d'onde de fonctionnement. Il existe de nombreuses manières de régler le coefficient de couplage du réseau, par exemple en réglant l'épaisseur de la couche de réseau, le facteur de remplissage du réseau, ou en modifiant la géométrie des dents, par exemple en jouant sur une dimension transversale des structures gravées. Une technique particulière pouvant être utilisée pour cela est décrite plus bas en référence à la figure 7. La longueur de chaque section de Bragg est de préférence assez longue pour garantir une sélectivité spectrale suffisante, c'est-à- dire un taux de rejet du mode secondaire (SMSR) supérieur à 20dB, de préférence supérieur à 40dB. Inversement, la longueur des sections de Bragg est choisie en deçà d'un seuil où peuvent apparaître des problèmes liés à l'émission spontanée, à l'absorption ou aux sauts de mode. Des exemples non limitatifs de dimensionnements adéquats sont donnés ci-dessous. La figure 5 représente la réflectivité spectrale R de l'organe réflecteur composite formé des deux sections de Bragg montées en série, cette réflectivité étant calculée à l'entrée de la section de Bragg 1, en fonction de la longueur d'onde a, pour plusieurs exemples de dimensionnement des réseaux 15 et 16 mentionnés dans le tableau 1, pour I1=I2=0. La courbe 30+j correspond à l'exemple j du tableau 1. Elle se compose à chaque fois d'un premier pic noté par l'indice A au niveau de la longueur d'onde de Bragg al et d'un deuxième pic noté par l'indice B au niveau de la longueur d'onde de Bragg a2. Dans le tableau 1, R1 désigne la valeur de sommet du premier pic et R2 la valeur de sommet du deuxième pic, pour chaque exemple. Certains exemples du tableau ne sont pas représentés sur la figure 5. Les exemples du tableau 1 montrent qu'on peut obtenir un rapport Rl/R2 inférieur à 1 avec plusieurs choix de dimensionnement des réseaux. L'homme du métier trouvera sans difficulté d'autres dimensionnements satisfaisant cette condition. De préférence le rapport Rl/R2 est choisi inférieur à 0,85 à courant nul. Comme visible sur la figure 5, la sélectivité spectrale du premier pic varie inversement à la longueur L1. On remarquera que le coefficient de couplage ic de chaque réseau est donné pour constant car, en pratique, sa variation est négligeable sur toute la plage de réglage de la longueur d'onde de Bragg ai. En d'autres termes, ce couplage existe même lorsque aucun courant n'est injecté dans les sections de Bragg. De plus, le coefficient de couplage peut légèrement augmenter avec l'injection de courant. Ainsi, il se peut que la relation R2>R1 soit obtenue en pratique pour toute une plage de réglage de Il. Toutefois, il est suffisant que cette relation soit obtenue à une valeur de Il au moins, de préférence une valeur faible ou nulle.35 Tableau 1 : réflectivité des sections de Bragg pour différents exemples de dimensionnement des réseaux xeml• x~ (cm-1) L1(gm) x2 (cm') L2(gm) R1 (%) R2 (%) R1/R2 1 20 177 80 500 16 38 0,42 2 30 137 80 500 21 42 0,50 3 40 107 100 500 23 50 0,46 4 10 400 60 500 16 20 0,80 15 300 60 500 21 25 0,84 6 20 250 60 500 26 29 0,90 7 25 200 60 500 27 33 0,82 8 30 170 60 500 29 35 0,83 g 60 107 100 500 42 54, 0,78 Les valeurs de réflectivité R1 et R2 peuvent par exemple être mesurées en analysant le rayonnement émis par la source lorsque la 5 section active 3 reçoit un courant inférieur au seuil laser. On explique maintenant le fonctionnement du laser de la figure 1, en référence aux figures 3 et 4. Dans un premier mode de fonctionnement, Il est maintenu constant à la valeur par défaut, par exemple I1=0. Comme expliqué, le rayonnement laser est obtenu pour le mode subissant le moins de pertes, donc à une longueur d'onde correspondant sensiblement à la longueur d'onde de Bragg a2. Cette longueur d'onde peut être réglée sur tout un intervalle spectral P2 en réglant le courant I2, à la manière d'un laser DBR classique. La section de Bragg 2 peut par exemple fournir un intervalle spectral supérieur à 10 nm. Dans ce mode de fonctionnement, le courant Il peut être maintenu constant. La commande du laser est donc très simple. Dans un deuxième mode de fonctionnement, le courant I2 est supprimé et le module 26 applique une tension négative V2 entre les électrodes 10 et 7, ce qui rend la section de Bragg 2 fortement absorbante, par l'effet Franz-Keldysh ou autre effet physique analogue. Par exemple V2=-2V. Dans ce cas, le deuxième pic de la figure 5 est fortement atténué et le rayonnement laser est obtenu à une longueur d'onde correspondant sensiblement à la longueur de Bragg al. Cette longueur d'onde peut être réglée sur tout un intervalle spectral Pl en réglant le courant Il, à la manière d'un laser DBR classique. La section de Bragg 1 peut par exemple fournir un intervalle spectral supérieur à 10 nm. Dans ce mode de fonctionnement, la tension V2 peut être maintenue constante. La commande du laser est donc aussi très simple. La figure 4 illustre qualitativement les signaux de contrôle qui sont appliqués au laser dans les deux modes de fonctionnement. Le nuage de point 40 correspond au premier mode de fonctionnement. Dans cet exemple, le courant Il est légèrement positif, par exemple quelques mA, pour assurer que la longueur d'onde de Bragg al est en dehors de l'intervalle P2. Le courant 12 permet de balayer tout l'intervalle P2, par exemple pour des valeurs entre 0 et 70 mA environ. Le nuage de point 41 correspond au deuxième mode de fonctionnement. La tension V2 a une polarité opposée au courant I2 du premier mode de fonctionnement. Le courant Il permet de balayer tout l'intervalle P1, par exemple pour des valeurs entre 0 et 70 mA environ. Par exemple, les périodes Al et A2 peuvent être choisies de manière que le laser soit accordable sur la bande C. Pour cela, dans le deuxième mode de fonctionnement, la section de Bragg 1 offre par exemple un intervalle d'accord Pl d'environ 16 nm entre 1530 et 1546 nm et dans le premier mode de fonctionnement, la section de Bragg 2 offre par exemple un intervalle d'accord complémentaire P2 d'environ 16 nm entre 1545 et 1561 nm. Le léger recouvrement entre les intervalles P1 et P2, par exemple sur 1nm, permet d'obtenir un intervalle d'accord P continu couvrant 30 nm. Bien sûr, le laser peut être adapté à d'autres intervalles spectraux, avec ou sans recouvrement, par un choix correspondant des périodes Al et A2 et des matériaux constitutifs. Exemple détaillé 1 On réalise une source laser selon la figure 1 dont les sections de Bragg 1 et 2 ont les propriétés suivantes : K 1=20cm-', L1-177 m, K 2=80cm-' et L2=300 m. La section active 3 présente une longueur d'environ 6001am. Des signaux de commande sont appliqués de manière à atteindre les points de fonctionnement mentionnés dans le tableau 2. A chaque point, un spectre de puissance émise est mesuré. Une raie spectrale étroite est à chaque fois obtenue. Pour les points de fonctionnement correspondant au premier mode de fonctionnement, un intervalle de 13,75 nm entre environ 1547 nm et environ 1561 nm est balayé par incréments d'environ 1,6nm. Le SMSR est proche de 40 dB. Pour les points de fonctionnement correspondant au deuxième mode de fonctionnement, un intervalle de 15,15 nm entre environ 1532 nm et environ 1547 nm est balayé par incréments d'environ 1,6 nm. Le SMSR est proche de 20 dB. Ce taux peut être accru en accroissant Ll, comme le laisse apparaître la figure 5. En effet, la largeur spectral du premier pic 34A, 35A, 36A ou 38A est d'autant plus faible que la longueur LI est grande. Tableau 2 : points de fonctionnement du laser Premier Il -0.2 -0.2 -0.2 -0.2 -0.2 -0. 2 -0.2 -0.2 -0.2 mode (mA) 12 -0.7 -0.3 0.7 1.4 3 7 12 20 30 (mA) Deuxième Il -0.7 -0.2 0.3 1 2 4 8 15 25 40 mode (mA) V2 -2 -2 -2 -2 -2 -2 -2 -2 -2 -2 (V) Exemple détaillé 2 On réalise une source laser selon la figure 1 dont les sections de Bragg 1 et 2 ont les propriétés suivantes : K1=20cm', L1=167 m, K2=80cm' et L2=525 m. La figure 6 représente les courbes d'accord correspondant aux deux modes de fonctionnement. La courbe 71 représente la longueur d'onde d'émission en fonction de l'intensité du courant 12 dans la section de Bragg 2, le courant Il étant maintenu à 0. La courbe 72 représente la longueur d'onde d'émission en fonction de l'intensité du courant Il dans la section de Bragg 1, la section de Bragg 2 étant soumise à une tension négative constante V2=-1,5V. La source laser du mode de réalisation de la figure 1 peut donc être conçue pour couvrir sensiblement toute la bande C, soit environ 35 nm. Par rapport à d'autres laser accordables sur un intervalle spectral aussi large, son contrôle est très simple. En effet, le réglage de la longueur d'onde repose à chaque fois sur le contrôle du courant dans l'une des sections de Bragg, l'autre section pouvant rester dans un état stationnaire. Le réglage de la longueur d'onde peut être effectué rapidement, notamment par rapport aux sources laser à réglage thermique. De plus, ces résultats sont obtenus avec un composant de longueur satisfaisante, par exemple inférieure à 1500 m et de préférence de l'ordre de 1200 à 13001am. De ce fait, on réduit les risques de saut de modes et d'interactions non linéaires entre les modes Fabry-Pérot, lesquelles sont susceptibles de rendre les caractéristiques de la source instable et d'engendrer des phénomènes d'hystérésis. La source laser peut donc être robuste aux phénomènes de cavités parasites et aux imprécisions des signaux de commande. La figure 7 représente une section de Bragg réalisée selon un procédé particulier, permettant de réaliser un guide d'onde portant un réseau gravé sur les côtés de ce dernier. Le coefficient de couplage du réseau peut être réglé en jouant sur les dimensions des dents du réseau. La flèche L représente la direction longitudinale de la cavité laser. Une structure saillante 80 en forme de ruban de largeur est formée sur un substrat 81, par exemple en matériau InP. La structure 80 comporte trois couches successives, une couche d'espacement 82 en matériau à plus faible indice, une couche guidante 83 en matériau à plus fort indice et une couche de recouvrement 84 en matériau à plus faible indice. Le réseau est gravé dans la structure 80 le long de ses deux bords longitudinaux 87, de manière périodique, sur toute l'épaisseur de la structure 80. Le ruban portant le réseau est réalisé de préférence en une seule étape de gravure, à l'aide d'un masque contenant les indentations. Dans l'exemple représenté, on réalise à chaque période deux crans symétriques à section rectangulaire 88 en laissant subsister la zone médiane 85 de la structure 80 sur une largeur w. Dans une deuxième étape, la structure gravée telle que représentée sur la figure 7 est enterrée dans du matériau formant une couche de gaine (non représentée), par exemple InP. La figure 8 représente le coefficient de couplage K du réseau ainsi obtenu en fonction de la largeur w, pour = 1,5 m. Ce procédé de fabrication permet de régler assez précisément le coefficient de couplage K. Plusieurs variantes des sources laser décrites ci-dessus vont maintenant être décrites en référence à la Figure 2. Les éléments identiques ou analogues à ceux de la figure 1 sont désignés par le même chiffre de référence et ne sont pas décrits à nouveau. Par concision, plusieurs modifications sont introduites de manière combinée sur la figure 2. Cependant, chacune de ces modifications peut être introduite indépendamment des autres dans la mesure où elles ne sont pas indispensables l'une à l'autre. Une première modification introduite sur la figure 2 est la présence d'une section de phase 50 dans la structure semi-conductrice entre la section active 3 et la section de Bragg 1. La section de phase 50 présente une structure multicouche par exemple identique à la section de Bragg, mais dépourvue de réseau. Une électrode 51 est prévue au droit de la section de phase 50. Un module de commande électrique 52 permet d'injecter un courant contrôlé Ip dans la section de phase 50 pour effectuer un accord continu de la longueur d'onde d'émission. Le courant Ip modifie la longueur optique de la cavité et produit donc un décalage réglable du peigne de longueurs d'ondes des modes de Fabry- Pérot sans influencer la longueur d'onde de Bragg des sections 1 et 2. La longueur de la section de phase 50 n'est pas très pénalisante. Par exemple, cette longueur est d'environ 50 à 1001.tm. Une deuxième modification est la présence d'une section de puissance 60 ou 160 pour contrôler la puissance émise par le laser. Cette section permet de contrôler la puissance séparément de l'accord en longueur d'onde. La section de puissance peut aussi offrir une fonction de porte optique. La présence d'une section de puissance présente l'avantage d'abaisser la consigne de puissance à l'intérieur de la cavité. La section de puissance est agencée entre la cavité et la facette de sortie du rayonnement laser et est constituée par exemple d'un amplificateur optique à semi-conducteur. Selon une première réalisation montrée sur la figure 2, la section de puissance 60 est située du côté de la section active 3. Dans la section de puissance 60, une couche active 61 est réalisée en tant que couche guidante 4 pour produire une amplification stimulée du rayonnement sortant de la cavité. Une électrode 62 est prévue au droit de la section de puissance 60. Un module de commande électrique 63 permet d'injecter un courant contrôlé Ig dans la section de puissance 60 pour contrôler la puissance sortante. La facette extérieure de la section 60 porte un revêtement anti-réfléchissant 64. La cavité du laser est alors délimitée par un réflecteur 65 agencé dans la couche guidante 4 entre la section active 3 et la section de puissance 60. Le réflecteur 65 est par exemple un miroir gravé sur le cristal semi-conducteur (on-chip mirror). Selon une réalisation alternative montrée sur la figure 1, la section de puissance 160 de structure similaire est placée du côté de la section de Bragg 2. Dans ce cas, la facette extérieure 20 de la section active 3 est fortement réfléchissante. Dans ce cas, l'absorptivité de la section de Bragg 2 doit rester modérée. Pour cela, la valeur de la tension V2 dans le deuxième mode de fonctionnement peut être réglée à un niveau plus faible, par exemple de l'ordre de -0,5V. Dans le deuxième mode de fonctionnement, il suffit que l'absorption engendrée dans la section de Bragg 2 inverse la relation entre les pics de réflectivité créés par les deux sections de Bragg, c'est-à-dire laisse dominer la réflectivité de la section de Bragg 1. Quel que soit le côté où la puissance laser est extraite de la cavité, un ou plusieurs autres composants peuvent à chaque fois être couplés à la sortie de la cavité, tels qu'un amplificateur, comme décrit ci-dessus, ou un photodétecteur ou un modulateur ou autre. Les modules de commande électriques 23, 24, 25, 26, 52 et 63 peuvent être réalisés sous de nombreuses formes. Par exemple, un même circuit électrique peut remplir les fonctions de plusieurs modules. De préférence, une unité de commande, non représentée, pilote de manière centralisée tous les modules de commande électriques. Une telle unité de commande comporte typiquement un microprocesseur, une mémoire et une interface de sortie pour transmettre des commandes aux modules. Elle peut notamment être programmée pour accorder sélectivement le laser sur une pluralité de bandes spectrales prédéfinies, illustrées qualitativement par les traits 70 sur la figure 3, qui correspondent par exemple à une grille normalisée. Les différentes variantes expliquées en référence à la figure 2 présentent essentiellement les mêmes avantages que le premier mode de réalisation. En résumé, une source laser est obtenue qui peut être accordée sur un intervalle spectral plus large qu'un laser DBR ordinaire à section de Bragg unique et en conservant un procédé de contrôle aussi simple que pour un laser DBR ordinaire. La fiabilité de la source obtenue et la simplicité de sa fabrication la rendent apte à une production industrielle pour des applications telles que les télécommunications optiques ou d'autres applications. Cette source est particulièrement avantageuse dans une application de commutation rapide, par exemple pour la commutation de paquets ou de circuits. En effet, la commutation de la longueur d'onde d'émission peut être obtenue en quelques nanosecondes. De plus, la section de phase peut être utilisée pour compenser toute dérive lente de longueur d'onde due à un échauffement d'origine électrique. Pour accroître encore l'intervalle spectral accessible par la source, une ou plusieurs sections de Bragg supplémentaires pourraient être ajoutées au-delà de la section de Bragg 2, avec une réflectivité résonante à chaque fois croissante. Pour chaque section supplémentaire, on prévoit alors une source de tension négative commandée pour provoquer sélectivement une absorption substantielle et une source de courant positif pour régler la longueur d'onde de Bragg correspondante. Le procédé de commande d'une telle source correspond aux mêmes principes que ci-dessus : une absorption est créée dans aucune ou une ou plusieurs sections de Bragg, pour laisser dominer la réflectivité d'une section de Bragg sélectionnée. La longueur d'onde émise par la source correspond à cette section de Bragg sélectionnée et peut être réglée dans un intervalle relativement large à l'aide du courant correspondant. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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Dispositif d'émission laser comportant un organe réflecteur incluant un premier réflecteur distribué (15) présentant une première période spatiale et apte à recevoir un premier signal de commande électrique (I1) et un deuxième réflecteur distribué (16) présentant une deuxième période spatiale et apte à recevoir un deuxième signal de commande électrique (12), ledit premier réflecteur distribué étant agencé entre le deuxième réflecteur distribué et la première portion de guide d'onde (3), caractérisé par le fait que ledit organe réflecteur présente une première réflectivité résonante sur une première bande spectrale réglable dans un premier intervalle spectral au moyen du premier signal de commande électrique et une deuxième réflectivité résonante sur une deuxième bande spectrale réglable dans un deuxième intervalle spectral au moyen du deuxième signal de commande électrique, la deuxième réflectivité résonante étant sensiblement supérieure à la première réflectivité résonante. Un moyen d'extinction commandé (26) engendre sélectivement une absorption optique au niveau du deuxième réflecteur distribué.
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1. Dispositif d'émission laser comportant une première portion de guide d'onde (3) incluant un moyen d'amplification optique pour produire une émission stimulée de lumière, une deuxième portion de guide d'onde couplée à la première portion de guide d'onde, un premier organe réflecteur couplé au mode guidé dans la deuxième portion de guide d'onde de manière à réfléchir de la lumière depuis la deuxième portion de guide d'onde vers la première portion de guide d'onde, un deuxième organe réflecteur (20) agencé de manière à réfléchir de la lumière en sens inverse du premier organe réflecteur pour former une cavité, ledit premier organe réflecteur incluant un premier réflecteur distribué (15) présentant une première période spatiale et apte à recevoir un premier signal de commande électrique (Il) et un deuxième réflecteur distribué (16) présentant une deuxième période spatiale et apte à recevoir un deuxième signal de commande électrique (I2), ledit premier réflecteur distribué étant agencé entre le deuxième réflecteur distribué et la première portion de guide d'onde, caractérisé par le fait que ledit premier organe réflecteur présente une première réflectivité résonante (33A) sur une première bande spectrale réglable dans un premier intervalle spectral (Pl) au moyen du premier signal de commande électrique et une deuxième réflectivité résonante (33B) sur une deuxième bande spectrale réglable dans un deuxième intervalle spectral (P2) au moyen du deuxième signal de commande électrique, la deuxième réflectivité résonante étant sensiblement supérieure à la première réflectivité résonante au moins pour une plage de variation du deuxième signal de commande électrique correspondant au deuxième intervalle spectral, et par le fait qu'il comporte un moyen d'extinction commandé (26) pour engendrer sélectivement une absorption optique au niveau du deuxième réflecteur distribué. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que ledit moyen d'extinction inclut une source de tension (26) pour appliquer une tension (V2) de polarité opposée au deuxième signal de commande (I2) au niveau du deuxième réflecteur distribué. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'un coefficient de couplage du deuxième réflecteur distribué avec le mode guidé dans la deuxième portion de guide d'onde (4) est supérieur à un coefficient de couplage du premier réflecteur distribué avec le mode guidé dans la deuxième portion de guide d'onde. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que la deuxième période spatiale (A2) est supérieure à la première période spatiale (Al). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comporte un moyen de réglage électrique (24) apte à engendrer le premier signal de commande électrique pour régler la position de la première bande spectrale dans le premier intervalle spectral. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que le premier signal électrique est un courant contrôlé. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il comporte un moyen de réglage électrique (25) apte à engendrer le deuxième signal de commande électrique pour régler la position de la deuxième bande spectrale dans le deuxième intervalle spectral. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé par le fait que le deuxième signal électrique est un courant contrôlé. 9. Dispositif selon les 5 et 7 prises en combinaison, caractérisé par le fait qu'il comporte une unité de commande apte à commander le moyen d'extinction et les moyens de réglage électriques sélectivement de manière que, dans un premier mode de fonctionnement (41), le moyen d'extinction est actif et le moyen de réglage électrique de la première bande spectrale règle la position de la première bande spectrale au niveau d'une longueur d'onde à émettre située dans le premier intervalle spectral et, dans un deuxième mode de fonctionnement (40), le moyen d'extinction est inactif et le moyen de réglage électrique de la deuxième bande spectrale règle la position de la deuxième bande spectrale au niveau d'une longueur d'onde à émettre située dans le deuxième intervalle spectral. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé par le fait que les premier et deuxième intervalles spectraux (Pl, P2) sont sensiblement adjacents ou présentent un recouvrement. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé par le fait que la deuxième portion de guide d'onde comporte une couche guidante (83) en matériau à fort indice entre deux couches en matériau à plus faible indice (82, 84), au moins l'un desdits premier et deuxième réflecteurs distribués (15, 16) comportant un réseau gravé dans la couche guidante le long de ses deux bords longitudinaux (87).
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H
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H01
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H01S
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H01S 3
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H01S 3/063
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FR2892057
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A1
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TRAVERSE D'UN TRAIN ARRIERE DE VEHICULE.
| 20,070,420 |
L'invention se rapporte à une traverse d'un train arrière de véhicule. L'invention concerne plus particulièrement une traverse comprenant un profilé métallique. Les trains arrière des véhicules automobiles sont classiquement équipés de ce type de pièce. Il existe notamment des traverses déformables possédant une forme io semi-elliptique ouverte vers la partie arrière du véhicule. Ces traverses forment ainsi des corps ouverts, elles sont généralement rigidifiées par une barre anti-devers. Des chapes de fixation permettent la fixation de la traverse à la structure du véhicule. 15 Toutefois lors du roulage du véhicule, ce type de traverse présente l'inconvénient de vibrer fortement et de transmettre ses vibrations à la structure du véhicule via les points de fixation des amortisseurs, des ressorts d'amortisseurs et des chapes de fixation ; ce qui entraîne des vibrations des 20 panneaux de l'habitacle. Ces vibrations produisent alors des bruits désagréables à l'intérieur du véhicule, dit bruit de roulement dans une gamme de fréquences comprise entre 80 et 150 Hz, par couplage vibro-acoustique. Ainsi, cela provoque un inconfort 25 des passagers et nuit à l'image du véhicule. L'une des solutions pour limiter la propagation des efforts mécaniques consiste à positionner des cales élastiques de filtrage au niveau des points d'accroche du train sur la caisse du véhicule. 30 Toutefois, le réglage des cales nécessite un compromis entre la tenue de route et le confort vibro-acoustique du véhicule ; l'amélioration de la tenue de route entraîne généralement la détérioration du confort vibro-acoustique du véhicule. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, la traverse selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que ledit profilé métallique est revêtu au moins en partie d'un matériau composite destiné à amortir les vibrations dudit profilé. io Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le matériau composite comprend un matériau amortissant et une paroi destinée à contraindre le matériau amortissant contre le profilé, 15 - le matériau amortissant est disposé entre l'une des faces du profilé métallique et la paroi, - la traverse possède en section transversale une forme semi-elliptique ouverte vers l'arrière du véhicule, le matériau amortissant est disposé sur la face intérieure 20 du profilé, - la traverse comprend une barre anti-devers, la barre anti-devers est insérée dans le matériau amortissant, - la paroi présente en section transversale une forme plane, les extrémités de la paroi comprennent chacune 25 une aile destinée à coopérer avec les extrémités du profilé, - la traverse comprend une barre anti-devers, la barre anti-devers est disposée à l'extérieur du matériau amortissant, 30 - la traverse possède en section transversale une forme semi-elliptique ouverte vers l'arrière du véhicule, le matériau amortissant est disposé sur la face extérieure du profilé, la pièce complémentaire possède en section transversale une forme semi-elliptique ouverte vers l'arrière du véhicule disposée de façon sensiblement parallèle à au moins une partie du profilé, - les extrémités de la pièce complémentaire sont fixées io sur les extrémités du profilé métallique par des moyens appropriés, - le matériau amortissant se compose d'un élastomère et/ou d'une mousse s'expansant sous l'effet de la chaleur. 15 D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective du train arrière d'un véhicule automobile, 20 - la figure 2 représente une vue en coupe transversale de la traverse du train arrière selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 représente une vue en coupe transversale de la traverse du train arrière selon un second mode de 25 réalisation de l'invention, - la figure 4 représente une vue en coupe transversale de la traverse du train arrière selon un troisième mode de réalisation de l'invention. La figure 1 représente un train arrière pour véhicule 30 automobile comprenant deux bras latéraux longitudinaux 4 disposés des deux côtés latéraux du véhicule et une traverse déformable 20 sensiblement transversale fixée aux deux bras latéraux 4 par ses extrémités axiales opposées. Les deux bras 4 sont liés à la caisse du véhicule par leurs extrémités arrière 41 et portent les roues arrière du véhicule; sur la figure 1, seul l'axe de roue 5 est représenté. De plus, les bras latéraux sont destinés à recevoir divers éléments mécaniques, tels que des amortisseurs 6, des ressorts d'amortisseurs 7 disposés dans des coupelles d'amortisseurs 8. io La traverse 20 est un corps ouvert ; sa section transversale possède une forme semi-elliptique ouverte vers la partie arrière du véhicule ; ainsi, en coupe, la traverse a la forme d'un C . A l'intérieur de ce corps ouvert se trouve une barre anti-devers 9 disposée de façon sensiblement parallèle à 15 la traverse 20, cette barre 9 permet de limiter les déformations en torsion de la traverse 20. La barre 9 est fixée aux deux bras latéraux 4 par ses extrémités axiales opposées. Selon l'invention, les extrémités libres du C 21, 22 de la traverse 20 coopère avec une pièce complémentaire 10, 20 ainsi la traverse 20 et cette pièce complémentaire 10 forme un corps fermé, telle que le montre la figure 2. La pièce complémentaire 10 possède une forme plane de cette façon la barre anti-devers 9 se trouve à l'intérieur du corps fermé. La pièce complémentaire 10 peut, par exemple, être 25 réalisée en acier, en aluminium ou en polymère (par exemple en polyamide). Le polyamide présente l'avantage d'être beaucoup plus léger que les autres métaux précédemment cités, de plus il est facile à mettre en oeuvre. Selon le mode de réalisation représenté à la figure 2, la 30 pièce complémentaire 10 possèdent des extrémités recourbées 101, 102. Ces extrémités 101, 102 sont fixées sur les extrémités 21, 22 de la traverse 20. La fixation peut être réalisée par clippage ou par tout autre système de maintien approprié tel que le collage structural, le vissage... L'espace présent à l'intérieur du corps fermé est rempli d'un matériau amortissant 3, par exemple une mousse de nature thermodurcissable, telle qu'une mousse epoxyde ou une mousse polyurethanne. Selon le mode de réalisation représenté à la figure 3, la pièce complémentaire 11 possède une forme semi-elliptique ouverte vers la partie arrière du véhicule, elle est disposée de façon sensiblement parallèle à la traverse 20. De même, l'espace présent entre la pièce complémentaire 11 et la io face intérieure 23 de la traverse 20 est rempli d'une mousse amortissante 3. L'incurvation de la pièce complémentaire 11 est telle que la barre anti-devers 9 est disposée à l'extérieur du matériau amortissant 3. Selon le mode de réalisation représenté à la figure 4, la 15 pièce complémentaire 12 possède également une forme semi-elliptique ouverte vers la partie arrière du véhicule, elle est disposée de façon sensiblement parallèle à la traverse 20. Dans ce mode de réalisation, cette pièce 12 est placée du coté de la face extérieure 24 de la traverse. De cette façon, 20 l'espace présent entre la pièce complémentaire 12 et la face extérieure 24 de la traverse 20 est rempli d'une mousse amortissante 3. Ainsi, la barre anti-devers est évidemment placé à l'extérieur du matériau amortissant 3. Selon ces différents modes, la mousse amortissante 3 25 est répartie de manière continue sur toute la longueur de la traverse 20. La mise en ceuvre de la mousse amortissante thermodurcissable est par exemple réalisée comme suit. Un sous-ensemble formé de la traverse 20, des bras 30 latéraux 4 et la barre anti-devers 9 est formé, les pièces sont soudées entre elles. Des pastilles de mousse, dans leur état cru , c'est à dire avant leur cuisson, sont disposées le long de la traverse 20 ou sur la pièce complémentaire 10, 11, 12. La pièce complémentaire 10, 11, 12 est ensuite fixée à la traverse 20. Selon l'étape suivante, le sous-ensemble précédemment constitué complété par la pièce complémentaire 10, 11, 12 et la mousse à l'état cru est cuit dans un four à une température comprise entre 140 et 180 C selon les caractéristiques de la mousse. Cette cuisson permet de réaliser l'expansion de la mousse à l'intérieur de la cavité formée par la pièce complémentaire 10, 11, 12 et l'une des faces 23, 24 de la io traverse. Ainsi, la mousse 3 adhère à la traverse 20 et à la pièce complémentaire 10, 11, 12. Les bras latéraux 4 permettent de retenir aux extrémités latérales de la traverse 20 la mousse 3. La pièce complémentaire 10, 11, 12 est réalisée de façon à éviter le débordement de la mousse 3 au 15 cours de son expansion et à assurer le remplissage de la cavité. L'ensemble des autres composants du train est ensuite assemblé avant de réaliser le montage du train sur le véhicule. L'expansion de la mousse 3 peut également être réalisée 20 lors du traitement anti-corrosif de la traverse 20 nécessitant une température de l'ordre de 140 C minimum. Des applications localisées de la mousse amortissante 3 sur la traverse 20 peuvent également être envisagées quelque soit le mode de réalisation choisi. De plus, dans ce cas les 25 modes de réalisation peuvent être combinés si l'on choisi de réaliser plusieurs applications. En cas d'application locale, la pièce complémentaire possède une forme appropriée, de façon à ce que cette pièce et l'une des faces de la traverse 23, 24 forme un espace clos 30 destiné à recueillir la mousse 3. En particulier, il est nécessaire que la pièce complémentaire possède des bords tombés à ses deux extrémités axiales pour éviter le débordement de la mousse. En effet dans ce cas, les bras latéraux 4 ne permettent plus la rétention de la mousse. Selon l'invention, l'application de la mousse amortissante 3 permet de traiter les vibrations de la traverse 20 sans trop l'alourdir. Ainsi, les vibrations de la traverse 20 provoquent des déformations de la mousse amortissante qui permettent la dissipation d'une certaine quantité d'énergie mécanique. Les panneaux formant l'habitacle du véhicule subissent alors des excitations moins importantes. Ainsi, la traverse de l'invention permet de réduire le niveau de bruit perçu par les occupants du véhicule. Cette io mousse permet notamment de diminuer les bruits de roulement . Bien sûr, la mousse amortissante peut être remplacée par tout autre matériau possédant un pouvoir dissipatif, tel qu'un élastomère. 15 De plus, l'invention s'applique à d'autres formes de traverse possédant un corps ouvert
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L'invention se rapporte à une traverse d'un train arrière de véhicule, comprenant un profilé métallique (20).Selon l'invention, ledit profilé métallique (20) est revêtu au moins en partie d'un matériau composite (3, 10, 11, 12) destiné à amortir les vibrations dudit profilé (20).
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1. Traverse d'un train arrière de véhicule, comprenant un profilé métallique (20), caractérisée en ce que ledit profilé métallique (20) est revêtu au moins en partie d'un matériau composite (3, 10, 11, 12) destiné à amortir les vibrations dudit profilé (20). 2. Traverse selon la 1, caractérisée en ce que le matériau composite (3, 10, 11, 12) comprend un matériau amortissant (3) et une paroi (10, 11, 12) destinée à io contraindre le matériau amortissant (3) contre ledit profilé (20). 3. Traverse selon la 2, caractérisée en ce que le matériau amortissant (3) est disposé entre l'une des faces (23, 24) du profilé métallique (20) et la paroi (10, 11, 12). is 4. Traverse selon la 2 ou 3, possédant en section transversale une forme semi-elliptique ouverte vers l'arrière du véhicule, caractérisée en ce que le matériau amortissant (3) est disposé sur la face intérieure (23) dudit profilé (20). 20 5. Traverse selon la 4, comprenant une barre anti-devers (9), caractérisée en ce que la barre anti-devers (9) est insérée dans le matériau amortissant (3). 6. Traverse selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que la paroi (10) présente en section transversale une forme 25 plane, les extrémités de ladite paroi (10) comprennent chacune une aile (101, 102) destinée à coopérer avec les extrémités (21, 22) du profilé (20).. Traverse selon la 4, comprenant une barre anti-devers (9), caractérisée en ce que la barre anti-devers (9) est disposée à l'extérieur du matériau amortissant (3). 8. Traverse selon la 2 ou 3, possédant en section transversale une forme semi-elliptique ouverte vers l'arrière du véhicule, caractérisée en ce que le matériau amortissant (3) est disposé sur la face extérieure (24) dudit profilé (20). 9. Traverse selon la 7 ou 8, caractérisée en ce ia que la paroi (11, 12) possède en section transversale une forme semi-elliptique ouverte vers l'arrière du véhicule disposée de façon sensiblement parallèle à au moins une partie dudit profilé (20). 10. Traverse selon l'une quelconque des 2 à 9, 15 caractérisée en ce que les extrémités de ladite paroi (10, 11, 12) sont fixées sur les extrémités (21, 22) dudit profilé métallique (20) par des moyens appropriés. 11. Traverse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le matériau amortissant 20 (3) se compose d'un élastomère et/ou d'une mousse s'expansant sous l'effet de la chaleur.
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B
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B60
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B60G
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B60G 21
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B60G 21/055
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FR2896291
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A1
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ROBINET DU TYPE MELANGEUR A RACCORDEMENT SIMPLIFIE
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La présente invention concerne un robinet du type mélangeur à raccordement simplifié, du type comprenant un corps allongé pourvu de deux entrées amont susceptibles d'être raccordées respectivement à une source d'eau chaude et une source eau froide chacune par un raccord, et d'une sortie aval d'eau mélangée. Ces robinets mélangeurs, connus depuis plusieurs années, lorsqu'ils sont installés dans des constructions neuves, sont branchés directement par leurs raccords arrière (tournés vers le mur ou la cloison) sur les alimentations respectives eau chaude et eau froide débouchant du mur. Cependant, se pose un problème lorsque ces robinets doivent être installés dans des logements existants, en remplacement des robinets anciens. En effet, les alimentations eau chaude et eau froide respectives, constitués d'extrémité de conduit filetée, débouchant du mur ou de la cloison, ont un écartement qui ne correspond pas à l'écartement des deux raccords arrière dudit robinet. De manière connue, on dispose de plusieurs robinet du même type mais pourvu chacun d'un espacement donné entre les deux raccords arrière. 2.5 Ceci représente des frais de stockage des différents robinets et alcurdit en conséquence la gestion de l'installateur. En outre, si l'installateur ne connaît pas a priori l'espacement entre les arrivées eau chaude, eau froide, il doit apporter sur les lieux plusieurs robinets avec chacun un espacement donné, afin de trouver le robinet qui convient. La présente invention remédie à ce problème et propose un robinet du type mélangeur apte à s'adapter à une gamme étendue d'écartements d'arrivées d'eau chaude/eau froide, et présente donc l'avantage appréciable da limiter les stocks de robinets, et facilite de manière importante le travail de l'installateur. À cette fin, selon l'invention, le robinet du type mélangeur, comprenant un corps allongé pourvu de deux entrées amonts susceptibles d'être raccordées respectivement chacune par un raccord à une source d'eau chaude et à une source d'eau froide, et d'une sortie aval d'eau mélangée, est caractérisé en ce que au moins un raccord est monté solidaire d'un élément mobile en translation selon l'axe longitudinal dudit corps, ledit ou chaque élément comprenant un espace ou volume d'alimentation reliant ledit raccord à ladite entrée correspondante. Avantageusement, ledit élément est constitué d'un coulisseau sensiblement parallélépipédique pourvu sur une face d'un évidement ou découpe ouverte, définissant ledit volume avec la face en regard du corps et l'autre face dudit coulisseau. De manière préférée, ledit corps et ledit coulisseau comportent des bords longitudinaux complémentaires, notamment en queue d'aronde. 2.5 Selon une forme avantageuse de réalisation, le volume d'alimentation est sensiblement parallélépipédique, dont une dimension est très sensiblement inférieure aux deux autres, et plus particulièrement, le volume d'alimentation est de forme allongée et présente un axe longitudinal parallèle à celui du corps du robinet. De préférence, le volume d'alimentation présente une forme rectangle, vue en coupe dans un plan perpendiculaire à l'écoulement de l'eau, les deux petits côtés étant constitués de bord arrondis, et encore particulièrement, le volume d'alimentation est de forme sensiblement ovale, vue en coupe perpendiculaire à l'écoulement de l'eau. Afin de permettre d'augmenter la gamme des écartement d'arrivée d'eau chaude/eau froide, chaque raccord débouche dans ledit volume correspondant sur un côté ou à une extrémité de celui-ci. Le robinet comporte des moyens de blocage temporaire en translation de l'élément mobile, et des moyens d'étanchéité du mobile par rapport audit corps. II est prévu deux éléments mobiles identiques. L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit se rapportant à un exemple de réalisation de l'invention, indiqué à titre illustratif 20 mais nullement limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels : -- la figure 1 est une vue en perspective montrant le robinet de l'invention ; - - la figure 2 est une vue arrière du robinet de la figure 1 ; 2.5 - - la figure 3 est une vue en coupe du robinet de la figure 1 selon un plan transversal à l'axe d'évacuation de l'eau mélangée ; - - la figure 4 est une vue de face d'un coulisseau ;15 -- la figure 5 est une vue en perspective arrière du coulisseau de la figure 4 ; et -- la figure 6 est une vue en perspective frontale du coulisseau de la figure 4. Il est fait référence aux figures 1, 2,3. Le robinet de l'invention comporte un corps 1 de forme générale cylindrique, d'axe longitudinal X X ouvert à ses deux extrémités 2 et 3, ces extrémités étant susceptibles d'être obturées par un bouchon (non représenté). Le corps cylindrique 1 est creux, et il est associé à un manchon 4 creux, de forme cylindrique, et présentant un diamètre plus grand que le diamètre du corps 1. Le manchon 4 est pourvu de deux extrémités filetées 5 et 6. Le manchon 4 présente un axe longitudinal perpendiculaire à l'axe X - X du corps 1. Le corps cylindrique 1 présente une face arrière 7, du côté du mur ou de la cloison sur lequel il doit être fixé, sensiblement plane et pourvue d'un profil en queue d'aronde femelle sur toute la longueur du corps 1. La face arrière 7 du corps 1 est pourvu de deux ouvertures 8 et 9 débouchant chacune dans une chambre d'alimentation respectivement 10 et 11, de forme 2.5 cylindrique dont chaque extrémité correspond aux extrémités 2 et 3 du corps 1. L'autre extrémité de chaque chambre 8 et 9, vers le centre du corps 1, débouche dans l'intérieur du manchon 4. Les ouvertures 8 et 9 sont destinées à être reliées, de la manière décrite ultérieurement, chacune respectivement à une alimentation d'eau froide, d'eau chaude, provenant de tube ou manchon disposé dans le local où le robinet doit être installé. Ainsi, l'eau chaude et l'eau froide arrivant dans les chambres 10 et 11, respectivement, se mélangent à l'intérieur du corps 4 pour déboucher dans le 5 bec (non représenté) du robinet et fixé sur ledit manchon 4. En fonction des volumes respectifs d'eau froide et d'eau chaude, l'utilisateur ob-:ient un mélange à la température souhaitée à la sortie du robinet. L'invention vise particulièrement à régler le problème du branchement ou de la connexion du robinet sur les alimentations d'eau chaude d'eaJ froide disposées ou fixées dans le local. On comprend que les ouvertures 8 et 9 du robinet présentent entre elles un écartement donné, alors que les alimentations d'eau chaude d'eau froide, qui sont généralement constitués de tuyaux ou tubes fixes dans le local, présentent, elle, un écartement donné, qui n'est pas usuellement le même que celui des ouvertures 8 et 9. Les alimentations d'eau chaude d'eau froide disposées dans e local comportent généralement des tuyaux ou extrémités de tuyaux, munis d'une bride filetée femelle (non représentée) susceptible de recevoir l'extrémité filetée d'un raccord mâle prévu sur le robinet. Le robinet de l'invention comporte deux éléments mobiles en translation 12 et 13, dont un est représenté de différentes manières, sur les figures 4,E et 6. Chaque élément mobile 12,13 est de forme générale parallélépipédique, à section transversale trapézoïdale de forme complémentaire au profil en queue d'aronde de la face arrière 7 du corps 1. Chaque élément mobile est susceptible d'être introduit par coulissement dans ledit profil en queue d'aronde par translation longitudinal le long de l'axe X-X du corps Ainsi, chaque élément mobile forme un coulisseau. L'invention n'est pas limitée à la forme en queue d'aronde mais inclut tout profil complémentaire prévus sur les faces arrière du ou de chaque coulisseau et du robinet, permettant la translation longitudinale de l'élément mobile 12, 13 tout en limitant son degré de liberté à une simple translation. Chaque coulisseau comporte sur sa face arrière 14 (du côté du mur ou de la cloison) un tube ou raccord mâle fileté 15, faisant saillie par rapport à la face arrière 14. En regard de dudit raccord 15 est prévu une ouverture 16 traversant transversalement (perpendiculairement à son plan) ledit coulisseau 12,13. Chaque coulisseau 12,13 comporte un évidement 17 de forme allongée, à bord d'extrémité arrondie, pratiquée dans l'épaisseur de dudit coulisseau. 1.5 L'évidement 17 inclut l'ouverture 16 en regard du raccord 15 à l'une de ses extrémités. Une fois les deux coulisseaux 12 et 13 mis en place sur le corps 1 (voir figure 2), ces derniers sont déplacés en translation par coulissement, de manière à 20 placer les raccords mâles 15 en regard des alimentations respectives d'eau chaude et d'eau froide du local. Il est prévu avantageusement des mcyens de blocage des coulisseaux, pour éviter une translation intempestive ; ces moyens sont constitués de manière connue par exemple d'une vis traversant ledit coulisseau, accessible par la face arrière du robinet, et débouclant sur 25 la face avant du coulisseau pour venir en butée sur ladite face arrière. et ainsi bloquer le coulisseau. L'utilisateur ensuite peut visser les brides prévues sur lesdites alimentations, sur le raccord 15 mâle de chaque coulisseau 12,13. L'écartement variable entre les raccords 15 des coulisseaux 12 et 13, et donc du robinet, permet de brancher le robinet sur les alimentations eau chaude et eau froide, quel que soit l'écartement fixe entre ces dernières. En référence particulièrement aux figures 2 et 3, on comprend que l'eau chaude et l'eau froide arrivant par les raccords 15 (des coulisseau 12 et 13) débouchent dans l'espace ou le volume d'alimentation définit par l'évidement 17 prévu dans chaque coulisseau, ledit volume étant relié ou débouchant en regard des ouvertures respectives 8 et 9 du corps 1 (figure 3). Chaque ouverture 8, 9 débouchant dans les chambres 10 et 11 permet à l'eau chaude et à l'eau froide de déboucher concomitamment dans le manchon 4 où elles se mélangent, avant évacuation vers le bec du robinet. De préférence, les coulisseaux 12 et 13 sont identiques. Ils peuvent être 1.5 introduits dans la queue d'aronde de la face arrière 7 du corps 1 de manière que les raccords mâles 15 soient proches de l'autre. Cette configuration, montrée sur la figure 2, permet une adaptation et un branchement dL robinet sur des alimentations eau chaude et eau froide présentant des écartements faibles ou modérés. 20 En variante, il est possible, pour élargir la gamme des écartements, de disposer un coulisseau de façon que le raccord mâle 15 soit proche d centre du corps 1, tandis que l'autre coulisseau est introduit de manière que son raccord mâle soit plus proche de l'extrémité correspondante 2 ou 3 du corps 25 1. On comprend ainsi les raccords mâles sont encore plus écartés l'un de l'autre et on couvre alors une gamme d'écartement alimentations eau chaude et eau froide plus grande. On peut couvrir des écartements encore plus grands en disposant les coulisseaux 12 et 13 de manière que leur raccord mâle 15 soit chacun disposé du côté des extrémités correspondante 2 et 3 du corps 1. Le robinet de l'invention peut être constitué de tout matériau adapté tel que 5 métal, voire matériau plastique. Des moyens d'étanchéité, connus en eux-mêmes et non représentés, sont prévus sur les coulisseaux
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Robinet du type mélangeur, comprenant un corps allongé pourvu de deux entrées amonts susceptibles d'être raccordées respectivement chacune par un raccord à une source d'eau chaude et à une source d'eau froide, et d'une sortie aval d'eau mélangée, caractérisé en ce que au moins un raccord est monté solidaire d'un élément mobile en translation selon l'axe longitudinal dudit corps, ledit ou chaque élément comprenant un espace ou volume d'alimentation reliant ledit raccord à ladite entrée correspondante. Ledit élément est constitué d'un coulisseau sensiblement parallélépipédique pourvu sur une face d'un évidement ou découpe ouverte, définissant ledit volume avec la face en regard du corps et l'autre face dudit coulisseau . Ledit corps et ledit coulisseau comportent des bords longitudinaux complémentaires, notamment en queue d'aronde. Le volume d'alimentation est sensiblement parallélépipédique, dont une dimension est très sensiblement inférieure aux deux autres.
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1. Robinet du type mélangeur, comprenant un corps allongé pourvu de deux entrées amonts susceptibles d'être raccordées respectivement chacune par un raccord à une source d'eau chaude et à une source d'eau froide, et d'une sortie aval d'eau mélangée, caractérisé en ce que au moins un raccord est monté solidaire d'un élément mobile en translation selon l'axe longitudinal dudit corps, ledit ou chaque élément comprenant un espace ou volume d'alimentation reliant ledit raccord à ladite entrée correspondante. 2. Robinet selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément est constitué d'un coulisseau sensiblement parallélépipédique pourvu sur une face d'un évidement ou découpe ouverte, définissant ledit volume avec la face en regard du corps et l'autre face dudit coulisseau. 3. Robinet selon la 2, caractérisé en ce que ledit corps et ledit coulisseau comportent des bords longitudinaux complémentaires, notamment en queue d'aronde. 4. Robinet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le volume d'alimentation est sensiblement parallélépipédique, dont une dimension est très sensiblement inférieure aux deux autres. 25 5. Robinet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le volume d'alimentation est de forme allongée et présente un axe longitudinal parallèle à celui du corps du robinet. 6. Robinet selon la 5, caractérisé en ce que le volumed'alimentation présente une forme rectangle, vue en coupe dans un plan perpendiculaire à l'écoulement de l'eau, les deux petits côtés étant constitués de bord arrondis. 7. Robinet selon la 5, caractérisé en ce que le volume d'alimentation est de forme sensiblement ovale, vue en coupe perpendiculaire à l'écoulement de l'eau. 8. Robinet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 10 chaque raccord débouche dans ledit volume correspondant sur un côté ou à une extrémité de celui-ci. 9. Robinet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage temporaire en translation de l'élément 15 mobile, et des moyens d'étanchéité du mobile par rapport audit corps. 10. Robinet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux éléments mobiles identiques.
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F,E
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F16,E03
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F16K,E03C,F16L
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F16K 11,E03C 1,F16L 41
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F16K 11/00,E03C 1/042,F16L 41/00
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FR2901631
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A1
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ENSEMBLE PASSE-TIGE DESTINE A ETRE MONTE A TRAVERS UN ORIFICE D'UNE PAROI D'UN TRANSFORMATEUR ELECTRIQUE
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conducteurs s'étendant à partir de la tige suivant une seconde direction différente de la première. L'ensemble passe-tige peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon tou- tes les combinaisons techniquement possibles : - la première direction est longitudinale, la seconde direction formant un angle compris entre 0 et 90 par rapport à la première ; - la gaine comprend une partie de fixation sur le dispositif isolant, un fond portant le ou les trous de passage, et un soufflet annulaire s'étendant entre la partie de fixation et le fond autour de l'extrémité extérieure de la tige ; - le soufflet est en caoutchouc naturel ou synthétique ; - la gaine comprend un boîtier disposé autour de l'extrémité extérieure de la tige et percé au moins de première et seconde lumières dispo- sées suivant les première et seconde directions à partir de l'extrémité extérieure de la tige, une couvercle plein apte à fermer l'un de la première ou de la seconde lumière, et un couvercle ajouré portant le ou les trous de pas-sage apte à fermer l'autre de la première ou de la seconde lumière ; - le boîtier comprend deux demi coquilles assemblées l'une à l'autre ; - l'ensemble comprend une plaque de fixation vissée sur le dispositif isolant, et une bride de fixation de la gaine sur la plaque ; - la tige présente une extrémité extérieure filetée de section ronde et l'ensemble comprend une bague de fixation enfilée sur l'extrémité extérieure filetée, un écrou de blocage de la bague contre le dispositif isolant vissé sur l'extrémité extérieure, et un collier de fixation de la gaine sur la bague ; - le dispositif isolant comprend . un corps destiné à être disposé du côté intérieur de la paroi, . un couvercle destiné à être disposés du côté extérieur de la paroi et sur lequel la gaine est fixée, . des moyens de liaison du corps et du couvercle pour enserrer la- dite paroi entre eux ; et - le dispositif isolant comprend . un corps destiné à être disposé dans l'orifice et comprenant une collerette s'étendant autour de l'orifice du côté extérieur de la paroi, . un couvercle sur lequel la gaine est fixée, destiné à être rigidement fixé du côté extérieur de la paroi en pinçant la collerette du corps contre la paroi. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limita-tif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un ensemble passe- tige conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, dans lequel la tige présente une section rectangulaire ; - la figure 2 est une vue en perspective et en coupe partielle de l'en-semble passe-tige de la figure 1 à l'état assemblé, monté sur la paroi d'un transformateur, la gaine de protection n'étant pas représentée ; - la figure 3 est une vue en perspective de l'ensemble passe-tige de la figure 1, une moitié du soufflet de protection étant arrachée ; - la figure 4 est une vue éclatée en perspective d'une variante du premier mode de réalisation de l'invention, dans laquelle la tige présente une section ronde ; - la figure 5 est une vue en coupe de l'ensemble passe-tige de la fi- gure 4, à l'état assemblé ; - la figure 6 est une vue en perspective de l'ensemble passe-tige de la figure 4, à l'état assemblé ; - la figure 7 est une vue en perspective d'un ensemble passe-tige conforme à un second mode de réalisation de l'invention, pour une tige de section ronde, la gaine de protection étant éclatée ; et - la figure 8 est une vue en perspective d'une variante de l'ensemble passe-tige de la figure 7, la gaine de protection étant à l'état assemblé. L'ensemble 1 représenté sur la figure 1 est une traversée destinée à permettre le passage d'une ligne électrique, notamment de forte intensité, au travers de la paroi du boîtier d'un transformateur électrique. L'ensemble comporte une tige longitudinale conductrice 2 susceptible d'être engagée à travers un orifice 0 de la paroi P (voir figure 2), un disposi- tif passe-tige 4 électriquement isolant susceptible d'être interposé dans l'orifice O entre la tige 2 et la paroi P, une gaine 6 de protection de la tige, et des moyens 8 de fixation de la gaine 6 sur le dispositif isolant 4. La tige conductrice 2 est rectiligne et présente une section oblongue, par exemple rectangulaire avec des petits côtés arrondis. Elle est réalisée en matériau non ferreux, typiquement en cuivre. La tige 2 est susceptible d'être électriquement connectée à une sortie basse tension du transformateur par une extrémité inférieure 10 disposée d'un côté intérieur de la paroi P. Elle présente, dans ce but, des perçages 12 pour la connexion de câbles électriques. La tige 2 est également susceptible d'être électriquement connectée à un ou plusieurs conducteurs électriques (non représentés) par une extrémité extérieure 14 disposée d'un côté extérieur de la paroi P. A cette fin, l'ensemble 1 comporte un connecteur 16 vissé sur l'extré- mité 14 à l'aide de la vis 18 et de l'écrou 20. Le connecteur 16 est réalisé en un matériau électriquement conducteur et comprend une plaquette 22 de fixation sur la tige 2 et une cosse 24 de réception d'une extrémité conductrice du conducteur électrique. Deux conducteurs électriques sont électriquement connectés à la tige 2 par l'intermédiaire de la cosse 24 et de la pla- quette 22. En variante, le connecteur 16 peut comporter plusieurs cosses 16, recevant chacune l'extrémité d'un conducteur électrique Comme le montre la figure 2, le dispositif passe-tige 4 comporte un corps 26 et un couvercle 28 coiffant le corps 26. Le corps 26 et le couvercle 28 sont réalisés essentiellement en matière thermoplastique, par exemple du polyamide ou du polybutidène téréphtalate. Le corps 26 est traversé longitudinalement de part en part par un conduit 30 de réception de la tige conductrice 2. Le couvercle 28 présente une forme de cloche et délimite intérieure-ment un logement 32 de réception de l'essentiel du corps 26. Le logement 32 se prolonge à l'extrémité supérieure du couvercle 28 par une lumière 34 de passage de la tige conductrice 2. Cette lumière a une section sensible-ment égale à celle de la tige 2. Le corps 26 et le couvercle 28 sont adaptés pour être disposés, comme représenté sur la figure 2, d'un même côté de la paroi P. A cet effet, le corps 26 présente essentiellement la forme d'un manchon de section interne très légèrement supérieur à la section de la tige conductrice 2. Le corps 26 comporte extérieurement, dans sa partie médiane, une collerette 36 d'appui sur la surface externe de la paroi P. Cette collerette 36 sépare longitudinalement le corps en une partie destinée à être engagée dans l'orifice O et une partie destinée à être reçue dans le couvercle 28. La partie du corps 26 engagée dans l'orifice O présente la forme d'un collet 38 présentant extérieurement des nervures longitudinales 40 de rigidification (visibles sur la figure 3). Ces nervures 40 sont de hauteur progressivement décroissante depuis la collerette 36 jusqu'à l'extrémité libre du collet 38. De l'autre côté de la collerette 36, le corps 26 est défini par un prolon- gement tubulaire 42 de section oblongue délimitant le conduit 30. Un perçage non représenté est ménagé dans le prolongement tubulaire 42. Ce perçage débouche à l'intérieur du conduit 30. II est adapté pour recevoir l'extrémité d'une goupille, non représentée, destinée à la retenue axiale de la tige 2. L'autre extrémité de la goupille est reçue dans un perçage 44 de la tige 2, aligné avec le perçage du prolongement 42. Le couvercle 28 comporte une paroi tubulaire 46 entourant le prolongement tubulaire 42 du corps. Cette paroi tubulaire 46 comporte, à son extrémité inférieure en contact avec la surface externe de la paroi P, une base de fixation 48. La base 48 est de forme sensiblement rectangulaire avec des coins arrondis. Dans les coins sont ménagés des perçages 50 (visibles sur la figure 1) pour la réception de boulons 51 de fixation du dispositif 4 sur la plaque P. Des nervures de renfort 52, de forme triangulaire, relient la sur-face exposée de la base 48 à la paroi tubulaire 46. La gaine 6 est disposée autour de l'extrémité extérieure 14 de la tige. Elle comprend une partie sensiblement annulaire 56 de fixation sur le dispositif isolant 4, un fond 58 portant par exemple deux trous 60 de passage des conducteurs électriques connectés à la tige 2, et un soufflet 62 reliant de manière étanche la partie de fixation 56 et le fond 58. Le soufflet 62 est réalisé en caoutchouc naturel ou synthétique, et présente la forme d'une manche souple de section ronde. De préférence, le soufflet 62 est réalisé en un matériau particulièrement souple, par exemple un élastomère silicone ou un caoutchouc hydrogéné du type HNBR (Hydro- genatide Nitrile Butadien Rubber). II forme une pluralité de plis circulaires se succédant depuis la partie 66 jusqu'au fond 58. La partie de fixation 56 présente la forme d'une collerette venue de matière avec une première extrémité ouverte du soufflet 62, en saillie vers l'extérieur de celui-ci. La collerette 56 est percée de trous de fixation 64. Le fond 58 ferme l'extrémité du soufflet 62 opposée à la collerette 56. Il est lui aussi venu de matière avec le soufflet. Les trous de passage 60 sont délimités par un fût cylindrique en saillie sur le fond 58 vers l'extérieur du soufflet 62. Les moyens 8 de fixation de la gaine 6 sur le dispositif isolant 4 corn- prennent une plaque 66 vissée sur le couvercle 28 et une bride 68 de fixation de la gaine 6 sur la plaque 66. La plaque 66 présente, en son centre, une fente oblongue 70 traversée par la tige 2. La fente 70 présente une forme correspondant sensible-ment à la section de la tige 2. La plaque 66 est percée de deux séries de trous, une première série de trous 72 disposés autour de la fente 70, et une seconde série de trous 74 le long du bord extérieur de la plaque. En vue de la fixation de la plaque 66, le couvercle 28 comprend une pluralité de fûts 76 longitudinaux autour de la paroi tubulaire 46, entre les nervures 52. Des vis 78 sont engagées dans les trous 72 et sont vissées dans des orifices longitudinaux ménagés au centre des fûts 76. La collerette 56 de la gaine est prise entre la bride 68 et la face de la plaque 66 opposée au dispositif isolant 4. Les trous 74 de la plaque, les trous 64 de la collerette et des trous 80 ménagés dans la bride sont disposés en coïncidence. Des vis 82 traversent les trous disposés en coïncidence solidarisant ainsi la gaine 6 à la plaque 66 La gaine 6 est susceptible d'être disposée comme représenté sur la figure 3, c'est-à-dire dans une configuration dans laquelle chaque trou de passage 60 est orienté longitudinalement. Chaque trou est ainsi susceptible de laisser passer un conducteur s'étendant suivant la direction longitudinale à partir de la tige 2. Du fait de la flexibilité du soufflet 62, la gaine 6 est également susceptible d'adopter une configuration coudée, dans laquelle chaque trou de pas- sage 60 est disposé suivant une direction inclinée par rapport à la direction longitudinale. L'angle d'inclinaison est typiquement compris entre 0 et 90 . Chaque trou de passage est ainsi susceptible de laisser passer un conducteur s'étendant à partir de la tige suivant ladite direction inclinée. Dans ce cas, la cosse 24 du connecteur sera généralement elle aussi inclinée par rapport à la direction longitudinale. Les figures 4 à 6 représentent une variante du premier mode de réalisation de l'invention. Seules les différences avec l'ensemble passe-tige décrit en référence aux figures 1 à 3 seront mentionnées ici. Les éléments identiques ou cor- respondant à ceux de l'ensemble des figures 1 à 3 seront désignés par les mêmes références. La tige conductrice 2 présente une section ronde, et porte un filetage au moins à ses extrémités intérieure 10 et extérieure 14. Le dispositif passe-tige isolant 4 comporte, comme précédemment, un corps désigné par la référence 84 et un couvercle désigné par la référence 86. Le corps 84 et le couvercle 86 sont destinés à être disposés respectivement d'un côté intérieur de la paroi P et d'un côté extérieur de la paroi P, la tige 2 formant des moyens de liaison du corps et du couvercle pour enserrer la paroi entre eux. Le corps 84 et le couvercle 86 sont généralement réalisés en porcelaine. Ils peuvent également être réalisés totalement ou partiellement en une matière plastique, notamment du PBT (PolyButylène Téréphtalate) ou du polyamide. Le couvercle 86 présente une forme générale sensiblement cylindri- que, avec une face supérieure 88 et une face inférieure 90, cette dernière étant adaptée pour venir en contact avec la face extérieure de la paroi P sur laquelle est installé l'ensemble passe-tige. Il comporte un passage central longitudinal 92 pour la réception de la tige 2 (figure 5). Une gorge 94 centrée sur l'axe de la tige 2 est ménagée dans la face 90. Un joint torique 96 est placé dans la gorge 94, et assure l'étanchéité entre le couvercle 86 et la paroi P. Une collerette périphérique 98 est formée autour de la face supérieure 88 du couvercle. Comme le montre la figure 5, le couvercle 86 comporte un tronçon cylindrique 100 longitudinal en saillie au centre de la face inférieure 90,, adapté pour traverser l'orifice O de la paroi P sur laquelle est installé le dispositif passe-tige, et pour pénétrer à l'intérieur d'un logement 102 traversant centralement le corps 84. Le corps 84 présente la forme d'une bague annulaire sensiblement tronconique, présentant une face 104 formant une surface d'appui 96 sur la face interne de la paroi P. Le corps 84 comporte deux méplats 106 diamétralement opposés destinés au maintien en position du corps 84 à l'aide d'une clé adaptée ou d'une butée ménagée sur la paroi. Le corps 84 est creux et comporte intérieurement une paroi cylindrique 107 délimitant le logement 102, et un ensemble de nervures 108 reliant la paroi cylindrique 107 et la paroi externe du corps 84. Les nervures 108 ont une répartition régulière autour de la paroi 107. Comme le montre la figure 4, les moyens 8 de fixation de la gaine 6 sur le dispositif isolant 4 comprennent une bague de fixation 114 enfilée sur l'extrémité extérieure 14 de la tige 2, un écrou 116 de blocage de la bague 114 contre le dispositif isolant 4 vissé sur l'extrémité supérieure filetée 14 de la tige, et un collier 117 de fixation de la gaine 6 sur la bague 114. La bague 114 comprend une partie cylindrique 118, et une collerette 120 venue de matière avec la partie cylindrique 118 et s'étendant autour d'une extrémité axiale de la partie cylindrique. Des nervures de renforce-ment triangulaires 122 relient la partie cylindrique 118 à la collerette 120, et sont régulièrement réparties autour de la bague 114. La bague 114 est enfilée sur la tige 2, de telle sorte que la collerette 120 soit plaquée contre la face supérieure 88 du couvercle du dispositif iso- lant. La partie de fixation 56 de la gaine présente une forme annulaire. Elle comporte une gorge interne 124, de diamètre interne correspondant sensiblement au diamètre externe de la collerette 120. Comme précédemment, la partie de fixation 56 de la gaine est venue de matière avec le soufflet 62. La collerette 20 est engagée dans la gorge 124. Le collier de fixation 117 est disposé à l'extérieur de la gaine 6, autour de la gorge 124 et de la collerette 120. Le collier 117 comprend typiquement une bande 125 disposée autour de la gaine 6 et des moyens 125' de mise en tension de la bande. Ce collier est typiquement un collier de marque Nicholson, couramment utilisé pour fixer des câbles ou des gaines électriques. Il assure le cerclage de la partie de fixation 56 de la gaine sur la tranche de la collerette 120. En variante, la gaine 6 peut être fixée au dispositif passe tige 4 par une plaque et une bride du type décrit relativement à la figure 1. La plaque remplace la bague 114. Inversement, dans la variante de réalisation des figures 1 à 3, la gaine 6 peut être fixée au dispositif isolant 4 à l'aide d'un col- lier venant enserrer l'extrémité de la gaine 6 contre la tranche de la plaque 66. L'ensemble 1 comprend en outre un connecteur 16 (non représenté) du même type que celui de la figure 1. La plaquette 22 est enfilée sur la tige filetée 2, par exemple entre l'écrou 116 et la bague 114. Comme précédemment, la gaine 6 peut s'étendre longitudinalement, ou présenter une configuration coudée. Ainsi, les trous de passage 60 peu-vent être orientés longitudinalement, ou suivant une direction inclinée par rapport à la direction longitudinale. Ces trous sont ainsi aptes à laisser passer des conducteurs électriques s'étendant longitudinalement à partir de la tige 2, ou suivant une direction inclinée par rapport à la direction longitudinale à partir de la tige 2. Un second mode de réalisation de l'invention est représenté sur la figure 7. La tige 2, le dispositif isolant 4 et les moyens de fixation 8 de la gaine 6 sur le dispositif isolant 4 sont identiques à ceux décrits en référence aux figures 4 à 6. La gaine 6 comprend un boîtier 126 en T disposé autour de l'extrémité extérieure 14 de la tige 2. Le boîtier 126 est creux et présente un tronçon cylindrique 128 longitudinal ouvert par des lumières 129 à ses deux extrémi- tés, et un tronçon cylindrique 130 s'étendant perpendiculairement au tronçon longitudinal 128 et se raccordant à celui-ci. Le tronçon 130 est ouvert par une lumière 131 à son extrémité libre opposée au tronçon 128. Le boîtier est formé de deux demi-coquilles 132 et 134 assemblées l'une à l'autre et fixées l'une à l'autre par des vis 136. Une extrémité inférieure du tronçon longitudinal 128 porte une gorge interne identique à la gorge 124 de la gaine de la figure 4. Comme précédemment, la collerette 120 est engagée dans la gorge 124 et un collier (non représenté) assure le serrage de la gaine 6 sur la tranche de la collerette 120. La gaine 6 comprend encore un couvercle plein 138, et un couvercle ajouré 140 dans lequel sont formés les trous de passage 60. La gaine 6 est susceptible d'adopter deux configurations. Dans la première configuration, le couvercle plein 138 ferme l'extrémité du tronçon 128 opposée au dispositif isolant 4. Le couvercle ajouré 140 est alors disposé sur la lumière 131 à l'extrémité libre du tronçon 130. Dans ce cas, les trous de passage 60 sont orientés de telle sorte qu'ils sont aptes à laisser passer des conducteurs s'étendant à partir de la tige 2 suivant une direction perpendiculaire à la direction longitudinale. Dans la seconde configuration, le couvercle plein 138 ferme la lu- mière 131. Le couvercle ajouré 140 est disposé sur la lumière 129 à l'extrémité du tronçon 128 opposée au dispositif isolant 4. Dans cette seconde configuration de la gaine 6, les trous de passage 60 sont orientés longitudinalement et sont donc aptes à laisser passer des conducteurs s'étendant à partir de la tige 2 suivant la direction longitudinale. En variante, le tronçon 130 de la gaine 6 peut ne pas s'étendre suivant une direction perpendiculaire à la direction longitudinale, mais selon une direction inclinée, formant un angle compris entre 0 et 90 par rapport à la direction longitudinale. La gaine est réalisée en un caoutchouc naturel ou synthétique. Elle peut par exemple être réalisée en un matériau élastomère siliconé, ou dans un caoutchouc hydrogéné de type HNBR. Dans une variante de réalisation représentée sur la figure 8, la gaine 6 n'est pas réalisée en deux demi-coquilles 132 et 134, mais est d'une pièce. Dans ce cas, l'extrémité inférieure du tronçon 128 présente une forme évasée vers le dispositif isolant 4. La gaine 6 de la figure 7 est montée sur le dispositif isolant 4 en plaçant, dans un premier temps, les deux demi-coquilles de part et d'autre de ce dispositif isolant 4, de manière que la collerette 120 soit placée dans la gorge 124, puis en fixant rigidement les deux demi-coquilles l'une à l'autre à l'aide des vis 136. Dans la variante de réalisation de la figure 8, la gaine 6 est montée sur le dispositif isolant 4 suivant un mouvement longitudinal orienté vers le dispositif 4. La partie inférieure évasée du tronçon 128 guide la collerette 120 vers la gorge 124. La sollicitation longitudinale exercée sur la gaine 6 permet d'engager à force la collerette 120 dans la gorge 124. En variante, la gaine 6 peut être fixée sur le dispositif isolant à l'aide de la plaque et de la bride décrites relativement à la figure 1
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L'ensemble passe-tige (1) destiné à être monté au travers d'un orifice d'une paroi d'un transformateur électrique comprend une tige (2) longitudinale conductrice susceptible d'être engagée à travers l'orifice, et un dispositif (4) électriquement isolant susceptible d'être interposé dans l'orifice entre la tige (2) et la paroi, la tige (2) étant susceptible d'être électriquement connectée à une sortie basse tension du transformateur par une extrémité intérieure (10) disposée d'un côté intérieur de la paroi et étant susceptible d'être électriquement connectée à un ou plusieurs conducteurs électriques par une extrémité extérieure (14) disposée d'un côté extérieur de la paroi, une gaine (6) de protection disposée autour de l'extrémité extérieure (14) de la tige (2) et pourvue d'au moins un trou (60) de passage du ou des conducteurs électriques.La gaine (6) est susceptible d'adopter au moins une première configuration dans laquelle le ou chaque trou de passage (60) est apte à laisser passer des conducteurs s'étendant à partir de la tige (2) suivant une première direction et une seconde configuration dans laquelle le ou chaque trou de passage (60) est apte à laisser passer des conducteurs s'étendant à partir de la tige (2) suivant une seconde direction différente de la première.
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1. Ensemble passe-tige (1) destiné à être monté au travers d'un orifice (0) d'une paroi (P) d'un transformateur électrique, cet ensemble (1) comprenant une tige (2) longitudinale conductrice susceptible d'être enga-gée à travers l'orifice (0), et un dispositif (4) électriquement isolant susceptible d'être interposé dans l'orifice (0) entre la tige (2) et la paroi (P), la tige (2) étant susceptible d'être électriquement connectée à une sortie basse tension du transformateur par une extrémité intérieure (10) disposée d'un côté intérieur de la paroi (P) et étant susceptible d'être électriquement connectée à un ou plusieurs conducteurs électriques par une extrémité extérieure (14) disposée d'un côté extérieur de la paroi (P), une gaine (6) de protection disposée autour de l'extrémité extérieure (14) de la tige (2) et pour-vue d'au moins un trou (60) de passage du ou des conducteurs électriques, caractérisé en ce que la gaine (6) est susceptible d'adopter au moins une première configuration dans laquelle le ou chaque trou de passage (60) est apte à laisser passer des conducteurs s'étendant à partir de la tige (2) suivant une première direction et une seconde configuration dans laquelle le ou chaque trou de passage (60) est apte à laisser passer des conducteurs s'étendant à partir de la tige (2) suivant une seconde direction différente de la première. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que la première direction est longitudinale, la seconde direction formant un angle compris entre 0 et 90 par rapport à la première. 3. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la gaine (6) comprend une partie (56) de fixation sur le dispositif isolant (4), un fond (58) portant le ou les trous de passage (60), et un soufflet annulaire (62) s'étendant entre la partie de fixation (56) et le fond (58) autour de l'extrémité extérieure (14) de la tige (12). 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que le soufflet (62) est en caoutchouc naturel ou synthétique. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que la gaine (6) comprend un boîtier (126) disposé autour de l'extrémité extérieure (14) de la tige (2) et percé au moins de première et seconde lumières disposéessuivant les première et seconde directions à partir de l'extrémité extérieure (14) de la tige (2), une couvercle plein (138) apte à ferrner l'un de la première ou de la seconde lumière, et un couvercle ajouré (140) portant le ou les trous de passage (60) apte à fermer l'autre de la première ou de la se- conde lumière. 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le boîtier (126) comprend deux demi coquilles (132, 134) assemblées l'une à l'autre. 7. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une plaque de fixation (66) vissée sur le disposi-tif isolant (4), et une bride de fixation (68) de la gaine (6) sur la plaque (66). 8. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la tige (2) présente une extrémité extérieure (14) filetée de section ronde et en ce qu'il comprend une bague de fixation (114) enfilée sur l'extrémité extérieure filetée (14), un écrou (116) de blocage de la bague (114) contre le dispositif isolant (4) vissé sur l'extrémité extérieure (14), et un collier de fixation de la gaine (6) sur la bague (114). 9. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le dispositif isolant (4) comprend - un corps (84) destiné à être disposé du côté intérieur de la paroi (P), - un couvercle (86) destiné à être disposés du côté extérieur de la paroi (P) et sur lequel la gaine (6) est fixée, - des moyens de liaison du corps (84) et du couvercle (86) pour en-serrer ladite paroi (P) entre eux. 10. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, ca-ractérisé en ce que le dispositif isolant (4) comprend - un corps (26) destiné à être disposé dans l'orifice (0) et comprenant une collerette (36) s'étendant autour de l'orifice (0) du côté extérieur de la paroi (P), - un couvercle (28) sur lequel la gaine (16) est fixée, destiné à être ri-gidement fixé du côté extérieur de la paroi (P) en pinçant la collerette (36) du corps (26) contre la paroi (P).
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H
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H01
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H01F
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H01F 27
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H01F 27/04
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FR2898998
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE CALCUL DE CORRELATION RAPIDE
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Le domaine de l'invention est celui de la réception d'un signal de radionavigation provenant d'un système de positionnement par satellites tel que le système GPS (acronyme de l'expression anglo-saxonne Global Positioning System ). Plus particulièrement, l'invention concerne l'accélération des calculs de corrélations mis en oeuvre pour synchroniser le signal radionavigation avec un code généré localement sur un récepteur. Pour un récepteur de système de positionnement par satellites, une durée d'acquisition de signal de radionavigation qui est courte constitue une caractéristique recherchée pour un système de positionnement. En effet, lors de la mise en marche d'un récepteur, la durée d'acquisition est la durée pendant laquelle l'information de positionnement ne peut pas encore être délivrée par le récepteur. On rappelle succinctement le fonctionnement du système GPS. II est constitué d'une constellation de 28 satellites et d'un réseau terrestre de stations de référence à terre. Chaque satellite gravite à environ 20 000 km de la terre avec une période de révolution de 12 heures. Chacun d'eux émettent deux signaux, l'un à 1575.452 MHz pour les applications civiles et l'autre à 1227.6 MHz pour les applications à accès réservés. Le signal émis par un satellite est constitué d'une porteuse, éventuellement d'une sous-porteuse dans le cas d'une modulation BOC, modulée par un code d'étalement connu et éventuellement par des données inconnues. Les satellites émettent tous sur les mêmes fréquences et les signaux émis se différencient par leur code. Ces codes présentent généralement une période T, qui peut être courte, par exemple 11 ms, ou très longue à l'échelle de temps considérée, par exemple une semaine, mais ils peuvent également être non périodiques, c'est le cas par exemple pour des signaux cryptés. Les codes sont typiquement constitués d'un grand nombre de divisions temporelles élémentaires, appelées encore chips de code qui ont une durée moyenne égale à DchIp. Le positionnement du récepteur est obtenu en mesurant la distance entre un satellite et le récepteur à partir de la durée de propagation du signal entre ce satellite et le récepteur. Dans le récepteur, une réplique du code émis est générée localement ; le décalage temporel entre le signal reçu et le signal local, c'est-à-dire la réplique du code, correspond à la durée de propagation recherchée. Ce décalage est mesuré en mettant en phase le signal reçu et le signal local ; le critère de mise en phase correspond à la maximisation de la fonction de corrélation des deux signaux, c'est-à-dire à la recherche d'un pic dans des résultats de corrélation entre le signal reçu et le signal local, des hypothèses de décalage différente entre le signal reçu et le signal local étant considérée pour chaque calcul de corrélation. Les calculs de corrélation sont effectués à partir des composantes réelle et imaginaire du signal reçu, résultant d'un échantillonnage du signal de radionavigation analogique effectué à une fréquence Fe supérieure à 2/Dch;p, où Dch;p est la durée moyenne d'un chip de code, selon le critère de Shannon. En sortie de l'antenne du récepteur, le signal est, de manière classique, converti en fréquence intermédiaire, filtré, échantillonné, puis converti en bande de base par un traitement numérique, avant la corrélation avec un code local d'un satellite. Un calcul de corrélation est fondé sur une hypothèse réalisée sur la date de réception du signal émis par le satellite au niveau de l'antenne du récepteur. On effectue des calculs de corrélation pour différentes hypothèses correspondant à des différentes dates de réception espacées d'une durée demi-chip de code les unes par rapport aux autres. Les calculs de corrélation sont effectués sur un intervalle d'intégration dont on peut faire varier la durée Tint en fonction du rapport signal à bruit prédit à priori. Pour un code périodique de période T égale à 1024 chips, cela nécessite de tester jusqu'à (2.1024)=2048 hypothèses, soit par conséquent 2048 calculs de corrélation à réaliser. Par ailleurs, dans ce cas, le calcul d'une corrélation entre le signal reçu et le signal local pour une hypothèse de date de réception du code reçu correspond à T;nt.Fe produits entre des échantillons des deux signaux puis Tint.Fe-1 sommes des résultats des produits. Lorsque la durée d'un calcul d'une corrélation vaut Dcaicui, et si les calculs des 2048 corrélations sont réalisés séquentiellement, la durée totale du calcul des corrélations vaut alors 2048.Dcalcul• Cette durée totale peut dépasser la dizaine de minutes pour mettre en phase le code du signal reçu c'est-à-dire pour accéder et utiliser les données produites par le satellite qui émet le signal. A intervalle d'intégration de durée fixe, une première solution pour réduire la durée totale du calcul des corrélations consiste à réduire la durée d'un calcul de corrélation, par exemple en effectuant les opérations (produits puis sommes) en parallèle plutôt que de les effectuer en série comme décrit précédemment. De cette façon, la durée totale de calcul des corrélations est réduite, car les opérations sont réalisées simultanément. Dans la suite on se place dans le cadre de cette solution. Dans un certain nombre de situations, la réduction de la durée totale du calcul des corrélations obtenue par la première solution présentée 1 o n'est pas suffisante, c'est le cas par exemple, lorsque la période T du code est longue ou lorsque le nombre des corrélations élémentaires à effectuer est multiplié en raison d'un nombre important d'hypothèses à faire sur la fréquence du signal à considérer pour compenser l'effet Doppler. Le but de l'invention est donc de pouvoir réduire la durée totale du 15 calcul des corrélations en évitant de répéter des calculs intermédiaires qui sont communs d'un calcul de corrélation à un autre. Pour atteindre ce but, l'invention propose un procédé de calcul de corrélations entre une première séquence et une deuxième séquence, ladite première séquence et ladite deuxième séquence ayant chacune une durée 20 Dcode, la première séquence étant extraite d'un signal numérique comportant un code, ledit code comportant des divisions temporelles élémentaires, appelées chips, d'une durée Dch;p, lesdits chips étant échantillonnés sur des impulsions délivrées par un oscillateur NCO à la fréquence moyenne 2/Doh;p, la deuxième séquence résultant d'un échantillonnage à une fréquence Fe 25 d'un signal analogique, la fréquence Fe étant supérieure à 2/Dch;p, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de cumul des échantillons de la deuxième séquence, sur des intervalles d'intégration consécutifs de durée égale en moyenne à Dch;p/2, débutant à chaque impulsion de l'oscillateur NCO, pour déterminer des résultats de cumuls élémentaires. 30 Un premier avantage de l'invention tient en ce qu'elle contribue à réduire la durée d'un calcul de corrélation élémentaire. En effet, un cumul d'échantillons de la deuxième séquence permet, comme cela sera montré plus loin, de réduire le nombre d'opérations arithmétiques réaliser pour 35 obtenir un résultat de calcul de corrélation élémentaire, notamment des produits entre échantillons de code et de signal. Le cumul équivaut à une mise en facteur comrnun qui est rendu possible par la stabilité de la valeur du code sur la durée du cumul. Cet avantage de l'invention est d'autant plus important que la durée du cumul est élevée par rapport à la durée d'un échantillons de signal à Fe de la deuxième séquence. L'avantage de l'invention apparaît lorsqu'on a à réaliser une série de No calculs de corrélations élémentaires. Ainsi, lorsque l'on peut mémoriser des résultats de calculs intermédiaires, par exemple des résultats de cumuls élémentaires, qui sont communs aux Nc calculs, on contribue à réduire la durée totale nécessaire pour réaliser les Nc calculs de corrélation, à condition que la durée nécessaire pour effectuer les calculs intermédiaires soit supérieure à la durée nécessaire pour accéder aux résultats mémorisés de ces calculs. L'invention a également pour objet un récepteur d'un signal de radionavigation caractérisé en ce qu'il comprend un composant numérique apte à mettre en oeuvre le procédé tel que décrit, par exemple un ASIC ou un FPGA. Un autre avantage de l'invention tient en ce que, puisque le procédé de calcul de corrélation selon l'invention nécessite moins d'opérations arithmétiques que les procédés de l'état de la technique, un composant numérique mettant en oeuvre le procédé selon l'invention requiert moins d'opérateurs logiques réalisant en parallèle ces produits. Le gain en espace dans les circuits du composant numérique qui sont engendrés par cette économie d'opérateur logiques, peut se traduire par une augmentation de la capacité de calcul qui permet d'améliorer indirectement la rapidité des calculs de corrélation ou par une réduction de la consommation électrique des circuits du composant numérique. Enfin, un autre intérêt de l'invention réside dans la possibilité qu'elle offre de multiplexer temporellement les calculs et de réduire le nombre d'opérateurs qu'il est nécessaire de mettre en oeuvre simultanément. En effet, on peut profiter de ce que la fréquence de fonctionnement du composant numérique (Fech) est beaucoup plus élevée que Fcode et utiliser un même opérateur à plusieurs reprise, pendant la durée d'un demi chip. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente des signaux temporels explicitant un 5 procédé de calcul de corrélation selon l'état de la technique ; la figure 2 sert de support à une présentation du principe, sur un exemple de signaux temporels, des procédés de calcul de quatre corrélations, selon l'invention ; les figures 3 représentent schématiquement un premier mode de 10 réalisation d'une architecture de corrélateur connue sous le nom de Multicorrélateur , mettant en oeuvre le procédé de calcul selon l'invention; les figures 4 représentent schématiquement une première variante de réalisation de l'architecture d'un Multicorrélateur , mettant en oeuvre le procédé de calcul selon l'invention; 15 les figures 5 représentent schématiquement une deuxième variante de l'architecture d'un Multicorrélateur , mettant en oeuvre le procédé de calcul selon l'invention; la figure 6 représente schématiquement un premier mode de réalisation d'une architecture de corrélateur connue sous le nom de filtre 20 adapté , mettant en oeuvre le procédé de calcul selon l'invention ; la figure 7 représente schématiquement une variante de réalisation de l'architecture d'un filtre adapté , mettant en oeuvre le procédé de calcul selon l'invention . D'une figure à l'autre, les mêmes éléments sont repérés par les 25 mêmes références. La figure 1 représente, suivant un même axe temporel, une évolution temporelle C1(t) d'un code pseudo-aléatoire généré par un récepteur d'un système de positionnement par satellite, et une évolution 30 temporelle S(t) d'un signal de radionavigation reçu par le récepteur. Le code pseudo-aléatoire est un code binaire signé, valant +1 ou -1, qui est généré localement par le récepteur d'un système de positionnement par satellite. Le code généré localement a une durée DCode, il comporte des divisions temporelles élémentaires, appelés chips de code, de 35 durée moyenne Dch;p. Pour simplifier la représentation de la figure 1, on a choisi un code comportant quatre chips, mais le code pourrait comporter un nombre beaucoup plus important de chips, par exemple 1024, ou plus. Pendant la durée d'un chip, le code conserve une valeur constante : les valeurs successives prises par le code sont nommées si ou i est un indice identifiant un chip du code généré par le récepteur. En réception, les informations contenues dans le signal de radionavigation sont extraites par deux démodulations successives. Une première démodulation permet de transposer le signal reçu en bande de base. Cette démodulation est réalisée à l'aide de porteuses locales io engendrées par un ou plusieurs oscillateurs analogiques (avant échantillonnage) et par un oscillateur numériques piloté en fréquence par le récepteur (après échantillonnage). Une deuxième démodulation permet de dés-étaler la suite d'informations binaires (ou code reçu) présentes dans le signal reçu à l'aide de séquences binaires (ou code local) engendrées 15 localement par un générateur de séquence binaire pseudo-aléatoire. La présente invention concerne une simplification de la deuxième démodulation. Dans la suite, on appellera signal reçu ou signal S un signal analogique qui est échantillonné à une fréquence Fe supérieure à 2/Dohip. et mis en bande de base. Sur la représentation de la figure 1, des 20 croix figurent les valeurs échantillonnées du signal reçu. Selon l'état de la technique, un calcul de corrélation entre un signal reçu et un code généré localement est réalisé en plusieurs étapes : - réaliser un échantillonnage du code Cl synchrone de l'échantillonnage du signal reçu, 25 - multiplier deux à deux les échantillons du code et du signal reçu, correspondant à une même date d'échantillonnage, sur la durée Dcode pour déterminer Nech = Fe. Dcode résultats de produits d'échantillons, - sommer les résultats de produits d'échantillons. Le résultat du calcul de corrélation s'exprime sous la forme Nech 30 suivante : Corrélation, = 1,-, S(t;)C1(t; ) où i est un indice d'échantillonnage, t; est la i-ième date d'échantillonnage du signal reçu S, S(t;) est la valeur du signal S à la date t; et C1 (t;) est la valeur du code à la date t;. Conformérnent à l'expression de Corrélation1, un calcul de 35 corrélation selon l'état de la technique requiert de réaliser successivement Nec produits entre des échantillons numériques puis Nech-1 sommes de résultats de ces produits d'échantillons. Selon l'état de la technique, lorsqu'on réalise une série de M calculs de corrélations élémentaires, le nombre total de produits à réaliser est M.Nech et le nombre d'additions à effectuer vaut M.(Nech-1 ). La figure 2 représente, suivant un même axe temporel, quatre évolutions temporelles de code pseudo-aléatoire : Cl (t), C2(t), C3(t), C4(t), correspondant à quatre hypothèses de position du code reçu, une évolution temporelle S(t) du signal de radionavigation reçu par le récepteur, et des impulsions générées localement par le récepteur. Les impulsions sont générées localement par un oscillateur NCO intégré au récepteur, à la fréquence moyenne 1/(2.Dchip), elles déclenchent les transitions entre les chips de code de la séquence Cl à la fréquence moyennel/Dchip. Les impulsions coïncident avec des instants d'échantillonnage du signal reçu, à la fréquence Fech. Le temps écoulé entre deux impulsions correspond en moyenne à Dchip/2, mais avec un jitter dû à la non-coïncidence entre la fréquence d'échantillonnage Fech et la fréquence du code local. L'invention trouve un intérêt particulier lorsque l'on cherche à calculer les résultats d'une série de corrélations entre des premières séquences et une deuxième séquence. Les quatre premières séquences Cl, C2, C3, C4 ont une durée identique égale à DcOde. Les premières séquences C2, C3 et C4 se déduisent de la séquence Cl par un décalage temporel correspondant respectivement à la durée d'un demi-chip, d'un chip et d'un chip et demi. La deuxième séquence résulte d'un échantillonnage à une fréquence Fe d'un siignal analogique, la fréquence F. étant supérieure à 2/Dchip• La corrélation de Cl et de S, appelée Corrélations, d'une part, la corrélation de C2 et de S, appelée Corrélation2, d'autre part, la corrélation de C3 et de S, appelée Corrélation3, et enfin la corrélation de C4 et de S, appelée Corrélation4 peuvent s'exprimer à l'aide de valeurs o qui sont des résultats de cumuls élémentaires de valeurs d'échantillons consécutifs du signal S à des dates d'échantillonnage ti sur la durée de l'intervalle d'intégration, c'est à dire à la durée séparant deux impulsions consécutives de l'oscillateur NCO qui correspond à la durée d'un demi-chip. Etant donné que la valeur prise par S est constante pendant la durée d'un demi-chip, ces quatre corrélations peuvent s'exprimer comme suit : Corr1 = p.6p + p.61 + 1.62 + 1.63 + 2.64 + 2.65 + 3.66 + 3.67 COrr2=0.60 +1.61 +1.62+2.63+2.64+3.65+3.66+4.67 Corr3 = 1.6p + 1.61 + 2.62 + 2. 63 + 3.64 + 3.65 + E4.(56 + 4.67 COrr4=1.6p+2.c1 +2.62+3.63+3.64+4.65+4.66+5.67 Dans l'exemple représenté sur la figure 2, on comptabilise trente-six échantillons pendant l'intervalle d'intégration Dcode. Selon l'état de la technique le calcul des quatre corrélations nécessite (4*35) cent-quarante additions et (4*36) cent-quarante-quatre produits. Pour calculer selon l'invention les quatre corrélations, on procède tout d'abord au calcul des huit cumuls élémentaires 6p, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67. Par exemple, crp requiert trois additions pour cumuler les quatre échantillons de S compris entre Tp et T1, 61 requiert quatre additions pour cumuler les cinq échantillons de S compris entre T1 et T2, etc... Au total vingt-huit additions sont nécessaires pour déterminer les valeurs des cumuls élémentaires. Pour chacune des corrélations, on pondère ensuite les huit cumuls élémentaires par des valeurs ; adaptées. Les valeurs ; adaptées sont les valeurs prises par la séquence de code pendant la durée de l'intervalle d'intégration qui correspond au cumul élémentaire 6;. De cette manière, on obtient ainsi huit valeurs de cumuls pondérés que l'on somme entre-elles. Pour chacune des corrélations, les étapes de pondération et de sommation représentent huit nouveaux produits et huit nouvelles additions. Pour l'ensemble des quatre calculs de corrélation, le procédé de calcul selon l'invention nécessite (28+4*8) soixante additions et (4*8) trente-deux produits, ce qui représente dans cet exemple, une réduction du nombre d'additions égale à cinquante-sept pour-cents et une réduction du nombre de produits égale à soixante-dix-huit pour-cents par rapport au même calcul effectué selon l'état de la technique. Dans les expression de Corr1, Corr2, Corr3, Corr4, il est possible de mettre en facteur les valeurs de ;. Ce faisant, on aboutit alors à quatre nouvelles expressions des corrélations à calculer : COrr1 = E0.(60+61) + 1. (62+63) + 2. (64+65) + E3.(0-6+0.7) Corr2 = Eo.60 + El . (6i+62) + E2. (63+64) + E3. (65+66) + 4.67 Corr3 = Ei . (60+61) + E 2. (62+63) + E3. (64+65) + E4. (66+67) Corr4 = E1.6) + E2.(61+62) + E3.(63+64) + Eq.(65+66) + 5.67 Ces nouvelles expressions mettent en lumière une variante du procédé selon l'invention pour réaliser un calcul des quatre corrélations en réduisant encore plus le nombre d'additions et de produits à effectuer. En effet, pour réaliser ces quatre calculs de corrélations, on observe que l'on peut simplifier les calculs en stockant des doubles cumuls élémentaires qui sont constitués par une somme de deux valeurs ~o consécutives de 6;. Soit, par exemple, quatre doubles cumuls élémentaires (60+61), (62+63), (64+65), (66+67) pour calculer les expressions Corr1 et Corr3 et trois doubles cumuls élémentaires (61+62), (63+64), (65+66) pour calculer les expressions Corr2 et Corr4. Dans ce cas, en plus des vingt-huit additions nécessaires pour 15 calculer individuellement les huit cumuls élémentaires, on procède simplement à sept nouvelles additions pour calculer les sept doubles cumuls élémentaires. Selon le calcul de corrélation, on pondère ensuite un cumul élémentaire, ou un double cumul élémentaire par une valeur ci adaptée afin d'obtenir des facteurs que l'on somme entre eux. Pour l'ensemble des quatre 20 calculs de corrélation, la variante du procédé de calcul selon l'invention requiert donc au total quarante-neuf additions et dix-huit produits, ce qui représente dans cet exemple, une réduction du nombre d'additions égale à soixante cinq pour-cents et une réduction du nombre de produits égale à quatre-vingt huit pour-cents par rapport au même calcul de corrélation 25 effectué selon l'état de la technique Les figures 3 illustrent le principe d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention connue sous les noms Multi-corrélateurs , Active Parallel Correlator , en anglais ou sous l'acronyme ACP. Un récepteur de signal satellite d'un système de positionnement par satellite 30 acquiert sur une durée Dcode un signal analogique de radionavigation S et l'échantillonne à une fréquence Fe. Le récepteur calcule des résultats de corrélation entre le signal S et un code généré localement sur le récepteur. Le code pseudo-aléatoire généré localement est un signal qui comporte des chips de durée moyenne Dchjp pendant lesquels le code 35 conserve une valeur constante E;. Des impulsions, générées par un oscillateur NCO qui est intégré au récepteur, pilotent des transitions entre les chips à la fréquence moyenne Fcode=l/Dch;p. D'autres impulsions générées par cet oscillateur NCO à une fréquence 2.Fcode, sont également employées pour piloter un échantillonnage du code à cette fréquence et cadencer des cumuls d'échantillons de code réalisés entre deux impulsions successives. La fréquence Fcode est inférieure à la moitié de la fréquence d'échantillonnage de S, c'est à dire inférieure à Fe/2. On exprime le code échantillonné à la fréquence 2.Fcode sous la forme d'une suite E;, dont deux composantes consécutives sont identiques, où i est un indice d'échantillon de code pouvant aller par exemple de 0 à p-1 où p est égal à la partie entière de Dcode/Dchip• Les valeurs prises par le code échantillonné à la fréquence 2.Fcode, sont transmises séquentiellement dans un registre à décalage, cadencé avec les impulsions à la fréquence 2.Fcode générées par l'oscillateur NCO. Les figures 3a, 3b et 3c représentent le même dispositif de calcul de corrélation à trois instants successifs to, to+Dch;p/2 et to+Dch,p correspondant à une nouvelle impulsion de l'oscillateur. Entre les figures 3a, 3b, et 3c les valeurs E; stockées dans les registres 15, se sont déplacées de la gauche vers la droite de la figure. De façon synchrone, le contenu de chaque registre 15 du registre à décalage est envoyés vers une première entrée d'opérateur multiplicatif 16. Parallèlement, un dispositif d'accumulation CML, 1 cumule des échantillons du signal S sur une durée séparant deux impulsions consécutives de l'oscillateur NCO, c'est à dire en moyenne sur la durée Dch,p/2. Dans la suiteä on note ai ces cumuls d'échantillons, où j est un indice de cumul élémentaire pouvant aller par exemple de 0 à 2.(p-1). Les valeurs prises par les cumuls élémentaires, sont envoyées séquentiellement sur les deuxièmes entrées des opérateurs multiplicatifs 16. Ces envois sont synchronisés avec les impulsions de l'oscillateur NCO. Sur les figures 3a, 3b et 3c, on envoie successivement aN 6N+1 et 6N+2 sur les deuxièmes entrées des opérateurs multiplicatifs 16. Avantageusement, les résultats de cumuls élémentaires sont employés pour déterminer des résultats de calculs de corrélations entre des premières séquences et une deuxième séquence, les premières séquences se déduisant l'une de l'autre par un décalage temporel de durée Dch;p/2. Sur une sortie, chaque opérateur multiplicatif 16, délivre à la fréquence 2.Fcode un résultat d'un produit d'un code échantillonné c; et d'un cumul élémentaires c;. Ce résultat correspond à une étape de pondération de chaque cumul élémentaire o par une valeur de la séquence de code c; pendant l'intervalle d'intégration correspondant au calcul de ai. Ces résultats sont accumulés en sortie des opérateurs multiplicatifs dans des dispositifs accumulateurs E 18. Avantageusement, le procédé selon l'invention comporte en outre, pour chaque première séquence : - une étape de pondération de chaque résultat de cumul élémentaire de la deuxième séquence par la valeur du chip de la première séquence au début du cumul élémentaire, pour obtenir des résultats de cumuls pondérés - une étape d'accumulation des résultats de cumuls pondérés. Avantageusement, l'étape d'accumulation délivre au moins un résultat après p impulsions successives de l'oscillateur NCO, où p est égal à la partie entière de Dcode/Dchip. Si avant l'instant to qui correspond à la figure 3a, les sommateurs sont vides, ils collectent à l'instant to+Dch;p, qui correspond à la figure 3c, trois valeurs de cumuls pondérés constitués comme des produits d'un cumul élémentaire et d'un code échantillonné. Après un grand nombre d'impulsions, par exemple 2048, on dispose simultanément d'autant de résultats de calculs de corrélation que le registre à décalages compte de registres. Ces résultats acquis en parallèles sont régulièrement envoyés à un calculateur qui peut, en fonction des résultats de calculs de corrélation collectés, décider de reprendre des calculs de corrélations avec un code local retardé ou avancé. C'est la raison pour laquelle cette méthode est qualifiée d' active . La figure 4 représente une variante de l'architecture d'un 30 Multicorrélateur . Cette variante consiste à permuter les rôles du codes et du signal. Dans le dispositif selon l'invention présenté sur les figures 3, les calculs de corrélations sont réalisés entre des premières séquences extraites d'un signal numérique comportant un code local et une deuxième séquence 35 résultant d'un échantillonnage à une fréquence Fe d'un signal reçu, les premières séquences étant décalées temporellement l'une par rapport à l'autre pour chaque calcul de corrélation. Dans la variante présentée sur les figures 4, les calculs de corrélations sont réalisés entre une première séquence extraite d'un signal numérique comportant un code local et des deuxièmes séquences résultant d'un échantillonnage à une fréquence Fe d'un signal reçu, les deuxièmes séquence étant décalées temporellement l'une par rapport à l'autre pour chaque calcul de corrélation. Les figures 4a, 4b et 4c représentent le même dispositif de calcul de corrélation à trois instants successifs to, to+Dch;p/2 et to+Dch;p 10 correspondant à une nouvelle impulsion de l'oscillateur NCO. Avantageusement, les résultats de cumuls élémentaires sont employés pour déterminer des résultats de calculs de corrélations entre une première séquence et des deuxièmes séquences, les deuxièmes séquences se déduisant l'une de l'autre par un décalage temporel de durée Dch;p/2. 15 Avantageusement, le procédé selon l'invention comporte en outre, pour chaque deuxième séquence : - une étape de pondération de chaque résultat de cumul élémentaire de la deuxième séquence par la valeur du chip de la première séquence au début du cumul élémentaire, pour obtenir des résultats de 20 cumuls pondérés, - une étape d'accumulation des résultats de cumuls pondérés. Les figures 5 représentent une deuxième variante de l'architecture d'un Multicorrélateur . L'avantage de cette variante tient dans une réduction du nombre des opérations (sommes et produits) à effectuer pour 25 obtenir des résultats de calculs de corrélation entre le code et le signal atteinte au moyen d'une mise en facteur réalisée par une sommation préalable de deux cumuls élémentaires.Le principe de cette variante consiste à intercaler, entre une étape de cumul d'échantillons du signal S donnant accès aux résultats de cumuls 30 élémentaires, et un transfert des cumuls élémentaire vers un registre à décalage, une étape de sommation de deux cumuls élémentaires consécutifs pour obtenir des résultats de double cumul élémentaire. Cette étape de sommation est représentée sur la figure 5 par un opérateur doubleur DBL, 10 délivrant une somme de deux cumuls 35 élémentaires consécutifs pour chaque nouvelle impulsion de l'oscillateur NCO après l'élaboration des cumuls élémentaires par le dispositif d'accumulation CML. Dans cette variante ce sont les doubles cumuls élémentaires qui sont transférés vers le registres à décalage cadencé par les impulsions du 5 NCO. Les figures 5a, 5b et 5c représentent le même dispositif de calcul de corrélation à trois instants successifs to, to+Dchip/2 et to+Dchip correspondant chacun à une nouvelle impulsion de l'oscillateur NCO. Si à l'instant to ; l'opérateur doubleur DBL délivre la valeur io 6N+2+6N+1, à l'instant to+Dchir/2, l'opérateur doubleur délivre la valeur 6N+3+6N+2 et à l'instant to+Dchip, l'opérateur doubleur délivre la valeur 6N+4+6N+3 On constate qu'il existe un recouvrement entre les valeurs délivrées par l'opérateur doubleur, ainsi la valeur o.N+1 est présente en sortie 15 de l'opérateur doubleur aux instants to et to+Dchip/2, ce qui est inutile pour le calcul des corrélations. Ceci impose qu'une impulsion sur deux, ici à l'instant to+Dchip/2, les valeurs présentes dans les registre 15 du registre à décalage ne sont ni pondérées par des valeurs du codes ni a fortiori accumulées dans des dispositifs accumulateurs E contrairement aux deux dispositif de 20 multicorrélateur présentés sur les figures 3 et 4. Les opérateurs multiplicatifs et les dispositifs accumulateurs E qui sont présents sur la figure 5a ne sont pas représentés sur la figure 5b, afin d'illustrer l'absence de l'étape de pondération et de sommation à instant to+Dchip/2. En réalité, ces dispositifs sont réellement présents mais ils ne sont 25 pas actifs à cet instant. Avantageusement, le procédé selon l'invention comporte : - une étape de sommation de deux résultats de cumuls élémentaires consécutifs pour obtenir des résultats de double cumul élémentaire, 30 - une étape de pondération de chaque résultat de double cumul élémentaire de la deuxième séquence par la valeur du code de la première séquence pour obteniir des résultats de cumuls doubles pondérés, - une étape d'accumulation des résultats de cumuls doubles pondérés. La figure 6 représente un deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Ce deuxième mode de réalisation concerne la mise en oeuvre d'une architecture de corrélateur connue sous les noms filtre adapté , Passive Matched filtering en anglais ou sous l'acronyme PMF. Les figures 6a, 6b représentent le même dispositif de calcul de corrélation à deux instants successifs to, to+Dc,,;p/2 correspondant chacun à une nouvelle impulsion de l'oscillateur NCO. Comme dans le dispositif décrit dans la figure 4a, un dispositif io d'accumulation CML, 1 cumule des échantillons du signal S sur une durée séparant deux impulsions consécutives de l'oscillateur NCO, c'est à dire en moyenne sur la durée Dchjp/2. Ces cumuls d'échantillons sont notés agi, où j est un indice de cumul élémentaire pouvant aller par exemple de 0 à 2.(p-1). Les valeurs prises par les cumuls élémentaires agi, sont envoyées 15 séquentiellement sur un registre à décalages comportant un nombre égal à 2.p registres qui est très supérieur au nombre de registre rencontré pour les registres à décalage des multicorrélateurs . Le contenu de chaque registre 15 est transmis à une première entrée d'un opérateur multiplicatif 16. Sur les figures 6, les registres du registre à décalages sont représenté 20 verticalement. Les opérateurs multiplicatifs comportent une deuxième entrée sur laquelle est présentée une valeur de code échantillonnée ci. Cette valeur reste constante pendant la durée des calcul de corrélation. Les opérateurs multiplicatifs sont groupés par couples, les opérateurs appartenant à un 25 même couple reçoivent sur leur deuxième entrée une valeur E; identique. Ainsi à l'instant to qui correspond à une impulsion de l'oscillateur NCO, chaque opérateur multiplicatif 16, délivre, sur une sortie, un résultat d'un produit d'un code échantillonné E; et d'un cumul élémentaires agi. Ce résultat correspond à une étape de pondération de chaque cumul 30 élémentaire a; par une valeur de la séquence de code E; pendant l'intervalle d'intégration correspondant au calcul de a;. Les résultats issus de deux opérateurs multiplicatifs 16, sont transférés sur une première et une deuxième entrée d'un dispositif sommateur 19 délivrant une somme des cumuls pondérés placés sur la première et la deuxième entrée. Les résultats des sommes de cumuls pondérés sont ensuite sommées deux à deux au moyen d'une succession de dispositifs sommateurs 19, disposés en pyramide ou arbre de sommation. Quelques exemplaires de dispositif sommateurs 19, constituant une fraction de la pyramide sont représentés sur la figure 6a. Des dispositifs de stabilisation 'r1, 20, sont intercalés entre chaque dispositif sommateur 19. L'action d'un dispositif de stabilisation intercalé entre un premier et un deuxième dispositif sommateur 19 consiste à stabiliser le signal électrique en sortie du premier dispositif sommateur avant ~o qu'il alimente une entrée du deuxième dispositif sommateur, au prix d'un retard de propagation dans la pyramide. La sortie du dispositif sommateur 19 au sommet de la pyramide constitue le résultat de la corrélation Corr1. A chaque impulsion de l'oscillateur NCO une nouvelle valeur de cumul élémentaire est transférée au registre à décalages, tous les contenus 15 des registres 15 sont transférés au registre directement voisin, c'est à dire que le contenu d'un registre est décalé d'un registre vers le bas à chaque impulsion, et un nouveau résultat de corrélation, Corr2 est disponible sur le dispositif sommateur 19 du sommet de la pyramide, après une durée de propagation physique des signaux électrique pour le parcours de la 20 pyramide, de la gauche vers la droite. Avantageusement, l'étape d'accumulation délivre un résultat à chaque impulsion de l'oscillateur NCO. Ce mode de réalisation est qualifié de passif car, en régime permanent, il permet d'accéder à chaque impulsion de l'opérateur NCO à un 25 nouveau résultat de calcul de corrélation. Sur une longueur d'intervalle d'intégration égale, le nombre de résultats de corrélation collectés est nettement plus élevé que celui déterminé par un dispositif multicorrélateur . Cet avantage permet d'éviter de recourir à une étape d'analyse par un calculateur pour définir le retard ou l'avance à assigner au 3o code à tester. Les figures 7 représentent une variante du dispositif selon l'invention représenté sur les figures 6. Les figures 7a, 7b représentent le même dispositif de calcul de corrélation à deux instants successifs to, to+DchI /2 correspondant chacun à une nouvelle impulsion de l'oscillateur 35 NCO. Un dispositif d'accumulation CML, 1 cumule des échantillons du signal S sur une durée séparant deux impulsions consécutives de l'oscillateur NCO, c'est à dire en moyenne sur la durée Dchip/2. Ces cumuls d'échantillons sont notés ai, où j est un indice de cumul élémentaire pouvant aller par exemple de 0 à 2.(p-1). Le principe de cette variante consiste à intercaler, entre une étape de cumul d'échantillons du signal S donnant accès aux résultats de cumuls élémentaires, et un transfert des cumuls élémentaire vers un registre à décalage, une étape de sommation de deux cumuls élémentaires consécutifs pour obtenir des résultats de double cumul élémentaire. Cette étape de sommation est représentée sur la figure 7 par un opérateur doubleur DBL, 10 délivrant une somme de deux cumuls élémentaires consécutifs pour chaque nouvelle impulsion de l'oscillateur NCO après l'élaboration des cumuls élémentaires par le dispositif d'accumulation CML. Les valeurs des sommes de deux cumuls élémentaires consécutifs appelées double cumul élémentaire , sont envoyées séquentiellement sur un registre à décalages comportant 2.p registres identique à celui représenté sur les figures 6. Le contenu d'un registre 15 sur deux est transmis à une première entrée d'un opérateur multiplicatif 16. Les opérateurs multiplicatifs 16, comportent une deuxième entrée sur laquelle est présentée une valeur de code échantillonnée c;. Cette valeur reste constante pendant la durée des calculs de corrélation. Ainsi, à l'instant to qui correspond à une impulsion de l'oscillateur NCO, chaque opérateur multiplicatif 16, délivre, sur une sortie, un résultat d'un produit d'un code échantillonné s; et d'un double cumul élémentaire. Ce résultat correspond à une étape de pondération de chaque double cumul élémentaire par une valeur de code e;. Les résultats issus de deux opérateurs multiplicatifs 16, sont transférés sur une première et une deuxième entrée d'un dispositif sommateur 19, délivrant la somme des cumuls doubles pondérés placés sur la première et la deuxième entrée. Les résultats des sommes des cumuls doubles pondérés sont ensuite sommées deux à deux au moyen d'une succession de dispositifs sommateurs 19, disposés en pyramide. Quelques exemplaires de dispositif sommateurs 19, constituant une fraction de la pyramide sont représentés sur la figure 7a. Des dispositifs de stabilisation i1 20, sont intercalés entre chaque dispositif sommateur 19. La sortie du dispositif sommateur 19 au sommet de 5 la pyramide constitue le résultat de la corrélation Corr1. A chaque impulsion de l'oscillateur NCO une nouvelle valeur de double cumul élémentaire est transférée au registre à décalages, tous les contenus des registres 15 sont transférés au registre directement voisin, c'est à dire que le contenu d'un registre est décalé d'un registre vers le bas à ~o chaque impulsion, et un nouveau résultat de corrélation : Corr2 est disponible sur le dispositif sommateur 19 du sommet de la pyramide. Avantageusement, la première séquence est un code pseudoaléatoire de type BPSK et le signal analogique comporte une porteuse modulée par le code pseudo-aléatoire. 15 Avantageusement, le signal analogique comporte une modulation par une sous-porteuse. Avantageusement, un récepteur de signal de radionavigation comporte un composant numérique de type ASIC ou FPGA apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'invention
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Le domaine de l'invention est celui de la réception d'un signal de radionavigation provenant d'un système de positionnement par satellites tel que le système GPS. La présente invention est relative à un procédé de calcul de corrélations entre une première séquence et une deuxième séquence, ladite première séquence et ladite deuxième séquence ayant une durée DCode, la première séquence étant extraite d'un signal numérique comportant un code, ledit code comportant des divisions temporelles élémentaires, appelées chips, de durée moyenne Dchip, lesdits chips étant synchronisés sur des impulsions délivrées par un oscillateur NCO à la fréquence moyenne 2/Dchip, la deuxième séquence résultant d'un échantillonnage à une fréquence Fe d'un signal analogique, la fréquence Fe étant supérieure à 2/Dchip. Selon l'invention, il comporte une étape de cumul des échantillons de la deuxième séquence, sur des intervalles d'intégration consécutifs de durée égale en moyenne à Dchip/2, débutant à chaque impulsion de l'oscillateur NCO, pour déterminer des résultats de cumuls élémentaires.
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1. Procédé de calcul de corrélations entre une première séquence et une deuxième séquence, ladite première séquence et ladite deuxième séquence ayant chacune une durée Dcode, la première séquence étant extraite d'un signal numérique comportant un code, ledit code comportant des divisions temporelles élémentaires, appelées chips, d'une durée Dchip, lesdits chips étant échantillonnés sur des impulsions délivrées par un oscillateur NCO à la fréquence moyenne 2/Dchip, la deuxième séquence résultant d'un échantillonnage à une fréquence Fe d'un signal analogique, la fréquence Fe étant supérieure à 2/Dch;p, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de cumul des échantillons de la deuxième séquence, sur des intervalles d'intégration consécutifs de durée égale en moyenne à Dchip/2, débutant à chaque impulsion de l'oscillateur NCO, pour déterminer des résultats de cumuls élémentaires. 2. Procédé de calcul de corrélations selon la 1, caractérisé en ce que les résultats de cumuls élémentaires sont employés pour déterminer des résultats de calculs de corrélations entre des premières séquences et une deuxième séquence, les premières séquences se déduisant l'une de l'autre par un décalage temporel de durée Dch;p/2, 3. Procédé de calcul de corrélations selon la 1, caractérisé en ce que les résultats de cumuls élémentaires sont employés pour déterminer des résultats de calculs de corrélations entre une première séquence et des deuxièmes séquences, les deuxièmes séquences se déduisant l'une de l'autre par un décalage temporel de durée Dchip/2. 4. Procédé de calcul de corrélations selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, pour chaque première séquence : - une étape de pondération de chaque résultat de cumul élémentaire de la deuxième séquence par la valeur du chip de la première séquence au début du cumul élémentaire, pour obtenir des résultats de cumuls pondérés ; - une étape d'accumulation des résultats de cumuls pondérés. 5. Procédé de calcul de corrélations selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, pour chaque deuxième séquence : - une étape de pondération de chaque résultat de cumul élémentaire de la deuxième séquence par la valeur du chip de la première séquence au début du cumul élémentaire, pour obtenir des résultats de cumuls pondérés ; - une étape d'accumulation des résultats de cumuls pondérés. 6. Procédé de calcul de corrélations selon la 3 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - une étape de sommation de deux résultats de cumuls élémentaires consécutifs pour obtenir des résultats de double cumul élémentaire ; - une étape de pondération de chaque résultat de double cumul élémentaire de la deuxième séquence par la valeur du code de la première séquence pour obtenir des résultats de cumuls doubles pondérés ; - une étape d'accumulation des résultats de cumuls doubles pondérés. 7. Procédé de calcul de corrélations selon l'une des 4 à 6, connu sous le nom multicorrélateur , caractérisé en ce que l'étape d'accumulation délivre au moins un résultat après p impulsions successives de l'oscillateur NCO, où p est égal à la partie entière de DCodeI Dchip• 8. Procédé de calcul de corrélations selon l'une des 4 à 6, connu sous le nom filtre adapté , caractérisé en ce que l'étape d'accumulation délivre un résultat à chaque impulsion de l'oscillateur NCO. 9. Procédé de calcul de corrélations selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la première séquence est un code pseudo-aléatoire, le signal analogique comporte une porteuse modulée par le code pseudo-aléatoire et en ce que la modulation est de type BPSK. 10. Procédé de calcul de corrélations selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le signal analogique comporte 35 une modulation par une sous-porteuse. 11. Récepteur d'un signal de radionavigation, caractérisé en ce qu'il comprend un composant numérique de type ASIC ou FPGA apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 10.
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G,H
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G06,G01,H04
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G06F,G01S,H04B
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G06F 17,G01S 19,H04B 1
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G06F 17/15,G01S 19/30,H04B 1/707
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FR2888544
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A1
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DISPOSITIF DESTINE A REPARTIR DIFFERENTES SOURCES SONORES DE FACON PERSONNALISEE A CHACUN DES OCCUPANTS D'UN VEHICULE
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La présente invention concerne un automobile, ferroviaire ou aérien. L'écoute de ces différentes sources sonores ne peut se faire traditionellement que par un autoradio couplé à des hauts-parleurs. Tous les occupants du véhicule ont alors la même ambiance sonore. Certains de ces autoradios peuvent être actuellement reliés à un téléphone mobile ou un assistant personnel par un module bluetooth, mais sans permettre à chaque occupant de selectionner les sources sonores de façon personnalisée: choix d'une ou plusieurs sources (Téléphone, GPS, Radio, Lecteur CD...), réglage du volume sonore, réglage des graves et des aigus ou d'autres paramètres non énumérés ici. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte, en effet, une première caractéristique. Un système audio embarqué de type autoradio permettant de centraliser et traiter les signaux des stations radio, du lecteur de CD/MP3 ainsi que ceux émis par un appareil bluetooth (téléphone, assistant personnel GPS...). On peut également envisager d'y relier l'ordinateur à synthèse vocale ou le GPS du véhicule. Ce système audio est ensuite prévu pour émettre les signaux en HF sur autant de canaux qu'il peut y avoir de passagers. Les-dits signaux parviennent à chaque passager selon ses propres préférences et réglages. La seconde caractéristique réside dans l'implantation à proximité de la tête de chaque passager d'un ensemble de réception personnel composé d'un circuit de réception radio pré-réglé et destiné à restituer par deux hauts-parleurs les sons correspondants aux signaux HF reçus. Selon les modes particuliers de réalisation, on peut éventuellememnt avoir recours à l'un et/ou l'autre des 35 éléments suivants: - Le système audio peut comporter un module de communication bluetooth pour établir une communication avec un téléphone mobile, un assistant personel... - Le systeme audio peut être relié à l'ordinateur ou le 40 GPS à synthèse vocale équipant le véhicule. - Le système audio peut également intégrer la fonction GPS - Une télécommande du système audio, en complément du clavier, peut rendre les réglages plus aisés pour chaque 5 utilisateur. - L'ensemble de réception individuel peut prendre la forme d'une housse d'appuie-tête dans laquelle seront inclus une alimentation autonome, ledit circuit de réception, l'amplificateur et les deux hauts-parleurs. - l'ensemble de réception individuel peut être couplé à un microphone. - Il est possible d'envisager un dispositif simplifié en remplaçant les systèmes d'émission/réception HF par des connectiques standart. Le dessin annexé (figure 1) représente en schéma le principe du système audio. En référence à ce dessin, le dispositif comporte un appareil audio muni d'un écran et d'un clavier (1) dont la particularité est de servir d'interface pour différentes sources sonores (2), (3) et (4). Un récepteur infrarouge (5) et une télécommande (6) permettront de piloter l'appareil audio (1) en complément du clavier de celui-ci et ainsi offrir la possibilité à chaque passager d'activer/desactiver son ensemble de réception personnel (13), choisir la ou les source(s) sonore(s) comme un récepteur bluetooth (2), un circuit de réception radio FM et AM (3) et l'ordinateur ou le GPS du véhicule (4), régler le volume d'écoute, les paramètres d'écoute (graves, aigus, ambiances pré- programmées) ou d'autres fonctions non détaillées ici. Le système audio (12) sera relié par connection HF de préférence via un émetteur/recepteur (7) à chacun des ensembles de réception personnel (13) qui peut prendre la forme d'une housse, être inclus dans l'appuie-tête ou encastré dans le plafond du véhicule. Chaque ensemble de réception (13) sera composé de préférence d'un émetteur/recepteur HF (8) pré-réglé sur une fréquence unique. Un module d'alimentation et d'amplification autonome (9) sur piles ou batteries et éventuellement rechargeable par énergie solaire enverra le signal décodé et amplifié aux hauts-parleurs (10)idéalement situés à proximité des oreilles du passager. En complément, il sera possible d'ajouter un micro (11) pour permettre la fonction "mains-libres" d'un téléphone ou envisager une conversation entre passagers en mode "conférence" par exemple. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à offrir à chaque passager le choix des programmes écoutés, améliorer le confort d'écoute et ne pas l'isoler de l'ambiance sonore environnante
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L'invention concerne un dispositif destiné à répartir différentes sources sonores de façon personnalisée à chacun des occupants d'un véhicule.Le dispositif comporte un appareil audio muni d'un écran et d'un clavier (1) dont la particularité est de servir d'interface pour différentes sources sonores (2), (3) et (4).Le système audio (12) sera relié par connection HF de préférence via un émetteur/recepteur (7) à chacun des ensembles de réception personnel (13) dont les hauts-parleurs (10) seront idéalement situés à proximité de la tête de chaque passager.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à offrir à chaque passager d'un véhicule le choix des programmes écoutés, améliorer le confort d'écoute et ne pas l'isoler de l'ambiance sonore environnante.
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4- 1. Système audio de type autoradio (12) relié à des ensembles de réception individuels (13), caractérisé en ce que chaque ensemble de reception est connecté au système audio par un canal HF (ou cable) unique et destiné à transmettre les signaux sonores reçus à chaque passager via un module d'amplification autonome (9) et des hauts-parleurs (10) de faible puissance. 2. Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que les ensembles de réception individuels (13) constituent une partie du système de type autoradio (12). Les amplificateurs (9) de cet appareil sont dissociés de la réception des sources sonores (2), (3) et (4). 3. Dispositif, selon les 1 et 2, caractérisé en ce que chaque ensemble individuel de réception (13) est piloté par le système de type autoradio via un clavier ou une télécommande (6). 4. Dispositif selon lequel chaque ensemble de reception (13) est affecté à une fréquece unique, dispose d'un bouton Marche/Arrêt et que la mise en marche du-dit ensemble de reception individuel (13) informe le système de type autoradio via les émetteurs-recepteurs (8) et (7) de la connection d'un utilisateur (passager du véhicule). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'emetteurrecepteur (7) du système de type autoradio (12) communique sur autant de canaux qu'il y a d'ensembles de reception individuels (13) connectés.
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B,H
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B60,H04,H05
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B60R,H04B,H05K
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B60R 11,B60R 16,H04B 1,H05K 11
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B60R 11/02,B60R 16/023,H04B 1/08,H05K 11/02
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FR2894904
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A1
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DISPOSITIF D'ECLAIRAGE OU DE SIGNALISATION A GUIDE OPTIQUE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,070,622 |
La presente invention a pour objet un dispositif d'eclairage ou de signalisation equipant un vehicule automobile, comportant au moins un guide optique apte a produire une diffusion de la lumiere sur au moins une partie de sa longueur. L'invention concerne aussi un vehicule comportant un tel dispositif d'eclairage ou de signalisation. Dans le domaine de I'eclairage et de la signalisation de vehicules automobiles, it est de plus en plus frequent d'utiliser des guides optiques. Un guide optique est, tits schematiquement, un element allonge de matiere transparente, generalement sous forme d'un cylindre. A proximite de rune des extremites du guide, appelee face d'entree du guide, est disposee une (ou plusieurs) sources lumineuse, par exemple une source lumineuse de petite taille du type diode electroluminescente : les rayons lumineux emis par cette source se propagent par reflexion totale dans la longueur du guide en direction de son extremite opposee, appelee face terminate du guide. Une partie des rayons lumineux se propageant dans le guide va en sortir par la face dite face avant (ou face de sortie) du guide grace a la presence d'elements reflechissants disposes sur la face dite face arriere (ou face reflechissante) du guide, opposee a la precedente. Ces elements reflechissants sont constitues par exemple de prismes. Le guide emet ainsi de la lumiere sur toute sa longueur. II presente I'avantage de pouvoir prendre des formes geometriques tits variees, titre rectiligne ou en arc de cercle, et amener une surface eclairante meme dans des zones peu accessibles du projecteur ou du feu du vehicule. II participe ainsi fortement au style du projecteur ou du feu. Les guides de lumiere sont notamment utilises dans des fonctions de signalisation, en tant que feu de position par exemple. Le but de !'invention est de mettre au point de nouveaux types de guide de lumiere ameliores, et presentant notamment plus de fonctionnalites. 2 L'invention a tout d'abord pour objet un dispositif d'eclairage et/ou de signalisation pour vehicule automobile comportant : - un guide de lumiere destine a titre alimente en lumiere par une face d'entree situee a Tune de ses extremites, afin de realiser une premiere 5 fonction photometrique, -une source lumineuse destinee a alimenter en lumiere (edit guide de lumiere par sa face d'entree afin de realiser ladite premiere fonction, -au moins un element dioptrique ou reflechissant dispose a proximite de la face d'entree du guide optique et apte a prelever une partie de la 10 lumiere emise par la source, afin de realiser une seconde fonction photometrique L'invention consiste ainsi a utiliser ('association connue source lumineuse/guide de lumiere permettant d'obtenir, par exemple, une fonction de type feu de position, et d'y ajouter un element optique, mais pas de 15 source lumineuse supplementaire, pour obtenir une autre fonction, de type feu de position Iaterale ( side marker>) en anglais) >> par exemple. Obtenir deux fonctions avec une source lumineuse permet d'avoir un systeme optique tits compact, ce qui est toujours un point tres avantageux dans le domaine automobile. Par ailleurs, utiliser une meme source lumineuse, ou un 20 meme groupement de sources lumineuses pour assurer deux fonctions est avantageux pour des raisons de baisse de consommation electriquen En outre, prelever ainsi de la lumiere peut se faire sans aucune deterioration de I'obtention de la fonction classique >> obtenue par le guide de lumiere. En effet, on a souvent recours a des diodes electroluminescentes pour 25 alimenter en lumiere des guides de lumiere, mais les diodes emettent clans un demi-plan, alors que I'on veut injecter de la lumiere dans un guide dont la face d'entree fait quelques millimetres caries. On s'est donc efforce de collimater, de canaliser au mieux la lumiere emise par la diode vers la face d'entree du guide, en adaptant la forme de la face d'entree du guide pour 30 mieux entourer la surface emissive de la diode par exemple. II reste cependant toujours un peu de la lumiere emise par la diode qui se trouve 3 perdue, non utilisee par le guide. L'idee de ('invention est alors, non pas d'ameliorer encore la conception de la face d'entree du guide, mais au contraire de tirer partie de cet etat de fait pour exploiter cette portion de lumiere perdue, et realiser ainsi une seconde fonction optique, a ('aide d'un element dioptrique qui peut titre simplement une lentille, ou d'un element reflechissant, comme un miroir. On peut ainsi obtenir deux fonctions photometriques, donc deux faisceaux lumineux avec des caracteristiques differentes (direction privilegiee, grille de repartition ....), avec une remarquable economie de moyens. A noter que la source lumineuse de type diode est avantageusement placee a proximite immediate de la face d'entree du guide : elle emet directement de la lumiere vers la face d'entree. Mais, alternativement, elle peut aussi titre disposee plus loin, la lumiere emise par la source pouvant titre acheminee/guidee jusqu'a la face d'entree du guide par des moyens optiques du type fibre optique par exemple. Differents modes de realisation de ('invention sont possibles, dont ceux decrits ci-apres. Ces modes de realisation sont alternatifs ou cumulatifs. Selon un premier mode de realisation, ('element dioptrique intercepte directement une partie de la lumiere emise par la source lumineuse. Dans ce cas de figure, it s'agit soit de recuperer de la lumiere qui, sinon, n'aurait jamais atteint la face d'entree du guide, soit de prelever une fraction de la lumiere qui sinon aurait atteint la face d'entree de la lumiere, de facon a ce que ce prelevement n'affecte pas la fonction lumineuse assuree par le guide. Selon un second mode de realisation, ('element dioptrique intercepte une partie de lumiere emise par la source puis reflechie par la face d'entree vers I'exterieur du guide. En effet, quand des rayons lumineux atteignent la face d'entree du guide, la plus grande partie de ceux-ci entrent dans le guide et s'y propagent, mais une autre partie est reflechie vers I'exterieur du guide suivant les lois de Fresnel. A titre d'exemple, pour des guides faits en des materiaux transparents d'indice de refraction d'environ 1,5 la partie des rayons reflechie vers I'exterieur est d'environ 4% lorsque les rayons lumineux 4 arrivent perpendiculairement a la face d'entree. Cette proportion augmente avec I'inclinaison du rayon par rapport a la face d'entree. On cherche habituellement a configurer la face d'entree pour minimiser cette reflexion, mais ici, dans le cadre de ('invention, on va plutOt chercher a la controler precisement voire a ('amplifier. Ainsi, la face d'entree du guide peut titre choisie sous forme d'une surface au moins en partie courbe, de preference convexe/bombee, ou au moins en partie inclinee par rapport a I'axe longitudinal du guide. Selon un troisieme mode de realisation, une partie de la lumiere emise par la source est reflechie par un element prismatique integre au guide de lumiere a proximite de sa face d'entree, puis ressort du guide et traverse ('element dioptrique. L'element dioptrique peut titre integre ou non au guide de lumiere. Les rayons recuperes par ('element dioptrique sont alors issus, dans ce cas de figure, de multiples reflexions. Avantageusement, ('element dioptrique peut titre integre au guide. Cette configuration permet de mouler en une seule piece les deux composants, et d'assurer un parfait positionnement relatif. II peut aussi titre integre dans un ecran intermediaire, ou titre integre a Ia glace de fermeture d'un projecteur ou d'un feu. Pour faire la seconde fonction photometrique avec la meme source lumineuse, on peut en fait distinguer deux choses : it faut d'abord prelever la quantite de lumiere suffisante, et lui donner la direction et la repartition voulues. Selon les modes de realisation, qui seront l'objet d'exemples detailles ci-apres, la lumiere est recuperee par ('element dioptrique avec deja, par exemple, la direction privilegiee voulue, I'element dioptrique n'ayant alors que le role de concentrer/rassembler les rayons. Mais la lumiere interceptee par I'element dioptrique peut aussi ne pas avoir, quand elle atteint cet element, la direction voulue : it est alors necessaire que ('element dioptrique soit egalement apte a devier au moins une partie des rayons Iumineux les traversant. L'element dioptrique peut titre une lentille avec une face de sortie munie de prismes, progressifs ou non. Ces prismes peuvent eux memes porter des elements optiques, comme des stries ou des tores. Sa face d'entree peut aussi titre munie d'anneaux de Fresnel. 5 Avantageusement, la premiere fonction visee, celle obtenue avec le guide de lumiere, est une fonction de signalisation du type feu de position, lanterne, et la seconde fonction visee, celle obtenue a I'aide de ('element dioptrique, est une fonction de signalisation de type feu de position laterale { side marker en anglais). L'invention concerne egalement le vehicule automobile muni de projecteurs ou de feux comprenant le dispositif decrit plus haut. L'invention sera decrite en details a I'aide d'exemples de realisation non limitatifs, illustres par les figures suivantes : Les figures 1 et 2 representent des sections de guides optiques selon 15 fart anterieur destines a titre incorpores dans des feux de vehicule automobile. Les figures 3a,3b,3c representent trois variantes de sections de guide optique selon un premier mode de realisation de ('invention, Les figures 4a,4b,4c representent trois configurations relatives guide 20 optique/element dioptrique selon ('invention, Les figures 5a, 5b representent deux formes d'element dioptrique selon ('invention. La figure 6 represente une configuration ou guide optique et lentille dioptrique sont solidarises. 25 La figure 7 represente une configuration ou la lentille dioptrique fait partie de la glace de fermeture d'un feu. La figure 8 represente une vue en trois dimensions du guide, de la source lumineuse et de la lentille selon une variante de !'invention, Les figures 9a, 9b correspondent a une autre variante de I'invention, 30 avec integration d'un prisme a ('entree du guide de lumiere, 6 La figure 10 correspond a une vue en trois dimensions de la variante selon les figures 9a,9b. Toutes ces figures sont tits schsmatiques et ne respectent pas necessairement I'echelle pour en faciliter la lecture. II est bien entendu que, dans toutes les figures suivantes, le guide de lumiere est represents indifferemment sous une forme courbe ou sous forme rectiligne, et que I'invention s'applique a toutes formes de guide. La figure 1 represente une section de guide de lumiere G de fart anterieur destine a faire une fonction de feu de lanterne dans un feu de vehicule. Le guide est aliments par une diode slectroluminescente S disposee a proximite de rune de ses extremites, cote interieur du vehicule. La direction x representee correspond a la direction privilegiee de la lumiere emise par le guide pour assurer la fonction lanterne. La direction y represente par contre la direction privilegiee recherchse pour la fonction < feu de position later-ale (< Les figures 3a,3b,3c correspondent a une premiere variante de realisation de I'invention : le guide de lumiere est destine a remplir la fonction feu de position, et on recupere de la lumiere emise par la source apres reflexion sur la face d'entree du guide G pour faire une fonction feu de position later-ale (<> en anglais) . Dans cette variante, le guide optique G a une section circulaire ; it est bien entendu qu'il peut aussi, dans d'autres modes de realisation, avoir une section elliptique, ovate, voire carree etc. Dans cette variante, le guide optique G est a base de polymere 5 transparent en polycarbonate (ou polymetacrylate de methyle PMMA), de preference de qualite cristal. Ce guide optique presente une face dite d'entree FE a Tune de ses extremites, au regard de laquelle est disposee une diode electroluminescente S, et une face terminale FT, qui constitue I'extremite 10 opposee a la precedente, et qui est depourvue de source lumineuse. Optionnellement, it est possible de prevoir une seconde source lumineuse a chacune des extremites du guide. Le guide comporte par ailleurs deux faces principates orientees selon sa Iongueur: - une premiere face FS constituant une face de sortie des rayons 15 lumineux propages dans le guide optique G ; cette face de sortie FS peut titre lisse et continue, ou bien comporter des stries. une deuxieme face FR, opposee a la premiere face FS, constituant une face de refiexion du guide optique G, qui est donc munie d'elements reflechissants, notamment des prismes. Pour plus de details sur la geometrie 20 des faces de reflexion et de sortie d'un tel guide, on peut se reporter aux brevets francais FR 04 06 375 et FR04 06 376. La figure 3a montre 1e cheminement d'un rayon lumineux atteignant la face d'entree FE du guide G : it se decompose en une partie absorbee A a la surface du guide, une partie T qui est transmise dans le guide et qui va s'y 25 propager, une partie R qui va titre reflechie. C'est cette partie de lumiere reflechie qui va permettre d'obtenir le flux de lumiere suffisant pour obtenir la fonction feu de position laterale (((side marker en anglais). On peut alors amplifier le pourcentage de lumiere reflechie par la face d'entree FE etlou modifier son orientation privilegiee en modifiant sa geometrie : 30 - a la figure 3a, la face d'entree est droite, elle est perpendiculaire a ('axe longitudinal du guide G, c'est la configuration la plus simple, - a la figure 3b, la face d'entree FE a ete modifiee, elle est plane mais inclinee par rapport a ('axe longitudinal du guide : Ia fleche en traits pleins indique ('orientation generale de la lumiere reflechie par la face d'entree du 35 guide, a comparer a la fleche en traits pointilles correspondant a I'orientation obtenue avec la configuration selon la figure 3a, - a Ia figure 3c, la face d'entree FE a ete modifiee, de fawn a etre convexe, bombee. On voit, avec les mrmes conventions, qu'a la figure precedente, que cette forme particuliere permet de modifier ('orientation de la lumiere reflechie. On peut accentuer/adapter le degre de bombage de cette face, le moduler de fawn appropriee pour ajuster au mieux cette orientation en fonction des besoins. On volt aussi que ('amplitude angulaire de la lumiere renvoyee avec une face d'entree plane (alpha 1) est plus petite que celle obtenue avec une face bombee (alpha 2). Des figures 3a,3b et3c, on a pu voir comment on recuperait de la lumiere pour faire la fonction feu de position later-ale (< On note que les rayons sortant de la lentille ont substantiellement la meme orientation generale et la meme distribution dans le cas de la figure 4a et dans le cas de la figure 4b, alors que ('orientation et la distribution des rayons parvenant a la lentille sont differentes dans les deux cas de figures : cela a ete rendu possible en ajoutant des prismes sur la face de sortie de la lentille dans le cas de la figure 4b. Dans le cas de la figure 4c, une partie de la photometrie de la fonction feu de position Iaterale (<
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L'invention a pour objet un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile comportant :- un guide de lumière (G) destiné à être alimenté en lumière par une face d'entrée (FE) située à l'une de ses extrémités, afin de réaliser une première fonction photométrique,- une source lumineuse (S) destinée à alimenter en lumière ledit guide de lumière (G) par sa face d'entrée (FE) afin de réaliser ladite première fonction,- au moins un élément dioptrique ou réfléchissant (L) disposé à proximité de la face d'entrée (FE) du guide optique et apte à prélever une partie de la lumière émise par la source (S), afin de réaliser une seconde fonction photométrique
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1- Dispositif d'eclairage et/ou de signalisation pour vehicule automobile comportant : - un guide de Iumiere (G) destine a etre alimente en Iumiere par une face d'entree (FE) situee a Tune de ses extremites, afin de realiser une premiere fonction photometrique, - une source lumineuse (S) destinee a alimenter en Iumiere !edit guide de Iumiere (G) par sa face d'entree (FE) afin de realiser ladite premiere fonction, - au moins un element dioptrique ou reflechissant (L) dispose a proximite de la face d'entree (FE) du guide optique et apte a prelever une partie de la Iumiere emise par la source (S), afin de realiser une seconde fonction 15 photometrique. 2- Dispositif selon la precedente, caracterise en ce que ['element dioptrique ou reflechissant (L) intercepte directement une partie de Ia Iumiere emise par la source lumineuse. 3- Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce que I'element dioptrique ou reflechissant (L) intercepte une partie de Iumiere emise par la source (S) puis reflechie par Ia face d'entree (FE) vers I'exterieur du guide (G). 25 4- Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce qu'une partie de la Iumiere emise par la source (S) est reflechie par un element prismatique integre au guide de Iumiere (G) a proximite de sa face d'entree (FE), puis ressort du guide en traversant ['element dioptrique (L), 30 ['element dioptrique etant integre ou non au guide optique. 5- Dispositif selon ['une des precedentes, caracterise en ce que ['element dioptrique ou reflechissant (L) est integre au guide de Iumiere. 35 6- Dispositif selon ['une des precedentes, caracterise en ce 20que ('element dioptrique ou reflechissant (L) est integre a un ecran intermediaire ou a la glace exterieure du dispositif. 7- Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce 5 que la face d'entree (FE) du guide (G) est une surface au moins en partie courbe, notamment convexe, ou au moins en partie inclinee. 8- Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce que ('element dioptrique (L) est apte a devier au moins une partie des 10 rayons lumineux le traversant. 9 - Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce que I'element dioptrique (L) est une lentille avec une face de sortie munie de prismes, progressifs ou non progressifs, portant eventuellement eux-memes 15 d' elements optiques comme des stries ou des tores. 10- Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce que ('element dioptrique (L) est une lentille avec une face d'entree munie d'anneaux de Fresnel. 11 - Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce que la premiere fonction photometrique est une fonction de feu de position, de lanterne. 25 12 - Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce que la seconde fonction photometrique est une fonction de type feu de position laterale. 13 - Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce 30 que la source lumineuse (S) est une diode electroluminescente ou un groupement de diodes electroluminescentes. 20
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B,F
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B60,F21
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B60Q,F21S,F21V,F21W,F21Y
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B60Q 1,F21S 8,F21V 8,F21W 107,F21Y 101
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B60Q 1/02,F21S 8/10,F21V 8/00,F21W 107/10,F21Y 101/02
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FR2898578
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A1
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PERFECTIONNEMENT A UNE SUSPENSION ARRIERE D'UN VEHICULE A DEUX ROUES OU SIMILAIRE.
| 20,070,921 |
La présente invention concerne un perfectionnement à une suspension arrière d'un véhicule tel qu'une bicyclette, une moto ou analogue, du type comportant un châssis, un bras oscillant solidaire du cadre et portant l'axe du moyeu d'une roue arrière motrice et un amortisseur dont les extrémités sont solidaires respectivement du cadre et du bras oscillant, ladite suspension procurant un effet dit anti-pompage. ~o On connaît bien des vélos tout terrain dit VTT dont la suspension arrière est constituée d'un bras oscillant articulé au niveau de la partie inférieure du tube de selle et coopérant avec un amortisseur. Ledit bras oscillant pivote autour d'un axe fixe parallèle à l'axe du pignon menant qui est porté par le boîtier de pédalier positionné à l'extrémité inférieure du cadre, c'est-à-dire à 15 l'intersection du tube oblique et du tube de selle de ce dernier. Par ailleurs, les extrémités de l'amortisseur sont solidaires du bras oscillant et respectivement du tube horizontal reliant le tube de selle à la fourche du vélo ou d'un tube intermédiaire s'étendant globalement du boîtier de pédalier au tube horizontal, ledit tube de selle étant interrompu pour laisser le passage à 20 l'amortisseur. Ce type de suspension arrière provoque sous l'action d'un coup de pédale énergique tel qu'un coup de pédale pour relancer le vélo ou lorsque le cycliste adopte la position dite en danseuse debout sur les pédales, un effet dit de pompage qui se traduit par un enfoncement cyclique de la suspension même 25 sur un sol parfaitement nivelé. Ce type de suspension arrière présente donc l'inconvénient de dissiper une partie du couple moteur fourni par le cycliste dans l'amortisseur au lieu de participer à la motricité du vélo. On connaît, par ailleurs, des vélos tout terrain dit VTT dont la suspension arrière est constituée d'un bras oscillant articulé au tube de selle et/ou au tube 30 oblique du cadre au moyen de deux biellettes ou similaires, ledit bras oscillant ou au moins l'une des biellettes coopérant avec un amortisseur. Ledit bras oscillant pivote ainsi autour d'un point de pivot virtuel mobile, également appelé centre instantané de rotation, qui correspond à l'intersection des droites passant par les axes respectifs des biellettes. C'est le cas de la demande de brevet américain US 2002/0109332, par exemple, qui décrit une telle suspension arrière de vélo. Le centre instantané se déplace dans le quadrant antérieur inférieur et se déplace d'avant en arrière et de haut en bas lorsque le bras oscillant se déplace vers le haut lors du franchissement d'un obstacle tel qu'une bosse par exemple. Une telle suspension arrière présente également l'inconvénient de procurer un effet dit de pompage qui se traduit par un enfoncement cyclique de io la suspension même sur un sol parfaitement nivelé dissipant ainsi une partie du couple moteur fourni par le cycliste dans l'amortisseur au lieu de participer à la motricité du vélo. L'un des buts de l'invention est donc de remédier à cet inconvénient en proposant une suspension arrière d'un véhicule tel qu'un VTT ou similaire 15 de conception simple et peu onéreuse procurant un effet anti-pompage. A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé une suspension arrière d'un véhicule tel qu'une bicyclette, une moto ou analogue, du type comportant un châssis, un bras oscillant solidaire du châssis portant l'axe du moyeu d'une roue motrice et un amortisseur dont les extrémités sont 20 solidaires respectivement du châssis et du bras oscillant, le couple moteur étant transmis à la roue motrice par une chaîne s'étendant entre un pignon menant solidaire du châssis et un pignon mené solidaire de l'axe du moyeu de la roue motrice, ladite chaîne entre les pignons menant et mené formant deux brins, l'un supérieur tendu qui transmet le couple moteur à la roue motrice 25 arrière et l'autre inférieur dit de retour, le bras oscillant étant solidarisé audit châssis par au moins deux moyens d'articulation de telle manière que le bras oscillant pivote autour d'un point dit centre instantané de rotation mobile lorsque le moyeu de la roue motrice se déplace de part et d'autre de sa position de référence correspondant à la position de l'axe du moyeu de la roue 30 motrice lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique ; ladite suspension est remarquable en ce que le centre instantané de rotation s'étend derrière l'axe du moyeu de la roue arrière. Une trajectoire du centre instantané de rotation à l'arrière du moyeu de la roue arrière procure un effet anti-pompage en créant un moment de rappel tendant à ramener le bras oscillant dans sa position d'équilibre statique lors du pédalage Le centre instantané de rotation se déplace, de préférence, vers le bas lorsque l'axe du moyeu de la roue motrice se déplace au dessus de sa position de référence correspondant à sa position lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique. De manière avantageuse, les moyens d'articulation consistent en une io biellette dite inférieure dont les axes de rotation positionnés aux extrémités libres de ladite biellette inférieure sont articulés au bras oscillant et respectivement au tube de selle au dessus du boîtier de pédalier, ladite biellette inférieure s'étendant globalement horizontalement entre le tube de selle et le tube oblique du cadre lorsque le véhicule est en position d'équilibre 15 statique. De plus, les moyens d'articulation consistent en une biellette dite supérieure dont les axes de rotation positionnés aux extrémités libres de ladite biellette supérieure sont respectivement articulés au bras oscillant et respectivement au tube de selle en dessous du tube horizontal du cadre, ladite 20 biellette s'étendant globalement horizontalement entre le tube de selle et le tube oblique du cadre du véhicule lorsque ce dernier est en position d'équilibre statique. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécutions, données à 25 titre d'exemples non limitatifs, de la suspension arrière conforme à l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue de côté partielle d'une bicyclette équipée d'une suspension arrière conforme à l'invention, seul le châssis et le bras oscillant étant représentés, 30 - la figure 2 est une représentation schématique d'une bicyclette équipée d'une variante d'exécution de la suspension arrière suivant l'invention, -la figure 3 est une représentation schématique d'une bicyclette équipée d'une variante d'exécution de la suspension arrière suivant l'invention. On décrira ci-après à titre d'exemple non limitatif une suspension arrière d'une bicyclette de type vélo tout terrain (VTT); néanmoins, la suspension arrière suivant l'invention pourrait être adaptée à tout autre véhicule sans pour autant sortir du cadre de l'invention. En référence à la figure 1, le VTT comprend un châssis 1 dit cadre triangulé constitué d'un tube de selle 2 globalement vertical, d'un tube oblique 3 assemblé par soudage à l'extrémité inférieure du tube de selle 2 et lo d'un tube horizontal 4 dont les extrémités sont assemblées par soudage à l'extrémité supérieure du tube de selle 2 et respectivement à un tube de fourche 5 globalement vertical, le tube oblique 3 étant, par ailleurs, solidarisé audit tube de fourche 5 également par soudage. Ce tube de fourche 5 reçoit une fourche 6 du type télescopique portant à son extrémité inférieure l'axe du 15 moyeu de la roue avant 7 du VTT. Un guidon 8 est de manière classique solidarisé à l'extrémité distale d'une potence 9 solidaire de l'extrémité supérieure de la fourche 6 pour assurer la direction du VTT. Le tube de selle 2 est apte à recevoir une tige de selle 10 comprenant à son extrémité supérieure une selle 11 sur laquelle prend position le cycliste. 20 L'extrémité inférieure dudit tube de selle 2, c'est-à-dire l'intersection du tube oblique 3 et dudit tube de selle 2, comporte un boîtier de pédalier 12 portant de manière classique l'axe des pignons menant 13 communément appelés plateaux dont les axes de rotation sont coaxiaux. Des pédales 14 sont solidaires de l'axe des pignons menant 13 de part et d'autre du cadre 1 25 du VTT. Ledit VTT comprend, par ailleurs, un bras oscillant 15 constitué de deux ensembles triangulaires 15a, 15b s'étendant de part et d'autre du plan médian du cadre 1. Lesdits ensembles 15a, 15b sont reliés par une ou plusieurs entretoises non représentées sur la figure 1. Chaque ensemble 15a, 15b du 30 bras oscillant 15 est constitué d'un tube horizontal 16, d'un tube oblique 17 et d'un tube vertical 18 connectés deux à deux par des soudures. L'intersection du tube oblique 17 et du tube horizontal 16 porte l'axe 19 d'une roue arrière 20. De manière classique, ladite roue arrière 20 est entraînée en rotation par une chaîne de transmission 21 s'étendant entre le pignon menant 13 du boîtier de pédalier 6 et le pignon mené 22 porté par l'axe 19 du moyeu de la roue arrière 20 motrice, lorsque le cycliste pédale. Le bras oscillant 15 est solidarisé au cadre 1 par deux moyens d'articulation 23 et 24. Le premier moyen d'articulation 23 consiste en une biellette dite inférieure 23 dont les axes de rotation 23a et 23b positionnés aux extrémités libres de ladite biellette inférieure 23 sont respectivement articulés à to l'intersection des tubes verticaux 18 et des tubes horizontaux 16 du bras oscillant 15 et respectivement au tube de selle 2 au dessus du boîtier de pédalier 6. Cette biellette inférieure 23 s'étend globalement horizontalement entre le tube de selle 2 et le tube oblique 3 du cadre 1 du VTT lorsque ce dernier est en position d'équilibre statique, c'est-à-dire lorsqu'un cycliste de 15 poids moyen monte sur le VTT. Le second moyen d'articulation 24 consiste en une biellette dite supérieure 1 dont les axes de rotation 24a et 24b positionnés aux extrémités libres de ladite biellette supérieure 24 sont respectivement articulés à l'intersection des tubes verticaux 18 et des tubes obliques 17 du bras 20 oscillant 15 et respectivement au tube de selle 2 en dessous du tube horizontau4 du cadre 1. Cette biellette supérieure 24 s'étend globalement horizontalement entre le tube de selle 2 et le tube oblique du cadre 1 du VTT lorsque ce dernier est en position d'équilibre statique. Néanmoins, cette biellette supérieure 24 ne s'étend pas parallèlement à la biellette inférieure 23. 25 Le centre instantané de rotation 25 défini par l'intersection des droites di et d2 passant respectivement par les axes 23a,23b de la biellette inférieure 23 et par les axes 24a,24b de la biellette supérieure 24 est situé à l'arrière de l'axe 19 du moyeu de la roue arrière 20. En position d'équilibre statique, telle que représentée sur la figure 1, ledit centre instantané de rotation 25 se situe 30 sur le prolongement du brin tendu de la chaîne 21. Par ailleurs, lorsque la roue arrière 20 rencontre un obstacle, le bras oscillant 15 se déplace vers le haut entraînant en rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre les biellettes 23 et 24. Le centre instantané 25 se déplace alors vers le bas le long d'une trajectoire curviligne 26. Il va de soi que le centre instantané de rotation 25 peut, en position d'équilibre statique, se situer juste au dessus ou juste en dessous de la droite prolongeant le brin supérieur de la chaîne 21 sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Enfin, le VTT comprend un amortisseur 27 dont les extrémités libres sont solidaires respectivement d'une patte 28 s'étendant depuis les tubes verticaux 18 du bras oscillant 15 et du tube horizontal 4 du cadre 1. Ainsi, io l'amortisseur 27 s'étend globalement parallèlement au tube de selle 2 entre les tubes oblique 3, horizontal 4 et de selle 2 formant le cadre 1. On expliquera maintenant le fonctionnement du VTT suivant l'invention en référence à la figure 1. En position d'équilibre statique, le centre instantané de rotation 25 se 15 situe à l'arrière de l'axe 19 du moyeu de la roue arrière 20, globalement sur le brin supérieur tendu de la chaîne 21 comme on l'a vu précédemment. Lorsque l'axe 19 du moyeu de la roue arrière 20 se déplace vers le haut, comme l'indique la flèche a de la figure 1, les biellettes inférieure 23 et supérieure 24 pivotent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le 20 centre instantané de rotation 25 se déplace alors vers le bas suivant une trajectoire 26 globalement curviligne dont la concavité est orientée globalement vers le haut. Ainsi, lorsque l'axe 19 du moyeu de la roue arrière se déplace vers le haut, le centre instantané de rotation 25 se déplace en dessous du brin supérieur de la chaîne de transmission 21. De la sorte, un moment de rappel 25 proportionnel à la tension du brin supérieur de la chaîne 21 et à la distance séparant ledit brin supérieur de la chaîne 21, ou de la droite la prolongeant, du centre instantané de rotation 25 du bras oscillant 15 tend à ramener le bras oscillant 15 dans sa position équilibre statique Pr. Lorsque le bras oscillant 15 se déplace vers le bas, comme l'indique la 30 flèche b de la figure 1, les biellettes inférieure 23 et supérieure 24 pivotent dans le sens des aiguilles d'une montre. Le centre instantané de rotation 25 se déplace alors vers le haut le long de sa trajectoire curviligne 26 jusqu'à ce qu'il atteigne la droite prolongeant le brin tendu de la chaîne 21. Ainsi, un moment de rappel proportionnel à la tension du brin supérieur de la chaîne 21 et à la distance séparant ce dernier du centre instantané de rotation 25 se crée lors du pédalage. Ce moment de rappel tend à ramener le bras oscillant 15 dans sa position d'équilibre statique Pr. Par conséquent, le moment de rappel du bras oscillant 15 s'oppose, quelque soit son sens, et à chaque instant, à la naissance du mouvement oscillatoire parasite dit de pompage créé par le mouvement de pédalage du cycliste. to Selon une variante d'exécution du VTT équipée d'une suspension arrière conforme à l'invention, en référence à la figure 2, la biellette inférieure 23 a été substituée par un moyen d'articulation consistant d'une part en une lumière 29 curviligne dont la concavité est orientée vers l'axe 19 du moyeu de la roue arrière. Cette lumière 29 est pratiquée, par exemple, dans deux plaques 1s verticales parallèles 30 soudées à l'arrière du tube de selle 2, à proximité du boîtier de pédalier 6. Le moyen d'articulation 23 consiste d'autre part en un axe 31 monté fou sur des roulements à l'extrémité proximale des tubes obliques 17 du bras oscillant 15, c'est-à-dire aux extrémités libres des tubes obliques 17 opposées à l'axe 19 du moyeu de la roue arrière, et traversant la 20 lumière 29 formant chemin de came. Dans cet exemple particulier de réalisation, la forme de la lumière 29 se superpose avec une spirale dite logarithmique qui présente les caractéristiques suivantes : 25 Equation polaire : p=aeke où k est la constante de l'angle tangentiel polaire avec k=cotyr abscisse curviligne : = + k2 p s _ k cosy' On observera que le rayon de courbure de la lumière 29 croît depuis son extrémité inférieure jusqu'à son extrémité supérieure. 30 La trajectoire curviligne peut se superposer avec un segment d'une spirale dite d'Archimède qui présente alors les caractéristiques suivantes : Equation polaire : p=a6 abscisse curviligne : s = a f V1 + t2 dt 0 spirale de pas e=2na Toutefois, la trajectoire curviligne peut se superposer avec un segment d'une spirale quelconque telle qu'une spirale de Descartes, une spirale hyperbolique, une spirale de Norwich, une spirale de Cornu dite également to clothoïde, ou similaire sans sortir du cadre de l'invention. Par ailleurs, la biellette supérieure 24 a été substituée par un moyen d'articulation consistant d'une part en une lumière 32 curviligne dont la concavité est orientée vers l'axe 19 du moyeu de la roue arrière 20 et d'autre part en un axe 33 monté fou sur des roulements à l'extrémité proximale des 15 tubes horizontaux 17 du bras oscillant 15 et traversant la lumière 32 formant chemin de came. De la même manière que pour le moyen d'articulation 23, cette lumière 32 est pratiquée, par exemple, dans deux plaques verticales parallèles 34 soudées à l'arrière du tube de selle 2, à proximité de son extrémité supérieure. De plus, la forme de la lumière 32 se superpose avec 20 une spirale dite logarithmique dont le rayon de courbure décroît depuis l'extrémité inférieure jusqu'à son extrémité supérieure. Toutefois, la forme de la lumière 32 peut se superposer avec un segment d'une spirale quelconque telle qu'une spirale d'Archimède, une spirale de Descartes, une spirale hyperbolique, une spirale de Norwich, une spirale de 25 Cornu dite également clothoïde, ou similaire sans sortir du cadre de l'invention. On notera que le centre instantané de rotation 25 du bras oscillant 15 correspond alors à l'intersection des droites passant par la normale aux tangentes respectives des trajectoires curvilignes des moyens d'articulation 23 et 24. 30 Selon une seconde variante d'exécution du VTT équipée d'une suspension arrière conforme à l'invention, en référence à la figure 3, le VTT comprend de la même manière que précédemment un châssis 1 constitué d'un tube de selle 2 globalement vertical, d'un tube oblique 3 et un tube de fourche 5. s Ledit VTT comporte, par ailleurs, un bras oscillant 35 constitué de deux ensembles 35a, 35b en forme de V s'étendant de part et d'autre du plan médian du cadre 1. Lesdits ensembles 35a, 35b sont reliés par une ou plusieurs entretoises non représentées sur la figure 1. Chaque ensemble 35a, 35b du bras oscillant 35 est constitué d'un tube oblique dit hauban 36 et d'un io tube inférieur 37 connectés deux à deux par des soudures. L'intersection du hauban 36 et du tube inférieur 37 porte l'axe 38 du moyeu 39 de la roue arrière 40. Ledit bras oscillant 35 est solidarisé au cadre 1 par deux moyens d'articulation 41 et 42. 15 Le premier moyen d'articulation 41 consiste en une biellette dite inférieure 41 dont les axes de rotation 41a et 41b positionnés aux extrémités libres de ladite biellette 41 sont respectivement articulés à l'extrémité distale du tube inférieur 37 du bras oscillant 35 et au tube de selle 2 à proximité du boîtier de pédalier 23. Cette biellette inférieure 41 s'étend globalement 20 horizontalement à l'arrière du tube de selle 2 du cadre 1 du VTT lorsque ce dernier est en position d'équilibre statique, c'est-à-dire lorsqu'un cycliste de poids moyen prend position sur la selle du VTT. Plus précisément, ladite biellette inférieure 41 est légèrement inclinée de haut en bas et d'avant en arrière en formant un angle a, compris entre 0 et 10 , et de préférence 25 d'environ 5 , avec l'horizontal H représentée en traits pointillés sur la figure 1. Le second moyen d'articulation 42 consiste en une biellette dite supérieure 42 dont les axes de rotation 42a et 42b positionnés aux extrémités libres de ladite biellette supérieure 42 sont respectivement articulés à l'extrémité distale du hauban 36 du bras oscillant 35 et au tube de selle 2 en 30 dessous du tube horizontal 4 du cadre 1. Cette biellette supérieure 42 s'étend globalement horizontalement entre le tube de selle 2 et le tube oblique 3 du cadre 1 du VTT lorsque ce dernier est en position d'équilibre statique. Néanmoins, cette biellette supérieure 42 est légèrement inclinée de haut en bas et d'avant en arrière en formant un angle p d'environ 85 avec la vertical V et elle ne s'étend pas parallèlement à la biellette inférieure 41. Le centre instantané de rotation 43 défini par l'intersection des droite di et d2 passant respectivement par les axes 41 a,41 b de la biellette inférieure 41 et par les axes 42a,42b de la biellette supérieure 42 est situé dans le quadrant postérieur supérieur du cadre 1 derrière le moyeu 39 de la roue arrière 40. En position d'équilibre statique, telle que représentée sur la figure 3, ledit centre instantané de rotation 43 se situe sur la droite prolongeant le brin tendu to supérieure de la chaîne de transmission 44. Par ailleurs, lorsque la roue arrière 40 rencontre un obstacle, le bras oscillant 35 se déplace vers le haut entraînant en rotation la biellette inférieure 41 dans le sens des aiguilles d'une montre et la biellette supérieure 42 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le centre 15 instantané de rotation 43 se déplace alors, à l'arrière du moyeu 39 de la roue arrière 40, sous le brin tendu supérieur de la chaîne 44, le long d'une trajectoire légèrement curviligne, c'est-à-dire une trajectoire curviligne présentant un grand rayon de courbure, dont la concavité est orientée vers le haut. On observera que, en fonction du rapport des longueurs des biellettes 20 inférieure 41 et supérieure 42, de la position desdites biellettes 41 et 42 en position d'équilibre statique, notamment, le centre instantané de rotation 43 pourra se déplacer le long d'une trajectoire globalement rectiligne et horizontale. Par ailleurs, il va de soi que le centre instantané de rotation 43 pourra, en 25 position d'équilibre statique, se situer à proximité du brin tendu supérieur de la chaîne de transmission 44, ou de la droite prolongeant ledit brin tendu de la chaîne 44, c'est-à-dire se situer juste au dessus ou juste en dessous du brin tendu supérieur de la chaîne de transmission 44, ou de la droite la prolongeant. Le centre instantané de rotation 43 se déplace à l'intérieur d'une bande 45 30 horizontale, ladite bande 45 étant délimitée par une droite supérieure 45a et une droite inférieure 45b s'étendant au dessus et respectivement en dessous du brin tendu supérieur de la chaîne 44, ou de la droite la prolongeant, en position d'équilibre statique. La distance séparant la droite supérieure 45a de la droite inférieure 45b de la bande 45 est inférieure ou égale à la moitié, et de préférence inférieure ou égale au quart, du débattement vertical maximal du moyeu 39 de la roue arrière 40. Le débattement vertical du moyeu 39 de la roue arrière 40 d'un VTT étant généralement compris entre 130mm et 200mm, la distance séparant les droites supérieure 45a et inférieure 45b de la bande 45 est comprise entre 65 et 100mm, et de préférence entre 32,5 et 50mm. Par ailleurs, lorsque l'axe du moyeu 39 de la roue arrière 40 se déplace vers le haut, le brin tendu supérieur de la chaîne de transmission 44 et la droite la prolongeant pivote autour du centre instantané de rotation 43 et s'incline progressivement de haut en bas et d'arrière en avant. Ainsi, lorsque l'axe du moyeu 39 de la roue arrière 40 se déplace vers le haut, le centre instantané 43 se déplace le long de sa trajectoire horizontale et se situe en dessous du brin tendu de la chaîne de transmission 44 ou de la droite la prolongeant. De la sorte, la distance entre ledit centre instantané 43 et le brin tendu supérieur de la chaîne de transmission 44, ou la droite la prolongeant, augmente lorsque le bras oscillant 35 se déplace vers le haut. On entend par distance, la longueur du segment normal, c'est-à-dire orthogonal, au brin tendu de la chaîne de transmission 44 ou à la droite prolongeant ledit brin tendu, séparant le centre instantané de rotation 43 du brin tendu supérieur de la chaîne 44 ou la droite la prolongeant. Cette distance augmente globalement de manière linéaire. Toutefois, il est bien évident que, pour des longueurs de biellettes 41,42 particulières, ladite distance peut augmenter de manière non linéaire sans pour 25 autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, un moment de rappel proportionnel d'une part à la tension du brin tendu supérieur de la chaîne de transmission 44 et d'autre part à la distance séparant le centre instantané de rotation 43 du brin supérieur de la chaîne de transmission 44 ou de la droite la prolongeant se crée lors du pédalage. Ce 30 moment de rappel tend à ramener le bras oscillant 35 dans sa position d'équilibre statique. Par conséquent, le moment de rappel du bras oscillant 35 s'oppose, quelque soit son sens, et à chaque instant, à la naissance du mouvement oscillatoire parasite dit de pompage créé par le mouvement de pédalage du cycliste. Par ailleurs, on observera que, en position d'équilibre statique, ce qui correspond à un pédalage sur un terrain plat, le centre instantané de rotation 43 se situant sur le brin tendu supérieur de la chaîne de transmission 44, le pédalage du cycliste n'induit aucun moment de sorte que le bras oscillant 35 reste dans sa position d'équilibre statique. Par ailleurs, il est bien évident que le bras oscillant 15,35 peut consister to dans un bras de forme quelconque tel qu'un bras globalement rectiligne, par exemple, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. De plus, le cadre 1 peut également présenter une forme quelconque telle qu'une forme de V couché ou une forme de L couché par exemple. L'Homme du Métier pourra aisément modifier les dimensions et la 15 trajectoire des moyens d'articulation 23,24 et 41,42 afin d'obtenir une trajectoire du centre instantané 25,43 de telle sorte qu'il se déplace à proximité de la droite prolongeant le brin tendu de la chaîne, juste au dessus ou juste en dessous, par exemple. L'Homme du Métier pourra s'aider notamment d'un programme d'ordinateur dans lequel il pourra intégré les différentes contraintes 20 telles que les dimensions du cadre 1 et du bras oscillant 15,35, la forme du cadre 1 et du bras oscillant 15,35, la position des différents moyens d'articulation 23,24 ou 41,42 du bras oscillant 15,35 sur le cadre 1 par rapport au boîtier de pédalier 6, etc... De plus, la biellette inférieure 23,41 et les moyens d'articulation 24,42 25 articulant le bras oscillant 15,35 au châssis 1 peuvent être substitués par tout moyen équivalent tel qu'un excentrique ou un guide coulissant sur un rail par exemple. Au moins un des moyens d'articulation 23,41 ou 24,42 peut suivre une trajectoire curviligne dont le rayon de courbure croît et/ou décroît, ladite 30 trajectoire curviligne se superposant avec un segment de spirale, de parabole, d'hyperbole ou similaire, le rayon de courbure croissant et/ou décroissant linéairement ou de manière non linéaire. Par ailleurs, il est bien évident que la chaîne de transmission 21,44 peut être substitué par tout moyen équivalent de transmission à la roue arrière de l'effort de pédalage sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Enfin, il va de soi que la suspension arrière conforme à l'invention peut être adapté à tous les types de véhicules comportant un châssis, un bras oscillant, portant l'axe du moyeu d'au moins une roue motrice, articulé au châssis et un amortisseur dont les extrémités sont solidaires respectivement du châssis et du bras oscillant, tel qu'une moto, un quad ou similaire et que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières en io aucun cas limitatives quant aux domaines d'application de l'invention
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La présente invention concerne une suspension arrière d'un véhicule tel qu'une bicyclette, une moto ou analogue, du type comportant un châssis dit cadre (1), un bras oscillant (15,35) solidaire du cadre (1) portant l'axe du moyeu (19,39) d'une roue motrice (20,40) et un amortisseur (27) dont les extrémités sont solidaires respectivement du châssis (1) et du bras oscillant (15,35), le couple moteur étant transmis à la roue motrice (20,40) par une chaîne (21,44) s'étendant entre un pignon menant (13) solidaire du châssis (1) et un pignon mené (22) solidaire de l'axe du moyeu (19,39) de la roue motrice (20,40), ladite chaîne (21,44) entre les pignons menant (13) et mené (22) formant deux brins, l'un supérieur tendu qui transmet le couple moteur à la roue motrice arrière (20,40) et l'autre inférieur dit de retour, le bras oscillant (15,35) étant solidarisé audit cadre (1) par au moins deux moyens d'articulation, de telle manière que le bras oscillant (15,35) pivote autour d'un point dit centre instantané de rotation (25,43) mobile lorsque le moyeu (19,39) de la roue motrice (20,40) se déplace de part et d'autre de sa position de référence correspondant à la position de l'axe du moyeu (19,39) de la roue motrice (20,40) lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique ; ladite suspension est remarquable en ce que le centre instantané de rotation (25,43) s'étend derrière l'axe du moyeu (19,39) de la roue arrière (20,40).
