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FR2898092
A1
DISPOSITIF DE RETROVISEUR POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET UTILISATION DU DISPOSITIF
20,070,907
La présente invention concerne, d'une manière générale, l'aide à la conduite pour les véhicules automobiles, en particulier pour l'optimisation du champ de vue du conducteur du véhicule automobile via le rétroviseur externe. L'invention s'applique avantageusement pour la détection des véhicules, des piétons ou des obstacles dans les zones dites d'angle mort . En effet, selon les situations de conduite rencontrées, un champ de vision adapté est nécessaire. Par exemple, pour la conduite en ville, un champ de vision large est particulièrement utile du fait de la présence des piétons, des cyclistes et de nombreuses intersections d'où peuvent provenir d'autres automobilistes. Par contre, pour une conduite sur autoroute, un champ de vision plus restreint est préférable, étant donné que la vision du rétroviseur doit aider le conducteur à visualiser des véhicules situés derrière le sien et le doublant. Ainsi, un champ de vue de l'ordre de 80 est suffisant dans ces situations. Et même, un champ de vue trop important peut s'avérer dangereux, car pouvant fausser les distances comparées à une vision naturelle. Une solution consisterait à adapter le rétroviseur de façon que celui-ci puisse convenir dans toutes les situations, de façon à être en position optimale pour chacune d'entre elles. Pour résoudre ce problème, le brevet US 5 978 017 (TINO) présente un ensemble de caméras fixées autour du véhicule de façon à multiplier les signaux vidéo. Cependant, la multiplication des caméras autour du véhicule augmente fortement le coût de fabrication de celui-ci. Le brevet US 5 096 287 et la demande de brevet 2 780 230 proposent respectivement d'intégrer une caméra au niveau du rétroviseur intérieur du véhicule d'une part et à l'arrière du véhicule d'autre part. Cependant, ces deux caméras ne peuvent remplir le rôle d'un rétroviseur extérieur latéral. La demande de Certificat d'utilité FR 2 585 991 porte sur un système de caméra fixé sur l'aile arrière gauche du véhicule, permettant de voir les véhicules dans l'angle mort du rétroviseur classique. Cependant, ce système ne peut être adapté aux différentes situations routières. La demande de brevet FR 2 673 499 porte sur l'utilisation d'une caméra à l'arrière du véhicule, cette caméra pouvant pivoter autour d'une position de référence. Toutefois, l'application de cette caméra est limitée aux manoeuvres de parking. L'invention vise à apporter une solution à ces problèmes. L'invention a pour objet d'optimiser le champ de vision du conducteur via le rétroviseur externe du véhicule, en fonction de la situation de conduite dans laquelle il se retrouve. A cet effet, l'invention propose un dispositif de rétroviseur pour véhicule automobile situé à l'extérieur dudit véhicule, comprenant au moins un capteur de la vitesse du véhicule. Selon une caractéristique générale de l'invention, le dispositif comprend une caméra vidéo à focale variable motorisée apte à fournir au conducteur une vision au moins en partie arrière et latérale, ladite caméra étant reliée à un écran et connectée à un moyen de calcul comprenant un moyen de détermination apte à déterminer la valeur de la distance focale de la caméra en fonction de la valeur de la vitesse détectée par ledit capteur de vitesse, et un premier moyen de pilotage apte à piloter la distance focale de la caméra en fonction de ladite valeur déterminée. En d'autres termes, les différentes situations de conduite sont détectées par un capteur de vitesse, une valeur de vitesse donnée correspondant à une situation de conduite prédéterminée. Puis, la distance focale d'une caméra est réglée en fonction de la vitesse détectée pour élargir ou réduire le champ de vision. Le dispositif a pour avantage, à l'aide d'une unique caméra, de pouvoir bénéficier d'un champ de vision adaptatif, quelle que soit la situation de conduite. Le dispositif comprend avantageusement un premier moyen de pilotage auxiliaire pour recevoir un ordre du conducteur et apte à piloter la distance focale de ladite caméra directement en fonction de l'ordre reçu. De préférence, la caméra est fixée au véhicule automobile par l'intermédiaire d'un axe orientable motorisé, le moyen de calcul comprenant un deuxième moyen de pilotage apte à piloter ledit axe orientable. Le deuxième moyen de pilotage est apte à piloter ledit axe orientable selon des angles différents, comprenant par exemple l'angle de site et l'angle de cap. Le dispositif comprend avantageusement un deuxième moyen de pilotage auxiliaire pour recevoir un ordre du conducteur et apte à piloter ledit axe orientable directement en fonction de l'ordre reçu. De préférence, le dispositif comprend en outre un dispositif de mémoire connecté au moyen de calcul et apte à mémoriser une courbe représentant la distance focale de la caméra en fonction de la valeur de la vitesse du véhicule, ladite courbe comprenant au moins un seuil de vitesse délimitant deux zones de vitesse auxquelles correspondent deux distances focales distinctes et prédéterminées. De préférence, chaque seuil de vitesse comprend une valeur inférieure et une valeur supérieure selon le sens de variation de la vitesse du véhicule automobile. Les valeurs inférieure et supérieure du seuil de vitesse ont pour avantage que la distance focale de la caméra n'oscille pas entre deux valeurs. Selon un mode de réalisation, le dispositif peut comprendre en outre un rétroviseur optique. L'invention propose également une utilisation d'une caméra vidéo intégrée à un rétroviseur de véhicule pour fournir au conducteur une vision au moins en partie arrière et latérale. Selon une autre caractéristique générale de l'invention, on fait varier la distance focale de la caméra en fonction de la valeur de la vitesse dudit véhicule. De préférence, la variation de la distance focale de la caméra s'effectue selon une courbe, fonction de la valeur de la vitesse du véhicule, ladite courbe comprenant au moins un seuil de vitesse associé à un hystérésis, délimitant deux zones de vitesse correspondant à deux distances focales distinctes et prédéterminées. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention, nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 illustre un véhicule automobile comprenant un dispositif de rétroviseur selon l'invention ; -la figure 2 illustre une caméra vidéo utilisée dans le dispositif selon l'invention ; -la figure 3 illustre une orientation possible d'une caméra vidéo comprise dans un dispositif selon l'invention ; -la figure 4 illustre un mode de réalisation du dispositif selon l'invention ; -la figure 5 illustre différentes étapes de l'utilisation d'un dispositif selon l'invention ; -les figures 6 et 7 illustrent la matrice d'une caméra d'un dispositif selon l'invention avec différentes valeurs de distance focale ; et -la figure 8 illustre la variation de l'angle de vue d'une caméra prise dans un dispositif selon l'invention, en fonction de la vitesse du véhicule automobile. Sur la figure 1, on a représenté la partie supérieure d'un véhicule automobile 1. Celui-ci comprend un rétroviseur optique extérieur latéral 2 associé à une caméra vidéo 3 motorisée, à distance focale variable, avec un angle de vue variant par exemple entre 70 à 120 . La caméra vidéo 3 est représentée plus en détail sur la figure 2. Celle-ci est fixée au rétroviseur 2 par l'intermédiaire d'un axe 6 orientable. L'orientation de la caméra 3 peut donc varier selon un angle de site a grâce à un moteur électrique 4, et selon un angle de cap 0, représenté sur la figure 3, par l'intermédiaire d'un moteur électrique 5. Les mobilités de l'axe orientable 6 sont données ici à titre d'exemple. Il est bien entendu possible de les limiter ou encore de choisir d'autres angles de variation. La caméra 3 peut également être fixée directement au châssis du véhicule 1, dans le cas où celui-ci ne comprend pas de rétroviseur optique. On se réfère à présent à la figure 4, qui représente un mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Le dispositif comprend un capteur de vitesse 10, qui délivre la valeur de la vitesse du véhicule automobile 1 à un moyen de calcul 11 par l'intermédiaire d'une connexion 12. Le moyen de calcul 11 comprend un moyen de détermination 13 apte à recevoir la valeur de la vitesse mesurée par le capteur 10. Un dispositif de mémoire 14 est également connecté au moyen de calcul 11. Le dispositif de mémoire 14 mémorise une cartographie représentant la distance focale de la caméra 3 en fonction de la vitesse du véhicule. La cartographie a été élaborée à partir de différents tests de simulation effectués préalablement. A partir de cette cartographie, le moyen de détermination 13 détermine la valeur de la distance focale de la caméra 3, de façon que celle-ci ait un angle de vue approprié par rapport à la vitesse du véhicule mesurée par le capteur 10. Le moyen de calcul 11 comprend également un premier 15 et un deuxième 16 moyens de pilotage, auxquels le moyen de détermination 13 délivre la valeur de la distance focale, respectivement par l'intermédiaire de connexions 17 et 18. Le premier moyen de pilotage 15 est apte à élaborer une consigne de commande pour la caméra 3. Cette consigne de commande délivrée par le moyen de pilotage 15 est délivrée à un moteur 19 par l'intermédiaire d'une connexion 20. La distance focale peut être également modifiée directement par le conducteur du véhicule automobile. Pour ce faire, le moyen de calcul 11 comprend un premier moyen de pilotage auxiliaire 21 recevant directement en entrée la consigne du conducteur CC. Le premier moyen de pilotage auxiliaire 21 élabore alors une consigne de commande pour le moteur 19, qui adapte la distance focale de la caméra motorisée 3 en fonction de celle-ci. Le deuxième moyen de pilotage 16 élabore les valeurs d'angle de site a et de cap 0 délivrées par l'intermédiaire de deux connexions 22 et 23 au moteur 5 et 4 de l'axe orientable 6. Le moyen de calcul 11 comprend également un deuxième moyen de pilotage auxiliaire 24 recevant en entrée une consigne du conducteur CC, de façon à régler directement les angles de site a et de cap O. La caméra motorisée 3 délivre alors en sortie une image vers le moyen de calcul 11 par l'intermédiaire d'une connexion 25. Les images sont transmises à un écran 26 situé par exemple sur le tableau de bord du véhicule par une connexion 27, de façon que le conducteur puisse les visualiser. En d'autres termes, comme représenté sur la figure 5, l'utilisation du dispositif de rétroviseur comprend la mesure de la vitesse du véhicule automobile (étape 30), puis, en fonction de cette vitesse, la détermination des consignes d'angle de cap et de site (étape 31), ainsi que de la distance focale de la caméra (étape 32), suivies du réglage (étape 33) de la caméra et de l'axe orientable en fonction des consignes déterminées. On obtient en sortie le dispositif de caméra et de l'axe orientable avec des angles de cap 0, de site a et une distance focale f donnée. Ces données sont retransmises pour les étapes de détermination des consignes d'angle et de distance focale, de façon à les réactualiser à partir de leur dernière position. Le réglage de l'angle de site est particulièrement important puisque qu'il permet d'accroître les dimensions de la zone perçue, notamment lorsque la vitesse du véhicule augmente fortement, et que la vigilance du conducteur doit être maximale. En variante, la variation de l'angle de site peut être fonction de l'angle des roues, des clignotants ou d'autres données du véhicule automobile. De même, la variation de l'angle de cap permet de centrer l'image filmée, de manière latérale. Par exemple, pour un angle de vue de 120 , l'angle de cap est égal à 60 ; pour un champ de vue de 90, l'angle de cap vaut 45 ; pour un champ de vue de 70 , l'angle de cap vaut 35 . Il est possible de laisser une marge de réglage de 5 pour le confort du conducteur. Comme on peut le voir sur les figures 6 et 7, à une matrice de la caméra 40, correspond un angle de vue plus ou moins important selon la valeur de la distance focale. Ainsi, pour une petite distance focale dfl à laquelle correspond un angle de site al, le champ de vision représenté sur la matrice de la caméra 40 est large. Pour une plus grande distance focale df2 (figure 7) à laquelle correspond un angle de site a2, le champ de vision représenté sur la matrice de la caméra 40 est plus étroit. Une courbe de variation de l'angle de vue de la caméra en fonction de la vitesse du véhicule automobile, est représentée sur la figure 8. Dans ce cas, les seuils de vitesse déclenchant un changement de la distance focale de la caméra sont au nombre de deux, délimitant ainsi trois zones de vitesse distinctes, et par conséquent trois champs de vue différents. Un premier champ de vue correspond aux vitesses élevées, c'est-à-dire aux vitesses supérieures à 90 km/h. Il est par exemple d'environ 70 . Un deuxième champ de vue correspond à des vitesses intermédiaires, c'est-à-dire ici comprises entre 50 km/h et 80 km/h. L'angle du champ de vue est alors d'environ 90 . Un dernier champ de vue correspond à de telles vitesses, c'est- à-dire ici à des vitesses inférieures à 50 km/h, auxquelles correspond un angle de vue de 120 . En outre, de façon à éviter que l'angle de vue de la caméra oscille entre deux valeurs distinctes, la courbe comprend ici des hystérésis au niveau de chaque seuil afin de gommer ces oscillations. Ces hystérésis ont pour avantage d'améliorer le confort et la sécurité du conducteur. Bien entendu, les délimitations en vitesse ne sont pas exhaustives et la courbe peut être modifiée en fonction des besoins, par exemple en fonction des limitations de vitesse en vigueur dans une région donnée. Par ailleurs, l'angle de site peut être relié à toute autre donnée du véhicule comme l'angle des roues ou encore les clignotants.20
Dispositif de rétroviseur pour véhicule automobile, situé à l'extérieur dudit véhicule, comprenant au moins un capteur (10) de la vitesse du véhicule. Ledit dispositif comprend une caméra vidéo (3) à focale variable motorisée apte à fournir au conducteur une vision au moins en partie arrière et latérale. Ladite caméra (3) est reliée à un écran (26) et connectée à un moyen de calcul (11) comprenant un moyen de détermination (13) apte à déterminer la valeur de la distance focale (f) de la caméra en fonction de la valeur de la vitesse détectée par ledit capteur de vitesse (10), et un premier moyen de pilotage (15) apte à piloter la distance focale caméra en fonction de ladite valeur déterminée.
1. Dispositif de rétroviseur pour véhicule automobile, situé à l'extérieur dudit véhicule, comprenant au moins un capteur (10) de la vitesse du véhicule, caractérisé par le fait que ledit dispositif comprenant une caméra vidéo (3) à focale variable motorisée apte à fournir au conducteur une vision au moins en partie arrière et latérale, ladite caméra (3) étant reliée à un écran (26) et connectée à un moyen de calcul (11) comprenant un moyen de détermination (13) apte à déterminer la valeur de la distance focale (f) de la caméra en fonction de la valeur de la vitesse détectée par ledit capteur de vitesse (10), et un premier moyen de pilotage (15) apte à piloter la distance focale caméra en fonction de ladite valeur déterminée. 2. Dispositif selon la précédente, comprenant un premier moyen de pilotage auxiliaire (21) pour recevoir un ordre (CC) du conducteur et apte à piloter la distance focale (f) de ladite caméra (3) directement en fonction de l'ordre reçu. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel la caméra (3) est fixée au véhicule automobile par l'intermédiaire d'un axe orientable motorisé (6), et dans lequel le moyen calcul (11) comprend un deuxième moyen de pilotage (16) apte à piloter ledit axe orientable (6). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le deuxième moyen de pilotage (16) est apte à piloter ledit axe orientable (6) selon des angles différents comprenant l'angle de site (a) et l'angle de cap (0). 5. Dispositif selon l'une des 3 ou 4, un deuxième moyen de pilotage auxiliaire (24) pour recevoir un ordre (CC) du conducteur et apte à piloter ledit axe orientable (6) directement en fonction de l'ordre reçu. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, comprenant en outre un dispositif de mémoire (14) connecté au moyen de calcul (11) et apte à mémoriser une courbe représentant la distance focale de la caméra en fonction de la valeur de la vitesse du véhicule, ladite courbe comprenant au moins un seuil de vitesse délimitant deux zones de vitesse auxquelles correspondent deux distances focales distinctes et prédéterminées. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel chaque seuil de vitesse comprend une valeur inférieure et une valeur supérieure selon le sens de variation de la vitesse du véhicule automobile. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, comprenant en outre un rétroviseur optique (2). 9. Utilisation d'une caméra vidéo intégrée à un rétroviseur de véhicule pour fournir au conducteur une vision au moins en partie arrière et latérale, caractérisé par le fait qu'on fait varier la distance focale (f) de la caméra en fonction de la valeur de la vitesse dudit véhicule. 10. Utilisation d'une caméra vidéo selon la 9, dans laquelle la variation de la distance focale (f) de la caméra s'effectue selon une courbe fonction de la valeur de la vitesse du véhicule, ladite courbe comprenant au moins un seuil de vitesse associé à un hystérésis et délimitant deux zones de vitesse correspondant à deux distances focales distinctes et prédéterminées.
B
B60
B60R
B60R 1
B60R 1/08,B60R 1/07
FR2893496
A1
SYSTEME PERMETTANT DE MAINTENIR DEUX PORTIONS D'OS L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE
20,070,525
La présente invention concerne les systèmes permettant de maintenir au moins deux portions d'os l'une par rapport à l'autre, systèmes qui trouvent une application particulièrement avantageuse notamment après une opération de correction d'un hallux valgus pour relier deux métatarsiens, i.e. les métatarsiens M1 et M2 contigus, pour que le métatarsien M2 maintienne le métatarsien MI. Dans le cas de l'application mentionnée ci-dessus, la première portion d'os est constituée par le métatarsien sur lequel a été effectuée l'opération et la seconde portion d'os par le métatarsien contigu au précédent et sur lequel aucune intervention chirurgicale n'a eu lieu. Bien entendu, le système selon l'invention peut trouver d'autres applications que celle mentionnée ci-dessus. Il est connu qu'il existe différents dispositifs pour la correction de l'hallux valgus se produisant au niveau de la phalange proximale d'un métatarsien M1. Cependant, certains de ces dispositifs nécessitent, après l'intervention chirurgicale de correction, un maintien temporaire, au moins pendant l'ostéosynthèse, du métatarsien M1 sur lequel a eu lieu cette intervention, pour lui éviter de se décaler à nouveau, mais aussi pour permettre au patient de marcher pour au moins effectuer les déplacements qui lui sont utiles dans la vie de tous les jours. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un système permettant de maintenir au moins deux portions d'os l'une par apport à l'autre, qui soit très simple et facile à utiliser pour, notamment, réaliser une liaison entre deux métatarsiens contigus, par exemple le métatarsien M1 et le métatarsien M2, après une opération de correction d'un hallux valgus. Plus précisément, la présente invention a pour objet un système pour maintenir au moins deux première et seconde portions d'os (1, 2) l'une par rapport à l'autre, caractérisé par le fait qu'il comporte : • au moins une boucle formée d'au moins deux brins d'un fil repliés l'un sur l'autre et définie entre ses deux première et seconde extrémités respectivement formées par les extrémités libres des deux brins de fil et le point de courbure du fil à partir duquel se forment les deux brins de fil, ladite boucle étant apte à passer dans au moins une seconde percée réalisée dans la seconde portion d'os et dont l'axe traverse la première portion d'os, cette seconde percée ayant une section transversale au moins égale au double de la section transversale du fil, la seconde extrémité de ladite boucle étant apte à émerger de la première sortie de la seconde percée opposée à la première portion' d'os, • des moyens pour former un épaulement sensiblement au niveau du point de courbure du fil et au-delà de la première sortie de ladite seconde percée, ledit épaulement ayant une section hors tout supérieure à la section transversale de la première sortie de ladite seconde percée, et • des moyens pour lier les deux extrémités libres des deux brins de fil à ladite première portion d'os. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels les figures 1 à 4 représentent, sous forme schématique et en coupe transversale, respectivement quatre modes de réalisation du système selon l'invention pour maintenir au moins deux première et seconde portions os l'une par rapport à l'autre, dans une application particulièrement avantageuse au maintien, entre eux, de deux métatarsiens contigus du pied. II est tout d'abord précisé que, sur les quatre figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. Il est aussi précisé que ces figures représentent quatre modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. II est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si les modes de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustrés comportent plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée et quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Le système selon l'invention permet de maintenir au moins deux première et seconde portions d'os 1, 2 l'une par rapport à l'autre comme, par exemple, deux métatarsiens après une intervention chirurgicale sur l'un d'eux pour la correction d'un hallux valgus, à savoir, selon la dénomination habituelle en ce domaine, le métatarsien MI et le métatarsien M2. Par référence deux figures 1 à 4, le système selon l'invention pour maintenir au moins deux première et seconde portions d'os 1, 2 l'une par rapport à l'autre, comporte au moins une boucle 10 formée d'au moins deux brins 11, 12 d'un fil 18 repliés l'un sur l'autre et définie entre ses deux première et seconde extrémités 13, 14 respectivement formées par les extrémités libres des deux brins de fil 11, 12 et le point de courbure 15 du fil à partir duquel se forment les deux brins de fil 11, 12. La boucle 10 est apte à passer dans une seconde percée 17 réalisée dans la seconde portion d'os 2 et dont l'axe 28 traverse la première portion d'os 1, cette seconde percée 17 ayant une section transversale au moins égale au double de la section transversale du fil 18, la seconde extrémité 14 de cette boucle étant apte à émerger de la première sortie 19 de la seconde percée 17 opposée à la première portion d'os 1. Le système comporte en outre des moyens 20 pour former un épaulement sensiblement au niveau du point de courbure 15 du fil 18 et au-delà de la première sortie 19 de la seconde percée 17, l'épaulement ayant une section hors tout supérieure à la section transversale de cette première sortie 19 de la seconde percée, et des moyens 21 pour lier, de façon directe ou indirecte, les deux extrémités libres 111, 112 des deux brins de fil 11, 12 à la première portion d'os 1 Ces moyens de liaison 21 peuvent être réalisés de différentes façons. Ainsi, selon les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 et 2, ils peuvent être constitués par le fait que la boucle 10 est apte à passer en outre dans une première percée 16 réalisée dans la première portion d'os et sensiblement coaxialement 28 à la seconde percée 17, cette première percée 16 ayant une section transversale au moins égale au double de la section transversale du fil 18. Les deux première et seconde percéesl6, 17 présentent donc toutes les deux une section transversale au moins égale au double de la section transversale du fil 18 de façon que la boucle puisse être aisément introduite 15 dans ces percées et y coulisser relativement librement. La boucle 10 est de plus agencée de façon que ce soit sa seconde extrémité 14 constituée par le point de courbure 15 du fil, qui pénètre la première dans ces percées, et a une longueur qui lui permette d'émerger, par cette seconde extrémité 14, de la première sortie 19 de la seconde percée 17, 20 dans le but qui sera explicité ci-dessous. Les moyens de liaison 21 définis ci-dessus peuvent aussi, comme dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, être constitués par le fait que les deux brins de fil émergeant de la seconde sortie 119 de la seconde percée 17, opposée à la première sortie 19, entourent fixement la première portion d'os 1 25 et sont liés entre eux par tout élément comme un noeud ou analogue. Selon un autre mode de réalisation, comme celui illustré sur la figure 4, les moyens 21 pour lier les deux extrémités libres des deux brins de fil 11, 12 à la première portion d'os 1, sont constitués par le fait que les deux brins de fil 11, 12 émergeant de la seconde sortie 119 de la seconde percée 17, opposée 30 à la première sortie 19, passent respectivement de part et d'autre de la première portion d'os 1 et que leurs extrémités libres 111, 112 sont solidarisées l'une avec l'autre, par exemple par un noeud ou analogue. Quel que soit le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, le système comporte, comme mentionné auparavant, des moyens 20 pour former un épaulement sensiblement au niveau du point de courbure 15 du fil 18 et au-delà de la première sortie 19 de la seconde percée 17, d'une section hors tout supérieure à la section transversale de cette sortie de façon que, lorsque l'on exerce une force de traction sur la première extrémité 13 de la boucle 10, cet épaulement soit apte à venir en butée contre les bords de la première sortie 19 de la seconde percée et ne pénètre pas dans celle-ci. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, ces moyens 20 pour former un épaulement sensiblement au niveau du point de courbure 15 du fil 18 sont constitués d'un anneau brisé 30, avantageusement constitué d'un anneau conformé en spirale sur un angle supérieur à 360 degrés. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, les moyens 20 pour former un épaulement sensiblement au niveau du point de courbure 15 du fil 18 sont constitués d'une pince 40 ou analogue apte à pincer la boucle sensiblement à sa seconde extrémité 14, c'est-à-dire sensiblement au niveau du point de courbure 15. Dans une réalisation avantageuse et même préférentielle, cette pince 40 est constituée, comme illustré, d'une olive fendue ou analogue apte à être déformée plastiquement pour obtenir la fermeture de sa fente sur elle-même en emprisonnant par écrasement tout corps qui aurait été préalablement introduit au moins partiellement dans cette fente. Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 3 et 4, ces moyens 20 ont été schématisés et peuvent être par exemple, mais pas obligatoirement, 25 du type de ceux décrits en regard des figures 1 et 2. II est en outre mentionné que, de façon préférentielle, aux moyens 21 pour lier, de façon directe ou indirecte, les deux extrémités libres des deux brins de fil 11, 12 à la première portion d'os 1 comme décrit ci-dessus, peuvent être couplés des moyens de tendeur ou analogue, essentiellement dans le but 30 de moduler la tension appliquée sur les deux brins de fil 11, 12 et/ou l'intensité de la force appliquée entre les deux portions d'os 1, 2. 6 De façon avantageuse, et quand cela est possible, au moins l'un des éléments suivants, sinon avantageusement tous, à savoir le fil 18, l'anneau brisé 30 et la pince 40, est en un matériau biodégradable. Après avoir effectué une opération de correction, par exemple de l'hallux valgus sur un métatarsien M1 et pour les raisons explicitées ci avant dans le préambule à la présente description, le praticien peut utiliser un système selon l'invention pour maintenir ce premier métatarsien M1 par rapport au second métatarsien M2. Pour ce faire, s'il désire utiliser l'un des deux modes de réalisation du système selon l'une des figures 1 et 2 jointes à la présente description, le Praticien procède schématiquement de la façon suivante : Il réalise tout d'abord, sous anesthésie, les deux percées 16 et 17 respectivement dans les deux métatarsiens M1 et M2 au moyen d'un ancillaire bien connu en lui-même. Il introduit ensuite la boucle 10, par sa seconde extrémité 14, celle qui comporte le point de courbure 15 du fil 18, dans la première percée 16 réalisée dans le métatarsien M1, puis dans la seconde percée 17 réalisée dans le métatarsien M2 jusqu'à ce que cette seconde extrémité 14 émerge de la première sortie 19 de la seconde percée. Ensuite, selon le cas, ou bien il introduit l'anneau brisé 30 dans la boucle 10 comme illustré sur la figure 1, ou bien, comme illustré sur la figure 2, il insère la seconde extrémité 14 de la boucle dans la fente de la pince 40 en forme d'olive et, au moyen de tout ancillaire adapté, il écrase et/ou déforme cette olive pour la refermer sur elle-même en emprisonnant la seconde extrémité 14 de la boucle 10. Enfin, il tire sur les extrémités libres des deux brins de fil 11, 12 pour bander ces deux brins, puis les fixe, par tout moyen, au métatarsien M1, par exemple à l'une des broches ou analogues comme évoqué ci-dessus. Le métatarsien M1 est ainsi bien maintenu par rapport au métatarsien M2. Le fait que le fil 18 et/ou l'anneau brisé 30 et/ou la pince 40 soient biodégradables permet au Praticien de ne pas effectuer une intervention chirurgicale ultérieure pour enlever ces éléments. 7 Il est souligné que la mise en oeuvre des moyens selon les modes de réalisation du système illustrés sur les figures 3 et 4 se déduit très facilement de leur description structurelle donnée ci avant et de l'exemple d'utilisation des modes de réalisation selon les figures 1 et 3 donné ci-dessus. Elle ne sera donc pas plus amplement développée ici, dans l'unique souci de simplifier la présente description
The system has a loop (10) formed by strands (11, 12) of a wire (18), passing in an opening (17) formed in a portion of a bone (2) and comprising an end (14) emerging from an opening outlet (19) opposite to a portion of a bone (1). A shoulder forming unit (20) forms a shoulder at a curvature point (15) of the wire and over the outlet. A connecting unit (21) connects, in a direct or an indirect manner, two free ends of the straps to the portion of the bone (1).
1. Système pour maintenir au moins deux première et seconde portions d'os (1, 2) l'une par rapport à l'autre, caractérisé par le fait qu'il comporte : • au moins une boucle (10) formée d'au moins deux brins (11, 12) d'un fil (18) repliés l'un sur l'autre et définie entre ses deux première et seconde extrémités (13, 14) respectivement formées par les extrémités libres des deux brins de fil (11, 12) et le point de courbure (15) du fil à partir duquel se forment les deux brins de fil (11, 12), ladite boucle (10) étant apte à passer dans au moins une seconde percée (17) réalisée dans la seconde portion d'os (2) et dont l'axe (28) traverse la première portion d'os (1), cette seconde percée (17) ayant une section transversale au moins égale au double de la section transversale du fil (18), la seconde extrémité (14) de ladite boucle étant apte à émerger de la première sortie (19) de la seconde percée (17) opposée à la première portion d'os (1), • des moyens (20) pour former un épaulement sensiblement au niveau du point de courbure (15) du fil (18) et au-delà de la première sortie (19) de ladite seconde percée (17), ledit épaulement ayant une section hors tout supérieure à la section transversale de la première sortie (19) de ladite seconde percée (17), et • des moyens (21) pour lier les deux extrémités libres (111, 112) des deux brins de fil (11, 12) à ladite première portion d'os (1). 2. Système selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens (21) pour lier les deux extrémités libres des deux brins de fil (11, 12) à ladite première portion d'os (1) sont constitués par le fait que ladite boucle (10) est apte à passer en outre dans une première percée (16) réalisée dans la première portion d'os (1) et sensiblement coaxialement (28) à la seconde percée (17), cette première percée ayant une section transversale au moins égale au double de la section transversale du fil (18). 3. Système selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens (21) pour lier les deux extrémités libres des deux brins de fil (11, 12) à ladite première portion d'os (1) sont constitués par le fait que les deux brins de fil émergeant.de la seconde sortie (119) de la seconde percée (17), opposée à la première sortie (19), entourent fixement ladite première portion d'os (1). 4. Système selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens (21) pour lier les deux extrémités libres des deux brins de fil (11, 12) à ladite première portion d'os (1) sont constitués par le fait que les deux brins de fil (11, 12) émergeant de la seconde sortie (119) de la seconde percée (17), opposée à la première sortie (19), passent respectivement de part et d'autre de ladite première portion d'os (1), et que leurs extrémités libres (111, 112) sont solidarisées l'une avec l'autre. 5. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que les moyens (20) pour former un épaulement sensiblement au niveau du point de courbure (15) du fil (18) sont constitués par un anneau brisé (30). 6. Système selon la 5, caractérisé par le fait que ledit anneau brisé est un anneau formé sur un angle supérieur à 360 degrés. 7. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que les moyens (20) pour former un épaulement sensiblement au niveau du point de courbure (15) du fil (18) sont constitués par une pince (40) apte à pincer ladite boucle (10) sensiblement au niveau du dit point de courbure (15). 8. Système selon la 7, caractérisé par le fait que ladite pince (40) est constituée d'une olive fendue apte à être déformée plastiquement pour la fermeture de sa fente. 9. Système selon les 1 à 8, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des éléments suivants : le fil (18), l'anneau brisé (30) et la pince (40) est en un matériau biodégradable. 10. Système selon l'une des 1 à 9, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre des moyens de tendeur couplés aux moyens (21) pour lier les deux extrémités libres des deux brins de fil (11, 12) à ladite première portion d'os (1), dans le but de moduler la tension sur les deux brins de fil (11, 12) et/ou l'intensité de la force appliquée entre les deux portions d'os (1, 2).
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/68
FR2888223
A1
EMBALLAGE DE PRODUITS ALIMENTAIRES A PASSAGE CALIBRE
20,070,112
Domaine de l'invention La présente invention concerne un emballage plastique à usage unique de produits alimentaires crus prêts à l'emploi pour une cuisson sous emballage dans une atmosphère de vapeur d'eau dans un four à micro ondes, avec ajout d'eau. Etat de la technique Actuellement, la cuisson sous vapeur de produits alimentaires par un four micro ondes dans un emballage plastique à usage unique se fait dans un emballage plastique souple ou semi-rigide de type sachet ou barquette. Les produits à cuire contenus dans l'emballage sont soumis au champ électrique hyperfréquence du four qui agite les molécules d'eau provoquant le réchauffement jusqu'à la température de vapeur de l'ordre de 100 C. Une partie de l'eau contenue dans les produits se transforme en vapeur et permet une cuisson à la vapeur, rapide, de l'ensemble des pro- duits conditionnés dans l'emballage. Mais l'inconvénient de ce mode de cuisson avec un tel emballage est d'utiliser l'eau contenue dans les pro-duits, ce qui provoque systématiquement leur déshydratation et une destruction importante des qualités organoleptiques et des éléments nutritionnels de ces produits. Il est déjà connu d'ajouter dans l'emballage une capsule composée d'un gel aqueux alimentaire contenant le volume d'eau nécessaire pour générer la vapeur de cuisson en évitant ainsi de déshydrater les produits du fait de l'équilibre de pression obtenu par la vapeur d'eau dé-gagée par la capsule. Mais cette technique présente l'inconvénient du ris- que d'éclatement de la capsule et de dispersion du gel dans les aliments. Bien que le gel aqueux dispersé soit de qualité alimentaire, les fragments de gel constituent des éléments très chauds créant un risque de brûlure de l'appareil digestif en cas d'injection accidentelle. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un emballage plastique à usage unique pour des produits alimentaires crus, prêts à l'emploi, évitant les inconvénients des solutions connues, constituant un emballage simple et économique à réaliser et à utiliser et qui après cuis-son, ne nécessite aucun précaution particulière d'utilisation. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un emballage du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend: une dose de liquide aqueux contenue dans une enveloppe hermétique placée dans le volume de l'emballage et hors contact du produit cru, - un moyen d'ouverture de la dose, réagissant à une élévation de tempé- rature nettement supérieure à la température ambiante pour ouvrir l'enveloppe et libérer le liquide dans le volume de l'enveloppe. Ainsi, grâce à l'invention, le liquide aqueux, qui est en général de l'eau mais qui peut également être un liquide aromatisé par des ingrédients habituels de cuisine (herbes ou autres), arrive dans le volume contenant les produits crus, uniquement au moment de leur cuisson. Les produits ne sont pas en contact avec ce liquide pendant toute la période de stockage ou de transport et de façon générale avant la cuisson du pro-duit, ce qui évite la détérioration des produits crus par leur contact pro-longé avec le liquide aqueux ou l'eau. Le passage unidirectionnel de l'emballage permet d'introduire l'eau tout en retenant la vapeur à l'intérieur du volume de cuisson, jusqu'à un certain niveau de pression limitée par le dégagement pour le passage unidirectionnel en constituant ainsi une soupape de sécurité. La vapeur est retenue dans le volume pour éviter son épuisement, c'est-à-dire que la vapeur ne s'échappe de manière excessive et épuise l'eau des produits en cours de cuisson. L'eau restant intégrée dans les produits en cours de cuisson du fait de l'équilibre de vapeur qui s'établit et qui est alimentée par l'eau introduite dans le volume de l'emballage, les produits conservent toutes leurs caractéristiques organoleptiques et ne risquent pas d'être abîmés par la cuisson. L'addition d'une dose d'eau favorise la cuisson par micro ondes, dans le volume fermé et accélère cette cuisson car l'énergie hyperfréquence du four est absorbée prioritairement par les molécules des gouttelettes d'eau présentes dans le volume de l'emballage, cela permet de générer très rapidement une importante production de vapeur sous pression à l'intérieur de l'emballage, évitant la déshydratation des produits crus et leur détérioration. Le liquide aqueux utilisé est de préférence une dose d'eau minérale aromatisée, enrichie éventuellement d'éléments nutritionnels. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le passage unidirectionnel est constitué par un ou plusieurs orifices calibrés qui permettent de créer une surpression à l'intérieur de l'emballage tout en constituant une soupape de surpression ou de sécurité au cas d'élévation excessive de la pression dans l'emballage pour éviter son éclatement. Suivant une autre caractéristique avantageuse, l'emballage comporte une cavité accessible de l'extérieur et communiquant avec le volume de l'emballage par le passage unidirectionnel. Cette cavité reçoit la dose de liquide aqueux sous la forme d'une dose emballée, placée dans la cavité et ainsi intégrée à l'emballage des produits de sorte que l'utilisateur, au moment de la cuisson, ouvre l'emballage de la dose liquide et déverse celle-ci dans la cavité pour faire passer la dose de liquide dans le volume contenant les produits crus. Suivant une autre caractéristique, la cavité a un volume correspondant à la dose de liquide aqueux nécessaire à la cuisson et au moment de la cuisson, l'utilisateur remplit la cavité avec de l'eau qui est ainsi dosée. Cette eau passe dans le volume à travers le ou les orifices calibrés. De façon générale, l'emballage selon l'invention se distingue par sa facilité d'utilisation par le consommateur et l'absence de résidus ou de produits à extraire du volume de cuisson après la cuisson. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide du mode de réalisation représenté dans le dessin annexé dans lequel: la figure unique est une vue en coupe schématique d'un emballage plastique à usage unique pour produits alimentaires crus selon l'invention. 25 Description du mode de réalisation Selon la figure unique, l'invention concerne un emballage plastique 1 à usage unique recevant des produits alimentaires crus 2, préparés de manière à être prêts à l'emploi et pouvoir être cuits par une cuisson sous emballage dans une atmosphère de vapeur d'eau dans un four à micro ondes. L'emballage 1 constitué par une barquette en matière plas- tique rigide ou semi-rigide est fermé par un film transparent, le tout en une matière plastique de qualité alimentaire résistant à une température élevée, supérieure à la température de cuisson qui est de l'ordre de 100 C pour permettre la cuisson dans un four à micro ondes. L'emballage 1 défi-nit le volume intérieur 11 qui reçoit les produits alimentaires 2 crus, prêts à cuire, tels que des légumes ou des fruits. La paroi 12 de l'emballage est munie d'une cavité 3 ouverte vers l'extérieur et communiquant avec le volume intérieur 11 par un passage calibré 4 constitué par un ou plusieurs orifices calibrés 41, réalisés dans le fond 21 de la cavité 3. La cavité 3 est prévue pour recevoir une dose 5 de liquide aqueux, alimentaire, qui peut être contenue dans une poche. Cette dose est avantageusement placée dans la cavité 3 après la fabrication de l'emballage, avant ou après la mise en place des produits alimentaires crus 2 dans le volume intérieur 11. Puis, ce volume 11 est scellé par le film pour protéger les produits pendant le transport, le stockage et permettre leur cuisson sous vapeur. io La cavité 3 de l'emballage est scellée de manière indépendante du volume intérieur 11 contenant les produits crus pour permettre d'accéder à la cavité 3 sans desceller le film protégeant le volume intérieur. Le scellement de la cavité 3 avec un film pelable se fait que celle-ci ait ou non reçu la dose 5 de liquide aqueux, de manière à fermer par ce scellement toute communication du volume intérieur 11 avec l'extérieur à travers le passage calibré 4. La dose 5 de liquide aqueux est soit une dose d'eau naturelle, de préférence minérale, soit de l'eau aromatisée de manière à, dans un cas ne pas détériorer ou modifier le goût naturel des produits 2 et dans l'autre, aromatiser les produits 2 suivant un goût particulier. Le passage calibré 4 est un ou plusieurs orifices 41 permettant au liquide aqueux de descendre dans le volume intérieur 11 en un temps très court tout en constituant une sorte de passage unidirectionnel pour la vapeur d'eau qui se développe dans le volume intérieur 11 de façon à y maintenir une sur-pression avantageuse pour la cuisson à la vapeur. Pour introduire la dose de liquide aqueux dans le volume intérieur, l'emballage est nécessaire-ment positionné pour que l'ouverture de la cavité soit tournée vers le haut, c'est-à-dire que le passage calibré soit dirigé vers le bas. Une fois la dose de liquide aqueux introduite dans le volume intérieur, l'emballage peut être placé dans une position quelconque puisque alors le liquide ne risque pas de s'échapper à l'état liquide de l'emballage à travers le passage calibré. En effet, comme la vapeur d'eau est développée très rapi- dement par l'énergie haute fréquence dans l'enceinte du four, le débit de vapeur d'eau qui s'échappe par le passage calibré 4 n'est pas suffisamment important pour épuiser toute la vapeur que la dose d'eau introduite dans le volume intérieur 11 peut générer. Les doses de liquide aqueux peuvent être aussi fournies séparément des emballages, par exemple sous la forme d'un échantillonnage de doses d'eau naturelle ou aromatisée avec des arômes variés permettant au moment de la cuisson, d'aromatiser les produits au choix de l'utilisateur. Au moment de l'utilisation pour la cuisson des produits, on enlève la pellicule pelable 6 pour remplir la cavité 3 avec une quantité d'eau correspondant au volume de la cavité. Cette eau traverse le passage calibré 14 pour arriver dans le volume 11 contenant les produits 2. Que l'eau tombe sur les produits ou non, peut importe. Cette eau en forme de gouttelettes sera alors chauffée dans les conditions décrites ci-dessus pour dégager très rapidement la vapeur de cuisson. Le liquide aqueux formant la dose introduite dans le volume intérieur 11 peut également être contenu dans une poche placée elle- même dans la cavité 3 et on perce au moment de l'utilisation de l'emballage pour déverser la dose dans la cavité et de celle-ci dans le volume intérieur contenant les produits
Emballage plastique à usage unique de produits alimentaires pour une cuisson sous emballage dans une atmosphère de vapeur d'eau dans un four à micro ondes, avec ajout d'eau.La paroi de l'emballage (1) comporte un passage calibré (4) traversant la paroi (12) de l'emballage pour introduire une dose de liquide aqueux dans le volume intérieur (11) contenant les produits alimentaires (2) tout en y retenant suffisamment de vapeur d'eau dégagée par la dose de liquide pour réaliser la cuisson sans prélever de l'eau des produits à cuire.
I 1 ) Emballage plastique à usage unique de produits alimentaires pour une cuisson sous emballage dans une atmosphère de vapeur d'eau dans un four à micro ondes, avec ajout d'eau, caractérisé en ce que la paroi de l'emballage (1) comporte un passage calibré (4) traversant la paroi (12) de l'emballage pour introduire une dose de liquide aqueux dans le volume intérieur (11) contenant les produits alimentaires (2) tout en y retenant suffisamment de vapeur d'eau dégagée par la dose de liquide pour réaliser la cuisson sans prélever de l'eau des produits à cuire. 2 ) Emballage de produit alimentaire selon la 1, caractérisé en ce que le passage calibré (4) est constitué par un groupe d'orifices calibrés (41). 3 ) Emballage de produit alimentaire selon la 1, caractérisé par une cavité (3) réalisée dans la paroi (12) de l'emballage (1), accessible de 20 l'extérieur et communiquant avec le volume intérieur (11) de l'emballage par le passage calibré (3) réalisé dans le fond (31) de la cavité (3). 4 ) Emballage de produit alimentaire selon la 1, caractérisé en ce que la cavité (3) réalisée dans l'emballage contient une dose (5) de liquide aqueux emballée, une poche scellée dans la cavité pour être vidée dans la cavité au moment de son utilisation avant la cuisson. 5 ) Emballage de produit alimentaire selon la 1, caractérisé en ce que la dose de liquide aqueux est une dose d'eau naturelle minérale ou une dose d'eau aromatisée. 6 ) Emballage de produit alimentaire selon la 3, caractérisé en ce que la cavité (3) est fermée vis-à-vis de l'extérieur par un film pelable (6) ne faisant pas partie de l'emballage proprement dit des produits alimentaires et permettant l'accès à la cavité (3) sans ouvrir le scellement du volume intérieur (11) contenant les produits à cuire (2).
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B65
B65D
B65D 81
B65D 81/34
FR2888137
A1
ENSEMBLE PNEUMATIQUE POUR INSTALLATION DE DESSABLAGE DES NOYAUX DE FONDERIE
20,070,112
La présente invention concerne un ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, et plus particulièrement un tel ensemble comprenant: - un corps comportant des moyens d'arrivée d'air comprimé et des moyens d'évacuation d'air pulsé ; -un cylindre d'approche monté coulissant dans le corps sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; des moyens de frappe pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des chocs répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail; et Un tel ensemble pneumatique est connu par le document FR-A-2742365. Dans l'installation décrite dans ce document, le fût est fixé à un support en vis-à-vis d'une pièce de travail à dessabler, elle-même fixée au support. En début de cycle de dessablage, le cylindre d'approche est en position rétractée avec la bouterolle à l'écart de la pièce de travail. L'arrivée d'air comprimé est alors alimentée de sorte que le cylindre d'approche est avancé de sa position rétractée à sa position de travail. La course du cylindre est plus ou moins longue en fonction de la distance d'origine entre l'extrémité libre de la bouterolle et la pièce de travail. Lorsque l'extrémité libre de la bouterolle arrive au contact de la pièce de travail, les moyens de frappe entrent en fonctionnement. Ces moyens de frappe consistent en un piston effectuant des déplacements alternatifs dans un alésage du cylindre d'approche, sous l'effet de la pression d'air. Enfin, l'alimentation en air comprimé est coupée de sorte que les frappes sont interrompues. Le cylindre d'approche est ramenée en position rétractée sous l'effet d'un ressort de rappel. Bien que donnant généralement satisfaction, cet ensemble pneumatique présente l'inconvénient que du sable provenant des pièces en cours de dessablage a tendance à s'introduire dans l'appareil entre la bride de guidage et de retenue et le cylindre d'approche. Ce sable perturbe le fonctionnement de l'ensemble pneumatique, et en provoque une usure prématurée. II cause par ailleurs une augmentation de la fréquence des opérations de maintenance. La présente invention vise à pallier ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant: - un corps comportant des moyens d'arrivée d'air comprimé et des moyens d'évacuation d'air pulsé ; - un cylindre d'approche monté coulissant dans le corps sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; - des moyens de frappe pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des chocs répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail; et cet ensemble comprenant en outre des moyens de soufflage 25 pour créer un rideau d'air autour du cylindre d'approche au niveau de l'emplacement où il pénètre dans le corps. Ainsi, l'air comprimé qui fuit entre le bord de la lèvre et le cylindre d'approche provoque un soufflage autour du cylindre, ce soufflage repoussant le sable à l'extérieur de l'appareil. Dans un mode de réalisation particulier: - le cylindre d'approche pénètre dans le corps à travers un alésage; - les moyens de soufflage comprennent une gorge annulaire formée dans la surface de l'alésage, séparée de l'extrémité libre de 35 l'alésage par une lèvre annulaire agencée pour permettre une fuite d'air entre le bord de la lèvre et le cylindre d'approche, et comprennent en outre des moyens pour amener de l'air comprimé dans ladite gorge. Plus particulièrement, le corps peut comprendre un fût creux à la sortie duquel est fixée une bride de guidage et de retenue pour guider le coulissement du cylindre d'approche, ladite bride comportant ledit alésage. L'air de soufflage peut notamment être un air non lubrifié. L'air comprimé utilisé pour les déplacements du cylindre d'approche et la frappe est un air lubrifié pour assurer la lubrification des pièces en mouvement. Toutefois, on pourra utiliser pour le soufflage un air sec afin de maintenir la propreté de la zone de liaison entre le cylindre et le corps. Egalement dans un mode de réalisation particulier, l'ensemble pneumatique selon l'invention comprend: - des moyens de détection pour détecter la présence, respectivement l'absence, d'une pression d'alimentation en air comprimé supérieure à un seuil prédéterminé lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée et qu'une bouterolle est montée sur le cylindre d'approche; et - des moyens d'inhibition pour inhiber lesdits moyens d'arrivée d'air lorsque la pression d'alimentation n'est pas, respectivement est, détectée. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que qu'ils pouvaient être mis en fonctionnement même dans le cas où, par inadvertance, aucune bouterolle n'avait été montée sur le cylindre d'approche. Un tel fonctionnement est évidemment anormal et peut même s'avérer dangereux en cas d'éjection des moyens de frappe. Il est par ailleurs souhaitable de pouvoir contrôler le degré d'usure et l'étanchéité des moyens de frappe, ce dont l'ensemble pneumatique connu n'est pas capable. Grâce à cette dernière disposition, dans un mode de réalisation, dans le cas où la bouterolle n'est pas montée sur le cylindre d'approche, la pression d'alimentation n'est pas détectée et les moyens d'arrivée d'air sont inhibés de sorte que le cylindre d'approche et les moyens de frappe ne sont pas mis en action. En variante, la pression d'alimentation n'est pas détectée lorsque la bouterolle n'est pas montée sur le cylindre d'approche, auquel cas l'inhibition des moyens d'arrivée d'air intervient en l'absence de détection. En détectant un seuil prédéterminé pour la pression d'alimentation, on peut contrôler une fuite caractéristique d'un défaut d'étanchéité résultant d'une usure des moyens de frappe. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. Egalement dans un mode de réalisation particulier - la bouterolle possède une tige de montage sensiblement cylindrique apte à s'engager dans un alésage formé à ladite extrémité libre du cylindre d'approche; -lesdits moyens de détection comprennent un perçage dans la paroi du cylindre d'approche, disposé de manière qu'il débouche dans l'alésage à un emplacement obturé par ladite tige de montage si une bouterolle est présente, et comprennent en outre une canalisation pour alimenter ledit perçage en air comprimé et un pressostat raccordé à ladite canalisation. Egalement dans un mode de réalisation particulier, ledit perçage dans la paroi du cylindre d'approche est relié à ladite canalisation par l'intermédiaire d'un perçage réalisé dans la paroi de la bride de guidage et de retenue en vis-à-vis du perçage dans la paroi du cylindre d'approche lorsque le cylindre d'approche est en position rétractée. Egalement dans un mode de réalisation particulier, l'air comprimé dont la pression d'alimentation est détectée par les moyens de détection, est issu de la même source que l'air de soufflage. On groupe ainsi au niveau de la bride de guidage et de retenue les arrivées d'air non lubrifié. L'invention a également pour objet une installation de dessablage, comprenant un ensemble pneumatique tel que décrit ci- dessus. On décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation particulier de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue extérieure en perspective d'un marteau de dessablage selon l'invention; la figure 2 est une vue en élévation selon la flèche II de la figure 1 la figure 3 est une vue en perspective éclatée du marteau de dessablage de la figure 1; la figure 4 est une vue à plus grande échelle du détail IV de la figure 3; la figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail V de la figure 3; la figure 6 est une vue en coupe axiale simplifiée, notamment en ce qui concerne les plans de coupe, du marteau de dessablage de la figure 1 avec le cylindre d'approche en position rétractée; la figure 7 est une vue partielle similaire à la figure 6 avec le cylindre d'approche en position de travail; - la figure 8 est une vue à plus grande échelle du détail VIII de la figure 7 la figure 9 est une vue en coupe selon la ligne IX-IX de la figure 2 la figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X-X de la figure 2 la figure 11 est une vue à plus grande échelle du détail XI de la figure 10; la figure 12 est une vue à plus grande échelle du détail XII de la figure 9 - la figure 13 est une vue à plus grande échelle du détail XIII de la figure 9 la figure 14 est une vue à plus grande échelle du détail XIV de la figure 10; - la figure 15 est une vue à plus grande échelle du détail XV de la figure 9; la figure 16 est une vue en coupe selon la ligne XVI-XVI de la figure 2, avec le cylindre d'approche en position rétractée; la figure 17 est une vue similaire à la figure 16, avec le cylindre d'approche en position de travail; la figure 18 est une vue similaire à la figure 16, avec le cylindre d'approche en position de sur-course; - la figure 19 est une vue à plus grande échelle du détail XIX de la figure 17; - la figure 20 est une vue à plus grande échelle du détail XX de la figure 16; la figure 21 est un schéma pneumatique du marteau de dessablage de la figure 1; et les figures 22a, 22b et 22c sont des schémas illustrant le fonctionnement du marteau de dessablage des figures précédentes. Le marteau de dessablage représenté aux figures comprend en premier lieu un fût 1 muni de moyens de fixation 2 permettant de monter le marteau dans une installation de dessablage. Un cylindre d'approche 3 est monté coulissant dans un alésage 4 du fût 1 dont il dépasse, et supporte à son extrémité libre extérieure au fût une bouterolle 5. L'extrémité du fût opposée à la sortie du cylindre d'approche est fermée. On désignera ci-après par "avant" du marteau la direction de l'extrémité libre du cylindre d'approche et de la bouterolle 5, et par "arrière" la direction opposée, à savoir celle de l'extrémité fermée du fût 1. Le cylindre d'approche 3 coulisse dans le fût 1 d'une position rétractée (figures 6, 9 et 16) à une position de travail (figures 10 et 17) où l'extrémité libre de la bouterolle est en butée sur une pièce à dessabler. On verra ci-après que, si rien ne limite la course du cylindre d'approche, celui-ci vient en position de sur-course (figures 7 et 18). La surface extérieure du cylindre d'approche 3 porte sur la surface de l'alésage 4 en deux zones d'étanchéité et de guidage. Une première zone est formée par un bourrelet médian 6 portant à l'avant un joint d'étanchéité 7 avec l'alésage 4, en arrière duquel est formée une rainure annulaire agencée pour recevoir un segment de guidage 8. Une deuxième zone est formée par une tête de marteau 9 vissée à l'arrière du cylindre d'approche 3, et dont la surface extérieure porte un joint d'étanchéité 10 en arrière d'un segment de guidage 11. A l'avant du fût 1, une bride de guidage et de retenue 12 est montée sur le fût à l'aide de vis 13. La bride 12 reçoit dans une rainure annulaire appropriée un joint d'étanchéité 14 avec le cylindre d'approche 3, et maintient contre un épaulement de l'alésage 4 une butée élastique avant 15. La butée 15 est prévue pour venir en contact avec un épaulement avant 16 du bourrelet 6 lorsque le cylindre d'approche 3 est en position de surcourse précitée (figure 8). Ainsi, les joints toriques 7, 10 et 14 délimitent deux chambres entre la surface extérieure du cylindre d'approche 3 et la surface de l'alésage 4, respectivement une chambre arrière 17 entre les joints 7 et 10 et une chambre avant 18 entre les joints 7 et 14. Une autre chambre 19 est formée à l'arrière du cylindre d'approche 3, entre le joint 10 et le fond du fût 1. On verra ci-après que, lorsque les chambres 17 et 19 communiquent, elles forment une première chambre de compression, tandis que la chambre 18 forme une deuxième chambre de compression. Le fût 1 est muni à son extrémité fermée d'un orifice 20 35 d'admission d'air comprimé, susceptible de connecter la chambre 19 à une source d'air comprimé par l'intermédiaire d'un raccord 21. La source d'air comprimé est également susceptible d'être connectée à la chambre 18 par l'intermédiaire d'un raccord 22 monté sur un orifice 23 formé dans la paroi du fût 1 immédiatement en arrière de la butée élastique 15. Enfin, la chambre 17 est susceptible d'être mise à l'air libre par l'intermédiaire d'un raccord 24 monté sur un orifice 25 formé dans la paroi du fût 1 immédiatement en arrière du bourrelet 6 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position rétractée et en avant du joint d'étanchéité 10 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position de sur-course. La paroi du fût 1 est percée d'un trou 26 qui se trouve en arrière du joint 7 lorsque le cylindre d'approche 3 est en position de sur-course en butée sur la butée élastique 15. Le trou 26 débouche donc dans la chambre 17 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans cette position. Un raccord 27 est monté sur le trou 26 pour connecter le trou 26 à un pressostat. L'alésage 28 de la bride de guidage et de retenue 12 est muni de deux rainures annulaires en avant de la rainure de montage du joint d'étanchéité 14 (figure 8). La rainure avant forme une chambre annulaire 29 reliée par un perçage 30 dans la paroi de la bride 12 à un raccord 31 susceptible d'être connecté à une source d'air à haute pression. La chambre annulaire 29 est séparée de la face avant 32 de la bride 12 par une lèvre annulaire 33 formant un jeu avec la surface extérieure du cylindre d'approche 3, ce jeu déterminant un orifice annulaire de soufflage autour du cylindre 3. Un joint racleur 34 est disposé dans la chambre annulaire 29 (figure 15). La rainure arrière forme une chambre annulaire 35 reliée par un perçage 36 (figures 6 et 15) dans la paroi de la bride 12 à un raccord 37 susceptible d'être connecté à une source d'air à haute pression. Un perçage 38 est par ailleurs formé dans la paroi du cylindre d'approche 3 de manière à déboucher d'une part dans l'alésage 39 du cylindre d'approche, et d'autre part dans la chambre annulaire 35 lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée. L'emplacement longitudinal de l'alésage 39 du cylindre d'approche 3 où débouche le perçage 38 est normalement occupé par la queue 40 de la bouterolle 5 lorsque cette bouterolle est montée sur le marteau. Pour le montage de la bouterolle 5, la queue 40 de la bouterolle comporte un flasque annulaire 41. Une bride 42 de montage de bouterolle est réalisée en deux parties séparées par un plan axial et maintenues ensemble par un ressort de retenue 43 engagé dans une rainure extérieure 44 de la bride 42. La bride 42 est maintenue axialement sur le cylindre d'approche 3 à l'aide d'un insert 45 également en deux parties séparées par un plan axial. L'insert 45 est partiellement engagé radialement dans deux rainures annulaires en vis-à-vis 46 et 47 formées respectivement à la surface extérieure du cylindre d'approche et à la surface intérieure de la bride 12. Le flasque annulaire 41 est bridé entre la face d'extrémité avant du cylindre d'approche 3 et une rondelle 48 formant amortisseur de bouterolle retenue par un rebord annulaire 49 de la bride 12. Un piston 50 est par ailleurs monté coulissant dans l'alésage 39 du cylindre d'approche 3. Ce piston 50 comprend une partie arrière 51 de diamètre correspondant à celui de l'alésage 4 et une partie avant 52 de diamètre inférieur. Ainsi, la partie avant 51 du piston délimite avec l'alésage 39 du cylindre d'approche 3 un volume annulaire 53. Lorsque le marteau de dessablage est en action avec la bouterolle en contact avec une pièce à dessabler, le piston effectue des mouvements de va-et-vient entre une position arrière qui sera exposée ci-après et une position avant au contact de la queue 40 de la bouterolle 5. Une valve 54 faisant office de distributeur en se déplaçant dans une boîte à valve 55, associée à des conduits, qui vont être décrits ci-après, ménagés dans les parois du cylindre d'approche 3 et d'autres organes également décrits ciaprès, permet de faire effectuer ces mouvements au piston sous l'action de l'air comprimé admis par l'orifice 20 et s'échappant par l'orifice 25. La valve 54 présente une enveloppe extérieure généralement cylindrique dans laquelle sont formées deux gorges annulaires respectivement arrière 56 et avant 57. L'enveloppe extérieure forme donc trois plages: une plage arrière 58, une plage médiane 59 entre les deux gorges, et une plage avant 60. Intérieurement, la valve 54 comporte un voile 61 de séparation axiale généralement conique, présentant à son sommet un siège 62 sensiblement dans le plan d'extrémité arrière de la valve, pour un orifice calibré qui sera décrit ci-après. La boîte à valve 55 est un organe généralement cylindrique annulaire dont la surface extérieure 63 est sensiblement cylindrique. La surface 64 de l'alésage de la boîte à valve 55 comporte un ensemble de fraisures annulaires formant des rainures en arcs de cercle. De l'arrière vers l'avant, ces fraisures forment les rainures 65, 66 et 67 coopérant avec les gorges 56 et 57 de la valve 54. Une autre rainure 68 coopère avec la gorge 56, des perçages 69 traversant la paroi de la boîte à valve 55 débouchant au fond de la rainure 68. Enfin, une autre rainure 70 est formée le plus en avant dans la surface de l'alésage 64. La face avant 71 de la boîte à valve 55 comporte une cavité 72 (figures 8 et 12) communiquant avec des perçages 73 qui débouchent dans les rainures 65 et 66 pour le retour du cylindre. La valve 54 est retenue dans l'alésage 64 de la boîte à valve 55 vers l'avant par la face arrière 90 du cylindre d'approche 3 et vers l'arrière par un couvercle 91 de boîte à valve. Le couvercle 91 comporte un perçage axial 92 dont le fond avant forme un orifice calibré 93 dont il a été question ci-dessus. Cet orifice 93 est susceptible de venir en appui sur le siège 62 par coulissement de la valve 54 dans l'alésage 64 et ainsi d'être obturé. Un ensemble de perçages périphériques 94 traversent par ailleurs généralement axialement le couvercle 91, en s'écartant toutefois de l'arrière vers l'avant. Les perçages 94 communiquent avec des perçages axiaux ménagés dans la boîte à valve 55, ces perçages axiaux débouchant dans la rainure 70. La partie arrière de la tête de marteau 9 comprend un bouchon en matière plastique 100 formant amortisseur. Des orifices 101 permettent l'admission de la haute pression dans l'appareil. Dans sa partie médiane, la paroi de la tête de marteau 9 comporte des perçages 110 débouchant dans des rainures 111 (figure 8) permettant la liaison à l'échappement. Des perçages 120 répartis circonférentiellement et convergents vers l'avant traversent la paroi du cylindre d'approche 3 vers l'alésage 39, à partir de l'épaulement arrière 121 du bourrelet 6 où ils débouchent donc dans la chambre 17. Un perçage radial 122 traversant dont la fonction sera expliquée ci-après, est également formé dans la paroi du cylindre d'approche 3, débouchant dans l'espace annulaire 53 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position rétractée. Un jonc 123 engagé dans une gorge annulaire formée dans l'alésage 39 guide la partie avant 52 du piston 50 alors qu'il est dans cette position. Enfin, un perçage borgne 124 débouche dans l'alésage 39 dans le prolongement du perçage 122, lequel est bouché par un bouchon 125. Le perçage 124 communique avec des perçages radiaux ménagés dans la paroi du cylindre d'approche 3 pour l'alimentation et la mise à l'air libre. Si l'on se réfère maintenant à la figure 21, on voit le marteau de dessablage muni de ses raccords 21, 22, 24, 27, 31 et 37 décrits cidessus. Des conduites sont connectées sur ces raccords et sortent d'une cabine de dessablage 200 dans laquelle est monté le marteau, pour le relier à des équipements pneumatiques ou électropneumatiques qui seront décrits ci-après, mais qui sont tous situés à l'extérieur de la cabine 200. Ces équipements ne sont donc pas soumis aux conditions agressives régnant dans la cabine. II est en outre facile d'assurer leur maintenance. De l'air comprimé est amené par une conduite 201 d'un compresseur non représenté à un filtre 202 puis à un régulateur de pression 203. De là, une partie de l'air comprimé est amenée par une conduite 204 à un lubrificateur 205, tandis que l'autre partie est utilisée non lubrifiée comme cela sera décrit ci-après. L'air comprimé lubrifié est amené par une conduite 206 à un distributeur électropneumatique 207 à deux voies. Une voie 208 est connectée au raccord 21 et l'autre voie 209 est connectée au raccord 22 pour assurer respectivement les mouvements d'avance et de recul du cylindre d'approche 3. L'air comprimé non lubrifié est amené d'une part par une conduite 210 à une vanne de soufflage 211 et de là au raccord 31. Il est d'autre part amené par une conduite 212 à une vanne 213 et de là au raccord 37 par l'intermédiaire d'une conduite 214. Un pressostat 215 est connecté sur la conduite 214 pour la détection de présence de la bouterolle 5 sur le cylindre d'approche 3. Le raccord 27 est relié par une conduite 216 à un pressostat 217 pour la détection de sur-course du cylindre d'approche 3. Enfin, le raccord 24 est relié par une conduite 218 à une vanne 219 et de là à une conduite de mise à l'air libre 220. Les équipements pneumatiques ou électropneumatiques qui viennent d'être décrits sont reliés électriquement par des lignes non représentées à un automate programmable 225 qui commande ces équipements de manière à assurer le fonctionnement programmé du marteau de dessablage. Le marteau de dessablage qui vient d'être décrit fonctionne de la manière suivante. Un cycle de fonctionnement débute avec le cylindre d'approche 3 rétracté, par la détection de présence de la bouterolle 5 sur le cylindre d'approche 3. Dans cette position du cylindre d'approche 3, le perçage 38 est en communication avec la vanne 213 par l'intermédiaire de la chambre annulaire 35, du perçage 36, du raccord 37 et de la conduite 214. La vanne 213 est alors ouverte. Si la bouterolle est absente, le pressostat 215 ne détecte aucune pression. Le cycle est interrompu et une alarme est générée. On peut également interrompre le cycle si la pression détectée est inférieure à un certain seuil, ce qui traduit un niveau de fuite anormal. Si la bouterolle est présente, le perçage 38 est bouché de sorte que le pressostat 215 détecte une pression. La vanne 213 est alors fermée et le cycle continue. En premier lieu, la vanne 219 est fermée, ce qui a pour effet de bloquer l'échappement de la chambre 17. Ce blocage a pour effet d'inhiber l'entraînement du piston 50 jusqu'à ce que la vanne 219 soit ultérieurement ouverte. Le distributeur 207 est alors commandé de manière à amener l'air comprimé lubrifié au raccord 21 et de là, à la chambre 19 puis à la chambre 17. Le cylindre d'approche 3 avance sous l'effet de l'air comprimé jusqu'à ce qu'il vienne en butée, soit contre une pièce de travail par l'intermédiaire de la bouterolle 5, soit par contact de son épaulement 16 avec la butée 15. L'étape suivante consiste à détecter si une pièce de travail est absente, c'est-à-dire si le cylindre d'approche 3 vient en sur-course en butée sur la butée 15. Dans ce cas, le joint d'étanchéité 7 dépasse le trou 26 ce qui a pour effet de mettre le pressostat 217 en communication avec la haute pression de la chambre 17 par l'intermédiaire du raccord 27 et de la conduite 216. Lorsque cette haute pression est détectée, le cycle est interrompu, l'alimentation en air comprimé est coupée par le distributeur 207 et une alarme est générée. Si la haute pression n'est pas détectée par le pressostat 217 après une durée prédéterminée, la vanne de soufflage 211 est ouverte pour souffler un rideau d'air autour du cylindre d'approche 3, et la vanne 219 de mise à l'air libre de la chambre 17 est ouverte de manière à entamer les frappes de la bouterolle par le piston 50. L'étape de frappe se décompose en cycles de trois phases illustrées respectivement aux figures 22a, 22b et 22c. Dans la figure 22a, le piston 50 est en phase d'avance. La haute pression s'exerce sur la face arrière 230 du piston par l'intermédiaire de la rainure 70. La rainure 66 est à l'échappement par l'intermédiaire de la gorge annulaire 56 et des perçages 69. La valve 54 est maintenue en position arrière par la haute pression dans la rainure 70, avec l'orifice calibré 93 en appui sur le siège 62. Lorsque la face avant 231 du piston 50 dépasse les perçages 120 de l'échappement (via la chambre 17), l'air à l'avant du piston est chassé par la rainure 66, la gorge 56 et les perçages 69. Lorsque la face arrière 230 du piston dépasse les perçages 120, il se produit une dépression au niveau de ces perçages. La valve 54 qui subit la haute pression par l'orifice 93 a tendance à se déplacer vers le bas. Dans la figure 22b, la valve 54 a été amenée en position avancée par la haute pression. Le piston 50 frappe la bouterolle 5 et rebondit. La rainure 65 est sous pression et la valve 54 est appuyée vers l'avant. Lorsque la face arrière 230 du piston dépasse les perçages 120, il y a compression sur la valve 54 pour son retour en position arrière. La rainure 67 crée une fuite entre les rainures 70 et 65 de manière à amortir la course du piston entre les perçages 120 et la boîte à valve 55. Lorsque la face avant 231 du piston dépasse les perçages 120, il y a dépression sur cette face avant et la valve 54 revient en position arrière. Dans la figure 22c, lorsque la face avant 231 du piston dépasse les perçages 120, il y a dépression sur cette face. La valve 54 se déplace vers l'arrière et ferme l'admission dans la rainure 67. La rainure 66 se trouve à l'échappement. Lorsque la valve arrive en position arrière, on se retrouve au début de la première phase. A l'issue d'une temporisation correspondant à la durée de frappe souhaitée, le distributeur coupe l'alimentation en air comprimé du raccord 21 pour alimenter le raccord 22 par l'intermédiaire de la conduite 209. La frappe cesse et la chambre 18 est alimentée, ce qui a pour effet de repousser le cylindre d'approche 3 vers l'arrière tandis que l'air contenu dans les chambres 17 et 19 s'échappe via le raccord 24 et la vanne 219. Le cycle est terminé lorsque le cylindre d'approche 3 est revenu à sa position rétractée et la vanne de soufflage 211 est fermée. On observera que tous les capteurs nécessaires au fonctionnement du dispositif sont électropneumatiques, ce qui permet d'éviter l'utilisation de composants optiques fragiles tels que des fibres, des cellules, des lasers
L'invention concerne un dispositif de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant :- un fût (1) comportant des premiers moyens (20) d'arrivée d'air comprimé et des moyens (25) d'évacuation d'air pulsé;- un cylindre d'approche (3) coulissant dans le fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle (5) est en contact avec une pièce de travail ; et- des moyens de frappe (50) pour imprimer des chocs répétés sur la bouterolle.Ce dispositif comprend des moyens de soufflage (29) pour créer un rideau d'air autour du cylindre d'approche au niveau de l'emplacement où il pénètre dans le corps.
1 Ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant: - un corps (1, 12) comportant des moyens (20) d'arrivée d'air comprimé et des moyens (25) d'évacuation d'air pulsé ; un cylindre d'approche (3) monté coulissant dans le corps sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle (5) montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; - des moyens de frappe (50) pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des choc répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail; caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de soufflage (29) pour créer un rideau d'air autour du cylindre d'approche au niveau de l'emplacement où il pénètre dans le corps. 2 Ensemble pneumatique selon la 1, dans lequel: -le cylindre d'approche pénètre dans le corps à travers un alésage (28) ; les moyens de soufflage comprennent une gorge annulaire (29) formée dans la surface de l'alésage, séparée de l'extrémité libre de l'alésage par une lèvre annulaire (33) agencée pour permettre une fuite d'air entre le bord de la lèvre et le cylindre d'approche, et comprennent en outre des moyens pour amener de l'air comprimé dans ladite gorge. 3 Ensemble pneumatique selon la 2, dans lequel le corps comprend un fût creux (1) à la sortie duquel est fixée une bride (12) de guidage et de retenue pour guider le coulissement du cylindre d'approche, ladite bride comportant ledit alésage. 4 - Ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel l'air de soufflage est un air non lubrifié. - Ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant: - des moyens de détection (36, 38) pour détecter la présence, respectivement l'absence, d'une pression d'alimentation en air comprimé supérieure à un seuil prédéterminé lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée et qu'une bouterolle est montée sur le cylindre d'approche; et - des moyens d'inhibition (225) pour inhiber lesdits moyens d'arrivée d'air lorsque la pression d'alimentation n'est pas, respectivement est, détectée. 6 Ensemble pneumatique selon la 5, dans lequel: -la bouterolle possède une queue de montage (40) sensiblement cylindrique apte à s'engager dans un alésage formé à ladite extrémité libre du cylindre d'approche; - lesdits moyens de détection comprennent un perçage (38) dans la paroi du cylindre d'approche, disposé de manière qu'il débouche dans l'alésage à un emplacement obturé par ladite queue de montage si une bouterolle est présente, et comprennent en outre une canalisation (214) pour alimenter ledit perçage en air comprimé et un pressostat (215) raccordé à ladite canalisation. 7 Ensemble pneumatique selon l'ensemble des 3 et 6, dans lequel ledit perçage dans la paroi du cylindre d'approche est relié à ladite canalisation par l'intermédiaire d'un perçage (36) réalisé dans la paroi de la bride de guidage et de retenue en vis-à-vis du perçage dans la paroi du cylindre d'approche lorsque le cylindre d'approche est en position rétractée. 8 Ensemble pneumatique selon l'ensemble des 1 et 5, dans lequel dans lequel l'air comprimé dont la pression d'alimentation est détectée par les moyens de détection, est issu de la même source que l'air de soufflage. 9 Installation de dessablage, caractérisée par le fait qu'elle comprend un ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 8.
B
B22,B25
B22D,B25D
B22D 29,B25D 9,B25D 17
B22D 29/00,B25D 9/14,B25D 9/26,B25D 17/14
FR2900021
A1
ACCESSOIRE ADAPTABLE A L'EXTREMITE D'UN BRAS DE MANIPULATION D'UN ENGIN DU TYPE PELLETEUSE OU ANALOGUE ET COMPORTANT UNE GRIFFE EN FORME DE RATEAU
20,071,026
Accessoire adaptable à l'extrémité d'un bras de manipulation d'un engin du type pelleteuse ou analogue Domaine technique de l'invention L'invention est relative à un accessoire adaptable à l'extrémité d'un bras de manipulation d'un engin du type pelleteuse ou analogue, ledit accessoire 10 comportant une première griffe en forme de râteau, avec une traverse et des crochets échelonnés le long d'une direction longitudinale de la traverse. État de la technique 15 Un accessoire du genre mentionné ci-dessus est, par exemple, utilisé pour le travail en forêt pour mener des actions de ratissage et/ou de rassemblement de produits en vrac, dans le but de défricher des zones boisées. Lors du défrichage d'une zone boisée, par exemple pour réaliser une coupe 20 à blanc avant l'implantation de nouveaux arbres, les arbres présents et autres végétaux sont abattus puis débités. Les souches dépassant du sol sont arrachées. Ces débris (souches, grumes, branches, racines) sont ensuite ratissés et rassemblés pour constituer des andains parallèles. Pour réaliser ces opérations, on connaît déjà des râteaux forestiers adaptables à 25 l'extrémité d'un bras de manipulation d'un engin motorisé du type pelleteuse ou analogue. Les râteaux forestiers sont unidirectionnels en ne travaillant soit que par tirage, soit que par poussée. Avec un râteau fonctionnant par tirage, l'espace entre le râteau et l'engin lui-même se trouve très rapidement encombré par les débris et il est nécessaire de déplacer l'engin pour le 30 dégager et pouvoir continuer le travail. Avec un râteau fonctionnant par poussée, les débris ne peuvent être déplacés que dans la direction5 perpendiculaire à l'axe longitudinal de la traverse. Ces nécessités imposent beaucoup de contraintes au conducteur de l'engin dans son pilotage pour tenter de limiter le nombre de déplacements de l'engin. En effet, ces déplacements fréquents impliquent une perte de temps et d'énergie, et grèvent en conséquence le rendement des opérations. Les andains de débris peuvent être brûlés ou mis en dépôt. Dans d'autres applications, les andains sont ramassés et chargés sur des véhicules adaptés. Pour réaliser les opérations de ramassage et de levage, on connaît io d'autres accessoires adaptés à l'extrémité d'un bras de manipulation d'un engin motorisé tels que des pinces ou des grappins assurant la préhension et la manutention des produits en vrac. II est donc nécessaire de changer d'accessoire entre les opérations de ratissage et/ou de rassemblement et les opérations de ramassage et de levage, ou alors d'avoir recours à deux 15 engins distincts. Objet de l'invention L'objet de l'invention consiste à réaliser un accessoire de conception simple 20 et peu onéreuse, permettant de faciliter les opérations de ratissage et de rassemblement de produits en vrac, par exemple du type branches, grumes, souches ou racines. L'accessoire selon l'invention est remarquable en ce que chaque crochet de 25 la première griffe est fixé individuellement à rotation libre à la traverse selon un axe de rotation perpendiculaire à la direction longitudinale de la traverse. Cette disposition assure l'orientation autonome, automatique et individuelle de chaque crochet suivant la direction d'entraînement de la traverse de la première griffe par le bras de manutention auquel elle est fixée. 30 Selon un mode de réalisation préférentiel, chaque crochet comporte une extrémité libre orientée en direction de l'axe de rotation dudit crochet et décalée d'une distance prédéterminée de ce dernier. Cette construction caractéristique favorise l'effet mentionné au paragraphe précédent. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention io donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue de côté d'un exemple d'accessoire selon l'invention, représentant une deuxième griffe dans trois positions différentes, 15 la figure 2 est une vue de côté de l'accessoire de la figure 1, représentant les crochets dans différentes configurations, la figure 3 est une vue de dessus de l'accessoire visible sur la figure 2, la figure 4 est une vue de face de l'accessoire des figures 2 et 3. 20 Description d'un mode préférentiel de l'invention Sur les figures 1 à 4, on a représenté un accessoire 10 selon l'invention, qui est destiné à être fixé, ou pour le moins adapté, à l'extrémité d'un bras de manipulation (non représenté) d'un engin motorisé du type pelleteuse, pelle 25 hydraulique ou analogue. A titre d'exemple, le bras de manipulation comporte une flèche montée à pivotement sur la structure de l'engin, à l'extrémité de laquelle est montée à pivotement un bras d'extrémité. L'extrémité du bras d'extrémité supporte, éventuellement de manière pivotante, un support de fixation pour les accessoires à manipuler, en 30 particulier pour l'accessoire 10. Les mouvements relatifs entre la flèche, la5 structure, le bras d'extrémité et le support de fixation sont généralement obtenus par l'entremise de vérins hydrauliques spécifiques. L'accessoire 10 présente une première griffe 11 en forme de râteau, avec une traverse 12 et cinq crochets 13 échelonnés à intervalles réguliers le long d'une direction longitudinale Dl de la traverse 12. Dans l'exemple, la traverse 12 est un corps tubulaire de section carrée ou rectangulaire, la direction longitudinale Dl correspondant à l'axe du corps tubulaire, et possède deux parois supérieure et inférieure, respectivement 14, 15, et deux i o parois latérales 16, 17. Chaque crochet 13 est suspendu à l'extrémité inférieure d'un arbre rotatif 18 de forme cylindrique monté dans deux bagues en acier spécial, graissées, fixées dans des logements annulaires 19, 20, respectivement supérieur et 15 inférieur. Les logements annulaires supérieur 19 et inférieur 20 sont aménagés en saillie respectivement de la paroi supérieure 14 et de la paroi inférieure 15 de manière que les axes des bagues qu'ils sont destinés à recevoir sont coaxiaux et perpendiculaires aux parois 14ä 15. Les arbres rotatifs 18, tous parallèles, s'étendent donc en travers de la traverse 12 et 20 débouchent sur les parois supérieure 14 et inférieure 15 en passant dans des trous aménagés dans les parois 14, 15 au niveau du fond des logements annulaires 19, 20. Ainsi chaque crochet 13 est fixé individuellement à rotation libre à la traverse 12 selon un axe de rotation D2 perpendiculaire à Dl, l'axe D2 étant confondu avec l'axe de l'arbre rotatif 18. 25 Tous les crochets 13 sont identiques et chacun présente une forme incurvée, globalement en forme de C inférieur au demi-cercle, i. e. recouvrant un secteur angulaire inférieur à 180 , et dont une extrémité est reliée sensiblement perpendiculairement à la paroi cylindrique de l'arbre rotatif 18 30 correspondant. Ainsi, une extrémité libre 21 d'un crochet 13 est orientée en direction de l'axe de rotation D2 correspondant et disposée à une distance prédéterminée d par rapport audit axe de rotation D2, quelle que soit l'orientation dudit crochet 13 par rapport à la traverse 12. Cette configuration assure la présence d'un décalage permanent, du côté du crochet 13, entre l'extrémité libre 21 et l'axe de rotation D2. La paroi supérieure 14 supporte une platine 22 permettant de fixer la première griffe 11 sous le support de fixation du bras de manipulation, par exemple par des vis traversant des trous 23 agencés dans la platine 22 ou par des attaches rapides. La platine 22 est reliée à la traverse 12 par l'intermédiaire de deux nervures 24 (figure 4) décalées selon la direction longitudinale Dl. L'espace délimité par la platine 22 et les nervures 24 permet l'aménagement du logement annulaire supérieure 19 correspondant à la fixation du crochet 13 central. Dans une variante privilégiée de l'invention, l'accessoire 10 comporte une deuxième griffe 25 en forme de râteau, composée de bras incurvés 26 en direction de la première griffe 11, et montés en parallèle entre eux. Les bras incurvés 26 sont reliés dans leur partie supérieure par une traverse supérieure 27 parallèle à la traverse 12 de la première griffe 11 et dans leur partie inférieure par une traverse inférieure 28 parallèle à la traverse supérieure 27. Les bras 26 sont tous interconnectés dans leur partie médiane par une traverse intermédiaire 29 parallèle aux traverses 27 et 28, afin de renforcer la rigidité de la structure de la deuxième griffe 25. La traverse 12 de la première griffe 11 présente, en saillie des parois supérieure 14 et latérale 16, deux chapes 30 décalées selon la direction longitudinale Dl. Entre les ailes de chaque chape 30 est articulée une extrémité supérieure de l'un des bras incurvés 26 extrêmes par l'entremise d'un arbre 31. Les deux arbres 31 sont coaxiaux et indépendants. Ainsi, la deuxième griffe 25 est montée pivotante par rapport à la première griffe 11 selon un axe parallèle à la direction longitudinale Dl de la traverse 12 de la première griffe 11. Comme l'illustrent les figures 1 et 2, la traverse inférieure 28 présente en saillie une pluralité de dents 32, en forme de pic, échelonnées le long de la traverse inférieure 28 et sensiblement orientées en direction de l'extrémité libre 21 des crochets 13 quelle que soit leur orientation. Les dents 32 sont disposées le long de la direction longitudinale de la traverse inférieure 28 de la deuxième griffe 25 de manière à être décalées par rapport à des plans io transversaux incorporant les axes de rotation D2 des crochets 13. Les plans transversaux sont des plans dont la direction normale coïncide avec la direction longitudinale Dl de la traverse 12. Les première et deuxième griffes 11, 25 constituent respectivement une 15 mâchoire de serrage d'un organe de préhension, notamment lorsque les crochets 13 sont orientés vers la deuxième griffe 25. Deux vérins hydrauliques 33 montés pivotant à chacune de leurs extrémités, respectivement sur une première chape 34 solidaire de la traverse 12 de la première griffe 11 et sur une deuxième chape 35 solidaire de la traverse 20 supérieure 27 de la deuxième griffe 25, commandent le pivotement de la deuxième griffe 25. Les vérins hydrauliques 33 sont reliés en parallèle sur un même circuit hydraulique, avantageusement dérivé des circuits hydrauliques de l'engin. Un dispositif de commande est placé dans la cabine du conducteur pour agir sur les vérins hydrauliques 33. La position de sortie des 25 vérins 33 correspond à une position de fermeture de l'organe de préhension constitué par les première et deuxième griffes 11, 25. Au contraire, lorsque les vérins 33 sont dans une position rétractée, l'accessoire 10 se trouve dans une position d'ouverture. 30 Le fonctionnement de l'accessoire 10 est le suivant. Lorsque le conducteur de l'engin désire utiliser la première griffe 11, notamment pour ratisser et rassembler des produits en vrac tels que des souches, des grumes, des branches ou des racines, il commande les vérins 33 vers la position rétractée de manière à configurer l'accessoire 10 en position d'ouverture. Comme l'illustre la figure 2, la deuxième griffe 25 est complètement relevée pour autoriser le travail des crochets 13. La fixation à rotation libre et individuelle des crochets 13 sur la traverse 12 assure leur orientation autonome, automatique et individuelle suivant la direction d'entraînement de la traverse 12 par le bras de manipulation. Différentes positions possibles des crochets 13, suivant leur orientation, sont représentées en traits mixtes sur les figures io 2 à 4. Le décalage entre les extrémités libres 21 des crochets 13 et leurs axes de rotation D2 respectifs favorise l'effet ci-dessus. La première griffe 11 peut ainsi travailler non seulement par tirage, mais aussi par poussée, voire même dans une direction oblique dans le cas où la 15 vitesse d'entraînement de la traverse 12 présente une composante selon la direction longitudinale Dl. Ces possibilités de mouvement supplémentaires de la première griffe 11 contribuent largement à faciliter le pilotage de l'engin lors des opérations de ratissage et de rassemblement grâce à une gestion spatiale des produits en vrac qui n'est pas limitée à cause de la première 20 griffe 11. Cette augmentation de la maniabilité de la première griffe 11 se traduit directement par un accroissement du rendement des opérations. La première griffe 11 peut aussi s'utiliser pour des opérations de chiselage d'un terrain, en vue de l'ameublir et de l'homogénéiser. 25 Lorsque l'accessoire 10 est équipé de la deuxième griffe 25, le conducteur de l'engin peut, en outre, réaliser ensuite les opérations de ramassage et de levage des produits préalablement rassemblés, en assurant leur préhension et leur manutention entre les première et deuxième griffes 11, 25. 30 Pour y parvenir, le conducteur commande la sortie des vérins 33 depuis leur position rétractée vers leur position de sortie. Ce mouvement des tiges des 2900021 s vérins 33 provoque le pivotement de la deuxième griffe 25 par rapport à la première griffe 11 dans un sens assurant le rapprochement des bras incurvés 26 en direction des crochets 13. La figure 1 illustre, en traits mixtes, la position des bras incurvés 26 lorsque l'accessoire 10 est en position de 5 fermeture, ainsi qu'une position intermédiaire des bras incurvés 26. Les produits en vrac sont enserrés entre les première et deuxième griffes 11, 25. Les dents 32 parcourent la trajectoire circulaire référencée C jusqu'à venir s'intercaler entre les crochets 13. Avant d'atteindre la position de fermeture, les dents 32 et les extrémités libres 21 constituent des éléments d'ancrage io pour les produits, qui ont pour rôle de limiter la remontée de l'accessoire 10 par rapport au tas de produits en vrac lors du serrage. En position de fermeture, les dents 32 participent à une bonne accroche des produits serrés. 15 Pour augmenter le rendement des opérations de ramassage et de levage des produits, le conducteur veillera préalablement à orienter tous les crochets 13 sensiblement de manière que les extrémités libres 21 soient dirigées vers la deuxième griffe 25. La possibilité de rotation libre et individuelle de chaque crochet 13 permet que la deuxième griffe 25 se 20 conforme automatiquement à la forme des produits à serrer, ce qui a pour effet de limiter les contraintes appliquées sur les crochets 13 par les produits serrés. Par conséquent, les variantes d'accessoire 10 dans lesquelles la deuxième 25 griffe 25 est prévue permettent d'assurer les opérations de ratissage et/ou de rassemblement ainsi que les opérations de ramassage et de levage, sans qu'il ne soit nécessaire de changer d'accessoire ou d'avoir recours à deux engins distincts. 30 Enfin, l'accessoire 10, bien qu'étant particulièrement adapté à la manutention des branches, des souches, des grumes et des racines, peut indifféremment être utilisé pour la manutention de tout autre type de produits en vrac comme des ferrailles ou d'autres produits agricoles tels que les cannes à sucre, le foin ou les tiges de maïs
Un accessoire (10) adaptable à l'extrémité d'un bras de manipulation d'un engin du type pelleteuse ou analogue comporte une première griffe (11) en forme de râteau, composée d'une traverse (12) et de crochets (13) échelonnés le long d'une direction longitudinale de la traverse (12). Chaque crochet (13) de la première griffe (11) est fixé individuellement à rotation libre à la traverse (12) selon un axe de rotation (D2) perpendiculaire à la direction longitudinale de la traverse (12).
Revendications 1. Accessoire (10) adaptable à l'extrémité d'un bras de manipulation d'un engin du type pelleteuse ou analogue, ledit accessoire (10) comportant une première griffe (11) en forme de râteau, composée d'une traverse (12) et de crochets (13) échelonnés le long d'une direction longitudinale (Dl) de la traverse (12), caractérisé en ce que chaque crochet (13) de la première griffe (11) est fixé individuellement à rotation libre à la traverse (12) selon un axe de rotation (D2) perpendiculaire à la direction longitudinale (Dl) de la traverse (12). 2. Accessoire selon la 1, caractérisé en ce que chaque crochet (13) comporte une extrémité libre (21) orientée en direction de l'axe de rotation (D2) dudit crochet (13) avec interposition d'une distance prédéterminée (d). 3. Accessoire selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'une deuxième griffe (25) en forme de râteau est montée pivotante par rapport à la première griffe (11) selon un axe parallèle à la direction longitudinale (Dl) de la traverse (12) de la première griffe (11), la deuxième griffe (25) comportant des bras incurvés (26) en direction de la première griffe (11). 4. Accessoire selon la 3, caractérisé en ce que les bras incurvés (26) de la deuxième griffe (25) sont reliés clans leur partie supérieure par une traverse supérieure (27) parallèle à la traverse (12) de la première griffe (11) et dans leur partie inférieure par une traverse inférieure (28) parallèle à la traverse supérieure (27), ladite traverse inférieure (28) présentant en saillie une pluralité de dents (32) échelonnées le long de ladite 10 traverse inférieure (28) et sensiblement orientées en direction de l'extrémité libre (21) des crochets (13) de la première griffe (11). 5. Accessoire selon la 4, caractérisé en ce que les extrémités supérieures d'au moins deux bras incurvés (26) de la deuxième griffe (25) sont montées coaxialement à pivotement par rapport à des chapes (30) respectives solidaires de la traverse (12) de la première griffe (11). 6. Accessoire selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que les dents (32) sont disposées le long de la direction longitudinale (Dl) de la traverse inférieure (28) de la deuxième griffe (25) de manière à être décalées par rapport à des plans transversaux incorporant les axes de rotation (D2) des crochets (13) de la première griffe (11). 7. Accessoire selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de commande (33) du mouvement de pivotement de la deuxième griffe (25). 8. Accessoire selon la 7, caractérisé en ce que le moyen de commande (33) de la deuxième griffe (25) comporte au moins un vérin hydraulique (33).
A,B
A01,B66
A01B,A01G,B66C
A01B 43,A01G 23,B66C 1
A01B 43/00,A01G 23/06,B66C 1/58
FR2889396
A1
EGALISEUR, PROCEDE D'EGALISATION ET CIRCUIT DE COMMANDE DE FILTRE
20,070,202
La présente invention concerne des égaliseurs, qui peuvent être utilisés dans des systèmes de communication, des procédés d'égalisations, ainsi que des circuits de commande de filtres. Un égaliseur peut être un processeur de signal, qui peut être utilisé dans divers types de systèmes d'émission et de réception de signaux (par exemple télécommunications, diffusion, stockage de données, et/ou pour des applications militaires), et peut être utilisé pour compenser des distorsions de signaux appliqués en entrée de divers types de systèmes d'émission et de réception de signaux, ou fournis en sortie de ces derniers. Un circuit de filtrage, qui peut être un élément d'un égaliseur, peut améliorer les performances d'un système de télécommunication, par exemple en atténuant du bruit et/ou des distorsions de canal occasionnés par le retard de signaux appliqués au système de télécommunication, ou fournis par celui-ci, par l'intermédiaire d'un ou plusieurs trajets. Le circuit de filtrage peut utiliser des coefficients de filtrage dans le but d'atténuer du bruit et/ou des distorsions de canal. Les valeurs des coefficients de filtrage peuvent être déterminées sur la base d'une information d'estimation de canal et/ou de signaux de bruit répartis sur des fréquences supérieures et/ou inférieures de signaux de données principaux (par exemple des signaux retardés). Les coefficients de filtrage correspondant à des signaux de bruit peuvent être fixés à des valeurs telles qu'ils puissent être utilisés pour atténuer les signaux de bruit respectifs. La figure 1 est un schéma synoptique d'un égaliseur classique 10. En se référant à la figure 1, on note que l'égaliseur classique 10 peut comprendre un circuit de filtre 11, un quantificateur 12, un générateur de coefficients 13, et un circuit de calcul 14. Le circuit de filtre 11 peut inclure un filtre de voie directe 31, un filtre de voie de retour 32 et un additionneur 33. Le filtre de voie directe 31 peut inclure des prises de filtre Fl à FG (G étant un entier) et un additionneur 51. Le filtre de voie de retour 32 peut inclure des prises de filtre Pl à PG (G étant un entier) et un additionneur 52. Les prises de filtre F2 à FG et P1 à PG peuvent inclure un tampon de données 41, un circuit de coefficient 42 et un multiplieur 43. Le circuit de coefficient 42 peut inclure un multiplieur 44 et un tampon de coefficient 45. La prise de filtre Fl peut ne pas inclure un tampon de données. Le circuit de calcul 13 peut inclure un circuit de calcul d'erreur 21 et un multiplieur 22. Le circuit de génération de coefficients 14 peut estimer des variations de canal sur la base d'un signal de données d'entrée Din et peut générer des coefficients de filtrage Col à Co(2G) (G étant un entier) sur la base des variations de canal estimées. Le signal de données d'entrée Din peut inclure des signaux de données principaux et des signaux de bruit. Les signaux de bruit peuvent être des signaux de données principaux retardés, qui peuvent être générés pendant la transmission des signaux de données principaux sur de multiples trajets. Le circuit de génération de coefficients 14 peut générer des coefficients de filtrage Col à Co(2G), qui peuvent compenser les signaux de bruit afin d'atténuer les signaux de bruit. Les prises de filtre F1 à FG du filtre de voie directe 31 et les prises de filtre Pl à PG du filtre de voie de retour 32 peuvent atténuer les signaux de bruit inclus dans le signal de données d'entrée Din, par exemple, en utilisant les coefficients de filtrage Col à Co(2G). Sous l'effet d'une estimation de canal moins précise, des coefficients de filtrage anormaux, dont les valeurs peuvent ne pas être égales à zéro mais peuvent être notablement proches de zéro, peuvent être générés dans des tampons de coefficient de prises de filtre dans lesquelles les signaux de données principaux ou les signaux de bruit peuvent rarement se trouver. Des coefficients de filtrage anormaux peuvent occasionner une distorsion d'un signal de données de sortie Dout et/ou peuvent abaisser la vitesse de convergence du circuit de filtre 11. Des coefficients de filtrage anormaux peuvent avoir des valeurs plus petites que des coefficients de filtrage normaux. Pour réduire la probabilité que le signal de données de sortie Dout puisse être distordu, des égaliseurs classiques peuvent fixer à zéro, de manière indiscriminée, des coefficients de filtrage ayant des valeurs plus petites qu'une valeur de seuil. Cependant, l'information d'estimation de canal peut encore être imprécise, et l'emplacement et/ou la grandeur des signaux de données principaux et des signaux de bruit peuvent différer de l'information d'estimation de canal. Sur des trajets multiples variant au cours du temps, le long desquels des signaux peuvent se propager de manière variable, l'emplacement et/ou la grandeur des signaux de données principaux et des signaux de bruit peuvent souvent varier. Par exemple, un signal de données principal peut se déplacer de la prise de filtre F2 vers la prise de filtre F4, et la grandeur du signal de données principal peut augmenter ou diminuer. Les signaux de données principaux ou les signaux de bruit peuvent se déplacer d'une prise de filtre vers une autre prise de filtre. Si des coefficients de filtrage ayant des valeurs inférieures à une valeur de seuil sont fixés à zéro de manière indiscriminée, des coefficients de filtrage de prises de filtre vers lesquelles on peut prévoir que les signaux de données principaux se déplaceront, peuvent également être fixés à zéro de façcn erronée. Ceci peut dégrader considérablement des résultats de filtrage obtenus par le circuit de filtre 11. Les coefficients de filtrage stockés dans les tampons de coefficient 45 des prises de filtre Fl à FG et pl à PG peuvent être actualisés sur la base de données de calcul S. Les données de calcul S peuvent être obtenues par le circuit de calcul 13 et des données de symbole (non représentées) du signal de données d'entrée, et les tampons de coefficient 45 des prises de filtre Fl à FG et Pl à PG peuvent stocker les coefficients de filtre actualisés. Par exemple, si CN correspondant à un coefficient de filtrage présent et CN+1 correspond à un coefficient de filtrage suivant à actualiser, le coefficient de filtrage suivant CN+l peut être exprimé par l'Equation (1) . CN+1- CN + pE. dx (1) dans laquelle p est un coefficient de taille de pas, E désigne des données d'erreur, dx est l'une des données de symbole du signal de données d'entrée Di, et}iE est identique, ou pratiquement identique, aux données de calcul S. Le coefficient de filtrage suivant CN+1 peut être proportionnel au coefficient de taille de pas p. Lorsque le coefficient de taille de pas p augmente, la vitesse du circuit de filtre 11 qui suit des variations de canal peut augmenter, et le nombre d'erreurs restant dans un signal filtré par le circuit de filtre 11 peut diminuer. Le coefficient de taille de pas p peut être inversement proportionnel au nombre de prises de filtre fonctionnant au moment présent dans le circuit de filtre 11. Ainsi, lorsque le nombre de prises de filtre fonctionnant dans le circuit de filtre 11 augmente, le coefficient de taille de pas p peut diminuer. Au contraire, plus le nombre de prises de filtre qui fonctionnent dans le circuit de filtre 11 est faible, plus le coefficient de taille de pas p est grand. Si toutes, ou pratiquement toutes, les prises de filtre F1 à FG et Pl à PG, dans l'égaliseur classique de la figure 1, fonctionnent pendant la totalité, ou pratiquement la totalité, du temps, il peut y avoir une limite à la taille du coefficient de taille de pas p. Si le nombre de prises de filtre incluses dans le circuit de filtre 11 est réduit pour augmenter le coefficient de taille de pas p, le circuit de filtre 11 peut ne pas filtrer des signaux de bruit qui lui sont appliqués au bout d'une durée de retard allongée, ce qui peut détériorer considérablement les performances de filtrage du circuit de filtre 11. Des exemples de modes de réalisation de la présente invention (par exemple un égaliseur et un procédé pour celui-ci) peuvent réduire des distorsions dans des signaux filtrés et/ou peuvent augmenter ou diminuer un coefficient de taille de pas, par exemple, en faisant fonctionner sélectivement des tampons de coefficient de bancs de filtre en recouvrement. Un exemple de mode de réalisation d'un égaliseur, conforme à la présente invention, peut inclure un circuit de filtrage et un circuit de commande de filtre. Le circuit de filtre peut avoir une structure de bancs de filtre en recouvrement, stocker au moins un d'une multiplicité de coefficients de filtrage qui sont appliqués à son entrée, en réponse à une multiplicité de signaux de commande, filtrer un signal de données d'entrée en réponse à l'au moins un coefficient de filtrage stocké, à des données de calcul et des données de symbole de quantification, et émettre un signal de données de sortie. Le circuit de commande de filtre peut comparer les coefficients de filtrage stockés dans le circuit de filtre avec une valeur de seuil et générer les signaux de commande sur la base de la comparaison. Le nombre de coefficients de filtrage stockés dans le circuit de filtre peut augmenter ou diminuer sur la base d'un état des signaux de commande. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, un égaliseur peut en outre inclure un quantificateur, un circuit de génération de coefficients et un circuit de calcul. Le quantificateur peut quantifier le signal de données de sortie, émettre le signal de données de sortie quantifié sous la forme des données de symbole de quantification, et déterminer un niveau de tension du signal de données de sortie. Le circuit de génération de coefficients peut estimer une variation de canal en réponse au signal de données d'entrée et générer les coefficients de filtrage et un coefficient de taille de pas sur la base de la variation de canal estimée. Le circuit de calcul peut générer les données de calcul sur la base du signal de données de sortie, des données de symbole de quantification et du coefficient de taille de pas. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, le circuit de filtre peut inclure un filtre de voie directe, un filtre de voie de retour et un additionneur principal. Le filtre de voie directe peut stocker au moins un des coefficients de filtrage en réponse aux signaux de commande, filtrer le signal de données d'entrée sur la base de l'au moins un coefficient de filtrage stocké et des données de calcul, et émettre un premier signal de filtrage. Le filtre de voie de retour peut stocker au moins un des coefficients de filtrage en réponse aux signaux de commande, filtrer les données de symbole de quantification sur la base des coefficients de filtrage stockés et des données de calcul, et émettre un second signal de filtrage. L'additionneur principal peut additionner les premier et second signaux de filtrage et émettre le signal de données de sortie. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, le filtre de voie directe et le filtre de voie de retour peuvent inclure en outre une multiplicité de bancs de filtre, qui peuvent être au moins partiellement en recouvrement mutuel. Chacun des bancs de filtre peut inclure des prises de filtre indépendantes et des prises de filtre en recouvrement qui peuvent être partagées par un banc de filtre correspondant et un banc de filtre adjacent au banc de filtre correspondant. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, les circuits de filtrage peuvent être actualisés sur la base des données de calcul et du signal de données d'entrée ou des données de calcul et des données de symbole de quantification, et les bancs de filtre peuvent effectuer un calcul sur les coefficients de filtrage actualisés et le signal de données d'entrée, ou les coefficients de filtrage actualisés et les données de symbole de quantification, et émettre les résultats de calcul. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, chacune des prises de filtre indépendantes peut inclure un tampon de coefficient, qui peut être activé ou désactivé en réponse à un signal de commande correspondant et peut stocker un coefficient de filtrage correspondant lorsqu'il est activé. Chacune des prises de filtre en recouvrement peut inclure un tampon de coefficient, qui peut être activé ou désactivé en réponse à au moins un d'une paire de signaux de commande, et peut stocker un coefficient de filtrage correspondant lorsqu'il est activé. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient inclus dans chacun des bancs de filtre peuvent être activés ou désactivés simultanément en réponse à un signal de commande correspondant ou à au moins un d'une paire de signaux de commande. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, au moins une première paire des signaux de commande peut être appliquée à au moins un premier ensemble de deux groupes de prises de filtre indépendantes de deux bancs de filtre adjacents qui partagent un groupe de prises de filtre en recouvrement. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, le circuit de commande de filtre peut en outre inclure au moins un premier et un second circuits de commande de filtre, qui peuvent comparer des coefficients de filtrage stockés avec une valeur de seuil, et générer au moins un premier signal de commande et un second signal de commande sur la base des résultats de comparaison. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, le premier circuit de commande de filtre peut comparer avec une valeur de seuil au moins une première partie des coefficients de filtrage stockés, et le second circuit de commande de filtre peut comparer avec la valeur de seuil au moins une seconde partie des coefficients de filtrage stockés. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, le premier circuit de commande de filtre peut inclure une multiplicité de circuits de commande de banc, qui peuvent comparer avec une valeur de seuil au moins une première partie des coefficients de filtrage stockés. Le second circuit de commande de filtre peut inclure une multiplicité de circuits de commande de banc, qui peuvent comparer avec la valeur de seuil au moins une seconde partie des coefficients de filtrage stockés. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, si au moins un des coefficients de filtrage stockés est plus grand que la valeur de seuil, un circuit de commande de banc peut activer un signal de commande correspondant, de façon que tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient inclus dans un banc de filtre correspondant puissent être activés simultanément. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, chacun des circuits de commande de banc peut inclure un premier multiplexeur, un comparateur et un circuit de sortie. Le premier multiplexeur peut émettre les coefficients de filtrage stockés, qui sont stockés dans chacun des:bancs de filtre, en réponse à un signal de sélection de coefficient. Le comparateur peut comparer les coefficients de filtrage reçus du premier multiplexeur avec la valeur de seuil, et émettre des signaux de comparaison. Le circuit de sortie peut additionner les signaux de comparaison et émettre le signal de commande correspondant, en réponse à un signal de sélection de sortie. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, le circuit de sortie peut inclure un second multiplexeur, des premier et second tampons et un additionneur. Le second multiplexeur peut sélectionner l'un d'un signal de drapeau et d'un premier signal de tampon en réponse au signal de sélection de sortie, et peut émettre le signal sélectionné, comme le premier signal de commande correspondant. Le premier tampon peut stocker le signal sélectionné émis par le second multiplexeur, et peut émettre le signal stocké comme le premier signal de tampon. L'additionneur peut additionner les signaux de comparaison et un second signal de tampon, et peut émettre la somme comme le signal de drapeau. Le second tampon peut stocker le signal de drapeau et émettre le signal de drapeau comme le second signal de tampon. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, si le signal de sélection de sortie est désactivé, le second multiplexeur peut sélectionner le premier signal de tampon et peut émettre le premier signal de tampon sélectionné comme le signal de commande correspondant. Si le signal de sélection de sortie est activé, le second multiplexeur peut sélectionner le signal de drapeau et peut émettre le signal de drapeau sélectionné comme le signal de commande correspondant. Si le premier multiplexeur émet tous, ou pratiquement tous, les coefficients de filtrage stockés dans les tampons de coefficient du banc de filtre correspondant, le signal de sélection de sortie peut être activé. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, chacun des circuits de commande de banc peut inclure des comparateurs et un circuit de sortie. Les comparateurs peuvent comparer avec la valeur de seuil les coefficients de filtrage stockés, et peuvent émettre une multiplicité de signaux de comparaison. Le circuit de sortie peut émettre le signal de commande correspondant en réponse aux signaux de comparaison. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, chacun des comparateurs peut activer un signal de comparaison correspondant si un des coefficients de filtrage stockés est plus grand que la valeur de seuil. Le circuit de sortie peut inclure un sélecteur, qui peut activer un signal de commande correspondant si au moins un des signaux de comparaison est activé, et tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient du banc de filtre correspondant peuvent être activés simultanément si le signal de commande correspondant est activé. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, les premier et second circuits de commande de filtre peuvent inclure une multiplicité de circuits de commande de banc et une multiplicité de sélecteurs. La multiplicité de circuits de commande de banc peut comparer avec la valeur de seuil les coefficients de filtrage stockés dans les tampons de chacun des bancs de filtre, et émettre des signaux de comparaison. La multiplicité de sélecteurs peuvent émettre les signaux de commande en réponse aux signaux de comparaison et aux signaux de commande. Dans des exemples de modes de réalisation de la présente invention, les signaux de commande peuvent être générés sur la base d'une information d'estimation de canal, qui peut être obtenue par un dispositif d'estimation de canal externe, sur la base du signal de données d'entrée. Un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention procure un procédé d'égalisation. Un procédé d'égalisation, conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention, peut inclure le stockage d'au moins un d'une multiplicité de coefficients de filtrage appliqués en entrée d'un circuit de filtrage, en réponse à au moins un signal de commande; le filtrage d'un signal de données d'entrée en réponse à l'au moins un coefficient de filtrage stocké, à des données de calcul et à des données de symbole de quantification; et l'émission d'un signal de données de sortie. Dans des exemples de modes de réalisation du procédé d'égalisation, les signaux de commande peuvent être générés sur la base d'une comparaison des coefficients de filtrage stockés et d'une valeur de seuil, et le nombre de coefficients de filtrage stockés peut être augmenté ou diminué sur la base d'un état des signaux de commande. Dans un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention, un circuit de commande de filtre peut inclure une multiplicité de circuits de commande de banc et une multiplicité de sélecteurs. La multiplicité de circuits de commande de banc peut comparer avec une valeur de seuil des coefficients de filtrage stockés dans des tampons associés à chacun d'une multiplicité de bancs de filtre, et émettre des signaux de comparaison. La multiplicité de premiers sélecteurs peuvent émettre des signaux de commande en réponse aux signaux de comparaison et aux signaux de commande. Dans un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention, un circuit de commande de banc peut inclure un premier multiplexeur, un comparateur et un circuit de sortie. Le premier multiplexeur peut émettre des coefficients de filtrage stockés, qui sont stockés dans chacune d'une multiplicité de bancs de filtre, en réponse à un signal de sélection de coefficient. Le comparateur peut comparer avec une valeur de seuil les coefficients de filtrage reçus du premier multiplexeur, et émettre des signaux de comparaison. Le circuit de sortie peut additionner les signaux de comparaison et peut émettre un signal de commande correspondant en réponse à un signal de sélection de sortie. On va maintenant décrire des exemples de modes de réalisation de la présente invention, en se référant aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 est un schéma synoptique d'un égaliseur classique; La figure 2 est un schéma synoptique d'un égaliseur, conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention; La figure 3 est un schéma synoptique illustrant des bancs de filtre et des premiers circuits de commande de banc conformes à un exemple de mode de réalisation de la présente invention; La figure 4 est un schéma synoptique d'un exemple de circuit de commande de banc, conforme à un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention; La figure 5 est un schéma synoptique d'un exemple du circuit de commande de banc, conforme à un autre exemple 15 de mode de réalisation de la présente invention; La figure 6 est un schéma synoptique d'un égaliseur, conforme à un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention; et La figure 7 est un organigramme illustrant un procédé, qui peut être exécuté par un égaliseur, conforme à des exemples de modes de réalisation de la présente invention. On va maintenant décrire plus complètement des exemples de modes de réalisation de la présente invention, en se référant aux dessins annexés qui montrent des exemples de modes de réalisation de la présente invention. Dans les dessins, des numéros de référence semblables désignent des éléments semblables. La figure 2 est un schéma synoptique d'un égaliseur 100 conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 2, on note que l'égaliseur 100 peut inclure un circuit de filtre 110, un circuit de commande de filtre 120, un quantificateur 130, un circuit de génération de coefficients 140, et un circuit de calcul 150. Le circuit de filtre 110 peut inclure un filtre de voie directe 111, un filtre de voie de retour 112 et un additionneur principal 113. Le filtre de voie directe 111 peut inclure des bancs de filtre de voie directe FFI à FFM (M étant un entier) et un premier sous-additionneur 114. Les bancs de filtre de voie directe FFI à FFM peuvent être au moins partiellement en recouvrement mutuel. Les bancs de filtre de voie directe FFI à FFM peuvent filtrer un signal de données d'entrée DI, par exemple, en utilisant des premiers coefficients de filtrage CFP1 à CFPM et CFO1 à CFO(M-1) (M étant un entier), qui peuvent être actualisés sur la base de premiers coefficients de filtrage CF1 à CFH (H étant un entier), de données de calcul OPD, et du signal de données d'entrée DI. Les bancs de filtre de voie directe FF1 à FFM peuvent déterminer s'il faut stocker ou non les premiers coefficients de filtrage CFP1 à CFPM et CFO1 à CFO(M-1) en réponse à des premiers signaux de commande FC1 à FCM (M étant un entier). Le filtre de voie directe 111 peut stocker au moins une partie (par exemple au moins un, certains, ou tous) des premiers coefficients de filtrage CFP1 à CFPM et CFO1 à CFO(M-1). Le premier sous-additionneur 114 peut additionner des signaux émis par les premiers bancs de filtre FFI à FFM et peut émettre la somme comme un premier signal de filtrage FLT1. Le filtre de voie de retour 112 peut inclure des bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN (N étant un entier) et un second sous-additionneur 115. Les bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN peuvent être au moins partiellement en recouvrement. Les bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN peuvent filtrer des données de symbole de quantification SYD en utilisant des seconds coefficients de filtrage CSP1 à CSPN et CSO1 à CSO(N-1) (N étant un entier), qui peuvent être actualisés sur la base de seconds coefficients de filtrage CS1 à CSQ (Q étant un entier), des données de calcul OPD et des données de symbole de quantification SYD. Les bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN peuvent déterminer s'il faut stocker ou non les seconds coefficients de filtrage CSP1 à CSPN et CSO1 à CSO(N-1) en réponse à des seconds signaux de commande de filtre SC1 à SCN (N étant un entier). Le filtre de voie de retour 112 peut stocker au moins une partie (par exemple au moins un, certains, ou la totalité) des seconds coefficients de filtrage CSP1 à CSPN et CSO1 à CSO(N-1). Le second sous-additionneur 115 peut additionner des signaux émis par les bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN et peut émettre la somme comme un second signal de filtrage FLT2. L'additionneur principal 113 peut additionner les premier et second signaux de filtrage FLT1 et FLT2 et peut émettre la somme comme des données de sortie DO. Le circuit de commande de filtre 120 peut inclure une première unité de commande de filtre 121 et une seconde unité de commande de filtre 122. La première unité de commande de filtre 121 peut inclure une multiplicité de premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM (M étant un entier). :Les premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM peuvent recevoir les premiers coefficients de filtrage CFP_L à CFPM et CFO1 à CFO(M-1) provenant des bancs de filtre de voie directe FFI à FFM. Les premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM peuvent comparer (par exemple comparer périodiquement) avec une valeur de seuil les premiers coefficients de filtrage CFP1 à CFPM et CFO1 à CFO(M-1) et peuvent émettre les premier signaux de commande de filtre FC1 à FCM, par exemple, d'après la comparaison. La seconde unité de commande de filtre 122 peut inclure une multiplicité de seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN (N étant un entier). Les seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN peuvent recevoir les seconds coefficients de filtrage CSP1 à CSPN et CSO1 à CSO(N-1) provenant des bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN. Les seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN peuvent comparer (par exemple comparer périodiquement) avec la valeur de seuil les seconds coefficients de filtrage CSP1 à CSPN et CSO1 à CSO(N-1), et peuvent émettre les seconds signaux de commande de filtre SC1 à SCN, par exemple, d'après la comparaison. Le quantificateur 130 peut quantifier le signal de données de sortie DO et émettre les données de symbole de quantification SYD pour déterminer le niveau de tension du signal de données de sortie DO. Le circuit de génération de coefficients 140 peut estimer des variations de canal sur la base du signal de données d'entrée DI et peut générer les premiers et seconds coefficients de filtrage CF1 à CFH et CS1 à CSQ et le coefficient de taille de pas p. Le circuit de calcul 150 peut en outre inclure un calculateur d'erreur 151 et un multiplieur 152. Le calculateur d'erreur151 peut calculer une erreur sur la base du signal de données de sortie DO et des données de symbole de quantification SYD, et peut émettre des données d'erreur ERR. Le multiplieur 152 peut multiplier les données d'erreur ERR par le coefficient de taille de pas p et peut émettre le produit comme les données de calcul OPD. On décrira en détail ci-dessous les structures et/ou les fonctionnements des bancs de filtre de voie directe FFI à FFM, des bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN, des premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM, et des seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN. La structure et/ou le fonctionnement des bancs de filtre de voie directe FFI à FFM peuvent être similaires, ou pratiquement similaires, à la structure et/ou au fonctionnement des bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN. La structure et/ou le fonctionnement des premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM peuvent être similaires, ou pratiquement similaires, à la structure et au fonctionnement des seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN. Par conséquent, on décrira ici seulement les structures et les fonctionnements des bancs de filtre de voie directe et des premiers circuits de commande de banc. La figure 3 est un schéma synoptique illustrant les bancs de filtre de voie directe FF1 et FF2 et les premiers circuits de commande de banc FFC1 et FFC2, par exemple, comme illustré sur la figure 2. En se référant à la figure 3, on note que le banc de filtre de voie directe FF1 peut inclure des prises de filtre indépendantes TP1 1 à TP1 K (K étant un entier) et des prises de filtre en recouvrement TOI 1 à TOI J (J étant un entier). Le banc de filtre de voie directe FF2 peut inclure des prises de filtre indépendantes TP2_1 à TP2_L (L étant un entier), les prises de filtre en recouvrement T01_1 à TOI J, et des prises de filtre en recouvrement T02 1 à T02 J. Les bancs de filtre de voie directe FFI et FF2, qui peuvent être adjacents l'un à l'autre, peuvent partager les prises de filtre en recouvrement TOI 1 à TO1 J. Les prises de filtre en recouvrement T02 1 à T02 J peuvent être partagées par les bancs de filtre de voie directe FF2 et FF3. La prise de filtre indépendante TP1 1 peut inclure un circuit de coefficient 162 et un multiplieur 163. Chacune des prises de filtre indépendantes TP1 2 à TP1 K et TP2 1 à TP2 L et des prises de filtre en recouvrement TOI 1 à TOI J et T02 1 à T02 J peut inclure un tampon de données 161, un circuit de coefficient 162 et un multiplieur 163. Le tampon de données 161 de chacune des prises de filtre indépendantes TP12 à TP1K et TP21 à TP2L et des prises de filtre en recouvrement TOI 1 à TO1 J et TO2 1 à T02 J peut stocker au moins une des données de symbole (du signal de données d'entrée DI) et peut émettre les données de symbole stockées. Le circuit de coefficient 162 de chacune des prises de filtre indépendantes TP1_1 à TP1_K et TP2_1 à TP2L et des prises de filtre en recouvrement TOI_1 à T01 J et T02 1 à T02 J peut effectuer une opération sur les données de calcul OPD et les données de symbole reçues d'un tampon de données 161 correspondant, et peut émettre le résultat. Tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient 165 inclus dans le banc de filtre de voie directe FFI peuvent être activés ou désactivés, par exemple, simultanément, en réponse au premier signal de commande de filtre FC1. Par exemple, si le premier signal de commande de filtre FC1 est activé, tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient 165 inclus dans le banc de filtre de voie directe FF1 peuvent être activés. Si le premier signal de commande de filtre FC1 est désactivé, tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient 165 inclus dans le banc de filtre de voie directe FFI peuvent être désactivés. Tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient 165 inclus dans le banc de filtre de voie directe FF2 peuvent être activés ou désactivés, par exemple, simultanément, en réponse au premier signal de commande de filtre FC2. Par exemple, si le premier signal de commande de filtre FC2 est activé, tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient 165 inclus dans le banc de filtre de voie directe FF2 peuvent être activés. Si le premier signal de commande de filtre FC2 est désactivé, tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient 165 inclus dans le banc de filtre de voie directe FF2 peuvent être désactivés. Tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient 165 des prises de filtre en recouvrement TO1_1 à T01J, qui peuvent être partagés par les bancs de filtre de voie directe FF1 et FF2, peuvent être activés, par exemple, lorsque l'un des premiers signaux de commande de filtre FC1 et FC2 est activé. Lorsque le tampon de coefficient 165 de la prise de filtre indépendante TP1_1 est activé, il peut stocker le premier coefficient de filtrage CF1, il peut actualiser le premier coefficient de filtrage CF1 sur la base d'un signal émis par le multiplieur 164 de la prise de filtre indépendante TP1_1, et il peut stocker le premier coefficient de filtrage actualisé, par exemple un premier coefficient de filtrage CFP1 1. Le multiplieur 163 de la prise de filtre indépendante TP1_1 peut multiplier au moins une des données de symbole (du signal de données d'entrée DI) par le coefficient de filtrage CFP1_1 reçu du tampon de coefficient 165 de la prise de filtre indépendante TP1_1. Les tampons de coefficient 165 des prises de filtre indépendantes TP12 à TP1K et TP2_1 à TP1L et des prises de filtre en recouvrement T01_1 à T01_J et T02_1 à T02 _J peuvent fonctionner de la même manière, ou pratiquement de la même manière, que le tampon de coefficient 165 de la prise de filtre indépendante TP1_1. Le premier circuit de commande de banc FFC1 peut comparer (par exemple comparer périodiquement) les premiers coefficients de filtrage CFP11 à CFP1K et CFOl1 à CFOlJ reçus des prises de filtre indépendantes TP1_1 à TP1_K et des prises de filtre en recouvrement TO1_1 à T01_J, avec une valeur de seuil, et peut émettre le premier signal de commande de filtre FC1 d'après la comparaison. Par exemple, si au moins un des premiers coefficients de filtrage CFP1_1 à CFP1 K et CFO1 1 à CF01 J est supérieur ou égal à la valeur de seuil, le premier circuit de commande de banc FFC1 peut activer le premier signal de commande de filtre FC1. Si tous, ou pratiquement tous, les premiers coefficients de filtrage CFP11 à CFP1K et CFOl1 à CFO1J sont inférieurs à la valeur de seuil, le premier circuit de commande de banc FFC1 peut désactiver le premier signal de commande de filtre FC1. Lorsque au moins un des premiers coefficients de filtrage CFP11 à CFP1K et CFO1 1 à CFOlJ est supérieur ou égal à la valeur de seuil, le banc de filtre de voie directe FFI peut stocker un signal de données principal. Lorsque tous, ou pratiquement tous, les premiers coefficients de filtrage CFP1_1 à CFP1_K et CF01_1 à CFO1 J sont inférieurs à la valeur de seuil, le banc de filtre de voie directe FF1 peut ne pas stocker un signal de données principal. Si le banc de filtre de voie directe FF1 stocke un signal de données principal, les tampons de coefficient 165 de toutes, ou pratiquement toutes, les prises de filtre TP1_1 à TP1_K et TO1_1 à T01_J dans le banc de filtre de voie directe FFI peuvent être activées, et l'emplacement et/ou la grandeur du signal de données principal peut ne pas varier du fait, par exemple, de variations de canal. Le premier circuit de commande de banc FFC2 peut comparer (par exemple comparer périodiquement) les premier coefficients de filtrage CFP2 1 à CFP2 L, CFO1 1 à CFO1 J et CFO2 1 à CFO2 J avec la valeur de seuil et peut émettre le premier signal de commande de filtre F02 d'après la comparaison. Le fonctionnement du premier circuit de commande de banc FFC2 peut être similaire, ou pratiquement similaire, au fonctionnement du premier circuit de commande de banc FFC1. Si le premier signal de commande de filtre FCI est activé et le second signal de commande de filtre FC2 est désactivé, les tampons de coefficient 165 des prises de filtre indépendantes TP1 1 à TP1 K et des prises de filtre en recouvrement TOI 1 à TOI J peuvent être activés, et les tampons de coefficient 165 des prises de filtre indépendantes TP2_1 à TP2_L et des prises de filtre en recouvrement TO2 1 à TO2 J peuvent être désactivés. Les prises de filtre indépendantes TP1_1 à TP1_K et les prises de filtre en recouvrement TOl 1 à TOI J peuvent actualiser les premiers coefficients de filtrage CFP1_1 à CFP1K et CFO1 1 à CFO1 J, respectivement, et peuvent stocker les résultats actualisés. Le premier circuit de commande de banc FFC1 peut comparer (par exemple comparer périodiquement) les premiers coefficients de filtrage CFP1 1 à CFP1 K et CFO1 1 à CFO1 J avec la valeur de seuil. Les prises de filtre en recouvrement T01_1 à T01_J peuvent être activées, et le premier circuit de commande de banc FFC2 peut comparer (par exemple comparer périodiquement) les premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J avec la valeur de seuil. Par exemple, si un signal de données principal (ou un signal de bruit) passe de la prise de filtre indépendante TP1K a la prise de filtre en recouvrement TOI 1 du fait de variations de canal, le premier coefficient de filtrage CFO1 1 stocké dans le tampon de coefficient 165 de la prise de filtre en recouvrement TOI 1 peut devenir supérieur ou égal à la valeur de seuil. Le premier circuit de commande de banc FFC2 peut activer le second signal de commande de filtre FC2, et le premier circuit de commande de banc FFC1 peut maintenir le premier signal de commande de filtre FC1 à l'état activé. Tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient 165 inclus dans chacun des bancs de filtre de voie directe FFl et FF2 peuvent être activés. Si le signal de données principal (ou le signal de bruit) passe à l'une des prises de filtre indépendantes TP2 1 à TP2 L du banc de filtre de voie directe FF2, le signal de données d'entrée DI peut être filtré, par exemple, sans distorsions de signal résultantes. L'égaliseur 100 peut avoir une structure de bancs de filtre en recouvrement, et peut activer (par exemple activer sélectivement) les tampons de coefficient 165 de chacune des prises de filtre de voie directe FF1 à FFM, et peut augmenter ou diminuer le coefficient de taille de pas p sur la base du nombre de tampons de coefficient 165, qui peuvent être activés au moment présent. Comme décrit ci-dessus, des bancs de filtre de voie directe adjacents dans l'égaliseur 100 peuvent partager des prises de filtre, qui peuvent au moins partiellement être en recouvrement mutuel, et les performances de l'égaliseur 100 peuvent s'améliorer. Par exemple, les bancs de filtre de voie directe FFI et FF2 peuvent inclure les prises de filtre indépendantes TP1 1 à TP1 K et les prises de filtre indépendantes TP2 1 à TP2 L, respectivement, et peuvent ne pas partager les prises de filtre en recouvrement T01_1 à TOI J. Si les tampons de coefficient 165 du banc de filtre de voie directe FFI sont activés et les tampons de coefficient 165 du banc de filtre de voie directe FF2 sont désactivés, un signal de données principal (ou un signal de bruit) peut être davantage susceptible de passer du banc de filtre de voie directe FF1 au banc de filtre de voie directe FF2, par exemple, dans un canal à trajets multiples avec un plus long temps de retard. Bien que le signal de données principal (ou le signal de bruit) puisse exister dans le banc de filtre de voie directe FF2, des signaux émis par les tampons de coefficient 165 du banc de filtre de voie directe FF2 peuvent être maintenus à zéro, ou pratiquement à zéro, ce qui peut être interprété comme des distorsions dans des signaux filtrés. On décrira en détail ci-dessous la structure et le fonctionnement des premiers circuits de commande de banc FFC1 et FFC2. Les premiers circuits de commande de banc FFC1 et FFC2 peuvent avoir une structure et/ou un fonctionnement identiques, ou pratiquement identiques, et de ce fait on décrira ci-dessous seulement le premier circuit de commande de banc FFC2. La figure 4 est un schéma synoptique d'un exemple d'un premier circuit de commande FFC2' (qui, par exemple, peut être le même, ou pratiquement le même, que le premier circuit de commande FFC2 illustré sur la figure 2), conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 4, on note que le premier circuit de commande de banc FFC2' peut inclure un premier multiplexeur 210, un comparateur 220 et un circuit de sortie 230. Le premier multiplexeur 210 peut émettre les premiers coefficients de filtrage CFO1_1 à CFO1_J, CFP2_1 à CFP2 L et CFO2 1 à CFO2 J, par exemple, séquentiellement en réponse à des signaux de coefficient SEL1 à SELU (U étant un entier qui vérifie l'équation suivante: U = 2J + L). Le comparateur 220 peut comparer avec la valeur de seuil les premiers coefficients de filtrage CFO1_1 à CFO1_J, CFP2_1 à CFP2 L et CFO2 1 reçus du premier multiplexeur 210, et peut émettre un signal de comparaison CMP. Le circuit de sortie 230 peut inclure un premier tampon 231, un second multiplexeur 232, un additionneur 233 et un second tampon 234. Le premier tampon 231 peut stocker un signal émis par le second multiplexeur 232 et peut émettre un premier signal de tampon Rl. Le second multiplexeur 232 peut sélectionner l'un du premier signal de tampon Ri et d'un signal de drapeau FLG en réponse à un signal de sélection de sortie SELR, et peut émettre le signal sélectionné comme le premier signal de commande de filtre FC2. Si le signal de sélection de sortie SELR est activé, le second multiplexeur 232 peut sélectionner le signal de drapeau FLG. Sinon, le second multiplexeur 232 peut sélectionner le premier signal de tampon R1. Par exemple, le signal de sélection de sortie SELR peut être activé lorsque le premier multiplexeur 210 émet tous, ou pratiquement tous, les premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J, CFP21 à CFP2L et CFO21 à CFO2J. Le comparateur 220 peut comparer avec la valeur de seuil chacun des premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J, CFP2 1 à CFP2 L et CFO2 1 à CFO2 J, et peut émettre les résultats de comparaison comme le premier signal de commande de filtre FC2. L'additionneur 232 peut additionner le signal de comparaison CMP et un second signal de tampon R2, et peut émettre le signal de drapeau FLG. Le second tampon 234 peut stocker le signal de drapeau FLG et peut émettre le signal de drapeau FLG stocké comme le second signal de tampon R2. Par conséquent, le signal de drapeau FLG peut être égal, ou pratiquement égal, à la somme des résultats de comparaison obtenus par le comparateur 220. Si au moins un des premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J, CFP2 1 à CFP2 L et CFO2 1 a CFO2 J est superieur ou égal à la valeur de seuil, le signal de drapeau FLG peut être fixé à une valeur logique supérieure (par exemple une valeur logique "H" ou "1"). Si tous, ou pratiquement tous, les premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J, CFP2 1 à CFP2 L et CFO2 1 à CFO2 J sont inférieurs à la valeur de seuil, le signal de drapeau FLG peut être fixé à une valeur logique inférieure (par exemple une valeur logique "L" ou "0"). Le premier circuit de commande de banc FFC2' peut utiliser un comparateur (par exemple le comparateur 220) pour déterminer si les premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J, CFP2 1 à CFP2 L et CFO2 1 à CFO2 J sont supérieurs ou égaux à la valeur de seuil, et peut contribuer à la réduction de la taille de puce et/ou de la consommation de puissance. La figure 5 est un schéma synoptique d'un autre exemple du premier circuit de commande de banc, qui est un premier circuit de commande de banc FFC2" (qui peut par exemple être le même ou pratiquement le même que le circuit FFC2 de la figure 2), conforme à un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 5, on note que le premier circuit de commande de banc FFC2" peut inclure une multiplicité de comparateurs COl à COJ, CPl à CPL et CM1 à CMJ, et une porte OU (ou sélecteur) 310. Les comparateurs COl à COJ, CP1 à CPL et CM1 à CMJ peuvent comparer (par exemple comparer périodiquement) les premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J, CFP2 1 à CFP2 L et CFO2 1 à CFO2 J, respectivement, avec la valeur de seuil et peuvent émettre des signaux de comparaison XO1 à XOJ, XP1 à XPL et XMl à XMJ, respectivement, basés sur les résultats de comparaison. Par exemple, si les premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J, CFP2 1 à CFP2 L et CFO2 1 à CFO2 J sont supérieurs ou égaux à la valeur de seuil, les comparateurs CO1 à COJ, CP1 à CPL et CM1 à CMJ peuvent activer respectivement les signaux de comparaison XO1 à XOJ, XPl à XPL et XMl à XMJ. La porte OU 310 peut émettre le premier signal de commande de filtre FC2 en réponse aux signaux de comparaison X01 à XOJ, XP1 à XPL et XMl à XMJ. Par exemple, la porte OU 310 peut activer le premier signal de commande de filtre FC2, par exemple, lorsqu'au moins un des signaux de comparaison X01 à XOJ, XPl à XPL et XMl à XMJ est activé. Chacun des signaux de comparaison X01 à XOJ, XPl à XPL et XMl à XMJ peut comprendre un bit, et chacun des premiers coefficients de filtrage CFO1 1 à CFO1 J, CFP21 à CFP2L et CFO21 à CFO2J peut comprendre une multiplicité de bits. Comme décrit ci-dessus, le premier circuit de commande de banc FFC2" peut émettre un résultat d'une opération OU effectuée sur les résultats de comparaison obtenus par les comparateurs COl à COJ, CP1 à CPL et CM1 à CMJ, comme le premier signal de commande de filtre FC2, en utilisant la porte OU 310. Le premier circuit de commande de banc FFC2" peut consommer moins d'énergie que le premier circuit de commande de banc FFC2' de la figure 4. La figure 6 est un schéma synoptique d'un égaliseur 400, conforme à un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 6, on note que l'égaliseur 400 peut inclure un circuit de filtre 410, un circuit de commande de filtre 420, un quantificateur 430, un circuit de génération de coefficients 440 et un circuit de calcul 450. Le circuit de filtre 410 peut inclure un filtre de voie directe 411, un filtre de voie de retour 412 et un additionneur principal 413. Le circuit de commande de filtre 420 peut inclure un premier circuit de commande de filtre 421 et un second circuit de commande de filtre 422. La structure et/ou le fonctionnement de l'égaliseur 400 peuvent être les mêmes, ou pratiquement les mêmes, que la structure et/ou le fonctionnement de l'égaliseur 100 de la figure 2, à l'exception des premier et second circuits de commande de filtre 421 et 422. Le premier circuit de commande de filtre 421 peut inclure une multiplicité de premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM (M étant un entier) et une multiplicité de premières portes OU FR1 à FRM. Les premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM peuvent comparer (par exemple comparer périodiquement) avec une valeur de seuil des premiers coefficients de filtrage CFP1 à CFPM et CFO1 à CFO(M-1) reçus d'une multiplicité de bancs de filtre de voie directe FFI à FFM, et peuvent émettre des signaux de comparaison FV1 à FVM, respectivement, d'après la comparaison. Les premières portes OU FR1 à FRM peuvent activer respectivement les premiers signaux de commande de filtre FC1 à FCM, par exemple, si un ou plusieurs des signaux de comparaison FV1 à FVM, ou un ou une multiplicité de signaux de commande FW1 à FWM sont activés. Le second circuit de commande de filtre 422 peut inclure une multiplicité de seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN (N étant un entier) et une multiplicité de secondes portes OU. Les seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN peuvent comparer (par exemple comparer périodiquement) avec la valeur de seuil des seconds coefficients de filtrage CSP1 à CSPN et CSO1 à CSO(N-1) reçus d'une multiplicité de filtres de voie de retour FB1 à FBN, et peuvent émettre des signaux de comparaison SV1 à SVN, respectivement, d'après la comparaison. Les secondes portes OU SRI à SRN peuvent émettre respectivement des seconds signaux de commande de filtre SC1 à SCN, en réponse aux signaux de comparaison SV1 à SVN et à une multiplicité de signaux de commande SW1 à SWN. Les secondes portes OU SRI à SRN peuvent activer respectivement les seconds signaux de commande de filtre SC1 à SCN, lorsqu'un ou plusieurs des signaux de comparaison SV1 à SVN et/ou un ou plusieurs des signaux de commande SW1 à SWN est activé. Les signaux de commande FW1 à FWM et SW1 à SWN peuvent être générés par un dispositif d'estimation de canal externe. Par exemple, le dispositif d'estimation de canal externe peut estimer des variations de canal, par exemple en utilisant un procédé de corrélation par pseudo-bruit (PN pour "Pseudo Noise"), un procédé des moindres carrés (LS pour "Least Square"), ou tout autre procédé approprié pour estimer des variations de canal. Par exemple, dans le procédé de corrélation par pseudo-bruit, une opération d'estimation de canal peut être effectuée sur la base d'une information de code incluse dans un signal de données d'entrée DI. Dans le procédé des moindres carrés, une opération d'estimation de canal peut être effectuée sur la base de calculs. La figure 7 est un organigramme d'un procédé qui peut être mis en uvre dans un égaliseur conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 7, on note qu'en 701, tous, ou pratiquement tous, les premiers signaux de commande de filtre FCl à FCM et les seconds signaux de commande de filtre SC1 à SCN peuvent être activés, et tous, ou pratiquement tous, les tampons de coefficient des bancs de filtre de voie directe FF1 à FFM et les tampons de coefficient 165 des bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN peuvent être activés. Les bancs de filtre de voie directe FFI à FFM et les bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN peuvent effectuer une opération de convergence initiale sur la base de premiers coefficients de filtrage CF1 à CFH et de seconds coefficients de filtrage CS1 à CSQ. En 702, il est possible de déterminer si une condition d'égalisation (par exemple une condition d'égalisation adaptative à prises fortement espacées) peut être remplie au moment présent. La condition d'égalisation peut concerner un instant, un intervalle de temps, un niveau de tension et une taille de données, qui peuvent être fixés. Par exemple, l'instant peut passer, et si un signal de données d'entrée DI a atteint le niveau de tension, et/ou si des données de symbole ont la taille de données, il peut être déterminé que la condition d'égalisation a été remplie. En 703, des premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM peuvent comparer avec une valeur de seuil des premiers coefficients de filtrage CFP1 à CFPM et CFO1 à CFO(M-1) reçus à partir des bancs de filtre de voie directe FFl à FFM, et peuvent émettre des signaux de comparaison FV1 à FVM, respectivement, et des seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN peuvent comparer des seconds coefficients de filtrage CSP1 à CSPN et CSO1 à CSO(N-1) avec la valeur de seuil et peuvent émettre des signaux de comparaison SV1 à SVN, respectivement. En 704, le dispositif d'estimation de canal externe peut estimer des variations de canal sur la base du signal de données d'entrée DI et il émet des signaux de commande FW1 à FWM et SW1 à SWN. En 705, des premières portes OU FR1 à FRM peuvent émettre des premiers signaux de commande de filtre FC1 à FCM, respectivement, en réponse aux signaux de comparaison FV1 à FVM, respectivement, et aux signaux de commande FW1 à FWM, respectivement, de façon qu'au moins une partie des tampons de coefficient 165 des bancs de filtre de voie directe FF1 à FFM puissent être activés. Les premières portes OU SRI à SRN peuvent émettre des seconds signaux de commande de filtre SC1 à SCN, respectivement, en réponse aux signaux de comparaison SV1 à SVN, respectivement, et aux signaux de commande SW1 à SWN, respectivement, de façon qu'au moins une partie des tampons de coefficient 165 des bancs de filtre de voie de retour FB1 à FBN puissent être activés. En 706, un coefficient de taille de pas peut être augmenté ou diminué sur la base du nombre de tampons de coefficient 165 qui sont activés en 705. Un circuit de génération de coefficients 140 (ou 440) peut recevoir les premiers signaux de commande de filtre FC1 à FCM et les seconds signaux de commande de filtre SC1 à SCN, peut déterminer combien de tampons de coefficient 165 peuvent être activés au moment présent, et peut augmenter ou diminuer le coefficient de taille de pas d'après les résultats de détermination. En 707, il est possible de déterminer si un échec s'est produit au cours d'une opération d'égalisation (par exemple une opération d'égalisation adaptative à prises fortement espacées). Si un échec s'est produit au cours de l'opération d'égalisation (par exemple une opération d'égalisation adaptative à prises fortement espacées), le procédé peut retourner en 703, et commencer une autre passe d'égalisation. Sinon, le procédé d'égalisation peut retourner en 701, de façon à répéter les étapes 701 à 706. L'étape 704 peut être sautée, auquel cas les premiers circuits de commande de banc FFC1 à FFCM peuvent comparer les premiers coefficients de filtrage CFP1 à CFPM et CFO1 à CFO(M-1) avec la valeur de seuil, et peuvent émettre respectivement les premiers signaux de commande de filtre FC1 à FCM, et les seconds circuits de commande de banc FBC1 à FBCN peuvent comparer les seconds coefficients de filtrage CSP1 à CSPN et CSO1 à CSO(N-1) avec la valeur de seuil et peuvent émettre respectivement les seconds signaux de commande de filtre SC1 à SCN. Comme décrit ci-dessus, des tampons de coefficient de bancs de filtre en recouvrement peuvent être activés sélectivement, et des distorsions dans des signaux filtrés peuvent être réduites, et/ou la taille de pas peut être réglée. Comme décrit ci-dessus, l'égaliseur (par exemple un égaliseur adaptatif à prises fortement espacées) et le procédé d'égalisation (par exemple un procédé d'égalisation adaptative à prises fortement espacées) conformes à des exemples de modes de réalisation de la présente invention peuvent utiliser une structure de bancs de filtres en recouvrement, qui peut réduire la consommation d'énergie et/ou des distorsions dans des signaux filtrés, et/ou peut régler la taille de pas. Bien que des exemples de modes de réalisation de la présente invention aient été décrits en considérant une valeur logique supérieure (par exemple une valeur logique "haute" ou "1"), et une valeur logique inférieure (par exemple une valeur logique "basse" ou "0"), on notera que ces valeurs peuvent être utilisées de façon interchangeable, et qu'il est possible d'employer n'importe quelle valeur logique appropriée. Bien que des exemples de modes de réalisation de la présente invention aient été envisagés en considérant par exemple des coefficients de filtrage constitués d'un nombre de bits spécifique, il faut noter que toute valeur décrite ici peut avoir n'importe quel nombre de bits approprié. Bien que des exemples de modes de réalisation de la présente invention aient été décrits en considérant des opérations et/ou des portes logiques OU, on notera qu'il est possible d'utiliser n'importe quel sélecteur ou circuit sélecteur approprié (par exemple des opérations et/ou des portes ET, des opérations et/ou des portes OU-EX, etc.). Bien que la présente invention ait été particulièrement représentée et décrite en référence à des exemples de modes de réalisation de celle-ci, l'homme de l'art notera que divers changements de forme et de détailspeuvent y être apportés, sans sortir de l'esprit et du cadre de la présente invention tels qu'ils sont définis par les revendications suivantes
L'invention procure un égaliseur (100) qui peut réduire des distorsions de signal en utilisant des bancs de filtre en recouvrement, ainsi qu'un procédé pour le fonctionnement de l'égaliseur. L'égaliseur peut comprendre un circuit de filtre (110) et un circuit de commande (120). Le circuit de commande compare avec une valeur de seuil au moins un coefficient de filtrage stocké dans le circuit de filtre et génère une multiplicité de signaux de commande (FC1 - FCM, SC1 - SCN) d'après le résultat de la comparaison. Le nombre de coefficients de filtrage stockés augmente ou diminue sous la dépendance des signaux de commande de filtre.
1. Egaliseur caractérisé en ce qu'il comprend: un circuit de filtre (110) qui a une structure de bancs de filtre en recouvrement, stocke au moins un d'une multiplicité de coefficients de filtrage qui lui sont appliqués, en réponse à une multiplicité de signaux de commande de filtre (FC1 - FCM, SC1 - SCN), filtre un signal de données d'entrée (DI) en réponse à l'au moins un coefficient de filtrage stocké, à des données de calcul (OPD) et à des données de symbole de quantification (SYD), et émet un signal de données de sortie (DO); et un circuit de commande de filtre (120) qui compare au moins un coefficient de filtrage stocké dans le circuit de filtre (110) avec une valeur de seuil et génère la multiplicité de signaux de commande de filtre (FC1 - FCM, SC1 - SCN) sur la base de la comparaison; et en ce que le nombre de coefficients de filtrage stockés dans le circuit de filtre (110) augmente ou diminue sur la base d'un état de la multiplicité de signaux de commande de filtre (FC1 - FCM, SC1 - SCN) . 2. Egaliseur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: un quantificateur (130) qui quantifie le signal de données de sortie (DO), émet le signal de données de sortie quantifié comme les données de symbole de quantification (SYD), et détermine un niveau de tension du signal de données de sortie (DO); un circuit de génération de coefficients {140) qui estime une variation de canal en réponse au signal de données d'entrée (DI) et génère les coefficients de filtrage et un coefficient de taille de pas (p) sur la base de la variation de canal estimée; et un circuit de calcul (150) qui génère les données de calcul (OPD) sur la base du signal de données de sortie (DO), des données de symbole de quantification (SYD) et du coefficient de taille de pas (p). 3. Egaliseur selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de filtre {110) comprend: un filtre de voie directe (111), qui stocke au moins un des coefficients de filtrage en réponse aux signaux de commande de filtre (FC1 - FCM), filtre le signal de données d'entrée (DI) sur la base de l'au moins un coefficient de filtrage stocké et des données de calcul (OPD), et émet un premier signal de filtrage (FLT1); un filtre de voie de retour (112), qui stocke au moins un des coefficients de filtrage en réponse aux signaux de commande de filtre (SC1 - SCN), filtre les données de symbole de quantification (SYD) sur la base des coefficients de filtrage stockés et des données de calcul (OPD), et émet un second signal de filtrage (FLT2); et un additionneur principal (113) qui additionne les premier et second signaux de filtrage (FLT1, FLT2) et émet le signal de données de sortie (DO). 4. Egaliseur selon la 3, caractérisé en ce que le filtre de voie directe {111) et le filtre de voie de retour (112) comprennent: une multiplicité de bancs de filtre (FF1 - FFM, FB1 - FBN), qui sont au moins partiellement en recouvrement mutuel, chacun des bancs de filtre incluant des prises de filtre indépendantes (TP1 1 à TP1 K, ...) et des prises de filtre en recouvrement (TOI 1 à TOI J...) qui sont partagées par un banc de filtre correspondant et un banc de filtre adjacent au banc de filtre correspondant. 5. Egaliseur selon la 1, caractérisé en ce que les coefficients de filtrage sont actualisés sur la base des données de calcul (OPD) et du signal de données d'entrée (DI), ou des données de calcul (OPD) et des données de symbole de quantification (SYD), et les bancs de filtre (FF1 - FFM, FB1 - FBN) effectuent une opération sur les coefficients de filtrage actualisés et le signal de données d'entrée (DI), ou les coefficients de filtrage actualisés et les données de symbole de quantification (SYD), et émettent les résultats de l'opération. 6. Egaliseur selon la 4, caractérisé en ce que chacune des prises de filtre indépendantes (TP1 1 à TP1 K, ...) comprend un tampon de coefficient (165) qui est activé ou désactivé en réponse à un signal de commande de filtre correspondant et stocke un coefficient de filtrage correspondant lorsqu'il est activé; et chacune des prises de filtre en recouvrement (TO1_1 à TOl_J) comprend un tampon de coefficient (165) qui est activé ou désactivé en réponse à au moins un d'une paire de signaux de commande de filtre, et stocke un coefficient de filtrage correspondant lorsqu'il est activé. 7. Egaliseur selon la 6, caractérisé en ce que les tampons de coefficient (165) inclus dans chacun des bancs de filtre sont tous activés ou désactivés simultanément en réponse à un signal de commande de filtre correspondant (FC1 - FCM, SC1 - SCN) ou à au moins un d'une paire de signaux de commande de filtre. 8. Egaliseur selon la 4, caractérisé en ce qu'au moins une première paire des signaux de commande de filtre (FC1 - FCM, SC1 - SCN) est appliquée à au moins un premier ensemble de deux groupes de prises de filtre indépendantes (TP1_1 à TP1_K, TP2_1 à TP2_L) de deux bancs de filtre adjacents qui partagent un groupe de prises de filtre en recouvrement (TOI 1 à TOI J). 9. Egaliseur selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de commande de filtre (120) comprend en outre au moins un premier et un second circuits de commande de filtre (121, 122), qui comparent des coefficients de filtrage stockés avec une valeur de seuil, et génèrent au moins un premier et un second signal de commande de filtre (FC1 - FCM, SC1 - SCN) sur la base des résultats de comparaison. 10. Egaliseur selon la 9, caractérisé en ce que le premier circuit de commande de filtre (121) compare au moins une première partie des coefficients de filtrage stockés avec une valeur de seuil; et le second circuit de commande de filtre (122) compare au moins une seconde partie des coefficients de filtrage stockés avec la valeur de seuil. 11. Egaliseur selon la 9, caractérisé en ce que le premier circuit de commande de filtre (121) comprend une multiplicité de circuits de commande de banc (FFCl - FFCM), qui comparent au moins une première partie des coefficients de filtrage stockés avec une valeur de seuil; et le second circuit de commande de filtre (122) comprend une multiplicité de circuits de commande de banc (FBC1 - FBCN), qui comparent au moins une seconde partie des coefficients de filtrage stockés avec la valeur de seuil. 12. Egaliseur selon la 11, caractérisé en ce que la multiplicité de circuits de commande de banc (FFC1 - FFCM), inclus dans le premier circuit de commande de filtre (121), comparent avec la valeur de seuil des premiers coefficients de filtrage stockés dans des premier et second tampons de coefficient (165) de chacun des bancs de filtre de voie directe (FFI - FFM), et émettent des premiers signaux de commande de filtre (FC1 - FCM) sur la base des résultats de comparaison. 13. Egaliseur selon la 11, caractérisé en ce que la multiplicité de circuits de commande de banc (FBC1 - FBCN), inclus dans le second circuit de commande de filtre (122), comparent avec la valeur de seuil des seconds coefficients de filtrage stockés dans des troisième et quatrième tampons de coefficient de chacun des bancs de filtre de voie de retour (FB1 - FBN), et émettent des seconds signaux de commande de filtre (SC1 - SCN) sur la base des résultats de comparaison. 14. Egaliseur selon la 11, caractérisé en ce que si au moins un des coefficients de filtrage stockés est supérieur à la valeur de seuil, un circuit de commande de banc (FFC1 - FFCM, FBC1 - FBCN) active un signal de commande de filtre correspondant (FC1 - FCM, SC1 - SCN) de façon que des tampons de coefficient (165) inclus dans un banc de filtre correspondant (FFI - FFM, FB1 - FBN) soient tous activés simultanément. 15. Egaliseur selon la 11, caractérisé en ce que chacun des circuits de commande de banc comprend: un premier multiplexeur (210) qui émet les coefficients de filtrage stockés, qui sont stockés dans chacun des bancs de filtre (FF1 - FFM, FB1 - FBN) en réponse à un signal de sélection de coefficient (SEL1 - SELU); un comparateur (220) qui compare les coefficients de filtrage reçus du premier multiplexeur (210) avec la valeur de seuil, et émet des signaux de comparaison (CMP); et un circuit de sortie (230) qui additionne les signaux de comparaison (CMP) et émet le signal de commande de filtre (FC2) correspondant en réponse à un signal de sélection de sortie (SELR). 16. Egaliseur selon la 15, caractérisé en ce que le circuit de sortie (230) comprend: un second multiplexeur (232) qui sélectionne l'un d'un signal de drapeau (FLG) et d'un premier signal de tampon (Rl) en réponse au signal de sélection de sortie (SELR) et émet le signal sélectionné comme le signal de commande de filtre correspondant (FC2); un premier tampon (231) qui stocke le signal sélectionné émis par le second multiplexeur (232) et émet le signal stocké comme le premier signal de tampon (Rl) ; un additionneur (233) qui additionne les signaux de comparaison (CMP) et un second signal de tampon (R2) et émet la somme comme le signal de drapeau (FLG); et un second tampon (234) qui stocke le signal de drapeau (FLG) et émet le signal de drapeau stocké comme le second signal de tampon (R2). 17. Egaliseur selon la 16, caractérisé en ce que si le signal de sélection de sortie (SELR) est désactivé, le second multiplexeur (232) sélectionne le premier signal de tampon (Rl) et émet le premier signal de tampon sélectionné comme le signal de commande de filtre correspondant (FC2); si le signal de sélection de sortie (SELR) est activé, le second multiplexeur (232) sélectionne le signal de drapeau (FG) et émet le signal de drapeau sélectionné comme le signal de commande de filtre correspondant (FC2); et si le premier multiplexeur (210) émet tous les coefficients de filtrage stockés dans les tampons de coefficient {165) du banc de filtre correspondant, le signal de sélection de sortie (SELR) est activé. 18. Egaliseur selon la 11, caractérisé en ce que chacun des circuits de commande de banc comprend des comparateurs (CO1 -COJ, CP1 CPL, CM1 - CMJ) qui comparent les coefficients de filtrage stockés avec la valeur de seuil et émettent une multiplicité de signaux de comparaison (X01 - XOJ, XP1 - XPL, XMl - XMJ); et un circuit de sortie (310) qui émet le signal de commande de filtre correspondant (FC2) en réponse aux signaux de comparaison. 19. Egaliseur selon la 18, caractérisé en ce que chacun des comparateurs (COI - COJ, CP1 - CPL, CM1 - CMJ) active un signal de comparaison correspondant (XO1 - XOJ, XP1 - XPL, XM1 - XMJ) si l'un des coefficients de filtrage stockés est supérieur à la valeur de seuil; le circuit de sortie comprend une porte OU (310) qui active un signal de commande de filtre correspondant (FC2) si au moins un des signaux de comparaison est activé; et les tampons de coefficient (165) du banc de filtre correspondant sont tous activés simultanément si le signal de commande de filtre (FC2) est activé. 20. Egaliseur selon la 10, caractérisé en ce que les premier et second circuits de commande de filtre (421, 422) comprennent une multiplicité de circuits de commande de banc (FFC1 - FFCM, FBC1 -FBCN) qui comparent les coefficients de filtrage stockés dans les tampons (165) de chacun des bancs de filtre (FF1 - FFM, FB1 - FBN) avec la valeur de seuil et émettent des signaux de comparaison (FV1 - FVM, SV1 - SVN); et une multiplicité de sélecteurs (FR1 - FRM, SRI - SRN) qui émettent les signaux de commande de filtre (FC1 - FCM, SC1 - SCN) en réponse aux signaux de comparaison et aux signaux de commande. 21. Egaliseur selon la 20, caractérisé en ce que les signaux de commande (FW1 - FWM, SW1 - SWN) sont générés sur la base d'une information d'estimation de canal qui est obtenue par un dispositif d'estimation de canal externe, sur la base du signal de données d'entrée (DI). 22. Procédé d'égalisation comprenant: le stockage d'au moins un d'une multiplicité de coefficients de filtrage appliqués à un circuit de filtrage (110) en réponse à au moins un signal de commande; le filtrage d'un signal de données d'entrée (DI) en réponse à l'au moins un coefficient de filtrage stocké, à des données de calcul (OPD) et à des données de symbole de quantification (SYD) ; et l'émission d'un signal de données de sortie (DO); caractérisé en ce que les signaux de commande (FC1 - FCM, SC1 - SCN) sont générés sur la base d'une comparaison des coefficients de filtrage stockés et d'une valeur de seuil; et en ce que le nombre de coefficients de filtrage stockés est augmenté ou diminué sur la base d'un état des signaux de commande. 23. Procédé d'égalisation caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : activer la totalité d'une multiplicité de bancs de filtre de voie directe (FF1 - FFM) et la totalité d'une multiplicité de bancs de filtre de voie de retour (FB1 - FBN) (701); déterminer si une condition d'égalisation est remplie (702); comparer avec une valeur de seuil des coefficients de filtrage stockés associés à chacun des bancs de filtre de voie directe (FF1 - FFM) et à chacun des bancs de filtre de voie de retour (FB1 - FBN), et émettre des signaux de comparaison si la condition d'égalisation est remplie (703); estimer une variation de canal en utilisant un dispositif d'estimation de canal externe, et générer des signaux de commande représentant la variation de canal estimée (704); émettre des signaux de commande de filtre (FC1 - FCM, SC1 - SCN) sur la base des signaux de comparaison et des signaux de commande, activer des tampons de coefficient (165) d'au moins un des bancs de filtre de voie directe (FFI - FFM) et d'au moins un des bancs de filtre de voie de retour (FB1 - FBN), et désactiver des tampons de coefficient (165) des bancs de filtre de voie directe et des bancs de filtre de voie de retour restants (705); régler la taille de pas sur la base du nombre de tampons de coefficients qui sont activés (706); répéter la comparaison, l'estimation, l'émission et le réglage jusqu'à ce qu'un échec ait lieu; et répéter l'activation, la détermination, la comparaison, l'estimation, l'émission et le réglage si un échec a eu lieu. 24. Circuit de commande de filtre (420), caractérisé en ce qu'il comprend: une multiplicité de circuits de commande de banc (FFC1 - FFCM, FBC1 FBCN) qui comparent avec une valeur de seuil des coefficients de filtrage stockés dans des tampons associés à chacun d'une multiplicité de bancs de filtre (FFI - FFM, FB1 - FBN) et émettent des signaux de comparaison (FV1 - FVM, SV1 - SVN); et une multiplicité de sélecteurs (FR1 - FRM, SR1 SRN) qui émettent des signaux de commande (FC1 - FCM, SC1 -SCN) en réponse aux signaux de comparaison et aux signaux de commande (FW1 - FWM, SW1 SWN). 25. Circuit de commande de banc pour commander un banc de filtre, le circuit de commande de banc étant caractérisé en ce qu'il comprend: au moins un comparateur (220) qui compare des coefficients de filtrage stockés avec une valeur de seuil et émet au moins un signal de comparaison (CMP); et un circuit de sortie (230) qui émet un signal de commande correspondant (FC2) pour commander le banc de filtre en réponse à l'au moins un signal de comparaison (CMP). 26. Circuit de commande de banc selon la 25, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un premier multiplexeur (210) qui émet des coefficients de filtrage stockés dans chacun d'une multiplicité de bancs de filtre, en réponse à un signal de sélection de coefficient (SEL1 SELU), et un seul comparateur (220); et en ce que le comparateur {220) compare avec la valeur de seuil des coefficients de filtrage reçus du premier multiplexeur (210) et émet les signaux de comparaison (CMP) ; et le circuit de sortie (230) additionne les signaux de comparaison (CMP) et émet le signal de commande correspondant (FC2) en réponse à un signal de sélection de sortie (SELR). 27. Egaliseur (400) caractérisé en ce qu'il inclut le circuit de commande de filtre (420) de la 24. 28. Circuit de commande de filtre caractérisé en ce 20 qu'il inclut le circuit de commande de banc (FFC2') de la 25. 29. Egaliseur caractérisé en ce qu'il inclut le circuit de commande de filtre de la 28. 30. Egaliseur caractérisé en ce qu'il est adapté pour exécuter le procédé de la 22. 31. Egaliseur caractérisé en ce qu'il est adapté pour exécuter le procédé de la 23.
H
H04
H04N,H04L
H04N 5,H04L 25
H04N 5/21,H04L 25/03
FR2888557
A1
STRUCTURE SUPPORT D'UN TRAIN AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT DES MOYENS D'ACCOUPLEMENT SOUS FORME D'UN CORPS CREUX DU MINI-BERCEAU AUX LONGERONS, ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,070,119
Le domaine de l'invention est celui de l'industrie automobile. Plus précisément, l'invention concerne les berceaux supportant les moteurs de véhicules automobiles ou les trains arrières. Selon une technique courante, les berceaux de moteur comprennent deux coquilles réalisées en tôle emboutie et assemblées entre elles, par exemple par soudage. L'une des fonctions de ces berceaux est de supporter les efforts engendrés par le couple moteur lors de phases d'accélération ou de décélération du véhicule. On rappelle, en référence à la figure 1, qu'un tel berceau est solidarisé à la caisse du véhicule en partie arrière. Dans le prolongement du berceau est placé un absorbeur de chocs 2 ou add-on indépendant du berceau et sans contact avec celui-ci, sauf en cas de choc. En outre, un tel berceau est couplé à des bras inférieurs 3 supports de roue ou portant des moyens supports de roue 31 (représentés symboliquement), une barre anti-dévers 32 reliant ces bras et étant maintenue sur le berceau. Un tel berceau moteur est donc une structure intermédiaire entre la caisse et les organes de guidage du train avant. Un berceau de ce type se termine vers l'avant environ au niveau de l'axe des roues, ce qui lui vaut le qualificatif de mini-berceau , par opposition à un berceau cadre qui s'étend jusqu'à la traverse extrême avant, derrière le pare- chocs. Ces mini-berceaux facilitent la préparation au montage en usine de carrosserie montage (UCM) puisqu'on peut l'es préparer hors chaîne avec l'assemblage de la direction de la barre anti-dévers, de la biellette de reprise de couple, des triangles de suspension, ceci avant l'accouplement final avec la caisse. Un ensemble avant ainsi réalisé est très compact. En fonctionnement, il doit laisser débattre les éléments mobiles environnants comme: les bras de suspension (points A, B, E), les biellettes de direction, les transmissions latérales de la barre antidévers. La fonction absorption d'énergie en choc des mini-berceaux impose deux dimensionnements importants de ces organes. En premier lieu, le mini-berceau doit résister aux efforts venant de la structure avant déformable (add-on) pendant le choc frontal, ces efforts étant principalement orientés dans la direction X du véhicule. Le trajet d'effort va donc imposer des formes et des sections dimensionnées pour absorber son écrasement programmé. Parallèlement, le bras de suspension demande aussi une tenue à la ruine telle qu'il ne devienne fusible qu'à partir d'un niveau de chargement dicté par des critères de sécurité bien définis. De fait, il ne peut tolérer des sections trop faibles, mais encore il est impossible de pratiquer des trous de passage dans sa surface, notamment au droit du longeron avant, pour donner accès au vissage du berceau sur caisse en UCM. D'autre part, le berceau est relié à la caisse en partie arrière par des plots élastiques pris en chape sous le plancher. Dans sa partie antérieure, avec le contexte et les contraintes énumérées ci-dessus, la fixation ne peut se faire qu'en avant de l'articulation A du bras sur le berceau (un tel bras apparaissant sur les figures 2 et 3). De plus, les cahiers des charges constructeur demandent que cette fixation soit réalisée par un plot de filtration situé juste au-dessous du longeron. La fixation avant est donc très décalée dans la direction Z du plan horizontal (à environ 250 mm de la zone du point A). Dans cet espace, particulièrement du côté gauche à cause de la proéminence du nez 41 de boîte de vitesses 4, la conception de la fixation en avant de la transmission, dans le respect du cahier des charges de raideur, s'avère particulièrement difficile. On note que les cahiers des charges actuels imposent, pour donner la rigidité transversale du train, une raideur Ky au point repéré 32 de 100 daN/mm. Une telle valeur de raideur nécessite de concevoir, dans un espace très confiné, une fixation verticale du plot 33 très aérienne , mais suffisamment raide pour répondre au cahier des charges. Différentes topologies d'implantation de la fixation du mini-berceau aux longerons avants ont été proposées par l'art antérieur. Selon une première technique connue, la liaison est obtenue par une biellette articulée reliant le berceau au longeron, équipée d'articulations élastiques à chaque extrémité. Une telle solution est mise en oeuvre dans la Renault Megane (marque déposée). Cette solution pénalise le montage de l'ensemble car les points d'assemblages sont nombreux (haut et bas). De plus, une biellette disposée verticalement articulée à chaque extrémité ne peut développer une quelconque raideur transversale et ne répond donc pas au cahier des charges cité plus haut (100 daN/mm). Une autre solution illustrée par les figures 2 et 3 consiste à diviser le chemin à parcourir entre le longeron 5 et le berceau 1 par deux. Une première structure 331 soudée au longeron 5 descend à mi-hauteur, alors qu'une autre structure 332 venant du berceau 1 monte à sa rencontre. Une telle solution est mise en oeuvre par Mitsubishi et Volvo (marques déposées). La fixation entre les deux éléments est obtenue par liaison rigide (vissage) ou par plots élastiques. Là encore, la liaison ne se fait pas à la bonne hauteur car aucune structure descendante n'est admise, la totalité du décalage vertical devant provenir du berceau. On connaît également des solutions de structure soudée au berceau, encore appelée corne , qui de forme emboutie ou réalisée en tube cintré rattrapent le décalage en Z, et surtout en Y, entre la partie basse du berceau, et la partie haute de liaison au longeron. Cette solution est mise en oeuvre par BMW mini et sur Ford Fiesta (marques déposées). Ce décalage en Y n'est pas possible dans certaines applications, notamment lorsque dans une section X, cela engendre une interférence avec la boîte de vitesse. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique de fixation d'un mini-berceau à un longeron qui assure à la fixation une grande rigidité, ceci dans un espace confiné, tout en permettant le passage des moyens de vissage destinés à participer à la fixation. L'invention a également un objectif de fournir une telle technique qui préserve la rigidité des bras de suspension, notamment en ce qu'elle évite de percer ceux-ci. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui permette de réaliser la fixation en avant du point A des bras de suspension portés pour le mini-berceau. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui confère une raideur transversale satisfaisante à la fixation. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette d'assurer un rattrapage du décalage vertical entre le mini-berceau et les longerons, essentiellement du fait du mini-berceau. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette la proximité immédiate d'une boîte de vitesse par rapport au miniberceau. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui autorise la mise en oeuvre d'articulations élastiques entre le mini-berceau et les longerons. L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet une structure support d'un train avant de véhicule automobile, comprenant un mini-berceau sur lequel est monté un bras de suspension pour chaque roue dudit train avant, ledit bras de suspension étant du type présentant une forme de boomerang dont l'une des extrémités, dite extrémité support (E) d'une partie tournante est destinée à être couplée à une roue, l'autre extrémité, dite articulation avant (A), et la partie médiane du bras, dite articulation arrière (B), étant destinées à être couplées audit mini-berceau, ledit mini-berceau présentant un corps de part et d'autre duquel s'étendent vers l'avant du véhicule deux brancards destinés chacun à être couplés par vissage à un longeron dudit véhicule, caractérisé en ce que chacun desdits brancards présente des moyens d'accouplement audit longeron dans une zone située en avant, par rapport à l'axe longitudinal dudit véhicule, dudit point A dudit bras de suspension, lesdits moyens d'accouplement comprenant au moins un corps creux permettant le passage de moyens de vissage en vue d'accoupler ledit brancard audit longeron. Une telle conception de structure avant de fixation présente un encombrement limité dans les directions X et Y du véhicule, ceci tout en permettant l'accès, pour des moyens de vissage, à la liaison vissée entre le miniberceau et les longerons. En outre, une telle technique de fixation peut être mise en oeuvre en avant du point A des bras de suspension et évite donc le perçage de ceuxci (pour le passage des moyens de fixation). Selon une solution préférée, ledit ou lesdits corps creux sont constitués par au moins une pièce tubulaire s'étendant d'un seul tenant entre ledit longeron et ledit brancard. Ainsi, l'encombrement de la fixation est réduit au seul diamètre extérieur de la pièce tubulaire. En outre, une telle pièce assure l'obtention d'une raideur en flexion optimale, conformément au cahier des charges imposés par les constructeurs de véhicules automobiles. Selon une solution avantageuse, ledit ou lesdits brancards présentent un logement dans lequel lesdits moyens d'accouplement sont encastrés. Préférentiellement, ledit mini-berceau est du type bi-coquilles, au moins la coquille supérieure présentant au moins un orifice pour le passage de ladite ou desdites pièces tubulaires. On assure de cette façon une liaison efficace entre la ou les pièces tubulaires et le mini-berceau. Par ailleurs, un mini-berceau de ce type est parfaitement dimensionné pour absorber une grande partie des efforts en cas de choc frontal du véhicule. Avantageusement, chacune des coquilles dudit mini-berceau présente au moins un orifice pour le passage de ladite ou desdites pièces tubulaires. Dans ce cas, ladite ou lesdites pièces tubulaires sont préférentiellement soudées à chacune desdites coquilles. Ceci contribue à la qualité de la liaison entre la ou les pièces tubulaires et le mini-berceau. Parallèlement, un tel agencement tend à augmenter la rigidité en flexion de la ou des pièces tubulaires. Selon un mode de réalisation préféré, lesdits moyens d'accouplement comprennent au moins une articulation élastique. Dans ce cas, ladite ou lesdites articulations élastiques sont préférentiellement emmanchées dans ledit corps desdits moyens d'accouplement. On obtient de cette façon une bonne intégration des articulations élastiques, ceci sans augmenter l'encombrement de la fixation entre le miniberceau et les longerons. Préférentiellement, ladite ou lesdites pièces tubulaires présentent deux portions dans le prolongement l'une de l'autre, l'une desdites portions présentant un diamètre réduit par rapport à l'autre portion et étant destiné à recevoir ladite articulation à emmanchement. Selon une autre caractéristique avantageuse, chacun desdits brancards s'étend au voisinage dudit longeron à partir d'un corps principal et présente une partie terminale incurvée en direction dudit longeron jusqu'à venir à la verticale dudit longeron. Ainsi, le rattrapage du décalage entre le mini-berceau et les longerons est assuré par la structure du mini-berceau lui-même. Ceci contribue à améliorer la rigidité transversale de la fixation, les moyens d'accouplement du mini-berceau aux longerons s'étendant sensiblement verticalement grâce à la structure du mini-berceau. Dans ce cas, ledit point A dudit bras de suspension est avantageusement accouplé audit mini-berceau au niveau de ladite partie terminale incurvée. Selon une solution préférée, ledit mini-berceau présente une réservation permettant le passage d'un nez de boîte de vitesse. On peut de cette façon placer la boîte de vitesse et au moins l'une des fixations entre le mini-berceau et les longerons à proximité immédiate l'un de l'autre. Dans ce cas, ladite réservation est préférentiellement ménagée au niveau de ladite partie terminale incurvée d'au moins un desdits brancards. L'invention concerne également un véhicule automobile équipé d'une structure support d'un train avant, ladite structure support comprenant un mini-berceau sur lequel est monté un bras de suspension pour chaque roue dudit train avant, ledit bras de suspension étant du type présentant une forme de boomerang dont l'une des extrémités, dite extrémité support (E) d'une partie tournante est destinée à être couplée à une roue, l'autre extrémité, dite articulation avant (A), et la partie médiane du bras, dite articulation arrière (B), étant destinées à être couplées audit mini-berceau, ledit mini-berceau présentant un corps de part et d'autre duquel s'étendent vers l'avant du véhicule deux brancards destinés chacun à être couplés par vissage à un longeron dudit véhicule, caractérisé en ce que chacun desdits brancards présente des moyens d'accouplement audit longeron dans une zone située en avant, par rapport à l'axe longitudinal dudit véhicule, dudit point A dudit bras de suspension, lesdits moyens d'accouplement comprenant au moins un corps creux permettant le passage de moyens de vissage en vue d'accoupler ledit brancard audit longeron. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de 1' invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un berceau de véhicule automobile dans son environnement immédiat; les figures 2 et 3 sont des vues schématiques d'une structure avant de fixation d'un mini-berceau selon l'art antérieur, respectivement de côté et de dessus; les figures 4 et 5 sont des vues schématiques d'une structure avant de fixation d'un miniberceau selon l'invention, respectivement de côté et de dessus; la figure 6 est une vue en perspective de moyens d'accouplement d'un mini-berceau à un longeron selon l'invention. En référence aux figures 4 et 5, on rappelle qu'une structure avant intégrant un mini-berceau est destinée a être préparée hors chaîne, et comprend l'assemblage, avant accouplement avec la caisse du véhicule, de biellettes de direction 11 (différentes positions de biellettes étant représentées sur la figure 4), d'une barre anti-dévers (non représentée), de biellettes de reprises de couples (non représentée), de bras (ou triangles) de suspension 3. On rappelle également que les bras de suspension sont classiquement de type boomerang, dont l'une des extrémités support d'une partie tournante (point E) est destiné à être couplé à une roue, et dont l'articulation avant (point A) et l'articulation arrière (point B) sont destinés à être couplés au mini-berceau 1. L'assemblage des différents organes est réalisé de façon à laisser débattre les éléments mobiles environnants, comme les bras de suspension 3 (points A, B et E), les biellettes de direction 11, les transmissions latérales 12 (différentes positions d'une transmission étant représentées sur la figure 4) et la barre antidévers. Le mini-bercecau 1 est ensuite relié à la caisse en partie arrière par des plots élastiques 13 pris en chape dans le plancher 14. De plus, le mini-berceau doit être accouplé aux longerons 5 du véhicule. Selon le principe de l'invention, les brancards 15 qui s'étendent à partir du corps principal 16 du mini-berceau en faisant corps avec celui- ci, présentent chacun des moyens d'accouplement 6 du mini-berceau aux longerons, sous forme d'un corps creux permettant le passage de moyens de vissage 7. Ces moyens de vissage permettent d'exécuter le vissage de moyens de fixation du mini-berceau au longeron, ces moyens de fixation étant explicités plus en détail par la suite. Selon le présent mode de réalisation, les moyens d'accouplement sont constitués par une pièce tubulaire 6 s'étendant d'un seul tenant entre un brancard 15 du mini-berceau et le longeron 5 correspondant. Tel qu'illustré par la figure 6, le mini-berceau est du type mécano-soudé et est réalisé en l'occurrence par l'assemblage d'une coquille supérieure 17 et d'une coquille inférieure 18 définissant ensemble une structure creuse de section fermée. Tel que cela apparaît, chacune des coquilles 17, 18 du mini-berceau présente, à l'extrémité des brancards, un orifice pour le passage d'une pièce tubulaire 6, formant ainsi un logement dans lequel la pièce tubulaire 6 est encastrée. La solidarisation de la pièce tubulaire 6 au mini-berceau est assurée par 25 soudage de celle-ci à chacune des coquilles 17, 18. En outre, la pièce tubulaire 6 présente deux portions 61, 62 dans le prolongement l'une de l'autre, la portion 61 destinée à être placée entre du côté du longeron présentant un diamètre inférieur à celui de la portion 62 encastrée dans le brancard du mini-berceau. La portion 61 de moindre diamètre est destiné à recevoir à emmanchement une articulation élastique 8 d'axe vertical. Lors du montage, les moyens de vissage 7 en usine de carrosserie-montage accèdent par l'intérieur de la pièce tubulaire 6 à la vis 81 qui bloque la bague intérieure de l'articulation élastique 8 à la face inférieure du longeron 5. En référence à la figure 5, on remarque que les brancards 15 s'étendent à partir du corps principal 10 du mini-berceau en longeant sensiblement les longerons correspondants, et présentant une partie terminale 51 incurvée en direction du longeron 5 et se terminant sensiblement à la verticale du longeron 5. On note que le point A du bras de suspension est accouplé au niveau de cette partie terminale 151 du brancard. Par ailleurs, comme cela apparaît sur la figure 6, l'embouti de la coquille supérieure 17 du mini-berceau présente une réservation 171 ménageant un espace dans lequel vient s'inscrire le nez 41 de la boîte de vitesse 4. Cette réservation est prévue au niveau de la partie terminale 151 d'un des brancards 15 du mini-berceau
L'invention a pour objet une structure support d'un train avant de véhicule automobile, comprenant un mini-berceau (1) sur lequel est monté un bras de suspension (3) pour chaque roue dudit train avant, ledit bras de suspension (3) étant du type présentant une forme de boomerang dont l'une des extrémités, dite extrémité support (E) d'une partie tournante est destinée à être couplée à une roue, l'autre extrémité, dite articulation avant (A), et la partie médiane du bras, dite articulation arrière (B), étant destinées à être couplées audit mini-berceau (1), ledit mini-berceau (1) présentant un corps (10) de part et d'autre duquel s'étendent vers l'avant du véhicule deux brancards (15) destinés chacun à être couplé par vissage à un longeron (5) dudit véhicule,caractérisé en ce que chacun desdits brancards (15) présente des moyens d'accouplement (6) audit longeron (5) dans une zone située en avant, par rapport à l'axe longitudinal dudit véhicule, dudit point A dudit bras de suspension (3), lesdits moyens d'accouplement (6) comprenant au moins un corps creux permettant le passage de moyens de vissage (7) en vue d'accoupler ledit brancard (15) audit longeron (5).
1. Structure support d'un train avant de véhicule automobile, comprenant un mini-berceau (1) sur lequel est monté un bras de suspension (3) pour chaque roue dudit train avant, ledit bras de suspension (3) étant du type présentant une forme de boomerang dont l'une des extrémités, dite extrémité support (E) d'une partie tournante est destinée à être couplée à une roue, l'autre extrémité, dite articulation avant (A), et la partie médiane du bras, dite articulation arrière (B), étant destinées à être couplées audit mini-berceau (1), ledit mini-berceau (1) présentant un corps (10) de part et d'autre duquel s'étendent vers l'avant du véhicule deux brancards (15) destinés chacun à être couplé par vissage à un longeron (5) dudit véhicule, caractérisé en ce que chacun desdits brancards (15) présente des moyens d'accouplement (6) audit longeron (5) dans une zone située en avant, par rapport à l'axe longitudinal dudit véhicule, dudit point A dudit bras de suspension (3), lesdits moyens d'accouplement (6) comprenant au moins un corps creux permettant le passage de moyens de vissage (7) en vue d'accoupler ledit brancard (15) audit longeron (5). 2. Structure support d'un train avant selon la 1, caractérisée en ce que ledit ou lesdits corps creux sont constitués par au moins une pièce tubulaire s'étendant d'un seul tenant entre ledit longeron (5) et ledit brancard (15). 3. Structure support d'un train avant selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que ledit ou lesdits brancards (15) présentent un logement dans lequel lesdits moyens d'accouplement (6) sont encastrés. 4. Structure support d'un train avant selon les 2 et 3, caractérisée en ce que ledit mini-berceau (1) est du type bi-coquilles, au moins la coquille supérieure (17) présentant au moins un orifice pour le passage de ladite ou desdites pièces tubulaires. 5. Structure support d'un train avant selon la 4, caractérisée en ce que chacune des coquilles (17), (18) dudit miniberceau (1) présente au moins un orifice pour le passage de ladite ou desdites pièces tubulaires. 6. Structure support d'un train avant selon la 5, caractérisée en ce que ladite ou lesdites pièces tubulaires sont soudées à chacune desdites coquilles (17), (18). 7. Structure support d'un train avant selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que lesdits moyens d'accouplement (6) comprennent au moins une articulation élastique (8). 8. Structure support d'un train avant selon la 7, caractérisée en ce que ladite ou lesdites articulations élastiques (8) sont emmanchées dans ledit corps desdits moyens d'accouplement (6). 9. Structure support d'un train avant selon les 2 et 7, caractérisée en ce que ladite ou lesdites pièces tubulaires présentent deux portions (61,) (62) dans le prolongement l'une de l'autre, l'une desdites portions présentant un diamètre réduit par rapport à l'autre portion (62) et étant destiné à recevoir ladite articulation (8) à emmanchement. 10. Structure support d'un train avant selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que chacun desdits brancards (15) s'étend au voisinage dudit longeron à partir d'un corps principal (5) et présente une partie terminale incurvée (151) en direction dudit longeron (5) jusqu'à venir à la verticale dudit longeron (5). 11. Structure support d'un train avant selon la 10, caractérisée en ce que ledit point A dudit bras de suspension (3) est accouplé audit mini- berceau (1) au niveau de ladite partie terminale incurvée (151). 12. Structure support d'un train avant selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que ledit mini-berceau (1) présente une réservation (171) permettant le passage d'un nez (41) de boîte de vitesse (4). 13. Structure support d'un train avant selon les 10 et 12, caractérisée en ce que ladite réservation (171) est ménagée au niveau de ladite partie terminale incurvée (151) d'au moins un desdits brancards (15). 14. Véhicule automobile équipé d'une structure support d'un train avant, ladite structure support comprenant un mini-berceau (1) sur lequel est monté un bras de suspension (3) pour chaque roue dudit train avant, ledit bras de suspension (3) étant du type présentant une forme de boomerang dont l'une des extrémités, dite extrémité support (E) d'une partie tournante est destinée à être couplée à une roue, l'autre extrémité, dite articulation avant (A), et la partie médiane du bras, dite articulation arrière (B), étant destinées à être couplées audit mini-berceau (1), ledit mini-berceau (1) présentant un corps (10) de part et d'autre duquel s'étendent vers l'avant du véhicule deux brancards (15) destinés chacun à être couplé par vissage à un longeron (5) dudit véhicule, caractérisé en ce que chacun desdits brancards (15) présente des moyens d'accouplement (6) audit longeron (5) dans une zone située en avant, par rapport à l'axe longitudinal dudit véhicule, dudit point A dudit bras de suspension (3), lesdits moyens d'accouplement (6) comprenant au moins un corps (10) creux permettant le passage de moyens de vissage (7) en vue d'accoupler ledit brancard (15) audit longeron (5).
B
B62
B62D
B62D 27,B62D 21,B62D 65
B62D 27/02,B62D 21/11,B62D 65/02
FR2895080
A1
INSTALLATION DE MESURE DE LA REPARTITION DE LA FORCE D'APPLICATION D'UN BALAI D'ESSUIE-GLACE CONTRE UNE SURFACE A ESSUYER
20,070,622
Domaine de 1invention La presente invention concerne une installation de me-sure pour saisir la repartition de la force d'application d'un balai d'essuie-glace appuye par une force contre une surface. L'invention concerne egalement un procede de mise en oeuvre d'une telle installation. Etat de la technique La force d'application du balai d'essuie-glace contre la vitre du vehicule ou pare-brise ainsi que la repartition de la force d'application sur la longueur du balai d'essuie-glace sont particulierement importantes pour la qualite d'essuyage d'un essuie-glace de vehicule automobile. Le document DE 100 44 172 Al, decrit une installation de mesure pour saisir la repartition de la force d'application d'un balai d'essuie-glace ou d'un element de support de balai d'essuie-glace presse contre une surface. L'installation de mesure est notamment destinee aux elements de support de balai d'essuie-glace plats sous la forme de rails elastiques ou raidisseurs loges dans les rainures laterales du profil en caoutchouc du balai d'essuie-glace ou dans un canal longitudinal central du profil en caoutchouc. Ces elements de support sont precintres pour que faction de la force d'application d'un bras d'essuie-glace, les applique avec une repartition de force appropriee contre le parebrise. Pour 1appui de 1'element de support, l'installation de me- sure comporte un rail d'appui avec une fente longitudinale. Une tete de detection equipee d'une installation de mesure de force est mobile dans la direction longitudinale de cette fente. Pendant 1'operation de mesure, la tete de detection detecte la force d'application exercee en chaque point de mesure suivant la direction longitudinale de 1'element de sup- port pendant le parcours de la tete de detection. A partir des forces d'application saisies par cette operation, on determine la repartition de la force d'application comme fonction de la longueur de 1'element de support. Si la repartition de la force d'application ne devait pas avoir les valeurs souhaitees, on pourrait intervenir sur le procede de cintrage. De plus, l'installation de mesure peut servir a surveiller des elements de support fabriques en grande serie. Pour 1'exploitation des valeurs de mesure, on fournit celles-ci a un ordinateur equipe d'un afficheur. La force avec laquelle 1'element de support est pousse contre les rails d'appui peut 'are modifiee et re-glee suivant le type d'element de support. De la fagon la plus simple, cela se fait a 1'aide d'un bras d'essuie-glace rabattable creant ainsi des conditions proches de la realite. La possibilite de rabattement du bras d'essuie-glace per-met d'effectuer des manipulations simples de l'installation de mesure et notamment de 1appui de 1'element de support sur le rail d'appui. Expose et avantages de 1'invention La presente invention concerne une installation de me-sure du type defini ci-dessus, caracterisee en ce que le balai d'essuieglace comporte un element d'accouplement qui le relie de maniere articulee a un dispositif de reception qui applique une force sensiblement perpendiculaire a la surface, et un appareil de mesure comporte un ensemble de capteurs de mesure dispose dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace, et formant une surface a courbure convexe dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace pour 1appui du balai d'essuie-glace pendant 1'operation de mesure, le rayon de cour- bure de ces surfaces 6-taut egal a 3000 ou 4000 mm ou correspondant a la courbure d'un pare-brise de vehicule existant, auquel est destine le balai d'essuie-glace, et 1appareil de mesure est relie a une unite d'exploitation. En d'autres termes, le balai d'essuie-glace comporte un element d'accouplement qui le relie de fagon articulee a un dispositif de reception permettant d'appliquer une force sensiblement perpendiculaire a la surface. Un appareil de mesure comporte un ensemble de capteurs de mesure installes dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace et qui forment une surface a courbure convexe dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace pour servir d'appui au balai d'essuie-glace pendant 1'operation de mesure. Le rayon de courbure R de la surface est de l'ordre de 3000 ou 4000 mm ou encore correspond a la courbure d'une vitre ou pare-brise de vehicule reel, auquel est destine le balai d'essuie-glace. L'appareil de mesure et ses capteurs est relie a une unite d'exploitation telle qu'un ordinateur. En general, pour la precision it suffit d'utiliser des rayons de courbure de 3000 mm ou 4000 mm car ces courbures sont representatives des vitres usuelles de vehicules. Toutefois, on peut adapter notamment pour les series importantes, les rayons de courbure a la courbure d'un pare-brise de ve- hicule reel. Un afficheur permet d'afficher les valeurs obtenues. En meme temps, on dispose des valeurs pour fabriquer les balais d'essuieglaces notamment pour l'installation de cintrage des elements de sup-port et des rails elastiques ou raidisseurs. En outre, on peut faire des exploitations statistiques. La saisie simultanee de nombreuses valeurs de mesure reparties sur la longueur du balai d'essuie-glace accelere 1'operation de mesure. En outre tous les facteurs importants qui influencent la repartition de la force d'application seront pris en compte, par exemple la forme et la matiere du balai d'essuie-glace ou du deflec- teur. Selon un developpement de l'invention, la surface formee par les capteurs de mesure a une courbure convexe dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace. La courbure est choisie pour 'are adaptee a la courbure d'un pare-brise de vehicule correspondant a une certaine application. Pour que lors de 1'operation de mesure la levre du balai d'essuie-glace prenne toujours la meme position def nie a savoir une position basculee comme pour 1'operation d'essuyage du pare-brise, une piece d'appui fait suite a la surface des capteurs de mesure, transver- salement a la direction longitudinale du balai d'essuie-glace et en 6-taut a niveau avec cette surface formee par les capteurs de mesure. La surface ainsi formee et le balai d'essuie-glace sont coulissants avantageusement dans la direction transversale a la direction longitudinale du balai d'essuie-glace. Pendant le fonctionnement de l'installation de me- sure, le balai d'essuie-glace est applique a la force d'application re-glee sur la piece d'appui, puis on deplace 1'appareil de mesure et le balai d'essuie-glace transversalement a la direction longitudinale du balai d'essuie-glace selon un mouvement relatif jusqu'a ce que le balai d'essuie-glace s'applique par sa levre sur les capteurs de mesure. Dans le cas d'un mouvement relatif, la levre d'essuyage bascule dans la position de basculement souhaitee ce qui cree des conditions de mesure parfaites, reproductibles. Le mouvement relatif peut 'are obtenu de maniere simple en installant 1'appareil de mesure sur un support mobile transversale- ment a la direction longitudinale du balai d'essuie-glace pendant que le balai d'essuie-glace s'appuie de maniere fixe contre un appui par 1'intermediaire d'un bras d'essuie-glace. Le support peut 'are commande manuellement ou electroniquement par une installation d'entrainement appropriee. Une autre possibilite consiste a rapprocher le ball d'un dispositif de reception du balai d'essuie-glace agissant sur 1'element d'accouplement du balai d'essuie-glace et qui peut 'are rapproche perpendiculairement a la surface par un moyen d'application d'une force. Ce moyen d'application d'une force est commande electroniquement. Le moyen d'application d'une force regoit ses signaux pour la force a regler et pour le mouvement de rapprochement d'une unite d'exploitation electronique ce qui permet une adaptation tres rapide a chaque balai d'essuie-glace ou type d'essuie-glace a mesurer. Le dispositif de reception du balai d'essuie-glace est egalement adapte a 1'element d'accouplement du type d'essuie-glace correspondant. Pour utiliser le dispositif de reception correct pour chaque type de balai d'essuie-glace, le ball du dispositif de reception comporte un palpeur electronique qui verifie la correction du reglage. Il peut 'are avantageux pour cette installation de mesure d'utiliser a la place d'un support mobile pour 1'appareil de mesure, un dispositif de reception et/ou un moyen d'application de force mobile avec le dispositif de reception, transversalement a la direction longitudinale du balai d'essuie-glace dans la direction de rapprochement pour effectuer le mouvement relatif entre 1'appareil de mesure et le balai d'es-Buie-glace. Dessins La presente invention sera decrite ci-apres de maniere plus detaillee a 1'aide d'exemples de realisation representes dans les dessins annexes dans lesquels : - la figure 1 est une vue schematique d'une installation de mesure semi-automatique selon l'invention comme appareil de mesure de base, - la figure 2 est une vue d'un appareil de mesure d'une installation de mesure en vue de dessus, - la figure 3 est une vue schematique d'une installation de mesure totalement automatique avant une operation de mesure, - la figure 4 montre une installation de mesure selon la figure 3 pendant 1'ajustage d'un balai d'essuie-glace a 1appareil de mesure, et - la figure 5 montre une installation de mesure selon la figure 3 pendant une mesure. Description de modes de realisation Selon la figure 1, l'installation de mesure 10 comporte une table de mesure 12 sur laquelle un support 16 avec un appareil de mesure 14 peut se deplacer dans la direction de rapprochement 50. Les rails de guidage 18 de la table de mesure 12 servent a cet effet. L'appareil de mesure 14 presente sur sa face superieure, une surface a courbure convexe formee par une piece d'appui 20 et des capteurs de mesure 22 pour que les capteurs de mesure 22 rejoignent a niveau la piece d'appui 20 dans la direction de rapprochement 50. Les capteurs de mesure 22 peuvent 'are tous types de capteurs appropries comme par exemple des jauges de contrainte, des capteurs a double barre de flexion ou analogues. Ces capteurs sont relies par leur raccordement 24 a une unite d'exploitation electronique 26 par exemple un ordinateur equipe d'un ecran ou afficheur 28 permettant d'afficher les valeurs de mesure. Au-dessus de la surface formee par la piece d'appui et les capteurs 22 se trouve un balai d'essuie-glace 36 a mesurer ; ce balai d'essuie-glace est tenu de maniere articulee par son element d'accouplement 38 a la piece d'articulation 34 du balai d'essuie-glace 30. Le balai d'essuie-glace 30 est fixe par sa piece de fixation 32 a un appui 35 relie solidairement a la table de mesure 12. La piece d'articulation 34 peut 'are rabattue comme cela est habituel par rapport a la piece de fixation 32 pour faciliter le remplacement du balai d'es- Buie-glace 36 ou pour 1'appliquer contre la surface 20, 22. La force d'application est re-glee d'une maniere non representee par des ressorts equipant le bras d'essuie-glace 30. Pour que le balai d'essuie-glace 36 presente toujours le meme appui, defini de sa levre contre les capteurs de mesure 22 pour 1'operation de mesure, on applique tout d'abord le balai d'essuie-glace 36 contre la piece d'appui 20, puis on deplace le support 36 dans la direction de rapprochement 50 pour que le balai d'essuie-glace 36 arrive dans la zone des capteurs de mesure 22. La levre d'essuyage s'appuie alors suivant toute sa longueur contre l'installation de reglage ce qui permet d'avoir la position de basculement souhaitee pour la levre d'essuyage. L'installation de mesure 10 des figures 1 a 5 est tres automatisee en ce qu'un ball 48 comporte un moyen d'application d'une force 42 auquel sont fixes des dispositifs de reception interchangeables 40. Ces dispositifs sont adaptes a 1'element d'accouplement 38 de tous types de balais d'essuie-glaces 36. On accroche le balai d'essuie-glace 36 dans le dispositif de reception 40 et le moyen d'application d'une force 42 applique une force determinee dans la direction de sollicitation 46 contre la piece d'appui 20. Puis, on deplace le balai d'essuie-glace 36 et 1'appareil de mesure 14 Fun par rapport a 1'autre dans la direction de rapprochement 50 pour que le balai d'essuie-glace 36 arrive dans la zone des capteurs de mesure 22. Pour cela, on peut deplacer 1'appareil de mesure 14 ou le moyen d'application d'une force 42 avec le dispositif de reception 40 et le balai d'essuie-glace 36 dans la direction de rapprochement 50. Les mouvements peuvent 'are commandos automatique- ment par 1'unite d'exploitation 26. En outre, le ball 48 comporte une installation de detection ou un palpeur 44 electronique avec une plaquette a 8 bits qui surveille que pour chaque balai d'essuie-glace 36, on utilise le dispositif de reception 40 approprie. Pour l'identification, on peut utiliser le numero de serie du balai d'essuie-glace que Pon intro- duit dans le systeme. Les donne-es de mesure fournies par l'installation de me-sure 10 peuvent 'are mises a disposition soit en ligne soit par 1'intermediaire d'une memoire appropriee ou par des moyens de trans-mission pour la fabrication, notamment pour ameliorer la qualite des elements de support sous la forme de rails elastiques. En outre, on peut
Installation de mesure (10) pour saisir la répartition de la force d'application d'un balai d'essuie-glace (36) appuyé par une force contre une surface (20, 22). Le balai d'essuie-glace (36) comporte un élément d'accouplement (38) qui le relie de manière articulée à un dispositif de réception (30, 40) qui applique une force sensiblement perpendiculaire à la surface (20, 22). Un appareil de mesure (14) comporte un ensemble de capteurs de mesure (22) disposés dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace (36), et formant une surface à courbure convexe dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace (36) pour l'appui du balai d'essuie-glace (36) pendant l'opération de mesure, le rayon de courbure (R) de ces surfaces étant égal à 3000 ou 4000 mm ou correspondant à la courbure d'un pare-brise de véhicule existant, auquel est destiné le balai d'essuie-glace (36), et l'appareil de mesure (14) est relié à une unité d'exploitation (26).
1) Installation de mesure (10) pour saisir la repartition de la force d'application d'un balai d'essuie-glace (36) appuye par une force contre une surface (20, 22), caracterisee en ce que le balai d'essuie-glace (36) comporte un element d'accouplement (38) qui le relie de maniere articulee a un dispositif de reception (30, 40) qui applique une force sensiblement perpendiculaire a la surface (20, 22), et un appareil de mesure (14) comporte un ensemble de capteurs de me- sure (22) disposes dans la direction longitudinale du balai d'essuieglace (36), et formant une surface a courbure convexe dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace (36) pour 1appui du balai d'essuieglace (36) pendant 1'operation de mesure, le rayon de courbure (R) de ces surfaces etant egal a 3000 ou 4000 mm ou correspondant a la courbure d'un pare-brise de vehicule existant, auquel est destine le balai d'essuie-glace (36), et 1'appareil de mesure (14) est relie a une unite d'exploitation (26). 2) Installation de mesure (10) selon la 1, caracterisee en ce qu' une piece d'appui (20) rejoint a niveau la surface (22) des capteurs de mesure, transversalement a la direction longitudinale du balai d'essuieglace (36) et forme avec les capteurs de mesure une surface (20, 22), la surface (20, 22) et le balai d'essuie-glace (36) pouvant 'are coulisses Fun par rapport a 1'autre dans la direction transversale a la direction longitudinale du balai d'essuie-glace (36). 3) Installation de mesure (10) selon la 1, caracterisee en ce que 1'appareil de mesure (14) est installe sur un support (16) mobile transversalement a la direction longitudinale du balai d'essuie-glace (36) alors que le balai d'essuie-glace (36) s'appuie de maniere fixe contre un appui (35) par 1'intermediaire d'un bras d'essuie-glace (30). 4) Installation de mesure (10) selon la 1,caracterisee en ce qu' un ball (48) comporte un dispositif de reception (40) du balai d'essuieglace (36) qui peut 'are rapproche perpendiculairement a la surface (20, 22) par un moyen d'application ou une force (42), le moyen d'application d'une force (42) etant commande electroniquement. 5) Installation de mesure (10) selon la 4, caracterisee en ce que le ball (48) comporte un palpeur electronique (44) contrOlant que le bon dispositif de reception (40) est mis en place. 6) Installation de mesure (10) selon la 4, caracterisee en ce que le dispositif de reception (40) et/ou le moyen d'application d'une force (42) sont mobiles avec le dispositif de reception (40) transversalement a la direction longitudinale du balai d'essuie-glace (36) dans la direction de rapprochement (50). 7) Installation de mesure (10) selon la 1, caracterisee en ce que les capteurs de mesure (22) du palpeur electronique (44) et du moyen d'application d'une force (42) sont relies a une unite d'exploitation electronique (26). 8) Procede de mise en ceuvre d'une installation de mesure (10) selon rune quelconque des 1 a 7, caracterise en ce qu' on installe le balai d'essuie-glace (36) a un bras d'essuie-glace (30) ou sur le dispositif de reception (40), on regle la force d'application, sur le bras d'essuie-glace (30) ou sur le moyen d'application de force (42), on applique le balai d'essuie-glace (36) contre la piece d'appui (20) en exergant la force d'application, on deplace suivant un mouvement relatif 1'appareil de mesure (14) et le balai d'essuie-glace (36) dans la direction de rapprochement (50) trans-to versalement par rapport a la direction longitudinale du balai d'essuieglace (36) jusqu'a ce que le balai d'essuie-glace (36) touche les capteurs de mesure (22) avec sa levre d'essuyage, et ensuite on effectue une mesure et on fournit les valeurs de mesure a 5 1'unite d'exploitation electronique (26). 9) Procede selon la 8, caracterise en ce que les valeurs de mesure exploitees sont fournies a un poste de cintrage 10 des elements de support du balai d'essuie-glace (36). 15
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FR2898087
A1
MECANISME DE VERROUILLAGE EN POSITION VERTICALE D'UN SIEGE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,907
5 La présente invention concerne un mécanisme de verrouillage en position verticale d'un siège d'un véhicule automobile, notamment d'un siège passager arrière inclus dans 10 une rangée de sièges coulissant d'un véhicule automobile. Un véhicule automobile est généralement équipé d'un ensemble de sièges positionnés par exemple derrière le siège avant du conducteur. Cet ensemble se présente le plus souvent sous la forme d'une rangée de sièges indépendants les uns des 15 autres. Pour répondre à un besoin de modularité de l'habitacle du véhicule, chaque siège est équipé de fixations lui autorisant un mouvement de rotation par rapport au plancher du véhicule, par exemple. De façon conventionnelle, un tel siège comporte une première liaison pivot entre le cadre d'assise du siège et un 20 élément de structure du véhicule : le plancher. Cette première fixation permet de rabattre le cadre d'assise en libérant la place occupée par le siège pour augmenter l'espace de chargement dans le compartiment arrière : le coffre du véhicule. Une seconde liaison pivot liant le cadre de dossier au 25 cadre d'assis permet de rabattre le cadre de dossier sur le cadre d'assise. Dans cette configuration le siège peut être replié sur lui-même depuis sa position d'utilisation vers une position dite de portefeuille de façon à libérer un maximum de place dans l'habitacle. Cette même seconde liaison pivot permet aussi de 30 rabattre le cadre de dossier dans le prolongement du cadre d'assise. Dans cette seconde configuration, le siège arrière peut évoluer depuis sa position d'utilisation vers une position dite verticale dans l'habitacle du véhicule. Cette position verticale de rangement du siège arrière derrière l'un des sièges avant permet d'optimiser la place par rapport à la position portefeuille. Cependant, une telle position du siège arrière n'est possible que lorsque le véhicule est à l'arrêt. En effet, elle ne comporte pas de moyens de tenue lui conférant une la sécurité suffisante lors des phases de roulage ou d'éventuel accident. La position dite verticale du siège arrière n'est donc pas adaptée pour garantir la sécurité des utilisateurs lorsque le siège arrière est soumis à des efforts importants. L'invention vise à palier ces inconvénients en proposant un mécanisme de verrouillage du siège arrière en position dite verticale s'adaptant sur chaque siège et le solidarisant efficacement pour les phases de roulage ou d'accident à des éléments de structure du véhicule. Ce type de mécanisme est en outre adapté pour répondre à un grand nombre de sollicitations tout en facilitant le verrouillage et le déverrouillage du siège arrière en position verticale . A cet effet, l'objet de l'invention concerne un mécanisme de verrouillage en position verticale d'un siège de véhicule automobile, ledit siège comportant un cadre d'assise équipé d'une première articulation autorisant un cadre de dossier à venir dans le prolongement du cadre d'assise par un mouvement de rotation, ledit cadre d'assise étant pourvu en outre d'une seconde articulation autorisant la rotation dudit cadre d'assise par rapport au plancher du véhicule. Ce mécanisme est caractérisé en ce qu'une excroissance solidaire du cadre de d'assise vient se fixer dans le mécanisme de verrouillage relié au plancher du véhicule lorsque le cadre d'assise évolue d'une position d'utilisation à une position sensiblement verticale dans laquelle le cadre de dossier est positionné dans le prolongement du cadre d'assise. La présente invention permet d'obtenir un siège arrière de véhicule pouvant évoluer d'une position d'utilisation à une position de dégagement vertical dans laquelle le siège est solidaire du plancher grâce un élément de fixation logé dans la doublure de plancher. La conception du mécanisme de verrouillage facilite en outre la manipulation des sièges pourvus de la présente invention. Le mécanisme de verrouillage des sièges arrière en position verticale d'un véhicule automobile peut présenter les caractéristiques suivantes, individuellement ou en combinaison : - l'excroissance est un palonnier autorisant ou pas la translation du siège par rapport au plancher dans l'habitacle du véhicule ; - le palonnier est une tige métallique dont la forme permet de coopérer avec le mécanisme de verrouillage ; -l'excroissance est une tige métallique reliée au cadre d'assise dont la forme permet de coopérer avec le mécanisme de verrouillage ; - il comporte un moyen de retenue de l'excroissance ; - le moyen de retenue comporte un boîtier équipé d'un axe sur lequel est monté en rotation une gâche évoluant d'une position libre à une position verrouillée grâce à un ressort de rappel ; - un organe de commande pilote le moyen de retenue, de préférence la gâche, de telle sorte que ledit moyen de retenue est verrouillé pendant les phases de roulage et déverrouillé lorsque le véhicule est à l'arrêt ; - le l'organe de commande pilote électriquement la mise en position verticale du cadre de dossier dans le prolongement du cadre d'assise, et le verrouillage de l'ensemble ainsi positionné ; - le l'organe de commande pilote électriquement la mise en position d'utilisation du cadre de dossier incliné par rapport au cadre d'assise, et le verrouillage de l'ensemble ainsi positionné ; La présente invention concerne en outre un siège de véhicule automobile comportant un tel mécanisme de verrouillage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif, en liaison avec les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente de façon schématique en perspective une rangée de sièges arrière de véhicule comportant un mécanisme de verrouillage selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente de façon schématique une vue latérale d'un siège arrière de véhicule en position verticale dans l'habitacle et lié au plancher du véhicule par un mécanisme de verrouillage selon un mode de réalisation de l'invention ; -la figure 3 représente de façon schématique une section latérale du mécanisme de verrouillage relié au siège arrière selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 représente de façon schématique une vue arrière du mécanisme de verrouillage relié au siège arrière selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 1 représente une rangée de sièges arrière 4 située dans l'habitacle d'un véhicule derrière les sièges avant (sièges conducteur et passager). Chacun de ces sièges 4 comporte des moyens de translation longitudinaux leur permettant d'être déplacés par des utilisateurs. En effet, l'utilisateur souhaitant modifier la configuration de l'habitacle ou la disposition des sièges 4 peut actionner un palonnier 7 situé sous le siège 4 pour libérer les glissières. Une fois libérées, les glissières disposent d'une course de débattement permettant d'avancer le siège 4 ou de le faire reculer. Chaque siège 4 est en outre pourvu d'autres articulations augmentant leur modularité. Une première liaison 6 permet de faire pivoter un cadre d'assise 3 par rapport au plancher 1 du véhicule de façon à libérer de l'espace supplémentaire dans le coffre du véhicule. Une seconde liaison pivot 9 permet de rabattre le cadre de dossier 2 sur le cadre d'assise 3. Une fois que le dossier 2 est rabattu sur l'assise 3 et que la liaison 6 est actionnée, le siège 4 se trouve en position dite de portefeuille derrière un des sièges avant. Une telle configuration permet de compacter le siège sur lui-même pour optimiser l'espace de rangement ou de chargement dans le compartiment arrière du véhicule. La seconde liaison pivot 9 peut alternativement autoriser le rabattement du dossier 2 sur l'assise 3 et le rabattement du dossier 2 dans le prolongement de l'assise 3. Dans cette seconde configuration du siège 4, celui-ci peut venir en position verticale derrière l'un des sièges avant lorsque la liaison pivot 6 est actionnée. Cette position a l'avantage d'occuper moins de place en épaisseur et se révèle facile à manipuler. Cependant, à fin d'optimiser la sécurité d'une telle configuration, le siège 4 arrière doit être maintenu à des éléments de structure. En effet, lors des phases de roulage ou en cas d'accident du véhicule le siège 4 en position verticale doit conserver sa position lorsqu'il est soumis à des efforts importants de façon à garantir la sécurité des utilisateurs. C'est pourquoi, le plancher 1 du véhicule comporte un mécanisme de verrouillage constitué d'un boîtier 5, d'une gâche 8 montée pivotante sur un axe solidaire du boîtier 5 et maintenue en position par un ressort de rappel. Cette façon, le mécanisme de verrouillage vient coopérer avec un élément du siège 4, par exemple le palonnier 7 ou tout autre excroissance solidaire du siège 4. Dans le mode de réalisation tel que représenté aux figures 3 et 4, le palonnier 7 vient en butée dans une encoche du boîtier 5 et la gâche 8 se rabat pour bloquer en mouvement le palonnier 7 et l'ensemble du siège 4 en position verticale. Par ailleurs, le boîtier 5 est dissimulé dans la doublure 2 du plancher 1 de façon à intégrer la fonction et éviter des excroissances sur le plancher du véhicule. Seules des ouvertures réalisées en regard des gâches 8 sur le plancher 1 permettent de localiser l'emplacement des mécanismes de verrouillage. Dans un mode de réalisation non représenté, le mécanisme de verrouillage tel que revendiqué peut être positionné sur d'autres éléments de structure du véhicule, tels que les montant ou le pavillon de façon à ce que le siège 4 soit relié à un élément de structure renforcé. Dans ce mode de réalisation, une excroissance fixée au siège sera placée en regard du logement du mécanisme pour réduire la longueur des différentes liaisons. Dans un autre mode de réalisation, la mise en position verticale du siège 4 peut être pilotée par un organe de commande relié à des moteurs électriques actionnant les liaisons pivots. De la même façon, le verrouillage et le déverrouillage du mécanisme de verrouillage peut être piloté par l'organe de commande de façon à garantir le blocage correct du siège
La présente invention concerne un Mécanisme de verrouillage en position verticale d'un siège (4) de véhicule automobile, ledit siège (4) comportant un cadre d'assise (3) équipé d'une première articulation (9) autorisant un cadre de dossier (2) à venir dans le prolongement du cadre d'assise (3) par un mouvement de rotation, ledit cadre d'assise (3) étant pourvu en outre d'une seconde articulation (6) autorisant la rotation dudit cadre d'assise (3) par rapport au plancher (1) du véhicule, caractérisé en ce qu'une excroissance (7) solidaire du cadre de d'assise (3) vient se fixer dans le mécanisme de verrouillage relié au plancher (1) du véhicule lorsque le cadre d'assise (3) évolue d'une position d'utilisation à une position sensiblement verticale dans laquelle le cadre de dossier (2) est positionné dans le prolongement du cadre d'assise (3).
1. Mécanisme de verrouillage en position verticale d'un siège (4) de véhicule automobile, ledit siège (4) comportant un cadre d'assise (3) équipé d'une première articulation (9) autorisant un cadre de dossier (2) à venir dans le prolongement du cadre d'assise (3) par un mouvement de rotation, ledit cadre d'assise (3) étant pourvu en outre d'une seconde articulation (6) autorisant la rotation dudit cadre d'assise (3) par rapport au plancher (1) du véhicule, caractérisé en ce qu'une excroissance (7) solidaire du cadre de d'assise (3) vient se fixer dans le mécanisme de verrouillage relié au plancher (1) du véhicule lorsque le cadre d'assise (3) évolue d'une position d'utilisation à une position sensiblement verticale dans laquelle le cadre de dossier (2) est positionné dans le prolongement du cadre d'assise (3). 2. Mécanisme de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que l'excroissance est un palonnier (7) autorisant ou pas la translation du siège (4) par rapport au plancher (1) dans l'habitacle du véhicule. 3. Mécanisme de verrouillage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le palonnier (7) est une tige métallique dont la forme permet de coopérer avec le mécanisme de verrouillage. 30 4. Mécanisme de verrouillage (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'excroissance (7) est une tige métallique reliée au cadre d'assise (3) dont la forme permet de coopérer avec le mécanisme de verrouillage. 5. Mécanisme de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de retenue (8) de l'excroissance. 10 6. Mécanisme de verrouillage selon la 5, caractérisé en ce que le moyen de retenue comporte un boîtier (5) équipé d'un axe sur lequel est monté en rotation une gâche (8) évoluant d'une position libre à une position verrouillée grâce à un ressort de rappel. 15 7. Mécanisme de verrouillage selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'un organe de commande pilote le moyen de retenue, de préférence la gâche (8), de telle sorte que ledit moyen de retenue est verrouillé 20 pendant les phases de roulage et déverrouillé lorsque le véhicule est à l'arrêt. 8. Mécanisme de verrouillage selon la 7, caractérisé en ce que le l'organe de commande pilote 25 électriquement la mise en position verticale du cadre de dossier (2) dans le prolongement du cadre d'assise (3), et le verrouillage de l'ensemble ainsi positionné. 9. Mécanisme de verrouillage selon l'une des 30 7 ou 8, caractérisé en ce que le l'organe de commande pilote électriquement la mise en position d'utilisation5du cadre de dossier (2) incliné par rapport au cadre d'assise (3), et le verrouillage de l'ensemble ainsi positionné. 10. Siège de véhicule automobile comportant un mécanisme de verrouillage selon l'une des 1 à 9.
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B60
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B60N 2
B60N 2/30
FR2895834
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE SPECTROMETRIE DE MASSE EN TANDEM SANS SELECTION DE MASSE PRIMAIRE ET A TEMPS DE VOL,POUR DES IONS MULTICHARGES
20,070,706
Domaine de l'invention L'invention se rapporte à un procédé de spectrométrie de masse. En particulier, l'invention concerne un procédé de spectrométrie de masse en tandem à temps de vol sans sélection de masse primaire. Etat de la technique Pour rappel la spectrométrie de masse (MS) (acronyme de "Mass Spectrometry" en langue anglo-saxonne), de quel type qu'elle soit, comporte généralement les étapes consistant à identifier des molécules présentes dans un échantillon par une mesure de masse de ces molécules après avoir été ionisées, accélérées et introduites dans un spectromètre de masse. On distingue également la spectrométrie de masse en tandem (MS-MS). Elle comporte généralement les étapes consistant à produire à l'aide d'un premier spectromètre de masse un spectre de masse primaire (MS) des molécules ionisées présentes dans l'échantillon analysé, à mettre en oeuvre une étape de sélection d'une masse primaire, puis à fragmenter, ou dit autrement dissocier, avec un système de dissociation les ions primaires de ladite masse primaire sélectionnée, de sorte à produire un spectre de masse dit de dissociation des fragments chargés provenant de la dissociation de ces ions primaires à l'aide d'un deuxième spectromètre de masse. Dans le cas particulier de la spectrométrie de masse à temps de vol, en plus des spectromètres de masse à temps de vol en tandem décrits précédemment avec sélection de masse primaire, on connaît également des spectromètres de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire. La spectrométrie de masse à temps de vol La spectrométrie de masse à temps de vol (TOF) (acronyme de "Time Of Flight " en langue anglo-saxonne) comporte en particulier les étapes générales 2 consistant à accélérer un paquet d'ions avec un champ électrique appliqué dans le vide, et à mesurer leur différence de temps d'arrivée sur un détecteur d'ions après avoir parcouru une distance de temps de vol dans un espace de temps de vol prédéterminé. Comme la différence de vitesse entre les différents ions dépend de leur différence de rapport masse sur charge M/Q (M étant la masse et Q la charge), les ions de plus petits rapports M/Q arrivent sur le détecteur avant les ions de rapports M/Q plus élevés. Un avantage de la spectrométrie de masse à temps de vol est de pouvoir 10 mesurer toutes les masses des ions simultanément. La sensibilité et la vitesse d'acquisition des systèmes à temps de vol sont ainsi augmentées par rapport à d'autres systèmes basés sur le principe de la mesure d'une seule masse à la fois et d'un balayage subséquent sur l'ensemble des masses. 15 Spectrométrie de masse à temps de vol en tandem avec sélection de masse primaire On connaît des spectromètres de masse en tandem MS-MS avec sélection de masse primaire qui utilisent en outre le principe du temps de vol précité. 20 Un premier type de ces spectromètres de masse en tandem (MS-TOF) avec sélection de masse primaire utilise deux spectromètres de masse à temps de vol successifs (TOF-TOF) et une fenêtre temporelle pour réaliser ladite sélection de masse après la dissociation entre ces deux spectromètres de masse à temps de vol. Un deuxième type de ces spectromètres utilise le temps de vol au niveau du 25 deuxième spectromètre de masse seulement et un système à balayage pour le premier spectromètre de masse. Dans les systèmes (MS-MS) du type TOF-TOF n'utilisant qu'un seul spectromètre de masse à temps de vol, on connaît aussi ceux qui utilisent un spectromètre de masse à temps de vol du type réflectron (RTOF). 30 On rappelle que les réflectrons sont des dispositifs, installés entre la source d'ions pulsée et le détecteur d'ions, et permettant d'améliorer la résolution des 3 spectromètres de masse à temps de vol par une compensation, dans le temps de vol des ions de même masse, d'une différence due à une dispersion d'énergie cinétique de ces ions. Typiquement, un champ électrique orienté dans le sens opposé de l'arrivée des ions est appliqué à l'intérieur du réflectron. A cet effet, on utilise généralement une série d'électrodes auxquelles on applique des potentiels de tension dont les valeurs permettent que le champ électrique soit aussi constant que possible à l'intérieur du réflectron. Les ions pénétrant dans le réflectron sont alors réfléchis et refocalisés sur le 1 o détecteur d'ions. Ainsi, les ions ayant une énergie cinétique plus grande, et donc les plus rapides, pénètrent davantage dans le réflectron, et y passent plus de temps que les ions de même masse mais de plus faible énergie cinétique (donc plus lents). Il découle alors que les différences de temps de vol sont compensées. 15 Bien qu'ayant rendu de nombreux services, les spectromètres de masse en tandem avec sélection de masse ne peuvent produire qu'un seul spectre de dissociation secondaire à la fois. La sélection de la masse primaire en est une des causes principales. D'autres techniques ont néanmoins été proposées pour tenter de répondre à ces 20 problèmes. Spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire 25 Ainsi, on connaît des systèmes de spectrométrie de masse en tandem sans sélection de masse primaire utilisant la technique du temps de vol. Ils permettent de produire plusieurs spectres de masse de dissociation simultanément. On connaît en particulier un premier procédé de spectrométrie de masse à 30 temps de vol sans sélection de masse primaire [1] qui consiste à mesurer simultanément le temps de vol et l'énergie cinétique de chaque fragment chargé. Ce procédé a été mis en oeuvre par un appareil constitué : - d'une source d'ions pulsée produisant des ions avec une énergie cinétique moyenne constante, - d'une boîte de collision pour fragmenter les ions (ou d'un espace 5 permettant la fragmentation spontanée d'un ion métastable excité dans la source d'ions), - d'un secteur électrostatique permettant de sélectionner le rapport de l'énergie cinétique des ions sur leur charge électrique E/q, - d'un espace de temps de vol, et 10 - d'un détecteur d'ions capable de mesurer le temps de vol des ions. Ce procédé fonctionne à la fois pour des ions monochargés et multichargés. Les spectres de masse de dissociation sont obtenus en sélectionnant, grâce au secteur électrostatique, tous les rapports énergie cinétique sur charge E/q possibles des fragments. 15 L'énergie cinétique de chaque fragment est déterminée par l'équation : E = (mc/M) [Eo(M,Q)] où mc est la masse du fragment dissocié, M et Q sont la masse et la charge de l'ion primaire parent, et [Eo(M,Q)] est l'énergie cinétique de l'ion primaire parent. Un spectre de masse à temps de vol est produit pour chaque rapport E/q 20 sélectionné par le secteur électrostatique. On obtient donc un spectre par valeur de rapport E/q. Donc, par regroupement de ces spectres, on obtient l'ensemble des spectres de dissociation sans sélection de masse primaire, et ce avec une résolution indépendante de la distribution d'énergie cinétique des ions primaires. 25 Toutefois, ce procédé ne permet pas de produire l'ensemble de ces spectres simultanément, c'est-à-dire en une seule acquisition. On connaît un deuxième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol permettant de produire des spectres de dissociation sans sélection de masse primaire [2]. 30 Ce procédé fait appel à un réflectron et fonctionne uniquement avec des ions primaires monochargés. Etant entendu que chaque ion primaire se dissocie en un fragment chargé et un fragment neutre, ce procédé consiste en particulier à mesurer le temps de vol de ces fragments issus de chaque ion primaire avant dissociation. Plus précisément dans ce procédé, on fait en sorte que chaque ion primaire 5 dissocié produise un fragment neutre et un fragment chargé ayant la même vitesse et la même direction que leur ion primaire parent entre la source d'ions et le réflectron. Le temps de vol des fragments neutres est mesuré par un détecteur positionné après le réflectron. Les temps de vol des fragments chargés associés et des ions primaires qui n'ont 10 pas été dissociés sont mesurés, après réflexion par le réflectron, par un deuxième détecteur d'ions. Deux spectres de masse, correspondant respectivement aux mesures des temps de vol produites par les deux détecteurs, sont produits simultanément en accumulant les événements de dissociation de toutes les masses primaires présentes dans 15 l'échantillon analysé. Chaque spectre de dissociation correspondant à une valeur de masse primaire est alors obtenu à partir des deux spectres de masse précités, un spectre de masse pour les fragments neutres et un autre pour les fragments chargés. On choisit dans le spectre de masse des fragments neutres le pic de masse 20 correspondant à l'ion primaire dont on veut produire le spectre de dissociation. Puis, on produit ce dernier en sélectionnant dans le spectre des fragments chargés, les fragments chargés correspondant au fragment neutre choisi. Toutefois, un problème lié à ce procédé est que la détermination de chaque couple de fragments (neutre et chargé) correspondant à un événement de dissociation 25 est réalisable uniquement si la source d'ions monochargés produit un seul ion primaire par cycle de temps de vol, i.e. par pulsation du faisceau d'ions. Ce procédé n'est donc pas compatible avec des sources d'ions pulsées produisant par cycle de temps de vol jusqu'à plusieurs centaines d'ions (comme par exemple une source d'ions à impact électronique), voire même jusqu'à plusieurs milliers d'ions (comme 30 par exemple une source à laser pulsée du type MALDI (Matrix-Assisted Laser Desorption-Ionisation)). 6 Malheureusement, ces sources d'ions sont les plus couramment utilisées. On connaît un troisième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire qui utilise deux spectromètres de masse à temps de vol, séparés par un système de dissociation dans lequel un champ électrique d'intensité variable est appliqué [3]. Ce procédé est compatible avec des sources d'ions monochargés et multichargés. Il consiste en particulier à faire en sorte que, dans un même spectre de masse, les pics de dissociation soient sensiblement décalés par rapport à la position des pics 10 de masse primaire parents, ce qui permet de tous les identifier. A cet effet, un champ électrique est appliqué dans le système de dissociation de sorte que la vitesse des fragments chargés est modifiée à la sortie du système de dissociation, par rapport à celle d'un ion primaire parent non dissocié. Toutefois, dans des spectres de masse comportant une grande densité de pics 15 primaires, ce procédé manque de précision pour identifier différents spectres de dissociation correspondant à différentes masses primaires proches. En outre, ce procédé nécessite plusieurs acquisitions pour identifier des pics de masse qui se recouvrent dans le spectre de masse obtenu. Ainsi, le seul recours possible est l'utilisation d'échantillons comportant un 20 nombre réduit de molécules différentes, et donc de pics de masses primaires différents. On connaît un quatrième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire utilisant un réflectron [4]. Ce procédé consiste à réaliser deux acquisitions successives en variant la 25 tension appliquée sur le réflectron, sans varier la tension d'accélération des ions. On produit alors deux spectres de masse en temps de vol du même échantillon contenant plusieurs spectres de dissociation et un spectre de masse primaire. Chaque spectre de dissociation est identifié par le mouvement relatif des différents pics de masse à temps de vol caractéristique de chaque spectre de 30 dissociation. 7 A l'instar du troisième procédé, dans des spectres de masse comportant une grande densité de pics primaires, l'identification des différents spectres de dissociation correspondant à différentes masses primaires demeure difficile. En effet, les différents pics de dissociation se mélangent dans le spectre de masse obtenu, lequel contient tous les spectres de masses de dissociation. On ne peut donc utiliser ce procédé qu'avec des échantillons comportant un nombre de molécules différentes peu élevé, et donc de pics de masses primaires différents peu élevés. On connaît un cinquième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol 10 sans sélection de masse primaire basé sur la transformation des temps de vol en positions mesurées [5]. Ce procédé fait appel à un spectromètre de masse à temps de vol constitué d'une source d'ions pulsée, d'un système de dissociation, d'un deuxième système de pulsation orthogonal, et d'un détecteur d'ions capable de mesurer la position d'arrivée 15 et le temps de vol des ions. Sur le principe, les ions primaires provenant de la première pulsation du faisceau d'ions primaires sont accélérés suivant une direction. Ils se séparent en position suivant un axe parallèle au faisceau d'ions primaires, et ce, en fonction de leurs différences de rapport masse sur charge M/Q. 20 Une partie de ces ions primaires est ensuite dissociée dans un système de dissociation. On fait en sorte que les fragments ainsi produits conservent la direction et la vitesse de leur ion primaire parent. On notera qu'à une certaine distance de la source d'ions pulsée, la différence de 25 temps de vol due à la différence de vitesse entre les différents ions correspond à une différence de position suivant l'axe parallèle au faisceau d'ions primaires. Une deuxième pulsation est alors appliquée sur les fragments par le système de pulsation orthogonal. Précisément, ce système comporte des plaques de déflexion dans la direction 30 perpendiculaire à celle du faisceau d'ions primaires avant la dissociation. La trajectoire des fragments chargés uniquement est donc déviée vers le détecteur. Une fois arrivés à son niveau, le détecteur mesure les positions d'arrivée de ces fragments chargés. Ces positions permettent alors de déterminer les valeurs des rapports de masse sur charge M/Q des ions primaires parents des fragments chargés. Et, la mesure des temps de vol de ces fragments entre la deuxième pulsation et le détecteur permet de déterminer les rapports de masse sur charge m/q des fragments chargés détectés. De là, on produit l'ensemble des spectres de masse de dissociation de tous les ions primaires contenus dans la zone où a été appliquée la deuxième pulsation du faisceau d'ions sans sélection de masse primaire. Toutefois, la gamme de masse primaire (i.e. entre une masse minimum et une masse maximum) visée par ce procédé est limitée. En particulier, elle dépend de la longueur de la zone où est appliquée la deuxième pulsation du faisceau d'ions. Elle dépend en outre du décalage temporel entre la première et la deuxième pulsation du faisceau d'ions. Par ailleurs, la gamme de masse primaire est limitée par la longueur du détecteur utilisé. Résumé de l'invention Un but de l'invention est donc de pallier aux inconvénients de l'état de la technique présenté notamment ci-dessus, dans le cas d'ions primaires multichargés. En particulier, un but de l'invention est notamment de proposer un procédé de spectrométrie de masse sans sélection de masse primaire capable de produire simultanément en une seule acquisition l'ensemble de tous les spectres de dissociation de toutes les différentes masses primaires présentes dans un échantillon à analyser. Un autre but de l'invention est de ne pas être limité par une gamme de masse primaire multichargée utilisable, ni par le nombre de molécules différentes présentes dans l'échantillon. A cet effet, on propose selon l'invention un procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant une étape d'ionisation de molécules qui, ionisées, donnent chacune des ions primaires multichargés, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : - on fournit un spectre de masse primaire à temps de vol des ions primaires multichargés, de sorte à identifier des rapports masse sur charge correspondant chacun à un pic de masse primaire de ces ions, - on dissocie au moins une partie des ions primaires multichargés de sorte à obtenir, pour chacun d'eux, au moins une paire de fragments chargés à identifier, -on applique un champ électrique et/ou magnétique prédéterminé sur les paires de fragments chargés au moyen d'un dispositif qui modifie, en fonction de leur masse, les temps de vol de ces fragments entre une entrée de ce dispositif et au moins un détecteur, - on mesure les temps de vol des fragments chargés arrivés sur le ou les détecteurs, puis - on identifie parmi ces fragments, la paire de fragments issue de chaque ion primaire dont le rapport masse sur charge a été identifié, à l'aide des temps de vol mesurés et d'une loi prédéterminée, dite de calibration, donnant des temps de vol de paires de fragments chargés pouvant provenir d'ions primaires de rapports masse sur charge désirés. Des aspects préférés mais non limitatifs de ce procédé sont les suivants : - le procédé comporte en outre une étape postérieure à l'étape d'identification des paires de fragments chargés, dans laquelle on produit différents spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les paires de fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires multichargés de même rapport masse sur charge ; - on identifie les deux fragments de la paire de fragments issue de chaque ion primaire en comparant les deux mesures de temps de vol des deux fragments, aux temps de vol des paires de fragments pouvant provenir de l'ion primaire considéré, étant entendu que ces derniers temps de vol sont fournis par ladite loi de calibration pour le rapport masse sur charge dudit ion primaire ; - on identifie une paire de fragments issue de chaque ion primaire en : - générant un spectre ayant deux premières dimensions représentant, chacune, des mesures de temps de vol de fragments détectés, et une troisième dimension représentant une occurrence de détection de ces fragments, ce spectre comportant d'une part des lignes dans un plan défini par les deux premières dimensions qui représentent chacune, les paires de temps de vol des fragments chargés pouvant provenir des ions primaires dont les rapports masse sur charge respectifs ont été identifiés, étant entendu que ces lignes ont été obtenues par ladite loi de calibration, et d'autre part les pics de dissociation des fragments détectés, -identifiant, parmi les paires de fragments potentielles, celle ayant une position d'occurrence, dans ledit plan, se trouve à une distance la plus faible de la ligne qui 15 correspond au rapport masse sur charge de l'ion primaire considéré ; - les lignes sont caractéristiques chacune des ions primaires ayant un rapport masse sur charge identifié identique ; - on fournit le spectre de dissociation des ions primaires ayant un rapport masse sur charge donné, par projection dans un plan, défini par l'une des deux premières 20 dimensions de ce spectre et la troisième dimension, des pics de dissociation des paires de fragments ayant été identifiées comme provenant de ces ions ; - on fournit le spectre de dissociation des ions primaires ayant un rapport masse sur charge donné, par projection dans ledit plan des pics de dissociation des paires de fragments qui se trouvent le plus près de la ligne caractéristique des ions primaires 25 ayant ce rapport masse sur charge. On propose en outre selon l'invention un procédé de calibration d'un spectromètre de masse en tandem à temps de vol sans sélection de masse primaire, comportant une étape d'ionisation de molécules connues qui, ionisées, donnent chacune des ions primaires multichargés connus, ces ions multichargés donnant, 30 après dissociation, des paires de fragments chargés connues, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : 11 a) on fournit un spectre de dissociation à temps de vol de plusieurs ions primaires qui présentent un rapport masse sur charge choisi, b) parmi les pics de dissociation présents dans ce spectre, on identifie ceux qui composent des paires possibles de fragments chargés issus de la dissociation, c) on détermine une première loi dormant les temps de vol mesurés des maxima des occurrences des paires qui ont été identifiées, cette première loi étant caractéristique des ions primaires ayant le rapport masse sur charge choisi, d) on réitère au moins une fois les étapes a) et c) pour des ions primaires ayant un rapport masse sur charge différent, e) on détermine une relation entre les premières lois ainsi déterminées, de sorte à obtenir une loi de calibration donnant les temps de vol de l'ensemble des paires de fragments chargés pouvant provenir de la dissociation d'ions primaires de rapports masse sur charge désirés. Des aspects préférés mais non limitatifs de ce procédé de calibration sont les suivants : - dans l'étape (a) on met en oeuvre un procédé de spectrométrie de masse en tandem avec sélection d'ions primaires présentant le rapport masse sur charge choisi ; - dans l'étape (b), on considère que deux des pics présents dans le spectre composent une paire, si les sommes de leur masse et de leur charge correspondantes sont sensiblement égales, respectivement, à la masse et à la charge de l'ion primaire dont ils sont issus ; - l'étape (c) comporte une étape dans laquelle on génère un spectre ayant deux premières dimensions représentant, chacune, des mesures de temps de vol de fragments détectés, et une troisième dimension représentant une occurrence de détection de ces fragments, et en ce que ce spectre comporte les maxima des occurrences des pics de dissociation ; -dans l'étape (c), on détermine la première loi en déterminant une équation qui, dans un plan du spectre défini par lesdites deux premières dimensions, relie les maxima des occurrences des pics de dissociation des paires de fragments issus de la dissociation des ions primaires ayant le rapport masse sur charge choisi. 12 Ce procédé de calibration peut avantageusement être combiné à un procédé de spectrométrie à temps de vol avec sélection de masse primaire. Il offre alors notamment comme avantage de pouvoir produire le spectre de dissociation des ions sélectionnés indépendamment de la fréquence de pulsation du faisceau d'ions utilisé. En effet, le procédé de calibration permet d'identifier chaque paire de fragments dissociés des ions dont la masse primaire a été sélectionnée. Ce procédé de calibration peut avantageusement être combiné au procédé de spectrométrie de l'invention présenté plus haut. Il permet notamment de déterminer la loi prédéterminée utilisée dans l'étape d'identification de ce dernier procédé. Il permet également l'indépendance précitée sur la fréquence de pulsation du faisceau d'ions utilisé. L'invention a également pour but de proposer un spectromètre de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant : - des moyens d'ionisation de molécules, - des moyens de fourniture d'un spectre de masse primaire d'ions primaires multichargés issus de ces molécules ionisées, de sorte à pouvoir identifier des rapports masse sur charge correspondant chacun à un pic de masse primaire de ces ions, - des moyens de dissociation d'au moins une partie des ions primaires multichargés de sorte à obtenir, pour chacun d'eux, au moins une paire de fragments chargés à identifier, - un dispositif d'application d'un champ électrique et/ou magnétique sur tous les fragments chargés de sorte à modifier, en fonction de leur masse, le temps de vol de ces fragments entre une entrée dudit dispositif et au moins un détecteur sur lequel ils arrivent, ce détecteur étant apte en outre à déterminer lesdits temps de vol, et - des moyens d'identification, dans l'ensemble des fragments détectés, de la paire de fragments de chaque ion primaire dont le rapport masse sur charge a été identifié, ces moyens d'identification étant agencé pour que l'identification se base sur les temps de vol déterminés par le détecteur et une loi prédéterminée, dite de 13 calibration, donnant des temps de vol de paires de fragments chargés pouvant provenir d'ions primaires de rapports masse sur charge désirés. Des aspects préférés mais non limitatifs de ce spectromètre sont les suivants : - le spectromètre comporte successivement, suivant le sens de déplacement général des ions primaires et/ou des fragments, une source d'ions pulsée multichargés, un système de sélection de masse primaire, une boîte de collision comme moyens de dissociation, le dispositif de modification des temps de vol, et le détecteur ; - le spectromètre comporte successivement, suivant le sens de déplacement général des ions primaires ou des fragments, une source d'ions pulsée multichargés, un système de sélection de masse primaire, les moyens de dissociation, un réflectron comme dispositif de modification des temps de vol, et le détecteur ; - la source d'ions multichargés est une source à électronébulisation pulsée par une système d'injection orthogonal, les moyens de dissociation sont une boîte de collision, le détecteur est du type à ne pouvoir déterminer que des temps de vol, et non des positions d'arrivée. Brève description des figures D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un organigramme d'un mode de réalisation préféré du procédé de calibration selon l'invention, - la figure 2 est un organigramme d'un mode de réalisation préféré du procédé de spectrométrie selon l'invention, - la figure 3 illustre à titre d'exemple non limitatif des composants d'un spectromètre de masse apte à mettre en oeuvre le procédé de calibration selon l'invention, - la figure 4 illustre à titre d'exemple non limitatif des composants d'un système apte à mettre en oeuvre le procédé de spectrométrie de masse selon l'invention, - les figures 5A et 5B illustrent à titre d'exemple non limitatif un spectre de masse primaire et un spectre de dissociation après sélection d'une de ces masses primaires. - la figure 6 illustre, à titre d'exemple non limitatif, une ligne caractéristique des ions primaires de rapport masse sur charge sélectionné, dans un plan défini par deux dimension en temps de vol (TOF, TOF), - la figure 7 illustre dans ledit plan, notamment deux exemples de lignes caractéristiques d'ions primaires ayant deux rapports masse sur charge différents, la position de ces deux lignes traduisant graphiquement la loi de calibration obtenue avec le procédé de calibration selon l'invention. - la figure 8 illustre un spectromètre de masse à temps de vol selon un premier mode de réalisation de l'invention, ce spectromètre étant notamment caractérisé par un 10 temps de vol linéaire, - la figure 9 illustre un spectromètre de masse à temps de vol selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, ce spectromètre étant notamment caractérisé par l'utilisation d'un réflectron, et - la figure 10 illustre, à titre d'exemple non limitatif, un spectre de masse 15 tridimensionnel produit par un spectromètre et le procédé de spectrométrie selon l'invention. Description des modes de réalisation de l'invention 20 On rappelle à titre préliminaire que l'on entend par ion multichargé un ion ayant une charge électrique positive ou négative de valeur absolue supérieure ou égale à 2 qui, dissocié, donne généralement une paire de fragments ayant chacun une charge électrique positive ou négative devaleur absolue supérieure ou égale à 1. En référence aux figures 1 et 2 en particulier, les deux procédés selon l'invention sont 25 basés sur une identification de toutes les paires de fragments chargés dissociés. On va d'abord présenter un mode de réalisation du procédé de calibration selon l'invention. Procédé de calibration On suppose d'abord que l'on connaît les molécules, les ions primaires issus de 30 ces molécules ainsi que les fragments issus de ces ions primaires par dissociation. 15 Une première étape du procédé de calibration a pour but de fournir un spectre de masse primaire des ions primaires connus. Ce spectre peut être obtenu par des méthodes classiques que l'homme du métier saura identifier sans difficulté. En particulier, on pourra utiliser des méthodes connues en soi avec ou sans sélection de masse primaire, dès l'instant qu'elles sont capables de fournir le spectre susmentionné. L'invention prévoit également d'obtenir ce spectre par lecture dans une base de données dans laquelle il aura été précédemment sauvegardé, par exemple par un 10 tiers. Toutefois, selon le mode préféré de l'invention, la première étape est illustrée par les étapes 1 à 2 de la figure 1. Dans l'étape 1, les molécules connues sont ionisées dans une source d'ions multichargés. 15 On notera que cette source est représentée sur la figure 3 par la référence 100. Les ions primaires multichargés créés après ionisation sont accélérés par un champ électrique avec une vitesse qui varie en fonction de leur rapport masse sur charge M/Q, et pulsés en paquets d'ions. Dans l'étape 2, on mesure les temps de vol TOF des ions primaires 20 multichargés, ces temps étant mesurés entre la source 100 et le détecteur 500. Les temps de vols sont déterminés par le détecteur à temps de vol 500. Puis, on produit le spectre de masse primaire MS-TOF sur la base de ces mesures. De façon connue en soi, ce spectre comporte des pics de masses primaires 25 positionnés à l'aide de coordonnées en temps de vol et en occurrence de détection. Ce spectre de masse primaire est alors utilisé pour mettre en oeuvre une calibration des valeurs de rapport masse sur charge connues des ions primaires détectés, en fonction de la position des maxima des occurrences des pics de masse primaires dans ce spectre, et en particulier en fonction de leurs coordonnées en temps 30 de vol. 16 A titre d'exemple non limitatif, on a représenté sur la figure 5A un spectre de masse primaire MS obtenu par la mise en oeuvre des étapes 1 à 2. Dans cet exemple, le spectre comporte quatre pics de masse primaire correspondant à des rapports masse sur charge connus M1/Q1, M2/Q2, M3/Q3 et M4/Q4. Après avoir procédé à la calibration précitée, on met en oeuvre une étape 3 dans laquelle on sélectionne au moins un des pics de masse primaire ayant une valeur de rapport masse sur charge donnée. Cette étape 3 est assurée par un système de sélection de masse primaire désigné par la référence 200 sur la figure 3. Dans une étape 4, une partie des ions primaires ainsi sélectionnés est fragmentée, ou dit autrement dissociée, dans un système de dissociation 300. La fragmentation engendre une paire de fragments chargés par ion primaire multichargé dissocié. On suppose que chacune des paires de fragments chargés produites par cette dissociation conserve approximativement la même vitesse et la même trajectoire que leur ion primaire parent au moment de sa dissociation, et ce, jusqu'à l'entrée d'un dispositif 400. Dans ce dispositif 400, on met en oeuvre une étape 5 consistant notamment à appliquer sur les fragments chargés un champ électrique et/ou magnétique. On peut alors modifier les vols des fragments chargés en fonction de leur masse m et de leur charge q, de préférence en fonction de leur rapport masse sur charge m/q. En particulier, le dispositif 400 est agencé ici pour modifier le temps de vol de chacun de ces fragments dans un espace de temps de vol défini entre le dispositif 400 et le détecteur 500, et ce, en fonction de leur masse m et de leur charge q respective, et de préférence en fonction de leur rapport masse sur charge respectif m/q. L'invention prévoit différentes solutions à cet effet. Dans une première solution, le dispositif 400 est agencé pour que ledit champ fasse varier les vitesses respectives de chaque fragment. 17 Dans une deuxième solution, l'agencement fait que ce sont les trajectoires respectives qui sont modifiées. Bien entendu, l'invention prévoit la possibilité de combiner ces deux solutions. En tout état de cause, compte tenu de ce qui précède, l'homme du métier comprendra que la modification des temps de vol entre le dispositif 400 et le détecteur 500 implique évidemment que les temps de vol entre la source d'ion pulsée 100 et le détecteur 500 sont eux aussi modifiés en fonction des masses et des charges respectives, de préférence en fonction des rapports masse sur charge respectifs m/q, des fragments chargés. On notera que par le terme modifier, on doit comprendre ici que l'on se réfère au temps de vol qu'aurait l'ion primaire dont est issu le fragment en question. Dans une étape 6 du procédé, on mesure le temps de vol TOF de chaque fragment chargé arrivé sur le détecteur 500. Dans une étape 7, on produit le spectre de dissociation MS-MS des ions dont le rapport masse sur charge primaire a été sélectionné à l'étape 3. Ce spectre est généré de façon connue en soi à l'aide des temps de vol mesurés à l'étape 6. A titre d'illustration et d'exemple non limitatif, on a représenté à la figure 5B un spectre de dissociation MS-MS pouvant être obtenu après sélection du pic de masse primaire dont le rapport masse sur charge est M3/Q3 dans la figure 5A. On peut voir dans cet exemple, que le spectre de dissociation comporte six pics de masse de dissociation correspondant à des fragments chargés de rapport masse sur charge ml/ql, m2 /q2, m3/q3, m4/q4, m5/q5, m6/q6, respectivement. Bien entendu l'invention n'est nullement limitée à ce mode de réalisation préféré de production d'un spectre de dissociation d'ions de rapport masse sur charge M/Q présélectionné. En particulier, on peut aussi produire ce spectre de masse sans avoir à sélectionner le pic de masse primaire si l'on peut identifier dans le spectre complet (c'est-à-dire celui obtenu avec toutes les masses primaires issues de l'étape d'ionisation) quel spectre de dissociation est associé à tel pic de masse primaire. 18 Par ailleurs, comme dans l'une des variantes présentées plus haut concernant la production du spectre de masse primaire, le spectre de dissociation peut aussi être obtenu par lecture dans une base de données dans laquelle il aura été précédemment sauvegardé, par exemple par un tiers. Dans tous les cas, selon le mode préféré de l'invention, le procédé de calibration met en oeuvre ensuite une étape 8 dans laquelle on identifie, parmi l'ensemble des pics de dissociation du spectre de dissociation, les paires de pics de dissociation correspondant à chaque possibilité de paire de fragments chargés dissociés. Cette identification est réalisée de préférence en se basant sur la connaissance de la masse M et de la charge Q des ions primaires ayant fait l'objet du spectre de dissociation, ainsi que celle des masses mci, mc2 et des charges gcI,gc2 des paires de fragments dissociés. En particulier, selon le mode préféré de réalisation on utilise les relations 15 suivantes: mcl+ mc2 = M, qcI +qc2Q En référence de nouveau à l'exemple illustré à la figure 4, les paires de pics de dissociation sont ainsi identifiées par : 20 ml + m6 = m2 + m5 = m3 + m4 = M3, et ql +q6=q2+q5=q3+q4=Q3 En d'autres termes, les ions primaires de rapport masse sur charge M3/Q3 produisent, après dissociation, des premières paires de fragments caractérisée par le couple de rapports masse sur charge (ml/ql, m6/q6), des deuxièmes paires ayant 25 comme rapports (m2/q2, m5/q5) et des troisièmes paires ayant comme rapports (m3/q3, m4/q4). Selon l'invention, on détermine ensuite une première loi reliant les temps de vol mesurés de ces paires de fragments. Plus précisément, parmi les paires possibles de fragments, la loi donne les 30 temps de vol de celles qui présentent statistiquement un maximun des occurrences . 19 A cet effet, dans le mode de réalisation préféré de l'invention on commence dans une étape 9 à rechercher dans le spectre de dissociation les maxima des occurrences de chaque pic de dissociation obtenu. Puis, on détermine dans cette étape les temps de vol (TOF) correspondant respectivement à ces maxima. Par exemple, on peut voir dans l'exemple de spectre de dissociation de la figure 6 que les temps de vol correspondant aux maxima des occurrences de chacun des six pics de dissociation sont TOFlmax, TOF2max, TOF3max, TOF4max, TOF5max, et TOF6max. Ensuite, dans une étape 10 on produit un spectre tridimensionnel des paires de maxima des occurrences des pics de dissociation à l'aide des temps de vol déterminés à l'étape 9. Bien entendu, ce spectre peut être défini sous forme graphique et/ou sous forme d'équation. Il possède deux dimensions représentant, chacune, les mesures des temps de vol TOF des fragments, obtenues dans le spectre dissociation, et une troisième dimension représentant les occurrences correspondantes. Graphiquement, chaque dimension correspond à un axe. Et de préférence, ces axes sont perpendiculaires les uns par rapport aux autres. On notera que les deux premières dimensions (ou les axes correspondants), à savoir celles représentant les temps de vol, sont parfaitement identiques. Ainsi, dans un plan défini par ces deux premières dimensions (TOF, TOF), le spectre est symétrique. Pour déterminer le spectre tridimensionnel, on positionne dans ledit plan (TOF, TOF) les maxima des occurrences des pics de dissociation et ce en fonction des temps de vol TOF déterminés à l'étape 9 pour les fragments de chacune de ces paires. Dans le cas de l'exemple non limitatif présenté plus haut, le résultat de cette procédure est illustré à la figure 6. Les croix coïncident, dans le spectre à trois dimensions, avec les positions des maxima des occurrences des pics de dissociations. 20 Par exemple, les croix A et F correspondent aux maxima des occurrences des pics de dissociation des paires de fragments identifiées dont les temps de vol mesurés sont TOFlmax et TOF6max. De même, les croix B et E correspondent aux maxima des occurrences des pics de dissociation des paires de fragments identifiées dont les temps de vol mesurés sont TOF2max et TOF5max, et les croix C et D aux temps TOF3max, TOF4max. Après avoir déterminé les positions de ces croix, on met en oeuvre une étape 11 dans laquelle on détermine la première loi sous forme d'équation par exemple et qui, graphiquement, passe par ces croix. Telle qu'illustrée sur la figure 6, cette première loi est représentée graphiquement par la ligne L3. Comme on l'aura compris la première loi (ou par analogie la ligne L3) est caractéristique des ions primaires ayant le rapport masse sur charge sélectionné, à savoir M3/Q3 dans cet exemple. Par ailleurs, on considère que cette loi L3 est apte à fournir l'ensemble des paires de fragments pouvant provenir d'un ion primaire de rapport masse sur charge M3/Q3. Et, plus précisément, elle est apte à fournir leur temps de vol TOF respectif. Ainsi, elle permet de fournir à un stade ultérieur notamment les trois paires de fragments possibles citées dans l'exemple illustré à la figure 5. Ayant alors déterminé ladite première loi, on pourra réitérer les étapes 3 à 11 pour des ions primaires de rapport masse sur charge différent. Ainsi, dans l'exemple on pourra reproduire ces étapes afin de déterminer une première loi pour la masse primaire M2/Q2. On obtiendra par exemple, une autre première équation et, par analogie, une autre ligne L2 (non représentée) caractéristique de cette masse primaire. On comprend maintenant que la création d'un ensemble de premières lois ou de lignes caractéristiques permet avantageusement d'avoir à disposition une base de données de référence pouvant notamment servir dans le cadre d'une procédure d'identification de molécules basée sur un principe de comparaison. 21 Toutefois, selon le mode préféré proposé par la demanderesse, l'accès à de telles informations est simplifié en déterminant une relation entre l'ensemble des premières lois. On comprendra, par voie de conséquence, que dans ce mode de réalisation il 5 faut disposer d'au moins deux premières lois. On notera ici que l'on désigne également dans ce texte la relation par loi de calibration . La détermination de cette loi de calibration est effectuée dans une étape 12 représentée à la figure 1. 10 Cette loi de calibration, donne la position de chaque ligne caractéristique en fonction de son rapport masse sur charge primaire associé. Et, elle est déterminée à l'aide notamment des positions dans ledit plan des lignes caractéristiques des ions primaires de rapports masse sur charge connus. On notera ici que le profil des lignes caractéristiques dans ledit plan dépend du 15 type de spectromètre que l'on utilise. En particulier, le profil dépend de la manière dont ce spectromètre modifie les temps de vol des fragments chargés en fonction de leur masse et de leur charge respective, de préférence en fonction de leur rapport masse sur charge respectif. Ainsi, lorsque l'on dispose à l'étape 12 de la loi de calibration, on est à même 20 de connaître toute première loi (ou toute ligne caractéristique) associée spécifiquement au spectromètre en question. L'homme de métier comprendra que la précision de la loi de calibration obtenue dépend, notamment de la précision de la mesure des temps de vol des maxima des occurrences des pics de dissociation. 25 Ayant présenté un mode de réalisation du procédé de calibration selon l'invention d'un spectromètre, on va décrire ci-dessous, en référence notamment à la figure 2, un mode de réalisation d'un procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire mis en oeuvre par un spectromètre ayant fait l'objet d'une calibration selon l'invention. 30 Procédé de spectrométrie 22 Dans ce mode de réalisation, on commence par fournir un spectre de masse primaire d'ions multichargés issus de molécules inconnues que l'on cherche à identifier. Ce spectre de masse primaire peut être obtenu par lecture dans une base de 5 données dans laquelle il aura été précédemment sauvegardé, par exemple par un tiers. Il peut également être obtenu par mise en oeuvre des étapes 20 et 21 illustrées à la figure 2. Dans l'étape 20 de cette figure, on ionise des molécules inconnues à identifier 10 dans la source d'ions multichargés pulsée 100. Les ions primaires multichargés créés après ionisation sont accélérés par un champ électrique avec une vitesse qui varie en fonction de leur rapport masse sur charge M/Q, et pulsés en paquets d'ions. Puis dans une étape 21, on mesure les temps de vol TOF des ions primaires 15 multichargés entre la source d'ions et le détecteur 500. Les temps de vols sont déterminés par le détecteur 500 à temps de vol. On produit ensuite le spectre de masse primaire MS-TOF sur la base de ces mesures. Ce spectre permet alors d'identifier, dans une étape 22, l'ensemble des rapports 20 masse sur charge correspondant aux pics de masse primaires des ions primaires présents dans ledit spectre. Dans le mode préféré de l'invention, cette identification est effectuée en déterminant la position de chaque pic de masse primaire correspondant aux ions primaires dans le spectre MS-TOF. 25 Par exemple, si ce spectre présente un pic de masse primaire avec un maximun des occurrences à un temps de vol TOFk, on détermine son rapport M'/Q' à partir de ce temps de vol, puisque la relation est connu du spectromètre après calibration. Dans une étape 23, on dissocie au moins une partie des ions primaires multichargés de sorte à obtenir, pour chacun d'eux, au moins une paire de fragments 30 chargés. 23 Dans une étape 24, on utilise le dispositif 400 pour modifier les temps de vol de ces fragments entre une entrée de ce dispositif et le détecteur 500 en aval, en fonction de leur masse et de leur charge, et de préférence en fonction de leur rapport masse sur charge. Dans le mode préféré de l'invention, on applique à cet effet un champ électrique et/ou magnétique prédéterminé sur les paires de fragments. Dans une étape 25, on mesure les temps de vol TOF de tous les fragments chargés produits par la dissociation et arrivés sur le détecteur 500. On notera ici que selon un aspect préféré, le détecteur 500 est du type à ne pouvoir mesurer que des temps de vol. On entend notamment par là qu'il n'est pas du type à mesurer des positions. On verra en effet que le procédé de spectrométrie selon le mode préféré de l'invention n'a besoin, avantageusement, que de l'information sur les temps de vol des fragments, et qu'il peut se dispenser de mesures de position. Bien entendu, rien n'empêche dans un autre mode de réalisation d'utiliser un détecteur mesurant à la fois des temps de vol et des positions. Dans une étape 26, on identifie parmi les fragments arrivés sur le détecteur 500, ou en d'autres termes parmi les fragments détectés, la paire de fragment issue de chaque ion primaire dont on a identifié le rapport masse sur charge à l'étape 22. Selon l'invention, cette étape d'identification est basée sur la connaissance des mesures des temps de vol obtenues à l'étape 25, et sur l'utilisation de la loi de calibration qui, d'une part caractérise le spectromètre dont il est question, et d'autre part est apte à fournir des temps de vol de paires de fragments chargés pouvant provenir d'ions primaires de rapports masse sur charge désirés, comme décrit précédemment. Dans le mode préféré de l'invention, cette étape d'identification met en oeuvre une étape de comparaison des temps de vol mesurés et des temps de vol fournis par ladite loi de calibration dans le cas des rapports masse sur charge des ions primaires identifiés à l'étape 22. Afin de clarifier autant que possible la présentation de cette étape d'identification ci-après, on va décrire son mode de réalisation préféré en raisonnant 24 sur les graphiques, donc avec les lignes caractéristiques et non avec les lois ou les équations. L'homme du métier comprendra néanmoins, qu'il ne s'agit que d'un type de présentation, parmi d'autres, destiné surtout à illustrer les principes de cette étape. Parmi les fragments chargés détectés, on identifie les deux fragments de chaque paire issue de la dissociation des ions primaires en commençant par générer un spectre tridimensionnel du type de celui présenté pour le procédé de calibration. Ce spectre possède donc, lui aussi, deux dimensions représentant, chacune, des mesures des temps de vol TOF des fragments détectés, et une troisième dimension représentant les occurrences correspondantes. Graphiquement, les trois dimensions correspondent, là aussi, à trois axes qui sont de préférence perpendiculaires les uns par rapport aux autres. Par ailleurs, on rappelle que les deux premières dimensions, à savoir celles représentant les temps de vol, sont parfaitement identiques. En se référant à la figure 7, dans le plan (TOF, TOF) défini par les axes qui représente les temps de vol, on place les lignes caractéristiques des différentes valeurs de rapport masse sur charge identifiées à l'étape 22. Comme l'aura compris l'homme du métier, ces lignes sont générées grâce à la loi de calibration déterminée dans le procédé de calibration. On rappelle ici que cette loi donne l'ensemble des paires de temps de vol des paires de fragments chargés pouvant provenir d'ions primaires de rapports masse sur charge choisi. Ledit plan contient donc autant de lignes que de rapports masse sur charge identifiés à l'étape 22. On notera que par souci de clarté, on a représenté à titre d'exemple non limitatif seulement deux de ces lignes à la figure 7, en particulier les lignes caractéristiques L' 1, L'2 de rapports M' 1/Q' l et M'2/Q'2. On identifie ensuite quels fragments détectés doivent constituer une paire provenant d'une masse primaire, en retenant, parmi toutes les paires possibles, celle dont les deux positions d'occurrence (Pij, Pji) sont les plus proche en distance avec la ligne caractéristique de la masse primaire considérée. 25 Par exemple, une position (Pij) possible d'une paire de fragment est désignée par la référence P34 et possède les coordonnées (TOF3, TOF4) dans le plan. Et du fait de la symétrie susmentionnée, cette paire de fragment possède une seconde position désignée par la référence P43 et possédant les coordonnées (TOF4, TOF3) dans le plan. Par ailleurs, on doit comprendre par paire possible que, parmi les fragments détectés, on considère que deux d'entre eux ayant respectivement les temps TOF3 et TOF4 peuvent composés une paire pertinente. On notera également que si à chaque pulsation du faisceau d'ions, n paires de fragments chargés sont produites par la dissociation, soit 2n fragments, le nombre possible de positions Pij dans ledit plan (TOF,TOF) pour un fragment est 2n-1. Le nombre total de positions possibles Pij est donc 2n multiplié par 2n-1. En référence encore à la figure 7, on peut voir que dans cet exemple on a deux paires de fragments réelles de positions (P34, P43) et (P56, P65), respectivement. On notera que les paires possibles (P34, P43), et (P56, P65) dont les positions dans le ledit plan (TOF,TOF) sont représentés sur la figure 7 par des points entourés d'un cercle sont les paires réelles à identifier. D'autres paires possibles sont représentées à titre d'exemple non limitatif par des croix sur cette figure, notamment les paires (P54, P45), (P63, P36), (P35, P53), et (P46, et P64). Comme on peut le comprendre d'ailleurs, on peut considérer que les occurrences de ces paires potentielles se trouvent à l'intersection entre un premier ensemble de lignes parallèles à l'un des axes TOF et un deuxième ensemble de lignes parallèles à l'autre des axes TOF. Par exemple, sur la figure 7, la ligne Dl croise la ligne D2, D3, D4. Aux croisements avec D2, D3 et D4 correspondent respectivement les positions possibles P35, P34 et P36. Parmi l'ensemble des paires potentielles, on détermine quelle(s) paire(s) doi(ven)t être associée(s) à une masse primaire M'/Q' donnée, en retenant celle(s) dont les positions d'occurrence se trouve(nt) à la plus proche distance de la ligne caractéristique de cette masse primaire. 26 Par exemple, sur la figure 7 on constate que la paire de fragments pertinente pour la ligne caractéristique d'ions primaires de rapport M' 1/Q' l est la paire de positions (P56, P65). En effet, ces positions sont situées sur, ou au voisinage immédiat de cette ligne 5 caractéristique. Au contraire les paires de positions (P36, P63), (P54, P45), (P34, P43),, (P35, P53), (P46, P64) sont éloignées de cette ligne, de sorte que l'on considère qu'elles ne sont pas issues de la dissociation d'ions primaires de rapport masse sur charge M'1/Q'1. 10 On notera ici, que la discrimination entre une distance éloignée ou voisine d'une ligne caractéristique peut être effectuée à l'aide d'une valeur seuil de distance. Selon la demanderesse, cette valeur est de préférence prise comme inférieure ou égale à deux fois la résolution des pics de dissociation. On constate encore que la paire (P34, P43) est issue de la masse primaire 15 M'2/Q'2. Les autres paires possibles (P36, P63), (P54,P45), (P35, P53), (P46, P64) ne correspondent pas à des paires réelles de fragments chargés. Bien entendu, l'invention telle que présentée ci-dessus n'est pas limitée à une telle méthode graphique. 20 Et l'homme du métier comprendra au contraire que celle-ci est davantage destinée à être implémentée par un programme exécuté dans un moyen de calcul numérique, comme un processeur ou un DSP (DSP est l'acronyme anglo-saxon de l'expression Digital Signal Processing ). Ainsi, l'ensemble des notions dont il est question dans cette invention, par 25 exemple les lignes caractéristiques, ont une transposition avec des données pouvant être traitées. Ayant maintenant identifié, parmi les fragments détectés, les paires de fragments issues de chaque ion primaire dont le rapport masse sur charge à été déterminé à l'étape 22, on dispose d'une base d'informations pertinente pour 30 produire les spectres de dissociation avec l'ensemble des occurrences des temps de vol des paires de fragments identifiées. 27 Dans le mode préféré de l'invention, le procédé comporte ainsi une étape suivante 27 dans laquelle on produit un spectre de masse tridimensionnel de l'ensemble des paires de fragments identifiées. Tel qu'illustré à titre d'exemple non limitatif à la figure 10, il présente donc l'ensemble des pics de masse de dissociation de ces paires de fragments dans les trois dimensions précitées (trois axes précités). On peut alors fournir à partir de ce spectre tridimensionnel, le spectre de dissociation d'ions primaires issue de la molécule et de rapport masse sur charge désiré. lo A cet effet, dans une étape 28 on identifie dans le spectre tridimensionnel le spectre de dissociation correspondant à une valeur de rapport masse sur charge désiré par la position dans le plan (TOF,TOF) précité des pics de dissociation qui se trouvent sur ou au voisinage de la ligne caractéristique des ions primaires ayant ce rapport masse sur charge. 15 A cet égard, en référence encore à la figure 10, on peut observer trois lignes L'1, L'2, L'3, caractéristiques d'ions primaires de rapports masse sur charge M'1/Q'1, M'2/Q'2 et M'3/Q'3, respectivement. Dans cette illustration, le spectre tridimensionnel comporte donc trois spectres de masse de dissociation identifiés. 20 Dans une étape 29, on peu produire chaque spectre de dissociation correspondant à une valeur de rapport masse sur charge primaire désiré, en projetant dans un plan défini par l'axe des occurrences et l'un des axes TOF, les pics de dissociation des paires de fragments positionnés sur ou au voisinage de la ligne caractéristique des ions primaires ayant ce rapport masse sur charge. 25 L'ensemble des pics de masse de dissociation positionnés sur la ligne L'1 permet de fournir le spectre de dissociation de la masse primaire M' l /Q' l par projection de ces pics, par exemple dans le plan P défini par les axes N pour les occurrences et TOF(mcl) pour les temps de vol. On notera ici que le procédé de l'invention génère avantageusement, 30 simultanément l'ensemble des spectres de dissociation sous la forme d'un spectre tridimensionnel. Bien entendu, d'autres spectres de masse tridimensionnels équivalents peuvent être produits par le procédé selon l'invention. Par exemple, un autre spectre tridimensionnel peut correspondre à un remplacement TOF(mcl) et TOF(mc2) par des fonctions de ces valeurs (par exemple 5 TOF(mcl)2 et TOF(mc2)2. Dans tous les cas, l'homme du métier comprendra que l'on peut obtenir, d'un spectre tridimensionnel de ce type, tous les spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires de même rapport masse sur charge. 10 De plus il comprendra que la production du spectre de masse primaire et des spectres de dissociation donne la possibilité d'identifier les molécules inconnues étudiées. Composants et fonctionnement de spectromètres selon l'invention On va maintenant décrire plus en détail les composants et le fonctionnement 15 d'un spectromètre de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire selon l'invention, tant lorsque l'on met en oeuvre le procédé de calibration que lorsque l'on meten oeuvre le procédé de spectrométrie. On notera que pour le procédé de calibration, le spectromètre inclut le système de sélection de masse primaire 200. 20 On se réfèrera alors à la figure 3. Toutefois, pour le procédé de spectrométrie, ce système 200 est bien entendu supprimé. On se réfèrera alors à la figure 4 dans laquelle ce système 200 n'est pas représenté. 25 La source d'ions pulsée 100 peut être une source d'ions multichargés à électronébulisation ESI (acronyme de "Electro-Spray Ionisation" en langue anglo-saxonne), ou tout autre type de source d'ions multichargés. Les ions produits par la source d'ions 100 peuvent être stockés avant la pulsation du faisceau d'ions vers la zone de temps de vol dans une trappe à ions, ou 30 par tout autre système de stockage d'ions. 29 L'accélération des ions produits dans la source d'ions 100 peut être mise en oeuvre par un champ électrique. L'extraction des ions de cette source 100 peut être réalisée à énergie constante, à impulsion constante, ou par toute méthode dormant aux ions une vitesse dépendante 5 de leur rapport masse sur charge. La pulsation du faisceau d'ions peut être située dans la source d'ions 100 ou entre celle-ci et le dispositif 300. La pulsation du faisceau d'ions peut être réalisée par balayage du faisceau d'ions continu à travers une fente, par un champ électrique variable appliqué entre ro deux plaques de déflexion, par une technique connue d'injection orthogonale en appliquant un champ électrique variable entre deux électrodes dans la direction perpendiculaire au faisceau d'ions, ou par tout autre dispositif de pulsation du faisceau d'ions. Le système de sélection de masse primaire 200 pour la calibration peut être une 15 paire de plaques de déflexion permettant de réaliser une fenêtre temporelle pour sélectionner les ions primaires par leur temps de vol, ou tout autre système de sélection de masse primaire. Le système de dissociation 300 peut être une boîte de collision contenant du gaz permettant la dissociation par collision induite CID (acronyme de "Collision 20 Induced Dissociation" en langue anglo-saxonne) à haute énergie cinétique, un espace de temps de vol permettant la dissociation spontanée PSD (acronyme de "Post Source Decay" en langue anglo-saxonne) après augmentation de l'énergie interne de la molécule primaire ionisée dans la source d'ions 100, ou sur le parcours du temps de vol, par photoionisation avec un faisceau laser, ou encore tout dispositif de 25 fragmentation des ions primaires. Le dispositif 400 peut être un réflectron, ou bien deux plaques de déflexion avec un champ électrique appliqué entre elles, ou une boîte de collision dans laquelle on applique un potentiel permettant de réaccélérer les fragments chargés dissociés à la sortie de la boîte, ou une combinaison des dispositifs précédents, ou encore tout 30 dispositif dans lequel on applique un champ électrique et/ou magnétique permettant de modifier les temps de vol des fragments chargés entre le dispositif 400 et le détecteur 500, en fonction de leur masse et de leur charge, de préférence en fonction de leur rapport masse sur charge, par exemple un dispositif pouvant modifier la vitesse et/ou la trajectoire des fragments chargés. Le détecteur d'ions 500 peut consister en au moins une galette de microcanaux 5 ou tout autre type de détecteur d'ions permettant de mesurer le temps de vol sur ce détecteur de chaque ion primaire et fragment détecté. On va maintenant décrire deux modes de réalisation non limitatifs de spectromètres de masse basés sur l'utilisation des composants illustrés à la figure 4. Premier mode de réalisation d'un spectromètre 10 Le premier mode de réalisation de spectromètre de masse à temps de vol selon l'invention est illustré sur la figure 8. Il comporte successivement, suivant le sens de déplacement général des ions primaires, une source d'ions multichargés pulsée 100, un dispositif de sélection de masse primaire 200 constitué d'une paire de plaques de déflexion où est appliqué un 15 champ électrique variable dans une direction perpendiculaire à la direction des ions primaires pulsés. On peut ainsi éliminer tous les ions primaires sauf ceux passant par une fenêtre temporelle correspondant aux temps de vol du pic de masse primaire sélectionné. Le spectromètre comporte ensuite un dispositif de dissociation 300 constitué 20 d'une boîte de collision contenant du gaz produisant, par CID à haute énergie cinétique, la fragmentation des ions primaires, un dispositif 400 où est appliqué un champ électrique et/ou magnétique pour modifier les temps de vol des fragments chargés en fonction de leur rapport masse sur charge, et un détecteur d'ions mesurant les temps de vol des ions. 25 La source d'ions multichargés pulsée 100 peut être constituée d'une source à électronébulisation (ESI) 600, pulsée par un système d'injection orthogonale 800. Ce dernier est de préférence précédé d'un dispositif de refroidissement collisionnel 700 constitué par exemple d'un guide multipolaire à radiofréquence contenant du gaz pour diminuer la dispersion des vitesses des ions primaires émis par 30 la source ESI. On rappelle ici que la technique de pulsation par injection orthogonale consiste à produire un champ électrique pulsé entre deux électrodes, dans une direction perpendiculaire à celle du faisceau continu d'ions émis par la source ESI. L'extraction des ions primaires de la source d'ions est effectuée à énergie 5 cinétique constante, i.e. Ep(M,Q) = Q Vo, (avec M et Q la masse et la charge de l'ion primaire, et Vo est la tension d'accélération finale des ions). Le dispositif 400 est la boîte de collision où est appliquée une tension Vc < Vo pour décélérer les ions primaires entre une électrode à la masse et l'entrée de la boîte de collision, et pour réaccélérer les fragments chargés en fonction de leur rapport 10 masse sur charge entre la sortie de la boîte de collision et l'électrode à la masse. Le détecteur 500 est constitué d'une paire de galettes de microcanaux avec une anode équipée d'une électronique de comptage constituée d'un amplificateur, d'un discriminateur à fraction constante, et d'un convertisseur digital temporel TDC (acronyme de Time Digital Converter en langue anglo-saxonne). 15 Les molécules sont introduites dans la source ESI 600 qui produit des ions primaires multichargés dont la dispersion des vitesses est diminuée dans le système de refroidissement collisionnel 700. Ces ions primaires sont introduits, accélérés et pulsés dans le système d'injection orthogonale 800 vers l'espace de temps de vol, linéaire dans le cas 20 d'espèce. Pour la production des spectres de masse primaires à temps de vol, les ions primaires atteignent l'entrée de la boîte de collision 300, 400. Dans cette boîte, ils sont ralentis avant d'être réaccélérés à la sortie, de sorte à posséder la même vitesse que lorsqu'ils étaient entrés. 25 Ils atteignent finalement le détecteur 500, qui mesure leur temps de vol depuis le système d'injection orthogonale 800. Dans le cas de la production des spectres de dissociation, une partie des ions primaires multichargés décélérés dans la boîte de collision 300 se fragmente en paires de fragments chargés. 30 Puis les fragments chargés sont réaccélérés à la sortie de la boîte de collision 400. 32 Ils atteignent finalement le détecteur d'ions qui mesure leur temps de vol depuis le système d'injection orthogonale 800. Le temps de vol de chaque fragment chargé entre la sortie de la boîte de collision et le détecteur 500 est modifié en fonction de la valeur de leur rapport masse sur charge. Les positions dans ledit plan (TOF(mcl),TOF(mc2)) du spectre de masse tridimensionnel des lignes caractéristiques correspondant à chaque valeur de rapport masse sur charge primaire sont déterminées comme décrit précédemment. Un spectre de masse tridimensionnel similaire à celui de l'exemple de la figure 10, obtenu sans sélection de masse primaire, contenant l'ensemble des spectres de dissociation des molécules inconnues à identifier, est produit comme décrit précédemment dans la description Dans une variante du premier mode de réalisation qui vient d'être présenté, on applique un champ électrique constant et perpendiculaire à la direction du faisceau d'ions pulsé à la sortie de la boîte de collision 300,400. On utilise, par exemple, à cet effet des plaques de déflexion. Celles-ci permettent de séparer les ions primaires et les fragments chargés selon leurs positions d'arrivée sur le détecteur 500. En effet, les ions primaires sont moins déviés que les fragments chargés. En tant que détecteur 500, on utilise alors un détecteur d'ions apte à mesurer des temps de vol et des positions d'arrivée. Par exemple, on peut utiliser un détecteur 500 dont l'anode est segmentée en deux pixels indépendants. On peut alors produire simultanément le spectre de masse primaire et les spectres de dissociation des molécules inconnues à identifier. Dans une autre variante encore, on augmente le nombre de pixels sur ce détecteur à mesure de temps de vol et de position, de manière à ce que, pour chaque pulsation du faisceau d'ions primaires, un ion primaire au plus soit détecté par pixel du détecteur. Cette variante permet ainsi de ne détecter au maximum qu'une seule paire de fragments dissociés par pixel du détecteur, puisque les fragments chargés conservent 33 approximativement la direction de leur ion primaire parent entre la sortie de la boîte de collision et le détecteur. On notera que dans ce cas particulier, l'étape 26 du procédé selon l'invention décrite précédemment peut être supprimée. En effet, chaque paire de fragments chargés dissociés est identifiée par sa position d'arrivée sur le détecteur 500. Deuxième mode de réalisation d'un spectromètre Afin d'améliorer la résolution des pics de masse primaire et de dissociation obtenus avec le spectromètre selon le premier mode de réalisation, on peut dans un 10 deuxième mode de réalisation utiliser un réflectron 900. En particulier, ce deuxième mode de réalisation, illustré à la figure 9, est identique au premier mode décrit précédemment, à l'exception du rajout du réflectron 900 et de la position du détecteur 500 qui se trouve maintenant au point de refocalisation des ions sortant du reflectron 900. 15 De façon connue en soi, chaque ion primaire et chaque fragment chargé entrant dans ce réflectron 900 est donc repoussé vers le détecteur par un champ électrique qui règne à l'intérieur. Le dispositif 400 où est appliqué un champ pour modifier le temps des fragments chargés est ici à la fois la boîte de collision 300 où est appliqué un 20 potentiel et le réflectron 900. En effet, ce dernier modifie également le temps de vol des fragments chargés, et ce, par la différence de pénétration des différents fragments chargés dans le volume qu'il contient et où est appliqué le champ. Le réflectron 900 utilisé dans cet exemple peut être soit un réflectron à un étage 25 ou à deux étages, soit un réflectron à champ courbé, ce dernier étant connu en langue anglo-saxonne par la désignation "Curved Field Reflectron", soit tout autre type de réflectron. Concernant maintenant les lignes caractéristiques obtenues après mise en oeuvre du procédé de calibration d'un spectromètre selon l'invention, on comprend 30 que leur profil dans ledit plan est différent selon le mode de réalisation choisi. 34 Cette différence est notamment due à l'action supplémentaire du réflectron 900 sur le temps de vol des fragments chargés. On notera également que dans un cas particulier du deuxième mode de réalisation du spectromètre selon l'invention, on s'arrange pour que le potentiel Vc dans la boîte de collision soit nul. Dans ce cas, le dispositif 400 où est appliqué un champ électrique pour modifier le temps de vol des fragments chargés correspond uniquement au réflectron 900. Par ailleurs, les fragments chargés produits dans la boîte de collision 300 conservent sensiblement la vitesse et la direction de leur ion primaire parent jusqu'à l'entrée du réflectron 900. En outre, le profil des lignes caractéristiques du spectre de masse tridimensionnel obtenu avec ce spectromètre de masse particulier est là aussi modifié, par rapport à un autre cas où le potentiel Vc est non nul. Comme on l'aura compris, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les dessins. En particulier, dans les deux modes de réalisation du spectromètre selon l'invention présentés ici, la tension d'accélération Vo la tension appliquée sur la boîte de collision sont positives (les ions sont positifs). Toutefois, on peut également utiliser des tensions négatives. La tension d'accélération est alors appliquée de 0 à -Vo, au lieu de Vo à 0, et l'électrode à l'entrée de la boîte de collision ainsi que cette boîte elle-même sont au potentiel flottant -Vo. En outre, l'électrode à la sortie de la boîte de collision est au potentiel -(Vo+Vc), au lieu d'être à la masse ; la grille positionnée devant le détecteur 500, ou la surface de ce détecteur, est également au potentiel flottant -(Vo + Vc), au lieu d'être la masse. On notera également que, dans ce dernier cas, la valeur de Vc peut être supérieure à celle de Vo. L'homme du métier saura par ailleurs modifier à bon escient l'ordre des étapes des procédés selon l'invention présentée ci-dessus. 35 En particulier, l'étape dans le procédé de calibration qui consiste à placer dans le plan du spectre tridimensionnel les lignes caractéristiques qui correspondent aux différentes valeurs de rapport masse sur charge identifié à l'étape 22, peut être mise en oeuvre à tout moment, dès lors que cette étape 22 est terminée.5 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES [1] J.D. Pinston et al, Rev. Sci.lnstrum., 57 (4), (1983), p.583. C. G. Enke et ai, US Patent 4,472,631 (1984). [2] S. Della-Negra and Y. Leybec, Anal. 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On propose selon l'invention, un procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant une étape d'ionisation de molécules qui, ionisées, donnent chacune des ions primaires multichargés, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes :- on fournit (21) un spectre de masse primaire à temps de vol (MS-TOF) des ions primaires multichargés, de sorte à identifier (22) des rapports masse sur charge (M'i/Q'i) correspondant chacun à un pic de masse primaire de ces ions,- on dissocie (23) au moins une partie des ions primaires multichargés de sorte à obtenir, pour chacun d'eux, au moins une paire de fragments chargés à identifier,- on applique un champ électrique et/ou magnétique prédéterminé sur les paires de fragments chargés au moyen d'un dispositif (400) qui modifie (24), en fonction de leur masse (mc1, mc2), les temps de vol (TOF1, TOF2) de ces fragments entre une entrée de ce dispositif (400) et au moins un détecteur (500),- on mesure (25) les temps de vol (TOF1, TOF2) des fragments chargés arrivés sur le ou les détecteurs (500), puis- on identifie (26) parmi ces fragments, la paire de fragments issue de chaque ion primaire dont le rapport masse sur charge (M'i/Q'i) a été identifié, à l'aide des temps de vol mesurés (TOF1, TOF2) et d'une loi prédéterminée, dite de calibration, donnant des temps de vol de paires de fragments chargés (TOF(mc1), TOF(mc2)) pouvant provenir d'ions primaires de rapports masse sur charge (M'i/Q'i) désirés.On propose en outre un procédé de calibration d'un spectromètre apte à fournir ladite loi de calibration.
1. Procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant une étape d'ionisation de molécules qui, ionisées, donnent chacune des ions primaires multichargés, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : - on fournit (21) un spectre de masse primaire à temps de vol (MS-TOF) des ions primaires multichargés, de sorte à identifier (22) des rapports masse sur charge (M'i/Q'i) correspondant chacun à un pic de masse primaire de ces ions, - on dissocie (23) au moins une partie des ions primaires multichargés de sorte à obtenir, pour chacun d'eux, au moins une paire de fragments chargés à identifier, - on applique un champ électrique et/ou magnétique prédéterminé sur les paires de fragments chargés au moyen d'un dispositif (400) qui modifie (24), en fonction de leur masse (mcl, mc2), les temps de vol (TOF1, TOF2) de ces fragments entre une entrée de ce dispositif (400) et au moins un détecteur (500), - on mesure (25) les temps de vol (TOF1, TOF2) des fragments chargés arrivés sur le ou les détecteurs (500), puis - on identifie (26) parmi ces fragments, la paire de fragments issue de chaque ion primaire dont le rapport masse sur charge (M'i/Q'i) a été identifié, à l'aide des temps de vol mesurés (TOF1, TOF2) et d'une loi prédéterminée, dite de calibration, donnant des temps de vol de paires de fragments chargés (TOF(mcl), TOF(mc2)) pouvant provenir d'ions primaires de rapports masse sur charge (M'i/Q'i) désirés. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape postérieure à l'étape d'identification des paires de fragments chargés, dans laquelle on produit (27, 28, 29) différents spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les paires de fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires multichargés de même rapport masse sur charge (M'i/Q'i). 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on identifie les deux fragments de la paire de fragments issue de chaque ion primaire en comparant les deux mesures de temps de vol (TOF1, TOF2) des deux fragments, aux temps de vol (TOF(mcl), TOF(mc2)) des paires de fragments pouvant provenir de l'ion primaire considéré, étant entendu que ces derniers temps de vol (TOF(mcl), TOF(mc2)) sont fournis par ladite loi de calibration pour le rapport masse sur charge (M'i/Q'i) dudit ion primaire. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on 10 identifie une paire de fragments issue de chaque ion primaire en : - générant (27) un spectre ayant deux premières dimensions représentant, chacune, des mesures de temps de vol de fragments détectés, et une troisième dimension (N) représentant une occurrence de détection de ces fragments, ce spectre comportant d'une part des lignes (L'1-L'2) dans un plan défini par les deux 15 premières dimensions qui représentent chacune, les paires de temps de vol (TOF(mcl), TOF(mc2)) des fragments chargés pouvant provenir des ions primaires dont les rapports masse sur charge respectifs (M'i/Q'i) ont été identifiés, étant entendu que ces lignes (L' 1-L'2) ont été obtenues par ladite loi de calibration, et d'autre part les pics de dissociation des fragments détectés, 20 -identifiant, parmi les paires de fragments potentielles, celle ayant une position d'occurrence (P), dans ledit plan, se trouve à une distance la plus faible de la ligne (L'1) qui correspond au rapport masse sur charge (M'1/Q'1) de l'ion primaire considéré. 25 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que les lignes (L' 1-L'2) sont caractéristiques chacune des ions primaires ayant un rapport masse sur charge identifié (M'i/Q'i) identique. 6. Procédé selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que l'on fournit le 30 spectre de dissociation des ions primaires ayant un rapport masse sur charge donné (M'i/Q'i), par projection (29) dans un plan, défini par l'une des deux premièresdimensions (TOF) de ce spectre et la troisième dimension (N), des pics de dissociation des paires de fragments ayant été identifiées comme provenant de ces ions. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'on fournit le spectre de dissociation des ions primaires ayant un rapport masse sur charge donné (M'i/Q'i), par projection dans ledit plan des pics de dissociation des paires de fragments qui se trouvent le plus près de la ligne caractéristique des ions primaires ayant ce rapport masse sur charge (M'i/Q'i). 8. Procédé de calibration d'un spectromètre de masse en tandem à temps de vol sans sélection de masse primaire, comportant une étape d'ionisation de molécules connues qui, ionisées, donnent chacune des ions primaires multichargés connus, ces ions multichargés donnant, après dissociation, des paires de fragments chargés connues, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : a) on fournit (2, 3, 4, 5, 6, 7) un spectre de dissociation à temps de vol de plusieurs ions primaires qui présentent un rapport masse sur charge choisi (M3/Q3), b) parmi les pics de dissociation présents dans ce spectre, on identifie (8) ceux qui composent des paires possibles de fragments chargés issus de la dissociation, c) on détermine (8, 9, 10, 11) une première loi (L3) donnant les temps de vol mesurés (TOFmax) des maxima des occurrences des paires qui ont été identifiées, cette première loi (L3) étant caractéristique des ions primaires ayant le rapport masse sur charge choisi (M3/Q3), d) on réitère au moins une fois les étapes a) et c) pour des ions primaires ayant un rapport masse sur charge (M1/Q1, M2/Q2) différent, e) on détermine (12) une relation entre les premières lois (L1-L3) ainsi déterminées, de sorte à obtenir une loi de calibration donnant les temps de vol (TOF(mcl), TOF(mc2)) de l'ensemble des paires de fragments chargés pouvant provenir de la dissociation d'ions primaires de rapports masse sur charge (M'i/Q'i) désirés. 40 9. Procédé de calibration selon la 8, caractérisé en ce que dans l'étape (a) on met en oeuvre un procédé de spectrométrie de masse en tandem avec sélection d'ions primaires présentant le rapport masse sur charge choisi (M3/Q3). 10. Procédé de calibration selon l'une des 8 à 9, caractérisé en ce que dans l'étape (b), on considère que deux des pics présents dans le spectre composent une paire, si les sommes de leur masse (ml, m6) et de leur charge (ql, q6) correspondantes sont sensiblement égales, respectivement, à la masse (M3) et à la charge (Q3) de l'ion primaire dont ils sont issus. 11. Procédé de calibration selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que l'étape (c) comporte une étape dans laquelle on génère un spectre ayant deux premières dimensions représentant, chacune, des mesures de temps de vol de fragments détectés, et une troisième dimension (N) représentant une occurrence de détection de ces fragments, et en ce que ce spectre comporte les maxima des occurrences des pics de dissociation. 12. Procédé de calibration selon la 11, caractérisé en ce que dans l'étape (c), on détermine la première loi (L3) en déterminant une équation qui, dans un plan du spectre défini par lesdites deux premières dimensions, relie les maxima des occurrences (A-F) des pics de dissociation des paires de fragments issus de la dissociation des ions primaires ayant le rapport masse sur charge (M3/Q3) choisi. 13. Spectromètre de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant : - des moyens (100) d'ionisation de molécules, - des moyens de fourniture d'un spectre de masse primaire d'ions primaires multichargés issus de ces molécules ionisées, de sorte à pouvoir identifier des rapports masse sur charge (M'i/Q'i) correspondant chacun à un pic de masse primaire de ces ions, 41 - des moyens de dissociation (300) d'au moins une partie des ions primaires multichargés de sorte à obtenir, pour chacun d'eux, au moins une paire de fragments chargés à identifier, - un dispositif (400) d'application d'un champ électrique et/ou magnétique sur tous les fragments chargés, de sorte à modifier, en fonction de leur masse m, le temps de vol (TOF) de ces fragments entre une entrée dudit dispositif (400) et au moins un détecteur (500) sur lequel ils arrivent, ce détecteur (500) étant apte en outre à déterminer lesdits temps de vol (TOF), et - des moyens d'identification, parmi l'ensemble des fragments détectés, de la paire de fragments de chaque ion primaire dont le rapport masse sur charge (M'i/Q'i) a été identifié, ces moyens d'identification étant agencé pour que l'identification se base sur les temps de vol déterminés (TOF) par le détecteur (500) et une loi prédéterminée, dite de calibration, donnant des temps de vol (TOF(mcl), TOF(mc2)) de paires de fragments chargés pouvant provenir d'ions primaires de rapports masse sur charge (M'i/Q'i) désirés. 14. Spectromètre de masse selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte successivement, suivant le sens de déplacement général des ions primaires et/ou des fragments, une source d'ions multichargés pulsée (100), un système de sélection de masse primaire (200), une boîte de collision (300) comme moyens de dissociation, le dispositif de modification des temps de vol (400), et le détecteur (500). 15. Spectromètre selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte successivement, suivant le sens de déplacement général des ions primaires ou des fragments, une source d'ions pulsée multichargés (100), un système de sélection de masse primaire (200), les moyens des dissociation (300), un réflectron comme dispositif de modification des temps de vol (400), et le détecteur (500). 16. Spectromètre selon l'une des 14 à 15, caractérisé en ce que la source d'ions multichargés (100) est une source à électronébulisation pulsée par une42 système d'injection orthogonal (800), les moyens de dissociation (300) sont une boîte de collision, le détecteur (500) est du type à ne pouvoir déterminer que des temps de vol, et non des positions d'arrivée.
H
H01
H01J
H01J 49
H01J 49/40,H01J 49/02
FR2892822
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE MESURE DE VITESSE D'UN ELEMENT MOBILE DANS UN ENVIRONNEMENT BORNE
20,070,504
L'invention concerne un dispositif et une méthode de mesure de vitesse d'un élément mobile dans un environnement borné. La mesure de vitesse est une information utilisée dans beaucoup de domaines et notamment sur les routes ou lors des compétitions sportives comme par exemple pour la natation. Bien souvent la mesure de vitesse s'accompagne de l'installation de capteurs sur le dispositif en mouvement dont on souhaite mesurer la vitesse. Cependant dans les applications mentionnées ci-dessus, il est difficile d'équiper les sportifs ou les véhicules d'un capteur. Pour les sportifs, la présence d'un capteur peut être gênante en fonction des mouvements effectués ou dangereuse en cas de chutes, lors des match de football ou de rugby par exemple. L'équipement des véhicules ne présente pas les mêmes problèmes mais est difficilement envisageable dans le cas où les mesures de vitesse des véhicules s'effectuent par surprise lors de contrôles de vitesse, les véhicules n'étant alors évidemment pas équipés de capteurs spécifiques à ces fins. La mesure de vitesse d'un sportif peut être utilisée à des fins informatives lors de la retransmission de l'événement sportif pour les spectateurs ou téléspectateurs mais aussi à des fins pédagogiques pour améliorer les performances. L'invention propose une mesure de vitesse d'un élément mobile évoluant dans un environnement borné ne nécessitant pas de moyens de mesure sur l'élément mobile. A cet effet l'invention concerne un dispositif de mesure de vitesse d'au moins un élément mobile dans un environnement borné comprenant : - des moyens de capture vidéo dont le champ de capture couvre l'environnement, - des moyens d'étalonnage mettant en correspondance la granularité des images capturées et la distance réelle dans l'environnement, - des moyens de repérer un signe distinctif de l'élément mobile. Selon l'invention le dispositif comprend des moyens d'identifier la position dans l'environnement du signe distinctif sur la vidéo capturée à un premier instant et à un second instant, les moyens d'étalonnage étant aptes à convertir l'évolution du signe distinctif sur la vidéo entre le premier instant et le second instant en une distance parcourue dans l'environnement, le dispositif comprend des moyens de calculer la vitesse de l'élément sur la distance parcourue entre les premier instant et deuxième instant. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif comprend des moyens de récupérer les dimensions de l'environnement borné et la distance entre l'environnement et les moyens de capture vidéo. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens d'étalonnage mettent en correspondance la granularité des images capturées et la distance réelle en fonction des paramètres intrinsèques des moyens de capture, et de la position des moyens de capture par rapport au repère absolu de l'environnement. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de capture comprennent une caméra fixe placée au dessus de l'environnement. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif comprend des moyens de déterminer la direction dans laquelle évolue l'élément mobile, les moyens d'identifier la position du signe distinctif recherchant la position sur la vidéo en fonction de la direction. Avantageusement, l'élément distinctif est le barycentre d'une zone de l'élément mobile. 30 De manière préférée, l'élément mobile est un nageur et l'environnement est une piscine. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens d'identifier les différentes lignes d'eau de la piscine. Selon un autre mode de réalisation, l'élément mobile est une voiture et l'environnement est une route. Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé de mesure de vitesse d'au moins un élément mobile dans un environnement borné comprenant : - Une étape de capture vidéo dont le champ de capture couvre ledit environnement, - Une étape d'étalonnage mettant en correspondance la granularité des images capturées et la distance réelle dans ledit environnement, - Une étape de repérage d'un signe distinctif dudit élément mobile. Selon l'invention le procédé comprend une étape d'identification de la position dans l'environnement du signe distinctif sur la vidéo capturée à un premier instant et à un second instant, ladite étape d'étalonnage convertissant ladite évolution dudit signe distinctif sur ladite vidéo entre le premier instant et le second instant en une distance parcourue dans ledit environnement, ledit procédé comprenant une étape de calcul de la vitesse dudit élément sur ladite distance parcourue entre les premier instant et deuxième instant. L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen d'exemples de modes de réalisation et de mise en oeuvre avantageux, nullement limitatifs, en référence aux figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 représente un exemple de dispositif selon un mode de réalisation préféré de l'invention, - la figure 2 représente un exemple d'environnement selon le mode de réalisation préféré de l'invention, - la figure 3 représente un mode de réalisation préféré d'un procédé selon l'invention, - la figure 4 représente un autre aspect de l'invention. Les modules représentés sont des unités fonctionnelles, qui peuvent ou non correspondre à des unités physiquement distinguables. Par exemple, ces modules ou certains d'entre eux peuvent être regroupés dans un unique composant, ou constituer des fonctionnalités d'un même logiciel. A contrario, certains modules peuvent être éventuellement composés d'entités physiques séparées. La figure 1 représente un premier mode de réalisation dans lequel un nageur évolue dans une piscine 3 et l'on souhaite connaître sa vitesse instantanée. Une caméra 1 se trouve au dessus du bassin. La caméra est centrée sur la piscine de manière à ce que son champ d'action couvre tout le bassin. Son axe optique est donc centré sur la piscine. Cette caméra est reliée à un dispositif de traitement 2 par l'intermédiaire d'un réseau de communication de type éthernet s'il s'agit d'une caméra munie d'une interface IP. Cette communication peut être également différente dans d'autres modes de réalisation. La caméra centrée sur le bassin est en mesure de capturer la vidéo 25 de différents nageurs évoluant dans le bassin. La caméra est donc placée à une hauteur suffisante de manière à couvrir toute la piscine Le dispositif de traitement 2 connaît les caractéristiques de la piscine et notamment sa largeur et sa longueur. Le dispositif de traitement 2 étalonne la caméra 1 pour établir une 30 correspondance entre les mesures de distance dans le bassin 3 et les mesures de distance dans les images capturées. L'étape d'étalonnage consiste à estimer les paramètres extrinsèques et intrinsèques de la caméra. Les paramètres extrinsèques expriment la position 3D de la caméra par rapport au repère absolu de la scène. Ils se décomposent en une matrice de rotation et une matrice de translation : - R est une matrice de rotation entre le repère absolu de la scène et le repère local de la caméra, - t représente le vecteur de translation entre l'origine du repère absolu de la scène et le repère local de la caméra. Les paramètres intrinsèques contiennent les informations sur les données internes de la caméra. Dans l'hypothèse d'un modèle de projection perspective pure sans distorsions non linéaires, les paramètres intrinsèques sont au nombre de 5 : le rapport entre les tailles des pixels en x et y et la distance focale, l'angle entre les axes du repère image, et les coordonnées de la projection du centre optique dans l'image. Pour estimer les paramètres intrinsèques et extrinsèques de la caméra, des données métriques provenant de la scène peuvent être utilisées (taille de la piscine par exemple). Ces données métriques liées à la position des points 3D sont exprimées dans le repère absolu lié à la scène. Ce repère pouvant être choisi quelconque, on pourra avantageusement le choisir de telle sorte que le centre du repère soit un angle de la piscine, les axes X et Y correspondant aux cotés de la piscine (longueur et largeur) et l'axe Z étant pris de telle sorte que le repère ainsi formé soir orthonormé direct (soit Z perpendiculaire au plan d'eau). Une étape de mise en correspondance initiale ou manuelle préalable entre points dans l'image et points 3D connus dans ce repère permet alors le calcul des paramètres intrinsèques et extrinsèques de la caméra. Connaissant les paramètres intrinsèques et extrinsèques, il est possible de connaître la position dans l'image de tout point 3D dont on connaît les coordonnées dans le repère absolu. Inversement, il n'est pas possible de connaître la position 3D d'un point de l'image mais seulement l'équation de la droite 3D sur laquelle se situe ce point (pour un point du plan image p, l'ensemble des points 3D appartenant à la droite passant par le point image p et le centre optique se projette en p). Cette équation est la suivante : faX+bY+cZ=d eX+fY+gZ=h Où les paramètres a,b,c,d,e,f,g,h sont connus. On doit donc rajouter ici une hypothèse sur la connaissance a priori de la surface 3D sur laquelle évolue l'objet. Dans la plupart des cas, l'hypothèse planaire est suffisante (plan d'eau, terrain de foot...) Il est cependant possible, quoique complexe à mettre en oeuvre, de considérer des surfaces non planes, la principale difficulté résidant dans l'estimation des équations paramétriques 3D de la surface. Ayant positionné le repère absolu à un angle de la piscine avec l'axe Z perpendiculaire au plan, l'équation du plan d'eau s'écrie de façon simple comme Z=O. Si l'on considère un point p de l'image connaissant les paramètres extrinsèques et intrinsèques on peut calculer les coordonnées 3D d'une droite sur laquelle se trouve le point 3D correspondant dans la scène. En ajoutant maintenant l'hypothèse de l'appartenance de ce point au plan d'eau (hypothèse valide dans le cas d'un nageur se déplaçant dans le plan d'eau), le point 3D est déterminé par l'intersection du plan d'eau (d'équation Z=0) avec la droite de projection 3D. En reprenant l'équation de la droite de projection et en y introduisant l'équation Z=O, on retrouve un système de deux équations à deux inconnues X et Y que l'on peut résoudre afin d'évaluer dans le repère absolu de la scène les coordonnées X et Y du point 3D correspondant au point p de l'image. Dans la suite, nous appellerons pos(t) le vecteur des coordonnées X et Y associé au point p dans le repère absolu de la scène. L'étape d'étalonnage est également éventuellement suivie d'une étape de détection des lignes d'eau dans la piscine, de manière à ensuite restreindre la zone de recherche d'un nageur lors de l'estimation de vitesse. Plus la zone de recherche est limitée, plus le temps de calcul de vitesse sera rapide et temps réel, ce qui est important dans le cas où la vitesse calculée représente une vitesse instantanée à afficher en temps réel, par exemple 25 fois par seconde. La détection des lignes d'eau s'effectue par un traitement d'image basé gradient, soit par la détection de contours rectilignes, de droites, ou par une technique basée sur le contraste des lignes d'eau, de couleur noire, en utilisant des outils de morphologie mathématique, par filtrage rectiligne ou en utilisant le chapeau haut de forme, outil de morphologie mathématique connu qui permet d'extraire les détails fins et contrastés d'une image. Une fois la segmentation du bassin en lignes d'eau effectuée, le dispositif de traitement 2 restreint la zone de recherche d'un nageur à sa ligne d'eau. Le dispositif de traitement 2 reçoit donc les images de la caméra 1 en temps réel. Il analyse donc à chaque instant les données vidéo afin de mettre en correspondance la distance d2 sur la vidéo et la distance dl effectivement parcourue par le nageur. Ces mesures peuvent être faites de manière très rapprochée pour mesurer la vitesse instantanée. Le dispositif de traitement 2 repère au préalable un signe distinctif du nageur duquel il analyse la vitesse. Ce signe distinctif peut être détecté préalablement au début de la nage lorsque le nageur attend le début de la course sur le plot de départ. Chaque nageur est donc repéré par ce signe distinctif et la distance parcourue par le nageur est la distance parcourue par ce signe distinctif. On peut par exemple choisir le bonnet de bain du nageur. Ceci permet de faire la distinction entre les différents nageurs. Le signe distinctif est de préférence un élément du nageur qui reste proche de la surface de l'eau et parallèle à celle-ci. Ce signe distinctif est initialisé manuellement par une interface homme machine sur le dispositif de traitement. L'opérateur clique alors simplement sur le signe distinctif et le dispositif de traitement 2 analyse ce signe distinctif de manière à en extraire les caractéristiques nécessaires à sa reconnaissance par la suite. Parmi les caractéristiques nécessaires figurent la couleur, la texture, la forme. Dans d'autres modes de réalisation, le signe distinctif peut être reconnu automatiquement par le dispositif de traitement qui choisit alors un signe distinctif pour chaque nageur dans chaque ligne d'eau. L'évolution du signe distinctif d'une image à l'autre est également envisageable par des méthodes de suivi d'objet dans une suite d'images connues de l'homme du métier. Lorsque le dispositif de traitement 2 a obtenu la distance dl à partir de la distance d2 et des données d'étalonnage, il calcule la vitesse du nageur à chaque instant t souhaité par la formule suivante : Vitesse Instantanée = (Pos (t+dt) û Pos (t)) / dt Avec (Pos (t+dt) û Pos (t)) représentant la distance d2 parcourue entre les instants t et t+dt, le nageur se déplaçant dans un plan et non dans une surface 3D. La figure 2 représente une zone de recherche dans laquelle le dispositif de traitement 2 va rechercher le nageur. Le nageur dont la vitesse doit être mesurée se trouve dans la ligne d'eau L4. Le bassin comporte 7 lignes d'eau, de L1 à L7. A partir des premières mesures effectuées, le dispositif de traitement 2 analyse le sens du déplacement du nageur. Ceci lui permet avantageusement de réduire la zone de recherche du signe distinctif dans l'image et donc de gagner du temps pour le calcul de la vitesse instantanée. Quand le nageur arrive en bout de ligne, la zone de recherche située en amont du déplacement du nageur ne contient plus le signe distinctif et la zone de recherche telle que située sur la figure 2 n'est pas exploitable. La zone de recherche est alors élargie dans les deux directions, en avant et en arrière du nageur. Cette zone de recherche peut se limiter à la ligne dans laquelle le nageur évolue. De même, lorsque le nageur arrive en bout de ligne, soit la course est finie, soit le nageur va disparaître sous l'eau le temps de faire demi-tour. Le dispositif de traitement ne peut donc pas repérer le signe distinctif à ce moment là. Il va donc analyser successivement toutes les images sans pouvoir générer de vitesse instantanée jusqu'à ce que le signe distinctif soit de nouveau repérable. Le dispositif de traitement 2 affiche la vitesse instantanée en temps réel. Ainsi tous les spectateurs dans la piscine peuvent visualiser la valeur de cette vitesse. Le dispositif de traitement 2 transmet également la vitesse instantanée avec la vidéo en tant que méta donnée associée. De cette manière, lors de la diffusion de la vidéo, la vitesse instantanée ainsi mesurée peut être visualisée simultanément avec les images. Cette transmission de la vitesse est faite par l'intermédiaire de méta données. Les données vidéo sont transmises en direct avec la vitesse associée en tant que méta donnée vers des moyens de diffusion, par exemple télévisuel. Les données vidéo et les méta données associées sont également enregistrées sur un disque dur ou tout autre moyen de stockage permanent pour être exploitées ultérieurement, par exemple par les nageurs et les entraîneurs lors de la visualisation de la course afin d'évaluer et de comprendre leurs performances. La figure 3 représente un procédé selon l'invention, mis en oeuvre par le dispositif de traitement 2 ainsi que par la caméra 1. Lors d'une première étape El, on capture une vidéo représentative de l'environnement borné dans lequel évolue le nageur. Cette vidéo permet d'étalonner la caméra, lors d'une étape E2 et ainsi de mettre en correspondance une distance dl dans le bassin et une distance d2 sur la vidéo comme indiqué précédemment. Lors d'une étape E3, le manipulateur indique sur une image de la vidéo le signe distinctif qui permet de distinguer l'élément mobile sur la vidéo. Lors d'une étape E4, on caractérise cet élément mobile de manière à le repérer dans les images suivantes. Cet élément mobile est caractérisé par les particularités de l'élément mobile comme indiqué précédemment. Ensuite, lors d'une étape E5, on peut commencer la capture de l'élément mobile lorsque l'on souhaite commencer les mesures de vitesse de l'élément mobile. Lors d'une étape E6, on commence les calculs de vitesse, par exemple lorsque la course a commencé. Lors d'une étape E7, dès les premiers calculs de vitesse, la vitesse calculée est affichée et/ou transmise à un dispositif distant pour être enregistrée ou diffusée. La figure 4 représente un autre aspect de l'invention dans lequel la caméra est mobile. La caméra est asservie sur la vitesse du nageur. La caméra est munie d'équipement de mesure de vitesse. Dans ce cas, la vitesse instantanée est donnée par la vitesse de la caméra et simplement calculée par des dispositifs habituels de calcul de vitesse. La mesure de vitesse est ainsi transmise au dispositif de traitement 2. Dans d'autres modes de réalisation, le signe distinctif est le barycentre d'une zone reconnaissable à l'image. Ceci permet avantageusement d'obtenir des déplacements à valeur réelle fournissant des mesures de vitesse instantanées plus précises. Dans d'autres modes de réalisation, il est possible de mesurer la vitesse de plusieurs nageurs simultanément. Pour cela, chaque nageur est identifié par le dispositif de traitement 2 dans sa ligne d'eau. Le dispositif de traitement repère pour chaque nageur un signe distinctif, par exemple le bonnet de bain. Les lignes d'eau étant séparées habituellement par des flotteurs dont la couleur est repérable, le dispositif de recherche peut facilement isoler chaque nageur. Dans d'autres modes de réalisation, il est possible d'avoir plusieurs caméras au-dessus du bassin pour couvrir tout le bassin si une seule caméra n'est pas suffisante. Les caméras peuvent donc être placées à différents angles pour couvrir le bassin. La mise en correspondance entre les distances dl et d2 se fait alors en combinant les paramètres des différentes caméras et leur position par rapport au bassin. Un autre mode de réalisation préféré concerne la mesure de vitesse d'un véhicule sur une route. Ceci peut également être le cas lors d'un grand prix de formule 1 par exemple ou lors de contrôle de vitesse par les autorités sur les routes. Dans ce cas, une caméra vidéo est placée au-dessus de la route et observe le déplacement du véhicule dans une zone dont l'étendue est bornée, par exemple un tronçon de route de 300m. La caméra peut être accrochée en hauteur, par exemple suspendue à un pont. De même que dans le précédent mode de réalisation décrit en figures 1 à 4, la caméra est reliée à un dispositif de traitement qui étalonne la caméra et permet d'établir une correspondance entre la distance mesurée sur la vidéo et la distance réelle parcourue par le véhicule. Le fonctionnement décrit pour les figures 1 à 4 est également valable pour ce mode de réalisation. Le signe distinctif du véhicule est par exemple le barycentre du véhicule
L'invention concerne un procédé et un dispositif de mesure de vitesse d'au moins un élément mobile dans un environnement borné (3). Le dispositif comprend :- des moyens (1) de capture vidéo dont le champ de capture couvre ledit environnement (3),- des moyens d'étalonnage (2) mettant en correspondance la granularité des images capturées et la distance réelle dans ledit environnement (3),- des moyens de repérer un signe distinctif dudit élément mobile.Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens d'identifier la position dans ledit environnement (3) dudit signe distinctif sur ladite vidéo capturée à un premier instant et à un second instant,lesdits moyens d'étalonnage (2) étant aptes à convertir ladite évolution dudit signe distinctif sur ladite vidéo entre le premier instant et le second instant en une distance parcourue (d1) dans ledit environnement (3),ledit dispositif comprend des moyens de calculer la vitesse dudit élément sur ladite distance parcourue entre les premier instant et deuxième instant.
Revendications 1. Dispositif de mesure de vitesse d'au moins un élément mobile dans un environnement borné (3) comprenant : - des moyens (1) de capture vidéo dont le champ de capture couvre ledit environnement (3), - des moyens d'étalonnage (2) mettant en correspondance la granularité des images capturées et la distance réelle dans ledit environnement (3), - des moyens de repérer un signe distinctif dudit élément mobile, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'identifier la position dans ledit environnement (3) dudit signe distinctif sur ladite vidéo capturée à un premier instant et à un second instant, lesdits moyens d'étalonnage (2) étant aptes à convertir ladite évolution dudit signe distinctif sur ladite vidéo entre le premier instant et le second instant en une distance parcourue (dl) dans ledit environnement (3), ledit dispositif comprend des moyens de calculer la vitesse dudit élément sur ladite distance parcourue entre les premier instant et deuxième instant. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de récupérer les dimensions dudit environnement (3) et la distance entre ledit environnement (3) et lesdits moyens de capture vidéo (1). 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que lesdits moyens d'étalonnage (2) mettent en correspondance la granularité des images capturées et la distance réelle (dl) en fonction des paramètres intrinsèques desdits moyens de capture (1), et de la position desdits moyens de capture par rapport au repère absolu dudit environnement (3). 4. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits moyens de capture (1) comprennent une caméra fixe placée au dessus dudit environnement (3). 5. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de déterminer la direction dans laquelle évolue ledit élément mobile, lesdits moyens d'identifier ladite position dudit signe distinctif recherchant ladite position sur ladite vidéo en fonction de ladite direction. 6. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit élément distinctif est le barycentre d'une zone dudit élément mobile. 7. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit élément mobile est un nageur et ledit environnement (3) est une piscine. 8. Dispositif selon la précédente caractérisé en ce qu'il 20 comprend des moyens d'identifier les différentes lignes d'eau de ladite piscine. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que ledit élément mobile est une voiture et ledit environnement est une route. 25 10. Procédé de mesure de vitesse d'au moins un élément mobile dans un environnement borné comprenant : - Une étape (El) de capture vidéo dont le champ de capture couvre ledit environnement, 30 - Une étape (E2) d'étalonnage mettant en correspondance la granularité des images capturées et la distance réelle dans ledit environnement, - Une étape (E3) de repérage d'un signe distinctif dudit élément mobile,caractérisé en ce qu'il comprend une étape (E4) d'identification de la position dans ledit environnement dudit signe distinctif sur ladite vidéo capturée à un premier instant et à un second instant, ladite étape d'étalonnage convertissant ladite évolution dudit signe distinctif sur ladite vidéo entre le premier instant et le second instant en une distance parcourue dans ledit environnement, ledit procédé comprenant une étape (E6) de calcul de la vitesse dudit élément sur ladite distance parcourue entre les premier instant et deuxième instant. 10
G
G01
G01P
G01P 3,G01P 5
G01P 3/00,G01P 5/00
FR2902136
A1
SYSTEME DE STOCKAGE POUR ADDITIF DE GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR
20,071,214
La présente demande concerne un système de stockage pour additif de gaz d'échappement d'un moteur. Les législations sur les émissions des véhicules et poids lourds prévoient entre autres une diminution des rejets d'oxydes d'azote NOX dans l'atmosphère. Pour atteindre cet objectif on connaît le procédé SCR (Selective Catalytic Reduction) qui permet la réduction des oxydes d'azote par injection d'un agent réducteur, généralement d'ammoniac, dans la ligne d'échappement. Cet ammoniac peut provenir de la décomposition par thermolyse d'une solution d'un précurseur d'ammoniac dont la concentration peut être celle de l'eutectique. Un tel précurseur d'ammoniac est généralement une solution d'urée. Avec le procédé SCR, les dégagements élevés de NOX produits dans le moteur lors d'une combustion à rendement optimisé sont traités en sortie de moteur dans un catalyseur. Ce traitement requiert l'utilisation de l'agent de réduction à un niveau de concentration précis et dans une qualité extrême. La solution est ainsi précisément dosée et injectée dans le flux de gaz d'échappement où elle est hydrolysée avant de convertir l'oxyde d'azote (NOX) en azote (N2) et en eau (H20). Pour ce faire, il est nécessaire d'équiper les véhicules d'un réservoir contenant une solution d'additif (urée généralement), ainsi que d'un dispositif pour doser et injecter la quantité d'additif désirée dans la ligne d'échappement. Dans l'art antérieur, plusieurs systèmes de stockage et d'alimentation en additif réducteur ont été prévus, qui peuvent en gros être classés en 2 catégories: ceux avec prélèvement direct de la quantité d'additif requise (donc sans recirculation de la solution d'additif), et ceux avec recirculation de la solution d'additif Dans le le` cas, le dispositif de dosage (qui peut être une pompe ou une vanne doseuse) peut être alimenté en additif par simple gravité, via une ligne démarrant dans le fond du réservoir de stockage. Le brevet US 5,628,186 décrit un tel système. Dans le 2d cas, où les débits aller-retour sont généralement contrôlés à l'aide d'un régulateur de pression, l'additif est dosé sous pression et il est généralement fait appel à une pompe pour générer cette pression. Le brevet US 6,063,350 décrit un tel système. Afin de pouvoir doser correctement la solution d'additif dans les gaz d'échappement, il est connu d'incorporer au réservoir d'additif, des éléments tels que jauge de niveau, capteur de température, senseur de qualité, résistance chauffante... Le brevet US 6,063,350 susmentionné propose de regrouper ces divers composants au niveau de l'embase de la pompe, disposée sur la paroi supérieure du réservoir. Cette manière de faire facilite l'intégration du système sur le véhicule (tous les raccords se faisant au même endroit) et permet de réduire le nombre d'ouvertures dans la paroi du réservoir. Toutefois, le fait que l'embase soit située sur la paroi supérieure du réservoir présente de nombreux inconvénients: présence de points hauts dans les lignes d'alimentation et de retour, où risquent de s'accumuler les gaz provenant d'une décomposition éventuelle de l'additif; - nécessité de prévoir un piège pour éviter le désamorçage de la pompe ; jaugeage peu précis suite à la déformation du fond du réservoir en cours de vie; exposition prolongée des composants aux vapeurs de l'additif, alors que ces vapeurs sont souvent corrosives (présence d'ammoniac dans le cas de l'urée); - endommagement possible de certains composants en cas de gel, car des blocs d'additif solide flottant en surface peuvent, de par leur mouvement, venir impacter sur lesdits composants. La présente demande vise à fournir un système de stockage pour additif de gaz d'échappements d'un moteur qui permet de réduire voire d'éviter complètement les inconvénients précités. A cet effet, la présente invention concerne un système pour le stockage d'un additif liquide de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, ledit système comprenant un réservoir pour le stockage de l'additif et une embase immergée , disposée à travers une ouverture pratiquée dans la paroi inférieure du réservoir, ladite embase comprenant au moins un orifice à travers lequel on peut alimenter un système d'injection dudit additif dans les gaz d'échappement, et intégrant en outre au moins un autre composant actif du système de stockage et/ou du système d'injection. Par paroi inférieure , on entend en fait désigner dans le cadre de l'invention, la moitié inférieure du réservoir (qu'il soit ou non moulé d'un seul tenant ou à partir de deux feuilles ou découpes de paraison). De préférence, l'embase est située dans le tiers inférieur du réservoir, et de manière tout particulièrement préférée, dans le quart inférieur, voire carrément dans le fonds de celui-ci. Elle peut être en partie sur la paroi inférieure latérale, auquel cas elle est légèrement en oblique une fois montée dans le véhicule. L'emplacement et/ou la direction de l'embase dépend notamment de l'emplacement du réservoir dans le véhicule, et de l'encombrement autour de celui-ci (compte tenu des composants à y intégrer). L'additif dont il est question dans le cadre de l'invention est un additif liquide aux conditions normales d'utilisation. Il s'agit de préférence un agent réducteur susceptible de réduire les NOx présents dans les gaz d'échappement des moteurs à combustion interne. Il s'agit avantageusement d'une solution d'un précurseur qui génère de l'ammoniac (agent réducteur effectif) in situ, dans les gaz d'échappement. L'invention donne de bons résultats avec l'urée comme précurseur et en particulier, avec les solutions aqueuses d'urée. Les solutions eutectiques (comprenant 32.5% en poids d'urée) conviennent bien. A noter toutefois que celles-ci gèlent vers -11 C et qu'il est donc avantageux de munir le système d'un réchauffeur en cas de gel, ce réchauffeur étant avantageusement intégré à l'embase selon l'invention (voir plus loin). La présente invention peut être appliquée à tout moteur à combustion interne susceptible de générer des NOx dans ses gaz d'échappement. Il peut s'agir d'un moteur avec ou sans ligne de retour carburant (c'est-à-dire une ligne retournant au réservoir à carburant, le surplus de carburant non consommé par le moteur). Elle est avantageusement appliquée à des moteurs diesel et en particulier, aux moteurs diesel de véhicules et de manière particulièrement préférée, aux moteurs diesel de poids lourds. Le système selon l'invention comprend au moins un réservoir destiné au stockage de l'additif Ce réservoir peut être en une matière quelconque, de préférence ayant une résistance chimique à l'additif concerné. Il s'agit en général de métal ou de matière plastique. Dans le cas de l'urée, les résines polyoléfines, en particulier le polyéthylène (et plus particulièrement, le PEHD ou polyéthylène haute densité), constituent des matériaux préférés. Selon l'invention, le réservoir est muni d'une embase ou platine qui est une pièce aplatie destinée à obturer une ouverture dans sa paroi inférieure. L'embase est, en particulier, bien adaptée au support d'accessoires qui traversent la paroi du corps creux. Elle présente un périmètre refermé sur lui-même, de forme quelconque. Le plus souvent, son périmètre a une forme circulaire. Selon l'invention, cette embase comprend au moins un orifice à travers lequel on peut alimenter un système d'injection dudit additif dans les gaz d'échappement. Cette alimentation peut être réalisée par simple gravité via une ligne d'injection traversant l'embase par ledit orifice. Alternativement et de manière préférée, elle se fait par une pompe. L' embase intègre également au moins un composant actif en stockage et/ou injection. On entend par là que le composant est fixé sur ou réalisé d'une pièce avec l'embase. Ce composant peut être intégré en interne au réservoir, ou en externe avec, le cas échéant, une connexion passant au travers de celle-ci. De manière préférée, l'embase selon l'invention intègre plusieurs composants actifs en stockage et/ou dosage et de manière tout particulièrement préférée, elle intègre tous les composants actifs qui sont amenés à être en contact avec l'additif liquide se trouvant dans, partant de ou arrivant dans le réservoir à additif. De préférence, le composant est choisi parmi les éléments suivants : une pompe; une jauge de niveau; un réchauffeur; un capteur de température; un senseur de qualité; un capteur de pression; un régulateur de pression. Ces éléments ont chacun un rôle actif dans le système de stockage et/ou d'injection de l'additif, et le fait de les intégrer sur une platine immergée (c.à.d. toujours en présence de l'additif, pour peu que le réservoir ne soit pas vide) présente des avantages spécifiques: pour la jauge de niveau: le point bas est mieux garanti et donc, la mesure subit 25 une moindre influence des déformations du réservoir; pour le réchauffeur: en cas de gel, l'aménagement d'un compartiment par design de la platine associé au système de réchauffage permet de délivrer le volume de solution d'additif nécessaire au fonctionnement du système de dépollution dans l'intervalle de temps demandé par les constructeurs 30 automobiles (par exemple: 100 ml en trois minutes); pour les capteurs de température, de qualité ou d'autre(s) caractéristique(s) de l'additif: permet aisément de le situer dans la zone critique d'alimentation au système d'injection. La jauge de niveau qui peut être intégrée à l'embase selon l'invention, peut 35 être de tout type. De préférence, il s'agit d'une jauge sans mouvement, par exemple de type capacitive. Quant au réchauffeur, il peut comprendre un échangeur de chaleur de capacité donnée, ou un élément chauffant de préférence entouré d'une enceinte (pour créer le compartiment susmentionné). De préférence, cette enceinte est d'un seul tenant (moulé d'une pièce, le cas échéant) avec l'embase. Les capteurs de température et de qualité peuvent également être de tout type connu. Tout autre capteur servant à mesurer une caractéristique de l'additif (pureté, concentration...) convient dans le cadre de l'invention. La présente invention concerne également un système d'alimentation pour un additif liquide dans les gaz d'échappement d'un moteur thermique, ledit système comprenant un système de stockage tel que décrit précédemment et un système d'injection dudit additif dans les gaz d'échappement du moteur. Ce système d'injection comprend au moins une ligne d'injection et un injecteur (c.à.d. un dispositif permettant de disperser/nébuliser l'additif liquide dans les gaz d'échappement). Cet injecteur peut être un injecteur actif, piloté pour le dosage in situ de l'additif ; ou un injecteur passif dont le rôle se limite à nébuliser la quantité d'additif dosée par un dispositif adéquat en amont (généralement une vanne ou pompe doseuse). Le système d'alimentation selon l'invention peut ou non comprendre une pompe pour amener l'additif du réservoir à additif vers l'injecteur. De préférence, il comprend une pompe (pour pouvoir générer une pression d'injection stable) et selon une variante préférée, cette pompe est fixée sur l'embase. Cette pompe peut être située dans le réservoir à additif (avec comme avantage de constituer avec lui, un module compact et intégré) ou, compte tenu de l'environnement corrosif, être situé en dehors du réservoir à additif. Ses matériaux constitutifs seront de préférence choisis parmi les métaux résistant à la corrosion (certains grades d'acier inoxydable et d'aluminium notamment). Le recours à du cuivre, même pour des éléments de connexion, n'est pas souhaitable. La pompe puise de l'additif liquide en un point dit de puisage dans le réservoir à additif Ce point est relié à la pompe par une ligne dite ligne de puisage. Ce point est de préférence situé au voisinage de voire sur l'embase. La quantité d'additif débitée par la pompe et non consommée par l'injecteur (en fonction du pilotage par le calculateur), le cas échéant, est avantageusement retournée au réservoir à additif par une ligne dite de retour d'additif Cette ligne est généralement équipée d'un régulateur de pression et/ou d'un capteur de pression. Elle relie soit l'injecteur, soit un autre point de la ligne d'injection en aval de la pompe, au réservoir à additif Dans cette variante, avantageusement, le régulateur et/ou le capteur de pression est/sont de préférence également intégré(s) à l'embase, c.à.d. fixé(s) sur celle-ci, de préférence à l'intérieur du réservoir. Le plus souvent, le système d'alimentation selon l'invention comprend un calculateur soit directement relié à l'injecteur (cas d'un injecteur actif) ou à un doseur séparé (cas de l'injecteur passif) et permettant d'injecter dans les gaz d'échappement, la quantité d'additif requise (notamment en fonction des paramètres suivants : taux d'émission et de conversion des NOx; température et pression; vitesse et charge du moteur...). Selon l'invention, avantageusement, l'embase et/ou le composant intégré à celle-ci comprend une connexion vers ce calculateur. La calculateur dont il est question dans cette variante peut être le calculateur central du moteur (ECU ou Engine Control Unit) ou un autre calculateur intégré sur le véhicule (par exemple, celui gérant le système à carburant, le cas échéant = FSCU ou Fuel System Control Unit). Il peut également être un calculateur spécifique recevant des instructions/informations de l'ECU, du FSCU ou d'un autre calculateur intégré sur le véhicule. La présente invention concerne également un procédé pour la fabrication d'un système tel que décrit précédemment. En particulier, il concerne un système pour la fabrication du réservoir de stockage de ce système. Ce réservoir peut être réalisé par tous les procédés de transformation connus dans le cas de corps creux. Un mode de mise en oeuvre préféré, en particulier lorsque le réservoir est en matière plastique, et en particulier, le PEHD, est le procédé d'extrusion-soufflage. Dans celui-ci, une paraison (en une ou plusieurs parties) est obtenue par extrusion, et elle est ensuite mis en forme par soufflage dans un moule. Le moulage du réservoir d'un seul tenant à partir d'une seule paraison donne de bons résultats. L'embase immergée de ce réservoir peut également être obtenue par tout moyen connu, mais elle est obtenue de manière préférentielle par injection, cette méthode permettant d'obtenir une bonne précision dimensionnelle. De préférence, l'embase est à base d'un matériau résistant aux carburants, tel que le polyacétal et en particulier, le POM (poly-oxy-méthylène); ou les polyamides et en particulier, les grades renforcés (par exemple à l'aide de fibres de verre). De préférence, l'embase est pourvue de systèmes d'accrochage pour les composants actifs qu'elle doit intégrer. Ces systèmes peuvent être moulés d'une pièce avec l'embase, ou des inserts nécessaires à cette fin peuvent être ajoutés pendant son moulage (par surmoulage par exemple), ou après celui-ci (par soudure). L'ouverture dans la paroi inférieure du réservoir peut être réalisée par tout moyen approprié, par exemple par usinage du réservoir moulé. De préférence, son pourtour est muni d'un relief (excroissance avec pas de vis par exemple) facilitant la fixation de l'embase, et qui est moulé en même temps que le réservoir. L'assemblage de l'embase sur l'ouverture du réservoir peut également être réalisé de toute manière connue, en particulier à l'aide d'un système bague-écrou vissé sur un filet côté réservoir, de préférence réalisé lors du soufflage de ce dernier (par une forme adéquate dans le moule) ; ou d'un système de fermeture de type baïonnette. Un joint (de préférence en élastomère) assure de préférence l'étanchéité entre le bord de l'ouverture dans le réservoir et l'embase. De préférence, ce joint repose sur une rigole aménagée sur le pourtour de l'embase, et il est de préférence comprimé entre le pourtour de l'ouverture dans le réservoir et l'embase
Système pour le stockage d'un additif liquide de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, ledit système comprenant un réservoir pour le stockage de l'additif et une embase « immergée », disposée à travers une ouverture pratiquée dans la paroi inférieure du réservoir, ladite embase comprenant au moins un orifice à travers lequel on peut alimenter un système d'injection dudit additif dans les gaz d'échappement, et intégrant en outre au moins un autre composant actif du système de stockage et/ou du système d'injection.
1. - Système pour le stockage d'un additif liquide de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, ledit système comprenant un réservoir pour le stockage de l'additif et une embase immergée , disposée à travers une ouverture pratiquée dans la paroi inférieure du réservoir, ladite embase comprenant au moins un orifice à travers lequel on peut alimenter un système d'injection dudit additif dans les gaz d'échappement, et intégrant en outre au moins un autre composant actif du système de stockage et/ou du système d'injection. 2. - Système de stockage selon la précédente, caractérisé 10 en ce que le l'embase intègre une jauge de niveau. 3. - Système de stockage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'embase intègre un réchauffeur pour l'additif. 4. - Système de stockage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'embase intègre un capteur servant à mesurer 15 une caractéristique de l'additif. 5. - Système d'alimentation pour un additif liquide dans les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, ledit système comprenant un système de stockage selon l'une quelconque des précédentes et un système d'injection comprenant au moins une ligne d'injection et un injecteur. 20 6. - Système d'alimentation selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une pompe qui est fixée sur l'embase. 7. - Système d'alimentation selon la précédente, caractérisé en ce qu'une quantité d'additif débitée par la pompe et non consommée par l'injecteur est retournée au réservoir à additif par une ligne dite de retour qui est 25 équipée d'un régulateur de pression et/ou d'un capteur de pression qui est/sont intégré(s) à l'embase. 8. - Système d'alimentation selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un calculateur et en ce que l'embase et/ou le composant intégré à celle-ci comprend une connexion vers ce calculateur.-9 9. - Procédé pour la fabrication d'un système de stockage selon l'une quelconque des 1 à 4 ou d'un système d'alimentation selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que le réservoir de stockage est obtenu par extrusion-soufflage de matière plastique. 10. - Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'embase est réalisée par injection de matière plastique.
F
F01
F01N
F01N 3
F01N 3/02,F01N 3/029,F01N 3/08
FR2896482
A1
CONTENEUR MUNI DE TES DE GERBAGE ARTICULES
20,070,727
La présente invention a trait à un conteneur comprenant un corps pourvu d'au moins deux montants s'élevant à partir de ce corps et encadrant un côté du corps, ce conteneur comportant au moins un té de gerbage. Il est connu d'utiliser des conteneurs pour transporter des produits variés. De tels conteneurs sont généralement gerbés, lorsqu'ils sont pleins, à __'aide de barres amovibles posées sur des montants ménagés sur chaque conteneur et faisant saillie par rapport aux pièces logées dans les conteneurs. Pour chaque conteneur, ces barres amovibles forment une surface d'appui apte à recevoir le fond d'un autre conteneur. Dans ces dispositifs connus, les barres de gerbage, qui ne sont pas solidaires du conteneur, peuvent facilement être égarées. De plus, les barres de gerbage d'un premier conteneur sont maintenues en glace sur les montants du conteneur grâce au poids d'un deuxième conteneur gerbé sur le premier. Ceci ne permet pas d'assurer un positionnement stable des barres de gerbage. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un conteneur comportant des moyens de gerbage à plein dont le positionnement est stable sur les montants du conteneur et dont le risque de perte est limité. Dans cet esprit, l'invention concerne un conteneur comprenant un corps pourvu d'au moins deux montants s'élevant à partir de ce corps et encadrant un côté du corps, ce conteneur comportant au moins un té de gerbage constitué d'une barre centrale et de deux ailes agencées globalement selon une forme de T , ce té étant apte à être disposé au voisinage du côté du corps encadre par les montants, avec la barre centrale sensiblement perpendiculaire au fond du corps. Ce conteneur est caractérisé en ce que le té de gerbage est solidaire du corps et articulé sur le côté encadré par les montants, de manière à être mobile entre une position basse dans laquelle la barre centrale est sensiblement parallèle au fond du corps et une position haute dans laquelle la barre centrale est sensiblement perpendiculaire au fond alors que les ailes s'étendent parallèlement au côté encadri par les montants et s'appuient sur ces montants. Grâce à l'invention, le té de gerbage étant solidaire du corps du conteneur, il n'y a pas de risque de perte de ce té. Par ailleurs, moyennant des aménagements sur le té de gerbage et les montants, il est possible de garantir un positionnement stable et précis du té de gerbage sur les montants dans la position haute du té. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention . - une équerre de report de charge est fixée sur la barre centrale du té de gerbage et est apte à venir en appui sur une partie correspondante du corps ; - chaque aile du té de gerbage est mun__e, à son extrémité distale, d'une boucle d'ancrage sur le montant 20 correspondant ; - le té de gerbage et le corps comportent des moyens permettant un déplacement du té sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal des montants lorsque le té est au voisinage de sa position haute, ces moyens 25 comprenant une lumière oblongue ménagée dans la barre centrale du té, respectivement dans le côté du corps, et une tige solidaire du côté du corps, respectivement solidaire de la barre centrale du té, la tige étant apte à coulisser dans la lumière oblongue ; 30 - les ailes du té de gerbage forment une zone de réception d'un autre conteneur lorsque le té est dans la position haute, la distance séparant la zone de réception et le fond du corps étant inférieure à la distance séparant les extrémités distales des ailes et le fond ; - la zone de réception et chaque extrémité distale des ailes sont reliées par un pan incliné des ailes servant de guidage vers la zone de réception ; - au moins un organe de retenue de pièces logées dans le corps est solidaire du corps, cet organe comprenant une barre principale et deux pattes orientées dans le même sens, selon une direction sensiblement perpendiculaire à la barre principale, les pattes étant articulées sur deux côtés opposés du corps, de telle façon que l'organe de retenue est mobile entre une position basse dans laquelle les pattes sont sensiblement parallèles au fond du corps et une position haute dans laquelle les pattes sont sensiblement inclinées par rapport au fond ; - des moyens de rappel élastique sont disposés entre chaque patte et le côté du corps sur lequel elle est articulée, ces moyens de rappel étant aptes à exercer sur les pattes un effort élastique dirigé vers le fond du corps ; - le corps est en matériau synthétique et comporte, sur au moins un côté, une paire d'orifices juxtaposés, chaque orifice donnant accès à un logement de réception d'un bras d'une fourche d' appaeil de manutention, un bouclier métallique solidaire du corps recouvrant ce côté au voisinage des orifices. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un conteneur selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un conteneur conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle en hlévation selon la flèche II de la figure 1 ; - la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en plan d'un flan de tôle destiné à constituer un bouclier pour le conteneur de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail V de la figure 1, un té de gerbage du conteneur étant représenté en position surélevée par rapport aux montants du conteneur ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, un de gerbage étant représenté en position haute, en appui sur les montants du conteneur ; - la figure 7 est une vue en perspective à plus grande échelle d'une bride de verrouillage du conteneur de la figure 1 ; - la figure 8 est une vue analogue à la figure 1 mais à plus petite échelle de deux conteneurs conformes à l'invention, gerbés avec leurs tés en position basse ; - la figure 9 est une vue analogue à la figure 8 de deux conteneurs conformes à l'invention, gerbés avec leurs tés en position haute. Le conteneur 1 conforme à l'invention, représenté à la figure 1, comporte un corps 3 en matériau synthétique, par exemple en polyéthylène haute densité. Le corps 3 comporte un fond 311 de section rectangulaire et quatre côtés sensiblement perpendiculaires au fond 311, à savoir deux côtés longitudinaux 313 s'élevant à partir des lon7ueurs du fond 311 et deux côtés transversaux 315 s'élevant à partir des largeurs du fond 311. Le fond 311 comporte sur sa face supérieure 311A des reliefs non représentés, gui sont complémentaires de pièces destinées à être logées et transportées dans le conteneur 1. Le conteneur 1 peut, par exemple, être destiné au transport de pièces détachées de véhicules automobiles. Les reliefs sont alors conçus de manière à accueillir de manière la plus précise possible ces pièces détachées. Le corps 3 est réalisé par rotomoulage de polyéthylène haute densité, les reliefs étant directement réalisés par rotomoulage sur le fond 311 du corps 3. Le fond 311 du corps 3 comporte en outre des trous d'évacuation d'eau ou de liquide de ruissellement également non représentés. Le corps 3 comporte quatre montants 314 qui s'élèvent à partir de chacun de ses coins. La portion 314A du corps 3, située au-dessous de chaque montant 314, est conformée de manière à avoir une forme complémentaire de la forme extérieure de chaque montant 314. De cette façon, plusieurs conteneurs 1 sont aptes à être gerbés, lorsqu'ils sont vides, par emboîtement mutuel de leurs montants 314, comme représenté à la figure 8. D'autre part, le corps 3 comporte, sur chacun des quatre côtés 313 et 315, une paire d'orifices 318 juxtaposés, chaque orifice 318 donnant accès à un logement 319 ménagé dans le corps 3 et prévu pour recevoir un bras d'une fourche de chariot de manutention. Chaque côté 313 ou 315 est équipé d'un bcuclier 5 constitué d'une plaque en acier. Chaque bouclier 5 comporte une partie principale 51 qui s'étend contre le côté 313 ou 315 concerné autour des orifices 318, de manière à protéger la surface externe 313E ou 315E du corps 3 située au voisinage des zones supérieures et latérales des orifices 318. Chaque bouclier 5 comporte également, pour chaque orifice 318, trois ailes rabattables qui sont aptes à s'engager depuis les surfaces 313E ou 315E vers l'intérieur du logement 319 adjacent et, ainsi, à protéger l'entrée de l'orifice 318. Plus précisément, deux ailes latérales 53 et 53', visibles aux figures 2 à 4, sont aptes à recouvrir les faces latérales 319A de chaque logement 319. Ces ailes 53 et 53' sont de forme sensiblement rectangulaire, avec une largeur légèrement inférieure à la hauteur de chaque orifice 318 et une longueur sensiblement équivalente à la moitié de la longueur de chaque orifice 318. Comme montré à la figure 3, la face supérieure 319B de chaque logement 319 est partiellement recouverte par une troisième aile 54 de forme sensiblement rectangulaire, avec une longueur sensiblement équivalente à la longueur de chaque orifice 318 et une largeur de l'ordre de quelques centimètres. Le profil de bouclier représenté aux figures 2 à 4 correspond à un bouclier installé sur un côté longitudinal 313 du corps 3. Les boucliers 5 installés sur les côtés transversaux 315 ont un profil similaire, leur forme étant cependant adaptée pour faciliter leur implantation sur les côtés 315. Dans le mode de réalisation décrit, les quatre boucliers 5 sont fixés sur chaque côté 313 ou 315 du corps 3 par rivetage au moyen d'emboutis 55. En variante, la fixation de chaque bouclier 5 peut être réalisée par vissage. La configuration à plat du bouclier 5 représentée à la figure 4 est obtenue à partir d'un flan an acier sensiblement plan, dans lequel sont ménagées des lignes de pliage 531, 531' et 541 aptes à se superposer aux bords latéraux 318A et supérieurs 318B des orifices 318. Le contour des ailes 53, 53' et 54, ainsi que le contour général du bouclier 5, sont découpés dans le flan en acier. Le flan ainsi préparé est ensuite appliqué sur chaque côté 313 ou 315 du corps 3 de manière à superposer les lignes de pliage 531, 531' et 541 sur les bords 318A et 318B des orifices 318. Après fixation du flan sur le corps 3, les ailes 53, 53' et 54 sont rabattues et fixées contre, respectivement, les faces latérales 319A et supérieures 319B des logements 319. En variante, chaque bouclier 5 peut être constitué en un autre matériau métallique ayant une bonne résistance aux chocs. La présence des quatre boucliers 5 sur le conteneur 1 conforme à l'invention permet de préserver les zones du corps 3 situées au voisinage des orifices 318 contre tout endommagement dû à des chocs ou à des contacts répétés avec des fourches d'appareils de manutention, tout en renforçant la structure du corps 3 rotomoulé. De plus, la présence des ailes 53, 53' et 54, rabattues depuis la surface externe 313E ou 315E du corps 3 vers l'intérieur des logements 319, assure une fonction de guidage des fourches des appareils de manutention vers l'intérieur de ces logements. Le conteneur 1 représenté à la figure 1 comporte également deux tés de gerbage 7, chaque té 7 étant constitué d'une barre centrale 71 et de deux ailes 73, agencées globalement selon une forme de . Chaque aile 73 est munie à son extrémité distale 731 d'une boucle 75 d'ancrage sur un montant 314 du corps 3. Les ailes 73 de chaque té 7 forment une zone 733 de réception d'un autre conteneur, sensiblement perpendiculaire à la barre centrale 71 et séparée de chacune des extrémités distales 731 par un pan 735 incliné, de l'extrémité distale 731 correspondante vers la zone de réception 733, en direction de la barre centrale 71. Chacun des tés 7 est articulé sur un côté transversal 315 du corps 3. Chaque té 7 est mobile entre une position basse dans laquelle la barre centrale 71 est sensiblement parallèle au fond 311, et une position haute dans laquelle la barre centrale 71 est sensiblement perpendiculaire au fond 311, alors que les ailes 73 s'étendent paraLlèlement au côté transversal 315 sur lequel le té 7 est articulé et s'appuient sur les montants 314 encadrant ce côté 315. Lorsque le conteneur 1 est vide, les tés f sont en position basse. Dès lors que les deux tés 7 sont en position basse, un conteneur homologue au conteneur 1 peut être gerbé sur celui-ci par emboîtement mutuel des montants 314 des deux conteneurs, comme représenté à la figure 8. Préalablement au chargement sur la face 311A du corps 3 de pièces destinées à être transportées dans le conteneur 1, chacun des tés de gerbage 7 est déplacé de sa position basse vers sa position haute, par un basculement autour d'un axe dirigé parallèlement aux côtés transversaux 315 du corps 3. Chaque té 7 comporte une lumière oblongue 711 ménagée dans la barre centrale 71, parallèlement l'axe de cette barre centrale. Pour chaque té 7, une tige 316 solidaire du corps 3 est apte à coulisser dans la lumière oblongue 711. Le coulissement de la tige 316 dans la lumière oblongue 711 permet de surélever chaque té 7, au voisinaçe de sa position haute, par rapport aux montants 314, comme représenté à la figure 5. Les extrémités distales 731 peuvent ainsi être amenées à coiffer la partie supérieure 314B des montants 314, sans risque de blozage des extrémités 731 par les montants 314 au cours du basculement des tés 7 de leur position basse vers leur positior. haute. En variante et selon un mode de réalisation non représenté sur les figures, une lumière oblongue 711 peut être ménagée dans le corps 3 alors que la tige 316 correspondante est solidaire de la barre centrale 71 de chaque té 7. Les montants 314 sont équipés, au niveau de leur partie supérieure 314B, de formes en relief 314C destinées à recevoir les boucles d'ancrage 75. Lorsque les deux tés 7 du conteneur 1 sont en position haute, visible à la figure 6, les deux zones de réception 733 sont aptes à recevoir ensemble le fond d'un conteneur, homologue ou non au conteneur 1, gerbé sur le conteneur 1, comme représenté à la figure 9. La présence des pans inclinés 735, qui encadrent chaque zone de réception 733, permet de guider et de maintenir le positionnement du conteneur gerbé sur le conteneur 1. De plus, l'ancrage des boucles 75 sur les montants 314 et l'appui des pans inclinés 735 contre les faces latérales 314D des montants 314 permettent de maintenir l'écartement des montants 314 lors du gerbage des conteneurs en position haute des tés 7. Chaque té 7 comporte également une équerre de report de charge 713 fixée sur la barre centrale 71 et apte à venir en appui sur un support 312 ménagé au niveau du côté transversal 315 sur lequel est articulé le té 7. Lors du basculement de chaque té 7 entre sa position basse et sa position haute, le coulissement de la tige 316 dans la lumière oblongue 711 permet de surélever chaque équerre 713 par rapport au support 312 correspondant. Ainsi, pour chaque té 7, l'équerre 713 vient se positionner au dessus du support 312 correspondant puis, simultanément au positionnement des extrémités distales 731 sur les montants 314, l'équerre 713 vient en appui sur le support 312. La présence des équerres de report de charge 713 permet de répartir le poids d'un ou plusieurs conteneurs, gerbés dans la position de la figure 9 sur le conteneur 1, sur les montants 314 et sur les côtés transversaux 315 du corps 3. Par ailleurs, le conteneur 1 comporte deux br=_des 9 de retenue de pièces logées dans le corps 3. Chaque bride 9 comprend une barre principale 91, s'étendant sensiblement parallèlement aux côtés longitudinaux 313 du corps 3 et deux pattes 93 coudées, orientées dans le même sers, selon une direction sensiblement perpendiculaire à ].a barre principale 91. Chaque patte 93 d'une bride 9 est articulée sur un côté transversal 315 du corps 3 au moyen c'un pion 95 ménagé sur cette patte 93 et apte à être inséré dans un puits surmoulé dans le corps 3. Chaque patte 93 est en outre fixée à un ressort de traction 97, disposé entre la patte 93 et le côté transversal 315 sur lequel elle est articulée. Les deux ressorts 97 associés à chaque bride 9 exercent ainsi sur celle-ci un effort de rappel élastique vers le fond 311 du corps 3. En variante, les ressorts de traction 97 peuvent être remplacés par des vérins à gaz ou des ressorts plats. Chaque bride 9 de retenue est mobile entre une position basse dans laquelle les pattes 93 sont sensiblement parallèles au fond 311 et une position haute dans laquelle les pattes 93 sont sensiblement inclinées, voire perpendiculaires, au fond 311. Lorsque le conteneur 1 est vide, chaque bride 9 est disposée dans sa position basse, afin de permettre à un conteneur homologue au conteneur 1 d'être gerbé sur le conteneur 1 par emboîtement mutuel des montants 3L4 de ces conteneurs, comme représenté à la figure 8. Avant que des pièces, destinées à être transportées dans le conteneur 1, soient placées sur la face 311A du corps 3, les brides 9 sont déplacées de leur position basse vers leur position haute de retenue de ces pièces. Elles sont alors relâchées et, sous l'action des ressorts 97, elles viennent se plaquer par leurs barres principales 91 respectives sur les parties supérieures des pièces à transporter. Dans cette position, chaque bride 9 maintient en place les pièces logées dans le corps 3, grâce à l'action des ressorts 97 dirigée vers le fond 311. De plus, au cours du transport des pièces dans le conteneur 1, chaque ressort 97 est apte à se déployer plus ou moins de manière à adapter l'effort qu'il exerce sur la bride 9 correspondante en fonction des chocs ou des vibrations intervenant au cours du transport. Ainsi, la pression exercée par les brides 9 sur les pièces transportées est sensiblement constante au cours du transport. Un conteneur 1 selon l'invention permet donc, grâce à la mobilité des tés de gerbage 7 entre leur position basse et leur position haute, un gerbage à vide de conteneurs homologues au conteneur 1 par emboîtement mutuel de leurs montants 314, ainsi que leur gerbage à plein, lorsque les tés 7 sont en position haute. Un tel conteneur 1 a, par ailleurs, plusieurs caractéristiques avantageuses supplémentaires. La présence de brides 9 de retende assure le maintien en place de pièces à transporter dans le conteneur 1. De plus, le conteneur 1 est apte à r=sister à des endommagements dus à l'action de fourches d'appareils de manutention sur le corps 3, grâce à la présence des boucliers 5
Ce conteneur (1) comprend un corps (3) pourvu d'au moins deux montants (314) s'élevant à partir de ce corps et encadrant un côté (315) du corps. Ce conteneur comporte au moins un té (7) de gerbage constitué d'une barre centrale (71) et de deux ailes (73) agencées globalement selon une forme de " T ". Ce té est articulé sur le côté (315) précité en étant mobile entre une position basse dans laquelle la barre centrale (71) est sensiblement parallèle au fond (311) du corps et une position haute dans laquelle la barre centrale (71) est sensiblement perpendiculaire à ce fond (311), alors que les ailes (73) s'étendent parallèlement au côté (315) et s'appuient sur les montants (314) dans la position haute du té (7).
1. Conteneur (1) comprenant un corps (3) pourvu d'au moins deux montants (314) s'élevant à partir du corps et encadrant un côté (315) du corps, le conteneur comportant au moins un té (7) de gerbage constitué d'une barre centrale (71) et de deux ailes (73) agencées globalement selon une forme de T , le té (7) étant apte à être disposé au voisinage dudit côté (315) avec la barre centrale (71) sensiblement perpendiculaire au fond (311) dudit corps (3), caractérisé en ce que le té (7) est articulé sur ledit côté (315) en étant mobile entre une position basse dans laquelle sa barre centrale (71) est sensiblement parallèle au fond (311) du corps (1) et une position haute dans laquelle sa barre centrale (71) est sensiblement perpendiculaire au fond (311), alors que les ailes (73) s'étendent parallèlement audit côté (315) et s'appuient sur les montants (314) dans ladite position haute du té (7). 2. Conteneur selon la 1, caractérisé en ce qu'une équerre de report de charge (713) est fixée sur la barre centrale (71) du té (7) de gerbage et est apte à venir en appui sur une partie correspondante (312) du corps (3). 3. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque aile (73) du té (7) de gerbage est munie, à son extrémité distaLe (731), d'une boucle (75) d'ancrage sur le montant (314) correspondant. 4. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le té (7) de gerbage et le corps (3) comportent des moyens permettant un déplacement du té sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal des montants (314) lorsque le té est auvoisinage de ladite position haute, lesdits moyens comprenant une lumière oblongue (711) ménagée dans la barre centrale (71) du té (7), respectivement dans le côté (315) du corps (3), et une tige (316) solidaire du côté (315) du corps (3), respectivement solidaire de la barre centrale (71) du té (7), la tige (316) étant apte à coulisser dans la lumière oblongue (711). 5. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les ailes (73) du té (7) de gerbage forment une zone (733) de réception d'un autre conteneur lorsque le té est dans ladite position haute, la distance séparant la zone de réception (733) et le fond (311) du corps (3) étant inférieure à la distance séparant les extrémités distales (731) des ailes )73) et le fond (311). 6. Conteneur selon la 5, caractérisé en ce que la zone de réception (733) et chaque extrémité distale (731) des ailes (73) sont reliées par un pan (735) incliné des ailes servant de guidage vers la zone de réception. 7. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un orgafle (9) de retenue de pièces logées dans le corps (3) est solidaire du corps, ledit organe (9) comprenant une barre principale (91) et deux pattes (93) orientées dans le :même sens, selon une direction sensiblement perpendiculaire à la barre principale (91), les pattes (93) étant articulées sur deux côtés (315) opposés du corps, de telle façon que l'organe (9) de retenue est mobile entre une position basse dans laquelle les pattes (93) sont sensiblement parallèles au fond (311) du corps (3) et une position haute dans laquelle les pattes (93) sont sensiblement inclinées par rapport au fond (311). 8. Conteneur selon la 7, caractérisé en ce que des moyens de rappel élastique (97) sont disposés entre chaque patte (93) et le côté (315) du corps (3) sur lequel elle est articulée, lesdits moyens de rappel étant aptes à exercer sur les pattes (93) un effort élastique dirigé vers le fond (311) du corps (3). 9. Conteneur selon l'une quelconque des reverdications précédentes, caractérisé en ce que le corps (3) est en matériau synthétique et comporte, sur au moins un côté (313, 315), une paire d'orifices (318) juxtaposés, chaque orifice (318) donnant accès à un logement (319) de réception d'un bras d'une fourche d'appareil de manutention, un bouclier métallique (5) solidaire du corps (3) recouvrant ledit côté (313, 315) au voisinage desdits orifices (318).
B
B65
B65D
B65D 21
B65D 21/02
FR2897528
A1
ANCILLAIRE DE POSE D'UN COTYLE PROTHETIQUE, ET ENSEMBLE COMPRENANT CET ANCILLAIRE ET CE COTYLE
20,070,824
La présente invention concerne un ancillaire permettant la pose d'un cotyle prothétique, ainsi qu'un ensemble comprenant cet ancillaire et ce cotyle. L'invention vise plus particulièrement, mais non exclusivement, la pose d'un cotyle destiné à être inséré dans la hanche d'un patient. Cependant, il trouve également son application à d'autres types de pathologie, en particulier celles de l'épaule. Ce cotyle est donc propre à coopérer avec une prothèse notamment de type fémoral, mais également de type huméral. On connaît, par EP-A-O 190 982, un cotyle artificiel à l'extrémité duquel sont prévues différentes encoches, dont une face s'étend en contre-dépouille. L'ancillaire correspondant comprend un manche muni de différentes dents, destinées à coopérer avec les encoches précitées. De façon plus précise, chaque dent présente la forme d'un trapèze rectangle, évasé à l'opposé du manche. En vue de solidariser cet ancillaire et ce cotyle, il s'agit tout d'abord d'introduire chaque dent dans une encoche correspondante, puis de disposer la face oblique des dents en appui contre la face en contre-dépouille des encoches. Enfin, il s'agit de déplacer axialement différentes cales coulissantes, dont est équipé le manche précité, de manière à loger ces différentes cales dans chaque encoche, à l'opposé de la face en contre-dépouille. Au terme de cette opération, le manche et le cotyle sont fermement assujettis, de façon à former une seule et même pièce, ce qui autorise une impaction satisfaisante du cotyle dans le corps du patient. Ceci étant précisé, l'invention se propose de réaliser un ancillaire qui assure une pose fiable et commode d'un cotyle prothétique, du type de celui décrit ci-dessus. A cet effet, elle a pour objet un ancillaire de pose, pour un cotyle prothétique qui possède plusieurs encoches 2 définissant un col intermédiaire ainsi qu'une région d'extrémité de plus grande dimension transversale, cet ancillaire comportant un manche de préhension, ainsi qu'un embout qui possède un corps pourvu de plots propres à pénétrer dans les encoches du cotyle, de façon à définir différents espaces libres, cet embout comportant également un tiroir pourvu de dents mobiles entre une position avancée, dans laquelle elles occupent au moins partiellement lesdits espaces libres, de façon à solidariser cet ancillaire par rapport au cotyle, ainsi qu'une position rétractée, cet ancillaire comportant en outre un organe de déplacement du tiroir vers sa position rétractée, actionnable par un utilisateur, ainsi que des moyens de rappel du tiroir vers sa position avancée. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens de rappel sont des moyens de rappel élastique, et comprennent au moins un ressort ; - le tiroir est solidaire d'un dôme, destiné à pénétrer dans un volume intérieur du cotyle, le ressort de rappel étant interposé entre des parois en regard du dôme et du corps de l'embout ; - le tiroir est pourvu de pattes axiales taraudées, propres à coopérer avec un fût fileté du dôme ; - le tiroir est pourvu de crochets propres à venir en prise avec des doigts de l'organe de déplacement ; - le manche se prolonge par une tige propre à être solidarisée au corps de l'embout, en particulier par vissage, et l'organe de déplacement est un fourreau mobile axialement par rapport à la tige ; - le fourreau est en outre propre à entrer en rotation par rapport à la tige, autour de l'axe principal de ce dernier, alors qu'au moins un crochet est pourvu d'un pion, par rapport auquel le fourreau est propre à être immobilisé en rotation ; 3 - le corps est pourvu de surfaces de butée du tiroir, dans la position avancée de celui-ci. L'invention a également pour objet un ensemble comprenant un cotyle prothétique et un ancillaire de pose tel que défini ci-dessus, le cotyle prothétique étant destiné à coopérer avec une prothèse, notamment de type fémoral ou huméral, ce cotyle prothétique présentant une forme de cupule et définissant un volume intérieur de réception d'une tête de ladite prothèse, ainsi qu'une surface extérieure d'insertion dans une partie du corps humain, telle que la hanche ou l'épaule, ce cotyle étant pourvu de plusieurs encoches destinées à coopérer avec les plots dudit ancillaire de pose, chaque encoche définissant un col intermédiaire, ainsi qu'une région d'extrémité de plus grande dimension transversale. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, chaque encoche est ménagée uniquement sur la surface extérieure de ce cotyle, et il est prévu un voile plein séparant radialement chaque encoche dudit volume intérieur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : - les figures 1 et 2 sont des vues en 25 perspective, illustrant sous deux angles différents un cotyle prothétique conforme à l'invention ; - les figures 3A et 3B sont des vues respectivement en coupe longitudinale et de face, illustrant un ancillaire permettant la pose du cotyle des 30 figures précédentes ; - les figures 4 à 6 sont des vues en perspective, illustrant différents éléments constitutifs de l'ancillaire des figures 3A et 3B ; 4 - les figures 7A à 7C sont des vues en perspective, illustrant sous des angles différents une première étape permettant la solidarisation de ce cotyle prothétique et de son ancillaire de pose ; et - la figure 8 est une vue de face, analogue à la figure 3B, illustrant l'étape finale de solidarisation de ce cotyle et de son ancillaire. Les figures 1 et 2 illustrent un cotyle prothétique conforme à l'invention, désigné dans son ensemble par la référence 2. Ce cotyle, qui présente une forme classique de cupule, est destiné à être impacté dans la hanche d'un patient. Ce cotyle 2 possède tout d'abord une surface intérieure 21r définissant un volume intérieur V sensiblement hémisphérique. Comme on le verra plus en détail dans ce qui suit, cette surface intérieure 21 est propre à recevoir de façon directe une tête de prothèse, en particulier de type fémoral ou huméral. Cette surface intérieure 21 du cotyle prothétique, qui est réalisé en un métal tel que du titane ou du chrome-cobalt, est entièrement lisse. A cet effet, ce cotyle peut faire l'objet d'un traitement mécanique approprié pour des matériaux métalliques. Le débouché 211 de la surface intérieure 21 définit une ligne continue, à savoir dépourvue de décrochement, qui est en l'occurrence un cercle C, sensiblement équatorial. Le cotyle 2 présente une certaine épaisseur, de sorte qu'il définit un rebord périphérique 4, s'étendant de façon à peu près radiale à partir du débouché 211 de la surface intérieure 21. La surface extérieure 22 de ce cotyle est par ailleurs pourvue, de façon classique, de nervures 6 autorisant une accroche satisfaisante à l'os du patient. Au voisinage du rebord 4, il est prévu différentes encoches 10 qui, conformément à l'invention, ne débouchent pas dans le volume intérieur V. En effet, un voile plein 12 sépare ces encoches et ce volume intérieur V, ce qui permet de conférer un caractère continûment lisse à la surface intérieure 21. 5 Comme vu immédiatement ci-dessus, ces encoches 10 ne débouchent pas vers l'intérieur, dans une direction radiale. En revanche, ces encoches 10 débouchent dans une direction perpendiculaire à celle radiale évoquée ci-dessus, en l'occurrence verticalement sur la figure 1. De façon plus précise, chaque encoche 10 comprend tout d'abord un col intermédiaire 101r ménagé dans le rebord 4, ainsi qu'une région d'extrémité 102, de plus grandes dimensions transversales que le col. Dans l'exemple illustré, cette région d'extrémité comprend une face 1021 oblique, s'étendant à l'opposé du col 101. Ce mode de réalisation est conforme à celui décrit dans EP-A-0 190 982. Cependant, on peut prévoir que cette région d'extrémité présente une forme différente, en particulier de type ovale. Les figures 3A et 3B illustrent un ancillaire permettant la pose du cotyle 2, décrit ci-dessus, qui est affecté dans son ensemble de la référence 102. Cet ancillaire 102 comprend tout d'abord un manche 104, à partir duquel s'étend une tige 106, dont l'extrémité libre est filetée. Un fourreau tubulaire 108 est rapporté autour de la tige 106, alors qu'une bague pivotante 110 est propre à le bloquer en position, à distance du manche 104. Comme le montre plus précisément la figure 4, ce fourreau 108 est muni, à son extrémité voisine du manche, de deux poignées de préhension 108' ainsi que, à son extrémité opposée, de doigts 108" s'étendant radialement, en l'occurrence prévus au nombre de quatre. Chaque doigt est creusé d'un renfoncement 109, permettant son encliquetage comme on le verra dans ce qui suit. 6 Cet ancillaire 102 comporte en outre un embout 112, qui possède tout d'abord un corps 114 illustré en perspective, par-dessous, sur la figure 5. Ce dernier présente une forme de disque, au centre duquel est ménagé un fût taraudé 116, destiné à coopérer avec l'extrémité filetée de la tige 106. Ce corps 114 est en outre creusé d'une échancrure 118, présentant à peu près une forme de triangle, qui est destinée à former une surface de butée pour un tiroir, comme on le verra dans ce qui suit. Au voisinage du fût 116, le corps 114 est creusé de trois lumières traversantes 120 alors que, à sa périphérie extérieure, il est creusé de trois entailles 122. Au voisinage de chacune de ces entailles, un plot correspondant 124 s'étend axialement, à l'opposé du manche 4. Chaque plot 124 présente une dimension transversale, ou largeur, qui lui permet d'être introduit dans une encoche 10 correspondante. Par ailleurs, chaque plot 124 possède une face oblique 1241r de sorte qu'il est propre à prendre appui contre la face oblique 1021de l'encoche 10. L'ancillaire 102 se compose en outre d'un tiroir 126, illustré plus particulièrement sur la figure 6. Ce dernier, qui est de forme globalement triangulaire, est propre à venir en butée contre les parois de l'échancrure 118. Ce tiroir est creusé d'un orifice central 128, à partir des parois duquel s'étendent trois pattes axiales 130, dont les surfaces intérieures définissent des portions de taraudage. Le tiroir 126 est en outre pourvu de dents 132, propres à pénétrer axialement dans les entailles 122 ménagées dans le corps 114. Chaque dent 132, qui s'étend à partir d'une embase 134, possède en outre un épaulement 1321 qui définit une pointe terminale 1322. A l'opposé des pattes 130, le tiroir 126 est muni de différentes cornières, formant des crochets 136. L'un de 7 ces crochets est associé à un pion 138, contre lequel les doigts 108" du fourreau 108 sont propres à venir en butée. Enfin, l'ancillaire de pose 102 comporte un dôme 140, de forme globalement hémisphérique, qui est propre à être reçu dans le volume intérieur V du cotyle 2. Ce dôme 140 définit un fût central 142, dont les parois extérieures sont filetées de façon à coopérer avec les portions de taraudage des pattes 130. Ce fût 142 est en outre creusé d'un logement, qui définit un siège 144 pour un ressort 146, dont l'autre extrémité est propre à venir en appui contre le corps 114, au voisinage des parois bordant le fût central 116. En vue du montage de l'ancillaire 102, il s'agit tout d'abord d'introduire les pattes 130 dans les lumières 120, puis de disposer le ressort 146 entre les parois en regard du dôme 140 et du corps 114. On comprime alors ce ressort, de manière à visser le fût 142 dans les pattes 130. Par ailleurs, on dispose le fourreau 108 autour de la tige 106, que l'on visse dans le fût taraudé 116. En l'absence de contrainte extérieure, le ressort de rappel 146 repousse le dôme 140 et, par conséquent, le tiroir 126 à l'opposé du manche 104. Ce tiroir 126 prend donc appui contre les parois de l'échancrure 118, qui forment ainsi des surfaces de butée. De plus, les dents 132 se trouvent dans une position avancée, en ce sens qu'elles s'étendent dans les entailles 122 et que leurs pointes 1322 sont disposées au voisinage des plots 124. Si l'on désire solidariser le cotyle 2 à l'ancillaire de pose 102, on bascule tout d'abord la bague 110 à l'opposé de la tige 106, de manière à pouvoir disposer d'un débattement maximal en translation du fourreau. Puis, on repousse ce dernier le long de la tige, au voisinage du corps 114, et on fait tourner ce fourreau de façon que ses doigts 108" viennent en prise avec les crochets 136. On 8 notera que ce mouvement en rotation est limité par le pion de butée 138, dont est muni l'un de ces crochets 136, qui permet en outre une fixation par encliquetage élastique au niveau d'un renfoncement 109 d'un doigt 108" correspondant (voir figure 7C). Le chirurgien exerce alors une traction sur le fourreau 108, selon la flèche F, par l'intermédiaire des poignées 108', de sorte qu'il déplace axialement le tiroir 126 à l'encontre du ressort 146 (voir figures 7A et 7B). Ce déplacement du tiroir 126 induit également la mise en mouvement des dents 132, qui reculent vers une position escamotée, en ce sens qu'elles ne sont plus disposées au voisinage des plots 124. Dans ces conditions, de façon analogue à ce qui est décrit dans EP-A-O 190 982, il est possible d'introduire chaque plot 124 dans une encoche correspondante 10. De la sorte, les faces obliques respectives 1021 et 1241 de ces encoches et de ces plots se trouvent en appui mutuel. On notera que, dans cette position, les plots n'occupent pas l'intégralité de l'encoche, de sorte qu'ils définissent un espace libre. Une fois les plots reçus dans les encoches, le chirurgien relâche l'action qu'il exerçait sur le fourreau 108. Dans ces conditions, le ressort 146 rappelle le tiroir 126 en direction du corps 114, de sorte que les dents 132 retrouvent alors leur position avancée initiale. Dans ces conditions, la pointe 1322 de ces dents pénètre dans les encoches 10 (voir figure 8), de manière à combler l'espace libre précité, ménagé au préalable entre les faces droites en regard des encoches 10 et des plots 124. L'ancillaire de pose se trouve alors solidarisé de façon fiable au cotyle 2, puisque la partie évasée des plots 124 est bloquée en position par les parois en regard des encoches 10. Le chirurgien bascule alors la bague 110 en direction de la tige 106, de manière à éviter tout déplacement axial intempestif du fourreau 108. Le chirurgien est ensuite à même d'implanter le cotyle, grâce à une technique classique d'impaction, dans le corps du patient. Puis, il déplace à nouveau axialement le fourreau 108, de manière à retirer les dents 132 des encoches 10, afin de désolidariser l'ancillaire 102 par rapport au cotyle, une fois ce dernier implanté. L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés. En effet, l'ancillaire conforme à l'invention autorise une pose particulièrement efficace du cotyle prothétique, dans la mesure où la solidarisation entre cet ancillaire et ce cotyle est d'une grande fiabilité. Ainsi, on notera que, en l'absence de contrainte extérieure, le ressort 146 rappelle en permanence les dents 132 dans leur position avancée, de sorte que les plots 124 ne peuvent se dégager des encoches 10. Dans ces conditions, toute désolidarisation intempestive du cotyle par rapport à l'ancillaire se trouve évitée. En outre, le cotyle prothétique de l'invention présente une surface intérieure entièrement lisse, qui lui permet de recevoir directement une tête métallique de prothèse. En d'autres termes, l'invention permet de s'affranchir de l'utilisation d'un insert, intercalé entre ce cotyle et cette tête de prothèse. A cet égard, on notera que l'existence de voiles pleins, séparant les encoches par rapport au volume intérieur du cotyle, est avantageuse. En effet, ces voiles permettent de conférer un caractère lisse à cette surface d'intérieure, ainsi qu'un caractère continu au débouché de cette même surface intérieure. Ceci permet de réduire l'usure du cotyle et d'éviter la formation de particules métalliques, susceptibles de migrer dans le corps du patient et de se révéler toxiques pour ce dernier
Cet ancillaire comporte un manche de préhension (104), ainsi qu'un embout (112) qui possède un corps (114) pourvu de plots (124) propres à pénétrer dans des encoches du cotyle, de façon à définir différents espaces libres, cet embout comportant également un tiroir (126) pourvu de dents mobiles entre une position avancée, dans laquelle elles occupent au moins partiellement lesdits espaces libres, de façon à solidariser cet ancillaire (102) par rapport au cotyle, ainsi qu'une position rétractée, cet ancillaire comportant en outre un organe (108) de déplacement du tiroir (126) vers sa position rétractée, actionnable par un utilisateur, ainsi que des moyens (146) de rappel du tiroir (126) vers sa position avancée.
1. Ancillaire (102) de pose, pour un cotyle prothétique (2) qui possède plusieurs encoches (10) définissant un col intermédiaire (101) ainsi qu'une région d'extrémité (102) de plus grande dimension transversale, cet ancillaire comportant un manche de préhension (104), ainsi qu'un embout (112) qui possède un corps (114) pourvu de plots (124) propres à pénétrer dans les encoches (10) du cotyle (2), de façon à définir différents espaces libres, cet embout comportant également un tiroir (126) pourvu de dents (132) mobiles entre une position avancée, dans laquelle elles occupent au moins partiellement lesdits espaces libres, de façon à solidariser cet ancillaire (102) par rapport au cotyle (2), ainsi qu'une position rétractée, cet ancillaire comportant en outre un organe (108) de déplacement du tiroir (126) vers sa position rétractée, actionnable par un utilisateur, ainsi que des moyens (146) de rappel du tiroir (126) vers sa position avancée. 2. Ancillaire selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de rappel sont des moyens de rappel élastique, et comprennent au moins un ressort (146). 3. Ancillaire selon la 2, caractérisé en ce que le tiroir (126) est solidaire d'un dôme (140), destiné à pénétrer dans un volume intérieur du cotyle (2), le ressort de rappel (146) étant interposé entre des parois en regard du dôme (140) et du corps (114) de l'embout (112). 4. Ancillaire selon la 3, caractérisé en ce que le tiroir (126) est pourvu de pattes axiales (130) taraudées, propres à coopérer avec un fût fileté (142) du dôme (140). 12 5. Ancillaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tiroir (126) est pourvu de crochets (136) propres à venir en prise avec des doigts (108") de l'organe de déplacement (108). 6. Ancillaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le manche (104) se prolonge par une tige (106) propre à être solidarisée au corps (114) de l'embout (112), en particulier par vissage, et l'organe de déplacement est un fourreau (108) mobile axialement par rapport à la tige (106). 7. Ancillaire selon les 5 et 6, caractérisé en ce que le fourreau est en outre propre à entrer en rotation par rapport à la tige, autour de l'axe principal de ce dernier, alors qu'au moins un crochet (136) est pourvu d'un pion (138), par rapport auquel le fourreau (108) est propre à être immobilisé en rotation. 8. Ancillaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (114) est pourvu de surfaces de butée du tiroir (126), dans la position avancée de celui-ci. 9. Ensemble comprenant un cotyle prothétique (2) et un ancillaire de pose (102) conforme à l'une quelconque des précédentes, le cotyle prothétique étant destiné à coopérer avec une prothèse, notamment de type fémoral ou huméral, ce cotyle prothétique présentant une forme de cupule et définissant un volume intérieur (V) de réception d'une tête de ladite prothèse, ainsi qu'une surface extérieure (22) d'insertion dans une partie du corps humain, telle que la hanche ou l'épaule, ce cotyle étant pourvu de plusieurs encoches (10) destinées à coopérer avec les plots (124) dudit ancillaire de pose (102), chaque encoche (10) définissant un col intermédiaire (101), ainsiqu'une région d'extrémité (102) de plus grande dimension transversale. 10. Ensemble selon la 9, caractérisé en ce que chaque encoche (10) est ménagée uniquement sur la surface extérieure (22) de ce cotyle, et en ce qu'il est prévu un voile plein (12) séparant radialement chaque encoche (10) dudit volume intérieur (V).
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/46,A61F 2/34,A61F 2/40
FR2900871
A1
DISPOSITIF PARE-SOLEIL POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET APPUI-TETE CORRESPONDANT
20,071,116
1 - DISPOSITIF PARE-SOLEIL POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET APPUI-TETE CORRESPONDANT La présente invention concerne un dispositif pare-soleil pour véhicule automobile et plus particulièrement pour des véhicules présentant une surface vitrée au dessus d'un occupant. Dans le document JP 9 254690, un rideau pare-soleil enroulé autour d'un axe est proposé. Ce rideau est logé dans un espace aménagé dans l'appui-tête d'un siège de véhicule automobile de manière à protéger du soleil un passager occupant ledit siège. Il est accessible grâce à une fente se trouvant sur la face supérieure de l'appui-tête et se fixe avec un crochet disposé dans l'habitacle une fois ledit rideau déployé. Le rideau se déploie donc longitudinalement vers l'avant du véhicule au niveau de la partie supérieure de l'appui-tête. Un des inconvénients réside dans le fait qu'un occupant souhaitant se protéger du soleil avec ce dispositif doit surélever son appui-tête de manière à ce que sa tête ne touche pas le rideau de pare-soleil une fois déployé. Ceci est particulièrement contraignant car il détériore le confort de l'occupant installé dans son siège puisque l'appui-tête sera disposé à une hauteur non adaptée. Il est un objet de la présente invention de fournir un dispositif de pare-soleil pour véhicule automobile amélioré, en particulier un dispositif de pare-soleil aménagé dans un appui-tête amélioré. Dans ce but, l'invention propose un dispositif de pare-soleil disposé dans un logement d'un appui-tête de véhicule automobile comprenant un rideau apte à passer entre une position d'utilisation, dans laquelle le rideau est déployé et solidarisé à un moyen d'accrochage dans l'habitacle, et une position de rangement dans laquelle le rideau est enroulé autour d'un axe transversal à l'appui-tête caractérisé en ce que ledit dispositif comprend un boîtier monté sur une face supérieure dudit appui-tête, ledit boîtier étant mobile en 2900871 -2- rotation autour d'un axe de basculement entre une position de rangement dans laquelle il est proche de l'appui-tête et, de préférence, plaqué contre ce dernier et une position d'utilisation dans laquelle le boîtier se bascule et amène ledit rideau pare-soleil 5 proche d'une surface vitrée à protéger. Un des avantages de la présente invention réside dans le fait que ce dispositif s'adapte à toutes les morphologies d'occupant et permet de ne pas dérégler la hauteur de l'appui-tête lorsque l'on souhaite déployer le rideau pare-soleil. En effet, le boîtier se 10 bascule vers l'arrière et permet de déployer le rideau de pare-soleil proche la surface vitrée et non pas proche de la tête de l'occupant. Enfin, le fait que le rideau pare-soleil affleure la surface vitrée permet de protéger une grande partie de l'habitacle. Ledit axe transversal et ledit axe de basculement peuvent être 15 confondus. Ledit axe transversal peut se situer à une des extrémités dudit boîtier, de préférence à l'arrière dudit boîtier. Ledit boîtier peut comprendre deux parois latérales et une paroi supérieure constituant tout ou partie respectivement des 20 surfaces latérales et de la surface supérieure dudit appui-tête. Ledit boîtier peut comprendre une tige de maintien du rideau s'étendant entre lesdites parois latérales, ladite tige étant sensiblement parallèle à la face interne de la paroi supérieure dudit boîtier et se situant à l'extrémité opposée à celle comprenant ledit 25 axe transversal, et de préférence, au niveau de l'extrémité avant dudit boîtier. L'extrémité du boîtier opposée à celle contenant ledit axe transversal peut affleurer la surface vitrée lorsque le boîtier est en position d'utilisation. 30 Le rideau pare-soleil peut présenter d'une part, un moyen de saisie du rideau lorsque le boîtier est en position de rangement, et 2900871 -3- d'autre part un crochet de fixation du rideau à l'habitacle du véhicule. L'invention concerne également l'utilisation dans un véhicule automobile d'un tel dispositif pare-soleil caractérisé en ce qu'un 5 moyen d'accrochage est fourni dans l'habitacle en avant ou en arrière de la surface vitrée permettant de maintenir le rideau pare-soleil en position d'utilisation. L'invention concerne, enfin, un appui-tête comprenant un tel dispositif de pare-soleil. 10 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée, seulement à titre exemplaire, dans laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue de côté de l'habitacle dans laquelle le dispositif de pare-soleil selon l'invention est en position d'utilisation et dont le rideau pare-soleil est déployé, et la figure 2 est une vue en perspective de l'appui-tête comprenant le dispositif selon l'invention, ledit dispositif étant en position de rangement, la figure 3 est une vue en perspective de l'appui-tête comprenant le dispositif selon l'invention, ledit dispositif étant en position d'utilisation et le rideau de pare-soleil étant déployé, la figure 4 est une vue en perspective de dessous du boîtier comprenant le dispositif selon l'invention, et la figure 5 est une vue en perspective du rideau de pare-soleil déployé et fixé sur la garniture du toit du pavillon de l'habitacle. Dans la description qui va suivre, on adoptera à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale selon 15 20 25 30 2900871 -4- l'orientation traditionnellement utilisée dans l'automobile et indiquée par le trièdre L, V, T. Par ailleurs, on précise que les termes avant et arrière sont définis par rapport au sens de marche traditionnel d'un véhicule automobile. 5 En référence aux figures, un dispositif pare-soleil 10 pour véhicule automobile est décrit. Le dispositif 10 selon l'invention est apte à être monté sur un appui-tête 12 de véhicule automobile et plus particulièrement dans un logement 14 aménagé dans l'appui-tête 12. 10 L'appui-tête 12 selon l'invention présente, comme illustré sur la figure 1, un profil en forme de L tourné de 90 vers la droite. La partie horizontale 16 de l'appui-tête 12 est apte à recevoir les deux tiges 20 d'appui-tête au niveau de sa surface inférieure 22. L'arrière de la surface supérieure 24 de la partie horizontale 16 présente le 15 logement 14 apte à recevoir le dispositif 10 selon l'invention. Plus précisément, ce logement 14 présente une forme sensiblement en ogive mais il peut être de toute forme et par exemple parallélépipédique. Il s'étend sur toute la longueur transversale de la partie horizontale 16 de l'appui-tête 12. 20 La partie verticale 18 de l'appui-tête 12 est apte à retenir la tête d'un passager assis sur le siège comportant ledit appui-tête 12. Ce logement 14 est apte à recevoir le dispositif 10 selon l'invention qui comporte un boîtier 26, un rideau pare-soleil 28 enroulé autour d'un axe transversal 30. 25 Tel qu'illustré sur les figures 2 à 4, le boîtier 26 possède des parois latérales 32 constituant une partie des faces latérales de l'appui-tête 12 et plus précisément la partie arrière de ses faces latérales, et une paroi supérieure 34. Les parois latérales 32 présente une forme d'ogive et sont 30 arrondie vers l'arrière pour camoufler le rideau pare-soleil enroulé dans l'arrière du boîtier 26 lorsque ce dernier n'est pas déployé. La 2900871 -5- paroi supérieure 34 est une plaque plane apte à constituer une partie de la surface supérieure 24 de l'appui-tête 12. Le rideau pare-soleil 28 peut être de divers matériau apte à protéger les occupants d'un véhicule du soleil mais aussi apte à 5 s'enrouler autour d'un axe. Il s'agit par exemple, d'un matériau plastique sombre ou d'un tissu. En référence à la figure 3, ce rideau 28 comporte sur sa partie avant un moyen d'extraction ou de saisie 36 du rideau 28 pour passer d'une position de rangement à une position déployée et un crochet de maintien 38 du rideau en position 10 déployé apte à coopérer avec un moyen d'accrochage 40 présent dans l'habitacle. Le rideau est accessible par la languette d'extraction ou de saisie 36 grâce à une tige 42 qui est disposée transversalement sur l'avant du boîtier entre les parois latérales 32 et qui maintient la partie avant du rideau 28 plaquée contre la paroi 15 supérieure 34 du boîtier. Par ailleurs, le boîtier 26 comporte dans sa partie arrière un axe transversal 30 apte à recevoir le rideau enroulé lorsque celui-ci est rangé dans le boîtier 26. Un moyen de rappel (non représenté) est utilisé pour permettre de ranger le rideau dans le boîtier 26 et 20 pour maintenir ce dernier tendu contre la partie vitrée à protéger du soleil. Le boîtier 26 est apte à passer d'une position de rangement dans laquelle il est plaqué contre l'appui-tête 12 et se confond avec ce dernier à une position d'utilisation dans laquelle il est basculé 25 vers l'arrière autour de l'axe transversal 30 ou d'un axe de basculement non confondu avec ledit axe transversal. De préférence, les deux axes étant confondus. Il est apte à se bloquer en position par des moyens appropriés connus de l'homme du métier comme par exemple, avec un crantage au niveau de l'axe de 30 basculement du boîtier. Dans la position d'utilisation, la partie avant du boîtier 26 affleure la surface vitrée 44 à protéger. La longueur du boîtier étant apte à amener l'avant du boîtier en vis-à-vis de la 2900871 -6- surface vitrée 44. L'utilisateur tire sur le rideau pare-soleil 28 indifféremment avant ou après avoir positionner le boîtier dans sa position finale d'utilisation grâce à la languette d'extraction 36. Enfin, l'utilisateur accroche le crochet 38 sur le moyen d'accrochage 5 40 l'habitacle. Ce moyen 40 est tel qu'illustré sur la figure 5 une languette courbée vers le haut et se situe en avant de la surface vitrée 44. Pour ranger le rideau 28, l'utilisateur doit simplement retirer le crochet 38 du moyen d'accrochage 40, le rideau se range seul grâce 10 au moyen de rappel précité et le boîtier 26 se plaque ensuite contre l'appui-tête 12 en le faisant basculer vers l'avant. Ainsi, le dispositif de pare-soleil 10 est totalement dissimulé dans l'appui-tête 12 lorsqu'il se trouve en position de rangement et offre en même temps une protection optimale contre le soleil 15 lorsqu'il est utilisé et placé en vis-à-vis de la surface vitrée à protéger. Par ailleurs, il est très simple de conception et d'utilisation car il évite de dérégler la position de l'appui-tête lorsque l'on souhaite l'utiliser, un simple basculement du boîtier jusqu'à la surface vitrée est suffisant. Il peut s'adapter à différents véhicules 20 possédant une surface vitrée au dessus de la tête des passagers, la seule condition étant que l'avant du boîtier puisse affleurer la surface vitrée. Enfin, le dispositif pourrait être disposé indifféremment sur l'avant ou l'arrière de la partie horizontale de l'appui-tête et le rideau pourrait être déployé indifféremment vers 25 l'avant ou l'arrière de l'habitacle pour protéger respectivement un passager situé devant ou derrière le dispositif selon l'invention
L'invention concerne un dispositif de pare-soleil (10) disposé dans un logement (14) d'un appui-tête (12) de véhicule automobile comprenant un rideau (28) apte à passer entre une position d'utilisation, dans laquelle le rideau (28) est déployé et solidarisé à un moyen d'accrochage (40) dans l'habitacle, et une position de rangement dans laquelle le rideau (28) est enroulé autour d'un axe transversal (30) à l'appui-tête (12) caractérisé en ce que ledit dispositif (10) comprend un boîtier (26) monté sur une face supérieure (24) dudit appui-tête (12), ledit boîtier (26) étant mobile en rotation autour d'un axe de basculement entre une position de rangement dans laquelle il est proche de l'appui-tête (12) et, de préférence, plaqué contre ce dernier et une position d'utilisation dans laquelle le boîtier (26) se bascule et amène ledit rideau (28) pare-soleil proche d'une surface vitrée (44) à protéger.L'invention concerne également l'utilisation de ce dispositif dans un véhicule automobile et l'appui tête comprenant un tel dispositif pare-soleil.
1. 15 20 2. 25 3. 30 Dispositif de pare-soleil (10) disposé dans un logement (14) d'un appui-tête (12) de véhicule automobile comprenant un rideau (28) apte à passer entre une position d'utilisation, dans laquelle le rideau (28) est déployé et solidarisé à un moyen d'accrochage (40) dans l'habitacle, et une position de rangement dans laquelle le rideau (28) est enroulé autour d'un axe transversal (30) à l'appui-tête (12) caractérisé en ce que ledit dispositif (10) comprend un boîtier (26) monté sur une face supérieure (24) dudit appui-tête (12), ledit boîtier (26) étant mobile en rotation autour d'un axe de basculement entre une position de rangement dans laquelle il est proche de l'appui-tête (12) et, de préférence, plaqué contre ce dernier et une position d'utilisation dans laquelle le boîtier (26) se bascule et amène ledit rideau (28) pare-soleil proche d'une surface vitrée (44) à protéger. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit axe transversal (30) et ledit axe de basculement sont confondus. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit axe transversal (30) se situe à une des extrémités dudit boîtier (26), de préférence à l'arrière dudit boîtier (26). 5 10 20 25 30 2900871 -8- 4. Dispositif de pare-soleil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit boîtier (26) comprend deux parois latérales (32) et une paroi supérieure (34) constituant tout ou partie respectivement des surfaces latérales et de la surface supérieure (24) dudit appui-tête (12). 5. Dispositif de pare-soleil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit boîtier (26) comprend une tige (42) de maintien du rideau (28) s'étendant entre lesdites parois latérales (32), ladite tige (42) étant sensiblement parallèle à la face interne de la paroi supérieure (34) dudit boîtier (26) et se situant à l'extrémité opposée à celle comprenant ledit axe transversal (30), et de préférence, au niveau de l'extrémité avant dudit boîtier (26). 6. Dispositif pare-soleil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité du boîtier (26) opposée à celle contenant ledit axe transversal (30) affleure la surface vitrée (44) lorsque le boîtier (26) est en position d'utilisation. 7. Dispositif pare-soleil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le rideau (28) pare-soleil présente d'une part, un moyen de saisie (36) du rideau (28) lorsque le boîtier (26) est en position de rangement, et d'autre part un crochet de fixation (38) du rideau à l'habitacle du véhicule. 8. Utilisation dans un véhicule automobile d'un dispositif pare-soleil (10) selon l'une des 2900871 -9- précédentes, caractérisé en ce qu'un moyen d'accrochage (40) est fourni dans l'habitacle en avant ou en arrière de la surface vitrée (44) permettant de maintenir le rideau pare-soleil (28) en position 5 d'utilisation. 9. Appui-tête (12) pour un véhicule automobile comprenant un dispositif de pare-soleil (10) selon l'une des 1 à 7. 10
B
B60
B60J,B60N
B60J 3,B60N 2
B60J 3/02,B60N 2/48
FR2887871
A1
VITROCERAMIQUES DE BETA-QUARTZ ET/OU BETA SPODUMENE, VERRES PRECURSEURS, ARTICLES EN LESDITES VITROCERAMIQUES, ELABORATION DESDITS VITROCERAMIQUES ET ARTICLES
20,070,105
La présente invention a pour objet: - de nouvelles vitrocéramiques, contenant une(des) solution(s) solide(s) de F3-quartz ou(et) de (3spodumène comme phase(s) cristalline(s) principale(s) ; - des articles en lesdites nouvelles vitrocéramiques; - des verres d'alumino-silicate de lithium, précurseurs de telles nouvelles vitrocéramiques; et - des procédés d'élaboration desdites nouvelles vitrocéramiques et d'articles en lesdites nouvelles vitrocéramiques. Ladite présente invention repose sur l'intervention, au sein des compositions desdits vitrocéramiques et verres, de composés originaux pour assurer la fonction d'agent d'affinage du verre. Les vitrocéramiques qui contiennent une(des) solution(s) solide(s) de (3quartz ou(et) de 13-spodumène comme phase(s) cristalline(s) principale(s) sont des matériaux connus en eux-mêmes, obtenus par traitement thermique de verres ou charges minérales. Ces matériaux sont utilisés dans différents contextes et notamment comme substrat de plaques de cuisson et comme fenêtres coupe-feu. On connaît des vitrocéramiques transparentes, opalescentes 20 voire opaques, de différentes couleurs. La fabrication d'articles en vitrocéramique de F3-quartz et/ou [3spodumène comprend classiquement trois étapes principales successives: une première étape de fusion d'un verre minéral ou d'une charge, précurseur d'un tel verre, généralement mise en oeuvre entre 1 550 et 1 650 C, - une seconde étape de refroidissement et formage du verre fondu obtenu, et - une troisième étape de cristallisation ou céramisation du verre refroidi, mis en forme, par un traitement thermique approprié. A l'issue de la première étape de fusion, il est important d'éliminer les inclusions gazeuses, aussi efficacement que possible, de la masse de verre fondu. A cette fin, on fait intervenir en son sein au moins un agent d'affinage. L'oxyde d'arsenic (As2O3) est généralement utilisé dans les 35 procédés mis en oeuvre à ce jour, typiquement à plus de 0,1 % en masse 2887871 2 et à moins de 1 % en masse. On utilise également l'oxyde d'antimoine (Sb2O3), à des teneurs plus élevées. Au vu de la toxicité de ces produits et des règlements de plus en plus drastiques en vigueur (en référence à la sécurité et à la protection de l'environnement), on cherche à minimiser, voire éviter l'intervention de ces produits; on recherche d'autres composés, moins toxiques, voire non toxiques, efficaces à titre d'agent d'affinage. Pour des raisons évidentes d'économie, on ne souhaite pas, par ailleurs, modifier les conditions opératoires du procédé industriel exploité à ce jour. On ne souhaite, notamment pas, opérer à plus haute température, ce qui impliquerait de dépenser plus d'énergie et aggraverait les problèmes de corrosion. On recherche donc des composés, autres que les oxydes d'arsenic et d'antimoine, performants, dans les mêmes conditions opératoires, à titre d'agent d'affinage (des composés de substitution au moins partielle, avantageusement totale, desdits oxydes) du verre destiné à être céramisé. Dans le cadre d'une telle recherche, on a notamment proposé, selon l'art antérieur, d'utiliser de l'oxyde d'étain (SnO2). Les demandes de brevet JP 11 100 229 et 11 100 230 décrivent ainsi l'utilisation de l'oxyde d'étain (SnO2), seul ou en combinaison avec du chlore (Cl), à raison de: SnO2: 0,1-2 % en masse Cl: 0-1 % en masse. Les demandes DE 19 939 787.2 et WO 02/16279 mentionnent l'utilisation de l'oxyde d'étain (SnO2), de l'oxyde de cérium (CeO2), de composés sulfate ou chlorés. Ces documents illustrent plus particulièrement l'utilisation de l'oxyde d'étain, intervenant à moins de 1 % en masse. Dans lesdits documents, on ne trouve aucune précision sur les performances d'affinage obtenues. L'inventeur, confronté à ce problème technique de fournir des agents d'affinage de substitution, au moins partielle, à As2O3 et/ou Sb2O3, a étudié les performances de SnO2 et montré que ce composé n'est pas, seul, pleinement satisfaisant. L'efficacité de SnO2r en tant qu'agent d'affinage de verres précurseurs de vitrocéramiques, augmente avec la quantité d'intervention 2887871 3 dudit SnO2. Il est ainsi possible d'obtenir de bons résultats, au niveau de l'affinage desdits verres, bons résultats quasiment comparables à ceux obtenus à ce jour avec As2O3 notamment, en utilisant des quantités adéquates de SnO2. Toutefois, l'intervention de ces quantités adéquates, efficaces du point de vue de l'affinage, est dommageable - d'une part, du fait de la faible solubilité de SnO2 dans le verre. On observe très vite des problèmes de dévitrification, des difficultés de mise en oeuvre de la fusion, - d'autre part, du fait du pouvoir réducteur de SnO2. SnO2 est susceptible de réduire les oxydes de métaux de transition présents dans le verre, notamment l'oxyde de vanadium et donc d'influencer fortement la couleur de la céramique visée. En sa présence, aux quantités efficaces pour l'affinage du verre précurseur, la couleur de la vitrocéramique finale est difficile à contrôler. Il n'est ainsi guère satisfaisant de proposer d'utiliser SnO2, à titre d'agent d'affinage efficace, en lieu et place des agents d'affinage conventionnels (As2O3 et/ou Sb2O3). Il est du mérite de l'inventeur d'avoir mis en évidence, dans un tel contexte, l'intérêt d'une association "SnO2 + Br", d'avoir observé, de façon surprenante, qu'une telle association "SnO2 + Br" est performante, à titre d'agent d'affinage, SnO2 intervenant à faible teneur dans ladite association, de sorte que les problèmes évoqués ci-dessus sont minimisés, voire évités. Ainsi, selon son premier objet, la présente invention concerne des vitrocéramiques, contenant une(des) solution(s) solide(s) de 13-quartz ou(et) de 13-spodumène, comme phase(s) cristalline(s) principale(s), qui renferment conjointement de l'oxyde d'étain (SnO2) et du brome (Br), ledit oxyde d'étain étant présent en une quantité inférieure ou égale à 0, 7 0/0 en masse de la masse totale de la vitrocéramique. Lesdites vitrocéramiques renferment, de façon caractéristique, de l'oxyde d'étain, en une quantité non excessive, en référence aux problèmes évoqués ci-dessus, et du brome. Elles renferment, de façon originale et caractéristique, ces deux composés, en référence au problème technique exposé ci-dessus, celui de l'affinage des verres, précurseurs desdites vitrocéramiques. 2887871 4 Au sein des vitrocéramiques de l'invention, le brome est présent en faible quantité (généralement de 0,01 à 1 % en masse de la masse totale de la vitrocéramique), même s'il est ajouté en quantité plus importante lors de la préparation des vitrocéramiques. Sa volatilité explique sa faible teneur dans les vitrocéramiques finales. Selon son premier objet, la présente invention concerne, en d'autres termes, l'utilisation conjointe de l'oxyde d'étain, en une quantité inférieure ou égale à 0,7 % en masse et du brome au sein de verres précurseurs de vitrocéramiques de 13-quartz et/ou de [3-spodumène, utilisation à titre d'agent d'affinage desdits verres. L'association "SnO2 + Br", dont les performances à titre d'agent d'affinage ont été mises en évidence dans le cadre de l'invention, peut intervenir en substitution totale ou partielle d'autres agents d'affinage, notamment des agents d'affinage conventionnels As2O3 et/ou Sb2O3. Il n'est donc pas exclu que les vitrocéramiques de l'invention contiennent d'autres agents d'affinage, en sus de ladite association, autres que As2O3 et/ou Sb2O3 ou As2O3 et/ou Sb2O3 en une quantité moindre que selon l'art antérieur. Mais, de façon préférée, les vitrocéramiques de l'invention ne renferment, à l'exception de traces inévitables, ni arsenic, ni antimoine. De façon tout particulièrement préférée, les vitrocéramiques de l'invention ne renferment, à l'exception de traces inévitables, ni arsenic (oxyde d'arsenic), ni antimoine (oxyde d'antimoine), ni autres agents d'affinage du verre. Les vitrocéramiques de l'invention présentent généralement une 25 composition, exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, qui renferme: 0,1 à 0,7 %, avantageusement 0,1 à 0,5 %, de SnO2 et 0,01 à 1 %, avantageusement 0,01 à 0,1 %, de Br. La teneur en brome des vitrocéramiques de l'invention (et de leurs verres précurseurs) est faible. Le brome ajouté se volatilise en fait en plus ou moins grande partie. Ladite teneur, faible, reste en tout état de cause significativement supérieure à celle de vitrocéramiques (et de leurs verres précurseurs) obtenues sans ajout de brome. De façon nullement limitative, on peut indiquer ci-après que font partie du premier objet de l'invention des vitrocéramiques, dont la 2887871 5 composition, exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, consiste essentiellement en: SiO2 50-75, avantageusement 65-70 AI2O3 1727, avantageusement 18-22 Li2O 2-6, avantageusement 2,5-4 MgO 0-5, avantageusement 0,5-2 ZnO 0-5, avantageusement 1-3 TiO2 0-5, avantageusement 1,5-3,5 ZrO2 0-5, avantageusement 0-2,5 BaO 0-3, avantageusement 0-2 SrO 0-3, avantageusement 0-2 CaO 0-3, avantageusement 0-2 Na2O 0-3, avantageusement 0-1 K2O 0-3, avantageusement 0-1,5 P2O5 0-8, avantageusement 0-3 B2O3 0-3 SnO2 0,1-0,7,avantageusement 0,1-0,5 Br 0, 01-1, avantageusement 0,01-0,1. Les plages avantageuses indiquées ci-dessus sont à considérer indépendamment l'une de l'autre et en combinaison l'une avec l'autre. Ainsi, les vitrocéramiques de l'invention présentent-elles avantageusement la composition massique indiquée ci-dessus dans la colonne de droite. On a indiqué que les compositions en cause "consistent essentiellement en" la liste donnée des oxydes et du brome. Cela signifie, qu'au sein desdites compositions, la somme des oxydes et du brome listés représente au moins 95 %, généralement au moins 98 % en masse. Il n'est en effet pas exclu de trouver, en faibles quantités, d'autres composés, au sein desdites compositions, tels du lanthane, de l'yttrium, des colorants (voir plus loin). Dans la demande EP-A-O 437 228, la Demanderesse a décrit des vitrocéramiques, aux propriétés intéressantes, notamment susceptibles d'être céramisées rapidement. De telles vitrocéramiques sont avantageusement concernées par la présente invention. Ainsi font 2887871 6 également partie du premier objet de l'invention des vitrocéramiques, dont la composition exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, consiste essentiellement en: SiO2 65-70 AI2O3 18-19,8 Li2O 2,5-3,8 MgO 0,55-1,5 ZnO 1,2-2,8 TiO2 1,8-3,2 BaO 0-1,4 SrO 0-1,4 avec BaO+SrO 0, 4-1,4 avec MgO+BaO+SrO 1,1-2,3 ZrO2 1,0-2,5 Na2O 0-<1,0 K2O 0-<1,0 avec Na2O+K2O 0-<1,0 avec 2,8Li2O+1,2ZnO/5,2MgO >1,8 SnO2 0,1-0,7 Br 0,01-1. Dans la demande EP-A-1 398 303, la Demanderesse a décrit des vitrocéramiques du même type, améliorées en référence au problème de la dévitrification. De telles vitrocéramiques sont aussi concernées par la présente invention. Ainsi font également partie du premier objet de la présente invention, des vitrocéramiques, dont la composition exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, consiste essentiellement en: SiO2 65-70 AI2O3 18-20,5 Li2O 2,5-3,8 MgO 0,55-1,5 ZnO 1,2-2,8 BaO 0-1,4 2887871 7 SrO 0-1,4 avec BaO + SrO 0,4-1,4 avec MgO + BaO + SrO 1,1-2,3 Na2O 0-<1 KzO 0-1,8 TiO2 1,8-3,5 ZrO2 0,8-1,6 avec TiO2 > 2,2 ZrO2 SnO2 0, 1-0,7 Br 0,01-1. Comme évoqué ci-dessus, les vitrocéramiques de l'invention sont susceptibles de renfermer des colorants. Leur composition est donc susceptible de renfermer une quantité efficace (en référence à l'effet de coloration recherché) d'au moins un colorant. Ledit au moins un colorant est avantageusement choisi parmi CoO, Cr2O3, Fe2O3, MnO2, NiO, V2O5 et CeO2 (pris donc isolément ou en combinaison). L'homme du métier n'ignore pas que V2O5 est couramment utilisé pour obtenir des vitrocéramiques sombres. Selon son deuxième objet, la présente invention concerne des articles en vitrocéramique, telle que décrite ci-dessus, vitrocéramique qui renferme conjointement dans sa composition SnO2, en une quantité non excessive, et Br. Lesdits articles peuvent notamment consister en des plaques de cuisson, des ustensiles de cuisson, des soles de four à micro-ondes, des vitres de cheminée, des portes coupe-feu, des fenêtres coupe-feu, des fenêtres de four à pyrolyse ou à catalyse. Une telle liste n'est pas exhaustive. Selon son troisième objet, la présente invention concerne des verres d'alumino-silicate de lithium, précurseurs de vitrocéramiques de l'invention, telles que décrites ci-dessus. Les verres d'alumino-silicate de lithium, qui renferment conjointement SnO2, en la quantité non excessive précisée ci-dessus et Br, précurseurs des vitrocéramiques de l'invention, sont en effet nouveaux et constituent donc le troisième objet de 2887871 8 l'invention. Lesdits verres nouveaux présentent avantageusement une composition qui correspond à celles précisées cidessus pour les vitrocéramiques de l'invention. Avantageusement, lesdits verres nouveaux présentent une composition qui ne renferme, à l'exception de traces inévitables, ni arsenic, ni antimoine. Très avantageusement lesdits verres nouveaux ne renferment, à titre d'agent d'affinage, que l'association "SnO2 + Br" au sens de l'invention. Selon son quatrième objet, la présente invention concerne un procédé d'élaboration d'une vitrocéramique de l'invention, telle que décrite cidessus. De façon classique, ledit procédé comprend le traitement thermique d'un verre d'alumino-silicate de lithium, précurseur d'une telle vitrocéramique, dans des conditions qui assurent sa céramisation. Un tel traitement de céramisation est per se connu. De façon caractéristique, selon l'invention, il est mis en oeuvre sur un verre qui renferme conjointement de l'oxyde d'étain (SnO2), en une quantité inférieure ou égale à 0,7 % en masse et du brome (Br). La vitrocéramique élaborée renferme avantageusement lesdits SnO2 et Br en les quantités précisées ci-dessus en référence aux vitrocéramiques de l'invention, présente avantageusement une composition qui correspond à l'une des compositions précisées ci-dessus pour les vitrocéramiques de l'invention. Selon son cinquième objet, la présente invention concerne un procédé d'élaboration d'un article en une vitrocéramique de l'invention. Ledit procédé, de façon classique, comprend les trois étapes successives ci-après: - la fusion d'un verre d'alumino-silicate de lithium ou d'une charge minérale, précurseur d'un tel verre, ledit verre ou ladite charge renfermant une quantité efficace et non excessive d'au moins un agent d'affinage; suivie de l'affinage du verre fondu obtenu; - le refroidissement du verre fondu affiné obtenu et, simultanément, sa mise en forme à la forme désirée pour l'article visé ; - la céramisation dudit verre mis en forme. De façon caractéristique, selon l'invention, ledit verre ou ladite 35 charge en cause présente une composition qui renferme conjointement de 2887871 9 l'oxyde d'étain (SnO2), en une quantité inférieure ou égale à 0, 7 % en masse et du brome (Br). La vitrocéramique constitutive de l'article élaboré renferme avantageusement lesdits SnO2 et Br en les quantités précisées ci-dessus en référence aux vitrocéramiques de l'invention, présente avantageusement une composition qui correspond à l'une des compositions précisées ci- dessus pour les vitrocéramiques de l'invention. Dans le cadre des procédés ci-dessus, on précise, de façon nullement limitative, que le brome est généralement ajouté à raison de 0,5 à 2 %, avantageusement de 0,5 à 1,5 %, de la masse de verre ou de charge en cause (une partie dudit brome ajouté est volatilisée lors de la fusion et de l'affinage) et que ledit brome peut notamment être apporté sous la forme de bromure de potassium (KBr) et/ou de bromure de magnésium (MgBr2). Le lecteur a compris que la présente invention, sous tous ses aspects, repose sur l'utilisation conjointe, au sein de compositions de verres d'alumino-silicate de lithium, céramisables, de SnO2, en quantités controlées, et de Br, à titre d'agent d'affinage. L'invention est maintenant illustrée par les exemples ci-après. Plus précisément, les exemples 1, 2 et 3 illustrent ladite invention tandis que les exemples A, B et C illustrent l'art antérieur. Exemples A, B, C; 1 et 2: verres Le tableau 1 ci-après indique: dans sa première partie, les compositions massiques enfournées des verres en cause; et dans sa seconde partie, le nombre de bulles par cm3 desdits verres. Les verres sont préparés de la manière habituelle à partir d'oxydes et/ou de composés aisément décomposables comme des nitrates ou des carbonates. Les matières premières sont mélangées pour obtenir un mélange homogène. Environ 1 000 g de matières premières sont placés dans des creusets en platine. Les creusets sont ensuite introduits dans un four préchauffé à 1 400 C. Ils y subissent le cycle de fusion ci-après: - 160 min de 1 400 à 1 600 C, 2887871 10 - 100 min de 1 600 à 1 650 C, - 110 min à 1 650 C, min de 1 650 à 1 450 C Ils sont alors retirés du four. Les verres, dans lesdits creusets, sont ensuite recuits à 600 C. Le nombre de bulles présentant un diamètre de plus de 40 pm est alors observé, sur deux échantillons (de 3 mm d'épaisseur), coupés respectivement à 10 mm et 30 mm en dessous de la surface du verre. La valeur indiquée dans le tableau 1 ci-après est une moyenne dudit nombre de bulles au cm3. Cinq lots ont été testés. Ils diffèrent par la nature du(des) composé(s) intervenant à titre d'agent d'affinage: - celui, correspondant à l'exemple A, contient de l'oxyde d'arsenic (As2O3) ; - celui, correspondant à l'exemple B, contient de l'oxyde d'étain (SnO2) et du chlore (Cl) ; celui, correspondant à l'exemple C, ne contient que de l'oxyde d'étain (SnO2) ; - ceux, correspondant aux exemples 1 et 2 de l'invention, 20 contiennent de l'oxyde d'étain (SnO2) et du brome (Br). Ledit brome est introduit sous la forme de bromure de potassium (KBr). 2887871 11 TABLEAU 1 Exemples A B C 1 2 Composition enfournée (% 68,30 68,43 68,83 67,23 67,13 en masse) SiO2 AI2O3 19,3 19,3 19,3 19,3 19,8 Li2O 3,5 3,5 3,5 3,5 4,1 MgO 1,1 1,1 1,1 1, 1 1 ZnO 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6 TiO2 2,6 2,6 2,6 2,6 2,6 ZrO2 1,8 1,8 1,8 1,8 1,7 BaO 0,8 0,8 0,8 0,8 K2O 0,2 0,2 0,2 0,8 0,8 SnO2 0,2 0,2 0,2 0,2 Br 1 1 Cl 0,4 As2O3 0,6 VzO5 0,20 0,07 0,07 0,07 0,07 Nombre des bulles/cm3 20 300 640 80 80 Les verres selon l'invention (exemples 1 et 2) ainsi que le verre A de l'art antérieur renferment un nombre de bulles inférieur à 100/cm3. Les verres selon les exemples B et C renferment beaucoup plus de bulles. Les résultats sont meilleurs avec le verre de l'exemple B (qui renferme du chlore en sus de l'oxyde d'étain) qu'avec le verre de l'exemple C (qui ne renferme que de l'oxyde d'étain). Cependant, les résultats avec le chlore (SnO2 + Cl: exemple B) sont beaucoup moins intéressants que ceux avec le brome (SnO2 + Br: exemples 1 et 2 de l'invention). Exemple 3: vitrocéramique Cet exemple montre que la présence de brome au sein des verres de l'invention ne modifie pas significativement les propriétés 2887871 12 (dilatation thermique et couleur) des vitrocéramiques (de l'invention) obtenus avec de tels verres. On a préparé un verre de l'invention, on l'a céramisé et on a mesuré la dilatation thermique et la couleur de la céramique obtenue. Le tableau 2 ci-après indique: dans sa première partie, la composition pondérale du verre (et de la vitrocéramique) ; et dans sa seconde partie, les propriétés de la vitrocéramique (coefficient de dilatation thermique, transmission intégrée Y et points de couleurs x, y dérivés d'analyses spectrales à partir de mesures par transmission à l'aide d'un spectrophotomètre (illuminant D65/observateur à 2 ) sur un échantillon de 3 mm d'épaisseur). Le verre a été préparé de la manière habituelle. Environ 2 000 g de matières premières ont été fondues 6h à 1 650 C. Le verre fondu a ensuite été versé sur une table et roulé à une épaisseur de 6 mm. Des échantillons de ce verre ont été céramisés selon le programme suivant: - 20 min de la température ambiante à 600 C, - 65 min de 600 à 930 C, min à 930 C. 2887871 13 TABLEAU 2 On sait que, pour convenir à titre de plaques de cuisson, des 5 vitrocéramiques (de cette épaisseur) doivent présenter un coefficient de dilatation thermique inférieur à 12 x 10-7K-1 (de préférence inférieur à x 10-7K-1) et un Y inférieur à 4.5. Les résultats ci-dessus sont donc pleinement satisfaisants. Exemple 3 Composition (% en masse) SiO2 69,09 AI2O3 19,4 Li2O 3,6 MgO 1,1 ZnO 1,6 TiO2 2,7 ZrO2 1,7 K2O 0,5 SnO2 0,2 Br 0,04 (pour Br enfourné 0,8) V2O5 0, 07 Propriétés après céramisation É Dilatation (25-700 C) É Y x Y 2,8 x 107K1 3,95 0,596 0,3821
La présente invention a pour objet :- de nouvelles vitrocéramiques de beta-quartz et/ou de beta-spodumène ;- des articles en lesdites nouvelles vitrocéramiques ;- des verres d'alumino-silicate de lithium, précurseurs desdites nouvelles vitrocéramiques ;- des procédés d'élaboration desdites nouvelles vitrocéramiques et d'articles en lesdites nouvelles vitrocéramiques.La présente invention repose sur l'utilisation, à titre d'agent d'affinage du verre précurseur de vitrocéramique, de SnO2 et de Br.
1. Vitrocéramique, contenant une(des) solution(s) solide(s) de 13-quartz ou(et) de 13-spodumène comme phase(s) cristalline(s) principale(s), dont la composition renferme conjointement de l'oxyde d'étain (SnO2) en une quantité inférieure ou égale à 0,7 % en masse de la masse totale de la vitrocéramique, et du brome (Br). 2. Vitrocéramique selon la 1, dont la composition ne renferme, à l'exception de traces inévitables, ni arsenic, ni antimoine. 3. Vitrocéramique selon la 1 ou 2, dont la composition, exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, renferme: 0,1 à 0, 7 %, avantageusement 0,1 à 0,5 %, de SnO2 et 0,01 à 1 %, avantageusement 0,01 à 0,1 %, de Br. 4. Vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 20 à 3, dont la composition, exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, consiste essentiellement en: SiO2 50-75 Al2O3 17-27 Li2O 2-6 MgO 0- 5 ZnO 0-5 TiO2 0-5 ZrO2 0-5 BaO 0-3 SrO 0-3 CaO 0-3 Na2O 0-3 K2O 0-3 P2O5 0-8 B2O3 0-3 SnO2 0,1-0,7 Br 0,01-1. 5. Vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 4, dont la composition, exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, consiste essentiellement en: SiO2 65-70 AI2O3 18-22 Li2O 2,5-4 MgO 0,5-2 ZnO 1-3 TiO2 1,5-3,5 ZrO2 0-2,5 BaO 0-2 SrO 0-2 CaO 0-2 Na2O 0-1 K2O 0-1, 5 P2O5 0-3 SnO2 0,1-0,5 Br 0,01-0,1. 6. Vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 4, dont la composition, exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, consiste essentiellement en: SiO2 65-70 AI2O3 18-19,8 Li2O 2,5-3,8 MgO 0, 55-1,5 ZnO 1,2-2,8 TiO2 1,8-3,2 BaO 0-1,4 SrO 0-1,4 avec BaO+SrO 0,4-1,4 avec MgO+BaO+SrO 1,1-2,3 ZrO2 1,0-2,5 Na2O 0-<1,0 2887871 16 K2O 0-< 1,0 Na2O+K2O 0-<1,0 avec 2,8Li2O+1,2ZnO/5,2MgO >1,8 SnO2 0,1-0,7 Br 0,01-1. 7. Vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 4, dont la composition, exprimée en pourcentages en masse d'oxydes et de brome, consiste essentiellement en: SiO2 65-70 AI2O3 18-20,5 Li2O 2,5-3,8 MgO 0, 55-1,5 ZnO 1,2-2,8 BaO 0-1,4 SrO 0-1,4 avec BaO + SrO 0,4-1,4 avec MgO + BaO + SrO 1,1-2,3 Na2O 0-<1 K2O 0-1,8 TiO2 1,8-3,5 ZrO2 0,8-1,6 avec TiO2 > 2,2 ZrO2 SnO2 Br 8. Vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 7, dont la composition renferme en outre une quantité efficace d'au moins un colorant, avantageusement choisi parmi CoO, Cr2O3, Fe2O3, MnO2r NiO, V2O5 et CeO2. 0,1-0,7 0,01-1. 2887871 17 9. Article en une vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 8, consistant notamment en une plaque de cuisson, un ustensile de cuisson, une sole de four à micro-ondes, une vitre de cheminée, une porte coupe-feu, une fenêtre coupe-feu, une fenêtre de four à pyrolyse ou à catalyse. 10. Verre d'alumino-silicate de lithium, précurseur d'une vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 8, dont la composition correspond notamment à celle d'une vitrocéramique selon l'une quelconque des 4 à 8. 11. Verre d'alumino-silicate de lithium selon la 10, dont la composition ne renferme, à l'exception de traces inévitables, ni arsenic, ni antimoine. 12. Procédé d'élaboration d'une vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant le traitement thermique d'un verre d'alumino-silicate de lithium, précurseur d'une telle vitrocéramique, dans des conditions qui assurent sa céramisation, caractérisé en ce que ledit verre renferme conjointement de l'oxyde d'étain (SnO2), en une quantité inférieure ou égale à 0,7 % en masse, et du brome (Br). 13. Procédé d'élaboration d'un article selon la 9, en une vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant successivement: - la fusion d'un verre d'alumino-silicate de lithium ou d'une charge minérale, précurseur d'un tel verre, ledit verre ou ladite charge renfermant une quantité efficace et non excessive d'au moins un agent d'affinage; suivie de l'affinage du verre fondu obtenu; - le refroidissement du verre fondu affiné obtenu et, simultanément, sa mise en forme à la forme désirée pour l'article visé ; - la céramisation dudit verre mis en forme, caractérisé en ce que ledit verre ou ladite charge présente une composition qui renferme conjointement de l'oxyde d'étain (SnO2), en une quantité inférieure ou égale à 0,7 % en masse, et du brome (Br). 2887871 18 14. Procédé selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que la vitrocéramique présente une composition qui correspond à celle d'une vitrocéramique selon l'une quelconque des 1 à 8. 15. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que ledit verre ou ladite charge renferme du brome (Br), ajouté à raison de 0,5 à 2 %, avantageusement de 0,5 à 1,5 %, de la masse dudit verre ou de ladite charge. 16. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que ledit verre ou ladite charge renferme du brome (Br), ajouté sous la forme de bromure de potassium (KBr) et/ou de bromure de magnésium (MgBr2).
C,F
C03,F24
C03C,C03B,F24B,F24C
C03C 10,C03B 5,F24B 1,F24C 15
C03C 10/12,C03B 5/225,F24B 1/192,F24C 15/00,F24C 15/04,F24C 15/10
FR2895333
A1
AGENCEMENT DE DOSSIER DE SIEGE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,629
5 La présente invention concerne un agencement de dossier de siège d'un véhicule automobile, notamment d'un siège passager situé à l'avant du véhicule automobile. 10 Un véhicule automobile est généralement équipé d'un ensemble de sièges positionnés par exemple à l'arrière du véhicule. De façon classique, trois sièges sont positionnés les uns à côté des autres. Chaque siège possède sa liberté de mouvement longitudinal et offrent la possibilité de se rabattre sur 15 eux-mêmes de telle sorte que leur dossier respectif se rabatte sur leur assise. Dans cette position les sièges arrière libèrent de la place dans l'habitacle du véhicule qui peut être utilisée pour des emplois différents tels que le stockage et le transport d'objets encombrants. 20 On constate qu'en position repliée, dite en portefeuille, l'arrière des dossiers de chaque siège permet d'obtenir un fond plat facilitant le chargement et le déchargement. Lorsque tous les sièges du deuxième rang ou du troisième rang sont repliés en occupant un minimum de place dans le coffre du véhicule, un 25 espace est laissé vacant entre le siège avant et le siège arrière replié. Cette configuration présente l'inconvénient de diminuer la place utilisable dans l'habitacle. De plus, l'espace laissé libre peut devenir une contrainte en cas de déchargement d'objets encombrants. En effet, ceux-ci peuvent basculer dans ce creux et 30 être transportés en porte-à-faux en engendrant une détérioration éventuelle. En position repliée, les appuis-tête ne sont pas protégés et peuvent subir des dégradations en cas de mauvaise manipulation. La présente invention vise à plier ces inconvénients en proposant un dossier de siège équipé d'un moyen mobile capable de venir prolonger le plancher plat lorsque les sièges arrière sont en position repliée. A cet effet, l'objet de l'invention concerne un agencement de dossier de siège d'un véhicule automobile comportant une armature renforcée montée pivotant sur une assise solidaire du plancher dudit véhicule, caractérisé en ce qu'un plan translate sur des rails fixés sur ladite armature renforcée pour réaliser un plancher plat lorsque le siège est en position repliée. La présente invention présente l'avantage de venir s'implanter facilement sur le dossier du siège en garantissant une sûreté de fonctionnement et une manipulation simplifiée. Le plan coulissant sur rail s'applique sur chaque dossier de siège, ce qui permet d'obtenir une modularité accrue tout en occupant un minimum de place. L'agencement d'un dossier de siège de véhicule automobile peut présenter les caractéristiques suivantes, individuellement ou en combinaison - le plan se fixe dans les butées inférieures des rails lorsque le siège est en position d'utilisation ; - le plan peut venir se fixer dans les butées supérieures des rails lorsque le siège est en position portefeuille ; - le plan translate sur les rails de telle sorte qu'il est se stabilise quelque soit sa position entre les butées inférieures et inférieures ; - le plan comporte des aménagements dans lesquels s'insèrent les rails ; - les aménagements ont la forme de queues d'arondes, de roulements à bille ou tout autre moyen autorisant une translation entre le plan et les rails ; -les rails sont clipés sur des montants de l'armature métallique ; et les rails affleurent l'arrière du dossier du siège ou font saillie à l'extérieur dudit dossier. La présente invention concerne en outre un véhicule automobile comportant un tel agencement de dossier de siège de véhicule automobile. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif, en liaison avec les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente de façon schématique une vue en coupe d'un ensemble de sièges avant et arrière en position dépliée d'un véhicule automobile ; - les figures 2a et 2b représentent de façon schématique une vue en coupe du même ensemble de sièges avant et arrière en position repliée selon un mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 3 représente de façon schématique une vue selon la coupe 3-3 d'un dossier de siège arrière comportant un plan mobile selon un mode de réalisation de l'invention. Telle que représenté sur la figure 1, un siège avant est solidaire du plancher 5 du véhicule. Ce siège avant, comporte une assise 2 et un dossier 1 qui peut se rabattre sur ladite assise 2. Le dossier 1 du siège avant présente la particularité de proposer un arrière 10 qui se rabat horizontalement dans l'habitacle du véhicule. Derrière ce premier siège, un second siège arrière solidaire du plancher 5 comporte une assise 4 et un dossier 3 qui peut se rabattre sur ladite assise 4 selon une liaison pivot portée par un socle 9 relié au plancher 5. Les figures 2a et 2b représentent les sièges avant et arrière du véhicule en position repliée dans laquelle les dossiers respectifs 10 et 11 des sièges avant et arrière sont positionnés dans le même plan horizontal, assurant ainsi un plancher de chargement plat. L'espace qui apparaît entre l'arrière du siège avant et l'appui-tête du siège arrière est comblé par un plan coulissant 6. En effet, la figure 2b met en évidence la position déployée du plan 6 qui vient assurer la continuité du plancher une fois actionné. Ainsi, le dossier 10 du siège avant, le plan 6 et le dossier 11 du siège arrière forment un plan qui peut être utilisé pour transporter des charges par exemple. En fonction de ce que souhaite transporter l'utilisateur, celui-ci peut à loisir modifier la configuration des sièges pour obtenir la longueur de chargement souhaitée. Le plan 6 coulisse le long de deux rails 8 solidaires de l'armature 7 du dossier 3 du siège arrière. Ces rails sont montés sur l'armature 7 par l'intermédiaire de clips de fixation, de vis ou tout autre moyen de fixation 12 permettant d'assurer une liaison robuste. De même, le plan 6 peut coulisser par l'intermédiaire de queues d'aronde, de glissières à billes ou tout autre moyen permettant la translation d'un élément par rapport à un autre. Par ailleurs, le plan 6 peut être assisté de moteurs électriques pilotés par un organe de commande pouvant programmer le déploiement ou pas du plan 6 en fonction des configurations de rabattement des sièges
La présente invention concerne un agencement de dossier (3) de siège d'un véhicule automobile comportant une armature renforcée (3) montée pivotant sur une assise (4) solidaire du plancher (5) dudit véhicule, caractérisé en ce qu'un plan (6) translate sur des rails (8) fixés sur ladite armature renforcée (3) pour réaliser un plancher (5) plat lorsque le siège est en position repliée.
1. Agencement de dossier (3) de siège d'un véhicule automobile comportant une armature renforcée (3) montée pivotant sur une assise (4) solidaire du plancher (5) dudit véhicule, caractérisé en ce qu'un plan (6) translate sur des rails (8) fixés sur ladite armature renforcée (3) pour réaliser un plancher (5) plat lorsque le siège est en position repliée. 2. Agencement de dossier (3) de siège selon la 1, caractérisé en ce que le plan (6) se fixe dans les butées inférieures des rails (8) lorsque le siège est en position d'utilisation. 3. Agencement de dossier (3) de siège selon la 1, caractérisé en ce que le plan (6) peut venir se fixer dans les butées supérieures des rails (8) lorsque le siège est en position portefeuille. 4. Agencement de dossier (3) de siège selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le plan (6) translate sur les rails (8) de telle sorte qu'il est se stabilise quelque soit sa position entre les butées inférieures et inférieures. 5. Agencement de dossier (3) de siège selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le plan (6)comporte des aménagements dans lesquels s'insèrent les rails (8). 6. Agencement de dossier (3) de siège selon la 4, caractérisé en ce que les aménagements ont la forme de queues d'arondes, de roulements à bille ou tout autre moyen autorisant une translation entre le plan (6) et les rails (8). 7. Agencement de dossier (3) de siège selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les rails (8) sont clipés sur des montants de l'armature métallique (7). 8. Agencement de dossier (3) de siège selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les rails (8) affleurent l'arrière du dossier (3) du siège ou font saillie à l'extérieur dudit dossier (3). 9. Véhicule automobile comportant un agencement de dossier de siège selon l'une des 1 à 8.20
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/36
FR2900182
A1
SERRURE MULTIFONCTIONNELLE POUR ORDINATEUR
20,071,026
1. Domaine de l'invention L'invention concerne une serrure, plus particulièrement une serrure multifonctionnelle pour ordinateur. 2. Description de l'art antérieur pertinent Il est connu de prévoir des serrures pour ordinateur afin d'empêcher la perte et le vol des ordinateurs et des périphériques. En référence aux figures 1 et 2, il est montré une serrure typique 1 pour ordinateur pour verrouiller un ordinateur portable 10 ayant un trou de verrouillage 101. La serrure 1 pour ordinateur inclut un boîtier cylindrique 11, une unité de verrouillage 12 actionnée par une clé, adaptée dans le boîtier cylindrique 11, un organe d'ancrage 13 relié de manière pivotante au boîtier cylindrique 11, destiné à se crocheter dans le trou de verrouillage 101, un manchon 14 engagée autour du boîtier cylindrique 11, un anneau 16 également disposé autour du boîtier cylindrique 11, et un câble de fixation 17 relié au manchon 14. L'unité de verrouillage 12 actionnée par clé inclut une coquille de verrouillage 121 disposée dans un compartiment 115 du boîtier cylindrique 11, et une tige de verrouillage 122 faisant saillie de la coquille de verrouillage 121. L'organe d'ancrage 13 inclut une paire de bras de verrouillage 131 reliés de manière pivotante l'un à l'autre, et une paire de ressorts 132 disposés chacun entre une paroi 112 et l'organe d'ancrage 13 pour solliciter les bras de verrouillage 131 à se déplacer l'un vers l'autre, ou pour se déplacer vers une position de verrouillage ou de déverrouillage. Chaque bras de verrouillage 131 a une extrémité 133 en forme en forme de crochet s'étendant vers l'extérieur d'un alésage traversant 113 d'une paroi inférieure 111, et une extrémité entraînée 134 disposée à l'intérieur d'un compartiment 116 du boîtier cylindrique 11 pour être poussée par la tige de verrouillage 122. Le manchon 14 a une partie 141 de manchon entourant le boîtier cylindrique 11 et une paire de pivots de support 142. Le câble de fixation 17 est relié de manière pivotante aux pivots de support 142. En service, les extrémités 133 en forme de crochet des bras de verrouillage 131 sont insérées dans le trou de verrouillage 101 de l'ordinateur portable 10. Lorsque la tige de verrouillage 122 est pressée de manière à entrer dans les extrémités entraînées 134, les extrémités en forme de crochet 133 sont déverrouillées et engagées dans le trou de verrouillage 101. Le câble de fixation 17 peut être fixé à un support fixe, tel qu'un pied d'un bureau. Lorsque l'unité de verrouillage 12 actionnée par clé est déverrouillée en utilisant une clé (non montrée), la tige de verrouillage 122 s'éloigne des extrémités entraînées 134 de sorte que les extrémités 133 en forme de crochet sont fermées par l'action des deux ressorts 132 et se désengage du trou de verrouillage 101, déverrouillant de ce fait l'ordinateur 10. En référence aux figures 3 et 4, il est montré une autre serrure conventionnelle 2 pour ordinateur qui peut être employée pour verrouiller un ordinateur de bureau 20 par combinaison avec un câble de fixation 23 et pour attacher des câbles de périphériques, tels que des dispositifs de souris et de clavier. L'ordinateur de bureau 20 a un crochet de verrouillage 201. Le câble de fixation 23 a une tête 231 et un câble 232. La serrure 2 pour ordinateur a un boîtier de verrouillage 21 et une unité de verrouillage 22 actionnée par clé disposée dans le boîtier 21 de verrouillage. Le boîtier de verrouillage 21 a un premier compartiment 212 pour recevoir l'unité de verrouillage 22 actionnée par clé, un deuxième compartiment 213 pour recevoir le crochet de verrouillage 201 de l'ordinateur 20, une première gorge 214 pour venir en prise avec la tête 231 du câble de fixation 23, et une deuxième gorge 215 pour recevoir un fil d'une souris. La taille de la deuxième gorge 215 est plus petite que celle d'une prise de souris. L'unité de verrouillage 22 actionnée par clé a une coquille de verrouillage 221 fixée dans le premier compartiment 212, et une tige de verrouillage 222 insérée dans la coquille de verrouillage 221 et extensible dans le deuxième compartiment 213. En service, la tête 231 du câble de fixation 23 est placée dans la première gorge 214, tandis que le crochet de verrouillage 201 de l'ordinateur 20 est reçu dans le deuxième compartiment 213. Lorsque la tige de verrouillage 222 est pressée, l'ordinateur 20 et le câble de fixation 23 sont verrouillés. Lorsque l'unité de verrouillage 22 actionnée par clé est déverrouillée en utilisant une clé, la tige de verrouillage 22 est libérée du crochet de verrouillage 201 de sorte que la serrure 2 pour ordinateur peut être retirée de l'ordinateur 20. Comme mentionné ci-dessus, la serrure 1 pour ordinateur peut être utilisée pour un ordinateur portable 10 ou un périphérique qui a le trou de 35 verrouillage 101, tandis que la serrure 2 pour ordinateur peut servir à verrouiller un ordinateur 20 ou un périphérique qui a le crochet de verrouillage 201. Cependant, ni les serrures 1 et 2 pour ordinateur ne permettent une application duelle soit au trou de verrouillage 101 soit au crochet de verrouillage 201. Par conséquent, les utilisateurs doivent acheter les deux types des serrures 1 et 2 pour ordinateur pour verrouiller différents types d'ordinateurs. RESUME DE L'INVENTION Par conséquent, un objectif de la présente invention est de fournir une serrure multifonctionnelle pour ordinateur qui peut être adaptée à différents types d'ordinateurs et de périphériques. Selon cette invention, une serrure pour ordinateur comporte : un logement ayant des premier et deuxième compartiments disposés dans le logement et communiquant l'un avec l'autre, et une gorge de verrouillage s'ouvrant sur une surface externe du logement et adaptée pour recevoir une extrémité du câble de fixation et/ou une partie d'un ordinateur ; un ensemble de verrouillage disposé dans le premier compartiment et en étant actionnable par une clé pour être déplacé entre des positions de verrouillage et de déverrouillage ; et un organe d'actionnement disposé de manière mobile dans le deuxième compartiment et actionné par l'ensemble de verrouillage pour se déplacer vers la gorge de verrouillage lorsque l'ensemble de verrouillage est en position de verrouillage. L'organe d'actionnement inclut un siège mobile, et une tige de pénétration et une tige de poussée faisant saillie du siège mobile. La tige de pénétration s'étend dans la gorge de verrouillage du deuxième compartiment lorsque l'ensemble de verrouillage est en position de blocage et est adaptée pour venir en prise avec l'extrémité du câble de fixation et/ou la partie de l'ordinateur reçue dans la gorge de verrouillage. La serrure pour ordinateur inclut en outre une unité d'ancrage qui est disposée dans le deuxième compartiment, qui fait saillie extérieurement du deuxième compartiment, et qui est adaptée à s'interverrouiller avec un trou d'un ordinateur. L'unité d'ancrage est commandée par la tige de poussée pour s'interverrouiller avec le trou de l'ordinateur lorsque l'ensemble de verrouillage est en position de verrouillage. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description détaillée qui suit des formes de réalisation préférées, en référence aux figures d'accompagnement, dans lesquelles : La figure 1 est une vue en perspective d'une serrure conventionnelle pour ordinateur ; La figure 2 est une vue éclatée de la serrure conventionnelle pour ordinateur de la figure 1 ; La figure 3 montre une autre serrure conventionnelle pour ordinateur ; La figure 4 montre la serrure conventionnelle pour ordinateur de la figure 3 dans une position inversée : La figure 5 est vue en perspective montrant le premier mode de réalisation préféré d'une serrure pour ordinateur selon la présente invention, et un ordinateur portable destiné à être verrouillé ; La figure 6 est vue en perspective montrer le premier mode de réalisation préféré, et un ordinateur de bureau destiné à être verrouillé ; La figure 7 est une vue éclatée du premier mode de réalisation préféré ; La figure 8 est une position en coupe suivant la ligne 1-1 de la figure 6 ; La figure 9 est une position en coupe suivant la ligne II-II de la figure 8 ; La figure 10 est la même vue que la figure 8 mais avec une tige de poussée s'étendant entre des extrémités entraînées de bras d'ancrage ; La figure 11 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 10 ; La figure 12 est vue en perspective montrant le deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention, un logement de la serrure pour ordinateur étant représenté en étant sectionné ; La figure 13 est une autre vue en perspective qui montre le deuxième mode de réalisation préféré, une deuxième coquille du logement étant omise ; La figure 14 est vue en perspective montrant le troisième mode de réalisation préféré de la présente invention, la première coquille étant omise et la deuxième coquille étant sectionnée ; La figure 15 est vue en perspective montrant le troisième mode de réalisation préféré, les première et deuxième coquilles étant toutes les deux sectionnées ; La figure 16 est vue en perspective montrant le quatrième mode de réalisation préféré de la présente invention, les premières et deuxièmes coquilles étant sectionnées ; La figure 17 est une vue en coupe d'une partie du troisième mode de réalisation préféré ; La figure 18 est la même vue que la figure 17 mais avec un ensemble de verrouillage pressé vers l'intérieur ; La figure 19 est vue en perspective montrant le cinquième mode de réalisation préféré de la présente invention, une partie étant enlevée ; La figure 20 est une vue éclatée montrant l'ensemble de verrouillage, et le siège mobile du cinquième mode de réalisation préféré ; La figure 21 est une vue éclatée du sixième mode de réalisation préféré de la présente invention ; et La figure 22 est vue en perspective montrant le sixième mode de réalisation préféré, le logement étant sectionné. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES FORMES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉES Avant que la présente invention soit décrite plus en détail, il convient noter que des éléments identiques sont désignés par les mêmes numéros de référence dans toute la description. En référence aux figures 5 et 6, il est montré un premier mode de réalisation préféré d'une serrure pour ordinateur (A) selon la présente invention, qui peut être employée pour relier ensemble, et verrouiller l'un à l'autre, un ordinateur portable 3 ou un ordinateur de bureau 3' et un câble de fixation 4, et ce qui peut également servir à attacher ensemble des câbles d'un périphérique, tels qu'une souris et un clavier. L'ordinateur 3 a un trou 31, l'ordinateur 3' a un crochet 30 comprenant un trou 32, et le câble de fixation 4 a une extrémité formée avec un trou 41. La serrure pour ordinateur (A) peut également être utilisée pour verrouiller un périphérique, tel qu'un moniteur, une imprimante, un scanneur, un projecteur, etc. La serrure pour ordinateur (A) inclut un logement 5, un organe d'actionnement 6, un ensemble de verrouillage 7 et une unité d'ancrage 8. En référence aux figures 7 et 8, le logement 5 inclut une première et une deuxième coquilles 51 et 52, et un capuchon 53 engagé sur la deuxième coquille 52. La première coquille 51 a une première paroi périphérique 511, et une cloison 512 faisant saillie vers l'intérieur d'un côté intérieur de la première paroi périphérique 511 et définissant une fente 513. La première paroi environnante 511 délimite le premier et le deuxième compartiments 514, 515 qui sont séparés par la cloison 512 et qui sont en intercommunication grâce à la fente 513. Le premier compartiment 514 reçoit l'ensemble de verrouillage 7, tandis que le deuxième compartiment 515 reçoit l'organe d'actionnement 6. La deuxième coquille 52 a une paroi de base 521, et une deuxième paroi périphérique 522 s'étendant depuis la paroi de base 521 jusqu'à la première paroi périphérique 511 et venant en prise avec la première paroi périphérique 511. Le deuxième compartiment 515 est ainsi fermé par la paroi de base 521 et la deuxième paroi périphérique 522. La paroi de base 521 a une gorge de verrouillage 523 formée en elle, de communication avec le deuxième compartiment 515 et s'ouvrant sur un côté de la paroi de base 521, un alésage traversant 524 communicant avec le deuxième compartiment 515 et passant à travers une surface externe de la paroi de base 521 proche de l'autre côté de la paroi de base 521, et un trou de passage 525 formé dans la paroi de base 521 et s'étendant dans la même direction que l'alésage traversant 524. La gorge de verrouillage 523 s'étend transversalement par rapport au trou de passage 525 et vient en intersection avec celui-ci. L'organe d'actionnement 6 inclut un siège mobile 61 disposé de manière mobile dans le deuxième compartiment 515, et un ressort de commande 62. Une tige de pénétration 612 et une tige de poussée 613 font saillie du siège mobile 61 vers la paroi de base 521. La tige de pénétration 612 peut s'étendre jusque dans la gorge de verrouillage 523 du deuxième compartiment 515 par le trou de passage 525. Le ressort de commande 62 est disposé entre le siège mobile 61 et la paroi de base 521. Le siège mobile 61, la tige de pénétration 612 et la tige de poussée 613 sont formés en une seule pièce dans cette forme de réalisation. Cependant, il doit être compris que les composants susmentionnés peuvent être des pièces séparées qui sont assemblées les unes aux autres. Le ressort de commande 62 est un ressort de compression et a deux extrémités venant en prise avec le siège mobile 61 et la paroi de base 521 respectivement. L'ensemble de verrouillage 7 inclut un corps de verrouillage actionné par 35 clé qui inclut une coquille de verrouillage 71 insérée dans le premier compartiment 514, des noyaux rotatif et stationnaire 72 et 73 disposés dans la coquille de verrouillage 71, une pluralité de premières et de deuxièmes tiges de culbuteur 750, 752, et une pluralité des ressorts 754 de culbuteur. Une tige de verrouillage 74 s'étend à travers les noyaux rotatif et stationnaire 72, 73 pour déplacer le siège mobile 61. La coquille de verrouillage 71 a un trou de serrure 711 à l'opposé de la paroi de base 521. Le noyau rotatif 72 est rotatif par rapport à la coquille de verrouillage 71 et se trouve à côté du trou de serrure 711. Le noyau rotatif 72 a une pluralité de trous à tiges 721, recevant chacun une des premières tiges de culbuteur 750 et une des deuxièmes tiges de culbuteur 752. Le noyau stationnaire 73 a une pluralité de trous à tiges 731, recevant les ressorts de culbuteur 754, respectivement. La tige de verrouillage 74 a une tige creuse 741, une fente longitudinale de coulissement 746, et une gorge de retenue 747. Une tige 742 d'accouplement s'étend depuis le noyau rotatif 72 dans la fente de coulissement 746. Un ressort de rappel 743 est inséré dans la tige creuse 741 et vient en butée contre la tige d'accouplement 742 de sorte que la tige creuse 741 est sollicitée pour se déplacer vers l'extérieur de la coquille de verrouillage 71. Une tige de retenue 744 fait saillie du noyau stationnaire 73 pour venir en prise avec la cavité de retenue 747 de la tige de verrouillage 74. Un ressort 745 est prévu entre la tige de retenue 744 et la coquille de verrouillage 71 pour solliciter la tige de retenue 744 afin qu'elle se déplace vers la tige de verrouillage 74. L'unité d'ancrage 8 inclut deux bras d'ancrage 81 qui sont reliés de manière pivotante entre eux et à la paroi de base 521 dans l'alésage traversant 524, et une paire de ressorts de sollicitation 82 disposés chacun entre l'un des bras d'ancrage 81 et la deuxième paroi périphérique 522 pour solliciter les bras d'ancrage 81. Chaque bras d'ancrage 81 a une extrémité 811 en forme de crochet faisant saillie à l'extérieur par l'alésage traversant 524, et une extrémité entraînée opposée 812. Les bras d'ancrage 81 sont pivotés l'un vers l'autre en un emplacement situé entre les extrémités 811 en forme de crochet et les extrémités entraînées 812 des bras d'ancrage 81. Les extrémités entraînées 812 sont sollicitées par les ressorts de sollicitation respectifs 82 de sorte que les extrémités 811 en forme de crochet sont déplacées l'une vers l'autre dans une position de fermeture ou de verrouillage. En référence aux figures 8 et 9 en combinaison avec la figure 5, lorsque la serrure pour ordinateur (A) est en position de déverrouillage, la tige de verrouillage 74 est déplacée hors de la coquille de verrouillage 71 par l'action du ressort de rappel 743, et le siège mobile 61 est sollicité par le ressort de commande 62 pour se déplacer vers l'ensemble de verrouillage 7. dans cet état, la tige de pénétration 612 est éloignée de la gorge de verrouillage 523, et la tige 613 de poussée est éloignée des bras d'ancrage 81. En se rapportant aux figures 10 et 11 en combinaison avec les figures 5 et 6, la tige de verrouillage 74 est pressée vers l'intérieur, et le siège mobile 61 est déplacé vers la paroi de base 521. Lorsque la tige de retenue 744 vient en prise avec la gorge de retenue 747 pour arrêter le mouvement de la tige de verrouillage 74, l'ensemble de verrouillage 7 est en position de verrouillage, la tige 613 de poussée s'étend entre les extrémités entraînées 812 des bras d'ancrage 81 et écarte les extrémités 811 en forme de crochet l'une de l'autre, et la tige de pénétration 612 s'étend dans la gorge de verrouillage 523. Avant de presser la tige de serrure 74, si l'extrémité du câble de fixation 4 est insérée dans la gorge de verrouillage 523, et si les extrémités 811 en forme de crochet du bras d'ancrage 81 sont insérées dans le trou 31 de l'ordinateur portable 3 représenté sur la figure 5, la tige de pénétration 612 avancera à travers le trou traversant 41 du câble 4 de sorte que le câble 4 soit fixé à la serrure pour ordinateur (A), et les extrémités 811 en forme de crochet seront engagées fermement dans le trou 31 de l'ordinateur portable 3. La serrure pour ordinateur (A) peut également être utilisée pour verrouiller un ordinateur de bureau 3' représenté sur la figure 6. Lorsque l'extrémité du câble 4 et le crochet 30 de l'ordinateur de bureau 3' sont insérés dans la gorge de verrouillage 523, la tige de pénétration 612 s'étendra à travers les trous 41 et 32 du câble 4 et du crochet 30. Lorsqu'une clé (non montrée) est insérée dans le trou de la serrure 711, les première et deuxième tiges de culbuteur 750, 752 sont déplacées dans les trous à tiges 721, 731. Lorsque l'intégralité des deuxièmes tiges de culbuteur 752 sont poussées dans les trous à tiges 731, le noyau rotatif 72 peut être tournée par la clé. Lorsque le noyau rotatif 72 est tourné, la tige de verrouillage 74, qui est couplée au noyau rotatif 72 par la tige d'accouplement 742, est tournée de sorte que la tige de retenue 745 soit éloignée de la gorge de retenue 747 et la tige de verrouillage 74 soit sollicitée par le ressort de rappel 743 à se déplacer vers l'extérieur. En même temps, le siège mobile 61 est sollicité par le ressort de commande 62 pour se déplacer vers la tige de verrouillage 74, plaçant de ce fait la serrure pour ordinateur (A) dans la position de déverrouillage. Étant donné que l'ensemble de verrouillage 7 est connu et ne fait pas partie d'une quelconque façon de la présente invention, la construction et le fonctionnement de l'ensemble de verrouillage 7 n'est pas détaillée plus avant ci-après. En référence aux figures 12 et 13, il est montré le deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention, qui diffère de la première forme de réalisation en ayant une unité d'ancrage 8A différente. L'unité d'ancrage 8A inclut un bras mobile 83 relié de manière pivotante à la paroi de base 521 à l'intérieur de l'alésage traversant 524, un bras fixe 84 fixé à la paroi de base 521 et faisant saillie de celle-ci à proximité de l'alésage traversant 524, et un organe de sollicitation 85 disposé entre le bras mobile 83 et la paroi périphérique 522. Le bras mobile 83 a une extrémité 831 en forme de crochet et une extrémité entraînée 832 opposée à l'extrémité 831 en forme de crochet. L'organe de sollicitation 85 est un ressort de compression et sollicite le bras mobile 83 pour déplacer l'extrémité 831 en forme de crochet en direction du bras fixe 84. Lorsque la tige de serrure 74 est pressée pour placer l'ensemble de verrouillage 7 dans la position de verrouillage, le siège mobile 61 est poussé vers la paroi de base 521 par la tige de verrouillage 74 de sorte que l'extrémité entraînée 832 du bras mobile 83 soit entraînée par la tige 613 de poussée et l'extrémité 831 en forme de crochet soit déplacée une direction éloignée de l'extrémité en forme de crochet du bras fixe 84 à une position d'ouverture. En référence aux figures 14 et 15, il est montré un troisième mode de réalisation préféré de la présente invention, qui diffère du deuxième mode de réalisation préféré par le fait d'avoir une unité d'ancrage 8B différente et une tige de poussée 613B plus longue. L'unité 8B d'ancrage inclut un bras d'ancrage 86 fixé à la paroi de base 521 et faisant saillie de celle-ci à proximité de l'alésage traversant 524. Le bras d'ancrage 86 a une tige 861 et une extrémité 862 en forme de crochet. La section transversale de la tige 861 est plus grande que celle de l'extrémité 862 en forme de crochet. La tige 6138 de poussée est assez longue pour faire saillie hors du trou traversant 524 lorsque le siège mobile 61 est déplacé vers la paroi de base 521. Lorsque la tige de serrure 74 est pressée pour placer l'ensemble de verrouillage 7 dans la position de verrouillage, le siège mobile 61 est poussé vers la paroi de base 521 par la tige de verrouillage 74 de sorte que la tige 6138 de poussée se déplace hors de l'alésage traversant 524 et est en relation de juxtaposition avec le bras d'ancrage 86. Dans cet état, si, avant de presser la tige de verrouillage 74, le bras d'ancrage 86 est inséré dans le trou 30 de l'ordinateur 3 représenté sur la figure 5, la tige 613B de poussée peut s'étendre jusque dans le trou 31 et pousser l'extrémité 862 en forme de crochet du bras d'ancrage 86 pour étroitement venir en prise avec le trou 31. En référence aux figures 16, 17 et 18, il est montré un quatrième mode de réalisation préféré de la présente invention, qui diffère du premier mode de réalisation préféré par le fait d'avoir un ensemble de verrouillage 7C différent. L'ensemble de verrouillage 7C inclut un corps de verrouillage 76 actionné par clé connu, qui a une coquille de verrouillage 761 disposée de manière mobile à l'intérieur du premier compartiment 514 de la première coquille 51 et contenant une unité 762 formant noyau. Une tige de verrouillage 77 est insérée dans l'unité 762 formant noyau et est reliée au siège mobile 61. Un ressort de rappel 78 est engagé autour de la tige de verrouillage 77 entre le corps de verrouillage 76 actionné par clé et la cloison 512 et sollicite le corps de verrouillage 76 actionné par clé pour qu'il se déplace hors de la première coquille 514. Une tige de coulissement 79 est disposée dans une fente de coulissement 516 de la première coquille 51. La tige de verrouillage 77 avance à travers la fente 513 de la cloison 512, et a une extrémité destinée à pousser le siège mobile 61. Une gorge de retenue 774 est formée de la tige de verrouillage 77. Une tige de retenue 772 est disposée dans la cloison 512 et est sollicitée par un ressort de sollicitation 773 pour faire saillie dans la fente 513 de la cloison 512. Lorsque la tige de retenue 772 est sollicitée par le ressort 773 pour entrer dans la gorge de retenue 774, la tige de verrouillage 77 est placée dans la position de verrouillage. Lorsque l'ensemble de verrouillage 7C est en position de déverrouillage, le corps de verrouillage 76 fait saillie à l'extérieur de la première coquille 51 par l'action du ressort de rappel 78 (voir la figure 17). Lorsque le corps de la serrure 76 est pressé contre le ressort de rappel 78, la tige de verrouillage 77 ainsi que la gorge de retenue 774 est déplacée jusqu'à ce que la tige de retenue 772 vienne en prise avec la gorge de retenue 774 (voir la figure 18), en conséquence de quoi le siège mobile 61 est déplacé vers la paroi de base 521. En référence aux figures 19 et 20, il est montré le cinquième mode de réalisation préféré de la présente invention, qui diffère du premier mode de réalisation préféré par le fait qu'aucun ressort de commande n'est prévu pour l'organe d'actionnement 6D et que la tige de verrouillage 74D a un trou 748 destiné à venir en prise avec une tige de vis 615 d'une tige de poussée 613D. La tige de vis 615 s'étend à travers une ouverture 616 formée dans le siège mobile 61 et vient en prise par vissage avec le trou de vis 748. Par conséquent, la tige de verrouillage 74D est fixée au siège mobile 61 et à la tige de poussée 613D. En référence aux figures 21, 22, il est montré le sixième mode de réalisation préféré de la présente invention, qui diffère du premier mode de réalisation préféré par le fait que le siège mobile 61E est équipé d'un manchon 63 ayant un filetage interne 631 et que la tige de verrouillage 74 est équipée d'un organe 749 formant vis ayant un filetage externe. L'organe 749 formant vis est inséré par vissage dans le manchon 63 de sorte que la tige de verrouillage 74 soit couplée au siège mobile 61E. Dans cette forme de réalisation, l'organe 749 formant vis est une pièce séparée de la tige de verrouillage 74, et est relié à la tige de verrouillage 74 par une tige transversale (non montrée). Cependant, il doit être compris qu'un filetage externe peut être formé directement sur la tige de verrouillage 74. Comme mentionné ci-dessus, la serrure pour ordinateur selon la présente invention a la gorge de verrouillage 523 et la tige de pénétration 612 pour recevoir et maintenir toute les extrémités du câble 4, du crochet 30 de l'ordinateur de bureau 3', et des câbles de la souris et du clavier montrés sur la figure 6, ou pour recevoir uniquement l'extrémité du câble 4 comme montré sur la figure 5. De plus, l'unité 8, 8A, 8B d'ancrage de la serrure pour ordinateur peut être employée pour venir en prise avec le trou 31 de l'ordinateur 3 représenté sur la figure 5. Par conséquent, la serrure pour ordinateur selon la présente invention peut être utilisée pour verrouiller différents types d'ordinateurs et de périphériques. Bien que la présente invention ait été décrite en liaison avec ce qui est considéré comme étant les formes de réalisation les plus pratiques et les plus préférées, il doit être comprend que cette invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites mais qu'elle est sensée couvrir divers agencements inclus dans l'esprit et la portée de la plus large interprétation afin d'inclure tous les modifications et agencements équivalents
Une serrure pour ordinateur inclut un logement (5) ayant une ouverture de gorge sur une surface externe pour recevoir une extrémité d'un câble de fixation (4) et/ou une partie d'un ordinateur. Un organe d'actionnement (6) est disposé dans le logement (5) et actionné par un ensemble de verrouillage (7) disposé à l'intérieur du logement (5) afin de se déplacer vers la gorge de verrouillage (523) lorsque l'ensemble de verrouillage (7) est en position de verrouillage. L'organe d'actionnement (6) a un siège mobile (61), une tige de pénétration (612), et une tige de poussée. La tige de pénétration s'étend dans la gorge de verrouillage (523) et vient en prise avec l'extrémité du câble de fixation (4) et/ou la partie de l'ordinateur reçu dans la gorge de verrouillage (523) lorsque l'ensemble de verrouillage (7) est en position de verrouillage. Une unité d'ancrage (8) est disposée dans le logement (5) et commandée par la tige de poussée pour venir en prise avec un trou de l'ordinateur.
1. Une serrure pour ordinateur, caractérisée en ce qu'elle comprend : un logement (5) ayant un premier et un deuxième compartiments (514, 515) disposés dans ledit logement (5) et étant en communication l'un avec l'autre, et une gorge de verrouillage (523) s'ouvrant sur une surface externe dudit logement (5) et adaptée pour recevoir une extrémité d'un câble de fixation (4) et/ou une partie d'un ordinateur ; un ensemble de verrouillage (7) disposé dans ledit premier compartiment (514) et étant actionnable par une clé pour être déplacé entre des positions de verrouillage et de déverrouillage ; un organe d'actionnement (6) disposé de manière mobile dans ledit deuxième compartiment (515) et actionné par ledit ensemble de verrouillage (7) pour se déplacer vers ladite gorge de verrouillage (523) lorsque ledit ensemble de verrouillage (7) est dans ladite position de verrouillage, ledit organe d'actionnement (6) comprenant un siège mobile (61), et une tige de pénétration (612) et une tige de poussée (613) faisant saillie dudit siège mobile (61), ladite tige de pénétration (612) s'étendant dans ladite gorge de verrouillage (523) dudit deuxième compartiment (515) lorsque ledit ensemble de verrouillage (7) est dans ladite position de verrouillage et étant adapté pour venir en prise avec l'extrémité du câble de fixation (4) et/ou la partie de l'ordinateur reçue dans ladite gorge de verrouillage (523) ; et une unité d'ancrage (8) qui est disposée dans ledit deuxième compartiment (515), qui fait saillie extérieurement dudit deuxième compartiment (515), et qui est adaptée à être reliée avec un trou d'un ordinateur (3), ladite unité d'ancrage (8) étant commandée par ladite tige de poussée (613) pour venir en prise avec le trou de l'ordinateur lorsque ledit ensemble de verrouillage (7) est dans ladite position de verrouillage. 2. La serrure pour ordinateur selon la 1, caractérisée en ce que ledit ensemble de verrouillage (7) a un trou de serrure à une extrémité dudit logement (5), ledit logement (5) ayant une paroi de base à une autre extrémité dudit logement (5) opposée audit trou de la serrure, la paroi de base ayant un l'alésage traversant communicant avec ledit deuxième compartiment (515) et s'étendant à travers une surface externe de ladite paroi de base, et un trou de passage par lequel ladite tige de pénétration (612) s'étend dans ladite gorge de verrouillage (523), ladite la gorge de verrouillage s'étendant dans ladite paroi de base transversalement par rapport audit trou de passage et venant en intersection de celui-ci. 3. La serrure pour ordinateur selon la 2, caractérisée en ce que ledit ensemble de verrouillage (7) fait saillie hors dudit logement (5) dans ladite position de déverrouillage, et pousse ledit siège mobile (61) vers ladite paroi de base lorsque ledit ensemble de verrouillage (7) est pressé vers l'intérieur dans ladite position de verrouillage. 4. La serrure pour ordinateur selon la 3, caractérisée en ce que ladite unité d'ancrage (8) inclut une paire de bras d'ancrage (81) ayant chacun une extrémité en forme de crochet faisant saillie vers l'extérieur par ledit alésage traversant, et une extrémité entraînée opposée à ladite extrémité en forme de crochet, chacun desdits bras d'ancrage (81) étant relié de manière pivotante à l'autre desdits bras d'ancrage (81) et à ladite paroi de base, lesdites extrémités en forme de crochet étant normalement sollicitées pour se déplacer l'une vers l'autre, lesdites extrémités en forme de crochet s'écartant l'une de l'autre lorsque ladite tige de poussée (613) s'étend entre lesdites extrémités entraînées dans ladite position de verrouillage dudit ensemble de verrouillage (7). 5. La serrure pour ordinateur selon la 3, caractérisée en ce que ladite unité d'ancrage (8) inclut un bras fixe fixé à ladite paroi de base et faisant saillie à l'extérieur de celle-ci à proximité dudit alésage traversant, un bras mobile monté pivotant sur ladite paroi de base dans ledit alésage traversant et ayant une extrémité en forme de crochet et une extrémité entraînée opposée à ladite extrémité en forme de crochet, ledit bras entraîné étant normalement sollicité pour déplacer ladite extrémité en forme de crochet vers ledit bras fixe, ladite extrémité entraînée étant entraînée par ladite tige de poussée (613) pour éloigner ladite extrémité en forme de crochet dudit bras fixe dans ladite position de verrouillage dudit ensemble de verrouillage (7). 6. La serrure pour ordinateur selon la 3, caractérisée en ce que ladite unité d'ancrage (8) inclut un bras d'ancrage (81) fixé à ladite paroi de base et faisant saillie à l'extérieur de celle-ci à proximité dudit alésage traversant, ledit bras d'ancrage (81) ayant une extrémité en forme de crochet, ladite tige de poussée (613) pouvant s'étendre en dehors dudit logement (5) par ledit alésage traversant, ladite tige de poussée (613) et ledit de bras d'ancrage (81) étant juxtaposés en dehors dudit logement (5) lorsque ladite tige de poussée (613) s'étend à l'extérieur. 7. La serrure pour ordinateur selon la 3, caractérisée en ce que ledit logement (5) inclut en outre une cloison disposée entre lesdits premier et deuxième compartiments (514, 515) et ayant une fente faisant intercommuniquer le premier et le deuxième compartiments, ledit ensemble de verrouillage (7) comprenant un corps de verrouillage actionné par clé disposé dans ledit premier compartiment, et une tige de verrouillage insérée dans ledit corps de verrouillage actionné par clé et passant à travers ladite fente, un ressort de rappel étant disposé autour de ladite tige de verrouillage et entre ledit corps de verrouillage et ladite cloison pour solliciter ledit corps de verrouillage pour faire saillie hors dudit premier compartiment. 8. La serrure pour ordinateur selon la 7, caractérisée en ce que ladite tige de verrouillage a une gorge de retenue, ledit logement (5) ayant une tige de retenue disposée dans ladite cloison et étant sollicitée pour faire saillie dans ladite fente afin de venir en prise avec ladite gorge de retenue lorsque ledit corps de verrouillage actionné par clé est pressé dans ledit premier compartiment. 9. La serrure pour ordinateur selon la 3, caractérisée en ce que ledit ensemble de verrouillage (7) inclut un corps de verrouillage actionné par clé, et une tige de verrouillage insérée dans ledit corps de verrouillage actionné par clé, ladite tige de verrouillage ayant une extrémité destinée à pousser ledit siège mobile (61), ledit organe d'actionnement (6) ayant en outre un ressort de commande pour solliciter ledit siège mobile (61) afin qu'il se déplace vers ladite tige de verrouillage. 10. La serrure pour ordinateur selon la 3, caractérisée en ce que ledit ensemble de verrouillage (7) inclut un corps de verrouillage actionné par clé, et une tige de verrouillage insérée dans ledit corps de verrouillage actionné par clé, ledit siège mobile (61) et ladite tige de verrouillage ayant respectivement des organes d'accouplement qui assemblent le siège mobile (61) et la tige de verrouillage l'un à l'autre. 11. La serrure pour ordinateur selon la 10, caractérisée en ce que lesdits organes d'accouplement ont respectivement des filetages internes et externes.
E,G
E05,G06
E05B,G06F
E05B 73,G06F 1
E05B 73/00,G06F 1/16
FR2895374
A1
BAGUE POUR VALVE AEROSOL.
20,070,629
La présente invention concerne une bague pour valve de distribution aérosol. Il est connu d'utiliser des bagues avec des valves de distribution aérosol, notamment des valves doseuses montées sur un réservoir contenant le produit à distribuer. Ces bagues s'utilisent notamment dans les valves utilisables en position inversée, c'est-à-dire avec la valve disposée en-dessous du réservoir au moment de l'expulsion d'une dose de produit. Ces bagues remplissent généralement principalement deux fonctions, à savoir d'une part d'assurer la distribution d'une quantité maximale du produit contenu à l'intérieur du réservoir, en limitant le volume mort situé sous l'entrée de la valve lorsque celle-ci est en position inversée d'utilisation. D'autre part, les bagues servent aussi à limiter le contact du produit avec le joint de col disposé généralement entre le col du réservoir et la bague ou capsule de fixation, qui sert à fixer la valve sur le récipient. En limitant le contact entre le joint et le produit contenu dans le réservoir, on limite les risques de contamination du produit par les extractibles susceptibles d'être relargués par ledit joint, et on limite la détérioration du joint en raison de son contact avec le produit, notamment le gaz propulseur. En général, la bague est assemblée sur le corps de valve par un serrage radial d'un bord interne de la bague sur ledit corps de valve. Cette mise en oeuvre présente l'inconvénient que lorsque ce serrage radial est trop fort, il peut au cours du temps induire une déformation du corps de valve, et notamment à l'intérieur dudit corps, ce qui peut entraîner un dysfonctionnement de la valve. En effet, de nombreuses valves prévoient un espace relativement étroit entre la soupape qui coulisse et le corps de valve. Des déformations radiales du corps de valve peuvent alors entraîner un frottement et même un blocage de ladite soupape. De même, pour remplir efficacement les deux fonctions susmentionnées, la bague est généralement en contact, pas nécessairement étanche, par sa partie externe avec une partie du col du réservoir. En particulier lorsque la capsule de fixation est une capsule sertissable, ce sertissage provoque une déformation radiale du col du réservoir, augmentant d'autant la compression radiale exercée sur la bague. A nouveau, cette augmentation de la compression radiale transmise au bord interne de la bague peut provoquer une augmentation des contraintes exercées sur le corps de valve et une déformation de celui-ci. La présente invention a pour but de fournir une bague et un dispositif de distribution d'aérosol comportant une telle bague qui ne reproduisent pas les inconvénients susmentionnés. Plus particulièrement, la présente invention a pour but de fournir une bague pour dispositif de distribution d'aérosol qui évite toute contrainte radiale excessive sur le corps de valve, évitant ainsi tout risque de déformation excessive du corps de valve, en particulier lors du sertissage de la valve sur le réservoir. La présente invention a également pour but de fournir une telle bague qui permette de compenser les tolérances de fabrication sans augmenter les contraintes radiales sur le corps de valve. La présente invention a encore pour but de fournir une telle bague qui assure une vidange maximale du contenu du réservoir. La présente invention a également pour but de fournir une telle bague qui limite le plus possible le contact entre le joint de col et le produit contenu dans le réservoir. La présente invention a également pour but de fournir une telle bague qui soit simple et peu coûteuse à fabriquer et à assembler. La présente invention a donc pour objet une bague destinée à être disposée autour d'un corps de valve d'une valve de distribution d'aérosol montée sur un réservoir contenant du produit à distribuer, ladite bague comportant au moins une partie interne coopérant avec ledit corps de valve, et une partie externe, ladite partie externe comportant une partie de paroi axiale déformable apte à se déformer élastiquement radialement vers l'intérieur. Avantageusement, ladite bague comporte une partie radialement interne coopérant avec une partie du corps de valve et une seconde partie interne coopérant avec une autre partie du corps de valve. Avantageusement, un espace périphérique, tel qu'une rainure, est prévu radialement à l'intérieur de ladite paroi déformable, pour permettre la déformation radiale vers l'intérieur de ladite paroi déformable. Avantageusement, ledit espace périphérique est séparé de ladite partie radialement interne par une paroi axiale centrale, ladite paroi centrale étant pourvue d'au moins une rainure radiale traversante reliant ledit espace périphérique à ladite partie radialement interne. Avantageusement, ladite paroi axiale centrale est pourvue d'une pluralité de rainures radiales traversantes. Avantageusement, ladite paroi axiale centrale comporte une face arrière radialement externe sensiblement axiale, et une face avant radialement interne inclinée, ladite face avant inclinée reliant le sommet de ladite paroi axiale centrale à ladite partie radialement interne. Avantageusement, ledit espace périphérique et ladite au moins une rainure radiale comportent une surface de fond commune. Avantageusement, les parois latérales de ladite au moins une rainure radiale traversante sont sensiblement axiales. En variante, les parois latérales de ladite au moins une rainure radiale traversante sont inclinées. Avantageusement, ladite partie externe est adaptée à coopérer avec une partie dudit réservoir. La présente invention a également pour objet un dispositif de distribution d'aérosol comportant un réservoir contenant du produit à distribuer, une valve aérosol et une bague telle que décrite ci-dessus. Avantageusement, ledit corps de valve comporte au moins une ouverture pour permettre le passage de produit du réservoir dans ladite valve, ladite surface de fond dudit espace périphérique et desdites rainures radiales étant située au niveau du bord inférieur de ladite ouverture, en position d'utilisation inversée, avec la valve disposée sous ledit réservoir. Ces caractéristiques et avantages et d'autres de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante de plusieurs formes de réalisation de celle-ci, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et sur lesquels : 5 10 15 la figure 1 est une vue schématique en section transversale d'un dispositif de distribution d'aérosol comportant une bague selon une première variante de réalisation de la présente invention, en position droite ; la figure 2 est une vue agrandie de détail d'une partie du dispositif de la figure 1 ; la figure 3 est une vue schématique en perspective partiellement découpée montrant en section une bague montée sur une valve selon une variante de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3, montrant une bague selon une autre variante de réalisation de la présente invention ; la figure 5 est une vue schématique en perspective d'une partie d'une bague destinée à être assemblée autour d'une valve aérosol ; et les figures 6 à 11 montrent six variantes de réalisation d'une bague selon la présente invention. En référence plus particulièrement à la figure 1, le dispositif aérosol comporte un réservoir 1 contenant le produit à distribuer. Ce produit peut être du type pharmaceutique, et du gaz propulseur peut être prévu pour distribuer ce 20 produit à travers une valve aérosol 20, de préférence une valve doseuse. Cette valve aérosol comporte un corps de valve 21 dans lequel coulisse une soupape 30. Le corps de valve 21 est assemblé sur le col du réservoir 1 au moyen d'une bague ou capsule de fixation 50, notamment du type sertissable, de préférence avec interposition d'un joint de col 40 pour réaliser l'étanchéité. La valve 25 représentée est notamment destinée à être utilisée en position inversée, c'est-à-dire que lorsqu'une dose est expulsée, la valve est située en-dessous du réservoir. Cette valve peut aussi convenir pour des valves utilisées en position droite. Dans ce cas, le corps de valve peut être équipé d'un tube permettant d'apporter le liquide dans la chambre via le corps de valve. Le corps de valve 21 comporte une 30 ou plusieurs ouverture(s) 22 permettant de remplir la valve avec du produit à partir du réservoir. Ces ouvertures sont représentées sous la forme de fentes longitudinales latérales 22 s'étendant sur une partie de la hauteur du corps de valve 21. En variante, une ou plusieurs ouverture(s) de formes différentes pourraient être prévues à cet effet. Selon l'invention, une bague 10 est assemblée autour du corps de valve 21. Cette bague 10 est destinée principalement à réaliser deux fonctions, à savoir d'une part assurer la vidange la plus complète possible du réservoir, en limitant au maximum le volume mort situé en-dessous du bord inférieur de la ou des ouverture(s) 22 du corps de valve 21, lorsque la valve est en position d'utilisation inversée. D'autre part, la bague sert également à limiter le plus possible le contact entre le produit contenu dans le réservoir 1 et le joint de col 40. Selon l'invention, la bague 10 comporte au moins une partie interne 11 qui est destinée à coopérer avec le corps de valve 21. De préférence, la partie interne 11 est la partie radialement la plus interne de la bague 10. Avantageusement, une seconde partie interne 11' est prévue pour coopérer avec une autre partie du corps de valve. Cette mise en oeuvre permet de répartir les contraintes radiales exercées par la bague 10 sur le corps de valve 21 en deux zones de fixation au lieu d'une, ce qui d'une part limite la contrainte radiale exercée individuellement sur chacune desdites zones, et d'autre part permet d'éviter substantiellement tout glissement de la bague 10 sur le corps 21, celle-ci étant serrée sur celui-ci en deux endroits distincts. La bague 10 permet aussi de limiter le contact entre le joint de col 40 et le produit contenu dans le réservoir 1. La bague 10 comporte également une partie externe 15, de préférence radialement la plus externe, qui comporte une partie de paroi axiale déformable 16 apte à se déformer élastiquement radialement vers l'intérieur. Cette paroi déformable 16 a en particulier pour but de compenser et d'absorber les éventuelles contraintes radiales qui pourraient être exercées sur elle par le réservoir 1, notamment lorsqu'au moment du sertissage de la capsule de fixation 50, celui-ci se déforme radialement vers l'intérieur. Le fait que la bague 10 comporte une telle partie de paroi déformable 16 évite qu'une telle déformation du réservoir 1 ne soit automatiquement transmise au(x) bord(s) interne(s) 11 et 11' de celle-ci, et par conséquent au corps de valve 21. On évite ainsi tout risque de déformation du corps de valve 21, qui risquerait d'entraîner un blocage ou un dysfonctionnement de la valve. Diverses variantes de réalisation avantageuses sont envisageables dont certaines sont décrites sur les figures 5 à 11. La figure 11 représente la version la plus simple. Dans cette variante de réalisation, la partie de paroi axiale déformable 16 forme la partie radialement externe 15 de la bague 10 et se prolonge radialement vers l'intérieur par un espace périphérique 17 s'étendant en direction du bord radialement interne 11. Comme visible sur la figure 11, cet espace périphérique 17, disposé radialement à l'intérieur de la paroi déformable 16, permet la déformation radiale vers l'intérieur de cette paroi déformable 16. Dans la variante de la figure 11, l'espace périphérique 17 comporte simplement une surface de fond. Comme visible sur la figure 4, qui montre une valve recevant une bague réalisée conformément au mode de réalisation de la figure 11, la surface de fond de l'espace périphérique 17 peut être horizontale dans la position représentée sur la figure 4 ou légèrement inclinée. Avantageusement, cette paroi de fond vient se terminer dans ladite partie radialement interne 11 sensiblement au niveau du bord supérieur de l'ouverture 22 du corps de valve 21, comme représenté sur la figure 4. Ce bord supérieur de l'ouverture 22, dans la position droite représentée sur la figure 4, correspond évidemment au bord inférieur de la même ouverture 22 en position d'utilisation inversée de la valve. Ceci garantit une vidange maximale du produit contenu à l'intérieur du réservoir en limitant, voire en éliminant, tout volume mort pour ledit produit lorsque la valve est en position d'utilisation inversée. Une légère inclinaison de la surface de fond de l'espace périphérique 17 permettrait encore davantage de favoriser cette fonction. Dans les autres modes de réalisation décrits sur les figures 5 à 10, la bague 10 comporte en outre une paroi axiale centrale 19 qui sépare ladite partie radialement interne 11 dudit espace périphérique 17 et de ladite partie de paroi axiale déformable 16 formant la partie externe 15 de la bague 10. Cette paroi axiale centrale 19 est alors pourvue d'au moins une rainure radiale traversante 12 qui est destinée à relier ledit espace périphérique 17 à ladite partie radialement interne 11. La fonction de cette au moins une rainure radiale traversante 12 est uniquement d'éviter que du produit ne stagne à l'intérieur dudit espace périphérique 17 prévu pour permettre une déformation radiale de la paroi déformable 16. Ceci permet de limiter au maximum le volume mort pour le produit lorsque la valve est en position d'utilisation inversée. Avantageusement ladite paroi axiale centrale 19 comporte une face arrière radialement externe 13 qui est sensiblement axiale, c'est-à-dire sensiblement verticale dans la position droite représentée notamment sur la figure 2, et une face avant radialement interne 14, qui est avantageusement inclinée, en reliant de préférence le sommet de ladite paroi axiale centrale 19 à ladite partie radialement interne 11. Cette mise en oeuvre, clairement visible sur les figures 5 à 10, permet d'assurer un guidage du produit en direction dudit bord radial interne 11 de la bague 10, et par conséquent en direction de l'ouverture 22 prévue dans le corps de valve 21. Ceci est notamment clairement visible sur la figure 3, dans laquelle on constate que le bord radialement interne 11 de la bague est disposé sensiblement au niveau du bord supérieur (en position droite) de ladite ouverture latérale 22 du corps de valve 21. La figure 6 montre une bague 10 avec une seule rainure radiale traversante 12, alors que les figures 7 et 8 montrent une bague avec deux rainures radiales traversantes 12, avantageusement diamétralement opposées. La figure 9 montre une telle bague avec quatre rainures radiales traversantes 12, et la figure 10 montre une bague avec six rainures radiales traversantes 12. Bien entendu, le nombre de rainures 12 peut être quelconque. Il est à noter qu'avantageusement l'espace périphérique 17 et la ou les rainure(s) radiale(s) 12 comportent une surface de fond commune qui peut, comme pour la variante de la figure 11, soit être sensiblement plane, soit légèrement inclinée afin de favoriser le guidage du produit en direction de l'ouverture 22 du corps de valve, en position d'utilisation inversée. Comme visible sur les figures 5, 6 et 7, la ou les rainure(s) radiale(s) traversante(s) 12 peuvent comporter des parois latérales 18 sensiblement axiales, c'est-à-dire sensiblement verticales dans la position droite. En variante, tel que représenté sur les figures 8, 9 et 10, ces parois latérales 18 peuvent être plus ou moins inclinées. En particulier, la figure 8 montre des parois fortement inclinées, cette mise en oeuvre favorisant particulièrement l'écoulement du produit en direction de la ou des ouverture(s) 22 du corps de valve 21, lorsque la valve est en position d'utilisation inversée. Bien que la présente invention ait été décrite en référence à plusieurs variantes de réalisation de celle-ci représentées sur les dessins, il est entendu qu'elle n'est pas limitée à ces variantes, mais qu'au contraire un homme du métier peut y apporter toutes modifications utiles. En particulier, la structure de io la valve peut être quelconque. De même, la forme du corps de valve et des ouvertures peut être différente de celle représentée. Il en est de même du réservoir, et notamment de son col, ainsi que de la capsule ou bague de fixation qui peut être réalisée différemment, par exemple encliquetable ou vissable. De manière générale, tout modification est possible sans sortir du cadre de la 15 présente invention telle que défini par les revendications annexées
Bague (10) destinée à être disposée autour d'un corps de valve (21) d'une valve de distribution d'aérosol (20) montée sur un réservoir (1) contenant du produit à distribuer, ladite bague (10) comportant au moins une partie interne (11, 11') coopérant avec ledit corps de valve (21), et une partie externe (15), ladite partie externe (15) comportant une partie de paroi axiale déformable (16) apte à se déformer élastiquement radialement vers l'intérieur.
Revendications 1.- Bague (10) destinée à être disposée autour d'un corps de valve (21) d'une valve de distribution d'aérosol (20) montée sur un réservoir (1) contenant du produit à distribuer, caractérisée en ce que ladite bague (10) comporte au moins une partie interne (11, 11') coopérant avec ledit corps de valve (21), et une partie externe (15), ladite partie externe (15) comportant une partie de paroi axiale déformable (16) apte à se déformer élastiquement radialement vers l'intérieur. 2.- Bague selon la 1, dans laquelle ladite bague (10) comporte une partie radialement interne (11) coopérant avec une partie du corps de valve (21) et une seconde partie interne (11') coopérant avec une autre partie du corps de valve (21). 3.- Bague selon la 1 ou 2, dans laquelle un espace périphérique (17), tel qu'une rainure, est prévu radialement à l'intérieur de ladite paroi déformable (16), pour permettre la déformation radiale vers l'intérieur de ladite paroi déformable (16). 4.- Bague selon la 3, dans laquelle ledit espace périphérique (17) est séparé de ladite partie radialement interne (11) par une paroi axiale centrale (19), ladite paroi centrale (19) étant pourvue d'au moins une rainure radiale traversante (12) reliant ledit espace périphérique (17) à ladite partie radialement interne (11). 5.- Bague selon la 4, dans laquelle ladite paroi axiale centrale (19) est pourvue d'une pluralité de rainures radiales traversantes (12). 6.- Bague selon la 4 ou 5, dans laquelle ladite paroi axiale centrale (19) comporte une face arrière radialement externe (13) 9 20sensiblement axiale, et une face avant radialement interne (14) inclinée, ladite face avant inclinée (14) reliant le sommet de ladite paroi axiale centrale (19) à ladite partie radialement interne (11). 7.- Bague selon l'une quelconque des 4 à 6, dans laquelle ledit espace périphérique (17) et ladite au moins une rainure radiale (12) comportent une surface de fond commune. 8.- Bague selon l'une quelconque des 4 à 7, dans 10 laquelle les parois latérales (18) de ladite au moins une rainure radiale traversante (12) sont sensiblement axiales. 9.- Bague selon l'une quelconque des 4 à 7, dans laquelle les parois latérales (18) de ladite au moins une rainure radiale 15 traversante (12) sont inclinées. 10.- Bague selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite partie externe (15) est adaptée à coopérer avec une partie dudit réservoir (1). 11.- Dispositif de distribution d'aérosol comportant un réservoir (1) contenant du produit à distribuer, et une valve aérosol (20), caractérisé en ce qu'il comporte une bague (10) selon l'une quelconque des précédentes. 25 12.- Dispositif selon la 11, dans lequel ledit corps de valve (21) comporte au moins une ouverture (22) pour permettre le passage de produit du réservoir (1) dans ladite valve (20), ladite surface de fond dudit espace périphérique (17) et desdites rainures radiales (12) étant située 30 au niveau du bord inférieur de ladite ouverture (22), en position d'utilisation inversée, avec la valve (20) disposée sous ledit réservoir (1).
B
B65
B65D
B65D 45,B65D 83
B65D 45/32,B65D 83/14,B65D 83/44,B65D 83/54
FR2890291
A1
DISPOSITIF PERMETTANT L'APPLICATION D'UN DISPOSITIF COMMUNICANT D'OSTEOPHONIE DANS UN MATERIEL PORTE PAR UN ETRE VIVANT.
20,070,309
La présente invention concerne des procédés d'implantation et de maintien d'un dispositif communicant d'ostéophonie dans un matériel porté par un être vivant. Le domaine de l'ostéophonie concerne la transmission d'ondes sonores par les os des êtres vivants. Ce phénomène permet, grâce à un ostéotransducteur, de capter les sons émis par les cordes vocales de l'être vivant pour une fonction d'ostéo-microphonie et d'émettre des sons vers l'oreille interne de l'être vivant pour une fonction d'ostéophonie. L'avantage de l'ostéo-microphone est qu'il peut ne capter, lorsqu'il est bien mis en oeuvre, que les sons émis par le sujet porteur du dispositif et non les bruits extérieurs. De même un ostéo-phone peut permettre au sujet porteur du dispositif d'être le seul à entendre le son émis. Ce type d'invention trouve particulièrement son application dans les dispositifs de communication vocale de type microphone et/ou écouteur placés dans un matériel porté par un être vivant lui permettant d'avoir ses mains et ses mouvements libres. En outre une mise en oeuvre rigoureuse permet une parfaite 20 étanchéité du dispositif permettant une utilisation en milieu aquatique ou en atmosphère déflagrante. De nombreux brevets protègent des dispositifs permettant de placer l'ostéo-transducteur au niveau de la tête du sujet équipé. En particulier le brevet JP1146497 décrit un procédé d'intégration dans un casque de protection individuelle d'une bande élastique qui plaque les dispositifs d'ostéo-microphonie au niveau du haut de la nuque du sujet équipé. Le brevet FR2722370 présente un dispositif de type cagoule en sangles comportant un ostéo-microphone retenu au sommet du crâne et des écouteurs face aux oreilles pour équiper un être humain sous un casque de protection individuelle. Le brevet JP63097088 décrit un procédé d'intégration dans un casque de protection individuelle d'un dispositif comportant un ostéo-transducteur fixé au sommet de la face interne du casque 2890291 2 Le brevet US005083320 quant à lui présente un procédé d'ajustement de taille de casque par un dispositif constitué de poches d'air placées dans le casque et dont on ajuste la pression à l'aide d'une pompe et d'une valve accessibles de l'extérieur du casque et manoeuvrées à la main. Notre invention a pour but de contrer plusieurs inconvénients des brevets protégeant des procédés d'application d'ostéotransducteurs sur le crâne d'un sujet porteur d'un casque de protection individuelle. En effet, les brevets existant appliquent l'ostéotransducteur soit par le simple fait qu'ils sont fixés dans le casque, soit par une sangle venant s'ajouter à l'intérieur du casque, soit encore en ajoutant un dispositif de maintien supplémentaire (cagoule de sangle). Par ce biais, les sons collectés par la structure rigide ou souple du casque lui-même peuvent se propager vers l'ostéomicrophone, qui les capture alors, ce qui vient annuler l'intérêt de l'ostéo-microphonie qui est sensée privilégier la capture exclusive des sons émis par le sujet porteur du dispositif d'ostéo-microphonie. De même les procédés d'application existant risquent de placer l'ostéotransducteur de façon inefficace, inconfortable, voire dangereuse avec un effet de poinçon en cas de choc sur le casque ou un pivotement de l'ostéotransducteur sur sa sangle. Notre invention propose une façon originale et innovante de corriger ces problèmes en fixant l'ostéo-transducteur sur une paroi semi-rigide qui atténue les conductions de sons provenant de la structure du matériel porté, et maintenue en pression par une poche appliquée contre la peau du sujet. Le point d'application de l'ostéo-transducteur pourra se placer sur n'importe quelle partie du corps humain, sachant que l'efficacité de l'ostéo-transducteur est maximale à proximité de l'oreille interne et plus généralement sur le crâne selon les sujets. On pourra ainsi opter selon les possibilités et les contraintes des applications pour le front, le sommet du crâne, le 2890291 3 menton, la nuque, les tempes, les pommettes, mais aussi les parties du tronc comme le long de la colonne vertébrale par exemple. Selon un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, illustré par la figure 1, le dispositif d'ostéophonie (1) est collé à l'intérieur d'une poche souple (5), placée sur ou à l'intérieur d'un casque (2) dans un espace réservé dans son épaisseur ou en superstructure, et servant à plaquer et à maintenir, de façon confortable et au plus prêt de l'os conducteur (4), comme par exemple sur le front, ledit dispositif d'ostéophonie (1) au travers de la membrane (5) sur la peau ou le cuir chevelu (3) d'un être vivant (6) portant ledit casque (2). Dans ce premier cas, la poche (5) est hermétique et en légère surpression pour garantir une application optimale pour un 15 utilisateur standard. Selon un autre mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, illustré par les figure 2 et 3, la poche souple de maintien (5) dudit dispositif d'ostéo-phonie (1), est positionnée à l'extrémité d'une pièce mécanique additionnelle (7), laquelle est introduite dans la casque (2) en pratiquant un évidement qui est le négatif de la forme de la pièce mécanique (7) dans l'épaisseur dudit casque (2). Cette pièce, de forme cylindrique à titre d'exemple non limitatif, pourra être fixée dans l'épaisseur du casque (2) de sorte que la membrane (5) affleure la surface interne du casque et que l'ostéo-transducteur (1) s'applique naturellement sur le crâne du sujet (6). Un dispositif de pompe (8) actionnée depuis l'extérieur du casque (2) permettrait d'augmenter la pression de la cavité réalisée par la pièce mécanique (7) et ainsi de plaquer plus fortement la paroi (5) et donc l'ostéo- transducteur (1) contre le crâne (6) du sujet. A contrario, une valve (9) permettrait de vider tout ou partie de l'air contenu dans la cavité réalisée par la pièce mécanique (7) afin de diminuer la force de placage de la paroi (5) et donc l'ostéo-transducteur (1) contre le crâne (6) du sujet. L'utilisateur (6) peut ainsi trouver 2890291 4- le réglage optimal pour l'efficacité et le confort d'utilisation de son appareil. Selon un autre mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, illustré par la figure 4, la forme (7) comporte cette fois non pas une pompe, mais un pas de vis (11) lui permettant une translation hélicoïdale dans son logement cylindrique réalisé dans l'épaisseur du casque (2). Une manette (10) permettrait à l'utilisateur de visser et dévisser le dispositif complet pour en ajuster le serrage contre le front (3) du crâne de l'utilisateur (6) et ainsi mettre en pression la membrane (5) et donc l'ostéo-transducteur (1) contre le front (3) du sujet (6). Le dispositif comporterait alors une partie (13) fixée à la partie principale (7) et qui est plus souple pour éviter l'effet de poinçon contre le crâne (6) en cas de choc sur le casque (2). Une membrane de séparation (12) maintiendrait un volume constant dans la cavité inférieure au niveau de (13). Selon différents modes de réalisation du procédé selon l'invention, ce dernier, procédé d'implantation et de maintien d'un dispositif communicant d'ostéophonie (1), avec micro et/ou haut-parleur, dans un matériel dur ou souple (2), peut: É se faire en appliquant directement le dispositif d'ostéophonie (1) grâce à une poche souple (5), placée sur ou à l'intérieur dudit matériel (2), et servant à plaquer et à maintenir, de façon confortable et au plus prêt de l'os conducteur (4), ledit dispositif d'ostéophonie (1) étant alors directement sur la peau ou le cuir chevelu (3) d'un être vivant (6) portant ledit matériel (2), É se faire en appliquant directement le dispositif d'ostéophonie (1) de façon flottante par rapport à la structure rigide éventuelle dudit matériel (2), de manière à ne capturer que la voix en provenance dudit être vivant (6), et non les sons parasites en provenance de l'environnement extérieur qui pourraient être canalisés par ladite structure rigide vers ledit dispositif d'ostéophonie (1), 2890291 5 É se faire en utilisant la poche souple (5) pour l'ajustement idéal dudit matériel (2) à la forme et à la taille de la partie dudit être vivant (6) sur laquelle ledit matériel (2) est positionné, É en positionnant ladite poche souple (5) de maintien dudit dispositif d'ostéophonie (1), à l'extrémité d'une pièce mécanique additionnelle (7), ladite pièce mécanique additionnelle (7) étant introduite dans ledit matériel (2) dans un trou prévu à cet effet (8), ou dans un trou obtenu après un perçage judicieux et approprié, ou enfin grâce à un moyen d'auto-perçage en vue de son positionnement, de son réglage et de son maintien dans ledit matériel (2). Selon différents modes de réalisation d'un Dispositif selon l'invention, ce dernier, dispositif d'ostéophonie (1) avec micro et/ou haut-parleur, peut être positionné et maintenu, à l'intérieur d'un matériel (2), dur ou souple (comme à titre d'exemples non limitatifs, un casque, un bandeau, un bonnet, un serre-tête, des lunettes ou une visière), grâce à une poche souple (5), selon l'un quelconque des procédés selon l'invention décrits ci-dessus. Selon différents modes de réalisation d'un Dispositif selon l'invention, ce dernier, dispositif souple (5), comme à titre d'exemple non limitatif une poche gonflable, peut: É servir à plaquer et à maintenir, de façon confortable et au 25 plus prêt de l'os conducteur (4), un dispositif d'ostéophonie (1) directement sur la peau ou le cuir chevelu (3) d'un être vivant (6) portant un matériel dur ou souple (2), selon l'un quelconque des procédés selon l'invention décrits ci-dessus, É contenir de l'air ou un fluide ou un isolant phonique, É être extensible et/ou gonflable, É être rempli ou vidé par un moyen externe ou interne, pour assurer le meilleur réglage de pression et de volume entre ledit matériel (2) et la partie en contact dudit être vivant (6). Selon différents modes de réalisation d'un Dispositif selon l'invention, ce dernier, dispositif dur ou souple (2), comme à titre d'exemples non limitatifs, un casque, un bandeau, un bonnet, un serre-tête, des lunettes ou une visière, peut contenir une poche souple (5), servant à plaquer et à maintenir, de façon confortable et au plus prêt de l'os conducteur (4), un dispositif d'ostéophonie (1) directement sur la peau ou le cuir chevelu (3) d'un être vivant (6) portant ledit dispositif (2), selon l'un quelconque des procédés selon l'invention décrits ci-dessus. Selon différents modes de réalisation d'un Dispositif selon l'invention, ce dernier, dispositif mécanique (7), comme à titre d'exemples non limitatifs, un cylindre, un cône, une sphère ou un parallélépipède, peut: É posséder à l'une de ces extrémités, un Dispositif souple (5) 15 avec un dispositif d'ostéophonie (1), É être introduit dans un matériel (2) selon l'un quelconque des procédés selon l'invention décrits ci-dessus. Selon différents modes de réalisation d'un Dispositif selon l'invention, ce dernier, peut. É avoir un moyen de programmation et/ou de configuration par l'extérieur avec fil ou sans fil (comme, à titre d'exemple non limitatif, par couplage capacitif), É avoir moyen de communication avec l'extérieur, courte ou longue distance (comme un émetteur-récepteur, à titre d'exemple non 25 limitatif), avec ou sans fil, É être autonome et posséder un moyen de réserve d'énergie (pile ou accumulateur, à titre d'exemples non limitatifs), É avoir sa dite réserve d'énergie rechargeable, par l'extérieur, É avoir sa dite recharge réalisée avec ou sans fil (par couple 30 magnétique, à titre d'exemple non limitatif). 25 30
Selon un mode particulier de réalisation du Dispositif selon l'invention, il est constitué d'une poche souple, placée à l'intérieur dudit matériel, ladite poche souple servant à plaquer et à maintenir le dispositif d'ostéophonie, de façon confortable et au plus près de l'os conducteur, directement sur la peau ou le cuir chevelu d'un être vivant portant ledit matériel.Selon un autre mode particulier de réalisation du Dispositif selon l'invention, la poche souple de maintien est positionnée à l'extrémité d'une pièce mécanique additionnelle, cette dernière étant introduite dans ledit matériel.Les Dispositifs selon l'invention sont particulièrement adaptés à l'utilisation d'un dispositif communicant d'ostéophonie dans un casque, permettant à son porteur d'avoir ses mains et ses mouvements libres.
Revendications 1) Dispositif permettant l'application de façon confortable d'un dispositif communicant d'ostéophonie (1) avec micro et/ou haut-parleur, sur la peau ou le cuir chevelu (3) et au plus près de l'os conducteur (4) d'un être vivant (6) porteur d'un matériel dur ou souple (2), tel qu'un casque, un bandeau, un bonnet, un serre-tête, des lunettes ou une visière, caractérisé en ce que. É il est constitué d'une poche souple (5) placée à l'intérieur de ou sur ledit matériel dur ou souple (2), le dispositif communicant d'ostéophonie étant fixé à l'intérieur de ou sur ladite poche souple (5). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que: É la poche souple (5) contient de l'air ou un fluide ou un matériau déformable, constituant ainsi un isolant phonique de manière à ne capturer que la voix en provenance dudit être vivant (6), et non les sons parasites en provenance de l'environnement extérieur. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: É la poche souple (5) est extensible et/ou gonflable, permettant l'ajustement idéal dudit matériel (2) à la forme et à la taille de la partie dudit être vivant (6) sur laquelle ledit matériel (2) est positionné. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: É la poche souple (5) comprend un moyen externe ou interne permettant de la remplir ou la vider, afin d'assurer le meilleur réglage de pression et de volume entre ledit matériel (2) et la partie en contact dudit être vivant (6). 25 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: É il intègre un dispositif de pompe (8) actionné à partir de l'extérieur, permettant d'augmenter la pression de la cavité réalisée par la pièce mécanique et ainsi de plaquer plus fortement la paroi et donc le dispositif communicant d'ostéophonie (1) contre la peau ou le cuir chevelu (3) dudit être vivant (6). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: É il comprend une valve (9) permettant de vider tout ou partie de l'air ou du fluide contenu dans la cavité réalisée par la pièce mécanique afin de diminuer la force de placage. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: É la poche souple (5) est positionnée à l'extrémité d'une pièce mécanique additionnelle (7) positionnée dans un évidement pratiqué dans ledit matériel dur ou souple (2). 8) Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que: É ladite pièce mécanique additionnelle comporte un pas de vis (11) lui permettant une translation hélicoïdale dans l'épaisseur dudit matériel dur ou souple (2).