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1 - Suspension arrière d'un véhicule tel qu'une bicyclette, une moto ou analogue, du type comportant un châssis dit cadre (1), un bras oscillant (15,35) solidaire du cadre (1) portant l'axe du moyeu (19,39) d'une roue motrice (20,40) et un amortisseur (27) dont les extrémités sont solidaires respectivement du châssis (1) et du bras oscillant (15,35), le couple moteur étant transmis à la roue motrice (20,40) par une chaîne (21,44) s'étendant entre un pignon menant (13) solidaire du châssis (1) et un pignon mené (22) solidaire de l'axe ~o du moyeu (19,39) de la roue motrice (20,40), ladite chaîne (21,44) entre les pignons menant (13) et mené (22) formant deux brins, l'un supérieur tendu qui transmet le couple moteur à la roue motrice arrière (20,40) et l'autre inférieur dit de retour, le bras oscillant (15,35) étant solidarisé audit cadre (1) par au moins deux moyens d'articulation, de telle manière que le bras oscillant (15,35) pivote 15 autour d'un point dit centre instantané de rotation (25,43) mobile lorsque le moyeu (19,39) de la roue motrice (20,40) se déplace de part et d'autre de sa position de référence correspondant à la position de l'axe du moyeu (19,39) de la roue motrice (20,40) lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique, caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (25,43) s'étend derrière 20 l'axe du moyeu (19,39) de la roue arrière (20,40). 2 - Suspension arrière suivant la précédente caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (25,43) se déplace vers le bas lorsque l'axe du moyeu (19,39) de la roue motrice (20,40) se déplace au dessus de sa position de référence correspondant à sa position 25 lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique. 3 - Suspension arrière suivant l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisée en ce que les moyens d'articulation consistent en une biellette dite inférieure (23) dont les axes de rotation (23a,23b) positionnés aux extrémités libres de ladite biellette inférieure (23) sont articulés au bras 30 oscillant (15) et respectivement au tube de selle (2) du cadre (1) au dessus du boîtier de pédalier (12), ladite biellette inférieure (23) s'étendant globalementhorizontalement entre le tube de selle (2) et le tube oblique (3) du cadre (1) lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique. 4 - Suspension arrière suivant l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce que les moyens d'articulation consistent en une biellette dite supérieure (24) dont les axes de rotation (24a,24b) positionnés aux extrémités libres de ladite biellette supérieure (24) sont respectivement articulés au bras oscillant (15) et respectivement au tube de selle (2) en dessous du tube horizontal (4) du cadre (1), ladite biellette (24) s'étendant globalement horizontalement entre le tube de selle (2) et le tube oblique (3) du ~o cadre (1) du véhicule lorsque ce dernier est en position d'équilibre statique. 5 - Suspension arrière suivant l'une quelconque des 1 à 4 caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (25,43) se situe sur le brin supérieur de la chaîne de transmission (21,44) ou la droite le prolongeant lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique. 15 6 - Suspension arrière suivant la 1 à 4 caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (25,43) se situe juste au dessus ou juste en dessous du brin supérieur de la chaîne de transmission (21,44) ou de la droite le prolongeant lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique. 7 - Suspension arrière suivant l'une quelconque des 1 20 à 6 caractérisée en ce qu'au moins l'un des moyens d'articulation consiste en un axe (31,33) s'étendant à travers une lumière (29,32) formant chemin de came, ladite lumière (29,32) étant formée dans deux plaques (30,34) solidaires d'au moins un des tubes (2,3,4) du cadre (1). 8 - Suspension arrière suivant la 7 caractérisée en ce 25 que l'axe (31,33) est monté sur des roulements. 9 - Suspension arrière suivant l'une quelconque des 7 ou 8 caractérisée en ce qu'au moins un des moyens d'articulation (29,30,31 ;32,33,34) suit une trajectoire curviligne dont le rayon de courbure croît et/ou décroît, ladite trajectoire curviligne se superposant avec un segment 30 de spirale, de parabole ou d'hyperbole. 10- Suspension arrière suivant la 9 caractérisée en ce que le rayon de courbure croît et/ou décroît linéairement. 11- Suspension arrière suivant la 9 caractérisée en ce que le rayon de courbure croît et/ou décroît de manière non linéaire. 12- Suspension arrière suivant l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ledit centre instantané de rotation (43) se déplace à l'intérieur d'une bande horizontale (45) de telle manière que ledit centre instantané de rotation (43) se déplace horizontalement lorsque le bras oscillant (35) se déplace vers le haut lors du franchissement d'un obstacle. 13- Suspension arrière suivant la 12 caractérisée en ce que la bande (45) est délimitée par une droite supérieure (45a) et une droite io inférieure (45b) s'étendant au dessus et respectivement en dessous du brin tendu supérieur de la chaîne (44), ou de la droite la prolongeant, en position d'équilibre statique. 14- Suspension arrière suivant la 13 caractérisée en ce que la distance séparant la droite supérieure (45a) de la droite 15 inférieure (45b) de la bande (45) est inférieure ou égale à la moitié du débattement vertical maximal du moyeu (39) de la roue arrière motrice (40). 15- Suspension suivant l'une quelconque des 12 à 14 caractérisée en ce que la distance entre ledit centre instantané de rotation (43) et le brin tendu supérieur de la chaîne de transmission (44), ou la 20 droite la prolongeant, augmente lorsque le bras oscillant (35) se déplace vers le haut. 16- Suspension suivant la 15 caractérisée en ce que la distance entre ledit centre instantané de rotation (43) et le brin tendu supérieur de la chaîne de transmission (44), ou la droite la prolongeant, augmente 25 linéairement lorsque le bras oscillant (35) se déplace vers le haut. 17- Suspension arrière suivant la 16 caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (43) décrit une trajectoire linéaire lorsque le bras oscillant (35) se déplace. 18- Suspension arrière suivant la 15 caractérisée en 30 ce que la distance entre ledit centre instantané de rotation (43) et le brin tendu supérieur de la chaîne de transmission (44), ou la droite la prolongeant, augmente de manière non linéaire lorsque le bras oscillant (35) se déplacevers le haut. 19- Suspension arrière suivant la 18 caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (43) décrit une trajectoire curviligne dont la concavité est orientée vers le haut lorsque le bras oscillant (35) se déplace.
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B
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B62
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B62K
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B62K 25
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B62K 25/26,B62K 25/28
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FR2890881
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A1
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PROCEDE D'USINAGE POUR LES CORPS CARBONES A PORES OUVERTS ET CORPS CARBONE.
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La présente invention concerne un procédé d'usinage pour les corps carbonés à pores ouverts. L'invention concerne de plus un corps carboné qui est réalisé à partir d'un substrat carboné à pores ouverts. On soumet pour la réalisation de SiC-céramiques des corps carbonés à pores ouverts à une silicisation. Le processus de fonte du silicium dans le corps est rendu possible par la porosité ouverte. L'invention a pour objectif de base de proposer un procédé d'usinage pour les corps carbonés à pores ouverts qui facilite la réalisation d'éléments céramiques. Cet objectif est rempli, selon l'invention, en réalisant un substrat carboné, en infiltrant les pores du substrat au moyen d'un medium pour former un infiltrat, en traitant l'infiltrat et en retirant ensuite le medium des pores. Les substrats à pores ouverts peuvent fondamentalement être soumis à un usinage sec ou à un usinage humide. La porosité élevée provoque cependant une réduction de la stabilité mécanique. Des creusements, des éclatements ou des microfissures peuvent survenir au cours de l'usinage. Dans les substrats renforcés de fibres, des délaminations peuvent survenir en raison de la résistance au cisaillement réduite parallèlement à la direction des fibres. Le procédé selon l'invention permet de stabiliser temporairement le substrat au moyen d'une infiltration par le medium. On peut ainsi effectuer un usinage, et en particulier un usinage mécanique, dans lequel le risque de creusements, d'éclatements ou de microfissures ainsi que de délaminations est réduit. On peut également réaliser en particulier des éléments à paroi mince et filigranes. L'infiltrat peut être usiné près des contours définitifs. La surface d'usinage des contours de l'élément céramique est ainsi réduite; l'usinage d'éléments céramiques est coûteux, car des outils en diamant doivent être utilisés et une durée d'usinage importante est nécessaire. En outre, dans le travail de pièces céramiques renforcées de fibres, un problème qui peut se poser est que les fibres sont découpées et que, de ce fait, le processus d'oxydation de l'élément céramique s'aggrave. Le procédé selon l'invention permet de réaliser des éléments avec des 2890881 2 structures de parois filigranes. Par exemple, les éléments peuvent être réalisés avec des parois d'une épaisseur inférieure à 5 mm: il est possible de réaliser des éléments par exemple pour des échangeurs thermiques à plaques (tels que décrits par exemple dans EP 1 544 565 A2) ou des roues de turbine. Le procédé selon l'invention permet également de réaliser facilement des assemblages. Le point d'assemblage de pièces à usiner doit être usiné mécaniquement avant l'assemblage. Cela peut, avec une matière à pores ouverts, entraîner un creusement sur les points à assembler. La capillarité élevée d'une structure à pores ouverts peut amener l'élimination à travers la structure poreuse d'une part considérable de la pâte d'assemblage appliquée sur une surface, qui ne peut alors plus servir à l'assemblage. L'infiltration du medium permettant d'obturer en particulier les pores au niveau de la surface, une pâte d'assemblage peut plus facilement être déposée en film sur la surface de la pièce à usiner. Cela permet d'obtenir un assemblage satisfaisant entre deux corps ou plus. L'usinage mécanique humide d'un corps carboné à pores ouverts peut endommager la structure de la surface de la pièce à usiner correspondante. Cela peut en particulier induire des tensions lors des étapes suivantes de l'usinage. Par exemple, des microfissures peuvent apparaître, qui ont un effet sur l'infiltration de silicium lors de la réalisation d'un élément SiC. En particulier, les défauts d'application de la silicisation peuvent s'aggraver. Le procédé selon l'invention permet de réduire de beaucoup la proportion d'articles défectueux aussi bien pendant l'usinage mécanique que pendant la silicisation. Des substances de dopage peuvent aussi être ajoutées au moyen du medium. L'infiltrat est usiné mécaniquement en particulier pour lui donner des contours précis. On lui donne en particulier le contour définitif de la pièce à réaliser, c'est-à-dire qu'il est usiné près des contours définitifs. Il est donc avantageux de donner à l'infiltrat une forme définie. Par exemple, aucun usinage de rectification mécanique ou seul un usinage de rectification mécanique réduit est nécessaire. On peut prévoir d'appliquer à la surface d'une ou plusieurs parties de l'infiltrat une pâte d'assemblage. Dans l'infiltrat, lorsqu'une quantité suffisante de medium est utilisée, les pores sont obturés en surface. La pâte d'assemblage n'est ainsi pas aspirée clans les pores par capillarité. Une quantité suffisante de pâte 2890881 3 d'assemblage permet alors l'assemblage, ce qui permet de réaliser des assemblages satisfaisants. Il est souhaitable d'éliminer une couche en surface avant d'appliquer sur une partie une pâte d'assemblage. Cela permet d'obtenir que la surface à assembler présente la structure d'une matrice carbonée du substrat et non une couche en surface présentant une proportion de medium élevé. La surface retrouve ensuite la structure carbonée d'origine, qui peut subir un assemblage avec la pâte d'assemblage. Il peut être particulièrement avantageux de choisir le medium de manière à ce qu'il puisse pénétrer dans les pores du substrat sous forme liquide, concréter dans les pores, ne pas réagir chimiquement avec le matériau du substrat carboné et être retiré des pores. Il est ainsi possible d'obtenir une stabilisation mécanique temporaire du substrat afin de l'usiner, ce qui permet d'obtenir à nouveau un corps à pores ouverts sur lequel l'infiltration de medium n'a que peu d'effet. Il est par ailleurs avantageux de choisir le medium de manière à ce que la perte de masse due au retrait du medium soit au moins de 80 %. La perte de masse est de préférence au moins de 90 %. De manière préférée entre toutes, la perte de masse est au moins d'environ 94 %. Il peut ainsi être garanti que seule une partie réduite du medium demeure dans la pièce usinée correspondante après le processus d'élimination dans les pores et que la porosité finale est à nouveau importante. Il est également avantageux de choisir le medium de manière à ce que le résidu après l'élimination soit en majorité constitué de carbone ou de silicium ou de carbure de silicium. L'étape intermédiaire de réalisation de l'infiltration du medium a ainsi un effet minimal sur les caractéristiques d'un céramique carbure en particulier sur une base silicium. En particulier, le medium est retiré par décomposition ou par changement de phase. Les mediums décomposables sont par exemple les résines ou les cires dures. Une cire dure peut par exemple être décomposée par cuisson. Une résine peut par exemple être décomposée par pyrolyse. Un exemple de medium qui peut être retiré après changement de phase est l'eau. Celle-ci peut être infiltrée dans les pores sous forme liquide. De la glace peut se former dans les pores par refroidissement du substrat. Le substrat infiltré correspondant peut ensuite être usiné. La glace peut ensuite être à nouveau liquéfiée par augmentation de la température et s'écouler hors des pores. 2890881 4 Il est particulièrement avantageux de choisir le medium de manière à ce qu'il puisse être retiré par traitement thermique. Le réchauffement de la pièce usinée permet ensuite de retirer une masse plus importante du medium des pores, ce qui permet d'obtenir à nouveau un corps à pores ouverts. Le medium est en particulier une substance qui peut se solidifier ou concréter de manière réversible ou irréversible dans les pores. En particulier, le medium est une résine (en particulier en base carbone) ou une cire dure ou un polymère de silicium. Ces substances peuvent concréter dans les pores et être retirées à nouveau par un traitement thermique. Il s'est révélé avantageux de choisir comme medium une résine époxy et en particulier une résine époxy durcissant à froid. Il est ainsi possible d'effectuer facilement une infiltration des pores, et le medium peut facilement être à nouveau retiré des pores. Il peut être prévu d'ajouter au medium une ou plusieurs substances de dopage. Il est ainsi possible d'insérer les substances de dopage dans les pores du substrat. On peut par exemple utiliser comme substance de dopage le bore. Il s'est avéré que le bore favorise la cristallisation du SiC dans la structure. L'ajout de la substance active de dopage dans le medium permet à la substance de dopage de se déposer sur une surface interne de pores et de se répartir dans le substrat. Le retrait du medium est en particulier effectué par cuisson ou par pyrolyse. Le procédé de décomposition ou de retrait par cuisson à l'air ou par pyrolyse en condition inerte peut s'effectuer dans une étape spécifique de réchauffement ou au cours d'un procédé de pyrolyse pour le corps carboné et/ou également au cours du réchauffement pour le processus de silicisation. On peut par exemple réchauffer une cire dure à l'air chaud de telle manière qu'elle brûle. La température doit alors rester en dessous de la température d'oxydation du corps carboné. Le retrait du medium peut par exemple être effectuée à l'état inerte comme par exemple sous vide ou à l'état gazeux inerte. Les effets subis par le corps sont ainsi minimaux et il est possible d'atteindre des températures plus élevées, car le carbone ne subit pas d'oxydation. Le medium est décomposé par pyrolyse dans ce mode de réalisation. Par exemple, le retrait du medium se produit au-dessus de la température de 500 C, afin d'obtenir une perte de masse plus importante du medium. 2890881 5 Dans un mode de réalisation, il est prévu de faire subir à l'infiltrat une pyrolyse. Il s'agit en particulier d'une deuxième étape de pyrolyse. Une première étape de pyrolyse a été effectuée auparavant, afin de réaliser le substrat carboné à pores ouverts. L'infiltration de medium peut s'effectuer par une immersion du substrat dans un bain de medium. Il est ainsi possible d'obtenir une infiltration équilibrée et rapide. Il peut aussi être prévu d'infiltrer le medium en étalant le medium sur le substrat ou en faisant s'écouler le medium sur le substrat. Il est possible d'effectuer l'infiltration à la pression normale. Elle peut aussi être réalisée sous dépressurisation. Il est ainsi possible d'effectuer dans certaines conditions une profondeur d'infiltration plus importante dans le substrat. L'infiltration peut aussi être effectuée sous surpression (après une évacuation préalable). En fonction de l'augmentation de la pression, il est possible d'augmenter la profondeur d'infiltration. Une imprégnation totale n'est par exemple souvent pas nécessaire pour l'affilage ou pour le forage ou pour la réalisation d'un assemblage. Il peut être prévu que le retrait du medium soit effectué après infiltration d'une molécule apte à former un carbure et en particulier une silicisation. Il est ainsi possible de produire un élément carbure céramique. Celui-ci ne doit plus ou dans une moindre mesure être usiné mécaniquement, lorsque l'infiltrat a été usiné de façon adaptée. Il est aussi possible d'effectuer une autre pyrolyse, en particulier lorsqu'il s'agit d'un élément de grande taille. Ledit élément peut par exemple être un élément C-SiC, ou un élément C/CSiC ou SiSiC ou un élément C-SiSiC renforcé de fibres carbonées. Le substrat carboné à pores ouverts peut être un substrat carboné, c'està-dire 25 un substrat constitué à partir d'un carbone monolithique par exemple sous une forme de graphite. Le substrat carboné à pores ouverts peut également être un substrat C/C renforcé de fibres carbonées. En particulier, la proportion de pores dans le substrat est entre 10 % du volume et 90 % du volume ou entre 20 % du volume et 80 % du volume. La porosité ouverte nécessaire est ainsi atteinte pour pouvoir effectuer une infiltration de molécules aptes à former un carbure et pouvoir réaliser un élément carbure céramique. 2890881 6 La présente invention a en outre pour objectif de base de préparer un corps carboné du type décrit précédemment qui est stabilisé mécaniquement. Cet objectif est atteint selon l'invention en infiltrant les pores avec une résine pyrolysable. Le procédé selon l'invention présente les avantages déjà présentés en contexte avec le procédé d'usinage selon l'invention. D'autres modes de réalisation avantageux ont également déjà été développés en contexte avec le procédé d'usinage selon l'invention. Les descriptions suivantes des modes de réalisation préférés font référence aux représentations de la description détaillée de l'invention. Ceux-ci montrent: - La figure 1 est un graphique représentant la perte de masse sur un corps C/C infiltré avec le système de résine époxy L285-H286 par augmentation de la température rapportée à la masse du corps avant l'infiltration; - La figure 2 est une vue IRM en coupe transversale d'un substrat C/C; - La figure 3 est une vue IRM micrographique d'un corps C/C après infiltration avec une résine époxy (infiltrat) ; - La figure 4 est une vue IRM micrographique d'un infiltrat après une pyrolyse à 1650 C; et - La figure 5 est une vue IRM micrographique d'un élément C/C-SiC, réalisé par silicisation à partir d'une pièce à usiner selon la figure 4. L'invention concerne un procédé d'usinage pour un corps carboné à pores ouverts. Par corps carboné à pores ouverts on entend par exemple un corps carbone tel qu'un corps graphite ou un corps C/C avec des fibres carbones, qui sont disposées selon une matrice de carbone (figure 2). On réalise tout d'abord un substrat carboné à pores ouverts. On pyrolyse par exemple pour cela un mélange fibre-résine époxy ayant subi au préalable une solidification de la résine époxy. Le substrat (en anglais: preform) carboné à pores ouverts ainsi produit présente une proportion de pores comprise par exemple entre 20 % du volume et 80 % du volume. Le substrat carboné à pores ouverts ainsi obtenu peut être usiné essentiellement mécaniquement. Il peut s'agir de processus d'usinage secs ou de processus d'usinage humide. On effectue par exemple un usinage par forage, par torsion, par fraisage ou par affilage. Le substrat à pores ouverts est toutefois moins stable mécaniquement en raison de sa porosité. Il peut par conséquent subir au cours de l'usinage mécanique des creusements, des éclatements ou des microfissures. Dans les substrats renforcés de fibres, des délaminations peuvent survenir en raison de la résistance au cisaillement réduite parallèlement à la direction des fibres. L'usinage des éléments à paroi mince avec une épaisseur de paroi par exemple inférieure à 5 mm ou des éléments filigranes, qui présentent par exemple un filetage, est particulièrement difficile. Selon l'invention, la porosité est temporairement compensée, dans la mesure où les pores sont infiltrés avec un medium. Le medium assure une stabilisation mécanique du substrat, qu'il est ensuite plus facile d'usiner mécaniquement. La substance active choisie comme medium peut s'infiltrer dans les pores sous forme liquide, concréter dans les pores (en particulier se solidifier), et peut s'écouler hors des pores à nouveau après la fin de l'usinage avec un résidu de masse réduit et ainsi être en particulier détruit par cuisson. Le résidu de masse dans les pores est de préférence inférieur à 10 % en masse et de manière plus avantageuse inférieur à 6 % en masse. En outre, le medium ne doit pas réagir chimiquement avec le matériau du substrat carboné. Si le produit final du procédé de réalisation est un élément céramique, et en particulier un élément céramique SiC, des résidus carbones et/ou des résidus silicium et/ou des résidus carbure de silicium sont de préférence présents. Par medium, on entend par exemple une résine époxy liquide, qui peut être solidifiée dans les pores. Il est par conséquent possible que le medium soit apte à durcir à froid ou à. durcir à chaud. Un durcissement à froid peut se produire à l'air sous une pression normale. Un durcissement à chaud peut se produire à des températures élevées dans des conditions de dépressurisation; un durcissement à chaud peut être avantageux dans le cas de parois plus épaisses. Il est dans ce cas également avantageux de prévoir un temps d'infiltration plus long! On utilise par exemple comme medium un système de résine époxy durcissant à froid. Un exemple de système de résine époxy de ce type est la résine pour stratifiés de type L285 avec un durcisseur de type H286 de MGS Kunstharzprodukte GmbH, Stuttgart. Il est par exemple également possible d'utiliser comme medium un polymère de silicium ou une cire dure (éliminable par cuisson). 2890881 8 L'infiltration du substrat carboné pour réaliser un infiltrat est effectuée par exemple par immersion du substrat dans un bain de medium. Il est également possible de faire couler le medium sur le substrat ou d'étaler le medium sur le substrat. L'infiltration peut être effectuée sous pression normale ou l'application d'une dépressurisation ou d'une surpression; l'application d'une dépressurisation ou d'une surpression permet dans certaines circonstances d'augmenter la profondeur d'infiltration. Après la réalisation de l'infiltrat, qui ne présente plus de pores ouverts, et est donc stabilisé mécaniquement par rapport au substrat à pores ouverts, il est possible de l'usiner, en particulier mécaniquement. Il est par exemple usiné au niveau des contours définitifs. Il est également possible d'assembler plusieurs infiltrats les uns aux autres avec une pâte d'assemblage. Lorsque des corps à pores ouverts doivent être assemblés les uns aux autres avec une pâte d'assemblage, le problème se pose fondamentalement de la possibilité de disparition de la pâte d'assemblage en raison de l'effet de capillarité. Les pores sont obturés dans l'infiltrat, de manière à ce que le problème ne se pose pas. Il est prévu en particulier que les points d'assemblage soient usinés mécaniquement avant l'application de la pâte d'assemblage, afin de donner à ceux-ci une forme définie. Il est en outre souhaitable d'éliminer mécaniquement une couche en surface après l'infiltration par le medium sur la partie qui doit être pourvue d'une pâte d'assemblage. Il a été découvert qu'au cours du procédé d'infiltration dans un corps carboné, une fine couche (film) de medium peut, en plus de l'infiltration de medium dans le volume, se former à la surface de l'élément, qui présente par exemple une épaisseur de l'ordre de 1 à 2 mm. Celle-ci doit être éliminée avant l'application de la pâte d'assemblage, par exemple par abrasion, pour que les surfaces des éléments à assembler présentent la structure de matrices carbones. Cette structure doit être désobstruée par abrasion. Après l'usinage de l'infiltrat, le medium est retiré de celui-ci, pour obtenir à nouveau un corps carboné à pores ouverts. Le retrait du medium se produit par traitement thermique. Le traitement thermique permet d'effectuer, selon le medium, une décomposition ou un changement de phase. 2890881 9 La figure 1 présente un diagramme pour un substrat C/C infiltré avec le système de résine L285/H286 qui subit un traitement thermique. De cette façon, une décomposition se produit, accompagnée du retrait du medium. 0 est la perte de masse rapportée à la masse du substrat carboné avant l'infiltration du medium. On constate dans ce diagramme qu'un traitement thermique (pyrolyse) avec une température supérieure à environ 500 C permet d'obtenir un résidu de moins de 10 % en masse dans la pièce à usiner. Le traitement thermique intervient à l'état inerte, par exemple sous vide ou à l'état gazeux inerte. Il est possible d'effectuer une étape supplémentaire (deuxième) de pyrolyse. La pièce à usiner est alors par exemple chauffée à l'air à une température d'environ 1650 C. La pièce à. usiner carbonée à pores ouverts correspondante peut subir un usinage supplémentaire, dans lequel une infiltration de molécules aptes à former un carbure et en particulier une silicisation est par exemple effectuée. Le procédé de silicisation consiste à infiltrer les pores avec du silicium liquide et il peut se former du SiC. L'élément correspondant est un élément céramique (carbure). Il s'agit par exemple d'un élément CSiC, lorsque le substrat n'est pas renforcé de fibres, ou d'un élément C/C-SiC lorsque le substrat est renforcé de fibres. L'élément céramique est réalisé au niveau des contours définitifs par un usinage au niveau des contours définitifs de l'infiltrat. L'usinage mécanique de l'élément céramique n'est alors plus nécessaire, ou seulement sur une surface réduite; l'usinage mécanique d'éléments céramiques est coûteux, car des outils en diamant doivent être utilisés et une durée d'usinage importante est nécessaire. En outre, dans le travail de pièces céramiques renforcées de fibres présente le problème que les fibres peuvent être découpées et que le processus d'oxydation de l'élément correspondant s'aggraver en conséquence. Le procédé selon l'invention permet de réaliser facilement un élément céramique aux contours définis, l'usinage mécanique étant réalisé sur un infiltrat mécaniquement stabilisé. L'élément céramique réalisé peut par exemple présenter des parois d'une épaisseur inférieure à 5 mm. La réalisation selon le procédé selon l'invention permet de définir des contours définitifs avec un ajustement précis; par conséquent, un usinage de rectification minimisé de la pièce céramique est au plus 2890881 10 nécessaire (par exemple sur les surfaces d'ajustement ou les surfaces fonctionnelles). En outre, des assemblages peuvent être réalisés facilement avec une pâte d'assemblage, de manière à produire un assemblage fiable dans l'élément céramique réalisé. La figure 2 présente une vue IRM en coupe transversale d'un exemple de substrat carboné, précisément un substrat C/C renforcé de fibres carbonées dans une matrice carbone. Ce substrat C/C est à pores ouverts. La figure 3 présente une vue en coupe transversale de l'infiltrat qui résulte après infiltration d'un medium (en particulier d'une résine époxy) du substrat selon la figure 2. Le medium liquide remplit au minimum en partie les pores et se solidifie dans les pores. La figure 4 présente l'infiltrat selon la figure 4 après une pyrolyse à environ 1650 C. Le medium se décompose lors de la pyrolyse et les pores se trouvent à nouveau désobstruées. Il reste de préférence seulement une masse réduite (inférieure à 6 % en masse) du medium dans les pores. La figure 5 présente une vue IRM en coupe transversale d'un élément céramique terminé (élément C/C-SiC) après infiltration de silicium. L'élément selon la figure 5 a essentiellement la même structure qu'un élément réalisé directement par silicisation du substrat selon la figure 2. Premier exemple concret de mode de réalisation (réalisation d'une roue de turbine) La première étape a consisté à réaliser une plaque CFK renforcée tissulaire de dimensions 300 mm x 300 mm x 15 mm dans un dispositif autoclave. Le volume des fibres se montait à 60 %. La porosité ouverte se montait à environ 8 %. Au cours d'une deuxième étape, on a effectué une pyrolyse de ce substrat CFK. La plaque s'est alors réduite à une épaisseur d'environ 10 %. La porosité ouverte du substrat carboné ainsi obtenu se montait à environ 25 % en volume. Au cours d'une troisième étape, une rondelle d'un diamètre de 100 mm a été réalisée à partir de la plaque au moyen de la technique du jet d'eau. Au cours d'une quatrième étape, cette rondelle a été infiltrée avec un mélange de résine époxy L285 avec un durcisseur 1-1286. La plaquette a ensuite été déposée dans un récipient (l'infiltration pendant environ 0,5 h à environ 150 à 200 mbar. La résine époxy a été appliquée sur la pièce à usiner par écoulement, jusqu'à ce que 2890881 11 celle-ci soit complètement obstruée par la résine époxy. La durée de séjour dans le récipient d'infiltration se montait à 0,5 h, pour garantir un remplissage complet. La pièce à usiner a été retirée du récipient d'infiltration après ce séjour et réchauffée à l'air à environ 100 C pendant environ 8 h. Au cours d'une cinquième étape, on a effectué un usinage mécanique de cet infiltrat. Les contours définitifs de la roue de turbine, et finalement l'aube de la turbine ont ainsi été réalisés. La roue de turbine présentait les mesures définitives suivantes: 10 mm d'épaisseur, 72 mm de diamètre extérieur, 8 mm de forage interne, 51 mm de diamètre jusqu'au bas de l'aube et 10,5 mm de longueur pour l'aube unique. Les parois de l'aube étaient comprises entre 0,8 et 2,1 mm. La pièce ainsi réalisée ne présentait pas de fissure ni de délamination. Pour finir, on a réalisé sans lestage supplémentaire de la pièce à usiner une pyrolyse à une température de 1650 C. Au cours d'une septième étape, on a finalement effectué une infiltration de silicium dans le corps C/C à pores ouverts. Le corps présentait une masse de 21,6 g. La silicisation s'est produite sous vide à une pression inférieure à 3 mbar et une température de 1650 C. Un granulat Si de 32,8 g a ainsi été employé ; cette quantité de silicium a été pratiquement intégralement absorbée par l'élément. Après l'infiltration de silicium, la roue de turbine présentait une masse de 51,8 g. Aucun usinage mécanique supplémentaire n'a été nécessaire. Deuxième exemple concret de mode de réalisation (assemblage de corps carbones biomorphes) La première étape a consisté à réaliser deux coupes circulaires présentant une masse d'environ 14 g, un diamètre de 30 mm et une épaisseur de 6 mm à partir d'un carbone biomorphe. La densité des coupes circulaires était d'environ 0,8 g/cm3. La porosité ouverte était d'environ 70 % en volume. Les surfaces de ce substrat carbone ont subi une abrasion sur un plan parallèle. Au cours d'une deuxième étape, une solution de résine époxy à 71,4 % en masse de résine époxy (L285) et 28,6 % en masse de durcisseur (H286) a été réalisée. Au cours d'une troisième étape, la surface du substrat carbone a été vitrifiée par immersion de la pièce à usiner dans la solution de résine époxy à l'air libre. La viscosité faible de la solution de résine époxy a permis une répartition étendue et 2890881 12 équilibrée à la surface de la pièce à usiner dans l'infiltrat ainsi obtenu. La pièce à usiner a été stockée en laboratoire à 150 C pendant 15h. La résine époxy s'est ainsi solidifiée. L'augmentation de masse se montait à 9 %. Au cours d'une quatrième étape, les surfaces ont subi une abrasion telle que seule la résine époxy figée est restée dans les pores, c'est-à-dire qu'il n'est resté aucune couche de résine époxy à la surface. Au cours d'une cinquième étape (étape d'assemblage), les faces supérieurs des pièces à usiner ont été pourvues d'une pâte d'assemblage, composée à 68 % en masse de résine phénol liquide, à 22 % en masse de poussière de coke et à 10 % en masse de farine cle bois de hêtre avec une taille de grain inférieure à 50 m. Il s'agissait d'une couche de pâte adhésived'une épaisseur d'environ 1 mm. Les pièces à usiner ont ensuite été assemblées, et une étape de solidification a suivi dans des conditions de pression constantes entre deux plaques de métal à 135 C pendant 2 h. Au cours d'une sixième étape (pyrolyse et silicisation combinées), un traitement à haute température est effectué pour cuire la résine époxy dans l'infiltrat et réaliser une silicisation. La pièce assemblée présentant un poids total de 20 g a à cet effet été infiltré avec du silicium liquide à environ 1650 C en conditions de vide dans un poêlon en graphite. On a ainsi employé 66 g de granulat de silicium correspondant à 330 % en masse du dessous de l'échantillon. La résine époxy est éliminée par le traitement thermique. On a obtenu une structure présentant en coupe transversale une couche SiSiC régulière sans carbone ainsi qu'une matrice SiSiC homogène. La couche SiSiC est comprise dans la couche d'assemblage entre les pièces. La couche d'assemblage ainsi que les parties de la structure qui la délimitaient étaient silicisées et ne présentaient ni pores ni fissures. 2890881 13
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Procédé d'usinage pour un corps carboné à pores ouverts, dans lequel un substrat à pores ouverts est réalisé, les pores du substrat sont infiltrés par un medium, l'infiltrat est usiné et le medium est ensuite retiré des pores.
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1. Procédé d'usinage pour un corps carboné à pores ouverts, caractérisé en ce qu'un substrat à pores ouverts est réalisé, les pores du substrat sont infiltrés par un médium pour former un infiltrat, l'infiltrat est usiné et le medium est retiré des pores. 2. Procédé d'usinage selon la 1, caractérisé en ce que l'infiltrat est usiné mécaniquement. 3. Procédé d'usinage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on donne à 10 l'infiltrat une forme définie. 4. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une ou plusieurs parties de l'infiltrat sont pourvues à la surface d'une pâte d'assemblage. 5. Procédé d'usinage selon la 4, caractérisé en ce qu'avant d'appliquer une pâte d'assemblage sur une partie, on retire une couche en surface. 6. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le medium est choisi de telle manière qu'il peut pénétrer sous forme liquide dans les pores du substrat, qu'il concrète dans les pores, qu'il ne réagit pas chimiquement avec le matériau du substrat carboné et qu'il peut être retiré des pores. 7. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le medium est choisi de telle manière que la perte de masse causée par le procédé de retrait est d'au moins 80 %. 8. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que le medium est choisi de telle manière que le résidu après retrait est principalement du carbone ou du silicium ou du carbure de silicium. 2890881 14 9. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le medium est retiré par décomposition ou après un changement de phase. 10. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le medium est choisi de telle manière qu'il peut être retiré par un traitement thermique. 11. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisé en ce que le medium est une résine ou une cire dure ou un polymère de silicium. 12. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le medium est une résine époxy. 13. Procédé d'usinage selon la 12, caractérisé en ce que le medium est une résine époxy durcissant à froid. 14. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisé en ce que le medium est pourvu d'une ou plusieurs substances de dopage. 15. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le medium est cuit ou pyrolysé pour être retiré. 16. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le retrait du medium se produit à l'état inerte. 17. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le retrait du medium se produit audessus d'une température de 30 500 C. 18. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'infiltrat est soumis à une pyrolyse. 2890881 15 19. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'infiltration du medium se produit par immersion du substrat dans un bain de medium. 20. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'infiltration du medium se produit en étalant le medium sur le substrat ou en faisant couler le medium sur le substrat. 21. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'infiltration se produit par dépressurisation ou par surpression. 22. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le retrait du medium est effectué à la suite d'une infiltration avec un agent capable de former un carbure. 23. Procédé d'usinage selon la 22, caractérisé en ce qu'une silicisation est effectuée. 24. Procédé d'usinage selon la 23, caractérisé en ce que l'élément produit est un élément C-SiC, ou un élément C/C-SiC ou un élément SiSiC ou un élément C-SiSiC. 25. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le substrat carboné à pores ouverts est un substrat carbone. 26. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que le substrat carboné à pores ouverts est un substrat C/C. 27. Procédé d'usinage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la proportion des pores dans le substrat est comprise entre 10 % du volume et 90 % du volume. 2890881 16 28. Corps carboné, produit à partir d'un substrat carboné à pores ouverts et dans lequel les pores sont infiltrés avec une résine époxy pyrolysable.
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B,C
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B23,C04
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B23P,C04B
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B23P 17,C04B 35,C04B 41
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B23P 17/04,C04B 35/52,C04B 35/83,C04B 41/82
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FR2893591
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A1
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DISPOSITIF DE BOUCHAGE D'UN COL DE RECIPIENT, RECIPIENT EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL DISPOSITIF
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La présente invention concerne un dispositif de bouchage d'un col de récipient et un récipient équipé d'un tel dispositif, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel dispositif. L'invention concerne plus précisément les dispositifs incluant une jupe en matière plastique entourant le col d'un récipient, dont une partie inférieure, lorsqu'on considère que ce col s'étend verticalement avec son buvant dirigé vers le haut, est destinée à demeurer autour du col après la première ouverture du dispositif, tandis que le reste de la jupe, c'est-à-dire sa partie supérieure, est prévue amovible par rapport au col, tout en étant initialement liée à la partie inférieure non amovible de la jupe par une zone d'affaiblissement à même d'être rompue lors de la première ouverture du dispositif. Cette zone ruptible sert de témoin de la première utilisation du dispositif à l'attention du consommateur, tandis que la partie de jupe non amovible, notamment lorsqu'elle présente une longueur substantielle, peut être utilisée à des fins esthétiques en tant qu'habillage de la zone correspondante du col. Dans cette optique, l'invention s'applique en particulier, mais de manière non exclusive, au domaine du conditionnement de vins et d'alcools forts dans des bouteilles en verre dont le col est traditionnellement habillé d'une longue jupe à partie inférieure non amovible. Pour retenir la partie de jupe inférieure autour du col, il est connu de mettre en butée une ou plusieurs saillies intérieures de cette partie de jupe avec un renflement associé du col. Dans le cas où cette partie de jupe présente une longueur substantielle, c'est-à-dire qu'elle s'étend en longueur vers le bas largement au-delà du renflement précité du col, il est courant de prévoir, essentiellement pour des raisons liées au moulage de la jupe, que cette ou ces saillies de retenue soient sous 2 forme d'une ou de languettes venues de matière avec la partie courante de cette partie de jupe et s'étendant suivant la périphérie intérieure de la jupe. Un exemple de ce type de jupe est divulgué dans FR-A-2 868 048. En sortie de moule, cette ou ces languettes sont dirigées vers le bas, pour faciliter le démoulage de la jupe, puis, lors d'une opération ultérieure, cette ou ces languettes sont rabattues vers le haut, c'est-à-dire dans une configuration leur permettant d'assurer la retenue de la partie de jupe non amovible en buttant contre le renflement associé du col. En pratique, l'utilisation d'une pluralité de languettes réparties uniformément suivant la périphérie intérieure de la jupe est préférée à la présence d'une languette unique s'étendant sur toute la périphérie de la jupe : la présence de plusieurs languettes distinctes les unes des autres facilite le moulage et le démoulage de la jupe, ainsi que l'opération de rabattement vers le haut. Cependant, le démoulage et le rabattement de ces languettes peuvent poser un problème d'aspect extérieur à la jupe. En effet, lors du démoulage de la jupe, les zones successives de liaison entre les languettes et la face intérieure de la jupe sont soumises à des contraintes très élevées, en particulier au niveau des parties anguleuses de ces zones. De même, lors de leur rabattement, les languettes sont fléchies par rapport à la paroi de la jupe, ce qui implique la déformation plastique, à la façon d'une charnière, des zones de liaison entre chaque languette et la jupe. Les contraintes successivement générées au niveau de ces zones de liaison sont telles qu'elles provoquent un blanchissement de la matière plastique constituant la jupe, visible depuis l'extérieur de la jupe. Ce blanchissement rend le dispositif de bouchage peu avenant, surtout dans le domaine du conditionnement de vins et d'alcools forts dont les bouteilles présentent généralement une esthétique recherchée. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de bouchage dont le moulage et le rabattement de moyens internes à la jupe de ce dispositif, destinés à retenir une partie non amovible de la jupe autour d'un col de récipient, n'entraînent pas le blanchissement extérieur de la matière plastique constituant la jupe. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de bouchage d'un col de récipient, comportant une jupe allongée en matière plastique, destinée à entourer le col et dont la face intérieure est venue de matière avec des palettes qui, lors de la fabrication du dispositif, sont aptes à passer, par rapport à la face intérieure de la jupe, d'une première configuration, dans laquelle les palettes sont moulées conjointement avec le reste de la jupe, à une seconde configuration, différente de la première configuration et dans laquelle les palettes sont adaptées pour buter, suivant l'axe longitudinal de la jupe, contre un renflement associé du col afin de retenir au moins une partie de la jupe autour du col lorsque la jupe entoure ce col, caractérisé en ce que les palettes sont reliées à la face intérieure de la jupe par une bande commune qui s'étend en saillie de cette face en direction de l'axe longitudinal de la jupe et qui court sur toute la périphérie intérieure de la jupe. La présence de la bande commune à toutes les palettes, reliant ces palettes à la face intérieure de la jupe, évite le blanchissement de la matière plastique constituant la jupe, notamment au niveau de la face extérieure de la jupe. Cette bande, qui s'étend continûment sur toute la périphérie intérieure de la jupe, subit l'essentiel des contraintes liées au démoulage de la jupe 4 et au passage des palettes de leur première à leur seconde configuration. Ces contraintes sont ainsi distribuées sur toute la longueur périphérique de la bande, autrement dit sur tout le pourtour de la jupe. En étant de la sorte uniformisées le long de la bande, ces contraintes peuvent ne pas dépasser une valeur critique audelà de laquelle la matière plastique constituant la jupe blanchit. En pratique, cette bande est essentiellement dimensionnée en fonction du nombre et des dimensions des palettes de retenue de la partie non amovible de la jupe, ainsi qu'en fonction de la nature de la matière plastique utilisée. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de ce dispositif de bouchage, prises isolément ou selon toutes 15 les combinaisons techniquement possibles : - les palettes s'étendent en saillie de la bande commune, en direction de l'axe longitudinal de la jupe, avec une largeur de débordement vers l'intérieur, par rapport à l'extrémité intérieure de la bande, non nulle ; 20 - la largeur de débordement des palettes est supérieure à la largeur de débordement vers l'intérieur de la bande par rapport à la face intérieure de la jupe ; - la bande est adaptée pour fléchir par rapport à la face intérieure de la jupe lorsque les palettes passent 25 de leur première à leur seconde configuration ; - dans un plan de coupe longitudinale de la jupe, la bande et chaque palette présentent des épaisseurs respectives sensiblement constantes et égales l'une à l'autre ; 30 - dans un plan de coupe longitudinale de la jupe, la bande et chaque palette s'étendent dans le prolongement continu l'une de l'autre en direction de l'axe longitudinal de la jupe et présentent, de préférence, un profil global essentiellement incurvé, bombé vers le renflement du col lorsque la jupe entoure ce col ; - les palettes sont réparties uniformément suivant la périphérie de la bande, en ménageant entre elles 5 des espaces libres ; - la jupe est pourvue d'une zone périphérique d'affaiblissement qui est adaptée pour être rompue lors de la première ouverture du dispositif et de part et d'autre de laquelle, suivant l'axe longitudinal de la jupe, cette jupe inclut une première partie à même d'être dégagée du col après rupture de la zone d'affaiblissement et une seconde partie munie de la bande et des palettes. L'invention a également pour objet un récipient comportant un col équipé d'un dispositif de bouchage de ce 15 col, tel que défini ci-dessus. L'invention a en outre pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif de bouchage d'un col de récipient, dans lequel - on moule une matière plastique sous forme d'une 20 jupe allongée destinée à entourer le col et dont la face intérieure est venue de matière avec des palettes, puis on fait passer les palettes de leur configuration de sortie de moule, à une configuration différente, dans laquelle les palettes sont adaptées pour 25 buter, suivant l'axe longitudinal de la jupe, contre un renflement associé du col afin de retenir au moins une partie de la jupe autour du col lorsque la jupe entoure ce col, caractérisé en ce que, lors du moulage de la jupe avec ses 30 palettes, on moule une bande commune reliant les palettes à la face intérieure de la jupe, cette bande s'étendant en saillie de cette face en direction de l'axe longitudinal de la jupe et courant sur toute la périphérie intérieure de la jupe. 6 Le procédé selon l'invention permet notamment d'obtenir le dispositif de bouchage tel que défini c,:_-dessus. Ce procédé permet ainsi de disposer rapidement d'une jupe d'aspect extérieur non blanchi, prête à être mise en place autour d'un col de récipient. Les différentes opérations de ce procédé, tant de moulage de la jupe avec sa bande et ses palettes, que d'entraînement des palettes entre leurs deux configurations extrêmes, peuvent être mises en oeuvre suivant des mouvements sensiblement axiac de sorte que ce procédé est en pratique automatisable sans nuire à sa qualité de réalisation. Suivant des caractéristiques avantageuses de ce procédé : - pour faire passer les palettes de leur configuration de sortie de moule à leur configuration dans laquelle elles sont adaptées pour buter contre le renflement du col, on entraîne la bande en fléchissement par rapport à la face intérieure de la jupe ; si on dispose d'un insert adapté pour être solidarisé à l'intérieur de la jupe pour former, au moins en partie, le dispositif de bouchage, la bande peut être entraînée en fléchissement lors de l'introduction de cet insert dans la jupe. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un dispositif de bouchage selon l'invention, représenté rapporté autour d'un col de récipient et avant sa première ouverture ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un capuchon externe du dispositif de la figure 1, avant son assemblage aux autres composants de ce dispositif ; et 7 la figure 3 est une coupe longitudinale partielle du capuchon de la figure 2. Sur la figure 1 est représenté un dispositif de bouchage 1 adapté pour être vissé de manière amovible sur un col 2 d'un récipient 3, par exemple une bouteille en verre ou analogue, destinée à contenir un alcool, notamment du vin. Le col présente une forme globalement tubulaire d'axe longitudinal X-X. Par commodité, la suite de la description sera orientée en considérant que les termes supérieur et haut correspondent à une direction globalement parallèle à l'axe X-X et allant du corps du récipient 3 vers son col 2, c'est-à-dire une direction dirigée vers la partie haute des figures 1 à 3, tandis que les termes inférieur et bas correspondent à une direction opposée. A son extrémité haute, le col 2 délimite un buvant 4 au niveau duquel le liquide contenu dans le récipient 3 est destiné à être déversé. La face extérieure du col est successivement munie, de haut en bas, d'un filet en hélice 5 et d'un talon 6, tous deux radialement saillants vers l'extérieur. Au niveau de la transition entre l'extrémité inférieure de ce talon et le reste du col, qui forme un cou allongé 7, est formé un épaulement transversal 8 légèrement incliné vers le haut en s'éloignant de l'axe X-X par rapport à un plan perpendiculaire à cet axe. Le dispositif de bouchage 1 comporte trois pièces distinctes, à savoir un capuchon externe 10, un insert 20 et un disque d'étanchéité 30 optionnel, destinées à être assemblées de façon coaxiale les unes aux autres, puis à être montées ensemble sur le col 2. Le capuchon 10 et l'insert 20 présentent chacun une forme globalement tubulaire d'axe longitudinal sensiblement confondu avec l'axe X-X lorsque le dispositif 1 est 8 assemblé et rapporté sur le col 2 comme sur la figure 1. Le capuchon et l'insert sont chacun ouverts à leur extrémité inférieure et fermés à leur extrémité supérieure par des parois de fond respectives 11 et 21, à la périphérie de chacune desquelles s'étend axialement vers le bas une jupe tubulaire 12, 22 centrée sur l'axe X-X. L'insert 20 est adapté pour être introduit à l'intérieur du capuchon 10 et pour y être immobilisé à demeure, tant axialement qu'en rotation autour de l'axe X- X. Ces deux pièces forment alors un bouchon 40 d'un seul tenant, avec la paroi 11 et la jupe 12 recouvrant la face extérieure de la paroi 21 et de la jupe 22. L'immobilisation de l'insert à l'intérieur du capuchon peut être réalisée par soudage, notamment par application d'ultra-sons, par collage ou par complémentarité de formes entre les parois 11, 12, 21 et 22, comme détaillé dans FRA-2 868 048. Le disque d'étanchéité 30 est logé à l'intérieur de l'insert 20, contre la paroi de fond 21, avec interposition éventuelle d'une couche d'adhésif. Avantageusement, l'insert est pourvu d'encoches 23 radialement saillantes vers l'intérieur depuis la partie haute de sa jupe 22, ces encoches étant destinées à retenir axialement vers le bas le disque pour éviter que ce dernier ne puisse ultérieurement s'échapper de l'intérieur de l'insert. Des détails de réalisation de ces encoches sont donnés dans FRA-2 868 048 La partie basse de la face intérieure de la jupe 22 est pourvue d'un filet 24 radialement saillant vers l'intérieur et complémentaire du filet extérieur 5 du col 2, de sorte que le bouchon 40 est apte à être vissé et dévissé sur le col. Pour faciliter la prise en main de ce bouchon, la partie haute de la face extérieure de la jupe 12 est avantageusement dotée de rainures longitudinales 13. 9 La jupe 12 est plus longue que la jupe 22 de sorte que, à l'état assemblé du dispositif 1, le bas de la jupe 12 s'étend largement au-dessous du niveau axial du chant d'extrémité inférieure 25 de l'insert 20, de manière à habiller le col 2 depuis son buvant 4 jusqu'à son cou 7 inclus. Lors de la première ouverture du dispositif 1, la jupe 12 est adaptée pour se séparer en deux parties distinctes d'à peu près même longueur, à savoir une partie supérieure 14, venue de matière avec la paroi de fond 11, et une partie inférieure 15 reliée initialement à la partie supérieure 14 par une ligne d'affaiblissement 16 représentée schématiquement en traits pointillés sur les figures. Cette ligne 16 est prévue dans la partie courante de la jupe 12, un peu au-dessous, suivant l'axe X-X, du niveau du chant d'extrémité inférieure 25 de l'insert 20, de sorte que la partie de jupe 14 loge à elle seule la totalité de l'insert 20 lorsque le dispositif 1 est assemblé. En pratique, la ligne d'affaiblissement 16 est, par exemple, constituée de pontets sécables ou de plusieurs entailles ou découpes circonférentielles pratiquées à travers la paroi de la jupe 12. Pour provoquer la séparation des parties de jupe 14 et 15 par rupture de la ligne 16 lors de la première ouverture du dispositif, la partie inférieure 15 est retenue axialement par rapport au col 2 par une pluralité de palettes 17 venues de matière avec une bande 18 commune à toutes les palettes, cette bande étant elle-même venue de matière avec la partie courante de la partie de jupe 15. La bande 18 s'étend, en direction de l'axe X-X, en saillie depuis la face intérieure 12A de la jupe 12, au niveau de la partie 15, en courant continûment sur toute la 10 périphérie intérieure de cette jupe, comme visible aux figures 2 et 3. Les palettes 17 sont identiques les unes aux autres. Chaque palette s'étend, en direction de l'axe X-X, en saillie de la bande 18. Pour des raisons structurelles, ces palettes sont avantageusement réparties de manière sensiblement uniforme suivant la périphérie intérieure de la bande. La bande 18 relie ainsi chacune des palettes à la face intérieure 12A de la jupe 12, au niveau de la partie de jupe 15, tout en ménageant un espace libre 19 entre deux palettes successives suivant la périphérie de la bande. L'épaisseur e18 de la bande 18, c'est-à-dire sa dimension la plus petite dans le plan des figures 1 et 3, est sensiblement constante suivant ses deux autres dimensions, notamment, dans le plan précité, entre son extrémité 18A de liaison avec la partie de jupe 15 et son extrémité 18B qui est soit liée avec une des palettes 17, soit libre au niveau des espaces intercalaires 19. L'épaisseur e17 de chaque palette est également constante, notamment entre son extrémité 17A de liaison avec l'extrémité intérieure 18B de la bande et son extrémité libre 17B. Pour faciliter le moulage et le démoulage de la bande et des palettes, conjointement à ceux du reste de la jupe 12, les épaisseurs e17 et e18 sont sensiblement égales. Entre ses extrémités intérieure 18A et extérieure 18B, la bande 18 présente une largeur 178 de débordement vers l'intérieur, par rapport à la face intérieure 12A de la jupe 12, inférieure à la dimension 117 de chaque palette 17 entre ses extrémités intérieure 17A et extérieure 17B, c'est-à-dire à la largeur de débordement, vers l'intérieur, de cette palette par rapport à l'extrémité 18B de la bande. Avantageusement, la bande 18 et chaque palette 17 s'étendent dans le prolongement continu l'une de l'autre en direction de l'axe X-X, dans le plan des figures 1 et 2. 11 Dans la configuration de la figure 1, la bande et les languettes s'étendent vers le haut en direction de l'axe X-X, tandis que, dans la configuration préalable représentée à la figure 3, la bande et les languettes s'étendent vers le bas, pour des raisons précisées plus loin. Dans les deux configurations, la bande et chacune des languettes présentent, dans le plan des figures 1 et 3, une section globale de forme incurvée, bombée vers le haut. Dans l'exemple représenté, la bande et chaque languette présente un profil global arqué, correspondant approximativement à un quart de cercle. De la sorte, la bande et les palettes garantissent une résistance importante de retenue de la partie de jupe 15 vis-à-vis du col 2 lors de la première ouverture du dispositif 1, leur profil incurvé les obligeant à travailler selon un mouvement de flexion tendant à augmenter davantage la courbure de ce profil, comme détaillé dans la demande de brevet français déposée au nom du présent Demandeur et enregistrée sous le numéro 05 09645. Le capuchon 10 est fabriqué en une matière plastique semi-rigide, telle que du polypropylène ou du polyéthylène, le polypropylène étant préféré, notamment pour des raisons esthétiques. Le capuchon 10 est obtenu par moulage de cette matière plastique, prévu pour former à la fois la paroi de fond 11 et la jupe 12 avec notamment sa bande 18 et ses palettes 17 moulées suivant leur forme incurvée. Le démoulage du capuchon est facilité en prévoyant que la bande et les palettes s'étendent, en sortie de moule, dans leur configuration représentée aux figures 2 et 3, c'est-à- dire avec leur extrémité intérieure respective l8B et 17B dirigées vers le bas. L'assemblage du dispositif de bouchage 1 consiste à, avant ou après avoir inséré le disque 30 à l'intérieur de l'insert 20, placer cet insert à l'intérieur de la jupe 12 12 du capuchon 10 dans son état de sortie de moule décrit ci-dessus, en introduisant cet insert axialement et en force depuis l'extrémité inférieure ouverte du capuchon. L'outillage permettant cette mise en place assure alors avantageusement l'entraînement de la bande 18 et des palettes 17 vers le haut, de manière à ce que cette bande et ces palettes passent dans leur configuration représentée à la figue 1. Le dispositif 1 est alors dans sa configuration d'assemblage au col 2. Durant l'entraînement vers le haut de la bande 18 et des palettes 17, des contraintes significatives sont appliquées à la bande et aux palettes de manière à faire fléchir plastiquement, à la façon d'une charnière, l'extrémité 18A de la bande liée à la partie de jupe 15, comme indiqué par la flèche 18C à la figure 3. Des contraintes non négligeables sont également appliquées à la zone de matière liant la bande et la paroi de la jupe 12 durant le démoulage de la jupe. Toutes ces contraintes sont d'intensité plus forte au niveau des palettes 17 qu'au niveau des espaces libres 19 en raison de la résistance structurelle qu'opposent les palettes. Cependant, pour éviter des excès de contraintes au sein de ces palettes et surtout au sein des portions de la bande 18 qui relient, en coupe radiale, chacune de ces palettes à la jupe, la bande permet la répartition de ces contraintes, notamment au sein des portions restantes de la bande, c'est-à-dire au sein des portions débouchant, en coupe radiale, dans l'un des espaces libres 19. On limite donc les risques que les zones de la matière plastique ainsi sollicitées, notamment la zone de surface extérieure de la partie de jupe 15 au niveau de l'extrémité 18A de la bande, soient altérées par un excès de contraintes, en particulier que ces zones blanchissent. 13 Comme la bande 18 s'étend continûment sur toute la périphérie intérieure de la jupe 12, les contraintes au sein de la matière plastique sont réparties de manière sensiblement uniforme sur tout le pourtour périphérique de la bande, même si la résultante d'entraînement en fléchissement de la bande est légèrement décalée par rapport à l'axe X-X. Dans l'exemple considéré aux figures, la largeur de débordement 118 de la bande est inférieure à la largeur de débordement 117 des palettes. Cependant, en pratique, selon les niveaux de contraintes que l'on s'attend à atteindre lors du démoulage de la jupe et du rabattement des palettes, le rapport de ces largeurs peut être ajusté. Le bouchon 40, formé de l'insert 20 immobilisé dans le capuchon 10, est par la suite rapporté par vissage autour du col 2 jusqu'à ce que, d'une part, les palettes 17 passent au-dessous de l'épaulement 8 du col et, d'autre part, le disque d'étanchéité 30 soit axialement pressé entre le buvant 4 et la paroi de fond 21 de l'insert, la face inférieure du disque délimitant avantageusement une empreinte creuse annulaire 31 complémentaire du buvant. La jupe 12 habille alors le col jusqu'à son cou 7. Pour ouvrir le dispositif 1, l'utilisateur dévisse le bouchon 40, c'est-à-dire l'entraîne en rctation autour de l'axe X-X, en l'agrippant au niveau des rainures 13. Lors de la première ouverture du dispositif, le soulèvement vers le haut du bouchon, résultant de son dévissage, provoque la séparation des deux parties de jupe 14 et 15 par rupture de la ligne d'affaiblissement 16 : la partie de jupe 15 est en effet axialement retenue par, successivement vers l'intérieur, la bande 18 et les palettes 17 en butée axiale contre l'épaulement 8 du col 2. Divers aménagements et variantes au dispositif de bouchage 1 décrit ci-dessus, ainsi qu'à son procédé de 14 fabrication, sont bien entendu envisageables. A titre d'exemples : - le rabattement des palettes 17, depuis leur état en sortie de moule à leur état associé à la configuration d'assemblage du dispositif au col, peut être réalisé par un outillage spécifique indépendant de celui utilisé pour la mise en place de l'insert 20 dans le capuchon 10 ; - plutôt que de prévoir le bouchon 40 en deux parties distinctes à assembler à demeure l'une à l'autre, ce bouchon peut être réalisé d'une seule pièce monobloc, avec une jupe présentant une ligne d'affaiblissement et des moyens de retenue d'une partie non amovible de cette jupe sous forme de palettes et d'une bande commune, respectivement analogues à la ligne 16 et à la bande 18 portant les palettes 17 du dispositif 1 ; et/ou - la partie inférieure 15 de la jupe 12 peut ne s'étendre que sur une faible hauteur, vers le bas aux figures 1 et 3, en dessous de la bande 18 ; la partie 15 peut même être interrompue juste au-dessous de la bande 18
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La jupe (12), en matière plastique, de ce dispositif présente une face intérieure (12A) venue de matière avec des palettes (17) qui, lors de la fabrication du dispositif, passe d'une configuration de sortie de moule à une configuration de retenue d'une partie non amovible (15) de la jupe autour du col de récipient. Pour empêcher le blanchissement extérieur de la matière plastique constituant la jupe, ces palettes sont reliées à la face intérieure de la jupe par une bande commune (18) qui s'étend en saillie de cette face en direction de l'axe (X-X) de la jupe et qui court sur toute la périphérie intérieure de la jupe.
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1. Dispositif de bouchage d'un col (2) d'un récipient (3), comportant une jupe allongée (12) en matière plastique, destinée à entourer le col et dont la face intérieure (12A) est venue de matière avec des palettes (17) qui, lors de la fabrication du dispositif, sont aptes à passer, par rapport à la face intérieure de la jupe, d'une première configuration (figures 2 et 3), cons laquelle les palettes sont moulées conjointement avec le reste de la jupe, à une seconde configuration (figure 1), différente de la première configuration et dans laquelle les palettes sont adaptées pour buter, suivant l'axe longitudinal (X-X) de la jupe, contre un renflement associé (8) du col afin de retenir au moins une partie (15) de la jupe (12) autour du col lorsque la jupe entoure ce col, caractérisé en ce que les palettes (17) sont reliées à la face intérieure (12A) de la jupe (12) par une bande commune (18) qui s'étend en saillie de cette face en direction de l'axe longitudinal (X-X) de la jupe et qui court sur toute la périphérie intérieure de la jupe. 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que les palettes (17) s'étendent en saillie de la bande commune (18), en direction de l'axe longitudinal (X-X) de la jupe (12), avec une largeur de débordement vers l'intérieur (117), par rapport à l'extrémité intérieure (18B) de la bande, non nulle. 3. Dispositif suivant la 2, caractérisé en ce que ladite largeur de débordement (117) des palettes (17) est supérieure à la largeur de débordement vers l'intérieur (118) de la bande (18) par rapport à la face intérieure (12A) de la jupe (12). 16 4. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la bande (18) est adaptée pour fléchir par rapport à la face intérieure (12A) de la jupe (12) lorsque les palettes (17) passent de leur première à leur seconde configuration. 5. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe (12), la bande (18) et chaque palette (17) présentent des épaisseurs respectives (e18r e1~) sensiblement constantes et égales l'une à l'autre. 6. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe (12), la bande (18) et chaque palette (17) s'étendent dans le prolongement continu l'une de l'autre en direction de l'axe longitudinal (X-X) de la jupe et présentent, de préférence, un profil global essentiellement incurvé, bombé vers le renflement (8) du col (2) lorsque la jupe entoure ce col. 7. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les palettes (17) sont réparties uniformément suivant la périphérie de la bande (18), en ménageant entre elles des espaces libres (19). 8. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la jupe (12) est pourvue d'une zone périphérique d'affaiblissement (16) qui est adaptée pour être rompue lors de la première ouverture du dispositif (1) et de part et d'autre de laquelle, suivant l'axe longitudinal (X-X) de la jupe, cette jupe inclut une première partie (14) à même d'être dégagée du col (2) après rupture de la zone d'affaiblissement (16) et une seconde partie (15) munie de la bande (18) et des palettes (17).17 9. Récipient (3) comportant un col (2) et équipé d'un dispositif (1) de bouchage de ce col, conforme à l'une quelconque des précédentes. 10. Procédé de fabrication d'un dispositif (1) de 5 bouchage d'un col de récipient (2), dans lequel : - on moule une matière plastique sous forme d'une jupe allongée (12) destinée à entourer le col et dont la face intérieure (l2A) est venue de matière avec des palettes (17), 10 - puis on fait passer les palettes de leur configuration de sortie de moule (figures 2 et 3), à une configuration différente (figure 1), dans laquelle les palettes sont adaptées pour buter, suivant l'axe longitudinal (X-X) de la jupe, contre un renflement associé 15 (8) du col afin de retenir au moins une partie (15) de la jupe autour du col lorsque la jupe entoure ce col, caractérisé en ce que, lors du moulage de la jupe (12) avec ses palettes (17), on moule une bande commune (18) reliant les palettes à la face intérieure (12A) de la jupe, cette 20 bande s'étendant en saillie de cette face en direction de l'axe longitudinal (X-X) de la jupe et courant sur toute la périphérie intérieure de la jupe. 11. Procédé suivant la 10, caractérisé en ce que, pour faire passer les palettes (17) de leur 25 configuration de sortie de moule à leur configuration dans laquelle elles sont adaptées pour buter contre le renflement (8) du col (2), on entraîne la bande (18) en fléchissement (18C) par rapport à la face intérieure (12A) de la jupe (12). 30 12. Procédé suivant la 11, caractérisé en ce qu'on dispose d'un insert (20) adapté pour être solidarisé à l'intérieur de la jupe (12) pour former, au moins en partie, le dispositif de bouchage (1), et en ce18 que la bande (18) est entraînée en fléchissement (18C) lors de l'introduction de cet insert dans la jupe.
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B
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B65,B29
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B65D,B29D
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B65D 41,B29D 22,B65D 23,B65D 55
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B65D 41/38,B29D 22/00,B65D 23/08,B65D 55/08
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FR2890878
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'AUBES DE TURBOMACHINES PAR FONDERIE A LA CIRE PERDUE.
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La présente invention porte sur la fabrication de pièces telles que des aubages métalliques de turbomachines, présentant des cavités internes à géométrie complexe formant notamment des circuits de refroidissement, selon la technique de fonderie à cire perdue. La fabrication de tels aubages passe par la réalisation d'un modèle en cire ou autre matériau équivalent qui comprend une pièce interne formant un noyau de fonderie et figurant les cavités de l'aubage. On utilise pour former le modèle un moule d'injection pour cire dans lequel on place le noyau et on y injecte la cire. Le modèle en cire est ensuite trempé plusieurs fois dans des barbotines constituées d'une suspension de particules céramiques pour confectionner un moule carapace. On élimine la cire et on cuit le moule carapace. On obtient l'aubage en coulant un métal en fusion qui vient occuper les vides entre la paroi intérieure du moule carapace et le noyau. Grâce à un germe ou un sélecteur approprié et un refroidissement contrôlé, le métal se solidifie selon une structure voulue. Selon la nature de l'alliage et les propriétés attendues de la pièce résultant de la coulée, il peut s'agir de solidification dirigée à structure colonnaire (DS), de solidification dirigée à structure monocristalline (SX) ou de solidification équiaxe (EX) respectivement. Les deux premières familles de pièces concernent des superalliages pour pièces soumises à de fortes contraintes tant thermiques que mécaniques dans le turboréacteur, comme les aubes de turbines HP. Après solidification de l'alliage, la carapace et le noyau sont décochés. Il en ressort l'aubage désiré. Les modèles de fonderie en cire utilisés sont constitués d'une matière organique. Des exemples de compositions sont donnés dans les documentations techniques des fournisseurs de cire. Comme cela est rappelé plus haut, on met en forme le modèle de fonderie par moulage en utilisant par exemple une injection à la presse. Une étape de finition ou d'ébavurage est éventuellement nécessaire pour éliminer les traces de plans de joint et obtenir la géométrie du modèle en cire. On utilise dans ce but des fers chauds ou d'autre moyens semblables. En raison de la géométrie complexe des modèles en cire et donc des bruts de fonderie, à cause de la fonction de positionnement des noyaux, des formes en contre-dépouille par rapport à la direction d'ouverture, des artifices par exemple des futures attaques de coulée et de l'intégration des éléments de grappe, le moule utilisé pour la mise en forme des modèles en cire comprend un nombre parfois important de sous-pièces mobiles. Cette technique d'injection de cire dans un outillage complexe est couramment pratiquée lorsqu'il s'agit de fabriquer un nombre important de modèles en cire. C'est le cas pour la fabrication des pièces d'un moteur en phase de production en série. Cependant, elle présente des inconvénients lorsqu'un nombre limité de modèles doit être préparé, dans le cadre d'un programme de développement de moteur par exemple ou bien dans le cas d'une modification de produit. Un outillage d'injection présentant un nombre de sous pièces important est obtenu après un délai jugé trop long pour un simple jeu de développement. Son coût est aussi très élevé. Dans le cadre de moteurs en développement, le procédé d'injection dans une boîte à multiples sous pièces ne permet donc pas de répondre rapidement et de manière économique à des changements de conception de l'aubage. Par ailleurs, les épaisseurs requises au bord de fuite des aubages sont de plus en plus fines. Il devient difficile de les obtenir par le procédé connu. On connaît un procédé, adapté pour les programmes de développement de moteurs, consistant à former le modèle en cire couche par couche par ajout de strates successives de matière plastique au moyen d'une machine utilisant un laser pour polymériser des particules de matière plastique ou d'une machine comprenant une buse déposant un film de cire. Bien que ces techniques ne mettent pas en oeuvre un outillage d'injection et soient intéressantes pour la production de pièces unitaires, les temps de fabrication des modèles sont trop longs pour la quantité de pièces requises pour la fabrication d'un jeu de développement. En outre les dimensions sont très difficiles à maîtriser, notamment pour les modèles d'aubes mobiles dont le bord de fuite est très fin. On remédie à ces problèmes, conformément à l'invention, avec un procédé de fabrication de prototypes d'aubages de turbomachines métalliques présentant un profil théorique déterminé, par fonderie à la cire perdue, comprenant la fabrication d'un modèle en cire de la pièce, par moulage dans un moule à cire, puis d'un moule carapace autour du modèle et la coulée d'un métal en fusion dans la cavité ménagée dans le moule après élimination du modèle, caractérisé par le fait que l'on réalise une ébauche de modèle en cire par moulage dans un moule à cire simplifié, l'ébauche présentant une surépaisseur par rapport au profil théorique puis on effectue une opération d'usinage de ladite surépaisseur pour obtenir l'aubage. Le moule à cire est simplifié et permet la réalisation d'un certain nombre d'aubages qui seront utilisés dans le cadre du développement par exemple. Il est dit simplifié dans la mesure où l'on a supprimé des sous pièces mobiles par rapport au modèle théorique correspondant à la réalisation d'un modèle au profil théorique souhaité. On note qu'il ne s'agit pas nécessairement des sous pièces qui présentent des contre dépouilles. Ce sont en priorité celles qui prennent le plus de temps à fabriquer et à ajuster dans le moule. De préférence le moule simplifié ne comporte aucune sous-pièce mobile. Par extension et pour répondre à l'objectif visé par la présente invention qui est de réduire les durées de mise au point, le moule à cire peut être aussi un moule d'une fabrication en série existant déjà ou provenir d'un développement antérieur mais dont l'application à l'aubage voulu demanderait qu'il soit modifié. Le moule à cire simplifié est particulièrement avantageux, dans cette application à la réalisation de prototypes en phase de développement, s'il ne comporte qu'une partie supérieure et une partie inférieure creusées pour la pièce, et se rejoignant l'une contre l'autre en travers du plan de joint. La demanderesse connaît le document EP1361008 qui vise la fabrication d'un rotor de compresseur centrifuge en titane par le procédé de fonderie à la cire perdue comprenant une étape de fabrication d'un modèle en cire sous forme d'ébauche et une étape d'usinage pour obtenir la pièce à la géométrie souhaitée. L'usinage est effectué soit sur l'ébauche elle-même soit sur la pièce brute de fonderie. Les zones à usiner correspondent à celles qui auraient nécessité des contre dépouilles. Ce procédé a pour objet la réalisation économique d'un rotor à la géométrie complexe, en limitant ainsi la complexité de chaque étape et les distorsions imposées aux différentes parties du modèle en cire. Il ne s'intègre toutefois pas dans un processus de développement d'aubages qui vise par un seul moule à obtenir des pièces dont les formes peuvent évoluer au cours de celui-ci. Pour la suite du procédé selon l'invention, selon une première voie, l'opération d'usinage est effectuée sur ladite ébauche de modèle en cire de manière à obtenir un modèle en cire dont le profil est celui du profil théorique recherché. Cette étape du procédé est de préférence réalisée avant l'opération d'assemblage des modèles sur la grappe, lorsqu'une pluralité de modèles est regroupée en grappe; la formation en grappe est connue de l'homme du métier. Selon une seconde voie de la suite du procédé de l'invention, l'opération d'usinage est effectuée sur l'ébauche brute de fonderie obtenue à partir de l'ébauche de modèle en cire. Dans ce cas, la pièce sortant du moule carapace à la forme du moule à cire, la mise en forme aux cotes prédéfinies est réalisée non plus sur le modèle en cire mais sur la pièce métallique brute de fonderie. Dans l'une ou l'autre voie, le modèle peut comprendre au moins un noyau céramique, de manière à obtenir une aube avec un circuit de refroidissement interne. Grâce à l'invention, on réduit les coûts et les délais d'obtention des modèles de fonderie en cire. Alors que le délai d'obtention d'un modèle par injection dans un moule présentant des contre dépouilles est de seize semaines environ, le délai avec la technique de l'invention peut être ramené à six semaines comprenant le délai, le cas échéant, d'obtention de noyaux selon la technique de prototypage rapide présentée dans la demande de brevet de la demanderesse FR 0452789. La solution permet aussi un gain important en souplesse et réactivité vis-à-vis des changements de conception Avantageusement, pour la voie par usinage du modèle en cire, l'usinage est effectué mécaniquement par fraisage avec enlèvement de copeaux de cire. On a constaté en effet avec surprise que l'on pouvait travailler le modèle après son moulage et avant la fabrication de la carapace selon l'art de la fonderie à la cire perdue. Le modèle en cire, dans cet état, a une consistance plastique et peut être manipulé et travaillé tout en conservant sa forme. Plus particulièrement, l'usinage est effectué par des passages successifs sur une épaisseur déterminée comprise entre 0,05 et 2 mm, particulièrement entre 0,05 et 1 mm. Avantageusement, l'usinage est réalisé au moyen d'une fraise par enlèvement de matière sur une machine de fraisage à au moins trois axes, et préférentiellement à 4 ou 5 axes. Par ce moyen on réalise l'usinage automatiquement. Cette technique permet d'usiner un modèle en cire à partir d'un fichier 40 CFAO (conception et fabrication assistée par ordinateur) existant sans être pénalisé par les retraits du modèle en cire au cours de l'étape de refroidissement et de stabilisation qui ne sont pas toujours identiques le modèle a les dimensions du moule dans lequel il est fabriqué. Ainsi les modèles en cire après éjection de l'outillage sont géométriquement identiques. Ce procédé présente aussi l'avantage d'autoriser une grande liberté en terme de géométrie d'aubage. Pour l'opération de fraisage on emploie de préférence une fraise dont le diamètre est compris entre 0,3 et 16 mm et comportant un filet de découpe en forme d'hélice dont l'angle est compris entre 40 et 60 degrés. Il est possible d'utiliser des outils standard mais des outils spécifiques, tels qu'en acier rapide, améliorent l'usinage des cires. Conformément à une autre caractéristique, pendant l'usinage, la cire est maintenue à une température inférieure à la température ambiante, comprise notamment entre 10 C et 15 C et plus particulièrement entre 12 C et 14 C. On usine la cire par exemple sous un flux de fluide réfrigéré ou en maintenant l'ébauche dans un liquide réfrigéré isotherme, notamment de l'eau. Dans la variante du procédé où c'est l'ébauche brute de fonderie qui est usinée, on procède par enlèvement de matière sur des épaisseurs comprise entre 0,05 et 0,4 mm. Le procédé s'applique en particulier à une pièce à structure équiaxe, à solidification dirigée ou monocristalline. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation du procédé de l'invention en référence aux dessins en annexe sur lesquels La figure 1 est une vue en perspective d'une aube de turbine monopale; La figure 2 représente en perspective un élément de distributeur statorique bipale; La figure 3 représente une coupe transversale d'une pale appartenant à une aube monopale; La figure 4 représente une coupe transversale d'un élément bipale; La figure 5 représente un moule à cire susceptible d'être utilisé dans le présent procédé ; La figure 7 représente une ébauche de modèle en cire bipale dans son moule; La figure 8 représente en coupe transversale un modèle monopale avant et après usinage; La figure 9 montre une opération de fraisage de l'ébauche; La figure 10 montre en coupe transversale une pale issue de la fonderie avant et après usinage. La description qui suit correspond à l'application de l'invention à la fabrication d'aubes de turbine ou de distributeurs statorique haute pression dans un moteur à turbine à gaz pour une utilisation aéronautique ou terrestre. Cette présentation n'est pas limitative. On a représenté sur les figures 1 et 2 deux exemples de pièces susceptibles d'être fabriquées selon la technique de fonderie à la cire perdue, comme cela est connu. La figure 1 montre une aube de turbine HP 1 qui comprend un pied 10 par lequel elle est attachée au rotor, une plateforme 11 délimitant la veine de gaz et une pale 12 balayée par les gaz chauds issus de la chambre de combustion du moteur. Sur la figure 2, on a représenté un élément 2 de distributeur statorique comprenant un bloc de deux pales 21 et 22 disposée radialement entre une plateforme inférieure 20 et une plateforme supérieure 20'. L'élément 2 comprend selon les moteurs de deux à six pales. Comme on le voit sur la figure 3 et 4 qui sont des coupes de pales effectuées transversalement entre leur pied et leur sommet, une pale de turbine comprend une surface intrados IN une surface extrados EX, un bord d'attaque BA et un bord de fuite BF. Lorsqu'il s'agit d'une aube de turbine haute pression d'un moteur à turbine à gaz pour une utilisation aéronautique, l'aube comprend des cavités internes, ici 2: 13 et 14. Le bord de fuite comprend éventuellement des ouvertures alimentées depuis une cavité pour l'échappement du fluide de refroidissement qui est de l'air prélevé au compresseur. Les pales 21 et 22 du bloc 2 sont ici représentées avec chacune deux cavités: 211 et 212, 221 et 222 respectivement. Cependant les aubes peuvent ne pas avoir de cavité interne. La technique connue de fonderie à la cire perdue de ce type de pièce consiste, quelle que soit la complexité de sa géométrie, à préparer un moule La figure 6 représente une ébauche de modèle en cire monopale dans son moule pour le modèle en cire de telle façon que les cotes de ce dernier soient celles de l'aubage définitif. Comme cela l'a été exposé plus haut, le moule doit alors comporter des sous pièces mobiles pour tenir compte de contre dépouilles et permettre l'extraction du modèle après injection de la cire dans le moule. La fabrication de ce type de moule avec sous pièces mobiles est très longue et onéreuse. L'objet de l'invention est la réalisation d'un modèle ayant une structure complexe sans avoir à confectionner un moule de même complexité. Conformément à l'invention, on confectionne un moule adapté pour réaliser le modèle ébauche; ce moule est simplifié. On voit sur les figures 5 et 6 un tel moule 30 d'injection simplifié pour un aubage monopale. Ce moule 30 comprend un bloc supérieur 31, un bloc inférieur 32 et un plan de joint 33. Une empreinte est creusée dans chacun des deux blocs délimitant ensemble, le cas échéant avec des noyaux en céramique, un volume, pour l'injection de la cire. On injecte dans ce moule la cire pour former un modèle ébauche 35. Dans cet exemple, le modèle comprend un noyau en céramiques 36 pour les cavités de refroidissement dans l'aubage définitif. Il est à noter que le noyau 36 est de préférence aux cotes définitives pour ne pas avoir à reprendre les surfaces internes de cavités de refroidissement venues de fonderie. Cependant le présent procédé n'exclut pas cette possibilité. De la figure 5 on comprend que le modèle est une ébauche dont les cotes ne sont pas les cotes de l'aubage définitif. Sur la figure 7, on voit un moule simplifié pour un aubage bipale comme celui de la figure 2. Le moule simplifié 40 comporte un bloc supérieur 41 et un bloc inférieur 42 en contact l'un avec l'autre par un plan de joint 43. Chaque bloc est creusé d'une empreinte. Les deux empreintes définissent ensemble avec les noyaux céramiques 47 et 48 un volume ici occupé par la cire. Ce volume délimite un modèle ébauche à deux pales 45 et 46, et une zone de matière à enlever par usinage 49. Une telle zone offre un dégagement suffisant entre les deux blocs pour permettre l'ouverture du moule après injection de la cire. Selon une première voie du procédé de l'invention, une fois le modèle ébauche 35 obtenu, on l'usine de manière à éliminer une quantité de matière formant une surépaisseur par rapport au profil du modèle 12M. Le modèle est aux cotes du profil théorique souhaité comme cela est illustré sur la figure 8. Le procédé ne vise pas seulement la pale de l'aubage mais peut aussi s'appliquer à la plateforme 11M. L'usinage est avantageusement réalisé au moyen d'un outil comme celui montré sur la figure 9. Il s'agit d'une fraise 100 comportant une extrémité 100A de coupe et d'un filet ou bord de coupe en hélice le long de sa tige 100B. On déplace la fraise perpendiculairement à la surface à usiner à une profondeur par rapport à cette surface, comprise, pour une aube de turbine, entre 0,05 et 1 mm. La vitesse de l'outil ainsi que celle de son déplacement sont fixées également. On limite ainsi les efforts sur la matière et on évite que l'outil fléchisse. La tête de l'outil a avantageusement un diamètre compris entre 0,3 et 16 mm, fonction de la largeur de la quantité de matière à enlever. On procède donc en creusant par paliers successifs de profondeurs déterminées. On réserve de préférence une garde pendant cette phase et, on fraise le profil exact à obtenir en faisant travailler la fraise sur sa tige. On utilise de préférence une machine outil à commande numérique de type à cinq axes de déplacement, par exemple, trois axes pour le positionnement de la fraise dans l'espace et deux axes pour le positionnement de l'ébauche. On peut programmer aisément cette machine pour automatiser l'usinage du profil de l'aube. On définit les paramètres tels que la vitesse de coupe, la vitesse de rotation de l'outil, sa trajectoire et son diamètre. On décrit ci-après la voie usinage métal Comme pour la voie précédente avec usinage du modèle ébauche, on réalise l'ébauche dans un moule à cire approprié. Au lieu d'usiner cette ébauche, on poursuit le processus de fabrication d'une pièce brute de fonderie en formant un moule carapace autour du modèle ébauche puis en coulant le métal en fusion après avoir éliminé le modèle ébauche de la carapace. Après décochage, on obtient une pièce brute de fonderie dont le profil est l'image du modèle ébauche. L'étape suivante consiste à usiner la pièce brute de fonderie de manière à obtenir l'aubage au profil souhaité. La figure 10, semblable à la figure 8, montre l'ébauche 70 avec un profil ébauche 71 que l'on usine de manière à éliminer une surépaisseur déterminée et à obtenir le profil théorique définitif 72 de l'aubage. De la même manière on obtient le profil définitif de la plate forme 74 à partir de la forme ébauche 73 de cette dernière. Le procédé s'applique aussi évidemment au cas d'un bloc multipale. De préférence, l'usinage est effectué par fraisage comme dans la voie précédente
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La présente invention porte sur un procédé de fabrication de prototypes d'aubages de turbomachines métalliques présentant un profil théorique déterminé, par fonderie à la cire perdue, comprenant la fabrication d'un modèle en cire de la pièce, par moulage dans un moule à cire, puis d'un moule carapace autour du modèle et la coulée d'un métal en fusion dans la cavité ménagée dans le moule carapace après élimination du modèle, caractérisé par le fait que l'on réalise une ébauche de modèle en cire, par moulage dans un moule à cire simplifié, l'ébauche présentant une surépaisseur par rapport au profil théorique puis on effectue une opération d'usinage de ladite surépaisseur pour obtenir le prototype.
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Revendications 1. Procédé de fabrication de prototypes d'aubages de turbomachines métalliques présentant un profil théorique déterminé, par fonderie à la cire perdue, comprenant la fabrication d'un modèle en cire de la pièce, par moulage dans un moule à cire, puis d'un moule carapace autour du modèle et la coulée d'un métal en fusion dans la cavité ménagée dans le moule carapace après élimination du modèle, caractérisé par le fait que l'on réalise une ébauche de modèle en cire, par moulage dans un moule à cire simplifié, l'ébauche présentant une surépaisseur par rapport au profil théorique puis on effectue une opération d'usinage de ladite surépaisseur pour obtenir le prototype. 2. Procédé selon la précédente comprenant une étape de fabrication de moule simplifié, ledit moule étant constitué d'un nombre de pièces inférieur à celui des pièces constituant le moule théorique. 3. Procédé selon la 2 dont le moule simplifié est préparé de manière à ce qu'il ne présente pas de sous pièce mobile. 4. Procédé selon la 1 selon lequel l'opération d'usinage est effectuée sur ladite ébauche de modèle de manière à obtenir un modèle en cire présentant le profil théorique souhaité de la pièce finie. 5. procédé selon la précédente selon lequel on réalise une pluralité de modèles assemblés en une grappe, ledit usinage étant effectué avant l'assemblage en grappe. 6. Procédé selon la 1 selon lequel l'opération d'usinage est effectuée sur l'ébauche brute de fonderie obtenue à partir de l'ébauche de modèle en cire. 7. Procédé selon l'une des précédentes dont le modèles comprend au moins un noyau céramique. 8. Procédé selon l'une des précédentes, selon lequel l'usinage est effectué mécaniquement par fraisage avec enlèvement de copeaux. 9. Procédé selon la précédente selon lequel l'usinage est effectué par passages successifs sur une épaisseur déterminée comprise entre 0,05 et 2 mm. 1O.Procédé selon la 1, 2 ou 3, dont l'usinage est réalisé au moyen d'une fraise par enlèvement de matière sur une machine de fraisage à au moins trois axes, et préférentiellement à 4 ou 5 axes. 11.Procédé selon la précédente dont la fraise a un diamètre compris entre 0,3 et 16 mm et un filet de découpe en forme d'hélice dont l'angle est compris entre 40 et 60 degrés. 12.Procédé selon la 2 selon lequel la cire pendant l'usinage est maintenue à une température inférieure à la température ambiante, comprise notamment entre 10 et 15 C. 13.Procédé selon la précédente selon lequel on usine la cire sous un flux de fluide réfrigéré ou en maintenant l'ébauche dans un liquide réfrigéré isotherme, notamment de l'eau. 14.Procédé selon la 4 selon lequel le modèle en cire venu de la boîte d'injection simplifiée est coulé avec une structure équiaxe, à solidification dirigée ou monocristalline pour obtenir une pièce métal ébauche.
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B,F
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B22,B23,F01
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B22C,B23P,F01D
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B22C 7,B22C 9,B23P 15,F01D 5,F01D 9
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B22C 7/02,B22C 9/04,B23P 15/02,F01D 5/18,F01D 9/02
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FR2891673
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A1
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OUTILLAGE DE REALISATION DE BOBINAGES D'UN STATOR D'UNE MACHINE ELECTRIQUE ET PROCEDE DE REALISATION DE BOBINAGE.
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L'invention concerne un outillage de réalisation de bobinages d'un stator d'une machine électrique et un procédé de réalisation de bobinage. L'invention trouve une utilité particulière dans la réalisation de bobinage de machine électrique de forte puissance. Les bobinages comportent plusieurs enroulements. Chaque enroulement est formé par connexion d'épingles conductrices enfilées dans des encoches d'un circuit magnétique du stator. Les épingles sont réalisées à partir de barreau conducteurs le plus souvent de section rectangulaire en alliage de cuivre. Les barreaux sont pliés pour former des épingles en forme de U. Par la suite on appellera bras chaque branche du U et noeud la partie centrale du U reliant les deux bras. Les extrémités libres des bras, c'est à dire les extrémités des bras opposées au noeud, sont raccordées entre elles selon un schéma de câblage du bobinage pour former les enroulements. Ces raccordements forment un chignon dans lequel sont également raccordés des conducteurs permettant d'alimenter les enroulements. Dans le chignon chaque bras est plié pour se rapprocher d'un autre bras auquel il doit être raccordé. Le fonctionnement de la machine électrique provoque un échauffement du stator essentiellement du au passage de courants dans les enroulements. Un moyen efficace de refroidir le stator est d'y faire circuler un fluide caloporteur tel que par exemple de l'huile que l'on fait circuler dans des canaux du stator à proximité immédiate des épingles. Le chignon gène la circulation de l'huile principalement à cause des plis des bras. En effet il est aisé de plier les extrémités libres des bras immédiatement à la sortie des encoches qu'ils occupent. Pour ménager un passage d'huile entre les bras à proximité immédiate du circuit magnétique, il est nécessaire de plier les bras en laissant une partie du bras s'étendre dans le prolongement de l'encoche qu'il occupe avant de procéder au pliage. Ceci est particulièrement délicat à opérer manuellement notamment à cause de l'élasticité du matériau employé pour réaliser les épingles. L'invention vise à pallier ce problème en proposant un outillage permettant de simplifier l'opération de pliage des bras d'épingles. Cet outillage permet de garantir une distance reproductible entre le circuit magnétique et le pliage de chaque bras. De façon plus générale, un outillage conforme à l'invention permet d'améliorer la reproductibilité de la forme du chignon et de l'ensemble des connexions du stator. A cet effet, l'invention a pour objet un outillage de réalisation de bobinage d'un stator d'une machine électrique, le bobinage comportant plusieurs enroulements, chaque enroulement étant formé par connexion de bras d'épingles conductrices insérées dans des encoches d'un circuit magnétique du stator, caractérisé en ce qu'il comporte un conformateur de révolution suivant un axe, le conformateur étant destiné à être placé à l'intérieur d'extrémités libres des bras et en appui sur le circuit magnétique, i o une première série de goupilles en même nombre que d'encoches et destinées à pénétrer chacune dans un trou du conformateur, chaque trou étant percé suivant un axe, les axes des trous étant concourants en un premier point de l'axe de révolution du conformateur, chaque goupille étant destinée à séparer deux bras d'épingle insérés dans deux encoches contiguës afin d'orienter les bras dans une direction déterminée, et distincte de la direction des bras dans leur encoche. L'invention a également pour objet un procédé de réalisation de bobinage d'un stator d'une machine électrique, le bobinage comportant plusieurs enroulements, chaque enroulement étant formé par connexion de bras d'épingles conductrices enfilées dans des encoches d'un circuit magnétique du stator, le procédé utilisant un outillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à enchaîner les opérations suivantes: É insérer les épingles dans les encoches suivant un schéma de 25 câblage du bobinage; É mettre en place le premier conformateur suivant l'axe de révolution du circuit magnétique du côté libre des bras en appui contre le circuit magnétique; É mettre en place la première série de goupilles; É plier les bras chacun en s'appuyant sur une goupille. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel: la figure 1 représente un outillage conforme à l'invention et mis en place pour assurer le câblage d'un stator; la figure 2 représente une épingle hors de son encoche; la figure 3 représente en coupe partielle deux encoches contiguës 5 dans un plan perpendiculaire à l'axe du stator. Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures. La figure 1 représente le stator 1 d'une machine électrique. Le stator 1 comporte un circuit magnétique 2 et un bobinage comportant io plusieurs enroulements. Le circuit magnétique 2 est formé par un empilage de tôles dans lesquelles sont réalisées des encoches 3 permettant de recevoir des épingles 4 formant les éléments conducteurs du bobinage. Le circuit magnétique est de révolution autour d'un axe 5. Les tôles sont plane et leur plan est perpendiculaire à l'axe 5. Chaque enroulement étant formé par connexion de bras 6 d'épingles insérés dans les encoches 3. Pour ne pas surcharger la figure, seules quelques épingles 4 ont été représentées. Une épingle 4 est formée de deux bras 6 reliés par un noeud 7. Sur la figure 2, une épingle 4 a été représentée avant son montage dans une encoche 3. Généralement les encoches 3 sont remplies par plusieurs faisceaux d'épingles 4. Un exemple de remplissage des encoches 3 est donné sur la figure 3. Sur les figures 1 et 3, deux faisceaux ont été représentés. Les différents faisceaux peuvent être séparés par des isolants électriques 8 et/ou des canaux permettant la circulation d'un fluide caloporteur, comme par exemple de l'huile servant au refroidissement du stator lors de son fonctionnement. Un isolant électrique 9 peut entourer l'ensemble des éléments, bras 6 et isolant 8, se trouvant dans une encoche 3. Selon l'invention, un outillage de réalisation du bobinage du stator 1 comporte un conformateur 10 de révolution. Le conformateur est placé à l'intérieur d'extrémités libres 11 des bras 6 et en appui sur le circuit magnétique 2. L'axe de révolution du conformateur est confondu avec l'axe 5 du circuit magnétique 2 et portera par la suite le même repère 5. L'outillage comporte en outre une première série de goupilles 12 en même nombre que d'encoches 3 et destinées à pénétrer chacune dans un trou 13 du conformateur 10. Pour ne pas surcharger la figure, seule une goupille 13 a été représentée. Chaque trou 13 est percé suivant un axe, les axes des trous 13 étant concourants en un premier point 14 de l'axe 5 de révolution du conformateur 10. Chaque goupille 12 est destinée à séparer deux bras 6 enfilés dans deux encoches 3 contiguës afin d'orienter les bras 6 dans une direction déterminée et distincte de la direction des bras 6 dans leur encoche 3. Autrement dit, une fois les goupilles 12 mises en place dans leur trou 13 respectif, il est possible de plier le bras 6 venant en appui contre une goupille 12 pour l'orienter dans une direction différente de celle de l'encoche 3 qu'il occupe. L'appui du conformateur 10 sur le circuit magnétique 2 est par exemple réalisé au moyen d'un épaulement 15 du conformateur 10 venant en appui contre une tôle d'extrémité 16 du circuit magnétique 2. Le conformateur 10 est de plus centré par rapport au circuit magnétique 2 au moyen d'une partie cylindrique 17 du conformateur 10 ajustée dans un alésage 18 du circuit magnétique 2. L'alésage 18 est par exemple utilisé pour mettre en place un rotor de la machine électrique, rotor non représenté sur la figure 1. Avantageusement, le premier point 14 est situé à une distance déterminée non nulle de l'épaulement 15. Ceci permet de ne plier les bras 6 qu'à partir d'une certaine distance de la tôle d'extrémité 16 et donc de garantir une distance reproductible entre le circuit magnétique 2 et le pliage de chaque bras 6. Le fait de conserver les bras 6 dans l'alignement de leurs encoches 3 respectives permet de mieux faire circuler le fluide caloporteur au voisinage du circuit magnétique 2 et plus précisément le long de la tôle d'extrémité 16. L'outillage comporte également deux bagues 20 et 21 assemblées 25 au moyen de goujons 22 et permettant le maintien des tôles du circuit magnétique 2 pendant la réalisation du bobinage. Avantageusement, l'outillage comporte une deuxième série de goupilles 25 en même nombre que d'encoches 3 et destinées à pénétrer chacune dans un trou 26 du conformateur 10. Chaque trou 26 est percé suivant un axe. Les axes des trous 26 sont concourant en un second point 27 de l'axe 5 de révolution du conformateur 10. Le point 27 est distant du point 14. Chaque goupille 25 est destinée à orienter les bras 6 dans une direction parallèle à la direction des bras 6 dans leur encoche 3. Comme pour les goupilles 12, une fois les goupilles 25 mises en place dans leur trou respectif, il est possible de plier le bras 6 venant en appui contre une goupille pour l'orienter dans une direction parallèle de celle de l'encoche 3 qu'il occupe. Avantageusement, le conformateur 10 comporte une partie conique 30 destinée à éloigner les bras 6 le l'axe 5 du circuit magnétique 2. La partie conique 30 vient au contact des bras 6 lorsque l'on met en place le conformateur 10 en appui contre le circuit magnétique 2. les bras 6 suivent alors la forme de la partie conique pour s'éloigner de l'axe 5. Ceci donne la forme intérieure du chignon. Avantageusement, l'outillage comporte un second conformateur 35 également de révolution. Le second conformateur 35 est destiné à être placé à l'intérieur des noeuds 7 et en appui sur le circuit magnétique 2. L'outillage comporte en outre une troisième série de goupilles 36 en même nombre que d'encoches 3 et destinées à pénétrer chacune dans un trou 37 du second conformateur 35. Pour ne pas surcharger la figure, seule une goupille 36 a été représentée. Chaque trou 37 est percé suivant un axe, les axes des trous 37 étant concourant en un point 38 de l'axe 5 de révolution du second conformateur 35. Chaque goupille 36 est destinée à séparer deux bras 6 enfilés dans deux encoches 3 contiguës afin positionner les noeuds 7 à une distance déterminée du circuit magnétique 2. Comme pour le conformateur 10, le conformateur 35 permet de conserver les bras 6 sans être insérés totalement dans leur encoche respective et ménager une partie rectiligne des bras 6 hors des encoches 3. Ceci permet de mieux faire circuler le fluide caloporteur au voisinage du circuit magnétique 2 et plus précisément le long d'une tôle d'extrémité 39 opposée à la tôle d'extrémité 16. En effet, Les épingles 4 sont préformées avant leur insertion dans les encoches 3. Les bras 6 sont rectilignes sur leur plus grande partie, partie destinée à être insérée dans les encoches 3, et au voisinage du noeud 7, les bras 6 comportent des plis 40. La position du point 38 par rapport à la tôle d'extrémité 39 permet d'appuyer les plis 40 contre la troisième série de goupilles 36. Le fait d'utiliser les goupilles 36 facilite la réalisation de la forme du chignon comportant les noeuds 7. Un procédé de réalisation de bobinage utilisant un outillage tel que décrit précédemment consiste à enchaîner les opérations suivantes: É insérer les épingles 4 dans les encoches 3 suivant un schéma de 35 câblage du bobinage; 2891673 6 É mettre en place le premier conformateur 10 suivant l'axe 5 de révolution du circuit magnétique 2 du côté libre des bras 6 en appui contre le circuit magnétique 2; É mettre en place la première série de goupilles 12; É plier les bras 6 chacun en s'appuyant sur une goupille 12. Avant d'insérer les épingles 4 dans les encoches 3, il est possible d'insérer dans les encoches 3 des fourreaux isolants dans lesquels sont à leur tour insérées les épingles 4 lorsque celles-ci ne sont pas isolées. Lorsque l'on insère dans les encoches 3 plusieurs niveaux de bras 6 comme représenté sur le figure 1, les différents niveaux sont généralement pliés avec une orientation différente. Par exemple, on commence le pliage par le niveau le plus éloigné de l'axe 5 dans un sens horaire autour de l'axe 5. le pliage se poursuit par le niveau le plus proche de l'axe 5 dans un sens anti-horaire autour de l'axe 5. Avantageusement, après avoir plié les bras 6 chacun en s'appuyant sur une goupille 12 de la première série le procédé consiste à enchaîner les opérations suivantes: É mettre en place la deuxième série de goupilles 25; É plier les bras 6 en s'appuyant sur une goupille 25 de la deuxième série de façon à orienter les bras 6 dans une direction parallèle à la direction des bras 6 dans leur encoches 3; É réaliser le raccordement des bras 6 selon un schéma de câblage du bobinage. Cette dernière opération de raccordement est par exemple réalisée au moyen de bagues insérées dans deux bras 6 voisins au niveau de l'extrémité libre au-delà des goupilles 25. ces bagues sont ensuite brasées. Avantageusement, avant d'insérer les épingles 4 dans les encoches 3, on met en place le second conformateur 35 en appui sur le circuit magnétique 2 et on met en place la troisième série de goupilles 36 dans les trous 37. Ainsi les plis 40 viennent en appui contre les goupilles 36 pour garantir une même distance entre les noeuds 7 et le circuit magnétique 2. L'appui des plis 40 sur les goupilles 36 permet aussi de conserver une certaine longueur des bras 4 dans leur partie rectiligne hors des encoches 3. 2891673 7
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L'invention concerne un outillage de réalisation de bobinages d'un stator d'une machine électrique et un procédé de réalisation de bobinage.Le bobinage est formé par connexion de bras (6) d'épingles (4) conductrices insérées dans des encoches (3) d'un circuit magnétique (2) du stator (1). L'outillage comporte un conformateur (10) de révolution suivant un axe (5), le conformateur (10) étant destiné à être placé à l'intérieur d'extrémités libres des bras (6) et en appui sur le circuit magnétique (2), une série de goupilles (12) en même nombre que d'encoches (3) et destinées à pénétrer chacune dans un trou du conformateur (10), chaque trou étant percé suivant un axe, les axes des trous (10) étant concourants en un premier point (14) de l'axe (5) de révolution du conformateur (10), chaque goupille (12) étant destinée à séparer deux bras (6) d'épingle (4) insérés dans deux encoches (3) contiguës afin d'orienter les bras (6) dans une direction déterminée, et distincte de la direction des bras (6) dans leur encoche (3).Le procédé utilisant l'outillage précédemment décrit consiste à enchaîner les opérations suivantes :● insérer les épingles (4) suivant un schéma de câblage du bobinage ;● mettre en place le premier conformateur (10) suivant l'axe (5) de révolution du circuit magnétique (2) du côté libre des bras (6) en appui contre le circuit magnétique (2) ;● mettre en place la première série de goupilles (12) ;● plier les bras (6) chacun en s'appuyant sur une goupille (12) de la première série.
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1. Outillage de réalisation de bobinage d'un stator (1) d'une machine électrique, le bobinage comportant plusieurs enroulements, chaque enroulement étant formé par connexion de bras (6) d'épingles (4) conductrices insérées dans des encoches (3) d'un circuit magnétique (2) du stator (1), caractérisé en ce qu'il comporte un conformateur (10) de révolution suivant un axe (5), le conformateur (10) étant destiné à être placé à l'intérieur d'extrémités libres des bras (6) et en appui sur le circuit magnétique (2), une première série de goupilles (12) en même nombre que d'encoches (3) et destinées à pénétrer chacune dans un trou (13) du conformateur (10), chaque trou (13) étant percé suivant un axe, les axes des trous (13) étant concourants en un premier point (14) de l'axe (5) de révolution du conformateur (10), chaque goupille (12) étant destinée à séparer deux bras (6) d'épingle (4) insérés dans deux encoches (3) contiguës afin d'orienter les bras (6) dans une direction déterminée, et distincte de la direction des bras (6) dans leur encoche (3). 2. Outillage selon la 1, caractérisé en ce que le premier point (14) est situé à une distance déterminée d'une surface d'appui (15) du conformateur (10) sur le circuit magnétique (2) et en ce que la distance déterminée est non nulle. 3. Outillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième série de goupilles (25) en même nombre que d'encoches (3) et destinées à pénétrer chacune dans un trou (26) du conformateur (10), chaque trou (26) étant percé suivant un axe, les axes des trous étant concourant en un second point (27) de l'axe (5) de révolution du conformateur (10), le second point (27) étant distant du premier point (14), chaque goupille (25) de la deuxième série étant destinée à orienter les bras (6) dans une direction parallèle à la direction des bras (6) dans leur encoche (3). 4. Outillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le conformateur (10) comporte une partie conique (30) 2891673 8 destinée à éloigner les bras (6) des épingles (4) d'un axe (5) du circuit magnétique (2). 5. Outillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un second conformateur (35) de révolution suivant un axe (5), le second conformateur (35) étant destiné à être placé à l'intérieur de noeuds (7) des épingles (4) et en appui sur le circuit magnétique (2), une troisième série de goupilles (36) en même nombre que d'encoches (3) et destinées à pénétrer chacune dans un trou (37) du second conformateur (35), chaque trou (37) étant percé suivant un axe, les axes des trous (37) étant concourant en un point (38) de l'axe (5) de révolution du second conformateur (35), chaque goupille (36) de la troisième série étant destinée à séparer deux bras (6) d'épingle (4) enfilés dans deux encoches (3) contiguës afin positionner les noeuds (7) d'épingle (4) à une distance déterminée du circuit magnétique (2). 6. Procédé de réalisation de bobinage d'un stator (1) d'une machine électrique, le bobinage comportant plusieurs enroulements, chaque enroulement étant formé par connexion de bras (6) d'épingles (4) conductrices insérées dans des encoches (3) d'un circuit magnétique (2) du stator (1), le procédé utilisant un outillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à enchaîner les opérations suivantes: É insérer les épingles (4) dans les encoches (3) suivant un schéma de 25 câblage du bobinage; É mettre en place le premier conformateur (10) suivant l'axe (5) de révolution du circuit magnétique (2) du côté libre des bras (6) en appui contre le circuit magnétique (2) ; É mettre en place la première série de goupilles (12) ; É plier les bras (6) chacun en s'appuyant sur une goupille (12) de la première série. 7. Procédé selon la 6, utilisant un outillage selon la 3, caractérisé en ce qu'il consiste après avoir plié les bras (6) 2891673 9 chacun en s'appuyant sur une goupille (12) de la première série à enchaîner les opérations suivantes: É mettre en place la deuxième série de goupilles (25) ; É plier les bras (6) en s'appuyant sur une goupille (25) de la deuxième série de façon à les orienter dans une direction parallèle à la direction des bras (6) dans leur encoches (3) ; É réaliser le raccordement des bras (6) selon un schéma de câblage du bobinage. 8. Procédé selon l'une quelconque des 6 ou 7, utilisant un outillage selon la 5, caractérisé en ce qu'il consiste avant d'insérer les épingles (4) dans les encoches (3), on met en place le second conformateur (35) en appui sur le circuit magnétique (2) et on met en place la troisième série de goupilles (36) dans les trous (37).
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H
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H02,H01
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H02K,H01F
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H02K 3,H01F 41
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H02K 3/48,H01F 41/06
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FR2891599
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A1
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ACCOUPLEMENT A ROUE LIBRE.
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant des organes de serrage à rétrécissement installés entre une bague intérieure et une bague extérieure. Etat de la technique On connaît un accouplement à roue libre du type évoqué ci-dessus par exemple selon le document DE-103 10 225-Al. Cette roue libre comporte des organes de serrage guidés de façon à pouvoir basculer de manière limitée dans une cage; lors du basculement des organes de serrage en direction de leur position relevée, de non serrage, on a une butée par la forme pour les organes de serrage ainsi que pour une languette élastique en contact avec ceux-ci, sur une paroi limite de la cage. La languette élastique présente une géométrie de flexion (voir figure 1 et figure 5) ou pas de géométrie de flexion dans la direction tan- gentielle de la roue libre (voir figure 6). Alors que le mode de réalisation présenté en premier lieu nécessite une mise en oeuvre de moyens de fabrication relativement importante, dans l'autre mode de réalisation, le ressort peut subir des efforts plus importants dans la direction tangentielle. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un accouplement à roue libre et organe de serrage offrant des possibilités de fabrication rationnelles et ayant des propriétés de fonctionnement particulièrement bonnes. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un accouplement à roue libre du type défini ci-dessus caractérisé en ce que des organes de serrage munis d'une partie rétrécie entre une bague intérieure et une bague extérieure, - une cage unique entre la bague intérieure et la bague extérieure, cette cage ayant plusieurs logements, chaque logement ayant une zone étroite dans la direction axiale et une zone adjacente, plus large dans la direction axiale pour recevoir un organe de serrage, - un ruban à ressort installé radialement dans la cage et qui à l'état 35 non sollicité a une courbure initiale, ce rayon de courbure étant su- périeur à celui de la cage et les languettes élastiques sont dirigées radialement vers l'intérieur pour assurer la suspension élastique des organes de serrage. Ainsi entre la bague intérieure et la bague extérieure de la roue libre, on a des organes de serrage à rétrécissement placés dans des logements d'une cage et sollicités par la force de ressort. L'expression bague intérieure désigne dans ce contexte de manière générale toute pièce symétrique en rotation dont la surface extérieure constitue une surface de contact pour les organes de serrage. En particulier un arbre massif fait partie de cette définition de la bague intérieure . La force de ressort agissant sur les organes de serrage et poussant ceux-ci en direction de leur position de serrage est fournie par un ruban élastique ou ruban à ressort installé radialement à l'intérieur de l'unique cage de l'accouplement à roue libre. Les différentes lan- guettes élastiques du ruban à ressort touchent chacune un organe de serrage et viennent ainsi en saillie dans un logement de la cage dans lequel se trouve un organe de serrage. Les logements de la cage ont principalement une forme de T avec une zone large dans la direction axiale de l'accouplement à roue libre suivie d'une zone étroite adjacente, la zone large étant adaptée à la forme des organes de serrage et la zone étroite permettant une liberté de mouvement suffisante à la languette élastique. L'ensemble du ruban à ressort ou ruban élastique est précontraint par rapport à la cage. Aussi longtemps qu'aucune force n'est appliquée au ruban élastique, celui-ci conserve une courbure initiale dont le rayon de courbure est supérieure au rayon de la cage. Les languettes élastiques sont déjà cintrées lorsque le ruban à ressort n'est pas encore sollicité et leur courbure a toutefois un rayon qui est au moins légèrement inférieur au rayon de courbure du ruban élastique global de sorte que les languettes élastiques sont au moins dirigées légèrement vers l'intérieur dans la direction radiale. La forme des languettes élastiques courbées vers l'intérieur assure que même lorsque le ruban élastique est placé dans la cage sans les organes de serrage, les languettes élastiques du ruban ne sont pas tournées vers l'extérieur mais sont au moins légèrement dirigées vers l'axe de l'accouplement à roue libre. Lorsque les organes de serrage garnissent l'accouplement à roue libre, les languettes élastiques sont toujours précontraintes au dé-but du serrage et à mesure que la transmission du couple augmente entre la bague intérieure et la bague extérieure, c'est-à-dire à mesure que l'effet de serrage augmente, les languettes élastiques se déplacent radialement vers l'intérieur. Pendant le mouvement de basculement des organes de serrage, la languette élastique passe par la position neutre c'est-à-dire la position dans laquelle elle est dirigée tangentiellement. La forme préalablement cintrée des languettes élastiques permet d'éviter ou de réduire tout maximum de contraintes lors du basculement des organes de serrage. De tels maximums de contraintes peuvent se produire dans le ruban à ressort d'embrayage à roue libre selon l'état de la technique, notamment si la languette élastique est courbée uniformément avec le ruban à ressort et que l'organe de serrage est tenu avec du jeu dans le ruban à ressort. L'accouplement à roue libre selon l'invention crée un remède dans le ruban à ressort vis à vis des maximums mécaniques de tension sans nécessiter des ressorts de forme complexe. De manière préférentielle, l'ensemble du ruban à ressort y compris les languettes élastiques ne possède qu'une unique di- rection de courbure. La languette élastique de forme compacte, à faible masse d'inertie ne nécessite pas de butée au niveau de la cage. Selon un développement préférentiel, la languette élastique est librement mobile dans la zone étroite du logement de la bague extérieure. La languette élastique formée sur une traverse du ruban à ressort est réalisée de manière essentiellement rigide. L'effet de ressort est obtenu principale-ment par la torsion de l'entretoise transversale elle-même dirigée dans la direction axiale de l'accouplement à roue libre. Lors d'un mouvement de basculement de l'organe de serrage, non seulement la languette élastique est déformée mais également l'entretoise transversale que l'organe de serrage touche sur son côté non tourné vers la languette élastique, cette entretoise étant alors sensiblement basculée. Cette torsion de l'entretoise transversale participe également à la suspension élastique souhaitée pour l'organe de serrage. Alors que le débattement de la languette élastique n'est pas limité par la cage, cette dernière constitue avantageusement une surface d'appui pour l'organe de serrage servant de butée à la cage en position de roue libre notamment en position relevée par rapport à la bague intérieure. La butée adaptée au contour de l'organe de serrage se trouve de préférence à la jonction entre la zone large et la zone étroite du logement de la cage recevant l'organe de serrage. L'organe de serrage appliqué contre la cage peut induire radialement des efforts par l'intermédiaire de la cage dans la bague extérieure. On aura un appui stable de l'organe de serrage dans la cage si le point d'appui de l'organe de serrage contre la bague intérieure se si-tue dans la direction périphérique entre la surface d'appui de la cage et le point d'appui de l'organe de serrage contre la bague extérieure. Selon un développement avantageux, les faces de la cage sont munies de rondelles ou disques lisses engagés sur ces faces. Ces rondelles ou disques lisses réalisés de préférence en métal composite ou sous la forme de disques revêtus d'un métal composite, peuvent être reliés à rotation à la cage. La fonction de palier radial est en outre réalisée par un palier à roulement installé axialement à côté des organes de serrage. La cage de l'accouplement à roue libre est fabriqué de préférence en matière plastique. Selon un développement particulière-ment avantageux, la cage est réalisée en une matière plastique renforcée par des fibres notamment une matière plastique renforcée par des fibres de verre. Cela permet une tenue en température allant jusqu'à environ 200 C et une bonne tenue aux huiles utilisées habituellement dans le domaine automobile. Aussi longtemps que la cage n'est pas soumise à des contraintes radiales, elle est de préférence guidée par l'intérieur à savoir sur le ruban à ressort. En variante, on peut également envisager un guidage extérieur de la cage. Les extrémités du ruban à ressort se chevauchent de préférence sans liaison, radialement à l'intérieur de l'unique cage de l'accouplement à roue libre. Comme chaque organe de serrage est installé de manière mobile dans un logement de la cage, un mode de réalisation préférentiel, prévoit globalement un palier flottant pour la cage sur ce ruban à ressort. Cela signifie qu'au moins de légers mouvements sont possibles entre le ruban à ressort et la cage dans la direction tangentielle. De même la position radiale de la cage par rapport au ru- ban à ressort n'est pas bloquée totalement. La position radiale du ruban à ressort résulte principalement de la position du rétrécissement des organes de serrage. Aussi longtemps qu'un organe de serrage n'est pas poussé en direction de la bague extérieure, en position de roue libre, la paroi extérieure de la cage reste au moins légèrement écartée de la bague extérieure. Cela permet d'accepter des coefficients de dilatation thermique différents, d'une part de la cage fabriquée en un polymère et d'autres part de la bague intérieure et de la bague extérieure, métalliques. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses, - une languette à ressort vient en saillie dans la zone étroite d'un logement et sollicite un organe de serrage avec une force dirigée vers sa position de serrage, -à la limite entre la zone large et la zone étroite du logement, la cage comporte des surfaces d'appui de forme adaptée un organe de ser- rage, le point d'appui de l'organe de serrage contre la bague intérieure est situé dans la direction périphérique entre la surface d'appui contre la cage et un point d'appui de l'organe de serrage contre la bague extérieure, - l'ensemble du ruban à ressort y compris les languettes élastiques ont une seule direction de courbure, - un disque lisse servant de palier lisse est fixé à la cage entre la bague intérieure et la bague extérieure, - le disque lisse est engagé libre en rotation sur la cage, la cage est fabriquée en matière plastique, - la matière plastique de la cage est renforcée par des fibres et notamment des fibres de verre, - la cage est installée sans contact avec la bague extérieure sur le ru-ban à ressort en l'absence de contrainte radiale entre la bague inté- rieure et la bague extérieure, - la cage a en section une forme de U avec deux bords de la cage constituant des branches de la section U dirigée radialement vers l'intérieur. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels: - les figures la - 1d représentent différents états de fonctionnement d'un accouplement à roue libre à organes de serrage; -la figure 2 montre le détail d'un organe de serrage d'un accouplement à roue libre; - les figures 3a et 3b montrent un autre exemple de réalisation d'un accouplement à roue libre et organe de serrage; - la figure 4 montre une cage de l'accouplement à roue libre des figures 15 3a, 3b en vue de dessus et avec différentes coupes. Description détaillée d'un mode de réalisation Les figures la - 1d montrent dans différents états de fonctionnement des détails de section simplifiées d'un accouplement à roue libre 1 encore appelé accouplement à roue libre à organes de ser- rage. L'accouplement à roue libre 1 est utilisé par exemple dans un convertisseur de couple ou dans une boîte de vitesses automatique d'un véhicule automobile. Dans le cas d'un convertisseur de couple, l'accouplement à roue libre 1 peut assurer la fonction de roue libre de la roue de guidage installée entre la roue de pompe et la roue de turbine. Les principaux composants de l'accouplement à roue libre 1 sont la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3 entre lesquelles il y a des organes de serrage 4. Les organes de serrage 4 ont une forme avec un rétrécissement 5; les rétrécissements 5 définissent la position d'un ruban à ressort 6 installé pratiquement de façon concentrique par rapport à la bague intérieure 2 et à la bague extérieure 3. Les extrémités 7, 8 non reliées du ressort se chevauchent comme cela apparaît à la figure la. Radialement entre le ruban élastique 6 et la bague extérieure 3, on a une cage 9 en matière plastique guidée sur le ruban à ressort 6 ou dans la bague extérieure 3. Chaque organe de serrage est placé dans un logement 10 encore appelé poche de la cage 9. La forme des logements 10 apparaît bien à la figure 3b qui montre une vue éclatée d'un accouplement à roue libre 1 dont la structure et le fonctionnement correspondent pour l'essentiel à l'exemple de réalisation des figures la - 1d. Les explications données ci- après concernent, en l'absence d'indication contraire, toutes les réalisa- tions des figures la - 1d, 2, 3a, 3b, 4. Les logements 10 de la cage 9 ont une forme en T très plate avec une zone large 11 dans la direction axiale de l'accouplement à roue libre 1 et une zone 12 plus étroite, directement adjacente. Alors que la zone large 11 reçoit l'organe de serrage 4, la zone étroite 12 reçoit la languette élastique 13 en contact avec l'organe de serrage 4. Chaque languette élastique 13 est réalisée sur une traverse 14 du ruban à ressort 6, cette traverse est dirigée axialement par rapport à l'accouplement à roue libre 1. L'espace libre entre deux entretoises voi- sines 14 du ruban à ressort 6 correspond sensiblement à la dimension et à la forme d'un logement 10 de la cage 9. Indépendamment des languettes élastiques ou languettes à ressort 13, des espaces libres rectangulaires entre les entretoises 14 du ruban à ressort 6 sont appelés parties découpées 15. Cette désignation est choisie indépendamment du procédé de fabrication du ruban à ressort 6, par exemple un usinage par laser. Les traverses 14 relient les bords périphériques 19 du ruban à ressort 6. L'ensemble du ruban à ressort 6 ne comporte aucune moulure, encoche ou forme analogue ce qui permet de le fabriquer de manière très rationnelle et suivant une qualité constante. La zone étroite 12 de la poche 10 assure une double fonction: d'une part elle permet à la languette à ressort 13 de bouger sans être gênée et d'autre part cette zone est limitée dans la direction axiale par la surface d'appui 16 de la cage 9. Les surfaces d'appui 16 encore appelées rampes d'appui, qui définissent la limite entre la zone étroite 12 et la zone large 11 du logement 10 sont adaptées par une liai-son de forme à l'organe de serrage 4 comme cela apparaît en détail à la figure 2. La figure 2 montre plusieurs vecteurs de force, appliqués à l'organe de serrage 4: la bague intérieure 2 sollicite l'organe de ser-rage 4 par une force Fw dans la direction radiale vers l'extérieur. Les réactions dirigées radialement vers l'intérieur se présentent sous la forme d'une force FK par laquelle la cage 9 agit sur l'organe de serrage 4 de même qu'une force Fs par laquelle la bague extérieure 3 sollicite l'organe de serrage 4 vers l'intérieur. Les points d'appui des organes de serrage 4 contre la bague intérieure 2 ainsi que contre la bague extérieure 3 portent les références P;, Pa. Comme cela apparaît à la figure 2, les vecteurs de force FK et Fs sont décalés dans la direction périphérique par rapport à la force Fw et sont opposés à celle-ci si bien que l'on a globalement un appui stable de l'organe de serrage 4. Lorsqu'une force est induite comme cela correspond aux conditions réelles, à plat par la cage 9 à l'organe de serrage 4, le vecteur de force FK désigne la force qui développe le même effet que la force induite suivant une surface. Entre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3 on a une transmission de force radiale, ainsi par l'intermédiaire de l'organe de serrage 4 et de la cage 9 présentant à cet effet des rampes d'appui 16. Si l'organe de serrage 4 ne s'appuie pas par la cage 9 contre la bague extérieure 3, il subsiste entre la cage 9 et la bague extérieure 3 un intervalle 17 qui apparaît par exemple à la figure la. Ainsi la cage 9 n'est pas guidée par l'extérieur. La cage 9 a une fonction supplémentaire en ce qu'une rondelle ou un disque lisse 18 muni d'une gorge 20 est enclipsé sur une face frontale de la cage; ce disque lisse constitue un palier lisse entre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3. Le disque ou la rondelle lisse 18 entoure un bord 22 annulaire muni d'une rainure 21 de la cage 9, se poursuivant par les entretoises axiales 23 de la cage 9. Les entretoises 23 sont relevées sensiblement dans la direction radiale par rapport aux bords 22 et constituent ainsi une partie en relief 24 de la cage. Comme cela apparaît notamment à la figure 4, les bords 22 avec l'entretoise 23 ont en section, une forme plate en U; les bords 22 qui s'étendent sensiblement plus que l'entretoise 23 dans la direction radiale, constituent les branches de la section en U dirigées radialement vers l'intérieur. La réalisation en forme de U de la cage 9 permet d'une part de guider le ruban à ressort 6 et garantit d'autre part la libre mobilité des languettes à ressort 13. Lorsque la cage 9 est réalisée par injection en matière plastique, il faut veiller à ce qu'aucun dégagement de l'outil d'injection ne soit possible radialement vers l'intérieur. Dans la disposition des figures la - 1d, la bague extérieure 3 est entraînée par la bague intérieure 2 lorsque cette dernière tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. Les figures la et 1d montrent cette situation; pour le positionnement des organes de serrage 4 selon la figure la, on transmet un couple relativement faible alors que pour la disposition selon la figure 1d on transmet le couple maximum. Dans chaque état de mouvement des figures la - 1d, le ru- ban à ressort 6 est précontraint contre la cage 9. Lorsqu'on enlève le ruban à ressort 6 de la cage 9, le ruban 6 se déploie c'est-à-dire que son cintrage à l'état mécaniquement non sollicité a un rayon plus grand que celui de la cage 9. La courbure ou cintrage du ruban à ressort 6 à l'état mécaniquement non sollicité est également appelée forme de ton- neau . Les languettes élastiques 13 ont également une forme de tonneau pour le ruban à ressort 6 avec toutefois des différences du point de vue du rayon de courbure du ruban à ressort 6 et de celui des différentes languettes élastiques 13: en l'absence d'action de forces extérieures, les languettes élastiques 13 sont plus fortement cintrées que le ruban à ressort ne l'est globalement. Les languettes élastiques 13 sont ainsi au moins légèrement dirigées vers l'intérieur, radialement dans le ruban à ressort 6. La disposition des languettes à ressort 13 à l'état mécaniquement non sollicité par rapport à la partie restante du ruban à res- sort 6 correspond ainsi en principe à la disposition représentée à la figure 1d. Pour l'état de la figure 1d, il s'agit de la transmission du couple maximum possible, entre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3, c'est-à-dire par comparaison aux forces que les languettes élastiques 13 peuvent exercer, de la transmission de sollicitations très élevées aux organes de serrage 4; dans ce cas, il importe peu dans quelle direction agissent les languettes élastiques 13. Il est en particulier admissible que les languettes élastiques 13 ne sollicitent les organes de serrage 4 qu'avec une force extrêmement faible en direction de la position de serrage (celle-ci est déjà établie). La situation est différente lorsque les organes de serrage 4 ne transmettent qu'un couple relativement faible entre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3 comme le montre la figure la. Dans ce cas, les languettes élastiques 13 ont le même alignement tangentiel que l'ensemble du ruban à ressort 6 si bien qu'elles n'apparaissent pas bien à la figure 1. Si à l'état mécaniquement non sollicité, l'ensemble du ru-ban à ressort 6, y compris les languettes élastiques 13 avait une cour-bure constante, dans la disposition de la figure la, les languettes élastiques 13 n'exerceraient aucune force sur les organes de serrage 4 qui renforcerait la poursuite du passage des organes de serrage 4 en position de serrage. Contrairement à la disposition de la figure 1d, il est particulièrement important, précisément dans la disposition de la figure la, lorsque l'accouplement à roue libre 1 est soumis à une faible contrainte de torsion, de soutenir le passage des organes de serrage 4 dans la position de serrage en exerçant une force de ressort. Pour cela, les languettes à ressort ou languettes élastiques 13 sont plus fortement cintrées à l'état non sollicité que la partie restante du ruban à ressort 6. Les languettes élastiques 13 ont ainsi une direction de courbure uni- forme qui correspond à la direction de courbure ou de cintrage de l'ensemble du ruban à ressort 6. Les dispositions des figures lb et le se distinguent l'une de l'autre en ce que selon la figure lb, les organes de serrage 4 s'appliquent à la fois contre la bague intérieure 2 et la bague extérieure 3 alors que selon la figure 1 c, ils s'appliquent exclusivement contre la bague extérieure 3. Dans le cas de la figure lb, la bague extérieure 3 tourne à une faible vitesse angulaire et/ou la bague intérieure 2 tourne selon une vitesse angulaire quelconque alors que dans le cas de la figure 1 c, la bague extérieure 3 tourne à une vitesse angulaire élevée. Des forces centrifuges agissent ainsi sur des organes de serrage 4 qui les soulèvent par rapport à la bague intérieure 2 et les mettent en appui contre les rampes d'appui 16. Lorsqu'on continue d'augmenter la vitesse angulaire de la bague extérieure 3, les forces engendrées peuvent fermer l'intervalle ouvert 17 selon la figure l c. L'augmentation du frottement entre la cage 9 et la bague extérieure 3 favorise comme souhaité, l'entraînement de la cage 9 par la bague extérieure 3. NOMENCLATURE 1 Accouplement à roue libre 2 Bague intérieure 3 Bague extérieure 4 Organe de serrage Partie rétrécie 6 Ruban à ressort 7 Extrémité du ressort 8 Extrémité du ressort 9 Cage Logement 11 Zone large 12 Zone étroite 13 Languette élastique 14 Entretoise Découpe 16 Surface d'appui 17 Intervalle 18 Disque de glissement 19 Bord Moulure 21 Rainure 22 Bord 23 Entretoise 24 Bossage de la cage FB Force FK Force 30 Fw Force P; Point d'appui Pa Point d'appui
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Accouplement à roue libre (1) comportant :- des organes de serrage (4) munis d'une partie rétrécie (5) entre une bague intérieure (2) et une bague extérieure (3),- une cage (9) unique entre la bague intérieure (2) et la bague extérieure (3), cette cage ayant plusieurs logements (10), chaque logement (10) ayant une zone étroite (12) dans la direction axiale et une zone adjacente (11), plus large dans la direction axiale pour recevoir un organe de serrage (4),- un ruban à ressort (6) installé radialement dans la cage (9) et qui à l'état non sollicité a une courbure initiale, ce rayon de courbure étant supérieur à celui de la cage (9) et les languettes élastiques (13) sont dirigées radialement vers l'intérieur pour assurer la suspension élastique des organes de serrage (4).
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11 Accouplement à roue libre (1) comportant: - des organes de serrage (4) munis d'une partie rétrécie (5) entre une bague intérieure (2) et une bague extérieure (3), - une cage (9) unique entre la bague intérieure (2) et la bague extérieure (3), cette cage ayant plusieurs logements (10), chaque loge-ment (10) ayant une zone étroite (12) dans la direction axiale et une zone adjacente (11), plus large dans la direction axiale pour recevoir un organe de serrage (4), - un ruban à ressort (6) installé radialement dans la cage (9) et qui à l'état non sollicité a une courbure initiale, ce rayon de courbure étant supérieur à celui de la cage (9) et les languettes élastiques (13) sont dirigées radialement vers l'intérieur pour assurer la suspension élastique des organes de serrage (4). 2 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce qu' une languette à ressort (13) vient en saillie dans la zone étroite (12) d'un logement (10) et sollicite un organe de serrage (4) avec une force dirigée 20 vers sa position de serrage. 3 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce que à la limite entre la zone large (12) et la zone étroite (11) du logement 25 (10), la cage (9) comporte des surfaces d'appui (16) de forme adaptée pour un organe de serrage (4). 4 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 3, caractérisé en ce que le point d'appui (Pi) de l'organe de serrage (4) contre la bague intérieure (2) est situé dans la direction périphérique entre la surface d'appui (16) contre la cage (9) et un point d'appui (Pa) de l'organe de serrage (4) contre la bague extérieure (3). 5 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble du ruban à ressort (6) y compris les languettes élastiques (13) ont une seule direction de courbure. 6 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce qu' un disque lisse (18) servant de palier lisse est fixé à la cage (9) entre la bague intérieure (2) et la bague extérieure (3). 7 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 6, caractérisé en ce que le disque lisse (18) est engagé libre en rotation sur la cage (9). 8 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce que la cage (9) est fabriquée en matière plastique. 9 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 8, caractérisé en ce que la matière plastique de la cage (9) est renforcée par des fibres et notamment des fibres de verre. 10 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce que la cage (9) est installée sans contact avec la bague extérieure (3) sur le ruban à ressort (6) en l'absence de contrainte radiale entre la bague intérieure (2) et la bague extérieure (3). 11 ) Accouplement à roue libre (1) selon la 1, caractérisé en ce que la cage (9) a en section une forme de U avec deux bords (22) de la cage (9) constituant des branches de la section U dirigée radialement vers l'intérieur.
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F
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F16
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F16D
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F16D 41
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F16D 41/07
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FR2898613
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A1
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MEMBRANE D'ETANCHEITE BITUMINEUSE RESISTANTE AUX U.V., SYSTEME INTEGRANT UNE TELLE MEMBRANE ET PROCEDE DE FABRICATION
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La présente invention concerne le domaine des produits d'étanchéité et d'isolation, plus particulièrement les produits sous forme de membranes ou de feuilles bitumineuses souples et flexibles, avec une armature fibreuse ou filamenteuse et destinées à être exposées aux agressions du milieu extérieur, de types climatique, atmosphérique et solaire (humidité, variation de température, U.V ). Depuis le début de leur mise en oeuvre, c'est-à-dire depuis la fin du 19è siècle environ, les produits du type précité ont subi différentes modifications et évolution, notamment au niveau de la masse liante bitumineuse imprégnant et enrobant l'âme. Ainsi, cette masse liante consistait tout d'abord en du bitume oxydé. Puis, à partir des années 1960-1970, la masse liante était constituée d'un mélange [bitume + polypropylène atactique (APP)] et depuis 1975 environ les masses liantes à base de mélanges [bitume + polymère SBS (styrène-butadiène-styrène)] se répandent. Toutefois, les polypropylènes atactiques sont peu compatibles avec les bitumes, ne sont pas toujours aisément disponibles en quantités importantes, présentent un comportement à chaud particulier (avec un point de fusion élevé) associé à une chute brutale de la viscosité. La tenue des joints de ce type de membrane est encore à ce jour un problème technique qui n'est pas complètement résolu. Les polymères élastomères SBS quant à eux présentent de nombreuses propriétés avantageuses, à savoir : une élasticité élevée, une grande durabilité, une bonne ouvrabilité et une disponibilité élevée en termes de ressources. Néanmoins, ces substances présentent un inconvénient majeur dans le contexte des applications des produits précités : elles sont sensibles aux U.V. (ultraviolets). En effet, le butadiène présente des liaisons doubles insaturées carbone/carbone qui sont susceptibles aux U.V. De ce fait, les membranes d'étanchéité à base de liant bitume/SBS soumises aux agents atmosphériques et climatiques présentent rapidement, en l'absence de couche de protection spécifique en surface, des microcraquelures (sous l'effet combiné des U.V., des variations de -2-température et de l'humidité) qui nuisent à l'aspect esthétique, et à la pérennité des qualités d'étanchéité desdites membranes. Pour remédier à cet inconvénient, les membranes d'étanchéité à base de liant bitume/SBS sont actuellement, de manière connue, recouvertes d'une couche de paillettes (minérales, organiques ou métalliques) ou d'un laminat métallique, qui sont intégrés au cours de la fabrication en surface desdites membranes. Des membranes à base de bitume modifié par des SBS, ne présentant pas une telle auto-protection doivent être actuellement nécessairement protégés des U.V. sur chantier par une protection rapportée (enrobé, végétalisation, gravillons ...). Ces protections rapportées, dites auto-protections, génèrent un surpoids important (généralement de l'ordre de 1 kg/m2), produisent une fraction libre qui peut bloquer les moyens d'évacuation de l'eau de pluie et ne permettent pas de réaliser des jointoiements étanches par chevauchement partiel de membranes adjacentes (il faut retirer les paillettes le long des bords longitudinaux et au niveau de zones transversales d'extrémité desdites membranes). Le problème posé à la présente invention consiste par conséquent à fournir une membrane d'étanchéité bitumineuse à base de liant bitume/élastomère, présentant notamment une bonne résistance aux U.V. sans auto-protection spécifique, une bonne ouvrabilité et une bonne tenue dans le temps, tant au point de vue étanchéité que de l'aspect visuel, ce tout en autorisant avantageusement une pose avec recouvrement latéral partiel et solidarisation par échauffement. A cet effet, la présente invention concerne une membrane d'étanchéité destinée à être exposée directement au milieu extérieur et à ses agressions, cette membrane consistant essentiellement en une masse d'au moins une composition bitumineuse, conformée en au moins une couche continue, et en au moins une nappe de matériau filamenteux ou fibreux, noyée dans ladite masse, membrane caractérisée en ce que la composition bitumineuse au moins présente consiste en un mélange bitumineux essentiellement à base de bitume, de polymère élastomère SBS et de charge(s), préférentiellement minérale(s), en ce que ladite au moins une nappe consiste en un voile fin, à structure ajourée, sans direction préférentielle de résistance aux contraintes et formé de filaments et/ou de fibres en un matériau de préférence résistant aux U.V., ledit voile étant noyé dans la masse de composition(s) bitumeuse(s) en étant situé à proximité de -3- la face destinée à être apparente ou exposée, après pose de ladite membrane et en ce que ladite membrane comporte une bande latérale, le long d'un de ses côtés longitudinaux, formant galon de recouvrement, ledit galon étant dépourvu de nappe ou voile. La présence de ce voile ne doit cependant pas compromettre la bonne tenue des joints d'un lès à l'autre lors de l'application des membranes sur chantier. Le voile ainsi enrobé s'oppose à la formation et à la propagation en surface de fissures et craquelures de la masse d'enrobage sous-jacente tout en offrant un aspect esthétique. L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe d'une membrane d'étanchéité selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue schématique partielle en coupe d'une membrane d'étanchéité selon un second mode de réalisation de l'invention ; la figure 3 est une vue schématique partielle en coupe d'une membrane d'étanchéité selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une vue en coupe d'une zone de jointoiement latéral entre deux membranes du type de celle représentée sur la figure 3, et, la figure 5 est une vue partielle par transparence et de dessus de la couche de revêtement d'un système d'étanchéité, formée par des membranes d'étanchéité selon l'invention. Les figures 1 à 3 des dessins annexés représentent de manière schématique et en coupe partielle, une membrane d'étanchéité 1 consistant essentiellement en une masse 2 d'au moins une composition bitumineuse, conformée en au moins une couche continue, et en au moins une nappe 3, 6 de matériau filamenteux ou fibreux, noyée dans ladite masse 2. Conformément à l'invention, la composition bitumineuse au moins présente consiste en un mélange bitumineux essentiellement à base de bitume, de polymère élastomère SBS et de charge(s), préférentiellement minérale(s), et ladite au moins une nappe 3 consiste en un voile fin, à structure ajourée, sans direction préférentielle de résistance aux contraintes et formé de filaments et/ou de fibres en un matériau de préférence résistant aux U.V., ledit voile 3 étant noyé dans la masse 2 de composition(s) -4- bitumeuse(s) en étant situé à proximité de la face 4 destinée à être apparente ou exposée, après pose de ladite membrane 1. Le voile 3, en fournissant une cohésion structurelle et mécanique de la masse 2 de liant bitumineux à proximité de la surface de la face 4 de la membrane 1, ce même à très faible échelle, permet d'éviter la formation de microcraquelures en surface, sans nécessiter de couche protectrice supplémentaire et sans alourdir, ni rigidifier notablement la membrane 1 qui l'intègre, et sans augmenter sensiblement le coût de revient de cette dernière. Egalement conformément à l'invention, et afin de permettre la formation d'une couche de revêtement continue et étanche sur la totalité de leur surface par association adjacente avec chevauchement partiel de plusieurs membranes 1, chaque membrane 1 comporte une bande latérale 5, le long d'un de ses côtés longitudinaux, formant galon de recouvrement, ledit galon 5 étant dépourvu de nappe ou voile 3. L'absence de voile 3 dans cette zone évite un gondolement de la membrane 1 à ce niveau (lors de l'opération de ramollissement par application de chaleur), la formation de contraintes dans cette zone et le décollement du voile 3 dans la zone réchauffée lors de la soudure de la membrane. Comme le montre la figure 1 des dessins annexés, la masse 2 de liant bitumineux peut consister en totalité uniquement d'une composition sous forme de mélange bitume + polymère élastomère SBS + éventuel(le)s charges minérales et/ou additifs (anti-feu, anti-racines, ...). En variante, et comme représenté sur les figures 2 et 3 des dessins annexés, la masse de compositions bitumineuses peut comprendre au moins deux compositions différentes réparties en au moins deux couches adjacentes 2', 2" stratifiées, à savoir au moins une première couche 2' formant la face 4' non apparente ou non exposée de la membrane 1 après pose et constituée par un mélange bitumineux à base de bitume, de polymère élastomère SBS et de charge(s) et au moins une seconde couche 2" formant la face 4 apparente et exposée de la membrane 1 après pose et constituée par un mélange bitumineux compatible avec celui de la première couche 2' et à base de bitume mélangé avec un polymère élastomère présentant une résistance augmentée, voire insensible, aux rayons U.V., et éventuellement avec une ou des charge(s), préférentiellement minérale(s). Préférentiellement, la composition bitumineuse de ladite au moins une seconde couche 2" formant la face apparente et exposée 4 de la -5- membrane 1 consiste essentiellement en du bitume mélangé avec un polymère élastomère SEBS et éventuellement avec une ou des charge(s), préférentiellement minérale(s). L'homme du métier comprend bien entendu que les mélanges bitumineux précités comportent en plus des composants indiqués ci-dessus (bitume, SBS, SEBS) également des charges et des additifs usuellement intégrés dans ce type de compositions et bien connus de l'homme du métier. Les additifs peuvent éventuellement comprendre des substances anti-U.V., compatibilisantes ou encore améliorant la souplesse, la durabilité ou la résistance aux variations de température. En accord avec la seconde variante de réalisation évoquée ci-dessus, il est avantageusement prévu que le voile fin 3 formant ladite au moins une nappe, par exemple du type à structure non tissée, grillagée, tissée ou analogue, est noyé dans ladite au moins une seconde couche 2", en étant disposée à proximité immédiate de la face apparente ou exposée 4 de la membrane 1. Avantageusement, le plan médian dudit voile 3 est situé, dans les deux variantes précitées, à une distance d comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm, préférentiellement entre 0,1 mm et 0,25 mm, de ladite face 4. Les filaments ou fibres constituant le voile 3 peuvent par exemple être réalisé(e)s en verre, en polypropylène, en polyamide, en polyester ou en des matières polymères ou minérales analogues. Conformément à un mode de réalisation préféré de l'invention, représenté sur les figures 3 et 4 des dessins annexés, la membrane 1 comporte une seconde nappe 6 de matériau filamenteux ou fibreux, également noyée dans la masse 2 de composition(s) bitumineuse(s) et formant une armature de renfort s'étendant, en largeur et en longueur, sur toute la surface de la membrane 1, le voile fin 3 formant première nappe étant disposé entre ladite seconde nappe 6 et la face apparente ou exposée 4 de la membrane 1 après pose (à l'exception du galon de recouvrement 5). Dans le cadre du mode de réalisation préféré évoqué ci-dessus, il peut être prévu que la masse 2 de compositions bitumineuses comprenne deux mélanges bitumineux répartis en deux couches stratifiées 2' et 2", la seconde nappe 6 formant armature de renfort étant soit située et noyée dans la seconde couche 2" formant la face apparente ou exposée 4 de la membrane 1 après pose, soit située sensiblement à l'interface des deux -6- couches 2' et 2" en étant imprégnée à la fois par la composition bitumineuse de la première couche 2' et par celle de la seconde couche 2". En vue d'augmenter la cohérence structurelle de la membrane 1, et d'empêcher en particulier un délaminage de celle-ci, les deux nappes 3 et 6 peuvent être, au moins partiellement, reliées entre elles par des points de liaison chimique et/ou mécanique. La présente invention a également pour objet, comme le montrent schématiquement les figures 4 et 5 des dessins annexés, un système d'étanchéité rapporté sur un support exposé aux agents atmosphériques et climatiques, préférentiellement à surface sensiblement plane, en particulier élément de toiture ou de recouvrement analogue, système caractérisé en ce qu'il comprend une composante externe ou couche de revêtement exposée qui est formée par une ou plusieurs membranes 1 tel que décrit ci-dessus, les membranes 1 éventuellement présentes (en cas de pluralité de membranes) se chevauchant partiellement au niveau de leurs côtés longitudinaux et/ou au niveau de leurs extrémités longitudinales, avec formation de zones de liaison étanches 8. Eventuellement, la face apparente ou exposée 4 de la ou des membrane(s) d'étanchéité 1 formant la couche de revêtement est recouverte d'un film d'un matériau décoratif, et, le cas échéant, protecteur, tel que par exemple de la peinture. Enfin, l'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'une membrane 1 tel que décrit ci-dessus, caractérisé en ce qu'il consiste à imprégner une bande d'une nappe de matériau filamenteux ou fibreux 6 avec une masse 2, 2" d'un mélange bitumineux à l'état liquide, intégrant essentiellement du bitume, un polymère élastomère SBS ou SEBS et au moins une charge, en tirant ladite bande à travers une installation d'imprégnation, à mettre en place une bande de voile fin 3 en surface de la masse du mélange bitumineux 2, 2" imprégnant et enrobant la bande de nappe 6 lorsque cette masse de liant est encore à l'état visqueux, de telle manière que ledit voile 3 soit noyé dans ladite masse de mélange bitumineux 2, 2" en étant situé à proximité de la face apparente ou exposée de la membrane 1 résultante, ledit voile 3 ayant une largeur inférieure à celle de la nappe 6 pour constituer une bande latérale 5 le long d'un côté longitudinal, formant galon de recouvrement dépourvu de voile 3, à rapporter éventuellement une couche supplémentaire 2' d'un mélange bitumineux [bitume/polymère élastomère SBS/charge(s) minérale(s) -7- éventuelle(s)] sur la face opposée à la face apparente ou exposée 4 de la membrane 1, et, enfin, à conditionner ladite membrane 1 en rouleaux après refroidissement et découpage en longueur et en largeur. On décrira à présent, sous forme d'exemples non limitatifs, plusieurs réalisations concrètes de membranes en accord avec l'invention. Exemple 1 : Membrane d'étanchéité de 2,5 mm d'épaisseur et de 1000 mm de laize avec armature en voile de verre 50 g/m2. Le liant est un mélange de bitume 160/220 modifié par 12,5 % de SBS radial de type KRATON TR 1186 (pourcentage de SBS sur la base du mélane bitume + SBS), ce mélange étant chargé à hauteur de 30 %. Dans ce liant est noyé un voile de viscose de 35 g/m2 de 920 mm de laize de façon à avoir un galon soudable de 80 mm. La sous face est protégée par un film PE de 10 m d'épaisseur. Exemple 2 : Membrane d'étanchéité monocouche de 4,0 mm d'épaisseur et de 1000 mm de laize avec armature en polyester non tissé de 180 g/m2. Le liant est un mélange de bitume 160/220 modifié par 12,5 % d'un mélange 50/50 SBS radial de type KRATON TR 1186 et SEBS de type KRATON G 1650. Dans ce liant est noyé un voile de polyester de 25 g/m2 de 920 mm de laize de façon à avoir un galon soudable de 80 mm. La sous face est protégée par un film PE de 10 m d'épaisseur. Exemple 3 : Membrane d'étanchéité monocouche de 4,0 mm d'épaisseur et de 1000 mm de laize avec armature composite de 250 g/m2. Le liant de surface est un mélange de bitume 160/220 modifié par 12,5 % d'un mélange 50/50 SBS radial de type KRATON TR 1186 et SEBS de type KRATON G 1650. Dans ce liant est noyé un voile de verre de 50 g/m2 de 920 mm de laize de façon à avoir un galon soudable de 80 mm. Le liant de sous face est un mélange de bitume 160/220 modifié par 12,5 % de SBS radial de type KRATON TR 1186. La sous face est protégée par un film PE de 10 m d'épaisseur. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
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La présente invention a pour objet une membrane d'étanchéité résistante aux U.V. consistant essentiellement en une masse d'au moins une composition bitumineuse, conformée en au moins une couche continue, et en au moins une nappe de matériau filamenteux ou fibreux, noyée dans ladite masse.Membrane caractérisée en ce que la composition bitumineuse au moins présente consiste en un mélange bitumineux essentiellement à base de bitume, de polymère élastomère SBS et de charges minérales et en ce que ladite au moins une nappe (3) consiste en un voile fin, à structure ajourée, sans direction préférentielle de résistance aux contraintes et formé de filaments et/ou de fibres en un matériau de préférence résistant aux U.V., ledit voile (3) étant noyé dans la masse (2) de composition(s) bitumeuse(s) en étant situé à proximité de la face (4) destinée à être apparente ou exposée, après pose de ladite membrane (1).
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1) Membrane d'étanchéité destinée à être exposée directement au milieu extérieur et à ses agressions, cette membrane consistant essentiellement en une masse d'au moins une composition bitumineuse, conformée en au moins une couche continue, et en au moins une nappe de matériau filamenteux ou fibreux, noyée dans ladite masse, membrane caractérisée en ce que la composition bitumineuse au moins présente consiste en un mélange bitumineux essentiellement à base de bitume, de polymère élastomère SBS et de charge(s), préférentiellement minérales, en ce que ladite au moins une nappe (3) consiste en un voile fin, à structure ajourée, sans direction préférentielle de résistance aux contraintes et formé de filaments et/ou de fibres en un matériau de préférence résistant aux U.V., ledit voile (3) étant noyé dans la masse (2) de composition(s) bitumeuse(s) en étant situé à proximité de la face (4) destinée à être apparente ou exposée, après pose de ladite membrane (1) et en ce que ladite membrane (1) comporte une bande latérale (5), le long d'un de ses côtés longitudinaux, formant galon de recouvrement, ledit galon (5) étant dépourvu de nappe ou voile (3). 2) Membrane d'étanchéité selon la 1, caractérisée en ce que la masse de compositions bitumineuses (2) comprend au moins deux compositions différentes réparties en au moins deux couches adjacentes (2', 2") stratifiées, à savoir au moins une première couche (2') formant la face (4') non apparente ou non exposée de la membrane (1) après pose et constituée par un mélange bitumineux à base de bitume, de polymère élastomère SBS et de charge(s) et au moins une seconde couche (2") formant la face (4) apparente et exposée de la membrane (1) après pose et constituée par un mélange bitumineux compatible avec celui de la première couche (2') et à base de bitume mélangé avec un polymère élastomère présentant une résistance augmentée, voire insensible, aux rayons U.V., et éventuellement avec une ou des charge(s), préférentiellement minérale(s). 3) Membrane d'étanchéité selon la 2, caractérisée en ce que la composition bitumineuse de ladite au moins une seconde couche (2") formant la face apparente et exposée (4) de la membrane (1)-9- consiste essentiellement en du bitume mélangé avec un polymère élastomère SEBS. 4) Membrane selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisée en ce que le voile fin (3) formant ladite au moins une nappe, par exemple du type à structure non tissée, grillagée, tissée ou analogue, est noyé dans ladite au moins une seconde couche (2"), en étant disposée à proximité immédiate de la face apparente ou exposée (4) de la membrane (1), le plan médian dudit voile (3) étant situé à une distance (d) comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm, préférentiellement entre 0,1 mm et 0,25 mm, de ladite face. 5) Membrane selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte une seconde nappe (6) de matériau filamenteux ou fibreux, également noyée dans la masse (2) de composition(s) bitumineuse(s) et formant une armature de renfort s'étendant, en largeur et en longueur, sur toute la surface de la membrane (1), le voile fin (3) formant première nappe étant disposé entre ladite seconde nappe (6) et la face apparente ou exposée (4) de la membrane (1) après pose. 6) Membrane selon la 5, pour autant qu'elle se rattache à l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que la masse (2) de compositions bitumineuses comprend deux mélanges bitumineux répartis en deux couches stratifiées (2' et 2"), la seconde nappe (6) formant armature de renfort étant soit située et noyée dans la seconde couche (2") formant la face apparente ou exposée (4) de la membrane (1) après pose, soit située sensiblement à l'interface des deux couches (2' et 2") en étant imprégnée à la fois par la composition bitumineuse de la première couche (2') et par celle de la seconde couche (2"). 7) Membrane selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que les deux nappes (3 et 6) sont, au moins partiellement, reliées entre elles 30 par des points de liaison chimique et/ou mécanique. 8) Système d'étanchéité rapporté sur un support exposé aux agents atmosphériques et climatiques, préférentiellement à surface sensiblement plane, en particulier élément de toiture ou de recouvrement analogue, système caractérisé en ce qu'il comprend une composante externe 35 ou couche de revêtement exposée qui est formée par une ou plusieurs membranes (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, les membranes (1) éventuellement présentes se chevauchant partiellement au- 10 - niveau de leurs côtés longitudinaux et/ou au niveau de leurs extrémités longitudinales, avec formation de zones de liaison étanches (8). 9) Système selon la 8, caractérisé en ce que la face apparente ou exposée (4) de la ou des membrane(s) d'étanchéité (1) formant la couche de revêtement est recouverte d'un film d'un matériau décoratif, et, le cas échéant, protecteur, tel que par exemple de la peinture. 10) Procédé de fabrication d'une membrane selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce qu'il consiste à imprégner une bande d'une nappe de matériau filamenteux ou fibreux (6) avec une masse (2, 2") d'un mélange bitumineux à l'état liquide, intégrant essentiellement du bitume, un polymère élastomère SBS ou SEBS et au moins une charge, en tirant ladite bande à travers une installation d'imprégnation, à mettre en place une bande de voile fin (3) en surface de la masse du mélange bitumineux (2, 2") imprégnant et enrobant la bande de nappe (6) lorsque cette masse de liant est encore à l'état visqueux, de telle manière que ledit voile (3) soit noyé dans ladite masse de mélange bitumineux (2, 2") en étant situé à proximité de la face apparente ou exposée de la membrane (1) résultante, ledit voile (3) ayant une largeur inférieure à celle de la nappe (6) pour constituer une bande latérale (5) le long d'un côté longitudinal, formant galon de recouvrement dépourvu de voile (3), à rapporter éventuellement une couche supplémentaire (2') d'un mélange bitumineux [bitume/polymère élastomère SBS/charge(s) minérale(s) éventuelle(s)] sur la face opposée à la face apparente ou exposée (4) de la membrane (1), et, enfin, à conditionner ladite membrane (1) en rouleaux après refroidissement et découpage en longueur et en largeur.
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D,B,C,E
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D06,B32,C08,E04
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D06N,B32B,C08L,D06M,E04B,E04D
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D06N 5,B32B 11,C08L 25,C08L 95,D06M 15,E04B 1,E04D 5
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D06N 5/00,B32B 11/02,C08L 25/10,C08L 95/00,D06M 15/233,E04B 1/66,E04D 5/10
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FR2891178
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A1
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POIGNEE DE MANOEUVRE POUR USTENSILE DE TRAVAIL
| 20,070,330 |
L'invention concerne un outillage ou ustensile de travail sur lequel est fixée une première poignée, les éléments de commande, notamment une manette des gaz pour la commande d'un moteur d'entraînement de l'ustensile de travail, étant agencés sur ladite première poignée, et l'ustensile de travail possédant une deuxième poignée. D'après le document DE 103 59 749 Al, on connaît un ustensile de travail, à savoir un souffleur, qui possède une poignée à l'aide de laquelle il est possible de guider et manoeuvrer le tube de soufflage. La poignée est agencée au-dessus du tube de soufflage et ne peut être saisie que d'une seule main, de manière ergonomiquement favorable par l'utilisateur, de sorte que le souffleur n'est adapté qu'à une utilisation d'une seule main. Le guidage et la manoeuvre du tube de soufflage à l'aide d'une seule main peut conduire à des phénomènes de fatigue chez l'utilisateur. Le but de l'invention consiste à fournir un ustensile de travail du type de celui mentionné en introduction, qui permet un travail non fatiguant et une utilisation la plus universelle possible. Ce but est atteint grâce à un ustensile de travail du type de celui mentionné en introduction, dans lequel la première poignée peut être déplacée entre une première position de service pour l'utilisation à deux mains, dans laquelle l'ustensile de travail peut être guidé et manoeuvré à l'aide des deux poignées, et une deuxième position de service pour l'utilisation à une seule main, dans laquelle l'ustensile de travail peut être guidé et manoeuvré au moyen de la première poignée. D'après un mode de réalisation complémentaire, la première poignée est fixée à l'aide d'un collier à un tronçon de forme tubulaire de l'ustensile de travail, la poignée étant fixée de manière amovible au collier, et le collier étant fixé de manière amovible au tronçon de forme tubulaire. Comme l'ustensile de travail possède une deuxième poignée, l'ustensile de travail peut également être guidé et manoeuvré à l'aide de deux mains, c'est-à-dire dans un mode d'utilisation à deux mains. Cela permet de réduire l'apparition de phénomènes de fatigue chez l'utilisateur. Selon une caractéristique de l'invention, la deuxième poignée peut être déplacée entre une position de service pour l'utilisation à deux mains, et une position hors service pour l'utilisation à une seule main. Comme la deuxième poignée peut être déplacée dans une position hors service, une utilisation d'une seule main est toujours possible là où cela s'avère avantageux. La deuxième poignée permet en conséquence, en plus de l'utilisation d'une seule main, classique jusqu'ici, également une utilisation à deux mains, de sorte que l'ustensile de travail peut être utilisé de manière variable et permet une utilisation sans fatigue. Avantageusement, la première poignée peut également être déplacée entre une première position de service pour une utilisation à deux mains et une deuxième position de service pour l'utilisation d'une seule main. Cela rend possible aussi bien pour l'utilisation à une seule main que pour l'utilisation à deux mains, des agencements ergonomiques des poignées permettant un travail sans fatigue. Il est prévu que les deux poignées soient maintenues sur un cadre de poignée et puissent pivoter autour d'un axe de rotation commun, entre lesdites deux positions. Le cadre de poignée, entre lesdites deux positions, est de préférence basculé d'environ 90 autour de l'axe de rotation. Une rotation d'environ 90 permet à la deuxième poignée, dans sa position hors service, d'être basculée totalement hors de la zone de travail, et de ne pas gêner l'utilisateur. Une configuration avantageuse est obtenue lorsque le cadre de poignée est formé par un tronçon de tube cintré. Les deux poignées, dans la position de service pour l'utilisation à deux mains, sont avantageusement inclinées l'une vers l'autre avec leurs extrémités éloignées du cadre de poignée. Il en résulte une tenue en main ergonomique dans le cas de l'utilisation à deux mains. Il est prévu que la première poignée soit fixée au cadre de poignée de manière rotative autour de son axe longitudinal. La première poignée peut ainsi présenter dans les deux positions de service, environ la même orientation par rapport à l'ustensile de travail, de sorte que par exemple l'agencement d'éléments de commande ou similaires sur la première poignée, est identique dans les deux positions de service. La première poignée est de préférence tournée d'environ 90 par rapport au 2891178 4 cadre de poignée, entre la première position de service et la deuxième position de service. L'angle de rotation ou de pivotement de la première poignée correspond ici avantageusement à l'angle de pivotement du cadre de poignée entre lesdites deux positions, la première poignée étant tournée en sens opposé par rapport au cadre de poignée, de sorte que l'orientation absolue de la première poignée reste sensiblement identique. Une configuration simple est obtenue lorsque la première poignée est fixée au cadre de poignée à l'aide d'un moyen de fixation, notamment une vis de fixation, qui, dans la première et la deuxième position de service, est fixé au cadre de poignée dans des positions différentes. La vis de fixation peut être desserrée et replacée de manière simple et rapide par l'utilisateur. Il est ainsi possible d'obtenir un changement rapide entre les deux positions de service. La fixation de la poignée dans les différentes positions, ne nécessite pas de pièces supplémentaires, exception faite de la vis de fixation de toute façon nécessaire à la fixation. Il est prévu que sur la première poignée soient agencés les éléments de commande, notamment la manette des gaz destinée à commander un moteur d'entraînement de l'ustensile de travail. Il est prévu que les deux poignées soient fixées à un tronçon de forme tubulaire de l'ustensile de travail. Les poignées servent en conséquence au guidage du tronçon de forme tubulaire de l'ustensile de travail par rapport au sol. On obtient un agencement ergonomique des deux poignées, lorsque les deux poignées, dans la position de service pour une utilisation à deux mains, sont agencées dans un plan orienté transversalement, notamment environ perpendiculairement, à la direction longitudinale du tronçon de forme tubulaire. Dans la position de service pour l'utilisation à une seule main, les deux poignées sont de préférence agencées dans un plan orienté sensiblement parallèlement à la direction longitudinale du tronçon de forme tubulaire. Les deux poignées peuvent ainsi être agencées dans la région du tronçon de forme tubulaire. La première poignée permet ainsi une bonne transmission des efforts dans le tronçon de forme tubulaire, de sorte que l'ustensile de travail peut être manié aisément. La deuxième poignée est de préférence également agencée dans la région du tronçon de forme tubulaire, de sorte que l'on évite une gêne de l'utilisateur par la deuxième poignée. La première poignée est de préférence agencée, dans les deux positions de service, sensiblement à la même hauteur relativement à la direction longitudinale du tronçon de forme tubulaire. Il en résulte dans les deux positions de service une tenue en main ergonomique pour l'utilisateur. En même temps, la longueur d'une commande des gaz, qui est actionnée par une manette ou un levier de commande sur la première poignée, n'est pas sensiblement modifiée lors du déplacement entre les deux positions de service, de sorte qu'il en résulte une configuration de construction simple. La deuxième poignée, dans la position hors service, est avantageusement agencée, dans la direction longitudinale du tronçon de forme tubulaire, sur le côté de la première poignée, éloigné de l'utilisateur. La première poignée et la deuxième poignée, dans la position de service pour l'utilisation à une seule main, sont de préférence inclinées par rapport à l'axe longitudinal du tronçon de forme tubulaire de l'ustensile de travail. Il en résulte une prise en main ergonomique sur la première poignée. On obtient une configuration simple du cadre de poignée, lorsqu'un tronçon du cadre de poignée s'étend sur le côté longitudinal du tronçon de forme tubulaire, qui est opposé à celui où se trouvent les deux poignées. Le cadre de poignée est de préférence fixé, à l'aide d'un collier amovible, au tronçon de forme tubulaire. Comme le collier est agencé de manière amovible sur le tronçon de forme tubulaire, il est possible, à la place du collier pour le cadre de poignée avec deux poignées, de fixer sur le tronçon de forme tubulaire, un collier pour l'agencement d'une seule poignée. L'ustensile de travail peut ainsi, comme jusqu'à présent, être utilisé avec une seule poignée. Le collier possède avantageusement un support dans lequel le cadre de poignée est agencé de manière à pouvoir tourner autour de l'axe de rotation. Cela permet de réaliser d'une manière simple sur le plan de la construction, une possibilité de rotation du cadre de poignée. L'ustensile de travail est notamment un ustensile de travail porté sur le dos, de préférence un souffleur, un aspirateur ou un pulvérisateur, qui possède un tube de soufflage. Le tronçon de forme tubulaire est notamment un tronçon du tube de soufflage de l'ustensile de travail. Une utilisation variée et universelle d'un ustensile de travail sur lequel est fixée une première poignée, peut être obtenue, comme on l'a déjà évoqué plus haut, lorsque la première poignée est fixée à l'aide d'un collier à un tronçon de forme tubulaire de l'ustensile de travail, la poignée étant fixée de manière amovible au collier, et le collier étant fixé de manière amovible au tronçon de forme tubulaire. Il est ainsi possible d'échanger le collier contre un cadre de poignée sur lequel est fixée une deuxième poignée, de sorte que l'ustensile de travail peut être guidé et manoeuvré aussi bien à une seule main qu'à deux mains. Cela rend possible une utilisation flexible de l'ustensile de travail. Grâce à la fixation amovible de la première poignée au collier, la poignée peut être emmanchée sur un cadre de poignée, de sorte que les éléments de commande agencés sur la première poignée sont disponibles pour l'utilisateur. Un exemple de réalisation de l'invention va 25 être explicité dans la suite, au regard des dessins annexés, qui montrent. Fig. 1 une vue de côté d'un souffleur, Fig. 2 une coupe le long de la ligne II-II de la figure 1, Fig. 3 une représentation en perspective du cadre de poignée du souffleur, dans la position pour l'utilisation à deux mains, Fig. 4 une vue de côté du cadre de poignée dans la direction de la flèche IV de la figure 3, Fig. 5 une vue de côté du cadre de poignée dans la direction de la flèche V de la figure 4, Fig. 6 une vue de dessus du cadre de poignée dans la direction de la flèche VI de la figure 5, Fig. 7 une représentation en perspective du cadre de poignée en position pour l'utilisation à une seule main, Fig. 8 une vue de côté du cadre de poignée 10 dans la direction de la flèche VIII de la figure Fig. 9 une vue de côté du cadre de poignée dans la direction de la flèche IX de la figure 8, Fig. 10 une vue de dessus du cadre de poignée dans la direction de la flèche X de la figure 9, Fig. 11 une représentation en perspective du cadre de poignée avec une première poignée 20 partiellement démontée, Fig. 12 une représentation agrandie du détail XII de la figure 11, Fig. 13 un tronçon de tube du tube de poignée dans une représentation agrandie, en 25 perspective, Fig. 14 le tube de soufflage du souffleur des figures 1 et 2 avec une poignée pour une utilisation à une seule main. Le souffleur 1 montré sur les figures 1 et 2 possède un carter 2 dans lequel est agencé un moteur d'entraînement 4. Le moteur d'entraînement 4 est de préférence un moteur thermique ou moteur à combustion interne, tel qu'un moteur à deux temps ou un moteur à quatre temps. Le moteur d'entraînement 4 entraîne une roue de ventilateur 5 qui refoule de l'air dans une spirale de ventilateur 3. Sur la spirale de ventilateur 3 est disposé un tube de soufflage 7. Le carter 2 est fixé sur une structure de portage dorsal 6, de sorte que le souffleur 1 peut être porté sur le dos par l'utilisateur. Le tube de soufflage 7 est mené autour du corps d'un utilisateur et est maintenu par l'utilisateur et guidé et mené par-dessus le sol de manière à y éliminer des salissures, du feuillage ou analogue. Pour guider le tube de soufflage 7, le souffleur 1 comporte le cadre de poignée 10 montré sur la figure 3, et sur lequel sont fixées une première poignée 20 et une deuxième poignée 21. Le cadre de poignée 10 est formé par un tube cintré sur les extrémités duquel sont emmanchées et fixées les poignées 20, 21. Le cadre de poignée 10 est fixé à l'aide d'un collier 9 sur un tronçon 8 du tube de soufflage 7 à travers lequel s'écoule l'air refoulé par la roue de ventilateur 5, dans la direction d'écoulement 30. Sur le collier 9 est fixé un support 11 dans lequel est maintenu le cadre de poignée 10. Comme le montre la figure 4, le support 11 comprend une première demicoque 13 fixée au collier 9. Sur la demi-coque 13 est montée une deuxième demi-coque 14. La demi-coque 14 est agencée pivotante sur la première demi-coque 13, dans une articulation 37 montrée sur la figure 5. Sur la deuxième demi-coque 14 est montée une vis papillon 12, qui peut être vissée dans la première demi-coque 13. Le cadre de poignée 10 est agencé dans le support 11 de manière à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation 29. Comme le montre la figure 5, la vis papillon 12 est agencée sur le côté de l'axe de rotation 29, qui est opposé à celui où se trouve l'articulation 37, de sorte que le tube de poignée 17 peut être serré de manière fixe dans le support 11. La première poignée 20 est fixée sur un tronçon 16 du cadre de poignée 10. La première poignée 20 comprend une manette des gaz 19, un verrouillage de manette de gaz 25 montré sur la figure 5, ainsi qu'un levier de commande 26 montré sur les figures 3 et 4 et pouvant par exemple servir au réglage d'un dispositif de démarrage ou de starter. La deuxième poignée 21 est fixée sur un tronçon 17 du cadre de poignée 10. Les tronçons 16 et 17 du cadre de poignée sont reliés par l'intermédiaire d'un tronçon 18 du cadre de poignée 10, qui est placé sur le côté longitudinal 29 du tronçon 8 du tube de soufflage 7, situé à l'opposé de celui où se trouvent les deux poignées 20 et 21. Dans la vue du cadre de poignée 10 montrée sur la figure 4, dans la direction longitudinale 15 du tronçon 8 du tube de soufflage 7, les tronçons 16, 17 et 18 du cadre de poignée 10 s'étendent parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement à l'axe de rotation 29. Le tronçon 27 reliant le tronçon 16 au tronçon 18 et le tronçon 28 du cadre de poignée 10, qui s'étend sur le côté opposé du tube de soufflage 8, s'étendent parallèlement à l'axe de rotation 29. Les tronçons 27, 18 et 28 forment un logement de réception en forme de U dans lequel est disposé le tronçon 8 du tube de soufflage. Le tronçon 8 du tube de soufflage 7 est de configuration cylindrique. La direction longitudinale 15 coïncide avec l'axe médian longitudinal du tronçon 8. La direction longitudinale 22 de la poignée est inclinée par rapport au tronçon 16 du cadre de poignée 10, d'un angle a qui vaut moins de 90 . La direction longitudinale 23 de la deuxième poignée 21 est inclinée par rapport au tronçon 17 du cadre de poignée 10, d'un angle a de moins de 90 . Les extrémités 40 et 41 des poignées 20 et 21, éloignées du cadre de poignée 10, sont ici inclinées l'une vers l'autre. Les angles a et a sont de préférence identiques et peuvent par exemple prendre une valeur d'environ 70 . Dans la vue de côté du cadre de poignée 10 montrée sur la figure 5, les deux poignées 20 et 21 sont agencées de manière à se recouvrir mutuellement. Les deux poignées 20, 21 sont situées dans un plan 38 qui s'étend perpendiculairement à la direction longitudinale 15 du tronçon 8 du tube de soufflage 7. Sur la figure 6, le cadre de poignée 10 est montré en vue de dessus. Le tronçon 17 du cadre de poignée 10 est relié au tronçon 28 (figure 4) par l'intermédiaire d'un tronçon 24 qui est incliné par rapport à la direction longitudinale 15, d'un angle E. Le tronçon 16 est incliné par rapport à la direction longitudinale 15 d'un angle 6, qui correspond de préférence environ à l'angle E. Le tronçon 18 s'étend environ perpendiculairement aux tronçons 16 et 24 et est incliné par rapport à la direction longitudinale 15, d'un angle T. Les angles y, 6 et E ont de préférence une valeur d'environ 45 . Le tronçon 17 s'étend perpendiculairement à la direction longitudinale 15. L'utilisateur 48 montré de manière schématique sur la figure 6, se tient usuellement sur le côté du tronçon 8 du tube de soufflage 7 sur lequel est également agencée la deuxième poignée 21. L'utilisateur 48 se tient alors en amont du cadre de poignée 10 en se référant à la direction d'écoulement 30. Sur les figures 3 à 6, le cadre de poignée est montré dans la position pour l'utilisation à deux mains. Aussi bien la poignée 20 que la poignée 21 sont agencées en position de service. Les deux poignées 20, 21 peuvent être saisies de manière aisée par l'utilisateur 48. Pour ne guider le tronçon 8 du tube de soufflage 7 qu'à l'aide d'une seule main, le cadre de poignée 10 peut être basculé dans la position montrée sur les figures 7 à 10. A cette occasion, on fait pivoter ou basculer le cadre de poignée 10 d'environ 90 autour de l'axe de rotation 29. En outre, on fait pivoter la première poignée 20 de 90 par rapport au cadre de poignée 10, dans la direction opposée. La deuxième poignée 21 se place à cette occasion dans une position hors service pour laquelle elle n'est plus accessible à l'utilisateur. Pour faire pivoter le cadre de poignée 10, on desserre la vis papillon 12 du support 11, et l'on fait pivoter le cadre de poignée 10. Dans la position montrée sur les figures 3 à 6, le tronçon 28 du cadre de poignée 10 s'appuie environ sur le tronçon 8 du tube de soufflage 7, en amont du collier 9. Lors du déplacement du cadre de poignée 10, celui-ci est basculé jusqu'à ce que le tronçon 28 s'appuie pratiquement sur le tube de soufflage 7, en aval du collier 9. Cette position du cadre de poignée 10 est montrée sur les figures 7 à 10. Le déplacement de la première poignée 20 est montré sur les figures 11 à 13. La première poignée 20 est emmanchée sur un tronçon de tube 31 du cadre de poignée 10, qui se raccorde au tronçon 16 du cadre de poignée 10. Sur la figure 11, la première poignée 20 est partiellement retirée du tronçon 31. Comme le montre la représentation agrandie de la figure 12, le tronçon de tube 31 possède des perçages 32 et 33 d'orientation transversale. Comme le montre la figure 13, les perçages 32 et 33 d'orientation transversale sont réalisés en tant que perçages de passage, de sorte que deux ouvertures respectivement opposées sont prévues dans le tronçon de tube creux 31. Sur la première poignée 20 est agencée une vis de fixation 34. Les perçages 32 et 33 d'orientation transversale sont mutuellement décalés de 90 autour de l'axe longitudinal du tronçon de tube 31. Pour déplacer la première poignée 20 sur le cadre de poignée 10, on retire la vis de fixation 34, on fait tourner la première poignée 20 de 90 , et l'on revisse ensuite la vis de fixation 34. Dans ce cas, la vis de fixation 34 est vissée dans le perçage 32 d'orientation transversale pour l'utilisation à deux mains, et dans le perçage 33 d'orientation transversale pour l'utilisation à une seule main. A la place de la vis de fixation 34, il est également possible de prévoir d'autres moyens de fixation, tel que par exemple une goupille cylindrique fendue ou analogue. A la place du perçage d'orientation transversale, il est également possible de prévoir un creux dans le tronçon de tube 31. En guise de moyen de fixation, il est également possible que soit prévu un moyen de blocage à ressort, tel que par exemple une bille montée sur ressort, qui coopère avec le perçage ou le creux. Dans la position du cadre de poignée 10, montrée sur les figures 7 à 10, à savoir la position pour l'utilisation à une seule main, la première poignée 20 est disposée en amont du collier 9, et la deuxième poignée 21 est placée en aval du collier 9. Comme le montre la figure 8, les deux poignées 20, 21 sont agencées dans un plan 35 commun qui contient également la direction longitudinale 15 du tronçon 8 du tube de soufflage 7. Le tronçon 28 s'appuie pratiquement sur la périphérie du tronçon 8 du tube de soufflage 7. Dans la vue de côté du cadre de poignée 10 montrée sur la figure 8, dans la direction longitudinale 15, le cadre de poignée 10 entoure le tronçon 8 du tube de soufflage 7. Comme le montre la vue de côté de la figure 9, la direction longitudinale 22 de la première poignée 20 est inclinée d'un angle u par rapport à la direction longitudinale 15. La direction longitudinale 23 de la deuxième poignée 21 est inclinée de l'angle 0 par rapport à la direction longitudinale 15. Le tronçon 17 du cadre de poignée 10 s'étend parallèlement à la direction longitudinale 15, sur le côté longitudinal 42 du tronçon 8, qui est opposé au côté longitudinal 39. Sur le côté longitudinal 39 est agencé le tronçon 18 du cadre de poignée 10. En service, le côté longitudinal 42 est dirigé vers le haut et le côté longitudinal 39 vers le bas. La direction longitudinale 15 du tronçon 8 du tube de soufflage 7 peut à cette occasion être inclinée par rapport au sol. Sur la figure 10 est indiquée de manière schématique, la position de l'utilisateur 48. L'utilisateur est placé en amont de la première poignée 20, latéralement à côté du tube de soufflage 7. La deuxième poignée 21 est placée sur le côté de la première poignée 20, qui est éloigné de l'utilisateur. Dans cette position, la deuxième poignée 21 ne peut pas être saisie par l'utilisateur 48. Comme la deuxième poignée 21 est agencée dans la région du tronçon 8 du tube de soufflage 7 et en aval de la première poignée 20, l'utilisateur n'est pas gêné par la deuxième poignée 21. Dans cette position hors service de la deuxième poignée 21, le tube de soufflage 7 n'est guidé que par l'intermédiaire de la première poignée 20. Dans la position pour l'utilisation à deux mains, les deux poignées 20 et 21 sont agencées de part et d'autre du tronçon 8 du tube de soufflage 7. Dans la position pour l'utilisation à une seule main, les deux poignées 20, 21 sont agencées au-dessus du tronçon 8 du tube de soufflage 7. Il en résulte pour les deux positions de service, une transmission favorable des efforts dans le cadre de poignée 10 et le tube de soufflage 7. Le collier 9 est fixé de manière amovible sur le tronçon 8 du tube de soufflage 7. Le collier 9 peut ainsi être retiré, avec le cadre de poignée 10, du tronçon 8 du tube de soufflage 7. A la place du collier 9 et du cadre de poignée 10, il est possible de fixer sur le tronçon 8, le collier 49 avec l'embout de tube 50 montrés sur la figure 14. Sur l'embout de tube 50 peut être fixée la première poignée 20, à l'aide de la vis de fixation 34. Le tube de soufflage 7 peut ainsi également être utilisé avec une poignée usuelle jusqu'ici, pour le mode d'utilisation à une seule main, lorsqu'une utilisation à deux mains n'est pas souhaitée. La poignée 20 est ici fixée de manière amovible au collier 49 et le collier 49 de manière amovible au tube de soufflage 7. Le cadre de poignée 10 peut également être mis en oeuvre sur un tronçon de forme tubulaire d'un aspirateur ou d'un pulvérisateur. Une utilisation sur d'autres ustensiles de travail peut également s'avérer avantageuse, notamment sur des ustensiles de travail possédant un tronçon de forme tubulaire sur lequel peut être fixé le cadre de poignée 10
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Un ustensile de travail sur lequel est fixée une première poignée 20, possède une deuxième poignée 21. La deuxième poignée 21 peut être déplacée entre une position de service pour l'utilisation à deux mains, dans laquelle l'ustensile de travail peut être guidé et manoeuvré à l'aide des deux poignées 20, 21, et une position hors service pour l'utilisation à une seule main, dans laquelle l'ustensile de travail peut être guidé et manoeuvré à l'aide de la première poignée 20.