A,H
A42,H04
A42B,H04R
A42B 3,H04R 1
A42B 3/30,H04R 1/00,H04R 1/08
FR2900548
A1
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET DE DISTRIBUTION D'UN PRODUIT COSMETIQUE
20,071,109
La présente invention concerne un dispositif de conditionnement d'un produit cosmétique, notamment d'un parfum, comportant au moins une source lumineuse. La présence d'une telle source peut contribuer à l'esthétique du dispositif. Il peut s'avérer souhaitable de créer un effet lumineux relativement homogène tout en étant bien visible, sans avoir à utiliser un nombre élevé de sources lumineuses, ce qui aurait pour inconvénient d'augmenter la consommation et le coût du dispositif. La demande EP 1 547 486 divulgue un boîtier comportant un système d'éclairage intégré, à six diodes électroluminescentes, dont la lumière diffuse à travers un matériau semi-transparent. Un tel boîtier utilise un nombre relativement élevé de diodes. Les publications EP 1 155 972 Al et GB 2 398 627 A divulguent des flacons de parfum à éclairage incorporé. Les brevets US 4 888 667 et US 6 789 972 B2 divulguent des applicateurs comportant une source lumineuse destinée à éclairer de manière directive la zone à maquiller. Il demeure un besoin pour bénéficier d'un dispositif permettant de générer un effet lumineux esthétique, qui soit relativement simple à fabriquer. L'invention vise à répondre à ce besoin et a pour objet un dispositif de conditionnement d'au moins un produit, notamment cosmétique, par exemple un parfum, comportant : - un récipient pour contenir le ou les produits, -un organe de fermeture du récipient, - une source lumineuse, qui peut être disposée à l'intérieur du récipient ou de l'organe de fermeture, - un réseau lenticulaire et/ou une pluralité de fibres optiques éclairé(es) au 25 moins partiellement par la source lumineuse. Grâce à l'invention, il est possible d'obtenir une lumière diffuse et relativement homogène, visible par exemple sur toute la périphérie du dispositif, sans avoir à utiliser un grand nombre de sources lumineuses dans le dispositif. La ou les sources lumineuses utilisées peuvent comporter une ou plusieurs 30 diodes électroluminescentes. En variante, la ou les sources lumineuses peuvent comporter au moins une lampe à incandescence, à fluorescence de type néon, halogène ou à décharge de type sodium. Le nombre de sources lumineuses peut être d'au moins deux, notamment en cas d'utilisation de diodes électroluminescentes. Le réseau lenticulaire peut permettre d'éviter la formation de taches lumineuses malgré le caractère relativement directif de la lumière émise par une diode électroluminescente. La ou les sources lumineuses peuvent être disposées dans un logement défini par l'organe de fermeture ou le récipient. La ou les sources lumineuses peuvent émettre majoritairement dans une direction parallèle à un axe longitudinal du dispositif ou dans une direction perpendiculaire à un axe longitudinal de celui-ci, selon l'effet recherché. Une émission dans une direction parallèle à l'axe longitudinal peut faciliter leur montage dans le dispositif et permettre une plus grande homogénéité de la lumière émise, en permettant d'éloigner plus facilement le réseau lenticulaire de la ou des sources lumineuses. Une telle disposition peut permettre en outre un gain de place et un éclairage de la face intérieure de l'organe de fermeture, le cas échéant. Le réseau lenticulaire peut comporter des lenticules visibles depuis l'extérieur du dispositif. En variante, le réseau lenticulaire peut comporter des lenticules non visibles depuis l'extérieur du dispositif, lorsque par exemple le réseau lenticulaire est formé sur une surface intérieure du dispositif. Les lenticules du réseau lenticulaire peuvent être disposées parallèlement à un axe longitudinal du dispositif, ce qui peut permettre de les répartir aisément à la périphérie du dispositif, par exemple. En variante, les lenticules peuvent être orientées perpendiculairement à un axe longitudinal de celui-ci, selon les effets optiques recherchés. Le réseau lenticulaire peut être réalisé dans un matériau thermoplastique transparent ou translucide tel qu'une polyoléfine, par exemple du polypropylène. Le réseau lenticulaire peut être coloré dans la masse et/ou être revêtu sur au moins une face, intérieure ou extérieure, d'au moins une couche d'un vernis, notamment d'un vernis coloré. Un tel vernis peut améliorer l'esthétique du dispositif en l'absence de fonctionnement de la ou des sources lumineuses. Le réseau lenticulaire peut comporter des lenticules présentant une hauteur comprise entre 1 mm et 20 mm environ, par exemple d'environ égale à 6 mm, cette hauteur étant mesurée parallèlement à l'axe longitudinal du dispositif. Le réseau lenticulaire peut comporter des lenticules présentant une surface cylindrique de diamètre par exemple compris entre 0,1 mm et 0,6 mm environ, par exemple sensiblement égal à 0,3 mm. Les lenticules peuvent encore être prismatiques, par exemple. Les lenticules peuvent être venues de moulage de matière plastique avec une pièce du dispositif, notamment une pièce réalisée en une matière transparente ou translucide. En variante, le réseau lenticulaire peut être porté par un film rapporté sur le reste du dispositif. Le réseau lenticulaire peut s'étendre sur sensiblement tout le pourtour de l'organe de fermeture, afin par exemple de générer un effet d'anneau de lumière. Le nombre de lenticules du réseau lenticulaire peut être compris entre 5 lpi et 750 lpi, étant par exemple égal à 75 lpi (lignes par pouce). Le dispositif de conditionnement peut comporter un support en un matériau transparent ou translucide, par exemple du PMMA, disposé entre la source lumineuse et le réseau lenticulaire. Le réseau lenticulaire peut être fixé, notamment collé, sur ce support. En variante, le support et le réseau lenticulaire peuvent être réalisés par moulage d'une seule pièce. Le support peut présenter au moins une surface dépolie sur le trajet de la lumière entre le réseau lenticulaire et la ou les sources lumineuses. Le dispositif peut comporter un système de contrôle de la ou des sources lumineuses, tel qu'un interrupteur. Le dispositif peut également comporter un système d'alimentation de la ou des sources lumineuses, par exemple une pile, qui peut être logée par exemple dans l'organe de fermeture, notamment dans le fond de celui-ci. Le système de contrôle de la ou des sources lumineuses peut être configuré pour allumer automatiquement celles-ci lorsque l'organe de fermeture est désolidarisé du récipient et les éteindre lorsque l'organe de fermeture est replacé sur le récipient. Le dispositif peut comporter un organe de distribution du produit, notamment une pompe ou une valve, cette pompe ou valve étant par exemple actionnée par un bouton- poussoir. Ce dernier peut être agencé pour agir sur le système de contrôle précité. Le dispositif peut également comporter un réseau lenticulaire de type lentille de Fresnel, à lenticules concentriques, disposé par exemple sur une face interne du support. Ce réseau peut permettre d'améliorer encore l'homogénéité de l'anneau de lumière produit, le cas échéant et générer d'autres effets lumineux esthétiques. Dans une variante, le dispositif comporte une pluralité de fibres optiques pour distribuer la lumière sur la périphérie du dispositif, par exemple. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples non limitatifs de celle-ci, ainsi qu'à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue schématique en élévation d'un dispositif conforme à l'invention, l'organe de fermeture en place, - la figure 2 est une coupe axiale, partielle et schématique, du dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une coupe transversale schématique, selon III-III, du dispositif de la figure 1, -les figures 4 et 5 représentent, de manière schématique et partielle, le réseau lenticulaire du dispositif de la figure 1, - la figure 6 est une coupe axiale, partielle, d'un autre exemple d'organe de fermeture, - la figure 7 est une coupe transversale, partielle et schématique, d'un autre exemple de dispositif, et - les figures 8 et 9 représentent, en coupe axiale partielle et schématique, d'autres exemples de dispositifs conformes à l'invention. On a représenté sur la figure 1 un dispositif de conditionnement 1, d'axe longitudinal X, contenant au moins un produit, notamment cosmétique, par exemple un parfum. Ce dispositif comprend un récipient 2 et un organe de fermeture amovible 3, agencé pour fermer le récipient. Le récipient 2 comporte dans l'exemple considéré un organe de distribution 20 du produit comportant, dans l'exemple illustré, une pompe ou une valve non entièrement visible, et un orifice de distribution 21 formé sur un bouton-poussoir 22. Le dispositif 1 est agencé de manière à créer un effet volumineux et comporte à cet effet, comme on peut le voir sur la figure 2, une pluralité de sources lumineuses 10, en l'espèce deux dans l'exemple illustré. Les sources lumineuses 10 sont avantageusement des diodes électroluminescentes dont les pattes 14 sont reliées à un circuit électrique 12 comportant une pile 13. Au moins une source lumineuse 10 peut émettre une lumière colorée ou non, par exemple bleue, continue ou intermittente. Dans l'exemple considéré, le circuit 12 est logé dans le fond de l'organe de fermeture 3 et les sources 10 éclairent vers le bas, sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal X. La pile 13 est supportée par une platine 30 du circuit 12, fixée à l'aide de pattes, par exemple par friction, sur une jupe tubulaire 32 formant saillie dans le fond de l'organe de fermeture 3. Les pattes 14 sont dans l'exemple considéré coudées deux fois à angle droit pour obtenir l'orientation recherchée des diodes électroluminescentes. Ces dernières sont par exemple sensiblement diamétralement opposées, ce qui permet de dégager entre elles l'espace pour recevoir le bouton-poussoir 20. Le dispositif 1 comporte un support 5 fixé, notamment collé ou soudé, sur le corps 50 de l'organe de fermeture 3, à l'extrémité inférieure de celui-ci. Un réseau lenticulaire 4 est disposé dans l'exemple illustré sur le support 5 de manière à être éclairé par les sources 10. Comme on peut le voir sur la figure 1, le réseau lenticulaire 4 s'étend sur tout le pourtour du dispositif 1 et comporte une pluralité de lenticules 40 parallèles à l'axe X. Le réseau lenticulaire 4 est réalisé dans l'exemple illustré d'un seul tenant par moulage avec le support 5. Ce dernier comporte une nervure annulaire 6 s'étendant radialement vers l'intérieur et un montant 7 permettant sa fixation au corps 50 de l'organe de fermeture 3. Le réseau lenticulaire 4 s'étend le long du montant 7, du côté extérieur de celui-ci dans l'exemple considéré. Le support 5 peut servir de guide de lumière et contribuer à une diffusion plus homogène de la lumière. Comme on peut le voir sur la figure 6, le réseau lenticulaire 4 et le support 5 peuvent aussi être réalisés en deux matières différentes et être rendus solidaires par exemple par collage ou soudage. Dans ce cas, le réseau lenticulaire 4 peut être formé sur un film rapporté sur le support 5. Ce dernier peut être, par exemple, réalisé en une matière plastique telle que du Plexiglas et le réseau lenticulaire en polypropylène. La face intérieure du film portant le réseau 4 peut être recouverte d'un vernis coloré, le cas échéant, afin par exemple d'améliorer l'aspect du réseau en l'absence d'éclairage. Le support 5 peut présenter au moins une surface dépolie, par exemple sur la face supérieure 27 de la nervure annulaire 6. Le dispositif 1 comporte également un système de contrôle de la ou des sources lumineuses, comportant dans l'exemple illustré un interrupteur 15 agencé pour fermer le circuit d'alimentation des sources lumineuses 10 lorsque l'organe de fermeture 3 est désolidarisé du récipient. Dans l'exemple considéré, le bouton-poussoir 22, lorsque l'organe de fermeture 3 est en place sur le récipient 2, repousse une lame métallique flexible 16 de l'interrupteur 15, ce qui rompt le contact avec une borne fixe 17. Lorsque l'organe de fermeture 3 est retiré, la lame 16 vient au contact de la borne 17 et le contact électrique est établi. Le fait que la ou les sources lumineuses soient éteintes quand l'organe de fermeture 3 est en place sur le récipient peut informer l'utilisateur que le dispositif est bien fermé. Comme on peut le voir sur la figure 3, le support 5 peut comporter au moins un relief 35 tel qu'une patte, permettant de positionner l'organe de fermeture 3 d'une manière repérée angulairement par rapport au récipient 2. Le réseau lenticulaire 4 comporte, comme illustré sur les figures 4 et 5, une pluralité de lenticules 40 disposées côte à côte. Dans l'exemple considéré, les lenticules 40 présentent une surface extérieure cylindrique 41, de diamètre compris entre 0,1 et 0,6 mm environ, par exemple égal à 0,3 mm. Les lenticules 40 présentent une hauteur d'environ 6 mm, mais elles peuvent présenter une hauteur différente, par exemple comprise entre 1 mm et 20 mm environ. La lumière provenant de la ou des sources lumineuses 10 et arrivant par la face intérieure 42 des lenticules est déviée par réfraction à la traversée de la surface cylindrique 41, ce qui permet un éclairage plus diffus et sans tâche lumineuse prononcée. Dans l'exemple illustré, les lenticules 40 sont disposées parallèlement à l'axe longitudinal X du dispositif 1 mais elles peuvent, sans sortir du cadre de la présente invention, être disposées autrement et par exemple être perpendiculaires à l'axe longitudinal X du dispositif, voire être disposées concentriquement. Dans l'exemple illustré, les lenticules 40 sont visibles depuis l'extérieur du dispositif 1 mais elles peuvent en variante être non visibles depuis l'extérieur du dispositif, lorsque par exemple la lumière émise n'est observable qu'après ouverture du dispositif, provenant d'une face interne de l'organe de fermeture ou du récipient. Les lenticules du réseau lenticulaire 4, lorsque visibles depuis l'extérieur, peuvent former une surface striée qui peut permettre d'améliorer la préhension de l'organe de fermeture 3, notamment pour l'entraîner en rotation, le cas échéant. Dans la variante de la figure 7, les lenticules 40 sont dirigées vers l'intérieur, contre le support 5, étant portées par un film rapporté sur le support 5 par sa face présentant les lenticules. Dans l'exemple illustré sur la figure 8, le dispositif 1 comporte un réseau lenticulaire 50 de type Fresnel, comportant des lenticules concentriques. Ce réseau 50 est par exemple disposé sur la face supérieure 27 de la nervure 6 du support 5 et peut permettre de rendre plus homogène encore la lumière émise ou de créer des effets lumineux supplémentaires. On peut mettre à profit la capacité de la lentille de Fresnel à rendre un signal lumineux ponctuel en faisceaux lumineux concentriques. Dans la variante représentée sur la figure 9, le réseau lenticulaire 4 est remplacé par un faisceau d'au moins deux fibres optiques 55. La source lumineuse 10 peut alors être unique par exemple, étant disposée au centre. Les fibres optiques 55 guident la lumière depuis la source 10 vers le support 5, lequel peut être réalisé dans un matériau transparent ou semi-transparent pour diffuser la lumière issue des fibres 55. Ces dernières peuvent être disposées à la périphérie du support, leur nombre étant par exemple compris entre 3 et 100. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits. La ou les sources lumineuses 10 peuvent ne pas émettre entièrement dans le visible et émettre par exemple dans le spectre UV ou IR, le support 15 ou le réseau 4 comportant par exemple un colorant ou un pigment fluorescent. L'interrupteur 15 peut être mécanique, comme on vient de le voir ou, en variante, magnétique avec un aimant présent sur le récipient, ou photoélectrique. Le circuit d'alimentation de la ou des sources 10 peut être à extinction temporisée pour permettre l'extinction de la ou des sources lumineuses au bout d'un certain laps de temps. Les diodes électroluminescentes sont, dans l'exemple illustré, disposées parallèlement à l'axe longitudinal du dispositif mais elles peuvent être disposées autrement, notamment radialement, sans que l'on sorte du cadre de la présente invention. Le dispositif peut comporter un cache pour dissimuler le circuit électrique dans l'organe de fermeture. Le récipient pourrait être autre qu'un flacon, étant par exemple un boîtier, par exemple, un étui de rouge à lèvres ou un compact. Les lenticules pourraient présenter d'autres géométries, par exemple prismatiques ou sphériques. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un dispositif (1) de conditionnement d'au moins un produit cosmétique, notamment un parfum, comportant :- un récipient (2) pour contenir le ou les produits,- un organe de fermeture (3) du récipient (2),- une source lumineuse (10),- un réseau lenticulaire (4) et/ou une pluralité de fibres optiques éclairé(es) au moins partiellement par la source lumineuse (10).
1. Dispositif (1) de conditionnement d'au moins un produit cosmétique, notamment un parfum, comportant : - un récipient (2) pour contenir le ou les produits, - un organe de fermeture (3) du récipient (2), - une source lumineuse (10), - un réseau lenticulaire (4) et/ou une pluralité de fibres optiques éclairé(es) au moins partiellement par la source lumineuse (10). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la ou les sources lumineuses (10) comportent une diode électroluminescente, notamment plusieurs diodes électroluminescentes. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la ou les sources lumineuses (10) sont disposées dans un logement formé par l'organe de fermeture (3). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la ou les sources lumineuses (10) émettent majoritairement dans une direction parallèle à un axe longitudinal (X) du dispositif (1). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans 20 lequel le nombre de sources lumineuses (10) est supérieur ou égal à 2. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réseau lenticulaire (4) comporte des lenticules (40) visibles depuis l'extérieur du dispositif (1). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le 25 réseau lenticulaire (4) comporte des lenticules (40) non visibles depuis l'extérieur du dispositif (1). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les lenticules (40) du réseau lenticulaire (4) s'étendent chacune parallèlement à un axe longitudinal (X) du dispositif (1). 30 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réseau lenticulaire (4) comporte des lenticules (40) présentant une hauteur comprise entre 1 mm et 20 mm environ, notamment environ égale à 6 mm. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réseau lenticulaire (4) comporte des lenticules (40) présentant une surface cylindrique (41) de diamètre compris entre 0,1 mm et 0,6 mm environ, notamment sensiblement égal à 0,3 mm. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réseau lenticulaire (4) est porté par un film rapporté. 12. Dispositif selon la précédente, dans lequel le réseau lenticulaire (4) s'étend sur sensiblement tout le pourtour de l'organe de fermeture (3). 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le nombre de lenticules (40) du réseau lenticulaire (4) est compris entre 5 lpi et 750 lpi. 14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réseau lenticulaire (4) est réalisé dans une matière thermoplastique tel qu'une polyoléfine, notamment du polypropylène. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réseau lenticulaire (4) est revêtu sur au moins une face d'au moins une couche d'un vernis, notamment d'un vernis coloré. 16. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un support (5) comprenant un matériau transparent ou translucide disposé entre la source lumineuse (10) et le réseau lenticulaire (4). 17. Dispositif selon la précédente, dans lequel le support (5) présente au moins une surface dépolie sur le trajet de la lumière entre le réseau lenticulaire (4) et la source lumineuse (10). 18. Dispositif selon l'une des deux précédentes, dans lequel le réseau lenticulaire (4) est fixé, notamment collé, sur le support (5). 19. Dispositif selon l'une des 16 et 17, dans lequel le support (5) et le réseau lenticulaire (4) sont réalisés par moulage d'une seule pièce. 20. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un système de contrôle de la source lumineuse configuré pour allumer celle-ci lorsque l'organe de fermeture (3) est désolidarisé du récipient (2) et l'éteindre lorsque l'organe de fermeture (3) est replacé sur le récipient (2). 21. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un organe de distribution du produit (20), notamment une pompe ou une valve. 22. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un réseau (50) à lenticules concentriques, notamment disposé sur une face interne du support (5).
A
A45
A45D
A45D 34
A45D 34/02
FR2892131
A1
CHARIOT DE TRACAGE DE LIGNES BICOLORES
20,070,420
-1- La présente invention concerne un dispositif de traçage au sol de lignes de signalisations bicolores avec de la peinture en aérosol sous pression permettant d'effectuer en un seul passage le marquage au sol complet de lignes de signalisations bicolores. Le marquage de signalisations au sol par aérosol est réalisé à l'aide d'aérosols de peinture sous pression que l'on dispose d:ffuseur en bas sur un chariot roulant poussé par un utilisateur pendant la projection de la pein- ture . Ces aérosols sont munis d'un diffuseur de peinture appelé buse qui fournit un jet de peinture plat pour réaliser des lignes de signalisations d'une seule couleur au sol. Ces lignes de signalisations servent à délimiter ou indiquer des zones dangereuses dans une aire de stockage , zone de production ou de passage d'engins au seins d'une usine par exemple. Le marquage de signalisations au sol de lignes bicolores noires et jaunes par exemple est habituellement réalisé en deux étapes ; la première consiste à tracer une ligne au sol d'une première couleur ,(le jaune par exemple)d'attendre le séchage complet de celle ci , ensuite à l'aide de ruban adhésif de masquer les parties de la ligne à préserver en plaçant le ruban adhésif sur cette première ligne à intervalle régulier avec une inclinaison régulière car les marquages bicolores sont inclinés de quelques de-grés entre eux . Il faut ensuite appliquer la deuxième couche de peinture (le noir par exemple). Après séchage on doit enlever les adhésifs de masquages on obtient alors une bande de signalisations au sol bicolore alternant le noir et le jaune .Cette méthode traditionnelle est longue, fastidieuse et ne permet pas toujours des traçages de qualité en terme de régularité d'intervalles. Le dispositif selon la présente invention permet de remédier à cet inconvénient. Il permet d'effectuer en un seul passage de chariot ,le marquage au sol complet de lignes de signalisations bicolores à l'aide d'un chariot roulant poussé par l'utilisateur muni de deux aérosols de cou-leurs différentes . A cet effet ce chariot de traçage com- 2892131 -2- porte un châssis constitué d'un tube rectangulaire de forte section sur lequel sont fixées quatre roues dans le sens de la marche , les deux roues avants sont libres , les deux roues arrières sont solidaires du même arbre de roule- 5 ment ; une came est placé sur cet arbre de roues arrières entre la roue et le châssis , cette came est fixé solidairement à l'arbre et tourne à la même vitesse de rotation que les roues arrières ; Un guidon à deux poignées , fixé perpendiculairement au dessus du châssis pour le guidage et 10 le poussage du chariot avec deux leviers ,(un levier sur chaque poignée pour le déclenchement du traçage), deux logements perpendiculaires au fond du châssis avec une ouverture cylindrique sur le dessus du châssis afin de placer deux aérosols de peintures en tandem , le premier logement 15 pour l'aérosol de la première couleur de la ligne , le second logement pour le second aérosol arrière de la deuxième couleur de la ligne . Le châssis du dispositif comporte dans son fond un support de buses sur lequel les buses des aérosols viennent se loger ,la buse de l'aérosol de devant 20 est placée droite dans l'axe de roulement du chariot et la buse du second aérosol (celui de derrière)est placée avec un certain angle par rapport à l'axe de roulement afin de pouvoir effectuer des débuts et fins de traçages obliques sur le sol . Un axe , ayant en son sommet un système de 25 piston/poussoir avec ressort de rappel commandé par un le-vier et câble au guidon permettant le déclenchement de projection de peinture du premier aérosols avant en exerçant une force sur l'arrière de l'aérosol , est fixé parallèle-ment au premier aérosol et solidairement au fond du châssis. Un deuxième axe cylindrique , ayant en son sommet un système de piston/poussoir avec ressort de rappel commandé par un autre levier et câble au guidon permettant le déclenchement de la projection de peinture du second aérosol arrière en exerçant une force sur l'arrière de l'aérosol , 35 est monté coulissant sur la partie basse et haute du châssis parallèlement à l'aérosol arrière .Cet axe peut cou-lisser de haut en bas par l'intermédiaire de la came montée solidairement sur l'arbre des roues arrières qui engendre 2892131 -3- une poussée sur cet axe par l'intermédiaire d'un roulement solidaire à l'axe . En effet cette came ayant un profil pour faire monter et descendre cet axe de déclenchement une fois par tours de roues dès lors que les roues tournent 5 lorsque le chariot est poussé par l'utilisateur avec l'aide du guidon .Cet axe de déclenchement reste en contact permanent avec la came grâce à un ressort poussoir situé sous le châssis qui exerce une force permanente sur l'axe par l'intermédiaire d'une rondelle et d'une goupille fixée sur 10 l'axe afin de contraindre cet axe de déclenchement de des-cendre vers le bas pour déclencher 1' aérosol par l'intermédiaire du piston/poussoir .Ainsi lorsque l'utilisateur pousse et fait avancer le chariot , la came mise en rotation par l'action de rotation des roues arriè- 15 res engendrée par la poussée , fait monter et laisse des-cendre le roulement qui lui même fait monter et laisse des-cendre l'axe de déclenchement une fois par tours de roue. Pendant l'avancement du chariot ,si l'utilisateur appuie sur le levier de déclenchement, il abaisse le pis- 20 ton/poussoir et quand la came laisse descendre l'axe de déclenchement par l'intermédiaire du roulement et du ressort de pression qui contraint l'axe à descendre le piston/poussoir exerce une force sur l'arrière de l'aérosol qui libère la peinture et effectue une traçage au sol , 25 quand la roue continue sa rotation la came fait remonter le roulement et l'axe de déclenchement ainsi que le piston /poussoir qui libère l'arrière de l'aérosol et stoppe la projection de peinture et le traçage au sol , ce cycle continu réalise des traçages au sol interrompu à espaces 30 réguliers, la buse arrière étant positionnée obliquement, les débuts et les fins de portions de lignes sont obliques. Pour la confection de lignes bicolores l'utilisateur pousse le chariot en marche avant et réalise dans le même passage une première ligne continue d'une première couleur avec 35 l'aérosol avant en actionnant le levier du premier aérosol qui par l'intermédiaire du câble actionne le pis- ton/poussoir qui exerce une force sur l'arrière du premier aérosol qui libère la peinture sous pression au travers de 2892131 -4- la buse à jet plat qui réalise un traçage de ligne au sol(en conjuguant projection et avancement) et vient réaliser la deuxième couleur intermittente par dessus la première avec l'action continu sur le deuxième levier qui par 5 l'intermédiaire du câble actionnera le piston poussoir qui exercera une force intermittente sur l'arrière de l'aérosol par l'action de va et vient de l'axe sur lequel est monté ce piston/poussoir engendré par la came , les deux aérosols étant montés dans le même alignement en tandem le tra- 10 çage de lignes interrompu de l'aérosol arrière vient se superposer exactement sur le traçage de ligne continue du premier aérosol , le résultat étant une ligne bicolore alternée de deux couleurs différentes et à espacements réguliers. Le cycle étant continuel dès lors que l'utilisateur 15 pousse le chariot en marche avant et maintient les deux le-viers enfoncés. Le fait de lâcher les deux leviers permet de faire remonter les pistons/poussoirs de déclenchement arrière des aérosols et de faire cesser toutes projections de peintures des deux aérosols sur le sol. 20 Le châssis étant de dimension compacte il peut être recouvert par une coque indépendante des organes mécaniques aux effets esthétiques variés. On décrira ci après à titre non limitatif une forme d 'exécution de la présente invention en référence au des-25 sin Annexé sur lequel La figure 1 de la planche 1/3 est une vue de coté en coupe verticale partielle suivant la ligne AA de la figure 2 de la planche 2/3 d'un chariot de traçage suivant l'invention Pour plus de clarté les aérosols(26et27)ne sont 30 que partiellement représentés. La figure 2 de la planche 2/3 est une vue de dessus d'un chariot de traçage suivant l'invention en coupe suivant la ligne BB de la figure 1 de la planche 1/3 Pour plus de clarté les aérosols(26et27)ne sont pas repré- 35 sentés. La figure 3 de la planche 3/3 est une représentation des lignes de signalisations bicolores obtenu sur le sol avec le chariot de traçage suivant l'invention. 2892131 -5- Le dispositif de traçage suivant l'invention représenté sur la figure 1 et 2 est constitué d'un corps(l) en tube rectangulaire qui a pour but de recevoir la majorité des pièces du dispositifs , dans sa partie inférieure une 5 échancrure de forme rectangulaire est réalisée afin de pou-voir laisser passer les jets plats de peinture des deux aérosols(26et27) ;au dessus de cet échancrure est disposé le porte buse(2) ce section rectangulaire ; ce porte buse(2) comporte les empreintes de positionnement des bu- 10 ses avant(29) et arrière(29bis) ; il est fixé à l'intérieur du corps(l) à l'aide de deux vis(3) Dans la partie basse du corps(l) latéralement sont percés quatre troues pour recevoir l'arbres des roues avants(4) et l'arbre de roues arrières(5) , Sur l'arbre de roues avants(4) deux roues 15 avants(6et7) sont montées libres sur l'axe(4) ; les roues arrières (8et9) sont montées solidaires sur l'axe(5) par une goupille métallique(11), l'arbre(5) étant libre en rotation , une came(10) est placée entre la roue(8) et le corps(l) , cette came est fixée coaxialement sur l'arbre(5) 20 grâce à une goupille métallique (11) Un guidon(12) est fixé sur le dessus du corps(1) , il comporte deux poignées(31et32) perpendiculaires l'une par rapport à l'autre qui reçoivent chacune un levier de déclenchement(13et14) servant respectivement pour le levier(13) à abaisser un 25 piston/poussoir(18) qui lui même en exerçant une pression à l'arrière de l'aérosol(26) déclenchera le jet de peinture de l'aérosol(26) et pour le levier(14) à abaisser une piston/poussoir(l8bis) qui lui même en exerçant une pression à l'arrière de l'aérosol(27) déclenchera le jet de peinture 30 de l'aérosol(27) quand la came(10) le permet. Le levier(13) est relié au système de poussoir avant(15) par une gaine + câble(16) , le système de poussoir avant(15) est constitué d'une tige cylindrique , le bas de cette tige est fixé sur le fond du châssis par une vis(16) 35 cette tige reçoit en son sommet un alésage dans lequel un ressort(17) pousse un piston/poussoir de déclenchement(18) vers le haut , le fait d'appuyer sur le levier(13) fait descendre le piston/poussoir(18) de déclenchement qui 2892131 -6- exerce une force sur l'arrière de l'aérosol sous pression qui ainsi libère la peinture sous pression au travers d'une buse à jet plat(29). le levier(14) est quant à lui relié au système de poussoir 5 arrière(19) par une gaine + câble(20) , le système de poussoir arrière(l9) est constitué d'une tige cylindrique , cette tige cylindrique(19) traverse le haut et le fond du châssis ,et peut coulisser de haut en bas librement dans les alésages réalisés au dessus et au dessous du corps(l) ; 10 un ressort de pression(21) est installé sous le corps(l) il est positionné coaxialement autour de la tige(19) et tend à faire descendre vers le bas la tige(19) en poussant celle ci à travers la rondelle de pression(22) et la goupille métallique(23) , la tige se retrouve ainsi en butée sur la 15 came(10) grâce au roulement(24) monté sur la tige(19) au moyen d'une vis (25). Cette vis traverse le corps du chariot(1) par une échancrure latérale réalisée sur le coté du corps(1) .Cette échancrure étant réalisée dans le même alignement que l'axe(19),coté came(10). Cette tige(19) 20 reçoit en son sommet un alésage dans lequel un ressort(l7bis)pousse un piston/poussoir de déclenchement(l8bis) vers le haut , le fait d'appuyer sur le levier (14) fait descendre le piston/poussoir de déclenchement (l8bi.$) qui exerce une force sur l'arrière 25 de l'aérosol de peinture(27)et ainsi libère la peinture sous pression au travers d'une buse à jet plat (29bis)(cette pulvérisation de peinture traçant une ligne au sol étant donné que le chariot avance) , mais dans ce cas seulement quand la came(10) laisse descendre la tigel9) 30 en position basse par l'intermédiaire du roulement(24) et interromps le déclenchement dés lors que la came(10) fait remonter la tige(19) par l'intermédiaire du roulement(24) lorsque l'utilisateur continu de pousser le chariot et donc de faire tourner les roues(6,7,8,9) et par la même la 35 came(10). Cette came(10) tournant en même temps que les roues(8et9) le fait de faire avancer le chariot en marche avant produit un cycle de monté descente de la tige(19) ininterrompu. 2892131 -7- Enfin la came (10) peut avoir différents profils en fonction des différentes caractéristiques d'intervalles de lignes de signalisation que l'on désire obtenir . Le dispositif selon l'invention est particulière-5 ment destiné au marquage au sol de signalisation de sécuri- té
Dispositif de traçage au sol de lignes de signalisations bicoloresL' invention concerne un dispositif de traçage au sol de lignes de signalisations bicolores avec de la peinture en aérosols sous pression.Il est constitué d'un châssis(1) avec quatre roues (6à9) dans lequel vient se loger deux aérosols de peinture (26 et 27) de couleurs différentes ,deux leviers (13 et 14) au guidon déclenche la projection de peinture des aérosols(26et27) , le déclenchement du second aérosol(27) étant en plus commander par une came (10) solidaire des deux roues arrières(8et9) Le résultat étant un marquage alternatif à intervalle régulier sur le premier traçage continu donnant ainsi une ligne de signalisation bicoloreCe dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la signalisation des zones dangereuses, des zones de stockage , des zones de roulements dans les usines , fabriques et aires de manutention . Il permet de réaliser un traçage complet et définitif en un seul passage du dispositif et permet un gain de temps et de Qualité de traçage.
1-Dispositif pour peindre des lignes de signalisations au sol bicolores avec deux aérosols caractérisé en ce qu'il comporte un châssis tubulaire de section rectangulaire(l)avec un guidon de poussage et guidage (12), deux leviers de déclenchement de traçage (13et14) , deux logements pour deux aérosols de couleurs différentes en tandem , un support de buse (2) pour recevoir les buses (29et29bis) des aérosols (26et27) de quatre roues ,deux avants (6et7) et deux arrières (8et9) installées dans le sens de la marche dont les deux roues arrières(8et9)sont solidaire du même axe de rotation (5) , une came positionnée entre la roue (8) et le corps(10)fixée coaxiale-ment sur l'axe de rotation (5) et tournant en même temps et à la même vitesse que les roues arrières (8et9), cette came(10)faisant monter et descendre une tige de déclenchement (19) par l'intermédiaire d'un roulement (24) fixé sur la tige(19) au moyen d'une vis(25) au travers d'une fenteparallèle à la tige (19) réalisée au_ travers du corps(l) , d'un piston/poussoir(l8bis) installé au sommet de tige(19) ; d'une tige de déclenchement(15) fixée au corps(1) et parallèle à l'aérosol(26) qui porte en son sommet un piston/poussoir(18) qui permet d'exercer une pression sur l'arrière de l'aérosol pour projeter de la peinture sur le sol au travers d'une buse (29). 2-dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le support de buse amovible comporte deux logements pour buses (29et29bis)d'aérosols , le premier loge-ment avant est réalisé pour un positionnement de la buse (29)afin d'obtenir un départ de ligne droit parallèle à l'axes des roues , le deuxième logement est réalisé pour un positionnement de la buses(29bis)en diagonale afin d'obtenir un départ et une fin de traçage de ligne oblique par rapport à l'axes des roues avant . 3-dispositif selon l'une quelconque des revendi- cations précédentes caractérisé en ce que le ressort(21) pousse vers le bas par l'intermédiaire de la rondelle(22) et de la goupille(23) l'axe(19) et le maintient ainsi par 2892131 -9- l'intermédiaire de la vis(25) et du roulement(24) en contact permanents avec la came(10) . 4-dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le ressort(21) 5 poussant vers le bas par l'intermédiaire de la rondelles (22) et de la goupille(23) l'axe(19) permet le déclenche-ment de l'aérosol(27) quand le levier(14) est appuyé ; que le piston/poussoir(l8bis) est en position basse et que la came(10) permet la descente du roulement(24) lors 10 d'une rotation de roues (8et9). 5-dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps(1) du dispositif possède deux logements cylindriques en tandem(30et30bis) pour y loger deux aérosols de couleurs 15 différentes en position verticale buses (29et29bis) vers le bas . 6-dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce quele_guidon(12) du dispositif est constitué de deux poignées (31et32) dont 20 la poignée(32) est perpendiculaire a la poignée(31) .
E
E01
E01C
E01C 23
E01C 23/20
FR2898898
A1
EMPREINTES MOLECULAIRES POUR UNE RECONNAISSANCE EN MILIEU AQUEUX, LEURS PROCEDES DE PREPARATION ET LEURS UTILISATIONS
20,070,928
La présente invention se rapporte au domaine des empreintes moléculaires utiles pour la reconnaissance de molécules cibles. La présente invention vise en particulier des empreintes moléculaires sous la forme de nanosphères polymériques, réticulées, de type coeur-branches et plus particulièrement formées d'un coeur hydrophobe et de branches de nature hydrophile. La présente invention concerne également les nanogels et les hydrogels formés à partir de telles nanosphères polymériques, ainsi qu'à leurs utilisations. Les matériaux à empreintes moléculaires, encore appelés MIPs en langue anglaise, sont obtenus par une technique d'impression moléculaire. De façon générale, on obtient ces empreintes moléculaires en copolymérisant des monomères et agent(s) de réticulation en présence d'une molécule dont on cherche précisément à fixer l'empreinte. Les monomères s'arrangent spécifiquement autour de cette molécule, encore dénommée "molécule patron", par des interactions fortes ou faibles, puis sont polymérisés généralement en présence d'un taux élevé en agent de réticulation. Après polymérisation, la molécule est extraite du matériau polymère et laisse ainsi son empreinte moléculaire dans des cavités au sein du matériau. Ces cavités sont de réels récepteurs synthétiques comparables aux récepteurs biologiques de type anticorps. Des matériaux à empreintes moléculaires de type anticorps artificiels ont été utilisés dans les applications de séparation en chromatographie, les capteurs, la catalyse de réaction chimique, l'extraction en phase solide, l'immunoanalyse, le criblage de librairies moléculaires... Plus précisément, il existe deux approches possibles pour faire des empreintes moléculaires, l'approche covalente développée par Wulff dans le document US 4 127 730 et l'approche non covalente développée par Mosbach dans le document US 5 110 833. Dans l'approche covalente, les interactions entre les monomères et la molécule patron sont de type liaisons covalentes labiles. Dans ce cas, après l'extraction de la molécule patron par rupture de la liaison covalente, la reconnaissance de molécules cibles s'effectue également par la formation d'une liaison covalente entre l'empreinte et la molécule cible considérée. Dans l'approche non covalente de Mosbach, les interactions entre les monomères et la molécule patron sont des liaisons faibles de type liaisons hydrogène, liaisons ioniques, pi donneur - pi accepteur, liaisons de Van Der Waals ou interactions hydrophobiques. Après l'extraction de la molécule patron, la reconnaissance de molécules cibles s'effectue également par des interactions non covalentes entre l'empreinte et la molécule cible. Les deux approches peuvent être combinées en utilisant la première approche de type covalente pour la préparation du matériau à empreinte moléculaire et la deuxième approche pour obtenir une reconnaissance par des interactions non covalentes, comme cela est par exemple divulgué dans M.J. WHITCOMBE et al. "A New Method for the Introduction of Recognition Site Functionality into Polymers prepared by molecular Imprinting : Synthesis and Characterization of Polymeric Receptors for Cholesterol " J. Am. Chem. Soc., 1995, 117, 7105-7111. Cette technique d'impression a montré son efficacité quand l'impression est réalisée dans des solvants organiques aprotiques mais, en revanche, a montré des faiblesses et des limitations quand l'impression est réalisée dans des solvants protiques polaires (eau, alcools). Des tentatives ont été faites pour accroître la reconnaissance, notamment des molécules hydrophiles à l'image des sucres, dans l'eau ou dans des solvants protiques polaires, en mettant en oeuvre des interactions de type coordination métallique (Striegler et al. "Evaluation of new strategies to prepare templated polymers with sufficient oligosacharide recognition capacity", Analytica Chimica Acta 484, 2003, 53-62) sans toutefois donner entière satisfaction. Egalement dans le cadre de la mise au point d'empreintes utiles pour une reconnaissance dans l'eau, des matrices très hydrophiles ont été préparées pour la riboflavine et ses dérivées dans le document WO 2004/067578, ou encore pour le D-glucose dans E.Oral et al. "Dynamic Studies of Molecular Imprinting Polymerizations", Polymer 45, 2004, 6163-6173. Classiquement, les empreintes moléculaires sont synthétisées sous la forme d'un monolithe, par solubilisation de l'ensemble des composés dans un solvant jouant également le rôle de porogène. Les gels ainsi formés doivent ensuite être broyées et tamisées avant utilisation. Pour s'affranchir de ces étapes de broyage et de tamisage, des méthodes reposant sur la polymérisation en milieu dispersé, et en particulier sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau, ont par ailleurs été développées. Parmi les techniques de polymérisation en milieu dispersé, certaines méthodes de précipitation utilisant des monomères solubles dans la phase continue ne nécessitent pas l'utilisation d'un agent tensio- actif (Lei Ye et al., Analytica Chimica Acta 435, 2001, 187-196). Ce type de méthode permet effectivement d'obtenir des microsphères uniformes avec un bon rendement, mais est en revanche limité par la dispersion de la molécule patron dans l'ensemble du mélange. En fait, la plupart des méthodes par polymérisation en milieu dispersé nécessite généralement l'utilisation d'un agent tensioactif car les monomères ne sont pas solubles dans la phase continue. Ainsi, des exemples de polymérisation en suspension utilisant un agent tensioactif classique et une phase continue aqueuse (J. Matsui et al., Anal. Commun. 34, 1997, 85) ou une phase continue perfluorée (A.G. Mayes et al., Anal. Chem. 68, 1996, 3769) sont déjà bien connus. Dans le document US 2003/139483, il est par ailleurs proposé d'utiliser un agent tensioactif portant la molécule patron à l'une de ses extrémités. On peut également citer le cas de la polymérisation en émulsion ensemencée (seed polymerisation) (K. Hosoya et al. in : R.A. Bartsch, M. Maeda (Eds.), "Molecular and Ionic recognition With Imprinted Polymers", American Chemical Society, Washingtion, DC, 1998, p. 143), la polymérisation par mini-émulsion (D Vaihinger et al., Macromol.Chem. Phys. 2002, 203, 1965-1973), la polymérisation "core-shell" (N. Perez et al., J. Appl. Polym. Sci 2000, 77, 1851-1859), ou encore la photopolymérisation UV (M.B. Mellott et al., Biomaterials 22, 2001, 929-941). Les agents tensioactifs utilisés selon ces méthodes s'absorbent sur la surface des particules polymériques par des interactions intermoléculaires physiques conduisant à la formation de micelles et à la réduction de la tension interfaciale des particules polymériques et donc à leur stabilisation. Toutefois, la dispersion obtenue suivant ces procédés n'est pas toujours stable car l'équilibre d'absorption-désorption des agents tensioactifs entre la surface des particules et la phase continue peut être déplacé par suite d'une variation de certains paramètres tels le pH ou la température, entraînant selon les cas la précipitation des particules polymériques. Il est connu, par Koide et al. d'utiliser un monomère fonctionnalisé à l'une de ces extrémités par une fonction carboxylique et à l'autre par une fonction vinylique pour la synthèse dans l'eau de résines de divinylbenzène complexant des ions métalliques (Y. Koide et al., Bull. Chem. Soc. Jpn. 1996, 69, 125). La fonction acide du monomère permet la complexation du métal à la surface de la résine et le caractère hydrophobe du monomère permet le maintien de cette fonction à la surface. D'autres auteurs synthétisent des microgels solubles, qui sont des polymères réticulés en solution ayant des tailles suffisamment petites pour rester en solution malgré l'absence d'agents tensioactifs (Maddock et al. Chem . Commun . Nove/ imprinted soluble microgels with hydrolytic catalytic activity, 2004 , 536 û 537) (Biffis et al., Macromol. Chem. Phys. The Synthesis, Characterization and Molecular Recognition Properties of Imprinted Microgels 2001, 202, 163û171). Ces microgels sont synthétisés dans des solvants organiques tels que le diméthylsulfoxyde ou des cétones. Cette option ne s'avère donc appropriée que pour la préparation de particules polymériques de taille très réduite. Il demeure donc un besoin d'une méthode permettant de stabiliser efficacement et durablement des particules polymériques obtenues par polymérisation en milieu dispersé, et qui soit dénuée des inconvénients précités. La présente invention vise précisément à proposer une nouvelle méthode de 15 polymérisation, utile pour la synthèse de matériaux à empreintes moléculaires appropriés à une reconnaissance en milieu aqueux, et conforme aux exigences précitées. Ainsi, selon un premier de ses aspects, la présente invention concerne des nanosphères polymériques réticulées possédant une structure en étoile de type coeur- 20 branches, dans laquelle les branches sont de nature hydrophile et le coeur est de nature polymérique, réticulé, hydrophobe et forme l'empreinte de tout ou partie d'une molécule cible. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un procédé de préparation de nanosphères polymériques selon l'invention par copolymérisation, par exemple en 25 milieu dispersé, d'au moins un macromonomère amphiphile avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron, suivie de l'extraction de ladite molécule patron hors desdites nanosphères ainsi formées, par exemple par lavage. De manière inattendue, les inventeurs ont ainsi constaté que l'utilisation d'un 30 macromonomère amphiphile, c'est-à-dire possédant au moins un motif, en particulier un segment, hydrophile et au moins un motif polymérisable hydrophobe, permet la synthèse de nanosphères polymériques amphiphiles comprenant des segments hydrophiles liés de façon covalente en surface d'un coeur hydrophobe. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, l'invention concerne également des nanosphères polymériques réticulées possédant une structure en étoile de type coeur-branches dans laquelle les branches sont de nature hydrophile et respectivement formées par le segment hydrophile d'au moins un macromonomère amphiphile, notamment tel que défini ci-dessus, et le coeur est de nature polymérique, réticulé, hydrophobe, forme l'empreinte de tout ou partie d'une molécule cible, et dérive de la copolymérisation, notamment radicalaire, du motif polymérisable hydrophobe dudit macromonomère amphiphile avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne également un procédé de préparation de nanosphères polymériques selon l'invention comprenant : - une première étape de copolymérisation d'au moins un monomère 15 hydrophobe fonctionnalisé en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron, - une deuxième étape de transformation en surface de l'entité polymérique hydrophobe et réticulée obtenue à l'issue de la première étape avec une ou plusieurs entités hydrophiles, 20 - et l'extraction de ladite molécule patron hors desdites nanosphères polymériques ainsi formées, par exemple par lavage. Les nanosphères selon l'invention s'avèrent particulièrement avantageuses au regard de leur comportement amphiphile, lié à la présence concomitante au sein de leur structure d'un coeur hydrophobe, et de branches hydrophiles greffées de façon covalente 25 audit coeur, solubles dans les milieux aqueux. Une telle organisation rend possible leur mise en dispersion et leur stabilisation en milieu aqueux par répulsion stérique entre les branches hydrophiles. Une telle structure est également particulièrement avantageuse dans la mesure où elle garantit une stabilisation accrue de la dispersion des nanosphères ainsi obtenues, 30 notamment sur une plus grande gamme de conditions opératoires, par exemple en terme de polarité du solvant ou de variations de pH. Par ailleurs, lorsque des nanosphères polymériques selon l'invention sont conditionnées sous la forme d'une poudre, elles présentent également l'avantage de pouvoir être remises aisément en solution stable, sans ajout d'agents tensioactifs. Un autre avantage des nanosphères polymériques selon l'invention est la stabilisation dans des milieux polaires et protiques tels que l'eau et les alcools des empreintes moléculaires formées au niveau de leur coeur hydrophobe. La reconnaissance de molécules cibles dans ces milieux y est par conséquent plus efficace. Les nanosphères polymériques selon l'invention sont également utiles pour former des nanogels et des hydrogels. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un nanogel se présentant sous la forme d'une dispersion de microsphères polymériques conformes à l'invention. Un tel nanogel peut notamment être obtenu directement à l'issue des procédés de préparation des nanosphères polymériques selon l'invention proposés précédemment. L'invention concerne donc également en particulier un procédé de préparation d'un nanogel de nanosphères polymériques selon l'invention comprenant au moins la copolymérisation, par exemple en milieu dispersé, d'au moins un macromonomère amphiphile comprenant un unique motif hydrophobe apte à copolymériser avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron, et l'extraction de ladite molécule patron hors desdites nanosphères polymériques ainsi formées, par exemple par lavage. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention concerne un hydrogel se présentant sous la forme d'un réseau de nanosphères polymériques conformes à l'invention. L'invention concerne également un procédé de préparation d'un hydrogel de nanosphères polymériques selon l'invention comprenant au moins la copolymérisation, par exemple en milieu dispersé, d'au moins un macromonomère amphiphile comprenant au moins deux motifs hydrophobes aptes à copolymériser avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron, et l'extraction de ladite molécule patron hors desdites nanosphères polymériques ainsi formées, par exemple par lavage. La présente invention a également pour objet l'utilisation des nanosphères polymériques, des nanogels et des hydrogels selon l'invention à des fins d'extraction, de détection, de séparation, de purification, d'absorption, d'adsorption, de rétention ou de libération contrôlée ou encore dans des applications choisies parmi les capteurs, la catalyse de réactions chimiques, le criblage de molécules, la synthèse chimique dirigée, le traitement d'échantillons, la chimie combinatoire, la séparation chirale, la protection de groupement, le déplacement d'équilibre, les médicaments polymériques et l'encapsulation. Les nanosphères polymériques selon l'invention, notamment organisées à l'état de nanogel et/ou d'hydrogel, s'avèrent particulièrement utiles pour l'isolement sélectif dans leur coeur hydrophobe de molécules cibles sensibles en milieu aqueux ou dans des liquides biologiques complexes, comme par exemple certains métabolites ou des molécules dégradables par des enzymes. Comme autre application, on peut également citer la reconnaissance et l'extraction de molécules cibles hydrophobes ou amphiphiles en milieu organique. La plupart des macromonomères utilisables dans la présente invention sont en effet également solubles dans les solvants organiques, permettant ainsi le maintien en solution des nanosphères polymériques, et donc des matériaux à empreintes moléculaires selon l'invention. Définition - Dans le cadre de la présente invention, on entend désigner par "molécule cible" toute entité capable de se lier spécifiquement à l'empreinte moléculaire, et par "molécule patron" toute molécule pouvant être utilisée à titre de patron pour la préparation de l'empreinte moléculaire. La molécule patron peut être analogue à la molécule cible, et en particulier de taille moléculaire similaire. Les molécules cibles et les molécules patrons considérées dans la présente invention sont plus particulièrement hydrophobes ou amphiphiles. Ainsi, selon un mode de réalisation de l'invention, l'empreinte formée dans le coeur des nanosphères polymériques selon l'invention est celle d'une molécule hydrophobe ou amphiphile. Selon une variante, la molécule patron est identique à la molécule cible. Selon une autre variante, la molécule patron est différente de la molécule cible mais est telle qu'elle forme une empreinte moléculaire possédant au moins un site de reconnaissance pour au moins une molécule cible. - Par "site de reconnaissance ", on entend désigner le site de la matrice de 5 l'empreinte moléculaire qui intervient effectivement dans la reconnaissance de la (ou des) molécule(s) cible(s), - Par "nature hydrophile", on entend qualifier une aptitude à être solubilisé dans l'eau. Un composé ou segment hydrophile peut par exemple porter des fonctions capables de former des liaisons hydrogènes avec des molécules d'eau, comme par exemple 10 les fonctions hydroxyle, amine, amide, ou acide carboxylique. - Dans le cadre de la présente invention, une entité est qualifiée comme ayant une nature "hydrophile" lorsqu'elle présente un log P dans l'eau, à 25 C, inférieur ou égal à 0. Le log P est un paramètre communément utilisé pour estimer l'hydrophilie 15 (respectivement l'hydrophobie) d'un composé chimique. Il repose sur le coefficient de partage P, défini comme étant le rapport de la concentration dudit composé sous forme de molécule neutre dans une phase lipophile donnée, appelé solvant de partage, sur la concentration de ce même composé dans une phase aqueuse, dans un mélange biphasique constitué du solvant de partage et de la phase 20 aqueuse, à une température et à un pH donnés. Le solvant de partage classiquement utilisé pour évaluer le coefficient de partage est l'octanol. Il est toutefois possible de sélectionner un solvant organique présentant un comportement différent tel par exemple le cyclohexane, le chloroforme, ou encore le propylène glycol dipelargonate. 25 Dans la présente demande, les valeurs de log P indiquées sont mesurées en prenant pour solvant de partage l'octanol, à une température de 25 C et un pH tel que le composé soit sous la forme d'une molécule neutre. - Dans le cadre de la présente invention, une entité est qualifiée comme ayant une "nature hydrophobe" lorsqu'elle présente un log P dans l'eau, à 25 C, supérieur 30 ou égal à 0. - Dans le cadre de la présente invention, une entité dite "amphiphile" présente au moins un motif hydrophobe et au moins un segment hydrophile. - Au sens de la présente invention on entend désigner par "polymère" un produit issu de la polymérisation ou de la copolymérisation d'au moins des monomères et caractérisé par certaines propriétés telles que la masse moléculaire. - Au sens de la présente invention, le terme "monomère" couvre une molécule capable d'être convertie en un polymère par combinaison avec elle-même ou avec d'autres molécules du même type, comme par exemple un macromonomère. - Au sens de la présente invention on entend désigner par "macromonomère" une macromolécule polymérique apte à copolymériser constituée, à au moins une de ses extrémités, d'un motif polymérisable lui permettant de réagir comme un monomère, sur lequel est greffée de façon covalente une macromolécule pendante, linéaire ou ramifiée. NANOSPHERES POLYMERIOUES Les nanosphères polymériques selon l'invention sont des particules 15 sensiblement sphériques de nature polymérique, de taille pouvant variant de 1 nm à 10 micron environ. La taille moyenne en nombre des particules selon l'invention peut être évaluée par diffusion de la lumière. Comme précisé précédemment, les nanosphères polymériques selon l'invention possèdent une structure en étoile de type "coeur-branches", cette architecture 20 tridimensionnelle étant formée d'une entité de nature polymérique réticulée et hydrophobe constituant le "coeur", et de segments hydrophiles liés de façon covalente sur la surface extérieure du coeur, appelés "branches". Les branches sont donc liées de façon covalente au coeur. Les branches de nature hydrophile peuvent par exemple avoir un poids 25 moléculaire variant de 300 à 300 000 g/mol et de préférence de 500 g/mol à 50 000 g/mol. Les branches de nature hydrophile peuvent comprendre des segments hydrophiles choisis parmi les segments de type polyoxyéthylène (POE), polysaccharide, polyoxyéthylène-polyoxypropylène-polyoxyéthylène (POE-PPO-POE), polyoxypropylènepolyoxyéthylène-polyoxypropylène (PPO-POE-PPO), polyvinylalcool, polydioxalane, 30 poly(N-isopropylacrylamide) (poly(NIPAM)) polyéthylène imine, polyzwitterion, poly(méth)acrylamide, poly(amino alkyl(méth)acrylate), polyvinyl pyrrolidone, polypropylène glycol, polynucléotide, de polypeptide, polyélectrolyte tel que polysulfonique, polycarboxylique, polyphosphate et leurs copolymères hydrophiles. Selon une variante de réalisation, les branches peuvent également comprendre au moins un segment présentant une LCST (Low Critical Solution Temperature), comme par exemple le poly(NIPAM), en une quantité suffisante pour pouvoir avantageusement conférer aux nanosphères qui les intègrent une aptitude à passer d'un état solide à un état liquide, lorsque la température atteint une certaine valeur critique. Cette propriété peut être particulièrement avantageuse pour isoler les nanosphères. Les branches peuvent également comporter en outre au sein de leur(s) segment(s) polymérique(s) une ou plusieurs liaisons labiles susceptibles de se rompre sous l'action de la température, d'une variation de pH, d'une réaction d'oxydo-réduction, d'un faisceau d'ultrasons, ou d'un cisaillement. Selon un premier mode de réalisation, les nanosphères selon l'invention peuvent être mises en oeuvre sous une forme individualisée c'est-à-dire sans qu'aucun lien ne soit établi entre elles. Une telle organisation implique notamment un défaut de réactivité entre les segments hydrophiles figurant les branches des structures en étoile. En particulier, les nanosphères conformes à l'invention peuvent se présenter sous la forme d'un nanogel, et peuvent par exemple être en dispersion dans l'eau. Selon un second mode de réalisation, les nanosphères selon l'invention peuvent être organisées en un réseau de manière à former un hydrogel, dans lequel par exemple les coeurs polymériques hydrophobes qui forment les empreintes moléculaires figurent des noeuds de réticulation dudit hydrogel. Dans ce type d'organisation, des branches hydrophiles établissent des liens entre deux coeurs distincts. Concernant cette seconde variante de réalisation, il peut être avantageux que les branches hydrophiles possèdent une liaison labile. Ainsi, la rupture de telles liaisons labiles au sein des branches hydrophiles peut entraîner l'individualisation des nanosphères, initialement organisées sous la forme d'un réseau et notamment d'un hydrogel. Les nanosphères selon l'invention peuvent alors se retrouver à nouveau sous une forme individualisée en dispersion dans la phase continue, et notamment à l'état d'un nanogel tel que décrit précédemment. PROCEDE DE PREPARATION DES NANOSPHERES Comme précisé précédemment, la structure en étoile de type coeur-branches des nanosphères polymériques selon l'invention peut, selon un premier mode de réalisation de l'invention, être obtenue par copolymérisation d'au moins un macromonomère amphiphile avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et une molécule patron suivie de l'extraction de ladite molécule patron hors des nanosphères ainsi formées, par exemple par lavage. La polymérisation peut être conduite par voie radicalaire, ionique, par polycondensation, par coordination, ou encore par voie sol-gel. La polymérisation peut de préférence être réalisée selon une technique de polymérisation en phase dispersée, par exemple en phase continue aqueuse. Cette technique de polymérisation permet d'obtenir des particules de taille allant du nanomètre au micron, la taille des particules dépendant notamment des quantités relatives de milieux dispersant et dispersé ainsi que du mode de dispersion. Bien évidemment, la taille des nanosphères polymériques pourra être avantageusement adaptée par des méthodes connues de l'homme de métier en fonction de la taille de la molécule cible dont on souhaite former l'empreinte. Macromonomères amphiphiles Les macromonomères amphiphiles utilisables selon la présente invention sont des macromolécules amphiphiles dont au moins une des extrémités porte un motif hydrophobe polymérisable, appelé encore motif hydrophobe apte à copolymériser dans la présente invention. Les branches des nanosphères polymériques conformes à l'invention peuvent ainsi être formées des segments hydrophiles des macromonomères selon l'invention. Les macromonomères amphiphiles considérés selon l'invention s'avèrent particulièrement avantageux comparativement aux agents tensioactifs non ioniques. Ainsi, à la différence des agents tensioactifs classiques, les segments hydrophiles des macromonomères qui assurent la stabilisation des nanosphères polymériques, sont liés de façon covalente au coeur hydrophobe formant l'empreinte moléculaire. Ces macromonomères permettent ainsi la formation de micelles en milieu aqueux, via leurs segments hydrophiles qui sont solubles dans l'eau tandis que leur motif polymérisable hydrophobe participe à la formation du coeur de la nanosphère à stabiliser. Les macromonomères utilisables dans la présente invention possèdent de préférence une masse moléculaire moyenne en poids allant de 300 à 300 000 g/mol, en particulier allant de 500 à 50 000 g/mol. Les segments hydrophiles des macromonomères utilisables dans la présente invention répondent à la définition proposée pour les branches hydrophiles décrites ci-dessus. Ainsi, ils peuvent notamment être de type polyoxyéthylène (POE), polysaccharide, po lyoxyéthyléne-polyoxypropyléne-polyoxyéthyléne (POE-PPO-POE), polyoxypropylène-polyoxyéthylène-polyoxypropylène (PPO-POE-PPO), polyvinylalcool, polydioxalane, poly(N-isopropylacrylamide) (poly(NIPAM)), éthylène imine, polyzwitterion, poly(méth)acrylamide, poly(amino alkyl(méth)acrylate), polyvinyl pyrrolidone, polypropylène glycol, polynucléotide, polypeptide, polyélectrolyte tel que polysulfonique, polycarboxylique, polyphosphate et leurs copolymères hydrophiles ou tout autre polymère hydrosoluble modifié par une ou plusieurs fonctions hydrophobes polymérisables. Comme motif hydrophobe apte à coploymériser pouvant être présent dans un macromonomère selon la présente invention, on peut notamment citer les motifs vinyliques, acryliques, méthacryliques, allyliques, styréniques ou tout autre motif insaturé susceptible de réagir par voie radicalaire, ainsi que les groupements chimiques permettant une réaction de polycondensation ou de sol gel. Il est entendu que le macromonomère amphiphile peut comprendre, outre au moins un segment hydrophile et au moins un motif polymérisable hydrophobe, d'autres segments sous réserve que ceux-ci n'affectent pas sa nature amphiphile nécessaire à la formation de la structure étoile des nanosphères dérivant de sa copolymérisation. Ainsi, le macromonomère amphiphile convenant à la mise en oeuvre de ce mode de réalisation de l'invention peut également comprendre, en plus du motif polymérisable décrit ci-dessus, un segment hydrophobe adjacent audit motif polymérisableet du type polystyrène, polyalkyle, polyaryle, poly(méthylstyrène), polyuréthane, polychlorure de vinyle, polyimide, polyacétate de vinyle, polyester, polyoxypropylène, esters poly(méth)acrylique ou encore polyamide, étant entendu que les segments hydrophiles du macromonomère permettent de conférer aux branches correspondantes les propriétés requises selon l'invention Selon une première variante, les macromonomères amphiphiles utilisables pour la mise en oeuvre de la présente invention peuvent posséder un unique motif hydrophobe apte à copolymériser, présent par exemple à l'une des extrémités du segment hydrophile. Les nanosphères polymériques alors obtenues, se présentent sous une forme individualisée, par exemple sous la forme d'un nanogel. A titre d'exemple de macromonomères amphiphiles possédant un unique motif polymérisable utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer le polyéthylène glycol éthyl éther méthacrylate, le polyéthylène glycol (méth)acrylate, le polyéthylène glycol méthyl éther-bloc-polylactide, le polyéthylène glycol alkyl éther (méth)acrylate, le polyéthylène glycol aryl éther (méth)acrylate, le polyéthylène glycol vinyl benzène, les copolymères à blocs comportant un segment hydrophile et un motif hydrophobe polymérisable tels que le polyacide acrylique-bloc-polystyryle styrène, le polyacrylamide-bloc-polystyryle styrène, le polysaccharide-bloc-polyméthacryloyle (méth)acrylate, ainsi que tout copolymère tribloc comportant un segment hydrophobe, un segment hydrophile et un unique motif hydrophobe polymérisable. Les macromonomères amphiphiles possédant un unique motif polymérisable préférés dans cette variante de réalisation de l'invention sont le polyéthylène glycol 20 (méth)acrylate et le polyéthylène glycol alkyl éther (méth)acrylate. Selon une seconde variante, les macromonomères amphiphiles utilisables pour la mise en oeuvre de la présente invention peuvent posséder au moins deux motifs hydrophobes aptes à copolymériser, par exemple fixés à chacune des extrémités d'un segment hydrophile. Les nanosphères polymériques sont alors obtenues sous une forme 25 organisée en un réseau de manière à former un hydrogel dans lequel les coeurs hydrophobes dans lesquels sont formées les empreintes moléculaires figurent des noeuds de réticulation et les segments hydrophiles établissent des liens covalents entre deux coeurs distincts. A titre d'exemple de macromonomères amphiphiles possédant au moins deux 30 motifs polymérisables utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer le polyéthylène glycol di(méth)acrylate, le polyéthylène glycol divinylbenzène, ou encore les polymères triblocs constitués d'un bloc central hydrophile (par exemple à base de polyéthylène glycol, d'acide polyacrylique, de polyacrylamide, de poly(vinylpyrrolidone), ou de polysaccharide et d'un bloc hydrophobe modifié par une fonction polymérisable à chaque extrémité (par exemple du type polystyryle styrène, ou polyméthacryloyle (méth)acrylate). Les macromonomères amphiphiles possédant au moins deux motifs polymérisables préférés dans cette variante de réalisation de l'invention sont le polyéthylène glycol diacrylate et le polyéthylène glycol diméthacrylate. Il est entendu que la synthèse d'un macromonomère convenant à la réalisation de l'invention relève des compétences de l'homme de métier. Comme précisé précédemment, le macromonomère amphiphile considéré est copolymérisé avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe, et de la molécule patron. Les monomères hydrophobes convenant à la mise en oeuvre de la présente invention possèdent également avantageusement des affinités avec la molécule patron dont on veut faire l'empreinte. Ils peuvent par exemple être choisis parmi les monomères acryliques, méthacryliques, acrylamides, styréniques, vinyliques, allyliques ou tout autre monomère insaturé, ainsi que les groupements chimiques permettant une réaction de polycondensation ou de sol-gel. Les monomères hydrophobes convenant à la mise en oeuvre de la présente invention présentent un log P supérieur à 0, et de préférence supérieur à 0,5, voire supérieur à 1. A titre d'exemple de monomères hydrophobes utilisables dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer le méthacrylate de méthyle, le styrène, l'éthylstyrène, l'acide méthacrylique, les méthacrylates d'alkyle, les acrylates d'alkyle, les acrylates d'allyle, les méthacrylates d'allyle, les acrylates d'aryle, les méthacrylates d'aryle, les dérivés du styrène, l'acétate de vinyle, l' acrylonitrile, le méthacrylonitrile, l' acroleine; le méthacrylate de 2-amino éthyle, le méthacrylate de t-amylle, le méthacrylate de 2-(1-aziridinyl)éthyle, le t-butylacrylamide, l'acrylate de butyle, le méthacrylate de butyle, la 4-vinyl pyridine, la 2-vinyl pyridine, la 1-vinyl-2-pyrrolidinone, la 2-vinyl quinoléine. Selon un mode de réalisation particulier, les nanosphères résultent de la copolymérisation d'au moins un macromonomère méthacrylate de polyéthylèneglycol et d'au moins un monomère de type (méth)acrylate. Selon un mode de réalisation particulier, un monomère hydrophobe apte à copolymériser avec le macromonomère amphiphile peut en outre être lié de façon covalente à la molécule cible, ou à la molécule patron par une liaison labile du type ester, disulfure, amide, ester boronique, cétal, hémicétal, carbamate, silyle, éther, thioester ou thioéther. Après synthèse de la nanosphère et formation de l'empreinte moléculaire, cette liaison peut être rompue par une variation de pH, une réaction d'oxydoréduction, ou par une réaction avec un acide ou une base de Lewis, conduisant alors à la libération et à l'élimination de la molécule patron. Selon un autre mode de réalisation, les nanosphères résultent de la copolymérisation d'au moins un macromonomère, d'au moins un monomère et d'au moins un agent de réticulation de log P supérieur à 0 en présence d'une molécule patron de log P supérieur à 0, en phase grasse dispersée dans une solution aqueuse. Selon un autre mode de réalisation, les nanosphères résultent de la copolymérisation d'au moins un macromonomère, et d'au moins un monomère de log P supérieur à 0,5 et d'au moins un agent de réticulation de log P supérieur à 0,75 en présence d'une molécule patron de log P supérieur à 0, en phase grasse dispersée dans une solution aqueuse. Selon un autre mode de réalisation, les nanosphères résultent de la copolymérisation d'au moins un macromonomère, d'au moins un monomère et d'au moins un agent de réticulation de log P supérieur à 1 en présence d'une molécule patron de log P supérieur à 0 en phase grasse dispersée dans une solution aqueuse. La structure en étoile de type coeur-branche caractérisant les nanosphères polymériques selon l'invention peut également être obtenue par d'autres voies de synthèse que celle exposée ci-dessus. Par exemple, cette synthèse peut être conduite en deux étapes successives, la première étape étant destinée à la formation d'une entité polymérique hydrophobe et réticulée formant l'empreinte moléculaire d'une molécule patron, et la seconde étape à la transformation en surface de cette entité avec des entités de nature hydrophile. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un procédé de préparation de nanosphères polymériques selon l'invention comprenant : -une première étape de copolymérisation d'au moins un monomère hydrophobe fonctionnalisé en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron, - une deuxième étape de transformation en surface de l'entité polymérique hydrophobe et réticulée obtenue à l'issue de la première étape avec une ou plusieurs entités hydrophiles, - et l'extraction de ladite molécule patron hors des nanosphères ainsi 10 formées, par exemple par lavage. Dans la mesure où la surface externe de l'entité réticulée obtenue à l'issue de la première étape doit être transformée afin de comprendre des entités hydrophiles nécessaires pour conférer à la structure finale un comportement amphiphile, la première étape doit mettre en oeuvre au moins un monomère hydrophobe fonctionnalisé. 15 Par "fonctionnalisé", on entend désigner, au sens de la présente invention, un monomère comportant, en outre de son (ses) motif(s) polymérisable(s) mis en jeu au cours de la synthèse de l'entité polymérique hydrophobe réticulée, au moins une autre fonction non impliquée dans la formation de ladite entité hydrophobe, et susceptible de réagir ultérieurement avec un composé différent du monomère auquel elle est liée. 20 Le terme "fonctionnalisé" peut également être utilisé pour désigner l'entité polymérique hydrophobe résultant de la copolymérisation de tels monomères, et présentant également sur sa surface des fonctions réactives. Ces fonctions peuvent être du type de toutes les fonctions réactives classiquement rencontrées en chimie organique, comme par exemple la fonction alcool, 25 acide, amine, halogénure d'acide, halogénure d'alkyle, vinylique, anhydride, amide ou encore uréthane. A titre d'exemple de monomères hydrophobes fonctionnalisés, on peut ainsi notamment citer le 1,6-heptadièn-4-ol, le 1-hexèn-3-ol, le 1,5-hexadièn-3,4-diol, le chlorométhyl styrène, le bromométhyl styrène, le méth(acrylate) d'aminoéthyle, le 30 méth(acrylate) d'hydroxyéthyle et le divinyl benzène. Selon un mode de réalisation de l'invention l'entité polymérique hydrophobe est issue de la polymérisation d'au moins un monomère hydrophobe de log P supérieur à 0 et d'au moins un agent de réticulation de log P supérieur à 0, en présence d'une molécule patron de log P supérieur à 0. En ce qui concerne la deuxième étape visant à conférer un comportement amphiphile à l'entité hydrophobe, réticulée obtenue à l'issue de la première étape, elle peut être effectuée selon plusieurs alternatives. Selon une première alternative, l'entité polymérique hydrophobe portant au moins une fonction réactive est mise en présence d'au moins une macromolécule de nature hydrophile fonctionnalisée, notamment formée d'au moins une chaîne principale linéaire, le cas échéant ramifiée, porteuse à au moins l'une de ses extrémités d'une fonction apte à réagir avec au moins une fonction de la surface de l'entité polymérique hydrophobe réticulée. Selon cette alternative, la transformation selon la deuxième étape comprend au moins un greffage covalent, notamment par condensation, d'au moins une macromolécule de nature hydrophile fonctionnalisée en surface de l'entité hydrophobe et réticulée issue de la première étape. Ces macromolécules de nature hydrophile peuvent être formées de segment(s) hydrophile(s) conforme(s) à la définition proposée ci-dessus pour les macromonomères amphiphiles, sous réserve qu'ils soient aptes en tant que tels à réagir avec la fonction réactive de la surface de l'entité hydrophobe ou aient été au préalable fonctionnalisés à cette fin. Ainsi, les macromolécules de nature hydrophile peuvent être formées de segments hydrophiles de type polyoxyéthylène (POE), polysaccharide, polyoxyéthylènepolyoxypropylène-polyoxyéthylène (POE-PPO-POE), polyoxypropylène-polyoxyéthylène- polyoxypropylène (PPO-POE-PPO), polyvinylalcool, polydioxalane, poly(N- isopropylacrylamide) (poly(NIPAM)), éthylène imine, polyzwitterion, poly(méth)acrylamide, poly(amino alkyl(méth)acrylate), polyvinyl pyrrolidone, polypropylène glycol, polynucléotide, polypeptide, polyélectrolyte tel que polysulfonique, polycarboxylique, polyphosphate et leurs copolymères hydrophiles, et comportent en outre, à au moins l'une de leurs extrémités, une fonction susceptible de réagir avec l'entité hydrophobe fonctionnalisée, par exemple par condensation. Les fonctions susceptibles de réagir avec l'entité polymérique fonctionnalisée sont par exemple toutes les fonctions réactives classiquement rencontrées en chimie organique, comme par exemple la fonction alcool, acide aminé, halogénure d'acide, anhydride, amide ou encore uréthane. A titre d'exemple de macromolécule de nature hydrophile fonctionnalisé, on peut notamment citer le polyéthylène glycol amine et le polyéthylène glycol mercaptan. Selon une seconde alternative, l'entité hydrophobe obtenue à l'issue de la première étape est mise en présence d'au moins un monomère hydrophile fonctionnalisé. Selon cette seconde variante, la deuxième étape comprend en outre au moins une réaction de polymérisation d'au moins un monomère hydrophile fonctionnalisé en surface de l'entité polymérique hydrophobe et réticulée obtenue à l'issue de la première étape de manière à former des segments hydrophiles aptes à conférer à la structure étoile finale un comportement amphiphile. Les monomères hydrophiles convenant à la transformation en surface du coeur hydrophobe doivent avoir un log P inférieur à 0. A titre d'exemples de monomères hydrophiles convenant à la mise en oeuvre de cette première variante de réalisation, on peut notamment citer l'oxyde d'éthylène, les éthers cycliques, les lactones, les lactames, les amines cycliques, les acrylates cationiques, anioniques ou zwitterioniques, le styrène sulfonate, le vinyl pyrrolidone, des esters poly(méth)acryliques, le méthacrylamide, l'acrylamide, l'acroléine, l'acide 2-acrylamidoglyco lique, l'acide 2-acrylamido-2-méthyl propane sulfonique, le N- acryloxysuccinimide, le N-acryloyl pyrrolidinone, le N-(3-aminopropyl)méthacrylamide, l'acide 2-bromoacrylique, le N,N'-diméthylacrylamide, le 2-méthylène-1,3- propanediol, le vinyl méthyl sulfone, l'acide vinyl phosphonique ou encore le sel de sodium de l'acide vinyl sulfonique. Bien entendu, l'homme de l'art est à même de sélectionner les composés convenables pour synthétiser des nanosphères selon l'invention suivant les différentes variantes de réalisation décrites ci-dessus. Par ailleurs, toute combinaison des modes de réalisation décrits ci-dessus est considérée comme variante de mise en oeuvre de la présente invention. Quelque soit le mode de préparation considéré, à savoir via une unique étape impliquant la copolymérisation d'un monomère hydrophobe avec un macromonomère amphiphile ou via deux étapes selon le procédé précisé ci-dessus, la formation du coeur hydrophobe requiert la présence simultanée d'un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron. En effet, le coeur polymérique hydrophobe est avantageusement réticulé, ce qui lui permet notamment de conserver la forme de l'empreinte quelles que soient les conditions opératoires. L'agent de réticulation doit être de nature hydrophobe, de sorte à être incorporé dans le coeur des nanosphères au cours du processus de polymérisation. L'agent de réticulation convenant à la mise en oeuvre de la présente invention présente un log P supérieur à 0, de préférence supérieur à 0,75, voire supérieur à 1. A titre d'agents de réticulation utilisables dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer le divinylbenzène (DVB), le 1,3 diisopropènyl benzène (DIP), le diméthacrylate d'éthylène glycol (EGDMA), le diméthacrylate de tétraméthylène (TDMA), le N,O-bisacryloyl-L-phénylalaninol, le 1,4-phényléne diacrylamide, le N,N'-1,3-phénylénebis(2-méthyl-2-propenamide) (PDBMP), le 1,4 ;3,6-dianhydro-D-sorbitol-2,5-diméthacrylate, le isopropoylénébis(1,4-phényléne) diméthacrylate, le triméthylolpropane triméthacrylate (TRIM), le pentaérythritol triacrylate (PETRA), le pentaérythritol tétraacrylate (PETEA), les acrylates difonctionnels, les méthacrylates difonctionnels, les acrylates trifonctionnels, les méthacrylates trifonctionnels, les acrylates tétrafonctionnels, les méthacrylates tétrafonctionnels, les alkylène glycol diacrylates, les alkyléne glycol méthacrylates, le dicarbonate de diallyldiglycol, le diallyl maléate, le diallyl fumarate, le diallyl itaconate, le divinyl oxalate, le divinyl malonate, le diallyl succinate, le bis-phénol A diméthacrylate, le bis-phénol A diacrylate, les di (alkène) amines, le triméthylol propane triacrylate, le divinyl éther, la divinyl sulfone, et le diallyl phthalate. L'agent de réticulation est présent dans le milieu réactionnel en une proportion allant de 0,05 % à 30 % en poids, de préférence allant de 0,10 % à 10 % en poids. Molécules patrons Comme précisé précédemment, cette polymérisation ou copolymérisation peut être conduite par amorçage radicalaire, par polycondensation ou par sol-gel en présence 30 d'au moins un agent de réticulation et de la molécule patron. Lorsque la molécule dont on souhaite faire l'empreinte est hydrophobe, elle est entièrement soluble dans la phase grasse dispersée de l'émulsion, et la réaction de polymérisation décrite ci-dessus se déroule tout autour de sa surface, conduisant à l'empreinte de la molécule dans son ensemble. En revanche, si la molécule dont on souhaite faire l'empreinte est amphiphile, c'est-à-dire comporte une partie hydrophile et une partie hydrophobe, à l'image d'un tensioactif par exemple, alors seule la partie hydrophobe de la molécule sera présente dans la phase dispersée, et par conséquent, la réaction de polymérisation décrite ci-dessus ne se déroulera qu'autour de la surface de cette partie hydrophobe, conduisant à l'empreinte de seulement une partie de la molécule cible, ou de la molécule patron. Les molécules patrons, correspondant ou non à la molécule cible, convenant à 10 la mise en oeuvre de la présente invention présentent avantageusement un log P supérieur à 0. Elles peuvent être hydrophobes ou amphiphiles. La molécule dont on souhaite faire l'empreinte peut par ailleurs être de toute taille et de toute masse moléculaire. Il peut ainsi notamment s'agir d'une molécule de masse moléculaire comprise entre 50 et 2000 g/mol, ou encore d'une macromolécule de 15 masse moléculaire pouvant par exemple aller jusqu'à 100000 g/mol. Elle peuvent notamment être choisies parmi des polyaromatiques hétérocycliques, des pesticides, des molécules ayant des propriétés organoleptiques tels que les parfums et les arômes, des colorants alimentaires tels que les caroténoïdes, les riboflavines, la tartrazine ou l'amarante, des molécules biologiquement actives à caractère 20 thérapeutique ou pharmaceutique, des molécules antioxydantes telles que les polyphénols ou la flavonoïde, des colorants tels que les colorants azoïques, l'anthraquinonique, la polyméthinique, la phtalocyanine. Selon un mode de réalisation de l'invention, la molécule cible, ou la molécule patron est une molécule biologiquement active, et notamment à caractère thérapeutique ou 25 pharmaceutique. Comme molécule biologiquement active, on peut par exemple citer les molécules hypnotiques, anxiolitiques, anti cancéreuses, myorelaxants, diurétiques, antiulcéreuses, anti-épileptiques, antibiotiques, anesthésiques, analgésiques, antihistaminiques, antihypertensifs, antihyperthyroidique, anti inflammatoire, antimigraineux, 30 antimuscarinique, antiostéoporotiques, antiparkinsonien, antiprotozoaire, antipsychotique, antiseptiques, antispasmodique, antithrombotique, antituberculeux, bronchodilatateur, cardiotonique, cholinergique, stimulant du système nerveux central, les neurotransmetteurs, contraceptives, immunomodulateur, immunosuppresseur, laxatifs, agent bloquant, antiarrhythmiques, les tocophérols, stéroïdes ou stérols. La molécule cible considérée selon la présente invention peut notamment être choisie parmi des polypeptides, des hormones, des cytokines, des enzymes, des protéines de toutes masses moléculaires telles que les anticorps, l'albumine, la fibrinogène, la fibronectine, l'insuline ou la fétoprotéine. Selon un mode de réalisation de l'invention, la molécule cible, ou la molécule patron, est choisie parmi des polypeptides, des hormones, des enzymes, des cytokines et des protéines, et notamment des protéines de masse moléculaire inférieure à 65 000 g/mol, et notamment inférieure à 50 000 g/mol, voire inférieure à 5 000 g/mol. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la molécule cible, ou la molécule patron, présente une masse moléculaire inférieure ou égale à 2000 g/mol, notamment inférieure ou égale à 1500 g/mol, voire même inférieure ou égale à 1000 g/mol. La réalisation des opérations de polymérisation ou de polycondensation considérées selon l'invention relève clairement des compétences de l'homme de l'art. En particulier, le choix du solvant, de la température, du pH et les conditions d'amorçage constituent des opérations de routine pour l'homme de métier. Par exemple, le solvant pour la polymérisation peut être hydrophobe et porogène, comme par exemple le toluène, le benzène, le dichlorométhane ou le chloroforme, peut éventuellement être utilisé pour former la phase dispersée. En ce qui concerne l'amorçage, il peut être réalisé suivant tout procédé connu de l'homme de l'art, et dépendra de la technique de polymérisation sélectionnée (radicalaire, ionique, par polycondensation, par coordination ou par sol-gel). APPLICATIONS Les nanosphères polymériques selon la présente invention trouvent leur application d'une façon générale dans l'extraction, la séparation, la purification, la détection, l'absorption, l'adsorption, la rétention et la libération contrôlée. Les nanosphères selon l'invention trouvent ainsi notamment leur application 30 dans le domaine de l'analyse dans le domaine de l'agroalimentaire, de la pharmacie, du biomédical, de l'alimentaire, de la défense ou de l'environnement. Elles peuvent également trouver une application dans le domaine des capteurs, tels que biocapteurs, dans le criblage moléculaire, la synthèse chimique dirigée, le traitement d'échantillon, la chimie combinatoire, la séparation chirale, la protection de groupement, la catalyse, le déplacement d'équilibre, les médicaments polymériques, et l'encapsulation. Elles peuvent également trouver une application dans le domaine des sciences de la vie, par la formation de particules furtives capable de résister à l'adsorption non spécifique des protéines et/ou de libérer des molécules biologiquement actives ou de cibler une partie spécifique des cellules ou d'un organe. Comme cela a déjà été mentionné précédemment, la présente invention a également pour objet l'utilisation des nanosphères polymériques selon l'invention à des fins d'isolement sélectif de molécules cibles sensibles en milieux aqueux, ou dans des liquides biologiques complexes. La présente invention concerne aussi l'utilisation des nanoparticules selon 15 l'invention à des fins de reconnaissance de molécules cibles hydrophobes ou amphiphiles en milieu organique. Les exemples ci-après sont donnés à titre illustratif et sans caractère limitatif de l'invention. 20 Exemple 1 : Synthèse de nanosphères selon l'invention sous la forme d'un nano2el Deux types de nanogels test sont préparés, l'un en utilisant à titre de molécule patron le Boc Tyrosine, et l'autre du propranolol, selon le protocole opératoire suivant. Dans un tube à essai, 3,00 g de PEG méthacrylate (M = 2000 g/mol, 25 50 % dans l'eau) sont dilués dans 3,2 g d'eau pour conduire à une solution transparente. 30 mg de triméthacrylate triméthylol proprane et 3,2 mg de phénoxyhydroxypropylacrylate sont alors ajoutés sous forte agitation pour conduire à une dispersion dudit agent de réticulation. Le pH est ensuite ajusté de sorte que la molécule patron soit la plus 30 hydrophobe dans l'eau. Ainsi, le pH est ajusté à 11 dans le cas du propranolol qui est insoluble dans l'eau en milieu basique, alors qu'il vaut 4 lorsqu'on utilise la Boc Tyrosine (log P= 2,64). 9 mg de la molécule patron considérée sont alors ajoutés dans l'échantillon test, tandis qu'un échantillon témoin constitué du même milieu réactionnel à l'exception d'une molécule cible est réalisé. Après bullage d'azote pendant 10 minutes, 2,2 mg de persulfate de sodium sont ajoutés, puis le milieu réactionnel est mis sous agitation pendant quelques minutes jusqu'à obtention d'une mise en dispersion des agents de réticulation et des monomères. Puis le milieu réactionnel est chauffé à 60 C une nuit pour conduire à la formation d'un gel homogène et trouble. Les gels obtenus sont ensuite lyophilisés et la taille des nanogels est mesurée 10 avec un nanosizer. Le nanogel témoin présente une taille moyenne de 200 nm tandis que les deux nanogels test possèdent une taille moyenne de 80 nm, rendant compte de l'interaction de la molécule cible considérée avec le coeur du nanogel. La molécule cible est extraite par lavage dans une solution aqueuse suivie 15 d'une précipitation dans l'éthylène glycol à froid. Exemple 2 : Synthèse de nanosphères selon l'invention organisées en réseau de manière à former un hvdro2el Deux types de nanogels test sont préparés en utilisant les mêmes molécules 20 cibles que pour l'Exemple 1, selon le protocole opératoire suivant. Dans un flacon de 2 mL, 0,15 g de polyéthylène glycol PEG soit 0,105 g de diacrylate 700 et 0,045 g de monométhacrylate de polyéthylèneglycol de masse molaire 2000 g/mol, sont introduits pour conduire, après mélange, à une solution micellaire homogène transparente dans laquelle les micelles mesurent environ 2 nm. 36 mg de 25 triméthacrylate de triméthylol proprane sont alors introduits conduisant à la formation d'un système biphasique. 15 mg de diméthylamino éthylacrylate et 23 mg de phénoxyhydroxypropylacrylate sont alors ajoutés sous forte agitation pour conduire à une dispersion des monomères. Le pH est ajusté tel que décrit en exemple 1, selon la nature de la molécule 30 cible utilisée. 30 mg de molécule cible sont alors ajoutés dans l'échantillon test, tandis qu'un échantillon témoin constitué du même milieu réactionnel à l'exception de la molécule cible est réalisé. Après bullage d'azote pendant 10 minutes, 2,29 mg de persulfate de sodium sont ajoutés, puis le milieu réactionnel est mis sous agitation pendant quelques minutes jusqu'à obtention d'une mise en dispersion des agents de réticulation et des monomères. Puis le milieu réactionnel est chauffé à 60 C une nuit pour conduire à la formation d'un gel homogène et trouble. Les gels sont ensuite lavés plusieurs fois à l'eau puis deux fois en utilisant une 10 solution de 5 % dans l'acide acétique et sont enfin rincés encore plusieurs fois avec de l'eau, permettant l'extraction de plus de 95 % de la molécule cible. Exemple 3 Caractérisation du taux d'adsorption de nanosphères selon l'invention. 15 Des gels test et témoin de Boc Tyrosine sont obtenus selon un protocole similaire à celui mis en oeuvre dans l'exemple 1, en utilisant comme monomères un mélange de phénoxyhydroxypropylacrylate et de carboxyéthylacrylate. Ces gels subissent ensuite les mêmes étapes d'extraction de la molécule cible que celles décrites dans l'exemple 2, de sorte à extraire plus de 95 % de Boc Tyrosine. 20 Les deux gels (test et témoin) sont séchés et placés dans une solution aqueuse de Boc Tyrosine (126 g/ml). Les pourcentages de Boc tyrosine adsorbés en fonction du temps sont présentés dans le Tableau 1 ci-dessous. Tableau 1 : pourcentage d'adsorption de la Boc tyrosine en fonction du temps 25 pour une concentration initiale (126 ,ug/mL). Témoin MIP Temps (h) % adsorbée % adsorbée 0 0 0 0,75 10,0 33,3 1,5 13,3 43,2 2,5 15,3 45, 4 5 22,0 53,7 8,5 23,9 54,2 23 25,3 59,1 Le gel test adsorbe la molécule cible beaucoup plus fortement et plus rapidement que le gel témoin. L'empreinte moléculaire réalisée selon l'invention présente ainsi une affinité importante pour la molécule cible tandis que l'adsorption non spécifique observée sur le témoin est faible. Exemple 4 : Caractérisation de la capacité de relar2a2e des nanosphères selon l'invention Les échantillons utilisés en Exemple 3 sont séchés puis placés dans deux solutions aqueuses de 2,5 mL, respectivement. Des prélèvements de ces solutions sont effectués à intervalles réguliers pour déterminer le pourcentage de relargage de Boc Tyrosine rapporté à la quantité de Boc Tyrosine adsorbée au cours de l'évaluation du taux d'adsorption décrite en Exemple 3. Les pourcentages de relargage pour les gels test et témoin figurent dans le Tableau 2 ci-dessous. Tableau 2 : pourcentage de Boc tyrosine relarguée en fonction du temps MIP témoin temps (h) % relargué % relargué 0 0 0 0,7 32,5 66,1 1,5 38,7 74,5 3 48,0 79,1 5,5 53,4 91,9 8 53,6 95,2 Le pourcentage de Boc Tyrosine relarguée est toujours plus faible pour le gel test que pour le gel témoin, la différence pouvant atteindre jusqu'à 40 %. Ainsi la cinétique de relargage est plus lente pour le gel test que pour le gel 20 témoin. 25 Exemple 5 : Synthèse de nanosphères polvmériques conformes à l'invention suivant le procédé de préparation en deux étapes 1- Première étape de formation de l'entité polymérique hydrophobe et réticulée La synthèse est effectuée dans un réacteur muni d'un dispositif d'agitation, d'une circulation d'argon, d'un thermomètre et de tubes gradués contenant les différents réactifs purifiés. 150m1 de THF sont tout d'abord introduits dans le réacteur. Le milieu réactionnel est ensuite refroidi à -10 C, puis 3,2 g de butyl lithium, 10 g de divinylbenzène 2 g d'éthylstyrène et 0,75 g d'anthracène (molécule cible) sont introduits à leur tour dans le réacteur, et la polymérisation se déroule pendant 30 minutes, à -10 c. 2- Deuxième étape de transformation en surface de ladite entité polymérique hydrophobe et réticulée par une entité hydrophile Sous un vide statique à -30 C, 100 g d'oxyde éthylène sont ajoutés au milieu réactionnel. Le milieu réactionnel est alors réchauffé jusqu'à atteindre la température ambiante, et la polymérisation se déroule pendant 48h à 30 C. L'oxyde d'éthylène polymérise, selon un processus anionique, sur les sites réactifs portés en surface de l'entité polymérique. A la fin de la réaction, quelques gouttes d'un mélange de méthanol et d'acide sont ajoutées, à 30 C, pour désactiver les espèces vivantes. La solution obtenue est ensuite filtrée sur papier, centrifugée, à nouveau filtrée sur papier puis précipitée dans de l'heptane ou de l'éther. Exemple 6 : Synthèse d'un hvdro2el dé2radable dont les branches formant la structure étoile sont des segments triblocs de POE présentant une séquence centrale de poly(1,3-dioxolane) (PDXL) 1. Synthèse du PDXL. On prépare du PDXL de masse moléculaire en poids 2000 mol/g par réaction de 2,87 moles de 1,3-DXL avec 0,12 mole de Et(OH)2 et 2,9 x 10-4 mole de CF3SO3H, sous atmosphère d'azote selon le protocole suivant. Le 1,3-DXL est tout d'abord introduit, puis la solution d'acide triflique dans le chlorure de méthylène est ajoutée. La température augmente jusqu'à 21 C. Le mélange réactionnel est ensuite désactivé par addition d'une solution comprenant 500 mg de sodium dans 10 ml du méthanol. Après filtration et évaporation du solvant, le produit obtenu est dissout dans du dichlorométhane. Le polymère ainsi obtenu est précipité dans 1,5 L de méthanol à - 40 C. Sa masse moléculaire moyenne en nombre est déterminée par CES et par RMN19F. 2. Synthèse d'un copolymère et macromonomère de POE à séquence centrale de PDXL. 10g du PDXL obtenu à l'issue de la première étape sont lyophilisés dans du benzène puis dissout, sous atmosphère contrôlée, dans 50 mL de THF. L'addition de 10 mL 10 de diphénylméthyl potassium, à température ambiante, permet alors la transformation des extrémités hydroxyle du PDXL en groupements alcoolates. Le milieu réactionnel est ensuite maintenu sous agitation pendant environ deux heures puis 7,5g d'oxyde d'éthylène sont ajoutés, et la polymérisation de l'oxyde d'éthylène amorcée par les alcoolates formés lors de la précédente étape débute. Le milieu réactionnel revient ensuite à température 15 ambiante, puis il est chauffé à 30 C pendant environ 48h. On additionne alors 1 g de chlorure de méthacryloyle pour fonctionnaliser le copolymère ainsi obtenu. La masse moléculaire moyenne en nombre du copolymère et du macromonomère fonctionnel sont 3500, caractérisés par CES dans le THF. Le taux de 20 doubles liaisons de macromonomère peut être déterminé quant à lui par spectroscopie UV. Les copolymères ainsi formés peuvent être utilisés pour la synthèse d'hydrogels au titre de macromonomères difonctionnels dégradables. Par suite, la dégradation par hydrolyse des fragments PDXL desdits hydrogels peut conduire à la formation de nanogels.5
La présente invention concerne des nanosphères polymériques réticulées possédant une structure en étoile de type coeur-branches, dans laquelle les branches sont de nature hydrophile et le coeur est de nature polymérique, réticulé, hydrophobe et forme l'empreinte de tout ou partie d'une molécule cible.
1. Nanosphères polymériques réticulées possédant une structure en étoile de type coeur-branches, dans laquelle les branches sont de nature hydrophile et le coeur est de nature polymérique, réticulé, hydrophobe et forme l'empreinte de tout ou partie d'une molécule cible. 2. Nanosphères selon la 1, dans lesquelles l'empreinte est celle d'une molécule hydrophobe ou amphiphile. 3. Nanosphères selon la 1 ou 2, dans lesquelles les branches 10 sont liées de façon covalente au coeur. 4. Nanosphères selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lesquelles les branches de nature hydrophile comprennent des segments hydrophiles choisis parmi les segments de type polyoxyéthylène (POE), polysaccharide, polyoxyéthylène-polyoxypropylène-polyoxyéthylène (POE-PPO-POE), polyoxypropylène- 15 polyoxyéthylène-polyoxypropylène (PPO-POE-PPO), polyvinylalcool, polydioxalane, poly(N-isopropylacrylamide) (poly(NIPAM)) polyéthylène imine, polyzwitterion, poly(méth)acrylamide, poly(amino alkyl(méth)acrylate), polyvinyl pyrrolidone, polypropylène glycol, polynucléotide, de polypeptide, polyélectrolyte tel que polysulfonique, polycarboxylique, polyphosphate et leurs copolymères hydrophiles. 20 5. Nanosphères selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lesquelles les branches sont formées par le segment hydrophile d'au moins un macromonomère amphiphile et le coeur dérive de la copolymérisation du motif polymérisable hydrophobe dudit macromonomère amphiphile avec au moins un monomère hydrophobe, en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une 25 molécule patron. 6. Nanosphères selon la 5, dans lesquelles le macromonomère amphiphile possède un unique motif hydrophobe apte à copolymériser. 7. Nanosphères selon la 5, dans lesquelles le macromonomère amphiphile possède au moins deux motifs hydrophobes aptes à copolymériser. 30 8. Nanosphères selon la 6 ou 7, dans lesquelles le motif hydrophobe apte à copolymériser est choisi parmi les motifs vinyliques, acryliques,méthacryliques, allyliques, styréniques ou tout autre motif insaturé susceptible de réagir par voie radicalaire, ainsi que les groupements chimiques permettant une réaction de polycondensation ou de sol gel. 9. Nanosphères selon la 6, dans lesquelles ledit macromonomère est choisi parmi le polyéthylène glycol éthyl éther méthacrylate, le polyéthylène glycol (méth)acrylate, le polyéthylène glycol méthyl éther-bloc-polylactide, le polyéthylène glycol alkyl éther (méth)acrylate, le polyéthylène glycol aryl éther (méth)acrylate, le polyéthylène glycol vinyl benzène, les copolymères à blocs comportant un segment hydrophile et un motif hydrophobe polymérisable tels que le polyacide acrylique-bloc-polystyryle styrène, le polyacrylamide-bloc-polystyryle styrène et le polysaccharide-bloc-polyméthacryloyle (méth)acrylate. 10. Nanosphères selon la précédente, dans lesquelles le macromonomère est choisi parmi le polyéthylène glycol (méth)acrylate et le polyéthylène glycol alkyl éther (méth)acrylate. 11. Nanosphères selon la 7, dans lesquelles ledit macromonomère est choisi parmi le polyéthylène glycol di(méth)acrylate, le polyéthylène glycol divinylbenzène, ou encore les polymères triblocs constitués d'un bloc central hydrophile (par exemple à base de polyéthylène glycol, d'acide polyacrylique, de polyacrylamide, de poly(vinylpyrrolidone), ou de polysaccharide et d'un bloc hydrophobe modifié par une fonction polymérisable à chaque extrémité (par exemple du type polystyryle styrène, ou polyméthacryloyle (méth)acrylate). 12. Nanosphères selon la précédente, dans lesquelles ledit macromonomère est choisi parmi le polyéthylène glycol diacrylate, et le polyéthylène glycol diméthacrylate. 13. Nanosphères selon l'une quelconque des 5 à 12, dans lesquelles le monomère hydrophobe est choisi parmi les monomères acryliques, méthacryliques, acrylamides, styréniques, vinyliques, allyliques ainsi que les groupements chimiques permettant une réaction de polycondensation ou de sol-gel. 14. Nanosphères polymériques selon la précédente, dans lesquelles le monomère hydrophobe est choisi parmi le méthacrylate de méthyle, le styrène, l'éthylstyrène, l'acide méthacrylique, les méthacrylates d'alkyle, les acrylates d'alkyle, les acrylates d'allyle, les méthacrylates d'allyle, les acrylates d'aryle, lesméthacrylates d'aryle, les dérivés du styrène, l'acétate de vinyle, l' acrylonitrile, le méthacrylonitrile, l'acroleine; le méthacrylate de 2-amino éthyle, le méthacrylate de tamylle, le méthacrylate de 2-(1-aziridinyl)éthyle, le t-butylacrylamide, l'acrylate de butyle, le méthacrylate de butyle, la 4-vinyl pyridine, la 2-vinyl pyridine, la 1-vinyl-2- pyrrolidinone, la 2-vinyl quinoléine. 15. Nanosphères selon l'une quelconque des 5 à 14, caractérisées en ce que le macromonomère amphiphile est un méthacrylate de polyéthylène glycol et le monomère hydrophobe est de type (méth)acrylate. 16. Nanosphères selon l'une quelconque des précédentes, dans 10 lesquelles l'empreinte possède au moins un site de reconnaissance pour au moins une molécule cible. 17. Nanosphères selon l'une quelconque des précédentes, dans lesquelles la molécule cible, ou la molécule patron, présente une masse moléculaire inférieure ou égale à 2000 g/mol, et notamment inférieure ou égale à 1500 g/mol, voire 15 même inférieure ou égale à 1000 g/mol. 18. Nanosphères selon l'une quelconque des précédentes, dans lesquelles la molécule cible, ou la molécule patron, est une molécule biologiquement active, et notamment à caractère thérapeutique ou pharmaceutique. 19. Nanosphères selon la précédente, dans lesquelles la molécule 20 cible, ou la molécule patron, est choisie parmi des polypeptides, des hormones, des enzymes, des cytokines et des protéines. 20. Nanosphères selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées en ce qu'elles se présentent sous la forme d'un nanogel. 21. Nanosphères selon la précédente, caractérisées en ce qu'elles 25 sont en dispersion dans l'eau. 22. Nanosphères selon l'une quelconque des 1 à 19, organisées en un réseau de manière à former un hydrogel. 23. Nanosphères selon la précédente, caractérisées en ce que les coeurs polymériques hydrophobes figurent des noeuds de réticulation dudit hydrogel. 30 24. Procédé de préparation de nanosphères polymériques selon l'une quelconque des 1 à 23, par copolymérisation d'au moins un macromonomère amphiphile avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent deréticulation hydrophobe et d'une molécule patron, suivie de l'extraction de ladite molécule patron hors desdites nanosphères polymériques. 25. Procédé de préparation d'un nanogel de nanosphères polymériques selon l'une quelconque des 1 à 6, 8 à 10 et 13 à 21, comprenant au moins la copolymérisation d'au moins un macromonomère amphiphile comprenant un unique motif hydrophobe apte à copolymériser avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron, et l'extraction de ladite molécule patron hors desdites nanosphères polymériques. 26. Procédé de préparation d'un hydrogel de nanosphères polymériques selon l'une quelconque des 1 à 5, 7, 8, 11 à 19 et 22, 23, comprenant au moins la copolymérisation d'au moins un macromonomère amphiphile comprenant au moins deux motifs hydrophobes aptes à copolymériser avec au moins un monomère hydrophobe en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron, et l'extraction de ladite molécule patron hors desdites nanosphères polymériques. 27. Procédé selon l'une quelconque des 24 à 26, dans lequel le monomère hydrophobe est tel que défini dans la 13 ou 14. 28. Procédé selon l'une quelconque des 24 à 27, caractérisée en ce qu'il se déroule en milieu dispersé. 29. Procédé selon l'une quelconque des 24 à 28, dans lequel le 20 macromonomère amphiphile est tel que défini dans l'une quelconques des 6 à 12. 30. Procédé de préparation de nanosphères polymériques selon l'une quelconque des 1 à 4 comprenant : - une première étape de copolymérisation d'au moins un monomère 25 hydrophobe fonctionnalisé en présence d'au moins un agent de réticulation hydrophobe et d'une molécule patron, - une deuxième étape de transformation en surface de l'entité polymérique hydrophobe et réticulée obtenue à l'issue de la première étape avec une ou plusieurs entités hydrophiles, et 30 - l'extraction de ladite molécule patron hors desdites nanosphères polymériques. 31. Procédé selon la 30, caractérisé en ce que ladite entité hydrophile est une macromolécule de nature hydrophile fonctionnalisée. 32. Procédé selon la 31, caractérisé en ce que la deuxième étape comprend au moins un greffage covalent d'au moins une macromolécule de nature hydrophile fonctionnalisée, en surface de ladite entité polymérique hydrophobe et réticulée. 33. Procédé selon la 31 ou 32, caractérisé en ce que la macromolécule de nature hydrophile est formée de segments hydrophiles tels que définis en 4, et comporte en outre, à au moins l'une de ses extrémités, une fonction susceptible de réagir avec l'entité hydrophobe fonctionnalisée. 34. Procédé selon la 30, caractérisé en ce que ladite entité hydrophile est un monomère hydrophile fonctionnalisé. 35. Procédé selon la 34, caractérisé en ce que la deuxième étape comprend au moins une réaction de polymérisation d'au moins un monomère hydrophile 15 fonctionnalisé en surface de ladite entité polymérique hydrophobe. 36. Procédé selon l'une quelconque des 34 et 35, caractérisé en ce que le monomère hydrophile est choisi parmi l'oxyde d'éthylène, les éthers cycliques, les lactones, les lactames, les amines cycliques, les acrylates cationiques, anioniques ou zwitterioniques, le styrène sulfonate, le vinyl pyrrolidone, des esters poly(méth)acryliques, 20 le méthacrylamide, l'acrylamide, l'acroleine, l'acide 2-acrylamidoglycolique, l'acide 2-acrylamido-2-méthyl propane sulfonique, le N-acryloxysuccinimide, le N-acryloyl pyrrolidinone, le N-(3-aminopropyl)méthacrylamide, l'acide 2-bromoacrylique, le N,N'-diméthylacrylamide, le 2-méthylène-1,3- propanediol, le vinyl méthyl sulfone, l'acide vinyl phosphonique ou encore le sel de sodium de l'acide vinyl sulfonique. 25 37. Procédé selon l'une quelconque des 30 à 36, dans lequel le monomère hydrophobe fonctionnalisé est choisi parmi le 1,6-heptadièn-4-ol, le 1-hexèn-3-ol, le 1,5-hexadièn-3,4-diol, le chlorométhyl styrène, le bromométhyl styrène, le méth(acrylate) de aminoéthyle, le méth(acrylate) d'hydroxyéthyle et le divinyl benzène. 38. Utilisation de nanosphères polymériques selon l'une quelconque des 30 1 à 23 à des fins d'extraction, de détection, de séparation, de purification, d'absorption, d'adsorption, de rétention ou de libération contrôlée ou encore dans des applications choisies parmi les capteurs, la catalyse de réactions chimiques, le criblage demolécules, la synthèse chimique dirigée, le traitement d'échantillons, la chimie combinatoire, la séparation chirale, la protection de groupement, le déplacement d'équilibre, les médicaments polymériques et l'encapsulation. 39. Utilisation de nanosphères polymériques selon l'une quelconque des 5 1 à 23 à des fins d'isolement sélectif de molécules cibles sensibles en milieux aqueux ou dans des liquides biologiques complexes. 40. Utilisation de nanosphères polymériques selon l'une quelconque des 1 à 23 à des fins de reconnaissance et d'extraction de molécules cibles hydrophobes ou amphiphiles en milieu organique. 10 41. Utilisation selon la 39 ou 40, dans laquelle la molécule cible est identique à la molécule patron. 42. Utilisation selon la 39 ou 40, dans laquelle la molécule cible est différente de la molécule patron.
C,A,B
C08,A61,B82,C07,C12
C08F,A61K,B82B,C07K,C08J,C12N
C08F 2,A61K 47,B82B 1,C07K 17,C08J 3,C12N 11
C08F 2/00,A61K 47/48,B82B 1/00,C07K 17/08,C08J 3/075,C12N 11/00
FR2900190
A1
COFFRE-TUNNEL DE VOLET ROULANT COMPRENANT UN CAISSON FERME A SES EXTREMITES PAR RESPECTIVEMENT DEUX JOUES D'OBTURATION
20,071,026
La présente invention concerne un coffre-tunnel de volet roulant comprenant un caisson pourvu d'un évidement, le caisson étant fermé à ses extrémités par respectivement deux joues d'obturation. L'invention couvre également un support destiné à tenir une extrémité d'un axe de tambour d'enroulement d'un mécanisme de volet roulant dans un caisson d'un coffre-tunnel, le caisson étant fermé à chacune de ses extrémités par deux joues d'obturation. Rappelons qu'un coffre-tunnel de volet roulant est destiné à être placé au dessus d'une embrasure dans laquelle est montée une fenêtre, une porte fenêtre ou similaire pour fermer, au moins partiellement, ladite embrasure. A la Fig. 1, un tel coffre-tunnel 100 comprend généralement un caisson 200 de section en U dont les parois de jambages J, à l'issue de sa pose, sont tournées vers le bas et qui est fermé hermétiquement à ses extrémités par deux joues 300a et 300b d'obturation. Un mécanisme 400 de volet roulant comprenant un tambour 410 d'enroulement pour un tablier, non représenté, est monté dans le caisson 200 pour occulter au moins partiellement ladite embrasure. Le tambour 410 est pourvu d'un axe 420 qui est fixé par ses extrémités sur les deux joues 300. Pour le dissimuler, on installe parfois le coffre-tunnel au cours de la construction d'un mur d'un bâtiment, au-dessus d'une embrasure dans laquelle sera posée une fenêtre, une porte fenêtre ou un équivalent du genre. Dans ce type de montage, chaque joue 300 est prolongée au niveau de sa partie basse par un talon de soutien 210. A l'issue de son intégration dans le mur, le caisson 200 repose par les talons de soutien 210 des deux joues 300a, 300b, sur les éléments de construction du mur encadrant l'embrasure pour la fenêtre et seule l'ouverture délimitée par les parois de jambage du caisson, entre l'embrasure, demeure accessible. L'installation du mécanisme de volet roulant dans le coffre-tunnel 100 n'est pas toujours réalisée systématiquement en usine ou sur le chantier, pour ne pas en imposer l'usage à un occupant d'un bâtiment dans lequel est installé le volet roulant et qui ne le souhaiterait pas. Elle peut être sollicitée par l'occupant du bâtiment, parfois à l'issue de sa construction. Dans ces conditions, son installation est souvent réalisée par un artisan. Celui-ci doit intervenir en hauteur pour introduire, à bout de bras, un mécanisme adéquat de volet roulant dans l'ouverture accessible du caisson, puis fixer sur les deux joues les deux extrémités de l'axe du tambour d'enroulement. Compte tenu de la difficulté d'accès aux joues, car placées en retrait de l'ouverture accessible du caisson, et des conditions de travail, la pose du mécanisme de volet roulant est une opération longue et difficile. Aussi, le but de l'invention est donc de proposer, notamment, un coffre-tunnel de volet roulant qui puisse faciliter la pose de son mécanisme de volet roulant. A cet effet, est proposé un coffre-tunnel de volet roulant comprenant un caisson pourvu d'un évidement, le caisson étant fermé à ses extrémités par respectivement deux joues d'obturation, le coffre-tunnel étant remarquable en ce qu'il est pourvu d'au moins un support logé complètement dans l'évidement du caisson en déport d'une joue, ledit support étant pourvu d'un moyen de fixation d'une extrémité d'un axe de tambour d'enroulement d'un mécanisme de volet roulant. Dans la pratique, on monte deux supports dans l'évidement. Par cette construction particulière du coffre-tunnel dans laquelle on déporte le lieu de fixation des extrémités de l'axe de tambour d'enroulement du mécanisme de volet roulant, on améliore grandement l'accessibilité au coffre-tunnel, ce qui facilite en particulier la pose du mécanisme de volet roulant dans le caisson. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le support est constitué d'une plaque dont le contour est apte à épouser l'évidement du caisson. Il peut s'agir d'une plaque pleine ou d'une plaque ajourée. Lorsque les joues seront pourvues de talon, la plaque reposera également par son arête basse sur l'un des talons. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de fixation 25 est constitué d'un logement formé en protubérance de la plaque. Un tel logement peut accueillir un manchon destiné à tenir une extrémité de l'axe de tambour d'enroulement du mécanisme de volet roulant. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le support est constitué d'un croisillon présentant une structure en forme de Y. 30 Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le support est constitué d'un croisillon présentant une structure en forme de X. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de fixation est placé à l'intersection des branches du croisillon. Avantageusement, le moyen de fixation est constitué d'un logement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le support est pourvu d'un moyen d'ancrage destiné à permettre son ancrage avec les parois bordant l'évidement du caisson. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen d'ancrage comprend une pluralité de verrous coulissants. Un support destiné à tenir une extrémité d'un axe de tambour d'enroulement d'un mécanisme de volet roulant dans un caisson d'un coffre-tunnel est également proposé, le caisson étant pourvu d'un évidement, le caisson étant fermé à chacune de ses extrémités par deux joues d'obturation. Selon l'invention, le support est adapté à pouvoir être logé complètement dans l'évidement en étant disposé en déport de l'une ou l'autre des joues d'obturation. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en coupe longitudinale d'un coffre-tunnel de volet roulant connu de l'état de la technique, la Fig. 2 représente une vue en coupe longitudinale d'un coffre-tunnel de volet roulant selon l'invention, la Fig. 3a représente une vue de côté d'un coffre-tunnel dans le caisson duquel est monté un support pour tenir une extrémité d'un axe de volet roulant selon l'invention, la Fig. 3b représente une vue de côté d'un support pour tenir un axe de volet roulant selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue de côté d'un coffre-tunnel dans le caisson duquel est montée une première variante de réalisation d'un support pour tenir une extrémité d'un axe de volet roulant et qui est monté dans un caisson selon l'invention et, la Fig. 5 représente une vue de côté d'un coffre-tunnel dans le caisson duquel est montée une seconde variante de réalisation d'un support pour tenir une extrémité d'un axe de volet roulant. Le coffre-tunnel 100 de volet roulant représenté à la Fig. 2 est destiné à être placé au-dessus d'une embrasure E réalisée dans un mur et qui est susceptible de recevoir une fenêtre, une porte fenêtre ou un accessoire similaire pour occulter, au moins partiellement, ladite embrasure Celle-ci est matérialisée par deux traits fins interrompus à cette Fig. 2. Le coffre-tunnel 100 comprend un caisson 200 de section transversale en forme de U, deux joues 300a et 300b d'obturation montées sur les faces d'extrémité du caisson 200, un mécanisme 400 de volet roulant placé à l'intérieur du caisson 200. Le caisson 200 est ainsi délimité sur ses flancs par deux parois de jambages J, dont une seule est visible sur cette Fig. en coupe, et qui sont réunies dans leur partie supérieure par une paroi de voûte V. Un évidement T est ainsi délimité dans le caisson 200 et dans lequel peut prendre place un mécanisme 400 de volet roulant. Les joues 300 d'obturation sont montées de manière quasi étanche sur les faces d'extrémité du caisson 200 pour éviter l'admission d'humidité, de courants d'air à l'intérieur du caisson 200. Les parties inférieures des joues 300 peuvent être pourvues respectivement de deux talons de soutien 210 aptes à reposer, le cas échéant, sur des éléments de construction d'un mur, à l'issue de sa pose au-dessus de l'embrasure E. Le mécanisme 400 de volet roulant comprend un tambour 410 d'enroulement pour un tablier d'occultation, non représenté, et qui est susceptible d'être entraîné autour d'un axe 420 par un mécanisme de manoeuvre, non représenté. Suivant un aspect de l'invention, au moins un support 500a, 500b est placé dans le caisson 200 entre une joue 300a, 300b et le tambour 410 d'enroulement. Deux supports 500a et 500b sont placés, sur cette Fig. 2, en déport des deux joues 300a et 300b. Chaque support 500 est destiné à tenir une extrémité de l'axe 420 dudit tambour. En étant placé au plus près des parois de l'embrasure E, il facilite grandement la fixation du mécanisme 400 de volet roulant à l'intérieur du caisson 200. La position d'un des supports 500 est déterminée en fonction du type de mécanisme de manoeuvre utilisé pour l'entraînement à rotation du tambour 410. Chaque support 500 est logé complètement dans l'évidement T du caisson 200 en étant positionné parallèlement aux joues, puis fixé dans ledit évidement et/ou sur les talons de soutien 210. A la Fig. 3, le support 500 est constitué d'une plaque 510 pleine dont le contour épouse, d'une part, l'évidement T du caisson 200 et, d'autre part, le talon de soutien 210, par l'intermédiaire de son arête basse, afin d'être tenu à l'intérieur du caisson.. Dans un caisson dépourvu de talon de soutien 210, seule une partie de la plaque 510 épouse uniquement l'évidement T du caisson 200. Dans une variante de réalisation, non représentée, la plaque est ajourée pour en réduire le coût de fabrication. Le support 500 est pourvu d'un moyen de fixation 520 d'une extrémité de l'axe du tambour d'enroulement. Il prend la forme à ces Figs. 3 d'un logement formé en protubérance de la plaque 510 pour recevoir un manchon apte à tenir une extrémité de l'axe de tambour d'enroulement du mécanisme de volet roulant. D'autres moyens de fixation connus de l'homme du métier peuvent remplacer ce logement pour permettre la fixation de ladite extrémité de l'axe du tambour d'enroulement. Le support 500 est également pourvu d'un moyen d'ancrage 530 destiné à permettre son ancrage avec les parois de jambage J et la paroi de voûte V du caisson 200 et/ou avec le talon de soutien 210. Le moyen d'ancrage est constitué à ces Figs. 3 de plusieurs verrous coulissants 530 tels que des targettes. On peut encore utiliser comme moyen d'ancrage un cordon de colle, des vis ou des chevilles. Dans les deux variantes de réalisation du support représentées aux Figs. 4 et 5, celui-ci prend la forme d'un croisillon 500. A la Fig. 4, le croisillon 500 présente une structure en forme de Y. Il est ainsi constitué de trois branches 512a, 512b et 512e réunies par un moyen de fixation 520 d'une extrémité de l'axe du tambour d'enroulement qui peut prendre la forme de ceux décrits en référence aux Figs. 3 et, en particulier, la forme d'un logement. Les deux branches hautes 512b et 512e prennent appui sur la paroi de voûte V du caisson 200 alors que la branche basse verticale 512a prend appui sur le talon de soutien 210. A la Fig. 5, le croisillon présente une structure en forme de X. Il est ainsi constitué de quatre branches 514a, 514b, 514e et 514d réunies par un moyen de fixation 520 d'une extrémité de l'axe du tambour d'enroulement qui peut prendre la forme de ceux décrits en référence aux Figs. 3 et, en particulier, la forme d'un logement. Les deux branches hautes 514b et 514c prennent appui sur la paroi de voûte V du caisson 200 alors que les branches basses verticales 514a et 514d prennent appui sur les parois de jambage J ainsi que sur le talon de soutien 210. Des moyens d'ancrage tels que des verrous coulissants comme des targettes, un cordon de colle, des vis ou des chevilles sont utilisés pour solidariser le support 500 avec le caisson 200 et/ou le talon de soutien 210. Ces rnoyens d'ancrage ne sont pas représentés aux Figs. 4 et 5. L'usage du coffre-tunnel de volet roulant de l'invention est avantageux lorsque le caisson est intégré à la construction d'un mur, au dessus d'une embrasure. Seule l'utilisation de cette application est décrite dans la suite de l'exposé de l'invention. On solidarise ainsi un caisson 200 pourvu de ses joues 300a, 300b au cours de la construction du mur, au dessus d'une embrasure E pair une opération de maçonnerie. Le montage d'un mécanisme 400 de volet roulant dans le caisson 200 ainsi implanté s'effectue de la manière suivante. On place deux supports 500 dans l'évidement T du caisson et en déport des deux joues 300a, 300b et à proximité des parois de l'embrasure E. On verrouille en place les deux supports 500 par des moyens d'ancrage appropriés. On introduit ensuite le mécanisme 400 de volet roulant dans l'évidement T du caisson 200, puis l'on fixe une extrémité de l'axe 420 sur un des supports 500, par exemple le support 500a, ainsi que l'autre extrémité sur l'autre support 500b. La proximité des supports au regard des parois de l'embrasure E facilite grandement l'opération d'accrochage du mécanisme 400 de volet roulant à l'intérieur du caisson 200. Les supports 500 réalisent uniquement la fonction de maintien du mécanisme 400 de volet roulant. La fonction d'obturation du caisson 200 au regard de l'humidité et des courant d'air susceptibles de provenir de l'extérieur est toujours réalisée par les joues 300
La présente invention concerne un coffre-tunnel (100) de volet roulant comprenant un caisson (200) fermé a ses extrémités par respectivement deux joues (300) d'obturation.Selon l'invention, le coffre-tunnel (100) de volet roulant est pourvu d'au moins un support (500a, 500b) logé complètement dans l'évidement (T) du caisson en déport d'une joue (300a, 300), ledit support (500a, 500b) étant pourvu d'un moyen de fixation (520) d'une extrémité d'un axe (420) de tambour (410) d'enroulement d'un mécanisme (400) de volet roulant.Par cette construction particulière du coffre-tunnel dans laquelle on déporte le lieu de fixation des extrémités de l'axe de tambour d'enroulement du mécanisme de volet roulant, on améliore grandement l'accessibilité au coffre-tunnel, ce qui facilite en particulier la pose du mécanisme de volet roulant dans le caisson.
1) Coffre-tunnel (100) de volet roulant comprenant un caisson (200) pourvu d'un évidement (T), le caisson (200) étant fermé à ses extrémités par respectivement deux joues (300) d'obturation, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un support (500a, 500b) logé complètement dans l'évidement (T) du caisson (200) en déport d'une joue (300a. 300), ledit support (500a, 500b) étant pourvu d'un moyen de fixation (520) d'une extrémité d'un axe (420) de tambour (410) d'enroulement d'un mécanisme (400) de volet roulant. 2) Coffre-tunnel (100) selon la 1, caractérisé en ce que le support (500a, 500b) est constitué d'une plaque (510) dont le contour est apte à 10 épouser l'évidement (T) du caisson (200). 3) Coffre-tunnel (100) selon la 2, caractérisé en ce que la plaque (510) est ajourée. 4) Coffre-tunnel (100) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le moyen de fixation (520) est constitué d'un logement formé en protubérance de la 15 plaque (510). 5) Coffre-tunnel (100) selon la 1, caractérisé en ce que le support (500a, 500b) est constitué d'un croisillon présentant une structure en forme de (Y). 6) Coffre-tunnel (100) selon la 1, caractérisé en ce que le 20 support (500a, 500b) est constitué d'un croisillon présentant une structure en forme de (X). 7) Coffre-tunnel (100) selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le moyen de fixation (520) est placé à l'intersection des branches (512; 514) du croisillon. 25 8) Coffre-tunnel (100) selon la 7, caractérisé en ce que le moyen de fixation (520) est constitué d'un logement. 9) Coffre-tunnel (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support (500a, 500b) est pourvu d'un moyen d'ancrage (530) destiné à permettre son ancrage avec les parois bordant l'évidement (T) du caisson 30 (200). 10) Coffre-tunnel (100) selon la 9, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage (350) comprend une pluralité de verrous coulissants (530). 11) Support (500a, 500b) destiné à tenir une extrémité d'un axe de tambour (410) d'enroulement d'un mécanisme (400) de volet roulant dans un caisson (200) d'un coffre-tunnel (100). le caisson (200) étant pourvu d'un évidement (T), le caisson (200) étant fermé à chacune de ses extrémités par deux joues (300a, 300b) d'obturation, caractérisé en ce que le support (500a, 500b) est adapté à pouvoir être logé complètement dans l'évidement (T) en étant disposé en déport de l'une ou l'autre des joues (300a, 300b) d'obturation.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/174
FR2899096
A1
DISPOSITIF DE TRAITEMENT D'UN CONDUIT DE CIRCULATION DU SANG ET PROCEDE DE PREPARATION DE CE DISPOSITIF
20,071,005
La présente invention concerne un dispositif de traitement d'un conduit de circulation du sang du type comprenant : - un tuteur creux délimitant, au voisinage d'une extrémité distale, au moins une ouverture transversale de retenue ; - une endoprothèse déployable entre un état rétracté contre une sur-face latérale du tuteur et un état dilaté dans lequel l'endoprothèse peut être libérée du tuteur ; - au moins un lien filiforme formant une boucle de serrage ceinturant l'endoprothèse et formant un passant engagé dans le tuteur à travers l'ouverture de retenue ; la boucle de serrage étant extensible entre une configuration de main-tien de l'endoprothèse dans son état rétracté et une configuration de dé-ploiement de l'endoprothèse ; et pour le ou chaque lien filiforme, - une tige de retenue montée mobile dans le tuteur entre une position de retenue du passant et une position de libération du passant. Un tel dispositif s'applique au largage dans un conduit de circulation du sang d'endoprothèses, du type couramment désignées par le terme anglais stent , ou d'endoprothèses de type endovalves comprenant un stent et une valve fixée sur le stent. Un dispositif du type précité est décrit dans EP -A- 0 707 462. Dans ce dispositif, une endoprothèse est montée coaxialement sur deux tuteurs creux, aptes à coulisser l'un par rapport à l'autre. Cette endoprothèse est maintenue dans son état rétracté à l'aide de deux liens filiformes la ceinturant à ses extrémités. Les liens filiformes sont passés respectivement dans des ouvertures de retenue distale et proximale ménagées respectivement dans l'un et l'autre des tuteurs. Les liens sont engagés autour d'une tige de retenue pour les maintenir en position à leur extrémité proximale. Pour le largage de l'endoprothèse, les tuteurs sont déplacés par coulissement relatif l'un par rapport à l'autre, de sorte que la distance entre les ouvertures de retenue diminue. La diminution de cette distance provoque le relâchement des liens filiformes et par suite, le déploiement simultané des deux extrémités de l'endoprothèse. Lorsque le placement de l'endoprothèse dans le conduit de circulation du sang est satisfaisant, la tige de retenue des liens filiformes est extraite du dispositif. Les liens filiformes sont alors retirés hors des tuteurs et extraits hors du corps du patient en les faisant glisser dans les tuteurs. Compte tenu de la grande longueur des liens filiformes, et de leur trajet sinueux dans les tuteurs, le risque de coincement ou de casse des liens filiformes lors de leur retrait est élevé. La fiabilité du dispositif est donc diminuée. L'invention a donc pour objet de proposer un dispositif de traitement d'un conduit de circulation du sang qui peut être positionné de manière précise dans le vaisseau, tout en présentant une utilisation simple et fiable. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de traitement du type précité, caractérisé en ce que la tige de retenue comprend au moins un crochet de retenue du passant, le déplacement de la tige de retenue depuis sa position de libération vers sa position de retenue provoquant le serrage de la boucle de serrage depuis sa configuration de déploiement de l'endoprothèse vers sa configuration de maintien de l'endoprothèse. Le dispositif selon l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - le crochet est placé à une extrémité distale de la tige de retenue ; - le crochet délimite, sur la tige de retenue, un tronçon distal de longueur non nulle et un tronçon proximal, le crochet faisant saillie transversalement par rapport au tronçon distal et au tronçon proximal ; - l'endoprothèse délimite, pour le ou pour chaque lien filiforme, un passage de guidage du lien filiforme, les extrémités de la boucle de serrage étant engagées dans le passage de guidage ; - le ou chaque lien filiforme est un brin fermé sur lui-même, le passant étant formé par un prolongement de la boucle de serrage s'étendant à partir du passage de guidage entre les extrémités de la boucle de serrage ; - le ou chaque lien filiforme est monté à demeure sur l'endoprothèse ; - le tuteur délimite une ouverture de retenue proximale et une ouverture de retenue distale, le dispositif comprenant, pour chaque ouverture de retenue, une tige de retenue distincte comprenant un crochet de retenue ; - le tuteur délimite une ouverture de retenue proximale et une ouver- ture de retenue distale, le dispositif comprenant une tige de retenue commune comprenant un crochet distal et un crochet proximal ; - l'endoprothèse est montée coaxialement sur le tuteur ; - le ou chaque lien filiforme est libérable de l'endoprothèse, la tige de retenue comprenant des moyens de retenue d'au moins un tronçon de retenue du lien filiforme distinct du passant, le tronçon étant retenu par les moyens de retenue lorsque le passant est libéré du crochet de retenue, pour permettre le déplacement conjoint du lien filiforme et de la tige de retenue ; et - le tronçon de retenue du lien filiforme forme un passant auxiliaire engagé dans le tuteur à travers une ouverture de retenue, la tige de retenue comprenant un crochet auxiliaire de retenue du passant auxiliaire s'ouvrant de manière proximale par rapport au crochet de retenue du passant. L'invention a également pour objet un procédé de préparation d'un dispositif tel que décrit ci-dessus, avant son implantation dans un conduit de circulation du sang, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - conservation de l'endoprothèse dans son état dilaté, le ou chaque passant étant engagé dans un crochet d'une tige de retenue du passant ; - déplacement de la tige de retenue depuis sa position de libération vers la position de retenue du passant, pour provoquer le serrage de la bou- cle de serrage et pour amener l'endoprothèse dans son état rétracté. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en élévation d'un premier dispositif de tai- tement selon l'invention, l'endoprothèse étant maintenue dans son état ré-tracté ; - la Figure 2 est une vue en coupe, prise suivant le plan transversal médian II-II, d'un détail de la Figure 1 ; - la Figure 3 est une vue analogue à la Figure 1, l'endoprothèse pré-sentant son état dilaté - la Figure 4 est une vue analogue à la Figure 2 de l'endoprothèse de la Figure 3 ; - la Figure 5 est une vue en perspective de trois-quarts face de l'endoprothèse du dispositif de la Figure 1 dans son état dilaté ; - la Figure (3 est une vue analogue à la Figure 2 d'un détail d'un deuxième dispositif de traitement selon l'invention ; - la Figure 7 est une vue analogue à la Figure 6 d'un troisième dispo-10 sitif selon l'invention la Figure 8 est une vue analogue à la Figure 6 d'un quatrième dis-positif selon l'invention, l'endoprothèse n'étant pas représentée ; et - la Figure 9 est une vue analogue à la Figure 5 de l'endoprothèse du dispositif de la Figure 8. 15 Le dispositif de traitement représenté sur les Figures 1 à 5 comporte une endoprothèse tubulaire 11 d'axe X-X', montée de manière coaxiale sur un tuteur unique 13 et reliée à ce tuteur 13 par des moyens de retenue libérables. L'endoprothèse 11 comprend- un treillis tubulaire d'acier inoxydable 20 qui possède des propriétés de ressort. Ainsi, cette endoprothèse est auto- expansible. Cette endoprothèse 11 est par exemple réalisée par tressage d'un fil unique d'un matériau superélastique, comme décrit dans la demande de brevet européen EP-A-O 857 471. 25 Le treillis de l'endoprothèse 11 définit, au voisinage d'une extrémité distale 15 de l'endoprothèse 11, un passage 16A de guidage distal des moyens de retenue, et au voisinage d'une extrémité proximale 17 de l'endoprothèse 11, un passage de guidage proximal 17A des moyens de retenue. 30 Comme illustré par la Figure 5, chaque passage de guidage 16A, 17A est délimité par une maille du treillis de l'endoprothèse. Les passages 16A, 17A sont situés sur la même génératrice longitudinale de l'endoprothèse 11. Le treillis présente aux extrémités 15, 17 de l'endoprothèse 11 des fils repliés formant des coudes. L'endoprothèse 11 délimite intérieurement un conduit 18 de circulation du sang d'axe X-X'. En variante, les passages 16A, 17A sont délimités par des anneaux solidaires du treillis et disposés dans le conduit 18. Comme connu en soi, l'endoprothèse 11 est susceptible de se déformer spontanément d'un état rétracté, dans lequel elle présente un petit dia-mètre (Figure 1) à un état dilaté, dans lequel elle présente un diamètre su- périeur (Figure 5), cet état dilaté constituant son état de repos. Dans l'exemple illustré sur les Figures 1 et 2, le tuteur 13 comprend un tube métallique flexible creux d'axe X-X'. Le diamètre interne du tube est adapté pour enfiler celui-ci sur un guide chirurgical filiforme (non représenté) installé sur le patient, préalablement à la mise en place de l'endoprothèse 11 dans un conduit de circulation du sang de ce patient. Le tuteur 13 s'étend longitudinalement d'un seul tenant entre une extrémité distale 19 destinée à être implantée dans le conduit de circulation du sang et une extrémité proximale 21 destinée à être accessible pour un chirurgien. L'extrémité proximale 21 est située à l'écart de l'endoprothèse 11. Des ouvertures de retenue distale et proximale 23A et 23B, décalées longitudinalement, sont ménagées latéralement dans le tuteur 13, au voisinage de l'extrémité distale 19 du tuteur 13. Dans cet exemple, les ouvertures 23A et 23B sont ménagées du même coté par rapport à un plan longitudinal médian du tuteur 13. La dis- tance qui sépare l'ouverture de retenue distale 23A de l'ouverture de retenue proximale 23B est sensiblement égale à la longueur de l'endoprothèse 11 dans son état rétracté, prise suivant une direction longitudinale. Le tuteur 13 délimite à son extrémité proximale 21 un passage de commande 25 obturé de manière sélective par des moyens 27 de blocage en position des moyens de retenue. Les moyens de retenue de l'endoprothèse 11 comprennent une tige de retenue distale 31A et une tige de retenue proximale 31B, associées res-pectivement à un fil de retenue distal 33A et à un fil de retenue proximal 33B. La tige de retenue distale 31A et la tige de retenue proximale 31B sont de structures analogues. De même, le fil de retenue distal 33A et le fil de retenue proximal 33B sont de structures analogues. Par suite, seuls le fil de retenue distal 33A et la tige de retenue distale 31A seront décrits ci-dessous. La tige de retenue 31A est disposée dans le tuteur 13. La longueur de la tige 31A est supérieure ou égale à la distance entre l'ouverture de retenue distale 23A et l'extrémité proximale 21 du tuteur 13. Comme illustré sur la Figure 2, la tige 31A comprend un crochet d'extrémité 35, une partie d'actionnement 37, et un tronçon de commande 39 qui fait saillie à travers le passage de commande 25 à l'extrémité proximale 21 du tuteur 13. La tige de retenue 31A présente ainsi une forme géné- raie de crosse. Le crochet d'extrémité 35 est situé à l'extrémité distale de la partie d'actionnement 37. II fait saillie latéralement par rapport à la partie d'actionnement 37 vers l'ouverture de retenue distale 23A. La partie d'actionnement 37 est réalisée à base d'une tige métallique flexible. Elle s'étend dans le tuteur 13. Le tronçon de commande 39 prolonge la partie d'actionnement 37 à l'extérieur du tuteur 13, à travers le passage de commande 25. La tige 31A est mobile en translation le long de l'axe X-X' du tuteur 13, entre une position distale de libération du fil de retenue 33A représentée sur la Figure 4, et une position proximale de traction du fil de retenue 33A représentée sur la Figure 2. Dans la position distale de libération, le crochet 35 s'étend sensible-ment en regard de l'ouverture de retenue distale 23A. Dans cette position, le tronçon 39 de commande présente une longueur minimale. Dans la position proximale de traction, le crochet 35 est situé entre l'ouverture de retentie proximale 23B et l'ouverture de retenue distale 23A. La longueur du tronçon de commande 39 est alors maximale. Dans l'exemple représenté sur les Figures 1 à 5, le fil de retenue distal 33A comprend un brin unique de matériau souple fermé sur lui-même. Le fil de retenue distal 33A forme ainsi une boucle de serrage 43, située à l'extérieur du tuteur 13 pour ceinturer l'endoprothèse 11, et un passant 45 engagé dans le tuteur 13 à travers l'ouverture de retenue distale 23A Le fil de retenue distal 33A est monté à demeure sur l'endoprothèse 11. La boucle de serrage 43 ceinture l'endoprothèse 11 à l'extérieur du treillis, suivant une circonférence autour de l'axe X-X'. Elle s'étend entre une première extrémité et une deuxième extrémité engagées dans le passage de guidage proximal 16A et raccordées au passant 45. En variante, la boucle de serrage 43 est engagée dans le treillis de l'endoprothèse 11, suivant une circonférence, en passant successivement à l'intérieur et à l'extérieur du treillis. Le passant 45 s'étend dans le tuteur 13 en raccordant les deux extrémités de la boucle de serrage 43 à travers l'ouverture de retenue 23A. Le passant 45 est engagé dans le crochet 35 de la tige de retenue 31A. La boucle de serrage 43 est extensible entre une configuration de maintien -de l'endoprothèse 11 dans son état rétracté, et une configuration de déploiement de l'endoprothèse 11. Dans la configuration de maintien représentée sur la Figure 2, le dia-mètre de la boucle de serrage 43 est minimal, alors que la longueur du passant 45 dans le tuteur 13 est maximale. A l'inverse, comme représenté sur la Figure 4, lorsque la boucle de serrage 43 occupe sa configuration de déploiement, son diamètre est maxi- male, alors que la longueur du passant 45 dans le tuteur 13 est minimale. Lorsque la boucle de serrage 43 occupe sa configuration de maintien de l'endoprothèse 1'1, l'endoprothèse 11 est maintenue dans son état rétrac- té contre le tuteur 13, le long d'une surface latérale périphérique du tuteur 13. A l'inverse, lorsque la boucle de serrage 43 occupe sa configuration de déploiement, l'endoprothèse 11 est libre d'occuper son état dilaté. On décrira maintenant comme exemple le fonctionnement du premier dispositif de traitement selon l'invention. Dans un premier temps, le dispositif est conservé dans un emballage stérile (non représenté). Dans l'emballage, chaque tige de retenue 31 occupe sensiblement sa position de libération du passant 45, dans laquelle le crochet 35 est situé en regard d'une ouverture de retenue 23A, 23B. Pour chaque fil 33A, 33B, le passant 45 reste engagé dans un crochet 35 associé, de sorte que la tige de retenue 31A, 31B retient le fil de retenue 33A, 33B. Les fils de retenue distal et proximal 33A et 33B sont engagés autour du treillis de l'endoprothèse 11, de sorte que chaque boucle de serrage 43 occupe sa configuration de déploiement. L'endoprothèse 11 est ainsi main-tenue dans son état dilaté. Ce conditionnement conserve les propriétés mécaniques de l'endoprothèse 11, particulièrement le treillis tubulaire de celle-ci est noyé dans un film extensible et étanche, tel qu'un élastomère. Dans un deuxième temps, le chirurgien implante un guide chirurgical (non représenté) circulant dans le conduit de circulation du sang ou la veine depuis le point d'introduction extérieur jusqu'à la zone de la veine ou de l'artère dans laquelle doit être implantée l'endoprothèse tubulaire 11. Puis, le chirurgien extrait le dispositif de son emballage en vue de l'implantation de l'endoprothèse 11 dans le conduit de circulation du sang ou la veine. Le chirurgien libère alors les moyens de blocage 27 des tiges 31A, 31B et tire sur les tronçons de commande 39 des tiges de retenue 31A, 31 B, afin d'augmenter la longueur de ces tronçons 39. Lors de ce déplacement, chaque crochet 35 se déplace vers l'extrémité proximale 21 du tuteur 13, jusqu'à ce que les tiges de retenue 31A, 31B occupent leur position de retenue du passant. Lors de ce déplacement, chaque tige de retenue 31A, 31B tire sur un fil de retenue 33A, 33B correspondant. La longueur de chaque passant 45 augmente, et le diamètre des boucles de serrage 43 diminue de manière correspondante. L'endoprothèse 11 passe ainsi de son état dilaté à son état rétracté contre une surface latérale périphérique du tuteur 13, dans lequel le treillis est sensiblement en appui contre le tuteur 13, autour de ce tuteur 13. Le tuteur 13 est alors situé dans le conduit de circulation 18. Le chirurgien active alors les moyens 27 de blocage en position des tiges de retenue 31A, 31B pour immobiliser les tiges 31A, 31B par rapport au tuteur 13. L'endoprothèse 11 est ainsi introduite coaxialement avec le tuteur 13 jusqu'à son lieu d'implantation par déplacement le long du guide chirurgical (non représenté). Dans certains cas, et pour maintenir un encombrement radial mini- mal, un fourreau (non représenté) est disposé autour de l'endoprothèse 11, avant cette introduction, et retiré une fois l'introduction effectuée. Une fois l'endoprothèse 11 introduite, le chirurgien procède à son dé-ploiement. En fonction de la conformation du conduit de circulation du sang à traiter, il peut choisir de déployer en premier l'une ou l'autre des extrémités 15 et 17 de l'endoprothèse 11. On décrira comme exemple le déploiement de l'extrémité distale 15. Tout d'abord, le chirurgien libère sélectivement le tronçon de commande 39 de la tige de retenue -distale 31A. Puis, il diminue progressive- ment la longueur de ce tronçon 39 en déplaçant la tige 31A vers l'extrémité distale 19 du tuteur 13, ce qui déplace le crochet 35 vers l'extrémité distale 19. Lors de ce déplacement, la longueur du passant 45 diminue. Le dia-mètre de la boucle de serrage 43 augmente de manière correspondante, ce qui permet le déploiement de l'endoprothèse 11 radialement par rapport à l'axe X-X' du tuteur 13 au niveau de l'extrémité distale 15 de l'endoprothèse 11. Le treillis s'éloigne donc du tuteur 13 et se rapproche des parois P du conduit à traiter pour venir en appui sur ces parois P. Si le chirurgien n'est pas satisfait du positionnement de l'extrémité distale 15 de l'endoprothèse 11 lorsque celle-ci est déployée, il actionne de nouveau le tronçon de commande 39 en déplaçant la tige de retenue 31A vers l'extrémité proximale 21 du tuteur 13. Ceci augmente la longueur du passant 45 et diminue la longueur active de la boucle de serrage 43 afin de comprimer l'endoprothèse 11 contre le tuteur 13. L'endoprothèse 11 est alors déplacée jusqu'à une position plus satisfaisante. De manière analogue, le chirurgien effectue ensuite le déploiement de l'extrémité proxirnale 17 de l'endoprothèse 11 au moyen du fil de retenue proximal 33B. Dans cette configuration, les tiges de retenue 31A, 31B occupent leur position de libération du passant 45. Les passants 45 restent toutefois en-gagés dans les crochets 35. Lorsque le chirurgien est satisfait du positionnement de l'extrémité distale 15 de l'endoprothèse 11, il déplace la tige de retenue distale 31A vers l'extrémité distale 19 du tuteur 13 pour amener le crochet 35 au-delà de l'ouverture de retenue distale 23A, jusqu'à ce que le passant 45 se libère totalement du crochet 35. L'extrémité distale 15 de l'endoprothèse 11 est alors fixée de manière irréversible sur les parois P du conduit de circulation du sang. Le chirurgien procède alors de même pour l'extrémité proximale 17 de l'endoprothèse 11. Puis, il extrait le tuteur 13 et les tiges de retenue 31A, 31B hors du patient. Le tuteur 13 est alors totalement libéré de l'endoprothèse 11. Dans ce dispositif, la longueur des fils de retenue 31A, 31B est minimale, de sorte que leur circulation dans le tuteur 13 présente de faibles risques de blocage. Par suite, la fiabilité du déploiement de l'endoprothèse est améliorée, puisqu'il n'est plus nécessaire de faire circuler de grandes longueurs de fil dans le tuteur 13. Dans une variante représentée en pointillés sur la Figure 5, chaque passant 45 présente un anneau 101 d'extrémité, par exemple réalisé en un matériau radio-opaque, destiné à être saisi par un crochet 35. Dans le deuxième dispositif selon l'invention, représenté sur la Figure 6, le crochet 35 de chaque tige de retenue 31A, 31B n'est pas situé à l'extrémité distale de la tige 31A, 31B. Ainsi, chaque crochet 35 délimite sur la tige 31A, 31B un tronçon proximal 61 et un tronçon distal 63 de longueur non nulle, apte à retenir le crochet 35 dans le tuteur 13. Le crochet 35 fait saillie radialement par rapport au tronçon proximal 61 et au tronçon distal 63. Lorsque la tige de retenue 31A, 31B est placée dans sa position de libération du passant 45, avec le crochet 35 situé en regard d'une ouverture de retenue 23A, 23E3, le tronçon distal 63 prend appui contre la surface intérieure 67 du tuteur 13, distalement par rapport à l'ouverture 23A, 23B. Ceci évite que le crochet 35 ne soit entraîné par le passant 45 hors du tuteur 13 à travers l'ouverture de retenue 23A, 23B lors du déploiement de l'endoprothèse 11. La fiabilité du dispositif est encore améliorée. En variante (non représentée), les deux tiges de retenue 31A, 31B sont raccordées mécaniquement en un point situé proximalement par rapport à l'ouverture de retenue proximale 23B lorsque les crochets 35 sont si-tués en regard des ouvertures de retenue 23A, 23B. Le troisième dispositif selon l'invention, représenté sur la Figure 7, comprend une tige de retenue unique 31 munie d'un crochet de retenue distal 35A situé à l'extrémité distale de la tige 31, et d'un crochet de retenue proximal 35B qui fait saillie par rapport à la tige 31. La distance qui sépare le crochet distal 35A du crochet proximal 35B est sensiblement égale à la distance qui sépare l'ouverture de-retenue dis- tale 23A de l'ouverture de retenue proximale 23B. Ce troisième dispositif permet le déploiement simultané de l'extrémité proximale 17 et de l'extrémité distale 15 de l'endoprothèse 11. Un quatrième dispositif selon l'invention est représenté sur les Figures 8 et 9. Ce dispositif constitue une variante du deuxième dispositif de trai- tement selon l'invention. Toutefois, à la différence du deuxième dispositif, chaque fil de 'retenue 33A, 33B est libérable de l'endoprothèse 11. A cet effet, chaque fil de retenue 33A, 33B forme un passant principal 45 raccordé à une première extrémité de la boucle de serrage 43, et un passant auxiliaire 201 disposé dans le tuteur 13 et raccordé à une deuxième extrémité de la boucle de serrage 43. La boucle de serrage 43 est formée par deux brins adjacents du fil de retenue 33A, 33B. Ces deux brins sont repliés en boucle au niveau de la première extrémité de la boucle de serrage 43 pour former le passant princi- pal 45 et sont repliés en boucle au niveau de la deuxième extrémité de la boucle de serrage 43 pour former le passant auxiliaire 201. Le passant principal 45 et le passant auxiliaire 201 sont raccordés à la boucle de serrage 43 à travers la même ouverture de retenue 23A, 23B et à travers le même passage de guidage 16A, 17A. A la différence du dispositif représenté sur la Figure 6, chaque tige de retenue 31A, 31B présente à son extrémité distale une pince de retenue 203 du passant auxiliaire 201. La pince 203 est formée par un repli 205 du tronçon distal 63 de la tige de retenue 31A, 31B s'étendant entre l'extrémité distale de la tige 31A, 31B jusqu'à un point situé de manière proximale par rapport au crochet de retenue 35. Le repli 205 s'étend à l'opposé du crochet 35 et de l'ouverture de retenue 23A, 23B, par rapport à l'axe de la tige 31A, 31B. La pince 203 s'ouvre vers l'extrémité proximale 21 du tuteur 13. Le passant auxiliaire 201 est engagé dans la pince de retenue 203. Lorsque le chirurgien extrait le quatrième dispositif de son emballage et qu'il déplace chaque tige de retenue 31A, 31B vers l'extrémité proximale 21 du tuteur 13. Le crochet 35 et la pince 203 de chaque tige 31A, 31B se déplacent également vers cette extrémité proximale. Lors de ce déplacement, le passant 45 et le passant auxiliaire 201 sont tirés dans le tuteur 13 vers l'extrémité proximale 21 de sorte que la longueur de la boucle de serrage 43 diminue pour faire passer l'endoprothèse 11 de son état dilaté à son état rétracté contre le tuteur 13. Puis, le déploiement de l'endoprothèse 11 est analogue à celui du deuxième dispositif de traitement. Lorsque l'endoprothèse 11 est déployée en position dans le conduit de circulation du sang, et que le chirurgien est satisfait du positionnement de cette endoprothèse, il déplace la tige de retenue 31A, 31B vers l'extrémité distale 19 du tuteur 13 pour amener le crochet 35 au-delà de l'ouverture de retenue correspondante 23A, 23B. Le passant principal 45 se libère alors totalement du crochet 35. Toutefois, compte tenu de la longueur du repli 205, le passant auxiliaire 201 reste engagé dans la pince 203. Ensuite, lorsque le chirurgien tire la tige de retenue 31A, 31B vers l'extrémité proximale 21 du tuteur 13, il tire également sur le fil de retenue 33A, 33B correspondant par l'intermédiaire du passant auxiliaire 201 engagé dans la pince 203 pour permettre un déplacement conjoint du fil de retenue 33A, 33B et de la tige de retenue 31A, 31B. Le fil de retenue 33A, 33B est alors libéré totalement de l'endoprothèse 11, et extrait hors du patient en même temps que la tige de retenue 31A, 31B
Ce dispositif comprend un tuteur creux (13) délimitant au voisinage d'une extrémité distale (19) une ouverture transversale de retenue (23A). II comprend une endoprothèse (11) déployable entre un état rétracté contre le tuteur (13) et un état dilaté. Le dispositif comprend un lien filiforme (33A) formant une boucle de serrage (43) ceinturant l'endoprothèse (11) et formant un passant (45) engagé dans le tuteur (13) à travers l'ouverture de retenue (23A). Le dispositif comprend une tige de retenue (31A) montée mobile dans le tuteur (13). La tige de retenue (31A) comporte un crochet de retenue (35) du passant (45). Le déplacement de la tige de retenue (31A) depuis une position de libération vers une position de retenue provoque le serrage de la boucle de serrage (43).Application au largage d'endoprothèses dans un conduit de circulation du sang.
1.- Dispositif de traitement d'un conduit de circulation du sang, du type comprenant : - un tuteur creux (13) délimitant, au voisinage d'une extrémité distale (19), au moins une ouverture transversale (23A, 23B) de retenue ; - une endoprothèse (11) déployable entre un état rétracté contre une surface latérale du tuteur (13) et un état dilaté dans lequel l'endoprothèse (11) peut être libérée du tuteur (13) ; - au moins un lien filiforme (33A, 33B) formant une boucle de serrage (43) ceinturant l'endoprothèse (11) et formant un passant (45) engagé dans le tuteur (13) à travers l'ouverture de retenue (23A, 23B) ; la boucle de serrage (43) étant extensible entre une configuration de maintien de l'endoprothèse (11) dans son état rétracté et une configuration de déploiement de l'endoprothèse (11) ; et pour le ou chaque lien filiforme (33A, 33B), une tige de retenue (31A, 31B) montée mobile dans le tuteur (13) entre une position de retenue du passant (45) et une position de libération du passant (45) caractérisé en ce que la tige (31A, 31B) de retenue comprend au moins un crochet (35) de retenue du passant (45), le déplacement de la tige de retenue (31A, 31B) depuis sa position de libération vers sa position de retenue provoquant le serrage de la boucle de serrage (43) depuis sa configuration de déploiement de l'endoprothèse (11) vers sa configuration de maintien de l'endoprothèse (11). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le crochet (35) est placé à une extrémité distale de la tige de retenue (31A ; 31B). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le crochet (35) délimite, sur la tige de retenue (31A, 31B), un tronçon distal (63) de longueur non nulle et un tronçon proximal (61), le crochet (35) faisant saillie transversalement par rapport au tronçon distal (63) et au tronçon proximal (61). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'endoprothèse (11) délimite, pour le ou pour chaquelien filiforme (33A, 33B), un passage (16A, 17A) de guidage du lien filiforme (33A, 33B), les extrémités de la boucle de serrage (43) étant engagées dans le passage de guidage (16A, 17A). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le ou cha-que lien filiforme (33A, 33B) est un brin fermé sur lui-même, le passant (45) étant formé par un prolongement de la boucle de serrage (43) s'étendant à partir du passage de guidage (16A, 17A) entre les extrémités de la boucle de serrage (43). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque lien filiforme (31A, 31B) est monté à de-meure sur l'endoprothèse (11). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tuteur (13) délimite une ouverture de retenue proximale (23B) et une ouverture de retenue distale (23A), le dispositif com- prenant, pour chaque ouverture de retenue (23A, 23B), une tige de retenue distincte (31A, 31B) comprenant un crochet de retenue (35). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le tuteur (13) délimite une ouverture de retenue proximale (23B) et une ouverture de retenue distale (23A), le dispositif comprenant une tige de retenue commune (31) comprenant un crochet distal (35A) et un cro-chet proximal (35B). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'endoprothèse (11) est montée coaxialement sur le tuteur (13). 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque lien filiforme (33A, 33B) est libérable de l'endoprothèse (11), la tige de retenue (31A, 31B) comprenant des moyens (203) de retenue d'au moins un tronçon de retenue (201) du lien filiforme (33A, 33B) distinct du passant (45), le tronçon (201) étant retenu par les moyens de retenue (203) lorsque le passant (45) est libéré du crochet de retenue (35), pour permettre le déplacement conjoint du lien filiforme (33A, 33B) et de la tige de retenue (31A, 31B). 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que le tronçon de retenue (201) du lien filiforme (33A, 33B) forme un passant auxiliaire engagé dans le tuteur (13) à travers une ouverture de retenue (23A, 23B), la tige de retenue comprenant un crochet auxiliaire (203) de retenue du pas- sant auxiliaire (201) s'ouvrant de manière proximale par rapport au crochet de retenue (35) du passant (45). 12. Procédé de préparation d'un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, avant son implantation dans un conduit de circulation du sang, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (a) conservation de l'endoprothèse (11) dans son état dilaté, le ou chaque passant (45) étant engagé dans un crochet (35) d'une tige de retenue (31A, 31B) du passant (45) ; (b) déplacement de la tige de retenue (31A, 31B) depuis sa position de libération vers la position de retenue du passant (45), pour provoquer le serrage de la boucle de serrage (43) et pour amener l'endoprothèse (11) dans son état rétracté.
A
A61
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FR2890350
A1
CROCHET DE MAINTIEN D'UN ELEMENT
20,070,309
1 - CROCHET DE MAINTIEN D'UN ELEMENT L'invention concerne un crochet pour le maintien d'un élément dans un véhicule automobile. Plus particulièrement, ce crochet est destiné à une utilisation dans une zone de chargement dudit véhicule. Souvent, les petits bagages et, en particulier, les sacs de commissions sont disposés à l'intérieur d'un véhicule sur les sièges ou sur le plancher, ou éventuellement sur la plage arrière. Les plus gros et plus lourds bagages sont disposés dans la zone de chargement du véhicule, autrement appelé le coffre à bagages. Cependant, durant un trajet, tous ces bagages peuvent se déplacer librement et se renverser par exemple, lors d'un virage car ils ne sont pas retenus ou maintenus en place. Ceci est déplaisant pour l'utilisateur du véhicule, particulièrement dans le cas de sacs de commissions pleins dans lesquels les petits objets se renversent souvent à l'extérieur des sacs. Afin d'éviter les inconvénients mentionnés ci-dessus, les zones de chargement de véhicule automobile sont munis de crochets de maintien de sacs vissés ou clipsés sur la garniture ou éventuellement démoulés sur cette dernière. A titre illustratif, la publication WO 97/48575 propose un crochet clipsé sur la garniture de la zone de chargement à une hauteur définie. Cependant, ce type de crochet fixe ne permet pas de gérer les différentes tailles de sacs. De plus, le risque de le heurter lors d'un chargement d'objets encombrants est important. Enfin, les utilisateurs peuvent être incité à accrocher des objets lourds, ce qui oblige les concepteurs à renforcer la garniture en ajoutant un vissage sur la tôle du véhicule. En outre, il existe aussi des crochets se trouvant au bout d'une sangle fixée sur les parois d'une zone de chargement. La sangle est fixée sur une zone d'accueil haute suffisamment raide comme sous les tablettes centrales ou latérales pour permettre l'accrochage de sacs de taille importante comme des sacs de sport ou des sacs d'école. Cependant, cette position haute du crochet n'est pas adaptée pour le maintien de sacs de commissions car ces derniers se balanceraient dans la zone de chargement lors d'un trajet. Cependant, même si ce moyen de fixation de la sangle 14 à une paroi de fixation est plus résistant, il ne peut pas supporter tout type de charges. Le risque étant qu'une charge trop importante pourrait détériorer de manière significative la paroi de la zone de chargement. Afin d'éviter cet inconvénient, l'invention prévoit l'utilisation d'un crochet apte à gérer une charge lourde afin d'éviter toute détérioration. Pour cela, la publication GB 2 396 655 propose un crochet en deux parties: une partie fixe supportée par une paroi de l'habitacle et une partie mobile en rotation entre une position d'utilisation et une position de libération de charge quand celle-ci dépasse un seuil critique prédéfini. Cependant, ce crochet est complexe puisque qu'il nécessite le moulage de deux pièces puis leur assemblage par un opérateur. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de maintien de sacs amélioré qui puisse gérer en même temps la hauteur du crochet et qui prévoit un moyen pour ne pas détériorer l'habitacle en cas de charge lourde. A ce titre, l'invention fournit un crochet de maintien d'un élément comprenant une partie fixe, et une partie mobile en rotation autour d'un axe de liaison transversal des deux parties permettant le passage d'une position d'utilisation dans laquelle les deux parties sont sensiblement parallèles à une position de libération de charge dans laquelle les deux parties s'étendent selon une même direction longitudinale, caractérisé en ce que l'axe de rotation est formé par une amorce de pliure entre les deux parties. Selon une caractéristique de l'invention, le crochet est relié à la structure du véhicule par un élément de retenue de longueur réglable. Avantageusement, la longueur de l'élément de retenue se règle automatiquement en fonction de la masse de l'élément. Selon une autre caractéristique de l'invention, il comprend, en outre, un moyen de maintien du crochet en position d'utilisation qui est une languette d'accrochage s'engageant dans un évidemment présent sur la partie fixe lorsque le crochet est en position d'utilisation. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen de maintien est l'élément de retenue. Avantageusement, l'extrémité libre de l'élément de retenue traverse, selon une direction orthogonale au plan formé par les directions longitudinale et transversale, la partie fixe et est connecté à la partie mobile. Selon l'un des modes de réalisation de l'invention, la masse de l'élément limite le maintien par l'élément de retenue ou par la languette d'accrochage de la partie mobile dans sa position d'utilisation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante de deux modes de réalisation non limitatifs de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels: -la figure 1 représente une vue en perspective d'un crochet selon l'invention au bout d'une sangle selon un premier mode de réalisation, -la figure 2 représente une section du crochet selon l'invention au bout d'une sangle dans la position d'utilisation et dans la position de libération de charge selon le premier mode de réalisation, -la figure 3 représente une vue en perspective d'un crochet selon l'invention au bout d'une sangle selon un deuxième mode de réalisation, et -la figure 4 représente une section du crochet selon l'invention au bout d'une sangle dans la position d'utilisation et dans la position de libération de charge selon le deuxième mode de réalisation. Le dispositif de maintien selon l'invention est destiné à se fixer dans une zone de chargement de véhicule. Plus précisément, il se trouve à l'extrémité d'une sangle élastique 20, l'autre extrémité étant fixée sur une paroi de la zone de chargement et par exemple directement sur la caisse du véhicule ou sous un élément d'habillage tel que celui de la tablette latérale dans le cas où le dispositif de maintien est placé latéralement dans la zone de chargement. Le crochet 12, proposé dans la présente invention est destiné à recevoir des sacs comportant des poignées de transport. Le crochet 12 selon l'un des deux modes de réalisation est réalisé en deux parties 14 et 16, l'une fixe et l'autre mobile en rotation, autour d'un axe transversal 36 formant une amorce de pliure, entre une position d'utilisation dans laquelle les deux parties sont sensiblement parallèles à une position de libération de charge dans laquelle les deux parties s'étendent selon une même direction longitudinale. Il est réalisé par moulage en une seule pièce et la partie 16 est mobile par rapport à la partie 14 grâce à une charnière d'axe 36 formant la liaison entre les deux pièces. En position d'utilisation, le crochet 12 présente une partie supérieure en forme de U et une partie inférieure où les deux parties 14 et 16 sont parallèles et jointes par un moyen de maintien 22 du crochet 12 en position d'utilisation qui sera explicité plus tard dans la description. La partie centrale de la partie supérieure forme un logement 18 pour l'accrochage de sacs avec des poignées de transport de diamètre compatible avec la largeur du logement 18. Selon le premier mode de réalisation illustré sur la figure 1, la première partie 14 est une partie fixe du crochet 12. Elle comprend, dans sa partie supérieure deux fentes parallèles 30 aptes à recevoir une sangle 20 pour solidariser la zone de chargement et le crochet 12. De préférence, la sangle 20 est élastique pour lui conférer une longueur réglable, ce qui permet de gérer différentes tailles de sacs afin d'éviter leur renversement quand ils reposent sur le plancher de la zone de chargement. La partie inférieure de la partie fixe 14 ou de la partie mobile 16 présente un évidemment 24 apte à recevoir une languette d'accrochage 26 respectivement de la partie mobile 16 ou de la partie fixe 14.La languette 26 présente un cran 27 apte à bloquer cette dernière dans l'évidemment 24. La deuxième partie 16 est une partie mobile du crochet 12. Elle comprend, dans sa partie supérieure, au moins deux becs d'accrochage 28 aptes à retenir au moins deux sacs de commissions par leurs poignées de transport. Le mérite de l'invention, et plus particulièrement de ce mode de réalisation, repose sur le fait que le passage de la position d'utilisation à la position de libération de charge s'opère lorsque les sacs accrochés sur le crochet dépassent un certain seuil de charge critique prédéterminé de façon à ne pas détériorer la zone de fixation de la sangle 20 sur la structure du véhicule. Ainsi, le cran de languette d'accrochage 26 de la partie mobile 16 se désengage de l'évidemment 24 présent sur la partie fixe 14 du crochet 12 comme l'illustre la figure 2. Les deux parties 14 et 16 du crochet 12 s'étendent alors selon une même direction longitudinale. Pour réutiliser le crochet, l'utilisateur n'aura qu'à faire pivoter la partie mobile 16 du crochet 12 de manière à repositionner ladite partie 16 en position d'utilisation. Selon le deuxième mode de réalisation, la première partie 14 est une partie fixe du crochet 12. Elle comprend, dans sa partie supérieure une fente 30 apte à recevoir la sangle 20 pour solidariser la zone de chargement et le crochet 12. Cette sangle 20 traverse le crochet 12 selon une direction orthogonale au plan formé par les directions transversale et longitudinale et s'engage dans une première fente 32 présente sur la partie mobile 16 du crochet 12 puis s'engage de l'extérieur vers l'intérieur du crochet 12 dans la seconde fente 34 de la partie mobile 16 parallèle à la première et enfin dans l'unique fente de la partie fixe 14. Le crochet est ainsi traversé de part en part par la sangle 20. Dans ce mode de réalisation, le moyen de maintien 22 est la sangle 20, contrairement au premier mode de réalisation où il s'agissait de la languette d'accrochage 26. La deuxième partie 16 est une partie mobile du crochet 12. Elle comprend, dans sa partie supérieure, au moins deux becs d'accrochage 28 aptes à retenir au moins deux sacs de commissions par leurs poignées de transport. Le mérite de l'invention, et plus particulièrement de ce mode de réalisation, repose sur le fait que l'élasticité de sangle est le paramètre régissant le passage de la position d'utilisation à la position de libération de charge dans ce mode de réalisation. Ainsi, plus l'élasticité est faible, plus le crochet supportera des sacs de poids important. Comme l'illustre la figure 4, en position de libération de la charge, les deux parties 14 et 16 du crochet 12 s'étendent alors selon une même direction longitudinale. Pour réutiliser le crochet, l'utilisateur n'aura qu'à faire pivoter la partie mobile 16 autour de l'axe de rotation 36 du crochet 12 de manière à repositionner ladite partie 16 en position d'utilisation. 2890350 -7-
L'invention concerne un crochet (12) de maintien d'un élément comprenant une partie fixe (14), et une partie mobile (16) en rotation autour d'un axe de liaison de direction transversale (36) des deux parties permettant le passage d'une position d'utilisation dans laquelle les deux parties (14, 16) sont sensiblement parallèles à une position de libération de charge dans laquelle les deux parties (14, 16) s'étendent selon une même direction longitudinale, caractérisé en ce que l'axe de rotation (36) est formé par une amorce de pliure entre les deux parties (14, 16).
1. Crochet (12) de maintien d'un élément comprenant: une partie fixe (14), et une partie mobile (16) en rotation autour d'un axe de liaison de direction transversale (36) des deux parties permettant le passage d'une position d'utilisation dans laquelle les deux parties (14, 16) sont sensiblement parallèles à une position de libération de charge dans laquelle les deux parties (14, 16) s'étendent selon une même direction longitudinale, caractérisé en ce que l'axe de rotation (36) est formé par une amorce de pliure entre les deux parties (14, 16). 2. Crochet selon la 1, caractérisé en ce que le crochet (12) est relié à la structure du véhicule par un élément de retenue (20) de longueur réglable. 3. Crochet selon la 2, caractérisé en ce que la longueur de l'élément de retenue (20) se règle automatiquement en fonction de la masse de l'élément. 4. Crochet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un moyen de maintien (22) du crochet (12) en position d'utilisation. 5. Crochet selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de maintien (22) est une languette d'accrochage (26) s'engageant dans un évidemment (24) présent sur la partie fixe (14) lorsque le crochet (12) est en position d'utilisation. 6. Crochet selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de maintien (22) est l'élément de retenue (20). 7. Crochet selon la 6, caractérisé en ce que l'extrémité libre de l'élément de retenue (20) traverse, selon une direction orthogonale au plan formé par les directions longitudinale et transversale, la partie fixe (14) et est connecté à la partie mobile (16) pour assurer la fonction de moyen de maintien (22). 8. Crochet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la masse de l'élément limite le maintien par l'élément de retenue (20) ou par la languette d'accrochage (26) de la partie mobile (16) dans sa position d'utilisation.
B
B60
B60R
B60R 7
B60R 7/08,B60R 7/02
FR2899485
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR AGIR SUR LES AUTOMATISMES MOTEURS D'UNE PERSONNE
20,071,012
La présente invention concerne le domaine technique de l'acoustique permettant d'agir sur le fonctionnement du cerveau, et elle vise plus précisément un dispositif permettant d'agir sur les automatismes moteurs d'une personne. Pour l'exécution de mouvements en vue d'atteindre un objectif déterminé, il est connu que chaque individu crée des automatismes moteurs pour soulager la pensée volontaire consciente. En effet, pour la réalisation d'une course ou d'un lancer, le nombre et la complexité des mécanismes mis en oeuvre conduisent à un dépassement des capacités du cerveau. Il s'avère que certains des automatismes moteurs programmés ne permettent pas une exécution correcte du mouvement ou que certains automatismes se déprogramment. La correction et/ou la reprogrammation des automatismes peuvent s'avérer très problématiques, très longues, voire impossibles, pour corriger un mouvement en vue d'atteindre un objectif déterminé. L'objet de l'invention vise donc à résoudre ce problème en proposant un dispositif sonore adapté pour agir sur la programmation ou la reprogrammation des automatismes moteurs d'une personne de manière à permettre une exécution des mouvements correspondant à l'objectif souhaité. L'objet de l'invention vise donc un dispositif sonore pour agir sur les 20 automatismes moteurs d'une personne comportant : • des moyens de génération de sons pulsés présentant chacun une fréquence comprise entre 200 et 1 500 Hz et une durée T comprise entre 2 et 20 s, chacun de ces sons pulsés étant séparé par un intervalle de temps compris entre 2 et 60 s, 25 • des moyens pour commander l'émission et l'arrêt des sons pulsés, • des moyens de génération de sons associés présentant chacun une fréquence comprise entre 2 et 200 Hz et une durée comprise entre 2 et 60 s, • des moyens pour déclencher l'émission d'un son associé, 30 • et des moyens de commande reliés aux moyens de génération de sons pulsés, aux moyens de génération d'un son associé et aux moyens de déclenchement d'un son associé, et adaptés pour interrompre l'émission de sons pulsés et pour assurer l'émission d'au moins un son associé lors de la réception d'un ordre de déclenchement d'un son associé. Selon une caractéristique préférée de réalisation, les moyens de génération des sons pulsés assure l'émission de sons pulsés présentant une fréquence comprise, de préférence, entre 200 et 400 Hz et une durée comprise entre 5 et 9 s et, de préférence, égale à 7 s. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les moyens de génération de sons pulsés assurent l'émission de sons pulsés séparés chacun par un intervalle de temps compris de préférence entre 10 et 15 s. Selon une variante de réalisation, les moyens de génération des sons pulsés émettent des sons pulsés successivement avec des fréquences différentes. Selon une autre caractéristique de l'objet de l'invention, les moyens de génération des sons associés assurent l'émission de sons associés présentant chacun une fréquence comprise de préférence entre 50 et 150 Hz. Selon une autre caractéristique de l'objet de l'invention, les moyens de génération de sons associés assurent l'émission de sons associés présentant chacun une durée comprise, de préférence, entre 5 et 15 s. Avantageusement, les moyens de génération des sons associés comportent des moyens de réglage de la fréquence et/ou de la durée et/ou de l'intensité des 20 sons associés. Il est à noter que les moyens pour déclencher l'émission d'un son associé est du type à déclenchement manuel ou automatique. Un autre objet de l'invention est de proposer un procédé permettant d'agir sur la programmation ou la reprogrammation des automatismes d'un utilisateur 25 comportant pour au moins une séance de travail les étapes suivantes : • l'émission d'une série de sons pulsés présentant chacun une fréquence comprise entre 200 et 1 500 Hz et une durée comprise entre 2 et 20 s, en étant séparés les uns des autres par un intervalle de temps compris entre 2 et 60 s, 30 • l'interruption de l'émission des sons pulsés, afin d'assurer l'émission d'au moins un son associé présentant une fréquence comprise entre 2 et 200 Hz et une durée comprise entre 2 et 60 s, • et l'émission de sons pulsés après l'arrêt de l'émission du son associé. Selon une caractéristique de l'objet de l'invention, le procédé consiste à interrompre l'émission des sons pulsés et à émettre un son associé, lors de l'apparition d'un ordre provenant de l'utilisateur ou lors d'un déclenchement automatique. Avantageusement, le procédé consiste à assurer l'émission des sons associés, pour un nombre d'occurrences des sons associés , compris entre 2 et 10 et de préférence égal à 6. Selon une caractéristique préférée de réalisation, le procédé consiste à émettre des sons pulsés présentant une fréquence comprise entre 200 et 400 Hz et une durée comprise entre 5 et 9 s, en étant séparés chacun par un intervalle de temps compris entre 10 et 15 s. Avantageusement le procédé consiste à émettre, successivement, des sons pulsés présentant des fréquences différentes. De préférence, le procédé consiste à émettre des sons associés présentant de préférence chacun une fréquence comprise entre 50 et 150 Hz avec une durée comprise entre 5 et 15 s. Selon une variante de réalisation, le procédé consiste à sélectionner la durée et/ou la fréquence et/ou l'intensité des sons associés. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La figure 1 est une vue d'un exemple de réalisation de la façade d'un dispositif sonore conforme à l'invention. La figure 2 est un schéma fonctionnel d'un exemple de réalisation d'un dispositif sonore conforme à l'invention. La figure 3 est un exemple d'un chronogramme illustrant certaines caractéristiques d'un dispositif sonore conforme à l'invention. Tel que cela ressort plus précisément des figures 1 et 2, l'objet de l'invention 30 concerne un dispositif ou un appareil sonore 1 adapté pour agir sur les automatismes moteurs d'une personne. Ce dispositif 1 comporte des moyens de génération 2 d'une première série de sons dits pulsés SPI. Tel que cela ressort plus précisément de la figure 3, les moyens de génération 2 sont aptes à délivrer une série de sons pulsés SPI, SP2, SP3, ... SPi, .... présentant chacun une fréquence comprise entre 200 et 1500 Hz et de préférence comprise entre 200 et 400 Hz. Chaque son pulsé SPI présente une durée T comprise entre 2 et 20 s et avantageusement comprise entre 5 et 9 secondes et de préférence égale à 7 secondes. Deux sons pulsés SP; consécutifs sont séparés par une période de silence dont la durée AT est comprise entre 2 et 60 secondes et avantageusement compris entre 10 et 15 secondes. Les moyens de génération de sons pulsés 2 sont réalisés de toute manière appropriée. Par exemple, les moyens de génération 2 comportent un haut parleur ou de préférence un casque d'écoute 3 piloté par un circuit de commande 4 relié à une unité de traitement et de contrôle 5 architecturée autour d'au moins un microprocesseur. Le dispositif sonore 1 comporte également des moyens 7 pour commander l'émission et l'arrêt des sons pulsés SP;. Par exemple, ces moyens de commande 7 peuvent être réalisés par un interrupteur de mise en marche de l'appareil qui en position de fonctionnement permet de délivrer les sons pulsés SPi. Ces moyens de commande 7 sont reliés par un circuit interface d'entrées-sorties 9 relié à l'unité de traitement et de contrôle 5. Le dispositif sonore 1 comporte également des moyens 10 de génération de sons dits associés SA présentant chacun une fréquence comprise entre 2 et 200 Hz et de préférence une fréquence comprise entre 50 et 150 Hz. Chaque son associé SA présente une durée Ti comprise entre 2 et 60 secondes et de préférence une durée comprise entre 5 et 15 secondes. Les moyens 10 de génération de sons associés sont réalisés de préférence par l'intermédiaire du haut parleur ou du casque d'écoute 3 piloté par le circuit de commande 4. Le dispositif sonore 1 comporte des moyens 11 pour déclencher l'émission d'un son associé SA. De préférence, les moyens 11 sont du type à déclenchement manuel et sont constitués par exemple par l'intermédiaire d'un bouton poussoir relié à l'unité de traitement et de contrôle 5, par l'intermédiaire du circuit interface 9. Bien entendu, les moyens 11 pour déclencher l'émission d'un son associé peuvent être de nature automatique comme cela sera expliqué dans la suite de la description. Le dispositif sonore 1 comporte également des moyens de commande adaptés pour interrompre l'émission des sons pulsés SPi et pour assurer l'émission d'au moins un son associé SA lors de la réception d'un ordre de déclenchement d'un son associé. Il doit être compris que lorsqu'un ordre de déclenchement d'un son associé est délivré par les moyens de déclenchement 11, l'émission des sons pulsés SPi est interrompue et au moins un son associé SA est émis. Après l'émission d'un son associé SA, l'émission des sons pulsés SPi est reprise. Ces moyens de commande sont avantageusement réalisés par l'unité de traitement et de contrôle 5. Le dispositif sonore 1 conforme à l'invention permet à un utilisateur de mettre en oeuvre un procédé ou une méthode pour agir sur certains de ses automatismes moteurs. Le dispositif sonore 1 est ainsi utilisé par une personne, pour permettre lors d'une séance de travail, de modifier, programmer ou d'activer un automatisme moteur correspondant à l'exécution d'un geste ou d'un mouvement. Lors d'une séance de travail, le dispositif sonore 1 est mis en marche par les moyens de commande 7 pour permettre l'émission des sons pulsés SPi. Le dispositif sonore 1 émet ainsi une série ou un train de sons pulsés SPi présentant chacun une durée T et séparés entre eux par des périodes de silence de durée AT. Ces sont pulsés SPi de basse fréquence qui sont séparés par des plages de silence de durée AT, permettent de placer la personne qui les écoute dans un état d'hypovigilance. Lorsque la personne est dans cet état d'hypovigilance, cette personne crée alors mentalement une image du geste ou du mouvement souhaité, accompagnée des sensations kinesthésiques associées. Lorsque la personne a créé mentalement l'image mentale du geste ou du mouvement et les sensations associées, la personne les enregistre en assurant l'émission d'un son associé SA. La commande des moyens de déclenchement 11 par la personne conduit à l'arrêt de l'émission des sons pulsés SPi et à l'émission d'un son associé SA. Après l'arrêt de l'émission de son associé SA, les sons pulsés SPi sont de nouveaux émis de manière automatique. Avantageusement, la personne renouvelle plusieurs fois l'opération consistant à créer mentalement une image mentale accompagnée des sensations associées. A chaque fois, l'émission des sons pulsés SPi est arrêtée de sorte qu'un son associé SA est émis à chaque commande des moyens de déclenchement 11. Il doit donc être compris que les sons pulsés SPi sont interrompus plusieurs fois pour permettre l'émission des sons associés SA. Les occurrences des sons associés SA dépendent uniquement de la volonté de la personne qui choisit les moments où elle a créé l'image mentale. Ainsi, le temps entre l'émission des sons associés SA peut prendre des valeurs très différentes ou sensiblement identiques de l'ordre de quelques secondes ou de plusieurs minutes. Avantageusement, la séance de travail est terminée au terme d'un nombre déterminé d'émission de sons associés SA compris entre 2 et 10 et de préférence égal à 6. En d'autres termes, il est considéré qu'après un marquage répété du geste de préférence égal à 6, l'automatisme moteur correspondant a pu être modifié, programmé ou activé. La personne peut alors agir sur les moyens 7 pour commander l'arrêt des sons pulsés. Il ressort de l'objet de l'invention, que le dispositif sonore 1 émet ainsi des sons pulsés SPi entrecoupés plusieurs fois par un son associé SA. Selon une variante préférée de réalisation, les sons pulsés SPi sont émis successivement les uns à la suite des autres avec des fréquences différentes. En d'autres termes, au cours d'une séance de travail, les sons pulsés SPi émis présentent des fréquences différentes. Il est à noter qu'au cours d'une séance de travail, les sons pulsés SA sont émis selon une même fréquence. Cependant, il est à noter que le dispositif sonore 1 comporte des moyens réglage ou de sélection 12 de la fréquence des sons associés SA ainsi que des moyens de réglage ou de sélection 13 de la durée des sons associés SA. De préférence, le dispositif sonore 1 comporte également un afficheur 14 pour la durée choisie pour les sons associés SA. Le dispositif sonore 1 comporte également des moyens de réglage 15 de l'intensité des sons émis (SPi et SA) ainsi qu'un afficheur 16 du volume d'écoute. Le dispositif sonore 1 comporte également des moyens 20 pour sélectionner le mode de fonctionnement du dispositif sonore, soit en mode manuel tel que décrit ci-dessus, soit en mode automatique. En effet, selon une autre caractéristique préférée de l'invention, le dispositif sonore.1 comporte un mode de fontionnement automatique pour lequel l'émission des sons associés SA n'est pas déclenchée par la personne mais par le dispositif sonore 1 qui produit l'ordre de déclenchement d'un son associé SA. Les caractéristiques (fréquence, durée, intensité) des sons pulsés SPi et des sons associés SA sont identiques à celles du mode manuel. En mode automatique, les sons associés SA sont séparés par des périodes de silence dont la durée est comprise entre 2 et 60 secondes. Le dispositif sonore 1 comporte avantageusement des moyens 20 pour régler ces périodes de silence en mode automatique et des moyens 21 pour afficher la durée de ces périodes de silence en mode automatique. Le dispositif sonore 1 se présente comme un appareil simple à mettre en oeuvre. Bien entendu, ce dispositif sonore 1 peut être réalisé à l'aide de différents moyens techniques du type logiciel et/ou matériel
L'invention concerne un dispositif sonore pour agir sur les automatismes moteurs d'une personne comportant :▪ des moyens de génération de sons pulsés SPi présentant chacun une fréquence comprise entre 200 et 1 500 Hz et une durée comprise entre 2 et 20 s, chacun de ces sons pulsés étant séparé par un intervalle de temps DeltaT compris entre 2 et 60 s,▪ des moyens pour commander l'émission et l'arrêt des sons pulsés,▪ des moyens de génération de sons associés SA présentant chacun une fréquence comprise entre 2 et 200 Hz et une durée comprise entre 2 et 60 s,▪ des moyens pour déclencher l'émission d'un son associé,▪ et des moyens de commande adaptés pour interrompre l'émission des sons pulsés SPi et pour assurer l'émission d'au moins un son associé SA lors de la réception d'un ordre de déclenchement d'un son associé.
1 - Dispositif sonore pour agir sur les automatismes moteurs d'une personne, caractérisé en ce qu'il comporte : • des moyens (2) de génération de sons pulsés (SPi) présentant chacun une fréquence comprise entre 200 et 1 500 Hz et une durée T comprise entre 2 et 20 s, chacun de ces sons pulsés étant séparé par un intervalle de temps (AT) compris entre 2 et 60 s, • des moyens pour commander l'émission et l'arrêt des sons pulsés, • des moyens (10) de génération de sons associés (SA) présentant chacun une fréquence comprise entre 2 et 200 Hz et une durée (Tl) comprise entre 2 et 60 s, • des moyens (11) pour déclencher l'émission d'un son associé, • et des moyens de commande reliés aux moyens (2) de génération de sons pulsés, aux moyens (10) de génération d'un son associé et aux moyens de déclenchement (11) d'un son associé, et adaptés pour interrompre l'émission de sons pulsés et pour assurer l'émission d'au moins un son associé lors de la réception d'un ordre de déclenchement d'un son associé. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de génération (2) des sons pulsés assure l'émission de sons pulsés présentant une fréquence comprise, de préférence, entre 200 et 400 Hz et une durée (T) comprise entre 5 et 9 s et, de préférence, égale à 7 s. 3 - Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de génération (2) des sons pulsés assurent l'émission de sons pulsés séparés chacun par un intervalle de temps (AT) compris de préférence entre 10 et 15 s. 4 - Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de génération (2) des sons pulsés émettent des sons pulsés successivement avec des fréquences différentes. 5 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de 30 génération (10) des sons associés assurent l'émission de sons associés (SA) présentant chacun une fréquence comprise de préférence entre 50 et 150 Hz. 6 - Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de génération (10) de sons associés (SA) assurent l'émission de sons associés présentant chacun une durée (Ti) comprise, de préférence, entre 5 et 15 s. 7 - Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens de génération (10) des sons associés (SA) comportent des moyens de réglage de la fréquence et/ou de la durée et/ou de l'intensité des sons associés. 8 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (11) pour déclencher l'émission d'un son associé est du type à déclenchement manuel ou automatique. 9 - Procédé permettant d'agir sur la programmation ou la reprogrammation des automatismes moteurs d'un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte, pour au moins une séance de travail, les étapes suivantes : • l'émission d'une série de sons pulsés (SPi) présentant chacun une fréquence comprise entre 200 et 1 500 Hz et une durée (T) comprise entre 2 et 20 s, en étant séparés les uns des autres par un intervalle de temps (AT) compris entre 2 et 60 s, • l'interruption de l'émission des sons pulsés, afin d'assurer l'émission d'au moins un son associé (SA) présentant une fréquence comprise entre 2 et 200 Hz et une durée (Ti) comprise entre 2 et 60 s, • et l'émission de sons pulsés (SPi) après l'arrêt de l'émission du son associé (SA). 10 - Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il consiste à interrompre l'émission des sons pulsés (SPi) et à émettre un son associé (SA), lors de l'apparition d'un ordre provenant de l'utilisateur ou lors d'un déclenchement automatique. 11 - Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il consiste à assurer l'émission des sons associés (SA), pour un nombre d'occurrences des sons associés (SA) compris entre 2 et 10 et de préférence égal à 6. 12 - Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il consiste à émettre des sons pulsés (SPi) présentant une fréquence comprise entre 200 et 400 Hz et une durée (T) comprise entre 5 et 9 s, en étant séparés chacun par un intervalle de temps (AT) compris entre 10 et 15 s. 13 - Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il consiste à émettre, successivement, des sons pulsés (SPi) présentant des fréquences différentes. 14 - Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il consiste à émettre des sons associés (SA) présentant de préférence chacun une fréquence comprise entre 50 et 150 Hz avec une durée (TI) comprise entre 5 et 15 s. 15 - Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'il consiste à sélectionner la durée et/ou la fréquence et/ou l'intensité des sons associés (SA).
G,A
G09,A61
G09B,A61M
G09B 5,A61M 21
G09B 5/04,A61M 21/00
FR2889380
A1
SYSTEME D'ACQUISITION DE DONNEES POUR L'IMAGERIE MEDICALE
20,070,202
05/4385 FR Société dite: GENERAL ELECTRIC COMPANY Système d'acquisition de données pour l'imagerie médicale Invention de: RAO Naresh Kesavan GUO Jianjun Priorité d'une demande de brevet déposé aux Etats-Unis d'Amérique le 28 Décembre 2004 sous le N 11/023.669 SYSTEME D'ACQUISITION DE DONNEES POUR L'IMAGERIE MEDICALE L'invention concerne d'une façon générale le traitement de signaux et, plus particulièrement, des systèmes et des procédés employés pour transformer des signaux d'image entre les domaines analogique et numérique pour faciliter le traitement de signaux d'image. Le traitement de signaux constitue un outil précieux pour diverses applications qui impliquent une transmission de données, un stockage de données, etc. Un aspect du traitement de signaux, pour certaines applications, consiste à convertir un signal analogique en son équivalent numérique pour faciliter le stockage, la transmission, l'exploitabilité, le conditionnement de signaux, le filtrage du bruit, et autres. Par exemple, un panneau de radiographie numérique peut convertir une image radiographique analysée sous un format numérique pour procéder ensuite à un traitement, un stockage et une reconstruction d'image. Il existe diverses techniques de traitement de signaux qui permettent la transformation de signaux d'image entre les domaines analogique et numérique. Un tel procédé pour exécuter une conversion analogiquenumérique (A/N) de signaux utilise un seul convertisseur numériqueanalogique (CNA) pour produire un signal analogique de base servant à une comparaison avec un signal analogique d'entrée nécessitant une conversion. Bien qu'un tel procédé présente une grande précision, un inconvénient de la conversion A/N à l'aide d'un seul CNA est la lenteur du processus. En effet, chaque signal analogique d'entrée est converti individuellement en un équivalent numérique par une voie spécialisée, et toutes les voies sont régies par le même CNA. Le compteur qui assure un comptage numérique pour le CNA doit par conséquent passer de la valeur de comptage la plus basse à la valeur de comptage la plus élevée avant que toutes les voies n'exécutent une conversion de chaque signal analogique d'entrée en équivalents numériques. Des tentatives ont été faites pour accroître la vitesse du processus de conversion A/N. Un procédé d'accroissement de la vitesse consiste à accroître le nombre de CNA de façon que chaque voie ait un CNA particulier. Cependant, un tel procédé risque de ne pas être rentable dans certaines applications. Par exemple, un panneau radiographique numérique utilisant un seul CNA pour le processus de conversion A/N a une vitesse de trente images par seconde (IPS) qui risque de ne pas convenir dans des applications nécessitant une plus grande fréquence d'images. La vitesse peut être améliorée en accroissant le nombre de CNA. Cependant, en raison de l'augmentation du coût et de la complexité des circuits supplémentaires, un tel panneau de radiographie numérique atteint un coût et une complexité prohibitifs. On a par conséquent besoin d'un système et d'un procédé permettant d'améliorer la vitesse du processus de conversion A/N. Selon un aspect de la présente technique, il est proposé un système et un procédé pour convertir un signal analogique en signal numérique. La technique comprend une étape consistant à recevoir un signal analogique échantillonné et à sélectionner un segment parmi une pluralité de segments d'une relation segmentée entre des valeurs de sortie d'un CNA et des valeurs d'entrée voulues d'un CAN. Des valeurs souhaitées de gain et de décalage sont appliquées aux valeurs de sortie du CNA ou au signal analogique échantillonné en fonction du segment sélectionné. Le signal analogique échantillonné est ensuite converti en signal numérique d'après les valeurs souhaitées de gain et de décalage. Le système et le procédé peuvent être mis en uvre dans des systèmes radiographiques numériques. Le procédé peut comprendre, lors de l'étape de réception d'un signal analogique échantillonné, la réception d'une pluralité de signaux analogiques échantillonnés. Le procédé peut comprendre, lors de l'étape de sélection d'un segment parmi la pluralité de segments de la relation segmentée entre les valeurs de sortie du CAN et les valeurs d'entrée voulues du CNA, la sélection d'un segment parmi la pluralité de segments ayant une partie linéairepolynomiale entre les valeurs de sortie du CNA et les valeurs d'entrée voulues du CAN. Le procédé peut comprendre, lors de l'étape d'application de valeurs de gain et de décalage voulues, l'application des valeurs de gain et de décalage voulues indépendamment à chaque voie d'une pluralité de voies qui partagent les valeurs de sortie du CNA, d'après un signal analogique échantillonné reçu respectivement par chaque voie de la pluralité de voies. Le procédé peut comporter, lors de l'étape de conversion du signal analogique échantillonné en signal numérique, l'application, à un comparateur, d'une valeur dérivée des valeurs de sortie du CNA et d'une valeur dérivée de la valeur du signal analogique échantillonné. Le procédé peut comporter, lors de l'étape d'application de la valeur dérivée des valeurs de sortie du CNA, une multiplication des valeurs de sortie du CNA par un gain voulu. Le procédé peut comporter, lors de l'étape d'application de la valeur dérivée de la valeur du signal analogique échantillonné, la multiplication de la valeur du signal analogique échantillonné par le gain voulu. Le procédé peut comporter, lors de l'étape d'application d'une valeur dérivée des valeurs de sortie du CNA, une modification des valeurs de sortie du CNA par une valeur de décalage voulue. Le procédé peut comporter, lors de l'étape de conversion du signal analogique échantillonné en signal numérique, une représentation du signal numérique par une valeur de comptage reposant sur une relation voulue entre les valeurs de sortie du CNA et la valeur du signal analogique échantillonné appliquée au comparateur. Le convertisseur analogique-numérique conçu pour fournir un signal numérique de sortie représentant un signal analogique d'entrée peut comprendre: une pluralité de voies de CAN, chaque voie de la pluralité de voies de CAN comportant: une application analogique frontale servant à réaliser un préconditionnement du signal analogique d'entrée; et un sélecteur de gain et de décalage servant à produire une donnée de segment et à créer un segment parmi une pluralité de segments à partir d'une rampe de base reposant sur les données des segments; et un CNA servant à produire un signal de sortie de CNA reposant sur la rampe de base et les données de segment, le signal analogique d'entrée étant comparé avec le signal de sortie de CNA dans le segment sélectionné du signal de sortie de CNA pour produire le signal numérique de sortie. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels: la Fig. 1 est une vue schématique d'un exemple de système radiographique numérique, dans lequel la conversion de signaux est exécutée conformément à des aspects de la présente technique; la Fig. 2 est une vue schématique d'un exemple de panneau radiographique numérique d'un type utilisable dans un système tel que celui de la Fig. 1 pour produire des signaux analogiques à convertir en signaux numériques conformément à des aspects de la présente technique; la Fig. 3 est une vue schématique d'un exemple de système d'acquisition numérique pour le panneau radiographique numérique représenté sur la Fig. 2; la Fig. 4 est une vue schématique d'un exemple de système représenté sur la Fig. 3, selon des aspects de la présente technique; la Fig. 5 est une vue graphique d'un trajet suivi par le signal de sortie de CNA, illustrant un processus de segmentation selon des aspects de la présente technique; la Fig. 6 est une vue schématique d'un exemple de forme de réalisation du système représenté sur la Fig. 3, selon des aspects de la présente technique; la Fig. 7 est une vue schématique détaillée de l'architecture du système représenté sur la Fig. 6; la Fig. 8 est une vue schématique d'un exemple de pile de mémoire utilisée dans le système d'acquisition numérique selon des aspects de la présente technique; la Fig. 9 est une illustration graphique du trajet segmenté linéairepolynômial suivi par le signal de sortie de CNA selon des aspects de la présente technique; et la Fig. 10 est un organigramme illustrant un exemple de processus de conversion de signaux numériques selon un exemple de forme de réalisation de l'invention. Considérant globalement la Fig. 1, la présente technique pour la conversion de signaux analogiques en signaux numériques sera décrite en référence à un exemple de système radiographique numérique désigné globalement par le repère 10. Cependant, il faut garder à l'esprit le fait que la technique peut trouver une application dans toutes sortes de contextes et de systèmes et que son utilisation dans le système radiographique représenté ne constitue qu'une seule de ces applications. Le système radiographique numérique 10 de la Fig. 1 sert à intercepter une projection radiographique d'une partie du corps d'un sujet 12 soumis à un examen médical. Cependant, comme le comprendront les spécialistes de la technique, le système radiographique numérique 10 peut également être utilisé pour une évaluation non destructive (END) d'articles tels que des pièces moulées, des pièces forgées ou des oléoducs, pour l'examen de pièces, colis et bagages et autres applications de ce type. Le système radiographique numérique 10 comprend une source 14 de rayons X qui sert à balayer le sujet 12. La source 14 de rayons X produit des faisceaux de rayons X qui traversent le sujet 12. Dans une application médicale typique, les faisceaux de rayons X peuvent être atténués en fonction de la texture des organes, de la peau, de lésions, de muscles, d'os et autres, dans les diverses parties du corps du sujet 12. Les rayons X atténués sont interceptés par un panneau radiographique numérique 16, illustré sur la Fig. 1, lequel comporte une pluralité de photodiodes qui forment une matrice de pixel. La projection ainsi formée est lue rangée par rangée ou colonne par colonne par un ou plusieurs des modules 18 de données, chaque ligne de pixels pouvant être validée pour être analysée par un ou plusieurs modules de balayage 20. Des circuits de commande 22 servent à commander le fonctionnement des modules 18 de données et des modules de balayage 20. La Fig. 2 est une vue schématique d'un exemple de panneau radiographique numérique 16. Le panneau radiographique numérique 16 comporte une pluralité de rangées 24, dont chacune contient une pluralité de photodiodes définissant les pixels 26 organisés de manière continue pour former une matrice de pixels ou un ensemble de pixels. Pendant le fonctionnement du panneau radiographique 16, le rayonnement de rayons X reçu est converti sous une forme à un niveau d'énergie plus bas, et chacune des photodiodes 26 a une charge initiale qui est atténue dans une mesure représentative de la quantité de rayonnement de rayons X incidente à l'emplacement respectif de chaque photodiode 26. Les modules 18 de données servent à extraire de chacune des photodiodes 26 la valeur de charge. Chaque rangée 24 est balayée par les modules 18 de données conjointement avec les modules de balayage 20 pour extraire, de tous les pixels 26 de cette rangée 24 (ou colonne), la valeur de charge. Le module de balayage 20 correspondant à une rangée 24 permet la lecture des pixels 26 de cette rangée 24. Lorsque la lecture du pixel 26 est validée, le module 18 de données correspondant à ce pixel 26 lit la charge stockée sur la photodiode ou le pixel 26 en rechargeant la photodiode. Après avoir extrait la valeur de charge de la pluralité de photodiodes 26, le module 18 de données convertit la valeur de charge en un équivalent numérique destiné à subir d'autres traitements. Considérant maintenant la Fig. 3, il y est représenté une vue schématique d'un exemple de système d'acquisition numérique 28 pour le panneau radiographique numérique 16 de la Fig. 2. Le système d'acquisition numérique 28 comporte une puce de lecture analogique (PLA) 30, qui contient des circuits pour extraire la charge des photodiodes 26 du panneau radiographique 16 (en fait pour recharger les photodiodes). A PLA 30 traite et numérise la charge issue des photodiodes 26. Des détails des fonctions de la PLA 30 seront expliqués plus loin dans la description. Pour faciliter la numérisation de la charge issue des photodiodes 26, un convertisseur numérique-analogique (CNA) 32 peut être utilisé. Géré par un compteur, le CNA 32 fournit un signal de sortie de CNA pour les circuits de la PLA 30 afin de comparer les valeurs de charges extraites des photodiodes 26. Le signal de sortie de CNA peut définir une partie linéaire et une partie polynomiale, par exemple une partie linéaire, une partie quadratique, une partie cubique, etc. Le signal de sortie de CNA sera expliqué plus en détail ci-après. Selon la présente technique, le signal de sortie de CNA peut être divisé en segments pour améliorer la vitesse de balayage d'une rangée entière 24 de pixels 26 et, par conséquent, la vitesse globale de numérisation de l'image radiographique. Par conséquent, un segment qui comporte l'emplacement d'une valeur de charge (signal d'entrée) peut avoir un emplacement souhaitable. Pour localiser un segment, des informations de gain de segment peuvent être nécessaires, lesquelles peuvent être fournies par un élément de programmation 34. De plus, d'autres options programmables telles qu'une commande dynamique de largeur de bande et la lecture de données peuvent être établies par l'élément de programmation 34. Un enregistreur 36 de données recueille les données numérisées issues de la PLA 30 et transmet les données aux circuits numériques pour le traitement de l'image et la reconstruction d'une image utile. La Fig. 4 est une vue schématique de l'exemple de PLA 30 représentée sur la Fig. 3, selon des aspects de la présente technique. La PLA 30 comporte une pluralité de voies 38, chacune servant à extraire la valeur de charge d'une photodiode ou d'un pixel 26 et à produire l'équivalent numérique. Le CNA 32 est commun à toutes les voies 38, aussi le CNA 32 fournit-il le signal de sortie de CNA à chacune des voies 38, qui comparent respectivement la valeur de charge avec le signal commun de sortie de CNA. Un signal d'entrée 40, contenant une valeur de charge issue d'une photodiode ou d'un pixel 26, est fourni à la voie 38 de la manière illustrée. Chaque voie comporte un intégrateur 42, qui intègre le signal d'entrée 40 (valeur de charge Q,n) à convertir en valeur équivalente de tension, V,, , lequel est introduit dans un filtre passe-bas 44 afin de réduire le bruit. Le signal de tension délivré par le filtre passe-bas, V11, est introduit dans un amplificateur 46 de double échantillonnage, qui donne un gain voulu à VIp1. Le signal de sortie de l'amplificateur 46 de double échantillonnage, Vdsa, est échantillonné et bloqué dans un circuit échantillonneur bloqueur (E/B) 48. L'amplificateur 46 de double échantillonnage, conjointement avec le filtre passe-bas 44, exécute un processus de double échantillonnage en corrélation afin de réduire le décalage et le bruit de scintillation. L'intégrateur 42, le filtre passe-bas 44 et l'amplificateur de double échantillonnage 46 forment ensemble une application analogique frontale. Par conséquent, l'application analogique frontale peut être découplée du reste de la voie 38 par le circuit E/B 48. Ainsi, une conversion à chevauchement est réalisée à l'aide du circuit E/B 48. Le signal Vsh de sortie du circuit E/B 48 et le signal de sortie de CNA produit par le CNA 32 peuvent être appliqués en entrée à un comparateur 50 en vue d'une comparaison. Le comparateur 50 produit soit une sortie haute soit une sortie basse à l'issue de la comparaison de Vsh et du signal de sortie de CNA produit par le CNA 32. La voie 38 comprend également un registre 52, auquel un compteur 54 applique une valeur de comptage. La valeur de comptage produite par le compteur 54 est proportionnelle au code numérique fourni au CNA 32 pour produire le signal de sortie de CNA. La sortie du comparateur 50 peut être configurée pour geler la valeur de comptage dans le registre 52 lorsque le signal de sortie du circuit E/B 48 et le signal de sortie du CNA produit par le CNA 32 sont égaux. Comme les valeurs de comptage fournies au CNA 32 et au registre 52 sont proportionnelles, la valeur de comptage gelée dans le registre 52 est représentative de la sortie numérisée du signal d'entrée (valeur de charge) du pixel correspondant 26 lu par la voie 38. Une machine d'état 56 peut être utilisée pour synchroniser à tout moment le compteur 54 et la valeur de comptage fournie au CNA 32. On peut noter que l'intégrateur 42, le filtre passe-bas 44, l'amplificateur 46 de double échantillonnage, le circuit E/B 48, le comparateur 50 et le registre 52 constituent une seule voie 38 qui lit une seule photodiode ou un seul pixel 26. Dans une forme de réalisation, il y a trente deux voies différentes 38 câblées vers une seule PLA 30. Le CNA 32 est commun à tout le système. Cependant, le compteur 54 et la machine d'état 56, dans la PLA 30, sont des composants séparés communs aux trente deux voies 38. Chacun des modules 18 de données, décrits précédemment en référence à la Fig. 2, peut comporter huit puces de lecture analogique 30 et une seule puce de lecture numérique. Par conséquent, chaque module 18 de données peut lire et numériser simultanément 256 pixels. Ainsi, si une rangée de 1024 pixels 26 doit être lue d'un seul coup, 4 (=1024/256) modules 18 de données peuvent être employés. Le fonctionnement détaillé de la PLA 30 sera expliqué plus loin. Considérant maintenant la Fig. 5, il y est représenté une illustration graphique 58 d'un trajet suivi par le signal de sortie du CNA. L'illustration 58 indique les valeurs de signaux de sortie, sous la forme de valeurs de comptage sur l'axe y 60 reportées en fonction de valeurs de comptage de rampe sur l'axe x 62. La valeur de comptage de rampe 62 est proportionnelle aux valeurs de codes numériques appliquées au CNA 32 pour générer le signal de sortie de CNA qui suit une rampe linéairepolynomiale 64. Par conséquent, le signal de sortie de CNA augmente par paliers ou comptages. La rampe linéaire-polynomiale 64 définie par le signal de sortie de CNA commence par une partie linéaire 66 jusqu'à une valeur souhaitable C du compteur de rampe. Au-delà de la valeur C du compteur de rampe, la rampe peut avantageusement définir une partie polynomiale 68 pour l'amélioration du rapport signal-bruit de la sortie numérique de l'image radiographique analysée. Le bruit quantique est le bruit intrinsèque d'une image radiographique. La quantité de bruit quantique produite par un faisceau de rayons X est égale à la racine carrée du nombre de rayons x incidents sur le détecteur 16. Par conséquent, en cas de puissant flux de rayons X, le système peut avoir une tendance à plus de bruit quantique et relativement moins de bruit électronique. Avantageusement, l'étape de quantification peut être rendue proportionnelle au bruit quantique, sans aucune perte d'informations. Autrement dit, lorsque le signal est faible, des petits paliers peuvent être employés et, lorsque le signal est fort, les paliers peuvent être agrandis. Dans une forme de réalisation spécifique, la rampe linéaire-polynomiale 64 peut définir une partie linéaire 66 suivie d'une partie quadratique 68 et, par conséquent, peut être appelée rampe linéaire-quadratique. En outre, la partie polynomiale 68 peut définir une courbe cubique, ou d'autres courbes polynomiales qui peuvent être avantageusement employées. La relation particulière entre les valeurs d'entrée et de sortie (comptages) peut se conformer à d'autres profils et relations dans d'autres applications. De plus, la segmentation de la relation, décrite ci-après, peut aboutir à un nombre de segments supérieur ou inférieur à celui de la présente description, et aboutira ordinairement à des décalages ou gains (pente) différents pour chaque segment, également comme décrit plus loin. Revenant à la Fig. 4, le signal de sortie du circuit E/B 48 est fourni au comparateur 50. La valeur du signal de sortie du CNA (initialement zéro) est vérifiée par rapport à Vsh. Si le signal de sortie du CNA à cet instant n'est pas égal au signal de sortie du circuit E/B 48, la valeur du compteur de rampe qui fournit des valeurs de comptage au CNA 32 et au registre 52 passe à la valeur de comptage immédiatement supérieure. La relation linéaire-polynomiale (linéaire-quadratique, linéaire-cubique, etc.) entre le compteur de rampe et le code numérique peut être exécuté de manière appropriée d'après les applications. Par exemple, pour la partie linéaire, le compteur de rampe et le code numérique du CNA peuvent être égaux. Au-delà d'une certaine valeur du compteur de rampe, par exemple C sur la Fig. 5, la relation peut être polynomiale. Le compteur de rampe de la Fig. 5 et le compteur 54 de la Fig. 4 incrémentent de manière linéaire. Cependant, le code numérique fourni au CNA 32 et le signal analogique qui en résulte seront linéaires-polynomiaux. Lorsque le signal de sortie du CNA devient égal à Vsh, le comparateur 50 produit un signal qui gèle la valeur de comptage présente dans le registre 52. Par conséquent, le registre 52 contient une valeur numérique correspondant au signal d'entrée provenant de la voie respective (c'est-à-dire la valeur de charge pour la photodiode ou le pixel 26 de la Fig. 2 lors de la mise en oeuvre du système radiographique). En appliquant la relation entre le code numérique du CNA et la valeur du compteur de rampe, un code numérique du CNA équivalent à la valeur de comptage donne la valeur de charge enregistrée sur la photodiode 26. Les spécialistes de la technique comprendront que si la valeur maximale possible du signal de sortie du circuit E/B 48 est divisée par un nombre plus grand de valeurs totales de comptage (c'est-à-dire en cas de comparaison plus fine), la résolution du signal numérique de sortie correspondant au signal d'entrée sera accrue. Par exemple, si la valeur maximale atteinte par le signal de sortie du circuit E/B 48 est de 5 volts, et si le nombre total de valeurs de comptage pouvant être fournies au CNA 32 est de 1024, le palier de la valeur du compteur de rampe aura une dimension 5/1024. Cependant, si le nombre total de valeurs de comptage pouvant être fournies au CNA 32 est de 2048, le palier de la valeur du compteur de rampe aura une valeur 5/2048, ce qui, la valeur étant plus petite, donne une plus grande résolution. Par ailleurs, pour numériser un signal dans la plage supérieure (par exemple 5 volts) du circuit E/B 48, environ 2048 paliers doivent être fournis au CNA 32. En outre, si le signal à numériser est plus grand (par exemple, 10 volts), un plus grand nombre de paliers (valeurs du compteur de rampe) peuvent être nécessaires pour produire alors la résolution voulue. Dans la mise en oeuvre d'un système radiographique décrite ci-dessus, comme les trente-deux voies différentes 38 reçoivent le même signal de sortie de CNA que celui utilisé pour la comparaison dans chacune des voies 38, et étant donné que ces voies différentes 38 peuvent avoir des valeurs de charge différentes à comparer, le CNA 32 peut permettre toutes les valeurs de comptage depuis la valeur de comptage minimale jusqu'à la valeur de comptage maximale. Le laps de temps nécessaire à la numérisation de toute l'image est par conséquent limité par le temps mis par le CNA 32 à passer de la valeur de comptage minimale à la valeur de comptage maximale. Par conséquent, cela peut limiter la fréquence d'images du balayage du panneau radiographique numérique. Cependant, en utilisant la rampe linéaire-polynomiale 64, on comprendra qu'un nombre de paliers très inférieur à 2048 peut être nécessaire pour couvrir d'une manière dynamique la plage de 5 volts. L'illustration graphique 58 présente en outre un processus de segmentation pour obtenir une plus grande vitesse de conversion de signaux. La segmentation peut être réalisée en utilisant la partie globalement linéaire 66 et en la transformant pour générer des parties de la partie polynomiale 68. Autrement dit, les valeurs de comptage fournies au CNA 32 suivent une rampe linéaire, jusqu'à la valeur C du compteur de rampe, ci-après appelée rampe de base 66. La rampe de base 66 est commune à toute la rampe 64. Les autres parties de la courbe 64 peuvent être générées dans la PLA 30, voie après voie, en appliquant des valeurs de gain et de décalage à la rampe de base 66. De plus, pendant la numérisation du signal d'entrée 40, la PLA 30 peut comparer sommairement Vsh avec des valeurs de comptage de rampe C, 2C, 3C, 4C et 5C. Si le comparateur 50 présent sur une voie donnée s'active (c'est-à-dire change d'état de sortie) au moment de l'application de l'une quelconque des valeurs de comptage de rampe ci-dessus, cette activation indique que Vsh se situe dans le segment terminant cette valeur de comptage de rampe. Par exemple, à 2C, si le comparateur 50 ne s'active pas et si, à 3C, le comparateur 50 s'active en indiquant que Vsh est inférieure à 3C, la conversion A/N sommaire enregistre alors que le signal de sortie du circuit E/B 48 se situe entre les valeurs de comptage 2C et 3C, ou dans le segment 72. La rampe de base 64 reçue par cette voie particulière 38 est manipulée en appliquant des valeurs de gain et de décalage pour recréer le segment 72. Une fois qu'un segment est identifié comme ayant l'équivalent numérique du signal de sortie du circuit E/B 48, une conversion A/N fine semblable à celle décrite précédemment à propos de la rampe linéaire-polynomiale 64 peut alors être effectuée. Par exemple, les valeurs de comptage entre 2C et 3C sont comparées avec le signal de sortie du circuit E/B 48, de façon que les valeurs de comptage suivent le trajet défini par le segment 72. Un tel processus de sélection automatique améliore la vitesse de la conversion A/N. On peut noter que n'importe lequel des segments à suivre pourrait être généré à l'aide d'une rampe de base 66 et en ajoutant un décalage et en multipliant par une valeur de gain. Cela peut se faire pour obtenir la partie linéaire voulue dans le segment correspondant, possédant la valeur et la pente initiales voulues. Globalement, un segment i peut donc être décrit par l'équation suivante: V(i) = Vaffset(i) + Gain(i) *Vbase où V(i) est la tension de sortie voulue pour la comparaison dans le segment i; Vbase est la tension de base de la partie linéaire 66; Gain(i) est la valeur de gain, laquelle est multipliée par la tension de base Vbase pour transformer Vbase en fonction de la pente voulue dans le segment i; Voffse1(i) est la tension de décalage voulue qui est ajoutée à Gain(i) *Vbase pour atteindre le segment i. Les spécialistes de la technique comprendront que la rampe de base qui, dans l'exemple ci-dessus, est la partie globalement linéaire 66 de la rampe linéaire-polynomiale 64, peut se situer dans n'importe lequel des segments. Autrement dit, si la partie globalement linéaire 66 se situe au milieu de la rampe linéaire-polynomiale 64, la tension de décalage Voffse1(i) correspondant à un segment i à gauche de la rampe de base doit alors être négative. Considérant maintenant la Fig. 6, il y est représenté une vue schématiqued'un exemple de forme de réalisation de la PLA 30 de la Fig. 3. La valeur de charge Q. 40 fournie par le détecteur 16 est convertie en tension par l'intégrateur 42. La tension de sortie de l'intégrateur est appliquée à un filtre passe-bas 44 et est amplifiée par l'amplificateur 46 de double échantillonnage. Une conversion A/N sommaire est effectuée par le bloc 80 pour déterminer un segment approprié. Après avoir été traitée par le bloc 80, la sortie comporte un équivalent numérique de l'information de segment. Cette information peut comporter un ou plusieurs bits indiquant le segment. Les bits forment aussi l'exposant de la sortie numérique de la valeur de charge Q, 40 D'après l'information de segment, des valeurs appropriées de gain Gain(i) et de décalage V0.Ifset(i) peuvent être sélectionnées par un sélecteur de gain/décalage 82. Une fois que les valeurs de gain et de décalage sont sélectionnées, des valeurs de gain appropriées sont fournies, telles que le gain Gu,t à l'intégrateur 42, le gain Gdsa à l'amplificateur 46 de double échantillonnage, le gain GS au circuit E/B 48 et le gain Gp à un bloc de conversion A/N fine 84. Le sélecteur de gain/décalage 82 manipule par conséquent la rampe de base 66 issue du CNA 32 en appliquant les gains Gin, , Gdsa, GS, Gp et Voffset (i) afin de générer le ieme segment. La tension de décalage VoffSet est générée par un multiplexeur de décalage 86. Le gain du signal de la voie 38 peut par conséquent être défini par Gchannel = Gin, * Gdsa * GS. Le signal transposé est ensuite échantillonné et bloqué par le circuit E/B 48 avant d'être numérisé par le bloc de conversion A/N fine 84 pour donner la mantisse. Les décalages et références des segments pour la CAN sommaire et fine sont générés par multiplexage par répartition dans le temps du CNA et par chevauchement de la valeur de charge Q,,, 40 dans le circuit E/B 48. La sortie du bloc de conversion A/N fine 84 comporte la mantisse de la valeur numérique. Ainsi, le signal numérisé correspondant à la valeur de charge Qin 40 contient les informations de segment issues du bloc 80 et la sortie du bloc de conversion A/N fine 84. La Fig. 7 est une vue détaillée schématique de l'architecture de la PLA 30, représentée sur la Fig. 6. La valeur de charge Qin 40 issue du détecteur 16 est appliquée à l'intégrateur 42 comportant un condensateur d'intégration 88 dans une boucle de réaction d'un amplificateur 90. En plus de stocker temporairement la valeur de charge Qin 40, l'intégrateur peut servir à convertir la valeur de charge Qin 40 en un équivalent de tension. On peut noter que l'intégrateur 42 à faible bruit est remis à zéro chaque fois avant la lecture d'une nouvelle valeur de charge Qin 40 afin de supprimer toute charge stockée dans le condensateur 88. Cette tension est appliquée au filtre passe-bas 44, qui comporte une résistance accordable R 92, et des condensateurs accordables Cb 94 et Cds 96. Comme la résistance R 92 et les condensateurs Cb 94 et Cbs 96 sont accordables, le filtre passe-bas 42 peut être utilisé pour une modification dynamique de la largeur de bande du filtre passe-bas de la voie 38 pendant la conversion A/N afin d'obtenir des délais de stabilisation plus courts et une plus petite largeur de bande efficace de bruit. L'amplificateur de double échantillonnage 46, comportant un condensateur d'intégration 98 sur une boucle de réaction d'un amplificateur 100, amplifie la tension de sortie du filtre passe-bas 44. L'amplificateur 46 de double échantillonnage peut être un amplificateur de double échantillonnage corrélé, pour supprimer tout palier de remise à zérodécalage, ainsi que tout kTC et bruit de remise à zéro de l'intégrateur 42. La sortie de l'amplificateur de double échantillonnage 46 est échantillonnée et bloquée dans un condensateur Csh 102, dans le circuit E/B 48, à l'entrée du comparateur 50. Une numérisation est réalisée en neutralisant la charge parallèle de la valeur de comptage fournie au registre 52 lorsque la rampe linéaire-polynomiale 64 dépasse la valeur bloquée dans le condensateur d'échantillonnage et de blocage Csh 102. La conversion obtenue est transmise de manière simultanée par l'intermédiaire d'une des huit sorties série (quatre voies par sortie série), ce qui permet donc une transmission simultanée de données numériques depuis les trente-deux voies différentes 38. La conversion à chevauchement est facilitée par le circuit E/B 48. L'intégration, la conversion et la transmission se chevauchent lors des cycles de synchronisation consécutifs, dont les cycles de lecture. La dynamique du système peut être encore étendue en prévoyant un groupe de condensateurs d'intégration 86. Comme la valeur de charge Qin 40 est comparée avec la rampe linéairepolynomiale 64 pendant la CAN fine, la rampe linéaire-polynomiale 44 ou la valeur de charge Qin 40 peut donc être manipulée. Selon une autre possibilité, la rampe linéaire-polynomiale 64 ainsi que la valeur de charge Qin 40 peuvent être manipulées. Si la rampe linéaire-polynomiale 64 est manipulée pour générer un segment, qui englobe la valeur de charge Qin 40, le gain de la rampe linéaire-polynomiale 64 peut alors être modifié en modifiant uniquement Gp, et en appliquant un décalage Voffset (1) pour exécuter l'équation V(i) = Voffser(i)+ Gain(i) *VbaseÉ La rampe linéaire-polynomiale 64 peut être créée en utilisant, selon une autre possibilité, un groupe de condensateurs sélectionnables par un commutateur, comprenant des condensateurs C1, C2 et C3 (non représentés) à la place du condensateur Cdac 104 avant le comparateur 50. Une fois que le sélectionneur de gain/décalage 82 a sélectionné la valeur de gain Gain(i) et la valeur de décalage Voffsei, la valeur de décalage Voffser délivrée par le multiplexeur de décalage 86 peut être appliquée par l'intermédiaire d'un condensateur Cos 106. Cependant, changer seulement le gain Gp de la rampe linéaire-polynomiale 64 pour générer le segment risque d'amener Cdac 104 à devenir extrêmement grand pour la mise en oeuvre de tous les gains. Une décomposition des gains peut avantageusement être réalisée pour modifier le gain Gp de la rampe linéaire-polynomiale 64. La conversion A/N fine d'après la rampe compare la charge dans les condensateurs C1-C3. Le condensateur C1 peut être le même que Cdac 104 pour la réalisation de la décomposition des gains et fournit une version amplifiée de la rampe de base 66. le condensateur C2, qui peut être identique à Csh 102, contient le signal échantillonné et bloqué délivré par l'amplificateur de double échantillonnage 46. Le décalage Voffset est appliqué à l'aide de C3, qui peut être identique à cos 106. La tension Vx au noeud 108 est donnée par: CI +C +C 2 3 - Par conséquent, Vz = G Voffset * Vsignal C J ramp * 2 C,+C,+C3*T C+ G C3 G G* * V _ Vramp C I + Voffset C3 Vsignal C2 2889380 14 Lorsque la tension V, ou noeud 108 passe d'une valeur positive à une valeur négative, ou inversement, le comparateur 590 se déclenche (c'est-à-dire est activé) car la charge dans CI (=Cdac) est supérieure à la charge issue de C2 (= Csh) et C3 (= Cos). L'équation peut être réécrite sous la forme d'une décomposition d'un seul gain Gchannel de voie réparti en gains de l'intégrateur 42 (Ami = 1) , de l'amplificateur de double échantillonnage 46 (Adsa = 1) , du circuit E/B 48 (As = 1) , et du gain Gp de la manière suivante: Gdra G V = Aint Adsa As * G * V * C + Voffçet p n x C, + C'2 + C'3 ram 1 Aint * Adsa AVsigna/ C2 *Adsa * 4s *C A;nt où Ain/, Adsa, As sont les facteurs d'atténuation employés pour réduire le gain, respectivement de l'intégrateur 42, de l'amplificateur de double échantillonnage 44 et du rapport Csh du condensateur d'échantillonnage. Par conséquent, le gain réel d'une voie change par rapport au gain d'origine Gchannel = G int *Gdra *Gs, à Gchannel = (Gin, * G G dsa * .r Aint) \ Adra / A.r f Les valeurs de gain Gin/ , Gdsa, GS et Gp peuvent être mises en oeuvre sous la forme de groupes de condensateurs, Ci t 88, Cdsa 96, Cs 102 et Cdac 104, sélectionnables par un commutateur. Le décalage peut être mis en oeuvre en appliquant Voffset par l'intermédiaire du condensateur Cos 106 ou noeud 108 ou 110. En choisissant le noeud 110, un seul groupe de condensateurs mettant en oeuvre le gain de l'amplificateur de double échantillonnage 46 manipule d'une manière optimale à la fois le signal et le décalage. Par conséquent, le gain de la voie change en fonction du signal, ce qui assure un rapport signal-bruit optimal. Dans une forme de réalisation, le détecteur 16 peut utiliser un transistor à effet de champ (TEC) en silicium amorphe servant de commutateur pour que le détecteur 16 délivre la valeur de charge Qin 40. Le TEC en silicium amorphe peut 30 soumettre le détecteur 16 à des phénomènes transitoires qui sont susceptibles de provoquer une mauvaise sélection automatique. Ainsi, dans cette architecture, Gint est établi comme constante pour empêcher une mauvaise sélection automatique. La valeur de Gint peut être spécifique de l'application. Donc, sans perte de caractère général, le gain total peut être considéré comme G = Adsa * As *Ap. Autrement dit, le 35 gain total G sera distribué d'une manière dynamique à ADSA, As et Ap. Comme l'amplificateur de double échantillonnage 46 a l'impact maximal sur le niveau de bruit dans les étages de l'extrémité arrière, pour optimiser le niveau de bruit, Adsa peut être fortement limité (c'est-à-dire que Gdsa est porté à un maximum), et As peut être fortement limité (c'est-à-dire que GS est porté à un maximum). Si Adsa est petit, Gp peut être fortement limité. Si Adsa et As sont tous deux au minimum, Gp sera porté à un maximum. Dans l'exemple d'application, Gdsa peut par exemple être établi à 1, 2 ou 4; GS à 1, 2 ou 4 et Gp à 1 ou 2. Dans ces conditions, pour obtenir un gain total G = 4 du CAN, Gdsa peut dont être établi de la manière suivante: Adsa peut être établi à 1, c'est- à-dire que Gdsa = 4, c'est-àdire le gain maximal de l'amplificateur 46 de double échantillonnage. Ainsi, As*Gp= G = 4 = 4, ce qui sera distribué à As et Gp. Adsa 1 Comme le gain maximal pour GS est 4, on a Adsa = 2, c'est-à-dire GS = 2. De plus, G comme Gp = A A = 1 *2 = 2, la distribution du gain final pour un gain total de 4 du CNA est par conséquent Adsa = 1, As = 2 et Gp = 2. Selon une autre possibilité, Adsa = 2, As = 2 et Gp = 1, ou Adsa = 4, As = 1 et Gp = 1. Cependant, ces différentes possibilités ne peuvent pas améliorer le rapport signal-bruit, car le gain du signal n'est pas porté à son maximum. Ainsi, chaque segment a des propriétés de gain (Gdsa, Gs, Gp) et de décalage Voffser qui lui correspondent. Ces propriétés peuvent être codées et enregistrées dans un dossier d'un registre à l'intérieur de la PLA 30. Voici un algorithme de sélection automatique pouvant être suivi: 25 Vos0 Vdsa < Vos1, donc Vos = 0 et G = 1; Vosl Vdsa < Vos2, donc Vos = Vos1 et G = G1; Vos2 5_ Vdsa < Vos3, donc Vos = Vos2 et G = G2; Vos3 Ç Vdsa < Vos4, donc Vos = Vos3 et G = G3; VosN-1 Ç Vdsa < VosN, donc Vas = VosN_1 et G = GN. 2889380 16 Voici un autre algorithme possible qui permet d'avoir un rapport signal-bruit maximal Vos() Vdsa < Vosl, donc Vos = 0 et Gchannel = Gmax Vosl Vdsa < Vos2, donc Vos = Vosl /GGax et Gchannel = Gax 1 / 1 (G G Vos2 Vdsa < Vos3, donc Vos =Vos2 max et Gchannel = max G2 J G'2 "'G G Vosa Vdsa < Vos4, donc Vos = Vosa max et GChannel =max G3 VosN-1 5Vdsa < VosN, donc Vos = VosN-1 et Gchannel = 1 où G. = GintMax * GdsaMax * GsMM = GN. La rampe de base d'origine 66 est multipliée par Gmax pour couvrir toute l'alimentation électrique. On peut noter que le gain de la voie est sélectionné après que le comparateur 50 à la sortie de l'amplificateur de double échantillonnage 46 a déterminé le segment. La distribution du gain peut être exécutée dans l'architecture illustrée sur la Fig. 7. Le CNA 32 est distribué en fonction du rapport de l'amplificateur 46 de double échantillonnage et du condensateur d'échantillonnage pendant la conversion A/N fine. Le CNA sommaire quantifie la sortie de l'amplificateur 46 de double échantillonnage pour déterminer la portée du signal, puis le sélecteur de gain/décalage 82 applique le décalage approprié Voffset à l'entrée de l'amplificateur 46 de double échantillonnage et le gain aux étages qui suivent, dont l'amplificateur de double échantillonnage 46. Considérant globalement la Fig. 8, il y est représenté une vue schématique d'un exemple de pile 112 de mémoire utilisée dans le système d'acquisition numérique. La pile 112 de mémoire contient des informations stockées dans des registres 114, chacun ayant des affectations de bits pour les diverses valeurs de gain et de décalage, telles que G,nt, Gdsa, GS et Voffse(. Comme illustré, dans le registre 114, des bits M1 peuvent être affectés à Gint, des bits M2 peuvent être affectés à Gdsa, des bits M3 peuvent être affectés à GS et des bits M4 peuvent être affectés à Voj ei. Pendant la conversion A/N sommaire, le segment est déterminé. Une fois que le segment est déterminé, le sélecteur 82 de gain/décalage sélectionne les diverses valeurs de gain et de décalage évoquées plus haut dans la pile 112 de mémoire. G3 2889380 17 Ainsi, la pile 112 de mémoire sert de table de correspondance qui contient les différentes combinaisons de gain et de décalage à utiliser dans un segment donné. On peut noter que, dans la pile 112 de mémoire, il peut y avoir N registres, et donc que les dimensions de la pile 112 de mémoire peuvent être égales à N*(M1+M2+M3+M4) bits. Cette mise en oeuvre de la technique peut servir pour rendre le même système de base et le même matériel adaptables à toutes sortes d'applications, de systèmes, de conversions et de relations entre des signaux d'entrée et des signaux de sortie (valeurs de comptage). On peut noter que plusieurs CNA (en nombre égal à celui des segments) peuvent être utilisés pour réaliser une conversion A/N fine pour chaque voie une fois que le segment est identifié. Par exemple, si le signal de sortie d'un CNA est divisé en six segments, six CNA peuvent donc être prévus en commun pour les trente deux voies, de façon que chacun des CNA soit consacré à un seul segment. De plus, dans ce cas, les valeurs de gain et de décalage pour les segments respectifs peuvent être prédéfinies pour le segment et le système appliquera automatiquement celles-ci pendant la réalisation de la conversion A/N fine. Considérant globalement la Fig. 9, il y est représenté une illustration graphique 116 du trajet linéaire-polynomial suivi par le signal de sortie du CNA. Comme illustré, chaque fois que C valeurs de comptage sont obtenues, le signal de sortie de CNA devient un segment linéaire qui se conforme au trajet linéaire-polynomial 64. Les valeurs non optimales de gain produites pendant la transformation de la rampe de base 66 en segment voulu peuvent avoir pour conséquence des bandes mortes. De même, une variation d'une exécution non idéale d'une valeur de décalage peut aboutir à des bandes mortes. Ces effets sont susceptibles de produire une sortie numérique erronée de la valeur de charge Qj 40. Cependant, un chevauchement suffisant 118 entre segments peut être prévu pour éviter que des zones mortes ne soient provoquées par des défauts de concordance d'un condensateur, des erreurs de décalage et autres imperfections de traitement par la puce. La Fig. 10 est un organigramme illustrant le processus de conversion 120 d'un signal numérique. Comme illustré dans le processus 120, une conversion A/N sommaire est effectuée par la PLA 30 (bloc 122). La conversion A/N sommaire peut servir à déterminer les informations de segment (bloc 124). Les informations de segment comprennent le segment dans lequel se trouve l'équivalent numérique du signal d'entrée (par exemple la valeur de charge Q;,,) 40. Une fois que le segment est déterminé, le processus de conversion 120 de signal numérique passe à l'exécution d'une conversion AIN fine pur déterminer l'équivalent numérique du signal d'entrée (par exemple la valeur de charge Q,n) 40 (bloc 126). Les principes de la présente technique peuvent être mis en oeuvre dans des systèmes où la conversion A/N d'une pluralité de valeurs analogiques est effectuée par l'intermédiaire d'un seul CNA. De tels systèmes peuvent être constitués par des systèmes radiographiques numériques, des appareils photographiques numériques ainsi que d'autres applications en dehors du domaine de l'imagerie. Les principes de la présente technique permettent une conversion plus rapide de signaux. De plus, parmi les avantages de la technique figurent une plus grande dynamique avec de plus grandes vitesses de conversion au prix d'une moindre consommation d'énergie, un conditionnement approprié des signaux avant leur conversion, un niveau de bruit optimisé et une capacité d'autocontrôle ne reposant pas sur une incitation extérieure pour fournir des valeurs précises de charge pour valider le système. La modification dynamique de la largeur de bande pendant un balayage peut permettre l'obtention de délais de stabilisation plus courts et d'une plus petite largeur de bande effective de bruit
Système et procédé pour convertir un signal analogique (40) en signal numérique. La technique comprend des étapes consistant à recevoir un signal analogique échantillonné et à sélectionner un segment parmi une pluralité de segments (66, 70, 72, 74, 76 et 78) d'une relation segmentée (64) entre des valeurs de sortie de CNA et des valeurs d'entrée voulues de CAN. Des valeurs de gain et de décalage voulues sont appliquées aux valeurs de sortie de CNA ou au signal analogique échantillonné en fonction du segment sélectionné. Le signal analogique échantillonné est converti en signal numérique en fonction des valeurs de gain et de décalage voulues.
1. Procédé pour convertir un signal analogique (40) en signal numérique, comprenant les étapes consistant à : recevoir un signal analogique échantillonné ; sélectionner un segment parmi une pluralité de segments (66, 70, 72, 74, 76 et 78) d'une relation segmentée entre des valeurs de sortie de CNA et des valeurs d'entrée voulues de CAN; appliquer des valeurs de gain et de décalage voulues aux valeurs de sortie de CAN ou au signal analogique échantillonné en fonction du segment sélectionné ; et convertir le signal analogique échantillonné en signal numérique d'après les valeurs de gain et de décalage voulues. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de réception d'un signal analogique échantillonné comporte la réception d'une pluralité de signaux analogiques échantillonnés. 3. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de sélection d'un segment parmi la pluralité de segments (66, 70, 72, 74, 76 et 78) de la relation segmentée entre les valeurs de sortie de CNA et les valeurs d'entrée voulues de CAN comporte la sélection d'un segment parmi la pluralité de segments (66, 70, 72, 74, 76 et 78) ayant une relation linéaire-polynomiale (64) entre les valeurs de sortie de CNA et les valeurs d'entrée de CAN voulues. 4. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape d'application des valeurs de gain et de décalage voulues comporte l'application des valeurs de gain et de décalage voulues indépendamment de chaque voie parmi une pluralité de voies (38) qui partagent les valeurs de sortie de CNA, en fonction d'un signal analogique échantillonné reçu respectivement par chacune des voies de la pluralité de voies (38). 5. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de conversion du signal analogique échantillonné en signal numérique comporte l'application, à un comparateur (50), d'une valeur dérivée des valeurs de sortie de CNA et d'une valeur dérivée de la valeur du signal analogique échantillonné. 6. Procédé selon la 5, dans lequel l'étape d'application de la valeur dérivée des valeurs de sortie de CNA comporte la multiplication des valeurs de sortie de CNA par un gain voulu. 7. Procédé selon la 6, dans lequel l'étape d'application de la valeur du signal analogique échantillonné comporte la multiplication de la valeur du signal analogique échantillonné par le gain voulu. 8. Procédé selon la 5, dans lequel l'étape d'application d'une valeur dérivée des valeurs de sortie de CNA comporte la modification des valeurs de sortie de CNA par une valeur de décalage voulue. 9. Procédé selon la 5, dans lequel l'étape de conversion du signal analogique échantillonné en signal numérique comporte la représentation du signal numérique par une valeur de comptage reposant sur une relation voulue entre les valeurs de sortie de CNA et la valeur de signal analogique échantillonné appliquées au comparateur 50. 10. Convertisseur analogique-numérique conçu pour produire un signal numérique de sortie représentant un signal analogique d'entrée 40, comprenant: une pluralité de voies (38) de CNA, chacune des différentes voies (38) de CNA comportant: une application analogique frontale servant à préconditionner le signal analogique d'entrée (40) ; et un sélecteur (82) de gain et de décalage servant à produire une donnée de segment et à créer un segment parmi une pluralité de segments (66, 70, 72, 74, 76 et 78) d'après une rampe de base (66) reposant sur la donnée de segment; et un CNA servant à produire un signal de sortie de CNA d'après la rampe de base (66) et la donnée de segment, le signal analogique d'entrée (40) étant comparé avec le signal de sortie de CNA dans le segment sélectionné du signal de sortie de CNA pour produire le signal numérique de sortie.
H
H03
H03M
H03M 1
H03M 1/10
FR2899441
A1
ARTICLE EN COTTE DE MAILLES EQUIPE D'UN ORGANE ELASTIQUE DE RESSERREMENT OU DE MISE EN TENSION
20,071,012
La présente invention concerne les articles dont au moins une partie est réalisée en tissu de cotte de mailles, c'est-à-dire constituée d'un entrelacement d'anneaux métalliques en particulier les articles vestimentaires ou décoratifs, et qui sont équipés d'au moins un organe élastique de resserrement ou de mise en tension de la maille. Le tissu de cotte de mailles est largement utilisé dans l'industrie agro-alimentaire, en particulier dans l'industrie de la viande, pour fabriquer des gants ou des tabliers notamment, destinés à protéger certaines zones du corps des opérateurs contre les risques de coupures ou de perforations liés à l'utilisation d'outils coupants ou tranchants. Ce genre de tissu est également parfois utilisé dans l'industrie de la mode, ou de la décoration/architecture. Certaines zones des tissus de cotte de mailles sont associées à des moyens de serrage, par exemple les zones de poignets des gants, pour assurer le maintien en place sur le membre de l'utilisateur. Les moyens de serrage en question peuvent consister en un organe élastique de type ressort, comme par exemple décrit dans les documents FR-2 864 752, US-6 061 833 ou encore WO-96/11595. Ces ressorts ont l'intérêt de faciliter l'enfilement et l'enlèvement des gants, mais ils présentent souvent une épaisseur importante qui nuit au confort de l'utilisateur et/ou ont des structures complexes, difficiles à monter. En outre, de par sa structure, la cotte de mailles est un tissu souple, non élastique, et elle présente la particularité d'être déformable dans le sens perpendiculaire à l'état tendu dans lequel elle se trouve. Ainsi, il est nécessaire de surdimensionner certaines des zones du vêtement, soit pour permettre son enfilage et son enlèvement, soit afin de disposer de suffisamment de matière pour accepter le pliage des articulations. Or, le surdimensionnement correspondant génère un surplus de cotte de mailles dans certaines zones du vêtement, après mise en place sur le corps de l'utilisateur. Ce surplus de matière est souvent gênant, peut être source de risque et est peu esthétique. II serait donc intéressant de disposer d'un moyen simple, efficace et peu gênant apte à resserrer de manière élastique la cotte de mailles dans certaines zones, ceci en particulier pour mieux épouser la partie équipée du corps de l'utilisateur, tout en autorisant une extension temporaire, en particulier pour son enfilage ou son enlèvement, ou pour les mouvements des articulations. Pour remédier aux problèmes précités et atteindre les objectifs présentés ci-dessus, l'article vestimentaire ou décoratif conforme à l'invention comporte une partie en tissu de cotte de mailles qui est équipée d'un organe élastique de resserrement et/ou de mise en tension, formé d'un ressort plat, du type à épingle, constitué d'une juxtaposition de bras reliés deux à deux par une articulation élastique. Ce type d'organe ressort, de conception simple, présente une épaisseur réduite qui permet son utilisation au niveau de pratiquement n'importe quelle zone du vêtement, en particulier, sans occasionner de gêne importante. Selon une caractéristique particulièrement intéressante, l'articulation élastique reliant deux bras juxtaposés du ressort présente un axe d'articulation qui s'étend perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement au plan dans lequel s'étendent lesdits bras juxtaposés. Ce ressort peut être structuré pour agir en poussée ou en traction. Selon une première forme de réalisation, le ressort utilisé est constitué d'une juxtaposition de deux bras reliés par une articulation élastique, formant ensemble une structure en U ou en Vé. Selon une autre forme de réalisation possible, le ressort est constitué d'une juxtaposition d'au moins trois bras reliés deux à deux par une articulation élastique, formant une juxtaposition de structures en U ou en Vé disposées tête-bêche. L'articulation qui relie deux bras juxtaposés du ressort est avantageusement constituée d'une boucle de matière formée d'une ou de plusieurs spires. En cas de plusieurs spires, celles-ci peuvent être superposées et/ou juxtaposées. Selon une autre particularité, les deux extrémités libres du ressort sont munies d'une boucle. Toujours selon une autre caractéristique, le ressort relie au moins deux anneaux métalliques à distance l'un de l'autre du tissu de cotte de mailles, la liaison entre ledit ressort et ladite cotte de mailles est réalisée au moyen d'anneaux métalliques, en particulier par l'intermédiaire des boucles précitées conformées sur ledit ressort. Dans une forme de réalisation possible, le ressort est logé dans une poche ou un manchon aménagé dans le tissu de cotte de mailles. Selon un rnode de réalisation particulier, l'article en tissu de cotte de mailles comporte au moins un ressort plat dont tous les bras sont disposés dans un même plan ou sensiblement dans un même plan. Selon un autre mode de réalisation possible, l'article se présente sous la forme d'un vêtement (gant, tablier, combinaison ...) muni d'une partie circulaire de cotte de mailles destinée à entourer une partie du corps de l'utilisateur, et un ressort plat, en forme de bande circulaire ou en arc de cercle, est fixé sur au moins une partie de la périphérie de ladite partie circulaire de cotte de mailles, pour constituer un organe de serrage du matériau sur ladite partie du corps de l'utilisateur. Selon ce mode de réalisation, le ressort peut être constitué d'une juxtaposition d'au moins deux secteurs en arc de cercle. Mais l'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante de plusieurs modes de réalisation possibles, donnés uniquement à titre d'exemples, et représentés sur les dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 illustre un gant en cotte de mailles conforme à l'invention, équipé d'un ressort plat circulaire qui ceinture la zone de recouvrement du poignet ; - La figure 2 est une vue en perspective du ressort plat, isolé, équipant le gant de la figure 1 ; - la figure 3 montre une variante de réalisation du gant en cotte de mailles de la figure 1 dans laquelle le ressort plat circulaire est fixé dans le prolongement de la zone de recouvrement du poignet, le gant correspondant étant prêt à être enfilé sur la main de l'utilisateur ; - la figure 4 montre le gant de la figure 3 après enfilement sur la main de l'utilisateur ; - la figure 5 montre une combinaison en cotte de mailles dont les extrémités des deux manchons destinés à recouvrir les cuisses sont équipées d'un ressort plat circulaire de resserrement ; - la figure 6 montre un gant en cotte de mailles de l'état de la technique, muni de parties de prolongement destinées à recouvrir l'avant-bras et le bras, illustrant la formation d'un surplus de matière au niveau du coude, en l'absence de moyens de mise en tension de la maille ; - la figure 7 montre le gant de la figure 6 équipé de ressorts plats de mise en tension de la maille, au niveau de la partie recouvrant le bras, permettant au tissu de cotte de mailles d'épouser au mieux le membre de l'utilisateur ; - la figure 8 est une vue en perspective du ressort plat, isolé, équipant le gant de la 30 figure 7 ; - la figure 9 montre un organe ressort similaire à celui utilisé sur le gant de la figure 7, illustré ici positionné sur un panneau de cotte de mailles et en état stable (repos) assurant un resserrage des mailles du matériau ; - la figure 10 montre l'organe ressort de la figure 9 illustré ici à l'état bandé, suite à un 35 étirement du panneau de cotte de mailles ; - la figure 11 montre un gant en cotte de mailles conforme à l'invention, équipé de deux ressorts plats sur sa partie destinée à recouvrir le dessus de la main ; - la figure 12 illustre une première variante de réalisation possible de l'organe ressort, à l'état repos ; la figure 13 montre le ressort de la figure 12 à l'état bandé (après étirement du tissu de cotte de mailles support) ; - la figure 14 illustre une seconde variante de réalisation de l'organe ressort constitué seulement de deux bras reliés par une articulation élastique ; - la figure 15 montre l'organe ressort de la figure 14 à l'état bandé, après étirement du tissu de cotte de mailles support. Le gant 1 illustré sur la figure 1 est un gant en tissu de cotte de mailles, c'est-à-dire constitué d'un treillis d'anneaux métalliques entrelacés, constitué d'une partie 2 destinée à recouvrir la main, prolongée par une partie 3 destinée à recouvrir le poignet. La partie de poignet 3 est équipée d'un élément élastique de serrage 4 qui se présente sous la forme d'un ressort plat ayant une configuration générale circulaire et plus particulièrement cylindrique. Ce ressort plat 4 entoure complètement la partie de poignet 3 et est adapté pour agir par compression, de manière radiale en direction de l'axe du poignet. Ce ressort plat 4, illustré isolément sur la figure 2, est constitué d'une pluralité de bras 5 reliés deux à deux par une articulation élastique 6 pour former une juxtaposition de L1 ou de Vé disposés tête-bêche. Les différents bras 5 sont rectilignes et présentent ici tous la même longueur (par exemple comprise entre 1 et 3 cm), ce qui pourrait ne pas toujours être le cas. Leur juxtaposition forme une bande de matière qui prend d'elle-même une configuration cylindrique, du fait de son aspect unitaire. Les bras 5 s'étendent sur le même cylindre virtuel ; ils sont reliés par une articulation 6 formée d'une boucle circulaire complète qui peut être à une ou plusieurs spires. Dans le mode de réalisation illustré, le ressort 4 est réalisé en métal, par exemple à partir d'un fil d'acier inoxydable dont le diamètre est compris entre 0,5 et 1 mm. Dans des variantes de réalisation, il peut être obtenu en matière plastique, organique ou textile. Deux bras juxtaposés 5 s'étendent dans un plan qui est perpendiculaire à l'axe d'articulation de la boucle élastique 6 qui les raccorde. Les bras 5 de cet organe ressort 4 travaillent en traction. Le ressort 4 est donc adapté pour venir comprimer la zone de recouvrement du poignet 3 et par conséquent pour venir se resserrer sur le poignet du porteur du gant. En plus de leur fonction articulation élastique , les boucles 6 permettent la fixation du ressort 4 sur le tissu de cotte de mailles au moyen d'anneaux rapportés 7. Dans le mode de réalisation illustré, le ressort de fermeture 4 est intégralement positionné sur une zone du tissu de cotte de mailles qui forme la partie de poignet 3, il est solidarisé avec le tissu de cotte de mailles correspondant par l'intermédiaire de deux lignes de fixation circulaires, parallèles entre elles, au moyen des anneaux 7 précités. Le ressort plat de fermeture 4 est de préférence fixé sur la face externe de la cotte de mailles, mais il pourrait aussi l'être côté intérieur. En remplacement de la fixation par anneaux 7, ou en complément, le ressort plat 4 peut être logé dans une poche ou un ourlet en cotte de mailles aménagé sur la partie de poignet 3. Ce type de ressort 4 a l'intérêt de présenter une épaisseur très réduite (limitée au diamètre du fil et à l'épaisseur de la ou des boucles 6), ce qui permet de limiter au maximum la gêne occasionnée par sa présence, améliorant par conséquent le confort d'utilisation du gant. La figure 3 montre une variante de réalisation de gant 1' utilisant le même organe ressort 4 que celui décrit sur les figures 1 et 2, mais ici fixé dans le prolongement de la partie de poignet 3, au moyen d'une ligne unique d'anneaux de fixation 7. Sur cette figure 3, l'organe ressort cylindrique 4 est représenté en situation d'extension importante pour permettre l'insertion de la main dans le gant 1', par l'ouverture que ledit ressort 4 délimite. Sur la figure 4, le gant 1' est enfilé sur la main ; l'organe ressort 4 vient se 25 serrer sur le poignet de l'utilisateur en agissant par compression, selon une direction radiale. En position sur la main de l'utilisateur, le ressort 4 assure un serrage adapté, suffisant pour maintenir correctement le gant, mais pas trop important pour éviter une gêne par compression. 30 Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, l'organe ressort 4 a une forme générale circulaire complète. Dans des variantes de réalisation, il pourra consister en une simple portion de cylindre, ou être réalisé en plusieurs tronçons indépendants pour former une couronne cylindrique totale ou partielle. Par exemple, l'organe élastique 4 de serrage de la zone 35 de poignet peut être réalisé au moyen d'une juxtaposition de deux organes ressorts indépendants, destinés chacun à enserrer un demi-pourtour de poignet, de manière, en situation repos (enlevé de la main de l'utilisateur), à obtenir un gant plat, facile à stocker et à transporter. Le ressort plat 4 illustré sur les figures 1 à 4 peut aussi être utilisé pour enserrer la partie d'avant-bras et/ou de bras, sur des gants munis de prolongements venant recouvrir les parties de membres correspondants de l'utilisateur. Comme illustré sur la figure 5, le ressort plat 4 peut équiper les extrémités des manchons de jambes 8 d'une combinaison 9 en cotte de mailles, de manière à venir resserrer les extrémités desdits manchons 8 sur les cuisses de l'utilisateur. La figure 6 illustre un gant en cotte de mailles 10 de l'état de la technique comprenant une partie de main prolongée par une partie d'avant-bras et une partie de bras, les zones de poignet, d'extrémité d'avant-bras et d'extrémité de bras étant munies d'un organe de serrage assurant le maintien en position sur le membre du porteur. Pour ce gant 10, représenté en position de légère flexion du bras, on remarque la présence d'un surplus de matière 11 au niveau du coude, lié au surdimensionnement nécessaire pour permettre les mouvements de flexion, en relation avec la souplesse et le caractère non élastique du tissu de cotte de mailles. Le gant 12 conforme à l'invention, illustré sur la figure 7, permet de remédier à ce problème. Le gant 12 correspondant comprend une partie 13 destinée à recouvrir la main, réalisée en tissu de cotte de mailles, prolongée par une partie 14 de recouvrement du poignet, par une partie 15 de recouvrement de l'avant-bras et par une partie 16 de recouvrement du bras, toutes également réalisées en tissu de cotte de mailles. La partie 14 de recouvrement du poignet et la partie d'extrémité de l'avant-bras sont munies d'un système de fermeture, ici en forme de sangle de serrage, respectivement 17 et 18. En outre, la partie d'extrémité du bras est munie d'un élément de raccordement à un jeu de bretelles ou à un vêtement complémentaire. Conformérnent à l'invention, la partie de recouvrement du bras 16 est équipée d'organes élastiques en forme de ressorts plats de traction 4', reliant au moins deux anneaux à distance du tissu de cotte de mailles, adaptés pour tirer en permanence sur le tissu de cotte de mailles de manière à supprimer le surplus de matière au niveau du coude, (présent sur le mode de réalisation de la figure 6). Le nombre de ressorts plats 4', leurs caractéristiques de traction et leur positionnement sont adaptés pour remplir correctement leur fonction, tout en limitant la gêne du porteur du gant. Pour cela, dans le mode de réalisation illustré sur la figure 7, au moins deux ressorts plats 4' sont disposés parallèlement entre eux sur le pourtour de la partie de recouvrement du bras 16, avec leur axe de traction orienté dans l'axe du bras. La figure 8 est une vue en perspective du ressort plat 4' en question, illustré isolément. En outre, les figures 9 et 10 détaillent l'action de ce ressort sur la cotte de mailles équipée. Le ressort plat 4' est très voisin dans sa structure de celui des modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 4. Ici, il n'est cependant pas conformé en cylindre ou portion de cylindre ; il se présente sous la forme d'une simple bande élastique plane ou sensiblement plane. Tel qu'illustré sur les figures 8, 9 et 10, le ressort plat 4' est constitué d'une pluralité de bras 5' reliés deux à deux par une articulation élastique 6', pour former une juxtaposition de U ou de Vé disposés tête-bêche. Etant donné la fonction et l'agencement de ce ressort 4', les bras 5' s'étendent tous dans le même plan ou sensiblement dans le même plan. Là encore. comme dans le mode de réalisation précédent, le ressort 4' est réalisé en métal, par exemple à partir d'un fil d'acier inoxydable dont le diamètre est compris entre 0,5 mm et 1 mm. Dans des variantes, il peut être obtenu en matière plastique, organique ou même textile. Les bras 5' sont rectilignes et présentent ici tous la même longueur (ce qui pourrait ne pas toujours être le cas). Ils sont reliés par une articulation élastique formée d'une boucle circulaire 6' qui peut être à une ou plusieurs spires. Là encore, en plus de leur fonction articulation élastique , les boucles 6' permettent la fixation de l'organe ressort sur le tissu de cotte de mailles, au moyen d'anneaux 25 métalliques rapportés 20. Sur les figures 8, 9 et 10, on remarque que les extrémités libres 21 du ressort 4' sont également munies d'une boucle complémentaire 22 permettant la fixation sur le tissu de cotte de mailles, également au moyen d'anneaux métalliques rapportés 20. La fonction ressort des structures élastiques 4' est obtenue par les 30 articulations élastiques 6', et éventuellement aussi par une certaine flexion des bras 5'. Le ressort 4' se présente sous la forme d'une bande qui peut avoir 1 à 3 cm de large, élastique dans le sens de son axe longitudinal L. Il est de préférence fixé sur la face externe du tissu de cotte de mailles, mais on peut tout-à-fait envisager de le positionner côté face interne du gant, ou encore entrelacé dans le tissu de cotte de 35 mailles. Comme indiqué précédemment, le ressort 4' agit en traction. A l'état repos, ses différents bras 5' sont rapprochés les uns des autres, tel qu'illustré sur la figure 9 ; en l'occurrence, les différents bras 5' s'étendent alors parallèlement les uns aux autres. En revanche, une traction vers l'extérieur sur les deux extrémités libres 21 assure sa mise en tension ou son bandage, tel qu'illustré sur la figure 10. De manière à remplir correctement sa fonction, le ressort 4' est fixé sur la cotte de mailles de sorte, au repos, à assurer un resserrage du matériau, c'est-à-dire une superposition partielle importante des anneaux du tissu de cotte de mailles (figure 9). Ainsi, une traction sur le tissu de cotte de mailles va provoquer l'extension du matériau et en même temps la mise en tension du ressort 4' (figure 10), ce qui va permettre un retour en position resserrée de la maille lorsque l'effet de traction précité est supprimé. On comprend bien alors qu'un agencement adéquat du ou des ressorts 4' sur le tissu de cotte de mailles permet, à l'état repos, de réaliser un resserrement du matériau sur la zone équipée, c'est-à-dire sur la zone de placement des ressorts, entraînant par là même une traction sur le tissu de cotte de mailles situé dans le prolongement. La traction correspondante s'effectue dans le plan ou sensiblement dans le plan de la cotte de mailles. Ainsi, lorsque l'utilisateur enfile le vêtement ou l'article vestimentaire équipé (en l'occurrence le gant 12), la partie équipée des ressorts de traction 4' recouvre convenablement sa partie de corps. Le surplus de matière, lié au surdimensionnement nécessaire précité, se trouve accumulé au niveau des ressorts 4'. Le surplus correspondant de matière (ou la réserve de matière correspondante) est utilisé lors de l'enfilement ou de l'enlèvement du vêtement, ou encore lors de la flexion des articulations. Une fois en place sur le corps de l'utilisateur, les organes ressorts 4' peuvent être agencés pour se trouver à l'état repos, ou dans un état de légère tension. Là encore, ce ressort 4' présente une épaisseur très réduite (limitée au diamètre du fil et à l'épaisseur de la ou des boucles élastiques 6), ce qui permet de limiter au maximum la gêne occasionnée par sa présence. La figure 11 montre un gant 24 en cotte de mailles, prolongé par une partie 25 de recouvrement du poignet, équipée d'une sangle de serrage 26. Ici, la partie de recouvrement du dessus de la main du gant est équipée de deux ressorts plats 4', disposés parallèlement l'un à l'autre et fixés sur le tissu de cotte de mailles de manière à ce que leur direction de travail soit orientée parallèlement ou sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal des doigts de gant. Ces ressorts 4' sont adaptés pour tirer en permanence sur le tissu de cotte de mailles des doigts de gant, en direction de la partie de poignet 25, tel qu'illustré par les flèches d'orientation 27. En conséquence, lorsque l'utilisateur enfile le gant 24, les doigts de gant en situation d'extension recouvrent convenablement les doigts de la main. Le surplus de matière, lié au surdimensionnement nécessaire des doigts de gant, se trouve accumulé au niveau des ressorts 4' sur la partie du dessus de la main. Le surplus correspondant de matière (ou la réserve de matière correspondante) est utilisé lors de la flexion des doigts (figure 11). On supprime donc le surplus de matière présent au bout des doigts des gants de l'état de la technique (lorsque les doigts sont en situation d'extension). On obtient un gant dont les parties de doigts sont tendues en permanence et qui, d'une manière générale, épouse au mieux la main de l'utilisateur (sans nécessiter la présence d'organes rapportés de type fixe-gant ou serre-gant de l'état de la technique, agissant par compression et entraînant la présence de surépaisseurs de matière entre les doigts). En situation d'extension des doigts, les organes ressorts 4' peuvent être agencés pour se trouver à l'état repos, ou dans un état de légère tension. Ce gant, très confortable, améliore la qualité de prise en main de l'utilisateur et optimise aussi la sécurité. Les figures 12 et 13 montrent une variante de réalisation possible du ressort 20 plat de traction susceptible d'être utilisé sur le vêtement ou l'article vestimentaire conforme à l'invention. Ce ressort plat 4", illustré à l'état repos sur la figure 12 et à l'état bandé sur la figure 13, est constitué d'une juxtaposition de bras 5" reliés deux à deux par une articulation élastique 6" formée ici d'un simple coude de matière. 25 Une seconde variante de réalisation possible est illustrée sur les figures 14 et 15. Ici, l'organe ressort 4û est constitué d'une simple juxtaposition de deux bras 5û reliés par une boucle élastique 6"'. Les extrémités libres des bras 5û comportent une boucle supplémentaire 22' permettant la fixation de l'élément ressort 4û sur le tissu de cotte 30 de mailles par l'intermédiaire d'anneaux rapportés (ou similaires) ; les boucles élastiques 6û servent aussi d'organes de fixation sur la cotte de mailles par l'intermédiaire d'anneaux rapportés (ou similaires). Comme illustré en pointillés, une pluralité de ressorts 4û peuvent être associés ensemble pour former l'organe élastique. Dans ce cas, les ressorts sont de préférence 35 disposés tête-bêche les uns à la suite des autres. D'une manière générale, le ressort plat 4, 4', 4", 4"' peut être positionné sur toutes zones du vêtement ou de l'article vestimentaire où il peut s'avérer intéressant d'obtenir un resserrement élastique de matière (assimilable à un système de fronce élastique). Tout vêtement ou article vestimentaire dont au moins une partie est réalisée en cotte de mailles peut être équipé de la sorte : gant, manche, manchette, tablier, combinaison, gilet .... Comme pour le mode de réalisation des figures 1 à 5, les ressorts 4', 4" et 4"' peuvent être logés dans des poches ou manchons aménagés à l'emplacement souhaité du vêtement ou de l'article vestimentaire, en particulier une poche ou un manchon réalisé en tissu de cotte de mailles. Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits et représentés ci-dessus. Ainsi, par exemple, le ou les organes ressorts mis en oeuvre peuvent être des ressorts de poussée, disposés alors pour agir transversalement au sens dans lequel on souhaite réaliser la traction. Egalement, le ou les organes élastiques peuvent être montés de manière amovible sur le vêtement ou article vestimentaire, par tout moyen de fixation approprié. D'autre part, comme indiqué précédemment, l'invention peut également s'appliquer à tout article de mode, de décoration et d'architecture comportant une partie en tissu de cotte de mailles, que ce soit dans un but esthétique ou fonctionnel. On peut par exemple envisager son application pour des rideaux pare-feu, des lampes ou des rideaux d'habillage de fenêtres
L'invention concerne un article dont au moins une partie est réalisée en tissu de cotte de mailles, c'est-à-dire constituée d'un entrelacement d'anneaux métalliques, en particulier un article vestimentaire ou décoratif, laquelle partie en cotte de mailles est associée à au moins un organe élastique agencé pour resserrer ledit tissu de cotte de mailles sur une partie du corps de l'utilisateur et/ou pour tirer et mettre en tension une partie dudit tissu de cotte de mailles afin d'absorber un surplus local de matière. Conformément à l'invention, l'un au moins des organes élastiques se présente sous la forme d'un ressort plat (4) du type à épingle, constitué d'une juxtaposition de bras (5) reliés deux à deux par une articulation élastique (6).