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1. Outillage ou ustensile de travail sur lequel est fixée une première poignée (20), les éléments de commande, notamment une manette des gaz (19) pour la commande d'un moteur d'entraînement (4) de l'ustensile de travail, étant agencés sur ladite première poignée (20), et l'ustensile de travail possédant une deuxième poignée (21), caractérisé en ce que la première poignée (20) peut être déplacée entre une première position de service pour l'utilisation à deux mains, dans laquelle l'ustensile de travail peut être guidé et manoeuvré à l'aide des deux poignées (20, 21), et une deuxième position de service pour l'utilisation à une seule main, dans laquelle l'ustensile de travail peut être guidé et man uvré au moyen de la première poignée (2 0) . 2. Ustensile de travail selon la 1, caractérisé en ce que la deuxième poignée (21) peut être déplacée entre une position de service pour l'utilisation à deux mains, et une position hors service pour l'utilisation à une seule main. 3. Ustensile de travail selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux poignées (20, 21) sont maintenues sur un cadre de poignée (10) et peuvent pivoter autour d'un axe de rotation (29) commun, entre lesdites deux positions. 4. Ustensile de travail selon la 3, caractérisé en ce que le cadre de poignée (:L0), entre lesdites deux positions, est basculé d'environ 90 autour de l'axe de rotation (29). 5. Ustensile de travail selon la 3, caractérisé en ce que le cadre de poignée (10) est formé par un tronçon de tube cintré. 6. Ustensile de travail selon la 3, caractérisé en ce que les deux poignées (20, 21), dans la position de service pour l'utilisation à deux mains, sont inclinées l'une vers l'autre avec leurs extrémités (40, 41) éloignées du cadre de poignée (10). 7. Ustensile de travail selon la 1, caractérisé en ce que la première poignée (20) est fixée au cadre de poignée (10) de manière rotative autour de son axe longitudinal (22). 8. Ustensile de travail selon la 7, caractérisé en ce que la première poignée (20) est tournée d'environ 90 par rapport au cadre de poignée (10), entre la première position de service et la deuxième position de service. 9. Ustensile de travail selon la 7, caractérisé en ce que la première poignée (20) est fixée au cadre de poignée (10) à l'aide d'un moyen de fixation qui, dans la première et la deuxième position de service, est fixé au cadre de poignée (10) dans des positions différentes. 10. Ustensile de travail selon la 1, caractérisé en ce que les deux poignées (20, 21) sont fixées à un tronçon de forme tubulaire (8) de l'ustensile de travail. 11. Ustensile de travail selon la 10, caractérisé en ce que les deux poignées (20, 21), dans la position de service pour une utilisation à deux mains, sont agencées dans un plan (38) orienté transversalement à la direction longitudinale (15) du tronçon de forme tubulaire (8), et dans la position de service pour l'utilisation à une seule main, dans un plan (35) orienté sensiblement parallèlement à la direction longitudinale (15) du tronçon de forme tubulaire (8). 12. Ustensile de travail selon la 10, caractérisé en ce que la première poignée (20) est agencée, dans les deux positions de service, sensiblement à la même hauteur relativement à la direction longitudinale (15) du tronçon de forme tubulaire (8). 13. Ustensile de travail selon la 10, caractérisé en ce que la deuxième poignée (21), dans la position hors service, est agencée, dans la direction longitudinale (15) du tronçon de forme tubulaire (8), sur le côté de la première poignée (20), éloigné de l'utilisateur. 14. Ustensile de travail selon la 10, caractérisé en ce que la première poignée (20) et la deuxième poignée (21), dans la position de service pour l'utilisation à une seule main, sont inclinées par rapport à l'axe longitudinal (15) du tronçon de forme tubulaire (8) de l'ustensile de travail. 15. Ustensile de travail selon la 10, caractérisé en ce qu'un tronçon (18) du cadre de poignée (10) s'étend sur le côté longitudinal (39) du tronçon de forme tubulaire (8), qui est opposé à celui où se trouvent les deux poignées (20, 21). 16. Ustensile de travail selon la 10, caractérisé en ce que le cadre de poignée (10) est fixé, à l'aide d'un collier (9) amovible, au tronçon de forme tubulaire (8), le collier (9) possédant un support (11) dans lequel le cadre de poignée (10) est agencé de manière à pouvoir tourner autour de l'axe de rotation (29). 17. Ustensile de travail selon la 1, caractérisé en ce que l'ustensile de travail est un ustensile de travail porté sur le dos, notamment un souffleur, un aspirateur ou un pulvérisateur, qui possède un tube de soufflage (7), et en ce que le tronçon de forme tubulaire (8) est un tronçon du tube de soufflage (7). 18. Ustensile de travail sur lequel est fixée une première poignée (20), les éléments de commande, notamment une manette des gaz (19) pour la commande d'un moteur d'entraînement (4) de l'ustensile de travail, étant agencés sur ladite première poignée (20), et l'ustensile de travail possédant une deuxième poignée (21), caractérisé en ce que la première poignée (20) est fixée à l'aide d'un collier (49) à un tronçon de forme tubulaire (8) de l'ustensile de travail, la poignée (20) étant fixée de manière amovible au collier (49), et le collier (49) étant fixé de manière amovible au tronçon de forme tubulaire (8).
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B,A
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B25,A01
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B25F,A01G
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B25F 5,A01G 1
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B25F 5/00,A01G 1/00
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FR2895179
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A1
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CONFIGURATION AUTOMATIQUE D'INTERFACES DANS UN EQUIPEMENT D'INTERCONNEXION ENTRE AU MOINS UNE PLATEFORME ET AU MOINS UN TERMINAL UTILISATEUR
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La presente invention concerne de maniere generale un procede de configuration automatique d'un equipement d'interconnexion entre au moins une plateforme de services et au moins un terminal, edit equipement d'interconnexion comportant une interface de service vers ladite plateforme de service et une interface de terminal vers !edit terminal. 10 Un exemple connu d'un tel equipement d'interconnexion est une passerelle domestique. Un tel equipement permet de connecter un reseau domestique ou un reseau local avec le reseau d'un operateur en telecommunications, via un reseau d'acces a support filaire ou radio. L'equipement d'interconnexion a pour fonction d'acheminer un flux de 15 service regu en provenance de la plateforme de services vers !'interface de terminal connectee au terminal qui a requis le service. A chaque connexion d'un nouveau terminal sur une interface de terminal donnee, l'equipement d'interconnexion dolt titre configure afin d'etre en mesure d'acheminer un flux de service vers cette interface de terminal. 20 it est connu de faire cette configuration au moyen d'une interface utilisateur dun serveur de configuration interne de ('equipement d'interconnexion. Cette configuration necessite l'intervention d'une personne, technicien ou usager, equipee dun terminal permettant d'acceder a !'interface de configuration de ('equipement d'interconnexion. 25 Cette methode de configuration presente plusieurs inconvenients parmi lesquels celui d'etre manuelle. Elie implique d'utiliser un terminal permettant d'acceder a !'interface utilisateur du serveur de configuration interne de l'equipement d'interconnexion, ce qui a pour consequence d`empticher i acces a certains services a des personnel ne possedant pas ce terminal. De plus, la configuration de I'&quipement d'interconnexion peut s'averer complexe lorsqu'elle est pratiquee par une personae non initiee et par consequent, engendrer des erreurs. L'invention a notamment pour but de proposer un procede de configuration d'un equipement d'interconnexion ne presentant pas ces inconvenients. A cette fin, un procede de configuration d'un equipement d'interconnexion selon ('invention est caracterise en ce qu'il comporte: - une etape de reception d'une trame emise par ledit terminal, ladite trame comportant des informations d'identification dudit terminal et d'un service demande par ledit terminal, une &tape d'identification de ('interface de terminal par laquelle la dite trame est revue, - une stape d'identification de !'interface de service correspondant audit service a partir desdites informations d'identification de service, - une etape de creation d'un lien entre ladite interface de service et ladite interface de terminal pour acheminer un flux de donnees relatif audit service. Un tel procede de configuration permet d'eviter des erreurs de configuration car chaque terminal connects a I'squipement d'interconnexion est clairement identifie, ainsi que le service qu'il demande et ce quelqu•e soit !'interface sur laquelle ledit terminal est connects. Selon une premiere variante de realisation de la presente invention, en l'absence de reception de ladite trame en provenance d'un terminal, it est considers que le service demande par ledit terminal est un service par defaut pr&defini au niveau de I'equipement d'interconnexion. Cette variante permet de fournir le service par defaut a un terminal qui ne serait pas prevu pour transmettre une trame permettant d'identifier le service qu'il requiert. Selon une autre variante de realisation de la presente invention, ladite 5 trame est une trame DHCP. Ces trames de donnees etant rarement emises, leur analyse demande peu de ressource au processeur de l'equipement d'interconnexion. De plus, ces trames de donnees se pretent particulierement lien a la mise en oeuvre du procede de configuration selon ''invention car dies contiennent les 10 informations necessaires a ('execution dudit procede selon ('invention de par Ies informations qu'elles contiennent. Dans ce mode de realisation, les informations d'identification dudit service sont contenues clans au moins run des champs 60 et 77 de ladite trame DHCP. 15 Dans un autre mode de realisation particulier, le procede selon ('invention comporte une etape d'extraction di informations relatives au terminal, contenues clans ladite trame de donnees, une etape de comparaison desdites informations relatives au terminal avec d'autres informations relatives audit terminal contenues clans un fichier de persistance de ('equipement 20 d'interconnexion, le lien entre ladite interface de service et ladite interface de terminal n'etant cree clue si les informations relatives au terminal contenues clans le fichier de persistance sont compatibles avec les informations relatives au terminal extraites de ladite trarne. Ceci permet par exemple a un operateur en telecommunication d'avoir 25 un controle sur les terminaux connectes a ('equipement d'interconnexion en excluant certains modeles de terminaux. L'invention concerne egalement un equipement d'interconnexion entre au moins une plateforme de services et au moins un terminal, ledit equipement d'interconnexion comportant une interface de service vers Iadite plateforme de service et une interface de terminal vers ledit terminal. Un equipement d'interconnexion selon ['invention est caracterise en ce qu`il comporte : - des moyens de reception dune trame emise par ledit terminal, Iadite trame comportant des informations d'identification d.udit terminal et d'un service demande par ledit terminal, - des moyens d'identification de ('interface de terminal par laquelle Iadite trame est revue, - des moyens &identification de l'interface de service correspondent audit service a partir desdites informations d'identification de service, - des moyens de creation d'un lien entre ladite interface de service et Iadite interface de terminal pour acheminer un flux de donnees relatif audit service. • Cans un mode de realisation particulier, l'equipement d'interconnexion. comporte au moms un routeur et au moms un pont. Ce mode de realisation permet aux terminaux de recevoir simultanement des services acliemines par rootage et des services achemines au moyen de poets, elargissant ainsi, la garnrne de services proposes. D'autros caracteristiques e1 , ,4, rraahsatinr, r refei decriavantages apparaitront a Ia. lecture et~r e aux dessms clans Iesque a figure 1 represente schentatiquer ent la structure interne ge'nerale d'un-ec{uipemeiit-d interconnexioncentre au reins urge piateforme de service-e au loins un terminal scion E'inventiori - Ia figure 2 represente un premier made de realisation d'un equpemen. d ' interconnexion selon I'.inventior; - la figure 4 represente l'organigramme general d'un procede de configuration automatique d'un equipement d'interconnexion selon ('invention, - la figure 5 represente les differentes etapes d'un premier module constitutif du procede selon !'invention, - la figure 6 represente les differentes etapes d'un deuxieme module constitutif du procede selon !'invention, - la figure 7 represente les differentes etapes d'un troisieme module constitutif du procede selon !'invention. Le fonctionnement interne d'un equipement d'interconnexion I entre au moins une plateforme de services et au moms un terminal utilisateur 2k pour acheminer un flux de service entre une interface de service ISj (j C 1, ., n) dudit equipement d'interconnexion 1 et une interface de terminal ll (i C 1, ..., m) dudit equipement d'interconnexion 1, clans lequel !'invention est mise en ceuvre est decrit en reference a la figure 1. La plateforme de services, non representee sur la figure, est localisee a distance clans le reseau d'un operateur en telecommunications souhaitant mettre des flux de services a disposition. L'equipement d'interconnexion 1 tel que represente a la figure 1 comporte, en son sein, une premiere serie d'interfaces dites interfaces de terminal I1 a 1m, au moins un module d'analyse de trames de donnees 10, au moins un module de commande 11, au moins un module d'acheminement 12 at une deuxierne serie d'interfaces IS1 a IS,,, dites interfaces de services. Lorsque qu'un terminal utilisateur 2k est connecte a !'equipement d'interconnexion 1 au moyen dune interface de terminal li (i C 1, ..., m), le terminal utilisateur 2k 6-met des requetes se presentant sous la forme de trames de donnees on direction des plateformes de services afin de recuperer des flux de services. Ces trames contiennent des champs dont les valeurs indiquent clue! type de flux de service le terminal utilisateur 2k est apte a recevoir, par exempie parmi run des services suivants ; visiophonie, Internet, television numerique, etc... Les interfaces de terminal 11 a Im auxquelles sont connectes les differents terminaux utilisateur 2k sont, par exemple, des ports USB, des ports Ethernet, des ports WIFI, ou des ports Bluetooth. 11 est a voter qu'une interface de terminal 11 a im peut titre connectee a une pluralite de terminaux utilisateurs 2k. Ainsi, sur la figure 1, !Interface de terminal 12 est connectee a deux terminaux utilisateurs 21 et 22. Selon 1'invention, les differents terminaux connectes a ladite interface de terminal demandent tous a recevoir le meme flux de service. Neanmoins, differents terminaux connectes a une meme interface de 10 terminal l; peuvent demander a recevoir chacun un flux de service different a condition de ne pas fonctionner simultanement. Les trames de donnees emises par les differents terminaux utilisateur 2k sont interceptees en sortie des interfaces de terminal 11 a I m par au moins un module d'analyse de trames 10. Ce module a pour fonction d'extraire les 15 valeurs de certains champs contenus clans certaines de ces trames. Ces champs renseignent, entre autre, comme it a ete dit plus haut sur la nature du flux de service demand& par chaque terminal utilisateur 2k connect&, ainsi que sur le terminal utilisateur lui-meme en fournissant des informations comme par exemple son adresse physique, telie qu'une adresse MAC, @MAC2k. Une fois 20 ces informations extraites, les trames de donnees sont envoyees clans le reseau a destination des plateformes de services. Les informations issues de ('analyse des trames de donnees sont memorisees clans au moins un premier fichier de persstance de l'equipement d'interconnexion 1, dit fichier Terminaux D. 25 Les flux de services demandes par les terminaux utilisateurs 2k connectes a un equipement d'interconnexion 1 arrivent clans 1'equipement d'interconnexion 1 par un modem par exemple (non represent& sur les figures). Its sont repartis alors vers differentes interfaces de services ISj (j 6 1, ..., n) dudit modem, Ces interfaces de services lSj sont des interfaces d'acces 30 dediees, chacun&; a un flux de service particulier. Chacune d'entre &Iles est identifiee par exemple par son adresse physique, @MAC1s et associee a un flux de service auquel die est dediee. Ces informations sent memorisees clans un second fichier de persistance de l'&quipement d'interconnexion 1 dit fichier << Interfaces de service >>... DTD: Le module de commande 11 situe en sortie du module d'analyse des trames 10, regoit les informations concernant les terminaux utilisateur 2k collectees par ledit module d'analyse de frames 10. Ces informations concernent comme it a &t& dit plus haut, I'adresse physique de chacun des terminaux utilisateurs 2k connectes ainsi que la nature du flux de service demande. Le module de commande 11 reroit egalement des informations concernant les adresses physiques des interfaces de terminal I; auxquelles sent respectivement connectes lesdits terminaux 2k. Le module de commande 11 connait par interrogation du fichier de persistance Interfaces de service >>, la repartition des differents flux de services sur les interfaces de services IS1 a ISn ainsi que les adresses physiques desdites interfaces de services 151 a IS,,. Au moyen de tous ces renseignements, le module de commande 11 &met alors des instructions a destination du module d'acheminement 12. A reception de ces instructions, le module d'acheminement 12 cree des liens entre les interfaces de services IS1 a ISä et les interfaces de terminal 11 a I, correspondantes afin d'assurer I'acheminement du flux de service jusqu'aux terminaux utilisateurs 2k concernes. La creation de liens entre les interfaces de service ISi et les interfaces de terminal l; consiste en la mise en place d'un routage ou d'un pontage entre lesdites interfaces de services ISM et lesdites interfaces de terminal Ii. II existe deux methodes differentes pour acheminer des frames de donnees dune interface de service 151 a 1ST vers une interface de terminal I1 a Ir, et au =ins un terminal utilisateur 2k donne's. Ces methodes sent le routage et le pontage, La principale difference entre ces deux methodes reside dens le fait que les points operent au niveau de la couche protocolaire dice liaison de donnees alors que les routeurs operent au niveau de la couche protocolaire dite reseau D. Le fait qu'un flux de service soit achemine par routage ou par pontage, est le resultat d'un choix effectue par l'operateur de telecommunications. A titre d'exemple, un operateur peut choisir de realiser I'acheminement du flux de service Internet au moyen d'un routeur et d'acheminer par pontage d'autres flux de services tels que la video ou la visiophonie. En effet, le pontage se prete bien a I'acheminement des flux video et de visiophonie car it afire un meilleur debit qu'un acheminement par routage. La figure 2 represente un premier mode de realisation particulier de !'invention. Dans ce mode de realisation de l'equipement d'interconnexion 1 le module d'acheminement 12 comporte au moins un routeur 12a et au moins un pont 12b. Ainsi, des terminaux utilisateur 2k aptes a recevoir des flux de services achemines par routage et des flux de services achemines par pontage peuvent titre connectes a un unique equipement d'interconnexion 1. Dans un deuxieme mode de realisation particulier de ('invention non represente sur les figures, le module d'acheminement 12 comporte uniquement un routeur ou un pont. La figure 3 represente un troisieme mode particulier de realisation de la presente invention. Dans ce mode de realisation, l'equipement d'interconnexion 1 comporte plusieurs modules d'analyse de trames 10p. Chacun de ces modules d'analyse de trames 10p intercepte les trames de donnees issues d'une ou plusieurs interfaces de terminal I;. Ce mode de realisation assure un traitement plus rapide des trames de donnees. Ce mode de realisation peut titre combine avec les modes de realisation de la presente invention precedemment decrits. La figure 4 represente ('imbrication des differents modules logiques constitutifs d'un module d'analyse de trame 10p. Ces modules logiques sont au hombre de trois : un premier module logique SP-1 realisant !'initialisation de 1'equipement d'interconnexion 1, un deuxieme module logique SP2 assurant la detection et d'identification de tout nouveau terminal utilisateur 2k connect& a 1'equipement d'interconnexion 1 et un troisieme module logique SP3 assurant la recuperation des informations necessaires a l'acheminement des flux de services vers les interfaces de terminal I1 a Im correspondantes. La figure 5 represente les differentes &tapes constitutives du module logique d'initialisation SPI du module d'analyse de frame 10p. Dans une premiere &tape El 0 1'equipement d'interconnexion demarre. II s'agit alors de tester, au cours de I'etape E11 si it s'agit du premier demarrage de l'equipement d'interconnexion I. S'il s'agit du premier demarrage de 1'equipement d'interconnexion 1, le module logique SPI execute I'etape E12. Dans cette &tape, un service dit service par defaut est attribue a toutes les interfaces de terminal (i C 1, ..., m). Le service par defaut est generalement le service Internet, mais peut titre n'importe quel autre service. Au cours de l'etape E13, des informations d'identification d'une interface de terminal I; (i C 1, ..., m), par exemple l'adresse physique @MACt; de ('interface de terminal et des informations d'identification d'un service par defaut sont memorises clans un troisieme fichier de persistance de I'equipement d'interconnexion I dit fichier Les ordinateurs personnels constituent ('exemple le plus courant de terminaux qui ne sont pas prevus pour emettre des trames permettant d'identifier le service qu'ils requierent. Le service le plus souvent requis par un ordinateur personnel etant << Internet >>, ii est done avantageux de choisi (< Internet >) comme service par defaut Lorsqu'il ne s'agit pas du premier demarrage de I'equipement d'interconnexion 1, le procede execute l'etape E14. Cette etape consiste a emettre, pour chaque interface de terminal I;, vers le module de commande 11 les informations d'identification du service requis par le terminal et de !'Interface de terminal l;. La figure 6 represente les differentes etapes constitutives du module logique SP2 de detection et d'identification de terminaux 2k connectes a l'equipement d'interconnexion 1 au moyen des interfaces vers des terminaux Ii (i61,..,m). Le module d'analyse de trames de donnees 10 regoit, en provenance de run des terminaux 2k connecte a I'equipement d'interconnexion 1, une trame de donnees a analyser. II execute alors les etapes E20 et E21. Dans une premiere etape E20, le module d'analyse de trames de donnees extrait I'adresse physique @MAC2k du terminal 2k duquel est issue la trame de donnees analysee. Au cours de cette meme etape, le module d'analyse de trames de donnees 10 regoit en provenance du systeme d'exploitation de I'equipement d'interconnexion 1 I'identifiant de l'interface de terminal I; par laquelle la trame de donnes a analyser est regue. Au cours de l'etape E21 la valeur de I'adresse physique MAC2k du terminal 2k contenue clans la trame de donnees revue est recherchee clans lez fichier de persistance Terminaux D. Dans le cas ou la valeur de I'adresse physique dudit terminal 2k est presente clans le fichier de persistance Terminaux D, le procede execute l'etape E22. Au cours de l'etape E22,on recupere clans le fichier de persistance Terminaux > les informations d'identification du service stockees en association aver I'adresse physique @MAC2k du terminal 2k. Lorsque les adresses physiques ne sont pas presentes clans le fichier o Terminaux , le procede execute l'etape E30. Afin d'economiser du temps de calcul sur le processeur de l'equipement d'interconnexion 1, le module d'analyse des frames 10 n'intercepte clue certaines trames de donnees particulieres. Le choix des frames de donnees a intercepter est le resultat de la connaissance des differents types de frames, par exemple ARP (de I'acronyme anglo-saxon Address Resolution Protocol), DHCP (de 1'acronyme anglo-saxon Dynamic Host Configuration Protocol), de donnees pouvant titre emises par les divers terminaux connectes a 1'equipement d'interconnexion 1. Les frames de donnees devant titre interceptees par le module d'analyse des frames 10 sont des frames emises peu frequemment par les terminaux 2k et dont certains des champs contiennent les informations necessaires a ['execution du procede d'analyse des trames de donnees selon ['invention. Ainsi fors de l'etape E30, le module d'analyse teste la nature de la trame de donnees interceptee par le module d'analyse des trames de donnees 10. Si la trame de donnees interceptee est une trame particuliere au sens de ('invention, alors l'etape E31 sera executee. Si la trame interceptee n'est pas une trame particuliere au sens de ['invention, le terminal 2k detecte est associe, clans le fichier de persistence Terminaux >>, au service par defaut, ce qui correspond a 1'etape E34. Dens un mode de realisation particulier de la presente invention, le service par defaut est un service dent le flux est achemine par routage. Neanmoins, le service par defaut peut titre un service dont le flux est achemine au moyen d'un pant. Le choix du type d'acheminement du flux du service par defaut. releve de ['operateur en V.~ . Y service V 4+ telecommunications. Au cours de 1'etape E31, les champs particuliers de la frame de donnees interceptee sont lus afin de recuperer les informations qu'ils contiennent. Ces informations sont, entre autres le nom du service, le numero de serie du terminal connecte, le nom de son fabricant, la version logicielle supportee par le terminal. L'etape E32, consiste a tester la nature du flux de service demande par edit terminal, c'est-a-dire, a determiner s'il s'agit d'un service dont le flux est route ou d'un service dont le flux est achemine par un pant. Au cours de l'etape E33, le nom du nouveau service, ainsi que sa nature, est memorise clans le fichier de persistance < Interfaces de terminal)) en lieu et place du nom de I'ancien service qui est le service par d&faut. Dans un mode de realisation particulier, les trames interceptees par le module d'analyse de trames 10, au cours de l'etape E30, sont des trames DHCP. Ces trames sont des trames rarement emises par des terminaux teas que des terminaux de visiophonie ou des tuners pour television numerique. Dans ces trames, au moins l'un des champs 60 et 77 contient toutes les informations necessaires a I execution du procede selon l'invention. La figure 7 represente les differentes etapes constitutives module logique SP3 de detection des informations necessaires a I'acheminement des flux de services vers les interfaces de terminal 11 a In, correspondantes. Au cours de I'etape E40, le service demande par le terminal 2k dont les trames ant &t& analysees est compare au service memorise clans le fichier de persistance < Interfaces D. Si les services sont differents, le procede execute 1'etape E41 Dans une etape E41, le service demande par le terminal 2k est memorise clans le fichier de persistance < Interfaces en lieu et place du service precedemment memorise. Enfin, duns une &tape E42, le module d'analyse de trames 10 transmet au module de commande 11 les informations d'identification du service requis et de I'interface de terminal I; dont les trames viennent d'etre analysees.. 11 est a rappeler que le module de commande 11 connait I'identifiant de l'interface de service associee a chaque service. En fonction du service demande, le module de commande 11 realise 1'acheminement par mise en oeuvre d'u rootage ou d'un pontage. Le procede selon ['invention permet donc de configurer automatiquement les interfaces d'un equipement d'interconnexion. Mais, ce procede permet egalement, grace a ('exploitation d'autres informations contenues clans des champs particuliers des trames de donnees analysees, d'offrir d'autres fonctionnalites. Ainsi, le module d'analyse de trames de donnees 10 selon ('invention permet en comparant le nom du fabricant d'un terminal issu de ('analyse d'une trame de donnees avec les noms de fabricants memorises daps un fichier de persistance dit << Terminaux autorises >> accepter ou refuser la connexion dudit terminal a I'equipement d'interconnexion I. II en va de meme avec les versions des logiciels assurant le fonctionnement des terminaux utilisateurs 2 ou les modeles desdits terminaux. En comparant les valeurs issues de I'analyse d'une trame de donnees et les valeurs contenues clans le fichier de persistance Terminaux autorises , ii est possible d'accepter ou de refuser I'utilisation d'un terminal parce que le logiciel ou le modele de terminal ne sont pas conformes. Bien que des modes de realisation particuliers de la presente invention aient ete decrits ci-dessus, l'homme du metier comprendra que diverses modifications et amenagements peuvent se pratiquer sans sortir du cadre de la presente invention
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L'invention concerne un procédé de configuration automatique d'interfaces dans un équipement d'interconnexion entre au moins une plateforme de services et au moins un terminal utilisateur comportant les étapes suivantes :- une étape d'extraction de la valeur de l'adresse physique d'une interface contenues dans des champs particuliers d'une trame de données émise par un terminal utilisateur,- une étape de reconnaissance de la nature des trames de données extraites,- lorsque la nature de la trame de données analysée correspond à une nature de trame permettant l'exécution dudit procédé de configuration, des informations contenues dans certains champs particuliers de ladite trame de données sont récupérées.L'invention concerne également un équipement d'interconnexion comportant un module d'analyse de trames de données exécutant le procédé selon l'invention.
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1. Procede de configuration automatique d'un equipement d'interconnexion entre au moins une plateforme de services et au moins un terminal, ledit equipement d'interconnexion comportant une interface de service vers ladite plateforme de service et une interface de terminal vers !edit terminal, caracterise en ce qu'il comporte: - une &tape de reception d'une trame emise par ledit terminal, ladite trame comportant des informations d'identification d'un service demands par !edit terminal, -une &tape d'identification de I'interface de terminal par laquelle la Bite trame est reque, - une &tape d'identification de ('interface de service correspondant audit service a partir desdites informations d'identification de service, - une &tape de creation d'un lien entre ladite interface de service et ladite interface de terminal pour acheminer un flux de donnees relatif audit service. 2. Procede de configuration selon la 1, caracterise en ce qu'en !'absence de reception de ladite trame en provenance d'un terminal (2k), it est considers que le service demande par !edit terminal (2k) est un service par d&faut predefini au niveau de !'equipement d'interconnexion. 3. Procede de reconfiguration selon la 1, caracterise en ce que ladite trame est une trame DHCP. 4 Procede de reconfiguration selon la 2, caracterise en ce que les informations d'identification dudit service sont contenues clans au 25 moins run des champs 60 et 77 de ladite trame DHCP. 5 Procede de configuration selon la 1, caracterise en ce qu'il comporte une eta•pe d'extraction (E31) d'informations relatives au terminal (2k) contenues clans ladite trame de donnees, une &tape de comparaisondesdites informations relatives au terminal avec d'autres informations relatives audit terminal (2k) contenues clans un fichier de persistance de 1'squipement d'interconnexion (1), le lien entre ladite interface de service et ladite interface de terminal n'etant cres que si les informations relatives au terminal contenues Bans le ficher de persistance sont compatibles avec les informations relatives au terminal extraites de ladite frame, 6. Equipement d'interconnexion (1) entre au moins une plateforme de services et au moins un terminal, ledit equipement d'interconnexion comportant une interface de service vers ladite plateforme de service et une interface de terminal vers ledit terminal, caracterise en ce que ledit equipement d'interconnexion (1) comporte : - des moyens de reception dune trame smise par ledit terminal, ladite trame comportant des informations didentification d'un service demande par ledit terminal, - des moyens d'identification de l'interface de terminal par laquelle ladite trame est reque, - des moyens d'identification de l'interface de service correspondant audit service a partir desdites informations d'identification de service, - des moyens de creation d'un lien entre ladite interface de service et 20 ladite interface de terminal pour acheminer un flux de donnees relatif audit service. 7. Equipement d'interconnexion (1) selon la 5, caracterise en ce que ladite trame est un trame DHCP. 8. Equipement d'interconnexion (1) salon la 6, caracterise 25 en ce qu'en ('absence de reception de ladite trarne en provenance d'un terminal, i1 est considers que le service demande par ledit terminal est un service par defaut predefini au niveau de l'equipement d'interconnexion..6 9. Equipement d'interconnexion (1) selon la 5, caracterise en ce qu'il comporte des moyens d'extraction d'informations relatives au terminal (2k) contenues clans ladite trame de donnees, des moyens de comparaison desdites informations relatives au terminal avec d'autres informations relatives audit terminal (2k) contenues clans un fichier de persistance de l'equipement d'interconnexion (1), le lien entre ladite interface de service et ladite interface de terminal n'etant tree que si les informations relatives au terminal contenues clans le ficher de persistance sont compatibles avec les informations relatives au terminal extraites de ladite trame. 10. Equipement d'interconnexion (1) selon la 5, caracterise en ce que l'equipement d'interconnexion (1) comporte au mans un routeur (12a) et au mans un pont (12b). 1.5
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H
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H04
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H04L
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H04L 12
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H04L 12/12,H04L 12/66
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FR2891880
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A1
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POMPE DE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPRENANT DEUX ROUES A AUBES, DONT UNE DEBRAYABLE, DESTINEES A FONCTIONNER EN SERIE
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La présente invention concerne de manière générale les circuits de refroidissement des moteurs à combustion interne. L'invention concerne plus particulièrement une pompe de circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comprenant, dans un premier circuit de circulation de liquide de refroidissement, une première roue à aubes associée à des moyens d'entraînement en rotation et, dans un deuxième circuit de circulation du liquide de refroidissement, une deuxième roue à aubes associée à des moyens d'entraînement en rotation débrayables. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Durant son fonctionnement, le moteur est sollicité mécaniquement de manière plus ou moins importante suivant son régime de fonctionnement. Cette sollicitation mécanique du moteur génère, du fait de la combustion et du frottement entre les différentes pièces du moteur, une certaine quantité de chaleur à évacuer par un circuit de refroidissement pour assurer la fiabilité du moteur. Les circuits de refroidissement de moteur à combustion interne comprennent généralement une pompe destinée à faire circuler le liquide de refroidissement dans une canalisation qui passe à proximité des différents éléments du moteur. La pompe comporte usuellement une roue à aubes associée à un moyen d'entraînement en rotation relié au vilebrequin du moteur de sorte que la vitesse de rotation de la roue à aubes est proportionnelle à celle du vilebrequin, représentative du régime de fonctionnement du moteur, ce qui permet, en régime établi, de faire varier le débit de liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement en fonction du régime de fonctionnement du moteur. Ainsi, en régime établi, lorsque le moteur fonctionne à bas régime, la quantité de chaleur à évacuer est faible et le débit de liquide de refroidissement du circuit de refroidissement nécessaire au refroidissement du moteur est faible. Par contre, lorsque le moteur fonctionne à un régime élevé, il est nécessaire d'augmenter le débit du liquide de refroidissement du circuit de refroidissement de façon à évacuer la chaleur plus importante dégagée par le moteur. Pour augmenter les performances des circuits de refroidissement des moteurs à combustion interne, plusieurs solutions sont connues. Le document US 6267554 propose une pompe comprenant un unique circuit de circulation dans lequel sont disposées en série trois roues à aubes. Une telle pompe permet certes d'obtenir un débit important du liquide de refroidissement quel que soit le régime de fonctionnement du moteur, mais nécessite un apport de puissance important, ce qui entraîne une augmentation de la consommation en carburant et des émissions de polluants. Le document US 2002/0083905 propose une pompe telle que décrite en introduction comportant deux circuits de circulation disposés ici en parallèle et qui accueille chacun une roue à aubes associée à des moyens d'entraînement en rotation, la roue à aubes du deuxième circuit étant débrayable. Les deux roues à aubes sont destinées à fonctionner en parallèle. Lorsque le liquide atteint une certaine température, la roue à aubes du deuxième circuit est embrayée à l'aide d'un dispositif thermosensible à base de cire pour diriger le liquide de refroidissement dans le deuxième circuit et le faire passer par un radiateur situé en sortie de la pompe. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose une nouvelle pompe permettant d'augmenter le débit de liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement avec une puissance absorbée par la pompe limitée. À cet effet, on propose selon l'invention une pompe de circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comprenant, dans un premier circuit de circulation de liquide de refroidissement, une première roue à aubes associée à des moyens d'entraînement en rotation et, dans un deuxième circuit de circulation du liquide de refroidissement, une deuxième roue à aubes associée à des moyens d'entraînement en rotation débrayables, dans laquelle le deuxième circuit de circulation est repiqué à ses extrémités sur le premier circuit de circulation de sorte qu'il constitue une dérivation de celui-ci, dans laquelle ladite première roue à aubes est placée en dehors du segment délimité par les deux noeuds de raccordement du premier et du deuxième circuit, et dans laquelle il est prévu à un desdits noeuds de raccordement des moyens de déviation du liquide de refroidissement du premier circuit de circulation vers le deuxième circuit de circulation. En bas régime, les moyens de déviation du liquide de refroidissement sont dans une position telle que le fluide circule uniquement dans le premier circuit de circulation de la pompe qui comporte la première roue à aubes, le deuxième circuit de circulation étant alors inactif. Le débit obtenu de liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement permet d'évacuer la faible quantité de chaleur du moteur convenablement avec un apport limité de puissance pour faire fonctionner la première roue à aubes. En haut régime, les moyens de déviation mettent en communication le deuxième circuit avec le premier de sorte que la deuxième roue à aubes est embrayée et fonctionne en série avec la première roue à aubes. Grâce au fonctionnement en série des deux roues à aubes, le débit de liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement est alors augmenté, ce qui permet d'évacuer la chaleur importante du moteur. L'utilisation de la deuxième roue à aubes étant adaptée au haut régime de fonctionnement du moteur, l'apport de puissance nécessaire au fonctionnement de la pompe est limité. Ainsi, une telle pompe selon l'invention permet d'obtenir un important débit lorsque le régime de fonctionnement du moteur le nécessite, tout en limitant l'apport de puissance nécessaire pour le fonctionnement de la pompe. L'efficacité du circuit de refroidissement et donc la fiabilité du moteur sont alors améliorées tout en diminuant la consommation en carburant ainsi que les émissions polluantes. Selon une première caractéristique avantageuse de la pompe selon l'invention, la deuxième roue à aubes possède une entrée axiale de liquide de refroidissement pour la positionner de manière embrayée avec les moyens d'entraînement en rotation débrayables. Lorsque le deuxième circuit est mis en commun avec le premier circuit, le liquide de refroidissement circule par le deuxième circuit. La pression qui règne en amont de l'entrée axiale de la deuxième roue à aubes et le débit de liquide de refroidissement qui passe par cette entrée axiale exercent un effort axial sur les aubes de la deuxième roue à aubes et la déplacent dans une position où elle est embrayée avec les moyens d'entraînement en rotation débrayables. Ainsi, la deuxième roue à aubes selon l'invention ne nécessite pas de 30 dispositif de commande d'embrayage, l'embrayage de la roue étant ici assuré par la circulation du liquide de refroidissement dans le deuxième circuit. Selon une autre caractéristique avantageuse de la pompe selon l'invention, il est prévu entre les moyens d'entraînement en rotation débrayables et la deuxième roue à aubes, des moyens élastiques destinés à rappeler la deuxième roue à aubes dans une position débrayée. Lorsque les moyens de déviation ferment l'accès au deuxième circuit, il n'y a plus d'apport de liquide de refroidissement en entrée de la deuxième roue à aubes. Les moyens élastiques déplacent alors la deuxième roue à aubes dans une position selon laquelle elle est totalement débrayée des moyens d'entraînement en rotation et donc ne tourne plus. Ainsi, lorsque la communication entre le premier et le deuxième circuit est arrêtée, la deuxième roue à aubes est arrêtée en rotation, ce qui permet d'éviter les phénomènes de cavitation et limite l'apport de puissance nécessaire au fonctionnement de la pompe. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la pompe selon l'invention sont les suivantes : les moyens d'entraînement en rotation débrayables comprennent, d'une part, un premier arbre d'entraînement en rotation et, d'autre part, un système 15 d'engrènement ; le système d'engrènement comprend des ergots solidaires du premier arbre d'entraînement en rotation et des cavités pratiquées dans la deuxième roue à aubes montée folle et coulissante sur le premier arbre d'entraînement en rotation et destinée à venir s'engrener avec lesdits ergots ; 20 - les moyens de déviation sont reliés à un dispositif de commande en liaison avec un calculateur ; le dispositif de commande est un dispositif électrique, et/ou mécanique, et/ou thermique ; les moyens de déviation comprennent une vanne multivoies pourvue d'un 25 clapet orientable suivant différentes positions angulaires pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation ; le moyen de déviation comprend un dispositif à clapet déplaçable en translation suivant une seule direction pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation ; 30 les moyens d'entraînement en rotation sont en liaison avec le vilebrequin du moteur ; - les moyens d'entraînement en rotation de la première roue à aubes comprennent un deuxième arbre d'entraînement en rotation ; il est prévu un seul arbre d'entraînement en rotation pour entraîner en rotation les deux roues à aubes. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique d'une pompe selon l'invention, dans une première configuration de fonctionnement ; - la figure 2 est une vue schématique de la deuxième roue à aubes de la pompe de la figure 1, en position débrayée ; - la figure 3 est une vue schématique de la pompe selon l'invention, dans une deuxième configuration de fonctionnement ; - la figure 4 est une vue schématique de la deuxième roue à aubes de la pompe de la figure 3, en position embrayée. Dans la description qui suit, les notions d'amont et d'aval se rapportent au sens d'écoulement du liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement. On a représenté sur les figures 1 et 3 une pompe 9 d'un circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne. La pompe 9 comprend un premier et un deuxième circuit de circulation 10 et 20 de liquide de refroidissement qui accueillent respectivement une première et une deuxième une roue à aubes 51, 52 qui possèdent chacune une entrée de liquide de refroidissement axiale et une sortie de liquide de refroidissement radiale. le deuxième circuit de circulation 10 est repiqué à ses extrémités sur le premier circuit de circulation 20 de sorte qu'il constitue une dérivation de celui-ci 10. Il existe alors deux noeuds de raccordement N1, N2 du premier et du deuxième circuit 10, 20. La première roue à aubes 51 du premier circuit 10 est placée en dehors 30 du segment délimité par les deux noeuds de raccordement N1, N2 du premier et du deuxième circuit 10, 20. Il est prévu au premier noeud de raccordement Ni des moyens de déviation 40 du liquide de refroidissement du premier circuit de circulation 10 vers le deuxième circuit de circulation 20. Ici, les moyens de déviation sont constitués par une vanne 40 à trois voies possédant un clapet 46 adapté à prendre différentes positions angulaires pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation 10, 20. La vanne 40 est reliée à un dispositif de commande (non représenté) en liaison avec un calculateur (non représenté). Le dispositif de commande de la vanne 40 est un dispositif de commande thermique, électrique, ou encore mécanique. La mise en communication entre le premier circuit 10 et le deuxième circuit 20 est réalisée au moyen de la vanne 40 trois voies et de son dispositif de commande. Le calculateur du moteur détermine, en fonction de la quantité de chaleur à évacuer du moteur, la position angulaire du clapet de la vanne 40 trois voies. La quantité de chaleur à évacuer dépend du régime de fonctionnement du moteur et est déterminée à l'aide d'une sonde thermique (non représentée) positionnée dans le moteur. Plus particulièrement, le premier circuit de circulation 10, appelé encore circuit primaire, comprend une première chambre 71, une canalisation amont 11 située en amont de cette première chambre 71 par laquelle arrive le liquide de refroidissement, en entrée de la pompe, ainsi qu'une canalisation aval 12, située en aval de ladite chambre 71, qui débouche dans une conduite de sortie 30 de la pompe 9 en direction de la partie du circuit de refroidissement du bloc cylindre du moteur. Les deux noeuds de raccordement NI et N2 du deuxième circuit 20 sur le premier circuit 10 sont situés dans la canalisation aval 12. Cette première chambre 71 accueille la première roue à aubes 51 associée à une volute (non représentée). La partie supérieure de la première chambre 71 forme un cône de volute 61. La première roue à aubes 51 est montée solidaire, de manière permanente, d'un arbre d'entraînement en rotation 50 d'axe A5. Le deuxième circuit, encore appelé circuit secondaire, comprend une deuxième chambre 72, une canalisation de déviation amont 21, située en amont de la deuxième chambre 72 et reliée au premier noeud de raccordement N1, par laquelle arrive le liquide de refroidissement après déviation par les moyens de déviation 40, ainsi qu'une canalisation de déviation aval 22, située en aval de ladite deuxième chambre 72, qui débouche, au niveau du deuxième noeud de raccordement N2 dans la conduite de sortie de 30 de la pompe 9. De même que pour la première chambre 71, la partie supérieure de cette deuxième chambre 72 définit un cône de volute 62. Cette deuxième chambre 72 accueille la deuxième roue à aubes 52 associée à une deuxième volute (non représentée). Comme représenté sur les figures 2 et 4, la deuxième roue à aubes 52 est associée à des moyens d'entraînement en rotation 50, 56, 57 débrayables. Ces moyens d'entraînement en rotation débrayables comprennent l'arbre 50 d'entraînement en rotation et un système d'engrènement 56, 57. La deuxième roue à aubes 52 est montée sur l'arbre 50 coulissante entre une position haute débrayée et une position basse embrayée. En dehors de sa position basse, la deuxième roue à aube 52 est folle par rapport à l'arbre d'entraînement en rotation 50. Le système d'engrènement comprend des ergots 56 solidaires de l'arbre 50 d'entraînement en rotation et des cavités 57 pratiquées dans la deuxième roue à aubes 52. Les ergots 56 sont destinés à coopérer avec les cavités 57 de la face inférieure de la deuxième roue à aubes 52 lorsque celle-ci est en position basse. L'arbre 50 d'entraînement en rotation des deux roues à aubes 51, 52 est en liaison, directe ou indirecte, avec le vilebrequin (non représenté) du moteur de sorte que la vitesse de rotation de l'arbre 50 est fonction de celle du vilebrequin. La liaison avec le vilebrequin peut être réalisée de manière mécanique et/ou électrique. D'autre part, il est prévu, entre l'arbre 50 d'entraînement en rotation et la deuxième roue à aubes 52, un moyen de rappel élastique, ici un ressort de rappel 55. Ce ressort de rappel 55 est destiné à rappeler la deuxième roue à aubes 52 dans une position débrayée, par rapport à l'arbre d'entraînement en rotation, selon laquelle elle ne tourne plus. Pour assurer l'arrêt en rotation de la deuxième roue à aubes 52 en position haute débrayée, on peut prévoir que, dans cette position haute, la deuxième roue à aube 52 est en appui contre le cône de volute 62 de la chambre 72 qui l'accueille. Des ouïes 53, 54 sont prévues sur la partie amont, ou encore supérieure, des deux roues à aubes 51, 52, afin de limiter les fuites et par conséquent la recirculation du liquide de refroidissement. La hauteur de l'ouïe 53 de la deuxième roue à aubes 52 du deuxième circuit 20 est adaptée en fonction de sa course, c'est-à-dire de la valeur de son déplacement axial. Le fonctionnement de la pompe est le suivant. Selon un premier régime (bas régime) de fonctionnement du moteur où, pour évacuer du moteur une faible quantité de chaleur, le besoin en débit de liquide de refroidissement est faible, le dispositif de commande de la vanne 40 à trois voies attribue au clapet 46 de la vanne une position angulaire notée A sur la figure 1 selon laquelle, d'une part, la section de la partie en aval du premier noeud de raccordement N1 de la canalisation aval 12, est ouverte, et, d'autre part, la section de la canalisation de déviation amont 21 du deuxième circuit 20 de circulation est obturée de sorte que l'accès entre le premier et le deuxième circuit 10, 20 est fermé. Ainsi, le liquide de refroidissement circule uniquement dans le premier circuit 10 de circulation comme cela va être expliqué ci-après. Sous l'action de la première roue à aubes 51 qui est entraînée en rotation autour de l'axe A5, une dépression est réalisée dans la canalisation amont 11 du premier circuit 10, appelée aussi conduite basse pression, tandis qu'une surpression est créée dans la conduite de sortie 30, appelée conduite haute pression. Le liquide de refroidissement circule par la canalisation amont 11 et arrive en entrée de la première chambre 71, c'est-à-dire au niveau de la partie supérieure de la première roue à aubes 51 et du cône de volute 61 correspondant. Puis le liquide de refroidissement traverse la première roue à aubes 51 et sa volute. En aval de la première roue à aubes 51, le liquide de refroidissement circule par le premier canal 12 puis, au niveau du premier noeud de raccordement N1, ce liquide de refroidissement est dirigé, grâce à la position angulaire A du clapet 46 de la vanne 40, vers la partie de la canalisation aval 12 du premier circuit 10 de circulation définie entre les deux noeuds de raccordement N1, N2. Finalement, le liquide de refroidissement débouche, au niveau du deuxième noeud de raccordement N2, dans la conduite de sortie 30. Comme représenté sur la figure 2, selon la position angulaire A du clapet 46 de la vanne 40, le ressort de rappel 55 positionne la deuxième roue à aubes 52 dans sa position haute, en vis-à-vis du cône de volute 62. La deuxième roue à aubes 52 est alors débrayée et ne tourne pas. Seule la première roue à aubes 51 assure la circulation et donc le débit du liquide de refroidissement à travers le premier circuit de circulation 10. Le faible débit obtenu de liquide de refroidissement permet ainsi d'évacuer la faible quantité de chaleur correspondant à ce premier régime de fonctionnement du moteur tout en limitant l'apport de puissance nécessaire au fonctionnement de la pompe. Comme représenté sur la figure 3, selon un deuxième régime (haut régime) de fonctionnement du moteur où, pour évacuer une quantité importante de chaleur du moteur, le besoin en liquide de refroidissement est important, le dispositif de commande attribue au clapet de la vanne 40 une position angulaire notée B, dans laquelle il obture la section de la partie en aval du premier noeud de raccordement N1 de la canalisation aval 12 et il ouvre la section de la canalisation de déviation amont 21 du deuxième circuit 20 de circulation de sorte que l'accès entre le premier et le deuxième circuit 10, 20 est ouvert. Comme précédemment, le liquide de refroidissement circule à travers le premier circuit 10 par la canalisation amont 11, passe par la première roue à aubes 51, puis circule dans la canalisation aval 12 jusqu'au noeud N1 où est située la vanne 40. Grâce à la position angulaire B du clapet 46 de la vanne 40, le liquide de refroidissement est alors dévié vers la canalisation de déviation amont 21 du deuxième circuit 20 de circulation. Le liquide de refroidissement arrive en entrée de la deuxième chambre 72 au niveau de l'entrée axiale de la partie supérieure de la deuxième roue à aubes 52. Ce liquide de refroidissement passe alors le long des aubes de la deuxième roue à aubes 52 et par la volute associée. La pression qui règne en amont de la deuxième roue à aubes 52 dans la canalisation de déviation amont 21 et le débit du liquide de refroidissement, qui s'écoule à par la deuxième roue à aubes 52, exercent un effort axial sur cette deuxième roue à aubes 52 qui la déplace suivant l'axe A5. Comme représenté sur la figure 4, le ressort de rappel 55 est alors comprimé. En fin de course de la deuxième roue à aubes 52, les cavités 57 pratiquées dans sa face inférieure viennent s'engrener avec les ergots 56 de l'arbre 50 d'entraînement en rotation. La deuxième roue à aubes 52 est alors entraînée en rotation autour de l'axe A5. La deuxième roue à aubes 52 crée alors en amont, dans la canalisation de déviation amont 21, une dépression et une surpression dans la canalisation de déviation aval 22, augmentant ainsi le débit du liquide de refroidissement. Enfin, le liquide de refroidissement dont le débit est important, traverse la canalisation de déviation aval 22 puis débouche dans la conduite de sortie 30, au niveau du deuxième noeud de raccordement N2. Lorsque la quantité de chaleur à évacuer diminue, le dispositif de commande rebascule le clapet 46 de la vanne 40 selon la position angulaire notée A sur la figure 1. La pression et le débit de liquide de refroidissement en entrée de la deuxième roue à aubes 52 diminuent, ce qui permet au ressort de rappel 55 de déplacer dans sa position haute la deuxième roue à aubes 52. La deuxième roue à aubes 52 est ainsi désengrenée et ne tourne donc plus autour de l'axe de rotation A5. Bien entendu, la course de déplacement de la deuxième roue à aubes 52 est supérieure à la hauteur des ergots 56, de sorte qu'en position haute, la deuxième roue à aubes 52 peut être désengrenée. Ainsi, grâce à l'agencement en série, selon l'invention, de la deuxième roue à aube 52 avec la première roue à aube 51, il est possible de faire circuler un débit de liquide de refroidissement important lorsque le régime de fonctionnement du moteur le nécessite. Le débit de liquide de refroidissement est alors adapté au régime de fonctionnement du moteur ce qui permet d'améliorer l'efficacité du circuit de refroidissement et notamment la fiabilité du moteur lorsque celui-ci est soumis à de fortes températures. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. Ici, l'agencement de la première roue à aubes 51 avec la canalisation amont 11 du premier circuit 10 est tel que la première roue à aubes 51 fonctionne avec une entrée de liquide de refroidissement axiale. On peut aussi envisager une entrée radiale. En variante, on peut prévoir de substituer à la vanne multivoies un dispositif à clapet déplaçable en translation suivant une seule direction pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation. On peut aussi prévoir deux arbres d'entraînement en rotation distincts pour entraîner en rotation les deux roues à aubes
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La présente invention concerne une pompe (9) de circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comprenant, dans un premier circuit de circulation (10) de liquide de refroidissement, une première roue à aubes (51) associée à des moyens d'entraînement en rotation (50) et, dans un deuxième circuit de circulation (20) du liquide de refroidissement, une deuxième roue à aubes (52) associée à des moyens d'entraînement en rotation débrayables.Selon l'invention, le deuxième circuit de circulation est repiqué à ses extrémités sur le premier circuit de circulation de sorte qu'il constitue une dérivation de celui-ci, ladite première roue à aubes est placée en dehors du segment délimité par les deux noeuds de raccordement du premier et du deuxième circuit, et il est prévu à un desdits noeuds de raccordement des moyens de déviation (40) du liquide de refroidissement du premier circuit de circulation vers le deuxième circuit de circulation.
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1. Pompe (9) de circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comprenant, dans un premier circuit de circulation (10) de liquide de refroidissement, une première roue à aubes (51) associée à des moyens d'entraînement en rotation (50) et, dans un deuxième circuit de circulation (20) du liquide de refroidissement, une deuxième roue à aubes (52) associée à des moyens d'entraînement en rotation (50, 56, 57) débrayables, caractérisée en ce que le deuxième circuit de circulation (10) est repiqué à ses extrémités sur le premier circuit de circulation (20) de sorte qu'il constitue une dérivation de celui-ci (10), en ce que ladite première roue à aubes (51) est placée en dehors du segment délimité par les deux noeuds de raccordement (NI, N2) du premier et du deuxième circuit (10, 20), et en ce qu'il est prévu à un desdits noeuds de raccordement (N1, N2) des moyens de déviation (40) du liquide de refroidissement du premier circuit de circulation (10) vers le deuxième circuit de circulation (20). 2. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce que la deuxième roue à aubes (52) possède une entrée axiale de liquide de refroidissement pour la positionner de manière embrayée avec les moyens d'entraînement en rotation (50, 56, 57) débrayables. 3. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu entre les moyens d'entraînement en rotation (50, 56, 57) débrayables et la deuxième roue à aubes (52), des moyens élastiques (55) destinés à rappeler la deuxième roue à aubes (52) dans une position débrayée. 4. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement en rotation (50, 56, 57) débrayables comprennent, d'une part, un premier arbre (50) d'entraînement en rotation et, d'autre part, un système d'engrènement (56, 57). 5. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce que le système d'engrènement (56, 57) comprend des ergots (56) solidaires du premier arbre (50) d'entraînement en rotation et des cavités (57) pratiquées dans la deuxième roue à aubes (52) montée folle et coulissante sur le premier arbre (50) d'entraînement en rotation et destinée à venir s'engrener avec lesdits ergots (56). 6. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de déviation (40) sont reliés à un dispositif de commande (400) en liaison avec un calculateur. 7. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce que le 5 dispositif de commande est un dispositif de commande électrique, et/ou mécanique, et/ou thermique. 8. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de déviation (40) comprennent une vanne (40) multivoies pourvue d'un clapet (46) orientable suivant différentes positions angulaires pour 10 faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation (10, 20). 9. Pompe (9) selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de déviation (40) comprennent un dispositif à clapet déplaçable en translation suivant une seule direction pour faire varier la section de passage de 15 chacun des deux circuits de circulation (10, 20). 10. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement en rotation (50) sont en liaison avec le vilebrequin du moteur. 11. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en 20 ce que les moyens d'entraînement en rotation (50) de la première roue à aubes (51) comprennent un deuxième arbre (50) d'entraînement en rotation. 12. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce qu'il est prévu un seul arbre (50) d'entraînement en rotation pour entraîner en rotation les deux roues à aubes (51, 52).
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F
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F04,F01
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F04D,F01P
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F04D 13,F01P 5
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F04D 13/14,F01P 5/10,F01P 5/12
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FR2888592
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A1
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BORNE D'EXTERIEUR ABRITANT UN ENSEMBLE DE COMPTAGE
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La présente invention concerne une . Les compteurs d'eau installés à l'extérieur doivent être relativement accessibles pour pouvoir être lus et entretenus périodiquement et être en outre protégés contre le gel, ainsi que les extrémités des canalisations qui y sont raccordées pour éviter leur détérioration. A cet effet, des bornes plus ou moins isolées thermiquement du type comportant en partie aérienne un coffret à face inférieure ouverte et en partie souterraine un caisson isolé en forme de cheminée ouverte vers le haut plongeant dans le sol jusqu'à une profondeur hors gel et dont la partie supérieure, le coffret, qui dépasse du sol et qui forme la borne proprement dite possède une ouverture sur l'une de ses faces latérales pouvant être fermée par une porte. Ces bornes ont par conséquent une surface d'échange thermique avec l'air ambiant qui est relativement importante. Ceci conduit, afin de préserver le compteur du gel, à le recouvrir de matière isolante (polystyrène expansé par exemple). Dans ce cas, l'accès et la visibilité du compteur ne sont pas satisfaisantes. Aussi, la paroi du caisson constituant le sommet de la borne s'amincit en direction de l'ouverture de la borne. Ceci suppose que la porte comprend sur sa face intérieure une saillie allongée constituée de matériau isolant thermique, propre à compenser l'amincissement de ladite paroi. De plus, pour permettre la lecture, le compteur d'eau est situé au-dessus du niveau du sol et est incliné en direction de l'ouverture de l'ordre d'une vingtaine de degrés. Ce qui est préjudiciable au bon fonctionnement du compteur. En outre, cette borne exige suffisamment de matériau isolant sur le coffret pour rendre possible l'existence d'un phénomène de convexion permettant la protection du compteur et de l'extrémité des canalisations qui y sont raccordées contre le gel. Des variations d'épaisseurs sont obligatoires pour ne pas gêner la lecture du cadran puisque un amincissement permet aux yeux de plonger sur le cadran du compteur quand la porte est ouverte, la majeure partie de la matière isolante située audessus du compteur étant retirée par cette ouverture. De plus, la borne est fixe et ne peut pas être orientée en fonction des canalisations. Par le brevet n FR2 805 834 au nom de la demanderesse, on connaît des bornes placées au-dessus d'un regard contenant un compteur amovible. Ces bornes très avantageuses car à parois légères n'exigent pas de matériau isolé thermiquement; mais ne prévoient pas de basculement, de pivotement ou de coulissement entre le coffret et le regard. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant des bornes d'extérieur homogènes qui assurent une parfaite protection du compteur et des extrémités des canalisations qui y sont raccordées contre le gel, tout en conservant une parfaite lisibilité et accessibilité au compteur. A cette fin, la borne comprend d'une part le coffret qui présente des parois légères et est relié au caisson isolé par une plaque de positionnement sur le sol présentant une ouverture centrale pour le passage de l'ensemble de comptage du fluide amovible correspondant à l'ouverture supérieure de la cheminée, le caisson comprenant un couvercle amovible isolé thermiquement; cet ensemble de comptage de fluide étant monté dans le caisson formant cheminée à profondeur hors gel, relié à une conduite d'arrivée de fluide et une conduite de départ de fluide, s'étendant dans une tranchée réalisée dans le sol, des moyens de jonction souples sont reliés dans une enveloppe théorique de dimensions horizontales légèrement supérieures à l'encombrement horizontal du compteur et étant aptes à se déployer à l'intérieur du caisson et du coffret, en particulier sans coupure de fluide en pression lors de la remontée de l'ensemble de comptage monté sur une platine de comptage maintenant lesdits moyens de jonction souples reliant les conduites d'arrivée et de départ de fluide à l'ensemble de comptage. Ainsi, l'ensemble de comptage est maintenu hors gel et est remonté provisoirement jusqu'au niveau de l'ouverture pour la lecture du compteur ou autre intervention. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés représentant à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation préférée de la borne de raccordement qu'elle concerne. La Fig. 1 est une borne selon l'invention vue en coupe longitudinale abritant un ensemble de comptage amovible dans un caisson enterré surmonté d'un coffret muni d'une plaque inférieure d'appui. La Fig. 2 représente en coupe longitudinale une borne correspondant à celle de la figure 1 dont le coffret est incliné par rapport à l'axe du caisson plongeant dans le sol. La Fig. 3 représente vu de dessus un coffret identique à celui représenté sur les figures précédentes. Les figures représentent une borne d'extérieur 1 abritant un ensemble de comptage 2. La borne 1 comporte, pour abriter un ensemble de comptage 2, un caisson isolé 3 en forme de cheminée qui plonge dans le sol jusqu'à une profondeur de l'ordre du mètre où elle atteint les couches du sol conservant en permanence une température positive, donc hors gel. La borne 1 comprend au niveau du sol une plaque 4 présentant une ouverture 5 à rebord inférieur et permettant un ajustement de la plaque 4 avec un cylindre tronconique 6 dans lequel est emboîté le caisson 3. La plaque 4 est la partie inférieure d'un coffret 7 qui forme la partie supérieure qui dépasse du sol et forme la borne proprement dite. Ce coffret 7 possède une ouverture 8 sur l'une de ses faces latérales 9 pouvant être fermée par une porte 10 fixée sur le coffret 7. Ce coffret 7 est d'une structure simple demandant peu de matière. II présente des parois légères car non isolées. Le coffret 7 se présente sous forme sensiblement parallélépipédique ouverte vers le bas et fixé à la plaque 4 de jonction avec le caisson enterré 3. En vue de permettre le positionnement vertical du coffret 7 même en cas d'inclinaison du caisson 3, la paroi externe du caisson 3 en forme de cheminée vient s'emboîter en partie supérieure dans un cylindre tronconique 6 recevant un joint souple 11 formant jonction avec la plaque 4 support du coffret 7 dont l'ouverture 5présente un rebord inférieur formant excroissance pour présenter un alésage qui vient s'ajuster avec le cylindre tronconique 6 réglable en hauteur pivotant et permettant de plus une rotation horizontale. Cette géométrie spécifique permet d'incliner le coffret 7 par rapport à l'axe du caisson 3 si par exemple ledit caisson ne plonge pas verticalement dans le sol. Cette inclinaison d'angle se fait par pivotement du coffret 7. L'ensemble de comptage de fluide 2 est relié à une conduite d'arrivée de fluide 12 et une conduite de départ du fluide 13. Les flèches E indiquent le sens de l'écoulement du fluide. Ledit ensemble de comptage 2 comprend un robinet 14 relié à un coude et au compteur de fluide 15 lui-même relié à un clapet anti-retour 16 via un 5 coude. Toutes les pièces de robinetterie 14, 15, 16 sont guidées par une platine 17. Le robinet 14 et le clapet 16 sont liés aux conduites d'arrivée et de départ de fluide 12, 13 par des tubes de liaison flexibles formant moyens de jonction souples 18, 19 fixés à des raccords droits 20, 21 qui traversent la paroi verticale du caisson 3. Les raccords droits 20, 21 sont fixés aux conduites qui s'étendent dans une tranchée réalisée dans le sol. Pour permettre de sortir l'ensemble de comptage 2 en pression, les moyens de jonction souples 18, 19 sont aptes à se déployer au moins jusqu'au niveau de la porte 10 du coffret 7. Le caisson 3 présente son ouverture supérieure correspondant à l'ouverture 5 du coffret 7. Ce caisson 3 est composé avec des pièces standards et de réalisation simple. La surface interne de la partie supérieure du caisson est revêtue par un matériau thermiquement isolant. Cette partie supérieure est fermée immédiatement au-dessus de l'ensemble de comptage de fluide 2 et/ou de ses parties annexes par un couvercle amovible 22 en matériau thermiquement isolant. L'ensemble de comptage de fluide 2 de dimensions horizontales légèrement supérieures à l'encombrement horizontal du compteur 15 est monté sur la platine amovible 17 qui maintient et guide les tubes de liaison flexibles 18, 19. La platine amovible 17 est descendue et fixée de manière réversible sur un support platine 23a qui indexe la profondeur hors gel. L'ensemble de comptage 2 de l'installation suivant l'invention est amovible. Le déplacement de l'ensemble de comptage 2 est vertical suivant la flèche V et peut se faire sans coupure du fluide en pression. Chaque tube de liaison des moyens de jonction souple 18, 19 est d'une longueur suffisante pour se déployer dans le coffret 7 ou plus haut. Comme lesdits moyens de jonction souples 18, 19 sont des tubes de liaison flexibles lovés suivant la forme d'au plus une spire de diamètre décroissant au fur et à mesure de la montée du compteur 15, celui-ci peut atteindre la porte 10 du coffret 7 en fonctionnement. La course verticale de l'ensemble de comptage 2 est limitée à sa partie supérieure par un système limiteur de sortie 24 de l'ensemble de comptage 2 qui maintient les rayons de courbure minimum des spires formées par les tubes de liaison flexibles 18, 19. Le support platine d'indexation 23a limite la course à la position inférieure de l'ensemble platine 17 situé à la profondeur hors gel. L'ensemble platine 17 est équipé d'un moyen de fixation 23b pour l'accrochage temporaire dans le coffret 7 à hauteur de lecture ou d'entretien. Pour faciliter la lecture et l'accès à l'ensemble de comptage, celui-ci est relié à un système de préhension 25 dont une poignée souple dans le coffret 7 permet le passage à travers la porte 10 en remontant ledit ensemble de comptage 2 au niveau de la lecture dans ledit coffret 7 ou à l'extérieur. L'installation suivant l'invention est réalisée avec des pièces standards et résistances à la corrosion pour supporter l'agressivité du sol. Le caisson 3 de petit diamètre est réalisé au moyen d'un tuyau. Dans le but d'orienter les moyens de jonction vers les canalisations, le caisson souterrain formant cheminée présente une paroi interne cylindrique constituée de matériau isolant thermique approprié, propre à protéger le compteur d'eau situé au- dessous du niveau du sol. Le coffret 7 peut tourner et être orienté en fonction du tracé de la canalisation dans le sol et par conséquent de l'ensemble de comptage 2. Ainsi, la porte 10 peut toujours être tournée vers l'intervenant. Pour limiter l'encombrement, le coffret 7 à parois minces est plus petit que les bornes connues à parois isolées thermiquement. Les coffrets permettent d'obtenir 20 une grande compacité d'installation et un encombrement réduit. Le fonctionnement de l'installation est le suivant: le caisson 3 est enterré au niveau d'une canalisation de fluide disposées dans une tranchée. L'installation de mesure et de visualisation de volume de fluide a été disposée entre les conduites 12, 13 formant une portion de la canalisation en suivant l'orientation des conduites, ainsi le fluide traverse l'ensemble de comptage 2 fixé et indexé en profondeur hors gel sur la platine 17. Le fluide arrive et repart de l'ensemble de comptage 2 par les tubes flexibles qui sont lovés suivant la forme de spires de grand diamètre en position basse. Le coffret est tourné en fonction de la position du compteur 15, des conduites et de l'opérateur. L'indexation de profondeur de la platine 17 arrêtant le déplacement du compteur 15 dès la hauteur hors gel, donc à la profondeur minimum. Pour accéder au compteur 15, que ce soit pour la relève du volume consommé, l'entretien et le remplacement de pièces, le contrôle du compteur et des pièces de robinetterie comme le clapet anti-retour 16, la prise d'échantillon d'eau pour analyse et la pose et le contrôle du système anti-fraude. L'ensemble de comptage 2 est soulevé en même temps que la platine 17. Au fur et à mesure de la montée de l'ensemble de comptage 2, le diamètre des spires décroît. La course maximum vers le haut de l'ensemble de comptage 2 est arrêté par le système limiteur de sortie 24 qui maintient les rayons de courbure minimum des spires formées par les tubes de liaison flexibles. Ainsi, le débit de fluide est maintenu en position haute de l'ensemble de comptage 2. Afin de faciliter le transport, l'ouverture 5 de la plaque inférieure du coffret 7 est de diamètre légèrement supérieur à celui de la surface extérieure du caisson 3 en forme de cheminée permettant un coulissement du coffret 7 avec sa plaque support par rapport audit caisson 3 et rabattement du coffret 7 par descente et introduction du caisson 3 à travers le coffret 7. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des structures particulières, elle n'y est nullement limitée et on peut y apporter de nombreuses variantes. Les combinaison des différentes réalisations représentées sur les dessins ou décrites ci-dessus ne sortent pas du cadre de l'invention. Signes de référence 1 Borne d'extérieur 15 Compteur 2 Ensemble de comptage 16 Clapet anti-retour 3 Caisson enterré 17 Platine 4 Plaque 18 Moyen de jonction souple Ouverture 19 Moyen de jonction souple 6 Cylindre tronconique 20 Raccord droit 7 Coffret 21 Raccord droit 8 Ouverture 22 Couvercle amovible 9 Face latérale 23a Support platine Porte 23b Moyen de fixation 11 Joint souple 24 Système limiteur de sortie 12 Conduite d'arrivée de fluide 25 Système de préhension 13 Conduite de départ de fluide 14 Robinet E Ecoulement du fluide V Flèche déplacement platine Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension 20 de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée
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La Borne d'extérieur (1) abrite un ensemble de comptage (2). Elle comporte en partie aérienne un coffret (7) à face inférieure ouverte et en partie souterraine un caisson isolé (3) en forme de cheminée ouverte vers le haut plongeant dans le sol où elle atteint la profondeur hors gel. Le coffret (7) présente des parois légères et est relié au caisson isolé (3) par une plaque (4) de positionnement sur le sol présentant une ouverture centrale (5) correspondant à l'ouverture supérieure de la cheminée. L'ensemble de comptage de fluide (2) étant monté dans le caisson (3) à une profondeur hors gel. Ladite ouverture centrale (5) permet le passage de l'ensemble de comptage (2) amovible relié à une conduite d'arrivée de fluide (12) et une conduite de départ de fluide (13) via des moyens de jonction souples (18, 19) et qui sont aptes à se déployer à l'intérieur du caisson (3) et du coffret (7).Application à la lecture du compteur placé en profondeur hors-gel par remontée de l'ensemble de comptage (2) sans coupure de l'écoulement du fluide.
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1. Borne d'extérieur (1) abritant un ensemble de comptage (2) du type comportant en partie aérienne un coffret (7) à face inférieure ouverte et en partie souterraine un caisson isolé (3) en forme de cheminée ouverte vers le haut plongeant dans le sol jusqu'à une profondeur hors gel et dont la partie supérieure, le coffret (7), qui dépasse du sol et qui forme la borne proprement dite possède une ouverture (8) sur l'une de ses faces latérales (9) pouvant être fermée par une porte (10), caractérisée en ce que d'une part, le coffret (7) présente des parois légères et est relié au caisson isolé (3) par une plaque (4) de positionnement sur le sol présentant une ouverture centrale (5) pour le passage de l'ensemble de comptage du fluide (2) amovible correspondant à l'ouverture supérieure de la cheminée, le caisson (3) comprenant un couvercle amovible (22) isolé thermiquement, cet ensemble de comptage de fluide (2) étant monté dans le caisson (3) formant cheminée à profondeur hors gel, relié à une conduite d'arrivée de fluide (12) et une conduite de départ de fluide (13) ces conduites (12, 13) s'étendant dans une tranchée réalisée dans le sol, des moyens de jonction souples (18, 19) sont reliés dans une enveloppe théorique de dimensions horizontales légèrement supérieures à l'encombrement horizontal du compteur (15) et étant aptes à se déployer à l'intérieur du caisson (3) et du coffret (7), en particulier sans coupure de fluide en pression, lors de la remontée de l'ensemble de comptage (2) monté sur une platine (17) de comptage maintenant lesdits moyens de jonction souples (18, 19) reliant les conduites d'arrivée et de départ de fluide (12, 13) à l'ensemble de comptage (2). 2. Borne suivant la 1, dans laquelle les moyens de jonction souples (18, 19) sont aptes à se déployer au moins jusqu'au niveau de la porte (10) du coffret (7). 3. Borne suivant l'une des précédentes, dans laquelle les moyens de jonction souples (18, 19) sont des tubes de liaison flexibles lovés suivant la forme d'au plus une spire de diamètre décroissant au fur et à mesure de la montée du compteur de fluide (15). 4. Borne suivant l'une des précédentes, dans laquelle la paroi externe du caisson (3) en forme de cheminée vient s'emboîter en partie supérieure dans un cylindre tronconique (6) recevant un joint souple (11) formant jonction avec la plaque (4) support du coffret (7) dont l'ouverture présente un rebord inférieur formant excroissance pour présenter un alésage qui vient s'ajuster avec le cylindre tronconique réglable en hauteur pivotant et permettant de plus une rotation horizontale. 5. Borne suivant l'une des précédentes, dans laquelle le caisson souterrain (3) formant cheminée présente une paroi interne cylindrique constituée de matériau isolant thermique approprié, propre à protéger le compteur d'eau (15) situé au-dessous du niveau du sol. 6. Borne suivant l'une des précédentes dans laquelle l'ensemble de comptage (2) est relié à un système de préhension (25) dans le coffret (7) permet le passage à travers la porte (10) en remontant ledit ensemble de comptage (2) au niveau de la lecture dans ledit coffret ou à l'extérieur. 7. Borne suivant l'une des précédentes, dans laquelle l'ouverture (5) de la plaque inférieure (4) du coffret (7) est de diamètre légèrement supérieur à celui de la surface extérieure du caisson (3) en forme de cheminée permettant un coulissement du coffret avec sa plaque support par rapport audit caisson et rabattement du coffret par descente et introduction du caisson (3) à travers le coffret (7).
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E
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E03
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E03B
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E03B 7
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E03B 7/07
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FR2895607
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A1
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PROCEDE DE DEBLOCAGE D'UNE RESSOURCE PAR UN DISPOSITIF SANS CONTACT
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L'invention a pour objet un procédé de déblocage d'une ressource par un dispositif sans contact. Le domaine de l'invention est celui du contrôle d'accès à une ressource. Le terme "ressource" est ici employé de manière générique. Il peut s'agir d'une ressource de communication comme un téléphone mobile, d'un portique d'accès à une infrastructure publique ou privée, d'un véhicule ou d'un moyen de paiement. Le fait de débloquer une ressource doit donc aussi s'entendre au sens large. En reprenant les exemples cités ci-dessus, débloquer signifie, respectivement, autoriser une communication, ouvrir un portique, démarrer un véhicule, autoriser l'accès à un bien ou un service, autoriser un paiement, cette liste n'étant pas exhaustive. Dans la suite du document, nous assimilons les termes, ressource, accès à la ressource, comme l'ensemble du dispositif comprenant l'émetteur radio fréquence générant le courant induit dans le dispositif RFID (Radio Frequency Identification, pour identification radiofréquence), le récepteur radio fréquence recevant le signal émis par le RFID sous l'effet du courant induit et l'application en charge cb la gestion, du contrôle des différents échanges au niveau du système émetteur/récepteur et du déblocage de l'accès à la ressource elle-même. L'invention a pour but de permettre un déblocage de ressource limitant les possibilités de rejeu, et/ou de permettre un déblocage de ressource avec identification du porteur du dispositif sans contact. Dans la pratique le dispositif sans contact est une puce RFID. L'invention n'est pas limitée à l'utilisation de la technologie RFID, elle peut aussi s'appuyer sur tous les autres protocoles de communication sans fil comme les échanges Bluetooth ou Infrarouge (liste non limitative). Dans l'état de la technique on connaît les puces RFID et certaines de leurs applications notamment dans le domaine du déblocage de ressource. Les applications les plus connues sont les caisses électroniques et l'ouverture de portique. Dans le cas de l'ouverture de portique l'homme du métier est sur le point de renoncer suite à l'apparition de différents problèmes de fraude liés à l'utilisation même des puces RFID. Parmi les caractéristiques principales de ces puces on trouve en effet: -peu ou pas de moyen de traitement, - pas de batterie autonome. Du fait de ces caractéristiques, dans l'état de la technique les puces RFI D se bornent donc à émettre un signal lorsqu'elles sont sollicitées par un champ électrique qui les alimente, ce signal est traité par le lecteur associé à l'application pour autoriser ou non le déblocage de la ressource requise. Dans le cadre d'une application de déblocage d'une ressource cela pose au moins un vrai problème qui est celui du rejeu. Une personne malintentionnée et possédant un enregistreur radiofréquence peut en effet enregistrer le signal émis par une puce et dès lors le rejouer à volonté. Le propriétaire de la ressource perd alors le contrôle de cette ressource. Un autre problème lié à ce mode de déblocage est l'impossibilité d'identifier le porteur du dispositif de déblocage. De ce fait le seul moyen d'éviter un rejeu temporel, à savoir l'utilisation successive du même dispositif de déblocage par deux personnes distinctes, est de temporiser le déblocage de la ressource. Cela peut être pénalisant si c'est la même et bonne personne qui souhaite débloquer successivement la ressource. Dans l'invention on résout ces problèmes en faisant calculer un challenge par la puce RFID. Ce challenge est basé sur une information émise par l'application en charge du contrôle d'accès à la ressource à débloquer. Le mode de calcul est simple et basé sur des algorithmes tels que MD5, SHA1, ou des algorithmes de chiffrement symétriques demandant peu de puissance de calcul. Dans ce mode de réalisation le message émis par le dispositif de déblocage pour débloquer une ressource donnée n'est jamais le même et dépend d'une information émise par la ressource elle-même. Cette information est la source de la variabilité des échanges, variabilité permettant l'unicité des échanges. Cette information peut, en outre, être basée sur une information temporelle, un numéro de série ou une donnée pseudoaléatoire, la liste étant ici également non exhaustive. Il devient donc tout aussi inutile d'enregistrer le signal émis par le dispositif de déblocage que d'essayer de le rejouer. Dans une variante de l'invention le dispositif de déblocage gère aussi un authentifiant du porteur dudit dispositif, cet authentifiant étant mis à disposition du porteur via un mécanisme dans une phase préalable d'enregistrement. La ressource est alors en mesure d'authentifier le porteur si elle le désire. Il suffit à la ressource de demander au porteur de saisir l'authentifiant mis préalablement à disposition par le système de déblocage, sur un équipement dédié. La ressource peut alors faire la comparaison entre l'authentifiant enregistré et l'authentifiant saisi. Autrement dit, dans une autre variante de l'invention l'authentifiant mis à disposition du porteur est enregistré au sein de la puce RFID. La ressource est alors en mesure d'authentifier le porteur si elle le désire. Il suffit à la ressource de demander au porteur de saisir l'authentifiant mis préalablement à disposition par le système de déblocage et enregistré dans la puce RFID, sur un équipement dédié. La ressource peut alors faire la comparaison entre l'authentifiant enregistré dans la puce RFID et émis vers la ressource et l'authentifiant saisi. Dans une autre variante, la ressource pourrait concerner une information détenue par le RFID (par exemple une identité, un compte bancaire), cette information serait diffusée suivant les méthodes décrites précédemment, mais il est possible d'interroger ou d'analyser la réponse de la puce RFID sans la possession de l'authentifiant de l'utilisateur, cette fonctionnalité pouvant être mise à disposition, par exemple, des forces de police dans le cadre de la mise en oeuvre de la présente invention dans la protection des cartes d'identité. Dans cette sous variante l'entité utilisant le moyen de déblocage n'est alors pas forcément le porteur du dispositif mais une entité ayant les autorisations, concrétisé par un authentifiant particulier, d'utiliser le moyen de déblocage. L'invention a donc pour objet un procédé de déblocage d'une ressource par un dispositif sans contact, la ressource et le dispositif communiquant par une voie aérienne, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - établissement d'une communication entre la ressource et le dispositif, - émission d'un message de challenge par la ressource via la communication établie vers le dispositif sans contact, - production par le dispositif sans contact d'un message de réponse au message de challenge, - émission du message de réponse du dispositif sans contact vers la ressource, - analyse par la ressource du message de réponse et libération de la ressource en cas d'analyse positive. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le message de réponse comporte un authentifiant d'un porteur du dispositif sans contact, le procédé comportant alors les étapes supplémentaires suivantes :[JPw1] - demande, par la ressource, de saisie d'un authentifiant par le porteur du dispositif sans contact, -confrontation, par la ressource, de l'authentifiant saisi à l'authentifiant 10 que comporte le message de réponse, - libération de la ressource en cas de confrontation positive. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le message de réponse comporte au moins un champ pour décrire des droits associés à l'utilisation de la ressource. 15 Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce qu'au moins une partie du message de réponse est chiffrée. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le chiffrement se fait par application d'un algorithme de chiffrement symétrique dont la clé de chiffrement est enregistrée dans le dispositif sans contact et 20 ladite clé est une fonction[JPw2] d'un identifiant de clé lui aussi enregistré dans le dispositif sans contact ledit identifiant de clé étant alors transmis en clair dans le message de réponse. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que la fonction produisant la clé de chiffrement est mise en oeuvre par le dispositif 25 sans contact. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que la fonction produisant la clé de chiffrement est mise en oeuvre dans une phase d'enregistrement dont le résultat seul est stocké par le dispositif sans contact. 30 Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que la clé de chiffrement est fonction d'une clé mère. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le dispositif sans contact est une puce radiofréquence de type RFID. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le 35 message de challenge comporte un aléa. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le message de challenge comporte la description d'une transaction. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : Figure 1 : une illustration de moyens utiles à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Figure 2 : une illustration d'étape du procédé selon l'invention. La figure 1 montre un dispositif 101 sans contact passant à portée de détection d'une ressource 102. Dans cet exemple on considère que le dispositif 101 est une carte comportant une puce de type RFID. Une telle carte est, par exemple, au format carte bancaire. Dans cet exemple la ressource est, par exemple, un portillon P connecté à une unité 102 de détection et commande. La détection porte sur la communication avec le dispositif sans contact. La commande porte sur les communications avec le portillon P. Dans ce document, lorsque l'on prête une action à un dispositif celle-ci est en fait réalisée par un microprocesseur dudit dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme dudit dispositif. La figure 1 montre que la carte 101 comporte une puce 103 RFID. La puce 103 elle-même comporte une antenne 104 connecté à des circuits 105 d'interface entre l'antenne 104 et un bus 106 de la puce 103. Le rôle des circuits 105 est double. Ces derniers permettent d'une part, d'assurer le transcodage des signaux électriques entre le bus 106 et les signaux reçus/émis par l'antenne 104. Ils permettent d'autre part, d'alimenter la puce 103 à partir de l'énergie radioélectrique captée par l'antenne 104. La puce 103 comporte aussi, connectés au bus 106, un microprocesseur 107, une mémoire 108 de programme, une mémoire 109 d'identifiants et une mémoire 110 de clés. Dans ce document, pour un dispositif donné, les mémoires sont représentées de manière séparée mais dans la pratique il peut ne s'agir que d'une seule mémoire divisée en plusieurs zones. Dans la variante la plus complexe de l'invention, la mémoire 109 comporte au moins les zones suivantes : - une zone 109a pour enregistré un identifiant de la puce 103, - une zone 109b pour enregistrer un identifiant du porteur de la carte 101 et, - une zone 109c pour enregistrer des droits associés à au moins une ressource que la carte 101 est apte à débloquer. Dans la variante la plus complexe de l'invention, la mémoire 108 comporte au moins les zones suivantes : - une zone 108a comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre de communications avec une ressource, - une zone 108b comportant des codes instructions 109b pour la production d'un message de réponse à un message de sollicitation d'une ressource, - une zone 108c comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre d'au moins un algorithme de chiffrement et ou de résumé électronique ou hashage et, - une zone 108d comportant des codes instructions pour la production d'une clé de chiffrement. La figure 1 montre que l'unité 102 de détection comporte une antenne 111 la rendant apte à détecter les dispositifs sans contact de type RFID. L'antenne 111 est connectée à des circuits 112 assurant l'interface entre les signaux reçus/émis par l'antenne 111 et des signaux véhiculeés par un bus 113 de l'unité 102. L'antenne 111 sert aussi à émettre les signaux de puissance permettant l'alimentation des dispositifs sans contact passant à sa portée de détection. L'unité 102 est elle alimentée par une source d'énergie non représentée, cette source d'énergie étant une batterie ou une connexion à un réseau de distribution d'énergie. L'unité 102 comporte, connectés au bus 113, un microprocesseur 114, une mémoire 115 de clés, une mémoire 116 de programme, des circuits 117 d'entrée/sortie et des circuits 118 de connexion à la ressource proprement dite, c'est-à-dire au portillon P dans notre exemple. La présence des mémoire 115 et/ou des circuits 117 est dépendante de la variante de réalisation que l'on envisage. Dans un mode de réalisation complexe, la mémoire 115 permet d'associer un identifiant RFID à une clé dite mère. Dans l'invention cela permet de produire une clé fille à utiliser pour déchiffrer les messages chiffrer émis par une puce RFID s'identifiant par un identifiant RFID. Dans le mode de réalisation complexe, les circuits 117 sont, par exemple, un clavier numérique ou un lecteur d'une donnée biométrique comme par exemple une empreinte digitale. Dans le mode de réalisation le plus complexe la mémoire 116 comporte au moins les zones suivantes : - une zone 116a comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre d `une communication avec le dispositif 101, - une zone 116b comportant des codes instructions pour la production et l'émission d'un message de challenge, - une zone 116c comportant des codes instructions pour l'analyse d'un message de réponse à un message de challenge, - une zone 116d comportant des codes instructions pour la production d'une clé de chiffrement/déchiffrement, - une zone 116e comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre d'un algorithme de chiffrement et/ou de hashage et - une zone 116f comportant des codes instructions pour le pilotage des circuits 117. La figure 2 montre une étape 201 préliminaire de détection du dispositif 101 sans contact par l'unité 102. Dans l'étape 201 la détection est, par exemple, le fait pour la ressource d'émettre en permanence un signal de puissance permettant aux dispositifs de type RFID recevant ce signal d'être alimentés et donc de signaler leur présence à la ressource par l'émission d'un signal en retour. Par la suite le dispositif sans contact est désigné comme la carte 101. Une fois qu'un dispositif sans contact est détecté, l'unité 102 passe à une étape 202 de production et d'émission d'un message de challenge. Un message de challenge est un message 251 comportant au moins un champ 252 de challenge. Dans une mise en oeuvre préférée le message de challenge comporte aussi un champ 253 d'instruction pour identifier le message 251 comme étant un message de challenge comportant le champ 252. Le contenu du champ 252 est, par exemple, une date exprimée en secondes ou millisecondes, la valeur d'un compteur s'incrémentant à chaque message de challenge ou la sortie d'une fonction pseudoaléatoire. Le contenu du champ 252 est donc un aléa qui est différent pour chaque message de challenge. De l'étape 202 on passe à une étape 203 mise en oeuvre par la carte 101. Dans l'étape 203, la carte 101 reçoit le message 251 puis passe à une étape 204 de production d'un message 261 de réponse au message 251. Dans une première variante le message 261 comporte un champ 262 identifiant la carte 101, un champ 263 décrivant les droits du porteur de la carte 101 relativement à la ressource commandée par l'unité 102 et un champ 264 de réponse au message de challenge. Dans cette variante la mémoire 110 comporte une clé 110a dite clé fille. Cette clé fille est une donnée secrète propre à la carte 101. Dans la première variante le contenu du champ 264 est, par exemple, le résultat de : - fonction (clé fille, champ 252), - fonction (clé fille, identifiant 109a, champ 252) ou, - fonction (clé fille, champ 252, droits) (ex C) - etc. les possibilités ne manquant pas, variante dans laquelle fonction est, par exemple, MD5, SHA1 ou une autre transformation utilisable dans le domaine des signatures 20 électroniques. Dans une deuxième variante fonction est une fonction de chiffrement symétrique de type RC4, AES ou autres. Dans cette deuxième variante le contenu du champ 263 est alors chiffré par incorporation dans le champ 264 comme à la ligne (ex C), ou alors 25 le contenu du champ 263 est simplement chiffré en fonction de la clé 110a fille. Dans une troisième variante le message 261 comporte un champ 265 d'identification du porteur de la carte 101. Dans une mise en oeuvre préférée le champ 265 est chiffré de la même manière, ou avec le champ 263. 30 De l'étape 204, la carte 101 passe à une étape 205 dans laquelle elle émet le message 261 produit selon l'une des variantes de l'invention. Dans une étape 206 l'unité 102 reçoit le message 261. L'unité 261 analyse alors le contenu de ce message. Selon la première variante de l'invention cette analyse permet 35 retrouver la clé fille associée à l'identifiant 262 dans la mémoire 115. Une fois cette clé fille retrouvée l'unité 102 peut recalculer le contenu théorique du champ 264. Dans la pratique, en même temps que la clé fille, l'unité 102 détermine la fonction qui a été utilisée pour la production du contenu du champ 264. Une fois ce calcul effectué, l'unité 102 compare le résultat théorique au contenu du champ 264. Si cette comparaison révèle des contenus différents alors on passe à une étape 207 de fin. Sinon l'analyse se poursuit par la lecture du contenu du champ 263 qui correspond aux droits associés à la carte 101. Ces droits sont alors analysés pour déterminer si la ressource P peut être débloquée. Si ces droits sont insuffisants pour autoriser le déblocage de la ressource P, alors on passe à l'étape 207 sinon on passe à une étape 208 de libération de la ressource qui correspond dans notre exemple à l'ouverture du portillon P. L'étape 207 correspond, par exemple, à l'émission d'un signal sonore indiquant au porteur de la carte 101 que la ressource ne peut pas être 15 débloquée. Dans la deuxième variante de l'invention les étapes de l'analyse de l'étape 206 sont identiques à celles de la première variante si ce n'est que l'unité 102 procède en plus à un déchiffrement du contenu du message 261. Ce déchiffrement est réalisé grâce à la clé fille trouvée dans la mémoire 115. 20 Dans la pratique l'algorithme de chiffrement et l'algorithme correspondant à la fonction produisant le contenu du champ 264 sont prédéterminés et connus à la fois de l'unité 102 et de la carte 101. Dans la troisième variante de l'invention les étapes d'une l'analyse 209 sont identiques à celles 206 de la deuxième variante si ce n'est qu'en 25 cas de succès on passe à une étape 210 de demande de saisie d'un authentifiant du porteur de la carte 101. Dans l'étape 210, c'est-à-dire à l'issue du déchiffrement du contenu du message 261, l'unité 102 a alors pris connaissance du contenu du champ 265, c'est-à-dire d'un authentifiant du porteur de la carte 101. Dans notre 30 exemple il s'agit d'une donnée biométrique correspondant à une empreinte digitale portant sur un nombre limité de points de mesures caractéristiques, par exemple quatre points de mesures sur le pouce droit de l'utilisateur. Dans un autre exemple, il pourrait s'agir d'un code secret, d'une autre empreinte biométrique comme le contrôle de l'iris de l'oeil ou tout autre type 35 d'authentifiant physique permettant de contrôler l'identité du porteur (par exemple la possession d'un composant électronique générant des mots de passe dynamiques). Dans l'exemple choisi les circuits 117 correspondent donc à un lecteur d'empreinte digitale. Dans une autre variante il pourrait d'agir d'un clavier. Dans l'étape 210 le porteur de la carte 101 est donc invité par l'unité 102 à poser son pouce droit sur les circuits 117 de manière à permettre à l'unité 102 de lire l'empreinte digitale du porteur de la carte 101. Dans une autre variante le porteur pourrait être invité à saisir un code. Une fois l'empreinte lue, ou le code saisi, l'unité compare le résultat de la lecture/saisie au contenu du champ 265 déchiffré[JPw3]. Si l'analyse révèle des contenus différents alors on passe à l'étape 207, sinon on passe à l'étape 208. Dans l'invention la vérification de l'identité du porteur est donc déportée vers l'unité 102 à laquelle la carte 101 a fourni de manière sécurisée tour les éléments permettant de faire cette vérification. Dans une variante de l'invention la clé fille est une fonction d'une clé mère via la fonction FM. La fonction FM produit une clé fille à partir d'une clé mère connue et d'un identifiant de carte RFID. Dans un mode de réalisation la clé fille est enregistrée dans la puce RFID en même temps que son code d'identification RFID. Cette enregistrement a lieu au moment d'une procédure d'enregistrement de l'abonné porteur de la carte RFID. Dans ce mode de réalisation la mémoire 115 associe un code RFID à une clé mère et l'unité 102 connaît la fonction FM. Dès que l'unité 102 connaît un identifiant RFID elle est alors capable de calculer la clé fille correspondant et donc de déchiffrer les messages émis par la puce RFID qui s'est identifiée via son identifiant RFID. Dans un autre mode de réalisation la fonction FM est aussi mise en oeuvre par la carte 101 pour produire une clé fille. Le recours à ces modes de mise en oeuvre permet de garantir à chaque carte RFID une clé fille de chiffrement différente tout en ne demandant pas de moyens de stockage importants au niveau de l'unité 102. Cela à pour effet de durcir sensiblement la résistance aux attaques tout en préservant un dimensionnement raisonnable de l'unité 102. Dans une autre variante de l'invention le champ 263 comporte la description d'une transaction, par exemple une référence à un article, le prix correspondant à cet article et un identifiant du vendeur. Le procédé selon l'invention permet alors de valider simplement une vente en produisant une signature électronique avec identification du porteur de la carte. Dans cette variante les informations, référence article, prix et identification du vendeur sont transmis avec le message de challenge. Dans une autre variante, la ressource concerne une information détenue par le RFID (par exemple une identité, un compte bancaire), cette information est diffusée suivant les méthodes décrites précédemment, mais il est possible d'interroger ou d'analyser la réponse de la puce RFID sans la possession de l'authentifiant de l'utilisateur, cette fonctionnalité étant mise à disposition, par exemple, des forces de police dans le cadre de la mise en oeuvre de la présente invention dans la protection des cartes d'identité. Cette interrogation peut être mise en oeuvre suivant différentes variantes. Dans une première sous-variante, le composant RFID est bimode ou l'antenne est double-accord, c'est-à-dire que le composant peut répondre suivant deux plans de fréquence. Le premier plan de fréquence est utilisé pour les usages courant et le second par des entités autorisées de type gouvernemental. Suivant la fréquence de stimulation du composant RFID le mécanisme utilisé dans la présente demande utilisera l'authentifiant préenregistré de l'utilisateur ou celui des entités autorisées. Dans une seconde sous-variante, les trames émises émettent les secrets nécessaires aux déchiffrements par les entités autorisées. Dans une troisième sous-variante l'antenne émet un train de bits ou une commande spécifique reconnue par le composant et induisant l'usage de l'authentifiant des entités autorisées en lieu et place de l'authentifiant de l'utilisateur. Ces 3 sous variantes reviennent en fait à avoir au moins 2 utilisateurs authentifiables par le dispositif de déblocage. Un premier utilisateur qui est le porteur de la carte, et un deuxième utilisateur qui est une autorité légale autorisée et qui possède son propre authentifiant pour accéder au dispositif de déblocage
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Pour permettre le déblocage d'une ressource en évitant les possibilités de rejeu interpersonnel ou par vol de droits, on prévoit un dispositif sans contact de type RFID apte à répondre à un challenge et à transmettre de manière sécurisée un authentifiant du porteur du dispositif. La réponse au challenge permet d'assurer une variation des signaux émis ce qui garantit l'impossibilité du vol de droits. L'authentifiant permet, via une saisie, de garantir que la personne utilisant le dispositif sans contact est bien celle à laquelle il appartient.
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1 - Procédé de déblocage d'une ressource par un dispositif sans contact, la ressource et le dispositif communiquant par une voie aérienne, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - établissement d'une communication entre la ressource et le dispositif, - émission d'un message de challenge par la ressource via la communication établie vers le dispositif sans contact, - production par le dispositif sans contact d'un message de réponse au message de challenge, - émission du message de réponse du dispositif sans contact vers la ressource, - analyse par la ressource du message de réponse et libération de la ressource en cas d'analyse positive. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le message de réponse comporte un authentifiant d'un porteur du dispositif sans contact, le procédé comportant alors les étapes supplémentaires suivantes: -demande, par la ressource, de saisie de l'authentifiant par le porteur du dispositif sans contact, - confrontation, par la ressource, de l'authentifiant saisi à l'authentifiant utilisé par le message de réponse, - libération de la ressource en cas de confrontation positive. 3 - Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que le message de réponse comporte au moins un champ pour décrire des droits associés à l'utilisation de la ressource. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une partie du message de réponse est chiffrée. 5 - Procédé selon la 4 caractérisé en ce que le chiffrement se fait par application d'un algorithme de chiffrement symétrique dont la clé de chiffrement est enregistrée dans le dispositif sans contact et ladite clé est une fonction d'un identifiant de clé lui aussi enregistré dans le dispositif sans contact ledit identifiant de clé étant alors transmis en clair dans le message de réponse. 6 - Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la fonction produisant la clé de chiffrement est mise en oeuvre par le dispositif sans contact. 7 ù Procédé selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que la fonction produisant la clé de chiffrement est mise en oeuvre dans une phase d'enregistrement dont le résultat seul est stocké par le dispositif sans contact. 8 - Procédé selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que la clé de chiffrement est fonction d'une clé mère. 9 - Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le dispositif sans contact est une puce radiofréquence de type RFID. 10 -Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le message de challenge comporte un aléa. 11 - Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le message de challenge comporte la description d'une transaction.
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H
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H04
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H04L
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H04L 9
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H04L 9/14
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FR2898037
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A1
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CHAMP SOUS FESSIER POUR ACCOUCHEMENT
| 20,070,907 |
L'invention concerne un champ sous-fessier pour accouchement, à simple poche de recueil. Les réalisations connues d'un tel champ comportent d'une part un champ étanche et d'autre part une poche de 5 recueil rapportée sur le champ et fixée à lui. La présente invention vise à simplifier la fabrication du champ et à en réduire le coût de fabrication. Selon l'invention, le champ est constitué d'une 10 feuille unique dont le haut a été plié, rabattu vers le bas sur le devant de la feuille et fixé latéralement à la feuille pour constituer un rabat sous lequel l'opérateur peut glisser les mains pour pousser le champ sous les fesses de la patiente, tandis que le bas de la feuille a 15 été plié vers le haut sur le devant de la feuille et pourvu de fixations pour former avec la feuille sous-jacente une poche de recueil étanche ouverte vers le haut. Dans une réalisation préférée, le bas de la feuille 20 a été plié en rabattant obliquement l'un vers l'autre les bords latéraux de la feuille pour former deux volets triangulaires qui se recouvrent sur leurs bords en vis à vis et en fixant ces volets l'un à l'autre dans la zone de recouvrement avec étanchéité de la fixation, en sorte 25 que les volets déterminent avec la feuille sous-jacente une poche en forme de V ouverte vers le haut. De préférence, les fixations sont réalisées par soudage. On décrira ci-après un exemple de réalisation du 30 champ de l'invention, en référence aux figures du dessin 2 joint qui illustrent différentes phases de la fabrication du champ : La figure 1 montre la feuille (1) dans son état initial. Elle est normalement rectangulaire. La feuille est imperméable, par exemple en résine de synthèse telle que le polyéthylène. Les figures 2 et 3 montrent la feuille (1) dont le bas a été plié obliquement en deux volets triangulaires (3, 4) qui se recouvrent partiellement en rabattant l'un vers l'autre les bords latéraux (la, lb) de la feuille et dont les volets ont été soudés l'un à l'autre, avec étanchéité, dans la zone de recouvrement (2) des bords des volets qui sont en vis à vis . Ces deux volets (3) et (4) coopèrent avec la partie 15 sous-jacente de la feuille pour constituer une poche en forme de V ouverte vers le haut. La figure 4 montre la feuille (1) dont le haut a été plié en rabattant vers le bas le bord supérieur (lc) pour constituer un rabat (5) soudé latéralement (6) à la 20 feuille. Ce rabat supérieur permet à l'opérateur de glisser ses mains dans le rabat pour pousser le champ. En variante, ce rabat est formé avant formation de la poche. 25 La figure 5 est une vue en plan du champ muni d'un pagne. Le pagne en non-tissé absorbant (7) est avantageusement rapporté sur le champ, par exemple en étant collé sur le rabat supérieur (5) ou collé à la 30 feuille de champ sous le rabat ou entre le rabat (5) et 3 la poche (3,4). Ce pagne peut rentrer ou ne pas rentrer dans la poche en V. La poche en V peut être munie d'une étiquette pour permettre de mesurer le niveau du contenu. Sous le rabat supérieur Toutes ces opérations peuvent être réalisées mécaniquement sur une feuille défilant sous différents postes. L'invention n'est pas limitée à la réalisation qui a été décrite. 15 20 25 30
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Le champ est constitué d'une feuille unique (1) dont le haut a été plié, rabattu vers le bas sur le devant de la feuille et fixé latéralement à la feuille pour constituer un rabat (5) sous lequel l'opérateur peut glisser les mains pour pousser le champ sous les fesses de la patiente, tandis que le bas de la feuille (1) a été plié vers le haut sur le devant de la feuille et pourvu de fixations pour former avec la feuille sous-jacente une poche de recueil étanche (3,4) ouverte vers le haut et dont l'étanchéité est maintenue par des fixations.Application en obstétrique
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1. Champ sous-fessier pour accouchement, à simple poche de recueil, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une feuille unique (1) dont le haut a été plié, rabattu vers 10 le bas sur le devant de la feuille et fixé latéralement à la feuille pour constituer un rabat (5) sous lequel l'opérateur peut glisser les mains pour pousser le champ sous les fesses de la patiente, tandis que le bas de la feuille (1) a été plié vers le haut sur le devant de la 15 feuille et pourvu de fixations pour former avec la feuille sous-jacente une poche de recueil étanche (3,4) ouverte vers le haut et dont l'étanchéité est maintenue par des fixations. 2. Champ selon la 1 dont le bas de la 20 feuille (1) a été plié en rabattant obliquement l'un vers l'autre les bords latéraux (la,lb) de la feuille pour former deux volets triangulaires (3,4) qui se recouvrent sur leurs bords en vis à vis et en fixant ces volets l'un à l'autre de façon étanche dans la zone de 25 recouvrement en sorte que ces volets déterminent avec la feuille sous-jacente une poche en forme de V ouverte vers le haut. 3. Champ selon la 1 ou 2 dans lequel les fixations sont obtenues par soudage. 4. Champ selon l'une des 1 à 3 constitué d'une feuille (1) imperméable en résine de synthèse. 5. Champ selon la 4 dont la feuille (1) est en polyéthylène. 5 6. Champ selon l'une des 1 à 4 et qui comprend un pagne en non-tissé absorbant (7) collé sur le rabat supérieur (5) ou collé à la feuille (1) sous le rabat supérieur (5) ou entre ce rabat et la poche (3, 4). 15 20
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A
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A61
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A61B
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A61B 19
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A61B 19/08
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FR2897680
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A1
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DISPOSITIF DE CAPTURE DE MOUVEMENT ET PROCEDE ASSOCIE
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Domaine technique et art antérieur L'invention concerne un dispositif de capture de mouvement et le procédé de capture de mouvement associé. L'invention concerne également un dispositif de reproduction de mouvement et le procédé de reproduction de mouvement associé. Un dispositif de capture de mouvement d'une structure est un dispositif qui mesure des grandeurs aptes à décrire, par traitement, le mouvement de la structure. La structure peut être, par exemple, une personne ou un robot en déplacement ou non. La capture du mouvement humain est une technique très utilisée dans de nombreuses applications: analyse biomécanique, télémanipulation, animation de personnage, ergonomie, etc. Une première catégorie de dispositifs de 20 capture de mouvement est constituée de dispositifs qui comprennent deux parties distinctes une première partie est placée sur l'objet en mouvement et une deuxième partie est fixe par rapport au mouvement de l'objet. Dans cette première catégorie, on distingue 25 principalement les systèmes optiques, les systèmes électromagnétiques et les systèmes à ultrasons. Ces dispositifs sont performants en terme de précision. Ils présentent toutefois un certain nombre d'inconvénients. Il est ainsi nécessaire d'installer du matériel à la 30 fois sur l'objet et dans l'environnement de l'objet. Dans tous les cas, ces systèmes ont une portée réduite 15 (en rapport à la portée de la source physique) et une phase d'installation et de calibration assez longue. Leur coût est également très élevé. La technologie probablement la plus utilisée à l'heure actuelle est basée sur l'optique, comme cela est décrit, par exemple, dans les demandes de brevet US 2003/0215130 Al et US 2005/00883333 Al. Ces systèmes permettent de reconstruire les mouvements du corps à partir d'images vues par des caméras placées tout autour de la scène où se déroule l'action. Sur l'objet en mouvement sont disposées des marqueurs très visibles pour les caméras. Un traitement permet de fournir la position 3D (3D pour à trois dimensions ) de chaque marqueur par le principe de stéréoscopie. Malgré cela, les problèmes d'occlusion optique sont nombreux, ce qui rend important le nombre minimal de caméras utilisé. Certains auteurs proposent de réduire ce type de désavantages, comme cela apparaît, par exemple dans le document intitulé Skeleton-Based Motion Capture for Robust Reconstruction of Human Motion (L.Herda ; P.Fua ; R.Pl"ankers ; R.Boulic ; D.Thalmann, Computer Graph Lab (LIG), EPFL - web 01/2000). D'autres auteurs proposent des méthodes de traitement basées sur la silhouette extraite à partir d'une seule caméra en lui associant le modèle de l'objet en mouvement (cf. Marker-free Kinematic Skeleton Estimation from Sequences of Volume Data C.Theobalt ; E.Aguiar ; M.Magnor ; H.Theisel ; H- P.Seidel MPI Informatik). Les systèmes basés sur l'électromagnétisme reconstruisent les angles et les positions des capteurs disposés sur l'objet. Les systèmes à ultrasons, de même que les systèmes optiques, retrouvent les positions des émetteurs. Ces deux technologies souffrent de la même limitation dans l'espace que la technologie à base de caméra. Une seconde catégorie de dispositifs concerne des dispositifs en un seul bloc disposé sur le mobile. C'est le cas des dispositifs exosquelette. Ces dispositifs permettent de s'affranchir de la limitation du volume de capture mais sont contraignants puisqu'ils sont constitués de bras articulés mécaniques disposés sur la structure ou la personne. La reconstruction du mouvement utilise des mesures d'angle et non de position entre les segments des membres articulés. Plus récemment, des systèmes basés sur un principe assez ancien (le principe des centrales inertielles) ont vu le jour à des échelles plus petites que les échelles traditionnelles, typiquement de quelques centimètres de côté (cf. le brevet US 6 162 191). Ces dispositifs constitués de capteurs de vitesse angulaire (gyromètres) sont placés sur le mobile ou la personne en mouvement. Les capteurs de vitesse angulaire fournissent les angles des segments en rotation à condition d'intégrer une fois la mesure, ce qui occasionne une dérive. Aux gyromètres sont parfois associés des accéléromètres, voire des magnétomètres, de sorte que, dès que le mouvement est plus lent, la mesure de ces derniers, s'appuyant sur les champs magnétiques et gravitationnels terrestres recalent l'estimation de l'orientation, annulant ainsi la dérive. La capture de mouvements rapides reste néanmoins un problème si les accélérations demeurent, car le recalage n'intervient plus. En outre, les gyromètres sont des capteurs encore difficiles à mettre en oeuvre, assez chers et présentant également une certaine sensibilité aux accélérations. Une autre approche (cf. le brevet US 6 820 025) consiste à juxtaposer aux segments articulés des capteurs d'angle comportant des gyromètres pour reconstruire le mouvement. La demande de brevet français FR 2 838 185 décrit un dispositif de capture de l'orientation d'un solide qui se meut dans un repère de référence. Le dispositif de capture de mouvement fournit, à partir de mesures issues de capteurs axiaux ou vectoriels placés sur le solide, au moins un angle d'orientation 6 que fait le repère mobile du solide dans le repère de référence. Les capteurs utilisés sont préférentiellement un magnétomètre et un accéléromètre. Il existe alors une équation (1) entre les mesures M, le champ de gravitation G exprimé dans le repère de référence, le champ magnétique H exprimé dans le repère de référence et l'angle d'orientation e M = F(8, G, H) (1). Les mesures M des grandeurs physiques qui sont effectuées respectivement par l'accéléromètre et par le magnétomètre sont ainsi modélisées comme une fonction F qui traduit la rotation 8 du repère attaché au solide par rapport au repère fixe dans lequel évolue le solide. L'angle d'orientation 0 est déduit de l'équation (1) par l'équation (2) suivante : 0 = F 1 (M, G, H) (2). Si le mouvement est accéléré, une nouvelle équation (3) décrit le système, à savoir : M = F(0, a, G, H) (3) . Les inconnues e et a forment alors un espace de dimension élevée qui interdit, de façon pratique, une inversion de la fonction F. Il n'est alors pas possible d'extraire les inconnues 0 et a de l'équation (3). Sans information supplémentaire, le dispositif ne permet donc pas la mesure des angles d'orientation dès lors que le mobile est accéléré ou, du moins, dès lors que l'accélération du mobile ne peut pas être négligée. Ceci représente un inconvénient. L'invention ne présente pas les inconvénients des dispositifs mentionnés ci-dessus. Exposé de l'invention En effet, l'invention concerne un dispositif de capture de mouvement d'une structure comprenant un élément solide, caractérisé en ce qu'il comprend : - des premiers moyens de mesure fixés sur l'élément solide et qui délivrent au moins une mesure apte à restituer un vecteur d'accélération absolue à, d'un point de l'élément solide dans un repère de référence, à des instants successifs tk, k étant un nombre entier supérieur ou égal à 1, et - des seconds moyens de mesure fixés sur l'élément solide et qui délivrent, à chaque instant tk, une mesure représentative d'un vecteur orientation de l'élément solide dans le repère de référence. Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, les premiers moyens de mesure sont placés à proximité des seconds moyens de mesure. Selon une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les seconds moyens de mesure sont constitués d'un accéléromètre et d'un capteur qui délivre une mesure d'un champ physique uniforme présent dans l'espace où se meut la structure et de direction connue dans le repère de référence. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les seconds moyens de mesure comprennent, en outre, au moins un axe gyrométrique. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, dans le cas d'une structure constituée de N segments solides successifs articulés les uns par rapport aux autres, à partir d'un segment de rang 1 qui constitue l'élément solide, jusqu'à un segment de rang N, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, le segment de rang n (n = 2, N) étant articulé avec le segment de rang n-1 au niveau d'un point d'articulation pn, le dispositif de capture de mouvement comprend des seconds moyens de mesure supplémentaires fixés sur chaque segment de rang n (n = 2, N) et qui délivrent, à chaque instant tk, une mesure représentative d'un vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les premiers moyens de mesure sont positionnés, sur le segment de rang 1, à une première extrémité du segment de rang 1. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les seconds moyens de mesure supplémentaires fixés sur un segment de rang n sont positionnés à proximité du point d'articulation pn• Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les seconds moyens de mesure supplémentaires sont constitués d'un accéléromètre et d'un capteur qui délivre une mesure d'un champ physique uniforme présent dans l'espace où se meut la structure et de direction connue dans le repère de référence. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les seconds moyens de mesure supplémentaires comprennent, en outre, au moins un axe gyrométrique. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, le capteur qui délivre une mesure d'un champ physique uniforme de direction connue dans le repère de référence est un magnétomètre. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, le capteur qui délivre une mesure d'un champ physique uniforme de direction connue dans le repère de référence est une cellule photoélectrique. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les premiers moyens de mesure sont constitués d'un mesureur de vitesse de sorte que la donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue d'un point de l'élément solide est la vitesse du point. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les premiers moyens de mesure sont constitués d'un mesureur de position de sorte que la donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue d'un point du segment de rang 1 est la position du point. L'invention concerne également un dispositif de reproduction de mouvement d'une structure comprenant. un élément solide, caractérisé en ce qu'il comprend : un dispositif de capture de mouvement selon l'invention, et - des moyens de calcul qui calculent, à chaque instant tk a) le vecteur d'accélération absolue â, dans le repère de référence, à partir de la mesure apte à restituer un vecteur d'accélération absolue et b) un vecteur d'orientation O, de l'élément solide dans le repère de référence, à partir du vecteur d'accélération absolue et de la mesure représentative du vecteur orientation de l'élément solide. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, dans le cas où la structure est constituée de N segments solides successifs articulés les uns par rapport aux autres, à partir d'un segment de rang 1 qui constitue l'élément solide, jusqu'à un segment de rang N, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, le segment de rang n (n = 2, N) étant articulé avec le segment de rang n-1 au niveau d'un point d'articulation pn, le dispositif de reproduction de mouvement comprend : a) des seconds moyens de mesure supplémentaires fixés sur chaque segment de rang n (n = 2, N) et qui délivrent, à chaque instant tk, une mesure représentative d'un vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence, et b) des moyens de calcul qui calculent, à chaque instant tk: 1) un vecteur d'accélération â, (n >- 2) d'un point du segment de rang n dans le repère de 15 référence, à partir de l'équation : an = an-1 + dt , Ln-1 + art-l~~~n-1~Ln-1) où wn = d(Oä)/dt, On étant le vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence et Ln étant un vecteur de même orientation que le vecteur On 20 et dont le module est tout ou partie de la longueur du segment de rang n ; et 2) un vecteur d'orientation On (n ? 2) du segment de rang n à partir du vecteur d'accélération ân et de la mesure représentative de l'orientation du 25 segment de rang n. Selon encore une autre caractéristique supplémen-:aire de l'invention, le module du vecteur Ln est sensiblement égal à la distance qui sépare le point d'articulation pn du point d'articulation pn+l. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, des moyens de transmission radioélectrique transmettent des signaux électriques élémentaires représentatifs des mesures délivrées vers les moyens de calcul. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les moyens de transmission comprennent une unité intermédiaire qui reçoit les signaux électriques élémentaires et qui réémet un signal électrique représentatif des signaux électriques élémentaires vers les moyens de calcul. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, des moyens de mémorisation mémorisent les mesures délivrées. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les moyens de mémorisation sont placés sur la structure. L'invention concerne également un procédé de capture de mouvement d'une structure comprenant un élément solide, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une mesure d'une première donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue â, d'un point de l'élément solide dans un repère de référence, à des instants successifs tk, k étant un nombre entier supérieur ou égal à 1, et - au moins une mesure d'une deuxième donnée représentative d'un vecteur orientation de l'élément 30 solide dans le repère de référence. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, dans le cas d'une structure constituée de N segments solides successifs articulés les uns par rapport aux autres, à partir d'un segment de rang 1 qui constitue l'élément solide jusqu'à un segment de rang N, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, le segment de rang n (n=2, ., N) étant articulé avec le segment de rang n-1 au niveau d'un point d'articulation pn, le procédé de capture de mouvement comprend, pour chaque segment de rang n, au moins une mesure d'une deuxième donnée supplémentaire représentative du vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence, aux instants successifs tk...DTD: Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, la donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue d'un point du segment de rang 1 dans un repère de référence est la vitesse du point dans le repère de référence. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, la donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue âl d'un point du segment de rang 1 dans un repère de référence est la position du point dans le repère de référence. L'invention concerne également un procédé de reproduction de mouvement d'une structure comprenant un élément solide, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape de capture de mouvement de la structure selon le procédé de capture de mouvement de l'invention, - une étape de calcul, à chaque instant tk, du vecteur d'accélération absolue dans le repère de référence à partir de la mesure apte à restituer un vecteur d'accélération absolue â,, - une étape de calcul du vecteur d'orientation O, de l'élément solide dans le repère de référence à partir du vecteur d'accélération absolue et de la mesure représentative de l'orientation de l'élément solide. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, dans le cas d'une structure constituée de N segments solides successifs articulés les uns par rapport aux autres, à partir d'un segment de rang 1 qui constitue l'élément solide 15 jusqu'à un segment de rang N, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, le segment de rang n (n=2, ., N) étant articulé avec le segment de rang n-1 au niveau d'un point d'articulation pn, le procédé de reproduction de mouvement comprend, pour chaque segment 20 de rang n : - au moins une mesure d'une donnée supplémentaire représentative du vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence, à des instants successifs tk, k étant un nombre entier 25 supérieur ou égal à 1, - une étape de calcul d'un vecteur d'accélération âä d'un point du segment de rang n dans le repère de référence à l'aide de la formule : aä = aä-1 + / d dt A L" : + w,7 A(0ä-1 ALä-1 10..DTD: où àin = d(On)/dt, Oä étant le vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence et Ln étant un vecteur de même orientation que le vecteur Oä et dont le module est tout ou partie de la longueur du segment de rang n, et - une étape de calcul du vecteur d'orientation Oä du segment de rang n à partir du vecteur accélération ân et de la donnée supplémentaire représentative du vecteur orientation de segment de rang n. Selon encore une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, le module du vecteur Ln est sensiblement égal à la distance qui sépare le point d'articulation pn du point d'articulation pn+i. Un dispositif élémentaire de mesures est constitué de deux types de capteurs dont au moins un est un accéléromètre. Préférentiellement, un dispositif élémentaire de mesures est réalisé à l'aide d'un dispositif de capture de mouvement de rotation de solide tel que celui décrit dans la demande de brevet français publiée sous la référence FR 2 838 185 et déposée, au nom de la Demanderesse, en date du 5 avril 2002. Un dispositif élémentaire de mesures est ainsi constitué d'un couple (accéléromètre, capteur X). Par capteur X, il faut entendre n'importe quel capteur qui fournit une mesure d'un champ physique uniforme présent dans l'espace où évolue le mobile, champ physique dont la direction est connue dans le repère de référence ou qui est mesuré dans une position de référence. Les seules contraintes concernant le capteur X sont, d'une part, que le capteur ne doit pas être sensible aux accélérations et, d'autre part, que la direction du champ physique mesuré soit différente de la verticale. Le capteur X peut ainsi être un magnétomètre qui mesure la direction du champ magnétique terrestre. Le capteur X peut également être une cellule photoélectrique dont la mesure est celle de l'intensité lumineuse qui arrive sur la cellule. Si, par exemple, la source d'éclairement est le soleil et que l'on connaît la date, l'heure, la longitude et la latitude lors de la mesure de l'intensité lumineuse, on sait prédire l'angle d'incidence du rayon solaire dans un repère absolu et, en conséquence, la mesure est modulée en fonction de l'angle que fait le dispositif par rapport à la direction du rayon solaire. C'est donc également une autre façon de mesurer un angle. Le capteur X peut encore être constitué de un ou de plusieurs axes gyrométriques qui viennent compléter la mesure de l'accéléromètre. Le système de mesure locale fournit une estimation de l'accélération subie par au moins un point de la structure articulée dans un repère fixe. Un simple accéléromètre ne convient pas si on ne dispose pas de moyens pour compenser l'accélération de la pesanteur. Dans le cas concret de la mesure du mouvement d'une personne, le système de mesure locale peut être avantageusement placé au centre de masse ou à proximité du centre de masse du corps de la personne (à la ceinture, par exemple). Le système de mesures locales peut être, par exemple, un dispositif de type GPS (GPS pour Global Positioning System ) associé à un dérivateur. Le dispositif GPS permet de connaître à tout instant la position de l'élément qui le porte et un dérivateur, en dérivant deux fois la donnée de position, détermine l'accélération absolue dans le repère géographique. Le système de mesures locales peut également être réalisé à l'aide d'un dispositif de radio localisation associé à un dérivateur. Les dispositifs de radio localisation nécessitent l'utilisation de balises (radar ULB (ULB pour Ultra Large Bande , balise optique, etc.). Les dispositifs de radio localisation font donc perdre le caractère autonome du système de mesures locales. Ils se révèlent toutefois d'utilisation très avantageuse lors de suivis de mouvements dans une enceinte où des balises sont préalablement positionnées. L'utilisation de systèmes radio présente également le double avantage de la transmission des données et de la mesure de position (c'est particulièrement le cas des dispositifs ULB). De même que dans le cas du dispositif GPS, la mesure de position délivrée par le dispositif de radio localisation est dérivée deux fois pour obtenir la mesure d'accélération. Une mesure de pression orientée (tube) est directement corrélée à la vitesse d'un corps dans l'air. Il est ainsi possible de déterminer, selon trois axes, le vecteur vitesse d'un segment sur lequel est fixé un mesureur de pression. En dérivant une fois la mesure de vitesse, on obtient l'accélération. Le dispositif de capture de mouvement peut avantageusement être dynamique au niveau de la structure hiérarchique de la structure en mouvement. Dans le cas, par exemple, d'une structure humanoïde (personne ou robot), cela signifie que le (les) système(s) de mesure locale ML peut (peuvent) être placé(s) indifféremment au niveau du pied, de la main, de la taille, etc., ou de tout autre partie du corps assimilable à un élément rigide. Un dispositif de mesure MD peut caractériser un état de repos. La variance des signaux délivrés par le dispositif MD est alors inférieure à un seuil. Dès lors qu'un état de repos est détecté en un point, il existe une très forte probabilité pour que ce point soit au repos dans le repère fixe de référence (en effet, bien qu'un mouvement rectiligne uniforme donne le même résultat qu'un état de repos, un tel mouvement est peu probable et difficile à maintenir). Dans le cas d'un repos détecté, l'accélération de la structure est nulle et l'état de repos peut être détecté. Toutefois, il y a des cas où une articulation est au repos dans un mouvement particulier. C'est le cas, par exemple, de la marche où chaque pied se trouve être momentanément au repos de façon alternée. Dans ce cas, le procédé de l'invention s'applique de façon que le segment de rang 1 soit, alternativement, le pied droit ou le pied gauche. Dans la suite de la description, l'invention sera décrite pour la capture et la reproduction du mouvement d'une structure articulée constituée d'une succession de segments. Cependant, il est clair que l'invention s'applique également à tout corps solide non articulé et de forme quelconque (celui-ci peut alors être identifié au segment de rang 1 de la structure articulée décrite) ou encore à une structure articulée complexe constituée de plusieurs ensembles de segments articulés. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un mode de réalisation préférentiel fait en référence aux figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 représente, de manière symbolique, un exemple de structure articulée concernée par le dispositif de capture de mouvement de l'invention ; la figure 2 représente un exemple de dispositif de capture de mouvement selon l'invention dans le cas d'une structure à quatre segments articulés ; - la figure 3 représente deux segments articulés successifs munis d'un dispositif de capture de mouvement selon l'invention ; - la figure 4 représente des étapes essentielles d'un procédé de traitement de mesures mis en oeuvre dans le cadre de l'invention ; - la figure 5 représente un organigramme détaillé d'une étape essentielle du procédé de traitement de mesures mis en oeuvre dans le cadre de l'invention ; - la figure 6 illustre, de façon symbolique, l'évolution des données d'accélération et d'orientation obtenues pour les différents segments d'une structure à cinq segments articulés ; - les figures 7A et 7B représentent deux modes de réalisation d'un dispositif de reproduction de mouvement selon l'invention. Sur toutes les figures, les mêmes références représentent les mêmes éléments. Description détaillée de modes de mise en œuvre de l'invention La figure 1 représente un exemple de structure articulée concernée par le dispositif de 15 capture de mouvement de l'invention. La structure, par exemple un corps humain ou un robot humanoïde, est décomposée en un ensemble de segments qui sont autant d'éléments solides articulés les uns par rapport aux autres. L'ensemble des segments 20 se décompose ainsi en un segment de tête TE, un segment de cou C, un ensemble de segments de tronc Ti, T2, T3, un ensemble de segments de bras gauche BG1, BG2, BG3, BG4, un ensemble de segments de bras droit BD1, BD2, BD3, BD4, un ensemble de segments de jambe gauche JG1, 25 JG2, JG3, JG4, JG5 et un ensemble de segments de jambe droite JD1, JD2, JD3, JD4, JD5. La figure 2 représente une structure articulée munie d'un dispositif de capture de mouvement selon l'invention. La structure est, par exemple, un 30 bras de robot constitué de quatre segments articulés B1r B2, B3, B4 allant de l'épaule jusqu'à la main. 10 Le segment B1 est muni d'un système de mesures locales ML préférentiellement situé à une première extrémité pl du segment B1 et d'un dispositif élémentaire de mesures d'orientation MD1 préférentiellement situé à proximité du système de mesures locales ML. Chaque segment Bn (n = 2, 3, 4) est muni d'un point d'articulation pn où s'articule le segment voisin Bn_1. Un dispositif élémentaire de mesures d'orientation MDn est placé, sur chaque segment Bn, à proximité du point d'articulation pn. Le dispositif de reproduction de mouvement de l'invention a pour fonction d'estimer, de proche en proche, à partir de la connaissance de l'accélération et de l'orientation du premier segment B1r l'accélération des points d'articulation successifs des différents segments ainsi que les angles que font les différents segments entre eux. Dans les schémas et discussions ci-dessous, n est l'indice générique, ou rang, d'un segment, k est un indice générique d'incrémentation du temps, an est l'accélération du point d'articulation pn du segment de rang n dans un repère fixe de référence et en est l'orientation en trois dimensions (orientation 3D) du segment de rang n dans le repère fixe. Pour des raisons de commodité, les accélérations an et orientations en sont le plus souvent notées sous forme scalaire dans la demande de brevet. Il faut cependant noter que toutes ces grandeurs sont des vecteurs de dimension trois dans le repère de référence. La figure 3 représente une vue de détail d'une structure en mouvement équipée d'un dispositif de capture de mouvement de l'invention. Un segment Sn est articulé avec un segment Sn_1 en un point d'articulation pn. La longueur du segment Sn est assimilée à la distance Ln qui sépare le point d'articulation pn+I du point d'articulation pn. De même, la longueur du segment Sn_1 est assimilée à la distance Ln-1 qui sépare le point d'articulation pn du point d'articulation pn_1. Le point d'articulation pn a une accélération an et le point d'articulation pn_I a une accélération an_I. La figure 4 représente le principe général de détermination des grandeursâä et On selon l'invention. L'accélération âä du point d'articulation pn est calculée à partir de l'accélération ân-, du point d'articulation pn_1r du vecteur Ln_, qui représente le segment de rang n- 1 et du vecteur On_, qui représente le vecteur orientation 3D du segment de rang n-1. Il vient, conformément à la loi de composition des mouvements . an = an 1 + d dt n-1 A 4_1 + tun_IA(co-n-1ALn-I) (4) dans laquelle : - le symbole n représente l'opérateur produit vectoriel , et - wn ] = d (On_,) /dt L'accélération ân étant une grandeur connue, il est alors possible de calculer l'orientation On sur la base de l'équation (5) . On = F-1 (Mn, an , G, H) (5) dans laquelle : - Mn représente les mesures délivrées par le dispositif élémentaire de mesures MDn placé sur le segment de rang n, et -G et H sont respectivement le champ de gravitation et le champ magnétique mesurés dans le repère de référence, au niveau du segment de rang n. L'équation (5) est une équation connue en soi qui correspond à l'équation (2) rappelée ci-dessus. La figure 5 représente un organigramme détaillé d'une étape essentielle du procédé de traitement de mesures mis en oeuvre dans le cadre de l'invention. Le bloc de traitement représenté en figure 5 détaille le calcul des grandeurs an(tk) et en(tk) qui sont associées, à un instant tk, au segment de rang n. Les grandeurs an(tk) et e (tk) du segment de rang n sont déterminées à partir des données mesurées ou calculées suivantes : - les accélérations an_1 (tk) , an-1 (tk-1) et 20 an_1(tk_2) relatives au segment de rang n-1, calculées pour trois instants différents tk, tk-1, tk-2r et - les mesures Mn_1 (tk-1) et Mn-1 (tk-2) délivrées, par le dispositif élémentaire de mesures MDn_1, aux deux instants différents tk_l et tk_2, 25 - l'orientation en-1 (tk) du segment de rang n-1 calculée à l'instant tk, et - les mesures Mn(tk) délivrées par le dispositif élémentaire de mesures MDn à l'instant tk. Les grandeurs an-1 (tk-2) et Mn-1 (tk_2) sont 30 appliquées à un opérateur 2 qui met en oeuvre l'équation (4) et délivre l'orientation en- 1 (tk-2) . De même, les grandeurs an-1 (tk-l) et Mn-1 (tk-1) sont appliquées à un opérateur 2 qui met en oeuvre l'équation (4) et délivre l'orientation en-1 (tk_1) . Les grandeurs en-1 (tk_2) et en-1 (tk-1) et l'information d'intervalle de temps 0t21 telle que : At21 - tk-2 - tk-1 sont ensuite appliquées à un opérateur différentiateur DIFF qui calcule la grandeur wn-1 (tk-1) telle que : C,2'n-1 (tk-1) - (en-1 (tk-2) - en-1 (tk-1)) / 0t21 . Les grandeurs wn_1 (tk) et d (wn_l (tk)) /dt sont ensuite calculées : - la grandeur wn_1 (tk) est calculée à l'aide d'un opérateur différentiateur DIFF de sorte que : wn-1 (tk) = (en-1 (tk-1) - en-1 (tk) ) / At10, où en-1 (tk-1) est la grandeur calculée ci-dessus, On-1(tk) est connu (calculé précédemment), et 0t10 = tk-1 - tk, et - la grandeur d (wn-1 (tk)) /dt est calculée à l'aide d'un opérateur différentiateur DIFF de sorte que : d (n-1 (tk)) / dt = (wn-1 (tk-1) - wn-1(tk) ) / ~tio, où wn-1 (tk-1) et wn-1 (tk) sont les grandeurs calculées ci- dessus, et. At10 = tk_l - tk. Les grandeurs a- 1 (tk) , wn-1 (tk) et d (wn_1 (tk)) /dt sont alors appliquées à un opérateur 1 qui met en œuvre l'équation (5) et délivre la grandeur an(tk). La grandeur calculée an(tk) et la mesure connue prélevée Mn(tk) sont ensuite appliquées à un opérateur 2 qui met en œuvre l'équation (4) et délivre la grandeur d'orientation On (tk) . Le traitement des mesures acquises par le dispositif de capture de mouvement articulé de l'invention conduit à la détermination, pour chaque segment de la structure en mouvement, de son accélération au point d'articulation et de son orientation dans un repère de référence. Il est alors possible de décrire le mouvement de la structure, par exemple sur un écran. Comme cela apparaît clairement en référence à la figure 5, la détermination du couple [an(tk), 6n(tk)] d'un segment de rang n à l'instant tk est déduite, entre autres, d'informations relatives au segment de rang n-1 aux instants antérieurs tk_l et tk_z. En conséquence, il est clair que l'ensemble des données d'accélération et d'orientation relatives à l'ensemble des segments de la structure ne peut pas être connu dès la première mesure. Il est ainsi nécessaire d'acquérir un certain nombre de mesures avant que le mouvement articulé ne puisse être reproduit dans sa totalité. La figure 6 décrit, à titre d'exemple non limitatif, sur un exemple particulier de structure à cinq segments, l'évolution de la connaissance des données d'accélération et d'orientation pour les différents segments de la structure. Sur la figure 6, l'axe horizontal représente le rang n des segments qui composent la structure et l'axe vertical représente des instants de mesure successifs tk. A l'intersection d'un rang n et d'un instant tk sont indiquées les grandeurs (accélération et orientation) qui sont connues à l'instant tk, pour le segment de rang n. Ces grandeurs sont constituées de données de mesure et/ou de données déduites de données de mesure. Afin de ne pas alourdir la figure 6, la grandeur den/dt est représentée par le symbole ân et la grandeur d2en/dt2 est représentée par le symbole On. Par ailleurs, il vient : - den (tk) = en (tk) - en (tk-1) , - dt(tk) = tk - tk-1, - d2en (tk) den (tk) - den (tk-1) , - dt2(tk) - tk - tk-1. A l'instant t1, les seules grandeurs connues relatives aux segments sont les suivantes : al (tl) , et (tl) Ces données sont bien sûr insuffisantes pour décrire le mouvement de la structure. A l'instant t2, les grandeurs connues relatives aux segments de rangs 1 à 5 sont les suivantes : al (t2) , 01(t2), del/dt (t2) . Ces données sont toujours insuffisantes pour décrire le mouvement de la structure. A l'instant t3, les grandeurs connues relatives aux segments sont les suivantes : - al (t3) , et (t3) , del/dt (t3) , d2e1/dt2 (t3) , - a2 (t3) , 02(t3). Ces données sont toujours insuffisantes 25 pour décrire le mouvement de la structure. A l'instant t4r les grandeurs connues sont les suivantes . - al (t4) , et (t4) , del/dt (t4) , d2el/dt2 (t4) , - a2 (t4) , ez (t4) , del/dt (t4) , 30 Ces données sont toujours insuffisantes pour décrire le mouvement de la structure. les grandeurs connues sont a2 (t5) , 02 (t5) , de2/dt (t5) , d2e2/dt2 (t5) , a3 (t5) , 02(t5). Ces données sont toujours insuffisantes pour décrire le mouvement de la structure. A l'instant t6, les grandeurs connues relatives aux segments de rangs 1 à 5 sont respectivement les suivantes : - a1 (t6) , e1 (t6) , dei/dt (t6) , d2e1/dt2 (t6) , - a2 (t6) , 02 (t6) , de2/dt (t6) , d2e2/dt2 (t6) , - a3 (t6) , 03 (t6) , de3/dt (t6) Ces données sont toujours insuffisantes pour décrire le mouvement de la structure. A l'instant t7, les grandeurs connues relatives aux segments de rangs 1 à 5 sont respectivement les suivantes : a1 (t7) , e1(t7) , del/dt (t7) , d2e1/dt2 (t7) , a2 (t7) , 02 (t7) , d02/dt (t7) , d2e2/dt2 (t7) , a3 (t7) , e3 (t7) , d03/dt (t7) , d203/dt2 (t7) , a4 (t7) , e4 (t7) . Ces données sont toujours insuffisantes pour décrire le mouvement de la structure. A l'instant t8, les grandeurs connues sont les suivantes : al (t8) , 01(t6), del/dt (t8) , d201/dt2 (t8) , a2(t8), 02(t8), de2/dt(t8), d2e2/dt2(t8), a3 (t8) , 03 (t8) , de3/dt (t8) , d203/dt2 (t8) , a4 (t8) , 04 (t8) , de4/dt (t8) . 25 A l'instant t5r les suivantes . a1 (ts) , e1 (ts) , dei/dt (t5) , d201/dt2 (t5) , A l'instant t9, les grandeurs connues sont les suivantes : a1(t9), e1(t9), del/dt(t9), d2e1/dt2(t9), a2 (t9) , e2 (t9) , dez/dt (t9) , d2e2/dt2 (t9) , a3(t9), e3(t9), de3/dt(t9), d2e3/dt2(t9), a4 (t9) , e4 (t9) , de4/dt (t9) , d2e4/dt2 (t9) , a5 (t9) , 05(t9). Ces données permettent maintenant de décrire ccmplètement le mouvement de la structure. Si l'on continue la représentation pour les instants ultérieurs t10 et t11r il vient : à l'instant t10r les grandeurs connues relatives aux segments de rangs 1 à 5 sont respectivement les suivantes : a1 (tuo) , e1 (t1o) , del/dt (tio) , d2e1/dt2 (tio) , a2 (t1o) , 0z (t1o) , dez/dt (t1o) , d2e2/dt2 (t1o) , a3 (t1o) , e3 (t1o) , dei/dt (t1o) , dze3/dt2 (tio) , a4 (t1o) , e4 (t1o) , de4/dt (tic)) , d2e4/dt2 (t1o) , a5 (t1o) , e5 (t1o) , des/dt (t1o) ; et - à l'instant t11r les grandeurs connues relatives aux segments de rangs 1 à 5 sont respectivement les suivantes : a1 (tu) , e1 (t11) , dei/dt (t11) , d2e1/dt2 (t11) , a2 (t11) , 02 (t11) , dez/dt (t11) , dzez/dt2 (t11) , 25 a3 (t11) , e3 (t11) , dei/dt (t11) , dze3/dt2 (t11) , a4 (t11) , e4 (t11) , de4/dt (t11) , d2e4/dt2 (t11) , a5 (t11) , e5 (t11) , des/dt (t11) , d2e5/dt2 (t11) Le mouvement articulé de la structure à cinq segments est totalement défini dès lors que les 30 accélérations et les orientations des cinq segments (n=5) sont connues, c'est-à-dire à partir de l'instant 20 t9 (k=9). De même, on constate, par exemple, que pour une structure à trois segments (n=3), les accélérations et les orientations des trois segments sont connues à partir de l'instant t5 (k=5). Il est ainsi possible d'établir, entre le nombre entier n et le nombre entier k, une relation qui traduit le fait que le dispositif de capture de mouvement fonctionne correctement, c'est-à-dire délivre toutes les informations d'accélération et d'orientation nécessaires pour tous les segments de la structure. Cette relation s'écrit : k > 2n - 2. Les figures 7A et 7B représentent deux modes de réalisation d'un dispositif de reproduction de mouvement selon l'invention. La structure S constituée de n segments articulés est représentée de façon symbolique par un rectangle. La structure S, par exemple un homme ou un robot, est munie d'un ensemble de dispositifs MD, (i=1, 2, ..., n) et d'un ensemble de systèmes de mesures locales MLF (j=1, 2, ..., m). Les dispositifs MD, et les systèmes MLF sont distribués sur la structure comme cela a été décrit précédemment. Comme décrit précédemment également, bien que m systèmes de mesures locales soient représentés sur les figures 7A et 7B, un seul système de mesures locales suffit pour mettre en oeuvre l'invention. Dans le premier mode de réalisation (figure 7A), les mesures délivrées par les dispositifs MD, et les mesures délivrées par les systèmes de mesures locales MLF sont transmises, par les signaux radioélectriques respectifs RD, et RLj, vers un système de calcul 3, par exemple un ordinateur. Le dispositif de reproduction de mouvement comprend alors des moyens de transmission radioélectrique. Le système de calcul 3 est muni d'une antenne de réception R qui reçoit les signaux RD, et RLi. Le système de calcul 3 reçoit, par ailleurs, comme paramètres d'entrée, la valeur G du champ de gravitation local dans le repère de référence, la valeur H du champ magnétique local dans le repère de référence, et les coordonnées des différents vecteurs L, (i=l, 2, n) qui représentent les différents segments. Le système de calcul 3 met alors en oeuvre un traitement des données conforme à ce qui a été décrit ci--dessus en référence aux figures 5 et 6. Un dispositif d'affichage E, par exemple un écran, permet alors de visualiser le mouvement de la structure articulée. La figure 7B diffère de la figure 7A en ce que les signaux radioélectriques RD, et RLj ne sont pas ici directement transmis au système de calcul 3 mais sont transmis à une unité intermédiaire DEM fixée sur la structure S. L'unité DEM transmet alors les données qu'elle reçoit sous la forme d'un signal radioélectrique RF au système de calcul 3. La présence d'une unité intermédiaire DEM sur la structure S permet avantageusement de mettre en oeuvre un autre mode de réalisation de l'invention. En effet, dans le cas où la structure S se meut à une grande distance du système de calcul 3, il est possible que la portée du signal RF se détériore. Une carte mémoire placée dans l'unité intermédiaire DEM peut alors enregistrer les signaux RD et RLj. Le traitement des données peut alors être effectué postérieurement à la capture des mesures, une fois le mouvement exécuté, à partir de la lecture des données enregistrées sur la carte mémoire
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L'invention concerne un dispositif de capture de mouvement d'une structure constituée de N segments articulés, caractérisé en ce qu'il comprend :- des premiers moyens de mesure (ML) positionnés sur le segment de rang 1 et qui délivrent au moins une mesure apte à restituer un vecteur d'accélération absolue a1 d'un point du segment de rang 1 dans un repère de référence, à des instants successifs tk, k étant un nombre entier supérieur ou égal à 1, et- des seconds moyens de mesure (MD1, MDn) distribués sur les différents segments et qui délivrent, pour chaque segment de rang 1 à N, à chaque instant tk, une mesure (M1, Mn) représentative d'un vecteur orientation (Theta1, Thetan) du segment dans le repère de référence.Application à l'analyse biomécanique, la télémanipulation, l'animation de personnages, etc.
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1. Dispositif de capture de mouvement d'une structure comprenant un élément solide (B1), caractérisé en ce qu'il comprend : - des premiers moyens de mesure (ML) fixés sur l'élément solide (B1) et qui délivrent au moins une mesure apte à restituer un vecteur d'accélération absolue â, d'un point de l'élément solide dans un repère de référence, à des instants successifs tk, k étant un nombre entier supérieur ou égal à 1, et - des seconds moyens de mesure (MD1) fixés sur l'élément solide et qui délivrent, à chaque instant tk, une mesure (M1) représentative d'un vecteur orientation (O,) de l'élément solide dans le repère de référence. 2. Dispositif de capture de mouvement selon la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens de mesure (ML) sont placés a proximité des seconds moyens de mesure (MD1). 3. Dispositif de capture de mouvement selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel les seconds moyens de mesure (MD1) sont constitués d'un accéléromètre et d'un capteur qui délivre une mesure d'un champ physique uniforme présent dans l'espace où se meut la structure et de direction connue dans le repère de référence.30 4. Dispositif de capture de mouvement selon la 3, dans lequel les seconds moyens de mesure (MD1) comprennent, en outre, au moins un axe gyrométrique. 5. Dispositif de capture de mouvement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, dans le cas d'une structure constituée de N segments solides successifs articulés les uns par rapport aux autres, à partir d'un segment de rang 1 qui constitue l'élément solide, jusqu'à un segment de rang N, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, le segment de rang n (n = 2, ..., N) étant articulé avec le segment de rang n-1 au niveau d'un point d'articulation pn, des seconds moyens de mesure supplémentaires (MDn) fixés sur chaque segment de rang n (n = 2, ..., N) et qui délivrent, à chaque instant tk, une mesure (Mn) représentative d'un vecteur orientation (On) du segment de rang n dans le 20 repère de référence. 6. Dispositif de capture de mouvement selon la 5, dans lequel les premiers moyens de mesure (ML) sont positionnés, sur le segment de rang 1, 25 à une prerr.ière extrémité du segment de rang 1. 7. Dispositif de capture de mouvement selon l'une quelconque des 5 ou 6, dans lequel les seconds moyens de mesure supplémentaires (MDn) 30 fixés sur un segment de rang n sont positionnés à proximité du point d'articulation pn. 8. Dispositif de capture de mouvement selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel les seconds moyens de mesure supplémentaires (MD,) sont constitués d'un accéléromètre et d'un capteur qui délivre une mesure d'un champ physique uniforme présent dans l'espace où se meut la structure et de direction connue dans le repère de référence. 9. Dispositif de capture de mouvement selon la 8, dans lequel les seconds moyens de mesure supplémentaires (MDn) comprennent, en outre, au moins un axe gyrométrique. 10. Dispositif de capture de mouvement selon l'une quelconque des 3, 4, 8 ou 9, dans lequel le capteur qui délivre une mesure d'un champ physique uniforme de direction connue dans le repère de référence est un magnétomètre. 20 11. Dispositif de capture de mouvement selon l'une quelconque des 3, 4, 8 ou 9, dans lequel le capteur qui délivre une mesure d'un champ physique uniforme de direction connue dans le 25 repère de référence est une cellule photoélectrique. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les premiers moyens de mesure (ML) sont constitués d'un mesureur de 30 vitesse de sorte que la donnée apte à restituer un 15vecteur d'accélération absolue d'un point de l'élément solide est la vitesse du point. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel les premiers moyens de mesure (ML) sont constitués d'un mesureur de position de sorte que la donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue d'un point du segment de rang 1 est la position du point. 14. Dispositif de reproduction de mouvement d'une structure comprenant un élément solide (B1), caractérisé en ce qu'il comprend : - un dispositif de capture de mouvement 15 selon l'une quelconque des 1 à 4, et - des moyens de calcul (3) qui calculent, à chaque instant tk: a) le vecteur d'accélération absolue dans le repère de référence, à partir de la mesure apte à 20 restituer 'an vecteur d'accélération absolue âl, et b) un vecteur d'orientation O, de l'élément solide dans le repère de référence, à partir du vecteur d'accélération absolue et de la mesure représentative (M1) du vecteur orientation de l'élément 25 solide. 15. Dispositif de reproduction de mouvement selon la 14, caractérisé en ce que, dans le cas où la structure est constituée de N segments 30 solides successifs articulés les uns par rapport aux autres, à partir d'un segment de rang 1 qui constituel'élément solide, jusqu'à un segment de rang N, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, le segment de rang n (n = 2, ..., N) étant articulé avec le segment de rang n-1 au niveau d'un point d'articulation pn, il comprend : a) des seconds moyens de mesure supplémentaires (MDc) fixés sur chaque segment de rang n (n = 2, ..., N) et qui délivrent, à chaque instant tk, une mesure (Mn) représentative d'un vecteur orientation (On) du segment de rang n dans le repère de référence, et b) des moyens de calcul (3) qui calculent, à chaque instant tk: 1) un vecteur d'accélération âä (n ? 2) d'un point du segment de rang n dans le repère de référence, à partir de l'équation : (dj)ii nL ± A(w AL ) dt n-1 n-1 n-1 n-1 où éôn = d(On)/dt, Oä étant le vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence et Ln étant un vecteur de même orientation que le vecteur On et dont le module est tout ou partie de la longueur du segment de rang n ; et 2) un vecteur d'orientation On (n >- 2) du segment de rang n à partir du vecteur d'accélération an et de la mesure représentative (Mn) de l'orientation du segment de rang n. aùn = an_1 + 16. Dispositif de reproduction de mouvement selon la 15, dans lequel le module du vecteur in est sensiblement égal à la distance qui sépare le point d'articulation pn du point d'articulation pn+i. 17. Dispositif de reproduction de mouvement selon l'une quelconque des 14 à 16, dans lequel des moyens de transmission radioélectrique transmettent des signaux électriques élémentaires (RDn, RLm) représentatifs des mesures délivrées vers les moyens de calcul (3). 18. Dispositif de reproduction de mouvement selon la 17, dans lequel les moyens de transmission comprennent une unité intermédiaire (DEM) qui reçoit. les signaux électriques élémentaires (RD1, ., RDX, RLL, ..., RLx) et qui réémet un signal électrique (RF) représentatif des signaux électriques élémentaires vers les moyens de calcul (3)...CLMF: 19. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel des moyens de mémorisation mémorisent les mesures délivrées. 20. Dispositif selon la 19, dans lequel les moyens de mémorisation sont placés sur la structure.25 21. Procédé de capture de mouvement d'une structure comprenant un élément solide (B1), caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une mesure d'une première donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue al d'un point de l'élément solide dans un repère de référence, à des instants successifs tk, k étant un nombre entier supérieur ou égal à 1, et - au moins une mesure d'une deuxième donnée représentative d'un vecteur orientation (â1) de l'élément solide dans le repère de référence. 22. Procédé de capture de mouvement selon la 21, caractérisé en ce qu'il comprend, dans le cas d'une structure constituée de N segments solides successifs articulés les uns par rapport aux autres, à partir d'un segment de rang 1 qui constitue l'élément solide jusqu'à un segment de rang N, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, le segment de rang n (n=2, ..., N) étant articulé avec le segment de rang n- 1 au niveau d'un point d'articulation pn, pour chaque segment de rang n, au moins une mesure d'une deuxième donnée supplémentaire (Mn) représentative du vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence, aux instants successifs tk. 23. Procédé de capture de mouvement selon la 21 ou 22, dans lequel la donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue â, d'un point du segment de rang 1 dans un repère de référence est la vitesse du point dans le repère de référence. 24. Procédé de capture de mouvement selon la 21 ou 22, dans lequel la donnée apte à restituer un vecteur d'accélération absolue d'un point du segment de rang 1 dans un repère de référence est la position du point dans le repère de référence. 25. Procédé de reproduction de mouvement d'une structure comprenant un élément solide (B1), 10 caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape de capture de mouvement de la structure selon le procédé de l'une quelconque des 21 à 24, - une étape de calcul, à chaque instant tk, 15 du vecteur d'accélération absolue â, dans le repère de référence à partir de la mesure apte à restituer un vecteur d'accélération absolue â,, - une étape de calcul du vecteur d'orientation 0, de l'élément solide dans le repère de 20 référence à partir du vecteur d'accélération absolue â, et de la mesure représentative (Ml) de l'orientation de l'élément solide. 26. Procédé de reproduction de mouvement 25 d'une structure selon la 25, caractérisé en ce que, dans le cas d'une structure constituée de N segments solides successifs articulés les uns par rapport aux autres, à partir d'un segment de rang 1 qui constitue l'élément solide jusqu'à un segment de rang 30 N, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, lesegment de rang n (n=2, ..., N) étant articulé avec le segment de rang n-1 au niveau d'un point d'articulation pn, il comprend, pour chaque segment de rang n : au moins une mesure d'une donnée supplémentaire (Mn) représentative du vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence, à des instants successifs tk, k étant un nombre entier supérieur ou égal à 1, une étape de calcul d'un vecteur d'accélération âä d'un point du segment de rang n dans le repère de référence à l'aide de la formule : â =â +dw"-'AL +w_A~w_AL n 1 dt n-1 n l it 1 n 1 où w" = d(Oä)/dt, O" étant le vecteur orientation du segment de rang n dans le repère de référence et L" étant un vecteur de même orientation que le vecteur O" et dont le module est tout ou partie de la longueur du segment de rang n, et - une étape de calcul du vecteur d'orientation O" du segment de rang n à partir du vecteur accélération â" et de la donnée sipplémentaire (Mn) représentative du vecteur orientation de segment de rang n. 27. Procédé selon la 26, dans lequel le module du vecteur in est sensiblement égal à la distance qui sépare le point d'articulation pn du point d'articulation pn+i.
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G
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G01
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G01C
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G01C 23
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G01C 23/00
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FR2901078
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A1
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DISPOSITIF RECONFIGURABLE DE MULTIPLEXAGE OPTIQUE A INSERTION/EXTRACTION COMPORTANT DES INTERFACES D'ENTREE/SORTIE OPTIQUES A BANDES LARGES
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LARGES. Le domaine de l'invention est celui des dispositifs reconfigurables de multiplexage optique à insertion/extraction et plus particulièrement, celui de leurs interfaces d'entrée/sortie. Ces dispositifs sont plus connus sous leur terminologie anglo-saxonne de ROADM signifiant Reconfigurable Optical Add-Drop Multiplexer. Les réseaux modernes de télécommunications par fibres optiques sont de plusieurs catégories. On distingue les réseaux longues distances déployés à l'échelle d'un pays ou d'un continent, les réseaux métropolitains encore appelés réseaux intermédiaires mis en oeuvre à l'échelle d'une agglomération et enfin les réseaux locaux encore appelés réseaux de distribution ou réseaux d'accès. Ils représentent le dernier maillon de cette chaîne et finissent d'acheminer les informations à l'abonné. La topologie des réseaux métropolitains est généralement constituée de lignes de communication reliées entre elles par des dispositifs de type DSLAM, acronyme anglo-saxon signifiant Digital Subscriber Line Access Multiplexer. Généralement, les DSLAM sont raccordés à au moins un OADM comprenant essentiellement des multiplexeurs d'insertion/extraction optiques et qui permettent d'assurer les fonctions suivantes : • Extraction de données ; • Insertion de données ; • Suppression ou maintien des données. Lorsqu'on souhaite transmettre dans une même fibre optique un nombre important de canaux comportant des débits d'informations élevés, on utilise généralement le multiplexage en longueur d'onde encore appelé en terminologie anglo-saxonne WDM, acronyme signifiant Wavelength Division Multiplexing. Le principe mis en oeuvre consiste à coupler dans une seule fibre optique, au moyen de dispositifs optiques appropriés, plusieurs porteuses optiques à des longueurs d'onde voisines transmettant chacune des canaux d'informations différents. Des dispositifs optiques similaires sont utilisés en sortie de fibre pour séparer les différents canaux spectraux. On peut ainsi atteindre des débits de transmission de plusieurs dizaines de Gbits/s. Dans ce cas, les dispositifs DSLAM 1 raccordés aux ROADM ont l'architecture de la figure 1. Ils comportent essentiellement :. • un dispositif 11 et 12 de multiplexage/démultiplexage permettant de sélectionner les différents canaux spectraux; • Des dispositifs 10 de type ROADM disposés sur chacun des canaux spectraux représentés en gris sur la figure 1 ; • Des dispositifs 14 de conversion électro-optiques qui permettent de faire l'interface entre chaque ROADM 10 et les flux de données numériques venant des réseaux locaux ; • Des dispositifs complémentaires 13 de protection des cartes ROADM. Chaque dispositif est relié au reste du réseau par des liaisons à fibre optique. Il existe différentes technologies et différentes architectures possibles permettant de réaliser ces fonctions. Généralement, une structure OADM comprend des dispositifs de réception et d'émission électro-optiques permettant de recevoir, de bloquer, de transmettre ou d'ajouter des données sur chaque canal. Ainsi, il est possible de réaliser un ROADM en utilisant les technologies dites à blocage de longueur d'onde , encore appelées en terminologie anglo-saxonne wavelength blocker . Un ROADM utilisant cette technique comprend des moyens d'extraction et d'insertion de données entourant un ensemble de mutiplexage/démultiplexage comprenant une pluralité d'atténuateurs optiques variables encore appelés VOA pour Variable Optical Attenuator, chaque canal spectral disposé dans l'ensemble de mutiplexage/démultiplexage comportant un de ces atténuateurs. Cependant cette technologie a comme inconvénient principal de nécessiter un wavelength blocker qui est un composant coûteux Ce type de dispositif présente également certains inconvénients 35 liés aux conversions électro-optiques nécessaires aux traitements des données et aux sources d'émission utilisées. En effet, les conversions électroniques et les dispositifs associés comme par exemple des mémoires électroniques peuvent ralentir le traitement des données. D'autre part, l'émission doit se faire nécessairement à l'exacte longueur d'onde du canal. Ainsi, chaque carte comportant un système ROADM devient une carte spécifique ayant sa propre source d'émission émettant à une longueur d'onde spécifique. Dans ce cas, on parle de dispositifs colorés . On signifie ainsi que chaque ROADM fonctionne à une longueur d'onde spécifique. Pour pallier à ces inconvénients, le ROADM selon l'invention possède une architecture dite non colorée ou en en anglais colorless ne comprenant que des éléments électro-optiques fonctionnant sur une plage de longueurs d'onde suffisante permettant de traiter indifféremment tous les canaux spectraux d'une bande spectrale donnée. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction encore appelé ROADM apte à fonctionner pour tout canal spectral appartenant à une bande spectrale comportant une pluralité de canaux spectraux, ledit dispositif comprenant au moins un premier ensemble opto-électronique comportant un port d'entrée à fibre optique, un port de sortie à fibre optique, au moins une porte optique et des moyens de couplage optique, ladite porte et lesdits moyens aptes à fonctionner pour l'ensemble desdits canaux spectraux, les moyens de couplage étant couplés à au moins : • un modulateur optique dont la fonction est de transformer un signal électrique modulé en signal optique, couplé à une source d'émission de type WDM accordable, ledit modulateur et ladite source aptes à fonctionner au moins sur la totalité des canaux ; • un détecteur de photons également apte à fonctionner pour 30 l'ensemble desdits canaux spectraux dont la fonction est de transformer un signal optique modulé en signal électrique. Avantageusement, le modulateur optique ou le détecteur de photons sont des modulateurs optiques à électro-absorption pouvant fonctionner soit en transmission, soit en réflexion. Avantageusement, au moins un modulateur comporte un amplificateur optique à semi-conducteur. Avantageusement, la source d'émission de type WDM est une diode laser à réflecteur de Bragg distribué. Avantageusement, les moyens de couplage du premier ensemble opto-électronique comprennent un circulateur optique relié au moins aux ports d'entrée et de sortie et au modulateur optique. Avantageusement, le circulateur optique est également relié au détecteur de photons. Avantageusement, le premier ensemble opto-électronique comporte au moins un dispositif de multiplexage/démultiplexage relié au moins aux ports d'entrée et de sortie, les moyens de couplage étant disposés sur un des canaux. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente le synoptique général d'un dispositif de commutation à ROADM ; La figure 2 représente le principe général d'un ROADM selon l'invention comprenant des éléments fonctionnant par transmission ; • La figure 3 représente le principe général d'un ROADM selon l'invention comprenant des éléments fonctionnant par réflexion ; Les figures 4, 5 et 6 représentent 3 variantes d'un ROADM selon l'invention comportant un circulateur optique relié à un modulateur ; • Les figures 7, 8 et 9 représentent 3 variantes d'un ROADM selon l'invention comportant un circulateur optique relié à un modulateur et à un détecteur de photons ; • Les figures 10 et 11 représentent deux variantes d'un ROADM selon l'invention comportant un dispositif de multiplexage/démultiplexage. Un ROADM doit pouvoir réaliser sur un signal arrivant sur son port d'entrée les opérations suivantes : • Transmission du signal sur le port de sortie ; • Atténuation ou blocage de ce signal ; • Extraction du signal et conversion en signal électrique appelée en terminologie anglo-saxonne fonction Drop • Conversion et insertion d'un nouveau signal électrique appelée en terminologie anglo-saxonne fonction Add . Pour que l'ensemble du ROADM soit colorless , c'est-à-dire apte à fonctionner avec n'importe quelle longueur d'onde appartenant à une bande spectrale donnée, il faut nécessairement que tous les éléments qui le composent le soient également. Typiquement, une bande spectrale utilisée en télécommunications optiques a une largeur de quelques dizaines de nanomètres et les longueurs d'onde utilisées sont séparées de moins de un nanomètre. Les longueurs d'onde utilisées sont généralement situées dans le proche infra-rouge autour de 1450 nanomètres ou de 1550 nanomètres. Les figures 2 et 3 représentent le principe général de ROADM selon l'invention comprenant des éléments fonctionnant ou par transmission ou par réflexion aptes à réaliser les fonctions ci-dessus. Lesdits ROADM 10 comprennent au moins : • un premier ensemble opto-électronique 20 comportant un port d'entrée à fibre optique 21, un port de sortie à fibre optique 22, des moyens de couplage optique ; • un modulateur optique 30 dont la fonction est de transformer un signal électrique modulé en signal optique, couplé à : • une source d'émission 40 de type WDM accordable ; • un détecteur de photons 50 dont la fonction est de transformer 30 un signal optique modulé en signal électrique. Sur les figures 2 et 3, la convention suivante a été adoptée : lorsque le composant fonctionne par réflexion, la liaison qui le relie au premier ensemble opto-électronique est une double flèche, lorsqu'il fonctionne par transmission, les liaisons sont indiquées par des flèches 35 simples. Pour que l'ensemble du ROADM soit colorless , il faut nécessairement que tous les éléments qui le composent le soient également. Les coupleurs et les détecteurs sont sensiblement colorless . Pour les fonctions de détection et d'insertion, on peut avantageusement utiliser des modulateurs optiques à électro-absorption, encore connus sous les acronymes français MEA ou anglais EAM. Le principe de fonctionnement des modulateurs à électroabsorption repose sur les modifications du spectre d'absorption d'un semi-conducteur soumis à un champ électrique. C'est au voisinage du bord d'absorption, là où la dérivée de l'absorption par rapport à la longueur d'onde est la plus grande que cet effet est le plus efficace. Une augmentation du champ électrique translate le bord d'absorption vers les grandes longueurs d'onde et de ce fait augmente l'absorption de la lumière traversant le conducteur. Ainsi, en pilotant la tension de commande d'un MEA au moyen d'un signal électrique modulé, on peut moduler l'amplitude d'un faisceau de lumière ayant une longueur d'onde correspondant au bord d'absorption. Il est également possible d'utiliser le modulateur en photodétecteur. Dans ce cas, l'absorption d'un signal optique modulé par le modulateur entraîne l'émission d'un courant induit dont l'amplitude a une modulation identique à celle du signal optique initial. Lorsque le faisceau de lumière traverse le modulateur, on dit qu'il fonctionne par transmission, lorsque le faisceau de lumière est réfléchi par la face arrière du modulateur, on dit qu'il fonctionne par réflexion. Dans ces conditions, la modulation est doublée. Un des intérêts du MEA est qu'il est opérationnel sur une bande spectrale compatible des bandes spectrales des télécommunications optiques. Par conséquent, un choix judicieux de ses différents paramètres peut le rendre colorless . Bien entendu, un modulateur ne peut émettre un signal modulé seul. Il faut nécessairement lui adjoindre une source de lumière de type WDM. Celle-ci peut être est une diode laser à réflecteur de Bragg distribué. L'intérêt de ce type de source est qu'il est possible d'en régler exactement la longueur d'onde d'émission. Ainsi, sans changer la source, il est possible d'adapter une carte ROADM selon l'invention à une longueur d'onde spécifique d'une bande spectrale donnée. On peut également adjoindre à un modulateur un amplificateur optique à semiconducteur, encore appelé SOA, acronyme signifiant Semiconductor Optical Amplifier. En commandant le gain de cet amplificateur, il est ainsi possible d'amplifier le signal ou de le stopper. L'ensemble peut être réalisé soit en composants discrets soit hybridé sur le même substrat. A partir des schémas de principe illustrés en figures 2 et 3, il existe une grande variété d'architectures possibles de dispositifs ROADM selon l'invention représentées sur les figures 4 à 11. Sur ces figures, seul le premier ensemble opto-électronique du ROADM a été détaillé. Les conventions suivantes ont été adoptées : les circulateurs optiques sont représentés par des cercles, les coupleurs optiques de type Y par des ellipses allongées, les éléments opto-électroniques par des carrés, les portes optiques par des rectangles. Les circulateurs optiques sont des dispositifs optiques passifs permettant d'envoyer ou de recevoir des signaux optiques sur plusieurs ports optiques. Afin d'éviter les échos parasites, un sens de rotation est privilégié. Ce sens de rotation est indiqué classiquement par une flèche semi-circulaire sur les figures 4 à 11. A titre de premier exemple non limitatif, les figures 4, 5 et 6 proposent trois variantes d'un même principe d'architecture de ROADM. La caractéristique essentielle de cette architecture est que le premier ensemble opto-électronique comporte un circulateur optique 23 relié au moins aux ports d'entrée 21 et de sortie 22 et au modulateur optique 30. La figure 4 représente une première variante de ce type d'architecture où le modulateur fonctionne par réflexion. Le premier ensemble opto-électronique 20 comprend : • un port d'entrée à fibre optique 21 ; • un port de sortie à fibre optique 22 ; • un circulateur optique 23 ; • une porte optique 24 ; • un amplificateur optique 26 ; • des coupleurs optiques 25 et 27.35 Sur la figure 4, Le circulateur 23 est relié : • au port d'entrée 21 par l'intermédiaire d'un premier coupleur 25 et d'une porte optique 24, ledit coupleur 25 étant lui-même relié au détecteur de photons 50. On réalise ainsi les fonctions de suppression et d'extraction de données ; • au modulateur optique 30 fonctionnant en réflexion, lui-même couplé à la source d'émission 40 de type WDM au moyen d'un second coupleur 27. On réalise ainsi la fonction d'insertion de données ; • au port de sortie 22. Cette première architecture peut avoir plusieurs variantes. Sur la figure 5, le modulateur fonctionne non plus par réflexion mais par transmission. II est ainsi couplé au circulateur 23 par deux ports différents, un port d'entrée et un port de sortie. Sur la figure 6, la porte optique comporte un élément de blocage 24 qui peut être un MEA et un élément d'amplification 28 qui peut être un SOA. Bien entendu, les architectures décrites sur les figures 5 et 6 peuvent être combinées. A titre de second exemple non limitatif, les figures 7, 8 et 9 proposent trois variantes d'un même principe d'architecture de ROADM. La caractéristique essentielle de cette architecture est que le premier ensemble opto-électronique comporte un circulateur optique 23 central relié au moins aux ports d'entrée 21 et de sortie 22, au modulateur optique 30 et au détecteur de photons 50. La figure 7 représente une première variante de ce type d'architecture. Le premier ensemble opto-électronique 20 comprend : • un port d'entrée à fibre optique 21 ; • un port de sortie à fibre optique 22 ; • un circulateur optique 23 ; • une porte optique 26 ; • un coupleur optique 27. Sur la figure 7, Le circulateur 23 est relié : • au port d'entrée 21 ; • à un détecteur de photons 50 ; • au modulateur optique 30 par l'intermédiaire d'une porte optique 26, le modulateur fonctionnant en réflexion, lui-même couplé à la source d'émission 40 de type WDM accordable au moyen d'un coupleur 27. On réalise ainsi les fonctions d'insertion et de suppression de données ; • au port de sortie 22. Cette seconde architecture peut avoir plusieurs variantes. Sur la figure 8, le détecteur de photons 50 fonctionne non plus par réflexion mais par transmission. Il est ainsi couplé au circulateur 23 par deux ports différents , un port d'entrée et un port de sortie. Sur la figure 9, le modulateur 30 fonctionne non plus par réflexion mais par transmission. Il est ainsi couplé au circulateur par deux ports différents, un port d'entrée et un port de sortie. Bien entendu, les architectures décrites sur les figures 8 et 9 peuvent être combinées. A titre de troisième exemple non limitatif, les figures 10 et 11 proposent deux variantes d'un même principe d'architecture de ROADM. La caractéristique essentielle de cette architecture est que le premier ensemble opto-électronique 20 comporte un ensemble multiplexeur/démultiplexeur 290 et 291 disposé entre les ports d'entrée 21 et de sortie 22. Comme il est indiqué sur les figures 10 et 11, chaque canal spectral disposé entre les ensemble de multiplexage/démultiplexage peut comporter les fonctions d'un ROADM réalisés au moyen des composants optiques et opto-électroniques décrits précédemment. Des embranchements secondaires 293 reliés à d'autres dispositifs opto-électroniques non représentés, peuvent également être insérés dans le premier ensemble opto-électronique 20 ainsi que des dispositifs de multiplexage/démultiplexage secondaires 292. Sur la figure 10, le modulateur 30 fonctionne par réflexion, sur la figure 11, le modulateur optique 30 fonctionne par transmission
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Le domaine de l'invention est celui des dispositifs reconfigurables de multiplexage optique à insertion/extraction encore appelé ROADM. Le dispositif selon l'invention est apte à fonctionner pour tout canal spectral appartenant à une bande spectrale comportant une pluralité de canaux spectraux. A cette fin, le ROADM décrit comprend au moins un premier ensemble opto-électronique (20) comportant un port d'entrée à fibre optique (21), un port de sortie à fibre optique (22), au moins une porte optique et des moyens de couplage optique, ladite porte et lesdits moyens aptes à fonctionner pour l'ensemble desdits canaux spectraux, les moyens de couplage étant couplés à au moins :. un modulateur optique (30) dont la fonction est de transformer un signal électrique modulé en signal optique, couplé à une source d'émission (40) de type WDM accordable, ledit modulateur et ladite source aptes à fonctionner au moins sur la totalité des canaux ;. un détecteur de photons (50) également apte à fonctionner pour l'ensemble desdits canaux spectraux dont la fonction est de transformer un signal optique modulé en signal électrique.