1.- Article dont au moins une partie est réalisée en tissu de cotte de mailles, c'est-à-dire constituée d'un entrelacement d'anneaux métalliques, en particulier article vestimentaire ou décoratif, laquelle partie en cotte de mailles est associée à au moins un organe élastique agencé pour resserrer ledit tissu de cotte de mailles sur une partie du corps de l'utilisateur et/ou pour tirer et mettre en tension une partie dudit tissu de cotte de mailles afin d'absorber un surplus local de matière, caractérisé en ce que l'un au moins desdits organes élastiques se présente sous la forme d'un ressort plat (4, 4', 4", 4"'), du type à épingle, constitué d'une juxtaposition de bras (5, 5', 5", 5"') reliés deux à deux par une articulation élastique (6, 6', 6", 6"'). 2.- Article selon la 1, caractérisé en ce que l'articulation élastique (6, 6', 6", 6"') reliant deux bras juxtaposés (5, 5', 5", 5ù) présente un axe d'articulation qui s'étend perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement au plan dans lequel s'étendent lesdits bras (5, 5', 5", 5"'). 3.- Article selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe élastique se présente sous la forme d'un ressort de poussée. 4.- Article selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe élastique se présente sous la forme d'un ressort de traction (4, 4', 4", 4"). 5.- Article selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le ressort (4"') est constitué d'une juxtaposition de deux bras (5"') reliés par une articulation élastique (6"'), formant ensemble une structure en U ou en Vé. 6.- Article selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le ressort (4, 4', 4") est constitué d'une juxtaposition d'au moins trois bras (5, 5', 5") reliés deux à deux par une articulation élastique (6, 6', 6"), formant une juxtaposition de structures en U ou en Vé disposées tête-bêche. 7.- Article selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'articulation (6, 6', 6"') reliant deux bras juxtaposés (5, 5', 5"') du ressort (4, 4', 4"') est constituée d'une boucle de matière formée d'une ou de plusieurs spires. 8.- Article selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les deux extrémités libres (21) du ressort (4', 4"') sont munies d'une boucle (22, 22'). 9.- Article selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le ressort (4, 4', 4"') relie au moins deux anneaux métalliques à distance l'un de l'autre du tissu de cotte de mailles, la liaison entre ledit ressort et ladite cotte de mailles étant réalisée au moyen d'anneaux métalliques (7, 20), par l'intermédiaire des boucles (6, 6', 6ù, 22, 22') conformées sur ledit ressort (4, 4', 4"'). 10.- Article selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le ressort (4, 4', 4", 4"') est logé dans une poche aménagée dans le tissu de cotte de mailles. 11.- Article selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ressort plat (4,', 4", 4"') dont tous les bras (5' 5", 5ù) sont disposés dans un même plan ou sensiblement dans un même plan. 12.- Article selon l'une quelconque des 1 à 10, muni d'une partie circulaire de cotte de mailles destinée à entourer une partie du corps de l'utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort plat (4) en forme de bande circulaire ou en arc de cercle fixée sur au moins une partie de la périphérie de ladite partie circulaire de cotte de mailles, pour constituer un organe de resserrage du matériau sur ladite partie du corps de l'utilisateur. 13.- Article selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort plat constitué d'une juxtaposition d'au moins deux secteurs en arc de cercle.
A
A41
A41D,A41F
A41D 19,A41F 1
A41D 19/015,A41F 1/06
FR2895602
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE D'ENCODAGE DE TYPE CABAC
20,070,629
La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'encodage, du type CABAC (Codage arithmétique binaire à contexte adaptatatif), d'un flux initial d'informations numériques binaires destinées à générer un flux sortant pour former, après décodage, des images vidéo. On sait que la syntaxe et les procédés permettant d'assurer le décodage d'un flux d'informations vidéo sont définis dans le standard de compression vidéo dit ITU H.264 ou ISO/IEC 14496 MPEG-4 Part.l0. Ce standard propose, à titre informatif, des procédés permettant de produire des flux compressés d'informations. Les dispositifs d'encodage générant des flux conformes à ce standard comportent un étage d'encodage dont la tâche est de générer un flux binaire qui est représentatif des informations à transmettre. Cet étage d'encodage peut faire appel à deux méthodes dites respectivement CAVLC (Codage de longueur variable à contexte adaptatif) et CABAC. Cette dernière méthode est plus intéressante en ce qu'elle génère un flux binaire dont le débit est plus faible que celui produit par la première, au détriment cependant d'une plus grande complexité On sait que la méthode CABAC comporte une étape, dite renormalisation . Cette étape fait appel à un processus itératif qui constitue en quelque sorte le goulot d'étranglement de la méthode, dans la mesure où, par principe même, son temps d'exécution est relativement long. La présente invention a pour but de proposer un procédé et un dispositif d'encodage dans lesquels on remplace le 2 processus itératif de l'état antérieur de la technique par un processus permettant d'accéder de façon directe aux mêmes résultats, et ceci à partir des mêmes paramètres d'entrée. La présente invention a ainsi pour objet un dispositif d'encodage de type CABAC d'un flux initial d'informations numériques binaires destinées à générer un flux sortant pour former, après décodage, des images vidéo, comprenant : - des moyens aptes à analyser bit à bit des séquences successives de bits du flux binaire initial et à déduire, pour chaque bit, un intervalle représentant la probabilité d'occurrence associée à ce bit défini, par sa taille et sa borne inférieure, - des moyens aptes à analyser cet intervalle et à assurer, si nécessaire, une renormalisation de celui-ci, caractérisé en ce que les moyens aptes à assurer cette renormalisation comportent : - une table de référence contenant, pour chaque valeur possible de ladite borne inférieure et de ladite taille, des séquences de bits à insérer dans le flux sortant, et le nombre des bits inconnus qui sont en attente d'insertion pour cette étape spécifique de renormalisation, - des moyens aptes à déterminer l'adresse, dans cette table de référence, des dites données et ceci par concaténation des valeurs initiales de la taille dudit intervalle et de sa borne inférieure afin d'en extraire notamment une séquence de bits à insérer. Le dispositif suivant l'invention comportera également des moyens aptes d'une part à assurer l'insertion, dans le flux sortant, du bit de poids fort de la séquence desdits bits à insérer, 3 de l'inverse dudit bit de poids fort, et ceci un nombre de fois égal à la valeur du nombre de bits en attente avant la renormalisation, - des autres bits de ladite séquence de bits à insérer, - et d'autre part des moyens aptes à remettre à zéro, la valeur du nombre de bits en attente avant la renormalisation, sous réserve que ceux-ci aient été insérés, puis ajouter la valeur du nombre de bits inconnus en attente d'insertion à la valeur du nombre de bits en attente avant la renormalisation. La table de référence sera préférentiellement stockée dans une mémoire dont la capacité utile sera de l'ordre de 508 mots. Par ailleurs les moyens aptes à assurer la renormalisation seront contenus dans un composant de type circuit intégré pour application spécifique (ASIC) ou réseau de portes programmables in-situ (FPGA). La présente invention permet ainsi, en raison de la diminution très importante du nombre de cycles nécessaires, soit de diminuer la fréquence de fonctionnement, ce qui permet de réduire la consommation électrique du dispositif d'encodage tout en conservant ses performances, soit d'augmenter la performance du dispositif, c'est à dire de générer des flux compressés à plus haut débit, et ceci sans changer la fréquence de fonctionnement. La présente invention a également pour objet un procédé d'encodage de type CABAC, d'un flux initial d'informations numériques binaires destinées à générer un flux sortant pour former, après décodage, des images vidéo dans lequel: - on analyse bit à bit des séries successives de bits du flux binaire initial et on en déduit, pour chaque bit, un intervalle représentant la probabilité d'occurrence associée à ce bit, défini par sa taille et sa borne inférieure, 4 - on analyse cet intervalle et on assure, si nécessaire, une renormalisation de celui-ci, caractérisé en ce qu'il comporte une étape unique et préliminaire au cours de laquelle on constitue une table de référence, ce procédé comportant les phases consistant à : - établir, pour chacune des valeurs possibles de la borne inférieure et la taille, la série des valeurs des bits à insérer dans le flux sortant obtenues à partir d'une détermination des valeurs fournies par les diverses itérations successives fonction de la taille, compte tenu que ces valeurs pourront être déterminées et seront alors égales à 0 ou à 1, ou indéterminées, - prendre en considération successivement chacune de ces valeurs et - si une valeur est déterminée, mettre celle-ci dans la séquence des bits à insérer, - si une valeur est indéterminée, prendre en considération au moins la valeur suivante jusqu'à ce que l'on arrive à une valeur déterminée ou à la fin de la série, dès lors . a) si la fin de la série est atteinte avant d'avoir une valeur déterminée, incrémenter la valeur des bits inconnus en attente pour cette série d'un nombre égal à celui du nombre des valeurs indéterminées rencontrées, b) si non, insérer un bit égal à ladite valeur suivante et faire suivre celui-ci d'autant de bits inversés que de valeurs indéterminées le précédant, - mettre dans la table la valeur du nombre de bits inconnus en attente pour cette série. Suivant l'invention la renormalisation comportera les étapes consistant à : - déterminer l'adresse, dans la table de référence, des dites données par concaténation de la valeur initiale de la taille dudit intervalle et de la valeur initiale de sa borne inférieure, 5 - accéder aux dites valeurs et extraire les bits devant être insérés dans le flux sortant. Une fois les bits à insérer extraits de la table, leur insertion dans le flux sortant comportera les étapes consistant: - s'il n'y a aucun bit à insérer, à incrémenter le nombre de bits en attente avant la renormalisation d'un nombre égal au nombre des bits inconnus en attente de la table, - s'il y a des bits à insérer, à insérer a)le bit de poids fort de la séquence desdits bits à insérer, suivi b)de l'inverse de ce bit de poids fort, et ceci un nombre de fois égal à la valeur du nombre de bits en attente avant la renormalisation, suivi c) des autres bits à insérer, d) remplacer le nombre de bits en attente avant la renormalisation par le nombre de bits inconnus en attente lu dans la table. On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel : - la figure 1 est une représentation schématique d'un encodeur conforme au standard H.264 montrant les différentes modules permettant d'exécuter les étapes de mise en oeuvre de la méthode CABAC, - la figure 2 est une représentation schématique des différentes étapes de la phase de renormalisation suivant l'état antérieur de la technique, 6 - la figure 3 est une représentation schématique des différentes étapes de la phase de renormalisation suivant l'invention, - la figure 4 est une représentation de la table de référence utilisée dans le dispositif et le procédé suivant l'invention, - les figures 5 et 6 représentent de façon schématique deux exemples de dispositifs électroniques permettant de mettre en oeuvre respectivement les étapes de lecture et d'insertion de bits suivant la présente invention, - la figure 7 est une vue schématique d'un détail de mise en oeuvre de la figure 6, à savoir un sous module d'insertion de bits. Ainsi que représenté sur la figure 1, l'encodeur 1 conforme au standard H.264 comprend des moyens encodeurs 3, qui, à réception des pixels vidéo, fournissent en sortie, des données, appelées éléments de syntaxe, qui sont envoyées vers des moyens d'encodage conformes à la méthode CABAC. Pour des raisons de simplification, ces moyens 5 seront désignés ci-après par le CABAC . Le CABAC 5 possède ainsi des moyens de binarisation 7 qui transforment les éléments de syntaxe en séquences de bits, qui sont suivis de moyens 9 dénommés EncodeDecision dans le standard H.264 et qui analysent, bit à bit, ces séquences de bits afin d'en déduire un intervalle qui est représentatif de la probabilité d'occurrence associée au bit considéré. Cet intervalle est caractérisé par deux paramètres, à savoir, d'une part, sa taille dénommée CodlRange dans ladite norme et qui est désigné ci-après CIR, et d'autre part, sa borne inférieure dénommée CodlLow dans ladite norme et qui est désigné ci-après par CIL. 7 Ces moyens EncodeDecision 9 sont en relation avec des moyens 11 qui mettent en œuvre la fonction de renormalisation précédemment mentionnée. Cette fonction assure l'analyse de chacun desdits intervalles associés à chacun des bits de ladite séquence de bits et décide si celui-ci doit être ou non remis à l'échelle, autrement dit renormalisé. Lorsqu'il s'avère que la renormalisation n'est pas nécessaire, cette étape est court-circuitée. Les moyens de renormalisation 11 sont suivis de moyens d'insertion 12 dont le rôle est d'insérer un ou plusieurs bits dans le flux compressé. On a représenté pour mémoire sur la figure 2 les différentes étapes de la phase de renormalisation 11 suivant l'état antérieur de la technique c'est-à-dire celle dans laquelle on fait appel à un processus itératif. Dans une première étape de cette phase on teste en 13 la valeur de CIR afin de savoir si sa taille est ou non inférieure à 1/4. Si tel n'est pas le cas, il n'y a pas de renormalisation et l'on court-circuite cette étape pour le bit considéré. Si la valeur de CIR est inférieure à 1/4 il doit y avoir remise à échelle autrement dit renormalisation, et l'on multiplie alors successivement par 2 cette valeur tant qu'elle reste inférieure à 1/4. Ce sont ces itérations successives qui représentent un temps d'exécution important. La présente invention se propose de remplacer tout le processus itératif par un accès direct à une table de référence qui peut être mise en mémoire et qui fournit les différentes valeurs des divers paramètres nécessaires, et notamment a)la séquence des bits à insérer dans le flux, b)le nombre BOI des bits dont la valeur ne peut pas être déterminée et qui sont, pour cette renormalisation, en 8 attente d'insertion. Il restera, une fois ces valeurs déterminées, à procéder à l'insertion des bits dans le flux de sortie. On passera ensuite au traitement du bit suivant extrait du flux initial Le procédé de mise en oeuvre de la présente invention comporte en conséquence une étape préliminaire au cours de laquelle on construit, une fois pour toutes, une table de référence Tl que, par exemple on stocke dans une mémoire, ou que l'on câble dans un décodeur logique. Ensuite, c'est cette table de référence Ti que l'on consultera lors de la mise en oeuvre de la renormalisation pour en extraire de façon directe les valeurs obtenues précédemment par itération. La renormalisation proprement dite comporte ainsi trois étapes essentielles, à savoir : une première étape dans laquelle on détermine l'adresse où les données sont stockées dans la table de référence, et ceci à partir des paramètres CIL et CIR, une seconde étape de consultation de cette table à ladite adresse, de laquelle on extrait les valeurs précédemment mentionnées, et une troisième étape dans laquelle on insère dans le flux de sortie les bits à insérer, et où on remet à jour le nombre de bits à insérer en attente de la prochaine renormalisation, ainsi que les valeurs de CIL et CIR. I - ETAPE PRELIMINAIRE : Constitution de la table de référence On décrira ci-après, à titre d'exemple la constitution de la table de référence Tl, destinée à être implantée dans une mémoire, pour toutes les valeurs de CIL et pour un nombre d'itérations de 4 ce qui correspond à une valeur de 9 CIR de 00001XXXX. Pour obtenir le contenu complet de la table, autrement dit pour des itérations de 1 à 7, on procédera de la même manière qu'exposé ci-après. Un exemple de cette table de référence Tl est représenté sur la figure 4. On a mis dans la colonne 1 de celle-ci les différentes valeurs possibles susceptibles d'être prises par CIL et dans les colonnes 2 à 5 les valeurs 0 ou 1 obtenues quand les itérations faites suivant l'état antérieur de la technique conduisent respectivement à l'insertion d'un 0 ou d'un 1, ou la mention ind quand cette valeur est indéterminée, l'itération ne pouvant conduire à une décision d'insertion, dans la mesure où celle-ci dépend de la valeur du bit suivant. Dans une telle situation on incrémente BOI. Les valeurs de cette variable sont portées dans la 6ème colonne de la table de référence Tl. Dans la 7ème colonne de la table de référence Tl on a porté le nombre de bits à insérer, et dans la 8eme colonne on a porté la séquence des bits à insérer. Pour établir ladite table un moyen peut par exemple consister à prendre en considération chacune des valeurs successives des 4 colonnes iter1 ; iter2 ; iter2 ; iter4 . Si la valeur considérée est déterminée on met cette valeur dans la série des bits à insérer. Exemple 1 Soit une suite des quatre valeurs itern suivantes : 1 ;1 ;1 ;0 (Tableau Tl ligne 29) Bits à insérer : 1 1 1 0 Incrémentation de la valeur BOI : 0 Si ces valeurs ne contiennent aucun bit indéterminé elles constitueront les valeurs des bits à insérer, et la valeur de BOI sera égale à 0. 10 Exemple 2 Soit une suite des quatre valeurs item suivantes ind ;ind ;0 ;0 (Tableau Tl ligne 13) Bits à insérer : 0 1 1 0 Incrémentation de la valeur BOI : 0 Si la valeur considérée est indéterminée on va voir alors la valeur suivante jusqu'à ce que l'on arrive soit à une valeur déterminée soit à la fin de la série (ici n=4). Dans ces conditions, si l'on tombe sur une valeur déterminée avant de rencontrer la fin de la série, on insère dans la suite des bits à insérer un bit égal à cette valeur déterminée et on fait suivre celui-ci d'autant de bits inversés (par rapport à cette valeur déterminée) que de valeurs indéterminées le précédant. Exemple 3 Soit une suite des quatre valeurs iternsuivantes 0 ;0 ;ind ;ind (Tableau Ti ligne 4) Bits à insérer : 0 0 Incrémentation de la valeur BOI : 2 Si la valeur considérée est indéterminée et si la fin de la série est atteinte avant que l'on tombe sur une valeur déterminée, on ne peut savoir la valeur des bits à insérer. Dans ces conditions on prend la valeur des bits déterminés rencontrés avant le bit indéterminé considéré et on incrémente le nombre des bits en attente (BOI) d'un nombre égal à celui du nombre des valeurs indéterminées rencontrées. Exemple 3' (Cas particulier de l'exemple 3) Soit une suite des quatre valeurs itern suivantes ind ;ind ;ind ;ind (Tableau Tl ligne 16) Bits à insérer : aucun Incrémentation de la valeur BOI : 4 11 Les quatre valeurs étant indéterminées il n'y a dès lors aucun bit à insérer et l'on met à 4 la valeur de BOI. On porte ainsi dans la table Ti les bits à insérer, la valeur de BOI et le nombre de bits à insérer. II - PREMIERE ETAPE : Détermination de l'adresse L'adresse s'obtient par concaténation des valeurs CIR et CIL. CIR étant donné sur 9 bits et CIL sur 10 bits l'adresse devrait donc nécessiter 19 bits. Cependant on a constaté que, dans l'état antérieur de la technique, chaque itération de la fonction de renormalisation est exclusivement basée sur l'analyse du bit de poids fort de CIR et qu'à chaque itération, on multiplie CIR par 2, ce qui revient à le décaler d'un bit vers la gauche. On peut donc calculer le nombre d'itérations n qui auraient été nécessaires dans le procédé suivant l'état antérieur de la technique en déterminant la position du bit significatif à 1 de poids fort de CIR. De plus, sachant que d'après le standard H.264 la valeur de CIR est supérieure ou égale à 2 avant l'appel à la renormalisation, ses 2 bits de poids faibles ne sont pas utilisés. En notant c[8..0] les 9 bits de CIR, on exploite uniquement les bits c[7..2] pour déterminer le nombre d'itérations. La table de vérité est donnée dans le Tableau I ci-après. A chaque itération, on n'utilise que les deux bits de poids forts de CIL. Pendant toute l'étape de renormalisation, on n'exploite donc que les n+l buts de poids forts de CIL (n étant le nombre d'itérations) (2 bits pour une seule itération, soit 4 valeurs dans la mémoire, 3 bits TABLEAU I bits de CIR Valeur de 7 6 5 4 3 2 n 1 x x x x x 1 0 1 x x x x 2 0 0 1 x x x 3 0 0 0 1 x x 4 0 0 0 0 1 x 5 0 0 0 0 0 1 6 0 0 0 0 0 0 7 pour 2 itérations, soit 8 valeurs dans la mémoire, etc... Sachant qu'il peut y avoir 7 itérations au maximum, le nombre de cases mémoire nécessaires à la détermination de l'adresse est donc de :4+8+16+32+64+128+256= 508 mots. On a donc ainsi réduit de façon particulièrement conséquente la capacité mémoire normalement nécessaire. Cette réduction de la capacité mémoire nécessaire est particulièrement intéressante dans la mesure où l'on sait que, dans de tels dispositifs, la capacité mémoire interne des composants est toujours une ressource critique, puisqu'elle influe non seulement sur le coût des composants mais également sur leur consommation en énergie. III - DEUXIEME ETAPE: Lecture de la table de référence Ti Les valeurs de CIR et CIL conduisent directement aux valeurs des paramètres nécessaires, à savoir aux bits à insérer, à la valeur de BOI, au nombre de bits à insérer, à la nouvelle valeur de CIR et à la nouvelle valeur de CIL. IV TROISIEME ETAPE : Insertion des bits à insérer Cette étape se déroulera en deux temps. Dans un premier temps on insérera les bits à insérer en faisant intervenir la valeur du nombre de bits en attente BO restant de la ou des renormalisations précédentes. 13 Au cours de ce premier temps on prendra en considération les bits à insérer donnés par la table de référence Ti créée lors de l'étape préliminaire. Après le premier bit, ou bit de poids fort, on insèrera un nombre de bits inverses de celui- ci égal au nombre des bits en attente de la ou des renormalisations précédentes, soit BO. On portera ensuite dans BO la valeur de BOT. S'il n'y a aucun bit à insérer on incrémentera BO avec la valeur de B0 . Le Tableau II ci-après donne à titre indicatif quelques exemples . TABLEAU II Bits à BO BOI Bits BO insérer (de Ti) insérés après (de Ti) renormalisation Exemple 1 0 1 0 1 3 0 0111101 0 Exemple 2 1 0 1 0 1 1 0 1 1 Exemple 3 aucun 1 4 aucun 5 Exemple 4 0 2 3 0 1 1 3 On décrira ci-après, en regard des figures 5 et 6, des moyens de type électronique permettant de mettre respectivement en œuvre les étapes de lecture (étape 2) et d'insertion de la séquence de bits (étape 3). Sur la figure 5 la table de référence Ti est contenue dans une mémoire RAM 20 formée de 508 cases de 29 bits. Les valeurs de CIR et CIL sont respectivement contenues dans des registres 21 et 22 et ces valeurs sont transférées à un registre de calcul 23 dans lequel on effectue la concaténation de celles-ci ainsi qu'exposé précédemment. On obtient ainsi directement l'adresse de la mémoire 20 contenant les paramètres recherchés. 14 On a représenté sur la figure 6 un exemple de moyens électroniques en mesure d'effectuer l'étape d'insertion des bits dans le flux sortant. Ce dispositif est essentiellement constitué d'un sous module d'insertion de bits 30 piloté par un signal d'horloge CLK1, d'un registre 32 dans lequel est stocké le nombre BO des bits en attente de la ou des renormalisations précédentes et qui est piloté par un signal d'horloge CLK2, d'un comparateur 34, d'un ensemble de portes logiques ET 36 et d'un additionneur 38. Le module d'insertion 30 reçoit de la table Ti, non représentée sur le dessin, les bits à insérer ainsi que le nombre de bits à insérer (nbBits). Si ce nombre est supérieur à 0 on active le module d'insertion 30 par sa commande d'activation ENA et on met à 0 la valeur BO lue dans le registre 32, grâce à l'ensemble de portes logiques 36. Cette valeur BO est ensuite réinitialisée avec la valeur BOI lue dans la table Tl. L'additionneur 38 reçoit de la table Tl la valeur BOI des bits inconnus en attente d'insertion. Lorsque la valeur du comparateur 34 n'est pas supérieure à 0 (pas de bits à insérer), on remplace seulement, au moyen de l'additionneur 38, la valeur BO par la somme de BO et BOI. Le module d'insertion 30 est activé sur l'horloge CLK1 qui précède l'horloge CLK2 afin que le registre BO puisse être exploité par ce module avant d'être mis à jour. On a représenté sur la figure 7, un exemple de sous-module d'insertion de bits qui fonctionne en mode série. Ce sous-module est basé sur un automate 40 à 3 états : Dans l'état 1, de l'automate 40, un multiplexeur 41 a son entrée orientée sur un registre 42 contenant les bits à insérer qui lui sont fournis par la table Tl et on génère 1 bit (valeur d'un compteur de bits 43 = 1). Ce bit est le Î5 poids fort (msb) du registre 42 et constitue le 1er bit à insérer. - Dans l'état 2, de l'automate 40, le multiplexeur 41 a son entrée orientée sur l'inverse de msb qui lui est fourni par un inverseur 44 et on génère BO bits (valeur du compteur de bits 300 = BO) dont la valeur est ainsi l'inverse du bit précédemment généré. Si BO est nul, on ne génère pas de bits. Dans l'état 3, de l'automate 40, le multiplexeur a son entrée orientée sur le registre 42 et on génère le reste des bits à insérer dans le flux, s'il y en a, (valeur du compteur de bits 300 = (nbBits-1) avec nbBits plus grand que La présente invention peut également être mise en oeuvre de façon logicielle en faisant appel à un processeur de traitement de signal ou tout autre processeur. Un exemple de traitement logiciel est représenté par le pseudo-code annexé. ANNEXE /* calcul de l'adresse mémoire sur 14 bits (hors concaténation sur 9 bits) */ adresseMemoire = ((CIR & OxFC) 8) + (CIL 2) ; /* lecture de la mémoire : données sur 32 bits */ donneeMemoire = Memoire[adresseMemoire] /* Extraction des données utiles */ Bits-a-Inserer = (donneeMemoire & Ox7F) BOI = ((donneeMemoire & 0x380) 7) ; nbBits = ((donneeMemoire & OxlCOO) 10) ; /* Note : pour CIR, il faut forcer le bit de poids faible à 0 */ CIR = ((donneeMemoire & OxFE000) 12) /* Note : pour CIL, il faut forcer le bit de poids faible à 0 */ CIL = ((donneeMemoire & Ox1FF00000) 19) ; /* Toutes les données utiles ont été extraites de la mémoire, on peut réaliser l'insertion de bits */ if (nbBits != 0) then msb = (Bits-a-Inserer nbBits) ; insertBit(msb, 1) ; if (BO != 0) then insertBit(!msb, BO) ; end if BO = 0 if (nbBit > 1) then insertBit(Bits-a-Inserer, (nbBits-1)) ; end if end if BO = BO + BOI ; La sous-fonction d'insertion de bits insertBit(bits, nombre) 30 dépend de l'architecture interne du processeur. S'il s'agit d'un processeur 32 bits, cela peut être une fonction itérative qui insère 32 bits à chaque cycle dans le flux de sortie
La présente invention concerne un dispositif d'encodage de type CABAC d'un flux initial d'informations numériques binaires destinées à générer un flux sortant pour former, après décodage, des images vidéo, comprenant :- des moyens aptes à analyser bit à bit des séquences successives de bits du flux binaire initial et à déduire, pour chaque bit, un intervalle représentant la probabilité d'occurrence associée à ce bit, défini par sa taille (CIR) et sa borne inférieure (CIL),- des moyens aptes à analyser cet intervalle et à assurer, si nécessaire, une renormalisation de celui-ci, caractérisé en ce que les moyens aptes à assurer cette renormalisation comportent :- une table de référence (T1) contenant, pour chaque valeur possible de ladite borne inférieure (CIL) et de ladite taille (CIR), des séquences de bits à insérer dans le flux sortant, et le nombre (BOI) des bits inconnus qui sont en attente d'insertion pour cette étape spécifique de renormalisation,- des moyens aptes à déterminer l'adresse, dans cette table de référence (T1), des dites données et ceci par concaténation des valeurs initiales de la taille (CIR) dudit intervalle et de sa borne inférieure (CIL) afin d'en extraire notamment une séquence de bits à insérer.
1.- Dispositif d'encodage de type CABAC d'un flux initial d'informations numériques binaires destinées à générer un flux sortant pour former, après décodage, des images vidéo, comprenant : - des moyens aptes à analyser bit à bit des séquences successives de bits du flux binaire initial et à déduire, pour chaque bit, un intervalle représentant la probabilité d'occurrence associée à ce bit, défini par sa taille (CIR) et sa borne inférieure (CIL), - des moyens aptes à analyser cet intervalle et à assurer, si nécessaire, une renormalisation de celui-ci, caractérisé en ce que les moyens aptes à assurer cette renormalisation comportent : - une table de référence (Tl) contenant, pour chaque valeur possible de ladite borne inférieure (CIL) et de ladite taille (CIR), des séquences de bits à insérer dans le flux sortant, et le nombre (BOI) des bits inconnus qui sont en attente d'insertion pour cette étape spécifique de renormalisation, - des moyens aptes à déterminer l'adresse, dans cette table de référence (Tl), des dites données et ceci par concaténation des valeurs initiales de la taille (CIR) dudit intervalle et de sa borne inférieure (CIL) afin d'en extraire notamment une séquence de bits à insérer. 2.- Dispositif suivant la 1 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens aptes d'une part à assurer l'insertion, dans le flux sortant, du bit de poids fort de la séquence desdits bits à insérer, 18 - de l'inverse dudit bit de poids fort, et ceci un nombre de fois égal à la valeur (BO) du nombre de bits en attente avant la renormalisation, - des autres bits de ladite séquence de bits à insérer, - et d'autre part des moyens aptes à remettre à zéro, la valeur (BO) du nombre de bits en attente avant la renormalisation, sous réserve que ceux-ci aient été insérés, puis ajouter la valeur (BOI) du nombre de bits inconnus en attente d'insertion à la valeur (BO) du nombre de bits en attente avant la renormalisation. 3.- Dispositif suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que ladite table de référence (Ti) est stockée dans une mémoire. 4.- Dispositif suivant la 3 caractérisé en ce que la capacité utile de la mémoire est de l'ordre de 508 mots. 5.- Dispositif suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que les moyens de renormalisation sont contenus dans un composant de type circuit intégré pour application spécifique (ASIC) ou réseau de portes programmables in-situ (FPGA). 6.- Procédé d'encodage de type CABAC, d'un flux initial d'informations numériques binaires destinées à générer un flux sortant pour former, après décodage, des images vidéo dans lequel: - on analyse bit à bit des séries successives de bits du flux binaire initial et on en déduit, pour chaque bit, un intervalle représentant la probabilité d'occurrence associée à ce bit, défini par sa taille (CIR) et sa borne inférieure (CIL), - on analyse cet intervalle et on assure, si nécessaire, une renormalisation de celui-ci, 19 caractérisé en ce qu'il comporte une étape unique et préliminaire au cours de laquelle on constitue une table de référence (Tl), ce procédé comportant les phases consistant à . - établir, pour chacune des valeurs possibles de la borne inférieure (CIL) et la taille (CIR), la série des valeurs des bits à insérer dans le flux sortant obtenues à partir d'une détermination des valeurs fournies par les diverses itérations successives fonction de la taille (CIR), compte tenu que ces valeurs pourront être déterminées et seront alors égales à 0 ou à 1, ou indéterminées, prendre en considération successivement chacune de ces valeurs et - si une valeur est déterminée, mettre celle-ci dans la 15 séquence des bits à insérer, - si une valeur est indéterminée, prendre en considération au moins la valeur suivante jusqu'à ce que l'on arrive à une valeur déterminée ou à la fin de la série, dès lors . 20 a) si la fin de la série est atteinte avant d'avoir une valeur déterminée, incrémenter la valeur (BOI) des bits inconnus en attente pour cette série d'un nombre égal à celui du nombre des valeurs indéterminées rencontrées, b) si non, insérer un bit égal à ladite valeur suivante 25 et faire suivre celui-ci d'autant de bits inversés que de valeurs indéterminées le précédant, -mettre dans la table (Tl) la valeur (BOI) du nombre de bits inconnus en attente pour cette série. 7.- Procédé d'encodage suivant la 6 30 caractérisé en ce que la renormalisation comporte les étapes consistant à : 20 - déterminer l'adresse, dans la table de référence (Tl), des dites données par concaténation de la valeur initiale de la taille (CIR) dudit intervalle et de la valeur initiale (CIL) de sa borne inférieure, - accéder aux dites valeurs et extraire les bits devant être insérés dans le flux sortant. 8.- Procédé d'encodage suivant la 7 caractérisé en ce que l'insertion des bits dans le flux sortant comporte les étapes consistant: - s'il n'y a aucun bit à insérer, à incrémenter le nombre (BO) de bits en attente avant la renormalisation d'un nombre égal au nombre (BOI) des bits inconnus en attente de la table (Tl), - s'il y a des bits à insérer, à insérer a)le bit de poids fort de la séquence desdits bits à insérer, suivi b)de l'inverse de ce bit de poids fort, et ceci un nombre de fois égal à la valeur (BO) du nombre de bits en attente avant la renormalisation, suivi c) des autres bits à insérer, d) remplacer le nombre de bits (BO) en attente avant la renormalisation par le nombre de bits inconnus (BOI) en attente lu dans la table (Tl).
H
H03,H04
H03M,H04N
H03M 7,H04N 7
H03M 7/40,H04N 7/30,H04N 7/50
FR2898142
A1
DISPOSITIF POUR FIXER, ARRIMER AU SOL TOUTES STRUCTURES, PORTIQUES, CONSTRUCTIONS TUBULAIRES
20,070,907
La présente invention concerne un dispositif pour fixer, arrimer au sol un portique, une structure support de brise-vent, de manière infaillible, en toute sécurité, et facile à démonter, ainsi que toute construction devant ne pas être emportée par le vent, sans travaux de génie civil. Les systèmes de filets ou d'obstacles destinés à arrêter le vent ne se sont pas développés jusqu'à ce jour en raison de la difficulté que représente l'opération de les fixer au sol de manière leur permettant de résister à un vent un peu fort. On sait en effet qu'un vent de force 10, à 100 Km/heure, représente une force, une pression de 90 kilos au mètre carré, ce qui représente une poussée de presque 3 tonnes pour un petit brise-vent de seulement 10 mètres de long avec une hauteur de 3 mètres pour avoir une bonne protection contre le vent à une distance de 5 mètres. Les professionnels le savent bien, qui ne proposent rien. Leur expérience de professionnels leur a déjà permis de constater des murets de propriété renversés par une toile fixée en doublure du grillage de la clôture. Aucun tennis ne comporte un brise-vent en doublure du grillage bordant tous les tennis, et pourtant tous les joueurs de tennis aimeraient bien pouvoir jouer du tennis aussi quand il y a du vent. Aujourd'hui il ne leur reste plus qu'à jouer au tennis dans des locaux couverts, alors que justement s'ils font du tennis, c'est pour être au grand air. Et pourtant il existe des toiles capables d'arrêter le vent, il existe des centaines de ferronnier clôturistes capables de construire les portiques pour porter ces toiles. Plusieurs ont essayé de fixer dans le sol de solides plots maçonnés en espérant que cela tiendrait, et à la première tempête cela a lâché. A ce jour il n'existe pas de moyen certain pour fixer au sol un filet brise-vent en étant certain que cela tiendrait. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ce manque. Ce brevet vient en complément des brevets 06 01 738 et 06 02 311 et en complément de toutes les structures destinées à résister au vent auxquels il apporte une facilité de fixation au sol II comporte en effet selon une première caractéristique une plaque d'ancrage dans les extrémités de laquelle on vient introduire les têtes des ancres-ammares sous- terriennes. Des orifices non fermés ont été ménagés à chaque extrémité de cette plaque pour y introduire, y fixer les têtes des ancres amarres sous-terriennes qui solidariseront de manière certaine la plaque avec le sol. Ces orifices entr'ouverts permettront un démontage facile. Sur cette plaque d'appui et d'ancrage on a soudé au centre un morceau de tube dans lequel on vient introduire de manière réglable les barres d'appui au sol du portique chargé de porter le filet ou la toile brise-vent. Un gros boulon permet de coincer la barre d'appui dans le tube. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure ( 1 ) représente l'invention vue de trois-quart, juste avant sa pose et sa fixation au sol. La figure (2) représente l'invention complète, vue de trois-quart, en cours de pose. En référence à ces dessins, le dispositif selon l'invention comporte : ( 1 ) un morceau de tube constituant le tube d'appui au sol du portique ou de la structure à fixer solidement poue éviter que le vent ne l'emporte.. (2) une plaque d'appui et d'ancrage, de préférence en acier inox, largeur entre 30 et 50 mm environ, longueur 250 mm environ, épaisseur 5 mm environ ( 3 ) Chaque extrémité de cette plaque est percée d'un orifice ouvert ( 3 ). Ces orifices sont ouverts des côtés opposés de la plaque, l'un vers l'avant, l'autre vers l'arrière. Le diamètre de ces ouvertures est légerement supérieur au diamètre du corps de l'ancre-amarre sous-terrienne et inférieur au diamètre du collet de l'ancre sous-terrienne de façon à ce que le collet de l'ancre porte bien sur la plaque d'appui et d'ancrage sans risquer d'échapper. (4) un morceau de tube soudé sur la plaque (2 ). Ce tube est d'une section juste supérieure à la dimension des tubes constituant le portique ou la structure porteuse, et particulièrement juste supérieure à la section des barres d'appui au sol (1) de la dite structure porteuse. Ce tube est soudé au centre de la plaque d'ancrage (2 ) et perpendiculairement à sa longueur., - (5) un gros écrou soudé au centre et sur le côté du tube (4 ) en face d'un trou percé dans le tube juste en face du centre de l'écrou. - (6) un boulon et son contre écrou, au diamètre et au filetage de l'écrou (5 ) vissé dans l'écrou débouche sur le tube (1) et permet de coincer énergiquement le tube (1 ) à l'intérieur du tube (4 ). - (7 ) des ancres amarres sous terriennes (7 ) sont introduites dans les orifices ( 3) et enfoncées. Elles sont guidées et positionnées à l'écartement prévu pour leur pleine efficacité. Lorsque le collet de ces ancres à atteint le niveau de la plaque (2 ) la surface portante de la plaque empêche d'enfoncer les ancres trop loin. Ainsi il est possible de solidariser la plaque d'appui et d'ancrage (2 ) sur le tube (1). La plaque d'ancrage (2 ) augmente la surface de portée sur le sol du tube (1 ), donc répartit sur une plus grande surface la poussée horizontale du vent transformée en pesée verticale par les arcs-boutants - barres de charge du portique. La plaque d'ancrage ( 2 ) reçoit les deux ancres amarres ( 7 ) et permet d'y arrimer solidement le tube (1) du portique. Si un jour on veut emporter la structure il suffit de desserrer le boulon (6 ), de retirer le tube (1) de l'intérieur du tube (4 ), il est alors facile de faire pivoter la plaque d'appui et d'ancrage (2 ) pour dégager les collets des ancres (7 ) de l'intérieur des ouvertures (3) ménagées dans la plaque d'appui. Les efforts de poussées horizontales du vent sont transmis aux ancres (7 ), Les efforts de tractions verticales provoqués par la barre (1 ) qui voudrait se lever sous la poussée du vent sont transmises aux ancres de manière infaillibles. Lorsqu'un utilisateur veut fixer de manière infaillible une structure tubulaire au sol, il commence par enfiler le tube ( 4 ) sur le tube (1) d'appui au sol de son portique. Il serre énergiquement le boulon contre-écrou (6) qui va coincer le tube de la structure métallique dans le tube de la plaque d'appui. L'utilisateur met en place ses ancres sous terriennes positionnées dans les trous ouverts ( 3 ) ménagés à chaque extrémité de la plaque ( 4 ). La plaque d'appui selon l'invention transmet aux ancres amarres les poussées horizontales provoquées par les poussée horizontales du vent encaissées par la structure tubulaire, mais elle transmet également aux ancres les traction verticales provoquées par la réaction des forces de poussée de la structure prenant appui sur les jambes de force des arcs-boutants. Pour démonter sa structure tubulaire, l'utilisateur retire le tube (1) du tube (4) de la plaque d'appui. Il lui est facile de tourner de un quart de tour la plaque d'appui (2 ) et 30 de la dégager des ancres sous terriennes. Les dimensions ci-dessus sont indicatives : d'autres dimensions différentes mais dans les mêmes proportions peuvent être utilisées pour des applications spéciales sans sortir du cadre du présent brevet. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à garantir une fixation au sol énergique et démontable des structures, des portiques, et de toutes constructions tubulaires devant résister à la poussée du vent et à tout autre effort à transmettre dans la terre. 10 15 20 25 30
Dispositif pour fixer, arrimer au sol toutes structures, portiques, construction tubulaires.L'invention concerne un dispositif permettant de fixer, d'arrimer au sol de manière infaillible toute structure tubulaire.Il est constitué d'un tube ( 4 ) au centre duquel on a soudé un écrou ( 5 ) dans lequel est disposé un boulon - contre-écrou ( 6 ). Ce tube ( 4 ) est soudé au centre d'une plaque d'appui et d'ancrage dans laquelle on a percé à chacune de ses extrémités un orifice ouvert ( 3 ). Dans chacun de ces orifices ouverts on vient introduire la tête d'une ancre amarre sous terrienne.Pour arrimer, pour fixer une structure tubulaire au sol on enfonce le tube ( 4 ) sur le tube ( 1 ) du portique et on met en place les deux ancres sous terriennes.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la fixation énergique au sol de toute structure, de toute construction métallique, avec la précaution que cette fixation est démontable.
1/ Dispositif pour fixer arrimer au sol un portique, une structure, une construction tubulaire en la solidarisant avec des ancres amarres sous terriennes enfoncées dans le sol caractérisé en ce qu'il comporte un tube (4) muni en son centre d'une écrou (5) dans lequel est disposé un boulon contre-écrou (6) et caractérisé en ce que ce tube (4) est soudé au centre d'une plaque d'appui (2) qui comporte à chacune de ses extrémités un trou (3) débouchant sur côté de la plaque d'appui et d'ancrage.
E
E04
E04H
E04H 12
E04H 12/22
FR2899569
A1
TRAPPE DE VIDANGE D'UN COMPARTIMENT, NOTAMMENT CUVE D'UN MALAXEUR POUR BETON.
20,071,012
La présente invention concerne une trappe de vidange d'un compartiment, apte à fermer une ouverture dans la paroi dudit compartiment, et trouvera une application particulière pour le déchargement d'une cuve d'un malaxeur pour béton. Dans le domaine des malaxeurs, on connaît, par exemple, de tel dispositif comprenant une cuve fixe dans laquelle sont introduits des différents composants à malaxer, et au moins un train de malaxage, rotatif, pour brasser les composants de mélange présents dans la cuve. Ces malaxeurs sont destinés au mélange de composants humides ou secs, par exemple ciment, sable de silice ou autres, pour l'obtention de béton. En fin de brassage, une trappe, située sur le fond de la cuve, permet de vider les composants. Lors de cette étape, on constate un phénomène de laitance pour les composants humides à l'origine de salissures au niveau de la charnière de trappe. Le but de la présente invention est de proposer une trappe de vidange qui pallie les inconvénients précités. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne une trappe de vidange d'un compartiment, apte à fermer une ouverture dans la paroi dudit compartiment, notamment conçue pour permettre le déchargement d'une cuve d'un malaxeur à béton, constituée par un ouvrant articulé par une charnière à un dormant, caractérisée en ce que ladite charnière est équipée d'un joint tournant assurant l'étanchéité au niveau de celle-ci entre l'ouvrant et le dormant. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, accompagnée des dessins en annexe qui en font partie intégrante et parmi lesquels - la figure 1 illustre une trappe de vidange conforme à l'invention et équipant la paroi de fond d'un malaxeur à cuve fixe, - la figure 2 est une vue de la charnière de trappe conforme à l'invention, selon une vue de coupe perpendiculaire à l'axe longitudinal de la charnière, - la figure 3 est une vue de coupe du joint souple de la trappe telle qu'illustrée à la figure 2. L'invention concerne une trappe de vidange d'un compartiment, apte à fermer une ouverture dans la paroi dudit compartiment, notamment conçue pour permettre le déchargement d'une cuve 2 d'un malaxeur à béton. La trappe est constituée par un ouvrant 3 articulé par une charnière 4 à un dormant 5. Selon l'invention, la charnière 4 est équipée d'un joint tournant 6 assurant l'étanchéité au niveau de celle-ci entre l'ouvrant 3 et le dormant 5. Tel qu'illustré à la figure 2, le joint tournant 6 peut comprendre au moins deux éléments, l'un en rotation par rapport à l'autre. Le joint tournant 6 comprend, d'une part, au moins un cylindre de glissement 7 dont l'axe de révolution est coaxial avec l'axe de rotation de la charnière 4, s'étendant sur toute la longueur de ladite charnière. Il comprend, d'autre part, un joint souple 8 longitudinal, d'axe parallèle à l'axe de rotation de ladite charnière, situé à rayon R constant par rapport à ce dernier. Le joint souple 8 présente, par exemple au moins une lèvre 9, 10, 11, coopérant avec la génératrice 12 du cylindre 7 au niveau d'une ligne de contact continue sur la hauteur dudit cylindre. Le joint souple 8 est prévu pour glisser sur la génératrice 12 du cylindre lors d'un mouvement de rotation relatif du joint souple, par rapport et autour dudit cylindre 7. Selon une variante, le joint souple peut présenter trois lèvres 9, 10, 11 longitudinales, espacées et parallèles entre elles. Ces lèvres peuvent être positionnées l'une par rapport à l'autre suivant un arc de cercle dont le rayon de courbure est sensiblement égal au rayon extérieur R dudit cylindre de glissement 7. Le joint souple 8 longitudinal peut présenter une zone dorsale 13 de section à angle droit, destinée à assurer l'assise du joint au niveau d'un profil 15 de montage en coin. Il peut présenter en outre une langue de pincement 14 pour la fixation du joint souple. Cette langue 14 peut être pincée entre la paroi, notamment extérieure 41 du compartiment et une plaque 40 de serrage, notamment pressée par un système type boulon/écrou 42. La plaque de serrage 40 présente sur l'un de ses bords une découpe conforme et prévue pour coopérer avec la langue de pincement 14 du joint souple 8. La langue de pincement 14 peut présenter notamment un profil évasé, la plaque de serrage présentant une découpe de profil complémentaire. Selon un exemple de réalisation notamment illustré à la figure 1, le cylindre de glissement 7 est assujetti à l'ouvrant 3, tournant avec lui, ledit joint souple 8 longitudinal étant assujetti au dormant 5. La trappe peut permettre la fermeture d'une ouverture d'un compartiment interne tel qu'une cuve, la charnière 4 et le cylindre de glissement 7 étant situés à l'extérieur dudit compartiment. Tel qu'illustré à la figure 2, l'ouvrant peut être constitué par une plaque 31 présentant au moins un bord droit 16, adjacent à ladite charnière 4. Le cylindre de glissement 7 est assujetti à l'ouvrant 3, le bord droit 16 de la plaque 31 étant joint de manière étanche avec la génératrice 12 du cylindre, sur toute sa hauteur. Le joint souple 8 peut être fixé sur la paroi extérieure du compartiment 2, assujetti au dormant 5. Tel qu'illustré, le bord droit 16 de la plaque 31 et la génératrice 12 du cylindre de glissement 7 peuvent être liés par un cordon de soudure 17. Tel qu'illustré à la figure 1, le cylindre de glissement 7 peut être calé entre deux flasques 17, 18 du dormant 5, notamment situés sous la paroi de fond d'une cuve fixe d'un malaxeur. Les flasques sont disposés de part et d'autre de l'ouverture de trappe pour venir en butée avec les bases dudit cylindre de glissement 7. Chaque flasque 17, 18 peut présenter un moyeu 19, 20 notamment équipé de paliers. Le cylindre de glissement 7 intègre un arbre de rotation 21 de ladite charnière 4. Cet arbre 21 est coaxial avec le cylindre de glissement 7, notamment assujetti à ce dernier. Les extrémités latérales de l'arbre 21 sont guidées en rotation par les moyeux 19, 20 des flasques 17, 18. Selon un autre mode de réalisation non illustré, le cylindre de glissement 7 peut être assujetti au dormant, ledit joint souple longitudinal 8 étant assujetti à l'ouvrant, tournant avec lui. La trappe trouvera une application particulière pour fermer une ouverture d'une cuve d'un malaxeur à béton notamment à cuve fixe. Cette trappe pourra être disposée, telle qu'illustrée à la figure 1, sur la paroi de fond de la cuve fixe. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention.15
L'invention est relative à une trappe de vidange (1) d'un compartiment, apte à fermer une ouverture dans la paroi dudit compartiment, notamment conçu pour permettre le déchargement d'une cuve (2) d'un malaxeur à béton.La trappe de vidange est constituée par un ouvrant (3) articulé par une charnière (4) à un dormant (5).Selon l'invention, la charnière (4) est équipée d'un joint tournant (6) assurant l'étanchéité au niveau de celle-ci entre l'ouvrant (3) et le dormant (5).
1. Trappe de vidange (1) d'un compartiment, apte à fermer une ouverture dans la paroi dudit compartiment, notamment conçu pour permettre le déchargement d'une cuve (2) d'un malaxeur à béton, constituée par un ouvrant (3) articulé par une charnière (4) à un dormant (5), caractérisé en ce que ladite charnière (4) est équipée d'un joint tournant (6) assurant l'étanchéité au niveau de celle-ci entre l'ouvrant (3) et le dormant (5). 2. Trappe selon la 1, dans laquelle le joint tournant (6) comprend au moins deux éléments, l'un en rotation par rapport à l'autre, avec d'une part, au moins un cylindre de glissement (7) dont l'axe de révolution est coaxial avec l'axe de rotation de la charnière (4), s'étendant sur toute la longueur de ladite charnière, et d'autre part, un joint souple (8) longitudinal, d'axe parallèle à l'axe de rotation de ladite charnière, situé à rayon R constant par rapport avec ce dernier. 3. Trappe selon la 2, dans laquelle ledit joint souple (8) présente au moins une lèvre (9, 10, 11) coopérant avec la génératrice (12) du cylindre (7) au niveau d'une ligne de contact continue sur la hauteur dudit cylindre, ledit joint souple (8) étant prévu pour glisser sur la génératrice (12) du cylindre lors d'un mouvement de rotation relatif du joint souple (8) par rapport et autour dudit cylindre (7). 4. Trappe selon la 3, dans laquelle le joint souple présente trois lèvres (9, 10, 11) longitudinales, espacées et parallèles entre elles, positionnées l'une par rapport à l'autre suivant un arc de cercle dont le rayon de courbure est sensiblement égal au rayon extérieur R dudit cylindre de glissement (7). 5. Trappe selon la 2 ou 3, dans laquelle le joint souple (8) longitudinal présente une zone dorsale (13) de section à angle droit, destiné à assurer l'assise du joint au niveau d'un profil (15) de montage en coin, ledit joint souple (8) présentant en outre une langue de pincement (14) pour la fixation du joint souple. 6. Trappe selon la 2, dans laquelle le cylindre deglissement (7) est assujetti à l'ouvrant (3), tournant avec lui, ledit joint souple (8) longitudinal étant assujetti au dormant (5). 7. Trappe selon la 6, dans laquelle la trappe permet la fermeture d'une ouverture d'un compartiment interne, la charnière (4) et le cylindre de glissement (7) sont situés à l'extérieur dudit compartiment, l'ouvrant (3) est constitué par au moins une plaque (31) présentant au moins un bord droit (16), adjacent à ladite charnière (4), le cylindre de glissement (7) est assujetti à l'ouvrant (3), le bord droit (16) de ladite plaque (31) est joint de manière étanche avec la génératrice (12) du cylindre, sur toute sa hauteur, le joint souple (8) est fixé sur la paroi extérieure dudit compartiment (2), assujetti au dormant (5). 8. Trappe selon la 6 ou 7, dans lequel le cylindre de glissement (7) est calé entre deux flasques (17, 18) du dormant (5), lesdits flasques étant disposés de part et d'autre de l'ouverture de trappe pour venir en butée avec les bases dudit cylindre, chaque flasque (17,18) présentant un moyeu (19, 20), ledit cylindre de glissement (7) intégrant un arbre de rotation (21) de ladite charnière (4), coaxial avec ledit cylindre de glissement (7) et dont les extrémités latérales sont guidées en rotation par les moyeux (19, 20) des flasques (17,18). 9. Trappe selon la 2, dans laquelle le cylindre de glissement (7) est assujetti au dormant, ledit joint souple longitudinal (8) étant assujetti à l'ouvrant , tournant avec lui. 10. Utilisation de la trappe de vidange (1) selon la 1 pour fermer une ouverture d'une cuve (2) d'un malaxeur à béton.
B,E,F
B65,B28,E05,F16
B65D,B28C,E05D,F16J
B65D 88,B28C 5,B28C 7,B65D 90,E05D 11,F16J 15
B65D 88/54,B28C 5/12,B28C 7/16,B65D 90/54,E05D 11/00,F16J 15/16
FR2892034
A1
POSTE DE SOUDAGE A L'ARC A MEMOIRE DE STOCKAGE DE MASSE DE DONNEES
20,070,420
L'invention concerne un générateur de courant de travail à l'arc électrique, en particulier une source de courant de soudage à l'arc, comprenant un système simple pour transférer efficacement des informations audit générateur, ou dans l'autre sens, sans nécessiter l'utilisation d'un ordinateur ou analogue. Actuellement, les générateurs ou postes de courant pour soudage à l'arc électrique ou analogue comportent tous des cartes électroniques à mémoire(s) de stockage de données où sont emmagasinées les différentes données servant à la bonne réalisation du ou des procédés de soudage ou analogues mettant en oeuvre ce poste. Les données à stocker sont habituellement transférées à cette (ou ces) mémoire(s) de stockage par l'intermédiaire d'une interface de communication permettant non seulement de récupérer les données à stocker mais aussi de les traiter avant de les transmettre à la mémoire de stockage. Les données pouvant être ainsi stockées sont de tout type, en particulier il peut s'agir de fichiers informatiques divers, d'instructions à exécuter, de données de configuration, de mises à jour, de tables de références, d'historiques de défauts, de stockage de masse de données en cours de soudage (courant et tension), d'historiques des interventions... L'interface de communication récupère, quant à elle, les flux de données d'une source externe au poste de soudage qui est classiquement un ordinateur, tel un ordinateur portable, que l'on connecte, directement ou indirectement, à l'interface de communication du poste de soudage. Toutefois, cette solution a un inconvénient majeur, à savoir qu'elle oblige à utiliser un ordinateur pour le transfert de données, ce qui augmente les coûts et n'est pas toujours pratique, en particulier sur les chantiers ou dans tout autre environnement de travail difficile. Dans certains cas, les données sont transmises à distance au poste, soit par liaison filaire, tel un réseau de transmission de données, notamment un réseau intranet local ou le réseau mondial internet, soit par transmission sans fil, par exemple par ondes hertziennes. Cependant, ces solutions ont également limites notamment du fait que, dans le premier cas, la plupart des sites de soudage ne sont pas équipés de réseaux de communication facilement accessibles et, dans le second cas, les transmissions à distance de données ne sont pas idéales car elles peuvent être perturbées par des interférences conduisant à des problèmes de fiabilité des informations transmises et surtout nécessite l'utilisation de composants émetteurs/récepteurs qui complexifie l'installation et augmentent son coût. 1 o En outre, certaines données peuvent ou doivent être stockées directement dans le générateur et donc saisies à partir d'un ordinateur. Ceci améliore le confort d'utilisation mais oblige à un raccordement de l'ordinateur au générateur, soit en utilisant les moyens de liaison susmentionnés, soit oblige à utiliser un ordinateur portable devant être acheminé sur site, ce qui 15 n'est pas très pratique et/ou difficile, et oblige surtout à disposer d'un tel ordinateur, ce qui engendre un surcoût non négligeable pour l'utilisateur. Il existe enfin des postes comprenant une ou des mémoires de type PCMCIA ou analogues qui requièrent de disposer d'un lecteur dédié et spécifique de ce type de mémoire. On comprend là aussi que ce type de 20 système n'est pas du tout idéal et engendre un surcoût important de fabrication du poste de soudage. Le problème qui se pose alors est de proposer un poste de soudage amélioré qui comprenne une mémoire de stockage de coût acceptable vers laquelle un transfert d'informations et de données diverses puisse être effectué 25 facilement, en grande quantité, c'est-à-dire allant jusqu'à plusieurs MégaOctets et à bas coût, y compris lorsque le poste de soudage se trouve dans un environnement de travail difficile, lequel transfert ne nécessite pas la connexion du poste à un ordinateur portable ou fixe, ni à un réseau de communication, ni un transfert à distance des données. 3o De plus, le poste de l'invention doit pouvoir effectuer, si besoin, un transfert unidirectionnel de données, c'est-à-dire unilatéralement de la source de données vers le poste ou inversement, ou bidirectionnel de données, c'est-à-dire de à la fois la source de données vers le poste et du poste vers la source. La solution de l'invention est alors un générateur de courant de travail à l'arc électrique comprenant : - des moyens d'entrée d'informations permettant de fournir des informations au générateur, - une interface de communication pour permettre une récupération, un traitement, un échange et/ou un transfert desdits informations à des moyens à 1 o mémoire de masse, et - des moyens à mémoire de masse pour stocker les informations provenant de et/ou échangées avec l'interface de communication, caractérisé en ce que les moyens d'entrée d'informations comprenant une entrée de type port USB. 15 Dans le cadre de la présente invention, par les termes données ou informations sont considérés comme totalement équivalents et désignent tout type de paramètres, fichiers, instructions, paramètres, codes, graphiques, courbes, tableaux, chiffres, nombres, lettres, mots ou autres, notamment des synergies de soudage, .... de contrôle, de réglage, de configuration, de 20 sauvegarde, de mise à jour, d'archivage, de traçabilité, de maintenance, de prévention, d'exploitation ou autres... susceptibles d'être transmis à un poste de courant de soudage ou similaire, préalablement, pendant ou après son utilisation, ou à l'inverse extraits d'un poste de soudage pour être par exemple traités, analysés modifiés etc... 25 Selon le cas, le générateur de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens d'entrée d'informations sont reliés électriquement à l'interface de communication. - l'interface de communication est reliée électriquement aux moyens à 30 mémoire de masse. - le port USB est adapté à la réception d'une clé de stockage d'informations de type clé USB de manière à permettre un transfert d'informations de la clé USB vers le port USB du générateur, ou inversement. L'invention porte aussi sur un système de travail à l'arc comprenant un générateur de courant selon l'invention, comprenant un port de type USB et une clé de stockage de données de type USB, de préférence la clé USB est enfichée dans le port USB du générateur. De préférence, la clé USB a une capacité de stockage de données d'au moins 128 Mo, de préférence encore d'au moins 1 Go. L'invention concerne en outre un procédé de transfert unidirectionnel ou bidirectionnel de données d'une source de données vers un générateur de courant selon l'invention, ou inversement, caractérisé en ce que : a) on utilise une clé de stockage de type USB en tant que source de données apte à stocker et/ou à émettre des données, b) on enfiche ladite clé de type USB dans le port de type USB du générateur, c) successivement à l'étape b), on procède au transfert des données depuis la clé de type USB vers le port de type USB, ou inversement. L'invention a également trait à un procédé de soudage ou de coupage à l'arc mettant en ceuvre un générateur de courant ou un système selon l'invention, en particulier un procédé de soudage à l'arc TIG, MIG/MAG, plasma ou autre. La solution de l'invention, bien que simple, conduit en outre à de nombreux avantages, à savoir : - la possibilité d'utiliser une mémoire de stockage de masse de coût bas, - ne présente pas de risque pour les matériels informatiques et ne nécessite d'ailleurs pas l'utilisation d'un ordinateur ou analogue, - une simplicité de raccordement de type plug and play , c'est-à-dire un fonctionnement direct dès raccordement, -une disponibilité des composants électroniques dans le commerce, - la possibilité d'utiliser des clés USB standards, et - un confort accru et une simplicité d'utilisation pour l'utilisateur. La figure ci-annexée montre un schéma de principe d'un générateur 1 de courant de soudage à l'arc selon l'invention, lequel comprend des moyens d'entrée d'informations permettant de fournir des informations au générateur, une interface 2 de communication pour permettre une récupération, un traitement, un échange et/ou un transfert desdites informations à des moyens à mémoire de masse, et des moyens à mémoire de masse pour stocker les informations provenant de et/ou échangées avec l'interface de communication. Les moyens d'entrée d'informations sont reliés électriquement 4 à l'interface de communication 2. Selon l'invention, les moyens d'entrée d'informations comprenant une entrée 5 de type port USB à laquelle vient se raccorder une clé USB 3 . Le générateur est par exemple du type de celui commercialisé par la société Air Liquide Welding sous la dénomination DIGI@WAVE 400. Les moyens d'entrée d'informations sont par exemple une interface homme-machine située sur la face avant du générateur de courant ou une liaison série avec un ordinateur. L'interface 2 de communication est par exemple une carte électronique ou 20 un module OEM. Le port USB (Universal Serial Bus) sert de passerelle d'échange entre l'électronique embarquée du poste et une clé USB de stockage de données. La clé USB est par exemple du type de celles vendues par la société Toshiba ou tout autre clé analogue normalisée. 25 L'invention permet notamment de réaliser un historique des modifications de programme ou des actions de maintenance du générateur de soudage, via une récupération des programmes et des données sur la clé USB car le générateur ne permet pas une gestion directe de ce type de fichiers ou de données. 30
L'invention porte sur un générateur de courant de travail à l'arc électrique, en particulier de soudage, comprenant des moyens d'entrée d'informations permettant de fournir des informations au générateur, une interface de communication pour permettre une récupération, un traitement, un échange et/ou un transfert desdits informations à des moyens à mémoire de masse, et des moyens à mémoire de masse pour stocker les informations provenant de et/ou échangées avec l'interface de communication. Selon l'invention, les moyens d'entrée d'informations comprenant une entrée de type port USB à laquelle vient se raccorder une clé de type USB pour permettre un transfert ou un échanges d'informations ou de données diverses, depuis ladite clé USB vers le poste, ou inversement.
Revendications 1. Générateur de courant de travail à l'arc électrique, en particulier de soudage, comprenant : - des moyens d'entrée d'informations permettant de fournir des informations au générateur, - une interface de communication pour permettre une récupération, un traitement, un échange et/ou un transfert desdites informations à des moyens à mémoire de masse, et - des moyens à mémoire de masse pour stocker les informations provenant de et/ou échangées avec l'interface de communication, caractérisé en ce que les moyens d'entrée d'informations comprenant une entrée de type port USB. 2. Générateur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'entrée d'informations sont reliés électriquement à l'interface de communication. 3. Générateur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'interface de communication est reliée électriquement aux moyens à mémoire de masse. 4. Générateur selon les 1 à 3, caractérisé en ce que le port USB est adapté à la réception d'une clé de stockage d'informations de type clé USB de manière à permettre un transfert d'informations de la clé USB vers le port USB du générateur, ou inversement. 5. Système de travail à l'arc comprenant un générateur de courant selon l'une des 1 à 4 comprenant un port de type USB et une 3o clé de stockage de données de type USB, de préférence la clé USB est enfichée dans le port USB du générateur. 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que la clé USB a une capacité de stockage de données d'au moins 128 Mo, de préférence d'au moins 1 Go. 7. Procédé de transfert unidirectionnel ou bidirectionnel de données d'une source de données vers un générateur de courant selon l'une des 1 à 4, ou inversement, caractérisé en ce que : d) on utilise une clé de stockage de type USB en tant que source de données apte à stocker et/ou à émettre des données, e) on enfiche ladite clé de type USB dans le port de type USB du générateur, f) successivement à l'étape b), on procède au transfert des données depuis la clé de type USB vers le port de type USB, ou inversement. 8. Procédé de transfert selon la 7, caractérisé en ce qu'on utilise une clé USB ayant une capacité de stockage de données d'au moins 128 Mo, de préférence d'au moins 1 Go. 9. Procédé de soudage à l'arc mettant en oeuvre un générateur de courant selon l'une des 1 à 4 ou un système selon l'une des 5 ou 6. 25 10. Procédé de coupage à l'arc plasma mettant en oeuvre un générateur de courant selon l'une des 1 à 4 ou un système selon l'une des 5 ou 6. 10 15 20 30
B
B23
B23K
B23K 9,B23K 10,B23K 101
B23K 9/08,B23K 9/10,B23K 10/00,B23K 101/18
FR2894099
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA TRANSMISSION DE DONNEES ENTRE TERMINAUX MOBILES COMMUNICANTS.
20,070,601
io L'invention concerne un procédé et un dispositif pour la transmission de données entre terminaux mobiles communicants. Le domaine d'application industrielle est celui des terminaux mobiles communicants par exemple téléphones mobiles et/ou ordinateurs portables communicants, par exemple laptops (en français ordinateurs portables), PDA (acronyme de Personal Digital Assistant, en 15 français assistant personnel numérique) ou consoles de jeux. On connaît de nombreux moyens pour communiquer sans fils entre téléphones mobiles et/ou entre ordinateurs portables, comme, par exemple, les liaisons infrarouges type IrDA (marque déposée, acronyme de Infrared Data Association, en français association pour l'échange de données par infrarouge), les liaisons radios type BlueTooth (marque déposée), 20 WiFi (marque déposée, acronyme de Wireless Fidelity, en français fidélité sans fil). Certains PDAs ou téléphones mobiles haut de gamme disposent de presque tous ces moyens de liaisons. Cependant, pour qu'une détection de présence puisse s'établir entre deux terminaux, un problème consiste à détecter à partir d'un terminal mobile communicant, et dans un 25 voisinage spatio-temporel paramétrable, la présence de terminaux communicants prédéterminés et à leur transmettre l'information que les deux terminaux mobiles communicants sont au même endroit, au même moment et une information d'identification de l'autre terminal. L'art antérieur, dans son mode de réalisation le plus courant, par exemple le logiciel 30 Mobiluck (marque déposée) détecte, via une liaison radio à faible portée, par exemple Bluetooth, la présence de terminaux voisins en utilisant une liaison directe, c'est-à-dire en mode point-à-point. L'art antérieur ne permet donc pas de détecter ni de dialoguer plus loin que la portée radio locale directe. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. 35 A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé pour la transmission de données entre terminaux mobiles communicants, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape d'identification d'un premier terminal mobile communicant dans une mémoire distante, ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant, - une étape de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant, ladite étape de recherche de correspondance dépendant de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants et - en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du deuxième terminal d'une information représentative de l'identification du premier terminal. io Grâce à ces dispositions, l'utilisateur d'un terminal hors de portée radio locale directe d'un autre terminal peut néanmoins être informé de la proximité d'un autre utilisateur dont il a référencé l'identification du terminal. Selon des caractéristiques particulières, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant dans une mémoire distante est effectuée par une liaison radio directe 15 entre ledit premier terminal mobile communicant et un terminal mobile communicant tiers différent desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants. Grâce à ces dispositions, des terminaux tiers peuvent transporter l'information de la présence du premier terminal mobile communicant jusqu'au deuxième terminal mobile communicant. On évite ainsi de mettre en oeuvre des communications avec l'infrastructure 20 d'un réseau de télécommunication. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de recherche de correspondance est effectuée par ledit deuxième terminal mobile communicant à réception, en provenance d'un terminal communicant tiers différent du premier terminal mobile communicant, d'identifications de terminaux mobiles communicants. 25 Grâce à ces dispositions, chaque terminal reçoit l'identification des terminaux mobiles communicants qui se trouvent à proximité mais hors de leur portée directe et déterminent ceux d'entre eux qui sont référencés par le deuxième terminal mobile communicant. On évite ainsi de faire appel à des ressources de calcul de tiers ou du réseau de télécommunication. 30 Selon des caractéristiques particulières, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant dans une mémoire distante est effectuée par le premier terminal mobile communicant qui transmet conjointement ladite identification et une information représentative de sa localisation. Grâce à ces dispositions, un serveur central peut gérer les localisations, 35 identifications et listes d'identifications et avertir les utilisateurs qui se trouvent à proximité les uns des autres. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant dans une mémoire distante, le premier terminal - 3 mobile communicant détermine sa localisation en fonction de signaux hertziens de positionnement. Grâce à ces dispositions, la localisation de chaque terminal peut être très précise, par exemple en mettant en oeuvre les signaux satellitaires. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant dans une mémoire distante, le premier terminal mobile communicant détermine sa localisation par l'identification d'au moins un émetteur-récepteur de signaux hertzien à portée directe. Grâce à ces dispositions, la localisation de chaque terminal est aisée puisqu'elle io utilise une information de cellule ou de borne à laquelle un terminal se connecte. Le terminal ou l'infrastructure de communication associée à l'émetteur-récepteur peuvent ainsi déterminer la localisation de chaque terminal. Selon des caractéristiques particulières, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant dans une mémoire distante est effectuée par une transmission par un 15 réseau de communication, de l'identification d'un émetteur récepteur auquel s'est connecté le premier terminal mobile communicant. Grâce à ces dispositions, un serveur central peut gérer les localisations, identifications et listes d'identifications et avertir les utilisateurs qui se trouvent à proximité les uns des autres. 20 Selon des caractéristiques particulières, l'étape de recherche est effectuée par un serveur distant du premier terminal mobile communicant, serveur ayant accès à ladite liste. Grâce à ces dispositions, un serveur central peut gérer les localisations, identifications et listes d'identifications et avertir les utilisateurs qui se trouvent à proximité les uns des autres. 25 Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte, en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du premier terminal d'une information représentative de l'identification du deuxième terminal. Grâce à ces dispositions, chacun des utilisateurs se trouvant à proximité l'un de l'autre est averti de cette proximité et peut, en conséquence, prendre l'initiative de 30 communiquer avec l'autre. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise, un dispositif pour la transmission de données entre terminaux mobiles communicants, caractérisé en ce qu'il comporte : -un moyen d'identification d'un premier terminal mobile communicant dans une mémoire 35 distante, ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant, - un moyen de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal - 4 - mobile communicant, adapté à ce que ladite recherche de correspondance dépende de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants et - un moyen de fourniture adapté, en cas de correspondance, à fournir à l'utilisateur du deuxième terminal une information représentative de l'identification du premier terminal. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce dispositif étant similaires à ceux du procédé tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés dans lesquels : io - la figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention ; - la figure 2 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention ; -la figure 3 représente, schématiquement, un troisième mode de réalisation 15 particulier du dispositif objet de la présente invention ; - la figure 4 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans une première variante du premier mode de réalisation du procédé objet de la présente invention ; - la figure 5 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre 20 dans une deuxième variante du premier mode de réalisation du procédé objet de la présente invention et -la figure 6 représente, schématiquement, un quatrième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention. Un utilisateur est caractérisé par son identifiant. Cet identifiant est par exemple son 25 numéro de téléphone mobile, préférentiellement sous forme chiffrée. En souscrivant à un service de détection de proximité, l'utilisateur définit une liste d'identifications de terminaux mobiles communicants "cibles", par exemple ses numéros de téléphones mobiles favoris ou ses correspondants Skype (marque déposée). Selon les modes de réalisation du procédé objet de la présente invention, cette liste est conservée dans son terminal mobile 30 communicant, et peut alors être confondue avec la liste des contacts conservés en mémoire de ce terminal, ou dans une base de données d'un serveur distant de ce terminal mobile communicant. Dans ce dernier cas, l'entrée de la liste en base de données est effectuée par le terminal mobile communicant, à partir des numéros de téléphones stockés dans le téléphone ou préférentiellement dans la carte SIM (acronyme de Subscriber Identity Module, 35 en français module d'identification de l'abonné) et à destination du serveur par l'intermédiaire d'un réseau GSM (acronyme de Global System for Mobile Communications, en français système global pour communications mobiles). - 5 - On observe que, au terme de la présente invention, la transmission de données entre terminaux mobiles communicants peut se limiter à la communication de l'identifiant d'un terminal à un autre. Les données peuvent aussi contenir d'autres informations comme les nom, prénom, pseudonyme, loisirs, goûts, age, sexe, caractéristiques physiques, liste de ce que l'on aime, liste de ce que l'on n'aime pas, photo, curriculum vitae, carte de visite de l'utilisateur, etc. L'utilisateur du terminal mobile communicant peut, à tout moment, choisir de ne plus être localisé. L'utilisateur choisit le mode d'émission de ses données : détecter et être détecté, détecter sans être détecté, être en mode d'émission d'un état particulier io (accessible, absent, pas disponible, ne pas déranger, par exemple) ou totalement inactif, c'est-à-dire de ne pas émettre de données. Comme dans les téléphones mobiles actuels pour les modes de fonctionnement des sonneries, il peut définir plusieurs modes d'émission de ses données et associer des modes spécifiques d'alerte à chaque groupe d'identifiants cibles (par exemple contacts professionnels ou personnels). Une fonction programmable 15 peut changer ces modes de fonctionnement en fonction de l'heure et du jour par exemple. Une autre fonction possible pour l'utilisateur est d'afficher, pour un groupe d'identifiants déterminé leurs distances respectives estimées. Dans le premier mode de réalisation du procédé objet de la présente invention, illustré en figure 1, on met en oeuvre un serveur relié à une infrastructure d'au moins un 20 réseau de communication cellulaire. Ce premier mode de réalisation consiste à transmettre à un serveur 140, une information de localisation et une information d'identification du terminal pour lui indiquer ainsi où se trouvent les utilisateurs de ce service. Par exemple, cette étape est effectuée pendant la phase de connexion du terminal à une station de base de ce réseau. 25 Dans une première variante, illustrée par le logigramme figure 4, lors de la connexion du terminal mobile communicant 110 à cette station de base 130 une étape de détection 410 est activé lors de l'acceptation, à to, de cette nouvelle connexion. La station de base 130 envoie, étape 420, via l'infrastructure du réseau cellulaire, à un serveur 140, une information indiquant que le terminal mobile communicant 110 vient de se connecter à la station de base 30 130. Après réception par le serveur 140, étape 430, le serveur 140 vérifie que l'identification du terminal 110 est contenue dans la liste des abonnés au service, étape 440. Si l'identification n'est pas dans cette liste, au cours d'une étape 445, un message d'erreur est généré et, éventuellement, transmis au terminal 110 et le serveur retourne à l'étape 430. Si l'identification du terminal 110 est contenue dans la liste des abonnés, le serveur 35 140 effectue une étape de traitement 450 qui, dans l'exemple de la figure 4 comporte : l'écriture dans la base de données 150 de l'identifiant de 110 dans liste des identifiants connectés à la station de base 130, la lecture de la base de données 150 de la liste L110 des identifiants cibles du terminal 110, la lecture de la base de données 150 de la liste L130 - 6 - des identifiants connectés à la station de base 130 et la détermination de la liste des identifiants communs à L110 et L130. Dans l'exemple, le résultat contient l'identifiant 120. Réciproquement, le serveur vérifie si l'identification du terminal mobile communicant 110 se trouve dans la liste des identifiants cibles des terminaux mobiles communicants connectés à la station de base 130 au cours de l'étape de traitement 450 et l'insère dans la liste des identifiants communs. Au cours d'une étape 455, le serveur 140 détermine si cette dernière liste des identifiants communs est non vide. Si elle est vide, le serveur retourne à l'étape 430. Si dans la liste des identifiants des terminaux mobiles communicants connectés à la io station de base 130, il y a au mois un identifiant qui est aussi dans la liste des identifiants cibles du terminal mobile communicant 110, le serveur 140 envoie, étape 460, un message d'indication de proximité aux deux terminaux mobiles communicants et leur fournit l'identification de l'autre terminal mobile communicant. L'avantage de ce premier mode de réalisation est que le trafic requis est très faible et 15 reste local au niveau de la station de base 130. On remarque que, dans la pratique, si l'on veut que la Base de donnés soit préférentiellement accessible depuis Internet, on la remontera de la BST (acronyme de Base Transceiver Station, en français station d'émission/réception de base) à la BSC (acronyme de Base Station Controler, en français contrôleur de station de base) ou au HLR (acronyme de Home Location Register, en 20 français registre local maison). Pour mettre en oeuvre ce premier mode de réalisation, le serveur effectue une mise à jour centralisé de la liste des identifiants "cibles" de chaque utilisateur abonné au service. Par exemple, une application Java (marque déposée), sur la carte SIM envoie régulièrement depuis le terminal mobile communicant 110 au serveur 140 la liste des identifiants "cibles" 25 du terminal mobile communicant 110. Préférentiellement, cette liste des identifiants "cibles" est accessible depuis internet pour consultation et préférentiellement possibilité d'édition. La première variante du premier mode de réalisation du procédé objet de la présente invention est illustrée en figures 1 et 4. Lorsque le terminal mobile communicant 110 arrive dans une nouvelle cellule d'un réseau de téléphonie cellulaire, celle équipée d'une station de 30 base 130, pour que le terminal mobile communicant 110 soit associé à cette station de base 130 dans le réseau, il y a des échanges entre la station de base 130 avec la BST, la BSC, le MSC (acronyme de Mobile Switching Center, en français centre d'aiguillage mobile), le HLR, puis authentification IMEI (acronyme de International Mobile Equipment Identity, en français identité de l'équipement mobile internationale), et autorisation de connexion. 35 Après la connexion, l'identifiant du terminal mobile communicant 110, ainsi que l'information de CeIIID (acronyme de Cell Identification, en français identification de cellule) de la station de base 130 sont transmis par la station de base 130 à une base de données 150 via un serveur 140. Préférentiellement, la base de donnée 150 est aussi accessible - 7 depuis internet. A partir de l'identifiant du terminal mobile communicant 110, le serveur 140 trouve la liste, mise à jour automatiquement ou non, des identifiants "cibles" du terminal 110, vérifie si ces identifiants "cibles" sont géographiquement proches du terminal mobile communicant 110. Si, par exemple, l'identifiant du terminal mobile communicant 120 est dans la liste des identifiants "cibles" du terminal mobile communicant 110 et comme les identifiants respectifs des terminaux mobiles communicants 110 et 120 sont dans la liste des identifiants des terminaux connectés à la station de base 130, le serveur 140 envoie au terminal mobile communicant 110 un message indiquant que le terminal mobile communicant 120 est proche du terminal mobile communicant 110. Préférentiellement, le io serveur 140 envoie simultanément au terminal mobile communicant 120 un message indiquant que le terminal mobile communicant 110 est proche de lui. Les messages sont, préférentiellement, véhiculés sous forme de SMS (acronyme de Short Message System, en français système pour message court), VMS (acronyme de Voice Message System, en français système pour message vocal), MMS (acronyme de Multimedia Message System, en 15 français système pour message multimedia) ou e-mail (acronyme de electronique mail, en français courriel), par exemple. A réception de ces messages, chaque terminal mobile communicant 110 et 120 active une opération d'alerte définie par l'utilisateur (affichage, sonnerie spécifique ou mise en marche du vibreur, par exemple). L'utilisateur peut choisir de filtrer les messages entrant avant de déclencher une opération d'alerte (alerte si contact 20 professionnel non appelé depuis plus d'un mois, par exemple). Comme on le comprend, dans la première variante du premier mode de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte : - une étape 430 d'identification du premier terminal mobile communicant 110 ou 120 dans une mémoire distante, ici la base de données 150, ladite identification du premier terminal 25 mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant en ce qu'elle comporte l'identifiant de la cellule, - une étape 450, effectuée par le serveur 140, de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant 120 ou 110, 30 respectivement, ladite étape de recherche de correspondance dépendant de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants en ce que la recherche de correspondance est limitée à une cellule du réseau ou à cette cellule et quelques cellules avoisinantes et - en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du deuxième terminal, 35 110 ou 120, d'une information représentative de l'identification du premier terminal. Plus particulièrement, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant 110 ou 120 dans une mémoire distante constituée de la base de données 150 est effectuée par une transmission par un réseau de communication, de l'identification d'un émetteur -8- récepteur, ici la station de base 130 ou une borne Wifi, auquel s'est connecté le premier terminal mobile communicant 110 ou 120. L'étape de recherche est effectuée par le serveur 140 distant du premier terminal mobile communicant, 110 ou 120, serveur ayant accès à ladite liste. En cas de correspondance, le serveur 140 effectue une étape de fourniture à l'utilisateur du premier terminal 110 d'une information représentative de l'identification du deuxième terminal 120 ou 110, respectivement. La Figure 5 illustre, sous forme d'un logigramme, une seconde variante du premier mode de réalisation du procédé objet de la présente invention. Les étapes 510 et 520 sont io effectuées par le terminal mobile communicant 110 en mode actif. Les étapes 530 à 560 sont respectivement identiques aux étapes 430 à 460. Dans cette seconde variante, c'est le terminal mobile communicant 110 qui détecte, étape 510, les changements de station de base et envoie alors au serveur 140 l'information que le terminal mobile communicant 110 est maintenant connecté à la station de base 130 au cours d'une étape 520. 15 Dans cette seconde variante, un terminal mobile communicant 110 récupère une information de localisation par stations de base, connue sous le nom de CeIIID (par un logiciel du type CellTrack, marque déposée) de la station de base 130 auquel le terminal mobile communicant 110 est connecté. On observe qu'il existe de nombreuses méthodes de localisations LBS (acronyme de Localization Based Systems, en français systèmes basés 20 sur la localisation) pour terminaux mobiles, la plus simple à mettre en oeuvre étant CeIIID. Cette localisation est approximative mais il est possible de l'améliorer en récupérant également le niveau des signaux hertziens des stations de base proches du terminal mobile communicant 110. Le terminal mobile communicant 110 envoie un message contenant son identifiant et l'information de CeIIID de la station de base 130 et préférentiellement 25 également d'autres informations de connexion pour l'aide au positionnement comme le niveau des signaux hertziens de toutes les stations de base accessibles par exemple au serveur 140. Le serveur 140 vérifie si l'identifiant du terminal mobile communicant 110 est bien présent dans la base de données 150 et qu'il a bien accès au service de détection de proximité et poursuit les étapes décrites en regard de la première variante du premier mode 30 de réalisation et de la figure 1. En variante des première et deuxième variantes du premier mode de réalisation, les informations L130 et préférentiellement L110, sont envoyées du serveur 140 vers le terminal mobile communicant et tout ou parties de l'étape de traitement 450 ou 550 est effectuée par le terminal mobile communicant. 35 Après abonnement au service de détection de proximité, l'identifiant de l'utilisateur du terminal mobile communicant 110 est inscrit dans la base de données 150 comme ayant bien accès au service. - 9 - Le terminal mobile communicant 110 envoie des messages au serveur 140 préférentiellement par SMS ou paquets de données GSM mémorisant ainsi sur quelles cellules se trouvent connectés les utilisateurs de ce service de détection de proximité. Lorsque le terminal mobile communicant 110 change de cellule, il envoie son identifiant et son nouveau CeIIID au serveur 140. Deux variantes de fonctionnement peuvent alors être utilisées. Dans une première variante, la liste d'identifications associée à chaque terminal présent dans une cellule est comparée aux identifications des autres terminaux présents dans la même cellule. Dans une deuxième variante, une liste des terminaux présents dans une cellule est transmise par le io serveur au terminal 110 qui effectue la comparaison de cette liste avec sa propre liste d'identifications de terminaux cibles et affiche les identifications présentes dans ces deux listes, c'est-à-dire les identifications des terminaux mobiles communicants cibles connectés à la même station de base 130. Préférentiellement, la comparaison est étendue aux stations de base voisines de la 15 station de base 130 Pour géolocaliser les cellules et connaître la topologie du réseau, le serveur peut effectuer un traitement de données historiques de passages des terminaux entre les cellules. Ainsi, si deux terminaux disposant de moyens de communications courte portée (BlueTooth ou WiFi par exemple), sont connectés ensemble, c'est-à-dire qu'ils peuvent 20 échanger des informations comme par exemple leurs identifiants, et qu'ils sont connectés à deux stations de base différentes, on en déduit que ces deux stations de base sont proches . Ces stations de base pouvant même être sur deux réseaux totalement indépendants, par exemple bornes WiFi et réseaux GSM. Dans le cas de réseaux hétérogènes, il est très intéressant d'avoir ce genre de correspondance entre réseaux. 25 Il est donc avantageux de transmettre du terminal mobile communicant 110 à la base de données 150 également les historiques des informations des différentes connexions aux différents réseaux pour reconstituer, en fusionnant des données (GPS, GSM/CeIIID, WiFi/MAC, BlueTooth, etc.), l'itinéraire du terminal et en déduire la topologie de la superposition des réseaux. On obtient ainsi une topologie méta-réseaux. 30 L'avantage du premier mode de réalisation est qu'il est inter-opérateurs. Préférentiellement, chaque terminal mobile communicant mémorise ses temps d'extinction pour ne pas induire d'erreur de topologie. Si le serveur 140 connaît la topologie du réseau des stations de base 130, sur requête du terminal mobile communicant 110, il étend le champs de recherche des terminaux mobiles communicants à un nombre de stations de 35 base voisines paramétrable par l'utilisateur. En variante, l'opérateur connaît également la position géographique de ses stations de base. Si l'opérateur le décide, il peut ajouter ces données géographiques dans la base de données 150. Le serveur 140 étend le champs de détection aux stations de base voisines. - 10 - Préférentiellement, le serveur 140 transmet aussi un fond de carte correspondant à la zone de recherche. Dans ce mode de réalisation, le trafic données est élevé et surtout il y a nécessité d'avoir accès sur tous les mobiles à l'information CeIIID. Si le réseau n'est pas GSM mais WiFi par exemple, le principe reste le même mais c'est l'adresse MAC (acronyme de Media Access Control, en français contrôle d'accès média) de la borne WiFi qui est utilisé à la place du CeIIID. Dans la deuxième variante du premier mode de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte : io - une étape d'identification d'un premier terminal mobile communicant, 110 ou 120, dans une mémoire distante, ici la base de données 150, ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant, en ce qu'elle comporte l'identifiant de la cellule, - une étape, effectuée par le serveur 140, de recherche de correspondance de l'identification 15 du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant, 120 ou 110, respectivement, ladite étape de recherche de correspondance dépendant de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants en ce que la recherche est limitée aux terminaux se trouvant dans la même cellule ou dans des cellules voisines,et 20 - en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du deuxième terminal d'une information représentative de l'identification du premier terminal. Plus particulièrement, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante, ici la base de données 150, est effectuée par le premier terminal mobile communicant qui transmet conjointement ladite identification et une information 25 représentative de sa localisation. Au cours de l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant 110 dans la mémoire distante, ici la base de données 150, le premier terminal mobile communicant détermine sa localisation par l'identification d'au moins un émetteur-récepteur de signaux hertzien à courte portée, ici la station de base 130 ou une borne Wifi. 30 L'étape de recherche est effectuée par le serveur 140 distant du premier terminal mobile communicant, serveur ayant accès à ladite liste. En cas de correspondance, le serveur 140 effectue une étape de fourniture à l'utilisateur du premier terminal d'une information représentative de l'identification du deuxième terminal. 35 Dans le deuxième mode de réalisation du procédé objet de la présente invention illustré en figure 2, on utilise plus de ressources des terminaux en couplant échange point-àpoint par liaison radio à faible portée et réseaux Mesh (en français réseau maillé), pour communiquer, de façon bi-directionnelle, des informations. Les systèmes de réseaux Mesh, - 11 - mettant en oeuvre un protocole du type OLSR (acronyme de Optimized Link State Routing, en français routage état lien optimisé), par exemple, permettent à deux terminaux de communiquer via des terminaux intermédiaires tiers, chacun en mode point-à-point. L'avantage d'une telle technique est que l'on peut communiquer avec des terminaux potentiellement à bien plus grande distance que la portée radio. La portée dépend de la portée initiale de la liaison ainsi que de la densité de terminaux servant de relais. La portée maximale est théoriquement infinie. On rappelle que la portée d'une liaison Bluetooth est typiquement de dix mètres contre cent mètres pour une liaison WiFi. Sur la Figure 2, on observe le mécanisme mis en place. Par exemple, si le terminal io mobile communicant 210 veut communiquer, de façon bi-directionnelle, avec le terminal mobile communicant 220, lorsqu'il n'est pas à portée directe, son identification est transmise aux terminaux tiers 230 se trouvant à portée directe du terminal 210, puis retransmise par ceux-ci aux terminaux qui se trouvent à leur portée, jusqu'à ce que le nombre de retransmissions atteigne une valeur prédéterminée. 15 A réception de ces identifications, chaque terminal les compare avec sa liste d'identifications de terminaux cibles et avertit son utilisateur en cas de correspondance, en fournissant chaque identification ainsi trouvée. Dans son deuxième mode de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte : 20 - une étape d'identification d'un premier terminal mobile communicant 210 dans une mémoire distante constituée ici de la mémoire du terminal 220 ou de celle du terminal 230, ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant en ce que la portée de transmission de l'identification du terminal 210 est réduite par le nombre de 25 retransmissions successives autorisées, - une étape effectuée par le deuxième terminal mobile communiquant 220, de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant, ladite étape de recherche de correspondance dépendant de la proximité desdits premier et 30 deuxième terminaux mobiles communicants en ce que seuls les identifications des terminaux proches comme le terminal 210 sont utilisées et - en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du deuxième terminal d'une information représentative de l'identification du premier terminal. Plus particulièrement, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant 35 210 dans une mémoire distante, ici la mémoire de l'un des terminaux 220 et 230, est effectuée par une liaison radio directe point à point entre ledit premier terminal mobile communicant et un terminal communicant tiers différent dudit deuxième terminal mobile communicant. - 12 - L'étape de recherche de correspondance est effectuée par ledit deuxième terminal mobile communicant 220 à réception, en provenance d'un terminal communicant tiers 230 différent du premier terminal mobile communicant, d'identifications de terminaux mobiles communicants. La figure 3 illustre un troisième mode de réalisation mettant en oeuvre des ressources des terminaux. II consiste à utiliser les techniques point-à-point par liaison radio à faible portée et à utiliser deux propriétés de ces terminaux : - être mobiles et - pouvoir mémoriser de l'information. io Dans ce mode de réalisation, des terminaux relais servent de mémoire tampon pour les données à transmettre et les transmissions de données sont mono-directionnelles, non synchronisées et non garanties. La quantité de mémoire allouée à la mise en oeuvre du procédé et/ou du service étant limitée dans chaque terminal, préférentiellement, on régule la quantité d'information 15 stockée dans le terminal. Côté temporel, en datant les données reçues, par des techniques connues de timestamp (en français horodatage), et en définissant une durée de rétention maximale paramétrable, on élimine les données les plus anciennes. Côté spatial, pour tenir compte du déplacement éventuel des terminaux communicants, préférentiellement, on compte les changements d'identifiant de station de base et on élimine les identifications 20 captées dans les cellules les plus anciennement atteintes. Préférentiellement, la chronologie des changements de station de base est mémorisée pour vérifier qu'il n'y a pas d'oscillation entre plusieurs stations de base, par exemple. Ceci donne une idée de la vitesse de déplacement du mobile et, en intégrant également le temps de rétention, on obtient une distance approximative permet d'éliminer les identifications correspondant aux terminaux les 25 plus éloignés. Sur la Figure 3, on observe le mécanisme mis en place. Les tableaux de la Figure 3 indiquent aux instants to, t, et t2 le contenu des mémoires (M) des terminaux A, B et C respectivement 310, 320 et 330. Ces mémoires contiennent les informations (I) horodatées (t) transmises par chaque mobile sous forme de tableaux (T) d'informations. Par exemple, le 30 mobile 310 transmet des informations (d'identification, mais aussi de CeIIID, par exemple) à tout mobile passant à sa porté. A l'instant to, on suppose tous les mobiles ré-initialisés. A t,, le mobile 310 transmet donc des informations (IA) au mobile 330. Inversement, le terminal 330 transmet des informations (IC) au mobile 310. Il est important de noter qu'il y a relativité de l'instant t, par rapport à chaque mobile. Supposons que le mobile 330 se déplace vers le 35 mobile 320. A l'instant t2, le mobile 330 transmet donc des informations (Ic) au mobile 320. Mais surtout, le mobile 330 transmet également au mobile 320 les informations du mobile 310 avec leur référence temporelle (IA et t2C-t,C). - 13 - Le mobile 320 mémorise alors ces informations avec leurs références temporelles et de saut : (Ic à t2B, saut = 0) et surtout (IA à t,B, saut = 1). Le mobile 320 peut en effet compenser les dérives de temps relatives en calculant t,B=t2Bû(t2C-t,C). Inversement, le mobile 320 transmet des informations (IB) au mobile 330. Ainsi, le mobile 320, hors de portée du mobile 310 a-t-il reçu l'information du mobile 310 via le mobile 330 par une transmission de type viral où le mobile 330 joue le rôle de porteur sain. Si l'information transmise est un identifiant, le mobile 320 a donc été informé de la présence du mobile 310 dans son voisinage avec vérification de la connexion à la même cellule si l'information CeIIID a également été transmise. Ceci peut alors déclencher le parcours du carnet d'adresse local io pour vérifier si le mobile 310 (et aussi le mobile 330, bien sûr) est connu du mobile 320 et, si oui, déclencher l'activation du vibreur ou d'une sonnerie spécifique à un groupe, par exemple. Pour limiter la taille de la pile utilisée pour mémoriser ces informations, il faut limiter les effets de rémanence. Pour limiter les effets de rémanence temporelle, on peut purger les mémoires tampons après un certain temps seuil (c'est-à-dire que si les 15 horodatages sont inférieurs à tseuii alors les données correspondantes sont effacées). Similairement, pour limiter les effets de rémanence spatiale, on peut limiter le nombre de sauts autorisés avec un paramètre Sautsseuii ou prendre en compte (et donc transmettre également) un nombre de CeIIID parcouru. Dans son troisième mode de réalisation, le procédé objet de la présente invention 20 comporte : - une étape d'identification d'un premier terminal mobile communicant 310 dans une mémoire distante constituée ici de la mémoire du terminal 320 ou de celle du terminal 330, ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant en ce que la portée 25 de transmission de l'identification du terminal 310 est réduite par le nombre de retransmissions successives autorisées, - une étape effectuée par le deuxième terminal mobile communiquant 320, de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant, ladite 30 étape de recherche de correspondance dépendant de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants en ce que seuls les identifications des terminaux proches comme le terminal 310 sont utilisées et - en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du deuxième terminal d'une information représentative de l'identification du premier terminal. 35 Plus particulièrement, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant 210 dans une mémoire distante, ici la mémoire de l'un des terminaux 320 et 330, est effectuée par une liaison radio directe point à point entre ledit premier terminal mobile - 14 - communicant et un terminal communicant tiers différent dudit deuxième terminal mobile communicant. L'étape de recherche de correspondance est effectuée par ledit deuxième terminal mobile communicant 320 à réception, en provenance d'un terminal communicant tiers 330 différent du premier terminal mobile communicant, d'identifications de terminaux mobiles communicants. Le quatrième mode de réalisation, illustré en figure 6, consiste à récupérer une information de localisation par le terminal 610, par positionnement selon des techniques connues dans les systèmes dits GPS (acronyme de Global Positioning System, en io français système de positionnement global) ou Galileo mettant en oeuvre des satellites terrestres 660, ou toute autre technique de localisation radio. Puis le terminal 610 envoie, par l'intermédiaire d'une station de base 630, cette information à un serveur 640 mémorisant dans une base de données 650 les informations de positionnement des terminaux 610 et 620. Le terminal mobile communicant 620 effectue les mêmes étapes que le terminal 610. 15 Si la transmission de l'information n'est pas immédiate, une information temporelle est également transmise à la base de données. Un logiciel sur le terminal 610 peut alors interroger le serveur 640 et afficher les mobiles cibles correspondants, avec ou sans fond de cartes, et afficher leurs distances au terminal de communication mobile. Si un seuil paramétrable de distance n'est pas atteint par ces distances, une alerte de proximité est 20 déclenchée sur le terminal mobile communicant 610. Dans ce mode de réalisation, le trafic de données émises par chaque terminal est élevé et il est nécessaire d'avoir tous les terminaux mobiles équipés de système de localisation. Dans son quatrième mode de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte : 25 - une étape d'identification d'un premier terminal mobile communicant 610 dans une mémoire distante, constituée ici de la base de données 650, ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant en ce que cette localisation est associée à l'identification du premier terminal, 30 -- une étape, effectuée par le serveur 640, de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant 620, ladite étape de recherche de correspondance dépendant de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants en ce qu'elle est limitée géographiquement et 35 - en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du deuxième terminal d'une information représentative de l'identification du premier terminal. Plus particulièrement, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant 610 dans la mémoire distante, ici la base de données 650, est effectuée par le premier - 15 - terminal mobile communicant qui transmet conjointement ladite identification et une information représentative de sa localisation. Au cours de l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant 610 dans la mémoire distante, ici la base de données 650, le premier terminal mobile communicant détermine sa localisation en fonction de signaux hertzien de positionnement. L'étape de recherche est effectuée par le serveur 640 distant du premier terminal mobile communicant 610, serveur ayant accès à ladite liste. En cas de correspondance, le serveur 640 effectue une étape de fourniture à l'utilisateur du premier terminal 610 d'une information représentative de l'identification du io deuxième terminal 620. La portée de la présente invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits et représentés mais s'étend, au contraire, à toute combinaison des modes de réalisation précédemment décrits. En particulier, en fonction des caractéristiques de périphériques, de leur puissance de calcul et de leur quantité de mémoire disponible, de leur énergie 15 disponible et/ou du type d'abonnement qu'ils utilisent auprès de l'opérateur de téléphonie mobile, un procédé conforme à la présente invention permet de faire fonctionner certains terminaux dans certains modes de réalisation et d'autres terminaux selon d'autres modes de réalisation. La mise en oeuvre de certains modes de réalisation de l'invention passe par 20 l'utilisation de logiciels (en langage assembleur, Java (marque déposée) C, ...) exécuté sur un ou plusieurs processeurs (processeur d'application, carte SIM, processeur bande de base, ...) du terminal communicant
Le procédé comporte : - une étape d'identification d'un premier terminal mobile communicant (310) dans une mémoire distante (330), ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant,- une étape de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant (320), ladite étape de recherche de correspondance dépendant de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants et- en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du deuxième terminal d'une information représentative de l'identification du premier terminal.Dans un mode de réalisation particulier, l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant dans une mémoire distante est effectuée par une liaison radio directe point à point entre le premier terminal mobile communicant et un terminal communicant tiers et l'étape de recherche de correspondance est effectuée par le deuxième terminal mobile communicant à réception, en provenance d'un terminal communicant tiers.
1 - Procédé pour la transmission de données entre terminaux mobiles communicants (110, 120, 210, 220, 310, 320), caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape d'identification d'un premier terminal mobile communicant (110, 210, 310, 610) dans une mémoire distante (150, 230, 330, 650), ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier terminal mobile communicant, - une étape de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile io communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant (120, 220, 320, 620), ladite étape de recherche de correspondance dépendant de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles communicants et - en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du deuxième terminal d'une information représentative de l'identification du premier terminal. 15 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant (210, 310) dans une mémoire distante (230, 330) est effectuée par une liaison radio directe point à point entre ledit premier terminal mobile communicant et un terminal communicant tiers différent dudit deuxième terminal mobile communicant (220, 320). 20 3 û Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'étape de recherche de correspondance est effectuée par ledit deuxième terminal mobile communicant (220, 320) à réception, en provenance d'un terminal communicant tiers (230, 330) différent du premier terminal mobile communicant, d'identifications de terminaux mobiles communicants. 4 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'identification du 25 premier terminal mobile communicant (110, 610) dans une mémoire distante (150, 650) est effectuée par le premier terminal mobile communicant qui transmet conjointement ladite identification et une information représentative de sa localisation. 5 û Procédé selon la 4, caractérisé en ce que, au cours de l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant (610) dans une mémoire distante 30 (650), le premier terminal mobile communicant détermine sa localisation en fonction de signaux hertzien de positionnement. 6 û Procédé selon la 4, caractérisé en ce que, au cours de l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant (110) dans une mémoire distante (150), le premier terminal mobile communicant détermine sa localisation par l'identification 35 d'au moins un émetteur-récepteur de signaux hertzien à courte portée (130). 7 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'identification du premier terminal mobile communicant (110) dans une mémoire distante (150) est effectuée- 17 - par une transmission par un réseau de communication, de l'identification d'un émetteur récepteur (130) auquel s'est connecté le premier terminal mobile communicant. 8 - Procédé selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que l'étape de recherche est effectuée par un serveur (140, 640) distant du premier terminal mobile communicant (110, 610), serveur ayant accès à ladite liste. 9 ù Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte, en cas de correspondance, une étape de fourniture à l'utilisateur du premier terminal (110, 610) d'une information représentative de l'identification du deuxième terminal (120, 620). io 10 ù Dispositif pour la transmission de données entre terminaux mobiles communicants, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen d'identification d'un premier terminal mobile communicant (110, 210, 310, 610) dans une mémoire distante (150, 230, 330, 650), ladite identification du premier terminal mobile communicant dans la mémoire distante dépendant de la localisation dudit premier 15 terminal mobile communicant, - un moyen de recherche de correspondance de l'identification du premier terminal mobile communicant avec une liste d'identifications de terminaux associée à un deuxième terminal mobile communicant (120, 220, 320, 620), adapté à ce que ladite recherche de correspondance dépende de la proximité desdits premier et deuxième terminaux mobiles 20 communicants et - un moyen de fourniture adapté, en cas de correspondance, à fournir à l'utilisateur du deuxième terminal une information représentative de l'identification du premier terminal.
H
H04
H04L,H04W
H04L 12,H04W 4,H04W 76,H04W 88
H04L 12/56,H04W 4/02,H04W 4/029,H04W 76/04,H04W 88/04,H04W 88/06
FR2899261
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION POUR UNE PAROI D'UN OUVRAGE
20,071,005
L'objet de la présente invention concerne un dispositif adapté pour protéger une paroi au sens général, d'un ouvrage ou d'un édifice de construction. L'objet de l'invention vise plus précisément un dispositif adapté pour 5 protéger en tant que paroi, une plinthe ou de préférence un bandeau de rive d'une toiture. Dans le domaine technique ci-dessus, il apparaît le besoin pour des fonctions d'esthétisme et/ou de protection, de revêtir une paroi d'un ouvrage par l'intermédiaire d'un habillage, d'un cache ou d'un bandeau de protection. 10 Il est ainsi connu de revêtir le bandeau de rive d'une toiture par un habillage par exemple en zinc, équipé à une extrémité, de pattes de fixation au bandeau de rive, et à l'autre extrémité, d'une agrafe pour le chevauchement et le maintien d'un habillage voisin. La mise en place d'un tel habillage s'avère relativement long et difficile à réaliser. 15 Il est aussi connu de fixer sur la paroi à protéger, un bandeau de protection réalisé à partir d'une tôle revêtue ou non par une peinture. Le montage d'un tel bandeau de protection est réalisé de façon classique à l'aide de vis à tôle ou de rivets. Il est clair qu'un tel dispositif ne donne pas satisfaction aussi bien en ce qui concerne la difficulté de montage que l'effet 20 esthétique affecté par la présence des moyens de fixation du type à vis. Pour tenter de remédier aux inconvénients de ces techniques, le document FR 2 697 276 a proposé de monter le bandeau de protection sur un support s'étendant sur toute la longueur du panneau à protéger. Le support présente une gorge longitudinale destinée à recevoir en appui 25 frottant, une saillie aménagée sur toute la longueur du bandeau de protection. Il doit tout d'abord être constaté que le montage d'un tel dispositif s'avère relativement délicat à mener à bien. En effet, le support présente une longueur et un poids le rendant difficile à manipuler notamment pour 30 protéger un panneau de rive d'une toiture. De la même façon, le montage du bandeau de protection est délicat à mener à bien dans la mesure où il nécessite un engagement de la saillie longitudinale sur toute la longueur de la gorge du support. Enfin, le principe de montage du bandeau de protection sur le support ne permet pas d'assurer un assemblage efficace et sûr dans la mesure où il repose sur un contact alterné de la saillie interne de la gorge, dû aux ondulations correspondantes au défaut de linéarité du panneau à protéger. La présente invention vise donc à remédier aux inconvénients énoncés ci-dessus en proposant un dispositif adapté pour protéger une paroi d'un ouvrage, par l'intermédiaire d'un bandeau de protection apte à être monté de manière simple et efficace. Pour atteindre un tel objectif, l'objet de l'invention concerne un comportant au moins deux supports de fixation destinés à être montés à distance l'un de l'autre sur une paroi et au moins un bandeau de protection destiné à être assemblé par verrouillage sur les supports. Selon l'invention, chaque bandeau comporte un pli sur l'un de ses bords longitudinaux tandis que l'autre bord longitudinal est pourvu d'une gorge tournée dans le même sens que le pli en étant délimitée par un retour relevé. Selon une caractéristique préférée de réalisation, la patte de butée s'étend par rapport au corps principal du support de fixation selon un angle inférieur à l'angle d'extension du doigt d'appui de manière que ce dernier puisse venir en contact avec le bord du retour relevé tandis que la patte de butée se trouve engagée à l'intérieur de la gorge en étant en contact avec le retour relevé. En vue de permettre une ventilation de la paroi et une dilatation du panneau, chaque support de fixation est équipé de moyens d'appui pour le bandeau de protection permettant de maintenir ce dernier à distance de la paroi. Par exemple, les moyens d'appui sont réalisés par au moins une conformation saillante aménagée sur la majeure partie du corps principal du support de fixation. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, la patte d'accrochage du support de fixation s'étend en saillie par rapport à la face principale dudit support de fixation, en étant tournée dans le sens opposé à celui du doigt d'appui et de la patte de butée. De préférence, le doigt d'appui possède une longueur d'extension supérieure à celle de la patte de butée. Selon une variante préférée de réalisation, le support de fixation est réalisé à partir d'une plaque allongée métallique pliée. Selon une variante de réalisation, la plaque allongée comporte à l'une de ses extrémités, une partie pliée formant la patte d'accrochage, et à l'autre extrémité, un prolongement plié formant le doigt d'appui et dans lequel est découpée et repoussée, une partie centrale formant la patte de butée. De préférence, chaque bandeau de protection comporte au moins une moulure de raidissement s'étendant parallèlement aux bords longitudinaux. Par exemple, le bandeau de protection est réalisé à partir d'une tôle métallique revêtue ou non d'un revêtement de protection. Pour permettre un montage par chevauchement, pour chaque bandeau de protection, le pli et la gorge s'étendent sur toute la longueur du bandeau en étant distant de chaque extrémité du bandeau, selon une zone de réception par chevauchement d'un autre bandeau. Afin de compléter la protection de la paroi, le retour relevé du bandeau de protection comporte une rainure de réception pour un habillage. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La Figure 1 est une vue en perspective éclatée, montrant un exemple de réalisation d'un dispositif de protection conforme à l'invention. La Figure 2 est une vue en coupe d'élévation d'un dispositif de protection conforme à l'invention. La Figure 3 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un support de fixation faisant partie du dispositif de protection conforme à l'invention. La Figure 4 est une vue en coupe partielle montrant un détail d'une caractéristique de l'objet de l'invention. Tel que cela ressort plus précisément des Figures 1 et 2, l'objet de l'invention concerne un dispositif 1 permettant de protéger une paroi 2 au sens général d'un ouvrage ou d'un édifice. D'une manière générale, on entend par paroi toute partie d'une construction présentant une surface plane intérieure ou extérieure. Selon une caractéristique préférée de réalisation, la paroi 2 est un bandeau de rive d'une toiture. Conformément à l'invention, le dispositif de protection 1 comporte au moins deux et d'une manière générale, une série de supports de fixation 3 destinés à être montés à distance les uns des autres sur la paroi 2. Le dispositif de protection 2 comporte également au moins un, et d'une manière générale, une série de bandeaux de protection 4 destinés à être assemblés sur les supports de fixation 3. Bien entendu, le nombre de supports de fixation 3 mis en oeuvre pour chaque bandeau de protection 4 dépend en particulier de la longueur du bandeau de protection 4. Ainsi, pour un bandeau de protection 4 d'une longueur de 2m, il peut être prévu d'utiliser par exemple 3 supports de fixation 3. Tel que cela ressort plus précisément des Figures 1 et 2, chaque bandeau de protection 4 présente une extension principale longitudinale et une extension transversale adaptée à la hauteur de la paroi 2 à protéger. Chaque bandeau de protection 4 est réalisé avantageusement à partir d'une tôle métallique revêtue ou non d'un revêtement de protection tel que de la peinture. Le bandeau de protection 4 peut être ainsi réalisé en zinc, en aluminium ou en cuivre, c'est-à-dire en un matériau anti-corrosion. Chaque bandeau de protection 4 comporte ainsi un bord longitudinal dit supérieur 6 et un bord longitudinal dit inférieur 7 s'étendant parallèlement entre eux. Le bandeau de protection 4 comporte également deux bords transversaux 8 délimitant chacun une extrémité du bandeau de protection 4. Selon une caractéristique de l'invention, chaque bandeau de protection 4 comporte un pli 9 aménagé le long de son bord longitudinal supérieur 6. Tel que cela ressort plus précisément de la Figure 2, le bandeau de protection 4 présente ainsi à partir de son bord longitudinal 6 une partie repliée formant avec la face principale 41 du bandeau de protection un angle aigu. Le bandeau de protection 4 est pourvu le long de son bord longitudinal inférieur 7, d'une gorge 11 tournée dans le même sens que le pli 9 par rapport à la face principale 41. En d'autres termes, le pli 9 et la gorge 11 s'étendent du même côté par rapport à la face principale 41. La gorge 11 est formée à partir d'une aile repliée 12 s'étendant sensiblement à l'équerre à partir de la face principale 41 et prolongée à l'opposé de la face principale 41, par un retour relevé 13 s'étendant sensiblement parallèlement à la face principale 41 du bandeau de protection 4. Selon une caractéristique préférée de réalisation, le bandeau de protection 4 comporte au moins une moulure de raidissement 15, s'étendant parallèlement aux bords longitudinaux 6 et 7. Avantageusement, cette moulure de raidissement 15 présente une conformation arrondie saillante par rapport à la face externe du bandeau de protection 4. Selon une autre caractéristique préférée de réalisation, pour chaque bandeau de protection 4, le pli 9 et la gorge 11 s'étendent sur toute la longueur du bandeau en étant enlevés à partir de chaque extrémité 8 du bandeau, selon une zone respectivement 91, 111 permettant la réception par chevauchement, d'un autre bandeau 4 voisin. Tel que cela ressort plus précisément de la Figure 1, le pli 9 et la gorge 11 sont pourvus respectivement d'une découpe 91r 111 s'étendant sur une longueur limitée à partir de chaque extrémité 8 du bandeau 4 de manière à permettre le montage d'un panneau voisin venant chevaucher le premier panneau sur au plus la longueur de la découpe 91, 111. Chaque support de fixation 3 présente une forme allongée destinée à être fixée par tous moyens appropriés sur la paroi 2. Par exemple, chaque support de fixation 3 comporte des trous 17 aménagés de manière superposée en vue de permettre le passage de moyens de fixation du type vis ou rivet. Tel que cela apparaît plus précisément de la figure 3, chaque support de fixation 3 présente un corps principal allongé 20, comportant à une extrémité, une patte d'accrochage 21 pour le pli 9 du bandeau de protection. Tel que cela ressort plus précisément de la Figure 2, la patte d'accrochage 21 est aménagée pour s'étendre en saillie dans un plan incliné par rapport au corps principal 20. En position montée du support de fixation 3 sur la paroi 2, la patte d'accrochage 21 délimite ainsi avec la paroi, un espace 23 permettant le positionnement du pli 9. Chaque support de fixation 3 comporte à son extrémité opposée de celle pourvue de la patte d'accrochage 21, d'au moins une patte de butée 24, s'étendant en saillie par rapport au corps principal 20 et d'au moins un doigt d'appui 25, s'étendant en saillie et de manière décalée par rapport à la patte de butée 24. De préférence, le doigt d'appui 25 et la patte de butée 24 s'étendent en saillie selon une face du corps principal, qui est opposée à celle à partir de laquelle s'étend en saillie la patte d'accrochage 21. En d'autres termes, le doigt d'appui 25 et la patte de butée 24 d'une part, et la patte d'accrochage 21 d'autre part, sont tournés par rapport au corps principal 20 selon des sens opposés. Tel que cela ressort plus précisément des Figures 1 et 2, la patte de butée 24 s'étend par rapport au corps principal 20 du support de fixation 3 selon un angle inférieur à l'angle d'extension du doigt d'appui 25. Le doigt d'appui 25 vient ainsi en contact avec le bord extrême du retour relevé 13, tandis que la patte de butée 24 se trouve engagée à l'intérieur de la gorge 11 en étant en contact avec le retour relevé 13. En d'autres termes, la patte de butée 24 s'étend moins en saillie par rapport au corps principal 20 que le doigt d'appui 25. La mise en oeuvre du dispositif de protection 1, conforme à l'invention, découle directement de la description qui précède. Préalablement à la mise en oeuvre d'un dispositif de protection, il convient de déterminer avec précision la position exacte du bandeau de protection 4 par rapport à la paroi 2. Dans le cas d'un panneau de rive, il conviendra de tenir compte des éléments qui recouvrent le haut des bandeaux de rive, telles que les tuiles par exemple. Il convient de procéder à la mise en place des supports de fixation 3 dits extrêmes, montés au voisinage des extrémités de la paroi à protéger. Ces deux supports de fixation 3 dits extrêmes sont montés sensiblement parallèlement l'un à l'autre en étant fixés par tous moyens appropriés sur la paroi 2. Après la fixation de ces supports 3 sur la paroi 2, les supports de fixation 3 intermédiaires sont alignés sur la paroi 2 par exemple, par un cordeau. Un bandeau de protection 4 est monté sur au moins deux supports de fixation 3, en engageant le pli 9 du bandeau de protection sur les pattes d'accrochage 21. Le bandeau de protection 4 est ensuite pivoté en étant rapproché de la paroi 2, de manière à assurer l'engagement du retour relevé 13 entre le doigt d'appui 25 et la patte de butée 24. Compte tenu de la déformation élastique de la patte de butée 24, du doigt d'appui 25 et également du bandeau de protection 4, ce dernier se trouve verrouillé par pincement du retour relevé 13 entre le doigt d'appui 25 et la patte de butée 24. Un bandeau de protection 4 adjacent peut être monté comme expliqué ci-dessus, de préférence, par chevauchement sur le premier bandeau de protection monté. Le second bandeau de protection vient ainsi recouvrir le premier bandeau de protection sur une largeur limitée. Le dispositif de protection 1 selon l'invention permet le montage aisé et sûr d'un bandeau de protection 3 en regard d'une paroi 2. Le verrouillage du bandeau de protection 3 est assuré au niveau de ses deux bords longitudinaux. Avantageusement, le doigt d'appui 25 possède une longueur d'extension supérieure à celle de la patte de butée 24 de manière à assurer que le retour relevé 13 se trouve coincé entre le doigt d'appui 25 et la patte de butée 24. Selon une variante de réalisation, le support de fixation 3 est réalisé à partir d'une plaque allongée métallique pliée. Selon cette variante de réalisation, la plaque allongée comporte à l'une de ses extrémités, une partie pliée formant la patte d'accrochage 21, et à l'autre extrémité, un prolongement plié formant le doigt d'appui 25 dans lequel est découpée et repoussée, une partie centrale formant la patte de butée 24 (fig.3). Bien entendu, le support de fixation 3 peut être réalisé de manière différente. Ainsi, il peut être prévu que le support de fixation 3 comporte deux doigts d'appui 25 distincts ou séparés et entre lesquels est interposée une patte de butée 24. De même, le support de fixation 3 peut comporter un doigt d'appui 25 intercalé entre deux pattes de butée 24. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque support de fixation 3 est équipé de moyens d'appui 30 pour le bandeau de protection 4 permettant de maintenir ce dernier à distance de la paroi 2. En position montée, le panneau 4 s'étend à distance de la paroi 2 permettant une ventilation de la paroi et une dilatation du panneau 4. Les moyens d'appui 30 sont réalisés par exemple par au moins une et dans l'exemple illustré, par deux conformations saillantes aménagées sur la majeure partie de corps 20. Le dispositif de protection 1 selon la revendication permet de protéger de manière simple et rapide une paroi 2 telle qu'un bandeau de rive. Pour cette application, il est à noter que la mise en place des supports de fixation 2 et des bandeaux de protection 4 peut être effectuée sans avoir recours à un échafaudage puisque leur installation peut être réalisée à partir de la toiture. Pour compléter la protection de la paroi 2, il peut être prévu comme illustré à la figure 4, que le bandeau de protection 4 comporte une rainure 30 de réception pour un habillage 31 de la sous-face de la paroi 2. Le retour relevé 13 possède ainsi une rainure 30 s'ouvrant vers la paroi 2 pour recevoir un habillage 31 s'étendant perpendiculairement au bandeau de protection 4
L'objet de l'invention concerne un dispositif de protection pour une paroi (2) d'un ouvrage, comportant :- au moins un bandeau de protection (4) comportant un pli (9) sur l'un de ses bords longitudinaux (6) tandis que l'autre bord longitudinal (7) est pourvu d'une gorge (11) tournée dans le même sens que le pli en étant délimitée par un retour relevé (13),- au moins deux supports de fixation (3) comportant à une extrémité, une patte d'accrochage (21) pour le pli du bandeau de protection, et à l'autre extrémité, au moins une patte de butée (24) et au moins un doigt d'appui (25) s'étendant en saillie et de manière décalée par rapport à la patte de butée pour assurer le verrouillage par pincement, du retour relevé (13) du bandeau de protection.
1 - Dispositif de protection pour une paroi (2) d'un ouvrage, comportant : - au moins deux supports de fixation (3) destinés à être montés à distance l'un de l'autre sur la paroi (2), - au moins un bandeau de protection (4) destiné à être assemblé par verrouillage sur les supports caractérisé en ce que : - chaque bandeau de protection comporte un pli (9) sur l'un de ses bords longitudinaux (6) tandis que l'autre bord longitudinal (7) est pourvu d'une gorge (11) tournée dans le même sens que le pli en étant délimitée par un retour relevé (13), - chaque support de fixation (3) comporte à une extrémité, une patte d'accrochage (21) pour le pli du bandeau de protection, et à l'autre extrémité, au moins une patte de butée (24) et au moins un doigt d'appui (25) s'étendant en saillie et de manière décalée par rapport à la patte de butée pour assurer le verrouillage par pincement, du retour relevé (13) du bandeau de protection. 2 - Dispositif de protection selon la 1 caractérisé en ce que la patte de butée (24) s'étend par rapport au corps principal (20) du support de fixation selon un angle inférieur à l'angle d'extension du doigt d'appui (25) de manière que ce dernier puisse venir en contact avec le bord du retour relevé (13) tandis que la patte de butée (24) se trouve engagée à l'intérieur de la gorge (11) en étant en contact avec le retour relevé. 3 - Dispositif de protection selon la 1 et 2 caractérisé en ce que chaque support de fixation (3) est équipé de moyens d'appui (30) pour le bandeau de protection (4) permettant de maintenir ce dernier à distance de la paroi (2). 4 - Dispositif de protection selon la 3 caractérisé en ce que les moyens d'appui (30) sont réalisés par au moins une conformation saillante aménagée sur la majeure partie du corps principal (20) du support de fixation (3). 5 - Dispositif de protection selon la 2 caractérisé en ce que la patte d'accrochage (21) du support de fixation s'étend en saillie par rapport à la face principale dudit support de fixation, en étant tournée dans le sens opposé à celui du doigt d'appui (25) et de la patte de butée (24). 6 - Dispositif de protection selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le doigt d'appui (25) possède une longueur d'extension supérieure à celle de la patte de butée (24). 7 - Dispositif de protection selon la 1, 2, 5 ou 6 caractérisé en ce que le support de fixation (3) est réalisé à partir d'une plaque allongée métallique pliée. 8 - Dispositif de protection selon la 7 caractérisé en ce que la plaque allongée comporte à l'une de ses extrémités, une partie pliée formant la patte d'accrochage (21), et à l'autre extrémité, un prolongement plié formant le doigt d'appui (25) et dans lequel est découpée et repoussée, une partie centrale formant la patte de butée (24). 9 - Dispositif de protection selon la 1 caractérisé en ce que chaque bandeau de protection (4) comporte au moins une moulure de raidissement (15) s'étendant parallèlement aux bords longitudinaux. 10 - Dispositif de protection selon la 1 ou 9 caractérisé en ce que le bandeau de protection (4) est réalisé à partir d'une tôle métallique revêtue ou non d'un revêtement de protection. 11 - Dispositif de protection selon la 1 ou 9 caractérisé en caractérisé en ce que pour chaque bandeau de protection (4), le pli (9) et la gorge (11) s'étendent sur toute la longueur du bandeau en étant distant de chaque extrémité du bandeau, selon une zone de réception (91, 111) par chevauchement d'un autre bandeau. 12 - Dispositif de protection selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le retour relevé (13) du bandeau de protection (4) comporte une rainure (30) de réception pour un habillage.
E
E04
E04F
E04F 19
E04F 19/02,E04F 19/04
FR2888053
A1
DISPOSITIT DE CONNECTEUR ROTATIF
20,070,105
La présente invention se rapporte à un dispositif de connecteur rotatif destiné à connecter électriquement un élément de stator, tel qu'une colonne de direction d'une automobile, à un élément de rotor, tel qu'un volant de direction. Les publications de brevets japonais mises à la disposition du public Nos 2003-151 711 et 2003-243 119 décrivent ce type de dispositifs de connecteur rotatif. Chacun des dispositifs de connecteur rotatif comprend un stator fixé à la colonne de direction, un rotor fixé au volant de direction et assemblé avec possibilité de rotation au stator, une chambre pour câble agencée dans le rotor et le stator et formée de façon circonférentielle autour d'un centre de rotation du rotor, un câble plat souple logé dans la chambre pour câble de façon à permettre une rotation du rotor, le câble plat souple ayant une extrémité amenée jusqu'au stator et l'autre extrémité amenée jusqu'au rotor, et un mécanisme de bagues collectrices. Le mécanisme de bagues collectrices comprend des bagues conductrices fixées au rotor et agencées autour du centre de rotation du rotor et des bornes glissantes agencées sur le stator pour glisser sur les bagues conductrices. En fonctionnement, lorsque le volant de direction est tourné, le rotor tourne par rapport au stator. En ce qui concerne la rotation du rotor, le câble plat souple maintient une liaison électrique entre le stator et le rotor pendant qu'il change son état d'installation dans la chambre pour câble. D'autre part, les bornes glissantes maintiennent la liaison électrique entre le stator et le rotor pendant le glissement sur les bagues conductrices. Dans le cas d'un faible courant de conduction qui circule entre la colonne de direction et le volant de direction (par exemple un signal d'allumage pour le coussin gonflable de sécurité), un cheminement de conduction dans le câble plat souple est employé. Au contraire, dans le cas d'un courant de conduction important (par exemple le courant pour le radiateur de direction), un cheminement de conduction dans le mécanisme de bagues collectrices est employé. Entre temps, le mécanisme de bagues collectrices ci-dessus est positionné 30 en dessous de la chambre pour cible,lc la manioc sui \ ante. Dans le cas de la pubift,iiion de brevet ini,onais lue, i ic 1\70 iT, 1 711 fixations pour bornes sont fixées à la partie saillante du rotor par des vis. Les bornes glissantes mentionnées ci-dessus sont fixées aux fixations de bornes. Cependant, dans le mécanisme de bagues collectrices conçu comme ci-dessus, le nombre des composants formant le mécanisme est important au point de provoquer une augmentation de son coût de fabrication en raison de la structure dans laquelle les bornes glissantes sont attachées au stator en utilisant les bornes glissantes. En outre, comme il est nécessaire de fournir au stator un espace exclusif en dessous de la chambre pour câble afin de loger le mécanisme de bagues collectrices, une dimension du dispositif de connecteur rotatif est accrue dans sa direction axiale, ce qui fait que le dispositif est de grande taille. En outre, comme mentionné ci-dessus, le rotor doit être muni, en tant que partie de fixation exclusive, d'une partie de rebord destinée aux bagues conductrices du mécanisme de bagues collectrices. Dans ces circonstances, c'est de ce fait un but de la présente invention de fournir un dispositif de connecteur rotatif qui permette au nombre de composants formant le mécanisme de bagues collectrices d'être réduit et qui permette également au mécanisme de bagues collectrices d'être installé dans un espace étroit dans la direction axiale et cela peut supprimer l'utilisation d'une partie de fixation exclusive comme la partie de rebord dans l'installation du mécanisme de bagues collectrices. Dans le premier aspect de la présente invention, le but décrit ci-dessus peut être atteint par le biais d'un dispositif de connecteur rotatif comprenant: un stator, un rotor logé avec possibilité de rotation dans le stator, une chambre pour câble entourée par le stator et le rotor, et également formée autour d'un centre de rotation du rotor de façon circonférentielle, un câble logé dans la chambre pour câble afin de permettre une rotation du rotor par rapport au stator, le câble ayant une extrémité amenée jusqu'au stator et une autre extrémité amenée jusqu'au rotor, et un mécanisme de bagues collectrices ayant au moins une bague conductrice fi \ ce à l'un ou l'autre du rotor et du stator, et au moins une borne g.1-5ïn Ife fixée a l'autre du rotor et du stator, et également configurée pour glisser sui se rondurtr c'ù lu -,tn±- rornrortr une partir supérieure fixe e Conformément au premier aspect de la présente invention, comme la bague conductrice et la borne glissante peuvent être fixées directement, par exemple, à la partie de face supérieure fixe du stator et à la partie de face supérieure rotative du rotor respectivement, il n'est pas nécessaire de préparer un composant de fixation quelconque en dehors de la bague conductrice et de la borne glissante lors de la fixation de la borne glissante sur le dispositif de connecteur rotatif. De ce fait, le nombre des composants formant le dispositif de connecteur rotatif peut être réduit par comparaison au dispositif classique ayant la partie de rebord mentionnée ci-dessus, d'où il résulte que le coût de fabrication peut être réduit. En outre, comme l'installation du mécanisme de bagues collectrices peut être effectué tout en utilisant le jeu défini entre la partie de face supérieure rotative du stator et la partie de face supérieure rotative du rotor, il est possible d'agencer le mécanisme de bagues collectrices dans un espace étroit dans la direction axiale du dispositif de connecteur rotatif, en réalisant sa miniaturisation. En outre, du fait de l'agencement du mécanisme de bagues collectrices entre la partie de face supérieure fixe du stator et la partie de face supérieure rotative du rotor, dont les deux recouvrent le côté supérieur de la chambre pour câble, le mécanisme de bagues collectrices n'est pas exposé à une partie extérieure du dispositif de connecteur rotatif, en empêchant une invasion de particules étrangères dans le dispositif et l'apparition d'un bruit et/ou d'un son de glissement provenant du dispositif. Dans le second aspect de l'invention, dans le dispositif de connecteur rotatif, la au moins une bague conductrice du mécanisme de bagues collectrices est fixée à la partie de face supérieure fixe du stator, alors qu'au moins une borne glissante du mécanisme de bagues collectrices est fixée à la partie de face supérieure rotative du rotor. Conformément au second aspect de la présente invention, il est possible d'obtenir des effets similaires à ceux du premier aspect de l'invention. 30 Dans le tiolslenle aspect de l'an ention. dans le dispositif de connecteur le stat( (20niii1 LnJ ime enveiaTn prilici il,' cylindrinui 'me pla d un élérn tatif supérieu is d ii sta engagement avec la partie d'arbre de l'élément rotatif supérieur, et le stator est intercalé entre l'élément rotatif supérieur et l'élément rotatif inférieur du rotor. Conformément au troisième aspect de l'invention, comme le stator est intercalé entre l'élément rotatif supérieur et l'élément rotatif inférieur du rotor, la rotation du rotor peut être stabilisée grâce à l'effet de maintien du stator. Dans le quatrième aspect de l'invention, dans le dispositif de connecteur rotatif du troisième aspect, la chambre pour câble est définie entre une paroi circonférentielle extérieure formant l'enveloppe principale cylindrique du stator et une paroi circonférentielle intérieure formant la partie d'arbre de l'élément rotatif supérieur du rotor. Conformément au quatrième aspect de la présente invention, comme la chambre pour câble est de forme annulaire entre la paroi circonférentielle extérieure du stator et la paroi circonférentielle intérieure du rotor, il est possible de loger le câble dans la chambre pour câble de façon annulaire, en économisant ainsi de l'espace d'installation pour le câble. Dans le cinquième aspect de l'invention, dans le dispositif de connecteur rotatif du premier aspect, le mécanisme de bagues collectrices comprend une pluralité de bagues conductrices agencées autour du centre de rotation du rotor de façon concentrique, et une pluralité de bornes glissantes correspondant aux bagues conductrices, respectivement. Conformément au cinquième aspect de la présente invention, en raison de l'agencement concentrique des bagues conductrices, il est possible d'économiser un espace d'installation des bagues conductrices tout en assurant chaque liaison électrique entre les bagues conductrices et les bornes glissantes correspondantes. Dans le sixième aspect de l'invention, le dispositif de connecteur rotatif du premier aspect comprend en outre un support en forme de bague logé dans la chambre pour câble afin de supporter le câble et une pluralité de galets-tendeurs supportés avec possibilité de rotation par le support en forme de bague, où le câble est un cil* plat souple. Coi tor nu, ment au sixième aspect de la présente in v ention, grâce à la fournitul,_ Ju,ul,501( iii' 0,alets-tendenrs, il es, po, s i,1Ç 1, ,-r de façon 1f d prend oi 1151 d-1 d'un hic] colonne de direction du véhicule, où le stator est fixé à la colonne de direction, alors que le rotor est fixé au volant de direction. Conformément à un septième aspect de la présente invention, une fois que le dispositif de connecteur rotatif est intégré au véhicule, une pression vers le bas est appliquée depuis le volant de direction sur le rotor, en sollicitant la borne glissante contre la bague conductrice. De ce fait, il est possible d'empêcher le dispositif de connecteur rotatif lui-même de vibrer en raison des vibrations etc. En outre, comme le câble peut être connecté au volant de direction par l'intermédiaire du rotor juste en dessous de celui-ci, il est possible de réduire l'effet néfaste (par exemple du bruit) d'un courant important qui circule dans le mécanisme de bagues collectrices, sur le câble, des fils adjacents, des composants électriques etc. Ces buts et caractéristiques de la présente invention, ainsi que d'autres, deviendront plus complètement évidents d'après la description et les revendications annexées qui suivent prises conjointement aux dessins annexés. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ci-après et qui sont donnés à titre d'exemples. La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif de connecteur rotatif conforme à un mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est une vue en perspective éclatée du dispositif de connecteur rotatif conforme au mode de réalisation de la présente invention, représentant également l'intérieur d'un stator qui forme le dispositif de connecteur rotatif, La figure 3 est une vue en coupe du dispositif de connecteur rotatif du mode de réalisation de la présente invention, La figure 4 est une vue agrandie d'une partie A de la figure 3, représentant le mode de réalisation de la présente invention, La figure 5 est une vue en perspective de l'intérieur d'un élément de rotation supérieur ayant une borne glissante attachée à celui-ci, représentant le mode d réalisation de la présente in v ention, et La c 6 est une vue 1 'LO,T de la borne glissante te connecteur rotatif, L. cc, une v de connecteur rotatif, dans lequel l'intérieur du stator est également éclaté. La figure 3 est une vue en coupe du dispositif de connecteur rotatif. La figure 4 est une vue agrandie d'une partie A de la figure 3. La figure 5 est une vue en perspective d'un côté intérieur d'un élément de rotation supérieur ayant une borne glissante attachée à celui-ci. La figure 6 est une vue en perspective de la borne glissante. Comme cela est représenté sur les figures 1 à 3, le dispositif de connecteur rotatif 1 comprend un stator 2 fixé à la colonne de direction (non représentée), un rotor 3 fixé à la colonne de direction et monté avec possibilité de rotation dans le stator 2, un câble plat souple 4 destiné à réaliser une liaison électrique entre le rotor 3 et le stator 2 et un mécanisme de bagues collectrices 5 également destiné à réaliser une liaison électrique entre le rotor 3 et le stator 2. Le stator 2 est formé par une enveloppe principale cylindrique 10 et une plaque inférieure annulaire 11 assemblés sur une face inférieure de l'enveloppe principale 10. L'enveloppe principale 10 comprend une paroi circonférentielle extérieure cylindrique 10a, une partie de face supérieure fixe annulaire 10b agencée sur l'extrémité supérieure de la paroi extérieure 10a de façon solidaire, une pluralité de fixations 10c dépassant de la paroi extérieure 10a au niveau de leurs propres positions et une partie de connecteur fixe 10d dépassant de la paroi extérieure 10a. Le stator 2 est fixé à la colonne de direction par l'intermédiaire des fixations 10c grâce à des vis ou autres. La colonne de direction comporte des câbles de câblage reliés à la partie de connecteur fixe 10d du stator 2. Le rotor 3 est formé par un élément rotatif supérieur 12 et un élément rotatif inférieur 13. Le stator ci-dessus 2 est intercalé entre l'élément rotatif supérieur 12 et l'élément rotatif inférieur 13. L'élément rotatif supérieur 12 est muni de griffes d'engagement 14. D'autre part, l'élément rotatif inférieur 13 est muni de trous d'engagement 15. Avec l'agencement des griffes d'engagement 14 dans les trous d'engagement 15, l'élément rotatif supérieur 12 et l'élément rotatif inférieur 13 sont verrouillés l'un à l'autre de façon solidaire. L'el ément rotatif supérieur 12 comprend une pallie de face supérieure n'Un \ Cil ([ _ÎLJ CL' tli-dL'SSUS de la pal ta_ 1 i 1,1,, u1-,r paroi erre, [li n bord sa face s de plusieurs er ments al.:olonne de direction comporte des câbles de câblage reliés aux parties de connecteur rotatif 12e du rotor 3. La partie d'arbre 12b est agencée de façon à pénétrer à l'intérieur du stator 2. Le rotor 3 est conçu de façon à tourner autour de la partie d'arbre 12b en tant que centre de rotation. Les griffes d'engagement ci-dessus 14 sont formées sur une face intérieure de la partie d'arbre 12b à des positions appropriées. L'élément rotatif inférieur 13 est formé par une partie cylindrique de diamètre importante 13a présentant un diamètre important et d'une partie cylindrique supérieure 13b présentant un diamètre plus petit que le diamètre important de la partie 13a et qui dépasse de celle-ci vers le côté supérieur. Lors de l'assemblage, la partie cylindrique supérieure 13b est insérée dans la partie d'arbre 12b. Les trous d'engagement ci- dessus 15 sont formés dans la partie cylindrique supérieure 13b à des positions appropriées. A l'intérieur à la fois du stator 2 et du rotor 3, une chambre pour câble 16 est définie autour du centre de rotation du rotor 13, de façon circonférentielle. Dans la chambre pour câble annulaire 16, sa face latérale circonférentielle extérieure est recouverte par la paroi extérieure 10a du stator 2, une face supérieure de la chambre recouverte par la partie de face supérieure fixe 10b, la face inférieure de la chambre couverte par la plaque inférieure 11, et la face latérale circonférentielle intérieure de la chambre est recouverte par la partie d'arbre 12b de l'élément rotatif supérieur 12. Le câble plat souple 4 est logé dans la chambre pour câble 16, en même temps que le support 17 et les cinq galets 18. Le câble plat souple 4 est formé par un élément en forme de bande où une pluralité de conducteurs de cuivre etc. sont disposés sur un côté d'un film de base d'une bande isolante telle que du PET. Le support 17 en forme de bague est agencée avec possibilité de rotation dans la chambre pour câble 16. Cinq galets 18 sont supportés avec possibilité de rotation à des intervalles réguliers par le support 17. Conformément à une procédure d'enroulement prédéterminée, le câble plat souple 14 est logé dans la chambre pour câble 16 de façon à permettre une rotation du rotor 3 tout en étant guidé par les galets 18. Dans le e blé at souple 14, sa nnsrn _, mité sur le ne eer.ft émi côté Comme cela est représenté sur la figure 4, le mécanisme de bagues collectrices 5 comprend des bagues conductrices 20, 20 et des bornes glissantes 21, 21 en deux paires. Les deux bagues conductrices 20, 20 sont fixées sur la partie de face supérieure fixe 10b du stator 2 de façon concentrique autour du centre de rotation du rotor 3. Les deux bornes glissantes 21, 21 sont fixées sur la face arrière de la partie de face supérieure fixe 10b du rotor 3. Les bornes glissantes 21, 21 sont positionnées de façon à glisser sur les bagues conductrices 20, 20. Comme cela est représenté sur les figures 5 et 6, chacune des bornes glissantes 21, 21 comporte une partie de fixation 21 a et une paire de parties de bras circulaires 21 b, 21 b s'étendant depuis la partie de fixation 21 a vers la gauche et vers la droite. Les parties de fixation 21a des bornes 21, 21 sont fixées sur des nervures 12d sur la partie de face supérieure rotative 12a (se reporter à la figure 5). Dans chaque borne 21, les parties de bras 21b, 21b ont leurs bouts respectifs qui sont amenées en contact avec la bague conductrice 20 sous la pression due à leur force élastique. Les bornes glissantes 21, 21 sont reliées électriquement aux parties de connecteur rotatif 12e, alors que les bagues conductrices 20, 20 sont connectées électriquement à la partie de connecteur fixe 10d. Le dispositif de connecteur rotatif 1 de l'invention fonctionne de la manière suivante. Lorsque le volant de direction est tourné, le rotor 3 tourne par rapport au stator 2. Pendant cette rotation du rotor 3, le câble plat souple 4 maintient sa liaison électrique tout en modifiant son état d'installation dans la chambre pour câble 16. D'autre part, les bornes glissantes 21, 21 maintiennent également leurs liaisons électriques tout en glissant sur les bagues conductrices 20, 20. De cette façon, la liaison électrique entre la colonne de direction et le volant de direction est réalisée par le dispositif de connecteur rotatif 1 du mode de réalisation. Dans le dispositif de connecteur rotatif 1, comme cela décrit ci-dessus, le stator 2 est muni d'une partie de face supérieure iii;^c 10b dcst inée:1 couvrir le 30 cote supérieur etc la chambre peur carde 16 alors que rotor 3 c st L,tlement in de la i2ai c i are 1 Ob directement etnes _'a parti face supérieure rotative 12a directement. De ce fait, conformément au mode de réalisation, comme il n'est pas nécessaire de préparer un composant de fixation quelconque en dehors des bagues conductrices 20, 20 et les bornes glissantes 21, 21, il est possible de réduire le nombre des composants qui forment le connecteur rotatif, en réduisant ainsi son coût de fabrication. Ainsi, il n'est pas nécessaire d'ajouter une partie de fixation exclusive, telle qu'une partie de rebord de la technique antérieure, au dispositif de connecteur. En outre, comme la fourniture du mécanisme de bagues collectrices 5 est accomplie grâce à l'utilisation de l'espacement entre la partie de face supérieure fixe 10 et la partie de face supérieure rotative 12a, il est possible d'installer le mécanisme de bagues collectrices 5 dans un espace axial étroit, d'où il résulte que le dispositif de connecteur rotatif 1 peut être miniaturisé. En outre, comme le mécanisme de bagues collectrices est agencé entre la partie de face supérieure fixe 10b recouvrant le côté supérieur de la chambre pour câble 16 et la partie de face supérieure rotative 12a, le même mécanisme 5 n'est pas exposé à l'extérieur, en empêchant une invasion de particules étrangères et une apparition de bruit &ou de son de glissement. Dans ce mode de réalisation, le stator 2 est fixé à la colonne de direction alors que le rotor 3 est fixé au volant de direction et en outre, la partie de face supérieure rotative 12a du rotor 3 est positionnée au-dessus de la partie de face supérieure fixe 10b du stator 2. Dans une condition telle que le dispositif de connecteur rotatif 1 est assemblé dans un véhicule, une pression vers le bas est appliquée depuis le volant de direction sur le rotor 3, en sollicitant les bornes glissantes 21, 21 contre les bagues conductrices 20, 20. De ce fait, il est possible d'empêcher le dispositif 1 de vibrer en raison de vibrations. En outre, comme le câble plat souple 4 dans le stator 2 peut être relié au volant de direction par l'intermédiaire du rotor 3 juste en dessous de celui-ci, il est possible de réduire un effet néfaste (par exemple du bruit) d'un courant important qui circule dans le mécanisme de bagues collectrices 5 sur k câble plat souple 4, les fils adjacents, les composwas électroniques non le ple sentes etc. K,uime de Part colppk i,lr, , t être fixé_ sur la partie de f avent ( Par nes glissante tout en o bagues conductrices 20, 20 sur la partie de face supérieure rotative 12a. En outre, dans une modification de l'agencement représenté où les bornes glissantes 21, 21 sont fixées sur les nervures 12d de la partie de face supérieure rotative 12a, les bornes glissantes 21, 21 peuvent être fixées sur une partie de la partie d'arbre 12b (se reporter à la partie B de la figure 4), qui est exposée à l'espacement entre la partie de face supérieure fixe 10b et la partie de face supérieure rotative 1 2a. Dans le mode de réalisation représenté, le mécanisme de bagues collectrices 5 comprend les bagues conductrices 20, 20 et les bornes glissantes 21, 21 en deux paires. En ce qui concerne le nombre des paires constituées chacune de la bague conductrice 20 et la borne glissante 21, bien entendu, le mécanisme de bagues collectrices 5 peut comprendre une seule paire, trois paires ou plus. En outre, bien que le dispositif de connecteur rotatif de l'invention soit appliqué à une liaison électrique entre la colonne de direction et le volant de direction, le dispositif de connecteur rotatif de l'invention peut bien entendu être appliqué à d'autres parties quelconques réalisant une liaison électrique entre le stator et le rotor
Un dispositif de connecteur rotatif (1) comprend un stator (2), un rotor (3) logé avec possibilité de rotation dans le stator (2), une chambre pour câble (16) entourée par le stator et le rotor et également formée autour d'un centre de rotation du rotor, de façon circonférentielle, un câble plat souple (4) logé dans la chambre pour câble (16) de façon à permettre une rotation du rotor par rapport au stator, le câble ayant une extrémité amenée jusqu'au stator et une autre extrémité amenée jusqu'au rotor, et un mécanisme de bagues collectrices (5) ayant deux bagues conductrices (20, 20) fixées au stator et deux bornes glissantes (21, 21) fixées au rotor. Le stator a une partie de face supérieure fixe (10b) formée de façon à couvrir le côté supérieur de la chambre pour câble (16), alors que le rotor a une partie de face supérieure fixe (12a) formée de façon à unir la partie de face supérieure fixe (10b) au stator (2). Le mécanisme de bagues collectrices (5) est agencé dans un espacement entre la partie de face supérieure fixe (10b) du stator (2) et la partie de face supérieure rotative (12a) du rotor (3).
1. Dispositif de connecteur rotatif (1) comprenant: un stator (2), un rotor (3) monté rotatif au stator (2), une chambre pour câble (16) entourée par le stator (2) et le rotor (3) et également formée autour d'un centre de rotation du rotor (3) de façon circonférentielle, un câble logé dans la chambre pour câble (16) de façon à permettre une rotation du rotor (3) par rapport au stator (2), le câble ayant une extrémité amenée jusqu'au stator (2) et une autre extrémité amenée jusqu'au rotor (3), et un mécanisme de bagues collectrices (5) ayant au moins une bague conductrice (20, 20) fixée à l'un ou l'autre du rotor (3) et du stator (2) , et au moins une borne glissante (21, 21) fixée à l'autre du rotor (3) et du stator (2), et également configurée pour glisser sur la bague conductrice (20, 20), où le stator (2) comporte une partie de face supérieure fixe (10b) formée de façon à recouvrir le côté supérieur de la chambre pour câble (16), alors que le rotor (3) comporte une partie de face supérieure rotative (12a) formée de façon à être contiguë à la partie de face supérieure fixe (10b) du stator (2), et le mécanisme de bagues collectrices (5) est agencé dans un jeu entre la partie de face supérieure fixe (10b) du stator (2) et la partie de face supérieure rotative (12a) du rotor (3). 2. Dispositif de connecteur rotatif (1) selon la 1, dans 25 lequel: au moins une bague conductrice (20, 20) du mécanisme de bagues collectrices (5) est fixée à la partie de face supérieure fixe (10b) du stator (2) tandis qu'au moins une borne glissante (21, 21) du mécanisme de bagues collectrices (5) est fixée à la partie de face supérieure rotative (12a) du rotor (3). 2 on_r^22t, IoLuLir (1) 21on endle2tion 1 ou 2, dL,n lequel le rotor (3) comprend un élément rotatif supérieur (12) ayant une partie d'arbre formée de façon à pénétrer à la fois dans l'enveloppe principale cylindrique (10) et la plaque inférieure annulaire du stator (2), et un élément rotatif inférieur (13) destiné à un engagement avec la partie d'arbre de l'élément rotatif supérieur (12), et le stator (2) est interposé entre l'élément rotatif supérieur (12) et l'élément rotatif inférieur (13) du rotor (3). 4. Dispositif de connecteur rotatif (1) selon la 3, dans 10 lequel: la chambre pour câble (16) est définie entre une paroi circonférentielle extérieure formant l'enveloppe principale cylindrique (10) du stator (2), et une paroi circonférentielle intérieure formant la partie d'arbre de l'élément rotatif supérieur (12) du rotor (3). 5. Dispositif de connecteur rotatif (1), selon l'une quelconque des 1 â 4, dans lequel: le mécanisme de bagues collectrices (5) comprend une pluralité de bagues conductrices (20, 20) agencées autour du centre de rotation du rotor (3) de façon concentrique, et une pluralité de bornes glissantes (21, 21) correspondant aux bagues conductrices (20, 20) respectivement. 6. Dispositif de connecteur rotatif (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant en outre un support en forme de bague (17) logé dans la chambre pour câble (16) afin de supporter le câble et une pluralité de galets-tendeurs (18) supportés avec possibilité de rotation par le support en forme de bague (17), où le câble est un câble plat souple (4). 7. Dispositif de connecteur rotatif (1), selon l'une quelconque des 30 te \ ellui..tLions 1 à 6, Loin en,tnt en outre un volant de,11cetfon d'un véhicule et un, olonnc 3e direction du \ ]I . où le stator (2) est 1is à la colonne de - le rotor (':] direct] '
H
H01,H02
H01R,H02G
H01R 35,H02G 11
H01R 35/04,H02G 11/02
FR2895870
A1
COMPLEXE TEXTILE
20,070,706
-1- Domaine Technique L'invention concerne le domaine des textiles techniques, et plus spécifiquement 5 des complexes textiles utilisés dans la réalisation de pièces composites. Elle concerne plus particulièrement un complexe textile utilisé pour assurer le collage d'un élément rigide sur une structure de support. Elle vise plus particulièrement la composition de ce complexe, qui lui permet d'assurer le phénomène de collage par un 10 ramollissement in situ des différents matériaux à l'interface de la zone de collage. Techniques antérieures De façon générale, il peut être utile, pour améliorer les propriétés mécaniques d'une structure, de lui adjoindre des éléments complémentaires jouant un rôle de 15 raidisseurs, et venant modifier la capacité de déformation de la structure principale. A titre d'exemple, on peut mentionner la fabrication de skis sur lesquels peuvent être mis en place des raidisseurs constitués d'éléments relativement rigides limitant la déformation en flexion du ski. Un autre exemple peut concerner le renforcement des 20 structures de carrosserie en matériau composite, ou encore les coques de bateaux, voire encore le renforcement de structures dans des applications off-shore, et notamment les canalisations ou tuyaux. L'intégration de ces éléments raidisseurs directement dans la structure principale, 25 peut donner lieu à des complexifications trop importantes du procédé, voire même à des impossibilités dans certains cas de figure. En effet, l'intégration de nervures, directement lors de la fabrication des pièces composites, peut exagérément compliquer la forme du moule, ou imposer le positionnement des raidisseurs dans des zones qui ne sont pas forcément optimales. 30 Une autre technique pour la mise en place de ce type de raidisseurs consiste à opérer par collage. Ainsi, des colles du type isocyanate peuvent être utilisées, de manière à réagir avec les résines qui composent les couches extérieures de l'élément raidisseur et de la structure de support. Toutefois, l'emploi de ce type de colle présente -2- certains inconvénients. En effet, les composés isocyanates réagissent chimiquement avec les résines de ces couches, et elles doivent donc être formulées pour éviter l'apparition de réactions parasites qui viendraient dégrader le reste de la structure ou du raidisseur. En outre et surtout, le collage nécessite une opération de dépôt de la colle qui est délicate dans la mesure où elle nécessite une précision de positionnement, et le travail dans une atmosphère exempte de poussière. Un objectif de l'invention est de fournir un intermédiaire de collage qui permette un positionnement simple, sans imposer de conditions opératoires difficile à mettre en 10 oeuvre de façon industrielle. Un autre objectif de l'invention est de permettre la solidarisation d'éléments additionnels qui puissent être de formes extrêmement variées, et ce avec une homogénéité des propriétés de collage sur toute la surface de contact entre les deux 15 pièces. Exposé de l'invention L'invention concerne donc un complexe textile formant un intermédiaire de collage entre un élément rigide réalisé en un matériau à base d'une résine polymère, et 20 une structure de support en un matériau également polymérique. Conformément à l'invention, ce complexe se caractérise en ce qu'il comporte une âme textile intégrant des fils conducteurs électriques. Cette âme textile est recouverte par une première couche extérieure qui est réalisée en un matériau compatible avec le 25 matériau de l'élément rigide. L'autre face de l'âme textile est recouverte d'une seconde couche extérieure, réalisée en un matériau qui est, lui, compatible avec le matériau de la structure de support. Autrement dit, l'invention consiste donc à utiliser un complexe textile dont l'âme 30 est conductrice électriquement, de manière à pouvoir être parcourue par un courant lorsque le complexe est interposé entre le support et l'élément à coller. Le passage d'un courant électrique dans l'âme textile provoque par effet Joule la dissipation d'une chaleur, qui vient ramollir les matériaux à proximité, et notamment les couches extérieures du complexe, mais également dans une moindre mesure, les couches -3- extérieures de la structure de support et de l'élément rigide. De la sorte, les différentes matières, sous l'effet d'une pression, peuvent se mixer, dans un état proche de la fusion, pour ensuite former une seule couche homogène après refroidissement. De la sorte, le collage est réalisé de manière très homogène, puisque l'intégralité de l'âme textile dissipe une quantité de chaleur. Du fait de la compatibilité chimique des couches du complexe qui viennent au contact et de l'élément rigide, et de la structure support, il n'y a donc pas de risque de voir apparaître des phénomènes chimiques susceptibles de dégrader ces différentes couches, voire de créer des zones de fragilité ou de délaminage. L'âme textile est imprégnée par les résines des deux couches, ce qui permet également d'éliminer, ou à tout le moins de fortement limiter les risques de délaminage. En d'autres termes, l'homogénéité des matériaux utilisés et la définition de la surface de collage permet d'obtenir un collage reproductible et fiable. En pratique, l'âme textile peut être réalisée de différentes manières, et notamment à base d'un tissu chaîne et trame, ou d'un non tissé. Dans le cas d'un tissu chaîne et trame, les fils conducteurs peuvent être présents soit dans une seule direction du tissu, et typiquement le sens chaîne. Les fils conducteurs peuvent également être présents dans les deux directions du tissu, de manière à former un réseau maillé. En fonction des applications, et notamment des dimensions des zones de collage, les fils conducteurs peuvent représenter tout ou partie des fils dans le sens chaîne et/ou trame. En d'autres termes, dans certains cas, l'intégralité des fils dans le sens chaîne et/ou le sens trame, est constituée par des fils conducteurs. Dans d'autres cas, les fils conducteurs sont répartis entre d'autres fils non conducteurs. Avantageusement, en pratique, les fils conducteurs utilisés peuvent être à base de 30 filaments de carbone, qui présentent une bonne capacité au tissage, tout en possédant une résistivité électrique permettant d'obtenir une élévation de température suffisante. Cette âme textile est recouverte sur ses deux faces par des couches extérieures qui peuvent être obtenues de différentes manières. Ainsi, ces couches extérieures peuvent -4- être réalisées par enduction de l'âme textile. Dans ce cas, les deux couches peuvent être à base du même matériau, et réalisées par une seule et unique étape d'enduction au cours de laquelle ce matériau imprègne et pénètre l'âme textile. Il est également possible d'assurer une double enduction à l'âme textile avec des matériaux de nature différente, en fonction des matériaux utilisés sur l'élément rigide et la structure de support à coller. Les couches extérieures associées à l'âme textile peuvent être obtenues par contre-collage d'un ou plusieurs films sur l'âme textile ou encore d'un tissu constitué de fils thermoplastiques. Il est également possible de déposer les couches extérieures par poudrage, ou encore d'enduire les fils conducteurs individuellement avant de les tisser. En pratique, le complexe textile peut être utilisé comme intermédiaire de collage, pour être interposé entre les deux pièces à coller. Il peut également être solidarisé à l'élément rigide préalablement à son collage sur la structure de support. En d'autres termes, l'élément rigide peut intégrer le complexe caractéristique directement sur sa face qui sera destinée à venir être collée sur la structure de support. Description sommaire des dessins La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent, 20 ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective sommaire du complexe conforme à l'invention, montré au moment de sa mise en place entre la structure de support et l'élément rigide ; 25 les figures 2 et 3 sont des vues en coupe du complexe caractéristique montré entre la structure de support et l'élément raidisseur, respectivement avant et après l'opération de collage. Manière de réaliser l'invention 30 La figure 1 illustre une situation dans laquelle le complexe caractéristique (1) est utilisé pour assurer le collage d'un élément rigide (2) sur une structure de support (3), au niveau d'une zone spécifique (4), délimitée par des traits pointillés. -5-La structure de support (3) peut être une pièce réalisée par injection, moulage, ou toute autre technique dans laquelle une résine en un matériau polymérique est employée pour former au moins la couche supérieure (8), visible à la figure 2. L'élément raidisseur (2) est généralement réalisé à base d'un matériau plus rigide. Il est solidarisé fermement à la structure de support (3) pour influencer la rigidité globale de cette dernière. Il peut typiquement s'agir d'éléments composites, intégrant des structures de renfort textiles, voire métalliques, noyées dans une résine thermoplastique. L'intermédiaire de collage caractéristique (1) comporte une âme textile (10) qui est réalisée à base de fils possédant une conductivité électrique. Parmi les matériaux donnant de bons résultats figurent les tissus à base de fils de carbone. Ces fils de carbone peuvent être présents en chaîne (11) et/ou en trame (12) du tissu. Ils peuvent être utilisés seuls ou en combinaison avec d'autres fils non conducteurs, dans le but de réduire le nombre de fils de carbone, et donc d'abaisser le coût de cet intermédiaire de collage. Typiquement, on a obtenu de bons résultats en utilisant des textiles tissés à base, en chaîne et trame, de fils de carbone de 12 000 filaments tissés de manière jointive au moyen d'une trame incluant certains fils enduits thermofusibles pour fixer le tissu. Un tel textile présente une résistance de l'ordre de quelques dizaines d'Ohms entre deux points éloignés de 15 cm environ. Toutefois, d'autres filaments conducteurs, notamment métalliques, peuvent être utilisés. De même, une étoffe non tissée réalisée à base de filaments conducteurs en quantité suffisante peut être employée. Conformément à l'invention, cette âme textile (10) est recouverte, sur chacune de 30 ses faces, d'une couche (13,14) en matériaux polymériques. Ces matériaux sont compatibles avec la résine de la pièce au contact de laquelle elle est destinée à venir. Ainsi, dans le cas d'un élément raidisseur (2) à base de polyamide ou polyuréthanne thermoplastique, il peut être avantageux que l'âme textile (10) soit -6- également recouverte d'une couche (13) de polyamide ou de polyuréthanne thermoplastique. De multiples combinaisons de matériaux peuvent être possibles en fonction de la composition des éléments à solidariser. Comme déjà évoqué, les deux couches externes (13,14) du complexe caractéristique peuvent être obtenues soit par enduction soit par contre-collage des films, ou de tissus constitués de fils thermoplastiques. Il est également possible de déposer ces couches externes (13,14) soit par poudrage, soit par enduction des fils conducteurs individuellement. Lors de l'utilisation du complexe caractéristique (1), tel qu'illustré à la figure 1, la couche externe inférieure (14) du complexe (1) vient au contact de la face supérieure (8) de la structure de support (3). La couche supérieure externe (13) du complexe (1) vient au contact de la face inférieure (7) de l'élément raidisseur (2). Les portions débordantes (18,19) du complexe servent d'électrodes, et peuvent recevoir la connexion à une source de tension ou un générateur de courant. Le courant électrique traversant l'âme textile (10) provoque un échauffement par effet Joule. Cet échauffement provoque le ramollissement, voire la fusion partielle des couches externes (13,14) du complexe (1) et des faces correspondantes (7,8) des deux pièces à solidariser, de telle sorte qu'après refroidissement, l'interface entre les couches a quasiment disparu, comme illustré à la figure 3. La durée de conduction électrique est déterminée en fonction des températures à atteindre, elles-mêmes dépendantes des épaisseurs et des matériaux employés. Typiquement, avec un textile tissé à base de fils de carbone de 12 000 filaments, revêtu d'un polyamide, une conduction de quelques secondes sous une pression de quelques bars permet d'assurer une montée en température jusqu'à une température de l'ordre de 160 C, suffisante pour assurer l'homogénéisation du polyamide avec le matériau de l'élément raidisseur. Il ressort de ce qui précède que le complexe conforme à l'invention permet d'assurer un collage efficace et homogène, avec un temps de cycle court sans nécessiter d'opération de manipulation délicate
Complexe textile (1) formant intermédiaire de collage d'un élément rigide (2) en un matériau à base d'une résine polymère, et une structure de support (3) en un matériau polymérique, caractérisé en ce qu'il comporte une âme textile (10) intégrant des fils conducteurs électriques (11,12), et en ce qu'il présente une première couche extérieure (13) en un matériau compatible avec le matériau de l'élément rigide (2), et une seconde couche extérieure (14) en un matériau compatible avec le matériau de la structure de support (3).
1. Complexe textile (1) formant intermédiaire de collage d'un élément rigide (2) en un matériau à base d'une résine polymère, et une structure de support (3) en un matériau polymérique, caractérisé en ce qu'il comporte une âme textile (10) intégrant des fils conducteurs électriques (11,12), et en ce qu'il présente une première couche extérieure (13) en un matériau compatible avec le matériau de l'élément rigide (2), et une seconde couche extérieure (14) en un matériau compatible avec le matériau de la structure de support (3). 2. Complexe textile (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'âme textile (10) est réalisée à partir d'un tissu chaîne et trame. 3. Complexe textile (1) selon la 2, caractérisé en ce que le tissu possède des fils conducteurs, au moins dans le sens chaîne. 4. Complexe textile (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'âme textile est réalisée à partir d'un non tissé. 5. Complexe textile (1) selon la 1, caractérisé en ce que les fils conducteurs sont à base de filaments de carbone. 6. Complexe textile (1) selon la 4, caractérisé en ce que les 25 couches extérieures (13,14) sont obtenues par enduction ou poudrage de l'âme textile. 7. Complexe textile (1) selon la 5, caractérisé en ce que les couches extérieures sont obtenues par contrecollage d'un ou plusieurs films. 30 8. Complexe textile (1) selon la 5, caractérisé en ce que les couches extérieures sont obtenues par contrecollage d'un ou plusieurs tissus de fils thermoplastique.-8- 9. Complexe textile (1) selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce que les deux couches extérieures (13,14) sont à base du même matériau. 10. Ensemble formé par un élément rigide (2) et un complexe textile selon l'une 5 des précédentes, ledit complexe étant solidarisé par l'une de ses couches extérieures à l'élément rigide (2).
H,B
H05,B29
H05B,B29C
H05B 3,B29C 65
H05B 3/34,B29C 65/34
FR2889232
A1
TRANSMISSION POUR TRINGLE HAUT ET BAS D'UNE SERRURE DE PORTE SECTIONNELLE
20,070,202
La présente invention est un dispositif de transmission du mouvement vertical des tringles haut et bas d'une serrure à mortaiser fixée sur un panneau intermédiaire et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux d'un portillon battant intégré dans une porte sectionnelle. On connaît des serrures à tringles qui présentent des caractéristiques techniques intéressantes tout en restant assez délicates à installer et d'un coût assez important. La difficulté est l'intégration de ces produits dans les panneaux d'une porte sectionnelle, lesquels lors d'une manoeuvre d'ouverture passent de la position verticale à la position horizontale en décrivant un angle entre eux, angle qui croît et l0 décroît au fur et à mesure du mouvement d'ouverture ou fermeture du battant. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients tout en proposant une solution simple et peu coûteuse. Le dispositif selon l'invention est un dispositif de transmission du mouvement aux tringles haut et bas et aux pênes appareillés audites tringles d'une serrure S,S1 notamment du type à mortaiser fixée sur la tranche d'un panneau intermédiaire Pl et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux, articulés entre eux l'un au-dessus de l'autre par des articulations horizontales, d'un portillon battant intégré dans la structure d'une porte de garage sectionnelle, lesquels panneaux constituent un ensemble inscrit dans le même plan vertical en position porte sectionnelle fermée et forment un angle variable entre eux lorsque les multiples panneaux longitudinaux constituant le battant de la porte sectionnelle et le portillon intégré passent de la position verticale à la position horizontale, refoulés contre le plafond d'un garage, lesdites tringles haut et bas formées chacune de plusieurs tronçons TT1,TT2 disposés sur la tranche opposée aux gonds de chacun des panneaux constituants le portillon intégré, caractérisé en ce que la liaison entre les tronçons de tringles disposés sur les panneaux situés au dessus et au dessous du panneau intégrant la serrure S,Sl est une liaison élastique située en vis à vis de chaque articulation reliant les panneaux les uns aux autres, liaison comportant des moyens de guidage et de positionnement permettant aux multiples panneaux constituant la porte et le portillon intégré de passer de la position verticale à la position horizontale et réciproquement sans altération du fonctionnement et du positionnement des pênes de la serrure, que celle-ci soit en position fermée ou ouverte pendant le basculement de la porte de garage. Dispositif caractérisé en ce que la transmission du mouvement de la serrure S,S1 est répercutée aux multiples tronçons de tringle par l'intermédiaire des éléments de liaison élastique disposés entre chaque tronçon de tringle au niveau de l'articulation de deux panneaux, éléments de liaison élastique J,R calibrés de façon à permettre une transmission du mouvement sans que l'élasticité de ceux-ci puisse altérer ladite transmission du mouvement déterminante pour le verrouillage des pênes haut et bas. Dispositif pour serrure S 1 du type à transmission longitudinale et opposée du mouvement aux tringles haut et bas caractérisé en ce que la liaison élastique est du type ressort R cylindrique de traction fixé à une de ses extrémités sur une extrémité d'un tronçon de tringle TT1 dépendant d'un panneau et à son autre extrémité sur une extrémité d'un tronçon de tringle TT2 dépendant du panneau immédiatement en liaison, et en ce que le ressort R est guidé sur toute sa longueur, à l'exception de sa partie centrale destinée à pouvoir être courbée, guidage disposé de manière telle que la portion circulaire du tore cylindrique que le ressort constitue dans sa partie centrale lorsqu'il est courbé soit traversé sensiblement en son centre par l'axe d'articulation BB' DESCRIPTION des deux panneaux concernés par ladite articulation, position ou le ressort R, dont l'axe AA' est voisin de l'axe d'articulation (BB', se déplace très faiblement en translation ainsi que les tronçons de tringle TT1,TT2 reliés audit ressort R. Dispositif caractérisé en ce que la boucle formant chacune des deux extrémités du ressort R de traction est rendue solidaire d'une patte pliée PP1 à angle droit sur chacun des tronçons de tringle TT1,TT2 appareillés sur une de leur extrémité à une liaison élastique du type ressort R, un profilé de guidage PR1,PR2 longitudinal en forme de U venant recouvrir une partie de la longueur du ressort R, U dont la base est parallèle et déportée du plan du tronçon de tringle au dessus duquel il est positionné, base terminée l 0 par deux ailes pliées à 90 et dirigées vers le tronçon de tringle, U pourvu de moyens de guidage et de fixation sur la tranche du panneau dont il dépend au dessus du tronçon de tringle auquel il est associé afin de constituer un guidage en translation du ressort R à l'exception de la partie centrale de celui-ci pour ne pas faire obstacle à la rotation des panneaux autour de l'axe d'articulation horizontal BB'. Dispositif également caractérisé en ce que le moyen de guidage et positionnement du profilé de guidage du ressort R sur un tronçon de tringle fixé libre en translation sur un panneau du portillon intégré est constitué d'une part, d'une douille DC cylindrique fixée sur la tranche du panneau, douille traversant et emprisonnant le profilé de guidage dans sa partie centrale par la mise en place d'un circlips de maintien prenant appui sur la base dudit profilé de guidage, et d'autre part d'une patte PT2 pliée à 90 sur le tronçon de tringle et formant saillie entre les ailes du profilé de guidage au-delà de sa partie centrale, et en ce qu'en outre la douille DC soit pourvue d'une gorge qui permet la translation Dispositif spécialement pour serrure du type à transmission rotative du mouvement aux tringles haut et bas caractérisé en ce que la liaison élastique entre chaque panneau est du type jonc J élastique de section géométrique non circulaire afin de s'adapter dans la section creuse des tringles de forme sensiblement identique mais plus grande pour que le jonc puisse se plier et circuler librement dans le logement que forment les parties de tringles lors du déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres, tout en maintenant sa position angulaire circulaire par coopération des formes et ajustement des jeux de fonctionnement. Dispositif également caractérisé en ce qu'une rondelle frein RF positionnée approximativement au milieu de la longueur du jonc J vient immobiliser ledit jonc J dans une position intermédiaire afin qu'il soit engagé de la même longueur dans les deux parties de tringles creuses des deux panneaux solidarisés par chacune des articulations horizontales. Dispositif spécialement pour serrure du type à transmission rotative du mouvement aux tringles haut et bas caractérisé en ce que la transformation du mouvement longitudinal vertical des tringles haut et bas en un mouvement rotatif est réalisé par un téton cylindrique TT excroissant perpendiculaire au plan des tringles et fixé sur l'extrémité de la partie de tringle à déplacement vertical opposée à sa liaison avec le coffre de serrure à mortaiser, téton qui circule dans une lumière hélicoïdale H usinée dans la partie de tringle prévue à déplacement circulaire ou dans une pièce PH dépendant de celle-ci, le déplacement vertical du téton entraîne le pivotement rotatif de la portion de tringle sur lequel est usinée la lumière hélicoïdale. Dispositif spécialement pour serrure du type à transmission rotative du mouvement aux tringles haut et bas caractérisé en ce que les parties de tringles fixées rotatives sont 3 DESCRIPTION constituées d'un tube carré qui tourne dans un orifice circulaire usiné à chaque extrémité des supports de chacune des parties de tringle constituant la tringle haute et la tringle basse. Dispositif caractérisé en ce que l'immobilisation en translation des parties de tringle dans chaque support de tringle est assurée par une structure cylindrique telle une goupille GP disposée en appui sur chacune des extrémités du support de tringle ou en appui de chaque coté d'une des extrémités empêchant ainsi toute translation possible entre la partie de tringle et le support de tringle. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et qui se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels: - La figure 1 est une perspective de l'articulation entre deux panneaux en position verticale, pour serrure du type à transmission longitudinale du mouvement aux tringles haut et bas. - La figure 2 est une perspective de l'articulation entre deux panneaux en position intermédiaire, panneaux formant un angle entre-eux, pour serrure du type à transmission longitudinale du mouvement aux tringles haut et bas. - La figure 3 est une perspective de l'articulation entre deux panneaux en position intermédiaire, le profilé longitudinal PR1 caché, pour serrure du type à transmission longitudinale du mouvement aux tringles haut et bas. - La figure 4 est une perspective pour serrure du type à transmission rotative du mouvement montrant la pièce qui permet la transformation du mouvement longitudinal en mouvement rotatif. - La figure 5 est une perspective pour serrure du type à transmission rotative du mouvement montrant la serrure S intégrée dans un profilé avec les départ de tringles rotatives HT1 et BT1. - La figure 6 est une perspective pour serrure du type à transmission rotative du mouvement montrant deux panneaux en position intermédiaire formant un angle entre-eux, avec le jonc J plié. La figure 7 est une perspective pour serrure du type à transmission rotative du mouvement montrant le blocage en translation d'une partie de tringle. Suivant un premier exemple de réalisation et se référant à la figure 1, un dispositif conforme à l'invention s'installe sur le portillon intégré d'une porte de garage sectionnelle et permet d'obtenir une fermeture haut et bas dudit portillon. Suivant ce premier mode de réalisation prévu avec une serrure S1 du type à transmission longitudinal du mouvement aux tringles haut et bas, un dispositif conforme à l'invention comporte des tronçons de tringles métalliques plates fixés libres en translation longitudinale sur la tranche des multiples panneaux que constitue le portillon intégré d'une porte de garage sectionnelle. Le plan des tronçons de tringles étant parallèle à la tranche des panneaux et immédiatement en vis à vis. La serrure à mortaiser S I est intégrée dans un panneau sensiblement au milieu de la hauteur totale du portillon. La transmission du mouvement à deux tronçons de tringles disposés au-dessus et au-dessous du coffre de la serrure se fait par l'introduction d'un orifice pratiqué dans une extrémité des tronçons de tringles dans un téton cylindrique pratiqué en partie haute et basse de la serrure S1. La translation de chacun des deux tronçons est commandée par la condamnation! décondamnation 4 DESCRIPTION de la serrure, laquelle fait monter ou descendre les tétons cylindriques dans un plan parallèle à la tranche du panneau sur lequel est fixée la serrure, et donc les tronçons de tringles raccordés à ladite serrure. L'autre extrémité des deux tronçons de tringle est raccordée respectivement à un tronçon de tringle qui est fixé libre en translation sur la tranche du panneau immédiatement au-dessus ou au-dessous du panneau médian intégrant la serrure. Une liaison élastique permet la transmission du mouvement de la serrure Si aux tronçons de tringles montés sur les multiples panneaux. Cette jonction élastique est du type ressort R à compression dont chaque extrémité en forme de boucle est accrochée à une patte PP pliée à 90 et pratiquée sur l'extrémité des tronçons de tringle, TT1,TT2, destinés à recevoir ladite jonction élastique. Le ressort R est guidé en translation par un profilé métallique longitudinal, PR1, et un profilé longitudinal PR2, en forme de U qui chapotent le ressort R sur une partie de sa longueur. Ces profilé, PRI, PR2, comportent une base qui est parallèle et déportée du plan des tronçons de tringle. Deux ailes longitudinales desdits profilés, PRI, PR2, pliées de part et d'autre de ceux-ci à 90 , reviennent sur les tronçons de tringle TT1, TT2 sans entrer en contact pour éviter les frottements. Ces profiles longitudinaux sont traversés chacun en leur partie centrale par une douille cylindrique DC préalablement fixée sur la tranche du panneau concerné, douille cylindrique usinée sur une extrémité d'une gorge qui permet le montage d'un circlips prenant appui sur la base de chaque profilé (PRI, PR2). Le maintien en position fixe des profilés longitudinaux PR1, PR2 par rapport aux panneaux sur lesquels il sont rapportés est obtenu par coopération entre une patte PP2 dépendant de chaque tronçon de tringle en vis à vis de chaque profilé longitudinal, patte pliée à 90 , à l'extrémité du trou oblong opposée à l'axe d'articulation des panneaux concernés, qui s'inscrit entre les ailes des profilés PR1 et PR2, et la douille DC associée au circlips de maintien. Ainsi positionnés, ces profilés guident le ressort R pratiquement jusqu'au niveau de l'axe de rotation, une coupe angulaire de leur extrémité permet au ressort R de se plier lorsque les panneaux pivotent sous l'action de l'ouverture/fermeture de la porte de garage. Chaque douille DC est en outre usinée d'une gorge à l'opposé de celle pratiquée pour le circlips, qui permet la translation du tronçon de tringle associé dans un trou oblong pratiqué dans celui-ci. Suivant un autre mode de réalisation prévu avec une serrure S à transmission rotative du mouvement aux tringles haut et bas et se référant à la figure 5, le dispositif comprend des parties supports de tringles, profilés métalliques en tôle pliée en forme de U, longitudinaux, comportant à chaque extrémité un retour perpendiculaire RT entre les ailes du U, retour usiné d'un orifice circulaire OC. Les parties support de tringles sont fixées sur la tranche de chaque panneau longitudinal articulé composant le portillon intégré. Chaque partie support de tringle est pourvu d'une partie de tringle Ti de section creuse et carrée qui ressort dans l'orifice OC de chaque retour RT à chaque extrémité de la partie support de tringle. L'immobilisation en translation de chaque partie de tringle dans le support de tringle associé est assurée par deux goupilles traversant la partie de tringle à chacune de ses DESCRIPTION extrémités, la partie saillante de chaque goupille venant immédiatement au contact avec la face interne de chaque retour RT en tôle pliée. Un coffre de serrure à mortaiser est fixé sur un support de tringle intermédiaire. Ce coffre de serrure est pourvu d'un pêne central PC et de sorties de tringles haut et bas à déplacement longitudinal opposé et dans l'axe des parties de tringles T1. Chaque sortie de tringle est poursuivie par une partie de tringle cylindrique PTC qui est pourvue sur son extrémité opposée à la fixation avec la sortie de tringle d'une goupille cylindrique TT traversant de part en part la partie de tringle cylindrique, goupille dont les deux extrémités excroissantes pénètrent dans la lumière hélicoïdale H d'une douille cylindrique PH rotative. chacune des deux douilles cylindriques PH est fixée sur le support de tringle afin de n'autoriser que le mouvement de rotation obtenu par la montée ou la descente de la goupille cylindrique TT dans la lumière hélicoïdale H. Chaque douille rotative PH est poursuivie d'une partie d'une partie de tringle carrée creuse qui ressort dans l'orifice OC de chaque retour RT, tel que décrit ci-dessus. La liaison entre les multiples parties de tringles associées chacune à un support de tringle est assurée par un jonc J, carré, plein, en caoutchouc d'une section légèrement inférieure à la section intérieure de chaque tringle, afin de permettre le déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres tout en maintenant une immobilisation en rotation des parties de tringles les unes par rapport aux autres. L'immobilisation en translation du jonc J est assurée par une rondelle frein qui est introduite à la moitié de la longueur dudit jonc J, rondelle qui vient prendre appui par le propre poids du jonc J sur l'extrémité de la partie de tringle située en dessous. A l'extrémité de chaque tringle haute ou basse, composées chacune de plusieurs parties de tringle, est fixé un pignon PG à denture droite dont l'axe de rotation se confond avec celui de la tringle T1. Celui-ci coopère avec une crémaillère formant la queue d'un pêne PX prévu à condamnation perpendiculaire à la tranche du portillon afin de pénétrer dans une gâche prévue à cet effet et fixée en vis à vis du portillon en haut et en bas de celui-ci sur la tranche des panneaux constituants la porte de garage. La condamnation de la serrure, lorsque la porte est en position porte fermée c'est à dire panneau de porte vertical, engendre la translation opposée verticale des sorties de tringles hautes et basses qui détermine la rotation de chaque douille cylindrique PH laquelle transmet le mouvement rotatif à chaque partie de tringle par l'intermédiaire des joncs J. Le pignon PG fixé rotatif à l'extrémité opposée au coffre de serrure de chaque partie de tringle haute et basse la plus éloignée dudit coffre de serrure permet la translation d'un pêne haut et d'un pêne bas par coopération d'une crémaillère usinée dans la queue de pêne, translation qui permet le verrouillage de chaque pêne haut et bas dans une gâche située en vis à vis de chacun desdits pênes. Nous avons ainsi réalisé un dispositif conforme à l'invention. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. L'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent
Dispositif de transmission du mouvement aux tringles haut et bas d'une serrure à mortaiser fixée sur la tranche d'un panneau intermédiaire et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux, articulés entre eux l'un au dessus de l'autre par des articulations horizontales, d'un portillon battant intégré dans la structure d'une porte de garage sectionnelle, caractérisé par une transmission longitudinale ou rotative aux portions de tringle haut et bas.
1) Dispositif de transmission du mouvement aux tringles haut et bas et aux pênes appareillés audites tringles d'une serrure (S,Sl) notamment du type à mortaiser fixée sur la tranche d'un panneau intermédiaire (P1) et destinée à condamner les multiples panneaux longitudinaux, articulés entre eux l'un au- dessus de l'autre par des articulations horizontales, d'un portillon battant intégré dans la structure d'une porte de garage sectionnelle, lesquels panneaux constituent un ensemble inscrit dans le même plan vertical en position porte sectionnelle fermée et forment un angle variable entre eux lorsque les multiples panneaux longitudinaux constituant le battant de la porte sectionnelle et le portillon intégré passent de la position verticale à la position horizontale, refoulés contre le plafond d'un garage, lesdites tringles haut et bas formées chacune de plusieurs tronçons (TTl,TT2) disposés sur la tranche opposée aux gonds de chacun des panneaux constituants le portillon intégré, caractérisé en ce que la liaison entre les tronçons de tringles disposés sur les panneaux situés au dessus et au dessous du panneau intégrant la serrure (S,Sl) est une liaison élastique située en vis à vis de chaque articulation reliant les panneaux les uns aux autres, liaison comportant des moyens de guidage et de positionnement permettant aux multiples panneaux constituant la porte et le portillon intégré de passer de la position verticale à la position horizontale et réciproquement sans altération du fonctionnement et du positionnement des pênes de la serrure, que celle-ci soit en position fermée ou ouverte pendant le basculement de la porte de garage. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la transmission du mouvement de la serrure (S,Sl) est répercutée aux multiples tronçons de tringle par l'intermédiaire des éléments de liaison élastique disposés entre chaque tronçon de tringle au niveau de l'articulation de deux panneaux, éléments de liaison élastique (J,R) calibrés de façon à permettre une transmission du mouvement sans que l'élasticité de ceux-ci puisse altérer ladite transmission du mouvement déterminante pour le verrouillage des pênes haut et bas. 3) Dispositif pour serrure (Si) du type à transmission longitudinale et opposée du mouvement aux tringles haut et bas selon la 1 caractérisé en ce que la liaison élastique est du type ressort (R) cylindrique de traction fixé à une de ses extrémités sur une extrémité d'un tronçon de tringle (TT 1) dépendant d'un panneau et à son autre extrémité sur une extrémité d'un tronçon de tringle (TT2) dépendant du panneau immédiatement en liaison, et en ce que le ressort (R) est guidé sur toute sa longueur, à l'exception de sa partie centrale destinée à pouvoir être courbée, guidage disposé de manière telle que la portion circulaire du tore cylindrique que le ressort constitue dans sa partie centrale lorsqu'il est courbé soit traversé sensiblement en son centre par l'axe d'articulation (BB') des deux panneaux concernés par ladite articulation, position ou le ressort (R), dont l'axe (AA') est voisin de l'axe d'articulation (BB'), se déplace très faiblement en translation ainsi que les tronçons de tringle (TT1,TT2)reliés audit ressort (R). 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que la boucle formant chacune des deux extrémités du ressort (R) de traction est rendue solidaire d'une patte pliée (PP1) à angle droit sur chacun des tronçons de tringle 7 (TT1,TT2) appareillés sur une de leur extrémité à une liaison élastique du type ressort (R) , un profilé de guidage (PR1,PR2) longitudinal en forme de U venant recouvrir une partie de la longueur du ressort (R), U dont la base est parallèle et déportée du plan du tronçon de tringle au dessus duquel il est positionné, base terminée par deux ailes pliées à 90 et dirigées vers le tronçon de tringle, U pourvu de moyens de guidage et de fixation sur la tranche du panneau dont il dépend au dessus du tronçon de tringle auquel il est associé afin de constituer un guidage en translation du ressort (R) à l'exception de la partie centrale de celui- ci pour ne pas faire obstacle à la rotation des panneaux autour de l'axe d'articulation horizontal (BB'). 5) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le moyen de guidage et positionnement du profilé de guidage du ressort (R) sur un tronçon de tringle fixé libre en translation sur un panneau du portillon intégré est constitué d'une part, d'une douille (DC) cylindrique fixée sur la tranche du panneau, douille traversant et emprisonnant le profilé de guidage dans sa partie centrale par la mise en place d'un circlips de maintien prenant appui sur la base dudit profilé de guidage, et d'autre part d'une patte (PT2) pliée à 90 sur le tronçon de tringle et formant saillie entre les ailes du profilé de guidage au-delà de sa partie centrale, et en ce qu'en outre la douille (DC) soit pourvue d'une gorge qui permet la translation du tronçon de tringle dans un trou oblong dudit tronçon prévu à cet effet, 6) Dispositif spécialement pour serrure du type à transmission rotative du mouvement aux tringles haut et bas selon la 1 caractérisé en ce que la liaison élastique entre chaque panneau est du type jonc (J) élastique de section géométrique non circulaire afin de s'adapter dans la section creuse des tringles de forme sensiblement identique mais plus grande pour que le jonc puisse se plier et circuler librement dans le logement que forment les parties de tringles lors du déplacement angulaire des panneaux les uns par rapport aux autres, tout en maintenant sa position angulaire circulaire par coopération des formes et ajustement des jeux de fonctionnement. 7) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce qu'une rondelle frein (RF) positionnée approximativement au milieu de la longueur du jonc (J) vient immobiliser ledit jonc (J) dans une position intermédiaire afin qu'il soit engagé de la même longueur dans les deux parties de tringles creuses des deux panneaux solidarisés par chacune des articulations horizontales. 8) Dispositif spécialement pour serrure du type à transmission rotative du mouvement aux tringles haut et bas selon la 1 caractérisé en ce que la transformation du mouvement longitudinal vertical des tringles haut et bas en un mouvement rotatif est réalisé par un téton cylindrique (TT) excroissant perpendiculaire au plan des tringles et fixé sur l'extrémité de la partie de tringle à déplacement vertical opposée à sa liaison avec le coffre de serrure à mortaiser, téton qui circule dans une lumière hélicoïdale (H) usinée dans la partie de tringle prévue à déplacement circulaire ou dans une pièce (PH) dépendant de celle-ci, le déplacement vertical du téton entraîne le pivotement rotatif de la portion de tringle sur lequel est usinée la lumière hélicoïdale. 8 9) Dispositif spécialement pour serrure du type à transmission rotative du mouvement aux tringles haut et bas selon la 1 caractérisé en ce que les parties de tringles fixées rotatives sont constituées d'un tube carré qui tourne dans un orifice circulaire usiné à chaque extrémité des supports de chacune des parties de tringle constituant la tringle haute et la tringle basse. 10) Dispositif selon la 8 caractérisé en ce que l'immobilisation en translation des parties de tringle dans chaque support de tringle est assurée par une structure cylindrique telle une goupille (GP) disposée en appui sur chacune des extrémités du support de tringle ou en appui de chaque coté d'une des extrémités empêchant ainsi toute translation possible entre la partie de tringle et le support de tringle.
E
E05
E05C
E05C 9
E05C 9/20,E05C 9/22,E05C 9/24
FR2898268
A1
BATONNET D'APPLICATION OU DE NETTOYAGE, CONSTITUE D'AU MOINS UN CORPS TUBULAIRE CONCU APTE A CONTENIR AU MOINS UN LIQUIDE
20,070,914
La présente invention concerne un bâtonnet d'application ou de nettoyage, constitué d'au moins un corps tubulaire conçu apte à contenir un liquide destiné à s'écouler par une première extrémité ouverte, ledit corps tubulaire étant obturé à l'autre de ses extrémités dite deuxième extrémité et comportant une zone sécable au voisinage de cette deuxième extrémité, et comportant au moins sur ladite deuxième extrémité un embout applicateur. La présente invention entre dans le domaine des produits d'hygiène à usage externe. L'invention concerne plus particulièrement les bâtonnets utilisés sous la dénomination générale de coton-tige, munis, à l'une ou à leurs deux extrémités, d'embouts applicateurs en matériau absorbant ou de pansement, tel que du coton hydrophile, de la gaze, ou analogue. Selon la texture du matériau absorbant, un tel coton-tige peut être utilisé pour le nettoyage de plaies, le nettoyage d'une zone avant un soin, l'application de produits liquides ou visqueux, le démaquillage, le nettoyage de conduits creux, ou autre. De telles applications sont connues en usage cosmétique, para-médical, vétérinaire, voire même pour des travaux de précision, tels que la mécanique de précision ou l'horlogerie par exemple. Pour la dépose ou l'application d'un liquide sur une zone déterminée, on connaît des bâtonnets creux contenant un liquide, par exemple un désinfectant ou un produit nettoyant. Ce liquide est destiné à être déposé, ou/et à imbiber un applicateur en matériau absorbant situé à une première extrémité du bâtonnet. A la deuxième extrémité du bâtonnet opposée à cette première extrémité, ce liquide est arrêté par un bouchon conçu apte à assurer le maintien du produit dans le bâtonnet, ou par une réalisation particulière de cette extrémité, par scellement, fusion, , soudage, collage, pincement ou autre. Au voisinage de cette deuxième extrémité, le bâtonnet comporte une zone sécable, permettant, à la façon d'une ampoule de verre dont une première extrémité est déjà ouverte, de laisser écouler le liquide qu'elle contient par cette première extrémité, quand on procède à l'ouverture et la mise en pression atmosphérique de la deuxième extrémité. Un perfectionnement consiste en l'interposition, entre le liquide contenu dans le bâtonnet et la première extrémité ouverte, d'un bouchon liquide permettant un transfert progressif du liquide vers la première extrémité. Les embouts dont sont habituellement munis de tels cotons-tiges, autour de la première et de la deuxième extrémité, ne sont donc pas destinés à être utilisés de la même façon. Celui qui est disposé à la deuxième extrémité est superposé à la zone sécable, et est destiné à être manipulé par l'utilisateur en vue d'effectuer le sectionnement permettant l'écoulement du liquide contenu dans le bâtonnet vers la première extrémité. Celle-ci est alors généralement munie d'un embout destiné à permettre l'application de ce liquide. Le problème pour l'usager est de repérer quelle est l'extrémité à sectionner, et, a contrario, celle qui est destinée à être humectée par le liquide contenu dans le bâtonnet creux. Il a été imaginé de repérer l'endroit à sectionner par un indicateur, tel qu'une bague de couleur, notamment sous la forme d'un anneau de couleur imprimé. Cette impression ne peut être faite préalablement à l'habillage du bâtonnet avec le matériau absorbant d'extrémité. L'impression par projection d'encre ou analogue sur le bâtonnet muni du matériau absorbant présente l'inconvénient de souiller l'applicateur ainsi constitué, soit par projection d'encre, soit par diffusion du colorant dans la matière absorbante. En alternative, la pose d'une pièce rapportée, telle qu'un anneau, se révèle coûteuse en comparaison du coût de production extrêmement bas de tels cotons-tiges, fabriqués en très grande série, en raison de l'ajout, à la fois d'une opération supplémentaire dans le process de production, et d'un composant supplémentaire dans le produit. De plus, en cas de pose d'un simple anneau à proximité de la zone sécable, un tel anneau ne peut être placé directement au droit de la zone sécable, de sorte que l'utilisateur peut être tenté de rompre le bâtonnet, non au niveau de la zone sécable, mais au niveau de l'anneau indicateur. L'opérateur risque alors de mal casser le bâtonnet, voire de se blesser, en raison de la création de portions tranchantes lors de la rupture du bâtonnet. Ceci est particulièrement rédhibitoire pour toutes les utilisations liées à l'hygiène, notamment en environnement stérile ou de haute propreté. Il a encore été imaginé de réaliser une zone en dépression, par exemple sous la forme d'une gorge circulaire, dans l'épaisseur du matériau absorbant, au droit de la zone sécable du bâtonnet. Là encore, cette opération représente un surcoût, et le repérage de cette zone de dépression s'avère peu visible. En somme, non seulement cette zone n'apparaît pas immédiatement aux yeux de l'utilisateur, mais en outre pour une personne qui n'a pas une acuité visuelle parfaite, elle est parfaitement invisible. Dans les réalisations connues, on remarque encore que, après cassure de la zone sécable, l'embout se détache du bâtonnet de sorte que la cassure est apparente, et risque d'être la cause d'une blessure de l'utilisateur. Si la cassure n'est prévue que partielle, cela ne répond pas au problème, car l'embout applicateur laisse apparaître cette cassure. Pire encore, le maintien solidaire de l'embout cassé sur le bâtonnet peut tenter l'utilisateur de s'en servir, donc il risque là encore de se blesser au travers de la partie sectionnée apparente. On note encore qu'un tel applicateur est un produit de grande consommation, en particulier en milieu cosmétique, para-médical, ou hospitalier, et que, malgré son coût d'achat unitaire relativement faible, l'utilisation d'un seul embout sur les deux que comporte un bâtonnet représente un gaspillage qui doit pouvoir être évité. Enfin, il convient de remarquer que l'utilisateur ne dispose pas toujours de ses deux mains, pour procéder au sectionnement du bâtonnet, soit en raison de soins cosmétiques, d'hygiène ou paramédicaux précisément à appliquer à l'une des deux mains, soit en raison de l'indisponibilité d'une des deux mains pour maintenir un organe, ou manipuler un autre instrument ou un autre produit. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en apportant une solution fiable et bon marché à ces problèmes, en mettant à la disposition de l'opérateur un bâtonnet d'application ou de nettoyage facile à sectionner, avec un repérage aisé de la zone sécable sans risque de mauvais sectionnement, ou de blessure, facile à manipuler d'une seule main, et permettant l'usage des deux embouts applicateurs, garnis de matière absorbante, qu'il comporte. Ce bâtonnet d'application ou de nettoyage selon l'invention présente en outre un aspect immaculé en raison d'absence de toute souillure par impression ou analogue, et permet, de façon simple et peu coûteuse, d'identifier, selon le cas, la nature du produit contenu dans le corps de bâtonnet, ou/et la nature du matériau absorbant constituant l'un ou l'autre embout, et rend donc son utilisation particulièrement conviviale pour l'opérateur, surtout dans un environnement dans lequel il est amené à manipuler quotidiennement toutes sortes de produits. A cet effet, l'invention concerne un bâtonnet d'application ou de nettoyage, constitué d'au moins un corps tubulaire conçu apte à contenir un liquide destiné à s'écouler par une première extrémité ouverte, ledit corps tubulaire étant obturé à l'autre de ses extrémités dite deuxième extrémité et comportant une zone sécable au voisinage de cette deuxième extrémité, et comportant au moins sur ladite deuxième extrémité un embout applicateur, caractérisé par le fait que ledit embout applicateur sur la deuxième extrémité est perméable à l'air et s'étend largement au-dessus de la zone sécable du côté de cette deuxième extrémité et vers la première extrémité, de manière apte à constituer des moyens de protection de ladite zone sécable après rupture de celle-ci, à constituer des moyens de maintien solidaire de ladite deuxième extrémité avec ledit corps tubulaire après la rupture de ladite zone sécable, et par le fait que ledit embout applicateur sur la deuxième extrémité comporte des moyens d'identification. Selon une caractéristique de l'invention, cet embout applicateur sur la deuxième extrémité est pré-teinté dans au moins un coloris différent de celui ou ceux de l'embout applicateur éventuel disposé sur la première extrémité dudit corps tubulaire. Selon une caractéristique de l'invention, un tel embout applicateur est constitué d'un matériau absorbant tel que coton hydrophile, gaze ou analogue. Selon une autre caractéristique de l'invention, la rupture au niveau de la zone sécable est partielle. Selon une autre caractéristique encore de l'invention, ledit embout applicateur situé à ladite deuxième extrémité est conçu apte à être saisi entre au moins deux doigts, du côté compris entre la zone sécable et la deuxième extrémité, et la zone sécable est conçue apte à rompre sous l'action d'au moins un autre doigt en appui sur le corps tubulaire, du côté de la première extrémité, ou réciproquement. Selon une autre caractéristique de l'invention, la première extrémité du bâtonnet d'application est également munie d'un embout applicateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : La figure unique représente, de façon schématique un bâtonnet d'application ou de nettoyage selon l'invention. L'invention entre dans le domaine des produits d'hygiène à usage externe. L'invention concerne plus particulièrement un bâtonnet d'application ou de nettoyage 1. Tel que visible sur la figure unique, le bâtonnet d'application ou de nettoyage 1 comporte un corps tubulaire 2. Ce dernier comporte une première extrémité ouverte 3. Cette première extrémité 3 peut être munie d'un embout applicateur 4, en matériau absorbant ou de pansement, tel que du coton hydrophile, de la gaze, ou analogue. Elle peut aussi être munie d'un accessoire tel qu'un pinceau, une brosse, une éponge, une forme en mousse, ou une boule de coton de gros diamètre, ou autre. On comprendra qu'un embout applicateur d'un bâtonnet d'application ou de nettoyage selon l'invention peut naturellement être utilisé aussi bien pour l'application de produit, que pour l'enlèvement de produit grâce aux propriétés absorbantes du matériau constituant cet embout. Le corps tubulaire 2 est muni, à une deuxième extrémité 5, d'un embout applicateur 6. Selon l'usage est destiné le bâtonnet d'application 1, cet embout applicateur 6, usuellement de forme ellipsoïdale, peut encore être de forme conique, sphérique, cylindrique, ou autre. Il en est de même pour l'éventuel embout applicateur 4 sur la première extrémité 3. Le corps tubulaire 2 est conçu apte à contenir un liquide 7. A cet effet, le corps tubulaire 2 est obturé, du côté de sa deuxième extrémité 5, par un moyen d'obturation permanent 8, tel qu'un bouchon, ou encore une soudure ou un collage du corps tubulaire 2 sur lui-même ou avec un corps étranger, ou analogue. Le liquide 7 est maintenu dans le corps tubulaire 2, dont il n'occupe qu'une partie, et a une tension surfacique telle qu'il ne s'écoule pas, et reste confiné dans le corps tubulaire 2 sous l'effet de la pression atmosphérique. Le liquide 7, est, avantageusement, du côté de la première extrémité, confiné à l'aide d'une phase 9 de matériau liquide ou visqueux, de tension superficielle et de viscosité différentes de celles du liquide de service, formant barrière pour éviter la pollution ou l'évaporation de celui-ci, et dite bouchon liquide. Le corps tubulaire 2 comporte une zone sécable 10, de moindre résistance, conçue apte à être rompue sous l'application d'un effort manuel exercé avec une composante perpendiculaire à l'axe du corps tubulaire 2, au voisinage de la zone sécable 10. L'embout applicateur 6 sur la deuxième extrémité est perméable à l'air et s'étend largement au-dessus de la zone sécable 10, du côté de cette deuxième extrémité 5 et vers la première extrémité 3. L'embout applicateur 6 s'étend au-dessus de la zone sécable 10, de manière apte à: - constituer des moyens de protection de cette zone 10 sécable 10 après rupture de celle-ci, de façon à prévenir toute blessure ou pollution; - constituer des moyens de maintien solidaire de la deuxième extrémité 5 avec le corps tubulaire 2 après la rupture de la zone sécable 10; 15 - constituer des moyens d'identification de l'extrémité du bâtonnet 1 comportant la zone sécable 10; à cet effet l'embout applicateur 6 sur la deuxième extrémité 5 est pré-teinté dans un coloris différent de celui de l'embout applicateur 4 disposé sur la première extrémité 3 du corps tubulaire 2. 20 Dans un mode de réalisation préféré, le matériau constituant l'embout applicateur 6 sur la deuxième extrémité 5 est teinté dans la masse, en amont de sa pose sur le corps tubulaire 2. Dans le cas d'utilisation de coton, ce dernier sera ainsi teinté à l'échelle de la balle. Dans une réalisation 25 préférée, cet embout applicateur 6 est pré-teinté dans un coloris différent de celui qui le caractérise à l'état naturel. En particulier, un embout applicateur 6 en coton hydrophile sera teinté dans un coloris autre que le blanc. Pour utiliser le bâtonnet d'application ou de nettoyage 1, 30 l'opérateur le prend en main, identifie par sa couleur la deuxième extrémité 5, qu'il maintient à une altitude supérieure à celle de la première extrémité 3, et approche celle-ci de la zone à traiter. L'opérateur saisit la deuxième extrémité 5 et lui imprime 35 un mouvement relatif par rapport au corps tubulaire 2, en lui appliquant un effort à composante perpendiculaire par rapport à l'axe de ce dernier. Il peut ainsi déclencher la rupture de la zone sécable 10. Lors de la rupture de la zone sécable 10, la mise sous pression atmosphérique du liquide 7, du côté de la deuxième extrémité 5, permet l'écoulement du liquide 7 par gravité, vers la première extrémité 3 et l'embout applicateur 4 dont celle-ci est munie. Le liquide 7 humecte alors l'embout applicateur 4 et le rend propre à son utilisation. La texture de l'embout applicateur 6 de la deuxième extrémité 5, et un large recouvrement de ce dernier sur la zone sécable 10, permettent son maintien solidaire avec le corps tubulaire 2. Dans un mode préféré de réalisation, un enroulement, un bobinage ou un filage très serré de l'embout applicateur 6 autour du corps tubulaire 2 de part et d'autre de la zone sécable 10, assure un tel maintien, avec une déviation angulaire faible par rapport à l'axe du corps tubulaire 2. L'opérateur peut ainsi utiliser l'embout applicateur 6 en complément de l'embout applicateur 4 par lequel s'est écoulé le liquide 7. L'embout applicateur 6 de la deuxième extrémité 5 peut, tout comme l'embout applicateur 4 de la première extrémité 3, prendre des formes particulières. Le procédé de bobinage ou de filage autorise notamment la confection facile de zones de sections différentes, pour améliorer la préhension, ou tout autre usage. Ce mode de réalisation assure le maintien des surfaces nées de la rupture de la zone sécable 10 sous l'embout applicateur 6, et l'opérateur est ainsi protégé de toute blessure par un éventuel éclat généré lors de la rupture. De la même façon, cette disposition permet de ne pas risquer de blesser la zone sur laquelle est destiné à évoluer l'embout applicateur 6. Dans un mode préféré de réalisation, la rupture de la zone sécable 10 est partielle de façon à contribuer au maintien solidaire de la deuxième extrémité 5 avec le corps tubulaire 2 après la rupture de la zone sécable 10. A ce propos, le bobinage serré du matériau absorbant, tel que du coton, autour du corps tubulaire 2, contribue à la rigidité du bâtonnet d'application 1 selon l'invention, et autorise la réduction de l'épaisseur de ce corps tubulaire 2, en proportion de son diamètre, ce qui se traduit d'une part par une économie de matière importante, et d'autre part par une capacité de liquide augmentée pour un même diamètre extérieur. Ce dernier avantage est particulièrement intéressant pour les bâtonnets d'application 1 à usage vétérinaire, de plus grande taille que les bâtonnets usuels, et pour lesquels on recherche à disposer d'une capacité importante. La zone sécable 10 est préférentiellement réalisée sous la forme d'une section réduite, telle qu'une gorge partiellement ou totalement de révolution. A diamètre égal de corps tubulaire, pour une même profondeur d'une telle gorge, la section restante, quand on diminue l'épaisseur du corps tubulaire 2, est réduite d'autant, ce qui se traduit par une facilité accrue pour l'opérateur de procéder à la rupture de la zone sécable 10. Pour faciliter la manipulation par l'opérateur, notamment avec une seule main, tel que représenté sur la figure unique, l'embout applicateur 6 situé à la deuxième extrémité 5 est conçu apte à être saisi entre au moins deux doigts, du côté compris entre la zone sécable 10 et la deuxième extrémité 5, et la zone sécable 10 est conçue apte à rompre sous l'action d'au moins un autre doigt en appui sur le corps tubulaire 2, du côté de la première extrémité 3, ou réciproquement. Beaucoup de médicaments ou de produits pour diverses applications cosmétiques, vétérinaires, esthétiques (colle durcisseur pour ongle, colorants pour cheveux), techniques (colles à séchage rapide) ou autres, exigent un mélange de plusieurs substances juste avant l'application, pour pouvoir conserver les propriétés intégrales des molécules ou des actifs faisant partie de la formule. Dans un mode particulier de réalisation, non représenté sur la figure, le bâtonnet d'application 1 comporte une pluralité de corps tubulaires primaires 2A. Ces corps tubulaires primaires 2A peuvent, selon le cas, être insérés l'un dans l'autre, ou être juxtaposés de façon sensiblement parallèle pour former un faisceau, ou encore être assemblés en combinant ces deux modes, c'est-à-dire sous la forme d'un faisceau comprenant des tubes insérés les uns dans les autres, ou bien d'un tube dans lequel est inséré au moins un tel faisceau. Chacun de ces corps tubulaires primaires 2A est apte à contenir un liquide primaire 7A particulier, et comporte une zone sécable 10A. La juxtaposition de ces corps tubulaires primaires 2A est effectuée de façon à juxtaposer leurs zones sécables 10A, pour former une zone de rupture unique au niveau du bâtonnet 1, de façon à ce que l'opérateur n'ait à effectuer qu'une seule manoeuvre de rupture, de la même façon que s'il manipule un corps tubulaire 2 unique. De façon préférée, ces corps tubulaires primaires contiennent des liquides ou produits différents, qui sont mélangés, lors de la rupture, au niveau de la première extrémité 3 du bâtonnet 1, ou de l'embout 4 que comporte éventuellement cette même première extrémité 3. Chaque corps tubulaire primaire contient la juste quantité nécessaire pour obtenir un mélange dans les proportions exactes, qui sont souvent très précises, en particulier dans le cas d'adhésifs. Une telle application de l'invention permet, en conditionnant de petites quantités, d'éviter le gaspillage fréquent dans le cas de confection de mélanges multi-composants réalisés à partir de conditionnements différents, souvent en excès, et dont une partie est inutilisable, et pallie évidemment le problème du dosage qui est toujours difficile à effectuer avec précision et propreté dans ce genre de mélange. Dans un autre mode encore de réalisation, non représenté sur la figure, un même corps tubulaire 2 contient plusieurs produits liquides 7 différents, destinés à être mélangés après la rupture de la zone sécable 10. Ces liquides sont alors séparés les uns des autres par des phases de matériaux liquides ou visqueux analogues à celle 9 décrite ci-dessus pour préserver le liquide 7, dites bouchons liquides, et préférentiellement constituées de matériau silicone. Dans un mode de réalisation préféré, le corps tubulaire 2 est réalisé dans un matériau semi-translucide, de façon à protéger la photo-sensibilité du liquide 7 face aux rayons ultra-violets et autres, et à assurer sa bonne conservation dans le temps. Dans une variante de réalisation, le corps tubulaire 2 du bâtonnet est coloré, ou encore muni d'un étiquetage ou d'un marquage d'identification du liquide qu'il contient, afin de faciliter l'identification de ce dernier. On comprend que, chaque fois qu'on évoque un liquide dans la description qui précède, ceci concerne tout aussi bien un produit pulvérulent apte à s'écouler dans un corps tubulaire. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un bâtonnet d'application ou de nettoyage (1), constitué d'au moins un corps tubulaire (2), apte à contenir au moins un liquide (7) destiné à s'écouler par une première extrémité (3) ouverte, et obturé à l'autre extrémité dite deuxième extrémité (5), et comportant une zone sécable (10) au voisinage de cette dernière et comportant au moins sur la deuxième extrémité (5) un embout applicateur (6).Elle se caractérise en ce que l'embout (6) est perméable à l'air et s'étend largement au-dessus de la zone sécable (10) du côté de la deuxième extrémité (5) et vers la première (3), de manière apte à constituer des moyens de protection de la zone sécable (10) après sa rupture, à constituer des moyens de maintien solidaire de la deuxième extrémité (5) avec le corps tubulaire (2) après cette rupture, et par le fait que l'embout (6) est pré-teinté dans au moins un coloris différent de celui de l'embout éventuel (4) de la première extrémité (3) du corps (2).
1. Bâtonnet d'application ou de nettoyage (1), constitué d'au moins un corps tubulaire (2) conçu apte à contenir au moins un liquide (7) destiné à s'écouler par une première extrémité (3) ouverte, ledit corps tubulaire (2) étant obturé à l'autre de ses extrémités dite deuxième extrémité (5) et comportant une zone sécable (10) au voisinage de cette deuxième extrémité (5), et comportant au moins sur ladite deuxième extrémité (5) un embout applicateur (6), caractérisé par le fait que ledit embout applicateur (6) sur la deuxième extrémité (5) est perméable à l'air et s'étend largement au-dessus de la zone sécable (10) du côté de cette deuxième extrémité (5) et vers la première extrémité (3), de manière apte à constituer des moyens de protection de ladite zone sécable (10) après rupture de celle-ci, à constituer des moyens de maintien solidaire de ladite deuxième extrémité (5) avec ledit corps tubulaire (2) après la rupture de ladite zone sécable (10), et par le fait que ledit embout applicateur (6) comporte des moyens d'identification. 2. Bâtonnet d'application ou de nettoyage (1) selon la précédente, caractérisé par le fait que ledit embout applicateur (6) sur la deuxième extrémité (5) est pré-teinté dans au moins un coloris différent de celui ou ceux de l'embout applicateur éventuel (4) disposé sur la première extrémité (3) dudit corps tubulaire (2). 3. Bâtonnet d'application ou de nettoyage (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que la rupture au niveau de la zone sécable (10) est partielle. 4. Bâtonnet d'application ou de nettoyage (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit embout applicateur (6) situé à ladite deuxième extrémité (5) est conçu apte à être saisi entre au moins deux doigts, du côté compris entre la zone sécable (10) et la deuxième extrémité (5), et la zone sécable (10) est conçue apte à rompre sous l'action d'au moins un autre doigt en appui sur le corps 12 5 10 15 20 25 30.3 tubulaire (2), du côté de la première extrémité (3), ou réciproquement. 5. Bâtonnet d'application ou de nettoyage (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que un tel embout applicateur (6, 4) de la deuxième (5) ou première (3) extrémité est constitué d'un matériau absorbant tel que coton hydrophile, gaze, pansement, éponge ou mousse. 6. Bâtonnet d'application ou de nettoyage (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit corps tubulaire (2) du bâtonnet est coloré ou muni d'un marquage d'identification du liquide (7) qu'il contient. 7. Bâtonnet d'application ou de nettoyage selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le corps tubulaire (2) est conçu apte à protéger la photo-sensibilité du liquide (7) face aux rayons ultra-violets. 8. Bâtonnet d'application ou de nettoyage selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit embout applicateur (6) est pré-teinté dans un coloris différent du coloris le caractérisant à l'état naturel. 9. Bâtonnet d'application ou de nettoyage selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le bâtonnet d'application (1) comporte une pluralité de corps tubulaires primaires, insérés l'un dans l'autre, et/ou juxtaposés de façon sensiblement parallèle pour former un faisceau. 10. Bâtonnet d'application ou de nettoyage selon la précédente, caractérisé par le fait que lesdits corps tubulaires primaires comportent chacun une zone sécable, qui sont juxtaposées pour former une zone de rupture unique au niveau dudit bâtonnet (1) 11. Bâtonnet d'application ou de nettoyage selon la précédente, caractérisé par le fait que lesdits corps tubulaires primaires contiennent des produits différents 355 12. Bâtonnet d'application ou de nettoyage selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'un même corps tubulaire (2) contient plusieurs produits liquides (7) différents, destinés à être mélangés après la rupture de la zone sécable (10), et séparés les uns des autres par des bouchons liquides (9).
A,B
A61,B05
A61F,A61M,B05C
A61F 13,A61M 35,B05C 17
A61F 13/40,A61F 13/38,A61M 35/00,B05C 17/00
FR2902238
A1
BORNE DE CONNEXION AUTO-DENUDANTE ET APPAREILLAGE ELECTRIQUE EQUIPE D'UNE TELLE BORNE
20,071,214
La présente invention concerne de manière générale les bornes de connexion dite auto-dénudantes, qu'il s'agisse de bornes de connexion destinées à intervenir isolément, par exemple pour le raccordement d'un conducteur électrique à un autre, ou qu'il s'agissent de bornes de connexion qui, faisant parties intégrantes du boîtier d'un quelconque appareillage électrique, ou dûment rapportées sur ce boîtier, sont destinées au raccordement, à cet appareillage, des conducteurs électriques nécessaires à sa desserte. Elle concerne plus particulièrement une borne de connexion comprenant un logement de réception d'au moins un conducteur électrique isolé et un organe de connexion électrique comprenant un corps monté à rotation dans ledit logement de réception et un bord coupant métallique qui est adapté à transpercer la gaine isolante du conducteur électrique isolé introduit dans ledit logement de réception pour établir un contact électrique avec son âme conductrice. Elle concerne également un appareillage électrique intégrant une telle borne de connexion auto-dénudante. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les moyens pour dénuder un conducteur électrique dans les bornes de connexion auto-dénudantes déjà connues, sont classiquement des moyens d'arrachement, de perçage ou de découpage de la gaine isolante du conducteur électrique, suivant une direction sensiblement perpendiculaire ou parallèle à l'axe dudit conducteur. II peut s'agir d'une fente dont le fond forme un logement de l'âme conductrice du conducteur et pourvue de lèvres coupantes s'étendant perpendiculairement à l'axe dudit conducteur. Cette fente est solidaire d'un couvercle apte à venir fermer un logement de réception. Le conducteur électrique est logé en partie dans ledit logement de réception, puis le couvercle est rabattu sur celui-ci de sorte que la fente enfourche ledit conducteur électrique. Le conducteur électrique s'introduit alors dans la fente, suivant une direction d'introduction parallèle auxdites lèvres coupantes, et celles-ci coupent et déplacent localement la gaine isolante dudit conducteur selon une direction perpendiculaire à l'axe de ce dernier, de sorte qu'une partie de son âme conductrice se loge dans le fond de ladite fente et réalise le contact électrique avec la borne. II peut aussi s'agir d'une pointe métallique qui vient percer la gaine isolante du conducteur électrique placé dans un logement de réception, le perçage s'effectuant suivant une direction perpendiculaire à l'axe dudit conducteur, de façon à venir au contact de l'âme conductrice dudit conducteur pour réaliser le raccordement électrique. L'inconvénient principal de telles bornes de connexion auto-dénudantes est que leurs moyens de dénudage sont adaptés à dénuder des conducteurs électriques isolés ayant un diamètre donné. On connaît par ailleurs du document FR 2 871 952 appartenant aux demanderesses, une borne de connexion du type de celle décrite dans l'introduction, dans laquelle le logement de réception est défini à l'intérieur d'une cage métallique parallélépipédique, ouverte sur deux faces en regard, pourvue de deux parois en vis-à-vis percées d'orifices pour le montage à rotation d'un organe de connexion à l'intérieur de ladite cage. Selon ce document, l'organe de connexion comprend deux bords coupants métalliques sensiblement parallèles à son axe de rotation, positionnés à l'opposé l'un de l'autre par rapport à l'axe de rotation. Ces deux bords coupants sont chacun adaptés à peler des gaines isolantes de deux conducteurs électriques introduits par des entrées distinctes dans ledit logement de réception, d'un côté et de l'autre de l'organe de connexion. On comprend que selon la forme de l'organe de connexion et selon sa position centrée ou décentrée dans le logement de réception, la distance entre les parois de la cage et chacun des bords coupants de l'organe de connexion est variable. Les deux entrées distinctes sont donc adaptées à accueillir des conducteurs électriques isolés présentant des sections différentes. Une même entrée ne peut en revanche pas accueillir des conducteurs électriques présentant des sections différentes. Le choix de l'entrée d'introduction des conducteurs électriques doit donc être réalisé avec attention par une personne compétente. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la présente invention propose une borne de connexion qui s'adapte automatiquement au diamètre du conducteur électrique isolé introduit dans son logement de réception. Plus particulièrement, on propose selon l'invention une borne de connexion telle que définie dans l'introduction, dans laquelle le bord coupant appartient à un organe de dénudage métallique qui est monté à glissement dans ledit corps et qui est adapté à venir en appui contre une des parois délimitant ledit logement de réception conformée pour se déformer élastiquement sous l'action dudit organe de dénudage lors de la rotation dudit corps. Ainsi, lorsqu'un conducteur électrique isolé est engagé dans le logement de réception et que le corps pivote autour de son axe de rotation, le bord coupant de l'organe de dénudage perce la gaine isolante souple du conducteur et vient au contact de son âme conductrice métallique. Ce contact engendre un effort qui a tendance à pousser l'organe de dénudage hors dudit corps, en direction de la paroi élastiquement déformable. L'organe de dénudage étant déjà au contact de cette paroi élastiquement déformable, cette dernière crée une contre-poussée qui maintient, pendant toute la rotation du corps, l'organe de dénudage au contact de l'âme conductrice du conducteur électrique. L'organe de dénudage glisse donc le long de l'âme conductrice du conducteur électrique tout en continuant de trancher sa gaine isolante souple. De ce fait on garantit un bon dénudage et une bonne connexion électrique du conducteur électrique isolé à la borne, pour une gamme de 20 différentes sections de conducteurs électriques. Une seule entrée de conducteur électrique autorise le branchement de conducteurs différents, si bien qu'une personne ne possédant pas de compétences particulières en électricité peut aisément brancher des conducteurs électriques à cette borne de connexion. 25 D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la borne de connexion selon l'invention sont les suivantes : ledit corps est monté à rotation autour d'un axe de rotation perpendiculaire, d'une part, au plan dans lequel s'étend le bord coupant de l'organe de dénudage, et, d'autre part, à l'axe de glissement de l'organe de dénudage, cet 30 axe de glissement étant contenu dans ledit plan du bord coupant ; - l'axe de rotation dudit corps est orthogonal à la direction d'introduction du conducteur électrique isolé ; l'organe de dénudage est adapté à venir en appui glissant contre ladite paroi par une extrémité opposée à celle portant ledit bord coupant ; - ladite paroi délimitant le logement de réception présente une forme d'épingle à cheveux, dont le coude forme une charnière de pivotement et dont une des branches forme une rampe en appui contre l'organe de dénudage ; - ladite rampe présente une forme arrondie concave du côté de l'organe de dénudage qui présente un bord de glissement de forme complémentaire de ladite forme arrondie concave de la rampe ; - la rampe présente une longueur telle que l'organe de dénudage reste constamment au contact de ladite rampe, quelle que soit la position angulaire dudit corps ; - ledit corps comporte une fente dans laquelle est glissé l'organe de dénudage et qui comporte intérieurement un décrochement adapté à coopérer avec un épaulement de l'organe de dénudage pour former une butée dans un sens de translation, ledit organe de dénudage étant bloqué dans l'autre sens de translation par ladite paroi contre laquelle il est en appui ; - l'organe de connexion comporte un levier d'actionnement rattaché audit corps, ce levier d'actionnement étant adapté à pivoter entre deux positions, à savoir une position de connexion et une position de déconnexion, séparées angulairement d'un angle compris entre 45 et 90 degrés, préférentiellement 65 degrés ; ledit corps et ledit levier d'actionnement forment une seule pièce ; ledit corps est réalisé par moulage d'une seule pièce en matériau isolant ; - le corps porte à ses deux extrémités des flasques latéraux pour le maintien latéral du conducteur électrique isolé lors de son perçage par l'organe de dénudage; - le logement de réception est délimité, du côté opposé à ladite paroi, par une autre paroi formant une gouttière de réception de conducteur électrique isolé ; ladite paroi en forme de gouttière et ladite paroi déformable élastiquement appartiennent à une pièce monobloc globalement en forme de U, obtenue par découpage, formage et/ou pliage ; et le logement de réception étant un logement double adapté à recevoir un autre conducteur électrique isolé, l'organe de connexion électrique comporte un unique corps et deux organes de dénudage, et ladite paroi contre laquelle les organes de dénudage sont en appui présente deux parties élastiquement déformables séparées longitudinalement l'une de l'autre par une fente. L'invention concerne également un appareillage électrique comprenant un boîtier pourvu d'une pluralité de logements d'intégration destinés à recevoir chacun une borne de connexion auto-dénudante selon l'invention, chaque logement d'intégration comportant au moins une entrée de conducteur électrique isolé. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective éclatée d'un appareillage électrique selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique assemblée de dessus de l'appareillage électrique de la figure 1 ; la figure 3 est une vue schématique assemblée de côté de l'appareillage électrique de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe selon le plan A-A de la figure 3 ; la figure 5 est une vue schématique de détail de la zone V de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue schématique en coupe selon le plan B-B de la figure 2 ; et - la figure 7 est une vue schématique de détail de la zone VII de la figure 6. Sur la figure 1, on a représenté un appareillage électrique 1, ici une prise de courant, comprenant un socle ou boîtier 10 isolant, fermé à l'avant par un enjoliveur 20. Le boîtier 10 est ici de forme parallélépipédique carrée avec une paroi de fond bordée par quatre parois latérales délimitant un logement intérieur 11. Les parois latérales portent sur leur face externe, à proximité de l'ouverture avant du boîtier, un trottoir 15 périphérique. Comme le montrent les figures 1 et 2, l'enjoliveur 20 se présente sous la forme d'une plaque bordée par un bord tombant 21. La partie centrale de l'enjoliveur 20 présente en renfoncement un puits 22 d'insertion d'une fiche. Ce puits 22 est délimité par une paroi latérale cylindrique et par une paroi de fond plane percée de trois ouvertures 23, 24, 25 de passage de broches de connexion. Deux de ces ouvertures 23, 24 sont adaptées à permettre le passage de deux broches d'une fiche électrique (non représentée) insérée dans le puits 22. La troisième de ces ouvertures 25 est adaptée à être traversée par une broche de terre 320 appartenant à l'appareillage électrique 1. Comme le montre plus particulièrement la figure 1, la face externe de la paroi latérale cylindrique du puits 22 de l'enjoliveur 20 présente des dents 26 pour l'encliquetage de l'enjoliveur 20 sur le boîtier 10. Lorsque l'enjoliveur 20 est monté sur le boîtier 10, sa plaque ferme l'ouverture avant de celui-ci, le bord tombant 21 s'appliquant contre le trottoir 15. Le puits 22 de l'enjoliveur 20 est inséré dans le logement intérieur 11 du boîtier 10 de manière que les dents 26 portées par la paroi cylindrique qui le délimite s'accroche sur une partie intérieure 18 du boîtier 10. Comme le montrent les figures 4 et 6, le boîtier 10 comporte dans son logement intérieur 11 des cloisons 14 qui s'étendent à partir de sa paroi de fond, orthogonalement à elle, et qui délimitent trois compartiments ouverts vers l'avant du boîtier. Ces compartiments constituent des logements d'intégration 12 destinés à recevoir chacun une borne de connexion 100, 200, 300. Ils sont disposés les uns à côtés des autres et sont contigus à une même paroi latérale 17 du boîtier, ici appelée paroi latérale d'entrée. Ainsi, le boîtier 10 loge intérieurement trois bornes de connexion dont une borne de phase 100, une borne de neutre 200, et une borne de terre 300. La paroi latérale d'entrée 17 présente des ouvertures 13 disposées à la hauteur des logements d'intégration 12, sur l'arête du boîtier 10 séparant sa paroi latérale d'entrée et sa paroi de fond. Chacune de ces ouvertures 13 forme un passage pour l'introduction d'un conducteur électrique isolé 400 selon une direction Y dans une des bornes de connexion 100, 200, 300 logée à l'intérieur d'un des logements d'intégration 12 du boîtier 10 (figures 2 et 6). Plus particulièrement, comme le montrent les figures 1 et 4, les bornes de phase et de neutre 100, 200 comprennent chacune une alvéole de réception d'une broche d'une fiche électrique. Chaque alvéole est définie à l'intérieur d'une pince 120, 220 destinée à enserrer une broche de la fiche qui traverse une des ouvertures 23, 24 de la paroi de fond du puits 22 de l'enjoliveur 20. À cet effet, chacune desdites alvéoles est positionnée dans le boîtier 10 au droit d'une des ouvertures 23, 24 prévue dans le fond du puits 22. La borne de terre 300 comprend une broche 320 qui traverse la troisième ouverture 25 pour émerger dans le puits 22. De manière connue en soi, comme le montrent les figures 1 et 2, la prise de courant 1 est ici accessoirisée d'un obturateur 30 dont les volets 31 s'interposent entre les ouvertures 23, 24 du fond du puits 22 de l'enjoliveur 20 et les alvéoles des bornes de phase et de neutre 100, 200 de l'appareillage électrique 1. L'obturateur 30 est monté à rotation dans le boîtier 10 pour que les deux volets 31 s'effacent lorsque les deux broches de la fiche électrique appuient simultanément sur eux. Comme le montrent particulièrement les figures 1, 4 et 6, chaque borne de connexion 100, 200, 300 est une borne de connexion auto- dénudante qui comprend un logement de réception 101, 201, 301 d'un conducteur électrique isolé 400, ainsi qu'un organe de connexion 150, 250, 350 électrique comprenant un corps 151, 251, 351 monté à rotation dans ledit logement de réception et au moins un bord coupant 161A, 361A métallique qui est adapté à transpercer la gaine isolante 401 du conducteur électrique isolé 400 introduit dans ledit logement de réception 101, 201, 301 pour établir un contact électrique avec son âme conductrice 402. Comme le montrent plus particulièrement les figures 1 et 4 à 7, chaque borne de connexion comprend une pièce monobloc 110, 210, 310 globalement en forme de U, obtenue par découpage, formage et/ou pliage d'une lamelle métallique. Les parois de cette pièce monobloc 110, 210, 310 délimitent le logement de réception 101, 201, 301 de chaque borne de connexion 100, 200, 300. L'une des branches parallèles de la pièce monobloc 110, 210, 310 en U est une paroi en forme de gouttière 112, 212, 312 dont la concavité est orientée vers ledit logement de réception 101, 201, 301 de la borne de connexion 100, 200, 300. Cette paroi en forme de gouttière 112, 212, 312 est destinée à recevoir et à guider un conducteur électrique isolé 400 introduit dans ledit logement de réception. L'autre des branches parallèles de la pièce monobloc en U est une paroi 115, 215, 315 conformée pour se déformer élastiquement. Cette paroi 115, 215, 315 présente ici la forme d'une épingle à cheveux avec un coude 115A, 215A, 315A formant une charnière de pivotant qui se raccorde, d'un côté, à une portion plane 115C, 215C, 315C rattachée à la base 111, 211, 311 de la pièce monobloc en U, et, de l'autre côté, à une branche libre 115B, 215B, 315B formant une rampe qui fait face à ladite paroi en forme de gouttière 112, 212, 312 (voir figures 1, 5 et 7). Ainsi, lorsqu'un effort de pression est exercé sur ladite branche libre 115B, 215B, 315B, celle-ci se rapproche de ladite portion plane 115C, 215C, 315C par pliage élastique dudit coude 115A, 215A, 315A. Selon l'exemple représenté, chaque borne de connexion 100, 200, 300 est une borne double adaptée à connecter deux conducteurs électriques isolés 400, un conducteur d'alimentation provenant du réseau et un conducteur de repiquage. Les parois de la pièce monobloc 110, 210, 310 en forme de U de chaque borne de connexion 100, 200, 300 délimitent un double logement de réception 101, 201, 301. Pour cela, ladite pièce en U comporte, dans l'une de ses branches parallèles, côte à côte, deux parois identiques en forme de gouttière 112, 212, 312 pour la réception de deux conducteurs électriques isolés, et, dans l'autre de ses branches parallèles, côte à côte, deux parois 115, 215, 315 identiques en forme d'épingle à cheveux. Les parois en forme de gouttière 112, 212, 312 et les parois 115, 215, 315 en forme d'épingle à cheveux sont respectivement séparées par une fente et se rattachent à une même base 111, 211, 311 de la pièce monobloc 110, 210, 310 en U (voir figure 1). La base 111, 211 de la pièce monobloc 110, 210 en U de chacune des bornes de phase 100 et de neutre 200 est paroi de connexion qui est rattachée par une paroi en L à ladite pince 120, 220 qui délimite l'alvéole de réception de la borne. Ici la paroi en L, la pièce en U et la pince de chaque borne forment une seule partie obtenue par découpage, formage et/ou pliage d'une lamelle métallique. Sur la base 311 de la pièce monobloc 310 en U de la borne de terre 300 est rapportée (par soudage) une languette 320A de support de la broche de terre 30 320. Comme le montrent plus particulièrement les figures 4 à 7, chaque pièce monobloc 110, 310 en U de chaque borne de connexion 100, 300 est insérée dans un logement d'intégration 12 du boîtier 10 de manière qu'elle s'ouvre vers les ouvertures 13 correspondantes de la paroi latérale d'entrée 17 du boîtier 10. En particulier, le double logement de réception 101, 301 de la pièce monobloc 110, 310 en U se positionne en regard de deux ouvertures 13 distinctes, placées côte à côte, de la paroi latérale d'entrée 17 du boîtier 10. Chaque paroi en forme de gouttière 112, 312 de ladite pièce monobloc 110, 310 se positionne contre la paroi de fond du boîtier 10 en regard d'une des ouvertures 13 de ladite paroi latérale d'entrée 17 et la base 111, 311 de ladite pièce monobloc 110, 310 se cale contre une cloison intérieure 14 du boîtier 10. Comme le montre plus particulièrement la figure 1, le corps 151, 251, 351 de l'organe de connexion 150, 250, 350 de chaque borne de connexion 100, 200, 300 est un corps cylindrique globalement de révolution autour d'un axe V. II porte à chaque extrémité un tourillon 154, 354 aligné sur l'axe V. Les tourillons 154, 354 sont destinés à être monté dans des paliers intérieurs du boîtier 10 pour le montage à rotation autour de l'axe V dudit corps 151, 351 dans le logement de réception de la borne de connexion 100, 300. L'axe V de rotation du corps 151, 251, 351 de chaque organe de connexion 150, 250, 350 est orthogonal à la direction Y d'introduction du conducteur électrique isolé 400 dans le logement de réception 101, 201, 301 de la borne de connexion 100, 200, 300. Avantageusement comme le montrent les figures, le corps 151, 351 de chaque organe de connexion 150, 350 est percé de part en part de deux fentes 152, 352 parallèles de section rectangulaire, s'étendant selon des axes de glissement W, perpendiculaires à l'axe V de rotation du corps 151, 351. Chaque fente 152, 352 comporte sur ses deux parois latérales d'extrémité deux décrochements 153, 353 en regard l'un de l'autre (voir figures 5 et 7). Chaque fente accueille un organe de dénudage 160, 260, 360 en forme de couteau métallique dont une extrémité est pourvue du bord coupant 161A, 361A adapté à transpercer la gaine isolante 401 d'un conducteur électrique isolé 400 engagé dans le logement de réception de la borne correspondante. Comme le montrent plus particulièrement les figures 5 et 7, l'axe V de rotation de chaque corps 151, 351 est perpendiculaire, d'une part, au plan dans lequel s'étend le bord coupant 161A, 361A de chaque organe de dénudage 160, 360 qu'il porte et, d'autre part, à l'axe de glissement W de chaque organe de dénudage 160, 360, cet axe de glissement W étant contenu dans ledit plan du bord coupant 161A, 361A. La longueur de chaque organe de dénudage 160, 260, 360 est supérieure au diamètre du corps 151, 251, 351. Ainsi, lorsque l'organe de dénudage 160, 260, 360 est engagé dans la fente correspondante du corps 151, 251, 351, ses deux extrémités émergent à l'extérieur de celle-ci. L'épaisseur et la largeur de chaque organe de dénudage 160, 260, 360 sont ajustées à l'épaisseur et à la largeur de la fente qui l'accueille de sorte qu'il peut glisser librement dans ladite fente selon l'axe de glissement W. Chaque organe de dénudage 160, 360 comporte sur ses deux bords longitudinaux opposés deux épaulements 163, 363 par lesquels il vient en butée contre les décrochements 153, 353 de la fente 152, 352 pour être maintenu dans celle-ci (voir figures 5 et 7). Lorsque le corps 151, 251, 351 de l'organe de connexion 150, 250, 350 est monté dans le double logement de réception de la borne de connexion correspondante, sa surface cylindrique vient en appui glissant contre la branche libre 115B, 215B, 315B formant une rampe d'une paroi 115, 215, 315 déformable élastiquement de la pièce monobloc 110, 210, 310 en U. Chaque organe de dénudage 160, 360, engagé dans chaque fente du corps de l'organe de connexion, vient également, par son extrémité opposée 162, 362 à celle portant le bord coupant 161A, 361A, en appui glissant contre la branche libre 115B, 315B formant une rampe de chaque paroi 115, 315 déformable élastiquement de la pièce monobloc en U (voir figures 4 à 7). La branche libre 115B, 315B formant une rampe de chaque paroi 115, 315 déformable présente une forme arrondie concave contre laquelle vient en appui glissant la surface cylindrique du corps 151, 351 de l'organe de connexion 150, 350 ainsi qu'un bord de glissement 162, 362 de forme complémentaire de l'organe de dénudage 160, 360 correspondant. La longueur de ladite branche libre 115B, 315B formant une rampe est telle que l'organe de dénudage 160, 360 correspondant reste constamment au contact de ladite rampe 115B, 315B quelle que soit la position angulaire du corps 151, 351 de l'organe de connexion 150, 350 dans le double logement de réception de la borne de connexion 100, 300 correspondante. Ainsi, avantageusement, chaque organe de dénudage 160, 360 est bloqué, dans un sens de translation, par les décrochements 153, 353 de la fente dans laquelle il est logé, et, dans l'autre sens de translation, par ladite paroi 115, 315 déformable élastiquement contre laquelle il est en appui. Le corps 151, 251, 351 de chaque organe de connexion 150, 250, 350 est apte à être pivoté autour de son axe V au moyen d'un levier d'actionnement 156, 256, 356 entre une position de déconnexion (voir figures 4 et 5) et une position de connexion (voir figures 6 et 7). Ce levier d'actionnement 156, 256, 356 présente une forme allongée d'axe Z orthogonal à l'axe V de rotation du corps 151, 251, 351. Une des extrémités du levier d'actionnement 156, 256, 356 se rattache à la surface cylindrique du corps 151, 251, 351. L'autre extrémité de ce levier d'actionnement 156, 256, 356 est libre et est pourvue d'une languette 157, 257, 357 accessible à l'usager. Le corps 151, 251, 351 et le levier d'actionnement 156, 256, 356 forment ici une seule pièce réalisée par moulage d'une matière plastique isolante. Lorsque le corps 151, 251, 351 de chaque organe de connexion 150, 250, 350 est placé dans le double logement de réception de la borne de connexion correspondante, le levier d'actionnement 156, 256, 356 émerge à l'extérieur du boîtier au travers d'une ouverture allongée pratiquée dans la paroi de fond dudit boîtier. Chaque levier d'actionnement 156, 256, 356 est adapté à pivoter d'un angle Al compris entre 45 et 90 degrés, préférentiellement égal à 65 degrés. Avantageusement, l'arrière dudit boîtier 10 de l'appareillage électrique est aménagé pour recevoir les languettes 157, 257, 357 des trois levier d'actionnement 156, 256, 356 des organes de connexion 150, 250, 350 de telle manière qu'elles soient accessibles par l'extérieur du boîtier 10 et qu'en position de connexion, elles soient positionnées en retrait de la face arrière dudit boîtier 10 (voir figure 6). Plus particulièrement, ici, la face arrière du boîtier 10 comporte trois renfoncements 16 qui s'étendent en parallèle sur environ la moitié de largeur du boîtier 10. Ces renfoncements 16 débouchent sur un bord du boîtier à l'opposé de la paroi latérale d'entrée 17 (voir figures 1, 4 et 6). Chacun des renfoncements 16 est destiné à accueillir une languette 157, 257, 357 d'un levier d'actionnement 156, 256, 356 en position de connexion. Les figures 4 et 5 montrent plus particulièrement la borne de phase 100 en position de déconnexion. Dans cette position, le levier d'actionnement 156, en saillie de la face arrière du boîtier, forme un angle Al d'environ 65 degrés avec l'axe du renfoncement 16 du boîtier 10. Il positionne le corps 151 de manière à basculer le bord coupant 161A chaque organe de dénudage 160 hors du passage d'introduction d'un conducteur électrique isolé dans ledit logement de réception 101 de la borne de phase 100. On peut alors aisément introduire ou extraire un conducteur électrique isolé dans le logement de réception de la borne de phase 100 via l'ouverture 13 correspondante du boîtier 10. Le levier d'actionnement 156 est stable dans cette position de déconnexion car son dos prend appui contre le bord libre d'une paroi interne 19 du boîtier 10. Les figures 6 et 7 montrent plus particulièrement la borne de terre 300 en position de connexion. Pour passer de la position de déconnexion (représentée sur la figure 4) à la position de connexion (représentée sur la figure 6) l'utilisateur fait simplement pivoter le levier d'actionnement 356 de l'angle Al afin de le loger dans le renfoncement 16 correspondant du boîtier 10. Ce mouvement de pivotement du levier d'actionnement 356 entraîne la rotation du corps 351 autour de son axe de rotation V. Le bord coupant 361A de chaque organe de dénudage 360 vient alors percer la gaine isolante 401 du conducteur électrique isolé 400 introduit dans le logement de réception 301 de ladite borne 300 pour venir au contact de l'âme conductrice 402 dudit conducteur. L'âme conductrice 402 étant réalisée dans un matériau métallique dur, l'organe de dénudage 360 prend appui sur celle-ci pour glisser dans la fente et sortir hors dudit corps 350 en direction de la branche libre 315B formant une rampe contre laquelle son bord de glissement 362 est déjà en appui. Tout en glissant sur cette rampe 315B l'organe de dénudage 360 exerce sur celle-ci une poussée qui plie élastiquement le coude 315A auquel elle est rattachée. En réaction, ladite branche libre 315B crée une contre-poussée sur l'organe de dénudage 360 si bien que son bord coupant 361A glisse continûment le long de l'âme conductrice 402 et tranche la gaine isolante 401 du conducteur 400. Dansla position de connexion, le levier d'actionnement 356 s'étend selon l'axe du renfoncement 16 en retrait de la face arrière du boîtier 10. De cette manière, on évite qu'il soit accroché par un quelconque élément extérieur lors des manipulations ultérieures de l'appareillage électrique. Chaque organe de dénudage 360 s'étend perpendiculairement à l'axe du conducteur électrique isolé 400, il est bloqué entre, d'une part, l'âme conductrice 402 métallique dudit conducteur avec laquelle son extrémité portant le bord coupant 361A est en contact électrique, et, d'autre part, la branche libre 315B de la paroi 315 élastiquement déformable de la pièce monobloc 310 en U contre laquelle son autre extrémité 362 opposée est en appui en pliant élastiquement le coude 315A. Avantageusement, le corps 151, 251, 351 porte à chacune de ses extrémités un flasque 155, 255, 355 qui s'étend orthogonalement à l'axe V de rotation, et qui dépasse de la paroi cylindrique du corps 151, 251, 351 sur un secteur angulaire d'environ 60 degrés. Ces flasques 155, 255, 355 permettent de maintenir latéralement le conducteur électrique isolé 400 lors de son perçage par l'organe de dénudage 160, 260, 360 afin qu'il ne sorte pas de ladite paroi en forme de gouttière 112, 212, 312. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation 15 décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
L'invention concerne une borne de connexion (100, 200, 300) auto-dénudante comprenant un logement de réception (101, 201, 301) d'au moins un conducteur électrique isolé et un organe de connexion (150, 250, 350) électrique comprenant un corps (151, 251, 351) monté à rotation dans ledit logement de réception et un bord coupant métallique qui est adapté à transpercer la gaine isolante du conducteur électrique isolé (400) introduit dans ledit logement de réception pour établir un contact électrique avec son âme conductrice.Selon l'invention, le bord coupant appartient à un organe de dénudage (160, 260, 360) métallique qui est monté à glissement dans ledit corps et qui est adapté à venir en appui contre une des parois (115, 215, 315) délimitant ledit logement de réception conformée pour se déformer élastiquement sous l'action dudit organe de dénudage lors de la rotation dudit corps.
1. Borne de connexion (100, 200, 300) auto-dénudante comprenant un logement de réception (101, 201, 301) d'au moins un conducteur électrique isolé (400) et un organe de connexion (150, 250, 350) électrique comprenant un corps (151, 251, 351) monté à rotation dans ledit logement de réception et un bord coupant (161A, 361A) métallique qui est adapté à transpercer la gaine isolante (401) du conducteur électrique isolé (400) introduit dans ledit logement de réception (101, 201, 301) pour établir un contact électrique avec son âme conductrice (402), caractérisée en ce que le bord coupant (161A, 361A) appartient à un organe de dénudage (160, 260, 360) métallique qui est monté à glissement dans ledit corps (151, 251, 351) et qui est adapté à venir en appui contre une des parois (115, 215, 315) délimitant ledit logement de réception (101, 201, 301) conformée pour se déformer élastiquement sous l'action dudit organe de dénudage (160, 260, 360) lors de la rotation dudit corps (151, 251, 351). 2. Borne de connexion selon la précédente, caractérisée en ce que ledit corps (151, 351) est monté à rotation autour d'un axe (V) de rotation perpendiculaire, d'une part, au plan dans lequel s'étend le bord coupant (161A, 361A) de l'organe de dénudage (160, 360), et, d'autre part, à l'axe de glissement (W) de l'organe de dénudage (160, 360), cet axe de glissement (W) étant contenu dans ledit plan du bord coupant (161A, 361A). 3. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'axe (V) de rotation dudit corps (151, 251, 351) est orthogonal à la direction (Y) d'introduction du conducteur électrique isolé (100). 4. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'organe de dénudage (160, 260, 360) est adapté à venir en appui glissant contre ladite paroi (115, 215, 315) par une extrémité (162, 262, 362) opposée à celle portant ledit bord coupant (161A, 361A). 5. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ladite paroi (115, 215, 315) délimitant le logement de réception (101, 201, 301) présente une forme d'épingle à cheveux, dont le coude (115A, 215A, 315A) forme une charnière de pivotement et dont une des branches (115B, 215B, 315B) forme une rampe en appui contre l'organe de dénudage (160, 260, 360). 6. Borne de connexion selon la précédente, caractérisée en ce que ladite rampe (115B, 215B, 315B) présente une forme arrondie concave du côté de l'organe de dénudage (160, 260, 360) qui présente un bord de glissement (162, 362) de forme complémentaire de ladite forme arrondie concave de la rampe (115B, 215B, 315B). 7. Borne de connexion selon l'une des 5 et 6, caractérisée en ce que la rampe (115B, 215B, 315B) présente une longueur telle que l'organe de dénudage (160, 260, 360) reste constamment au contact de ladite rampe (115B, 215B, 315B) quelle que soit la position angulaire dudit corps (151, 251, 351). 8. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit corps (151, 351) comporte une fente (152, 352) dans laquelle est glissé l'organe de dénudage (160, 360) et qui comporte intérieurement un décrochement (153, 353) adapté à coopérer avec un épaulement (163, 363) de l'organe de dénudage (160, 360) pour former une butée dans un sens de translation, ledit organe de dénudage (160, 360) étant bloqué dans l'autre sens de translation par ladite paroi (115, 315) contre laquelle il est en appui. 9. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'organe de connexion (150, 250, 350) comporte un levier d'actionnement (156, 256, 356) rattaché audit corps (151, 251, 351), ce levier d'actionnement (156, 256, 356) étant adapté à pivoter entre deux positions, à savoir une position de connexion et une position de déconnexion, séparées angulairement d'un angle (Al) compris entre 45 et 90 degrés, préférentiellement 65 degrés. 10. Borne de connexion selon la précédente, caractérisée en ce que ledit corps (151, 251, 351) et ledit levier d'actionnement (156, 256, 356) forment une seule pièce. 11. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit corps (151, 251, 351) est réalisé par moulage d'une seule pièce en matériau isolant. 12. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le corps (151, 251, 351) porte à ses deux extrémités des flasques (155, 255, 355) latéraux pour le maintien latéral du conducteur électrique isolé (400) lors de son perçage par l'organe de dénudage (160, 260, 360). 13. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le logement de réception (101, 201, 301) est délimité, du côté opposé à ladite paroi (115, 215, 315), par une autre paroi formant une gouttière (112, 212, 312) de réception de conducteur électrique isolé (400). 14. Borne de connexion selon la précédente, caractérisée en ce que ladite paroi en forme de gouttière (112, 212, 312) et ladite paroi (115, 215, 315) déformable élastiquement appartiennent à une pièce monobloc (110, 210, 310) globalement en forme de U, obtenue par découpage, formage et/ou pliage. 15. Borne de connexion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, le logement de réception (101, 201, 301) étant un logement double adapté à recevoir un autre conducteur électrique isolé (400), l'organe de connexion (150, 250, 350) électrique comporte un unique corps (151, 251, 351) et deux organes de dénudage (160, 260, 360), et ladite paroi (115, 215, 315) contre laquelle les organes de dénudage (160, 260, 360) sont en appui présente deux parties élastiquement déformables séparées longitudinalement l'une de l'autre par une fente. 16. Appareillage électrique (1) comprenant un boîtier (10) pourvu d'une pluralité de logements d'intégration (12) destinés à recevoir chacun une borne de connexion (100, 200, 300) auto-dénudante selon l'une quelconque des précédentes, chaque logement d'intégration (12) comportant au moins une entrée (13) de conducteur électrique isolé (400).
H
H01
H01R
H01R 4
H01R 4/24
FR2891139
A1
KIT COMPRENANT DEUX COMPOSITIONS COSMETIQUES
20,070,330
La présente invention a pour objet un kit de maquillage ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, constitué d'au moins deux compositions destinées à être appliquées l'une sur l'autre, chaque composition comprenant au moins un polyol hydratant. L'invention se rapporte également à un procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant l'application des compositions sur la peau et à son utilisation pour le maquillage ou le soin. Les compositions de maquillage, en particulier de fond de teint, sont utilisées pour masquer les défauts de relief et de couleur de la peau. Pour se faire, elles contiennent une phase pulvérulente constituée de pigments et de charges. Plus la teneur en pigments et en charges dans a composition est importante, meilleur sera le camouflage des défauts de couleur de la peau. Cependant, une teneur trop importante en pigments et charges entraîne un marquage des défauts de relief de la peau. Lorsque les matières kératiniques sont déshydratées, leur surface présente des irrégularités la peau peut par exemple être squameuse ou peler, ou les lèvres peuvent gercer ce qui ne permet pas un dépôt continu et homogène du maquillage. En particulier, la couleur et la brillance du maquillage peuvent varier sur la surface maquillée; ces variations ne correspondent pas au souhait de l'utilisatrice qui cherche plutôt à obtenir un maquillage uniforme, avec le moins d'irrégularités possibles. De plus, Lorsque la composition de maquillage comprend une phase pulvérulente, son application sur la peau et/ou les lèvres, entraîne souvent un dessèchement des matières kératiniques, ce qui provoque pour l'utilisatrice une sensation de tiraillement et d'inconfort. Il est donc nécessaire, pour obtenir un maquillage satisfaisant, que les matières kératiniques soient suffisamment hydratées. Il est connu d'introduire, dans les compositions cosmétiques, des agents hydratants pour diminuer la sensation de dessèchement. Cependant, la présence de certains agents hydratants comme le glycérol confère un effet collant au maquillage, ce qui nuit à un bon étalement du maquillage. Ce dernier présente donc des propriétés cosmétiques altérées, en particulier, le dépôt formé sur les matières kératiniques n'est pas uniforme. Il existe donc un besoin pour un produit de maquillage permettant d'obtenir un maquillage uniforme, tout en conférant à l'utilisatrice une sensation de confort et d'hydratation. Les inventeurs ont mis en évidence qu'en introduisant, dans un kit de maquillage ou de soin de la peau, deux compositions contenant chacune une teneur élevée en agent hydratant, il était possible d'obtenir un maquillage conférant une sensation d'hydratation à l'utilisatrice sans pour autant conférer un effet collant au maquillage. La présente invention a pour objet, selon un premier aspect, un kit de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, chaque composition comprenant une phase aqueuse contenant au moins un polyol hydratant présent en une teneur inférieure ou égale à 15% en poids par rapport au poids total de chaque composition, la somme des teneurs en polyols des première et seconde compositions, exprimées en poids par rapport au poids total de chaque composition, étant supérieure ou égale à 8. L'invention a aussi pour objet, selon un second aspect, un kit de maquillage des matières kératiniques comprenant une première composition à appliquer sur les matières kératiniques, et une seconde composition à appliquer sur la première, la première composition étant une émulsion eaudans-huile comprenant: a) de 5% à 12% en poids, par rapport au poids total de la composition, d'au moins un polyol hydratant; b) de 6% à 45% en poids, par rapport au poids total de la composition, d'au moins une huile volatile; c) de 0,8 % à 7 % en poids, par rapport au poids total de la composition, d'au moins un élastomère de silicone; la deuxième composition étant une émulsion eau-dans-huile comprenant: a) de 5% à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, d'au moins un polyol hydratant; b) de 6% à 45% en poids, par rapport au poids total de la composition, d'au moins une huile volatile; c) de 0,01% à 20% en poids, par rapport au poids total de la composition, d'au moins une matière colorante, notamment un pigment. L'invention a aussi pour objet un procédé cosmétique (non thérapeutique) de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, 15 comprenant les étapes suivantes: i) former un premier dépôt sur lesdites matières kératiniques, ii) sur tout ou partie du premier dépôt, former un second dépôt, lesdits premier et second dépôts résultant de l'application sur les matières kératiniques d'une première et d'une seconde compositions d'un kit tel que décrit précédemment. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'un kit de maquillage décrit ci-dessus, pour obtenir un maquillage uniforme, et/ou confortable et/ou hydratant. Phase aqueuse Les première et seconde compositions du kit selon l'invention comprennent une phase aqueuse. La phase aqueuse comprend de l'eau. L'eau peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. La phase aqueuse de la première et de la seconde compositions comprend au moins un polyol hydratant ayant notamment de 2 à 20 atomes de carbones, de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, le polyol hydratant est choisi parmi le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, et leurs mélanges. Selon un mode encore préféré de réalisation, la première et/ou seconde composition du 15 kit selon l'invention comprend au moins deux polyols hydratants différents choisi parmi le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol. Selon un mode particulier de réalisation, la somme des teneurs en polyols hydratants des première et seconde compositions, exprimées en poids, par rapport au poids total de chaque composition, est supérieure ou égale à 8, en particulier va de 8 à 30, de préférence de 10 à 25, et plus préférentiellement de 15 à 20. Selon un mode préféré de réalisation, les polyols hydratants sont présents dans chaque composition du kit selon l'invention une teneur inférieure ou égale à 15% en poids, par rapport au poids total de chaque composition, de préférence allant de 4 à 15% en poids, plus préférentiellement allant de 5 à 12% en poids, et plus préférentiellement allant de 8 à 12% en poids. Outre les polyols hydratants, la phase aqueuse de la première et de la seconde 30 compositions peut comprendre au moins un autre solvant organique miscible à l'eau comme par exemple les monoalcools ayant de 2 à 6 atomes de carbone tels que l'éthanol ou l'isopropanol, les éthers de glycols (notamment ayant de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyls(C1-C4)éther de mono, di- ou tripropylène glycol, les alkyls(C1-C4) éther de mono, di- ou triéthylène glycol, et leurs mélanges. La phase aqueuse peut comprendre en outre des agents de stabilisation, par exemple le chlorure de sodium, le dichlorure de magnésium et le sulfate de magnésium. La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des 10 polymères filmogènes, des épaississants, des tensioactifs et leurs mélanges. De préférence, la phase aqueuse peut être présente dans la première et/ou la seconde composition selon l'invention en une teneur allant de 25 à 70% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 30 à 65% en poids. De préférence, l'eau peut être présente dans la première et/ou la seconde composition selon l'invention en une teneur allant de 15 à 60% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 20 à 55% en poids. Les huiles Les première et/ou seconde compositions du kit selon la présente invention peuvent comprendre au moins une huile. L'huile peut être choisie parmi les huiles volatiles, les huiles non volatiles, et leurs mélanges. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre au moins une huile volatile. Par huile volatile , on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40.000 Pa (0,001 à 300 mm de Hg) et de préférence allant de 1,3 à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). L'huile volatile peut être choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, les huiles volatiles siliconées, les huiles volatiles fluorées, et leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permethyls . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 5 centistokes (5 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, de préférence de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5heptaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L'huile volatile fluorée n'a généralement pas de point éclair. Comme huile volatile fluorée, on peut citer le nonafluoroéthoxybutane, le nonafluorométhoxybutane, le décafluoropentane, le tétradécafluorohexane, le dodécafluoropentane, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins une huile de silicone volatile. Les huiles volatiles sont présentes dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 6 à 45 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 6 à 40 % en poids et plus préférentiellement allant de 6 à 35 % en poids. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre au 20 moins une huile non volatile. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa (0,01 mm de Hg). Ces huiles non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou végétale, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: -les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810 , 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam , le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le néopentanoate d'isodecyl, le palmitate de 2- éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl- décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2-octyl- dodécyle; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, les huiles ester de formule R1000R2 dans laquelle R, représente le reste d'un acide gras ramifié comportant de 6 à 10 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ou un mélange de chaînes hydrocarbonées, contenant de 10 à 18 atomes de carbone, de préférence de 12 à 16 atomes de carbone. - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et leurs mélanges. Les huiles non volatiles sont présentes dans la première et/ou seconde composition en une teneur allant de 2 % à 45 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 à 40 % en poids et plus préférentiellement allant de 2 à 35 ici en poids. Selon un mode particulier de réalisation, la première composition selon l'invention comprend au moins une huile de silicone volatile et une huile de silicone non volatile. L'huile (ou le mélange d'huiles) des première et/ou seconde compositions du kit selon l'invention peut être présente en une teneur totale allant de 10 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 15 % à 45 % en poids, de préférence allant de 20 % à 40 % en poids. Elastomères de silicone La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre au moins un élastomère de silicone. L'élastomère de silicone peut être non émulsionnant ou émulsionnant. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre un élastomère de silicone non émulsionnant. Le terme élastomères de silicone "non émulsionnant" définit des élastomères 25 organopolysiloxane ne contenant pas de chaîne hydrophile telle que motifs polyoxyalkylènes ou polyglycérolés. L'élastomère de silicone non émulsionnant est un organopolysiloxane réticulé élastomère pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de diorganopolysiloxane ayant des groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence de catalyseur platine; ou par réaction de condensation réticulation déhydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et un diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium, notamment en présence d'un organoétain; ou par réaction de condensation réticulation d'un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et d'un organopolysilane hydrolysable; ou par réticulation thermique d'organopolysiloxane, notamment en présence de catalyseur organopéroxyde; ou par réticulation d'organopolysiloxane par radiations de haute énergie telles que rayons gamma, rayons ultraviolet, faisceau électronique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation (A2) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B2) de diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence (C2) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans la demande EP-A-295886. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de diméthylpolysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A2) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A2) avec le composé (B2) en présence du catalyseur (C2). Le composé (A2) est avantageusement un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupes alkényles inférieur (par exemple en C2-C4) ; le groupe alkényle inférieur peut être choisi parmi les groupes vinyl, allyl, et propényl. Ces groupements alkényles inférieurs peuvent être situés en toute position de la molécule organopolysiloxane mais sont de préférence situés aux extrémités de la molécule organopolysiloxane. L'organopolysiloxane (A2) peut avoir une structure chaîne ramifiée, chaîne linéaire, cyclique ou réseau mais la structure chaîne linéaire est préférée. Le composé (A2) peut avoir une viscosité allant de l'état liquide à l'état de gomme. De préférence, le composé (A2) a une viscosité d'au moins 100 centistokes à 25 C. Les organopolysiloxanes (A2) peuvent être choisi parmi les méthylvinylsiloxanes, les copolymères méthylvinylsiloxanediméthylsiloxanes, les diméthylpolysiloxanes à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylphénylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxanediphénylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylphénylsiloxaneméthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les méthyl(3,3,3trifluoropropyl)polysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, et les copolymères diméthylsiloxane-méthyl(3,3,3-trifluoropropyl)siloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy. Le composé (B2) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 hydrogènes liés au silicium dans chaque molécule et est donc le réticulant du composé (A2). Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (A2) et le nombre d'atomes d'hydrogène liés au silicum par molécule du composé (B2) est d'au moins 4. Le composé (B2) peut être sous toute structure moléculaire, notamment de structure chaîne linéaire, chaîne ramifiée, structure cyclique. Le composé (B2) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (A). Il est avantageux que le composé (B2) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés au silicium dans le composé (B2) et la quantité totale de tous les goupements à insaturation éthylénique dans le composé (A2) aille dans la gamme de 1/1 à 20/1. Le composé (B2) peut être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane. Le composé (C2) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C2) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A2) et (B2). D'autres groupes organiques peuvent être liés au silicium dans les organopolysiloxane (A2) et (B2) décrits précédemment, comme par exemple des groupes alkyles tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitutés tel que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels que un groupe époxy, un gropue ester carboxylate, un groupe mercapto. L'élastomère de silicone non émulsionnant est généralement mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, 20 l'élastomère non émulsionnant est sous forme de particules non-sphériques. Comme élastomères non émulsionnants, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "KSG-6", "KSG-15", "KSG-16", "KSG-18", "KSG-41 ", "KSG- 42", "KSG-43", "KSG-44", "USG-105", "USG-106" par la société Shin Etsu, "DC 9040", "DC9041", "DC 9509", "DC9505", "DC 9506" par la société Dow Corning, "GRANSIL" par la société Grant Industries, "SFE 839" par la société General Electric. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre un élastomère de silicone émulsionnant. Par élastomère de silicone émulsionnant on entend un élastomère de silicone comprenant au moins une chaîne hydrophile. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être choisi parmi les élastomères de silicone polyoxyalkylénés. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné est un organopolysiloxane réticulé pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et d'un polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé polyoxyalkyléné est obtenu par réaction d'addition réticulation (Al) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (BI) de polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (Cl) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans les brevets US5236986 et US5412004. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de polyoxyalkylène (notamment polyoxyéthyléne et/ou polyoxypropylène) à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (Al) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl, décyl, dodécyl (ou lauryl), myristyl, cétyl, stéaryl; des groupes alkyles substitués tels que 2- phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Le composé (Al) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane- méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (Cl) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Avantageusement, les élastomères de silicone polyoxyalkylénés peuvent être formés à partir de composés divinyliques, en particulier des polyoxyalkylènes ayant au moins deux groupes vinyliques, réagissant avec des liaisons Si-H d'un polysiloxane. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné selon l'invention est véhiculé sous forme de gel dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, l'élastomère polyoxyalkyléné est sous forme de particules non-sphériques. Des élastomères polyoxyalkylénés sont notamment décrits dans les brevets US5236986, US5412004, US5837793, US5811487 dont le contenu est incorporé par référence. Comme élastomère de silicone polyoxyalkyléné, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations "KSG-21", "KSG-20", "KSG-30", "KSG-31", KSG-32", "KSG-33", "KSG-210", "KSG-310", "KSG-320", "KSG-330", "KSG-340", "X-226146" par la société Shin Etsu, "DC9010", "DC9011" par la société Dow Corning. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être également choisi parmi lesélastomères de silicone polyglycérolés. L'élastomère de silicone polyglycérolé est un organopolysiloxane réticulé élastomère pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de composés polyglycérolés ayant des groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence de catalyseur platine. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation (A) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B) de composés glycérolés ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (C) de catalyseur platine. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de composé polyglycérolé à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A) avec le composé (B) en présence du catalyseur (C). Le composé (A) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 atomes 20 d'hydrogène liés à des atomes de silicium distincts dans chaque molécule. Le composé (A) peut présenter toute structure moléculaire, notamment une structure chaîne linéaire ou chaîne ramifiée ou une structure cyclique. Le composé (A) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (B). Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (A) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl, décyl, dodécyl (ou lauryl), myristyl, cétyl, stéaryl, ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. De préférence, ledit groupe organique est choisi parmi les groupes méthyl, phényl, lauryl. Le composé (A) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane- méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxane-10 méthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (B) peut être un composé polyglycérolé répondant à la formule (B') suivante: CmH2m-1 -O-[ Gly]n-CmH2m-1 (B') dans laquelle m est un entier allant de 2 à 6, n est un entier allant de 2 à 200, de préférence allant de 2 à 100, de préférence allant de 2 à 50, de préférence n allant de 2 à 20, de préférence allant de 2 à 10, et préférentiellement allant de 2 à 5, et en particulier égal à 3; Gly désigne: -CH2-CH(OH)-CH2-O- ou CH2-CH(CH2OH)-O- Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (B) et du nombre d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium par 25 molécule du composé (A) est d'au moins 4. Il est avantageux que le composé (A) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium dans le composé (A) et la quantité totale de tous les groupements à insaturation éthylénique dans le composé (B) soit compris dans la gamme de 1/1 à 20/1. Le composé (C) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A) et (B). L'élastomère de silicone polyglycérolé selon l'invention est généralement mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, l'élastomère polyglycérolé est souvent sous forme de particules non-sphériques. De tels élastomères sont notamment décrits dans la demande de Comme élastomères de silicone polyglycérolés, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "KSG-710", "KSG-810", "KSG-820", "KSG-830", "KSG-840" par la 20 société Shin Etsu. Selon un mode plus préféré de réalisation, seule l'une des première ou seconde composition comprend au moins un élastomère de silicone émulsionnant, en particulier polyglycérolé. L'élastomère de silicone peut être présent dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 0,8 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,8 % à 8 % en poids, et plus préférentiellement allant de 1 % à 7 % en poids. LES MATIERES COLORANTES L'une au moins premières et/ou secondes compositions du kit selon l'invention contient une matière colorante. On entend par matière colorante au sens de la présente invention, un composé susceptible de produire un effet optique coloré lorsqu'il est formulé en quantité suffisante dans un milieu cosmétique approprié. La matière colorante peut être notamment choisie parmi les pigments, les nacres, les colorants, et leurs mélanges. Par pigments , il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase organique liquide, destinées à colorer et/ou 15 opacifier la composition. Par nacres , il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées, insolubles dans le milieu de la composition. Par colorants , il faut comprendre des composés généralement organiques solubles 20 dans les corps gras comme les huiles ou dans une phase aqueuse. Selon un mode de réalisation de l'invention, la matière colorante comprend au moins un pigment. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de matériaux minéraux et/ou organiques). Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, dotées d'un effet optique, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments monochromes, les laques, les nacres, les pigments à effet optiques, comme les pigments réfléchissants et les pigments goniochromatiques. Les pigments minéraux peuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, le mica recouvert de dioxyde de titane, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert d'oxyde de fer, le mica-titane recouvert de bleu ferrique, le mica titane recouvert d'oxyde de chrome, les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de chrome; le violet de manganèse, le bleu de prusse, le bleu outremer, le bleu ferrique, l'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, et leurs mélanges. Les pigments organiques peuvent être par exemple: - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane; - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane. Ces colorants comportent généralement au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique; - les pigments mélaniques. Parmi les pigments organiques, on peut citer les D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n 11, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40, FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. Selon un mode préféré de réalisation, les pigments présents dans les premières et/ou seconde compositions selon l'invention sont des pigments enrobés hydrophobes. Par pigments enrobés hydrophobes, on entend des pigments traités en surface avec un agent hydrophobe pour les rendre compatibles avec la phase grasse de l'émulsion, notamment pour qu'ils aient une bonne mouillabilité avec les huiles de la phase grasse. Ainsi, ces pigments traités sont bien dispersés dans la phase grasse. Les pigments destinés à être enrobés peuvent être des pigments minéraux ou organiques décrits ci-dessus. On utilise de préférence des pigments d'oxydes de fer ou de dioxyde de titane. L'agent de traitement hydrophobe peut être choisi parmi les silicones comme les méthicones, les diméthicones, les perfluoroalkylsilanes; les acides gras comme l'acide stéarique; les savons métalliques comme le dimyristate d'aluminium, le sel d'aluminium du glutamate de suif hydrogéné, les perfluoroalkyl phosphates, les perfluoroalkyl silanes, les perfluoroalkyl silazanes, les polyoxydes d'hexafluoropropylène, les polyorganosiloxanes comprenant des groupes perfluoroalkylles perfluoropolyéthers, les acides aminés; les acides aminés N-acylés ou leurs sels; la lécithine, le trisostéaryle titanate d'isopropyle, et leurs mélanges. Les acides aminés N-acylés peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbones, comme par exemple un groupe 2-éthyl hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, cocoyle. Les sels de ces composés peuvent être les sels d'aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zin, de sodium, de potassium. L'acide aminé peut être par exemple la lysine, l'acide glutamique, l'alanine Le terme alkyl mentionné dans les composés cités précédemment désigne notamment un groupe alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence ayant de 5 à 16 atomes de carbone. Des pigments traités hydrophobes sont notamment décrits dans la demande EP-A-10 1086683. La première et/ou la seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des nacres. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Selon un mode préféré de réalisation, les première et seconde compositions du kit selon la présente invention peuvent comprendre des pigments et/ou des nacres. Les pigments et/ou les nacres peuvent être présents dans la première composition en une teneur allant de 0,01 à 7 % en poids, par rapport au poids total de la première composition, et de préférence allant de 0,5 à 6 % en poids, et préférentiellement allant de 1 à 5% en poids. Les pigments et/ou les nacres peuvent être présents dans la seconde composition en une teneur allant de 0,01 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la seconde composition, et de préférence allant de 0,5 à 18 % en poids, et préférentiellement allant de 3 à 15% en poids. Outre les pigments, la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des colorants liposolubles ou hydrosolubles. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red n 17, le D&C Green n 6, le I3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow n 11, le 10 D&C Violet n 2, le D&C orange n 5, le jaune quinoléine, le rocou, les bromoacides. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène, le caramel. Les matières colorantes peuvent être présentes dans la première et/ou seconde composition en une teneur allant de 0,01% à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 20 % en poids, et préférentiellement allant de 1 à 18% en poids. Charges La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des charges additionnelles différentes des élastomères décrits précédemment. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les charges additionnelles peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) , les poudres de poly-R-alanine, les poudres de polyéthylène, les poudres de polyuréthane telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénominations PLASTIC POWDER D-400 par la société TOSHIKI, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique, les poudres de résine de silicone, en particulier les poudres de silsesquioxane (poudres de résine de silicone notamment décrites dans le brevet EP 293795; Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, les particules de polyméthacrylate de méthyle, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium; le sulfate de baryum et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la première et/ou seconde composition comprend au moins deux charges différentes. En particulier, la première et/ou seconde composition peut comprendre deux charges de forme différente: une charge plaquettaire et une charge sphérique. Les charges peuvent être présentes dans la première et/ou seconde composition en une teneur allant de 0,5 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1 % à 15 % en poids, et préférentiellement allant de 2 % à 10 ici en poids. Corps gras additionnels Outre la phase aqueuse et des huiles, la première et/ou seconde composition du kit peut comprendre des corps gras, comme des cires ou encore des corps gras pâteux. Par cires on entend un corps gras solide à température ambiante. On peut définir les corps gras pâteux à l'aide d'au moins une des propriétés physico-chimiques suivantes: - une viscosité de 0,1 à 40 Pa.s (1 à 400 poises), mesurée à 40 C avec un 15 viscosimètre rotatif CONTRAVES TV équipé d'un mobile MS-r3 ou MS-r4 à la fréquence de 60 Hz, un point de fusion de 25-70 C, de préférence 25-55 C. A titre de cires pouvant être utilisées selon l'invention, on peut citer: - les cires d'origine animale telles que la cire d'abeilles, le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline, les cires végétales telles que la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricury, du Japon, le beurre de cacao ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre, - les cires minérales, par exemple de paraffine, de vaseline, de lignite ou les cires microcristallines ou les ozokérites, - les cires synthétiques parmi lesquelles les cires de polyéthylène, de 30 polytétrafluoroéthylène et les cires obtenues par synthèse de FisherTropsch, - les cires de silicone, en particulier les polysiloxanes linéaires substitués; on peut citer, par exemple, les cires de silicone polyéther, les alkyl ou alkoxy-diméthicones ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les alkyl méthicones comme la C30-C45 alkyl méthicone vendue sous la dénomination commerciale "AMS C 30" par DOW CORNING, - les huiles hydrogénées concrètes à 25 C telles que l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de palme hydrogénée, le suif hydrogéné, l'huile de coco hydrogénée et les esters gras concrets à 25 C comme le stéarate d'alkyle en C20-C40 vendu sous la dénomination commerciale "KESTER WAX K82H" par la société KOSTER KEUNEN, - et/ou leurs mélanges. Ces corps gras peuvent en particulier être choisis de manière variée par l'homme du 15 métier afin de préparer une composition ayant les propriétés souhaitées, par exemple en consistance ou en texture. Agent épaississant La première et/ou la seconde composition selon l'invention peut comprendre, en outre, un agent épaississant d'huile. L'agent épaississant peut être choisi parmi: - les argiles organomodifiées qui sont des argiles traitées par des composés choisis notamment parmi les amines quaternaires, les amines tertiaires. Comme argiles organomodifiées, on peut citer les bentonites organomodifiées telles que celles vendues sous la dénomination "Bentone 34" par la société ELEMENTIS, les hectorites organomodifiées telles que celles vendues sous la dénomination "Bentone 27", "Bentone 38", "Bentone 38 V" par la société ELEMENTIS. - la silice pyrogénée hydrophobe, qui est une silice pyrogénée modifiée chimiquement en surface par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes. Les groupements hydrophobes peuvent être: - des groupements triméthylsiloxyl, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R812 " par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-530 " par la société Cabot. - des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénomées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R972 ", "AEROSIL R974 " par la société Degussa, "CAB- O-SIL TS-610 ", "CAB-O-SIL TS-720 " par la société Cabot. La silice pyrogénée présente de préférence une taille de particules pouvant être 15 nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. L'agent épaississant d'huile peut être présent dans la première et/ou la seconde en une teneur allant de 0,1% à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition, et mieux de 0,4% à 3% en poids. Galénique La première et/ou seconde composition du kit peut se présenter sous forme d'une émulsion (huile-dans-eau ou eau-dans-huile) ou d'un gel aqueux. Selon un mode préféré de réalisation, les première et seconde compositions sont sous forme d'émulsions eau-dans-huile. Additifs La composition selon l'invention peut comprendre au moins un autre ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les agents gélifiants et/ou épaississants hydrophiles, les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les filtres solaires, les vitamines, les composés auto-bronzants, les actifs antirides, les émollients, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents antipollution ou anti-radicaux libres, les sequestrants, les agents filmogènes, les tensioactifs non élastomères, les actifs dermorelaxants, les agents apaisants, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents anti-glycation, les agents anti-irritants, les agents desquamants, les agents dépigmentants, anti-pigmentants, ou pro-pigmentants, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kéranocytes et/ou la différentiation des kéranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs mélanges. La présente invention est présentée plus en détail dans les exemples ciaprès. 20 Exemple 1: a) On a préparé une première composition sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition suivante: Phase huileuse: Cyclopentasiloxane 12,1 g Diméthicone (5 cSt) 5,0 g Phenyl trimethicone (DC 556 de Dow Corning) 3,0g Diméticone copolyol (KF6017 de Shin Etsu) 2, 0g 30 Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (1) 8,5g Pigments enrobés 3,0g Silice 6, 0g Talc 3,0g (1) KSG-710 par la société Shin Etsu Phase aqueuse: Eau gsp100g Propylène glycol 1,0g Glycérine 7,0g Sulfate de magnésium 1,0g Conservateur qs L'émulsion est préparée à température ambiante. On mélange d'une part les pigments dans une partie du cyclopentasiloxane, d'autre part les autres huiles avec les tensioactifs, et les charges. Puis on ajoute le mélange de pigments. On prépare ensuite le mélange des constituants de la phase aqueuse que l'on verse dans le mélange de la phase grasse, sous agitation pour obtenir l'émulsion. b) On a préparé une seconde composition (fond de teint) sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition suivante: Phase huileuse: Isododécane 13 g Cyclopentasiloxane 11,9 g Cyclohexasiloxane 7,0 g Polydiméthylsiloxane (DC 200 Fluid - 5 cst de la société DOW CORNING) 2,5 g Isoeicosane 2,0 g Laurate d'hexyle 0,6 g Néopentanoate d'isostéaryle 0, 5 g Cetyl diméthicone copolyol (Abil EM 90 de la société GOLDSCHMIDT) 0, 8 g Diméthicone copolyol (KF6017 de Shin Etsu) 5,0 g Isostéarate de polyglycérol (4 moles de glycérol) 0,6 g Hectorite 1,6 g Oxydes de fer enrobés de perfluoroalkylphosphate 0,7 g Oxyde de titane enrobé de perfluoroalkylphosphate 11,2 g Nacre 2,0 g Poudre de polyméthacrylate de méthyle 4,0 g Phase aqueuse: Glycérine 7,0 g Butylène glycol 3,0 g Chlorure de sodium 0,7 g Conservateurs Eau qsp 100 g L'émulsion est préparée à température ambiante d'une part en mélangeant les pigments dans une partie du cyclopentasiloxane, d'autres part en mélangeant les autres huiles avec les tensioactifs, puis on ajoute le mélange de pigments et la poudre de polyméthacrylate de méthyle aux autres constituants de la phase grasse mélangés. On prépare ensuite le mélange des constituants de la phase aqueuse que l'on verse dans le mélange de la phase grasse, sous agitation selon les moyens connus pour obtenir au final l'émulsion. 20 c) On applique sur le visage la première composition décrite ci-dessus. Puis, sur le dépôt obtenu, on applique la seconde composition: cette dernière s'étale facilement et conduit à un maquillage uniforme, hydratant, et confortable pour l'utilisatrice. Exemples 2 à 7 de premières compositions du kit selon l'invention: Ex. 2 Phase huileuse Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids dans 12 polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-710 Shin Etsu) Dimethicone Copolyol 2,0 (KF-6017 Shin Etsu) Cyclopentasiloxane 7,05 Dimethicone (5cst) 3,0 (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) Phenyl Trimethicone 3,0 Pigments enrobés 0 Silice 0 Talc 1,5 Poudre de Nylon 12 4 ( Orgasol 2002 Exd NatCos 204 Arkema) Méthylsilanol/Silicate Crosspolymer 3 (NLK-506- Takemoto) Phase aqueuse Conservateur qs Propylène Glycol 1,0 Glycérine 7,0 Eau Qsp 100% Sulfate de Magnésium 1,0 15 Ex. 3 Ex. 4 Phase huileuse 0 0 Elastomère de silicone émulsionnant polyglycoxyéthyléné à 25% en poids 4,0 0 dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-210 Shin Etsu) Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids dans 0 13 polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-710 Shin Etsu) Dimethicone Copolyol 2,0 2,0 (KF-6017 Shin Etsu) Cyclopentasiloxane 11,0 10,5 Dimethicone (5cst) 11,0 0 (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) Phenyl Trimethicone 0 10 Pigments enrobés 3,0 3,0 Silice 6, 0 12 Talc 3,0 0 Phase aqueuse Conservateur qs qs Propylène Glycol 1,0 1,0 Glycérine 7,0 7,0 Eau Qsp Qsp 100% 100% Sulfate de Magnésium 1,0 1,0 Ex. 5 Ex. 6 Phase huileuse Elastomère de silicone émulsionnant polyglycoxyéthyléné à 25% en 11,54 poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-210 Shin Etsu) Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids 15 20 dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-710 Shin Etsu) Cyclopentasiloxane 6,02 6,25 Phenyl Trimethicone 10,38 10,5 Dimethicone (5cst) (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) 6,25 Parfum 0,06 0 Poudre de Nylonl2 (Orgasol 2002 Exd NatCos 204 Arkema) 3,46 4 Nacre (Xirona Volcanic Fire - Merck) 0,47 Phase aqueuse Conservateur qs qs Propylène Glycol 1,15 2 Glycérine 6,92 6 Eau Qsp Qsp 100% 100% Sulfate de Magnésium 1,15 1,15 Ex. 7 Phase huileuse Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids dans 7,0 polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-710 Shin Etsu) Dimethicone Copolyol 2,0 (KF-6017 Shin Etsu) Cyclopentasiloxane 11,75 Dimethicone (5cst) 4,7 (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) Phenyl Trimethicone 2,7 Pigments enrobés 2,76 D&C Orange 5 ET Polyester-3 1 (DG-0205 Dermaglo Blaze Orange -Day Glo) Nacre (Xirona Volcanic Fire - Merck) 1 Silice 6,0 Talc 3,0 Phase aqueuse Conservateur qs Propylène Glycol 1,0 Glycérine 7,0 Eau gsp100% Sulfate de Magnésium 1, 0 Le mode de préparation de l'émulsion est analogue à celui de l'exemple 1. 5 Exemples 8 et 9: secondes compositions du kit selon l'invention Ex. 8 Ex. 9 Phase huileuse Céthyl diméthicone copolyol 0,80 0,80 (Abil EM 90 par la société Goldschmidt) Isostéarate de polyglycéryle-4 54 moles de glycérol) 0,60 0,60 (Isolan GI 34 par la société GOLDSCHMIDT) Laurate d'hexyle 0,60 0,60 Dimethicone copolyol 5,0 5,0 (KF-6017 par la société Shin Etsu) Isoeicosane 4,0 4,0 Dimethicone (5cst) 2,40 2,4 (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) Néopentanoate d'isostearyle 0,50 0,5 Cyclohesiloxane 4,90 5,90 Cyclopentasiloxane 10,40 10,4 Hectorite 2,2 1,9 (Bentone 38 VCG par la société Elementis) Pigments enrobés 8 12 Isododécane 13,4 13,4 Vitamine E 0,1 0,1 Micro sphères creuses de poly méthacrylate de méthyle 4,0 COVABEAD LH85 par la société LCW Micro-Billes de résine Méthylsilsesquioxane 4,0 Tosperal 145 A par la société GE Toshiba Silicones Phase aqueuse Butylène Glycol 3,0 3,0 Glycérine 7,0 7,0 Chlorure de sodium 0,7 0,7 D-Panthenol 0,10 0,1 Nacre 2,00 0 Conservateur qs qs Eau qsp qsp Le mode de préparation de l'émulsion est analogue à celui de l'exemple 1. Les secondes compositions des exemples 8 et 9 sont appliquées sur chaque première composition des exemples 2 à 7: les secondes compositions s'étalent facilement. Le maquillage obtenu est uniforme, ne dessèche pas la peau, et est confortable pour l'utilisatrice
La présente invention a pour objet un kit de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, chaque composition comprenant une phase aqueuse contenant au moins un polyol hydratant présent en une teneur inférieure ou égale à 15% en poids, par rapport au poids total de chaque composition, la somme des teneurs en polyols hydratants des première et seconde compositions, exprimées en poids, par rapport au poids total de chaque composition, étant supérieure ou égale à 8. Ce kit permet d'obtenir un maquillage uniforme et/ou confortable et/ou hydratant.
1. kit de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, chaque composition comprenant une phase aqueuse contenant au moins un polyol hydratant présent en une teneur inférieure ou égale à 15% en poids, par rapport au poids total de chaque composition, la somme des teneurs en polyols hydratants des première et seconde compositions, exprimées en poids, par rapport au poids total de chaque composition, étant supérieure ou égale à 8. 2. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que le polyol hydratant est choisi parmi les polyols ayant de 2 à 20 atomes de carbones, et leurs mélanges. 3. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que le polyol hydratant est 15 choisi parmi les polyols ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone. 4. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polyol est chois parmi le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, et leurs 20 mélanges. 5. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition du kit comprend au moins deux polyols différents. 6. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la somme des teneurs en polyols hydratants des première et seconde compositions, exprimées en poids par rapport au poids total de chaque composition, va de 8 à 30, de préférence de 10 à 25, et de préférence encore, de 15 à 20. 7. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les polyols hydratants sont présents dans chaque composition en une teneur allant de 4 à 15% en poids, par rapport au poids total de chaque composition, de préférence allant de à 12% en poids, et de préférence encore allant de 8 à 12% en poids. 8. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce la phase aqueuse de la première et/ou de la seconde composition est présente en une teneur allant de 25% à 70% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 30 % à 65%. 9. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition comprend au moins une huile. 10. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition comprend une huile volatile. 11. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que les huiles volatiles sont présentes dans la première et/ou seconde composition du kit en une teneur allant de 6 à 45 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 6 à 40% en poids et plus préférentiellement allant de 6 à 35% en poids. 12. Kit selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que l'huile (ou le mélange d'huiles) de la première et/ou seconde composition du kit est présente en une teneur totale allant de 10 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 15 % à 45 % en poids, de préférence allant de 20 % à 40 % en poids. 13. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins un élastomère de silicone choisi parmi les élastomères de silicone émulsionnant, les élastomères de silicone non émulsionnant, et leurs mélanges. 14. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins un élastomère de silicone émulsionnant. 15. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins une matière colorante, notamment un pigment et/ou une nacre. 16. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que le pigment et/ou la nacre est présent dans la première composition du kit en une teneur allant de 0,01 à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 à 6% en poids, et plus préférentiellement allant de 1 à 5% en poids. 17. Kit selon la 15, caractérisé en ce que le pigment et/ou la nacre est présent dans la seconde composition du kit en une teneur allant de 0,01 à 20% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 à 18% en poids, et plus préférentiellement allant de 3 à 15% en poids. 18. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la 20 première et/ou seconde composition du kit comprend au moins une charge. 19. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition du kit sont sous forme d'émulsion eau-danshuile. 20. Kit de maquillage des matières kératiniques comprenant une première composition à appliquer sur les matières kératiniques, et une seconde composition à appliquer sur la première composition, - la première composition étant une émulsion eau dans huile comprenant: a) de 5% à 12% en poids par rapport au poids total de la composition, d'au moins un polyol hydratant; b) de 6% à 45% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins une huile volatile; c) de 0,8 % à 7 % en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un élastomère de silicone; - la deuxième composition étant une émulsion eau dans huile comprenant: a) de 5% à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition, d'au moins un polyol hydratant; b) de 6% à 45% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins une huile volatile; c) de 0,01% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins une matière colorante, notamment un pigment 21. Procédé cosmétique (non thérapeutique) de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant les étapes suivantes: i) former un premier dépôt sur lesdites matières kératiniques; ii) sur tout ou partie du premier dépôt, former un second dépôt, lesdits premier et second dépôts résultant de l'application sur les matières kératiniques 20 d'une première et seconde compositions d'un kit selon l'une quelconque des 1 à 20. 22. Utilisation d'un kit de maquillage selon l'une quelconque des 1 à 20, pour obtenir un maquillage uniforme et/ou confortable et/ou hydratant.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/34,A61K 8/92,A61Q 19/00
FR2897026
A1
SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE A NAPPE DE SUPPORT COMPRENANT UNE GRILLE ET UNE FEUILLE DE RENFORT
20,070,810
L'invention concerne un siège de véhicule automobile. II est connu de réaliser un siège de véhicule automobile à dossier rabattable, de sorte que l'envers dudit dossier puisse former surface de plancher dudit véhicule, ledit dossier comprenant un coussin et une armature à laquelle est associée une nappe de support, sous forme de tôle disposée à l'envers dudit coussin, ladite tôle étant agencée de sorte à présenter une résistance en flexion suffisante pour supporter la pression du dos d'un utilisateur du siège et le poids d'objets disposés dessus lorsque ledit dossier est rabattu. Un tel agencement présente les inconvénients, du fait que la nappe est formée de tôle, de conférer au siège un poids important et de requérir des outillages complexes, donc coûteux, de mise en forme de la tôle. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un agencement permettant de réaliser un allègement des sièges et une simplification des outillages. A cet effet, l'invention propose un siège de véhicule automobile à dossier rabattable, de sorte que l'envers dudit dossier puisse former surface de plancher dudit véhicule, ledit dossier comprenant un coussin et une armature à laquelle est associée une nappe de support disposée à l'envers dudit coussin, ladite nappe comprenant une grille métallique sensiblement rigide et associée de façon fixe par rapport à ladite armature, l'envers de ladite grille étant revêtu d'une feuille de renfort, la taille des mailles de ladite grille et la résistance de ladite feuille étant respectivement agencées pour que la déflexion de ladite feuille par rapport à ladite grille, lorsque un disque de diamètre de 50 mm est appliqué à l'aplomb de la zone centrale d'une maille sous un effort de 20 à 100 daN soit inférieure ou égale à 20 mm. De la sorte, le siège est allégé, la masse de la nappe ainsi réalisée étant inférieure à celle d'une tôle. En outre, l'outillage mis en oeuvre est simplifié. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une vue schématique en coupe, selon un plan horizontal selon le référentiel du véhicule, du siège monté dans ledit véhicule. En référence à la figure, on décrit à présent un siège de véhicule automobile à dossier 1 rabattable, de sorte que l'envers dudit dossier puisse former surface de plancher dudit véhicule, ledit dossier comprenant un coussin 2 et une armature 3 à laquelle est associée une nappe 4 de support disposée à l'envers ~o dudit coussin, ladite nappe comprenant une grille 5 métallique sensiblement rigide et associée de façon fixe par rapport à ladite armature, par exemple par soudure, l'envers de ladite grille étant revêtu d'une feuille 6 de renfort, la taille des mailles de ladite grille et la résistance de ladite feuille étant respectivement agencées pour que la déflexion de ladite feuille par rapport à ladite grille, 15 lorsque un disque de diamètre de 50 mm est appliqué à l'aplomb de la zone centrale d'une maille sous un effort de 20 à 100 daN, soit inférieure ou égale à 20 mm. De telles caractéristiques permettent à la nappe 4 de répondre aux exigences 20 de résistance en flexion lui permettant de supporter la pression du dos d'un utilisateur du siège et le poids d'objets disposés dessus lorsque le dossier 1 est rabattu. On notera que la nappe 4 utilisée dans l'invention ne doit pas être confondue 25 avec les nappes suspendues, c'est à dire associées à l'armature 3 de façon non fixe par des organes élastiques destinés à donner de la souplesse lors de l'appui du dos contre le dossier 1. En effet, de telles nappes, du fait de leur débattement sous effort par rapport à l'armature 3, ne sont pas compatibles avec l'utilisation du dossier 1 comme surface de plancher. 30 La feuille 6 peut être associée à la grille 5, par exemple par collage ou par des moyens de fixation mécaniques tels que des colliers passant par des orifices prévus dans ladite feuille à cet effet. En variante, la feuille 6 peut être plaquée contre la grille 5 et associée en sa périphérie à l'armature 3. Selon une réalisation, la taille des mailles de la grille 5 et la résistance de la feuille 6 sont respectivement agencées pour que la déflexion de ladite feuille par rapport à ladite grille, lorsque un disque de diamètre de 50 mm est appliqué à l'aplomb de la zone centrale d'une maille sous un effort de 50 daN, soit sensiblement inférieure ou égale à 10 mm. ~o Selon une réalisation, la grille 5 est formée à base d'un fil d'acier de diamètre sensiblement égal à 4 mm, par exemple de type AF36, et les mailles présentent une forme rectangulaire, leur longueur et leur largeur étant respectivement inférieures à 250 mm et à 200 mm, notamment à 190 mm et à 160 mm. 15 Selon une réalisation, la feuille 5 est à base de fibre de cellulose, notamment sous forme de carton. Selon une réalisation, la feuille 6 est formée d'un complexe multicouches, de sous feuilles de carton alternativement plan et micro cannelé, les 20 microcannelures présentant par exemple une hauteur de 1 mm, de sorte à créer un effet de poutre, l'épaisseur totale de ladite feuille étant comprise entre 1,5 et 4 mm, notamment sensiblement égale à 2,5 mm. Selon une réalisation, la feuille 6 est formée de deux sous feuilles externes 25 entre lesquelles sont disposées une pluralité de cloisons verticales, et étant à base de matière plastique co-extrudée, ladite feuille étant par exemple de type Akilux, à base de polypropylène. Selon une réalisation, la feuille 6 est recouverte, à l'opposé de la grille 5, d'une 30 couche d'aspect, non représentée, notamment à base de moquette, ladite couche pouvant le cas échéant être collée à ladite feuille. En variante, la couche d'aspect est non solidaire de la feuille 6 et est simplement associée en périphérie de la grille 5 et/ou de l'armature 3. Selon une réalisation non représentée, la feuille 6 est repliée sur au moins une partie de sa périphérie de sorte à former continuité avec le volume de mousse formant le corps du coussin 2. Une telle réalisation permet de remplacer la mousse par du carton dans les zones de coussin 2 de faible épaisseur, notamment inférieure à 25 mm, dont le remplissage par de la mousse est malaisé. En outre, un tel agencement permet de rigidifier le carton
L'invention concerne un siège de véhicule automobile à dossier (1) rabattable, de sorte que l'envers dudit dossier puisse former surface de plancher dudit véhicule, ledit dossier comprenant un coussin (2) et une armature (3) à laquelle est associée une nappe (4) de support disposée à l'envers dudit coussin, ladite nappe comprenant une grille (5) métallique sensiblement rigide et associée de façon fixe par rapport à ladite armature, l'envers de ladite grille étant revêtu d'une feuille (6) de renfort, la taille des mailles de ladite grille et la résistance de ladite feuille étant respectivement agencées pour que la déflexion de ladite feuille par rapport à ladite grille, lorsque un disque de diamètre de 50 mm est appliqué à l'aplomb de la zone centrale d'une maille sous un effort de 20 à 100 daN, soit inférieure ou égale à 20 mm.
1. Siège de véhicule automobile à dossier (1) rabattable, de sorte que l'envers dudit dossier puisse former surface de plancher dudit véhicule, ledit dossier comprenant un coussin (2) et une armature (3) à laquelle est associée une nappe (4) de support disposée à l'envers dudit coussin, ledit siège étant caractérisé en ce que ladite nappe comprend une grille (5) métallique sensiblement rigide et associée de façon fixe par rapport à ladite armature, l'envers de ladite grille étant revêtu d'une feuille (6) de renfort, la taille des mailles de ladite grille et la résistance de ladite feuille étant respectivement agencées pour que la déflexion de ladite feuille par rapport à ladite grille, lorsque un disque de diamètre de 50 mm est appliqué à l'aplomb de la zone centrale d'une maille sous un effort de 20 à 100 daN, soit inférieure ou égale à 20 mm. 2. Siège selon la 1, la taille des mailles de la grille (5) et la résistance de la feuille (6) étant respectivement agencées pour que la déflexion de ladite feuille par rapport à ladite grille, lorsque un disque de diamètre de 50 mm est appliqué à l'aplomb de la zone centrale d'une maille sous un effort de 50 daN, soit sensiblement inférieure ou égale à 10 mm. 3. Siège selon l'une des 1 ou 2, la grille (5) étant formée à base d'un fil d'acier de diamètre sensiblement égal à 4 mm et les mailles présentant une forme rectangulaire, leur longueur et leur largeur étant respectivement inférieures à 250 mm et à 200 mm, notamment à 190 mm et à 160 mm. 4. Siège selon l'une quelconque des 1 à 3, la feuille (6) étant à base de fibre de cellulose. 5. Siège selon la 4, la feuille (6) étant formée d'un complexe multicouches, de sous feuilles de carton alternativement plan et micro ondulé, d'épaisseur totale comprise entre 1,5 et 4 mm, notamment sensiblement égale à 2,5 mm. 10 6. Siège selon l'une quelconque des 1 à 3, la feuille (6) étant formée de deux sous feuilles externes entre lesquelles sont disposées une pluralité de cloisons verticales, et étant à base de matière plastique co- extrudée. 7. Siège selon l'une quelconque des 1 à 6, la feuille (6) étant recouverte, à l'opposé de la grille (5), d'une couche d'aspect, notamment à base de moquette. 8. Siège selon l'une quelconque des 1 à 7, la feuille (6) étant repliée sur au moins une partie de sa périphérie de sorte à former continuité avec le volume de mousse formant le corps du coussin (2).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/68,B60N 2/36
FR2890124
A1
TURBINE A DOIGTS DE GANT
20,070,302
La présente invention consiste à récupérer les faibles ou grandes énergies potentielles de fluide, des rejet d'eaux usées après traitement, du circuit de refroidissement de centrales nucléaires et autres. Le principe de fonctionnement de la turbine à aubage à doigt de gant (T.D.G.) est l'association de plusieurs phénomènes physiques simples: la pesanteur qui fait tourner les aubes des moulins anciens, la modification du centre de gravité par le déplacement de la masse du fluide lors de la rotation, la force centrifuge engendrée par la rotation qui applique sa force sur la masse du fluide concentrée à l'extrémité du doigt de gant. Cette force est en partie récupérée par la contre réaction du jet de fluide de vidange sur les aubages fixes ou mobiles du stator. La vidange du doigt de gant durant la rotation allonge le bras de levier de la masse du fluide ce qui compense la perte de masse. Les roues à aube actuelles se servent de la pesanteur d'une colonne de liquide sur une surface. Dans la turbine à aube à doigt de gant, le fluide arrive par l'axe central de la turbine. Un ou des répartiteurs de fluide dirigent celui-ci dans le ou les doigts de gants de droite pour une rotation à droite. Celui-ci se remplit partiellement dans la position proche de l'horizontale, qui correspond aux forces de résistance dues aux autres pales en doigt de gant qui se vident, à la pesanteur, aux frottements et autres forces appliquées sur l'arbre moteur. Lorsque l'équilibre est rompu aux environs du '/2 volume, le doigt de gant tourne sur l'arbre moteur vers le bas et engendre un mouvement de fluide vers l'extrémité du doigt de gant déplaçant le centre de gravité de la masse de fluide vers l'extrémité du doigt de gant et allongeant le bras de levier entre le centre de gravité de la masse du fluide et l'axe de l'arbre moteur, décuplant la force résultante. La chute du doigt de gant de l'horizontale à la verticale, du rayon entre l'axe de l'arbre moteur et le centre de gravité de la masse du fluide emmagasine l'énergie due à l'accélération de la pesanteur. La force centrifuge et la pesanteur appliquées sur la surface du fluide concentré à l'extrémité du doigt de gant se transforment en pression. La buse de vidange située sur la partie supérieure de l'extrémité du doigt de gant dirige le jet de vidange du fluide sur les aubages du stator et récupère en partie par la contre réaction de ce jet, la force centrifuge et l'accélération de la pesanteur. La vidange durant la rotation déplace le centre de gravité de la masse du fluide qui compense en partie la perte de masse du fluide. La vidange s'effectue pour une grande partie dans le quart inférieur droit pour une rotation à droite. La découpe supérieure du doigt de gant non obligatoire permet la vidange totale lors de la rotation du doigt de gant entre le début du quart inférieur gauche et la fin du quart supérieur gauche. Cette découpe a pour second rôle de limiter le remplissage du doigt de gant à un volume partiel. Le diamètre, la forme du doigt de gant, sa longueur à l'axe de l'arbre moteur, la taille et la forme de l'axe moteur qui est creux, la forme et la taille de la découpe de vidange ou son absence, la position, le diamètre de la ou des buses de vidanges de chaque doigt de gant, le nombre de doigts de gant sur l'arbre moteur, la pression et le débit du fluide moteur modifient l'énergie et la puissance récupérées. La turbine ainsi créée peut être une simple roue ou une turbine à multiples étages pour permettre un démarrage progressif, une régulation de puissance et de vitesse et l'arrêt de la machine. La répartition des poussées axiales et longitudinales peut nécessiter la mise en opposition de turbines pour atténuer ces poussées. L'alimentation peut s'effectuer par les deux bouts de la turbine, l'un pour le démarrage et la montée en vitesse, l'autre pour la prise de puissance. Les répartiteurs de fluide jouent un rôle non seulement de répartition mais aussi d'avance retard en avançant ou en retardant le remplissage par rapport à l'axe médian, de façon à réguler finement la vitesse de rotation. La pression d'admission peut jouer un rôle important sur la puissance et la vitesse par une régulation simple, par débordement, ou de façon plus complexe. L'aubage doigt de gant peut avoir des formes multiples, par sa taille, le volume utile, le volume disponible, la forme, l'emplacement de la ou des buses de vidange, l'emplacement ou l'absence des découpes supérieures. Le type de montage des doigts de gant sur l'arbre, leur nombre, leur répartition peuvent donner des machines très simples ou très complexes pour récupérer des masses de fluide et les transformer en puissance sur un arbre. Cette puissance peut être mise à la disposition de machines tournantes, pompes, génératrice électrique. Les organes de régulation de puissance, de vitesse, etc peuvent nécessiter des conceptions doigts de gant très différentes, droites, courbes, en Y, etc... Le fait de se servir de la masse des fluides ayant un coefficient de viscosité élevé nécessite la prise en compte d'énergie non élastique, engendrant des pertes de charges élevées, des masses importantes de fluide à répartir, des poussées sur l'arbre importantes. Le schéma de principe 1 illustre le fonctionnement de la turbine à doigt de gant. Le schéma 2 illustre l'aubage en forme de doigt de gant de tailles différentes. Fonctionnement de la turbine à doiqt de gant: En référence au schéma de principe 1, le fluide arrive par l'axe creux (1). Deux secteurs (2) à l'intérieur de l'axe dirigent le fluide vers le doigt de gant (3) qui se remplit partiellement jusqu'à l'axe médian (4). Une découpe (5) du doigt de gant sert de trop-plein pour limiter le remplissage et sert de vidange dans la partie opposée (cette découpe n'est pas obligatoire, cela dépend du fluide utilisé). Lorsque l'équilibre entre la masse de fluide du doigt de gant (3) et les forces d'opposition est rompue, le doigt de gant tourne autour de son axe (6) vers le bas. Le fluide contenu dans le doigt de gant se déplace vers l'extrémité (7) du doigt de gant, déplaçant ainsi le centre de gravité de la masse de fluide. Le déplacement du centre de gravité allonge le bras de levier et donc le couple dû à la masse de fluide. Un orifice (8) projette le fluide du doigt de gant vers les aubages fixes (9) du stator. Le fluide s'évacue par les orifices (10). La force centrifuge et l'accélération due à la pesanteur impriment sur la surface du fluide concentré à l'extrémité du doigt de gant une pression qui par contre réaction du jet de fluide sur les aubages fixes engendre une poussée sur le doigt de gant (3). Le stator (10) commence avant l'horizontale et se termine après la verticale mais il peut également faire le tour complet. Lorsque le doigt de gant arrive en position verticale basse (11), il est presque vide et c'est le doigt de gant (12) qui se remplit. Le doigt de gant (3) continue sa rotation et se vide complètement si cela n'est pas déjà fait (au démarrage par exemple) par la découpe (5). En référence au schéma de principe 2, l'aubage à doigts de gant de tailles différentes permet d'assurer le démarrage, la prise de puissance et la montée en puissance d'une turbine multi étages avec deux arrivées en opposition pour diminuer la perte de charge. La vanne d'admission de fluide (1) permet le démarrage et la prise de puissance (de 0 à 30 %). La vanne d'admission (2) permet le montée en puissance de 25 à 100 %. Les aubages à doigts de gant (3) sont de taille et de volume différents pour permettre une mise en service et une prise de puissance. Les aubages fixes du stator (4) dirigent le fluide vers la sortie (5) après turbinage. Cette turbine sera couplée à un alternateur, une pompe, etc. Cette invention est destiné à produire de l'énergie et de la puissance à partir de 20 faibles ou grandes énergies potentielles de fluide. Habituellement c'est la pression qui est utilisée et nécessite de grandes colonnes d'eau. Dans le cadre de protection de la planète, cette invention est primordiale dans le sens où elle permet de produire une quantité importante d'énergie propre, sans rejet, avec un minimum d'investissement. Elle peut être complémentaire à un autre moyen de production existant ou utilisée seule
La présente invention consiste à récupérer les énergies potentielles de fluide. Le principe de fonctionnement de cette turbine est l'association de phénomènes physiques : la pesanteur, la modification du centre de gravité du fluide, l'allongement du bras de levier, la force centrifuge, la contre réaction du jet de fluide sur les aubages fixes ou mobiles du stator. Dans cette turbine, le fluide arrive par l'axe central (1). Un ou des répartiteur de fluide (2) dirigent celui-ci dans le ou les doigts de gants (3). Celui-ci se remplit partiellement dans la position proche de l'horizontale. Lorsque l'équilibre est rompu, le doigt de gant tourne sur l'arbre moteur (6) et engendre un mouvement du fluide vers l'extrémité du doigt de gant déplaçant le centre de gravité de la masse du fluide vers l'extrémité du doigt de gant et allongeant le bras de levier, décuplant la force résultante. L'accélération due à la pesanteur et la force centrifuge génèrent une pression qui est récupérée en partie par la contre réaction du jet sur les aubages fixes ou mobiles (9).Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné en complément des installations productrices d'énergie existantes ou en tant que nouvelles installations.
Revendications 1) Turbine à aubage à Doigts de Gant (T.D.G.) récupérant les faibles ou grandes énergies potentielles de fluide caractérisée en ce qu'elle se compose d'une vanne d'admission du fluide (1) (Fig 2), d'un axe creux d'arrivée du fluide (1) (Fig 1), d'un ou plusieurs répartiteurs de fluide (2) (Fig 1), d'un ou plusieurs doigts de gants creux (3) (Fig 1), le répartiteur de fluide dirigeant le fluide vers l'intérieur du doigt de gant, d'une découpe supérieure du doigt de gant (5) (Fig 1) de vidange totale du fluide, d'une buse de vidange (8) (Fig 1) située sur la partie supérieure de l'extrémité du doigt de gant, d'aubages fixes du stator (9) (Fig 1), la buse de vidange dirigeant le jet de vidange du fluide sur les aubages fixes du stator, les aubages fixes du stator dirigeant le fluide vers la sortie après turbinage, d'orifices sur le stator (10) (Fig 1) pour l'évacuation du fluide. 2) Turbine selon la 1 caractérisée en ce que la découpe supérieure du doigt de gant (5) (Fig 1) n'est pas obligatoire pour le fonctionnement de la turbine mais permet la vidange totale du fluide lors de la rotation et limite le remplissage du doigt de gant à un volume partiel. 3) Turbine selon la 1 caractérisée en ce que I'aubage à doigt de gant permet d'assurer le démarrage, la prise de puissance et la montée en puissance d'une turbine multi-étages avec deux vannes d'admission en opposition (1) et (2) (Fig 2) pour limiter la perte de charge. 4) Turbine selon la 1 en ce que la turbine peut être mise à la disposition de machines tournantes, pompes ou génératrices électriques.
F
F03
F03B,F03G
F03B 3,F03G 3
F03B 3/08,F03G 3/00
FR2902119
A1
PANNEAU D'ETAIEMENT NOTAMMENT POUR TRANCHEE ET ENGIN DE TRAVAUX COMPORTANT UN TEL PANNEAU D'ETAIEMENT
20,071,214
La présente invention concerne un panneau d'étaiement, ainsi qu'un engin de travaux comportant un tel panneau d'étaiement. Lorsqu'une tranchée doit être creusée dans le sol, par exemple pour y déposer des canalisations d'eau, chaque paroi verticale de la tranchée doit être sécurisée pour éviter que les ouvriers qui sont dans la tranchée ne soient ensevelis sous un éboulement de l'une de ces parois. A cette fin, un panneau d'étaiement, généralement constitué d'une plaque d'acier, est disposé le long de chaque paroi et des entretoises sont disposées entre deux panneaux d'étaiement se faisant face afin de forcer ces derniers contre la paroi correspondante de la tranchée. 1 o Une canalisation se compose, généralement, de tuyaux d'un diamètre défini qui s'emmanchent les uns dans les autres et de regards de visite dont les dimensions sont supérieures à _ce diamètre et qui se positionnent environ tous les 50 mètres sur les tuyaux. La tranchée qui doit être creusée pour une telle canalisation comporte, ainsi, une première section adaptée au diamètre des tuyaux et une deuxième section plus 15 grande que la première et adaptée aux dimensions des regards de visite. Il est, alors, nécessaire de modifier la distance entre deux panneaux d'étaiement se faisant face en fonction de la section où ils se trouvent. Les panneaux d'étaiement utilisés dans la première section sont également généralement plus longs que ceux utilisés dans la deuxième section et, dans ce cas, il 20 est nécessaire d'avoir deux jeux de panneaux différents ce qui augmente les coûts d'outillage. Les panneaux d'étaiement doivent suivre la progression des ouvriers dans la pose de la canalisation. Ainsi, une pelleteuse creuse la tranchée puis elle tire les panneaux d'étaiement le long de la tranchée ainsi creusée. Les ouvriers peuvent alors 25 travailler en toute sécurité tandis que la pelleteuse continue de creuser la tranchée. Lorsque la pose des tuyaux ou du regard de visite est terminée, la pelleteuse cesse de creuser pour venir déplacer les panneaux d'étaiement et, lorsque la tranchée est entièrement creusée, la pelleteuse doit rester disponible afin de tirer sur les panneaux d'étaiement. Ce procédé de dépose de la canalisation monopolise donc en permanence 30 la pelleteuse, qui doit toujours rester disponible pour tirer sur les panneaux d'étaiement. Une telle monopolisation est coûteuse car la pelleteuse et son conducteur restent inutilisés la plupart du temps. Un objet de la présente invention est de proposer un panneau d'étaiement ainsi qu'un engin de travaux comportant un tel panneau d'étaiement qui ne présentent pas 2 les inconvénients de l'art antérieur et qui en particulier, permettent une meilleure utilisation du matériel et du personnel en limitant la nombre de panneaux d'étaiement et le nombre d'ouvriers nécessaires. A cet effet, est proposé un panneau d'étaiement comprenant: -un module central; et -au moins une aile latérale; -la ou chaque aile latérale étant montée mobile en rotation par rapport au module central autour d'un axe de rotation qui est sensiblement vertical lorsque le panneau d'étaiement est en position d'utilisation. Selon un mode de réalisation particulier, le panneau d'étaiement comprend une première aile latérale et une deuxième aile latérale disposées de part et d'autre du module central. Avantageusement, la ou chaque aile latérale est munie d'un dispositif de blocage en rotation. Avantageusement, le ou chaque dispositif de blocage en rotation constitue un élément moteur prévu pour mettre en rotation l'aile latérale considérée. Selon un mode de réalisation particulier, le panneau d'étaiement est muni d'au moins une trappe de passage. Avantageusement, la ou chaque trappe de passage est montée libre en rotation 20 autour d'un axe de rotation qui est sensiblement vertical lorsque le panneau d'étaiement est en position d'utilisation. Avantageusement, la ou chaque trappe de passage est munie d'un dispositif de blocage. L'invention propose également un engin de travaux comprenant: 25 -un châssis porté par des moyens de déplacement; -deux panneaux d'étaiement selon une des variantes précédentes et se faisant face; et -pour chaque panneau d'étaiement, un moyen de déplacement prévu sur ledit châssis et adapté pour déplacer verticalement le panneau d'étaiement considéré; 30 l'engin de travaux étant tel que le châssis comprend des moyens de réglage prévus pour élargir et rétrécir ledit châssis afin de régler l'espacement entre les deux panneaux d'étaiement. 3 Selon un mode de réalisation particulier, l'engin de travaux comprend des dispositifs de soulèvement prévus pour soulever lesdits moyens de déplacement, en particulier lors de l'élargissement et du rétrécissement dudit châssis. Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de réglage comprennent une poutre transversale avant télescopique constituée d'une poutre mâle avant et d'une poutre femelle avant mobile à l'intérieur de ladite poutre mâle avant, et une poutre transversale arrière télescopique constituée d'une poutre mâle arrière et d'une poutre femelle arrière mobile à l'intérieur de ladite poutre mâle arrière. Selon un mode de réalisation particulier, le châssis comprend également: 10 -une première poutre longitudinale; une deuxième poutre longitudinale parallèle à ladite première poutre longitudinale; -la poutre transversale avant reliant une extrémité de la première poutre longitudinale à une extrémité de la deuxième poutre longitudinale; et 15 -la poutre transversale arrière parallèle à ladite poutre transversale avant et reliant l'autre extrémité de la première poutre longitudinale à l'autre extrémité de la deuxième poutre longitudinale. Avantageusement, les deux panneaux d'étaiement sont disposés à l'intérieur de l'espace limité par la première poutre longitudinale, la deuxième poutre longitudinale, 20 la poutre transversale avant et la poutre transversale arrière. Avantageusement, l'un des panneaux d'étaiement est monté mobile sur ladite première poutre longitudinale et l'autre panneau d'étaiement est monté mobile sur ladite deuxième poutre longitudinale. Avantageusement, l'engin de travaux comprend, pour chaque panneau 25 d'étaiement, au moins un dispositif de guidage prévu pour coopérer avec ledit panneau d'étaiement lors de son déplacement vertical. Selon un mode de réalisation particulier, chaque dispositif de guidage comprend au moins un rouleau de glissement solidaire du châssis et chaque panneau d'étaiement comprend au moins un rail de guidage dans lequel vient rouler l'un des rouleaux de 30 glissement. Avantageusement, l'engin de travaux comprend au moins un dispositif de tirage prévu pour tirer sur des tuyaux d'une canalisation à emmancher. 4 Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de tirage comprend des moyens de fixation prévus pour fixer ledit dispositif de tirage sur le châssis ou sur le panneau d'étaiement. Avantageusement, l'engin de travaux comprend deux dispositifs de tirage 5 disposés de part et d'autre des tuyaux à emmancher. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: 10 la Fig. 1 représente une vue de face d'un panneau d'étaiement selon l'invention; la Fig. 2 représente une vue de dos d'un panneau d'étaiement selon l'invention; la Fig. 3_ représente un agrandissement du détail III de la Fig. 2; la Fig. 4 représente une vue de côté d'un engin de travaux selon l'invention; la Fig. 5 représente une coupe, selon la ligne V-V de la Fig. 4, de l'engin de 15 travaux selon l'invention; la Fig. 6 représente une vue de dessus de l'engin de travaux selon l'invention; la Fig. 6a représente un agrandissement du détail VI de la Fig. 6; la Fig. 7 représente une coupe, selon la ligne VII-VII de la Fig. 4, de l'engin de travaux selon l'invention; et 20 la Fig. 8 représente un dispositif de tirage de tuyau utilisé dans un engin de travaux selon l'invention. La Fig. 1 représente un panneau d'étaiement 100 qui comprend un module central 102, une première aile latérale 104 et une deuxième aile latérale 106. Pour assurer l'étaiement d'une tranchée, deux panneaux d'étaiement 100 sont 25 disposés contre les parois opposées de la tranchée et sont maintenus en position par un dispositif qui est décrit ci-après. La face du module central 102 qui est vue sur la Fig. 1 vient se placer contre une paroi de la tranchée de manière à soutenir ladite paroi et à protéger les ouvriers travaillant dans la tranchée. A cet effet, sur la hauteur de la tranchée, le panneau 30 d'étaiement 100 est plein. Les ailes latérales 104 et 106 sont disposées de part et d'autre du module central 102 et viennent en appui contre la paroi et, comme pour le module central 102, la première aile latérale 104 et la deuxième aile latérale 106 sont pleines sur la hauteur de la tranchée. Le module central 102 et les ailes latérales 104 et 106 sont dans le prolongement les uns des autres et forment un panneau d'étaiement 100 dont les dimensions sont équivalentes aux dimensions des panneaux d'étaiement de l'état de la technique utilisés pour étayer la tranchée où sont placés les tuyaux. 5 Selon un mode de réalisation particulier, le module centrale 102 a une longueur de 2 mètres et chaque aile latérale 104, 106 a une longueur de 1 mètre, l'ensemble formant ainsi un panneau d'étaiement 100 d'environ 4 mètres. Comme cela a été explicité dans la description de l'état de la technique, la tranchée prévue pour la dépose d'une canalisation avec des regards de visite comporte une première section adaptée au diamètre des tuyaux et une deuxième section plus large que la première et adaptée aux dimensions des regards de visite. La première portion de la tranchée prévue pour recevoir les tuyaux est plus longue que la deuxième portion de la tranchée prévue pour recevoir les regards de visite et la longueur du panneau d'étaiement 100 doit donc être plus importante dans le cas où celui-ci est disposé dans la première portion que dans le cas où il est déposé dans la deuxième portion. En d'autres termes, la longueur du panneau d'étaiement 100 doit pouvoir être modulée entre une première longueur adaptée à la première portion de la tranchée et une deuxième longueur plus courte que la première et adaptée à la deuxième portion de la tranchée. La tranchée est ainsi constituée d'une succession d'une première portion et d'une deuxième portion. Pour permettre cette modulation, les ailes latérales 104 et 106 sont montées mobiles en rotation par rapport au module central 102 autour d'un axe de rotation qui est sensiblement vertical lorsque le panneau d'étaiement 100 est en position d'utilisation. Il est ainsi possible d'escamoter chaque aile latérale 104, 106 et ceci indépendamment l'une de l'autre. Chaque aile latérale 104, 106 est montée sur une charnière 108, 110 qui s'articule entre le module central 102 et l'aile latérale 104, 106 correspondante. La mise en place du panneau d'étaiement 100 dans la deuxième portion s'effectue ainsi par rotation de chaque aile 104, 106, ou uniquement de l'une d'elles, vers l'intérieur de la tranchée. Pour que le panneau d'étaiement 100 joue pleinement son rôle de protection vis-à-vis des ouvriers après cette mise en place, chaque aile 104, 106 doit être bloquée en rotation. A cet effet, est prévu un dispositif de blocage en rotation qui est décrit ci-après. 6 A chaque passage de la première portion vers la deuxième portion, un élargissement de la tranchée est créé. De la même manière, à chaque passage de la deuxième portion vers la première portion, un rétrécissement de la tranchée est créé. Chaque élargissement et chaque rétrécissement peuvent prendre la forme d'une marche ou d'un plan incliné. La conception particulière du panneau d'étaiement 100 de l'invention et, en particulier la présence des ailes latérales 104 et 106, permet d'étayer chaque élargissement et chaque rétrécissement. En effet, lorsque le panneau d'étaiement 100 est disposé au niveau d'une deuxième portion de la tranchée, chaque aile latérale 104, 106 vient s'appuyer contre un rétrécissement ou un élargissement et, to ainsi, la sécurité des ouvriers est améliorée. La Fig. 2 représente le panneau d'étaiement 100 vu de derrière, c'est-à-dire vu de l'intérieur de la tranchée. Le dispositif de blocage en rotation est ici constitué, pour chaque aile latérale 104, 106, d'un vérin de blocage 202, 204, par exemple un vérin hydraulique. Chaque 15 vérin de blocage 202, 204 est lié à l'aile latérale 104, 106 correspondante d'une part, et, au module central 102, d'autre part. Les ouvriers peuvent commander indépendamment chaque vérin de blocage 202, 204 et chaque vérin de blocage 202, 204 est prévu pour bloquer l'aile latérale 104, 106 considérée dans la position désirée mais également pour faire pivoter l'aile latérale 104, 106 considérée jusqu'à la position 20 désirée. Ainsi, chaque dispositif de blocage en rotation 202, 204 constitue également un élément moteur prévu pour mettre en rotation l'aile latérale 104, 106 considérée. Le réseaux souterrain de canalisations des villes est souvent très dense et il arrive souvent que lors du creusement d'une tranchée, des canalisations d'eau ou de réseaux câblés traversent la tranchée. La mise en place des panneaux d'étaiement de 25 l'état de la technique est alors impossible au niveau de ces canalisations traversantes et la protection des ouvriers n'est pas assurée de manière satisfaisante. Pour remédier à ce problème, le panneau central 102 est muni d'au moins une trappe de passage 112, 114 qui peut s'escamoter afin de laisser passer les canalisations traversantes. Bien que ces trappes de passage 112 et 114 soient décrites dans le cadre 30 du panneau d'étaiement 100 de l'invention, elles peuvent également être mises en place sur un panneau d'étaiement de l'état de la technique. Afin d'assurer leur escamotage, chaque trappe de passage 112, 114 est montée libre en rotation autour d'un axe de rotation qui est sensiblement vertical lorsque le panneau d'étaiement 100 est en position d'utilisation. Chaque trappe de passage 112, 7 114 est montée sur une charnière 116 qui s'articule entre le module central 102 et la trappe de passage 112, 114 correspondante. Il est ainsi possible d'escamoter chaque trappe de passage 112, 114 indépendamment l'une de l'autre. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté à la Fig. 1 et à la Fig. 2, le panneau d'étaiement 100 est muni de deux groupes de trois trappes de passage 112 et 114 qui s'étendent sur environ la moitié de la hauteur du module central 102. En fonction de l'encombrement des canalisations traversantes, le nombre et la position des trappes de passage 112 et 114 devant être escamotées peuvent être facilement modulés. Cette possibilité de modulation évite qu'une surface trop importante de la paroi de la tranchée ne soit étayée lorsque l'escamotage d'une seule trappe de passage 112, 114 est suffisant pour laisser passer les canalisations traversantes. Chaque trappe de passage 112, 114 est pourvue d'un dispositif de blocage 206 qui maintient la trappe de passage considérée 112, 114 en position contre la paroi de la 15 tranchée, lorsqu'elle n'est pas escamotée. La Fig. 3 représente un agrandissement du dispositif de blocage 206. Dans le mode de réalisation représenté à la Fig. 3, le module central 102 est muni d'un premier bras de solidarisation 308 et la trappe de passage 112 est munie d'un deuxième bras de solidarisation 310. Entre le premier bras de solidarisation 308 et le deuxième bras de 20 solidarisation 310 s'étend un bras d'articulation 302. Le bras d'articulation 302 est monté mobile en rotation par rapport au deuxième bras de solidarisation 310 grâce à la mise en place d'un plot d'articulation 304. Le bras d'articulation 302 est assemblé au premier bras de solidarisation 308 grâce à la mise en place d'une goupille 306 qui peut se retirer, libérant ainsi le bras d'articulation 302 du premier bras de solidarisation 308. 25 Ainsi libéré, le bras d'articulation 302 peut être tiré vers l'intérieur de la tranchée, en entraînant également la trappe de passage 112 vers l'intérieur de la tranchée. La mise en place de trappes de passage 112, 114 n'est pas limitée au module central 102, mais une ou plusieurs trappes de passage 112, 114 peuvent également être prévues dans les ailes latérales 104, 106. 30 Dans le mode de réalisation de l'invention représenté aux Fig. 1 et 2, le panneau d'étaiement 100 comprend une structure portante rigide comprenant un premier rail de guidage 122, un deuxième rail de guidage 124, un premier moyen de renfort 126 et un deuxième moyen de renfort 128. Chaque rail de guidage 122, 124 dont la fonction est décrite ci-après s'étend verticalement tandis que chaque moyen de renfort 126, 128 8 s'étend horizontalement entre le premier rail de guidage 122 et le deuxième rail de guidage 124 afin de rigidifier la structure portante. En partie haute du panneau d'étaiement 100, qui est ici constituée par le premier moyen de renfort 126, est prévu un moyen de solidarisation 120 dont la fonction est 5 décrite ci-après. La Fig. 4 représente une vue de côté d'un engin de travaux 400 prévu pour transporter, positionner et maintenir en position deux panneaux d'étaiement 100 dans la tranchée. La Fig. 5 représente une vue en coupe selon la ligne V-V de la Fig. 4 et la Fig. 6 représente une vue de dessus de l'engin de travaux 400 de la Fig. 4. 10 L'engin de travaux 400 est disposé sur le sol 450 et peut se déplacer sur ce dernier grâce à des moyens de déplacement qui sont, dans le mode de réalisation décrit, constitués de chenilles 404 qui sont disposées de part et d'autre de l'engin de travaux 400. L'engin de travaux 400 peut ainsi se déplacer le long de la tranchée. Selon la nature du terrain, les moyens de déplacement peuvent prendre d'autres 15 formes, comme par exemple des roues des skis, ou autres. L'engin de travaux 400 comprend: -un châssis 430 porté par les moyens de déplacement 404; -deux panneaux d'étaiement 100 se faisant face; et -pour chaque panneau d'étaiement 100, un moyen de déplacement 402 prévu sur 20 ledit châssis 430 et adapté pour déplacer verticalement le panneau d'étaiement 100 considéré. Pour adapter la position de chaque panneau d'étaiement en fonction de la largeur de la tranchée à étayer, le châssis 430 comprend des moyens de réglage 408 et 410 prévus pour élargir et rétrécir le châssis 430 afin de régler l'espacement entre les deux 25 panneaux d'étaiement 100. Le châssis 430 comprend une première poutre longitudinale 406 reposant sur l'une des chenilles 404 (Fig. 5), une deuxième poutre longitudinale 602 (Fig. 6) reposant sur l'autre chenille 404 (Fig. 5) et parallèle à ladite première poutre longitudinale 406, une poutre transversale avant 408 et une poutre transversale arrière 30 410. La poutre transversale avant 408 relie une extrémité de la première poutre longitudinale 406 à une extrémité de la deuxième poutre longitudinale 602, et la poutre transversale arrière 410 qui est parallèle à la poutre transversale avant 408 relie l'autre extrémité de la première poutre longitudinale 406 à l'autre extrémité de la deuxième poutre longitudinale 602. 9 Ces quatre poutres 406, 602, 408 et 410 sont solidarisées de manière à former le châssis 430. Chaque poutre longitudinale 406, 602 s'étend de l'avant à l'arrière de l'engin de travaux 400 et chaque poutre transversale 408, 410 s'étend du côté gauche au côté droit de l'engin de travaux 400. Le châssis 430 a ainsi une forme sensiblement rectangulaire creuse, c'est-à-dire, comme cela est mieux vu sur la Fig. 6, que l'espace qui se situe entre les poutres 406, 602, 408 et 410 est vide et cela permet la mise en place de deux panneaux d'étaiement 100 à l'intérieur de cet espace. A l'intérieur de cet espace sont disposés, successivement, les tuyaux 670a et 670b constituant la canalisation. L'un des panneaux d'étaiement 100 est monté mobile sur la première poutre longitudinale 406 et l'autre panneau d'étaiement 100 est monté mobile sur la deuxième poutre longitudinale 602. A l'arrière de l'engin de travaux 400 est disposé un poste de commande 414 au niveau duquel vient se placer un technicien 412 pour commander l'engin de travaux 400. Afin d'empêcher la chute du technicien 412, le poste de commande 414 est limité par un garde-corps 416 qui s'étend transversalement par rapport à l'engin de travaux 400. Depuis le poste de commande 414, le technicien 412 peut commander les mouvements des différents éléments comme par exemple ceux de chaque vérin de blocage 202, 204. Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ici, le moyen de déplacement 402 prend la forme d'un mât télescopique 402 qui coopère avec le panneau d'étaiement 100 correspondant par l'intermédiaire du moyen de solidarisation 120. Le fonctionnement de l'engin de travaux 400 est alors le suivant. L'engin de travaux 400 est positionné au dessus du début de la tranchée, les panneaux d'étaiement 100 sont plaqués contre les parois de la tranchée et les ouvriers peuvent travailler sur le premier tuyau 670a en toute sécurité. Les panneaux d'étaiement 100 peuvent ensuite être déplacés par déplacement de l'engin de travaux 400 dans le sens de la flèche 680 et être positionnés au niveau de la portion suivante de la tranchée. Lorsque des canalisations traversantes traversent la tranchée, il est nécessaire de relever chaque panneau d'étaiement 100 préalablement à son déplacement et d'abaisser chaque panneau d'étaiement 100 postérieurement à ce déplacement. Les ouvriers peuvent, alors, travailler sur le deuxième tuyau 670b en toute sécurité et, en particulier, ils peuvent tirer sur le deuxième tuyau 670b à l'aide de dispositifs de tirage 620 qui sont décrits ci-après, ceci afin de faciliter l'emboîtement des tuyaux 670a et 670b. 10 L'utilisation d'un tel engin de travaux 400 permet de libérer la pelleteuse creusant la tranchée qui peut donc poursuivre le creusement sans se soucier de la progression de la mise en place de la canalisation et des panneaux d'étaiement 100. En outre, il n'est plus nécessaire d'utiliser la pelleteuse pour tirer sur les panneaux d'étaiement, ce qui permet de libérer la pelleteuse et son conducteur lorsque la tranchée est entièrement creusée. Comme cela a été décrit ci-dessus, l'engin de travaux 400 comprend des moyens pour permettre la mise en place d'un panneau d'étaiement 100 contre chaque paroi de la tranchée et, ceci, quelle que soit la largeur de cette dernière. L'engin de travaux 400, et, en particulier, son châssis 430, sont prévus pour pouvoir s'élargir et se rétrécir transversalement. En d'autres termes, le rectangle formant le châssis 430 peut se déformer par allongement ou raccourcissement des poutres transversales avant 408 et arrière 410. Lesdits moyens de réglage permettant de régler l'espacement entre les deux panneaux d'étaiement 100 comprennent, alors, la poutre transversale avant 408 et la poutre transversale arrière 410. A cet effet, comme cela est mieux vu sur la Fig. 6 et sur la Fig. 7, la poutre transversale avant 408 est télescopique et constituée d'une poutre mâle avant 604 et d'une poutre femelle avant 606 mobile à l'intérieur de ladite poutre mâle avant 604, et la poutre transversale arrière 410 est télescopique et constituée d'une poutre mâle arrière 608 et d'une poutre femelle arrière 610 mobile à l'intérieur de ladite poutre mâle arrière 608. Un dispositif de déplacement, du type vérin hydraulique, est mis en place au niveau de chaque poutre transversale 408, 410. Chaque dispositif de déplacement est relié, d'un part, à la poutre mâle 604 (respectivement 608) et, d'autre part, à la poutre femelle 606 (respectivement 610) correspondante, pour permettre de réaliser le raccourcissement ou l'allongement des poutres transversales 408 et 410. Chaque dispositif de déplacement est commandé depuis le poste de commande 414. Le garde-corps 416 comprend des moyens d'adaptation prévus pour adapter la longueur du garde-corps 416 à la déformation du châssis 430. Ces moyens d'adaptation peuvent, par exemple, prendre la forme de barrières qui peuvent s'allonger ou se raccourcir par coulissement les unes dans les autres. De la même manière, le plancher de poste de commande 414 comprend des moyens d'adaptation prévus pour adapter la longueur du plancher à la déformation du châssis 430. Ces moyens d'adaptation peuvent prendre la forme d'un pont 660 solidaire de la poutre mâle arrière 608 et glissant sur la poutre femelle arrière 610. 11 Afin d'assurer la stabilité de l'engin de travaux 400 durant le maintien des panneaux d'étaiement 100 en position contre les parois de la tranchée, des dispositifs de stabilisation 500 sont prévus sur chaque poutre longitudinale 406, 602. Chaque dispositif de stabilisation 500 est manoeuvré par l'intermédiaire d'un dispositif de manoeuvre 422, 424 pouvant être commandé depuis le poste de commande 114. De manière classique, chaque dispositif de stabilisation 500 comprend un pied 506, une jambe 508 et le dispositif de manoeuvre 424. Le pied 506 est monté en partie inférieure de la jambe 508 qui est montée sur le dispositif de manoeuvre 424 qui comprend un ensemble de vérins 510. Afin de stabiliser l'engin de travaux 400, le dispositif de manoeuvre 424 déploie la jambe 508 de manière à venir poser le pied 506 sur le sol 450. Dans le- mode de réalisation de l'invention représenté sur les Figs. 4, 5 et 6, chaque poutre longitudinale 406, 602 est munie de deux dispositifs de stabilisation 500. Chaque dispositif de stabilisation 500 est prévu pour pouvoir prendre trois positions. La première position est une position de repos correspondant à celle représentée sur la Fig. 5 et dans laquelle chaque dispositif de stabilisation 500 est rentré. La deuxième position est une position de stabilisation dans laquelle chaque pied 506 vient en appui sur le sol 450 mais où les moyens de déplacement 404 restent en contact avec le sol 450. La troisième position correspond à une position d'extension dans laquelle chaque pied est en contact avec le sol 450 mais où la force exercée par l'ensemble de vérins 510 est telle que les moyens de déplacement 404 se soulèvent et ne sont plus en contact avec le sol 450. Cette position permet de dégager les moyens de déplacement 404 du sol 450 et facilite, ainsi, l'élargissement et le rétrécissement du châssis 430 puisque les moyens de déplacement 404 ne frottent plus sur le sol 450, évitant, en outre, une déstabilisation du sol 450 sous l'effet du frottement. Chaque dispositif de stabilisation 500 constitue, alors, un dispositif de soulèvement. De préférence, les moyens de déplacement 404 sont soulevés l'un après l'autre. Le guidage vertical de chaque panneau d'étaiement 100, lors de son déplacement vertical, est assuré par au moins un dispositif de guidage 502, 504 qui coopère avec ledit panneau d'étaiement 100. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté sur la Fig. 5 et sur la Fig. 6, chaque panneau d'étaiement 100 est guidé par deux dispositifs de guidage inférieur 502 et deux dispositifs de guidage supérieur 504. La 12 mise en place de deux dispositifs de guidage inférieur 502 et deux dispositifs de guidage supérieur 504 pour chaque panneau d'étaiement 100 permet d'assurer un meilleur guidage de celui-ci. Le mât télescopique 402 est disposé sensiblement au milieu entre les deux dispositifs de guidage supérieur 504 pour éviter que le panneau d'étaiement 100 se mette de travers lors de son déplacement vertical. La Fig. 6a représente un agrandissement du détail VI de la Fig. 6 et elle représente un dispositif de guidage supérieur 504.Comme cela est expliqué ci-dessus, le panneau d'étaiement 100 comprend, ici, un deuxième rail de guidage 124. Le deuxième rail de guidage 124 est constitué de deux rainures, chacune étant délimitée par une première nervure 656 et une deuxième nervure 658. La première poutre longitudinale 406 est munie de deux poutrelles et à l'extrémité de chacune de ces poutrelles est prévu un rouleau de glissement 652. Chaque rouleau de glissement 652 est mobile en rotation autour d'un axe horizontal et parallèle aux nervures 656 et 658 et vient se positionner dans l'une des rainures, c'est- à-dire entre la première nervure 656 et la deuxième nervure 658. Les dimensions de chaque rouleau de glissement 652 et de chaque rainure sont telles que lors du déplacement vertical du panneau d'étaiement 100, chaque rouleau de glissement 652 roule sur l'une des nervures 656 ou 658, c'est-à-dire à l'intérieur du deuxième rail de guidage 124. Le dispositif de guidage de chaque panneau d'étaiement 100 peut prendre d'autres formes comme, par exemple, un dispositif à glissières ou autres. Pour permettre au technicien 412 de se placer au fond de la tranchée pour y positionner une canalisation ou au poste de commande 414 pour y manoeuvrer l'engin de travaux 400, un élévateur 420 est disposé dans l'espace qui se situe entre les poutres 406, 602, 408 et 410. L'élévateur 420 est prévu pour permettre au technicien 412 de passer facilement, rapidement et en sécurité de l'intérieur de la tranchée au poste de commande 414 et inversement. La Fig. 8 représente un dispositif de tirage 620 prévu pour se positionner soit sur l'engin de travaux 400, soit sur l'un des panneaux d'étaiement 100. Le dispositif de tirage 620 est destiné à tirer sur les tuyaux de la canalisation afin de les emboîter les uns dans les autres. Le dispositif de tirage 620 comprend des moyens de fixation 1102 et des moyens de tirage. 13 Dans le mode de réalisation de l'invention représenté sur la Fig. 11, les moyens de fixation prennent la forme d'une barre de fixation 1102 qui vient se fixer sur l'engin de travaux 400 ou sur l'un des panneaux d'étaiement 100 et, en particulier, sur l'une des ailes latérales 104, 106. Les moyens de tirage comprennent une colonne 1104, un vérin de traction 1106, une barre de tirage 1108, un câble de tirage 1110, une poulie de déviation 1112 et un grappin (non représenté) prévu pour s'accrocher à l'extrémité d'un tuyau constituant la canalisation. La barre de fixation 1102 est solidaire de colliers qui enserrent la colonne 1104. La colonne 1104 est mobile en translation à l'intérieur des ces colliers pour permettre de relever le dispositif de tirage 620 lorsque l'engin de travaux 400 n'est pas en position de travail et d'abaisser le dispositif de tirage 620 lorsque l'engin de travaux 400 est en position de travail. De préférence, le dispositif de tirage 620 est libre de pivoter autour d'un axe sensiblement vertical pour permettre d'orienter la direction de tirage en fonction de la longueur du tuyau sur lequel il est prévu de tirer. Comme cela est décrit ci-après, la direction de tirage est sensiblement horizontale et dans le plan médian de la poulie de déviation 1112. Le vérin de traction 1106, la barre de tirage 1108 et le câble de tirage 1110 sont 20 disposés à l'intérieur de la colonne 1104 et la poulie de déviation 1112 est disposée en partie basse de la colonne 1104. A l'extrémité du vérin de traction 1106 est prévu un premier dispositif de liaison 1118 auquel est fixée l'une des extrémités de la barre de tirage 1108. A l'autre extrémité de la barre de tirage 1108 est prévu un deuxième dispositif de liaison 1120 25 auquel est fixée l'extrémité du câble de tirage 1110 qui n'est pas pourvu du grappin. La poulie de déviation 1112 est montée libre en rotation autour d'un axe de rotation 1116 qui est sensiblement horizontal. La poulie de déviation permet de changer l'orientation du câble de tirage 1110 qui passe d'une orientation verticale à une orientation horizontale. 30 Le mode de fonctionnement du dispositif de tirage 620 est le suivant. Le premier tuyau 670a comprend une première extrémité et une deuxième extrémité. Le deuxième tuyau 670b comprend une première extrémité qui doit s'emmancher dans la deuxième extrémité du premier tuyau 670a et une deuxième extrémité dans laquelle doit s'emmancher la première extrémité d'un troisième tuyau. Lorsque le deuxième tuyau 670b doit être emmanché dans le premier tuyau 670a, le grappin est fixé à la deuxième extrémité du deuxième tuyau 670b, puis le vérin de tirage 1106 tire, dans la direction de la flèche 1122, sur la barre de tirage 1108 et le câble de tirage 1110, ce qui provoque le tirage du grappin et donc l'emmanchement du deuxième tuyau 670b dans le premier tuyau 670a. Après quoi le vérin de traction 1106 est relâché, dans la direction de la flèche 1124, ce qui abaisse la barre de tirage 1108 et le câble de tirage 1110 et permet de libérer le grappin. Il est possible d'utiliser un seul dispositif de tirage 620, mais il est préférable d'en utiliser deux, disposés de part et d'autre des tuyaux 670a et 670b à emmancher, afin d'obtenir une force de tirage totale sensiblement alignée avec la direction longitudinale de la canalisation. Lorsque le dispositif de tirage 620 est mobile en rotation autour d'un axe vertical, il peut être pivoté afin d'orienter le plan médian de la poulie de déviation 1112 vers la deuxième extrémité du deuxième tuyau 670b. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. Par exemple, le panneau d'étaiement 100 a été plus particulièrement décrit dans le cadre du module central 102 et de deux ailes latérales 104 et 106, mais le nombre d'ailes latérales est au moins égal à un. Les trappes de passage 112 et 114 ont été décrites comme pouvant pivoter, mais il est également possible de prévoir que l'escamotage s'effectue par coulissement vertical, horizontal, ou autres, de chaque trappe de passage parallèlement au module central 102. Bien que le transport, le positionnement et le maintien en position des panneaux d'étaiement 100 soient particulièrement avantageux à l'aide de l'engin de travaux 400 décrit ci-dessus, il est possible de positionner et de maintenir deux panneaux d'étaiement 100 de la même manière que deux panneaux d'étaiement de l'état de la technique. En particulier, il est possible de positionner un ou plusieurs vérins horizontalement entre les deux modules centraux 102 se faisant face dans la tranchée tout en laissant libre la possibilité de rotation des ailes latérales 104 et 106. 15 Le poste de commande 114 et l'élévateur 420 ont été décrits comme étant disposés à l'arrière de l'engin de travaux 400, mais ils peuvent être disposés à l'avant de l'engin de travaux 400. L'invention a été plus particulièrement décrite dans le cas où le technicien 412 commande l'engin de travaux 400 depuis le poste de commande 114, mais il est possible que certaines commandes soient également déportées sur un boîtier distant, de manière à être accessibles depuis le fond de la tranchée
L'invention concerne un panneau d'étaiement (100) caractérisé en ce qu'il comprend:-un module central (102); et-au moins une aile latérale (104, 106);-la ou chaque aile latérale (104, 106) étant montée mobile en rotation par rapport au module central (102) autour d'un axe de rotation qui est sensiblement vertical lorsque le panneau d'étaiement (100) est en position d'utilisation.
1) Panneau d'étaiement (100) caractérisé en ce qu'il comprend: - un module central (102); et -au moins une aile latérale (104, 106); - la ou chaque aile latérale (104, 106) étant montée mobile en rotation par rapport au module central (102) autour d'un axe de rotation qui est sensiblement vertical lorsque le panneau d'étaiement (100) est en position d'utilisation. 2) Panneau d'étaiement (100) selon la 1, caractérisé en ce qu'il Io comprend une première aile latérale (104) et une deuxième aile latérale (106) disposées de part et d'autre du module central (102). 3) Panneau d'étaiement (100) selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la ou chaque aile latérale (104, 106) est munie d'un dispositif de blocage en rotation. 15 4) Panneau d'étaiement (100) selon la 3, caractérisé en ce que le ou chaque dispositif de blocage en rotation constitue un élément moteur prévu pour mettre en rotation l'aile latérale (104, 106) considérée. 5) Panneau d'étaiement (100) selon une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est muni d'au moins une trappe de passage (112, 114). 20 6) Panneau d'étaiement (100) selon la 5, caractérisé en ce que la ou chaque trappe de passage (112, 114) est montée libre en rotation autour d'un axe de rotation qui est sensiblement vertical lorsque le panneau d'étaiement (100) est en position d'utilisation. 7) Panneau d'étaiement (100) selon une des 5 ou 6, caractérisé en 25 ce que la ou chaque trappe de passage (112, 114) est munie d'un dispositif de blocage (206). 8) Engin de travaux (400) comprenant:-un châssis (430) porté par des moyens de déplacement (404); -deux panneaux d'étaiement (100) selon une des précédentes et se faisant face; et -pour chaque panneau d'étaiement (100), un moyen de déplacement (402) prévu 5 sur ledit châssis (430) et adapté pour déplacer verticalement le panneau d'étaiement (100) considéré; l'engin de travaux (400) étant caractérisé en ce que le châssis (430) comprend des moyens de réglage (408, 410) prévus pour élargir et rétrécir ledit châssis (430) afin de régler l'espacement entre les deux panneaux d'étaiement (100). 10 9) Engin de travaux (400) selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend des dispositifs de soulèvement (500) prévus pour soulever lesdits moyens de déplacement (404), en particulier lors de l'élargissement et du rétrécissement dudit châssis (430). 10) Engin de travaux (400) selon une des 8 ou 9, caractérisé en ce 15 que lesdits moyens de réglage comprennent une poutre transversale avant télescopique (408) constituée d'une poutre mâle avant (604) et d'une poutre femelle avant (606) mobile à l'intérieur de ladite poutre mâle avant (604), et une poutre transversale arrière télescopique (410) constituée d'une poutre mâle arrière (608) et d'une poutre femelle arrière (610) mobile à l'intérieur de ladite poutre mâle arrière (608). 20 11) Engin de travaux (400) selon la 10, caractérisé en ce que le châssis (430) comprend également: - une première poutre longitudinale (406); - une deuxième poutre longitudinale (602) parallèle à ladite première poutre longitudinale (406); 25 -la poutre transversale avant (408) reliant une extrémité de la première poutre longitudinale (406) à une extrémité de la deuxième poutre longitudinale (602); et - la poutre transversale arrière (410) parallèle à ladite poutre transversale avant (408) et reliant l'autre extrémité de la première poutre longitudinale (406) à l'autre extrémité de la deuxième poutre longitudinale (602). 12) Engin de travaux (400) selon la 11, caractérisé en ce que les deux panneaux d'étaiement (100) sont disposés à l'intérieur de l'espace limité par la première poutre longitudinale (406), la deuxième poutre longitudinale (602), la poutre transversale avant (408) et la poutre transversale arrière (410). 13) Engin de travaux (400) selon une des 11 ou 12, caractérisé en ce que l'un des panneaux d'étaiement (100) est monté mobile sur ladite première poutre longitudinale (406) et en ce que l'autre panneau d'étaiement (100) est monté mobile sur ladite deuxième poutre longitudinale (602). 14) Engin de travaux (400) selon une des 8 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend, pour chaque panneau d'étaiement (100), au moins un dispositif de guidage (502, 504) prévu pour coopérer avec ledit panneau d'étaiement (100) lors de son déplacement vertical. 15) Engin de travaux (400) selon la 14, caractérisé en ce que chaque dispositif de guidage (502, 504) comprend au moins un rouleau de glissement (652) solidaire du châssis (430) et, en ce que chaque panneau d'étaiement (100) comprend au moins un rail de guidage (122, 124) dans lequel vient rouler l'un des rouleaux de glissement (652). 16) Engin de travaux (400) selon une des 8 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de tirage (620) prévu pour tirer sur des tuyaux 20 (670a, 670b) d'une canalisation à emmancher. 17) Engin de travaux (400) selon la 16, caractérisé en ce que le dispositif de tirage (620) comprend des moyens de fixation (1102) prévus pour fixer ledit dispositif de tirage (620) sur le châssis (430) ou sur le panneau d'étaiement (100). 18) Engin de travaux (400) selon une des 16 à 17, caractérisé en ce 25 qu'il comprend deux dispositifs de tirage (620) disposés de part et d'autre des tuyaux (670a, 670b) à emmancher.
E,F
E02,F16
E02D,F16L
E02D 17,F16L 1
E02D 17/08,F16L 1/09
FR2900699
A1
INSTRUMENT DE REGLAGE DU JEU D'UN CABLE ET SYSTEME DE CABLAGE UTILISANT UN TEL INSTRUMENT DE REGLAGE
20,071,109
La présente invention se rapporte aux instruments 5 de réglage du jeu d'un câble et aux systèmes de câblage utilisant de tels instruments de réglage. Plus particulièrement, l'invention vise un instrument de réglage du jeu d'un câble pour un dispositif d'actionnement pouvant être notamment disposé de manière 10 fixe sur une structure rigide, le câble s'étendant entre un premier embout et un deuxième embout. Dans les systèmes de câblage connus, le câble est généralement entouré par un organe de commande qui est lui-même directement relié à la structure rigide et 15 l'instrument de réglage se présente sous la forme d'une pièce présentant à l'une de ses extrémités une entaille dans laquelle est emmanché le câble de telle sorte que l'entaille se trouve entre le moyen de commande et le deuxième embout du câble. Ainsi, l'opérateur n'a plus qu'à 20 déplacer la pièce présentant l'entaille de telle sorte que le câble délimite le jeu prédéterminé qui devra exister entre l'organe de commande de la structure rigide et le deuxième embout du câble. Ce.-= instrument de réglage formé par une pièce 25 pourvue d'une entaille nécessite un bon positionnement de l'entaille par rapport au câble et donc une bonne utilisation de l'outil par l'opérateur, ce qui implique à ce dernier d'avoir une certaine dextérité. La présente invention se propose de résoudre les 30 inconvénients cités ci-dessus. A cet effet, selon l'invention, l'instrument de réglage cité ci-dessus est caractérisé en ce que l'instrument de réglage comprend, d'une part, une première partie rigide destinée à être disposée sur la structure rigide pour permettre lors de l'actionnement du câble un actionnement du dispositif d'actionnement, la première partie comprenant des moyens de retenue et de translation du câble, et d'autre part, une deuxième partie rigide destinée à être reliée à la première partie de l'instrument de réglage par une portion sécable, la deuxième partie de l'instrument de réglage étant destinée à venir en butée contre le deuxième embout du câble et à être pivotée par un opérateur pour provoquer la rupture de la portion sécable et donc la séparation des première et deuxième parties de l'instrument de réglage et fixer ainsi un jeu prédéterminé entre le deuxième embout du câble et la première partie de l'instrument de réglage. Selon d'autres caractéristiques et/ou avantages de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - la deuxième partie comprend une portion de longueur prédéterminée qui est destinée à venir s'interposer entre le deuxième embout du câble et la première partie de l'instrument, cette portion de longueur prédéterminée fixant le jeu prédéterminé du câble après rupture de la portion sécable ; - la première partie comprend des moyens de fixation destinés à être fixés sur la structure rigide ; - les moyens de fixation se présentent sous la forme de moyens d'encliquetage destinés à s'encliqueter dans une ouverture pratiquée dans la structure rigide ; - les moyens de retenue et de translation de la première partie se présentent sous la forme d'un passage dans lequel le câble translate, ce passage s'étendant entre un premier orifice et un deuxième orifice qui débouche directement sur une face de la première partie contre laquelle est destiné à venir en butée le deuxième embout du câble lorsque le jeu est rattrapé entre ledit deuxième embout du câble et la première partie de l'instrument de manière à actionner le dispositif d'actionnement ; et les moyens de fixation et les moyens de retenue et de translation sont agencés sur des faces opposées de la première partie de l'instrument. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un système de câblage pour le réglage du jeu d'un câble revêtu en partie d'une gaine et servant à actionner un dispositif d'actionnement disposé sur une structure rigide, le câble s'étendant entre un premier embout destiné à être relié à un levier d'actionnement et un deuxième embout à proximité duquel est placé l'instrument de réglage tel que défini ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple limitatif et en se référant aux dessins dans lesquels : -la figure 1 représente une vue en perspective de dessus de l'instrument de réglage conforme à l'invention ; - la figure 2 représente une vue en perspective et de dessous du même instrument dje réglage conforme à l'invention ; et - les figures 3 à 5 représentent les différentes positions prises par l'instrument de réglage afin de fixer un jeu prédéterminé entre l'embout du câble et la première partie de l'instrument de réglage. Les figures 1 et 2 représentent l'instrument de réglage 1 vu respectivement de dessus et de dessous. Cet instrument de réglage comprend une première partie 2 et une deuxième partie 3 qui sont reliées entre elles par une portion sécable 4 dont la fonction sera décrite en détail ci-après. L'instrument de réglage 1, en tant que tel, et donc ses première et deuxième parties 2, 3 sont réalisées dans une matière plastique rigide et comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, la portion sécable 4 est relativement fine afin de pouvoir être cassée relativement facilement par un opérateur lors de l'opération de réglage qui sera décrite plus en détail dans la suite de la description en se référant indifféremment aux figures 1 à 5. Comme on peut le voir plus exactement sur la figure 1, la première partie 2 de l'instrument de réglage 1 comprend des moyens de retenue et de translation 5 du câble 6 représenté sur les figures 3 à 5. Ces moyens de retenue et de translation 5 du câble sont formés par un passage qui présente un premier orifice 5a et un deuxième orifice (non représenté) qui débouche directement sur l'une des faces 7 de la première partie 2 de l'instrument de réglage 1. Le câble 6 est libre de translater à l'intérieur du passage formé dans la première partie 2 de l'instrument de réglage 1. Comme on peut le voir sur la figure 2 qui représente une vue de dessous de l'instrument de réglage, la première partie 2 comprend des moyens de clipsage ou d'encliquetage 8 qui sont formés, dans l'exemple considéré ici, par des rebords saillants et rentrants qui forment un évidement 9 qui permettent une fixation de la première partie 2 de l'instrument de réglage 1 sur la structure rigide. Cette structure rigide peut notamment être constituée par l'armature rigide d'un siège de véhicule et cette première partie 2 pourra alors servir d'organe de commande pour solliciter un dispositif d'actionnement du siège du véhicule comme cela sera décrit plus en détail ultérieurement. La deuxième partie 3 de l'instrument de réglage 1 comprend quant à elle, comme on peut le voir sur la figure 1, une languette de préhension 10 destinée à être tenue par un opérateur. Cette même deuxième partie 3 comprend également, comme on peut le voir sur la figure 2, une portion de réglage de jeu 11 de longueur prédéterminée qui est destinée à fixer un jeu prédéterminé entre le câble et la première partie 2 de l'instrument de réglage 1. Cette portion de longueur prédéterminée 11 présente deux branches latérales lla, llb permettant le passage du câble 6 de telle sorte que le câble qui passe dans le passage 5 et qui sort par l'orifice débouchant au niveau de la face 7 de la première partie 2 de l'instrument de réglage 1 vienne directement se loger entre les deux branches latérales lla, llb de la portion de longueur prédéterminée 11. En se référant maintenant plus en détail aux figures 3, 4 et 5, on peut voir que le câble 6 est entouré d'une gaine 12 sur la partie gauche des figures et qu'un organe de fixation 13 est destiné à venir se fixer sur la structure rigide de manière à maintenir l'ensemble du système de manière fixe sur la structure rigide. Lorsqu'on regarde la figure 3, le câble 6 passe au travers du passage 5 de la première partie 2 de l'instrument de réglage 1 et l'embout 14 du câble 6 vient en appui contre la portion de longueur prédéterminée 11 de la deuxième partie 3 de l'instrument de réglage. Ce câble 6 comporte bien entendu comme on peut le voir sur les figures, un embout 14 à l'une de ses extrémités et un autre embout (non représenté) qui est également destiné à être fixé ou maintenu à un levier de commande de manière à actionner et à déplacer l'embout 14 pour actionner le dispositif d'actionnement. Dans la configuration représentée sur la figure 3, la première partie 2 de l'instrument de réglage 1 est fixée à __a structure rigide au moyen des moyens de fixation 8 représentés sur la figure 2 de telle sorte que la première partie 2 est maintenue de manière fixe à la structure rigide. Dans une deuxième étape représentée sur la figure 4, un opérateur appuie vers le bas sur la deuxième partie 3 de l'instrument de réglage 1 de telle sorte que la portion de longueur prédéterminée 11 appuie contre l'embout 14 du câble 6 de manière à tendre ce dernier et à écarter l'embout 14 de la première partie 2 de l'instrument de réglage 1. Selon une troisième étape représentée sur la figure 5, l'opérateur continue encore d'écarter l'embout 14 du câble 6 en continuant d'appuyer vers le bas sur la deuxième partie 3 du dispositif de réglage jusqu'à provoquer la rupture de la portion sécable 4 de l'instrument de réglage et donc la séparation de la deuxième partie 3 de la première partie 2 de l'instrument de réglage 1. Lorsque la rupture entre les première et deuxième parties 1 et 2 de l'instrument de réglage 1 a lieu, le réglage du jeu du câble 6 ou plus exactement de son embout 14 est alors réalisé, la course du jeu de l'embout 14 du câble 6 étant alors fixée par la portion de longueur prédéterminée 11 de l'instrument de réglage. Ainsi, lorsqu'un opérateur actionne un levier relié à l'autre embout du câble 6, il existe un jeu prédéterminé J pendant lequel le câble 6 se déplace jusqu'à ce que l'embout 14 vienne en contact avec la première partie 2 de l'instrument de réglage qui reste reliée à la structure rigide, ce qui provoque alors l'actionnement du dispositif d'actionnement
Instrument de réglage (1) du jeu d'un câble (6) pour un dispositif d'actionnement comprenant, d'une part, une première partie (2) rigide destinée à être disposée sur la structure rigide, la première partie (2) comprenant des moyens de retenue et de translation (5) du câble (6), et d'autre part, une deuxième partie (3) rigide destinée à être reliée à la première partie (2) de l'instrument de réglage (7_) par une portion sécable (4), la deuxième partie (3) de l'instrument de réglage étant destinée à venir en butée contre le deuxième embout (14) du câble (6) et à être pivotée par un opérateur pour provoquer la rupture de la portion sécable (4) et fixer ainsi un jeu prédéterminé entre le deuxième embout (14) du câble (6) et la première partie (2) de l'instrument de réglage (1).
1. Instrument de réglage (1) du jeu d'un câble (6) pour un dispositif d'actionnement pouvant notamment être disposé de manière fixe sur une structure rigide, le câble (6) s'étendant entre un premier embout et un deuxième embout (14), caractérisé en ce que l'instrument de réglage (1) comprend, d'une part, une première partie (2) rigide destinée à être disposée sur la structure rigide pour permettre lors de l'actionnement du câble (6) un actionnement du dispositif d'actionnement, la première partie (2) comprenant des moyens de retenue et de translation (5) du câble (6), et d'autre part, une deuxième partie (3) rigide destinée à être reliée à la première partie (2) de l'instrument de réglage (1) par une portion sécable (4), la deuxième partie (3) de l'instrument de réglage étant destinée à venir en butée contre le deuxième embout (14) du câble (6) et à être pivotée par un opérateur pour provoquer la rupture de la portion sécable (4) et donc la séparation des première et deuxième parties (2, 3) de l'instrument de réglage (1) et fixer ainsi un jeu prédéterminé entre le deuxième embout (14) du câble (6) et la première partie (2) de l'instrument de réglage (1). 2. Instrument selon la 1, dans lequel la deuxième partie (3) comprend une portion de longueur prédéterminée (11) qui est destinée à venir s'interposer entre le deuxième embout (14) du câble (6) et la première partie (2) de l'instrument, cette portion de longueur prédéterminée (11) fixant le jeu prédéterminé du câble (6) après rupture de la portion sécable. 3. Instrument selon la 1 ou 2, dans lequel la première partie (2) comprend des moyens defixation (8) destinés à être fixés sur la structure rigide. 4. Instrument selon la 3, dans lequel les moyens de fixation (8) se présentent sous la forme de moyens d'encliquetage destinés à s'encliqueter dans une ouverture pratiquée dans la structure rigide. 5. Instrument selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de retenue et de translation (5) de la première partie (2) se présentent sous la forme d'un passage (S) dans lequel le câble (6) translate, ce passage (S) s'étendant entre un premier orifice (5a) et un deuxième orifice qui débouche directement sur une face (7) de la première partie (2) contre laquelle est destiné à venir en butée le deuxième embout (14) du câble (6) lorsque le jeu est rattrapé entre ledit deuxième embout (14) du câble (6) et la première partie (2) de l'instrument de manière à actionner le dispositif d'actionnement. 6. Instrument selon les 3 et 5, dans lequel les moyens de fixation (8) et les moyens de retenue et de translation (5) sont agencés sur des faces opposées de la première partie (2) de l'instrument. 7. Système de câblage pour le réglage du jeu d'un câble (6) revêtu en partie d'une gaine (12) et servant à actionner un dispositif d'actionnement disposé sur une structure rigide, le câble (6) s'étendant entre un premier embout destiné à être relié à un levier d'actionnement et un deuxième embout (14) à proximité duquel est placé l'instrument de réglage (1) selon l'une quelconque des précédentes.
F,B
F16,B60
F16C,B60N
F16C 1,B60N 2
F16C 1/22,B60N 2/02
FR2902302
A3
RIDEAU
20,071,221
La présente invention porte sur des x. Un panneau de rideau classique est commandé par un cordon de traction habituellement installé sur un côté latéral du panneau pour des raisons d'attrait visuel et des considérations de commodité pour l'utilisateur, comme cela est représenté sur la Figure 9. Par conséquent, la force de traction transmise au panneau de rideau par l'intermédiaire des cordons est inclinée, conduisant souvent à une irrégularité d'égalisation sur les deux côtés du panneau. De plus, les cordons exposés à l'extérieur du panneau de rideau sont potentiellement dangereux pour les enfants qui pourraient se faire étrangler par les cordons. L'objectif principal de la présente invention est de proposer un rideau comprenant un panneau de rideau consistant en un ensemble de sections parallèles, un rail supérieur s'étendant sur le panneau de rideau et un dispositif d'enroulement/déroulement de cordons caché à l'intérieur du rail supérieur ayant les cordons connectés auxdites sections parallèles du panneau de rideau pour commander la montée et la descente du panneau de rideau. Le rideau a les avantages suivants : 1- Grâce au dispositif d'enroulement/déroulement de cordons caché dans le rail supérieur, les cordons sont commandés par le dispositif d'enroulement/déroulement de cordons. Par conséquent, la configuration obturant la lumière du panneau de rideau est commandée par poussée et traction directes du panneau de rideau, ce qui est plus naturel pour un utilisateur. 2- Étant donné que la montée et la descente du panneau de rideau sont activées par manipulation directe du panneau de rideau, sans tirer un cordon latéral, le problème d'une irrégularité d'égalisation sur deux côtés du panneau de rideau est empêché, et le problème du glissement latéral du panneau de rideau le long du rail supérieur en raison d'une application d'une force sur un côté est évité. 3- L'absence de cordons exposés à l'extérieur du panneau 10 de rideau supprime le risque que des enfants puissent s'étrangler, augmentant largement la sécurité du rideau. 4- En raison de l'absence de cordons exposés à l'extérieur du panneau de rideau, la présente invention 15 peut être encastrée à l'intérieur d'un cadre de fenêtre, ce qui prend peu de place. La présente invention a pour objet un rideau, caractérisé par le fait qu'il comprend : 20 - un panneau de rideau constitué d'un ensemble de sections parallèles ; - un rail supérieur s'étendant sur ledit panneau de rideau ; et - un dispositif d'enroulement/déroulement de cordons caché 25 dans ledit rail supérieur ayant des cordons connectés auxdites sections parallèles dudit panneau de rideau pour commander une montée et une descente dudit panneau de rideau. Le panneau de rideau peut être un store romain 30 constitué de plis continus actionnés simultanément ; un store romain constitué d'une pluralité de sections connectées par lesdites cordons ; ou un store vénitien constitué de plis continus actionnés simultanément ; un store vénitien constitué de lames séparées actionnées simultanément. Ledit panneau de rideau peut comprendre une pluralité de sections actionnées indépendamment. Le mécanisme de suspension dudit rideau peut notamment être un arrangement d'anneaux. Conformément à un mode de réalisation particulier, lesdits cordons entre ledit panneau de rideau et ledit rail supérieur peuvent être connectés à un dispositif électrique d'enroulement/déroulement de cordons. Pour mieux illustrer la présente invention, on va en décrire ci-après plusieurs modes de réalisation, avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins . - la Figure 1 est une vue en perspective d'un rideau selon la présente invention ; - la Figure 2 est une vue en perspective vue de l'arrière du rideau de la Figure 1 ; - la Figure 3 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation préféré de la présente invention ; - la Figure 4 est une vue en perspective d'encore un mode de réalisation préféré de la présente invention ; - la Figure 5 est une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré de la présente invention suivant lequel le panneau de rideau est un store romain constitué de plis continus ; - la Figure 6 est une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré de la présente invention suivant lequel le panneau de rideau est un store vénitien ; - la Figure 7 est une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré de la présente invention dans lequel le panneau de rideau consiste en multiples sections qui sont actionnées indépendamment ; - la Figure 8 est une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré de la présente invention dans lequel le dispositif d'enroulement/déroulement de cordons est actionné électriquement ; et - la Figure 9 est une vue en perspective d'un rideau de l'état antérieur de la technique. Si l'on se réfère aux Figures 1 et 2, on peut voir que l'on a représenté un rideau 10 de la présente invention qui comprend un panneau de rideau 3 constitué d'un ensemble de sections parallèles, un rail supérieur 1 s'étendant sur le panneau de rideau 3 et un dispositif d'enroulement/déroulement de cordons 2 caché à l'intérieur du rail supérieur 1 ayant des cordons 21 connectés aux sections parallèles du panneau de rideau 3 pour commander la montée et la descente du panneau de rideau 3. Conformément à la structure ci-dessus, le mouvement du panneau de rideau 3 est commandé par le dispositif d'enroulement/déroulement de cordons 2, dont la flexibilité permet des poussée et traction directes sur le panneau de rideau 3 pour obtenir une configuration d'obturation du soleil désirée. Par conséquent, le fonctionnement du rideau selon la présente invention est plus naturel et commode pour un utilisateur. En outre, le rideau selon la présente invention peut être encastré dans un cadre de fenêtre, ce qui prend peu de place. Étant donné que la montée et la descente du panneau de rideau 3 sont activées par la manipulation directe du panneau de rideau 3, sans tirer un cordon latéral, le problème de l'irrégularité d'égalisation sur deux côtés du panneau de rideau 3 est empêché. De plus, le problème du glissement latéral du panneau de rideau 3 le long du rail supérieur 1 par suite de l'application d'une force sur un côté est évité. C'est un avantage supplémentaire que l'absence de cordons exposés à l'extérieur du panneau de rideau 3 supprimera le risque que des enfants s'étranglent, augmentant largement la sécurité du rideau. Le panneau de rideau 3 de la présente invention n'est pas limité à un store romain constitué de plis continus, il peut également être un store romain constitué d'une pluralité de sections plus larges (Figure 3). En outre, le mécanisme de suspension peut être un arrangement d'anneaux 22 (Figure 4), un ensemble de plis multiples (Figure 5) ou un store vénitien (Figure 6). Le point commun consiste en les dispositifs d'enroulement/déroulement de cordons cachés à l'intérieur de ces mécanismes de suspension. Si l'on se réfère à la Figure 7, on peut voir que l'ensemble de cordons 21 peut être disposé de telle sorte qu'il y a plusieurs sections sur le panneau de rideau 3 qui peuvent être commandées indépendamment par la dispositif d'enroulement/déroulement de cordons 2 dans le rail supérieur 1. On obtient ainsi l'effet d'un rideau à multiples sections. En raison de l'absence de cordons extérieurs, il y a un autre mode de réalisation préféré dans lequel le dispositif d'enroulement/déroulement de cordons 4 est actionné électriquement, comme représenté sur la Figure 8. Étant donné que la montée et la descente du panneau de rideau 3 sont activées par le dispositif d'enroulement/déroulement de cordons électrique 4, sans tirer sur un cordon latéral, le problème d'une irrégularité d'égalisation sur deux côtés du panneau de rideau 3 est empêché. En outre, le problème du glissement latéral du panneau de rideau 3 le long du rail supérieur 1 en raison de l'application d'une force sur un côté est évité. C'est un autre avantage que l'absence de cordons exposés à l'extérieur du panneau de rideau 3 supprimera le risque que des enfants puissent s'étrangler, augmentant largement la sécurité du rideau. La présente invention est ainsi décrite, et il apparaîtra à l'évidence que des variantes peuvent être apportées de nombreuses façons. De telles variantes ne doivent pas être considérées comme s'écartant de l'esprit et du domaine de définition de la présente invention, et toutes ces modifications, telles qu'elles seront évidentes pour l'homme du métier, sont destinées à être comprises dans le domaine de définition des revendications suivantes
Un rideau (10) comprend un panneau de rideau (3) constitué d'un ensemble de sections parallèles, un rail supérieur (1) s'étendant sur le panneau de rideau (3) et un dispositif d'enroulement/déroulement de cordons (2) caché dans le rail supérieur (1) ayant des cordons connectés auxdites sections parallèles du panneau de rideau (3) pour commander la montée et la descente du panneau de rideau (3). En raison du dispositif d'enroulement/déroulement de cordons (2), la configuration de montée et descente du panneau de rideau (3) peut être activée par poussée et traction directes du panneau de rideau (3).
1 - Rideau, caractérisé par le fait qu'il comprend : un panneau de rideau (3) constitué d'un ensemble de sections parallèles ; un rail supérieur (1) s'étendant sur ledit panneau de rideau (3) ; et un dispositif d'enroulement/déroulement de cordons (2) caché dans ledit rail supérieur ayant des cordons (21) connectés auxdites sections parallèles dudit panneau de rideau (3) pour commander une montée et une descente dudit panneau de rideau (3). 2 - Rideau selon la 1, caractérisé par le fait que ledit panneau de rideau (3) est un store romain constitué de plis continus actionnés simultanément. 3 - Rideau selon la 1, caractérisé par le fait que ledit panneau de rideau (3) est un store romain constitué d'une pluralité de sections connectées par lesdites cordons (21). 4 - Rideau selon la 1, caractérisé par le fait que ledit panneau de rideau (3) est un store vénitien constitué de plis continus actionnés simultanément. 5 - Rideau selon la 1, caractérisé par le fait que ledit panneau de rideau (3) est un store vénitien constitué de lames séparées actionnées simultanément. 6 - Rideau selon la 1, caractérisé 30 par le fait que ledit panneau de rideau (3) comprend une pluralité de sections actionnées indépendamment. 7 - Rideau selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que son mécanisme de suspension est un arrangement d'anneaux (22). 8 - Rideau selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que lesdits cordons (21) entre ledit panneau de rideau (3) et ledit rail supérieur (1) sont connectés à un dispositif électrique (4) d'enroulement/déroulement de cordons.
A
A47
A47H
A47H 23,A47H 5,A47H 11
A47H 23/05,A47H 5/02,A47H 11/02
FR2900713
A1
AGENCEMENT POUR LA LUBRIFICATION D'UN PIGNON FOU
20,071,109
-1- AGENCEMENT POUR LA LUBRIFICATION D' UN PIGNON FOU La présente invention se rapporte au domaine des boîtes de vitesses de véhicules automobiles, et concerne plus particulièrement les dispositifs de lubrification de certains éléments de ces boîtes, notamment les pignons. En effet, les paliers des pignons fous de boîtes de vitesses, sont principalement guidés soit par des douilles à aiguilles sur l'arbre porteur, soit au moyen d'une bague intermédiaire placée entre le pignon et l'arbre. Dans ce dernier cas, tout particulièrement, le jeu diamétral de la portée du pignon est de l'ordre de quelques dizaines de microns seulement. Le lubrifiant est généralement introduit dans un forage central ménagé dans l'arbre porteur, puis guidé vers le palier du pignon fou par un perçage radial. Ce perçage radial débouche souvent dans une gorge circulaire, ménagée sur le diamètre extérieur de l'arbre, si le pignon est monté directement sur l'arbre au moyen de douilles à aiguilles. Lorsque le pignon est monté sur une bague, celle-ci est également percée radialement, et une gorge circulaire est également ménagée sur son diamètre extérieur. Après avoir circulé dans cette succession de perçages, le fluide de lubrification est diffusé dans le palier du pignon. Pour assurer une lubrification efficace, des gorges ou des crans sont généralement ménagés en plus de la gorge circulaire. Selon le type de montage du pignon, les crans et la gorge sont ménagés sur le diamètre extérieur de l'arbre, ou sur le diamètre extérieur de la bague insérée entre l'arbre et le pignon. Les publications JP8105523 et JP7035221 présentent ainsi des exemples d'agencement de crans ou de gorges sur l'arbre porteur. Toutefois, la réalisation mécanique de ces usinages augmente sensiblement la complexité et le coût de fabrication de l'arbre ou de la bague insérée entre celui-ci et le pignon. La présente invention vise à mettre en oeuvre une solution moins coûteuse, permettant une lubrification efficace d'un pignon fou. Dans ce but, elle prévoit que la portée du pignon comporte un ensemble de gorges sensiblement parallèles à l'axe de rotation du pignon. 2900713 -2-Avantageusement, les gorges axiales s'étendent sur toute la longueur dudit pignon, et sont régulièrement réparties sur la portée dudit pignon. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les gorges axiales ménagées dans la portée du pignon sont combinées à un ensemble de gorges 5 radiales dans le pignon, destinées à améliorer la répartition du fluide de lubrification au sein du pignon. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence à la figure 1 annexée présentant une vue schématique en coupe d'un pignon selon l'invention, selon un plan 10 sensiblement perpendiculaire à son axe de rotation. Le pignon 1 de boîte de vitesses illustré par la figure, a un axe de rotation Z. Il est percé d'un orifice axial 2 permettant sa mise en place autour d'un arbre porteur (non représenté sur la figure) ou autour d'une bague (non représentée sur la figure) elle-même rapportée autour dudit arbre porteur. La 15 surface 3 définissant l'orifice axial 2, c'est-à-dire la portée intérieure 3 du pignon 1, comporte un ensemble de gorges axiales 4. Les gorges axiales 4, d'une profondeur de l'ordre de quelques centièmes de millimètres, peuvent être réalisées par brochage ou par formage sur la pièce brute. De préférence, elles s'étendent sensiblement sur toute la longueur du pignon 1, et sont 20 régulièrement réparties sur sa portée. Les gorges axiales 4 coopèrent avec un ensemble de gorges radiales 5, usinées dans le pignon 1, et destinées à permettre une répartition optimale du fluide de lubrification lors de la rotation du pignon 1 autour de son axe Z. Lors de la lubrification du pignon 1, le fluide de lubrification est 25 introduit dans un forage central de l'arbre porteur par un dispositif approprié, puis guidé, par un perçage radial réalisé dans l'arbre porteur, vers le pignon 1 ou vers la bague sur laquelle est monté le pignon 1. S le pignon 1 est monté directement sur l'arbre porteur, le perçage radial débouche dans une gorge circulaire sur le diamètre extérieur de l'arbre. 30 Alternativement, si le pignon 1 est monté sur une bague placée sur l'arbre porteur, la bague est elle-même percée radialement, et ce perçage radial débouche dans une gorge circulaire ménagée sur le diamètre extérieur de ladite bague. La diffusion du fluide de lubrification s'effectue alors le long -3- des gorges axiales 4 ménagées sur la portée intérieure 3 du pignon 1, au contact de la surface extérieure de l'arbre porteur ou de celle de la bague, selon le mode de montage dudit pignon 1. La réalisation des gorges de diffusion 4 sur la portée intérieure du pignon, permet de diminuer sensiblement la complexité de la réalisation de l'arbre porteur ou de la bague insérée entre celui-ci et le pignon 1. La réalisation des gorges de diffusion 4 sur la portée 3 du pignon 1 étant plus facile, les coûts de revient subissent une diminution globale.10
Pignon (1) de une boîte de vitesses pour véhicule automobile, destiné à être monté directement sur un arbre porteur ou sur une bague placée autour dudit arbre porteur, caractérisé en ce que la portée (3) du pignon comporte un ensemble de gorges (4) sensiblement parallèles à son axe de rotation (Z).
1. Pignon (1) de une boîte de vitesses pour véhicule automobile, destiné à être monté directement sur un arbre porteur ou sur une bague placée autour dudit arbre porteur, caractérisé en ce que la portée intérieure (3) du pignon comporte un ensemble de gorges (4) sensiblement parallèles à son axe de rotation (Z). 2. Pignon (1) selon la 1, caractérisé en ce que les gorges 10 (4) s'étendent sensiblement sur toute la longueur du pignon (1). 3. Pignon (1) selon l'une ou l'autre des 1 ou 2, caractérisé en ce que les gorges (4) sont régulièrement réparties sur la portée (3) du pignon (1). 4. Pignon (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, 15 caractérisé en ce que les gorges (4) sont associées à un ensemble de gorges radiales (5) permettant l'homogénéisation de la diffusion du fluide de lubrification du pignon (1). 5. Boîte de vitesses pour véhicule automobile comportant au moins un pignon (1) selon l'une quelconque des 1 à 4. 20
F
F16
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F16H 57
F16H 57/04
FR2889651
A1
FACTEUR D'APPETENCE FERMENTE ET DEPOURVU DE PROTEINES ANIMALES POUR ANIMAUX
20,070,216
La présente invention se rapporte au domaine des facteurs d'appétence pour l'alimentation animale. Plus précisément, la présente invention concerne un facteur d'appétence pour l'alimentation animale, obtenu par fermentation, de préférence à l'aide d'une levure, et qui comprend au moins, en l'absence de constituants protéiques d'origine animale: - humidité (H) : de 85 à 96% en poids environ; - fraction protéique (FP) : de 1,5 à 10,0% en poids environ; - matières grasses (MG) : jusqu'à 1% en poids environ; - sucres (S) : de 0,20 à 2,0% en poids environ; - cendres (C) : de 0,3 à 8,0% en poids environ. On recherche, à travers l'alimentation donnée aux animaux, notamment aux animaux de compagnie, à favoriser et préserver leur santé, leur bien-être et leur équilibre. Toutefois, même les aliments les plus bénéfiques d'un point de vue nutritionnel sont sans intérêt si l'animal les rejette ou refuse de les manger, ou encore si les rations prises par l'animal restent faibles parce que la nourriture n'est pas suffisamment à son goût. Aussi, afin de faciliter la prise de nourriture par les animaux, et plus particulièrement par les animaux domestiques tels que les chiens et les chats qui se révèlent bien souvent difficiles, on a très tôt cherché à améliorer l'appétence des aliments, tout en préservant leurs qualités nutritionnelles. Typiquement, la viande et le poisson représentent les principales sources de protéines dans la plupart des aliments pour animaux. En effet, la nature et la quantité des acides aminés apportés par les dérivés animaux (viande, os, poisson) confèrent aux aliments les qualités 2889651 2 nutritionnelles attendues. En outre, ces derivés ont pour effet d'augmenter l'appétence des aliments qui les contiennent. Toutefois, la présence de constituants d'origine animale dans les aliments augmente de manière considérable leur coût de revient. C'est pourquoi, les recherches se sont très vite orientées vers la mise au point d'aliments et ingrédients alimentaires nutritionnellement équilibrés, aussi appétissants que les aliments et ingrédients traditionnels à base de matière animale (par exemple, à base de foie), mais de préparation moins coûteuse. En effet, l'industrie de l'alimentation animale a très vite mesuré l'intérêt de trouver des sources de protéines stables, nutritionnellement satisfaisantes et, surtout, économiques, afin de les substituer à la viande ou au poisson lors de la préparation d'aliments et ingrédients alimentaires pour animaux. Dans ce contexte, le brevet américain US 4 039 687 (au nom de Weyn) propose de substituer tout ou partie des protéines animales présentes dans les aliments par des protéines synthétiques obtenues par fermentation de microorganismes, e.g., de bactéries ou de levures. Les aliments ainsi obtenus présentent des propriétés d'appétence satisfaisantes et peuvent être fabriqués à moindre coût par rapport à des aliments à base de protéines naturelles d'origine animale ou végétale. En pratique, on incorpore aux aliments, en tant que source de protéines, la biomasse obtenue après fermentation des microorganismes sur des hydrocarbures. Le brevet US 4 800 093 (au nom de Hogan et al.) décrit un produit alimentaire pour animaux à taux d'humidité élevé, dans lequel une proportion de la matière première carnée est remplacée par la biomasse obtenue après fermentation de champignons filamenteux sur des substrats bon marché tels que le petit-lait de soja. La demande de brevet britannique GB 2 385 767 (au nom de Norferm DA) s'est intéressée aux cultures de bactéries méthanotrophes comme facteurs d'appétence. La biomasse utilisée est obtenue par 2889651 3 fermentation d'une bactérie du type Methylococcus capsulatus sur des hydrocarbures ou du gaz naturel. Ainsi, d'après l'état de la technique, il est possible de substituer aux protéines animales, sans préjudice pour l'appétence et les qualités nutritionnelles des aliments préparés, des protéines synthétisées par des microorganismes, que l'on ajoute aux aliments sous la forme d'une biomasse obtenue après fermentation. Toutefois, l'ajout dans l'alimentation animale d'une biomasse comme facteur d'appétence n'est pas sans inconvénients, notamment parce qu'un tel ingrédient impose nécessairement que soient mises en oeuvre (i) une étape d'inactivation efficace de la biomasse, afin de prévenir toute modification intempestive des propriétés organoleptiques de l'aliment auquel il sera ajouté (due, par exemple, à une fermentation ou à une croissance indésirable des microorganismes) ; et (ii) une étape de séparation afin d'éliminer le milieu de fermentation. De plus, un tel ingrédient a bien souvent tendance à modifier l'aspect (e.g., la couleur) des aliments obtenus. Il existe donc un besoin pour des facteurs d'appétence pour animaux, qui soient à la fois: (i) équilibrés quant aux apports nutritionnels et caloriques; (ii) au moins aussi efficaces que les facteurs conventionnels à base de dérivés animaux; (iii) faciles à préparer, à partir de matières premières aisément accessibles et économiques; (iv) stables dans le temps; et (v) aussi neutres que possible au niveau de leurs propriétés physiques (couleur, viscosité, etc...), afin d'une part, de ne pas modifier l'aspect et la texture des aliments auxquels ils sont ajoutés et, d'autre part, de ne pas poser de difficultés d'utilisation particulières (par exemple, en cas de pulvérisation sur les aliments). Dans le cadre de la présente invention, la Demanderesse propose un facteur d'appétence pour animaux qui permet de combler, de manière aussi satisfaisante que surprenante, le besoin existant dans le domaine. Comme l'illustrent la description détaillée et les exemples ci-dessous, (1) le facteur d'appétence selon l'invention est nutritionnellement équilibré et peu calorique (faible teneur en matières grasses et teneur réduite en protéines) ; (2) il s'agit d'un produit végétarien et hypoallergénique; (3) il est plus efficace que les facteurs d'appétence traditionnels à base de protéines d'origine animale; (4) il est obtenu aisément par fermentation de microorganismes, de préférence de levures; (5) de manière surprenante, on utilise le milieu de fermentation lui-même en tant que facteur d'appétence, ce qui permet de s'affranchir d'une des étapes requises pour produire les facteurs d'appétence de l'état de la technique à base de biomasse car, selon l'invention, soit l'on utilise le milieu de fermentation seul il suffit alors d'éliminer la biomasse et l'étape d'inactivation devient inutile -, soit l'on utilise le milieu de fermentation en présence de la biomasse il convient alors simplement d'inactiver efficacement la biomasse; (6) ses propriétés physiques sont globalement neutres: c'est un liquide aqueux, translucide, qui se fond facilement dans une masse; (7) il est facile à utiliser, notamment par application, pulvérisation, incorporation, imprégnation. Au sens de l'invention, un facteur d'appétence (ou, de manière équivalente, un agent d'appétence , un facteur appétent ou appétissant ) pour animaux est un facteur dont les propriétés organoleptiques (parfum, goût, aspect, texture, etc.) sont telles qu'un animal va éprouver le désir de l'absorber. Dans le cadre de la présente invention, un facteur d'appétence est le plus souvent un ingrédient alimentaire (ou additif) que l'on ajoutera à l'alimentation animale. Mais, par extension, ce peut également être un aliment, voire une boisson, contenant un tel ingrédient. Ainsi, un premier aspect de la présente invention concerne un facteur d'appétence fermenté destiné à être ajouté à l'alimentation animale, caractérisé en ce qu'il comprend au moins: - humidité (H) : de 85 à 96% en poids environ; - fraction protéique (FP) : de 1,5 à 10,0% en poids environ; 2889651 5 - matières grasses (MG) : jusqu'à 1% en poids environ; - sucres (S) : de 0,20 à 2,0% en poids environ; et - cendres (C) : de 0,3 à 8,0% en poids environ, où ladite fraction protéique FP est dépourvue de constituants d'origine 5 animale. Par exemple, un facteur d'appétence particulier comprendra au moins, en l'absence de constituants protéiques d'origine animale: -humidité (H) : de 90 à 96 % en poids environ; - fraction protéique (FP) : de 2,5 à 10,0% en poids environ; - matières grasses (MG) : jusqu'à 1% en poids environ; sucres (S) : de 0,30 à 0,75% en poids environ; et -cendres (C) : de 0,5 à 0,7% en poids environ. Le terme cendres désigne ici la matière minérale après calcination du produit. Les constituants de la fraction protéique FP peuvent être des protéines, des peptides, des acides aminés, et des combinaisons de ceuxci. Les termes protéines et peptides pourront parfois être utilisés indifféremment dans ce qui suit, étant entendu que l'homme du métier est capable de déterminer le sens exact à donner à l'un ou l'autre de ces termes d'après le contexte et à la lumière de ses connaissances générales. En outre, les expressions constituants protéiques et constituants de la fraction protéique FP sont ici équivalentes. Selon un mode de réalisation, la fraction protéique FP comprend au moins 90% en poids environ d'un ou plusieurs acides aminés choisis parmi l'alanine, la thréonine, la lysine et les acides aminés soufrés. En particulier, la fraction protéique FP comprend au moins 95%, de préférence au moins 98%, de préférence encore au moins 99% en poids environ du ou desdits acides aminés. De préférence, ce ou ces acides aminés sont choisis parmi les 30 acides aminés soufrés, tels que la méthionine et la cystéine. On préférera utiliser la méthionine. Selon un autre mode de réalisation, un facteur d'appétence conforme à l'invention présente un pH allant de 1,6 à 3,5 environ, étant entendu qu'un pH allant de 2,6 à 3,2 environ est préféré. Un facteur d'appétence selon l'invention est fermenté , c'est-à-dire qu'il est obtenu par fermentation à l'aide d'au moins un microorganisme. Avantageusement, un tel microorganisme est une levure. De préférence, la levure est choisie parmi Yarrowia sp., Saccharomyces sp., Candida sp., Kluyveromyces sp., Pichia sp., Debaryomyces sp., Zygosaccharomyces sp. De préférence encore, la levure est choisie parmi Yarrowia lipolytica, Saccharomyces cerevisiae, Candida versai/Us, Kluyveromyces lactis, Kluyveromyces fragilis, Pichia pastoris, Debaryomyces harsenii, Zygosaccharomyces rouxii. De manière préférée entre toutes, on utilise la levure Yarrowia lipolytica. Selon encore un autre mode de réalisation, un facteur d'appétence conforme à l'invention comprend le milieu de fermentation obtenu après culture de ladite levure. Eventuellement, le milieu de fermentation est utilisé comme agent d'appétence après avoir été débarrassé de la biomasse. Selon encore un autre mode de réalisation, le facteur d'appétence se présente sous une forme liquide prête à l'emploi. Alternativement, il peut servir de produit intermédiaire dans la préparation d'un facteur d'appétence fermenté concentré. Dans ce cas, le facteur d'appétence concentré, à taux d'humidité réduit, peut se présenter sous une forme liquide ou sous une forme déshydratée. Par concentré , l'on entend désigner un facteur d'appétence qui est obtenu par concentration d'un facteur d'appétence présentant les teneurs en H, FP, MG, S et C décrites supra. Il est bien évident que le facteur d'appétence concentré présente, du fait même de la concentration, des teneurs en FP, MG, S et C supérieures à celles spécifiées ci-dessus, tout en ayant un taux d'humidité plus faible. Selon un mode de réalisation, on applique un facteur d'appétence de l'invention à l'alimentation animale. Alternativement, le facteur d'appétence est incorporé dans l'alimentation animale. De manière générale, on parle ici d' ajout ou d' utilisation d'un facteur d'appétence. Par ajouter ou utiliser un facteur d'appétence, on englobe la notion d' appliquer le facteur à , c'est-à-dire l'ajouter en surface, par exemple par pulvérisation ou enrobage, et la notion d' incorporer le facteur dans , c'est-à-dire l'ajouter dans la masse, par exemple par imprégnation ou mélange. Par alimentation animale , on désigne ici un ou plusieurs aliments pour animaux. Il peut s'agir de matières solides (e.g., croquettes), liquides (e.g., bouillons, boissons), ou de produits intermédiaires plus ou moins humides (e.g., soupes, bouillies, boulettes, pâtés, etc.). En fonction du contexte, il pourra également s'agir d'une ration alimentaire ou d'un repas, faisant alors référence à l'ensemble des aliments (sans les différencier) pris au cours d'un repas, voire sur une période de temps telle qu'une journée, ou plus. Les termes pour animaux ou animal, -e, -aux, -ales doivent être pris dans leur sens le plus large, comme visant des animaux de tous les types. De préférence, les facteurs d'appétence selon l'invention, ou l'alimentation animale à laquelle ils sont ajoutés, sont destinés aux animaux de compagnie tels que les chiens et les chats, avec une préférence toute particulière pour les chiens. Toutefois, l'objet de l'invention s'adresse à n'importe quel animal susceptible d'être domestiqué ou apprivoisé ou élevé, par exemple, des oiseaux, des lapins, des rongeurs, des poissons, etc. Il peut également s'agir d'animaux d'élevage tels que les cochons, les volailles, le bétail, les poissons, les crustacés, etc. Selon un autre mode de réalisation, on utilise un facteur 30 d'appétence conforme à la présente invention en association avec un ou plusieurs autres facteurs d'appétence tels que des facteurs d'appétence d'origine animale et/ou végétale. Selon encore un autre mode de réalisation, on utilise le facteur d'appétence objet de l'invention à raison de 1 à 10% en poids environ, de préférence à raison de 2 à 4 % en poids environ. Un deuxième aspect de la présente invention vise un facteur d'appétence fermenté concentré susceptible d'être obtenu par concentration et/ou déshydratation d'au moins un facteur d'appétence tel que décrit supra. Selon un troisième aspect, la présente invention concerne une composition de facteurs d'appétence destinée à être ajoutée à l'alimentation animale, comprenant au moins un facteur d'appétence comme mentionné ci-dessus. Une telle composition peut ne comprendre que des facteurs d'appétence selon la présente invention, ou bien comprendre également un ou plusieurs facteurs d'appétence d'origine animale et/ou végétale. Dans un quatrième aspect, la présente invention a trait à un procédé de préparation d'un facteur d'appétence conforme à la description qui précède, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes: a) préculture d'au moins une levure telle que décrite ci-dessus dans un milieu de croissance standard, à une température allant de 22 C à 32 C environ, pendant 6 à 25 heures environ; b) ensemencement d'un milieu de fermentation contenant un ou plusieurs acides aminés, à l'aide de ladite préculture à un taux d'au moins 1.105 cellules/ml environ; c) culture du milieu de fermentation ensemencé pendant 20 à 72 heures environ, à une température allant de 20 C à 32 C environ; d) arrêt de la fermentation; et e) récupération du milieu de fermentation utile comme facteur 30 d'appétence. Selon des modes de réalisation particuliers, dont il est éventuellement possible de combiner une ou plusieurs caractéristiques: -l'étape de préculture a) est réalisée à une température de 30 C environ; -l'étape de préculture a) est maintenue pendant 8 à 16 heures environ; -l'étape de culture c) est maintenue pendant 30 à 50 heures environ; -l'étape de culture c) est réalisée à une température allant de 28 C à 30 C environ. En particulier, la préculture sera maintenue jusqu'à la fin de la phase exponentielle de croissance de la levure. De manière avantageuse, le milieu de croissance standard utilisé pour la préculture comprend des extraits de levure, de malt et des sucres tels que le glucose. Il peut comprendre en outre de la peptone et/ou des oligoéléments. Par exemple, ce milieu peut être un milieu Yeast Malt (YM) connu de l'homme du métier. Selon un mode de réalisation, le milieu de fermentation comprend environ 2 à 10% en poids, de préférence environ 3 à 5% en poids, d'un ou plusieurs acides aminés. Ces acides aminés sont, de manière préférée, des acides aminés aptes à être métabolisés par la levure. Alternativement, parmi les acides aminés présents dans le milieu de fermentation, il peut y avoir des acides aminés aptes à être métabolisés par la levure et des acides aminés non métabolisés, apportés en tant que suppléments. Le cas échéant, ces acides aminés supplémentaires peuvent avoir un effet positif sur l'appétence du facteur obtenu, par exemple en améliorant ses propriétés organoleptiques. Les proportions des différents acides aminés peuvent varier, avec une préférence pour une prépondérance d'acides aminés aptes à être métabolisés. Ceux-ci sont notamment choisis parmi l'alanine, la thréonine, la lysine et les acides aminés soufrés. De préférence, ce ou ces acides aminés sont choisis parmi les acides aminés soufrés, tels que la méthionine et la cystéine. On préférera utiliser la méthionine. Selon un autre mode de réalisation, le milieu de fermentation comprend en outre des extraits de levure et de malt. Selon des modes de réalisation préférés, l'ensemencement du milieu de fermentation à l'aide de la préculture est effectué à un taux au moins égal à, par ordre croissant de préférence, 5.105, 1.106, 4.106, 6.106 cellules/ml environ, c'est-à-dire de manière à atteindre une population cellulaire en début de culture d'au moins 5.105, 1.106, 4.106, 6.106 cellules/ml environ dans le milieu de fermentation. Selon un mode de réalisation, le pH du milieu de fermentation est ajusté au début de l'étape c) à une valeur allant de 4,5 à 6,5 environ, de préférence de 5,4 à 5,8 environ. Selon encore un autre mode de réalisation, la préculture de l'étape a) est réalisée dans des conditions d'aération allant de 0,5 à 1,5 vvm environ; et/ou la culture de l'étape c) est réalisée dans des conditions d'aération allant de 0,02 à 0,40 vvm environ. Selon encore un autre mode de réalisation, la préculture de l'étape a) et/ou ladite culture de l'étape c) est(sont) maintenue(s) sous agitation. Selon le procédé objet de l'invention, le facteur d'appétence étant constitué par le milieu de fermentation, on pourra choisir de se débarrasser de la biomasse; ou de garder le milieu de fermentation comprenant la biomasse, que l'on veillera alors à inactiver. Ainsi, avant l'étape e), le milieu de fermentation peut être débarrassé de la biomasse, de préférence par une technique de séparation choisie parmi la filtration, la décantation, la centrifugation. Alternativement, les étapes d) à e), y compris l'étape d'élimination de la biomasse, pourront être réalisées simultanément, de préférence par filtration stérilisante. Ou bien, si la biomasse n'est pas éliminée, l'étape d) pourra par exemple être réalisée par inactivation thermique des levures. Un cinquième aspect de la présente invention concerne un procédé d'amélioration de l'appétence de l'alimentation animale, qui comprend l'ajout à l'alimentation animale d'au moins un facteur d'appétence ou d'au moins une composition comme décrit plus haut. En particulier, le facteur d'appétence ou la composition est ajouté(e) à l'alimentation animale seul(e) ou en combinaison avec un ou plusieurs autres facteurs d'appétence, tels que des facteurs d'appétence d'origine animale et/ou végétale. De préférence, on utilise le facteur d'appétence ou la composition objet de l'invention à raison de 1 à 10% en poids environ, de préférence à raison de 2 à 4 % en poids environ. Selon un sixième aspect, la présente invention vise l'utilisation d'au moins une levure pour préparer un facteur d'appétence comme susmentionné. De préférence, la levure est choisie parmi Yarrowia sp., Saccharomyces sp. , Candida sp., Kluyveromyces sp., Pichia sp., Debaryomyces sp., Zygosaccharomyces sp. De préférence encore, la levure est choisie parmi Yarrowia lipolytica, Saccharomyces cerevisiae, Candida versalitis, Kluyveromyces lactis, Kluyveromyces fragilis, Pichia pastoris, Debaryomyces harsenii, Zygosaccharomyces rouxii. De manière préférée entre toutes, on utilise la levure Yarrowia lipolytica. Selon un septième aspect, l'invention a pour objet l'utilisation d'un 20 facteur d'appétence ou d'une composition conforme à l'invention, pour améliorer l'appétence de l'alimentation animale. La présente invention divulgue également un aliment pour animaux comprenant au moins un facteur d'appétence ou au moins une composition comme décrit supra. En particulier, le facteur d'appétence ou la composition est appliqué(e) à et/ou incorporé(e) audit aliment, de préférence à raison de 1 à 10% en poids environ, de préférence encore à raison de 2 à 4 % en poids environ. Les figures suivantes sont destinées à illustrer sans limiter la présente invention: - figure 1: schéma d'un exemple de procédé général de préparation d'un facteur d'appétence selon l'invention; figure 2: schéma d'un exemple de procédé de préparation d'un facteur d'appétence selon l'invention, en laboratoire (exemples 1 à 3) ; figure 3: schéma d'un exemple de procédé de préparation d'un 5 facteur d'appétence selon l'invention, applicable à l'échelle industrielle (exemple 4) ; figure 4: schéma d'un exemple de procédé de concentration d'un facteur d'appétence selon l'invention (exemple 6) ; figure 5: résultats d'un test d'appétence d'un facteur selon l'invention incorporé dans des aliments pour crevette (exemple 10). A: répartition des paniers dans le bassin; B: résultats du test d'appétence. Les exemples ci-dessous, donnés à titre purement indicatif, sont destinés à illustrer des modes de réalisation et avantages de la présente 15 invention. EXEMPLES I- Exemples de facteurs d'appétence préparés à l'échelle du 20 laboratoire Un procédé général de préparation est schématisé sur la Fig.2. 1-1- Exemple 1: utilisation de la levure Yarrowia lipolytica et fermentation en présence de méthionine La première étape était la préculture de Yarrowia lipolytica en erlenmeyers contenant 100 ml de milieu stérile de composition suivante: 0,25 gr d'extrait de malt (Muntons-UK), 0,2 gr d'extrait de levure (Biospringer France), et 1,5 gr de glucose (Merck Allemagne), qsp 100mI en eau déminéralisée. L'inoculation a été effectuée sous hotte stérile à partir de cryotubes de 1,8 ml, conservés à -80 C et issus de cultures sur milieu standard YM additionné de 50% de glycérol teneur 30%. La population théorique des cryotubes était de 6,5.10' cellules/mi. Le pH a été ajusté en début de culture à 5,6 avec de l'acide chlorhydrique (Merck), les erlens placés sur table d'agitation Novotron (INFORS, Bottmingen, Suisse) à 30 C et à 140 tr/min. La préculture a été arrêtée après 16h d'incubation. En parallèle, on a préparé l'étape de fermentation principale. Pour cela, un fermenteur à cuve de verre 5L (Prélude- GUERIN SA- France) contenant 28 gr d'extrait de malt (Muntons- UK), 12 gr d'extrait de levure Biospringer France), 3,4 gr d'H3PO4 75% (Brenntag- France), 150 gr de Methionine (Adisseo France), 5 ml d'antimousse (Struktol SB2020) et qsp 5 L d'eau déminéralisée, a été autoclavé à 121 C-15 min. En sortie d'autoclave, le fermenteur a été équipé d'un condenseur de sortie de gaz avec circuit d'eau glycolée à 2 C, et le milieu ramené à 30 C. L'aération a été fixée à 0,1 I/min grâce au débimètre massique sur l'alimentation du sparger de fond de cuve. L'agitation était de 500 tr/min, et la régulation de température fixée à 30 C. Le fermenteur a été inoculé stérilement avec la préculture (250 ml) de sorte que le population en début de fermentation était d'au moins 1.105 cellules/ml. La fermentation a été conduite pendant 48h. Le fermenteur a été fermé hermétiquement avant d'être placé dans l'autoclave pour une inactivation à 110 C-10 min. Après refroisissement, le milieu de fermentation a été sorti du fermenteur. 30 gr de sorbate de potassium 50% (Nutrinova Allemagne) puis 47 gr d'acide phosphorique à 75% y ont été ajoutés sous agitation. La composition finale du produit était la suivante: Humidité : 94,3%, Protéines (Nx6.25) Kjeldhal: 3,5%, MG par hydrolyse: <1,0%, Sucres solubles Totaux: 0,62%, Cendres: 1,64%, le pH était de 2,9. 2889651 14 I-2- Exemple 2: utilisation de la levure Saccharomyces cerevisiae et fermentation en présence de méthionine Cet exemple a été réalisé dans les mêmes conditions que celles de l'exemple 1, avec une préculture différente car la levure utilisée était Saccharomyces cerevisiae. Le milieu était constitué de 0,3 gr d'extrait de malt (Muntons-UK), 0,3 gr d'extrait de levure (Biospringer France), 0,5 gr de peptone de viande (Merck Allemagne) et 12,5 gr de glucose (Merck Allemagne). La préculture, dont le pH a été ajusté à 5,6, a été maintenue 13h à 30 C 140 tr/min. La fermentation principale a été réalisée dans les mêmes conditions que dans l'exemple 1. La composition du produit fini était Humidité : 94,9%, Protéines (Nx6.25) Kjeldhal: 3,8%, MG par hydrolyse: <1,0%, Sucres solubles Totaux: 0,45%, Cendres: 1,3%, le pH était de 3. I-3- Exemple 3: utilisation de la levure Zygosaccharomyces rouxii et fermentation en présence de cystéine La levure Zygosaccharomyces rouxii a été cultivée sur milieu de préculture constitué de 0,3 gr d'extrait de malt (Muntons-UK), 0,3 gr d'extrait de levure (Biospringer France), 0,5 gr de peptone de viande (Merck Allemagne) et 15 gr de glucose (Merck Allemagne). La préculture, dont le pH a été ajusté à 5,6, a été maintenue 21h à 30 C 140 tr/min. La fermentation principale a été réalisée dans les mêmes conditions que dans l'exemple 1, mais la composition du milieu de fermentation était la suivante: 35 gr d'extrait de malt (Muntons- UK), 18 gr d'extrait de levure (Biospringer France), 15,6 gr de NaOH 2M (Merck-Allemagne), 413 gr de Cysteine Monohydratée HCI (AMC-UK), 5 ml d'antimousse (Struktol SB2020) et qsp 5 L d'eau déminéralisée. La composition du produit fini était: Humidité : 88,2%, Protéines (Nx6.25) 2889651 15 Kjeldhal: 7,1%, MG par hydrolyse: <1,0%, Sucres solubles Totaux: 0,83%, Cendres: 4,3%, le pH était de 2,9. II- Exemple 4: facteur d'appétence préparé à l'échelle industrielle en 5 utilisant la levure Yarrowia lipolytica, par fermentation en présence de méthionine Le schéma de la Fig-3 illustre un exemple de procédé de préparation applicable à l'échelle industrielle. La première étape était identique à celle de l'exemple 1. 15 ml de la préculture ont été prélevés stérilement et ont servi d'inoculum à un milieu stérile contenu dans un fermenteur de 5L (Prélude- GUERIN SAFrance) contenant 15 gr d'extrait de malt (Muntons- UK), 15 gr d'extrait de levure (Biospringer France), 50 gr de dextrose monohydraté (Tate & Lyle - Belgique) , 12 gr d'H3PO4 75% (Brenntag- France, 5 ml d'antimousse (Struktol SB2020) et qsp 5 L d'eau déminéralisée. La température était de 30 C, l'aération a été fixée à 5 L/min, et l'agitation à 700 rpm. La fermentation a été conduite pendant 12h. Pendant ce temps, un fermenteur de capacité 60L (Fermenteur Semi-Automatique Pierre Guerin Biolafitte Type S 60/100L) a été équipé. Il contenait 300 gr d'extrait de malt, 180 gr d'extrait de levure, 152 gr d'acide phosphorique 75%, 2,4 kgs de methionine, 80 gr d'antimousse Struktol et qsp d'eau déminéralisée pour un volume total de 60L. Le milieu a été stérilisé à 121 C pendant 20 minutes. Après refroisissement à 30 c, le pH a été ajusté à 5,7, et on a établi une pression de ciel de 0,5 bars, une aération de 24 L /min. Le condenseur de sortie d'air a été mis en route à la consigne 2 C. L'inoculation a été faite stérilement avec 3 litres d'inoculum directement issus du fermenteur de 5L à l'aide d'une pompe péristaltique (4L/h). Après 5 h de fermentation, l'aération a été abaissée à 6 L / min. La fermentation a été maintenue ainsi jusqu'à un temps total de 48h. L'inactivation a été faite à 110 C 10 min dans le fermenteur. Une fois la température 2889651 16 ramenée en dessous de 40 C, 360 gr de sorbate de Potassium à 50% et 542 gr d'acide Phosphorique 75% y ont été ajoutés. Le milieu de fermentation a été sorti du fermenteur et stocké en bidons de 25 kgs à température ambiante. La composition du produit était semblable à celle de l'exemple 1. III- Exemples de traitements particuliers 111-1- Exemple 5: illustration d'un procédé dans lequel on élimine 10 la biomasse après fermentation Le produit issu de l'exemple 1 a été traité de manière à le rendre exempt de microorganismes et à obtenir un produit parfaitement clair, translucide. Pour ce faire, un système de filtration fourni par PALL- France, support acétate de cellulose type K80, a été mis en oeuvre en sortie de fermenteur 100L. La surface du filtre était de 0,2 m2. Le débit était de 300L /h/m2. La rétention sur le filtre était de 0,2% en matière sèche. L'essai a donné lieu à un produit limpide, de composition suivante: Humidité: 95,8%, Protéines (Nx6.25) Kjeldhal: 3,05%, MG par hydrolyse: <1,0%, Sucres sol. Totaux: 0,41% et Cendres: 0,75%. Ill-2 Exemple 6: préparation d'un facteur d'appétence concentré liquide On a réalisé un produit appétent à plus forte matière sèche pour des commodités de stockage. 36 kgs du produit issu de l'exemple 1 ont été mis en oeuvre dans un procédé de concentration sous-vide schématisé sur la Fig-4. Le concentrateur était un concentrateur AURIOL, de capacité 50L, capacité utile 20L (alimentation en continu). La température de la double enveloppe a été fixée à 40 C, pour une température de produit de 35 C. Un réseau d'eau refroidie à 10 C assurait la condensation de l'eau 2889651 17 évaporée. Le vide a été fixé au maximum (35 mbars). L'alimentation en produit a été effectuée manuellement, à une moyenne de 50L/h. La concentration a été arrêtée de manière à obtenir un produit concentré mais encore fluide. 4,5 kgs de produit ont été obtenus, de matière sèche égale à 27,5%. Le pH était de 3,3. 111-3- Exemple 7: préparation d'un facteur d'appétence concentré déshydraté A partir du produit issu de l'exemple 1, une poudre a été réalisée sur matériel de marque Alfa-Laval type S18 et de capacité 20 à 40 kgs d'eau évaporée/h. 15 kgs de facteur d'appétence liquide ont été mixés à l'aide d'un ultraturax T50 pendant 5 minutes avec 6,4 kgs de levure de bière (Lorenzetti- Brésil). Le séchage d'une durée de 47 min, température entrée 165 C, température sortie poudre 90 C, a abouti à l'obtention de 4,4 kgs de poudre, avec une humidité de 6%. IV- Tests d'appétence d'un exemple de facteur selon l'invention IV-1Exemple 8: exemple d'un facteur appliqué par pulvérisation sur des aliments pour chien L'application du facteur d'appétence issu de l'exemple 1 a été faite sous forme de pulvérisation du liquide, par batch , à l'aide d'un enrobeur 25 Forberg type RVC 120. kgs de croquettes standard pour chien ont été placées à 25 C dans le Forberg. 1,662 kgs de graisse de saindoux chauffée à 60 C ont été pulvérisés par buse sur les croquettes pendant 50 secondes. Le mélange a été effectué pendant 1 minute. Puis 1,108 kgs de facteur d'appétence chauffé à 30 C ont été pulvérisés par buse, pendant 60 secondes. Le mélange a été maintenu encore 1 minute. Les croquettes enrobées ont 2889651 18 été vidangées et conditionnées en sac pour être acheminées vers la structure de test. Une codification a été effectuée lors de la réalisation des batchs enrobage, et apparaissait sur le sac. Le produit A a été enrobé avec le facteur d'appétence issu de l'exemple 1. Le produit B était le témoin (enrobage avec un facteur d'appétence base carnée, issu de la gamme super-premium de la société SPF- France). Les conditions d'enrobage concernant le témoin étaient identiques à celles décrites pour l'obtention du produit A. L'appétence de l'aliment ainsi obtenu a été mesurée au sein de la structure PANELIS France, en panel expert, et selon une méthode de test versus. 2 repas ont été répartis sur la journée en panel de 36 chiens. 2 aliments ont été présentés à chaque animal simultanément, chaque aliment, noté A ou B, permettant de recouvrir les besoins alimentaires de chaque animal, et leur position étant inversée (droite ou gauche) d'un repas sur l'autre pour éviter un choix par latéralisation. On a relevé le 1 er aliment vers lequel l'animal se dirigeait (1er choix) et la consommation finale de chaque aliment. Les résultats sont exprimés en % relatif de consommation de A ou B. Les résultats ont été traités statistiquement (Test Chie pour le 1er choix et test de student pour le ratio de consommation). Seuls les chiens valides ayant consommé normalement ont été comptabilisés. Les résultats récapitulés dans le tableau 1 montrent que les aliments enrobés avec le facteur d'appétence issu de l'exemple 1 sont préférés au témoin par les chiens. 2889651 19 Tableau 1 Test 1er choix Ratio Ratio Test Chie consommation Test (%relatif) student Seuil 5% Repas 1 Produit A 17,06 *** 84 *** Témoin Produit B 16 Repas 2 Produit A 11,65 *** 78 *** Témoin Produit B 22 (***) : Très haute Significativité (p<0.01) IV-2- Exemple 9: exemple d'un facteur d'appétence incorporé dans des aliments pour chien et chat L'utilisation du facteur d'appétence issu de l'exemple 1 a été faite en inclusion dans une base standard pour aliment chien ou une base standard pour aliment chat au cours de l'extrusion à hauteur de 10% du poids total de la base alimentaire. L'extrusion a été réalisée à l'aide d'un extrudeur bivis corotatif Evolum 53 CLEXTRAL (France). L'aliment A-CT était l'aliment chat contenant 10% du facteur d'appétence. Il était enrobé par de la graisse de volaille chauffée à 45 C à hauteur de 6% dans le Forberg type RVC 120, à 25 C. L'aliment A-CN était l'aliment chien contenant 10% du facteur d'appétence. II était enrobé par de la graisse de saindoux chauffée à 60 C à hauteur de 6% dans le Forberg type RVC 120, à 25 C. Les aliments T-CT et T-CN étaient les aliments secs témoins sans inclusion de facteur d'appétence chat et chien respectivement, mais enrobés avec de la graisse comme spécifié ci- dessus. Une même quantité de ces aliments a été utilisée lors d'une deuxième série, mais cette fois-ci avec un enrobage extérieur d'un facteur d'appétence Super-Premium SPF à base de protéines animales, à 30 C, dans le Forberg type RVC 120, à 25 C, dans des conditions équivalentes à celles de l'exemple 8. Les lots de cette deuxième série ont été étiquetés Aliment A-CT-E, Aliment A-CN-E, Aliment T-CT-E et Aliment T-CN-E. L'appétence des aliments ainsi obtenus a été mesurée au sein de la structure PANELIS France, en panel expert, et selon une méthode de test versus. 2 repas ont été répartis sur la journée en panel de 36 chiens, ou sur 2 jours en panels de 40 chats. Les tests ont été réalisés et analysés dans les mêmes conditions que celles décrites dans l'exemple 8. Les résultats récapitulés dans le tableau 2 montrent que les aliments qui contiennent le facteur d'appétence issu de l'exemple 1 sont préférés aux témoins par les chiens et les chats. 20 25 Tableau 2 Panel Test Zef choix Ratio Ratio Test Chie consommation Test student (% relatif) Seuil 5% CHATTERIE Repas 1 Série 1 Aliment A-CT nd 59 Aliment TCT 41 Repas 2 Aliment A-CT nd 57 * Aliment T-CT 43 CHATTERIE Repas 1 Série 2 Aliment A-CT-E nd 68 ** Aliment T-CT -E 31 Repas 2 Aliment A-CT-E nd 61 * Aliment T-CT -E 33 CHENIL Repas 1 Sériel Aliment A-CN 16,20 *** 91 *** Aliment T-CN 9 Repas 2 Aliment A-CN 9,14 ** 84 *** Aliment T-CN 16 CHENIL Repas 1 Série2 Aliment A-CN-E 5,45 * 75 ** Aliment T-CN-E 25 Repas 2 Aliment A-CN-E 4,80 * 70 * Aliment T-CN-E 30 (***) : Très haute Significativité (p<0.01) (**) : Haute Significativité (p<0.05) 5 (*) : Significativité (p<0.1) () : Non significatif IV-3- Exemple 10: exemple d'un facteur d'appétence incorporé dans des aliments pour crevette Le facteur d'appétence issu de l'exemple 1 a été incorporé en inclusion à hauteur de 3% dans un aliment de type commercial de formule suivante: farine de poissons 40%, blé entier 25%, remoulage de blé 15%, tourteaux de soja 9.5%, farine de crevettes 6%, huile de poissons 2%, lécithine de soja 1%, mélange vitaminique 1% et mélange minéral 0.5%. L'aliment obtenu (aliment A) par pressage sur presse Hobart (Allemagne) a été comparé à un aliment de formule identique mais sans facteur d'appétence (aliment B=contrôle). Les essais se sont déroulés sur l'espèce crevette P. vanamei en ferme d'élevage (Brésil) dans un bassin de 1000m2. Le poids moyen des crevettes était de 8g et la densité était de 20 animaux/m2. Les crevettes ont été nourries à l'aide de 4 paniers disposés à des points précis dans le bassin. Chaque panier était séparé en deux parties sur lesquelles les aliments A et B prennaient place. La figure 5A illustre la répartition des paniers dans le bassin. Chaque aliment a été disposé dans les paniers à hauteur de 4% de la biomasse par jour et ce, en deux distributions réparties sur la journée. Les aliments étaient disposés sur les paniers en début de matinée et d'après-midi, et les paniers étaient relevés en fin de matinée et d'après-midi pour quantification de l'aliment non ingéré par les crevettes. Les opérations ont été renouvelées tous les jours pendant 15 jours. Le paramètre suivant a été calculé pour chaque jour d'essai: [(Aliment A ingéré Aliment B ingéré)/Aliment B ingéré]*100. Les résultats sont présentés sur la fig. 5B. A la fin des 15 jours d'essai, la consommation de l'aliment A contenant le facteur d'appétence a été 23% plus élevée que celle de l'aliment B sans facteur d'appétence. L'aliment A contenant le facteur d'appétence a été significativement préféré à l'aliment B (P<0.05). 2889651 23 V- Exemple 11: composition de facteurs d'appétence Un facteur d'appétence a été préparé en mélangeant le produit issu de l'exemple 1 avec un facteur d'appétence Super Premium à base de protéines animales. Les proportions des mélanges sont récapitulées dans le tableau 3. Les mélanges ont été réalisés à l'aide d'un mélangeur disperseur Ultraturax T50. Tableau 3 Mélange Proportion de facteur Proportion Facteur n d'appétence exemple 1 d'appétence à base de (%) protéines animales (%) 1 10 90 2 20 80 3 33 66 4 50 50 Des aliments pour chiens ont été réalisés par sprayage des mélanges sur base croquettes en Forberg type RVC 120. 24,955 kgs de croquettes standard pour chien ont été placées à 25 C dans le Forberg. 1, 654 kgs de graisse de saindoux chauffée à 60 C ont été pulvérisés par buse sur les croquettes pendant 50 secondes. Le mélange a été effectué pendant 1 minute. Puis 831 grammes de facteur d'appétence chauffé à 30 C ont été pulvérisés par buse, pendant 60 secondes. Le mélange a été maintenu encore 1 minute. Les croquettes enrobées ont été vidangées et conditionnées en sac pour être acheminées vers la structure de test. Le témoin était l'aliment enrobé avec le facteur d'appétence base carnée seul ayant servi au mélange, issu de la gamme super-premium de la société SPF (France) et dans les mêmes conditions. L'appétence des aliments ainsi obtenus a été mesurée au sein de la structure PANELIS France, dans les conditions décrites dans l'exemple 8. Les résultats récapitulés dans le tableau 4 montrent que les facteurs d'appétence constitués des mélanges rendent les aliments sur lesquels ils sont pulvérisés plus appétents que les témoins. 15 20 25 Tableau 4 Test Ratio consommation Test student (%relatif) Seuil 5% Repas 1 Aliment Mélange 1 60 ** Témoin 40 Repas 2 Aliment Mélange 1 58 Témoin 41 Repas 1 Aliment Mélange 2 68 * Témoin 32 Repas 2 Aliment Mélange 2 72 ** Témoin 41 Repas 1 Aliment Mélange 3 75 ** Témoin 25 Repas 2 Aliment Mélange 3 70 Témoin 30 ** Repas 1 Aliment Mélange 4 76 *** Témoin 24 Repas 2 Aliment Mélange 4 75 ** Témoin 25 (***) : Très haute Significativité (p<0.01) (**) : Haute Significativité (p<0.05) (*) : Significativité (p<0.1) () : Non significatif
La présente invention se rapporte au domaine des facteurs d'appétence pour l'alimentation animale.Plus précisément, la présente invention concerne un facteur d'appétence pour l'alimentation animale, obtenu par fermentation, de préférence à l'aide d'une levure, et qui comprend au moins, en l'absence de constituants protéiques d'origine animale :- humidité (H) : de 85 à 96% en poids environ;- fraction protéique (FP) : de 1,5 à 10,0% en poids environ;- matières grasses (MG) : jusqu'à 1 % en poids environ;- sucres (S) : de 0,20 à 2,0% en poids environ;- cendres (C) : de 0,3 à 8,0% en poids environ.
1. Facteur d'appétence fermenté destiné à être ajouté à l'alimentation animale, caractérisé en ce qu'il comprend au moins: -humidité (H) : de 85 à 96% en poids environ; - fraction protéique (FP) : de 1,5 à 10,0% en poids environ; - matières grasses (MG) : jusqu'à 1 /o en poids environ; sucres (S) : de 0,20 à 2,0% en poids environ; et -cendres (C) : de 0,3 à 8,0% en poids environ, où ladite fraction protéique (FP) est dépourvue de constituants d'origine animale. 2. Facteur d'appétence selon la 1, caractérisé en ce que lesdits constituants de ladite fraction protéique (FP) sont choisis parmi des 15 protéines, des peptides, des acides aminés, et leurs combinaisons. 3. Facteur d'appétence selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite fraction protéique (FP) comprend au moins 90% en poids environ d'un ou plusieurs acides aminés choisis parmi l'alanine, la thréonine, la lysine, les acides aminés soufrés, et sont de préférence choisis parmi les acides aminés soufrés. 4. Facteur d'appétence selon la 3, caractérisé en ce que ladite fraction protéique (FP) comprend au moins 95%, de préférence au moins 98%, de préférence encore au moins 99% en poids environ du ou desdits acides aminés. 5. Facteur d'appétence selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que lesdits acides aminés soufrés sont choisis parmi la méthionine et la 30 cystéine, et sont de préférence des méthionines. 6. Facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il présente un pH allant de 1,6 à 3,5 environ, de préférence un pH allant de 2,6 à 3,2 environ. 7. Facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est obtenu par fermentation à l'aide d'au moins une levure. 8. Facteur d'appétence selon la 7, caractérisé en ce que ladite levure est choisie parmi Yarrowia sp., Saccharomyces sp., Candida sp., Kluyveromyces sp., Pichia sp., Debaryomyces sp., Zygosaccharomyces sp. 9. Facteur d'appétence selon la 8, caractérisé en ce que ladite levure est choisie parmi Yarrowia lipolytica, Saccharomyces cerevisiae, Candida versalitis, Kluyveromyces lactis, Kluyveromyces fragilis, Pichia pastoris, Debaryomyces harsenii, Zygosaccharomyces rouxii. 10. Facteur d'appétence selon la 9, caractérisé en ce que ladite levure est Yarrowia lipo/ytica. 11. Facteur d'appétence selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend le milieu de fermentation obtenu 25 après culture de ladite levure. 12. Facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il se présente sous une forme liquide prête à l'emploi. 2889651 28 13. Facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 11, en tant que produit intermédiaire dans la préparation d'un facteur d'appétence fermenté concentré. 14. Facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il est appliqué à et/ou incorporé dans ladite alimentation animale. 15. Facteur d'appétence selon la 14, caractérisé en ce qu'il est utilisé en association avec un ou plusieurs autres facteurs d'appétence tels que des facteurs d'appétence d'origine animale et/ou végétale. 16. Facteur d'appétence selon la 14 ou 15, caractérisé en ce qu'il est utilisé à raison de 1 à 10% en poids environ, de préférence à raison de 2 à 4 % en poids environ. 17. Facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que ladite alimentation animale est destinée aux 20 animaux de compagnie. 18. Facteur d'appétence fermenté concentré susceptible d'être obtenu par concentration et/ou déshydratation d'au moins un facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 17. 19. Composition de facteurs d'appétence destinée à être ajoutée à l'alimentation animale, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 18. 20. Procédé de préparation d'un facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 18, comprenant au moins les étapes suivantes: a) préculture d'au moins une levure en milieu de croissance standard, à 5 une température allant de 22 C à 32 C environ, pendant 6 à 25 heures environ; b) ensemencement d'un milieu de fermentation contenant un ou plusieurs acides aminés, à l'aide de ladite préculture à un taux d'au moins 1.105 cellules/ml environ; c) culture du milieu de fermentation ensemencé pendant 20 à 72 heures environ, à une température allant de 20 C à 32 C environ; d) arrêt de la fermentation; et e) récupération du milieu de fermentation utile comme facteur d'appétence. 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que le milieu de fermentation comprend environ 2 à 10% en poids, de préférence environ 3 à 5% en poids, d'un ou plusieurs acides aminés. 22. Procédé selon la 20 ou 21, caractérisé en ce que le ou lesdits acides aminés sont choisis parmi l'alanine, la thréonine, la lysine, les acides aminés soufrés, et sont de préférence choisis parmi les acides aminés soufrés. 23. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisé en ce que l'étape d) est réalisée par inactivation thermique des levures. 24. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 23, caractérisé en ce que, avant l'étape e), ledit milieu de fermentation est débarrassé de la biomasse. 25. Procédé selon la 24, caractérisé en ce que les étapes d) à e) sont réalisées simultanément, de préférence par filtration stérilisante. 26. Procédé d'amélioration de l'appétence de l'alimentation animale, comprenant l'ajout d'au moins un facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 18, ou d'au moins une composition selon la 19, à ladite alimentation animale. 27. Utilisation d'au moins une levure pour préparer un facteur d'appétence selon l'une quelconque des 1 à 18. 28. Utilisation selon la 27, caractérisée en ce que ladite levure est Yarrowia lipolytica.
A,C
A23,C12
A23K,C12N,C12R
A23K 1,C12N 1,C12R 1
A23K 1/00,C12N 1/16,C12R 1/645,C12R 1/72,C12R 1/84,C12R 1/865
FR2899022
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE MISE EN TEMPERATURE LORS DU DEMARRAGE D'UN SYSTEME DE PILE A COMBUSTIBLE EMBARQUE SUR UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,928
La présente invention concerne un dispositif et un procédé de mise en température lors du démarrage d'un système de pile à combustible embarqué sur un véhicule automobile. Les piles à combustible sont utilisées pour fournir de l'énergie soit pour des applications stationnaires, soit dans le domaine aéronautique ou automobile. Le développement de ces piles en vue de leur intégration dans des véhicules automobiles met en lumière de nouvelles contraintes. En particulier, les piles à combustible nécessitent de l'hydrogène ou un gaz riche en hydrogène, et de l'oxygène. L'oxygène provient généralement de l'air ambiant. En ce qui concerne l'hydrogène, il peut être produit dans le véhicule lui-même à l'aide d'un dispositif de reformage appelé reformeur. Les reformeurs permettent de produire un gaz riche en hydrogène appelé reformat, à partir d'un carburant hydrocarboné conventionnel. On distingue différents types de reformeurs selon la réaction chimique qu'ils mettent en oeuvre pour produire l'hydrogène. Il y a ainsi les reformeurs à oxydation partielle qui produisent un reformat riche en hydrogène et en monoxyde de carbone à partir d'un mélange de carburant hydrocarboné et d'oxygène. La réaction d'oxydation partielle intervient très rapidement et dégage de la chaleur (réaction exothermique). Les vapo-reformeurs produisent également un reformat riche en hydrogène et en monoxyde de carbone, mais à partir d'un mélange de carburant hydrocarboné et d'eau. Contrairement à la réaction d'oxydation partielle, la réaction de vaporeformage est plus lente et consomme de l'énergie thermique (réaction endothermique). Toutefois, elle présente un rendement chimique en hydrogène plus élevé puisque l'hydrogène produit provient à la fois du carburant et des molécules d'eau. Enfin, les reformeurs autothermes combinent les réactions d'oxydation partielle et de vapo-reformage pour obtenir une réaction globale athermique. Les vapo-reformeurs permettent donc d'obtenir le rendement en hydrogène le plus élevé, mais ils ont besoin d'un apport important d'énergie thermique puisque la température optimale de la réaction de vapo-reformage est de l'ordre ou supérieure à 800 C. De plus, pour des véhicules équipés de système de pile à combustible, il est nécessaire de pouvoir démarrer rapidement, même lorsque la température des différents éléments du système de pile à combustible est relativement basse. Les basses températures ne sont pas adaptées au fonctionnement des piles à combustible, que ce soit pour des questions de rendement ou de pollution par exemple. Il est donc nécessaire, lors des démarrages, d'amener le système de pile à combustible à une température suffisamment élevée pour lui permettre de fonctionner correctement. Cette étape de mise à température doit être la plus rapide possible, compte tenu du cahier des charges des véhicules équipés d'une pile à combustible. On a déjà imaginé diverses solutions pour résoudre les difficultés rencontrées pendant la phase de démarrage à froid d'une pile à combustible. Le brevet CA 2 436 868 propose d'utiliser une résistance électrique pour mettre à température le catalyseur. Cependant, cette solution consomme beaucoup d'énergie et est peu rentable pour un véhicule automobile. La demande de brevet WO 03/031325 concerne un reformeur comprenant une membrane. La membrane permet de récupérer l'hydrogène en excès dans le réacteur et de le faire réagir avec de l'air pour produire de l'énergie thermique fournie au réacteur. Cependant, durant les périodes transitoires, un temps plus long est nécessaire pour produire en excès l'hydrogène, notamment lors de la phase de démarrage du système. La demande de brevet WO 03/086962 propose un système de pile à combustible avec un reformeur autotherme suivi de deux modules de purification, fournissant l'hydrogène nécessaire au fonctionnement de la pile à combustible. La demande prévoit un brûleur pour les phases de démarrage. Le brûleur permet la montée en température du reformeur et des modules de purification en y faisant passer des gaz chauds qui sont évacués avant d'atteindre la pile à combustible. Cependant, un tel système de pile à combustible présente un rendement en hydrogène plus faible qu'un système équipé d'un vapo-reformeur. De plus, les gaz issus du brûleur sont envoyés à l'échappement après avoir traversé le système de production d'hydrogène. Il suffit alors que leur combustion n'ait pas été complète pour que le système de pile à combustible rejette dans l'atmosphère des gaz polluants et dangereux pour la santé. La demande WO 2004/090075 propose un module comprenant une pile à combustible alimentée par un reformeur autotherme. Le module comprend un brûleur associé à un échangeur thermique afin de fournir au reformeur des réactifs à température élevée. En particulier, le brûleur est alimenté par les gaz rejetés par la pile à combustible qui sont brûlés avant d'être envoyés à l'échappement. Pour la phase de démarrage, la demande prévoit une résistance électrique montée à l'entrée du brûleur pour augmenter la température des réactifs entrant dans le brûleur. Cependant, les gaz issus du brûleur ne sont pas forcément complètement brûlés et sont donc susceptibles d'être dangereux et polluants s'ils sont rejetés dans l'atmosphère. De plus, le reformeur n'est pas un vapo-reformeur, donc le rendement en hydrogène est plus faible. Enfin, la résistance utilisée lors du démarrage ne sert qu'à chauffer les réactifs entrant dans le brûleur. Le brûleur n'est pas chauffé pendant la phase de démarrage, ni le reformeur. Le brûleur risque donc, pendant la phase de démarrage, de rejeter des gaz qui ne sont pas complètement brûlés en raison de sa température encore faible. De plus, il faudra un certain temps pour que l'ensemble du système de pile à combustible atteigne sa température de fonctionnement. La résistance électrique, bien que grande consommatrice d'énergie électrique, ne permet pas de faire monter la température de l'ensemble du système de pile à combustible. Le module reste donc peu performant et polluant durant la phase de démarrage. Le brevet US 4 981 676 concerne un reformeur avec purification par membrane dont l'énergie thermique est également apportée par des brûleurs alimentés en carburant. Le reformeur ne permet donc pas de produire de l'hydrogène de manière économique et peu polluante. La demande US 2002/0146604 propose un système de pile à combustible comprenant un reformeur autotherme pour alimenter la pile à combustible en hydrogène, et un brûleur catalytique qui permet de brûler les gaz issus de la pile à combustible. Les gaz chauds produits par le brûleur permettent de vaporiser l'eau et le carburant fournis au reformeur, puis sont évacués à l'échappement. Le module prévoit également un brûleur de démarrage. Le brûleur de démarrage produit des gaz chauds qui sont mélangés aux réactifs du reformeur et qui permettent de faire monter la température du reformeur. Les gaz sont ensuite évacués vers le brûleur catalytique. Cependant, une fois le module en fonctionnement stationnaire, les gaz issus du brûleur catalytique sont évacués dans le système d'échappement sans être forcément complètement brûlés. De plus, le système ne propose pas d'architecture pour un vapo-reformeur dont le rendement en hydrogène serait plus élevé. La demande US 2003/0093949 concerne une architecture de pile à combustible dans laquelle l'énergie thermique nécessaire au système est fournie par un brûleur à flamme. Les gaz brûlés sont acheminés dans les différentes parties du module mais l'utilisation d'un brûleur comme unique source d'énergie thermique entraîne des pertes lors de l'acheminement des gaz brûlés. De plus, le module ne garantit pas la combustion complète des gaz lors de leur échappement, ce qui augmente le caractère polluant du module. La demande US 2001/0047620 concerne un reformeur à deux étages pouvant être chacun alimenté, en plus du carburant, par de la vapeur d'eau et/ou de l'oxygène. Le reformeur met ainsi en jeu une réaction d'oxydation partielle et/ou de vapo-reformage pour fonctionner à une température optimale. Cependant, ce système ne permet d'optimiser que la température du reformeur. Ainsi, il est toujours nécessaire de chauffer les réactifs. De plus, la demande ne précise pas comment sont rejetés les hydrocarbures imbrûlés dans le reformeur. Le système proposé ne permet donc pas de palier à l'ensemble des besoins énergétiques du système et ne garantit pas la combustion complète des gaz lors de leur échappement. Le brevet US 5,938,800 concerne un reformeur membranaire en contact thermique avec un échangeur dans lequel circulent les gaz de rejet du reformeur ainsi que des gaz brûlés provenant d'un brûleur à flamme. Le brevet propose de chauffer les réactifs du reformeur avec les gaz brûlés issus du brûleur à flamme. Cependant, le reformeur mettant en jeu une réaction d'oxydation partielle, le brûleur à flamme doit fournir en permanence de l'énergie thermique et consomme en permanence du carburant. De plus, le module ne garantit pas la combustion complète des gaz lors de leur échappement ce qui augmente le caractère polluant du module. L'invention vise à remédier aux inconvénients évoqués ci-dessus. L'invention a pour objet un module de puissance qui comprend un système de pile à combustible et qui permette d'optimiser le fonctionnement du système de pile à combustible. L'invention a également pour objet de diminuer la pollution dans les gaz d'échappement. L'invention a également pour objet de proposer un dispositif de démarrage qui permette d'atteindre rapidement la température de fonctionnement du module, tout en limitant les émissions polluantes. L'invention propose ainsi un module de puissance selon un aspect de l'invention comprenant : -une pile à combustible alimentée en gaz riche en oxygène et en gaz riche en hydrogène, et capable de générer de l'énergie électrique, - un réacteur de reformage monté en amont de la pile à combustible et alimenté en carburant hydrocarboné et en vapeur d'eau ou en gaz riche en oxygène, et capable de produire un reformat, - une membrane de séparation d'hydrogène montée en aval et/ou couplée au réacteur de reformage, et capable de produire un gaz plus riche en hydrogène que le reformat et des gaz de rejet, - un premier brûleur catalytique en contact thermique avec le réacteur de reformage et pouvant être alimenté par des gaz de rejet issus de la membrane de séparation d'hydrogène ou par le reformat provenant du réacteur de reformage, - un brûleur à flamme alimenté en carburant et en gaz riche en oxygène, et capable de produire des gaz brûlés, - et en ce que le réacteur de reformage est monté de manière à pouvoir être chauffé par les gaz brûlés issus du brûleur à flamme, et le premier brûleur catalytique est monté de manière à pouvoir être chauffé par la combustion du reformat et/ou des gaz de rejet. L'architecture de ce module permet d'amener le réacteur de reformage à sa température en limitant la consommation de carburant grâce à la mise en oeuvre d'une réaction d'oxydation partielle. Celle-ci est utilisée pendant les phases de démarrage afin d'accélérer la montée en température du module, tandis qu'en fonctionnement stationnaire, le réacteur de reformage met plutôt en oeuvre une réaction de vapo- reformage dont le rendement en hydrogène est plus élevé. On adapte donc le fonctionnement du réacteur de reformage en fonction des besoins du module. Ce mode de réalisation permet également une montée en température plus rapide de l'ensemble du module durant les phases de démarrage, grâce à l'utilisation du reformat produit par la réaction d'oxydation partielle. En effet, le reformat est réutilisé directement dans le premier brûleur catalytique afin d'y être brûlé et afin de produire également de l'énergie thermique. La montée en température du module et plus particulièrement du réacteur de reformage est donc accélérée, ce qui permet de mettre en oeuvre plus rapidement une réaction de vapo-reformage. De plus, la combustion du reformat dans le premier brûleur permet également de diminuer la toxicité du reformat. En fonctionnement stationnaire, le reformat est traité par une membrane à séparation d'hydrogène qui fournit d'une part un gaz riche en hydrogène pour la pile à combustible et d'autre part des gaz de rejet. Les gaz de rejet sont également valorisés en les faisant passer dans le premier brûleur catalytique. De cette façon, d'une part on réalise la combustion de ces gaz avant leur rejet dans l'atmosphère ce qui diminue leur toxicité, et d'autre part on fournit de l'énergie thermique au réacteur de reformage dont la réaction de vapo-reformage est endothermique. Le dispositif propose ainsi une solution peu encombrante et peu consommatrice d'énergie qui permet de chauffer rapidement et efficacement le module de puissance. La mise en oeuvre d'une réaction d'oxydation partielle durant la phase de démarrage permet d'une part de chauffer le réacteur grâce au caractère exothermique de la réaction, et d'autre part de fournir des gaz dont la combustion produit également de l'énergie thermique. L'utilisation de la réaction d'oxydation partielle plutôt que des gaz brûlés issus du brûleur à flamme permet également de réaliser une économie d'énergie électrique puisque le compresseur n'alimente plus le brûleur à flamme en gaz riche en oxygène. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le premier brûleur catalytique peut être alimenté par les gaz issus de la pile à combustible et/ou un gaz riche en oxygène et/ou du carburant. En fonctionnement stationnaire, le réacteur de reformage est alimenté en vapeur d'eau et en carburant afin de fonctionner comme un vapo-reformeur. La réaction permet d'obtenir un meilleur rendement d'hydrogène mais est endothermique. On alimente alors le premier brûleur non seulement avec les gaz de rejet de la membrane mais aussi éventuellement avec les gaz anodiques issus de la pile à combustible et/ou avec du carburant et/ou avec du gaz riche en oxygène. Le module de puissance fournit donc au vapo-refomeur l'énergie nécessaire à son fonctionnement optimal. Ainsi, lorsque les gaz de rejet et les gaz anodiques ne permettent pas de produire l'énergie thermique nécessaire au bon fonctionnement du vapo-reformeur, le système palie cette déficience par injection de carburant. Le but recherché ici est d'optimiser le fonctionnement du vapo-reformeur afin d'obtenir le meilleur rendement de production d'hydrogène. On pourra par exemple obtenir un pourcentage molaire en hydrogène d'environ 40% dans le reformat humide, c'est-à-dire un pourcentage molaire d'environ 60% dans le reformat sec. La concentration en hydrogène élevée obtenue par réaction de vapo-reformage permet d'utiliser efficacement une membrane de séparation d'hydrogène comme moyen de purification. En effet, les membranes de perméation fonctionnent d'autant mieux que la concentration en hydrogène en amont de la membrane est élevée. D'autre part, le vapo-reformeur permet d'utiliser des liquides (eau, carburant) dont la montée en pression nécessite moins d'énergie que celle des gaz. Cela est particulièrement avantageux lorsqu'on utilise une membrane de séparation d'hydrogène puisque une telle membrane nécessite une différence de pression, de part et d'autre, de l'ordre de 15 bars. Enfin, l'utilisation d'une membrane sélectivement perméable à l'hydrogène permet d'alimenter la pile à combustible avec de l'hydrogène presque pur, ce qui entraîne une meilleure production d'énergie électrique par la pile à combustible. De plus, le module permet toujours de valoriser les gaz rejetés par la membrane ou par la pile à combustible puisqu'ils sont fournis au premier brûleur catalytique. On obtient donc d'une part une meilleure combustion des gaz avant leur rejet dans l'atmosphère, et d'autre part on produit de l'énergie thermique qui est fournie au réacteur de reformage. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le module de puissance comprend également un générateur de vapeur et un deuxième brûleur catalytique. Le générateur de vapeur est monté en amont du réacteur de reformage, est alimenté en eau et est capable de produire de la vapeur d'eau. Le deuxième brûleur catalytique est en contact thermique avec le générateur de vapeur. Il peut être alimenté par des gaz issus du premier brûleur et/ou par le reformat issus du réacteur de reformage et éventuellement par du carburant, et est monté de manière à pouvoir être chauffé par la combustion du reformat et/ou des gaz de rejet. Dans ce mode de réalisation, le module de puissance prévoit également la montée en température des réactifs du réacteur de reformage durant les phases de démarrage. Ainsi, l'eau fournie est chauffée en vapeur d'eau par un deuxième réacteur catalytique qui est placé en aval du premier et dans lequel peuvent être brûlés les gaz issus du premier brûleur catalytique. Comme la température de fonctionnement nominal du deuxième brûleur est inférieure à celle du premier brûleur, les gaz issus du premier brûleur peuvent permettre de fournir une énergie thermique suffisante au deuxième brûleur. Cependant, pour accélérer la montée en température, il est également possible d'alimenter le deuxième brûleur avec du reformat produit par le réacteur de reformage. Dans ce cas, le reformat produit est soit partagé entre le premier et le deuxième brûleur catalytique, soit acheminé vers l'un ou vers l'autre. Une autre solution pour faire monter en température le deuxième brûleur est l'injection de carburant dans ce dernier. Toutefois, le besoin énergétique du deuxième brûleur pendant les phases de démarrage est plus faible que celui du premier brûleur dans la mesure où le réacteur de reformage qui met en oeuvre une réaction d'oxydation partielle, ne consomme pas encore la vapeur d'eau. En fonctionnement stationnaire, la composition et la température des gaz issus du premier brûleur peuvent être suffisantes pour vaporiser l'eau contenue dans le générateur de vapeur. Dans ce cas, l'injection de carburant dans le deuxième brûleur n'est nécessaire que pour les phases transitoires, comme par exemple les phases d'accélération, ou éventuellement au début des phases de démarrage. L'utilisation de deux brûleurs au lieu d'un permet ainsi une gestion plus souple de l'énergie et de la combustion des gaz avant leur échappement. Enfin, les gaz rejetés par le deuxième brûleur présentent une combustion plus complète que ceux issus du premier brûleur, ce qui diminue les émissions polluantes du module de puissance. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le module de puissance peut également comprendre une vanne montée entre la sortie du brûleur à flamme et l'entrée du premier brûleur catalytique. La vanne est commandée par un capteur de température du catalyseur monté dans le premier brûleur catalytique. Ce mode de réalisation permet de contrôler l'utilisation des gaz issus du brûleur à flamme durant la phase de démarrage. Ainsi, lorsque le réacteur de reformage présente une température suffisante à la mise en oeuvre d'une réaction d'oxydation partielle, l'acheminement des gaz issus du brûleur à flamme peut être interrompu de manière à économiser le carburant. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le module de puissance peut également comprendre une vanne commandée à trois voies montée entre la sortie du réacteur de reformage et l'entrée des premier et deuxième brûleurs. La vanne est commandée par un capteur de température du catalyseur monté dans le premier brûleur catalytique. Ce mode de réalisation permet de contrôler l'acheminement des gaz issus du réacteur de reformage dans le module de puissance. Ainsi, il est possible de diriger les gaz vers le premier brûleur dans un premier temps puis, lorsque la température souhaitée du premier brûleur est atteinte, les gaz sont redirigés vers le deuxième brûleur. Cela permet plus de souplesse dans la stratégie de chauffage du module pendant les phases de démarrage. De plus, si l'énergie thermique libérée par la réaction d'oxydation partielle est suffisante pour chauffer le premier brûleur (en contact thermique avec le réacteur de reformage), il est alors possible d'acheminer directement le reformat vers le deuxième brûleur afin d'accélérer sa montée en température. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le module comprend une vanne commandée à trois voies montée entre la sortie du réacteur de reformage, l'entrée des premier et deuxième brûleurs et l'entrée de la membrane de séparation d'hydrogène. La vanne est commandée par un capteur de température du catalyseur monté dans le premier brûleur catalytique. Ce mode de réalisation s'applique lorsque la membrane de séparation à hydrogène est montée en aval du réacteur de reformage. Dans ce cas, le reformat issu du réacteur peut être soit acheminé vers les brûleurs catalytiques durant la phase de démarrage, soit acheminé vers la membrane en fonctionnement stationnaire. La vanne permet donc de contrôler les différentes étapes de la stratégie de démarrage du module. En particulier, la vanne contrôle le moment à partir duquel on alimente la membrane en reformat, et donc le moment à partir duquel on alimente la pile à combustible en hydrogène. Selon un autre mode de réalisation, le module de puissance comprend un échangeur thermique de surchauffe alimenté respectivement par la vapeur issue du générateur de vapeur et par les gaz brûlés issus du premier brûleur. L'échangeur fournit respectivement de la vapeur d'eau surchauffée au réacteur de reformage et des gaz brûlés au deuxième brûleur. L'échangeur est monté de façon à pouvoir être chauffé par les gaz brûlés issus du premier brûleur. L'utilisation du surchauffeur, en fonctionnement stationnaire, permet de transférer graduellement et plus efficacement l'énergie des gaz rejetés par le premier brûleur aux réactifs du réacteur de reformage. En effet, à la sortie du premier brûleur, les gaz traversent l'échangeur thermique de surchauffe dans lequel ils vont surchauffer le mélange de vapeur d'eau et de carburant jusqu'à une température proche de celle de fonctionnement du réacteur de reformage. Puis, le deuxième brûleur permet d'assurer la combustion complète des gaz et fournit cette énergie thermique au générateur de vapeur. Les gaz sont utilisés ensuite par un turbocompresseur puis envoyés à l'échappement. La récupération de l'énergie thermique des gaz rejetés par le premier brûleur est donc plus efficace et permet d'éviter de surchauffer la vapeur d'eau par un système supplémentaire. De plus, l'alimentation en carburant de l'échangeur permet de fournir au réacteur de reformage un mélange homogène de vapeur d'eau et de carburant. Cela est normalement rendu difficile en raison du caractère non miscible de l'eau et du carburant hydrocarboné. Or, l'injection de carburant liquide directement dans de la vapeur d'eau surchauffée permet d'une part la vaporisation du carburant et d'autre part son mélange à la vapeur d'eau. Enfin, lors des phases de démarrage, les gaz chauds issus du premier brûleur permettent également la montée en température de l'échangeur, ce qui contribue au rendement du module 1 et à la diminution de gaz polluants. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le premier brûleur, éventuellement l'échangeur thermique de surchauffe, et le deuxième brûleur sont montés en série sur le circuit d'évacuation des gaz brûlés. Cette disposition permet d'exploiter au mieux l'énergie thermique des gaz issus du brûleur à flamme durant les phases de démarrage. En effet, les gaz traversent d'abord le premier brûleur, puis l'échangeur thermique et enfin le deuxième brûleur, c'est-à-dire que l'énergie thermique est transmise en priorité aux éléments du module qui ont la température de fonctionnement la plus élevée. En fonctionnement stationnaire, la température des réactifs (dans le cas présent : l'eau) est augmentée par le générateur de vapeur, puis par l'échangeur thermique de surchauffe pour atteindre la température optimale de fonctionnement du réacteur de reformage. C'est donc dans l'ordre inverse que le module est chauffé, de manière à ce que l'énergie thermique soit transmise principalement aux éléments qui ont la température de fonctionnement la plus élevée. De plus, lorsque l'inertie thermique du premier réacteur est plus élevée que celle de l'échangeur et du deuxième brûleur, ces derniers peuvent être montés en température uniquement à partir des gaz chauds qui sortent du premier brûleur. Enfin, une fois le premier brûleur à température, la réaction d'oxydation partielle peut être mise en oeuvre dans le réacteur de reformage et le reformat produit peut être fourni au premier brûleur. La disposition, en aval, de l'échangeur thermique de surchauffe et du deuxième brûleur permet également de faire monter en température ces éléments grâce aux gaz chauds issus du premier brûleur. L'invention a également pour objet un procédé de mise en oeuvre d'un module de puissance comprenant une pile à combustible alimentée en gaz riche en hydrogène par un réacteur de reformage associé à une membrane de séparation d'hydrogène. Selon le procédé : - dans une phase de démarrage, on fait monter la température du réacteur de reformage jusqu'à une première température au moyen d'une source de chaleur extérieure, puis - on fait monter la température du réacteur de reformage jusqu'à une deuxième température en réalisant une réaction d'oxydation partielle dans le réacteur de reformage. Le procédé permet de définir la stratégie de démarrage du module. Il précise en effet les étapes de montée en température du réacteur de reformage jusqu'à sa température de fonctionnement nominale à laquelle il pourra mettre en oeuvre une réaction de vaporeformage. Selon une mise en oeuvre préférée de l'invention, le module comprend également un premier et deuxième brûleur catalytique qui, lors de la phase de démarrage, sont chauffées d'abord par une source de chaleur extérieure, puis par combustion du reformat produit par la réaction d'oxydation partielle. Selon une mise en oeuvre préférée de l'invention, après la phase de démarrage : on alimente le réacteur de reformage avec un mélange de vapeur d'eau et de carburant sous pression de manière à obtenir à la sortie de la membrane, d'une part de l'hydrogène provenant du reformat produit par vapo-reformage et ayant traversé la membrane, et d'autre part des gaz n'ayant pas traversé la membrane ; - on alimente la pile à combustible avec l'hydrogène ayant traversé la membrane, et - on alimente les premier et deuxième brûleurs avec les gaz n'ayant pas traversé la membrane. En d'autres termes, en fonctionnement stationnaire, le réacteur de reformage est alimenté en carburant et en vapeur d'eau de manière à mettre en oeuvre une réaction de vapo-reformage dont le rendement en hydrogène est supérieur à celui de la réaction d'oxydation partielle. De plus, le reformat ainsi produit est enrichi en hydrogène par la membrane de séparation et est utilisé pour alimenter la pile à combustible, tandis que les gaz de rejet produits par la membrane sont valorisés dans les brûleurs catalytiques. Ainsi, le rendement du module est optimisé pour le fonctionnement de la pile à combustible et les gaz non-utilisés sont valorisés de manière à fournir l'énergie thermique nécessaire à la mise enoeuvre de la réaction de vapo-reformage. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée suivante de deux modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un module de puissance équipé d'un dispositif de mise en température selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement un module de puissance équipé d'un dispositif de mise en température selon un deuxième mode de réalisation. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un module de puissance 1 selon l'invention. Le module 1 comprend une pile à combustible 12 alimentée en gaz riche en oxygène par un groupe compresseur 18 et en gaz riche en hydrogène par un module comprenant un réacteur de reformage 6, un échangeur de surchauffe 3 et un générateur de vapeur 2. Le module 1 selon ce premier mode de réalisation présente une technologie couplée, c'est-à-dire que le réacteur de reformage 6 comprend une ou plusieurs membranes intégrées 6' perméables principalement à l'hydrogène. Le générateur de vapeur 2 et le réacteur de reformage 6 sont en contact thermique avec deux réacteurs catalytiques 27, 24 dans lesquels sont brûlés les gaz de rejet de la membrane 6' de séparation d'hydrogène, et éventuellement du reformat, des gaz anodiques ou du carburant. Un brûleur à flamme 40 est monté de manière à alimenter en gaz chauds le réacteur catalytique 24. Le module 1 comprend le générateur de vapeur 2 alimenté en eau liquide et fournissant de la vapeur d'eau. Le générateur de vapeur 2 peut être par exemple un échangeur à plaques, un échangeur tubulaire ou un échangeur micro-structuré (c'est-à-dire comprenant des canaux dont le diamètre hydraulique varie de 200 microns à 3 millimètres). L'utilisation d'échangeurs micro-structurés permet d'augmenter fortement les échanges thermiques entre le fluide qui parcourt les canaux et les canaux. La vapeur d'eau formée par le générateur 2 présente par exemple une température de l'ordre de 400 C et alimente l'échangeur thermique de surchauffe 3. L'échangeur thermique de surchauffe 3, par exemple à contre-courant, est relié au générateur de vapeur 2 par une conduite 4 et est alimenté également en carburant par une conduite 5. L'échangeur 3 peut être réalisé par exemple sous la forme d'un échangeur micro-structuré, d'un échangeur à plaques ou d'un échangeur tubulaire. La vapeur d'eau provenant de la conduite 4 est mélangée, dans l'échangeur 3, avec le carburant provenant de la conduite 5, ce carburant étant vaporisé au contact de la vapeur d'eau. Le mélange de vapeur d'eau et de carburant est surchauffé par exemple jusqu'à une température de l'ordre de 600 à 800 C, puis est injecté vers le réacteur de reformage 6 par une conduite 7. Le réacteur de reformage 6 peut être un réacteur chimique à lit fixe, monolithique ou micro-structuré. Il peut comprendre un vaporeformeur catalytique ou un réacteur de vapo-reformage assisté par plasma. Il est cependant également capable de mettre en oeuvre une réaction d'oxydation partielle lorsqu'il est alimenté par un mélange carburant/air au lieu du mélange carburant/vapeur d'eau. En fonctionnement stationnaire, le réacteur de reformage 6 produit un reformat riche en hydrogène à partir du mélange de vapeur d'eau surchauffée et de carburant, acheminé par la conduite 7. Le reformat se trouve alors en contact avec une membrane 6' associée au réacteur 6. L'hydrogène contenu dans le reformat est alors séparé des autres gaz du reformat par la membrane 6'. On obtient donc d'une part un gaz très riche en hydrogène qui traverse la membrane 6', et d'autre part des gaz de rejets appauvris en hydrogène qui ne traversent pas la membrane 6'. Les gaz de rejet, ou rétentat, sortent alors du réacteur de reformage 6 et sont acheminés par une conduite 8 vers le premier brûleur 24, tandis que le gaz riche en hydrogène, ou perméat, est acheminé de la sortie de la membrane 6' à la pile à combustible 12 grâce à une conduite 10. La membrane 6' permet également de purifier le reformat des gaz toxiques qu'il contient. Ainsi, le monoxyde de carbone qui est susceptible de détériorer la pile à combustible de type PEM 12, ne traverse pas la membrane 6' de séparation à hydrogène. Il n'est donc pas nécessaire de placer de purificateur supplémentaire entre la membranaire 6' et la pile à combustible 12. La pile à combustible 12 est de préférence une pile de type PEM (Proton Exchange Membrane) comprenant un compartiment anodique 13 siège de la réaction d'oxydation de l'hydrogène, et un compartiment cathodique 14 siège de la réaction de réduction de l'oxygène. La pile à combustible 12 est donc le siège d'une réaction d'oxydo-réduction au cours de laquelle de l'énergie électrique et de l'eau sont produites. Le compartiment anodique 13 est alimenté en reformat riche en hydrogène par la conduite 10 reliée à la sortie de la membrane 6'. Le compartiment cathodique 14 est alimenté en gaz riche en oxygène par une conduite 19 qui relie le compartiment cathodique 14 à la sortie du groupe de compression 18. Les gaz anodiques issus du compartiment anodique 13 sont renvoyés en entrée du compartiment anodique 13 par une conduite 17. En cas de purge du compartiment anodique 13, les gaz anodiques sont acheminés au premier brûleur 24 par une conduite 23 contrôlée par une vanne 16. Le premier brûleur 24 est de préférence un brûleur catalytique mais peut également être un brûleur à flamme et est en contact thermique avec le réacteur de reformage 6. En fonctionnement stationnaire, il est alimenté en gaz de rejet par la conduite 8, en carburant par une conduite 31, en air comprimé provenant du groupe de compression 18 par une conduite 33 et en gaz anodiques par la conduite 23. Le premier brûleur 24 peut réaliser, simultanément ou pas, la combustion des gaz de rejet, du carburant, de l'air comprimé et des gaz anodiques contenant de l'hydrogène. Le premier brûleur 24 permet ainsi de réaliser une première combustion des gaz de rejet jusqu'à une température par exemple de l'ordre de 750 à 850 C. Cette première combustion permet d'une part de réduire la toxicité des gaz produits par le module 1 avant leur rejet à l'échappement, et d'autre part de produire de l'énergie thermique pouvant être fournie au réacteur de reformage 6 en contact thermique avec le premier brûleur 24. Les gaz brûlés issus du premier brûleur 24 sont évacués par une conduite 26 vers l'échangeur thermique de surchauffe 3. L'échangeur 3 est par exemple parcouru à contre-courant par les gaz brûlés issus du premier brûleur 24 qui cèdent de l'énergie thermique à la vapeur d'eau pour la surchauffer. Les gaz brûlés sont ensuite acheminés par une conduite 28 vers le deuxième brûleur 27. Le deuxième brûleur 27 est de préférence un brûleur catalytique, mais peut également être un brûleur à flamme, et est en contact thermique avec le générateur de vapeur 2. Il est alimenté, en fonctionnement stationnaire, en gaz brûlés issus de l'échangeur thermique 3 par la conduite 28 et en carburant par une conduite 29. Il permet d'une part de compléter la combustion des gaz de rejet et des gaz brûlés produits par le brûleur à flamme, et d'autre part de fournir de l'énergie thermique au générateur de vapeur 2. Le deuxième brûleur 27 n'a pas besoin d'être alimenté en air comprimé lorsque l'air comprimé injecté dans le premier brûleur 24 par la conduite 33 alimente en excès le premier brûleur 24. De plus, lorsque la gestion thermique est bien adaptée, la température et la composition des gaz brûlés injectés dans le deuxième brûleur 27 peuvent permettre, en régime stationnaire, de fournir l'énergie nécessaire au générateur de vapeur 2 tout en permettant de compléter la combustion des gaz de rejet sans injection supplémentaire de carburant. On obtient ainsi en sortie du deuxième brûleur 27 des gaz dont la combustion a été complète, c'est-à-dire des gaz moins polluants. Les gaz brûlés issus du deuxième brûleur 27 sont alors acheminés par une conduite 30 vers le groupe de compression 18 avant leur rejet par l'échappement. Les gaz cathodiques, issus du compartiment cathodique 14 et composés d'eau et d'air, sont envoyés vers un refroidisseur-séparateur 20 via une conduite 21, puis sont acheminés par une conduite 22 jusqu'au groupe de compression 18. Le refroidisseur-séparateur 20 permet de récupérer l'eau, notamment produite par la pile à combustible 12, et contenue dans les gaz cathodiques. Cette eau est amenée par une conduite 37 vers le générateur de vapeur 2. Le refroidisseur-séparateur 20 permet, en récupérant l'eau contenue dans les gaz produits par la pile à combustible 12, de maintenir, si nécessaire, un bilan d'eau positif pour le module de puissance 1. Le groupe de compression 18 comprend avantageusement un compresseur volumétrique entraîné par un moteur électrique, à titre de premier étage de compression, et un groupe turbocompresseur comprenant un compresseur relié par un arbre à une turbine, à titre de deuxième étage de compression. Le compresseur volumétrique est alimenté en air ambiant via une conduite 32. L'air ambiant subit une première compression puis est envoyé dans le compresseur du deuxième étage, entraîné via l'arbre commun, par la turbine. La turbine est alimentée, d'une part, par les gaz brûlés récupérés à la sortie du deuxième brûleur 27 et acheminés par la conduite 30 et, d'autre part, par les gaz cathodiques récupérés à la sortie du refroidisseur-séparateur 20 et acheminés par la conduite 22. A la sortie de la turbine, les gaz sont envoyés à l'échappement par une conduite 34. L'air comprimé par le groupe de compression 18 jusqu'à une pression comprise par exemple entre 2 et 4 bars, permet d'alimenter en oxygène le compartiment cathodique 14 de la pile à combustible 12 via la conduite 19, le premier brûleur 24 via la conduite 33 et le brûleur à flamme 40 via une conduite 41. Le module 1 comprend également le brûleur à flamme 40 qui alimente en gaz chauds les éléments du module. Le brûleur 40 est alimenté en carburant et en air comprimé. L'air comprimé est produit par le groupe de compression 18 et est acheminé par une conduite 41 jusqu'au brûleur 40. Une vanne trois voies 42 est montée entre la sortie du groupe de compression 18 et les conduites 33 et 41, et est commandée par une unité de commande électronique (UCE) 43. L'unité 43 commande la vanne 42 selon les informations qui lui sont transmises par le capteur de température 44 qui mesure la température du premier brûleur catalytique 24. Le brûleur 40 fournit des gaz chauds qui sont acheminés au premier brûleur 24 par une conduite 45. Une vanne 46 est montée entre la sortie du brûleur 40 et la conduite 45 et est aussi commandée par l'unité 43. Le module 1 comprend également une vanne 50 qui est commandée par l'unité 43 et qui permet de fournir, via une conduite 51, un mélange de carburant et d'air au réacteur de reformage 6. Le mélange de carburant et d'air est produit par un mélangeur 52, par exemple un venturi, qui est alimenté en carburant par une conduite 53 et en air comprimé par une conduite 54. Le mélange de carburant et d'air permet de mettre en oeuvre une réaction d'oxydation partielle dans le réacteur de reformage 6 durant la deuxième étape de la phase de démarrage. Lorsque le module 1 est démarré, la montée en température des différents éléments se fait selon deux étapes successives. Dans la première étape, le brûleur à flamme 40 est alimenté en carburant et en air. L'injection d'air comprimé dans le brûleur à flamme 40 permet de contrôler la température des gaz chauds qui en sortent. En effet, afin d'éviter la formation d'oxydes d'azotes et afin de ménager les matériaux, il est préférable de maintenir la température des éléments 24, 3, 27 du module, en-dessous d'environ 900 C. L'ajout d'air en excès permet de diluer si nécessaire l'énergie thermique des gaz chauds de manière à ne pas atteindre une température trop élevée. Les gaz chauds sont acheminés d'abord vers le premier brûleur 24 par la conduite 45, puis vers l'échangeur thermique de surchauffe 3 par la conduite 26, puis vers le deuxième brûleur 27 par la conduite 27. Ils sont ensuite évacués vers le groupe de compression 18 par la conduite 30. Lorsque le premier brûleur 24 a atteint la température à partir de laquelle une réaction d'oxydation partielle peut être mise en œuvre dans le réacteur de reformage 6, la première étape de montée en température prend fin. Cette température est comprise par exemple entre 200 et 400 C. Le brûleur à flamme 40 est alors arrêté, la vanne 46 est coupée et la vanne 42 redirige l'air comprimé vers le premier brûleur 24. La deuxième étape de montée en température commence alors. La vanne 50 fournit au réacteur de reformage 6 un mélange d'air et de carburant de manière à avoir une réaction d'oxydation partielle dans le réacteur 6. Le reformat produit est alors acheminé vers une vanne 47 qui le dirige soit à la fois au premier brûleur 24 via la conduite 8 et au deuxième brûleur 27 via une conduite 9, soit uniquement vers le premier brûleur 24. On peut noter cependant que le reformat ne traverse pas la membrane 6' car sa pression n'est pas suffisamment élevée. Durant cette deuxième étape, le reformat est brûlé, soit successivement soit simultanément, dans les brûleurs 24 et 27. On obtient ainsi de l'énergie thermique qui est transmise par conduction au réacteur de reformage 6 et au générateur de vapeur 2, sans qu'il soit nécessaire d'apporter du carburant supplémentaire. De cette façon, on augmente encore la vitesse de réchauffement du module 1, on économise le carburant et on limite les émissions polluantes. Le réchauffement du module 1 est également renforcé par le caractère exothermique de la réaction d'oxydation partielle. Enfin, le reformat transite dans les brûleurs 24 et 27 de manière à être complètement brûlé avant le rejet à l'échappement, c'est-à-dire de manière à être moins toxique. Une fois que le brûleur 24 a atteint la température de fonctionnement nominale du réacteur 6, la vanne 50 est coupée et la phase de démarrage prend fin. On réalise alors une montée en pression de la vapeur d'eau et du carburant qui sont fournis par la conduite 7 au réacteur de reformage 6, et une réaction de vapo-reformage peut alors être mise en oeuvre. Il est préférable de réaliser la montée en pression lorsque la membrane 6' est à sa température nominale. En effet, si l'hydrogène permée à travers la membrane 6' avant que celle-ci ne soit à sa température nominale, il y a un risque pour qu'elle se fissure. L'hydrogène produit est alors acheminé vers le compartiment anodique 13 de la pile à combustible 12, via la conduite 10, tandis que les gaz de rejet sont acheminés soit vers les deux brûleurs catalytiques 24, 27, soit uniquement vers le premier brûleur catalytique 24, pour d'une part y être brûlés avant leur rejet à l'échappement, et d'autre part fournir de l'énergie thermique nécessaire à la réaction de vapo-reformage. Sur la figure 2, un autre mode de réalisation est représenté dans lequel les éléments communs au premier mode de réalisation portent les mêmes références. Dans ce mode de réalisation, la membrane 6' n'est pas couplée au réacteur de reformage 6 mais est montée en amont du réacteur 6. Une vanne 60 est alors montée entre le réacteur 6 et la membrane 6', et permet d'acheminer le reformat produit par le réacteur 6 soit vers la membrane 6' soit vers les brûleurs catalytiques 24 et 27 via les conduites 61 et 62. La vanne 60 est commandée par l'unité 43 et contrôle la fin de la phase de démarrage. En effet, pendant la deuxième étape de la phase de démarrage, le réacteur 6 met en oeuvre une réaction d'oxydation partielle et le reformat produit est acheminé vers les brûleurs catalytiques 24, 27 via la vanne 60. Par contre, en fonctionnement stationnaire, la vanne 60 achemine le reformat produit par vapo-reformage, vers la membrane 6'. La membrane 6' fournit alors d'une part un gaz riche en hydrogène qui alimente le compartiment anodique 13, et d'autre part des gaz de rejet qui sont acheminés vers le premier brûleur 24 via la conduite 63 pour y être brûlés. Le fonctionnement du reste du module 1 reste analogue au premier mode de réalisation. Selon une variante de l'invention, le carburant peut être vaporisé dans un échangeur thermique indépendant avant d'être injecté dans le surchauffeur. De même, selon une autre variante de l'invention, un purificateur ou plusieurs peuvent être placés à la suite du réacteur de reformage. Dans ce cas, la membrane de séparation d'hydrogène peut être placée à la suite des purificateurs, ou bien peut leur être associée. Selon une autre variante, un troisième brûleur catalytique peut être associé à l'échangeur thermique de surchauffe. Le module de puissance tel que décrit précédemment peut être utilisé au sein d'un véhicule automobile pour diverses applications. Ainsi, selon la gamme de puissance délivrée par le module, on pourra envisager soit l'entraînement du véhicule, soit l'alimentation des équipements électriques du véhicule, soit enfin une prolongation d'autonomie du véhicule
L'invention concerne un module de puissance 1 comprenant :- une pile à combustible 12,- un réacteur de reformage 6 capable de produire un reformat,- une membrane de séparation d'hydrogène 6' capable de produire un gaz plus riche en hydrogène que le reformat et des gaz de rejet,- un premier brûleur catalytique 24 alimenté par les gaz de rejet ou par le reformat,- un brûleur à flamme 40 capable de produire des gaz brûlés,le réacteur de reformage 6 étant monté de manière à pouvoir être chauffé par les gaz brûlés issus du brûleur à flamme 40, et le premier brûleur catalytique 24 étant monté de manière à pouvoir être chauffé par la combustion du reformat et/ou des gaz de rejet.
1. Module de puissance (1) comprenant : - une pile à combustible (12) alimentée en gaz riche en oxygène et en gaz riche en hydrogène, et capable de générer de l'énergie électrique, - un réacteur de reformage (6) monté en amont de la pile à combustible (12) et alimenté en carburant hydrocarboné et en vapeur d'eau ou en gaz riche en oxygène, et capable de produire un reformat, - une membrane de séparation d'hydrogène (6') montée en aval et/ou couplée au réacteur de reformage (6), et capable de produire un gaz plus riche en hydrogène que le reformat et des gaz de rejet, caractérisé en ce que le module de puissance (1) comprend également : - un premier brûleur catalytique (24) en contact thermique avec le réacteur de reformage (6) et pouvant être alimenté par des gaz de rejet issus de la membrane de séparation d'hydrogène (6') ou par le reformat provenant du réacteur de reformage (6), - une source de chaleur extérieure (40) alimentée en carburant et en gaz riche en oxygène, et capable de produire des gaz brûlés, - et en ce que le réacteur de reformage (6) est monté de manière à pouvoir être chauffé par les gaz brûlés issus de la source de chaleur extérieure (40), et le premier brûleur catalytique (24) est monté de manière à pouvoir être chauffé par la combustion du reformat et/ou des gaz de rejet. 2. Module de puissance (1) selon la 1 dans lequel la source de chaleur extérieure (40) est un brûleur à flamme (40). 3. Module de puissance (1) selon la 1 ou 2 dans lequel le premier brûleur catalytique (24) peut être alimenté par les gaz issus de la pile à combustible (12) et/ou un gaz riche en oxygène et/ou du carburant. 4. Module de puissance (1) selon l'une des 1 à 3 comprenant également un générateur de vapeur (2) monté en amont du réacteur de reformage (6), alimenté en eau et capable de produire de la vapeur d'eau, et un deuxième brûleur catalytique (27) en contactthermique avec le générateur de vapeur (2) et pouvant être alimenté par des gaz issus du. premier brûleur (24) et/ou par le reformat issus du réacteur de reformage (6) et éventuellement par du carburant, le deuxième brûleur catalytique (27) étant monté de manière à pouvoir être chauffé par la combustion du reformat et/ou des gaz de rejet. 5. Module de puissance (1) selon l'une des 1 à 4 dans lequel une vanne (46) est montée entre la sortie de la source de chaleur extérieure (40) et l'entrée du premier brûleur catalytique (24), la vanne (46) étant commandée par un capteur de température du catalyseur (44) monté dans le premier brûleur catalytique (24). 6. Module de puissance (1) selon l'une des 1 à 4 dans lequel une vanne (47) commandée à trois voies est montée entre la sortie du réacteur de reformage (6) et l'entrée des premier et deuxième brûleurs (24, 27), la vanne (47) à trois voies étant commandée par un capteur de température du catalyseur (44) monté dans le premier brûleur catalytique (24). 7. Module de puissance (1) selon l'une des 1 à 4 dans lequel une vanne (60) commandée à trois voies est montée entre la sortie du réacteur de reformage (6), l'entrée des premier et deuxième brûleurs (24, 27) et l'entrée de la membrane de séparation d'hydrogène (6'), la vanne à trois voies (60) étant commandée par un capteur de température du catalyseur (44) monté dans le premier brûleur catalytique (24). 8. Module de puissance (1) selon l'une des précédentes comprenant également un échangeur thermique de surchauffe (3) alimenté respectivement par la vapeur issue du générateur de vapeur (2) et par les gaz brûlés issus du premier brûleur (24), et fournissant respectivement de la vapeur d'eau surchauffée au réacteur de reformage (6) et des gaz brûlés au deuxième brûleur (27), l'échangeur thermique de surchauffe (2) étant monté de façon à pouvoir être chauffé par les gaz issus du premier brûleur (24). 9. Module de puissance (1) selon la 8 dans lequel le premier brûleur (24), l'échangeur thermique de surchauffe (3) et ledeuxième brûleur (27) sont montés en série sur le circuit d'évacuation des gaz brûlés. 10. Procédé de mise en oeuvre d'un module de puissance (1) comprenant une pile à combustible (12) alimentée en gaz riche en hydrogène par un réacteur de reformage (6) associé à une membrane de séparation d'hydrogène (6'), caractérisé en ce que : le module de puissance (1) comprend également un premier brûleur catalytique (24) en contact thermique avec le réacteur de reformage (6), dans lequel, dans une phase de démarrage : - on fait monter la température du premier brûleur (24) et du réacteur de reformage (6) jusqu'à une première température au moyen d'une source de chaleur extérieure (40), puis - on fait monter la température du réacteur de reformage (6) jusqu'à une deuxième température en réalisant une réaction d'oxydation partielle dans le réacteur de reformage (6), et on fait monter la température du premier brûleur catalytique (24) par combustion du reformat produit par le réacteur de reformage (6). 11. Procédé selon la précédente dans lequel le module (1) comprend également un deuxième brûleur catalytique (27) qui, lors de la phase de démarrage, est chauffé d'abord par la source de chaleur extérieure (40), puis par combustion du reformat produit par la réaction d'oxydation partielle. 12. Procédé selon la 11 dans lequel, après la phase de démarrage : - on alimente le réacteur de reformage (6) avec un mélange de vapeur d'eau et de carburant sous pression de manière à obtenir à la sortie de la membrane (6'), d'une part de l'hydrogène provenant du reformat produit par vapo-reformage et ayant traversé la membrane (6'), et d'autre part des gaz n'ayant pas traversé la membrane (6') ; - on alimente la pile à combustible (12) avec l'hydrogène ayant traversé la membrane (6'), et - on alimente les premier et deuxième brûleurs (24, 27) avec les gaz n'ayant pas traversé la membrane (6').
H,B
H01,B60
H01M,B60L
H01M 8,B60L 11
H01M 8/06,B60L 11/18,H01M 8/04
FR2898968
A1
AMELIORATION DE LA PROTECTION DES VEHICULES BLINDES
20,070,928
Les conflits armés les plus récents ont montré que l'on ne pouvait terminer une guerre sans procéder à l'occupation du territoire adverse par des troupes au sol, celles-ci étant appuyées par des véhicules blindés tels que les chars de combat. Le char est encore une arme très efficace mais sa protection a tendance à diminuer avec la mise en service de projectiles de plus en plus performants. En effet, son blindage doit résister, d'une part, aux missiles et aux obus à tête explosive ou à charge creuse tirés par l'infanterie, l'artillerie ou les chars adverses et, d'autre part, aux obus à énergie cinétique dont l'efficacité ne cesse de croître, tous ces projectiles arrivant sur le char selon une trajectoire proche de l'horizontal. Pour compliquer le tout, il doit également affronter les obus en uranium appauvri et les missiles tirés sous forte incidence par des avions ou des hélicoptères chasseurs de chars. Il est évidemment impossible d'assurer à un véhicule blindé une protection totale. Par contre, il est possible d'améliorer sa résistance aux coups adverses en le dotant de deux dispositifs complémentaires, l'un concernant les projectiles (missiles, bazooka ou obus) arrivant sous faible incidence, l'autre concernant les projectiles arrivant sous forte incidence et généralement tirés par des aéronefs attaquant par l'arrière (près de la moitié des chars irakiens ont été détruits de cette façon lors des deux derniers conflits). Dans ce qui suit, on parlera plus particulièrement du char de combat, mais il est évident que les dispositifs décrits pourront être utilisés pour améliorer la protection de tout véhicule blindé à chenilles ou à roues. 1-Protection contre les projectiles arrivant sous faible incidence Si la protection de la tourelle du char s'est sensiblement améliorée avec l'augmentation de l'inclinaison de sa cuirasse et la mise en place de plaques de blindage réactif également inclinées, il n'en est pas de même de ses flancs qui constituent pourtant une part importante de sa surface exposée aux coups adverses, puisque la surface de chacun d'eux représente à peu près 150% de la surface latérale de la tourelle. Certes, ils peuvent eux aussi être équipés (fig.1), de plaques de blindage réactif (1), accrochées verticalement à la partie supérieure de la caisse (2) du char et maintenues en place à leur partie inférieure par des barres (3) de longueur fixe, situées entre les roues ou entre les galets (non représentés) de la chenille (5). Mais il est démontré qu'un obus à énergie cinétique de gros calibre (4) est tellement puissant qu'il ne peut être arrêté par un blindage, même réactif, si le projectile percute celui-ci selon une incidence proche de O. La seule manière de protéger le char efficacement est donc de faire ricocher (fig.2) le projectile de façon qu'il soit dévié vers le haut en emportant une grande partie de son énergie cinétique. Il en est de même pour une charge creuse. Or, il est impossible de doter les flancs du char de plaques de blindage (1) maintenues inclinées en permanence par des barres fixes plus longues (3) car il y aurait évidemment un problème d'encombrement du char en largeur. Par contre, on pourrait doter (fig.3) les plaques verticales de blindage (1) équipant les flancs du char, d'un dispositif permettant de les incliner très rapidement, par exemple à 45 , par des vérins (6) à un ou plusieurs étages, alimentés soit par une cartouche pyrotechnique soit par un fluide sous pression, les plaques de blindage étant articulées à la partie haute de la caisse du char. L'allumage de la cartouche pyrotechnique ou l'ouverture de la soupape alimentant les vérins 35 serait déclenché par la détection (électromagnétique, infrarouge ou autre) d'un projectile dangereux en approche. Ainsi (fig.4), le char (9) disposerait de deux dispositifs de protection symétriques et 40 indépendants, l'un à bâbord et l'autre à tribord. On se contentera de représenter le dispositif tribord (fig.4: vue du char en plan et fig.5: vue du char par l'arrière). Le détecteur (7) (électromagnétique, infrarouge ou autre), aurait un lobe de détection (8) très plat mais assez large, par exemple: 90 à 120 . Un circuit discriminateur permettrait de ne déclencher la mise en position de la protection que pour des projectiles réellement dangereux (signature vitesse et/ou section). Par ailleurs, le délai entre la détection d'un projectile dangereux et la fin de la mise en position des plaques devrait être le plus court possible: 0,1 seconde semble être une performance suffisante. En effet, les projectiles en approche les plus rapides sont les obus à énergie cinétique (Vo = 1800 m/s, V2000 = 1700 m/s), beaucoup plus véloces que les bazookas. Or, les détecteurs les plus performants (radar Doppler en très courte longueur d'onde) ne peuvent guère les détecter à plus de 200 m, ce qui laisse un délai de mise en place des plaques de (1/1700)*200 = 0,12 sec. Evidemment, l'inclinaison des plaques de blindage découvrirait quelque peu la partie inférieure du char, mais l'essentiel de la caisse resterait protégé. Il va de soi que la mise en position de sécurité des plaques de blindage pourrait être déclenchée manuellement avant un engagement prévisible. Le retour à la configuration normale des plaques de blindage se ferait par mise au vide des vérins, à condition évidemment que la puissance de l'impact n'ait pas trop endommagé les pièces mobiles de ce blindage. Mais il vaut mieux un char endommagé, mais mobile grâce à l'intégrité de ses chenilles ou de ses roues, qu'un char définitivement immobilisé et abandonné par son équipage. 2-Protection contre les projectiles arrivant sous forte incidence Actuellement, un char est presque complètement sans défense (à part une mitrailleuse au-dessus de la tourelle) contre un aéronef tirant des missiles ou des obus en uranium appauvri et arrivant généralement par l'arrière du blindé. Ce qui permet à l'aéronef d'ajuster son tir en toute tranquillité. L'objet du dispositif décrit ci-après serait de rendre plus aléatoire le résultat de l'attaque de ces aéronefs (fig.6 et 7). Le dispositif proposé serait composé d'une couronne circulaire horizontale (10) pouvant pivoter sur 360 autour de l'axe vertical de la tourelle et fixée en haut de celle-ci. Sur cette couronne seraient fixés deux bras horizontaux symétriques (11), chacun d'eux pouvant pivoter autour de son axe horizontal et supportant 1 ou 2 missiles sol-air (12) légers et peu coûteux que l'on trouve depuis longtemps sur le marché de l'armement. La mise en rotation de la couronne et des bras s'effectuerait par des moyens électromécaniques classiques. Le pointage en azimut et en élévation de ces missiles serait effectué par le tireur depuis l'intérieur de la tourelle au moyen d'un viseur asservi à une caméra de télévision extérieure(13), l'axe de celle-ci étant parallèle aux tubes des missiles. Pour conclure, on remarquera que ces deux dispositifs peuvent être montés assez facilement sur des véhicules blindés existants à l'occasion d'opérations de modernisation
Le dispositif décrit (fig.1) vise à améliorer la protection des flancs (2) des véhicules blindés contre des projectiles antichars (4) arrivant selon une faible incidence, en provoquant l'inclinaison très rapide des plaques de blindage latérales (1), au moyen de vérins (6) alimentés soit par une cartouche pyrotechnique soit par un fluide sous pression.
1. Dispositif visant à améliorer la protection des flancs des véhicules blindés, à roues ou à chenilles, contre des projectiles à énergie cinétique ou à charge creuse (4) et caractérisé par un système de vérins (6), à un ou plusieurs étages, destiné à provoquer l'inclinaison très rapide des plaques de blindage latérales (1) du véhicule, ces vérins étant alimentés soit par une cartouche pyrotechnique soit par un fluide sous pression. L'allumage de la cartouche pyrotechnique ou l'ouverture de la soupape alimentant les vérins est déclenché par la détection (électromagnétique, infrarouge ou autre) d'un projectile dangereux en approche ou par une commande manuelle.
F
F41
F41H,F41A
F41H 7,F41A 23,F41H 11
F41H 7/02,F41A 23/34,F41H 11/02
FR2896278
A1
EOLIENNE GEANTE A AUBES TANGENTIELLES
20,070,720
-1- La présente invention est un dispositif pour capter l'énergie du vent grâce à des turbines à aubes tangentielles placées les unes au dessus des autres sur un mât. Le dispositif utilise une forme améliorée de turbine à trois aubes (par rapport à celles déposées le 22 novembre 1990 et publiées le 29 mai 1992 sous le numéro FR2669684). Il rend possible la réalisation d'éoliennes géantes et possède des qualités qui se résument en quelques mots : puissance, sensibilité, solidité, simplicité et faible coût. PUISSANCE : Nous pouvons comparer des éoliennes en leur appliquant une force de freinage et en mesurant leur vitesse. Par des mesures, nous pouvons trouver la valeur de la charge pour laquelle chaque machine fournit le plus de travail. Par exemple : si une hélice fait 7 tours par seconde avec un f-ein de 50 grammes, 6 tours/s avec un frein de 100 g et 1 tour/s avec 200g nous en déduisons que c'est avec une charge de 100 g que sa puissance est maximale. Elle fait 3 fois plus de travail avec 100 g qu'avec 200, puisque (6x100)/(1 x200)=3. Ce type de mesures effectué sur des turbines balayant la même surface et soumises au même vent (celui d'un ventilateur), no as permet de comparer leur puissance. Le résultat des mesures effectuées montre que certaines turbines à aubes tangentielles sont au moins 2 fois plus puissantes que les hélices balayant la même surface. Ce résultat est d'autant plus surprenant que le discours officiel prétend l'inverse, que les hélices sont 2 fois plus puissantes que les turbines verticales. Mais en fait, fort peu d'éoliennes verticales ont été cor'ectement testées, alors qu'il en existe une infinité et que le moindre changement peut affecter leur rendement (nombre d'aubes, largeur des aubes, d sposition, existence ou pas de paravents etc.). SENSIBILITE : Les grandes hélices traditionnelles tournent à faible vitesse, le plus souvent à 30 tours/minute. A cette vitesse, les courants d'ai • peuvent traverser la surface balayée par l'hélice sans toucher ses pales. Il fau. : des vent d'au moins 3 m/s pour les faire démarrer, car au démarrage, la force du vent ne s'applique que sur la surface de leurs pales. L'énergie récoltée par les hélices est liée à leur vitesse de rotation, ce que nous confirment les mesures. Les petites hélices ont une puissance maximale lorsqu'elles tournent à plus de 400 tours/minute. Mais lorsque nous augmentons la charge (ou le frein) elles -2- s'arrêtent rapidement. Leur puissance chutant brutalement en perdant de la vitesse. Les turbines à aubes tangentielles n'ont pas ce défaut. Leur forme les amène à capter toute l'énergie du vent. Elles démarrent avec des vitesses de vent extrêmement faible, à moins d'1 m/s. SOLIDITE : A titre indicatif l'éolienne à hélice 3 pales de 1,5 MW de la Haute ù Lys, est au sommet d'un mât de 92 m qui doit supporter 63 tonnes. A ce poids important, il faut aussi ajouter la pression du vent sur son rotor de 70 mètres. II faut donc qu'elle est un mât particulièrement solide. Dans le présent dispositif, la génératrice est à même le sol. Les aubes sont en toile très légère. Les supports d'aubes sont en aluminium. La force du vent est répartie tout au long du mât. Toutes ces raisons font que le mât de cette éolienne est moins sollicité que celui des éoliennes classiques. Des mâts plus hauts et des turbines balayant des surfaces plus grandes sont donc envisageables. Les différents dispositifs utilisés par cette éolienne sont éprouvés. Des mâts soumis à des contraintes très fortes existent déjà. Des toiles très résistantes existent aussi. Nous les trouvons dans les ailes delta, les parachutes et les voiliers, qui nous montrent qu'elles résistent à l'eau de mer. Les flèches des grues peuvent porter _ des charges très lourdes grâce à des haubans (des haubans également utilisés dans ce dispositif pour maintenir les supports d'aubes, et permettre ainsi qu'elles soient tendues). SIMPLICITE : Les turbines à aubes tangentielles sont multidirectionnelles, ce qui nous dispense d'une orientation continue avec des engrenages. COêT : Sa simplicité et le prix peu élevé des matériaux utilisés devraient permettre à cette éolienne d'être bon marché si elle est produite en nombre. L'éolienne géante est donc constituée de turbine à aubes tangentielles placées les unes au dessus des autres sur un mât. La turbine choisie est caractérisée par le fait que son diamètre extérieur est égal à -3 fois le rayon de courbure de ses aubes ; et par le fait que les deux bords de chaque aube sont alignés avec le bord le plus proche de celle qui la précède ou qui la suit Fig. 1 (A, B, C), ce qui réduit la surface des aubes sans diminuer l'efficacité de la turbine. Pour que les turbines soient d'un très grand diamètre, sans que leurs aubes puissent ployer par vent fort, la toile des aubes doit être tendue entre 2 -3- supports. Pour une plus grande résistance, le support supérieur pourra être soutenu par des haubans, si les dimensions de la turbine l'exigent. Ses supports sont montés sur des roulements, et des engrenages permettent le transfert de l'énergie à un arbre situé à l'intérieur du mat. Les engrenages démultiplieront la vitesse de rotation et l'ajusteront pour qu'elle soit identique pour toutes les turbines qui tourneront d'autant plus vite qu'elles sont éloignées du sol, à cause du cisaillement. La démultiplication devra être calculée pour chaque turbine, afin que les plus basses ne freinent pas les plus hautes. Les deux supports d'une turbine seront liés entre eux par des montants. Les supports seront pourvus de cannelures et de poulies pour changer les toiles à partir du moyeu. Les différents moyeux seront posés sur des bagues fixées au mat. Tous les mécanismes seront accessibles par le biais d'un ascenseur ou d'une échelle à l'intérieur du mât ; et par des portes permettant l'accès aux aubes et transmissions pour chaque moyeu. Au niveau des moyeux où le mât est le plus soumis à des contraintes, il pourra être renforcé par des barres en acier. Les dessins annexés illustrent l'invention : - - - La figure 1 comporte 2 dessins : Le tracé de la turbine à aube choisie, où apparaît l'alignement des 3 bords désignés par A, B, et C. Ce tracé nous montre que la largeur de chaque aube est sensiblement égale à 0,6 fois le diamètre extérieur de la turbine. Une vue en perspective d'une partie d'un mât avec 2 turbines et où apparaissent (1) les aubes, (2) les supports, (3) les haubans, (4) les montants, (5) le mât, (6) les roulements, (7) la bague qui supporte une turbine. (8) les engrenages. La figure 2 est une vue agrandie de l'un des moyeux où apparaît plus distinctement les engrenages et roulements
The wind turbine has wedge-shaped blades (1) with curved edges which are mounted on a vertical mast (5). The front and back edges of each blade contact the edges of the blades which precede and follow it.
, 1) Dispositif pour capter l'énergie du vent caractérisé en ce qu'il comporte des turbines à aubes tangentielles placées les unes au dessus des autres sur un 5 mât (Fig. 1). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la turbine utilisée a un diamètre extérieur égal à J3 fois le rayon de courbure de ses aubes (Fig. 1). 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé par le fait que les deux bords de chaque aube sont alignés avec le bord le plus proche de celle qui la 10 précède ou qui la suit Fig. 1 (A, B, C).
F
F03
F03D
F03D 3,F03D 11
F03D 3/02,F03D 11/04
FR2891521
A1
FOURGON DE TRANSPORT ET CAMION ASSOCIE.