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1. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction encore appelé ROADM apte à fonctionner pour tout canal spectral appartenant à une bande spectrale comportant une pluralité de canaux spectraux, ledit dispositif comprenant au moins un premier ensemble opto-électronique (20) comportant un port d'entrée (21) à fibre optique, un port de sortie (22) à fibre optique, au moins une porte optique (24) et des moyens de couplage optique (25, 27), ladite porte et lesdits moyens aptes à fonctionner pour l'ensemble desdits canaux spectraux, les moyens de couplage étant couplés à au moins : • un modulateur optique (30) dont la fonction est de transformer un signal électrique modulé en signal optique, couplé à une source d'émission (40) de type WDM accordable, ledit modulateur et ladite source aptes à fonctionner au moins sur la totalité des canaux ; • un détecteur de photons (50) également apte à fonctionner pour 15 l'ensemble desdits canaux spectraux dont la fonction est de transformer un signal optique modulé en signal électrique. 2. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction selon la 1, caractérisé en ce que le 20 modulateur optique (30) ou le détecteur de photons (50) sont des modulateurs optiques à électro-absorption. 3. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction selon la 2, caractérisé en ce que les dits 25 modulateurs fonctionnent en transmission. 4. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction selon la 2, caractérisé en ce que les dits modulateurs fonctionnent en réflexion. 5. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que au moins un modulateur comporte un amplificateur optique à semi-conducteur. 6. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction selon la 1, caractérisé en ce que la source d'émission (40) de type WDM est une diode laser à réflecteur de Bragg distribué. 10 7. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de couplage du premier ensemble opto-électronique comprennent un circulateur optique (23) relié au moins aux ports d'entrée et de sortie et au 15 modulateur optique. 8. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction selon la 7, caractérisé en ce que le circulateur optique (23) est également relié au détecteur de photons. 20 9. Dispositif reconfigurable de multiplexage optique à insertion/extraction selon la 1, caractérisé en ce que le premier ensemble opto-électronique comporte au moins un dispositif de multiplexage/démultiplexage (290, 291) relié au moins aux ports d'entrée et 25 de sortie, les moyens de couplage étant disposés sur un des canaux. 5
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H
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H04
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H04B,H04J
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H04B 10,H04J 14
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H04B 10/20,H04J 14/02
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FR2895839
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A1
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STRUCTURE COMPOSITE A PLUSIEURS COUCHES EMPILEES SOUMISE A UN RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE
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La présente invention concerne une structure composite à plusieurs couches empilées dont l'échauffement reste limité sous l'effet d'un rayonnement électromagnétique. Elle s'applique par exemple dans les domaines de la détection et des télécommunications. La portée sans cesse croissante des antennes impose des émissions d'ondes électromagnétiques toujours plus élevées en puissance. Et les fonctions sans cesse plus évoluées des antennes entraînent une complexité toujours plus grande. La gamme des matériaux utilisés pour assurer les diverses fonctions s'élargit, ces matériaux étant plus ou moins exposés au rayonnement selon leur agencement par rapport à l'émetteur de puissance. Or tous les matériaux présentent des propriétés d'échauffement lorsqu'ils sont traversés par un rayonnement électromagnétique, en fonction de leur facteur de perte, noté tgâ . Le facteur de perte tg6 d'un matériau traduit sa capacité à absorber une partie de la puissance d'un rayonnement auquel il est exposé, cette puissance étant restituée par le matériau par dissipation de chaleur. Ainsi, plus le facteur de perte tgô d'un matériau est élevé, plus il s'échauffe lorsqu'il est exposé à un rayonnement électromagnétique. Dans l'ordre croissant du facteur de perte, peuvent être cités le vide qui est un milieu présentant un facteur de perte quasiment nul et l'air qui est un milieu présentant un facteur de perte encore extrêmement faible. En première approche, le facteur de perte augmente avec la densité du matériau, c'est pourquoi les matériaux solides présentent des facteurs de perte bien supérieurs au vide et à l'air. Dans les antennes émettrices à forte puissance, notamment pour leurs parties directement exposées à l'émetteur de puissance, il doit être tenu compte de ce phénomène. Cela n'est pas sans poser problème. Par exemple dans des antennes à balayage électronique, des matériaux sont utilisés pour jouer le simple rôle d'entretoise, c'est-à-dire que leur seule fonction est d'assurer un espacement déterminé entre deux éléments ayant eux-même des fonctions plus évoluées. La matière dont sont constituées les entretoises n'a en soi aucune importance, à ceci près que les entretoises doivent perturber le moins possible le fonctionnement de l'antenne, comme par exemple absorber le moins possible de sa puissance et ainsi chauffer le moins possible. Par exemple, il peut être cité le cas des Grilles de Rotation de Polarisation , que l'on appellera polariseur par la suite. Un polariseur est un dispositif classique dans les antennes à balayage électronique qui transforme les ondes à polarisation horizontale qui la traversent en ondes à polarisation verticale et vice-versa. Un polariseur comporte un support sur lequel est disposé une grille conductrice, comme une grille à méandre ou une grille de fils métalliques, la grille conductrice présentant des propriétés polarisantes. Les polariseurs actuels ont des fonctions très évoluées qui nécessitent l'utilisation de plusieurs grilles superposées et donc l'utilisation d'entretoises entre les grilles. Les solutions actuelles consistent à utiliser des entretoises en matériaux mousse et des supports de grille en verre époxydique, le tout assemblé en structure composite de type sandwich . Une structure composite de type sandwich est un assemblage d'au moins deux matériaux différents se présentant en plaques, l'un appelé matériau d'âme constituant l'ossature et assurant la tenue mécanique et l'autre appelé matériau de peau constituant la protection et assurant la structure. Les plaques des deux matériaux sont assemblées par collage. L'épaisseur des plaques de matériau d'âme est bien supérieure à celle des plaques de matériau de peau. Dans le cadre des polariseurs actuels, le matériau de peau est constitué par des circuits imprimés en verre époxy comportant un motif de cuivre non alimenté en courant électrique, ce motif jouant le rôle de grille polarisante. Le matériau d'âme est une mousse, les matériaux de type mousse étant des matériaux solides de densité faible présentant donc le double avantage d'avoir un poids léger et un facteur de perte assez faible. Mais dans des conditions d'utilisation extrêmes, à pleine puissance d'émission et à température extérieure très élevée de l'ordre de 80 C par exemple, il arrive encore fréquemment que ces matériaux s'échauffent, risquant de détériorer tout ou partie du polariseur et même de l'antenne. Les solutions qui consistent à changer de matériau ne sont pas très efficaces, les mousses étant déjà les matériaux à facteur de perte le plus faible et les mousses entre elles ne présentant pas des facteurs de perte très différents. Cela ne permet pas de diminuer l'échauffement dans des proportions importantes. Seul un test en fin de cycle de production, consistant à échauffer les structures composites avant assemblage, permet de tester convenablement les réalisations et d'éliminer les réalisations défectueuses. II apparaît que selon la qualité de réalisation de la structure sandwich, la marge de sécurité par rapport aux matériaux utilisés peut être trop étroite. En premier lieu, et ceci même en condition d'utilisation normale, il conviendrait que les structures composites utilisées ne montent pas à des températures trop proches de la température de transition vitreuse du matériau de type mousse, température notée Tg . La température de transition vitreuse d'une mousse est la température à laquelle elle passe de l'état vitreux, c'est-à-dire de l'état solide auquel elle est capable d'assurer un rôle d'entretoise, à un état que l'on peut qualifier de caoutchoutique, qui est un état intermédiaire plu mou auquel elle n'est plus capable d'assurer un rôle d'entretoise. L'invention se propose donc notamment de maintenir les matériaux de type mousse à une température nettement inférieure à leur température de transition vitreuse, en diminuant la chaleur dissipée et en favorisant son évacuation par diminution du volume de matière traversé. A cet effet, l'invention a pour objet une structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique. Elle comporte un empilement de plaques d'un matériau d'âme, les plaques de matériau d'âme étant intercalées entre des plaques d'un matériau de peau comportant un motif conducteur. Chaque plaque de matériau d'âme comporte des évidements la traversant de part en part, les évidements de deux plaques mitoyennes de matériau d'âme étant reliés deux à deux par un trou dans la plaque de matériau de peau les séparant. En effet, la quantité de chaleur dissipée est une fonction croissant avec le volume de matière traversé. Mais il s'agit surtout de ne perturber ni le fonctionnement de l'antenne, ni sa conception. Car l'épaisseur de la structure composite est souvent une caractéristique nécessaire au bon fonctionnement de l'antenne, par exemple elle peut être fonction de la longueur d'onde émise. Il ne peut donc être envisagé de la diminuer, sauf peut-être dans quelques cas particuliers. De plus, l'encombrement extérieur de la structure composite peut être une contrainte nécessaire à l'assemblage de l'ensemble. Par exemple la structure composite peut contribuer de manière décisive à la rigidité et la compacité de l'assemblage. D'après l'invention, une bonne manière de diminuer le volume de matière traversé sans modifier le volume extérieur de la structure composite est de l'évider, c'est à dire de procéder à des retraits de matière qui ne changent en rien son aspect extérieur. Par ailleurs, les évidements sont pratiqués de manière à optimiser l'évacuation de la chaleur dissipée vers l'extérieur de la structure composite par aération naturelle, afin de diminuer encore l'échauffement. Avantageusement, les motifs conducteurs sur les plaques de matériau de peau peuvent avoir une fonction de rotation de polarisation du rayonnement électromagnétique. Par exemple, les plaques de matériau de peau et les plaques de matériau d'âme peuvent être assemblées par collage. Par exemple encore, les plaques de matériau d'âme ont toutes le même motif d'évidement et par exemple chaque évidement peut être en forme de cylindres dont l'axe est normal au plan de la plaque. Les plaques de matériau de peau peuvent être en verre époxy, les plaques de matériau d'âme peuvent être en mousse polyuréthane ou polyméthacrylimide et le motif conducteur sur les plaques de matériau de peau peut être en cuivre. Dans un mode de réalisation, les trous des différentes plaques de 25 matériau de peau peuvent être alignés. L'invention a encore pour principaux avantages qu'elle ne modifie pas l'encombrement extérieur de la structure à laquelle elle est appliquée, n'induisant ainsi aucun changement de conception du produit final dans 30 lequel elle est utilisée. Elle reprend aussi exactement les mêmes principes de construction que les solutions classiques, autant en terme de matériaux et structures de base que d'outillage. Le surcoût qu'elle induit est donc tout à fait minime. Sa configuration beaucoup plus ouverte et aérée lui confère non seulement une grande capacité à évacuer la chaleur de manière naturelle, 35 mais également des propriétés de désorption de l'humidité qui diminuent encore son échauffement. L'invention présente aussi un poids moins élevé en fonction de l'ampleur des évidements, avantage d'importance si l'on considère des applications dans un domaine comme l'avionique par exemple. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent : les figures la et 1b, un exemple de réalisation d'un dispositif de 10 polariseur selon l'invention par deux vues en coupe, les figures 2a et 2b, par deux graphiques l'échauffement d'un dispositif de polariseur selon l'art antérieur et l'échauffement d'un dispositif de polariseur selon l'invention. 15 Les figures 1 a et 1 b illustrent respectivement par une vue de face et une vue en coupe un exemple de réalisation d'un polariseur selon l'invention. La figure la illustre par une vue de face une plaque 20 d'un matériau d'âme du type mousse polyuréthane par exemple, la plaque ayant 20 été évidée d'une face à l'autre en plusieurs endroits 21. Avantageusement, les évidements 21 sont par exemple cylindriques et tous identiques, ils sont uniformément répartis et dessinent par exemple un motif régulier formant des triangles équilatéraux 22 et 23 sur toute la surface de la plaque 20. Dans l'exemple de réalisation, les cylindres d'évidement ont un diamètre de l'ordre 25 de 10 millimètres environ et les triangles équilatéraux 22 et 23 formant le motif ont une base de l'ordre de 20 millimètres environ. Cela correspond à un taux d'évidement approximatif de 35%. Mais selon la surface de la plaque de matériau d'âme, la taille des évidements et le motif qu'ils dessinent peuvent être différents. En tous cas, une diminution du volume de matière par 30 évidement dans une proportion de l'ordre d'un tiers permet au matériau d'âme de continuer à jouer son rôle d'ossature de la structure composite. Au- delà, cela pourrait nuire à la tenue mécanique de l'ensemble. De plus, il est préférable d'éviter d'évider la plaque au niveau des bords, car cela permet de ne pas modifier l'encombrement extérieur de la structure et donc de ne pas 35 perturber son implantation dans le produit final qui l'utilise. Par diminution du volume de matière traversé, les évidements vont permettre de limiter la quantité de chaleur dissipée lorsque la structure est exposée à un rayonnement électromagnétique. La figure lb présente l'empilement de cinq couches du type de celle de la figure la. La plaque 20 de matériau d'âme est vue au niveau de l'axe de coupe 34 de la figure 1 a, c'est pourquoi trois évidements seulement sont visibles sur la figure 1 b. Les cinq couches de matériau d'âme 20, 24, 25, 26 et 27, ont par exemple toutes été évidées de manière identique. Elles présentent ainsi chacune trois évidements. Les cinq couches de matériau d'âme ont été avantageusement collées à six couches de matériau de peau 28, 29, 30, 31, 32 et 33 en verre époxy du type circuit imprimé par exemple comportant un motif de cuivre non alimenté. Une couche de matériau d'âme est intercalée entre deux couches de matériau de peau, c'est là que réside la structure sandwich multicouche, puis collée. L'assemblage peut se faire en enduisant une face de la plaque de matériau d'âme de colle, puis en lui adjoignant une plaque de matériau de peau, enfin en répétant l'opération sur l'autre face. Ce mode opératoire permet de réduire la quantité de colle utilisée au niveau des évidements et donc également la quantité de matière traversée par le rayonnement. Mais il peut également être envisagé d'enduire de colle les plaques de matériau de peau, même au niveau des évidements de a plaque de matériau d'âme, puis de les assembler à la plaque de matériau d'âme. Au moins un trou 35 est réalisé dans chaque couche de matériau de peau au niveau de chaque évidement du matériau d'âme. Par exemple, trois trous formant les sommets d'un triangle sont réalisés au niveau de chaque évidement, dont un seul est visible sur la figure lb. Par exemple, ce sont des trous circulaires d'un diamètre de l'ordre d'un millimètre. En tous cas, leur diamètre est nettement inférieur à la plus petite largeur des évidements. En effet, les trous dans le matériau de peau ne doivent pas empêcher celui-ci de jouer son rôle de protection et de structure. Ainsi il ne faut pas faire trop de trous ou faire de trop gros trous. En particulier, percer le matériau de peau selon les évidements du matériau d'âme exactement amènerait à un affaiblissement de la structure composite finale qui nuirait grandement à sa rigidité. Dans cet exemple de réalisation, les trous des différentes couches sont alignés, ce qui a permis de les percer indifféremment avant ou après l'assemblage. La fonction des trous est de favoriser l'aération naturelle des évidements du matériau d'âme et ainsi l'évacuation vers l'extérieur de la chaleur dissipée. La figure 2a illustre par un graphique l'échauffement d'un polariseur selon l'art antérieur, c'est-à-dire ne comportant ni évidement des matériaux d'âme ni percement des matériaux de peau. La figure 2b illustre par un graphique l'échauffement du polariseur de l'exemple décrit précédemment. Les deux dispositifs de polariseur ont été utilisés dans une même antenne à balayage électronique émettant un signal hyperfréquence de forte puissance directement sur la structure composite. Dans les deux dispositifs, les couches de matériau de peau sont des circuits imprimés en verre époxy sur lesquelles sont imprimés des motifs de cuivre non alimentés. Dans les deux dispositifs, c'est une même mousse polyméthacrylimide qui constitue le matériau d'âme. Les deux graphiques sont dans un système d'axe où l'axe des abscisses représente le temps en heures et l'axe des ordonnées représente la température en degrés celsius. Pour le dispositif selon l'art antérieur, la courbe 40 montre l'évolution de la température de peau externe, c'est-à-dire de la couche au contact de l'air ambiant, et la courbe 41 montre l'évolution de la température du coeur de la structure, c'est-à-dire des couches de matériau d'âme. II peut être constaté que la température de peau externe ne se stabilise qu'un peu au-dessus de 60 C et que la température au coeur de la structure grimpe jusqu'aux alentours de 145 C. De manière similaire pour le dispositif de l'exemple de réalisation précédent, la courbe 42 montre l'évolution de la température de peau externe, c'est-à-dire des couches 28 et 33, et la courbe 41 montre l'évolution de la température du coeur de la structure, c'est-à-dire des couches 20, 24, 25, 26 et 27. La température de peau externe se stabilise un peu en dessous de 60 C et la température au coeur de la structure se stabilise dès 100 C. Avec des matériaux strictement identiques et pour une application identique, la structure composite selon l'invention se montre donc bien plus efficace à limiter l'échauffement. Des compléments de mesure montrent également que le rapport de température entre le coeur de la structure et la peau externe est diminué d'environ 50%. Ainsi, les résultats obtenus vont au- delà de ce qui pourrait être attendu d'une structure présentant un taux d'évidement de l'ordre de 35% seulement. En effet, l'aération produite par les trous facilite directement les échanges thermiques avec l'extérieur. L'exemple de réalisation présenté concerne un polariseur, mais une structure composite à plusieurs couches empilées selon l'invention peut être mise en oeuvre pour d'autres applications où des motifs conducteurs sont exposés à un rayonnement électromagnétique, comme les structures à bande magnétique interdite par exemple
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La présente invention concerne une structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique.Elle comporte un empilement de plaques d'un matériau d'âme, les plaques de matériau d'âme étant intercalées entre des plaques d'un matériau de peau comportant un motif conducteur, chaque plaque de matériau d'âme comportant des évidements la traversant de part en part, les évidements de deux plaques mitoyennes de matériau d'âme étant reliés deux à deux par un trou dans la plaque de matériau de peau les séparant.Application : détection et télécommunications
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1. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique, caractérisée en ce qu'elle comporte un empilement de plaques d'un matériau d'âme (20, 24, 25, 26, 27), les plaques de matériau d'âme étant intercalées entre des plaques d'un matériau de peau (28, 29, 30, 31, 32, 33) comportant un motif conducteur, chaque plaque de matériau d'âme comportant des évidements (21) la traversant de part en part, les évidements de deux plaques mitoyennes de matériau d'âme étant reliés deux à deux par un trou (35) dans la plaque de matériau de peau les séparant. 2. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1, caractérisée en ce que les motifs conducteurs sur les plaques de matériau de peau (28, 29, 30, 31, 32, 33) ont une fonction de rotation de polarisation du rayonnement électromagnétique. 3. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les plaques de matériau de peau (28, 29, 30, 31, 32, 33) et les plaques de matériau d'âme (20, 24, 25, 26, 27) sont collées. 4. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que les plaques de matériau d'âme (20, 24, 25, 26, 27) ont toutes le même motif d'évidement. 5. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1, 2, 3 ou 4, caractérisée en ce que les évidements (21) des plaques de matériau d'âme (20, 24, 25, 26, 27) sont en forme de cylindres dont les axes sont normaux au plan de la plaque. 5 10 6. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1, 2, 3, 4 ou 5, caractérisée en ce que les plaques de matériau de peau (28, 29, 30, 31, 32, 33) sont en verre époxydique. 7. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, caractérisée en ce que les plaques de matériau d'âme (20, 24, 25, 26, 27) sont en mousse polyuréthane. 8. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, caractérisée en ce que les plaques de matériau d'âme (20, 24, 25, 26, 27) sont en mousse polyméthacrylimide. 15 20 9. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1, 2, 3, 4, 5, 6 ou 7, caractérisée en ce que le motif conducteur sur les plaques de matériau de peau (28, 29, 30, 31, 32, 33) est en cuivre. 10. Structure composite à plusieurs couches empilées soumise à un rayonnement électromagnétique selon la 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ou 8, caractérisée en ce que les trous des différentes plaques de matériau de peau (35) sont alignés. 25
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H
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H01,H05
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H01P,H05K
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H01P 1,H05K 9
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H01P 1/36,H01P 1/165,H05K 9/00
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FR2888179
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A1
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DISPOSITIF PERMETTANT DE SIGNALER UN FONCTIONNEMENT INADAPTE D'AU MOINS UN FEU D'UN VEHICULE AUTOMOBILE, ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
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La présente invention concerne un dispositif permettant de signaler un fonctionnement inadapté à des conditions prédéterminées d'environnement, d'au moins un feu d'un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comportant un tel dispositif. Les équipements de sécurité et les équipements d'asservissement développés pour les véhicules automobiles, qu'il s'agisse de voitures de tourisme ou de véhicules industriels, deviennent de plus en plus sophistiqués et les fonctions aux quelles ces équipements s'appliquent deviennent de plus en plus nombreuses. Une des applications pour laquelle de tels dispositifs de sécurité et des dispositifs d'asservissement sont développés, est celle de la détection de brouillard et de la surveillance, le cas échéant aussi de la commande, du fonctionnement d'un ou de plusieurs feux d'un véhicule automobile afin que le conducteur du véhicule puisse s'assurer à tout moment d'un fonctionnement correct des feux de son véhicule, c'est-à-dire d'un fonctionnement qui est adapté à des conditions prédéterminées de l'environnement dans lequel le véhicule circule ou est arrêté momentanément. Ainsi, des systèmes électroniques ont été développés pour décharger le conducteur d'un véhicule automobile de la décision d'allumer ou d'éteindre l'un ou l'autre des différents feux d'un véhicule automobile. Le document US-A-2004/0201483 en décrit un. De tels systèmes prennent les décisions selon des conditions prédéterminées ayant une influence sur la visibilité ou sur le fait d'être vu par les conducteurs d'autres véhicules automobiles. Font partie de telles conditions, par exemple, le niveau moyen de la lumière ambiante (jour, nuit, ciel nuageux etc.), la réduction de la visibilité par de la pluie, de la neige ou du brouillard et le fait de conduire en ville ou hors d'agglomération. Toutefois, de tels systèmes électroniques sont en général assez complexes et nécessitent surtout un nombre assez important de capteurs et des moyens de comparaison et de commande assez puissant. En conséquence, lorsque de tels systèmes ne doivent pas être très chers, ils ne remplissent pas toujours leur rôle et deviennent plutôt des indicateurs, peu fiables en plus, que des moyens de décision et de commande. Pour cerner plus facilement les difficultés qui sont à l'origine de la présente invention et pour faciliter l'explication de la solution que l'invention propose, la présente invention sera expliquée sur la base d'un dispositif permettant de signaler un fonctionnement inadapté à la présence de brouillard ou de pluie dans un environnement dans lequel le véhicule automobile circule ou est momentanément arrêté. Toutefois, le dispositif de l'invention peut être conformé pour la vérification d'autres conditions d'environnement et fonctionner selon l'invention sans sortir du principe de la présente invention. Les conditions d'environnement qui sont prédéterminées ici à titre d'exemple pour expliquer la présente invention sont le brouillard et la pluie. Le brouillard est une suspension dans l'atmosphère de très petites gouttelettes d'eau. L'air qui nous entoure renferme toujours une proportion d'eau sous forme de vapeur. Ainsi, on qualifie cet air de "air humide" par opposition à un "air sec" qui, de manière idéale, ne refermerait pas de vapeur d'eau. L'air humide renferme une quantité de vapeur d'eau variable, mais limitée. Lorsque cette quantité de vapeur d'eau est maximale, on parle de "air saturé". La quantité maximale d'eau que peut renfermer un air saturé dépend des conditions de température et de pression atmosphérique dans lesquelles il se trouve. L'humidité absolue de l'air, c'est-à-dire la quantité de vapeur d'eau momentanément contenue dans l'air environnant ne se prêtant pas facilement à des comparaisons de différentes valeurs numériques, notamment lorsque ces valeurs numériques ne se réfèrent pas à la même température ou à la même pression, il s'est avéré plus pratique d'exprimer l'humidité de l'air par le degré hydrométrique, c'est-à-dire par la valeur d'humidité relative. Cette valeur est donnée pour une température T. L'humidité relative est en fait le rapport, exprimé en pourcentage de la pression partielle de la vapeur d'eau dans l'air sec sur la pression partielle de vapeur saturante de l'eau dans l'air. Lorsque l'air est parfaitement sec, le degré hydrométrique est à 0. Lorsque l'air est saturé, le degré hydrométrique est à 1 et l'air humide a en général un degré hydrométrique compris entre 0 et 1 (ou entre 0% et 100%). Cela signifie que, lorsque l'humidité relative de l'air est inférieure à 100%, il n'y a pas assez de vapeur d'eau dans l'air pour que celle-ci puisse se condenser. Si, par contre, cette humidité est égale à 100%, alors l'air est suffisamment humide pour que la vapeur d'eau se condense. C'est ce phénomène qui a lieu dans la formation de brouillard. Le brouillard est donc avant tout un phénomène de condensation. En dehors de la condition nécessaire de l'humidité relative de l'eau égale à 100%, il y a principalement encore deux autres paramètres qui peuvent être à l'origine de la formation de brouillard. Le premier paramètre est la présence de noyau de condensation, c'est-à-dire de très petites particules qui proviennent principalement des activités humaines et qui jouent le rôle de catalyseur de condensation. Le second paramètre est le brassage de l'air, notamment le vent. Accessoirement, il est à noter que le phénomène de condensation de la vapeur d'eau est aussi à l'origine de la formation de la pluie, même si cela n'est pas un phénomène se produisant au ras du sol. Alors que les différents processus de formation de brouillard sont bien connus, il n'en reste pas moins qu'il est assez difficile de prévoir la localisation et l'intensité du brouillard qui risque de se former. En effet, bien que l'on sache prévoir quel type de situation sera favorable à la formation de brouillard, il reste toujours très difficile de déterminer la localisation précise du phénomène, et ceci notamment en raison de la difficulté de pouvoir connaître l'humidité relative à un endroit très précis que l'on considère. Cette humidité relative peut changer très rapidement aussi bien dans le temps que sur des intervalles de distance très faibles, par exemple en raison de turbulences ou de courants d'air. Des courants d'air peuvent avoir une influence sur la température locale. Lorsque l'on regarde, par exemple, sur la figure 1, le diagramme de l'air humide, on constate visuellement l'influence de la température sur le degré de saturation. Un autre coefficient exerçant une influence locale sur le phénomène de formation de brouillard est la présence de nappes d'eau tels des lacs ou des étangs, qui rendent le phénomène de formation de brouillard extrêmement ponctuel et localisé. Par ailleurs, les rayons lumineux qui traversent un brouillard sont diffusés dans toutes les directions par les gouttelettes d'eau qui se forment par saturation. Il se forme donc un voile blanchâtre, ce qui réduit la visibilité. Par temps de brouillard, il est donc nécessaire d'adopter une conduite plus prudente que celle que l'on peut observer dans des conditions normales de visibilité. Pour ces deux raisons, les différentes réglementations nationales du code de la route ou d'une législation comparable stipulent des comportements que les conducteurs doivent avoir lorsque la visibilité est réduite. Ce comportement vise plus particulièrement l'utilisation des différents feux dont le véhicule automobile est équipé. Toutefois, même si le conducteur est très attentif aux conditions de visibilité et cela aussi bien dans le sens d'une dégradation de la visibilité que dans le sens d'une amélioration de la visibilité, cela n'empêche pas que le conducteur peut oublier d'allumer un des feux ou au contraire oublier de l'éteindre, quelle qu'en soit la cause. Le conducteur peut bien entendu aussi sous-estimer ou surestimer la visibilité et ne pas prendre la décision adéquate au bon moment. Il est donc utile de mettre à la disposition du conducteur d'un véhicule automobile une aide qui le seconde dans la tâche de surveillance de la visibilité et de la nécessité d'allumer ou au contraire d'éteindre les feux correspondants du véhicule automobile. Il y a des détecteurs de brouillard. On les voit librement, par exemple au bord d'une autoroute, mais ce sont des appareils stationnaires. Aussi performant que de tels détecteurs de brouillard puissent être, ils ne sont néanmoins pas transposables en tant qu'équipement d'un véhicule automobile, ne seraitce que du fait des changements rapides de la visibilité dans la formation ou la disparition de brouillard. On peut donc supposer que la mise au point d'un système robuste embarqué de détection de brouillard reste très difficile, car les conditions conduisant à la présence de brouillard sont nombreuses et, surtout, pour certaines au moins difficilement quantifiables. En effet, comme déjà évoqué plus haut, les prévisions météorologiques, en ce qui concerne notamment la formation de brouillard, se heurtent principalement au fait que les brouillards sont des phénomènes de petite échelle, à quelques rares exceptions prêts, et avec un seuil de formation pour lequel une faible variation de l'un ou l'autre des différents paramètres ayant influence sur la formation de brouillard, peut être suffisante pour déclencher ou non la formation de brouillard, tout aussi bien que sa disparition. Parmi les différents paramètres, l'humidité de l'air est le plus facilement quantifiable. Cependant, il n'existe pas de méthode unique de mesure pour quantifier l'humidité de l'air. Selon la gamme de mesure, selon l'application, selon la technique de mesure employée, selon certaines habitudes, on choisira de mesurer l'un ou l'autre des paramètres parmi l'humidité absolue, l'enthalpie, le rapport de mélange, la pression de vapeurs saturantes, le point de rosée et l'humidité relative. La mesure du point de rosée et celle de l'humidité relative sont appliquées le plus souvent. De même, en ce qui concerne les systèmes électroniques utilisés pour mesurer les différents paramètres, il y a le choix entre un hygromètre à condensation à miroir refroidi, un hygromètre à variation d'impédance et mesure capacitive à oxyde métallique et l'hygromètre à variation d'impédance et mesure capacitive polymère. D'autres techniques utilisent des ondes acoustiques de surface, un miroir refroidi associé à une caméra, la résonance d'un quartz qui vibre, l'oxygène de l'air. Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients énoncés ci avant. Plus particulièrement, il serait souhaitable de pouvoir disposer d'un système ou d'un dispositif ayant le mérite de ne pas être complexe, ni compliqué à mettre en oeuvre, et de pouvoir alerter le conducteur d'un véhicule automobile comportant un tel dispositif de système, d'un fonctionnement non approprié de l'un au moins des feux du véhicule automobile. Le fonctionnement de l'un au moins des feux d'un véhicule automobile doit pouvoir être classifié selon des conditions prédéterminées que le système ou le dispositif constate dans un environnement dans lequel le véhicule automobile se trouve. Il serait plus particulièrement souhaitable de pouvoir disposer d'un dispositif ou d'un système capable de détecter la présence locale de brouillard et également de vérifier si l'un ou l'autre des feux du véhicule automobile fonctionne de manière adaptée à de telles conditions d'environnement ou non. La présente invention n'a pas l'ambition de proposer des moyens permettant de prédire avec exactitude la présence de brouillard dans une zone traversée par un automobiliste. Au contraire, la présente invention cherche à proposer des moyens permettant d'identifier au moins une condition propice à la présence, ou au contraire à l'absence, de brouillard et d'en alerter l'utilisateur d'un véhicule automobile. Plus particulièrement, l'invention cherche à proposer des moyens qui permettent de signaler au conducteur d'un véhicule automobile aussi bien un fonctionnement inutile, voire gênant d'un des feux du véhicule automobile, notamment le fonctionnement des feux avant de brouillard et du ou des feux arrière de brouillard, en somme, de signaler au conducteur un fonctionnement inadapté à des conditions prédéterminées d'environnement d'au moins un des feux d'un véhicule automobile. Le but de l'invention est atteint avec un dispositif permettant de signaler un fonctionnement inadapté à des conditions prédéterminées d'environnement, d'au moins un feu d'un véhicule automobile. Ce dispositif comprend au moins un capteur permettant d'engendrer un signal représentatif d'au moins une condition d'environnement, au moins un moyen permettant d'engendrer un signal représentatif du fonctionnement, allumé ou éteint, d'au moins un feu du véhicule, et un dispositif permettant d'exploiter au moins les signaux provenant du capteur et du moyen et d'engendrer un signal de commande. Selon l'invention, le capteur est un hygromètre permettant d'engendrer un signal représentatif de l'humidité relative de l'environnement dans lequel le véhicule automobile se trouve, le moyen est un détecteur de courant permettant de constater l'état de fonctionnement du feu auquel il est relié et d'engendrer un signal correspondant, et le dispositif d'exploitation est un moyen électronique permettant de comparer les signaux issus du capteur et du moyen et d'engendrer un signal d'alerte indiquant que le feu surveillé ne fonctionne pas comme il le devait suivant le degré d'humidité relative. L'invention propose donc un dispositif avec une instrumentation au juste nécessaire, mais permettant néanmoins d'identifier des conditions d'environnement prédéterminées propices respectivement à la présence ou à l'absence de brouillard. C'est sous cet aspect pratique que l'invention propose le dispositif énoncé ci avant qui combine dans sa version de base la mesure du taux d'humidité dans l'air avec la vérification de l'allumage des feux de brouillard avant et/ou arrière. Dans un mode de réalisation du dispositif de l'invention, ce dernier comprend en outre un capteur de pluie. Selon des variantes de réalisation sur la base du dispositif de base ou du mode de réalisation comportant en plus un capteur de pluie, il est possible de vérifier l'allumage des feux arrière de brouillard et des feux avant de brouillard et en plus l'allumage des phares principaux du véhicule. D'autres vérifications s'ajoutant à la mesure du taux d'humidité dans l'air et, le cas échéant de la présence de pluie, sont possibles et faciles à dériver de la description d'un exemple de réalisation donné plus loin. La présente invention concerne également les caractéristiques ci-après, considérées isolément ou selon toutes combinaisons techniquement possibles: - le dispositif comprend en outre un indicateur sonore relié au dispositif d'exploitation et de commande et émettant un signale sonore lorsqu'il reçoit un signal d'alerte; - le dispositif comprend en outre une mémoire conformée pour stocker et mettre à disposition du dispositif d'exploitation et de commande des données d'humidité relative en fonction de la température locale; - le dispositif comprend en outre un moyen de commande relié au dispositif d'exploitation et de commande pour recevoir un signal d'alerte et destiné à être relié à au moins un feu du véhicule dont l'état de fonctionnement doit être surveillé, pour adapter le fonctionnement de celui-ci aux conditions prédéterminées d'environnement. Le but de l'invention est également atteint avec un véhicule automobile comportant un dispositif permettant de signaler un fonctionnement inadapté d'au moins un des feux d'un véhicule automobile, dispositif selon la description ci avant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- après d'un mode de réalisation de l'invention, la description faite en référence aux dessins annexés. Dans ces dessins. - la figure 1 présente un diagramme de l'humidité d'air en fonction de la température, et - la figure 2 montre schématiquement la conception d'un dispositif selon l'invention. La figure 1 représente une courbe de saturation de l'air avec de l'eau, exprimée comme humidité relative ou degré hygrométrique de 0 à 100% en fonction de la température T de l'air. On observe une augmentation essentielle de l'humidité relative lorsque la température accroît. La figure 2 représente de manière très schématique un mode de réalisation d'un dispositif de l'invention, dispositif qui permet de signaler un fonctionnement inadapté à des conditions prédéterminées d'environnement, d'au moins un feu d'un véhicule automobile. Le dispositif comprend un capteur de pluie 1 et un hygromètre 2 permettant d'engendrer un signal représentatif de l'humidité relative de l'air environnant le véhicule dans lequel le dispositif est installé. La mesure de l'humidité de l'air peut être effectuée avec différents types d'hygromètres. De manière judicieuse, l'hygromètre peut être un capteur sous la forme d'une puce, ce qui présente à la fois l'avantage de faibles dimensions et l'avantage de fournir un signal numérique pour l'humidité relative. En ce qui concerne le positionnement du capteur d'humidité, il va sans dire qu'il doit être disposé à un endroit où il n'y a pas d'interférence de mesure avec l'environnement particulier du lieu de son installation, par exemple sous un capot, ce qui falsifierait les résultats en raison de la température supérieure à celle de l'environnement dans lequel le véhicule se déplace. Une autre exigence est qu'il y a obligatoirement contact avec l'air extérieur à l'habitacle du véhicule. Un bon compromis du lieu d'installation pour le capteur d'humidité semble être de le positionner dans le rétroviseur extérieur, comme le capteur de température dont certaines voitures sont équipées. Le dispositif comprend en outre, en tant que moyens permettant d'engendrer des signaux représentatifs du fonctionnement, allumé ou éteint, d'au moins un feu du véhicule, un détecteur de courant 3 permettant d'engendrer un signal représentatif du fonctionnement, allumé ou éteint, d'un feu arrière de brouillard du véhicule, un détecteur de courant 4 permettant d'engendrer un signal représentatif du fonctionnement, allumé ou éteint, des feux de position du véhicule, un détecteur de courant 5 permettant d'engendrer un signal représentatif du fonctionnement, allumé ou éteint, des phares principaux du véhicule et un détecteur de courant 6 permettant d'engendrer un signal représentatif du fonctionnement, allumé ou éteint, des feux avant de brouillard du véhicule. Le dispositif comprend enfin un dispositif d'exploitation et de commande C permettant d'exploiter les signaux provenant du capteur de pluie 1, de l'hygromètre 2 et des détecteurs de courants 3 à 6, de comparer et combiner ces signaux pour déterminer la situation actuelle des conditions d'environnement et l'état d'allumage des différents feux et d'engendrer un signal de commande. Ce signal de commande déclenche un avertisseur sonore ou lumineux indiquant au conducteur du véhicule automobile qu'il doit vérifier l'état d'allumage des différents feux. Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 2, le dispositif d'exploitation et de commande C est relié, de manière optionnelle et donc pas nécessaire pour la réalisation de l'invention, à un moyen de paramétrage M. Le moyen de paramétrage M comporte une mémoire dans laquelle sont stockées, par exemple, des réglementations nationales concernant l'utilisation des feux des véhicules automobiles en ville. Le moyen de paramétrage M comporte alors aussi un clavier ou des commutateurs pour sélectionner les réglementations à respecter suivant le pays dans lequel le véhicule circule. Pour avertir le conducteur du véhicule automobile, le dispositif de l'invention comprend un moyen d'alerte A destiné à signaler le fonctionnement inadapté d'un des feux du véhicule. Ce moyen d'alerte peut être une source sonore ou une lampe clignotante ou encore, de manière plus sophistiquée, un projecteur orienté vers le pare-brise pour projeter sur celui-ci un signal optique d'alerte ou, de manière encore plus sophistiquée, le nom du feu dont le fonctionnement est inadapté à la présence de conditions prédéterminées de l'environnement. Selon une variante de réalisation, le moyen d'alerte A peut aussi être comprendre une voix expliquant le problème, comme la voix d'un GPS. Selon une variante de réalisation indiquée sur la figure 2 par une ligne de transmission de signal en pointillés, le dispositif de l'invention peut être relié à un moyen de commande B destiné à agir sur un ou plusieurs des feux du véhicule dans des situations ne laissant aucun choix au conducteur. Une telle situation est donnée, par exemple, dans certains pays où il est interdit d'utiliser le feu arrière de brouillard en ville. Lorsque le conducteur a commuté le dispositif d'exploitation et de commande C sur le mode de fonctionnement en ville , et lorsque le dispositif constate que le feu arrière de brouillard est allumé, il l'éteint. En ce qui concerne le fonctionnement général du dispositif de l'invention, c'est-à-dire abstraction faite de quelques fonctions optionnelles telles que celles décrites ci avant, lors de l'utilisation du dispositif de l'invention, deux situations principales se présentent alors. - Première situation: il y a du brouillard. Dans cette situation, le phénomène brouillard prédomine sur le phénomène pluie. L'information du capteur de pluie n'intervient pas dans la décision. Un automobiliste roulant dans une zone de brouillard se rend en général compte de la diminution de la visibilité. Il allume alors en général ses feux de brouillard avant et arrière afin de mieux voir et mieux être vu. Néanmoins, un oubli peut se produire. L'automobiliste pensant très naturellement à mieux voir, ne pense pas forcément à être mieux vu. L'humidité relative est mesurée. Si les feux arrière et avant ne sont pas allumés simultanément et que la valeur mesurée d'humidité relative est propice à la formation de brouillard, le conducteur en est informé. Remarque: il est possible d'avoir de la pluie et du brouillard. Comme il est possible d'avoir du brouillard sans qu'il y ait de pluie (même si la pluie est aussi un phénomène de condensation nécessitant d'avoir un taux d'humidité relative égal ou très proche de 100%). - Seconde situation il n'y a pas de brouillard. Si les conditions quantifiables propices à la présence de brouillard ne sont pas réunies, qu'il n'y a pas de pluie (cf. capteur de pluie) et que les feux sont néanmoins allumés, le conducteur est alerté de ce problème. Si les conditions quantifiables propices à la présence de brouillard ne sont pas réunies, mais qu'il pleut, le conducteur est alerté uniquement si les feux arrière de brouillard sont allumés. Sans être exhaustif, le dispositif de l'invention apporte pour le moins les avantages suivants: - Avantages de principe: Il est à noter que cette invention est une aide à la conduite dans le sens où l'on évalue uniquement des conditions propices à la présence de brouillard: les conditions peuvent être propices au brouillard sans qu'il y ait effectivement de brouillard. Dans les deux situations, le conducteur est donc alerté mais reste maître de la situation, c'est-à-dire qu'il est libre d'allumer ou d'éteindre les feux de brouillard. Le fait qu'il s'agisse d'une aide à la conduite dans laquelle le conducteur garde la main, permet d'être tolérant sur le seuil d'alerte. Et donc d'être tolérant sur le choix du capteur (notamment la précision et le coût). Cette tolérance sur la précision étant compensée par le boîtier de commande (l'alerte étant donnée pour une mesure non pas égale à 100% mais proche de 100% - le proche restant à quantifier). - Avantages d'ordre situationnel: Pour la première situation, l'avantage est d'ordre sécuritaire. L'invention constitue une aide à la conduite en prévenant le conducteur qu'il risque de se mettre en danger et de mettre les autres usagers de la route en danger en omettant l'allumage des feux de brouillard (voir et être vu). Pour la seconde situation, l'avantage est d'ordre sécuritaire même si la situation est moins critique qu'en présence de brouillard. La luminosité des feux de brouillard ayant comme nous l'avons vu augmenté, l'avantage de la solution est également une amélioration du confort de conduite des autres usagers de la route. il est particulièrement désagréable de conduire par "temps clair" derrière un automobiliste ayant oublié d'éteindre son feu de brouillard arrière ou devant un automobiliste ayant oublié d'éteindre ses feux de brouillard avant (rétroviseur). - Avantages d'ordre matériel Les capteurs mesurant l'humidité relative présentent pour la plupart un capteur de température intégré. Ainsi, mettre en place un capteur mesurant l'humidité relative permet également sa substitution avec le capteur de température. Ce qui peut permettre une réduction relative du coût d'un tel capteur
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L'invention concerne un dispositif permettant de signaler au conducteur d'un véhicule automobile que le fonctionnement de l'un au moins des feux de son véhicule n'est pas adapté à des conditions prédéterminées d'environnement. Le dispositif comprend à cet effet au moins un capteur (2) permettant d'engendrer un signal représentatif d'au moins une condition d'environnement, au moins un moyen (3) permettant d'engendrer un signal représentatif du fonctionnement, allumé ou éteint, d'au moins un feu du véhicule, un dispositif d'exploitation et de commande (C) permettant d'exploiter au moins les signaux provenant du capteur (2) et du moyen (3) et d'engendrer un signal d'alerte indiquant que le feu surveillé ne fonctionne pas comme il devait suivant la condition prédéterminée.
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1. Dispositif permettant de signaler un fonctionnement inadapté à des conditions prédéterminées d'environnement, d'au moins un feu d'un véhicule automobile, le dispositif comprenant au moins un capteur (2) permettant d'engendrer un signal représentatif d'au moins une condition d'environnement, au moins un moyen (3) permettant d'engendrer un signal représentatif du fonctionnement, allumé ou éteint, d'au moins un feu du véhicule, un dispositif d'exploitation et de commande (C) permettant d'exploiter au moins les signaux provenant du capteur (2) et du moyen (3) et d'engendrer un signal de commande, caractérisé en ce que le capteur (2) est un hygromètre (2) permettant d'engendrer un signal représentatif de l'humidité relative de l'environnement dans lequel le véhicule automobile se trouve, en ce que le moyen (3) est un détecteur de courant permettant de constater l'état de fonctionnement du feu auquel il est relié et d'engendrer un signal correspondant, et en ce que le dispositif d'exploitation et de commande (C) est un moyen électronique permettant de comparer les signaux issus du capteur (2) et du moyen (3) et d'engendrer un signal d'alerte indiquant que le feu (3) surveillé ne fonctionne pas comme il devait suivant le degré d'humidité relative. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un capteur de pluie (1). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un indicateur sonore (B) relié au dispositif d'exploitation et de commande (C) et émettant un signale sonore lorsqu'il reçoit un signal d'alerte. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une mémoire (M) conformée pour stocker et mettre à disposition du dispositif d'exploitation et de commande (C) des données d'humidité relative en fonction de la température locale. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen de commande (B) relié au dispositif d'exploitation et de commande (C) pour recevoir un signal d'alerte et destiné à être relié à au moins un feu du véhicule dont l'état de fonctionnement doit être surveillé, pour adapter le fonctionnement de celui-ci aux conditions prédéterminées d'environnement. 6. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une quelconque des 15 1 à 5.
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B
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B60
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B60Q
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B60Q 1
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B60Q 1/08,B60Q 1/20,B60Q 1/30
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FR2900137
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A1
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ENSEMBLE DE DISTRIBUTION D'UN MATERIAU GRANULAIRE PAR GRAVITE.
| 20,071,026 |
La présente invention concerne un ensemble de distribution d'un matériau granulaire, du type comprenant un déversoir destiné à recevoir le matériau granulaire et dont un tronçon inférieur est muni d'un orifice inférieur d'évacuation au travers duquel le matériau est destiné à s'écouler par gravité. L'invention s'applique, par exemple, aux domaines de l'agro-alimentaire, du génie civil, de la mécanique, de la plasturgie, de la pharmacie... Dans de telles industries, il est souvent nécessaire de remplir ou de vider de réservoirs ou de récipients par des matériaux granulaires. Les grains du matériau peuvent alors être de différentes natures : billes, pilules, pois chiches, lentilles, boulets ou sphéroïdes... La méthode la plus simple et la plus utilisée consiste à utiliser un en-semble du type précité et à laisser les grains s'écouler par gravité. Le déversoir est alors formé par un entonnoir ou une trémie. L'inconvénient présenté par cette technique est qu'elle conduit le plus souvent à un blocage de l'écoulement du matériau. Le livre de Jacques Duran : Sables, poudres et grains, introduction à la physique des milieux granulaires (publié aux Editions Eyrolles Sciences en 1997) fait un point sur l'état d'avancement de la compréhension de ce problème d'écoulement. Le blocage de l'écoulement résulte le plus souvent de la formation de voûtes ou de chaînes de force au niveau du tronçon inférieur du déversoir. Pour éviter de tels blocages, de nombreux remèdes ont été envisagés et utilisés, parmi lesquels l'intervention humaine pour taper sur le déversoir, l'adjonction d'un dispositif de vibro-percussion qui automatise l'intervention manuelle précitée, l'utilisation de courants ascendants d'air pour contrebalancer le poids apparent des grains. De tels remèdes présentent l'inconvénient d'être contraignants, complexes et/ou de nécessiter la présence d'appareillages extérieurs et d'un apport d'énergie. Un but de l'invention est donc de résoudre ce problème en fournissant un ensemble de distribution d'un matériau granulaire qui permette de réduire de manière simple et économique les risques de blocage de l'écoulement du matériau. 2 A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble du type précité, caractérisé en ce que l'ensemble comprend en outre une tête d'obturation partielle qui est engagée dans le tronçon inférieur et délimite avec celui-ci un espace dans lequel le matériau granulaire est destiné à s'écouler en formant une nappe au- tour de la tête. Selon des modes particuliers de réalisation, 'l'ensemble peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : -l'ensemble comprend des moyens qui bloquent localement 10 l'écoulement de la nappe en le déviant de part et d'autre ; - le tronçon inférieur du déversoir et la tête ont sensiblement des for-mes symétriques de révolution autour d'un axe, et l'ensemble comprend des moyens pour rompre la symétrie de révolution de l'écoulement en nappe ; - l'orifice est ménagé dans un plan incliné d'un angle non nul par rap- 15 port à un plan orthogonal à l'axe ; - l'ensemble comprend un relief prévu sur la tête ou le tronçon inférieur du déversoir, lequel relief est disposé au droit de l'espace pour bloquer localement l'écoulement de la 'nappe et/ou rompre la symétrie de révolution de la nappe ; 20 - le relief est une saillie prévue sur la tête, et la saillie présente un dégagement inférieur de réception de grains du matériau granulaire ; - le tronçon inférieur du déversoir a une forme convergeant vers le bas ; - la tête d'obturation partielle a une forme convergeant vers le bas ; 25 - la tête d'obturation partielle et le tronçon inférieur ont des formes sensiblement complémentaires ; - le tronçon inférieur du déversoir et la tête d'obturation partielle ont des formes sensiblement coniqùes ; et - l'ensemble comprend en outre un système de réglage de l'épaisseur 30 de l'espace. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : 3 - la figure 1 est une vue schématique partielle, latérale et avec un arrachement partiel, d'un ensemble de distribution selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique en perspective de la tête d'obturation partielle de l'ensemble de distribution de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique développée du relief de blocage de l'écoulement de la tête de la figure 2, - la figure 4 est une vue analogue à la figure 1, avec arrachement et coupe partielle, illustrant le fonctionnement de l'ensemble de distribution, et - la figure 5 est une vue analogue à la figure 1 illustrant une variante de l'ensemble de distribution. La figure 1 illustre un ensemble 1 de distribution d'un matériau granulaire. Dans l'exemple décrit par la suite, les grains du matériau seront sensiblement sphériques, mais l'invention peut s'appliquer à des grains de forme différentes, par exemple lenticulaire, et avec des états de surface variés, par exemple rugueux. De même, et comme indiqué précédemment, le terme grain couvre des éléments de natures diverses tels que des pois chiches, des lentilles, des billes, des pilules... L'ensemble de distribution 1 comprend principalement un déversoir 3, une tête 5 d'obturation partielle du déversoir 3 et un système 7 de support de la tête 5 dans le déversoir 3. Le déversoir 3 est, dans l'exemple représenté, un cône de section circulaire centré sur un axe vertical A et convergeant vers le bas. L'angle a du cône est par exemple compris entre 30 et 60 . Toutefois, et notamment en fonction du matériau granulaire distribué, d'autres valeurs d'angle a peuvent être utilisées. Le tronçon inférieur 9 du cône 3 est muni d'un orifice 11 d'évacuation du matériau granulaire. L'orifice 11 est ménagé dans un plan horizontal, c'est-à-dire sensiblement orthogonal à l'axe A. L'orifice 11 a un diamètre D sensiblement égal ou supérieur à 2d, où d est le diamètre moyen des grains du matériau, et avantageusement supérieur à 2,5d. Cependant, d'autres valeurs sont également envisageables. Plus généra- 4 lement, notamment lorsque les grains n'ont pas des formes sensiblement sphériques, d sera leur plus grande dimension. Dans l'exemple représenté, le déversoir 3 est prolongé par un rebord supérieur 13 cylindrique centré sur l'axe A. La tête 5 a une forme de cône centré sur l'axe A. Sa pointe 15 est orientée vers le bas et son talon 17 supérieur a une forme de calotte sphérique. L'angle du cône formant la tête 5 est sensiblement le même que l'angle a du déversoir 3. La tête 5 a donc une forme sensiblement complémentaire de celle du tronçon inférieur 9 du déversoir 3. La tête 5 est munie d'une saillie 19 qui ne s'étend que sur une partie du pourtour de la tête 5, avantageusement constituée du même matériau que la tête 5 ou d'un matériau ayant un coefficient de dilatation thermique proche. Comme on le voit sur les figures 2 et 3, cette saillie 19 a sensiblement, en vue développée, une forme symétrique par rapport à un axe A'. Plus précisé- ment, la saillie 19 est inscrite dans un secteur de couronne délimité par les points B, C, E et F sur la figure 3. L'axe A', distinct de l'axe A, est parallèle à une génératrice de la tête 5 et est donc incliné par rapport à l'axe A d'un angle d'environ a /2. Par rapport à cette forme de secteur de couronne BCEF, le bord infé- rieur 21 de la saillie 19 a une concavité beaucoup plus fortement prononcée et délimite un dégagement inférieur 23, centré sur l'axe A'. De plus, les angles formés aux points B, C, E et F dans le secteur de couronne ont été remplacés dans la saillie 19 par des arrondis. Le bord inférieur 21 de la saillie 19 s'étend entre deux points E' et F' éloignés, en vue développée telle que la figure 3, de préfé- rence d'une distance supérieure à 2d voire supérieure à 31, de sorte qu'au moins deux grains puissent entrer de front dans la cavité 23. Le point le plus haut du bord inférieur 21 est appelé P', et le milieu du segment E'F' est appelé O. La distance entre les points O et P' le long de l'axe A' est de préférence supérieure à 2d, voire supérieure à 4d. De préférence, le bord inférieur 21 est un tronçon de conique. De préférence toujours, le bord supérieur 25 de la saillie 19 est tel que la tangente à ce bord 25 est orthogonale à l'axe A' seulement en son point central P situé sur l'axe A', et que les autres points du bord supérieur 25 présentent une pente d'autant plus forte par rapport à la normale à l'axe A' qu'ils s'éloignent davantage de l'axe A'. De préférence encore, le bord supérieur 25 de la saillie 19 ne présente pas de points anguleux. La saillie 19 est disposée sur le reste de la tête 5 de manière que les 5 points les plus bas E' et F' de son bord inférieur 21 soit placés, par rapport à la pointe 15 à une hauteur hi (figure 1) supérieure à d, avantageusement de l'ordre de 1,5d, hi étant mesuré selon l'axe A sensiblement orienté selon la gravité. Le point P du bord supérieur 25 de la saillie 19 est situé par rapport à la pointe 15 à une hauteur h2 qui est par exemple supérieure ou égale à 4d, h2 étant mesuré selon l'axe A sensiblement orienté selon la gravité. La tête 5 est prolongée vers le haut par une tige 27 de montage sur le système de support 7, le système 7 étant relié, par exemple par des moyens classiques tels que des bras au rebord supérieur 13 du déversoir 3. Grâce au système de support 7, la tête 5 est maintenue dans le tron- çon inférieur 9 du déversoir 3 en délimitant avec ce dernier un espace conique 31 d'une épaisseur e, par exemple comprise entre d et 2d et valant, encore à titre d'exemple, 1,2d. Cet espace 31 entoure donc la tête 5. On observera que la pointe 15 est dans l'exemple représenté en retrait vers le haut d'une hauteur h3 par rapport à l'orifice 11 du déversoir 3, h3 étant mesuré selon l'axe A sensible- ment orienté selon la gravité. La tige 27 est dans l'exemple représenté reçue dans un écrou 33 du système de support 7 afin de permettre de régler le niveau de la tête 5 à l'intérieur du déversoir 3, ce qui permet de faire varier l'épaisseur e en fonction du matériau à distribuer. Dans d'autres variantes, le système de support 7 peut utiliser d'autres mécanismes de réglage qu'un mécanisme à pas de vis. De même, une telle possibilité de réglage du niveau de la tête 5 dans le déversoir 3 peut ne pas exister dans l'ensemble 1. L'espace 31 est obturé localement par la saillie 19. En fonction de l'épaisseur e, la saillie 19 peut être en appui ou non à l'intérieur du tronçon inférieur 9 du déversoir 3. En variante, la saillie 19 peut être mobile par rapport à la tête 5 et rappelée vers l'extérieur, c'est-à-dire vers le déversoir 3, par des moyens élastiques afin d'être toujours en appui contre le déversoir 3. 6 Comme illustré par la figure 4, lorsque l'on remplit le déversoir 3 du matériau, les grains 35 vont s'écouler par gravité dans le tronçon inférieur 9 en formant une nappe 37 dans l'espace 31, autour de la tête 5. Du fait de l'épaisseur e de l'espace 31, la nappe 37 a une épaisseur d'un seul grain et peut donc être qualifiée de bidimensionnelle. La saillie 19 forme un obstacle bloquant localement le passage des grains sur une partie de la nappe 37 et déviant l'écoulement de part et d'autre de la saillie 19 afin qu'il se produise sur une partie de la nappe 37 dépourvue de symétrie de révolution. L'effet de déviation de l'écoulement de part et d'autre de la saillie 19 est amélioré du fait que son contour supérieur 25 présente au point central P une pente nulle vis-à-vis de l'horizontale, et qu'il présente aux autres points une pente d'autant plus forte que ces points sont éloignés de l'axe A'. Ensuite, les grains 35 chutent en dehors du déversoir 3 via l'orifice 11. On observera que quelques grains 35 peuvent remonter sous la saillie 19, dans le dégagement 23. Pour les visualiser, la saillie 19 a été représentée localement en coupe sur la figure 4, dans un plan contenant l'axe A'. De préférence, on remplira le réservoir 3 en matériau granulaire de telle sorte que la hauteur H occupée par le matériau granulaire entre l'orifice 11 et la surface supérieure du tas de grains, reste inférieure au cours du temps à une valeur Hmax avantageusement de l'ordre de 2 fois hobt., et de préférence inférieure à 4 hobt, où hobt est la hauteur de la tête d'obturation 5. De préférence également, la hauteur H sera telle que les grains 35 n'atteignent pas le rebord cylindrique 13, où des effets de voûte pourraient se produire, et telle que la saillie 19 reste immergée dans les grains 35 pendant l'essentiel de la distribution des grains. Si cependant, la hauteur H est telle que des grains 35 atteignent le rebord du cylindre 13, il sera préférable que les inégalités ci-dessus soient vérifiées, et notamment que Hmax < 2 hobt, afin de limiter les risques de formation de voûtes. De manière générale, la tête d'obturation partielle 5 étant requise pour briser d'éventuelles voûtes, elle sera située dans la ou les zones où de telles voûtes sont susceptibles de se constituer, et non en dessous. 7 On a constaté que l'ensemble 1 de distribution permet de réduire fortement, voire de supprimer totalement, les risques de blocage de l'écoulement du matériau granulaire. En outre, ce résultat est atteint de manière simple et économique, puisque le système est passif et ne dépense pas d'énergie pour provoquer par exemple des chocs, des vibrations ou un écoulement d'air. En réalité, la tête 5 qui canalise l'écoulement du matériau sous forme d'une nappe 37 permet d'éviter la formation de voûtes qui s'étendraient dans des plans radiaux contenant l'axe A. De plus, la saillie 19 permet de rompre la symétrie de révolution de la nappe 37 et donc d'éviter la formation de voûte ou de chaînes de force dans des plans orthogonaux à l'axe A. De manière générale, cette rupture de la symétrie de révolution de la nappe 37 peut être obtenue par d'autres moyens qu'une saillie 19. Ainsi, et à titre d'exemple, l'ensemble 1 de la variante de la figure 5 présente un orifice 11 dont le plan est incliné d'un angle 3 par rapport à un plan normal à l'axe A. De manière préférée, l'angle [3 est compris entre 0 et a/2 , les valeurs les plus élevées étant plus favorables à l'écoulement. Dans l'exemple de la figure 5, l'orifice 11 incliné est utilisé en combi- naison avec la saillie 19. Toutefois, dans certaines variantes, l'orifice incliné 11 ou tout autre moyen de rupture de la symétrie de révolution peut être utilisé indépendamment d'une saillie 19. On observera également que, dans les exemples précédents, les moyens de rupture de la symétrie de révolution sont également des moyens de rupture de l'axisymétrie de la nappe 37. Dans certaines variantes, on peut atteindre cet objectif en disposant en plus de la saillie 19 une ou plusieurs autres saillies, par exemple placées à des hauteurs différentes de manière à ce qu'il existe au plus une saillie dans un même plan horizontal. De plus, la saillie 19 peut être présente non pas sur la tête 5 mais sur la surface intérieure du tronçon inférieur 9. De manière plus générale également, on constate que l'utilisation d'une tête 5 d'obturation partielle du tronçon inférieur 9 dru déversoir 3 permet en 8 tant que telle, et indépendamment de la rupture de la symétrie de révolution de la nappe 37, de réduire les risques de blocage de l'écoulement du matériau. Certaines variantes de l'ensemble 1 peuvent donc ne comprendre qu'une tête 5 d'obturation partielle et l'écoulement y est alors assuré sous forme d'une nappe 37 qui présente une symétrie de révolution. De manière générale, le déversoir 3 peut avoir des dimensions très variées, en fonction du domaine dans lequel l'invention est utilisée : mécanique, agroalimentaire, plasturgie, pharmacie... De même, le déversoir peut avoir des formes autres que coniques, tout en restant de préférence convergentes. La forme conique représente toute-fois une réalisation préférentielle
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Cet ensemble (1) de distribution d'un matériau granulaire comprend un déversoir (3) destiné à recevoir le matériau granulaire (35) et dont un tronçon inférieur (9) est muni d'un orifice inférieur d'évacuation (11) au travers duquel le matériau est destiné à s'écouler par gravité. L'ensemble (1) comprend en outre une tête d'obturation partielle (5) qui est engagée dans le tronçon inférieur (9) et délimite avec celui-ci un espace (31) dans lequel le matériau granulaire (35) est destiné à s'écouler en formant une nappe (37) autour de la tête (5).Application, par exemple, aux domaines de l'agro-alimentaire, du génie civil, de la mécanique, de la plasturgie, de la pharmacie...
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1. Ensemble (1) de distribution d'un matériau granulaire, du type comprenant un déversoir (3) destiné à recevoir le matériau granulaire (35) et dont un tronçon inférieur (9) est muni d'un orifice inférieur d'évacuation (11) au travers duquel le matériau est destiné à s'écouler par gravité, caractérisé en ce que l'ensemble (1) comprend en outre une tête d'obturation partielle (5) qui est engagée dans le tronçon inférieur (9) et délimite avec celui-ci un espace (31) dans lequel le matériau granulaire (35) est destiné à s'écouler en formant une nappe (37) autour de la tête (5). 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (19) qui bloquent localement l'écoulement de la nappe (37) en le déviant de part et d'autre. 3. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le tronçon inférieur (9) du déversoir (3) et la tête (5) ont sensiblement des formes symétriques de révolution autour d'un axe (A), et en ce que l'ensemble comprend des moyens (19) pour rompre la symétrie de révolution de l'écoulement en nappe (37). 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que l'orifice (11) est ménagé dans un plan incliné d'un angle (. ) non nul par rapport à un plan orthogonal à l'axe (A). 5. Ensemble selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que l'ensemble (1) comprend un relief prévu sur la tête (5) ou le tronçon inférieur (9) du déversoir (3), lequel relief est disposé au droit de l'espace (31) pour bloquer localement l'écoulement de la nappe (37) et/ou rompre la symétrie de révo- lution de la nappe (37). 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le relief est une saillie (19) prévue sur la tête (5), et en ce que la saillie (19) présente un dégagement inférieur (23) de réception de grains (37) du matériau granulaire (35). 7. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le tronçon inférieur (9) du déversoir a une forme convergeant vers le bas. 8. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la tête d'obturation partielle (5) a une forme convergeant vers le bas. 9. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la tête d'obturation partielle (5) et le tronçon inférieur (9) ont des for- mes sensiblement complémentaires. 10. Ensemble selon les 7 et 8 prises ensemble, caractérisé en ce que le tronçon inférieur (9) du déversoir (3) et la tête d'obturation partielle (5) ont des formes sensiblement coniques. 11. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé 10 en ce que l'ensemble (1) comprend en outre un système (7) de réglage de l'épaisseur (e) de l'espace (31).
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B
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B65
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B65D
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B65D 88
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B65D 88/68,B65D 88/28
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FR2898168
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A1
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PROCEDE DE LUBRIFICATION AU MOYEN D'UNE MATRICE POREUSE COMPRENANT UN LUBRIFIANT, ROULEMENT ET DISPOSITIF DE TRANSMISSION DE COUPLE AINSI LUBRIFIES
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L'invention concerne un procédé de lubrification d'un palier à roulement disposé dans une enceinte d'un système mécanique contenant un lubrifiant, un roulement destiné à être disposé dans une telle enceinte, ainsi qu'un dispositif de transmission de couple comprenant au moins un tel roulement. Dans les réalisations connues, la lubrification des roulements de dispositifs de transmission de couple tels que les boîtes de vitesses de véhicule automobile est assurée par projection, à l'intérieur de l'espace de roulement, de l'huile contenue dans le carter de la boîte, les projections étant provoquées par la rotation d'organes à l'intérieur de ladite boîte. En outre, pour permettre le fonctionnement initial du roulement dans des conditions de lubrification acceptables, l'art antérieur prévoit de disposer une quantité de graisse à l'intérieur de l'espace de roulement. Toutefois, ce type de lubrification pour un roulement de boîte de vitesses présente un certain nombre de limitations, qui sont d'autant plus pénalisantes que la durée de vie du roulement est très fortement dépendante de son état de lubrification en fonctionnement. 20 Parmi ces limitations, on peut citer le fait que la graisse contenue initialement dans l'espace de roulement a tendance à être lavée par les projections d'huile de la boîte. Dans le temps, il en résulte un fonctionnement initial du roulement, notamment à froid, dans des conditions de sous lubrification qui sont critiques 25 pour sa fiabilité. En outre, un lubrifiant assurant un bon fonctionnement d'une boîte de vitesses n'est généralement pas optimal pour la lubrification d'un roulement, et ce d'autant plus que les conditions de fonctionnement d'un roulement de boîte de 30 vitesses sont particulièrement sévères. Enfin, la quantité de lubrifiant reçu par le roulement dépend fortement de son positionnement à l'intérieur du carter de la boîte de vitesses, ce qui dans15 2 certaines intégrations peut conduire à faire fonctionner des roulements en sous lubrification quasi-permanente. Par ailleurs, lorsque le lubrifiant de la boîte de vitesses est pollué, notamment par des particules d'usure, lesdites particules sont introduites par projection du lubrifiant dans l'espace de roulement. Il en résulte la formation d'indentations sur les pistes de roulements, qui peuvent provoquer un écaillage de celles-ci et donc une possible défaillance prématurée du roulement. Pour résoudre ce problème, il a été proposé de réaliser un compromis entre une étanchéité de l'espace de roulement de sorte à empêcher la pénétration des polluants, tout en laissant passer une quantité du lubrifiant de la boîte qui est suffisante pour assurer une lubrification acceptable du roulement. Typiquement, ces solutions prévoient des déflecteurs qui sont agencés pour présenter un jeu précis avec des surfaces des bagues du roulement. Toutefois, se pose le problème de la conservation dans le temps de ce jeu, notamment dans un milieu agressif tel que celui régnant à l'intérieur d'un carter d'une boîte de vitesses. En outre, l'évolution des huiles de boîte de vitesses va dans le sens d'une plus grande fluidité, ce qui complique encore la réalisation pratique du compromis mentionné ci-dessus. L'invention a pour but de surmonter les limitations mentionnées ci-dessus en proposant notamment un procédé qui permet de lubrifier un roulement de boîte de vitesses de façon à la fois autonome et sensiblement indépendante par rapport à la lubrification de ladite boîte, de sorte à s'affranchir des problèmes de pollution du lubrifiant de boîte et à optimiser la lubrification du roulement en fonction de ses contraintes propres de fonctionnement. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de lubrification d'un palier à roulement disposé dans une enceinte d'un système mécanique, ladite enceinte contenant un lubrifiant pour le fonctionnement dudit système, ledit palier comprenant un organe fixe et un organe tournant formant 3 entre eux un espace de roulement dans lequel des corps roulants sont disposés pour permettre la rotation relative desdits organes, ledit procédé prévoyant de disposer dans l'espace de roulement une matrice polymère poreuse qui emprisonne un lubrifiant pour le fonctionnement du palier, ladite matrice poreuse étant prévue pour être en contact avec les corps roulants, au moins sur une partie de leur périphérie. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un roulement destiné à être disposé dans l'enceinte d'un système mécanique en étant lubrifié par mise en oeuvre du tel procédé, ledit roulement comprenant une bague fixe et une bague tournante formant entre elle un espace de roulement dans lequel des corps roulants sont disposés pour permettre la rotation relative desdites bagues, dans lequel au moins un côté de l'espace de roulement est délimité axialement par un moyen formant déflecteur entre l'extérieur du roulement et ledit espace de roulement, ledit espace de roulement comprenant une matrice polymère poreuse qui emprisonne un lubrifiant pour le fonctionnement du roulement, ladite matrice poreuse étant prévue pour être en contact avec les corps roulants, au moins sur une partie de leur périphérie. Selon un troisième aspect, l'invention propose un dispositif de transmission de couple, ledit dispositif comprenant au moins un tel roulement, ledit roulement étant disposé dans un carter contenant un lubrifiant pour ledit dispositif. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit faite en référence aux figures jointes dans lesquelles les figures 1 à 6 sont des représentations en coupe longitudinale partielle d'un roulement selon respectivement un mode de réalisation de l'invention. L'invention concerne un procédé de lubrification d'un palier à roulement disposé 30 dans une enceinte d'un système mécanique, ladite enceinte contenant un lubrifiant pour le fonctionnement dudit système. 4 Dans un exemple de réalisation, le système mécanique est un dispositif de transmission de couple tel qu'une boîte de vitesses de véhicule automobile qui comprend un carter dans lequel un lubrifiant, typiquement une huile, est disposé. De façon principale, le lubrifiant rempli sa fonction relativement aux 5 organes de la boîte de vitesses qui sont en mouvement dans le carter. Toutefois l'invention n'est pas limitée à cet exemple de réalisation particulier, et peut s'appliquer à d'autres systèmes mécaniques qui comprennent une enceinte contenant un lubrifiant pour permettre le mouvement d'organes à 10 l'intérieur de ladite enceinte, en particulier à d'autres dispositifs de transmission de couple. Pour guider la rotation des organes tournants contenus dans le carter, des paliers à roulement sont prévus dans ledit carter, lesdits paliers étant en contact 15 avec le lubrifiant contenu dans ledit carter. A cet effet, les paliers comprennent un organe fixe destiné à être solidarisé à une partie fixe de la boîte de vitesses, par exemple à son carter, et un organe tournant destiné à être solidarisé à un organe tournant contenu dans ledit 20 carter. Les organes fixe et tournant du palier forment entre eux un espace de roulement dans lequel des corps roulants sont disposés pour permettre la rotation relative desdits organes. 25 En relation avec les figures 1 à 6, on décrit un tel palier formé d'un roulement destiné à être disposé dans le carter d'une boîte de vitesses de véhicule automobile. Le roulement comprend une bague extérieure fixe 1, une bague intérieure tournante 2 et des billes 3 disposées dans l'espace de roulement 4. 30 En variante, on peut prévoir des organes, des corps roulants et/ou des espaces de roulements qui présentent des géométries différentes en fonction des contraintes spécifiques de l'application visée. Selon les modes de réalisation représentés, la bague extérieure 1 comprend une gorge la destinée à recevoir un anneau d'arrêt permettant d'immobiliser le roulement dans la boîte de vitesses. Le procédé de lubrification prévoit de disposer dans l'espace de roulement 4 5 une matrice polymère poreuse 5 qui emprisonne un lubrifiant pour le fonctionnement du palier. Selon un mode de réalisation, la matrice polymère poreuse 5 est réalisée à base d'un polymère thermoplastique ou thermodurcissable dans lequel une grande quantité de lubrifiant est mélangée. Le mélange est ensuite introduit dans l'espace de roulement 4 puis réticulé, par exemple par chauffage, pour assurer sa rigidification. On obtient ainsi une matrice polymère 5 qui est figée dans l'espace de roulement 4, ladite matrice comprenant des porosités dans lesquelles le lubrifiant est emprisonné. Dans un exemple de réalisation, le polymère est à base de polyéthylène et le lubrifiant est une huile, une graisse ou un mélange d'une huile et d'une graisse. En dosant la quantité de mélange introduit dans l'espace de roulement 4, il est possible de mettre en contact la matrice poreuse 5 avec les corps roulants 3, au moins sur une partie de leur périphérie. Selon une réalisation particulière, la matrice poreuse 5 est prévue pour enrober au moins la surface libre des corps roulants 3. En particulier, la matrice poreuse 5 peut être prévue pour comprendre un corps annulaire dans lequel les corps roulants 3 sont enrobés. Lors du fonctionnement du roulement, l'invention permet d'alimenter en lubrifiant les corps roulants 3 au plus près du contact de roulement, et ce sans risque d'éjection du lubrifiant en dehors de l'espace de roulement 4. Le roulement est donc autonome relativement à sa lubrification. En outre, le remplissage au moins partiel de l'espace de roulement 4 avec la matrice polymère 5 permet de limiter les rentrées d'huile de boîte dans ledit espace, limitant ainsi les détériorations potentielles qui pourraient être30 6 provoquées par des polluants contenus dans ladite huile. Selon une réalisation particulière, la matrice poreuse 5 est prévue pour remplir sensiblement tout l'espace de roulement 4. Par ailleurs, la disposition du lubrifiant du roulement dans la matrice poreuse 5 permet de protéger ledit lubrifiant de l'extérieur, de sorte notamment à éviter son lavage par l'huile de boîte. La matrice poreuse 5 forme donc réserve de lubrifiant pour le roulement, et ce tout au long de sa durée de vie. En outre, on peut choisir un lubrifiant de roulement qui est optimal pour cette utilisation, sans contrainte relativement à la lubrification de la boîte ou à une interaction avec le lubrifiant de ladite boîte. En particulier, on peut prévoir une boîte de vitesses dans laquelle le lubrifiant emprisonné dans la matrice poreuse 5 est différent de celui contenu dans le 15 carter. Par ailleurs, l'utilisation d'une matrice poreuse 5 peut permettre à l'huile de boîte d'atteindre le contact de roulement par capillarité sans laisser passer les polluants. Ainsi, le mélange entre l'huile de boîte et le lubrifiant contenu dans la 20 matrice poreuse 5 peut être choisi pour améliorer le fonctionnement du palier. En outre, en fonction des applications visées, on peut choisir un couple polymère ù lubrifiant parmi un grand nombre de combinaisons, ce qui rend le procédé de lubrification particulièrement polyvalent. 25 En relation avec les figures 1 à 6, on décrit six modes de réalisation d'un roulement pour boîte de vitesses, dans lequel au moins un coté de l'espace de roulement 4 est délimité axialement par un moyen formant déflecteur 6 entre l'extérieur du roulement et ledit espace de roulement. Le moyen déflecteur 6 30 permet notamment de limiter le contact direct entre le lubrifiant de la boîte et les pistes de roulement prévues sur chacune des bagues 1, 2. En particulier, le moyen déflecteur 6 permet de filtrer les éventuels polluants contenus dans le lubrifiant de boîte de sorte à limiter leur introduction dans l'espace de roulement 4. Ainsi, le moyen déflecteur 6 permet de limiter, en combinaison avec la matrice poreuse 5, les interactions néfastes entre l'intérieur du carter et l'espace de roulement 4, notamment relativement à leur lubrifiant respectif. En particulier, les polluants sont filtrés par le moyen déflecteur 6 et la matrice poreuse 5 empêche le contact entre lesdits polluants et les pistes de roulement. Sur les figures 1 et 2, l'espace de roulement 4 est délimité axialement de chaque côté respectivement par un joint comprenant une armature fixe 7 solidaire de la bague fixe 1 et, surmoulée sur ladite armature, une lèvre souple 8 en contact frottant sur la bague tournante 2. Selon ces réalisations, la lèvre forme moyen déflecteur 6 en ce qu'elle vise à limiter les échanges entre l'extérieur du roulement et l'espace de roulement 4, notamment en empêchant le passage des corps solides. Toutefois, compte tenue de la fluidité de l'huile de boîte, la lèvre 8 en contact frottant peut laisser passer une partie du lubrifiant liquide. Sur la figure 1, la matrice poreuse 5 est agencée pour enrober la périphérie des corps roulants 3, au voisinage des pistes de roulements qui sont formées sur chacune des bagues. Sur la figure 2, la matrice poreuse 5 est agencée pour enrober la surface libre des corps roulants 3. Sur les figures 3 à 5, au moins l'un des joints est remplacé par un moyen déflecteur 6 formé sur un bord extérieur d'une partie de la cage de rétention 9 30 des corps roulants 3 dans l'espace de roulement 4. A cet effet, la cage 9 est réalisée selon l'enseignement du document FR-2 787 530, à savoir comprenant un corps annulaire pourvu de logements en 8 forme de calotte hémisphérique débouchant sur un bord transversal dudit corps, l'autre bord comportant un déflecteur annulaire 9a s'étendant généralement radialement. Selon cette réalisation, il est possible d'ajuster la disposition relative du déflecteur 9a et des bagues 1, 2 pour contrôler le passage du lubrifiant de la boîte à l'intérieur de l'espace de roulement 4. En particulier, les jeux entre le déflecteur 9a et les surfaces des bagues 1, 2 disposées en regard peuvent être ajustés pour limiter le passage des polluants contenus dans l'huile de boîte. Cette réalisation, en combinaison avec la présence de la matrice poreuse 5 dans l'espace de roulement 4, permet de protéger le roulement en évitant tout contact entre les polluants et les pistes de roulement. En outre, on peut prévoir de renforcer au moins l'une des bagues 1, 2 du roulement pour, au cas où un tel contact se produirait, limiter les dégâts occasionnés. En particulier, un tel renforcement peut être obtenu par traitement spécifique d'au moins la surface de l'acier formant la bague 1, 2, par exemple par traitements thermiques, mécaniques ou thermochimiques connus. Sur la figure 3, l'espace de roulement 4 est délimité axialement par un joint conforme à celui des figures 1 et 2, et un corps annulaire comprenant un déflecteur 9a. Dans cette réalisation, la matrice poreuse 5 remplit sensiblement tout l'espace de roulement 4. Sur la figure 4, l'espace de roulement 4 est délimité d'un seul coté par un déflecteur 9a conformément à la figure 3. Ainsi, du coté opposé au déflecteur 9a, seule la matrice poreuse 5 assure la protection de l'espace de roulement 4. Pour ce faire, la matrice poreuse 5 est prévue pour enrober toute la surface libre des corps roulants 3, y compris la partie disposée en regard du déflecteur 9a. Sur la figure 5, la cage de rétention est formée de deux corps pourvus chacun d'un déflecteur 9a, lesdits corps coopérant pour former des logements dans 9 lesquels les corps roulants 3 sont retenus. Cette figure montre un remplissage total de l'espace de roulement 4 avec la matrice poreuse 5, depuis un déflecteur 9a jusqu'à l'autre déflecteur 9a. La figure 6 représente un mode de réalisation dans lequel la matrice poreuse 5 comprend un corps annulaire sur chacun des bords extérieurs duquel un moyen formant déflecteur 5a est réalisé. En variante, on peut prévoir de réaliser un moyen déflecteur 5a sur un seul des bords de la matrice poreuse 5, l'autre coté de l'espace 4 pouvant être équipé conformément à l'un quelconque des modes 1 o de réalisation précédents. Selon la figure 6, la matrice poreuse 5 permet, par sa présence dans la totalité de l'espace de roulement 4, d'éviter l'introduction d'éléments extérieurs dans l'espace de roulement. En outre, la matrice poreuse 5 intègre, en une même 15 pièce, la fonction déflecteur 6 de sorte à limiter le contact direct entre le lubrifiant de la boîte et la zone de la matrice 5 qui est disposée au voisinage des pistes de roulements
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L'invention concerne un procédé de lubrification d'un palier à roulement disposé dans une enceinte d'un système mécanique, ladite enceinte contenant un lubrifiant pour le fonctionnement dudit système, ledit palier comprenant un organe fixe (1) et un organe tournant (2) formant entre eux un espace de roulement (4) dans lequel des corps roulants (3) sont disposés pour permettre la rotation relative desdits organes, ledit procédé prévoyant de disposer dans l'espace de roulement (4) une matrice polymère poreuse (5) qui emprisonne un lubrifiant pour le fonctionnement du palier, ladite matrice poreuse étant prévue pour être en contact avec les corps roulants (3), au moins sur une partie de leur périphérie. L'invention concerne également un roulement destiné à être disposé dans une telle enceinte, ainsi qu'un dispositif de transmission de couple comprenant au moins un tel roulement.
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1. Procédé de lubrification d'un palier à roulement disposé dans une enceinte d'un système mécanique, ladite enceinte contenant un lubrifiant pour le fonctionnement dudit système, ledit palier comprenant un organe fixe (1) et un organe tournant (2) formant entre eux un espace de roulement (4) dans lequel des corps roulants (3) sont disposés pour permettre la rotation relative desdits organes, ledit procédé prévoyant de disposer dans l'espace de roulement (4) une matrice polymère poreuse (5) qui emprisonne un lubrifiant pour le fonctionnement du palier, ladite matrice poreuse étant prévue pour être en contact avec les corps roulants (3), au moins sur une partie de leur périphérie. 2. Procédé de lubrification selon la 1, dans lequel la matrice poreuse (5) est prévue pour enrober la surface libre des corps roulants (3). 3. Procédé de lubrification selon la 2, dans lequel la matrice poreuse (5) est prévue pour comprendre un corps annulaire dans lequel les corps roulants (3) sont enrobés. 20 4. Procédé de lubrification selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la matrice poreuse (5) est prévue pour remplir sensiblement tout l'espace de roulement (4). 5. Procédé de lubrification selon l'une quelconque des 1 à 4, 25 dans lequel le lubrifiant pour le fonctionnement du palier est choisi parmi une huile, une graisse ou un mélange d'une huile et d'une graisse. 6. Roulement destiné à être disposé dans l'enceinte d'un système mécanique en étant lubrifié par mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 30 1 à 5, ledit roulement comprenant une bague fixe (1) et une bague tournante (2) formant entre elle un espace de roulement (4) dans lequel des corps roulants (3) sont disposés pour permettre la rotation relative desdites bagues, dans lequel au moins un côté de l'espace de roulement (4) est délimité15 11 axialement par un moyen formant déflecteur (6) entre l'extérieur du roulement et ledit espace de roulement, ledit espace de roulement comprenant une matrice polymère poreuse (5) qui emprisonne un lubrifiant pour le fonctionnement du roulement, ladite matrice poreuse étant prévue pour être en contact avec les corps roulants (3), au moins sur une partie de leur périphérie. 7. Roulement selon la 6, dans lequel le moyen formant déflecteur (6, 9a) est réalisé sur un bord extérieur d'au moins une partie d'une cage de rétention (9) des corps roulants (3) dans l'espace de roulement (4). 8. Roulement selon la 6, dans lequel la matrice poreuse (5) comprend un corps annulaire sur au moins un bord extérieur duquel le moyen formant déflecteur (6, 5a) est réalisé. 15 9. Dispositif de transmission de couple, ledit dispositif comprenant au moins un roulement selon l'une quelconque des 6 à 8, ledit roulement étant disposé dans un carter contenant un lubrifiant pour ledit dispositif. 10. Dispositif de transmission de couple selon la 9, dans laquelle 20 le lubrifiant emprisonné dans la matrice poreuse (5) est différent de celui contenu dans le carter.10
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F
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F16
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F16C,F16H
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F16C 33,F16H 57
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F16C 33/66,F16H 57/04
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FR2889286
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A1
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STRUCTURE DE MAINTIEN D'UN COLLIER DE SERRAGE DE TUYAU SOUPLE
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La présente invention concerne une pour positionner et maintenir le collier de serrage sur un péri-mètre extérieur d'une partie d'extrémité d'un tuyau sou- pie. Le collier de serrage est utilisé, par exemple, pour le raccordement d'un tuyau souple pour carburant et d'un tube dans un véhicule à moteur. Dans une tuyauterie de carburant d'un véhicule à moteur, par exemple, afin d'établir une communication entre des tubes, on utilise un tuyau souple pour carburant constitué de caoutchouc ou d'élastomère, incluant une couche imperméable au carburant. Un trajet de carburant est formé entre les tubes en agençant chaque partie d'extrémité du tuyau souple pour carburant sur un périmè- tre extérieur du tube. Afin d'empêcher une fuite de carburant dans la zone de liaison entre le tuyau souple pour carburant et le tube, un anneau d'étanchéité est disposé dans un péri-mètre intérieur du tuyau souple pour carburant pour four- nir un joint entre eux. Et, afin d'empêcher que le tuyau souple pour carburant ne soit séparé du tube, le tuyau souple pour carburant est agencé de manière serrée sur un périmètre extérieur du tube. Cependant, contrairement au cas d'un tube de résine, une résistance de fixation suffisante par rapport au tube ne peut pas être attendue du tuyau souple pour carburant lui-même qui est constitué de caoutchouc ou d'élastomère. Donc, dans une structure de raccordement utilisée de manière typique, un collier de serrage est agencé sur un périmètre extérieur d'une par- tie d'extrémité du tuyau souple pour carburant, et le tuyau souple pour carburant est serré et fixé sur le tube par le collier de serrage (voir par exemple le Brevet JP-A 2003-314 759). Un collier de serrage destiné à fixer de ma- nière ferme le tuyau souple pour carburant sur le tube comporte un corps de collier annulaire, et une partie d'actionnement pour contracter et agrandir diamétralement le corps de collier. La partie d'actionnement a, par exemple, la forme d'une vis d'actionnement. Lorsque ce collier de serrage est utilisé, le corps de collier dans un état agrandi diamétralement est agencé de manière préparée sur une partie de montage de collier de serrage d'une partie d'extrémité du tuyau souple tout en étant positionné dans une direction longitudinale du tuyau sou- pie, et ensuite, le tuyau souple pour carburant muni du collier de serrage est agencé sur le tube. Après ceci, le corps de collier est contracté diamétralement, par exemple en mettant en rotation la vis d'actionnement à l'aide d'un tournevis électrique ou d'un tournevis pneumatique, pour serrer le tuyau souple pour carburant sur le tube. De cette manière, le travail de raccordement peut être effectué de manière relativement facile. Par ailleurs, par exemple, dans le collier de serrage ayant une vis d'actionnement, il est nécessaire de tourner le collier de serrage sur le périmètre extérieur de la partie d'extrémité du tuyau souple pour positionner la vis d'actionnement dans une position circonférentielle prédéterminée lorsque la vis d'actionnement est mise en rotation, ou de maintenir le collier de serrage de manière non-rotative ou ne pouvant pas tourner alors que le corps de collier est contracté diamétralement par mise en rotation de la vis d'actionnement. Ainsi, fonda-mentalement, le travail de raccordement nécessite les deux mains. Cependant, dans de nombreux cas, le travail de raccordement du tuyau souple pour carburant et du tube est effectué dans un compartiment moteur étroit où les pièces sont agencées de manière serrée et il n'est pas permis de faire le travail de raccordement en utilisant librement les deux mains. Donc, ceci gêne considérable- ment un opérateur devant serrer le collier de serrage. En tant que technique pour éliminer un tel inconvénient, par exemple, le brevet JP-A 4-194 486 décrit une structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple où une saillie faisant saillie dans une direction longitudinale d'un tuyau souple est agencée sur un corps de collier, à proximité d'une vis d'actionnement, et une découpe est formée dans un périmètre extérieur d'une partie d'extrémité du tuyau souple sur une extrémité longitudinale intérieure pour recevoir la sail- lie. Ceci permet de positionner le collier de serrage de tuyau souple dans une direction circonférentielle par rapport au tuyau souple. De cette manière, lorsque la vis d'actionnement est mise en rotation pour contracter diamétralement le corps de collier, les deux parties d'extrémité du corps de collier se déplacent de manière relative dans des di-rections circonférentiellement opposées, et une zone de recouvrement des deux parties d'extrémité devient graduellement plus longue. Donc, dans une structure de main- tien où une partie d'accouplement anti- rotation telle qu'une partie en saillie faisant saillie dans la direction longitudinale du tuyau souple est formée sur le corps de collier, lorsque le tuyau souple est serré sur le tube en contractant diamétralement le corps de col- lier, la partie d'accouplement anti-rotation tend à bouger de manière à être déplacée dans la direction circonférentielle, et, par exemple, la partie d'accouplement anti-rotation est appuyée contre une paroi latérale de la découpe qui reçoit la partie d'accouplement an- tirotation. Et, par exemple, lorsque la paroi latérale de la découpe est poussée fermement par la partie d'accouplement anti-rotation, une partie du tuyau souple proche de la paroi latérale ou une partie d'extrémité du tuyau souple est déformée de manière non-uniforme dans une direction de compression, par exemple, radialement vers l'extérieur. Cette déformation est provoquée autour de la découpe dans le tuyau souple ou la partie d'extrémité du tuyau souple c'est-à-dire sur une extrémité longitudinalement intérieure par rapport à la partie de mon- tage de collier de serrage. Malheureusement, dans de nombreux cas, un anneau d'étanchéité est disposé sur l'extrémité longitudinalement intérieure par rapport à la partie de montage de collier de serrage. Donc, il y a un risque que la propriété d'étan- chéification de l'anneau d'étanchéité soit partiellement diminuée du fait de la déformation du tuyau ou de la partie d'extrémité du tuyau lorsque le corps de collier est contracté diamétralement. En résultat, un serrage du col-lier de serrage n'assure pas une propriété d'étanchéifi- cation suffisante entre le tuyau souple et le tube. A ce titre, le brevet JP-A 4-194 486 décrit qu'une structure de maintien est construite dans la partie de montage de collier de serrage de la partie d'extrémité du tuyau souple. Cependant, même dans cette construction, il y a un risque que la partie d'extrémité du tuyau souple soit soumise à une déformation qui peut entraîner une propriété d'étanchéification diminuée lorsque le corps de col-lier est contracté diamétralement. Dans les circonstances décrites ci-dessus, c'est un but de la présente invention de fournir une structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple où le collier de serrage peut être positionné et maintenu dans une direction circonférentielle par rapport à un tuyau souple, sans craindre qu'une propriété d'étan- chéification entre le tuyau souple et le tube ne soit détériorée. Pour aboutir au but qui précède, conformément à la présente invention, il est fourni une nouvelle structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple. Dans la nouvelle structure de maintien du collier de ser- rage de tuyau souple, le collier de serrage a un corps de collier annulaire destiné à être agencé sur une partie de montage de collier de serrage d'une partie d'extrémité d'un tuyau souple, et par exemple le corps de collier est configuré de manière à serrer la partie de montage de collier de serrage par contraction diamétrale. La structure de maintien comporte une partie d'accouplement anti-rotation formée sur le corps de collier, et une partie de maintien d'accouplement agencée sur le tuyau sou- pie. La partie de maintien d'accouplement vient en prise avec la partie d'accouplement anti-rotation dans une di-rection circonférentielle lorsque le corps de collier est agencé sur la partie de montage de collier de serrage, et par conséquent le collier de serrage de tuyau souple (par exemple le collier de serrage de tuyau souple pouvant tourner par rapport à la partie de montage de collier de serrage) est positionné et maintenu circonférentiellement par rapport au tuyau souple. Une telle partie de maintien d'accouplement est agencée sur une partie de bord d'ex- trémité du tuyau souple, par exemple, sur une partie d'extrémité d'une extrémité longitudinalement extérieure du tuyau souple par rapport à la partie de montage de collier de serrage. Ici, la partie de maintien d'accouplement est agencée, par exemple, sur une extrémité ion- gitudinalement extérieure de la partie de montage de col-lier de serrage ou une extrémité longitudinalement extérieure par rapport à la partie de montage de collier de serrage. Le collier de serrage peut être muni d'une vis d'actionnement pour contracter ou agrandir diamétralement le corps de collier, et la partie d'accouplement anti-rotation peut être agencée sur le corps de collier, par exemple, à proximité de la vis d'actionnement. Et, la partie d'accouplement anti-rotation peut être agencée, par exemple, dans un boîtier de collier formé dans le corps de collier pour recevoir la vis d'actionnement. La vis d'actionnement peut être agencée sur une partie d'extrémité circonférentielle (par exemple une première partie d'extrémité circonférentielle) du corps de collier, par exemple, de manière à s'étendre dans une direction tangentielle du corps de collier. De plus, la partie d'accouplement anti-rotation peut être conçue de manière à faire saillie à partir du corps de collier dans une di-rection longitudinale du tuyau souple, en direction d'un bord d'extrémité du tuyau souple, ou longitudinalement vers l'extérieur. Dans un périmètre intérieur d'une partie d'extrémité du tuyau souple, un élément d'étanchéité, ou une partie d'étanchéification, est fourni. L'élément d'étanchéité, ou la partie d'étanchéification, peut être agencé sur une extrémité longitudinalement intérieure par rapport à la partie de montage de collier de serrage. Dans cette construction, lorsque la partie d'accouplement anti-rotation est déplacée dans une direction circonférentielle et vient en contact de manière ferme contre la partie de maintien d'accouplement, le tuyau souple est déformé uniquement dans une zone limitée du tuyau souple, c'est-à-dire un bord d'extrémité, une partie de bord d'extrémité ou une zone de bord d'extrémité du tuyau souple ou d'une partie d'extrémité du tuyau souple. Cet agencement empêche que la propriété d'étanchéification de l'élément d'étanchéité tel qu'un anneau d'étanchéité dis-posé dans le périmètre intérieur du tuyau souple, ou de la partie d'étanchéification, soit partiellement diminuée. La partie de montage de collier de serrage est si-tuée, par exemple, entre la partie de maintien d'accou- pleurent ou la partie de bord d'extrémité sur une extrémité longitudinalement extérieure du tuyau souple et une zone d'étanchéification (une zone où l'élément d'étanchéité, ou la partie d'étanchéification, est agencé) sur une extrémité longitudinalement intérieure de celui-ci. La partie de maintien d'accouplement peut avoir la forme d'une découpe ou d'un évidement (incluant une partie découpée ou une zone découpée) formé dans la partie de bord d'extrémité du tuyau souple. Cette construc- tion empêche la formation d'une partie en saillie diamétralement longue sur le tuyau souple ou la partie d'extrémité du tuyau souple ayant la partie de maintien d'accouplement. Une poutre ou pièce d'écartement, ou une entretoise ou pièce d'écartement empêchant une ouverture (un élément de corde ou de bande) est agencée en pont dans la découpe, par exemple, est agencé d'un seul tenant en pont dans la découpe (ou l'évidement). Lorsque la dé-coupe est dure à ouvrir, une déformation de la partie de bord d'extrémité du tuyau souple peut être efficacement empêchée. La poutre est agencée, par exemple, dans la dé-coupe. Lorsque le corps de collier serre la partie de montage de collier de serrage, par exemple, la partie de montage de collier de serrage devient légèrement plus longue dans une direction axiale ou une direction longitudinale, et la partie de bord d'extrémité est déplacée dans la direction longitudinale. Donc, lorsque le corps de collier est agencé sur la partie de montage de collier de serrage et une partie de la partie d'accouplement anti-rotation venant en prise avec la découpe est proche de l'entretoise, une contraction diamétrale du corps de collier peut mettre en contact la partie d'accouplement anti-rotation avec l'entretoise et par conséquent l'entretoise peut être détériorée. Afin d'empêcher un tel inconvénient, de préférence l'entretoise est agencée dans une extrémité longitudinalement intérieure de la découpe, et la partie d'accouplement anti-rotation est conçue pour venir en prise avec une extrémité longitudinalement extérieure de la découpe lorsque le corps de collier est agencé sur la partie de montage de collier de serrage. Ou, la partie d'accouplement anti-rotation est conçue pour ne pas venir en contact avec la poutre lorsque le corps de collier est contracté diamétralement de manière à serrer la partie de montage de collier de serrage. Une partie en saillie, faisant saillie dans une direction longitudinale peut être formée sur un bord d'extrémité du tuyau souple, et la partie de maintien d'accouplement peut être formée dans la partie en saillie. Dans cet agencement, une déformation provoquée sur le tuyau souple ou la partie d'extrémité du tuyau souple alors qu'il est contracté diamétralement peut être limitée dans la partie en saillie ou principalement dans la partie en saillie. Dans une autre structure de maintien d'un col- lier de serrage de tuyau souple selon la présente invention, le collier de serrage a aussi un corps de collier annulaire à agencer sur une partie de montage de collier de serrage d'une partie d'extrémité d'un tuyau souple, et, par exemple, le corps de collier est aussi configuré de manière à serrer la partie de montage de collier de serrage par contraction diamétrale. L'autre structure de maintien comporte aussi une partie d'accouplement antirotation formée sur le corps de collier, et une partie de maintien d'accouplement agencée sur le tuyau sou- ple de manière à venir en prise avec la partie d'accouplement anti-rotation dans une direction circonférentielle lorsque le corps de collier est agencé sur la partie de montage de collier de serrage. Le corps de collier a une première partie d'extrémité circonférentielle et une autre partie d'extrémité circonférentielle, et est muni d'une vis d'actionnement sur l'autre partie d'extrémité circonférentielle pour contracter et agrandir diamétralement le corps de collier par mise en prise avec la première partie d'extrémité circonférentielle ou une pre- mière zone d'extrémité circonférentielle (une zone de la première partie d'extrémité circonférentielle et une partie adjacente à la première partie d'extrémité circonférentielle). La vis d'actionnement est agencée de manière à s'étendre ou être située dans une direction tangen- tielle ou généralement dans la direction tangentielle du corps de collier. La partie de maintien d'accouplement comporte une paire de parties latérales selon une disposition espacée circonférentiellement, face à face l'une par rapport à l'autre. La partie de maintien d'accouple- ment est formée de manière à positionner la partie d'accouplement anti-rotation dans la direction circonférentielle tout en recevant la partie d'accouplement anti-rotation de manière mobile dans la direction circonférentielle entre la paire de parties latérales. Et, la distance circonférentielle entre la paire de parties latérales est fixée de manière à positionner la partie d'accouplement anti-rotation à mi-chemin entre la paire de parties latérales lorsque le corps de collier est contracté diamétralement pour serrer la partie de montage de collier de serrage en mettant en rotation la vis d'actionnement. La vis d'actionnement peut être formée pour avoir une tête et une partie d'extrémité d'attaque (par exemple une partie d'extrémité d'attaque constituée d'une partie filetée) et peut être agencée en ayant la tête si-tuée du côté du milieu circonférentiel du corps de col-lier (du côté du milieu de la longueur du corps de col-lier dans son état aplati) par rapport à la partie d'ex- trémité d'attaque. Et, la partie d'accouplement anti-rotation peut être formée sur une première partie de côté circonférentiel du corps de collier, par exemple, une partie du corps de collier située d'un côté dirigé vers la première partie d'extrémité circonférentielle par rapport au milieu circonférentiel ou à une partie de mi-lieu circonférentiel, et qui est déplacée en direction de la vis d'actionnement lorsque le corps de collier est diamétralement contracté, ou une partie définie par la première partie d'extrémité circonférentielle et la partie du corps de collier qui est déplacée en direction de la vis d'actionnement lorsque le corps de collier est diamétralement contracté. La mise en prise circonférentielle entre la partie de maintien d'accouplement (plus spécifiquement les parties latérales) et la partie d'accouplement anti- rotation (par exemple faisant saillie à partir du corps de collier dans une direction opposée par rapport au bord d'extrémité du tuyau souple), ou une fonction de positionnement circonférentiel de la partie de maintien d'accouplement par rapport à la partie d'accouplement anti- rotation sert à positionner et maintenir le collier de serrage (par exemple un collier de serrage de tuyau souple pouvant tourner) dans la direction circonférentielle par rapport au tuyau souple. La partie de maintien d'accouplement est agencée, par exemple, sur une extrémité longitudinalement intérieure de la partie de montage de collier de serrage ou une extrémité longitudi- nalement intérieure par rapport à la partie de montage de collier de serrage. La vis d'actionnement est disposée, par exemple, le long du corps de collier. Dans cet agencement, le corps de collier est agencé de manière lâche sur la partie de montage de collier de serrage de manière à tourner dans la direction circonférentielle. Par conséquent, lorsqu'un tournevis (par exemple un tournevis électrique) est appuyé sur la tête (qui est agencée sur une extrémité opposée à la partie d'extrémité d'attaque) pour contracter diamétralement le corps de collier et serrer la partie de montage de collier de serrage, même si la partie d'accouplement anti-rotation initialement ne vient pas en butée avec la partie latérale (par exemple la paroi latérale) située en aval en termes de direction de la force de rotation appliquée au corps de collier par le tournevis, la partie d'accouplement anti-rotation est poussée contre la partie latérale aval. Alors, la vis d'actionnement est mise en rotation, et le corps de col- lier est contracté diamétralement. Ici, si le corps de collier ne tourne pas, la partie d'accouplement anti-rotation est déplacée vers la vis d'actionnement, et déplacée de manière à s'éloigner de la partie latérale aval ou de la partie latérale contre laquelle la partie d'accouplement anti-rotation a été poussée. Mais, en fait, puisque le corps de collier peut encore tourner ou être mis en rotation dans la direction circonférentielle, la partie d'accouplement anti-rotation est poussée en continu contre cette partie latérale (la partie latérale aval) sous une pression exercée par le tournevis. Cependant, lorsque le corps de collier est diamétralement contracté pour commencer à serrer la partie de montage de collier de serrage, le corps de collier ne peut pas ou ne peut pratiquement pas tourner dans la direction circonférentielle même sous la pression exercée par le tournevis. Par conséquent, lorsque la vis d'actionnement est mise encore plus en rotation, la partie d'accouplement anti-rotation est déplacée et de manière à s'éloigner de la partie latérale aval contre laquelle la partie d'accouplement anti-rotation est poussée. Donc, la partie d'accouplement anti-rotation est construite de manière à ne pas permettre la mise en butée de la partie latérale si-tuée à l'opposé de la partie latérale contre laquelle la partie d'accouplement anti-rotation a été poussée ou de la partie latérale située en amont en termes de direction de force de rotation appliquée au corps de collier par le tournevis, jusqu'à ce que l'opération consistant à contracter diamétralement le corps de collier soit terminée. Dans cette construction, on peut empêcher de manière efficace une déformation du tuyau souple provoquée pendant la fixation de manière fixe du collier de serrage de tuyau souple sur la partie de montage de collier de ser- rage. Ici, la partie d'accouplement anti-rotation est si-tuée à mi-chemin entre les deux parties latérales, c'est-à-dire que la partie d'accouplement antirotation ne vient pas en butée ou n'est pas poussée contre l'une ou l'autre des parties latérales, lorsque l'opération de contraction diamétrale du collier de serrage est terminée. Le corps de collier peut avoir la forme d'une bande de serrage, et la bande de serrage peut être cons- truite de manière à être contractée ou agrandie diamétralement en ajustant la longueur de chevauchement ou la longueur de croisement de parties d'extrémité circonférentiellement opposées ou de la première zone d'extrémité circonférentielle et de l'autre zone d'extrémité cir- conférentielle (une zone de l'autre partie d'extrémité circonférentielle et une partie adjacente à l'autre partie d'extrémité circonférentielle), de celle-ci. La bande de serrage peut être constituée d'une bande métallique ou d'un câble métallique (par exemple deux câbles agencés selon une disposition espacée sensiblement parallèle). De la sorte, il est considérablement difficile de contracter diamétralement le corps de collier de manière raisonnable par mise en rotation de manière correcte de la vis d'actionnement. Lorsque le corps de col- lier est diamétralement contracté sur un degré supérieur, il est à craindre qu'une partie d'extrémité du tuyau souple soit détériorée. D'autre part, lorsque le collier est diamétralement contracté dans un degré moindre, les conditions de fixation ou la propriété d'étanchéification entre le tuyau souple et le tube deviennent insuffisantes. Donc, de préférence, la bande de serrage est agencée sur l'autre partie de côté circonférentiel (une partie de la bande de serrage du côté dirigé vers l'autre partie d'extrémité circonférentielle par rapport au milieu cir- conférentiel ou à une partie circonférentielle médiane, ou une partie opposée à la première partie de côté circonférentiel), l'autre zone d'extrémité circonférentielle ou un côté de milieu circonférentiel de l'autre partie de côté circonférentiel par rapport à la vis d'actionnement, ayant une butée ou un repère pour empêcher que la bande de serrage ne soit trop contractée diamétralement. La bande de serrage est à contracter diamétralement pour serrer correctement la partie de montage de collier de serrage en mettant en rotation la vis d'actionnement jus- qu'à ce qu'un bord circonférentiel de la bande de serrage vienne en butée contre la butée ou atteint la position du repère. Ici, la distance circonférentielle entre les deux parties latérales est fixée de manière à ne pas permettre que la partie d'accouplement anti-rotation vienne en bu- tée la partie latérale située en vis-à-vis de la partie latérale contre laquelle la partie d'accouplement anti-rotation a été poussée ou la partie latérale située en amont lorsque le premier bord circonférentiel de la bande de serrage vient en butée avec la butée ou atteint la po- sition du repère. En d'autres termes, la partie d'accouplement anti-rotation est située à mi- chemin entre les deux parties latérales lorsque le premier bord circonférentiel de la bande de serrage vient en butée avec la butée ou atteint la position du repère. Une telle construc- tion ne permet pas à la partie d'accouplement anti-rotation de venir en butée contre la partie latérale située en vis-à-vis de la partie latérale contre laquelle la partie d'accouplement anti-rotation a été poussée ou la partie latérale amont lorsque la bande de serrage, ou le corps de collier, est diamétralement contractée pour serrer la partie de montage de collier de serrage par mise en rotation de la vis d'actionnement. Avec la structure de maintien du collier de serrage de tuyau souple selon la présente invention, le collier de serrage de tuyau souple peut être agencé et positionné sur le tuyau souple de manière à ne pas être déplacé dans la direction circonférentielle jusqu'à ce que le collier de serrage de tuyau souple soit serré sur le tuyau souple. Et, le serrage du tuyau souple peut être terminé sans détériorer une propriété d'étanchéification entre le tuyau souple et le tube. On va maintenant décrire les modes préférés de réalisation de la présente invention, en détail, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un tuyau souple destiné à la construction d'une structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon la présente invention, - la figure 2 est une vue en perspective repré- sentant un tuyau souple ayant un collier de serrage, le collier de serrage de tuyau souple étant agencé sur le tuyau souple, - la figure 3 est une vue latérale du tuyau ayant le collier de serrage, - la figure 4 est une vue à plus grande échelle représentant une zone d'une partie de maintien d'accouplement, - la figure 5 est une vue latérale représentant un état du tuyau souple muni du collier de serrage après que le collier de serrage de tuyau souple ait été serré sur le tuyau, - la figure 6 est une vue de dessus représentant l'état du tuyau souple muni d'un collier de serrage après que le collier de serrage de tuyau souple ait été serré sur le tuyau, - la figure 7 est une vue en perspective d'un autre tuyau souple destiné à la construction d'une autre structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon la présente invention, - la figure 8 est une vue en perspective représentant l'autre tuyau souple muni d'un collier où l'autre collier de serrage de tuyau souple est agencé sur l'autre tuyau souple, - la figure 9 est une vue latérale de l'autre tuyau souple muni d'un collier de serrage, - la figure 10(a) est une vue destinée à expliquer le déplacement d'une partie d'accouplement anti-rotation lorsque l'autre collier de serrage de tuyau souple est contracté diamétralement, et représentant l'état de la partie d'accouplement anti-rotation avant que l'autre tuyau souple ne soit serré, - la figure 10(b) est une vue destinée à expliquer le déplacement d'une partie d'accouplement anti-rotation lorsque l'autre collier de serrage de tuyau souple est contracté diamétralement, et représentant l'état de la partie d'accouplement anti-rotation après que l'autre tuyau souple ait été serré. Un tuyau souple 1 représenté sur les figures 1 et 2 est adapté pour une tuyauterie de carburant située aux alentours d'un réservoir de carburant d'un véhicule à moteur. Le tuyau souple 1 a un corps de tuyau souple imperméable au carburant 3 et une partie d'adaptation 5 formée d'un seul tenant sur une partie d'extrémité du corps de tuyau souple 3. Le corps detuyau souple 3 est constitué principalement d'une couche de caoutchouc. Un collier de serrage de tuyau souple 7 est monté sur la partie d'adaptation 5 du tuyau souple 1 ainsi construit, et par conséquent on obtient un tuyau souple avec collier de serrage 9. La partie d'adaptation 5 du tuyau souple 1 a une partie de serrage ou une partie destinée à être serrée 11 sur son extrémité longitudinalement extérieure, et une partie d'étanchéification 13 sur son extrémité longitudinalement intérieure. La partie de serrage 11 comporte une partie de montage de collier de serrage 15 sur son extrémité longitudinalement intérieure, et une partie de bord d'extrémité 17 sur son extrémité longitudinalement extérieure, qui définit une partie de bord d'ouverture. La partie d'étanchéification 13 est conçue de manière à être surélevée radialement vers l'extérieur sur toute sa circonférence, ou de manière à avoir une surface périphérique extérieure surélevée radialement vers l'extérieur sur toute sa circonférence. La partie d'étanchéification 13 comporte une gorge annulaire 19 dans son périmètre intérieur et un anneau d'étanchéité 21 est agencé dans la gorge annulaire 19 (se reporter aussi à la figure 3). La partie de bord d'extrémité 17 de forme annulaire comporte une partie de base 23 constituée d'un demi-cercle ou ayant la forme d'un demi-cercle (par exemple, un demi-anneau circulaire) et une partie de formation de main-tien 25 de forme semi-annulaire (par exemple un demi-anneau circulaire) sur une extrémité opposée à la partie de base 23. La partie de bord d'extrémité 17 a un rayon extérieur généralement égal à celui de la partie de montage de collier de serrage de serrage annulaire 15 (surface extérieure de montage 29) sur la partie de base 23 tout en ayant un rayon extérieur s'agrandissant graduellement à partir des extrémités circonférentiellement opposées de la partie de formation de maintien 25 d'une manière symétrique sur la partie de formation de maintien 25. Plus spécifiquement, sur la partie de formation de maintien 25, la partie de bord d'extrémité 17 a une sur-face extérieure ou une surface périphérique extérieure qui s'agrandit graduellement radialement vers l'extérieur à partir des extrémités circonférentiellement opposées de la partie de formation de maintien 25, d'une manière symétrique. La partie de bord d'extrémité 17 comporte de plus d'un seul tenant une partie de rondelle à paroi mince 27 faisant légèrement saillie radialement vers l'extérieur sur un périmètre extérieur d'une partie de bord longitudinalement intérieure de la partie de base 23. Les bords circonférentiellement opposés de la partie de rondelle 27 atteignent les périmètres extérieurs des extrémités circonférentiellement opposées de la partie de formation de maintien 25. Donc, la partie de montage de collier de serrage 15 comporte une surface extérieure de montage munie annulairement d'une gorge 29 entre la partie de bord d'extrémité 17 et la partie d'étanchéifica- tion 13. La hauteur en saillie de la partie de formation de maintien 25 par rapport à la partie de montage de col-lier de serrage 15 ou la surface extérieure de montage 29 augmente graduellement à partir des bords circonférentiellement opposés vers un milieu circonférentiel de celle-ci. Par ailleurs, un périmètre intérieur d'une extrémité longitudinalement extérieure de la partie de bord d'extrémité 17 a un grand diamètre. La partie de formation de maintien 25 a une partie en saillie 33 faisant saillie longitudinalement vers l'extérieur, de manière croissante à partir des extrémités circonférentiellement opposées vers le milieu circonférentiel de celle-ci, et une surface d'extrémité longitudinalement extérieure 31 de la partie en saillie 33 est légèrement inclinée ou penchée longitudinalement vers l'extérieur, sur chaque bord circonférentiel de la surface d'extrémité longitudinalement extérieure 31 adjacent à la partie de base 23. Une partie circonférentiellement centrale (la partie la plus en saillie par rapport à la surface extérieure de montage 29) de la partie de formation de maintien 25 incluant la partie en saillie 33, est découpée sur une largeur étroite sur toute sa longueur pour définir une partie de maintien d'accouple-ment 37 (une extrémité radialement extérieure de la partie de maintien d'accouplement 37 est située radialement vers l'extérieur par rapport à la surface extérieure de montage 29) entre des surfaces de découpe 35, 35. La partie de maintien d'accouplement 37 est munie à l'intérieur et d'un seul tenant d'une entretoise empêchant une ouverture 39 (élément d'écartement) agencée en pont au-dessus de la découpe, de manière à être située sur l'extrémité radialement extérieure (par exemple radialement vers l'extérieur par rapport à la surface extérieure de montage 29) et une extrémité longitudinalement intérieure de celle-ci. L'entretoise 39 est agencée en pont entre une première et une autre surface de découpe 35, 35 (se reporter à la figure 4) le long d'une ligne prolongée de la partie de rondelle 27. L'entretoise 39 est constituée d'un caoutchouc identique à celui de la partie de bord d'extrémité 17. De la sorte, seule une partie formée dans/sur la partie en saillie 33 peut être considérée comme une partie de maintien d'accouplement. Dans la partie de montage de collier de serrage 15 du tuyau souple 1, le collier de serrage de tuyau souple 7 est monté ou agencé de manière à être positionné dans une direction longitudinale du tuyau souple 1. Le collier de serrage de tuyau souple 7 a une bande de serrage 41 (corps de collier), une attache porteuse de bande 43 (boîtier de collier) agencée sur une première partie d'extrémité circonférentielle de la bande de serrage 41, une vis d'actionnement 47 reçue dans une partie de réception de vis 45 de l'attache porteuse de bande 43 et une partie d'accouplement anti-rotation 49 agencée d'un seul tenant sur l'attache porteuse de bande 43 de manière à s'étendre dans une direction perpendiculaire à la vis d'actionnement 47. La bande de serrage 41 est souple, et est constituée d'un métal tel que de l'acier inoxydable. La vis d'actionnement 47 est reçue dans la partie de réception de vis 45 de manière à tourner librement et à s'étendre dans une direction tangentielle de la bande de serrage 41. La bande de serrage 41 comporte plusieurs fentes de mise en prise 51 s'étendant dans sa direction de la largeur sur son autre zone d'extrémité circonférentielle. Les fentes de mise en prise 51 sont agencées en série dans la direction longitudinale (dans une direction circonférentielle du tuyau souple 1) de la bande de serrage 41. L'autre zone d'extrémité circonférentielle de la bande de serrage 41 est passée à travers l'attache porteuse de bande 43 de sorte que les fentes de mise en prise 51 viennent en prise avec une partie filetée mâle 53 de la vis d'actionnement 47 (les fentes de mise en prise 51 sont souvent légèrement inclinées par rapport à la direction de la largeur afin d'assurer une mise en prise ou une mise en prise filetée avec la partie filetée mâle 53) . Par exemple, un tournevis électrique ou un tournevis pneumatique est mis en prise dans une fente pour tournevis formée dans une tête 55 de la vis d'actionnement 47, et la vis d'actionnement 47 est mise en rotation par le tournevis électrique pour permettre d'ajuster la longueur de l'autre zone d'extrémité cir-conférentielle de la bande de serrage 41 passant de manière relative à travers l'attache porteuse de bande 43, pour ainsi ajuster le diamètre de la bande de serrage 41. L'attache porteuse de bande 43 peut être considérée, par exemple, comme une partie de la bande de serrage 41. La partie d'accouplement anti-rotation 49 a une tige de support 57 qui s'étend à partir de l'attache porteuse de bande 43 dans une direction perpendiculaire à la vis d'actionnement 47, et une partie de maintien d'insertion 59 ayant une forme de sabot de cheval qui est agen- cée d'un seul tenant sur une extrémité d'attaque (extrémité extérieure) de la tige de support 57. La partie de maintien d'insertion 59 est reliée à l'extrémité d'attaque de la tige de support 57, via une partie de raccorde-ment 61, en ayant son ouverture dirigée radialement vers l'intérieur. Le collier de serrage de tuyau souple 7 est agencé sur la partie de montage de collier de serrage 15 de manière telle que la partie d'accouplement anti-rotation 49 ou la tige de support 57 fasse saillie du côté d'un bord d'extrémité du tuyau souple 1. Le collier de serrage de tuyau souple 7 est monté ou agencé sur la partie d'adaptation 5 du tuyau souple 1 de sorte que la bande de serrage 41, dans un état diamétralement agrandi, pénètre ou vienne en appui dans la surface extérieure de montage annulaire 29 (ceci signifie que la bande de serrage 41 ne peut se déplacer dans la direction longitudinale du tuyau souple 1), alors que la partie de maintien d'insertion 59 est insérée dans la partie de maintien d'accouplement 37, plus spécifique-ment dans une extrémité longitudinalement extérieure de la partie de maintien d'accouplement 37. De cette manière, une structure de maintien du collier de serrage de tuyau souple 7 est construite. Puisque la largeur de la surface extérieure de montage annulaire 29 est légèrement plus grande que la largeur de la bande de serrage 41, la bande de serrage 41 vient en appui dans la surface extérieure de montage 29 avec un jeu dans la direction longitudinale du tuyau souple 1. Et, puisque la largeur de la partie de maintien d'insertion 59 est légèrement plus courte que la largeur de la partie de maintien d'accou- pleurent 37, la partie de maintien d'insertion 59 pénètre dans la partie de maintien d'accouplement 37 avec un jeu dans la direction circonférentielle. Comme bien représenté sur les figures 2 et 3, le collier de serrage de tuyau souple 7 est monté ou agencé sur la partie d'adaptation 5 du tuyau souple 1 alors que la bande de serrage 41 pénètre dans la surface extérieure de montage annulaire 29 et la partie de main-tien d'insertion 59 est insérée dans la partie de main-tien d'accouplement 37. Ainsi, le collier de serrage de tuyau souple 7 ne peut pas être déplacé dans la direction longitudinale ou la direction circonférentielle du tuyau souple 1 jusqu'à ce que le tuyau souple 1 soit agencé sur un tube (et après ceci) . Ensuite, le tuyau souple 1 est agencé sur le tube 63, et la bande de serrage 41 est contractée diamétralement par mise en rotation de la vis d'actionnement 47 du collier de serrage de tuyau souple 7. A ce moment, la partie d'adaptation 5 ou la partie de montage de collier de serrage 15 est serrée sur le tube 63 par la bande de serrage 41. Lorsque la vis d'actionne- ment 47 est poussée par le tournevis, la bande de serrage 41 tourne dans la direction circonférentielle et la partie de maintien d'insertion 59 vient en butée contre la surface de découpe 35 de la partie de maintien d'accouplement 37. Et, lorsque la bande de serrage 41 est diamé- tralement contractée et que la partie de montage de col-lier de serrage 15 est serrée, la partie d'accouplement anti-rotation 49 peut être légèrement déplacée dans la direction circonférentielle et la partie de maintien d'insertion 59 pourrait être poussée contre la surface de découpe 35 de la partie de maintien d'accouplement 37. Même lorsque ceci a pour résultat une déformation de la partie de bord d'extrémité 17 telle qu'une déformation de la partie de bord d'extrémité 17, la déformation n'affecte jamais de manière contraire la fonction d'étanchéi- fication de la partie d'étanchéification 13 (à des fins de commodité de représentation, la partie d'accouplement anti-rotation 49 est représentée au niveau du milieu circonférentiel de la partie de maintien d'accouplement 37 sur les dessins). Spécifiquement, puisque la partie de maintien d'accouplement 37 est formée dans la partie de formation de maintien 25, au niveau de la partie la plus en saillie longitudinalement vers l'extérieur de la partie en saillie 33 ou dans une zone incluant la partie la plus en saillie longitudinalement vers l'extérieur de la partie en saillie 33, et la partie de maintien d'inser- tion 59 est conçue pour venir en prise avec une extrémité longitudinalement extérieure de la partie de maintien d'accouplement 37, une torsion ou une déformation provoquée par la partie de maintien d'insertion 59 est limitée dans la partie de bord d'extrémité 17 ou la partie en saillie 33. Par ailleurs, lorsque le collier de serrage de tuyau souple 7 est monté de manière fixe sur une partie d'extrémité du tuyau souple 1 en contractant diamétralement la bande de serrage 41, la partie d'accouple- ment anti- rotation 49 ou la tige de support 57 et la partie de maintien d'insertion 59 sauf une extrémité de racine de la tige de support 57 sont situées dans la partie de maintien d'accouplement 37. Et, ici, la tige de support 57 peut être construite, par exemple, de manière à être située légèrement au-dessus de l'entretoise 39, où à ne pas mettre une pression ou une pression ferme sur l'entretoise 39. Par ailleurs, lorsque la bande de serrage 41 est contractée diamétralement pour serrer la partie de montage de collier de serrage 15, la partie de montage de collier de serrage 15 devient légèrement plus longue dans la direction longitudinale. Et, en résultat, la partie de bord d'extrémité 17 est déplacée dans une direction longitudinalement vers l'extérieur par rapport au collier de serrage de tuyau souple 7 ou la partie de maintien d'insertion 59, par exemple, de manière relative (se reporter aux flèches des figures 5 et 6). A ce moment, la distance entre la partie de maintien d'insertion 59 et la poutre 39 est réduite. Cependant, la partie de maintien d'inser- tion 59 est conçue pour rester dans une zone de la partie de maintien d'accouplement 37 définie par la partie en saillie 33 ou dans celle-ci depuis avant jusqu'après que la bande de serrage 41 ait été contractée diamétralement, alors que l'entretoise 39 est positionnée à l'opposé de la partie en saillie 33 dans la partie de maintien d'accouplement 37. Cet agencement ne permet pas un contact entre la partie de maintien d'insertion 59 et l'entretoise 39. Un autre tuyau souple 65 représenté sur les fi- gures 7 et 8 est également adapté pour une tuyauterie de carburant aux environs d'un réservoir de carburant d'un véhicule à moteur. Le tuyau souple 65 a un corps de tuyau souple imperméable au carburant 67 et une partie d'adaptation 69 formée d'un seul tenant sur une partie d'extré- mité du corps de tuyau souple 67. Le corps de tuyau souple 67 est principalement constitué d'une couche de caoutchouc. Un autre collier de serrage de tuyau souple 71 est monté et agencé sur la partie d'adaptation 69 du tuyau souple 65 ainsi construit, et par conséquent on ob- tient un autre tuyau souple avec collier de serrage 73. La partie d'adaptation 69 du tuyau souple 65 a une partie cylindrique 75 sur son extrémité longitudinalement extérieure et une partie de grand diamètre 77 sur son extrémité longitudinalement intérieure. La partie cylindrique 75 comporte d'un seul tenant une saillie annulaire de positionnement 79 sur une extrémité longitudinalement extérieure ou du côté du bord longitudinalement extérieur de sa surface périphérique extérieure. La partie de grand diamètre 77 de la partie d'adaptation 69 a un diamètre extérieur égal ou généralement égal à celui de la saillie annulaire de positionnement 79. Une partie de montage de collier de serrage annulaire 81 est définie entre la partie de grand diamètre 77 et la saillie annulaire de positionnement 79. La partie de montage de collier de serrage annulaire 81 comporte une partie de fond qui est définie par une extrémité longitudinalement intérieure de la surface périphérique extérieure de la partie cylindrique 75. La partie de grand diamètre 77 inclut une surface périphérique extérieure qui est conique ou diamétralement diminuée d'une manière conique en direction d'une surface périphérique extérieure du corps de tuyau souple 67, sur sa partie d'extrémité longitudinalement intérieure. Dans un périmètre intérieur de la partie de grand diamètre 77, une gorge annulaire 82 est formée, dans laquelle un anneau d'étanchéité 86 est agencé pour assurer l'étanchéité par rapport à un tube 84 (se reporter à la figure 9). La partie de grand diamètre 77 est munie d'une partie creusée d'accouplement 83 (partie de maintien d'accouplement) dans une zone circonférentielle prédéterminée d'une partie d'extrémité longitudinalement extérieure de sa surface périphérique extérieure. La partie creusée d'accouplement 83 est définie entre deux parties surélevées 85, 85 qui sont formées d'un seul tenant sur la partie d'extrémité longitudinalement extérieure de la surface périphérique extérieure de la partie de grand diamètre 77, selon une disposition circonférentiellement espacées l'une de l'autre. Chacune des surfaces circonférentielles intérieures des parties surélevées 85, 85 dé- finit une partie latérale ou paroi latérale empêchant une rotation. Et, la surface circonférentielle intérieure de la partie surélevée 85 d'un premier côté circonférentiel (du côté dans la direction (dans une première direction circonférentielle) partant du milieu circonférentiel de la bande de serrage 87 vers une première partie d'extrémité circonférentielle 88 de celle-ci ou d'un côté aval en termes de direction allant de l'autre bord circonférentiel de la bande de serrage 87 vers la première partie d'extrémité circonférentielle 88 de celle-ci) à savoir la partie surélevée 85 du côté droit de la figure 10 est formée de manière à être située le long de la direction longitudinale du tuyau souple 65, alors que la surface circonférentielle intérieure de l'autre partie surélevée 85 sur l'autre côté circonférentiel (sur un côté dans la direction (dans l'autre direction circonférentielle) al- lant d'un milieu circonférentiel de la bande de serrage 87 vers l'autre partie d'extrémité circonférentielle 90 de celle-ci ou sur un côté aval en termes de direction allant d'un premier bord circonférentiel 116 de la bande de serrage 87 vers l'autre partie d'extrémité circonférentielle 90 de celleci) à savoir la partie surélevée 85 du côté gauche de la figure 10 est inclinée de manière à s'ouvrir vers une extrémité longitudinalement intérieure du tuyau souple 65 selon un angle d'environ 3 à 5 . Comme bien représenté sur la figure 8, dans la partie de montage de collier de serrage annulaire 81 du tuyau souple 65, le collier de serrage de tuyau souple 71 est monté ou agencé de manière à être positionné dans la direction longitudinale du tuyau souple 65. Le collier de serrage de tuyau souple 71 a une bande de serrage 87 (corps de collier), une attache porteuse de bande 89 (boîtier d'attache) agencée sur l'autre partie d'extrémité circonférentielle 90 de la bande de serrage 87, une vis d'actionnement 93 reçue dans une partie de réception de vis 91 de l'attache porteuse de bande 89 et une partie d'accouplement anti-rotation 95 agencée d'un seul tenant sur la bande de serrage 87, sur un premier côté circonférentiel par rapport à une partie diamétralement opposée à la vis d'actionnement 93 ou une première partie de côté circonférentiel 94 de la bande de serrage 87. La bande de serrage 87 est souple, et est constituée d'un métal tel que de l'acier inoxydable. La vis d'actionnement 93 est reçue dans la partie de réception de vis 91 de manière à tourner librement et à s'étendre ou être située dans une direction tangentielle de la bande de serrage 87. La bande de serrage 87 comporte plusieurs fentes de mise en prise 97 s'étendant dans la direction de sa largeur sur une première zone d'extrémité circonférentielle 92 ou une première partie d'extrémité circonférentielle 88 de celle-ci. Les fentes de mise en prise 97 sont agencées en série dans la direction longitudinale (dans une direction circonférentielle du tuyau souple 65) de la bande de serrage 87. La première zone d'extrémité circonférentielle 92 de la bande de serrage 87 est passée à travers l'atta- che porteuse de bande 89 de telle sorte que les fentes de mise en prise 87 viennent en prise avec une partie filetée 99 de la vis d'actionnement 93 (les fentes de mise en prise 87 sont souvent légèrement inclinées par rapport à la direction de la largeur afin d'assurer une mise en prise ou une mise en prise vissée avec la partie filetée mâle 99). Par exemple, un tournevis électrique ou un tournevis pneumatique est mis en prise dans une fente pour tournevis formée dans une tête 101 de la vis d'actionnement 93, et la vis d'actionnement 93 est mise en rotation par le tournevis électrique pour permettre d'ajuster la longueur de la première zone d'extrémité circonférentielle 92 de la bande de serrage 87 passant de manière relative à travers l'attache porteuse de bande 89, de manière à ajuster le diamètre de la bande de ser- rage 87. L'attache porteuse de bande 89 peut être considérée, par exemple, comme une partie de la bande de serrage 87. La vis d'actionnement 93 est agencée en ayant une tête 101 positionnée sur un premier côté circonférentiel (du côté inférieur de la figure 10), et la partie d'extrémité d'attaque 102 sur l'autre côté circonférentiel (du côté supérieur de la figure 10). C'est-à- dire que la vis d'actionnement 93 est agencée de telle sorte que, la bande de serrage 87 étant dans son état aplati, la tête 101 est plus proche du milieu de la longueur de la bande de serrage 87 que la partie d'extrémité d'attaque 102. Ici, la vis d'actionnement 93 est agencée de telle sorte que la partie d'extrémité d'attaque 102 corresponde de manière générale à la position de l'autre bord circonférentiel de la bande de serrage 87. La partie d'accouplement anti-rotation 95 a la forme d'une plaque ou d'une plaque à paroi mince, agencée sur une partie circonférentiellement médiane, plus spécifiquement, la première partie de côté circonférentiel 94 proche d'une partie diamétralement opposée à la vis d'actionnement 93. La partie d'accouplement anti-rotation 95 a une partie de base carrée ou rectangulaire 103 fixée de manière sûre sur une surface extérieure de la bande de serrage 87 et un corps de mise en prise 105 formé d'un seul tenant sur une extrémité intérieure de la partie de base 103 et pliée vers l'extérieur à partir de celle-ci. Le corps d'accouplement 105 comporte une partie de surélévation 107 montant ou étant pliée radialement vers l'extérieur à partir de l'extrémité intérieure de la par- tie de base 103, et une partie longitudinale 109 s'étendant dans la direction longitudinale du tuyau souple 65 à partir de l'extrémité extérieure de la partie de surélévation 107. La partie longitudinale 109, sauf une petite zone de son extrémité de base, définit une partie d'arrêt de rotation 111. Des parties d'extrémité circonférentiellement opposées ou des extrémités de la partie d'arrêt de rotation 111 sont pliées vers l'extérieur, et par conséquent la partie d'arrêt de rotation 111 est formée selon une forme de sabot de cheval. La partie d'arrêt de rota- tion 111 est située sur une extrémité longitudinalement intérieure par rapport à la bande de serrage 87. La bande de serrage 87 est munie d'une butée 113 pour empêcher que la bande de serrage 87 soit trop contractée diamétralement, sur l'autre zone d'extrémité circonférentielle 110. Une découpe en demi-cercle 115 est réalisée dans la bande de serrage 87, et la partie intérieure de la découpe 115 est pliée vers l'extérieur pour former la butée 113. La butée 113 vient en butée contre un premier bord circonférentiel 116 de la bande de ser- rage 87 et empêche que la bande de serrage 87 ne soit plus contractée diamétralement. Le collier de serrage de tuyau souple 71 est monté sur la partie d'adaptation 69 du tuyau souple 65 de sorte que la bande de serrage 87, dans un état diamétralement étendu, pénètre ou vient en appui dans la partie de montage de collier de serrage annulaire 81, alors que la partie d'arrêt de rotation 111 de la partie d'accouplement anti-rotation 95 est reçue dans la partie creusée d'accouplement 83, et la vis d'actionnement 93 est dirigée, par exemple, ayant sa partie d'extrémité d'attaque 102 dirigée vers l'autre direction circonférentielle (se reporter à la figure 10). De cette manière, une structure de maintien de l'autre collier de serrage de tuyau souple 71 est construite. Puisque la largeur de la partie de montage de collier de serrage annulaire 81 est légèrement plus grande que largeur de la bande de serrage 87, la bande de serrage 87 vient en appui dans la partie de montage de collier de serrage annulaire 81 avec un jeu dans la direction longitudinale du tuyau souple 65. Et, puis-que la largeur de la partie d'arrêt de rotation 111 de la partie d'accouplement anti-rotation 95 est la moitié ou environ la moitié de la largeur de la partie creusée d'accouplement 83, c'est-à-dire la distance ou distance circonférentielle entre les surfaces intérieures des parties surélevées 85 (en ce qui concerne la région la plus étroite de celle-ci), la partie d'arrêt de rotation 111 est reçue dans la partie creusée d'accouplement 83 de manière mobile dans la direction circonférentielle. Le collier de serrage de tuyau souple 71 est monté ou agencé sur la partie d'adaptation 69 du tuyau souple 65 alors que la bande de serrage 87 est située dans la partie de montage de collier de serrage annulaire 81 et la partie d'arrêt de rotation 111 pénètre dans la partie creusée d'accouplement 83. Ainsi, le collier de serrage de tuyau souple 71 ne peut pas être déplacé dans la direction longitudinale ou la direction circonférentielle du tuyau souple 65 au-delà d'une plage acceptable jusqu'à ce que le tuyau souple 65 soit agencé sur un tube 84 (et après ceci) (se reporter à la figure 8). Ici, tout d'abord, le tuyau souple 65 est agencé sur le tube 84, et un tournevis électrique ou un tournevis pneumatique est appuyé sur la tête 101 de la vis d'actionnement 93 du collier de serrage de tuyau souple 71. De cette manière, le collier de serrage de tuyau souple 71 tourne autour de la partie de montage de collier de serrage annulaire 81, par exemple, jusqu'à ce que la partie d'arrêt de rotation 111 vienne en butée contre une surface circonférentielle intérieure de la partie surélevée 85 de l'autre extrémité circonférentielle (bien que la figure 8 montre que le collier de serrage de tuyau souple 71 est initialement situé comme indiqué par un trait interrompu et ensuite poussé par le tournevis électrique pour tourner comme indiqué par un trait plein, le collier de serrage de tuyau souple 71 n'est pas toujours initialement situé comme indiqué par le trait interrompu). Et, lors d'une contraction diamétrale de la bande de serrage 87 par mise en rotation de la vis d'actionnement 93, le diamètre intérieur de la bande de serrage 87 devient égal au diamètre exté- rieur de la partie de montage de collier de serrage 81, et la bande de serrage 87 commence à serrer la partie de montage de collier de serrage 81 (se reporter à la figure 10(a)). Alors, la partie d'arrêt de rotation 111 est dé-placée dans la première direction circonférentielle, alors que la vis d'actionnement 93 est déplacée dans l'autre direction circonférentielle (se reporter à la figure 10(b)). Aussi longtemps que la bande de serrage 87 a un diamètre intérieur plus grand que le diamètre extérieur de la partie de montage de collier de serrage 81, même lorsque la vis d'actionnement 93 est mise en rota- tion, la partie d'arrêt de rotation 111 est poussée en continu contre la surface circonférentielle intérieure de la partie surélevée 85 de l'autre côté circonférentiel). La visd'actionnement 93 est mise en rotation jusqu'à ce que le premier bord circonférentiel 116 de la bande de serrage 87 vienne en butée contre la butée 113 et la bande de serrage 87 ne puisse plus être contractée diamétralement. Ici, la distance circonférentielle (A) entre le premier bord circonférentiel 116 de la bande de ser- rage 87 et la butée 113 au début du serrage de la partie de montage de collier de serrage 81 par la bande de serrage 87 (à savoir, au moment où le diamètre intérieur de la bande de serrage devienne égal au diamètre extérieur de la partie de montage de collier de serrage 81, comme représenté sur la figure 10a) est égale ou généralement égale à la somme de la distance de déplacement (B) de la partie d'arrêt de rotation 111 dans la première direction circonférentielle par rapport à la partie de montage de collier de serrage 81 pendant le temps allant du début à la fin du serrage de la partie de montage de collier de serrage 81 par la bande de serrage 87 et la distance de déplacement (C) de la vis d'actionnement 93 dans l'autre direction circonférentielle par rapport à la partie de montage de collier de serrage 81 pendant le temps allant du début à la fin du serrage de la partie de montage de collier de serrage 81 par la bande de serrage 87. Ces distances de déplacement (B) et (C) sont supposées ou considérées comme étant égales l'une à l'autre. Lorsque le premier bord circonférentiel 116 de la bande de ser- rage 87 vient en butée contre la butée 113 (lorsque l'opération de serrage de la partie de montage de collier de serrage 81 est terminée), la partie d'arrêt de rotation 111 s'arrête dans une position située avant ou juste avant une surface circonférentielle intérieure de la par- tie surélevée 85 du premier côté circonférentiel. Afin de construire ce mode, la distance circonférentielle entre les surfaces intérieures des deux parties surélevées 85 est conçue pour être plus grande que la somme de la largeur de la partie d'arrêt de rotation 111 et de la dis- tance de déplacement (B). Par ailleurs, la distance de déplacement (B) peut être fixée à la moitié de la valeur donnée par une formule qui suit: distance circonférentielle ou longueur aplatie de la bande de serrage 87 à partir d'une position cen- traie 118 (se reporter à la figure 10(a)) de l'attache porteuse de bande 89 jusqu'à la butée 113 (longueur aplatie totale de la bande de serrage 87 - longueur d'un périmètre extérieur de la partie de montage de collier de serrage 81 avant d'être serrée - longueur circonféren- tielle ou longueur aplatie de la bande de serrage 87 à partir de l'autre bord circonférentiel jusqu'à la position centrale 118 de l'attache porteuse de bande 89). Par ailleurs la figure 9 est une vue latérale de l'autre tuyau souple avec collier de serrage 73, par exemple dans son état représenté sur la figure 10a. La butée 113 peut être remplacée par un repère tel qu'un point de couleur, une indentation ou une bosse, qui est agencé ou formé sur ou dans la bande de serrage 87, à la même position que la butée 113. Et, la bande de serrage 87 peut être construite de manière à être contractée diamétralement jusqu'à ce que le premier bord circonférentiel 116 atteigne la position du repère. La structure de maintien du collier de serrage de tuyau souple selon la présente invention, permet de raccorder facilement un tuyau souple à un tube dans une zone étroite telle qu'autour d'un réservoir de carburant tout en assurant une propriété d'étanchéification suffisante
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Un collier de serrage de tuyau souple est monté sur une partie d'adaptation d'un tuyau souple (1) de telle sorte qu'une bande de serrage, dans un état agrandi, pénètre dans une partie de montage de collier de serrage (15) et une partie d'accouplement anti-rotation est située dans une partie de maintien d'accouplement (37). La bande de serrage est contractée diamétralement et est serrée sur la partie de montage de collier de serrage (15) de manière à ne pas diminuer la propriété d'étanchéification entre le tuyau souple (1) et un tube à raccorder à ce dernier.
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1. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple dans laquelle le collier de serrage de tuyau souple (7) a un corps de collier annulaire (41) à agencer sur une partie de montage de collier de serrage (15) d'une partie d'extrémité d'un tuyau souple (1), la structure de maintien, comportant: une partie d'accouplement anti-rotation (49) formée sur le corps de collier (41), une partie de maintien d'accouplement (37) agencée sur le tuyau souple (1) de manière à venir en contact avec la partie d'accouplement anti-rotation (49) dans une direction circonférentielle lorsque le corps de collier (41) est agencé sur la partie de montage de col- lier de serrage (15), et caractérisée en ce que la partie de maintien d'accouplement (37) est agencée sur une partie de bord d'extrémité (17) du tuyau souple (1). 2. Structure de maintien d'un collier de ser- rage de tuyau souple selon la 1, caractérisée en ce que la partie d'accouplement antirotation (49) fait saillie à partir du corps de collier (41) dans une direction dirigée vers un bord d'extrémité du tuyau souple (1). 3. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'un élément d'étanchéification (21), ou une partie d'étanchéification, est agencé dans un périmètre intérieur de la partie d'extrémité du tuyau sou- ple (1), l'élément d'étanchéification (21), ou la partie d'étanchéification, étant disposé sur une extrémité longitudinalement intérieure par rapport à la partie de montage de collier de serrage (15). 4. Structure de maintien d'un collier de ser- rage de tuyau souple selon l'une quelconque des revendi- cations 1 à 3, caractérisée en ce que la partie de main-tien d'accouplement a la forme d'un creux ou d'une découpe (37) dans la partie de bord d'extrémité (17) du tuyau souple (1). 5. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon la 4, caractérisée en ce qu'une entretoise (39) est disposée en pont dans le creux ou la découpe (37) pour empêcher que le creux ou la découpe (37) ne soit élargi. 6. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon la 5, caractérisée en ce que l'entretoise (39) est agencée dans une extrémité longitudinalement intérieure du creux ou de la découpe (37), et la partie d'accouplement anti-rotation (49) vient en contact avec une extrémité longitudinale-ment extérieure du creux ou de la découpe (37) lorsque le corps de collier (41) est agencé sur la partie de montage de collier de serrage (15). 7. Structure de maintien d'un collier de ser- rage de tuyau souple selon la 5, caractérisée en ce que la partie d'accouplement antirotation (49) est conçue pour ne pas être en contact avec l'entretoise (39) lorsque le corps de collier (15) est contracté diamétralement pour serrer la partie de montage de collier de serrage (15). 8. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'une partie en saillie (33) faisant saillie dans une direction longitudinale est formée sur un bord d'extrémité du tuyau souple (1), et la partie de maintien d'accouplement (37) est formée dans la partie en saillie (33). 9. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple, dans laquelle le collier de serrage de tuyau souple (71) a un corps de collier annulaire (87) destiné à être agencé sur une partie de montage de collier de serrage (81) d'une partie d'extrémité d'un tuyau souple (65), la structure de maintien comportant: une partie d'accouplement anti-rotation (95) formée sur le corps de collier (87), une partie de maintien d'accouplement (83) agencée sur le tuyau souple (65) de manière à venir en contact avec la partie d'accouplement anti-rotation (95) dans une direction circonférentielle lorsque le corps de collier (81) est agencé sur la partie de montage de col-lier de serrage, caractérisée en ce que le corps de collier (87) a une première partie d'extrémité circonférentielle (88), et une autre partie d'extrémité circonférentielle (90), et est muni d'une vis d'actionnement (93) sur l'autre partie d'extrémité circonférentielle (90) pour contracter et agrandir diamétralement le corps de collier (87) par mise en prise avec la première partie d'extrémité circonférentielle (88) ou une première zone d'extrémité cir-conférentielle (92), la vis d'actionnement (93) étant agencée de manière à s'étendre dans une direction tangentielle ou généralement dans la direction tangentielle du corps de collier (87), en ce que la partie de maintien d'accouplement (83) comporte deux parties latérales (85) disposées en étant circonférentiellement espacées, face à face l'une à l'autre, et est formée de manière à positionner la partie d'accouplement anti-rotation (95) dans la direction circonférentielle tout en recevant la partie d'accouplement anti-rotation (95) de manière mobile dans la direction circonférentielle entre les deux parties latérales (85), et en ce que la distance circonférentielle entre les deux parties latérales (85) est fixée de manière à positionner la partie d'accouplement anti-rotation (95) à mi-chemin entre les deux parties latérales (85) lorsque le corps de collier (87) est contracté diamétralement pour serrer la partie de montage de collier de serrage (81) par mise en rotation de la vis d'actionnement (93). 10. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon la 9, caractérisée en ce que la vis d'actionnement (93) a une tête (101) et une partie d'extrémité d'attaque (102) et est agencée en ayant la tête (101) positionnée du côté du milieu cir-conférentiel du corps de collier (87) par rapport à la partie d'extrémité d'attaque (102), et la partie d'accouplement anti-rotation est formée sur une première partie de côté circonférentiel (94) du corps de collier (87). 11. Structure de maintien d'un collier de ser- rage de tuyau souple selon la 9 ou 10, ca- ractérisée en ce que la partie d'accouplement anti-rotation (95) fait saillie à partir du corps de collier (87) dans une direction opposée à un bord d'extrémité du tuyau souple (65). 12. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisée en ce que le corps de col-lier a la forme d'une bande de serrage (8 7) , et la bande de serrage (87) est contractée ou agrandie diamétralement en ajustant la longueur de chevauchement ou la longueur de croisement de parties d'extrémité circonférentiellement opposées, ou de la première zone d'extrémité circonférentielle (92), et de l'autre zone d'extrémité circonférentielle (110) de celle-ci. 13. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon la 12, caractérisée en ce que la bande de serrage (87) est munie, sur l'autre partie de côté circonférentiel ou l'autre zone d'extrémité circonférentielle (110), d'une butée (113) ou d'un repère pour empêcher que la bande de serrage (87) ne soit trop contractée diamétralement, et la bande de serrage (87) est à contracter diamétralement pour serrer la partie de montage de collier de serrage (81) par mise en rotation de la vis d'actionnement (93) jusqu'à ce qu'un bord circonférentiel de la bande de serrage (87) vienne en butée contre la butée (113) ou atteigne la position du repère. 14. Structure de maintien d'un collier de serrage de tuyau souple selon la 13, caracté- risée en ce que la distance circonférentielle entre les deux parties latérales (85) est fixée de manière à positionner la partie d'accouplement anti-rotation (105) à mi- chemin entre les deux parties latérales (85) lorsque le premier bord circonférentiel (116) de la bande de ser- rage (87) vient en butée contre la butée (113) ou atteint la position du repère.
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F
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F16
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F16L
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F16L 33
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F16L 33/02,F16L 33/06
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FR2899607
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A1
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DISPOSITIF QUI PERMET L'ORIENTATION ET LE BLOCAGE D'UNE VIS AVEC UNE TETE EN TE DANS SON LOGEMENT
| 20,071,012 |
-1- La présente invention concerne une pièce qui permet l'orientation et le blocage d'une tête de boulon à l'intérieur d'une traverse de chemin de fer en béton et qui , par l'intermédiaire d'un crapaud , maintien les rails en position. Le contrôle de l'orientation est obtenu par un marquage à l'extrémité de la vis en bout de filetage. Le blocage des têtes est traditionnellement obtenu par un arrêt en béton effectué au coulage de la traverse à l'intérieur du logement prévu à cet effet. Avec les années, le béton perd de sa dureté, les filetages des boulons s'oxydent et si il y a nécessité de remplacer un crapaud, ou tout simplement de resserrer l'ensemble, alors l'arrêt se brise et le boulon tourne dans le vide. Plus aucun serrage n'est donc possible, ou bien on prend le risque d'avoir la tête mal positionnée dans la rainure et à la moindre vibration, la tête du boulon sort de son logement et le rail n'est plus maintenu. Actuellement, quand le problème se présente, la solution employée est soit de bloquer la tête comme on peut ! ( petits cailloux insérés dans le trou) , ou bien d'injecter une résine de scellement à l'intérieur du logement après avoir mis le boulon en place. Cette méthode comporte trois inconvénients majeurs : 1 - Le serrage du rail ne peut être effectué de suite car plusieurs heures sont nécessaires pour obtenir un séchage définitif de la résine, d'où obligation de revenir ultérieurement sur le chantier pour réaliser cette opération. 2 - Du fait du premier inconvénient, il y a impossibilité d'intervenir sur plus de trois traverses consécutives, car cela désolidariserait le rail et par conséquences imposerait la réduction de la vitesse du train, ou dans certains cas, l'arrêt total du trafique. 3 - Le système n'est pas démontable, si le boulon casse ou se détériore, (endommagement du filetage), la traverse est à remplacer. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. En effet, la pièce étant monobloc, elle se met en place en quelques secondes en la posant dans le logement de la traverse et le serrage peut être effectué instantanément. De plus, elle peut être démontée et réutilisée autant de fois que l'on veux. La pièce est constituée de deux parties plates FIG 1 rep (1) qui servent à bloquer la tête du boulon, elles sont reliées en partie supérieure par une pièce de forme tubulaire FIG 1 rep (2) qui assure le maintien et empêche l'écartement. -2- De préférence, cette partie tubulaire comporte deux méplats pour faciliter le positionnement dans le logement de la traverse. Deux trous ou deux encoches situés vers le haut des plats FIG 1 rep (3) ou FIG 2 rep (4) sont prévus pour introduire un extracteur au cas ou la pièce serait 5 bloquée par des cailloux de la voix ou pour une raison quelconque. La dimension des deux parties plates FIG 1 rep (1) est telle qu'elle ne puisse pas occasionner de gêne au serrage du crapaud. A titre d'exemple et non limitatif, elles auront une section d'environ 20 mm x 8 mm et une longueur d'environ 100 mm. 10 En ce qui concerne la pièce de liaison tubulaire FIG 1 rep (2), elle sera suffisamment fine et amincie progressivement du haut vers le bas et de chaque coté afin de faciliter la descente de l'ensemble dans le logement de la traverse sans blocage. A titre d'exemple et non limitatif, son diamètre extérieur sera d'environ 27 mm, son épaisseur environ 2 mm et sa longueur environ 40 mm. 15 Les deux parties plates FIG 1 rep (1), ne sont pas assemblées parallèlement, mais avec un léger resserrement vers le bas afin de compenser l'épaisseur du tube pour obtenir un blocage de la tête de vis avec un minimum de jeu. La pièce peut être réalisée en métal, en alliage, ou en matière plastique, seule ou en association. Elle peut être réalisée par exemple par mécano-soudage, par 20 fonderie, ou par injection. Dans l'hypothèse où la pièce serait réalisée en fonderie ou en injection, alors les deux parties plates pourraient êtres parallèles car leurs faces intérieures seraient dans l'alignement du trou, (voir FIG 2). Le dispositif selon l'invention peut être associé à la vis de serrage de façon à obtenir un ensemble indissociable. La partie tubulaire peut par exemple être filetée 25 et assemblée sur la vis en té qui aurait un diamètre de la partie non filetée inférieur à celui du filetage. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à bloquer des têtes de vis dans des traverses de chemin de fer en béton. II peut être également utilisé sur d'autres types de traverses bétons ( Tramway, Chemins de roulement, Mines, 30 etc ... ), ainsi que pour des systèmes de bridages sur des tables munies de rainures en tés
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Dispositif qui permet l'orientation et le blocage d'une vis avec une tête en té dans son logement.L'invention concerne un dispositif permettant de bloquer en bonne position, une vis muni d'une tête en té dans un logement prévu à cet effet.Le dispositif est constitue de deux parties plates qui servent à bloquer la tête de la vis. Celles-ci sont reliées en partie supérieur par une pièce tubulaire qui assure le maintien et empêche l'écartement.Le dispositif est principalement destiné à la fixation de rails de chemin de fer sur des traverses en bétons. Il peut également être utilisé pour le bridage de pièces sur des table muni de rainures en tés.
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1 - Dispositif qui permet le blocage d'une tête de boulon à l'intérieur d'une traverse de chemin de fer en béton caractérisé en ce qu'il comporte deux parties plates FIG 1 rep (1) qui servent à orienter et à bloquer une tête de boulon. Celles-ci sont reliées en parties supérieur par une pièce tubulaire FIG 1 rep (2) qui assure le maintien et empêche l'écartement. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la partie tubulaire comporte deux méplats pour faciliter le positionnement dans le logement de la traverse. 3 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les deux plats comportent chacun un trou en partie supérieur FIG 1 rep (3), pour permettre la prise par un extracteur. 4 -Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les deux parties plates comportent chacune une rainure en partie supérieur FIG 2 rep (4), pour permettre la prise par un extracteur. 5 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en 15 ce que la pièce est réalisée en métal, en alliage, ou en matières plastique, seule ou en association. 6 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pièce est réalisée par procédé de mécano-soudage. 7 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en 20 ce que la pièce est réalisée par procédé de fonderie. 8 - Dispositif selon t'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pièce est réalisée par procédé d'injection. 9 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il soit utilisé avec des traverses bétons de tous usages (Tramway, Chemins de 25 roulements, Mines, ou autres). 10 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il soit utilisé avec des vis servent au bridage de pièces sur des supports munis de rainures en tés. ll -Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé 30 en ce que la partie tubulaire soit filetée et assemblée sur la vis en té qui a un diamètre de la partie non filetée inférieur à celui du filetage, ce qui permet de rendre le dispositif indissociable de la vis en té,
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E
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E01
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E01B
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E01B 9
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E01B 9/18
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FR2894223
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A1
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DOCK DE RELEVAGE DE STRUCTURE FLOTTANTE, ADAPTE PARTICULIEREMENT AU CARENAGE ET AU LAVAGE RAPIDE DE BATEAU DE PETITE TAILLE
| 20,070,608 |
La présente invention a pour objet des docks de relevage de structures flottantes adaptés particulièrement au carénage et au lavage rapide de bateaux de petite taille. Le secteur technique de l'invention est le domaine des équipements à usage maritime, fluviaux ou lacustres aptes à sortir de l'eau différents types de structures flottantes, tels que les bateaux de plaisance mais aussi des unités plus importantes, pour en permettre la réparation, le carénage, l'inspection etc On connaît pour cela différents dispositifs que l'on peut classer en trois familles telles que : - les remorques sur pneus ou les chariots sur rail que l'on glisse, par des rampes inclinées en partie immergées jusqu'à une profondeur suffisante, sous la coque des bateaux à flot que l'on remonte ainsi à l'aide de treuil ou de tracteur, nécessitant cependant une infrastructure terrestre de génie civil importante même pour les unités de petite taille. - Des docks flottants comprenant un plateau caisson immergeable par remplissage de ballasts latéraux, ceci formant avec ce plateau caisson une structure en forme de U au milieu de laquelle est amenée puis supportée la structure flottante que l'on veut sortir de l'eau en émergeant le plateau caisson par vidange de ballasts latéraux qui assurent également la stabilité de l'ensemble : ce type d'équipements sont très lourds et réservés aux grosses unités tels que les gros bateaux de pêche, les cargos, les car-ferries etc.... - Dans le domaine des petites unités telles que les bateaux de petite taille de l'ordre de 5 à 14 mètres de longueur il est courant d'utiliser des grues ou portiques de manutention placés sur les quais en bordure des bassins portuaires et soulevant les bateaux à l'aide de sangles glissées sous la coque, et les déposant à quai sur des bers. Cependant une telle mise sur ber est toujours une opération pénible, car d'une part elle est tributaire des opérateurs des moyens de levage qui sont souvent tous surchargés, d'autre part elle bloque le bateau plusieurs jours et nécessite une organisation plusieurs semaines, si ce n'est des mois, à l'avance : elle est également assez couteuse ; de plus malgré des améliorations constantes apportées aux aires de carénage existantes, de nombreux disfonctionnements continuent de porter atteinte à l'environnement par le ruissellement et les rejets directs, dans le bassin du port, des effluents de carénage de coque, qui transportent des charges polluantes mal maitrisées et souvent toxiques. Le problème posé est ainsi de pouvoir disposer d'un dispositif de relevage de structure flottante, adapté particulièrement au carénage et lavage rapide de bateaux de petite taille, apte à répondre aux inconvénients des systèmes actuels, en assurant en particulier un relevage hors d'eau à tout moment, pouvant être effectué par l'utilisateur lui-même de la structure flottante, tel que le propriétaire ou le skipper d'un bateau de plaisance, sans intervention ou aide extérieure, et sans nécessiter d'infrastructure de génie civil importante, afin de permettre ensuite et essentiellement le carénage rapide et le lavage de la structure flottante, et sans, de plus, polluer le milieu naturel par rejet des effluents dans celui-ci. Une solution au problème posé est un dock maritime, fluvial ou lacustre, puisque son usage peut s'adapter au port maritime mais également aux fleuves, canaux et lacs, pour le relevage de structure flottante, et comprenant un plateau caisson immergeable apte à supporter ladite structure flottante et des moyens supports et de translation verticale aptes à émerger et immerger ledit plateau caisson. Selon l'invention ledit dock comporte un système de guidage relié à au moins un élément de fondation fixe et coopérant avec le plateau caisson de telle façon que celui-ci soit maintenu suivant des positions prédéterminées pendant sa translation verticale entre une position immergée permettant la prise en charge de la structure flottante et une position émergée permettant d'accéder à sec à l'ensemble de la carène de la structure flottante. I1 peut être utilisé différents moyens supports de translation verticale tels que décrits ci-après, combinés avec différents systèmes de guidage, ceux-ci étant essentiels pour la stabilité d'ensemble du plateau caisson supportant la structure flottante. Dans un mode préférentiel de réalisation le dock suivant l'invention comporte un bloc technique en une ou plusieurs parties, apte à permettre le lavage et le carénage de la structure flottante une fois émergée, ledit bloc technique comprenant des dispositifs de récupération de traitement des effluents s'écoulant sur le plateau caisson, ainsi que des moyens de commande de manœuvre du dock. Le résultat est un nouveau équipement à usage maritime, fluvial ou lacustre apte à sortir de l'eau des structures flottantes de petite taille pour en permettre l'inspection, la réparation ou le lavage et/ou le carénage, répondant au problème posé et satisfaisant aux inconvénients des dispositifs actuels. En effet la combinaison d'un plateau caisson, de moyens supports de translation verticale et d'un système de guidage, permet de réaliser un dock de petite dimension et suffisamment stable, qui est facilement installable dans un site portuaire ou autre et sans nécessiter d'infrastructure importante de génie civil : le dock est disposé directement dans le bassin d'eau et proche d'un quai, sur lequel peut être installé le bloc technique, évitant le rejet des effluents dans le bassin. Un tel dock peut être opéré par une seule personne indépendamment de toute intervention ou aide extérieure : ainsi au même titre que les automobilistes qui utilisent actuellement des stations de lavage autonomes pour laver leur voiture, le plaisancier pourra accéder à sa carène en quelques minutes et y travailler pendant le temps qui lui est nécessaire, et cela sans rendez-vous, si le dock est disponible, et avec une dépense très largement inférieure à une mise en cale traditionnelle. On pourrait citer d'autres avantages à la présente invention mais ceux cités ci-dessus en montrent déjà suffisamment pour en prouver la nouveauté et l'intérêt. La description et les dessins ci-joints représentent un exemple de la réalisation de l'invention pour une utilisation avec des bateaux de plaisance mais n'ont aucun caractère limitatif : d'autres réalisations sont possibles dans le cadre de la portée et de l'étendue de cette invention, en particulier en changeant les moyens de supports et de translation verticale, et/ou le système de guidage. La figure 1 est une vue latérale d'un dock suivant l'invention en position immergée prêt à recevoir un 5 bateau de plaisance, La figure 2 est une vue du dessus de la figure 1, La figure 3 est une vue latérale du même dock suivant l'invention que sur la figure 1 avec deux différentes tailles de bateaux accostés au-dessus du 10 dock, La figure 4 est une vue dans l'axe du dock et d'approche du bateau, suivant la représentation de la figure 1, La figure 5 est une vue dans l'axe comme sur la 15 figure 4 représentant un bateau en position de carénage le dock étant émergé, La figure 6 est une vue en perspective de dessus de la représentation suivant la figure 5, La figure 7 est une vue latérale de l'ensemble du 20 dock et du bateau en position émergée telle que suivant les figures 5 et 6. Tel que déjà présenté précédemment le dock maritime, fluvial ou lacustre tel que représenté sur les figures jointes, et permettant le relevage de structure 25 flottante 7 telle qu'un bateau qui est l'exemple retenu dans la présente description, comprend un plateau caisson 1 immergeable apte à supporter ladite structure flottante 7. Des moyens supports de translation verticale sont 30 aptes à émerger et immerger ledit plateau caisson 1 : suivant les modes de représentation des figures jointes ces moyens sont des ballasts 2 aptes à recevoir soit du gaz pour émerger le plateau caisson 1 soit de l'eau pour immerger celui-ci ; ces ballasts 2 peuvent être des volumes rigides en forme de cloche montés sur un châssis lourd en profilés métalliques supportant le plateau 1 mais peuvent être également des réservoirs souples. La chasse de l'eau dans lesdits ballasts 2 par au moins une ouverture, qui peut être la totalité de leur surface inférieure pour des volumes en forme de cloche, est effectuée par alimentation, telle que par pompage, en légère surpression au moins par rapport à la pression ambiante, de gaz, tel que de préférence l'air, dans les ballasts afin d'en chasser l'eau, et réciproquement le remplissage en eau de ces ballasts est effectué par simple purge du dit gaz ou de l'air. Dans d'autres modes de réalisation lesdits moyens supports et de translation verticale peuvent être des mâts intégrant une transmission à déplacement linéaire, tels que des vérins télescopiques ou mâts à crémaillères ou à chaînes, et ceux-ci du fait de leur rigidité verticale peuvent former alors également au moins une partie du système de guidage. Suivant les modes de représentation des figures jointes, le système de guidage est constitué d'au moins deux poutres articulées 3 reliées chacune à une de leur extrémité à un élément de fondation 4, tels que des plots en béton, de type corps morts de grande masse, reposant sur le fond 10 du bassin proche du quai d'accès 8, et à l'autre extrémité au plateau caisson 1 : ces poutres 5 formant avec celui-ci des parallélogrammes variables maintenant l'horizontalité de la structure flottante qui est pris en charge par le dock. Pour une meilleure stabilité il peut être utilisé, comme représenté sur les figures, deux séries de deux poutres articulées 5 afin de constituer un parallélépipède rectangle ayant quatre arêtes verticales inclinées ; ces poutres articulées assurent la liaison et la stabilité avec le sol 10. Au-dessus du plateau caisson 1 au moins deux jambes semi-flottantes 5 sont articulées à leur extrémité inférieure sur le plateau caisson 1 et leur extrémité supérieure est apte à prendre appui sur une partie de la surface de ladite structure flottante 7, ou bateau, de telle façon que celle-ci reste dans la même position pendant la phase d'émersion du dock : pour cela des plots de contact ou patins 12 sont articulés selon deux plans et orientables selon un axe en translation, faisant évoluer la surface de contact par rotation sans glissement tout en gardant l'alignement des contraintes de charge de chaque jambe 5. Quand le dock est en position immergée telle que sur la figure 1 et le bateau 7 en approche lesdites jambes 5 sont ainsi verticales par leur propre flottabilité et quand le bateau 7 avance sur le dock tel que représenté sur la figure 3, suivant deux profils de coque 7 différents, les jambes 5 s'inclinent avec la poussée des coques 7 ; puis quand le dock est relevé ses jambes 5 continuent de s'incliner jusqu'à venir en butée 13 afin d'immobiliser les coques 7 à une hauteur prédéterminée par rapport au plateau caisson 1 sans qu'aucune partie de la coque telle que la quille ne puisse reposer sur ledit plateau. De plus le dock suivant l'invention comporte au moins une passerelle 6 flottante à la latitude contrôlée, et de préférence deux, reliée au moins à une de son extrémité un accès piétons tel que le quai 8 d'un port : cette passerelle est maintenue au-dessus du plateau caisson 1 en position immergée telle que représenté sur la figure 4 et apte alors au guidage de la structure flottante en approche : le bateau 7 peut en effet se guider par rapport à ces passerelles 6 en s'engageant entre elles jusqu'à des repères prédéterminés suivant le type de navire afin d'être bien positionné par rapport aux jambes semi-flottantes 5 ; ces passerelles 6 permettent alors l'accès à pied d'une part au quai 8 et d'autre part réciproquement du quai 8 vers la structure flottante 7. Au moins deux guides écarteurs inclinés 11 et de préférence deux séries de deux, sont fixés sur un côté du plateau caisson et s'élevant au-dessus de la surface de celui-ci : ils sont disposés en position immergée sous ladite passerelle flottante 6. Ainsi lors de l'émersion du plateau caisson 1 et des ballasts 2 lesdits guides écarteurs 11 poussent les passerelles 6 vers l'extérieur jusqu'à ce qu'elles soient positionnées de part et d'autre du plateau caisson 1 émergé, tel que représentée sur les figures 5 et 6, complétant l'aire ainsi disponible pour le carénage et le lavage de la coque du bateau 7, formant même un marche pied pratique pour accéder au franc bord du bateau. Cette opération peut être simplement commandée depuis un bloc technique de commande 9 situé sur le quai 8 auquel le skipper du bateau accède grâce à la passerelle 6. Grâce à tout moyen de paiement tel que par jetons, ou autres, délivrés par la capitainerie du port, l'utilisateur enclenche alors la commande de montée qui a pour effet de chasser l'air des caissons immergés et donc de faire émerger le dock avec le bateau 7. Le bloc technique 9 qui peut être en plusieurs parties, l'une pouvant être semi-immergé pour certains équipements et l'autre disposée sur le quai, comprend les organes fonctionnels de l'ouvrage tels qu'un compresseur d'air d'alimentation des ballasts, une pompe de reprise des effluents et de matière s'écoulant par un conduit depuis un orifice 14 situé au point le plus bas du plateau caisson 1 une fois émergé vers une fosse de traitement intégral autonome des effluents, un bloc de lavage haute pression et tous les dispositifs de commande et de manoeuvre des différentes phases d'utilisation du dock et des appareils ci-dessus. L'encombrement total d'un dock suivant l'invention utilisé pour le carénage rapide et le lavage de bateau de 5 à 14 mètres de longueur peut être de l'ordre de 10 mètres de long pour 4 mètres de large avec une amplitude de relevage de 2 à 3 mètres selon le fond. Une fois l'opération de carénage et de lavage effectuée l'opérateur déclenche la manoeuvre de descente depuis la borne de commande 9 et en quelques minutes le bateau 7 se retrouve de nouveau à flot avec les passerelles flottantes 6 reprenant leur position en se rapprochant l'une de l'autre vers la coque du bateau 1, du fait de leur latitude contrôlée grâce en particulier aux deux guides écarteurs inclinés 11 et à tout moyen de rappel. Le plaisancier remonte ainsi à bord de son navire par lesdites passerelles 6 et libère le dock pour l'utilisateur suivant, l'ensemble des opérations ayant pu représenter un total de l'ordre de 30 minutes environ.30
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Dock maritime, fluvial ou lacustre, de relevage de structure flottante (7) comprenant un plateau caisson (1) immergeable apte à supporter ladite structure flottante (7) et des moyens supports et de translation verticale aptes à émerger et immerger ledit plateau caisson (1), et tel qu'il comporte un système de guidage relié à au moins un élément de fondation (4) fixe et coopérant avec le plateau caisson (1) de telle façon que celui-ci soit maintenu suivant des positions prédéterminées pendant sa translation.