20,070,406
La présente invention concerne un fourgon de transport, du type comportant: - une caisse présentant au moins une ouverture latérale délimitée, d'une part, entre deux bords parallèles et d'autre part, entre deux montants d'extrémité ; - une porte d'obturation de l'ouverture latérale, la porte comportant au moins deux équipages mobiles, chaque équipage mobile comportant: un panneau coulissant d'obturation de l'ouverture supporté entre les deux bords longitudinaux parallèles et monté mobile à coulissement par rapport à la caisse en étant maintenu dans le plan de l'ouverture définie entre les deux bords longitudinaux parallèles, suivant la direction définie par ces deux bords, au moins un vantail articulé par rapport au panneau coulissant, au-tour d'un axe s'étendant sensiblement dans le plan de l'ouverture suivant un bord du panneau coulissant, entre une position d'obturation de l'ouverture et une position d'ouverture dans laquelle il fait saillie hors de la caisse, le ou chaque vantail étant supporté par le panneau coulissant sur lequel il est articulé. Un fourgon est formé d'une caisse rigide, notamment parallélépipédi- que délimitant un volume propre à recevoir des marchandises à transporter. Un tel fourgon est supporté par le châssis d'un camion de transport de marchandises, d'une semi-remorque ou d'une remorque. Le fourgon est couramment allongé avec deux faces latérales principales de plus grande longueur s'étendant de part et d'autre du camion et formant les flancs de celui-ci. Pour permettre un chargement aisé du fourgon, il est connu que les faces latérales soient délimitées par des portes pleines obturant, lorsqu'elles sont en position d'obturation, une ouverture latérale définie par la caisse du fourgon et s'étendant suivant toute la face latérale du fourgon. Les faces latérales du fourgon étant allongées, les portes d'obturation sont formées de plusieurs vantaux articulés les uns sur les autres autour d'axes verticaux parallèles les uns aux autres. 2891521 2 Ainsi, des chaînes de vantaux successifs sont formées, chaque chaîne étant articulée à une extrémité sur la caisse du camion suivant un axe d'articulation fixe par rapport à la caisse s'étendant sensiblement dans le plan de l'ouverture. Ces portes sont difficiles à manoeuvrer et nécessitent des moyens d'articulation très résistants puisque ceux-ci doivent supporter toute la masse de la chaîne de vantaux. On connaît par ailleurs des portes latérales formées de vantaux articulés successivement les uns aux autres en des sens opposés afin de per- mettre un repliement en accordéon ou en boustrophédon. Chaque vantail est articulé par rapport à la caisse, alternativement par son bord droit ou gauche, autour d'un axe vertical qui est glissant suivant la longueur de l'ouverture latérale de la caisse. Pour l'obturation de l'ouverture, les vantaux sont tirés de sorte que ceux-ci s'alignent. La mise en place des vantaux par traction produit un écartement même mineur de ceux-ci les uns par rapport aux autres, de sorte que, lorsque les vantaux sont en position d'obturation, ceux-ci ne sont pas parfaitement jointifs. D'autres agencements sont décrits notamment dans le document DE-100 45 851 et DE 103 14 378. Ceux-ci prévoient que les faces latérales du fourgon soient obturées par des panneaux d'obturation coulissants sur lesquels sont articulés des vantaux pouvant être alignés dans l'ouverture entre des panneaux adjacents pour obturer celle-ci. Ces vantaux peuvent également être déplacés angulai- rement vers l'extérieur par rapport aux panneaux pour permettre l'accès à l'intérieur du fourgon au travers de l'ouverture. A l'usage, on constate que ces fourgons sont relativement commodes d'accès mais que la sophistication de leur structure rend parfois le charge-ment du fourgon par l'arrière délicat au moyen de chariots élévateurs ou de transpalettes. L'invention a pour but de proposer un fourgon de transport dont une face latérale peut être ouverte et dont les moyens d'obturation n'entravent pas le chargement notamment par l'arrière. A cet effet, l'invention a pour objet un fourgon de transport du type précité, caractérisé en ce que lorsque les vantaux sont en position d'obturation, les vantaux et les panneaux sont jointifs et en contact et délimitent à l'intérieur du fourgon une surface lisse et continue. Suivant des modes particuliers de réalisation, le fourgon comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - lorsque les vantaux sont en position d'obturation, l'écart entre les bords adjacents des vantaux et des panneaux et entre les vantaux suivant la surface lisse et continue est inférieure à 2 mm; - lorsque les vantaux sont en position d'obturation, les aspérités de la surface lisse et continue ont une hauteur mesurée perpendiculairement à la surface inférieure à 1 mm; - lorsque les vantaux sont en position d'obturation, les panneaux et les vantaux sont maintenus comprimés dans le plan d'obturation les uns dans le prolongement des autres entre les deux montants d'extrémité en prenant appui sur ceux-ci; les vantaux et/ou les panneaux adjacents comportent des bords adjacents présentant des complémentarités de forme; - au moins l'un parmi les panneaux et les vantaux comprend au moins deux planches assemblées suivant des bords adjacents, les deux planches assemblées comportant, suivant leur épaisseur, pour l'une une rainure curviligne et pour l'autre une languette de forme complémentaire propre à assurer un accostage des deux planches par pivotement autour de leurs bords communs extérieurs et par emboîtement des rainure et languette, et les deux planches comportent en outre des moyens d'enclenchement élastique des deux planches pour assurer leur verrouillage; - la porte comporte, entre chaque panneau et chaque vantail articulé, un profilé élastique de liaison à mémoire de forme fixé sur le panneau et le vantail associé, et chaque panneau et chaque vantail articulé comportent, suivant leur épaisseur, pour l'une une rainure curviligne et pour l'autre une languette de forme complémentaire propre à assurer un accostage du panneau et du vantail par pivotement autour de leurs bords communs extérieurs et par emboîtement des rainure et languette; 2891521 4 - deux vantaux adjacents chacun articulé sur un panneau coulissant comportent, suivant leurs bords adjacents, une nervure et une rainure complémentaires présentant des profils respectivement convergents et diver-gents vers leur extrémité ; - la nervure comporte à son sommet un canal longitudinal délimitant avec la rainure, lorsque les vantaux sont en position d'obturation, un conduit de ruissellement d'eau; - le fourgon comporte deux rails de guidage des panneaux coulissants suivant des bords longitudinaux, lesquels rails sont amovibles par rapport à la caisse; - il comporte suivant au moins un bord longitudinal une glissière longitudinale et au moins un ensemble de gâche de crémone de fermeture d'un vantail, lequel ensemble de gâche est coulissante dans ladite glissière et comporte des moyens de blocage en position par rapport à la glissière; et - il comporte au moins deux panneaux coulissants successifs et, entre ces deux panneaux, deux vantaux articulés chacun sur un panneau cou-lissant, les deux vantaux étant articulés l'un à l'autre suivant des bords longitudinaux adjacents et la porte comporte, entre les deux vantaux articulés l'un sur l'autre, une charnière comprenant un élément de liaison articulé monté coulissant par rapport aux deux vantaux perpendiculairement à son axe d'articulation. L'invention a enfin pour objet un camion comportant un fourgon tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux des-sins sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un camion comportant un fourgon selon l'invention, dont la face latérale est obturée; - la figure 2 est une vue identique à celle de la figure 1 avec la face la- térale partiellement ouverte; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de la face latérale du fourgon dans la position de la figure 2; - la figure 4 est une vue en section transversale du fourgon montrant le guidage de la partie haute d'un panneau coulissant; - la figure 5 est une vue en élévation d'un chariot de guidage d'un panneau coulissant; - la figure 6 est une vue identique à celle de la figure 4 montrant le guidage inférieur d'un panneau coulissant; - la figure 7 est une vue en section transversale d'un vantail d'une porte du fourgon; - la figure 8 est une vue en section transversale d'une planche d'un vantail; les figures 9A et 9B sont des vues partielles en section d'un vantail montrant deux planches adjacentes respectivement en cours d'accouplement et après accouplement; - la figure 10 est une vue en section de deux planches d'extrémité de deux vantaux adjacents en position d'obturation; la figure 11 est une vue en section transversale d'une planche d'extrémité articulée d'un vantail; - la figure 12 est une vue en section transversale d'un panneau cou- lissant; - la figure 13 est une vue en section transversale d'une planche d'extrémité articulée d'un panneau coulissant; - la figure 14 est une vue en section transversale d'un panneau cou-lissant montrant l'accouplement à une planche médiane; - la figure 15 est une vue en section transversale d'une articulation entre un panneau coulissant et un vantail; - la figure 16 est une vue en section transversale du profil d'articulation au repos; - la figure 17 est une vue en section transversale d'une planche d'extrémité d'un panneau coulissant d'extrémité du fourgon; - la figure 18 est une vue identique à celle de la figure 3 d'une va-riante de réalisation d'une porte d'obturation d'un fourgon selon l'invention; et 2891521 6 - la figure 19 est une vue de détail de la charnière présente entre deux vantaux de la porte de la figure 18. Le camion 10 illustré sur la figure 1 comporte un fourgon 12 porté par un châssis 14 d'une semi-remorque. Un tracteur 16 est prévu à l'avant de la semi-remorque. Comme connu en soi, le fourgon 12 comporte une caisse 18 à paroi pleine de forme générale parallélépipédique. Ainsi, la caisse comporte un plancher 20 visible sur la figure 2, un toit 22, une paroi avant 24 visible sur la figure 2 et une paroi arrière 26. La paroi arrière 26 est délimitée par une porte à deux vantaux articulés pouvant s'ouvrir vers l'extérieur et permettant le chargement du fourgon par l'arrière. La caisse 18 comporte en outre deux faces latérales ou flancs 28 suivant lesquels sont délimitées des ouvertures 30 chacune obturée par une porte latérale 32. Les flancs 28 s'étendent verticalement suivant la longueur du fourgon. Chaque ouverture 30 est généralement rectangulaire et est délimitée par un bord longitudinal inférieur 34 et un bord longitudinal supérieur 36 parallèles l'un à l'autre et par deux montants verticaux 38, 40 s'étendant également parallèlement l'un à l'autre et supportant le toit 22. Chaque bord longitudinal 34, 36 est équipé d'un rail 42, 44 permettant le coulissement de la porte 32 sensiblement dans le plan de l'ouverture 30. La porte 32 comporte un ensemble de panneaux ou montants d'obturation 50 déplaçables seulement à coulissement dans le plan de l'ouverture 30 et un ensemble de vantaux 52 chacun articulé par rapport à un panneau 50 autour d'un axe X-X généralement vertical et s'étendant dans le plan de l'ouverture entre les bords opposés délimitant l'ouverture. Chaque vantail 52 est articulé sur un panneau 50 et aucun vantail 52 n'est articulé seulement sur un autre vantail. Ainsi, la porte est fermée d'au moins deux équipages mobiles à coulissement comportant chacun un panneau coulissant 50 et au moins un van- tail 52 articulé sur le panneau 50. La porte comporte par exemple six panneaux coulissants et dix van-taux articulés, la largeur des panneaux étant comprise entre 300 et 500 mm et par exemple égale à 400 mm alors que la largeur des vantaux est corn2891521 7 prise entre 900 et 1 300 mm et par exemple égale à 1 100 mm. De préférence, la largeur des panneaux est inférieure à celle des vantaux, au moins dans un rapport du simple au double. Plus précisément, et comme illustré sur la figure 3, chaque panneau 50 est formé d'une paroi pleine et plane généralement rectangulaire mainte- nue dans le plan de l'ouverture 30 par les rails 42, 44. Chaque vantail 52 est équipé d'un mécanisme 54 d'immobilisation en position du vantail dans le plan de l'ouverture 30 par rapport à la caisse 18 du fourgon. Ce mécanisme comporte, comme connu en soi, une tringle ver-ticale 55 articulée en rotation sur elle-même par rapport au vantail 52 et noyée dans l'épaisseur du vantail. Cette tringle comporte, à chaque extrémité supérieure et inférieure, des pênes 56 propres à coopérer chacun avec un ensemble de gâche comprenant une gâche complémentaire 57 (figure 2) fixée et intégrée dans le bord 34, 36 de l'ouverture. La tringle est assujettie en rotation à une poignée 58 de commande disposée transversalement et propre à s'appliquer contre le bord inférieur 34 de l'ouverture sous le vantail 52, lorsque le mécanisme 54 est verrouillé. En variante un seul vantail sur deux est équipé d'un mécanisme d'immobilisation en position, le vantail adjacent étant retenu en position d'ob- turation par le vantail muni du mécanisme. Sur la figure 4 est représenté à plus grande échelle le bord longitudinal supérieur 36 assurant le guidage des panneaux coulissants 50. Le bord 36 est équipé du rail 44. Ce dernier est porté par un profilé 60 bordant longitudinalement le toit 22 du fourgon. Le rail 44 est maintenu par emboîtement et par vissage ou rivetage sur le profilé 60 de sorte que le rail 44 est amovible et peut être remplacé facilement en cas d'usure. Le rail 44 est formé d'un profilé extrudé en aluminium. Il présente une âme 62 d'accouplement au profilé 60. Cette âme porte un chemin de roulement 64 pour le guidage de galets de chariots 66 solidarisés à l'extrémité supérieure des panneaux coulissants 50. Le chemin de roulement 64 est formé d'une gouttière en forme de J présentant une ouverture latérale pour permettre le passage des chariots 66. Cette gouttière présente une jambe de support 68 reliée à l'âme 62 et 2891521 8 prolongée par un fond généralement horizontal 70 bordé par un rebord 72. Le rebord s'étend parallèlement à la jambe de support 68 et perpendiculairement au fond 70. Le fond 70 s'étend parallèlement à l'âme 62. En outre, l'âme 62 est prolongée par une glissière 74 délimitant un canal 75 partiellement refermé par deux lèvres en saillie 76. La glissière 74 est soit continue soit discontinue suivant la longueur de la caisse. Les en-sembles de gâches de crémones sont assujettis à la glissière 74. Plus précisément, un ensemble de gâche est constitué par deux vis formant tirants 78 permettant de relier une gâche 57 de crémone à une pla-que taraudée 80 engagée dans le canal 75. Les vis permettent lorsqu'elles sont serrées de plaquer la plaque 80 contre les lèvres 76 et ainsi immobiliser axialement la plaque 80 et la gâche de crémone 57 par rapport au rail en enserrant la lèvre 76 entre la gâche de crémone et la plaque 80. Lors-qu'elles sont desserrées, la gâche est libre de coulisser suivant la longueur de la glissière 74. En outre, le rail 44 présente une patte 82 s'étendant longitudinale-ment sur laquelle est engagée une brosse 84 s'étendant sur toute la longueur de l'ouverture et dont les poils sont propres à s'appliquer sur l'extrémité supérieure des panneaux 50 et des ventaux 52 pour assurer une obturation et une étanchéité satisfaisantes. Comme illustré plus en détail sur la figure 5, chaque chariot 66 présente une platine de fixation 90 prolongée à une extrémité par un bras cou-dé 92 présentant, à son extrémité libre, deux pattes recourbées 94 propres à supporter deux galets 96 rotatifs articulés autour d'axes perpendiculaires à la platine 90 ainsi qu'une troisième patte médiane 98 supportant un unique galet 100 rotatif autour d'un axe parallèle à la platine 90. Lorsque le chariot 100 est engagé dans le rail 44, comme illustré sur la figure 4, les galets 96 s'appuient sur le fond 70 du chemin de roulement 64 alors que le galet 100 est confiné entre la jambe 68 et le rebord 72 pour assurer un positionnement transversal des panneaux coulissants 50. Le rail 42 disposé en partie basse est fixé sous les traverses 102 supportant le plancher du fourgon, comme visible sur la figure 6. Comme le rail supérieur, le rail inférieur 42 définit un chemin de roulement 104 délimité 2891521 9 par un fond 106 supporté par une jambe 108 en regard de laquelle est dis-posé un rebord 110 supporté par une lame 112 à l'extrémité de laquelle est prévue la jambe 108. L'âme 112 est propre à assurer la liaison du rail 42 au plancher 20 du fourgon par l'intermédiaire d'une jupe enveloppante 114. Suivant un mode de réalisation particulier, le rail 42 est venu de matière avec la jupe 114 enveloppant le plancher du fourgon suivant son épaisseur. A l'extrémité inférieure des panneaux 50, les platines 90 des chariots sont introduites dans l'épaisseur des panneaux et y sont maintenues par des vis ou des rivets. Le bras 92 s'introduit jusqu'au chemin de roulement dans lequel les galets 96 roulent sur le fond 106 alors que le galet 100 est main-tenu entre la jambe 108 et le rebord 110. A l'extrémité supérieure des panneaux coulissants 50, et comme illustré sur la figure 4, les platines 90 des chariots sont vissées ou rivetées sur la surface intérieure des panneaux 50, afin de pouvoir monter les panneaux sur le fourgon. Pour le montage, les chariots inférieurs sont d'abord introduits dans le rail 42, après avoir été montés sur les panneaux 50 puis seulement après les extrémités supérieures des panneaux sont liées aux chariots supérieurs préalablement introduits dans le chemin de roulement 64. Suivant un premier mode de réalisation, deux chariots 66 sont prévus à chaque coin des bords supérieur et inférieur des panneaux. En variante, seul le bord supérieur est équipé de deux chariots 66 disposés au voisinage des coins, alors que le bord inférieur n'est équipé que d'un chariot médian 66 ou inversement. Les galets ainsi positionnés constituent un moyen empêchant la rotation du panneau 50 sur lui-même autour d'un axe vertical. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 5, un vantail 52 est articulé suivant le bord vertical de chaque panneau 50, hormis pour les panneaux d'extrémité. Chaque vantail 52 est délimité par une paroi pleine, plane et rectangulaire dont la longueur s'étendant verticalement correspond à la longueur des panneaux 50 et dont la largeur s'étendant horizontalement est supérieure à celle des panneaux 50. 2891521 10 Un vantail 52 est représenté en détail en section sur la figure 7. Ce vantail 52 est formé de planches génériques assemblées 200, d'une planche d'accouplement 202 et d'une planche d'articulation 204. Suivant la largeur du vantail, un nombre de planches génériques différent est retenu. Chacune des planches est formée d'un profilé d'aluminium s'étendant sur toute la hauteur du vantail. Les profilés sont tous de forme généralement rectangulaire et présentent deux faces principales rigoureusement parallèles et planes 206, 208 reliées l'une à l'autre par des voiles transversaux 210 comme illustré sur la figure 8. A leurs extrémités longitudinales, les profilés formant des planches génériques 200 visibles en détail sur la figure 8 présentent des parois 212, 214 intégrées dans des profils 215, 216 de guidage et de maintien complémentaires permettant un accostage et une liaison des planches successives par basculement. Plus précisément, dans le profil mâle 215, chaque planche présente une languette curviligne 217 faisant saillie vers l'extérieur par rapport à la paroi d'extrémité 212 depuis la partie médiane de celle-ci. Cette languette curviligne est formée d'une portion de cylindre centrée sur un axe s'étendant sensiblement à l'intersection entre la face extérieure 208 et la paroi d'extrémité 212 du profilé. Le profil femelle 216 formé au-delà de la paroi d'extrémité opposée 214 présente une rainure curviligne 218 de forme complémentaire à la languette 217. Cette rainure débouche dans la partie médiane de la paroi d'extrémité 214. Par ailleurs, les planches comportent des organes d'accrochage complémentaires par enclenchement élastique. Ceux-ci sont prévus au voisinage des parois longitudinales d'extrémité 212, 214 des planches. Un premier organe femelle est formé en arrière de la languette 217 alors qu'un organe d'accrochage mâle complémentaire est formé en regard de l'évidement 218. Plus précisément, la face intérieure 206 se prolonge au-delà de la pa-roi d'extrémité 214 par une membrure 220 formant la portion d'extrémité de la face plane 206. Cette membrure porte un crochet 222 formé d'une jambe 223 généralement courbe faisant saillie par rapport à la membrure 220 suivant l'épaisseur du profilé. Cette jambe présente à son extrémité un ergot 224. A l'inverse, à son autre extrémité, la planche présente un canal 226 s'ouvrant dans la face 206. Ce canal est délimité par deux rebords 228, 230 en retrait par rapport à la face 206 et propres à supporter la membrure 220 d'une planche adjacente. Le fond du canal présente un redan (cran) 232 délimitant une chambre de retenue 234 pour le crochet 222. Comme illustré sur les figures 9A et 9B, la liaison des planches successives 200 s'effectue d'abord par mise au contact des deux planches suivant les arrêtes d'intersection des faces extérieures 208 et des parois d'extrémité 212, 214, puis par basculement autour de cet axe des planches l'une vers l'autre afin de les amener dans un même plan. La languette 217 pénètre d'abord dans la rainure 218. Les profils adaptés et complémentaires en courbe de la languette 217 et de la rainure 218 assurent un guidage et un accostage facile des deux planches. Le déplacement angulaire se poursuit jusqu'à ce que l'ergot 224 franchisse le redan 232 et se libère dans la chambre de retenue 234. Dans cette position, le redan 232 et l'ergot 224 assurent la retenue des deux planches dans une position telle que les faces 206 des deux planches adjacentes s'étendent rigoureusement dans un même plan, la position des deux planches étant définie par la languette 217 et la rainure 218. Les planches d'accouplement 202 sont de deux types. Elles sont utilisées par paire complémentaire sur des vantaux opposés. Elles présentent suivant un premier bord longitudinal un profil de guidage et de maintien mâle 215 identique à celui décrit en regard de la figure 8. En arrière du canal 226, le profilé délimite un conduit 238 de section généralement cylindrique. Ce conduit est adapté pour recevoir la crémone 55 d'immobilisation du vantail. Suivant son autre bord latéral, le profil d'extrémité comporte l'un ou l'autre de deux reliefs complémentaires illustrés sur la figure 10. Ainsi, des ventaux adjacents propres à être engagés l'un avec l'autre présentent ces deux reliefs complémentaires. Un premier profil femelle noté 240 présente ainsi une rainure longitudinale 242 présentant un profil divergeant vers l'extérieur. Au contraire, l'autre planche d'extrémité présente un profil mâle 244 formé d'une nervure 246 représentant un profil convergeant vers son extrémité délimitant le sommet. Ce sommet est brisé par un canal longitudinal 248 débouchant au sommet de la nervure. Ainsi, comme illustré sur la figure 10 lorsque la nervure 246 est reçue dans la rainure 242, le canal délimite avec la rainure un conduit 250 de ruissellement des eaux. A sa base de chaque côté, la nervure 246 délimite avec les faces intérieure 206 et extérieure 208 un épaulement 251 permettant l'encastrement des faces intérieure et extérieure du vantail associé, de sorte que les deux faces des deux vantaux soient en affleurement sans jeu. Sur la figure 11 est représentée une planche d'articulation 204 d'un vantail 52. Celle-ci présente suivant un bord longitudinal un profil de gui- dage et de maintien 216 tel qu'illustré sur la figure 8. Suivant son autre bord longitudinal, elle présente une paroi d'extrémité 252 dans laquelle est formé un canal 254 de réception d'une charnière, et depuis laquelle une languette curviligne 256 identique à la languette 217 fait saillie. Le canal 254 présente une forme générale de L. Il s'ouvre à I'extrémi- té d'une branche du L au travers de la paroi 252, alors que l'autre branche du L s'étend suivant l'épaisseur de la paroi en étant surplombé par une lèvre 258. Cette lèvre présente un creux 260 de réception de têtes de rivet comme expliqué ultérieurement en regard de la figure 15. Un panneau 50 est illustré sur la figure 12. Celui-ci est constitué de deux planches d'articulation 300, 302 symétriques l'une de l'autre par rap-port à un plan longitudinal médian du vantail ainsi que d'une planche médiane d'interconnexion 304 interposée entre les deux planches 300, 302 et assurant leur liaison. Les profilés 300, 302, 304 représentent comme les profilés 200, 202, 204 des faces principales internes et externes parallèles 306, 308 reliées par des parois transversales. La planche d'extrémité 300 est représentée à plus grande échelle sur la figure 13. Elle présente suivant un bord longitudinal un profilé femelle de guidage et de solidarisation 216 tel que celui décrit sur la figure 8. Le bord longitudinal opposé de la planche présente au contraire un canal 314 de réception d'une charnière ainsi qu'une rainure curviligne 318 de réception d'une languette curviligne 256. Le canal 314 est identique au canal 254 de la planche d'articulation 204 et est délimité par une lèvre 320 présentant un creux 322. La rainure curviligne 318 présente une forme et une position complémentaires à celles de la languette 256 pour permettre un accostage par rotation des deux planches d'articulation. La planche médiane d'interconnexion 302 comporte disposés côte à côte deux profils mâles de guidage et de solidarisation 215 séparés par une âme médiane 350 par rapport à laquelle ils sont symétriques l'un de l'autre. L'épaisseur de l'âme 350 est telle que les deux membrures 220 des deux planches d'articulation 300, 302 s'appliquent exactement l'une contre l'autre en affleurement lorsque les planches d'articulation sont reliées à la planche d'interconnexion 304 comme illustré sur la figure 14. Dans cette position, et comme il est exposé en regard de la figure 9, les languettes 217 sont engagées par rotation dans les rainures curvilignes 218, les crochets 222 étant engagés élastiquement dans les cavités 234. L'articulation entre un vantail 52 et un panneau coulissant de support 50 est illustré à plus grande échelle sur la figure 15. Sur cette figure, on re-connaît une planche d'articulation 204 d'un vantail 52 et une planche d'articulation 300 associé d'un panneau coulissant 50. Les parois longitudinales des deux planches d'articulation présentent une languette 256 et une rainure 318 curvilignes complémentaires dont l'axe est disposé sensiblement dans le plan des faces extérieures 208, 308 des deux planches lorsque celles-ci sont coplanaires. La charnière est formée d'un profilé élastique 400 ayant, lorsque les deux planches sont alignées une section générale en forme de U. Chaque branche du U notée 402, 404 est reçue dans un canal de réception 254, 314 du canalen forme de L. Des rivets 406 sont disposés à intervalles réguliers suivant la longueur des planches pour retenir la charnière dans les canaux. Les têtes de rivets de retenue sont reçues dans les creux 260 et 322. Comme illustré sur la figure 16, le profilé élastique présente au repos une forme de W. Plus précisément, on reconnaît sur cette figure les deux branches 402, 404 destinées à être engagées dans les canaux de retenue. Les deux bras notés 408, 410 reliant ces deux branches par rapport auxquels ils sont perpendiculaires forment un angle de 135 et sont propres à former l'âme du U lorsque les deux bras 408, 410 sont ramenés dans le même plan. On comprend ainsi, que lorsque les vantaux sont libres, ceux-ci se placent dans une position de mi-ouverture délimitant un angle d'environ 45 avec les panneaux voisins, sous la seule action de l'élasticité de la charnière. Enfin, et comme illustré sur la figure 17, les panneaux d'extrémité disposés le long des montants 38, 40 présentent, suivant leur bord en regard du montant, un patin d'appui 450 constitué d'un profilé élastique. Ce patin comporte un boyau 452 ayant une section en forme de D présentant une surface plane 454 d'appui sur le profilé et une surface courbe 456 d'appui sur le montant en regard. Il présente en outre suivant toute sa longueur une membrure de retenue 458 qui est engagée dans un canal de réception 314 de la planche d'articulation du panneau et y est retenue par des rivets 454. Les panneaux 50 sont montés coulissants suivant toute la longueur des rails 42, 44 et chaque vantail 52 est articulé entre une position contrainte d'obturation dans laquelle il s'étend dans le plan de l'ouverture dans le prolongement des panneaux et une position libre d'ouverture dans laquelle il s'étend perpendiculairement au panneau 50 sur lequel il est articu- lé vers l'extérieur de la caisse. Sur les figures 2 et 3, la porte est représentée dans une position partiellement repliée dans laquelle les panneaux 50 sont rapprochés les uns des autres et les vantaux 52 intercalés entre les panneaux 50 sont seule-ment partiellement repliés l'un vers l'autre et constituent des secteurs angu- laires faisant saillie vers l'extérieur de la caisse. On conçoit que le rapprochement des panneaux 50 et le repliement des vantaux deux à deux l'un sur l'autre, permet de dégager l'ouverture 30 sur l'essentiel de son étendue. En revanche, dans la position illustrée sur la 2891521 15 figure 1, alors que les panneaux et les vantaux s'étendent dans un même plan, l'ouverture 30 est totalement obturée. Dans la position de la figure 1, pour assurer une tenue satisfaisante, chaque vantail ou un vantail sur deux est immobilisé par rapport à la caisse par le mécanisme de verrouillage rotatif. Le mécanisme de verrouillage provoque une mise en compression des vantaux et des panneaux 50 dans le plan de l'ouverture, garantissant ainsi une étanchéité satisfaisante et une continuité intérieure optimale. Ainsi, lorsque les vantaux sont en position d'obturation, les vantaux et les panneaux sont jointifs et délimitent à l'intérieur du fourgon une surface lisse et continue. De préférence, les profils sont ajustés de sorte que lorsque les van-taux sont en position d'obturation, l'écart entre les bords adjacents des vantaux et des panneaux et entre les vantaux suivant la surface intérieure lisse et continue qui est inférieure à 2 mm. De même, lorsque les vantaux sont en position d'obturation, les aspérités de la surface lisse et continue ont une hauteur mesurée perpendiculairement à la surface qui est inférieure à 1 mm. Dans le mode de réalisation des figures 18 et 19 les vantaux adja-cents 52, chacun articulé sur des panneaux successifs, sont reliés l'un à l'autre par leurs bords verticaux adjacents par des charnières 560 coulissantes dont une est représentée en détail sur la figure 19. Sur cette figure, on a représenté deux vantaux 52 reliés entre eux par un élément de liaison 563 comprenant des parties en forme de bourrelets latéraux 564 et 565, reliés à un bourrelet central 566 par des bandes venues de moulage 567 et 568. L'élément de liaison 563 est réalisé en une matière plastique qui présente une haute résistance élastique et une bonne tenue à l'usure, aux intempéries et aux vieillissements. Elle présente en outre avantageusement une mémoire de forme. Les bourrelets latéraux 564 et 565 de l'élément de liaison sont de section pleine, à peu près rectangulaire et dont la face 569, 570 opposée à la bande de liaison 567, 568 correspondante, est bombée. 2891521 16 Les bourrelets 564 et 565 sont engagés chacun dans une rainure latérale 571, 572 du vantail 52 correspondant. Chacune rainures 571, 572 est délimitée par des rebords 573a, 573b; 574a, 574b ménageant respectivement des fentes 575, 576 traversées par les bandes 567, 568 de liaison des bourrelets entre eux. Chacune des rainures 571, 572 de réception d'un bourrelet latéral 564, 565 correspondant de l'élément de liaison 563, présente une profondeur supérieure à la section du bourrelet qu'elle contient, de manière à définir une chambre respective 577, 578 permettant un déplacement du bourre- let latéral 564, 565 correspondant dans une direction transversale à la direction de la rainure 571, 572 afin de permettre au dispositif d'articulation d'absorber les décalages éventuels qui se produisent lors de déplacements angulaires des vantaux 52 l'un par rapport à l'autre. Lorsque les vantaux sont alignés l'un avec l'autre, les rebords 573a, 573b; 574a, 574b définissent entre eux un logement pour le bourrelet central 566 de forme annulaire de l'élément de liaison 563. Lorsque les vantaux 52 sont juxtaposés, les rebords 573a, 573b, 574a, 574b s'étendent côte à côte assurant la continuité des surfaces correspondantes. Le recours, pour les charnières 560, à des charnières à glissement permet que le mécanisme de la charnière soit intégré dans l'épaisseur des vantaux et que celui-ci ne fasse ainsi pas saillie à l'intérieur de la caisse, lorsque la porte est en position d'obturation. Le recours à de telles charnières est rendu possible par le fait que chaque vantail est individuellement supporté par un panneau 50. Les panneaux 50 participent par ailleurs au support mécanique du toit 12
Ce fourgon comporte : - une caisse (18) présentant au moins une ouverture latérale (30) ;- une porte (32) d'obturation de l'ouverture latérale (30), la porte comportant au moins deux équipages mobiles (50, 52), chaque équipage mobile comportant :. un panneau coulissant (50) d'obturation de l'ouverture monté mobile à coulissement par rapport à la caisse en étant maintenu dans le plan de l'ouverture (30) définie entre les deux bords longitudinaux parallèles (34, 36) ;. au moins un vantail articulé par rapport au panneau coulissant (50), autour d'un axe (X-X) s'étendant sensiblement dans le plan de l'ouverture (30) suivant un bord du panneau coulissant, entre une position d'obturation de l'ouverture (30) et une position d'ouverture dans laquelle il fait saillie hors de la caisse, le ou chaque vantail (52) étant supporté par le panneau coulissant (50) sur lequel il est articulé.Lorsque les vantaux (52) sont en position d'obturation, les vantaux (52) et les panneaux (50) sont jointifs et en contact et délimitent à l'intérieur du fourgon une surface lisse et continue.
1.- Fourgon de transport (12) comportant: - une caisse (18) présentant au moins une ouverture latérale (30) dé-limitée, d'une part, entre deux bords parallèles (34, 36) et d'autre part, entre deux montants d'extrémité (38, 40) ; - une porte (32) d'obturation de l'ouverture latérale (30), la porte comportant au moins deux équipages mobiles (50, 52), chaque équipage mobile comportant: un panneau coulissant (50) d'obturation de l'ouverture supporté en- tre les deux bords longitudinaux parallèles (34, 36) et monté mobile à coulissement par rapport à la caisse en étant maintenu dans le plan de l'ouverture (30) définie entre les deux bords longitudinaux parallèles (34, 36), suivant la direction définie par ces deux bords (34, 36), au moins un vantail articulé par rapport au panneau coulissant (50), autour d'un axe (X-X) s'étendant sensiblement dans le plan de l'ouverture (30) suivant un bord du panneau coulissant, entre une position d'obturation de l'ouverture (30) et une position d'ouverture dans laquelle il fait saillie hors de la caisse, le ou chaque vantail (52) étant supporté par le panneau coulissant (50) sur lequel il est articulé, caractérisé en ce que, lorsque les vantaux (52) sont en position d'obturation, les vantaux (52) et les panneaux (50) sont jointifs et en contact et délimitent à l'intérieur du fourgon une surface lisse et continue. 2.- Fourgon selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque les vantaux (52) sont en position d'obturation, l'écart entre les bords adjacents des vantaux (52) et des panneaux (50) et entre les vantaux (52) suivant la surface lisse et continue est inférieure à 2 mm. 3.- Fourgon selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, lorsque les vantaux (52) sont en position d'obturation, les aspérités de la surface lisse et continue ont une hauteur mesurée perpendiculairement à la surface inférieure à 1 mm. 4.- Fourgon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lorsque les vantaux (52) sont en position d'obturation, les panneaux (50) et les vantaux (52) sont maintenus comprimés dans le 2891521 18 plan d'obturation les uns dans le prolongement des autres entre les deux montants d'extrémité (38, 40) en prenant appui sur ceux-ci. 5.- Fourgon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les vantaux (52) et/ou les panneaux (50) adjacents comportent des bords adjacents présentant des complémentarités de forme (217, 218; 242, 246; 256, 318). 6.- Fourgon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'un parmi les panneaux et les vantaux comprend au moins deux planches assemblées (200, 202, 204; 300, 302, 304) suivant des bords adjacents, les deux planches assemblées comportant, suivant leur épaisseur, pour l'une une rainure curviligne (218) et pour l'autre une languette (217) de forme complémentaire propre à assurer un accostage des deux planches par pivotement autour de leurs bords communs extérieurs et par emboîtement des rainure et languette, et en ce que les deux planches comportent en outre des moyens d'enclenchement élastique (222, 234) des deux planches pour assurer leur verrouillage. 7.- Fourgon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la porte comporte, entre chaque panneau et chaque vantail articulé, un profilé élastique (400) de liaison à mémoire de forme fixé sur le panneau (50) et le vantail associé (52), et chaque panneau (50) et chaque vantail articulé (52) comportent, suivant leur épaisseur, pour l'une une rainure curviligne (318) et pour l'autre une languette (256) de forme complémentaire propre à assurer un accostage du panneau (50) et du van-tail (52) par pivotement autour de leurs bords communs extérieurs et par emboîtement des rainure et languette. 8.- Fourgon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que deux vantaux adjacents (52) chacun articulé sur un panneau (50) coulissant comportent, suivant leurs bords adjacents, une nervure (246) et une rainure (242) complémentaires présentant des profils res- pectivement convergents et divergents vers leur extrémité. 9.- Fourgon selon la 8, caractérisé en ce que la nervure (246) comporte à son sommet un canal longitudinal (248) délimitant avec la 2891521 19 rainure (246), lorsque les vantaux sont en position d'obturation, un conduit (250) de ruissellement d'eau. 10.- Fourgon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux rails (42, 44) de guidage des panneau coulissant suivant des bords longitudinaux, lesquels rails (42, 44) sont amovibles par rapport à la caisse (18). 11.- Fourgon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte suivant au moins un bord longitudinal une glissière longitudinale (74) et au moins un ensemble de gâche (57, 78, 80) de crémone de fermeture d'un vantail (52), lequel ensemble de gâche (57, 78, 80) est coulissante dans ladite glissière (74) et comporte des moyens (78) de blocage en position par rapport à la glissière (74). 12.- Fourgon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux panneaux coulissants successifs (50) et, entre ces deux panneaux (50), deux vantaux articulés (52) chacun sur un panneau coulissant (50), les deux vantaux (52) étant articulés l'un à l'autre suivant des bords longitudinaux adjacents et en ce que la porte (32) comporte, entre les deux vantaux (52) articulés l'un sur l'autre, une charnière comprenant un élément de liaison articulé (563) monté coulissant par rapport aux deux vantaux (52) perpendiculairement à son axe d'articulation.
B
B62,B60
B62D,B60J
B62D 33,B60J 5
B62D 33/04,B60J 5/06
FR2892602
A1
PETRIN FERMETEUR OBLIQUE ET SPIRALE DE PANIFICATION
20,070,504
Domaine de l'invention La présente invention concerne le secteur du pétrissage, de la fermentation lente des pâtons nécessitant du stockage et de la production de levains pâteux, des pâtes viscoélastiques à températures et hygrométries contrôlées/régulées, notamment pour les artisans boulangers, les semi-industries, les petites, moyennes et grandes surfaces, les laboratoires notamment en meunerie, les viennoiseries, les biscotteries, les briocheries, les biscuiteries ainsi que certaines industries agro-alimentaires visant l'évolution de la saveur, la régularité, la plus longue conservation par restructuration économique des fournils existants disposant généralement de surfaces limitées et la création de nouveaux types de fournils, laboratoires et sites de production en biotechnologie, Elle concerne des perfectionnements apportés aux dispositifs de pétrins fermenteurs obliques, spirales et à bras plongeants de panification, pour la production des pâtes et des le-vains pâteux, dispositifs associés à un système de climatisa- tion à faible brassage d'air adjoint à un système de réchauffe-ment et d'humidification régulés et contrôlés tel que celui décrit dans la demande FR-A-0503005. Etat de la technique On connaît des pétrins malaxeurs à cuve tournante à axe vertical ou oblique ne travaillant généralement que dans un tiers du volume de pâte à flux renouvelé dans une cuve fixe ou sortante sur chariot tels que ceux décrits dans les documents FR-A-519267 et EP-0354190. On sait que les pétrins malaxeurs à un seul outil tournant concentriquement dans une cuve non tournante ont une plage de pétrissage malaxage très limitée en terme de viscoélasticité des pâtes et que, d'autre part, l'outil en rotation entraîne souvent la masse de pâte en rotation limitant ainsi l'action de pétrissage avec pour autre conséquence une modification des temps de travail ou, plus souvent, une variation de qualité des résultats. On sait également que les pétrins malaxeurs à deux outils contrarotatifs ou à outil tournant et outil non tournant dans une cuve ont tendance à arracher les fibres des pâtes de pani- fication malgré une efficacité de malaxage. Objet de l'invention L'invention concerne des perfectionnements apportés à ces dispositifs dans le but d'en améliorer le fonctionnement et le 5 rendement dans les fournils et afin de permettre de les re- structurer à moindre coût. Suivant un perfectionnement apporté aux pétrins fermenteurs obliques et spirales de panification, un ensemble de transmission extrêmement compact en raison de l'implantation 10 d'un réducteur de type planétaire à rendement élevé du genre de ceux utilisés notamment sur les engins de chantier nécessitant une grande capacité radiale, est adapté sans renforcement à l'entraînement de bras de pétrissage. Cet ensemble de transmission est implanté sur une plaque support épaisse verticale articulée reliée à une colonne creuse par exemple, mais non exclusivement, en tube carré ou rectangulaire de forte épaisseur. Suivant un autre perfectionnement apporté aux pétrins fer-menteurs obliques et spirales de panification, la plaque support de transmission de bras est reliée et articulée à une co- 20 lonne en partie haute de l'appareil qui intègre les paliers, un vérin à gaz d'assistance et un doigt d'indexage assurant le blocage de l'ensemble tête en position pétrissage en s'encastrant dans une pièce de forte épaisseur elle-même reliée à l'articulation. 25 Suivant un autre perfectionnement apporté aux pétrins fer-menteurs obliques et spirales de panification, l'ensemble frein à mâchoires ou régulé par un motoréducteur compact de type cycloïde ou planétaire agit par l'intermédiaire d'un même galet revêtu d'un matériau souple en appui sur la périphérie exté- 30 rieure des cuves tournantes. Suivant un autre perfectionnement apporté aux petits pétrins de panification obliques ou spirales jusqu'à des cuves de cent vingt litres de contenance, on utilise pour un seul deux poutres de section carrée ou rectangulaire en tube épais ou en 35 mécano soudure, avec paliers, courroie crantée ou chaîne reliée à un groupe compact motoréducteur, tout en conservant l'ensemble poutre supérieure relevable. 40 Description des dessins La figure 1 est une vue en perspective d'un pétrin fer-menteur spirale montrant par transparence l'ensemble de transmission. La figure 2 est une vue en perpective du détail de l'ensemble de transmission du pétrin représenté figure 6. La figure 3 est une vue en perspective d'un pétrin fermenteur oblique. La figure 4 est une vue en perspective du détail de l'articulation de l'ensemble de transmission. Description de l'invention. Sur le pétrin fermenteur spiral tel que celui représenté figure 1 et sur le pétrin fermenteur oblique tel que celui représenté figure 3, les moyens de transmission 17 sont très compacts grâce à l'implantation d'un réducteur de type planétaire à rendement élevé et parfaitement adapté sans renforcement à l'entraînement du bras de pétrissage. L'ensemble de la transmission est fixé à une plaque support épaisse 18 articulée reliée à une colonne creuse 19 en tube de forte épaisseur. La plaque support 20 de transmission de bras est reliée et articulée à la colonne 19 en partie haute qui intègre les pa- liers 21, un vérin à gaz 22 d'assistance et un doigt d'indexage 23 bloquant l'ensemble en position pétrissage en s'encastrant dans un flasque 24 de forte épaisseur lui-même relié à l'articulation 25. L'ensemble frein à mâchoires 26 ou régulé par un motoré- ducteur compact de type cycloïde ou planétaire entraîne le basculement de la cuve 27 par l'intermédiaire d'un galet 28 revêtu d'un matériau souple et en appui sur la périphérie extérieure de ladite cuve 27. 340
Ce pétrin à cuve tournante (27) dans lequel le bras de pétrissage est entraîné par un ensemble de transmission compact du genre de ceux utilisés sur les engins de chantier et utilisant un dispositif de climatisation évoluée est caractérisé en ce que l'ensemble de transmission (17) est implanté sur une plaque support épaisse (18) verticale, articulée et reliée à une colonne creuse (19) en tube carré ou rectangulaire intégrant des paliers un vérin à gaz et un doigt d'indexage de blocage de l'ensemble.
Revendications 1-Pétrin fermenteur oblique et spirale de panification à cuve tournante (27) dans lequel le bras de pétrissage est en-traîné par un ensemble de transmission compact du genre de ceux utilisés sur les engins de chantier et utilisant un dispositif de climatisation évoluée, caractérisé en ce que l'ensemble de la transmission (17) est implanté sur une plaque support épaisse (18) verticale, articulée et reliée à une colonne creuse (19) en tube carré ou rectangulaire. 2-Pétrin fermenteur selon la 1, caractérisé en ce que la colonne creuse (19) intègre des paliers (21), un vérin à gaz (22) et un doigt d'indexage (23) de blocage de l'ensemble tête en position de pétrissage en s'encastrant dans un flasque (24) associé à l'articulation (25). 3-Pétrin fermenteur selon la 1, caractérisé en ce que la cuve tournante (27) est entraînée par un galet (28) revêtu d'un matériau souple en appui sur sa périphérie extérieure commandé par un motoréducteur compact de type cycloïde ou planétaire. 30 4 35
A
A21
A21D
A21D 1
A21D 1/00
FR2891781
A1
DISPOSITIF SUR UN VEHICULE ROUTIER GRUMIER POUR QU'UNE FOIS CHARGE, L'ARRIERE-TRAIN FORESTIER PUISSE ETRE DETELE ET LA GRUE EMBARQUEE DEPOSEE.
20,070,413
La présente invention concerne un dispositif pour permettre à un véhicule routier de transport de bois en grumes chargé de dételer l'arrière-train forestier ainsi que de déposer la grue embarquée. Ces véhicules grumiers sont traditionnellement dédiés à ce seul type de 5 transport et souffrent d'un poids mort très important à cause de l'équipement grue qui grève une grande partie de la charge utile. Ils ne permettent pas d'améliorer la compétitivité ni de réduire les coûts transports de l'industrie bois. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients afin d'avoir des véhicules grumiers plus rentables grâce à la réduction du nombre de trajets 10 nécessaires par lot tout en étant plus polyvalents pour effectuer d'autres types de transports. Il comporte en effet selon ses caractéristiques : - une tourelle de chargement comprenant un axe (1) se fixant sur une sellette traditionnelle de tracteur routier pour permettre le dételage. Cette tourelle de chargement supporte en son milieu un bras télescopique horizontal (2) dont la partie 15 coulissante est retenue à la partie fixe par un axe (3) et est pourvue d'une traverse avec de chaque côté une béquille hydraulique (4). La traverse et les deux béquilles hydrauliques (4) comprennent également des supports incurvés (5) anti-basculement s'appuyant sur les bois inférieurs du chargement réglables en hauteur et largeur hycirauliquement, ou par tout autre mécanisme. Sur la partie télescopique 20 où sera fixée la traverse, celle-ci pourra former un décrochement afin de réduire la garde au sol des béquilles hydrauliques (4) et ne pas gêner le chargement. Un système d'arrimage (6) de chaque côté des ranchers solidarise fermement les grumes à la tourelle de chargement. Ces premiers éléments permettent de dételer l'arrière-train forestier chargé. En outre, pour les trajets à vide, un support orientable 25 (7) le long du bras télescopique (2) de la tourelle de chargement prend appui sur le châssis du véhicule tracteur et ainsi l'immobilise. S'y trouvent également des points d'ancrage (8) pour fixer les rampes amovibles (14) de chargement de l'arrière-train forestier ainsi que deux supports (9) sur les ranchers pour accueillir la traverse télescopique (13) de la partie avant de l'arrière-train forestier. 30 - Un faux- châssis amovible (10) solidarisé et désolidarisé du châssis du véhicule tracteur par un système hydraulique ou tout autre mécanisme. Ce faux-châssis amovible (10) supporte la grue (12) et quatre bras/stabilisateurs télescopiques (11) de grande portée permettant de stabiliser le véhicule tracteur lors des chargements et déchargements et de déplacer cet ensemble grue lors de la pose sur le véhicule 35 tracteur et la dépose. Un arrière-train forestier pourvu, pour permettre son transport sur le véhicule -2 tracteur, d'une traverse télescopique (13) entre le premier et le deuxième essieu et de deux rampes amovibles (14) avec leurs dispositifs de maintien en position inversée et de préhension pour les poser sur le véhicule tracteur avec la grue. Il comprend également un équipement de maintien (15) de la tourelle de chargement du véhicule tracteur. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une vue générale de l'ensemble routier avec l'équipement sur le véhicule tracteur. La figure 2 représente une vue de la tourelle de chargement du véhicule tracteur. Les figures 3 et 4 représentent une vue générale de la dépose de l'équipement grue. La figure 5 représente une vue générale de l'équipement sur l'arrière-train forestier. La figure 6 représente une vue de profil d'une des deux rampes pour le transport de l'arrière-train forestier. La figure 7 représente une vue de dessous d'une des deux rampes pour le transport de 15 l'arrière-train forestier. Description d'un mode de réalisation non limitatif : le dispositif sur la tourelle de chargement du véhicule tracteur comporte : - une tourelle de chargement avec un axe (1) se fixant sur une sellette traditionnelle de tracteur routier pour permettre le dételage. 20 - Cette tourelle de chargement supporte en son milieu un bras télescopique horizontal (2) dont la partie coulissante est retenue à la partie fixe par un axe (3) et est pourvue d'une traverse avec de chaque côté une béquille hydraulique (4). - La traverse et les deux béquilles hydrauliques (4) comprennent également des supports incurvés anti-basculement (5) réglables hydrauliquement ou par tout autre 25 mécanisme en hauteur et largeur s'appuyant sur les bois inférieurs du chargement. - Sur la partie télescopique (2) où sera fixée la traverse, celle-ci pourra former un décrochement afin de réduire la garde au sol des béquilles hydrauliques (4) et ne pas gêner le chargement. - Un système d'arrimage (6) de chaque côté des ranchers solidarise fermement les 30 grumes à la tourelle de chargement. - Pour les trajets à vide, un support escamotable (7) se situe le long du bras télescopique (2) de la tourelle de chargement pour l'immobiliser sur le châssis du véhicule tracteur. S'y trouvent également des points d'ancrage (8) pour fixation des rampes amovibles (14) de chargement de l'arrière-train forestier ainsi que deux 35 supports (9) sur les ranchers pour y poser la traverse (13) de la partie avant de l'arrière-train forestier. Les rampes amovibles (14) et l'arrière-train forestier seront 2891781 -3- posés sur le véhicule tracteur avec la grue grâce à des points de préhension. Ces rampes amovibles (14) seront maintenues sur le véhicule tracteur par les points d'ancrage (8) ainsi que les cales de retenues (16) reposant sur les supports incurvés anti-basculement (5). 5 Le dispositif de l'équipement grue comporte : - un faux-châssis amovible (10) solidarisé et désolidarisé du châssis du véhicule tracteur par un système hydraulique ou par tout autre mécanisme ; - ce faux-châssis amovible (10) supporte quatre bras/stabilisateurs télescopiques (11) de grande portée permettant de stabiliser le véhicule tracteur lors des chargements 10 et déchargements et de déplacer cet ensemble grue lors de la pose sur le véhicule tracteur et la dépose ; - la jonction bras télescopique/stabilisateur (11) permet d'escamoter ou de relever le stabilisateur pour qu'en fin de manoeuvre de déplacement de l'équipement grue celui-ci puisse passer par dessus le châssis du véhicule tracteur afin d'être ramené en position repliée ; une béquille indépendante à longueur variable et quatre points d'ancrage à chaque coin de la partie inférieure du faux-châssis amovible (10) pour accueillir cette béquille et permettre de stabiliser l'ensemble le temps, en fin de manoeuvre de déplacement de l'équipement grue, de ramener chaque stabilisateur resté de l'autre côté du châssis du véhicule tracteur. Une variante à ce dispositif serait d'orienter et d'utiliser le bras télescopique de la grue de manière à assurer la stabilité de cet équipement. Le dispositif sur l'arrière-train forestier comporte : - une traverse télescopique (13) entre le premier et le deuxième essieu utiliser comme 25 retenue sur le véhicule tracteur ; - deux rampes amovibles (14) profilées selon les empreintes des deux essieux arrière de l'arrièretrain forestier. Ces rampes amovibles (14) se fixant aux points d'ancrage (8) et prenant appui sur les supports anti-basculement (5) de la tourelle du véhicule tracteur ; 30 - ces rampes amovibles (14) auront des points de préhension pour la manipulation par la grue ; - un système de maintien en position inversée de ces rampes amovibles (14). - un équipement de maintien (15) de la tourelle de chargement du véhicule tracteur. Selon des variantes non illustrées, les béquilles hydrauliques (4) pourraient 35 s'escamoter grâce à des couronnes d'orientation et l'équipement grue pourrait être mis en utilisant les quatre stabilisateurs (11) et en plaçant directement le véhicule tracteur 2891781 -4- sous cet équipement. L'arrière-train forestier pourrait être équipé d'un timon amovible et télescopique pour l'atteler sur la sellette du véhicule tracteur afin d'avoir la possibilité de le tracter et non pas le porter. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux transporteurs 5 routiers et à la filière bois pour les approvisionnements. Il leur permet d'optimiser la rentabilité de ces véhicules routiers de transport de bois en grumes en augmentant leur charge utile et leur polyvalence. En outre, il permet nombre de combinaisons entre véhicules pour l'exploitation améliorant la compétitivité
Dispositif sur un véhicule routier grumier pour qu'une fois chargé, l'arrière-train forestier puisse être dételé et la grue embarquée déposée.L'invention concerne un dispositif permettant à un véhicule grumier d'avoir une plus grande charge utile ainsi qu'une plus grande polyvalence.Il est constitué d'une tourelle de chargement équipée d'un bras télescopique (2) comportant deux béquilles hydrauliques (4) et des supports anti-basculement (5) réglables en hauteur et largeur s'appuyant sur les bois inférieurs du chargement pour assurer la stabilité de l'ensemble. Le tout repose sur la sellette du véhicule tracteur permettant de dételer. Par ailleurs, un faux-châssis amovible (10) supportant la grue (12) et quatre bras/stabilisateurs télescopiques (11) de grande portée permet la dépose de cet équipement par le côté du véhicule tracteur.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux véhicules routiers de transports de bois en grumes équipés de grue afin d'améliorer leur rentabilité et leur permettre une utilisation moins exclusive.
1) Dispositif pour déposer la grue embarquée par le côté gauche ou droit du véhicule tracteur caractérisé en ce qu'il comporte un faux-châssis amovible (10) supportant la grue forestière et quatre bras/stabilisateurs télescopiques hydrauliques (11) de grande portée permettant de lever, déplacer et supporter cet équipement grue lorsqu'il est déposé du véhicule. 2) Dispositif selon 1 caractérisé en ce que les quatre bras/stabilisateurs télescopiques hydrauliques (11) assureront la stabilité en position basse lors du stationnement de cet équipement grue. 3) Dispositif selon 1 caractérisé en ce que le déplacement de 10 l'équipement grue s'opère par l'intermédiaire des quatre bras/stabilisateurs télescopiques hydrauliques (11) fonctionnant de manière synchronisée. 4) Dispositif selon 3 caractérisé en ce que le bras de la grue, ou tout autre système de béquille se fixant sous le faux-châssis (10), assurera la stabilité lorsque l'un des bras/stabilisateur télescopique hydraulique (11) sera ramené contre le 15 faux-châssis (10). 20 25 30
B
B60
B60P
B60P 3,B60P 1
B60P 3/42,B60P 1/54,B60P 3/41
FR2902405
A1
DISPOSITIF PERMETTANT DE FAIRE AVANCER, DECOLLER ET MANOEUVRER UN ENGIN
20,071,221
-1- La présente invention concerne un tout en introduisant ce dispositif dans l'engin permettant une totale herméticité de l'engin. Le dispositif selon l'invention comporte selon une première caractéristique, un moteur par lequel un arbre creux permet de fixer une bague pourvue d'orifices cylindriques permettant de recevoir les embouts cylindriques de tiges positionnées de façon à pouvoir actionner ces tiges perpendiculairement par rapport au sens de rotation de la bague.Les extrémités de ces tiges opposées à la bague ont une forme permettant d'augmenter leurs poids à ces extrémités. Ainsi quand le moteur fait tourner la bague, une force centrifuge permet de faire décoller l'extrémité de ces tiges.Un système de maintien positionné sur les tiges par un système de glissières et de cylindres est fixé sur une tige cylindrique passant dans l'arbre creux du moteur permettant de positionner l'embase de cette tige sous le moteur pour y fixer un roulement conique ainsi qu'une bague de maintien fixé à une série de vérins eux même fixés au moteur. La tige peut alors coulisser dans l'arbre creux quand les verins sont actionnés permettant ainsi de régler l'inclinaison des tiges maintenues par la bague et donc régler le positionnement de leurs extrémités par rapport à la bague. L'engin peut alors fonctionner par une poussée des tiges sur le système de maintien quand la vitesse de rotation du moteur est assez importante pour émettre suffisamment de force centrifuge et que les l'extrémités des tiges sont d'une hauteur inférieure aux points de positionnements des tiges à la bague et inversement quand les extrémités des tiges passent à une hauteur supérieure par rapport aux points de positionnements des tiges à la bague. Un autre système plus petit, identique, et positionné perpendiculairement par rapport au système décrit précédemment est positionné à l'extrémité d'un bras. Selon des modes particuliers de réalisation : - ta bague est composée de deux parties permettant d'introduire les tiges. -Un système de clavettes introduites à la bague permet de maintenir cette bague sur l'arbre creux du moteur. - Un écrou frein permet de serrer la bague sur l'arbre creux ainsi que les deux parties de la bague l'une contre l'autre. 2902405 -2- - Les tiges introduites dans la bague forment des systèmes de glissières permettant aux cylindres du système de maintien de glisser ainsi que de maintenir les tiges. -Le système de maintien est positionné sur la tige centrale 5 grâce à des clavettes introduitent sur cette tige. - Un écrou frein permet de serrer le système de maintien sur la tige centrale. - Le bras fixé au moteur a en son extrémité une ouverture permettant d'introduire le système de manoeuvrabilité. 10 -Le système de manoeuvrabilité placé à l'extrémité du bras est maintenu sur un moteur axé perpendiculairement par rapport à l'axe principal du système de manoeuvrabilité permettant de faire tourner ce système de manoeuvrabilité sur lui même et ainsi pouvoir diriger la force centrifuge. 15 - Le système de manoeuvrabilité est maintenu dans sa partie haute par une tige fixé au moteur puis introduite dans un roulement à bille lui même introduit dans le bras. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe le dispositif de l'invention. 20 La figure 2 représente le dispositif de l'invention avec son bras vue de dessus. La figure 3 représente le bras avec son dispositif de stabilisation et de manoeuvrabilité. La figure 4 représente une partie du dispositif de l'invention. 25 En référence à ces dessins, le dispositif comporte un moteur (1) par lequel un arbre creux (2) pourvu d'encoches (3) et d'un filetage (4) permet d'introduire une série de clavettes (5) pour callé un système de bagues (6) et (7) pourvu d'encoches (8) introduisant les clavettes (5) et permettant de serrer ce système de bague (6) et 30 (7) par un écrou (9) vissé sur le filetage (4) de l'arbre creux (2).Des tiges (10) sont maintenues par leurs embouts (11) de formes cylindriques dans des orifices (12) identiques formés par les deux parties (6)et (7) de la bague permettant ainsi aux tiges (10) ayants une forme (13) conçue pour augmenter le poid des tiges à chaque 35 extrémités, de les faire se lever par force centrifuge quand l'utilisateur actionne le moteur (1).Un système de rails (14) aux tiges (10) permet d'introduire à chacune des tiges un cylindre (15) usiné au système de maintien (16) permettant de faire coulisser ces cylindres (15) pour régler l'inclinaison des tiges (10) par rapport à la bague (6) et (7). Le système de maintien (16) ayant en son centre 2902405 -3- une ouverture (17) pourvue d'encoches (18) est positionné sur une tige cylindrique (19) pourvue d'une série d'encoches (20) introduisant des clavettes (21).La tige cylindrique (19) est pourvue d'un filetage (22) permettant de serrer un écrou (23) pour 5 bloquer le système de maintien (16).La tige cylindrique (19) permet de coulisser dans l'arbre creux (2) et ainsi régler l'inclinaison des tiges (10) quand les vérins (24) fixés au moteur (1) sont actionnés par l'utilisateur. Un roulement conique (25) maintenu par une rondelle (26) fixée aux vérins (24) est positionné 10 sur l'embase (27) de la tige (19). Un bras (28) fixé au moteur (1) ayant en son extrémité une ouverture (29) permet d'introduire un système (30) identique et positionné perpendiculairement au système décrit précédemment. Un moteur (31) pourvu d'un arbre (32) fixé au moteur (33) du système (30) permet de faire tourner ce 1'5 système (30) autour du bras (28). Le moteur (33) est maintenu dans sa partie haute par un cylindre (34) introduit dans un roulement (35) lui même introduit dans le bras (28)
Le dispositif permet de faire avancer, décoller et manoeuvrer un engin quand l'utilisateur actionne un moteur (1) faisant tourner une bague (6) et (7) sur laquelle est maintenu des tiges (10) permettant de se lever par force centrifuge et ainsi exercer une pression conséquente sur un système de maintien (18) fixé sur une tige cylindrique (19) passant dans l'arbre creux (2) du moteur (1). La tige cylindrique (19) dispose d'une embase (27) sur laquelle est fixé un roulement conique (25) relié sous le moteur (1) par des vérins (24) permettants de régler la poussé des tiges (10) sur le système de maintien (16).Un bras (28) fixé au moteur (1) permet de fixer sur son embout un système (30) identique positionné perpendiculairement au système décrit précédement : Il permet de manoeuvrer l'engin.
Revendications 1) dispositif permettant de faire décoller, manoeuvrer et avancer un engin caractérisé en ce qu'il comporte un moteur (1) par lequel un arbre creux (2) permet de fixer une bague (6) et (7) pourvue d'orifices cylindriques (12) permettant de recevoir les embouts cylindriques (11) des tiges (10) positionnées de façons à pouvoir actionner ces tiges (10) perpendiculairement par rapport à la rotation de la bague (6) et (7). Un système de maintien (16) est positionné sur les tiges (10) par un système de glissières (14) et de cylindres (15). Il est fixé sur une tige cylindrique (19) passant dans l'arbre creux (2) du moteur (1) permettant de positionner l'embase (27) de cette tige (19) sous le moteur (1) pour y fixer un roulement conique (25) ainsi qu'une bague de maintien (26) fixé à une série de vérins (24) eux même fixés au moteur (1).Un autre système (30) plus petit et identique, positionné perpendiculairement par rapport au système décrit précédemment est placé à l'extrémité d'un bras (28) fixé au moteur (1). ainsi quand l'utilisateur actionne le moteur (1) faisant tourner les tiges (10) pour émètre une force centrifuge afin qu'elles exercent une pression sur le système de maintien (16) et qu' il actionne les vérins (24) faisant baisser le système de maintien (16) sur les tiges (10), Puis qu'il actionne le système de stabilisation (30), l'engin peut alors décoller et être manoeuvrer. 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la bague (6) et (7) soit composé de deux parties permettant 25 d'introduire les tiges (10). 3) dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce qu'un système de clavettes (5) introduites à la bague (6) et (7) permet de maintenir la bague (6) et (7) sur l'arbre creux (2) du moteur (1). 30 4) dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu' un écrou frein (9) permet de serrer la bague (6) et (7) sur l'arbre creux (2) ainsi que ces deux parties (6) et (7) l'une contre l'autre. 5) dispositif selon l'une quelconque des 35 précédentes caractérisé en ce que les tiges (10) introduites dans la bague forment des systèmes de glissières (14) permettant aux cylindres (15) du système de maintien (16) de glisser ainsi que de maintenir les tiges (10). 2902405 -5- 6)dispositif selon la 1 ou la 5 caractérisé en ce que le système de maintien (16) soit positionné sur la tige centrale (19) grâce à une série de clavettes (21) introduitentsur la tige (19). 5 7) dispositif selon la lou la 6 caractérisé en ce que le système de maintien (16) soit serré sur la tige (19) par un écrou frein (23). 8) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le bras (28) fixé au moteur (1) a en son extrémité une ouverture (29) 10 permettant d'introduire le système de manoeuvrabilité (30). 9) dispositif selon la 1 ou la 8 caractérisé en ce que le système de manoeuvrabilité (30) placé à l'extrémité d'un bras (28) soit maintenu sur un moteur (31) axé perpendiculairement par rapport à l'axe principal du système de 15 manoeuvrabilité permettant de faire tourner ce système de manoeuvrabilité (30) sur lui même et ainsi pouvoir diriger la force centrifuge. 10) dispositif selon la lou la 8 caractérisé en ce que le système de manoeuvrabilité (30) soit 20 maintenu dans sa partie haute par une tige (34) fixé au moteur (33) puis introduit dans un roulement à bille (35) lui même introduit dans le bras (28).
B,A
B64,A63
B64C,A63H
B64C 27,A63H 27,B64C 39
B64C 27/82,A63H 27/133,B64C 27/14,B64C 39/02
FR2892529
A1
SYSTEME D'AIDE POUR LA CORRECTION DE LA VUE
20,070,427
La présente invention concerne d'une façon générale l'analyse du comportement visuel d'un sujet, à des fins d'optimisation des caractéristiques optiques de verres correcteurs, ou de lentilles 5 ophtalmiques, qu'il doit porter. On connaît déjà de nombreux systèmes visant à optimiser la position des verres dans une monture par rapport à la position relative des pupilles des yeux du sujet et de la monture. A cet effet, des images 10 fixes ou animées du visage du sujet portant la monture sont prises par une caméra, et la détection de la position des yeux est effectuée de même que la détection de l'emplacement de la monture. En particulier, le document FR-2860887A au nom de 15 la demanderesse divulgue un système dans lequel, à partir d'une série d'images animées du visage du sujet en cours de mouvement devant une caméra fixe, on détermine une image de référence dans laquelle le visage est le mieux axé sur la caméra, de manière à 20 avoir la meilleure définition de la position relative des yeux et de la monture. D'autres systèmes visent par exemple à simuler différentes formes de montures, par superposition d'une image réelle du visage du sujet avec une image 25 virtuelle de monture. Parallèlement, certains fabricants de verres ophtalmiques cherchent aujourd'hui à optimiser la conception de ces verres, notamment dans la technologie des verres dits progressifs , en 30 examinant le comportement du sujet lorsque son regard se déplace. Par exemple, en cours de lecture, un sujet peut suivre une ligne d'écriture en tournant davantage les yeux par rapport à la tête, ou au contraire davantage la tête par rapport aux yeux. Ce comportement du sujet détermine avantageusement la conception des verres, et notamment la largeur des zones en vue de loin et en vue de près sur ces derniers. Un appareil disponible dans le commerce pour donner une première indication du comportement optique semble comprendre un accessoire porté par le sujet au dessus des yeux, et pourvu de repères actifs, et un boîtier doté de moyens d'émission et de réception sans fil capable, à partir de signaux envoyés vers lesdits repères et renvoyés par ceux-ci, de déterminer la position de la tête du sujet lorsque celui-ci regarde des points fixes décalés latéralement à gauche et à droite. Le système permet d'en déduire sommairement si le sujet a plutôt tendance à déplacer ses yeux ou a plutôt tendance à déplacer sa tête lors d'une vision en déplacement latéral. La présente invention vise à proposer un système qui permette de déterminer le comportement du sujet lorsque sa vision se déplace, tout en conservant les avantages de la technologie vidéo notamment en vue d'optimiser la position des verres dans une monture, ou de permettre au sujet de s'observer avec différents types de montures virtuelles superposées à l'image réelle de son visage en technologie d'images de synthèse ou autre, etc. A cet effet, on prévoit selon l'invention un système d'aide à la détermination de la correction de la vue, caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison . - une caméra susceptible de prendre des images animées du visage du sujet selon un axe de visée déterminé, - un dispositif d'affichage pour représenter les images prises par la caméra, - un accessoire apte à être porté de façon fixe par la tête du sujet et portant une pluralité de repères visuels, - des moyens formant cible(s) visuelle(s) susceptibles de couvrir au moins deux positions 15 déterminées par rapport à la caméra, - des moyens d'analyse d'image capables d'analyser la position des repères visuels dans les images prises par la caméra et d'en déduire la position et l'orientation dans l'espace de 20 l'accessoire, et donc de la tête du sujet, lorsqu'il observe différentes régions des moyens formant cible(s) visuelle(s), pour en déduire une information de comportement visuel du sujet lors d'une vision qui s'est déplacée. 25 Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce système sont les suivants * les moyens formant cible(s) visuelle(s) comprennent deux cibles visuelles localisées situées à gauche et à droite d'un plan vertical passant par 30 l'axe de la caméra, respectivement. * les moyens formant cible(s) visuelle(s) comprennent au moins une ligne généralement horizontale. * les moyens formant cible(s) visuelle(s) 5 comprennent un document imprimé. * les moyens formant cible(s) visuelle(s) comprennent deux cibles espacées verticalement l'une de l'autre. * l'une des deux cibles espacées verticalement 10 est située sensiblement à la hauteur de la caméra, et l'autre est située au-dessous de la caméra. * le système comprend des moyens pour déplacer au moins une cible. * le système comprend des moyens pour déplacer au 15 moins une cible verticalement avec la caméra. * les moyens d'analyse d'image sont aptes à déterminer la rotation de la tête lors du déplacement du regard sur les cibles, et le système comprend des moyens de calcul pour déduire des informations de 20 rotation de la tête et de la position desdites cibles par rapport à la caméra, des informations de mouvement des yeux, pour ainsi obtenir une répartition entre le mouvement de la tête et le mouvement des yeux du sujet lors de ce déplacement du 25 regard. * les moyens d'analyse d'image et les moyens de calcul sont aptes à produire lesdites informations de façon statique, lorsque le sujet regarde une cible. * les moyens d'analyse d'image et les moyens de 30 calcul sont aptes à produire lesdites informations de façon dynamique, au cours du déplacement du regard du sujet. * le système comprend des moyens pour calculer une moyenne entre plusieurs positions de l'accessoire, relevées dans une même situation. * les moyens d'analyse d'image sont également capables de déterminer une position de référence de la tête du sujet, où l'accessoire occupe une position généralement symétrique par rapport à un plan vertical parallèle à l'axe de visée de la caméra. * les repères visuels de l'accessoire sont des zones localisées d'une couleur bien déterminée, et les moyens d'analyse d'image comprennent un moyen de filtrage colorimétrique. D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une vue schématique en perspective d'un système selon l'invention, La figure 2 est un schéma-bloc des différents composants essentiels du système de l'invention, et La figure 3 est une vue en perspective d'un accessoire utilisé dans le système de l'invention. En référence aux dessins, on a représenté un système d'aide à la détermination de la correction de la vue, en vue de concevoir des verres de lunettes ou des lentilles ophtalmiques. Ce système comprend un bâti 10 dans la région supérieure duquel sont logés une caméra de prise de vues en couleurs 12 et un écran d'affichage en couleurs 14 par exemple à rayons cathodiques ou à cristaux liquides. La figure 2 montre en particulier que la caméra 12 est reliée à une unité centrale 11 via une carte d'acquisition vidéo 13, de façon connue en soi. L'unité centrale 11 pilote l'écran 14 via un circuit de sortie vidéo, non représenté, de façon également connue. Un clavier 16, ainsi que tout autre dispositif d'entrée tel que souris, etc., non illustré, permet de commander le système, comme on le verra en détail plus loin. Le système comprend également deux cibles 15 visuelles 21, 22, situées latéralement de part et d'autre du bâti, destinées à être regardées par un sujet, sur instruction d'un opérateur, comme on le verra en détail plus loin. Ces cibles peuvent être des zones visuellement bien identifiables, et 20 occupant des positions bien déterminées ou déterminables par rapport à l'axe de visée de la caméra 12. Le système comprend par ailleurs un accessoire destiné à être solidarisé à la tête du sujet S, et 25 illustré en détail sur la figure 3. Cet accessoire 30, réalisé par exemple en matière plastique transparente, comprend un corps principal 32 allongé horizontalement avec deux branches latérales 33, 34 également horizontales, s'étendant 30 sensiblement à angle droit vers l'arrière par rapport au corps principal. Le corps principal 32 comprend le long de son bord inférieur deux petites pinces 35, 36 destinées à venir s'accrocher le long des bord supérieurs de deux verres de lunettes (ou sur une monture) portées par le sujet S, les branches 33, 34 pouvant également comporter, de façon non illustrée, des aménagements pour se caler sur les branches de la monture. De la sorte, une fois que le sujet a mis des lunettes (correctrices ou optiquement neutres, ou encore la monture nue) dans une position bien stable, et que l'accessoire 30 a été mis en place, ledit accessoire occupe une position bien définie par rapport à la tête du sujet. Comme illustré sur la figure 3, l'accessoire 30 comporte un certain nombre de marqueurs ou repères visuels, ici huit zones carrées 41 à 46 d'une couleur bien identifiée, par exemple un vert vif d'une longueur d'onde bien définie, deux repères visuels 41, 42 étant situés en des emplacements espacés bien définis sur l'une des branches 33, 34, deux autres 43, 44 disposés symétriquement sur l'autre branche, et enfin quatre autres 45 à 48 situés sur le corps principal. Plus précisément concernant ces derniers repères, le corps principal 32 de l'accessoire comporte une partie en saillie vers le haut 37, dans la région supérieure de laquelle se trouve un repère 45, et une partie en saillie vers l'avant 38, à l'extrémité libre de laquelle se trouve un repère 46. Les deux derniers repères 47 et 48 se trouvent à gauche et à droite, au voisinage du départ des branches 33 et 34. Bien entendu tout autre agencement de marqueurs, le cas échéant plus nombreux, peut être utilisé, en fonction notamment des types de mouvements dont l'analyse est à privilégier, de la précision souhaitée et de l'éventuelles ambiguïtés à résoudre lorsque les marqueurs sont trop peu nombreux et/ou trop uniformément espacés. L'unité centrale 11 possède, de préférence par programmation appropriée, des moyens d'analyse des images prises par la caméra 12 et destinés à : - identifier sur les images prises par la caméra, les différents repères visuels visibles (sachant que les repères de l'une des branches latérales ou des deux branches pourront ne pas être vus par la caméra) ; cette identification s'effectue notamment avec un filtrage de l'image sur la longueur d'onde correspondant à la couleur des repères visuels ; - déterminer les coordonnées des centres de chacun des repères visuels visibles par rapport à un référentiel de l'image, - calculer, en fonction desdites coordonnées, le position et l'inclinaison de la tête de préférence selon les six degrés de liberté possibles, de manière à intégrer la totalité des mouvements possibles de la tête. De préférence, ces calculs s'effectuent en relation avec une position de référence (position dans l'axe ) déterminée initialement, conformément par exemple au document FR-2860887A au nom de la 30 demanderesse, la hauteur convenable de l'axe de visée de la caméra 12 ayant été préalablement réglée manuellement ou automatiquement. Ceci s'effectue préférentiellement en cherchant la position de la tête où l'accessoire occupe une position généralement symétrique par rapport à un plan vertical parallèle à l'axe de visée de la caméra. La mise en œuvre du système décrit s'effectue alors de la façon suivante. Une fois la position de référence du visage déterminée comme indiqué ci-dessus, les positions des repères visuels de l'accessoire dans cette position de référence sont mémorisées. On demande alors au sujet de regarder la cible visuelle de gauche puis la cible visuelle de droite. A chaque fois, une instruction est donnée au système, par exemple à l'aide d'une touche du clavier 16, pour que les moyens d'analyse d'image calculent la position courante de la tête du sujet à partir de la position courante des repères visuels se trouvant dans l'image. Bien entendu, on peut largement varier ce qui est demandé au sujet pour analyser son comportement. En particulier, on peut demander au sujet de regarder plusieurs fois alternativement les cibles gauche et droite. Le système procède en temps réel ou différé la séquence d'images prises par la caméra au cours de ces mouvements. Il peut par exemple calculer une position moyenne de la tête (qui servira de position de référence) au cours de ces mouvements, une position moyenne de la tête lorsque la cible gauche 21 est regardée, et enfin une position moyenne de la tête lorsque la cible droite 22 est regardée. Plus précisément, les moyens de traitement d'image relèvent dans l'image prise au moment de l'instruction précitée les coordonnées des repères visuels effectivement visibles, et principalement des quatre repères visuels 45-48 qui sont susceptibles de faire le plus face à la caméra, et l'on comprend aisément que grâce à la disposition spécifique des repères visuels, et grâce à des algorithmes basés principalement sur la géométrie trigonométrique, l'unité centrale est apte à déterminer les changements de position et d'inclinaison de la tête par rapport à la position de référence selon les six degrés de liberté. Les variations d'angle de vue entre l'observation de la cible gauche et l'observation de la cible droite sont quant à elles connues grâce au fait que le système connaît d'une part la position desdites cibles et d'autre part, grâce à l'accessoire 30, la position de la tête du sujet. Le système est ainsi capable de déterminer des informations sur l'importance relative du mouvement de la tête lors du déplacement de la vision d'une cible à l'autre, et d'en déduire l'importance relative du mouvement des yeux. Ces informations sont délivrées au niveau d'une sortie 18 (affichage, impression, équipement de fabrication de verres, etc.). Dans une autre forme de réalisation de l'invention, qui peut être d'ailleurs cumulée avec celle-ci dessus, le système peut être conçu pour mesurer le mouvement d'inclinaison de la tête vers le bas, notamment lorsque le sujet passe d'une vision de loin (regard porté à l'horizontale ou sensiblement) à une vision de lecture de près (regard porté vers le bas, et ceci une fois ou plusieurs fois alternativement comme dans le cas qui précède. Dans ce cas, le système comporte avantageusement une première cible visuelle placée sensiblement à la hauteur de la caméra (par exemple fixée à ladite caméra, et une deuxième cible placée à une certaine distance au-dessous de la caméra, par exemple à quelques dizaines de centimètres. Cette deuxième cible pourra aussi bien être constituée par un livre ouvert ou une feuille de papier comportant des caractères que l'on demandera au sujet de lire. Avantageusement, des moyens manuels ou motorisés sont prévus pour déplacer la caméra et les cibles, indépendamment les uns des autres ou de concert, de manière à ce que la caméra et la première cible soient sensiblement à la hauteur des yeux et que la deuxième cible soit située à la distance voulue au- dessous de la caméra. Encore plus préférentiellement, on peut prévoir que la deuxième cible (typiquement des caractères à lire) soit placée derrière une vitre ou un miroir semi-transparent appartenant au bâti 10, avec une inclinaison propre à la lecture, l'ensemble se déplaçant verticalement de concert avec la caméra. Selon une variante de cette autre forme de réalisation, on peut prévoir que la deuxième cible soit simplement un livre ou un document placé dans les mains du sujet, ce dernier adoptant alors une position naturelle de lecture. La position exacte de la deuxième cible n'est alors pas connue précisément par le système (pas de position déterminée par rapport à la caméra), mais l'on peut prévoir tout moyen (repères visuels sur le livre et/ou sur le bâti) permettant d'avoir la position la plus déterminée possible pour que l'analyse du comportement visuel soit fiable. Selon une autre forme de réalisation encore, le système peut être conçu pour analyser le comportement du sujet lorsqu'il lit un document de taille fixe. Dans ce cas, ce ne sont pas les cibles visuelles 21 et 22 du premier mode de réalisation qui sont utilisées, mais un document (par exemple une feuille au format A4) sur lequel un texte est imprimé. Dans ce cas, c'est l'ensemble du texte qui constitue les différentes cibles visuelles, la taille (géométrique) du texte et sa position par rapport à la caméra permettant, en étant au moins approximativement connues, de déterminer, par les moyens d'analyse d'image décrits plus haut, quelles sont les importances relatives du mouvement de la tête et du mouvement des yeux en cours de lecture. Plus précisément, le système analyse dans ce cas une série d'images prises pendant la phase de lecture, pour effectuer la détermination précitée de façon dynamique, en temps réel ou en temps différés selon notamment la puissance de calcul du système. Comme dans l'exemple précédent, la cible ici constituée par le document écrit peut appartenir au système, en étant alors de préférence derrière une vitre à l'intérieur du bâti et en pouvant se déplacer en hauteur par rapport à la caméra, ou alors être simplement tenue dans les mains du sujet. Bien entendu, de très nombreuses variantes peuvent être apportées à l'invention. En premier lieu, l'agencement physique des différents composants du système peut largement varier par rapport à ce qui est décrit. Par exemple on peut faire en sorte, par des systèmes optiques de renvoi à miroirs semi-transparents, que l'axe de visée la caméra 12 et l'axe de l'écran (la normale à l'écran en son centre) 14 soient voisins ou confondus de façon prendre le sujet de face lorsqu'il est face à l'écran. La caméra 12 peut si nécessaire être motorisée, en déplacement verticale mais également en déplacement latéral, en inclinaison, en grossissement, etc. On peut par ailleurs adopter sur l'accessoire tout autre agencement de repères visuels, de couleurs identiques ou différentes, permettant par simple analyse d'image de déterminer la position et l'orientation, selon les six degrés de liberté, dudit l'accessoire 30 et donc de la tête du sujet. En outre, il est possible grâce au système de l'invention d'effectuer une analyse dynamique du comportement visuel. En particulier, on peut demander au sujet de déplacer son regard plus ou moins rapidement selon une trajectoire donnée, typiquement une ligne horizontale (ligne d'écriture ou simple repère), et par analyse des images successivement prises par la caméra, déterminer dynamiquement comment la tête et les yeux se déplacent, et obtenir ainsi le cas échéant des informations plus fines sur la façon dont doit être conçu un verre multifocal. Ce processus peut en particulier être mis en oeuvre tant en vision de près qu'en vision de loin. Enfin l'invention peut être combinée à tout traitement d'image permettant notamment de superposer au visage du sujet des images de synthèse représentant différents modèles de montures, de retraiter la zone occupée par l'accessoire 30 pour que celui-ci soit invisible sur l'image délivrée (notamment retraitement des repères visuels dont la couleur fortement marquée peut être indésirable à l'écran, etc
Système d'aide à la détermination de la correction de la vue, caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison:- une caméra susceptible de prendre des images animées du visage du sujet selon un axe de visée déterminé,- un dispositif d'affichage pour représenter les images prises par la caméra,- un accessoire apte à être porté de façon fixe par la tête du sujet et portant une pluralité de repères visuels,- des moyens formant cible(s) visuelle(s) susceptibles de couvrir au moins deux positions déterminées par rapport à la caméra,- des moyens d'analyse d'image capables d'analyser la position des repères visuels dans les images prises par la caméra et d'en déduire la position et l'orientation dans l'espace de l'accessoire, et donc de la tête du sujet, lorsqu'il observe différentes régions des moyens formant cible(s) visuelle(s), pour en déduire une information de comportement visuel du sujet lors d'une vision qui s'est déplacée.
1. Système d'aide à la détermination de la correction de la vue, caractérisé en ce qu'il 5 comprend en combinaison : - une caméra susceptible de prendre des images animées du visage du sujet selon un axe de visée déterminé, - un dispositif d'affichage pour représenter les 10 images prises par la caméra, - un accessoire apte à être porté de façon fixe par la tête du sujet et portant une pluralité de repères visuels, -des moyens formant cible(s) visuelle(s) 15 susceptibles de couvrir au moins deux positions déterminées par rapport à la caméra, des moyens d'analyse d'image capables d'analyser la position des repères visuels dans les images prises par la caméra et d'en déduire la 20 position et l'orientation dans l'espace de l'accessoire, et donc de la tête du sujet, lorsqu'il observe différentes régions des moyens formant cible(s) visuelle(s), pour en déduire une information de comportement visuel du sujet lors d'une vision qui 25 s'est déplacée. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens formant cible(s) visuelle(s) comprennent deux cibles visuelles localisées situées 30 à gauche et à droite d'un plan vertical passant par l'axe de la caméra, respectivement. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens formant cible(s) visuelle(s) comprennent au moins une ligne généralement horizontale. 4. Système selon la 2, caractérisé en ce que les moyens formant cible(s) visuelle(s) comprennent un document imprimé. 5. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens formant cible(s) visuelle(s) comprennent deux cibles espacées verticalement l'une de l'autre. 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que l'une des deux cibles espacées verticalement est située sensiblement à la hauteur de la caméra, et l'autre est située au-dessous de la caméra. 7. Système selon l'une des 1 et 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour déplacer au moins une cible. 25 8. Système selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour déplacer au moins une cible verticalement avec la caméra. 9. Système selon l'une des 30 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'analyse d'image sont aptes à déterminer la rotation 15 20de la tête lors du déplacement du regard sur les cibles, et en ce qu'il comprend des moyens de calcul pour déduire des informations de rotation de la tête et de la position desdites cibles par rapport à la caméra, des informations de mouvement des yeux, pour ainsi obtenir une répartition entre le mouvement de la tête et le mouvement des yeux du sujet lors de ce déplacement du regard. 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que les moyens d'analyse d'image et les moyens de calcul sont aptes à produire lesdites informations de façon statique, lorsque le sujet regarde une cible. 11. Système selon la 9, caractérisé en ce que les moyens d'analyse d'image et les moyens de calcul sont aptes à produire lesdites informations de façon dynamique, au cours du déplacement du regard du sujet. 12. Système selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour calculer une moyenne entre plusieurs positions de l'accessoire, relevées dans une même situation. 13. Système selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que les moyens d'analyse d'image sont également capables de déterminer une position de référence de la tête du sujet, où l'accessoire occupe une position généralement symétrique par rapport à unplan vertical parallèle à l'axe de visée de la caméra. 14. Système selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que les repères visuels de l'accessoire sont des zones localisées d'une couleur bien déterminée, et en ce que les moyens d'analyse d'image comprennent un moyen de filtrage colorimétrique.10
G
G02
G02C
G02C 13
G02C 13/00
FR2898545
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE D'UN TOIT ESCAMOTABLE SUR UNE PARTIE FIXE DE LA CAROSSERIE D'UN VEHICULE
20,070,921
L'invention concerne un dispositif de verrouillage d'un toit escamotable sur une partie fixe de la carrosserie d'un véhicule. L'invention concerne également un toit escamotable ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'un tel dispositif de verrouillage. Dans l'art antérieur, des dispositifs de verrouillage de ce type sont connus. Il est notamment décrit dans le document EP 0 754 130 un dispositif de verrouillage permettant d'assujettir un toit escamotable à la traverse de pare-brise du véhicule. Le dispositif est composé de crochets montés en rotation sur un support et possédant un dispositif de guidage du mouvement du crochet. Le support est monté mobile en rotation sur le toit escamotable et entraîné en rotation par un levier solidaire d'un arbre monté en rotation. 15 Cependant, les dispositifs de verrouillage connus présentent de nombreux inconvénients. En effet, les dispositifs connus ne permettent pas d'exercer une force de verrouillage importante afin d'assurer une bonne tenue du toit en position de 20 recouvrement. Notamment, la force de l'actionneur est généralement appliquée transversalement au toit escamotable alors que la résistance transversale du toit est faible. Ainsi, la force de verrouillage est limitée. En outre, les dispositifs connus sont complexes, encombrants et ne permettent 25 pas de bloquer le verrouillage de façon totalement fiable. Ainsi, les crochets peuvent se déplacer vers leur position déverrouillée lorsqu'une force extérieure leur est appliquée. L'invention vise donc à remédier à ces problèmes en proposant un dispositif de 30 verrouillage simple et compact permettant d'appliquer une force de verrouillage importante afin d'assurer une bonne tenue du toit et pouvant être bloquée de façon fiable en position de verrouillage de manière à ce que le crochet ne se déplace vers sa position déverrouillée que lors d'un mouvement délibéré de l'actionneur. 25 30 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif de verrouillage d'un toit escamotable sur une partie fixe de la carrosserie d'un véhicule comprenant : s - un support solidaire du toit escamotable ; - un crochet mobile en rotation sur ledit support autour d'un premier axe Al entre une position verrouillée sur une gâche solidaire de la partie fixe de la carrosserie et une position déverrouillée ; - un actionneur linéaire ; et io - des moyens de transmission du mouvement de l'actionneur au crochet. Le dispositif de verrouillage est caractérisé en ce que les moyens de transmission du mouvement sont composés d'une première et d'une seconde biellettes. La première biellette est montée d'une part en rotation sur le support 15 autour d'un second axe A2 et d'autre part montée en rotation sur la seconde biellette autour d'un troisième axe A3. La seconde biellette est en outre montée en rotation sur le crochet autour d'un quatrième axe A4. L'actionneur est d'une part montée en rotation sur le support autour d'un cinquième axe A5 et d'autre part montée en rotation sur la première biellette autour d'un sixième axe A6. Les 20 axes A2, A3 et A4 sont agencés pour permettre le passage de l'axe A3 entre le deuxième A2 et le quatrième axe A4 lors du mouvement du crochet entre sa position verrouillée et sa position déverrouillée. Ainsi, une force de verrouillage importante peut être appliquée. En outre, le dispositif de verrouillage est simple, composé de peu d'éléments et lorsque le troisième axe A3 passe de l'autre côté d'un plan P6 passant par le deuxième A2 et le quatrième axe A4, le verrouillage du dispositif est totalement fiable. Avantageusement, le troisième axe A3 est situé entre un plan P1 passant par le deuxième A2 et le sixième axe A6 et un plan P2 parallèle au plan P1 et passant par le quatrième axe A4. Ainsi, la course de l'actionneur est limitée et la transmission de force de l'actionneur vers le crochet est optimisée. De préférence, la première biellette est une biellette coudée et l'angle de la biellette est compris entre 80 et 100 . Le deuxième A2 et le troisième axes A3 sont situés à proximité des extrémités opposées de la première biellette et le sixième axe A6 est disposé à proximité du coude de la première biellette. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les axes Al, A2, A3 et A4 io sont agencés de sorte à ce que l'angle a formé à l'intersection d'un plan P4 passant par le troisième A3 et le quatrième axes A4 et d'un plan P3 passant par le premier Al et le quatrième A4 axes soit compris entre 65 et 115 lorsque le crochet entre en contact avec la gâche. De préférence, les axes Al, A2, A3 et A4 et sont agencés de sorte à ce que l'angle a soit compris entre 75 et 105 15 lorsque le crochet entre en contact avec la gâche. De préférence, les axes A3, A4, A5 et A6 sont agencés de sorte à ce que l'angle R formé à l'intersection entre un plan P4 passant par le troisième A3 et le quatrième axe A4 et un plan P5 passant par le cinquième A5 et sixième axe A6 20 soit compris entre 130 et 230 lorsque le crochet entre en contact avec la gâche. Ainsi, la transmission de force de l'actionneur vers le crochet est optimisée. 25 Avantageusement, le support comprend une butée permettant de limiter la course de la première ou de la seconde biellette. Ainsi, le verrouillage du dispositif est totalement fiable. Dans le mode de réalisation préférée, le crochet possède une surface destinée 30 à venir en contact avec la gâche présentant une forme concave se terminant par un retour faisant saillie vers l'axe de rotation Al du crochet. 5 25 Avantageusement, le dispositif de verrouillage comprend un moyen de positionnement du toit escamotable sur la partie fixe de la carrosserie. Le moyen de positionnement est un pion de centrage destiné à être introduit dans une cavité de la partie fixe de carrosserie. Le support est composé de deux plaques latérales disposées de part et d'autre du dispositif de transmission du mouvement et de l'actionneur. Ainsi, le dispositif de verrouillage selon l'invention est relativement compact. io Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un toit escamotable pour véhicule automobile comprenant au moins un dispositif de verrouillage selon le premier aspect de l'invention. De préférence, le dispositif de verrouillage est disposé longitudinalement au toit et l'actionneur exerce une force sensiblement longitudinal par rapport audit toit escamotable. Avantageusement, le toit 15 escamotable comprend deux dispositifs de verrouillage disposés à proximité des bords latéraux dudit toit escamotable. Ainsi, la force de verrouillage peut être très importante car les bords latéraux sont plus résistants que le reste du toit et peuvent être éventuellement renforcés. 20 Selon un troisième aspect, l'invention concerne un véhicule automobile comportant un toit escamotable selon le deuxième aspect de l'invention. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de verrouillage d'un toit escamotable selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus d'un dispositif de verrouillage, le crochet 30 étant représenté en position verrouillée ; - la figure 3 est une vue latérale du dispositif de verrouillage de la figure 2 ; 15 - la figure 4 est une vue de dessus d'une traverse de pare-brise et d'un toit escamotable équipé d'un dispositif de verrouillage selon l'invention, le toit étant représenté lors de son mouvement de sa position escamotée dans le coffre du véhicule vers sa position de recouvrement de l'habitacle et le crochet du dispositif de verrouillage étant en position déverrouillée ; - la figure 5 est une vue de dessus d'une traverse de pare-brise et d'un toit escamotable équipé d'un dispositif de verrouillage selon l'invention, le toit étant représenté en position de recouvrement et le crochet étant représenté en position verrouillée sur la gâche ; - les figures 6a, 6b, 6c et 6d représentent un dispositif de verrouillage selon l'invention dans différentes positions intermédiaires de la position déverrouillée vers la position verrouillée ; - la figure 7 est une représentation schématique en perspective d'un véhicule automobile comprenant un toit escamotable équipé de deux dispositifs de verrouillage disposés à proximité des bords latéraux dudit toit ; et 20 - la figure 8 est une représentation schématique en perspective d'un dispositif de verrouillage dont le crochet est en position verrouillée sur la gâche solidaire de la traverse de pare-brise. En relation avec les figures 1 à 8, on décrit un dispositif de verrouillage 1 d'un 25 toit escamotable 2 ainsi qu'un véhicule automobile 3 possédant un toit escamotable 2 équipé d'un tel dispositif 1. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 7, le toit escamotable 2 comprend un élément de toit arrière 5 articulé sur le châssis du véhicule en 24 30 et un élément de toit avant 4 monté articulé en 23 sur l'élément de toit arrière 5. Ainsi, le toit escamotable 2 est mobile entre une position de recouvrement de l'habitacle dans laquelle ledit toit 2 s'étend de l'extrémité arrière de l'habitacle jusqu'à la traverse 7 de pare-brise et une position escamotée dans laquelle les éléments de toit 4, 5 sont repliés dans le coffre 6 du véhicule 3. Afin d'immobiliser le toit escamotable 2 lorsqu'il est dans sa position de recouvrement, le toit 2 est équipé d'un dispositif de verrouillage 1. Dans le mode de réalisation représenté, le dispositif de verrouillage 1 permet de maintenir l'élément de toit avant 4 contre la traverse de pare-brise 7 du véhicule 1. A cet effet, le dispositif de verrouillage 1 selon l'invention comprend un support 8 solidaire du toit escamotable 2, un crochet 9 mobile, un actionneur 10 et des moyens de transmission du mouvement de l'actionneur 10 au crochet 9. Le io crochet 9 est monté en rotation sur le support 8 autour d'un premier axe Al entre une position verrouillée sur une gâche 11 solidaire de la traverse de pare-brise 7 (figure 5) et une position déverrouillée (figures 4 et 6a). Lorsque le crochet 9 est en position verrouillée, la force de verrouillage exercée 15 par le crochet 9 sur la gâche 11 permet de maintenir le bord avant de l'élément de toit avant 4 plaqué contre la traverse 7 de pare-brise. Ainsi, l'étanchéité entre le toit 2 et la traverse 7 est réalisée de manière satisfaisante et le toit 2 est immobilisé par rapport au véhicule 3. 20 Dans le mode de réalisation représenté, la surface 14 du crochet 9 destinée à venir en contact avec la gâche 11 présente une forme concave se terminant par un retour 15 faisant saillie vers l'axe de rotation Al du crochet 9. Lorsque le retour 15 du crochet 9 vient en contact avec la gâche 11, la force de verrouillage est maximale et lorsque la surface 14 est en contact avec la gâche 11, la force 25 de verrouillage diminue légèrement. Il est donc nécessaire que la transmission de la force de l'actionneur au crochet soit maximale lorsque le retour 15 est en contact avec la gâche 11. Le dispositif de transmission du mouvement est composé de deux biellettes 12, 30 13. La première biellette 12 est montée d'une part en rotation sur le support 8 autour d'un deuxième axe A2 et d'autre part montée articulée sur la seconde biellette 13 autour d'un troisième axe A3. La seconde biellette 13 est montée en rotation sur le crochet 9 autour d'un quatrième axe A4. L'actionneur 10 est un actionneur linéaire composé d'une tige mobile en translation par rapport au corps de l'actionneur 10. Le corps de l'actionneur 10 est monté en rotation sur le support 8 autour d'un cinquième axe A5 et la tige est montée en rotation sur la première biellette 12 autour d'un sixième axe A6. Ainsi, l'actionneur 10 entraîne la première biellette 12 en rotation par rapport au deuxième axe A2. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'actionneur est un vérin hydraulique ou pneumatique. Les figures 4 à 6 illustrent les différentes étapes permettant de verrouiller le toit io 2 dans sa position de recouvrement de l'habitacle. La figure 4 illustre le toit 2 lorsque celui-ci est en mouvement vers sa position de recouvrement. Lors du mouvement du toit 2, le crochet 9 est en position déverrouillée et des moyens de positionnement permettent de guider 15 latéralement et verticalement le toit 2 vers sa position de recouvrement contre la traverse 7 de pare-brise. Les figures 6a à 6d illustrent une séquence de verrouillage du toit 2 sur la traverse 7 de pare-brise. 20 La tige de l'actionneur 10 est entraînée en translation par rapport au corps de l'actionneur 10 et provoque ainsi une poussée sur la première biellette 12. Ainsi, la première biellette 12 est entraînée en rotation autour du deuxième axe A2. La rotation de la première biellette 12 est transmise au crochet 9 par l'intermédiaire 25 de la seconde biellette 13 et le crochet 9 est entraîné en rotation autour du premier axe Al et se déplace vers sa position de verrouillage. Afin d'appliquer une force de verrouillage importante, il est nécessaire que la force exercée par l'actionneur 10 soit transmise de façon maximale lors de la 30 phase d'accrochage du crochet 9 à la gâche 11. A cet effet, il est nécessaire que la position relative des axes Al à A6 soit agencée de manière à ce que la transmission de la force exercée par l'actionneur 10 soit maximale (cf. figure 6d). À cet effet, lorsque le crochet 9 entre en contact avec la gâche 11, l'angle a formé à l'intersection d'un plan P4 passant par le troisième A3 et le quatrième axe A4 et d'un plan P3 passant par le premier Al et le quatrième A4 axe doit être proche de 90 . Ainsi, la force transmise par la seconde biellette 12 au crochet 9 est maximale et le couple appliqué au crochet est maximum. Avantageusement, l'angle a est donc compris entre 65 et 115 , et de préférence entre 75 et 105 . En outre, la force transmise de l'actionneur 10 à la seconde biellette 13 doit être maximale. Par conséquent, l'angle R formé à l'intersection du plan P4 et d'un plan P5 passant par le cinquième A5 et sixième axe A6 de rotation doit être proche de 180 . Avantageusement, l'angle R est donc compris entre 150 et 210 . Lors du mouvement du crochet 9 de sa position déverrouillée vers sa position verrouillée, le troisième axe A3 passe de l'autre côté du plan P6 passant par le deuxième A2 et le quatrième axe A4 (voir figure 5). Dans cette disposition, si un effort est exercé sur le crochet 9 de manière à l'entraîner en rotation vers sa position déverrouillée, la première 12 et la seconde biellette 13 sont entraînées en rotation dans le sens contraire à leur mouvement de déverrouillage. Cependant, une butée 16 permet d'arrêter le mouvement de la première 12 ou deuxième biellette 13. Ainsi, le mouvement du crochet 12 est intégralement réfréné. Pour permettre, le déverrouillage, il faut alors qu'une force soit exercée par l'actionneur sur la première biellette 12 de manière à ce que le troisième axe A3 repasse de l'autre côté du plan P6. On remarquera que cette disposition particulière des axes A2, A3 et A4 procure une grande rigidité au toit 2 lorsque celui-ci est verrouillé sur la traverse 7 de pare-brise. Avantageusement, afin de permettre le dépassement du plan P6 par l'axe A3 sans augmenter la course de l'actionneur, l'axe A3 est compris entre le plan P1 passant par le deuxième A2 et le sixième axe A6 et le plan P2 parallèle à P1 et passant par le quatrième axe A4. Dans le mode de réalisation particulier illustré (voir figure 6b), afin de répondre aux différentes exigences de positionnement relatif des axes Al à A6, la première biellette 12 est une biellette coudée. Le deuxième A2 et le troisième axe A3 sont donc disposés à proximité des extrémités opposées de la première biellette 12 et le sixième axe A6 est disposé à proximité du coude. Avantageusement, l'angle du coude de la première biellette 12 est compris entre io 80 et 100 . Tel qu'il est décrit précédemment, des moyens de positionnement 19, 20 permettent de positionner le toit 2 latéralement et verticalement par rapport à la traverse 7 de pare-brise lorsque le toit 2 approche de sa position de 15 recouvrement. Avantageusement, les moyens de positionnement 19, 20 sont disposés sur le support 8 du dispositif de verrouillage 1. Ainsi, les moyens de positionnement 19, 20 et le dispositif de verrouillage 1 font partie d'un même module qui peut être monté sur le toit escamotable 2 lors de la même opération. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens de positionnement sont 20 constitués d'un pion 19 de centrage destiné à être introduit dans une cavité 20 de la traverse 7 de pare-brise. Avantageusement, le support 8 est formé de deux plaques 17, 18 embouties montées l'une sur l'autre. Les deux plaques 17, 18 portent pris entre elles 25 l'ensemble des pivots Al à A6 de l'actionneur 10, du crochet 9 et du dispositif de transmission. Les deux plaque 17,18 forment une sorte de boîtier de manière à constituer un ensemble compact ayant une forme allongée. Cette construction particulière permet de réaliser un dispositif de verrouillage 1 de faible encombrement en épaisseur B et en largeur A (voir figure 2 et 3). Ainsi, le 30 dispositif peut aisément être installé sur les parties latérales 25, 26 d'un toit escamotable 2. Dans le mode de réalisation représenté, les plaques 17, 18 sont équipées d'ouvertures 21, 22, 27 permettant le passage d'organes de fixation au toit escamotable 2. 2898545 io Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 7, le véhicule automobile est équipé de deux dispositifs de verrouillage 1 selon l'invention. Avantageusement, les dispositifs 1 sont disposés à proximité des extrémités latérales 25, 26 du toit 2 et sont disposés sensiblement longitudinalement au toit 5 2. La force appliquée F s'exerce alors entre la traverse 7 de pare-brise, l'articulation 23 de l'élément de toit avant 4 sur l'élément de toit arrière 5 et l'articulation 24 de l'élément de toit arrière 5 sur le châssis du véhicule. La reprise d'effort de l'actionneur 10 s'exerce ainsi selon une ligne reliant les points fixes de la caisse et passant par les côtés latéraux 25, 26 du toit 2qui sont io généralement plus résistants que le reste du toit 2. Pour ces raisons, la force de verrouillage peut donc être importante car elle s'exerce entre des points fixes de la caisse le long d'un ligne de toit généralement renforcée. On pourra avantageusement prévoir que chaque actionneur 10 soit directement 15 soit par la première 12 ou la seconde biellette 13, commande, par exemple grâce à une tringle, un autre verrou disposé entre l'élément de toit avant 4 et l'élément de toit arrière 5
L'invention concerne un dispositif de verrouillage (1) d'un toit escamotable (2) sur une partie fixe (7) de la carrosserie d'un véhicule (3) comprenant :- un support (8) solidaire du toit escamotable (2) ;- un crochet (9) mobile en rotation sur ledit support (8) autour d'un premier axe A1 entre une position verrouillée sur une gâche (11) solidaire de la partie fixe (7) de la carrosserie et une position déverrouillée ;- un actionneur (10) linéaire ; et- des moyens de transmission du mouvement de l'actionneur (10) au crochet(9) composés d'une première (12) et d'une seconde biellette (13).La première biellette (12) est montée d'un part en rotation sur le support (8) autour d'un second axe A2 et d'autre part montée en rotation sur la seconde biellette (13) autour d'un troisième axe A3. La seconde biellette (13) est en outre montée en rotation sur le crochet (9) autour d'un quatrième axe A4.
1 Dispositif de verrouillage (1) d'un toit escamotable (2) sur une partie fixe (7) de la carrosserie d'un véhicule (3) comprenant : - un support (8) solidaire du toit escamotable (2) ; - un crochet (9) mobile en rotation sur ledit support (8) autour d'un premier axe Al entre une position verrouillée sur une gâche (11) solidaire de la partie fixe (7) de la carrosserie et une position déverrouillée ; - un actionneur (10) linéaire ; et io - des moyens de transmission du mouvement de l'actionneur (10) au crochet (9) ; ledit dispositif de verrouillage (1) étant caractérisé en ce que les moyens de transmission du mouvement sont composés d'une première (12) et d'une seconde biellette (13), 15 - la première biellette (12) étant montée d'une part en rotation sur le support (8) autour d'un second axe A2 et d'autre part montée en rotation sur la seconde biellette (13) autour d'un troisième axe A3, - la seconde biellette (13) étant en outre montée en rotation sur le crochet (9) autour d'un quatrième axe A4, 20 -l'actionneur (10) étant d'une part monté en rotation sur le support (8) autour d'un cinquième axe A5 et d'autre part monté en rotation sur la première biellette (12) autour d'un sixième axe A6 ; - les axes A2, A3 et A4 étant agencés pour permettre le passage de l'axe A3 entre le deuxième A2 et le quatrième axes A4 et de part et d'autre d'un plan 25 P6 passant par le deuxième A2 et le quatrième axes A4 lors du mouvement du crochet (9) entre sa position verrouillée et sa position déverrouillée. 2. Dispositif de verrouillage (1) selon la 1, caractérisé en ce que le troisième axe A3 est situé entre le plan P1 passant par le deuxième A2 et 30 le sixième axe A6 et le plan P2 parallèle à P1 et passant par le quatrième axe A4. 3. Dispositif de verrouillage (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la première biellette (12) est une biellette coudée. 4. Dispositif de verrouillage (1) selon la 3, caractérisé en ce que l'angle du coude de la première biellette (12) est compris entre 80 et 100 . 5. Dispositif de verrouillage (1) selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le deuxième A2 et le troisième axes A3 sont situés à proximité des extrémités opposées de la première biellette (12) et le sixième axe A6 est disposé à proximité du coude de la première biellette (12). 6. Dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les axes Al, A2, A3 et A4 sont agencés de sorte à ce que l'angle a formé à l'intersection d'un plan P4 passant par le troisième A3 et le quatrième axe A4 et d'un plan P3 passant par le premier Al et le quatrième A4 axe soit compris entre 65 et 115 lorsque le crochet (9) entre en contact avec la gâche (11). 7. Dispositif de verrouillage (1) selon la 6, caractérisé en ce que les axes Al, A2, A3 et A4 et sont agencés de sorte à ce que l'angle a soit compris entre 75 et 105 lorsque le crochet (9) entre en contact avec la gâche (11). 8. Dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les axes A3, A4, A5 et A6 sont agencées de sorte à ce que l'angle R formé à l'intersection entre un plan P4 passant par le troisième A3 et le quatrième axe A4 et un plan P5 passant par le cinquième A5 et sixième axe A6 soit compris entre 130 et 230 lorsque le crochet (9) entre en contact avec la gâche (11). 9. Dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le support (8) comprend une butée (16) permettant de limiter la course de la première (12) ou de la seconde biellette (13). 10 10. Dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le crochet (9) possède une surface (14) destinée à venir en contact avec la gâche (11) présentant une forme concave se terminant par un angle (15) faisant saillie vers l'axe de rotation Al du crochet (9). 11. Dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de positionnement (19, 20) du toit escamotable (2) sur la partie fixe de la carrosserie. 12. Dispositif de verrouillage (1) selon la 11, caractérisé en ce que le moyen de positionnement est un pion de centrage (19) destiné à être introduit dans une cavité (20) de la partie fixe de carrosserie. 15 13. Dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le support (8) est composé de deux plaques latérales (17, 18) disposées de part et d'autre du dispositif de transmission du mouvement et de l'actionneur (10). 20 14. Toit escamotable (2) pour véhicule automobile (3), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 13. 15. Toit escamotable (2) pour véhicule automobile (3) selon la 14, 25 caractérisé en ce que l'actionneur (10) dudit dispositif de verrouillage (1) exerce une force sensiblement longitudinalement audit toit escamotable (2). 16. Toit escamotable (2) pour véhicule automobile (3) selon la 14 ou 15, caractérisé en ce qu'il comprend deux dispositifs de verrouillage (1) 30 disposés à proximité des bords latéraux (25, 26) dudit toit escamotable (2). 17. Véhicule automobile (3) caractérisé en ce qu'il comporte un toit escamotable (1) selon l'une des 14 à 16.
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/185
FR2897980
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS AVEC DECONNECTEUR THERMIQUE A DOUBLE SURFACE DE CONTACT
20,070,831
La présente invention se rapporte au domaine technique général des 5 dispositifs de protection d'installations et d'équipements électriques contre les surtensions électriques, en particulier transitoires, notamment dues à la foudre. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant au 10 moins un composant de protection destiné à être raccordé à l'installation électrique, ainsi qu'un moyen de déconnexion apte à assurer la déconnexion électrique dudit composant de protection de l'installation, ledit moyen de déconnexion étant susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection est relié à l'installation 15 électrique à une configuration d'ouverture dans laquelle le composant de protection est déconnecté de l'installation électrique. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection destiné à être raccordé à 20 l'installation électrique, ainsi qu'un moyen de déconnexion apte à assurer la déconnexion électrique dudit composant de protection de l'installation, ledit moyen de déconnexion étant susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection est relié à l'installation électrique à une configuration d'ouverture dans laquelle le 25 composant de protection est déconnecté de l'installation électrique. B60328/FR 2 Il est connu de recourir à des dispositifs de protection aptes à protéger les appareils électriques ou électroniques contre les surtensions pouvant par exemple résulter de phénomènes de foudre. Ces dispositifs de protection comportent, d'une manière générale, un ou plusieurs composants de protection contre les surtensions, tels que par exemple une varistance ou un éclateur. Lorsque le ou les composants de protection sont exposés à des tensions supérieures à une valeur seuil prédéterminée, ils sont susceptibles d'écouler le courant de défaut à la terre tout en écrêtant la surtension à une valeur compatible avec la tenue de l'installation et des équipements qui y sont raccordés. En cas de défaillance, notamment à la fin de leur vie, les composants de protection sont susceptibles d'être sujets à des échauffements importants pouvant entraîner de sérieux dommages à l'installation et présenter des risques pour l'utilisateur, par exemple en déclenchant un incendie. C'est la raison pour laquelle les dispositifs de protection contre les surtensions sont généralement pourvus de moyens de déconnexion thermique. Ces moyens de déconnexion thermique sont destinés à isoler le composant de protection de l'installation électrique à protéger en cas d'échauffement excessif dudit composant afin de supprimer l'alimentation électrique source de l'échauffement et ainsi prévenir l'apparition ou limiter les conséquences néfastes d'une élévation importante de température. Afin de conférer aux moyens de déconnexion thermiques leur sensibilité à l'élévation de la température du composant de protection, il est connu d'utiliser un élément fusible dont l'état sera susceptible d'être modifié par la chaleur dégagée par le composant de protection. En particulier, il est connu d'utiliser une brasure fusible pour réaliser la jonction entre l'une des bornes d'alimentation du composant de protection et un élément conducteur mobile, tel qu'un curseur ou une lame de déconnexion, lequel est généralement B60328/FR 3 soumis à une contrainte mécanique tendant à l'écarter de ladite borne d'alimentation. Ainsi, lorsqu'un échauffement excessif du composant de protection entraîne la fusion de la brasure, l'élément conducteur mobile s'écarte de la borne d'alimentation du composant de protection, isolant ainsi ce dernier de l'installation à protéger. Afin de prévenir un échauffement dangereux du composant, il convient que la déconnexion intervienne avant que la température de ce dernier n'atteigne un seuil critique. A cet effet, les éléments fusibles sont généralement réalisés à l'aide d'alliages métalliques spécifiques dont le point de fusion est relativement bas. Usuellement, les alliages utilisés à cet effet contiennent du plomb et souvent d'autres matériaux toxiques comme le cadmium. Or, les dispositions réglementaires en matière sanitaire prévoient à brève échéance l'interdiction d'utiliser certains matériaux toxiques, en particulier le plomb, comme matériau constitutif des produits électriques et électroniques. Ainsi, il apparaît nécessaire de renoncer aux alliages au plomb utilisés jusqu'à présent pour réaliser les éléments fusibles de moyens de déconnexion thermiques au profit d'alliages exempts de plomb et dont la température de fusion est au moins aussi basse. Si de tels alliages sont connus, comme par exemple certains alliages étain- bismuth, le remplacement des éléments fusibles à l'identique dans les dispositifs de protection contre les surtensions existants est impossible, car les alliages sans plomb connus ne possèdent pas les mêmes caractéristiques mécaniques, et en particulier pas la même tenue à la contrainte que les alliages au plomb. En particulier, cette résistance mécanique moindre expose le joint de soudure à une rupture prématurée susceptible de survenir sous l'effet des B60328/FR 4 efforts électrodynamiques qui s'exercent sur les éléments conducteurs du dispositif de protection lorsque celui-ci est traversé par un courant de décharge correspondant à l'écrêtage d'une surtension dans le cadre de son fonctionnement normal. En d'autres termes, l'usage d'une soudure fusible sans plomb est de nature à réduire le pouvoir de décharge du dispositif de protection, c'est-à-dire dégrader ses performances en amoindrissant l'intensité maximale du courant de défaut que ledit dispositif peut écouler plusieurs fois de suite sans subir de dommage. Ainsi, le remplacement des éléments fusibles au plomb par des éléments fusibles sans plomb se heurte à deux difficultés majeures : la première consistant à conserver un point de fusion suffisamment bas pour garantir la sécurité de fonctionnement, c'est-à-dire le déclenchement suffisamment rapide du moyen de déconnexion thermique, la seconde étant d'assurer une tenue mécanique suffisante de la jonction réalisée par l'élément fusible, en particulier pour ne pas perturber le fonctionnement normal du dispositif par une déconnexion inopinée lors de l'écoulement d'un courant de décharge. Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à porter remède aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions dont les moyens de déconnexion thermique présentent une tenue mécanique améliorée. Un autre objet de l'invention vise à proposer un dispositif de protection contre les surtensions particulièrement respectueux de l'environnement. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de 25 protection contre les surtensions dont la conception soit particulièrement simple, peu coûteuse et fiable. B60328/FR Enfin, un autre objet de l'invention vise à proposer un procédé de fabrication d'un dispositif de protection contre les surtensions permettant d'améliorer la tenue mécanique des moyens de déconnexion dudit dispositif. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif de 5 protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection destiné à être raccordé à l'installation électrique, ainsi qu'un moyen de déconnexion apte à assurer la déconnexion électrique dudit composant de protection de l'installation, ledit moyen de déconnexion étant susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection est relié à l'installation électrique à une configuration d'ouverture dans laquelle le composant de protection est déconnecté de l'installation électrique, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte au moins un premier élément fusible et un second élément fusible aptes à retenir le moyen de déconnexion en configuration de fermeture, et en ce que le moyen de déconnexion comporte au moins une première surface de contact et une seconde surface de contact sensiblement sécantes l'une par rapport à l'autre et auxquelles adhèrent respectivement le premier et le second élément fusible lorsque ledit moyen de déconnexion se trouve en configuration de fermeture. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection destiné à être raccordé à l'installation électrique, ainsi qu'un moyen de déconnexion apte à assurer la déconnexion électrique dudit composant de protection de l'installation, ledit moyen de déconnexion étant susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection est relié à l'installation électrique à une configuration d'ouverture dans laquelle le composant de protection est B60328/FR 6 déconnecté de l'installation électrique, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (a) d'élaboration du moyen de déconnexion au cours de laquelle on confère audit moyen de déconnexion au moins une première surface de contact et une seconde surface de contact sensiblement sécantes l'une par rapport à l'autre, ainsi qu'une étape (b) d'assemblage au cours de laquelle au met en place au sein dudit dispositif au moins un premier élément fusible et un second élément fusible de telle sorte que ceux-ci puissent retenir le moyen de déconnexion en configuration de fermeture et que ceux-ci adhèrent respectivement auxdites première et seconde surfaces de contact lorsque ledit moyen de déconnexion se trouve en configuration de fermeture. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs, parmi lesquels : - la figure 1 illustre, selon une vue schématique, un dispositif de protection conforme à l'invention connecté à une installation électrique à protéger. - La figure 2 illustre, selon une vue en coupe de face, un dispositif de protection conforme à l'invention dans sa configuration de fermeture. - La figure 3 illustre, selon une vue en coupe de face, le dispositif de la figure 2 dans sa configuration d'ouverture. - La figure 4 illustre, selon une vue partielle en coupe de dessus selon la ligne M-M, le dispositif de la figure 2. - La figure 5 illustre, selon une vue partielle en coupe de dessus, le dispositif de la figure 3, le plan de coupe étant le même que celui de la figure 4. B60328/FR 7 - La figure 6 illustre, selon une vue de détail agrandie, la partie de la figure 4 délimitée par un cercle. - La figure 7 illustre, selon une vue en coupe en perspective, une variante de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. Le dispositif de protection 1 d'une installation électrique 2 contre les surtensions conforme à l'invention est destiné à être branché en dérivation (ou en parallèle ) sur ladite installation électrique 2, comme l'illustre la figure 1. L'expression installation électrique fait référence à tout type d'appareil ou réseau alimenté électriquement et susceptible de subir des perturbations de tension, notamment des surtensions transitoires dues à la foudre. Le dispositif de protection 1 peut donc avantageusement constituer un parafoudre. Le dispositif de protection 1 contre les surtensions conforme à l'invention est avantageusement destiné à être disposé entre une phase de l'installation à protéger 2 et la terre. II est par ailleurs envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que le dispositif 1, au lieu d'être branché en dérivation entre une phase et la terre, soit branché entre le neutre et la terre, entre la phase et le neutre ou encore entre deux phases pour former une protection différentielle. Le dispositif de protection 1 conforme à l'invention comprend au moins un composant de protection 3 destiné à être raccordé à l'installation électrique 2 et à protéger celle-ci contre les surtensions, en particulier transitoires. Dans la suite de la description, on considère que chaque composant de protection 3 contre les surtensions est formé par une varistance, étant B60328/FR 8 entendu que l'utilisation d'une varistance n'est indiquée qu'à titre d'exemple et ne constitue en aucune manière une restriction de l'invention. De préférence, ladite varistance 3 se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle sensiblement aplati et pourvu de deux bornes d'alimentation 12, 14. Le dispositif de protection 1 comprend également un moyen de déconnexion 4 apte à assurer la déconnexion électrique du composant de protection 3 de l'installation électrique 2, notamment en cas de défaillance dudit composant de protection 3. De préférence, le moyen de déconnexion 4 est susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection 3 est relié à l'installation électrique, tel que cela est illustré par exemple sur la figure 2, à une configuration d'ouverture dans laquelle le composant de protection 3 est déconnecté de l'installation électrique, tel que cela est illustré par exemple à la figure 3. De façon préférentielle, une partie au moins du moyen de déconnexion 4 est mobile, de préférence en rotation, entre une position de fermeture dans laquelle ledit moyen de déconnexion 4 assure la connexion électrique de la varistance 3 à l'installation électrique 2, et une position d'ouverture dans laquelle ledit moyen de déconnexion 4 sépare la varistance 3 de ladite installation 2. Ainsi, les positions de fermeture et d'ouverture correspondent aux configurations de fermeture et d'ouverture respectivement. De façon particulièrement préférentielle, le moyen de déconnexion 4 est monté précontraint lorsqu'il se trouve dans sa position de fermeture, c'est-à- dire que sa partie mobile est montée en contrainte dans sa position de fermeture et soumise à une force de rappel élastique F qui tend à la propulser vers sa position d'ouverture. Cette force de rappel élastique peut être externe, par exemple fournie par la compression d'un ressort qui se trouve en liaison mécanique avec le moyen de déconnexion 4, ou interne, si B60328/FR 9 le moyen de déconnexion 4 est lui-même élastique. De façon encore plus préférentielle, le moyen de déconnexion 4 est formé par une lame ressort 5 électriquement conductrice, par exemple métallique, dont une extrémité libre se trouve précontrainte, par exemple en flexion, lorsqu'elle se trouve en position de fermeture. Dans ce qui suit, on assimilera par souci de simplicité le moyen de déconnexion 4 à une lame ressort 5, dite également lame de déconnexion sans que cela ne constitue une limitation de l'invention. Selon une variante de réalisation préférentielle, le dispositif 1 comprend également un moyen de blocage 6 apte à retenir la lame de déconnexion 5 dans sa position de fermeture et, sous certaines conditions, à libérer cette dernière pour lui permettre de passer en position d'ouverture. Selon l'invention, le moyen de blocage 6 comprend au moins un premier élément fusible 7 et un second élément fusible 8 qui exercent chacun une force de retenue élémentaire, dont la combinaison permet d'obtenir une force de retenue résultante suffisante pour maintenir le moyen de déconnexion 4 en configuration de fermeture. Lesdits premier et second éléments fusibles 7, 8 sont notamment sensibles à la chaleur qu'est susceptible de dégager le composant de protection 3. En particulier, lesdits éléments fusibles 7, 8 sont agencés de telle sorte que leur rupture intervienne sous l'effet de la chaleur dégagée par le composant de protection 3 et ait pour conséquence la libération de la lame ressort 5. Le moyen de déconnexion 4 peut donc avantageusement constituer un moyen de déconnexion thermique. Par rupture , on entend une perte de cohésion quelconque de l'élément fusible, laquelle peut consister par exemple en une diminution de son adhérence, en un arrachement ductile notamment dû à un ramollissement B60328/FR 10 sous contrainte, en une rupture fragile sous l'effet d'un choc ou en une fusion partielle ou totale. Plus particulièrement, afin d'assurer leur fonction de retenue, lesdits premier et second éléments fusibles 7, 8 réaliseront de préférence, lorsque le moyen 5 de déconnexion 4 se trouve en configuration de fermeture, une jonction mécanique de type encastrement entre un élément fixe par rapport au composant de protection 3 et la lame de déconnexion 5. Ainsi, le dispositif de protection conforme à l'invention comporte au moins un premier élément fusible 7 et un second élément fusible 8 aptes à retenir le 10 moyen de déconnexion 4 en configuration de fermeture. Avantageusement, la configuration de fermeture correspond donc à un état préférentiellement instable du dispositif de protection 1, dans lequel le composant de protection 3 est relié électriquement à l'installation électrique 2, et par conséquent susceptible d'être alimenté et traversé par un 15 courant électrique, notamment un courant de décharge. La configuration d'ouverture correspond quant à elle à un état du dispositif 1 préférentiellement stable dans lequel le moyen de déconnexion 4 se trouve dans une position de rappel dans laquelle il assure la séparation électrique entre le composant de protection 3 et l'installation 2, c'est-à-dire l'isolement 20 dudit composant de protection. Selon une variante de réalisation, la configuration d'ouverture peut correspondre à un état d'isolement du composant de protection 3 comme à un état d'isolement du dispositif 1 par rapport à l'installation électrique 2. En particulier, la configuration d'ouverture évitera de préférence la mise en 25 court-circuit de l'installation électrique 2. B60328/FR 11 Bien qu'il soit envisageable, sans sortir du cadre de l'invention, que l'un et/ou l'autre des éléments fusibles soient en prise avec un mécanisme annexe bloquant indirectement la lame de déconnexion 5 lorsque celle-ci se trouve en position de fermeture, lesdits premier et second éléments fusibles seront de préférence en prise directe avec le moyen de déconnexion 4. A cette fin, selon une caractéristique importante de l'invention, le moyen de déconnexion 4 comporte de préférence au moins une première surface de contact 4A et une seconde surface de contact 4B sensiblement sécantes l'une par rapport à l'autre et auxquelles adhèrent respectivement le premier élément fusible 7 et le second élément fusible 8 lorsque ledit moyen de déconnexion 4 se trouve en configuration de fermeture. Selon une variante de réalisation préférentielle, lesdites surfaces de contact 4A et AB seront sensiblement perpendiculaires. De préférence, ledit premier élément fusible 7 et/ou ledit second élément 15 fusible 8 comprennent une brasure. De façon encore plus préférentielle, le premier et le second élément fusible sont formés chacun par une brasure. Il convient d'utiliser pour réaliser lesdites brasures des matériaux d'apport dont la température de fusion est inférieure ou égale à la température critique considérée comme le seuil de dangerosité en cas d'échauffement de 20 la varistance 3. Selon une variante de réalisation préférentielle, les éléments fusibles 7, 8 seront réalisé à l'aide d'un alliage étain - bismuth, en particulier d'un alliage contenant 43 % d'étain et 57 % de bismuth. A titre indicatif, la température de fusion d'un tel alliage est de l'ordre de 138 C tandis que celle d'un alliage 25 comprenant 50 % d'étain, 18 % de cadmium et 32 % de plomb avoisine les 145 C. B60328/FR 12 De préférence, les éléments fusible 7, 8 comporteront donc, en tant que métal d'apport utilisé pour réaliser ladite ou lesdites brasures, un métal ou un alliage contenant moins de 0,1 % en masse de plomb, limitant ainsi considérablement le recours à des substances nocives. De façon particulièrement avantageuse, cette utilisation d'un alliage dont la tenue mécanique intrinsèque est inférieure à celle de certains alliages au plomb de l'art antérieur est rendue possible grâce à la configuration particulière, conformément à la présente invention, des éléments fusibles. Par surfaces de contact , on désigne des éléments de surface destinés à être accolés fonctionnellement au contact des éléments fusibles. En particulier, lorsque l'élément fusible correspondant est formé par une brasure, la surface de contact correspondra à la zone destinée à être mouillée par le métal d'apport pour assurer l'adhérence de celui-ci. De préférence, lorsque le moyen de déconnexion 4 se trouve en configuration de fermeture, la première surface de contact 4A s'étendra sensiblement orthogonalement à la direction correspondant à l'épaisseur du premier élément fusible 7. De manière analogue, la seconde surface de contact 4B s'étendra alors de préférence sensiblement orthogonalement à la direction correspondant à l'épaisseur du second élément fusible 8. En d'autres termes, les surfaces de contact correspondront de préférence aux directions d'extension principales des éléments fusibles qui leur sont respectivement associés. L'expression sensiblement sécantes désigne le fait que les surfaces de contact 4A, 4B, ou tout du moins leurs prolongements dans l'espace, se rejoignent au niveau d'une ligne d'intersection, laquelle peut être droite ou quelconque. Par ailleurs, selon que lesdites surfaces sont contiguës ou séparées, par exemple étagées, ladite ligne d'intersection pourra être matérialisée ou non. B60328/FR 13 Plus particulièrement, la première surface de contact (4A) s'étend de préférence selon un premier plan moyen d'extension (P,), lorsque le moyen de déconnexion 4 se trouve en configuration de fermeture. De manière analogue, la seconde surface de contact (4B) s'étend de 5 préférence selon un second plan moyen d'extension (P2), lorsque le moyen de déconnexion 4 se trouve en configuration de fermeture. Par plan moyen d'extension , on désigne le fait que chaque surface de contact s'étend essentiellement selon deux directions principales de l'espace et qu'il est possible de définir deux lignes moyennes sécantes, 10 correspondant par exemple à une droite de régression linéaire des points constitutifs des profils respectifs de la surface selon chacune de ces deux directions principales, le plan moyen d'extension étant la surface engendrée par ces deux lignes moyennes. Par ailleurs, les plans moyens d'extension (PI) et (P2) constituent des plans 15 de référence fixes associés à la configuration de fermeture et auxquels il est fait référence pour définir la géométrie et les mouvements des éléments constitutifs du dispositif. Bien entendu, la première surface de contact 4A et/ou la seconde surface de contact 4B peuvent parfaitement présenter des profils sensiblement plans, 20 bombés, ondulés, irréguliers ou encore un aspect lisse ou strié sans sortir du cadre de la présente invention. De préférence, la première surface de contact 4A ou la seconde surface de contact 4B est sensiblement plane, et de façon particulièrement préférentielle, la première et la seconde surfaces de contact 4A, 4B sont 25 toutes les deux sensiblement planes. B60328/FR 14 Selon une caractéristique importante de l'invention, le moyen de déconnexion 4 est de préférence apte, lorsqu'il passe de la configuration de fermeture à la configuration d'ouverture, à se déplacer sensiblement parallèlement audit premier plan moyen d'extension PI. En d'autres termes, la lame de déconnexion 5 aura tendance à opérer un glissement plan le long dudit premier plan moyen d'extension PI lorsqu'elle se déplacera de sa position de fermeture à sa position d'ouverture. Ainsi, l'effort de rappel F aura de préférence tendance à solliciter le premier élément fusible 7 en cisaillement, notamment à l'interface d'adhérence entre 10 ledit premier élément fusible et la première surface de contact 4A. Selon une autre caractéristique importante de l'invention, le moyen de déconnexion 4 est de préférence apte, lorsqu'il passe de la configuration de fermeture à la configuration d'ouverture, à s'écarter sensiblement frontalement dudit second plan moyen d'extension (P2). 15 Ainsi, l'effort de rappel F aura de préférence tendance à solliciter le second élément fusible 8 en traction, ou arrachement, notamment à l'interface d'adhérence entre ledit premier élément fusible et la seconde surface de contact 4B. Géométriquement, cette combinaison de mouvements et d'effets localisés 20 de cisaillement et d'arrachement peut être obtenue en orientant par construction le premier plan moyen d'extension PI et le second plan moyen d'extension P2 de telle sorte que ceux-ci forment un angle compris entre 70 et 110 . De préférence, ainsi que cela est illustré sur les figures 2, 4 et 6, lesdits premier et second plans moyens d'extension seront sensiblement 25 orthogonaux. B60328/FR 15 Par ailleurs, ainsi que cela est illustré sur les figures 2, 4 et 6 le premier plan moyen d'extension P, sera de préférence sensiblement parallèle à l'une des faces de la varistance 3 tandis que le second plan moyen d'extension P2 sera de préférence sensiblement normal à la tangente au départ de la trajectoire qu'emprunte la lame de déconnexion 5 pour passer de sa position de fermeture à sa position d'ouverture. De façon particulièrement avantageuse, l'agencement des surfaces de contact 4A, 4B conformément à l'invention permet d'exploiter les trois dimensions de l'espace pour augmenter la densité de surface utile dans un volume déterminé. Par surface utile , on désigne une surface contribuant effectivement au maintien du moyen de déconnexion 4 lorsque celui-ci se trouve en configuration de fermeture. Ainsi, les premières surfaces de contact 4A, 4B constituent, non exclusivement, des surfaces utiles. Selon une variante de réalisation préférentielle, une surface utile correspondra à une étendue mouillée par un métal d'apport, laquelle a une influence sur la sollicitation maximale admissible par la jonction ainsi réalisée par brasage. En d'autres termes, les dispositions constructives sus-mentionnées permettent de renforcer la résistance mécanique du moyen de blocage 6 20 tout en présentant un encombrement réduit. Il est particulièrement remarquable que ce renforcement de la résistance mécanique du moyen de blocage 6 est également susceptible de permettre au dispositif 1 de tolérer des effets électrodynamiques violents, c'est-à-dire notamment de résister à l'écoulement de courants d'intensités 25 particulièrement élevées. B60328/FR 16 Selon une variante de réalisation, le moyen de déconnexion 4 comporte un premier élément de jonction 10 présentant deux branches, les première et seconde surfaces de contact s'étendent respectivement sur l'une et l'autre des deux branches. De préférence, lesdites branches sont disposées en L, par exemple pour former cornière. De façon préférentielle, ledit premier élément de jonction 10 est venu dematière avec la lame de déconnexion 5, laquelle peut notamment être pourvue à cet effet d'une ou plusieurs pattes recourbées, notamment faisant saillie à angle droit par rapport au plan d'extension principal de ladite lame 5. De préférence, le dispositif 1 conforme à l'invention comporte également un second élément de jonction 11 qui est fixe par rapport au composant de protection 3 et qui présente une forme sensiblement conjuguée au premier élément de jonction 10. De façon particulièrement avantageuse, ledit second élément de jonction 11 15 peut être fixé sur, ou même, de préférence, venu de matière avec l'une des bornes d'alimentation 12, 14 de la varistance 3. Selon une variante de réalisation préférentielle, lorsque le moyen de déconnexion 4 se trouve en configuration de fermeture, les premier et second éléments fusibles 7, 8 peuvent être pris en sandwich entre le premier 20 élément de jonction 10 et le second élément de jonction 11. Comme illustré aux figures 2, 4, 6, il est ainsi possible de réaliser une liaison mécanique et électrique directe entre la lame de déconnexion 5 et la première borne d'alimentation 12 de la varistance 3, par un chevauchement des surfaces de contact 4A, 4B et des surfaces utiles correspondantes des éléments fixes, 25 formées en l'occurrence par les surfaces extérieures 11A, 11B des branches du second élément de jonction 11. B60328/FR Avantageusement, la mise en oeuvre d'un agencement conforme à l'invention est possible dans différentes configurations de présentation des bornes d'alimentation 12, 14 de la varistance 3. Toutefois, on utilisera de préférence une varistance 3 dont au moins l'une des bornes d'alimentation fait saillie sur l'une de ses faces d'extension principales, comme cela est le cas de la première borne 12 sur les figures 2 à 5 et sur la figure 7, de manière à pouvoir exploiter une surface utile étendue sans augmenter significativement l'encombrement du dispositif 1. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à une configuration dans laquelle le premier élément de jonction 10 présente une forme concave vis-à-vis des éléments fusibles. En d'autres termes il serait envisageable d'inverser les géométries illustrées aux figures 4 et 6, c'est-à-dire de réaliser un premier élément de jonction 10 saillant venant s'appuyer contre les premier et second éléments fusibles eux-mêmes disposés au creux d'un deuxième élément de jonction 11 rentrant. Selon une variante de réalisation représentée sur la figure 7, la première borne d'alimentation 12 peut notamment former une sorte de siège dont l'assise supporterait le premier élément fusible 7, dont le dossier supporterait le second élément fusible 8 et contre lequel viendrait reposer la lame de déconnexion 5 lorsque cette dernière se trouve en position de fermeture. Avantageusement, dans la variante de réalisation représentée sur la figure 7, ladite première borne d'alimentation 12 se trouve sensiblement au centre de l'une des faces d'extension principale de la varistance 3, de telle sorte que la lame de déconnexion 5, lorsqu'elle pivote pour passer de sa position de fermeture à sa position d'ouverture, peut disposer d'un important débattement sans que cela n'augmente l'encombrement du dispositif 1, ledit débattement étant notamment susceptible de s'inscrire sensiblement dans un espace borné par les contours de ladite varistance 3. B60328/FR 18 Selon une variante de réalisation préférentielle, le premier élément fusible 7 et le second élément fusible 8 sont contigus et forment un ensemble monolithique 7, 8 lorsque le moyen de déconnexion 4 se trouve en configuration de fermeture. En particulier, le joint de matériau d'apport peut être sensiblement continu et remplir sans interruption l'ensemble de l'interstice ménagé entre le premier élément de jonction 10 et le second élément de jonction 11. De même, il est envisageable de noyer dans le matériau d'apport des portions des éléments de jonction qui s'étendent au-delà des surfaces utiles, de manière à former, par exemple, une grosse goutte de brasure au sein de laquelle est mise en oeuvre un agencement conforme à l'invention. Par ailleurs, le dispositif 1 conforme à l'invention peut avantageusement comporter un boîtier isolant 20 de format standardisé, au sein duquel est notamment monté le composant de protection 3. De préférence, le dispositif 1 comprendra également deux plots de raccordement 21, 22 permettant de réaliser l'interface de liaison électrique entre l'extérieur et l'intérieur du boîtier 20. Enfin, il est parfaitement envisageable d'employer indifféremment un moyen de déconnexion 4 mobile en translation, tel qu'un curseur, ou en rotation sans sortir du cadre de l'invention. De même, il est envisageable de réaliser un moyen de blocage 6 plus complexe, ne se résumant pas à un brasage direct de la lame de déconnexion 5 mais comprenant par exemple des moyens de butée, tels des crans, aptes à retenir le moyen de déconnexion 4, ledit moyen de blocage 6 étant susceptible de s'écarter de la trajectoire dudit moyen de déconnexion 4 pour libérer le mouvement de celui-ci vers sa position d'ouverture. Un procédé de fabrication d'un dispositif de protection contre les surtensions conforme à l'invention va maintenant être décrit. B60328/FR 19 Ledit procédé de fabrication d'un dispositif de protection 1 d'une installation électrique 2 contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection 3 destiné à être raccordé à l'installation électrique, ainsi qu'un moyen de déconnexion 4 apte à assurer la déconnexion électrique dudit composant de protection de l'installation, ledit moyen de déconnexion étant susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection 3 est relié à l'installation électrique à une configuration d'ouverture dans laquelle le composant de protection 3 est déconnecté de l'installation électrique 2, comporte de préférence une étape (a) d'élaboration du moyen de déconnexion 4 au cours de laquelle on confère audit moyen de déconnexion au moins une première surface de contact 4A et une seconde surface de contact 4B sensiblement sécantes l'une par rapport à l'autre. De façon préférentielle, on réalisera le moyen de déconnexion sous la forme d'une lame de déconnexion 5 métallique. Avantageusement, ladite lame pourra être découpée puis pliée, ou emboutie, de manière à présenter différentes portions définissant lesdites premières et secondes surfaces de contact. En particulier, l'étape (a) peut comporter une sous-étape (a') au cours de laquelle on réalise, de préférence par découpe et pliage d'une lame métallique un premier élément de jonction 10 présentant deux branches sur lesquelles s'étendent respectivement la première et la seconde surface de contact 4A, 4B. De préférence, ledit procédé de fabrication comporte également une étape (b) d'assemblage au cours de laquelle au met en place au sein du dispositif 1 au moins un premier élément fusible 7 et un second élément fusible 8 de telle sorte que ceux-ci puissent retenir le moyen de déconnexion 4 en configuration de fermeture et que ceux-ci adhèrent B60328/FR 20 respectivement auxdites première et seconde surfaces de contact 4A, 4B lorsque ledit moyen de déconnexion 4 se trouve en configuration de fermeture. De préférence, l'étape (b) comprendra une phase (b1) au cours de laquelle on mettra en place dans le boîtier 20 un composant de protection 3 dont l'une des bornes d'alimentation 12, 14 présentera un second élément de jonction 11 de forme sensiblement conjuguée au premier élément de jonction 10. De préférence, ainsi que cela est illustré sur les figures 2, 4, 6 et 7, on coudera à cet effet la première borne d'alimentation 12 de la varistance 3 de manière à former une cornière en L. De préférence, l'étape (b) comprendra une phase (b2) au cours de laquelle on fixera la lame de déconnexion 5 au sein du boîtier, de telle sorte que ladite lame 5 soit reliée électriquement à l'un des plots de raccordement 21, 22 du dispositif, par exemple au premier plot de raccordement 21 tel que cela est illustré sur les figures 2 et 3. Selon une variante de réalisation préférentielle, la mise en place des éléments fusibles 7, 8 consistera à réaliser un brasage à l'aide d'un matériau d'apport à bas point de fusion pour fixer l'extrémité libre de la lame de déconnexion 5 à la borne correspondante 12 de la varistance 3. Plus précisément, l'étape (b) comprendra de préférence une phase (b3) au cours de laquelle on rapprochera le premier élément de jonction 10 du second élément de jonction 11 en fléchissant l'extrémité libre de la lame de déconnexion 5 jusqu'à ce que lesdits éléments de jonction se chevauchent partiellement en délimitant un interstice, puis une phase (b4) au cours de laquelle on remplira ledit interstice à l'aide du matériau d'apport en fusion. B60328/FR Les étapes du procédé de fabrication décrites ci-dessus ne sont pas limitatives et leur numérotation ne constitue nullement une restriction quant à leur ordre d'exécution. Par exemple, il est envisageable d'enduire de matériau d'apport l'un ou l'autre des éléments de jonction 10, 11 avant de procéder aux phases b,, b2, b3, et de provoquer une simple re-fusion du matériau d'apport au moment de fixer la lame 5 à la première borne d'alimentation 12. Avantageusement, le dispositif conforme à l'invention permet de renforcer la tenue mécanique du moyen de déconnexion thermique, par un surdimensionnement de la jonction réalisée par les éléments fusibles, en multipliant les surfaces utiles et en étendant leurs superficies, ce qui permet d'étaler le métal d'apport sur une zone de chevauchement plus étendue et par conséquent d'améliorer l'adhérence des fixations. De façon particulièrement avantageuse ce surdimensionnement n'augmente pas significativement l'encombrement global du dispositif, puisqu'il optimise la densité de surface utile dans un volume disponible donné. Enfin, le dispositif conforme à l'invention permet avantageusement de modérer et/ou de répartir les contraintes exercées sur les éléments fusibles, de telle sorte qu'il est possible d'utiliser pour réaliser lesdits éléments fusibles des alliages non polluants exempts de plomb tout en conservant sensiblement le pouvoir de décharge du dispositif, c'est-à-dire l'intensité maximale du courant qui peut être écoulé plusieurs fois de suite par ledit dispositif sans dégradation de celui-ci. B60328/FR
- Dispositif de protection contre les surtensions avec déconnecteur thermique à double surface de contact.- L'invention concerne un dispositif de protection (1) d'une installation électrique contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection (3), ainsi qu'un moyen de déconnexion susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection (3) est relié à l'installation à une configuration d'ouverture dans laquelle le composant de protection (3) est déconnecté de l'installation (2), ledit dispositif (1) comportant au moins un premier élément fusible (7) et un second élément fusible aptes à retenir le moyen de déconnexion (4) en configuration de fermeture, et le moyen de déconnexion (4) comportant au moins une première surface de contact et une seconde surface de contact sensiblement sécantes l'une par rapport à l'autre auxquelles adhèrent respectivement le premier et le second élément fusible.- Dispositifs de protection contre les surtensions.
1 Dispositif de protection (1) d'une installation électrique (2) contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection (3) destiné à être raccordé à l'installation électrique, ainsi qu'un moyen de déconnexion (4) apte à assurer la déconnexion électrique dudit composant de protection de l'installation, ledit moyen de déconnexion étant susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection (3) est relié à l'installation électrique à une configuration d'ouverture dans laquelle le composant de protection (3) est déconnecté de l'installation électrique (2), caractérisé en ce que ledit dispositif (1) comporte au moins un premier élément fusible (7) et un second élément fusible (8) aptes à retenir le moyen de déconnexion (4) en configuration de fermeture, et en ce que le moyen de déconnexion (4) comporte au moins une première surface de contact (4A) et une seconde surface de contact (4B) sensiblement sécantes l'une par rapport à l'autre et auxquelles adhèrent respectivement le premier et le second élément fusible lorsque ledit moyen de déconnexion (4) se trouve en configuration de fermeture. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la première surface de contact (4A) s'étend selon un premier plan moyen d'extension (PI) et en ce que le moyen de déconnexion (4) est apte, lorsqu'il passe de la configuration de fermeture à la configuration d'ouverture, à se déplacer sensiblement parallèlement audit premier plan moyen d'extension (PI). 3 - Dispositif selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que la seconde surface de contact (4B) s'étend selon un second plan moyen B60328/FR 23 d'extension (P2), lorsque le moyen de déconnexion se trouve en configuration de fermeture, et en ce que le moyen de déconnexion (4) est apte, lorsqu'il passe de la configuration de fermeture à la configuration d'ouverture, à s'écarter sensiblement frontalement dudit second plan moyen d'extension (P2). 4 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la première surface de contact (4A) et/ou la seconde surface de contact (4B) est sensiblement plane. 5 - Dispositif selon les 2 et 3 caractérisé en ce que le premier plan moyen d'extension (PI) et le second plan moyen d'extension (P2) forment un angle compris entre 70 et 110 , et de préférence sont sensiblement orthogonaux. 6 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le moyen de déconnexion (4) comporte un premier élément de jonction (10) présentant deux branches, lesdites branches étant de préférence disposées en L, et en ce que les première et seconde surfaces de contact s'étendent respectivement sur l'une et l'autre des deux branches. 7 - Dispositif selon la 6 caractérisé en ce qu'il comporte un second élément de jonction (11) qui est fixe par rapport au composant de protection (3) et qui présente une forme sensiblement conjuguée au premier élément de jonction (10), et en ce que, lorsque le moyen de déconnexion (4) se trouve en configuration de fermeture, les premier et second éléments fusibles (7, 8) sont pris en sandwich entre le premier élément de jonction (10) et le second élément de jonction (11). B60328'FR 24 8 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le premier élément fusible (7) et le second élément fusible (8) sont contigus et forment un ensemble monolithique (7, 8) lorsque le moyen de déconnexion (4) se trouve en configuration de fermeture. 9 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le premier élément fusible (7) et/ou le second élément fusible (8) comprend une brasure. -Dispositif selon la 9 caractérisé en ce que le métal d'apport utilisé pour réaliser ladite ou lesdites brasures contient moins 10 de 0,1 % en masse de plomb. 11 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le composant de protection (3) est formé par une varistance. 12 -Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il constitue un parafoudre 13 -Procédé de fabrication d'un dispositif de protection (1) d'une installation électrique (2) contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection (3) destiné à être raccordé à l'installation électrique, ainsi qu'un moyen de déconnexion (4) apte à assurer la déconnexion électrique dudit composant de protection de l'installation, ledit moyen de déconnexion étant susceptible d'être rappelé d'une configuration de fermeture dans laquelle le composant de protection (3) est relié à l'installation électrique à une configuration d'ouverture dans laquelle le composant de protection (3) est déconnecté de l'installation électrique (2), caractérisé en ce qu'il comporte une étape (a) d'élaboration du moyen de déconnexion (4) au cours de laquelle on confère audit moyen de déconnexion au moins une première surface de B60328/FRcontact (4A) et une seconde surface de contact (4B) sensiblement sécantes l'une par rapport à l'autre, ainsi qu'une étape (b) d'assemblage au cours de laquelle au met en place au sein dudit dispositif (1) au moins un premier élément fusible (7) et un second élément fusible (8) de telle sorte que ceux-ci puissent retenir le moyen de déconnexion (4) en configuration de fermeture et que ceux-ci adhèrent respectivement auxdites première et seconde surfaces de contact (4A, 4B) lorsque ledit moyen de déconnexion (4) se trouve en configuration de fermeture. 14 - Procédé de fabrication selon la 13 caractérisé en ce que l'étape (a) d'élaboration du moyen de déconnexion (4) comporte une sous-étape (a') au cours de laquelle on réalise, de préférence par pliage d'une lame métallique, un premier élément de jonction (10) présentant deux branches sur lesquelles s'étendent respectivement la première et la seconde surface de contact (4A, 4B). B60328/FR
H
H01
H01H
H01H 69,H01H 85
H01H 69/02,H01H 85/143
FR2901571
A1
SYSTEME DE MONTAGE D'UN ARBRE A CAMES MUNI DE ROULEMENTS
20,071,130
La présente invention a pour objet un système de montage d'un arbre à cames dans la culasse d'un moteur de véhicule automobile, comprenant des roulements afin de limiter les pertes par frottements entre ledit arbre et des paliers de soutien de la culasse, caractérisé en ce que les roulements comprennent au moins une cage enroulée contenant des organes de roulement, et une piste extérieure constituée par une tôle de faible épaisseur. Une tôle de faible épaisseur signifie que la tôle a une épaisseur inférieure à 0,7mm. [0005] Avantageusement, la cage est monobloc et présente une ligne de rupture pour permettre son montage autour de l'arbre. De façon avantageuse, la cage a une forme cylindrique, et peut donc être écartée au niveau de la ligne de rupture, pour être enfilée autour de l'arbre et se refermer ensuite. [0006] De façon préférentielle, la tôle se divise en deux parties embouties et de forme complémentaire qui, couplées l'une à l'autre, constituent une piste extérieure annulaire quasi continue. [0007] De façon avantageuse, les deux parties sont identiques et se présentent chacune 15 sous la forme d'une pièce allongée et incurvée. De façon plus précise, chacune desdites parties est assimilable à une bande partiellement enroulée, de forme hémi cylindrique. [0008] De façon préférentielle, chaque partie possède une extrémité mâle et une extrémité femelle, ladite extrémité mâle d'une partie étant apte à s'emboîter idéalement dans l'extrémité femelle de l'autre partie. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, 20 l'extrémité mâle présente une forme triangulaire pointue. L'extrémité femelle comporte, quant à elle, un évidement triangulaire possédant la même forme et les mêmes dimensions que la pointe triangulaire de l'extrémité mâle de l'autre partie. Pour cette configuration particulière, le terme emboîter signifie que la pointe triangulaire de l'extrémité mâle vient se loger dans l'évidement de l'extrémité femelle, en demeurant à son contact. 25 [0009] Avantageusement, l'épaisseur de la tôle est comprise entre 0,3mm et 0,7 mm. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, l'épaisseur de la tôle est égale à 0,5 mm. [0010] Préférentiellement, la tôle a subi un traitement thermique pour accroître sa dureté. Ledit traitement thermique peut, par exemple, être réalisé par carbonitruration. [0011] De façon avantageuse, la tôle présente une dureté plus importante au niveau de ses surfaces qu'au niveau de son coeur afin que ladite tôle conserve une certaine aptitude à la déformation plastique. L'utilisation d'une tôle de dureté élevée est particulièrement recherchée dans le cas où les paliers de culasse sont constitués par un matériau mou comme, par exemple, de l'aluminium. En effet, pour cette configuration, les paliers doivent habituellement subir un traitement thermique pour renforcer la dureté de leur surface, afin qu'ils ne soient pas endommagés par les organes roulants. L'interposition d'une tôle de dureté élevée permet de s'affranchir d'un tel traitement thermique sur lesdits paliers. [0012] De façon préférentielle, chaque palier de soutien de la culasse se décompose en deux parties possédant chacune une mâchoire et chacune des deux parties de la tôle emboutie est frettée à l'intérieur de chacune desdites mâchoires. Les deux parties de chaque palier sont destinées à être fixées l'une à l'autre, de sorte que les mâchoires viennent enserrer une cage enroulée placée autour de l'arbre. Les surfaces de contact des parties de chaque palier définissent un plan de joint. [0013] Avantageusement, chaque partie de la tôle est frettée dans chaque mâchoire de façon décalée. En position décalée signifie que chaque partie de la tôle possède une extrémité qui émerge de la mâchoire et l'autre extrémité qui reste en retrait de ladite mâchoire. Ce décalage des deux parties de la tôle dans les mâchoires est souhaitable, pour réduire la déformation desdites parties au niveau du plan de joint des deux parties de chaque palier de soutien, et pour éviter la création d'une marche au niveau dudit plan, qui constituerait un facteur important d'endommagement des deux parties de la tôle. [0014] De façon préférentielle, les organes de roulement sont constitués par des aiguilles 25 réparties de façon homogène dans la cage. [0015] Avantageusement, les aiguilles sont cylindriques et le rapport entre la longueur desdites aiguilles et leur diamètre est supérieur à 2,5. [0016] Selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention, la piste intérieure de chaque cage est constituée par la surface externe de 1' arbre autour duquel est enroulée ladite cage, permettant aux aiguilles de la cage enroulée de rouler directement sur ladite surface externe. [0017] Selon un autre mode de réalisation préférée de l'invention, la piste intérieure de chaque cage est constituée par une tôle emboutie de faible épaisseur. Ainsi, ladite tôle est destinée à être insérée entre l'arbre et chaque cage de roulement. De cette manière, en interposant une piste ayant subi un traitement thermique pour augmenter sa dureté en surface, les pressions de contact appliquées par les aiguilles sur la surface de l'arbre, seront moins élevées et ne nécessiteront donc plus, soit d'utiliser un matériau très dur pour l'arbre, soit de faire subir audit arbre un traitement thermique de surface pour augmenter sa dureté dans le cas de l'utilisation d'un matériau mou. De façon préférentielle, la tôle emboutie constituant la piste intérieure de chaque cage a les mêmes caractéristiques constitutives et dimensionnelles que celles de la tôle emboutie constituant la piste extérieure de chaque cage. [0018] De façon avantageuse, les cages enroulées sont en plastique. De cette manière, lesdites cages conservent une aptitude à la déformation élastique particulièrement recherchée pour leur mise en place autour de l'arbre. [0019] De façon préférentielle, chaque partie emboutie possède un ergot anti-rotation. Avantageusement, chaque mâchoire d'un palier de soutien comprend un orifice destiné à recevoir l'ergot. Ainsi, les parties embouties de la tôle qui sont à la fois au contact des paliers de soutien et des cages de roulement, ne peuvent pas se déplacer en rotation autour desdites cages. Dans l'hypothèse où chacune des parties de la tôle emboutie est préalablement frettée dans une mâchoire, ledit ergot constitue un organe de positionnement pour lesdites parties. [0020] Préférentiellement, l'ergot est en position excentrée sur chacune des parties de la tôle. [0021] De façon préférentielle, l'ouverture angulaire entre le centre de chaque partie et l'ergot, prise par rapport au centre du cercle fictif autour duquel s'enroule partiellement ladite partie, vaut environ 15 degrés. De cette manière, lorsque l'orifice est en position centrale dans chacune des mâchoires, chaque partie de la tôle est frettée en position décalée dans chacune desdites mâchoires, pour éviter les problèmes précités. [0022] Les systèmes de montage selon l'invention présentent l'avantage de comporter des roulements faciles à mettre en oeuvre, autonomes, de conception légère et impliquant un nombre restreint de pièces. De plus, lesdits systèmes ont l'avantage de mettre en oeuvre des roulements pouvant être insérés facilement dans des espaces confinés, en raison de l'utilisation d'une piste extérieure de faible épaisseur et indépendante des cages de roulement. En effet, la piste peut être installée préalablement sur les paliers de la culasse. [0023] On donne ci-après une description détaillée d'un mode de réalisation préféré d'un système de montage selon l'invention en se référant aux figures 1 à 5. [0024] La figure 1 est une vue de face d'un arbre à cames muni de roulements sous la 15 forme de cages enroulées, entourées chacune par une piste extérieure. La figure 2 est une vue de face d'une cage enroulée munie d'aiguilles de roulement et comportant une piste extérieure. La figure 3 est une vue en perspective de la cage de la figure 2 La figure 4 est une vue en perspective de la piste extérieure entourant une cage enroulée. 20 La figure 5 est une vue éclatée d'un système de montage selon l'invention, montrant le positionnement et l'agencement de toutes les pièces impliquées. [0023] En se référant à la figure 1, un arbre 1 à cames apte à être monté dans la culasse d'un moteur de véhicule automobile, à partir d'un système de montage selon l'invention, comprend quatre jeux 2 de deux cames 3 et un corps 4 cylindrique, lesdits jeux 2 étant 25 régulièrement espacés le long dudit corps 4. Le corps 4 de l'arbre 1 comporte des tronçons 9 séparant deux jeux 2 de cames 3 successifs et autour desquels viennent s'enrouler des cages 5 de roulement. [0024] En se référant aux figures 2 et 3, une cage 5 de roulement intervenant dans un système de montage selon l'invention, a une forme cylindrique possédant une paroi latérale 6 et dix- huit alvéoles rectangulaires dont le grand axe est parallèle à l'axe de révolution de ladite cage 5 cylindrique. Lesdites alvéoles sont donc parallèles entre elles et sont régulièrement espacées autour de la paroi latérale 6 de la cage 5. A l'intérieur de chaque alvéole est logée une aiguille 7 rotative, matérialisée par une pièce cylindrique apte à tourner autour de son axe de révolution. Le rapport entre la longueur de chaque aiguille 7 et leur diamètre est égal à 2,5, et le diamètre de chaque aiguille 7 est supérieur à l'épaisseur de la cage 5, de sorte que lesdites aiguilles 7 émergent de la surface interne de la paroi latérale 6 et peuvent donc rouler sur une surface cylindrique venant à leur contact à l'intérieur de ladite cage 5. La cage 5 est en matière plastique et possède une ligne de rupture 8 lui permettant d'être écartée afin de pouvoir être insérée autour des tronçons 9 du corps 4 de l'arbre 1, séparant deux jeux 2 successifs de cames 3 . Les deux extrémités de la cage 5, ainsi formées par la ligne de rupture 8, coopèrent ensemble de manière à maintenir fermée ladite cage 5 une fois que celle-ci a été insérée autour du corps 4 de l'arbre 1. Chaque cage 5 comprend une piste intérieure matérialisée par la surface latérale externe du tronçon 9 autour duquel est enroulée ladite cage 5, permettant ainsi aux aiguilles 7 de rouler directement sur ladite surface en cas de rotation de l'arbre 1. [0025] En se référant à la figure 4, chaque cage 5 comprend également une piste extérieure sous la forme d'une tôle emboutie 10, dont l'épaisseur est de 0,5 mm, et présentant deux parties 11 identiques et complémentaires l'une de l'autre, chaque partie 11 ayant la forme d'une bande circulaire, dont le profil incurvé définit un demi cercle. De cette manière, chaque partie 11 présente une surface interne dirigée vers le centre du demi cercle fictif autour duquel elle s'inscrit, et une surface externe. Chacune desdites parties 11 possède une extrémité mâle 12 pointue et de forme triangulaire, et une extrémité femelle 13 présentant un évidement triangulaire ayant la même forme et les mêmes dimensions que l'extrémité mâle 12. Lorsque les deux parties 11 sont mises au contact l'une de l'autre, chaque extrémité mâle 12 vient se placer dans l'extrémité femelle 13 de l'autre partie 11 pour définir une piste extérieure annulaire quasi continue. Les deux parties 11 identiques de la tôle emboutie 10 ont subi un traitement thermique de carbonitruration sur leurs deux surfaces, afin d'augmenter la dureté desdites surfaces, alors que le coeur desdites parties 11 est maintenu moins dur pour conférer auxdites parties un certain caractère de malléabilité. En se référant aux figures 2 et 4, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, chaque partie 11 emboutie de la tôle 10 possède sur sa surface externe un ergot 14 anti-rotation. [0026] En se référant à la figure 5, chaque palier de soutien 15 se décompose en deux parties complémentaires aptes à se visser l'une à l'autre, une partie appartenant au couvre-culasse, et l'autre partie étant constituée par une pièce rapportée. Chaque partie comporte une mâchoire 16,17 semi-circulaire possédant un orifice central et dans laquelle est préalablement frettée une partie 11 de la tôle emboutie 10. Ainsi, lorsque lesdites parties sont vissées l'une à l'autre autour du corps 4 de l'arbre 1, les mâchoires 16,17 viennent enserrer une cage 5 de roulement placée autour de l'arbre 1, mettant en contact chacune des deux parties 11 de la tôle 10 pour constituer une piste annulaire de faible épaisseur, quasi continue. La position des deux parties 11 de la tôle 10 dans les mâchoires 16,17 , est dictée par la position de l'ergot 14 sur lesdites parties 11, puisque lesdits ergots 14 sont destinés à venir occuper les orifices de chacune desdites mâchoires. De cette manière, chaque ergot 14 agit à la fois comme un organe anti-rotation pour les parties embouties 11 de la tôle 10, et comme un organe de positionnement desdites parties 11. En se référant à la figure 5, le système de montage selon l'invention s'effectue en respectant les étapes suivantes. La cage 5 de roulement à aiguilles 7 est écartée pour pouvoir être enfilée autour du corps 4 de l'arbre 1, au niveau d'un tronçon 9 séparant deux jeux 2 de cames successifs. Ladite cage 5 est ensuite refermée autour dudit corps 4. L'arbre 1 est alors positionné dans la mâchoire 16 de la partie du palier 15 de soutien appartenant au couvre-culasse, au fond de laquelle a été préalablement placée l'une des deux parties 11 de la tôle emboutie 10, grâce notamment à l'ergot 14 anti-rotation servant pour l'occasion de guide de positionnement. L'autre partie 11 de la tôle a également été placée dans l'autre mâchoire 17 de la pièce rapportée, en position tête bêche par rapport à l'autre partie 11. L'ultime étape du montage consiste à venir serrer les deux mâchoires 16,17 l'une contre l'autre, au moyen de deux vis de fixation. De cette manière, les deux parties 11 de la tôle 10 sont amenées au contact l'une de l'autre en position complémentaire pour définir une piste extérieure quasi continue et qui vient enserrer étroitement la cage 5 enroulée.5
L'invention se rapporte à système de montage d'un arbre à cames (1) dans la culasse d'un véhicule automobile, ledit système comprenant des roulements afin de limiter les pertes par frottements entre ledit arbre (1) et des paliers (15) de soutien de la culasse.La principale caractéristique d'un système de montage selon l'invention est que les roulements comprennent au moins une cage (5) enroulée contenant des organes de roulement (7), une piste intérieure (9) et une piste extérieure (10), ladite piste extérieure (10) étant constituée par une tôle emboutie de faible épaisseur.
1. Système de montage d'un arbre à cames (1) dans la culasse d'un véhicule automobile, comprenant des roulements afin de limiter les pertes par frottements entre ledit arbre (1) et des paliers (15) de soutien de la culasse, caractérisé en ce que les roulements comprennent au moins une cage (5) enroulée contenant des organes de roulement (7), et une piste extérieure (10) constituée par une tôle de faible épaisseur. l0 2. Système de montage selon la 1, caractérisé en ce que la cage (5) est monobloc et présente une ligne de rupture (8) pour permettre son montage autour del' arbre (1). 3. Système de montage selon la 1, caractérisé en ce que la tôle (10) se divise en deux parties (11) embouties et de forme complémentaire qui, 15 couplées l'une à l'autre, constituent une piste extérieure annulaire quasi continue. 4. Système de montage selon la 3, caractérisé en ce que les deux parties (11) sont identiques et se présentent chacune sous la forme d'une pièce allongée et incurvée. 20 5. Système de montage selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque partie (11) possède une extrémité mâle (12) et une extrémité femelle (13), ladite extrémité mâle (12) d'une partie (11) étant apte à s'emboîter idéalement dans l'extrémité femelle (13) de l'autre partie (11). 6. Système de montage selon l'une quelconque des 1 ou 3, 25 caractérisé en ce que l'épaisseur de la tôle (10) est comprise entre 0, 3 et 0,7 mm. 7. Système de montage selon l'une quelconque des 1 ou 3, caractérisé en ce que la tôle (10) a subi un traitement thermique pour accroître sa dureté. 8. Système de montage selon la 7, caractérisé en ce que la tôle (10) présente une dureté plus importante au niveau de ses surfaces qu'au niveau de son coeur. 9. Système de montage selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que chaque palier de soutien de la culasse se décompose en deux parties possédant chacune une mâchoire (16,17) et en ce que chacune des deux parties (11) de la tôle emboutie (10) est frettée à l'intérieur de chacune desdites mâchoires (16,17). 10. Système de montage selon la 9 caractérisé en ce que chaque partie (11) de la tôle (10) est frettée dans chaque mâchoire (16,17) de façon décalée. 11. Système de montage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les organes (7) de roulement sont constitués par des aiguilles réparties de façon homogène dans la cage (5). 1 2. Système de montage selon la 11, caractérisé en ce que les aiguilles sont cylindriques et en ce que le rapport entre la longueur desdites aiguilles (7) et leur diamètre est supérieure à 2,5. 13. Système de montage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la piste intérieure (9) de chaque cage (5) est constituée par la surface externe de 1' arbre (1) autour duquel est entourée ladite cage (5). 14. Système de montage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la piste intérieure de chaque cage (5) est constituée par une tôle emboutie de faible épaisseur. 15. Système de montage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les cages (5) enroulées sont en plastique.16. Système de montage selon la 3, caractérisé en ce que chaque partie (11) emboutie possède un ergot (14) anti-rotation. 17. Système de montage selon la 16, caractérisé en ce que l'ergot (14) est en position excentrée sur chacune des parties (11) de la tôle (10). 10 15
F
F01,F16
F01L,F16C
F01L 1,F16C 33,F16C 35
F01L 1/047,F16C 33/46,F16C 33/58,F16C 35/06
FR2889506
A1
AMPOULE OPERCULEE DESTINEE A ETRE REMPLIE D'UN LIQUIDE PAR DEPRESSION ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANT
20,070,209
Le domaine de l'invention est celui du conditionnement de produits pharmaceutiques ou para-pharmaceutiques. Plus précisément, l'invention concerne les conditionnements sous forme d'ampoules, destinés à contenir une substance liquide, buvable ou non. Dans le domaine de l'invention, on connaît principalement trois types de conditionnements: - les ampoules dites deux pointes ; - les ampoules bouteilles; - les flacons. Les ampoules bouteilles sont le plus souvent utilisées pour le conditionnement de produits pharmaceutiques injectables ou de produits cosmétiques. Ces ampoules sont conditionnées dans une salle spéciale en atmosphère filtrée. Elles sont réalisées par façonnage à chaud de tubes en verre de façon à présenter un fond plat et une ouverture évasée ou obturée, un étranglement étant prévu entre le corps de l'ampoule et l'ouverture pour former une zone de rupture au moment de l'ouverture. Le remplissage de ces ampoules est réalisé à l'aide d'aiguilles qui pénètrent l'ouverture des ampoules et qui permette de délivrer des quantités homogènes de produits. La fermeture est réalisée par une technique classique d'obturation à la flamme. Les flacons sont également réalisés en verre et remplis par des systèmes d'aiguilles ou à l'aide de buses. Ils présentent couramment des goulots à pas de vis permettant la mise en place d'un bouchon vissable. La technique de remplissage à aiguilles assure une grande précision dans la quantité de produit délivrée à l'intérieur du récipient. Toutefois, cette technique ne permet pas d'obtenir des cadences de remplissage très élevées, sauf à augmenter le nombre d'aiguilles des systèmes utilisés, ce qui conduirait dans ce cas à des investissements considérables. Une autre technique est utilisée pour augmenter les cadences de remplissage, quand il n'est pas nécessaire d'atteindre un niveau de précision important. Il s'agit d'une étape de remplissage par le vide. Pour se faire, on met en oeuvre les ampoules deux pointes citées précédemment. Ces ampoules sont réalisées à partir de tubes en verre et présentent, en vue de leur remplissage, une pointe fermée (à la flamme) et une pointe ouverte. Pour procéder au remplissage, les ampoules de ce type sont disposées en cristallisoirs. Les cristallisoirs sont amenés par manipulation dans un bac contenant la substance liquide destinée à remplir les ampoules. Les cristallisoirs sont placés dans le bac de façon à présenter les pointes ouvertes dirigées vers le bas, à un niveau déterminé dans la substance liquide. L'opération suivante consiste à faire le vide dans le bac de façon à chasser l'air de l'intérieur du bac et des ampoules. Quand le vide est obtenu, on casse le vide en remettant le bac à la pression atmosphérique. Le retour à la pression atmosphérique entraîne le remplissage des ampoules, celles-ci se comportant comme des pompes qui aspirent le liquide. Quand l'ensemble du bac et des ampoules est revenu à la pression atmosphérique, le remplissage est réalisé. Le niveau de remplissage dépend de la dépression appliquée dans le bac. Après remplissage, les cristallisoirs sont retournés et les pointes ouvertes qui ont servi au remplissage sont lavées avec des douchettes avec une alternance eau froide/eau chaude pour nettoyer la pointe. Les pointes ainsi nettoyées sont ensuite scellées à l'aide d'un chalumeau. Pour extraire le liquide des ampoules, l'utilisateur doit casser une pointe, présenter la pointe ainsi ouverte au-dessus d'un récipient, puis casser l'autre pointe pour le déversement du liquide. Or, comme déjà indiqué, ces ampoules sont réalisées à partir de tube en 5 verre, qui est par nature un matériau cassant. Il n'est donc pas exclu que, lorsque l'utilisateur brise les pointes de l'ampoule, des éclats de verre se forment, éventuellement de très petites dimensions au point de ne pas être détectées par l'utilisateur. Ces éclats de verre peuvent donc chuter dans le récipient dans lequel le 10 liquide est déversé, ou être entraînés par le liquide lors de son déversement à partir de l'ampoule. Bien entendu, il n'est pas acceptable de faire encourir à l'utilisateur un tel risque d'ingestion d'éclats de verre, ces dernières pouvant bien entendu provoquer des blessures de l'appareil digestif avec des conséquences plus ou moins graves. Par ailleurs, il peut arriver que la rupture des pointes s'obtienne de façon peu nette, donnant lieu à un bord coupant susceptible de causer des blessures lors de la manipulation de l'ampoule. Cela est évidemment à éviter. Certains pays ont interdit la distribution de ces ampoules pour les raisons qui viennent d'être citées et ont donc recours à des flacons à bouchons. L'invention a pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un récipient pour substance liquide qui permette le recours à une technique de remplissage par le vide et qui évite, ou à tout le moins limite considérablement les risques d'éclats du matériau dans lequel est réalisé le récipient. L'invention a également pour objectif de fournir un tel récipient qui soit simple et pratique pour l'utilisateur. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel récipient qui soit 30 simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Un autre objectif de l'invention est de proposer un procédé de fabrication d'un tel récipient. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet une ampoule formant récipient pour une substance liquide, réalisée en un matériau rigide thermofusible cassant, du type comprenant un corps présentant à l'une de ses extrémités une pointe de remplissage par aspiration de ladite substance liquide, caractérisé en ce que l'extrémité opposée à ladite pointe forme une ouverture de vidange dudit récipient, des moyens de fermetures étanches et amovibles étant rapportés sur ladite ouverture. De cette façon, on obtient une ampoule qui ne présente plus de risques, lors de son ouverture en vue du déversement de son contenu, de formation d'éclats du matériau cassant dans lequel elle est réalisée (sauf évidemment mauvaise manipulation entraînant un choc involontaire). En effet, pour déverser le contenu de l'ampoule, il suffit de libérer l'ouverture en retirant les moyens de fermeture amovibles. Il n'est donc plus question de rompre l'ampoule comme c'est le cas avec les solutions classiques de l'art antérieur. Ainsi, on supprime les risques (encore une fois sauf mauvaise manipulation) d'ingestion d'éclats de matériaux ainsi que les risques de former une extrémité coupante. Avantageusement, ledit corps présente la forme d'un tube cylindrique, ladite ouverture présentant un diamètre correspondant à celui dudit tube. On obtient ainsi une ampoule de conception simple pouvant être fabriqué aisément. En effet, l'ouverture peut être obtenue très simplement lors de la fabrication de l'ampoule, par simple découpe d'un tube, sans nécessiter d'autre façonnage du tube. De plus, une telle ouverture présente un diamètre permettant l'introduction d'air pendant le déversement, celui-ci s'effectuant par conséquent quasiment instantanément. Selon un mode de réalisation préférentiel, lesdits moyens de fermeture comprennent un opercule. Selon un autre mode de réalisation avantageux, lesdits moyens de fermeture comprennent un bouchon. Dans l'un ou l'autre cas, lesdits moyens de fermeture sont préférentiellement fixés de façon amovible sur ladite ouverture par une technique de thermoscellage ou de collage. Selon une autre variante envisageable, ladite ouverture présente un rebord périphérique sur lequel sont rapportés lesdits moyens de fermeture. On peut ainsi augmenter la surface support des moyens de fermeture, ceci éventuellement pour assurer une meilleure tenue de ceux-ci sur le récipient. Dans ce cas, selon une variante préférée, ledit rebord s'étend vers l'intérieur du récipient. On limite ainsi l'encombrement hors tout des ampoules, ce qui permet notamment de les présenter proches les unes des autres dans les cristallisoirs mis en oeuvre pour leur remplissage. En d'autres termes, il n'est pas utile de modifier ni de remplacer les cristallisoirs et les machines de remplissage utilisés avec les solutions connues de l'art antérieur. Selon une deuxième variante envisageable, ledit rebord s'étend vers l'extérieur du récipient. Préférentiellement, l'ampoule est réalisée en verre. Bien entendu, d'autres matériaux présentant des caractéristiques mécaniques similaires peuvent être utilisés sans sortir du cadre de l'invention. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une ampoule réalisée en un matériau rigide thermofusible cassant, comprenant une étape de façonnage à chaud d'un tube de façon à obtenir une ampoule présentant à l'une de ses extrémités une pointe de remplissage par aspiration de ladite substance liquide, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de façonnage à chaud de l'extrémité opposée à ladite pointe de façon à former une ouverture de vidange dudit récipient, et une étape consistant à rapporter sur ladite ouverture des moyens de fermeture étanches et amovibles. Préférentiellement, ladite étape consistant à rapporter sur ladite ouverture des moyens de fermeture étanches et amovibles est une étape de thermoscellage 5 d'un opercule. Selon une autre solution avantageuse, ladite étape de thermoscellage est réalisée tandis que ladite ampoule conserve une chaleur résiduelle due auxdites étapes de façonnage à chaud. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, et de certaines de ses variantes, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels: les figures 1 et 2 sont chacun une vue d'une ampoule selon l'invention, respectivement sans et avec moyens de fermeture; - les 3 et 4 sont chacune une vue partielle d'une variante de réalisation d'une ampoule selon l'invention. Tel que mentionné précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de réaliser une ampoule formant récipient qui présente à l'une de ses extrémités une point de remplissage et à l'autre de ses extrémités une ouverture pourvue de moyens de fermeture amovibles. Ceci est illustré par les figures 1 et 2. Selon le présent mode de réalisation, l'ampoule et réalisée à partir d'un tube cylindrique en verre et présente à l'une de ses extrémités une pointe de remplissage 1, et à son autre extrémité une ouverture 2 dont le diamètre est identique à celui du corps 3 de l'ampoule. On note, que selon la phase d'exploitation d'une telle ampoule, la pointe 1 est ouverte ou fermée. En effet, généralement, la fabrication de l'ampoule et le remplissage de celle-ci sont réalisées sur des sites distincts. Aussi, à l'issue de la fabrication, les ampoules apparaissent avec la pointe de remplissage ouverte, pour permettre le remplissage selon un procédé explicité plus en détails par la suite. Elles sont donc acheminées sous cette forme au site sur lequel on procède à leur remplissage. Bien entendu, une fois remplies, les pointes de remplissage sont refermées et les ampoules sont conditionnées et distribuées pointes fermées. Selon le mode de réalisation illustré par la figure 2, les moyens de fermeture amovibles sont constitués par un opercule 4 rapporté sur l'ouverture 2, par exemple par une technique de thermoscellage (ou de collage selon un autre 10 mode de réalisation envisageable). On comprend que le thermoscellage (ou le collage) est réalisé de façon à obtenir un opercule pelable, c'est-à-dire conçu pour résister à une force de traction prédéterminée, et se détacher de l'ampoule au-delà de cette force. Un tel opercule peut être constitué d'un complexe comprenant de l'aluminium, en faible épaisseur (par exemple de 20 à 80 microns) et être assemblé à l'ampoule avec une ou plusieurs couches de produits thermoscellables, en rajoutant éventuellement du PVC ou du PET (ou tout autre matériau approprié) pour renforcer l'opercule. L'opercule peut en outre être imprimé et/ou de couleur. Préférentiellement, l'opercule présente une languette 41 facilitant la préhension de l'opercule au moment de l'enlèvement de celui-ci. Selon une alternative envisageable, les moyens de fermeture sont constitués par un bouchon, fixé à l'ampoule également par thermoscellage ou collage ou tous autres systèmes adaptés. Les figures 3 et 4 illustrent des variantes envisageables selon lesquelles l'ouverture 2 présente un rebord périphérique 21 de façon à augmenter la surface supportant l'opercule. Un tel rebord peut s'étendre vers l'extérieur de l'ouverture 2 (figure 3) ou vers l'intérieur de l'ouverture (figure 4). On note par ailleurs que la pointe 1 présente une longueur la plus réduite possible de façon à réduire les dimensions globales de l'ampoule d'une part, et d'autre part, pour optimiser la résistance mécanique de la pointe. En effet, la pointe d'une ampoule selon l'invention n'est pas destinée à être rompue, contrairement aux pointes des ampoules de l'art antérieur. Pour déverser le contenu liquide de l'ampoule, il suffit d'en arracher l'opercule et de renverser l'ampoule, l'ouverture étant largement suffisante pour permettre l'introduction d'air simultanément au déversement du liquide (ce qui n'était pas le cas avec les ampoules deux pointes avec lesquelles il était nécessaire de rompre chaque pointe, l'une servant à déverser le liquide et l'autre à permettre le passage de l'air). Le procédé de fabrication d'ampoules selon l'invention est le suivant. Des tubes en verre sont introduits dans des machines rotatives telles que celles classiquement utilisées pour la réalisation des ampoules deux pointes de l'art antérieur. On réalise donc un façonnage à chaud des ampoules de façon qu'elles présentent une pointe ouverte à l'une de leurs extrémités et une ouverture à l'autre de leurs extrémités. Les ampoules en sortie de four de recuisson conservent une chaleur résiduelle utilisée pour procéder au thermoscellage des opercules. Un apport de chaleur complémentaire est réalisé pour amener les ampoules à une température suffisamment élevée pour permettre le thermocollage des opercules par pression des opercules sur le verre. La température du verre est vérifiée, sans contact, pour réguler la chauffe du verre avant le thermoscellage de l'opercule. Une fois les opercules thermoscellés sur les ampoules, l'étanchéité de celles-ci (côté opercule) est contrôlée par pression (après refroidissement des ampoules), à l'aide d'un pressostat, afin d'éliminer toutes les ampoules qui ne seraient pas satisfaisantes. Le remplissage des ampoules s'effectue selon une technique identique ou similaire à celle décrite pour le remplissage des ampoules deux pointes
L'invention a pour objet une ampoule formant récipient pour une substance liquide, réalisée en un matériau rigide thermofusible cassant, du type comprenant un corps présentant à l'une de ses extrémités une pointe de remplissage par aspiration de ladite substance liquide, caractérisé en ce que l'extrémité opposée à ladite pointe forme une ouverture de vidange dudit récipient, des moyens de fermetures étanches et amovibles étant rapportés sur ladite ouverture.
1. Ampoule formant récipient pour une substance liquide, réalisée en un matériau rigide thermofusible cassant, du type comprenant un corps présentant à l'une de ses extrémités une pointe de remplissage par aspiration de ladite substance liquide, caractérisé en ce que l'extrémité opposée à ladite pointe forme une ouverture de vidange dudit récipient, des moyens de fermetures étanches et amovibles étant rapportés sur ladite ouverture. 2. Ampoule formant récipient pour une substance liquide selon la 1, caractérisé en ce que ledit corps présente la forme d'un tube cylindrique, ladite ouverture présentant un diamètre correspondant à celui dudit tube. 3. Ampoule formant récipient pour une substance liquide selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de fermeture comprennent un opercule. 4. Ampoule formant récipient pour une substance liquide selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de fermeture comprennent un bouchon. 5. Ampoule formant récipient pour une substance liquide selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de fermeture sont fixés de façon amovible sur ladite ouverture par une technique de thermoscellage de collage ou tous autres moyens adaptés. 6. Ampoule formant récipient pour une substance liquide selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite ouverture présente un rebord périphérique sur lequel sont rapportés lesdits moyens de fermeture. 7. Ampoule formant récipient pour une substance liquide selon la 6, caractérisé en ce que ledit rebord s'étend vers l'intérieur du récipient. 8. Ampoule formant récipient pour une substance liquide selon la 6, caractérisé en ce que ledit rebord s'étend vers l'extérieur du récipient. 9. Ampoule formant récipient pour une substance liquide selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'elle est réalisée en verre. 10. Procédé de fabrication d'une ampoule réalisée en un matériau rigide thermofusible cassant, comprenant une étape de façonnage à chaud d'un tube de façon à obtenir une ampoule présentant à l'une de ses extrémités une pointe de remplissage par aspiration de ladite substance liquide, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de façonnage à chaud de l'extrémité opposée à ladite pointe de façon à former une ouverture de vidange dudit récipient, et une étape consistant à rapporter sur ladite ouverture des moyens de fermeture étanches et amovibles. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que ladite étape consistant à rapporter sur ladite ouverture des moyens de fermeture étanches et amovibles est une étape de thermoscellage d'un opercule. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que ladite étape de thermoscellage est réalisée tandis que ladite ampoule conserve une chaleur résiduelle due auxdites étapes de façonnage à chaud.
B
B65
B65D
B65D 1
B65D 1/09
FR2894647
A1
PROJECTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,615
La présente invention concerne un destiné à éclairer l'environnement du véhicule afin de faciliter ou d'améliorer la vision du conducteur. La plupart des véhicules, voire la totalité des véhicules, sont équipés de projecteurs pour éclairer la zone située en avant du véhicule, et particulièrement la chaussée. La présente invention trouvera par conséquent une application privilégiée dans le domaine automobile, et plus particulièrement dans le domaine de l'équipement automobile. Toutefois, le projecteur de l'invention peut également être utilisé dans d'autres domaines tels que l'éclairage public ou privé, les projecteurs sur écran, etc. Dans le domaine automobile, il existe différents types de projecteurs installés à l'avant du véhicule. Tous les véhicules sont équipés de phares destinés à illuminer la chaussée et son environnement lorsque la luminosité n'est pas suffisante. Certains véhicules sont en outre équipés de feux antibrouillard destinés à améliorer la vision du conducteur par temps de brouillard. La présente invention trouvera une application privilégiée dans une utilisation en tant que feux antibrouillard, en n'excluant toutefois pas les autres types de feux, de phares ou de projecteurs. L'invention s'intéressera plus particulièrement aux projecteurs comprenant une lampe et une lentille. La lampe comprend conventionnellement une source lumineuse, qui peut se présenter sous la forme d'un filament. Quant à la lentille, elle comprend une face avant convexe et une face arrière sensiblement plane tournée vers la lampe. La lentille définit un foyer optique du côté de sa face arrière. D'autre part, le projecteur comprend en général un réflecteur ainsi qu'un support de lentille. La lentille est montée sur le support de lentille et le support de lentille est monté sur le réflecteur. Le réflecteur comprend un trou central dans lequel est montée la lampe, à l'aide d'un porte lampe. La source lumineuse de la lampe est généralement placée au niveau du foyer optique du réflecteur. D'autre part, ce type de projecteur comprend souvent un écran pour occulter une partie de la lumière directe provenant de la source lumineuse et passant directement à travers la lentille, afin de ne pas éclairer trop puissamment la zone située au-dessus de la chaussée. Ainsi, un projecteur conventionnel comprend cinq éléments constitutifs, à savoir une lampe, un réflecteur, un écran, un support de lentille et une lentille. Un premier but de la présente invention est de réduire le nombre d'éléments constitutifs du projecteur. D'autre part, étant donné que la lampe est fixée sur le réflecteur dans une ouverture de fixation formée sur l'axe longitudinal du projecteur, l'encombrement ou la profondeur totale du projecteur est considérable. Et à cet encombrement, il faut encore rajouter la place suffisante pour monter et retirer la lampe du projecteur. Un autre but de la présente invention est de réduire l'encombrement du projecteur, en particulier dans sa profondeur. Ce type de projecteur comprend en général une lentille circulaire. Par conséquent, étant donné que la partie visible du projecteur est constituée par la face externe bombée ou convexe de la lentille, le design ou l'esthétique du projecteur est très limité, pour ne pas dire imposé. Les designers doivent donc prévoir des enjoliveurs particuliers et parfois très complexes pour faire varier l'esthétique du projecteur. Un autre but de l'invention est de faire varier l'esthétique globale du projecteur de sorte qu'elle n'est plus tributaire de la forme circulaire de la lentille. Pour atteindre certains ou la totalité des buts exposés ci-dessus, la présente invention propose que la source lumineuse de la lampe soit positionnée sensiblement au foyer optique de la lentille. Conventionnellement, la source lumineuse de la lampe est positionnée au niveau du foyer optique du réflecteur. En positionnant la source lumineuse au foyer optique de la lentille, on réduit considérablement la profondeur du projecteur. De plus, on n'a pas besoin d'écran pour occulter une partie de la lumière émise. On économise donc une pièce. Théoriquement, on n'a même pas besoin de réflecteur, de sorte qu'on économise une seconde pièce. Ainsi, le projecteur peut être réduit à uniquement deux pièces, à savoir la lampe et la lentille. Toutefois, l'utilisation d'un réflecteur est avantageuse dans les circonstances données ci-après. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, la lentille définit un axe longitudinal, un axe vertical et un axe transversal, la lentille ayant une dimension longitudinale selon l'axe longitudinal, une dimension verticale selon l'axe vertical et une dimension transversale selon l'axe transversal, la dimension longitudinale étant supérieure à la dimension verticale. Avantageusement, la lentille présente une forme générale globalement semi cylindrique. Avantageusement, le foyer optique s'étend sur une ligne focale qui est sensiblement parallèle à la face arrière de la lentille. Ainsi, la partie convexe de la lentille peut présenter n'importe quelle configuration allongée ou longitudinale incluant au moins une partie dont la configuration générale globale est semi cylindrique. Il n'est pas nécessaire que cette partie soit parfaitement cylindrique, comme on le verra ci-après. Selon une autre caractéristique de l'invention, la source lumineuse présente une configuration allongée, la source allongée s'étendant sur la ligne focale. En général, la source lumineuse est constituée par un filament allongé que l'on dispose sur la ligne focale de la lentille. Cela signifie que la direction longitudinale de la source lumineuse est confondue avec la ligne focale de la lentille. Selon un autre aspect de l'invention, la lentille comprend un bulbe allongé selon un axe longitudinal, le bulbe présentant une ligne de sommet qui est la plus éloignée de la face arrière, cette ligne de sommet étant sensiblement rectiligne et parallèle à l'axe longitudinal. Cette configuration correspond à celle d'un cylindre dont la génératrice s'étend parallèlement à l'axe longitudinal. Selon l'invention, il est possible de réaliser le bulbe de manière parfaitement semi cylindrique de sorte que la surface du bulbe définit un semi cylindre parfait. Dans ce cas, toutes les lignes parallèles à la ligne de sommet sont rectilignes et parallèles à l'axe longitudinal. Toutefois, il est avantageux de réaliser le bulbe avec une configuration qui s'éloigne quelque peu de la configuration parfaitement semi cylindrique. Ainsi, selon l'invention, il peut être avantageux de réaliser la lentille de la manière suivante. La lentille peut comprendre un bulbe allongé selon un axe longitudinal, la lentille présentant une courbure centrale au niveau d'un plan médian perpendiculaire à l'axe longitudinal et coupant le bulbe en deux parties sensiblement symétriques, la lentille présentant également des courbures latérales au niveau de plans latéraux parallèles au plan médian, mais situés à proximité des bords du bulbe, les courbures latérales pouvant présenter un rayon de courbure supérieur à celui de la courbure centrale. L'augmentation du rayon de courbure au niveau des extrémités du bulbe permet de corriger les distorsions optiques qui se produiraient autrement au niveau des extrémités latérales du bulbe. Grâce à cette augmentation de courbure, cela permet de refocaliser les rayons sur la source lumineuse (le filament), et en résultat on obtient une image plus appropriée à l'illumination d'une chaussée, particulièrement dans une utilisation en tant que feux antibrouillard. Selon un autre aspect intéressant de l'invention, le projecteur peut en outre comprendre un réflecteur sur lequel la lentille est montée, la lentille comprenant un bulbe allongé selon un axe longitudinal de sorte que la lentille définit un foyer optique linéaire, la source lumineuse étant décalée axialement par rapport à un plan médian perpendiculaire à l'axe longitudinal et coupant le bulbe en deux parties sensiblement symétriques, de sorte que le réflecteur produit une source réfléchie également placée sur le foyer optique linéaire. Le réflecteur permet ainsi de créer une seconde source lumineuse fictive , qui augmente la puissance du projecteur. En effet, le réflecteur permet de récupérer toute l'intensité lumineuse émise en éloignement de la lentille. En plaçant la source lumineuse principale de manière décalée, cela permet de créer la source lumineuse réfléchie fictive de manière distincte par rapport à la source lumineuse principale. Ainsi, l'intensité lumineuse provient de deux points, tous deux situés sur la ligne focale de la lentille. Ce décalage de la source lumineuse permet cependant de répartir l'intensité lumineuse le long du foyer optique linéaire de la lentille. Bien entendu, il est possible d'utiliser un réflecteur avec la source lumineuse placée de manière centrale ou médiane par rapport à la disposition de la lentille du réflecteur, de sorte que la source réfléchie serait confondue avec la source lumineuse principale. Toutefois, une superposition des sources réelle et fictive aurait pour conséquence de rencontrer les rayons réfléchis sur le filament, ce qui surchaufferait, réduisant d'autant sa durée de vie. Selon une autre caractéristique intéressante de l'invention, la projecteur peut en outre comprendre un réflecteur sur lequel la lentille est montée, le réflecteur et la lentille définissant un axe optique principal qui passe au centre de la lentille, la lampe étant montée dans une ouverture latérale formée par le réflecteur. Contrairement aux projecteurs classiques de l'art antérieur, dans lesquels la lampe est introduite dans le réflecteur par le fond du réflecteur, c'est-à-dire dans l'axe de profondeur du projecteur, l'ouverture du réflecteur selon l'invention est disposée sur le côté, ce qui réduit considérablement la profondeur ou l'encombrement général du projecteur. La disposition latérale de l'ouverture io de fixation de lampe est une caractéristique qui peut être protégée en soi, indépendamment du fait que la lentille présente une configuration générale allongée, cylindrique ou oblongue. En effet, ce montage latéral de la lampe peut être utilisé avec n'importe quel type de lentille. Selon une forme de réalisation pratique non limitative, la lentille 15 comprend une semelle et un bulbe, la semelle définissant d'un côté la face arrière de la lentille, le bulbe faisant saillie de l'autre côté à partir de la semelle, la semelle et le bulbe ayant une configuration générale sensiblement allongée selon un axe longitudinal, le bulbe connectant la semelle en définissant une ligne périphérique, qui comprend deux segments longitudinaux qui s'étendent 20 globalement selon l'axe longitudinal, les segments étant incurvés l'un vers l'autre. Il est à noter qu'une telle lentille peut être protégée en soi indépendamment du fait qu'elle soit incorporée dans un projecteur. En effet, la configuration de la lentille avec une courbure plus forte au niveau de ses bords qu'au centre peut être utilisée dans n'importe quel système optique. 25 L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention. Sur les figures : la figure 1 est une vue en perspective du côté avant d'une lentille 30 selon l'invention, la figure 2 est une vue schématique en section transversale horizontale à travers un projecteur selon un mode de réalisation de l'invention, la figure 3 est une vue en perspective du projecteur de la figure 2, et les figures 4a, 4b et 4c sont trois graphes isolux correspondant à trois projecteurs différents réalisés selon l'invention. On se référera tout d'abord à la figure 1 pour décrire en détail une lentille selon la présente invention. Cette lentille peut bien entendu être intégrée dans un io projecteur de véhicule automobile ou dans n'importe quel système optique nécessitant une telle lentille. Cette lentille peut faire l'objet d'une protection indépendante, c'est-à-dire pas forcément combinée à d'autres éléments ou pièces pour réaliser un projecteur. La lentille a été désignée dans son ensemble par la référence numérique 2. 15 Elle est disposée sur la figure 1 dans un référentiel tridimensionnel représenté par trois axes orthogonaux X, Y et Z. L'axe X est l'axe longitudinal, l'axe Y est l'axe vertical et l'axe Z est l'axe transversal. Les trois axes X, Y et Z se coupent au point O. La lentille 2 comprend une semelle 21 et un bulbe 25. La semelle 21 20 s'étend principalement dans le plan comprenant les axes X et Y. L'axe Z est donc sensiblement perpendiculaire à la semelle 21 et l'épaisseur de la semelle s'étend sur cet axe Z. La semelle peut présenter une épaisseur de quelques millimètres, par exemple 3 à 8 millimètres. Ainsi, la semelle définit un bord périphérique 22 qui définit les dimensions maximales de la lentille dans les axes 25 X et Y. La semelle 21 définit sur son côté arrière la face arrière 2b de la lentille. Cette face arrière est ici sensiblement ou parfaitement plane. On peut également réaliser cette face arrière avec des stries, qui s'étendent avantageusement parallèlement à l'axe Y, c'est-à-dire verticalement sur la figure 1. Ces stries permettent d'augmenter la diffraction dans le plan horizontal, et évitent aussi de 30 devoir polir la face arrière, ce qui est relativement coûteux. Cette face arrière s'étend de préférence parfaitement perpendiculaire à l'axe transversal Z. En outre, l'axe Z traverse la face arrière 2b parfaitement en son centre qui peut être confondu avec le centre O du référentiel. Sur l'autre côté de la semelle 21, le bulbe 25 fait saillie à partir d'un pourtour 23. Ce pourtour plan borde et entoure le bulbe 25. Ce pourtour 23 et le bulbe 25 forment ensemble la face avant 2b de la lentille. Le bulbe 25 relie la semelle 21 au niveau d'une ligne de jonction qui peut être divisée en deux lignes de jonction longitudinales 28a et deux lignes de jonction latérales 28b. Le bulbe 25 est une masse de préférence pleine qui fait saillie à partir de la semelle 21. Le bulbe 25 présente une configuration générale sensiblement cylindrique, allongée, oblongue, ellipsoïdale. Plus généralement, la dimension du bulbe 25 selon l'axe X est supérieure à la dimension du bulbe selon l'axe Y. Ceci est également le cas pour la semelle 21. Le bulbe 25 présente également une épaisseur qui peut être calculée à partir du centre O du référentiel jusqu'au niveau où l'axe Z débouche du bulbe. L'épaisseur cumulée du bulbe et de la semelle définit l'épaisseur totale de la lentille selon l'axe Z. Ainsi, le bulbe 25 définit une surface principale 26 de configuration sensiblement cylindrique, allongée, oblongue, ellipsoïdale, etc., ainsi que deux surfaces latérales 27. Les surfaces latérales 27 peuvent s'étendre dans un plan comprenant les axes Y et Z. Cependant, les surfaces latérales 27 peuvent également avoir une configuration tridimensionnelle comme par exemple en quart de sphère. De toute façon, les surfaces latérales 27 ne remplissent pas une fonction optique majeure. En effet, c'est la surface 26 qui remplit cette fonction optique majeure, voire principale. La surface 26 présente une configuration globalement ou grossièrement semi cylindrique avec une génératrice de cylindre qui s'étend le long de l'axe longitudinal X. Selon une forme de réalisation basique, la surface principale 26 peut être parfaitement cylindrique : ceci n'est toutefois pas le cas de la lentille représentée sur la figure 1. Comme on peut le voir sur cette figure, la surface 26 présente certes une ligne de sommet S qui est rectiligne et parallèle à l'axe X. En ce sens, la surface 26 peut remplir à ce niveau la définition donnée à un cylindre. Ceci n'est cependant pas le cas au niveau de la ligne de jonction 28a qui relie le bulbe au pourtour plan 23. On peut notamment voir sur la figure 1 que les deux lignes de jonction 28a sont incurvées et ne sont de ce fait pas rectilignes. Ceci provient du fait que les courbures latérales Cl de la surface 26 au niveau des surfaces latérales 27 présentent un rayon de courbure supérieur au rayon de courbure au niveau du centre de la surface 26. En d'autres termes, la courbure de la surface 26 dans un plan passant par les axes Y et Z et passant par le centre Cl de la surface 26 est inférieure aux courbures Cl de la surface 26 prises dans des plans parallèles au plan Y Z, mais situées à proximité des bords de la surface 26. Les trois plans définissant la courbure médiane et les deux courbures latérales sont ainsi parallèles mais décalés le long de l'axe X. Etant donné que le sommet de ces trois courbures passent tous par la ligne de sommet S, il est alors évident que les courbures Cl s'étendent davantage sur le pourtour plan 23 que la courbure médiane Cm. On obtient ainsi une surface 26 qui a une configuration io légèrement en forme de diabolo, mais ceci ne concerne pas la ligne de sommet S. Toutefois, il est possible que cette ligne de sommet S ne soit pas non plus rectiligne, mais soit au contraire incurvée dans certains cas d'application. Une telle lentille 2 définit un foyer optique qui se présente ici sous la forme d'une ligne focale Fl qui est située du côté arrière 2b à une distance focale 15 déterminée. Le foyer linéaire Fl coupe l'axe Z à une distance du centre O correspondant à la longueur focale de la lentille. L'augmentation des courbures Cl par rapport à la courbure médiane Cm permet de corriger les effets de distorsion optique qui se produiraient autrement si le bulbe 25 était parfaitement cylindrique. Ceci permet d'obtenir une image 20 sous la forme d'une barre sensiblement régulière en épaisseur comme on peut le voir sur la figure 4b alors qu'un bulbe parfaitement cylindrique donnerait une image en forme de diabolo, comme on peut le voir sur la figure 4a. On voit ainsi très concrètement que l'augmentation du rayon de courbure permet d'obtenir une image longitudinale régulière. En effet, en augmentant le rayon de courbure, 25 on décale ainsi le faisceau de manière à le refocaliser sur le foyer linéaire Fl. On obtient ainsi une image qui correspond sensiblement à la forme de la source lumineuse, comme on va le voir maintenant. On se référera maintenant aux figures 2 et 3 pour expliquer de quelle manière la lentille de la figure 1 a été mise en oeuvre dans un projecteur 30 automobile. Ce projecteur comprend avantageusement uniquement trois éléments constitutifs, à savoir une lampe 1, une lentille 2 et un réflecteur 3. La lentille 2 est celle de la figure 1, et ne sera pas revue en détail. La lampe 1 est une lampe classique comprenant une ampoule 11 à l'intérieur de laquelle est disposée une source lumineuse 12, par exemple sous la forme d'un filament allongé. L'ampoule 11 est montée sur un porte ampoule 13 muni de moyens de fixation étanches, par exemple du type baïonnette. Le réflecteur 3 comprend une surface interne réfléchissante 31 qui peut présenter toute forme géométrique appropriée, par exemple celle d'un paraboloïde de révolution. Le réflecteur 3 comprend également un fût 32 qui définit une ouverture latérale 33 à l'intérieur de laquelle est montée la lampe 1. Plus précisément, le porte lampe 13 est fixé de manière étanche dans l'ouverture io latérale 33. Le fût 32 se termine par un bord périphérique 34 qui sert de support de fixation pour la lentille 2. Plus précisément, la semelle 21 de la lentille est fixée sur le bord 34 du fût par n'importe quelle technique appropriée. Dans un but esthétique, le bord de la semelle 21 peut être recouvert par un enjoliveur 35 qui constitue une pièce optionnelle, essentiellement esthétique. 15 Selon l'invention, l'ampoule 11 est disposée à l'intérieur du réflecteur 3 de telle sorte que sa source lumineuse (filament) 12 est située sur le foyer optique linéaire Fl de la lentille. Lorsque la source lumineuse présente une configuration allongée, elle s'étend avec sa longueur sur le foyer Fl. Ceci constitue une caractéristique intéressante de l'invention qui peut être protégée 20 indépendamment, c'est-à-dire avec n'importe quel type de lentille et n'importe quel type de projecteur. Il en est de même avec la caractéristique consistant à monter de manière latérale la lampe 1 par rapport au projecteur 3. On peut également remarquer que la source lumineuse 12 n'est pas disposée sur l'axe central du projecteur, c'est-à-dire l'axe passant par le centre du 25 réflecteur 3 et le centre de la lentille 2. Au contraire, la source lumineuse 12 est légèrement décalée sur la droite (lorsque l'on regarde sur la figure 2). Ainsi, la lumière réfléchie par la surface réfléchissante 31 du projecteur 3 va produire une source lumineuse réfléchie virtuelle 12' qui est également située sur le foyer optique linéaire Fl. Il en résulte que le projecteur comprend deux sources 30 lumineuses, à savoir une source lumineuse réelle 12 et une source lumineuse réfléchie virtuelle 12'. Cette source virtuelle 12' permet d'augmenter la puissance du projecteur en utilisant l'intensité lumineuse rayonnée par la source lumineuse i0 12 en éloignement de la lentille 2. Bien entendu, on aurait également pu disposer la source lumineuse 12 parfaitement sur l'axe central du projecteur de sorte que la source lumineuse réfléchie virtuelle 12' aurait été confondue avec la source réelle 12. Toutefois, en séparant ces deux sources lumineuses, on répartit l'intensité lumineuse le long du foyer linéaire optique Fl et on évite une reconcentration des rayons réfléchis sur le filament et donc une surchauffe et une diminution de durée de vie du filament. On se réfèrera maintenant aux figures 4a, 4b et 4c qui sont des représentations isolux pour trois configurations de projecteurs différentes. Sur la figure 4a, il s'agit de l'isolux correspondant à un projecteur sans réflecteur pourvu d'une lentille dont le bulbe est parfaitement cylindrique. On peut remarquer sur la figure 4a que la lumière est concentrée verticalement au centre et trop dispersée sur les bords. On obtient une image en forme de diabolo ou d'os. Ceci n'est pas acceptable, car on éclaire plus les côtés de la route que le centre de la route. De plus, on éblouit les conducteurs venant en sens inverse avec la partie supérieure du lobe. Sur la figure 4b, il s'agit de l'isolux correspondant à un projecteur dépourvu de réflecteur mais utilisant une lentille dont le bulbe est conforme à celui de la figure 1. On voit que l'augmentation du rayon de courbure Cl a permis de lisser l'image sur les deux côtés de manière à éliminer les deux lobes latéraux de la figure 4a. On obtient alors une image parfaitement longitudinale, qui est particulièrement recherchée, notamment dans des applications de feux antibrouillard. En effet, ce type d'image sous forme de barre permet de balayer efficacement la largeur de la chaussée sans éblouir les conducteurs venant en face. Sur la figure 4c, il s'agit de l'isolux correspondant à un projecteur pourvu d'un réflecteur et d'une lentille selon la figure 1 avec la source lumineuse légèrement décalée à droite comme représenté sur la figure 2. On voit que l'image est plus grande, tout en conservant la configuration générale longitudinale ou sous forme de barre. Cette image est encore plus appropriée pour des utilisations en tant que feux antibrouillard. L'apport de l'intensité lumineuse provient dans ce cas de la source réfléchie virtuelle 12' qui Il s'additionne à l'intensité de la source réelle 12. La correction de courbure du bulbe permet d'éliminer les lobes désavantageux de la figure 4a. Grâce à l'invention, on obtient une lentille longitudinale qui donne une image sous forme d'une barre régulière. Grâce à l'invention, on obtient également un projecteur particulièrement compact, et notamment peu profond selon l'axe Z du fait que la lampe est montée dans une ouverture latérale qui peut avantageusement être réalisée dans le projecteur. Grâce à l'invention, on obtient aussi un projecteur dont la source lumineuse de l'ampoule est placée sur le foyer optique de la lentille. Enfin, on obtient encore un projecteur ayant deux io sources lumineuses, l'une réelle et l'autre fictive ou réfléchie. Toutes ces caractéristiques peuvent être combinées pour former le projecteur des figures 2 et 3, mais toutes ces caractéristiques peuvent être protégées indépendamment l'une de l'autre. 5
Projecteur de véhicule automobile comprenant :- une lampe (1) ayant une source lumineuse (12),- une lentille (2) ayant une face avant convexe (1a) et une face arrière sensiblement plane (1b) tournée vers la lampe (1), la lentille définissant un foyer optique (F1) du côté de sa face arrière (1b),caractérisé en ce que la source lumineuse (12) de la lampe est positionnée sensiblement au foyer optique (F1) de la lentille (2).
Revendications 1.- Projecteur de véhicule automobile comprenant : une lampe (1) ayant une source lumineuse (12), une lentille (2) ayant une face avant convexe (la) et une face arrière sensiblement plane (lb) tournée vers la lampe (1), la lentille définissant un foyer optique (Fl) du côté de sa face arrière (lb), caractérisé en ce que la source lumineuse (12) de la lampe est positionnée sensiblement au foyer optique (Fl) de la lentille (2). 10 2.- Projecteur selon la 1, dans lequel la lentille (2) définit un axe longitudinal (X), un axe vertical (Y) et un axe transversal (Z), la lentille ayant une dimension longitudinale selon l'axe longitudinal, une dimension verticale selon l'axe vertical et une dimension transversale selon l'axe transversal, la dimension longitudinale étant supérieure à la 15 dimension verticale. 3.- Projecteur selon la 1 ou 2, dans lequel la lentille présente une forme générale globalement semi cylindrique. 20 4.- Projecteur selon la 1, 2 ou 3, dans lequel le foyer optique s'étend sur une ligne focale (Fl) qui est sensiblement parallèle à la face arrière (lb) de la lentille. 5.- Projecteur selon la 4, dans lequel la source 25 lumineuse présente une configuration allongée, la source allongée s'étendant sur la ligne focale. 6.- Projecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la lentille (2) comprend un bulbe allongé (25) selon un axe 30 longitudinal (X), le bulbe présentant une ligne de sommet (S) qui est la plus 12éloignée de la face arrière (lb), cette ligne de sommet (S) étant sensiblement rectiligne et parallèle à l'axe longitudinal (X). 7.- Projecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la lentille comprend un bulbe allongé (25) selon un axe longitudinal (X), la lentille présentant une courbure centrale (Cm) au niveau d'un plan médian perpendiculaire à l'axe longitudinal (X) et coupant le bulbe en deux parties sensiblement symétriques, la lentille présentant également des courbures latérales (Cl) au niveau de plans Io latéraux parallèles au plan médian, mais situés à proximité des bords (27) du bulbe, les courbures latérales (Cl) présentant un rayon de courbure supérieur à celui de la courbure centrale (Cm). 8.- Projecteur selon l'une quelconque des précédentes, 15 comprenant en outre un réflecteur (3) sur lequel la lentille (2) est montée, la lentille (2) comprenant un bulbe allongé (25) selon un axe longitudinal (X) de sorte que la lentille définit un foyer optique linéaire (Fl), la source lumineuse (12) étant décalée axialement par rapport à un plan médian perpendiculaire à l'axe longitudinal (X) et coupant le bulbe en deux parties 20 sensiblement symétriques, de sorte que le réflecteur produit une source réfléchie (12') également placée sur le foyer optique linéaire (Fl). 9.- Projecteur selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un réflecteur (3) sur lequel la lentille (2) est montée, le 25 réflecteur et la lentille définissant un axe optique principal (A) qui passe au centre (C) de la lentille, la lampe (1) étant montée dans une ouverture latérale (33) formée par le réflecteur. 10.- Projecteur selon l'une quelconque des 30 précédentes, dans lequel la lentille (2) comprend une semelle (21) et un bulbe (25), la semelle définissant d'un côté la face arrière (lb) de la lentille,le bulbe faisant saillie de l'autre côté à partir de la semelle, la semelle et le bulbe ayant une configuration générale sensiblement allongée selon un axe longitudinal (X), le bulbe connectant la semelle en définissant une ligne périphérique (28), qui comprend deux segments longitudinaux (28a) qui s'étendent globalement selon l'axe longitudinal (X), les segments étant incurvés l'un vers l'autre.
F
F21
F21S,F21V,F21W
F21S 8,F21V 5,F21V 13,F21W 101,F21W 107
F21S 8/12,F21V 5/04,F21V 13/04,F21W 101/10,F21W 107/10
FR2894945
A1
DISPOSITIF DE DISTRIBUTION D'UN MATERIAU GRANULEUX
20,070,622
-1- 2894945 La presente invention concerne la distribution par un operateur d'un materiau granuleux, notamment du sable, a partir d'un poste fixe. Elie concerne en particulier le remplissage des reservoirs, denommes couramment sablieres, qui sont prevues dans Ies trains ou tramways. Dans les trains ou tramways, iI est connu de projeter du sable entre la roue et le rail afin d'augmenter le pouvoir d'adherence de la roue sur le rail. Cette projection est realisee, au demarrage du train et a chaque fois qu'un couple important est a transmettre, a partir d'un reservoir de stockage, denomme sabliere. Le reservoir de cette sabliere est realise lorsque le train ou le tramway est stationne, en particulier s'agissant du train lorsque celui-ci est a quaff. Le reservoir constituant la sabliere debouche sur une ouverture accessible de I'exterieur du train ou du tramway. La methode la plus simple pour remplir la sabliere etait totalement manuelle, ('operateur chargeant le sable par ['orifice a ('aide de seaux transportes sur le quai. On a ameliore cette methode en placant a proximite d'une zone de remplissage donnee une cuve de stockage reliee a une canalisation. La cuve de stockage etait positionnee a une hauteur telle que le sable s'ecoulait par gravitation dans la canalisation jusque dans ('orifice de la sabliere. On a ameliore cette derniere methode en creant dans la cuve de stockage une surpression de maniere a augmenter I'ecoulement du sable par gravite. L'inconvenient majeur de cette methode reside dans la necessite de disposer d'une cuve de stockage, situee suffisamment en hauteur par rapport a ('orifice de la sabliere, de maniere a obtenir le transfert du sable par gravite a I'interieur de la canalisation, malgre les pertes de charge. Ceci oblige a placer regulierement le long du quai une succession de cuves permettant le remplissage de toutes les sablieres correspondant aux differentes voitures d'un meme train a quai. Ce type de cuve de remplissage est connu notamment par les documents DE.A.2.443.552 et EP.0.561.679. Ces documents decrivent des dispositifs pour la distribution d'un materiau granuleux qui comportent une 2 2894945 colonne de remplissage du materiau, alimentee en air comprime sous pression, et au moins une tete portable de distribution, ladite tete consistant en un tube creux rigide et obturable, qui est retie par une canalisation flexible a la colonne de remplissage. Les conditions de pression et de debit de I'air comprime, dans 5 Ia cuve de remplissage et les dimensions de la canalisation flexible et de la tete de distribution sont determinees en sorte d'obtenir I'ecoulement du materiau dans la canalisation flexible. Dans le document DE.A.2.443.552, it s'agit d'un ecoulement qui correspond a un transport en phase dense. Dans le document EP.0.561.679, it s'agit d'un ecoulement du materiau qui correspond a un 10 transport en phase solide. Dans les deux modes de realisation des documents precites, la pression a I'interieur de la cuve de remplissage est telle que la fabrication de ladite cuve necessite de respecter un cahier des charges reglemente. De plus la cuve de remplissage est necessairement equipee de pressostats permettant de controler 15 la pression regnant a I'interieur de la cuve et de capteurs de niveau permettant de controler la hauteur du materiau a I'interieur de la cuve. Le but de la presente invention est de proposer un dispositif de distribution d'un materiau granuleux qui soit de fabrication simplifiee. II s'agit d'un dispositif de distribution d'un materiau granuleux qui, de 20 maniere connue, est alimente en materiau granuleux par une canalisation de raccordement depuis un reservoir de stockage sous pression, dispositif comportant une cuve de remplissage et au moins une tete portable de distribution raccordee au bas de la cuve par une tubulure de raccordement. De maniere caracteristique, selon la presente invention, le dispositif 25 comporte : a) une vanne statique, apte a faire chuter la pression de I'air Po sortant de la canalisation de raccordement a une valeur P1 predeterminee clans la cuve de remplissage telle que I'alimentation du materiau dans la cuve de remplissage s'interrompt, par equilibre de pression, Iorsque le niveau de 30 remplissage dans la cuve remonte dans ladite vanne statique et 3 2894945 b) un moyen d'injection d'air comprime dans la portion basse de la tubulure de raccordement. Ainsi, selon la disposition particuliere de la presente invention, la vanne statique fait chuter la pression de I'air Po qui provient de la canalisation de 5 raccordement, depuis le reservoir de stockage, a une pression P1 suffisamment faible pour que la fabrication de la cuve ne soit plus soumise a la reglementation des recipients contenant un gaz sous pression. Cette pression faible P1 ne permet pas le deplacement du materiau granuleux dans la tubulure de raccordement qui permet, par la canalisation flexible, le remplissage 10 notamment de la sabliere. C'est le moyen d'injection d'air dans la portion basse de cette tubulure qui permet d'obtenir le transfert du materiau granuleux. En pratique, la cuve de remplissage constitue un reservoir tampon permanent. En d'autres termes le recipient de stockage est constamment dans des conditions de fonctionnement permettant le transfert du materiau granuleux dans la cuve 15 de remplissage. Ce transfert s'interrompt spontanement, par equilibre de pression, lorsque le materiau remonte au niveau de la vanne statique qui se trouve dans la cuve de remplissage. Lorsque I'operateur met en oeuvre la tete portable de distribution en degageant son obturateur et en actionnant le moyen d'injection d'air comprime, le niveau de materiau dans la cuve de remplissage 20 baisse, ce qui provoque le degagement de la vanne statique et, correlativement, de nouveau le transfert dans la cuve de remplissage du materiau granuleux depuis le reservoir de stockage. Ce mode particulier de fonctionnement ne necessite donc pas la raise en oeuvre de systeme de regulation de la pression a I'interieur de la cuve de remplissage ni de capteurs 25 de niveau, commandant I'alimentation de materiau granuleux depuis le reservoir de stockage. Dans une variante de realisation, la vanne statique est constituee par une longueur de tube suffisante pour Greer une perte de charge permettant la chute de pression souhaitee. 4 2894945 Dans une variante de realisation, la vanne statique est constituee par un tube enroule sur lui-meme en forme de serpentin soit descendant soit ascendant. De preference, la partie inferieure de la vanne statique est equipee d'un 5 diffuseur permettant de maitriser les variations de pression. Dans une variante de realisation, le diffuseur se presente sous la forme d'un manchon textile. Dans une autre variante de realisation, le diffuseur est constitue par un empilement de plaques annulaires de sections differentes, delimitant, pour fair, 10 des chambres successives d'amortissement de pression. Dans une variante de realisation, la portion basse de la tubulure de raccordement est percee d'au moins un trou d'injection d'air et est entouree d'une chambre annulaire, raccordee a un moyen d'alimentation en air comprime. 15 La chambre annulaire, entourant la portion basse de la tubulure de raccordement, au niveau du ou des trous d'injection d'air, peut etre une chambre fermee. De preference, it peut egalement s'agir d'une chambre ouverte sur la cuve de remplissage. En particulier, dans un mode de realisation, la partie 20 inferieure de la cuve de remplissage comporte un prolongement coude de diametre D1 superieur au diametre Do de la tubulure de raccordement, prolongement coude qui se raccorde a la tubulure de raccordement et delimite autour de celle-ci la chambre annulaire. Cet agencement specifique permet d'utiliser en partie I'air comprime servant au transfert du materiau granuleux 25 dans la tubulure de raccordement pour realiser un certain decompactage du materiau dans la partie inferieure de la cuve de remplissage, la ou est piongee I'extremite de la tubulure de raccordement. La presente invention sera mieux comprise a la lecture de la description qui va etre faite d'exemples de realisation d'une installation de distribution de 30 sable pour le remplissage de sabliere, illustres par le dessin annexe dans lequel : 5 2894945 La figure 1 est une representation schematique partielle d'une installation comportant six dispositifs de distribution de sable, alimentes a partir d'un reservoir de stockage, La figure 2 est une representation schematique en coupe montrant un 5 dispositif unitaire de distribution dont la cuve de remplissage est equipee de deux tetes portables de distribution, Les figures 3 et 4 sont des representations schematiques en coupe d'une vanne statique sous forme d'un serpentin descendant (figure 3) et ascendant (figure 4). 10 Les figures 5 et 7 sont des representations schematiques de la partie basse de la tubulure de raccordement, au niveau de la chambre annulaire d'injection d'air comprime, ladite chambre annulaire soit etant fermee (figure 5) soit debouchant dans la portion coudee de la partie inferieure de la cuve de remplissage, vue de face (figure 6) et vue de cote (figure 7). 15 L'installation 1 de distribution de sable, montree a la figure 1, est destinee au remplissage des sablieres d'un train a quaff. Cette installation 1 comporte un reservoir de stockage 2 qui alimente une pluralite de dispositifs de distribution 4. En ['occurrence, sur la figure 1, ii s'agit de deux jeux de trois dispositifs 4 qui sont installes sur les deux quais 3, 3', se faisant face de part et 20 d'autre d'une meme vole. Les trois dispositifs 4 sont repartis sur le quai 3 en sorte de pouvoir alimenter en sable les quatre sablieres du train 5. Chaque dispositif 4 comporte une cuve de remplissage 6 raccordee par une canalisation flexible 15 a une tete de distribution 13, portable par un operateur. L'operateur peut se deplacer sur le quai 3 avec la tete de distribution 25 8 jusqu'a ('emplacement ou se trouve ('orifice d'entree du reservoir constituant Ia sabliere. Dans I'exemple illustre a la figure 1, I'alimentation en sable de chaque dispositif de distribution 4 est realisee par des canalisations de raccordement 9 qui se trouvent en hauteur et qui descendent dans la cuve de remplissage. Ceci 30 n'est bien sur pas exclusif, les canalisations de raccordement pouvant tout aussi 6 2894945 bien se trouver sous le niveau du quai et remonter, eventuellement de maniere interne, dans la partie superieure des cuves de remplissage. Sur la figure 2, la canalisation de raccordement 9 a son extremite 9a qui debouche dans la cuve de remplissage par I'intermediaire d'une vanne statique. 5 En I'occurrence, it s'agit d'un tube 10 dont ('extremite superieure 10a prolonge I'extremite 9a de la canalisation de raccordement 9 et dont I'extremite inferieure 10b comporte une ouverture 11 de passage du materiau granuleux 12. Entre ses deux extremites 10a, 10b, le tube 10 forme un serpentin ascendant. Plus precisement, depuis I'extremite superieure 10a, le tube 10 descend 10 verticalement a I'interieur de la cuve 6 sur une premiere portion 10c, puis iI s'enroule en remontant sous forme de spires sensiblement jointives entourant la premiere portion 10c. Cet ensemble de spires constitue une seconde portion 10d. Puis le tube 10 redescend sensiblement verticalement vers I'interieur de la seconde portion 10d, selon une troisieme portion 10e qui se termine par 15 ('extremite inferieure 10b (figure 4). Le dispositif 4 comporte au moins une tete portable de distribution 13 qui est raccordee a la cuve 6 par une tubulure 14 de raccordement. La tete portable 13 est reliee a la tubulure 14 par une canalisation flexible 15. La tubulure de raccordement 14 a son extremite ouverte, opposee a la canalisation 20 flexible 15, qui se trouve a I'interieur de la cuve 6 a proximite du fond 6a de celle-ci. Dans I'exemple de realisation qui est illustre a la figure 2, la tubulure de raccordement 14 se termine par un coude 16 en amont duquel se trouve une portion rectiligne, sensiblement verticale 17 puis un second coude 18 apres 25 lequel elle traverse la paroi de la cuve de remplissage 6 pour se raccorder a la canalisation flexible 15. Dans la portion rectiligne 17, la tubulure de raccordement 14 passe a travers une chambre annulaire 19, qui est alimentee en air comprime par une conduite 20. Cette chambre annulaire 19 a une portion inferieure cylindrique 19a et une portion superieure tronconique 19b. La 30 portion inferieure cylindrique 19a a bien entendu un diametre interieur superieur au diametre exterieur de la tubulure de raccordement 14 delimitant 7 2894945 ainsi I'espace interieur de ladite chambre 19. Cette portion inferieure 19a est fermee par un fond 19c. Le conduit d'alimentation en air comprime 20 est raccorde a la chambre annulaire 19 au niveau de la portion inferieure cylindrique 19a. Des trous traversants 21 sont perces dans la tubulure de 5 raccordement 14 au niveau de la portion superieure tronconique 19b. Le fonctionnement de !'installation 1 est le suivant. Tous Ies dispositifs de distribution 4 sont alimentes en sable a partir du reservoir de stockage 2. Le sable parvient a la cuve de remplissage 6 de chaque dispositif de distribution 4 par I'extremite 9a de la canalisation de raccordement 10 9. A ce niveau, ['air comprime qui permet le transport du sable a ('interieur de la canalisation de raccordement 9 est a une pression relativement elevee, qui peut etre de I'ordre de 0,2 a 0,7 MPa (2 a 7 bars). Le sable descend ensuite dans la premiere portion rectiligne verticale 10c du tube 10, puis remonte dans la deuxieme portion en forme de serpentin 10d en enfin redescend verticalement 15 dans la troisieme portion 10e jusqu'a I'extremite 10b inferieure du tube d'ou it tombe, par I'ouverture 11 dans I'interieur de la cuve de remplissage 6. Le passage du sable et de !'air comprime qui I'accompagne, dans le parcours sinueux et remontant de la seconde portion 10d du tube 10 a pour effet, du fait des pertes de charge induites, de faire chuter la pression de I'air comprime. 20 L'objectif est d'obtenir une pression dans !'interieur de la cuve de remplissage qui soit suffisamment faible, par exemple comprise entre 0,03 et 0,2 MPa (0,3 a 2 bars) pour que le transport du sable dans le tube 10 et donc dans la canalisation de raccordement 9 soit interrompu naturellement lorsque le niveau du sable 12, dans la cuve de remplissage, atteint I'extremite inferieure 10b du 25 tube 10. Par contre lorsque I'operateur actionne la tete portable de distribution 13 pour remplir la sabliere, le niveau de sable 12 dans la cuve descend, ce qui remet !'installation en etat d'alimentation du sable dans la cuve de remplissage. C' est au regard de ce fonctionnement que I'on peut considerer que le tube 10 constitue une vanne statique, qui permet d'interrompre I'arrivee de sable dans 30 la cuve 6 sans autre moyen exterieur, alors que le reste de ('installation est en etat normal de fonctionnement. 8 2894945 Pour obtenir le deplacement du sable dans la tubulure de raccordement 14 jusqu'a la tete portable de distribution 13, it suffit de degager I'obturateur de Ia tete portable et d'actionner la vanne permettant ('alimentation d'air comprime dans la conduite 20. Les conditions de debit et de pression de ('air 5 comprime, dans la chambre annulaire 19, et le diametre du ou des trous 21 dans la tubulure de raccordement 14 sont determines en sorte d'obtenir que le sable 12 contenu dans la cuve de remplissage 6 remonte depuis le premier coude 16, par la portion rectiligne verticale 17 puis par le second coude 18 jusque dans la canalisation flexible 15 puis dans la tete de portage 13, avant de 10 tomber dans la sabliere. Sur les figures 6 et 7, on a represents un autre mode de realisation qui permet d'eviter un phenomene eventuel de compactage du sable vers le fond 6a de la cuve 6, qui pourrait constituer une gene pour le deplacement du sable dans la tubulure de raccordement 14. 15 Selon ce mode de realisation, le fond de la cuve de remplissage 6 presente une portion coudee 22 selon un arc de cercle a de I'ordre de 150 , portion coudee 22 qui se prolonge par une portion tronconique convergente 23, dont I'extremite 23a enserre la tubulure de raccordement 24. Cette tubulure 24 penetre, par cette extremite 23a dans la cuve de remplissage traversant la 20 portion tronconique 23 puis partiellement la portion coudee 22 jusqu'a proximite du fond 22a de celle-ci. De preference son extremite 24a est ellememe coudee en sorte que son ouverture 25 ne debouche pas vers le fond 22a mais tangentiellement a celui-ci. Des trous traversants 26 sont formes dans la tubulure de raccordement 25 24 au niveau de la portion tronconique 23. Une conduite d'alimentation en air comprime 27 debouche dans la portion coudee 22, a proximite de la portion tronconique 23. On a represents sur la figure 7, le sable 12 tel qu'il se presente dans la portion coudee 22. II s'accumule vers le fond 22a et remonte legerement vers la portion tronconique 23 mais sans atteindre celle-ci ni la 30 conduite 27 d'alimentation en air comprime. II se cree donc naturellement une chambre annulaire 28, vide de sable, dans laquelle est aliments ('air comprime 9 2894945 dont ('injection par les trous 26 permet le transfert du sable dans la tubulure de raccordement 24 jusqu'a la tete portable de distribution 13. Le fait que la chambre annulaire 28 soit ouverte, donnant sur le sable 12 permet en quelque sorte de fluidifier celui-ci a proximite de I'ouverture 25, ce qui empeche le 5 compactage du sable et favorise le deplacement de celui-ci dans la tubulure 24. La tete portable de distribution peut avoir la structure de celle decrite dans le document EP.O.561.679. Des systemes de depoussierage peuvent etre prevus pour ladite tete portable de distribution mais egalement pour les cuves de remplissage et le reservoir de stockage. 10 Dans un exemple precis, donne a titre non exhaustif, la tubulure de raccordement avait un diametre interieur d'environ 30 mm, dans la chambre annulaire la pression etait de 0,01 MPa (1 bar), la tubulure de raccordement 24 etant percee de deux trous ayant un diametre de 4 mm. La pression a I'interieur du reservoir de stockage etait de I'ordre de 0,04 MPa (4 bars). 15 La presente invention n'est pas limitee au mode precis de realisation qui a ete decrit ci-dessus. S'agissant en particulier de la vanne statique, d'autres types de vannes peuvent etre mis en ceuvre, permettant grace a la perte de charge engendree de faire baisser la pression d'une valeur initiale Po relativement elevee, de I'ordre de 0,2 a 0,7 MPa (2 a 7 bars) a une pression P1 20 reduite, a I'interieur de la cuve de stockage, de I'ordre de 0,03 a 0,2 MPa (3 a 2 bars). II peut notamment s'agir d'un serpentin descendant, comme illustre a la figure 5. De plus la partie inferieure de la vanne statique peut etre equipee d'un diffuseur, permettant de mieux maitriser les variations de pression. Ce diffuseur peut etre un manchon textile, les pertes de charge etant provoquees par le 25 passage de I'air comprime a travers la structure fibreuse du materiau textile, tissu ou non-tisse. II peut encore s'agir d'un diffuseur constitue par un empilement de plaques annulaires de diametres differents disposees a I'interieur de la cuve de remplissage, autour de I'extremite inferieure de la canalisation de raccordement, en sorte de constituer une pluralite de chambres 30 d'amortissement de la pression. 10
Le dispositif de distribution (4) est alimenté en matériau granuleux (12) par une canalisation de raccordement (9) depuis un réservoir de stockage sous pression. Il comporte une cuve de remplissage (6) et au moins une tête portable de distribution (13), raccordée au bas (6a) de ladite cuve (6) par une tubulure de raccordement (14). Il comporte de plus :a) une vanne statique (10), apte à faire chuter la pression de l'air Po sortant de la canalisation de raccordement (9) à une pression P1, prédéterminée, dans la cuve de remplissage telle que l'alimentation du matériau (12) dans la cuve (6) s'interrompt, par équilibre de pression, lorsque le niveau de remplissage dans la cuve (12) remonte au niveau de ladite vanne statique (10) etb) un moyen (19) d'injection d'air comprimé dans la portion basse de la tubulure de raccordement (14).La vanne statique est constituée par une longueur de tube, par exemple enroulé sous forme d'un serpentin, soit descendant soit ascendant.
1. Dispositif de distribution d'un materiau granuleux, alimente en materiau granuleux par une canalisation de raccordement depuis un reservoir de stockage sous pression, comportant une cuve de remplissage et au moins une tete portable de distribution, raccordee au bas de ladite cuve par une tubulure de raccordement, caracterise en ce qu'il comporte : a) une vanne statique, apte a faire chuter la pression de ('air Po sortant de la canalisation de raccordement a une pression P1, predeterminee, dans la cuve de remplissage telle que ('alimentation du materiau dans la cuve s'interrompt, par equilibre de pression, lorsque le niveau de remplissage dans la cuve remonte au niveau de ladite vanne statique et b) un moyen d'injection d'air comprime dans la portion basse de la tubulure de raccordement. 2. Dispositif selon la 1 caracterise en ce que la vanne statique est constituee par une longueur de tube suffisante pour creer une perte de charge permettant la baisse de pression souhaitee. 3. Dispositif selon la 2 caracterise en ce que le tube, constituant la vanne statique, est enroule sous forme d'un serpentin, soit descendant soit ascendant. 4. Dispositif selon ('une des 1 a 3 caracterise en ce que la partie inferieure de la vanne statique est equipee d'un diffuseur. 5. Dispositif selon la 4 caracterise en ce que le diffuseur est un manchon textile. 6. Dispositif selon la 4 caracterise en ce que le diffuseur est constitue par un empilement de plaques annulaires de sections differentes, delimitant des chambres d' amortissement de pression. 7. Dispositif selon ('une des 1 a 6 caracterise en ce que la portion basse de la tubulure de raccordement est percee d'au moins un trou d'injection d'air et est entoure d'une chambre annulaire d'alimentation en air comprime. 11 2894945 8. Dispositif selon la 7 caracterise en ce que la partie inferieure de la cuve de transfert comporte un prolongement coude de diametre D1 superieur au diametre Do de la tubulure de raccordement, en ce que le prolongement coude delimite la chambre annulaire 5 d'alimentation en air comprime en se raccordant a la tubulure de raccordement. 9. Dispositif selon rune des 1 a 8 caracterise en ce que la pression P1 dans la cuve de remplissage est comprise de 0,03 et 0,2 MPa (0,3 a 2 bars). 10
B
B65,B61
B65G,B61K
B65G 53,B61K 11
B65G 53/22,B61K 11/00,B65G 53/50
FR2898725
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CODAGE GRADUE D'UN SIGNAL AUDIO MULTI-CANAL SELON UNE ANALYSE EN COMPOSANTE PRINCIPALE
20,070,921
ispositif et procédé de codage gradué d'un signal audio multicanal selon une analyse en composante principale. Domaine technique de l'invention L'invention se rapporte au domaine du codage par analyse en composante principale d'un signal audio multi-canal pour des transmissions audionumériques sur divers réseaux de transmission à différents débits. Plus particulièrement, l'invention vise à permettre un codage gradué (scalable en anglais) en débit pour s'adapter aux contraintes du réseau de transmission ou pour permettre un rendu audio dont la qualité est variable. Arrière-plan de l'invention Dans le cadre du codage des signaux audio multicanaux, deux approches sont particulièrement connues et utilisées. La première et plus ancienne consiste à matricer les canaux du signal multi-canal original de manière à réduire le nombre de signaux à transmettre. A titre d'exemple, le procédé de codage audio multi-canal Dolby Pro Logic II réalise le matriçage des six canaux d'un signal 5.1 en deux signaux à transmettre. Plusieurs types de décodage peuvent être réalisés de façon à reconstruire au mieux les six canaux originaux. La seconde approche, appelée codage audio paramétrique, se base sur l'extraction de paramètres de spatialisation pour reconstituer la perception spatiale de l'auditeur. Cette approche se base principalement sur un procédé appelé Binaural Cue Coding (BCC) qui vise d'une part à extraire puis coder les indices de là localisation auditive et d'autre part à coder un signal monophonique ou stéréophonique issu du matriçage du signal multi-canal original. En outre, il existe une approche hybride des deux approches ci-dessus basée sur une méthode appelée Analyse en Composante Principale (ACP). En effet, l'ACP peut être vue comme un matriçage dynamique des canaux du signal mufti-canal à coder. Plus précisément, l'ACP est obtenue par une rotation des données dont l'angle correspond à la position spatiale des sources sonores dominantes du moins pour le cas stéréophonique. Cette transformation est d'ailleurs considérée comme la méthode de décorrélation optimale qui permet de compacter l'énergie des composantes d'un signal mufti-composantes. Un exemple de codage audio stéréophonique à base d'ACP est divulgué dans les documents WO 03/085643 et WO 03/085645. En effet, la figure 11 est une vue schématique illustrant un encodeur 109 pour le codage stéréophonique à base d'ACP selon l'art antérieur ci-dessus. Cet encodeur 109 réalise un filtrage adaptatif des composantes issus de l'ACP du signal stéréo original comportant les canaux L et R. L'encodeur comprend des moyens de rotation 102, des moyens ACP 104, des moyens de filtrage de prédiction 106, des moyens de soustraction 108, des moyens de multiplication 110, des moyens d'addition 112, des premiers et seconds moyens de codage audio 129a et 129b. Les moyens de rotation 102 réalisent une rotation des canaux L et R selon un angle a définissant ainsi une composante principale y et une composante résiduelle r. L'angle a est déterminé par les moyens ACP 104 de sorte que la composante principale y présente une énergie phis forte au de moyens nt la cor r ri dLUrtl esuitu, u Id ,nuit1phca ry, ar les moyens d'addition 112 à la composante principale y. Le résultat de 30 l'addition ry+ y est introduit dans les moyens de filtrage de prédiction 106. 3 Le paramètre de filtrage Fp qui définissent les moyens de filtrage de prédiction 106 est codé par les seconds moyens de codage 129b pour générer un paramètre de filtrage codé Fpe. Par ailleurs, le résultat de l'addition ry+ y est également codé 5 par les premiers moyens de codage 129a pour générer une composante principale codée Ye. Ainsi, la méthode consiste à déterminer les paramètres des moyens de filtrage de prédiction tels que ces moyens de filtrage puisse générer une estimation de la composante résiduelle r issue de l'ACP à 10 partir de la composante principale y qui est la plus énergétique. La figure 12 est une vue schématique illustrant un décodeur 115 pour le décodage d'un signal stéréophonique codé par l'encodeur de la figure 11. Le décodeur 115 comprend des premiers et seconds moyens de 15 décodage 141a et 141b, des moyens de filtrage 120, des moyens de rotation inverse 118 et des moyens d'addition et de multiplication 122a et 122b. Le décodeur 115 réalise alors l'opération inverse en décodant la composante principale y'e par les premier moyens de décodage 141a 20 formant une composante principale décodée y', puis en réalisant son filtrage par les moyens de filtrage 120 en une composante résiduelle filtrée r' à partir des paramètres de filtrages Fp. Les moyens de multiplication 122b multiplient la composante résiduelle filtrée r' avec le scalaire y formant le produit r'y. Les moyens 25 d'addition 122a permettent de soustraire r'y de la composante principale e y'. Les moyens )n inverse ent la rr -ice de rotatorr, r /erse en fenctle, de angle cle rota-loir u sIcylail y' et r' pour générer les canaux L' et R' du signal stéréophonique décodé. Cependant, l'ACP réalisée selon l'art antérieur ne s'adapte pas aux contraintes du réseau de transmission et ne permet pas l'obtention d'une caractérisation fine des signaux à coder. Objet et résumé de l'invention La présente invention concerne un procédé de codage gradué d'un signal audio multi-canal comprenant une transformation par analyse en composante principale d'au moins deux canaux dudit signal audio en une composante principale et au moins une sous-composante résiduelle par rotation défini par un paramètre de transformation, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : -formation d'une structure résiduelle par sous-bande de fréquence à partir de ladite au moins une sous-composante résiduelle, et -définition d'un signal audio codé comportant ladite composante 15 principale, au moins une partie de ladite structure résiduelle et ledit paramètre de transformation. Ainsi, le codage audio est gradué en débit. Ceci offre la possibilité de s'approcher d'une reconstruction asymptotiquement parfaite des signaux originaux. En effet, moyennant un débit plus élevé, le signal 20 reconstruit peut être perceptuellement plus proche du signal original. Avantageusement, le procédé comporte une formation d'au moins un paramètre énergétique en fonction de ladite au moins une sous-composante résiduelle. Ledit au moins un paramètre énergétique peut être formé par 25 une extraction de différence d'énergie par sous-bandes de fréquence entre une décomposition de ladite composante principale et ladite au moins une sous-composante résiduelle. En variante, ledit au moins un paramètre énergétique correspond à une énergie en sous-bande de ladite au moins sous-30 composante résiduelle. Le procédé comporte une analyse fréquentielle appliquée sur ladite au moins une sous-composante résiduelle en fonction dudit au moins un paramètre énergétique pour former ladite structure résiduelle par sous-bande de fréquence. 5 Avantageusement, le procédé comporte un ordre de transmission déterminé de la structure résiduelle. Ledit ordre de transmission déterminé peut être réalisé selon un ordre perceptuel des sous-bandes ou un critère énergétique. Avantageusement, ladite au moins une sous-composante résiduelle est une sous-composante résiduelle fréquentielle (A(b)) réalisée selon une analyse en composante principale dans le domaine fréquentiel. Ainsi, l'analyse en composante principale dans le domaine fréquentiel par sous-bandes de fréquence permet d'obtenir une caractérisation plus fine des signaux à coder. La transformation par analyse en composante principale dans le domaine fréquentiel comporte les étapes suivantes : -décomposer lesdits au moins deux canaux dudit signal audio en une pluralité de sous-bandes fréquentielles, -calculer ledit au moins un paramètre de transformation en fonction d'au moins une partie de ladite pluralité de sous-bandes fréquentielles, -transformer au moins une partie de ladite pluralité de sous-bandes fréquentielles en ledit au moins une sous-composante résiduelle fréquentielle et au moins une sous-composante principale fréquentielle en fonction dudit au moins un paramètre de transformation, et -former ladite cornoosante nencipale à partir de ladite au moins une sous-- cc 'te prix 1 Ainsi, ux issus de pro ipeie ACP éc-ilsee pas soub-eandes de ireolierice e5 ,i\ej,,La compactée dans la composante principale comparée à l'énergie des 30 signaux issus d'une ACP réalisée dans le domaine temporel. He_ 6 Avantageusement, ladite pluralité de sous-bandes fréquentielles est définie suivant une échelle perceptuelle. Ainsi, le procédé de codage tient compte de la résolution fréquentielle du système auditif humain. Selon un autre mode de réalisation, le procédé comporte une analyse par sous-bande de fréquence de ladite au moins une sous-composante résiduelle. Selon cet autre mode de réalisation, ladite analyse par sous-bande de fréquence comporte les étapes suivantes : -application d'une transformée de Fourier à court terme à ladite au moins une sous- composante résiduelle pour former au moins une sous-composante résiduelle fréquentielle, et -filtrage de ladite au moins une sous-composante résiduelle fréquentielle par un un module de fenêtrage fréquentiel pour obtenir ladite structure 15 résiduelle par sous-bande de fréquence. Avantageusement, le procédé comporte une analyse de corrélation entre lesdits au moins deux canaux pour déterminer une valeur de corrélation correspondante, et en ce que ledit signal audio codé comporte en outre ladite valeur de corrélation. Ainsi, la valeur de 20 corrélation peut indiquer une éventuelle présence de réverbération dans le signal original permettant d'améliorer la qualité du décodage du signal codé. L'invention vise aussi un procédé de décodage d'un signal de réception comportant un signal audio codé construit selon l'une 25 quelconque des caractéristiques ci-dessus. Iedit procédé de décodage -prè nt une triai ion pi prrii inve former au moins deux car x déco au o J canai r issus dudit signa aud,e procédé étant iearacteric;e en ce qu'il comporte le décodage de ladite structure résiduelle par sous-bande de fréquence pour synthétiser au moins une sous-composante résiduelle décodée. Selon un premier mode de réalisation le procédé de décodage comporte les étapes suivantes : -recevoir le signal audio codé, -extraire une composante principale décodée et au moins un paramètre de transformation décodé, - décomposer ladite composante principale décodée en au moins une sous-composante principale fréquentielle décodée, -transformer ladite au moins une sous-composante principale décodée et ladite au moins une sous-composante résiduelle décodée en des sous-bandes fréquentielles décodées, et - combiner lesdites sous-bandes fréquentielles décodées pour former lesdits au moins deux canaux décodés. Selon un deuxième mode de réalisation le procédé de décodage comporte les étapes suivantes : - recevoir le signal audio codé, - extraire une composante principale décodée et au moins un paramètre de transformation décodé, -former lesdites au moins deux canaux décodés par l'analyse en composante principale inverse en fonction dudit au moins un paramètre de transformation décodé, de ladite composante principale décodée et de ladite au moins sous-composante résiduelle décodée. L'invention vise également un encodeur gradué d'un signal audio multi-canal, comprenant : -des moyens de transformation par analyse en composante principale transformant au moins deux canaux dudit signal audio en une composante principale et au moins une sous-composante résiduelle par rotation défini par un paramètre de transformation - des moyens de formation de structure pour former une structure résiduelle par sous- bande de fréquence à partir de ladite au moins une sous-composante résiduelle, et - des moyens de définition pour définir un signal audio codé comportant ladite composante principale, au moins une partie de ladite structure résiduelle et ledit paramètre de transformation. L'invention vise également un décodeur gradué d'un signal de réception comportant un signal audio codé construit selon l'une quelconque des caractéristiques ci-dessus, le décodeur comprenant : -des moyens de transformation par analyse en composante principale inverse pour former au moins deux canaux décodés correspondant auxdits au moins deux canaux issus dudit signal audio multi-canal original, et -des moyens de synthèse fréquentielle 45 pour décoder ladite structure résiduelle Sfr(b) par sous-bande de fréquence pour synthétiser au moins une sous-composante résiduelle décodée (r' ; A'(b)). L'invention vise aussi un système comportant l'encodeur et le décodeur selon les caractéristiques ci-dessus. L'invention vise également un programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de codes de programme pour l'exécution des étapes du procédé de codage selon au moins l'une des caractéristiques ci-dessus, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur ou un microprocesseur. L'invention vise également un programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de codes de programme pour l'exécution des étapes du procédé de décodage selon au moins l'une 9 selon les caractéristiques ci-dessus, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur ou un microprocesseur. Brève description des dessins D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite, ci-après, à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 est une vue schématique d'un système de communication comprenant un dispositif de codage et un dispositif de décodage selon l'invention -la figure 2 est une vue schématique d'un encodeur selon l'invention ; - la figure 3 est une vue schématique d'un décodeur selon l'invention ; -les figures 4 à 9 sont des vues schématiques des encodeurs et décodeurs selon des modes de réalisation particuliers de l'invention ; - la figure 10 est une vue schématique d'un système informatique mettant en oeuvre l'encodeur et le décodeur selon les figures 1 à 9, et -les figures 11 et 12 sont des vues schématiques des encodeurs et décodeurs selon l'art antérieur. Description détaillée de modes de réalisation Conformément à l'invention, la figure 1 est une vue 25 schématique d'un système de communication 1 comprenant un dispositif ge 5 < de eux par ~rm si c vu i9ne de uu u cagou . Le dispositif de codage 3 comprend un encodeur 9 qui en recevant un signal audio multi-canal C1r...,CM génère un signal audio codé SC représentatif du signal audio multi-canal C1,...,CM original. L'encodeur 9 peut être connecté à un moyen de transmission 5 11 pour transmettre le signal codé SC via le réseau de communication 7 au dispositif décodage 5. Le dispositif de décodage 5 comprend un récepteur 13 pour recevoir le signal codé SC transmis par le dispositif de codage 3. En outre, le dispositif de décodage 5 comprend un décodeur 15 qui en recevant le 10 signal codé SC, génère un signal audio décodé correspondant au signal audio multi-canal C1,...,CM original. La figure 2 est une vue schématique d'un encodeur gradué 9 pour un codage gradué d'un signal audio multi- canal selon l'invention. On notera que la figure 2 est également une illustration des principales étapes 15 du procédé de codage selon l'invention. L'encodeur 9 comporte des moyens de transformation 28 par analyse en composante principale (ACP), des moyens de définition 29 et des moyens de formation 30 de structure. Les moyens de transformation 28 par analyse en composante 20 principale (ACP) sont destinés à transformer au moins deux canaux L et R du signal audio multi-canal en une composante principale CP et au moins une sous-composante résiduelle r par rotation défini par un paramètre de transformation ou angle de rotation 8. Les moyens de formation 30 de structure sont destinés à 25 former une structure résiduelle Sfr par sous-bande de fréquence à partir de ladite au moins une sous-composante résiduelle r. En outre, les moyens de définition 29 sont destinés à définir un signal audio codé SC comportant la composante principale CP, au moins une partie de la structure résiduelle Sfr et ledit au moins un paramètre de 30 transformation O. Ainsi, ce codage gradué permet une adaptation aux contraintes du réseau 7 de transmission. Il permet également de reconstruire un signal perceptuellement plus proche du signal original. Les moyens de formation 30 de structure comportent des moyens d'analyse fréquentielle 31 permettant la formation d'au moins un paramètre énergétique E en fonction de ladite au moins une sous-composante résiduelle r. En variante, les moyens d'analyse fréquentielle 31 permettent la formation d'au moins un paramètre énergétique E par une extraction de différence d'énergie par sous-bandes de fréquence entre une décomposition de la composante principale CP et la ou les sous-composantes résiduelles r. En effet, la flèche en pointillé montre que le paramètre énergétique E dépend de la composante principale et plus particulièrement d'une décomposition fréquentielle de la composante principale CP. Par ailleurs, le ou les paramètres énergétiques E peuvent correspondre à des énergies en sous-bande de la ou les sous-composantes résiduelles r. Ainsi, les moyens d'analyse fréquentielle 31 permettent d'appliquer une analyse fréquentielle sur au moins une sous-composante résiduelle r en fonction d'au moins un paramètre énergétique E pour former une structure résiduelle Sfr par sous-bande de fréquence. Avantageusement, ce procédé de codage s'adapte aux capacités du réseau 7 de transmission et/ou de la qualité audio de restitution souhaité grâce à l'introduction d'une scalabilité en termes de débit de codage de la composante résiduelle ou ambiance. Ainsi, on peut utiliser un codeur audio monophonique traditionnel (MPEG-1 Layer III ou Advanced Audio Coding par exemple) pour transmettre la composante principale tout en réalisant un codage audio flexible du signal ambiance. 12 Suivant le procédé de codage considéré, les paramètres énergétiques E, de transformation 0, ou de filtrage utilisés pour générer la composante d'ambiance r au décodage sont accompagnés de la structure résiduelle fine Sfr de ce signal d'ambiance r. De plus, la transmission de cette structure résiduelle Sfr peut être réalisée selon différents ordres déterminés de transmissions. A titre d'exemple, la transmission de la structure résiduelle Sfr peut être réalisée selon un ordre perceptuelle des sous-bandes ou selon un critère énergétique ou selon une corrélation des composantes issues de l'ACP en sous-bandes. Cet ordonnancement peut également être une combinaison de certains de ces critères. En effet, l'ordre de transmission de la structure résiduelle fine Sfr de la composante ambiance (ou des composantes ambiances) peut être mis en place de façon à prioriser les informations à transmettre. Certaines bandes de fréquences de la structure résiduelle fine Sfr peuvent être transmises en priorité. Ainsi, l'ordonnancement peut être réalisé selon des bandes de fréquence d'une enveloppe spectrale quantifiée. Cet ordonnancement peut être prédéfini selon par exemple un ordre croissant ou selon un tout autre ordre. En outre, le procédé de codage peut comporter une analyse de corrélation entre les deux canaux L et R pour déterminer une valeur de corrélation c correspondante. Ainsi, le signal audio codé SC peut aussi comporter cette valeur de corrélation c. La figure 3 est une vue schématique d'un décodeur 15 pour un décodage d'un signal de réception comoortant un signal audio _ode ~SC ne illu - ion Principe4-- ça r du p sri édé dé(oddge scio Le décodeur 15 comporte des moyens de transformation 44 par analyse en composante principale inverse (ACP-1) et des moyens de synthèse fréquentielle 45. Ainsi, à la réception d'un signal codé SC comportant une composante principale CP, au moins une partie d'une structure résiduelle Sfr et au moins un paramètre de transformation e, le décodeur 15 forme au moins deux canaux décodés L' et R' correspondant aux deux canaux L et R issus du signal audio multi-canal original. En effet, les moyens de synthèse fréquentielle 45 permettent le décodage de la structure résiduelle Sfr par sous-bande de fréquence pour synthétiser au moins une sous-composante résiduelle décodée r'. Les moyens de transformation 44 par analyse en composante principale inverse (ACP-1) forment alors les deux canaux décodés L' et R' en fonction de la sous-composante résiduelle décodée r' en plus de la composante principale CP et du paramètre de transformation 6. La figure 4 est une vue schématique illustrant un premier mode de réalisation d'un encodeur pour un codage gradué d'un signal audio multi-canal. L'encodeur 9 comprend des moyens de transformation 28 par 20 analyse en composante principale, des moyens de définition 29 et des moyens de formation 30 de structure. Les moyens de transformation 28 par analyse en composante principale comportent des moyens de rotation 2 et des moyens ACP 4. Les moyens de définition 29 comportent des premiers et 25 seconds moyens de codage audio 29a et 29b et des moyens de quantification 29c. En outre, l'encodeur 9 comprend des moyens de filtrage de prédiction 6, des moyens de soustraction 8, des moyens de multiplication 10 et des moyens d'addition 12. 14 Les moyens de rotation 2 génèrent une composante principale y et une sous-composante résiduelle r au moyen d'une rotation des canaux L et R selon un angle a extrait des moyens ACP 4. Les moyens de multiplication 10 multiplient la sous- résiduelle r par un scalaire y. Le scalaire y permet le mélange des signaux issus de la rotation pour faciliter la prédiction du signal r à partir du signal y. Le résultat de la multiplication ry est ajouté par les moyens d'addition 12 à la composante principale y. Le résultat de l'addition ry+ y est appliqué aux premiers moyens de codage 29a pour générer une composante principale codée y'e. Par ailleurs, le résultat de l'addition ry+ y est introduit dans les moyens de filtrage de prédiction 6 qui sont constitués de l'association série d'un filtre adaptatif et d'un filtre de réverbération. Le paramètre de filtrage Fp à la sortie des moyens de filtrage de prédiction 6 est appliqué aux seconds moyens de codage 29b pour générer un paramètre de filtrage codée Fpe. Les moyens de formation 30 de structure permettent d'ajouter à ces informations, la structure résiduelle fine Sfr de la sous-composante résiduelle r ou ambiance issue des moyens de transformation 28 par analyse en composante principale. En effet, l'utilisation des moyens de filtrage de prédiction 6 pour générer un signal Fp qui doit être décorrélé du signal utile à la prédiction n'est pas très adaptée. Par conséquent si le décodeur bénéficie d'informations supplémentaires, certes à un débit plus élevé, alors la composante ambiance générée permet de réaliser une ACP e forn ion 3C ~~a structu un par sou: -in( , j de équelice u, la sous composai iL, r. 15 En effet, ces moyens de formation 30 de structure comportent des moyens de transformation fréquentielle 16 en plus des moyens d'analyse fréquentielle 31, Les moyens de transformation fréquentielle 16 permettent (par exemple, par une application d'une transformée de Fourier à court terme TFCT à la sous-composante résiduelle r) de former au moins une sous-composante résiduelle fréquentielle r(b). Ensuite, les moyens d'analyse fréquentielle 31 permettent obtenir la structure résiduelle Sfr par sous-bande de fréquence, par exemple par filtrage de la sous-composante résiduelle fréquentielle au moyen d'un banc de filtre fréquentiel. Ainsi, la structure fine Sf,(n,b) pour chaque sous-bande de fréquence b et chaque portion de signal analysée n, peut être quantifiée par les moyens de quantification 29c et transmise par les moyens de transmission 11 du dispositif de codage 3 à un dispositif de décodage 5. La figure 5 est une vue schématique illustrant un premier mode de réalisation d'un décodeur 15 pour un décodage d'un signal de réception comportant un signal audio codé SC construit selon le procédé de codage de la figure 4. Le décodeur 15 comporte des moyens de synthèse fréquentielle 45 et des moyens de transformation 44 par analyse en composante principale inverse (ACP-1) comprenant des moyens de rotation inverse 18. En outre, le décodeur comprend des moyens d'extraction 21, des moyens de filtrage 20, et des moyens d'addition et de multiplication 22a et 22b. Les moyens d'extraction comprennent des premiers et b coel lu _zI` z,~~; de l'angle ce rotag`Iori du scalaire et du signal odeur 15 réalise alors l'opération inverse en décodant la composante principale y`e 30 par les premier moyens de décodage 41a formant une composante principale décodée y', puis en réalisant son filtrage par les moyens de filtrage 20 en une composante résiduelle filtrée r' à partir des paramètres de filtrages Fp issus des seconds moyens de décodage 41b. Les moyens de multiplication 22b multiplient la composante résiduelle filtrée r' avec le scalaire y formant le produit r'y. Les moyens d'addition 22a permettent de soustraire r'y de la composante principale décodée y'. Les moyens de rotation inverse 18 appliquent la matrice de rotation inverse en fonction de l'angle de rotation a aux signaux y' et r' pour générer les canaux L' et R' du signal stéréophonique décodé. Si la structure résiduelle Sfr(n,b) des sous-bande de fréquence de la composante r a été transmise par l'encodeur 9 alors un signal r" peut être générer par les moyens de synthèse fréquentielle 45 avant de réaliser la rotation inverse par les moyens de rotation inverse 18. Ainsi, les deux canaux décodés L' et R' peuvent être formés par l'analyse en composante principale inverse en fonction du paramètre de transformation (ou angle de rotation) décodé, de la composante principale décodée y' et de la sous-composante résiduelle décodée r'. En outre le décodeur 15 peut comporter des moyens de transformation fréquentielle de décodage 54 et des moyens d'analyse fréquentielle de décodage 56 permettant de former des sous bandes à partir de la composante résiduelle filtrée r'. En effet, dans le cas d'une réception partielle de la structure résiduelle Sfr(n,b) (réception de quelques sous-bandes de fréquence), les moyens de synthèse fréquentielle 45 utilisent les sous-bandes issues de la synthèse r' pour compléter les sous-bandes dont la structure fine n'a pas été reçue. La figure 6 est une vue schématique d'un autre mode de réalisation d'un encodeur pour un codage gradué d'un signal audio multi- canal selon une transformation par analyse en composante principale (ACP) dans le domaine fréquentiel. Selon cet exemple, l'encodeur 9 est destiné à coder un signal stéréophonique qui peut être défini par une succession de trames n, n+1, 5 etc. et comportant deux canaux Gauche L et Droite R. L'encodeur 9 comporte des moyens de transformation 28 par analyse en composante principale (ACP), des moyens de définition 29 et des moyens de formation 30 de structure. Les moyens de transformation 28 par analyse en composante 10 principale (ACP) comportent des moyens de décomposition 21, des moyens de calcul 23, des moyens ACP 25 et des moyens de combinaison 27. Ainsi, pour une trame déterminée n, lesmoyens de décomposition 21 décomposent les deux canaux L et R du signal 15 stéréophonique en une pluralité de sous-bandes fréquentielles I(n,bN), r(n,bl),..., r(n,bN). En effet, les moyens de décompositions 21 comportent des moyens de transformée de Fourier à court terme (TFCT) 61a et 61b et fenêtrage fréquentiel 63a et 63b permettant de regrouper les coefficients 20 de la transformée de Fourier à court terme en sous-bandes. Ainsi, une transformée de Fourier à court terme est appliquée à chacun des canaux L et R d'entrés. Ces canaux exprimés dans le domaine fréquentiel peuvent alors être fenêtrés en fréquence 63a et 63b selon N bandes définies suivant une échelle perceptuelle équivalente aux bandes 25 critiques 'mètre dE an: ,-iaLlo-i e(n pluralité de sous-bandes fréquentielles. a A titre d'exemple, le calcul des paramètres de transformation peut être réalisé en calculant une matrice de covariance. La matrice de covariance peut alors être calculée par les moyens de calcul 23 pour chaque trame n de signal analysée et pour chaque sous-bande de fréquence b,. Ainsi, des valeurs propres À (n, b,) et 22(n, b,) du signal stéréophonique sont alors estimées pour chaque trame n et chaque sous-bande b,, permettant le calcul du paramètre de transformation ou angle de rotation 0(n,b,). On notera qu'il est également possible de calculer les paramètres de transformation uniquement à partir d'une covariance des deux canaux originaux L et R. Cet angle de rotation 0(n,b,) correspond à la position de la source dominante à la trame n, pour la sous-bande b, et permet alors aux moyens de rotation ou de transformation 25 de réaliser une rotation des données par sous-bande de fréquence pour déterminer une composante principale fréquentielle CP(n, bi) et une composante résiduelle (ou d'ambiance) fréquentielle A(n, bi). Les énergies des composantes CP(n, bi) et A(n, b,) sont proportionnelles aux valeurs propres Al et À2 telles que: Al À2. Par conséquent, le signal A(b) a une énergie beaucoup plus faible que celle du signal CP(b). Les moyens de combinaison 27 combinent les sous-composantes principales fréquentielles CP(n, bi) CP(n, bru) pour former une unique composante principale CP(n). En effet, ces moyens de combinaison 27 comportent des n 67a Dmme es mo i 1 ces com fl M Tee pe entenl, , ,,mposente e bande dans ie domaine fréquentiel. La TFCT inverse de la 30 composante CP(n) résulte une composante temporelle pleine bande. H e , , Les moyens de formation 30 de structure comprenant des moyens d'analyse fréquentielle 31 permettent de former au moins un paramètre énergétique E(n,b;) parmi un ensemble de paramètres énergétiques E(n,bi),..., E(n,bN) en fonction des sous-composantes résiduelles fréquentielles A(n,bi),..., A(n,bN) et/ou sous-composantes principales fréquentielles CP(n,bi),..., CP(n,bN). Selon un premier mode de réalisation, les paramètres énergétiques E(n,bi),..., E(n,bN) sont formés par une extraction des différences d'énergie par sous-bandes de fréquence entre les sous- composantes principales fréquentielles CP(n,bi),..., CP(n,bN) et les sous-composantes résiduelles fréquentielles A(n,bi),..., A(n,bN). Selon un autre mode de réalisation, les paramètres énergétiques E(n,bi),..., E(n,bN) correspondent directement à l'énergie par sous-bandes de fréquence des sous-composantes résiduelles fréquentielles A(n,bi),..., A(n,bN). Par conséquent, afin de mieux synthétiser l'ambiance sonore, le signal audio codé SC peut avantageusement comporter au moins un paramètre énergétique parmi l'ensemble de paramètres énergétiques E(n,bi),..., E(n,bN). En outre, les moyens de formation 30 de structure permettent d'appliquer une analyse fréquentielle sur au moins une sous-composante résiduelle A(n,bi) en fonction d'au moins un paramètre énergétique E(n,bi) pour former la structure résiduelle Sfr(n,b;) par sous-bande de fréquence. Ainsi, si les possibilités du réseau 7 de transmission le permettent ou si une qualité audio supérieure est attendue, le ou les paramètres énergétiques E(n,bi),..., E(n,bN) peuvent être accompagnés d'au moins une partie de la structure fine par sous-bande de la composante résiduelle A(n,bi) signal Sfr(n,b;). Cette approche graduée du codage de la composante résiduelle 30 A(n,bi) offre la possibilité de transmettre des informations supplémentaires 20 de manière à s'approcher d'une reconstruction asymptotiquement parfaite du signal stéréophonique original. En effet, moyennant un débit plus élevé, le signal stéréophonique reconstruit sera perceptuellement plus proche du signal stéréophonique original. En outre, l'encodeur 9 peut comporter des moyens d'analyse de corrélation 33 pour réaliser une analyse de corrélation temporelle entre les deux canaux L et R afin de déterminer un indice ou une valeur de corrélation c(n) correspondante. Ainsi, le signal audio codé SC peut avantageusement comporter cette valeur de corrélation c(n) pour indiquer une éventuelle présence de réverbération dans le signal original. Les moyens de définition 29 peuvent comporter un moyen de codage audio 29a pour coder la composante principale CP et des moyens de quantifications 29c, 29d, 29e et 29f pour quantifier au moins une partie de la structure résiduelle Sfr(n,b,), le ou les paramètres de transformation 0(n,bi), au moins une partie de la structure résiduelle Sfr(n,bi), le ou les paramètres énergétiques E(n,bi) et la valeur de corrélation c(n) respectivement. La figure 7 est une vue schématique d'un décodeur 15 pour décoder un signal audio codé SC(n) comprenant un flux audio et des paramètres de décodage en un signal stéréophonique basé sur une ACP inverse par sous-bandes de fréquence. Le décodeur 15 comporte des moyens de transformation 44 par analyse en composante principale inverse (ACP-1) et des moyens de synthèse fréquentielle 45. Les moyens de transformation 44 par analyse en composante , d( ns d E 1.3, 1s de mbinai. ()clade 49. Ainsi, à la réception du signal audio codé SC(n), les moyens d'extraction 41 comportent des moyens de décodage monophonique 41a pour extraire la composante principale décodée CP' et des moyens de déquantification 41c, 41d, 41e et 41f pour extraire la structure résiduelle SfrQ(n,bi), les paramètres de transformation ou angles de rotation 0Q(n,bi), les paramètres d'énergie EQ(n,bi), et la valeur de corrélation cQ(n). Les moyens de décomposition de décodage 43 comprenant par exemple des TFCT 62a et des bancs de filtre 62b décomposent la composante principale décodée CP' par un fenêtrage fréquentiel à N bandes, en des sous-composantes principales fréquentielles décodées. En outre, une composante résiduelle A n, b,) peut être synthétisée par les moyens de synthèse fréquentielle 45 à partir du flux audio décodé CP'(n, !Dl mis en forme spectralement par les paramètres d'énergie EQ(n,b,) déquantifiés et éventuellement par la structure résiduelle Sf,-Q(n,bi). En effet, les informations supplémentaires transmises par l'encodeur 9 peuvent être utilisées ou non par le décodeur 15. Ainsi, la structure fine résiduelle Sfr(n,bi), de la composante résiduelle A(n,b,) par sous-bande de fréquence peut donc être utilisée lors de la synthèse fréquentielle du signal A'(n, 1)i) à partir du signal CP' décodé et éventuellement filtré. La synthèse fréquentielle du signal A n, bi) dispose alors des paramètres énergétiques EQ(n,bi) et éventuellement de la structure fine SfriQ(n,bi) de la composante résiduelle déquantifiée. Le décodeur 15 réalise a t\CF j~y ors l'opération inverse codeur Cr H l,, j et ia matrice transposée de la filatrice de rotation utilisée à l'encodage. Ceia est rendu possible grâce à la quantification 30 inverse des angles de rotation par sous-bande de fréquence. On notera que les signaux CP'H(n, b;) correspondent aux composantes principales CP'(n, b;) décorellées par des moyens de filtrage 49 de décorrélation ou de réverbération. En effet, dues aux propriétés de décorrélation de l'ACP, l'utilisation d'un filtre de décorrélation ou de réverbération est souhaitable pour synthétiser une composante CP'H(n, b;) décorrélée du signal CP'(n, b1) et par suite du signal A'(n, b;). Les moyens de filtrage 49 comportent un filtre dont la réponse impulsionnelle h(n) est fonction des caractéristiques du signal original. En effet, l'analyse temporelle de la corrélation du signal original à la trame n détermine la valeur de corrélation c(n) qui correspond au choix du filtre à utiliser au décodage. Par défaut, c(n) impose la réponse impulsionnelle d'un filtre passe-tout à phase aléatoire qui réduit fortement l'inter-corrélation des signaux CP'(n, b;) et CP'H(n, b;). Si l'analyse temporelle du signal stéréo révèle la présence de réverbération, c(n) impose l'utilisation, par exemple, d'un bruit blanc gaussien d'énergie décroissante de manière à réverbérer le contenu du signal CP'(n, b;). Les moyens de combinaison 49 comportant des moyens de TFCT inverses 71a et 71b et des moyens d'addition 73a et 73b, combinent les sous-bandes fréquentielles décodées pour former deux composantes décodées L' et R'. Cette approche graduée du codage de la composante résiduelle A(n, b;) offre la possibilité de transmettre des informations supplémentaires de manière à s'approcher d'une reconstruction très proche du signal stéréophonique original. La figure 8 illustre un encodeur 109 d'un signal multi-canal appliquant l'ACP à trois canaux. En effet, cet encodeur utilise une ACP tridimensionnelle du signal à trois canaux paramétrés par les angles d'Euler (a,8,y)b estimés pour chaque sous-bande b. 23 L'encodeur 109 se distingue de celui de la figure 7 par le fait qu'il comporte trois moyens de transformée de Fourier à court (TFCT) 61a, 61b et 61c ainsi que trois modules de fenêtrage fréquentiel 63a, 63b et 63c. En outre, il comporte trois moyens de TFCT inverses 65a, 65b et 65c ainsi que trois moyens d'addition 73a, 73b et 73c. L'ACP est alors appliquée à un triplet de signaux L, C et R. L'ACP tridimensionnelle 3D est alors réalisée par une rotation 3D des données paramétrée par les angles d'Euler (a, fi, . Comme pour le cas stéréophonique, ces angles de rotations sont estimés pour chaque sous-bande de fréquence à partir de la covariance et des valeurs propres du signal multi-canal original. Le signal CP contient la somme des sources sonores dominantes et la partie des composantes d'ambiance qui coïncide spatialement avec ces sources présentes dans les signaux originaux. La somme des sources sonores secondaires, qui se recouvrent spectralement avec les sources dominantes, et des autres composantes d'ambiances se répartie proportionnellement aux valeurs propres À2 et À3 dans les signaux Al et A2 qui sont nettement moins énergétiques que le signal CP puisque : > )12 > M. Ainsi, le procédé de codage appliqué aux signaux stéréophoniques peut être étendu au cas des signaux multi-canal CI,...,C6 de format 5.1 comportant les canaux suivants : Gauche (Left) L, Central (Center) C, Droit (Right) R, Arrière Gauche (Left surround) Ls, Arrière Droit (RJgtit surround) Rs; et Basse Fréquences (Low Frenuency Fffect) une vif(' n-natnii i-R r encodeur 209 d'un signal multi nana! de format Selon emple, le codage audio paramétrique des signaux 5.1 est basé sur deux ACP 30 tridimensionnelles des signaux séparés selon le plan médian. Ainsi, cet encodeur 209 permet de réaliser une première ACP1 du triplet 80a de signaux (L, C, Ls) selon l'encodeur 109 de la figure 12 et de même, une seconde ACP2 du triplet 80b de signaux (R, C, Rs) selon l'encodeur 109. Ainsi, le couple de composantes principales (CP1, CP2) peut être considéré comme un signal stéréophonique (L, R) spatialement cohérent avec le signal mufti-canal original. Il convient de préciser que le signal LFE peut être codé indépendamment des autres signaux puisque le contenu basse-fréquence à caractère discret de ce canal n'est que peu sensible à la réduction des redondances inter-canal. L'encodage s'adapte aux contraintes de débit du réseau de transmission en transmettant un signal stéréophonique codé par un codeur audio stéréophonique 81a accompagné de paramètres quantifiés par des moyens de quantifications 81a à 81d, ainsi que des moyens de quantifications 91a à 91d définis pour chaque trame n et chaque sous-bande bf de fréquence. Ainsi, le codeur audio stéréophonique 81a permet de coder le couple de composantes principales (CP1, CP2). Les moyens de 20 quantifications 81b permettent de quantifier les angles d'Euler y utiles aux ACP de chaque triplet de signaux. Les moyens de quantifications 81d permettent de quantifier les valeurs ci(n) et c2(n) déterminant le choix du filtre à utiliser pour chaque triplet de signaux. 25 En outre, des moyens tin synthèse frequentieii -emportant 3a et 83b perrr :ent de rrequence ' 2) _ntre !es ,,ignau), les signaux CP2 et A21, A22 respectivement. ainsi que 25 En variante, les paramètres d'énergie peuvent correspondre aux énergies par sous-bande des signaux A11, Al2 et A21, A22. Les paramètres d'énergie Eij(n,b) peuvent alors être quantifiés par les moyens de quantifications 81c. En outre, les structures résiduelle fines SfAu(n,b) avec 1 D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Ainsi, l'invention permet un codage audio gradué en débit. Ceci offre la possibilité de s'approcher d'une reconstruction asymptotiquement parfaite des signaux originaux. En effet, moyennant un débit plus élevé, le signal reconstruit sera perceptuellement plus proche du signal original. En outre le procédé selon l'invention, est gradué en nombre de canaux décodés. Par exemple, le codage d'un signal au format 5.1 permet 27 également le décodage en un signal stéréophonique de façon à assurer la compatibilité avec différents systèmes de restitution. Les domaines d'application de la présente invention, sont les transmissions audio-numériques sur divers réseaux de transmission à différents débits puisque la méthode proposée permet d'adapter le débit de codage en fonction du réseau ou de la qualité souhaité. De plus, ce procédé est généralisable au codage audio multicanal avec un nombre de signaux plus grand. En effet, la méthode proposée est par nature généralisable et applicable à de nombreux formats audio 2D et 3D (formats 6.1, 7.1, ambisonique, wave field synthesis, etc.). Un exemple d'application particulier est la compression, transmission puis restitution d'un signal audio multi-canal sur internet suite à la demande/achat d'un internaute (auditeur). Ce service est d'ailleurs couramment appelé "audio on demand". La méthode proposée permet alors d'encoder un signal multi-canal (stéréophonique ou de type 5.1) à un débit supporté par le réseau internet reliant l'auditeur au serveur. Ainsi, l'auditeur peut écouter la scène sonore décodée au format souhaité sur son système de diffusion multi-canal. Dans le cas où le signal à transmettre est de type 5.1 mais que l'utilisateur ne possède pas de système de restitution multi-canal, la transmission peut alors se limiter aux composantes principales du signal multi-canal de départ ; et par suite, le décodeur délivre un signal avec moins de canaux comme un signal stéréophonique par exemple. 30
L'invention concerne un système et un procédé de codage gradué d'un signal audio multi-canal comprenant une transformation par analyse en composante principale (ACP) d'au moins deux canaux (L, R) dudit signal audio en une composante principale (CP) et au moins une sous-composante résiduelle (r) par rotation défini par un paramètre de transformation (theta), comportant les étapes suivantes :-formation d'une structure résiduelle (Sfr) par sous-bande de fréquence à partir de ladite au moins une sous-composante résiduelle (r), et -définition d'un signal audio codé (SC) comportant ladite composante principale (CP), au moins une partie de ladite structure résiduelle (Sfr) et ledit paramètre de transformation (theta).
1.Procédé de codage gradué d'un signal audio multi-canal (C1r...,CM), comprenant une transformation par analyse en composante principale (ACP) d'au moins deux canaux (L, R) dudit signal audio en une composante principale (CP) et au moins une sous-composante résiduelle (r) par rotation défini par un paramètre de transformation (8), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : -formation d'une structure résiduelle (Sfr) par sous-bande de fréquence à partir de ladite au moins une sous-composante résiduelle (r ), et -définition d'un signal audio codé (SC) comportant ladite composante principale (CP), au moins une partie de ladite structure résiduelle (Sfr) et ledit paramètre de transformation (8). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une formation d'au moins un paramètre énergétique (E) en fonction de ladite au moins une sous-composante résiduelle (r). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit au moins un paramètre énergétique (E) est formé par une extraction de différence d'énergie par sous-bandes de fréquence entre une décomposition de ladite composante principale (CP) et ladite au moins une sous-composante résiduelle (r). 4.Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit au moins un paramètre énergétique (E) correspond à une énergie en sous-bande de ladite au moins sous-composante résiduelle (r). 5. Procédé l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce 30 qu'il comporte une analyse fréquentielle appliquée sur ladite au moins une 29 sous-composante résiduelle (r) en fonction dudit au moins un paramètre énergétique (E) pour former ladite structure résiduelle (Sfr) par sous-bande de fréquence. 6. Procédé l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un ordre de transmission déterminé de la structure résiduelle, 7.Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ledit ordre de 10 transmission déterminé est réalisé selon un ordre perceptuelle des sous-bandes ou un critère énergétique. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite au moins une sous-composante résiduelle est une souscomposante résiduelle fréquentielle (A(n,b)) réalisée selon une analyse en composante principale dans le domaine fréquentiel. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la transformation par analyse en composante principale (ACP) dans le 20 domaine fréquentiel comporte les étapes suivantes : -décomposer lesdits au moins deux canaux (L, R) dudit signal audio en une pluralité de sous-bandes fréquentielles (1(n,bl),.., l(n,bN), r(n,bN)), -calculer ledit au moins un paramètre de transformation (e(n,b,)) en 25 fonction d'au moins une partie de radite pluralité sous--bandes -trac )rm aL plu e sous-t des fréquentieiies z,ius-composante résiduelle fréquentielle (A(n,bl),ä, A(n,bN)) et au moins une sous-composante30 principale fréquentielle (CP(n,bi),..., CP(n,bN)) en fonction dudit au moins un paramètre de transformation (e(n,b1),..., 0(n,bN)), et -former ladite composante principale (CP(n)) à partir de ladite au moins une sous-composante principale fréquentielle (CP(n,b1),..., CP(n,bN)). 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que ladite pluralité de sous-bandes fréquentielles (1(n,bi),..., I(n,bN), r(n,b1),..., r(n,bN)) est définie suivant une échelle perceptuelle. 10 11. Procédé selon la 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte une analyse par sous-bande de fréquence de ladite au moins une sous-composante résiduelle (r). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que ladite analyse 15 par sous-bande de fréquence comporte les étapes suivantes : -application d'une transformée de Fourier à court terme (TFCT) à ladite au moins une sous-composante résiduelle (r) pour former au moins une sous-composante résiduelle fréquentielle (r(b)), et -filtrage de ladite au moins une sous-composante résiduelle fréquentielle 20 par un banc de filtre fréquentiel pour obtenir ladite structure résiduelle Sfr(b) par sous-bande de fréquence. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte une analyse de corrélation entre lesdits au moins 25 deux canaux (Li R) pour déterminer une ,ialeur de corrélat- Ion (c) ,-esp ce e valeur de cor outre océdé de décodage d'un signal réception comportant un signal audio codé construit selon l'une quelconque des 1 à Il31 ledit procédé de décodage comprenant une transformation par analyse en composante principale inverse (ACP" pour former au moins deux canaux décodés (L', R') correspondant auxdits au moins deux canaux (L, R) issus dudit signal audio mufti-canal original, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte le décodage de ladite structure résiduelle (Sfr) par sous-bande de fréquence pour synthétiser au moins une sous-composante résiduelle décodée (r' ; A'(n,b)). 15.Procédé de décodage selon la 14, caractérisé en ce qu'il 10 comporte les étapes suivantes : -recevoir le signal audio codé (SC), -extraire une composante principale décodée (CP') et au moins un paramètre de transformation décodé, -décomposer ladite composante principale décodée (CP') en au moins une 15 sous-composante principale fréquentielle décodée, -transformer ladite au moins une sous-composante principale décodée et ladite au moins une sous-composante résiduelle décodée (A'(n,b)) en des sous-bandes fréquentielles décodées, et -combiner lesdites sous-bandes fréquentielles décodées pour former 20 lesdites au moins deux canaux décodés (L', R'). 16.Procédé de décodage selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : -recevoir le signal audio codé (SC), 25 -extraire une composante principale décodée (y') et au moins un 1, 'orr, au ux R') si.omposaliii. principale invei ii.)e Judit ais moins un paramètre de transformation décodé, de ladite composante principale décodée (y') et 30 de ladite au moins sous-composante résiduelle décodée (r .17. Encodeur gradué d'un signal audio multi-canal (C1,...,CM), comprenant des moyens de transformation (28) par analyse en composante principale (ACP) transformant au moins deux canaux (L, R) dudit signal audio en une composante principale (CP) et au moins une sous-composante résiduelle (r) par rotation défini par un paramètre de transformation (8, 8(b;)), caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens de formation (30) de structure pour former une structure résiduelle (Sfr) par sous-bande de fréquence à partir de ladite au moins 10 une sous-composante résiduelle (r), et - des moyens de définition (29) pour définir un signal audio codé (SC) comportant ladite composante principale (CP), au moins une partie de ladite structure résiduelle (Sfr) et ledit paramètre de transformation (0). 15 18. Décodeur gradué d'un signal de réception comportant un signal audio codé construit selon l'une quelconque des 1 à 13, le décodeur comprenant des moyens de transformation (44) par analyse en composante principale inverse (ACP-1) pour former au moins deux canaux décodés (L', R') correspondant auxdits au moins deux canaux (L, R) issus 20 dudit signal audio multi-canal original, le décodeur étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de synthèse fréquentielle 45 pour décoder ladite structure résiduelle (Sfr) par sous-bande de fréquence pour synthétiser au moins une sous-composante résiduelle décodée (r ; A'(n,b)). 25 19. Système comportant l'encodeur selon la 17 et le décodeur selon la 18. 20.Programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de 30 communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou33 exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de codes de programme pour l'exécution des étapes du procédé de codage selon au moins l'une des 1 à 13, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur ou un microprocesseur. 21.Programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de codes de programme pour l'exécution des étapes du 10 procédé de décodage selon au moins l'une des 14 à 16, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur ou un microprocesseur.
G
G10
G10L
G10L 19
G10L 19/00,G10L 19/008,G10L 19/24
FR2902940
A1
OSCILLATEUR PARAMETRIQUE OPTIQUE AVEC RETOUR DE POMPE A MAINTIEN DE PHASE ACHROMATIQUE.
20,071,228
La présente invention est relative aux oscillateurs paramétriques, essentiellement aux oscillateurs paramétriques optiques doublement résonnant avec retour du rayonnement pompe. Les processus non linéaires du second ordre sont utilisés en optique pour produire des rayonnements à des fréquences autres que celles émises par une source primaire. Ainsi, lorsque le rayonnement primaire est composé de deux fréquences fi et f2, il est possible de produire, par somme de fréquences, un rayonnement à la fréquence f3 telle que f3 = fi + f2. De même, par différence de fréquences, une fréquence f3 telle que f3 = fi -f2 (fi > f2) est obtenue. Il est aussi possible d'envisager des processus ne faisant intervenir qu'une seule fréquence primaire, tel que le doublage de fréquence qui est un processus de somme de fréquences dégénéré tel que (f1 = f2), ou la génération paramétrique qui est un processus de différence de fréquences pour lequel le rayonnement primaire de fréquence fi interagit avec le bruit de photons à la fréquence f2. En génération paramétrique, l'usage conduit à appeler pompe le rayonnement primaire (f1 = fp), signal et complémentaire les deux autres rayonnements impliqués (f2 = fc et f3 = fs), avec fs = fp - f, et par convention fs > fc. Ces processus de conversion de fréquences sont généralement mis en oeuvre en faisant propager les différents rayonnements au travers d'un cristal non centro- symétrique présentant une non linéarité optique d'ordre deux. Pour que la conversion de fréquences soit efficace, le cristal est utilisé suivant des conditions bien définies (orientation cristallographique, température,...) de sorte que les rayonnements issus de la conversion de fréquences, interfèrent de façon constructive au cours de leur propagation dans le cristal non linéaire. Les vecteurs d'onde des différents rayonnements impliqués dans le processus de conversion de fréquences vérifient alors une condition dite d'accord de phase qui, en génération paramétrique, s'écrit : kp = k5 + k, où kj est le vecteur d'onde associé au rayonnement j. La condition d'accord de phase peut être vérifiée en utilisant les propriétés des cristaux biréfringents pour lesquels l'indice optique dépend de la polarisation. C'est l'accord de phase par biréfringence . Toutefois, de façon à ne pas être limité uniquement aux cristaux biréfringents, d'autres approches telles que l'accord de phase modal dans les structures guidées ou le quasi accord de phase ont été développées. En ce qui concerne le quasi accord de phase qui est l'approche actuellement la plus répandue, la propagation des rayonnements s'effectue au travers du matériau non linéaire en subissant périodiquement des sauts de phase. Le plus souvent, ces sauts sont produits à chaque fois que les rayonnements ont parcouru une distance égale à une longueur de cohérence (lc) où 1, est définie comme la longueur que parcourent les trois rayonnements pour que leur déphasage relatif LO, donné par : = cpp - (cps + q),), change de n, cf)] est la phase associée au rayonnement j. La condition de quasi-accord de phase s'écrit alors 25 kp = k5 + kc + k1 où k1 est défini par I k1 I = n/lc. Le quasi-accord de phase est aujourd'hui très largement appliqué aux cristaux ferroélectriques tels que LN (lithium niobate), LT (lithium tantalate), KTP 30 (potassium titanyl phosphate) et ses isomorphes KTA (potassium titanyl arsenate), RTA (rubidium titanyl arsenate). Pour ces matériaux, des sauts de phase de n peuvent être obtenus en inversant périodiquement l'orientation ferroélectrique du matériau (voir figure 1). La largeur de chaque domaine ferroélectrique, p, est fixée par construction à 1, ou à un multiple impair de 1, de sorte que le saut de phase de n qui se produit lors du passage d'un domaine au suivant annule le déphasage 8od, accumulé lors de la propagation à travers chaque domaine, ce qui permet de maintenir une interférence constructive entre les rayonnements issus de la conversion de fréquences. Les cristaux ayant été inversés périodiquement sont notés suivant les acronymes de PPLN, PPKTP, où PP signifie Periodically Poled . De plus, des travaux récents ont étendu la technique de quasi-accord de phase aux semi-conducteurs [K. L. Vodopyanov, O. Levi, P. S. Kuo, T. J. Pinguet, L. S. Harris, M. M. Fejer, B. Gerard, L. Becouarn, E. Lallier, Optical parametric oscillation in quasi- phase-matched GaAs , Opt. Lett., 29, n 16, pp 1912-1914 (2004)]. Quelque soit le type d'accord de phase mis en oeuvre, il est important de noter que la même condition d'accord de phase ou de quasi-accord de phase s'applique au processus de génération paramétrique fp , (fs, fc) et à celui de somme de fréquences f, + f, fp. Les deux processus peuvent donc a priori coexister, allant même jusqu'à s'opposer dans le cristal non linéaire (phénomène dit de reconversion). En fait, à une position z donnée du cristal, c'est essentiellement la différence de phase 4 (z) = cpp(z) -[cps (z) + cpc (z) ] où cpj(z) est la phase du rayonnement j à l'abscisse z, qui impose le sens du transfert d'énergie et finalement le rendement du processus de conversion de 30 fréquences. En conséquence, lorsque l'accroissement d'efficacité d'un processus est recherché, tel que le doublage de fréquence, en disposant en cascade plusieurs cristaux non linéaires, il est indispensable d'insérer entre les différents cristaux des dispositifs d'adaptation de phase aptes à maintenir une phase relative entre les rayonnements telle que l'interaction soit constructive dans chaque cristal traversé [S. H. Chakmakjian, M. T. Gruneisen, K. W. Koch III, G. T. Moore, Phased cascading of multiple nonlinear optical elements for frequency conversion , brevet US 5,500,865, (1996)]. Pour une utilisation sur un domaine spectral étendu, l'adaptation en phase doit être vérifiée quelque soit la longueur d'onde utilisée et doit être maintenue de façon achromatique. Les dispositifs sont alors réalisés à partir d'éléments dispersifs à prismes ou à réseaux de diffraction insérés entre les cristaux montés en cascade [B. Richman, Achromatic phase matching at third orders of dispersion , brevet US 6,636,343 B1, (2003)]. Les architectures associant des cristaux et des systèmes à prismes ou à réseaux travaillant en cascade présentent toutefois des inconvénients : d'une part, elles introduisent des pertes et d'autre part, elles sont coûteuses et encombrantes ; leur emploi est donc nécessairement limité à un petit nombre de cristaux. De fait, elles sont peu applicables au processus de génération paramétrique de fréquence où l'obtention d'un taux de conversion supérieur à 10 nécessaire à la plupart des applications, conduit à faire interagir les rayonnements un grand nombre de fois (> 100, typiquement). Dès lors, plutôt que de disposer un grand nombre de cristaux en cascade, l'approche retenue en génération paramétrique consiste à multiplier le nombre d'allers et retours à travers le même cristal. Ce cristal est placé à l'intérieur d'un résonateur optique dans lequel les rayonnements effectuent de nombreux allers et retours. Le cristal inséré dans son résonateur optique forme une source de rayonnement accordable en fréquence, appelée oscillateur paramétrique optique (OPO). L'optimisation de l'efficacité de conversion d'un OPO suppose de prendre en compte la valeur de la phase relative entre les rayonnements au cours de leurs multiples trajets dans le résonateur. Cet aspect est fondamental pour une catégorie d'OPO appelée OPO doublement résonnant avec retour de pompe . Pour cette catégorie d'OPO, où les trois rayonnements interagissent aussi bien à l'aller qu'au retour, l'efficacité de conversion dépend notamment de la phase relative entre les trois rayonnements lors de leur trajets retours (Ae), définie par Air = ypr -((:sr + (Pcr) où les phases yjr sont mesurées au niveau de l'entrée du cristal lors des trajets retours. La dépendance de l'efficacité de conversion en fonction de Air a été étudiée pour des cristaux utilisés en accord de phase par biréfringence dans [J.E. Bjorkholm, A. Askhin, R.G. Smith, Improvement of optical parametric oscillators by non resonant pump reflection , IEEE, J. of Quant. Electron., QE-6, n 12, pp797-799, (1970)]. Il a été démontré que l'efficacité de conversion de l'OPO est optimale pour deux modes de fonctionnement particuliers. Dans le premier mode, l'efficacité est maximale à l'accord de phase exact et pour Acr = 0 [modulo 2n]. Dans le second mode, l'efficacité est moindre mais présente deux maxima de conversion situés hors accord de phase lorsque Air = n [modulo 2n]. La figure 2 illustre ce comportement, connu de l'art antérieur. Ainsi, les performances atteintes par les OPO doublement résonnant avec retour de pompe, peuvent être très sensiblement améliorées en disposant en sortie de résonateur un miroir réfléchissant, avec une phase adaptée (A)r = 0 pour l'accord de phase par biréfringence), tout [A. Bandilla, W. Brunner, R. Fischer, H. Paul, Dispositif pour réduire l'énergie de pompage dans le cas d'oscillateurs paramétriques optiques , FR 2 093 928, (1971)] ou partie [M. Lefebvre, A. Desormeaux, E. Rosencher, Oscillateur paramétrique doublement résonnant à retour de pompe adapté , WO2005111711 (Al), (2005)] du rayonnement de pompe. Toutefois, compte tenu de la dispersion d'indice optique des miroirs à multicouches diélectriques mis en œuvre dans les dispositifs à retour de pompe de l'art antérieur, la valeur de la phase relative entre les rayonnements Air dépend de l'empilement des différentes couches diélectriques et varie en fonction de la fréquence de fonctionnement de l'OPO. Le maintien de n'est pas achromatique. Il n'est donc pas possible de maîtriser, par construction, la valeur de Le et de s'assurer a priori que Le soit maintenue à sa valeur optimale quelque soit la longueur d'onde produite en sortie d'OPO. C'est pourquoi, pour rendre achromatique la réponse des dispositifs de l'art antérieur, on a recours à un moyen d'ajustement, comme par exemple une boucle d'asservissement de type PID. L'asservissement de la phase relative entre les différents rayonnements nécessite de séparer, avant le trajet retour, au moins l'un des trois rayonnements impliqués dans le processus de conversion paramétrique, ce qui accroît la complexité de la source, augmente son coût de fabrication et rend plus difficiles sa réalisation ainsi que sa mise au point. De l'analyse précédente, il ressort que les OPO doublement résonnant avec retour de pompe conçus suivant les dispositifs de l'art antérieur ne sont pas pleinement satisfaisants. La présente invention vise à réduire sensiblement leur complexité et leur coût en mettant en œuvre un dispositif de retour de pompe à maintien de phase achromatique tel que i1c soit fixé à une valeur indépendante de la longueur d'onde par construction, c'est-à-dire sans avoir recours à un moyen d'ajustement en cours d'utilisation. Un OPO doublement résonnant avec retour de pompe selon l'invention comporte un cristal non linéaire traversé par un rayonnement laser de pompe, un rayonnement signal et un rayonnement complémentaire effectuant de nombreux allers et retours à travers le cristal. En aval du cristal, un dispositif pour réfléchir les rayonnements pompe, signal et complémentaire, totalement ou partiellement, avec un déphasage relatif (pp - ((ps + (p,) fixé, entre les trois rayonnements réfléchis pour un mode de fonctionnement choisi, et indépendant de la longueur d'onde signal ou complémentaire. Le dispositif est caractérisé en ce qu'il est dépourvu de moyen d'ajustement pour maintenir le déphasage relatif indépendant de la longueur d'onde pour un mode de fonctionnement choisi. Le dispositif apte à maintenir la valeur du déphasage relatif (pp - (cps + (p) après une réflexion totale des trois rayonnements est un miroir métallique. L'invention présente alors un faible coût de réalisation. Dans une variante de réalisation où un des rayonnements est à fréquence fixe, la réflexion des trois rayonnements est assurée par une paire de miroirs diélectriques dispersifs à dispersion contrôlée de type double-chirped mirrors [R. Szipocs, F. Krausz, Dispersive dielectric mirror , US005734503, (1998)] associée à un miroir diélectrique multicouches standard. L'empilement des couches diélectriques constituant la paire de miroirs diélectriques à dispersion contrôlée, appelés par la suite miroirs dispersifs est soigneusement calculé et agencé afin de compenser la dispersion optique entre les deux rayonnements à fréquence variable tandis que le troisième rayonnement à fréquence fixe est réfléchi par le miroir diélectrique multicouches standard. Cet ensemble de couches diélectriques peut être partiellement réfléchissant à au moins un des rayonnements pompe, signal ou complémentaire. La face arrière du cristal peut assurer le retour de pompe avec maintien de phase achromatique. Dans ce cas, le revêtement métallique ou les couches diélectriques des miroirs dispersifs sont déposées directement sur la face de sortie du cristal non linéaire et forment un seul bloc avec le cristal. Avantageusement, le cristal non linéaire est utilisé en quasi-accord de phase. L'épaisseur du dernier domaine traversé est alors fixée par construction suivant le mode de fonctionnement souhaité. Le dernier domaine du cristal utilisé en quasi-accord de phase est de longueur optique variable de façon à permettre une sélection rapide du mode de fonctionnement de l'OPO. 25 Dans un autre type de réalisation utilisant le quasi- accord de phase, le dernier domaine traversé est de forme prismatique afin d'atteindre les différents modes de fonctionnement par simple translation du cristal suivant 30 une direction orthogonale au rayonnement pompe. Ainsi, l'OPO doublement résonnant avec retour de pompe à maintien de phase achromatique proposé dans l'invention permet d'améliorer sensiblement la mise en oeuvre de ces OPO 35 en s'affranchissant de l'utilisation d'un dispositif de20 contrôle et de pilotage de la phase relative entre les rayonnements en fonction de la longueur d'onde produite par l'OPO. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit et des exemples non limitatifs. Les dessins annexés illustrent l'invention : - La figure 1 illustre la mise en oeuvre du quasi-accord de phase par retournement périodique des domaines ferro-électriques ; - Les courbes de la figure 2 illustrent la dépendance de l'efficacité de conversion paramétrique en fonction du désaccord de phase entre les vecteurs d'onde Ok = kp- (ks + kc), pour deux valeurs du déphasage relatif Ae; ces courbes sont obtenues pour un accord de phase par biréfringence ; - La figure 3, présente schématiquement la mise en oeuvre de l'invention ; - La figure 4 est relative à une mise en oeuvre de l'invention pour un OPO doublement résonnant fonctionnant en accord de phase par biréfringence et utilisant deux cavités séparées, agencées suivant une géométrie repliée ; - La figure 5 présente l'évolution de la phase relative = cppm - (cpsm + (pcm) entre les rayonnements pompe, signal et complémentaire au cours d'une réflexion sur une interface air/aluminium en fonction de la longueur d'onde signal ou complémentaire. Les différentes courbes ont été calculées pour différentes longueurs d'onde de pompe : 1,55, 1,06 et 0,532 pm ; 2902940 lo - La figure 6 présente une mise en oeuvre de l'invention pour un cristal utilisé en quasi-accord de phase et deux cavités séparées, en géométrie linéaire ; 5 - La figure 7 présente l'évolution de la phase relative Dam = cppm - ((fis' + (p,m) entre les rayonnements pompe, signal et complémentaire au cours d'une réflexion sur une interface niobate de lithium/aluminium en fonction de la longueur d'onde 10 signal ou complémentaire. Les différentes courbes ont été calculées pour différentes longueurs d'onde de pompe : 1,55, 1,06 et 0,532 }gym ; - La figure 8 illustre une mise en oeuvre de l'invention en quasi-accord de phase avec 15 possibilité de sélectionner électriquement le mode de fonctionnement de l'OPO ; - La figure 9 illustre une mise en oeuvre de l'invention en quasi-accord de phase avec possibilité de fixer le mode de fonctionnement de 20 l'OPO par translation du cristal non linéaire ; - La figure 10 présente trois arrangements de miroirs dispersifs et miroirs multicouches permettant d'assurer le retour de pompe à maintien de phase achromatique ; 25 - La figure 11 présente une mise en oeuvre de l'invention utilisant une combinaison des deux miroirs dispersifs et un miroir multicouche avec réflexion partielle du rayonnement de pompe ; La figure 12 présente une réalisation monobloc de 30 l'invention utilisant deux miroirs dispersifs et un miroir multicouche séparés par un disque de longueur optique variable. Un schéma général de mise en oeuvre de l'invention est donné sur la figure 3. Le laser 1 délivre le rayonnement pompe de fréquence fp qui traverse successivement un isolateur optique 2, une lame séparatrice 3 puis des miroirs 7 ou 8 et un cristal non linéaire 4, le rayonnement signal de fréquence fs et le rayonnement complémentaire de fréquence f, effectuant de nombreux allers et retours à travers le cristal 4. Les rayonnements pompe, signal et complémentaire sont réfléchis totalement ou partiellement en sortie du cristal. La réflexion des trois rayonnements est assurée par un dispositif 5 fixe qui maintient une valeur du déphasage relatif (pl, -((ps + (p,) entre les trois rayonnements réfléchis, indépendante de la longueur d'onde signal ou complémentaire. Le rayonnement signal à la fréquence fs, est disponible en amont de l'OPO, après avoir été filtré du rayonnement pompe non converti au moyen de la lame 3. La mise en place du dispositif 5 s'applique tout naturellement aux OPO doublement résonnant comportant deux cavités où résonnent séparément les rayonnements signal et complémentaire, ces cavités pouvant être agencées de façon linéaire ou repliée. La figure 4 illustre une première mise en oeuvre de l'invention en géométrie repliée. La réflexion des trois rayonnements est assurée par un miroir métallique 9 de quelques micromètres d'épaisseur disposé près de la face de sortie 6 du cristal non linéaire 4. Le rayonnement complémentaire oscille entre les miroirs 8 et 9 tandis que le rayonnement signal oscille entre les miroirs 7 et 9. Les miroirs 7 et 8 sont montés sur des cales piézo-électriques 10A et 10B afin de pouvoir changer séparément les longueurs des cavités optiques et accorder ainsi finement la fréquence délivrée par l'OPO. Les rayonnements pompe, signal et complémentaire interagissent dans la partie commune du résonateur contenant le cristal non linéaire 4 utilisé ici en accord de phase par biréfringence. La lame séparatrice 3 assure, à l'intérieur de la cavité, la séparation des rayonnements signal et complémentaire. La surface 6 est orientée pour que l'angle d'incidence des rayonnements signal et complémentaire soit le plus proche possible de celui de l'incidence de Brewster afin de limiter les pertes de Fresnel sans recourir à un traitement anti-reflet qui introduirait un déphasage entre les rayonnements variable avec la longueur d'onde (chromatisme). Dans ces conditions et compte tenu de la faible dispersion optique de l'espace d'air séparant la surface 6 du miroir 9, la valeur du déphasage Ae est simplement donnée par Ae = Atm où Qom est le déphasage qui apparaît lors de la réflexion métallique des trois rayonnements sur le miroir 9, soit : Qom = (ppm - ((psi' + (pcm) où (pin' est le déphasage du rayonnement j après réflexion métallique. Afin de préciser le mode de fonctionnement de l'OPO présenté figure 4, le miroir métallique 9 est réalisé par dépôt d'aluminium. L'évolution de la phase relative Qom en fonction de la longueur d'onde (signal ou complémentaire) émise par l'OPO peut être calculée en utilisant les valeurs des indices données dans [D. Y. Smith, E. Shiles, M. Inokuti, The optical properties of Aluminium , in E. D. Palik (ed.), Handbook of optical constants of solids, Academic Press, Orlando, 369 (1985)]. Pour couvrir un large domaine de fréquence, trois longueurs d'onde de rayonnement de pompe usuelles sont considérées de façon non exclusive : 1,55 pm, 1,064 }gym et 0,532 pm. La figure 5 montre clairement que pour les différentes longueurs d'onde de pompe, Ace reste proche de n quelque soit la longueur d'onde émise par l'OPO. Par conséquent Ae = Qom n, quelque soit la longueur d'onde produite par l'OPO, ce qui démontre le caractère achromatique recherché dans l'invention. Compte tenu que le cristal est ici utilisé en accord de phase par biréfringence et que Air n, la courbe d'efficacité de l'OPO présente deux maxima disposés symétriquement de part et d'autre de l'accord de phase exact, conformément à la figure 2. Ce mode de fonctionnement est particulièrement bien adapté à la production simultanée de deux longueurs d'onde d'autant que les longueurs des cavités signal et complémentaire peuvent être réglées indépendamment afin d'obtenir des résonances situées à la position des deux maxima. La figure 6 illustre un premier type de réalisation de l'invention tirant avantage des propriétés spécifiques des cristaux utilisés en quasi-accord de phase. Suivant la figure 6, le rayonnement signal oscille entre les miroirs 7 et 9 tandis que le rayonnement complémentaire oscille entre les miroirs 8 et 9, ces miroirs formant ici un résonateur linéaire à cavités imbriquées. Le rayonnement signal est extrait à travers le miroir 7 avant d'être filtré du rayonnement de pompe au moyen de la lame séparatrice 3. Le miroir métallique 9 est directement déposé sur la face de sortie 6 du dernier domaine de retournement 11. L'arrangement se caractérise en ce que la largeur (5) du dernier domaine traversé est fixée par construction en abrasant plus ou moins la surface 6 suivant le mode de fonctionnement désiré. Après traversée du dernier domaine de retournement 11 et réflexion sur le miroir métallique 9, les trois rayonnements interagissent au retour dans le cristal non linéaire 4 avec une phase relative Ql)r = Dam + 2A d(5) où les trajets aller et retour à travers le domaine 11 ont été pris en compte. Ainsi, la valeur de Air peut être ajustée continûment lors de la construction suivant la valeur de 5 choisie. En considérant comme précédemment un miroir métallique réalisé par dépôt d'aluminium et en supposant que le cristal non linéaire 4 est formé de PPLN, il est possible de calculer, à partir des valeurs des indices données dans [D. H. Jundt, Temperature dependent Sellmeier equation for the index of refraction, ne, in congruent niobate , Opt. Lett., 22, 1553 (1997)], le déphasage Qom associé à une interface niobate de litium/aluminium. Comme le montre la figure 7, la valeur de Lem reste voisine de n quelque soit la longueur d'onde de fonctionnement de l'OPO et pour les différentes longueurs d'onde de pompe considérées. Dans ces conditions, la relation Le n + 2Le(5) est vérifiée. Cette relation reste d'ailleurs valable pour d'autres interfaces associant des matériaux tels que PPKTP, PPKTA,.... et différents revêtements métalliques (Au, Ag, Cr,...). Divers modes de fonctionnement peuvent être alors obtenus suivant la valeur de 5 : Si 5 = n x lC où n est un entier impair ? 1, alors Der sera égal à n [modulo 2n] et la conversion paramétrique se maintiendra au retour sans discontinuité des sauts de phase de n entre les domaines ferroélectriques successifs. Dans cette situation, l'efficacité de la conversion paramétrique est optimale sur toute la plage de fonctionnement de l'OPO définie par la valeur de 1, et la température du cristal. La courbe d'efficacité a une forme en cloche symétrique. Si 5 = (n + 0,5) x 1,, alors Der est égal à 0 [modulo 2n]. Dans cette situation, la courbe d'efficacité présente une double bosse qui est favorable à l'obtention d'un fonctionnement à deux longueurs d'onde. Pour des valeurs intermédiaires de 5, il est possible d'obtenir une forme de la courbe d'efficacité à double bosse dissymétrique qui conduit à l'émission de deux longueurs d'onde ayant des intensités différentes. Ainsi, suivant le type de réalisation schématisé par la figure 6, un OPO doublement résonnant avec retour de pompe à maintien de phase achromatique peut être obtenu. Par construction, la valeur du retour de phase peut être fixée en fonction du mode de fonctionnement souhaité. Compte tenu du caractère achromatique du dispositif, un asservissement électronique de la phase n'est plus nécessaire. De plus, le dépôt métallique 9 peut être réalisé pour un coût bien inférieur à celui associé aux processus de dépôt multicouches diélectriques. Le dispositif de l'invention ne nécessitant aucun asservissement pour maintenir la valeur de Air constante sur une large gamme de fréquence, le changement de mode de fonctionnement de l'oscillateur devient alors possible en modifiant la longueur ô du dernier domaine. La figure 8 présente ainsi un deuxième type de réalisation utilisant un cristal de PPLN en quasi-accord de phase avec la possibilité de sélectionner électriquement la valeur de Ae. Pour cela, le dernier domaine de retournement 11 présente une largeur 5 suffisamment importante (dix millimètres, typiquement) de sorte que par effet électro-optique, il est possible de modifier sensiblement sa longueur optique sur plusieurs um et ainsi le mode de fonctionnement de l'OPO. Deux électrodes 12A et 12B sont disposés de part et d'autre du domaine 11 afin d'appliquer un champ électrique suivant l'axe cristallographique c du cristal. En réglant la valeur de la tension HV1 appliquée aux électrodes 12A et 12B, il est possible de moduler très rapidement la phase Le et donc de changer le mode de fonctionnement de l'OPO tout en conservant le caractère achromatique du retour de phase. La figure 9 présente un autre type de réalisation de l'invention qui se caractérise par le fait que la surface 6 a été polie avec un angle d'inclinaison a (de l'ordre de quelques mrad) par rapport à l'orientation des domaines ferroélectriques de sorte que la valeur du déphasage QI)r peut être modifiée selon la position latérale du cristal par rapport au rayonnement pompe. Ce type de réalisation qui s'applique aux cristaux utilisés en quasi-accord de phase, permet de choisir la forme de la courbe d'efficacité et ainsi de changer le mode de fonctionnement de l'OPO par une simple translation du cristal suivant la direction X. Les différents types de réalisation décrits ci-dessus présentent l'avantage d'un faible coût de réalisation de par l'utilisation d'un revêtement métallique. Toutefois, les paramètres (module et phase) de la réflexion métallique sont peu modifiables. Afin de maîtriser la valeur de ces paramètres, tout en conservant le caractère achromatique recherché, les trois rayonnements seront avantageusement réfléchis par une combinaison de miroirs diélectriques dispersifs de type double chirped associée à un miroir diélectrique standard. Les miroirs diélectriques dispersifs, dont les principales propriétés sont détaillées dans [G. Steinmeyer, Femtosecond dispersion compensation with multilayer coatings : toward the optical octave , Appl. Opt., 45, n 7, 1484 (2006)], ont été tout particulièrement développés pour la production d'impulsions optiques très brèves, à l'échelle de la femtoseconde. La production d'impulsions de plus en plus brèves a largement contribué au développement de ces miroirs en vue de contrôler la dispersion de retard de groupe d'une impulsion lumineuse, quantité qui dépend de la dérivée seconde de la /az phase enfonction de la pulsation . Ainsi la recherche ~7 du caractère achromatique proposé dans l'invention revient à se placer dans des conditions telles que la variation de phase (al e ntre les rayonnements soit une fonction alinéaire de la fréquence. Ceci conduit à rechercher des az( dispositifs tels que a(02/ soit indépendant de w, donc à mettre en oeuvre des miroirs dispersifs. La figure 10 présente trois arrangements possibles associant des miroirs diélectriques dispersifs et un miroir 10 multicouches standard, suivant que la longueur d'onde de pompe est accordable ou non : l'arrangement a) de la figure 10 est composé de deux miroirs dispersifs de type double chirped 13A et 14A et d'un miroir multicouche standard 16A. Le miroir 16A 15 est destiné à réfléchir totalement ou partiellement le rayonnement de pompe dont la longueur d'onde est supposée fixe tandis que les miroirs dispersifs 13A et 14A réfléchissent respectivement les rayonnements signal et complémentaire. Pour ce type de fonctionnement où les 20 fréquences signal et complémentaire sont continûment accordables, les miroirs 13A et 14A ont des dispersions de retard de groupe opposés. La distance Lo entre les miroirs 13A et 14A est fixée en ajustant lors de la procédure de dépôt des couches diélectriques, 25 l'épaisseur de la couche 15A. Les caractéristiques spectrales des miroirs dispersifs (plage de réflexion, dispersion de retard de groupe) ainsi que la distance Lo sont fixées de sorte que, à la réflexion, la phase cf), + cpc ait une valeur indépendante des fréquences signal 30 et complémentaire. Dans ces conditions et compte tenu que la fréquence pompe est fixe, la phase relative (pp - (cf), + yc) entre les rayonnements est maintenue constante au cours de la réflexion. Etant donné que les caractéristiques spectrales des miroirs dispersifs peuvent être contrôlées sur des plages très étendues (jusqu'à un octave), le retour de pompe à maintien de phase achromatique est assuré sur un large domaine spectral. l'arrangement b) est destiné à un type d'opération à fréquence complémentaire fixe. Dans ce cas le miroir multicouche standard 16B réfléchit totalement ou partiellement le rayonnement complémentaire tandis que les miroirs dispersifs 13B et 17 réfléchissent les rayonnements signal et pompe, de fréquences accordables. Les caractéristiques spectrales des miroirs dispersifs 13B et 17 ainsi que l'épaisseur de la couche 15B sont maintenant choisies pour que, à la réflexion, la phase - ys ne dépende pas des fréquences pompe et signal. Dans ces conditions et compte tenu que la fréquence complémentaire est maintenue fixe, la phase relative pp - (y5 + pc) entre les rayonnements est maintenue constante au cours de la réflexion. l'arrangement c) est destiné à un type d'opération à fréquence signal fixe. Il se distingue du cas b) par le fait que le rayonnement complémentaire est réfléchi par un miroir dispersif 14B tandis que le signal est réfléchi totalement ou partiellement par le miroir diélectrique standard 16C. Comme précédemment, il est possible de fixer les caractéristiques spectrales des miroirs 17 et 14B ainsi que l'épaisseur de la couche 15C afin de rendre la phase relative pp - (ys + yc) indépendante des fréquences pompe et complémentaire. Pour ces différents arrangements, un modèle simplifié permet de préciser les conditions à satisfaire pour 19 obtenir, à la réflexion, le maintien de la phase relative (p (Çs + (Pc ) Soit 93 le déphasage associé à la réflexion d'un 5 rayonnement j sur un des différents arrangements de la figure 10. À partir d'un modèle simple, l'objectif est de préciser la valeur du déphasage 00 = (pp - (cps + cpc) qui apparaît entre les rayonnements pompe, signal et complémentaire au cours de la réflexion et d'en déduire les 10 conditions à satisfaire pour obtenir un fonctionnement avec retour de pompe à maintien de phase achromatique. c 2902940 Concernant l'arrangement a) de la figure 10, étant donné que la fréquence pompe est supposée fixe, le 15 déphasage à la réflexion est constant, soit cpp = cpp la valeur de ce déphasage. Le déphasage des rayonnements signal et complémentaire s'écrit, respectivement : 9s = 2(ûs ns L(cos) et (pc [L3 + L()J . Dans ces deux expressions (A)] est la pulsation du 20 rayonnement j ; c est la vitesse de la lumière ; niest l'indice moyen vu par le rayonnement j au cours de sa traversée à travers les différentes couches d'indice haut nH et bas nB qui compose le miroir dispersif H B ni + n1 Lo est l'épaisseur optique traversée par (ni 2 25 le rayonnement complémentaire avant d'atteindre le miroir dispersif complémentaire ; L(ca3) est la profondeur de pénétration du rayonnement j à travers le miroir dispersif réfléchissant ce rayonnement j . Pour une variation linéaire de la profondeur de pénétration en fonction de wi, 30 L(caf) s'écrit . c L(w.) = D5 (o. - 4 ni où S2 est la borne inférieure de la plage de réflexion du miroir dispersif réfléchissant le rayonnement j ; Dj est la dispersion de retard de groupe du rayonnement j, définie 0 2 par Di = agi' . Le déphasage LI) est alors donné par : AO = cpP - L 2 Ds (63, - S2o~ + 2c w~ + Les conditions du retour de pompe à maintien de phase achromatique sont vérifiées lorsque la dérivée par rapport à cos et w, de la quantité entre crochets est nulle, d'où les conditions suivantes : co Dc DS + Do = 0, 00S + sio = (op, P Ces égalités montrent que les miroirs dispersifs réfléchissant les rayonnements signal et complémentaire doivent présenter des dispersions de retard de groupe opposées de façon à se compenser lorsque les fréquences signal et complémentaire varient. La distance Lo dépend des caractéristiques spectrales des miroirs dispersifs. A titre 20 d'exemple, si la dispersion de retard de groupe du rayonnement signal (Os) est de 100 fs2, alors, pour une longueur d'onde de pompe de 1 pm, Lo - 15 pm. En ce qui concerne l'arrangement b) de la figure 10, 25 en suivant la procédure ci-dessus , les conditions d'achromatisme sont : cac 2 et L _ 4 Ds DP = 0, S2ô 0â = wp , w~Dc et L _ P . 4 Cette fois, étant donné que les fréquences signal et pompe varient dans le même sens, les deux miroirs dispersifs auront la même dispersion de retard de groupe. Des relations équivalentes sont obtenues pour l'arrangement c) de la figure 10. Bien entendu, la mise en œuvre des différents arrangements de la figure 10 s'applique tout naturellement aux précédents types de réalisation utilisant une réflexion métallique avec l'avantage de pourvoir fixer le coefficient de réflexion et la phase relative des différents rayonnements. Cette possibilité permet alors d'envisager des modes de fonctionnement qui n'étaient pas accessibles par une simple réflexion métallique. Ainsi, la figure 11 présente un mode de fonctionnement utilisant un cristal biréfringent 4 et une combinaison de deux miroirs dispersifs associée à un miroir diélectrique suivant l'arrangement a) de la figure 10. Les rayonnements signal et complémentaire oscillent respectivement entre les paires de miroirs 7-13A et 8-14A où 13A et 14A sont des miroirs dispersifs. Le rayonnement pompe est réfléchi par le miroir multicouche 16A qui est partiellement réfléchissant à la fréquence pompe. Conformément à [M. Lefebvre, A. Desormeaux, E. Rosencher, Oscillateur paramétrique doublement résonnant à retour de pompe adapté , WO2005111711 (Al), (2005)], le coefficient de réflexion à la longueur d'onde pompe est de l'ordre de 20%. Deux cales piézoélectriques 10A et 10B permettent de modifier finement les longueurs des cavités signal et complémentaire afin d'accorder la fréquence émise par l'OPO. De plus, la face de sortie 6 du cristal ainsi que le miroir dispersif 13A sont revêtus de couches anti-reflet 18A et 18B afin de limiter les pertes de Fresnel et les effets de Fabry Perot parasites entre la surface 6 et la face externe du miroir 13A. La figure 12 présente un type de réalisation monobloc mettant en œuvre l'arrangement b) de la figure 10. Le rayonnement signal oscille entre les miroirs 7 et 13B tandis que le rayonnement complémentaire oscille entre les miroirs 8 et 16B et le rayonnement pompe est réfléchi par le miroir dispersif 17. Le miroir 7 est partiellement réfléchissant à la longueur d'onde signal afin d'assurer le couplage vers l'utilisation extérieure. Un disque 20, constitué de matériau électro-optique est inséré entre les miroirs 7 et 8. Il est ainsi possible de modifier la longueur optique de la cavité signal et par conséquent la fréquence signal en appliquant une haute tension HV2 par l'intermédiaire des deux électrodes 21A et 21B disposées de part et d'autre du disque 20. Pour obtenir un accord continu de la fréquence signal, la fréquence pompe est elle même accordable. Elle peut être produite par un laser à fibre par exemple. Dans le type de réalisation de la figure 12, le miroir diélectrique 16B est déposé sur la face externe 23 d'un disque électro-optique 19. Ce disque 19 est disposé directement sur le miroir dispersif 13B suivant les techniques d'adhérence et de collage connues de l'art antérieur. Deux électrodes 22A et 22B sont disposées de part et d'autre du disque 19 afin d'appliquer une haute tension HV3 qui permet de modifier la longueur optique du disque 19 et ainsi la phase relative du rayonnement complémentaire par rapport aux rayonnements pompe et signal. De cette manière, la valeur de la phase relative entre les rayonnements (h - (fis + ç) peut être changée très rapidement, ce qui permet de varier le mode de fonctionnement de l'OPO suivant l'application visée. Bien entendu, les types de réalisation proposés ne représentent pas une liste exhaustive des réalisations possibles
L'invention s'applique principalement aux oscillateurs doublement résonnant comportant un cristal non linéaire traversé par un rayonnement laser de pompe, un rayonnement signal et un rayonnement complémentaire, et, en aval, un dispositif pour réfléchir totalement ou partiellement lesdits rayonnements en sortie de cristal de façon à ce qu'ils présentent entre eux, après réflexion une valeur de déphasage relatif ϕp - (ϕs + ϕc) fixé, pour un mode de fonctionnement choisi, et indépendant de la longueur d'onde signal ou complémentaire caractérisé en ce que le dispositif pour réfléchir est dépourvu de moyen d'ajustement pour maintenir le déphasage relatif indépendant de la longueur d'onde pour un mode de fonctionnement choisi.
Revendications 1. Oscillateur paramétrique optique doublement résonnant comportant un cristal non linéaire traversé par un rayonnement laser de pompe, un rayonnement signal et un rayonnement complémentaire, et, en aval, un dispositif pour réfléchir lesdits rayonnements avec un déphasage relatif ch - (c)5 + cpc) fixé, pour un mode de fonctionnement choisi, et indépendant de la longueur d'onde signal ou complémentaire caractérisé en ce que le dispositif pour réfléchir est dépourvu de moyen d'ajustement pour maintenir le déphasage relatif indépendant de la longueur d'onde à un mode de fonctionnement choisi. 2. Oscillateur paramétrique optique selon la 1 caractérisé en ce que lesdits rayonnements étant réfléchis totalement, le dispositif est un miroir métallique. 3. Oscillateur paramétrique selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif comporte une paire de miroirs diélectriques dispersifs associée à un miroir diélectrique multicouches placé en aval. 4. Oscillateur paramétrique selon la 3 caractérisé en ce que la paire de miroirs dispersifs et le miroir multicouche sont réunis par un matériau de longueur optique variable, ce grâce à quoi le mode de fonctionnement choisi peut être changé. 5. Oscillateur paramétrique optique selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la face arrière du cristal non linéaire est incliné suivant l'incidence de Brewster.35 6. Oscillateur paramétrique optique, selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif est déposé directement sur la face de sortie du cristal non linéaire et forme un seul bloc avec lui. 7. Oscillateur paramétrique optique, selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le cristal non linéaire est utilisé en quasi-accord de phase. 10 8. Oscillateur paramétrique optique, selon la 7, caractérisé en ce que le dernier domaine d'inversion traversé a une largeur différente des domaines précédents. 15 9. Oscillateur paramétrique optique, selon la 7, caractérisé en ce que le dernier domaine d'inversion traversé est de forme prismatique, ce grâce à quoi le mode de fonctionnement choisi peut être changé par translation du cristal suivant une direction orthogonale au 20 rayonnement pompe. 10. Oscillateur paramétrique optique selon la 7 caractérisé en ce que le dernier domaine traversé est de longueur optique variable, ce grâce à quoi 25 le mode de fonctionnement choisi peut être changé.5
H
H01
H01S
H01S 3
H01S 3/13,H01S 3/08
FR2896982
A1
SYSTEME DE TRAITEMENT DE LESIONS SUR UNE BIFURCATION DE VAISSEAU SANGUIN
20,070,810
La présente invention concerne le domaine des systèmes de traitement de lésions sur des bifurcations de vaisseaux sanguins. La présente invention concerne plus précisément un système de pose d'endoprothèses à cet effet. On connaît conventionnellement le traitement des sténoses décelées sur des artères coronaires par la mise en place d'endoprothèses formées de corps tubulaire ajourés en grillage et expansibles, grâce à un guide, sur le site sténosé. Le plus souvent l'expansion de ces endoprothèses est provoquée 10 par gonflage d'un ballon situé à l'intérieur des endoprothèses, le ballon étant retiré par la suite. Ce système de pose usuel d'une endoprothèse a déjà rendu de grands services. Cependant, il ne donne pas totalement satisfaction. En particulier, le déposant a constaté qu'il ne donne pas 15 totalement satisfaction lorsque, comme cela est fréquent, la sténose est située au niveau d'une bifurcation de vaisseau sanguin. En effet, dans ce cas, la disposition de deux endoprothèses distinctes destinées à être placées respectivement dans les différentes branches de la bifurcation et dont le positionnement relatif doit être 20 ajusté au plus près pour couvrir au moins la zone de bifurcation nécessite l'utilisation de deux systèmes de pose distincts au cours de deux procédures réalisées en parallèle. Ces deux procédures distinctes voient se multiplier les risques de croisement des guides mettant en place les endoprothèses sur la zone 25 de bifurcation, rendant alors complexe le traitement des sites sténosés sur les bifurcations de vaisseaux sanguins. Un but premier de la présente invention est de perfectionner les systèmes die pose des endoprothèses pour faciliter et améliorer le traitement des sténoses sur les bifurcations de vaisseaux sanguins. 30 Un second but de la présente invention est de proposer un système de pose d' endoprothèses laissant le choix à l'opérateur de poser soit une soit deux endoprothèses dans la zone de bifurcation d'un vaisseau sanguin au cours de la même procédure. Un autre but de l'invention est de proposer un système de pose limitant les risques de croisement de guides entre deux instruments de pose associés à deux endoprothèses destinées chacune à une branche d'une bifurcation de vaisseau. Il est également désirable de proposer un système de pose d'endoprothèses simple d'utilisation et de fabrication tout en conservant une efficacité maximale. Ces buts sont atteints dans le cadre de la présente invention grâce à un système de traitement de lésions sur une bifurcation de vaisseau 10 sanguin comprenant : - un premier instrument de pose associé à une endoprothèse principale destinée à être placée, en partie, dans une première branche de la bifurcation, présentant un premier axe longitudinal et comprenant au moins une première lumière de guidage s'étendant le long dudit premier 15 axe apte à recevoir un premier élément de guidage du premier instrument de pose; - un second instrument de pose associé à une endoprothèse secondaire destinée à être placée éventuellement dans une seconde branche de la bifurcation, présentant un second axe longitudinal et comprenant au 20 moins une seconde lumière de guidage s'étendant le long dudit second axe apte à recevoir un second élément de guidage, ledit second élément de guidage étant destiné à diriger le second instrument de pose dans la seconde branche de la bifurcation, ledit système étant caractérisé en ce que le second instrument de pose 25 possède des moyens de réception aptes à recevoir en partie le premier élément de guidage et le premier instrument de pose possède des moyens de fixation réversibles dudit premier élément de guidage aux moyens de réception de façon à maintenir solidaires les deux instruments de pose pendant leur progression sur le second élément de 30 guidage jusqu'à la bifurcation. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif et grâce aux dessins annexés parmi lesquels : - La figure 1 illustre une vue schématique latérale d'un instrument de pose associé à une endoprothèse principale dédiée à une première 5 branche d'une bifurcation d'un vaisseau sanguin; - La figure 2 illustre une vue schématique latérale d'un instrument de pose à double ballon associé à une endoprothèse secondaire dédiée à une seconde branche d'une bifurcation d'un vaisseau sanguin; - Les figures 3a et 3b illustrent des vues en coupe, respectivement, 10 d'une endoprothèse principale dédiée à une première branche d'une bifurcation d'un vaisseau sanguin et d'une endoprothèse secondaire biseautée dédiée à une seconde branche de la bifurcation; - La figure 4 illustre une vue en perspective des endoprothèses des figures 3a et 3b disposées au niveau de la bifurcation d'un vaisseau 15 sanguin; - La figure 5a illustre une vue latérale d'un système de pose d'endoprothèses selon l'invention comprenant l'instrument de pose à double ballon de la figure 2 coopérant avec l'instrument de pose de la figure 1 dans une endoprothèse; 20 - La figure 5b illustre une vue latérale de la mise en place d'un système de pose d'endoprothèses selon l'invention comprenant l'instrument de pose à double ballon de la figure 2 coopérant avec l'instrument de pose de la figure 1; - La figure 5c illustre une vue latérale du déploiement de l'endoprothèse 25 portée par l'instrument de pose de la figure 1, par inflation d'un premier ballon de l'instrument de pose à double ballon de la figure 2; - La figure 5d illustre une vue latérale du déploiement de l'endoprothèse portée par l'instrument de pose de la figure 1, par déploiement du ballon de ce dernier; 30 - La figure 5,e illustre une vue latérale de la mise en place d'une endoprothèse par l'instrument de pose à double ballon associé dans une branche de la bifurcation d'un vaisseau sanguin; - La figure 5f illustre une variante de la figure 5c avec l'endoprothèse secondaire déployée; - Les figures 6a, 6b, 6c illustrent les mouvements relatifs coordonnés des deux instruments de pose d'un système de pose selon l'invention lors de la mise en place d'endoprothèses au niveau de la bifurcation d'un vaisseau sanguin. 1, Sy>te_me_de pose_d'endoprothèses_pour le traitement_ de lésions sur des bifurcations de vaisseaux On va tout d'abord décrire un système de pose d'endoprothèses pour le traitement de lésions sur des bifurcations de vaisseaux sanguins conforme à la présente invention. a. Les_ instru_ment_s__du_systeme de_pos_e Ce système de pose va permettre de poser soit une soit deux endoprothèses, selon les besoins du vaisseau V à traiter, au cours d'une même procédure. Il comprend, d'une part, un premier instrument de pose 300 présentant un ballon principal 310 prévu pour dilater une endoprothèse dite principale 100 destinée à être placée dans une première branche B1 de la bifurcation et un tronçon principal P, en amont de la bifurcation d'un vaisseau sanguin V à traiter, comme on le voit en particulier sur la figure 4. Ce ballon principal 310 est associé à une lumière de guidage 323 25 pouvant recevoir un premier élément de guidage 800 destiné à diriger le ballon dans la première branche B1 de la bifurcation. D'autre part, le système de pose comprend un second instrument de pose 400 à double ballon dédié à la mise en place éventuelle d'une endoprothèse dite secondaire 200 dans la seconde branche B2 de la 30 bifurcation du vaisseau sanguin V à traiter. Ce second instrument de pose 400 est prévu pour coopérer avec le premier. Il comprend un premier ballon 500 adapté pour être introduit dans la deuxième branche B2 à travers un orifice 140 de l'endoprothèse principale 100, le premier ballon 500 étant également adapté pour dilater l'orifice 140 de l'endoprothèse principale 100. Il comprend également un second ballon 600 adapté pour recevoir l'endoprothèse secondaire 200 et la dilater, ladite endoprothèse étant destinée à être introduite dans la seconde branche (B2) par engagement à travers l'orifice (140) de la première endoprothèse (100), une fois celui-ci dilaté. D'autre part, il comporte, avantageusement, des moyens de réception 530 pouvant recevoir en partie le premier élément de guidage 800 du premier instrument de pose 300 de façon à maintenir solidaires les deux instruments de pose 300 et 400 pendant la progression du système de pose vers la bifurcation du vaisseau V à traiter. On va maintenant décrire, plus précisément, la structure du second instrument de pose 400 à double ballon, représenté sur la figure 2. Pour l'essentiel, cet instrument de pose 400, présentant un axe longitudinal 1, comprend le premier 500 et le second ballons 600, le plus 20 proximal, disposés en enfilade le long de cet axe 1. Ces deux ballons 500 et 600 sont formés, respectivement, de préférence, d'éléments tubulaires 510 et 610 allongés généralement cylindriques, `entrés sur l'axe 1 et, dont les extrémités respectives 511, 512 et 611, 612 sont globalement arrondies. 25 Plus précisément, ces ballons 500 et 600 sont, respectivement, fixés sur deux tubes internes creux 520 et 620 s'étendant parallèlement à l'axe 1 et traversant axialement lesdits ballons 500 et 600. Ils comprennent, respectivement, au moins une lumière de guidage 522,622 recevant un élément de guidage de type guide 700 métallique 30 souple d'angioplastie. Les ballons 500 et 600 se prolongent, respectivement, à leurs extrémités proximales 511 et 611 par deux tubes de gonflage respectifs 521 et 621 s'étendant sensiblement selon l'axe 1 et adaptés pour gonfler les ballons. De préférence, ces tubes de gonflage 521 et 621 entourent le guide 700. Plus précisément, de préférence, chacun d'entre eux comprend cieux lumières: une première lumière 524, 624 qui reçoit le guide métallique 700 et débouche dans la lumière de guidage du tube interne associé 520 et 620 et une seconde lumière 525, 625 utilisée pour le gonflage qui débouche dans le volume interne des ballons 500 et 600. Il est à noter que les tubes internes 520 et 620 et premières lumières 524 et 624 précitées sont isolés du volume interne des ballons 500 et 600. D'autre part, les premier et second ballons 500 et 600, alignés le long de l'axe 1, sont séparés par le tube de gonflage 521 du premier 15 ballon 500, sur une longueur de quelques mm. De plus, ce tube de gonflage 521 se prolonge et débouche dans le tube interne 620 associé au second ballon 600, lui même se prolongeant dans le tube de gonflage 621 de ce dernier. Ainsi, le tube de gonflage 621 du ballon 600 le plus proximal est 20 composé, plus précisément, de trois lumières: une lumière de guidage 624 commune aux deux ballons 500 et 600, qui reçoit le guide métallique 700, une première lumière de gonflage 525 du premier ballon 500 qui débouche dans le tube interne 520 associé et une seconde lumière 625 utilisée pour le gonflage du second ballon 600 qui débouche 25 dans le volume inter rie de ce ballon 600. Par conséquent, les deux tubes de gonflage 521 et 621 associés aux deux ballons 500 et 600 sont fixés ensemble à l'extrémité proximale 611 du second ballon 600 sur une grande partie de leur longueur. De préférence, ils sont soudés ensemble. 30 Ils forment alors un élément commun 410 possédant trois lumières respectives 430, 440, 450 en liaison respective avec les tubes et plus précisément les lumières de guidage 624 et de gonflage 525, 625 précitées de ceux ci. Ainsi, les deux ballons 500 et 600 sont solidaires, joints sur la plus grande partie de leurs tubes de gonflage 521 et 621 et ils présentent une lumière de guidage 624 commune recevant le guide 700 métallique dirigeant l'ensemble dans la seconde branche B2 de la bifurcation. Ils vont, par conséquent, se déplacer ensemble au cours d'une procédure éventuelle de pose de l'endoprothèse secondaire 200. Par ailleurs, l'élément commun 410 du second instrument de pose 400 est muni à son extrémité proximale, opposée au second ballon 600, de deux systèmes de connexion 445 et 455 avec des sources de fluide et en liaison respective avec les lumières de gonflage 440 et 450 permettant l'expansion des ballons 500 et 600. Il présente également des moyens de fixation réversibles et, plus particulièrement, un système de connexion 435 avec un torqueur T et en liaison avec la lumière de guidage 430 permettant la fixation du guide 700. Ces systèmes de connexion 430, 440 et 450 peuvent être, par exemple, du 'type connu sous la dénomination luer lock . En variante, les moyens de connexion 445 et 455 pour le gonflage 20 des ballons précités peuvent être adaptés pour recevoir un embout de seringue de gonflage classique. Il est irnportant que les moyens de connexion précités 445 et 455 autorisent une expansion séparée des deux ballons 500 et 600. Dans sa partie proximale proche des systèmes de connexion, 25 l'élément commun 410 présente un repère de couleur R1 qui va être utilisé pour placer en bonne position l'endoprothèse secondaire 600 dans la seconde branche B2 de la bifurcation. Ce repère R1, d'une longueur de l'ordre de 20 mm, est placé de façon à correspondre, lors des mouvements du second instrument de 30 pose 400, avec les repères situés sur le premier instrument de pose 300 comme cela sera décrit plus loin en relation avec les figures 6. De plus, chacun des deux ballons 500 et 600 est muni, de préférence, de repères radio opaque. Plus précisément, le premier ballon 500 présente un repère 540 porté par son tube interne 520 et placé à mi longueur de ce dernier tandis que le second ballon 600 présente un repère 640 situé à l'extrémité proximale 611 du ballon 600 et porté par le tube interne 620 associé. Par ailleurs, avantageusement, le tube interne 520 du premier ballon 500 se prolonge hors de celui-ci, à son extrémité distale 512, opposée au tube de gonflage 521, par un tube appelé nez 523 du ballon 500 s'étendant le long de l'axe 1. La lumière de guidage 522 associée au tube interne 520 débouche 10 dans le nez 523 du premier ballon 500 et le guide 700 émerge du nez 523 par son extrémité distale 526 libre et ouverte. Ce nez 523 du premier ballon 500 présente, également, à cette extrémité 526, des moyens de réception apte à recevoir le premier élément de guidage 800 guidant le premier instrument de pose 300. 15 Les deux instruments de pose 300 et 400 des endoprothèses 100 et 200 vont alors pouvoir coopérer ensemble lors du placement respectif de ces dernières dans les branches B1 et B2 de la bifurcation comme cela sera décrit plus loin en relation avec les figures 5. Ces moyens de réception comprennent un tube dit auxiliaire 530 20 creux, centré sur un axe 5. Il s'étend le long de l'axe 5 de l'extrémité distale 526 du nez 523 du premier ballon 500 vers le premier ballon 500 dans une direction légèrement inclinée par rapport à l'axe 1. Il présente une extrémité distale 531 en biseau, le biseau étant 25 défini par un plan parallèle à l'axe 1 et perpendiculaire au plan de la feuille. A partir de cette extrémité distale 531, il est fixé, par collage ou soudage, à l'extrémité libre 523 du nez du premier ballon 500 sur la longueur du biseau. Cette longueur est de l'ordre de quelques mm. 30 D'autre part, ce tube auxiliaire 530 est adapté pour recevoir, à son extrémité proximale 532, ouverte, une extrémité du mandrin 800 ou du guide métallique guidant le premier instrument de pose 300. Concernant ce premier instrument de pose 300, illustré sur la figure 1, il comprend un ballon principal 310 centré sur un axe 2 associé à un tube interne 320, un tube de gonflage 322 et un nez 321 sensiblement identiques à ceux décrits en relation avec la figure 2 pour le premier ballon 500. Ainsi, le premier instrument de pose 300 comprend une lumière de guidage 323 commune aux différents tubes 320 et 322 et au nez 321 apte à recevoir le mandrin 800 guidant l'instrument de pose 300 lors de sa progression dans l'artère coronaire vers la première branche B1 de la bifurcation. Ce mandrin 800 débouche hors de l'instrument de pose 300, à l'extrémité libre 327 du nez 321 du ballon 310 et vient se placer dans le tube auxiliaire 530 du second instrument de pose 400. Pour permettre la fixation du mandrin 800 dans le tube auxiliaire 530, le tube de gonflage 322 du ballon principal 310 est muni, à son extrémité proximale, de moyens de fixation réversibles et plus précisément: d'un système de connexion 325 avec un torqueur T2 et en liaison avec la lumière de guidage 323. Les instruments de pose respectifs 300 et 400 des deux 20 endoprothèses principale 100 et secondaire 200 sont alors solidaires, fixés ensemble au niveau de leur nez 321 et 523 respectif. Par ailleurs, le premier instrument de pose 300 comprend, également, un système de connexion 32.6 avec des sources de fluide de type luer-lock et en liaison avec une lumière de gonflage 324 25 permettant l'expansion du ballon principal 310. De plus, il comporte, sur son tube de gonflage 322 deux repères de couleurs R3 et R2 séparés de quelques dizaines de mm servant de repères lors du placement de l'endoprothèse secondaire 200 dans la seconde branche B2. Le repère R3, le plus distal, et le repère R2 30 s'étendent, chacun, sur une longueur de l'ordre de 20 mm et sont séparés d'une distance, par exemple, de 27 mm. Le ballon principal 310 présente, aussi, deux repères radio opaques 313 et 314 portés par son tube interne 320 et disposés, respectivernent, à chacune de ses deux extrémités 312 et 311. Ces repères 313 et 314 s'étendent sur une longueur de l'ordre de 2 mm. Selon un mode de réalisation particulier, bien entendu non limitatif, les deux instruments de pose 300 et 400 respectifs des 5 endoprothèses principale 100 et secondaire 200 répondent aux dimensions suivantes : - Les premier et second ballons 500 et 600 possèdent une longueur adaptée pour prendre position dans la seconde branche B2 de la bifurcation du vaisseau V tandis que ballon principal 310 possède une 10 longueur adaptée pour prendre position dans la première branche B1 et le tronçon principal P du vaisseau V; - Les premier et second ballons 500 et 600 ont une longueur respective de 14 mm et de 12 mm et possèdent un diamètre à l'état gonflé de l'ordre de 2.0 mm à 3.0 mm ; 15 - Le ballon principal 310 possède une longueur de l'ordre de 20 mm et un diamètre externe à l'état gonflé de l'ordre de 2.5 à 4 mm ; - Le calibre externe des instruments de pose 400 et 300 solidaires à l'état affaissé des ballons 500 et 600 est, de préférence, adapté pour progresser clans un cathéter guide 6F ; 20 - Les lumières de guidage 624,524 et 323 des deux instruments de pose 400 et 300 ont une longueur de l'ordre de 110 à 135 cm et un diamètre interne adapté pour recevoir un guide souple ou mandrin métallique de diamètre 0.014 inches; -Le premier ballon 500 est séparé du second 600 par son tube de 25 gonflage 521 sur une distance de 30 à 34 mm; - Le premier ballon 500 a un nez d'une longueur de 10.5 à 11 mm tandis que le nez 321 du ballon principal 310 s'étend sur une longueur de l'ordre de 3 mm; - Le tube auxiliaire 530 est fixé au nez 522 du premier ballon 500 sur 30 une longueur de l'ordre de 6 mm. b. Les endoprothèses On va maintenant décrire les deux endoprothèses destinées à être placées au niveau de la zone de bifurcation comme on le voit en particulier sur la figure 4. Concernant l'endoprothèse secondaire 200, illustrée sur les figures 3b et 4, et destinée éventuellement à être disposée dans la seconde branche B2 de la bifurcation du vaisseau V à traiter, elle comprend un tronçon 2.20 tubulaire centré sur un axe 4. De préférence, le tronçon 220 est formé d'un élément tubulaire 221 ajouré en grillage de sorte que la structure du tronçon 220 autorise 10 une expansion en section droite de celui ci. Le dessin en maillage du tronçon peut faire l'objet de diverses variantes. L peut s'agir par exemple d'un dessin en forme de losange ou d'hexagone, comme représenté respectivement sur les figures 3b et 4 donnant un aspect de grillage lors de leur expansion par le second 15 ballon 600 interne, sur la paroi interne de la branche B2 de la bifurcation. La structure de base de tels éléments tubulaires 221 expansibles et le matériau constituant ceux ci étant connus de l'homme de l'art, ces dispositions ne seront pas décrites dans le détail par la suite. 20 Comme illustré sur la figure 3b, l'extrémité proximale 202 du tronçon 220 destinée à être placée à l'origine de la seconde branche B2 de la bifurcation, au niveau de la carène de la bifurcation, est munie sur sa zone périphérique d'un biseau 240. Ce biseau 240 peut être défini par un plan incliné par rapport à 25 l'axe 4 et perpendiculaire au plan de la feuille. Ainsi, l'ouverture angulaire de la paroi du tronçon croît à partir de l'extrémité proximale 202 jusqu'à couvrir 360 c'est-à-dire une forme tubulaire complète autour de l'axe 4 à l'extrémité opposée 201. Selon un mode de réalisation particulier, donné à titre d'exemple 30 non limitatif, la longueur du biseau 240 est de l'ordre de 7 à 9 mm et le diamètre interne de l'endoprothèse secondaire 200 de l'ordre de 2.0 à 3.0 mm. Une variante de réalisation prévoit une endoprothèse secondaire 200 comprenant plusieurs biseaux à son extrémité proximale 202. D'autre part, à cette extrémité 202, l'endoprothèse 200 présente un repère 230 radio opaque. Celui ci est placé à l'extrémité 241 du biseau 240, extrémité la plus proche de l'extrémité distale 201 du tronçon 220 et destinée à être placée près de la carène de la bifurcation. En position développée, comme illustré sur la figure 4 lorsque l'endoprothèse 200 est mise en place dans la seconde branche B2, l'extrémité proxirnale 202 biseautée vient se mettre en place de façon harmonieuse au niveau de l'orifice 140 de l'endoprothèse principale 100 situé à l'entrée de la seconde branche B2, afin de recouvrir au maximum la zone de bifurcation. A propos de l'endoprothèse principale 100, illustrée sur les figures 3a et 4, elle comprend un tronçon 110 tubulaire s'étendant suivant un 15 axe 3 et centré sur ce dernier. Ce tronçon 110 est formé de deux portions distale 130 et proximale 120, coaxiales, destinées à être engagées, respectivement, dans la première branche B1 et dans le tronçon principal P du vaisseau V. 20 A une extrémité longitudinale 113 parallèle à l'axe 3, en amont de la portion distale, le tronçon 110 présente l'orifice 140 dessiné de telle sorte qu'il réalise la forme de l'entrée de la seconde branche B2 au niveau de laquelle il va venir se placer. Il se présente, par exemple, sous la forme d'un demi arc de cercle 25 141 débouchant vers l'extérieur du tronçon 11.0. Avantageusement, il est formé d'une maille particulière. Cette maille est plus large que la maille définissant l'élément tubulaire 101 ajouré en grillage formant le tronçon 110. Un tel élément 101 ayant déjà été décrit en référence avec la 30 figure 3b pour l'endoprothèse secondaire 200, il ne sera pas décrit en détail par la suite. En position développée, lorsque l'endoprothèse principale 100 est mise en place au niveau de la bifurcation du vaisseau V, l'orifice 140 vient se placer en regard de la seconde branche B2, prêt à recevoir le second instrument de pose 400. Plus précisément, la maille particulière de l'orifice 140 est dessinée de telle sorte qu'elle puisse recevoir le premier ballon 500 du second instrument 400 et s'ouvrir largement sans se déformer lors de l'expansion de ce premier ballon 500 à l'entrée de la seconde branche B2 de la bifurcation. D'autre part, elle est dessinée de manière à s'adapter à la forme de l'endoprothèse secondaire 200 sertie sur le second ballon 600 de l'instrument de pose 400, la dite endoprothèse 200 devant s'engager dans ladite maille ouverte devant l'entrée de la seconde branche B2 de la bifurcation et la traverser avant d'être disposée dans la branche B2, comme cela sera décrit en relation avec les figures 5. Par ailleurs, un repère 102 radio opaque, d'une longueur d'environ 1 mm, est fixé sur l'orifice 140. Il peut être placé sur la périphérie de ce dernier. Par exemple,sur la figure 3a, il est situé au milieu de l'arc de cercle 141. De façon générale, ce repère 102 radio opaque est placé de façon à correspondre lors de l'installation des deux endoprothèses 100 et 200 dans les deux branches de la bifurcation avec le repère 230 radio opaque disposé sur le biseau 240 de l'endoprothèse secondaire 200. Dans un exemple non limitatif de l'invention, le tronçon 110 de l'endoprothèse principale 100 présente une longueur de l'ordre de 17 à 18 mm et l'orifice 140 présente un diamètre interne de l'ordre de 3 mm. De préférence, l'endoprothèse principale 100 est une endoprothèse de type chrome cobalt. z__ Procédé_ _ de en__uyre du système de_pose d'endoprothèsespour lé_traitement de lésions sur des bifurcations de 30 vaisseaux On va maintenant décrire un procédé de mise en oeuvre du système de pose conforme à l'invention et, plus particulièrement, la mise en place d'une ou deux endoprothèses par ce système. a.Mise enplace du système de pose des endoprothèses En premier lieu, on place l'instrument de pose 400 de l'endoprothèse secondaire 200 dans l'endoprothèse principale 100 portée par le ballon principal 310. Plus précisément, en référence à la figure 5a, le nez 523 du premier ballon 500 du second instrument de pose 400 est introduit à l'extrémité proximale 112 de la portion proximale 120 de l'endoprothèse principale 100 et s'engage, ensuite, hors de l'endoprothèse principale 100, à travers la maille de l'orifice 140, jusqu'à mi longueur du tube interne 520 du premier ballon 500. On place ensuite, par son extrémité distale, le mandrin 800 dans la lumière de guidage 323 du premier instrument de pose 300 jusqu'à ce qu'il débouche hors du nez 321 du ballon principal 310. Comme illustré sur les figures 5a et 5b, ce mandrin 800 est alors introduit dans le tube auxiliaire 530 du second instrument de pose 400, l'ensemble étant fixé en vissant le torqueur T2 au système de connexion 325 associé à la lumière de guidage 323. Les deux nez 523 et 321 du ballon principal 310 et du premier 20 ballon 500 des cieux instruments de pose 300 et 400 sont ainsi maintenus solidaires l'un à l'autre. On notera, par ailleurs, que les deux instruments de pose 300 et 400 sont, ainsi, sensiblement situés en enfilade et l'encombrement en diamètre de l'ensemble du système de pose est réduit dans l'artère 25 coronaire. Les deux instruments de pose 300 et 400 solidaires et les endoprothèses 100 et 200 qu'ils portent sont ensuite introduits dans le cathéter guide associé. Le guide 700 souple, préalablement placé dans la seconde 30 branche B2 de la bifurcation, est alors introduit par son extrémité proximale dans l'extrémité libre 526 du nez 523 du premier ballon 500 du second instrument de pose 400. L'ensemble comprenant les deux instruments de pose 300 et 400 solidaires progresse sur ce guide 700 à travers le cathéter guide puis le tronçon principal P du vaisseau sanguin V à traiter jusqu'à atteindre la bifurcation. Ainsi, l'ensemble tube auxiliaire 530/mandrin 800 amovible tenant solidaire les deux nez 522 et 321 du premier ballon 500 et du ballon principal 31C) pendant leur progression sur le guide 700 unique vers la bifurcation permet de supprimer les risques de croisement de guides. On arrête la progression du système de pose au niveau de la carène de la bifurcation et on libère le nez 523 du premier ballon 500 retenu par le mandrin 800 rigide. Pour cela, dans un premier temps, on devisse le torqueur T2 du système de connexion 325 du tube de gonflage 322 du ballon principal 310, le mandrin 800 est alors libre de mouvement. On retire, dans un deuxième temps, ce mandrin 800 du tube auxiliaire 530 libérant les deux nez 523 et 321 des deux ballons 310 et 500. On le remplace, ensuite, dans la lumière de guidage 323 associé au ballon principal 100 par un guide souple qui est poussé dans la 20 première branche B1 de la bifurcation. On pousse alors sur chacun des deux guides pré positionnés dans les deux branches B1 et B2 de la bifurcation. Les deux ballons 500 et 310, libres l'un de l'autre, et les instruments de pose associés 400 et 300 avancent sur leur guide souple 25 respectif et se séparent respectivement, dans les deux branches B1 et B2 de la bifurcation. Suite à ce mouvement, d'une part, la portion distale 130 de l'endoprothèse principale 100 est située dans la première branche B1, l'endoprothèse 100 ayant avancée sur son guide jusqu'à ce que l'orifice 30 140 soit placé à l'entrée de la seconde branche B2 de la bifurcation. D'autre part, le nez 523 et une première moitié du premier ballon 500 traversant l'orifice 140 se sont engagés dans la seconde branche B2 de la bifurcation tandis que la seconde moitié du premier ballon 500 et le reste du second instrument de pose 400 placés dans la portion proximale 120 de l'endoprothèse principale 100 sont situés dans le tronçon principal P du vaisseau sanguin V. Cette position précise est repérée par la correspondance des 5 repères radio opaques 540 et 102 respectifs du premier ballon 500 et de l'orifice 140 situés au niveau de la carène de la bifurcation. Le système de pose est maintenant en place et prêt à traiter les lésions de la bifurcation. 10 b. Déploiement du_systè_me de pose des endoprothèses Jusque là, l'ensemble des ballons est resté à l'état dégonflé. Comme la position de l'orifice 140 et du premier ballon 500 au niveau de la carène de la bifurcation a été assurée grâce aux repères radio opaques 102 et 540, on peut procéder au gonflage des ballons. 15 Pour déployer le système, dans un premier temps, le premier ballon 500 du second instrument de pose 400 est gonflé par l'intermédiaire de son tube de gonflage 521. Comme illustré sur la figure 5c, son gonflement permet d'une part, de dilater la maille de l'orifice 140 qu'il traverse et de conformer ce 20 dernier à l'entrée de la seconde branche B2 de la bifurcation. D'autre part, il perrnet également de dilater la portion proximale 120 de l'endoprothèse principale 100. Ce ballon 500 est ensuite dégonflé. Dans un second temps, comme illustré sur la figure 5d, l'inflation du ballon principal 310 permet de déployer entièrement l'endoprothèse 25 principale 100 associée, bien ouverte. Le ballon principal 310 est ensuite dégonflé. A ce niveau, le grillage de l'élément tubulaire 101 de l'endoprothèse principale 100 vient recouvrir la première branche B1 de la bifurcation et le tronçon principal P du vaisseau et se place en regard 30 de la seconde branche par son orifice 140 en présentant une maille dilatée traversée par le premier ballon 500 du second instrument de pose 400. Dans un troisième temps, connaissant la distance séparant les deux repères de couleurs R1 et R2, respectivement portés par l'élément commun 410 du second instrument de pose 400 et par le tube de gonflage 322 du premier instrument de pose 300, on retire le ballon principal 31.0 de sorte que le repère de couleur R2 coïncide avec le repère de couleur R1 de l'élément commun 410, fixe comme illustré sur les figures 6a et 6b. On réalise alors un contrôle angiographique. Si le résultat de la pose de l'endoprothèse principale 100 est satisfaisant et optimal au niveau des deux branches Bi et B2 de la bifurcation, il n'est pas nécessaire de prévoir le déploiement de l'endoprothèse secondaire 200 dans la seconde branche B2. On retire alors tout simplement les deux instruments de pose 300 et 400 et la procédure est terminée. Dans le cas contraire, si le résultat n'est pas optimal dans la seconde branche B2, on déplace le second instrument de pose 400 de sorte que le second ballon 600 portant l'endoprothèse secondaire 200 soit placé dans la seconde branche B2 après avoir traversé l'orifice 140 de l'endoprothèse principale 100. Avantageusement, comme illustré sur la figure 5e, l'arrangement linéaire des deux ballons 500 et 600 du second instrument de pose 400 facilite le refranchissement de la maille de l'orifice 140 par le second ballon 600 pour implanter l'endoprothèse secondaire 200. Connaissant la distance séparant les deux repères de couleur R3 et R2 porté par le tube de gonflage 322 du premier instrument de pose 300, on réalise ce mouvement en repoussant le second instrument de pose 400 poir faire correspondre le repère de couleur RI avec le repère R3 comme l'illustre la figure 6c. La position du second ballon 600 est également contrôlée par la correspondance des deux repères radio opaques 102 et 230 placés respectivement sur l'orifice 140 et sur le biseau 202 des endoprothèses principale 100 et secondaire 200 comme l'illustre les figures 5e et 5f. Après avoir vérifié que le second ballon 600 était bien placé, on le gonfle pour déployer l'endoprothèse secondaire 200. Celle ci se conforme, d'une part, à la paroi de la seconde branche B2 et d'autre part, vient épouser à son extrémité biseautée l'orifice 140 5 dilatée de l'endoprothèse principale 100. Comme illustré sur les figures 4 et 5f, les endoprothèses principale 100 et secondaire 200 sont alors déployées pour recouvrir les deux branches B1 et B2 de la bifurcation et le tronçon principal P du vaisseau V traité. 10 Le traitement des lésions au niveau de la bifurcation est ainsi complet. On réalise un dernier contrôle angiographique afin de vérifier que la disposition et le déploiement des deux endoprothèses 100 et 200 sont optimaux. 15 Si oui, on retire les deux instruments de pose 300 et 400 en même temps et le traitement des lésions de la bifurcation du vaisseau sanguin V grâce au système de pose conforme à l'invention est terminé. Si non, il est aussi possible de refaire un nouveau gonflement du ballon principal 310 et du premier ballon 500, ensemble, par une 20 technique connue dite technique de kissing-balloon qui ne sera pas décrite ici. L'homme de l'art appréciera un système d'angioplastie pour le traitement de lésions sur des bifurcations de vaisseaux sanguins qui, par rapport aux dispositifs connus de l'état de l'art, présente un système de 25 pose qui permet de mettre en place une endoprothèse dans une première branche BI de la bifurcation et laisse le choix à l'opérateur d'en poser une seconde, dans la seconde branche B2, si besoin est, au cours de la même procédure. De plus, un tel système de pose peut être utilisé de manière 30 simple, fiable et efficace sans risque de croisement des guides métalliques dirigeant les deux endoprothèses 100 et 200 dans les branches respectives B1 et B2 de la bifurcation. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit. En particulier, la présente invention n'est pas limitée aux dessins annexés. Les références spécifiques illustrées dans les paragraphes précédents sont des exemples non limitatifs de l'invention
L'invention concerne un système de traitement de lésions sur une bifurcation de vaisseau sanguin comprenant un premier et un second instruments de pose (300,400) associés respectivement à une endoprothèse principale destinée à être placée dans une première branche de la bifurcation et à une endoprothèse secondaire destinée à être placée dans une seconde branche de la bifurcation, ledit second instrument de pose (400) possédant des moyens de réception (530) aptes à recevoir un premier élément de guidage (800) du premier instrument de pose (300) et le premier instrument de pose (300) possédant des moyens de fixation réversibles dudit premier élément de guidage (800) aux moyens de réception (530) de façon à maintenir solidaires les deux instruments de pose (300,400) pendant leur progression sur un second élément de guidage (700) jusqu'à la bifurcation.
1. Système de traitement de lésions sur une bifurcation de vaisseau 5 sanguin (V) comprenant : - un premier instrument de pose (300) associé à une endoprothèse principale (100) destinée à être placée, en partie, dans une première branche (B1) de la bifurcation, présentant un premier axe longitudinal (2) et comprenant au moins une première lumière de 10 guidage (323) s'étendant le long dudit premier axe (2) apte à recevoir un premier élément de guidage (800) du premier instrument de pose (300); - un second instrument de pose (400) associé à une endoprothèse secondaire (200) destinée à être placée éventuellement dans une 15 seconde branche (B2) de la bifurcation, présentant un second axe longitudinal (1) et comprenant au moins une seconde lumière de guidage s'étendant le long dudit second axe (1) apte à recevoir un second élément de guidage (700), ledit second élément de guidage (700) étant destiné à diriger le second instrument de pose (400) 20 dans la seconde branche (B2) de la bifurcation, ledit système étant caractérisé en ce que le second instrument de pose (400) possède des moyens de réception (530) aptes à recevoir en partie le premier élément de guidage (800) et le premier instrument de pose (300) possède des moyens de fixation réversibles 25 (325) dudit: premier élément de guidage (800) aux moyens de réception (530) de façon à maintenir solidaires les deux instruments de pose '300,400) pendant leur progression sur le second élément de guidage (700) jusqu'à la bifurcation. 30 2 Système selon la précédente caractérisé en ce que les moyens de réception (530) comprennent un tube auxiliaire creux adapté pour recevoir à une extrémité proximale (532) le premier élément de guidage (800) et, pour se fixer à une extrémité distale(531) à un tube dit nez (523) comprenant la seconde lumière de guidage. 3. Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les moyens de fixation réversibles (325) comprennent un système de connexion avec un torqueur (T2) et en liaison avec la première lumière de guidage (323) pour fixer le premier élément de guidage (800) aux moyens de réception (530). 4. Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le premier élément de guidage (800) est un mandrin. 5. Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'encloprothèse secondaire (200) est adaptée pour être introduite dans la seconde branche (B2) de la bifurcation par engagement à travers un orifice (140) de l'endoprothèse principale (100) une fois celui-ci dilaté et, le second instrument de pose (400) comprend : - un prernier ballon (500) adapté pour être introduit dans la seconde branche (B2) à travers l'orifice (140) de l'endoprothèse principale (100), le premier ballon (500) étant également adapté pour dilater l'orifice (140) et, - un second ballon (600), aligné avec le premier ballon (500) le long du second axe longitudinal (1), adapté pour recevoir l'endoprothèse secondaire (200) et la dilater. 6. Système selon la précédente caractérisé en ce que le premier et le second ballons (500,600) comprennent la seconde lumière de guidage (624) comme lumière de guidage commune. 7. Système selon l'une des 5 à 6 précédente caractérisé en ce que le premier et le second ballons (500,600) se prolongent chacun, à une extrémité proximale (511,611), par un tube de gonflage (521,621) apte à recevoir le second élément de guidage(700) et à gonfler le ballon (500,600), lesdits tubes de gonflage (521,621), s'étendant sensiblement parallèlement audit second axe longitudinal (1), étant fixés ensemble sur une partie de leur longueur. 8. Système selon la précédente caractérisé en ce que les tubes de gonflage (521,621) sont soudés ensemble sur une partie de leur longueur. 10 9. Système selon l'une des 5 à 8 précédentes caractérisé en ce que le tube auxiliaire (530) est un tube s'étendant à partir du nez (523) dans une direction inclinée par rapport audit second axe longitudinal (1) vers le premier ballon (500). 15 10. Système selon l'une des 5 à 9 précédentes caractérisé en ce que le tube auxiliaire (530) comprend une extrémité distale (531) en biseau apte à être fixée par collage ou soudage au nez (523). 20 11. Système selon l'une des 5 à 9 précédentes caractérisé en ce que l'orifice (140) possède une maille adaptée pour recevoir le premier ballon (500) et s'ouvrir largement sans se déformer lors de son expansion et apte à se conformer à la forme de l'endoprothèse secondaire (200) portée par le second ballon (600) 25 qui la traverse à l'entrée de la seconde branche (B2) de la bifurcation. 12. Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'endoprothèse secondaire (200) présente une extrémité 30 proximale ;202) comportant au moins un biseau (240).513. Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le premier instrument de pose (300) comprend en outre un ballon principal (310) adapté pour porter I'endoprothèse principale (100), ledit ballon principal (310) étant prolongé une extrémité proximale, par un tube de gonflage (322) apte à recevoir le premier élément de guidage (800) et à gonfler ledit ballon (310). 14. Système selon la précédente caractérisée en ce que les tubes de gonflage (621,322) comprennent des repères de couleur. 15.Système selon l'une des 5 à 14 précédentes caractérisé en ce que chaque ballon (500,600,310) et chaque endoprothèse (100,200) possède au moins un repère radio opaque (102,230,540,640,313,314).
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/06,A61F 2/856,A61F 2/954,A61F 2/958
FR2895557
A1
PROCEDE DE GESTION DE DONNEES EN MEMOIRE
20,070,629
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion de données enregistrées dans une mémoire ayant un grand nombre de cellules de mémoire, notamment une mémoire de données non volatiles, en particulier une mémoire EEPROM. Etat de la technique La mémorisation permanente de données dans des appareils de commande s'utilise actuellement très fréquemment. Ces don-nées peuvent avoir des fonctions très différentes par exemple : - Paramètre enregistré à une fin de bande (réduction de TTNR), - Mémorisation de paramètres de fonctionnement pendant le cycle de SG (par exemple mémoire de défaut), - Valeur d'adaptation pour adapter le SG à des conditions d'environnement variables. Les cellules de mémoire utilisées (habituellement des mémoires EEPROM, mémoires Flash) ont une durée de vie limitée. Cette durée de vie dépend des paramètres suivants : - le temps de la conservation minimale des données (temps de rétention des données) - du nombre de cycles d'écriture et d'effacement autorisés, - de la charge en température en fonction du temps. Du fait de ces limitations de la durée de vie, il faut prendre des mesures pour protéger les données par exemple pour répondre aux conditions de durée de vie. Pour garantir la sécurité des données, on enregistre les données de manière redondante c'est-à-dire qu'on enregistre entre 2 et n fois un jeu complet de données (ou des contenus significatifs). Mais cela nécessite une importante capacité de mémoire. Pour augmenter la durée de vie, on réinscrit cycliquement les cellules de mémoire (après plusieurs centaines jusqu'à plusieurs milliers d'heures de fonctionnement). Mais cela se traduit par une sollicitation supplémentaire des différentes cellules de mémoire. Comme le temps entre deux cycles ne peut se déterminer que de manière très imprécise, par exemple parce que la saisie du temps dans le véhicule est arrêtée, l'appareil de commande étant coupé ou parce qu'il y a un fonc- tionnement avec coupure d'alimentation, on ne peut utiliser la lecture du contenu des cellules pour conclure à l'état d'une cellule de mémoire. Exposé et avantages de l'invention L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu' - on détecte les cellules critiques de la mémoire, - on recherche les cellules libres dans la mémoire, et - on modifie une adresse de données d'une cellule critique de la mé- lo moire par une cellule de mémoire libre. Le procédé selon l'invention permet d'allonger la protection des données dans des conditions d'environnement difficiles et de permettre une utilisation optimum des cellules de mémoire disponibles. Le procédé tel que défini ci-dessus, utilise le fait qu'à la lecture des cel- 15 Iules de mémoire, il est possible de déterminer si la mémoire à des cellules de mémoire critiques. On peut supprimer un enregistrement redondant des données notamment d'un jeu complet de données, ce qui réduit les cycles écriture/effacement au minimum ou peut complète-ment les supprimer. 20 Selon un mode de réalisation préférentiel, il est prévu une seconde mémoire par exemple une mémoire vive RAM permettant d'enregistrer les données de la première mémoire dans la seconde mémoire et dans la seconde mémoire, on modifie une adresse des données d'une cellule de mémoire critique de la première mémoire en une cellule 25 de mémoire libre de la première mémoire si on a trouvé des cellules de mémoire critiques dans la première mémoire. Cela permet d'utiliser des mémoires EEPROM comme première mémoire car elles n'ont pas d'interface parallèle ou pas d'interface série rapide. Il est en outre avantageux d'enregistrer en retour des 30 adresses de données modifiées dans des cellules de mémoire correspondantes de la seconde mémoire en tenant compte des positions modifiées dans la première mémoire si l'on a trouvé des cellules de mémoire critiques dans la première mémoire. Il est certes possible de faire une mémorisation en retour permanente mais cela n'est pas nécessaire de sorte qu'on réduit la sollicitation des cellules de mémoire. Il est en outre prévu d'exécuter un programme de rafraîchissement lors-qu'on ne dispose d'aucune cellule de mémoire libre. En variante, on peut également effectuer le programme de rafraîchissement après avoir décelé les cellules de mémoire critiques et après l'exécution de ce pro-gramme on détecte de nouveau les cellules de mémoire critiques, c'est-à-dire que l'exécution du programme de rafraîchissement se fait avant que le transfert de mémoire éventuel ne soit nécessaire. Selon un mode de réalisation préférentiel, pour détecter les cellules de mémoire critiques, on effectue une opération de lecture normale selon laquelle, on compare une charge de mémoire à un niveau de référence et on exécute une opération de lecture plus précise selon laquelle on compare la charge de la mémoire à un niveau modifié. Ce procédé permet de manière simple d'identifier les cellules de mémoire critiques d'une mémoire de données en particulier d'une mémoire non fugitive. Selon un autre mode de réalisation préférentiel, on marque comme défectueuses les cellules de mémoire critiques dans la première mémoire. Lors des opérations suivantes de détection de cellules de mémoire critiques cela permet de renoncer aux cellules de mémoire déjà reconnues comme critiques ce qui raccourcit la durée de l'ensemble de l'opération. Selon un autre mode de réalisation préférentiel, au démarrage du système, on exécute une opération de détection des cellules de mémoire critiques. Cela permet de reconnaître suffisamment à temps si des cellules de mémoire sont critiques. En plus ou en variante, on peut prévoir d'effectuer pendant le fonctionnement par exemple à des intervalles fixes ou prédéterminés et/ou lors de la coupure de l'alimentation, une opération pour détecter des cellules de mémoire cri-tiques. Il est en outre prévu de tenir à disposition une zone de mémoire de réserve dans la première mémoire. Toutefois, la zone de mémoire de réserve ne sera occupée qu'en cas de besoin. Cela permet de prédéfinir la capacité de la mémoire et celle de la zone de mémoire de réserve ou de l'adapter le cas échéant. Enfin, la mémoire peut avoir une interface série ou une interface parallèle et une interface série ou parallèle rapide permet d'éviter une seconde mémoire et les procédés de transfert de mémoire associés. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans les-quels : - la figure 1 montre un premier segment du déroulement du procédé selon l'invention, - la figure 2 montre un second segment du procédé selon l'invention représenté à la figure 2, - la figure 3 est une vue schématique du procédé de mémorisation en retour. Description de modes de réalisation de l'invention Dans l'exemple suivant on utilisera une mémoire EEPROM comme première mémoire avec une interface série (accès aux données par une interface SPI ou I2C) ainsi qu'une mémoire vive RAM comme seconde mémoire. Dans le cas d'un accès parallèle aux données (ou d'un accès série très rapide) les opérations peuvent varier et les données peuvent alors être utilisées directement dans la mémoire EEPROM ce qui évite tout transfert temporaire dans la mémoire vive RAM. Dans l'exemple de réalisation on subdivise les opérations en trois étapes : 1. Mise en marche (lecture/identification et association de tous les contenus de données) ainsi que détection des cellules de mémoire critiques, 2. Recherche des cellules de mémoire libres et transfert des cellules de mémoire critiques, et 3. Enregistrement en retour des contenus de données modifiés dans les cellules de mémoire correspondantes en tenant compte d'éventuelles modifications ou positions de mémoire dans la mémoire EEPROM. Suivant les temps d'accès et les possibilités d'accès (accès parallèle/accès série), on peut effectuer les différentes étapes pendant le fonctionnement courant SG ou pendant les cycles d'alimentation/coupure d'alimentation. L'ensemble des données nécessaires est réparti en différents jeux de données (non redondant). Ces jeux de données se trouvent dans des unités fermées (conteneur de données). Chaque conteneur de données a une structure de don-nées fixe ; la structure de données du conteneur de données dans la mémoire EEPROM est formée d'un identifiant IDx, d'une somme de contrôle et des données utiles : Identifiant Données utiles 0 Données utiles n Somme de con ID 0 trôle de ID 0 Identifiant Données utiles 0 Données utiles n con- ID 1 Somme de con trôle de ID 1 Identifiant Données utiles 0 Données utiles n Somme de con ID n con- trôle de ID n L'identifiant IDx est un référencement/adressage dans la structure de données de la mémoire vive RAM. L'association des don-nées de la mémoire EEPROM se fait indépendamment de la position d'enregistrement dans une structure de mémoire vive RAM. Le pro-gramme d'application utilise alors la structure de la mémoire RAM. Les données utiles peuvent être quelconques. En outre, chaque conteneurs de données a une somme de contrôle qui termine le conteneur de données. Avec la somme de contrôle on détermine l'intégrité. En option, on peut prévoir une ou plu-sieurs sommes de contrôle pour tous les conteneurs de données. La gestion se fait alors comme décrit ci-dessus, comme un conteneur de données indépendant et ainsi elle est indépendante de la position absolue dans la mémoire EEPROM ; en d'autres termes, à la demande, on peut également chercher une nouvelle position de mémorisation pour la somme totale de contrôle. Cette structure permet d'enregistrer les conteneurs de données à un endroit quelconque de la mémoire EEPROM ; cela signifie que si l'on constate des cellules de mémoire critiques, on peut copier de manière quelconque. Dans les mémoires EEPROM, les conteneurs de données sont enregistrés, associés à des adresses de mémoire RAM (partie du conteneur de données). En revanche les contenus de données sont en-registrés dans les mémoires RAM avec les adresses correspondantes EEPROM. EEPROM RAM Conteneur de données 0 Conteneur de données 1 Conteneur de données 2 Conteneur de données 3 Conteneur de données 4 Conteneur de données 5 Conteneur de données 6 Conteneur de données n Contenu du conteneur 0 Adresse EE Contenu du conteneur 1 Adresse EE Contenu du conteneur 2 Adresse EE Contenu du conteneur 3 Adresse EE Contenu du conteneur 4 Adresse EE Contenu du conteneur 5 Adresse EE Contenu du conteneur 6 Adresse EE Contenu du conteneur n Adresse EE Au cours d'une première étape, on effectue une lecture/identification et association de tous les contenus de données ainsi que détection des cellules de mémoire critiques. La reconnaissance de cellules de mémoire critiques n'a pas à être faite au démarrage du système mais il peut être intéressant de déceler les cellules critiques aussitôt que possible pour éviter d'éventuels dommages. En option, on peut répéter la détection des cellules de mémoire critiques pendant le fonctionnement et/ou pendant la coupure de l'alimentation. Le procédé de détection des cellules de mémoire critiques repose sur l'utilisation d'une mémoire de données non fugitive ayant plusieurs possibilités de lecture du contenu des cellules de mémoire : - lecture normale, selon laquelle on compare une charge de mémoire à un niveau de référence, et - lecture accentuée ou plus précise selon laquelle on compare la charge de la mémoire à un niveau modifié. Si les deux résultats diffèrent des opérations de lecture ci-dessus, on aura une cellule d'état critique. On lance ensuite les me-25 sures décrites ci-après : Lorsqu'un conteneur de données critique a été trouvé, on transfert le conteneur de données correspondant et on marque comme non valables les contenus des adresses d'origine. Les nouvelles adresses EEPROM sont enregistrées dans une mémoire vive RAM. On examinera ci-après un exemple selon lequel après avoir trouvé deux conteneurs de données 1 et 5 critiques, on les a enregistré sous une nouvelle adresse. Les conteneurs de données 1 et 5 ont été transférés de mémoire ; le contenu des adresses d'origine a été marqué comme non valable. Les nouvelles adresses EEPROM sont enregistrées dans la mémoire vive RAM. EEPROM RAM Conteneur de données 0 Conteneur de données 1 Conteneur de données 2 Conteneur de données 3 Conteneur de données 4 Conteneur de données 6 Conteneur de données n Conteneur de données 1 Conteneur de données 5 Contenu du conteneur 0 Adresse EE Contenu du conteneur 1 Adresse EE Contenu du conteneur 2 Adresse EE Contenu du conteneur 3 Adresse EE Contenu du conteneur 4 Adresse EE Contenu du conteneur 5 Adresse EE Contenu du conteneur 6 Adresse EE Contenu du conteneur n Adresse EE Lors d'une coupure d'alimentation ou à la demande, on enregistre en retour les adresses de données modifiées dans la mémoire EEPROM. Une mémorisation en retour permanente serait également 15 possible mais cela engendrerait des contraintes supplémentaires pour la cellule EEPROM. Le procédé lui-même sera décrit ci-après de manière explicite à l'aide des figures 1 et 2. Après le départ 1 et dans l'étape 2, on lit un conteneur de 20 données selon un niveau normal. Dans une autre étape 3, on vérifie si l'intégrité du jeu de données est valable. Dans la négative, on vérifie dans une autre étape 5, si la mémoire a été examinée complètement. Si cela n'est pas le cas, alors dans une autre étape 5.1 on augmente l'adressage et on poursuit le 25 procédé par l'étape 2. Si dans l'étape 3, on constate que l'intégrité du jeu de données est valable, on enregistre dans une autre étape 4.1 la dernière adresse valable comme index. Dans une autre étape 4.2, on enregistre le conteneur de données dans la mémoire RAM à l'adresse IDx et l'adresse correspondante EEPROM. Dans l'étape suivante 4.3, on lit une nouvelle fois le conteneur de données avec un niveau de lecture plus précis. Dans l'étape 4.4 suivante, on vérifie si le conteneur de données est identique (comparaison du niveau normal et du niveau plus précis). Si cela est le cas, on poursuit le procédé par l'étape 5. Si cela n'est pas le cas, on indexe le jeu de données dans l'étape 4.5. En-suite, on poursuit le procédé également par l'étape 5. Si la mémoire est complètement examinée dans l'étape 5, on vérifie au cours d'une nouvelle étape 6 si le nombre de conteneurs de données trouvés est vrai. Si cela est le cas, on a trouvé tous les conteneurs de données et on les a examiné quant aux cellules de mémoire critiques. Dans l'étape suivante 6.1 (figure 2), on examine les conteneurs de don-nées trouvés pour déterminer les repères de modification. Si dans l'étape 7, on trouve un jeu de données avec un index de modification, alors dans une autre étape 8, on calcule une nouvelle adresse EEPROM libre à l'aide de l'index. Dans l'étape 9 suivante, on vérifie si l'adresse est disponible. Si cela est le cas, alors dans une étape suivante 10.1, on enregis- tre le conteneur de données à la nouvelle adresse et on protège la nouvelle position de la mémoire EEPROM dans la mémoire RAM. Dans une autre étape 10.2, on invalide l'ancienne position de mémoire dans la mémoire EEPROM (on détériore l'intégrité). Dans une autre étape 12, on vérifie si toutes les modifi- cations ont déjà été traitées. Si cela n'est pas le cas, on poursuit le pro-cédé par l'étape 6. Si toutefois à l'étape 9 l'adresse n'est pas disponible, on effectue dans l'étape 11 un programme de rafraîchissement c'est-à-dire que l'on transfert par programme le conteneur de données à l'adresse trouvée. Ensuite, on poursuit le procédé par l'étape 12. Une fois que toutes les modifications ont été traitées, on dispose dans ce cas des données pour l'application 13. Mais si dans l'étape 6 (voir figure 1) le nombre de conteneurs de données trouvés n'est pas correct, on constate un défaut dans l'étape 6.2 et on lance un programme de défaut (mémoire RAM ou mémoire EEPROM). Ensuite, également dans ce cas, on disposera des données pour l'application. En variante, on peut effectuer les opérations également en commençant par le programme de rafraîchissement et ensuite en effectuant un transfert de mémoire (non représenté à la figure 2). Dans ce cas, la détection de cellules de mémoire critiques est suivie par le programme de rafraîchissement. Ensuite, on répète la détection des cellules de mémoire critiques. Si la cellule de mémoire correspondante est toujours critique, on commence l'opération de recherche de cellules de mémoire libres. Dans le cas contraire, il n'y a pas d'autre action. Le procédé d'enregistrement en mémoire en retour sera décrit de manière explicite à l'aide de la figure 3. Lors de l'enregistrement en retour, on examine par un procédé cyclique tous les conteneurs de données pour déterminer les modifications. Après le départ 20, dans l'étape 21, on extrait un conteneur de donnes à l'aide de l'adresse mémorisée dans la mémoire RAM. Dans l'étape 22 on vérifie si le contenu du conteneur de données est identique à la valeur de la mémoire RAM. Si le contenu du conteneur de données est identique à la valeur de la mémoire RAM, il n'y a pas de modification de l'adresse de données/contenu des données et le procédé se poursuit par l'étape 25. Si toutefois le contenu du conteneur de données n'est pas identique à la valeur de la mémoire RAM, dans l'étape 23, on calcule l'intégrité du conteneur de données modifié et dans l'étape 24, on mémorise le conteneur de données dans la mémoire EEPROM. Dans l'étape 25 suivante, on vérifie si l'on a déjà examiné les modifications de tous les conteneurs de données. Si cela est le cas, la mémorisation en retour 26 est terminée. Dans le cas contraire, avec 2895557 io le conteneur de données suivant, on répète le procédé décrit ci-dessus à partir de l'étape 21. 5
Procédé de gestion de données enregistrées dans une mémoire ayant un grand nombre de cellules de mémoire, notamment une mémoire de données non volatiles, en particulier une mémoire EEPROM,- on détecte les cellules critiques de la mémoire,- on recherche les cellules libres dans la mémoire, et- on modifie une adresse de données d'une cellule critique de la mémoire par une cellule de mémoire libre.
1 ) Procédé de gestion de données enregistrées dans une mémoire ayant un grand nombre de cellules de mémoire, notamment une mémoire de données non volatiles, en particulier une mémoire EEPROM, caractérisé en ce qu' - on détecte les cellules critiques de la mémoire, - on recherche les cellules libres dans la mémoire, et - on modifie une adresse de données d'une cellule critique de la mémoire par une cellule de mémoire libre. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé par une seconde mémoire dans laquelle on peut enregistrer les données de la première mémoire et dans la seconde mémoire, on modifie une adresse de données correspondant à une cellule de mémoire critique de la première mémoire par une cellule libre de la première mémoire. 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on mémorise en retour les adresses de données modifiées dans les cellules de mémoire correspondantes de la seconde mémoire en tenant compte des positions modifiées dans la première mémoire. 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on exécute un programme de rafraîchissement si l'on ne dispose d'aucune cellule de mémoire libre. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' après avoir détecté des cellules de mémoire critiques, on effectue un programme de rafraîchissement, et après ce programme de rafraîchissement, on détecte de nouveau les cellules critiques de la mémoire.356 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pour détecter des cellules de mémoire critiques on effectue une opération de lecture normale selon laquelle on compare une charge de cellule à un niveau de référence et on effectue une opération de mémoire plus précise par laquelle on compare la charge de la mémoire à un niveau modifié. 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on repère comme défectueuses les cellules critiques de la première mémoire. 8 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on effectue une opération de détection des cellules de mémoire critiques lors d'un démarrage du système. 9 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on effectue une opération de détection des cellules de mémoire critiques pendant le fonctionnement et/ ou pendant la coupure de l'alimentation. 10 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on tient disponible une zone de mémoire de réserve dans la première mémoire. 11 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la mémoire a une interface série ou parallèle.35
G
G11,G06
G11C,G06F
G11C 29,G06F 12
G11C 29/52,G06F 12/02
FR2898641
A1
HABILLAGE DE CARTER DANS UN TURBOREACTEUR
20,070,921
La présente invention concerne un habillage de carter tel qu'un carter d'échappement dans un turboréacteur, cet habillage comprenant deux viroles coaxiales disposées l'une à l'intérieur de l'autre et réunies fixement par des chemises radiales à l'intérieur desquelles s'étendent des bras radiaux du carter. Ce type d'habillage est monté autour d'un support de palier du turboréacteur et protége thermiquement le carter d'échappement du flux de gaz chaud provenant de la chambre de combustion et de la turbine du turboréacteur et qui s'écoule entre les viroles de l'habillage. L'habillage est fixé par des boulons à son extrémité aval sur une bride du support de palier et est au repos en appui à son extrémité amont sur le carter de façon à pouvoir se dilater librement sous l'effet de l'élévation de température pendant le fonctionnement du turboréacteur. Toutefois, la dilatation thermique de l'habillage, supérieure à celle du carter, supprime l'appui de l'extrémité amont de l'habillage sur le carter au moins pendant les phases transitoires entre le régime de ralenti et le fonctionnement plein gaz du turboréacteur. L'habillage est alors monté en porte-à-faux sur le support de palier par son extrémité aval, et est soumis à des contraintes vibratoires importantes susceptibles d'entraîner l'apparition de fissures ou criques. Une solution à ce problème consisterait à modifier la géométrie de l'habillage et/ou à le renforcer au moyen de raidisseurs. Cependant cette solution n'est pas satisfaisante car elle est coûteuse et entraîne une augmentation de la masse de l'habillage ce qui est un inconvénient dans l'industrie aéronautique. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ces problèmes. Elle propose à cet effet un habillage de carter dans un turboréacteur, comprenant deux viroles coaxiales disposées l'une à l'intérieur de l'autre et réunies fixement par des chemises radiales à l'intérieur desquelles s'étendent des bras radiaux du carter, l'habillage étant fixé à son extrémité aval sur un élément du carter et étant en appui axial à son extrémité amont sur un autre élément du carter, caractérisé en ce que l'habillage a, à l'état libre, une dimension axiale inférieure à la distance axiale entre les points de fixation de son extrémité aval et les points d'appui axial de son extrémité amont sur le carter et est mis en tension axiale quand il est monté et fixé sur le carter. La mise en tension axiale de l'habillage lorsqu'il est monté sur le carter, permet de compenser l'écart entre sa dilatation thermique axiale et celle du carter, pour maintenir son extrémité amont en appui axial sur le carter pendant le fonctionnement du turboréacteur, ce qui évite que l'habillage ne soit soumis à des contraintes vibratoires importantes. Selon une caractéristique de l'invention, la différence entre la dimension axiale de l'habillage, à l'état libre, et la distance axiale entre les points de fixation de son extrémité aval et les points d'appui axial de son extrémité amont, est sensiblement égale à la valeur maximale de l'écart entre la dilatation thermique axiale de l'habillage et celle du carter, pendant le fonctionnement du turboréacteur. Ainsi, l'extrémité amont de l'habillage reste toujours en appui axial ou radial sur le carter quel que soit le régime de fonctionnement du turboréacteur, ce qui est suffisant pour éviter l'apparition de contraintes vibratoires dans l'habillage. Cette différence est par exemple d'environ 1 à 1,2 millimètres environ, dans un mode de réalisation particulier. L'habillage est par exemple fixé par des boulons à son extrémité aval sur une bride de support de palier et comporte à son extrémité amont un rebord radial orienté vers l'extérieur, ce rebord radial se trouvant à l'intérieur et en amont d'un rebord radial formé à l'extrémité amont d'un élément cylindrique du carter, le rebord radial de l'extrémité amont de l'habillage venant en appui axial sur le rebord radial de l'élément du carter au montage de l'habillage sur le carter. Le rebord radial de l'habillage est avantageusement formé sur une virole extérieure de l'habillage, qui par dilatation thermique peut venir en appui radial sur l'élément de carter pendant le fonctionnement du turboréacteur, ce qui permet de maintenir l'extrémité amont de l'habillage en appui axial et/ou radial sur le carter. Lorsque l'habillage a atteint sa dilatation thermique axiale maximale par rapport à celle du carter, le rebord radial de l'habillage affleure le rebord radial du carter et la virole de l'habillage est en appui radial sur l'élément de carter. L'extrémité amont de l'habillage reste ainsi toujours en appui sur le carter quel que soit le régime de fonctionnement du turboréacteur. L'invention concerne également un turboréacteur, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un habillage de carter, en particulier un carter d'échappement, tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une demi vue schématique en coupe axiale d'un habillage de carter d'échappement selon l'invention ; - la figure 2 est une vue à plus grande échelle des moyens de fixation de l'habillage de la. figure 1 ; - la figure 3 est une vue à plus grande échelle des moyens d'appui axial de l'habillage de la figure 1. On a représenté en figure 1 un habillage 10 d'un carter d'échappement 12 de turboréacteur qui est monté autour d'un support de palier 14 et qui permet de protéger thermiquement le carter 12 d'un flux de gaz chaud 16 provenant de la chambre de combustion et de la turbine (non représentées) du turboréacteur. Le support de palier 14 comprend une paroi 18 sensiblement tronconique s'étendant en aval vers l'axe 20 du turboréacteur et portant une bague extérieure 21 d'un palier (non représenté) de centrage et de guidage d'un arbre du turboréacteur. La paroi 18 du support de palier comprend à son extrémité aval une bride 22 de fixation sur des moyens de lubrification 23 du palier et est reliée à son extrémité amont à une extrémité amont d'une paroi 24 sensiblement cylindrique. Le carter d'échappement 12 comprend neuf bras radiaux 26 qui sont fixés par des boulons radiaux 25 à leurs extrémités internes sur la paroi cylindrique 24 du support de palier et par des boulons radiaux 27 à leurs extrémités externes sur un élément cylindrique 28 du carter. Chaque bras radial 26 comporte une cavité interne 30 de circulation d'air de refroidissement provenant d'une enceinte d'alimentation 32, radialement externe à l'élément de carter 28, et évacué en partie dans une enceinte 34 radialement interne à la paroi 24 du support de palier, et délimitée par cette paroi 24 et la paroi tronconique 18 du support de palier. L'habillage 10 est monobloc et comporte deux viroles coaxiales 36 et 38 qui s'étendent l'une à l'intérieur de l'autre et qui sont reliées par neuf chemises radiales 40 à l'intérieur desquelles s'étendent les bras radiaux 26. La virole interne 36 s'étend à l'extérieur et à distance de la paroi 24 du support de palier et la virole externe 38 s'étend à l'intérieur et à distance de l'élément de carter 28. Chaque chemise 40 a une forme profilée axialement et le bras radial 26 s'étend à l'intérieur d'une partie amont de la chemise et à distance de celle-ci. Le bras radial 26 comprend en amont des trous 42 débouchant vers la partie d'extrémité amont de la chemise 40 qui comprend elle-même en aval des trous 44 orientée vers l'aval et débouchant dans la veine d'écoulement du flux de gaz. L'air qui circule dans la cavité interne 30 du bras radial 26 est en partie évacué par les trous 42 et projeté sur la partie d'extrémité amont de la chemise pour son refroidissement. Cet air contourne ensuite le bras radial 26 dans la chemise 40 et est injecté dans le flux de gaz 16 à travers les trous 44. En fonctionnement du turboréacteur, l'habillage 10 est exposé à de fortes températures pouvant atteindre 700 à 800 C environ et l'air qui circule dans les cavités 30 des bras radiaux 26 a une température de 300 à 400 C environ, ce qui entraîne des dilatations thermiques différentielles importantes entre l'habillage et le carter. L'extrémité aval de l'habillage 10 est fixée sur le support de palier 14 et son extrémité amont est en appui sur l'élément 28 du carter pour que l'habillage conserve une liberté de dilation axiale en fonctionnement. Dans l'exemple représenté, la virole interne 36 de l'habillage comprend à son extrémité aval une bride annulaire radialement interne 50 qui est serrée au moyen de boulons 55 entre une bride annulaire 52 de la paroi 24 du support de palier, située à l'amont, et les brides 51 d'un couvercle annulaire 53 et 54 d'un cône d'échappement 56 (figure 2), situées à l'aval, le cône d'échappement s'étendant vers l'aval et étant aligné avec la virole interne 36 de l'habillage. L'extrémité amont de la virole interne 36 est fixée par rivetage à des moyens 58 élastiquement déformables portés par le support de palier 14 et autorisant des dilatations thermiques différentielles entre l'habillage et le support de palier. La virole externe 38 de l'habillage comporte à proximité de son extrémité amont un rebord annulaire radialement externe 60 qui est en appui axial par sa face aval sur la face amont d'un rebord annulaire externe 62 formé à l'extrémité amont de l'élément de carter 28 (figure 3). La dimension radiale du rebord 60 est supérieure à la distance radiale entre la virole externe 38 et l'élément cylindrique 28. L'extrémité aval de l'élément de carter 28 comprend des moyens 64 élastiquement déformables en appui radial sur l'extrémité aval de la virole externe 38 de l'habillage. Dans la technique actuelle, l'habillage a à l'état libre une dimension axiale D située entre la face aval d'appui du rebord radial 60 de la virole externe et la face amont de la bride 50 destinée à être appliquée sur la bride 52 du support de palier, qui est égale à la distance axiale L entre la face aval de la bride 52 sur laquelle est appliquée la bride 50 et la face amont d'appui du rebord radial 62 de l'élément de carter 28. En fonctionnement, l'habillage se dilate axialement et radialement et le rebord radial 60 de sa virole externe se déplace axialement vers l'amont par rapport à sa position à l'état libre, et n'est alors plus en appui axial sur le rebord radial 60 de l'élément de carter, ce qui peut provoquer des contraintes vibratoires importantes dans l'habillage et entraîner sa détérioration. L'invention permet de résoudre ce problème grâce à un habillage dont la dimension axiale D précitée est inférieure à la distance axiale L ce qui amène à mettre l'habillage en tension axiale pour le monter sur le support de palier. La différence entre la dimension axiale D et la distance axiale L est sensiblement égale à l'écart maximal entre la dilatation thermique axiale de l'habillage et celle du carter pendant le fonctionnement du turboréacteur. Lorsque la dilatation thermique axiale de l'habillage devient égale à cette différence, la face d'appui du rebord radial 60 affleure le rebord radial 62 de l'élément de carter, mais la dilatation thermique radiale de l'habillage est alors telle qu'il est en appui radial sur l'élément 28 du carter, ce qui est suffisant pour éviter l'apparition de contraintes vibratoires dans l'habillage. La différence entre la dimension D et la distance L est de 1 à 1,2 millimètres environ dans un exemple de réalisation. La distance radiale R entre la virole externe 38 et l'élément de carter 28 est avantageusement égale ou légèrement inférieure à la dilatation thermique radiale maximale de l'habillage pour que l'habillage soit maintenu en appui axial et/ou radial sur l'élément de carter en fonctionnement (figure 3). Le montage de l'habillage 10 sur le carter d'échappement 12 est réalisable de la manière suivante, par exemple avec une disposition verticale des pièces : le carter étant placé en appui sur un support, on place un outillage en appui sur la partie amont du support de palier et on lui applique un effort dans l'axe du carter pour déplacer la position vers l'aval de la bride aval 50 de l'habillage sur une distance de 1 à 1,2 mm. En maintenant la position, on serre les vis 25 et 27 de fixation des bras sur la virole extérieure de carter et sur le support de palier.5
Habillage de carter (10) dans un turboréacteur, comprenant deux viroles coaxiales (36, 38) disposées l'une à l'intérieur de l'autre et réunies fixement par des chemises radiales (40) à l'intérieur desquelles s'étendent des bras radiaux (26) du carter, l'habillage étant fixé à son extrémité aval sur un élément du carter et étant en appui axial à son extrémité amont sur un autre élément du carter, et l'habillage ayant, à l'état libre, une dimension axiale (D) inférieure à la distance axiale (L) entre les points de fixation de son extrémité aval et les points d'appui axial de son extrémité amont sur le carter et étant mis en tension axiale quand il est monté et fixé sur le carter.
1. Habillage de carter (10) dans un turboréacteur, comprenant deux viroles coaxiales (36, 38) disposées l'une à l'intérieur de l'autre et réunies fixement par des chemises radiales (40) à l'intérieur desquelles s'étendent des bras radiaux (26) du carter, l'habillage étant fixé à son extrémité aval sur un élément du carter et étant en appui axial à son extrémité amont sur un autre élément du carter, caractérisé en ce que l'habillage a, à l'état libre, une dimension axiale (D) inférieure à la distance axiale (L) entre les points de fixation de son extrémité aval et les points d'appui axial de son extrémité amont sur le carter et est mis en tension axiale quand il est monté et fixé sur le carter. 2. Habillage de carter selon la 1, caractérisé en ce que la différence entre la dimension axiale (D) de l'habillage (10), à l'état libre, et la distance axiale (L) entre les points de fixation de son extrémité aval et les points d'appui axial de son extrémité amont, est sensiblement égale à l'écart maximal entre la dilatation thermique axiale de l'habillage et celle du carter pendant le fonctionnement du turboréacteur. 3. Habillage de carter selon la 2, caractérisé en ce que la différence est d'environ 1 à 1,2 millimètres. 4. Habillage de carter selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'habillage (10) est fixé par des boulons à son extrémité aval sur une bride (52) de support de palier (14) et comporte à son extrémité amont un rebord radial (60) orienté vers l'extérieur, ce rebord radial se trouvant à l'intérieur et en amont d'un rebord radial (62) formé à l'extrémité amont d'un élément (28) du carter, le rebord radial (60) de l'extrémité amont de l'habillage (10) venant en appui axial sur le rebord radial (62) de la, virole de carter au montage de l'habillage sur le carter. 5. Habillage de carter selon la 4, caractérisé en ce que le rebord radial (60) de l'extrémité amont de l'habillage (10) est formé sur une virole extérieure (38) de l'habillage, qui par dilatation thermique peutvenir en appui radial sur l'élément de carter (28) pendant le fonctionnement du turboréacteur. 6. Turboréacteur, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un habillage (10) d'un carter, en particulier d'un carter d'échappement (12), selon l'une des précédentes.
F
F02
F02C
F02C 7
F02C 7/00,F02C 7/20
FR2890803
A1
INVERSEUR A CONSOMMATION STATIQUE CONTROLEE.
20,070,316
La présente invention concerne de façon générale les dispositifs à semiconducteurs, notamment les dispositifs à technologie CMOS, en ce qu'ils sont appliqués à des circuits inverseurs ou à des circuits tampons, dits buffers . Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un dispositif électronique comprenant au moins une source d'alimentation Vdd, une masse Gnd et un circuit de commutation, le circuit de commutation comprenant au moins un premier transistor NMOS et un premier transistor PMOS connectés en série, leurs grilles respectives étant reliées entre elles; une entrée E amenant un signal d'entrée et connectée aux grilles des premiers transistors NMOS et PMOS; et une sortie S par laquelle transite un signal de sortie De tels dispositifs sont utilisés dans les circuits logiques, par exemple pour un arbre d'horloge, ou en périphérie d'une cellule mémoire, par exemple pour téléphone portable. Les technologies actuelles étant de plus en plus petites, le problème général de tels dispositifs est de réduire les courants de fuite afin de limiter la consommation statique. A cet effet plusieurs techniques sont connues, dont celle dite de stacking consistant à mettre au moins deux transistors NMOS en série et/ou deux transistors PMOS en série. De telles techniques, bien connues de l'homme du métier, sont décrites par exemple dans l'article de la publication Proceedings of the IEEE, vol.91, No.2, February 2003 . Par ailleurs, il est également connu des buffers 5 contrôlés, par exemple dans la demande de brevet US 2005/0024121. De tels circuits fonctionnent comme inverseurs lorsque la valeur logique de la fonction CONTROLE est à 1, mais coupent la sortie lorsque la valeur logique de la fonction CONTROLE est à 0. Dans ce contexte, l'objet de la présente invention est de proposer un dispositif contrôlé dont la sortie soit toujours faible impédance; autrement dit, un dispositif inverseur tel que la valeur logique de sortie soit toujours l'inverse de la valeur logique de l'entrée, quelle que soit la valeur logique du signal de contrôle. La valeur logique du signal de contrôle permettant de définir le mode de consommation statique du dispositif. L'objectif de la présente invention étant non pas tant d'augmenter la vitesse du dispositif que de limiter au maximum les courants de fuite lorsque le dispositif n'est pas utilisé ou lorsqu'il est utilisé dans un mode qui ne nécessite pas une pleine vitesse (mode stand-by par exemple). A cette fin, le dispositif de l'invention, par ailleurs conforme à la définition qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que le circuit de commutation comprend en outre: un deuxième transistor NMOS connecté en série au premier transistor NMOS, et un deuxième transistor PMOS connecté en série au premier transistor PMOS, permettant de fait les effets de stacking sus-mentionnés; le circuit de commutation adoptant sélectivement une première configuration (haute vitesse) dans laquelle la grille du deuxième transistor PMOS est reliée à la masse et la grille du premier transistor NMOS est reliée à la source 5; ou une deuxième configuration (faible courant de fuite) dans laquelle la grille du deuxième transistor PMOS et la grille du premier transistor NMOS sont reliées à l'entrée. Plus particulièrement, le dispositif comprend en outre des moyens de commande aptes à générer un signal de commande dont l'état logique commande la configuration du circuit de commutation. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif électronique comprend également un circuit combinatoire; le circuit combinatoire comprenant au moins une porte ET, une porte OU et un inverseur, où la grille du deuxième transistor PMOS est connectée à la sortie de la porte ET, l'entrée de la porte ET étant reliée à l'entrée et aux moyens de commande du signal de commande. Et la grille du deuxième transistor NMOS est connectée à la sortie de la porte OU, l'entrée de la porte OU étant reliée à l'entrée et aux moyens de commande dont le signal est inversé. Selon un mode de réalisation préféré, la fonction logique ET est assurée par une fonction garantissant la fonction ET mais ayant une consommation statique quasi nulle. A cet effet, le dispositif électronique peut comprendre une porte NAND et un autre circuit de commutation, configuré selon la deuxième configuration (faible courant de fuite) tel que cet autre circuit de commutation et la porte NAND sont montés en série de sorte à réaliser la fonction logique ET. De même, selon un mode de réalisation préféré, la 5 fonction logique OU est assurée par une fonction garantissant la fonction OU mais ayant une consommation statique quasi nulle. A cet effet, le dispositif électronique peut comprendre une porte NOR et un autre circuit de commutation, configuré selon la deuxième configuration (faible courant de fuite) tel que cet autre circuit de commutation et la porte NOR sont montés en série de sorte à réaliser la fonction logique OU. Le dispositif électronique selon l'invention comprend également des moyens de commande mis en uvre par une commande manuelle statique, typiquement un bouton. Le dispositif électronique selon l'invention peut être mis en uvre par exemple dans un circuit tampon, en périphérie d'une cellule mémoire, notamment SRAM, en tant que buffer de sortie. De manière générale, pour toute mémoire fonctionnant sur un mode de rétention d'information tant que la 25 mémoire n'est pas accédée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue schématique du dispositif selon l'invention, - la figure 2a est une vue schématique du dispositif en configuration haute vitesse, - la figure 2b est une vue schématique du dispositif en configuration faible courant de fuite, - la figure 3a est un exemple de réalisation de la fonction logique ET, - la figure 3b est un exemple de réalisation de la fonction logique OU, - la figure 4.1a est un modèle de consommation du dispositif en configuration haute vitesse, - la figure 4. lb est un modèle de consommation du dispositif en configuration faible courant de fuite, - la figure 4.2a est un modèle de temps d'accès du dispositif en configuration haute vitesse, - la figure 4.2b est un modèle de temps d'accès du dispositif en configuration faible courant de fuite. Le dispositif électronique selon l'invention comprend au moins une source d'alimentation (Vdd), une masse (Gnd) et un circuit de commutation. Le circuit de commutation comprend au moins un premier transistor NMOS et un premier transistor PMOS connectés en série, leurs grilles respectives étant reliées entre elles; ainsi qu'une entrée (E) amenant un signal d'entrée et connectée aux grilles des premiers transistors NMOS et PMOS, et une sortie (S) par laquelle transite un signal de sortie. En référence à la figure 1, le circuit de commutation comprend en outre un deuxième transistor NMOS connecté en série au premier transistor NMOS, et un deuxième transistor PMOS connecté en série au premier transistor PMOS, de sorte à permettre un effet de stacking . Aussi tel que représenté sur la figure 2a, le circuit de commutation adopte sélectivement une première configuration (haute vitesse) dans laquelle la grille du deuxième transistor PMOS est reliée à la masse (Gnd) et la grille du premier transistor NMOS est reliée à la source (Vdd) ; ou, comme représenté sur la figure 2b, une deuxième configuration (faible courant de fuite), dans laquelle la grille du deuxième transistor PMOS et la grille du premier transistor NMOS sont reliées à l'entrée (E). En référence de nouveau à la figure 1, le dispositif électronique comprend en outre des moyens de commande (10) aptes à générer un signal de commande (11) dont l'état logique commande la configuration du circuit de commutation. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif électronique comprend un circuit combinatoire, lequel comprend au moins une porte ET (20), une porte OU (30) et un inverseur (40). Dans cette configuration, comme le montre la figure 1, la grille du deuxième transistor PMOS est connectée à la sortie de la porte ET (20), l'entrée de la porte ET étant reliée à l'entrée (E) et aux moyens de commande du signal de commande (11). Et la grille du deuxième transistor NMOS est connectée à la sortie de la porte OU (30), l'entrée de la porte OU étant reliée à l'entrée (E) et aux moyens de commande dont le signal(ll) est inversé. Selon un mode de réalisation préféré, et comme montré à la figure 3a, la fonction logique ET est assurée par une fonction garantissant la fonction ET mais ayant une consommation statique quasi nulle. A cet effet, le dispositif électronique peut comprendre une porte NAND et un autre circuit de commutation, configuré selon la deuxième configuration (faible courant de fuite) tel que cet autre circuit de commutation et la porte NAND sont montés en série de sorte à réaliser la fonction logique ET. De même, figure 3b, la fonction logique OU est assurée par une fonction garantissant la fonction OU mais ayant une consommation statique quasi nulle. A cet effet, le dispositif électronique peut comprendre une porte NOR et un autre circuit de commutation, configuré selon la deuxième configuration (faible courant de fuite) tel que cet autre circuit de commutation et la porte NOR sont montés en série de sorte à réaliser la fonction logique OU. Cette configuration permet d'obtenir des consommations statiques quasi nulles pour les fonctions logiques ET et OU. Ce qui permet, en mode faible courant de fuite, effectivement d'obtenir un dispositif où les fuites sont limitées. En mode haute vitesse, le temps de propagation à travers les portes logiques importe peu, la vitesse du dispositif étant déterminée uniquement par les deux transistors NMOS ou les deux transistors PMOS passants. L'ensemble des figures 4.1a, 4.1b, 4.2a et 4.2b représentent, à titre d'exemple, des simulations de consommation et de temps d'accès en technologie 90 nm pour chacune des deux configurations haute vitesse et faible courant de fuite. Quatre signaux sont représentés - un standard (Std) représentant un transistor standard dont la taille est optimisée pour une vitesse maximum, un nominal (Ln) représentant un transistor standard dont la taille est optimisée pour une consommation statique minimum, et - un selon l'invention (Inv) - l'entrée (E). En configuration haute vitesse (figures 4.1), le temps d'accès selon l'invention se rapproche du temps d'accès standard (figure 4.1a) et sa consommation est similaire (figure 4.1b). Le dispositif est donc quasiment aussi rapide qu'un inverseur standard et consomme à peu près autant. Typiquement, en conditions les pires (Vdd min, forte température), pour un temps d'accès standard de 280pS, le temps d'accès selon l'invention est de 340 pS; et pour une consommation standard de 1800nA, la consommation selon l'invention est de 1960 nA. En configuration faible courant de fuite (figures 4.2), la consommation du dispositif selon l'invention se rapproche de la consommation nominale (figure 4.2a) et le temps d'accès est proche du temps d'accès nominal. Typiquement, en conditions les meilleures (Vdd max, forte température, fuites les plus grandes), pour une consommation standard de 1800nA, la consommation selon l'invention est de 400nA; et pour un temps d'accès standard de 280pS, le temps d'accès nominal est de 510pS, et le temps d'accès selon l'invention de 620 pS. Ainsi, le dispositif selon l'invention permet d'obtenir, en mode haute vitesse, un circuit de commutation quasiment aussi rapide qu'un circuit standard; et une consommation, en mode faible courant de fuite, environ 4. 5 fois inférieure à celle d'un circuit standard. Sur le plan pratique, il peut être judicieux que le choix du mode de consommation statique du dispositif se fasse de manière dynamique et rapide. Aussi le dispositif électronique est-il avantageusement pourvu de moyens de commande mis en uvre par une commande digitale statique, typiquement un bouton. Le dispositif électronique selon l'invention est avantageusement mis en oeuvre dans un circuit tampon, par exemple en périphérie d'une cellule mémoire SRAM, comme étage de sortie; par exemple au sein d'un téléphone mobile, à des fins de traitement d'images ou autre
Inverseur à consommation statique contrôlée comprenant au moins une alimentation Vdd, une masse Gnd et un circuit de commutation.Le circuit de commutation comprend au moins des premiers transistors NMOS et PMOS en série, leurs grilles étant reliées. Une entrée E est connectée à ces grilles.Des deuxièmes transistors NMOS et PMOS sont connectés en série respectivement aux premiers transistors NMOS et PMOS.Le circuit de commutation adopte sélectivement une première configuration (haute vitesse) où la grille du deuxième transistor PMOS est reliée à la masse et la grille du premier transistor NMOS est reliée à l'alimentation ; ou une deuxième configuration (faible courant de fuite) où la grille du deuxième transistor PMOS et la grille du premier transistor NMOS sont reliées à l'entrée E.Des moyens de commande 10 sont aptes à générer un signal de commande 11 dont l'état logique commande la configuration du circuit de commutation.
1. Dispositif électronique comprenant au moins une source d'alimentation (Vdd), une masse (Gnd) et un circuit de commutation, le circuit de commutation comprenant au moins É un premier transistor NMOS et un premier transistor PMOS connectés en série, leurs grilles respectives étant reliées entre elles, É une entrée (E) amenant un signal d'entrée et connectée aux grilles des premiers transistors NMOS et PMOS, É une sortie (S) par laquelle transite un signal de sortie, caractérisé en ce que le circuit de commutation comprend en outre: É un deuxième transistor NMOS connecté en série au premier transistor NMOS, et É un deuxième transistor PMOS connecté en série au premier transistor PMOS, le circuit de commutation adoptant sélectivement une première configuration (haute vitesse) dans laquelle la grille du deuxième transistor PMOS est reliée à la masse (Gnd) et la grille du premier transistor NMOS est reliée à la source (Vdd) ; ou une deuxième configuration (faible courant de fuite) dans laquelle la grille du deuxième transistor PMOS et la grille du premier transistor NMOS sont reliées à l'entrée (E). 2. Dispositif électronique selon la 1 comprenant en outre des moyens de commande (10) aptes à générer un signal de commande (11) dont l'état logique commande la configuration du circuit de commutation. 3 Dispositif électronique selon la 2 comprenant un circuit combinatoire incluant au moins une porte ET (20), une porte OU (30) et un inverseur (40), et dans lequel É la grille du deuxième transistor PMOS est connectée à la sortie de la porte ET (20), É l'entrée de la porte ET (20) étant reliée à l'entrée (E) et aux moyens de commande du signal de commande (11), et É la grille du deuxième transistor NMOS est connectée à la sortie de la porte OU (30), É l'entrée de la porte OU (30) étant reliée à l'entrée (E) et aux moyens de commande dont le signal(ll) est inversé. 4. Dispositif électronique selon la 3 dans lequel la porte ET (20) est réalisée par une porte NAND montée en série avec un autre circuit de commutation, configuré selon la deuxième configuration (faible courant de fuite). 5. Dispositif électronique selon la 3 ou 4 dans lequel la porte OU (30) est réalisée par une porte NOR montée en série avec un autre circuit de commutation, configuré selon la deuxième configuration (faible courant de fuite). 6. Dispositif électronique selon l'une quelconque des 2 à 5 dans lequel les moyens de commande (10) sont mis en uvre par une commande manuelle statique, typiquement un bouton. 7. Utilisation d'un dispositif électronique selon l'une quelconque des précédentes dans un circuit tampon. 8. Utilisation d'un dispositif électronique selon l'une quelconque des 1 à 6, dans un téléphone potable.
H
H03,H04
H03K,H04Q
H03K 19,H04Q 7
H03K 19/00,H04Q 7/32
FR2895182
A1
PROCEDE DE TRANSMISSION DE SERVICES DE TELEVISION NUMERIQUE, PASSERELLE ET RESEAU CORRESPONDANTS
20,070,622
1. Domaine de ('invention. La presente invention concerne le domaine de la television numerique et plus precisement sa distribution de services dans le domicile. 2. Arriere-plan technologique. Selon I'etat de la technique, it convient de proposer des solutions permettant la reception de services par des terminaux relies a une passerelle (ou DNG de I'anglais Delivery Network Gateway ) via un reseau par exemple de type IP (de I'anglais Internet Protocol ou Protocole internet en frangais defini par la norme referencee RFC791). Des operateurs de services numeriques possedent chacun une offre de services. Ces services sont regroupes au sein d'ensembles de services. Chaque ensemble, nomme multiplex, est compose d'un ou de plusieurs flux de donnees numeriques (ou stream(s) en anglais). Ces multiplex sont distribues via un lien de diffusion qui peut correspondre a une frequence donnee emise par un satellite ou une tete de reseau cable ou emetteur TNT (ou television numerique terrestre ou DVB de I'anglais Digital Video Broadcasting D). Chaque multiplex va pouvoir contenir un ou plusieurs services. Un DNG est equipe d'un tuner de reception, le tuner permettant de se connecter sur le satellite, ou le cable, ou encore la TNT, en utilisant la frequence donnee et de recevoir le multiplex de donnees numeriques qui y est diffuse. Un service au sein de ce multiplex est defini comme une sequence d'emissions diffusees dans le cadre d'une programmation definie par un diffuseur. Lorsqu'un premier terminal relie au DNG demande un service, le tuner du DNG se cale sur la frequence du multiplex comprenant le service requis. Les acces aux services des differents multiplex possibles par les autres terminaux sont alors perturbes, le tuner ne pouvant pas offrir tous les services associes a tous les multiplex pouvant titre requs, notamment pour les services qui se trouvent au sein d'autres multiplex et donc sur d'autres frequences. Cette technique presente donc ('inconvenient de ne pas titre optimisee pour un reseau domestique qui comprend plusieurs terminaux relies a une passerelle permettant de recevoir un nombre de multiplex limite. 3. Resume de ('invention. L'invention a pour but de pallier ces inconvenients de ('art anterieur. Plus particulierement, ('invention a pour objectif de faciliter I'acces d'un terminal a un service relaye par une passerelle, lorsqu'au moins un eventuel autre terminal regoit deja un service relaye par la passerelle qui atteint, ainsi, ses limites de capacite de reception de multiplex contenant des services de television numerique. A cet effet, ('invention propose un procede de transmission de services de television numerique par une passerelle apte a recevoir une pluralite de multiplex numeriques, chaque multiplex comprenant au moins un service audiovisuel numerique, la passerelle etant adaptee a recevoir un nombre Iimite de multiplex parmi la pluralite et a les transmettre a au moins un terminal relie a la passerelle, le procede etant remarquable en ce qu'il comprend une etape de transmission d'une Iiste d'au moins un service, dits services disponibles, a au moins un des terminaux, les services disponibles etant presents sur les multiplex que la passerelle peut recevoir, la Iiste de services disponibles dependant des eventuels services deja transmis a au moins un des terminaux. Ainsi, la gestion des acces aux services est facilitee puisque lorsque la passerelle est Iimitee en capacite de reception, les terminaux regoivent une Iiste de services disponibles et ne requierent donc pas des services auxquels ils n'ont pas acces a un instant ou les ressources de la passerelle sont attribuees a la transmission de services demandes par d'autres terminaux. Preferentiellement, le procede comprend une etape de reception d'au moins un multiplex, la Iiste des services disponibles comprenant les services presents dans le ou les multiplex regus lorsque la capacite de reception de multiplex de la passerelle est atteinte et ne comprend pas les services des autres multiplex Selon une caracteristique avantageuse, chaque terminal possedant une priorite d'acces aux services transmis par la passerelle, le procede comprend une determination d'une priorite maximale de terminal en fonction de la priorite des terminaux accedant a un service, une Iiste de services comprenant les services presents dans le ou les multiplex regus lorsque la capacite de reception de la passerelle est atteinte est transmise aux terminaux de priorite inferieure ou egale a la priorite maximale. Selon une caracteristique particuliere, une liste de services comprenant tous les services de la pluralite de multiplex est transmise aux terminaux de priorite superieure strictement a la priorite maximale. Avantageusement, la table est transmise a tous les terminaux ne recevant pas un service. Selon des caracteristiques particulieres, les multiplex sont transmis par satellite et/ou sont du type multiplex de television numerique terrestre. Selon une caracteristique preferee, I'etape de transmission d'une Iiste d'au moins un service, dits services disponibles, a au moins un des terminaux est une diffusion suivant un protocole UDP. Selon une autre caracteristique, le procede comprend au moins une etape de gestion d'un envoi de service a un terminal comprenant une transmission d'une commande selon un protocole IGMP. La gestion d'un envoi de service comprend par exemple une ou plusieurs commandes IGMP parmi les commandes join D, leave et keep alive D. L'invention concerne egalement une passerelle apte a recevoir une pluralite de multiplex numeriques et a transmettre des services de television numerique, chaque multiplex comprenant au moins un service audiovisuel numerique, la passerelle etant adaptee a recevoir un nombre limite de multiplex parmi la pluralite et a les transmettre a au moins un terminal relie a la passerelle. Selon ('invention, la passerelle comprend des moyens de transmission d'une liste d'au moins un service, dits services disponibles, a au moins un des terminaux, les services disponibles etant presents sur les multiplex que la passerelle peut recevoir, la liste de services disponibles dependant des eventuels services deja transmis a au moins un des terminaux. En outre, ('invention concerne un reseau de communication comprenant des terminaux et une passerelle comme illustree ci-avant. 30 4. Liste des figures. L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularites et avantages apparaitront a la lecture de la description qui va suivre, la description faisant reference aux dessins annexes parmi lesquels : 35 û la figure 1 illustre un systeme de reception de services de television selon un mode particulier de realisation de ('invention ; la figure 2 est un synoptique tres schematique d'une passerelle mise en oeuvre dans le systeme de la figure 1 ; les figures 3, 4 et 7 presentent des algorithmes mis en oeuvre par la passerelle de la figure 2 ; la figure 5 illustre une table mise en oeuvre par la passerelle de la figure 2 ; la figure 6 presente un algorithme mis en oeuvre par une passerelle selon une variante de realisation de ('invention ; la figure 8 illustre un algorithme mis en oeuvre par un terminal du systeme de la figure 1 ; et la figure 9 presente un exemple d'echanges entre les differents elements du systeme de la figure 1. 5. Description detaillee de ('invention. 15 La figure 1 illustre un systeme de reception 1 de services de television selon un mode particulier de realisation de ('invention. Le systeme 1 comprend : - une passerelle 10 ; - une antenne de reception 160 reliee a la passerelle 10 via une liaison 16 ; - une interface d'acces a un reseau xDSL (DSL signifiant Digital Subscriber Line) 150 relie a la passerelle 10 via une liaison 15 - un reseau domestique 11 relie a la passerelle 10 via une liaison 17 ; et des terminaux (par exemple du type set top box ou recepteur de services numeriques associes a un televiseur et/ou a un dispositif d'enregistrement) 12 a 14 relies au reseau 11 30 Le reseau 11 est preferentiellement de type IP et permet des echanges de donnees de services de television numerique entre la passerelle 10 et les terminaux 12 a 14. L'antenne de reception 160 (satellite et/ou terrestre) comprend des moyens de reception de multiplex de services de television et/ou radio 35 numeriques (compatibles, par exemple, avec la norme DVB (de I'anglais Digital Video Broadcast ou Diffusion de video numerique en frangais). Elie est adaptee a la reception des signaux correspondant a des multiplex 10 20 25 de services de television numeriques et a les transmettre vers la passerelle 10. Chaque multiplex est associe a une frequence. Le multiplex est regu via une transmission satellite (cas par exemple d'une reception compatible avec la norme DVB-S) et/ou via une transmission terrestre (cas par exemple d'une reception compatible avec la norme DVB-T). L'acces a un reseau ADSL (et plus generalement a un reseau xDSL ou a tout autre source audio/video numerique ou analogique) est facultatif selon ('invention. Lorsque une connexion a une autre source qu'une source satellite ou hertzienne est mise en oeuvre, la passerelle 10 peut integrer le service offert par cette autre source a la liste de services possibles par une reception via I'antenne et le ou les tuners (et le ou les multiplexeurs correspondant) relies a cette antenne. La figure 2 illustre schematiquement la passerelle 10. La passerelle 10 comprend, relies entre eux par un bus 15 d'adresses et de donnees 24 : - un microprocesseur 20 (ou CPU) ; - une memoire non volatile de type ROM (de I'anglais Read Only Memory ) 25 ; - une memoire vive ou RAM (de I'anglais Random Access 20 Memory ) 26 ; - un tuner 21 de reception du signal regu sur la liaison 15 ; - un demultiplexeur 27 recevant des donnees de multiplex transmis par le tuner 21 ; - une interface xDSL 22 recevant des signaux xDSL via la 25 liaison 16 ; et - une interface 23 reliee au reseau domestique 11 via la liaison 17. Le tuner 21 regoit plusieurs multiplex de services de television numerique et ne peut recevoir qu'un seul multiplex a la fois. Neanmoins, it 30 est adapte a fournir simultanement ou sequentiellement les donnees issues de plusieurs services du multiplex regu. L'interface 23 regoit et transmets des paquets (de type IP) de donnees informations en provenance ou a destination du reseau domestique et, en particulier, des terminaux 12 a 14. 35 Par ailleurs, chacun des elements illustres en figure 2 est Bien connu de I'homme du metier. Ces elements communs ne sont pas decrits ici. On observe que le mot registre utilise dans la description designe dans chacune des memoires mentionnees, aussi bien une zone de memoire de faible capacite (quelques donnees binaires) qu'une zone memoire de grande capacite (permettant de stocker un programme entier ou I'integralite de donnees representative d'une image). La memoire ROM 25 comprend notamment : - un programme prog 255 ; et - une table DVB-Table 251 de services selectionnables; et - une table Device-Table 252 comprenant la Iiste de tous les terminaux relies a la passerelle 10 via le reseau 11 et qui sont enregistres dans la passerelle 10, chaque terminal etant associe a une adresse de multidiffusion IP sur laquelle it doit rester en ecoute. La table DVB-Table 251 comprend notamment la liste des services consideres comme interessants par I'utilisateur parmi tous les multiplex regus par I'antenne 160. En effet, dans une phase de configuration de la passerelle, I'utilisateur a la possibilite d'eliminer certains services obtenus par scrutation ( scan en anglais), par I'antenne 160, de toutes les frequences sur lesquelles se trouvent les multiplex. Pour certains multiplex, la table 251 peut contenir egalement des services deja pre-programmes (par exemple services offerts par abonnements). En resume, la table 251 comprend la liste des services selectionnables. Pour chaque service selectionnable, la table 251 comprend egalement une adresse IP de diffusion multiple ( multicast address en anglais) qui sera utilisee, le cas 6cheant, pour une diffusion du service correspondant sur le reseau 11. Les algorithmes mettant en ceuvre les etapes du procede decrit ci-apres sont stockes dans la memoire ROM 25 associee a la passerelle 10 mettant en ceuvre ces etapes. A la mise sous tension, le microprocesseur 20 charge et execute les instructions de ces algorithmes. La memoire vive 26 comprend notamment : - dans une registre 260, le programme de fonctionnement du microprocesseur 20 charge a la mise sous tension de la passerelle 10 ; - une liste 26 1, List-Service-Full, de services selectionnables pouvant etre regus par I'antenne 160 ; - une liste 262, List-Service-Part, de services disponibles pour les terminaux de la liste 252 a un moment donne ; - les parametres identifiant le multiplex courant RX-TS 263 (le multiplex courant est regu a ('instant considers par le tuner 21 de la passerelle) ; et - une table 264, Device-State, indiquant pour chaque terminal enregistre son etat de reception. La table 264 indique notamment si chaque terminal de la table 252 regoit un service, et si oui, un identifiant du service regu, ou, si au contraire, it ne regoit rien. Selon une variante de ('invention, la passerelle comprend plusieurs tuners. Elie est donc apte a recevoir simultanement plusieurs multiplex. Dans ce cas, la liste 265 de services disponibles est Iimitee lorsque tous les multiplex sont utilises par les terminaux et contient alors les services presents dans ('ensemble des multiplex regus simultanement. Le registre RX-TS 263 identifie alors les multiplex courants, c'est-a-dire les multiplex regus a ('instant considers par au moins un tuner de la passerelle. La figure 3 illustre sous forme d'un organigramme, un algorithme de recherche de service ( service scan en anglais) mis en oeuvre par la passerelle 10. Cet algorithme permet notamment de construire ou de mettre a jour la table 250 de services selectionnables. Apres une etape 30 d'initialisation de la passerelle 10, au cours d'une etape 31, la passerelle commande le tuner 21 pour qu'il se cale sur une premiere frequence Fo correspondant a la frequence basse de la bande de frequences correspondant aux multiplex susceptibles d'etre regus. Ensuite au cours d'un test 32, la passerelle 10 verifie si un la frequence courante est valide. Dans ('affirmative, au cours d'une etape 33, la passerelle 10 regoit les informations relatives au multiplex correspondant a la frequence courante et enregistre une liste de services correspondants avec le nombre de services offert par le multiplex. Ensuite, au cours d'une etape 34, la passerelle attribue une adresse IP de multidiffusion a chacun des services present dans le multiplex correspondant a la frequence courante et enregistre dans une table le service, I'adresse IP avec le numero de port correspondant. Ensuite, au cours d'une etape 35, la passerelle 10 incremente la 35 frequence courante. Puis, au cours d'un test 36, elle verifie si la fin de la bande de frequences correspondant aux multiplex susceptibles d'etre regus est atteinte. Dans la negative, le test 32 est reitere. Dans ('affirmative, au cours d'une etape 37, les services sont tries, les services hors abonnement et/ou n'interessant pas I'utilisateur etant elimines, les autres services sont selectionnables et sont enregistres dans la table 251. A titre illustratif, un exemple de table 251 est presente en figure 5. Cette table 251 comprend : - en colonne 50, la frequence du multiplex (ou TS) exprimee en GHz qui permet de piloter le tuner ; - en colonne 51, un triplet DVB precisant les parametres propres a un service selectionnable dans un multiplex donne (notamment les parametres qui permettent au demultiplexeur 27 de demultiplexer le service correspondant a partir de son multiplex soit un identifiant de reseau, un identifiant de transport et un identifiant de service dans un multiplex (ou TS correspondant a Transport Stream ou flux de transport en frangais selon les normes DVB) ; et - en colonne 52, une adresse IP de multi-diffusion et le port de passerelle correspondant. Ainsi, pour les multiplex aux frequences respectives 10,772 GHz et 10,803 GHz, trois services de television numerique sont selectionnable et une adresse IP a ete attribuee a chacun d'eux. De meme, pour le multiplex a la frequence 10,729GHz, un seul service est selectionnable. Dans le cas d'une reception satellite, une meme frequence peut contenir deux multiplex, avec polarisation respectivement horizontale et verticale. Selon cette variante, la table 251 comprend egalement la polarisation, le tuner devant connaitre a la fois la frequence et la polarisation pour recevoir le multiplex correspondant. En outre, selon cette variante, les etapes 31 a 36 de I'algorithme de recherche de service illustre en figure 3 sont executees pour chacune des polarisations possibles et la passerelle enregistre a la fois la polarisation et la frequence associees a un multiplex. La figure 4 illustre sous forme d'un organigramme, un algorithme de transmission de services mis en oeuvre par la passerelle 10. Cet algorithme gere notamment la mise a jour des listes de services fournis aux terminaux enregistres aupres de la passerelle 10. Au cours d'une premiere etape 40 , la passerelle initialise les differentes variables et parametres utilises et cree notamment la table 251 de services selectionnable par mise en oeuvre de I'algorithme presente en figure 3 et enregistre les terminaux 12 a 14 connectes au reseau 11 (par exemple, par programmation, et/ou la passerelle recherchant les terminaux et/ou chaque terminal se declarant aupres de la passerelle) dans la table 252. Au cours de cette etape, la passerelle construit egalement la liste 261 de tous les services disponibles sous un format lisible par les term inaux en lien avec la table 251 et comprenant les informations significatives pour les terminaux, notamment, pour chaque service : - son nom ; - le fournisseur de service (optionnel) ; - son adresse de diffusion sur IP avec le port ; et - son format audio et/ou video. - et eventuellement d'autres informations qui peuvent titre utiles pour les terminaux. La passerelle 10 initialise la table 264 avec des etats non connectes associes a chaque terminal. Puis, la passerelle 10 transmis transmet a chacun des terminaux enregistres, la liste 261. Cette operation peut se faire notamment selon rune des manieres suivantes : - la passerelle transmet, a chaque terminal, un message sur I'adresse IP correspondante sur laquelle le terminal reste en ecoute et qui comprend la liste 261 selon le protocole UDP (mode de transmission appele multicast); ou - chaque terminal transmet a la passerelle 10 une commande du type get (rechercher en frangais) suivant un protocole HTTP (ou HyperText Transfer Protocol defini par la norme RFC 2616) et la passerelle repond avec une commande du type put (mettre en franca is) avec la liste 261 suivant le meme protocole, chaque terminal ayant sa propre adresse IP pour obtenir les informations emises par la passerelle (mode de transmission appele unicast). Dans le cadre de ('invention, la diffusion de message selon un mode de transmission multicast (ou multidiffusion) se fait preferentiellement selon un protocole UDP (ou User Datagram Protocol D, qui est defini dans la norme RFC 768) ou UDP/RTP (ou Realtime Transmission Protocole defini dans la norme rfc 1889). L'utilisation de RTP permet de rajouter une information de date (ou timestamp >> en anglais) a des paquets, et donc de restituer, en reception, le moment de ('envoi quand on ne maitrise pas la jigue (variation de duree de transmission). L'utilisation de RTP permet egalement d'inserer des numeros de sequence et donc de reordonner des paquets qui seraient requs dans le desordre. Puis, au cours d'une etape 41, la passerelle 10 se met en attente d'un changement dans le multiplex regu et/ou de service demande. Ce changement correspond notamment au basculement d'un multiplex sur un autre, au debut d'une reception de multiplex ou a I'arret de reception de multiplex. Une telle etape est, en particulier, la consequence d'une requete de service sur un multiplex, le changement de services requis (entrainant egalement un changement de multiplex) et/ou I'arret de transmission d'un service vers un terminal. Ensuite, au cours d'une etape 42, la passerelle determine les multiplex pouvant titre requs par le tuner 21. Selon le mode de realisation decrit, un seul multiplex peut titre regu par le tuner 21. Dans ce cas, si aucun service n'est transmis a un terminal, la liste des services pouvant titre requs correspond a ('ensemble des services disponibles sur les multiplex (ou flux) requs par I'antenne 160 (sous reserve d'abonnement valide). Sinon, la passerelle 21 transmet au moins un service d'un meme multiplex regu par le tuner 21 a un ou plusieurs terminaux 12 a 14. La Ii ste des services disponibles est alors la Iiste des services presents sur le multiplex regu. Cette liste est alors enregistree dans le registre 262. Puis, au cours d'une etape 43, la passerelle 10 transmet la liste de services disponibles 262 a chacun des terminaux 12 a 14 enregistres aupres de la passerelle 10 qui sont dans un etat non connectes a un service)). Si un seul terminal regoit un service du multiplex demultiplexe par le demultiplexeur 27, correspondant aux parametres identifiant le multiplex enregistre dans le registre 263, il peut recevoir un service selectionnable quelconque (en effet, pour changer de service, il doit arreter la reception du service courant) ; Ia passerelle 10 peut donc lui transmettre la Iiste 261 de tous les services selectionnables. En revanche, si deux terminaux regoivent un service d'un meme multiplex, ils empechent la passerelle de basculer sur un autre multiplex. Dans ce cas, la passerelle 10 leur transmet la Iiste 262 reduite aux services selectionnables du multiplex courant. Selon une variante de realisation, au cours de I'etape 43, la passerelle 10 envoie aux terminaux recevant la Iiste 262 une information a afficher du type Iiste de service reduite (via par exemple un message suivant un protocole http si le terminal considers est equips d'un navigateur (browser en anglais)) avec ou sans description detaillee des services disponibles. Cette information peut aussi comprendre un identifiant du ou des terminaux recevant un service et donc responsable de la limitation d'acces aux services. La figure 6 illustre sous forme d'un organigramme, un algorithme de transmission de services mis en oeuvre par la passerelle 10 selon une variante de realisation de ('invention, les terminaux possedant une priorite d'acces au services. Selon cette variante, chaque terminal est affects d'une priorite d'acces aux services audio/video, un terminal plus prioritaire que d'autres terminaux prenant la main sur tous les services meme si un autre terminal de priorite inferieure accede deja a un service d'un autre multiplex. Dans ce cas, la Iiste des services disponibles est fonction de I'acces a un multiplex par le terminal le plus prioritaire. Au cours d'une premiere etape 60, la passerelle effectue une initialisation similaire a I'etape 40 decrite precedemment en prenant en compte la priorite des terminaux enregistres aupres de la passerelle. La priorite est notamment enregistree dans la table 252. Cette priorite peut titre notamment definie par I'utilisateur (par exemple, sous forme d'un dialogue homme-machine avec la passerelle directement (Ia passerelle etant alors munie d'un ecran et d'un moyen permettant d'entrer des donnees (clavier, souris, ecran tactile...)) ou via un terminal adapts) ou par configuration des terminaux (par exemple suivant le type ou un parametres propres a chaque machine preenregistre ou introduit par un utilisateur), la priorite pouvant titre transmise d'un terminal a la passerelle via un message http. Selon differentes variantes pour la gestion des priorites, les priorites peuvent titre fixes ou variables. Les priorites peuvent egalement titre definies en fonction des connexions, d'un menu sur la passerelle et/ou un ou plusieurs terminaux, et/ou d'un profil d'utilisateur (par exemple, avec code d'acces). Les stapes suivantes 41 et 42 sont similaires aux stapes de ('algorithme illustre en figure 6 ; elles portent donc les memes references et ne seront pas decrites davantage. Ensuite, au cours d'une etape 60, la passerelle demande au multiplexeur de transmettre le service au terminal demandeur dans les cas suivant : -aucun service n'est transmis a un terminal ; - le service demande est present sur le multiplex courant 263 (multiplex correspondant a un service demande par un autre terminal) ; ou - le terminal est de priorite strictement superieure a un terminal recevant un service. Dans le dernier cas, le service correspondant n'est plus transmis au ou aux terminaux recevant le service (sauf s'il est aussi present dans le multiplex correspondant au service demande par le terminal prioritaire). Avantageusement, selon ('invention, un terminal de moindre priorite ne peut pas demander un service auquel it n'a pas acces, puisqu'il a regu une liste de services Iimitee aux services disponibles pour lui. Selon differentes variantes de ('invention, la passerelle envoie ou non au terminal ne recevant plus le service demande un message d'information et envoie un service par defaut present sur le nouveau multiplex courant (service preprogramme ou autre service) ou n'envoie plus rien. Selon une variante de ('invention, la passerelle detectant un changement de multiplex entrainant une coupure de service pour un terminal non prioritaire, peut transmettre au terminal plus prioritaire un message d'avertissement (par exemple cette action entrainera la perte du service pour le terminal identifiant ) et/ou de confirmation (('action de basculement du multiplex ne se faisant alors que si ('action demandee est confirmee). Au cours de I'etape 61, la liste 262 des services disponibles est alors la Iiste des services presents sur le multiplex regu. La passerelle 10 transmet la Iiste de services disponibles 262 a chacun des terminaux 12 a 14 enregistres aupres de la passerelle 10 qui ont une priorite strictement inferieure au terminal de plus forte priorite accedant a un service. Ainsi, ces terminaux ne peuvent acceder qu'aux services du multiplex courant. La passerelle 10 transmet egalement la Iiste 261 a chacun des terminaux qui ont une priorite strictement superieure au terminal de plus forte priorite accedant a un service. Ainsi, un ces terminaux de plus forte priorite peuvent acceder a un service selectionnable quelconque. Si un service du multiplex courant est regu par un seul terminal de plus forte priorite parmi les terminaux recevant un service, i1 peut recevoir un service selectionnable quelconque (en effet, pour changer de service, i1 doit arreter la reception du service courant) et la passerelle peut lui transmettre la liste 261. En revanche, si deux terminaux de priorite egale et de plus forte priorite parmi les terminaux recevant un service, regoivent un service d'un meme multiplex, ils empechent la passerelle de basculer sur un autre multiplex. Dans ce cas, la passerelle 10 leur transmet la liste 262 reduite aux services selectionnables du multiplex courant. Avantageusement, les priorites des terminaux sont toutes differentes pour eviter des situations de conflits d'acces. Afin de detecter un arret de reception d'un service par un terminal, la passerelle envoie des messages IGMP (correspondant au protocole Internet Group Management Protocol defini par la norme RFC 1112) du type keep-alive (ou maintien en frangais) vers les terminaux pour verifier que le terminal est toujours connecte au service demande. Si le terminal est connecte, it repond avec un message IGMP. L'absence de reponse indique qu'il n'est plus connecte. Un terminal peut egalement indiquer la fin d'une requete de service via une commande IGMP du type leave (ou abandon en frangais). L'utilisation du protocole IGMP facilite ('implementation des mecanismes decrits, car la video est transmise en multicast et un terminal utilisera donc preferentiellement I'IGMP pour demander la connexion a un flux. D'autre part IIGMP contient deja lemecanisme de maintien, ce qui facilite la gestion de I'arret d'un service lorsqu'un terminal est eteint accidentellement (coupure de ('alimentation, panne, ...). L'utilisation des messages d'IGMP est donc preferable pour la mise en oeuvre de ('invention et evite la necessite de concevoir et/ou implementer un autre protocole par-dessus (comme RTSP par exemple). Suite a I'arret de reception de service par un terminal, la passerelle met a jour I'etat du terminal correspondant dans la table 263 et la Iiste 262 et transmet aux terminaux ('une des listes 261 et 262 selon les memes conditions qu'indiquees dans la description de I'etape 43 (si aucune priorite n'est geree) ou 61 (avec mecanisme de priorite Ore). La figure 7 illustre sous forme d'un organigramme, un algorithme de traitement d'une reception de demande de service mis en oeuvre par la passerelle 10. Apres un etape d'initialisation 70, au cours d'une etape 71, la passerelle 10 se met en attente de la reception d'une commande join ( jonction en frangais) selon le protocole IGMP emise par un terminal sur I'adresse de multi-diffusion attribuee au terminal. Cette commande correspond a une demande de service present parmi les services de la derniere Iiste 261 ou 262 prealablement revue. Ensuite, au cours d'une etape 72, la passerelle cherche la reference du multiplex correspondant au service dont I'adresse de diffusion est donne par I'adresse IP presente dans la commande join revue. Puis au cours d'une etape 73, la passerelle 10 verifie si ce multiplex correspond au multiplex courant. Dans ('affirmative, au cours d'une etape 75, la passerelle demande au demultiplexeur ('envoi du service requis vers le terminal demandeur et effectue la transmission des listes de services selon ('une des etapes 43 ou 61 precedemment decrites. Ensuite, I'etape 71 est reiteree. Dans la negative, selon une variante mettant en oeuvre une gestion de priorite, au cours d'une etape 74, la passerelle verifie si un changement de multiplex est possible comme indique en regard de la description de I'etape 60. Si un changement de multiplex est possible, au cours d'une etape 77, la passerelle demande au tuner de changer de multiplex et au demultiplexeur ('envoi du service requis vers le terminal demandeur et effectue la transmission des listes de services selon I'etape 61 precedemment decrite. Ensuite, I'etape 71 est reiteree. Si un changement de multiplex n'est pas possible, au cours d'une etape 76, la passerelle indique au terminal demandeur qu'il ne peut pas fournir le service demande. Ensuite, I'etape 71 est reiteree. En theorie, ('invention evite ou limite que I'on passe par I'etape 71. Neanmoins, par securite, le test 73 et I'etape 76 (selon certaines mises en oeuvre, une Iiste de services disponibles peut etre mal revue ou revue ou lue en retard). Selon une variante de ('invention avec aucun mecanisme de priorite present, on ne met pas en oeuvre le test 73, I'etape 75 suivant immediatement I'etape 72. Selon une autre variante de ('invention avec mecanisme de priorite, on ne met pas en oeuvre le test 74 et I'etape 76, I'etape 77 suivant immediatement une sortie negative du test 73. La figure 8 presente un algorithme de reception de services mis en oeuvre par le terminal 12. Au cours d'une etape 80 d'initialisation, le terminal 12 met a jour les parametres propres a la reception de services en fonction de sa configuration. Ensuite, au cours d'une etape 81, le terminal 12 attend puis regoit une liste de service disponibles et I'enregistre dans sa memoire locale. Le terminal 12 peut ainsi la presenter a I'utilisateur. Puis, au cours d'une etape 82, le terminal 12 transmet a la passerelle une requete de service, le service etant choisi parmi les services disponibles appartenant a la liste regu a I'etape 81. La liste des services dependant des eventuels services en cours de transmission a au moins un autre terminaux, it n'y a pas de conflit pour acceder au multiplex contenant les eventuels services transmis aux autres terminaux et le service requis par le terminal 12. Ainsi, au cours d'une etape 83, le terminal 12 regoit les donnees correspondant au service requis puisque la passerelle regoit le multiplex correspondant. De cette maniere, it n'y a pas d'echec associe a la non possibilite de reception du multiplex correspondant au service requis (le tuner est capable de recevoir ce multiplex sans perturber les autres terminaux). Selon la variante mettant en oeuvre une priorite d'acces parmi les terminaux, seuls les terminaux de moindre priorite sont susceptibles de ne plus recevoir le service qu'ils ont eventuellement requis. Puis, au cours d'une etape 84, le terminal 12 attend la fin du service (correspondant notamment a une interruption par I'utilisateur ou a I'ecoulement d'une temporisation). Selon la variante mettant en oeuvre une priorite d'acces parmi les terminaux, la fin du service peut egalement correspondre a la reception d'un message indiquant que le service n'est plus disponible (ce qui est le cas lorsqu'un terminal plus prioritaire demande un service present sur un autre multiplex que le multiplex comprenant le service requis a I'etape 82) ou etre remplacee par un basculement vers un service par defaut. Ensuite, au cours d'une etape 85, le terminal 12 transmet a la passerelle 10 une information indiquant la fin du service requis de sorte que Ia passerelle puisse mettre a jour la Iiste des services disponibles. Cette etape 12 peut etre omise si la fin du service est Iiee a la passerelle 10 (ce qui peut etre le cas notamment Tors d'une mise en oeuvre d'une priorite parmi les terminaux). Apres I'etape 85, I'etape 81 est reiteree. La figure 9 presente un exemple d'echanges entre le tuner 21, le demultiplexeur 27, le microprocesseur 20 et les terminaux 12 et 13. Afin de faciliter la comprehension des mecanismes mis en jeu, seuls les echanges les plus importants sont repr&sent&s. Par ailleurs, on suppose que la chronologie des echanges se deroule de haut en bas suivant la figure 9. Ainsi, au cours d'une premiere &tape 90, le CPU 20, et le tuner 90 echangent des informations relatives aux multiplex pouvant titre regus pour la construction de la table 251. L'echange 90 se deroule pr&f&rentiellement durant une phase d'initialisation. Ensuite, selon un mode multicast, le CPU 20 diffuse vers les terminaux de messages 91 et 92 comprenant la liste des services selectionnables, chaque terminal &coute un message relative a I'adresse IP qui lui a &t& attribu&e. Alternativement, un terminal (12 ou 13 selon ('illustration de la figure 9) peut transmettre une commande 93 get http et recevoir la liste des services selectionnables via une commande 94 put http. Selon cette, variante, les terminaux sont responsables de ('emission reguliere de commandes 93 pour se tenir informs d'eventuels changements. Pour des raisons de lisibilit&, dans ce qui suit, on choisit d'utiliser uniquement la diffusion en un mode multicast. Des echanges suivant une phase de fonctionnement quelconque vont maintenant titre decrits. Ainsi, le terminal 12 transmet a I'adresse IP de la passerelle, une commande join IGMP contenant I'adresse d'un service requis (qui est par exemple present sur un multiplex TS1). Suite a la reception de cette requete, le CPU transmet une liste 262 des services presents sur le multiplex TS1 aux autres terminaux (message 96 pour le terminal 13), demande au tuner de se caler sur le multiplex TS1 (message 97) et au demultiplexeur 27 d '&mettre le service requis sur I'adresse IP multicast correspondante (message 98) en fonction des donnees enregistrees dans la table 251. Le tuner &met alors les donnees 99 relatives au multiplex TS1 vers le demultiplexeur qui transmet suivant un protocole UDP (ou User Datagram Protocol) le service requis par le message 98 sur I'adresse de diffusion multicast indiquee par le CPU. Suivant notre exemple, le terminal 13 transmet a I'adresse IP de la passerelle, une commande join IGMP contenant I'adresse d'un service requis serv2 different du service requis par le terminal 12. Ce service est disponible sur le multiplex TS1 puisque le terminal 13 a pris en compte le message 96. Le CPU demande alors au demultiplexeur 27 de transmettre le service requis sur I'adresse IP multicast correspondante (message 102) et transmet la liste 262 au terminal 12 (message 113). Le demultiplexeur diffuse alors le service requis par le message 102 sur I'adresse multicast indiquee par le CPU. A titre illustratif, le terminal 13 transmet une commande 104 IGMP leave au CPU 20. Le CPU transmet alors une commande 105 d'arret de la transmission du service serv2 au demultiplexeur et une liste 261 de tous les services selectionnables au terminal 12 qui est desormais le seul terminal a recevoir un service sur le multiplex TS1 (message 113). Ensuite, on presente une operation de basculement de multiplex initi&e par le terminal 12 qui demande d'abord au CPU un arret du service regu (message 106 leave IGMP) puis un service service serv3 appartenant a un multiplex TS3 (commande 107 join IGMP). Les commandes 106 et 107 &tant proches, it est possible que le CPU n'ait pas eu le temps de mettre a jour la liste de diffusion reduite et de transmettre une mise a jour aux autres terminaux. Ainsi, apres reception de la commande 107, le CPU transmet une liste 262 des services presents sur le multiplex TS3 aux autres terminaux (message 108 pour le terminal 13), demande au tuner de se caler sur le multiplex TS3 (message 109) et au demultiplexeur 27 de transmettre le service requis sur I'adresse IP multicast correspondante (message 110) en fonction des donnees enregistrees dans la table 251. Le tuner &met alors les donnees 111 relatives au multiplex TS3 vers le demultiplexeur qui transmet suivant un protocole UDP le service requis par le message 112 sur I'adresse multicast indiquee par le CPU. Bien entendu, ('invention ne se limite pas aux modes de realisation decrits pr&c&demment. En particulier, lorsque la passerelle est connect&e a une liaison xDSL comme indique en figure 1, elle peut proposer un service disponible via xDSL aux terminaux. En general, la bande passante xDSL est limit&e et un nombre limit& de services xDSL peut titre accede simultanement (par exemple un seul service parmi plusieurs services disponibles peut titre regu via xDSL). Dans ce cas, lorsqu'aucun service xDSL n'est regu, les listes de services selectionnables comprennent des services disponibles via xDSL et, eventuellement selectionnes par un utilisateur ou un systeme d'abonnement, ces services s'ajoutant ainsi aux services selectionnables (liste 261) ou disponibles a un instant precis (listes 261 ou 262). Lorsqu'un service est disponible a la fois via xDSL ou via le tuner, une priorite d'acces entre xDSL et tuner peut etre definie selon un critere quelconque et notamment le cout, la qualite de service, la priorite des terminaux recevant un service ou demandeurs, le fait qu'un service demande appartient a multiplex en cours de reception (si la capacite du tuner est deja utilisee, on a tout inter-et a utiliser cette capacite plutOt qu'a limiter I'acces aux services pour les autres terminaux en utilisant une reception via xDSL). De meme, selon une variante de ('invention, des mecanismes de basculement entre xDSL et le tuner sont prevus en fonction des services demandes et notamment si un seul service est demande sur le multiplex courant, alors qu'un terminal demande un service present sur un autre multiplex qui comprend egalement le service regu par ailleurs via xDSL. Lorsqu'un service xDSL est regu, la passerelle met a jour les listes de services disponibles en fonction de se service : Ia Iiste de services disponibles reduite comprenant ce service et les services du multiplex courant ; cette Iiste est transmise : - aux terminaux de moindre priorite ou, - si aucun mecanisme de priorite parmi les terminaux n'est mis en oeuvre, aux terminaux non connectes, et a tous les terminaux connectes si au moins deux terminaux regoivent un service offert par le multiplex courant. Une Iiste comprenant la Iiste des services selectionnables via le tuner et le service regu via xDSL est transmise aux terminaux de plus forte priorite ou, si aucun mecanisme de priorite parmi les terminaux n'est mis en oeuvre, a un unique terminal qui serait connecte au multiplex courant. La Iiste de tous les services selectionnables via le tuner ou xDSL est transmise au terminal recevant un service via xDSL. Selon une autre variante de ('invention, la passerelle comprend plus d'un tuner, par exemple deux, trois ou plus (par exemple un ou plusieurs tuners recevant un multiplex via un ou plusieurs satellites et/ou un ou plusieurs tuners recevant un multiplex via un systeme DVB-T. Selon cette variante, tant que la capacite de reception d'un multiplex n'est pas atteinte, Ia passerelle transmet la Iiste des services selectionnables presents sur tous les multiplex. Des que la capacite des tuners est atteinte, la passerelle met en oeuvre ('invention comme decrit precedemment, ('ensemble des tuners etant vu comme un seul tuner pour la gestion des listes de services disponibles. Selon une variante, lorsqu'un mecanisme de priorite d'acces est mis en oeuvre, si un terminal prioritaire souhaite I'acces a un service qui n'est pas presents sur run des multiplex courants (c'est-a-dire regus a ('instant considers par run des tuners), preferentiellement, la passerelle identifie, pour chaque multiplex courant, le terminal de plus forte priorite recevant un service de ce multiplex, identifie le terminal de moindre priorite parmi les terminaux de plus forte priorite et attribue le multiplex courant correspondant au terminal plus prioritaire qui requiert un service. D'autres scenarios sont envisageables et pourront titre mis en oeuvre suivant les memes principes que ceux evoques ci-avant et notamment : - lorsque aucune priorite n'est attribuee, un terminal n'ayant pas acces a un service regoit une Iiste de services reduite correspondant aux multiplex courants, et un terminal recevant un service sur un multiplex ne fournissant pas de service a d'autres terminaux regoit preferentiellement une Iiste de services correspondant a la Iiste de tous les services selectionnables ; -lorsqu'une priorite est attribuee, un terminal de plus forte priorite que les terminaux connectes regoit une Iiste de services correspondant a la Iiste de tous les services selectionnables, un terminal de moins forte priorite que les terminaux connectes regoit une Iiste de services reduite lorsque les capacites des tuners sont atteinte. Par ailleurs, les variantes avec liaison xDSL ou toute autre liaison filaire, et avec un ou plusieurs tuners peuvent titre combinees selon ('invention. L'invention est egalement compatible avec tout type de reseau associe a la passerelle, ce reseau n'etant pas necessairement domestique, mais pouvant titre a courtes ou longues distances (par exemple reseau internet). L'invention est egalement compatible avec des mises en oeuvre de passerelle differentes de celle de la figure 2 et notamment avec des passerelles ayant une structure differentes et/ou des interfaces ou des elements constitutifs differents (composants plus ou moins integres ; .)...FT: PROCEDE DE TRANSMISSION DE SERVICES DE TELEVISION NUMERIQUE, PASSERELLE ET RESEAU CORRESPONDANTS
L'invention concerne une transmission de services de télévision numérique par une passerelle apte à recevoir plusieurs multiplex numériques, chaque multiplex comprenant au moins un service audiovisuel numérique, la passerelle étant adaptée à recevoir un nombre limité de multiplex parmi ladite pluralité et à les transmettre à au moins un terminal. Afin d'améliorer l'accès aux services lorsque la passerelle arrive en limite de capacité, la passerelle transmet (43) une liste d'au moins un service disponible, à au moins un des terminaux, les services disponibles étant présents sur les multiplex que la passerelle peut recevoir, la liste de services disponibles dépendant des éventuels services déjà transmis à au moins un desdits terminaux.
1. Procede de transmission de services de television numerique par une passerelle (10) apte a recevoir une pluralite de multiplex numeriques, chaque multiplex comprenant au moins un service audiovisuel numerique, la passerelle etant adaptee a recevoir un nombre limite de multiplex parmi ladite pluralite et a les transmettre a au moins un terminal (12 a 14) relie a ladite passerelle, caracterise en ce qu'il comprend une etape de transmission (43) d'une liste (261, 262) d'au moins un service, dits services disponibles, a au moins un desdits terminaux, les services disponibles etant presents sur les multiplex que la passerelle peut recevoir, ladite liste de services disponibles dependant des eventuels services deja transmis a au moins un desdits terminaux. 2. Procede selon la 1, caracterise en ce que ledit procede comprend une etape de reception d'au moins un multiplex, ladite liste des services disponibles comprenant les services presents dans le ou les multiplex regus lorsque la capacite de reception de multiplex de la passerelle est atteinte et ne comprend pas les services des autres multiplex 3. Procede selon rune quelconque des 1 et 2, caracterise en ce que chaque terminal possedant une priorite d'acces aux services transmis par la passerelle, le procede comprend une determination (60) d'une priorite maximale de terminal en fonction de la priorite des terminaux accedant a un service, une liste de services comprenant les services presents dans le ou les multiplex regus lorsque la capacite de reception de la passerelle est atteinte est transmise aux terminaux de priorite inferieure ou egale a ladite priorite maximale. 4. Procede selon la 3, caracterise en ce qu'une liste de services comprenant tous les services de ladite pluralite de multiplex est transmise aux terminaux de priorite superieure strictement a ladite priorite maximale.35 5. Procede selon rune quelconque des 1 et 2, caracterise en ce que ladite table est transmise a tous les terminaux ne recevant pas un service. 6. Procede selon rune quelconque des 1 a 5, caracterise en ce que lesdits multiplex sont transmis par satellite. 7. Procede selon rune quelconque des 1 a 5, caracterise en ce que lesdits multiplex sont du type multiplex de television numerique terrestre. 8. Procede selon rune quelconque des 1 a 7, caracterise en ce que ladite etape de transmission (96, 113, 114, 108) d'une liste d'au moins un service, dits services disponibles, a au moins un desdits terminaux est une diffusion suivant un protocole UDP. 9. Procede selon rune quelconque des 1 a 8, caracterise en ce qu 'il comprend au moins une etape de gestion (95, 101, 104, 107) d'un envoi de service a un terminal comprenant une transmission d'une commande selon un protocole IGMP. 10. Passerelle (10) apte a recevoir une pluralite de multiplex numeriques et a transmettre des services de television numerique, chaque multiplex comprenant au moins un service audiovisuel numerique, la passerelle etant adaptee a recevoir un nombre limite de multiplex parmi ladite pluralite et a les transmettre a au moins un terminal (12 a 14) relie a ladite passerelle, caracterisee en ce qu'elle comprend des moyens de transmission d'une liste (261, 262) d'au moins un service, dits services disponibles, a au moins un desdits terminaux, les services disponibles etant presents sur les multiplex que la passerelle peut recevoir, ladite liste de services disponibles dependant des eventuels services deja transmis a au moins un desdits terminaux. 11. Reseau de communication (1) comprenant des terminaux (12 a 14) et une passerelle (10), selon la 10, apte a recevoir une pluralite de multiplex numeriques et a transmettre des services de television numerique, chaque multiplex comprenant au moins un service audiovisuelnumerique, la passerelle etant adaptee a recevoir un nombre limite de multiplex parmi ladite pluralite et a les transmettre auxdits terminal relies a ladite passerelle, la passerelle comprenant des moyens de transmission d'une liste (261, 262) d'au moins un service, dits services disponibles, a au moins un desdits terminaux, les services disponibles etant presents sur les multiplex que la passerelle peut recevoir, ladite liste de services disponibles dependant des eventuels services deje transmis a au moins un desdits terminaux.
H
H04
H04L,H04N
H04L 12,H04N 5
H04L 12/66,H04N 5/00
FR2891742
A1
COMPOSTION COSMETIQUE A BASE DE MONOMERES ELECTROPHILES ET D'UNE DISPERSION DE PARTICULES DE POLYMERE STABILISEES EN SURFACE
20,070,413
Composition cosmétique à base de monomères électrophiles et d'une dispersion de particules de polymère stabilisées en surface La présente invention est relative à des compositions cosmétiques à base de monomères électrophiles et d'une dispersion de particules de polymère stabilisées en surface, ainsi qu'à l'utilisation de ces compositions pour le traitement des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux. Par "matières kératiniques", on entend de préférence les fibres kératiniques, et encore de préférence les cheveux. Il existe de nombreux produits de coiffage permettant d'apporter du volume aux cheveux. Un inconvénient lié à ces produits, le plus souvent à base de polymères filmogènes, réside dans le fait que l'effet cosmétique disparaît dès le premier shampooing. On connaît par ailleurs des traitements permanents des fibres kératiniques. Ces traitements utilisent un agent réducteur et un agent oxydant, et nécessitent une mise sous tension mécanique des fibres à l'aide d'un matériel d'enroulage, afin de conférer une mise en forme. Ces procédés, qui permettent effectivement d'augmenter le volume de la chevelure, présentent toutefois l'inconvénient de modifier le niveau de frisure de la chevelure et de dégrader le toucher de la fibre. Il apparaît ainsi nécessaire de développer des compositions permettant d'accroître le volume de la chevelure sans modifier la forme ou le toucher des cheveux, le tout étant rémanent aux shampooings. La demanderesse vient de découvrir de manière surprenante qu'il était possible d'atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus, en mettant en oeuvre des compositions à base de monomères électrophiles et d'une dispersion de particules de polymère stabilisées en surface par un agent stabilisant dans un milieu non aqueux. En particulier, la demanderesse a constaté que ces compositions conféraient du volume à la coiffure, sans altération du toucher des cheveux, ni de leur forme, sans dégradation des cheveux et sans adhésion des cheveux entre eux. En outre, ces propriétés cosmétiques sont rémanentes aux shampooings. L'invention a donc pour objet une composition cosmétique, notamment capillaire, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un monomère électrophile, une phase grasse liquide et des particules de polymère dispersées dans la phase grasse liquide et stabilisées en surface par un agent stabilisant. L'invention a également pour objet l'utilisation de cette composition pour le traitement cosmétique des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, ainsi que l'utilisation de cette composition pour conférer du volume aux fibres kératiniques. L'invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, comprenant l'application sur les matières kératiniques d'une composition selon l'invention. Elle a aussi pour objet un kit comprenant une première composition contenant au moins un monomère électrophile (présent à des teneurs pouvant être comprise entre 0,5 et 50% du poids de la première composition) et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire (présent à des teneurs pouvant être comprise entre 10 ppm et 5% du poids de la première composition), ainsi qu'une deuxième composition comprenant une phase grasse liquide et des particules de polymère dispersées dans la phase grasse liquide et stabilisées en surface par un agent stabilisant (présentes à des teneurs pouvant être comprise entre 0,001 et 5% du poids de la deuxième composition). D'autres objets de l'invention apparaîtront à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Par monomère électrophile, on entend un monomère capable de polymériser par polymérisation anionique en présence d'un agent nucléophile. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage "Advanced Organic Chemistry", Third Edition de Jerry March, pages 151 à 161. Dans le cadre d'une polymérisation anionique, l'agent nucléophile (tel que par exemple, les ions hydroxyles OH- contenus dans l'eau) initie la polymérisation par la formation d'un carbanion au contact du monomère électrophile. On entend par "carbanion ", les espèces chimiques définies dans " Advanced Organic Chemistry, Third Edition ", de Jerry March, page 141. Selon un mode particulier de réalisation, le monomère électrophile répond à la formule (A) : R1 R3 R2 R4 (A) dans laquelle : RI et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur (ou inductif-attacteur) choisi de préférence parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, -SH2+, -NH3, -NO2, -SO2R, -C-=N, -COOH, -COOR, -COSR, -CONH2, -CONHR, -F, -Cl, -Br, -I, ù OR, -COR, -SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C,_C4, les groupements aryle tels que phényle, ou les groupements aryloxy tels que phénoxyloxy, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR', - COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un radical alkyle en C1_Cio. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure. ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et/ou siloxy et/ou silanol et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2)n-(CF2)m-CF3 ou û (CH2)n-(CF2)m-CHF2 avec n=1 à 20 et m= 1 à 20. Les substituants R1 à R4 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoiques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. Parmi les monomères électrophiles répondant à la formule (A), on peut citer par exemple : les dérivés benzylidene malononitrile de formule CO2Et CN 6 - le 2-cyano-3-phényl acrylate d'éthyle, CN Ph CN - le 2-(4-chloro-benzylidene)-malononitrile de formule Cl CO2Et CN - le 2-cyano-3-(4-chloro-phényl) acrylate d'éthyle CN CN Cl décrits dans Sayyah, J. Polymer Research, 2000, p 97, 10 - les dérivés de méthylidenemalonates comme : le 2-méthylene-malonate de diéthyle décrits dans les références suivantes par Hopff, Makromoleculare Chemie, 1961, p95, De Keyser, J. Pharm. Sci, 1991, p67 et Klemarczyk, Polymer, 1998, p173 15 CO2Et CO2Et le 2-éthoxycarbonylméthyleneoxycarbonyl acrylate d'éthyle décrits dans les références suivantes par Breton, Biomaterials, 20 1998, p271 et Couvreur, Pharmaceutical Research, 1994, p1270. o OOOEt OEt O - les dérivés itaconate comme : 1'itaconate de diméthyle décrit dans la référence 5 suivante par Bachrach, European Polymer Journal, 1976, p563 CO2Me CO2Me 10 - les dérivés a-(methylsulfonyl)acrylates de méthyle (K), a- (methylsulfonyl)acrylates de d'éthyle (L), a-(tertbutylsulfonyl)acrylates de méthyle (M), a-(methylsulfonyl) acrylates de tert-butyle (N), a-( tert-butylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (0) par Gipstein, J.Org.Chem, 1980, p1486 et - les dérivés 1,1-bis-(methylsulfonyl)ethylene (P), 1-acetyl-l- methyl sulfonyl ethylene (Q), a-(methylsulfonyl) vinyl sulfonate de methyle (R), a-methylsulfonylacrylonitrile (S) par Shearer, US patent US2748050 : SO2Me SO2Me S02t-Bu S02Me SO2t-Bu FCO Et CO2Me CO2t-Bu CO2tBu CO2Me 2 (N) (0) (K) (L) (M) S02Me SO2Me SO2Me CN 7 15 SO Me COMe S03Me S02Me 2 20 (P) (Q) (R) (S) Le (ou les) monomère(s) électrophile(s) présent(s) dans la composition de l'invention peu(ven)t être choisi(s) parmi : - La méthyl vinyl sulfone et la phényl vinyl sulfone notamment 5 décrits par Boor , J.Polymer Science, 1971, p249 'S02Me S02Ph - le phényl vinyl sulfoxide notamment décrit par Kanga, 10 Polymer preprints (ACS, Divison of Polymer Chemistry), 1987, p322 15 - le 3-methyl-N-(phenylsulfonyl)-1-aza-1,3-butadiene notamment décrit par Bonner, Polymer Bulletin, 1992, p517 ~\NS02Ph - les monomères acrylamides tels que le : 20 n-propyl-n-(3-triisopropoxysilylpropyl)acrylamide et le n-propyl-n-(3-triethoxysilylpropyl)acrylamide notamment décrits par Kobayashi, Journal of Polymer Science, Part A: Polymer Chemistry, 2005, p2754. 25 Pr OiPr NÎOiPr OiPr 0Pr OEt IOEt OEt 0 - les monomères acrylates tels que : l'acrylate de 2-hydroxyethyl et le méthacrylate de 2-hydroxyethyl l' acrylate de nbutyl l'acrylate de tertio-butyle - les monomères itaconimide choisis parmi : le n-butyl itaconimide (F) , n-(4-tolyl) itaconimide (G) n-(2-ethylphenyl) itaconimide (H) , N-(2,6-diethylphenyl) itaconimide (I) notamment décrits dans la référence suivante par Wanatabe, J.Polymer Science : Part A :Polymer chemistry, 1994, p2073 R 1 O N O ~ R= Bu (F), 4-ethyphenyl (H), 2,6-diethylkphenyl (I) Selon un mode préféré de réalisation, le monomère électrophile 15 est un monomère de la famille des cyanoacrylates et leurs dérivés de formule (B) : RI C=N C = C R2 COXR'3 X désignant NH, S ou O, Rl et R2 ayant les mêmes significations que précédemment, de 25 préférence R1 et R2 représentant un atome d'hydrogène, R'3 représentant un atome d'hydrogène ou R tel que défini à la formule (A). De préférence, X désigne O. 10 (B) 20 A titre de composés de formule (B), on peut citer les monomères : a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle en C1-C20 tels que: l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : C=N CH2= C COO-CH2-CF2-CHF2 ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-15 propénoïque de formule : C=N CH2= C 20 COO-CH2-CF3 b) les cyanoacrylates d'alkyle en Cl-C10 ou d'(alcoxy en Cl-C4) alkyle en C 1-C 10. 25 On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2- 30 cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2- cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle, c) les dérivés benzylidène malononitrile de formule CO2 Et CN le 2-(4-chloro-benzylidène)-malononitrile de formule CO2Et et leurs mélanges. 10 Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10. 15 Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylates d'octyle de formule F et leurs mélanges : C.-=-N 20 CH2= C COO-R'3 dans laquelle : R'3 est choisi parmi =-(CH2)7-CH3, - CH(CH3)-(CH2)5-CH3, - CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, - (CH2)4-CH(C2H5)-CH3 ; Cl CN (F) Le monomère cyanoacrylate particulièrement préféré selon l'invention est 1"octyl 2-cyanoacrylate, linéaire ou ramifié, vendu sous la référence commerciale RITELOK CDN 1064 par la société Chemence. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Les monomères cyanoacrylates de formule (B) selon la présente invention peuvent être synthétisés selon les méthodes connues décrites dans la technique. En particulier, les monomères cyanoacrylates peuvent être synthétisés selon l'enseignement des brevets US 3 527 224, US 3 591 767, US 3 667 472, US 3 995 641, US 4 035 334 et US 4 650 826. Le monomère électrophile, et en particulier le monomère cyanoacrylate de formule (B), notamment l'octyl 2-cyanoacrylate peut être présent en une teneur allant de 0,1 et 99 % en poids, par rapport au poids total de la composition le comprenant, de préférence allant de 1 et 90 % en poids, de préférence allant de 1 à 70% en poids, de préférence allant de 1 à 60% en poids, de préférence allant de 1 à 50% en poids, de préférence allant de 1 à 40% en poids, et plus préférentiellement allant de 1 à 30% en poids. Le polymère en dispersion utilisé dans la présente invention peut être de toute nature. On peut ainsi employer un polymère radicalaire, un polycondensat, voire un polymère d'origine naturelle et leurs mélanges. Ce polymère peut être choisi par l'homme du métier en fonction de ses propriétés et selon l'application ultérieure souhaitée pour la composition. De préférence le polymère utilisé est filmifiable. Il est toutefois possible d'utiliser un polymère non filmifiable. Par polymère non filmifiable, on entend un polymère non capable de former, seul, un film isolable. Ce polymère permet, en association avec un composé non volatil du type huile, de former un dépôt continue et homogène sur la peau et les muqueuses comme les lèvres. Un avantage de l'utilisation d'une dispersion de particules dans une composition de l'invention est que les particules restent à l'état de particules élémentaires, sans former d'agglomérats, dans la phase grasse, ce qui ne serait pas le cas avec des particules minérales de taille nanométrique. Un autre avantage de la dispersion de polymère est la possibilité d'obtenir des compositions très fluides (de l'ordre de 130 centipoises), même en présence d'un taux élevé de polymère. Encore un autre avantage d'une telle dispersion est qu'il est possible de calibrer à volonté la taille des particules de polymère, et de moduler leur "polydispersité" en taille lors de la synthèse. Il est ainsi possible d'obtenir des particules de très petite taille, qui sont invisibles à l'oeil nu lorsqu'elles sont dans la composition et lorsqu'elles sont appliquées sur les matières kératiniques. Ceci ne serait pas possible avec des pigments sous forme particulaire, leur constitution ne permettant pas de moduler la taille moyenne des particules. La composition selon l'invention comprend donc avantageusement une ou plusieurs dispersions stables de particules généralement sphériques d'un ou plusieurs polymères, dans une phase grasse liquide physiologiquement acceptable. Ces dispersions peuvent notamment se présenter sous forme de nanoparticules de polymères en dispersion stable dans ladite phase grasse. Les nanoparticules sont de préférence d'une taille comprise entre 5 et 600 nm, étant donné qu'au-delà d'environ 600 nm, les dispersions de particules deviennent beaucoup moins stables. Encore un avantage de la dispersion de polymère de la composition de l'invention est la possibilité de faire varier la température de transition vitreuse (Tg) du polymère ou du système polymérique (polymère plus additif du type plastifiant), et de passer ainsi d'un polymère dur à un polymère plus ou moins mou, permettant de régler les propriétés mécaniques de la composition en fonction de l'application envisagée. Il est possible d'utiliser des polymères filmifiables, de préférence ayant une Tg basse, inférieure ou égale à la température de la peau. On obtient ainsi une dispersion qui peut filmifier lorsqu'elle est appliquée sur un support, ce qui n'est pas le cas lorsqu'on utilise des dispersions de pigments minéraux selon l'art antérieur. Les polymères en dispersion utilisables dans la composition de l'invention ont de préférence un poids moléculaire de l'ordre de 2000 à 10000000, de préférence entre 3000 et 800000 et encore plus préférentiellement entre 4000 et 500000, et une Tg de -150 C à 300 C. De préférence, la température de transition vitreuse est comprise entre -150 C et 0 C, et encore plus préférentiellement entre -100 C et û 20 C. Lorsque le polymère présente une température de transition vitreuse trop élevée pour l'application souhaitée, on peut lui associer un plastifiant de manière à abaisser cette température du mélange utilisé. Le plastifiant peut être choisi parmi les plastifiants usuellement utilisés dans le domaine d'application et notamment parmi les composés susceptibles d'être des solvants du polymère. Parmi les polymères filmifiables, on peut citer des homopolymères ou des copolymères radicalaires, acryliques ou vinyliques, de préférence ayant une Tg inférieure ou égale à 40 C et notamment les acrylates de méthyle éventuellement copolymérisés avec l'acide acrylique. Parmi les polymères non filmifiables, on peut citer des homopolymères ou copolymères radicalaires, vinyliques ou acryliques, éventuellement réticulés, ayant de préférence une Tg supérieure ou égale à 40 C, tels que le polyméthacrylate de méthyle, le polystyrène ou le polyacrylate de tertiobutyle. De façon non limitative, les polymères en dispersion de l'invention peuvent être choisis parmi, les polymères ou copolymères suivants : polyuréthanes, polyuréthanes-acryliques, polyurées, polyurée-polyuréthanes, polyester-polyuréthanes, polyéther- polyuréthanes, polyesters, polyesters amides, polyesters à chaîne grasse, alkydes ; polymères ou copolymères acryliques et/ou vinyliques ; copolymères acryliques-silicone ; polyacrylamides ; polymères siliconés comme les polyuréthanes ou acryliques siliconés, polymères fluorés et leurs mélanges. Le polymère utilisé selon l'invention peut être un homopolymère ou un copolymère. Les polymères dont la température de transition vitreuse est inférieure ou égale à 0 C peuvent être un homopolymère ou un copolymère qui de préférence est issue en totalité ou en partie d'un ou de plusieurs monomères : - qui sont tel(s) que les homopolymères ou copolymères sont préparés à partir de monomères dont les températures de transition vitreuse sont inférieures ou égales à -20 C, ou - qui sont tels que les copolymères sont préparés à partir de monomères dont l'un d'entre eux au moins est un monomère dont l'homopolymère possède une Tg inférieure à -20 C et au moins un monomère additionnel dont la Tg de l'homopolymère correspondant est supérieure à -20 C en quantité telle que la Tg globale du système est inférieure à -20 C. De façon non exhaustive, on peut citer comme monomères exploitables pour la synthèse de la dispersion de polymère de l'invention : - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR1, R1 représentant un groupe alkyle ayant de 1 à 28 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) et interrompus par un ou plusieurs hétératomes choisis parmi O, N, S et P ; des exemples de groupes R1 sont les groupes, éthyle, propyle, butyle, isobutyle, hexyle, éthylhexyle, octyle, lauryle, isooctyle, isodécyle, hydroxyéthyle, hydroxypropyle. R1 peut aussi désigner un groupement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène ; un autre exemple de R1 pour les acrylates sont les groupes alkyle en CI-C12 - POE (polyoxyéthylène), avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois, par exemple méthoxy-POE, soit les groupes RI = R- (OC2H4)n-, avec R = alkyle en C1-C12, et n = 5 à 30 ; des exemples de tels esters sont 1'acrylate de méthyle, 1'acrylate d'éthyle, l'acrylate de n butyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle ; - les méthacrylates de formule : CH2 = CR2COOR1, R1 représentant un groupe alkyle en C5-C28, linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F) ; des exemples de groupes R2 sont les groupes octyle, lauryle, isooctyle, isodécyle, dodécyle, POE (polyoxyéthylène avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois) et alkyl (C1-C30) ù POE (avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois) ; des exemples de tels esters sont la méthacrylate de 2-éthylhexyle ; - les esters de vinyle de formule : R3 CH = CH2 où R3 représente un groupe acyloxy en C2-C12, linéaire ou ramifié ; des exemples de tels esters de vinyle sont le butyrate de vinyle, l'éthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle, le néododécanoate de vinyle, et l'acétate de vinyle ; - les éthers de vinyle CH2=CH-OR4 avec R4 désignant un groupe alkyle en C1-C12, tels que l'éther de vinyle, le méthyl éther vinylique, l'éthyl vinyl éther ; - les composés vinyliques de formule :CH2 = CH R4, où R4 est un groupe hydroxyle; un groupe cycloalkyle en C3-C8 ; un groupe aryle en C6-C20 ; un groupe aralkyle en C7-C30 (groupe alkyle en Cl à C4) ; un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs héréatomes choisis parmi O, N, et S ; un groupe hétérocyclylalkyle (alkyle en Cl-C4) tel qu'un groupe furfuryle ; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique, ou hétérocyclylalkyle pouvant être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyles, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles en Cl-C4, linéaires ou ramifiés, pouvant être éventuellement interrompus par un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N, S et P ; des exemples de monomères vinyliques sont le vinylcyclohexane, et le styrène ; - les acrylates de formule : CH2 = CHCOOR5, où R5 est un groupe cycloalkyle en C3-C8 ; un groupe aryle en C6-C20 ; un groupe aralkyle en C7-C30 (groupe alkyle en Cl-C4) ; un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, et S ; un groupe hétérocyclylalkyle (alkyl de Cl à C4), tel qu'un groupe furfuryle ; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocyclylalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyles, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles de 1 à 4 C linéaires ou ramifiés pouvant être éventuellement interrompus par un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N, S et P ; des exemples de monomères acrylate de ce type sont les acrylates de butylcyclohexyle, de butylbenzyle, de furfuryle et d'isobornyle ; - les méthacrylates de formule :CH2 = C(CH3)COOR6, où R6 est un groupe alkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; un groupe cycloalkyle en C3-C8 ; un groupe aryle en C6-C20 ; un groupe aralkyle en C7-C30 (groupe alkyle en C1-C4) ; un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, et S ; un groupe hétérocyclylalkyle (alkyle de 1 à 4 C), tel qu'un groupe furfuryle ; lesdits groupes alkyle, cycloalkyle, aryle, aralkyle, ou hétérocyclique ou hétérocyclylalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyles, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles de 1 à 4 C linéaires ou ramifié pouvant être éventuellement interrompus par un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P ; des exemples de monomères méthacrylate sont les méthacrylates de méthyle, d'éthyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, butylcyclohexyle, de butylbenzyle, de méthoxyéthyle de méthoxypropyle et d'isobornyle ; - les (méth)acrylamides de formule : CH2=CR8NHCOR7, où R7 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en Cl-C18, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, tûbutyle, isopropyle, isohexyle, isooctyle, ou isononyle, et où R8 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthle. Des exemples de monomères (méth)acrylamide sont le N-butylacrylamide, le Nbutylacrylamide, le Nisopropylacrylamide, le N,Ndiméthylacrylamide, le N,N dibutylacrylamide et la Noctylacrylamide, et la Noctadécylacrylamide ; - les monomère hydrophiles anioniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique. Le polymère peut être utilisé neutralisé par un neutralisant tel que : une base minérale, (LiOH, NaOH, KOH, Ca(OH)2, NH4OH), une base organique, par exemple une amine primaire, secondaire ou tertiaire, l'amine pouvant comporter ou non des substituants comme l'amino-2-méthyl-2-propanol, et les formes salifiées ou quaternisées de ceux-ci ; - les monomère hydrophiles cationiques tels que les monomères comportant des fonctionsamines tertiaires, comme par exemple : dimethylaminoethylmethacrylate MADAME (0.97), DMAPMA (N,N-diméthyl aminopropylméthacrylamide, vinylpyridine(1.20), vinylimidazole (0.96) et neutralisés ou non par des acides pouvant être des sels d'acides minéraux, tels que l'acide sulfurique ou l'acide chlorhydrique, ou des sels d'acides organiques. Ces acides organiques peuvent comporter un ou plusieurs groupes carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyles. Un exemple d'acide à groupe alkyle est l'acide acétique CH30OOH. Un exemple de polyacide est l'acide téréphtalique. Des exemples d'hydroxyacides sont l'acide citrique et l'acide tartrique ; - les monomère hydrophiles cationiques tels que les monomères comportant des fonctions amines quaternaires tels que par exemple le le chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium (MADQUAT), le chlorure de méthacrylamidopropyltriméthylammonium (MAPTAC) ; - la vinylpyrrolidone. Les particules de polymère stabilisées peuvent être présentes dans la composition à des teneurs comprises entre 0,0001 et 30% en poids, de préférence entre 0,001 et 20%, et encore de préférence entre 0,01 et 10% en poids du poids total de la composition. La phase grasse liquide de la composition peut être constituée de toute huile cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable, et de façon générale physiologiquement acceptable, notamment choisie parmi les huiles d'origine minérale, animale, végétale ou synthétique, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, seules ou en mélange dans la mesure où elles forment un mélange homogène et stable et où elles sont compatibles avec l'utilisation envisagée. Le milieu de dispersion des polymères de l'invention constitue tout ou partie de cette phase grasse liquide. Par "phase grasse liquide", on entend tout milieu non aqueux liquide à température ambiante et pression atmosphérique. Cette phase grasse peut contenir une phase grasse liquide volatile et/ou une phase grasse non volatile. Par "phase grasse volatile", on entend tout milieu non aqueux susceptible de s'évaporer de la peau ou des lèvres, en moins d'une heure. Cette phase volatile comporte notamment des huiles ayant une pression de vapeur, à température ambiante et pression atmosphérique allant de 10-3 à 300mm de Hg. La phase grasse liquide totale de la composition peut représenter de 5 % à 97,90 % du poids total de la composition et de préférence de 20 à 85 %. La partie non volatile peut représenter de 0 à 80 % du poids total de la composition et mieux de 1 à 50% . Comme phase grasse liquide utilisable dans l'invention, on peut ainsi citer les huiles hydrocarbonées telles que l'huile de paraffine ou de vaseline, l'huile de vison, de tortue, de soja, le perhydrosqualène, l'huile d'amande douce, de calophyllum, de palme, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, de parléam, d'arara, de colza, de tournesol, de coton, d'abricot, de ricin, d'avocat, de jojoba, d'olive ou de germes de céréales ; des esters d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique ; les esters gras tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate ou le lactate de 2-octyl-dodécyle, le succinate de 2-diéthyl-hexyle, le malate de diisostéaryle, le triisostéarate de glycérine ou de diglycérine ; les acides gras supérieurs tels que l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ou l'acide isostéarique ; les alcools gras supérieurs tels que le cétanol, l'alcool stéarylique ou l'alcool oléique, l'alcool linoléique ou linolénique, l'alcool isostéarique ou l'octyl dodécanol ; les huiles siliconées telles que les polydiméthylsiloxanes (PDMS), éventuellement phénylées telles que les phényltriméthicones ou éventuellement substitués par des groupements aliphatiques et/ou aromatiques, éventuellement fluorés, ou par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyle, thiol et/ou amine ; les polysiloxanes modifiés par des acides gras, des alcools gras ou des polyoxyalkylènes, les silicones fluorées, les huiles perfluorées. Avantageusement, on peut utiliser une ou plusieurs huiles volatiles à température ambiante (20 C). Ces huiles volatiles sont favorables à l'obtention d'un film à propriétés "sans transfert" total. Après évaporation de ces huiles, on obtient un dépôt filmogène souple, non collant sur la peau ou les muqueuses, suivant respectivement le mouvements de la peau ou des lèvres, sur lesquelles la composition est appliquée. Ces huiles volatiles facilitent, en outre, l'application de la composition sur la peau, les muqueuses et les phanères. Elles peuvent être hydrocarbonées ou siliconées comportant éventuellement des groupements alkyle ou alkoxy, pendants ou en bout de chaîne siliconée. Comme huile volatile utilisable dans l'invention, on peut citer les silicones linéaires ou cycliques ayant de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone ainsi que les isoparaffines en C8-C16. Ces huiles volatiles représentent notamment de 20 à 97,90 % du poids total de la composition, et mieux de 30 à 75 %. Comme huile volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, 1'hexadécaméthylcyclohexasiloxane, l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane ou les isoparaffines en C8-C16 telles que les 'ISOPARs', les PERMETYLs et notamment 1'isododécane. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, on choisit la phase grasse liquide dans le groupe comprenant : - les composés liquides non aqueux ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur à 17 (MPa)112, - ou les monoalcools ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)112 - ou leurs mélanges. Le paramètre de solubilité global 8 global selon l'espace de solubilité de HANSEN est défini dans l'article "Solubility parameter values" de Eric A. Grulke de l'ouvrage "Polymer Handbook" Sème édition, Chapitre VII, pages 519-559 par la relation : 8 = ( d02+ dp2 + dH2)112 , dans laquelle : - dD caractérise les forces de dispersion de LONDON issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires, - dp caractérise les forces d'interactions de DEBYE entre dipôles permanents, - dH caractérise les forces d'interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.). La définition des solvants dans l'espace de solubilité tridimensionnel selon HANSEN est donnée dans l'article de C. M. HANSEN : "The three dimensional solubility parameters" J. Paint Technol. 39, 105 (1967). Parmi les phases grasses liquides ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN, inférieur ou égal à 17 (MPa)1/2, on peut citer des huiles végétales formées par des esters d'acides gras et de polyols, en particulier les triglycérides, telles que l'huile de tournesol, de sésame ou de colza, ou les esters dérivés d'acides ou d'alcools à longue chaîne (c'est-à-dire ayant de 6 à 20 atomes de carbone), notamment les esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle. On peut également citer les hydrocarbures et notamment des huiles de paraffine, de vaseline, ou le polyisobutylène hydrogéné, l'isododécane, ou encore les 'ISOPARs', isoparaffines volatiles. On peut encore citer les huiles de silicone telles que les polydiméthylsiloxanes et les polyméthylphénylsiloxanes, éventuellement substitués par des groupements aliphatiques et/ou aromatiques, éventuellement fluorés, ou par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyle, thiol et/ou amine, et les huiles siliconées volatiles, notamment cycliques. On peut également citer les solvants, seuls ou en mélange, choisis parmi (i) les esters linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant plus de 6 atomes de carbone, (ii) les éthers ayant plus de 6 atomes de carbone, (iii) les cétones ayant plus de 6 atomes de carbone. Par monoalcools ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)1/2, on entend les alcools gras aliphatiques ayant au moins 6 atomes de carbone, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement de substitution. Comme monoalcools selon l'invention, on peut citer l'alcool oléique, le décanol, le dodécanol, l'octadécanol et l'alcool linoléique. Comme milieu non aqueux, on peut aussi utiliser ceux décrits dans le document FR-A-2 710 646 de L.V.M.H. Le choix du milieu non aqueux est effectué par l'homme du métier en fonction de la nature des monomères constituant le polymère en dispersion et/ou de la nature du stabilisant, comme indiqué ci-après. La dispersion de polymère peut être fabriquée comme décrit dans le document EP-A-749747. La polymérisation peut être effectuée en dispersion, c'est-à-dire par précipitation du polymère en cours de formation, avec protection des particules formées avec un stabilisant. On prépare donc un mélange comprenant les monomères initiaux ainsi qu'un amorceur radicalaire. Ce mélange est dissous dans un solvant appelé, dans la suite de la présente description, "solvant de synthèse". Lorsque la phase grasse est une huile non volatile, on peut effectuer la polymérisation dans un solvant organique apolaire (solvant de synthèse) puis ajouter l'huile non volatile (qui doit être miscible avec ledit solvant de synthèse) et distiller sélectivement le solvant de synthèse. On choisit donc un solvant de synthèse tel que les monomères initiaux, et l'amorceur radicalaire, y sont solubles, et les particules de polymère obtenu y sont insolubles afin qu'elles y précipitent lors de leur formation. En particulier, on peut choisir le solvant de synthèse parmi les alcanes tels que l'heptane, l'isododécane ou le cyclohexane. Lorsque la phase grasse choisie est une huile volatile, on peut directement effectuer la polymérisation dans ladite huile qui joue donc également le rôle de solvant de synthèse. Les monomères doivent également y être solubles, ainsi que l'amorceur radicalaire, et le polymère obtenu doit y être insoluble. Les monomères sont de préférence présents dans le solvant de synthèse, avant polymérisation, à raison de 5-20% en poids du mélange réactionnel. La totalité des monomères peut être présente dans le solvant avant le début de la réaction, ou une partie des monomères peut être ajoutée au fur et à mesure de l'évolution de la réaction de polymérisation. L'amorceur radicalaire peut être notamment l'azo-bis- isobutyronitrile ou le tertiobutylperoxy-2-éthyl hexanoate. Les particules de polymère sont stabilisées en surface, au fur et à mesure de la polymérisation, grâce à un stabilisant qui peut être un polymère séquencé, un polymère greffé, et/ou un polymère statistique, seul ou en mélange. La stabilisation peut être effectuée par tout moyen connu, et en particulier par ajout direct du polymère séquencé, polymère greffé et/ou polymère statistique, lors de la polymérisation. Le stabilisant est de préférence également présent dans le mélange avant polymérisation. Toutefois, il est également possible de l'ajouter en continu, notamment lorsqu'on ajoute également les monomères en continu. On peut utiliser 2-30% en poids de stabilisant par rapport au mélange initial de monomères, et de préférence 5-20% en poids. Lorsqu'on utilise un polymère greffé et/ou séquencé en tant que stabilisant, on choisit le solvant de synthèse de telle manière qu'au moins une partie des greffons ou séquences dudit polymère-stabilisant soit soluble dans ledit solvant, l'autre partie des greffons ou séquences n'y étant pas soluble. Le polymère-stabilisant utilisé lors de la polymérisation doit être soluble, ou dispersible, dans le solvant de synthèse. De plus, on choisit de préférence un stabilisant dont les séquences ou greffons insolubles présentent une certaine affinité pour le polymère formé lors de la polymérisation. Parmi les polymères greffés, on peut citer les polymères siliconés greffés avec une chaîne hydrocarbonée ; les polymères hydrocarbonés greffés avec une chaîne siliconée. Conviennent également les copolymères greffés ayant par exemple un squelette insoluble de type polyacrylique avec des greffons solubles de type acide polyhydroxystéarique : copolymères à base d'acrylates ou de méthacrylates d'alcools en CI-C4, et d'acrylates ou de méthacrylates d'alcools en C8-C30. Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire, on peut citer les copolymères greffés de type acrylique/silicone qui peuvent être employés notamment lorsque le milieu non aqueux est siliconé. Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins d'un polyéther, on peut utiliser les copolyol diméthicones tels que ceux vendu sous la dénomination "DOW CORNING 3225C" par la société DOW CORNING, les lauryl méthicones tels que ceux vendu sous la dénomination "DOW CORNING Q2-5200 par la société "DOW CORNING". Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, à une ou plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conjuguées, et au moins un bloc d'un polymère vinylique, on peut citer les copolymères séquencés, notamment de type "dibloc" ou "tribloc" du type polystyrène/polyisoprène (SI), polystyrène/polybutadiène (SB) tels que ceux vendus sous le nom de 'LUVITOL HSB' par BASF, du type polystyrène/copoly(éthylène-propylène) (SEP) tels que ceux vendus sous le nom de 'KRATON' par Shell Chemical Co ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène) (SEB). En particulier, on peut utiliser le Kraton G1650 (SEBS), le Kraton G1651 (SEBS), le Kraton G1652 (SEBS), le Kraton G1657X (SEBS), le Kraton G1701X (SEP), le Kraton G1702X (SEP), le Kraton G1726X (SEB), le Kraton D-1101 (SBS), le Kraton D-1102 (SBS), le Kraton D-1107 (SIS). Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et au moins un bloc d'un polymère acrylique, on peut citer les copolymères bi- ou triséquencés poly(méthylacrylate de méthyle)/polyisobutylène ou les copolymères greffés à squelette poly(méthylacrylate de méthyle) et à greffons polyisobutylène. Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et au moins un bloc d'un polyéther, on peut citer les copolymères bi- ou triséquencés polyoxyéthylène/polybutadiène ou polyoxyéthylène/polyisobutylène. Lorsqu'on utilise un polymère statistique en tant que stabilisant, on le choisit de manière à ce qu'il possède une quantité suffisante de groupements le rendant soluble dans le solvant de synthèse envisagé. On peut ainsi employer des copolymères d'acrylates ou de méthacrylates d'alcools en Cl-C4, et d'acrylates ou de méthacrylates d'alcools en C8-C30. On peut en particulier citer le copolymère méthacrylate de stéaryle/méthacrylate de méthyle. Lorsque le solvant de synthèse est apolaire, il est préférable de choisir en tant que stabilisant, un polymère apportant une couverture des particules la plus complète possible, plusieurs chaînes de polymères-stabilisants venant alors s'adsorber sur une particule de polymère obtenu par polymérisation. Dans ce cas, on préfère alors utiliser comme stabilisant, soit un polymère greffé, soit un polymère séquencé, de manière à avoir une meilleure activité interfaciale. En effet, les séquences ou greffons insolubles dans le solvant de synthèse apportent une couverture plus volumineuse à la surface des particules. Lorsque le solvant de synthèse liquide comprend au moins une huile de silicone, l'agent stabilisant est de préférence choisi dans le groupe constitué par les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire ou d'un polyéther ou d'un polyester comme les blocs polyoxypropyléné et/ou oxyéthyléné. Lorsque la phase grasse liquide ne comprend pas d'huile de silicone, l'agent stabilisant est de préférence choisi dans le groupe constitué par : - (a) les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire ou d'un polyéther ou d'un polyester, - (b) les copolymères d'acrylates ou de méthacrylates d'alcools en Cl-C4, et d'acrylates ou de méthacrylates d'alcools en C8-C30, - (c) les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, à liaisons éthyléniques conjuguées, et au moins un bloc d'un polymère vinylique ou acrylique ou d'un polyéther ou d'un polyester, ou leurs mélanges. De préférence, on utilise des polymères dibloc comme agent stabilisant. On peut également introduire dans les compositions, des inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, la lactone, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que le monoéthyléther d'hydroquinone, la tert-butylhydroquinone (TBHQ), la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butylcatéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole, l'hydroxyanisole ou le butylhydroxyanisole, le pyrogallol, le 2,4-dinitrophénol, le 2,4,6-trihydroxybenzène, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyltoluène, les sulfates d'alkyle, les sulfites d'alkyle, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupements ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut aussi utiliser des acides minéraux ou organiques, ces derniers ayant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, présentant un pKa compris entre 0 et 6 tels que l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène-ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique et l'acide trifluoroacétique. La quantité d'inhibiteur peut aller de 10 ppm à 20%, et plus préférentiellement de 10 ppm à 5% et encore plus préférentiellement de 10 ppm à 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions conformes à l'invention peuvent également contenir au moins un agent utilisé habituellement en cosmétique, tel que, par exemple, des agents réducteurs, des corps gras, des plastifiants, des adoucissants, des agents anti-mousse, des agents hydratants, des pigments, des argiles, des charges minérales, des filtres UV, des colloïdes minéraux, des peptisants, des solubilisants, des parfums, des conservateurs, des tensio-actifs anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, des polymères fixants ou non, des polyols, des protéines, des vitamines, des colorants directs ou d'oxydation, des agents nacrants, des gaz propulseurs, des épaississants minéraux ou organiques tels que le benzylidène sorbitol, les N acylaminoacides. Ces agents peuvent être éventuellement encapsulés. La capsule peut être de type polycyanoacrylate. Le procédé de traitement des cheveux conforme à l'invention consiste à appliquer la composition décrite ci-dessus sur les matières kératiniques, et en particulier en présence d'un agent nucléophile avec ou sans chauffage. De préférence, cet agent nucléophile est l'eau. Cette eau peut être apportée par une humidification préalable. Il est également possible, afin de moduler la cinétique de réaction, de préalablement humidifier les matières kératiniques à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'une base, d'un acide ou d'un mélange acide/base. L'acide et/ou la base peuvent être inorganique ou organique. Ces deux opérations peuvent aussi être effectuées après application de la composition. Il est également possible de moduler la cinétique de polymérisation par voie anionique en pré-imprégnant les matières kératiniques à l'aide d'un agent nucléophile. L'agent nucléophile peut être utilisé pur, en solution, sous forme d'une émulsion, ou être encapsulé. Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus en eux-mêmes, capables de générer un carbanion au contact d'un agent nucléophile. Les agents nucléophiles peuvent notamment être constitutés par les ions hydroxyles contenus dans l'eau. L'agent nucléophile peut être un composé moléculaire, un oligomère, un dendrimère ou un polymère possédant des fonctions nucléophiles. De façon non limitative, on peut citer comme fonctions nucléophiles les fonctions : R2N NH2-, Ph3C-, R3C-, PhNH-, pyridine, ArS-, RS-, SH, RO-, R2NH, ArO-, N3-, OW, ArNH2, NH3, I-, Br-, CF, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCO-, CN-, NO3-, C1O4-et H2O, Ph représentant le groupe phényle ; Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en CI-C1o. Les agents nucléophiles particulièrement préférés sont les ions hydroxyles, notamment ceux présents dans l'eau. L'eau contenant les ions hydroxyles nucléophiles peut être en particulier l'eau apportée par une source extérieure, par exemple un brumisateur, ou bien encore de l'eau apportée par une seconde composition. Selon un mode préféré de réalisation, la composition comprenant le monomère électrophile est exempte d'agent nucléophile. Selon un autre mode préféré de réalisation, l'agent nucléophile est apporté par une seconde composition, appliquée sur ou sous le dépôt formé par l'application de la composition comprenant le monomère électrophile. Il est également possible, afin de moduler la cinétique de réaction, de préalablement humidifier la fibre à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'une base, d'un acide ou d'un mélange acide/base. L'acide et/ou la base peuvent être inorganiques ou organiques. Il est également possible de moduler la cinétique de polymérisation par voie anionique en pré-imprégnant la fibre à l'aide d'un agent nucléophile autre que l'eau. L'agent nucléophile peut être utilisé pur, en solution, sous forme d'une émulsion ou être encapsulé. Pour moduler la cinétique de polymérisation anionique, on peut également augmenter la nucléophilie de la fibre par transformation chimique de la matière kératinique. A titre d'exemple, on peut citer la réduction des ponts di- sulfure composant en partie la kératine en thiols avant application de la composition de l'invention. De façon non exhaustive, on peut citer comme réducteurs des ponts di-sulfure composant en partie la kératine, les composés suivants: - thiosulfate de sodium anhydre, -métabisulfite de sodium en poudre, - thiourée, - sulfite d'ammonium, -acide thioglycolique, - acide thiolactique, - thiolactate d'ammonium, -mono-thioglycolate de glycérol, - thioglycolate d'ammonium, thioglycérol, - acide 2,5-dihydroxybenzoique, - di-thioglycolate de diammonium, -thioglycolate de strontium, - thioglycolate de calcium, -formo-sulfoxylate de zinc, - thioglycolate d'isooctyle, - dl-cystéine, -thioglycolate de monoéthanolamine. Pour moduler la cinétique de polymérisation par voie anionique, et plus précisément réduire la vitesse de polymérisation des monomères de l'invention, il est possible d'augmenter la viscosité de la composition. Pour ce faire, on peut ajouter à la composition de l'invention un ou des polymères ne présentant pas de réactivité sur les monomères conformes à l'invention. Dans ce cadre, on peut citer de façon non exhaustive le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA) ou encore les copolymères à base de cyanoacrylates tels qu'ils sont décrits dans le brevet US 6,224,622. Afin d'améliorer entre autres l'adhésion du poly(cyanoacrylate) formé in situ, on peut pré-traiter la fibre avec tous types de polymères, ou réaliser un traitement capillaire avant application de la composition de l'invention, comme une coloration directe ou d'oxydation, une permanente ou encore un défrisage. L'application des compositions peut être suivie ou non d'un rinçage. Ces compositions peuvent se présenter sous des formes diverses, telles que de lotion, de spray, de mousse et être appliquées sous forme de shampooing ou d'après-shampooing. La composition selon l'invention peut contenir un propulseur. Le propulseur est constitué par les gaz comprimés ou liquéfiés usuellement employés pour la préparation de compositions aérosols. On emploiera de manière préférentielle l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé ou encore un gaz soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés (fluorés en particuliers) ou non et leurs mélanges. Le procédé peut comprendre une étape d'application sur les matières kératiniques de particules de polymère dispersées dans une phase grasse liquide et stabilisées en surface par un agent stabilisant, et une étape d'application sur les matières kératiniques d'au moins un monomère électrophile, l'ordre des étapes étant indifférent et un éventuel rinçage séparant ces deux étapes. Dans un mode de réalisation particulier, l'application des particules de polymère est réalisée avant l'application du ou des monomères électrophiles. Selon la présente invention, les monomères sont de préférence choisis parmi les monomères capables de polymériser sur les fibres kératiniques dans des conditions cosmétiquement acceptables. En particulier, la polymérisation du monomère s'effectue de préférence à une température inférieure ou égale à 80 C, de préférence entre 10 et 80 C, de préférence de 20 à 80 C, ce qui n'empêche pas de terminer l'application par un séchage au casque, un brushing ou passage au fer plat ou à friser. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention. Exemples 1 à 7 Les pourcentages sont exprimés en pourcentage en poids de matière active. Dispersion non aqueuse de polymère [1] 5% - - - - - - Dispersion non aqueuse de polymère [2] - 5% - - - - - Dispersion non aqueuse de polymère [3] - 5% - - - Dispersion non aqueuse de polymère [4] - - - 5% - -Dispersion non aqueuse de polymère [5] - - - 5% Dispersion non aqueuse de polymère [6] - - - - - 5% Dispersion non aqueuse de polymère [7] - - - -- 5% 2-cyanoacrylate de 2-octyle [8] 10% 1 10% 10% 1 10% 10% 10% 10% poly diméthylsiloxane alpha-omega dihydroxyle / cyclopenta 40% 40% 40% 40% 40% 40% 140% diméthylsiloxane (14.7/85.3) [9] Cyclopentadiméthylsiloxane [10] qsp qsp qsp 'qsp qsp qsp j qsp 100% 100% 100%1_100% 100% 100%1100% [1]Dispersion de polyacrylate de 2 ethylhexyle 30% dans de la cyclopentadimethylsiloxane. La dispersion est stabilisée par 2% de polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la société SEPPIC). [2] Dispersion de polyacrylate de nonyle à 30% dans de la cyclopentadimethylsiloxane. La dispersion est stabilisée par 5% de polydimethylsiloxane oxyéthylènée (KF-6017 commercialisé par la société SHIN ETSU). [3] Dispersion de copolymère d'acrylate de 2 ethylhexyle et de méthacrylate de dodecafluoroheptyl (97/3) à 30 % dans de la cyclopentadimethylsiloxane. La dispersion est stabilisée par 5% de polydimethylsiloxane oxyéthylènée (KF-6017 commercialisé par la société SHIN ETSU). [4] Dispersion de copolymère acrylate de méthyle et acide acrylique (90/10) à 30 % dans de la cyclopentadimethylsiloxane. La dispersion est stabilisée par 2% de polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la société SEPPIC). [5] Dispersion de copolymère d'acrylate de 2 ethylhexyle et de dimethyaminoethylmethacrlate neutralisé par de l'acide 2ethyl caproïque (85/7.5/7.5) à 30 % dans 25 de la cyclopentadimethylsiloxane. La dispersion est stabilisée par 2% de polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la société SEPPIC). [6] Dispersion de copolymère acrylate de méthyle et acide acrylique (90/10) à 30 % dans de la cyclopentadimethylsiloxane. Le polymère est plastifié par 2.5% de propylène glycol introduit avant amorçage de la polymérisation. La dispersion est stabilisée par 2% de polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la société SEPPIC). [7] Dispersion de copolymère acrylate de méthyle (90% molaire) et acide acrylique (10% molaire) à 30 % dans de la cyclopentadimethylsiloxane. Le polymère est plastifié par 2.5% du monomethylether de tripropylène glycol introduit avant amorçage de la polymérisation. La dispersion est stabilisée par 2% de polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la société SEPPIC) [8] RITE LOK CON895, commercialisé par la Société CHEMENCE. [9] commercialisé par Dow Corning sous le nom DC 1501 Fluid [10] commercialisé par Dow Corning sous le nom DC 245 Fluid Exemples 8 et 9 Dispersion A : on prépare une dispersion de copolymère non réticulé d' acrylate de méthyle et d'acide acrylique dans un rapport 95/5, dans l'isododécane, selon la méthode de l'exemple 1 du document EP-A-749 746, en remplaçant l'heptane par l'isododécane. on obtient ainsi une dispersion de particules de poly(acrylate de méthyle/acide acrylique) stabilisées en surface dans 1'isododécane par un copolymère dibloc séquencé polystyrène/coply(éthylène-propylène) vendu sous le nom de Kraton G1701, ayant un taux de matière sèche de 25% en poids. Formule B (pour 100g de formule) 20 g de dispersion A 10 g de 2-octylcyanoacrylate 35g de Dow Corning 245 Fluid 35g de Dow Corning 1501 Fluid Formule C 90 g de dispersion A 10g de 2-octylcyanoacrylate Les cheveux ont été lavés au shampooing et essorés. Les formule B (exemple 8) ou C (exemple 9) ont été appliquées sur une mèche à raison de 0,16g de formule pour 1 g de cheveux. Les mèches ont été malaxées avec les doigts pendant 1 à 2 minutes, puis peignées. Elles ont été séchées au casque pendant 30 minutes, à une température de l'ordre de 40 C. Dans les deux cas, les cheveux sont ensuite enrobés et cet enrobage est rémanent à au moins 10 shampooings. Les formules confèrent du volume à la chevelure et cet effet est rémanent.15
La présente demande a pour objet une composition cosmétique, notamment capillaire, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un monomère électrophile, une phase grasse liquide, et des particules de polymère dispersées dans la phase grasse liquide et stabilisées en surface par un agent stabilisant.