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1. Dock maritime, fluvial ou lacustre, de relevage de structure flottante (7) comprenant un plateau caisson (1) immergeable apte à supporter ladite structure flottante (7) et des moyens supports et de translation verticale aptes à émerger et immerger ledit plateau caisson (1), caractérisé en ce qu'il comporte un système de guidage relié à au moins un élément de fondation (4) fixe et coopérant avec le plateau caisson (1) de telle façon que celui-ci soit maintenu suivant des positions prédéterminées pendant sa translation. 2. Dock suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens supports et de translation verticale sont des mâts intégrant une transmission à déplacement linéaire, tels que des vérins télescopiques ou des mâts à crémaillères ou à chaines, et formant également au moins une partie du système de guidage. 3. Dock suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens supports et de translation verticale sont des ballasts (2) aptes à recevoir soit du gaz pour émerger le plateau caisson (1) soit de l'eau pour immerger celui-ci, et dont la chasse de l'eau par au moins une ouverture est effectuée par alimentation, en légère surpression au moins par rapport à la pression ambiante, de gaz dans les ballasts, et le remplissage d'eau est effectué par purge du dit gaz. 4. Dock suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le système de guidage est constitué d'au moins deux poutres articulées (3) reliées chacune à une de leurs extrémités à un élément de fondation (4) et à leur autre extrémité au plateaucaisson (1), formant avec celui-ci et entre elles des parallélogrammes variables maintenant l'horizontalité. 5. Dock suivant l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le plateau caisson (1) comporte au moins deux jambes semi-flottantes, articulées (5) à leur extrémité inférieure sur le plateau caisson (1), et dont l'extrémité supérieure est apte à prendre appui sur une partie de la surface de ladite structure flottante (7) de telle façon que celle-ci reste dans la même position pendant la phase d'émersion du dock. 6. Dock suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une passerelle (6) flottante à la latitude contrôlée, reliée au moins à une de son extrémité à un accès piétons, maintenue au-dessus du plateau caisson (1) en position immergée et apte alors au guidage de la structure flottante(7), et à permettre l'accès à pied à celle-ci. 7. Dock suivant la 6, caractérisé en ce que le plateau caisson (1) comporte au moins deux guides écarteurs inclinés (11), fixés sur un côté du plateau caisson, s'élevant au-dessus de la surface de celui-ci, et placés en position immergée sous ladite passerelle flottante (6). 8. Dock suivant l'une quelconque des 25 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un bloc technique (9) apte à permettre le lavage et le carénage de la structure flottante une fois émergée. 9. Dock suivant la 8, caractérisé en ce que le bloc technique (9) comprend des dispositifs de 30 récupération et de traitement des effluents s'écoulant sur le plateau caisson (1) ainsi que les moyens de commande et de manoeuvre du dock. 10. Utilisation d'un dock maritime, fluvial et lacustre, de relevage de structure flottante (7) suivant l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que ledit dock est utilisé pour le carénage rapide et le lavage de bateau de 5 à 14 mètres de longueur.
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B
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B63
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B63C
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B63C 1
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B63C 1/04
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FR2892331
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE MECANIQUE PAR SERTISSAGE, APPLICATIONS AUX VENTOUSES ELECTROMAGNETIQUES.
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FDEP.doc 1 La présente invention a pour objet un procédé et dispositif d'assemblage mécanique par sertissage, applicable et utilisable pour la solidarisation d'au moins deux pièces l'une par rapport à l'autre, par exemple pour la réalisation de ventouses électromagnétiques et plus particulièrement pour la réalisation de ventouses électromagnétiques à émission de courant. Les ventouses électromagnétiques sont couramment utilisées notamment pour permettre l'immobilisation rapprochée de deux pièces commandée à distance. De façon générale, une ventouse électromagnétique comprend un corps principal à face d'extrémité de contact contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile. Le corps principal comprend un circuit magnétique à deux pôles coplanaires formant la face d'extrémité de contact. Dans le cas de ventouses électromagnétiques coaxiales, le circuit magnétique comporte un noyau dont la première extrémité forme un premier pôle et dont la seconde extrémité est reliée à une culasse à paroi transversale de fond et à portion tubulaire coaxiale entourant le noyau et dont l'extrémité libre forme le deuxième pôle. Une bobine d'excitation magnétique occupe un espace annulaire intérieur compris entre le noyau et la portion tubulaire coaxiale de circuit magnétique. On connaît essentiellement deux principes de ventouses électromagnétiques : il s'agit des ventouses dites à émission de courant et des ventouses dites à rupture de courant. Dans le premier cas, le circuit magnétique comprend en outre un aimant permanent. Cet aimant génère une aimantation induite qui attire en permanence la plaque polaire mobile. Pour réduire suffisamment la force d'attraction et laisser ainsi échapper la plaque polaire mobile, un contre-champ est produit par l'alimentation électrique de la bobine : la force d'attraction et de maintien est ainsi atténuée à l'émission du courant. Dans le second cas, il n'y a pas d'aimant permanent. L'aimantation de la matière est obtenue lorsque la bobine est alimentée électriquement. Dans ce cas, c'est à la rupture du courant que la force d'attraction et de maintien est atténuée. Les ventouses électromagnétiques peuvent par exemple être utilisées dans les systèmes d'ouverture de trappe de désenfumage, dans les systèmes de contrôle d'accès, dans certaines applications médicales. Le corps principal est rendu solidaire par exemple d'un dormant de la porte, tandis que la plaque polaire est rendue solidaire de l'ouvrant de la porte. Un ressort de rappel tend à ouvrir la porte. La ventouse électromagnétique maintient la porte en position fermée jusqu'à réception d'un ordre d'ouverture. Dans ce cas, on utilise de préférence une 23FDEP.doc 2 ventouse électromagnétique à émission de courant, qui permet de maintenir la porte en position fermée sans alimentation électrique de la bobine. En alimentant la bobine un court instant par une commande à distance, on libère la porte qui est alors déplacée en position ouverte par le ressort de rappel. Qu'il s'agisse de ventouses à émission de courant ou de ventouses à rupture de courant, il y a un besoin de rendre maximale la force magnétique de la ventouse électromagnétique, et ce sans avoir à augmenter la puissance de la bobine d'excitation magnétique (pour les ventouses à rupture de courant) et sans avoir à utiliser un aimant à aimantation rémanente supérieure ou de taille supérieure qui induirait un coût plus élevé (pour les ventouses à émission de courant). Pour cela, les premier et deuxième pôles d'une ventouse électromagnétique à émission de courant doivent présenter une coplanéité et une planéité quasi parfaites afin de ne pas créer d'entrefers résiduels entre ceux-ci et la plaque polaire. En effet, de tels entrefers résiduels contribueraient à diminuer dramatiquement la force magnétique, notamment si leur épaisseur dépasse 50 m environ. Une difficulté est que le corps d'une ventouse électromagnétique à émission de courant est nécessairement constitué par l'assemblage de plusieurs pièces distinctes, à savoir le noyau, la portion tubulaire coaxiale, et l'aimant permanent. Les premier et second pôles doivent donc être rectifiés simultanément, une fois la ventouse électromagnétique à émission de courant assemblée. Une seconde difficulté est que la ventouse électromagnétique est souvent destinée à fonctionner dans une atmosphère agressive, ou dans une atmosphère à protéger de toute pollution, de sorte que ses constituants doivent être isolés de cette atmosphère par un traitement de surface approprié. Or une étape de rectification finale des pôles magnétiques, exécutée après assemblage des éléments constitutifs, retire toute couche d'isolement présente sur la face d'extrémité de contact qui a subi le traitement de surface, ce qui annule tout le profit du traitement de surface. Il faut donc envisager, selon l'invention, de traiter la face d'extrémité de contact après rectification. Toutefois, les moyens d'assemblage des différents éléments constitutifs utilisés à ce jour et n'induisant pas de trop grandes déformations de ceux-ci, comme un collage par exemple, ne supportent pas sans dégradation sensible une étape de traitement de la face d'extrémité de contact suite à une étape de 23FDEP.doc 3 rectification de la face d'extrémité de contact d'une ventouse électromagnétique assemblée. Par exemple, la couche de colle est déformée par l'étape de traitement, et il en résulte un déplacement relatif axial des pôles l'un par rapport à l'autre, réduisant la qualité de coplanéité et diminuant de façon inacceptable la force magnétique. Les dispositifs d'assemblage mécanique actuels et les procédés d'assemblage utilisés couramment ne permettent donc pas de fabriquer des ventouses électromagnétiques à émission de courant efficaces pouvant être utilisées dans des atmosphères agressives comme un brouillard salin, ou pouvant être utilisées dans une atmosphère protégée de la pollution telles qu'on les rencontre dans les applications médicales, pharmaceutiques, agro-alimentaires, car ces ventouses électromagnétiques sont actuellement dépourvues de toute protection de la face d'extrémité de contact. Ceci est d'autant plus gênant que les matériaux utilisés dans une ventouse électromagnétique doivent présenter une perméabilité magnétique la plus haute possible, et de tels matériaux à bas coût, par exemple l'acier de décolletage, ont une oxydabilité très élevée et peuvent être polluants. Un premier problème proposé par l'invention est de concevoir un dispositif d'assemblage mécanique d'au moins deux pièces, telles que les pièces de ventouse électromagnétique, qui soit utilisable pour la fixation des différents éléments constitutifs d'une ventouse électromagnétique à émission de courant, en étant compatible avec les faibles tolérances autorisées lors du montage de ceux-ci et qui n'induise pas de contraintes mécaniques excessives sur ceux-ci. L'invention cherche en outre à concevoir un tel dispositif d'assemblage mécanique rendant possible une rectification des pôles de la ventouse suivie d'un traitement de surface de la face d'extrémité de contact de la ventouse, en vue de permettre l'utiliisation de la ventouse électromagnétique ainsi produite dans un milieu agressif ou protégé. On notera toutefois que le dispositif d'assemblage mécanique pourra être utile pour assembler d'autres pièces que des pièces constitutives de ventouse électromagnétique. L'invention cherche en outre à fournir un procédé d'assemblage mécanique d'une ventouse électromagnétique à émission de courant qui soit facilement industrialisable, c'est-à-dire avec une faible dispersion des cotes et tolérances géométriques des ventouses ainsi produites. Les cotes et tolérances géométriques d'une ventouse électromagnétique influent en effet directement et de façon très importante sur ses caractéristiques de fonctionnement, comme par 23PDEP.doc 4 exemple la force magnétique de retenue qu'elle peut exercer sur une plaque polaire mobile. Selon un autre aspect, l'invention vise à réaliser des ventouses électromagnétiques à émission de courant qui présentent une meilleure résistance à la corrosion dans les milieux agressifs, et qui conservent ainsi pendant une durée nettement plus longue leurs propriétés telles que la force magnétique de retenue. Selon un autre aspect, l'invention vise à réaliser des ventouses électromagnétiques à émission de courant qui évitent les risques de pollution de l'atmosphère ambiante. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose un élément d'assemblage mécanique par sertissage du type douille-entretoise autosertissable, comprenant : - un corps cylindrique ayant une extrémité proximale et une extrémité distale, - une tête dentelée courte à l'extrémité proximale du corps cylindrique, la tête dentelée ayant un diamètre supérieur au diamètre du corps cylindrique, - au moins une gorge annulaire formée sur le corps cylindrique au voisinage de la tête dentelée, - au moins un moletage sur le corps cylindrique au voisinage de l'extrémité distale. On réalise ainsi un élément d'assemblage mécanique peu onéreux, permettant la fixation fiable d'au moins deux pièces, sans pour autant induire de grandes déformations ou contraintes dans les pièces fixées. L'utilisation d'un tel élément d'assemblage mécanique est aisément automatisable, car le sertissage est assuré par un mouvement unique de translation axiale. Enfin, un tel élément d'assemblage mécanique présente une tenue suffisante pour pouvoir endurer une rectification des pièces fixées entre elles, puis un traitement de surface de celles-ci par exemple dans un bain de nickel chimique ou un dépôt en phase vapeur. Avantageusement, le moletage au voisinage de l'extrémité distale peut 30 être un moletage droit en surépaisseur sur le corps cylindrique. L'extrémité d'une pièce munie d'un moletage droit est en effet facile à chasser dans un trou pratiqué dans une autre pièce pour l'y engager en force. Selon l'invention, le corps cylindrique peut comporter un tronçon lisse entre la gorge annulaire et le moletage. 35 Le moletage sera ainsi en prise dans une première pièce tandis que la tête dentelée sera en prise dans une seconde pièce. Une troisième pièce peut être 23FDEP.doc logée et tenue entre les deux premières pièces, celles-ci pouvant être écartées d'une distance correspondant à la longueur du tronçon lisse. Avantageusement, l'élément d'assemblage selon l'invention peut comporter, sur une partie au moins de sa longueur, un alésage axial taraudé 5 débouchant à son extrémité proximale. Un tel alésage axial permet la préhension sûre et efficace de l'élément d'assemblage mécanique selon l'invention pour permettre son utilisation dans des procédés de montage automatisés. Par une préhension au moyen d'une tige filetée engagée dans l'alésage axial taraudé de l'élément d'assemblage mécanique selon l'invention, on réalise en effet une préhension sûre de celui-ci sans pour autant prendre prise sur des surfaces destinées à être engagées dans des pièces à fixer entre elles. L'alésage constitue ensuite un moyen de fixation de l'ensemble, lors de l'utilisation après assemblage. Avantageusement l'élément d'assemblage selon l'invention peut être utilisé dans un procédé d'assemblage par sertissage d'au moins une première et une seconde pièce, dans lequel : - l'élément d'assemblage est chassé dans un trou traversant pratiqué dans une première pièce, la tête dentelée étant incrustée dans la matière de la première 20 pièce à l'entrée du trou traversant, - le moletage au voisinage de l'extrémité distale dépasse au-delà d'une seconde face de la première pièce et est inséré en force dans un trou pratiqué dans la seconde pièce. Le fait d'incruster la tête dentelée dans la matière de la première pièce à 25 l'entrée du trou traversant permet son autosertissage par fluage de matière de la première pièce dans la gorge annulaire formée sur le corps cylindrique au voisinage de la tête dentelée de l'élément d'assemblage mécanique. On augmente ainsi la tenue et la fiabilité de la liaison. L'élément d'assemblage selon l'invention peut avantageusement être 30 utilisé dans un procédé d'assemblage d'une ventouse électromagnétique à émission de courant, la ventouse électromagnétique à émission de courant comportant un corps principal à face d'extrémité de contact contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile, le corps principal comprenant un circuit magnétique à deux pôles coplanaires formant la face d'extrémité de contact, le 35 circuit magnétique comportant un noyau ayant une première extrémité formant un premier pôle et ayant une seconde extrémité en contact axial avec un aimant permanent lui-même en contact axial avec une culasse à paroi transversale de 23FDEP.doc 6 fond et à portion tubulaire coaxiale entourant le noyau et dont l'extrémité libre forme le deuxième pôle, une bobine d'excitation magnétique occupant un espace annulaire intérieur compris entre le noyau et la portion tubulaire coaxiale de culasse, la culasse et l'aimant permanent comportant chacun un trou axial traversant, et lle noyau comportant un trou axial, le procédé comportant au moins les étapes successives suivantes : a) emmancher successivement sur l'extrémité distale de l'élément d'assemblage la culasse, l'aimant permanent et le noyau, l'élément d'assemblage étant inséré dans les trous traversants de la culasse et de l'aimant permanent, et dans le trou axial du noyau, b) la tête dentelée de l'élément d'assemblage étant en appui sur un contre-outil, appliquer une pression axiale sur la première extrémité du noyau en direction de l'élément d'assemblage avec un outil de pressage jusqu'à incrustation de la tête dentelée dans la culasse et insertion en force du moletage dans le trou axial du noyau, c) rectifier simultanément l'extrémité libre de la culasse et la première extrémité du noyau pour assurer leur planéité et leur coplanéité, d) insérer la bobine d'excitation magnétique dans l'espace annulaire intérieur compris entre le noyau et la portion tubulaire coaxiale de culasse. On dispose ainsi d'un montage de ventouse électromagnétique à émission de courant simple, rapide, fiable, sans détériorer la géométrie des pièces à fixer (la culasse, l'aimant permanent et le noyau). Une telle ventouse électromagnétique utilisant l'élément d'assemblage mécanique selon l'invention est alors capable d'endurer une rectification et un traitement de la face d'extrémité de contact. En outre, un tel procédé d'assemblage est unidirectionnel (les éléments constitutifs de la ventouse électromagnétique à émission de courant étant empilés les uns sur les autres selon une même direction et dans le même sens) : le procédé d'assemblage est donc facile à industrialiser. De préférence, le procédé d'assemblage peut comporter, entre les étapes c) et d), une étape au cours de laquelle on effectue un traitement de surface de la face d'extrémité de contact, par dépôt d'une couche de matériau d'isolement anti-corrosion et/ou anti-pollution tel que le nickel chimique ou le parylène. La ventouse électromagnétique à émission de courant ainsi produite pourra être utilisée dans des atmosphères agressives, telles qu'un brouillard salin ou toute autre atmosphère oxydante, ou pourra être utilisée en atmosphère protégée. 231,DEP.doc 7 L'élément d'assemblage mécanique selon l'invention peut avantageusement être utilisé dans une ventouse électromagnétique à émission de courant, comportant un corps principal à face d'extrémité de contact contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile, dans laquelle : - le corps principal comprend un circuit magnétique à deux pôles coplanaires formant la face d'extrémité de contact, - le circuit magnétique comporte un noyau dont la première extrémité forme un premier pôle et dont la seconde extrémité est en contact axial avec un aimant permanent lui-même en contact axial avec une culasse à paroi transversale de fond et à portion tubulaire coaxiale entourant le noyau et dont l'extrémité libre forme le deuxième pôle, - une bobine d'excitation magnétique occupe un espace annulaire intérieur compris entre le noyau et la portion tubulaire coaxiale de culasse, et dans laquelle : - la culasse et l'aimant permanent peuvent comporter chacun un trou axial traversant, et le noyau peut comporter un trou axial, - un élément d'assemblage peut être engagé dans le trou axial de la culasse, dans le trou axial de l'aimant permanent, et dans le trou axial du noyau, assurant leur solidarisation. De préférence, la face d'extrémité de contact peut comporter une couche de matériau anti-corrosion tel que du nickel chimique, et/ou une couche de matériau anti-pollution tel que le parylène. De préférence, la couche de matériau anti-corrosion tel que le nickel chimique peut présenter une épaisseur comprise entre 3 pm environ et 80 pm environ. Une épaisseur inférieure à 3 pm ne semble pas procurer une protection de durée suffisante (moins de 10 heures à l'essai normalisé au brouillard salin). Une épaisseur supérieure à 80 pm semble présenter un risque de durabilité réduite, notamment par effet d'écaillage. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un élément d'assemblage mécanique selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue de côté de l'élément d'assemblage mécanique de la figure 1 - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de l'élément d'assemblage mécanique de la figure 1 ; 23FDEP.doc 8 - les figures 3a et 3b illustrent schématiquement l'utilisation d'un élément d'assemblage (mécanique selon l'invention pour la fixation d'au moins une première et une seconde pièce ; - la figure 4 est une vue de détail en coupe de la tête dentelée d'un élément d'assemblage mécanique selon l'invention ; - la figure 5 est une vue en perspective en coupe longitudinale éclatée de différents éléments constitutifs du corps principal d'une ventouse électromagnétique à émission de courant, en cours d'assemblage au moyen d'un élément d'assemblage mécanique selon l'invention ; et - la figure 6 est une vue en perspective en coupe longitudinale assemblée du corps principal d'une ventouse électromagnétique à émission de courant, assemblé par un élément d'assemblage mécanique selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté un élément d'assemblage mécanique 1 par sertissage du type douille-entretoise autosertissable, selon un mode de réalisation de l'invention. Celui-ci comporte un corps cylindrique 2 ayant une extrémité proximale 3 et une extrémité distale 4. Une tête dentelée courte 5 est prévue à l'extrémité proximale 3 du corps cylindrique 2. Cette tête dentelée 5 a un diamètre Dl supérieur au diamètre D2 du corps cylindrique 2. L'élément d'assemblage mécanique 1 comporte une gorge annulaire 6 formée sur le corps cylindrique 2 au voisinage de la tête dentelée 5, et un moletage 7 au voisinage de l'extrémité distale 4. Le moletage 7 est un moletage droit, c'est-à-dire dont les stries sont parallèles à l'axe du corps cylindrique 2. On distingue plus particulièrement sur les figures 2 et 3 que le moletage 7 est en surépaisseur sur le corps cylindrique 2. Celui-ci présente en effet un diamètre extérieur D3 supérieur au diamètre D2 du corps cylindrique 2. Le corps cylindrique 2 comporte en outre un tronçon lisse 8 compris entre la gorge annulaire 6 et le moletage 7. Le diamètre D4 du tronçon lisse 8 peut être supérieur au diamètre extérieur D3 du moletage 7, par exemple pour guider une pièce intermédiaire à assembler. On distingue sur la coupe longitudinale de la figure 3 que l'élément d'assemblage 1 selon ce mode de réalisation de l'invention comporte, sur la totalité de sa longueur L, un alésage axial taraudé 9 débouchant à son extrémité proximale 3. Les figures 3a et 3b illustrent l'assemblage par sertissage d'une première pièce 10 et d'une seconde pièce 11 au moyen d'un élément d'assemblage 1 selon l'invention. La première pièce 10 est munie d'un trou axial débouchant 10a, et la seconde pièce 11 est munie d'un trou axial 11 a. 23FDEP.doc 9 L'élément d'assemblage mécanique 1 doit être constitué à partir d'un matériau plus dur que les matériaux constituant les pièces 10 et 11. Par exemple, on pourra utiliser un élément d'assemblage mécanique 1 en acier inoxydable austénitique de série 300, lorsque les pièces 10 et 11 sont en acier de décolletage tel que S300Pb ou 11 SMnPb37. Pour l'assemblage, la seconde pièce 11 est posée contre la face d'un contre-outil 13 selon un mouvement illustré par la flèche 12. La première pièce 10 est amenée au contact de la seconde pièce 11 selon le mouvement illustré par la flèche 13, les trous 10a et 11 a étant coaxiaux. L'élément d'assemblage 1 est alors inséré dans les trous 10a et 11 a selon un mouvement illustré par la flèche 14. Une pression axiale est ensuite appliquée sur l'extrémité proximale 3 de l'élément d'assemblage 1 au moyen d'un outil de pressage 15, comme représenté sur la figure 3b. Sous l'effet de cette pression, la tête dentelée 5 vient s'incruster dans la matière de la première pièce 10 à l'entrée du trou traversant 10a, de sorte que la tête dentelée 5 peut pénétrer jusqu'à être située à fleur avec une première face 10b de la première pièce 10. La matière de la première pièce 10 flue dans la gorge annulaire 6. Le moletage 7 passe au-delà d'une seconde face 10c de la première pièce 10 et pénètre en force dans le trou axial 11 a de la seconde pièce 11. Les deux pièces 10 et 11 sont alors solidaires l'une de l'autre et ne peuvent plus avoir ni mouvement de translation ni mouvement de rotation l'une par rapport à l'autre. En effet le moletage 7 retient la seconde pièce 11 en contact avec la première pièce 10, elle-même maintenue par la tête dentelée 5. Le moletage 7 ainsi que la tête dentelée 5 interdisent tout mouvement de rotation relative entre la première pièce 10 et la seconde pièce 1l autour de l'axe longitudinal de l'élément d'assemblage 1. On a ainsi fixé les première 10 et seconde 11 pièces de façon sûre, sans pour autant induire de déformation dimensionnelle de celles-ci et sans dégrader leur géométrie. Considérons désormais la figure 4 qui est une vue de détail en coupe de 30 l'extrémité distale 3 d'un élément d'assemblage 1 de la figure 3b. L'élément d'assemblage 1 a été chassé dans le trou traversant 10a de la première pièce au moyen de l'outil de pressage 15, ce qui a eu pour effet d'incruster la tête dentelée 5 dans la matière de la première pièce 10 à l'entrée du trou traversant 10a. La tête dentelée 5 est ainsi située à fleur avec la première face 35 10b de la première pièce 10. Cette incrustation de la tête dentelée 5 dans la matière de la première pièce 10 a provoqué une déformation localisée de la 23 FI)EP.doc 10 matière au voisinage de la face 10b, matière qui s'est alors logée dans la gorge annulaire 6 de l'élément d'assemblage 1. Lors de l'application d'une pression sur la tête dentelée 5 au moyen de l'outil de pressage 15, on réalise donc l'autosertissage de l'élément d'assemblage 1 5 dans la première pièce 10, ce qui a pour effet d'assurer une fixation sûre et durable de l'élément d'assemblage 1 dans la première pièce 10. L'autosertissage et l'incrustation de la tête dentelée 5 de l'élément d'assemblage 1 selon l'invention ne provoquent cependant qu'une déformation très localisée et de faible importance, de telle sorte que cela ne vient aucunement 10 perturber la géométrie et les dimensions de la première pièce 10. De 'même, l'insertion en force du moletage 7 dans le trou 11 a de la seconde pièce 11 (figure 3b) n'affecte aucunement la géométrie et les dimensions de la seconde pièce 11, l'insertion étant facilitée du fait de la configuration droite du moletage 7. 15 Si les figures 3a et 3b illustrent l'assemblage d'une première pièce 10 et d'une seconde pièce 11 au moyen d'un élément d'assemblage 1 selon l'invention, l'élément d'assemblage 1 est cependant utilisable pour réaliser une liaison entre plus de deux pièces. Nous verrons ci-après son utilisation pour la fixation de trois pièces lors de l'assemblage d'une ventouse électromagnétique à émission de 20 courant. Une telle ventouse électromagnétique est représentée en configuration assemblée sur la figure 6. Elle comporte un corps principal 16 à face d'extrémité de contact 17 contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile 18 (représentée en pointillés). Le corps principal 16 comprend un circuit magnétique à 25 deux pôles coplanaires P1 et P2 formant la face d'extrémité de contact 17, le circuit magnétique ayant un noyau 19 dont la première extrémité 20 forme le premier pôle P1 et dont la seconde extrémité 21 est en contact axial avec un aimant permanent 22 lui-même en contact axial avec une culasse 23 à paroi transversale de fond 24 et à portion tubulaire coaxiale 25 entourant le noyau 19 et dont l'extrémité libre 26 30 forme le deuxième pôle P2. Une bobine d'excitation magnétique peut ensuite occuper un espace annulaire intérieur 27 compris entre le noyau 19 et la portion tubulaire coaxiale 25 de culasse 23. La bobine d'excitation magnétique n'est pas représentée sur les figures 5 et 6 pour plus de clarté, mais on comprend bien que celle-ci sera insérée dans l'espace annulaire intérieur 27 selon un mouvement axial 35 illustré par la flèche 28. La culasse 23 et l'aimant permanent 22 comportent chacun un trou axial traversant 23a, 22a, et le noyau 19 comporte un trou axial 19a. 23 FDEP.doc 11 Le procédé d'assemblage d'une telle ventouse électromagnétique à émission de courant est représenté schématiquement sur la figure 5. Au cours du procédé d'assemblage, on emmanche successivement sur l'extrémité discale 4 de l'élément d'assemblage 1 la culasse 23, l'aimant permanent 22 et le noyau 19, l'élément d'assemblage 1 étant inséré dans les trous traversants 23a et 22a de la culasse 23 et de l'aimant permanent 22 et dans le trou axial 19a du noyau 19 selon les mouvements illustrés par les flèches 29 et 30. On applique alors avec l'outil de pressage 15 une pression axiale sur la première extrémité 20 du noyau 19 en direction de l'élément d'assemblage 1 selon un mouvement illustré par la flèche 31, la tête dentelée 5 de l'élément d'assemblage 1 étant en appui sur le contre-outil 13. Les éléments constitutifs de la ventouse électromagnétique à émission de courant (la culasse 23, l'aimant permanent 22 et le noyau 19) sont ainsi assemblés sans subir de trop fortes contraintes ou déformations. On préserve ainsi la qualité géométrique et dimensionnelle des composants de la ventouse électromagnétique à émission de courant lors de leur assemblage. La tenue mécanique conférée par l'élément d'assemblage 1 permet ensuite la rectification simultanée de l'extrémité libre 26 de la culasse 23 et de la première extrémité 20 du noyau 19 pour assurer leur planéité et leur coplanéité. En outre, la tenue mécanique des différents éléments constitutifs de la ventouse électromagnétique à émission de courant, conférée par l'élément d'assemblage 1, permet la réalisation d'une étape ultérieure de traitement de surface de la face d'extrémité de contact 17, par dépôt d'une couche de matériau anti-corrosion tel que le nickel chimique, ou par dépôt de matériau anti-pollution tel que le parylène, et ce après l'étape de rectification. L'étape de traitement n'altère pas la géométrie de l'élément d'assemblage 1, et n'affecte donc pas la coplanéité des pôles P1 et P2. Un tel traitement anti-corrosion permet l'utilisation ultérieure de la ventouse électromagnétique à émission de courant dans une atmosphère oxydante, et évite pendant une longue durée la dégradation des grandeurs physiques de la ventouse telles que la force magnétique de retenue que celle-ci est capable d'exercer sur la plaque polaire mobile 18 (figure 6). Un traitement antipollution permettra l'utilisation de la ventouse électromagnétique en atmosphère protégée dans laquelle on doit éviter toute pollution. Le traitement anti-corrosion des pôles P1 et P2 peut être réalisé, par exemple, par trempage du circuit magnétique dans une solution contenant du nickel et un sel réducteur du nickel, à une température d'environ 90 C. Le nickel se 23FDEP.doc 12 dépose sur le circuit magnétique, notamment sur les pôles P1 et P2, par réaction d'oxydo-réducltion. On peut régler l'épaisseur de dépôt en faisant varier la durée de trempage. L'épaisseur de dépôt est sensiblement proportionnelle à la durée de trempage. Le traitement anti-pollution des pôles P1 et P2 peut être réalisé, par exemple, par dépôt en phase vapeur de para-xylylene ou de ses dérivés halogénés, constituant sur les surfaces concernées, après polymérisation, un film de parylène. Un tel film de parylène présente d'excellentes propriétés d'isolement des pôles P1 et P2 vis-à-vis de l'atmosphère ambiante, immobilisant les microparticules éventuellement présentes sur les pôles pour éviter leur échappement vers l'atmosphère, et constituant une surface biocompatible pour utilisation dans les applications médicales, pharmaceutiques ou agro-alimentaires. Avantageusement, la couche de matériau anti-corrosion tel que le nickel chimique qui recouvre la face d'extrémité de contact 17 de la ventouse électromagnétique à émission de courant présente une épaisseur comprise entre environ 3 microns et environ 80 microns. Une telle épaisseur permet d'assurer la longévité de la ventouse électromagnétique, et ce même dans des conditions contraignantes d'utilisation, sans affecter sensiblement les performances de la ventouse électromagnétique telles que la force magnétique de retenue. On obtient selon l'invention une ventouse électromagnétique à émission de courant dont la face d'extrémité de contact 17 est isolée de l'atmosphère ambiante, et dont les pôles sont suffisamment plans et coplanaires. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après
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Un élément d'assemblage mécanique (1) par sertissage du type douille-entretoise autosertissable selon l'invention comporte :- un corps cylindrique (2) ayant une extrémité proximale (3) et une extrémité distale (4),- une tête dentelée courte (5) à l'extrémité proximale (3) du corps cylindrique (2), la tête dentelée (5) ayant un diamètre (D1) supérieur au diamètre (D2) du corps cylindrique (2),- au moins une gorge annulaire (6) formée sur le corps cylindrique (2) au voisinage de la tête dentelée (5),- au moins un moletage (7) sur le corps cylindrique (2) au voisinage de l'extrémité distale (4).
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1 û Elément d'assemblage mécanique (1) par sertissage du type douille-entretoise autosertissable, caractérisé en ce qu'il comprend : un corps cylindrique (2) ayant une extrémité proximale (3) et une extrémité distale 5 (4), - une tête dentelée courte (5) à l'extrémité proximale (3) du corps cylindrique (2), la tête dentelée (5) ayant un diamètre (Dl) supérieur au diamètre (D2) du corps cylindrique (2), - au moins une gorge annulaire (6) formée sur le corps cylindrique (2) au voisinage 10 de la tête dentelée (5), - au moins un moletage (7) sur le corps cylindrique (2) au voisinage de l'extrémité distale (4). 2 û Elément d'assemblage (1) selon la 1, caractérisé en ce que le moletage (7) au voisinage de l'extrémité distale (4) est un moletage droit en 15 surépaisseur sur le corps cylindrique (2). 3 û Elément d'assemblage (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le corps cylindrique (2) comporte un tronçon lisse (8) entre la gorge annulaire (6) et le moletage (7). 4 -- Elément d'assemblage (1) selon l'une quelconque des 20 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte, sur une partie au moins de sa longueur (L), un alésage axial taraudé (9) débouchant à son extrémité proximale (3) û Procédé d'assemblage par sertissage d'au moins une première (10) et une seconde (11) pièces, au moyen d'un élément d'assemblage (1) selon l'une 25 quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que : - l'élément d'assemblage (1) est chassé dans un trou traversant (10a) pratiqué dans une première pièce (10), la tête dentelée (5) étant incrustée dans la matière de la première pièce (10) à l'entrée du trou traversant (10a), - le moletage (7) au voisinage de l'extrémité distale (4) dépasse au-delà d'une 30 seconde face (10c) de la première pièce (10) et est inséré en force dans un trou (11a) pratiqué dans la seconde pièce (11). 6 -- Procédé d'assemblage d'une ventouse électromagnétique à émission de courant au moyen d'un élément d'assemblage (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, la ventouse électromagnétique à émission de 35 courant comportant un corps principal (16) à face d'extrémité de contact (17) contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile (18), le corps principal (16) comprenant un circuit magnétique à deux pôles (P1, P2) coplanaires formant la23FDEP.doc 14 face d'extrémité de contact (17), le circuit magnétique comportant un noyau (19) ayant une première extrémité (20) formant un premier pôle (P1) et ayant une seconde extrémité (21) en contact axial avec un aimant permanent (22) lui-même en contact axial avec une culasse (23) à paroi transversale de fond (24) et à portion tubulaire coaxiale (25) entourant le noyau (19) et dont l'extrémité libre (26) forme le deuxième pôle (P2), une bobine d'excitation magnétique occupant un espace annulaire (27) intérieur compris entre le noyau (19) et la portion tubulaire coaxiale (25) de culasse (23), la culasse (23) et l'aimant permanent (22) comportant chacun un trou axial traversant (22a, 23a), et le noyau (19) comportant un trou axial (19a), le procédé comportant au moins les étapes successives suivantes : a) emmancher successivement sur l'extrémité distale (4) de l'élément d'assemblage (1) la culasse (23), l'aimant permanent (22) et le noyau (19), l'élément d'assemblage (1) étant inséré dans les trous axiaux traversants (22a, 23a) de la culasse (23) et de l'aimant permanent (22), et dans le trou axial (19a) du noyau (19), b) la tête dentelée (5) de l'élément d'assemblage (1) étant en appui sur un contre-outil (13), appliquer une pression axiale sur la première extrémité (20) du noyau (19) en direction de l'élément d'assemblage (1) avec un outil de pressage (15) jusqu'à incrustation de la tête dentelée (5) dans la culasse (23) et insertion en force du moletage (7) dans le trou axial (19a) du noyau (19), c) rectifier simultanément l'extrémité libre (26) de la culasse (23) et la première extrémité (20) du noyau (19) pour assurer leur planéité et leur coplanéité, d) insérer la bobine d'excitation magnétique dans l'espace annulaire intérieur (27) compris entre lie noyau (19) et la portion tubulaire coaxiale (25) de culasse (23). 7 û Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte, entre les étapes c) et d), une étape au cours de laquelle on effectue un traitement de surface de la face d'extrémité de contact (17), par dépôt d'une couche de matériau d'isolement anti-corrosion et/ou anti-pollution tel que le nickel chimique ou le parylène. 8 û Ventouse électromagnétique à émission de courant, comportant un corps principal (16) à face d'extrémité de contact (17) contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile (18), dans laquelle : - le corps principal (16) comprend un circuit magnétique à deux pôles (P1, P2) 35 coplanaires formant la face d'extrémité de contact (17), - le circuit magnétique comporte un noyau (19) dont la première extrémité (20) forme un premier pôle (P1) et dont la seconde extrémité est en contact axial avec23 FDIERdoc 15 un aimant permanent (22) lui-même en contact axial avec une culasse (23) à paroi transversale de fond (24) et à portion tubulaire coaxiale (25) entourant le noyau (19) et dont l'extrémité libre (26) forme le deuxième pôle (P2), - une bobine d'excitation magnétique occupe un espace annulaire intérieur (27) 5 compris entre le noyau (19) et la portion tubulaire coaxiale (25) de culasse (23), caractérisée en ce que : - la culasse (23) et l'aimant permanent (22) comportent chacun un trou axial traversant (22a, 23a), et le noyau (19) comporte un trou axial (19a), - un élément d'assemblage (1) selon l'une quelconque des 1 à 4 est 10 engagé dans le trou axial (23a) de la culasse (23), dans le trou axial (22a) de l'aimant permanent (22), et dans le trou axial (19a) du noyau (19), assurant leur solidarisation. 9 ù Ventouse électromagnétique selon la 8, caractérisée en ce que la face d'extrémité de contact (17) comporte une couche de matériau 15 anti-corrosion et/ou anti-pollution tel que du nickel chimique ou du parylène. 10 -- Ventouse électromagnétique selon la 9, caractérisée en ce que la couche de matériau anti-corrosion présente une épaisseur comprise entre 3 pm environ et 80 pm environ.
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B
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B23,B21,B25
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B23P,B21D,B25J
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B23P 19,B21D 39,B25J 15
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B23P 19/04,B21D 39/00,B25J 15/06
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FR2899936
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A1
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PROCEDE DE RECHAUFFAGE SELECTIF D'AIR A L'ENTREE D'UN COMPRESSEUR ASSOCIE A UNE TURBINE A GAZ ET SYSTEME DE PRODUCTION D'ELECTRICITE.
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B07-0848FR 1 Société dite : GENERAL ELECTRIC COMPANY Invention de : SMITH Raub Warfield GULEN Seyfettin Can GARDENER Barrett David Priorité d'une demande de brevet déposée aux Etats-Unis d'Amérique le 18 Avril 2006 sous le n 11/405.482 Procédé de réchauffage sélectif d'air à l'entrée d'un compresseur associé à une turbine à gaz et système de production d'électricité L'invention est relative à un système et un procédé pour chauffer et refroidir l'air d'entrée d'un compresseur, associé à une turbine à gaz dans le but de porter à un maximum la puissance fournie et le rendement sur la totalité de l'intervalle de charge et de température ambiante. La centrale à cycle combiné, sous sa forme la plus simple, est constituée d'une turbine à gaz, d'une turbine à vapeur, d'un générateur et d'un générateur de vapeur à récupération de chaleur (GVRC), la turbine à gaz et la turbine à vapeur étant couplées à l'unique générateur, en tandem sur un seul arbre. Il a été utilisé des agencements à plusieurs arbres ayant un ou plusieurs générateurs à turbines à gaz et un générateur à turbine à vapeur commun. Le rendement thermique des centrales à cycle combiné est déterminé par les performances de la turbine à gaz en combinaison avec son cycle aval de récupération de chaleur. Les turbines à gaz ont deux caractéristiques qui peuvent devenir des obstacles à l'obtention d'une puissance et d'un rendement d'une valeur maximale sur 20 toute la plage de fonctionnement. Premièrement, les turbines à gaz sont des machines à volume de flux constant. Cela leur donne la caractéristique naturelle d'un plus faible débit massique d'air et d'une moindre puissance fournie par temps chaud, lorsque l'air est moins dense, que par temps plus frais, lorsque l'air est plus dense. A cet égard, la densité de 25 l'air augmente à mesure que la température diminue et provoque une augmentation du débit massique dans la turbine à gaz. La puissance de la turbine à gaz augmente parallèlement à l'accroissement du débit massique de l'air. On estime donc souvent souhaitable d'accroître le débit massique de l'air par temps chaud, ordinairement en réduisant la température de l'air d'entrée, afin d'accroître la puissance fournie. 30 Deuxièmement, un fluide de travail est fourni au cycle par un compresseur d'air qui a des limites aéromécaniques de fonctionnement qui restreignent le taux de compression lors du fonctionnement en fonction de la vitesse corrigée, du débit corrigé de l'air et du réglage variable des aubages de guidage. Le débit volumique à l'entrée d'une turbine, et donc le taux de compression du compresseur, augmente par 35 temps plus frais puisque le débit massique de l'air d'alimentation augmente à mesure que diminue la température à l'entrée du compresseur tandis que la température d'allumage est maintenue (pour un rendement maximal). Ainsi, la limite de fonctionnement du compresseur peut poser un problème les jours les plus froids. Les limites de fonctionnement du compresseur sont également plus facilement affectées dans des applications brûlant un combustible dilué, ce qui accroît aussi le débit volumique de la turbine et donc le taux de compression du compresseur. Cette situation peut survenir du fait de la composition du combustible ou de la gazéification d'un combustible de basse qualité susceptible de produire du gaz combustible d'une richesse seulement égale à 1/5ème de celle du gaz naturel. Il faut également souligner que les compresseurs de turbines à gaz comportent une ou plusieurs rangées d'aubages de guidage variable qui peuvent être modulés afin de réduire le débit de l'air à l'entrée du compresseur. Bien que cela puisse sembler fournir un moyen de limiter le taux de compression du compresseur, et donc pour éviter la limite de fonctionnement du compresseur, la limite de fonctionnement est elle-même fonction du réglage des aubages de guidage, de telle sorte que la limite devient plus stricte à mesure que le débit de l'air est ainsi réduit. L'invention propose un système et un procédé pour chauffer de manière sélective, ou pour chauffer ou refroidir de manière sélective l'air d'entrée du compresseur fourni à une turbine à gaz pour parvenir à une puissance fournie et un rendement d'une valeur maximale dans une centrale à cycle combiné. L'invention peut être mise en oeuvre dans un procédé de chauffage sélectif de l'air ambiant entrant dans le compresseur d'une turbine à gaz dans un système de génération d'électricité à cycle combiné ayant une pluralité de turbines dont une turbine à gaz ayant un compresseur et une turbine à vapeur, lesdites turbines étant couplées de manière motrice à un ou plusieurs générateurs pour produire de l'électricité, et un condenseur pour condenser la vapeur détendue dans la turbine à vapeur, le procédé comprenant des étapes consistant à : extraire de ladite turbine à vapeur et/ou dudit condenseur un fluide choisi dont la température est supérieure à une température dudit air ambiant, et diriger ledit air ambiant à travers un échangeur de chaleur pour recevoir de la chaleur directement ou indirectement dudit fluide choisi, grâce à quoi la température dudit air ambiant s'élève dans ledit échangeur de chaleur. Dans ce procédé de la chaleur dudit fluide choisi peut être transmise à un 35 fluide de travail passant de manière cyclique par ledit échangeur de chaleur. Dans ce procédé, ledit fluide extrait peut être ajouté directement audit fluide de travail. Le procédé comprend en outre une étape consistant à refroidir de manière sélective ledit fluide de travail pour refroidir de manière sélective ledit air d'entrée. L'invention peut également être mise en oeuvre dans un système générateur d'électricité à cycle combiné, comprenant : une turbine à gaz ayant un compresseur ; une turbine à vapeur ; un condenseur servant à condenser la vapeur résiduaire détendue dans ladite turbine à vapeur ; un échangeur de chaleur servant à réguler une température d'air d'entrée dudit compresseur ; et une structure définissant un trajet d'écoulement pour un fluide de travail dans ledit échangeur de chaleur et coopérant avec ladite turbine à vapeur ou ledit condenseur pour chauffer de manière sélective ledit fluide de travail afin d'élever la température dudit air d'entrée par l'intermédiaire dudit échangeur de chaleur. Dans ce cycle combiné, un refroidisseur de liquide à absorption peut être disposé sur ledit trajet d'écoulement de fluide de travail pour refroidir de manière sélective ledit fluide de travail. Ledit refroidisseur de liquide à absorption peut coopérer avec un trajet d'écoulement pour de la vapeur extraite de ladite turbine à vapeur pour servir de manière sélective de source de chaleur, dans un générateur, dudit refroidisseur de liquide à absorption. Dans ce cycle combiné, un refroidisseur avec des compresseurs de réfrigérant actionnés par un moteur électrique peut être disposé sur ledit trajet d'écoulement de fluide de travail pour refroidir de manière sélective ledit fluide de travail. Ladite structure définissant le trajet d'écoulement pour fluide de travail peut coopérer avec un courant d'eau résiduaire de refroidissement dudit condenseur pour faire passer une partie de ladite eau résiduaire de refroidissement jusqu'audit échangeur de chaleur. Ladite structure définissant ledit trajet de fluide de travail peut être disposée de manière à réaliser un échange de chaleur avec un trajet d'écoulement pour de la vapeur extraite de ladite turbine à vapeur afin de réchauffer de manière sélective ledit fluide de travail avec ladite vapeur extraite. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 est une représentation schématique d'une turbine à gaz à cycle 5 combiné ; la Fig. 2 est une représentation schématique d'un système selon la technique antérieure utilisant une combinaison de prélèvement de chaleur à l'entrée et de nébulisation ; la Fig. 3 est une représentation schématique d'un système selon la technique 10 antérieure utilisant une combinaison d'un prélèvement de chaleur à l'entrée et d'une réfrigération mécanique ; la Fig. 4 est une mappe de compresseur et une courbe de limite de fonctionnement illustrant les caractéristiques de performances d'un compresseur de turbine à gaz industrielle ; 15 la Fig. 5 est une représentation schématique d'une turbine à gaz à cycle combiné avec réchauffement et refroidissement de l'air à l'entrée du compresseur selon un exemple de forme de réalisation de l'invention ; la Fig. 6 est une représentation schématique d'une turbine à gaz à cycle combiné avec réchauffage et refroidissement de l'air à l'entrée du compresseur selon 20 un autre exemple de forme de réalisation de l'invention ; la Fig. 7 est une représentation schématique d'une turbine à gaz à cycle combiné avec réchauffage de l'air à l'entrée du compresseur selon encore un autre exemple de forme de réalisation de l'invention ; et la Fig. 8 est une représentation schématique d'une turbine à gaz à cycle 25 combiné avec réchauffage et refroidissement de l'air à l'entrée du compresseur selon un nouvel exemple de forme de réalisation de l'invention. A titre de contexte et en référence à l'illustration schématique de la Fig. 1, une turbine à gaz à cycle combiné typique comprend, en relation d'écoulement série, 30 une admission ou entrée pour de l'air 10, un compresseur 18, une chambre de combustion 20, une turbine 22 et un générateur de vapeur à récupération de chaleur (GVRC) 26 et sa turbine à vapeur correspondante 28. Ainsi, l'air d'entrée 10 pénètre dans le compresseur 18 à flux axial dans les conditions ambiantes. Les conditions ambiantes varient d'un lieu à un autre et d'un jour à un autre. Par conséquent, à titre 35 de comparaison, des conditions standard sont utilisées par l'industrie des turbines à gaz. Ces conditions standard sont 15 C (59 F), 1,013 bar (14,696 psia), et une humidité relative de 60 %. Les conditions standard ont été établies par l'International Standards Organization ("ISO") et sont appelées globalement conditions ISO. L'air comprimé 12 pénètre dans le système de combustion 20 où un combustible est injecté et une combustion a lieu. Le mélange de combustion 14 sort du système de combustion et pénètre dans la turbine 22. Dans la section de turbine, l'énergie des gaz à haute température est convertie en travail. Cette conversion se fait en deux temps. Les gaz à haute température sont détendus et une partie de la thermoénergie est convertie en énergie cinétique dans la section de distributeur de la turbine. Ensuite, dans la section d'ailettes de la turbine, une partie de l'énergie cinétique est transmise aux ailettes en rotation et est convertie en travail. Une partie du travail développé par la turbine 22 sert à faire fonctionner le compresseur 18 tandis que le reste est disponible pour le générateur 24 afin de générer de l'électricité. Les gaz d'échappement 16 sortent de la turbine et s'écoulent vers le GVRC 26. De nombreux facteurs affectent les performances d'une turbine à gaz. Comme évoqué plus haut, la température de l'air est un important facteur dans les performances des turbines à gaz. Comme la turbine à gaz reçoit de l'air ambiant comme air d'entrée, ses performances sont modifiées par tout ce qui affecte le débit massique de l'admission d'air dans le compresseur, ce qui se traduit par des variations par rapport aux conditions de référence de 15 C (59 F) et 1,013 bar (14,696 psia). Chaque modèle de turbine a sa propre courbe d'effets de la température puisqu'elle dépend des paramètres du cycle et du rendement des organes ainsi que du débit massique de l'air. Plusieurs moyens sont couramment employés pour accroître la puissance fournie par une turbine à gaz par temps chaud. La plupart passent par une réduction de la température de l'air d'entrée de la turbine à gaz pour accroître le débit massique et la puissance fournie. Cela peut se faire par refroidissement par évaporation de l'air d'entrée soit par contact direct (l'air passant à travers des agents de garnissage humidifiés) soit par injection directe d'eau dans l'air d'entrée, ce qui refroidit donc l'air à mesure que s'évaporent les gouttelettes (nébulisation d'entrée) (Fig. 2). Ces procédés ne peuvent pas abaisser la température de l'air d'entrée sous sa température de bulbe humide lorsque l'air vient à être saturé (par exemple, 26 C pour 33 C û HR 40 %/jour). Une pulvérisation au-delà de ce point provoque la pénétration de gouttelettes d'eau dans le compresseur. Bien que l'évaporation de ces gouttelettes pendant la compression soit avantageuse en raison d'un effet d'interrefroidissement, l'effet préjudiciable provoqué par le choc de celles-ci contre les aubes du compresseur peut être problématique pour des performances durables et le bon état de la machine. Une autre solution consiste à refroidir l'air d'entrée d'une manière indirecte, généralement par l'intermédiaire d'un serpentin placé dans le conduit d'entrée de la turbine à gaz et alimenté en eau réfrigérée depuis un système de réfrigération mécanique (Fig. 3). Les principaux systèmes de réfrigération mécanique commercialisés sont des refroidisseurs à absorption et les refroidisseurs monoblocs avec des compresseurs de réfrigérant à entraînement mécanique (par exemple à moteur électrique). Ces systèmes peuvent refroidir l'air jusqu'au point de rosée (par exemple, 27,5 C pour 33 C û HR 40 %/jour). Si une capacité suffisante du refroidisseur est assurée, un refroidissement plus poussé sous le point de rosée est possible par condensation de l'humidité ambiante. La puissance par temps chaud peut également être accrue par un surpresseur (qui met sous pression l'air d'entrée afin d'accroître sa densité) ou par un compresseur à augmentation qui comprime un second flux à ajouter dans la chambre de combustion (non illustré ici). Une haute température d'allumage dans la turbine à gaz est un élément crucial pour assurer une plus grande puissance fournie par unité de débit massique, en permettant un plus grand rendement du cycle combiné. De plus, pour une température d'allumage donnée, il y a un taux de compression optimal du cycle qui donne une valeur maximale du rendement du cycle combiné. Il peut théoriquement être démontré que le taux de compression optimal du cycle a tendance à s'accroître de plus en plus à mesure qu'augmente la température d'allumage. Pour ces turbines, les compresseurs font donc l'objet d'une demande de niveau plus élevé du taux de compression, avec en même temps comme objectif un nombre minime de pièces, un fonctionnement simple et un coût global bas. En outre, le compresseur doit permettre cette augmentation du niveau du taux de compression du cycle avec un rendement de compression qui accroît le rendement global du cycle. Enfin, le compresseur doit fonctionner d'une manière stable d'un point de vue aérodynamique et aéromécanique dans une large gamme de débits massiques associés à une variation des caractéristiques de puissance fournie du fonctionnement du cycle combiné. L'air consommé par les turbines à gaz industrielles contient toujours une quantité inconnue de particules solides et liquides en suspension dans l'air. Celles-ci comprennent des impuretés, des poussières, des pollens, des insectes, de l'huile, du sel marin, de la suie, des hydrocarbures imbrûlés, etc. Des dépôts se forment sur les aubes mobiles de turbomachine du compresseur lorsque ces matières en suspension dans l'air adhèrent aux aubes mobiles et les unes aux autres, ce qui induit des modifications du profil aérodynamique des aubes, de l'état de surface des aubes et de l'angle d'incidence du flux. Cet encrassement aboutit en même temps à une dégradation des paramètres de performances, à savoir le débit massique, le rendement thermodynamique, le taux de compression et le taux de compression de pompage. Cette dernière influence peut provoquer une dégradation de la marge entre le taux de compression de fonctionnement et la ligne de pompage, ce qu'on appelle ordinairement la marge au pompage. Le taux de compression maximale que peut fournir le compresseur en régime continu est ordinairement défini d'après une marge par rapport à la courbe du taux de compression en pompage. Le pompage d'un compresseur est l'oscillation à basse fréquence du flux lorsque le flux se sépare des aubes mobiles et inverse son sens d'écoulement dans la machine, c'est-à-dire qu'il sert de limite physique au fonctionnement d'un compresseur à une vitesse donnée. La solution classique pour protéger un compresseur consiste à programmer dans la commande de la turbine à gaz ce qu'on appelle une ligne de limite de fonctionnement qui offre une marge par rapport à une limite de pompage d'un compresseur neuf et propre. L'une des considérations à prendre pour rétablir cette marge est une tolérance fixe pour le niveau prévu d'encrassement du compresseur et l'effet correspondant sur la marge au pompage. Une fois établie, cette tolérance n'est modifiée ni avec le temps ni en fonction des conditions de fonctionnement. En référence à la Fig. 4, il y est illustré une mappe typique d'un compresseur de turbine à gaz qui est un relevé du taux de compression en fonction du débit. La mappe du compresseur est définie par plusieurs courbes de vitesse de rotation constante corrigées conformément aux conditions ISO de 1,013 bar (14,696 psia) et de 518,67 R. La mappe de la Fig. 4 est en outre définie par une courbe de taux de surpression. Comme indiqué plus haut, la ligne de pompage est le taux de compression auquel le flux s'écarte des aubes mobiles et inverse son sens d'écoulement, c'est-à-dire la limite du compresseur à une vitesse donnée. Une courbe de limite de fonctionnement est définie pour fournir une marge voulue par rapport aux taux de compression associés à des limites de fonctionnement, compte tenu à la fois du taux de surpression et du reflux. Ces limites de fonctionnement comprennent l'apparition d'un décollement tournant et la survenance de déformation excessive des aubes mobiles, à des taux de compression élevés proches de la ligne de pompage. Un fonctionnement au-dessus de la courbe de limite de fonctionnement n'est pas permis par le système de commande de la turbine à gaz. Ainsi, la courbe de limite de fonctionnement est la ligne établie par le fabricant de la turbine à gaz comme limite maximale de fonctionnement pour le compresseur. A courbe nominale (de charge de base) de fonctionnement est la condition de fonctionnement dans laquelle la turbine et le compresseur fonctionnent à une vitesse corrigée qui varie. Une courbe nominale de fonctionnement de combinaisons admissibles de taux de compression et de débit est définie par la superficie du distributeur de turbine de premier étage qui est choisie pour assurer une marge au pompage voulue par temps froid. Un point de conception est défini comme l'intersection de la courbe de vitesse corrigée à 100 % et de la courbe nominale de fonctionnement. Des contre-mesures pour empêcher les problèmes de limite de fonctionnement d'un compresseur se présentent sous trois formes. Il s'agit de la température d'allumage (laquelle peut être réduite pour abaisser le débit volumique à l'entrée de la turbine et donc le taux de compression du compresseur), la décharge du compresseur à l'extérieur (qui réduit le taux de compression avec un réglage invariable des aubes fixes de guidage), et le réchauffage de l'air à l'entrée du compresseur (qui réduit le débit de l'air et le taux de compression). Le réchauffage de décharge d'entrée combine deux de ces approches en déchargeant l'air chaud de déchargement de compresseur dans l'entrée pour accroître la température de l'air d'entrée. Les figures 2 et 3 représentent deux systèmes selon la technique antérieure combinant la chaleur de décharge d'entrée pour une protection de la marge de la limite de fonctionnement du compresseur avec une nébulisation à l'entrée, un refroidissement par évaporation ou une réfrigération mécanique par temps chaud. Comme il en va toujours dans la conception d'une centrale, la solution spécifique choisie pour améliorer la puissance fournie par temps chaud ou pour maintenir la marge de fonctionnement du compresseur est fonction des conditions ambiantes et de fonctionnement spécifiques du lieu, des performances pouvant être atteintes grâce à chaque système en concurrence et des coûts impliqués pour la mise en oeuvre et l'exploitation. L'invention propose un système perfectionné permettant à la fois d'accroître 35 la puissance fournie par temps chaud et de maintenir la marge de fonctionnement du compresseur à toutes les valeurs de température ambiante et de charge d'une installation de turbine à gaz à cycle combiné. La solution proposée bénéficie du fait que les deux objectifs peuvent être atteints en manipulant la température de l'air à l'entrée du compresseur. En particulier, l'invention peut être mise en oeuvre dans un système conçu pour refroidir l'air d'entrée par temps chaud, également capable de chauffer l'air d'entrée comme cela peut être nécessaire pour maintenir une bonne marge de fonctionnement du compresseur à de basses températures de l'air ambiant ou lors de la combustion de combustibles dilués, seulement au prix d'un faible surcoût. Un exemple de configuration du système pour des applications à des cycles combinés mettant en oeuvre l'invention est illustré sur la Fig. 5. Le système emploie, par exemple, un refroidisseur de liquide à absorption (RLA) 30, disponible dans le commerce, pour accroître la production d'électricité par temps chaud en combinaison avec un réchauffeur à extraction 32 qui utilise de la vapeur extraite, en 34, de la turbine à vapeur 28, nécessaire pour chauffer l'air d'entrée 10 de la turbine à gaz via un serpentin de refroidissement/réchauffage 36 d'entrée lorsqu'on a besoin d'une marge plus grande de limite de fonctionnement du compresseur. Le refroidissement de liquide à absorption (RLA) 30 utilise de la vapeur 34 extraite de la turbine comme source de chaleur dans son générateur pour séparer les vapeurs de réfrigération d'une solution liquide. (Un exemple de RLA qui convient est constitué par le système Horizon à un seul étage d'absorption fonctionnant à la vapeur, fabriqué par Trane.) Le RLA est avantageux par rapport à d'autres systèmes mécaniques de réfrigération comme les refroidisseurs monoblocs à refroidissement par air ou eau en ce qu'il supprime la nécessité d'une compression de vapeurs et donc d'un gros organe parasite consommant de l'énergie. Des exemples de calculs démontrent que la perte de puissance délivrée par la turbine à vapeur du fait de la vapeur d'extraction est minime et que les très faibles besoins en énergie de pompage du RLA sont négligeables. De ce fait, pour le même travail de réfrigération en entrée et la même augmentation de puissance, le système muni du RLA aboutit à un meilleur rendement net du cycle combiné. Comme évoqué plus haut, le système illustré introduit un réchauffeur à extraction 32 dans la boucle 38 d'agent de refroidissement à serpentin 36 du refroidisseur d'entrée de turbine à gaz. Le réchauffeur à extraction peut servir à réchauffer, selon une autre possibilité, le fluide dans la boucle 38 d'agent de refroidissement (et donc l'air d'entrée 10) lorsque cela est nécessaire pour accroître la marge de la limite de fonctionnement du compresseur. Ainsi, en mode réfrigération, la vapeur d'extraction 34 n'alimente que le refroidisseur 30 et, en mode réchauffage, la vapeur d'extraction 34 n'alimente que le réchauffeur 32. Cette configuration assure un fonctionnement très efficace dans les deux modes de réchauffage et de refroidissement puisque la vapeur d'extraction 34 a déjà réalisé la majeure partie de son travail dans la turbine à vapeur avant que sa chaleur résiduelle (principalement latente) ne serve à chauffer l'air d'entrée 10 ou à fournir de la chaleur pour le RLA 30. Un avantage secondaire de l'utilisation de vapeur d'extraction 34 à ces fins est la réduction du rejet de chaleur par le condenseur 40 et donc des pertes de pression dans le condenseur et des pertes d'échappement de la turbine à vapeur, ce qui contribue dans les deux cas à compenser l'énergie perdue par l'absence de détente de la vapeur 34 pour produire de l'électricité. Dans des applications employant de l'air comme agent de refroidissement, la réduction des rejets de chaleur par le condenseur par temps chaud à l'aide de la vapeur d'extraction 34 pour le RLA 30 offre également un avantage pécuniaire en réduisant les dimensions requises du condenseur d'air. Dans certaines applications, l'avantage offert par le RLA 30 en ce qui concerne les performances par l'intermédiaire de l'extraction 34 de la turbine à vapeur peut ne pas être justifié par le coût plus élevé du refroidisseur en comparaison d'un système de refroidisseur monobloc avec, par exemple, une compression de vapeur sous l'action d'un moteur électrique. Cela mène à une autre forme de réalisation possible illustrée sur la Fig. 6, qui conserve le réchauffeur à extraction 32 pour réguler la limite de fonctionnement du compresseur, mais remplace le RLA par un refroidisseur mécanique 42. Pour le reste, cette forme de réalisation correspond à la forme de réalisation de la Fig. 5. Une autre forme de réalisation, illustrée sur la Fig. 7, apporte une solution dans le cas où des conditions locales d'utilisation ou la conception de la centrale ne justifient pas du tout une augmentation de la production d'électricité par temps chaud, auquel cas le système se réduit uniquement à un système de réchauffage comprenant un réchauffeur à extraction 32 et une boucle 138 de circulation de fluide de réchauffage. Ce système offre un meilleur rendement par temps froid en comparaison des systèmes de réchauffage de décharge d'entrée selon la technique antérieure. Un dernier exemple de forme de réalisation, illustré sur la Fig. 8, apporte une solution dans le cas où la limite de fonctionnement du compresseur est atteinte par temps froid, de telle sorte que l'eau résiduaire 44 de refroidissement du condenseur est suffisamment chaude pour chauffer l'air d'entrée de la turbine à gaz (au lieu de la vapeur d'extraction 34 de la turbine à vapeur). Cette configuration supprime la conduite d'extraction 46 de turbine à vapeur, le réchauffeur d'extraction 32 et la tuyauterie de vidange 48 (si un réchauffeur monobloc 42 est utilisé pour une augmentation par temps chaud), en substituant une alimentation 50 en eau de refoulement de condenseur pour la boucle 238 de circulation de fluide au serpentin 36 d'entrée de turbine à gaz. Ce doit être une solution moins coûteuse si le serpentin 36 d'entrée de turbine à gaz est déjà suffisamment grand (dimensionné pour une réfrigération par temps chaud) et si la température d'entrée de turbine à gaz nécessaire pour la marge de limite de fonctionnement est toujours suffisamment inférieure à la température de l'eau de refroidissement de condenseur refoulée 44. Le système selon la Fig. 8 présente toujours un meilleur rendement par temps froid par rapport aux systèmes de chaleur de décharge d'entrée selon la technique antérieure et peut surpasser celui de la forme de réalisation de la Fig. 5 dans certaines circonstances. Les performances par temps chaud dépendent fortement de l'humidité ambiante locale et des investissements financiers par rapport aux gains de puissance fournis. Laprésente invention n'améliore pas en elle-même les performances par temps chaud par rapport à la technique antérieure, mais constitue en fait une solution synergique qui résout le problème de la limite de fonctionnement du compresseur en dotant le système classique d'une capacité de réchauffage efficace pour une augmentation de la puissance fournie par temps chaud (réfrigération d'entrée). La puissance délivrée par temps froid selon la présente invention est sensiblement la même que celle pouvant être atteinte par un système de réchauffement de décharge d'entrée. Cependant, les performances de consommation spécifique de chaleur par temps froid de l'invention proposée sont bien meilleures que pour le système de réchauffage de décharge d'entrée selon la technique antérieure. Cet avantage de consommation spécifique de chaleur s'accroît sous charge partielle car la température d'entrée voulue de la turbine à gaz peut être établie pour parvenir à un rendement maximal (ce qui peut porter la marge de fonctionnement du compresseur au-delà du minimum requis), tandis que le meilleur rendement pouvant être atteint avec la chaleur de décharge d'entrée n'est jamais meilleur que lorsque la machine est exploitée à sa marge minimale de fonctionnement (réchauffage minimal de décharge d'entrée). Par ailleurs, le système de réchauffage de décharge d'entrée a normalement une marge de réglage effective minime pour un profil uniforme de la température d'entrée du compresseur, ce qui nécessite une exploitation du système au-dessus du débit minimal de décharge d'entrée lorsque le système a seulement besoin d'une légère amélioration (par exemple, juste au-dessous de -7 C). LISTE DES REPERES Entrée pour air 10 Air comprimé 12 Mélange de combustion 14 Gaz d'échappement 16 Compresseur 18 Chambre de combustion 20 Turbine à gaz 22 Générateur de vapeur à récupération de chaleur (GVRC) 26 Turbine à vapeur 28 Refroidisseur de liquide à absorption (RLA) 30 Réchauffeur à extraction 32 Vapeur d'extraction 34 Serpentin de refroidissement/réchauffage d'entrée 36 Boucle d'agent de refroidissement 38 Condenseur 40 Refroidisseur monobloc 42 Eau résiduaire de refroidissement de condenseur 44 Tuyauterie d'extraction de turbine à vapeur 46 Tuyauterie de vidange 48 Alimentation en eau de refoulement de condenseur 50 Boucle de circulation de fluide de réchauffage 138 Boucle de circulation de fluide 238
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Système capable à la fois d'accroître la puissance délivrée par temps chaud et de maintenir la marge de fonctionnement d'un compresseur à toutes les valeurs de températures ambiantes et de charges d'une installation de turbine à gaz ainsi que le combiné. La solution proposée bénéficie du fait que les deux objectifs peuvent être atteints par manipulation de la température de l'air d'entrée du compresseur. En particulier, le système est conçu pour réchauffer l'air d'entrée comme cela peut être nécessaire pour maintenir une bonne marge de fonctionnement du compresseur à de basses températures d'air ambiant ou lors de la combustion de combustibles dilués. Selon l'autre possibilité, le système est conçu pour refroidir de l'air d'entrée par temps chaud.
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1. Procédé de réchauffage sélectif d'air ambiant pénétrant dans un compresseur associé à une turbine à gaz, d'un système de production d'électricité à cycle combiné ayant une pluralité de turbines dont une turbine à gaz (22) comportant un compresseur (18) et une turbine à vapeur (28), lesdites turbines étant couplées de manière motrice à un ou plusieurs générateurs pour produire de l'électricité, et un condenseur (40) servant à condenser de la vapeur détendue dans la turbine à vapeur, comprenant les étapes suivantes : extraire, de ladite turbine à vapeur (28) et/ou dudit condenseur (40), un fluide choisi (34, 44) à température supérieure à une température dudit air ambiant, et diriger ledit air ambiant (10) via un échangeur de chaleur (36) pour recevoir de la chaleur, directement ou indirectement, dudit fluide choisi, grâce à quoi la température dudit air ambiant s'élève dans ledit échangeur de chaleur. 2. Procédé selon la 1, dans lequel de la chaleur dudit fluide choisi est transmise (32) à un fluide de travail passant de manière cyclique (38, 138) par ledit échangeur de chaleur. 3. Procédé selon la 2, dans lequel ledit fluide extrait est ajouté directement (50) audit fluide de travail (238). 4. Procédé selon la 2, comprenant en outre une étape consistant à refroidir de manière sélective (30, 42) ledit fluide de travail pour refroidir de manière sélective ledit air d'entrée. 5. Système de production d'électricité à cycle combiné, comprenant : une turbine à gaz (22) munie d'un compresseur (18) ; une turbine à vapeur (28) ; un condenseur (40) servant à condenser de la vapeur résiduaire détendue dans ladite turbine à vapeur ; un échangeur de chaleur (36) servant à commander la température d'air d'entrée dudit compresseur ; et une structure définissant un trajet d'écoulement (38, 138, 238) pour un fluide de travail passant par ledit échangeur de chaleur (36) et coopérant avec ladite turbine à vapeur (28) ou ledit condenseur (40) pour chauffer de manière sélectiveledit fluide de travail afin d'élever la température dudit air d'entrée via ledit échangeur de chaleur. 6. Système selon la 5, dans lequel un refroidisseur (30) de liquide à absorption est disposé sur ledit trajet d'écoulement (38) de fluide de travail pour refroidir de manière sélective ledit fluide de travail. 7. Système selon la 6, dans lequel ledit refroidisseur (30) de liquide à absorption coopère avec un trajet d'écoulement pour de la vapeur (34) extraite de ladite turbine à vapeur pour servir de manière sélective de source de chaleur, dans un générateur, dudit refroidisseur de liquide à absorption. 8. Système selon la 5, dans lequel un refroidisseur (42) avec des compresseurs de réfrigérant actionnés par un moteur électrique est disposé sur ledit trajet d'écoulement (38, 238) de fluide de travail pour refroidir de manière sélective ledit fluide de travail. 9. Système selon la 5, dans lequel ladite structure définissant le trajet d'écoulement (238) pour fluide de travail coopère (50) avec un courant d'eau résiduaire (44) de refroidissement dudit condenseur (40) pour faire passer une partie de ladite eau résiduaire de refroidissement jusqu'audit échangeur de chaleur. 10. Système selon la 5, dans lequel ladite structure définissant ledit trajet (38, 138) de fluide de travail est disposée de manière à réaliser un échange de chaleur avec un trajet d'écoulement pour de la vapeur (34) extraite de ladite turbine à vapeur afin de réchauffer de manière sélective ledit fluide de travail avec ladite vapeur extraite.
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F
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F02,F01
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F02C,F01K
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F02C 7,F01K 23
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F02C 7/08,F01K 23/16,F02C 7/141
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FR2893785
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A1
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DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN MOTEUR EMBARQUE SUR UN VEHICULE
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La présente invention se rapporte à un dispositif de commande d'un moteur qui est monté sur un véhicule. Un dispositif de commande de moteur pour un moteur embarqué sur un véhicule comprend habituellement un microcalculateur. Le microcalculateur calcule une valeur de courant de commande qui correspond à un couple requis et commande un circuit en pont constitué d'éléments de commutation de puissance dans un mode de commande à modulation de largeur d'impulsion (PWM) de manière à faire en sorte que la différence entre la valeur de courant de commande et l'intensité du courant détecté devienne zéro. Dans ce procédé, il existe un problème tel que le microcalculateur peut avoir une possibilité plus élevée d'échapper à une commande qu'un dispositif de commande discret s'il est chauffé de manière excessive. Par ailleurs, le microcalculateur peut devoir être localisé près des éléments de commutation de puissance qui sont montés sur la même carte de circuit de manière à rendre le dispositif compact. En conséquence, le microcalculateur est soumis à la température élevée des éléments de commutation de puissance. Dans le cas d'un système de direction assistée à moteur électrique (EPS) qui procure au conducteur un couple d'assistance, l'intensité du courant devant être fourni à un moteur est calculée par une unité centrale UC conformément à un couple de direction requis. Si l'unité UC échappe à la commande du fait d'une température excessivement élevée, elle peut procurer un couple d'assistance erroné. Les documents JP-A-2002-67 988 et JP-A-2003-335 251 décrivent des systèmes de direction assistée à moteur électrique qui peuvent empêcher le problème ci-dessus en arrêtant le moteur. Cependant, le moteur est arrêté dès que le calculateur échappe à la commande. En conséquence, le couple d'assistance disparaît soudainement. Cela peut effrayer le conducteur ou peut donner au conducteur un choc considérable. On a découvert que l'augmentation de température des éléments de commutation de puissance est largement affectée par la tension de batterie lorsque les éléments de commutation de puissance sont mis en oeuvre sous un mode de commande à modulation PWM. Si la tension de batterie augmente, une période de service est commandée pour être plus courte de manière à maintenir la même intensité du courant circulant au travers des éléments de commutation de puissance au cours d'une période de service. Par exemple, la chaleur par effet Joule rI2 est générée dans l'élément de commutation de puissance qui a une valeur ohmique à l'état conducteur r et fait passer une intensité de courant I en un temps t. En revanche, si la période de service devient la moitié (par exemple t/2) du fait de l'augmentation de la tension de batterie, l'intensité du courant dans une unité de temps devient 2 I. En conséquence, la chaleur par effet Joule générée dans l'élément de commutation de puissance au cours de la période de service t/2 est égale à r x (2I)2 x 1/2 = 2rI2. Donc, la chaleur par effet Joule augmente à mesure que la tension de batterie augmente. En d'autres termes, une chaleur par effet Joule excessivement élevée peut être maîtrisée, si la tension de la batterie est détectée en temps opportun. En conséquence, un but de l'invention est de procurer un dispositif de commande de moteur embarqué sur un véhicule extrêmement fiable qui permet d'empêcher le problème ci-dessus, en maîtrisant la chaleur par effet Joule devant être générée dans les éléments de commutation de puissance. En conséquence, un but de l'invention est de procurer un dispositif de commande de moteur embarqué sur un véhicule extrêmement fiable qui permet d'empêcher le problème ci-dessus. Conformément à une caractéristique principale de l'invention, un dispositif de commande de moteur comprend des circuits de commutation de puissance disposés sur une carte de circuit pour fournir un courant provenant d'une batterie à un moteur embarqué sur un véhicule, un microcalculateur disposé sur la même carte de circuit pour commander le circuit de commutation de puissance dans un mode de commande à modulation PWM, de sorte que l'intensité du courant fourni au moteur puisse être égale à une intensité de courant préétablie, où le microcalculateur diminue l'intensité de courant préétablie lorsque la tension de batterie est plus élevée qu'une limite supérieure. Avec cette caractéristique, le circuit de commutation de puissance est empêché de générer une chaleur excessive, et le fonctionnement du microcalculateur peut être maintenu dans des conditions normales. Dans le dispositif de commande de moteur ci-dessus, le moteur embarqué sur un véhicule peut être un moteur électrique d'assistance à la direction. Dans ce cas, le microcalculateur comprend de préférence un circuit de diagnostic destiné à procurer un signal de diminution de limite supérieure si la tension de batterie est supérieure à une limite supérieure de celle-ci, un circuit de calcul de courant d'assistance de direction destiné à calculer un couple de direction conformément à une mappe du microcalculateur, et un circuit de commande de courant de limite supérieure destiné à établir une limite supérieure du courant et à diminuer cette limite supérieure de courant d'une valeur préétablie lorsque le signal de diminution de limite supérieure est envoyé depuis le circuit de diagnostic. Le dispositif de commande de moteur ci-dessus peut en outre comprendre un capteur de couple destiné à fournir en sortie un signal de couple de direction et un circuit de commande de couple de limite supérieure destiné à établir une valeur supérieure de couple. Le circuit de commande de couple de limite supérieure fournit en sortie la valeur supérieure d'un couple en tant que nouveau signal de couple de direction si le signal de couple dépasse la valeur supérieure du couple. Le circuit de commande de couple de limite supérieure diminue la valeur supérieure du couple d'une certaine valeur lorsque le signal de diminution de limite supérieure est envoyé depuis le circuit de diagnostic. D'autres buts, éléments et caractéristiques de la présente invention, de même que les fonctions de parties associées de la présente invention deviendront évidents d'après une étude de la description détaillée suivante, des revendications et des dessins annexés. Sur les dessins : La figure 1 est un schéma synoptique d'un système de direction assisté électrique conforme à un mode de réalisation 35 préféré de l'invention, La figure 2 est un schéma synoptique illustrant diverses fonctions d'un microcalculateur monté dans le système de commande d'alimentation électrique conforme au mode de réalisation préféré, et La figure :3 est un chronogramme illustrant le fonctionnement de diverses parties du système de commande d'alimentation électrique conforme au mode de réalisation préféré. Un dispositif de commande de moteur embarqué sur un véhicule conforme à un mode de réalisation préféré de l'invention sera décrit en faisant référence aux dessins annexés. Dans ce cas, le dispositif de commande de moteur embarqué sur un véhicule est appliqué à un moteur électrique de direction assistée 13 d'un contrôleur de système EPS 1 d'un système de direction assistée électrique. Comme indiqué sur la figure 1, le contrôleur de système EPS 1 comprend un microcalculateur 2, un capteur de courant 3, une unité à circuit intégré périphérique 4, un relais de moteur 5, un relais de commutation de puissance 6, un circuit en pont du type en H 7 d'éléments de commutation de puissance, etc., qui sont montés sur une carte de circuit 10. Un capteur de couple 8, un capteur de vitesse 9, un circuit de détection de signal de clé de contact (IG) 11, une batterie 12 et le moteur électrique d'assistance de direction 13 sont respectivement reliés au contrôleur de système EPS 1. Le capteur de courant 3 détecte l'intensité du courant circulant au travers du circuit en pont 7 des éléments de commutation de puissance. L'unité à circuit intégré périphérique 4 est constituée d'un circuit intégré bipolaire d'amplification de puissance. Le capteur de couple 8 est monté dans l'arbre de direction d'un véhicule afin de détecter le couple de direction d'un volant de direction. Le circuit intégré bipolaire comprend un circuit d'amplification 41, un circuit d'attaque 42, un circuit d'amplificateur 43, un circuit d'attaque de grille 44, un circuit d'attaque etc., dans lesquels : le circuit d'amplification 41 amplifie le signal de couple de direction St du capteur de couple 8 et l'envoie au microcalculateur 2, le circuit d'attaque 42 amplifie un signal d'attaque de relais Sr devant être fourni à un bobinage de relais du relais de commutation de puissance 6, en attaquant ainsi le relais 6, l'amplificateur 43 amplifie le signal de sortie du capteur de courant 3 devant être envoyé au microcalculateur 2, le circuit d'attaque de grille 44 amplifie un signal d'attaque de moteur (signal à modulation PWM) envoyé du microcalculateur 2 et envoie le signal amplifié aux éléments de commutation de puissance respectifs du circuit en pont 7, et le circuit d'attaque 45 fournit le courant à un bobinage de relais du relais de moteur 5. Le microcalculateur 2 est alimenté par la batterie 12 par l'intermédiaire du relais de commutation de puissance 6. Le microcalculateur 4 comprend une pluralité de convertisseurs A/N destinés à convertir des signaux analogiques, qui comprennent un signal de tension de batterie Sva, un signal de vitesse de véhicule Sve, un signal de couple de direction St envoyés depuis l'amplificateur 41, un signal de tension de clé IG Sig du circuit de détection de signal de clé IG 11 et un signal de courant Si envoyés depuis l'amplificateur 43, en signaux numériques de manière à calculer une intensité de courant de moteur correspondant à un couple d'assistance de direction. L'unité UC du microcalculateur 2 calcule une valeur de commande de courant d'assistance qui correspond au signal de couple de direction St et fournit un signal à modulation PWM ayant un rapport cyclique du courant circulant au travers du circuit en pont 7 de sorte que la différence entre la valeur de commande et le signal de courant Si puisse être rendue égale à zéro. Le circuit d'attaque de grille 44 amplifie le courant du signal à modulation PWM pour fournir celui-ci en tant que courant de moteur au moteur électrique d'assistance de direction 13 par l'intermédiaire des éléments de commutation du circuit en pont 7. Le microcalculateur 2 exécute divers sous-programmes, qui sont illustrés par les circuits 21, 22, 23, 24, 25 et 26 représentés sur la figure 2. Le signal de couple de direction analogique envoyé depuis le capteur de couple 8 est converti en un signal de couple de direction numérique St par l'un des convertisseurs A/N qui est inclus dans le microcalculateur 2. Alors, la limite supérieure du signal de couple de direction St est établie par un circuit de commande de couple de limite supérieure 21, et le retard de phase du signal de couple de direction St est corrigé par un circuit de correction de phase 22. Après cela, une valeur de courant d'assistance de direction qui correspond au signal de couple de direction St est procurée par un circuit de calcul de courant d'assistance de direction 23. La limite supérieure de la valeur de courant d'assistance de direction est établie par un circuit de commande de courant de limite supérieure 24 pour être envoyée à un circuit de commande de courant 25. Par ailleurs, le courant de moteur est détecté par le capteur de courant 3 et converti en un signal numérique Si devant être appliqué en entrée au circuit de commande de courant 25. Le courant de moteur détecté par le capteur de courant 3 est converti par l'un des convertisseurs A/N du calculateur en un signal numérique devant être envoyé au circuit de commande de courant 25. Le signal de tension de clé IG Sig et le signal de tension de batterie Sva sont envoyés, par l'intermédiaire d'un circuit de division de tension (non représenté) et l'un des convertisseurs A/N du calculateur, au microcalculateur 2 afin qu'ils soient examinés par un circuit de diagnostic 26 pour savoir si chacun des signaux est plus élevé ou non qu'une limite supérieure. Ensuite, le résultat des examens est fourni en sortie en un produit logique par le circuit de commande de couple de limite supérieure 21. Le circuit de correction de phase 22, le circuit de calcul de courant d'assistance de direction 23 et le circuit de commande de courant 25, qui sont formés dans le microcalculateur, sous forme de sous-programmes, seront décrits davantage ci-dessous. A ce propos, les fonctionnements du circuit de correction de phase 22, du circuit de calcul de courant d'assistance de direction 23 et du circuit de commande de courant 22 sont des sous-programmes courants et bien connus : le circuit de correction de phase 22 fonctionne en tant que sous-programme pour corriger le retard de commande par le microcalculateur 2, le circuit de calcul de courant d'assistance de direction 23 fonctionne en tant que sous-programme pour calculer le couple d'assistance St qui correspond à la valeur de commande d'un courant d'assistance, conformément à une mappe incorporée du microcalculateur 2, et le circuit de commande de courant 25 calcule la différence entre la valeur de commande d'un courant d'assistance et le courant de moteur et exécute une commande de type PI conformément à la différence pour obtenir un rapport cyclique de modulation PWM, avec lequel une commande de rétroaction à modulation PWM du circuit en pont 7 est exécutée. La limite supérieure du courant d'assistance de direction est commandée par le circuit de commande de couple de limite supérieure 21, le circuit de commande de courant de limite supérieure 24 et le circuit de diagnostic 26. Le circuit de diagnostic 26 compare le signal de tension de clé IG Sig à la limite supérieure de celui-ci et compare également le signal de tension de batterie Sva à la limite supérieure de celui-ci. Si à la fois le signal de tension IG et le signal de tension de batterie sont supérieurs ou égaux à leurs limites supérieures, le circuit de diagnostic 26 envoie un signal de diminution de limite supérieure Sd à chacun du circuit de commande de couple de limite supérieure 21 et du circuit de commande de courant de limite supérieure 24. Si l'un des signaux de couple de direction St dépasse une valeur supérieure préétablie de couple, le circuit de commande de couple de limite supérieure 21 fournit en sortie cette valeur supérieure préétablie en tant que nouveau signal de couple de direction St. Lorsque le circuit de diagnostic 26 envoie au circuit de commande de couple de limite supérieure 21 un signal de diminution de limite supérieure Sd, le circuit de commande de couple de limite supérieure 21 diminue la valeur supérieure préétablie du couple d'une certaine valeur. Si la valeur de commande de courant d'assistance dépasse une limite supérieure préétablie de courant, le circuit de commande de courant de limite supérieure 24 fournit en sortie cette limite supérieure préétablie de courant en tant que signal de commande d'un courant d'assistance et diminue cette limite supérieure préétablie de courant d'une valeur préétablie lorsque le signal de diminution de limite supérieure Sd est envoyé du circuit de diagnostic 26. La limite supérieure préétablie de courant peut être renvoyée afin d'augmenter lorsque le signal de tension IG et le signal de tension de batterie sont inférieurs à leurs limites supérieures de valeurs préétablies (ASig, ASva) après cela. Donc, si à la fois la tension de batterie et la tension IG augmentent de manière excessive, la chaleur par effet Joule des éléments de commutation de puissance et le courant de moteur sont commandés de manière appropriée comme indiqué sur la figure 3, de sorte que le microcalculateur est protégé d'une surchauffe par les éléments de commutation. Même si le microcalculateur est chauffé par les éléments de commutation de puissance, le couple de direction et la valeur de commande du courant d'assistance sont limités, de sorte qu'un système de direction assistée électrique peut être mis en oeuvre sans donner au conducteur une mauvaise sensation ou un choc considérable. Dans la description précédente de la présente invention, l'invention a été décrite en faisant référence à des modes de réalisation spécifiques de celle-ci. Il sera cependant évident que divers modifications et changements peuvent être apportés aux modes de réalisation spécifiques de la présente invention sans s'écarter de la portée de l'invention telle qu'elle est décrite dans les revendications annexées. En conséquence la description de la présente invention doit être considérée dans un sens illustratif, plutôt que restrictif
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Un dispositif de commande de moteur embarqué sur un véhicule (1) comprend un circuit de commutation de puissance (7) disposé sur une carte de circuit (10) pour fournir du courant d'une batterie (12) à un moteur (13), un microcalculateur (2) disposé sur la même carte de circuit (10) qui commande le circuit de commutation de puissance (7) dans un mode de commande à modulation PWM pour minimiser la différence entre le courant fourni au moteur (13) et un courant préétabli. Le microcalculateur (2) diminue le courant préétabli lorsque la tension de batterie est plus élevée qu'une limite supérieure ou lorsqu'à la fois la tension de batterie et la tension d'un signal IG sont plus élevées que des limites supérieures respectives.
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1. Dispositif de commande de moteur (1) relié à une batterie (12), ledit dispositif de commande de moteur (1) comprenant : une carte de circuit (10), un moyen de commutation de puissance (7) disposé sur ladite carte de circuit (10) destiné à fournir du courant provenant de la batterie (12) à un moteur (13) monté sur un véhicule, un circuit de commande (2, 4, 5, 6, 41, 42, 43, 44) comprenant un microcalculateur (2) et disposé sur ladite carte de circuit (10) pour commander ledit moyen de commutation de puissance (7) dans un mode de commande à modulation PWM de sorte que l'intensité du courant fourni au moteur (13) puisse être égale à une intensité de courant préétablie, caractérisé en ce que ledit microcalculateur (2) diminue l'intensité de courant préétablie lorsque la tension de la batterie (12) est: plus élevée qu'une limite supérieure. 2. Dispositif de commande de moteur (1) selon la 20 1, caractérisé en ce que : le moteur (13) monté sur un véhicule est un moteur électrique d'assistance de direction, et ledit microcalculateur (2) comporte un circuit de diagnostic (26) destiné à procurer un signal de diminution de limite 25 supérieure si la tension de batterie est supérieure à une limite supérieure de celle-ci, un circuit de calcul de courant d'assistance de direction (23) destiné à calculer un couple de direction conformément à une mappe du microcalculateur (2) et un circuit de commande de courant de limite supérieure (24) destiné 30 à établir une limite supérieure de courant et à diminuer cette limite supérieure de courant d'une valeur préétablie lorsque le signal de diminution de limite supérieure est envoyé depuis le circuit de diagnostic (26). 35 3. Dispositif de commande de moteur (1) selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un capteur de couple (8) destiné à détecter un couple de direction et à fournir en sortie un signal de couple de direction et un circuit de commande de couple de limite supérieure (21) destiné 40 à établir une valeur supérieure de couple, dans lequel :ledit circuit de commande de couple de limite supérieure (21) fournit en sortie la valeur supérieure de couple en tant que nouveau signal de couple de direction si le signal de couple dépasse la valeur supérieure de couple et diminue la valeur supérieure de couple d'une certaine valeur lorsque le signal de diminution de limite supérieure est envoyé depuis le circuit de diagnostic (26). 4. Dispositif de commande de moteur (1) selon la 1, qui est relié à un circuit de détection de signal de clé de contact (11) destiné à procurer un signal IG caractérisé en ce que ledit microcalculateur (2) diminue l'intensité de courant préétablie lorsqu'à la fois la tension de la batterie (12) et la tension du signal IG sont plus élevées :L5 que les limites supérieures respectives. 5. Dispositif de commande de moteur (1) selon la 4, caractérisé en ce que : ledit moteur (13) monté sur un véhicule est un moteur 20 électrique d'assistance de direction, et ledit microcalculateur (2) comprend un circuit de diagnostic (26) destiné à procurer un signal de diminution de limite supérieure si la tension de batterie est supérieure à une limite supérieure de celle-ci, un circuit de calcul de courant 25 d'assistance de direction (23) destiné à calculer un couple de direction conformément à une mappe, et un circuit de commande de courant de limite supérieure (24) destiné à établir une limite supérieure de courant et à diminuer cette limite supérieure de courant d'une valeur préétablie, lorsque le signal de diminution 30 de limite supérieure est envoyé depuis le circuit de diagnostic (26). 6. Dispositif de commande de moteur selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un capteur de 35 couple (8) destiné à détecter un couple de direction et à fournir en sortie un signal de couple de direction et un circuit de commande de couple de limite supérieure (21) destiné à établir une valeur supérieure de couple, dans lequel : ledit circuit de commande de couple de limite supérieure 40 (21) fournit en sortie la valeur supérieure de couple en tantque nouveau signal de couple de direction si le signal de couple dépasse la valeur supérieure de couple et diminue la valeur supérieure de couple d'une certaine valeur lorsque le signal de diminution de limite supérieure est envoyé depuis le circuit de diagnostic (26).
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H,B
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H02,B62
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H02P,B62D
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H02P 7,B62D 5,B62D 6,H02P 6
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H02P 7/29,B62D 5/04,B62D 6/00,H02P 6/08
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FR2895684
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A1
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DISPOSITIF DE FABRICATION D'UNE HUILE DE REGLAGE DE VISCOSITE PAR DILUTION DYNAMIQUE DE POLYMERE SOLIDE
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La présente invention concerne un dispositif de fabrication d'une huile de réglage de viscosité par dilution dynamique d'un polymère solide dans de l'huile de base. L'invention étant particulièrement adapté aux unités de production industrielles, dites unités de mélange ou blending en langue anglaise, souhaitant pouvoir moduler à volonté tout type de mélange pour constituer un lubrifiant. Les lubrifiants sont notamment utilisés pour les organes mécaniques des véhicules, des engins de chantier ou des installations hydrauliques ou motorisées ou fixes. Suivant la nature des organes mécaniques et la nature de leur utilisation les utilisateurs demandent des lubrifiants présentant des caractéristiques précises bien particulières. Les lubrifiants présentant des caractéristiques de viscosité et des caractéristiques de performance. Les caractéristiques de viscosité des lubrifiants sont notamment régulées par l'addition d'additifs de viscosité. Les caractéristiques de viscosité agissant notamment sur les courbes de viscosité permettant ainsi aux organes mécaniques de fonctionner selon une gamme déterminée de température d'utilisation. Ces additifs de viscosité sont sous la forme la plus courante des polymères. A température ambiante, c'est-à-dire entre -1Q et 41 ces polymères sont sous forme solide, très légèrement malléable gélatineux. Les caractéristiques de performance des lubrifiants sont obtenues par l'addition d'additifs de performance. Pour l'art antérieur les additifs de viscosité sont préalablement dilués dans des conditions bien particulières à une huile minérale ou à une huile de synthèse pour constituer une huile de réglage de viscosité. Cette huile de réglage de viscosité devant être maintenue chauffée pour éviter que les polymères ne passent à l'état solide. Un lubrifiant étant donc réalisé par le mélange d'une huile minérale de base à laquelle on ajoute certains additifs de performance dans une quantité bien déterminée et une huile de réglage de viscosité dans une quantité bien déterminée. Il est bien compris que les unités industrielles de mélange qui proposent à leur client une gamme de lubrifiants doivent réaliser pour leurs clients plusieurs types de mélange, chaque mélange correspondant aux caractéristiques précises de viscosité et de performance demandées par le client. Les unités de mélange sont obligées de monopoliser plusieurs cuves de stockage d'huile de réglage de viscosité ou de modifier la composition de ces cuves en les vidant et les remplissant, cette opération étant à la fois coûteuse et extrêmement laborieuse du fait du polymère qui repasse à l'état solide. Les unités de mélange se fournissant donc chez les fabricants d'additifs en huile de réglage de viscosité qui sont conditionnées sous une première forme pour les grandes quantités dans des camions citernes chauffées et sous une seconde forme dans des bidons ou barils chauffés par des résistances. Il est donc bien compris que les unités de mélange doivent gérer un stock de différents huiles de réglage de viscosité qui doivent rester chauffées, ce qui entraîne à la fois un coût de stockage, de transport mais aussi de chauffage très important. Les unités industrielles n'ayant pas à leur disposition de dispositif de fabrication autonome leur permettant de réaliser directement une huile de réglage de viscosité à partir d'une huile de base et d'un polymère. Un objet principal de l'invention est de proposer un dispositif de fabrication autonome permettant aux unités industrielles de mélange de réaliser directement une huile de réglage de viscosité à partir d'une huile de base et d'un polymère. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité qui soit facile à utiliser et qui permette facilement de fabriquer une quantité limitée d'une huile de réglage de viscosité particulière pour un lubrifiant particulier. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité qui soit économique et qui diminue le prix de revient de celui de l'art antérieur. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité qui soit facilement maniable et qui soit 20 entièrement sécurisé pour les opérateurs. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité qui ne nécessite pas de moyens de transport longue distance perfectionné spécifiquement conçu dans cet objet. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité qui soit économique en consommation d'énergie. Le dispositif selon l'invention permettant ainsi à une unité de mélange de concevoir facilement et sans contrainte de stockage de fabriquer sur demande une huile bien particulière de réglage de lubrifiant et ce à un prix économique. Pour les procédés de l'art antérieur, ceci étant totalement impossible à moins de pouvoir commander directement au fabricant de lubrifiant la qualité d'huile de réglage de viscosité spécifique dans des quantités particulières. Cette solution de l'art antérieur présentant le défaut du prix de revient du notamment aux coûts amortis par le fabricant d'additifs de viscosité. Dans un aspect principal, l'invention consiste à incorporer au niveau de l'unité de mélange un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité. Ce dispositif comprenant une cuve de mélange et son dispositif de mélange associé. La cuve de mélange étant remplie d'une huile de base dans laquelle sera mélangé le polymère initialement solide par le dispositif de mélange. 2895684 s Dans un aspect de l'invention la cuve de mélange ne nécessite oas de système de chauffage pour la tenue de température. Dans un aspect de l'invention, le dispositif de viscosité comprend une cuve de mélange et une cuve de stockage temporaire chauffée reliée 5 entre elles et avec la cuve principale de mélange de lubrifiant par un jeu de vannes. Les figures annexées représentent un mode particulier de l'invention sur lesquelles : La figure 1 représente le système de mélange selon l'art antérieur 1 o La figure 2 représente une cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité selon l'invention - La figure 3 représente en vue de profil un boîtier de mélangeur selon l'invention - La figure 4 représente en vue de dessous un boîtier de mélangeur 15 et le mélangeur associé selon l'invention - La figure 5 représente en vue de face un boîtier de mélange sur son châssis selon l'invention - La figure 6 représente une vue de principe de face de l'ensemble des cuves pour le circuit de fabrication d'huile de réglage de 20 viscosité jusqu'au mélange dans le lubrifiant La figure 1 représente le système de mélange selon l'art antérieur qui comprend une première cuve d'huile de réglage de viscosité (1 la) et une seconde cuve d'huile de réglage de viscosité (1lb) maintenues chauffées par des résistances (17), une seconde cuve d'huile de performance (12), et une troisième huile de base (13).Le contenu des cuves étant ensuite mélangé dans une cuve principale de lubrifiant (14) par un jeu d'ouverture de vannes (16) pour la distribution finale en conditionnement pour l'utilisateur final en bidon ou cubitainer du lubrifiant (L) à partir de la cuve principale de lubrifiant (14). Les proportions de mélange courante pour la o réalisation d'un lubrifiant (L) de type courant étant d'environ de 7 '% pour le mélange d'huile de réglage de viscosité (Hv), de 13 % pour le mélange d'huile de performance (Hp), et de 80 % pour l'huile de base (H). Pour des raisons de commodité de dessin, la figure 1 ne représente pour la forme que deux cuves d'huiles de réglage de viscosité, sachant que couramment la 15 contrainte des unités de mélange est plutôt de devoir disposer de plusieurs cuves d'huiles de réglage de viscosité (1l) différentes de façon à obtenir au final une gamme aussi étendue que possible de qualité de viscosité de lubrifiants (L) La figure 2 représente une cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) selon l'invention qui présente une forme 20 traditionnelle cylindrique avec remplissage par le haut de la cuve et vidage au moyen d'une vanne (29) par une canalisation sur le bas de cave (26) positionnée sur l'axe de symétrie de la cuve. La forme du bas de cuve (39) étant tronconique avec une pente suffisante pour assurer le vidage de fond de cuve (39) pour assurer le vidage, mais pas trop pentu pour maintenir et ne pas trop éloigner le mélangeur (28) du fond de cuve (39). Le mélangeur (28) étant ultérieurement plus particulièrement décrit en figure 3 à 5 et solidarisé à un châssis (22) lui assurant rigidement une position par rapport au fond de cuve (39). Le châssis (22) présentant par exemple la forme de quatre tubes parallèles formant un carré et positionné depuis le haut de cuve jusqu'au mélangeur (28). Un arbre moteur (23) vertical relié à un moteur (21) positionné sur le haut de cuve et alimentant les pales (41) du mélangeur (28). Au dessus du haut de cuve est positionné un boîtier contenant (25) de polymère (P) et un dispositif de section (26) du polymère (P). Un opérateur pouvant ainsi sectionner ou fragmenter les blocs solides polymères (P) en tranches ou copeaux pour les mélanger à l'huile de base (H). Couramment les blocs de polymère ont un poids de 25 kg. Ils seront découpés puis mélangés dans environ 175 kg d'huile (H). La mise en rotation des pales (41) créant un vortex avec une forme de surface de liquide sensiblement parabolique. Ce vortex créant une aspiration vers les pales (41) des morceaux sectionnés de polymère (P) qui sont ensuite éjectés à travers une série de passages (32) disposés radialement à travers le boîtier de mélangeur (31). Comme représenté par exemple en figure 4 avec un jeu de huit passages en formes de perçages cylindriques disposés régulièrement à travers le boîtier de mélangeur (31). La taille de ces perçages étant notamment calculée pour que les morceaux de polymères (P) brassées par les pales soient finement fragmentés et passent à travers ces passages sans toutefois les obstruer. Sous l'effet mixte de ce brassage par les pales (41) et par le passage en force à travers les passages (32) du mélangeur (28), les morceaux de polymères étant donc à la fois finement sectionnés mais également soumis à un échauffement qui permet alors de conserver au sein de la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) une température lo suffisamment élevé pour ne pas avoir besoin de disposer de résistance chauffante à l'intérieur de la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24). Le boîtier de mélangeur (31) présentant une forme générale d'anneau cylindrique plat avec ses passages (32) radiaux et avec un évidement (33) sur sa face inférieure qui laisse un volume pour la rotation ts des pales (41) dont la trajectoire est inscrite à l'intérieur de cet évidement (33). L'arbre moteur (23) des pales (41) passant à travers un évidement central d'arbre moteur (34) disposé selon l'axe de symétrie du boîtier de mélangeur (31). La figure 6 représente une vue de principe de face de l'ensemble des cuves (24, 44, 14) pour le circuit de fabrication d'huile de 20 réglage de viscosité jusqu'au mélange dans le lubrifiant. Les cuves étant reliées entre elles par un jeu de tuyauterie régulée par des vannes (29, 49). Dans cette configuration, la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) telle que décrite précédemment est disposée en amont pour alimenter au moyen d'une pompe (60) une cuve de stockage temporaire (44) d'huile de réglage de viscosité maintenue chauffée à température prescrite par une résistance chauffante (17). La cuve de stockage temporaire (44) d'huile de réglage de viscosité alimentant elle la cuve principale de lubrifiant (14), elle-même également alimentée au moyen des tuyauteries (121, 131) par la cuve d'huile de performance (12), et par la cuve huile de base (13). I1 est donc bien compris que cette disposition permet facilement à un industriel d'unité de mélange de composer à volonté et selon des quantités bien choisies des qualités de lubrifiants présentant les caractéristiques de viscosité déterminées. Cette solution offrant bien à l'unité de mélange les avantages cumulés d'un gain de place au stockage, d'une économie de calorie pour maintenir les cuve d'additifs de viscosité à température, et de variété de choix de gamme d'additifs de viscosité à volonté en très peu d'opérations, suivant les commandes spécifiques des clients. L'invention concerne donc un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité (Hv) par la dilution d'un polymère solide (P) dans de l'huile de base (H), minérale ou de synthèse, pour la fabrication d'un lubrifiant de viscosité déterminé notamment par la proportion d'huile de Io réglage de viscosité (Hv) composant le lubrifiant (L) caractérisé en ce qu'il comporte sur le site de fabrication du lubrifiant (L) une cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) à partir de polymère (P) solide et d'huile de base (H) disposée en amont de la cuve principale de lubrifiant (14). L'invention concerne donc un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité caractérisé en ce que la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) alimente une cuve de stockage temporaire (44) d'huile de réglage de viscosité maintenue chauffée à température prescrite ~o par une résistance chauffante (17) qui elle-même alimente la cuve principale de lubrifiant (14). L'invention concerne donc un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la revendication 2 caractérisé en ce que la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) est alimentée par un 1 s dispositif de distribution de polymère (P) comprenant un boîtier contenant (25) de polymère (P) et un dispositif de section (26) du polymère (P). L'invention concerne donc un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la revendication 2 caractérisé en ce que la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) comprend un mélangeur 20 (28) qui par une rotation rapide de pales (41) propulse le mélange (H, P) à travers un tamis de fractionnement (31, 32) 2895684 Il L'invention concerne donc un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité caractérisé en ce que les pales (41) du mélangeur (28) sont positionnées à proximité du fond de cuve (39). L'invention concerne donc un dispositif de fabrication d'huile de 5 réglage de viscosité selon la revendication 5 caractérisé en ce que le mélangeur (28) est solidarisé à un châssis (22) lui assurant rigidement une position par rapport au fond de cuve (39), le châssis (22) présentant la forme de quatre tubes parallèles formant un carré et positionné depuis le haut de cuve jusqu'au mélangeur (28), un arbre moteur (23) vertical relié à to un moteur (21) positionné sur le haut de cuve et alimentant les pales (41). L'invention concerne donc un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité caractérisé en ce que le mélangeur comprend un boîtier de mélangeur (31) qui présente une forme générale d'anneau cylindrique plat avec ses passages (32) radiaux et avec un évidement (33) sur sa face 15 inférieure qui laisse un volume pour la rotation des pales (41) dont la trajectoire est inscrite à l'intérieur de cet évidement (33). L'arbre moteur (23) des pales (41) passant à travers un évidement central d'arbre moteur (34) disposé selon l'axe de symétrie du boîtier de mélangeur (31) L'invention concerne donc un dispositif de fabrication d'huile de 20 réglage de viscosité caractérisé en ce que l'arbre moteur (23) des pales (41) passe à travers un évidement central d'arbre moteur (34) disposé selon l'axe de symétrie du boîtier de mélangeur (31) On voit bien que de nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du 5 cadre de l'invention tel qu'il est défini ci-après
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La présente invention concerne un dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité par la dilution d'un polymère solide dans de l'huile de base, minérale ou de synthèse, pour la fabrication d'un lubrifiant de viscosité déterminé notamment par la proportion d'huile de réglage de viscosité composant le lubrifiant caractérisé en ce qu'il comporte sur le site de fabrication du lubrifiant une cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité à partir de polymère solide et d'huile de base disposée en amont de la cuve principale de lubrifiant.
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1 - Dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité (Hv) par la dilution d'un polymère solide (P) dans de l'huile de base (H), minérale ou de synthèse, pour la fabrication d'un lubrifiant dont la viscosité est notamment déterminée par la proportion d'huile de réglage de viscosité (Hv) composant le lubrifiant (L) caractérisé en ce qu'il comporte sur le site de fabrication du lubrifiant (L) une cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) à partir de polymère (P) solide et d'huile de 1 o base (H) disposée en amont de la cuve principale de lubrifiant (14). 2 Dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la 1 caractérisé en ce que la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) alimente une cuve de stockage temporaire 15 (44) d'huile de réglage de viscosité maintenue chauffée à température prescrite par une résistance chauffante (17) qui elle-même alimente la cuve principale de lubrifiant (14). 3 Dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la 20 2 caractérisé en ce que la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) est alimentée par un dispositif de distributionde polymère (P) comprenant un boîtier contenant (25) de polymère (P) et un dispositif de section (26) du polymère (P). 4 Dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la 2 caractérisé en ce que la cuve de mélange d'huile de réglage de viscosité (24) comprend un mélangeur (28) qui par une rotation rapide de pales (41) propulse le mélange (H, P) à travers un tamis de fractionnement (31, 32) 5 Dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la 4 caractérisé en ce que les pales (41) du mélangeur (28) sont positionnées à proximité du fond de cuve (39). 6 Dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la 5 caractérisé en ce que le mélangeur (28) est solidarisé à un châssis (22) lui assurant rigidement une position par rapport au fond de cuve (39), le châssis (22) présentant la forme de quatre tubes parallèles formant un carré et positionné depuis le haut de cuve jusqu'au mélangeur (28), un arbre moteur (23) vertical relié à un moteur (21) positionné sur le haut de cuve et alimentant les pales (41).7 Dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la 6 caractérisé en ce que le mélangeur comprend un boîtier de mélangeur (31) qui présente une forme générale d'anneau cylindrique plat avec ses passages (32) radiaux et avec un évidement (33) sur sa face inférieure qui laisse un volume pour la rotation des pales (41) dont la trajectoire est inscrite à l'intérieur de cet évidement (33). 8 Dispositif de fabrication d'huile de réglage de viscosité selon la 1 o 6 caractérisé en ce que l'arbre moteur (23) des pales (41) passe à travers un évidement central d'arbre moteur (34) disposé selon l'axe de symétrie du boîtier de mélangeur (31)
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B,C
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B01,C10
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B01F,C10M,C10N
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B01F 7,B01F 5,C10M 165,C10M 171,C10N 30
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B01F 7/00,B01F 5/06,C10M 165/00,C10M 171/02,C10N 30/02
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FR2893275
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A1
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LOCOTRACTEUR DE MANUTENTION FERROVIAIRE A FONCTIONS DE GUIDAGE ET DE TRACTION STRUCTURELLEMENT DISTINCTES
| 20,070,518 |
L'invention concerne le domaine des locotracteurs de manutention ferroviaire. Un locotracteur ferroviaire désigne dans l'état de la technique, soit un locotracteur classique (acier-acier), soit un locotracteur rail-route (gomme-acier) Un locotracteur rail-route est un locotracteur de manutention équipé d'essieux ferroviaires pour une utilisation en mode rail, lesdits essieux étant articulés et relevables par rapport au châssis lorsque ledit tracteur doit rouler en mode route. La mise en appui (on parle d'effort de délestage) des essieux ferroviaires de guidage sur les rails se fait par des vérins montés sur le châssis du tracteur. Si l'effort de délestage est important, la fonction guidage est garantie mais au détriment de l'effort de traction puisque dans ce cas les essieux routiers sont "déchargés". Il s'agit alors de trouver un compromis satisfaisant entre la tenue sur rails du locotracteur et l'effort de traction nécessaire. Ce compromis consiste à exploiter sur un engin moteur ferroviaire un contact "gomme-acier" au lieu de "acier-acier". Sur un même châssis, on trouve des roues motrices avec des pneus et des roues guides en acier, maintenues par des vérins qui permettent à l'engin de suivre les rails. Malheureusement, cette configuration mono-châssis est limitée car plus la pression exercée par les vérins sur les roues guides est importante, meilleure est la capacité de guidage sur les rails et moindre est le risque de déraillement. Toutefois, le fait d'appliquer une forte pression sur les vérins des roues guides tend à relever le mono-châssis et donc à diminuer l'effort moteur des roues motrices chaussées de pneus. En outre, vouloir optimiser ces deux critères û tenue et traction û en mode rail en conservant ce principe cinématique obligerait à réaliser un locotracteur ayant un tonnage équivalent à un locotracteur selon l'art antérieur de 80 tonnes et 4 essieux. On dépasserait alors largement les limites de charge admises sur les essieux routiers équipés de pneumatiques. De plus, les qualités et fiabilité du guidage sur rail dépendent très fortement du comportement du châssis (oscillations, balancements...), cet aspect étant pénalisant pour une double application rail-route. L'objectif de l'invention est de s'affranchir de tout compromis entre la tenue sur rail et l'effort de traction nécessaire. La solution nécessite une modification de l'architecture des matériels, et va au-delà des idées reçues puisqu'on sépare les 2 fonctions de guidage et de traction. Cet objectif est atteint par l'invention qui consiste en un locotracteur de manutention pour un fonctionnement en mode rail ou en mode route, du type comportant des essieux de guidage en mode rail portant des roues guides en acier roulant sur deux rails, et des essieux routiers comportant des roues à pneus pouvant rouler sur route lorsque le tracteur est en mode route, et de même écartement que les roues-guide en acier, caractérisé en ce qu'il comporte une partie de guidage portée par les essieux de guidage et une partie de traction portée par les essieux équipés de roues pneumatiques. Ces deux parties étant structurellement distinctes et liées entre elles par des liaisons mécaniques articulées. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, ci-après faite en référence aux figures annexées suivantes : - figure 1 : vue générale d'un locotracteur à double châssis selon un exemple de réalisation de l'invention et représentée avec un seul moteur pour en faciliter la compréhension, figure 2 : schéma de principe, et en vue latérale, d'un locotracteur à double châssis et à deux moteurs, en cas de déplacement sur rails, figure 3 : schéma de principe et en vue de dessus des moyens de liaisons et des châssis du locotracteur de la figure 2. Le principe de base d'un locotracteur (1) selon l'invention est de spécialiser les fonctions de guidage et de traction en distinguant dans le locotracteur une partie guidage (2) et une partie traction (3) de façon à rendre indépendantes les masses en jeu pour le guidage et la traction. Il est alors nécessaire de créer entre ces parties, des liaisons mécaniques (4) supprimant ou limitant toutes les interférences parasitaires entre lesdites parties. En se reportant aux schémas de principe des figures 1 à 3, on distingue : la partie de guidage (2) comportant un châssis de guidage (5) composé d'un châssis avant (5a) et d'un châssis arrière (5b) réunies par un longeron central et longitudinal ou par des longerons latéraux (6) et (7), chaque partie avant ou arrière comportant un essieu ou un bogie de guidage (8, 9) avec des roues-guides en acier (10) roulant sur deux rails (11, 12), - la partie de traction (3) comportant un châssis moteur (13) par exemple 3o comme sur la figure, plus étroit et plus court que le châssis de guidage (5), et dont les longerons latéraux (14, 15) ou bien un longeron central placés à un niveau plus bas que les longerons (6) et (7) et parallèlement à ceux-ci, portent des essieux moteurs (16), par exemple quatre, entraînant des trains de roues motrices (18) équipées de pneus (19) et 35 roulant sur les mêmes rails (11, 12), et lesdits essieux-moteur étant placés entre un essieu de guidage avant (8) et un essieu de guidage arrière (9), Les bielles de liaison (4) sont disposées par exemple horizontalement (voir figure 2) et par paire, à l'avant et à l'arrière du châssis moteur (13). Chaque bielle est montée d'une part par un système à rotule sur une patte (25) d'accrochage (20) du châssis moteur et d'autre part par un système à rotule (26) sur une interface (21) solidaire d'une partie avant ou arrière (5a) ou (5b) du châssis de guidage (5). En variante, on peut disposer les bielles selon une direction inclinée par rapport à l'horizontal pour augmenter si nécessaire le couple transmissible au démarrage. to Selon le type d'utilisation, on peut prévoir de diminuer ou augmenter le nombre de bielles. Pour concilier l'effort de traction et l'effort de dérive entre les deux châssis, efforts représentés respectivement par les flèches (22) et (23) (figure 3), et pour une application optimisée en efforts et contraintes, les inventeurs ont déterminé que les 15 bielles (4) doivent présenter préférentiellement une inclinaison d'angle (ci) par rapport à la direction du déplacement. Préférentiellement cet angle (ci) a une valeur optimale de 23 environ pour réaliser un auto-alignement des châssis. Pour des utilisations à faible tonnage, et pour diminuer les coûts de fabrication, 20 on peut très bien envisager un angle a de O . Dans le cas d'un dépassement du débattement angulaire des bielles rotulées ou pivotantes, on prévoit, préférentiellement, entre le châssis-moteur et le châssis-guide, une butée (17) de chaque côté. Dans le cas d'applications moins contraignantes d'autres types de liaison 25 châssis-moteur/châssis-guide, peuvent être envisagées. Selon l'invention, chaque châssis est équipé de masses adéquates, une pour assurer la traction, une autre pour assurer le guidage, complètement indépendantes l'une de l'autre. On peut donc concilier un effort de traction important avec une capacité de 30 guidage importante. On peut également prévoir un système de levage à vérin qui lève soit le châssis moteur, soit le châssis guide, pour améliorer la manoeuvre routière ou, le transport, par exemple. De plus, le locotracteur selon l'invention est d'une conception plus rustique qui 35 permet de réduire les réglages, la complexité, par rapport aux locotracteurs existants. II en résulte des gains notables sur les coûts de fabrication et le LCC (Life Cycle Cost). Egalement, le locotracteur selon l'invention est de conception modulaire et peut se décliner sous la forme d'une famille en modifiant le nombre de roues acier et/ou pneumatique, le gabarit et/ou la masse des châssis, le type de motorisation, l'effort de traction, le nombre de cabines (24) portées par les longerons (6, 7) du châssis de guidage. Par exemple, on peut prévoir des roues-guides de grand diamètre (supérieur à 800 mm) pour des applications à forte contrainte ou d'autres diamètres pour toute autre application avec des contraintes moins exigeantes. Elle peut être également équipée d'outils complémentaires tels que nacelles, grues, équipements de nettoyage, équipements de travaux, lutte anti-incendie, désherbant, purge de galeries, déminage, train de travaux, transport d'équipes d'intervention... Toutes les roues peuvent être suspendues par exemple par des suspensions du type chevrons ou des suspensions de type ressorts coniques en acier/élastomère à lames traditionnelles. Parmi les avantages, particularités ou résultats de l'invention, on note non limitativement que : - on concilie les deux critères tenue et traction tout en les maximisant, modularité sur le nombre d'essieux moteurs, le fait d'augmenter le nombre d'essieux routiers réduit la charge à l'essieu et à la roue (fiabilités et durées de vie augmentées), - motricité importante du fait du contact pneu/rail, la force motrice passe par un contact "pneu-rail" et non "roue métallique- rail" comme sur une locomotive traditionnelle. Ainsi, le coefficient d'adhérence passe à 0,7-0,5 (contact gomme-acier), au lieu de 0,30-0,35 (contact acier-acier). Comme l'effort de traction est égal à la masse de la locomotive multipliée par le coefficient d'adhérence, la locomotive selon l'invention permet, à masse égale, de disposer d'un effort de traction largement supérieur, donc de déplacer davantage de wagons en une seule fois, augmentation du taux d'utilisation de l'engin du fait de la modularité de sa conception (réparation par simple échange de module), - le fait d'avoir diminué la charge à la roue pneumatique ouvre des 35 perspectives intéressantes en ce qui concerne le respect du gabarit bas (en mode rail) (largeur des roues imposée à 167 mm maxi > "roues galettes"). On peut en effet envisager la conception de telles roues, la contrainte restant l'inscription en courbe, - plus d'efforts de délestage à réguler et à surveiller, plus de direction à régler, aligner et caler, - fonction guidage améliorée du fait de monter des roues guides de grand diamètre, - la locomotive selon l'invention pourra être adaptée en tandem avec des locotracteurs traditionnels en qualité d'éléments d'appoint au démarrage. En effet, c'est au démarrage, à vitesse nulle, qu'existe le besoin maximal en effort de traction pour mouvoir une rame de wagon sans faire patiner les roues de la locomotive, - on conserve les fonctions de bases telles que l'antipatinage, la possibilité de remorquer la machine, le double-poste de conduite (cabine de grandes dimensions), A titre d'exemple, on donne les valeurs de réalisation suivantes : . a = 23 , . effort moteur (22) = 30 000 daN, . force de dérive (23) = 1200 daN, . pour un déplacement sur rail à vitesse maximale de 30 km/heure et un effort au crochet de 30.000 daN et roues acier de diamètre 920 mm, le châssis moteur étant lesté à 30 tonnes, le wagon pouvant être également lesté à 30 tonnes, . le châssis de guidage peut être lesté jusqu'à 40 tonnes, chacun des essieux-acier acceptant dans la norme actuelle 20 tonnes de charge par essieu
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L'invention concerne un locotracteur de manutention pour un fonctionnement en mode rail ou en mode route, du type comportant des essieux de guidage en mode rail portant des roues-guides en acier roulant sur deux rails (11, 12), et des essieux routiers comportant des roues (18) à pneus pouvant rouler sur route lorsque le tracteur est en mode route, et de même écartement que les roues-guides en acier (10), caractérisé en ce qu'il comporte une partie de guidage portée par les essieux de guidage et une partie de traction portée par les essieux équipés de roues pneumatiques, ces deux parties étant structurellement distinctes et liées entre elles par des liaisons mécaniques articulées.
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1. Locotracteur de manutention pour un fonctionnement en mode rail ou en mode route, du type comportant des essieux de guidage en mode rail portant des roues guides en acier roulant sur deux rails (11, 12), et des essieux routiers comportant des roues à pneus pouvant rouler sur route lorsque le tracteur est en mode route, et de même écartement que les roues-guides en acier, caractérisé en ce qu'il comporte une partie de ~o guidage (2) portée par les essieux de guidage et une partie de traction (3) portée par les essieux équipés de roues pneumatiques, ces deux parties étant structurellement distinctes et liées entre elles par des liaisons mécaniques articulées, 2. Locotracteur de manutention selon la 1, caractérisé en ce que 15 la partie de guidage comporte un châssis de guidage (5) composé d'un châssis avant (5a) et d'un châssis arrière (5b) réunis par un ou des longerons (6) et (7) chaque partie avant ou arrière comportant un essieu ou un bogie de guidage (8, 9) avec des roues-guides en acier (10) roulant sur deux rails (11, 12), 20 3. Locotracteur de manutention selon la 1 à 2, caractérisé en ce que la partie de traction (3) comporte un châssis- moteur (13) et dont le ou les longerons longitudinaux (14, 15) placés à un niveau plus bas que le ou les longerons (6) et (7) et parallèlement à ceux-ci portent des essieux-moteurs (16), entraînant des trains de roues motrices (18) équipés de 25 pneus (19) et roulant sur mes mêmes rails (11, 12), et lesdits essieux-moteur étant placés entre un essieu ou bogie de guidage avant (8) et un essieu ou bogie de guidage arrière (9), 4. Locotracteur de manutention selon les 2 et 3, caractérisé en ce que les liaisons mécaniques articulées sont des bielles de liaisons (4), à 30 l'avant et à l'arrière du châssis-moteur (13), chaque bielle étant montée d'une part par un système pivotant sur une patte (25) d'accrochage (20) du châssis moteur et d'autre part par un système à pivotant (26) sur une interface (21) solidaire d'une partie avant ou arrière (5a) ou (Sb) du châssis de guidage (5). . Locotracteur selon la 4, caractérisé en ce que les bielles (4) présentent une inclinaison d'angle (a) par rapport à la direction du déplacement, 6. Locotracteur de manutention selon la 5, caractérisé en que 5 l'angle (a) vaut sensiblement 23 , 7. Locotracteur de manutention selon l'une des 2 à 6, caractérisé en qu'on prévoit entre le châssis-moteur et le châssis-guide, une butée (17) de chaque côté.
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B
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B60
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B60F
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B60F 1
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PROCEDE DE REPARATION D'UNE AUBE D'UN DISQUE AUBAGE MONOBLOC DE TURBOMACHINE ET EPROUVETTE POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
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L'invention concerne un procédé de réparation d'une aube de rotor monobloc d'une turbomachine, et un élément d'éprouvette de début ou fin de campagne, ou de mise au point, pour la mise en oeuvre du procédé. Un turboréacteur comporte différents rotors, qui tournent autour de son axe. Ces rotors peuvent comporter un disque, avec une jante le long de laquelle sont fixées des aubes. Conventionnellement, les aubes sont retenues par leur pied dans un logement prévu à cet effet. Afin de répondre aux exigences accrues en performances des moteurs, ces rotors peuvent maintenant être monoblocs. On parle de disques aubagés monoblocs (DAM). Dans un DAM, les aubes et le disque ne forment qu'une seule pièce. A cet effet, une ébauche forgée est usinée de façon à former le disque, les aubes s'étendant radialement à sa circonférence, le tout étant monobloc. Il est également possible de souder certaines pièces, le DAM résultant étant monobloc. Les avantages des rotors monoblocs sont nombreux, notamment en terme de masse. En raison de l'absorption par le moteur de corps étrangers, de l'érosion liée à la poussière ou de particules entraînées par le flux de la veine de gaz, les aubes peuvent présenter des zones abîmées, sous forme d'usure ou de portions arrachées, qui nuisent à l'efficacité du turboréacteur. Les zones concernées sont généralement le sommet, les coins d'aube du côté du bord d'attaque ou de fuite, le bord d'attaque ou le bord de fuite. La réparation des aubes dans un DAM n'est pas aisée, car il n'est pas possible de les démonter pour les réparer. Les usures ou dommages, s'ils ne peuvent pas être réparés, entraînent le remplacement de la pièce incriminée. Or, dans le cas d'un DAM, le remplacement d'une aube se traduit par le remplacement de l'ensemble du DAM. On connaît un procédé de réparation des aubes, par le document US 6, 238, 187. Dans ce procédé, on découpe une portion de l'aube autour de la zone abîmée, portion standardisée afin de permettre la reproductibilité du 2889091 -2 procédé quelle que soit la forme et la taille de la zone abîmée, tant qu'elle se situe dans la portion en question. Une pièce de remplacement, ou empiècement, communément désigné par son équivalent anglais "patch", est alors soudée à l'aube. Cet empiècement est de dimensions supérieures à celles de la portion de l'aube enlevée et est ensuite usiné de façon à retrouver la forme initiale de l'aube. Le document US 6, 568, 077 enseigne l'utilisation, pour l'étape de soudage d'un empiècement du procédé ci-dessus, d'un procédé de soudage par 10 faisceau d'électrons, présentant les avantages d'une vitesse de soudage élevée et de sa faculté à pouvoir souder des épaisseurs importantes. Un problème se pose toutefois pour les rotors en alliage de titane dit Ti 17. Cet alliage est rapporté par exemple dans la demande de brevet EP 1, 340, 832 de la Demanderesse portant sur un produit, tel qu'une aube, réalisé en cette matière. Ce matériau est difficilement soudable car, lors de sa fusion, se produit un dégazage donnant naissance à des microporosités ou soufflures dans la zone affectée thermiquement (ZAT) par le soudage, qui entraînent un abattement des caractéristiques mécaniques de la pièce soudée. Cet abattement peut aller jusqu'à 80% en tenue mécanique. Un tel abattement n'est pas tolérable dans les applications aéronautiques et se produit en cas de soudage par faisceau d'électrons. Par ailleurs, pour un rotor en Ti 17, les techniques de type TIG ou de type à micro-plasma utilisées traditionnellement et couramment dans l'industrie aéronautique ne permettent pas d'obtenir des résultats acceptables. De surcroît, les aubes récentes présentent des formes complexes en trois dimensions, l'épaisseur de leurs parois étant variable, et ne permettent pas l'utilisation aisée d'un procédé de soudage par électrons, qui requiert une définition de paramètres très précis. Ces paramètres doivent être définis pour chaque cas d'espèce considéré, toute standardisation étant délicate à mettre en oeuvre. - 3 L'invention vise à proposer un procédé de réparation d'une aube d'un rotor monobloc, dont la forme est évolutive et l'épaisseur variable, procédé comportant une étape de soudage par faisceau d'électrons. L'invention concerne un procédé de réparation d'une aube d'un disque aubagé monobloc de turbomachine comportant au moins une zone endommagée, par soudage par faisceau d'électrons d'un empiècement au moyen d'une machine de soudage par faisceau d'électrons, comprenant les étapes de préparation de la zone endommagée, de soudage par faisceau d'électrons de l'empiècement et de reprise par usinage de la zone réparée, caractérisé par le fait que: - l'étape de préparation comprend l'usinage de la zone endommagée de manière à obtenir une zone à réparer de profil déterminé ; on procède au soudage, sur un premier élément d'éprouvette, correspondant à l'aube, présentant ledit profil déterminé, avec la machine de soudage, dont les paramètres de fonctionnement sont préétablis, d'un deuxième élément d'éprouvette, correspondant à l'empiècement, présentant les caractéristiques de l'empiècement, pour obtenir une éprouvette dite de début de campagne; - on vérifie la qualité de l'éprouvette de début de campagne après soudage, et, dans l'hypothèse où la qualité de l'éprouvette correspond aux critères de réception de la réparation, - on soude l'empiècement sur la zone à réparer avec la même machine de soudage par faisceau d'électrons sans en changer les paramètres de 25 fonctionnement et - on reprend par usinage la zone réparée. La présente invention présente l'avantage de permettre l'industrialisation de la réparation des disques aubagés monoblocs en se fondant sur la capacité de pilotage des machines de soudage par faisceau d'électrons. Une fois que la machine est validée et les paramètres établis, il suffit de vérifier par le soudage préalable du deuxième élément d'éprouvette, correspondant à l'empiècement., sur le premier élément d'éprouvette, présentant le profil de l'aube, que les paramètres sont corrects et n'ont pas dérivé. On a constaté avec surprise que cette méthode permettait avec une grande fiabilité de réparer des pièces aussi complexes que les DAM. Le contrôle préalable suffit pour autoriser la réparation d'une pluralité d'aubes sur le même disque. Conformément à une autre caractéristique, et pour s'assurer de manière complémentaire que l'opération s'est bien déroulée, le procédé comprend, après soudage de l'empiècement sur l'aube ou des empiècements sur les aubes à réparer successives, une étape de soudage, sur un premier élément d'éprouvette, correspondant à l'aube, présentant le profil déterminé de l'aube, d'un deuxième élément d'éprouvette, correspondant à l'empiècement, présentant les caractéristiques de l'empiècement, avec la même machine de soudage par faisceau d'électrons sans en changer les paramètres de fonctionnement, pour obtenir une éprouvette dite de fin de campagne, et de vérification de la qualité de l'éprouvette de fin de campagne. Cette étape présente l'intérêt de donner un état du déroulement du procédé de soudage en fin de campagne, lorsque les paramètres des installations peuvent avoir légèrement dérivé. Si l'éprouvette de fin de campagne est de qualité acceptable, alors on en conclut que l'ensemble des réparations qui ont eu lieu entre le soudage de l'éprouvette de début de campagne et le soudage de l'éprouvette de fin de campagne s'est correctement déroulé. Cela permet, d'une part de simplifier les procédés de réparation, d'autre part de faire l'économie de contrôles directs de qualité sur le DAM qui, en raison de l'encombrement de ce dernier, sont malaisés voire impossibles. Le procédé convient particulièrement bien lorsque le métal constituant le disque est un alliage de titane, notamment le Ti 17, mais la demanderesse n'entend pas limiter la portée de ses droits à cette seule application. Le procédé s'applique à au moins une zone à réparer parmi les sommets de pale, les coins de bord d'attaque ou de bord de fuite, et les bords d'attaque ou de fuite. - 5 Conformément à une autre caractéristique, le procédé de réparation de disque aubagé monobloc comprend une étape de mise au point de la machine de soudage par faisceau d'électrons au cours de laquelle les paramètres sont préétablis par le soudage sur un premier élément d'éprouvette, correspondant à l'aube, présentant le profil déterminé de l'aube, d'un second élément d'éprouvette; correspondant à l'empiècement, présentant les caractéristiques de l'empiècement, pour obtenir une éprouvette dite de mise au point, suivi de contrôles non destructifs et/ou destructifs de l'éprouvette de mise au point. De préférence, les premiers éléments, ainsi que les deuxièmes éléments, de l'éprouvette de début de campagne, de l'éprouvette de fin de campagne et de l'éprouvette de mise au point, sont identiques. Conformément à une autre caractéristique, le procédé de réparation comprend également une étape de validation du couple matériau-machine, au cours de laquelle on soude deux plaques du matériau de l'aube, d'épaisseur au moins égale à l'épaisseur maximale du profil déterminé de l'aube, pour obtenir une éprouvette de validation en tenue mécanique, et on procède au moins à des essais de fatigue cycliques sur l'éprouvette de validation en tenue mécanique. L'invention porte aussi sur un élément d'éprouvette de début ou fin de campagne, ou de mise au point, pour la mise en oeuvre du procédé. 25 L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de la forme de réalisation préférée du procédé de l'invention, en référence aux planches annexées, sur lesquelles: - la figure 1 représente une vue partielle en perspective d'un disque 30 aubagé monobloc dont une aube peut être réparée grâce au procédé de l'invention; - la figure 2 représente une vue en perspective schématique d'une aube du disque de la figure 1, sur laquelle a été représentée en grisé la portion d'aube enlevée lors de la phase de préparation du procédé de l'invention; - 6 - la figure 3 représente une vue en perspective schématique d'un empiècement avec des talons pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention - la figure 4 représente une vue en perspective schématique du 5 premier élément d'éprouvette de l'éprouvette de début ou de fin de campagne, ou de mise au point, pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, correspondant à une aube; - la figure 5 représente une vue en perspective schématique du deuxième élément d'éprouvette de l'éprouvette de début ou de fin de 10 campagne, ou de mise au point, pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, correspondant à un empiècement; - la figure 6 représente une vue en perspective schématique d'une éprouvette de validation en tenue mécanique soudée, utilisée pour la validation d'un couple machine-matériau pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention et - la figure 7 représente une vue en perspective schématique de l'éprouvette de la figure 6, découpée pour des essais de fatigue cyclique. En référence à la figure 1, le procédé de l'invention concerne la réparation d'une aube 2, s'étendant radialement à la périphérie d'une jante 3 d'un disque aubagé monobloc 1 (DAM 1), ici en titane dit Ti 17. En raison d'un impact ou d'une usure, cette aube présente une zone abîmée. Les zones susceptibles d'être endommagées sont les bords d'attaque 4, les bords de fuite 5, les coins de bords d'attaque 6, les coins de bords de fuite 7 ainsi que la ligne du sommet de l'aube 8, ici pourvu d'une portion amincie formant léchette d'étanchéité de manière connue. On a préalablement défini sur l'aube des portions standardisées dans lesquelles peuvent se situer les zones abîmées susceptibles d'être réparées, ces 30 portions correspondant à des portions d'aubes qui seront découpées pour être remplacées. Une première étape du procédé consiste à contrôler si la zone abîmée de l'aube se situe dans une telle portion. On voit sur la figure 2 une aube 2 ainsi qu'une telle portion standardisée 9, représentée en grisé. Cette portion 9 comporte ici le coin du bord d'attaque de l'aube 2. 2889091 -7 Si tel est le cas, la portion standardisée est découpée par usinage. Les paramètres de cet usinage sont préalablement figés et identiques pour les aubes d'un même type. La ligne de découpe 10 de la portion standardisée 9 est définie de manière, d'une part, à évoluer le plus lentement possible pour ne pas présenter de points d'inflexion trop brusque ou de coins, afin de faciliter la découpe et le soudage subséquent, d'autre part, à s'étendre dans une région de l'aube où les contraintes en fonctionnement sont minimales, du moins non maximales, afin que la zone qui sera soudée ne soit pas par la suite soumise, le long de la ligne de soudure, à de trop fortes contraintes. Les dimensions maximales de la portion découpée sont définies en fonction de l'utilisation du moteur et compte tenu des charges aérodynamiques que subit l'aube 2. Ainsi, tous les défauts d'une aube 2 contenus dans une telle portion 9, quelle que soit leur forme ou leur nature, peuvent être réparés par découpe de cette portion 9 et remplacement de cette dernière avec un empiècement standardisé 11, que l'on voit sur la figure 3, qui sera décrit plus loin. La découpe est par ailleurs effectuée de manière à garantir un état de surface compatible avec la qualité de soudage recherchée. On obtient ainsi sur l'aube 2 une ligne de découpe présentant un profil déterminé. Une fois cette découpe par usinage effectuée, une étape de nettoyage de l'aube 2 et surtout de sa ligne de découpe 10 est opérée, afin de la préparer 25 à l'étape de soudage. Avant le soudage d'un empiècement 11 sur l'aube découpée, on effectue le soudage d'une éprouvette de début de campagne, dont on voit le premier élément et le deuxième élément sur les figures 4 et 5, qui sera détaillé plus loin. L'empiècement 11, ou patch, est alors mis en contact avec la ligne de découpe 10 de l'aube 2. Cette mise en contact se fait grâce à un dispositif de maintien de l'aube 2 et de l'empiècement 11, non décrit ici. Ce dispositif doit 2889091 -8 être agencé de façon à permettre un positionnement très précis de ces éléments l'un par rapport à l'autre et est adaptée à chaque aube 2. De préférence, le même dispositif a été utilisé pour le maintien de l'aube 2 lors de la découpe de sa portion standardisée 9, ce qui permet de conserver les mêmes paramètres et d'avoir un plan de soudage identique au plan de découpe. L'empiècement 11, qui est dans le même matériau que l'aube, ici en titane Ti 17, présente un profil sur une ligne de découpe 12 qui reprend exactement le profil déterminé de la ligne de découpe de l'aube 2 et présente une surépaisseur par rapport à l'épaisseur de l'aube, ici sensiblement égale à 1 mm, environ répartis pour 0,5 mm d'un côté de l'aube et 0,5 mm de l'autre côté, pour une aube dont l'épaisseur varie entre 0,5 et 6 mm, de préférence entre 0,7 et 3,45 mm. L'épaisseur de l'empiècement 11 suit ainsi, sur sa ligne de découpe 12 mais aussi sur l'ensemble de sa surface, les évolutions du profil et de l'épaisseur variable de l'aube, le long de sa ligne 10 de découpe et sur la surface correspondant à la portion qui a été enlevée, avec une surépaisseur. Autrement dit, la forme de l'empiècement 11 en surface correspond globalement à celle de la portion 9 de l'aube 2 qui a été découpée, ses dimensions étant légèrement plus grandes. Dans le prolongement de chaque extrémité de sa ligne de découpe 12, l'empiècement 11 comporte un talon 13, 14, en saillie par rapport à la surface de la ligne de découpe 12 et s'étendant de façon à ne pas interférer avec l'aube 2 une fois l'empiècement 11 mis en contact avec elle. Plus précisément, chaque talon 13, 14 épouse la forme de l'arête 15, 16 de l'aube 2 s'étendant à partir de sa ligne de découpe 10, en l'espèce les arêtes correspondant à sa ligne de sommet 15 et son bord d'attaque 16, qui formaient le coin du bord d'attaque de l'aube 2. Ces talons 13, 14 permettent d'initialiser et de terminer le soudage, comme on le verra plus loin. Les talons 13, 14 peuvent être formés d'une seule pièce avec l'empiècement 11 ou rapportés sur lui. Dans le cas où ils sont d'une seule pièce avec lui, ils permettent également à un opérateur de tenir et déplacer l'empiècement 11. Des talons pourraient également être rapportés sur l'aube 2. 2889091 -9 La ligne de découpe 12 de l'empiècement 11 est donc mise en contact avec la ligne de découpe 10 de l'aube 2, cette mise en contact devant être faite de façon très précise, grâce au dispositif de maintien cité plus haut, dans la mesure où le profil de l'empiècement 11 suit exactement le profil de l'aube 2, ce qui n'était pas le cas dans l'art antérieur où les empiècements étaient d'épaisseur constante nettement supérieure à l'épaisseur maximale de l'aube. Grâce à cette épaisseur évolutive de l'empiècement 11, on évite des différences ainsi que des variations d'épaisseur trop importantes entre l'aube 2 et l'empiècement 11, ce qui simplifie le procédé de soudage par faisceau d'électrons subséquent et en garantit une meilleure qualité, procédé qui requiert justement une grande précision d'exécution. Cela permet de limiter les causes à l'origine de défauts de soudage. Le dispositif de maintien maintenant l'aube 2, l'empiècement 11 et éventuellement les talons 13, 14, s'ils ne sont pas solidaires de l'empiècement 11, doit donc pouvoir permettre ce positionnement en trois dimensions. Le soudage par faisceau d'électrons a alors lieu au moyen d'une machine de soudage par faisceaux d'électrons. A cet effet, l'ensemble de l'aube 2 et de l'empiècement 11 est placé dans une atmosphère neutre, typiquement dans le vide, un canon à électrons de la machine projetant un faisceau d'électrons sur le cordon de soudure, situé à l'interface entre les lignes de découpe 10, 12 de l'aube 2 et de l'empiècement 11, l'énergie cinétique des électrons échauffant les pièces et permettant leur soudage. Les différents paramètres de cette étape de soudage, notamment la puissance du faisceau (typiquement entre 50 à 200 kV), la vitesse des électrons, réglée grâce à des tensions d'accélération, la densité d'électrons, le courant de focalisation permettant de régler la profondeur du point de focalisation, l'amplitude, la forme et la fréquence de la vibration du faisceau d'électrons autour de son axe et la vitesse de déplacement du faisceau ont été préalablement définis grâce des essais sur des éprouvettes de mise au point semblables à l'éprouvette de début de campagne, qui seront étudiées plus loin. 2889091 -10- Les avantages de l'utilisation d'un soudage par faisceau d'électrons sont notamment la vitesse de soudage et la qualité de la soudure obtenue le long d'un cordon de soudure relativement fin. Le soudage est initié sur un talon 13. En effet, dans le soudage par faisceau d'électrons, le début du soudage génère des défauts dans la pièce, ainsi qu'un trou. Ces inconvénients n'affectent pas l'aube 2 dans la mesure où ils sont circonscrits dans le talon 13. Par ailleurs, l'initialisation sur le talon 13 permet, lorsque le faisceau d'électrons atteint le plan de joint entre l'aube 2 et l'empiècement 11, que le canon d'électrons soit à pleine puissance, puissance qu'il conserve jusqu'à la fin de la]digne de découpe 10 de l'aube 2. L'ensemble du soudage de l'empiècement 11 à l'aube 2 se fait donc, pour ce qui concerne la ligne de découpe 10 de l'aube 2, en "régime permanent" du canon à électron. On peut noter que dans le cas d'espèce considéré, le cordon de soudure est du type débouchant. ]Le soudage se poursuit et se termine sur le talon opposé 14, de façon à ce que les défauts et trou également engendrés dans cette phase soient circonscrits dans ce talon 14. Le faisceau d'électrons n'est pas dirigé exactement sur le plan de joint mais légèrement décalé du côté de l'empiècement 11. En effet, autour d'un cordon de soudure peut apparaître un "caniveau", c'est-à-dire une zone dont l'épaisseur est réduite par rapport à son épaisseur initiale, du fait de la fuite de matière vers le cordon de soudure. L'empiècement 11 présentant une épaisseur supérieure à celle de l'aube 2, la matière a tendance à contourner le cordon de soudure pour venir combler le caniveau du côté de l'aube 2. Le caniveau qui pourrait se former du côté de l'empiècement 11 disparaîtrait dans l'étape d'usinage qui va suivre. Le décalage du faisceau du côté de l'empiècement 11 permet donc d'éviter la présence d'un caniveau dans l'aube 2 réparée. Les paramètres de la machine de soudage par faisceau d'électrons sont de préférence affinés grâce à des moyens permettant l'asservissement de ces paramètres à la géométrie du cordon de soudure, donc à la géométrie de la ligne de découpe 10 de l'aube 2, de façon évolutive, en temps réel, le long de cette ligne de découpe 10. Le cordon de soudure obtenu est ainsi de meilleure qualité. Il convient de noter un autre avantage de l'utilisation de talons 13, 14. L'aube 2 comporte, le long de sa ligne de sommet 15, une léchette d'étanchéité, à laquelle correspond une léchette 17 sur l'empiècement 11. Du fait de sa très faible épaisseur, une telle léchette ne peut pas être directement soudée par faisceau d'électrons, car cette zone s'effondrerait lors du soudage. Il était donc fréquent, dans l'art antérieur, de ne pas souder la léchette mais d'en former une par la suite par un procédé de rechargement, par laser par exemple, ce qui engendrait un surcoût notable. Le talon 13, placé sous la léchette, du côté de l'aube 2 et de l'empiècement 11 où la suite du profil est plus large, forme une surépaisseur au niveau de la léchette. Ainsi, la zone de soudage des portions de léchettes entre elles n'est pas trop fine et ces portions peuvent être soudée par soudage par faisceau d'électrons, pour assurer la continuité de la léchette de l'aube 2 une fois réparée. Une fois l'opération de soudage par faisceau d'électrons effectuée, l'aube 2, avec l'empiècement 11 soudé, est soumise à un traitement thermique afin d'abaisser les tensions générées lors du soudage. Un grenaillage à ultrasons peut également être mis en oeuvre. On procède à certains contrôles, effectués afin de s'assurer de la qualité du soudage. Ces contrôles peuvent se résumer à des contrôles visuels de vérifications que le soudage a bien eu lieu et qu'il n'a pas a priori produit d'imperfections notables, en raison des garanties offertes par le soudage d'une éprouvette de début de campagne. On peut à cet effet chercher à détecter visuellement les traces d'oxydation qui seraient dues à une mauvaise protection par le gaz de confinement, les manques de liaison, les criques (au binoculaire) et les infondus. Si le résultat est, selon ce ou ces contrôles sommaires, satisfaisant, l'empiècement 11 est ensuite usiné de façon à enlever le surplus de matière pour retrouver une forme quasi définitive correspondant pratiquement à la forme de l'aube 2 complète. Plusieurs passes de cet outillage sont mises en oeuvre, peu de matière étant enlevée à chaque fois, jusqu'à l'obtention d'une 2889091 - 12 - aube dont les cotes sont légèrement supérieures aux cotes finales, c'est-à-dire aux cotes correspondant aux cotes de l'aube initiale. Il s'agit des cotes de la portion 9 qui a été découpée et remplacée par l'empiècement 11, le reste de l'aube 2 n'étant pas usiné puisqu'il doit rester identique au reste de l'aube 2 initiale. La réparation de l'aube 2 est affinée et terminée par polissage manuel, afin d'obtenir une aube 2 identique à l'aube 2 initiale. Le procédé de l'invention est notamment caractérisé par le fait qu'avant de procéder au soudage de l'empiècement à l'aube 2, on procède au soudage d'une éprouvette dite de début de campagne. A cet effet, on soude ensemble deux éléments d'éprouvette, un premier élément 18, représentée sur la figure 4, correspondant à l'aube 2, et un deuxième élément 19, représentée sur la figure 5, correspondant à l'empiècement 11. On désignera le premier élément d'éprouvette 18, correspondant à l'aube 2, par le terme premier élément 18, le deuxième élément d'éprouvette 19, correspondant à l'empiècement 11, par le terme deuxième élément 19. Le terme d'éprouvette correspondra à l'éprouvette une fois soudée, c'est-à- dire les deux éléments 18, 19 soudés. Le premier élément 18 présente une ligne de découpe 20 dont le profil est identique au profil déterminé de la ligne de découpe 10 de l'aube 2. Il est constitué du même matériau, ici du titane Ti 17, qui a subi les mêmes procédés de traitement que l'aube 2, depuis son élaboration jusqu'à sa mise en service, et présente les mêmes caractéristiques de surface, les mêmes propriétés métallurgiques et a été usiné de la même manière. De préférence, il peut s'agir d'une portion issue de l'ébauche forgée de DAM, ce qui assure la similarité des caractéristiques. Il comporte des portions correspondant aux talons 13, 14, mêmes si ces dernières n'ont pas été représentées. De la même manière, le deuxième élément 19 présente une ligne de découpe 21 dont le profil est identique à celui de la ligne de découpe 12 de l'empiècement 11, et des caractéristiques similaires de la même façon que 2889091 - 13 - précédemment. Il comporte la surépaisseur de l'empiècement 11 et comporte des portions 22, 23 correspondant aux talons 13, 14. Le premier élément 18 et le deuxième élément 19 sont soudés l'un à l'autre avec la machine qui sera utilisée pour le soudage de l'empiècement 11 à l'aube 2, avec les paramètres pré-établis pour ce soudage. L'établissement préalable des paramètres peut être obtenu de la manière que nous décrirons ci-dessous. Le même dispositif de maintien est utilisé. Ainsi est effectué, avant le soudage de l'empiècement 11 à l'aube 2, un procédé tout fait similaire de soudage des deux éléments 18, 19, pour obtenir l'éprouvette de début de campagne. Il est même possible, afin d'effectuer un soudage encore plus représentatif du soudage de l'empiècement 11 à l'aube 2, de prévoir des moyens simulant l'environnement massique et volumique de l'aube 2. En effet, en raison de la masse environnant l'aube 2, notamment de la présence, à sa proximité, du moyeu supportant la jante 3 de soutien des aubes 2, il se produit lors du soudage un effet de pompage thermique. La chaleur de soudage, amenée à un endroit localisé qui est le cordon de soudure, a tendance à diffuser dans la masse, sa diffusion variant en fonction de cette dernière. On tient compte lors du soudage de l'éprouvette de début de campagne de l'environnement de l'aube 2, qui peut par exemple être simulé grâce à l'outillage du dispositif de maintien, auquel on donne une masse plus importante que ce qui serait nécessaire. Une fois les deux éléments 18, 19 de l'éprouvette de début de campagne soudés, on obtient donc l'éprouvette de début de campagne à proprement parler. On procède alors à un contrôle de la qualité de la soudure de l'éprouvette de début de campagne. En fonction des exigences, il est possible de ne procéder qu'à des contrôles visuels ou au binoculaire, ou de procéder à des coupes transversales et longitudinales au plan de joint afin d'effectuer des examens métallographiques. - 14 - Si ce ou ces contrôles révèlent un mauvais soudage, les paramètres sont adaptés et on procède éventuellement à un nouveau soudage d'une éprouvette de début de campagne, et ainsi de suite jusqu'à l'obtention d'une éprouvette de début de campagne considérée comme bonne, auquel cas les paramètres de la machine sont validés, car on considère qu'ils correspondent aux critères de réception de la réparation. Une fois les paramètres de la machine validés, on peut procéder au soudage de l'empiècement 11 sur l'aube 2 pour la réparer, avec les mêmes 10 paramètres. Le contrôle préalable d'une éprouvette de début de campagne est suffisant pour autoriser la réparation d'une pluralité d'aubes 2 identiques d'un même DAM, voire de plusieurs DAM identiques. On peut noter que les paramètres de la machine de soudage par 15 faisceau d'électrons étaient pré-établis. Toutefois, même si ces paramètres avaient été établis de façon à obtenir un bon soudage, l'éprouvette de début de campagne permet de s'assurer qu'il sont toujours bons, car il n'est pas exclu que l'usure, la chaleur, ... affectent quelque peu la précision de la machine. Selon une caractéristique du procédé de l'invention, on procède, après la réparation de la ou des aubes 2 du ou des DAM, au soudage d'une éprouvette dite de fin de campagne. Une telle éprouvette est identique à l'éprouvette de début de campagne décrite ci-dessus, avec les deux mêmes éléments 18, 19. Le soudage est mis en oeuvre de façon tout à fait identique, avec les paramètres, validés par le contrôle de l'éprouvette de début de campagne, qui ont été utilisés pour la réparation des aubes 2. De la même façon, on procède à un ou des contrôles sur l'éprouvette de fin de campagne, ce qui permet de valider ou non la réparation de la ou des aubes 2 du ou des DAM. Ce contrôle de l'éprouvette de fin de campagne est de préférence précis, avec par exemple un examen métallographique, à la recherche de soufflures, qui sont des cavités formées par le gaz dégagé par le métal. Ces soufflures sont, dans le cas du titane Ti 17, aussi petites que 5 à 100 m et ne peuvent être détectées par simple radiographie. La densité de micro porosités observées lors de l'expertise métallographique sera déterminante pour 2889091 - 15 - l'acceptation de la réparation. Ainsi, le soudage d'une éprouvette de début de campagne et d'une éprouvette de fin de campagne et leur contrôle permet de valider l'ensemble de la campagne, c'est-à-dire la réparation du ou des DAM, car on considère que si le début et la fin sont corrects, alors l'ensemble de la ou des réparations est validé. De préférence, les opérations effectuées sur l'aube 2 une fois qu'elle a été soudée (traitement thermique, grenaillage à ultrasons, ...) sont effectuées, si cela est possible, après le soudage et le contrôle de l'éprouvette de fin de campagne. Selon une caractéristique de l'invention, les paramètres de la machine sont préétablis sur des éprouvettes dites de mise au point, identiques aux éprouvettes de début et de fin de campagne. Grâce à ces éprouvettes de mise au point, on détermine expérimentalement les paramètres de la machine de soudage pour la réparation d'une aube 2 d'un type particulier, présentant un profil déterminé. Cette mise au point des paramètres peut être effectuée lors de la réception d'une machine par le réparateur, ou encore préalablement par le fabricant du DAM, qui donnera alors au réparateur du DAM les paramètres à appliquer pour les aubes 2. L'intérêt de la ou des éprouvettes de début de campagne permet d'autant plus clans ce cas d'adapter les paramètres, qui peuvent subir de légères variations puisqu'ils ne sont pas mis en oeuvre sur la même machine. Ainsi mis en oeuvre, le procédé de l'invention permet, non seulement la réparation d'un DAM en titane Ti 17 qui n'était pas possible dans l'art antérieur, mais encore de standardiser de telles réparations. Ainsi, le constructeur fournit à ses réparateurs les paramètres à mettre en oeuvre pour la réparation des aubes 2, ces derniers effectuant le soudage et le contrôle d'une ou plusieurs éprouvettes de début de campagne pour valider ces paramètres, la réparation d'une ou plusieurs aubes avec un contrôle sommaire, voire pas de contrôle, puis la validation de cette réparation grâce au soudage et au contrôle d'une éprouvette de fin de campagne. 2889091 - 16 - Selon une autre caractéristique de l'invention, on procède à la validation préalable d'une machine de soudage grâce à une éprouvette 24 dite de validation en tenue mécanique, représentée sur la figure 6. On procède à cet effet au soudage par faisceau d'électrons, avec des paramètres pré-établis, de deux plaques d'épaisseur correspondant au moins à l'épaisseur maximale l'aube 2, car c'est lors du soudage de celle- ci que le plus de défauts sont susceptibles d'être engendrés, afin d'obtenir l'éprouvette 24 de validation de tenue mécanique, avec la ligne de soudure 25 résultante. On découpe alors une tranche 26 dans l'éprouvette 24 de validation de tenue mécanique, transversalement à la ligne de soudure 25, usinée de manière à former une barre 27 dans sa partie centrale, comportant la ligne de soudure 25 s'étendant transversalement à la barre 27. L'usinage est mis en oeuvre de façon à ménager, aux extrémités de la barre 27, des pattes 28, 29, plus larges, de préhension pour les mâchoires d'un appareil avec lequel on pratique des essais de fatigue cyclique. De tels essais mettent en oeuvre des tractions et compressions successives, à différentes températures, par exemple à température ambiante et aux températures de fonctionnement des aubes 2. L'éprouvette 24 peut aussi être utilisée pour effectuer divers contrôles, tels que ceux décrits plus haut, et par exemple être découpée transversalement et longitudinalement à des fins d'examens métallographiques. Ainsi, l'éprouvette 24 de validation en tenue mécanique permet de valider un couple machine-matériau, et ainsi définir l'impact d'une réparation 25 type sur le matériau et l'abattement de ses caractéristiques mécaniques. Avantageusement, une telle validation en tenue mécanique est effectuée pour chaque machine, avant la mise en oeuvre du procédé de réparation et du soudage de l'éprouvette de début de campagne. La validation ne se fait donc pas tant pour un matériau mais pour chaque machine, en lien avec le matériau
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Pour réparer l'aube (2), on soude par faisceau d'électrons un empiècement. On commence par usiner la zone endommagée pour obtenir une zone (10) à réparer de profil déterminé ; on soude, sur un premier élément d'éprouvette correspondant à l'aube (2), présentant ledit profil déterminé, un deuxième élément d'éprouvette, correspondant à l'empiècement, pour obtenir une éprouvette de début de campagne ; on vérifie la qualité de cette éprouvette et si elle correspond aux critères de réception de la réparation, on soude l'empiècement sur la zone à réparer (10) avec la même machine de soudage par faisceau d'électrons sans en changer les paramètres de fonctionnement et on reprend par usinage la zone réparée.
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17 - 1- Procédé de réparation d'une aube (2) d'un disque aubagé monobloc (1) de turbomachine comportant au moins une zone endommagée, par soudage par faisceau d'électrons d'un empiècement (11) au moyen d'une machine de soudage par faisceau d'électrons, comprenant les étapes de préparation de la zone endommagée, de soudage par faisceau d'électrons de l'empiècement (Il) et de reprise par usinage de la zone réparée, caractérisé par le fait que: - l'étape de préparation comprend l'usinage de la zone endommagée de manière à obtenir une zone (10) à réparer de profil déterminé ; - on procède au soudage, sur un premier élément d'éprouvette (18), correspondant à l'aube (2), présentant ledit profil déterminé (20), avec la machine de soudage, dont les paramètres de fonctionnement sont préétablis, d'un deuxième élément d'éprouvette (19), correspondant à l'empiècement (11), présentant les caractéristiques de l'empiècement (11), pour obtenir une éprouvette dite de début de campagne; - on vérifie la qualité de l'éprouvette de début de campagne après 20 soudage, et, dans l'hypothèse où la qualité de l'éprouvette correspond aux critères de réception de la réparation, - on soude l'empiècement (11) sur la zone à réparer (10) avec la même machine de soudage par faisceau d'électrons sans en changer les paramètres de fonctionnement et - on reprend par usinage la zone réparée. 2- Procédé selon la 1, dans lequel l'usinage de la zone endommagée se fait par découpe d'une portion standardisée (9) comprenant la zone endommagée, le long d'une ligne de découpe (10). 3- Procédé selon la 2, dans lequel l'empiècement (11) comporte une ligne de découpe (12) présentant un profil correspondant au profil déterminé de la ligne de découpe (10) de l'aube (2), avec une surépaisseur. 2889091 -18- 4- Procédé selon la 3, dans lequel la surépaisseur est sensiblement égale à 1 mm, répartis environ pour 0,5 mm de chaque côté de la ligne de découpe (10), pour une aube dont l'épaisseur varie entre 0,5 et 6 mm, 5 de préférence entre 0,7 et 3,45 mm. 5- Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel, lors du soudage de l'empiècement (11), le faisceau d'électrons est légèrement décalé du côté de l'empiècement (11). 6- Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel il est prévu au moins un talon (13, 14) rapporté sur l'empiècement (11). 7- Procédé selon l'une des 1 à 6 qui comprend, après le soudage de l'empiècement (11) sur l'aube (2), une étape de soudage, sur un premier élément d'éprouvette (18), correspondant à l'aube (2), présentant le profil déterminé de l'aube (2), d'un deuxième élément d'éprouvette (19), correspondant à l'empiècement (11), présentant les caractéristiques de l'empiècement (11), avec la même machine de soudage par faisceau d'électrons sans en changer les paramètres de fonctionnement, pour obtenir une éprouvette dite de fin de campagne, et de vérification de la qualité de l'éprouvette de fin de campagne. 8- Procédé selon l'une des 1 à 7, qui comprend une étape de mise au point de la machine de soudage par faisceau d'électrons au cours de laquelle les paramètres sont préétablis par le soudage, sur un premier élément d'éprouvette (18), correspondant à l'aube (2), présentant le profil déterminé de l'aube (2), d'un deuxième élément d'éprouvette (19) , correspondant à l'empiècement (11), présentant les caractéristiques de l'empiècement (11), pour obtenir une éprouvette dite de mise au point, suivi de contrôles non destructifs et/ou destructifs de l'éprouvette de mise au point. 9- Procédé selon les 7 et 8, dans lequel les premiers éléments (18), ainsi que les deuxièmes éléments (19), de l'éprouvette de début de campagne, de l'éprouvette de fin de campagne et de l'éprouvette de mise au point, sont identiques. 10- Procédé selon les 7 et 8, ou 9, dans lequel le 5 soudage d'une éprouvette se fait avec des moyens de simulation de l'environnement massique de l'aube (2) pour simuler le pompage thermique. 11- Procédé selon l'une des 1 à 10, qui comprend également une étape de validation du couple matériau-machine, au cours de laquelle on soude deux plaques du matériau de l'aube (2), d'épaisseur au moins égale à l'épaisseur maximale du profil déterminé de l'aube, pour obtenir une éprouvette (24) de validation en tenue mécanique, et on procède au moins à des essais de fatigue cycliques sur l'éprouvette (24) de validation en tenue mécanique. 12- Procédé selon l'une des 1 à 11, appliqué à la réparation d'au moins une zone à réparer parmi les sommets de pale (8), les coins (6, 7) de bord d'attaque ou de bord de fuite, et les bords d'attaque (4) ou de fuite (5). 13- Procédé selon l'une des 1 à 12, dans lequel l'aube (2) est constituée de titane dit Ti 17. 14- Procédé selon l'une des 1 à 13, dans lequel la 25 turbomachine est un turboréacteur. 15- Elément d'éprouvette de début de campagne, de fin de campagne ou de mise au point, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 9, présentant une ligne de découpe (20) dont le profil est identique au profil 30 déterminé de l'aube (2), et constitué du même matériau. 16- Elément d'éprouvette de début de campagne, de fin de campagne ou de mise au point, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 9, présentant les caractéristiques de l'empiècement (11).
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B,F
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B23,F01
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B23K,B23P,F01D
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B23K 15,B23P 6,F01D 5
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B23K 15/10,B23P 6/00,F01D 5/28
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FR2899584
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A1
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COMPOSITION COSMETIQUE ANTIRIDES
| 20,071,012 |
La présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique d'une peau ridée, comprenant l'application topique sur la peau d'une composition comprenant un dérivé d'adénosine. Elle concerne également de nouveaux dérivés d'adénosine. Les femmes, voire même les hommes, ont tendance actuellement à vouloir paraître jeunes le plus longtemps possible et cherchent par conséquent à estomper les marques du vieillissement de la peau, qui se traduisent notamment par des rides et des ridules. A ce sujet, la publicité et la mode font état de produits destinés à garder le plus longtemps possible une peau éclatante et sans ride, marques d'une peau jeune, d'autant plus que l'aspect physique agit sur le psychisme et/ou sur le moral. Jusqu'à présent, on traitait les rides et les ridules à l'aide de produits cosmétiques contenant des actifs agissant sur la peau, par exemple en améliorant son renouvellement cellulaire ou encore en favorisant la synthèse, ou en prévenant la dégradation, des fibres élastiques qui composent le tissu cutané. Bien que ces traitements permettent d'agir sur les rides et ridules dues au vieillissement chronologique ou intrinsèque, ainsi que sur celles dues au photo-vieillissement, ils n'ont pas d'effet sur les rides d'expression, lesquelles nécessitent une intervention sur la composante contractile musculaire (via des agents myorelaxants) ou dermique (via des agents dermo-décontractant) des rides. Les rides d'expression sont en effet la résultante de mécanismes différents de ceux générant les rides dues au vieillissement. Précisément, elles sont produites sous l'effet de la contrainte exercée sur la peau par les muscles peauciers qui permettent les mimiques. Selon la forme du visage, la fréquence des mimiques et les tics éventuels, elles peuvent apparaître dès l'enfance. L'âge, de même que certains facteurs environnementaux tels que l'exposition au soleil, n'intervient pas dans leur genèse mais peut les creuser davantage et les rendre permanentes. Les rides d'expression se caractérisent par la présence de sillons sur le pourtour des orifices que constituent le nez (sillons nasogéniens), la bouche (rides para-buccales et rides dites de l'amertume) et les yeux (rides de la patte d'oie), autour desquels se situent les muscles peauciers, ainsi qu'entre les sourcils (rides de la glabelle ou du lion) et sur le front. Jusqu'à présent, le seul moyen couramment utilisé pour agir sur les rides d'expression 40 est la toxine botulique qui est notamment injectée dans les rides de la glabelle qui sont les rides inter-sourcillières (voir J.D. Carruters et al., J. Dermatol. Surg. Oncol., 1992, 18, pp. 17-21). La Demanderesse a en outre proposé divers composés susceptibles d'offrir un effet 5 anti-rides lorsqu'ils sont appliqués topiquement sur la peau, permettant ainsi d'agir par une autre voie sur les rides d'expression. Il reste toutefois le besoin de disposer d'autres composés efficaces pour lisser ou estomper les rides, en particulier d'expression. Or, la Demanderesse a découvert avec étonnement que certains dérivés d'adénosine permettaient de satisfaire ce besoin. La présente invention a donc pour objet l'utilisation cosmétique d'au moins un dérivé 15 d'adénosine de formule (I) : OR3 dans laquelle : 20 - R, et R2 identiques désignent un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, ou bien encore forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés un radical isopropylidène ; 25 - R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C10 ou insaturé en C2-C10 , ou ramifié en C3-C10 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3, -ON, - 30 NO2, ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-Cg ou insaturé en C2-Cg , ou ramifié en C3-Cg saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -COOR', -CONR'R", 35 -CF3, -F , -OCF3, -ON, -NO2 ; 10 OR1 N (I) R20 NH2 ou (iii) un groupe ester issu de la biotine ; R' et R" désignant un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-06 , ou ramifié en C3-06 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi ûOZ, -NZZ', -000Z, Z et Z' désignant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-06, ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé ; et leurs sels, isomères optiques et solvates, comme agent pour lutter contre les rides, notamment les rides d'expression, et/ou décontracter la peau et/ou détendre les traits de la peau. L'invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique d'une peau ridée, en particulier la peau du visage et/ou du front, comprenant l'application topique sur ladite peau d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un dérivé d'adénosine de formule (I) tel que défini précédemment. Le 2', 3'-isopropylidène- 5'-acétyl-adénosine est un composé connu, notamment décrit dans la demande WO-A-2004/037159 (composé 265 page 203) dans une composition pharmaceutique pour le traitement de l'obésité. Ce document ne décrit pas d'appliquer la composition par voie topique sur la peau, notamment pour traiter les rides. L'invention a aussi pour objet une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un dérivé d'adénosine de formule (Il) : OR3O\ ,=N 3 30 R20 OR1 N~ (Il) N NH2 dans laquelle : - R, et R2 identiques désignent un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-06 , ou ramifié en C3-06 saturé ou insaturé, ou bien encore forment 35 ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés un radical isopropylidène ; -R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C10 ou insaturé en C2-C10 , ou ramifié en C3-C10 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3i -ON, - NO2, ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C2-C9 ou ramifié en C3-Cg, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3i -ON, -NO2 ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine ; R' et R" désignant un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6, ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi ûOZ, -NZZ', -0O0Z, Z et Z' 20 désignant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé ; et leurs sels, isomères optiques et solvates. Certains des composés de formule (I) sont connus de l'art antérieur et décrits dans les documents suivants : - WO-A-2004/037159 ; - Poppe, L et al ; "Synthesis and characterization of (5'-deoxyadenosin-5'-yl)cobalamin (='adenosylcobalamin') analogs mimicking the transition-state geometry of coenzyme-B12-dependent rearrangements" ; Helvetica Chimica Acta (1993), 76(6), 2367-83 ; 35 - Jones, A. S. et al ; "Synthetic analogs of polynucleotides. VII. Syntheses of 5'-O-acryloylnucleosides and copolymers of these with other acryloyl compounds" ; Journal of the Chemical Society [Section] C: Organic (1971), (19), 3183-7 ; - Mornet, D. et al ; "The reaction of myosin with a bromoalkyl analog of adenosine 40 triphosphate" ; FEBS Letters (1977), 84(2), 362-6 ; 4 25 30 -Huber Gerhard ; "esters of adenosine with organic and inorganic" acids; Chem. Ber. 89, 2853-62 (1956) û ref CA52:2027g - Takemoto, K. et al; "Nucleic acid analogs: their specific interaction and applicability" ; 5 Polymeric Materials Science and Engineering (1988), 58, 250-3 ; - Purkayastha, Bhupesh C.; Bhattacharyya, S. N ; "Use of Ca oxalate monohydrate in the investigation of rare earth and thorium activities" ; J. Indian. Chem. Soc. 34, 427-33 (1957) û ref CA52:2627h ; - Peterli, Stefan et al ; "Nitrostyrene derivatives of adenosine 5'-glutarates as selective inhibitors of the epidermal growth factor receptor protein tyrosine kinase" ; Helvetica Chimica Acta (1992). 75(3), 696-706. L'invention a encore pour objet de nouveaux composés de formule (III) : dans laquelle : - R, et R2 identiques désignent un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, ou bien encore forment 25 ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés un radical isopropylidène ; - R3 désigne : 30 (i) un radical hydrocarboné linéaire en C2-C10 ou ramifié en C3-C10, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -NR'R", - COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3, -ON, -NO2 ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C3-C9 35 ou ramifié en C3-C9, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un OR3 \~O\ /=N N i NH2 R20 OR1 N (III) 10 15 20 groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3, -CN, -NO2 R4 ne désignant pas un groupe 2-amino éthyle ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine ; R' et R" désignant un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou un radical ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi ùOZ, -NZZ', - COOZ, Z et Z' désignant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou 10 radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, et leurs sels, isomères optiques et solvates, 15 Dans la formule (I), les groupes hydrocarbonés (ou alkyle) peuvent notamment être choisis, selon le cas, parmi les groupes : méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, tert-butyle, pentyle, hexyle, heptyle, octyle, nonyle, décyle. Des radicaux R1 et R2 préférés dans les formule (I) à (III) décrites précédemment sont 20 ceux formant ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène. Pour les composés de formule (I), on préfère ceux ayant les significations suivantes : - R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; - R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C10 ou insaturé en C2-C10 , ou ramifié en C3-CIO, saturé ou insaturé ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C1-Cg ou ramifié en C3-Cg, saturé ou insaturé ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. 35 Préférentiellement, on utilise des composés de formule (I) pour lesquels : - R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; - R3 désigne : 40 (i) un radical hydrocarboné linéaire en C1-C10 ; 25 30 ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-Cg ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. Plus préférentiellement, on utilise des composés de formule (I) pour lesquels : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène R3 désigne : - un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C1-Cg ; - ou un groupe ester issu de la biotine. Pour les composés de formule (Il), on préfère ceux ayant les significations suivantes : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C10 ou insaturé en C2-C10 , ou ramifié en C3-CIO saturé ou insaturé ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C2-Cg ou ramifié en C3-Cg, saturé ou insaturé ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. Préférentiellement, on utilise des composés de formule (Il) pour lesquels : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire en C1-C10 ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire saturé en C2-Cg ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. 35 Plus préférentiellement, on utilise des composés de formule (Il) pour lesquels : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène R3 désigne : - un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C2-Cg ; 40 -ou un groupe ester issu de la biotine. 30 Pour les composés de formule (III), on préfère ceux ayant les significations suivantes : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire en C2-C10 ou ramifié en C3-C10, saturé ou insaturé ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C3-Cg 10 ou ramifié en C3-Cg, saturé ou insaturé ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. Préférentiellement, on utilise des composés de formule (III) pour lesquels : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un 15 radical isopropylidène R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire en C2-C10 ; 20 ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire saturé en C3-Cg ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. Plus préférentiellement, on utilise des composés de formule (III) pour lesquels : 25 R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène R3 désigne : - un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C3-Cg ; - ou un groupe ester issu de la biotine. 30 Comme sels des composé de formule (I) à (III), on peut citer les sels obtenus par addition de composé de formule (I), (Il) ou (III) avec un acide inorganique, choisi notamment parmi les acides chlorhydrique, sulfurique et phosphorique, ou avec un acide organique, choisi en particulier parmi les acides acétique, propionique, 35 succinique, fumarique, lactique, glycolique, citrique et tartrique. De préférence, les sels des composés (I) , (Il) ou (III) sont choisis parmi les sels obtenus à partir de l'acide chlorhydrique ou l'acide acétique ou l'acide citrique. 40 Les composés (I), (Il) ou (III) peuvent être préparés selon l'un des quatre procédé de synthèse décrits ci-après en fonction de la signification des radicaux R1 , R2 et R3 .5 Premier procédé Les composés de formule (I) pour lesquels R1 = R2 et R3 désignent un radical hydrocarboné tels que définis précédemment, peuvent notamment être préparés selon le schéma I réactionnel suivant : 9 commercial OuO /=N N O NN Ph étape 2 HO NHZ étape 1 NH2 Schéma 1 Une telle méthode de préparation est notamment décrite dans Helvetica Chimica Acta, 1993, (vol 76), page 2367. Selon l'étape 1, on fait réagir l'isopropylidène adénosine avec le chlorotriméthylsilane, notamment dans la pyridine, puis on ajoute 1,2 équivalent molaire de chlorure de benzoyle. Après formation du dérivé N-benzoyle correspondant, on ajoute du fluorure de sodium dans un mélange eau/méthanol en milieu acide. Selon l'étape 2, on ajoute au composé obtenu de l'hydrure de sodium dans le diméthylformamide et on ajoute un tosylate de formule R3OTs (Ts désigne le groupe tosyle) ou un composé halogéné de formule R3X (avec X désignant Cl, Br ou I). Selon l'étape 3, on ajoute une solution aqueuse à 10 % d'acide chlorhydrique et du 25 méthanol et on porte le mélange à reflux pendant 10 minutes. Selon l'étape 4, on ajoute de l'hydrure de sodium dans le diméthylformamide puis 2 équivalents molaires de composé tosylate de formule R3OTs (Ts désigne le groupe tosyle) ou de composé halogéné de formule R3X (avec X désignant Cl, Br ou I). Selon l'étape 5, on ajoute une quantité catalytique de méthylate de sodium dans du méthanol. Deuxième procédé Les composés de formule (I) pour lesquels R1 et R2 forment ensemble un radical ispropylidène et R3 désigne un radical hydrocarboné tel que défini précédemment , peuvent notamment être préparés selon le schéma Il réactionnel suivant : HO R,O O N NHZ étape 3 ~N\ jN Ph Schéma Il Selon l'étape 1, on fait réagir l'isopropylidène adénosine avec le chlorotriméthylsilane, notamment dans la pyridine, puis on ajoute 1,2 équivalent molaire de chlorure de benzoyle. Après formation du dérivé N-benzoyle correspondant, on ajoute du fluorure de sodium dans un mélange eau/méthanol en milieu acide. 20 Selon l'étape 2, on ajoute au composé obtenu de l'hydrure de sodium dans le diméthylformamide et on ajoute un tosylate de formule R3OTs (Ts désigne le groupe tosyle) ou un composé halogéné de formule R3X (avec X désignant Cl, Br ou I). 25 Selon l'étape 3, on ajoute une quantité catalytique de méthylate de sodium dans du méthanol. Troisième procédé 30 Les composés de formule (I) pour lesquels R1 = R2 et désignent un radical hydrocarboné et R3 désignant un radical ûCOR4 ou un groupe ester issu de la biotine,15 tels que définis précédemment, peuvent notamment être préparés selon le schéma III réactionnel suivant : commercial r é tape e 3 Ph étape 4 fO Ph R- R N~/N R4000 NH2 HO Schéma III Selon l'étape 1, on fait réagir l'isopropylidène adénosine avec 2,1 équivalents molaires de chlorure de benzoyle , notamment dans la pyridine. Puis selon l'étape 2, on ajoute une solution aqueuse à 10 % d'acide chlorhydrique et du méthanol et on porte le mélange à reflux pendant 10 minutes. Selon l'étape 3, on ajoute de l'hydrure de sodium dans le diméthylformamide puis 2 équivalents molaires de composé halogéné de formule R3X (avec X désignant Cl, Br ou I). Selon l'étape 4, on ajoute une quantité catalytique de méthylate de sodium dans du méthanol. Selon l'étape 5, on ajoute un acide organique de formule R4000H en présence de carbodiimidazole dans le diméthylformamide à une température d'environ 40 C. Quatrième procédé Les composés de formule (I) pour lesquels R1 et R2 forment ensemble un radical ispropylidène et R3 désignant un radical ùCOR4 ou un groupe ester issu de la biotine, tels que définis précédemment, peuvent notamment être préparés selon le schéma IV réactionnel suivant : 0 R4 1) CDI / DMF 0 NH2 R4)"OH 40 OH 2) NH2 Schéma IV On fait réagir l'acide carboxylique R4000H en présence de carboxidiimide (CDI) dans 10 le diméthylformamide à une température d'environ 40 C et on ajoute l'isopropylidène adénosine. Comme composés nouveaux de formule (III) (qui font également partie des composés de formule (I) et (Il) décrits précédemment), on peut citer les composés suivants : Composé A : 2',3'-isopropylidène-5'-butanoyle-adénosine o Composé B : 2',3'-isopropylidène-5'-octanoyle-adénosine o Composé C : 2',3'-isopropylidène-5'-biotinoyle-adénosine 15 20 10 15 13 Composé D : 2',3'-isopropylidène-5'-éthyl-adénosine Composé E : 2',3'-isopropylidène-5'-octyle-adénosine Composé F : 2',3'-diméthyl-5'-éthyl-adénosine Composé G: 2',3'-diméthyl-5'-butanoyle-adénosine O ~O\ `=N N NH2 o N. j NH2 O ~O\ `=N N. i NH2 /\0 i=--N N i NH2 Comme composés connus faisant partie des composés de formule (I), on peut citer : Composé H : 2',3'-isopropylidène-5'-acétyl-adénosine (n CAS 15888-38-7) O La quantité de dérivé d'adénosine utilisable selon l'invention est bien entendu fonction de l'effet recherché et peut donc varier dans une large mesure. Pour donner un ordre de grandeur, on peut utiliser ces dérivés en une quantité 10 représentant de 0,01% à 10% du poids total de la composition, préférentiellement en une quantité représentant de 0,05% à 5% du poids total de la composition, plus préférentiellement en une quantité représentant de 0,1% à 2% du poids total de la composition. 15 La composition selon l'invention est adaptée à une application topique sur la peau et elle contient donc un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau et éventuellement avec ses phanères (cils, ongles, cheveux) et/ou les muqueuses. Ce milieu est avantageusement cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qu'il n'entraîne pas de démangeaisons, de picotements ou de rougeurs susceptibles de 20 détourner l'utilisateur de la composition, et qu'il présente un aspect, une odeur et un toucher agréables. Cette composition peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées dans le domaine cosmétique, et elle peut être notamment sous forme d'une 25 solution éventuellement gélifiée, d'une dispersion du type lotion éventuellement biphasée, d'une émulsion obtenue par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou d'une émulsion triple (E/H/E ou H/E/H) ou d'une dispersion vésiculaire de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. On préfère utiliser selon cette invention une 30 composition sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau. Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut éventuellement être appliquée sous forme d'aérosol. Elle peut O O\ 7= N N. i NH25 également se présenter sous forme solide, en particulier sous forme de stick. Elle peut être utilisée comme produit de soin et/ou comme produit de maquillage pour la peau. De façon connue, la composition utilisée selon l'invention peut contenir également les adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, tels que les huiles, les cires, les émulsionnants, les gélifiants, les polymères filmogènes, les conservateurs, les parfums, les charges, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les extraits végétaux, les antioxydants. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20% du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse ou dans les vésicules lipidiques. En tout état de cause, ces adjuvants, ainsi que leurs proportions, seront choisis de manière à ne pas nuire aux propriétés recherchées des composés selon l'invention. Lorsque la composition utilisée selon l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine considéré. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 0/0 en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Comme huiles utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles minérales (huile de vaseline), les huiles d'origine végétale (huile d'avocat, huile de soja), les huiles d'origine animale (lanoline), les huiles de synthèse (perhydrosqualène), les huiles siliconées (cyclométhicone) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers). On peut aussi utiliser comme matières grasses des alcools gras (alcool cétylique), des acides gras, des cires (cire de carnauba, ozokérite). Comme émulsionnants et co-émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple les esters d'acide gras et de polyéthylène glycol tels que le stéarate de PEG-100, et les esters d'acide gras et de glycérine tels que le stéarate de glycéryle. Comme gélifiants / épaississants hydrophiles, on peut citer en particulier les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants / épaississants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras, et la silice hydrophobe. Comme actifs, il sera avantageux d'introduire dans la composition utilisée selon l'invention au moins un composé choisi parmi : les agents desquamants ; les agents hydratants ; les agents anti-glycation ; les inhibiteurs de NO-synthase ; les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation ; les agents stimulant la prolifération des fibroblastes et/ou des kératinocytes ou stimulant la différenciation des kératinocytes ; les autres agents myorelaxants et/ou les agents dermo-décontractants ; les agents tenseurs ; les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaire ; les agents agissant sur la microcirculation ; les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules ; et leurs mélanges. Des exemples de tels composés additionnels sont : le rétinol et ses dérivés tels que le palmitate de rétinyle ; l'acide ascorbique et ses dérivés tels que l'ascorbyl phosphate de magnésium et le glucoside d'ascorbyle ; le tocophérol et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; l'acide nicotinique et ses précurseurs tels que la nicotinamide ; l'ubiquinone ; le glutathion et ses précurseurs tels que l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ; les extraits de plantes et notamment les protéines végétales et leurs hydrolysats, ainsi que les phytohormones ; les extraits marins tels que les extraits d'algues ; les extraits bactériens ; les sapogénines telles que la diosgénine et les extraits de Wild Yam en contenant ; les céramides ; les hydroxyacides ; les hydroxyacides, tels que l'acide salicylique et l'acide n-octanoyl-5-salicylique ; le resvératrol ; les oligopeptides et pseudodipeptides et leurs dérivés acylés ; les sels de manganèse et de magnésium, en particulier les gluconates ; et leurs mélanges. Comme indiqué précédemment, la composition selon l'invention peut également renfermer des agents photo-protecteurs actifs dans l'UVA et/ou l'UVB, sous forme de composés organiques ou inorganiques, ces derniers étant éventuellement enrobés pour les rendre hydrophobes. Les agents photo-protecteurs organiques peuvent notamment être choisis parmi : les anthranilates, en particulier l'anthranilate de menthyle ; les benzophénones, en particulier la benzophénone-1, la benzophénone-3, la benzophénone-5, la benzophénone-6, la benzophénone-8, la benzophénone-9, la benzophénone-12, et préférentiellement la Benzophénone-3 (Oxybenzone), ou la Benzophénone-4 (Uvinul MS40 disponible chez B.A.S.F.) ; les benzylidènes-camphres, en particulier le 3-benzylidène-camphre, l'acide benzylidènecampho-sulfonique, le benzalkoniumméthosulfate de camphre, le polyacrylamidométhylbenzylidène camphre, l'acide téréphthalylidène di-camphre sulfonique, et préférentiellement le 4- méthylbenzylidène camphre (Eusolex 6300 disponible chez Merck) ; les benzimidazoles, en particulier le benzimidazilate (Neo Heliopan AP disponible chez Haarmann et Reimer), ou l'acide phénylbenzimidazole sulfonique (Eusolex 232 disponible chez Merck) ; les benzotriazoles, en particulier le drométrizole trisiloxane, ou le méthylène bis-benzotriazolyltétraméthylbutylphénol (Tinosorb M disponible chez Ciba) ; les cinnamates, en particulier le cinoxate, le DEA méthoxycinnamate, leméthylcinnamate de diisopropyle, le glycéryl éthylhexanoate de diméthoxycinnamate, le méthoxycinnamate d'isopropyle, le cinnamate d'isoamyle, et préférentiellement l'éthocrylène (Uvinul N35 disponible chez B.A.S.F.), l'octylméthoxycinnamate (Parsol MCX disponible chez Hoffmann La Roche), ou l'octocrylène (Uvinul 539 disponible chez B.A.S.F.) ; les dibenzoylméthanes, en particulier le butyl méthoxydibenzoylméthane (Parsol 1789) ; les imidazolines, en particulier l'éthylhexyl diméthoxybenzylidène dioxoimidazoline ; les PABA, en particulier l'éthyl Dihydroxypropyl PABA, l'éthylhexyldiméthyl PABA, le glycéryl PABA, le PABA, le PEG-25 PABA, et préférentiellement la diéthylhexylbutamido-triazone (Uvasorb HEB disponible chez 3V Sigma), l'éthylhexyltriazone (Uvinul T150 disponible chez B.A.S.F.), ou l'éthyl PABA (benzocaïne) ; les salicylates, en particulier le salicyclate de dipropylèneglycol, le salicylate d'éthylhexyle, l'homosalate, ou le TEA salicylate ; les triazines, en particulier l'anisotriazine (Tinosorb S disponible chez Ciba) ; le drometrizole trisiloxane. Les agents photo-protecteurs inorganiques sont de préférence constitués d'oxyde de zinc et/ou de dioxyde de titane, de préférence de taille nanométrique, éventuellement enrobés d'alumine et/ou d'acide stéarique. La composition selon l'invention est avantageusement destinée à être appliquée sur 25 les zones du visage et/ou du front marquées par des rides d'expression, et/ou sur les personnes présentant des rides d'expression. Les rides concernées sont de préférence celles disposées radialement autour de la bouche et/ou des yeux, en particulier les rides de la patte d'oie, et/ou situées au niveau 30 du front, en particulier la ride dite du lion, située au niveau de la glabelle, dans l'espace inter-sourcillier, et/ou disposées horizontalement sur le front. L'invention sera maintenant illustrée par les exemples non limitatifs suivants. Dans ces exemples, les quantités sont indiquées en pourcentage pondéral. 35 Exemple 1 : Synthèse du 2',3'-isopropylidène-5'-biotinoyle-adénosine (Composé C) H H 1) CDI / DMF 40 OH HO N H, 2) Dans un tricol, sous azote, on a introduit 150 ml de diméthylformamide, 5 g de biotine puis 4 g de carbodiimidazole (noté CDI). On a chauffé à 40 C pendant 1 heure, puis on a additionné 6,3 g de l'isopropylidèneadénosine commercial, puis 5 mg d'amidure de sodium. La solution a été chauffée à 40 C pendant 24 heures. On a distillé le diméthylformamide (noté DMF) sans dépasser 40 C, on a additionné 200 ml de dichlorométhane au résidu. La phase organique a été lavée 3 fois par 150 ml d'eau, séchée avec du sulfate de sodium et évaporée sous vide à sec. Le résidu a été purifié sur colonne de silice, éluant dichlorométhane puis dichlorométhane 95 / Méthanol 5 pour conduire à un produit solide, qui a été repris dans du dichlorométhane et précipité par du diéthyle éther. Le précipité obtenu a été filtré, lavé à l'éther, séché sous vide. Rendement = 50 0/0 Analyses : RMN DMSO 1H 13C 2D : Spectres conformes Analyse Elémentaire conforme : C 51.3 ; H 5.89 ; N 18.2 ; 0 19.03 ; S 5.92 Exemple 2 : Synthèse du 2',3'-isopropylidène-5'-butanoyle-adénosine (Composé A) Ce composé est préparé selon un mode opératoire similaire à celui de l'exemple 1 en 25 utilisant l'acide butyrique à la place de la biotine. Exemple 3 : Synthèse du 2',3'-isopropylidène-5'-octanoyle-adénosine (Composé B) Ce composé est préparé selon un mode opératoire similaire à celui de l'exemple 1 en utilisant l'acide octanoïque à la place de la biotine. Exemple 4 : Mise en évidence de l'effet dermo-décontractant du 2',3'-isopropylidène-5'-acétyl-adénosine (composé commercialisé par la société SIGMA sous la référence I 4127 ; composé H) et du 2',3'-isopropylidène-5'-butanoyle-adénosine (Composé A, préparé selon l'exemple 2). 30 35 a) Principe du test Le principe de ce test consiste à étudier l'effet du produit à tester sur un modèle de derme équivalent constitué d'une matrice de collagène ensemencée par des 5 fibroblastes humains normaux. Ces conditions sont destinées à mimer in vitro les phénomènes contractiles dermiques qui se produisent lors des mimiques du visage. Dans ces conditions, en effet, les cellules expriment spontanément des forces de traction qui induisent une rétraction du gel de collagène. Il en résulte une diminution de la surface totale du 10 derme équivalent au cours du temps. La mesure de cette surface permet d'évaluer les effets de relaxation des substances préalablement mises en contact avec le derme équivalent. b) Protocole 15 Deux séries de dermes équivalents attachés contenant des fibroblastes humains normaux sont préparés : une série témoin sans aucun traitement, et une série traitée par le composé à tester (10 M). L'expérience est répétée trois fois. Les équivalents de derme sont préparés comme décrits dans Asselineau et col., Exp. 20 Cell. Res., 1985, 159, 536-539 ; Models in dermatology, 1987, vol 3 pp 1-7, dans les proportions suivantes : Milieu MEM (1,76X) avec ou sans composé 45% Sérum de Veau Foetal : 10% 25 NaOH (0.1N) : 5% Acide acétique (1/1000) : 4% Collagène : 26% Fibroblastes : 10% 30 Le derme équivalent traité diffère du derme équivalent témoin en ce que l'on y ajoute 10 M du composé à tester. Le collagène utilisé est du collagène de type I (solution commerciale). Il est extrait peau de veau par hydrolyse acide et conservé en milieu acide à +4 C ; il polymérise 35 naturellement par réchauffement à 37 C et par diminution du taux d'acidité. Le collagène est préalablement dialysé contre des bains successifs d'eau + acide acétique. Le protocole est le suivant : dans un tube à centrifuger de 50 ml conservé dans la 40 glace pilée, on introduit le milieu MEM 1,76 X en présence d'additifs (Glutamine 1%, Acides aminés non essentiels 1%, Pyruvate de sodium 1%, Fungizone 1% et Pénicilline/Streptomycine 1%), le sérum de veau foetal, la soude NaOH 0,1 N. On ajoute alors les fibroblastes isolés à partir d'expiants de peau humaine à la concentration de 1,5x 105 cellules pour 1 ml de milieu de culture. On ajoute alors lentement, contre la paroi du tube de façon à observer l'apparition d'un nuage blanchâtre, un mélange volume/volume de collagène dans de l'acide acétique au 1/1000. L'ensemble est alors mélangé avec précaution et réparti dans les puits d'une plaque de culture de 12 puits (type Costar référence 3512) à raison de 2ml de mélange par puits. La concentration cellulaire finale est de 3.104 cellules/derme équivalent, avec une concentration finale en collagène de 1 mg/ml. La plaque de culture est alors placée dans un incubateur à 37 C avec 5% de CO2. Une fois formés après polymérisation du collagène, les dermes équivalents sont laissés adhérents au support de culture pendant 3 jours puis détachés du support pour que la contraction puisse démarrer. Ces dermes équivalents détachés sont sortis de l'incubateur pour effectuer les prises d'image en vue de la mesure de leur surface et ce pour chaque point de la cinétique de contraction (0, 4, 8 et 24 heures). Ils sont immédiatement remis dans l'incubateur entre chaque point de mesure. L'évaluation de la contraction spontanée des dermes équivalents traité (avec le composé à tester) et témoin (sans composé à tester) est réalisée en mesurant leur surface, aux différents temps mentionnés après le début de la contraction spontanée. Pour cela, une image numérique est acquise pour chaque derme équivalent traité ou non traité au moyen d'une caméra (Caméra CCD ûIris Sony DXC -107P) et la surface est ensuite calculée sur chaque image au moyen d'un système d'analyse d'image (Zeiss Axiovision 3.0). A cette mesure de surface correspond un pourcentage de contraction égal au rapport des surfaces selon la formule : 0/0 contraction = (Sp-Si)/Sp x 100 où : 'Sp' représente la surface d'un puits de la plaque de culture ; elle correspond à la surface totale du derme équivalent avant contraction 'Si' représente la surface du derme équivalent à l'instant i de la cinétique de contraction. c) Résultats :40 Les composés A (exemple 2) et H ont été testés selon le protocole décrit précédemment. Ces deux composés réduisent la contraction des fibroblastes respectivement de 5 34,5% et de 39,5 % en moyenne sur la durée de l'expérience (testé à 10 M), par rapport au témoin. Ces composés ont donc un effet dermo-décontractant significatif. Exemple 5 : Composition de soin de la peau On prépare une émulsion huile-dans-eau ayant la composition suivante : 6,0% Monostéarate de glycérol Alcool stéarylique 4,0% Huile de vaseline 10,0% Huile de silicone 5,0% 5'-acétyl 2',3'-isopropylidène adénosine (composé H) 1,0% Glycérine 8,0% Polymère carboxyvinylique type Carbopol 0,3% Conservateurs 0,4% Parfum 0,5% triéthanolamine 0,3% Eauqsp 100% Après application de la crème quotidiennement, les rides du visage sont estompées. 30 Exemple 6 : Composition de soin de la peau On prépare un gel pour le soin du visage ayant la composition suivante : Composé A (exemple 2) 0,1 0/0 Hydroxypropylcellulose (Klucel H vendu par la société Hercules) 1,00 0/0 Antioxydant 0,05 0/0 Isopropanol 40,00 0/0 Conservateur 0,30 0/0 Eau qsp 100 % 10 35 40 Ce gel est obtenu par mélange des constituants dans l'eau avec l'ajout, en dernier lieu du gélifiant. Ce gel peut être appliqué deux fois par jour, il est particulièrement adapté à une application le matin car ne laisse pas la peau grasse. On constate une diminution des rides après l'application du gel quotidiennement
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La présente invention concerne l'utilisation cosmétique d'au moins un dérivé d'adénosine de formule (l) : dans laquelle :- R1 et R2 identiques désignent un radical hydrocarboné en C1-C6 ou forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés un radical isopropylidène ;- R3 désigne :(i) un radical hydrocarboné en C1-C10, éventuellement substitué ,ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné en C1-C9, éventuellement substitué;ou (iii) un groupe ester issu de la biotine ;R' et R" désignant un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné en C1-C6, éventuellement substituéet leurs sels, isomères optiques et solvates,comme agent pour lutter contre les rides, notamment les rides d'expression, et/ou décontracter la peau et/ou détendre les traits de la peau.L'invention concerne également une composition cosmétique contenant un tel composé ainsi que les composés nouveaux correspondants.
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1. Utilisation cosmétique d'au moins un dérivé d'adénosine de formule (I) : OR3 NH2 OR1 N (I) R20 dans laquelle : - R, et R2 identiques désignent un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, ou forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés un radical isopropylidène ; - R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C10 ou insaturé en C2-C10 , ou ramifié en C3-C10 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3i -CN, - NO2, ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-Cg ou insaturé en C2-Cg , ou ramifié en C3-Cg saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3i -CN, -NO2; ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine ; R' et R" désignant un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi ûOZ, -NZZ', -000Z, Z et Z' désignant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6, ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé ; et leurs sels, isomères optiques et solvates,35comme agent pour lutter contre les rides, notamment les rides d'expression, et/ou décontracter la peau et/ou détendre les traits de la peau. 2. Utilisation selon la précédente, caractérisée par le fait que le composé (I) est tel que : - R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; - R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C10 ou insaturé en C2-C10 , ou ramifié en C3-Ci 0, saturé ou insaturé ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C1-Cg ou ramifié en C3-Cg, saturé ou insaturé ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. 3. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le composé (I) est tel que : - R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; - R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire en C1-C10 ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-Cg ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. 30 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le composé (I) est tel que : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; 35 R3 désigne : - un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C1-Cg ; - ou un groupe ester issu de la biotine. 5. Utilisation selon la 1, caractérisée par le fait que le composé (I) est 40 choisi parmi : - le 2',3'-isopropylidène-5'-butanoyle-adénosine ; 25- le 2',3'-isopropylidène-5'-octanoyle-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-biotinoyle-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-éthyl-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-octyle-adénosine ; - le 2',3'-diméthyl-5'-éthyl-adénosine ; - le 2',3'-diméthyl-5'-butanoyle-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-acétyl-adénosine. 6. Procédé de traitement cosmétique de la peau, notamment d'une peau ridée, en particulier la peau du visage et/ou du front, comprenant l'application topique sur ladite peau d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un dérivé d'adénosine de formule (I) tel que défini selon l'une quelconque des précédentes. 7. Composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un dérivé d'adénosine de formule (Il) : OR3 \0 \ /=N R20 OR1 N (Il) N NH2 dans laquelle : - R, et R2 identiques désignent un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, ou forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés un radical isopropylidène ; - R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C10 ou insaturé en C2-C10 , ou ramifié en C3-C10 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un 30 groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3, -CN, - NO2, ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C2-Cg ou ramifié en C3-Cg, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un 35 groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3, -CN, -NO2 ;25ou (iii) un groupe ester issu de la biotine ; R' et R" désignant un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné linéaire saturé en 5 C1-C6 ou insaturé en C2-C6, ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi ûOZ, -NZZ', -0O0Z, Z et Z' désignant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé ; 10 et leurs sels, isomères optiques et solvates. 8. Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le composé (Il) est tel que : 15 R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C10 ou insaturé en C2-C10 , ou 20 ramifié en C3-C10 saturé ou insaturé ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C2-Cg ou ramifié en C3-Cg, saturé ou insaturé ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. 9. Composition selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisée par le fait que le composé (Il) est tel que : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire en C1-C10 ; 35 ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire saturé en C2-Cg ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. 40 10. Composition selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisée par le fait que le composé (Il) est tel que : 26 25 30 27 2899584 R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; R3 désigne : - un groupe COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C2-Cg ; - ou un groupe ester issu de la biotine. 11. Composition selon la 7, caractérisée par le fait que le composé (Il) est choisi parmi : - le 2',3'-isopropylidène-5'-butanoyle-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-octanoyle-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-biotinoyle-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-éthyl-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-octyle-adénosine ; - le 2',3'-diméthyl-5'-éthyl-adénosine ; - le 2',3'-diméthyl-5'-butanoyle-adénosine. 12. Composition selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisée par le fait qu'elle constitue une composition cosmétique. 13. Composition selon l'une quelconque des 7 à 14, caractérisée par le fait qu'elle comprend un ingrédient choisi parmi les huiles, les cires, les émulsionnants, les gélifiants, les polymères filmogènes, les conservateurs, les parfums, les charges, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les extraits végétaux, les antioxydants. 14. Composés de formule (III) : OR3 -O\ ~=N dans laquelle : - R, et R2 identiques désignent un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, ou bien encore forment 35 ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés un radical isopropylidène ; 1 ORS NON NH230- R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire en C2-C10 ou ramifié en C3-C10, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -NR'R", -COOR', -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3, -ON, -NO2 ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C3-Cg ou ramifié en C3-C9, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi -OR', -NR'R", -CONR'R", -CF3, -F , -OCF3, -ON, -NO2, R4 ne désignant pas un groupe 2-amino éthyle ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine ; R' et R" désignant un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou un radical ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, éventuellement substitué par au moins un groupement choisi parmi ûOZ, -NZZ', - COOZ, Z et Z' désignant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou radical hydrocarboné linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 , ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé, et leurs sels, isomères optiques et solvates, 15. Composés selon la précédente, caractérisés par le fait que : R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire en C2-C10 ou ramifié en C3-C10, saturé ou insaturé ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C3-C9 ou ramifié en C3-C9, saturé ou insaturé ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. 16. Composés selon l'une quelconque des 14 et 15, caractérisés par le fait que R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; 28R3 désigne : (i) un radical hydrocarboné linéaire en C2-C10 ; ou (ii) un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire saturé en C3-Cg ; ou (iii) un groupe ester issu de la biotine. 17. Composés selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisés par le 10 fait que R, et R2 forment ensemble, avec les atomes d'oxygène auxquels ils sont rattachés, un radical isopropylidène ; R3 désigne : - un groupe -COR4 avec R4 désignant un radical hydrocarboné linéaire en C3-09 15 - ou un groupe ester issu de la biotine. 18. Composés selon la 14, caractérisés par le fait qu'ils sont choisis parmi les composés suivants : - le 2',3'-isopropylidène-5'-butanoyle-adénosine ; 20 - le 2',3'-isopropylidène-5'-octanoyle-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-biotinoyle-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-éthyl-adénosine ; - le 2',3'-isopropylidène-5'-octyle-adénosine ; - le 2',3'-diméthyl-5'-éthyl-adénosine ; 25 - le 2',3'-diméthyl-5'-butanoyle-adénosine. 29
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C,A
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C07,A61
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C07D,A61K,A61P,A61Q
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C07D 471,A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 19,C07D 233,C07D 239
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C07D 471/04,A61K 8/49,A61K 31/52,A61P 17/00,A61Q 19/08,C07D 233/88,C07D 239/22
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FR2900089
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION DE DISPOSITIFS MEDICAUX IMPLANTABLES A SURFACE TEXTUREE
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La présente invention concerne le domaine de fabrication de dispositifs médicaux implantables. Plus précisément l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif médical implantable en polymère présentant une surface rugueuse (dite texturée) au moyen d'un moule dont la surface servant de réplique négative audit dispositif a été texturée par grenaillage. La pose de tout implant conduit à la formation d'une capsule fibreuse autour de celui-ci. Cette réaction d'autoprotection de l'organisme est normale et vise à isoler, au moyen d'une membrane, le corps étranger des tissus vivants environnants. Dans certains cas, cette membrane s'épaissit et se rétracte formant alors une capsule fibreuse rétractile autour de l'implant, complication sévère qui peut aboutir au retrait de l'implant. Différents procédés de texturation de la surface externe d'un implant sont connus à ce jour; certains visent à texturer directement la surface d'un implant, d'autres visent à fabriquer un implant à partir d'un moule dont une des surfaces a été texturée par divers moyens. Les procédés de la première catégorie consistent à utiliser des particules solides mises en contact avec un polymère non réticulé. Ces particules sont ensuite détruites après réticulation par évaporation ou dissolution laissant les pores libres dans le polymère et créant ainsi l'aspect texturé. Parmi les procédés de la deuxième catégorie, certains font appel à des techniques d'irradiation de la surface interne de la cavité d'un moule par des particules atomiques, tel que celui décrit dans le document US 5.965.076. La présente invention a pour but de proposer un nouveau procédé de fabrication d'un dispositif médical implantable en polymère présentant une surface texturée (rugueuse) afin d'en améliorer l'intégration dans les tissus vivants environnants suite à son implantation. Le surface externe dudit dispositif est rendu rugueuse, selon l'invention, au moyen d'un moule dont la surface servant de réplique négative audit dispositif a été texturée par grenaillage. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif médical implantable en polymère comprenant les étapes suivantes : a) fournir un moule en un matériau compatible avec l'utilisation médicale, dont une des surfaces est destinée à former la réplique négative dudit dispositif; b) texturer ladite surface du moule par grenaillage avec des particules solides de matière et taille définies, à pression définie; c) appliquer un polymère sur la surface texturée dudit moule, par trempage, pressage ou injection; d) réticuler ledit polymère appliqué sur le moule; e) démouler le polymère réticulé dont la surface en contact avec le moule a été texturée; f) fabriquer un dispositif médical implantable à partir dudit polymère réticulé et texturé. Par extension de son sens habituel, qui est de soumettre une fibre synthétique à différents traitements pour lui donner certaines caractéristiques, on comprend par "texturation" dans le cadre de l'invention la modification de l'état de surface d'un objet, notamment pas formation de pores, orifices ou trous de petite taille. Le moule en oeuvre dans le procédé décrit peut être plein ou creux et varie selon la géométrie de l'implant à fabriquer. Dans une première variante de réalisation, le dispositif médical implantable étant une prothèse mammaire, le moule mis en oeuvre a une forme hémisphérique, anatomique ou asymétrique et le procédé de fabrication selon l'invention comprend les étapes suivantes : a) fournir un moule métallique ou en résine de forme hémisphérique, anatomique (reprenant la forme anatomique du sein : poire ou goutte d'eau) ou asymétrique (forme anatomique non symétrique particulièrement indiquées pour les reconstructions mammaires); b) texturer la surface externe dudit moule par grenaillage avec des particules solides de matière et taille définies, à pression définie; c) tremper le moule texturé dans une dispersion de silicone médicale afin d'obtenir une enveloppe de silicone; d) réticuler la silicone sur le moule; e) démouler et retourner l'enveloppe texturée en silicone; f) fabriquer un implant mammaire à l'aide de cette enveloppe. Dans une seconde variante de réalisation, les dispositifs médicaux implantables consistant en des renforts pariétaux, le moule mis en oeuvre a une forme cylindrique et le procédé de fabrication selon l'invention comprend les étapes suivantes : a) fournir un moule métallique de forme cylindrique ainsi qu'une ligne d'enduction; b) texturer la surface du cylindre par grenaillage puis procéder à un chromage dur du cylindre texturé; c) enduire un tricot de polyester de gel de silicone puis presser le dit moule chauffé sur le tricot enduit; d) réticuler le gel de silicone au contact du moule chaud; e) démouler le tricot enduit de silicone par rotation du cylindre et avancée de la ligne d'enduction; f) fabriquer des renforts pariétaux à l'aide du tricot en polyester siliconé et texturé. Dans une troisième variante de réalisation, le dispositif médical implantable étant un anneau gastrique, le moule mis en oeuvre est creux et le procédé de fabrication selon l'invention comprend les étapes suivantes : a) fournir un moule métallique creux dont la forme interne (recouverte de téflon) reprend la forme de l'anneau gastrique; b) texturer la surface interne du moule par grenaillage; c) injecter à chaud du polyéthylène haute densité dans le moule; d) laisser le polymère réticuler en se refroidissant; e) démouler la pièce texturée; f) fabriquer un anneau gastrique à l'aide de la pièce texturée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un moule hémisphérique pour la fabrication de prothèses mammaires par le procédé selon l'invention; la figure 2 est une vue en perspective d'un cylindre pour la fabrication de renforts pariétaux par le procédé selon l'invention; la figure 3 représente de manière schématique la ligne d'enduction, de texturation et de réticulation de polymère dans laquelle intervient le moule de la figure 2; la figure 4 est une vue en perspective d'un moule creux pour la fabrication d'anneaux gastriques par le procédé selon l'invention. L'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif médical implantable en polymère comprenant les étapes suivantes : a) fournir un moule en un matériau compatible avec l'utilisation médicale, dont une des surfaces est destinée à former la réplique négative dudit dispositif; b) texturer ladite surface du moule par grenaillage avec des particules solides de matière et taille définies, à pression définie; c) appliquer un polymère sur la surface texturée dudit moule, par trempage, pressage ou injection; d) réticuler ledit polymère appliqué sur le moule; e) démouler le polymère réticulé sont la surface en contact avec le moule a été texturée; f) fabriquer un dispositif médical implantable à partir dudit polymère réticulé et texturé. Selon la forme et le type de dispositif médical implantable à fabriquer, le moule mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention peut être plein (figures 1 et 2) ou creux (figure 4). Dans une première variante de réalisation, le dispositif médical implantable étant une prothèse mammaire, le moule mis en oeuvre a une forme hémisphérique (figure 1), anatomique ou asymétrique. Le procédé de fabrication selon l'invention comporte 25 dans ce cas les étapes suivantes : a) fournir un moule 1 en acier inoxydable médical (Inox 316L) ou en résine biocompatible de forme hémisphérique, anatomique ou asymétrique; b) texturer la surface externe du moule 1 par grenaillage avec du corindon blanc de 1000-1410 pm à 5 ou 6 bars; 30 c) tremper le moule 1 dans une dispersion de silicone médicale plusieurs fois avec séchage entre chaque trempage afin d'obtenir une enveloppe de silicone de 450 à 900 pm; d) réticuler la silicone sur le moule 1 durant deux heures à 150 C; e) démouler et retourner l'enveloppe en silicone; la partie extérieure de l'enveloppe est texturée car elle a pris l'empreinte de la texturation du moule 1, f) fabriquer un implant mammaire à l'aide de cette enveloppe. Dans une seconde variante de réalisation, le dispositif médical implantable consistant en des renforts pariétaux, le moule mis en oeuvre a une forme cylindrique (figure 2). Le procédé de fabrication selon l'invention comporte dans ce cas les étapes suivantes : a) fournir un moule 2 de forme cylindrique en acier de diamètre 50 cm et de longueur lm; b) texturer la surface du cylindre par grenaillage avec du corindon brun de 1410-2000 pm à 4 bars, puis effectuer un chromage dur de 20 pm du cylindre 2, le chromage n'affectant pas la texturation; c) enduire un tricot de polyester de gel de silicone sur une épaisseur de 150 pm puis presser le moule 2 texturé et chauffé à 80 C sur le tricot enduit (figure 3); d) le gel de silicone est réticulé au contact du moule chaud (80 C); e) le tricot enduit de silicone est démoulé par rotation du cylindre et avancée de la ligne d'enduction; f) fabriquer des renforts pariétaux à l'aide du tricot enduit et texturé. La ligne d'enduction représentée à la figure 3 comprend, outre le cylindre 2 texturé et chauffé, un dispositif de déroulement 4 du tricot de polyester, un dispositif d'enduction 5 du gel de silicone, un dispositif de calandrage 6 du gel de silicone et un dispositif d'enroulement 7 du tricot de polyester enduit et texturé. Dans une troisième variante de réalisation, le dispositif médical implantable étant un anneau gastrique, le moule mis en oeuvre est creux (figure 4). Le procédé de fabrication selon l'invention comporte dans ce cas les étapes suivantes : a) fournir un moule 3 creux en aluminium dont la forme interne reprend la forme de l'anneau gastrique; la partie interne du moule est recouverte de téflon; b) texturer la surface interne du moule 3 par grenaillage avec une grenaille métallique de 1000 pm à 5 bars; c) injecter à chaud du polyéthylène haute densité dans le moule 3; d) laisser le polymère réticuler en refroidissant durant deux heures; e) démouler la pièce texturée en ouvrant le moule 3; f) Fabriquer un anneau gastrique à l'aide de la pièce texturée. Les procédés connus visant à texturer directement la surface de l'implant à l'aide de particules solides projetées dans le polymère non-réticulé ont l'inconvénient majeur d'aboutir à un état de surface du dispositif médical différent d'un dispositif à l'autre, la projection et la pénétration des grains dans le polymère ne pouvant être répétées exactement de la même façon pour chaque dispositif. Le procédé selon l'invention permet un état de surface reproductible à l'identique d'un dispositif à l'autre. Le procédé selon l'invention est simple à mettre en oeuvre, ne nécessite qu'une seule machine, peut se sous-traiter facilement et est moins onéreux qu'un procédé d'irradiation à l'aide de particules atomiques. Le fait de pouvoir grenailler le moule en dehors de la zone de fabrication du dispositif médical permet de ne pas contaminer la zone de production à atmosphère contrôlée avec les particules solides utilisées pour la texturation directe du dispositif. 25 30
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La présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif médical implantable en polymère présentant une surface texturée au moyen d'un moule, dont la surface servant de réplique négative audit dispositif a été texturée par grenaillage.
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1. Procédé de fabrication d'un dispositif médical implantable en polymère comprenant les étapes suivantes : a) fournir un moule (1,2,3) en un matériau compatible avec l'utilisation médicale, dont une des surfaces est destinée à former la réplique négative dudit dispositif; b) texturer ladite surface du moule par grenaillage avec des particules solides de matière et taille définies, à pression définie; c) appliquer un polymère sur la surface texturée dudit moule, par trempage, pressage ou injection; d) réticuler ledit polymère appliqué sur le moule; e) démouler le polymère réticulé dont la surface en contact avec le moule a été texturée; f) fabriquer un dispositif médical implantable à partir dudit polymère réticulé et texturé. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le dispositif implantable étant une prothèse mammaire, le procédé de fabrication comprend les étapes suivantes : a) fournir un moule métallique ou en résine de forme hémisphérique (1), anatomique ou asymétrique; b) texturer la surface externe dudit moule par grenaillage avec des particules solides de matière et taille définies, à pression définie; c) tremper le moule texturé dans une dispersion de silicone médicale afin d'obtenir une enveloppe de silicone; d) réticuler la silicone sur ledit moule; e) démouler et retourner l'enveloppe texturée en silicone; f) fabriquer un implant mammaire à l'aide de cette enveloppe. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la texturation dudit moule est réalisée au moyen de particules de corindon blanc de taille de 1000 à 1410 30 micromètres. 4. Procédé selon l'une des 2 et 3 dans lequel la texturation du moule est réalisée à une pression de 5 à 6 bars. 5. Procédé selon la 1, dans lequel le dispositif médical implantable consistant en des renforts pariétaux, le procédé de fabrication selon l'invention comprend les étapes suivantes : a) fournir un moule (2) métallique de forme cylindrique; b) texturer la surface du moule (2) par grenaillage; c) enduire un tricot de polyester de gel de silicone puis presser le moule 2 texturé et chauffé sur le tricot enduit; d) réticuler le gel de silicone au contact du moule chaud; e) démouler le tricot enduit de silicone par rotation du cylindre et avancée de la 10 ligne d'enduction; f) fabriquer des renforts pariétaux à l'aide du tricot enduit et texturé. 6. Procédé selon la 5, comportant en outre une étape de chromage dur du moule (2) texturé, effectuée après l'étape de texturation. 7. Procédé selon l'une des 5 et 6 dans lequel la texturation du 15 moule (2) est réalisée au moyen de particules de corindon brun de 1410 à 2000 micromètre. 8. Procédé selon l'une des 5 à 7 dans lequel la texturation du moule (2) est réalisée à une pression de 4 bars. 9. Procédé selon la 1, dans lequel le dispositif médical implantable 20 étant un anneau gastrique, le procédé de fabrication selon l'invention comprend les étapes suivantes : a) fournir un moule (3) métallique creux dont la forme interne reprend la forme de l'anneau gastrique; b) texturer la surface interne du moule (3) par grenaillage; 25 c) injecter à chaud le polyéthylène haute densité dans le moule (3); d) réticuler le polymère injecté; e) démouler la pièce texturée; f) fabriquer un anneau gastrique à l'aide de la pièce texturée. 10. Procédé selon la 9 dans lequel la texturation du moule (3) est 30 réalisée au moyen d'une grenaille métallique de 1000 micromètres. 11. Procédé selon l'une des 9 et 10 dans lequel la texturation du moule (3) est réalisée à une pression de 5 bars. 12. Procédé selon la 9 dans lequel le moule (3) est recouvert de téflon. 10 15 20 25 30
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B,A
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B29,A61
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B29C,A61F
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B29C 33,A61F 2,A61F 5
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B29C 33/42,A61F 2/00,A61F 2/12,A61F 5/00
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FR2901310
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A1
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DISPOSITIF POUR RECUPERER DE l'ENERGIE THERMIQUE DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE AINSI QU'UN VEHICULE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
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conformé pour récupérer l'énergie sur une ligne d'échappement moyennant un liquide caloporteur circulant dans un conduit. Ce dispositif comprend un échangeur thermique formé à partir du conduit de liquide caloporteur, ce conduit étant conformé pour entourer la ligne d'échappement. Le dispositif selon l'invention est donc conçu pour une récupération de l'énergie thermique par connexion. C'est pour cette raison que l'échangeur thermique ne comporte pas de chemise d'eau ni tout autre corps épousant la ligne d'échappement. Par ailleurs, l'échangeur thermique entoure la ligne d'échappement et récupère ainsi l'énergie thermique dans toutes les directions d'émission. De plus, cet échangeur thermique peut être implanté à un endroit proche du moteur pour bénéficier de la plus grande énergie thermique possible. L'échangeur thermique peut avoir l'une ou l'autre des caractéristiques suivantes : - l'échangeur thermique présente une forme 20 hélicoïdale à plusieurs spires, chacune des spires entourant la ligne d'échappement ; - l'échangeur thermique présente la forme d'une enveloppe cylindrique obtenue par une disposition du conduit en méandres longeant la ligne d'échappement ; 25 - l'échangeur thermique est conformé pour ne pas entrer en contact physique avec la ligne d'échappement ; - l'échangeur thermique est recouvert, au moins partiellement, d'un corps isolant. Afin d'assurer que l'échangeur thermique ne vienne 30 pas en contact direct avec la ligne d'échappement, il peut être fixé à la caisse du véhicule en étant positionné de manière approximativement équidistante par rapport à la ligne d'échappement. Le chauffage de l'habitacle et les autres endroits 35 d'exploitation d'énergie thermique étant alimentés principalement par le liquide de refroidissement du système de refroidissement du moteur thermique, l'énergie thermique récupérée des gaz d'échappement constitue un complément d'énergie. En même temps, l'énergie thermique récupérée des gaz d'échappement est plus rapidement disponible que l'énergie thermique du circuit de refroidissement, en particulier après démarrage du véhicule à froid. Aussi, le dispositif de récupération est conçu de manière à effectuer la récupération d'énergie thermique en permanence, mais cette énergie est mise à disposition uniquement de manière commandée. A cet effet, le dispositif comprend au moins une électrovanne destinée à relier l'échangeur thermique alternativement à un circuit de chauffage lorsque l'énergie récupérée doit être utilisée (mode d'opération "récupération") ou à un conduit formant une zone de refroidissement lorsque l'énergie récupérée ne doit pas être utilisée (mode d'opération "sans récupération"). La commutation entre le mode d'opération "récupération" et le mode d'opération "sans récupération" est obtenue grâce à une électrovanne à quatre voies et deux positions de fonctionnement ou avec deux électrovannes binaires à trois voies et deux positions de fonctionnement. Dans les deux cas, le liquide caloporteur entrant dans l'échangeur thermique est chauffé par la ligne d'échappement dès qu'elle est suffisamment chaude. A la sortie de l'échangeur thermique, le liquide caloporteur est dirigé, en fonction de la position de la vanne à quatre voies ou des deux vannes à trois voies, vers le système de chauffage de l'habitacle ou autre, ou vers le circuit formant zone de refroidissement lorsque l'énergie récupérée n'est pas utilisée. Lorsque le liquide caloporteur est le même que le liquide de refroidissement, c'est-à-dire lorsque les deux circuits sont reliés l'un à l'autre, la liaison effective entre les deux circuits est avantageusement commandée par une boîte de servitude d'eau. Celle-ci gère la répartition des "eaux chaudes" aux différents récepteurs suivant des priorités prédéterminées. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description des deux modes de réalisation de l'invention qui est faite en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 représente l'agencement d'un dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente l'agencement de la figure 1 dans une vue en perspective simplifiée ; - la figure 3 représente l'agencement d'un dispositif selon un second mode de réalisation de l'invention ; et -la figure 4 représente le dispositif de la figure 3 dans une vue en perspective simplifiée. Comme visible sur la figure 1, le dispositif selon l'invention comprend un échangeur thermique 1 formé à partir d'un conduit 2 pour un liquide caloporteur. Ce conduit 2 fait partie d'un circuit fermé de chauffage et de refroidissement et est conformé pour entourer une ligne d'échappement 3, telle qu'une ligne intermédiaire du système d'échappement d'un moteur à combustion interne. Afin d'assurer une récupération d'énergie thermique par connexion, et non pas par conduction, l'échangeur thermique 1 présente avantageusement une forme hélicoïdale à plusieurs spires, ou bien la forme d'une enveloppe cylindrique. Dans ce cas, le diamètre intérieur des spires est supérieur au diamètre extérieur de la ligne d'échappement lorsque la ligne d'échappement et l'échangeur thermique sont chauds. Lorsque l'échangeur thermique présente la forme d'une enveloppe cylindrique, il est avantageusement obtenu par une disposition du conduit 2 en méandres, ou serpentin, avec des parties allongées des méandres longeant la ligne d'échappement 3. L'échangeur thermique est traversé par un fluide caloporteur venant d'un boîtier de servitude d'eau 9. Pour diriger le liquide caloporteur sortant de l'échangeur thermique 1 vers une zone de refroidissement 4 ou vers des radiateurs destinés respectivement au chauffage de l'habitacle et au refroidissement du moteur thermique, le dispositif comprend au moins une électrovanne. Cette électrovanne oriente le liquide caloporteur selon des besoins momentanés définis suivant des températures mesurées à des endroits déterminants. Comme la figure 1 l'indique, l'échangeur thermique 1 est avantageusement disposé en aval d'un catalyseur 11 et/ou d'un filtre à particules du système d'échappement, et en amont d'un silencieux ou pot d'échappement 12. Le flux du liquide caloporteur est orienté vers la zone de refroidissement 4 ou vers les radiateurs moyennant une ou deux électrovannes 6, 7, 7'. La ou les électrovannes sont commandées par un module de commande 8 prenant en compte des signaux représentatifs de la température du liquide de refroidissement passant par les radiateurs. Ces signaux sont envoyés par le boîtier de servitude d'eau 9 qui alimente et commande également un groupe climatiseur 10. Une commande manuelle, ou au moins une présélection manuelle est possible. Comme visible dans la figure 2, l'échangeur thermique 1 monté autour d'une ligne d'échappement 3 est commandé par une électrovanne 6 à quatre voies. Cet échangeur thermique 1 est ainsi relié à une zone de refroidissement 4 lorsque l'électrovanne 6 se trouve dans une position, et il est relié au système de chauffage de l'habitacle lorsque l'électrovanne 6 est dans l'autre des deux positions possibles. Le second mode de réalisation de l'invention, qui est représenté en figure 3 diffère du premier par le fait qu'il comprend deux électrovannes 7, 7' reliées entre elles par un conduit 13. Le conduit 13 relie l'échangeur thermique 1 directement au circuit de chauffage et court-circuite ainsi le conduit formant une zone de refroidissement 4. Comme visible dans la figure 4, l'échangeur 1 peut être fixé sur la ligne d'échappement 3 par une bride 5 ou par tout autre moyen approprié garantissant un espacement entre le conduit 2 de l'échangeur thermique 1 et la ligne d'échappement 3. La figure 4 montre également en pointillés la possibilité d'entourer l'échangeur thermique 1 d'un corps isolant 14 destiné à augmenter la partie récupérée de l'énergie thermique dans la zone dans laquelle s'étend l'échangeur thermique. On notera que le dispositif selon l'invention assure qu'à l'endroit où l'énergie thermique est récupérée, la température de la peau de la tubulure d'échappement n'est pas dégradée. Ceci est obtenu grâce au fait que la transmission de chaleur entre la tubulure et le conduit est réalisée par convection et rayonnement, et non pas par conduction. Le fait que le conduit formant échangeur entoure la tubulure d'échappement garantit que le moteur ne perd pas de puissance du fait de la présence de cet échangeur. Ainsi, l'énergie prélevée sur les gaz d'échappement ne provoque pas de surconsommation de carburant.30
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L'invention concerne un dispositif pour récupérer de l'énergie thermique des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, le dispositif étant conformé pour récupérer l'énergie sur une ligne d'échappement (3) moyennant un liquide caloporteur circulant dans un conduit. Le dispositif comprend un échangeur thermique (1) formé à partir d'un conduit (2) pour le liquide caloporteur, le conduit (2) étant conformé pour entourer la ligne d'échappement (3).
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1. Dispositif pour récupérer de l'énergie thermique des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, le dispositif étant conformé pour récupérer l'énergie sur une ligne d'échappement (3) moyennant un liquide caloporteur circulant dans un conduit, caractérisé en ce qu'il comprend un échangeur thermique (1) formé à partir du conduit (2) de liquide caloporteur, ce conduit (2) étant conformé pour entourer la ligne d'échappement (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'échangeur thermique (1) présente une forme hélicoïdale à plusieurs spires, chacune des spires entourant la ligne d'échappement (3). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'échangeur thermique (1) présente la forme d'une enveloppe cylindrique obtenue par une disposition du conduit (2) en méandres longeant la ligne d'échappement (3). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'échangeur thermique (1) est conformé pour ne pas entrer en contact physique avec la ligne d'échappement (3). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 25 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un corps isolant destiné à recouvrir l'échangeur thermique (1) au moins partiellement. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend 30 des moyens de fixation (5) permettant de fixer l'échangeur thermique (1) à la caisse du véhicule de manière approximativement équidistante par rapport à la ligne d'échappement. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 35 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une électro-vanne (6 ; 7, 7') destinée à relier l'échangeur thermique alternativement à un circuit dechauffage ou à un conduit formant une zone de refroidissement (4). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend deux électro-vannes (7, 7') à trois voies et deux positions de fonctionnement, les deux vannes reliant l'échangeur thermique (1) dans l'une des deux positions de fonctionnement au conduit formant zone de refroidissement (4) et dans l'autre des deux positions à un conduit (13) court-circuitant le conduit formant zone de refroidissement et reliant l'échangeur thermique (1) directement au circuit de chauffage. 9. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8. 10. Véhicule automobile selon la 9, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé sur une ligne d'échappement intermédiaire.
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F
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F01,F02
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F01N,F02G
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F01N 5,F02G 5
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F01N 5/02,F02G 5/02
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FR2894609
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A1
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LEVE-GLACE POUR VEHICULE
| 20,070,615 |
"". La présente invention se rapporte à un lève-glace du type à câble pour un véhicule. Conventionnellement, on a proposé un lève-glace du type à câble pour actionner une vitre d'un véhicule dans le sens vers le haut et vers le bas du véhicule. Le lève-glace classique comprend un rail de guidage fixé à la porte du véhicule ainsi qu'une plaque de support disposée sur le rail de guidage de façon à pouvoir coulisser dans la direction vers le haut et vers le bas du véhicule. La plaque de support est fixée à une portion d'extrémité inférieure de la vitre. Un câble est enroulé sur le rail de guidage et est entraîné pour se déplacer dans la direction vers le haut et vers le bas du véhicule. Le câble est relié à la plaque de support de telle sorte que la plaque de support avec la vitre est déplaçable en association avec le déplacement du câble dans la direction vers le haut et vers le bas du véhicule. La plaque de support a une forme latéralement oblongue et comprend une base qui se situe dans une position médiane de la plaque de support dans une direction avant-arrière du véhicule, et deux bras qui s'étendent de la base dans une direction avant du véhicule et une direction arrière du véhicule, respectivement. Les deux bras ont des portions d'extrémité de pointe fixées à la vitre. La base possède plusieurs paires de guidages de rail. Les guidages de rail respectifs sont opposés les uns aux autres dans le sens de la largeur du véhicule. Des bords latéraux opposés du rail de guidage sont disposés entre les guidages de rail respectifs, et de ce fait une position de la plaque de support relativement au rail de guidage est limitée dans le sens de la largeur du véhicule. Les périphéries latérales opposées de la vitre sont engagées dans un châssis de porte. La vitre est guidée vers le haut et vers le bas le long du châssis de porte par le mouvement coulissant de la plaque de support relativement au rail de guidage. Un jeu entre les guidages de rail dans le sens de la largeur du véhicule est réglé pour être plus grand que l'épaisseur des bords latéraux respectifs du rail de guidage pour résorber une erreur qui peut être provoquée lors de l'assemblage de la vitre, du châssis de porte et du rail de guidage. Par conséquent, les bords latéraux du rail de guidage sont disposés entre les guidages de rail avec un jeu dans le sens de la largeur du véhicule. La deuxième publication de la demande de modèle d'utilité japonais n 6-45032 décrit un lève-glace du type à câble tel qu'expliqué ci-dessus. Cependant, dans le lève-glace classique tel que décrit ci-dessus, il se peut que la vitre soit soumise à un jeu qui provoque un bruit pendant le déplacement du véhicule à cause du jeu dans le sens de la largeur du véhicule entre les guidages de rail de la plaque de support et les bords latéraux du rail de guidage. La présente invention a pour objectif la création d'un lève-glace du type à câble apte à empêcher un jeu de la vitre. Cet objectif est atteint conformément à la présente invention par un lève-glace pour déplacer une vitre relativement à une porte d'un véhicule, le lève-glace comprenant : un rail de guidage avec des brides latérales espacées l'une de l'autre dans une direction avant- arrière du véhicule, le rail de guidage étant conçu pour être fixé à la porte du véhicule ; un élément de câble disposé d'une manière mobile sur le rail de guidage ; et une plaque de support reliée à l'élément de câble, la plaque de support étant déplaçable d'une manière coulissante sur le rail de guidage ensemble avec l'élément de câble dans une direction vers le haut et vers le bas du véhicule tout en étant empêchée de se déplacer dans le sens de la largeur du véhicule, la plaque de support comprenant : une base située dans la position médiane de la plaque de support dans la direction avant-arrière du véhicule, la base incluant une paire de portions de guidage qui sont opposées l'une à l'autre dans le sens de la largeur du véhicule, entre lesquelles l'une des brides latérales du rail de guidage est disposée en contact avec la paire de portions de guidage ; une paire de bras s'étendant de la base dans des directions opposées le long de la direction avant-arrière du véhicule, la paire de bras ayant des portions d'extrémité de pointe qui sont aptes à être fixées à la vitre ; et au moins une portion d'articulation disposée entre la base et chacun des deux bras et construite pour permettre une déflection résiliante de chacun des deux bras dans le sens de la largeur du véhicule. Selon des réalisations avantageuses, l'invention peut également comprendre au moins l'une des caractéristiques suivantes : - la base de la plaque de support comprend des rainures de guidage dans lesquelles l'une des brides latérales du rail de guidage est disposée avec un jeu dans le sens de la largeur du véhicule, les rainures de guidage s'étendant dans une direction longitudinale du rail de guidage et étant espacées l'une de l'autre dans la direction longitudinale du rail de guidage, les deux portions de guidage étant disposées entre les rainures de guidage ; les deux portions de guidage de la base font saillie vers l'une des brides latérales du rail de guidage dans le sens de la largeur du véhicule et présentent des surfaces courbées d'une manière convexe qui sont en contact avec l'une des brides latérales du rail de guidage ; - l'un des deux bras comprend une paire de pinces élastiques opposées l'une à l'autre dans le sens de la largeur du véhicule, l'autre des brides latérales du rail de guidage étant disposée avec la paire de pinces élastiques en contact avec celle-ci ; -la base et l'un des deux bras de la plaque de support comprennent des portions de tôle ; - les portions de tôle respectives de la base et l'un des deux bras, l'autre des deux bras et les portions d'articulation sont réalisés en une tôle et sont formés intégralement les uns avec les autres ; - chacune des portions d'articulation est une nervure ; - la base de la plaque de support comprend une 10 portion de couplage en résine qui présente les rainures de guidage et les deux portions de guidage ; - l'un des deux bras de la plaque de support comprend une portion de couplage en résine qui présente les deux pinces élastiques ; 15 - la plaque de support comprend en outre un élément de ressort qui applique une tension à l'élément de câble, l'élément de ressort étant monté sur la base ; - le rail de guidage comprend des câbles de guidage qui sont espacés l'un de l'autre dans la direction 20 longitudinale du rail de guidage ; et - le lève-glace comprend en outre un tambour qui est disposé sur le rail de guidage et qui est entraîné pour déplacer l'élément de câble. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, 25 caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans 30 lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un lève-glace du type à câble d'un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 est une vue de côté d'une plaque de 35 support du lève-glace représenté sur la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de côté similaire à la figure 2, mais elle représente un côté arrière de la plaque de support ; - la figure 4 est une vue en section prise le long 5 de la ligne SA-SA représentée sur la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en section prise le long de la ligne SB-SB représentée sur la figure 2 ; et - la figure 6 est une vue en section prise le long de la ligne SC-SC représentée sur la figure 2. 10 En se reportant aux figures 1 à 6, un lève-glace selon un mode de réalisation de la présente invention est représenté. La figure 1 est une vue de côté du lève-glace selon le mode de réalisation qui est réalisé sur une porte côté gauche d'un véhicule, en regardant de 15 l'extérieur du véhicule. Le lève-glace est également réalisé sur une porte côté droit, l'illustration étant omise. Comme représenté sur la figure 1, le lève-glace du mode de réalisation comprend un rail de guidage 1, un 20 tambour 3 disposé sur le rail de guidage 1, un élément de câble qui est constitué d'un câble supérieur 5 et d'un câble inférieur 14 et qui est enroulé sur le tambour 3 et une plaque de support 6 disposée d'une manière coulissante sur le rail de guidage 1. Le rail de guidage 25 1 s'étend dans le sens vers le haut et vers le bas du véhicule, à savoir dans le sens de la hauteur du véhicule, et est disposé sur la porte dans un état incliné vers l'arrière dans une direction avant et arrière du véhicule, à savoir dans une direction 30 longitudinale du véhicule. Le rail de guidage 1 est fixé à un côté intérieur de la porte par un support, non représenté. Des guidages de câble supérieur et inférieur 4, 4 sont disposés sur le rail de guidage 1 et sont espacés l'un de l'autre dans la direction longitudinale 35 du rail de guidage 1. Le tambour 3 est disposé sur le rail de guidage 1 entre les guidages de câble supérieur et inférieur 4, 4. Le câble supérieur 5 présente une portion d'extrémité 5a qui est montée sur la plaque de support 6, comme représenté sur la figure 3, et l'autre portion d'extrémité enroulée sur le tambour 3. Le câble supérieur 5 s'étend le long d'une surface périphérique externe du guidage de câble supérieur 4. D'une manière similaire au câble supérieur 5, le câble inférieur 14 présente une portion d'extrémité 14a qui est montée sur la plaque de support 6, comme représenté sur la figure 3, et l'autre portion d'extrémité enroulée sur le tambour 3. Le câble inférieur 14 s'étend le long d'une surface périphérique externe du guidage de câble inférieur 4. Le tambour 3 est couplé au moteur 2 et est entraîné par le moteur 2 pour déplacer l'élément de câble formé par les câbles supérieur et inférieur 5 et 14 vers le haut et vers le bas du véhicule le long du rail de guidage 1. Le tambour 3 peut être couplé à un actionneur pour entraîner le tambour 3, à la place du moteur 2. La plaque de support 6 est montée sur le rail de guidage 1 et est déplaçable d'une manière coulissante sur le rail de guidage 1 en association avec un mouvement de l'élément de câble dans la direction vers le haut et vers le bas du véhicule tout en étant empêchée de se déplacer dans le sens de la largeur du véhicule qui s'étend perpendiculairement à la direction avant et arrière du véhicule. En particulier, comme représenté sur la figure 4, le rail de guidage 1 possède une forme de capuchon en section prise dans le sens de la largeur X du véhicule perpendiculaire à la direction avant et arrière de celui- ci, comme représenté sur la figure 4. Le rail de guidage en forme de capuchon 1 comprend une portion de corps rectiligne et des brides latérales avant et arrière en forme de L la et lb qui sont reliées aux bords latéraux opposés de la portion de corps. La bride latérale avant la et la bride latérale arrière lb sont opposées l'une à l'autre et espacées l'une de l'autre dans le sens avant et arrière du véhicule. Comme représenté sur les figures 2 à 4, la plaque de support 6 comprend une base 10 située dans une position médiane de la plaque de support 6 dans la direction avant et arrière du véhicule, et une paire de bras 11, 11 s'étendant de la base 10 dans des directions opposées le long de la direction avant et arrière du véhicule. Le bras avant 11 et le bras arrière 11 ont des portions d'extrémité de pointe, respectivement, qui sont fixées à une portion d'extrémité inférieure de la vitre W. La plaque de support 6 comprend en outre au moins une portion d'articulation ou formant charnière 12 qui est disposée entre la base 10 et chacun des bras avant et arrière 11, 11. Dans ce mode de réalisation, la portion d'articulation avant 12 est disposée entre la base 10 et la bras avant 11, et la portion d'articulation arrière 12 est disposée entre la base 10 et la bras arrière 11. Les portions d'articulation avant et arrière 12, 12 sont construites pour permettre une déflexion résiliente ou élastique des bras avant et arrière 11, 11 par rapport à la base 10 dans le sens de la largeur X du véhicule. En particulier, comme représenté sur les figures 2 et 3, la base 10 comprend une portion de plaque métallique 7 et une portion de couplage principale en résine 8 qui est réalisée intégralement avec la portion de plaque métallique 7. Comme représenté sur la figure 3, la portion de couplage principale en résine 8 comprend une chambre de stockage de ressort 13 pour loger un ressort 15 qui applique une tension aux câbles supérieur et inférieur 5 et 14. Une portion d'extrémité 5a du câble supérieur 5 et une portion d'extrémité 14a du câble inférieur 14 sont logées dans la chambre de stockage de ressort 13 ensemble avec le ressort 15. La chambre de stockage de ressort 13 se présente sous la forme d'une portion évidée qui a une section semi-circulaire prise dans le sens de la largeur X du véhicule, comme représenté sur la figure 5. Comme illustré sur la figure 3, la portion de couplage principale en résine 8 présente en outre des rainures de guidage 16, 16 pour recevoir la bride latérale arrière lb du rail de guidage 1, comme indiqué par une ligne en trait fantôme. Les rainures de guidage 16, 16 sont formées dans les portions de couplage supérieure et inférieure de la portion de couplage principale en résine 8, qui sont espacées l'une de l'autre dans la direction longitudinale du rail de guidage 1. Les rainures de guidage 16, 16 s'étendent à travers les portions de couplage supérieure et inférieure de la portion de couplage principale en résine 8 dans la direction longitudinale du rail de guidage 1, respectivement. Comme représenté sur la figure 4, chacune des rainures de guidage 16, 16 présente une forme en L en section dans le sens de la largeur X du véhicule. La bride latérale arrière lb du rail de guidage 1 est placée dans les rainures de guidage 16, 16 de telle sorte qu'un mouvement de la plaque de support 6 relativement au rail de guidage 1 est commandé dans la direction de la largeur X et la direction avant-arrière ou longitudinale du véhicule. En particulier, la bride latérale arrière lb est disposée dans les rainures de guidage 16, 16 sans jeu dans la direction avant-arrière du véhicule de sorte que la plaque de support 6 ne peut pas se déplacer relativement à la bride latérale arrière lb dans la direction avant-arrière du véhicule. D'autre part, la bride latérale arrière lb est disposée dans les rainures de guidage 16, 16 avec un jeu dans le sens de la largeur X du véhicule de sorte que la plaque de support 6 est déplaçable relativement à la bride latérale arrière lb dans le sens de la largeur X du véhicule. Comme représenté sur la figure 3, la portion de couplage principale en résine 8 comprend en outre deux portions de guidage 17 et 18 qui sont disposées entre les rainures de guidage 16, 16. Comme représenté sur les figures 5 et 6, les portions de guidage 17 et 18 sont opposées l'une à l'autre dans le sens de la largeur X du véhicule. La bride latérale arrière lb du rail de guidage 1 est disposée entre les portions de guidage 17 et 18 sans jeu, à savoir en contact avec celles-ci, dans le sens de la largeur X du véhicule. La plaque de support 6 est ainsi supportée à plusieurs portions de support, à savoir aux rainures de guidage 16, 16 et aux portions de guidage 17 et 18. Par conséquent, la plaque de support 6 peut être montée d'une manière stable sur le rail de guidage 1. Comme représenté sur les figures 5 et 6, les portions de guidage 17 et 18 de la portion de couplage principale en résine 8 font saillie vers la bride latérale arrière lb du rail de guidage 1 dans le sens de la largeur X du véhicule et possèdent des surfaces courbées d'une manière convexe qui viennent en contact avec la bride latérale arrière lb du rail de guidage 1. Les portions de guidage 17 et 18 et la bride latérale arrière lb possèdent une zone de contact relativement petite dans laquelle les portions de guidage 17 et 18 et la bride latérale arrière lb sont en contact l'une avec l'autre. D'autre part, il y a un jeu entre la bride latérale arrière lb et les surfaces périphériques internes qui définissent des rainures de guidage respectives 16, 16 dans le sens de la largeur X du véhicule. Par conséquent, la plaque de support 6 peut être amenée à tourner légèrement autour de la portion de contact entre les portions de guidage 17 et 18 et la bride latérale arrière lb dans le sens de la largeur X du véhicule. Comme représenté sur la figure 4, le bras avant 11 comprend une portion de plaque métallique 7 et une portion de couplage auxiliaire ou secondaire en résine 9 qui est réalisée intégralement avec la portion de plaque métallique 9. La portion de couplage auxiliaire en résine 9 du bras avant 11 comprend une paire de pinces élastiques 19 et 20 opposées l'une à l'autre dans le sens de la largeur X du véhicule. Les pinces élastiques 19 et 20 sont construites pour être flexibles dans le sens de la largeur X du véhicule. La bride latérale avant la du rail de guidage 1 est disposée entre les pinces élastiques 19 et 20 en contact avec celles-ci dans le sens de la largeur X du véhicule. La plaque de support 6 est ainsi supportée d'une manière élastique aux pinces élastiques 19 et 20 par rapport à la bride latérale avant la dans le sens de la largeur X du véhicule. Par conséquent, le mouvement de la plaque de support 6 relativement au rail de guidage 1 dans le sens de la largeur X du véhicule peut être limité par les pinces élastiques 19 et 20. Le bras arrière 11, les portions de plaque métallique respectives 7 de la base 10 et le bras avant 11 et les portions d'articulation 12, 12 entre la base 10 et chacun des bras avant et arrière 11, 11 sont réalisés en tôle et sont formés intégralement les uns avec les autres. Dans ce mode de réalisation, chacune des portions d'articulation 12, 12 se présente sous la forme d'une nervure. La nervure est réalisée par des formations de la plaque métallique, qui forment un bras arrière 11 et des portions de plaque métallique respectives 7 de la base 10 et du bras avant 11. Comme représenté sur la figure 4, chacune des portions d'articulation 12, 12 est courbée vers l'extérieur dans le sens de la largeur du véhicule de manière à former un évidement sur un côté de celles-ci. L'évidement de la portion d'articulation 12 est opposé à un intérieur du véhicule. La portion d'articulation ainsi construite 12 permet à chacun des bras avant et arrière 11, 11 d'être tourné autour de la portion d'articulation 12 et à être dévié élastiquement par rapport à la base 10 dans le sens de la largeur X du véhicule, comme représenté sur la figure 5. A ce propos, sur la figure 5, la quantité de déviation de chacun des bras avant et arrière 11, 11 de la plaque de support 6 est indiquée d'une manière exagérée pour faciliter la compréhension. Le fonctionnement du lève-glace de ce mode de réalisation sera expliqué ci-après. Comme représenté sur la figure 1, lorsque l'élément de câble formé par les câbles supérieur et inférieur 5 et 14 est entraîné par le moteur 2 pour se déplacer vers le haut, la vitre W et la plaque de support 6 montée sur la vitre W sont relevées vers le haut le long du rail de guidage 1. A ce moment, la vitre W est guidée le long des châssis de porte avant et arrière 21, 21 qui sont en prise avec les périphéries avant et arrière de la vitre W. En agençant la portion d'articulation 12 entre la base 10 et chacun des bras avant et arrière 11, 11, même dans le cas où il se produit une erreur d'assemblage lors de l'assemblage du rail de guidage 1 et des châssis de porte 21, 21 avec la porte dans le sens de la largeur X du véhicule, les bras avant et arrière 11, 11 de la plaque de support 6 peuvent être déviés d'une manière résiliente par rapport à la base 10 dans le sens de la largeur X du véhicule, comme représenté sur la figure 5. De ce fait, l'erreur d'assemblage dans le sens de la largeur X du véhicule peut être absorbée et compensée. En outre, comme expliqué ci-dessus, le bras avant 11 peut être dévié d'une manière résiliente dans le sens de la largeur X du véhicule, et la bride latérale avant la du rail de guidage 1 est disposée entre les pinces élastiques 19 et 20 prévues sur le bras avant 11. Etant donné que les pinces élastiques 19 et 20 sont flexibles facilement dans le sens de la largeur X du véhicule, les pinces élastiques 19 et 20 peuvent être couplées d'une manière stable à la bride latérale avant la du rail de guidage 1 quelque soit le fléchissement du bras avant 11. En outre, directement avant que la vitre W n'atteigne une position entièrement fermée, une portion d'extrémité supérieure de la vitre W est engagée dans une coulisse de glace et est poussée de force vers l'extérieur du véhicule dans le sens de la largeur X du véhicule. A ce moment, la plaque de support 6 peut être amenée à tourner légèrement autour des portions de guidage 17 et 18 entre les rainures de guidage 16, 16, comme représenté sur la figure 6. Par conséquent, la plaque de support 6 peut suivre facilement et régulièrement le mouvement ascendant de la vitre W à la position entièrement fermée. En outre, même lorsque la vitre W est mise dans l'une quelconque des positions entièrement fermée, semi-ouverte ou entièrement ouverte, la bride latérale avant la du rail de guidage 1 est mise en prise avec les pinces élastiques 19 et 20 de la plaque de support 6 sans qu'il y ait un jeu entre elles, et la bride latérale arrière lb du rail de guidage 1 est mise en prise avec les portions de guidage 17 et 18 de la plaque de support 6 sans qu'il y ait un jeu entre elles. Par conséquent, un jeu de la vitre W dans le sens de la largeur X du véhicule peut être évité d'une manière sûre pendant le mouvement d'ouverture et de fermeture de la vitre W. Comme cela ressort de l'explication ci-dessus du lève-glace de ce mode de réalisation, en agençant les portions d'articulation ou de charnière 12, 12 de la plaque de support 6 entre la base 10 et les bras avant et arrière 11, 11, les bras avant et arrière 11, 11 fixés à la vitre W peuvent être amenés à tourner autour des portions d'articulation respectives 12, 12 et peuvent être déviés élastiquement dans le sens de la largeur X du véhicule par rapport à la base 10 qui est couplée d'une manière coulissante au rail de guidage 1. Il est donc possible d'absorber et de compenser l'erreur d'assemblage lors de l'assemblage du rail de guidage 1 et des châssis de porte 21, 21 avec la porte dans le sens de la largeur X du véhicule. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de prévoir un jeu pour absorber l'erreur d'assemblage entre les portions de guidage 17 et 18 de la plaque de support 6 et la bride latérale arrière lb du rail de guidage 1. Pour cette raison, la bride latérale arrière lb du rail de guidage 1 est disposée entre les portions de guidage 17 et 18 de la plaque de support 6 sans jeu. Cela assure qu'un jeu de la vitre W dans le sens de la largeur X du véhicule peut être empêché. En outre, étant donné que dans le lève-glace du mode de réalisation décrit ci-dessus, chacune des portions d'articulation 12, 12 est réalisée sous la forme d'une nervure, la portion d'articulation 12 peut être facilement formée par nervurage. En outre, dans le lève-glace du mode de réalisation décrit ci-dessus, chacune des portions de guidage 17 et 18 de la plaque de support 6 présente une surface courbée de manière convexe qui fait saillie vers la bride latérale arrière lb du rail de guidage 1 dans le sens de la largeur X du véhicule. De plus, les rainures de guidage 16, 16 de la plaque de support 6 sont configurées pour produire un jeu entre les surfaces périphériques internes des rainures de guidage 16, 16 et la bride latérale arrière lb du rail de guidage 1 dans le sens de la largeur X du véhicule. La plaque de support 6 ainsi construite peut être amenée à tourner légèrement autour de la portion de contact des portions de guidage 17 et 18 par rapport à la bride latérale arrière lb dans le sens de la largeur X du véhicule. Par conséquent, même lorsque la portion d'extrémité supérieure de la vitre W est poussée de force vers l'extérieur dans le sens de la largeur X du véhicule directement avant que la vitre W n'atteigne la position entièrement fermée, la plaque de support 6 peut être amenée à tourner autour de la portion de contact des portions de guidage 17 et 18 pour suivre ainsi régulièrement le mouvement suivant de la vitre W vers la position entièrement fermée. Le nombre de portions d'articulation 12 n'est pas limité à celui indiqué dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, dans lequel une portion d'articulation 12 est disposée entre la base 10 de la plaque de support 6 et chacun des bras avant et arrière 11, 11. Plusieurs portions d'articulation 12 peuvent être prévues entre la base 10 de la plaque de support 6 et les bras avant et arrière 11, 11. En outre, les portions d'articulation respectives ne sont pas limitées à la nervure décrite ci-dessus et peuvent être formées par une portion amincie qui possède une épaisseur plus petite que l'épaisseur de la base et des bras avant et arrière. En outre, la base 10 et les bras avant et arrière 11, 11 ne sont pas limités à ceux du mode de réalisation décrit ci-dessus. Les bras peuvent être entièrement fabriqués en un matériau de résine et peuvent être posés partiellement sur la portion de tôle ou plaque métallique de la base et s'étendre dans la direction avant et la direction arrière du véhicule. Dans ce cas, les portions d'articulation sont disposées près de la limite entre la base et chacun des bras qui se situe au voisinage des extrémités distales opposées de la base dans la direction avant-arrière ou longitudinale du véhicule. Les bras peuvent être déviés ou fléchis élastiquement par rapport à la base dans le sens de la largeur X du véhicule. En outre, l'élément de câble n'est pas limité à celui du mode de réalisation décrit ci-dessus dans lequel l'élément de câble est formé par deux câbles 5 et 14. L'élément de câble peut être un câble unique. Cette demande est basée sur une demande de brevet japonais antérieure n 2005-359077 déposée le 13 décembre 2005. Le contenu entier de la demande de brevet japonais n 2005-359077 fait partie de la technique à laquelle on peut se référer. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en se reportant à un certain mode de réalisation de l'invention, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus. Des modifications et des variations du mode de réalisation décrit ci-dessus viendront à l'esprit de l'homme de l'art à la lumière des enseignements ci-dessus. L'étendue de l'invention est définie avec référence aux revendications suivantes
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L'invention se rapporte à un lève-glace de véhicule.Le lève-glace comprend un rail de guidage (1), un élément de câble et une plaque de support (6) déplaçable sur le rail (1) avec l'élément de câble vers le haut et vers le bas sans pouvoir se déplacer dans le sens de la largeur du véhicule. La plaque de support (6) comprend : une base (10) ayant deux portions de guidage entre lesquelles l'une des brides latérales (1a, 1b) du rail de guidage est disposée, deux bras (11, 11) s'étendant de la base dans des directions opposées dans le sens longitudinal du véhicule ; et au moins une portion d'articulation (12) construite pour permettre une déflexion élastique de chacun des bras dans le sens de la largeur du véhicule.L'invention est applicable au domaine de la construction automobile.
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1. Lève-glace pour déplacer une vitre relativement à une porte d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il 5 comprend : un rail de guidage (1) avec des brides latérales (la, lb) espacées l'une de l'autre dans une direction avant-arrière du véhicule, le rail de guidage étant conçu pour être fixé à la porte du véhicule ; 10 un élément de câble disposé d'une manière mobile sur le rail de guidage ; et une plaque de support (6) reliée à l'élément de câble, la plaque de support étant déplaçable d'une manière coulissante sur le rail de guidage ensemble avec 15 l'élément de câble dans une direction vers le haut et vers le bas du véhicule tout en étant empêchée de se déplacer dans le sens de la largeur du véhicule, la plaque de support (6) comprenant : une base (10) située dans la position médiane de la 20 plaque de support dans la direction avant-arrière du véhicule, la base incluant une paire de portions de guidage qui sont opposées l'une à l'autre dans le sens de la largeur du véhicule, entre lesquelles l'une des brides latérales (la, lb) du rail de guidage (1) est disposée en 25 contact avec la paire de portions de guidage ; une paire de bras (11, 11) s'étendant de la base (10) dans des directions opposées le long de la direction avant-arrière du véhicule, la paire de bras ayant des portions d'extrémité de pointe qui sont aptes à être 30 fixées à la vitre ; et au moins une portion d'articulation (12) disposée entre la base (10) et chacun des deux bras (11, 11) et construite pour permettre une déflection résiliante de chacun des deux bras dans le sens de la largeur du 35 véhicule. 2. Lève-glace selon la 1, caractérisé en ce que la base (10) de la plaque de support (6)comprend des rainures de guidage (16, 16) dans lesquelles l'une des brides latérales du rail de guidage (1) est disposée avec un jeu dans le sens de la largeur du véhicule, les rainures de guidage s'étendant dans une direction longitudinale du rail de guidage (1) et étant espacées l'une de l'autre dans la direction longitudinale du rail de guidage, les deux portions de guidage (17, 18) étant disposées entre les rainures de guidage. 3. Lève-glace selon la 2, caractérisé en ce que les deux portions de guidage (17, 18) de la base font saillie vers l'une des brides latérales du rail de guidage dans le sens de la largeur du véhicule et présentent des surfaces courbées d'une manière convexe qui sont en contact avec l'une des brides latérales (la, lb) du rail de guidage (1). 4. Lève-glace selon la 1, caractérisé en ce que l'un des deux bras comprend une paire de pinces élastiques (19, 20) opposées l'une à l'autre dans le sens de la largeur du véhicule, l'autre des brides latérales du rail de guidage étant disposée avec la paire de pinces élastiques (19, 20) en contact avec celle-ci. 5. Lève-glace selon la 1, caractérisé en ce que la base et l'un des deux bras de la plaque de support (6) comprennent des portions de tôle. 6. Lève-glace selon la 5, caractérisé en ce que les portions de tôle respectives (7, 7) de la base et l'un des deux bras, l'autre des deux bras et les portions d'articulation (12, 12) sont réalisés en une tôle et sont formés intégralement les uns avec les autres. 7. Lève-glace selon la 6, caractérisé en ce que chacune des portions d'articulation (12, 12) est une nervure. 8. Lève-glace selon la 2, caractérisé en ce que la base de la plaque de support comprend une portion de couplage en résine qui présente les rainures de guidage et les deux portions de guidage (17, 18). 9. Lève-glace selon la 4, caractérisé en ce que l'un des deux bras de la plaque de support comprend une portion de couplage en résine (8) qui présente les deux pinces élastiques (19, 20). 10. Lève-glace selon la 1, caractérisé en ce que la plaque de support comprend en outre un élément de ressort (15) qui applique une tension à l'élément de câble, l'élément de ressort étant monté sur la base (10). 11. Lève-glace selon la 1, caractérisé en ce que le rail de guidage comprend des câbles de guidage (4, 4) qui sont espacés l'un de l'autre dans la direction longitudinale du rail de guidage. 12. Lève-glace selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un tambour (3) qui est disposé sur le rail de guidage (1) et qui est entraîné pour déplacer l'élément de câble.
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E,B
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E05,B60
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E05D,B60J
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E05D 15,B60J 1,E05D 13
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E05D 15/18,B60J 1/17,E05D 13/00
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FR2896524
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A1
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TRAPPE D'ACCES A UN SYSTEME DE VIDE ORDURES
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La présente invention concerne les moyens d'acheminement des ordures ménagères dans les immeubles d'habitation qui se fait généralement par les colonnes vide-ordures qui relient les appartements au loca_. vide-ordures. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Lorsque l'immeuble ne comporte pas de colonnes vide-ordures (cas fréquemment rencontré dans les immeubles de moins de 4 étages) les résidents doivent achemi- ner eux-mêmes leurs sacs poubelles dans le lieu prévu à cet effet, généralement le local vide-ordures. Cette solution présente des inconvénients importants . - le local est accessible à tous alors qu'il s'agit généralement d'un local technique devant être à accès réglementé parce que comportant des risques graves d'incendie du fait de la nature des produits qui y sont stockés (bombes aérosols ....) - d'une manière générale, on constate due les usagers ne se donnent pas la peine de pénétrer dans le local qui est un lieu non accueillant pour mettre leurs sacs poubelles dans les conteneurs ou sacs de grand volume disponibles. Ainsi, soit ils les laissent à l'entrée, soit ils surchargent le premier container ou sac accessible d'où des stockages en vrac anti-hygiéniques et des manipulations par le personnel de service dans de mauvaises conditions de travail. - d'une manière analogue, dans le cadre de la collecte sélective, les colonnes vide-ordures seront ré- servées à l'évacuation des déchets humides, non stockables, les autres déchets (emballages ...) devant être apportés par les usagers directement dans un local prévu à cet effet avec les mêmes inconvénients que dans le cas précédent. Pour remédier à cet état de fait, le document FR 2.692.000 décrit une trappe, disposée sur le lieu de passage des usagers (hall d'entrée par exemple), dans la-quelle ils introduisent leurs sacs de déchets. Cette trappe est reliée par une goulotte à un système de conditionnement du type de ceux qui sont disposés au p:.ed des colonnes vide-ordures et qui assurent, sans aucune intervention, le stockage des déchets dans les moyens d'évacuation prévus en fonction de la collecte (container ou sac). De ce fait, l'accès du local vide-ordures peut être exclusivement réservé au personnel de service dcnt les seules tâches sont l'évacuation des sacs ou conteneurs et l'entretien des moyens de stockage, la propreté de l'en-. semble restant garantie par l'absence de stockage en vrac. OBJET DE L'INVENTION Cette trappe satisfait aux exigences suivan-tes . - présenter une ouverture de dimensions per- mettant le passage des sacs déchets communément utilisés. - être facile à manoeuvrer à la montée mais ne retombant pas brutalement pour éviter tout coincement des doigts ou mains des usagers. - assurer une étanchéité efficace en position fermée pour éviter la remontée des odeurs dans le :Lieu de passage. - assurer une protection de type coupe-feu pour empêcher la propagation dans l'immeuble d'un feu ayant pris naissance dans le local technique. - être d'une mise en oeuvre aisée au niveau de la pose, sa mise en place se faisant fréquemment dans des immeubles existants. RESUME DE L'INVENTION La présente invention est un perfectionnement à ce type de matériel destiné notamment à faciliter l'évacuation des déchets au travers de la trappe. A cet effet, l'invention a pour objet une trappe d'accès à un système de vide-ordures comprenant : - un cadre délimitant une ouverture entre une face avant et une face arrière, - un panneau articulé au cadre de manière à pivoter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphérie sur la face arrière du cadre en pouvant s'écarter de cette face par pivotement autour de l'axe susdit, - des moyens de contrôle du pivotement du panneau par rapport au cadre, dans la quelle le cadre est équipé en partie inférieure d'une bavette de guidage des paquets passant au travers de la trappe. Cette bavette constitue un moyen pour écarter les paquets du mur lors de leur chute en direction du local de service en général situé au sous-sol de l'immeuble. Cela évite à ces paquets de se déchirer avant de parvenir dans le conteneurs de recueil et d'éparpiller leur conte-nu. Pour certaines applications de l'invention, il peut être nécessaire de limiter la taille des paquets à faire passer au travers de la trappe. Pour rationnaliser la fabrication de cette trappe, on équipe la partie supérieure de l'ouverture délimitée par le cadre d'une trappe standard d'une imposte supérieure qui occulte une partie de l'ouverture de passage des paquets. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après d'un exemple de réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence au dessin annexé qui représente par une vue en coupe verticale, la trappe selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A cette figure, le dispositif représenté com- prend : - un cadre 1 fixé dans le mur M, après avoir pratiqué l'ouverture nécessaire, par quatre fixa:ions 2 qui selon le cas seront des fixations par vis et chevil- les par scellement traditionnel ou par clouage. - une panneau 3 articulé autour d'un axe 4 solidaire du panneau 3 et tournant dans des paliers non représentés, situés sur le cadre 1 de part et d'autre du panneau. Cet axe 4 est en une seule pièce afin qu'en cas de sinistre, la tenue au feu de l'articulation soit maximum. Le panneau 3 (par exemple une tôle métallique) est revêtu du côté local de service, de plaques de pro-duit réfractaire 5, classées MO en résistance au feu le recouvrant en totalité protégeant ainsi l'axe 4. Du côté du local de service, à sa partie inférieure c'est-à-dire à l'opposé de l'axe, le panneau porte deux verrous non représenté,comportant chacun un pêne poussé par un ressort, comme dans le document FR 2.692.000. Comme représentée à la figure, le panneau 3 présente des dimensions, largeur et hauteur, supérieures à celles de l'ouverture de passage ménagée dans ._e cadre 1, de sorte que la face 6 du panneau 3 recouvre la face intérieure 7 du cadre. On notera que cette face 7 est inclinée de sorte que sous l'effet de son propre poids, le panneau prenne appui sur la totalité du pourtour de l'ouverture du cadre et assure une obturation complète de cette ouverture. La face 7 du cadre présente sur son pourtour une gorge 8 à l'intérieur de laquelle est collé un joint torique 9 qui assure l'étanchéité contre les mauvaises odeurs lorsque la trappe est fermée. La trappe pourra également présenter les dispositions spéciales d'étanchéité et de tenue au feu qui sont décrites dans le document FR 2.692.000. Cette trappe présente également des moyens de contrôle de l'ouverture et de la fermeture du panneau 3. Ces moyens sont par exemple formés par au moins un amortisseur 10 disposé en regard du centre du panneau 3 où il est articulé par une extrémité alors que son autre extrémité est fixée à une potence 11 solidaire du cadre 1. A l'ouverture le frein qu'il constitue à la manoeuvre de la trappe diminue progressivement compte tenu de la géométrie du triangle formé par les trois points d'articulation de l'amortisseur 10, respectivement au panneau 3 et à la potence 11 et de l'articulation du panneau 3 au cadre 1. A la fermeture, l'amortisseur 10 freine la retombée du panneau 3 sous l'effet de la pesanteur en di- minuant la vitesse de son arrivée contre la face 7 du cadre 1. Des variantes de réalisation sont possibles comme décrit dans le document susdit. A la figure, on a représenté une bavette 12 inférieure qui permet d'écarter les paquets du mur M, au début de leur chute, de sorte que ceux-ci ne frottent pas contre ce mur et ne se déchirent pas avant de parvenir au conteneur de leur réception situé au sous-sol de l'immeuble. En outre, certains conteneurs ne sont prévus que pour accueillir des paquets de petite taille (petits emballages par exemple). Dans le cadre d'un tri sélectif des déchets, la trappe destinée à ce type de déchets pré- sente une imposte fixel3 qui occulte une partie (la par- tie haute) de l'ouverture de passage de ces déchets telle qu'elle est dimensionnée de manière unique pour pouvoir convenir à tous les déchets. Par cette imposte, en par-vient à rationaliser la fabrication des trappes à partir d'une dimension unique de cadre et de panneau
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Trappe d'accès à un système de vide-ordures comprenant :- un cadre (1), délimitant une ouverture entre une face avant et une face arrière (7),- un panneau (3) articulé en partie supérieure du cadre (1) de manière à pivoter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphérie sur la face arrière (7) du cadre (1), en pouvant s'écarter de cette face par pivotement vers le haut autour de l'axe (4) susdit,- des moyens (8) de contrôle du pivctement du panneau (3) par rapport au cadre (1),dans laquelle le cadre est équipé en partie inférieure d'une bavette (12) de guidage des paquets passant au travers de la trappe.
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1. Trappe d'accès à un système de vide-ordures comprenant . - un cadre (1), délimitant une ouverture en- tre une face avant et une face arrière (7), - un panneau (3) articulé en partie supérieure du cadre (1) de manière à pivoter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphé:_-ie sur la face arrière (7) du cadre (1), en pouvant s'écarter de cette face par pivotement vers le haut autour de l'axe (4) susdit, -des moyens (8) de contrôle du pivotement du panneau (3) par rapport au cadre (1), caractérisée en ce que le cadre est équipé en partie inférieure d'une bavette (12) de guidage des paquets passant au travers de la trappe. 2. Trappe selon la 1, caractérisée en ce que la partie supérieure de l'ouverture délimitée par le cadre (1) est occultée par une imposte (13).
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E
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E04
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E04F
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E04F 17,E04F 19
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E04F 17/12,E04F 19/08
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FR2893066
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A1
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DISPOSITIF DE MONTAGE COULISSANT D'AU MOINS UN VANTAIL PAR RAPPORT A AU MOINS UN RAIL
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L'invention se rattache au secteur technique du bâtiment et concerne plus particulièrement un dispositif de montage d'un vantail destiné à obturer à volonté une ouverture. Il est parfaitement connu pour un homme du métier qu'un vantail peut être monté par rapport à l'ouverture considérée, soit avec capacité d'articulation, soit avec capacité de coulissement linéaire. Le domaine technique de l'invention concerne les vantaux montés avec capacité de coulissement linéaire par rapport à au moins un rail. Par vantail, on entend tout type de porte, de portail, de volet en une ou plusieurs parties, afin d'obturer à volonté une ouverture correspondante de tout type de bâtiment. Les vantaux peuvent être réalisés dans un matériau quelconque : bois, PVC, ... Selon l'état antérieur de la technique, le coulissement du vantail s'effectue généralement au moyen d'un rail fixé à l'extérieur du bâtiment au-dessus de l'ouverture considérée. Afin de permettre le dégagement total de l'ouverture, sous l'effet du coulissement du vantail, le rail a une longueur au moins égale à sensiblement deux fois la largeur de l'ouverture considérée. Différentes solutions techniques ont été proposées pour permettre l'accouplement du vantail par rapport au rail, avec capacité de coulissement. Par exemple, la partie supérieure du vantail peut être équipée de galets coopérant avec la section interne du rail qui est profilé en conséquence, afin de permettre un guidage linéaire au fur et à mesure du coulissement du vantail. Généralement, le rail présente, à chacune de ses extrémités, des éléments de butée. On observe également que la partie inférieure du vantail peut présenter des agencements aptes à coopérer avec des galets de guidage ou autres, fixés à la base de l'ouverture correspondante, du côté de la partie débordante du rail. Il en résulte, quelle que soit la solution technique choisie, que le vantail apparaît toujours à l'extérieur de l'ouverture, y compris en position d'obturation de cette dernière. En effet, le coulissement est réalisé, dans le même plan que celui du rail, c'est-à-dire dans le même plan que le vantail en position d'ouverture. Autrement dit, en position de fermeture, le vantail n'est pas positionné à l'intérieur du tableau de l'ouverture, mais à l'extérieur de ce tableau en surépaisseur. Outre l'aspect inesthétique, des risques d'effraction sont plus importants. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. Le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir 20 positionner à l'intérieur du tableau d'une ouverture, un vantail coulissant en position d'obturation de ladite ouverture. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un dispositif de montage coulissant d'au moins un vantail par rapport à au 25 moins un rail, lequel dispositif comprend des moyens de fixation et de déplacement aptes à positionner le rail, d'une part, à l'intérieur du tableau d'une ouverture, de sorte que ledit vantail se trouve positionné à l'intérieur dudit tableau en position d'obturation de ladite ouverture et, d'autre part, à15 l'extérieur du tableau de sorte que ledit vantail se trouve positionné sur l'un au moins des côtés de l'ouverture à l'extérieur du tableau en position de libération de ladite ouverture. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est éventuellement de ne plus avoir de rails ou parties de rails qui apparaissent à l'extérieur de l'ouverture. Pour résoudre un tel problème, le rail présente des agencements pour être rallongé au fur et à mesure du coulissement du vantail à l'extérieur du tableau. A partir de cette conception de base, différentes solutions techniques peuvent être envisagées pour permettre la fixation et le déplacement du rail. Dans une forme de réalisation, les moyens de fixation et de déplacement du rail sont constitués par des éléments montés avec capacité de coulissement télescopique dans une direction perpendiculaire à celle du coulissement du vantail par rapport au rail, depuis une position d'obturation de l'ouverture par le vantail jusqu'à une position de dégagement permettant ledit coulissement du vantail. Avantageusement, les éléments sont constitués par des profilés de section transversale en U fixés à l'intérieur du tableau de l'ouverture, lesdits profilés fixes recevant avec capacité de coulissement télescopique, des fers supports conformés pour assurer la fixation du rail de coulissement du vantail. Dans une autre forme de réalisation, les moyens de fixation et de déplacement du rail sont constitués par des éléments montés avec capacité d'articulation pour être déployés depuis la position d'obturation de l'ouverture par le vantail jusqu'à une position de dégagement permettant le coulissement dudit vantail. Avantageusement, les éléments sont constitués par des biellettes articulées fixées, d'une part, à l'intérieur du tableau de l'ouverture et, d'autre part, au rail de coulissement du vantail. Quelle que soit la forme de réalisation, les éléments sont fixés sous le linteau du tableau ou les bords verticaux de ce dernier. Pour résoudre le problème posé qui est de rallonger le rail au fur et à mesure du coulissement du vantail à l'extérieur du tableau, le rail de coulissement du vantail comprend un profilé support assujetti, par l'intermédiaire de chariots, à un profilé fixe rendu solidaire des moyens de fixation et de déplacement, et à un profilé mobile rendu solidaire dudit vantail. Selon une variante de réalisation, les moyens de fixation et de déplacement du rail, sont constitués par des éléments conformés pour assurer un pivotement par rapport à un axe pivot pour permettre un effet d'oscillation dans un plan vertical. Dans ce cas, le rail est fixé à l'extérieur de l'ouverture. Avantageusement, le vantail est fixé sur le rail d'une manière fixe ou avec capacité d'articulation. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en plan à caractère purement schématique montrant le principe de positionnement du vantail à l'intérieur du tableau de l'ouverture en position d'obturation de cette dernière ; - la figure 2 est une vue correspondant à la figure 1 en position d'ouverture du vantail correspondant à la libération de l'ouverture ; - la figure 3 est une vue en perspective avant montage, des principaux éléments permettant le rallongement du rail au fur et à mesure du coulissement du vantail ; - la figure 4 est une vue en plan à caractère schématique d'une forme de réalisation des moyens de fixation et de déplacement du rail, le vantail étant représenté en position d'obturation de l'ouverture correspondant à la position de fermeture ; - la figure 5 est une vue en plan correspondant à la figure 4 en position d'ouverture du vantail ; - les figures 6 et 7 sont des vues en perspective d'une autre forme de réalisation des moyens de fixation et de déplacement du rail correspondant respectivement à la position de fermeture (figure 6) et à la position d'ouverture (figure 7) ; - les figures 8 et 9 sont des vues en plan correspondant respectivement aux figures 6 et 7 ; - les figures 10 et 11 sont des vues en perspective d'une autre forme de réalisation des moyens de fixation et de déplacement du rail où est fixé le vantail ; -les figures 12 et 13 sont des vues en plan correspondant à la forme de réalisation des figures 10 et 11 représentant respectivement le vantail en position de fermeture à l'intérieur du tableau de l'ouverture (figure 12) et en position de dégagement de l'ouverture (figure 13) en vue de son coulissement ; - les figures 14, 15, 16 et 17 sont des vues en perspectives montrant les principales phases de pivotement du vantail depuis un positionnement à l'extérieur du tableau de l'ouverture (figure 14) jusqu'à un positionnement à l'intérieur du tableau (figure 17) ; les figures 18, 19, 20 et 21 sont des vues partielles en perspective des moyens de mise en oeuvre pour le montage pivotant du vantail par rapport au rail et correspondant respectivement aux différentes phases illustrées aux figures 14, 15, 16 et 17 ; - la figure 22 est une vue partielle en plan montrant un exemple de guidage de la partie inférieure du vantail, lequel est représenté en position ouverte ; - la figure 23 est une vue en perspective correspondant à la figure 22 ; - la figure 24 est une vue semblable à la figure 22 en position fermée du vantail ; - la figure 25 est une vue en perspective correspondant à la figure 24. Pour la bonne compréhension des dessins et faciliter la description, on a illustré un seul vantail, étant entendu que le dispositif de l'invention peut s'appliquer à plusieurs vantaux destinés à obturer une ouverture (0) d'un bâtiment (B). Le tableau de l'ouverture est désigné par (T). D'une manière connue, le vantail (V) présente, dans sa partie supérieure, des agencements d'accouplement avec capacité de coulissement linéaire, par rapport à un rail (R). Dans une forme de réalisation de l'invention, le dispositif de montage coulissant du vantail (V) par rapport au rail (R) comprend des moyens de fixation et de déplacement aptes à positionner le rail (R), d'une part, à l'intérieur du tableau (T) de l'ouverture (0) et, d'autre part, à l'extérieur dudit tableau (T). Lorsque le rail (R) est positionné à l'intérieur du tableau (T) de l'ouverture, le vantail (V) se trouve positionné, d'une manière concomitante, à l'intérieur dudit tableau (T) en position d'obturation de ladite ouverture (0) (figure 1). Inversement, lorsque le rail est positionné à l'extérieur du tableau, le vantail se trouvant positionné sur l'un au moins des côtés de l'ouverture (0) à l'extérieur du tableau (T) en position de libération de ladite ouverture (figure 2). Comme il est indiqué dans la suite de la description, pour obtenir la position de fermeture du vantail (V) à l'intérieur du tableau (T) et l'ouverture du vantail à l'extérieur du tableau, différentes solutions techniques peuvent être envisagées pour notamment permettre le déplacement du rail. Dans la forme de réalisation illustrée figures 4 et 5, les moyens de fixation et de déplacement du rail (R) sont constitués par des éléments montés avec capacité de coulissement télescopique dans une direction perpendiculaire à celle du coulissement du vantail (V) par rapport au rail (R). Cette capacité de coulissement télescopique dans la direction perpendiculaire, s'effectue depuis une position d'obturation de l'ouverture du vantail jusqu'à une position de dégagement de ladite ouverture permettant le coulissement du vantail. Par exemple, ces éléments sont constitués par des profilés (1) de section transversale en U, fixés à l'intérieur du tableau (T) de l'ouverture (0). Ces profilés (1) fixes reçoivent, avec capacité de coulissement télescopique, des fers supports (2) conformés pour assurer, par tout moyen connu et approprié, la fixation du rail (R). Le montage télescopique des fers supports (2) par rapport aux profilés (1), peut s'effectuer en combinaison avec des organes de roulement du type galets ou bille (3). A noter que les profilés (1) peuvent être fixés sous le linteau du tableau et les bords verticaux de ce dernier. Dans une autre forme de réalisation (figures 6, 7, 8 et 9), les moyens de fixation et de déplacement du rail (R) sont constitués par des éléments montés avec capacité d'articulation pour être déployés depuis une position d'obturation de l'ouverture par le vantail (figures 6 et 8) jusqu'à une position de dégagement permettant le coulissement dudit vantail (figures 7 et 9). Dans ce but, les éléments sont constitués par des biellettes articulées (4) fixées, d'une part, à l'intérieur du tableau (T) de l'ouverture et, d'autre part, au rail de coulissement (R) du vantail. Par exemple, les biellettes (4) sont fixées sur des supports (5) fixés au niveau des bords verticaux du tableau et sous le linteau de ce dernier. Plus particulièrement, les biellettes (4a) fixées au niveau du dessous du linteau, présentent des lumières étranglées pour assurer le blocage en position de sortie du rail. A noter, comme le montrent les figures 6 et 7 par exemple, que pour assurer un meilleur guidage du vantail, un système de biellettes (6) peut être monté au niveau de la partie inférieure de ce dernier. Par exemple, le système de biellettes (6) est fixé sur l'un des bords du tableau de l'ouverture et monté avec capacité de coulissement sur un rail (7) qui apparaît à la partie inférieur du vantail (V). Dans la forme de réalisation des figures 10, 11, 12 et 13, le rail de coulissement (R) recevant le vantail (V) est assujetti à des chapes articulées (8). Par exemple, ces chapes (8) sont articulées en (8a) à l'intérieur de la section transversale d'un support en C (10) fixé sous le linteau, tandis que l'autre extrémité des chapes (8) est articulée en (8a) par l'intermédiaire d'éléments supports (9) au rail (R). Avantageusement, l'une des chapes (8) au moins est assujettie à un ressort ou autre organe élastique de rappel (0E) assurant ainsi deux positions stables. A noter que les deux chapes (8) sont maintenues en position arrière par une tige (T) pour éviter des coincements qui peuvent se produire lors du passage d'une ligne fictive selon laquelle tous les axes sont alignés. Selon cette forme de réalisation, en position de fermeture du vantail correspondant au positionnement du rail (R) à l'intérieur du tableau, les moyens d'accouplement et d'articulation (8) et (9) sont positionnés à l'intérieur de la section du support (10) qui fait office de cache (figure 12). Sous l'effet de pivotement des chapes (8) par rapport à l'axe (8a), l'ensemble du rail est dégagé du tableau de l'ouverture (figure 13). A noter que, dans les formes de réalisation illustrées aux figures 6, 7, 8 et 9, les différents systèmes de biellettes (4) peuvent également être assujettis à des ressorts de rappel. Dans ces différentes formes de réalisation, il apparaît qu'après avoir dégagé le rail de coulissement du tableau par l'un quelconque des moyens décrits et illustré, il est nécessaire de pouvoir le rallonger au fur et à mesure25 du coulissement du vantail à l'extérieur du tableau, afin de dégager d'une manière concomitante l'ouverture. Dans ce but, le rail peut présenter différents agencements parfaitement connus pour un homme du métier. Par exemple, comme le montre la figure 3, le rail de coulissement comprend un profilé support (11) assujetti, par l'intermédiaire d'un chariot (12), à un profilé fixe (13) et, par un autre chariot (14), à un profilé mobile (15). Le profilé fixe (13) est rendu solidaire des moyens de fixation et de déplacement préalablement décrits du vantail, tandis que le profilé mobile (15) est rendu solidaire dudit vantail. Dans une forme de réalisation en variante, selon les figures 14 à 21, le rail (R) est fixé à l'extérieur du tableau de l'ouverture, dans une position identique ou équivalente à celle connue par l'homme du métier selon l'état antérieur de la technique. Dans ce cas, le vantail (V) est assujetti à des moyens permettant, lorsque le vantail est positionné en regard de l'ouverture (figures 14 et 18), un premier pivotement à l'intérieur du tableau (figures 15 et 19), en position de butée, puis un deuxième pivotement libre (figures 16 et 20) et enfin un pivotement, en sens inverse, permettant le positionnement du vantail à l'intérieur du tableau de l'ouverture (figures 17 et 21). Ces moyens sont essentiellement constitués par un élément support (16) rendu solidaire de la partie supérieure du vantail (V) par un système de biellettes (17) accouplées à une barre de manoeuvre (18), elle-même accouplée à des chariots (19) coopérant avec le rail de coulissement et de guidage. Sans pour cela sortir du cadre de l'invention, le vantail (V) peut être fixé sur le rail de coulissement, d'une manière fixe ou avec capacité d'articulation. Dans le cas où le vantail est monté avec capacité d'articulation par rapport au rail, la partie inférieure dudit vantail peut coopérer avec des moyens d'entrebâillement en position basculée. Ces moyens d'entrebâillement, qui ne sont pas décrits et ne font pas partie de l'objet spécifique de l'invention, peuvent présenter différentes formes de réalisation parfaitement connues pour l'homme du métier. De même, quel que soit le mode de réalisation, différentes solutions peuvent être envisagées pour assurer, si nécessaire, le guidage de la partie basse du vantail depuis la position d'ouverture jusqu'à la position de fermeture, et inversement. Un exemple de réalisation est donné à titre indicatif nullement limitatif aux figures 22 à 25. Dans cette forme de réalisation, la partie basse du vantail (V) est articulée à une biellette coudée (20) elle-même articulée sur un support (21) à l'encontre d'un organe élastique (22). Le support (21) est fixé au niveau du tableau (T) de l'ouverture. Les avantages ressortent bien de la description
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Ce dispositif comprend des moyens de fixation et de déplacement aptes à positionner le vantail (V), d'une part, à l'intérieur du tableau (T) d'une ouverture (O), en position d'obturation de ladite ouverture (O) et, d'autre part, à l'extérieur du tableau de sorte que ledit vantail se trouve positionné sur l'un au moins des côtés de l'ouverture, à l'extérieur du tableau, en position de libération de ladite ouverture.
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1- Dispositif de montage coulissant d'au moins un vantail (V) par rapport à au moins un rail (R), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de fixation et de déplacement aptes à positionner le vantail (V), d'une part, à l'intérieur du tableau (T) d'une ouverture (0), en position d'obturation de ladite ouverture (0) et, d'autre part, à l'extérieur du tableau de sorte que ledit vantail se trouve positionné sur l'un au moins des côtés de l'ouverture, à l'extérieur du tableau, en position de libération de ladite ouverture. - 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le rail (R) est assujetti à des moyens de fixation et de déplacement aptes à le positionner, d'une part, à l'intérieur du tableau (T) de l'ouverture (0), de sorte que ledit vantail se trouve positionné à l'intérieur dudit tableau en position d'obturation de ladite ouverture (0) et, d'autre part, à l'extérieur du tableau de sorte que ledit vantail se trouve positionné sur l'un au moins des côtés de l'ouverture, à l'extérieur du tableau, en position de libération de ladite ouverture. -3- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le rail (R) présente des agencements pour être rallongé au fur et à mesure du coulissement du vantail (V) à l'extérieur du tableau (T). - 4- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation et de déplacement du rail (R) sont constitués par des éléments montés avec capacité de coulissement télescopique dans une direction perpendiculaire à celle du coulissement du vantail (V) par rapport au rail (R), depuis une position d'obturation de l'ouverture par le vantail jusqu'à une position de dégagement permettant ledit coulissement du vantail (V).- 5- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation et de déplacement du rail (R) sont constitués par des éléments montés avec capacité d'articulation pour être déployés depuis la position d'obturation de l'ouverture par le vantail (V) jusqu'à une position de dégagement permettant le coulissement dudit vantail (V). - 6- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les éléments sont constitués par des profilés de section transversale en U (1) fixés à l'intérieur du tableau de l'ouverture, lesdits profilés fixes (1) recevant avec capacité de coulissement télescopique, des fers supports (2) conformés pour assurer la fixation du rail de coulissement (R) du vantail (V). - 7- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les éléments sont constitués par des biellettes ou chapes articulées (4) ou (8) fixées, d'une part, à l'intérieur du tableau de l'ouverture et, d'autre part, au rail de coulissement du vantail. - 8- Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que les éléments sont fixés sous le linteau du tableau et les bords verticaux de ce dernier. 9-Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le rail de coulissement (R) du vantail (V) comprend un profilé support (11) assujetti par l'intermédiaire de chariots (12) et (14) à un profilé fixe (13) rendu solidaire des moyens de fixation et de déplacement et à un profilé mobile (15) rendu solidaire dudit vantail. 5-10- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les éléments sont conformés pour assurer un pivotement par rapport à un axe pivot pour permettre un effet d'oscillation dans un plan vertical, le rail étant fixé à l'extérieur de l'ouverture. -11- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le vantail est fixé sur le rail d'une manière fixe ou avec capacité d'articulation.
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E
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E05,E06
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E05D,E06B
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E05D 15,E06B 3
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E05D 15/10,E06B 3/46
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FR2902676
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A1
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SYSTEME DE TRI.
| 20,071,228 |
La présente invention concerne un d'objets plats et plus particulièrement un système de tri de plis postaux destiné à être utilisé dans les bureaux de poste pour faciliter le tri du courrier. Les plis postaux à distribuer arrivant dans les bureaux de poste sont classiquement soumis à une première opération, dite de tri général, consistant à classer les plis en une ou plusieurs passes pour former des lots correspondant aux tournées des facteurs. Chaque facteur effectue ensuite une opération dite de coupage consistant à trier les plis de sa tournée par voie ou portion de voie, puis une opération dite de piquage consistant à classer le courrier par numéro de voie dans l'ordre de distribution de sa tournée. Les systèmes de tri utilisés à ce jour comprennent classiquement un casier pour les opérations de tri général, comprenant des cases ou compartiments horizontaux dans lesquels les plis sont empilés à plat, et un casier pour les opérations de piquage et de coupage comprenant des cases ou compartiments verticaux dans lesquels les plis sont triés debout sur leur tranche. Les casiers sont généralement disposés sur une ou plusieurs tables en maintenant un plan de travail devant chaque casier. Ces systèmes de tri présentent généralement une certaine modularité permettant d'adapter leur volume et donc leur capacité de traitement au volume de courrier à traiter dans chaque bureau. Toutefois, l'encombrement au sol de ce type de système de tri demeure relativement important et leur implantation dans les bureaux de poste de faible superficie peut s'avérer difficile. Pour limiter les déplacements d'un casier à l'autre, les casiers seront idéalement placés l'un à côté de l'autre. Cette implantation sera dans certain cas impossible et les casiers pourront simplement être positionnés dos à dos ou dans des salles séparées. Le but de la présente invention est de proposer une solution visant à pallier les inconvénients précités, qui permette notamment de réduire l'encombrement au sol du système de tri d'objets plats, en particulier de plis postaux pour leur distribution. A cet effet, la présente invention a pour objet un système de tri d'objets plats, en particulier de plis postaux, comprenant un casier qui comporte des colonnes de cases superposées, chaque case étant formée d'une paroi arrière, une embase et deux parois latérales et pouvant recevoir une ou plusieurs parois de séparation afin de séparer l'intérieur de la case en compartiments verticaux destinés à recevoir des objets plats debout sur leur tranche, notamment lors d'opérations de piquage et/ou de coupage, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des tiroirs s'adaptant sur les embases de cases du casier, chaque tiroir d'une case comportant une tablette et étant déplaçable entre une position rétractée, dans laquelle sa tablette est positionnée sous l'embase de la case, entre les parois latérales de la case inférieure, et au dessus des éventuelles parois de séparation de cette dernière, et une position déployée dans laquelle sa tablette est disposée devant le casier pour recevoir des objets plats empilés à plat, notamment lors d'opérations de tri général. Selon l'invention, le système de tri comprend un casier avec des cases pouvant servir aux opérations de piquage et/ou de coupage, ce casier étant équipé de tiroirs, chaque tiroir formant en position déployée une case ouverte sur l'avant et l'arrière pouvant servir aux opérations de tri général. Une fois les opérations de tri général terminées, les plis empilés à plat dans les tiroirs sont triés dans les cases du casier. Après ces opérations de piquage et/ou coupage, les tiroirs peuvent être rentrés dans le casier dans leur position rétractée, les tablettes des tiroirs passant au dessus des parois de séparation des cases du casier, de sorte que les plis classés puissent être maintenus dans les compartiments verticaux des cases du casier jusqu'au décasage final en vue de leur distribution. Des plis peuvent également être classés directement par les facteurs dans les compartiments verticaux, les tiroirs en position rétractée, ces plis préalablement classés étant maintenus dans les compartiments verticaux lors d'une phase ultérieure de tri général d'autres plis avec les tiroirs en position déployée. Ce principe de cases pour le tri général venant se rétracter dans les cases du casier pour le piquage/coupage permet un gain de place important dans les bureaux de poste. Le système de tri selon l'invention permet en outre d'optimiser les opérations de tri, les plis triés après le tri général étant disposés juste devant les cases pour le piquage et/ou coupage, le classement dans ces dernières s'effectuant par la face arrière ouverte des tiroirs. Ainsi l'opérateur n'a plus à se déplacer d'un casier de tri général vers un casier de piquage/coupage. Selon une particularité, chaque tiroir comprend deux flancs latéraux s'étendant au-dessus de sa tablette, lesdits flancs latéraux étant munis d'encoches pour permettre le déplacement du tiroir sur une embase d'une case du casier entre ses deux positions. Selon un mode de réalisation, les tiroirs d'une colonne de cases sont formés par un caisson amovible, ledit caisson comprenant plusieurs étagères principales montées entre deux parois latérales munies de paires d'encoches débouchant sur les bords arrières des parois latérales, lesdites étagères constituant lesdites tablettes des tiroirs, lesdites parois latérales constituant lesdits flancs latéraux des tiroirs. Le caisson selon l'invention, de conception simple et robuste, forme ainsi un casier de tri général s'adaptant sur une colonne de cases du casier de piquage et/ou coupage. Après utilisation le caisson peut être poussé dans le casier, il n'y a donc pas de surface de rangement à prévoir. Avantageusement, ledit système de tri comprend au moins un caisson amovible pouvant s'adapter sur plusieurs colonnes de cases du casier. Le système de tri peut comprendre un caisson pour chaque colonne, ou un ou plusieurs caissons, inférieur au nombre de colonnes de cases, qui pourront être déplacés d'une colonne à l'autre Selon un mode de réalisation, les colonnes de cases du casier sont montées sur une table, chaque caisson amovible reposant par au moins une partie inferieure de ses parois latérales sur le plateau supérieur de la table lorsqu'il est en position déployée, ledit caisson amovible pouvant également reposer sur la table par ladite partie inférieure en position rétractée. Le caisson peut comprendre en outre une ou plusieurs étagères intermédiaires montées mobiles entre les parois latérales, chaque étagère intermédiaire étant déplaçable entre une position d'utilisation et une position rétractée dans laquelle ladite étagère est disposée directement sous une étagère principale, contre ou à faible distance de cette dernière, pour permettre le déplacement du caisson dans sa position rétractée, et une position d'utilisation dans laquelle ladite étagère est écartée de l'étagère principale supérieure. Ces étagères intermédiaires permettent de séparer horizontalement l'intérieur des cases de tri général du caisson en compartiments horizontaux. Avantageusement, chaque tiroir est équipé de moyens d'obturation aptes à obturer au moins partiellement les encoches dans la position déployée du tiroir, afin de garantir le maintien de plis empilés sur les étagères. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens d'obturation sont formés d'ailettes montées pivotantes sur les flancs latéraux des tiroirs, de préférence à l'intérieur des tiroirs, autour d'axes de pivotement disposés au-dessus des encoches, lesdites ailettes présentant un bord inférieur apte à coopérer avec les embases des cases pour faire pivoter automatiquement lesdites ailettes entre une position basse d'obturation des encoches et une position rétractée lors du déplacement du caisson entre sa position déployée et sa position rétractée. Les ailettes sont par exemple montées pivotantes à l'intérieur des tiroirs autour d'axes disposés du côté des bords arrières des tiroirs, chaque ailette comprenant un bord inférieur concave apte à venir contre l'embase d'une case et un bord d'extrémité venant à plat contre la tablette du tiroir dans la position d'obturation de l'ailette. Avantageusement, les embases des cases du casier sont équipées d'un rebord avant s'étendant vers le bas et servant de support d'information, la hauteur des encoches des tiroirs étant déterminée pour permettre le passage desdits rebords. Avantageusement, les cases du casier sont formées de boîtes modulaires comprenant chacune une embase, deux parois latérales et une paroi arrière, les boîtes étant empilées les unes sur les autres, l'embase d'une boîte sur les bords supérieurs des parois latérales de la boîte inférieure, la paroi arrière et l'embase étant munies de rangées de fentes pour le montage de parois de séparation en diverses positions. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un système de tri selon l'invention illustrant le caisson de tri général en position déployée ; - la figure 2 représente une vue analogue à la figure 1, illustrant le caisson en position rétractée ; - la figure 3 représente une vue agrandie en perspective de boîtes modulaires constituant des cases du casier des figures 1 et 2 ; - la figure 4 représente une vue en perspective agrandie du caisson des figures 1 et 2 ; et, - la figure 5 représente une vue en perspective d'un caisson selon une variante de réalisation. Le système de tri illustré sur les figures est plus particulièrement destiné aux bureaux de poste pour effectuer les opérations de tri général et les opérations de coupage et/ou piquage des plis postaux. Bien que conçu dans le cadre du tri postal, le système de tri peut être utilisé sur tout site où des objets plats de type courrier nécessitent un classement, notamment dans les collectivités telles que écoles et hôpitaux, ou les organismes de vente par correspondance par exemple. En référence à la figure 1, le système de tri comprend un casier Cl, dit de coupage/piquage, comprenant plusieurs colonnes 1 de cases 10 superposées, en particulier cinq colonnes juxtaposées, chaque colonne comprenant quatre cases. En référence à la figure 3, chaque case 10 comprend une embase horizontale 11, deux parois verticales latérales 12a, 12b et une paroi verticale arrière 13. A titre d'exemple, les cases d'une colonne sont formées à partir de boîtes modulaires superposées et assemblées les unes aux autres, chaque boîte comprenant deux parois latérales reliées entre elles par une paroi de fond et une tablette horizontale supérieure. Chaque case est ainsi formée par la paroi arrière et les parois latérales d'une première boîte, son embase étant formée par la tablette supérieure d'une seconde boîte disposée en dessous de la première boîte. La colonne est placée sur un socle 14 formant l'embase de la case inférieure de la colonne. Chaque case comprend des moyens permettant le montage en diverses positions de parois de séparation verticales 15 parallèlement aux parois latérales, afin de séparer verticalement l'intérieur de la case en compartiments verticaux 16. La paroi arrière 13 et l'embase 11 de chaque case comprennent par exemple chacune au moins une rangée de fentes 111, 131 pour la réception de pattes prévues sur le bord arrière et le bord inférieur des parois de séparation. Le pas minimal de montage entre deux parois de séparation sera par exemple de l'ordre de 10 mm. Les parois latérales, ainsi que les parois de séparation, présentent des bords avant de forme adaptée pour permettre un classement et retrait manuels aisés de plis. Les bords avant des parois latérales présentent ainsi une échancrure 121 de forme globalement concave et les parois de séparation 15 présentent un bord avant ayant un tronçon oblique 151 incliné vers le bas Chaque case est par ailleurs équipée d'un rebord avant ou porte étiquette 17 permettant d'indiquer le nom de la voie de distribution de la case et le numéro de la voie associé à chaque compartiment vertical 16 de la case. Ces rebords sont par exemple montés inclinables sur le bord avant des embases de manière à faciliter la lecture des indications en ajustant leur inclinaison en fonction de la hauteur de la case sur la colonne. Chaque case peut en outre permettre le montage de tablette horizontale 18 afin de séparer horizontalement l'intérieur de la case en compartiments horizontaux 19. Les tablettes seront par exemple montées entre des plaques verticales 20 assemblées aux parois latérales pour recouvrir les échancrures 121. Le casier de piquage/coupage peut comprendre sur une colonne quelques cases subdivisées en compartiments horizontaux 19, pour effectuer par exemple des opérations de piquage en plusieurs passes, pour classer les plis de points de distribution particuliers, ou pour y placer des plis incorrectement classer lors du tri général. Tel qu'illustré à la figure 1, les cinq colonnes sont alignées, bord à bord par les parois latérales des cases, sur le plateau supérieur 31 d'un bâti ou table 3. Les cinq colonnes sont disposées sur la partie arrière du plateau, de sorte que le plateau présente devant les cases une partie avant libre 310 servant de plan de travail. Les colonnes sont maintenues entre deux montants 32 solidaires du plateau et une traverse supérieure 33, cette dernière portant un système d'éclairage 34 permettant d'éclairer les cases et le plan de travail. La table comprend avantageusement un châssis 35 réglable en hauteur au moyen d'un système de tubes coulissant 36 actionnés par vérin 37. Le chariot est équipé de roues pivotantes 38 pour rendre le casier mobile, et de pieds 39 réglables en hauteur pour immobiliser le casier horizontalement. Selon l'invention, le système de tri comprend en outre des tiroirs constituant des cases pour le tri général, qui viennent s'adapter sur les cases du casier de piquage/coupage Cl. Dans le mode de réalisation illustré, les tiroirs sont formés par un caisson ou casier amovible C2, dit de tri général, venant s'adapter sur une colonne de cases. En référence à la figure 4, le caisson de tri général C2 comprend deux parois latérales 42a, 42b entre lesquelles sont montées des étagères horizontales principales 41. Le pas d'écartement entre les étagères correspond sensiblement à celui entre les embases 11 des cases d'une colonne du casier Cl. Les étagères s'étendent sensiblement des bords avants 421 aux bords arrières 422 des parois latérales. A chaque étagère est associée une paire d'encoches ou découpes 43, formées sur les parois latérales, une encoche sur chaque paroi latérale. Les encoches de chaque paire s'étendent parallèlement aux étagères 41 sur une grande partie de la largeur des parois latérales. Elles débouchent sur les bords arrières 422 des parois latérales, et leur fond 431 est disposé à distance des bords avants 421. Les bords inférieurs 432 des encoches d'une même paire sont disposés sensiblement selon la face supérieure d'une étagère 41. La hauteur des encoches, définie entre leur bord inférieur 432 et leur bord supérieur 433, est déterminée de sorte que l'embase d'une case 10 équipée d'un porte étiquette 17, puisse glisser dans une paire d'encoches lorsque le caisson de tri général est inséré dans une colonne. L'écartement entre les parois latérales 42a, 42b du caisson est déterminé pour permettre leur passage entre les parois latérales 12a, 12b des cases du casier Cl. La hauteur et le nombre d'étagères du caisson de tri général C2 sont fonction du nombre de case par colonne dans le casier de coupage/piquage Cl. Dans le présent mode de réalisation, le caisson comprend trois étagères 41 associées à trois paires d'encoches 43 dans lesquelles les embases des cases du casier peuvent glisser. Afin de rigidifier le caisson, les parois latérales sont en outre reliées par trois traverses 44 disposées le long du bord arrière des étagères 41, et par une traverse supérieure 45 fixée au coin supérieur arrière des parois latérales. Les parois latérales présentent un bord inférieur 423, sensiblement perpendiculaire à leur bord arrière 422, par lequel le caisson est destiné à venir contre l'embase de la case inférieure d'une colonne. Ce bord inférieur est muni vers l'avant d'une patte 46. Cette patte s'étend dans le prolongement du bord avant sur une hauteur correspondant sensiblement à l'épaisseur du socle 14 formant l'embase de la case inférieure d'une colonne, et présentant un bord d'extrémité 461 destiné à venir contre la partie avant libre 310 de la table. En référence à la figure 2, le caisson C2 peut venir s'encastrer sensiblement entièrement dans les cases 10 d'une colonne du casier Cl. Les parois latérales 42a, 42b du caisson viennent contre les parois latérales des cases. Les trois étagères viennent se positionner parallèlement sous les embases des trois cases supérieures de la colonne, lesdites embases étant insérées dans les encoches 43 du caisson. Le caisson repose par les bords inférieurs 423 des parois latérales sur l'embase de la case inférieure, et par ses pattes 46 sur la partie avant libre 310 du plateau supérieur de la table 3. Le bord supérieur des parois vient sous la tablette horizontale de la boîte modulaire formant la case supérieure de la colonne. Pour une visualisation plus claire du caisson, la figure 2 illustre le caisson dans une position partiellement rétractée. Dans sa position rétractée ou encastrée, les bords avants des embases équipées des portes-étiquettes sont disposés sensiblement contre le fond 431 des encoches, les bords arrières 422 du caisson venant éventuellement contre les parois arrières des cases 10. En utilisation, le caisson de tri général C2 peut être décalé manuellement vers la partie avant libre 310 de la table dans une position dite déployée illustrée à la figure 1. Dans cette position déployée, le caisson est maintenu en appui par le bord inférieur 423 de ses parois latérales sur l'embase de la case inférieure de la colonne. Chaque étagère du caisson définie avec les parois latérales 42a, 42b une case dite de tri général disposée devant une case 10 du casier de piquage/coupage. Le plateau supérieur 31 de la table forme avec les parois latérales une quatrième case de tri général. Une fois le tri effectué dans les cases de tri général, les plis P triés dans les cases de tri général peuvent être classés dans les compartiments verticaux 16 de la colonne de cases, en passant par le fond ouvert du caisson. Le caisson pourra être positionné en position déployée au niveau d'une autre colonne pour effectuer de nouvelles opérations de tri général. Afin de faciliter le positionnement et le retrait des plis sur les étagères du caisson, les bords avants des parois latérales présentent des échancrures 47 (figure 4), de forme générale concave. Pour la case de tri général définie par l'étagère supérieure du caisson, on prévoit un bord supérieur 424 avec une portion oblique inclinée vers le bas. Le caisson est avantageusement réalisé en matériau translucide afin de permettre la lecture des portes étiquettes à travers les étagères et les parois latérales lors de la phase de classement dans les compartiments verticaux. Après utilisation, le caisson C2 peut être repoussé dans le casier de piquage/coupage Cl dans sa position rétractée pour être rangé. Dans la position rétractée du caisson, les facteurs pourront classer directement des plis dans les compartiments verticaux. Ce classement antérieur de plis par les facteurs peut être laissé sur la place dans les compartiments verticaux lors de la phase de tri général avec le caisson en position déployée. Le pouvoir de classement du casier de piquage/coupage est peu diminué, les parois latérales du caisson occupant l'équivalent de deux compartiments verticaux par case 10. Le système de tri peut bien entendu comprendre un casier de piquage/coupage avec plusieurs caissons de tri général. Toutes les colonnes peuvent par exemple être équipées d'un caisson, à l'exception de la colonne de droite qui comprend des cases munies de tablettes horizontales interdisant le positionnement d'un caisson. Avantageusement, le système comprend des moyens de retenue afin de limiter le déploiement du caisson et éviter que ce dernier ne tombe. A titre d'exemple, la table présente un rebord avant servant de butée aux pattes 46 du caisson et/ou le caisson est relié à une colonne au moyen d'une ou plusieurs sangles. Avantageusement, le caisson est équipé de moyens de blocage en position déployée et de moyens de rappel élastique en position rétractée. A titre d'exemple, les sangles précitées sont élastiques pour permettre un retour automatique du caisson en position rétractée, un système de butée étant prévu pour bloquer le caisson en position déployée. Pour éviter que les plis empilés ne glissent des étagères 41 par les encoches, le caisson est équipé d'ailettes pivotantes venant obturer partiellement les encoches dans la position déployée du caisson, et se rétractant automatiquement lorsque le caisson est poussé dans sa position rétractée. En référence à la figure 4, les ailettes 48 sont montées pivotantes contre les parois latérales 42a, 42b, à l'intérieur du caisson autour d'axes de pivotement 481 disposés au dessus des encoches, du côté des bords arrières 422. Les ailettes reposent sensiblement à plat contre les étagères par leur bord d'extrémité 482. Lorsque le caisson est déplacé vers sa position rétractée, les embases des étagères, plus précisément leur porte-étiquette, viennent contre les bords inférieurs concaves des ailettes, et font pivoter les ailettes vers le haut. Dans une variante de réalisation illustrée à la figure 5, le caisson de tri général C3 comprend des étagères intermédiaires mobiles 50a-c permettant de séparer les cases de tri général en compartiments horizontaux. Chaque étagère intermédiaire est munie de paire de plots latéraux 51 coulissant dans les fentes verticales de guidage 49 formées sur les parois latérales 42a, 42b. Chaque étagère intermédiaire peut être bloquée dans une position haute rétractée sous une étagère principale 41 de manière à venir au dessus des parois de séparation des cases 10 lorsque le caisson est poussé dans sa position rétractée. Chaque étagère peut être amenée dans une position basse d'utilisation, pour séparer la case en compartiments horizontaux. Sur la figure 5, l'étagère intermédiaire supérieure référencée 50a est dans sa position haute rétractée, tandis que les deux autres étagères intermédiaires référencées 50b et 50c sont dans leur position basse d'utilisation. Le maintien d'une étagère intermédiaire en position haute rétractée est réalisé par des moyens de blocages (non représentés), par exemple formés par des écrous de type papillon venant se visser sur les plots latéraux, et/ou par des fentes de guidages présentant des portions supérieures de forme appropriée, dans lesquelles les plots viennent s'enclencher. Dans leur position d'utilisation, les plots des étagères viennent en butée contre l'extrémité inférieure des fentes. Les cases de tri peuvent être équipées d'une seule étagère intermédiaire, tel qu'illustré sur la figure 5, ou de plusieurs étagères intermédiaires coulissants dans les mêmes fentes. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention. Les colonnes de cases du casier peuvent être disposées sur une ou plusieurs tables selon diverses configurations, notamment en arc de cercle. Par ailleurs, les cases de tri général peuvent être formées de tiroirs séparés, montés amovible de manière indépendante sur les embases des cases du casier de piquage/coupage
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La présente invention concerne un système de tri d'objets plats en particulier de plis postaux comprenant un casier (C1) avec des colonnes de cases (10) superposées, chaque case étant formée d'une paroi arrière, une embase (11) et deux parois latérales (12a, 12b) et pouvant recevoir une ou plusieurs parois de séparation (15) afin de séparer l'intérieur de la case en compartiments verticaux destinés à recevoir des objets plats debout sur leur tranche, notamment lors d'opérations de piquage et/ou de coupage, et des tiroirs s'adaptant sur les embases de cases, chaque tiroir d'une case comportant une tablette (41) et étant déplaçable entre une position rétractée dans laquelle sa tablette est positionnée sous l'embase de la case, et une position déployée dans laquelle sa tablette est disposée devant le casier pour recevoir des objet plats (P) empilés à plat, notamment lors d'opérations de tri général.
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1. Système de tri d'objets plats, en particulier de plis postaux, comprenant un casier qui comporte des colonnes de cases superposées, chaque case étant formée d'une paroi arrière, une embase et deux parois latérales et pouvant recevoir une ou plusieurs parois de séparation afin de séparer l'intérieur de la case en compartiments verticaux destinés à recevoir des objets plats debout sur leur tranche, notamment lors d'opérations de piquage et/ou de coupage, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des tiroirs s'adaptant sur les embases (11) de cases (10) du casier (Cl), chaque tiroir d'une case comportant une tablette (41) et étant déplaçable entre une position rétractée dans laquelle sa tablette est positionnée sous l'embase de la case, entre les parois latérales (12a, 12b) de la case inférieure, et une position déployée dans laquelle sa tablette est disposée devant le casier pour recevoir des objets plats (P) empilés à plat, notamment lors d'opérations de tri général. 2. Système de tri selon la 1, caractérisé en ce que chaque tiroir comprend deux flancs latéraux s'étendant au-dessus de sa tablette, lesdits flancs latéraux étant munis d'encoches (43) pour permettre le déplacement du tiroir entre ses deux positions sur une embase (11) d'une case (10) du casier (Cl). 3. Système de tri selon la 2, caractérisé en ce que les tiroirs d'une colonne de cases sont formés par un caisson amovible, ledit caisson (C2, C3) comprenant plusieurs étagères principales (41) montées entre deux parois latérales (42a, 42b) munies de paires d'encoches (43) débouchant sur les bords arrières (422) des parois latérales, lesdites étagères constituant lesdites tablettes des tiroirs, lesdites parois latérales constituant lesdits flancs latéraux des tiroirs. 4. Système de tri selon la 3, caractérisé en ce que ledit système de tri comprend au moins un caisson amovible (C2, C3) pouvant s'adapter sur plusieurs colonnes de cases du casier. 5. Système de tri selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les colonnes de cases du casier (Cl) sont montées sur une table (3), chaque caisson amovible reposant par au moins une partie inferieure (46) de ses parois latérales sur le plateau supérieur (31) de la table lorsqu'il est en position déployée. 6. Système de tri selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que le caisson comprend une ou plusieurs étagères intermédiaires (50a-c) montées mobiles entre les parois latérales (42a, 42b), chaque étagère intermédiaire étant déplaçable entre une position d'utilisation et une position rétractée dans laquelle ladite étagère est disposée directement sous une étagère principale (41), contre ou à faible distance de cette dernière, pour permettre le déplacement du caisson dans sa position rétractée, et une position d'utilisation dans laquelle ladite étagère est écartée de l'étagère principale supérieure. 7. Système de tri selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que chaque tiroir est équipé de moyens d'obturation (48) aptes à obturer au moins partiellement les encoches (43) dans sa position déployée. 8. Système de tri selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moyens d'obturation sont formés d'ailettes (48) montées pivotantes sur les flancs latéraux des tiroirs, autour d'axes de pivotement (481) disposés au-dessus des encoches, lesdites ailettes présentant un bord inférieur apte à coopérer avec les embases (11) des cases (10) pour faire pivoter automatiquement lesdites ailettes entre une position basse d'obturation des encoches et une position rétractée lors du déplacement du caisson entre sa position déployée et sa position rétractée. 9. Système de tri selon l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que les embases des cases du casier sont équipées d'un rebord avant (17) s'étendant vers le bas et servant de support d'information, la hauteur des encoches (43) des tiroirs étant déterminée pour permettre le passage desdits rebords. 10. Système de tri selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les cases (10) du casier sont formées de boîtes modulaires comprenant chacune une embase, deux parois latérales et une paroi arrière, les boîtes étant empilées les unes sur les autres, l'embase d'une boîte sur les bords supérieurs des parois latérales de la boîte inférieure, la paroi arrière et l'embase étant munies de rangées de fentes (111, 131) pour le montage de parois de séparation (15) en diverses positions.
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B
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B07
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B07C
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B07C 7
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B07C 7/02
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FR2896958
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A1
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SUPPORT APPETENT A FORMULE AMELIOREE.
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L'invention concerne un support appétent permettant d'enrober une substance active destinée à un animal, en particulier pour les chiens, les chats, les chevaux, les porcs et les ruminants, ainsi que des procédés permettant la fabrication et l'utilisation dudit support. L'administration aux animaux de substances actives par voie orale, en particulier de médicaments, est souvent difficile du fait du mauvais goût de certaines de ces substances et du sens très développé de l'odorat et du goût de ces animaux. En cas de refus d'absorption, les chances de succès du traitement vétérinaire peuvent chuter dramatiquement. II existe donc un besoin pour un conditionnement des substances actives apte à déjouer la vigilance des animaux, en particulier des chiens, des chats, des chevaux, des porcs et des ruminants. On connaît de EP 1 562 549 un support appétent pour une substance active destinée à un animal, notamment pour un médicament. La matrice dudit support comporte au moins une surface collante suffisamment adhésive pour fixer la substance active par simple contact de la substance active avec la surface collante. Il est suggéré d'utiliser une matrice neutre , c'est-à-dire ne présentant sensiblement aucun goût, de manière qu'une même matrice puisse servir à différent types d'animaux. Cependant aucun mode de réalisation d'un tel support n'est décrit. Il existe donc un besoin pour un support appétent, permettant d'envelopper une substance active, et convenant à différents types d'animaux, en particulier les chiens et les chats, ainsi qu'un procédé de fabrication dudit support. Le but de la présente invention est de fournir un tel support. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'un support appétent destiné à enrober, au moins partiellement, une substance active initialement indépendante du support, remarquable en ce qu'il comporte en pourcentage massique, sur la base de la masse totale du support, de 3% à 50% de sirop de glucose, l'équivalent en dextrose (DE) du sirop de glucose étant compris entre 5 et 60, de préférence compris entre 5 et 40 et de préférence entre 5 et 15. Par substance active initialement indépendante , il faut comprendre que le support tel que fabriqué ne contient pas la substance active. Par substance active il faut comprendre toute substance pouvant avoir un effet de soin, au sens médical et/ou cosmétique et/ou alimentaire, préparée par exemple, sous forme de comprimés, de tablettes, de gélules, de pilules, ou de poudres. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, l'utilisation d'un sirop de glucose avec un tel équivalent en dextrose et dans de telle quantité permet de fabriquer une matrice acceptée à la fois par les chats et les chiens. Sauf indication contraire, tous les pourcentages sont des pourcentages massiques, sur la base de la masse totale du support. De préférence, le support présente encore une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes : Le support comporte un humectant, choisi parmi des alcools ou un mélange de ceux-ci, de préférence parmi le propylène glycol, le glycérol, le sorbitol ou un mélange de ceux-ci. Une quantité d'un mélange de propylène glycol et de glycérol supérieure ou égale à 3% et/ou inférieure ou égale à 15% est préférable, la quantité en propylène glycol étant de préférence supérieure ou égale à 3%, de préférence à 5%, et/ou inférieure ou égale à 15%, de préférence à 10%, la quantité en glycérol étant de préférence supérieure ou égale à 5%, de préférence à 9%, et/ou inférieure ou égale à 20%, de préférence à 15%. Une quantité de sorbitol supérieure ou égale à 3%, de préférence à 5%, et/ou inférieure ou égale à 15%, de préférence à 10%, est également préférable. De préférence encore, le support comporte une quantité de lécithine supérieure ou égale à 1%, de préférence à 3%, et/ou inférieure ou égale à 15%, de préférence à 8%. Avantageusement, ces caractéristiques permettent d'obtenir une activité en eau (Aw) du support inférieure à 0,75 et une durée de conservation atteignant environ 18 mois. Le support comporte une quantité de protéines d'origine animale, choisies de préférence dans le groupe formé par les farines de volailles, de porc, de poisson et de leurs mélanges, de préférence supérieure ou égale à 5%, de préférence à 30%, et/ou inférieure ou égale à 90%, de préférence à 50%. Le support comporte une quantité d'amidon modifié, de préférence d'amidon de riz modifié, de préférence de l'AXFGP qui est de l'amidon de riz préalablement hydrolysé, de préférence supérieure ou égale à 4%, et/ou inférieure ou égale à 90%, de préférence à 50%, de préférence encore à 20%. - Le support comporte une quantité de matières grasses, de préférence choisies parmi des huiles, des graisses, des émulsifiants ou un mélange de ceux-ci. Une quantité d'huile, de préférence choisies parmi les huiles végétales, en particulier les huiles de colza et/ou de tournesol, supérieure ou égale à 0,01 %, de préférence à 1%, et/ou inférieure à 10%, de préférence à 5%, est souhaitable. Une quantité de graisse, de préférence d'origine animale, en particulier des graisses de canard et/ou de porc, supérieure ou égale à 0,01%, et/ou inférieure à 10%, de préférence à 2%, est souhaitable. Une quantité d'émulsifiant supérieure ou égale à 0,01%, et/ou inférieure à 10%, de préférence à 1%, est encore souhaitable, l'émulsifiant préféré étant le 2901 commercialisé par la société Brenntag N.V.. - Le support comporte des conservateurs, constitués de préférence de BHA (HydroxyAnisole butylé) et/ou de galate de propyle et/ou d'acide citrique et/ou d'acide lactique et/ou d'acide propénoïque et/ou d'acide sorbique et/ou d'acide phosphorique. Une quantité totale de conservateurs, supérieure ou égale à 0,01%, et/ou inférieure ou égale à 10%, de préférence à 3% est préférée. Les conservateurs préférés sont choisis parmi le ThermoxTM, le Pet SAVORO, le sorbate ou un mélange de ceux-ci. Une quantité de ThermoxTM supérieure ou égale à 0,01 %, et/ou inférieure ou égale à 2%, de préférence à 1%, est souhaitable. Une quantité de Pet SAVORO, supérieure ou égale à 0,5%, de préférence à 0,7%, et/ou inférieure à 5%, de préférence à 2%, est également souhaitable. Une quantité de sorbate, de préférence de sorbate de potassium, supérieure ou égale à 0,01 %, de préférence à 0,1 %, et/ou inférieure à 5% de préférence à 1,5%, est encore souhaitable. - Le support comporte une quantité d'un exhausteur d'appétence, de préférence spécifique au type d'animal auquel est destiné le support et choisi parmi les produits de type Superpremium, de préférence à base de foie de porc, de préférence encore les exhausteurs 8P pour les chiens et 9P ou 9M pour les chats commercialisés par SDF Diana, supérieure ou égale à 1%, de préférence à 2% et/ou inférieure ou égale à 15%, de préférence à 10%, de préférence à 6%. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un support appétent destiné à faciliter l'ingestion, par un animal, d'une substance active, ce procédé comportant une étape dans laquelle on mélange différents constituants et étant remarquable en ce que lesdits constituants et leurs quantités sont déterminés de manière à obtenir un support selon l'invention. L'invention concerne finalement un procédé de conditionnement d'une substance active au sein d'un support, ladite substance active étant initialement indépendante dudit support et de préférence sous forme de pilule, tablette, gélule, comprimé ou encore de poudre, dans lequel l'utilisateur enrobe au moins partiellement ladite substance active dans ledit support, ce procédé est remarquable en ce que le support est conforme à l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel : la figure 1 représente une vue en coupe transversale d'un support selon l'invention, -la figure 2 représente une vue en coupe transversale du support représenté sur la figure 1, après enrobage d'un comprimé par le support. Sur les différentes figures, des références identiques ont été utilisées pour désigner des objets identiques ou analogues. La figure 1 représente un support 1 comportant une matrice 3 recouverte au moins en partie d'une couche 5 en un matériau appétent ou exhausteur d'appétence . Le support 1 est fourni sous la forme d'un cube sensiblement homogène que l'utilisateur déchire en deux morceaux 20 et 22. Sur la figure 1, le support 1 est représenté dans un état intermédiaire entre son état initial sensiblement cubique et son état déchiré en deux morceaux 20 et 22. La matrice 3 comporte, dans cet état intermédiaire, deux extrémités 23 et 23' reliées par une base commune 23". La matrice 3, une fois déchirée expose une surface de contact 27 formée des surfaces 29 et 28 des morceaux 20 et 22, respectivement, délimitant la déchirure. Avantageusement, la couche 5 d'exhausteur d'appétence et la forme massive du cube protègent la matrice 3 du dessèchement. La durée de vie du support 1 en est augmentée. La matrice 3 est de préférence une matière à déformation plastique, c'est-à-dire qu'elle conserve sensiblement la forme qui lui est donnée. La composition de matrice 3 est comme décrite précédemment. Une composition préférée entre toutes du support 1 est la suivante, avec en pourcentage massique, sur la base de la masse totale du support : entre 41,5% et 42, 5% de farine de volailles, de préférence environ 41,9% ; entre 4% et 5% d'un exhausteur d'appétence, de préférence du type Superpremium commercialisé par SDF Diana, de préférence environ 4,5% ; entre 5,3% et 6,3% d'amidon de riz hydrolysé, de préférence du type AXFGP, de préférence environ 5,8% ; entre 0% et 1% de chlorure de sodium, de préférence environ 0,7% ; entre 0,01% et 1% de sorbate, de préférence environ 0,7% ; entre 0,01% et 0,1% de ThermoxTM, de préférence environ 0,08% ; entre 11% et 12% de glycérol, de préférence environ 11,5% ; entre 7% et 8% de propylène glycol ou de sorbitol, de préférence environ 7,7% ; entre 5,5% et 6,5% de sirop de glucose avec un équivalent en dextrose (D.E.) compris entre 8 et 22, de préférence environ 5,8% de sirop de glucose avec un équivalent en dextrose (D.E.) d'environ 20 ; entre 2% et 3% d'huile, de préférence de tournesol et/ou de colza, de préférence environ 2,6% ; entre 0,01 % et 1% de graisses, de préférence de canard et/ou de porc, de préférence environ 0,6% ; entre 0,6 et 1,6% de Pet SAVOR , de préférence environ 1,2% ; entre 5,2% et 6,2% de lécithine, de préférence de soja, de préférence environ 5,7% ; entre 10,3% et 11,3% d'eau, de préférence environ 10,8% ; entre 0,01% et 1% d'émulsifiant, de préférence environ 0,4%. De manière surprenante, cette matrice est bien acceptée à la fois par les chiens et par les chats. Elle est plastique et présente un caractère collant qui permet une agrégation des morceaux 20 et 22 par simple pression à la main. Le caractère collant permet la fixation du comprimé 9. L'exhausteur d'appétence, de préférence le SuperpremiumTM, peut être présente à la surface de la matrice 3 sous forme d'une couche 5 ou bien être contenu directement au sein de la matrice 3. Un procédé préféré de fabrication d'un support selon l'invention comporte les différentes étapes suivantes : a) mélange des constituants se présentant sous forme de poudres, en particulier du sirop de glucose lorsque celui-ci est sous forme de poudre (s'il est sous forme liquide il sera alors incorporé à l'étape b)), et/ou des protéines d'origine animale et/ou de l'amidon et/ou du sorbate et/ou du ThermoxTM et/ou du sel, de façon à obtenir une poudre homogène, b) mélange des composés liquides et/ou pâteux, en particulier d'un humectant et/ou des matières grasses, et/ou d'un conservateur et/ou de la lécithine et/ ou de l'eau, avec ladite poudre homogène, c) repos à froid, dans des conditions bien connues de l'homme du métier pour faciliter le passage en machine, suivi d'une extrusion toujours à froid, en particulier au moyen d'un extrudeur mono vis de type machine à pâtes ou poussoir, de manière à obtenir une matrice, d) optionnellement dépôt de l'exhausteur d'appétence sur cette matrice, de manière à former une couche continue ou, de préférence discontinue. Il existe dans ce dernier cas des zones de la matrice non couvertes par l'exhausteur de manière à permettre une manipulation du support sans contact des doigts avec l'exhausteur de goût. Ce dernier peut en effet dégager une odeur désagréable pour l'homme. Le support obtenu peut alors être emballé, de préférence sous forme de cubes emballés individuellement, afin de limiter leur dessèchement et faciliter leur manipulation. Le support recouvert de l'exhausteur d'appétence peut être préalablement fendu, percé, ou rainuré de manière à prédéfinir les futures surfaces de contact avec la substance active. L'exhausteur d'appétence utilisé à l'étape d) est de préférence spécifique à l'animal auquel le support est destiné. Cependant, selon l'invention, aux étapes a) et b), on choisit une proportion entre 3% et 50 % de syrop de glucose avec une DE comprise entre 5 et 60, de manière à obtenir en fin d'étape c) une matrice convenant à la fois aux chats et aux chiens. Les coûts de production en sont avantageusement réduits. L'exhausteur d'appétence peut être introduit pendant les étapes a) ou/et b), l'ensemble des autres constituants étant acceptés par les chats et les chiens, les coûts de fabrication restent avantageusement réduits. On notera également que le procédé de fabrication du support selon l'invention permet de s'affranchir de toute étape de cuisson lors de la fabrication. De préférence, le procédé de fabrication selon l'invention ne contient pas d'étape de cuisson entre les étapes a) et d) incluses. Les différentes étapes ainsi que l'ordre dans lequel elles sont décrites sont fournis à titre d'exemple illustratif et non limitatif. En particulier, on peut imaginer que les étapes a) et b) soient inversées. De même on peut très bien imaginer que l'exhausteur d'appétence soit introduit au sein de la matrice au cours d'une des étapes a) ou b). Pour conditionner un comprimé 9 au moyen d'un support selon l'invention tel que celui représenté sur la figure 1, un utilisateur peut procéder de la manière suivante. L'utilisateur déchire le support 1 en deux morceaux 20 et 22. En ouvrant la matrice, l'utilisateur expose les surfaces 28 et 29. Il positionne ensuite le comprimé 9 sur une des surfaces 28 et 29, et dispose les morceaux 20 et 22 du support 1 déchiré de manière que les surfaces 28 et 29 soient sensiblement l'une en face de l'autre. II exerce alors une action de manière à presser l'un contre l'autre ces morceaux de façon à les agréger. Il est aussi possible de déformer la matrice à la main pour augmenter la surface de contact entre le comprimé 9 et les surfaces de contact 28 et 29. De préférence, la surface de contact couvre sensiblement toute la surface extérieure du comprimé 9 de manière à englober ce dernier. Les surfaces 28 et 29 du support selon l'invention sont telles qu'après qu'elles ont été pressées l'une contre l'autre, elles ne se détachent plus spontanément l'une de l'autre. Par spontanément , on entend sous le seul effet de l'élasticité de la matrice , c'est-à-dire sans intervention de l'utilisateur. De préférence, la déchirure est suffisamment large pour permettre l'insertion complète du comprimé 9. Avantageusement, le support 1 selon l'invention permet ainsi d'encapsuler, d'enrober ou d'englober totalement le comprimé 9 après reconstitution du cube initial. Aucune odeur répulsive ou aucun goût désagréable ne peut donc plus se dégager du comprimé 9 inséré dans le support 1. Comme cela apparaît clairement, le conditionnement d'une substance active au moyen d'un support selon l'invention est très simple et peut être mis en oeuvre extemporanément, à l'unité, par le particulier lui-même. Il ne nécessite aucun appareillage. Avantageusement, le même procédé de conditionnement et les mêmes supports 1 peuvent être utilisés pour des substances actives de formes très différentes. Avantageusement, l'utilisateur peut conditionner plusieurs substances actives, se présentant éventuellement sous des formes différentes (gélule, comprimé, tablette, poudre etc.) au moyen d'un même support 1. L'efficacité d'un support selon l'invention à déjouer la vigilance des animaux a été testée pour des chiens et des chats. Les supports testés ont la composition suivante : entre 41% et 42% de farine de volailles ; entre 4,5% d'exhausteur d'appétence de type Superpremium; environ 5,8% d'AXFGP ; environ 0,64% de chlorure de sodium ; environ 0,64% de sorbate ; environ 0,07% de ThermoxTM ; environ 11,5% de glycérol ; environ 7,67% de propylène glycol ; entre 5,7% et 5,85% de sirop de glucose avec un équivalent en dextrose (D.E.) de 20 ; environ 2,57% d'un mélange d'huile, de graisses et de l'émulsifiant 2901 de Brenntag ; environ 1,24% de Pet SAVOR ; environ 5,76% de lécithine de soja ; environ 10,8% d'eau ; L'exhausteur d'appétence est non seulement inclus dans le mélange des poudres mais aussi déposé à l'extérieur de la matrice 3 de façon à former une couche 5 autour du support 1. Le support est alors non collant, y compris après déchirement en plusieurs morceaux. En outre, la périphérie du support est particulièrement appétente, ce qui est particulièrement avantageux quand l'animal vient renifler le support. Les tests sont menés dans les mêmes conditions pour les chiens et pour les chats. On présente deux fois par jour pendant 5 jours à l'animal un comprimé enrobé dans le support. A chaque prise, l'animal peut soit ne manger ni le support ni le comprimé, soit manger le support mais recracher le comprimé soit manger le support et le comprimé. Par la suite, les échecs du support représentent le pourcentage des cas où le support est mangé mais le comprimé recraché, de manière similaire l'efficacité correspond au pourcentage de cas où le support et le comprimé sont mangés. Les résultats des tests sont résumés dans le tableau 1 suivant : TABLEAU 1 0/0 % pour un chat pour un chien Echecs du support 2,5 % 9,5 % Efficacité 90 % 80 % Comme on peut le constater, l'invention fournit un support très efficace, à la fois pour les chiens et pour les chats. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté fourni à titre d'exemple illustratif et non limitatif. En particulier la forme et la taille de la matrice, la présence et la nature de l'exhausteur d'appétence, la présence d'une fente, d'une rainure, d'une incision, d'un trou, ou d'une saignée sont optionnelles
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Support appétent destiné à enrober, au moins partiellement, une substance active initialement indépendante du support.Le support selon l'invention est remarquable en ce qu'il comporte en pourcentage massique, sur la base de la masse totale du support, de 3% à 50% de sirop de glucose, l'équivalent en dextrose (DE) du sirop de glucose étant compris entre 5 et 60.
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1. Support appétent destiné à enrober, au moins partiellement, une substance active initialement indépendante du support, caractérisé en ce qu'il comporte en pourcentage massique, sur la base de la masse totale du support, de 3% à 50% de sirop de glucose, l'équivalent en dextrose (DE) du sirop de glucose étant compris entre 5 et 60. 2. Support selon la 1, caractérisé en ce que l'équivalent en dextrose (DE) du sirop de glucose est supérieur à 15 et/ou inférieur à 40. 3. Support selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le pourcentage massique sur la base de la masse totale du support, du sirop de glucose est supérieur à 5% et/ou inférieur à 10%. 4. Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un humectant, choisi parmi des alcools ou un mélange de ceux-ci. 5. Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en pourcentage massique, sur la base de la masse totale du support, de 3% à 15% de sorbitol. 6. Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en pourcentage massique sur la base de la masse totale du support : - entre 3% et 15% d'un mélange de propylène glycol et de glycérol, les teneurs en propylène glycol et en glycérol étant comprises entre 3% et 15% et 5% à 20 % respectivement, - entre 1% et 15 % de lécithine, - moins de 15% d'un exhausteur d'appétence. 7. Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en pourcentage massique sur la base de la masse totale du support : - de 5% à 90 % de protéines d'origine animale, -de 4% à 90 % d'amidon, - de moins de 10 % de matières grasses,- de 0,01% à 10% d'au moins un conservateur. 8. Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un mélange de conservateurs comportant en pourcentages massiques, sur la base de la masse totale du support, de 0, 01 % à 2% de ThermoxTM et de 0,5% à 5 % de Pet SAVORO. 9. Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des protéines d'origine animale choisies dans le groupe formé par les farines de volailles, de porc, de poisson et de leurs mélanges et/ou de l'amidon de riz et/ou un exhausteur d'appétence choisi parmi les produits Superpremium Tm. 10. Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en pourcentages massiques, sur la base de la masse totale du support : - entre 41,5% et 42,5% de farines de volailles, - entre 4% et 5 % d'un exhausteur d'appétence de type Superpremium, - entre 5,3% et 6,3% d'amidon de riz hydrolysé, - entre 0% et 1% de sel, entre 0,01% et 1% de sorbate, - entre 0,01% et 0,1 % de ThermoxTM - entre 11 % et 12% de glycérol, - entre 7% et 8% de propylène glycol, - entre 5,5% et 6,5% de sirop de glucose avec un équivalent en dextrose (D.E.) compris entre 18 et 22, - entre 2% et 3% d'huile, - entre 0,01% et 1% de graisses, - entre 0,6% et 1,6% de Pet SAVOR . - entre 5,2% et 6,2% de lécithine, - entre 10,3% et 11,3% d'eau, - entre 0,01% et 1% d'émulsifiant. 25 30
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A
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A23,A01,A61
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A23K,A01N,A61J,A61K
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A23K 1,A01N 25,A61J 3,A61K 9
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A23K 1/18,A01N 25/24,A61J 3/07,A61K 9/00
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FR2887830
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A1
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FIXATION D'UN MECANISME D'ENTRAINEMENT D'UN DISPOSITIF D'ESSUYAGE SUR UN ELEMENT DE STRUCTURE DE CAISSE
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La présente invention porte sur des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse. L'invention s'applique plus particulièrement dans le domaine de l'essuyage de la vitre arrière d'un véhicule automobile où un mécanisme to d'entraînement, sous la forme d'une platine support, comportant un arbre d'entraînement d'un bras d'essuyage, est fixé sur la face interne de l'élément de structure de caisse disposé globalement verticalement à l'arrière du véhicule automobile. Par ailleurs, de manière courante, les véhicules automobiles présentent généralement un ouvrant arrière avec un évidement dans lequel s'insère partiellement la vitre arrière. La platine support du mécanisme d'entraînement comporte généralement plusieurs pattes de fixation pour permettre la fixation du mécanisme sur la face interne de l'élément de structure de caisse. De manière courante, cette fixation de la platine support sur la face interne est réalisée par un système vis-écrou (JP 2004/210157). Toutefois, cette opération de montage est relativement complexe à réaliser, consommatrice de temps et nécessite des pièces supplémentaires utilisant des outils spécifiques de mise en place, par exemple des visseuses ou riveteuses. Il existe également des moyens de fixation par rotation, clipsage ou emboîtement, mais ceux-ci présentent un risque de démontage spontané à l'usage dû aux chocs et aux vibrations. Il serait donc particulièrement avantageux de réaliser des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement permettant une fixation facilitée, rapide, entraînant des coûts peu élevés aussi bien en main d'oeuvre qu'en matériaux et ne pouvant pas se démonter de manière spontanée. io Selon un premier mode de réalisation de l'invention, celle-ci porte sur des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, le mécanisme d'entraînement présentant une platine support portant au moins un arbre is d'entraînement d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme comprenant au moins deux bras radiaux dont l'extrémité libre présente des moyens de fixation du bras radial sur l'élément de structure de caisse, les moyens de fixation étant aptes à coopérer avec au moins un orifice prévu sur l'élément de structure de caisse, les moyens de fixation étant caractérisés en ce que les moyens de fixation du bras radial sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon, au moins l'un des corps cylindriques de type bouchon présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement du corps cylindrique de type bouchon de l'orifice dans lequel le corps cylindrique de type bouchon est partiellement inséré, les moyens de verrouillage se présentant sous la forme d'un élément secondaire relié au corps cylindrique de type bouchon par l'intermédiaire d'un pont de matière, l'élément secondaire étant apte à s'insérer partiellement dans un orifice secondaire prévu dans l'élément de structure de caisse, l'élément secondaire étant déverrouillé de la position de verrouillage par application de forces transversales puis longitudinales, par rapport à l'axe longitudinal l'élément secondaire se présentant sous la forme d'un élément sensiblement parallélépipédique et présentant sur son extrémité libre des moyens aptes à exercer des forces de retenue sur la face externe de l'élément de structure de caisse une fois l'élément secondaire inséré dans l'orifice secondaire, lesdits moyens aptes à exercer une force de retenue sur la face externe de l'élément de structure de caisse étant constitués d'au moins une patte prévue sur l'extrémité libre de l'élément secondaire, l'extrémité libre de ladite au moins une patte étant apte à prendre appui contre la surface extérieure de l'élément de io structure de caisse, ladite au moins une patte étant prévue inclinée par rapport à l'axe longitudinal défini par le corps cylindrique de type bouchon. Selon un second mode de réalisation de l'invention, celle-ci porte sur des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement d'un dispositif is d'essuyage sur un élément de structure de caisse s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, le mécanisme d'entraînement présentant une platine support portant au moins un arbre d'entraînement d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme comprenant au moins deux bras radiaux dont l'extrémité libre présente des moyens de fixation du bras radial sur l'élément de structure de caisse, les moyens de fixation étant aptes à coopérer avec au moins un orifice prévu sur l'élément de structure de caisse, caractérisés en ce que les moyens de fixation du bras radial sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon, au moins l'un des corps cylindriques présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement du corps cylindrique de type bouchon de l'orifice dans lequel le corps cylindrique de type bouchon est partiellement inséré, les moyens de verrouillage étant aptes à exercer une force de verrouillage principalement transversale par rapport à l'axe longitudinal du corps cylindrique de type bouchon, les moyens de verrouillage étant constitués d'une languette présentant un orifice interne apte à coopérer avec une dent prévue sur la surface interne de l'élément de structure de caisse, ladite languette étant une extension de matière du corps cylindrique de type bouchon. De manière avantageuse, l'orifice est de forme carré et la dent est prévue inclinée par rapport à la surface planaire de l'élément de structure de caisse. Selon un autre mode de réalisation l'invention porte sur des moyens de io fixation d'un mécanisme d'entraînement d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, le mécanisme d'entraînement présentant une platine support portant au moins un arbre d'entraînement d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme comprenant au moins deux bras radiaux dont l'extrémité libre présente des moyens de fixation du bras radial sur l'élément de structure de caisse, les moyens de fixation étant aptes à coopérer avec au moins un orifice prévu sur l'élément de structure de caisse, caractérisés en ce que les moyens de fixation du bras radial sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon, ledit au moins un orifice étant constitué d'une boucle principale et d'une boucle secondaire, ledit au moins un orifice présentant des moyens de blocage du corps cylindrique de type bouchon dans la boucle secondaire de l'orifice. Selon une première forme de réalisation avantageuse, les moyens de blocage se présentent sous la forme d'une paire de dents prévues sur la circonférence de la boucle principale, les dents étant inclinées par rapport à la surface planaire définie par la surface de l'élément de structure de caisse, avantageusement d'un angle inférieur à 45 et elles sont réalisées à partir de la formation d'une fente à travers l'élément de structure de caisse et du pliage par soulèvement d'une partie de la carrosserie de l'élément de structure de caisse ainsi fendu; le corps cylindrique de type bouchon étant apte à glisser sur les dents, après son insertion partielle dans la boucle principale, pour être bloqué dans la boucle secondaire. Selon une seconde forme de réalisation avantageuse, les moyens de blocage du corps cylindrique de type bouchon dans la boucle secondaire sont constitués d'une paire d'élévations, sensiblement biplanaires, et disposée sur la circonférence de la boucle principale. i0 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, celle-ci porte sur des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, le mécanisme d'entraînement présentant une platine support portant au moins un arbre d'entraînement d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme comprenant au moins deux bras radiaux dont l'extrémité libre présente des moyens de fixation du bras radial sur l'élément de structure de caisse, les moyens de fixation étant aptes à coopérer avec au moins un orifice prévu sur l'élément de structure de caisse, caractérisés en ce que les moyens de fixation du bras radial sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon, au moins l'un des corps cylindriques présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement du corps cylindrique de type bouchon de l'orifice dans lequel le corps cylindrique de type bouchon est partiellement inséré, les moyens de verrouillage étant insérables dans le corps cylindrique de type bouchon. Avantageusement, le corps cylindrique de type bouchon est partiellement insérable dans des orifices prévus sur la face interne de l'élément de 30 structure de caisse, les orifices se présentent sous la forme d'au moins deux boucles de diamètres différents, le corps cylindrique de type bouchon étant partiellement insérable dans une première boucle des orifices et blocable dans une seconde boucle des orifices après insertion partielle dans la première boucle des orifices, ledit corps cylindrique de type bouchon présentant des moyens de verrouillage étant composé d'une partie circulaire supérieure, d'une partie circulaire intermédiaire et d'une partie inférieure sous la forme générale d'une pyramide tronquée à base circulaire, un orifice étant prévu traversant le corps cylindrique de type bouchon présentant les moyens de verrouillage, lesdits moyens de io verrouillage se présentant sous la forme d'un téton insérable dans l'orifice prévu traversant le corps cylindrique de type bouchon. De manière supplémentaire et avantageuse, la boucle secondaire présente un décrochement de matière sur sa périphérie, le téton étant is apte à coopérer avec le décrochement une fois le corps cylindrique de type bouchon bloqué dans la boucle secondaire et le téton inséré dans l'orifice, le corps cylindrique de type bouchon étant ainsi inamovible de la boucle secondaire. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, celle-ci porte sur des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, le mécanisme d'entraînement présentant une platine support portant au moins un arbre d'entraînement d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme comprenant au moins deux bras radiaux dont l'extrémité libre présente des moyens de fixation du bras radial sur l'élément de structure de caisse, les moyens de fixation étant aptes à coopérer avec au moins un orifice prévu sur l'élément de structure de caisse, caractérisés en ce que les moyens de fixation du bras radial sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon, au moins l'un des corps cylindriques de type bouchon présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement du corps cylindrique de type bouchon de l'orifice dans lequel le corps cylindrique de type bouchon est partiellement inséré, les moyens de verrouillage se présentant sous la forme d'un corps secondaire relié au corps cylindrique de type bouchon par l'intermédiaire d'un pont de matière, le corps secondaire étant déformable d'une position insérable dans un orifice secondaire à une position de verrouillage dans l'orifice secondaire, un élément pivotant inséré dans le corps secondaire io étant apte à déformer ledit corps secondaire, une patte de saisie étant prévue sur l'élément pivotant, l'orifice secondaire étant avantageusement sensiblement ovoïdal. Selon un dernier mode de réalisation, l'invention porte sur des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, le mécanisme d'entraînement présentant une platine support portant au moins un arbre d'entraînement d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme comprenant au moins deux bras radiaux dont l'extrémité libre présente des moyens de fixation du bras radial sur l'élément de structure de caisse, les moyens de fixation étant aptes à coopérer avec au moins un orifice prévu sur l'élément de structure de caisse, caractérisés en ce que les moyens de fixation du bras radial sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon, ledit au moins un orifice étant constitué d'une boucle principale et d'une boucle secondaire, des moyens de verrouillage du corps cylindrique de type bouchon étant prévus insérables dans la boucle principale une fois le corps cylindrique de type bouchon logé dans la boucle secondaire, les moyens de verrouillage étant composés d'un élément longitudinal présentant à chacune de ses extrémités un élément transversal courbe. La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples 5 uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de la présente invention et à partir des figures ci-jointes dans lesquelles: La figure 1 représente une vue en perspective des moyens de fixation selon l'art antérieur d'un mécanisme d'entraînement d'un io dispositif d'essuyage présentant deux bras radiaux de fixation sur la face interne d'un élément de structure de caisse; - La figure 2 est une vue partielle en perspective des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement selon l'invention; - La figure 3 est une vue en perspective de trois-quarts d'une première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial du mécanisme d'entraînement; - La figure 4 est une vue latérale de la première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial; - La figure 5 est une vue latérale d'une seconde forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial selon l'invention; - La figure 6 est une vue partielle frontale des orifices prévus sur l'élément de structure de caisse aptes à coopérer avec les première et seconde formes de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial; - La figure 7 est une vue partielle en perspective d'un mode de réalisation alternatif des orifices aptes à coopérer avec les secondes formes de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial; - La figure 8 est une vue partielle des orifices partiellement 30 représentés dans la figure 7; - La figure 9 est une vue partielle des orifices prévus sur l'élément de structure de caisse aptes à coopérer avec une troisième forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial selon l'invention; - Les figures 10 et 11 sont, respectivement, des vues latérale et en perspective de la troisième forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial selon l'invention; - La figure 12 est une vue partielle en perspective de la troisième forme de réalisation des moyens de fixation fixés sur l'élément de lo structure de caisse; - La figure 13 est une vue partielle des orifices prévus sur l'élément de structure de caisse aptes à coopérer avec une quatrième forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial selon l'invention; - Les figures 14 et 15 sont, respectivement, des vues latérale et supérieure de la quatrième forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial selon l'invention; - La figure 16 est une vue partielle en perspective de la quatrième forme de réalisation des moyens de fixation fixés sur l'élément de 20 structure de caisse; - La figure 17 est une vue partielle en perspective d'une forme de réalisation particulière des orifices prévus sur l'élément de structure de caisse aptes à coopérer avec la première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial; - La figure 18 est une vue agrandie des moyens de blocage prévus sur les orifices de la figure 17; - La figure 19 est une vue partielle en perspective d'une autre forme de réalisation particulière des orifices prévus sur l'élément de structure de caisse aptes à coopérer avec la première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial; l0 - La figure 20 est une vue agrandie des moyens de blocage prévus sur les orifices de la figure 19; - La figure 21 est une vue en perspective d'une cinquième forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial du mécanisme 5 d'entraînement; - Les figures 22, 23 et 24 sont respectivement des vues en perspective latérale, supérieure et inférieure de trois quarts de la cinquième forme de réalisation des moyens de fixation selon l'invention; io - La figure 25 est une vue partielle des orifices de l'élément de structure de caisse aptes à coopérer avec la cinquième forme de réalisation des moyens de fixation; - La figure 26 est une vue supérieure de la cinquième forme de réalisation des moyens de fixation selon l'invention associés à un 15 bras radial; - La figure 27 est une vue supérieure de la cinquième forme de réalisation des moyens de fixation insérés dans l'orifice de la figure 25; - La figure 28 est une vue en perspective des moyens de blocage et 20 de verrouillage aptes à coopérer avec la cinquième forme de réalisation des moyens de fixation selon l'invention; - Les figures 29 et 30 représentent respectivement deux étapes successives lors de l'insertion des moyens de verrouillage de la figure 28 dans les moyens de fixation selon la cinquième forme de 25 réalisation de l'invention; - La figure 31 est une vue en perspective d'une sixième forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial selon l'invention aptes à coopérer avec une paire d'orifices prévue sur l'élément de structure de caisse; Il - La figure 32 est une vue supérieure de la sixième forme de réalisation de l'invention dans un état verrouillé sur l'élément de structure de caisse; - La figure 33 est une vue en perspective d'une septième forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial selon l'invention aptes à coopérer avec un orifice prévu sur l'élément de structure de caisse; - La figure 34 est une vue latérale de la septième forme de réalisation de l'invention dans un état verrouillé sur l'élément de 10 structure de caisse et - La figure 35 est une vue en perspective d'une huitième forme de réalisation des moyens de fixation et de leurs moyens de verrouillage selon l'invention. Dans la suite de la description, il est adopté de manière non limitative les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L et T tel qu'indiqué à la figure 1. Il est également entendu comme position dextre et sénestre respectivement une position à droite et à gauche d'un individu faisant face au mécanisme d'entraînement fixé sur la face interne de l'élément de structure de caisse. Les mêmes éléments tout au long de la description sont indiqués par les 25 mêmes numéros de référence. La figure 1 représente une vue en perspective des moyens de fixation selon l'art antérieur d'un mécanisme d'entraînement d'un dispositif d'essuyage sur la face interne d'un élément de structure de caisse. Il est ainsi représenté un mécanisme d'entraînement 1 d'un dispositif d'essuyage d'une vitre 2, du type connu en soi, le mécanisme d'entraînement 1 se présentant sous la forme d'une platine support 3 avec un arbre d'entraînement 4 apte à entraîner le dispositif d'essuyage et traversant un orifice 5 prévu dans un ouvrant arrière 6 sur lequel est fixé le mécanisme d'entraînement 1. L'ouvrant arrière 6 d'un véhicule automobile est constitué d'un élément de structure de caisse 7 généralement formé à partir d'une tôle découpée et lo pliée ainsi que de la vitre 2. L'élément de structure de caisse 7 porte sur sa face interne avant 7a, qui correspond à la face interne de l'ouvrant arrière 6, le mécanisme d'entraînement 1 d'un dispositif d'essuyage de la surface externe de la vitre 2, tel qu'un balai d'essuie-glace de type connu en soi. Selon l'art antérieur et tel que représentée sur la figure 1, la platine support 3 comporte deux bras radiaux 8 dont les extrémités libres 9 présentent un doigt radial 10 apte à s'engager et à se solidariser dans un orifice 11 d'une plaque support 12 fixée sur la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7. II est uniquement représenté sur la figure 1 une platine support 3 avec deux bras radiaux 8, bien qu'il soit possible de réaliser une platine support 3 avec trois bras radiaux 8 afin de permettre une meilleure fixation du mécanisme d'entraînement 1 sur la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7 de l'ouvrant arrière 6. La figure 2 représente une vue partielle en perspective d'une première 30 forme de réalisation des moyens de fixation 13 du mécanisme d'entraînement 1 sur la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7. Le mécanisme d'entraînement 1 tel que représenté sur la figure 2 5 présente trois bras radiaux 8, un bras radial sénestre 8a, un bras radial médian 8b et un bras radial dextre 8c. Sur l'extrémité libre 9 de chacun des trois bras radiaux (8a, 8b, 8c) sont prévus des moyens de fixation (14, 15) du bras radial (8a, 8b, 8c) sur la 10 face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7. Il est représenté sur la figure 2 deux formes de réalisation des moyens de fixation des bras radiaux (8a, 8b, 8c) sur l'élément de structure de caisse 7 et constitutifs des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement 1, une première forme de réalisation 14 étant décrite dans les figures 3 et 4 et une seconde forme de réalisation 15 dans la figure 5. Il est envisageable de réaliser des moyens de fixation 13 d'un mécanisme d'entraînement 1, soit uniquement à partir de la première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 14, soit uniquement à partir de la seconde forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 15, soit à partir d'une combinaison des deux formes de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial (14, 15). Les bras radiaux dextre et sénestre (8a, 8c) sont fixés à l'élément de structure de caisse 7 à l'aide de la première forme de réalisation des moyens de fixation 14 d'un bras radial, ces moyens de fixation 14 se présentant sous la forme générale d'un corps cylindrique du type bouchon 16 et sont représentés de manière plus précise dans les figures 3 et 4. Le corps cylindrique de type bouchon 16 est composé de trois parties: une partie supérieure 17 sous la forme générale d'un disque dit disque supérieur 17, - une partie intermédiaire 18 sous la forme générale d'un disque dit disque intermédiaire de diamètre supérieur au disque de la partie supérieure 17, et - une partie inférieure 19 sous la forme générale d'une pyramide tronquée à base circulaire, dont le diamètre de la base circulaire est inférieur au diamètre du disque intermédiaire 18 mais supérieur au diamètre du disque supérieur 17 et dont la base circulaire est en vis-à-vis de la face inférieure 18a du disque intermédiaire 18. Les disques supérieur et intermédiaire (17, 18) sont séparés de manière à définir entre eux un fossé circulaire 20, appelé par la suite fossé 1s supérieur 20. De même, la séparation entre le disque intermédiaire 18 et la base de la pyramide tronquée inférieure définit un fossé 21 dit fossé inférieur 21. Du fait de la forme générale cylindrique du corps cylindrique de type bouchon 16, les fossés (20, 21) forment par voie de conséquence des parties cylindriques intermédiaires du corps cylindrique de type bouchon 16 mais de diamètre inférieur au diamètre du disque supérieur 17, du disque intermédiaire 18 et de la base circulaire de la pyramide tronquée 19. L'extrémité libre 9 de chaque bras radial (8a, 8b, 8c) se présente sous la forme de deux dents recourbées 22 définissant un espace intérieur 23 circulaire dans lequel est apte à s'engager, de par sa forme complémentaire, le fossé supérieur 20. De cette façon, il est possible de solidariser les corps cylindriques de type bouchon 16 sur les bras radiaux (8a, 8b, 8c) de manière telle que l'extrémité pyramidale 19 soit dirigée vers la face interne 7a de l'élément s de structure de caisse 7 lors de la fixation du mécanisme d'entraînement 1. Par ailleurs, la surface supérieure 17a du disque supérieur 17 du corps cylindrique de type bouchon 16 présente en son centre un orifice intérieur 10 16a dont la fonctionnalité sera explicitée ultérieurement. Avantageusement, le corps cylindrique de type bouchon 16 est réalisé dans un matériau semi-rigide légèrement déformable, par exemple en caoutchouc. La figure 5 représente une vue latérale de la seconde forme de réalisation des moyens de fixation 15 d'un bras radial, et comme cela est illustré dans la figure 2, plus précisément des moyens de fixation du bras radial médian 8b sur l'élément de structure de caisse 7. Les seconds moyens de fixation d'un bras radial 15 sont constitués du corps cylindrique de type bouchon 16 selon la première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 14 sur lequel a été fixé un second corps du type bouchon 24, de forme générale cylindrique, par une languette radiale 25, solidaire du second corps cylindrique de type bouchon 24, dont l'extrémité libre 26 est fixée sur la surface supérieure 17a du disque supérieur 17 du premier corps cylindrique de type bouchon 16. La languette 25 définit ainsi un pont de matière entre les deux bouchons (16, 24). De plus, le second corps cylindrique de type bouchon 24 présente sur son extrémité inférieure une pyramide tronquée à base circulaire 27 dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre du second bouchon 24. Un fossé circulaire 28 entre la base circulaire de la pyramide tronquée 27 et le reste du second corps cylindrique de type bouchon 24 est défini lo entre un corps cylindrique principal 24a et la pyramide tronquée à base circulaire 27. La base circulaire de la pyramide tronquée 27 du second corps cylindrique du type bouchon 24 est en vis-à-vis de l'extrémité inférieure 24b du corps principal 24a. La figure 6 représente une vue partielle frontale des orifices prévus dans l'élément de structure de caisse 7 aptes à coopérer avec la première 14 et seconde 15 forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial, tels que représentés à la figure 5. En effet, puisque la seconde forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 15 est réalisée partiellement à partir de la première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 14, la figure 6 représente également les orifices 29 aptes à coopérer avec la première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 14. Ainsi, la figure 6 présente deux orifices (29, 30) : le premier orifice 29, dit orifice principal 29, est apte à coopérer avec la première forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 15, c'est-à-dire avec le premier corps cylindrique de type bouchon 16, le second orifice 30 est, quant à lui, apte à coopérer avec le second bouchon 24 présent dans la seconde forme de réalisation des 5 moyens de fixation d'un bras radial 15. Le premier orifice 29 se présente sous la forme générale d'un huit avec une boucle, dite principale 29a, de diamètre supérieure à l'autre boucle,dite secondaire 29b. Le diamètre de la boucle principale 29a est supérieur au diamètre de la base circulaire de la pyramide tronquée 19 du premier bouchon 16 mais inférieur au diamètre du disque intermédiaire 18 du premier bouchon 16. Le diamètre de la boucle secondaire 29b est inférieur au diamètre de la boucle principale 29a, mais aussi au diamètre de la base circulaire de la pyramide tronquée 19 et du disque intermédiaire 18. Avantageusement, le diamètre de la boucle secondaire 29b est 20 légèrement inférieur au diamètre de la partie cylindrique formant le fossé inférieur 21. Lors de la fixation du corps cylindrique de type bouchon 16 sur la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7, l'utilisateur insère la partie inférieure 19 du corps cylindrique de type bouchon 16 dans le premier orifice 29 au niveau de sa boucle principale 29a. Du fait de la différence de diamètre, l'utilisateur ne peut insérer que la partie inférieure 19 du corps cylindrique de type bouchon 16 à travers la 30 boucle principale 29a du premier orifice 29, la face inférieure 18a du disque intermédiaire 18 venant alors en butée contre la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7. Afin de bloquer le corps cylindrique de type bouchon 16 dans une position immobile, l'utilisateur translate le corps cylindrique de type bouchon 16 vers la boucle secondaire 29b de l'orifice 29 dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre défini par le fossé circulaire inférieur 21. Du fait que le premier bouchon 16 est réalisé en un matériau semi-rigide io légèrement déformable, il se forme des forces de compression entre le fossé inférieur 21 et le pourtour de la boucle secondaire 29b entraînant le maintien en place du corps cylindrique de type bouchon 16 dans la boucle secondaire 29b du premier orifice 29. Le second orifice 30 est de diamètre légèrement inférieur au diamètre de la base circulaire de la pyramide tronquée 27 du second corps cylindrique de type bouchon 24 ainsi qu'au diamètre du corps principal 24a du second corps cylindrique de type bouchon 24. Toutefois, du fait que le second bouchon 24 est également réalisé en un matériau déformable semi-rigide et du fait de la différence de diamètre entre la base circulaire de la pyramide tronquée 27 et du second orifice 30, il est possible d'insérer l'extrémité inférieure en pyramide tronquée 27 du second bouchon 24 dans l'orifice 30 pour obtenir un blocage et un verrouillage du second bouchon 24 dans le second orifice 30. Ainsi, pour réaliser la fixation du mécanisme d'entraînement 1 sur la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7, du fait de la présence de trois bras radiaux (8a, 8b, 8c), il est prévu trois orifices principaux 29 sur la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7, c'est-à-dire dans la tôle de l'ouvrant arrière 6. Les bras radiaux dextre et sénestre (8a, 8c) présentent, à leur extrémité libre 9, le corps cylindrique de type bouchon 16 tel que représenté aux figures 3 et 4 selon le premier mode de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 14, tandis que le bras radial médian 8b présente à son extrémité libre les corps cylindriques de type bouchon (16, 24) représentés à la figure 5 selon le second mode de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 15. Lors de la fixation du mécanisme d'entraînement 1 sur l'élément de structure de caisse 7, l'utilisateur doit, dans un premier temps, insérer les extrémités pyramidales 19 des bouchons principaux 16 dans la boucle principale 29a des premiers orifices 29. Les faces inférieures 18a des trois disques intermédiaires 18 des trois bouchons principaux 16 viennent alors en contact et en butée contre la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7. Ensuite, par un mouvement de rotation (dans le sens des aiguilles d'une montre tel qu'illustré à la figure 2), l'utilisateur fait passer le fossé inférieur 21 du corps cylindrique de type bouchon 16 dans la boucle secondaire 29b par glissement de la face inférieure 18a du disque intermédiaire 18 sur la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7 et obtient, par déformation et création de forces de compression sur le fossé inférieur 21, le blocage des corps cylindriques de type bouchons 16 sur l'élément de structure de caisse 7 dans la boucle secondaire 29b des orifices principaux 29. Afin d'éviter qu'un mouvement rotatif involontaire, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, n'entraîne le déblocage des bouchons 16 des orifices principaux 29, il est prévu, au niveau du corps cylindrique de type bouchon 16 du bras inférieur 8b, le corps cylindrique de type bouchon 24 dont l'extrémité pyramidale 27 est apte à s'insérer par déformation dans l'orifice secondaire 30, après que les corps cylindriques de type bouchon principaux 16 aient été bloqués dans les boucles secondaires 29b des orifices principaux 29. io II est ainsi formé de moyens de verrouillage et de blocage de moyens de fixation (14, 15). Pour déverrouiller les moyens de fixation (14, 15) des bras radiaux (8a, 8b, 8c), il convient d'exercer une force de traction longitudinale sur la languette 25 afin d'obtenir la désolidarisation du fossé 28 du second bouchon 24 bloqué dans l'orifice secondaire 30 pour ensuite, par un mouvement de rotation, faire passer par glissement les corps cylindriques de type bouchon principaux 16 de la boucle secondaire 29b à la boucle principale 29a. II est bien entendu qu'il est dans les compétences de l'homme de l'art de positionner les premiers et seconds orifices (29, 30) en fonction de la longueur des bras radiaux (8a, 8b, 8c), de la longueur de la languette 25 et du nombre de bras radiaux (8a, 8b, 8c). De même, il est dans les aptitudes de l'homme de l'art d'adapter les diamètres des orifices au diamètre des bouchons (16, 24), notamment au diamètre du disque intermédiaire 18, de la partie cylindrique formant le fossé inférieur 21 et de la base circulaire de la pyramide tronquée (19, 27) pour ainsi permettre le blocage des bouchons (16, 24) dans les orifices (29, 30) par déformation et création de forces de compression. La figure 7 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation 5 alternatif des orifices secondaires 30 aptes à coopérer avec la seconde forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial 15. De manière plus précise, selon ce mode de réalisation alternatif, l'orifice secondaire 30, apte à coopérer avec le corps cylindrique de type bouchon secondaire 24, se présente sous la forme générale d'un huit, avec une boucle principale 30a et une boucle secondaire 30b dont le diamètre est inférieur au diamètre de la boucle principale 30a. La figure 8 illustre de manière plus précise cette nouvelle forme de 15 réalisation de l'orifice secondaire 30. Les autres éléments décrits dans les figures précédentes restent identiques. Selon ce nouveau mode de réalisation, la languette 25 du corps cylindrique de type bouchon secondaire 24 est fixée de manière pivotante autour de l'axe longitudinal du corps cylindrique de type bouchon principal 16 sur la surface supérieure 17a de son disque supérieur 17. De cette manière, le corps cylindrique de type bouchon secondaire 24 est apte à être pivoté autour de l'axe longitudinal du corps cylindrique de type bouchon principal 16. Ainsi, après insertion des bouchons 16 dans la boucle principale 29a des 30 orifices principaux 29, l'utilisateur peut insérer l'extrémité pyramidale 27 du corps cylindrique de type bouchon secondaire 24 dans la boucle principale 30a de l'orifice secondaire 30 sans nécessité de force de déformations excessives lors de l'insertion de l'extrémité pyramidale 27 du corps cylindrique de type bouchon secondaire 24 dans l'orifice secondaire 30 comme cela est le cas avec l'orifice secondaire 30 tel que décrit dans la figure 6. Afin de permettre le blocage des moyens de fixation (14, 15), l'utilisateur fait pivoter alors le corps cylindrique de type bouchon secondaire 24 de la io positon dans la boucle principale 30a à la position dans la boucle secondaire 30b où le corps cylindrique de type bouchon secondaire 24 est maintenu en place par déformation et création de forces de compression sur le fossé 28 du second bouchon 24 du fait que le diamètre du fossé 28 est légèrement supérieur au diamètre de la boucle secondaire 30b de is l'orifice secondaire 30. II est bien entendu qu'il est dans les compétences de l'homme de l'art de positionner les premier et second orifices (29, 30) en fonction de la longueur des bras radiaux (8a, 8b, 8c), de la longueur de la languette 25 et du nombre de bras radiaux (8a, 8b, 8c). De même, il est dans les aptitudes de l'homme de l'art d'adapter les diamètres des orifices au diamètre des bouchons (16, 24), notamment au diamètre du disque intermédiaire 18, de la partie cylindrique formant le fossé inférieur 21 et de la base circulaire de la pyramide tronquée (19, 27) pour ainsi permettre le blocage des bouchons (16, 24) dans les orifices (29, 30) par déformation et création de forces de compression. La figure 9 est une vue partielle des orifices prévus sur l'élément de structure de caisse aptes à coopérer avec une troisième forme de réalisation des moyens de fixation d'un bras radial selon l'invention. De manière plus précise, selon ce mode de réalisation, il est prévu un orifice principal 29 avec une boucle principale 29a et une boucle secondaire 29b, ces boucles (29a, 29b) étant aptes à coopérer avec le bouchon principal 16 tel que précédemment décrit. Il est également prévu un orifice secondaire 31 de forme sensiblement rectangulaire. Les orifices principal et secondaire (29, 31) sont aptes à coopérer avec la troisième forme de réalisation des moyens de fixation 32 tels qu'illustrés aux figures 10 et 11 en vue respectivement latérale et de trois quarts supérieure. Les moyens de fixation 32 selon cette troisième forme de réalisation sont sensiblement identiques aux moyens de fixation selon la seconde forme de réalisation des moyens de fixation 15 et tels que décrits à la figure 5, sauf que le second corps cylindrique de type bouchon 24 est remplacé par un élément sensiblement parallélépipédique 33 présentant sur son extrémité libre une paire de pattes rabattues 34, dirigées sensiblement vers la languette 25 et disposées sur deux côtés opposés de l'élément parallélépipédique 33, et plus précisément sur les deux largeurs de la section transversale rectangulaire de l'élément parallélépipédique 33. Ainsi, l'élément parallélépipédique 33 se présente selon une vue frontale sous la forme générale d'une flèche avec une pointe sensiblement plane. Les pattes 34 sont avantageusement inclinées par rapport l'axe vertical défini par l'axe longitudinal du bouchon principal 16, et plus précisément d'un angle compris entre 1 et 30 , et plus précisément entre 1 et 100. Les pattes 34 sont également prévues en un matériau déformable, par exemple du même type que celui utilisé pour le bouchon principal 16. Lors de la fixation du corps cylindrique de type bouchon 16 sur la face interne 7a de l'élément de structure de caisse 7, l'utilisateur insère la io partie inférieure 19 du corps cylindrique de type bouchon 16 dans le premier orifice 29 au niveau de sa boucle principale 29a et translate le corps cylindrique de type bouchon 16 vers la boucle secondaire 29b de l'orifice 29 dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre défini par le fossé circulaire inférieur 21 pour permettre le blocage du premier corps cylindrique de type bouchon 16, comme cela a été précédemment décrits. Afin d'éviter qu'un mouvement rotatif involontaire, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, n'entraîne le déblocage des bouchons 16 des orifices principaux 29, il est prévu, plus précisément au niveau du corps cylindrique de type bouchon 16 du bras inférieur 8b, l'élément parallélépipédique 33 dont l'extrémité libre est apte à s'insérer dans l'orifice rectangulaire 31, après que les corps cylindriques de type bouchon 16 aient été bloqués dans les boucles secondaires 29b des orifices principaux 29. Les extrémités libres des pattes 34 prennent alors appui contre la face externe 7b de l'élément de structure de caisse 7 et exercent une force de retenue sur cette face externe 7b. Cette insertion de l'élément parallélépipédique 33 est rendue possible du fait que les pattes 34 sont réalisées en un matériau légèrement déformable et permet ainsi un verrouillage du mécanisme d'entraînement 1 sur l'élément de structure de caisse 7. Une fois les pattes 34 insérées dans l'orifice rectangulaire 31, et tel que représenté à la figure 12, du fait de la forme inclinée et dirigée verticalement des pattes 34, alors l'élément parallélépipédique 33 ne peut plus être désengagé de l'orifice secondaire rectangulaire 31, à moins que io l'utilisateur exerce une force de poussée transversale sur les deux pattes 34 de manière à les accoler contre l'élément parallélépipédique 33, puis une force longitudinale pour désengager et désinsérer l'extrémité libre de l'élément parallélépipédique 33 de l'orifice 11. Ainsi, il n'est pas possible de débloquer l'élément parallélépipédique 33 en exerçant une force de traction sur la languette 25, comme cela est le cas pour le second mode de réalisation des moyens de fixation 15. Il est bien entendu qu'il est dans les compétences de l'homme de l'art de positionner les premiers et seconds orifices (29, 30) en fonction de la longueur des bras radiaux (8a, 8b, 8c), de la longueur de la languette 25 et du nombre de bras radiaux (8a, 8b, 8c). De même, il est dans les aptitudes de l'homme de l'art d'adapter les 25 dimensions des orifices (29, 31) en fonction des dimensions du bouchon principal 16 et de l'élément parallélépipédique 33. La figure 13 est une vue partielle des orifices prévus sur l'élément de structure de caisse 7 aptes à coopérer avec une quatrième forme de 30 réalisation des moyens de fixation 35 d'un bras radial selon l'invention, représentées respectivement en vue latérale et supérieure dans les figures 14 et 15. Plus précisément, l'élément de structure de caisse 7 présente une paire d'orifices, un orifice principal 29, tel que précédemment décrit, avec deux boucles (29a, 29b) ainsi qu'un orifice secondaire 36 comportant une dent en saillie 37 inclinée, avantageusement d'un angle aigu, par rapport à la surface planaire définie par la surface de l'élément de structure de caisse 7. i0 L'orifice secondaire 36 est avantageusement de forme carré, la dent 37 prenant appui sur un des cotés du carré et plus précisément sur le côté du carré faisant face à la boucle secondaire 29b de l'orifice principal 29, la dent 37 étant alors dirigée vers le côté opposé du carré de manière telle que la dent 37 soit sensiblement de forme complémentaire à l'espace intérieur défini par l'orifice secondaire carré 36. II est bien entendu que l'orifice secondaire 36 peut également être de forme rectangulaire, triangulaire ou toute autre forme appropriée. La troisième forme de réalisation des moyens de fixation selon l'invention 35 est constituée du premier corps cylindrique de type bouchon 16 tel que précédemment décrit, comportant, au niveau de son disque intermédiaire 18, une extension de matière sous la forme d'une languette 38, sensiblement planaire, rectangulaire et présentant intérieurement au niveau de son extrémité un orifice interne 39. La figure 16 représente la quatrième forme de réalisation des moyens de fixation 35 fixés sur l'élément de structure de caisse 7. En effet, afin de permettre un blocage et un verrouillage des moyens de fixation 36, l'utilisateur doit dans un premier temps insérer les corps cylindriques de type bouchons 16 dans les orifices principaux 29 prévus sur l'élément de structure de caisse 7, comme cela a été précédemment décrit. Une fois qu'il a translaté les bouchons 16 dans les boucles secondaires 29b des orifices principaux 29, afin de bloquer et de verrouiller dans cette position le mécanisme d'entraînement 1 et d'éviter qu'un mouvement io involontaire ne débloque les moyens de fixation (14, 36), la dent 37 est apte à s'engager dans l'orifice 39 de la languette 38, l'inclinaison de la dent 37 étant telle que la dent 37 exerce une force de poussée opposée à un mouvement de poussée dirigée de la boucle secondaire 29b vers la boucle principale 29a. Il est bien entendu qu'il est dans les compétences de l'homme de l'art d'adapter la dimension de la languette 38 en fonction de l'emplacement de l'orifice secondaire 36 et de la dent 37, la dent 37 pouvant être de toute forme appropriée. La languette 38 est avantageusement prévue avec une épaisseur plus grande au niveau de son extrémité libre par rapport au reste de la languette 38 pour ainsi permettre une hauteur d'inclinaison plus ou moins grande de la dent 37 et pour que celle-ci reste confinée dans l'espace intérieur défini par l'orifice 39 de la languette 38. De manière alternative, la dent 37 peut être prévue avec certains de ses côtés directement reliés et attachés à la surface externe 7b de l'élément de structure de caisse 7, par exemple avec ses deux côtés latéraux directement attachés à cette surface 7b, permettant ainsi de renforcer la rigidité interne de la dent 37. La figure 17 est une vue partielle en perspective d'une forme de réalisation particulière des orifices 29 prévus sur l'élément de structure de caisse 7 aptes à coopérer avec la première forme de réalisation des moyens de fixation 14 d'un bras radial, tels que précédemment décrits. Plus précisément, selon ce mode de réalisation alternatif des orifices io principaux 29, il est prévu des moyens de blocage 40 du bouchon principal 16 dans la boucle secondaire 29b des orifices principaux 29. Les moyens de blocage 40 se présentent sous la forme d'une paire de dents 41 prévues sur la circonférence de la boucle principale 29a au niveau de la partie centrale de l'orifice principale 29, c'est-à-dire au niveau de la partie intermédiaire entre la boucle principale 29a et la boucle secondaire 29b. Les dents 41 sont légèrement inclinées par rapport à la surface planaire définie par la surface de l'élément de structure de caisse 7, avantageusement d'un angle inférieur à 45 . Les dents 41, et telles que représentées plus précisément sur la figure 18, sont réalisées à partir de la réalisation d'une fente dans la surface de la tôle de l'élément de structure de caisse 7 et du pliage par soulèvement d'une partie de la tôle ainsi fendue pour former une dent inclinée 41 sensiblement triangulaire avec une arête vive 42. De cette manière, la dent 41 présente une extrémité surélevée en pointe 3o avec un bord de retenue constitué par l'arête vive 42 apte à caler le corps cylindrique de type bouchon 16 quand celui-ci est translaté dans la boucle secondaire 29b de l'orifice principal 29. Chaque dent 41 se compose d'un côté 41a confondu avec la surface de l'élément de structure de caisse 7, d'un deuxième côté 41b délimitant le pourtour de la boucle principal 29a et d'un troisième côté 41c surélevé et provenant de la fente réalisée dans l'élément de structure de caisse 7, la liaison entre le deuxième et le troisième côté (41b, 41c) formant l'extrémité en pointe de la dent 41. i0 Le corps cylindrique de type bouchon 16, et plus précisément le disque intermédiaire 18, est avantageusement apte à glisser sur les dents 41 pour être bloqué dans la boucle secondaire 29b. Le corps cylindrique de type bouchon 16 est en effet apte à se déformer légèrement, notamment au niveau de son disque intermédiaire 18, pour passer de la boucle principale 29a à la boucle secondaire 29b. Une fois qu'il est dans cette position, les bords de retenue 42 des dents 41 empêchent au mouvement inverse d'être réalisé du fait de leur élévation, l'utilisateur devant exercer une force longitudinale sur les dents 41 pour les niveler au même niveau que la surface planaire de l'élément de structure de caisse 7 et ainsi permettre le passage du corps cylindrique de type bouchon 16 de la boucle secondaire 29b à la boucle principale 29a. Avantageusement, les dents 41 sont prévues pour chaque orifice principal 29 des moyens des fixation des bras radiaux (8a, 8b, 8c), étant entendu qu'il est possible de réaliser ces moyens de blocage 40 uniquement sur un ou deux orifices principaux 29. La figure 19 est une vue partielle en perspective d'une seconde forme de réalisation particulière des moyens de blocage 43 prévus sur les orifices 29 de l'élément de structure de caisse 7 aptes à coopérer avec la première forme de réalisation des moyens de fixation 14 d'un bras radial, la figure 20 étant une vue agrandie de cette seconde forme de réalisation des moyens de blocage 43. Selon ce mode de réalisation alternatif, les moyens de blocage 43 du io corps cylindrique de type bouchon 16 dans la boucle secondaire 29b sont constitués d'une paire d'élévations ou rédents 44 sensiblement biplanaires et disposées sur la circonférence de la boucle principale 29a au niveau de la partie centrale de l'orifice principale 29, c'est-à-dire au niveau de la partie intermédiaire entre la boucle principale 29a et la is boucle secondaire 29b. Les élévations 44 se composent de: - un premier plan 45 triangulaire présentant un côté 45a confondu avec la surface de l'élément de structure de caisse 7, un deuxième côté 45b délimitant le pourtour de la boucle principal 29a et un troisième côté 45c, et - un second plan 46 triangulaire présentant un côté 46a confondu avec la surface de l'élément de structure de caisse 7, un deuxième côté 46b délimitant le pourtour de la boucle principal 29a et un troisième côté 46c confondu avec le troisième côté 45c du premier plan triangulaire 45. Les premier et second plans (45, 46) sont sensiblement surélevés par rapport à la surface planaire de l'élément de structure de caisse 7. Avantageusement, le premier plan 45 a une inclinaison moindre que l'inclinaison du second plan 46. Le second plan 46, de par sa conformation, présente une pointe formée 5 par la liaison entre le second et le troisième côté (45b, 45c) sensiblement dirigée vers la boucle principale 29a. L'inclinaison du second plan 46 est telle, qu'une fois le corps principal de type bouchon 16 introduit par coulissement dans la boucle secondaire 29b, ce bouchon est bloqué en position dans la boucle secondaire 29b et le second plan 46 forme ainsi des moyens de butée et de blocage de ce bouchon 16 dans la boucle secondaire 29b, à moins d'exercer une force de poussée conséquence pour désengager le bouchon 16 de la boucle secondaire 29b par déformation. Il est dans les compétences de l'homme de l'art d'adapter le nombre, la dimension, la forme et l'inclinaison des plans constitutifs des élévations 44 de manière telle à obtenir un blocage et un verrouillage des bouchons 16 dans la boucle secondaire 29b. La figure 21 est une vue en perspective d'une cinquième forme de réalisation des moyens de fixation 41 d'un bras radial du mécanisme d'entraînement 1. Il est illustré sur la figure 21 les moyens de fixation 47 selon ce cinquième mode de réalisation uniquement prévus au niveau de la fixation du bras radial médian 8b, les autres bras radiaux (8a, 8c) étant fixés sur l'élément de structure de caisse 7 à l'aide des moyens de fixation 14 tels que précédemment décrits, c'est-à-dire à l'aide uniquement du corps principal cylindrique de type bouchon 16. Selon ce mode de réalisation, les moyens de fixation 47 sont réalisés à partir d'un corps cylindrique de type bouchon 48, et tel qu'illustré selon trois vues en perspective dans les figures 22 à 24, ce bouchon 48 étant apte à coopérer avec un orifice 49 prévu sur l'élément de structure de caisse et tel qu'illustré à la figure 25. Le corps cylindrique de type bouchon 48 est composé de: - une partie supérieure composée d'une partie circulaire 50 avec une io partie rectangulaire 51 accolée sur son pourtour, un orifice 52 étant prévu dans la partie supérieure et plus précisément s'étendant dans les parties circulaire 50 et rectangulaire 51, l'orifice 52 est donc également de forme circulaire 53 avec une partie rectangulaire 54 accolée sur le pourtour de la partie circulaire 53; - une partie intermédiaire 55 sous la forme d'un disque, et une partie inférieure 56 sous la forme générale d'une pyramide tronquée à base circulaire, dont le diamètre de la base circulaire est inférieur au diamètre du disque intermédiaire 55 et dont la base circulaire est en vis-à-vis de la face inférieure 55a du disque intermédiaire 55. La partie circulaire 53 de l'orifice 52 de la partie supérieure est avantageusement prévue traversant la partie intermédiaire 55 et la partie inférieure 56 du corps cylindrique de type bouchon 48. Par contre, la partie rectangulaire 54 de l'orifice 52 traverse certes la partie intermédiaire 55 mais seulement partiellement la partie inférieure 56, formant ainsi une cavité interne 57, sensiblement parallélépipédique, dans la partie inférieure 56. Les parties supérieure et intermédiaire sont séparées de manière à définir entre elles un fossé circulaire 58, appelé par la suite fossé supérieur 58. De même, la séparation entre le disque intermédiaire 55 et la base de la pyramide tronquée inférieure 56 définit un fossé 59 dit fossé inférieur 59. Il a déjà été vu que l'extrémité libre 9 du bras radial médian 8b se io présente sous la forme de deux dents recourbées 22. Ainsi, pour fixer le bouchon 48 sur le bras radial 8b, les dents encerclent la partie circulaire 50 de la partie supérieure et plus précisément s'insèrent partiellement dans le fossé supérieur 58. Des moyens de butée 60 sous la forme d'une paire d'éléments en saillie 61, et tels que représentés plus précisément sur la figure 26, sont prévus sur la surface supérieure du disque intermédiaire 55 et permettent d'éviter une rotation du bouchon 48 une fois que celui-ci a été bloqué dans les dents 22, les éléments en saillie 61 étant prévus entourant la partie rectangulaire 51 de la partie supérieure du corps cylindrique de type bouchon 48. II est représenté sur la figure 25 une vue partielle de l'orifice 49 prévu sur 25 l'élément de structure de caisse 7 apte à coopérer avec le bouchon 48 selon ce nouveau mode de réalisation. L'orifice 49 se présente ainsi sous la forme générale d'un huit avec une boucle principale 49a et une boucle secondaire 49b, le diamètre de la boucle principale 49a étant supérieur au diamètre de la boucle secondaire 49b. La boucle secondaire 49b présente également sur son pourtour un 5 décrochement de matière 62 sensiblement rectangulaire et dont la fonctionnalité sera explicitée ultérieurement. Une fois le bouchon 48 solidarisé avec les dents 22 du bras radial 8b, l'utilisateur insère partiellement le bouchon 48 dans la boucle principale io 49a de l'orifice 49 jusqu'à ce que la surface inférieure 55a du disque intermédiaire 55 vienne en butée contre le pourtour de la boucle principale 49a, le diamètre de la boucle principale 49a étant inférieur au diamètre du disque intermédiaire 55. Une fois cette insertion partielle réalisée, l'utilisateur translate alors le bouchon 48 dans la boucle secondaire 49b, le pourtour de la bouclesecondaire 49b étant alors en contact avec la périphérie du fossé inférieur 59, le bouchon étant dans la position telle que représentée selon une vue supérieure à la figure 27. Dans cette position, le décrochement rectangulaire 62 de la boucle secondaire 49b est avantageusement disposé dans la continuité de l'orifice rectangulaire 54 traversant partiellement le corps cylindrique de type bouchon 48. Ainsi, une fois le corps cylindrique de type bouchon 48 fixé dans la boucle secondaire 49b, alors le décrochement rectangulaire 62 est situé directement entre la cavité parallélépipédique 57 de la partie inférieure pyramidale 56, et plus précisément entre la base circulaire de la pyramide 56 et le disque intermédiaire 55. II est bien entendu dans les compétences de l'homme de l'art d'adapter la position et les dimensions du décrochement rectangulaire 62 en fonction des dimensions de l'orifice rectangulaire 51, de la position du corps cylindrique de type bouchon 48 et de son orientation dans le bras radial 8b, de la dimension du bras radial 8b ainsi que de l'orientation des dents 22 de l'extrémité libre du bras radial 8b. La figure 28 est une vue en perspective des moyens de blocage ou de to verrouillage 63 aptes à coopérer avec la cinquième forme de réalisation des moyens de fixation 48 selon l'invention. Les moyens de verrouillage 63 se présentent sous la forme d'un téton 64 présentant un corps principal cylindrique 65 ayant à une de ses extrémités is une plaque transversale circulaire 66 et sur son pourtour un renflement de matière 67 sous la forme d'une élément parallélépipédique s'étendant à partir de la plaque circulaire 66 et de longueur légèrement inférieure à la hauteur définie par le corps principal cylindrique 65. Les figures 29 et 30 représentent respectivement deux étapes successives lors de l'insertion des moyens de blocage 63 dans les moyens de fixation 48. Il peut être ainsi vu que le renflement de matière 67 est de forme complémentaire à la partie rectangulaire 54 de l'orifice 52 de la partie supérieure 49 du bouchon 48 et que le corps cylindrique 65 est également de forme complémentaire à la partie circulaire 53 de cet orifice 52. Ainsi, lors de l'insertion des moyens de blocage 63 dans le bouchon 48, le 30 renflement parallélépipédique 67 vient se loger dans la cavité parallélépipédique 57 prévue dans la partie inférieure 56 du bouchon 48, ce renflement 67 passant également à travers le décrochement de matière 62, permettant ainsi le verrouillage en position du bouchon 48 dans la boucle secondaire 49b de l'élément de structure de caisse 7. Une fois le téton 64 complètement inséré dans l'orifice 52, alors la plaque transversale 66 est directement accolé contre la partie supérieure du bouchon 48. De manière avantageuse, le téton 64 est réalisé en une matière plastique ou en caoutchouc et est relié au bouchon 48, par exemple à l'aide d'un fil. Les figures 31 et 32 sont respectivement des vues en perspective et supérieure d'une sixième forme de réalisation des moyens de fixation 68 d'un bras radial selon l'invention aptes à coopérer avec une paire d'orifices prévue sur l'élément de structure de caisse 7. Selon ce mode de réalisation, il est prévu une paire d'orifices sur l'élément de structure de caisse 7, un premier orifice 29 sous la forme générale d'un huit avec une boucle principale 29a et une boucle secondaire 29b, ainsi qu'un orifice secondaire 69 sous la forme générale d'un ovale ou d'un oeuf. Le corps cylindrique de type bouchon 16 est du même type que celui précédemment décrit dans les figures 3 et 4, et comporte une languette ou pont de matière 70 dans le prolongement de son disque intermédiaire 18, cette languette 70 présentant sur son extrémité libre un corps secondaire 71, avantageusement de forme générale elliptique dans lequel est inséré un élément pivotant 72 constitué d'un corps principal 73 présentant, sur sa surface supérieure planaire dans le même plan que le pont de matière 70, une patte 74 apte à être saisie par le poseur du mécanisme d'entraînement 1 sur l'élément de structure de caisse 7. Le pont de matière 70 ainsi que le corps secondaire 71 sont réalisés en 5 un matériau déformable tel que du caoutchouc tandis que l'élément pivotant 72 est réalisé dans un matériau rigide. Le corps secondaire 71 est avantageusement de forme complémentaire à l'espace interne entre les deux bords latéraux de l'orifice ovoïdal 69. Du fait que le corps principal 73 de l'élément pivotant 72 est de forme elliptique et que le corps secondaire 71 est réalisé en un matériau déformable, alors le corps secondaire 71 est également de forme elliptique. Le corps secondaire 71 sensiblement elliptique présente son grand axe sensiblement égal à la dimension la plus grande entre les deux bords (69a, 69b) de l'orifice ovoïdal 69, de manière telle que le corps principal 73 est apte à être inséré dans l'orifice 69 uniquement quand l'élément pivotant 72 est dans la position telle que représentée à la figure 31, à savoir que la patte de saisie 74 est disposée dans le prolongement du pont de matière 70 et confondue ou parallèle avec le petit axe de l'ellipse du corps principal 73 et le corps principal 73 présente son grand axe parallèle ou confondu avec la dimension la plus grande entre les deux bords latéraux (69a, 69b) de l'orifice ovoïdal 69. Afin de permettre la fixation du mécanisme d'entraînement 1 sur l'élément de structure de caisse 7, l'utilisateur doit dans un premier temps insérer partiellement le corps cylindrique de type bouchon 16 dans la boucle principale 29a de l'orifice principal 29 jusqu'à ce que le disque intermédiaire 18 vienne en butée contre le pourtour de l'orifice 29. Par un mouvement de translation, il engage le corps cylindrique de type 5 bouchon 16 dans la boucle secondaire 29b, tel que cela a été précédemment décrit. Afin de permettre un verrouillage des moyens de fixation 68, le corps secondaire 71 est apte à s'engager dans l'orifice 69. i0 Afin de bloquer le corps secondaire 71 dans l'orifice 69, l'utilisateur doit saisir la patte 74 et la faire pivoter d'un angle de 90 dans le sens inverse (voir figure 32) ou identique des aiguilles d'une montre, de manière telle que la dimension la plus grande du corps principal de l'élément pivotant soit sensiblement confondu avec la distance comprise entre les deux extrémités ou pointes de l'orifice ovoïdal 69. De manière avantageuse, la distance entre les deux pointes est légèrement inférieure au grand axe du corps secondaire 73, de manière à obtenir un blocage et un maintien par friction et compression du corps secondaire 73 dans l'orifice ovoïdal 69. Les figures 33 et 34 sont respectivement des vues en perspective et en coupe latérale d'une septième forme de réalisation des moyens de fixation 25 75 d'un bras radial selon l'invention. Selon ce mode de réalisation, les moyens de fixation 75 sont constitués d'un corps cylindrique de type bouchon 16, et tel que précédemment décrit, présentant au niveau de son disque intermédiaire 18 une patte de verrouillage 76 s'étendant globalement radialement à l'axe longitudinal du bouchon 16 et dont l'extrémité libre 76a présente une portion en forme de rampe 77 qui est apte à s'appuyer contre une portion 78 de l'élément de structure de caisse 7 également sous la forme d'une rampe. L'élément de structure de caisse 7 présente une ouverture 79 constitué d'un orifice principal 80 et d'un orifice secondaire 81. L'orifice principal 80 est globalement circulaire et de diamètre au moins égal au diamètre défini par la base circulaire de la pyramide tronquée 19 io tandis que l'orifice secondaire 81 est de diamètre légèrement inférieur au diamètre défini par le fossé inférieur 21. La liaison entre l'orifice principal 80 et l'orifice secondaire 81 est réalisée par l'intermédiaire d'une gorge 82 de largeur inférieur au diamètre des 15 orifices principal 80 et secondaire 81. Lors de la fixation de moyens de fixation 75 sur l'élément de structure de caisse 7, l'utilisateur insère dans un premier temps la partie inférieure en pyramide tronquée inversée 19 du corps cylindrique de type bouchon 16 dans l'orifice principal 80 puis translate le bouchon vers l'orifice secondaire 81 où le fossé inférieur 21 se retrouve comprimé du fait de la différence de diamètre entre le fossé inférieur 21 et l'orifice secondaire 81. Lorsque la portion en forme de rampe 77 de la patte de fixation 76 s'appuie contre la portion 78 de l'élément de structure de caisse 7, la patte de fixation 76 se déforme élastiquement vers l'avant puis, lorsque le bouchon 16 est partiellement comprimé dans l'orifice secondaire 81, la patte de fixation 76 reprend élastiquement sa positon initiale représentée à la figure 34 dans laquelle la portion en forme de rampe 77 est reçue dans l'orifice principal 80. Le bord d'extrémité radiale 77a de la portion en forme de rampe 78 vient alors en butée contre le bord en vis-à-vis de l'orifice principal 80, de manière à empêcher que le corps cylindrique de type bouchon 16 ne se déplace de l'ouverture 79 selon un mouvement involontaire de désolidarisation. La figure 35 est une vue en perspective d'une nouvelle forme de réalisation des moyens de fixation et de leurs moyens de verrouillage, Ainsi, les moyens de fixation 14 des bras radiaux 8 sur l'élément de structure de caisse 7 sont constitués des corps cylindrique de type bouchon 16 et tels que précédemment décrits pour les figures 3 et 4. Une fois ces corps cylindriques 16 partiellement insérés dans les boucles principales 29a des orifices 29 et glissés dans les boucles secondaires 29b, afin d'éviter qu'un mouvement involontaire ne déloge ces corps cylindriques 16 des boucles secondaires 29b, il est prévu des moyens de verrouillage 83 du corps cylindrique de type bouchon 16 apte à être insérés dans la boucle principale 29a. Ces moyens de verrouillage 83 sont composés d'un élément longitudinal 84 avec, sur chacune de ses deux extrémités, un élément transversal courbe 85. Avantageusement, l'élément longitudinal 84 est de longueur légèrement supérieure à la plus grande distance libre de la boucle principale 29a une fois que le corps cylindrique de type bouchon 16 a été logé dans la boucle secondaire 29b. i0 L'élément longitudinal 84, et plus précisément les éléments transversaux courbes 85, sont aptes, d'un côté, à prendre appui contre le corps cylindrique de type bouchon 16, tandis que pour l'autre côté, à prendre appui contre le pourtour de la boucle principale 29a. De cette manière, le corps cylindrique de type bouchon 16 ne peut plus passer de la boucle secondaire 29b à la boucle principale 29a une fois l'élément longitudinal 84 inséré dans la boucle principale 29a
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La présente invention porte sur des moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement (1) d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse (7), ledit mécanisme d'entraînement (1) présentant une platine support (3) portant au moins un arbre d'entraînement (4) d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme (1) comprenant au moins deux bras radiaux (8a, 8b, 8c) dont l'extrémité libre (9) présente des moyens de fixation (16, 47) du bras radial (8a, 8b, 8c) sur ledit élément de structure de caisse (7), lesdits moyens de fixation (16, 47) étant aptes à coopérer avec au moins un orifice (49) prévu sur ledit élément de structure de caisse (7), caractérisés en ce que lesdits moyens de fixation du bras radial (14) sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon (16, 48), au moins l'un des corps cylindriques (48) présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement dudit corps cylindrique de type bouchon (48) dudit orifice (49) dans lequel ledit corps cylindrique de type bouchon (48) est partiellement inséré, lesdits moyens de verrouillage étant insérables dans ledit corps cylindrique de type bouchon (48).
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1. Moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement (1) d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse (7) s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, ledit mécanisme d'entraînement (1) présentant une platine support (3) portant au moins un arbre d'entraînement (4) d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme (1) comprenant au moins deux bras radiaux (8a, 8b, 8c) dont l'extrémité io libre (9) présente des moyens de fixation (14, 15) du bras radial (8a, 8b, 8c) sur ledit élément de structure de caisse (7), lesdits moyens de fixation (14) étant aptes à coopérer avec au moins un orifice (29) prévu sur ledit élément de structure de caisse (7), caractérisés en ce que lesdits moyens de fixation du bras radial (14) sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon (16), au moins l'un des corps cylindriques de type bouchon (16) présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement dudit corps cylindrique de type bouchon (16) dudit orifice (29) dans lequel ledit corps cylindrique de type bouchon (16) est partiellement inséré, lesdits moyens de verrouillage se présentant sous la forme d'un élément secondaire (33) relié au corps cylindrique de type bouchon (16) par l'intermédiaire d'un pont de matière, ledit élément secondaire (33) étant apte à s'insérer partiellement dans un orifice secondaire (31) prévu dans ledit élément de structure de caisse (7), ledit élément secondaire (33) étant déverrouillé de la position de verrouillage par application de forces transversales puis longitudinales, par rapport à l'axe longitudinal défini par ledit corps cylindrique de type bouchon (16) , sur ledit élément secondaire (33). 2. Moyens de fixation selon la 1, caractérisés en ce que ledit élément secondaire (33) se présente sous la forme d'un élément sensiblement parallélépipédique. 3. Moyens de fixation selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que ledit élément secondaire (33) présente sur son extrémité libre des moyens (34) aptes à exercer des forces de retenue sur la face externe (7b) dudit élément de structure de caisse (7) une fois ledit élément secondaire (33) inséré dans ledit i0 orifice secondaire (31) . 4. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que lesdits moyens aptes à exercer une force de retenue sur la face externe (7b) dudit élément de structure de caisse (7) sont constitués d'au moins une patte (34) prévue sur l'extrémité libre dudit élément secondaire (33), l'extrémité libre de ladite au moins une patte (34) étant apte à prendre appui contre la surface extérieure (7b) dudit élément de structure de caisse (7). 5. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que ladite au moins une patte (34) est prévue inclinée par rapport à l'axe longitudinal défini par le corps cylindrique de type bouchon (16). 6. Moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement (1) d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse (7) s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, ledit mécanisme d'entraînement (1) présentant une platine support (3) portant au moins un arbre d'entraînement (4) d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme (1) comprenant au moins deux bras radiaux (8a, 8b, 8c) dont l'extrémité libre (9) présente des moyens de fixation (14) du bras radial (8a, 8b, 8c) sur ledit élément de structure de caisse (7), lesdits moyens de fixation (14) étant aptes à coopérer avec au moins un orifice (29) prévu sur ledit élément de structure de caisse (7), caractérisés en ce que lesdits moyens de fixation du bras radial (14) sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon (16), au moins l'un des corps cylindriques présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement dudit corps io cylindrique de type bouchon (16) dudit orifice (29) dans lequel ledit corps cylindrique de type bouchon (16) est partiellement inséré, lesdits moyens de verrouillage étant aptes à exercer une force de verrouillage principalement transversale par rapport à l'axe longitudinal dudit corps cylindrique de type bouchon (16). 7. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que lesdits moyens de verrouillage sont constitués d'une languette (38) présentant un orifice interne (39) apte à coopérer avec une dent (37) prévue sur la surface interne dudit élément de structure de caisse (7). 8. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que ladite languette (38) est une extension de matière dudit corps cylindrique de type bouchon (16). 9. Moyens de fixation selon la 7 ou 8, caractérisés en ce que ledit orifice interne (39) est de forme carré. 10. Moyens de fixation selon l'une des 7 à 9, 30 caractérisés en ce que ladite dent (37) est prévue inclinée par rapport à la surface planaire dudit élément de structure de caisse (7). 11. Moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement (1) d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse (7) s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, ledit mécanisme d'entraînement (1) présentant une platine support (3) portant au moins un arbre d'entraînement (4) d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit lo mécanisme (1) comprenant au moins deux bras radiaux (8a, 8b, 8c) dont l'extrémité libre (9) présente des moyens de fixation (14) du bras radial (8a, 8b, 8c) sur ledit élément de structure de caisse (7), lesdits moyens de fixation (14) étant aptes à coopérer avec au moins un orifice (29) prévu sur ledit élément de structure de caisse (7), caractérisés en ce que lesdits moyens de fixation du bras radial (14) sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon (16), ledit au moins un orifice (29) étant constitué d'une boucle principale (29a) et d'une boucle secondaire (29b), ledit au moins un orifice (29) présentant des moyens de blocage (40, 43) dudit corps cylindrique de type bouchon (16) dans ladite boucle secondaire (29b) dudit orifice (29). 12. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que lesdits moyens de blocage (40) se présentent sous la forme d'une paire de dents (41) prévues sur la circonférence de ladite boucle principale (29a). 13. Moyens de fixation selon la 1, caractérisés en ce que lesdites dents (41) sont inclinées par rapport à la surface planaire définie par la surface de l'élément de structure de caisse (7), avantageusement d'un angle inférieur à 45 . 14. Moyens de fixation selon l'une des 12 ou 13, caractérisés en ce que lesdites dents (41), sont réalisées à partir de la formation d'une fente à travers l'élément de structure de caisse (7) et du pliage par soulèvement d'une partie de la carrosserie dudit élément de structure de caisse (7) ainsi fendu. io 15. Moyens de fixation selon l'une des 12 à 14, caractérisés en ce que ledit corps cylindrique de type bouchon (16) est apte à glisser sur lesdites dents (41), après son insertion partielle dans ladite boucle principale (29a), pour être bloqué dans ladite boucle secondaire (29b). 16. Moyens de fixation selon la 11, caractérisés en ce que lesdits moyens de blocage (43) du corps cylindrique de type bouchon (16) dans la boucle secondaire (29b) sont constitués d'une paire d'élévations (44). 17. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que lesdites élévations (44) sont sensiblement biplanaires. 18. Moyens de fixation selon la 16 ou 17, caractérisés en ce que ladite paire d'élévations (44) est disposée sur la circonférence de ladite boucle principale (29a). 19. Moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement (1) d'un 30 dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse (7) s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, ledit mécanisme d'entraînement (1) présentant une platine support (3) portant au moins un arbre d'entraînement (4) d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme (1) comprenant au moins deux bras radiaux (8a, 8b, 8c) dont l'extrémité libre (9) présente des moyens de fixation (14, 47) du bras radial (8a, 8b, 8c) sur ledit élément de structure de caisse (7), lesdits moyens de fixation (14, 47) étant aptes à coopérer avec au moins un orifice (49) prévu sur ledit élément de io structure de caisse (7), caractérisés en ce que lesdits moyens de fixation du bras radial (14) sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon (16, 48), au moins l'un des corps cylindriques (48) présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement dudit corps cylindrique de type bouchon (48) dudit orifice (49) dans lequel ledit corps cylindrique de type bouchon (48) est partiellement inséré, lesdits moyens de verrouillage étant insérables dans ledit corps cylindrique de type bouchon (48). 20. Moyens de fixation selon la 19, caractérisés en ce que ledit corps cylindrique de type bouchon (48) est partiellement insérable dans des orifices (29, 49) prévus sur ladite face interne (7a) dudit élément de structure de caisse (7). 21. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que lesdits orifices (29, 49) se présentent sous la forme d'au moins deux boucles (29a, 29b, 49a, 49b) de diamètres différents. 22. Moyens de fixation selon la 21, caractérisés en ce que ledit corps cylindrique de type bouchon (16, 48) est partiellement insérable dans une première boucle (29a, 49a) desdits orifices (29, 49) et blocable dans une seconde boucle (29b, 49b) desdits orifices (29, 49) après insertion partielle dans ladite première boucle (29a, 49a) desdits orifices (29, 49). 23. Moyens de fixation selon l'une des 19 à 22, caractérisés en ce que ledit corps cylindrique de type bouchon io (48) présentant des moyens de verrouillage est composé d'une partie circulaire supérieure (50), d'une partie circulaire intermédiaire (55) et d'une partie inférieure (56) sous la forme générale d'une pyramide tronquée à base circulaire. 24. Moyens de fixation selon l'une des 19 à 23, caractérisé en ce qu'un orifice (52) est prévu traversant ledit corps cylindrique de type bouchon (48) présentant lesdits moyens de verrouillage. 25. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que lesdits moyens de verrouillage (63) se présentent sous la forme d'un téton (64) insérable dans ledit orifice (52) prévu traversant ledit corps cylindrique de type bouchon (48) présentant lesdits moyens de verrouillage. 26. Moyens de fixation selon la 22, caractérisés en ce que ladite boucle secondaire (49b) présente un décrochement de matière (62) sur sa périphérie. 27. Moyens de fixation selon les 25 et 26, caractérisés en ce que ledit téton (64) est apte à coopérer avec ledit décrochement (62) une fois ledit corps cylindrique de type bouchon (48) bloqué dans ladite boucle secondaire (49b) et ledit téton (64) inséré dans ledit orifice (52) , ledit corps cylindrique de type bouchon (48) étant ainsi inamovible de ladite boucle secondaire (49b). 28. Moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement (1) d'un lo dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse (7) s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, ledit mécanisme d'entraînement (1) présentant une platine support (3) portant au moins un arbre d'entraînement (4) d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit is mécanisme (1) comprenant au moins deux bras radiaux (8a, 8b, 8c) dont l'extrémité libre (9) présente des moyens de fixation (14, 15) du bras radial (8a, 8b, 8c) sur ledit élément de structure de caisse (7), lesdits moyens de fixation (14) étant aptes à coopérer avec au moins un orifice (29) prévu sur ledit élément de structure de caisse (7), caractérisés en ce que lesdits moyens de fixation du bras radial (14) sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon (16), au moins l'un des corps cylindriques de type bouchon (16) présentant des moyens de verrouillage empêchant le désengagement dudit corps cylindrique de type bouchon (16) dudit orifice (29) dans lequel ledit corps cylindrique de type bouchon (16) est partiellement inséré, lesdits moyens de verrouillage se présentant sous la forme d'un corps secondaire (71) relié au corps cylindrique de type bouchon (16) par l'intermédiaire d'un pont de matière, ledit corps secondaire (71) étant déformable d'une position insérable dans un orifice secondaire (69) à une position de verrouillage dans ledit orifice secondaire (69). 29. Moyens de fixation selon la précédente, 5 caractérisés en ce qu'un élément pivotant (72) est inséré dans ledit corps secondaire (71). 30. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que ledit élément pivotant (72) est apte à io déformer ledit corps secondaire (71). 31. Moyens de fixation selon l'une des 29 ou 30, caractérisés en ce qu'une patte de saisie (74) est prévue sur ledit élément pivotant (72). 32. Moyens de fixation selon l'une des 28 à 31, caractérisés en ce que ledit orifice secondaire (69) est sensiblement ovoïdal. 33. Moyens de fixation d'un mécanisme d'entraînement (1) d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure de caisse (7) s'étendant globalement verticalement à l'arrière d'un véhicule automobile, ledit mécanisme d'entraînement (1) présentant une platine support (3) portant au moins un arbre d'entraînement (4) d'un dispositif d'essuyage du type balai d'essuie-glace, ledit mécanisme (1) comprenant au moins deux bras radiaux (8a, 8b, 8c) dont l'extrémité libre (9) présente des moyens de fixation (14) du bras radial (8a, 8b, 8c) sur ledit élément de structure de caisse (7), lesdits moyens de fixation (14) étant aptes à coopérer avec au moins un orifice (29) prévu sur ledit élément de structure de caisse (7), caractérisés en ce que lesdits moyens de fixation du bras radial (14) sont constitués d'un corps cylindrique du type bouchon (16), ledit au moins un orifice (29) étant constitué d'une boucle principale (29a) et d'une boucle secondaire (29b), des moyens de verrouillage (83) dudit corps cylindrique de type bouchon (16) étant prévus insérables dans ladite boucle principale (29a) une fois ledit corps cylindrique de type bouchon (16) logé dans ladite boucle secondaire (29b). 34. Moyens de fixation selon la précédente, caractérisés en ce que lesdits moyens de verrouillage (83) sont composés d'un élément longitudinal (84) présentant à chacune de ses extrémités un élément transversal courbe (85).
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B,F
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B60,F16
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B60S,F16B
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B60S 1,F16B 17
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B60S 1/04,B60S 1/58,F16B 17/00
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FR2896467
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A1
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PROCEDE D'ESTIMATION DE LA VITESSE LONGITUDINALE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention concerne un procédé d'estimation de la vitesse longitudinale d'un véhicule automobile à deux roues motrices, à partir des vitesses de rotation de ses quatre roues. La plupart des systèmes pilotés d'un véhicule, tels que le système de freinage, la direction assistée électrique, le système de commande des quatre roues quand elles sont directrices, ont besoin de l'information sur la vitesse longitudinale du véhicule. Elle est généralement estimée à partir des vitesses de rotation des quatre roues, mesurées par des capteurs. Un des problèmes techniques de cette estimation vient des sauts non réalistes, c'est-à-dire des gradients de vitesse trop importants pour correspondre à une variation réelle de la vitesse du véhicule, que ce soit en situation nominale ou en cas de défaillance non détectée d'un ou plusieurs capteurs de vitesse de rotation des roues. Les procédés d'estimation actuels qui ne sont pas susceptibles de provoquer des gradients de vitesse importants, utilisent un capteur d'accélération longitudinale du véhicule, comme cela est décrit par exemple dans le brevet américain US 6 792 803, au nom de CONTINENTAL TEVES Inc. Mais une telle solution est coûteuse en raison de l'ajout d'un capteur sur le véhicule. L'invention propose une estimation à partir des informations délivrées par les quatre capteurs de vitesse de roue et présente l'avantage d'avoir une dynamique des écarts par rapport à la vitesse réelle du véhicule qui reste faible, même dans les situations de régulation ABS (Anti Blocking System), ou ESP (Electronic Stability Program), ou ASR, de virage, de forts glissements d'une ou plusieurs roues, de défaillance non détectée d'un capteur de vitesse de roue ou bien encore de blocage ou de patinage d'une ou plusieurs roues. De plus, le procédé selon l'invention est simple à mettre en oeuvre dans une unité centrale électronique du véhicule, telle que celle contrôlant le freinage par exemple. Le procédé d'estimation de la vitesse longitudinale d'un véhicule, équipé de deux roues motrices et d'au moins une unité centrale électronique dont un automate réalise ledit procédé à partir des vitesses de rotation des quatre roues, dont deux sont motrices, est caractérisé en ce que : en accélération, la vitesse longitudinale est comparée à la vitesse de la troisième roue la plus rapide, et son accélération ne doit pas dépasser celle de la roue la plus lente ; en décélération, la vitesse longitudinale est comparée à la vitesse de la roue la plus rapide et son accélération en valeur absolue ne doit pas dépasser celle de la deuxième roue la plus rapide ; lorsque la vitesse longitudinale est comprise entre la vitesse de la troisième roue la plus rapide et celle de la roue la plus rapide, sa valeur reste constante. Selon une autre caractéristique du procédé d'estimation selon l'invention, en 15 phase d'accélération, le gradient de la vitesse du véhicule entre deux instants consécutifs t-1 et t est obtenu à partir du produit de la dérivée temporelle de la vitesse de la roue la plus lente Vmax4 par la durée Te d'un cycle de calcul, auquel est ajouté un terme VS équivalent à une accélération supplémentaire, déterminé par sécurité : Vref(t) =Ver(tû1)+grad+ 20 =Vef(tû1)+ d dt 4 *T * 3,6+ vs ledit gradient de vitesse étant saturé entre un seuil inférieur de valeur nulle et un seuil maximal correspondant à l'accélération maximale que peut supporter le véhicule compte tenu des performances de son moteur. 25 Selon une autre caractéristique du procédé d'estimation selon l'invention, en phase de décélération, le gradient de la vitesse du véhicule entre deux instants consécutifs t-1 et t est obtenu à partir du produit de la dérivée temporelle de la vitesse de la deuxième roue la plus rapide Vmax2 par la durée Te d'un cycle de calcul, auquel 30 est retranché un terme VS équivalent à une accélération supplémentaire, déterminée par sécurité : Vef =Vef(tû1)+grad = Y ref (t ù 1) + dVmax 2 dt 10 *T *3,6ûV ledit gradient de vitesse étant saturé entre un seuil maximal de valeur nulle et un seuil minimal correspondant à la décélération maximale que peut supporter le véhicule, compte tenu de ses pneumatiques. Selon une autre caractéristique du procédé d'estimation selon l'invention, entre une phase d'accélération et une phase de décélération consécutives, si la valeur de la vitesse du véhicule est comprise entre celle de la troisième roue la plus rapide et celle de la roue la plus rapide, cette valeur reste constante à chaque cycle de calcul. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description illustrée par les figures suivantes qui sont : la figure 1 : un schéma de principe du procédé d'estimation selon l'invention ; la figure 2 : les variations dans le temps de la vitesse longitudinale du véhicule et des vitesses des roues ; la figure 3 : l'organigramme des différentes étapes du calcul de la vitesse en fonction du déplacement du véhicule, selon l'invention. Le procédé d'estimation de la vitesse longitudinale du véhicule selon l'invention est basé sur l'information de vitesse de rotation w, des quatre roues du véhicule, ramenée en vitesse linéaire V. Ces quatre vitesses de rotation sont délivrées par les capteurs de vitesse de roue, habituellement montés sur le véhicule pour les systèmes pilotés de freinage, ou de contrôle de trajectoire entre autres. Ces quatre vitesses linéaires de roue sont classées par ordre décroissant, à chaque cycle de calcul, établi à 10 ms environ, et répertoriées de la vitesse de roue la plus rapide Vmax à la vitesse de la quatrième roue la plus rapide c'est-à-dire la roue la plus lente Vmaxa . Le procédé s'applique à un véhicule à deux roues motrices. En phase d'accélération, la vitesse Vfef du véhicule est comparée à la vitesse de la troisième roue la plus rapide, soit Vmax3 , réactualisée à chaque cycle de calcul de durée Te, et son accélération est calculée pour ne pas dépasser celle de la roue la plus lente parmi les quatre. Pour cela, la vitesse Vmaxa de cette roue la plus lente est dérivée et le gradient de la vitesse Vfef du véhicule entre les instants t-1 et t est égal au produit de cette dérivée de la vitesse de la roue la plus lente Vmaxa par la durée Te d'un cycle de calcul, auquel on ajoute un terme VS qui est équivalent à une accélération supplémentaire de 0,2g par sécurité. En effet, dans le cas d'un système à quatre roues directrices, une dérive de la vitesse longitudinale équivalente à 0,2g n'est pas sécuritaire. Ainsi, le gradient de la vitesse de référence s'écrit en km/h par l'équation suivante : Vef(t)ùVref(tù1)= d dtx4 *T *3,6+V V (t)-V (t-1)=dVmax4 ref ref *T e *3, 6+0,2g *36 dt T e Comme l'accélération maximale que peut supporter physiquement un véhicule est égale à 0,65g compte tenu des performances de son moteur, le gradient de vitesse est limité entre un seuil inférieur égal à 0 et un seuil supérieur égal à 0,65g * Te. Ainsi, dans le cas où le gradient est inférieur au seuil maximal, sa valeur est ajoutée à la valeur de la vitesse Vfef(t-1) estimée au cycle de calcul précédent pour déterminer la nouvelle valeur de la vitesse Vref(t). Dans le cas où le gradient est supérieur à ce seuil maximal, c'est cette dernière valeur qui sera prise en compte pour déterminer la nouvelle valeur de la vitesse du véhicule : V ref (t) = V f (t -1) + grad+ Sur les courbes de variation temporelle des vitesses maximales Vmax , Vmax2 , Vmax3 et Vmax4 des quatre roues du véhicule, représentées sur la figure 2, on constate que, entre les instants tO et t1, la vitesse estimée du véhicule Vfef suit l'évolution des deux vitesses les plus faibles, et son accélération n'est pas plus grande que celle de la roue la plus lente à laquelle est ajoutée une accélération supplémentaire de 0,2g. En cas de panne ou de défaillance d'un des capteurs de ces deux roues les plus lentes, à l'instant t3, la vitesse estimée du véhicule ne présentera pas de saut , c'est-à-dire de gradient trop important, puisqu'elle suit l'accélération de la roue la plus lente. La courbe de la vitesse estimée du véhicule est représentée en traits interrompus et une défaillance du capteur de la troisième roue la plus rapide est représentée par un échelon de la vitesse mesurée Vmax3. Dans le schéma de principe de la figure 1, le procédé prend en compte la vitesse Vmax4 de la roue la plus lente, déterminée par l'étape e,) de classement des vitesses de roue en ordre décroissant, la dérive par rapport au temps dans une étape e2) de filtrage dérivateur à 1 Hz par exemple, pour atténuer le bruit généré par la dérivation numérique, afin d'obtenir l'accélération ya de cette roue qui est ensuite multipliée, à l'étape e3) par le cycle de calcul Te. A ce produit ainsi obtenu est ajoutée une accélération de 0,2 g à l'étape e4) et le gradient de vitesse ainsi obtenu est saturé à l'étape e5) entre un seuil minimal de valeur nulle et un seuil maximal correspondant à une accélération de 0,65 g pour délivrer le gradient de vitesse grad+ qui permet le calcul de la vitesse du véhicule en phase d'accélération, à l'étape e6). En phase de décélération, l'accélération du véhicule est estimée à partir de la deuxième roue la plus rapide Vmax2 et la vitesse du véhicule Vref est comparée à la vitesse de la roue la plus rapide Vmax. Comme le montre le schéma de la figure 1, la vitesse Vmax2 de la deuxième roue la plus rapide est dérivée à l'étape e20) par un filtrage dérivateur à 1 Hz par exemple, pour obtenir l'accélération y2 de cette roue, qui est ensuite multipliée par le cycle de calcul Te à l'étape e30). Une accélération de 0, 2 g supplémentaire, pour ce même cycle de calcul Te, est retranchée à l'étape e40) pour obtenir un gradient de vitesse, qui est saturé à l'étape e50) par deux seuils, un seuil supérieur égale à 0 et un seuil inférieur correspondant à la décélération maximale que peut physiquement supporter le véhicule, compte tenu de ses pneumatiques, soit -1,25 g. La vitesse Vtef du véhicule est calculée à l'étape e6). Sur les courbes de variation temporelle des vitesses maximales Vmax , Vmax2 , Vmax3 et Vmax4 des quatre roues du véhicule, représentées sur la figure 2, on constate que, entre les instants t2 et t3, la vitesse estimée du véhicule Vref suit l'évolution des deux roues les plus rapides, et sa décélération est inférieure à celle de la deuxième roue la plus rapide, à laquelle est ajoutée une accélération supplémentaire de 0,2g. En cas de défaillance du capteur de vitesse d'une des deux roues qui ont les vitesses de rotation les plus grandes, à l'instant t4 par exemple, l'accélération du véhicule ne peut pas être inférieure à celle de la roue la plus rapide dont le capteur fonctionne puisqu'elle suit la variation de la deuxième roue la plus rapide du véhicule. Le gradient de la vitesse du véhicule en décélération s'écrit en km/h : Vref (t)ùVref (tù1)=dVmax2 *T *3,6ùV dt Vref (t) (tù1)=dVmax2 *T *3 6ù0 2g * T*3 3,6 r~f ref dt e Si ce gradient est plus grand en valeur absolue que le seuil minimal précité, c'est cette valeur égale à -1,25 gTe qui sera retenue comme gradient grad_ de la vitesse en décélération : Vref (t) = Vref (t -1) + grad_ Sur les courbes de variation temporelle des vitesses maximales Vmax , Vmax2 , Vmax3 et Vmax4 des quatre roues du véhicule, représentées sur la figure 2, on constate que, entre les instants t2 et t3, la vitesse estimée du véhicule Vfef suit l'évolution des deux roues les plus rapides, et sa décélération est inférieure à celle de la deuxième roue la plus rapide, à laquelle est ajoutée une accélération supplémentaire de 0,2g. Entre ces deux phases d'accélération et de décélération consécutives quand la vitesse du véhicule est constante, elle est comparée à la vitesse Vmax3 de la troisième roue la plus rapide d'une part et à la vitesse Vmax de la roue la plus rapide d'autre part, et sa valeur reste la même à chaque cycle de calcul Tet son gradient étant nul, comme le montre la figure 2 entre les instants t1 et t2 : Vref (t) = Vref (t - 1) L'organigramme de la figure 3 décrit les différentes étapes du calcul de la vitesse du véhicule en fonction de son déplacement, depuis l'état initial Eo à l'instant tO de démarrage du véhicule, qui est l'état d'entrée de l'automate réalisant le procédé dans une unité centrale électronique du véhicule. La vitesse Vfef du véhicule prend la valeur Vmax3 de la troisième roue la plus rapide. Au cycle suivant, la transition est immédiate vers l'état E2, défini par un calcul de la vitesse du véhicule à l'instant t, égale à la valeur à l'instant précédent t-1, le gradient de vitesse grado étant nul. Si la vitesse Vfef est inférieure ou égale à la valeur de la troisième roue la plus rapide Vmax3, le procédé passe à l'état E3 pour lequel la vitesse du véhicule à l'instant t est égale à la valeur à l'instant précédent t-1, à laquelle est ajoutée le gradient grad+ déterminé en accélération. Si la vitesse Vfef est supérieure à la valeur de la troisième roue la plus rapide Vmax3 mais inférieure ou égale à celle Vmax de la roue la plus rapide, le procédé repasse à l'état E2 pour lequel la vitesse doit rester constante, son gradient étant nul. Si la vitesse Vref est supérieure à la vitesse Vmax de la roue la plus rapide, en provenance soit de l'état E2 soit de l'état E3, le procédé passe à l'état E, pour lequel la vitesse du véhicule à l'instant t est égale à la valeur à l'instant précédent t-1, à laquelle est ajouté le gradient grad_ déterminé en décélération. Ainsi, le véhicule accède à l'état El depuis les deux états E2 et E3 quand Vref > Vmax. Dans cet état El, sa vitesse longitudinale est décrémentée de la valeur de grad_ à chaque cycle de calcul Te : Vref (t) = Vref (t -1) + grad_ Le véhicule accède à l'état E2 depuis l'état initial Fo, ou depuis les états E, ou E3 quand Vmax3 < Vref Vmax, et la valeur de sa vitesse reste constante : Vref = Vmax3 15 Le véhicule accède à l'état E3 depuis les états E, et E2 quand Vref
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L'invention concerne un procédé d'estimation de la vitesse longitudinale d'un véhicule automobile, équipé de deux roues motrices et d'au moins une unité centrale électronique, à partir des vitesses de rotation des quatre roues dont deux sont motrices, tel que, après classement des vitesses de rotation par ordre décroissant : - en phase d'accélération, la vitesse longitudinale du véhicule est comparée à la vitesse de la troisième roue la plus rapide, et son accélération ne doit pas dépasser celle de la roue la plus lente ;- en décélération, la vitesse longitudinale est comparée à la vitesse de la roue la plus rapide et son accélération en valeur absolue ne doit pas dépasser celle de la deuxième roue la plus rapide ;- lorsque la vitesse longitudinale est comprise entre la vitesse de la troisième roue la plus rapide et celle de la roue la plus rapide, sa valeur reste constante.
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1. Procédé d'estimation de la vitesse longitudinale d'un véhicule automobile, équipé de deux roues motrices et d'au moins une unité centrale électronique dont un automate réalise le procédé à partir des vitesses de rotation des quatre roues dont deux sont motrices, caractérisé en ce que, après classement des vitesses de rotation par ordre décroissant : en phase d'accélération, la vitesse longitudinale du véhicule est comparée à la vitesse de la troisième roue la plus rapide, et son accélération ne doit pas dépasser celle de la roue la plus lente ; en décélération, la vitesse longitudinale est comparée à la vitesse de la roue la plus rapide et son accélération en valeur absolue ne doit pas dépasser celle de la deuxième roue la plus rapide ; lorsque la vitesse longitudinale est comprise entre la vitesse de la troisième roue la plus rapide et celle de la roue la plus rapide, sa valeur reste constante. 2. Procédé d'estimation selon la 1, caractérisé en ce qu'en phase 20 d'accélération, le gradient de la vitesse du véhicule entre deux instants consécutifs (t-1) et (t) est obtenu à partir du produit de la dérivée temporelle de la vitesse de la roue la plus lente (Vma)(4) par la durée (Te) d'un cycle de calcul, auquel est ajouté un terme (Vs) équivalent à une accélération supplémentaire, déterminé par sécurité : Vref (t) = Vref (t -1) + grad+ =Vef(tû1)+ d ma', *T *3,6+VS ledit gradient de vitesse étant saturé par un seuil minimal de valeur nulle et un seuil maximal correspondant à l'accélération maximale que peut supporter le véhicule compte tenu des performances de son moteur. 3. Procédé d'estimation selon la 1, caractérisé en ce qu'en phase de décélération, le gradient de la vitesse du véhicule entre deux instants consécutifs (t-1) et (t) est obtenu à partir du produit de la dérivée temporelle de la vitesse de la deuxième roue la plus rapide (Vmax2) par la durée (Te) d'un cycle de calcul, auquel est 15 25 30retranché un terme (Vs) équivalent à une accélération supplémentaire, déterminée par sécurité : Vef = Vref(t -1) + grad_ r =Vref(tûl)+ dV dt 2 *Te *3,6ûV ledit gradient de vitesse étant saturé par un seuil maximal de valeur nulle et un seuil minimal correspondant à la décélération maximale que peut supporter le véhicule, compte tenu de ses pneumatiques. 10 4. Procédé d'estimation selon la 1, caractérisé en ce qu'entre une phase d'accélération et une phase de décélération, si la valeur de la vitesse du véhicule est comprise entre celle de la troisième roue la plus rapide et celle de la roue la plus rapide, cette valeur reste constante à chaque cycle de calcul. 15 5. Procédé d'estimation selon les 1 à 4, caractérisé en ce que les différentes étapes du calcul de la vitesse du véhicule en fonction de son déplacement, depuis l'état initial (Eo) à l'instant de démarrage du véhicule, où la vitesse (Vref) du véhicule prend la valeur (Vmax3) de la troisième roue la plus rapide, sont les suivantes : 20 - au cycle suivant, la transition est immédiate vers l'état (E2), défini par un calcul de la vitesse du véhicule à l'instant (t), égale à la valeur à l'instant précédent (t-1), le gradient de vitesse (grado) étant nul, - si la vitesse (Vref) est inférieure ou égale à la valeur de la troisième roue la plus rapide (Vmax3), passage de l'état (E2) à l'état (E3) pour lequel la vitesse du véhicule à l'instant 25 (t) est égale à la valeur à l'instant précédent (t-1), auquel est ajouté le gradient (grad+) déterminé en accélération, - si la vitesse (Vref) est supérieure à la vitesse (Vmax) de la roue la plus rapide, en provenance soit de l'état (E2) soit de l'état (E3), passage à l'état (El) pour lequel la vitesse du véhicule à l'instant t est égale à la valeur à l'instant précédent (t-1), à 30 laquelle est retranchée le gradient (grad_) déterminé en décélération, - si la vitesse (Vref) est supérieure à la valeur de la troisième roue la plus rapide (Vmax3) mais inférieure à celle (Vmax) de la roue la plus rapide, en provenance soit de l'état (E,) soir de l'état (E3), retour à l'état (E2) pour lequel la vitesse doit rester constante, son gradient étant nul.5
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B,G
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B60,B62,G01
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B60T,B60W,B62D,G01P
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B60T 8,B60W 40,B60W 50,B62D 6,G01P 3
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B60T 8/58,B60W 40/10,B60W 50/06,B62D 6/00,G01P 3/56
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FR2890536
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A1
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MAILLOT BI-COMPOSANT, NOTAMMENT POUR LA PRATIQUE DES SPORTS DE RAQUETTES
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La présente invention concerne un maillot de sport, tout particulièrement destiné aux personnes qui pratiquent des sports de raquettes de plein air, plus spécialement par temps froid. Toute pratique d'un sport de plein air nécessite que l'utilisateur puisse avoir à sa disposition une tenue qui soit adaptée aux conditions climatiques et au type de sport pratiqué. Quand la température est relativement basse, on cherche à privilégier un vêtement présentant une bonne isolation thermique, permettant de conserver la chaleur du corps générée par la pratique du sport. Il s'agit de vêtements du type pullover ou sweat-shirt, à manches longues, de fort grammage, généralement de l'ordre de 400 à 500 g/m2. Un tel vêtement présente toutefois, s'agissant de sports de raquettes, un inconvénient majeur, à savoir qu'il est ample à la fois au niveau du corps et des manches ce qui est une gêne pour le joueur lors de ses déplacements et surtout lors des mouvements de bras. Le but de la présente invention est de pallier à cet inconvénient. Il s'agit en l'occurrence d'un maillot, notamment destiné à la pratique des sports de raquettes en plein air et par temps froid qui, de manière connue, comporte un corps, deux manches et un col et qui est formé par assemblage de différents panneaux. Le corps peut être de tout type à emmanchure droite, raglan ou marteau. De manière caractéristique ledit maillot est relativement moulant et est formé par assemblage de premiers et de seconds panneaux, les premiers panneaux formant les deux manches et éventuellement une partie du corps, par exemple deux empiècements latéraux, et les seconds panneaux formant le reste du corps et le col. De plus, les premiers et seconds panneaux sont des tricots réalisés à partir de fils synthétiques texturés dont les brins unitaires sont de l'ordre de ou inférieur à 1 décitex et de fils d'élasthanne, qui diffèrent par leur grammage et/ou par leur armure et/ou leur contexture et/ou leur proportion en élasthanne et/ou la composition en fils synthétiques et/ou le titrage des fils synthétiques et/ou le titrage des brins unitaires des fils synthétiques, avec au moins le grammage des premiers panneaux qui est inférieur à celui des seconds panneaux et qui est au plus de 300 g/m2. Le caractère relativement moulant du maillot notamment au niveau des bras et du contour des épaules permet aux joueurs d'effectuer tous les mouvements des bras sans aucune gêne liée à la présence dudit maillot. Lors de ces mouvements, la chaleur dégagée par le corps au niveau des membres supérieurs est supérieure à celle dégagée par le buste. C'est l'équilibre de chaleur qui est recherché en mettant en oeuvre les deux types de panneaux ayant les caractéristiques techniques de la présente invention. Selon une variante de réalisation, la différence de grammage entre les seconds et les premiers panneaux est d'au moins 20 g/m2 et de préférence de l'ordre de 30 g/m2. Par exemple les seconds panneaux font de l'ordre de 240 g/m2 tandis que les premiers panneaux font de l'ordre de 210 g/m2. Selon une variante de réalisation, la différence de proportion d'élasthanne entre les seconds et les premiers panneaux est de l'ordre de 0 à 5%. Par exemple les premiers panneaux contiennent de 5 à 8 % en élasthanne et les seconds panneaux de l'ordre de 8 à 14 %. Selon une variante de réalisation, les fils synthétiques sont des fils de polyester. Par exemple, dans les premiers panneaux, il s'agit de fils polyester 100 décitex, 96 brins et dans les seconds panneaux, il s'agit de fils de polyester décitex, 72 brins. Dans une variante de réalisation, les premiers panneaux forment les deux manches et deux empiècements latéraux s'étendent au-delà des deux emmanchures, notamment droites, depuis le dessous du bras jusqu'au col. Selon un mode de réalisation de cette variante, le bord de chaque empiècement latéral, depuis le col jusqu'en dessous du bras, a une forme de S, ledit empiècement recouvrant partiellement sur le devant la poitrine sensiblement jusqu'au mamelon et sur le dos partiellement l'omoplate. Dans une autre variante de réalisation, les premiers panneaux forment les deux manches et deux empiècements latéraux, constitués de deux bandes oblongues s'étendant depuis le bord inférieur des deux emmanchures le long du maillot. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'exemples de réalisation d'un maillot moulant pour joueur de tennis, à deux composants, illustré par le dessin annexé dans lequel: - les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques d'un premier exemple respectivement en vue de face (figure 1) et de dos (figure 2) de maillot et - les figures 3 et 4 sont des représentations schématiques d'un second 10 exemple de maillot respectivement en vue de face (figure 3) et de dos (figure 4). Le maillot de la présente invention est plus particulièrement destiné à la pratique des sports de raquette qui se déroulent en plein air, spécialement lorsque cette pratique intervient par temps froid. Il a donc la capacité de conserver au buste du joueur sa chaleur, tout en permettant l'évacuation de la transpiration. De plus, il ne doit absolument pas être une gêne pour les mouvements du joueur, notamment des bras et des épaules. Sur les figures 1 et 2, est illustré un premier exemple de réalisation. Le maillot 1, montré de face sur la figure 1 et de dos sur la figure 2, comporte un corps 2, deux manches 3 et un col 4. Le corps 2 est à emmanchure droite. Le maillot 1 est réalisé par assemblage de différents panneaux, plus précisément de deux types de panneaux, dénommés ci-après premiers panneaux 5 et seconds panneaux 6. Sur les figures, les premiers panneaux sont plus sombres que les seconds panneaux 6. Dans cet exemple les premiers panneaux forment les deux manches 3 et une partie du corps, plus précisément, deux empiècements latéraux 5 qui s'étendent au-delà des deux emmanchures droites 8, depuis la zone du dessous du bras 9 jusqu'au col 4. Les seconds panneaux 6 forment le reste du corps et le col 4. Dans l'exemple qui est illustré, le bord extérieur 7a de l'empiècement latéral 7, c'est-à-dire le bord qui est destiné à être assemblé avec un second panneau 6 pour former le corps 2 a une configuration en S depuis le col 4 jusqu'en dessous du bras 9. Cette configuration permet à l'empiècement 7 de recouvrir, sur le devant (figure 1) partiellement la poitrine sensiblement jusqu'au mamelon et sur le dos (figure 2) partiellement l'omoplate. Les premiers panneaux 5 et les seconds panneaux 6 sont tous deux des tricots réalisés à partir de fils synthétiques texturés dont les brins unitaires sont de l'ordre de ou inférieur à 1 décitex et de fils d'élasthanne; ces panneaux diffèrent par leur grammage et/ou par leur proportion en élasthanne et/ou la composition des fils synthétiques et/ou le titrage des fils synthétiques et/ou le titrage des brins unitaires des fils synthétiques. Quoi qu'il en soit, au moins le grammage des premiers panneaux 5 est inférieur à celui des seconds panneaux 6, étant au plus de 300 g/m2. Au porter, le maillot est relativement moulant; néanmoins, une bonne isolation thermique est obtenue grâce à l'emprisonnement de l'air dans les fibres texturées et la capacité d'évacuation de la transpiration est obtenue grâce à l'utilisation de brins unitaires de très faible titrage, s'apparentant à des microfibres. La différence de grammage entre les premiers 5 et seconds panneaux 6 est d'au moins 20g/m2 et de préférence de l'ordre de 30 g/m2. Généralement, la différence de proportion d'élasthanne entre les seconds et les premiers panneaux est de l'ordre de 0 à 5%, sachant que les premiers panneaux 5 peuvent contenir en poids au moins 10% en élasthanne et les seconds panneaux 6 de l'ordre de 8 à 14%. Dans un exemple précis de réalisation, donné à titre non exhaustif, les premiers panneaux 5 formant les manches 3 et les empiècements latéraux 7 sont réalisés à partir d'un tricot d'armure simple sergé produit sur un métier de jauge 28, à partir de deux types de fils, à savoir des fils texturés polyester 100 décitex, 93 brins et des fils d'élasthanne 30 décitex. Le tricot obtenu fait 210 g/m2 avec une proportion en poids de 92% de polyester et de 10% d'élasthanne. Les seconds panneaux formant le reste du corps 2 et le col 4 sont réalisés à partir d'un tricot chaîne produit sur un métier chaîne de jauge 28 à partir de deux types de fils, à savoir des fils texturés de polyester 50 décitex, 72 brins et des fils d'élasthanne 40 décitex. Le tricot obtenu fait 240 g/m2 et comporte en poids 88,8% de polyester et 11, 2% d'élasthanne. Le maillot 1 est pourvu d'une ouverture frontale avec fermeture à glissière 10. Le second exemple de réalisation qui est illustré aux figures 3 et 4 diffère du premier exemple par la différence de positionnement des deux empiècements latéraux. Sur les figures les mêmes références ont été conservées pour les éléments communs au premier exemple. Les deux empiècements latéraux 11, formés à partir de premiers panneaux 5 se présentant sous la forme de bandes oblongues, s'étendent depuis la zone 9 du dessous de bras correspondant au bord inférieur des deux emmanchures 8 le long du maillot 12. Ces empiècements latéraux 11 sont visibles à la fois sur le devant (figure 3) et sur l'arrière (figure 4) du maillot. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus à titre d'exemples non exhaustifs. En particulier il n'y a pas une stricte nécessité que les premiers panneaux forment des empiècements latéraux comme décrits dans les deux exemples ci-dessus. Le maillot, selon la présente invention, pourrait résulter de l'assemblage de premiers panneaux formant les deux manches et de seconds panneaux formant le corps et le col
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Le maillot (1), notamment destiné à la pratique des sports de raquettes en plein air et par temps froid, comporte un corps (2), deux manches (3) et un col (4) et est relativement moulant. Il est formé par assemblage de premiers (5) et de seconds (6) panneaux, les premiers panneaux (5) formant les deux manches (3) et éventuellement une partie du corps, par exemple deux empiècements latéraux, et les seconds panneaux (6) formant le reste du corps (2) et le col (4). Les premiers (5) et seconds (6) panneaux sont des tricots réalisés à partir de fils synthétiques texturés dont les brins unitaires sont de l'ordre de ou inférieur à 1 décitex et de fils d'élasthanne, qui diffèrent par leur grammage et/ou par leur armure et/ou leur contexture et/ou leur proportion en élasthanne et/ou la composition en fils synthétiques et/ou le titrage des fils synthétiques et/ou le titrage des brins unitaires des fils synthétiques. Au moins le grammage des premiers panneaux (5) est inférieur à celui des seconds panneaux (6) et est au plus de 300 g/m<2>.
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1. Maillot (1) notamment destiné à la pratique des sports de raquettes en plein air et par temps froid comportant un corps (2), deux manches (3) et un col (4) et formé par assemblage de différents panneaux, caractérisé en ce qu'il est relativement moulant et formé par assemblage de premiers (5) et de seconds (6) panneaux, les premiers panneaux (5) formant les deux manches (3) et éventuellement une partie du corps, par exemple deux empiècements latéraux, et les seconds panneaux (6) formant le reste du corps (2) et le col (4) et en ce que les premiers (5) et seconds (6) panneaux sont des tricots réalisés à partir de fils synthétiques texturés dont les brins unitaires sont de l'ordre de ou inférieur à 1 décitex et de fils d'élasthanne, qui diffèrent par leur grammage et/ou par leur armure et/ou leur contexture et/ou leur proportion en élasthanne et/ou la composition en fils synthétiques et/ou le titrage des fils synthétiques et/ou le titrage des brins unitaires des fils synthétiques, avec au moins le grammage des premiers panneaux (5) qui est inférieur à celui des seconds panneaux (6) et qui est au plus de 300 g/m2. 2. Maillot selon la 1, caractérisé en ce que la différence de proportion d'élasthanne entre les seconds (6) et les premiers (5) panneaux est de l'ordre de 0 à 5%. 3. Maillot selon la 2, caractérisé en ce que les premiers panneaux (5) contiennent au moins 10% d'élasthanne et les seconds panneaux (6) de l'ordre de 8 à 14%. 4. Maillot selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la différence de grammage entre les seconds (6) et les premiers (5) panneaux est d'au moins 20 g/m2 et, de préférence, de l'ordre de 30 g/m2. 5. Maillot selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les fils synthétiques sont des fils de polyester. 6. Maillot selon la 5, caractérisé en ce que, dans les premiers panneaux, il s'agit de fils polyester 100 décitex, 96 brins et dans les seconds panneaux, il s'agit de fils de polyester 50 décitex, 72 brins. 7. Maillot selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que les premiers panneaux (5) forment les deux manches (3) et deux empiècements latéraux (7) s'étendant au-delà des deux emmanchures, notamment droites (8), depuis le dessous du bras (9) jusqu'au col (4). 8. Maillot selon la 7, caractérisé en ce que le bord (7a) de chaque empiècement latéral (7), depuis le col (4) jusqu'en dessous du bras (9), a une forme de S, ledit empiècement (7) recouvrant partiellement sur le devant la poitrine sensiblement jusqu'au mamelon et sur le dos partiellement l'omoplate. 9. Maillot selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que les premiers panneaux forment les deux manches et deux empiècements latéraux (11) sous forme de deux bandes oblongues s'étendent depuis le bord inférieur des deux emmanchures le long du maillot.
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A
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A41
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A41D,A41B
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A41D 1,A41B 9,A41D 13
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A41D 1/04,A41B 9/06,A41D 13/00
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FR2901653
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A1
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DISPOSITIF MICROELECTRONIQUE CONVERTISSEUR ANALOGIQUE/NUMERIQUE A EQUILIBRAGE DE CHARGES AMELIORE
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conversion analogique/numérique peut être éventuellement effectuée à l'intérieur de la puce dans laquelle la matrice de pixels est intégrée. Le document US 5 461 425 présente un imageur doté d'une matrice de pixels délivrant des signaux analogiques et d'une pluralité de convertisseurs analogique/numérique intégrés sur une même puce de circuit intégré que la matrice de pixels, chaque convertisseur analogique/numérique étant associé à un ou plusieurs pixels, par exemple à un groupe de 4 pixels. Un dispositif microélectronique de numérisation divulgué dans ce document est illustré sur la figure 1. Ce dispositif de numérisation est formé d'un modulateur AE synchrone 2, comprenant un condensateur d'intégration 1 destiné à recevoir des charges, sous forme d'un courant Idet, issu du photo-détecteur, un comparateur 3 piloté par une horloge 4. Le comparateur 3 commande un injecteur de charges 6 relié à une sortie du comparateur 3 et destiné à injecter des paquets de charges dans le condensateur 1, en entrée du comparateur 3. Du modulateur DE 2 est issu un train de bits qui peut être filtré à l'aide d'un filtre numérique 8, par exemple un filtre décimateur situé à l'extérieur d'une puce dans laquelle la matrice de pixels et le dispositif de numérisation sont intégrés. Un tel dispositif de numérisation présente typiquement une bonne linéarité, mais ne permet généralement d'atteindre qu'une résolution relativement faible. Le document de L. G. McIlrath : A Low Power Low-Noise Ultrawide-Dynamic Range CMOS Imager With Pixel-Farallel A/D Conversion , IEEE, JSSCC, vol. 36, n 5, Mai 2001, divulgue une variante de dispositif de numérisation intégré à un pixel d'un imageur, doté d'un modulateur DE 5 asynchrone, est illustré sur la figure 2. Ce modulateur 4E 5 comprend un comparateur 3, qui commande un interrupteur 7 de remise à niveau à une tension de référence Vref. Du modulateur Al 5 est issu un train de bits qui peut être également transmis à un filtre numérique 8 (figure 2). Un tel dispositif permet d'obtenir une très grande dynamique, par exemple de l'ordre de 15 à 17 bits. En revanche, la numérisation opérée est dépendante de la linéarité de la capacité d'intégration 1 et présente une linéarité insuffisante notamment lorsque le courant détecteur Idet issu du photo-détecteur est important. Un autre type de dispositif convertisseur analogique numérique, dit à équilibrage de charges , intégré à un imageur est donné dans le document : A 64-channel raide dynamic range charge measurement ASIC for strip and pixel ionization detectors , Mazza et al., IEEE, trans. On nuclear science vol. 52 n 4 August 2005 . Ce dispositif comprend un condensateur d'intégration 10 en sortie d'un détecteur 1l et relié à une entrée d'un comparateur 13, ainsi qu'un injecteur de charges 19. Un mode de fonctionnement de ce dispositif de numérisation est illustré sur la figure 4A représentant des exemples de signaux Scomp en sortie du comparateur 13 et Vint en entrée du comparateur 13, en particulier pour un courant de détection Idet appartenant à une première gamme de courants dits faibles ou/et tels que IDET r < Qo, avec r une constante de retard de basculement du comparateur 13 et Qo la quantité de charge fixe susceptible d'être déversée dans le condensateur 10 par l'injecteur 19. Selon ce mode de fonctionnement, lorsque le condensateur d'intégration 10 reçoit des charges issues du détecteur, la tension Vint ou le signal analogique Vint varie, par exemple décroît (une telle variation étant illustrée par exemple par une portion de courbe décroissante 21 sur la figure 4A). L'ampleur de cette variation, dépend de l'intensité du courant de détection Idet. Puis, suite à cette variation, le signal analogique ou la tension Vint atteint un certain seuil, par exemple passe en dessous d'une tension de seuil Vseuil du comparateur 13. Un temps de retard noté z après l'atteinte du seuil Vseuil, le signal Scomp en sortie du comparateur 13 bascule. Lors de ce basculement, le signal Scomp en sortie du comparateur 13 passe d'un premier état dit état stable , par exemple un état haut, à un deuxième état, par exemple un état bas. Un tel basculement est représenté, par exemple par un front descendant 23 sur la figure 4A. Le changement d'état du signal Scomp déclenche une injection, par l'injecteur 19, d'une quantité de charges fixe Q. Une telle injection de charge peut se traduire par exemple par une hausse du signal Vint (portion verticale de courbe référencée 24 sur la figure 4A) d'une valeur de l'ordre de Qo C. Sur la figure 4A, la hausse du signal Vint provoquée par l'injection, est telle que ce signal Vint atteint une valeur supérieure à la tension de seuil du comparateur 13 et suffisante pour permettre à la sortie du comparateur de basculer à nouveau ou au signal Scomp de passer du deuxième état au premier état (front montant référencé 25) ou de repasser à l'état stable. Dans ce premier mode de fonctionnement, le signal Scomp en sortie du comparateur 13 retrouve son état stable ou repasse dans le premier état après chaque injection de charge. Le nombre d'injections que l'injecteur 19 a réalisé pour équilibrer les charges en provenances du détecteur 11 peut permettre de donner une valeur numérique représentative de la quantité de charges totale issues du détecteur 11. Avec un tel dispositif, la numérisation est sensible à la rapidité du comparateur 13, qui peut, s'il est trop lent, par exemple si la constante de temps r est telle que : r > (Qo/IDET) , provoquer un blocage d'une numérisation en cours. Un tel blocage est illustré sur la figure 4B (portion 31 de la courbe représentative du signal Scomp de sortie du comparateur bloquée dans le deuxième état ou à l'état bas). Il se pose le problème de trouver un nouveau dispositif de conversion analogique-numérique intégré à un pixel d'un imageur et comportant à la fois une bonne linéarité et une bonne dynamique de conversion, et qui ne présente pas les inconvénients mentionnés plus haut. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne tout d'abord un dispositif microélectronique comprenant : au moins un détecteur formé, d'au moins un condensateur d'intégration associé au détecteur et apte à délivrer au moins un signal analogique susceptible de varier au moins en fonction d'un courant délivré par le détecteur, et des moyens de conversion analogique/numérique comportant : -un comparateur apte à recevoir un signal analogique du condensateur d'intégration et à délivrer un signal de sortie à deux états susceptible d'adopter, en fonction du signal analogique, un premier état dit état stable ou un deuxième état, - des moyens injecteurs de charges aptes à modifier le signal analogique par au moins une injection d'une quantité de charges donnée Qc dans ledit condensateur consécutivement à un changement d'état en sortie dudit comparateur, du premier état vers le deuxième état, - des moyens de commande des moyens injecteurs de charges, les moyens de commande étant aptes à moduler la quantité de charge donnée Qc en fonction de l'intensité dudit courant. Le dispositif microélectronique peut être un capteur d'image. Le détecteur peut être formé d'au moins un élément photo-détecteur. Les moyens de commande des moyens injecteurs de charges peuvent être prévus pour recevoir le signal à deux états. L'invention permet d'obtenir une dynamique de conversion plus étendue. L'invention permet de ne pas avoir à prévoir avant ou lors d'une prise d'image, quelle gamme d'intensité lumineuse ou quel calibre doit être utilisé. Selon une mise en oeuvre possible, les moyens injecteurs de charges peuvent être formés d'une pluralité d'injecteurs de charges. Selon une variante, les moyens injecteurs de charges peuvent être sous forme d'au moins un transistor commandé par une tension. Selon cette variante, les moyens de commande des moyens injecteurs sont susceptibles de moduler la quantité de charge donnée Qc en faisant varier ladite tension appliquée audit transistor. Selon une autre variante, les moyens injecteurs sont susceptibles d'injecter une quantité de courant I fixe dans le condensateur d'intégration selon une durée Tinj d'injection variable, telle que Qc =- I*Tinj. Selon une possibilité de mise en oeuvre du dispositif microélectronique capteur d'images, dans laquelle les moyens injecteurs de charges sont formés d'une pluralité d'injecteurs de charges, lors d'une succession d'injections de charges, les moyens de commande peuvent être prévus pour activer un premier injecteur ae charge ou une première pluralité d'injecteurs de charge pour effectuer une première injection de charge de valeur donnée, et pour activer un injecteur différent du premier injecteur ou une pluralité d'injecteurs différente de la première pluralité d'injecteurs, pour effectuer au moins une autre injection de charge de valeur égale à ladite valeur donnée. Selon une variante de mise en oeuvre dans laquelle les moyens injecteurs de charges sont formés d'une pluralité d'injecteurs de charges, et dans laquelle les moyens de commande sont prévus pour, à chaque injection de charge d'une série d'injections de charge, activer au moins un ou plusieurs injecteur(s) différent(s) de l'injecteur de charge ou des injecteurs de charge activés lors de l'injection de charge précédente. L'invention peut ainsi permettre de limiter les effets de dispersions technologiques. Selon une possibilité de mise en œuvre, les moyens injecteurs peuvent être formés d'une pluralité d'injecteurs identiques, aptes respectivement à injecter une quantité de charge fixe élémentaire Qo. Le dispositif microélectronique capteur d'image selon l'invention peut éventuellement, comprendre en outre : des moyens de comptage comportant une pluralité de bascules, les moyens de commande des moyens injecteurs de charges, étant aptes à déclencher, pour chaque injection de charge Qc, une modification de la sortie d'au moins une bascule donnée sélectionnée parmi lesdites bascules, ladite bascule donnée ayant été sélectionnée en fonction de la quantité de charges Qc injectée. Selon une possibilité de mise en oeuvre, les moyens de commande peuvent être prévus pour adapter la quantité de charge Qc destinée à être injectée lors d'au moins une injection de charge donnée, au moins en fonction d'une fréquence d'injections de charges effectuées préalablement à ladite injection de charge donnée. Selon une autre possibilité de mise en oeuvre, les moyens de commande peuvent être prévus pour adapter la quantité de charge Qc destinée à être injectée lors d'au moins une injection de charges donnée, au moins en fonction du niveau minimal dudit signal analogique. Selon une variante de mise en oeuvre, le dispositif microélectronique capteur d'image suivant l'invention, peut comprendre des moyens formant un monostable aptes à -identifier au moins un changement d'état du signal en sortie du comparateur, du premier état vers le deuxième état, - émettre vers les moyens de commande, consécutivement audit changement d'état, un ou plusieurs ordres de déclenchements d'injections de charges tant que le signal en sortie du comparateur se maintient dans le deuxième état. De tels moyens permettent d'éviter un 20 blocage de la conversion notamment lorsque le courant de détection est élevé. Selon une première possibilité de cette variante, les moyens de commande peuvent être prévus en outre pour : si le nombre d'ordres de déclenchements 25 atteint un seuil prédéterminé tandis que le signal en sortie du comparateur se maintient dans le deuxième état, augmenter la quantité de charge Qc pour au moins une injection de charge suivante. Selon une deuxième possibilité, qui peut 30 être combinée avec la précédente, les moyens de commande peuvent être prévus en outre pour : si le nombre donné d'ordres de déclenchements consécutifs audit changement d'état est inférieur ou égal à un seuil prédéterminé lorsque le signal en sortie du comparateur repasse dans le premier état, diminuer la quantité de charge Qc injectée pour au moins une injection de charge suivante. Dans le dispositif microélectronique capteur d'image selon l'invention, les moyens convertisseurs analogique/numérique peuvent être dépourvus d'horloge ou être asynchrones. L'invention concerne également un procédé de commande d'un dispositif microélectronique comprenant au moins un détecteur, au moins un condensateur d'intégration associé au détecteur et apte à délivrer au moins un signal analogique susceptible de varier au moins en fonction d'un courant délivré par le détecteur, le procédé comprenant les étapes consistant à . - comparer le signal analogique à une référence prédéterminée et délivrer un signal à deux états représentatif de la comparaison et susceptible d'adopter un premier état dit état stable ou un deuxième état, - détecter, dans ledit signal à deux états, une transition du premier état vers le deuxième état, - injecter, consécutivement à ladite détection une ou plusieurs quantité(s) de charges Qc dans le condensateur d'intégration, - réaliser au moins une estimation du 30 courant délivré par le détecteur, - réaliser une comparaison du résultat de ladite estimation à au moins un seuil prédéterminé, - injecter, consécutivement à ladite comparaison, une ou plusieurs nouvelle(s) quantités de charges Qc données dans le condensateur, ladite ou lesdites nouvelle(s) quantités de charges Qc données ayant été adaptées en fonction du résultat de ladite étape de comparaison. Selon une possibilité de mise en oeuvre du procédé, ladite estimation du courant délivré par le détecteur peut être réalisée au moins à l'aide d'un paramètre dudit signal analogique. Ladite estimation peut être éventuellement réalisée au moins en fonction d'une fréquence d'injections de charges Qc. Selon une variante, ladite estimation peut être réalisée au moins en fonction du niveau minimum du signal analogique. Selon une mise en oeuvre possible, le 20 procédé peut comprendre en outre, consécutivement audit changement d'état l'étape consistant à : émettre, sous forme d'un autre signal à deux états, un ou plusieurs ordres de déclenchements d'injections de charges tant que ledit signal à deux 25 états en sortie du comparateur se maintient dans le deuxième état, ladite estimation du courant délivré par le détecteur étant réalisée au moins à l'aide d'un décompte du nombre d'ordres de déclenchements émis. Selon une possibilité, si le nombre d'ordres 30 de déclenchements atteint un seuil prédéterminé tandis que le signal en sortie du comparateur se maintient dans le deuxième état, le procédé peut comprendre en outre : une augmentation de la quantité de charge pour au moins une injection de charge suivante. Selon une autre possibilité, si le nombre donné d'ordres de déclenchements consécutifs audit changement d'état est inférieur ou égal à un seuil prédéterminé lorsque le signal en sortie du comparateur repasse dans le premier état, le procédé peut comprendre en outre : une diminution de la quantité de charge injectée pour au moins une injection de charge suivante. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre un premier exemple de dispositif suivant l'art antérieur, doté d'un convertisseur analogique numérique synchrone et à injection de charges, intégré à une matrice de pixels d'un imageur ou d'un capteur d'image ; - la figure 2 illustre un deuxième exemple de dispositif suivant l'art antérieur, doté d'un convertisseur analogique numérique asynchrone, intégré à une matrice de pixels d'un imageur ou d'un capteur d'image ; la figure 3 illustre un troisième exemple de dispositif suivant l'art antérieur, de conversion analogique numérique asynchrone et à injection de charges, intégré à une matrice de pixels d'un imageur ou d'un capteur d'image ; - les figures 4A et 4B illustrent respectivement, à l'aide de signaux d'entrée et de sortie d'un comparateur appartenant au troisième exemple de dispositif suivant l'art antérieur, un fonctionnement normal de ce dispositif et un blocage d'une numérisation mise en oeuvre par ce dispositif ; la figure 5 illustre un exemple de dispositif de conversion analogique numérique suivant l'invention, intégré à un pixel d'un imageur, et doté notamment de moyens injecteurs de charge, à injection de charge modulable ; - les figures 6A, 6B illustrent une modulation de la contre charge Qc injectée par un injecteur de charges d'un dispositif de numérisation suivant l'invention ; - la figure 7 illustre un autre exemple de dispositif de conversion analogique numérique suivant l'invention, intégré à un pixel d'un imageur, et doté notamment de moyens de re-déclenchement destinés à empêcher un blocage du dispositif de conversion ; - la figure 8 illustre un exemple de saturation, que les moyens de re-déclenchement d'un dispositif de conversion analogique numérique suivant l'invention sont susceptibles d'empêcher ; - la figure 9 illustre un exemple d'adaptation ou de modulation de la quantité de charges injectée par les moyens injecteurs de charge au sein d'un dispositif de conversion analogique numérique suivant l'invention, intégré à au moins un pixel d'un imageur ; - la figure 10 illustre un autre exemple d'adaptation ou de modulation de la quantité de charges injectée par les moyens injecteurs de charge au sein d'un dispositif de conversion analogique numérique suivant l'invention, intégré à au moins un pixel d'un imageur ; Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de dispositif de numérisation ou de conversion analogique/numérique, suivant l'invention, appartenant à un dispositif microélectronique imageur ou capteur d'images, est illustré sur la figure 5. Le dispositif de numérisation est associé à un détecteur 50 d'un pixel du dispositif capteur d'images. Le dispositif de numérisation et le détecteur peuvent être intégrés à un même pixel ou/et à une même puce ou/et à un même support ou/et peuvent appartenir à un même circuit intégré. Selon une variante, le détecteur peut être assemblé ou hybridé sur le dispositif de numérisation. Le détecteur 50 peut comprendre au moins un élément photo-détecteur, par exemple au moins une photodiode ou au moins un phototransistor (non représenté (e) sur la figure 5), prévu (e) pour convertir l'énergie de photons incidents sur le pixel en paires électrons-trous. L'élément photo-détecteur peut être prévu pour effectuer une détection d'un rayonnement électromagnétique, qui peut être par exemple visible ou de rayons X ou de rayons infrarouges. En sortie du détecteur 50, un condensateur d'intégration 110 de capacité C, destiné à recevoir des charges issues du détecteur 50 sous forme d'un courant de détection Idet, est prévu. Le courant Idet issu du détecteur 50 peut être par exemple compris entre 100 fA et 20 nA. Aux bornes du condensateur 110 un signal analogique sous forme d'une tension Vint varie notamment en fonction du courant de détection Idet, le courant de détection Idet étant lui-même dépendant ou fonction d'une intensité lumineuse ou d'une quantité de photons reçues par le détecteur 50. Le dispositif de numérisation est de type dit à équilibrage de charges et comprend en outre un comparateur 130, des moyens injecteurs 190 de charges, des moyens de comptage 200 en sortie du comparateur 130, ainsi qu'un module de commande 250 des moyens injecteurs 190 de charges et des moyens de comptage 200. Le comparateur 130 est destiné à recevoir le signal analogique Vint sur une de ses entrées, et est prévu pour effectuer une comparaison de ce signal Vint avec une tension de seuil Vseuil. Le résultat de cette comparaison est produit en sortie du comparateur 130, sous forme d'un signal noté Scomp à deux états, susceptible d'adopter un premier état dit état stable , qui peut être par exemple un état haut, ou un deuxième état qui peut être par exemple un état bas. Le comparateur 130 peut avoir une constante de temps r par exemple de l'ordre de 100 ns. Le signal numérique à deux états Scomp est délivré notamment aux moyens de comptage 200. Les moyens de comptage 200 sont situés en sortie du comparateur 130 et comprennent des moyens formant un commutateur 210 ainsi que des moyens formant un compteur 220. Le compteur 220 peut être formé d'une pluralité de bascules, par exemple de N bascules 2210r 2211,_, 221k, ..., 221N_1 (avec k et N des nombres entiers). Le commutateur 210 est prévu pour connecter la sortie du comparateur 130 à au moins une bascule sélectionnée parmi la pluralité de bascules 2210r 2211,..., 221k,..., 221N_1. La sortie du compteur 220 est destinée à indiquer le résultat de la conversion analogique-numérique. Les sorties des bascules 2210r 2211,_, 221k, ..., 221N_1 sont associées respectivement à un bit d'une pluralité de bits BitO, ..., BitN-1 . Les moyens injecteurs 190 de charges sont situés entre la sortie du comparateur 130 et le condensateur d'intégration 110. Ces moyens injecteurs 190 de charges sont aptes, suite à une variation du courant Idet, à injecter une quantité de charges Qc ou une série de quantités de charges Qc dans le condensateur d'intégration 110. Les moyens injecteurs 190 de charges sont prévus pour modifier le signal analogique Vint par une ou plusieurs injections, respectivement d'une quantité de charges Qc donnée, dans le condensateur 110 consécutivement à un changement d'état en sortie du comparateur 130, du premier état vers le deuxième état. Dans ce dispositif, la quantité de charges également appelée contre charge Qc injectée par les moyens 190 peut être variable et adaptée en fonction de l'intensité du courant Idet. La contre charge Qc est de préférence telle que : Qc > Idet*r. Les moyens injecteurs 190 de charge peuvent être sous forme d'une pluralité de m (avec m > 0) injecteurs 1911,",191, de charges comportant respectivement : des moyens de stockage 193 de charges associés à des moyens formant un interrupteur 195. Dans ce cas, la contre charge Qc est la somme des charges issues d'injecteurs sélectionnés parmi ladite pluralité d'injecteurs 1911,",191m. Selon une possibilité de mise .en œuvre, les moyens injecteurs 190 de charges peuvent être dotés d'un nombre m = 2k (avec k un entier non nul) injecteurs de charges, activés de sorte que les différentes valeurs de contre charge Qc destinées à être injectées, sont susceptibles de suivre une progression binaire ou en 21 (avec i un entier). Les moyens injecteurs 190 de charge peuvent être formés d'une pluralité d'injecteurs de charges 1911r..., 191m, identiques entre eux. Les moyens de stockage 193 de charges peuvent être aptes, respectivement, à emmagasiner une quantité de charge fixe élémentaire Qo lorsque les moyens interrupteurs 195 auxquels ces moyens de stockage 193 sont associés, sont bloqués ou ouverts ou dans un état dit désactivé . La charge fixe élémentaire Q0, peut être par exemple de l'ordre de 2000 trous ou de 0,32 fC. Les moyens de stockage 193 de charges sont susceptibles respectivement de déverser la quantité de charge fixe élémentaire QQ lorsque les moyens interrupteurs 195 respectifs auxquels ces moyens de stockage 193 sont associés, sont passants ou fermés ou dans un état activé . Les moyens injecteurs 190 peuvent modifier le signal Vint, en déversant une contre charge Qc = p*Q0 (avec p un nombre non nul d'injecteurs de charges activés ou sélectionnés parmi les m injecteurs 1911,_,191m de charges) ou éventuellement une série de plusieurs contre charges consécutives respectivement égales à une quantité de charge Qc = p*Q0, dans le condensateur 110 en entrée du comparateur 130. La quantité de charges ou la contre charge Qc injectée peut être variable d'une injection de charges à l'autre. Le nombre p d'injecteurs de charges activés ou sélectionnés parmi les m injecteurs 1911,...,191, de charges, peut être ainsi variable d'une injection de charges à l'autre. Par injecteur activé on entend un injecteur déversant une quantité de charge fixe Qo et dont l'interrupteur associé est activé ou fermé ou passant. Le dispositif est doté de moyens pour adapter la contre charge Qc issue des moyens injecteurs 190 de charge. Cette contre charge Qc peut être adaptée ou modulée en fonction de l'intensité du courant Idet issu du détecteur 50. Selon un exemple, lors d'une injection de charge, les moyens injecteurs peuvent délivrer une quantité de charge Qc par exemple égale à Q0, à l'aide d'un injecteur 1911 activé, puis, lors de l'injection suivante, délivrer une quantité de charge Qc par exemple égale à 2*Qo, à l'aide de deux injecteurs 1911, 1912, activés. Pour permettre de diminuer les effets liés aux dispersions technologiques entre les différents injecteurs 1911r..., 191m, le dispositif de numérisation peut être mis en oeuvre pour que les injecteurs activés diffèrent d'une injection de charge à l'autre, ou d'une injection à l'injection suivante. Le dispositif peut être prévu notamment pour que, lors d'une succession d'injections de charges, activer un premier injecteur de charge ou une première pluralité d'injecteurs de charge pour effectuer une première injection de charge de valeur donnée, et pour activer un injecteur différent du premier injecteur ou une pluralité d'injecteurs différente de la première pluralité d'injecteurs, pour effectuer au moins une autre injection de charge de valeur égale à ladite valeur donnée. Ladite première injection et ladite autre injection peuvent être successives. Selon une alternative le dispositif peut être mis en oeuvre de sorte que lors d'une série d'injections de charges effectuées par les moyens injecteurs 190, à chaque injection de charge, au moins un injecteur de charge ou plusieurs injecteurs de charges, ou tous les injecteurs de charges, diffère(nt) de celui ou de ceux sélectionnés pour l'injection de charge précédente. Selon un exemple de fonctionnement, lors d'une injection de charge, les moyens injecteurs 190 sont susceptibles de délivrer une quantité de charge Qc par exemple égale à Qo, à l'aide d'un premier injecteur 1911 activé, puis, lors de l'injection suivante, de délivrer une quantité de charge Qc par exemple égale à Qo, à l'aide d'un deuxième injecteur 1912 activé, différent du premier injecteur 1911. Le module de commande 250 reçoit quant à lui en entrée, le signal Scomp à deux états de sortie du comparateur 130, ainsi que le signal Vint aux bornes du condensateur d'intégration 110. La sélection pour chaque injection, du ou des injecteurs 1911,••,'91m destinés à déverser la contre charge Qc dans le condensateur 110, est effectuée par le module de commande 250. Le module de commande 250 peut être notamment mis en œuvre, par exemple à l'aide d'au moins un registre à décalage, pour sélectionner, en vue d'une injection ou pour chaque injection réalisée par les moyens injecteurs 190, au moins un injecteur différent des injecteurs ou de l'injecteur sélectionné(s) lors de l'injection précédente. Dans cet exemple de réalisation le module de commande 250 est également prévu, pour sélectionner en vue de chaque injection, un nombre p d'injecteurs adaptéen fonction de l'évolution du signal Vint. Le module de commande 250 peut être également prévu pour régir les interrupteurs du commutateur 210. Pour chaque injection de charges, le module de commande 250 peut effectuer une sélection, par l'intermédiaire du commutateur 210, d'une entrée du compteur 220 parmi les entrées du compteur 220, à connecter à la sortie du comparateur 130. Pour chaque injection de charges, le module de commande 250 est ainsi susceptible de déclencher une connexion d'une entrée d'une bascule parmi les entrées des bascules 2110r 2111, ..., 211k, ..., 211r_1r à la sortie du comparateur 130. Pour une injection de charge donnée, la sélection d'une bascule parmi les bascules 2110r 2111, ..., 211k, ..., 211N_1r est réalisée en fonction de la valeur de la contre charge Qc prévue pour cette injection de charge donnée. La sélection d'un ou plusieurs injecteurs peut être réalisée simultanément à celle d'une ou plusieurs bascules des moyens de comptage 200. Selon un exemple de fonctionnement, lorsqu'un seul injecteur est activé parmi la pluralité d'injecteurs 1911r..., 191m, une quantité de charges Qc=Q0, est injectée, tandis que la sortie du comparateur 130 est connectée à la première bascule 2210 du compteur 220 correspondant au ler bit Bit 0 de ladite pluralité de bits Bit 0,..., Bit N-1. Lorsque deux injecteurs sont activés parmi la pluralité d'injecteurs 1911r ..., 191m une quantité de charges Qc=2*Qo, est injectée, tandis que la sortie du comparateur 130 est connectée à la deuxième bascule 2211 du compteur 220 correspondant au 2ème bit, Bit 1 de ladite pluralité de bits Bit 0,..., Bit N-1. Lorsque k injecteurs sont activés parmi la pluralité d'injecteurs 1911ä191m, 191m, une quantité de charges Qc=2k*Qo, est injectée, tandis que la sortie du comparateur 130 est connectée à la (k+10' bascule 221k du compteur 220. Le module de commande 250 est ainsi susceptible de déclencher, pour chaque injection de charge, une modification de la sortie d'au moins une bascule donnée sélectionnée parmi lesdites bascules, la bascule donnée ayant été sélectionnée en fonction de la valeur de la contre charge Qom. injectée. A la fin d'une conversion, le compteur 220 contient la valeur numérique de la quantité de charge reçue en entrée du dispositif ou du courant Idet. La précision ou bit le moins significatif (LSB pour last significant bit ) du compteur 220 est déterminée en fonction de la valeur de la dernière contre charge Qc injectée lors de ladite conversion. Dans un cas par exemple, où la dernière injection effectuée lors d'une conversion est égale à Qo, les N bits bit 0,..., bit N-1 du compteur 220 sont significatifs. Dans un autre cas par exemple, où la dernière injection effectuée lors d'une conversion est égale à 2*Qo, N-1 bits du compteur 220 sont significatifs. Dans un autre cas par exemple, où la dernière injection effectuée lors d'une conversion est égale à (2k) *Qo, N-K bits du compteur 220 sont significatifs. Selon un exemple de mise en oeuvre du dispositif et en particulier des moyens de commande 250, l'adaptation de la valeur de la contre charge Qc pour une injection, peut être réalisée par ce module de commande 250 en fonction du signal Vint et en particulier de la fréquence F des injections dans ce signal Vint. Une estimation de la fréquence F des injections peut permettre d'obtenir une estimation du courant Idet issu du détecteur. Le module de commande 250 peut être mis en oeuvre pour que lorsque la fréquence des injections F dépasse un premier seuil prédéterminé Fseuii haut, tel que Fseuühaut < 1/ r , la contre charge Qc est augmentée, par exemple doublée, au moins pour la prochaine injection de charge et éventuellement pour les injections de charges suivantes. Dans un cas, par exemple où la contre charge courante injectée est égale à 2*Qo (figure 6A, un exemple de signal analogique Vint en entrée du comparateur 130 étant représenté sur cette figure) et que la fréquence des injections F atteint ou dépasse le premier seuil donné Fseuii haut, le module de commande 250 peut sélectionner deux injecteurs supplémentaires pour la prochaine injection de charge de sorte que la prochaine contre charge est égale à 4*Qo (figure 6B, représentative du signal Vint en entrée du comparateur 130). Un deuxième seuil peut être également mis en oeuvre pour que lorsque la fréquence des injections F atteint ou passe en dessous d'un deuxième seuil donné Fseuil bas, la contre charge Qc est diminuée, par exemple divisée par 2. Dans un cas par exemple où la contre charge courante injectée est égale à 4*Q0 (figure 6B) et que la fréquence des injections F passe en dessous du deuxième seuil donné Fbas, le module de commande 250 peut sélectionner deux injecteurs en moins pour la prochaine injection de charge de sorte que la prochaine contre charge est égale à 2*Qo (figure 6A). Selon un autre exemple de mise en oeuvre du dispositif et en particulier des moyens de commande 250, l'adaptation du nombre p d'injecteurs sélectionné par le module de commande 250 ou de la valeur de la contre charge Qc injectée, peut être réalisée en fonction de la valeur ou de l'amplitude de la tension d'intégration Vint. L'adaptation de la contre charge Qc peut être réalisée en particulier en fonction du minimum Vmin qu'atteint la tension d'intégration Vint après une décharge du condensateur d'intégration 110. Le minimum Vmin de la tension d'intégration Vint donne une indication au module de commande 250 sur la valeur du produit Idet*r. Une estimation du minimum Vmin de la tension d'intégration Vint peut permettre d'obtenir une estimation du courant Idet issu du détecteur, et permet au module de commande 250 d'adapter la valeur de la prochaine contre charge Qc en fonction de la valeur du produit Idet-n. Le dispositif suivant l'invention n'est pas limité à des moyens injecteurs formés d'injecteurs identiques entre eux. L'invention n'est pas non plus limitée à des valeurs de contre charge Qc suivant une progression en 2'. Une variante de dispositif pour laquelle, par exemple des contre charges Qc=3*Qo, sont susceptibles d'être injectées peut également être prévue. Dans une telle variante, les moyens de comptage peuvent comporter un compteur dont l'incrément est 3, et formé, par exemple, à l'aide d'au moins un additionneur. Le dispositif microélectronique suivant l'invention n'est pas limité à des moyens injecteurs 20 formés d'une pluralité d'injecteurs. Selon une variante, les moyens injecteurs de charges peuvent par exemple être sous forme d'un transistor commandé par une tension, les moyens de commande des moyens injecteurs étant susceptibles de 25 moduler la quantité de charge Qc en modulant ladite tension appliquée audit transistor. Selon une autre variante, les moyens de commande des moyens injecteurs peuvent être prévues pour à chaque injection, injecter une quantité de 30 courant I fixe selon une durée Tinj d'injection variable et qui peut être modulée, telle que Qc = I*Tinj. Une variante du dispositif de numérisation suivant l'invention précédemment décrit, est illustrée sur la figure 7. Pour cette variante, le dispositif de numérisation est doté en outre de moyens formant un monostable 300 dit de re-déclenchement situé en sortie du comparateur 130, entre ce dernier et les moyens de comptage 250. Le monostable 300 délivre un signal Smono à deux états, et est dépourvu d'horloge et/ou a un fonctionnement asynchrone. A l'aide du monostable 300, la numérisation mise en oeuvre par le convertisseur, est peu sensible à la rapidité du comparateur 130 ou au retard r de déclenchement du comparateur 130, et permet de se prémunir d'un blocage tel qu'illustré sur la figure 4B, du signal de sortie Scomp du comparateur, lorsque le courant IDET en sortie du détecteur est élevé. Le monostable 300 peut être formé par exemple d'une bascule destinée à recevoir le signal Scomp de sortie du comparateur 130, de plusieurs cellules à retard, ainsi que d'une ou plusieurs portes logiques. Le monostable 300 comprend notamment des moyens pour : - identifier un changement d'état du signal Scomp en sortie du comparateur 130, d'un premier état ou état stable, par exemple un état haut, vers un deuxième état ou état instable, par exemple un état bas, émettre, par l'intermédiaire du signal Smono, consécutivement audit changement d'état, une ou plusieurs instructions de déclenchement, ou commandes de déclenchement, d'injections de charges tant que le signal Scomp en sortie du comparateur 130 se maintient dans le deuxième état ou état instable. Pour cette variante, le module de commande 250 est remplacé par un autre module de commande noté 350. Le module de commande 350 de cette variante de dispositif, reçoit en entrée le signal de sortie Scomp du comparateur 130, ainsi que le signal Smono de sortie du monostable 300. Le module de commande 350 est prévu pour sélectionner, lorsqu'il reçoit une instruction de déclenchement ou une commande de déclenchement d'injection provenant du monostable 300, le ou les injecteurs 1911r..., 191m destinés à déverser la quantité de charges Qc dans le condensateur 110. Le module de commande 350 est également susceptible d'effectuer pour chaque injection de contre-charge Qc, une sélection d'une entrée d'une bascule parmi les entrées des bascules 211, 2111, 211k, ..., 211N_1, à relier à la sortie du comparateur 130, en fonction de la valeur prévue pour cette contre charge Qc. Le monostable 300 a une constante de temps r '. La constante de temps r ' peut être par exemple de l'ordre de 60 nanosecondes et correspond à une durée minimale entre deux instructions de déclenchement d'injections ou entre deux commandes de déclenchement d'injections. Le dispositif suivant l'invention est mis en ouvre pour se prémunir d'une saturation lorsque Idet* r '> Qo, une telle saturation étant illustrée par exemple sur la figure 8. Pour éviter une saturation du dispositif, le module de commande 350 peut être mis en ouvre pour effectuer un décompte du nombre Xi d'instructions de déclenchement ou de commandes de déclenchement consécutives dans le signal Smono, faisant suite à un changement d'état, du premier état vers le deuxième état, du signal Scomp en sortie du comparateur 130. Une estimation du nombre Xi d'instructions de déclenchement peut permettre d'obtenir une estimation du courant Idet issu du détecteur. Un nombre Xi d'instructions de déclenchement ou de commandes de déclenchement consécutives trop élevé peut indiquer au bloc de commande 350 que la contre charge Qc doit de préférence être augmentée, tandis qu'un nombre Xi d'instructions de déclenchement ou de commandes de déclenchement consécutives trop faible peut indiquer au bloc de commande 350 que la contre charge Qc doit de préférence être diminuée. Suite à un changement d'état du signal Scomp en sortie du comparateur 130, du premier état vers le deuxième état, le module de commande 350 effectue à partir du signal Smono de sortie du monostable 300, un décompte du nombre Xi d'instructions de déclenchement ou de commande de déclenchement consécutives préalablement. Dans un cas où le nombre Xi d'instructions de déclenchement atteint un premier seuil Seuil max prédétermine, par exemple de 4 déclenchements, tandis que le signal Scomp de sortie du comparateur se maintient dans le deuxième état, le module de commande 350 augmente la valeur de la contre charge Qc pour l'injection de charge suivante. Dans un autre cas, où le nombre Xi d'ordres de déclenchements consécutifs audit changement d'état est inférieur ou égale à un deuxième seuil Seuil min prédéterminé, par exemple de 1 déclenchement lorsque le signal Scomp de sortie du comparateur 130 est repassé dans le premier état, le module de commande 350 diminue la valeur de la contre charge Qc pour l'injection de charge suivante. Un exemple de fonctionnement du dispositif précédemment décrit, mis en oeuvre avec un premier seuil de déclenchement Seuil max=4, est illustre sur la figure 9, par l'intermédiaire d'une courbe 400 représentative d'un exemple de signal Vint analogique aux bornes du condensateur d'intégration 110. Suite à un changement d'état (non représenté) du signal de sortie du comparateur 130, d'un premier état ou état stable, à un deuxième état ou état instable, à un instant to, une première injection de charge (portion référencée 401 de la courbe 400) est réalisée par les moyens injecteurs 190 avec une contre charge Qc égale à Q. Puis, plusieurs autres injections (portions référencées respectivement 402, 403, de la courbe 400) de charges respectivement égales à Qo sont effectuées après to, entre l'instant t0 et un instant tl, sans que la sortie du comparateur 130 ne se remettre dans l'état stable. A un instant tl, une quatrième injection (portion référencée 404 de la courbe 400) de charge est réalisée avec une contre charge Qc égale à Q. A l'instant la tension Vint est inférieure à Vseuil, de sorte que le signal de sortie du comparateur 130 n'a pas rebasculé et se maintient toujours dans le deuxième état. Le seuil Seuil max=4 ayant été atteint à l'instant t1, le bloc de commande 350 augmente la contre charge pour l'injection suivante. L'injection suivante (portion référencée 405 de la courbe 400) est effectuée à un instant t2r avec une contre charge Qc augmentée et égale à 2*Qo. Un autre exemple de fonctionnement du dispositif précédemment décrit, mis en oeuvre avec un deuxième seuil de déclenchement Seuil min=1, est illustré sur la figure 10, par l'intermédiaire d'une courbe 450 représentative d'un exemple de signal Vint analogique aux bornes du condensateur d'intégration 110. Suite à un changement d'état (non représenté) du signal de sortie du comparateur 130, d'un premier état ou état stable, à un deuxième état ou état instable, à un instant te, une première injection de charge (portion référencée 451 de la courbe 450) est réalisée par les moyens injecteurs 190 avec une contre charge Qc égale à 2*Qo. La première injection de charge à l'instant t0, suffit à mettre à nouveau le signal Scomp de sortie du comparateur 130 dans le deuxième état ou état stable. Le nombre Xi de commandes d'injection émises par le monostable 300 entre ledit changement d'état avant l'instant t0 et lorsque qu'à l'instant la sortie du comparateur 130 revient à nouveau à l'état stable, étant égal au seuil Seuil min, le bloc de commande 350 diminue la contre charge pour l'injection de charge suivante. Ensuite, à un instant t, une deuxième injection (portion référencée 452 de la courbe 450) de charge est réalisée avec une contre charge Qc diminuée et égale à Q0. Du point de vue de la précision de la 30 conversion analogique numérique réalisée par un dispositif suivant l'invention, dans un cas où la prise d'image est réalisée à l'aide d'un obturateur par exemple pour une détection de rayonnement visible ou dans un cas où la source du rayonnement détecté est commandée, par exemple pour une détection de rayonnement X, l'invention permet d'obtenir une dynamique de conversion améliorée tout en conservant une bonne précision. Dans un cas par exemple où le photodétecteur 50 est éclairé pendant une durée Ot, ce dernier produit un courant Idet qui peut être important et qui nécessiterait un changement de gamme de fonctionnement du capteur d'image. Les moyens injecteurs 190, en réponse à ce courant Idet important peuvent alors injecter des contre charge Qc égales par exemple à 8*Qo. Ensuite, après la durée Ot, le photodétecteur 50 n'est plus éclairé, de sorte que le courant Idet retombe à une très faible valeur, par exemple celle du courant d'obscurité. Le dispositif adapte alors la valeur des contre charges injectées Qc à la valeur de charge fixe élémentaire Qo. Une précision de Qo peut être atteinte malgré le changement de gamme qui a eu lieu
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L'invention concerne un dispositif microélectronique capteur d'image comprenant: au moins un détecteur formé d'au moins un élément photo-détecteur (50), au moins un condensateur d'intégration (110) associé au photo-détecteur et apte à délivrer au moins un signal analogique (Vint) susceptible de varier au moins en fonction d'un courant (Idet) délivré par le détecteur, et des moyens de conversion analogique/numérique à équilibrage de charges comportant: un comparateur (130), des moyens injecteurs (190) aptes à modifier le signal analogique (Vint) par une ou plusieurs injections, respectivement d'une quantité de charge (Qc) donnée, dans le condensateur (110), des moyens de commande (250,350) de moyens injecteurs de charges (190) aptes à moduler la quantité de charge (Qc) donnée injectée en fonction de l'intensité dudit courant (Idet).
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1. Dispositif microélectronique comprenant : au moins un détecteur, au moins un condensateur d'intégration (110) associé au détecteur et apte à délivrer au moins un signal analogique (Vint) susceptible de varier au moins en fonction d'un courant (Idet) délivré par le détecteur, et des moyens de conversion analogique/numérique comportant : un comparateur (130) apte à recevoir un signal analogique (Vint) d'un condensateur d'intégration (110) et à délivrer un signal de sortie à deux états (Scomp) susceptible d'adopter, en fonction du signal analogique (Vint), un premier état dit état stable ou un deuxième état, - des moyens injecteurs (190) de charges aptes à modifier le signal analogique (Vint) par au moins une injection d'une quantité de charge (Qc) donnée dans le condensateur (110) consécutivement à un changement d'état en sortie du comparateur (130), du premier état vers le deuxième état, - des moyens de commande (250, 350) des moyens injecteurs de charges (190), les moyens de commande étant aptes moduler la quantité de charge (Qc) donnée en fonction de l'intensité dudit courant (Idet). 2. Dispositif microélectronique selon la 1, les moyens de commande (250, 350) étant prévus pour recevoir le signal à deux états (Scomp).30 3. Dispositif microélectronique selon la 1 ou 2, les moyens injecteurs (190) de charges étant formés d'une pluralité d'injecteurs de charges (1911, ..., 191m) . 4. Dispositif microélectronique capteur d'images selon l'une des 1 à 3, dans lequel les moyens injecteurs (190) de charges sont formés d'une pluralité d'injecteurs de charges (1911r ..., 191m) , et dans lequel les moyens de commande sont prévus pour, à chaque injection de charge d'une série d'injections de charge, activer au moins un ou plusieurs injecteur(s) différent(s) de l'injecteur de charge ou des injecteurs de charge activés lors de l'injection de charge précédente. 5. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 4, dans lequel les moyens injecteurs (190) de charges sont formés d'une pluralité d'injecteurs de charges (1911,_,191m), et dans lequel lors d'une succession d'injections de charges, les moyens de commande sont aptes à activer un premier injecteur de charge ou une premiere pluralité d'injecteurs de charge pour effectuer une première injection de charge de valeur donnée, et à activer un injecteur différent du premier injecteur ou une pluralité d'injecteurs différente de la première pluralité d'injecteurs, pour effectuer au moins une autre injection de charge de valeur égale à ladite valeur donnée. 6. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 5, dans lequel les moyens injecteurs (190) sont formés d'une pluralité d'injecteurs (1911ä191m) 191m) identiques, aptes respectivement à injecter une quantité de charge fixe (Qo). 7. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 6, comprenant en outre : des moyens de comptage (200) comportant une pluralité de bascules (2210,..., 221N_1) , les moyens de commande (250,350) des moyens injecteurs de charges (190), étant aptes à déclencher, pour chaque injection de charge, une modification de la sortie d'au moins une bascule donnée sélectionnée parmi lesdites bascules, ladite bascule donnée ayant été sélectionnée en fonction de la quantité de charges (Qc) injectée. 8. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 7, dans lequel les moyens de commande (250) sont destinés à recevoir le signal analogique (vint), les moyens de commande étant prévus pour adapter la quantité de charge (Qc) destinée à être injectée lors d'au moins une injection de charges donnée, au moins en fonction d'une fréquence d'injections de charges effectuées préalablement à l'injection de charges donnée. 9. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 8, dans lequel les moyens de commande (250) sont destinés à recevoir le signal analogique (vint), les moyens de commande étant prévus pour adapter la quantité de charge (Qc) destinée à être injectée lors d'au moins une injection de charges donnée, au moins en fonction du niveau minimum du signal analogique (Vint). 10. Dispositif microélectronique capteur d'image selon l'une des 1 à 9, comprenant en outre des moyens formant un monostable (300) aptes à : - identifier au moins un changement d'état du signal (Scomp) en sortie du comparateur (130), du premier état vers le deuxième état, - émettre vers les moyens de commande (350), consécutivement audit changement d'état, un ou plusieurs ordres de déclenchements d'injections de charges tant que le signal (Scomp) en sortie du comparateur (130) se maintient dans le deuxième état. 11. Dispositif microélectronique selon la 10, dans lequel les moyens de commande (350) sont prévus en outre pour : si le nombre d'ordres de déclenchements atteint un seuil prédéterminé (Seuilmax) tandis que le signal (Scomp) en sortie du comparateur (160) se maintient dans le deuxième état, augmenter la quantité de charge (Qc) pour au moins une injection de charge suivante. 12. Dispositif microélectronique capteur d'image selon l'une des 11 ou 12, dans lequel les moyens de commande (350) sont prévus en outre pour : si le nombre donné d'ordres de déclenchements consécutifs audit changement d'état est inférieur ou égal à un seuil prédéterminé (Seuil min) lorsque le signal (Scomp) en sortie du comparateur (160) repasse dans le premier état, diminuer la quantité de charge (Qc) injectée pour au moins une injection de charge suivante. 13. Dispositif microélectronique capteur d'image selon l'une des 1 à 12, le détecteur étant formé d'au moins un élément photodétecteur. 14. Procédé de commande d'un dispositif microélectronique comprenant au moins un détecteur, au moins un condensateur d'intégration associé au détecteur et apte à délivrer au moins un signal analogique susceptible de varier au moins en fonction d'un courant délivré par le détecteur, le procédé comprenant les étapes consistant à : - comparer le signal analogique à une référence prédéterminée et délivrer un signal à deux états représentatif de la comparaison et susceptible d'adopter un premier état dit état stable ou un deuxième état, - détecter, dans ledit signal à deux états, une transition du premier état vers le deuxième état, - injecter, consécutivement à ladite détection une ou plusieurs quantité(s) de charges Qc dans le condensateur d'intégration, - réaliser au moins une estimation du courant délivré par le détecteur, - réaliser une comparaison du résultat de ladite estimation à au moins un seuil prédéterminé, - injecter, consécutivement à ladite comparaison, une ou plusieurs nouvelle(s) quantités de charges Qc données dans le condensateur, ladite ou lesdites nouvelle(s) quantités de charges Qc données ayant été adaptées en fonction du résultat de ladite étape de comparaison. 15. Procédé de commande selon la 14, ladite estimation du courant délivré par le détecteur étant réalisée au moins en fonction d'une fréquence d'injections de charges Qc. 16. Procédé de commande selon la 14, ladite estimation étant réalisée au moins en fonction du niveau minimum du signal analogique. 17. Procédé de commande selon l'une des 14 à 16, comprenant en outre, consécutivement audit changement d'état: - l'émission, sous forme d'un autre signal à deux états, d'un ou plusieurs ordres de déclenchements d'injections de charges tant que ledit signal à deux états en sortie du comparateur se maintient dans le deuxième état, ladite estimation du courant délivré par le détecteur étant réalisée au moins à l'aide d'un décompte du nombre d'ordres déclenchements émis. 18. Procédé de commande selon la 17, dans lequel si le nombre d'ordres de déclenchements atteint un seuil prédéterminé tandis que le signal en sortie du comparateur se maintient dans le deuxième état, le procédé comprend en outre : une augmentation de la quantité de charge pour au moins une injection de charge suivante. 19. Procédé de commande selon la 17 ou 18, dans lequel, si le nombre donné d'ordres de déclenchements consécutifs audit changement d'état est inférieur ou égal à un seuil prédéterminé lorsque le signal en sortie du comparateur repasse dans le premier état, le procédé comprend en outre : une diminution de la quantité de charge injectée pour au moins une injection de charge suivante.
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H
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H04
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H04N
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H04N 3
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H04N 3/15
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FR2902635
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A1
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ELEMENT D'ANCRAGE DE FIL DE SOUDURE
| 20,071,228 |
La présente invention concerne le domaine chirurgical, plus particulièrement des outils qui sont mis à la disposition du praticien pour réaliser l'ancrage d'un fil de suture dans une partie osseuse. s Dans le document US.5.370.662, l'élément d'ancrage se présente sous la forme d'une vis globalement cylindrique, avec une partie distale en pointe et un filetage périphérique. Cette vis comporte un prolongement proximal, percé d'un trou pour le passage d'un ou plusieurs fils de suture. Le vissage dans la partie osseuse se fait grâce à un outil d'insertion dont l'extrémité est configurée pour 1 o se bloquer sur l'arrière de la vis. Ce blocage peut être obtenu par exemple grâce à des encoches formées sur l'arrière du corps cylindrique et donc dans le filetage. Il peut également être obtenu grâce à des configurations particulières du prolongement proximal dans lequel est formé le trou de passage du ou des fils de suture. Il peut encore être obtenu en prolongeant le corps cylindrique 1s par une portion spécialement dédiée à la coopération avec l'outil d'insertion. Quel que soit le mode de réalisation, l'élément d'ancrage de ce document US.5.370.662 présente l'inconvénient de posséder le prolongement proximal, pour le passage du ou des fils de suture, qui dépasse de la partie osseuse et qui peut donc constituer une gêne. 20 De plus, quand bien même l'alésage réalisé dans la partie osseuse serait plus profond de manière à ce que le prolongement proximal pénètre dans ladite partie osseuse, il n'en reste pas moins vrai que cet élément d'ancrage présente une longueur totale qui est supérieure à la longueur réellement utile pour l'ancrage proprement dit, à savoir la longueur du filetage. 25 Cet inconvénient est en partie absent de l'élément d'ancrage décrit dans le document W0.96/28100, cet élément ne comportant pas de prolongement proximal percé d'un trou pour le passage du ou des fils de suture. Le corps cylindrique fileté sur sa périphérie n'est pas pointu mais présente une face d'extrémité distale circulaire. Cet élément comporte deux évidements 30 longitudinaux internes qui débouchent dans chacune des deux faces d'extrémité proximale et distale. Le fil de suture passe d'un évidement longitudinal à l'autre avec une portion courbe venant en saillie au-delà de la face d'extrémité distale. Certes comme expliqué dans le document W0.96/28100, la réalisation de l'alésage dans la partie osseuse se fait à l'aide d'un foret pointu de sorte que la portion courbe du fil de suture en saillie ne vient normalement pas en contact avec la paroi osseuse au fond de l'alésage. Néanmoins, la présence de cette portion courbe en saillie du fil de suture peut être un inconvénient majeur si le praticien doit, à l'occasion du geste chirurgical, faire coulisser le fil notamment pour régler la longueur des deux brins. De plus dans ce document le blocage de l'élément d'ancrage avec l'outil d'insertion se fait par des découpes polygonales 1 o formées dans l'arrière du corps cylindrique, ce qui réduit d'autant l'efficacité réelle du filetage dans cette partie arrière. Le but visé par la présente invention est de proposer un élément d'ancrage de fil de suture qui pallie tout ou partie des inconvénients précités. Ce but est parfaitement atteint par un élément d'ancrage de fils de 15 suture formé de manière connue par le document W0.86/28100 d'un corps monobloc fileté extérieurement, présentant une partie distale et une face d'extrémité proximale, ainsi que deux évidements longitudinaux, traversant ledit corps et débouchant d'une part dans la face d'extrémité proximale et d'autre part dans la partie distale. De manière caractéristique, la partie distale est de 20 forme conique, avec une pointe d'extrémité selon l'axe longitudinal de l'élément, les deux évidements longitudinaux débouchant de façon excentrée par rapport à ladite extrémité en pointe. De plus sur la partie distale conique est formée une rainure de liaison, reliant les deux évidements longitudinaux, ladite rainure ayant une profondeur supérieure au diamètre du fil de suture. 25 Ainsi, selon la disposition particulière de la présente invention, l'élément d'ancrage comporte une tête de vissage pointue, ce qui améliore ses performances de vissage comparativement à celui qui est décrit dans le document W0.96/28100. De plus le fil de suture ne dépasse pas de l'extérieur de l'élément d'ancrage de sorte qu'il n'y a pas de risque de blocage lors du 30 coulissement éventuel dudit fil de suture. De préférence, l'élément d'ancrage selon la présente invention comporte deux jeux indépendants de deux évidements longitudinaux, chaque jeu étant relié par une rainure de liaison, formée dans la partie distale conique. L'élément peut donc servir d'ancrage à deux fils de suture indépendants l'un de l'autre, avec possibilité de faire coulisser un fil de suture donné sans interférer avec l'autre fil. Selon ce mode préféré de réalisation, les deux jeux indépendants de deux évidements longitudinaux sont disposés symétriquement par rapport à un plan médian longitudinal de l'élément, ceci de manière à avoir un équilibre des forces de traction lors de la mise en tension des fils de suture. Ceci est lo notamment obtenu en disposant les quatre évidements longitudinaux, en section transversale, selon les quatre angles d'un carré ayant pour axe de symétrie l'axe longitudinal de l'élément. Selon une variante de réalisation, l'élément de suture est formé dans un matériau biodégradable ou résorbable, stérilisable, d'origine naturelle ou 15 synthétique, notamment un matériau choisi dans le groupe : - polylactide, polyglycolide, poly-E-caprolactone, - polyhydroxy butyrate, polyhydroxy valérate, poly carbonates et assimilés, cellulose, polysaccharides, amidon, 20 leurs homopolymères, leurs copolymères et leurs dérivés. Ceci évite d'avoir à retirer l'élément d'ancrage, une fois que le fil de suture a rempli totalement la fonction qui lui était impartie ou de garder dans l'os ce corps étranger. De préférence, dans ce cas, le matériau en question comporte une charge, sous 25 la forme de poudre ou de nano poudre, à raison de 5 à 60 % en poids de charge, d'un composant choisi de préférence dans le groupe : hydroxy apatite et/ou de phosphate de calcium, notamment de p tricalcium phosphate, et/ou d'hydrogéno phosphate de calcium et/ou de carbonate de calcium et/ou d'hydrogéno carbonate de calcium. 30 La présence de ce type de charge permet de favoriser un développement homogène des cellules osseuses, venant se substituer à l'élément d'ancrage. C'est un autre objet de la présente invention que de proposer un ensemble chirurgical comportant au moins un élément d'ancrage présentant les caractéristiques décrites ci-dessus et un outil d'insertion spécialement adapté pour réaliser le vissage dudit élément. De manière caractéristique, la face d'extrémité proximale de l'élément d'ancrage comporte une empreinte en creux pour le placement ajusté de la tête de l'outil d'insertion. Lorsque l'élément d'ancrage comporte quatre évidements longitudinaux disposés, en section transversale, selon les quatre angles d'un carré, l'empreinte en creux est formée dans la partie centrale dudit carré, sans 1 o recoupement avec les quatre évidements longitudinaux. De préférence, cette empreinte en creux a une configuration polygonale, notamment très légèrement conique. Il peut s'agir d'une configuration en étoile à quatre branches, l'extrémité de chacune desdites branches venant se loger dans l'espace entre deux évidements longitudinaux adjacents. 15 La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'un exemple préféré de réalisation d'un ensemble chirurgical pour la pose d'une ancre vissable pour deux fils de suture, illustré par le dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une vue schématique de côté de l'ancre vissable, 20 La figure 2 est une vue schématique de face depuis l'avant de l'ancre de la figure 1, La figure 3 est une vue schématique de face depuis l'arrière de l'ancre de la figure 1, La figure 4 est une vue schématique de côté de l'outil d'insertion 25 Et la figure 5 est une vue schématique de côté de l'outil d'insertion de la figure 4 sur lequel est positionnée l'ancre vissable. L'ancre vissable 1 est destinée à être implantée dans une partie osseuse pour assurer la fixation d'au moins un fil de suture, ayant sa fonction propre liée au geste chirurgical auquel il est associé. L'implantation de l'ancre doit être 30 suffisamment solide pour ne pas courir le risque d'une extraction de l'ancre de la partie osseuse lors de la mise en tension du fil de suture. Néanmoins la longueur de l'ancre est suffisamment réduite pour permettre son implantation dans les fragments osseux de petites dimensions. Dans le mode préféré de réalisation qui est illustré à la figure 1, l'ancre 1 a une longueur totale L, entre sa face proximale 2 et sa pointe distale 3 qui est 5 de l'ordre de 10 à 12 mm. L'ancre 1 est une pièce monobloc présentant un corps cylindrique 4 sur la périphérie duquel est prévu un filetage 5 s'étendant depuis la face proximale 2 jusqu'à la partie distale 6 de forme globalement conique terminée par la pointe distale 3, passant par l'axe longitudinal M' de l'ancre 1. lo L'ancre 1 est percée de deux jeux d'évidement longitudinaux, respectivement 7, 7' pour le premier jeu 8 et 9,9' pour le second jeu 10. Chaque évidement longitudinal 7,7', 9,9' est un trou cylindrique, parallèle à l'axe M' , débouchant à la fois dans la face proximale 2 et dans la partie distale conique 6. Chaque jeu 8,10 sert au passage d'un seul fil de suture. 15 Au niveau de la partie distale conique d'extrémité 6, les deux évidements longitudinaux 7,7' du même jeu 8 sont reliés l'un à l'autre par une rainure 11 en creux dont la profondeur est supérieure au diamètre du fil de suture destiné à être utilisé avec ladite ancre 1. Cette disposition particulière vise à ce que le fil de suture, une fois enfilé dans les deux évidements longitudinaux 7,7' du même 20 jeu 8, et mis sous tension depuis l'arrière de l'ancre 1, ledit fil ne dépasse pas de la surface extérieure de la partie distale conique 6. Le même fil de suture passe d'un premier évidement longitudinal 7 au deuxième évidement longitudinal 7' du même jeu 8 en formant une courbe qui pénètre dans la rainure de liaison 11, tandis que les deux brins libres dudit fil dépassent de la 25 face proximale 2 et sont donc accessibles au praticien. Dans l'exemple préféré, les deux jeux 8, 10, comportant chacun deux évidements longitudinaux respectivement 7, 7' et 9,9', sont disposés symétriquement par rapport à un plan médian passant par l'axe longitudinal M' de l'ancre 1. Plus précisément, chaque évidement longitudinal est centré sur les 30 quatre coins d'un carré BCDE, lui-même centré sur l'axe longitudinal AA' de l'ancre (figure 3). Lors de la mise en tension des brins libres des deux fils de suture, il y a un parfait équilibrage des forces de traction mises en jeu, du fait en particulier de cette disposition parfaitement symétrique. Comme cela apparaît à l'examen de la figure 2, le fond de la rainure 11, creusée dans la partie distale conique 6 en vue de relier l'un à l'autre les deux évidements longitudinaux 7, 7', est légèrement incurvé, formant un bord arrondi 12 de manière à éviter un coincement ou une usure du fil de suture lors de son coulissement à l'intérieur de l'ancre. Dans l'exemple illustré, pour une longueur totale L faisant 10mm, le pas P du filetage est de 2,5mm, ledit filetage faisant globalement 2,5 spires de 360 entre la face d'extrémité proximale 2 et la partie distale conique 6. Le diamètre maximal de l'ancre, au niveau du filetage 5, est de l'ordre de 5,7 mm. Le diamètre de la face d'extrémité proximale 2 est de l'ordre de 3,5 mm. Chaque évidement longitudinal 7,7', 9,9' a un diamètre de l'ordre de 0,9 mm. Ce diamètre convient aux fils de suture les plus courants dans le domaine, faisant de l'ordre de 0,4 à 0,7 mm. L'implantation de l'ancre 1 dans la partie osseuse est réalisée grâce à un outil d'insertion 16, assimilable à un tournevis spécialisé, avec un manche 13 et une tige 14 terminée par une tête 15 ayant une configuration adaptée pour venir se bloquer dans une empreinte 17 formée dans le corps cylindrique 4 à partir de la face d'extrémité proximale 2. Dans l'exemple illustré à la figure 2, cette empreinte 17 a, en section transversale, la forme d'une étoile à quatre branches 18,19,20,21, axée sur l'axe M' longitudinal de l'ancre 1. La configuration de cette empreinte, en creux dans l'ancre 1, se trouve à l'identique sur la tête 15 de l'outil d'insertion 16, mais en saillie de manière à ce que la tête 15 puisse venir se loger de manière ajustée dans l'empreinte 17. Pour faciliter l'introduction de l'extrémité 15a de la tête 15, l'empreinte 17 et la tête 15 ont un profil légèrement incliné vers l'avant, de sorte que l'extrémité 15a de la tête 15 est de dimension plus réduite que l'empreinte 17 au niveau de la face d'extrémité proximale 2. La configuration en étoile à quatre branches pour l'empreinte 17 permet une très bonne localisation de ladite empreinte entre les quatre évidements longitudinaux 7,7', 9,9', comme cela apparaît à l'examen de la figure 3. Les quatre branches 18, 19, 20, 21 de l'étoile viennent se loger dans l'espace entre les deux évidements longitudinaux, respectivement 7, 7' pour la première branche 18, 7',9' pour la deuxième branche 19, 9', 9 pour la troisième branche 20 et 9,7 pour la quatrième branche 21. L'empreinte 17 est donc totalement indépendante des évidements longitudinaux 7,7', 9,9' de telle sorte qu'il n'y a aucun contact entre la tête 15 de l'outil d'insertion 16 avec les deux fils de suture enfilés dans l'ancre 1. La longueur de l'empreinte à l'intérieur du corps cylindrique 4 est 1 o suffisamment importante pour garantir le vissage sans problème de l'ancre 1 dans la partie osseuse. Dans l'exemple précis donné ci-dessus, à titre non exhaustif, cette longueur est de 5,5 mm, avec un angle d'inclinaison de l'ordre de 2 . L'angle au sommet de la partie distale conique 6 est de l'ordre de 70 . 15 Sur la figure 5 on a représenté l'ancre 1 montée sur la tête 15 de l'outil d'insertion 16, avec les deux fils de suture 22, 23 dont les deux brins libres 22a, 22b, 23a, 23b sont réunis et bloqués contre la tige 14 de l'outil 17 grâce à une pièce 24 de blocage, venant s'emboîter sur ladite tige par-dessus les deux fils 22, 23. Cette pièce 24 n'empêche pas le libre coulissement d'un fil de suture le 20 long de la tige 14 et à l'intérieur de l'ancre 1 lors de la mise en tension dudit fil de suture, notamment lorsque le praticien tire sur l'un des brins dudit fil. On comprend que la tête 15 est particulièrement adaptée à une empreinte 17 donnée. L'ensemble chirurgical mis à la disposition du praticien peut comprendre plusieurs ancres 1 de tailles différentes suivant les 25 applications, toutes comportant la même empreinte 17. Dans ce cas le praticien peut utiliser le même outil d'insertion 16 avec la même tige 14 et la même tête 15. Cependant il peut être préférable d'adapter l'empreinte 17 à la taille de l'ancre 1 et par conséquent de disposer d'un outil d'insertion 16 qui soit parfaitement adapté à chaque empreinte. Dans ce cas, de préférence, il y a 30 autant de tiges 14 que de sortes d'empreintes, mais un seul manche 16 apte à coopérer, pour le vissage, avec l'extrémité proximale de toutes lesdites tiges 14. L'ancre 1 peut être métallique, dans un matériau biocompatible conventionnel. Elle peut également être dans un matériau biodégradable ou résorbable, stérilisable, d'origine naturelle ou synthétique, notamment un matériau choisi dans le groupe suivant : polylactide, polyglycolide, poly-E-caprolactone, polyhydroxy butyrate, polyhydroxy valérate, - poly carbonates et assimilés, - cellulose, polysaccharides, amidon, leurs homopolymères, leurs copolymères et leurs dérivés. 1 o De préférence, dans ce cas, le matériau biodégradable ou résorbable contient une charge, sous forme de poudre ou de nano poudre dans une proportion de 5 à 60%, ladite charge étant notamment choisie dans le groupe : hydroxy apatite et/ou de phosphate de calcium, notamment de p tricalcium phosphate, et/ou d'hydrogéno phosphate de calcium et/ou de carbonate de 15 calcium et/ou d'hydrogéno carbonate de calcium, de préférence à raison de 5 à 60% en poids de charge. Le choix du matériau biodégradable ou résorbable ainsi que le choix de la charge permet d'ajuster l'élimination de l'ancre et son remplacement par une partie osseuse régénérée dans une durée qu'il est possible de déterminer, 20 notamment en terme d'évolution des propriétés mécanique. Par exemple les propriétés mécaniques , en terme de force de rupture de l'ancre, pourront évoluer avec une paire de l'ordre de 50% des propriétés initiales au bout de six mois et une perte totale des propriétés initiales au bout d'un an. 25
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L'élément d'ancrage (1) de fil de suture est formé d'un corps monobloc fileté extérieurement présentant une partie distale, une face d'extrémité proximale, et deux évidements longitudinaux, traversant ledit corps et débouchant dans la face d'extrémité proximale et dans la partie distale (6), laquelle est de forme conique, avec une pointe d'extrémité (3) selon l'axe longitudinal (AA') de l'élément (1). Les deux évidements longitudinaux (7,7') débouchent, de façon excentrée par rapport à l'extrémité en pointe (3). La partie distale conique (6) comporte une rainure de liaison (11), reliant les deux évidements longitudinaux (7,7'), qui a une profondeur supérieure au diamètre du fil de suture.De préférence l'élément comporte deux jeux (8,10) de deux évidements longitudinaux (7,7', 9,9') reliés par une rainure de liaison (11), formée dans la partie distale conique (6).
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1. Elément d'ancrage (1) de fil de suture formé d'un corps monobloc fileté extérieurement présentant une partie distale, une face d'extrémité s proximale, et deux évidements longitudinaux, traversant ledit corps et débouchant d'une part dans la face d'extrémité proximale et d'autre part dans la partie distale caractérisé en ce que la partie distale (6) est de forme conique, avec une pointe d'extrémité (3) selon l'axe longitudinal (AA') de l'élément (1), et en ce que, les deux évidements longitudinaux 10 débouchant, de façon excentrée par rapport à l'extrémité en pointe, la partie distale conique (6) comporte une rainure de liaison (11), reliant les deux évidements longitudinaux (7,7'), ayant une profondeur supérieure au diamètre du fil de suture. 2. Elément d'ancrage selon la 1 caractérisée en ce qu'elle 1s comporte deux jeux (8,10) de deux évidements longitudinaux (7,7', 9,9') reliés par une rainure de liaison (11) , formée dans la partie distale conique (6). 3. Elément d'ancrage selon la 2 caractérisée en ce que les deux jeux (8,10) sont disposés symétriquement par rapport à un plan 20 médian longitudinal de symétrie. 4. Elément d'ancrage selon la 3 caractérisée en ce que les quatre évidements longitudinaux (7,7',9,9') sont disposés, en section transversale, selon les quatre angles (B,C,D,E) d'un carré ayant pour axe de symétrie l'axe longitudinal (AA') de l'élément. 25 5. Elément d'ancrage selon l'une des 1 à 4 caractérisée en ce qu'il est formé dans un matériau résorbable, stérilisable, d'origine naturelle ou synthétique, notamment choisi dans le groupe : polylactide, polyglycolide, poly-e-caprolactone, polyhydroxy butyrate, polyhydroxy valérate, 30 poly carbonates et assimilés, - cellulose, polysaccharides, amidon,leurs homopolymères, leurs copolymères et leurs dérivés. 6. Elément d'ancrage selon la 5 caractérisée en ce que le matériau est chargé de poudre et/ou de nano poudre, notamment d'un composant choisi dans le groupe : hydroxy apatite et/ou de phosphate s de calcium, notamment de R tricalcium phosphate, et/ou d'hydrogéno phosphate de calcium et/ou de carbonate de calcium et/ou d'hydrogéno carbonate de calcium, de préférence à raison de 5 à 60% en poids de charge. 7. Ensemble chirurgical comportant au moins un élément d'ancrage (1) 10 selon l'une des 1 à 6 et un outil d'insertion (16) spécialement adapté pour réaliser le vissage dudit élément (1) caractérisé en ce que la face d'extrémité proximale (2) de l'élément d'ancrage (1) comporte une empreinte en creux (17) pour le placement ajusté de la tête (15) de l'outil d'insertion (16). 15 8. Ensemble selon la 7 caractérisé en ce que l'empreinte (17) en creux a une configuration polygonale, notamment très légèrement inclinée vers l'avant de l'élément. 9. Ensemble selon la 8 caractérisé en ce que l'empreinte (17) a une configuration en étoile à quatre branches, chacune desdites 20 branches (18,19,20,21) venant se loger dans l'espace entre deux évidements longitudinaux adjacents.
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A
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A61
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A61B,A61L
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A61B 17,A61L 27
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A61B 17/04,A61L 27/58
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FR2902323
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A1
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PROCEDE POUR LA TEINTURE PREDICTIBLE DES FIBRES KERATINIQUES PAR APPLICATION D'UNE COMPOSITION CONTENANT UN DERIVE DIAMINO-N,N-DIHYDRO-PYRAZOLONE ET D'UNE COMPOSITION FONDAMENTALE OU A REFLETS DORES
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L'invention a pour objet un procédé pour la coloration prédictible des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, par application sur lesdites fibres d'une composition comprenant au moins une base d'oxydation dérivé de la diamino-N,N-dihydropyrazolone et au moins un coupleur particulier, mélangée à une composition fondamentale et/ou fondamentale dorée et/ou dorée . Il est connu de teindre les fibres kératiniques, et en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, avec des compositions tinctoriales comprenant des précurseurs de colorant d'oxydation, en particulier des ortho ou para- phénylènediamines, des ortho ou para-aminophénols, des composés hétérocycliques tels que des dérivés de diaminopyrazole, des dérivés de pyrazolo[1,5-a]pyrimidine, des dérivés de pyrimidine, des dérivés de pyridine, des dérivés d'indole, des dérivés d'indoline appelés généralement bases d'oxydation. Les précurseurs de colorants d'oxydation, ou bases d'oxydation, sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés ou colorants. On obtient ainsi des colorations permanentes. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-phénylènediamines, les méta- aminophénols, les méta-hydroxyphénols et certains composés hétérocycliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. L'utilisation de bases d'oxydation telle que les dérivés de para- phénylènediamine et de para-aminophénol permettent d'obtenir une gamme de couleurs assez large à pH basique sans toutefois atteindre des nuances de bonne chromaticité tout en conférant aux cheveux d'excellentes propriétés d'intensité de couleur, de variété de nuances, d'uniformité de la couleur et de la ténacité aux agents extérieurs. Dans les procédés de coloration d'oxydation traditionnelle, l'utilisateur professionnel ou non, souhaitant obtenir des couleurs prévisibles, peut mélanger des compositions de nuances différentes pour accéder à la couleur voire à la nuance intermédiaire désirée. Par exemple il est attendu qu'une composition tinctoriale blond mélangée à une composition reflet cuivré donne une coloration des fibres kératiniques, blond à reflet cuivré . L'intérêt de ces mélanges réside donc en la possibilité de pouvoir prédire la coloration nuancée, et ainsi à ne pas limiter la créativité de l'utilisateur. Or certains précurseurs de coloration d'oxydation, ne permettent pas d'atteindre une coloration prédictible en mélange à une autre composition contenant des nuances fondamentales et/ou fondamentales dorées et/ou dorées . Le résultat du mélange des compositions tinctoriales est hasardeux ou fantaisiste. Notamment il s'est avéré que le résultat de la couleur sur les fibres kératiniques était peu prédictif lors de mélanges réalisés par le praticien coiffeur entre les nuances reflet cuivré ou rouge clair et des compositions fondamentales et/ou des fondamentales dorées et/ou dorées , lorsqu'une des compositions contient notamment le coupleur 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol. Aussi, le but de la présente invention est de fournir un nouveau procédé de coloration des fibres kératiniques qui permettent une coloration prédictible avec des nuances variées, puissantes, chromatiques, esthétiques, peu sélectives, et résistant bien aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux tels que les shampooings, la lumière, la sueur et les déformations permanentes. Ce problème technique a été résolu par un le procédé de coloration de fibres kératiniques consistant à appliquer sur les fibres un mélange d'une composition (A) et d'une composition tinctoriale (B) fondamentale ou fondamentale dorée ou dorée ; ladite composition (A) comprenant au moins un coupleur 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol et au moins une base d'oxydation dérivée de la diamino-N,N-dihydro-pyrazolone de formule (I) ou l'un de ses sels, O NH / 2 R R !NON^NR34 R 2 (I) dans laquelle : • R,, R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisi dans le groupe constitué par un radical OR5, un radical NR6R7, un radical carboxy, un radical sulfonique, un radical carboxamido CONR6R7, un radical sulfonamido SO2NR6R7, un hétéroaryle, un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes (C,-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino; - un radical aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs (C,-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; - un radical hétéroaryle à 5 ou 6 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi (C,-C4)alkyle, (C,-C2)alcoxy; • R3 et R4 peuvent représenter également un atome d'hydrogène ; • R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent - un atome d'hydrogène ; - un radical alkyle linéaire ou ramifié en Cl-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi hydroxy, alcoxy en C1-C2, carboxamido CONR8R9, sulfonyle SO2R8, aryle éventuellement substitué par un (C,-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; aryle éventuellement substitué par un (C,-C4)alkyle , hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; • R6 et R7, identiques ou différents, peuvent représenter également un radical carboxamido CONR8R9 ; un radical sulfonyle SO2R8 ; • R8 et R9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié éventuellement substitués par un ou plusieurs hydroxy, alcoxy en C1-C2 ; • R, et R2 d'une part, et R3 et R4 d'autre part peuvent former avec le ou les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés, un hétérocycle saturé ou insaturé, comportant 5 à 7 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis dans le groupe constitué par les atomes d'halogène, les radicaux amino, (di)alkyl(C,-C4)amino, hydroxy, carboxy, carboxamido, (C,-C2)alcoxy, les radicaux alkyles en C1-C4 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (di)-alkylamino, alcoxy, carboxy, sulfonyle ; • R3 et R4 peuvent également former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons dont les atomes de carbone peuvent être remplacés par un atome d'oxygène ou d'azote éventuellement substitué. De façon inattendue lorsque le coupleur de type méta-aminophénol substitué tel que le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol dans la composition (A), est associé à au moins une base d'oxydation de formule (I) telle que la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one dans la même composition (A), permet d'obtenir des colorations prédictibles sur la couleur des fibres kératiniques, une fois mélangé avec une composition tinctoriale (B) fondamentale et/ou fondamentale dorée et/ou dorée . La coloration obtenue après l'application du mélange sur lesdites fibres est celle attendue i.e. les fibres kératiniques sont colorées avec des nuances de reflets cuivrés ou rouges . Cette coloration est par ailleurs puissante, esthétique, peu sélective et résistante aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux tels que les shampooings, la lumière, la sueur et les déformations permanentes. Elle permet également d'obtenir des colorations intenses et variées à pH neutre. Elle permet notamment d'obtenir des nuances naturelles. Dans le cadre de la présente invention un radical alkyle, correspond à une chaîne hydrocarbonée, saturée, linéaires ou ramifiés, de préférence en C,-C10 sauf indication contraire, préférentiellement en C1-C6, de préférence C1-C4 tels que le radical méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, isobutyle, tertiobutyle, pentyle, hexyle. Dans le cadre de la présente invention, le ou les hétéroatomes peuvent être choisis parmi un atome d'oxygène, un atome d'azote, un atome de soufre, un atome de phosphore. Dans le cadre de la présente invention, un atome d'halogène peut être choisi parmi un atome de chlore, un atome de brome, un atome d'iode et un atome de fluor. Plus particulièrement, dans la formule (I) les radicaux R, et R2, identiques ou différents, sont choisis parmi un radical alkyle en C1-C6, de préférence C1-C4, éventuellement substitué par un hydroxy, un (C,-C2)alcoxy, un amino, un (di)alkyl(C,-C2)amino ; un radical phényle, méthoxyphényle, éthoxyphényle, benzyle. De préférence, les radicaux R, et R2, identiques ou non, sont choisis parmi un radical méthyle, éthyle, 2-hydroxyéthyle, 3-hydroxypropyle, 2-hydroxypropyle, phényle. Selon un autre mode de réalisation, les radicaux R, et R2 forment ensemble avec les atomes d'azotes auxquels ils sont rattachés, un cycle à 5 ou 6 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué. De préférence, les radicaux R, et R2 forment ensemble avec les atomes d'azotes auxquels ils sont rattachés, un cycle pyrazolidine, pyridazolidine, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4, hydroxy, (C,-C2)alcoxy, carboxy, carboxamido, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino. De manière encore plus avantageuse, les radicaux R, et R2 forment ensemble avec les atomes d'azotes auxquels ils sont rattachés, un cycle pyrazolidine, pyridazolidine. En ce qui concerne les radicaux R3 et R4, ces derniers, identiques ou différents, sont plus particulièrement choisis parmi un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en Cl-C6 de préférence C1-C4i linéaire ou ramifié, éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy, (C,-C2)alcoxy, amino, un (di)alkyl(C,-C2)amino ; un radical phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (C,-C2)alcoxy. De préférence, les radicaux R3 et R4, identiques ou non, sont choisis parmi un atome d'hydrogène, un radical méthyle, éthyle, isopropyle, 2-hydroxyéthyle, 3-hydroxypropyle, 2-hydroxypropyle, 2-carboxyéthyle. Selon un mode de réalisation particulier, les radicaux R3 et R4, représentent un atome d'hydrogène. Selon un autre mode de réalisation, les radicaux R3 et R4 forment ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un cycle à 5 ou 7 chaînons choisi parmi les hétérocycles pyrrolidine, pipéridine, homopipéridine, pipérazine, homopipérazine ; lesdits cycles pouvant être substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino, carboxy, carboxamido, alkyle en C1-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2. Plus particulièrement, les radicaux R3 et R4 forment ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un cycle à 5 ou 7 chaînons choisi parmi la pyrrolidine, le 2,5-diméthylpyrrolidine, l'acide pyrrolidine-2-carboxylique, l'acide 3-hydroxypyrrolidine-2-carboxylique, l'acide 4-hydroxypyrrolidine-2-carboxylique, la 2,4- dicarboxypyrrolidine, la 3-hydroxy-2-hydroxyméthylpyrrolidine, la 2- carboxamidopyrrolidine, la 3-hydroxy-2-carboxamidopyrrolidine, la 2-(diéthylcarboxamido)pyrrolidine, la 2-hydroxyméthyl pyrrolidine, la 3,4-dihydroxy-2-hydroxyméthyl pyrrolidine, la 3-hydroxypyrrolidine, la 3,4-dihydroxy pyrrolidine, la 3-amino pyrrolidine, la 3-méthylamino pyrrolidine, la 3-diméthylamino-pyrrolidine, la 4-amino-3-hydroxy pyrrolidine, la 3-hydroxy-4-(2-hydroxyéthyl)amino- pyrrolidine, la pipéridine, la 2,6-diméthylpipéridine, la 2-carboxypipéridine, la 2-carboxamidopipéridine, la 2-hydroxyméthylpipéridine, la 3-hydroxy-2-hydroxyméthylpipéridine, 3-hydroxypipéridine, la 4-hydroxypipéridine, la 3- hydroxyméthylpipéridine, la homopipéridine, la 2-carboxyhomopipéridine, la 2-carboxamidohomopipéridine, l'homopipérazine, le N-méthyl-homopipérazine, le N-(2-hydroxyéthyl)-homopipérazine. De préférence, les radicaux R3 et R4 forment ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un cycle à 5 ou 7 chaînons choisi parmi la pyrrolidine, la 3-hydroxypyrrolidine, la 3-aminopyrrolidine, la 3-diméthylamino-pyrrolidine, l'acide pyrrolidine-2-carboxylique, l'acide 3-hydroxypyrrolidine-2-carboxylique, la pipéridine, l'hydroxypipéridine, l'homopipéridine, le diazépane, la N-méthyl homopipérazine, la N 13-hydroxyéthylhomopipérazine. Conformément à un mode de réalisation encore plus préféré de l'invention, les radicaux R3 et R4 forment ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un cycle à 5 chaînons tels que la pyrrolidine, la 3-hydroxypyrrolidine, la 3-aminopyrrolidine, la 3-diméthylamino-pyrrolidine. Les composés de formule (I) peuvent être éventuellement salifiés par des acides minéraux forts tels que par exemple HCI, HBr, HI, H2SO4, H3PO4, ou des acides organiques tels que, par exemple, l'acide acétique, lactique, tartrique, citrique ou succinique, benzènesulfonique, para-toluènesulfonique, formique, ou C,-C4alkyl-SO3H tel que l'acide méthanesulfonique. Ils peuvent aussi être sous forme de solvates par exemple un hydrate ou un solvate d'alcool linéaire ou ramifié tel que l'éthanol ou l'isopropanol. A titre d'exemples de dérivés de formule (I), on peut citer les composés présentés ci-dessous ou leurs sels d'addition : 4,5-diamino-1,2-diméthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-amino-5-méthylamino-1,2-diméthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one ; 4-amino-5-diméthylamino-1,2-diméthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one ; 4-amino-5-(2-hydroxyéthyl)amino-1,2-diméthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one ; 4-amino-5-(pyrrolidin-1 -yl)-1,2-diméthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one ; 4-amino-5-(pipéridin-1 -yl)-1,2-diméthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one ; 4,5-diamino-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-amino-5-méthylamino-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-amino-5-diméthylamino-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-amino-5-(2-hydroxyéthyl)amino-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1, 2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-amino-5-(pyrrolidin-1 -yl)-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-amino-5-(pipéridin-1 -yl)-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-1,2-diéthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-1,2-phényl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-1 -éthyl-2-méthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-2-éthyl-1 -méthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-1 -phényl-2-méthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-2-phényl-1 -méthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-1 -(2-hydroxyéthyl)-2-méthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-2-(2-hydroxyéthyl)-1-méthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-méthylamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-diméthylamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-éthylamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-isopropylamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-(2-hydroxyéthyl)amino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-(2-hydroxypropyl)amino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-bis(2-hydroxyéthyl)amino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-(pyrrolidin-1 -yl)-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-(3-hydroxy-pyrrolidin-1 -yl)-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-(pipéridin-1 -yl)-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2,3-diamino-6-hydroxy-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2,3-diamino-6-méthyl-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2,3-diamino-6-diméthyl-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2,3-diamino-5,6,7,8-tétrahydro-1 H,6H-pyridazino[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2,3-diamino-5,8-dihydro-1 H,6H-pyridazino[1,2-a]pyrazol-1 -one; 4-Amino-5-diméthylamino-1 ,2-diethyl-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino1 ,2-diéthyl-5-ethylamino-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 ,2-diéthyl-5-isopropylamino-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 ,2-diéthyl-5-(2-hydroxy-ethylamino)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-5-(2-diméthylamino-éthylamino)-1,2-diethyl-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-5-[bis-(2-hydroxy-éthyl)-amino]-1,2-diethyl-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 ,2-diéthyl-5-(3-imidazol-1 -yl-propylamino)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-5-diméthylamino-1 ,2-diéthyl-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 ,2-diéthyl-5-ethylamino1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 ,2-diéthyl-5-isopropylamino-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 ,2-diéthyl-5-(2-hydroxy-ethylamino)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-5-(2-diméthylamino-éthylamino)-1,2-diéthyl-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-5-[bis-(2-hydroxy-éthyl)-amino]-1,2-diethyl-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 ,2-diéthyl-5-(3-imidazol-1 -yl-propylamino)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 .2-diéthyl-5-(3-hydroxy-pyrrolidin-1 -yl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 .2-diéthyl-5-pyrrolidin-1 -yl-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-5-(3-diméthylamino-pyrrolidin-1 -yl)-1,2-diethyl-1 ,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-1 ,2-diethyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1 -yl)-pyrazolidin-3-one;15 2,3-Diamino-6-hydroxy-6,7-dihydro-5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; dont certains sont figurés ci-dessous pour illustrer les noms par des structures chimiques : O, \CNH2 4,5-Diamino-1,2-diméthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one Hsc, N 2 CH3 O~ NH2 4,5-Diamino-1,2-diéthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; C2H5N~N NH2 C2H5 O~ H 2 4,5-Diamino-1,2-diphényl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one `NH Ph--N N 2 Ph O~ NH2 4,5-Diamino-1-éthyl-2-méthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3- H3CN NH2 one; C2H5 O~ \C NH2 4,5-Diamino-1-phényl-2-méthyl-1,2-dihydro-pyrazol- H c~~ NH 3-one; 3 PN h 2 O NH2 4-Amino-5-(pyrrolidin-1-yl)-1,2-diethyl-1,2-dihydro-~N pyrazol-3-one; C2H5 N (N'2 C2H5 O NH2 4-Amino-5-(3-diméthylamino-pyrrolidin-1-yl)-1,2- CH3 diethyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; C2H5 N N N \ I \~ cH3 C2H5 O NH2 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2- N a]pyrazol-1 -one; / NH2 O NH 2-Amino-3-méthylamino-6,7-dihydro-1 H,5H- 2 pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one; N NH / O, NH2 NH 2-Amino-3-éthylamino-6,7-dihydro-1 H,5H- \ pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one ; O NH2 2-amino-3-(2-hydroxyéthyl)amino-6,7-dihydro- \/\ 1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one; N,N NH \ / OH O, NH2 2-amino-3-(2-hydroxypropyl)amino-6,7-dihydro- N NH 1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one; OH O, NH2 2-amino-3-bis(2-hydroxyéthyl)amino-6,7-dihydro- N 1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; N / OH O, NH2 2-amino-3-isopropylamino-6,7-dihydro-1 H,5H- N\ ~ NH pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one ; \ / , O, NH2 2-amino-3-(pyrrolidin-l-yl)-6,7-dihydro-1 H,5H- N\/\ pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one; \ \N N~ O, NH2 2-amino-3-(3-hydroxy-pyrrolidin-1 -yl)-6,7-dihydro- OH 1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one ; \ N N~ O, NH2 2,3-diamino-6-hydroxy-6,7-dihydro-1 H,5H- NN` ~NH pyrazolo[1,2-a]pyrazol1 -one; % 2 HO O NH2 2,3-diamino-6-méthyl-6,7-dihydro-1 H,5H- N\/\ pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one , N NH2 / O NH2 N~ N NH 2 2,3-diamino-6,6-diméthyl-6,7-dihydro-1 H,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; O, NH2 2,3-diamino-5,6,7,8-tétrahydro-1 H,6H- N\/\ pyridazino[1,2-a]pyrazol-l-one; ~N NH2 NH2 2,3-diamino-5,8-dihydro-1 H,6H-pyridazino[1,2- N~N NH2 a]pyrazol-1-one; O, NH2 4,5-diamino-1 -(2-hydroxyéthyl)-2-méthyl-1,2- ~NH dihydro-pyrazol-3-one ; Hsc~NNN 2 OH NH2 4,5-diamino-2-(2-hydroxyéthyl)-1-méthyl-1,2- N NH2 dihydro-pyrazol-3-one. HO éH 3 Parmi ces composés, les dérivés de diamino-N,N-dihydropyrazolone de formule (I) ou leurs sels d'addition, particulièrement préférés sont les : 2,3-Diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-Amino-3-éthylamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-Amino-3-isopropylamino-6,7-dihydro1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-Amino-3-(pyrrolidin-1 -yl)-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 4,5-diamino-1,2-diméthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-1,2-diéthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4,5-diamino-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 2-amino-3-(2-hydroxyéthyl)amino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2-amino-3-diméthylamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one; 2,3-diamino-5,6,7,8-tétrahydro-1 H,6H-pyridazino[1,2-a]pyrazol-1 -one; 4-Amino-1,2-diéthyl-5-(pyrrolidin-1-yl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one; 4-Amino-5-(3-diméthylamino-pyrrolidin-1-yl)-1,2-diéthyl-1, 2-dihydro-pyrazol-3-one; 2,3-diamino-6-hydroxy-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one. On préférera encore plus particulièrement utiliser à titre de composé de formule (I) le 2,3-Diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one et ses sels d'addition. La composition (A) contient au moins un coupleur de type méta- aminophénol substitué halogéné particulier choisi parmi le 6-chloro-2-méthyl-5- aminophénol et un de ses sels. De préférence la quantité de 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol est comprise entre 0,001 et 8 % et plus préférentiellement entre 0,1 et 5 % du poids total de la composition tinctoriale (A). La ou les bases d'oxydation de formule (I) sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 8 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale (A), de préférence entre 0,1 et 5 %. Un mode de réalisation particulier a pour objet une composition (A) de nuance cuivrée, dans laquelle le ratio molaire entre la base d'oxydation de formule (I) dont notamment la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one et le coupleur 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, est inférieur à 1. Préférentiellement ledit ratio est compris entre 0,5 et 0,95. Dans un autre mode de réalisation, la composition (A) de nuance cuivrée contient un autre coupleur préférentiellement méta-aminophénol substitué non halogéné, particulièrement le 2-méthyl-5-aminophénol, dont le ratio molaire entre la base d'oxydation de formule (I) notamment 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one et le coupleur additionnel est supérieur à 1. Préférentiellement ledit ratio est compris entre 2 et 5. Le composition (A) utile dans le procédé de l'invention peut contenir d'autres bases d'oxydation et d'autres coupleurs différents de ceux utiles dans la présente invention et conventionnellement utilisés pour la teinture de fibres kératiniques. La composition (A) de la présente invention peut par exemple comprendre des bases d'oxydation additionnelles choisies parmi les para-phénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les bis-para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les ortho-phénylènediamines, les bases hétérocycliques différentes des dérivés de formule (I) tels que définis précédemment et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la para-toluylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6- diéthyl para-phénylènediamine, la 2,5-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diéthyl para-phénylènediamine, la N,N-dipropyl para-phénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-(13-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-13-hydroxyéthyl para- phénylènediamine, la 2-fluoro para-phénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la N-(13-hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl para-phénylènediamine, la N,N-(éthyl, 13-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la N-(13,y-dihydroxypropyl) para- phénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) para-phénylènediamine, la N-phényl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy para-phénylènediamine, la N-(13-méthoxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl para-phénylènediamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'-aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la para-phénylènediamine, la para-toluylènediamine, la 2-isopropyl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy para- phénylènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl para- phénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-bis-(13-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy para-phénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis- (13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl)éthylènediamine, la N,N'-bis-(4- aminophényl)tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl)N,N'-bis-(4- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(R-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 2,3-diamino 6-méthoxy pyridine, la 2-03-méthoxyéthyl)amino 3-amino 6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. D'autres bases d'oxydation pyridiniques sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2 801 308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; l'acide 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino ; le (3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-yl)-éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-éthanol ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol ; la 3,6-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine ; la 5-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol ; le 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol ; ainsi que leurs d'addition avec un acide ou avec une base. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 23 59 399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0 770 375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy-2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy-4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy-5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5- diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; la 2,7-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ol ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)-éthanol, le 2-(7-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin- 3-ylamino)-éthanol, le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol, le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol, la 5,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2, 5, N 7, N 7-tetraméthyl pyrazolo-[1,5-a]- pyrimidine-3,7-diamine, la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine et leurs sels d'addition avec un acide et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 38 43 892, DE 41 33 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino-1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino-1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino-1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl-4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl-1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl-1-isopropyl pyrazole, le 4-amino-5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl-3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino-1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-(13-hydroxyéthyl)amino-1 -méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. La ou les bases d'oxydation additionnelles présentes dans la composition (A) de l'invention sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 %. La composition tinctoriale (A) peut également comprendre des coupleurs additionnels autre que le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol. On peut notamment citer les méta-phénylènediamines, les métaaminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leur sels d'addition. Parmi les méta-aminophénols utiles dans le cadre de l'invention, on peut plus particulièrement citer le 3-aminophénol, le 5-amino-2-méthoxyphénol, le 5-amino 2-03-hydroxyéthyloxy)phénol, le 5-amino-2-méthylphénol, le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthylphénol, le 5-N-03-hydroxyéthyl)amino 4-méthoxy 2-méthylphénol, le 5-amino-4- 30 35 méthoxy-2-méthylphénol, le 5-amino 4-chloro-2-méthyl phénol, le 5-amino-2,4-diméthoxy phénol, le 5-(y-hydroxypropylamino) 2-méthyl phénol, le 3-diméthylaminophénol ; le 2-méthyl-5-diméthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5-diméthylamino-phénol ; le 2-méthoxy-5-diméthylamino-phénol ; le 2-éthoxy-5-diméthylamino-phénol ; le 2-((3- hydroxyéthyl)-5-diméthylamino-phénol ; le 3-diéthylamino-phénol ; le 2-méthyl-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5-diéthylamino-phénol ; le 2-méthoxy-5-diéthylaminophénol ; le 2-éthoxy-5-diéthylamino-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-diéthylaminophénol ; le 3-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-méthyl-5-di((3-hydroxyéthyl)amino- phénol ; le 2-éthyl-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-méthoxy-5-di(13-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthoxy-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 3-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 3-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pipéridin-1-ylphénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 3-pipérazin-1-ylphénol ; le 2-méthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2- méthoxy-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 3-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-méthylpipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-éthyl-pipérazin-1- yl)-phénol ; le 3-(40-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-((3-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-((3- hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-03-hydroxyéthyl)- pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-morpholin-4-ylphénol ; le 2-éthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-morpholin-4-yl-phénol, et leurs sels d'addition. A titre d'exemple de coupleurs autres que les métaaminophénols, on peut citer le 1,3-dihydroxybenzène, le 1,3-dihydroxy-2-méthylbenzène, le 4-chloro-1,3-dihydroxybenzène, le 2,4-diamino-1-(B-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(B-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-B-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6-hydroxybenzomorpholine la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(B-hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(B-hydroxyéthylamino)-toluène et leurs sels d'addition avec un acide. D'une manière générale, les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, alkyltosylates, les phosphates et les acétates et les sels d'addition avec une base telles que la soude, la potasse, l'ammoniaque, les amines ou les alcanolamines. La composition tinctoriale (A) conforme à l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs colorants directs pouvant notamment être choisis parmi les colorants nitrés de la série benzénique, les colorants directs azoïques, les colorants directs méthiniques. Ces colorants directs peuvent être de nature non ionique, anionique ou cationique. On entend par composition tinctoriale fondamentale ou fondamentale dorée ou dorée toute composition comprenant au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur, conduisant sur les fibres kératiniques à une nuance fondamentale ou fondamentale dorée ou dorée i.e. une nuance pouvant par exemple être définie par la formule générale ci-dessous : H,(0)n(R1)n1(R2)n2 dans laquelle : ^ H représente la hauteur de ton de la nuance telle que définie dans l'ouvrage The Science of Hair Care, 2d Ed., Ed. Taylor and Francis Group, 2005, pp. 295 et H peut être comprise selon l'ouvrage inclusivement entre 1 et 10 ; elle est comprise selon l'invention entre 4 et 9 ; de préférence H est comprise entre 6 et 9 et plus préférentiellement entre 7 et 9 ; ^ R1 représente le reflet primaire ou dominant avec R1=1 correspond au reflet cendré, R1=2 : reflet irisé, R1=3 : reflet doré, R1=4 : reflet cuivré, R1=5 : reflet acajou, R1=6 reflet rouge, R1=7 reflet vert ; R1 selon l'invention est égal à 3 ; • R2 représente le reflet secondaire ou correcteur; • n représente un entier 0 ou 1 ; lorsque n représente 1, le signe 0 atténue la force des reflets R1 (et R2) ; • ni représente un entier 0 ou 1 ; • n2 représente un entier 0 ou 1 ; lorsque n2 représente 1, R2 peut prendre chacune des valeurs de 1 à 7 mentionnées ci-dessus. A titre d'exemple de nuances fondamentales ou fondamentales dorées ou dorées selon l'invention on peut citer les nuances 7 û 8 û 9 û 7,03 û 8,03 û 9,03 û 7,3 û 8,3 û 9,3. De préférence n, vaut 1. Plus préférentiellement n, vaut 1 et n est nul. Plus particulièrement, la composition fondamentale ou fondamentale dorée ou dorée est choisie de sorte qu'en présence d'un agent oxydant elle conduit à température ambiante sur une mèche de cheveux gris à 90 % blancs, non permanenté aux valeurs suivantes dans le système colorimétrique L*a*b* : a* appartient à l'intervalle [0 ; +20], b* appartient à l'intervalle [0 ; +20], L* appartient à l'intervalle [0 ; +50]. Un mode de réalisation particulier de l'invention concerne, la composition (B) fondamentale dont les valeurs de L*a*b* sont les suivantes a* appartient à l'intervalle [0 ; +6], b* appartient à l'intervalle [+10 ; +15], L* appartient à l'intervalle [+20 ; +50]. Un autre mode de réalisation de l'invention concerne la composition (B) fondamentale dorée dont les valeurs de L*a*b*: sont les suivantes : a* appartient à l'intervalle [+6 ; +10], et b* appartient à l'intervalle [+15 ; +20], L* appartient à l'intervalle [+20 ; +50]. La ou les bases d'oxydation contenues dans la composition (B) et la ou les coupleurs éventuellement contenus dans la composition (B), sont tels que définis précédemment pour les bases et coupleurs additionnels de la composition (A). De préférence la composition (B) ne contient pas de composés de formule (I) ni de 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention la composition (B) contient au moins une base d'oxydation choisie parmi les para-phénylènediamines dont notamment la para-phénylènediamine, la para-toluylènediamine, la 2-isopropyl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy para-phénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Préférentiellement la base d'oxydation de la composition (B) est choisie parmi la paratoluènediamine, la paraphénylènediamine et un de leurs sels. Par ailleurs, dans un mode de réalisation avantageux la proportion pondérale de la ou des bases d'oxydation de la composition (B) est de préférence inférieure ou égale à 5 mmol pour 100 g de ladite composition. Un autre mode de réalisation de l'invention concerne le ou les coupleurs de la composition (B) choisis parmi les méta-diphénols tels que le 1,3-dihydroxybenzène ; les méta-aminophénols tels que le 3-aminophénol, et les métaphénylènediamines telles que le 2,4-diamino 1-(B-hydroxyéthyloxy) benzène. Le milieu approprié pour la teinture appelé aussi support de teinture est un milieu cosmétique généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4i tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. Les compositions tinctoriales (A) et/ou (B), conformes à l'invention peuvent également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids des compositions tinctoriale (A) et (B). Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. 19 Le pH des compositions tinctoriales (A) et/ou (B), est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (III) suivante : Ra \ , Rb N -W- N i R~ Rd (III) dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4 ; Ra, Rb, R, et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Les compositions tinctoriales (A) et/ou (B), peuvent se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Le mélange des deux compositions (A) et (B) se trouve de préférence dans un rapport (A)/(B) pondéral compris entre 5/1 et 1/5 et de préférence entre 3/1 et 1/3. Plus préférentiellement le rapport pondéral du mélange (A)/(B) est de 1/1. Le mélange peut être préparé avant ou au moment de l'application sur les fibres kératiniques. Le procédé de la présente invention est un procédé de coloration de fibres kératiniques consistant à appliquer sur les fibres un mélange d'une composition (A) et d'une composition tinctoriale (B) fondamentale ou fondamentale dorée ; ladite composition (A) comprenant au moins un coupleur choisi parmi le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol et l'un de ses sels,.et comprenant au moins une base d'oxydation dérivée de la diamino-N,N-dihydro-pyrazolone de formule (I) ou l'un de ses sels, Oi /NH2 1 R !NON^NR3R4 R2 (I) dans laquelle : • R,, R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisi dans le groupe constitué par un radical 01=15, un radical NR6R7, un radical carboxy, un radical sulfonique, un radical carboxamido CONR6R7, un radical sulfonamido SO2NR6R7, un hétéroaryle, un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes (C,-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino; un radical aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs (C,-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; - un radical hétéroaryle à 5 ou 6 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi (C,-C4)alkyle, (C,-C2)alcoxy; • R3 et R4 peuvent représenter également un atome d'hydrogène ; • R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent - un atome d'hydrogène ; un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi hydroxy, alcoxy en C1-C2, carboxamido CONR8R9, sulfonyle S02R8, aryle éventuellement substitué par un (C,-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; aryle éventuellement substitué par un (C,-C4)alkyle , hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; • R6 et R7, identiques ou différents, peuvent représenter également un radical carboxamido CONR8R9 ; un radical sulfonyle S02R8 ; • R8 et R9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié éventuellement substitués par un ou plusieurs hydroxy, alcoxy en Cl-C2 ; • R, et R2 d'une part, et R3 et R4 d'autre part peuvent former avec le ou les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés, un hétérocycle saturé ou insaturé, comportant 5 à 7 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis dans le groupe constitué par les atomes d'halogène, les radicaux amino, (di)alkyl(C,-C4)amino, hydroxy, carboxy, carboxamido, (C,-C2)alcoxy, les radicaux alkyles en C1-C4 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (di)- alkylamino, alcoxy, carboxy, sulfonyle ; • R3 et R4 peuvent également former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons dont les atomes de carbone peuvent être remplacés par un atome d'oxygène ou d'azote éventuellement substitué. Selon un mode de réalisation particulier, le mélange de la composition (A) et (B) est ajouté de préférence au moment de l'emploi, à une composition contenant dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant. Cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Le mélange obtenu est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, plus préférentiellement 20 minutes, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. Les agents oxydants classiquement utilisés pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin et l'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi ou il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement au mélange de compositions de l'invention. De préférence, cette coloration est révélée à pH neutre. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme une composition tinctoriale (A) comprenant au moins un coupleur choisi parmi le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol et un de ses sels, comprenant également au moins une base d'oxydation diamino-N,N-dihydro-pyrazolone de formule (I) telle que la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one; un deuxième compartiment renferme une composition (B) de nuance fondamentale ou fondamentale dorée et un troisième compartiment renferme l'agent oxydant ou une composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. Un mode de réalisation particulier concerne des composés de formule un kit de teinture tel que défini précédemment pour lequel le premier compartiment contient une composition tinctoriale (A) de nuance cuivré, le deuxième compartiment contient un composition (B) de nuance fondamentale, et le dernier compartiment contient un agent oxydant. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLE DE PROCEDE DE COLORATION Composition (A) de la nuance cuivrée : ACIDE LAURIQUE NATUREL 2 ALCOOL DECYLIQUE OXYETHYLENE (3 0E) 12 ALCOOL LAURIQUE OXYETHYLENE (1 2 0E) 6 ALCOOL CETYLSTEARILYQUE (C16- C18 û 50/50) 10 ALCOOL OLEOCETYLIQUE OXYETHYLENE (30 0E) 3.5 SILICE PYROGENEE A CARACTERE HYDROPHOBE 1 MONOETHANOLAMINE PURE 1.2 POLYQUATERNIUM 6 5 PROPYLENE GLYCOL 7 HEXADIMETHRINE CHLORIDE 3 ACIDE POLYACRYLIQUE RETICULE 0.6 ACIDE DIETHYLENE TRIAMINE PENTACETIQUE, SEL 2 PENTASODIQUE EN SOLUTION AQUEUSE A 40 % THIOLACTATE D'AMMONIUM EN SOLUTION AQUEUSE A 58 0.8 0/0 (50 % EN ACIDE THIOLACTIQUE) META BISULFITE DE SODIUM 0.71 ACIDE ASCORBIQUE 0.25 PARA-AMINOPHENOL 0.1 6-CHLORO-2-METHYL-5-AMINOPHENOL 0.8 2,3-DIAMINO-6,7-DIHYDRO-1 H,5H-PYRAZOLO[1,2- 1.9 A]PYRAZOL-1-ONE DIMETHANESULFONATE 1-METHYL-2-HYDROXY-4-AMINO-BENZENE 0.2 AMMONIAQUE (A 20.5 % EN AMMONIAC) 12 PARFUM 0.5 EAU DESIONISEE (OS) Qsp 100 Composition (B) de la nuance dorée : ACIDE LAURIQUE NATUREL 2 ALCOOL DECYLIQUE OXYETHYLENE (3 0E) 12 ALCOOL LAURIQUE OXYETHYLENE (1 2 0E) 6 ALCOOL CETYLSTEARILYQUE (C16-C18 û 50/50) 10 ALCOOL OLEOCETYLIQUE OXYETHYLENE (30 0E) 3.5 SILICE PYROGENEE A CARACTERE HYDROPHOBE 1 MONOETHANOLAMINE PURE 1.2 POLYQUATERNIUM 6 5 PROPYLENE GLYCOL 7 HEXADIMETHRINE CHLORIDE 3 ACIDE POLYACRYLIQUE RETICULE 0.6 ACIDE DIETHYLENE TRIAMINE PENTACETIQUE, SEL 2 PENTASODIQUE EN SOLUTION AQUEUSE A 40 0/0 THIOLACTATE D'AMMONIUM EN SOLUTION AQUEUSE A 58 0.8 0/0 (50 % EN ACIDE THIOLACTIQUE) 5 META BISULFITE DE SODIUM 0.71 ACIDE ASCORBIQUE 0.25 1-METHYL-2,5DIAMINOBENZENE 0.33 PARAAMINOPHENOL 0.55 RESORCINOL 0.64 META AMINOPHENOL 0.07 6-HYDROXYINDOLE 0.055 AMMONIAQUE (A 20.5 % EN AMMONIAC) 12 PARFUM 0.5 EAU DESIONISEE (OS) Qsp 100 Composition (C) de la nuance cuivrée dont la base d'oxydation dérivée de diamino-N,N-dihydropyrazolone a été remplacée par la para-aminophénol, et ACIDE LAURIQUE NATUREL 2 ALCOOL DECYLIQUE OXYETHYLENE (3 0E) 12 ALCOOL LAURIQUE OXYETHYLENE (1 2 0E) 6 ALCOOL CETYLSTEARILYQUE (C16-C18 û 50/50) 10 ALCOOL OLEOCETYLIQUE OXYETHYLENE (30 0E) 3.5 SILICE PYROGENEE A CARACTERE HYDROPHOBE 1 contenant le coupleur spécifique 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol 0/0 MONOETHANOLAMINE PURE 1.2 POLYQUATERNIUM 6 5 PROPYLENE GLYCOL 7 HEXADIMETHRINE CHLORIDE 3 ACIDE POLYACRYLIQUE RETICULE 0.6 ACIDE DIETHYLENE TRIAMINE PENTACETIQUE, SEL 2 PENTASODIQUE EN SOLUTION AQUEUSE A 40 THIOLACTATE D'AMMONIUM EN SOLUTION AQUEUSE A 58 0.8 0/0 (50 % EN ACIDE THIOLACTIQUE) META BISULFITE DE SODIUM 0.71 ACIDE ASCORBIQUE 0.25 PARAAMINOPHENOL 0.6 RESORCINOL 0.01 6-CHLORO-2-METHYL-5-AMINOPHENOL 1.4 6-HYDROXYINDOLE 0.05 AMMONIAQUE (A 20.5 % EN AMMONIAC) 12 PARFUM 0.5 EAU DESIONISEE (OS) Qsp 100 Mode d'application et résultats Au moment de l'emploi, la composition (A) ou (C) est mélangée à la composition (B) dans un rapport pondéral de 1/1 puis le mélange résultant est mélangé avec un agent oxydant dans les proportions pondérales de 1/1,5 (1+1,5). L'agent oxydant est un agent oxydant de type peroxyde d'hydrogène à 25 volumes (25 V). On obtient un pH voisin de 10. Les mélanges (A)/(B) ou (C)/(B), sont appliqués sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs naturels (BN) à raison de 30 g de mélange pour 2 g de cheveux. Après 20 minutes de pose à température ambiante, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Tableau de Couleur des fibres H Reflets des fibres (RI)(R2) résultats : kératiniques Hauteur kératiniques 90% BN de ton 90% BN Composition (A) Blond cuivré 7 Cuivré 4 + oxydant* Composition (B) Blond doré 7 Doré 3 + oxydant* Composition (C) Blond cuivré 7 Cuivré 4 + oxydant* Mélange (A)/(B) Blond cuivré doré 7 Cuivré 4 3 + oxydant* Mélange (C)/(B) Blond violacé 7 Irisé doré 2 3 + oxydant* Oxydant* : peroxyde d'hydrogène à 25 Volumes Ainsi, de façon prévisible le mélange des compositions (A)/(B) colore les fibres kératiniques avec une nuance cuivrée qui couvre parfaitement les cheveux blancs. En revanche, le mélange des compositions (C)/(B) colore les fibres en blond avec des nuances indésirables violacées . Il apparaît donc que la présence de la base d'oxydation de type diamino-N,N-dihydropyrazolone de formule (I) telque le sel de 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-l-one dans la composition (A), permet d'éviter une couleur et/ou une nuance non prédictible provenant du mélange de fondamentale ou de fondamentale dorée avec une composition tinctoriale nuancée contenant un coupleur méta-aminophénols substitué par un halogène, dont notamment le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol
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L'invention a pour objet un procédé pour la coloration prédictible des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, par application sur lesdites fibres d'une composition comprenant au moins une base d'oxydation dérivé de la diamino-N,N-dihydropyrazolone et au moins un coupleur particulier, mélangée à une composition « fondamentale » et/ou « fondamentale dorée » et/ou « dorée ».La présente invention permet en particulier d'obtenir une coloration des fibres kératiniques, tenace, résistante à la lumière et au lavage.
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1. Procédé de coloration de fibres kératiniques consistant à appliquer sur les fibres un mélange d'une composition (A) et d'une composition tinctoriale (B) fondamentale ou fondamentale dorée ou dorée ; ladite composition (A) comprenant au moins un coupleur choisi parmi le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol et l'un de ses sels,.et comprenant au moins une base d'oxydation dérivée de la diamino-N,N-dihydro-pyrazolone de formule (I) ou l'un de ses sels, O /NH2 i 1 R !NONNR3R4 R2 (I) dans laquelle : • R,, R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisi dans le groupe constitué par un radical OR5, un radical NR6R7, un radical carboxy, un radical sulfonique, un radical carboxamido CONR6R7, un radical sulfonamido SO2NR6R7, un hétéroaryle, un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes (C,-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino; un radical aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs (C,-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; un radical hétéroaryle à 5 ou 6 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi (C,-C4)alkyle, (C,-C2)alcoxy; • R3 et R4 peuvent représenter également un atome d'hydrogène ; • R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent - un atome d'hydrogène ; - un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi hydroxy, alcoxy en C1-C2, carboxamido CONR8R9, sulfonyle S02R8, aryle éventuellement substitué par un (C,- C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; aryle éventuellement substitué par un (C,-C4)alkyle , hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkyl(C,-C2)amino ; • R6 et R7, identiques ou différents, peuvent représenter également un radical carboxamido CONR8R9 ; un radical sulfonyle SO2R8 ;• R8 et R9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en Cl-C4 linéaire ou ramifié éventuellement substitués par un ou plusieurs hydroxy, alcoxy en C1-C2 ; • R, et R2 d'une part, et R3 et R4 d'autre part peuvent former avec le ou les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés, un hétérocycle saturé ou insaturé, comportant 5 à 7 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis dans le groupe constitué par les atomes d'halogène, les radicaux amino, (di)alkyl(C,-C4)amino, hydroxy, carboxy, carboxamido, (C,-C2)alcoxy, les radicaux alkyles en C1-C4 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (di)- alkylamino, alcoxy, carboxy, sulfonyle ; • R3 et R4 peuvent également former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons dont les atomes de carbone peuvent être remplacés par un atome d'oxygène ou d'azote éventuellement substitué ; en présence d'un agent oxydant. 2 Procédé de coloration selon la précédentes dans lequel la base d'oxydation de la composition (A) de formule (I) comporte des groupements R, et R2 qui forment ensemble avec les atomes d'azotes auxquels ils sont rattachés un cycle pyrazolidine, pyridazolidine, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4, un hydroxy, un (C,-C2)alcoxy, un carboxy, un carboxamido, un amino, un (di)alkyl(C,-C2)amino. 3 Procédé de coloration selon une quelconque des précédentes dans lequel la base d'oxydation de la composition (A) de formule (I) comporte des groupements R3 et R4 qui sont choisis parmi un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy, (C,-C2)alcoxy, amino, un (di)alkyl(C,-C2)amino ; un radical phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (C,-C2)alcoxy. 4 Procédé de coloration selon une quelconque des précédentes dans lequel la base d'oxydation de la composition (A) est choisi parmi le 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1 -one et l'un de ses sels. 5 Procédé selon une quelconques des précédentes dans lequel la quantité pondérale du coupleur 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol ou un de ses sels est comprise entre 0,001 et 8 %.6 Procédé une quelconques des précédentes dans lequel la quantité pondérale de base d'oxydation de formule (I) de la composition (A) est comprise entre 0,001 et 8 %. 7 Procédé de coloration selon une quelconque des précédentes dans lequel le ratio pondéral du mélange de la composition (A) et de la composition (B) est un rapport (A)/(B) compris entre 5/1 et 1/5. 8 Procédé de coloration selon une quelconque des précédentes dans lequel la composition (B) contient au moins une base d'oxydation choisi parmi les para-phénylènediamines et leurs sels. 9 Procédé de coloration selon la précédente dans lequel les paraphénylènes diamines et leurs sels sont choisis parmi la paratoluènediamine, la paraphénylènediamine et leurs sels. 10 Procédé de coloration selon une quelconque des 7 à 9, dans lequel la base d'oxydation de la composition (B) se trouve comprise à un taux inférieur ou égal à 5 mmol pour 100 g de composition (B). 11 Procédé de coloration selon une quelconque des précédentes 7 à 10, dans lequel la composition (B) contient au moins un coupleur choisi parmi les méta-diphénols, les méta-aminophénols et les métaphénylènediamines. 25 12 Dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme une composition tinctoriale (A) comprenant au moins une base d'oxydation diamino-N,N-dihydro-pyrazolone de formule (I) telle que définie dans les 1 à 4 et au moins un coupleur particulier choisi parmi le 6- 30 chloro-2-méthyl-5-aminophénol et l'un de ses sels ; un deuxième compartiment renferme une composition (B) de nuance fondamentale ou fondamentale dorée ou dorée éventuellement dans des proportions pondérales telles que définie à la 5, et un troisième compartiment renferme l'agent oxydant ou une composition oxydante. 35
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5
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A61K 8/49,A61Q 5/10
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FR2901712
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A1
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DISPOSITIF DE SUPPORT DE CARTE DE JEU DE LOTO
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La présente invention a pour objet un support de carte de jeu de loto. Le jeu de loto existe depuis de nombreuses années, soit il est pratiqué à titre privé, soit il est organisé par des associations dans le but de collecter des fonds. De manière générale, les participants ou joueurs disposent chacun d'au moins une combinaison de chiffre, et un annonceur énumère des chiffres, le gagnant étant le participant ou joueur dont la combinaison de chiffres a été énumérée par l'annonceur. En pratique, les combinaisons de chiffres sont reproduites sur des grilles imprimées sur des cartons ou des cartes, l'annonceur énumère successivement des chiffres tirés au sort tandis que les joueurs marquent les cases qui comportent les chiffres énumérés, en les cochant ou en y déposant un pion. Lorsqu'une combinaison entière d'un joueur a été énoncée par l'annonceur, c'est-à-dire lorsque les cases d'une ligne d'une grille ou de l'ensemble de la grille sont cochées ou recouvertes d'un jeton, le possesseur de la grille le signale aux autres joueurs et il gagne l'enjeu. Les cartes sont fournies par l'organisateur, et en général, achetées par les participants. Elles sont essentiellement de deux types, les cartes jetables et les cartes réutilisables. Les cartes jetables consistent en de simples cartons imprimés sur lesquels l'utilisateur coches les cases qu comportent les chiffres énumérés. Si de telles cartes présentent certains avantages, en étant par exemple susceptibles d'être adaptées à un loto particulier, en proposant à chaque fois des grilles neuves et propres, ainsi que des combinaisons renouvelées, elles n'en présentent pas moins l'inconvénient de ne pas pouvoir être réutilisées. Ces cartes jetables peuvent être prévues réutilisables, pour cela les cases ne sont pas cochées mais marquées chacune en étant recouverte d'un jeton. Cette manière de procéder nécessite que les cartes soient disposées bien à plat, qu'elles ne soient pas bousculées en cours de jeu, et elles ne peuvent être déplacées qu'au prix de nombreuses précautions. Pour pallier cet inconvénient, il a été proposé des jetons et des grilles présentant des caractéristiques d'adhérence par magnétisme. On peut ainsi déplacer les cartes sans risquer de faire bouger les jetons. De telles cartes peuvent ainsi être manipulées sans risquer de déplacer les jetons. Ces grilles sont d'évidence d'un coût plus important, mais cela est toutefois compensé par le fait qu'elles sont réutilisables, cependant, ces cartes n'offrent pas les avantages de cartes qui peuvent être renouvelées à chaque fois. D'autre part, ces grilles doivent être utilisées avec des jetons spéciaux, et nécessitent par ailleurs et de préférence l'emploi d'accessoires, tels que ceux permettant recueillir et de stocker lesdits jetons. Il n'est donc pas possible de combiner les avantages 15 économiques des cartes réutilisables, avec les avantages des cartes neuves à chaque fois renouvelées. La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en proposant un dispositif de support de carte, permettant d'utiliser les simples cartes faites de carton, sans 20 en avoir les inconvénients. Le , ladite carte étant de type sur une face de laquelle est reproduite une grille comprenant des cases, dans certaines desquelles sont reproduits des chiffres en sorte de former une ou plusieurs 25 combinaisons de chiffres, ledit dispositif se caractérise essentiellement en ce qu'il se présente sous la forme d'un boîtier destiné à recevoir intérieurement au moins une carte de loto, et dont la face supérieure d'une part est conçue apte à permettre de voir la ou lesdites combinaisons de chiffres 30 figurant sur ladite carte, et d'autre part comporte extérieurement des moyens aptes à occulter au moins partiellement, à volonté et individuellement, chacune des cases de ladite grille. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif de 35 support de carte de jeu de loto selon l'invention, le boîtier comporte intérieurement un espace destiné à loger étroitement au moins une carte de loto. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'invention, la face supérieure du boîtier est réalisée dans matériau transparent. Selon une variante du dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'invention, la face supérieure du boîtier présente des ajours au droit de chacune des cases d'une carte lorsqu'une telle carte est introduite dans ledit boîtier, en sorte de permettre de voir ce qui y est inscrit. Selon un mode de réalisation particulier du dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'invention, la face supérieure du boîtier présente en regard de chacune des cases d'une grille un moyen de rétention, apte à permettre la fixation d'un élément d'occultation de ladite case. Selon un mode de réalisation préférentiel du dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'invention, la face supérieure du boîtier comporte en regard de chaque case un élément mobile, apte, en étant déplacé manuellement, à prendre deux positions extrêmes, dont l'une d'occultation du chiffre reproduit sur la case. Selon une caractéristique additionnelle du mode de réalisation préférentiel du dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'invention, la face supérieure du boîtier présente au niveau de chacune des cases, une fente dans laquelle est engagée une partie d'un curseur en sorte de retenir ce dernier tout en autorisant son déplacement. Selon une autre caractéristique additionnelle du mode de réalisation préférentiel du dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'invention, chaque curseur comprend un coulisseau engagé dans une fente, ledit coulisseau et ladite fente comprenant des moyens permettant de freiner le déplacement dudit coulisseau dans ladite fente. Selon une autre caractéristique additionnelle du mode de réalisation préférentiel du dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'invention, le coulisseau est constitué de deux lames parallèles séparées par un espace et présentant une certaine élasticité dans le sens transversal, et en sorte d'exercer une certaine pression sur les bords de la fente. Les avantages et les caractéristiques du dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en plan d'un dispositif de support de carte de loto selon l'invention, ainsi qu'une telle carte de loto. - la figure 2 représente une vue schématique en plan du même dispositif. - la figure 3 représente une vue schématique en coupe longitudinale selon l'axe XX' de la figure 2. - la figure 4 représente une vue schématique en d'un détail agrandi de la figure 3. - la figure 5 représente une vue schématique en coupe 20 transversale selon l'axe YY' de la figure 2. En référence à la figure 1, on peut voir un dispositif 1 de support de carte de loto selon l'invention, ainsi qu'une carte de loto 2. La carte de loto 2 consiste en une feuille de carton 25 comprenant une face 20 sur laquelle est reproduite une grille 21 qui, de manière classique, comporte trois lignes 22, neuf colonnes 23, une par dizaine, et par conséquent vingt-sept cases 24. Chaque ligne 22 comprend cinq chiffres, chacun dans une des neuf cases 24, et qui représentent une combinaison. Ainsi la 30 carte 2 comporte trois combinaisons, une par ligne 22, ou bien, selon la règle de jeu retenue, une seule combinaison de quinze chiffres. En référence maintenant aux figures 2, 3 et 5, on peut voir que le dispositif 1 de support de carte de loto selon 35 l'invention se présente sous la forme d'un boîtier parallélépipédique 3 dont la face supérieure 30 est transparente, et qui comporte une cavité intérieure 31 destinée à recevoir une carte 2, laquelle et y est contenue par des moyens guidage 32. On peut envisager différentes manières d'introduction de la carte 2 dans le boîtier 3, celui-ci peut ainsi soit être muni d'une fente pratiquée dans une paroi latérale, soit être prévu ouvrable en deux parties. On notera par ailleurs qu'il peut être prévu de dimensionner le boîtier 3 pour accueillir plusieurs cartes 2, qui peut être alors juxtaposées pour permettre de jouer simultanément sur ces cartes 2, soit superposées pour permettre de jouer successivement sur ces cartes 2 en changeant celle sur le dessus de la pile. La face supérieure 30 comporte des fentes 33 régulièrement réparties en neuf colonnes de trois, disposées en sorte d'être chacune en regard d'une case 24 lorsqu'une carte 2 est logée dans le boîtier 3, et également orientées parallèlement aux colonnes 23. Chaque fente 33 est associée à un curseur 4, qui comprend un coulisseau 40 engagé et maintenu dans la fente 33, ainsi qu'un élément plat 41 de dimension lui permettant d'occulter une partie de la case 24 au droit de laquelle il est disposé. Chaque curseur 4 peut être manipulé manuellement en faisant coulisser le coulisseau 40 dans la fente 33, en sorte de déplacer l'élément plat 41 à la surface de la face supérieure 30, afin de le faire passer d'une position extrême à une autre, l'une permettant de voir le chiffre inscrit dans la case 24 correspondante, tandis que dans l'autre position, l'élément plat 41 cache ce chiffre. En référence plus précisément à la figure 2, on peut constater que la carte 2 est placée dans le boîtier 1, et que trois curseurs 4 ont été déplacés, en sorte que les chiffres "43", "51" et "10" ne sont plus visibles, et sont donc considérés comme cochés. Après le déroulement du jeu, la carte 2 est enlevée, et éventuellement remplacée par une autre, tandis que les curseurs 4 sont replacés dans la position initiale. En référence maintenant à la figure 4, on peut voir que chacun des coulisseaux 40 comprend deux lames parallèles 42 séparées par un espace 43, et munies chacune en extrémité et extérieurement de moyens de rétention 44. Le coulisseau 40 présente ainsi une certaine élasticité dans le sens transversal, en sorte d'une part de permettre son introduction dans une fente 33 tandis que les moyens de rétention 44 empêchent son extraction, et d'autre part de constituer un frein au déplacement du coulisseau 40 dans la fente 33, en exerçant une pression sur les bords de fente, de manière que le curseur 4 conserve la position qui lui a été assignée par le joueur. Le dispositif de support selon l'invention permet l'utilisation et la réutilisation des cartes de loto faites de simple carton, sans en présenter les inconvénients, puisque la position des chiffres énumérés demeure figée temporairement. Selon une variante non représentée, les curseurs peuvent être remplacés par des éléments encliquetables, les fentes étant alors remplacées par des trous permettant cet encliquetage. Cette variante présente toutefois l'inconvénient de devoir stocker séparément les éléments encliquetables. Selon une autre variante non représentée, la paroi supérieure 30 n'est pas transparente, mais elle comporte des ouvertures en regard de chacune des cases, tandis que les curseurs sont aptes à fermer ces ouvertures
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Dispositif de support de carte de jeu de loto, la carte (2) étant de type sur une face de laquelle est reproduite une grille comprenant des cases (24), dans certaines desquelles sont reproduits des chiffres en sorte de former une ou plusieurs combinaisons de chiffresLe dispositif de support se présente sous la forme d'un boîtier (3) destiné à recevoir intérieurement au moins une carte de loto (2), et dont la face supérieure (30) d'une part est conçue apte à permettre de voir la ou les combinaisons de chiffres figurant sur ladite carte (2), et d'autre part comporte extérieurement des moyens (4) aptes à occulter au moins partiellement, à volonté et individuellement, chacune des cases (24) de la grille.
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1) Dispositif de support de carte de jeu de loto, ladite carte (2) étant de type sur une face (20) de laquelle est reproduite une grille (21) comprenant des cases (24), dans certaines desquelles sont reproduits des chiffres en sorte de former une ou plusieurs combinaisons de chiffres, ledit dispositif se caractérise en ce qu'il se présente sous la forme d'un boîtier (3) destiné à recevoir intérieurement au moins une carte de loto (2), et dont la face supérieure (30) d'une part est conçue apte à permettre de voir la ou lesdites combinaisons de chiffres figurant sur ladite carte (2), et d'autre part comporte extérieurement des moyens (4) aptes à occulter au moins partiellement, à volonté et individuellement, chacune des cases (24) de ladite grille (21). 2) Dispositif de support de carte de jeu de loto selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier (3) comporte intérieurement un espace (31) destiné à loger étroitement au moins une carte de loto (2). 3) Dispositif de support de carte de jeu de loto selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la face supérieure (30) du boîtier (3) est réalisée dans matériau transparent. 4) Dispositif de support de carte de jeu de loto selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la face supérieure du boîtier (3) présente des ajours au droit de chacune des cases (24) d'une carte (2) lorsqu'une telle carte (2) est introduite dans ledit boîtier (3), en sorte de permettre de voir ce qui y est inscrit. 5) Dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face supérieure (30) du boîtier (3) présente en regard de chacune des cases (24) d'une grille (21) un moyen de 7rétention, apte à permettre la fixation d'un élément d'occultation de ladite case. 6) Dispositif de support de carte de jeu de loto selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la face supérieure (30) du boîtier (3) comporte en regard de chaque case (24) un élément mobile (4), apte, en étant déplacé manuellement, à prendre deux positions extrêmes, dont l'une d'occultation du chiffre reproduit sur la case (24). 7) Dispositif de support de carte de jeu de loto selon la 6, caractérisé en ce que la face supérieure (30) du boîtier (3) présente au niveau de chacune des cases (24), une fente (33) dans laquelle est engagée une partie (40) d'un curseur (4) en sorte de retenir ce dernier tout en autorisant son déplacement. 8) Dispositif de support de carte de jeu de loto selon la 7, caractérisé en ce que chaque curseur (4) comprend un coulisseau (40) engagé dans une fente (33), ledit coulisseau (40) et ladite fente (33) comprenant des moyens (42) permettant de freiner le déplacement dudit coulisseau (40) dans ladite fente (33) 9) Dispositif de support de carte de jeu de loto selon la 8, caractérisé en ce que le coulisseau (40) est constitué de deux lames parallèles (42) séparées par un espace (43) et présentant une certaine élasticité dans le sens transversal, et en sorte d'exercer une certaine pression sur les bords de la fente (33).
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A
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A63
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A63F
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A63F 3
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A63F 3/06
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FR2894336
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A1
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ELEMENT DE DETECTION D'ETAT DE LIQUIDE ET CAPTEUR DE DETECTION D'ETAT DE LIQUIDE
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Domaine technique La présente invention concerne un élément de détection de l'état d'un liquide et un capteur de détection d'état de liquide qui l'utilise. Arrière-plan de la technique Un dispositif de purification des gaz d'échappement pour réduire les oxydes d'azote (NOx) émis par une automobile à moteur diesel peut utiliser un système de réduction catalytique sélective de NOx (SCR). Le système de SCR utilise une solution aqueuse d'urée comme agent de réduction. On sait que l'utilisation d'une solution aqueuse d'urée ayant une concentration en urée de 32,5% en poids est efficace pour réaliser de manière efficace cette réaction de réduction. Toutefois, la concentration en urée d'une solution aqueuse d'urée contenue dans un réservoir d'urée aqueux monté dans une automobile à moteur diesel peut varier en raison de la variation dans le temps ou analogue. On peut également mélanger par erreur une solution différente (par exemple, d'huile légère), de l'eau ou analogue, dans le réservoir d'urée aqueux. Dans ces circonstances, pour contrôler l'état du liquide (concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée) dans le réservoir d'urée aqueux, on a proposé un capteur de détection d'état de liquide (dispositif de détermination de concentration en urée) (se référer par exemple au document du brevet 1). [Document du brevet 1] Demande ouverte de brevet japonais (kokai) n 2005-84026. Le dispositif de détermination de concentration en urée du document du brevet 1 comporte une section de détection de concentration chauffée indirectement possédant un élément (puce en couche mince) dans une structure stratifiée dans laquelle sont déposés dans l'ordre un substrat, un élément de détection de température, une couche isolante, un élément générateur de chaleur, et une couche protectrice. Dans ce dispositif de détermination de concentration en urée, l'élément générateur de chaleur est excité pendant une période de temps prédéterminée. En se basant sur la variation de température de l'élément générateur de chaleur avant et après excitation de l'élément générateur de chaleur, comme mesuré par l'élément de détection de température, on détermine la concentration en urée. De façon spécifique, puisque la différence de concentration en urée dans une solution aqueuse d'urée provoque une différence de capacité thermique de la solution aqueuse d'urée, une différence de concentration en urée provoque une différence de variation de température de l'élément générateur de chaleur. Ainsi, on détermine la concentration en urée par détection d'une variation de température de l'élément générateur de chaleur. Résumé de l'invention Toutefois, dans le dispositif de détermination de concentration en urée du document du brevet 1, pour éviter l'entrée d'une solution aqueuse d'urée dans l'élément (puce en couche mince), l'élément (puce en couche mince) est moulé dans de la résine. Dans ce dispositif de détermination de concentration en urée, puisque la conductivité thermique de la résine est faible, la conduction de chaleur vers la solution aqueuse d'urée est difficile. Ainsi, le moulage de l'élément (puce en couche mince) avec de la résine entraîne des difficultés pour accroître la température de la solution aqueuse d'urée. En conséquence, il devient peu probable qu'apparaisse une différence de variation de température de l'élément de détection de température provenant d'une différence de la concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée. C'est-à-dire qu'on ne peut pas dire que le dispositif de détermination de concentration en urée du document du brevet 1 présente une bonne sensibilité de l'élément (puce en couche mince) et ainsi, il ne parvient pas à déterminer la concentration en urée avec une bonne précision. Par opposition, les inventeurs de la présente invention ont mis au point un capteur de détection d'état de liquide comportant un élément de détection d'état de liquide (appelé ci-après simplement o élément ) configuré de telle sorte qu'une résistance génératrice de chaleur est incorporée hermétiquement dans un substrat en céramique formé d'une structure stratifiée constituée d'une première couche isolante en céramique et d'une seconde couche isolante en céramique (se référer à la demande de brevet japonais n 2005-200808). L'incorporation hermétique de la résistance génératrice de chaleur dans la stratification de céramique élimine le risque d'entrée de liquide dans l'élément. Ainsi, on peut directement immerger l'élément dans le liquide. En conséquence, par comparaison avec l'élément moulé dans de la résine comme dans le cas du document du brevet 1, la sensibilité est améliorée. Au cours de ces dernières années, la demande d'éléments de détection d'état de liquide ayant une plus grande sensibilité a augmenté. Plus les couches isolantes en céramique qui recouvrent la résistance génératrice de chaleur sont minces, plus la réduction de chaleur éliminée par les couches isolantes en céramique est grande c'est-à-dire plus il y a de chance que de la chaleur soit conduite vers le liquide, améliorant ainsi la sensibilité de l'élément de détection d'état de liquide. Toutefois, à mesure que l'on réduit l'épaisseur des couches isolantes en céramique, la solidité mécanique (pouvant être appelée ci-après solidité ) de l'élément diminue. Ainsi, un capteur de détection d'état de liquide utilisant cet élément peut ne pas parvenir à présenter une bonne fiabilité. En particulier, dans le cas où le substrat en céramique utilisé pour former l'élément est en contact direct avec le liquide pour détecter l'état du liquide, si l'élément est soumis à un état de température au-dessous duquel le liquide gèle, l'excitation et la désexcitation répétées de la résistance génératrice de chaleur s'accompagnent de la fusion et du gel répétés du liquide autour de l'élément. Une grande variation de volume du liquide (solide) associée exerce une force importante sur l'élément. Pour empêcher la rupture de l'élément, on ne peut pas diminuer excessivement la solidité de l'élément. La présente invention a été réalisée en considérant ce qui précède et un objectif de l'invention est de fournir un élément de détection d'état de liquide présentant une bonne sensibilité tout en ayant une solidité appropriée, et un capteur de détection d'état de liquide dans lequel on supprime la rupture de l'élément de détection d'état de liquide, et pouvant détecter l'état du liquide avec une bonne précision. Un moyen pour résoudre les problèmes est un élément de détection d'état de liquide comprenant une résistance génératrice de chaleur incorporée hermétiquement de manière étanche au liquide entre une première couche isolante en céramique et une seconde couche isolante en céramique, et ayant une résistance qui varie avec sa température. L'élément de détection d'état de liquide étant immergé dans le liquide et la résistance génératrice de chaleur étant excitée, la résistance génératrice de chaleur fournit en sortie un signal de sortie concernant l'état du liquide. La première couche isolante en céramique a une plus petite épaisseur que la seconde couche isolante en céramique. L'élément de détection d'état de liquide de la présente invention utilise la résistance génératrice de chaleur dont la valeur de résistance varie avec sa température. En conséquence, par excitation de la résistance génératrice de chaleur, l'élément de détection d'état de liquide peut produire un signal de sortie correspondant à la valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur, fonction de l'état du liquide. En se basant sur ce signal, on peut déterminer l'état du liquide. Dans l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention, la première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique utilisées pour incorporer hermétiquement de manière étanche au liquide la résistance génératrice de chaleur entre elles ont une épaisseur différente ; de façon spécifique, la première couche isolante en céramique est plus mince que la seconde couche isolante en céramique. Pour une épaisseur globale donnée d'un élément, comparé par exemple à un élément de détection d'état de liquide dont la première et la seconde couche isolantes en céramique ont la même épaisseur, l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention présente une meilleure sensibilité, tout en ayant une solidité similaire. Ceci peut se concevoir pour la raison suivante. Plus les couches isolantes en céramique qui recouvrent la résistance génératrice de chaleur sont minces, plus la réduction de chaleur éliminée par les couches isolantes en céramique est importante ; c'est-à-dire, plus il y a de chance pour que de la chaleur soit conduite vers le liquide. Pour une épaisseur globale donnée d'un élément, par comparaison avec un élément de détection d'état de liquide dont la première et la seconde couche isolantes en céramique ont la même épaisseur, l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention permet de conduire plus facilement la chaleur vers le liquide à travers la première couche isolante en céramique. En conséquence, la température de la résistance génératrice de chaleur est plus sensible à l'état du liquide (par exemple, à la concentration d'un certain composant dans le liquide). Ceci est dû au fait que la différence d'état du liquide (par exemple, la concentration d'un certain composant dans le liquide) provoque une différence de conductivité de chaleur vers le liquide. En conséquence, dans l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention, la différence de valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur déterminée d'après la différence de l'état du liquide devient importante ; ainsi, la différence du signal de sortie fourni en sortie par la résistance génératrice de chaleur devient importante. C'est-à-dire que la sensibilité est améliorée. Ainsi, pour une épaisseur globale donnée d'un élément, comparé à un élément de détection d'état de liquide dans lequel la première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique ont la même épaisseur, l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention peut présenter une meilleure sensibilité tout en ayant une solidité similaire. En conséquence, l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention présente une bonne sensibilité tout en ayant une solidité appropriée. De préférence, dans l'élément de détection d'état de liquide mentionné ci-dessus, la résistance génératrice de chaleur prend une forme en méandres, comprenant un grand nombre de parties linéaires parallèles s'étendant parallèlement les unes aux autres et un grand nombre de parties de connexion reliant chaque partie linéaire parallèle adjacente et les parties linéaires parallèles sont agencées par intervalles plus petits que l'épaisseur de la première couche isolante en céramique. Au moyen de l'agencement des parties linéaires parallèles de la résistance génératrice de chaleur par intervalles plus petits que la distance entre la surface de la première couche isolante en céramique et les parties linéaires parallèles (c'est-à-dire, l'épaisseur de la première couche isolante céramique), on peut faire en sorte que la variation de la répartition de température sur la surface de la première couche isolante en céramique soit faible, réduisant ainsi l'irrégularité de chauffage du liquide. En vertu de cette caractéristique combinée avec l'effet produit en rendant la première couche isolante en céramique plus mince que la seconde couche isolante en céramique, on peut détecter l'état du liquide avec une plus grande précision. On notera que l'on n'impose aucune limitation particulière à la forme de chacune des parties linéaires parallèles, dans la mesure où un grand nombre de parties linéaires s'étendent parallèlement les unes aux autres. Par exemple, des parties en ligne droite ou des parties en ligne courbe peuvent s'étendre parallèlement les unes aux autres. De préférence, dans l'élément de détection d'état de liquide mentionné ci-dessus, la surface extérieure du substrat en céramique comporte une zone de contact qui vient en contact avec le liquide. L'élément de détection d'état de liquide de la présente invention peut présenter une solidité appropriée comme mentionné ci-dessus. Ainsi, même lorsque l'élément est soumis 6 un état de température dans lequel le liquide gèle et que la résistance génératrice de chaleur est excitée et désexcitée de manière répétée, on peut efficacement empêcher la rupture de l'élément. Le contact direct du substrat en céramique avec le liquide accélère la conduction de chaleur vers le liquide 6 travers la première couche mince isolante en céramique, maximisant ainsi l'effet de l'amélioration de sensibilité. De préférence, dans l'un ou l'autre des éléments de détection d'état de liquide mentionnés ci-dessus, la première couche isolante en 15 céramique et la seconde couche isolante en céramique sont faites du même matériau. La première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique faites du même matériau ont le même coefficient de dilatation thermique. En conséquence, la première couche isolante en 20 céramique et la seconde couche isolante en céramique se dilatent ou se contractent avec la température, d'un degré similaire, évitant ainsi une contrainte et une rupture de l'élément de détection d'état de liquide, pouvant apparaître dans le cas contraire d'après la différence de dilatation/contraction entre la première et la seconde couche isolantes en 25 céramique. En conséquence, on supprime dans une plus grande mesure la rupture de l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention. De préférence, dans l'un quelconque des éléments de détection d'état de liquide mentionnés ci-dessus, la première couche isolante en 30 céramique et la seconde couche isolante en céramique sont formées par cuisson simultanée. La formation de la première couche isolante en céramique et de la seconde couche isolante en céramique par cuisson simultanée améliore la force de liaison entre la première et la seconde couche isolantes en 35 céramique. Ceci améliore la condition d'étanchéité de la résistance génératrice de chaleur dans le substrat en céramique, améliorant ainsi la fiabilité de l'élément de détection d'état de liquide. De préférence, dans l'un quelconque des éléments de détection d'état de liquide mentionnés ci-dessus, des conducteurs de connexion communiquant électriquement avec la résistance génératrice de chaleur s'étendent à travers la première couche isolante en céramique de part et d'autre de son épaisseur, et le signal de sortie est fourni en sortie par l'intermédiaire des conducteurs de connexion. Dans la formation du conducteur de connexion pour communiquer électriquement avec la résistance génératrice de chaleur, dans le sens de l'épaisseur du substrat en céramique, le conducteur de connexion est formé de telle manière à s'étendre à travers la première couche mince isolante en céramique de part et d'autre de son épaisseur, réduisant ainsi la quantité de matériau utilisé pour former le conducteur de connexion. Ceci diminue le coût de l'élément de détection d'état de liquide. De préférence, dans l'un quelconque des éléments de détection d'état de liquide mentionnés ci-dessus, le liquide est une solution aqueuse d'urée. L'élément de détection d'état de liquide de la présente invention est immergé dans une solution aqueuse d'urée. La solution aqueuse d'urée est contenue dans un agent réducteur de NOR, par exemple, dans un récipient de liquide d'un véhicule à moteur diesel. Dans un environnement à basse température, par exemple pendant l'hiver, la solution aqueuse d'urée peut geler. Dans un tel environnement à basse température, l'excitation et la désexcitation répétées de la résistance génératrice de chaleur de l'élément de détection d'état de liquide immergé dans la solution aqueuse d'urée provoque une fusion et un gel répétés de la solution aqueuse d'urée autour de l'élément de détection d'état de liquide. Une grande variation de volume associée de la solution aqueuse d'urée peut exercer une force importante sur l'élément de détection d'état de liquide. Comme mentionné précédemment, l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention a une solidité appropriée et présente une bonne sensibilité. Ainsi, durant l'utilisation de l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention dans un environnement à basse température, l'élément est exempt de rupture, qui pourrait se produire dans le cas contraire à partir d'un changement d'état (gel et fusion) de la solution aqueuse d'urée, et il peut détecter l'état de la solution aqueuse d'urée avec une bonne précision. Un autre moyen pour résoudre les problèmes est un capteur de détection d'état de liquide comprenant un élément de détection d'état de liquide et une section de détection. L'élément de détection d'état de liquide comprend un substrat en céramique formé d'une structure stratifiée comprenant une première couche isolante en céramique et une seconde couche isolante en céramique, et une résistance génératrice de chaleur incorporée hermétiquement de manière étanche au liquide entre la première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique, et ayant une valeur de résistance qui varie avec sa température. L'élément de détection d'état de liquide est immergé dans le liquide. La section de détection détecte l'état du liquide en se basant sur le signal de sortie que fournit en sortie la résistance génératrice de chaleur excitée, en fonction de sa valeur de résistance. La première couche isolante en céramique a une plus petite épaisseur que la seconde couche isolante en céramique. Le capteur de détection d'état de liquide comporte l'élément de détection d'état de liquide incluant la résistance génératrice de chaleur dont la valeur de résistance varie avec sa température et qui est immergée dans le liquide. Ainsi, par excitation de la résistance génératrice de chaleur, l'élément de détection d'état de liquide produit un signal de sortie correspondant à la valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur. En se basant sur ce signal, le capteur de détection d'état de liquide peut déterminer l'état du liquide. Dans l'élément de détection d'état de liquide du capteur de détection d'état de liquide de la présente invention, la première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique utilisées pour incorporer hermétiquement de manière étanche au liquide la résistance génératrice de chaleur entre elles ont également une épaisseur différente ; de façon spécifique, la première couche isolante en céramique est plus mince que la seconde couche isolante en céramique. Pour une épaisseur globale donnée d'un élément, par rapport par exemple à un élément de détection d'état de liquide dont la première et la seconde couche isolantes en céramique ont la même épaisseur, l'élément de détection d'état de liquide du capteur de détection d'état de liquide de la présente invention présente une meilleure sensibilité tout en ayant une solidité similaire. Ceci est dû à la raison susmentionnée. En conséquence, l'élément de détection d'état de liquide du capteur de détection d'état de liquide de la présente invention présente une bonne sensibilité tout en ayant une solidité appropriée. Ainsi, dans le capteur de détection d'état de liquide de la présente invention, l'élément de détection d'état de liquide a peu de chance de se rompre. Le capteur de détection d'état de liquide peut également détecter l'état du liquide avec une bonne précision. Des exemples de signal de sortie fourni en sortie par la résistance génératrice de chaleur excitée, en fonction de sa valeur de résistance, comportent une << tension apparaissant en appliquant un courant constant à la résistance génératrice de chaleur et un courant apparaissant en appliquant une tension constante à la résistance génératrice de chaleur. De préférence, dans le capteur de détection d'état de liquide mentionné ci-dessus, la résistance génératrice de chaleur prend une forme en méandres comprenant un grand nombre de parties linéaires parallèles s'étendant parallèlement les unes aux autres et un grand nombre de parties de connexion reliant chaque partie linéaire parallèle adjacente et les parties linéaires parallèles sont agencées par intervalles plus petits que l'épaisseur de la première couche isolante en céramique. Au moyen de l'agencement des parties linéaires parallèles de la résistance génératrice de chaleur par intervalles plus petits que la distance entre la surface de la première couche isolante en céramique et les parties linéaires parallèles (c'est-à-dire, l'épaisseur de la première couche isolante en céramique), on peut faire en sorte que la variation de la répartition de température sur la surface de la première couche isolante en céramique soit faible, réduisant ainsi l'irrégularité de chauffage du liquide. En vertu de cette caractéristique combinée avec l'effet fourni en rendant la première couche isolante en céramique plus mince que la seconde couche isolante en céramique, on peut détecter l'état du liquide avec une plus grande précision. De préférence, dans l'élément de détection d'état de liquide mentionné ci-dessus, la surface extérieure du substrat en céramique comporte une zone de contact qui vient en contact avec le liquide. Dans le capteur de détection d'état de liquide de la présente invention, l'élément de détection d'état de liquide peut présenter une solidité appropriée comme mentionné ci-dessus. Ainsi, même lorsque l'élément est soumis à un état de température dans lequel le liquide gèle et que la résistance génératrice de chaleur est excitée et désexcitée de manière répétée, on peut efficacement empêcher la rupture de l'élément. Le contact direct du substrat en céramique avec le liquide accélère la conduction de chaleur vers le liquide à travers la première couche mince isolante en céramique, maximisant ainsi l'effet de l'amélioration de sensibilité. De préférence, dans l'un ou l'autre des capteurs de détection d'état de liquide mentionnés ci-dessus, l'élément de détection d'état de liquide est tel que la première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique sont faites du même matériau. La première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique faites du même matériau ont le même coefficient de dilatation thermique. En conséquence, la première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique se dilatent ou se contractent avec la température, d'un degré similaire, évitant ainsi une contrainte et une rupture de l'élément de détection d'état de liquide, pouvant apparaître dans le cas contraire d'après la différence de dilatation/contraction entre la première et la seconde couche isolantes en céramique. En conséquence, le capteur de détection d'état de liquide de la présente invention est tel qu'on supprime dans une plus grande mesure la rupture de l'élément de détection d'état de liquide de la présente invention. De préférence, dans l'un quelconque des capteurs de détection d'état de liquide mentionnés ci-dessus, l'élément de détection d'état de liquide est tel que la première couche isolante en céramique et la seconde couche isolante en céramique sont formées par cuisson simultanée. La formation de la première couche isolante en céramique et de la seconde couche isolante en céramique par cuisson simultanée améliore la force de liaison entre la première et la seconde couche isolantes en céramique. Ceci améliore l'état d'étanchéité de la résistance génératrice de chaleur dans le substrat en céramique, améliorant ainsi la fiabilité de l'élément de détection d'état de liquide et ainsi la fiabilité du capteur de détection d'état de liquide. De préférence, dans l'un quelconque des capteurs de détection d'état de liquide mentionnés ci-dessus, l'élément de détection d'état de liquide est tel que des conducteurs de connexion communiquant électriquement avec la résistance génératrice de chaleur s'étendent à travers la première couche isolante en céramique de part et d'autre de son épaisseur, et tel que le signal de sortie est fourni en sortie par l'intermédiaire des conducteurs de connexion. Dans la formation du conducteur de connexion pour communiquer électriquement avec la résistance génératrice de chaleur, dans le sens de l'épaisseur du substrat en céramique, le conducteur de connexion est formé de telle manière à s'étendre à travers la première couche mince isolante en céramique de part et d'autre de son épaisseur, réduisant ainsi la quantité de matériau utilisé pour former le conducteur de connexion. Ceci diminue le coût de l'élément de détection d'état de liquide et ainsi, le coût du capteur de détection d'état de liquide. De préférence, dans l'un quelconque des capteurs de détection d'état de liquide mentionnés ci-dessus, la section de détection excite la résistance génératrice de chaleur pendant une période de temps prédéterminée, obtient une première valeur de correspondance et une seconde valeur de correspondance correspondant aux valeurs de résistances respectives de la résistance génératrice de chaleur à différents moments durant la période de temps prédéterminée, et détermine au moins la concentration d'un certain composant dans le liquide en se basant sur la première valeur de correspondance et la seconde valeur de correspondance. En utilisant la configuration ci-dessus pour la section de détection, on peut saisir précisément le degré d'augmentation de la température de la résistance génératrice de chaleur, de telle sorte qu'on peut détecter de manière stable la concentration d'un certain composant dans le liquide. On notera que la première valeur de correspondance et la << seconde valeur de correspondance correspondant aux valeurs de résistance respectives de la résistance génératrice de chaleur peuvent être des valeurs dans la même unité, et des exemples de celle-ci comportent la tension, le courant, et une valeur réduite à la température. On peut détecter la concentration d'un certain composant dans le liquide en utilisant par exemple, la différence entre la première et la seconde valeur de correspondance ou le rapport entre la première et la seconde valeur de correspondance. De préférence, le capteur de détection d'état de liquide mentionné ci-dessus comprend en outre, un détecteur de niveau ayant une première électrode et une seconde électrode, la première et la seconde électrode formant un condensateur dont la capacité varie avec le niveau du liquide et l'élément de détection d'état de liquide est unifié dans un état isolé avec le détecteur de niveau. Dans le capteur de détection d'état de liquide de la présente invention, le détecteur de niveau pour détecter le niveau du liquide en fonction de la variation de capacité et l'élément de détection d'état de liquide sont unifiés dans un état isolé l'un avec l'autre. Au moyen de l'unification du détecteur deniveau actionné par la capacité, dont la précision de détection de niveau est relativement grande, avec l'élément de détection d'état de liquide, un simple capteur peut détecter le niveau du liquide et la concentration d'un certain composant dans le liquide, avec une bonne précision. De préférence, dans l'un quelconque des capteurs de détection d'état de liquide mentionné ci-dessus, le liquide est une solution aqueuse d'urée. Le capteur de détection d'état de liquide de la présente invention est adapté à détecter l'état d'une solution aqueuse d'urée. La solution aqueuse d'urée est contenue dans un agent de réduction de NON, par exemple, dans un récipient de liquide d'un véhicule à moteur diesel. Dans un environnement à basse température, par exemple pendant l'hiver, la solution aqueuse d'urée peut geler. Dans ce cas, l'excitation et la désexcitation répétées de la résistance génératrice de chaleur de l'élément de détection d'état de liquide provoque une fusion et un gel répétés de la solution aqueuse d'urée autour de l'élément de détection d'état de liquide. Une grande variation de volume associée de la solution aqueuse d'urée peut exercer une force importante sur l'élément de détection d'état de liquide. Dans le capteur de détection d'état de liquide de la présente invention, comme mentionné précédemment, l'élément de détection d'état de liquide a une solidité appropriée est présente une bonne sensibilité. Ainsi, dans un environnement à basse température, le capteur de détection d'état de liquide de la présente invention est exempt de rupture de l'élément de détection d'état de liquide, qui pourrait se produire dans le cas contraire à partir d'un changement d'état (gel et fusion) de la solution aqueuse d'urée, et il peut détecter l'état de la solution aqueuse d'urée avec une bonne précision. Brève description des dessins La figure 1 est une vue partiellement en coupe verticale d'un capteur de détection d'état de liquide 100 selon le mode de réalisation. La figure 2 est une vue en coupe d'un élément de détection d'état de liquide 110 selon le mode de réalisation. La figure 3 est une vue explicative pour expliquer l'intérieur de l'élément de détection d'état de liquide 110. La figure 4 est un schéma par blocs représentant la configuration électrique du capteur de détection d'état de liquide 100. La figure 5 est une courbe montrant un exemple de variation de la tension V d'une résistance génératrice de chaleur 117 au moment de l'excitation. La figure 6 est une courbe montrant la relation entre l'épaisseur 25 des couches isolantes en céramique et la sensibilité (différence AM?). Meilleur mode de réalisation de l'invention Un mode de réalisation de la présente invention va être décrit en référence aux dessins. La figure 1 est une vue partiellement en coupe verticale d'un capteur de détection d'état de liquide 100 selon le présent 30 mode de réalisation. Comme représenté sur la figure 1, le capteur de détection d'état de liquide 100 comporte un élément de détection d'état de liquide 110, une électrode tubulaire externe 10, une électrode tubulaire interne 20, une section de détection 160, et une section de montage 40. Dans le capteur de détection d'état de liquide 100, vu le long d'un axe C, 35 le côté vers l'élément de détection d'état de liquide 110 est le côté d'extrémité avant et le côté vers la section de détection 160 est le côté d'extrémité arrière. Comme représenté sur la figure 4, dans le capteur de détection d'état de liquide 100 du présent mode de réalisation, une partie d'extrémité avant de celui-ci est immergée dans une solution aqueuse d'urée L contenue dans un réservoir d'urée aqueux 98, de telle sorte à pouvoir détecter l'état de la solution aqueuse d'urée La section de montage 40 est faite d'un métal et comporte des trous de traversée de boulons (non représentés) formés à l'intérieur pour permettre d'y introduire des boulons correspondants. Le capteur de détection d'état de liquide 100 peut être monté sur le réservoir d'urée aqueux 98 (voir la figure 4) en utilisant des boulons de montage destinés à être introduits dans les trous de traversée de boulons de la section de montage 40. L'électrode tubulaire externe 10 est faite de métal, prend une forme cylindrique, et s'étend vers l'arrière depuis le côté d'extrémité avant du capteur de détection d'état de liquide 100, son axe coïncidant avec l'axe C. L'électrode tubulaire externe 10 est soudée dans sa partie d'extrémité arrière 12 à la section de montage 40. La section de montage 40 est reliée à une carte de câblage 60, qui est un composant de la section de détection 160, d'une manière telle à avoir le même potentiel que celui d'une section de câblage (non représentée) ayant le potentiel de la masse. En conséquence, l'électrode tubulaire externe 10 soudée à la section de montage 40 a le potentiel de la masse. L'électrode tubulaire interne 20 est faite de métal, prend une forme cylindrique d'un plus petit diamètre que l'électrode tubulaire externe 10 et est disposée de telle sorte que son axe coïncide avec l'axe C. L'électrode tubulaire interne 20 s'étend vers l'arrière, dans l'électrode tubulaire externe 10, à partir du côté d'extrémité avant du capteur de détection d'état de liquide 100. Bien que n'étant pas illustré, l'électrode tubulaire interne 20 est solidement fixée dans sa partie d'extrémité arrière à la section de montage 40 par l'intermédiaire d'un élément isolant. L'électrode tubulaire interne 20 est électriquement connectée à la carte de câblage 60, qui est un composant de la section de détection 160. Une tension alternative est appliquée à l'électrode tubulaire interne 20. La surface extérieure de l'électrode tubulaire interne 20 en contact avec la solution aqueuse d'urée L est recouverte d'un film de résine isolant 23 contenant du fluor. Comme représenté sur la figure 2, l'élément de détection d'état de liquide 110 comporte une première couche isolante en céramique 111, une seconde couche isolante en céramique 112, et une couche conductrice 118 positionnée entre elles. De façon détaillée, l'élément de détection d'état de liquide 110 est formé par cuisson simultanée de telle sorte que la couche conductrice 118 soit incorporée hermétiquement de manière étanche au liquide entre la première couche isolante en céramique 111 et la seconde couche isolante en céramique 112. En conséquence, même lorsque l'élément de détection d'état de liquide 110 est directement immergé dans la solution aqueuse d'urée L, la couche conductrice 118 est exempte de court-circuit, qui résulterait dans le cas contraire de l'entrée de la solution aqueuse d'urée L dans l'élément de détection d'état de liquide 110. L'élément de détection d'état de liquide 110 est directement immergé dans la solution aqueuse d'urée L et la surface externe de sa partie d'extrémité avant (substrat en céramique 181) sert de zone de contact S (voir la figure 1) venant en contact avec la solution aqueuse d'urée L. En conséquence, par comparaison avec un élément moulé dans de la résine, l'élément de détection d'état de liquide 110 présente une meilleure sensibilité. La première couche isolante en céramique 111 et a seconde couche isolante en céramique 112 sont faites d'alumine et prennent la forme d'une plaque rectangulaire. La première et la seconde couche isolantes en céramique 111 et 112 sont empilées en un substrat en céramique unique 181. Toutefois, dans le présent mode de réalisation, comme représenté sur la figure 2, la première couche isolante en céramique 111 a une plus petite épaisseur que la seconde couche isolante en céramique 112. De façon spécifique, par exemple, on préfère une épaisseur de la première couche isolante en céramique 111 de 0,27 mm et une épaisseur de la seconde couche isolante en céramique 112 de 0,39 mm. Lorsqu'on doit améliorer la solidité de l'élément, de préférence, seule l'épaisseur de la seconde couche isolante en céramique 112 est accrue, tandis que l'épaisseur de la première couche isolante en céramique 111 est maintenue inchangée. Tandis que la solidité de l'élément est renforcée en accroissant l'épaisseur globale de l'élément, la conductivité de chaleur vers la solution aqueuse d'urée à travers la première couche isolante en céramique 111 peut être maintenue sensiblement inchangée en maintenant inchangée l'épaisseur de la première couche isolante en céramique 111, supprimant ainsi une chute de sensibilité de l'élément. De façon spécifique, par exemple, en utilisant une épaisseur de la première couche isolante en céramique 111 de 0,27 mm et une épaisseur de la seconde couche isolante en céramique 111 de 0,59 mm ou 0,80 mm, on peut renforcer la solidité de l'élément tandis qu'on supprime la chute de sensibilité de l'élément. La couche conductrice 118 contient du Pt en tant que composant principal et comporte, comme représenté sur la figure 3, une première partie conductrice 115, une seconde partie conductrice 116 et une résistance génératrice de chaleur 117 connectée à celle-ci. La résistance génératrice de chaleur 117 comporte un grand nombre de parties linéaires parallèles 117b s'étendant de manière rectiligne parallèlement les unes aux autres dans la direction longitudinale de la seconde couche isolante en céramique 112 (dans la direction verticale sur la figure 3) et des parties de liaison arquées 117c reliées chacune aux parties linéaires parallèles adjacentes 117b de telle manière à changer de direction. La résistance génératrice de chaleur 117 prend dans son ensemble la forme d'un fil en méandres ayant une plus petite aire en section transversale que celle de la première partie conductrice 115 et de la seconde partie conductrice 116. En conséquence, lorsqu'on excite la couche conductrice 118, de la chaleur est générée principalement dans la résistance génératrice de chaleur 117. La valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117 varie avec sa température. Selon le présent mode de réalisation, dans la résistance génératrice de chaleur 117, un grand nombre des parties linéaires parallèles 117b sont également agencées par intervalles P de 0,15 mm dans la direction latérale (direction gauche-droite sur la figure 3) de la seconde couche isolante en céramique 112. De manière détaillée, les intervalles P entre les parties linéaires parallèles 117b sont plus petits que l'épaisseur (0,27 mm) de la première couche isolante en céramique 111, qui est plus mince que la seconde couche isolante en céramique 112. En rendant les intervalles P entre les parties linéaires parallèles 117b, qui sont les parties génératrices de chaleur majeure de la résistance génératrice de chaleur 117, plus petits que la distance entre les parties linéaires parallèles 117b, et en mettant en contact la surface 111c de la première couche isolante en céramique 111 avec la solution aqueuse d'urée L (c'est-à-dire, l'épaisseur de la première couche isolante en céramique 111), on peut faire en sorte que la variation de la répartition de la température sur la surface 111c de la première couche isolante en céramique 111 soit faible, réduisant ainsi l'irrégularité du chauffage dans la solution aqueuse d'urée L située autour de l'élément de détection d'état de liquide 110. Ainsi, on peut détecter avec une bonne précision l'état de la solution aqueuse d'urée L. De plus, comme représenté sur la figure 2, la première couche isolante en céramique 111 comporte deux trous de traversée 1 llb s'étendant à travers celle-ci de part et d'autre de son épaisseur (dans la direction gauche-droite sur la figure 2) dans des positions correspondant à la couche conductrice 118 (de façon détaillée, la première partie conductrice 115 et la seconde partie conductrice 116). Les trous de traversée 11 lb sont remplis par des conducteurs de traversée respectifs 113. Des plots de connexion carrés 114 communiquant électriquement avec le conducteur de traversée respectif 113 sont formés sur la surface 111c de la première couche isolante en céramique 111. Des connecteurs 119 sont connectés aux plots de connexion respectifs 114 (voir la figure 1). Comme représenté sur la figure 1, les connecteurs 119 et la section de détection 160 (carte de câblage 60) sont connectés électriquement ensemble par des fils conducteurs 90 s'étendant à travers l'électrode tubulaire interne 20. Ainsi, la résistance génératrice de chaleur 117 de l'élément de détection d'état de liquide 110 est électriquement connectée à la section de détection 160 (carte de câblage 60). Le conducteur de traversée 113 communiquant électriquement avec la résistance génératrice de chaleur 117 correspond au conducteur de connexion de la présente invention. Le conducteur de connexion n'est pas limité à un conducteur de traversée destiné à remplir le trou de traversée 11 lb, mais il peut prendre la forme d'un conducteur formé sur la paroi du trou de traversée 111b. A la place de la première couche isolante en céramique 111, la seconde couche isolante en céramique 112 peut comporter les conducteurs de traversée 113, qui sont prévus dans celle-ci de telle manière à s'étendre à travers celle-ci de part et d'autre de son épaisseur. Toutefois, en prévoyant la première couche isolante en céramique 111 plus mince que la seconde couche isolante en céramique 112, on peut diminuer la quantité de matériau utilisé pour former le conducteur de traversée 113, diminuant ainsi le coût de l'élément de détection d'état de liquide 110. En s'étendant à travers le support tubulaire isolant 120, qui est fixé à l'électrode tubulaire interne 20 par l'intermédiaire d'un élément de jonction annulaire 127, l'élément de détection d'état de liquide ainsi configuré 110 est maintenu par le support 120 au moyen des éléments de fixation 125 et 126, qui sont formés de colle isolante remplissant le support 120. Une partie de l'élément de détection d'état de liquide 110 où est située la résistance génératrice de chaleur 117 (surface extérieure du substrat en céramique 181) se projette vers l'avant (vers le bas sur la figure 1) depuis le support 120, de façon à être immergée dans la solution aqueuse d'urée. Une bague en caoutchouc tubulaire 80 fixée à l'électrode tubulaire externe 10 fixe le support 120 maintenant l'élément de détection d'état de liquide 110 sur l'électrode tubulaire interne 20 de telle manière que l'élément de détection d'état de liquide 110 ne se déplace pas le, long de l'axe C. Les éléments de fixation 125 et 126 remplissant le trou 120 empêchent l'entrée de la solution aqueuse d'urée L à l'intérieur de l'électrode tubulaire interne 20. Une protection 130, qui entoure et protège l'élément de détection d'état de liquide 110, est fixée au support 120. La protection 130 comporte une pluralité de trous de traversée pour permettre l'écoulement de la solution aqueuse d'urée L entre l'intérieur et l'extérieur de celle-ci. De cette manière, dans le présent mode de réalisation, le support isolant 120 est fixé à une partie d'extrémité avant de l'électrode tubulaire interne 20 et le support 120 est fixé à l'électrode tubulaire externe 10 par l'intermédiaire de la bague en caoutchouc 80. Ainsi, l'élément de détection d'état de liquide 110, qui est maintenu dans un état isolé par le support 120, est unifié dans un état isolé avec le détecteur de niveau (de façon spécifique, l'électrode tubulaire interne 20, qui est un composant du détecteur de niveau), ce qui va être décrit ultérieurement. Comme représenté sur la figure 1, la section de détection 160 est mise en oeuvre sous la forme d'une carte de câblage 60 sur laquelle sont montés un CPU et analogue, et elle est disposée dans un couvercle de protection 161. De façon spécifique, comme représenté sur la figure 4, la section de détection 160 comporte un micro-ordinateur 220, une première partie de circuit de détection 280, une seconde partie de circuit de détection 250 et une partie de circuit d'entrée/sortie 290. Le micro-ordinateur 220 comporte un CPU 221, une ROM 222 et une RAM 223 et effectue divers types de contrôles. La partie de circuit d'entrée/sortie 290 commande le protocole de communication pour la transmission des signaux entre le micro-ordinateur 220 et une ECU (unité de commande de moteur). En fonction d'une instruction du micro-ordinateur 220, la seconde partie du circuit de détection 250 applique une tension alternative prédéterminée entre l'électrode tubulaire externe 10 et l'électrode tubulaire interne 20. La seconde partie du circuit de détection 250 convertit en une tension le courant circulant à ce moment et fournit en sortie le signal de tension associé au micro-ordinateur 220. Puisque la capacité entre l'électrode tubulaire externe 10 et l'électrode tubulaire interne 20 varie en fonction de la quantité de la solution aqueuse d'urée L présente entre l'électrode tubulaire externe 10 et l'électrode tubulaire interne 20, le micro-ordinateur 220 peut déterminer le niveau de la solution aqueuse d'urée L en se basant sur le signal de tension de sortie. Comme on le comprendra d'après la description précédente, dans le présent mode de réalisation, l'électrode tubulaire externe 10 servant de première électrode et l'électrode tubulaire interne 20 recouverte du film isolant 23 et servant de seconde électrode sont disposées en opposition l'une par rapport à l'autre, de manière à former un détecteur de niveau, qui est mis en oeuvre sous la forme d'un condensateur dont la capacité varie avec le niveau du liquide. La première partie du circuit de détection 280 comporte une partie de circuit d'amplificateur différentiel 230, une partie de sortie à courant constant 240, et un commutateur 260. Selon une instruction du micro-ordinateur 220, la première partie du circuit de détection 280 applique un courant constant à l'élément de détection d'état de liquide 110 et fournit en sortie au micro-ordinateur 220 un signal de tension correspondant à la valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117. De façon spécifique, la partie de sortie à courant constant 240 est électriquement connectée à la résistance génératrice de chaleur 117 et fournit en sortie un courant constant. Le commutateur 260 est situé sur une ligne d'excitation s'étendant entre la partie de sortie à courant constant 240 et la résistance génératrice de chaleur 117. Selon une instruction du micro-ordinateur 220, le commutateur 260 effectue une commutation MARCHE/ARRÊT d'application d'électricité à la résistance génératrice de chaleur 117 depuis la partie de sortie à courant constant 240. La partie de circuit d'amplificateur différentiel 230 fournit en sortie au micro-ordinateur 220, en tant que tension détectée, la différence entre le potentiel Pin à la borne d'entrée de la résistance génératrice de chaleur 117 et le potentiel Pout à la borne de sortie de la résistance génératrice de chaleur 117. En se basant sur cette tension détectée, le micro-ordinateur 220, peut calculer par exemple la concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée L, de manière à déterminer si la concentration en urée est ou non convenable, et il peut calculer la température de la solution aqueuse d'urée L. Par exemple, lorsque la concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée L est de 32,5% en poids, comme illustré par la ligne en trait plein sur la figure 5, la tension de la résistance génératrice de chaleur 117 varie avec le temps d'excitation. Le fonctionnement va être décrit en référence à cet exemple. Premièrement, la partie de sortie à courant constant 240 applique un courant constant à la résistance génératrice de chaleur 117. Juste après que l'excitation de la résistance génératrice de chaleur 117 a démarré (de façon spécifique, 10 msec après le début de l'excitation de la résistance génératrice de chaleur 117), on détecte un signal de tension (première tension détectée VI), qui est fourni en sortie en correspondance avec la valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117 et sert de première valeur de correspondance. Puis, après que se soit écoulé un temps d'excitation prédéterminé tl (par exemple, tl = 700 msec) depuis le début de l'excitation, on détecte un signal de sortie (seconde tension détectée V2) qui est fourni en sortie en correspondance avec la valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117 et sert de seconde valeur de correspondance. On calcule ensuite la différence AV (dans cet exemple, AV1) entre V2 et V1 ; c'est-à-dire qu'on calcule V2 - VI. Si ce AV (dans cet exemple, AV1) est égal ou inférieur à une valeur de seuil Q (valeur maximale parmi les valeurs de AV ayant été précédemment obtenues pour des solutions aqueuses d'urée L de diverses concentrations), on peut déterminer que la solution aqueuse d'urée L est contenue dans le réservoir d'urée aqueux 98. De plus, en calculant la concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée selon une expression fonctionnelle prédéterminée, on peut déterminer si la concentration en urée est appropriée ou non. Dans cet exemple, la concentration en urée est calculée à 32,5% en poids ainsi, on estime que la concentration en urée est appropriée. L'opération ci-dessus est basée sur le principe suivant. Une différence de concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée L provoque une différence de conductivité thermique de la solution aqueuse d'urée L. Ainsi, lorsqu'on chauffe la solution aqueuse d'urée L au moyen de la résistance génératrice de chaleur 117, une différence de la concentration en urée provoque une différence de vitesse d'augmentation de la température de la solution aqueuse d'urée L. En conséquence, la vitesse de l'augmentation de la température de la solution aqueuse d'urée L (c'est-à-dire, la concentration de la solution aqueuse d'urée L) influe sur l'augmentation de température de la résistance génératrice de chaleur 117 de l'élément de détection d'état de liquide 110 immergé dans la solution aqueuse d'urée L. Comme mentionné précédemment, la valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117 varie avec sa température. En conséquence, après avoir appliqué un courant constant à la résistance génératrice de chaleur 117 pendant une période de temps prédéterminée, une différence de concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée L, une différence de type de liquide ou analogue, provoque une différence de valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117. Ainsi, lorsqu'on applique un courant constant à la résistance génératrice de chaleur 117 pendant le temps d'excitation prédéterminé tl, une différence de concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée L ou analogue provoque une différence de la différence AV entre la première tension détectée VI et la seconde tension détectée V2 ; c'est-à-dire, V2 -V1. En conséquence, en se basant sur AV, on peut déterminer la concentration en urée dans la solution aqueuse d'urée L ou le type de liquide. La température de la résistance génératrice de chaleur 117 mesurée juste après le début de l'excitation est sensiblement égale à la température de la solution aqueuse d'urée L présente autour de l'élément de détection d'état de liquide 110 (résistance génératrice de chaleur 117). Ainsi, la valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117, mesurée juste après le début de l'excitation, correspond à la température de la solution aqueuse d'urée L présente autour de l'élément de détection d'état de liquide 110 (résistance génératrice de chaleur 117). En conséquence, en utilisant la première tension détectée V1, on peut déterminer la température de la solution aqueuse d'urée L. D'autre part, lorsque AV dépasse la valeur de seuil Q, ceci indique qu'il n'y a pas de solution aqueuse d'urée appropriée contenue dans le réservoir d'urée aqueux 98. De façon spécifique, lorsqu'un liquide (de façon spécifique, de l'huile légère ou analogue) différent de la solution aqueuse d'urée L est contenu dans le réservoir d'urée aqueux 98, AV dépasse la valeur de seuil Q. Lorsque le réservoir d'urée aqueux 98 est vide, AV augmente encore. Ainsi, en déterminant au préalable une valeur de seuil R en se basant sur AV obtenu lorsque le réservoir d'urée aqueux 98 est vide, lorsque une valeur AV mesurée dépasse la valeur de seuil Q et dépasse également la valeur de seuil R, on peut déterminer que le réservoir d'urée aqueux 98 est vide. Lorsque la valeur AV mesurée est comprise entre la valeur de seuil Q et la valeur de seuil R, on peut déterminer que le réservoir d'urée aqueux 98 n'est pas vide, mais contient un liquide (de l'huile légère ou analogue) de plus faible conductivité thermique qu'une solution aqueuse d'urée L appropriée. De cette manière, on peut même détecter une anomalie dans le réservoir d'urée aqueux 98. On notera que cette détection d'anomalie est un type de détection d'état de la solution aqueuse d'urée L. Dans le procédé de détermination de la concentration en urée de la solution aqueuse d'urée L en se basant sur AV déterminé d'après la variation de valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117, plus la différence de valeur de résistance de la résistance génératrice de chaleur 117 déterminée d'après la différence de concentration de la solution aqueuse d'urée L est grande (c'est-à-dire, plus la sensibilité de l'élément de détection d'état de liquide et grande), plus la différence de AV augmente en conséquence, on peut déterminer avec une bonne précision la concentration en urée de la solution aqueuse d'urée L. Plus la première et la seconde couche isolantes en céramique 111 et 112 recouvrant la résistance génératrice de chaleur 117 sont minces, plus la réduction de chaleur éliminée par les couches isolantes en céramique et grande ; c'est-à-dire, plus il est probable que de la chaleur soit conduite vers la solution aqueuse d'urée L, améliorant ainsi la sensibilité de l'élément de détection d'état de liquide 110. Toutefois, à mesure que l'épaisseur de la première et de la seconde couche isolante en céramique 111 et 112 est réduite, la solidité mécanique de l'élément de détection d'état de liquide 110 diminue. En particulier, puisque l'élément de détection d'état de liquide 110 du présent mode de réalisation est immergé dans la solution aqueuse d'urée L, dans des conditions de température basse telles que la solution aqueuse d'urée L gèle, l'excitation et la désexcitation répétées de la résistance génératrice de chaleur s'accompagne d'une fusion et d'un gel répétés de la solution aqueuse d'urée L. Une grande variation de volume associée de la solution aqueuse d'urée L exerce une force importante sur l'élément 110 (en d'autres termes, la zone de contact S du substrat en céramique 181 de l'élément 110 en contact avec la solution aqueuse d'urée L). Ainsi, on peut maintenir une solidité prédéterminée tandis que la sensibilité est améliorée. Ainsi, pour examiner la sensibilité et la solidité, on a préparé six types d'éléments de détection d'état de liquide (échantillons 1 à 6) ayant des épaisseurs des couches isolantes en céramique différentes. Les échantillons 1 à 6 utilisaient des résistances génératrices de chaleur similaires 117. Les échantillons 1 à 3 ont été préparés comme échantillons de l'élément de détection d'état de liquide 110 selon le présent mode de 30 réalisation. Dans l'échantillon 1, la première couche isolante en céramique a une épaisseur de 0,27 mm et laseconde couche isolante en céramique 112 a une épaisseur de 0,39 mm. Dans l'échantillon 2, la première couche isolante en céramique 35 111 a une épaisseur de 0,27 mm et la seconde couche isolante en céramique 112 a une épaisseur de 0,59 mm. Dans l'échantillon 3, la première couche isolante en céramique 111 a une épaisseur de 0,27 mm et la seconde couche isolante en céramique 112 a une épaisseur de 0,80 mm. Comme mentionné ci-dessus, selon le présent mode de réalisation, la première couche isolante en céramique 111 est plus mince que la seconde couche isolante en céramique 112. Les échantillons 4 à 6 ont été préparés comme échantillons de l'élément de détection d'état de liquide 110 selon un exemple comparatif. Dans l'échantillon 4, la première couche isolante en céramique 111 et la seconde couche isolante en céramique 112 ont toutes deux une épaisseur de 0,27 mm. Dans l'échantillon 5, la première couche isolante en céramique 111 et la seconde couche isolante en céramique 112 ont toutes deux une épaisseur de 0,39 mm. Dans l'échantillon 6, la première couche isolante en céramique 111 et la seconde couche isolante en céramique 112 ont toutes deux une épaisseur de 0,59 m Comme mentionné ci-dessus, selon l'exemple comparatif, la première couche isolante en céramique 111 et la seconde couche isolante 20 en céramique 112 ont la même épaisseur. On a examiné la sensibilité des échantillons 1 à 6. De façon spécifique, on a immergé les capteurs de détection d'état de liquide comportant les échantillons respectifs 1 à 6 dans la solution aqueuse d'urée L ayant une concentration en urée de 32, 5% en poids et on les a 25 utilisés pour détecter AV (AV détecté est appelé AV1) au moyen du procédé susmentionné (voir la figure 5). De façon similaire, on a immergé les capteurs de détection d'état de liquide dans de l'eau ayant une concentration en urée de 0% en poids et on les a utilisés pour détecter AV (AV détecté est appelé AV2). Le temps d'excitation tl pour la résistance 30 génératrice de chaleur 117 était de 700 msec avec l'ensemble des échantillons 1 à 6. On a calculé ensuite la différence AV entre AV1 et AV2 ; c'est-à-dire, AV1 AV2. Plus la différence AV est grande, meilleure est la sensibilité. Puisqu'une erreur de fabrication dans la fabrication des 35 résistances génératrices de chaleur 117 peut provoquer une légère différence de valeur de résistance naturelle entre les résistances génératrices de chaleur 117, on a utilisé une valeur corrigée obtenue en divisant la différence AV par la première tension détectée VI (différence AV/VI) pour comparer la sensibilité entre les échantillons. La figure 6 montres les résultats. L'échantillon 4 (0,25 mm + 0,27 mm) selon l'exemple comparatif présente la plus grande valeur de différence AV/V1, ce qui indique que l'échantillon 4 a une excellente sensibilité. Toutefois, l'échantillon 4 a un problème de solidité. De façon spécifique, puisque l'épaisseur globale est aussi mince que 0,54 mm, l'échantillon 4 présente un risque de rupture dans un état de température basse tel que la solution aqueuse d'urée L gèle. Par opposition, l'échantillon 1 (0,27 mm + 0,39 mm) selon le présent mode de réalisation présente une valeur de différence AV/Vl légèrement plus petite, mais presque équivalente à celle de l'échantillon 4, ce qui indique que l'échantillon 1 présente une excellente sensibilité. De plus, puisque l'échantillon 1 a une épaisseur de 0,66 mm, qui est supérieure de 0,12 mm à l'épaisseur de l'échantillon 1, sa solidité est améliorée. En conséquence, l'échantillon 1 est exempt de rupture même dans un état de température basse tel que la solution aqueuse d'urée L gèle. On compare ensuite la sensibilité (différence AV/Vl) entre l'élément de détection d'état de liquide 100 selon le présent mode de réalisation et un élément de détection d'état de liquide selon l'exemple comparatif ayant la même épaisseur globale. Puisque les éléments de détection d'état de liquide selon le présent mode de réalisation et l'exemple comparatif sont formés par cuisson simultanée, on peut dire que les éléments de détection d'état de liquide ayant la même épaisseur ont sensiblement la même solidité. Premièrement, on compare l'échantillon 1 (présent mode de réalisation) ayant une épaisseur globale de 0,66 mm et un échantillon de l'exemple comparatif ayant une épaisseur globale de 0,66 mm. Pour cette comparaison, on suppose qu'un échantillon imaginaire 7 (la première et la seconde couche isolante 111 et 112 ont toutes deux une épaisseur de 0,33 mm) représenté par la marque o sur la figure 6 est l'échantillon de l'exemple comparatif ayant une épaisseur globale de 0,66 mm. Comme cela apparaît d'après la figure 6, même si l'échantillon 1 du présent mode de réalisation et l'échantillon imaginaire 7 de l'exemple comparatif ont la même épaisseur, différence V/V1 de l'échantillon 1 est plus grand que celui de l'échantillon imaginaire 7. C'est-â-dire que l'échantillon 1 du présent mode de réalisation a une plus grande sensibilité que l'échantillon imaginaire 7 de l'exemple comparatif, même s'ils ont tous deux une solidité similaire. Puis, on compare l'échantillon 2 (présent mode de réalisation) ayant une épaisseur globale de 0,86 mm et un échantillon de l'exemple comparatif ayant une épaisseur globale de 0,86 mm. Pour cette comparaison, on suppose qu'un échantillon imaginaire 8 (la première et la seconde couche isolante 111 et 112 ont toutes deux une épaisseur de 0,43 mm) représenté par la marque o sur la figure 6 est l'échantillon de l'exemple comparatif ayant une épaisseur globale de 0,86 mm. Comme cela apparaît d'après la figure 6, même si l'échantillon 2 du présent mode de réalisation et l'échantillon imaginaire 8 de l'exemple comparatif ont la même épaisseur, différence V/V1 de l'échantillon 1 est plus grand que celui de l'échantillon imaginaire 8. C'est-â-dire que l'échantillon 2 du présent mode de réalisation a une plus grande sensibilité que l'échantillon imaginaire 8 de l'exemple comparatif, même s'ils ont tous deux une solidité similaire. De plus, on compare l'échantillon 3 (présent mode de réalisation) ayant une épaisseur globale de 1,07 mm et un échantillon de l'exemple comparatif ayant une épaisseur globale de 1,07 mm. Pour cette comparaison, on suppose qu'un échantillon imaginaire 9 (la première et la seconde couche isolante 111 et 112 ont toutes deux une épaisseur de 0,535 mm) représenté par la marque o sur la figure 6 est l'échantillon de l'exemple comparatif ayant une épaisseur globale de 1,07 mm. Comme cela apparaît d'après la figure 6, même si l'échantillon 3 du présent mode de réalisation et l'échantillon imaginaire 9 de l'exemple comparatif ont la même épaisseur, différence V/V1 de l'échantillon 3 est plus grand que celui de l'échantillon imaginaire 9. C'est-à-dire que l'échantillon 3 du présent mode de réalisation a une plus grande sensibilité que l'échantillon imaginaire 9 de l'exemple comparatif, même s'ils ont tous deux une solidité similaire. Les résultats ci-dessus montrent que, pour une épaisseur globale donnée d'un élément, l'élément de détection d'état de liquide 100 dans lequel la première couche isolante en céramique 111 est plus mince que la seconde couche isolante en céramique 112, a une meilleure sensibilité qu'un élément dans lequel la première et la seconde couche isolantes en céramique 111 et 112 ont la même épaisseur. C'est-à-dire que pour une épaisseur globale donnée d'un élément, par comparaison avec un élément de détection d'état de liquide dans lequel la première et la seconde couche isolantes en céramique ont la même épaisseur, l'élément de détection d'état de liquide 100 du présent mode de réalisation peut présenter une meilleure sensibilité tout en ayant une solidité similaire. En conséquence, l'élément de détection d'état de liquide 100 du présent mode de réalisation présente une bonne sensibilité tout en ayant une solidité appropriée. Bien que la présente invention ait été décrite en référence au mode de réalisation, la présente invention n'y est pas limitée, mais elle peut être modifiée comme approprié sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Par exemple, dans le capteur de détection d'état de liquide 100 du mode de réalisation, l'électrode tubulaire externe 10 et l'électrode tubulaire interne 20 sont prévues pour détecter le niveau de la solution aqueuse d'urée L. Toutefois, l'électrode tubulaire externe 10 et l'électrode tubulaire interne 20 peuvent ne pas être prévues. Dans ce cas, on préfère l'absence de la détection susmentionnée de l'anomalie de la solution aqueuse d'urée L. Dans le capteur de détection d'état de liquide 100 du mode de réalisation, la couche conductrice 118 incluant la résistance génératrice de chaleur 117 est formée à partir d'un matériau qui contient du Pt en tant que composant principal. Toutefois, le matériau pour la couche conductrice 118 est n'y est pas limité, mais il peut contenir W, Mo, ou analogue en tant que composant principal. La couche conductrice 118 peut également contenir des traces d'un composant en céramique (de l'alumine dans le présent mode de réalisation) utilisé pour former la première et la seconde couche isolantes en céramique 111 et 112. Description des numéros de référence 100 : capteur de détection d'état de liquide 110 : élément de détection d'état de liquide 111 : première couche isolante en céramique 112: seconde couche isolante en céramique 113 : conducteur de traversée (conducteur de connexion) 117: résistance génératrice de chaleur 160 : section de détection 181 : substrat en céramique : électrode tubulaire externe (première électrode) 20 : électrode tubulaire interne (seconde électrode)
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L'invention concerne un élément de détection d'état de liquide. L'élément de détection d'état de liquide (110) comporte une première couche isolante en céramique (111), une seconde couche isolante en céramique (112), et une résistance génératrice de chaleur (117) incorporée hermétiquement de manière étanche au liquide entre la première et la seconde couche isolantes en céramique (111) et (112) et ayant une valeur de résistance qui varie avec sa température, et est immergé dans un liquide et la résistance génératrice de chaleur (117) excitée et fournissant en sortie un signal de sortie associé à l'état de liquide, la première couche isolante en céramique (111) étant plus mince que la seconde couche isolante en céramique (112).
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1. Élément de détection d'état de liquide (110) comprenant : un substrat en céramique (181) formé dans une structure stratifiée comprenant une première couche isolante en céramique (111) et une seconde couche isolante en céramique (112) ; et une résistance génératrice de chaleur (117) incorporée hermétiquement de manière étanche au liquide entre la première couche isolante en céramique (111) et la seconde couche isolante en céramique (112) et ayant une valeur de résistance qui varie avec sa température ; l'élément de détection d'état de liquide (110) étant immergé dans un liquide et la résistance génératrice de chaleur (117) étant excitée, la résistance génératrice de chaleur (117) fournissant en sortie un signal de sortie associé à l'état du liquide caractérisé en ce que la première couche isolante en céramique (111) a une plus petite épaisseur que la seconde couche isolante en céramique (112). 2. Élément de détection d'état de liquide (110) selon la 1, caractérisé en ce que la surface extérieure du substrat en céramique (181) comporte une zone de contact qui vient en contact avec le liquide. 3. Élément de détection d'état de liquide (110) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la première couche isolante en céramique (111) et la seconde couche isolante en céramique (112) sont faites du même matériau. 4. Élément de détection d'état de liquide (110) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la première couche isolante en céramique (111) et la seconde couche isolante en céramique (112) sont formées par cuisson simultanée. 5. Élément de détection d'état de liquide (110) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que des conducteurs de connexion communiquant électriquement avec la résistance génératrice de chaleur (117) s'étendent à travers la première couche isolante en céramique (111) de part et d'autre de son épaisseur, et le signal de sortie est fourni en sortie par l'intermédiaire des conducteurs de connexion. 6. Élément de détection d'état de liquide (110) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le liquide est une solution aqueuse d'urée. 7. Capteur de détection d'état de liquide (100) comprenant : un élément de détection d'état de liquide (110) comprenant : un substrat en céramique (181) formé en une structure stratifiée comprenant une première couche isolante en céramique (111) et une seconde couche isolante en céramique (112) ; et une résistance génératrice de chaleur (117) incorporée 10 hermétiquement de manière étanche au liquide entre la première couche isolante en céramique (111) et la seconde couche isolante en céramique (112), et ayant une valeur de résistance qui varie avec sa température l'élément de détection d'état de liquide (110) étant immergé dans le liquide ; et 15 une section de détection (160) pour détecter l'état du liquide en se basant sur le signal de sortie que fournit en sortie la résistance génératrice de chaleur (117) excitée, en fonction de sa valeur de résistance ; caractérisé en ce que la première couche isolante en céramique 20 (111) a une plus petite épaisseur que la seconde couche isolante en céramique (112). 8. Capteur de détection d'état de liquide (100) selon la 7, caractérisé en ce que la surface extérieure du substrat en céramique (181) de l'élément de détection d'état de liquide (110) 25 comporte une zone de contact qui vient en contact avec le liquide. 9. Capteur de détection d'état de liquide (100) selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que l'élément de détection d'état de liquide (110) est tel que la première couche isolante en céramique (111) et la seconde couche isolante en céramique (112) sont faites du 30 même matériau. 10. Capteur de détection d'état de liquide (100) selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que l'élément de détection d'état de liquide (110) est tel que la première couche isolante en céramique (111) et la seconde couche isolante en céramique (112) sont 35 formées par cuisson simultanée. 11. Capteur de détection d'état de liquide (100) selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que l'élément de détection d'état de liquide (110) est tel que des conducteurs de connexion communiquant électriquement avec la résistance génératrice de chaleur (117) s'étendent à travers la première couche isolante en céramique (111) de part et d'autre de son épaisseur, et tel que le signal de sortie est fourni en sortie par l'intermédiaire des conducteurs de connexion. 12. Capteur de détection d'état de liquide (100) selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisé en ce que la section de détection (160) excite la résistance génératrice de chaleur (117) pendant une période de temps prédéterminée, obtient une première valeur de correspondance et une seconde valeur de correspondance correspondant aux valeurs de résistances respectives de la résistance génératrice de chaleur (117) à différents moments durant la période de temps prédéterminée, et détermine au moins la concentration d'un certain composant dans le liquide en se basant sur la première valeur de correspondance et la seconde valeur de correspondance. 13. Capteur de détection d'état de liquide (100) selon la 12, comprenant en outre un détecteur de niveau ayant une première électrode (10) et une seconde électrode (20), la première et la seconde électrode (10, 20) formant un condensateur dont la capacité varie avec le niveau du liquide caractérisé en ce que l'élément de détection d'état de liquide (110) est unifié dans un état isolé avec le détecteur de niveau. 14. Capteur de détection d'état de liquide (100) selon l'une quelconque des 7 à 13, caractérisé en ce que le liquide est une solution aqueuse d'urée.
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G
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G01
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G01N
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G01N 27
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G01N 27/06
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FR2897904
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A1
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ACTIONNEUR A MOUVEMENT LINEAIRE
| 20,070,831 |
L'invention concerne un actionneur à mouvement linéaire suivant le préambule de la revendication 1. s On connaît un tel actionneur à mouvement linéaire de par la publication US-PS 4 806 815. Cet actionneur à mouvement linéaire comprend un élément d'actionnement, lequel est en liaison avec un élément de réglage qui agit contre l'effet d'un élément à ressort de telle sorte que l'organe Io d'actionnement puisse être déplacé d'une position de base à une position de commande. L'élément à ressort est réalisé sous forme d'élément à force de traction et agit à une extrémité de l'organe d'actionnement. À la même extrémité de l'organe d'actionnement agit l'élément de réglage, lequel est fabriqué dans un alliage à mémoire de forme. Ces éléments de 15 réglage en alliage à mémoire de forme présentent l'avantage que l'amorçage par l'intermédiaire d'un courant crée une variation de forme à partir d'une température-limite, la variation de température dans la matière étant produite en raison de la résistance de celle-ci en fonction du courant. Dès que l'élément de réglage se refroidit, l'élément de réglage retourne à 20 sa forme initiale en raison de la mémoire de forme. Lors de la conception d'un tel actionneur à mouvement linéaire, il est prévu que la force de l'élément de réglage soit au moins légèrement supérieure à la force de l'élément à ressort de manière que l'organe d'actionnement puisse être transféré d'une position de base à une position de commande. 25 Ces actionneurs à mouvement linéaire présentent l'avantage que le mouvement de réglage ou mouvement de course de l'organe d'actionnement est silencieux. Cela offre un grand nombre de possibilités d'utilisation. 30 i0 Cette forme de réalisation présente l'inconvénient qu'il faut plusieurs composants pour former un actionneur à mouvement linéaire et que ces composants sont adaptés de manière spécifique à chaque cas d'utilisation. Cela ne permet pas une utilisation universelle ou une s adaptation rapide à des conditions d'utilisation modifiées. L'objet de l'invention consiste par conséquent à fournir un actionneur à mouvement linéaire qui présente une construction simple et une flexibilité accrue pour divers cas d'utilisation. Le problème ainsi posé est résolu selon l'invention par les caractéristiques de la revendication 1. D'autres réalisations et perfectionnements avantageux de l'invention sont indiqués dans les autres revendications. 15 La réalisation d'au moins un élément à ressort en tant que partie d'un dispositif de support sur lequel l'organe d'actionnement est prévu ou peut être monté permet une réduction des composants, étant donné que l'élément à ressort au moins unique est intégré au dispositif de support. D'autre part, cette intégration de l'élément à ressort en tant que partie du 20 dispositif de support pour l'amorçage de l'organe d'actionnement présente l'avantage qu'il est formé un ensemble avec déjà au moins un élément de réglage prémonté dans un alliage à mémoire de forme, lequel ensemble permet le montage direct sur différents lieux d'utilisation pour divers cas d'utilisation afin de réaliser un actionneur à mouvement linéaire. La 25 réduction des composants permet en outre de réduire les coûts de fabrication ainsi que le temps de montage. En même temps, la formation de cet ensemble permet de proposer une série normalisée de dispositifs de support avec diverses courses; et/ou forces d'actionnement. Selon une réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu que le dispositif de support comporte une partie de retenue ou de réception sur laquelle le dispositif de support s'appuie sur une partie de boîtier lorsque l'organe d'actionnement passe d'une position de base à une position de s commande. Cette partie de retenue sert en même temps à la fixation du dispositif de support sur la partie de boîtier ou le lieu d'utilisation. Il faut de préférence prévoir de réaliser l'élément de support sous forme de corps creux ou profilé élastique, en particulier sous forme de segment io tubulaire cylindrique ou anneau, et prévoir que l'élément de réglage agisse sur deux parties de paroi diamétralement opposées ou sur des éléments d'introduction de force installés ou réalisés sur ces dernières. Il est ainsi possible de prévoir un ensemble prémonté qui ne nécessite que le positionnement du dispositif de support lui-même par rapport à une butée is ou partie de boîtier afin d'installer l'actionneur à mouvement linéaire. Ces modules de base permettent une pluralité d'adaptations pour diverses formes de réalisation. Ces dispositifs de support peuvent en outre être prévus avec diverses tailles, propriétés matière et épaisseurs de parois afin de permettre un mouvement de course de l'organe d'actionnement en 20 fonction de la force de fermeture de l'élément à ressort au moins unique. Les éléments de réglage peuvent être agencés sur un ou deux côtés sur les parties de paroi frontales, intérieures et/ou extérieures et leur nombre de spires peut être adapté en conséquence. Différents ensembles avec diverses courses peuvent ainsi être réalisés, lesquels sont utilisés en 25 fonction des exigences. En variante, le ou les éléments de réglage peuvent entourer un dispositif de support ou agir sur le pourtour extérieur et/ou sont inclus ou enrobés dans le corps du dispositif de support afin d'obtenir une course grâce à des parties de paroi ou profilés prévus en conséquence de manière à pouvoir être raccourci(e)s ou dévié(e)s. Comme alternative à un corps creux fermé, il est possible de prévoir un s corps profilé ouvert, comme par exemple un corps en forme de U ou de Z, par rapport auquel deux parties peuvent être déplacées l'une sur l'autre. Dans une première forme de réalisation, l'agencement des éléments d'introduction de force sur la partie de paroi du dispositif de support, sur io lesquels agit l'élément de réglage au moins unique est prévu de telle façon qu'un élément d'introduction de force soit associé à la partie de retenue et l'autre élément d'introduction de force à l'organe d'actionnement. Dans le cas d'un dispositif de support réalisé en particulier sous la forme d'un corps creux, on obtient ainsi un is raccourcissement de la course entre les éléments d'introduction de force, ce qui fait que l'organe d'actionnement est déplacé d'une position de base sur la partie de retenue ou de réception. Selon une autre réalisation de l'invention, il est prévu que le ou les 20 éléments d'introduction de force soient décalés, de préférence décalés de 90 , par rapport à l'organe d'actionnement et à la partie de retenue ou de réception. Cela permet d'obtenir, lorsque les éléments de réglage sont amorcés, une augmentation de la distance entre l'organe d'actionnement et la partie de retenue ou de réception, l'organe d'actionnement étant 25 éloigné d'une position de base par rapport à la partie de retenue. L'agencement des éléments d'introduction de force décalé d'au moins 1 par rapport à la partie de retenue permet de commander le sens de la course selon un angle s'écartant de 90 par rapport à l'appui ou à la surface de fixation du dispositif de support. Cela permet d'accroître la 30 flexibilité de montage. Selon une autre réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu que le dispositif de support présente pour la réception d'au moins un élément de réglage sur une partie de paroi frontale deux éléments d'introduction de force opposés par paire, lesquels sont agencés de préférence de manière décalée à 90 l'un par rapport à l'autre. Il est ainsi prévu un élément de support conçu de manière universelle, lequel est commandé avec des éléments de réglage en fonction du sens du mouvement de course et de la grandeur du mouvement de course. Les éléments de réglage agencés io de manière décalée à 90 l'un par rapport à l'autre peuvent aussi être commandés l'un après l'autre de manière à obtenir une double course. Selon une autre réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu qu'entre deux éléments d'introduction de force il soit prévu au moins une 15 spire fermée d'un élément de réglage. Cela permet un montage simple de l'élément de réglage sur les éléments d'introduction de force, une double application de force étant en même temps possible en raison des deux trajets s'étendant parallèlement. En variante, il est aussi possible de prévoir plusieurs spires d'un ou plusieurs éléments de réglage. De même, 20 l'élément de réglage peut aussi être constitué d'une seule branche et être prévu entre les éléments d'introduction de force. On peut prévoir en variante qu'au moins un élément de réglage en forme de barre, de bande ou de fil soit agencé entre les deux éléments d'introduction de force. Un tel élément de réglage peut être réalisé avec des diamètres de différente 25 épaisseur ou diverses géométries de section transversale afin de transmettre les modifications requises de force et de course au dispositif de support. Selon une réalisation préférée de l'invention, l'organe d'actionnement peut 30 être prévu sur le dispositif de support de manière à pouvoir être remplacé par une liaison à emboîtement ou à enclenchement. La flexibilité de l'actionneur peut ainsi être accrue. Les dispositifs de support représentent ainsi la base pour une construction modulaire, laquelle permet une adaptation en fonction du cas d'application par l'organe d'actionnement, le ou les éléments de réglage, le sens du mouvement de course et la valeur de la distance de course ainsi que la force de levage. Une autre réalisation avantageuse de l'invention prévoit que l'actionneur à mouvement linéaire est réalisé avec un dispositif de mesure de course io destiné à détecter un mouvement de course de l'organe d'actionnement. Lorsque l'organe d'actionnement passe d'une position de base à une position de commande, le dispositif de mesure de course peut détecter le réglage des courses prédéfinies de manière à obtenir une position de commande exacte. La commande de l'élément de réglage dépend ici de la is course détectée de l'organe d'actionnement. La variation de longueur de l'élément de réglage est en conséquence déterminée par le courant de commande en fonction de la course détectée. II est ainsi possible, pendant la commande de l'élément de réglage, de prendre en considération, par le biais du dispositif de mesure de course, différents 20 paramètres influant sur la position de course de l'organe d'actionnement. Par exemple, des températures ambiantes ou de travail élevées influencent ou modifient la contraction de l'élément de réglage au moins unique de sorte que, par exemple, avec un courant défini, la contraction de l'élément de réglage connue avec ce courant varie en plus en raison de 25 la température ambiante. D'autres influences, comme la modification d'une courbe caractéristique de l'élément à ressort, le frottement ou analogue, peuvent également être prises en considération lors du mouvement de course de l'organe d'actionnement dans une position de commande. 30 Selon une autre réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu que le dispositif de mesure de course soit réalisé sous la forme d'un dispositif de détection mécanique, inductif, capacitif, optique ou comportant un rayonnement électromagnétique. Le dispositif de détection est choisi en s fonction des cas d'utilisation, de l'espace de montage disponible et de la précision de la course à surveiller de l'organe d'actionnement. Une forme de réalisation préférée est caractérisée par l'utilisation de capteurs Hall, un élément du capteur Hall, la sonde Hall ou l'élément io magnétique, étant prévu sur ou à proximité de l'organe d'actionnement. Cela offre l'avantage que la masse à déplacer par l'élément de réglage est maintenue faible et que l'on obtient ainsi des temps de réglage plus rapides. 15 Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, l'organe d'actionnement est fixé par un dispositif d'arrêt ou de retenue après avoir parcouru une course et être passé dans une position de fin de course ou dans la position de commande. Après la fixation de l'organe d'actionnement, la mise sous tension de l'élément de réglage au moins 20 unique peut ainsi être arrêtée. Cela présente d'une part l'avantage d'éviter une variation de longueur de l'élément de réglage due à d'autres facteurs d'influence, comme par exemple la température ambiante. D'autre part, cela induit une économie d'énergie. La fixation de l'organe d'actionnement par le dispositif d'arrêt ou de retenue permet en outre de conserver la 25 position réglée de manière exacte, de sorte que cet actionneur à mouvement linéaire est également adapté aux utilisations soumises à des oscillations ou secousses, comme par exemple dans un véhicule automobile. Le dispositif d'arrêt ou de retenue est réalisé sous forme de dispositif de serrage qui agit directement sur l'organe d'actionnement ou sur une partie de serrage qui est en liaison avec l'organe d'actionnement. Cela permet de réaliser un blocage d'un réglage progressif de la course et ainsi une s haute flexibilité. Le dispositif de serrage peut par exemple être réalisé sous la forme d'un serrage à deux mâchoires ou d'une pince d'arrêt conique ou analogue. En variante, le dispositif d'arrêt ou de retenue comprend un élément de lo verrouillage, lequel coopère dans une position verrouillée avec un élément d'arrêt agencé sur l'organe d'actionnement. Diverses positions d'arrêt peuvent ainsi être maintenues. Cette forme de réalisation permet un réglage graduel de la course. 15 On prévoit de préférence que l'élément d'arrêt prévu sur l'organe d'actionnement et l'élément de verrouillage s'engageant sur celui-ci présentent une denture, un agencement à cliquet d'arrêt, un clavetage autobloquant ou un clavetage en forme de gradins. Ce verrouillage est conçu de telle façon qu'une fois que l'élément de réglage n'est plus 20 alimenté en courant une position de retenue automatique de l'organe d'actionnement est prise et maintenue dans une position de commande en raison de la force de ressort agissant sur l'organe d'actionnement. Selon une autre réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu que 25 l'élément de verrouillage du dispositif d'arrêt ou de retenue soit actionné ou commandé par un élément de déverrouillage formé dans un alliage à mémoire de forme, par le biais duquel l'élément de verrouillage peut être passé d'une position de verrouillage à une position de déverrouillage. Cela permet de prévoir une commande homogène de l'organe d'actionnement et de l'élément de verrouillage par l'élément de réglage et l'élément de déverrouillage réalisés dans un alliage à mémoire de forme. Afin de faire passer l'organe d'actionnement d'une position de commande à une position de base, il est prévu, selon une réalisation préférée de l'invention, qu'avant le déverrouillage de l'organe d'actionnement, l'élément de réglage agissant sur l'organe d'actionnement au moins unique soit commandé de manière que la longueur de course de cet élément de réglage puisse être réglée sur une longueur de course lo légèrement raccourcie par rapport à la position de course réglée. Cela permet que l'organe d'actionnement soit au moins légèrement levé en douceur hors de la position de commande verrouillée, avant que l'élément de déverrouillage soit commandé afin de défaire l'élément de verrouillage de son serrage, de son clavetage, de sa denture ou analogue par rapport ls à l'organe d'actionnement. Une telle commande permet d'obtenir des courbes caractéristiques de mouvement montant en douceur pour un mouvement dé réglage sans secousse. Selon une autre réalisation préférée de l'invention, il est prévu qu'au 20 moins deux dispositifs de support soient agencés en série l'un derrière l'autre et qu'un mouvement de course puisse être transmis par au moins un dispositif de support à l'organe d'actionnement pouvant être commandé par tous les dispositifs de support. Cela permet de réaliser un réglage à points multiples, dans lequel les dispositifs de support branchés 25 l'un derrière l'autre forment ensemble un actionneur à mouvement linéaire. Grâce à ce branchement en série ou branchement l'un derrière l'autre de différents dispositifs de support, la course totale peut être formée par la somme du mouvement de course individuel de chaque dispositif de support. 30 lo Afin d'augmenter la force de levage, il est possible d'agencer parallèlement les uns aux autres deux ou plusieurs dispositifs de support ou régulateurs à points multiples qui actionnent un organe de réglage commun. Dans le cas du dispositif de support branché en série pour la formation d'un actionneur à mouvement linéaire, il est de préférence prévu que chacun des dispositifs de support ou chacun des modules d'actionneur à mouvement linéaire puisse être commandé individuellement. Un io actionneur à points multiples peut être réalisé par simple programmation d'une commande, chaque mouvement de course étant limité par son trajet de course maximal et ainsi défini. À l'intérieur d'un trajet de course d'un module d'actionneur à mouvement linéaire, il peut en outre être prévu une régulation proportionnelle qui dépend du courant de commande. 15 Selon une autre réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu que l'élément de réglage au moins unique puisse être activé à partir d'une température d'échauffement supérieure à 70 C. Cette température limite pour les alliages à mémoire de forme présente l'avantage que, sans 20 alimentation électrique, il ne se produit aucune contraction ou modification de longueur, le maintien de la position de base étant ainsi garanti. Selon une autre réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu que, pour l'inversion du sens du mouvement de l'organe d'actionnement, il est 25 prévu au moins un mécanisme à levier uniaxe. Cela permet de pouvoir orienter le mouvement de course de l'organe d'actionnement dans le même sens que la direction de la force de l'élément à ressort. De plus, d'autres éléments de transmission peuvent aussi être prévus, lesquels permettent un renvoi du mouvement de course dans une direction de 30 mouvement divergente. Selon une autre réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu que pour augmenter la course l'élément de réglage s'appuie sur au moins un élément de renvoi afin d'augmenter la longueur de l'élément de réglage. On utilise le plus souvent des fils dans un alliage à mémoire de forme, qui sont par exemple fabriqués dans un alliage NiTi, dans un alliage à base de cuivre ou à base de fer ou dans un plastique à mémoire. Ces fils permettent, en fonction du diamètre, une variation de longueur allant jusqu'à huit pour cent, de sorte que, dans le cas où de grandes courses sont nécessaires, les éléments de renvoi permettent un agencement peu encombrant d'éléments de réglage longs. Un système à commande par câble ou autre transmission peut être en plus inséré afin d'obtenir une démultiplication de la course. Le dispositif de support de l'actionneur à mouvement linéaire est de préférence réalisé dans une matière élastiquement déformable qui retourne dans sa position de départ après une déformation. Par exemple, des matières métalliques peuvent être employées, de sorte que le dispositif de support peut être réalisé dans un acier à ressort ou analogue. En variante, il est possible de prévoir des plastiques, comme par exemple des matières thermoplastiques. Par ailleurs, il est aussi possible de prévoir des matières composites qui permettent d'obtenir le même effet. L'invention ainsi que d'autres 'formes de réalisation avantageuses et perfectionnements de celle-ci vont être décrits et expliqués plus précisément dans ce qui suit à l'appui des exemples représentés sur les dessins. Suivant l'invention, les caractéristiques ressortant de la description et des dessins peuvent être appliquées individuellement en soi ou associées dans une combinaison quelconque. Les figures montrent :30 Figure 1, une représentation schématique simplifiée d'un actionneur à mouvement linéaire selon l'invention, Figure 2, une vue de côté schématique de l'actionneur à mouvement linéaire selon la figure 1, Figure 3, une représentation schématique d'une forme de réalisation alternative à la figure 1, Figure 4, une représentation schématique d'une forme de réalisation concrète de l'actionneur à mouvement linéaire et Figure 5, une représentation en coupe schématique d'une autre forme de réalisation alternative à la figure 1. La figure 1 représente schématiquement un actionneur à mouvement linéaire 11. De tels actionneurs à mouvement linéaire 11 sont utilisés dans les installations ou systèmes de chauffage, d'aération et de climatisation, notamment dans le bâtiment ainsi que dans le domaine automobile, comme dans les véhicules sur l'eau, sur terre et dans les airs. Un organe d'actionnement 12 de l'actionneur à mouvement linéaire 11 est placé dans une position de base 14. L'actionneur à mouvement linéaire 11 comprend un dispositif de support 61, dans lequel est intégré l'élément à ressort 28. Ce dispositif de support 61 présente une partie d'appui ou de retenue 62 qui permet une fixation avec un boîtier fixe, une partie de boîtier ou une butée de l'actionneur à mouvement linéaire 11 pour la régulation proportionnelle. Selon l'exemple de réalisation de la figure 1, l'organe d'actionnement 12 est de préférence relié d'un seul tenant à l'élément à ressort 28 de manière que le dispositif de support 61 soit exclusivement composé d'une seule pièce. Ce dispositif de support 61 est par exemple réalisé sous forme d'anneau ou de segment tubulaire cylindrique ou analogue. En variante, il est possible de prévoir, à la place de la réalisation tubulaire, une réalisation polygonale ou profilée qui présente une certaine liberté de mouvement dans au moins une direction radiale. Grâce à la réalisation géométrique du dispositif de support 61, celui-ci prend une position de base auto-maintenue dans laquelle l'organe d'actionnement 12 est maintenu. Afin de garantir cette position de base 14, le dispositif de support 61 peut s'appuyer dans une zone jouxtant l'organe d'actionnement 12 à l'aide d'un élément de limitation de course 16 sous légère précontrainte, c'est-à-dire que la course de ressort libre de l'élément à ressort est légèrement raccourcie. Sur les parties de paroi latérales 64 du dispositif de support 61, comme il ressort de la figure 2, il est prévu des éléments d'introduction de force 66 1s sur lesquels sont placés des éléments de réglage 22 en alliage à mémoire de forme. Ceux-ci s'engagent avec au moins une spire sur l'élément d'introduction de force 66. Les éléments de réglage 22 sont réalisés en fonction de la course. On peut ici prévoir aussi bien une adaptation au niveau de la taille du diamètre du fil, du nombre des spires que de la 20 longueur de la boucle. Dans une première forme de réalisation, les éléments d'introduction de force 66 sont orientés d'un côté vers l'organe d'actionnement 12 et de l'autre côté vers la partie de retenue 62. Il s'ensuit, lors de la commande 25 ou de la mise sous tension de l'élément de réglage 22 ou des éléments de réglage 22, un mouvement de course de l'organe d'actionnement 12 en direction de la partie de retenue 62. Sur la figure 3, il est prévu une forme de réalisation alternative aux figures 30 1 et 2. Les éléments d'introduction de force 66 sont prévus tournés à 90 sur la partie de paroi 64 du dispositif de support 61. Lors de la mise sous tension des éléments de réglage 22, cela permet un mouvement de réglage de l'organe d'actionnement 12 dans une position de commande 31 qui est plus éloignée de la partie de retenue ou d'appui 62 que la position de base 14. Une forme de réalisation préférée prévoit que le dispositif de support 61 présente des éléments d'introduction de force 66 opposés les uns aux autres par paire, lesquels sont prévus de manière décalée par exemple selon un angle de 90 ou autre. La valeur du mouvement de course peut être déterminée en fonction de l'angle de décalage et de la forme de réalisation des éléments de réglage 22. La figure 4 représente un exemple de réalisation d'un actionneur à 1s mouvement linéaire 11 sous forme de soupape réglable. Ce cas d'utilisation n'est donné qu'à titre d'exemple. De tels actionneurs à mouvement linéaire 11 peuvent être prévus pour des cas d'utilisation divers et variés afin de commander des mouvements proportionnels. 20 Le dispositif de support 61 décrit sur la figure 1 est utilisé comme ensemble dans un boîtier 68, la partie de retenue 62 étant appuyée ou fixée sur une partie de boîtier 39 dans le boîtier 68. À l'opposé de celle-ci, un élément de limitation de course 16 est prévu sur le boîtier 68 afin que le dispositif de support 61 soit maintenu au moins légèrement sous pré- 25 contrainte. On obtient ainsi qu'un organe de fermeture de soupape 75 soit maintenu fermé au moyen d'au moins une faible force dans une ouverture de passage non représentée plus avant. Cet organe de fermeture de soupape 75 peut être prévu par le biais d'un élément de transmission sur l'organe d'actionnement 12. L'organe de fermeture de soupape 75 peut ici 30 être simplement constitué du corps de fermeture lui-même, en forme de cône tronqué, ou comprendre aussi en plus l'élément de transmission de course, lequel s'étend du dispositif de support 61 jusqu'à l'extérieur du boîtier 68. La commande du dispositif de support 61 a lieu par le biais de conduites d'alimentation 76 qui mènent à l'alimentation électrique 70. Quand les éléments de réglage 22 sont mis sous tension, il se produit un mouvement de course de l'organe de fermeture de soupape 75 vers le haut, un ressort de rappel 73 soutenant ce mouvement de course ou mouvement lo d'ouverture. Afin de détecter ce mouvement de course, il est prévu un dispositif de mesure de course 33, lequel détecte par exemple un mouvement de course entre l'organe d'actionnement 12 et l'élément de limitation de course 16. Ce dispositif de mesure de course 33 est de préférence réalisé par une sonde Hall 38 montée sur l'élément de 15 limitation de course 16 et un élément magnétique 36 agencé sur le dispositif de support 61. Cet agencement peut aussi être permuté. Cela permet de régler une position d'ouverture exacte de l'organe de fermeture de soupape 75. Par le biais d'une commande non représentée plus avant, il est possible de commander simultanément le raccourcissement de 20 l'élément de réglage 22 ou un raccourcissement en valeur, de manière à pouvoir régler des mouvements proportionnels exacts de l'organe de fermeture de soupape 75. Une tension de commande du dispositif de mesure de course 33 peut être utilisée comme signal de sortie pour la signalisation optique, acoustique et/ou électronique de la course. En 25 variante, il est aussi possible de prévoir une signalisation mécanique, par exemple par le biais d'une tige pouvant être déployée. Après avoir atteint une position de commande 31, qui correspond à une position d'ouverture de l'organe de fermeture de soupape 75 par rapport à 30 un siège de soupape, cette position peut être fixée et bloquée par un dispositif d'arrêt ou de retenue 46. II est par exemple prévu un élément de verrouillage 48 agencé sur la partie de boîtier 39, lequel coopère avec un élément d'arrêt 49 qui est fixé sur le dispositif de support 61. Àl'opposé du point d'action de l'élément d'arrêt 49 sur le dispositif de support 61, un s élément de déverrouillage 51 agit à l'extrémité libre sur l'élément d'arrêt 49. Cet élément de déverrouillage 51 est réalisé, par analogie avec l'élément de réglage 22, dans un alliage à mémoire de forme. Cet élément de déverrouillage 51 est également entraîné par le biais de la commande. Pour le déverrouillage, il peut être prévu que l'élément de réglage 22 soit 10 d'abord commandé afin que l'élément de réglage 22 reprenne la position de commande 31 et permette ainsi un déverrouillage pratiquement sans force par le biais de l'élément de déverrouillage 51. Cela permet d'éviter que lors du détachement du dispositif d'arrêt ou de retenue 46 il se produise un mouvement de course saccadé de l'organe d'actionnement 1s 12. Selon une forme de réalisation non représentée plus avant, il est par ailleurs prévu d'agencer plusieurs dispositifs de support 61 en rang les uns à côté des autres ou de les placer parallèlement les uns aux autres, 20 un organe de réglage commun étant prévu, lequel agit sur tous les organes d'actionnement des dispositifs de support 61 prévus parallèlement les uns aux autres. On peut ainsi obtenir, pour une même course, une augmentation de force qui est proportionnelle au nombre de dispositifs de support 61. Cet agencement représente une alternative à 25 l'accroissement du nombre des éléments de réglage 22 sur le dispositif de support 61. La figure 5 représente une autre forme de réalisation alternative d'un actionneur à mouvement linéaire 11. Cet actionneur à mouvement linéaire 30 11 est composé de plusieurs dispositifs de support 61 branchés en série les uns derrière les autres, un élément de liaison ou d'accouplement 71 étant prévu, lequel relie entre eux les deux dispositifs de support 61 voisins ou positionne un dispositif de support 61 par rapport à un fond de boîtier 79 ou une partie de retenue 62. L'élément de liaison ou s d'accouplement 71 peut être réalisé sous forme de composant séparé, lequel peut être emboîté ou enfiché pour la liaison des deux dispositifs de support 61. Par exemple, l'élément de liaison ou d'accouplement 71 peut être réalisé en forme de pince afin de fixer l'un par rapport à l'autre deux dispositifs de support 61 voisins. De même il est possible de prévoir dans 10 les dispositifs de support 61 un perçage dans lequel l'élément de liaison ou d'accouplement 71 peut être enfiché. Dans cette forme de réalisation, il y a par exemple trois dispositifs de support 61 branchés en série. Afin de régler une position de base 14 de 1s l'organe d'actionnement 12, dans laquelle l'organe de fermeture de soupape 75 est par exemple prévu dans une position fermée, il est prévu un dispositif d'accumulation de force 78 qui fixe les dispositifs de support 61 par rapport à un fond de boîtier 79. Ce dispositif d'accumulation de force 78 est réalisé sous forrne d'élément à ressort ou d'élément 20 élastiquement déformable. Une partie d'extrémité 72 de l'organe d'actionnement 12 est fixée entre les dispositifs de support 61 agencés les uns derrière les autres et le dispositif d'accumulation de force 78 de manière que, dans une position de base 25 14, ce soit principalement la force du dispositif d'accumulation de force 78 qui agisse sur l'organe d'actionnement 12. Cela garantit toujours une position définie de l'organe d'actionnement 12. Ce n'est que lors de l'amorçage des dispositifs de support 61 que les éléments de réglage 22 induisent chacun un mouvement de course. 30 Dans le cas d'un agencement central par rapport à chaque dispositif de support 61, l'organe d'actionnement 12 agencé sur la partie d'extrémité 72 peut s'étendre le long de l'axe auxiliaire du dispositif de support 61. Il est de préférence prévu que l'organe d'actionnement 12 traverse les éléments s de liaison 71, lesquels sont réalisés sous forme de pièces intercalaires tubulaires. Dans la mesure où, dans un tel agencement de l'organe d'actionnement 12, le ou les éléments de réglage 22 traversent l'axe longitudinal de l'organe d'actionnement 12, l'organe d'actionnement 12 comporte des évidements ou des perçages longitudinaux afin de lo permettre une course sans influence des éléments de réglage 22. En variante, les éléments de réglage 22 peuvent être prévus également sur la zone de bord extérieure des parties de retenue à l'extérieur de l'organe d'actionnement 12. Une autre réalisation alternative de l'organe d'actionnement 12 peut résider en ce que celui-ci est guidé le long d'un is seul côté ou des deux côtés à l'extérieur des dispositifs de support 61 et qu'il est en liaison avec la partie d'extrémité 72. À l'extrémité opposée, il est possible de prévoir un organe de fermeture de soupape 75 ou, dans le cas de deux parties s'étendant à l'extérieur du dispositif de support 61, deux organes de fermeture de soupape 75. 20 Dans cet exemple de réalisation, les dispositifs de support 61 sont réalisés de manière elliptique ou ovale. L'élément de réglage 22 court le long de l'axe principal du dispositif de support 61, ce qui fait que lors de l'amorçage de l'élément de réglage 22, l'axe auxiliaire du dispositif de 25 support 61 est agrandi, de sorte que l'organe de fermeture de soupape 75 agencé dans le dispositif d'accumulation de force 78 est déplacé d'une position de base 14 à une position de commande 31. Les éléments de réglage 22 des dispositifs de support 61 peuvent être amorcés chacun individuellement. Dans l'exemple de réalisation représenté, il est ainsi 30 réalisé un régulateur à trois points, avec lequel il est possible de commander simultanément ou l'un après l'autre trois mouvements de course. Dans chaque mouvement de course du dispositif de support 61, il est possible de superposer une régulation proportionnelle. Pour le guidage des dispositifs de support 61, il est prévu un boîtier 81, lequel est fermé par un couvercle 82 après le positionnement des dispositifs de support 61 et la mise en place du dispositif d'accumulation de force 78. Dans une position de base 14, les dispositifs de support 61 reposent, par rapport à l'axe principal, contre la paroi intérieure du boîtier 81, de sorte que cela définit une position de fin de course donnée dans une position de base 14. L'amorçage des éléments de réglage 22 peut avoir lieu par le biais d'un ressort de contact ou d'une palette de contact prévu(e) sur la paroi intérieure de boîtier, lequel ou laquelle repose sur l'élément de réglage 22 indépendamment du mouvement de course. En ls variante, il est aussi possible de prévoir des conduites d'alimentation qui vont jusqu'à chaque élément de réglage 22. La géométrie du dispositif de support 61 représentée sur la figure 5 n'est qu'un exemple. Il est aussi possible d'utiliser des géométries rondes ou 20 autres géométries s'en écartant. Par ailleurs, on peut aussi, pour une régulation à un seul point, n'agencer qu'un seul dispositif de support 61 dans un tel boîtier 81. Selon cet exemple de réalisation, le boîtier 81 est entièrement fermé. En variante, le boîtier 81 peut aussi être réalisé sous forme de cage ouverte dans laquelle les dispositifs de support 61 ne sont 25 fixés qu'en ce qui concerne la position, mais sont pour le reste librement accessibles. Par ailleurs, comme alternative aux dispositifs de support représentés sur les figures 1 à 4, il est aussi possible de prévoir une géométrie ovalisée, 30 comme par exemple une géométrie ovale, en forme de demi-lune ou en forme de faucille. Par ailleurs, les dispositifs de support peuvent aussi présenter une section transversale polygonale ou un profilage de manière à permettre par exemple un appui facilité de la partie de retenue 62 sur une partie de boîtier 39 et la production d'un mouvement de course. On s peut aussi prévoir par ailleurs, en variante, de réaliser une partie de retenue 62 linéaire sur laquelle se raccorde une partie réalisée en forme de U ou de V, l'organe d'actionnement 12 étant prévu sur le fond de la partie en forme de U ou de V. On peut en outre prévoir une section transversale en forme de sablier d'un profil, le mouvement de course des io deux côtés frontaux étant permis par une diminution du resserrement. Une forme de réalisation alternative non représentée plus avant permet de prévoir le dispositif de support également sous forme de boîtier destiné à loger les autres composants décrits précédemment. Le dispositif de is support peut ainsi, par exemple, recevoir le dispositif d'arrêt ou de retenue, la commande et/ou l'alimentation électrique, de manière que seule soit nécessaire une fixation du dispositif de support par le biais de sa partie de retenue 62 à une position prévue afin d'exécuter un mouvement de course. Le dispositif de support peut aussi ne former 20 qu'une partie d'un boîtier, laquelle peut être complétée pour former un boîtier complet en se raccordant au niveau de sa fixation à une autre partie de boîtier. Le dispositif de support peut par ailleurs former une base pour une 25 construction modulaire. Un actionneur à mouvement linéaire peut ici être prévu avec et sans blocage. Dans le cas d'un actionneur à mouvement linéaire sans blocage, le dispositif d'arrêt ou de retenue disparaît. L'organe d'actionnement est tenu par une alimentation électrique permanente de l'élément de réglage dans sa position de course ou position de 30 commande. Cela fournit par exemple un régulateur à deux points dont une position de fin de course est maintenue sous tension. En cas d'agencement du dispositif d'arrêt ou de retenue, on obtient un régulateur à deux points dont une position de fin de course est maintenue et bloquée par un enclenchement ou verrouillage. Comme alternative à cela, il est s aussi possible de prévoir un régulateur à points multiples, dans lequel le dispositif d'arrêt ou de retenue comprend plusieurs parties de verrouillage qui permettent un blocage graduel du mouvement de course. Les différentes sortes de dispositifs d'arrêt ou de retenue peuvent au choix être complétées sur le dispositif de support. Le dispositif de support peut 10 en outre être réalisé sans dispositif d'arrêt ou de retenue et il est possible de réaliser un régulateur proportionnel avec lequel la course est commandée par le biais d'une alimentation électrique. Toutes les caractéristiques mentionnées précédemment sont chacune en 1s soi essentielles à l'invention et peuvent être combinées entre elles de façon quelconque
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L'invention concerne un actionneur à mouvement linéaire comportant un organe d'actionnement (12), lequel peut être déplacé avec au moins un élément de réglage (22) contre l'effet d'un élément à ressort (28) d'une position de base (14) à une position de commande (31), l'organe d'actionnement (12) étant maintenu dans la position de base (14) par l'action de la force de l'élément à ressort (28) et la force de l'élément à ressort (28) agissant sur l'organe d'actionnement (12) étant prévue inférieure à une force d'actionnement de l'élément de réglage (22) au moins unique, lequel est réalisé dans un alliage à mémoire de forme, l'élément à ressort (28) étant réalisé en tant que partie d'un dispositif de support (61), lequel comporte un organe d'actionnement (12) ou sur lequel un organe d'actionnement (12) peut être agencé. (voir à ce sujet la fig. 1 )
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1. Actionneur à mouvement linéaire comportant un organe d'actionnement (12), lequel peut être déplacé avec au moins un élément de réglage (22) contre l'effet d'un élément à ressort (28) d'une position de base (14) à une position de commande (31), l'organe d'actionnement (12) étant maintenu dans la position de base (14) par l'action de la force de l'élément à ressort (28) et la force de l'élément à ressort (28) agissant sur l'organe io d'actionnement (12) étant prévue inférieure à une force d'actionnement de l'élément de réglage (22) au moins unique, lequel est réalisé dans un alliage à mémoire de forme, caractérisé en ce que l'élément à ressort (28) est réalisé en tant que partie d'un dispositif de support (61), lequel comporte un organe d'actionnement (12) ou sur lequel il est possible is d'agencer un organe d'actionnement (12). 2. Actionneur à mouvement linéaire selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de support (61) présente une partie de retenue ou de réception (62) qui est prévue pour l'agencement sur une partie de 20 boîtier d'un actionneur à mouvement linéaire, contre laquelle le dispositif de support (61) s'appuie lorsque l'organe d'actionnement (12) passe d'une position de base (14) à une position de commande (31). 3. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 25 précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de support (61) est réalisé sous forme de corps creux ou profilé élastique, en particulier sous forme de segment tubulaire cylindrique ou anneau, et que l'élément de réglage (22) au moins unique agit sur deux parties de paroi (64) diamétralement opposées, en particulier sur des éléments d'introduction de force (66) 30 agencés dessus.23 4. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins deux éléments d'introduction de force (66) sont prévus à l'opposé l'un de l'autre sur une partie de paroi s (64) du dispositif de support (61), sur lesquels l'élément de réglage (22) au moins unique agit, un élément d'introduction de force (66) étant associé à la partie de retenue (62) et l'élément d'introduction de force (66) opposé étant associé à l'organe d'actionnement (12). i0 5. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins deux éléments d'introduction de force (66) sont prévus à l'opposé l'un de l'autre sur une partie de paroi (64) latérale, intérieure ou extérieure du dispositif de support (61), sur lesquels l'élément de réglage (22) au moins unique agit, au moins un élément 15 d'introduction de force (66) étant prévu décalé de 1 à 90 par rapport à la partie de retenue (62). 6. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins deux éléments d'introduction de force (66) 20 sont prévus sur le dispositif de support (61) opposés les uns aux autres par paire, les éléments d'introduction de force (66) opposés les uns aux autres par paire étant décalés entre eux de 90 . 7. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 25 précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un élément de réglage (22) en forme de fil, de bande ou de barre ou au moins une spire fermée d'un élément de réglage (22) agit sur les éléments d'introduction de force (66) prévus par paire du dispositif de support (61). 8. Actionneur à mouvement linéaire selon la 3, caractérisé en ce que, sur le dispositif de support (61) réalisé sous forme de segment tubulaire cylindrique ou anneau, il est prévu une lunette tournante, laquelle présente au moins une paire d'éléments d'introduction de force (66) opposés l'un à l'autre. 9. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'actionnement (12) est prévu sur le dispositif de support (61) de manière à pouvoir être remplacé par io une liaison à emboîtement et/ou à enclenchement. 10. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu un dispositif de mesure de course (33) destiné à détecter un mouvement de course de l'organe 15 d'actionnement (12) dans une position de commande (31) et en ce que la commande de l'élément de réglage (22) au moins unique dépend de la course détectée de l'organe d'actionnement (12). 11. Actionneur à mouvement linéaire selon la 10, 20 caractérisé en ce que le dispositif de mesure de course (33) est réalisé sous la forme d'un dispositif de détection mécanique, inductif, capacitif, optique ou présentant un rayonnement électromagnétique. 12. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 10 ou 25 11, caractérisé en ce que le dispositif de mesure de course (33) est réalisé sous forme de capteur Hall, un élément de ce dispositif de mesure de course (33) étant prévu sur ou à proximité de l'organe d'actionnement (12). 13. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'actionnement (12) peut être déplacé d'une position de base (14) à une position de commande (31) par une mise sous tension de l'élément de réglage (22) et qu'il est réalisé sous forme de régulateur à deux points. 14. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un dispositif d'arrêt ou de retenue (46) est associé à l'organe d'actionnement (12), lequel fixe l'organe io d'actionnement (12) après qu'il a parcouru une course dans une position de commande (31). 15. Actionneur à mouvement linéaire selon la 14, caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt ou de retenue (46) est réalisé is sous forme de dispositif de serrage qui agit sur une partie de serrage de l'organe d'actionnement (12) ou sur le dispositif de support (61). 16. Actionneur à mouvement linéaire selon la 14, caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt ou de retenue (46) comprend un 20 élément de verrouillage (48), lequel, dans une position verrouillée, coopère avec un élément d'arrêt (49) prévu sur l'organe d'actionnement (12) ou sur le dispositif de support (61). 17. Actionneur à mouvement linéaire selon la 16, 25 caractérisé en ce que l'élément d'arrêt (49) prévu sur l'organe d'actionnement (12) et l'élément de verrouillage (48) agissant dessus présentent une denture, un agencement à cliquet d'arrêt, un clavetage autobloquant ou un verrouillage en forme de gradins. 18. Actionneur à mouvement linéaire selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que l'élément de verrouillage (48) peut être déplacé par au moins un élément de déverrouillage (51) formé dans un alliage à mémoire de forme d'une position de verrouillage à une position de s déverrouillage. 19. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 14 à 18, caractérisé en ce que, afin de déplacer l'organe d'actionnement (12) d'une position de commande verrouillée (31) à une autre position de Zo commande (31) ou à la position de base (14), l'élément de réglage (22) au moins unique agissant sur l'organe d'actionnement (12) est commandé de manière à pouvoir régler la longueur de course de cet élément de réglage (22) au moins unique sur une longueur de course légèrement raccourcie par rapport à la position de course verrouillée. 15 20. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 14 à 19, caractérisé en ce que, grâce au dispositif d'arrêt ou de retenue (46), l'organe d'actionnement (12) peut être réglé dans plusieurs positions de course entre la position de base (14) et la position de commande (31) et 20 en ce que l'actionneur à mouvement linéaire (11) est réalisé sous forme de régulateur à points multiples. 21. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'au moins deux dispositifs de support (61) sont 25 agencés en série l'un derrière l'autre et en ce qu'un mouvement de course d'au moins un dispositif de support (61) peut être transmis à l'organe d'actionnement (12) pouvant être commandé par tous les dispositifs de support (61).5 22. Actionneur à mouvement linéaire selon la 21, caractérisé en ce que chaque élément de réglage (22) des au moins deux dispositifs de support (61) branchés en série peut être commandé individuellement. 23. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des 1 à 20, caractérisé en ce qu'au moins deux dispositifs de support (61) sont agencés parallèlement entre eux et actionnent un organe de réglage (12) commun. 10 24. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la position de course de l'organe d'actionnement (12) peut être réglée en fonction de l'alimentation électrique de l'élément de réglage (22) et l'actionneur à mouvement 15 linéaire (11) est réalisé sous la forme d'un régulateur proportionnel. 25. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de réglage (22) au moins unique peut être activé à partir d'une température d'échauffement 20 supérieure à 70 C. 26. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour inverser le sens de mouvement de l'organe d'actionnement (12), il est prévu au moins un mécanisme à 25 levier uniaxe. 27. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de réglage (22) au moins unique est réalisé sous forme de fil, treillis, tube ou analogue. 30 28. Actionneur à mouvement linéaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de support (61) est élastiquement déformable et fabriqué en matière métallique, en plastique ou en matériau composite.
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