1. Composition cosmétique, notamment capillaire, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un monomère électrophile, une phase grasse liquide, et des particules de polymère dispersées dans la phase grasse liquide et stabilisées en surface par un agent stabilisant. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le ou les monomères électrophiles répondent à la formule : R2 R4 15 dans laquelle : R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur choisi parmi : - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou 20 cyclique, comportant de 1 à 20 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, 25 - un groupement polyoxyalkylène, R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur choisi parmi les groupements -N(R)3+, - S(R)2+, -SH2+, -NH3, -NO2, -SO2R, -C-=N, -COOH, -COOR, -COSR, - CONH2, -CONHR, -F, -Cl, -Br, -I, ùOR, -COR, -SH, -SR, -OH, les 30 groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1- C4, les groupements aryle et aryloxy, (A)R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ùOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un radical alkyle en C1-C10. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que le ou les monomères électrophiles sont choisis parmi les composés de formule : R1 C=---N R2 COXR'3 dans laquelle 20 X désigne NH, S, O, R1 et R2 sont tels que définis dans la 3, R'3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical R tel que défini dans la 6. 4. Composition selon la 3, caractérisée en ce que le 25 ou les monomères sont choisis parmi les 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle en C1-C20, les cyanoacrylates d'alkyle en (C1-C10) ou d'(alcoxy en C1-C4)(alkyle en C1-Clo). 5. Composition selon la 4, caractérisée en ce que le ou les monomères sont choisis parmi le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-(B)cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. 6. Composition selon la 3, caractérisée en ce que le 5 ou les monomères électrophiles répondent à la formule (IIc) : C=N CH2= C (F) COO-R'3 dans laquelle : R'3=-(CH2)7-CH3, -CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3, 7. Composition selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisée en ce que le monomère est présent dans la composition à des teneurs comprises entre 0,1 et 99% en poids, de préférence entre 1 et 90%, et encore de préférence entre 1 et 30% en poids du poids total de la composition. 8. Composition selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisée en ce que la composition comprend des inhibiteurs de polymérisation. 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que les inhibiteurs sont des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires. 25 10.Composition selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que les inhibiteurs de polymérisation sont choisis parmi le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, la lactone, le trifluorure de bore, 1'hydroquinone et ses dérivés tels que le monoéthyléther d'hydroquinone, la tert-butylhydroquinone (TBHQ), la benzoquinone et 30 ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que 10le t-butylcatéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole, l'hydroxyanisole ou le butylhydroxyanisole, le pyrogallol, le 2,4-dinitrophénol, le 2,4,6-trihydroxybenzène, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyltoluène, les sulfates d'alkyle, les sulfites d'alkyle, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. 11. Composition selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée en ce que les inhibiteurs de polymérisation sont présents en des quantités allant de 10 ppm à 20%, de préférence allant de 10 ppm à 5%, et plus préférentiellement entre 10 ppm et 1 % en poids du poids total de la composition. 12.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère en dispersion est filmifiable. 13.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère en dispersion est choisi parmi les polymères radicalaires, les polycondensats, les polymère d'origine naturelle et leurs mélanges. 14.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère en dispersion est choisi parmi les polyuréthanes, les polyuréthanes acryliques, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les alkydes, les polymères ou copolypolymères acryliques et/ou vinyliques, les copolymères acryliques-silicone, les polyacrylamides, les polymères siliconés, les polymères fluorés et leurs mélanges. 15.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la phase grasse liquide est constituée d'huiles d'origine minérale, animale, végétale ou synthétique, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, seules ou en mélange. 16.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse liquide est choisieparmi l'huile de paraffine ou de vaseline, l'huile de vison, de tortue, de soja, le perhydrosqualène, l'huile d'amande douce, de calophyllum, de palme, de parléam, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, de colza, de tournesol, de coton, d'abricot, de ricin, d'avocat, de jojoba, d'olive ou de germes de céréales ; des esters d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique ; les esters gras tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle. l'adipate de diisopropyle, l'isononate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate ou le lactate de 2-octyldodécyle, le succinate de 2-diéthyl-hexyle, le malate de diisostéaryle, le triisostéarate de glycérine ou de diglycérine ; les acides gras supérieurs tels que l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ou l'acide isostéarique ; les alcools gras supérieurs tels que le cétanol, l'alcool stéarylique ou l'alcool oléique, l'alcool linoléique ou linolénique, l'alcool isostéarique ou l'octyl dodécanol ; les huiles siliconées telles que les PDMS éventuellement phénylés tels que les phényltriméthicones ou éventuellement substitués par des groupements aliphatiques et/ou aromatiques, ou par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyle, thiol et/ou amine ; les polysiloxanes modifiés par des acides gras, des alcools gras ou des polyoxyalkylènes, les silicones fluorées, les huiles perfluorées ; les huiles volatiles telles que l'octaméthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, l'hexadéméthylcyclohexasiloxane, l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane ou les isoparaffines en C8-C16, et 1'isododécane. 17.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse contient au moins une huile volatile à température ambiante et pression atmosphérique. 18.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent stabilisant est choisi parmi les polymères séquencés, les polymères greffés, les polymères statistiques et leurs mélanges. 19.Composition selon la 18, caractérisée en ce que l'agent stabilisant est choisi parmi les polymères siliconés greffés avec une chaîne hydrocarbonée ; les polymères hydrocarbonés greffés avec une chaîne siliconée ; les copolymères greffés ayant un squelette insoluble de type polyacrylique avec des greffons solubles de type acide polyhydroxystéarique ; les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire ; les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins d'un polyéther ; les copolymères d'acrylates ou de méthacrylates d'alcools en C1-C4, ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alcools en C8-C30 ; les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, à une ou plusieurs liaisons éthyléniques, éventuellement conjuguées, et au moins un bloc d'un polymère vinylique ; les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et au moins un bloc d'un polymère acrylique ; les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et au moins un bloc d'un polyéther. 20.Composition selon la 18, caractérisée en ce que l'agent stabilisant est un polymère bloc greffé ou séquencé, comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation de diène et au moins un bloc d'un polymère vinylique. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules de polymère stabilisées sont présentes dans la composition à des teneurs comprises entre 0,0001 et 30% en poids, de préférence entre 0,001 et 20%, et encore de préférence entre 0,01 et 10% en poids du poids total de la composition. 22.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition comprend en outreau moins un agent choisi parmi les agents réducteurs, les corps gras, les plastifiants, les adoucissants, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les pigments, les argiles, les charges minérales, les filtres UV, les colloïdes minéraux, les peptisants, les solubilisants, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polymères fixants ou non, les polyols, les protéines, les vitamines, les colorants directs ou d'oxydation, les agents nacrants, les épaississants minéraux ou organiques. 23.Composition selon la 22, caractérisée en ce que l'agent est encapsulé. 24.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition est sous forme de lotion, de spray ou de mousse. 25.Utilisation d'une composition selon l'une des 1 à 24 pour le traitement cosmétique des matières kératiniques. 26.Utilisation selon la 25 pour le traitement cosmétique des fibres kératiniques telles que les cheveux. 27.Utilisation d'une composition selon l'une des 1 à 24 pour conférer du volume aux cheveux. 28.Procédé de traitement des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'application sur les matières kératiniques de particules de polymère dispersées dans une phase grasse liquide et stabilisées en surface par un agent stabilisant, et une étape d'application sur les matières kératiniques d'au moins un monomère électrophile. 29.Procédé selon la 28, caractérisé en ce que l'application des particules de polymère est réalisée avant ou après l'application du ou des monomères électrophiles. 30.Procédé de traitement des matières kératiniques, caractérisé en ce qu'on applique sur les matières kératiniques une composition utilisée dans l'une quelconque des 1 à 24, en présence d'un agent nucléophile. 31.Procédé selon la 30, caractérisé en ce que l'agent nucléophile est choisi parmi les composés moléculaires, les oligomères, les dendrimères ou polymères possédant des fonctions nucléophiles choisies parmi: R2N-, NH2 Ph3C-, R3C-, PhNH-, pyridine, ArS-, R-C-C-, RS-, SH-, RO-, R2NH, ArO N3-, OH", ArNH2, NH3, I-, Br-, Cl-, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCO CN-, NO3-, C104- et H2O, Ph représentant le groupe phényle, Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe aryle en C1-Clo. 32. Procédé selon la 30, caractérisé en ce que l'agent nucléophile est l'eau. 33. Procédé selon l'une quelconque des 30 à 32, caractérisé en ce que l'on applique la composition sur les matières kératiniques préalablement humidifiées à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'une base, d'un acide ou d'un mélange acide/base. 34. Procédé selon l'une quelconque des 30 à 32, caractérisé en ce que les matières kératiniques sont pré-imprégnées à l'aide d'un agent nucléophile autre que l'eau. 35. Procédé selon l'une quelconque des 30 à 34, caractérisé en ce que les matières kératiniques sont préalablement réduites avant application de la composition. 36. Procédé selon la 35, caractérisé en ce que l'agent réducteur est choisi parmi le thiosulfate de sodium anhydre, le métabisulfite de sodium en poudre, la thiourée, le sulfite d'ammonium, l'acide thioglycolique, l'acide tiolactique, le thiolactate d'ammonium, le mono-thioglycolate de glycérol, le thioglycolate d'ammonium, le thioglycérol, l'acide 2,5-dihydroxybenzoique, le di-thioglycolate de diammonium, le thioglycolate de strontium, le thioglycolate de calcium, le formo-sulfoxylate de zinc, le thioglycolate d'isooctyle, la di-cystéine, le thioglycolate de monoéthanolamine. 37. Procédé selon l'une des 30 à 36, caractérisé en ce que la composition comprend en outre un polymère choisi parmi le poly(méthacrylate de méthyle) et les copolymères à base de cyanoacrylates. 38. Procédé selon l'une des 30 à 37, caractérisé en ce que l'application de la composition est suivie d'un rinçage. 39. Kit comprenant une première composition contenant au moins un monomère électrophile et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire, ainsi qu'une deuxième composition comprenant une phase grasse liquide et des particules de polymère dispersées dans la phase grasse liquide et stabilisées en surface par un agent stabilisant.10
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/90,A61Q 5/00
FR2900075
A1
PROCEDE D'ELIMINATION DU MERCURE DANS LES DECHETS ELECTRONIQUES.
20,071,026
La présente invention concerne un procédé d'élimination du mercure et de substances contenant du mercure dans les déchets électroniques comportant des écrans à cristaux liquides contenant du mercure ou d'autres sources de mercure, dans lequel les déchets contenant du mercure sont d'abord fragmentés dans un dispositif approprié pour briser les composants contenant du mercure, de telle sorte que les vapeurs de mercure et autres substances contenant du mercure soient libérées, dans lequel les vapeurs de mercure volatiles sont éliminées par un filtre et dans lequel le mercure non évaporé et d'autres substances contenant du mercure sont éliminés par la combinaison d'une séparation multiple selon une propriété caractéristique des fragments et d'un rinçage de la surface des fragments au moyen d'un liquide. Un tel procédé n'est pas connu dans la littérature. Celle-ci révèle cependant que la source de mercure la plus importante dans les déchets électroniques est constituée par les tubes luminescents de rétroéclairage des écrans à cristaux liquides, aussi appelés backlights (A. Mester, N. Fraunholcz, A. van Schaik, M.A. Reuter : Characterization of the Hazardous Components in End-of-Life Notebook Displays. EPD Congress 2005, Ed. M.E. Schlesinger TMS (The Minerals, Metals & Materials Society) San Francisco, Californie 13-17 février, 2005). La source ci-dessus révèle également que le mercure des backlights est présent dans la poudre fluorescente se trouvant à l'intérieur du tube luminescent et qu'au moins une partie du mercure 20 est constituée de vapeurs volatiles. L'élimination des backlights contenant du mercure par démontage manuel des écrans à cristaux liquides est problématique. Les backlights sont d'une part difficilement accessibles, notamment parce qu'ils sont souvent protégés par plusieurs couches de matériaux telles que la surface 25 extérieure de l'écran, un film plastique et une plaque en aluminium. Le démontage des backlights exige pour cela beaucoup de temps. Un facteur aggravant est que certains anciens modèles d'écrans à cristaux liquides ne comportent pas de backlight, que d'autres anciens modèles comportent souvent deux backlights, alors que les modèles plus récents sont toujours livrés avec un seul backlight. En outre, la position des backlights dans l'écran à cristaux liquides 30 diffère d'un fabricant à un autre et parfois même d'un modèle à un autre. Pour toutes ces raisons, un démontage manuel est économiquement peu intéressant. Dans l'étude citée ci-dessus, 150 écrans à cristaux liquides d'ordinateurs portables à recycler ont été démontés manuellement. L'étude indique que 17 % des backlights de cet échantillon étaient déjà cassés à leur arrivée. Ces backlights avaient été brisés au cours de la procédure de collecte. Cela signifie que des vapeurs de mercure peuvent être libérées lors du démontage de tels écrans à cristaux liquides, ce qui a des conséquences importantes pour la sécurité au travail. La présente invention a pour objet de présenter un procédé grâce auquel le mercure et les substances contenant du mercure des déchets électroniques comportant des écrans à cristaux liquides contenant du mercure ou d'autres sources de mercure peuvent être éliminés d'une manière sûre et efficace. Pour atteindre l'objectif précité, l'invention fournit un procédé tel que décrit dans le préambule, caractérisé en ce que le traitement commence par une fragmentation des déchets électroniques contenant du mercure. Cette fragmentation a pour but de briser les composants contenant du mercure, de telle sorte que le mercure et les substances contenant du mercure soient libérés. Dans un mode de réalisation préféré, la fragmentation s'effectue en étapes pour permettre une 15 libération contrôlée du mercure. Selon un autre mode de réalisation préféré, des composants sans mercure ou contenant tout au moins peu de mercure sont séparés du mélange fragmenté entre deux étapes de fragmentation. De cette manière, la précipitation du mercure et de composés du mercure sur des composants des 20 déchets électroniques ne contenant pas de mercure à l'origine est réduite au minimum. Selon le procédé de l'invention, les vapeurs de mercure et les composés du mercure volatils libérés pendant la fragmentation sont éliminés et captés. 25 La quantité de vapeurs de mercure libérées peut être influencée en augmentant ou en diminuant la température avant, pendant et après la fragmentation par rapport à la température ambiante. Plus de mercure s'évapore à haute température qu'à basse température. Selon un mode de réalisation préféré, les vapeurs de mercure libérées et une partie des composés 30 du mercure sous forme solide sont aspirées, filtrées de l'air du traitement et stockées, cela en une ou plusieurs étapes. Selon un autre mode de réalisation préféré, les vapeurs de mercure sont liées chimiquement à des particules solides. Selon un mode de réalisation particulier, la liaison chimique et l'élimination des composés du mercure résultants du traitement sont effectuées au moins partiellement selon des étapes séparées. Selon le procédé de l'invention, les fragments provenant de la fragmentation sont séparés en au moins deux fractions selon une dimension de particule caractéristique. L'objectif de cette séparation consiste à concentrer la poudre contenant du mercure dans une fraction fine. En outre, des backlights éventuellement fragmentés de manière incomplète peuvent être repris dans une fraction moyenne. Les fragments de composants de déchets électroniques qui ne contiennent pas de sources de mercure sont concentrés dans une fraction grossière. Si les fragments provenant de la fragmentation ne comportent pas une quantité significative de backlights incomplètement fragmentés ou d'autres composants contenant du mercure, la constitution d'une fraction moyenne peut être omise. De préférence, les particules d'une fraction présentant les plus petites dimensions présentent une dimension inférieure de moins de 1 mm et/ou les fragments d'une fraction de dimensions intermédiaires présentent une dimension inférieure comprise entre 1 et 10 mm. Selon le procédé de l'invention, les backlights éventuellement fragmentés de manière incomplète 20 sont broyés sélectivement au cours de la première étape de fragmentation, de façon à ce que les substances contenant du mercure puissent être éliminées. Selon le procédé de l'invention, les composés du mercure non volatils sont rincés à l'aide d'un liquide de la surface des fragments de déchets électroniques fragmentés, moyennant quoi les 25 composés du mercure peuvent ensuite être séparés du liquide de rinçage à l'aide d'une méthode de séparation basée sur une dimension de particule caractéristique. Selon un mode de réalisation préféré, le liquide de rinçage utilisé est de l'eau. 30 L'invention est décrite ci-après sur la base d'un dessin et d'un exemple de réalisation. La figure 1 montre un schéma de traitement selon un mode de réalisation préféré du procédé de l'invention. Le traitement commence par une fragmentation (A), dans laquelle les déchets électroniques contenant du mercure sont réduits en fragments de telle manière que les 35 composants contenant du mercure sont brisés dans les déchets et que les fragments résultants sont en grande partie expulsés des autres composants ne contenant pas de mercure. Ceci peut être obtenu au moyen de mouvements de coupe ou de percussion, ou encore d'une combinaison de ces deux types de mouvements. Une cisaille rotative courante peut par exemple être utilisée à cet effet. Les vapeurs de mercure (2) éventuellement libérées au cours de la fragmentation sont aspirées et filtrées de l'air de ventilation (E). Une méthode appropriée à cet effet consiste à faire passer les vapeurs de mercure dans un filtre à charbon actif. L'air de ventilation propre (3) peut être renvoyé dans le traitement ou peut être libéré dans l'atmosphère. Le mercure éliminé (4) est stocké et évacué. Une excellente absorption du mercure de l'air de ventilation est notamment obtenue avec un filtre à charbon actif imprégné de soufre. La séparation des vapeurs de mercure peut en outre être favorisée en refroidissant localement l'air de ventilation. Une autre manière de séparer les vapeurs de mercure de l'air de ventilation consiste à faire passer le flux d'air contenant du mercure dans un liquide absorbant le mercure, comme par 20 exemple une solution aqueuse de bichromate de potassium (K2Cr2O7). Après aspiration des vapeurs de mercure, les morceaux provenant de la fragmentation sont séparés en deux, trois, voire quatre fractions sur la base d'une propriété de particule caractéristique. Une méthode appropriée à cet effet consiste à séparer les particules sur la base de leur vitesse de chute dans l'air ou dans l'eau. Un séparateur balistique, à cyclone d'air ou de type zigzag peut par exemple être utilisé à cet effet. Toutes ces méthodes de séparation sont décrites dans la littérature. Une autre méthode adaptée pour la classification citée ci-dessus est la séparation des particules sur la base d'une dimension de particule caractéristique à l'aide d'un tamis. La figure 1 montre un mode de réalisation dans lequel les fragments sont séparés dans l'air en 35 trois fractions (B) : une fraction grossière 6, une fraction moyenne 7 et une fraction fine 8. La 25 30 taille caractéristique à laquelle les fragments de la classification citée ci-dessus sont séparés est choisie de telle sorte que les fragments de la fraction grossière (6) ne contiennent pas de source de mercure. Une partie des vapeurs de mercure et de la poudre contenant du mercure libérées durant la fragmentation peut cependant se déposer à la surface des fragments. Par exemple, les particules de la fraction moyenne 7 présentent une dimension inférieure comprise entre 1 et 10 mm, et les particules de la fraction fine 8 présentent une dimension inférieure de moins de 1 mm. La figure 1 montre un mode de réalisation dans lequel la fraction grossière (6) est rincée avec un fluide de rinçage, par exemple de l'eau, pour éliminer le mercure déposé sur la surface des fragments. Une installation appropriée à cet effet consiste en un tamis comportant un dispositif pour asperger les fragments avec du liquide de rinçage propre et un dispositif de réception et d'évacuation du liquide de rinçage usagé. Les ouvertures du tamis de rinçage ont une dimension légèrement inférieure, de telle sorte que les fragments ne puissent pas traverser ces ouvertures alors que le liquide de rinçage et les substances contenant du mercure peuvent au contraire les traverser. La fraction grossière rincée 9 est un produit final du traitement de la présente invention. Comme indiqué dans la figure 1, la fraction moyenne obtenue lors de la séparation citée ci-dessus est menée vers une deuxième étape de fragmentation (C) dans laquelle des composants contenant du mercure éventuellement incomplètement fragmentés sont à nouveau fragmentés pour mettre à nu les composants contenant du mercure, les morceaux ne contenant pas de mercure étant refragmentés le moins possible. Un broyeur à marteaux peut par exemple être utilisé pour la réalisation d'une telle fragmentation sélective, la vitesse des marteaux étant sélectionnée de manière à ce que tous les composants contenant du mercure (ou tout au moins une grande partie de ceux-ci) soient broyés, alors que les fragments ne contenant pas de mercure ne sont pas broyés ou sont broyés dans une moindre mesure. Après la deuxième étape de fragmentation, la fraction moyenne (16) est rincée de la même façon avec un liquide de rinçage tel que décrit plus haut pour la fraction grossière (6). La fraction fine de la séparation (8) est menée avec les flux de liquides de rinçage contenant du mercure (10) et (17) vers une étape de séparation (G), dans laquelle cette fraction est à nouveau 35 séparée en une fraction grossière (9') et une fraction fine (11). Les paramètres de cette étape de séparation sont déterminés pour que les particules contenant peu ou pas de mercure soient concentrées dans la fraction grossière, qui constitue un deuxième produit final du traitement après élimination de l'eau (9'). La fraction fine (11) constitue une suspension dans laquelle sont concentrées les substances contenant du mercure. Comme indiqué dans la figure 1, les substances contenant du mercure sont séparées de la suspension (11) à l'aide d'une étape de séparation additionnelle (I). Cette séparation peut être facilitée en agglomérant les particules solides de la suspension (H) à l'aide d'un floculant approprié (12) pour constituer des particules de plus grande taille. L'eau de traitement propre (15) peut ensuite être renvoyée au traitement. Le gâteau de filtration contenant du mercure (14) est récupéré et évacué. EXEMPLE Un lot d'ordinateurs portables usagés produits entre 1985 et 2001 a été utilisé. Une masse de 222 kg d'ordinateurs portables provenant du lot précité a été fragmentée dans une cisaille rotative à 4 arbres pourvue d'un tamis interne à ouvertures rondes d'un diamètre de 50 mm, les arbres porte-couteaux tournant à une vitesse de 23 rotations par minute. La fragmentation a été effectuée à une température ambiante de 6 C. 20 Un bac de réception hermétique à l'air a été placé sous la bouche de sortie de la cisaille rotative pour recevoir les fragments des ordinateurs fragmentés. Tous les interstices et toutes les ouvertures latérales de la cisaille rotative étaient recouverts durant l'essai, sauf une petite ouverture dans l'entonnoir d'alimentation de 100 mm x 440 mm permettant de conduire l'air de 25 ventilation de manière contrôlée via l'entonnoir d'alimentation et la chambre de fragmentation vers le bac de réception. L'air de ventilation a été ensuite conduit via une ouverture dans la paroi latérale du bac de réception vers un filtre à charbon actif imprégné de soufre. Les concentrations de mercure avant et après le filtre à charbon actif ont été mesurées régulièrement à l'aide d'une sonde à vapeur de mercure étalonnée. Dans l'air de ventilation non filtré, des concentrations de 30 mercure entre 10 et 19 g/m3(n) ont été mesurées, alors que des valeurs entre 0 et 4 gg/m3(n) ont été mesurées dans l'air filtré. Après une aspiration de 48 heures, les fragments des fractions de différentes tailles de particules ont été tamisés et la teneur en mercure de chaque fraction a été déterminée à l'aide d'une méthode 35 d'analyse standardisée. Un tamis à tambour à perforations rondes a été employé pour le criblage15 à 10 mm et des tamis vibrants plats à mailles carrées ont été utilisés pour le criblage à 1 mm, 2 mm et 3,5 mm. Le tableau 1 montre que 33,0 % de la masse des substances solides contenant du mercure sont 5 concentrés dans la fraction de 0 à 1 mm, qui ne comporte que 2,2 % de la masse totale des fragments. La teneur en mercure de cette fraction est de 10,8 ppm. Le tableau 1 montre en outre que la teneur en mercure de la fraction de 2 à 10 mm est plus élevée que la teneur en mercure aussi bien de la fraction de 1 à 2 mm que de la fraction > 10 mm. Il 10 ressort de l'analyse de triage manuel que la fraction de 2 à 10 mm comporte des backlights incomplètement fragmentés, alors qu'aucun backlight incomplètement fragmenté n'a été trouvé dans les fractions de 1 à 2 mm et > 10 mm. Un essai de rinçage a ensuite été effectué sur une quantité de 6,4 kg provenant de la fraction 15 > 10 mm pour tester l'élimination de la poudre contenant du mercure adhérant à la surface des fragments. Le montage d'essai comportait un tamis vibrant plat à mailles carrées avec une largeur de maille de 5 mm, un bac de réception pour l'eau de rinçage et un dispositif d'aspersion. Le matériau a été déposé sur le tamis et fortement rincé avec un volume de 22 litres d'eau du robinet appliqué avec un tuyau souple pincé. La teneur en mercure de l'échantillon après le 20 rinçage comportait 0,28 ppm, alors que la teneur en mercure était de 0,49 ppm avant le rinçage. Il apparaîtra clairement que l'invention n'est pas limitée à la description qui précède et représentée dans la figure
La, présente invention concerne un procédé d'élimination du mercure et de substances contenant du mercure dans les déchets électroniques comportant des écrans à cristaux liquides contenant du mercure ou d'autres sources de mercure, dans lequel les déchets contenant du mercure sont d'abord fragmentés dans un dispositif approprié pour briser les composants contenant du mercure, de telle sorte que les vapeurs de mercure et autres substances contenant du mercure soient libérées, dans lequel les vapeurs de mercure volatiles sont éliminées par un filtre et dans lequel le mercure non évaporé et les autres composés du mercure sont éliminés par la combinaison d'une étape de séparation multiple selon une propriété caractéristique des fragments et d'une étape de rinçage de la surface des fragments avec un liquide.
1. Procédé d'élimination du mercure et de substances contenant du mercure dans les déchets électroniques comportant des écrans à cristaux liquides contenant du mercure ou d'autres sources de mercure, dans lequel les déchets contenant du mercure sont d'abord fragmentés dans un dispositif approprié pour briser les composants contenant du mercure, de telle sorte que les vapeurs de mercure et autres substances contenant du mercure soient libérées, dans lequel les vapeurs de mercure volatiles sont éliminées par un filtre et dans lequel le mercure non évaporé et les autres composés du mercure sont éliminés par la combinaison d'une étape de séparation multiple selon une propriété caractéristique des fragments et d'une étape de rinçage de la surface des fragments avec un liquide. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la propriété de particule caractéristique employée pour la séparation comporte une dimension caractéristique des fragments. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la dimension de particule caractéristique employée pour la séparation comporte la plus petite dimension des fragments. 4. Procédé selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les fragments sont séparés en au moins deux fractions. 5. Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'un séparateur 25 balistique est utilisé pour la séparation des fragments. 6. Procédé selon une des 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que les particules d'une fraction présentant les plus petites dimensions présentent une dimension inférieure de moins de 1 mm. 7. Procédé selon une des 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que les fragments d'une fraction de dimensions intermédiaires présentent une dimension inférieure comprise entre 1 et 10 mm. 30 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les fragments de dimensions intermédiaires sont soumis à une étape de fragmentation répétée. 9. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'un filtre à charbon actif', de préférence imprégné de soufre, est utilisé pour la séparation des vapeurs de mercure. 10. Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que le mercure non évaporé ainsi que les composés du mercure non volatils de la surface des fragments sont rinces avec un liquide de rinçage. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le liquide de rinçage utilisé comporte de l'eau. 12. Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que les substances 15 contenant du mercure sont séparées du liquide de rinçage sur la base d'une propriété caractéristique des substances contenant du mercure. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la propriété caractéristique employée pour la séparation des substances contenant du mercure du liquide de rinçage 20 comporte une dimension de particule caractéristique.10
B
B09,B01
B09B,B01D
B09B 3,B01D 53
B09B 3/00,B01D 53/75
FR2900957
A1
PORTE A RIDEAU SOUPLE AVEC BOITIER DE COMMANDE PRECABLE
20,071,116
La présente invention concerne une porte du type comprenant d'une part un cadre destiné à être fixé à une paroi, ledit cadre définissant une baie et comportant deux montants latéraux et une partie transversale, et d'autre part un tablier apte à être déplacé par des moyens électromécaniques d'entraînement supportés par le cadre entre une position fermée, dans laquelle le tablier obture la baie, et une position ouverte, dans laquelle la baie est dégagée. Une telle porte est équipée d'un ensemble de câbles électriques, où chaque câble correspond à une fonctionnalité de la porte et est connecté à un élément constitutif de la porte correspondant à ladite fonctionnalité. En particulier, les câbles peuvent être reliés à un moteur pour permettre le mouvement d'ouverture et de fermeture de la porte ou le freinage de ce mouvement. D'autres câbles peuvent permettre de détecter l'arrivée du tablier en fin de course, la détection d'un obstacle, etc. L'installation de telles portes de l'art antérieur s'effectue généralement comme suit. Une fois la porte fixée sur la paroi, les câbles sont reliés à un boîtier de commande lui-même fixé à proximité de la porte sur la paroi, au sol, sur un support, ou directement sur la porte. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place, sur site, un chemin de câbles permettant d'amener les câbles vers le boîtier de commande pour assurer le fonctionnement de la porte. Ceci présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, ce montage doit être effectué sur site, ce qui implique un temps important pour l'installation et le câblage de la porte, donc un coût élevé et, de plus, des risques d'erreurs accrus. Par ailleurs, les câbles ainsi reliés au boîtier de commande sont exposés aux agressions extérieures. Leur durée de vie est donc généralement réduite. En outre, ils peuvent retenir l'eau, la poussière et diverses salissures, et leur nettoyage est malaisé voire impossible. Ceci est particulièrement pénalisant lorsque la porte est mise en place dans un milieu sensible, par exemple dans le domaine agroalimentaire ou pharmaceutique, où les critères d'hygiène sont draconiens. L'invention vise à résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention concerne une porte du type précité, comprenant, en outre, un conduit comportant une première extrémité fixée au cadre et une deuxième extrémité fixée à un boîtier de commande, lesdits câbles étant placés dans ledit conduit et connectés chacun à un organe de commande et/ou d'information prévu sur le boîtier de commande, le conduit étant agencé pour former entre le boîtier de commande et le cadre de la porte un logement sensiblement étanche. Ainsi, le câblage entre le cadre et le boîtier de commande peut être réalisé en usine, ce qui permet une installation ultérieure de l'ensemble porte et boîtier de commande, sur le site, beaucoup plus rapide, à un coût moins élevé, et avec un risque d'erreurs moindre. De plus, les câbles étant enfermés dans un logement sensiblement étanche, ils ne sont pas soumis aux agressions extérieures et sont protégés des salissures. Le nettoyage du conduit est beaucoup plus aisé que celui d'un ensemble de câbles montés sur un chemin de câbles. De ce fait, la porte répond de façon satisfaisante aux exigences en termes d'hygiène. Par sensiblement étanche , il faut comprendre que l'eau de pluie, de lavage, ou les éclaboussures ne peuvent pénétrer à l'intérieur du conduit, ni entre le conduit et le cadre ou le boîtier de commande. De même, le conduit empêche la pénétration de la poussière à l'intérieur du logement. Par exemple le boîtier de commande est suspendu à l'un des carters latéraux prévus sur la partie transversale du cadre. Ainsi, lorsque la porte est montée sur la paroi, il n'est pas nécessaire de fixer le conduit et le boîtier de commande à ladite paroi. II existe donc un espace entre ladite paroi, d'une part, et le boîtier de commande et le conduit, d'autre part. Ceci permet de faciliter le nettoyage. Selon une réalisation possible la porte est dite à enroulement et donc présente un arbre disposé au niveau de la partie transversale sur lequel le tablier peut s'enrouler. Selon une autre possibilité, la porte est dite à repliement et présente au moins une sangle dont l'une des extrémités est reliée à un arbre disposé au niveau de la partie transversale et dont la seconde extrémité est reliée à la partie inférieure du tablier. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite, à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures annexées représentant un mode de réalisation d'une porte selon celle-ci: La figure 1 est une vue de face d'une porte selon l'invention ; La figure 2 est une vue en perspective, de face, de la porte de la figure 1 ; La figure 3 est une vue de côté de la porte de la figure 1 ; et La figure 4 est une vue agrandie du détail IV de la figure 3. La porte 1 comprend un cadre 2 définissant une baie, représenté ici fixé à une paroi 3, ainsi qu'un tablier 4 destiné à obturer la baie. La porte décrite ici est une porte rapide à rideau souple, toutefois l'invention peut s'appliquer à d'autres types de portes. Le cadre 2 comporte deux montants verticaux 5, 6, et une partie transversale horizontale supérieure, comprenant un capot 7 dans lequel est logé un arbre permettant l'enroulement et le déroulement du tablier 4 pour l'ouverture ou la fermeture de la baie. L'arbre peut être entraîné en rotation autour de son axe, via un réducteur, par un moteur électrique commandé par un dispositif de commande électronique, ces éléments étant protégés, dans l'exemple représenté, par des carters latéraux 7a, 7b. Le tablier 4 peut être une bâche souple en matière plastique, par exemple en PVC, munie de barres de renfort 8 horizontales. Le tablier 4 comporte également une barre de seuil 9 lestée, souple et déformable, qui peut renfermer des moyens de détection d'obstacles. Ces moyens de détection d'obstacles peuvent par exemple consister en un rayon infrarouge pouvant être coupé par un élément en saillie lors de la déformation de la barre de seuil 9 consécutive à un choc, ou en un ensemble de deux lames mises en contact suite à un choc avec un obstacle et permettant ainsi la circulation d'un courant électrique. Le tablier 4 est susceptible d'être déplacé entre une position haute, où il est enroulé en totalité autour de l'arbre logé dans le capot 7 de la partie transversale et où la baie est totalement dégagée, et une position basse (représentée sur les figures 1 à 3), où il est totalement déroulé et où la baie est obturée. Afin de faciliter ces mouvements, les montants 5, 6 peuvent comporter des moyens de guidage du tablier 4. La porte 1 est équipée d'un ensemble de câbles électriques correspondant chacun à une fonctionnalité de la porte (mise en mouvement, arrêt, sécurité, etc.). Les câbles, connectés chacun à un élément constitutif de la porte 1 correspondant à ladite fonctionnalité (par exemple au moteur ou à la barre de seuil 9), sont placés à l'intérieur du cadre 2. La porte 1 comprend en outre un boîtier de commande 10, connecté au dispositif de commande. Le boîtier de commande 10 peut permettre à un utilisateur de commander manuellement le déplacement du tablier 4, mais également de visualiser un certain nombre d'états dans lequel peut se trouver le tablier 4. Le boîtier de commande 10 peut comprendre à cet effet des organes de commande et/ou d'information, tels que des boutons 11 de commande de la fermeture, de l'ouverture ou de l'arrêt du tablier 4, un voyant lumineux 12, un élément émettant un signal sonore en cas de dysfonctionnement, etc. Le boîtier de commande 10 est associé au cadre 2 par l'intermédiaire d'un conduit 13 fixé par une première extrémité 14 au cadre 2 et par une deuxième extrémité 15 au boîtier de commande 10, de façon sensiblement étanche. Les câbles précités débouchent à l'extérieur du cadre 2 directement dans le conduit 13, et sont amenés jusqu'au boîtier de commande 10, où ils sont connectés chacun à l'organe de commande et/ou d'information approprié. Les câbles ne sont donc pas exposés à l'air libre entre le cadre 2 et le boîtier de commande 10, mais tous invisibles et placés à l'intérieur d'un logement sensiblement étanche qui les protège notamment des agressions extérieures, de l'eau et de la poussière. Dans l'exemple de réalisation représenté, le conduit 13 est disposé sensiblement verticalement à proximité d'un montant 6, du côté opposé au tablier 4, la première extrémité 14 dudit conduit 13 étant fixée au cadre 2 au voisinage de la partie transversale. Le boîtier de commande 10 peut ainsi être suspendu à l'un des carters latéraux 7a, 7b de la partie transversale du cadre 2 par l'intermédiaire du conduit 13, sans être fixé à la paroi 3. De ce fait, il est très facile de nettoyer le boîtier de commande 10 et le conduit 13, car il existe un espace 16 entre ces éléments et la paroi 3 (voir figure 4). II est donc possible de passer la main ou un élément de nettoyage entre la paroi 3 et le boîtier de commande 10 ou le conduit 13. En variante, le boîtier de commande 10 et/ou le conduit 13 35 peuvent comprendre des moyens d'assemblage à la paroi 3 à laquelle le cadre 2 est destiné à être fixé. Ceci permet d'éviter les vibrations, en particulier lors du déplacement du tablier 4. Le conduit 13 est de préférence rigide, et par exemple de forme sensiblement cylindrique. Le conduit 13 peut également comporter au 5 moins un organe de commande et/ou d'information, tel qu'un voyant lumineux 17 ou un élément émettant un signal sonore. Selon une réalisation possible, les moyens de détection d'obstacles prévus dans la barre de seuil 9 sont reliés par une liaison filaire au boîtier de commande 10. La liaison filaire comprend un câble 18 disposé 10 à l'extérieur du conduit 13, dont une première extrémité 19 est associée au tablier 4 et dont une deuxième extrémité 20 est associée au boîtier de commande 10 ou au conduit 13. Par exemple, la porte 1 comprend au moins un connecteur (non représenté) associant la première extrémité 19 du câble 18 au tablier 4 ou 15 la deuxième extrémité 20 du câble 18 au cadre 2, ledit connecteur étant monté sur une zone du tablier 4, respectivement du cadre 2, de façon mobile en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à ladite zone et pouvant être séparé, sous l'effet d'une traction, en deux parties reconnectables, de sorte à détacher l'extrémité du câble 18 du tablier 4, 20 respectivement du cadre 2. Il peut par ailleurs être prévu que le conduit 13 passe à travers la paroi 3 afin que le boîtier de commande 10 soit situé du côté de la paroi 3 opposé au côté où se situe la première extrémité 14 du conduit 13. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la 25 technique antérieure, en fournissant une porte d'installation plus simple et plus rapide, qui de plus comporte des moyens de protection de ses câbles et présente une facilité de nettoyage accrue. II va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au 30 contraire toutes les variantes de réalisation. L'invention peut notamment être mise en oeuvre pour une porte à repliement c'est-à-dire une porte dans laquelle le tablier se replie sous la partie transversale en position ouverte de la porte
La porte (1) comprend : - un cadre (2) fixé à une paroi (3), comportant deux montants latéraux (5, 6) et une partie transversale ;- un tablier (4) pouvant être déplacé par des moyens électromécaniques d'entraînement entre une position fermée et une position ouverte ;- un ensemble de câbles électriques, chaque câble correspondant à une fonctionnalité de la porte et étant connecté à un élément constitutif de la porte correspondant à ladite fonctionnalité ;- un conduit (13) comportant une première extrémité fixée au cadre et une deuxième extrémité fixée à un boîtier de commande (10), lesdits câbles étant placés dans ledit conduit et connectés chacun à un organe de commande et/ou d'information (11, 12) prévu sur le boîtier, le conduit étant agencé pour former un logement étanche entre le boîtier et le cadre de la porte (1).
1. Porte comprenant : - un cadre (2) destiné à être fixé à une paroi (3), ledit cadre 5 définissant une baie et comportant deux montants latéraux (5, 6) et une partie transversale (7, 7a, 7b) ; - un tablier (4) apte à être déplacé par des moyens électromécaniques d'entraînement supportés par le cadre (2) entre une position fermée, dans laquelle le tablier (4) obture la baie, et une position 10 ouverte, dans laquelle la baie est dégagée ; - un ensemble de câbles électriques, chaque câble correspondant à une fonctionnalité de la porte (1) et étant connecté à un élément constitutif de la porte correspondant à ladite fonctionnalité ; caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, un conduit (13) 15 comportant une première extrémité (14) fixée au cadre (2) et une deuxième extrémité (15) fixée à un boîtier de commande (10), lesdits câbles étant placés dans ledit conduit (13) et connectés chacun à un organe de commande et/ou d'information (Il, 12) prévu sur le boîtier de commande (10), le conduit (13) étant agencé pour former entre le boîtier 20 de commande (10) et le cadre (2) de la porte (1) un logement sensiblement étanche. 2. Porte selon la 1, caractérisée en ce que le conduit (13) est disposé sensiblement verticalement à proximité d'un montant (6), du côté opposé au tablier (4), la première extrémité (14) dudit 25 conduit étant fixée au cadre (2) au voisinage de la partie transversale. 3. Porte selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le boîtier de commande (10) est suspendu à l'un des carters latéraux (7a, 7b) prévus sur la partie transversale du cadre (2). 4. Porte selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que 30 le boîtier de commande (10) et/ou le conduit (13) comprennent des moyens d'assemblage à la paroi (3) à laquelle le cadre (2) est destiné à être fixé. 5. Porte selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le conduit (13) est rigide. 6. Porte selon l'une des 1 à 5, caractérisée en 35 ce que le conduit (13) est sensiblement cylindrique. 7. Porte selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le conduit (13) comprend au moins un organe de commande et/ou d'information (17). 8. Porte selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le tablier (4) comporte des moyens de détection d'obstacles reliés par une liaison filaire au boîtier de commande (10), la liaison filaire comprenant un câble (18) disposé à l'extérieur du conduit (13), dont une première extrémité (19) est associée au tablier (4) et dont une deuxième extrémité (20) est associée au boîtier de commande (10) ou au conduit (13). 9. Porte selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que la porte présente un arbre disposé au niveau de la partie transversale (7, 7a, 7b) sur lequel le tablier (4) peut s'enrouler. 10. Porte selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que la porte présente au moins une sangle dont l'une des extrémités est reliée à un arbre disposé au niveau de la partie transversale (7, 7a, 7b) et dont la seconde extrémité est reliée à la partie inférieure du tablier.
E
E06
E06B
E06B 9,E06B 7
E06B 9/56,E06B 7/00
FR2896228
A1
PROCEDE DE DEGIVRAGE DU BORD D'ATTAQUE D'UNE SURFACE AERODYNAMIQUE ET AERONEF METTANT EN OEUVRE UN TEL PROCEDE.
20,070,720
La présente invention concerne le dégivrage du bord d'attaque de surfaces aérodynamiques d'aéronefs, telles que ailes, empennages ou na-celles de moteurs. On sait que, en cas de besoin (prévention contre la formation de givre ou élimination de givre déjà formé), le bord d'attaque de telles surfa-ces aérodynamiques est dégivré par réchauffement par de l'air chaud sous pression, prélevé sur au moins l'un des moteurs de l'aéronef et amené à l'intérieur dudit bord d'attaque par un circuit de circulation d'air chaud sous pression. A cet effet, une telle surface aérodynamique comporte, de façon connue, un bord d'attaque creux fermé, à l'arrière, par une cloison interne (ou cadre) reliant les faces d'intrados et d'extrados dudit bord d'attaque, au moins un orifice étant prévu pour mettre ledit bord d'attaque en communication avec l'extérieur, et on prévoit au moins une conduite d'alimentation en air chaud, apte à être raccordée, d'un côté, audit circuit de circulation d'air chaud sous pression et, de l'autre côté, à au moins un injecteur injectant un flux dudit air chaud sous pression dans ledit bord d'attaque. Ainsi, ledit flux d'air chaud circule dans ledit bord d'attaque en le réchauffant avant de s'échapper à l'extérieur à travers ledit orifice de communication. En pratique, dans un tel système connu de dégivrage, on est confronté à la difficulté résidant en ce que le débit et la température de l'air chaud prélevé sur ledit moteur varient de façon importante en fonc- tion du régime de ce dernier : par exemple, lorsque l'aéronef est en at- tente au sol et que le moteur est à bas régime, le débit et la température 2 dudit air chaud prélevé sont également à un niveau bas, alors que, lorsque l'aéronef est en montée, le régime du moteur est élevé et le débit et la température dudit air chaud prélevé présentent aussi des valeurs élevées. Or, un tel système de dégivrage connu doit être efficace aussi bien dans l'un que dans l'autre des cas extrêmes mentionnés ci-dessus. II en résulte que, ledit système de dégivrage étant par construction prévu pour être efficace à bas régime, ledit bord d'attaque risque d'être endommagé, sinon détruit, pour des régimes élevés dudit moteur. Pour résoudre ce problème, on pourrait bien entendu utiliser des matériaux réfractaires pour la réalisation au moins partielle du bord d'attaque, ou bien encore prévoir des renforcements structuraux de ce dernier. Cependant, il s'agirait là de solutions coûteuses, augmentant de plus la masse dudit bord d'attaque. La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus de manière simple et efficace. A cette fin, selon l'invention, le procédé pour la protection du bord d'attaque creux d'une surface aérodynamique d'aéronef contre les effets dommageables de températures excessivement élevées de l'air chaud de dégivrage circulant à l'intérieur dudit bord d'attaque, ledit bord d'attaque étant fermé, à l'arrière, par une cloison reliant les faces d'extrados et d'intrados de celui-ci et ledit air chaud de dégivrage étant prélevé sur au moins un moteur dudit aéronef, est remarquable en ce que, sur au moins l'une desdites faces du bord d'attaque, en avant de ladite cloison, on exerce une action sur l'écoulement fluide pour faire passer celui-ci de l'état laminaire à l'état turbulent. La présente invention résulte des deux constatations suivantes effectuées par la demanderesse : 3 lorsque des points chauds apparaissent dans un tel bord d'attaque, ils se trouvent au voisinage de la jonction entre ladite cloison interne et les faces dudit bord d'attaque ; et û au voisinage d'une telle jonction, l'écoulement fluide sur lesdites faces du bord d'attaque est laminaire. Ainsi, en agissant sur ledit écoulement fluide en avant de ladite cloison (c'est-à-dire en amont si on considère cet écoulement fluide) pour faire passer celui-ci de l'état laminaire à l'état turbulent, on augmente fortement le coefficient d'échange thermique entre ledit bord d'attaque et ledit écoulement fluide, avant et au niveau desdits points chauds, ce qui permet de refroidir et de protéger ledit bord d'attaque aux emplacements sensibles aux températures excessivement élevées. On remarquera que, en phase de décollage de l'aéronef, l'écoule-ment fluide sur ledit bord d'attaque étant d'autant plus important que la vitesse de l'aéronef est plus élevée, l'efficacité du refroidissement dudit bord d'attaque augmente avec cette vitesse, et donc avec le régime dudit moteur. En revanche, lorsqu'il n'existe aucun écoulement fluide sur le bord d'attaque (arrêt de l'aéronef au sol) ou lorsque cet écoulement fluide est faible, la mise en oeuvre de l'invention est neutre et le dégivrage reste op- timal pour ces conditions. Lorsque ladite surface aérodynamique est une aile ou un empennage, il est généralement avantageux de mettre en oeuvre l'invention aussi bien sur la face d'extrados que sur la face d'intrados dudit bord d'attaque. En revanche, lorsque ladite surface aérodynamique est une nacelle de moteur, il est généralement suffisant de ne mettre en oeuvre l'invention que sur la face d'extrados du bord d'attaque, la face d'intrados présentant des contraintes thermiques plus faibles. Dans une forme particulièrement simple et avantageuse de mise en oeuvre de l'invention, on rend rugueuse au moins en partie la (ou les) 4 face(s) du bord d'attaque. Cette action pourrait être réalisée par grenaillage (ou par toute autre méthode analogue) de ladite (ou desdites) face(s). Cependant, il est préférable de réaliser cette action en rapportant une bande rugueuse, par exemple du type abrasif, sur ladite (ou lesdites) face(s) du bord d'attaque, au moins sensiblement parallèlement à ladite cloison. Une telle bande rugueuse peut être installée facilement par rivetage, soudage, collage, etc ... De plus, l'utilisation d'une telle bande pré-sente l'avantage que sa position sur le bord d'attaque peut être finement ajustée. En outre, une telle bande n'a aucun impact sur le processus de fabrication du bord d'attaque et n'impose ni matériau de nature particu- lière, ni renforcement structural, pour la réalisation de ce dernier. La présente invention concerne, de plus, un aéronef comportant : au moins un moteur ; au moins une surface aérodynamique pourvue d'un bord d'attaque sensible au givrage, ledit bord d'attaque étant creux et fermé à l'arrière par une cloison reliant les faces d'extrados et d'intrados de celui-ci ; et au moins une conduite d'alimentation en air chaud sous pression raccordée, d'un côté, audit moteur et, de l'autre côté, à au moins un injecteur injectant un flux dudit air chaud sous pression dans ledit bord d'attaque, de sorte que ledit flux d'air chaud circule dans ledit bord d'attaque en le réchauffant, ledit aéronef étant remarquable en ce qu'au moins l'une desdites faces dudit bord d'attaque est rugueuse en avant de ladite cloison, afin de rendre turbulent l'écoulement fluide sur ladite face. De préférence, la rugosité de ladite face provient du fait que cette dernière porte une bande rugueuse rapportée au moins sensiblement parallèlement à ladite cloison. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est une vue schématique, en coupe selon la ligne I-I de la figure 2, d'un bord d'attaque perfectionné selon l'invention. La figure 2 est une vue du dessus du bord d'attaque de la figure 1. 5 Dans l'exemple schématique des figures 1 et 2, on a représenté le bord d'attaque 1 d'une surface aérodynamique 2 d'un aéronef (non représenté). La surface aérodynamique 2 est, par exemple, la nacelle d'un moteur M (non représenté) dudit aéronef. Le bord d'attaque 1 est creux et il est fermé à l'arrière par une cloison 3 reliant l'extrados 1E et l'intrados 1 I dudit bord d'attaque. A l'intérieur de la surface aérodynamique 2 est prévue une conduite 4 d'alimentation en air chaud sous pression raccordée d'un côté audit moteur M, sur lequel est prélevé ledit air chaud (voir la flèche F). De l'autre côté, ladite conduite 4 est raccordée, à travers la cloison 3, à un injecteur 5 injectant un flux d'air chaud sous pression à l'intérieur dudit bord d'attaque 1 (voir la flèche f). Ledit flux d'air chaud circule à l'intérieur dudit bord d'attaque 1, en le réchauffant pour éliminer l'éventuelle formation de givre sur ses faces d'extrados 1E et/ou d'intrados 1I, puis est rejeté à l'atmosphère par un ou des orifice(s) non représenté(s). Si le régime du moteur M est élevé, le débit et la température des flux d'air chaud F et f sont importants et des points chauds 6 et/ou 7 risquent d'apparaître dans ledit bord d'attaque 1, à la jonction entre la cloison 3, d'une part, et l'extrados 1E et/ou l'intrados 1I du bord d'attaque 1, d'autre part. Dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 2, on a supposé que le point chaud 7, au niveau de l'intrados 1I, ne pouvait avoir aucune action dommageable sur le bord d'attaque 1, mais que, au contraire, le point chaud 6, au niveau de l'extrados 1 E, était apte à endommager, et même détruire, ledit bord d'attaque 1. 6 Aussi, selon l'invention, sur ledit extrados 1 E, en avant de la cloison 3, on a installé une bande 8 d'une matière rugueuse, parallèlement à ladite cloison. La fixation de la bande rugueuse 8 sur l'extrados 1E peut être réalisée par tout moyen connu, tel que collage, rivetage, soudage, etc ... La bande rugueuse 8 peut être du type des abrasifs industriels connus, par exernple à base de carbure de silicium. Du fait de la présence de la bande 8 sur l'extrados 1 E, l'écoule-ment fluide EF sur celui-ci passe de l'état laminaire EFL (avant la bande 8) à l'état turbulent EFT (à partir de la bande 8). De ce fait, au niveau du point chaud 6, sont créées des conditions de convection thermique favorables entre l'extrados 1E et l'environnement extérieur, permettant de protéger ledit extrados 1E contre les températures excessivement élevées. On comprendra aisément que la largeur .e de la bande 8, la dis-tance D de celle-ci à la cloison 3, ainsi que la granulométrie de ladite 15 bande rugueuse, sont des paramètres permettant de régler finement l'action de ladite bande sur l'écoulement EF. On comprendra, de plus, que si le point chaud 7 était dangereux pour l'intégrité du bord d'attaque 1, il serait possible d'installer sur l'intrados 1I une bande rugueuse semblable à la bande 8 rapportée à l'extrados 20 1E
- Procédé de dégivrage du bord d'attaque d'une surface aérodynamique et aéronef mettant en oeuvre un tel procédé.- Selon l'invention, sur au moins l'une des faces (1E, 1I) dudit bord d'attaque (1), en avant de la cloison (3), on exerce une action sur l'écoulement fluide (EF) pour faire passer celui-ci de l'état laminaire (EFL) à l'état turbulent (EFT) afin d'augmenter les échanges thermiques et minimiser les contraintes thermiques sur ledit bord d'attaque.
1. Procédé pour la protection du bord d'attaque creux (1) d'une surface aérodynamique (2) d'aéronef contre les effets dommageables de températures excessivement élevées de l'air chaud de dégivrage (f) cir- culant à l'intérieur dudit bord d'attaque (1), ledit bord d'attaque (1) étant fermé, à l'arrière, par une cloison (3) reliant les faces d'extrados (1 E) et d'intrados (1I) de celui-ci et ledit air chaud de dégivrage (f) étant prélevé sur au moins un moteur (M) dudit aéronef, caractérisé en ce que, sur au moins l'une desdites faces (1E, 1I) du bord d'attaque (1), en avant de ladite cloison (3), on exerce une action sur l'écoulement fluide (EF) pour faire passer celui-ci de l'état laminaire (EFL) à l'état turbulent (EFT). 2. Procédé selon la 1, appliqué à une surface aérodynamique (2) de type aile ou empennage, caractérisé en ce que ladite action est exercée aussi bien sur la face d'extrados (1E) que sur la face d'intrados (1I) dudit bord d'attaque (1). 3. Procédé selon la 1, appliqué à une surface aérodynamique (2) de type nacelle de moteur, caractérisé en ce que ladite action n'est exercée sur la face d'extrados (1 E) dudit bord d'attaque. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite action consiste à rendre rugueuse au moins une partie de ladite face du bord d'attaque (1). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ladite action consiste à rapporter une bande ru-gueuse (8) sur ladite face (1E, 1I) du bord d'attaque (1), au moins sensiblement parallèlement à ladite cloison (3). 8 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite bande rugueuse (8) est constituée par un abrasif. 7. Aéronef comportant : ù au moins un moteur (M) ; ù au moins une surface aérodynamique (2) pourvue d'un bord d'attaque (1) sensible au givrage, ledit bord d'attaque (1) étant creux et fermé à l'arrière par une cloison (3) reliant les faces d'extrados (1 E) et d'intrados (1I) de celui-ci ; et ù au moins une conduite (4) d'alimentation en air chaud sous pression raccordée, d'un côté, audit moteur (M) et, de l'autre côté, à au moins un injecteur (5) injectant un flux (f) dudit air chaud sous pression dans ledit bord d'attaque (1), de sorte que ledit flux d'air chaud (f) circule dans ledit bord d'attaque (1) en le réchauffant, caractérisé en ce qu'au moins l'une desdites faces (1E, 1I) dudit bord d'attaque est rugueuse en avant de ladite cloison (3), afin de rendre turbulent l'écoulement fluide sur ladite face. 8. Aéronef selon la 7, caractérisé en ce que ladite face rugueuse porte une bande rugueuse (8) rapportée au moins sensiblement parallèlement à ladite cloison (3).
B
B64
B64D,B64C
B64D 15,B64C 21
B64D 15/04,B64C 21/10
FR2898622
A1
DISPOSITIF DE COUVERTURE DE PISCINE
20,070,921
La présente invention concerne un . Différents dispositifs de couverture de piscine existent à ce jour afin de protéger l'eau du bassin contre toute sorte de pollution liée à la chute de corps étrangers tels que par exemple des végétaux (feuilles, pétales de fleurs, branchages), de petits animaux (hérissons, crapauds etc .) . Certains dispositifs de couverture de piscines permettent en outre d'assurer la sécurité des personnes contre la noyade. Ces dispositifs répondent alors aux normes en vigueur. En France, les normes en vigueur concernant les dispositifs de couvertures de type abris c'est-à-dire véranda et/ou structure légère ou de type couvertures de sécurité telles que les bâches et/ou volets roulants sont les normes NF 90-308 et NF 90-309. Dans le cas où les dispositifs de couvertures déjà installés ne répondent pas à ces normes, ils doivent être associés à des dispositifs de sécurité de type détection périphérique ou détection de chute dans le bassin. Les dispositifs de couverture type abris à structure légère ou véranda sont encombrants et restent malgré les efforts des fabricants des structures inappropriées à l'environnement. Mais l'inconvénient majeur est que la structure de telles couvertures empiète sur la terrasse construite autour du bassin et réduit d'autant cette terrasse. Les bâches ou volets roulant constituent des éléments de couvertures beaucoup moins encombrants mais plus difficiles à mettre en place. Lorsque le volet roulant ou la bâche sont sur un rouleau extérieur ce rouleau reste aux Ref : 0235-DIARTE02 abords de la piscine et réduit également la surface de la terrasse disponible autour de la piscine. Lorsque le volet roulant est à l'intérieur du bassin, il réduit le volume du bassin. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients de l'art antérieur. En particulier, la présente invention permet de résoudre le problème d'empiètement des surfaces de terrasses autour des piscines et de réduction de ces surfaces. En effet, la présente invention a pour objet un dispositif de couverture de piscine qui ne réduit par la terrasse de la piscine mais qui au contraire l'agrandit tout en assurant les fonctions de protection de l'eau du bassin et la protection des personnes. Le dispositif de couverture proposé permet en outre d'assurer un tampon thermique. A cette fin, selon l'invention, le dispositif de couverture de piscine est principalement caractérisé en ce qu'il comprend au moins un tablier rigide et des moyens de déplacement de ce tablier, ces moyens permettant un déplacement du tablier de part et d'autre d'une zone d'appui fixée le long d'une bordure de la piscine, de manière à couvrir ou découvrir le bassin de la piscine, le tablier assurant ainsi la fonction de couverture du bassin et également quelque soit sa position une fonction de terrasse. Le tablier comprend une ossature recouverte d'un plancher lui conférant la résistance d'une terrasse y compris lorsqu'il est en porte à faux c'est-à-dire en position piscine couverte. Pour permettre un déplacement du tablier de part et d'autre de la zone d'appui sans encombrement ni gène pour les utilisateurs, les moyens de déplacement comportent au moins deux rangées de roulettes disposées selon le sens de déplacement du tablier dans la zone d'appui et au moins deux rails latéraux placés sous le tablier le long de ses bordures de manière à pouvoir se déplacer sur les rangées de Ref : 0235-DIARTE02 roulettes. Le tablier peut ainsi se déplacer grâce à des rails non visibles et qui ne procurent aucune gène pour les utilisateurs de la piscine. Par simplification de construction, les rails sont formés par deux bras latéraux formant l'ossature. Pour assurer un meilleur guidage, les moyens de déplacement comportent une troisième rangée de roulettes disposée entre les deux rangées latérales, et un troisième rail placé entre les deux rails latéraux. Les rangées de roulettes sont fixées au sol par l'intermédiaire d'une platine fixée à des plots béton enterrés, leur implantation dans le sol définissant la zone d'appui porteuse du tablier. Dans le cas de piscine ayant une forme carrée ou rectangulaire, le dispositif comporte deux tabliers pouvant se déplacer chacun de part et d'autre de leur zone d'appui respective, de manière à permettre de couvrir la totalité de la piscine. Selon la configuration de la piscine ou du terrain autour de la piscine, les tabliers peuvent être disposés le long de bordures opposées de la piscine ou le long de bordures adjacentes. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description qui est faite ci-après et qui est donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et en regard des figures sur lesquelles : La figure 1 représente un schéma en perspective du dispositif selon l'invention dans un premier mode de réalisation, piscine découverte, - la figure 2 représente un schéma en perspective du dispositif selon l'invention dans un premier mode de réalisation, piscine couverte, Ref : 0235-DIARTE02 - la figure 3 représente le schéma en coupe longitudinale du dispositif selon les figures 1 et 2, - la figure 4 représente le schéma d'un détail en coupe longitudinale d'une partie C du système de déplacement dans la zone d'appui, La figure 5 représente le schéma en coupe longitudinale de l'extrémité avant D du tablier en porte à faux, La figure 6 représente un schéma en coupe transversale A-A du système de déplacement sur une zone d'appui F1 du tablier, La figure 7 représente un schéma de l'ossature porteuse du tablier comprenant les rails, Les figures 8 et 9 représentes deux autres modes de réalisation de l'invention. Le dispositif de couverture de piscine selon l'invention ne réduit pas la surface des terrasses installées autour des piscines mais au contraire permet de l'augmenter. Il remplit en outre les fonctions de protection de l'eau et de son maintien en température. Il remplit également la fonction sécurité définie par les normes en vigueurs, en assurant ainsi une protection des personnes en particulier des jeunes enfants. A cette fin le dispositif de couverture de piscine proposé comprend au moins un tablier rigide 1. Dans les exemples qui sont donnés dans la suite, figures 2 à 7 et 9, le dispositif de protection comporte deux tabliers qui, lorsqu'ils sont déplacés au dessus de la piscine, obturent la totalité du bassin. Avec le dispositif de l'invention, les tabliers pouvant être en porte à faux au-dessus de la piscine, on comprend que l'on choisira d'utiliser deux tabliers ou plus pour Ref : 0235-DIARTE02 couvrir de longues piscine ou des piscines qui ont des formes autres que rectangulaires. Bien entendu lorsque la taille de la piscine le permet, c'est-à-dire pour de petites piscine un seul tablier peut être utilisé afin d'assurer cette fonction de couverture comme illustré sur le schéma de la figure 8. Chaque tablier 1, 2 constitue une plateforme rigide déplaçable de part et d'autre d'une zone d'appui sur le sol F1-F2 disposée le long d'une bordure de la piscine de sorte que par simple translation, chaque tablier est maintenu au dessus de la piscine en porte à faux, obturant la partie prévue. Chaque tablier 1, 2 comprend une ossature rigide 100, 200 (figure 7), permettant un maintien en porte à faux et qui présente la même résistance de charge qu'une terrasse classique. Cette ossature 100, 200, est couverte par un plancher 10, 20 qui permet à l'ensemble d'assurer une fonction de terrasse. La fonction de terrasse est assurée par les deux tabliers quelque soit leur position c'est-à- dire qu'il recouvre la piscine ou non comme on peut le voir sur les figures. De façon pratique les dimensions du ou des tabliers sont choisies de manière à ce qu'ils permettent la couverture complète du bassin 3. La largeur du tablier correspond à celle de la piscine c'est-à-dire à la largeur du bassin et de la margelle 4 comprise. Sur les figures 3, 4, 5 et 6 on a détaillé le système de déplacement, ce système n'étant pas visible du dessus des tabliers représentés sur les figures 1 et 2. En effet le système se situe en dessous des tabliers et n'est de ce fait nullement gênant pour les utilisateurs. Le système de déplacement des tabliers permet comme on l'a dit un déplacement de part et d'autre de la zone d'appui au sol F1-F2 des tabliers. Pour la fermeture, les tabliers sont déplacés par translation selon le sens des flèches. Ref : 0235-DIARTE02 Dans les exemples de réalisation donnés, le système comprend d'une part des rails fixés sous le tablier et d'autre part un ensemble de roulettes fixées au sol sur lesquelles peuvent glisser les rails. De façon pratique, le système de déplacement d'un tablier comporte un ensemble comprenant par exemple trois rangées R1, R2, R3 de roulettes 110, 111 (210-220) fixées au sol. Sur les exemples des figures 1 à 7, les trois rangées R1, R2, R3 sont disposées dans une zone proche le long d'une bordure de la piscine. Cette zone définit la zone d'appui F1-F2 du tablier. Le système comporte en outre des rails 15, 16, 17 et 25, 26, 27 formés par des éléments de l'ossature 100, 200. Les roulettes 110, 111 sont montées et fixées sur des platines 150, elles-mêmes fixées de part et d'autre de la piscine sur des plots béton 12, 13, et 21, 22, par scellement de tiges d'encrage 130 ou chevilles chimiques. Le voile béton de la piscine peut servir d'appui F1. Pour une construction de nouvelle piscine, les plots (point d'appui) F1 et F2 sont reliés par une longrine solidaire du voile de la piscine. Les rails 15, 16, 17 permettent le déplacement du tablier et constituent également des éléments principaux de l'ossature pour recevoir le plancher. Pour cette raison, les rails d'origine du commerce seront renforcés en fonction de la dimension de la piscine et des portés de cette ossature. Pour des tabliers longs (plus de 4m), coté porte à faux c'est-à-dire le long de la bordure D, comme illustré par les figures 3 et 5, les rails sont équipés avantageusement, d'une roue 19 sur chaque bords latéraux de la piscine reposant sur la margelle 4 de ladite piscine. Les roues constituent dans ce cas des points d'appui supplémentaires permettent d'éviter le fléchissement de ce Ref : 0235-DIARTE02 dernier, le tablier n'étant plus en porte à faux dans ce cas. Les rails porteurs 15, 16, 17 ; 25, 26, 27 sont réunis entre eux par un système de boulonnage, par des tubes 18 de section rectangulaire, eux aussi calculés en fonction des dimensions du tablier. Sur ces tubes 18 servant de support au plancher 10, est vissé ledit plancher qui peut être en bois, type TEK, caillebotis métal ou résine. Les tubes 18 sont de préférence contreventés par des tubes 19 de préférence dans la zone d'appui et éventuellement sur tout le long pour éviter toute déformation comme on le voit sur le schéma de la figure 7. Sur les figures 8 et 9 on a schématisé deux autres modes de réalisation du dispositif. La figure 8 correspond à un dispositif ne comprenant qu'un tablier 1. La figure 9 correspond à un dispositif comprenant deux tabliers orthogonaux 1, 2, leur déplacement se faisant selon des axes perpendiculaires. L'ouverture et la fermeture du bassin 3 s'effectuent sans effort par poussée manuelle ou électriquement. Pour assurer toute la sécurité, un verrouillage mécanique (cheville) ou électrique (télécommande) bloquant le déplacement du tablier en position piscine fermée peut être prévu. Un dispositif de type alarme peut être associé au dispositif de fermeture dans le cas contraire. Le mode de réalisation du dispositif sera choisi en fonction des dimensions de la piscine à protéger et le choix des matériaux du commerce. Le dispositif de couverture qui vient d'être décrit assure les fonctions de protection de l'eau, de sécurité et n'apporte aucune gêne pour les utilisateurs qui de plus ne réduit pas la terrasse mais au contraire permet de l'augmenter. Ce dispositif présente un avantage pratique et esthétique puisqu'il se présente sous la forme d'une Ref : 0235-DIARTE02 plateforme terrasse sans autre élément apparent ou encombrant ou blessant. En effet tous les éléments du système de déplacement sont sous le tablier constituant cette plateforme, que la piscine soit recouverte par le tablier ou dégagée. Ref : 0235-DIARTE02
L'invention concerne un dispositif de couverture de piscine. Selon l'invention, le dispositif comprend au moins une plateforme (1, 2) formant terrasse et des moyens de déplacement (110, 111, 210, 211, 15, 16, 17) de cette plateforme de manière à permettre un déplacement de la plateforme de part et d'autre d'une zone d'appui ancrée dans le sol le long d'une bordure de la piscine, la plateforme permettant d'assurer la fonction de couverture du bassin de la piscine et également quelque soit sa position d'assurer la fonction de terrasse.
1. Dispositif de couverture de piscine caractérisé en ce qu'il comprend au moins un tablier rigide (1) et des moyens de déplacement (110, 111 ; 15, 16, 17) de ce tablier, ces moyens permettant un déplacement du tablier de part et d'autre d'une zone d'appui fixée le long d'une bordure de la piscine, de manière à couvrir ou découvrir le bassin de la piscine, le tablier assurant ainsi la fonction de couverture du bassin et également quelque soit sa position une fonction de terrasse. 2. Dispositif de couverture selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une ossature (100, 10) recouverte d'un plancher. 3. Dispositif de couverture selon la 1 ou 2, caractérisé en ce les moyens de déplacement comportent au moins deux rangées (R1, R2) de roulettes disposées selon le sens de déplacement du tablier dans la zone d'appui (F1-F2) et au moins deux rails latéraux (15, 17) placés sous le tablier le long de ses bordures de manière à pouvoir se glisser sur les rangées de roulettes. 4. Dispositif de couverture selon la 3, caractérisé en ce les rails sont formés par deux bras 25 latéraux formant l'ossature. 5. Dispositif de couverture selon l'une quelconque des 1 à 4 1, caractérisé en ce les moyens de déplacement comportent une troisième rangée (R3) 30 de roulettes disposée entre les deux rangées latérales, et un troisième rail ( 16) placé entre les deux rails latéraux. Ref : 0235-DIARTE02 10 6. Dispositif de couverture selon les 3 à 5, caractérisé en ce les rangées de roulettes sont fixées au sol par l'intermédiaire d'une platine (150) fixée à des plots béton (12, 13) enterrés, leur implantation dans le sol définissant la zone d'appui porteuse du tablier. 7. Dispositif de couverture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce le dispositif comporte deux tabliers (100, 200) pouvant se déplacer chacun de part et d'autre de leur zone d'appui respective, de manière à permettre de couvrir la totalité de la piscine. 8. Dispositif de couverture selon l'une quelconque des 15 1 à 7, caractérisé en ce que les tabliers (100, 200) peuvent être disposés le long de bordures opposées de la piscine ou le long de bordures adjacentes. 20 Ref : 0235-DIARTE02
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/08
FR2902647
A1
COMPOSITIONS DE MAQUILLAGE DES MATIERES KERATINIQUES
20,071,228
La présente invention concerne les compositions cosmétiques et plus particulièrement mais non exclusivement celles destinées au maquillage des matières kératiniques, notamment la peau, les lèvres, les ongles, les cils et les cheveux. Arrière-plan Il est connu d'utiliser dans les compositions de maquillage des pigments et colorants. L'utilisation de tels pigments et colorants peut toutefois soulever des difficultés. Ainsi, les pigments et colorants peuvent présenter une résistance aux ultraviolets relativement faible et s'altérer à la lumière. En outre, lorsque la couleur est apportée par un phénomène d'absorption, la coloration produite peut ne pas être aussi vive et lumineuse que souhaitée. Enfin, le choix des pigments et colorants utilisables en cosmétique peut s'avérer insuffisant. Les pigments et colorants peuvent encore imposer des contraintes de formulation. Il est connu pour obtenir un effet goniochromatique d'utiliser des pigments interférentiels. Ceux-ci sont néanmoins de fabrication relativement complexe et coûteuse. Un effet goniochromatique présent dans la formulation peut encore être apporté par un réseau ordonné de particules monodisperses, comme enseigné notamment dans la demande WO 00/47167. Malgré la relative ancienneté de cette publication, il n'existe pas encore sur le marché à ce jour, à la connaissance de la demanderesse, de produit cosmétique permettant d'obtenir une coloration vive et lumineuse pendant une durée acceptable par le consommateur au moyen d'un réseau ordonné de particules monodisperses après application sur les matières kératiniques. La publication WO 02/056854 de la société demanderesse divulgue une composition irisée pour application topique, comprenant au moins un tensioactif hydrosoluble et des particules monodisperses en dispersion aqueuse, ces particules ayant une taille moyenne en nombre allant de 50 à 300 nm et la quantité de ces particules étant d'au moins 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. La demande WO 05/018566 divulgue un système topique pour l'application sur la peau, comportant un réseau cristallin colloïdal dans une phase hydrophile et au moins une phase contenant une huile. Résumé Il existe un besoin pour améliorer encore les compositions permettant de produire une couleur grâce à au moins un réseau ordonné de particules monodisperses, un tel réseau étant encore appelé parfois cristal photonique . L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, une composition cosmétique comportant : un milieu physiologiquement acceptable comportant une phase aqueuse, des particules monodisperses creuses contenues dans la phase aqueuse et aptes à former un réseau ordonné de particules monodisperses après application de la composition sur un support. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une composition 15 cosmétique comportant : un milieu physiologiquement acceptable comportant une phase anhydre, des particules monodisperses creuses contenues dans la phase anhydre et aptes à forme un réseau ordonné de particules monodisperses après application de la composition sur un support. 20 L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une composition cosmétique comportant : - un milieu physiologiquement acceptable, - des particules monodisperses creuses ayant une épaisseur de paroi allant de 10 à 300 nm, aptes à former un réseau ordonné de particules monodisperses après 25 application de la composition sur un support. Le terme phase anhydre désigne une phase pouvant contenir moins de 5 %, en particulier moins de 3 %, en particulier moins de 2 %, et plus particulièrement moins de 1% d'eau par rapport au poids de la phase. Les particules creuses présentent une densité moindre que les particules pleines 30 et permettent donc d'occuper plus de volume pour une même concentration massique. Dans le cas où les particules monodisperses sont constituées d'un matériau de forte densité, par exemple un matériau inorganique, les particules creuses permettent de limiter les phénomènes de sédimentation dans la composition. La présence d'air ou d'un autre gaz à l'intérieur des particules après séchage permet d'obtenir une grande différence d'indice de réfraction entre les particules et le milieu environnant, ce qui est favorable en terme d'intensité du pic de diffraction et donc au développement d'une coloration très intense. On peut rajouter de nombreux composés non volatils dans la composition ou sur la composition sans risque de perdre la couleur et de se retrouver avec une composition transparente. La taille moyenne des particules (diamètre extérieur) peut être comprise entre 100 et 500 nm, de préférence entre 200 et 350 nm. La taille de la paroi (différence entre le diamètre extérieur et le diamètre intérieur) peut être comprise entre 10 et 300 nm, de préférence entre 30 et 200 nm, de préférence entre 50 et 150 nm. Une paroi très mince rend la particule fragile mécaniquement et plus facilement perméable à tout solvant liquide environnant. La paroi ne présentera donc pas, de préférence, d'ouvertures ou de trous. La teneur massique en particules monodisperses creuses dans la composition est avantageusement supérieure ou égale à 15 %, mieux 20 %. La teneur massique dans la phase les contenant peut notamment être supérieure ou égale à 15 %. Une concentration relativement importante de particules peut faciliter la formation d'un réseau cristallin, à l'aide d'un applicateur cosmétique par exemple. Une concentration relativement élevée peut en effet conduire à une préorganisation des particules par répulsion électrostatique dans la composition ou après le séchage de celle-ci. Les particules peuvent former un réseau cristallin compact après application. Le réseau peut éventuellement être discontinu avec la présence de fractures et de dislocations. Une approximation de la longueur d'onde ? de la lumière diffractée par le réseau est donnée par la relation de Bragg : m~ = 2ndsin0, avec m l'ordre de diffraction, n l'indice de réfraction moyen du milieu diffractant, d la distance entre deux plans diffractant et 0 l'angle de Bragg entre la lumière incidente et le plan diffractant. La longueur d'onde diffractée est donc principalement dépendante de l'angle d'observation et de la distance entre les particules. Lorsque le réseau formé est compact, cette distance dépend principalement de la taille des particules. Il est donc possible d'obtenir différentes colorations goniochromatiques en faisant varier la taille des particules présentes. Il est également possible d'obtenir une réflexion dans le domaine UV (protection contre les UV) ou dans le domaine IR (revêtement antichaleur). La distance entre les particules variant au cours du séchage, il est possible d'obtenir relativement facilement des compositions cosmétiques ayant une variation continue (du rouge au bleu) de la couleur au cours du séchage après application, ce qui amène un effet ludique pour le consommateur. L'invention peut également permettre de former un dépôt coloré après application d'une composition initialement incolore. L'invention peut permettre de réaliser, si on le souhaite, une composition 15 cosmétique dépourvue de colorant ou de pigment, la couleur étant produite par le réseau ordonné de particules monodisperses. L'invention peut également permettre de réaliser un dépôt coloré sensible à un stimulus extérieur tel que par exemple la température, l'humidité ou le rayonnement ultraviolet. 20 Un tel stimulus peut exercer une influence sur la distance entre les particules du réseau et ainsi modifier la couleur, comme expliqué précédemment. La distance entre les particules peut être modifiée en raison par exemple d'une variation de la dimension des particules sous l'effet du stimulus extérieur et/ou d'une variation de la distance entre les particules à taille sensiblement constante, due par exemple 25 à une variation des forces de répulsion entre celles-ci et/ou à une variation de la taille d'au moins un composé présent entre les particules. L'indice de réfraction du milieu peut éventuellement varier sous l'effet du stimulus extérieur, par exemple la température. L'invention peut permettre d'obtenir une coloration durable et lumineuse sur une large surface. Particules monodisperses creuses L'expression particules monodisperses creuses désigne selon l'invention des particules creuses dont la taille moyenne présente un coefficient de variation CV inférieur ou égal à 15 %. Le coefficient de variation CV est défini par la relation CV= , s étant l'écart- type de la distribution en taille des particules et D la taille moyenne de celles-ci. La taille moyenne D et l'écart-type s peuvent être mesurés sur 250 particules par analyse d'une image obtenue à l'aide d'un microscope électronique à balayage, par exemple celui de référence S-4 500 de la société HITACHI. Un logiciel d'analyse d'image peut être utilisé pour faciliter cette mesure, par exemple le logiciel Winroof , commercialisé par la société Mitani Corporation. De préférence, le coefficient de variation des particules monodisperses est inférieur ou égal à 10 %, mieux inférieur ou égal à 7 %, voire mieux encore inférieur ou égal à 5 %, étant par exemple sensiblement de l'ordre de 3,5 %. Une faible dispersion de la taille des particules peut être favorable à la qualité du réseau cristallin compact formé et donc à l'obtention de couleurs vives et brillantes. La taille moyenne D des particules monodisperses peut être comprise généralement entre 80 et 800 nm, mieux entre 100 et 500 nm, pouvant être choisie en fonction par exemple de la ou des couleurs à obtenir et du milieu environnant. Une plage préférentielle de taille moyenne va de 150 à 450 nm, mieux de 190 à 310 mn, pour l'obtention de couleurs dans le domaine visible. La taille moyenne peut aller de 80 à 200 nm pour la filtration des UV. L'épaisseur de la paroi peut être comprise entre 10 et 300 nm, mieux 30 et 200 nm, mieux encore 50 et 150 nm. Selon un aspect de l'invention, la teneur massique en particules monodisperses peut aller par exemple de 15 à 70 %, étant par exemple supérieure à 20 %, 25 %, 30 %, 35 %, 40 % ou 45 %. Une teneur autre, allant par exemple de 1 à 70 % peut être admise selon certains autres aspects de l'invention. La forme des particules monodisperses doit être compatible avec la formation 30 d'un réseau ordonné de particules monodisperses. Le réseau formé peut être au moins partiellement cubique centré, cubique face centrée ou hexagonal compact ou hybride, formé à partir de ces agencements, ou autre. Différents exemples de formation d'un réseau cristallin à partir de particules monodisperses sont donnés dans la publication Xia et al., Adv. Mater., 12, 693-713 (2000). De préférence, la forme des particules monodisperses est sphérique, mais d'autres formes, présentant une symétrie axiale notamment, sont possibles. Les particules monodisperses peuvent être monomatières ou composites. Les particules monodisperses peuvent être poreuses ou non. La présence de pores de petite taille au sein des particules peut diminuer l'indice de réfraction de ces particules. L'indice de réfraction np des particules monodisperses est différent de celui ne du milieu continu s'étendant autour des particules après application de la formulation et la différence de ces indices de réfraction est de préférence supérieure ou égale à 0,02, mieux supérieure ou égale à 0,05, encore mieux supérieure ou égale à 0,1, étant par exemple comprise entre 0,02 et 2, notamment entre 0,05 et 1. Une différence d'indice de réfraction np-n, trop faible peut nécessiter un grand nombre de couches de particules du réseau ordonné pour l'obtention du résultat recherché. Une différence d'indice trop importante peut accentuer les phénomènes de diffusion de la lumière par la couche et amener un blanchiment du dépôt après application. L'indice de réfraction des particules monodisperses est défini comme étant l'indice de réfraction moyen. Dans le cas de particules composites, il est calculé de façon linéaire en fonction de la proportion volumique de chaque composant. Toutes les particules monodisperses correspondant à une même taille moyenne D peuvent avoir sensiblement le même indice de réfraction. Les particules monodisperses peuvent être colorées, c'est-à-dire non blanches, par exemple pour renforcer l'intensité de la couleur produite et/ou éviter un phénomène de blanchiment de la composition après application sur les matières kératiniques. Un exemple de particule colorée utilisée pour former un cristal colloïdal est donné dans la publication WO 05/012961. La couleur des particules monodisperses peut être apportée par le choix du ou des matériaux constituant chaque particule monodisperse. Elle peut avoir pour effet d'augmenter l'absorption de la lumière par les particules et de diminuer la diffusion. Les particules monodisperses peuvent notamment incorporer au moins un pigment ou colorant, organique ou inorganique, celui-ci pouvant le cas échéant être fluorescent et présenter une fluorescence dans l'ultraviolet ou l'infrarouge. Les particules monodisperses peuvent comporter un composé inorganique, voire être entièrement minérales. Lorsque les particules monodisperses sont inorganiques, celles-ci peuvent par exemple comporter au moins un oxyde, notamment métallique et choisi par exemple parmi les oxydes de silice, de fer, de titane, d'aluminium, de chrome, de zinc, de cuivre, de zirconium et de cérium et leurs mélanges. Les particules monodisperses peuvent également comporter un métal, notamment du titane, de l'argent, de l'or, de l'aluminium, du zinc, du fer, du cuivre et leurs mélanges et alliages. Les particules monodisperses peuvent comporter un composé organique, voire être entièrement organiques. Parmi les matériaux pouvant convenir pour réaliser des particules monodisperses organiques, on peut citer les polymères, notamment à chaîne carbonée ou siliconée, par exemple le polystyrène (PS), le polymétacrylate de méthyle (PMMA), le polyacrylamide (PAM), les polymères de silicone. Les particules monodisperses peuvent comporter au moins un polymère ou copolymère susceptible de s'ioniser afin d'améliorer la dispersibilité dans le milieu et la stabilisation électrostatique. En solution aqueuse, ce polymère ou copolymère contient de préférence des fonctions acide carboxylique ou sulfoniques. Lorsque les particules monodisperses sont composites, celles-ci peuvent par exemple comporter un coeur creux et une écorce réalisés dans des matières différentes, par exemple des matières organiques et/ou minérales. Lorsque les particules monodisperses sont composites, le matériau du coeur ou de l'écorce par exemple peut être choisi par exemple afin d'améliorer la stabilité dans le milieu des particules monodisperses, d'augmenter leur indice de réfraction et/ou pour colorer celles-ci et/ou pour leur conférer une fluorescence ou une susceptibilité magnétique. Le coeur peut être constitué d'un matériau insoluble dans le milieu contenant les particules, par exemple un matériau inorganique, comme la silice par exemple, ou un matériau organique, comme un polymère acrylique par exemple. L'écorce peut être constituée de chaînes polymériques, lesquelles peuvent être solubles dans le milieu contenant les particules. La particule monodisperse peut être une particule dite chevelue , comportant un coeur creux insoluble et des chaînes polymériques s'étendant, notamment par greffage, à partir de la surface du coeur creux. Des exemples de particules chevelues sont donnés par exemple dans la publication Ishizu et al., Kagaku To Kogyo, 57(7) (2004) dans le cas d'un coeur de polymère ou dans la publication Okubo et al., Colloid & Polymer Science, 280(3), pp290-295 (2002) dans le cas d'un coeur de silice et de polymères poly- méthacrylate de méthyle ou poly(styrène co anhydride maléique) en écorce. Un autre exemple de particule chevelue est donné dans la publication Tsuji et al., Langmuir, 21, pp 2434-2437 (2005) dans le cas d'un coeur de polystyrène et de cheveux de poly N isopropyl acrylamide. Le cas échéant, la présence d'une écorce peut permettre d'encapsuler dans celle-ci un composé pour lequel un contact direct avec les matières kératiniques ou le milieu n'est pas souhaitable. Les particules monodisperses composites peuvent encore comporter des inclusions d'un premier matériau dans une matrice d'un second matériau. Par exemple, le premier matériau peut présenter un indice de réfraction élevé permettant d'accroître l'indice de réfraction global de la particule. La particule peut par exemple comporter des inclusions de nanoparticules, par exemple des nanoparticules d'oxyde de titane. Les particules monodisperses peuvent présenter, le cas échéant, une dimension qui est sensible à un stimulus extérieur, par exemple la concentration en un composé et/ou la température et/ou la pression. Comme références commerciales de particules monodisperses pouvant convenir, on peut citer les particules SX866 commercialisé de la société JSR. Méthodes de synthèse des particules creuses Des particules monodisperses peuvent être fabriquées selon des procédés de synthèse tels que décrits par exemple dans la publication Xia et al, Adv. Mater., 12, 693- 713 (2000), incorporé par référence. Une technique classique pour fabriquer des particules monodisperses creuses consiste à prendre un coeur monodisperse, puis à fabriquer une écorce de composition chimique différente dans une première étape. On peut ainsi réaliser une polymérisation en dispersion de monomères styrèniques ou acryliques sur un coeur de silice, par exemple. On peut également faire un dépôt de silice par un procédé sol-gel sur un coeur de polystyrène. La deuxième étape consiste à dissoudre le coeur avec un solvant approprié. On peut ainsi dissoudre un coeur de silice avec une solution aqueuse de HF, ou bien dissoudre un coeur de PS avec une solution de toluène. Un exemple d'une telle synthèse est décrit dans la publication Xu et al., J. Am. Chem. Soc., 126(25), pp7940-7945 (2004). Une autre technique consiste à faire une polymérisation en émulsion en présence d'un solvant organique. Les monomères polymérisables seront solubles dans ce solvant mais pas le polymère. Il résulte donc la formation de particules en solution aqueuse ayant un coeur constitué de solvant organique. Ce solvant organique peut ensuite être évaporé sous vide. Cette technique est décrite par exemple dans le brevet US4908271. Une autre technique encore possible consiste à réaliser une polymérisation en émulsion d'un latex coeur-écorce avec en coeur un polymère susceptible de gonfler sous pression osmotique (en milieu alcalin par exemple). Apres gonflement du coeur les particules sont séchées pour obtenir des particules creuses. Une telle technique est décrite par exemple dans la publication Adv. Colloid Interface Sci., 99(3), pp181-213. Milieu contenant les particules monodisperses creuses Selon l'invention, les particules monodisperses creuses peuvent être contenues au moins avant l'application dans un milieu physiologiquement acceptable permettant la formation sur le support sur lequel la composition est appliquée d'un réseau ordonné de particules monodisperses. Par milieu physiologiquement acceptable , synonyme de l'expression milieu cosmétiquement acceptable , on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur les matières kératiniques d'êtres humains, notamment la peau, les muqueuses ou les phanères. Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée la composition ainsi qu'à la forme sous laquelle la composition est destinée à être conditionnée. Les particules monodisperses creuses peuvent être contenues dans une phase liquide. Le milieu contenant les particules monodisperses peut être entièrement liquide ou contenir d'autres particules, le cas échéant. Le milieu peut être choisi de manière à favoriser la dispersion des particules dans le milieu avant l'application de celui-ci, afin d'éviter une agrégation des particules. Le milieu peut être choisi de telle sorte que le réseau ordonné de particules monodisperses se forme par empilement régulier de celles-ci, après l'application sur les matières kératiniques, le réseau n'existant pas dans la composition avant l'application et se formant par exemple lors de l'évaporation d'un solvant contenu dans la composition. L'indice de réfraction du milieu présente avantageusement, comme indiqué précédemment, une différence avec celui des particules monodisperses, cette différence étant en valeur absolue de préférence supérieure ou égale à 0,02, mieux supérieure ou égale à 0,05, notamment entre 0,05 et 1, mieux encore supérieure ou égale à 0,1. Le milieu peut être aqueux, les particules monodisperses pouvant être contenues dans une phase aqueuse. Par milieu aqueux , on désigne un milieu liquide à température ambiante et pression atmosphérique qui contient une fraction importante d'eau rapportée au poids total du milieu. La fraction complémentaire peut contenir ou être constituée de solvants organiques physiologiquement acceptables, miscibles à l'eau, par exemple des alcools ou alkylène glycols. La teneur massique en eau du milieu aqueux est de préférence supérieure ou égale à 30 %, mieux 40 %, encore mieux 50 %. Le milieu peut être monophasique ou multiphasique et comporter ou non des solides autres que les particules monodisperses, notamment des plus petites particules ou des plus grosses particules. De préférence, en présence d'autres corps solides que les particules monodisperses, la quantité de ces corps sera suffisamment faible pour ne pas gêner la formation du réseau ordonné de particules monodisperses et l'obtention du résultat souhaité en termes de coloration notamment. Le milieu peut comporter au moins un composé présentant une liaison OH, notamment une fonction alcool, en une teneur massique par exemple supérieure ou égale à 5 %, mieux 10 %. Un tel composé peut ralentir l'évaporation sans perturber la formation d'un réseau ordonné. Le milieu peut comporter un alcool, comme l'éthanol ou l'isopropanol, par exemple, ou un dérivé du glycol, notamment l'éthylène glycol ou le propylène glycol. De préférence, le milieu présente une constante diélectrique relative E supérieure ou égale à 10, mieux à 20, encore mieux à 30. La constante diélectrique est mesurée à la température de 25 C. Une constante diélectrique relativement élevée favorise l'ordonnancement des particules monodisperses en réseau. La conductivité de la composition peut être comprise entre 5 et 2 000 gS.cm-', notamment entre 10 et 4 000 S.cm-', voire entre 20 et 400 jS.cm-'. Le milieu peut être transparent ou translucide, et coloré ou non. Le milieu contenant les particules monodisperses peut ne contenir aucun pigment ou colorant. La coloration du milieu peut correspondre à l'ajout d'un agent de coloration additionnel. La couleur du milieu correspond par exemple à l'une des couleurs susceptibles d'être générées par le réseau ordonné de particules monodisperses, par exemple la couleur produite par le réseau lorsqu'observé sous incidence normale. La couleur du milieu peut également être noire afin de limiter la diffusion de la lumière. Le réseau ordonné de particules monodisperses peut permettre d'obtenir assez facilement les couleurs vert, rouge ou bleu. Le domaine coloriel peut être étendu grâce à la présence d'un agent de coloration additionnel, par exemple un colorant, un pigment absorbant ou un pigment à effet, par exemple à une concentration allant de 0,1 à 15 % en masse. Par pigment à effet on entend, entre autres, des particules réfléchissantes, des nacres, des agents de coloration goniochromatique ou des pigments diffractants, tels que définis ci-dessous. La présence de pigments d'une taille relativement grande, tels que des nacres par exemple, peut ne pas empêcher la formation du réseau à côté des particules de pigment, mais au contraire favoriser sa formation en améliorant le confinement des particules monodisperses creuses, les grosses particules pouvant s'introduire dans certaines dislocations du réseau. Le milieu peut ainsi comporter des particules plus grosses ayant une taille au moins 3, mieux 5 fois supérieure à celle des particules monodisperses, encore mieux 10 fois plus supérieure. Ces grosses particules peuvent être des particules d'un pigment ou d'une charge non colorante. Le milieu peut ainsi comporter au moins un pigment à effet. La présence de particules monodisperses creuses permet de réaliser un réseau périodique après application sur les matières kératiniques. Ce réseau permet d'obtenir un effet colonel par diffraction de la lumière et la demanderesse a trouvé qu'il est possible d'associer un deuxième effet optique grâce à un pigment à effet tout en conservant le réseau périodique. Les deux effets optiques seront additionnels et la présence du pigment permet donc d'étendre le domaine coloriel et les effets optiques obtenus par le réseau formé sur les matières kératiniques. Le pigment à effet peut être présent dans la formulation à une concentration comprise entre 0,1 et 70 %, de préférence 1 à 50 %, de préférence 5 à 20 %. Particules réfléchissantes Les particules réfléchissantes peuvent permettre de créer des points de surbrillance visibles à l'oeil nu. Les particules réfléchissantes peuvent présenter des formes variées. Ces particules peuvent être notamment en forme de plaquettes ou globulaires, en particulier sphériques. Ces particules peuvent comporter un substrat recouvert d'un matériau réfléchissant. Le substrat peut être choisi parmi les verres, les oxydes métalliques, les alumines, les silices, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates, le mica, le mica synthétique, les polymères synthétiques et leurs mélanges. Le matériau réfléchissant peut comporter une couche de métal ou d'un composé métallique. Des particules à substrat de verre revêtu d'argent, en forme de plaquettes, sont vendues sous la dénomination METASHINE par la société Nippon Sheet Glass. A titre d'exemple de particules réfléchissantes, on peut encore citer par exemple les particules comportant un substrat de mica synthétique revêtu de dioxyde de titane, ou les particules de verre enrobé soit d'oxyde de fer brun, d'oxyde de titane, d'oxyde d'étain ou d'un de leurs mélanges comme celles vendues sous la marque REFLECKS par la société ENGELHARD. Conviennent également à l'invention, les pigments de la gamme METASHINE 1080R commercialisée par la société NIPPON SHEET GLASS CO. LTD. Ces pigments, plus particulièrement décrits dans la demande de brevet JP 2001-11340, sont des paillettes de verre C-GLASS comprenant 65 à 72 % de SiO2, recouvertes d'une couche d'oxyde de titane de type rutile (TiO2). Ces paillettes de verre ont une épaisseur moyenne de 1 micron et une taille moyenne de 80 microns, soit un rapport en taille moyenne/épaisseur moyenne de 80. Elles présentent des reflets bleus, verts, jaunes ou de teinte argent selon l'épaisseur de la couche de TiO2. On peut encore citer les particules de dimension comprise entre 80 et 100 m, comportant un substrat de mica synthétique (fluorophlogopite) revêtu de dioxyde de titane représentant 12% du poids total de la particule, vendues sous la dénomination PROMINENCE par la société NIHON KOKEN. Les particules réfléchissantes peuvent encore être choisies parmi les particules formées d'un empilement d'au moins deux couches à indices de réfraction différents. Ces couches peuvent être de nature polymérique ou métallique et notamment inclure au moins une couche polymérique. Ainsi,les particules réfléchissantes peuvent être des particules dérivant d'un film polymérique multicouche. De telles particules sont notamment décrites dans WO 99/36477, US 6 299 979 et US 6 387 498. Des particules réfléchissantes comportant un empilement d'au moins deux couches de polymères sont commercialisées par la société 3M sous la dénomination MIRROR GLITTER. Ces particules comportent des couches de 2,6-PEN et de polyméthacrylate de méthyle dans un rapport massique de 80/20. De telles particules sont décrites dans le brevet US 5 825 643. Nacres Par nacres , il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique notamment du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth. Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres Flamenco commercialisées par la société ENGELHARD et les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK. Agents de coloration goniochromatiques Les agents de coloration goniochromatiques au sens de la présente invention présentent un changement de couleur, encore appelé color flop , en fonction de l'angle d'observation, supérieur à celui que l'on peut rencontrer avec des nacres. L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi par exemple parmi les structures multicouches interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. Des exemples de pigments multicouches interférentiels symétriques utilisables dans des compositions réalisées conformément à l'invention sont par exemple : CHROMAFLAIR par la société FLEX ; SICOPEARL par la société BASF ; pigments XIRONA par la société MERCK (Darmstadt) et les pigments INFINITE COLORS de la société SHISEIDO ou les pigments COLOR RELIEF de la société CCIC. On peut encore utiliser des agents de coloration goniochromatiques à structure multicouche comprenant une alternance de couches polymériques par exemple du type naphtalate de polyéthylène et téréphtalate de polyéthylène. De tels agents sont notamment décrits dans WO-A-96/19347 et WO-A-99/36478. On peut citer, à titre d'exemple de pigments à structure multicouche polymérique, ceux commercialisés par la société 3M sous la dénomination COLOR GLITTER ou ceux commercialisés par la société Venture Chemical sous la dénomination Micro Glitter Pearl. Les agents de coloration à cristaux liquides comprennent par exemple des silicones ou des éthers de cellulose sur lesquels sont greffés des groupes mésomorphes. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par exemple celles vendues par la société CHENIX ainsi que celle commercialisées sous la dénomination HELICONE HC par la société SICPA. La composition peut en outre comporter des fibres goniochromatiques dispersées. De telles fibres peuvent par exemple présenter une taille comprise entre 50 gm et 2 mm. Des fibres goniochromatiques à structure bicouche polyéthylène téréphtalate/nylon-6 sont commercialisées par la société TEIJIN sous la dénomination MORPHOTEX et MORPHOTONE. Pigments diffractants Par pigment diffractant on entend un pigment comportant un motif périodique constituant un réseau de diffraction. La distance entre les motifs périodique étant du même ordre de grandeur que la lumière visible ce pigment pourra diffracter la lumière et produire par exemple un effet arc-en ciel. De tels pigments sont disponibles commercialement sous la dénomination SPECTRAFLAIR auprès de la société JDS Uniphase Corporation. De tels pigments peuvent également être réalisés suivant les méthodes enseignées par les brevets US6818051, US6894086 et EP1634619. Ces brevets décrivent des pigments constitués d'un réseau en 3 dimensions de particules de silice similaire à la structure des opales. Des structures opales inverses peuvent également être obtenues et utilisés. Le milieu dans lequel se forme le réseau ordonné de particules monodisperses peut s'évaporer ou non après l'application de la composition. De préférence, le milieu peut comporter un solvant volatil. Par solvant volatil , on entend au sens de l'invention tout liquide susceptible de s'évaporer au contact de la peau, à température ambiante et sous pression atmosphérique. Le milieu peut notamment être choisi de manière à ce que la composition 20 contienne au moins 10 %, voire d'au moins 30% de solvant volatil. Le pH de la composition peut aller de 1 à 11, par exemple de 3 à 9. Le pH le plus adapté à la formation du réseau peut dépendre de la nature des particules monodisperses. Un pH basique est préféré lorsque les particules monodisperses sont minérales, notamment comportant de la silice. 25 Le milieu peut comporter des particules plus petites ayant une taille moyenne D inférieure à celle des particules monodisperses, d'un facteur d'au moins 2, mieux d'au moins 3, afin de permettre leur insertion dans les vides laissés entre les particules monodisperses du réseau. Ces particules interstitielles peuvent être minérales ou organiques et peuvent 30 améliorer la cohésion du réseau ou modifier l'absorption de la lumière par les couches du réseau. Comme exemple de particules interstitielles, on peut citer les nanoparticules de dioxyde de titane, de silice, d'oxyde de fer, de noir de carbone, de taille moyenne allant de 5 à 150 nm, par exemple de 10 à 100 nm. Comme autre exemple de particules interstitielles, on peut mentionner des particules d'un polymère, lequel est par exemple à l'état déjà polymérisé dans la composition avant son application sur les matières kératiniques, le milieu comportant par exemple un latex. La taille des particules interstitielles peut, le cas échéant, varier en fonction d'un stimulus extérieur et/ou de la concentration d'un composé dans le milieu. Les particules interstitielles peuvent être hydroabsorbantes. La taille des particules peut alors par exemple varier en fonction de la concentration en eau dans le milieu. La variation de taille des particules interstitielles peut, le cas échéant, exercer une action sur la distance entre les particules monodisperses et ainsi avoir une action sur la couleur produite par le réseau. Le milieu peut comporter au moins un polymère permettant d'améliorer la tenue du réseau après sa formation. Ce polymère est par exemple à l'état non entièrement polymérisé et/ou réticulé dans la composition avant l'application de celle-ci et son séchage. Lorsque le milieu contient un polymère qui n'est pas entièrement polymérisé et/ou réticulé avant l'application de la composition sur les matières kératiniques, la réticulation et/ou polymérisation peut avoir lieu après l'application de la composition sur les matières kératiniques. La polymérisation et/ou réticulation peut intervenir par exemple après la formation du réseau de particules monodisperses ou en variante avant celle-ci et/ou concomitamment à celle-ci. Le milieu peut comporter un polymère filmogène. Polymère filmogène Dans la présente invention, on entend par polymère filmogène , un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu et adhérent sur les matières kératiniques, et de préférence un film cohésif, et mieux encore un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit film est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconnée. La composition peut comporter une phase aqueuse et le polymère filmogène peut être présent dans cette phase aqueuse. Dans ce cas celui- ci sera de préférence un 5 polymère en dispersion ou un polymère amphiphile ou associatif. Par polymère en dispersion on entend des polymères non solubles dans l'eau présents sous forme de particules de taille variable. Le polymère peut être réticulé ou non. La taille de particules moyenne est typiquement comprise entre 25 et 500nm, de préférence entre 50 et 200 nm. Les polymères en dispersion aqueuse suivants peuvent être 10 utilisés : Ultrasol 2075 de Ganz Chemical, Daitosol 5000AD de Daito Kasei, Avalure UR 450 de Noveon, DYNAMX de National Starch, Syntran 5760 de Interpolymer, Acusol OP 301 de Rohm&Haas, Neocryl A 1090 de Avecia. Les dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90 , Neocryl A-1070 , Neocryl A-1090 , Neocryl BT-62 , Neocryl A-1079 et Neocryl A- 15 523 par la société AVECIA-NEORESINS, Dow Latex 432 par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD ou Daitosol 5000 SJ par la société DAITO KASEI KOGYO; Syntran 5760 par la société Interpolymer, Allianz OPT par la société ROHM & HAAS, les dispersions aqueuses de polymères acryliques ou styrène/acrylique vendues sous le nom de marque JONCRYL par la société JOHNSON POLYMER ou encore les 20 dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-9810 et Neorez R-974 par la société AVECIA-NEORESINS, les Avalure UR-405 , Avalure UR-410 , Avalure UR-425 , Avalure UR-450 , Sancure 875 , Sancure 861 , Sancure 878 et Sancure 2060 par la société GOODRICH, Impranil 85 par la société BAYER, Aquamere H-15110 par la société HYDROMER ; les sulfopolyesters vendus sous le nom 25 de marque Eastman AQO par la société Eastman Chemical Products, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM de la société CHIMEX et leurs mélanges, sont d'autres exemples de dispersion aqueuse de particules de polymères filmogènes hydrodispersibles. Par polymères amphiphiles ou associatifs on entend des polymères 30 comportant une au plusieurs partie hydrophiles qui les rendent partiellement solubles dans l'eau et une ou plusieurs parties hydrophobes par lesquelles les polymères s'associent ou interagissent. Les polymères associatifs suivants peuvent être utilisés : Nuvis FX1100 de Elementis, Aculyn 22, Aculyn 44, Aculyn 46 de Rohm&Haas, Viscophobe DB 1000 de Amerchol. Les copolymères diblocs constitués d'un bloc hydrophile (polyacrylate, polyéthylène glycol) et d'un bloc hydrophobe (polystyrène, polysiloxane, peuvent également être utilisés. Des polymères solubles dans une phase aqueuse contenant les particules monodisperses creuses pourront être évités car ils peuvent provoquer une agrégation des particules monodisperses. Le polymère filmogène pourra ainsi être non soluble dans une telle phase. La composition peut comporter une phase huileuse et le polymère filmogène peut être présent dans cette phase huileuse. Le polymère pourra alors être en dispersion ou en solution. Les polymères de type NAD (non aqueous dispersion) ou des microgel (par exemple les KSG) peuvent être utilisés, ainsi que les polymères du type PS-PA ou les copolymères à base de styrène (Kraton, Regalite). Comme exemples de dispersions non aqueuses de polymère filmogène lipodispersibles sous forme de dispersions non aqueuses de particules de polymère dans une ou plusieurs huiles de silicone et/ou hydrocarbonées et pouvant être stabilisées en leur surface par au moins un agent stabilisant, notamment un polymère séquencé, greffé ou statistique, on peut citer les dispersions acryliques dans l'isododécane comme le Mexomère PAP de la société CHIMEX, les dispersions de particules d'un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase grasse liquide, le polymère éthylénique étant avantageusement dispersé en l'absence de stabilisant additionnel en surface des particules telles que décrite notamment dans le document WO 04/055081. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides. Comme monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides carboxyliques insaturés a,(3-éthyléniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide maléique, l'acide itaconique. On utilise de préférence l'acide (méth)acrylique et l'acide crotonique, et plus préférentiellement l'acide (méth)acrylique. Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C 1-C30, de préférence en C 1-C20, des (méth)acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C10, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6 . Parmi les (méth)acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de cyclohexyle. Parmi les (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, on peut citer l'acrylate d'hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle. Parmi les (méth)acrylates d'aryle, on peut citer l'acrylate de benzyle et l'acrylate de phényle. Les esters de l'acide (méth)acrylique particulièrement préférés sont les (méth)acrylates d'alkyle. Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du 25 groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor. Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth)acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d'alkyl en C2-C 12. Parmi les N-alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-tbutyl acrylamide, le N-t-octyl acrylamide et le N-undécylacrylamide. 30 Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment. Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle. Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène et l'alpha-méthyl styrène. Parmi les polycondensats filmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyamides, et les résines époxyesters, les polyurées. Les polyuréthanes peuvent être choisis parmi les polyuréthanes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les poly-uréthanespolyvinylpirrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, et leurs mélanges. Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d'acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols. L' acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide diméthylmalonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide 2,2-diméthylglutarique, l'acide azélaïque, l'acide subérique, l'acide sébacique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide phtalique, l'acide dodécanedioïque, l'acide 1,3-cyclohexanedicarboxylique, l'acide 1,4-cyclohexanedicarboxylique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, l'acide 2,5-norbornane dicarboxylique, l'acide diglycolique, l'acide thiodipropionique, l'acide 2,5-naphtalènedicarboxylique, l'acide 2,6-naphtalènedicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit préférentiellement l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique. Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise de préférence un diol choisi parmi : l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol. Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane. Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser l'éthylènediamine, l'hexaméthylènediamine, la méta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine. Le polyester peut en outre comprendre au moins un monomère portant au moins un groupement -SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+, K+, Mg2+, Ca2+, Cu2+, Fe2+, Fe3+. On peut utiliser notamment un monomère aromatique bifonctionnel comportant un tel groupement -SO3M. Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M tel que décrit ci-dessus peut être choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sulfonyldiphényl, méthylènediphényl. On peut citer comme exemple de monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M : l'acide sulfoisophtalique, l'acide sulfotéréphtalique, l'acide sulfophtalique, l'acide 4-sulfonaphtalène-2,7-dicarboxylique. Selon un exemple de composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère solubilisé dans une phase grasse liquide comprenant des huiles ou solvants organiques (on dit alors que le polymère filmogène est un polymère liposoluble). De préférence, la phase grasse liquide comprend une huile volatile, éventuellement en mélange avec une huile non volatile. A titre d'exemple de polymère liposoluble, on peut citer les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent), une a-oléfine (ayant de 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester). Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle, et l'octadécanedioate de divinyle. Comme exemples de ces copolymères, on peut citer les copolymères : acétate de vinyle/stéarate d'allyle, l'acétate de vinyle/laurate de vinyle, acétate de vinyle/stéarate de vinyle, acétate de vinyle/octadécène, acétate de vinyle/octadécylvinyléther, propionate de vinyle/laurate d'allyle, propionate de vinyle/laurate de vinyle, stéarate de vinyle/octadécène-1, acétate de vinyle/dodécène-1, stéarate de vinyle/éthylvinyléther, propionate de vinyle/cétyl vinyle éther, stéarate de vinyle/acétate d'allyle, diméthyl-2, 2 octanoate de vinyle/laurate de vinyle, diméthyl-2, 2 pentanoate d'allyle/laurate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate d'allyle/stéarate de vinyle, propionate de vinyle/stéarate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, diméthyl propionate de vinyle/laurate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécyl vinyl éther, réticulé avec 0,2 % de tétraallyloxyéthane, acétate de vinyle/stéarate d'allyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécène-1 réticulé avec 0, 2 % de divinyl benzène et propionate d'allyle/stéarate d'allyle réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène. Comme exemple de polymères filmogènes liposolubles, on peut citer les copolymères d'ester vinylique et au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique, notamment le néodécanoate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle, une a-oléfine, un alkylvinyléther, ou un ester allylique ou méthallylique. Comme polymères filmogènes liposolubles, on peut également citer les copolymères liposolubles, et en particulier ceux résultant de copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone. De tels copolymères liposolubles peuvent être choisis parmi les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol. Les copolymères liposolubles définis précédemment sont connus et notamment décrits dans la demande FR-A-2232303 ; ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2.000 à 500.000 et de préférence de 4.000 à 200.000. Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en Cl à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle. On peut également citer les résines de silicone, généralement solubles ou gonflables dans les huiles de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés. La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité. A titre d'exemples de résines polymethylsilsesquioxanes commercialement 20 disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisés : - par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK : - par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L. Comme résines siloxysilicates, on peut citer les résines trimethylsiloxysilicate 25 (TMS) telles que celle commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric ou sous la référence TMS 803 par la société Wacker. On peut encore citer les résines timéthylsiloxysilicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclomethicone, vendues sous la dénomination "KF-7312J" par la société Shin-Etsu, "DC 749", "DC 593" par la société Dow Corning. 30 On peut aussi citer des copolymères de résines de silicone telles que celles citées ci-dessus avec des polydiméthylsiloxanes, comme les copolymères adhésifs sensibles à la pression commercialisés par la société Dow Corning sous la référence BIO- PSA et décrits dans le document US 5 162 410 ou encore les copolymères siliconés issus de la réaction d'un résine de silicone, telle que celles décrite plus haut, et d'un diorganosiloxane tels que décrits dans le document WO 2004/073626. Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le polymère filmogène est un polymère éthylénique séquencé linéaire filmogène, qui comprend de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences et du polymère séquencé sont incompatibles l'une avec l'autre. De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1411069 ou WO04/028488. Le polymère filmogène peut être choisi parmi les polymères et/ou copolymères blocs ou statiques comportant notamment les polyuréthanes, polyacryliques, les silicones, les polymères fluorés, les gommes butyliques, les copolymères d'éthylènes, gommes naturelles et les alcools polyvinyliques et leurs mélanges. Les monomères des copolymères blocs ou statiques comprenant au moins une association de monomères dont le polymère résulte à une température de transition vitreuse inférieure à la température ambiante (25 C) peuvent être choisis parmi notamment le butadiène, l'éthylène, le propylène, l'acrylique, le méthacrylique, l'isoprène, l'isobutène, une silicone et leurs mélanges. Le polymère filmogène peut être également présent dans la composition sous la forme de particules en dispersion dans une phase aqueuse ou dans une phase solvant non aqueuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier. La composition selon l'invention peut comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée. Bien entendu, cette liste de polymères n'est pas exhaustive. De préférence, lorsque le milieu contenant les particules monodisperses contient un polymère filmogène, celui-ci est par exemple une dispersion aqueuse de polymère acrylique, vinylique, fluoré, siliconé ou leurs mélanges. La teneur massique en polymère(s) filmogène(s) dans la composition contenant les particules monodisperses va par exemple de 0,1 à 10%. Lorsque la composition contenant les particules monodisperses contient un polymère non entièrement polymérisé et/ou réticulé, la polymérisation et/ou réticulation peut s'effectuer par amorçage thermiqueou par rayonnement ultraviolet. La polymérisation peut également s'effectuer par ajout d'un initiateur et éventuellement d'un agent réticulant. Lorsque l'on souhaite réaliser un réseau de particules monodisperses dans le milieu, il est possible d'ajouter un monomère et un initiateur et éventuellement un agent réticulant, puis d'effectuer la polymérisation. Celle-ci peut avoir lieu au moment de la fabrication de la formulation ou encore après application sur la peau. Cette méthode permet la réalisation de polymères de grande masse moléculaire ou de polymères réticulés. Cela peut permettre de faire varier à façon la rhéologie du système formé. Le milieu peut également comporter un polymère permettant la formation d'un gel, par exemple avant ou après l'application de la composition sur le support à maquiller. Polymères permettant la formation d'un gel La formation d'un gel peut par exemple améliorer la cohésion du réseau de particules monodisperses et/ou rendre celui-ci sensible à un stimulus extérieur et/ou à la concentration d'un composé dans le milieu, par exemple la concentration en eau. Le polymère permettant la formation d'un gel peut être choisi parmi les dérivés de cellulose, les alginates et leurs dérivés, notamment leurs dérivés tels que l'alginate de propylène glycol, ou leurs sels comme l'alginate de sodium, l'alginate de calcium, les dérivés d'acide polyacrylique ou polyméthacrylique, les dérivés de polyacrylamide, les dérivés de polyvinylpyrrolidone, les dérivés d'éther ou d'alcool polyvinylique, et leurs mélanges, entre autres. Le polymère peut être notamment choisi parmi des dérivés de cellulose chimiquement modifiée, par exemple, choisi parmi la carboxyméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose sodique, la carboxyméthyl-hydroxyéthylcellulose, la carboxyéthylcellulose, l'hydroxyéthylcellulose, l'hydroxyéthyl-éthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose, la méthylcellulose, la méthylcellulose sodique, la cellulose microcristalline, le sulfate de cellulose sodique et leurs mélanges. Le polymère permettant la formation d'un gel peut être également choisi parmi des dérivés polymériques naturels comme par exemple la gélatine et les polysaccharides glucomannanes et galactomannanes extraits des graines, des fibres de végétaux, des fruits, des algues marines, de l'amidon, des résines de plantes, ou encore d'origine microbienne. La quantité massique de polymère destiné à la formation d'un gel dans la composition peut être comprise entre 0,5 et 40 %, mieux entre 1 et 20 %. Le polymère destiné à la formation d'un gel peut polymériser après l'application de la composition sur le support à maquiller. En variante, le gel est formé avant l'application de la composition sur les matières kératiniques, puis appliqué sur celles-ci. Des hydrogels peuvent être obtenus à partir de monomères acrylamides, acryliques, vinylpyrrolidone par exemple. Un exemple d'hydrogel obtenu par cette méthode à base de N-isopropylacrylamide polymérisé sous lampe UV dans un cristal colloïdal de polystyrène est par exemple décrit dans le brevet WO 98/41859. L'article de FOULGER et al., Advanced Materials, 13, 1898-1901 (2001) décrit un hydrogel à base de polyéthylène glycol méthacrylate et diméthacrylate. La réalisation du gel peut aussi avoir lieu avant la fabrication de la composition Il est possible par exemple de réaliser un gel huileux à base d'élastomère de polydiméthylsiloxane partir d'un réseau de sphères de polystyrène comme cela est décrit dans l'article de H. Fudouzi et al, Langmuir, 19, 9653-9660 (2003). Phase grasse Bien que la composition contenant les particules monodisperses puisse être exempte d'huile, la composition selon l'invention peut néanmoins comporter dans certains exemples de mise en oeuvre une phase grasse. Les particules monodisperses creuses peuvent être contenues ou non dans cette phase grasse. La phase grasse peut notamment être volatile. L'introduction d'une ou plusieurs huiles pourra se faire de façon à ne pas perdre l'effet de coloration ou la réflectance spectrale recherché. La composition peut comporter une huile telle que par exemple les esters et les éthers de synthèse, les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées, les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante et leurs mélanges, d'autre exemples étant donnés ci-après. Une composition conforme à l'invention peut comprendre au moins une huile volatile. Huiles volatiles Au sens de la présente invention, on entend par "huile volatile" une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et à pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10"3 à 300 mm Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm Hg). Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées d'origine animale ou végétale ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme 1'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permethyls . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité S 8 centistokes (8 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, et en particulier de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment les diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, Pheptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges. On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées telles que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges. Il est également possible d'utiliser un mélange des huiles précédemment citées. Huiles non volatiles Au sens de la présente invention, on entend par "huile non-volatile", une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa et notamment des huiles de masse molaire élevée. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile pouvant convenir à la mise en oeuvre de l'invention, on peut notamment citer : les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les esters de phytostéaryle, tels que l'oléate de phytostéaryle, l'isostéarate de physostéaryle et le glutanate de lauroyl/octyldodécyle/phytostéaryle, par exemple vendu sous la dénomination ELDEW PS203 par AJINOMOTO, les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société STÉARINERIES DUBOIS ou ceux vendus sous les dénominations MIGLYOL 810 , 812 et 818 par la société DYNAMIT NOBEL, - les huiles hydrocarbonées d'origine minérale ou synthétique comme par 30 exemple : • les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; • les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane et leurs mélanges, et en particulier le polyisobutène hydrogéné, • les esters de synthèse comme les huiles de formule R10OOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit > 10. Les esters peuvent être notamment choisis parmi les esters, notamment d'acide gras comme par exemple : • l'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate ou l'isostéarate d'isopropyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactacte d'isostéaryle, l'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol, l'octanoate de cétyle, l'octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2-d'hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentanoïque comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldocécyle, les esters de l'acide isononanoïque comme l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, l'isononanoate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; • les esters de polyols, et les esters de pentaétrythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, • les esters de dimères diols et dimères diacides tels que les Lusplan DDDA5 et Lusplan DD-DA7 , commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL et décrits dans la demande FR 03 02809, • les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme le 2-octyldodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, • les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges, et • les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tel que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination 5 Cetiol CC , par Cognis, • les huiles de silicone non volatiles, comme par exemple les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl 10 triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 Cst, et leurs mélanges, et leurs mélanges. 15 La composition contenant les particules monodisperses peut être dépourvue d'huile, notamment ne contenir aucune huile non volatile. Kits L'invention a encore pour objet des kits comportant une composition selon l'invention. 20 Ces kits peuvent comporter au moins une composition destinée à former une couche de base, encore appelée base coat et/ou une couche de recouvrement, encore appelée top coat . Le kit peut ainsi comporter : une première composition comportant : 25 des particules monodisperses creuses, un milieu permettant la formation sur un support sur lequel la composition est appliquée d'un réseau ordonné de particules monodisperses, une deuxième composition comportant un polymère filmogène. 30 Une telle composition peut permettre la formation d'une couche de base ou de recouvrement. Le kit peut encore comporter, selon une variante : - une première composition comportant : - des particules monodisperses creuses, un milieu physiologiquement acceptable permettant la formation sur un support sur lequel la composition est appliquée d'un réseau ordonné de particules monodisperses, une deuxième composition comportant au moins un agent de coloration, par exemple un pigment ou colorant noir, ou un pigment à effet (particules réfléchissantes, nacres, agent de coloration goniochromatique). Une telle deuxième composition peut améliorer les propriétés optiques de la 10 première composition, par exemple. La couche de base et la couche de recouvrement peuvent être simultanément présentes, le kit pouvant alors comporter : une première composition cosmétique comportant : des particules monodisperses, creuses 15 un milieu physiologiquement acceptable permettant la formation sur un support sur lequel la composition est appliquée d'un réseau ordonné des particules monodisperses, - une deuxième composition cosmétique à appliquer sur le support avant l'application de la première composition, de façon à améliorer l'adhérence de celle-ci sur 20 le support et lisser les surfaces kératiniques, - une troisième composition cosmétique à appliquer sur la première composition de façon à en changer la couleur et éventuellement améliorer la tenue de la deuxième composition. Couche de base 25 La couche de base est compatible avec son application sur les matières kératiniques, par exemple la peau, les lèvres, les ongles, les cils ou les cheveux, selon la nature du maquillage recherché, notamment l'un de ceux énumérés plus haut. La couche de base peut comporter un polymère choisi notamment parmi les polymères filmogènes. 30 La couche de base peut, selon différents aspects de l'invention, exercer une ou plusieurs des fonctions suivantes : - la couche de base peut lisser le support avant l'application de la composition comportant les particules monodisperses afin de faciliter la formation des premières couches du réseau et l'obtention d'un réseau avec des zones monocristallines les plus larges possibles, - la couche de base peut colorer le support afin de faire ressortir ou modifier la couleur produite par le réseau. A cet effet, la couche de base peut comporter au moins un agent de coloration permettant de diminuer la clarté du support. La couche de base peut par exemple comporter un pigment ou un colorant noir, ou d'une couleur autre, afin de créer un fond coloré permettant d'ajouter une couleur additionnelle à une couleur donnée par le réseau de particules monodisperses. Parmi les colorants ou pigments pouvant être présents dans la couche de base, on peut citer notamment l'oxyde de fer noir, le noir de carbone, le dioxyde de titane noir ; - la couche de base peut améliorer l'adhérence de la composition contenant les particules monodisperses sur le support maquillé. A cet effet, la couche de base peut comporter au moins un polymère présentant des propriétés adhésives ou pro-adhésives, c'est-à-dire susceptible de devenir adhésif par interaction avec un autre composé. Le polymère peut notamment présenter des propriétés adhésives ou pro-adhésives au sens donné dans les brevets FR 2834884, FR 2811546 et FR 2811547. La couche de base peut encore exercer une action sur la tension de surface des matières kératiniques afin de permettre par exemple une bonne mouillabilité par la couche de composition contenant les particules monodisperses et favoriser l'empilement des particules monodisperses. La couche de base peut comporter un même polymère assurant au moins deux des fonctions précitées, par exemple celles de lissage et d'augmentation de l'adhérence, voire éventuellement une fonction de coloration. La couche de base peut être formulée en fonction de la nature des particules monodisperses. Dans des exemples non limitatifs de mise en oeuvre de l'invention, les particules monodisperses peuvent être en polystyrène et la couche de base comporter une dispersion non aqueuse NAD dans l'isododécane ou les polymères DAITOSOL (Daito Kasei) ou ULTRASOL (Ganz Chemical). Dans d'autres exemples, les particules monodisperses étant en silice, la couche de base peut comporter un polymère Eastman AQ (20 %) ou du PVA (10 %). La couche de base peut comporter une phase volatile. Le polymère est de préférence apte à former un film après application et séchage de la composition. La formation du film peut se faire avec l'aide d'un agent de coalescence. Le polymère peut être en dispersion ou en solution dans une phase aqueuse ou anhydre. De préférence ce polymère est en dispersion dans l'eau ou dans une huile. De manière encore plus préférentielle le polymère contient au moins une fonction susceptible de s'ioniser en solution aqueuse comme une acide carboxylique. Le polymère sera de préférence non soluble au contact d'une phase aqueuse après application et séchage. Il est également possible d'utiliser selon ce procédé dans la couche de base des monomères ou prépolymères qui sont aptes aussi à polymériser après application sur la peau, soit par action des UV, de la chaleur ou de la présence d'eau par exemple. On peut citer par exemples les monomères cyanoacrylate ou les polymères silicones de faible masse portant des fonctions réactives. Comme exemple de polymères en dispersion aqueuse on peut citer : Ultrasol 2075 de la société Ganz Chemical, Daitosol 5000AD de Daito Kasei, Avalure UR 450 de Noveon, DYNAMX de National Starch, Syntran 5760 de Interpolymer, Acusol OP 301 de Rohm&Haas, Neocryl A 1090 de Avecia. Comme exemple de polymère en dispersion huileuse on peut citer : NAD et les polymères divulgués dans la demande EP-A-1 411 069 de la société L'Oréal, la dispersion de polymère acrylique-silicone ACRIT 8HV-1023 de la société Tasei Chemical Industries La phase volatile peut être une phase aqueuse ou une phase anhydre. Dans le cas d'une phase aqueuse elle est constituée de préférence d'eau, d'alcool et de glycol. Dans le cas d'une phase anhydre elle est constituée de préférence, d'au moins une huile volatile, telle que définie ci-dessus. La couche de base peut être colorée ou non colorée. Dans le cas d'une couche de base colorée celle-ci peut contenir des colorants ou des pigments. Les pigments devront de préférence être dispersés le plus finement possible afin d'éviter un apport de rugosité au film formé. La couche de base peut contenir d'autres composants solides (charges, pigments à effet) ou d'autres composants liquides non volatiles. Ces derniers seront de préférence en faible quantité. Couche de recouvrement La couche de recouvrement peut notamment avoir pour fonction, outre le changement d'une caractéristique visible telle que la couleur ou la brillance, comme expliqué précédemment, d'améliorer la tenue du réseau de particules monodisperses sur le support, notamment d'augmenter la résistance à la friction du réseau et éviter son effritement. La couche de recouvrement peut comporter un ou plusieurs polymères susceptibles de pénétrer ou non dans le réseau de particules, la pénétration du polymère amenant un changement de l'indice de réfraction du milieu autour des particules et donc un changement de la couleur. La couche de recouvrement peut présenter une phase volatile, ce qui peut 15 permettre de limiter dans le temps le changement de couleur, celui-ci pouvant cesser lors de l'évaporation de la phase volatile. La deuxième composition peut notamment comporter une huile volatile, telle que définie ci-dessus. La couche de recouvrement peut comporter un solvant non volatil, ce qui peut 20 accroître la durabilité du changement de couleur. Ce solvant va pénétrer et rester dans le milieu entre les particules et modifier là aussi l'indice de réfraction autour des particules. La deuxième composition destinée à former la couche de recouvrement peut ainsi comporter une huile non volatile, telle que définie ci-dessus. La couche de recouvrement peut avoir une transparence élevée pour éviter 25 d'affecter la couleur et/ou l'intensité de la couleur provenant du réseau de particules monodisperses. La couche de recouvrement peut encore être coloré afin par exemple d'exercer une influence sur la couleur et/ou la brillance produite par le réseau de particules monodisperses. 30 La couche de recouvrement peut encore ralentir la prise d'humidité ou le séchage de la couche de composition contenant le réseau ordonné et réduire la variabilité du résultat au cours du temps. La couche de recouvrement peut encore, au contraire, accroître la sensibilité à l'environnement, afin de créer par exemple une dépendance de la couleur à la température ou à l'humidité ambiante. La couche de recouvrement comporte de préférence un polymère filmogène. La formulation de la couche de recouvrement peut être adaptée à la nature des particules monodisperses. Dans l'exemple de particules monodisperses en silice ou en polystyrène, la couche de revêtement peut comporter une dispersion non aqueuse NAD dans l'isododécane. Lorsque les particules monodisperses sont en polystyrène, la couche de revêtement peut comporter par exemple un copolymère acrylique ou du PVA. Pour des particules monodisperses en polystyrène, la couche de recouvrement comporte par exemple une dispersion non aqueuse NAD, du PVA (10 %) ou les polymères Eastman AQ (20 %), DAITOSOL ou ULTRASOL. La couche de recouvrement peut contenir des particules monodisperses ayant une taille moyenne différente de celles des particules monodisperses recouvertes par la couche de recouvrement. Cela peut permettre de changer la couleur de la composition sous-jacente. La couche de recouvrement peut dans ce cas être recouverte, éventuellement, par une couche destinée à en améliorer la tenue. Additifs La composition cosmétique contenant les particules monodisperses, la couche de base et la couche de recouvrement peuvent comporter au moins un additif choisi parmi les adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, tels que les charges, les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs, hydrosolubles ou liposolubles, les conservateurs, les hydratants tels que les polyols et notamment la glycérine, les séquestrants, les antioxydants, les solvants, les parfums, les filtres solaires physiques et chimiques, notamment aux UVA et/ou aux UVB, les absorbeurs d'odeur, les ajusteurs de pH (acides ou bases) et leurs mélanges. Le ou les additifs peuvent notamment être choisis parmi ceux cités dans le 30 CTFA Cosmetic Ingredient Handsbook, 10eme Edition Cosmetic and fragrance Assn, Inc., Washington DC (2004), incorporé ici par référence. Formes galéniques La composition contenant les particules monodisperses creuses peut se présenter sous différentes formes galéniques utilisées dans le domaine cosmétique, utilisées pour une application topique : émulsions directes, inverses ou multiples, gel, crèmes, solutions, suspensions, lotions. La composition peut se présenter sous forme de solution aqueuse ou de solution huileuse notamment gélifiée, d'émulsion de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenue par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), d'une émulsion triple (E/H/E ou H/E/H), ou de suspension ou émulsion de consistance molle. La composition selon l'invention peut constituer une composition de soin, de maquillage et/ou de protection solaire. Dans le cas d'une composition de protection solaire, la taille des particules pourra être choisie afin de réfléchir les longueurs d'ondes des UVA et/ou UVB, le choix de la taille des particules s'effectuant par exemple à partir de la relation de Bragg mk=2ndsinO, où m est l'ordre de diffraction, n l'indice de réfraction moyen du milieu, 0 l'angle de l'incidence entre la lumière incidente et de la distance entre les plans de diffraction. La composition peut se présenter sous la forme d'un produit de maquillage du visage, notamment de la peau et/ou des lèvres, des yeux ou des ongles. Procédés de maquillage L'invention a encore pour objet un procédé de maquillage des matières kératiniques, comportant les étapes suivantes : appliquer sur un support à maquiller une couche de base, appliquer sur la couche de base une composition cosmétique comportant des 25 particules monodisperses creuses et un milieu permettant la formation d'un réseau ordonné des particules monodisperses. Un tel procédé permet d'améliorer la qualité d'application de la composition comportant les particules monodisperses, notamment lorsque que celles-ci sont en milieu aqueux, et permet également d'obtenir une bonne cristallisation après application sur la 30 peau ou les cheveux par exemple. La couche de base permet, comme mentionné plus haut, de contrôler et d'uniformiser les propriétés de surface des matières keratiniques, notamment la tension de surface. Elle permet également de lisser et d'uniformiser les rugosités de surface. Un effet de répulsion électrostatique peut également avoir lieu si la couche de base est susceptible de créer une charge électrostatique en contact avec l'eau. En dehors de l'amélioration très sensible de l'arrangement des particules la 5 couche de base peut éventuellement avoir pour effet de fixer la couche de particules monodisperses, la rendant plus stable vis-à-vis des agressions extérieures. La couche de base, selon ce procédé, contient de préférence un polymère et une phase volatile. La composition contenant les particules monodisperses peut comporter un 10 milieu aqueux. La couche de base peut comporter, comme mentionné précédemment, un polymère ayant des propriétés adhésives et/ou un agent de coloration, notamment de couleur noire. L'application de la composition contenant les particules monodisperses peut 15 s'effectuer après séchage de la couche de base, par exemple pendant une durée supérieure ou égale à 30 s. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé comportant les étapes suivantes : - appliquer sur un support à maquiller, éventuellement recouvert d'une 20 couche de base, une composition comportant des particules monodisperses creuses et un milieu permettant la formation d'un réseau ordonné de particules monodisperses, - appliquer sur le dépôt de la composition contenant les particules monodisperses creuses une couche de recouvrement permettant d'améliorer la tenue de la couche de composition contenant les particules monodisperses. 25 La couche de recouvrement peut comporter un polymère filmogène, comme mentionné précédemment. L'application de la couche de recouvrement peut s'effectuer après séchage de la couche de composition contenant les particules monodisperses, par exemple pendant une durée supérieure ou égale à 30 s. 30 L'invention a encore pour objet un procédé dans lequel on forme unpremier réseau de particules monodisperses ayant une taille moyenne, puis on forme au-dessus de ce premier réseau un deuxième réseau de particules monodisperses ayant une taille moyenne différente de celles du premier réseau. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé comportant les étapes suivantes : - appliquer une première composition comportant des particules monodisperses creuses et un milieu permettant la formation d'un réseau de ces particules, - appliquer sur la première composition une deuxième composition permettant de changer la couleur de la première composition, notamment en modifiant l'indice de réfraction du milieu autour du réseau de particules et/ou en modifiant la distance entre les particules du réseau. La demanderesse a notamment trouvé qu'il est possible de modifier à façon la coloration obtenue par une première composition cosmétique par une deuxième composition non colorée, appliquée ultérieurement. Le réseau cristallin formé par la première composition peut être composé d'une couche continue ou bien d'ilôts discontinus. La lumière est diffractée par ce réseau cristallin et la longueur d'onde diffractée dépend de la distance entre les particules et de l'indice de réfraction. La deuxième composition, qui forme la couche de recouvrement, peut contenir au moins un milieu liquide susceptible de pénétrer dans la première composition et de modifier la distance entre les particules et/ou l'indice de réfraction. Le milieu liquide peut être volatile ou non. Dans le cas ou il est entièrement volatil, le changement de couleur est temporaire et la couleur revient progressivement à l'état initial. Dans le cas où une proportion importante du milieu liquide est non volatile on peut obtenir un changement durable de la couleur. Le réseau cristallin peut être compact ou non, continu ou non. Il peut être formé préalablement à l'application ou se former pendant l'application. La deuxième composition peut contenir au moins une phase liquide, laquelle peut venir gonfler le réseau ou modifier l'indice de réfraction du milieu. Dans le cas d'un simple changement d'indice de réfraction, la phase liquide aura un indice de réfraction différent du milieu initial entourant les particules monodisperses. La deuxième composition peut également contenir un polymère afin de fixer la première composition. Il est également possible d'utiliser des monomères ou prépolymères qui sont aptes aussi à polymériser après application sur la peau, soit par action des UV, de la chaleur ou de la présence d'eau par exemple. On peut citer par exemples les monomères cyanoacrylate ou les polymères silicones de faible masse portant des fonctions réactives. Une couche de base colorée ou non colorée peut éventuellement être appliquée avant ces deux compositions sur les matières kératiniques. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé dans lequel on forme un réseau de particules monodisperses creuses sur les matières kératiniques et on applique sur ce réseau une composition permettant de modifier l'indice de réfraction autour des particules du réseau, notamment celles de la couche de surface du réseau, ce qui peut permettre d'en changer la couleur. Modes d'application La composition contenant les particules monodisperses creuses, ainsi éventuellement que les compositions destinées à former les couches de base et de recouvrement, peut être appliquée en utilisant un applicateur, de préférence floqué, par exemple un embout ou une mousse floquée, ou un pinceau, notamment à poils fins et souples. L'application peut encore s'effectuer autrement, par exemple au moyen d'une mousse, d'un feutre, d'une spatule, d'un fritté, d'une brosse, d'un peigne, d'un tissé ou non tissé. L'application peut encore s'effectuer avec le doigt ou en déposant directement la composition sur le support à traiter, par exemple par pulvérisation ou projection à l'aide par exemple d'un dispositif piézoélectrique ou par transfert d'une couche de composition préalablement déposée sur un support intermédiaire. La composition contenant les particules monodisperses peut être appliquée selon une épaisseur comprise par exemple entre 1 et 10 m, mieux entre 2 et 5 m. L'application de la composition contenant les particules monodisperses s'effectue par exemple avec une densité massique comprise entre 1 et 5 mg/cm2. Le réseau de particules monodisperses qui est formé comporte par exemple au 30 moins six couches de particules, mieux entre six et 20 couches. L'application de la composition sur les matières kératiniques peut se faire de manière à permettre au réseau de particules monodisperses de se former après le dépôt. Ainsi, le milieu de la composition peut être formulé de telle sorte que l'évaporation du ou des solvants qu'il contient soit suffisamment lente pour laisser au temps aux particules de s'ordonner et pour limiter également le risque d'agglomération désordonné des particules avant l'application. La couche de recouvrement est par exemple appliquée sur une épaisseur allant de 0,5 à 10 m. La couche de base est par exemple appliquée sur une épaisseur allant de 0,5 à 10 m. L'application de la couche de recouvrement peut s'effectuer par pulvérisation. Conditionnement La composition peut être conditionnée dans tout réceptacle ou sur tout support prévu à cet effet. La composition peut se présenter sous la forme d'un kit comprenant deux compositions conditionnées dans deux réceptacles séparés. La composition peut se présenter sous la forme d'un kit comprenant un premier réceptacle contenant la composition comportant les particules monodisperses et un deuxième réceptacle contenant l'une au moins des compositions destinées à former la couche de base et la couche de recouvrement. Exemple proposé Les teneurs indiquées sont massiques. Exemple 1 : Composition cosmétique a) Composition contenant les particules monodisperses creuses Particules de polystyrène et polyméthacrylate de méthyle réticulé (diamètre extérieur de 290 nm et diamètre intérieur de 200 nm)* 20 % Eau 80 % * SX866(B) commercialisé par la société JSR (les particules ont été concentrées après centrifugation pour atteindre la concentration désirée).30 Une couche de base est d'abord appliquée, puis on applique la composition contenant les particules monodisperses creuses. Une couleur rouge très brillante est obtenue après séchage. Composition de la couche de base : Ultrasol 2075 (Ganz Chemical)* 80 % Cab-O-Jet 200 Black Colorant** 10% Eau 10% * Copolymère d'Acrylate/ammonium méthacrylate en dispersion dans l'eau à une concentration massique de 50 %. **Noir de carbone de taille 130nm en dispersion aqueuse à 20% commercialisé par la société Cabot Corp. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié. L'expression compris entre doit s'entendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne une composition cosmétique comportant :- un milieu physiologiquement acceptable comportant une phase aqueuse,- des particules monodisperses creuses contenues dans la phase aqueuse et aptes à former un réseau ordonné de particules monodisperses après application de la composition sur un support.
1. Composition cosmétique comportant : - un milieu physiologiquement acceptable comportant une phase aqueuse, des particules monodisperses creuses contenues dans la phase aqueuse et aptes à former un réseau ordonné de particules monodisperses après application de la composition sur un support. 2. Composition cosmétique comportant : un milieu physiologiquement acceptable comportant une phase anhydre, des particules monodisperses creuses contenues dans la phase anhydre et aptes à former un réseau ordonné de particules monodisperses après application de la composition sur un support. 3. Composition selon l'une des 1 et 2, la taille des particules monodisperses creuses étant comprise entre 80 et 800 nm. 15 4. Composition selon la 3, la taille des particules monodisperses creuses étant comprise entre 190 et 450 nm. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, les particules creuses ayant une paroi d'épaisseur comprise entre 10 et 300 nm. 6. Composition selon la 5, l'épaisseur de la paroi étant 20 comprise entre 30 et 200 nm. 7. Composition selon la 6, l'épaisseur de la paroi étant comprise entre 50 et 150 nm. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, le coefficient de variation (CV) de la taille des particules monodisperses étant inférieur ou 25 égal à 5 %. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les particules monodisperses creuses sont colorées. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, les particules monodisperses creuses comportant un composé inorganique. 30 11. Composition selon l'une quelconque des 1 à 9, les particules monodisperses creuses comportant un composé organique. 10 12. Composition selon la précédente, les particules monodisperses creuses comportant un polymère choisi parmi le polystyrène (PS), le polymétacrylate de méthyle (PMMA), le polyacrylamide et leurs mélanges et dérivés. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, la teneur massique en particules monodisperses creuses dans la composition étant supérieure ou égale à 15 %. 14. Composition selon la précédente, la teneur étant supérieure ou égaleà20%. 15. Composition selon la 13 ou 14, la teneur massique en 10 particules monodisperses creuses relativement à la phase les contenant étant supérieure ou égale à 15 %. 16. Procédé de maquillage comportant les étapes consistant à appliquer sur des matières kératiniques, éventuellement recouvertes d'une couche de base, une composition cosmétique telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 15.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/04,A61K 8/84,A61Q 1/00
FR2898654
A1
ORGANE D'ENTRAINEMENT VISSE POUR MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE ET SON OUTIL DE VISSAGE ASSOCIE
20,070,921
Domaine de l'invention L'invention concerne un organe d'entraînement, tel qu'une poulie d'entraînement, doté d'un trou central pourvu d'un filetage interne destiné à se visser à l'aide d'un outil associé sur une partie filetée d'un arbre d'une machine électrique tournante, telle qu'un alternateur ou un alterno-démarreur de véhicule automobile. L'invention concerne également l'outil associé à l'organe d'entraînement pour son vissage sur ledit arbre. Etat de la technique Il est connu d'assurer l'assemblage par vissage d'un organe d'entraînement en forme de poulie sur l'arbre d'un rotor d'une machine électrique tournante sous la forme d'un alternateur pour véhicule automobile. Pour ce faire la poulie comporte un trou axial central pour le passage de l'arbre. Ce trou est muni d'un filetage interne constituant un taraudage, qui se visse sur une partie filetée de l'arbre rotatif. Ce vissage s'effectue jusqu'à venue en en appui de la poulie contre une butée axiale portée par l'arbre. Cette butée est constituée par exemple par la bague interne d'un roulement à billes, que comporte la machine pour le montage rotatif de l'arbre ou en variante par une entretoise intercalée axialement entre la poulie et la bague interne dudit roulement ou un épaulement de l'arbre. Dans tous les cas lors de la venue en prise de la poulie avec la butée axiale on met sous tension le 1 dispositif d'assemblage ce qui permet d'assurer une résistance au glissement entre la poulie et l'arbre. Pour effectuer le vissage de l'organe d'entraînement sur l'arbre, comme décrit par exemple dans le document FR A 2 185 134, il est nécessaire de faire appel à deux outils concentriques à savoir un outil interne, qui vient en prise avec l'arbre, et un outil externe, qui vient en prise avec l'organe d'entraînement. L'un des outils est fixe en rotation et l'autre mobile en rotation pour effectuer le vissage. Cette solution fait appel à un outil externe sous la forme d'une pince dont les mâchoires viennent en prise avec la gorge de la poulie. Il est souhaitable de diminuer la taille de l'outil sans augmenter outre mesure le coût de l'organe d'entraînement et de son outil associé. Objet de l'invention La présente invention a pour but de proposer une solution qui satisfait à ces exigences. Pour atteindre ce but l'organe d'entraînement 25 selon l'invention est caractérisé en ce que son trou central débouche à l'avant dans une cavité, qui présente à sa périphérie externe au moins deux entailles saillantes de forme globalement concave espacées circonférentiellement l'une de l'autre et destinées à la 30 réception de protubérances complémentaires de forme globalement convexe formées en saillie à la périphérie externe de l'outil associé. Un outil associé à l'organe d'entraînement selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte à sa 35 périphérie externe au moins deux protubérances espacées 15 20 circonférentiellement de forme globalement convexe et destinées à s'engager chacune dans une entaille complémentaire de forme globalement concave ménagées en saillie à la périphérie externe d'une cavité que présente à l'avant l'organe d'entraînement. Grâce à l'invention on obtient de grandes zones de contact entre les entailles et les protubérances et donc un assemblage ferme et fiable entre l'arbre et l'organe d'entraînement sans modification profonde de l'organe d'entraînement appartenant à un dispositif d'assemblage à nombre réduit de pièces. Ce dispositif transmet des couples importants et résiste aux phénomènes d'acyclismes du moteur thermique 15 du véhicule. En effet grâce à l'outil et à l'organe d'entraînement et aux formes complémentaires on peut effectuer une mise sous tension avec un couple de 110 Nm supérieur au couple de 70Nm obtenu avec l'assemblage 20 organe d'entraînement-arbre de l'art antérieur. L'usinage des entailles est dans un mode de réalisation réalisé par fraisage en sorte que les entailles et les protubérances consistent en des portions de cylindre. 25 Brève description des dessins 30 L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue, partiellement en coupe axiale, d'une machine électrique tournante, simplifiée, équipée d'un dispositif d'assemblage par vissage de l'organe d'entraînement, en forme de poulie, avec l'arbre du rotor de la machine - la figure 2 est une vue en perspective de la poulie de la figure 1 vue du côté de sa face avant ; - la figure 3 est une vue en coupe axiale de la poulie de la figure 2 ; -la figure 4 est une vue en perspective de l'outil externe associé à la poulie des figures 1 à 3, - la figure 5 est une vue partielle en perspective de l'extrémité avant de la machine électrique tournante équipée des outils externe et interne de vissage, l'outil externe n'étant pas encore engagé dans la poulie ; - la figure 6 est une vue en coupe axiale correspondant à la figure 5 avec représentation partielle du palier avant et venue en prise des outils respectivement avec l'arbre et la poulie. Description de l'invention La figure 1 illustre un dispositif d'assemblage 9 par vissage appliqué à une machine électrique tournante sous la forme d'un alternateur ou en variante un alternateur réversible appelé alterno-démarreur présentant. un organe d'entraînement sous la forme d'une poulie 8 de forme annulaire se vissant sur un arbre 1 accouplé au rotor 2 de la machine. La figure 1 représente de l'ensemble de la machine électrique tournante seulement les parties qui sont nécessaires pour la compréhension de l'invention, à savoir l'arbre 1, le rotor 2 solidaire en rotation de l'arbre, les ventilateurs avant et arrière respectivement 3 et 4, les roulements à billes avant et arrière respectivement 5 et 6 de support de l'arbre 1 pour montage à rotation de cet arbre 1, l'organe d'entraînement 8 et le dispositif 9 d'assemblage par vissage de l'organe d'entraînement 8 avec l'arbre 1 présentant un axe X-X de symétrie axiale constituant l'axe de rotation de la machine électrique tournante. Dans ce type de machine l'arbre 1 est mené et constitue un arbre d'entrée lorsque la machine est un alternateur ou un alterno-démarreur fonctionnant en mode alternateur pour transformer de l'énergie mécanique en énergie électrique. Cet arbre 1 est menant et constitue un arbre de sortie lorsque la machine est un alternodémarreur fonctionnant en mode moteur électrique notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule et transformer de l'énergie électrique en énergie mécanique. Dans tous les cas l'arbre 1 est accouplé au rotor 2. Dans le mode de réalisation de la figure 1 cet accouplement est réalisé de manière directe, l'arbre 1 portant à solidarisation le rotor 2. Cet alternateur ou alterno-démarreur comporte un stator bobiné et un carter (non représentés). Pour mémoire on rappellera que les roulements 5, 6 sont supportés par des paliers ajourés respectivement avant (représenté partiellement en 60 dans les figures 5 et 6) et arrière (non représenté) appartenant au carter portant le stator bobiné de l'alternateur ou de l'alterno-démarreur. Ces paliers avant et arrière présentent. chacun un alésage centrale appartenant à une douille pour le montage du roulement à billes respectivement avant 5 et arrière 6 de support de l'arbre 1. La poulie 8 est implantée à l'extérieur du palier avant de manière adjacente à celui-ci comme mieux visible dans les figures 5 et 6. L'arbre 1 traverse le palier avant et pénètre dans l'organe d'entraînement en forme de poulie 8, ici métallique. Cet l'arbre 1 est métallique et présente à l'avant, à l'extérieur du palier avant, une partie filetée 13, tandis que la poulie 8 présente un trou interne central 16,17 d'orientation axiale traversé par cette partie 13. Le trou 16,17 axial comporte un tronçon lisse 16 et un tronçon fileté interne 17 constituant un 10 taraudage. Le tronçon lisse 16 s'étend à l'arrière du trou et le tronçon fileté 17 à l'avant du trou. Le tronçon lisse 16 est destiné à recevoir, ici selon un ajustage précis, un tronçon lisse 15 complémentaire 18 de l'arbre 1 sur lequel est monté la bague interne du roulement 5 de plus grande taille que celle du roulement 6. Dans cette figure 1 on a représenté partiellement en 50 la bague interne du roulement 5 et complètement le roulement 6. 20 Le tronçon interne fileté 17 est destiné à coopérer de manière complémentaire, c'est-à-dire à venir en prise avec une partie filetée 13 de l'arbre 1 constituée dans cet exemple de réalisation par l'extrémité avant fileté 13 de cet arbre 1 en sorte que 25 la poulie 8 se visse sur l'arbre 1. Le dispositif d'assemblage 9 par vissage comporte donc le tronçon 17 et l'extrémité filetée 13. Le tronçon 17 est axialement plus court que l'extrémité avant 13 de diamètre externe inférieur à 30 celui du tronçon 18. De même le diamètre et la longueur axiale du tronçon 16 sont supérieurs à ceux du tronçon 17. La poulie 8 présente à sa périphérie externe 20, de forme annulaire et d'orientation axiale, des gorges 35 circonférentielles pour réception d'une courroie complémentaire ici multi gorges appartenant au dispositif de transmission de mouvement intervenant entre l'arbre 1 et le moteur thermique, tel que le moteur thermique d'un véhicule automobile. La poulie 8 est creuse à l'avant. Plus précisément cette poulie 8 présente à l'avant une cavité 19 délimitée par la périphérie externe 20 de la poulie et un fond 21 d'orientation transversale par rapport à l'axe X- X . Le trou central 16, 17 débouche dans la cavité 19 et est réalisé dans le mode de réalisation de la figure 1 dans le fond 21, qui est massif et qui présente un rebord annulaire 22 d'orientation axiale saillant en direction du roulement 5 pour coopération avec la bague interne 50 de celui-ci. En variante la poulie est plus profonde et est du type de celle décrite dans le document FR A 2 813 105 en sorte que le fond consiste en un flasque implanté à l'arrière de la poulie. Ce flasque arrière porte un manchon central saillant axialement vers l'extérieur et traversé par l'arbre 1. Ce manchon est doté des tronçons 16, 17. En variante ce fond est implanté entre les extrémités axiales du manchon à tronçons 16, 17. Une entretoise 23 est intercalée axialement entre l'autre face de la bague interne 50 du roulement 5 et la face avant. du rotor 2 porté par l'arbre 1. Le rotor de la figure 1 est un rotor à griffes comportant de manière connue deux roues polaires 25, 26 et un bobinage inducteur 27 intercalé axialement entre les roues 25, 26. Ce bobinage 27 est porté par un noyau 31 constitué ici par deux demi noyaux venu chacun de moulage avec la roue polaire concernée. Les roues polaires 25, 26 et le noyau 31 sont 35 troués centralement pour montage par emmanchement à force de l'arbre métallique 1 présentant pour ce faire des portions moletées 24 entre ces extrémités avant et arrière. Les roues 25, 26 et le noyau 31, ici en matière ferromagnétique, sont donc solidaires en rotation et en translation de l'arbre 1 en matière plus dure et ferromagnétique. Les extrémités du bobinage 27 sont reliées par des liaisons filaires 28 à des bagues collectrices 29, 30 sur lesquelles viennent frotter des balais non visibles. Les bagues 30, 29 sont solidaires de l'extrémité arrière de l'arbre 1. Pour plus de précisions on se reportera par exemple au document WO 01/69762 montrant également les paliers avant et arrière sachant que la configuration de la figure 1 est identique pour un alternateur et un alterno-démarreur. Dans une première étape de fabrication de la machine on emmanche donc à force l'arbre 1 dans les roues polaires 25, 26 et dans le noyau 31 pour former un sous-ensemble rotor 2 - arbre 1 que l'on monte ensuite dans les paliers avant et arrière de l'alternateur ou de 1'alterno-démarreur. La poulie 8 s'étend donc en saillie axiale par rapport 25 au palier avant 60. Dans une seconde étape on visse le tronçon fileté interne de la poulie 8 sur l'extrémité filetée 13 de l'arbre 1. Lors de ce vissage la poulie 8 vient en appui, ici 30 via l'extrémité arrière de son rebord saillant 22, contre la butée axiale constituée par la bague interne 50 du roulement avant 5 calée axialement par l'entretoise 23. En variante le rebord saillant 22 est remplacé par une rondelle entretoise en sorte que lors 35 du vissage l'extrémité arrière de la poulie 8 vient en appui contre une butée axiale constituée par cette rondelle calée axialement par la bague interne 50 et l'entretoise 23. La butée est donc constituée de manière directe ou indirecte par la bague 50 portée par l'arbre 1. Lors du vissage on met donc sous tension en final le dispositif d'assemblage 9. Dans un mode de réalisation le sens du filetage interne 17 de la poulie et de l'extrémité filetée 13 de l'arbre sont de préférence choisis de manière qu'en fonctionnement de l'alternateur la rotation de la poulie et du rotor ait tendance à visser le dispositif d'assemblage. Autrement dit ce sens correspond au sens de rotation de la poulie 8 lorsque l'arbre 1 est mené. Le vissage de la poulie 8 sur l'arbre 1 est réalisé à l'aide d'outils 52, 53 concentriques comme visible dans les figures 5 et 6. L'outil 53, dit outil externe, présente un alésage interne 153 pour passage de l'outil 52, dit outil interne, qui peut se déplacer axialement dans un sens et dans l'autre par rapport à l'outil externe 53. A cet effet à la figure 1 le bout de l'extrémité filetée 13 de l'arbre comporte une empreinte 56. Dans un mode de réalisation, l'empreinte 56 consiste en une denture interne multiple dans laquelle vient en prise, au montage de la poulie, une denture multiple externe complémentaire 156 de l'outil 52. L'empreinte 56 peut avoir en variante un profil hexagonal ou Torx (marque déposée) ou consister en une fente, l'outil 52 ayant une forme complémentaire à celle de l'empreinte 56. De même la cavité 19 est configurée pour coopérer avec l'outil externe 53. Plus précisément selon l'invention le trou 35 central 16, 17 de la poulie 8 débouche à l'avant dans la cavité 19 de plus grande taille, qui présente à sa périphérie externe 121 au moins deux entailles 55 saillantes de forme globalement concave espacées circonférentiellement l'une de l'autre et destinées à la réception de protubérances complémentaires 155 de forme globalement convexe formées à la périphérie externe de l'outil associé 53. L'outil externe 53 associé à l'organe d'entraînement 8 est caractérisé en ce qu'il comporte à sa périphérie externe au moins deux protubérances 155 espacées circonférentiellement de forme globalement convexe et destinées à s'engager chacune dans une entaille complémentaire 55 de forme globalement concave ménagée en saillie à la périphérie externe 121 d'une cavité 19, que présente à l'avant l'organe d'entraînement 8. Dans le mode de réalisation des figures 2 à 6 l'outil externe 53 présente à sa périphérie externe deux protubérances 155 diamétralement opposées et la poulie 8 deux entailles 55 diamétralement opposées et de formes complémentaire aux protubérances 155 reçues à jeu de montage dans ces entailles. L'épaisseur de la poulie 8 est donc réduite localement: au niveau des entailles 55, tandis que l'épaisseur de l'outil 53 est augmentée localement au niveau des protubérances 155. Bien entendu le nombre d'entailles 55 et de protubérances 155 dépend des applications. Ainsi en variante il est prévu trois protubérances 30 réparties circonférentiellement à 120 les unes par rapport aux autres. L'outil 53 présente une collerette 57 pour appui sur la face avant 122 de la poulie 8 et de part et d'autre de cette collerette 57 un tronçon avant 58 et un 35 tronçon arrière 54. La collerette 57 et les tronçons 54, 58 sont traversés par l'alésage centrale 153 autorisant les passage de l'outil interne 52 de forme cylindrique à extrémité arrière 156 venant en prise de manière complémentaire avec les empreintes 56. Les protubérances 155 appartiennent au tronçon arrière cylindrique 54 de l'outil 53. Ce tronçon 54 pénètre dans la cavité avant 19 de la poulie 8 et présente à son extrémité libre un chanfrein 59 affectant également l'extrémité libre des protubérances 155 pour faciliter la pénétration de ce tronçon 54 dans la cavité 19. La longueur axiale des protubérances 155 est égale à celle du tronçon arrière 54 pour des raisons de robustesse, les protubérances 155 se raccordant à la collerette 57 et s'étendant en saillie radiale par rapport à la périphérie externe de forme annulaire cylindrique du tronçon 54. Cette périphérie externe cylindrique du tronçon 54 cylindrique coopère de manière intime avec la périphérie externe de la cavité 19 de forme annulaire cylindrique. La longueur axiale L1 des entailles 55 est inférieure à la longueur axiale L de la cavité 19. Ces entailles sont donc borgnes à l'arrière et débouchantes au niveau de la face avant 122 de la poulie 8. La longueur L1 dépend des applications. Les protubérances 155 ont une longueur axiale inférieure à la longueur axiale des entailles 55 pour que la face arrière 157 de la collerette 57 puisse venir en appui sur la face avant 122 de la poulie 8 (figure 6). Le tronçon avant 58 est de forme rectangulaire, ici de forme carrée, ou en variante de forme polygonale telle qu'hexagonale. Cette forme permet d'immobiliser l'outil 53 de manière simple par exemple par coopération de formes à l'aide d'une clé. Ainsi lors du vissage de la poulie 8 sur l'arbre 5 1, l'outil 52 tourne tandis que l'outil externe 53 ne tourne pas. Bien entendu l'inverse est possible, l'outil 53 tournant lors de l'opération de vissage tandis que l'outil 52 est fixe en rotation lors de cette opération. 10 On appréciera que la surface de contact entre les protubérances 155 de forme convexe et les entailles 55 de forme concave est grande ce qui permet de mettre sous tension avec un fort couple la poulie en contact avec sa butée axiale 50. 15 Ces protubérances 55 et ces entailles sont de grande taille, ici supérieure à celles des empreintes 56. Dans une forme de réalisation les protubérances 155 et les entailles 55 sont des portions de cylindre. 20 Dans les figures 2 à 6 les protubérances 155 et les entailles 55 sont de forme semi cylindrique. On appréciera que l'outil externe 53 et les entailles 55 ont une forme simple. Plus précisément les entailles peuvent être 25 obtenues aisément par fraisage, la poulie 8 étant métallique. La périphérie externe 121 de la cavité 19 est facilement obtenue par tournage. L'outil 53 est également métallique est aisément obtenu par moulage dans un mode de réalisation. 30 Les entailles 55 permettent d'avoir une poulie présentant à l'avant un manchon délimitant intérieurement la cavité 19. Dans certains cas particuliers où l'on a simultanément des couples importants à transmettre 35 et/ou des acyclismes du moteur thermique du véhicule importants on observe des phénomènes de glissement, voir de desserrage de la poulie. Cela est plus critique pour un alterno-démarreur que pour un alternateur car dans ce cas l'arbre 1 est, selon le mode de fonctionnement un arbre mené ou menant et il faut transmettre un couple important au démarrage du moteur thermique, l'arbre 1. D'autre part, le couple transmissible avec ce type de dispositif d'assemblage est dépendant de la tension de du dispositif d'assemblage, par le fait qu'on assure deux fonctions par le vissage de la poulie 8 à l'extrémité avant 13 de l'arbre 1, à savoir maintien de la mise sous tension du dispositif d'assemblage 9, et donc la position axiale de la poulie, et la transmission du couple en rotation. Ainsi dans un mode de réalisation pour résoudre ce problème et transmettre plus de couple on fait appel à une liaison supplémentaire par soudage ou collage intervenant entre la partie filetée 13 de l'arbre 1 et la poulie 8. Cette liaison supplémentaire est réalisable aisément grâce aux entailles 55 selon l'invention, qui ne gênent pas l'opération de soudage ou de collage. Ce soudage peut être du type TIG, avec ou sans apport de matière, du type MIG ou MAG ou en variante du type Laser. Ainsi grâce à cette liaison supplémentaire on assure de manière fiable et durable la transmission du couple entre l'organe d'entraînement, ici la poulie 8, et l'arbre 1 du rotor, ainsi que le maintien en compression de l'empilage axial poulie 8, roulement 5 et entretoise 23. Le dispositif d'assemblage 9 est donc sans jeu. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisations décrits. Ainsi en variante le rotor 2 est remplacé par un rotor à pâles saillants et/ou à aimants permanents. La présence de deux ventilateurs n'est pas indispensable, le ventilateur avant 3 pouvant être supprimé. Dans le mode de réalisation de la figure 1 la machine est refroidie par circulation d'air. En variante la machine est refroidie par circulation de liquide, la présence des ventilateurs n'étant pas indispensable. L'invention est utilisable, bien entendu, dans d'autres domaines de machine électrique tournante nécessitant la solidarisation en rotation d'un organe d'entraînement sur un arbre rotatif. Ainsi la solution selon l'invention s'applique à des démarreurs de moteur thermique comportant une poulie d'entraînement tel que décrit par exemple dans le document EP A 1 293 665. Dans ce cas on peut supprimer l'ensemble écrou de fixation-rondelle d'appui et visser la poulie sur l'extrémité filetée de l'arbre épaulée. A la lumière de ce document on voit que la butée axiale pour mise en tension du dispositif d'assemblage est en variante constituée par un épaulement de l'arbre. On voit que l'arbre 1 peut être entraîné par le rotor de la machine avec interposition d'une roue libre et d'un train d'engrenages. L'invention est également applicable à un alterno-démarreur à train d'engrenages du type de celui décrit dans le document US A 5 418 400 Dans tous les cas l'arbre 1 de la machine électrique tournante est relié directement au rotor (figure 1) ou indirectement au rotor comme dans ces documents EP A 1 293 665 et US A 5 418 400. L'arbre 1 est donc dans tous les cas accouplé au rotor de la machine. La poulie 8 peut présenter à sa périphérie externe une pluralité de dents d'orientation axiales réparties circonférentiellement de manière régulière pour coopération avec une courroie dentée de manière complémentaire. En variante ces dents coopèrent avec une chaîne appartenant au dispositif de transmission de mouvement entre le moteur thermique et l'arbre 1 de la machine électrique tournante. La poulie 8 est dans ce cas une roue dentée. En variante ce dispositif de transmission de mouvement comporte des engrenages, la poulie étant dans ce cas un engrenage. La poulie 8 est donc une forme particulière d'un organe d'entraînement consistant en variante en une roue dentée ou en un engrenage, cet organe appartenant à un dispositif de transmission de mouvement entre l'arbre 1 et un moteur thermique ou en variante électrique. Bien entendu dans un mode de réalisation on peut rallonger l'extrémité filetée avant pour que celle-ci fasse saillie axialement par rapport à la face 40 avant du fond 21 ou du manchon. L'extrémité avant de l'arbre peut présenter un tronçon lisse de faible longueur. Dans tous les cas l'arbre 1 comporte à l'avant une partie filetée 13 sur laquelle est montée de manière solidaire en rotation et en translation l'organe d'entraînement 8 ici en forme de poulie, à filetage interne 17 formant un taraudage.30
L'invention concerne un organe d'entraînement (8) doté d'un trou central (16,17) pourvu d'un filetage interne (17) destiné à se visser à l'aide d'un outil associé (53) sur une partie filetée (13) d'un arbre (1) d'une machine électrique tournante ledit trou central (16, 17) débouche à l'avant dans une cavité (19), qui présente à sa périphérie externe (121) au moins deux entailles saillantes (55) de forme globalement concave espacées circonférentiellement l'une de l'autre et destinées à la réception de protubérances (155) complémentaires de forme globalement convexe formées en saillie à la périphérie externe de l'outil associé (53).L'invention concerne également l'outil de vissage (53) associé à l'organe d'entraînementL'invention est utilisable pour des machines électriques tournantes, telle qu'un alternateur ou alterno-démarreur de véhicule automobile.
1. Organe d'entraînement, tel qu'une poulie d'entraînement, doté d'un trou central (16,17) pourvu d'un file':age interne (17) destiné à se visser à l'aide d'un outil associé (53), dit outil externe, sur une partie filetée (13) d'un arbre (1) d'une machine électrique tournante, telle qu'un alternateur ou un alterno-démarreur de véhicule automobile, caractérisé en ce que son trou central (16, 17) débouche à l'avant dans une cavité (19), qui présente à sa périphérie externe (121) au moins deux entailles saillantes (55) de forme globalement concave espacées circonférentiellement l'une de l'autre et destinées à la réception de protubérances (155) complémentaires de forme globalement convexe formées en saillie à la périphérie externe de l'outil associé (53). 2. Organe selon la 1, caractérisé en ce que la longueur axiale (L1) des entailles (55) est inférieure à la longueur axiale (L) de la cavité (19). 3. Organe selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les entailles (55) consistent en des portions de cylindre. 4. Organe selon la 3, caractérisé en ce que les entailles (55) sont de forme semi cylindrique. 5. Organe selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la périphérie externe (121) de la cavité (19) est de forme cylindrique. 6. Outil associé à un organe d'entraînement selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte à sa périphérie externe au moins deux protubérances (155) espacées circonférentiellementde forme globalement convexe et destinées à s'engager chacune dans une entaille (55) complémentaire de forme globalement concave ménagées en saillie à la périphérie externe d'une cavité (19) que présente à l'avant l'organe d'entraînement (8). 7. Outil selon la 6, caractérisé en ce qu'il présente une collerette (57) pour appui sur la face avant (122) de l'organe d'entraînement (8), tel qu'une poulie, et de part et d'autre de cette collerette (57) un tronçon avant (58) et un tronçon arrière (54) destiné à pénétrer dans la cavité de l'organe d'entraînement. 8. Outil selon la 7, caractérisé en ce que la collerette (57) et les tronçons (54, 58) sont traversés par un alésage central (153) destiné à autoriser le passage d'un outil interne (52) de forme cylindrique conformé pour venir en prise de manière complémentaire avec des empreintes (56) de l'arbre de la machine électrique tournante. 9. Outil selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le tronçon avant (58) à une forme rectangulaire ou polygonale pour coopérer avec une clé. 10. Outil selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que les protubérances (155) ont une longueur axiale inférieure à la longueur axiale des entailles (55) de l'organe d'entraînement.
F,B,H
F16,B25,B60,H02
F16H,B25B,B60K,H02K
F16H 55,B25B 27,B60K 25,F16H 7,H02K 7
F16H 55/36,B25B 27/00,B60K 25/02,F16H 7/00,F16H 55/00,H02K 7/10
FR2902229
A1
APPAREIL DE COMMANDE DE COMMUTATION DE PUISSANCE
20,071,214
5 Domaine de l'invention La présente invention concerne un appareil de commande de commutation de puissance, qui est constitué afin d'agencer des commutateurs de phase au niveau de phases individuelles d'un circuit de puissance en 10 courant alternatif triphasé et afin de commander les commutateurs de phase individuels indépendamment les uns des autres. Description de l'art connexe 15 Un appareil de commutation synchrone est décrit dans le document international mis à l'Inspection Publique WO000/04564. Dans cet appareil de commutation synchrone, des commutateurs de phase agencés au niveau des phases individuelles d'un circuit de puissance en 20 courant alternatif triphasé sont commandés indépendamment les uns des autres, et les commutateurs de phase individuels sont mis en oeuvre au niveau de phases réglées afin de supprimer la génération du courant d'appel ou une surtension transitoire qui est 25 néfaste pour les dispositifs du système tel que le transformateur, une inductance de compensation, des lignes de puissance ou des bancs de condensateurs du circuit de puissance en courant alternatif triphasé. En règle générale, cependant, les contacts du 30 commutateur de phase sont érodés par les arcs, et le mécanisme d'entraînement des contacts mobiles se décompose et voit ses caractéristiques d'entraînement varier selon l'environnement proche tel que la température ambiante. Le document JP2001-135205A a décrit un appareil de commutation de puissance monophasé. Dans cet appareil de commutation de puissance, sur la base de la forme d'onde d'un courant de phase et de la durée de préarc d'un commutateur, la durée de fonctionnement d'une mise en oeuvre du commutateur est détectée et est reflétée sur la commande de l'instant de mise en oeuvre suivant du commutateur. Cette durée de fonctionnement d'une mise en oeuvre du commutateur est la durée d'action à partir du moment où l'ordre de mise en oeuvre du commutateur est délivré jusqu'au moment où le contact est véritablement raccordé. Dans le cas où les commutateurs de phase individuels du circuit de puissance en courant alternatif triphasé sont mis en oeuvre indépendamment les uns des autres et dans des phases réglées, aucun courant de phase ne circule dans l'état où le premier commutateur de phase est mis en oeuvre, si la charge est d'un type à point neutre non mis à la terre. Dans le cas où la charge est du type dans lequel elle a un noyau commun du type à point neutre mis à la terre, le commutateur de phase à mettre en oeuvre finalement a deux phases précédentes mises en oeuvre de sorte qu'il soit mis en oeuvre sensiblement à la tension "0" entre contact. Dans le cas où la durée de fonctionnement de mise en oeuvre du commutateur de phase est détectée sur la base de la forme d'onde d'un courant de phase contenant des préarcs, donc, les formes d'onde de courant de phase contenant les préarcs ne peuvent être obtenus lorsque tous les commutateurs de phase sont mis en oeuvre, ce qui pose un problème selon lequel il est impossible de détecter les durées de fonctionnement de mise en oeuvre de tous les commutateurs de phase de manière précise. RESUME DE L'INVENTION La présente invention envisage de fournir un 10 appareil de commande de commutation de puissance, qui soit amélioré, afin de résoudre ce problème. Selon un premier aspect de l'invention, on fournit un appareil de commande de commutation de puissance ayant un commutateur de phase A, un commutateur de 15 phase B et un commutateur de phase C raccordés à la phase A, la phase B et la phase C d'un circuit de puissance en courant alternatif triphasé, respectivement, pour commander les commutateurs de phase individuels indépendamment les uns des autres. 20 L'appareil de commande de commutation de puissance comprend des moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre destinés à sortir des informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ITA, ITB et ITC représentant les durées 25 de fonctionnement de mise en oeuvre individuelles dudit commutateur de phase A, dudit commutateur de phase B et dudit commutateur de phase C, respectivement, et des moyens de commande de commutation destinés à commander les instants de mise en oeuvre dudit commutateur de 30 phase A, dudit commutateur de phase B et dudit commutateur de phase C sur la base desdites informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ITA, ITB et ITC. Lesdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre d'au moins un parmi lesdits commutateurs de phase individuels sur la base du mouvement du contact amovible dudit commutateur de phase, et sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre d'au moins un autre parmi lesdits commutateurs de phase individuels sur la base du courant de phase dudit commutateur de phase. Selon un deuxième aspect de cette invention, on fournit un appareil de commande de commutation de puissance ayant un commutateur de phase A, un commutateur de phase B et un commutateur de phase C raccordés à la phase A, la phase B et la phase C d'un circuit de puissance en courant alternatif triphasé, respectivement, pour commander les commutateurs de phase individuels, indépendamment les uns des autres. L'appareil de commande de commutation de puissance comprend des moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre destinés à sortir des informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ITA, ITB et ITC représentant les durées de fonctionnement de mise en oeuvre individuelles dudit commutateur de phase A, dudit commutateur de phase B et dudit commutateur de phase C, respectivement, et des moyens de commande de commutation destinés à commander les instants de mise en oeuvre dudit commutateur de phase A, dudit commutateur de phase B et dudit commutateur de phase C sur la base desdites informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ITA, ITB et ITC. Trois capteurs de fonctionnement de contact destinés à détecter les mouvements des contacts amovibles individuels dudit commutateur de phase A, dudit commutateur de phase B et dudit commutateur de phase C et trois capteurs de courant de phase destinés à détecter les courants de phase individuels de ladite phase A, ladite phase B et ladite phase C sont raccordés auxdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. Lesdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ITA, ITB et ITC dudit commutateur de phase A, dudit commutateur de phase B et dudit commutateur de phase C, indépendamment, sur la base d'une parmi la sortie détectée dudit capteur de fonctionnement de contact et la sortie détectée dudit capteur de courant de phase. Dans l'appareil de commande de commutation de puissance selon le premier aspect de l'invention, les moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre d'au moins un parmi les commutateurs de phase individuels sur la base du mouvement du contact amovible du commutateur de phase, et sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre d'au moins un autre parmi les commutateurs de phase individuels sur la base du courant de phase du commutateur de phase. Dans la phase où les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sont sorties sur la base du mouvement du contact amovible du commutateur de phase, les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sont obtenues sur la base du mouvement du contact amovible, même si les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre basées sur le courant de phase ne sont pas obtenues. En résultat, les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre des commutateurs de phase peuvent être obtenues de manière plus précise. Dans l'appareil de commande de commutation de puissance selon le deuxième aspect de l'invention, trois capteurs de fonctionnement de contact destinés à détecter les mouvements des contacts amovibles individuels du commutateur de phase A, du commutateur de phase B et du commutateur de phase C, et trois capteurs de courant de phase destinés à détecter les courants de phase individuels de la phase A, de la phase B et de la phase C sont raccordés aux moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. Les moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ITA, ITB et ITC du commutateur de phase A, du commutateur de phase B et du commutateur de phase C, de manière individuelle sur la base d'une parmi la sortie détectée du capteur de fonctionnement de contact et la sortie détectée du capteur de courant de phase. Même si les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre basées sur le courant de phase ne sont pas obtenues sur chacun parmi le commutateur de phase A, le 7 2902229 commutateur de phase B et le commutateur de phase C, les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre peuvent être obtenues sur la base des mouvements du contact amovible. En résultat, les informations de 5 durée de fonctionnement de mise en oeuvre des commutateurs de phase peuvent être obtenues de manière plus précise. La présente invention concerne notamment des moyens de commande de commutation, dans lequel lesdits 10 moyens de commande de commutation commandent une mise en oeuvre dudit commutateur de phase A et dudit commutateur de phase B au niveau des instants au cours desquels la tension est appliquée entre les contacts individuels, et une mise en oeuvre dudit commutateur de 15 phase C au niveau de l'instant au cours duquel la tension n'est sensiblement pas appliquée entre les contacts individuels, et lesdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sortent les informations ITA et ITB de durée de 20 fonctionnement de mise en oeuvre dudit commutateur de phase A et dudit commutateur de phase B, sur la base desdits courants de phase A et de phase B, et sortent les informations ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre dudit commutateur de phase C, sur la base du 25 mouvement du contact amovible dudit commutateur de phase C. De plus, deux capteurs de courant de phase destinés à détecter lesdits courants de phase de phase A et de phase B et un capteur de fonctionnement de 30 contact destiné à détecter le mouvement du contact amovible dudit commutateur de phase C, sont raccordés 8 2902229 auxdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. De plus, les moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sortent, en 5 référence aux synchronisations au niveau desquels ledit capteur de fonctionnement de contact détecte que le contact amovible de chacun parmi ledit commutateur de phase A, ledit commutateur de phase B et ledit commutateur de phase C est arrivé au niveau d'une 10 position prédéterminée, lesdites informations ITA, ITB et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre indépendamment, sur la base de la sortie détectée dudit capteur de courant de phase, au cas où le changement de la sortie détectée dudit capteur de courant de phase 15 correspondant est dans les limites d'une période de durée prédéterminée, et sur la base de la sortie détectée dudit capteur de fonctionnement de contact, au cas où le changement de la sortie détectée dudit capteur de courant de phase n'est pas dans les limites 20 de ladite période de durée prédéterminée. Les objets, caractéristiques, aspects et avantages précédents et d'autres de la présente invention deviendront plus apparents à partir de la description détaillée suivante de la présente invention, 25 lorsqu'elle est étudiée conjointement avec les dessins joints. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma de principe représentant 30 un mode de réalisation 1 d'un appareil de commande de commutation de puissance selon la présente invention ; 9 2902229 la figure 2 est un schéma explicatif de synchronisations de mise en oeuvre de commutateurs de phase individuels du mode de réalisation 1 ; la figure 3 est un schéma de principe représentant 5 un mode de réalisation 2 d'un appareil de commande de commutation de puissance selon la présente invention ; la figure 4 est un schéma explicatif de synchronisations de mise en oeuvre de commutateurs de phase individuels du mode de réalisation 2 ; et 10 la figure 5 est un schéma de principe représentant un mode de réalisation 3 d'un appareil de commande de commutation de puissance selon la présente invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES 15 Plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont décrits dans la suite en référence aux dessins joints. Mode de réalisation 1 20 La figure 1 est un schéma de principe représentant le mode de réalisation 1 d'un appareil de commande de commutation de puissance selon la présente invention. L'appareil de commande de commutation de puissance du mode de réalisation 1 comporte un circuit de puissance 25 en courant alternatif triphasé 10, un appareil de commutation 20 et une unité de commande 30. Le circuit de puissance en courant alternatif triphasé 10 est un système de transmission ou un système de répartition pour une tension en alternatif 30 commerciale, par exemple. Ce circuit de puissance en courant alternatif triphasé 10 comporte des lignes de 10 2902229 phase A, de phase B et de phase C 11A, 11B et 11C d'une phase A, une phase B et une phase C, et une charge 15A raccordée aux lignes de phase. Dans le mode de réalisation 1, la charge 15A est une charge du type 5 ayant un point neutre non mis à la terre, et est spécifiée par un banc 16 de condensateur triphasé raccordé en triangle. Les tensions de phase des lignes de phase 11A, 11B et 11C individuelles sur les côtés d'entrée de commutateurs de phase 21A, 21B et 21C 10 individuels sont désignés par VA, VB et VC, et les courants de phase sur les côtés de charge des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont désignés par IA, IB et IC. L'appareil de commutation 20 commute les lignes de 15 phase 11A, 11B et 11C individuelles. Cet appareil de commutation 20 comporte le commutateur de phase A 21A, le commutateur de phase B 21B et le commutateur de phase C 21C. Le commutateur de phase A 21A est raccordé à la ligne de phase 11A, et le commutateur de phase B 20 21B et le commutateur de phase C 21C sont raccordés aux lignes de phase 11B et 11C respectivement. Les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont exemplifiés par des disjoncteurs de puissance et sont agencés soit au niveau de postes électriques d'une 25 ligne de transmission de puissance soit au niveau de distributeurs au niveau d'une ligne de transmission. Les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont constitués de sorte qu'ils puissent être commandés indépendamment les uns des autres. Les 30 commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont mis sous tension au niveau d'angles de phase préréglés 11 2902229 afin de supprimer la génération du courant d'appel ou une surtension transitoire néfaste pour le dispositif de système du circuit de puissance en courant alternatif triphasé 10. Le commutateur de phase A 21A 5 est alimenté en un signal d'ordre de mise en oeuvre SA provenant de l'unité de commande 30 de sorte que le commutateur de phase A 21A met en oeuvre un raccord du contact amovible avec le contact fixe sur la base de ce signal d'ordre de mise en oeuvre SA. De manière 10 similaire, le commutateur de phase B 21B et le commutateur de phase C 21C sont alimentés en signaux d'ordre de mise en oeuvre SB et SC, respectivement, de sorte que les commutateurs de phase 21B et 21C mettent en oeuvre un raccord de leurs contacts amovibles 15 individuels avec les contacts fixes sur la base des signaux d'ordre de mise en oeuvre SB et SC. Dans les fonctionnements de mise en oeuvre, les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels effectuent les fonctionnements de mise en oeuvre pendant 20 des durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA, TB et TC. Ces durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA, TB et TC sont des périodes de fonctionnement à partir des signaux d'ordre de mise en oeuvre SA, SB et SC jusqu'aux raccords des contacts amovibles des 25 commutateurs de phase 21A, 21B et 21C avec les contacts fixes. Ces durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA, TB et TC dépendent des caractéristiques des mécaniques de mise en oeuvre des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels mais ne dépendent pas les 30 unes des autres, et changent dans le temps dans la mesure où les contacts amovibles et les contacts fixes 12 2902229 sont consommés par l'arc. Ces durées de fonctionnement de mise en œuvre TA, TB et TC changent également en fonction des tensions de commande des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels, des mécanismes de 5 mise en oeuvre et des conditions environnementales telles que la température. L'unité de commande 30 comporte des moyens de commande de commutation 31 et des moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en 10 oeuvre 33A. L'unité de commande 30 est constituée par l'utilisation d'un microordinateur, par exemple, et les moyens de commande de commutation 31 et les moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre 33A sont également constitués du 15 dispositif de fonctionnement, du dispositif de stockage et ainsi de suite, du microordinateur. En réalité, l'unité de commande 30 est équipée non seulement des moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre 33A, mais également de 20 moyens de détection de tension de commande du commutateur et des moyens de détection d'informations environnementales telles que la température ambiante. Cependant, la présente invention est caractérisée par la commande concernant les durées de fonctionnement de 25 mise en oeuvre TA, TB et TC, de sorte que les moyens de détection de tension de commande et les moyens de détection d'informations environnementales sont omis de la description de l'invention. Les moyens de commande de commutation 31 génèrent 30 et délivrent les signaux d'ordre de mise en oeuvre SA, SB, SC aux commutateurs de phase 21A, 21B et 21C 13 2902229 individuels. Les moyens de commande de commutation 31 stockent, pour les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels, des informations ITA, ITB et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre représentant 5 les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA, TB et TC passées, sur le dispositif de stockage du microordinateur, et génèrent les signaux d'ordre de mise en oeuvre SA, SB et SC en référence aux informations stockées des informations ITA, ITB et ITC 10 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre passées de sorte que les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels peuvent être mis en oeuvre au niveau des phases réglées même si leurs durées de fonctionnement de mise en oeuvre individuelles peuvent changer. Les 15 signaux d'ordre de mise en oeuvre SA, SB et SC pour les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont délivrés aux moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre 33A, également, afin de détecter les informations ITA, ITB 20 et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre indiquant les nouvelles durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA, TB et TC sur la base de celles-ci. Les moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre 33A comportent de 25 premiers moyens de détection 35A et de seconds moyens de détection 37A. Dans le mode de réalisation 1, les premiers moyens de détection 35A sont couplés aux moyens de commande de commutation 31 et à un capteur de fonctionnement de contact 36A agencé dans le 30 commutateur de phase A 21A. Ces premiers moyens de détection 35A reçoivent le signal d'ordre de mise en 14 2902229 oeuvre SA pour le commutateur de phase A 21A à partir des moyens de commande de commutation 31, et reçoivent un signal de fonctionnement de contact SATR indiquant le mouvement du contact amovible du commutateur de 5 phase A 21A, à partir du capteur de fonctionnement de contact 36A. Le capteur de fonctionnement de contact 36A est un générateur d'impulsions destiné à générer, lorsque le contact amovible du commutateur de phase A 21A est mis en oeuvre, vers le contact fixe, sur la base 10 des signaux d'ordre de mise en oeuvre SA, des signaux d'impulsion, séquentiellement, chaque fois que le contact amovible pivote d'une unité angulaire en réponse au mouvement du contact amovible. Ce signal d'impulsion est délivré en tant que signal de 15 fonctionnement de contact SATR aux premiers moyens de détection 35A. Les premiers moyens de détection 35A comptent, en réponse au signal d'ordre de mise en oeuvre SA, le signal de fonctionnement de contact SATR, et comptent 20 la durée d'intervalle jusqu'à ce que la valeur comptée atteigne le compte réglé qui est supposé comme le raccord entre le contact amovible et le contact fixe. Ce laps de temps représente la durée de fonctionnement de mise en oeuvre TA du commutateur de phase A 21A. Les 25 premiers moyens de détection 35A délivrent les informations ITA de durée de fonctionnement de mise en oeuvre représentant la durée de fonctionnement de mise en oeuvre TA aux moyens de commande de commutation 31. Les informations ITA de durée de fonctionnement de mise 30 en oeuvre du commutateur de phase A 21A sont stockées au niveau des moyens de commande de commutation 31 sur le 15 2902229 dispositif de stockage du microordinateur, et sont utilisées pour déterminer la synchronisation de génération du signal d'ordre de mise en oeuvre SA pour le commutateur de phase A 21A des durées suivante et 5 ultérieures. Dans le mode de réalisation 1, les seconds moyens de détection 37A sont couplés aux moyens de commande de commutation 31 et aux capteurs 38B et 38C de courant de phase B et de phase C. Ces seconds moyens de détection 10 37A reçoivent les signaux d'ordre de mise en oeuvre SB et SC du commutateur de phase B 21B et du commutateur de phase C 21C, à partir des moyens de commande de commutation 31, et reçoivent des signaux SIB de courant de phase et SIC du commutateur de phase B 21B et du 15 commutateur de phase C 21C, à partir des capteurs de courant de phase 38B et 38C. Le capteur de courant de phase 38B est couplé à la ligne de phase B 11B entre le commutateur de phase B 21B et la charge 15A, et génère le signal SIB de courant de phase selon un courant de 20 phase IB du commutateur de phase B 21B. De la même façon, le capteur de courant de phase 38C est couplé à la ligne de phase C 11C entre le commutateur de phase C 21C et la charge 15A, et génère le signal SIC de courant de phase selon le courant de phase IC du 25 commutateur de phase C 21C. Les seconds moyens de détection 37A délivrent les informations ITA et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre du commutateur de phase B 21B et du commutateur de phase C 21C aux moyens de commande de 30 commutation 31. Les informations ITB de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sont la somme du laps 16 2902229 de temps de mise en oeuvre de phase B et de la durée de préarc de phase B. Le laps de temps de mise en oeuvre de phase B est calculé sur la base du signal d'ordre de mise en oeuvre SB pour le commutateur de phase B 21B et 5 le signal SIB de courant de phase provenant du capteur 38B de courant de phase. Précisément, le laps de temps de mise en oeuvre de phase B est calculée en tant que le laps de temps à partir de la réception du signal d'ordre de mise en oeuvre SB jusqu'à l'instant de 10 démarrage de conduction de phase B qui est déterminé sur la base de la forme d'onde du signal SIB de courant de phase. La durée de préarc de phase B est calculé en divisant la valeur instantanée de la tension de phase B VB au niveau de la durée de démarrage de conduction de 15 phase B, par la vitesse de changement des caractéristiques d'isolation entre le contact amovible et le contact fixe dans le processus de mise en oeuvre du commutateur de phase B 21B. De la même façon, les informations ITC de durée de 20 fonctionnement de mise en oeuvre sont la somme du laps de temps de mise en oeuvre de phase C et de la durée de préarc de phase C. Le laps de temps de mise en oeuvre de phase C est calculé sur la base du signal d'ordre de mise en oeuvre SC pour le commutateur de phase C 21C et 25 le signal SIC de courant de phase provenant du capteur de courant de phase 38C. Précisément, le laps de temps de mise en oeuvre de phase C est calculé en tant que le laps de temps à partir de la réception du signal d'ordre de mise en oeuvre SC jusqu'à l'instant de 30 démarrage de conduction de phase C qui est déterminé sur la base de la forme d'onde du signal SIC de courant 17 2902229 de phase. La durée de préarc de phase C est calculée en divisant la valeur instantanée de la tension de phase C VC au niveau de la durée de démarrage de conduction de phase C, par la vitesse de changement des 5 caractéristiques d'isolation entre le contact amovible et le contact fixe dans le processus de mise en oeuvre du commutateur de phase C 21C. La somme du laps de temps de mise en oeuvre de phase B et de la durée de préarc de phase B, et la 10 somme du laps de temps de mise en oeuvre de phase C et de la durée de préarc de phase C représentent les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TB et TC des commutateurs de phase 21B et 21C, respectivement, de sorte que les informations ITB et ITC de durée de 15 fonctionnement de mise en oeuvre représentent les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TB et TC, respectivement. Ces informations ITB et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre de ces commutateurs de phase B 21B et de phase C 21C sont stockées au niveau 20 des moyens de commande de commutation 31 sur le dispositif de stockage du microordinateur et sont utilisées pour déterminer les synchronisations de génération des signaux d'ordre de mise en oeuvre SB et SC pour le commutateur de phase B 21B et le commutateur 25 de phase C 21C des durées suivante et ultérieures. Maintenant, dans le mode de réalisation 1, les instants de mise en oeuvre TAON, TBON et TCON pour le commutateur de phase A 21A, le commutateur de phase B 21B et le commutateur de phase C 21C sont réglés, comme 30 représenté sur la figure 2, par les moyens de commande de commutation 31, par exemple. Ces instants de mise en 18 2902229 oeuvre TAON, TBON et TCON sont réglés de manière individuelle afin de supprimer le courant d'appel ou une surtension transitoire néfaste pour le dispositif de système raccordé au circuit de puissance en courant 5 alternatif triphasé 10. Comme représenté sur la figure 2, plus précisément, l'instant de mise en oeuvre TAON pour le commutateur de phase A 21A est réglé au niveau d'une synchronisation arbitraire à, et avant une mise en oeuvre d'une autre phase, par exemple, +60 degrés de 10 la phase de référence de la tension de phase A VA dans la ligne de phase A 11A. L'instant de mise en oeuvre TBON pour le commutateur de phase B 21B est réglé à +150 degrés de la phase de référence, par exemple, et l'instant de mise en oeuvre TCON pour le commutateur de 15 phase C 21C est réglé à + 240 degrés de la phase de référence, par exemple. En d'autres termes, l'instant de mise en oeuvre TAON précède l'instant de mise en oeuvre TBON et l'instant de mise en oeuvre TBON précède l'instant de mise en oeuvre TCON. 20 Dans le mode de réalisation 1, la charge 15A est une charge du type à point neutre non mis à la terre. Au niveau de l'instant de mise en oeuvre TAON du premier commutateur de phase A 21A, le commutateur de phaseB 21B et le commutateur de phase C 21C sont HORS TENSION. 25 Dans le contact SOUS TENSION du commutateur de phase A 21A, donc, le courant de phase IA du commutateur de phase A 21A ne circule pas. Dans le mode de réalisation 1, cependant, le capteur de fonctionnement de contact 36A est agencé dans le commutateur de phase A 21A. Même 30 sans la circulation du courant de phase IA, les informations ITA de durée de fonctionnement de mise en 19 2902229 oeuvre représentant la durée de fonctionnement de mise en oeuvre TA du commutateur de phase A 21A peuvent être sorties à partir des premiers moyens de détection 35A sur la base du signal de fonctionnement de contact SATR 5 du capteur de fonctionnement de contact 36A. Au niveau des instants de mise en oeuvre TBON et TCON pour le commutateur de phase B 21B et le commutateur de phase C 21C, les courants de phase IB et IC des commutateurs de phase 21B et 21C individuels circulent lorsque les 10 contacts des commutateurs 21B et 21C sont mis SOUS TENSION. Sur la base des signaux SIB et SIC de courant de phase provenant des capteurs de courant de phase 38B et 38C, donc, les informations ITB et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre représentant les durées 15 de fonctionnement de mise en oeuvre TB et TC du commutateur de phase B 21B et du commutateur de phase C 21C peuvent être sorties à partir des seconds moyens de détection 37A. Dans le mode de réalisation 1, donc, les informations ITA, ITB et ITC de durée de fonctionnement 20 de mise en oeuvre représentant les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA, TB et TC de tous les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C peuvent être obtenues de manière plus précise. Ici, dans le mode de réalisation 1, même si la 25 phase de l'instant de mise en oeuvre TAON pour le commutateur de phase A 21A change de la phase réglée sur la figure 2, le courant de phase IA ne circule pas avec des effets similaires, bien que le commutateur de phase A 21A soit toujours mis en oeuvre, tant que 30 l'instant de mise en oeuvre TAON précède les instants de 20 2902229 mise en oeuvre TBON et TCON pour le commutateur de phase B 21B et le commutateur de phase C 21C. Mode de réalisation 2 5 La figure 3 est un schéma de principe représentant le mode de réalisation 2 d'un appareil de commande de commutation de puissance selon la présente invention, et la figure 4 est une vue explicative d'instants de mise en oeuvre TAON, TBON et TCON dans le mode de 10 réalisation 2. Dans ce mode de réalisation 2, la charge 15A du mode de réalisation 1 est remplacée par une charge 15B. De plus, les instants de mise en oeuvre TAON, TBON et TCON pour les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C 15 individuels sont aussi changés, comme représenté sur la figure 4. Par conséquent, dans le mode de réalisation 2, les moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre 33A du mode de réalisation 1 sont remplacés par des moyens de 20 détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre 33B. Ces moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre 33B comportent de premiers moyens de détection 35B et de seconds moyens de détection 37B. Les premiers 25 moyens de détection 35B sont constitués afin de recevoir le signal d'ordre de mise en oeuvre SC à partir des moyens de commande de commutation 31 et afin de recevoir un signal de fonctionnement de contact SCTR à partir d'un capteur de fonctionnement de contact 36C 30 agencé dans le commutateur de phase C 21C. De plus, les seconds moyens de détection 37B sont constitués afin de 21 2902229 recevoir les signaux d'ordre de mise en oeuvre SA et SB à partir des moyens de commande de commutation 31, et afin de recevoir des signaux SIA et SIB de courant de phase, respectivement, à partir d'un capteur 38A de 5 courant de phase couplé à la ligne de phase A 11A et un capteur de courant de phase 38B couplé à la ligne de phase B 11B. Les éléments constitutifs restants sont identiques à ceux du mode de réalisation 1. Dans ce mode de réalisation 2, la charge 15B est 10 la charge du type à point neutre mis à la terre avec le noyau à phase partagée. Cette charge 15B est formée dans un réacteur ou transformateur à noyau raccordé en étoile. La charge 15B a un noyau 17 partagé parmi les phases individuelles, et un réacteur 18 raccordé aux 15 lignes de phase 11A, 11B et 11C individuelles est enroulé autour de ce noyau 17. Le réacteur 18 est raccordé en étoile et a son point neutre raccordé au point de masse E. Dans le mode de réalisation 2, de plus, les 20 instants de mise en oeuvre TAON, TBON et TCON pour les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont réglés par les moyens de commande de commutation 31 de la façon représentée sur la figure 4. L'instant de mise en oeuvre TAON du commutateur de phase A 21A est réglé à 25 +90 degrés, par exemple, en rapport avec la phase de référence de la tension de phase VA ; l'instant de mise en œuvre TBON du commutateur de phase B 21B est réglé à +150 degrés, par exemple, en rapport avec la phase de référence ; et l'instant de mise en oeuvre TCON du 30 commutateur de phase C 21C est réglé à +210 degrés, par exemple, en rapport avec la phase de référence. 22 2902229 Dans le mode de réalisation 2, les premiers moyens de détection 35B reçoivent le signal de fonctionnement de contact SCTR indiquant le mouvement du contact amovible du commutateur de phase C 21C à partir du 5 capteur de fonctionnement de contact 36C. Précisément, le capteur de fonctionnement de contact 36C est un générateur d'impulsions destiné à générer, lorsque le contact amovible du commutateur de phase C 21C est mis en oeuvre vers le contact fixe, sur la base du signal 10 d'ordre de mis en oeuvre SC, des signaux d'impulsion, séquentiellement, en réponse au mouvement de ce contact amovible, chaque fois que le contact amovible pivote selon une unité angulaire. Ce signal d'impulsion est délivré en tant que signal de fonctionnement de contact 15 SCTR aux premiers moyens de détection 35B. Les premiers moyens de détection 35B comptent le signal de fonctionnement de contact SCTR lorsqu'il reçoit le signal d'ordre de mise en oeuvre SC, et comptent la durée d'intervalle, jusqu'à ce que la 20 valeur comptée atteigne le compte réglé, au niveau duquel le contact amovible et le contact fixe sont mis en oeuvre. Ce laps de temps indique la durée de fonctionnement de mise en oeuvre TC du commutateur de phase C 21C. Les premiers moyens de détection 35B 25 délivrent les informations ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre indiquant cette durée de fonctionnement de mise en oeuvre TC, aux moyens de commande de commutation 31. Les informations ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre du commutateur 30 de phase C 21C sont stockées au niveau des moyens de commande de commutation 31 sur le dispositif de 23 2902229 stockage du microordinateur et sont utilisées pour déterminer la synchronisation de génération du signal d'ordre de mise en oeuvre SC pour le commutateur de phase C 21C des durées suivante et ultérieures. 5 Dans le mode de réalisation 2, les seconds moyens de détection 37B reçoivent les signaux d'ordre de mise en oeuvre SA et SB pour le commutateur de phase A 21A et le commutateur de phase B 21B, à partir des moyens de commande de commutation 31, et reçoivent des signaux 10 SIA et SIB de courant de phase du commutateur de phase A 21A et du commutateur de phase B 21B, à partir des capteurs de courant de phase 38A et 38B. Le capteur de courant de phase 38A est couplé à la ligne de phase A 11A entre le commutateur de phase A 21A et une charge 15 13, et génère le signal SIA de courant de phase selon un courant de phase IA du commutateur de phase A 21A. Le capteur de courant de phase 38B est couplé, comme dans le mode de réalisation 1, à la ligne de phase B 11B entre le commutateur de phase B 21B et une charge 20 13A, et génère le signal SIB de courant de phase selon le courant de phase IB du commutateur de phase B 21B. Les seconds moyens de détection 37B délivrent les informations ITA et ITB des durées de fonctionnement de mise en oeuvre du commutateur de phase A 21A et du 25 commutateur de phase B 21B aux moyens de commande de commutation 31. Les informations ITA de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sont la somme du laps de temps de mise en oeuvre de phase A et de la durée de préarc de phase A. Le laps de temps de mise en oeuvre de 30 phase A est calculé sur la base du signal d'ordre de mise en oeuvre SA pour le commutateur de phase A 21A et 24 2902229 le signal SIA de courant de phase provenant du capteur de courant de phase 38A. Précisément, le laps de temps de mise en oeuvre de phase A est calculé en tant que le laps de temps à partir de la réception du signal 5 d'ordre de mise en oeuvre SA jusqu'à l'instant de démarrage de conduction de phase A qui est déterminé sur la base de la forme d'onde du signal SIA de courant de phase. La durée de préarc de phase A est calculée en divisant la valeur instantanée de la tension de phase A 10 VA au niveau de la durée de démarrage de conduction de phase A, par la vitesse de changement de caractéristiques d'isolation entre le contact amovible et le contact fixe, dans le processus de mise en oeuvre du commutateur de phase A 21A. 15 Comme dans le mode de réalisation 1, les informations ITB de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sont la somme du laps de temps de mise en oeuvre de phase B et de la durée de préarc de phase B. Le laps de temps de mise en oeuvre de phase B est calculé sur la 20 base du signal d'ordre de mise en oeuvre SB pour le commutateur de phase B 21B et le signal SIB de courant de phase provenant du capteur de courant de phase 38B. Précisément, le laps de temps de mise en oeuvre de phase B est calculé en tant que le laps de temps à partir de 25 la réception du signal d'ordre de mise en oeuvre SB jusqu'à l'instant de démarrage de conduction de phase B qui est déterminé sur la base de la forme d'onde du signal SIB de courant de phase. La durée de préarc de phase B est calculée en divisant la valeur instantanée 30 de la tension de phase B VB au niveau de la durée de démarrage de conduction de phase B, par la vitesse de 25 2902229 changement des caractéristiques d'isolation entre le contact amovible et le contact fixe dans le processus de mise en oeuvre du commutateur de phase B 21B. La somme du laps de temps de mise en oeuvre de 5 phase A et de la durée de préarc de phase A, et la somme du laps de temps de mise en oeuvre de phase B et de la durée de préarc de phase B représentent les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA et TB des commutateurs de phase 21A et 21B, respectivement, de 10 sorte que les informations ITA et ITB de durée de fonctionnement de mise en oeuvre présentent les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA et TB, respectivement. Ces informations ITA et ITB de durée de fonctionnement de mise en oeuvre de ces commutateurs de 15 phase A 21A et de phase B 21B sont stockées au niveau des moyens de commande de commutation 31 sur le dispositif de stockage du microordinateur et sont utilisées pour déterminer les synchronisations de génération des signaux d'ordre de mise en oeuvre SA et 20 SB pour le commutateur de phase A 21A et le commutateur de phase B 21B des durées suivante et ultérieures. Dans le mode de réalisation 2, la charge 15B est une charge du type à point neutre mis à la terre avec le noyau commun. Au niveau de l'instant de mise en 25 oeuvre TAON du premier commutateur de phase A 21A et au niveau de l'instant de mise en oeuvre TBON du commutateur de phase B 21B suivant, les courants de phase IA et IB circulent lorsque ces contacts sont SOUS TENSION. Sur la base des signaux SIA et SIB de courant 30 de phase des capteurs de courant de phase 38A et 38B, donc, les informations ITA et ITB de durée de 26 2902229 fonctionnement de mise en oeuvre indiquant les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA et TB du commutateur de phase A 21A et du commutateur de phase B 21B peuvent être sorties à partir des seconds moyens de détection 5 37B. Dans ce mode de réalisation 2, au niveau de l'instant de mise en oeuvre TCON pour le commutateur de phase C 21C, le commutateur de phase A 21A et le commutateur de phase B 21B sont mis en oeuvre à 10 l'avance. Donc, la tension devant être induite dans le réacteur 18 raccordée à la ligne de phase C 11C est égale à la tension de phase C VC, de sorte que la tension entre ces contacts sont mises en oeuvre sensiblement dans la tension "0" sur le commutateur de 15 phase C 21C. Dans le commutateur de phase C 21C, donc, le préarc ne survient pas avant que le contact ne soit mis SOUS TENSION. A partir de ce courant de phase IC, les informations ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ne peuvent être déterminées comme dans les 20 autres phase A et phase B. Dans ce mode de réalisation 2, cependant, le capteur de fonctionnement de contact 36C est agencé dans le commutateur de phase C 21C. Même si le préarc ne survient pas au niveau de l'instant de mise en oeuvre du commutateur de phase C 21C, les 25 informations ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre indiquant la durée de fonctionnement de mise en oeuvre TC du commutateur de phase C 21C peuvent être sorties à partir des premiers moyens de détection 35B sur la base du signal de fonctionnement de contact SCTR 30 du capteur de fonctionnement de contact 36C. En résultat, il est possible de mettre en oeuvre des 27 2902229 informations ITA, ITB et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre plus précises indiquant les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA, TB et TC de tous les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C. 5 Ici, dans le mode de réalisation 2, tant que la phase de l'instant de mise en oeuvre TCON, en rapport avec le commutateur de phase C 21C, est après les instants de mise en oeuvre TAON et TBON pour le commutateur de phase A 21A et le commutateur de phase B 10 21B, même si elle change de la phase réglée sur la figure 4, le commutateur de phase C 21C est mis en oeuvre avec des effets similaires sensiblement dans la tension de "0" entre des contacts. Même au niveau des instants de mise en oeuvre TAON, TBON et TCON 15 représentés sur la figure 2, des effets similaires peuvent être obtenus dans la mesure où l'instant de mise en oeuvre TCON pour le commutateur de phase C 21C survient après les instants de mise en oeuvre TAON et TBON pour le commutateur de phase A 21A et le 20 commutateur de phase B 21B. Mode de réalisation 3 La figure 5 est un schéma de principe représentant le mode de réalisation 3 d'un appareil de commande de 25 commutation de puissance selon la présente invention. Dans cet appareil de commande de commutation de puissance du mode de réalisation 3, la charge 15A du mode de réalisation 1 est remplacée par une charge triphasée arbitraire 15, les instants de mise en oeuvre 30 TAON, TBON et TCON pour les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont réglés arbitrairement. Par 28 2902229 conséquent, dans le mode de réalisation 3, les moyens de détection 33A d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre du mode de réalisation 1 sont remplacés par des moyens de détection 33 5 d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. Ces moyens de détection 33 d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre comportent de premiers moyens de détection 35, de seconds moyens de détection 37 et des moyens de comparaison-sélection 40. 10 Les premiers moyens de détection 35 sont constitués afin de recevoir les signaux d'ordre de mise en oeuvre SA, SB et SC à partir des moyens de commande de commutation 31 et afin de recevoir les signaux de fonctionnement de contact SATR, SBTR et SCTR, 15 respectivement, à partir des capteurs de fonctionnement de contact 36A, 36B et 36C agencés dans les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C, respectivement. D'un autre côté, les seconds moyens de détection 37 sont constitués afin de recevoir les signaux d'ordre de 20 mise en oeuvre SA, SB et SC à partir des moyens de commande de commutation 31 et afin de recevoir les signaux SIA, SIB et SIC de courant de phase des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C à partir des capteurs de courant de phase 38A, 38B et 38C couplés 25 aux lignes de phase 11A, 11B et 11C individuelles, respectivement. Les moyens de comparaison-sélection 40 comportent des moyens de comparaison 41 et des moyens de sélection 42. Les éléments constitutifs restants sont similaires à ceux du mode de réalisation 1. 30 La charge 15 de ce mode de réalisation 3 est une charge triphasée arbitraire, qui peut être utilisée 29 2902229 comme l'une quelconque parmi la charge 15A du type à point neutre non mis à la terre, comme représenté sur la figure 1, la charge 15B à noyau commun du type à point neutre mis à la terre, comme représenté sur la 5 figure 3, ou une autre charge triphasée. De plus, les instants de mise en oeuvre TAON, TBON et TCON pour les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont également réglés arbitrairement par rapport à ceux de la figure 2 ou de la figure 4 ou d'autres 10 synchronisations. Les capteurs de fonctionnement de contact 36A, 36B et 36C agencés au niveau des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels sont des générateurs d'impulsions destinés à générer des signaux 15 d'impulsion, séquentiellement, chaque fois que les contacts amovibles des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C correspondants pivotent selon des unités angulaires en réponse au mouvement des contacts amovibles lorsque les contacts amovibles sont mis en 20 oeuvre vers les contacts fixes, sur la base des signaux d'ordre de mise en oeuvre SA, SB et SC. Ces signaux d'impulsion sont délivrés en tant que signaux de fonctionnement de contact SATR, SBTR et SCTR aux premiers moyens de détection 35. 25 En réponse aux signaux d'ordre de mise en oeuvre SA, SB et SC individuels, les premiers moyens de détection 35 comptent les signaux de fonctionnement de contact SATR, SBTR et SCTR individuels, et génèrent les signaux de mise SOUS TENSION de contact SAON, SBON et 30 SCON lorsque la valeur comptée atteint la valeur réglée, au niveau de laquelle les contacts amovibles et 30 2902229 les contacts fixes des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C correspondants sont mis en oeuvre. Dans ce mode de réalisation 3, les signaux de mise SOUS TENSION de contact SAON, SBON et SCON sont sortis à partir des 5 premiers moyens de détection 35 pour les moyens de comparaison 41 des moyens de comparaison-sélection 40. En réponse aux signaux de commande de mise en oeuvre SA, SB et SC individuels, de plus, les premiers moyens de détection 35 comptent les signaux de fonctionnement de 10 contact SATR, SBTR et SCTR individuels, de manière individuelle, et comptent les laps de temps jusqu'à ce que les comptes réglés soient atteints, au niveau desquels on imagine que les contacts amovibles et les contacts fixes des commutateurs de phase 21A, 21B et 15 21C correspondants sont mis en oeuvre. Ces laps de temps individuels sont les premières informations représentant les durées de fonctionnement de mise en oeuvre TA, TB et TC des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels, et les premiers moyens de détection 20 35 sortent les laps de temps individuels en tant que premières informations ITA1, ITB1 et ITC1 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre à partir des premiers moyens de détection 35 pour les moyens de sélection 42. Les capteurs de courant de phase 38A, 38B et 38C 25 individuels sont couplés aux lignes de phase 11A, 11B et 11C individuelles entre les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C et la charge 15, et génèrent les signaux SIA, SIB et SIC de courant de phase selon les courants de phase IA, IB et IC circulant au travers des 30 commutateurs de phase 21A, 21B et 21C, respectivement. Au niveau des instants de mise en oeuvre des 31 2902229 commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels, le préarc peut survenir ou non, en fonction du genre de charge 15 et des réglages des instants de mise en oeuvre TAON, TBON et TCON. 5 Les signaux SIA, SIB et SIC de courant de phase sont délivrés indépendamment aux seconds moyens de détection 37. Dans le mode de réalisation 3, au niveau des synchronisations de mise en circulation des signaux SIA, SIB et SIC de courant de phase, les signaux de 10 démarrage de circulation SAS, SBS et SCS de courant indiquant les démarrages de circulation de courant sont générés par les seconds moyens de détection 37 et sont délivrés aux moyens de comparaison 41. Au cas où les préarcs surviennent, ces signaux de démarrage de 15 circulation SAS, SBS et SCS de courant indiquent les points de démarrage des préarcs, au niveau desquels les circulations démarrent avant que les contacts des commutateurs de phase individuels ne soient mis SOUS TENSION. En l'absence des préarcs, les signaux de 20 démarrage de circulation SAS, SBS et SCS de courant indiquent les démarrages de circulation des courants de phase dont la circulation démarre après que les contacts des commutateurs de phase correspondants ont été mis SOUS TENSION. 25 Sur la base des signaux d'ordre de mise en oeuvre individuels SA, SB et SC et des signaux SIA, SIB et SIC de courant de phase individuels, de plus, les seconds moyens de détection 37 génèrent des secondes informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de 30 fonctionnement de mise en oeuvre des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels, et délivrent les 32 2902229 secondes informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre aux moyens de sélection 42 du moyen de comparaison-sélection 40. Les secondes informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de 5 fonctionnement de mise en oeuvre ont un effet au cas où les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C correspondants sont suivis des préarcs. Dans le cas où la mise en oeuvre des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C correspondants n'est pas suivie des préarcs, les 10 secondes informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sont les signaux considérant que les préarcs n'existent pas réellement, de sorte qu'elles n'ont pas d'effet. Les moyens de comparaison 41 des moyens de 15 comparaison-sélection 40 reçoivent des signaux de mise SOUS TENSION de contact SAON, SBON et SCON à partir des premiers moyens de détection 35 et les signaux de démarrage de circulation SAS, SBS et SCS de courant à partir des seconds moyens de détection 37. Ces moyens 20 de comparaison 41 comparent les signaux de mise SOUS TENSION de contact SAON, SBON et SCON et les signaux de démarrage de circulation SAS, SBS et SCS de courant afin de décider de la mise à effet des secondes informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de 25 fonctionnement de mise en oeuvre, et sortent les signaux de sélection SSA, SSB et SSC représentant la mise à effet pour les moyens de sélection 42. Ces moyens de sélection 42 sont délivrés avec les premières informations ITA1, ITB1 et ITC1 de durée de 30 fonctionnement de mise en oeuvre à partir des premiers moyens de détection 35, et avec les secondes 33 2902229 informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre à partir des seconds moyens de détection 37. Sur la base des signaux de sélection SSA, SSB et SSC, les moyens de sélection 42 5 sélectionnent soit les premières informations ITA1, ITB1 et ITC1 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre soit les secondes informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre et sortent les signaux ITA, ITB et ITC de durée de fonctionnement 10 de mise en oeuvre pour les moyens de commande de commutation 31. Les informations ITA de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sont sélectionnées, sur la base du signal de sélection SSA, à partir de n'importe lesquelles 15 parmi les premières et secondes informations ITA1 et ITA2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. Lorsque les moyens de comparaison 41 décident que les secondes informations ITA2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ont un effet, le signal de sélection 20 SSA donne pour instruction aux moyens de sélection 42 de sélectionner les secondes informations ITA2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre, de sorte que les moyens de sélection 42 sortent les secondes informations ITA2 de durée de fonctionnement de mise en 25 oeuvre en tant que les informations ITA de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. Lorsque les moyens de comparaison 41 décident que les secondes informations ITA2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre n'ont pas d'effet, les moyens de sélection 42 sortent les 30 premières informations ITA1 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre en tant que informations ITA de durée 34 2902229 de fonctionnement de mise en oeuvre. De la même façon, les informations ITB de durée de fonctionnement de mise en oeuvre de mise en oeuvre sont sélectionnées, sur la base du signal de sélection SSB, à partir de n'importe 5 lesquelles parmi les premières et secondes informations ITB1 et ITB2 de durée de fonctionnement de mise en ouvre. Lorsque les moyens de comparaison 41 décident que les secondes informations ITB2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ont un effet, le signal 10 de sélection SSB donne pour instruction aux moyens de sélection 42 de sélectionner le second signal ITB2 de durée de fonctionnement de mise en ouvre, de sorte que les moyens de sélection 42 sortent les secondes informations ITB2 de durée de fonctionnement de mise en 15 ouvre en tant que informations ITB de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. Lorsque les moyens de comparaison 41 décident que les secondes informations ITB2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre n'ont pas d'effet, les moyens de sélection 42 sortent les 20 premières informations ITB1 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre en tant que informations ITB de durée de fonctionnement de mise en ouvre. De la même façon, les informations ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sont sélectionnées, sur la base du signal de 25 sélection SSC, à partir de n'importe lesquelles parmi les premières et secondes informations ITC1 et ITC2 de durée de fonctionnement de mise en ouvre. Lorsque les moyens de comparaison 41 décident que les secondes informations ITC2 de durée de fonctionnement de mise en 30 ouvre ont un effet, le signal de sélection SSC donne pour instruction aux moyens de sélection 42 de 2902229 sélectionner le second signal ITC2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre, de sorte que les moyens de sélection 42 sortent les secondes informations ITC2 de durée de fonctionnement de mise en 5 oeuvre en tant que informations ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. Lorsque les moyens de comparaison 41 décident que les secondes informations ITC2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre n'ont pas d'effet, les moyens de sélection 42 sortent les 10 premières informations ITC1 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre en tant que informations ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre. La mise à effet des secondes informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de fonctionnement de mise en 15 oeuvre par les moyens de comparaison 41 est décidée en fonction des signaux de mise SOUS TENSION de contact SAON, SBON et SCON individuels. En utilisant les synchronisations de génération des signaux de mise SOUS TENSION de contact SAON, SBON et SCON individuels en 20 tant que les synchronisations de référence, on décide si oui ou non les signaux de démarrage de circulation SAS, SBS et SCS de courant sont présents pendant une période constante au niveau du et avant la synchronisation de référence contenant la 25 synchronisation de référence. Si les signaux de démarrage de circulation de courant sont présents pendant les périodes prédéterminées individuelles susmentionnées, on décide que les signaux de démarrage de circulation de courant indiquent les points de 30 démarrage des préarcs, et que les secondes informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre ont un 36 2902229 effet. Autrement, on décide que lessignaux de démarrage de circulation de courant ne sont pas les points de démarrage des préarcs et que les secondes informations de durée de fonctionnement de mise en 5 oeuvre correspondantes n'ont pas d'effet. Par exemple, la charge 15 est la charge 15A du type à point neutre non mis à la masse, comme représenté sur la figure 1, le commutateur de phase A 21A parmi les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C 10 individuels peut être mis en oeuvre plus tôt que le commutateur de phase B 21B et le commutateur de phase C 21C restant. Dans ce cas, le courant de phase IA ne circule pas dans le commutateur de phase A 21A mis en oeuvre en premier. Le signal de démarrage de circulation 15 SAS de courant circule après que le commutateur de phase B 21B a été mis en oeuvre après le signal de mise SOUS TENSION de contact SAON, de sorte que les secondes informations ITA2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre correspondant au signal SIA de courant de phase 20 sont mises en oeuvre sans effet. Lorsque le commutateur de phase B 21B et le commutateur de phase C 21C sont mis en oeuvre, d'un autre côté, les courants de phase IB et IC circulent à partir des points de démarrage des préarcs. En utilisant les synchronisations de 25 génération des signaux de mise SOUS TENSION de contact SBON et SCON en tant que les synchronisations de référence, donc, les signaux de démarrage de circulation SBS et SCS de courant existent pendant la période de durée constante au niveau du, et avant la, 30 synchronisation de référence comportant les synchronisations de référence. Donc, on décide que les 37 2902229 secondes informations ITB2 et ITC2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre correspondant à ces signaux SIB et SIC de courant de phase ont un effet. De plus, la charge 15 est la charge 15B avec le 5 noyau commun du type à point neutre mis à la terre, comme représenté sur la figure 3, et le commutateur de phase C 21C parmi les commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels est mis en oeuvre finalement au niveau de l'instant de mise en oeuvre TCON après le commutateur 10 de phase A 21A et le commutateur de phase B 21B. Dans ce cas, le commutateur de phase C 21C est mis en oeuvre avec la tension entre les contacts qui est une tension sensiblement de 0, de sorte que son courant de phase IC circule après que le contact du commutateur de phase C 15 21C a été mis SOUS TENSION. Donc, on décide que les secondes informations ITC2 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre correspondant au signal IC de courant de phase n'ont pas d'effet. Lorsque le commutateur de phase A 21A et le commutateur de phase B 21B sont mis 20 en oeuvre, d'un autre côté, les courants de phase IA et IB circulent à partir des points de démarrage des préarcs. En utilisant les synchronisations de génération des signaux de mise SOUS TENSION de contact SAON et SBON en tant que les synchronisations de 25 référence, donc, les signaux de démarrage de circulation SAS et SBS de courant existent pendant la période de durée constante au niveau du, et avant la, synchronisation de référence comportant les synchronisations de référence. Donc, on décide que les 30 secondes informations ITA2 et ITB2 de durée de 38 2902229 fonctionnement de mise en oeuvre correspondant à ces signaux SIA et SIB de courant de phase ont un effet. Ainsi, selon le mode de réalisation 3, quel que soit le genre de charge 15 et les instants de mise en 5 oeuvre TAON, TBON et TCON des commutateurs de phase 21A, 21B et 21C individuels, n'importe lesquelles parmi les premières informations ITA1, ITB1 et ITC1 de durée de fonctionnement de mise en oeuvre et les secondes informations ITA2, ITB2 et ITC2 de durée de 10 fonctionnement de mise en oeuvre peuvent toujours être sélectionnées afin de détecter toutes les informations ITA, ITB et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre de manière plus précise. L'appareil de commande de commutation de puissance 15 selon la présente invention est utilisé en tant que l'appareil de commande de commutation pour le circuit de puissance en courant alternatif triphasé. Diverses modifications et changements de la présente invention seront évidents pour l'homme du 20 métier sans s'écarter de la portée et de l'esprit de la présente invention, et on devrait comprendre que celle-ci n'est pas limitée aux modes de réalisation illustratifs exposés ici. 25 39
L'invention concerne un appareil de commande de commutation de puissance destiné à acquérir des informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre de commutateurs de phase (21A, 21B, 21C) individuels. Des moyens de détection (33A, 33B, 33) sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre d'au moins un des commutateurs de phase sur la base du mouvement du contact amovible du commutateur de phase et sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre d'au moins un autre des commutateurs de phase sur la base du courant de phase du commutateur de phase. De plus, les moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre sortent les informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre de commutateurs de phases A, B et C indépendamment.
1. Appareil de commande de commutation de puissance ayant un commutateur de phase A (21A), un commutateur de phase B (21B) et un commutateur de phase C (21C) raccordés à la phase A, la phase B et la phase C d'un circuit de puissance en courant alternatif triphasé (10), respectivement, destiné à commander les commutateurs de phase (21A, 21B et 21C) individuels indépendamment les uns des autres, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre (33A, 33B, 33) destinés à sortir des informations (ITA, ITB et ITC) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre représentant les durées de fonctionnement de mise en oeuvre (TA, TB, TC) individuelles dudit commutateur de phase A (21A), dudit commutateur de phase B (21B) et dudit commutateur de phase C (21C), respectivement ; et des moyens de commande de commutation (31) destinés à commander les instants de mise en oeuvre (TAON, TBON, TCON) dudit commutateur de phase A (21A), dudit commutateur de phase B (21B) et dudit commutateur de phase C (21C) sur la base desdites informations (ITA, ITB et ITC) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre, et en ce que lesdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre (33A, 33B, 33) sortent les informations (ITA, ITB et ITC) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre d'au moins un parmi lesdits commutateurs de phase (21A, 21B, 21C) individuels sur la base du mouvement du 40 2902229 contact amovible dudit commutateur de phase (21A, 21B et 21C), et sortent les informations (ITA, ITB et ITC) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre d'au moins un autre parmi lesdits commutateurs de phase (21A, 21B, 5 21C) individuels sur la base du courant de phase (IA, IB, IC) dudit commutateur de phase (21A, 21B, 21C). 2. Appareil de commande de commutation de puissance selon la 1, dans lequel lesdits 10 moyens de commande de commutation (31) commandent une mise en oeuvre dudit commutateur de phase A (21A) avant ledit commutateur de phase B (21B) et ledit commutateur de phase C (21C), et lesdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en 15 oeuvre (33A, 33B, 33) sortent les informations (ITA) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre dudit commutateur de phase A (21A) sur la base du mouvement du contact amovible dudit commutateur de phase A (21A), et sortent les informations (ITB et ITC) de durée de 20 fonctionnement de mise en oeuvre dudit commutateur de phase B (21B) et dudit commutateur de phase C (21C) sur la base desdits courants de phase B et de phase C (IB, IC). 25 3. Appareil de commande de commutation de puissance selon la 2, dans lequel un capteur de fonctionnement de contact (36A, 36B, 36C) destiné à détecter le mouvement du contact amovible dudit commutateur de phase A (21A), et deux capteurs de 30 courant de phase (38B, 38C) destinés à détecter lesdits courants de phase de phase B et de phase C (IB, IC) 41 2902229 sont raccordés auxdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre (33A, 33B, 33). 5 4. Appareil de commande de commutation de puissance selon la 1, dans lequel lesdits moyens de commande de commutation (31) commandent une mise en oeuvre dudit commutateur de phase A (21A) et dudit commutateur de phase B (21B) au niveau des 10 instants au cours desquels la tension est appliquée entre les contacts individuels, et une mise en oeuvre dudit commutateur de phase C (21C) au niveau de l'instant au cours duquel la tension n'est sensiblement pas appliquée entre les contacts individuels, et 15 lesdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre (33A, 33B, 33) sortent les informations (ITA et ITB) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre dudit commutateur de phase A (21A) et dudit commutateur de phase B (21B), 20 sur la base desdits courants de phase de phase A et de phase B (IA, IB), et sortent les informations (ITC) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre dudit commutateur de phase C (21C), sur la base du mouvement du contact amovible dudit commutateur de phase C (21C). 25 5. Appareil de commande de commutation de puissance selon la 4, dans lequel deux capteurs de courant de phase (38A, 38B) destinés à détecter lesdits courants de phase de phase A et de 30 phase B (IA, IB) et un capteur de fonctionnement de contact (36C) destiné à détecter le mouvement du 42 2902229 contact amovible dudit commutateur de phase C (21C), sont raccordés auxdits moyens de détection (33A, 33B, 33) d'informations de durée de fonctionnement de mise en œuvre. 5 6. Appareil de commande de commutation de puissance ayant un commutateur de phase A (21A), un commutateur de phase B (21B) et un commutateur de phase C (21C) raccordés à la phase A, la phase B et la phase 10 C d'un circuit de puissance en courant alternatif triphasé (10), respectivement, destiné à commander les commutateurs de phase (21A, 21B, 21C) individuels indépendamment les uns des autres, caractérisé en ce qu'il comprend : 15 des moyens de détection (33A, 33B, 33) d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre destinés à sortir des informations (ITA, ITB et ITC) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre représentant les durées de fonctionnement de mise en 20 oeuvre (TA, TB, TC) individuelles dudit commutateur de phase A (21A), dudit commutateur de phase B (21B) et dudit commutateur de phase C (21C), respectivement ; et des moyens de commande de commutation (31) destinés à commander les instants de mise en oeuvre dudit 25 commutateur de phase A (21A), dudit commutateur de phase B (21B) et dudit commutateur de phase C (21C), sur la base desdites informations ITA, ITB et ITC de durée de fonctionnement de mise en oeuvre, et en ce que trois capteurs de fonctionnement de 30 contact (36A, 36B, 36C) destinés à détecter les mouvements des contacts mobiles individuels dudit 43 2902229 commutateur de phase A (21A), dudit commutateur de phase B (21B) et dudit commutateur de phase C (21C), et trois capteurs de courant de phase (38A, 38B, 38C), destinés à détecter les courants de phase (IA, IB, IC) 5 de ladite phase A, ladite phase B et ladite phase C, sont raccordés auxdits moyens de détection (33A, 33B, 33) d'informations de fonctionnement de mise en oeuvre, et lesdits moyens de détection d'informations de 10 durée de fonctionnement de mise en oeuvre (33A, 33B, 33) sortent les informations (ITA, ITB et ITC) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre dudit commutateur de phase A (21A), dudit commutateur de phase B (21B) et dudit commutateur de phase C (21C), indépendamment, sur 15 la base d'une parmi la sortie détectée dudit capteur de fonctionnement de contact (36A, 36B, 36C) et la sortie détectée dudit capteur (38A, 38B, 38C) de courant de phase. 20 7. Appareil de commande de commutation de puissance selon la 6, dans lequel lesdits moyens de détection d'informations de durée de fonctionnement de mise en oeuvre (33A, 33B, 33) sortent, en référence aux synchronisations au niveau desquels 25 ledit capteur de fonctionnement de contact (36A, 36B, 36C) détecte que le contact amovible de chacun parmi ledit commutateur de phase A (21A), ledit commutateur de phase B (21B) et ledit commutateur de phase C (21C) est arrivé au niveau d'une position prédéterminée, 30 lesdites informations (ITA, ITB et ITC) de durée de fonctionnement de mise en oeuvre indépendamment, sur la • 44 2902229 base de la sortie détectée dudit capteur (38A, 38B, 38C) de courant de phase, au cas où le changement de la sortie détectée dudit capteur (38A, 38B, 38C) de courant de phase correspondant est dans les limites 5 d'une période de durée prédéterminée, et sur la base de la sortie détectée dudit capteur de fonctionnement de contact (36A, 36B, 36C), au cas où le changement de la sortie détectée dudit capteur de courant de phase (38A, 38B, 38C) n'est pas dans les limites de ladite période 10 de durée prédéterminée.
H
H01
H01H
H01H 33
H01H 33/59
FR2890433
A1
ASPIRATEUR EOLIEN A VORTEX INTERNE VERTICAL
20,070,309
L'invention concerne un aspirateur éolien du type destiné à être monté en sortie d'un conduit d'évacuation de gaz, fumée et similaire ainsi qu'une installation d'évacuation de gaz, fumée et similaire comprenant un conduit d'évacuation et un tel aspirateur éolien. On connaît les aspirateurs éoliens montés en sortie d'un conduit d'évacuation de gaz, fumée et similaire, du type comprenant une embase fixée io à la partie extrême de sortie du conduit et une partie mobile montée à pivotement libre sur l'embase. Ces aspirateurs présentent généralement une forme sphérique ou cylindrique et comprennent un grand nombre d'aubes ou déflecteurs ménageant des ouvertures de petites dimensions entre l'extérieur et l'intérieur de l'aspirateur. Les aubes sont orientées de sorte que la partie mobile est entraînée en rotation sous l'action du vent afin de créer une dépression interne à l'intérieur de l'aspirateur propre à assurer ou à faciliter l'évacuation des gaz, fumées ou similaire. Les aubes se présentent sous la forme d'ailettes de petites dimensions réparties régulièrement sur la périphérie de la partie mobile. Elles s'étendent sensiblement selon une direction tangentielle par rapport à cette partie mobile. Un aspirateur de ce type présentant une forme générale cylindrique est, par exemple, décrit dans le document WO-02/065023 et un aspirateur présentant une forme générale cylindrique est, par exemple, décrit dans le document FR-A - 2 777 633. De telles réalisations présentent plusieurs inconvénients. En effet, les dimensions des aubes ne fournissent pas une grande surface d'accroche au vent dont la vitesse doit alors être assez importante pour entraîner la mise en rotation de la partie mobile. De plus, le grand nombre d'ouvertures permet au vent de s'échapper aisément hors de l'aspirateur. Le vent n'est alors quasiment pas dévié de sa trajectoire et reste peu de temps à l'intérieur de l'aspirateur. Ainsi, la dépression créée à l'intérieur de l'installation d'évacuation des gaz est faible, ce qui réduit considérablement les performances de l'aspirateur. Enfin, les pièces à assembler, telles que les aubes, un cadre pour la partie mobile et un autre pour l'embase, sont nombreuses et nécessitent d'importants moyens de fixation, ce qui complique la réalisation de l'aspirateur to et augmente le temps d'assemblage et de montage. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un aspirateur éolien de forme particulière avec des parois formant des aubes ou déflecteurs et des ouvertures en nombre limité permettant de créer un vortex à l'intérieur de l'aspirateur, ce qui permet d'augmenter ses performances aérauliques. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention concerne un aspirateur éolien du type destiné à être monté en sortie d'un conduit d'évacuation de gaz, fumée et similaire, du type comprenant une embase fixe ayant une forme générale annulaire comprenant un passage central axial, agencée pour pouvoir être fixée à la partie extrême de sortie du conduit par l'intermédiaire d'une collerette et supporter, attenant et à pivotement libre autour d'un axe commun, une partie mobile, creuse, ayant une forme générale de cylindre droit, fermée à l'opposé de l'embase, ouverte vers l'embase dont le passage communique ainsi avec l'intérieur de la partie mobile, et comprenant, régulièrement réparties à sa périphérie latérale et de façon alternée, au moins trois ouvertures et au moins trois parois analogues, deux parois adjacentes définissant entre elles une ouverture, lesdites parois étant incurvées à concavité tournée vers l'axe et formant des aubes ou déflecteurs orientés de sorte que la partie mobile soit entraînée en rotation sous l'action du vent de manière à créer une dépression à l'intérieur de l'aspirateur propre à assurer ou à faciliter l'évacuation des gaz, fumées ou similaire, la forme des parois et le positionnement relatif de deux parois adjacentes étant tels que les ouvertures sont situées dans des plans radiaux ou sensiblement radiaux. Ainsi, la forme particulière de l'aspirateur, avec des ouvertures s'étendant radialement en nombre limité et de grandes dimensions, favorise une trajectoire du vent telle que celui-ci est piégé un certain temps à l'intérieur et forme un vortex, ce qui entraîne une forte dépression à l'intérieur de l'aspirateur propre à assurer ou à faciliter l'évacuation des gaz, fumées ou similaire. On assure ainsi de bonnes performances aérauliques pour l'aspirateur. En outre, les parois incurvées sont prévues pour permettre une grande surface d'accroche au vent. Ainsi, même avec une faible vitesse du vent, par io exemple de l'ordre de 0,2 m/s, la partie mobile est entraînée en rotation et l'efficacité de l'aspirateur est encore accrue. Selon une réalisation, la partie mobile est réalisée en une seule pièce. L'utilisation de moyens de fixation est donc limitée et l'assemblage et le 15 montage de l'aspirateur sont ainsi grandement facilités. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une installation d'évacuation de gaz, fumée et similaire comprenant un conduit d'évacuation de gaz, fumée et similaire et un aspirateur éolien tel que décrit ci-dessus, l'embase dudit aspirateur étant fixée à la partie extrême de sortie du conduit, le conduit pénétrant partiellement à l'intérieur de la partie mobile de l'aspirateur éolien. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés. La figure 1 est une représentation schématique en perspective de l'aspirateur éolien de l'invention selon une réalisation particulière. La figure 2 est une représentation schématique en coupe de l'aspirateur 30 de la figure 1, la coupe étant réalisée selon la ligne 2-2 de la figure 1. La figure 3 est une représentation schématique de dessus de l'aspirateur de la figure 1. La figure 4 est une représentation schématique de dessous de l'aspirateur de la figure 1. Dans la description, on définit les termes supérieur et inférieur suivant la direction d'élévation de l'aspirateur lorsque celui-ci est monté sur la partie extrême de sortie d'un conduit d'évacuation. Cette direction d'élévation est alors sensiblement verticale. Les termes audessus et au-dessous se comprennent par rapport à des positions respectives supérieures et inférieures. On définit les termes axial et radial , comme relatifs respectivement à io l'axe de l'aspirateur et à un plan ou une direction perpendiculaire à cet axe. On définit aussi les termes extérieur et intérieur , comme relatifs respectivement à ce qui est situé dans l'enveloppe de l'aspirateur, et à ce qui est situé en dehors de cette enveloppe. is En référence aux figures 1 à 4, on décrit un aspirateur éolien 1 comprenant une embase 2 fixe inférieure et une partie mobile 3 placée audessus de l'embase 2, ayant un axe commun D disposé généralement verticalement lorsque l'aspirateur est en fonctionnement. L'embase 2 est destinée à être fixée sur la partie extrême de sortie 20, généralement supérieure et dirigée verticalement, d'un conduit 21 d'évacuation de gaz, fumée et similaire d'une installation d'évacuation d'un bâtiment ou d'une pièce de bâtiment par exemple. A cet effet, l'embase 2 présente une forme générale annulaire formée par une collerette 4 ayant une forme générale de cylindre droit de contour circulaire d'axe D, dont le diamètre intérieur est adapté aux dimensions du conduit 21 de sorte que la collerette 4 et la partie extrême de sortie 20 du conduit 21 peuvent être emboîtés l'un dans l'autre et associés fixement l'un à l'autre. La collerette 4 délimite un passage central axial 22 en communication avec le conduit 21. Selon une réalisation et à titre d'exemple, le diamètre intérieur de la collerette 4, et donc celui extérieur du passage 22, est compris entre 200 et 220 mm. D'autres diamètres intérieurs de la collerette 4 peuvent être envisagés, ceux-ci étant adaptés aux dimensions du conduit 21. Des moyens de fixation (non représentés), tels qu'un ensemble de visserie, peuvent être prévus pour maintenir fixés, le cas échéant de façon amovible, l'embase 2 sur le conduit 21. A partir d'une base 6, l'embase 2 comprend en outre un arbre 5 s'étendant selon l'axe D et situé sensiblement au centre du passage 22. La base 6 est située au niveau de l'extrémité inférieure 24 de la collerette 4 et est liée à celle-ci au moyen de bras 7 (fig.4) s'étendant sensiblement radialement de la base 6. Selon la réalisation représentée sur cette figure, l'embase 2 io comprend trois bras 7 formant des angles sensiblement égaux à 120 entre eux. Les bras 7 peuvent être formés d'une seule pièce avec la base 6 et être par exemple soudés à la collerette 4 ou fixés à celle-ci par des moyens de fixation (non représentés). II peut être prévu d'autres bras 8 s'étendant sensiblement radialement de l'arbre 5 et pour relier celui-ci à la partie extrême supérieure 23 de la collerette 4 (fig.2, 4). Ces bras 8 sont, par exemple, formés d'une seule pièce avec l'arbre 5 et soudés à la collerette 4 ou fixés à celle-ci par des moyens de fixation (non représentés). Selon la réalisation représentée sur la figure 4, il est prévu trois bras 8 formant des angles sensiblement égaux à 120 entre eux, décalés par rapport aux bras 7 d'un angle de 60 . L'arbre 5 s'étend sur toute la hauteur axiale H de l'aspirateur 1. L'embase 2 supporte la partie mobile 3, à pivotement libre autour de l'axe D formé par l'arbre 5. La partie mobile 3 est placée essentiellement au-dessus de l'embase 2, tout en étant attenante à elle. La hauteur de la partie mobile 3 correspond sensiblement à celle de l'arbre 5. La partie inférieure de la partie mobile 3 recouvre l'embase 2. L'embase 2 est ainsi sensiblement invisible de l'extérieur (fig. 1, 2). La partie mobile 3 est creuse, comportant un espace intérieur 25 et présente une forme générale d'un cylindre droit. On entend par là que la partie mobile 3 s'inscrit dans un cylindre droit, dont on définira par la suite le contour. La partie mobile 3 est fermée à l'opposé de l'embase 2 par une paroi 11 et ouverte vers l'embase par un passage d'air 19 vers le conduit 21. Le passage 22 de l'embase 2 communique ainsi, via le passage 19 de la partie mobile 3, avec l'espace intérieur 25 de la partie mobile 3. La partie mobile 3 est limitée au-dessus et au-dessous respectivement io par une face supérieure 9 et une face inférieure 10. La face supérieure 9 est définie par une paroi 11 fermant à cet endroit la partie mobile 3 (fig. 1-3). La face inférieure 10 est laissée libre, c'est-à-dire sans paroi, autour de la collerette 4 de sorte qu'elle définit un passage d'air 19 vers le conduit 21 (fig. 2 et 4). Le passage d'air 19 correspond au passage 22 de l'embase 2. Le passage d'air 19 présente donc une forme similaire à celle de la collerette 4 et a un diamètre sensiblement égal au diamètre intérieur de la collerette 4. Le montage de la partie mobile 3 sur l'embase 2 est réalisé par l'association de la partie extrême supérieure 12 de l'arbre 5 avec la paroi 11. A cet effet, la partie extrême supérieure 12 de l'arbre 5 est munie de moyens de fixation tels qu'une extrémité filetée 26 et un écrou 13 apte à coopérer avec l'extrémité filetée 26. La paroi 11 est pourvue d'un orifice 27 dont la taille correspond au diamètre de l'arbre 5. La partie extrême supérieure 12 est alors insérée dans l'orifice 27 de sorte que l'extrémité filetée 26 s'étend au-dessus de la paroi 11 et l'écrou 13 est vissé sur l'extrémité filetée 26. La partie mobile 3 est ainsi montée à pivotement libre sur la partie extrême supérieure 12 de l'arbre 5 (fig. 1, 2). Selon la réalisation représentée sur les figures, les faces supérieure 9 et inférieure 10 sont sensiblement planes et horizontales lorsque l'aspirateur 1 est fixé au conduit 21. La partie mobile 3 comprend, régulièrement réparties à sa périphérie latérale et de façon alternée, trois ouvertures 15 analogues entre elles et trois parois 14 analogues entre elles. Les parois 14 sont incurvées et présentent une concavité tournée vers l'axe D. Les parois 14 s'étendent sensiblement verticalement sur toute la hauteur de la partie mobile 3. L'agencement des parois 14 est tel que la partie mobile présente la forme d'une hélice lorsqu'elle est vue axialement de dessus ou de dessous (fig. 1-4). Les parois 14 sont orientées de sorte que la partie mobile 3 est entraînée en rotation sous l'action du vent de manière à créer une dépression à l'intérieur de l'aspirateur 1 propre à assurer ou à faciliter l'évacuation des gaz, fumées ou similaire, comme cela sera décrit ultérieurement. Deux parois 14 adjacentes définissent entre elles une ouverture 15 entre l'extérieur et l'intérieur de l'aspirateur 1 (fig. 1, 2). Les parois 14 de la partie mobile 3 définissent ses ouvertures 15. La forme des parois 14 et le positionnement relatif de deux parois adjacentes 14 sont tels que les ouvertures 15 sont situées dans des plans radiaux ou sensiblement radiaux de la partie mobile 3. Chaque paroi 14 s'étend périphériquement à partir du bord extérieur 16 25 d'une première ouverture 15a jusqu'au bord intérieur 17 d'une deuxième ouverture 15b adjacente à la première ouverture 15a. Selon une réalisation, les angles a et R formés respectivement entre le plan d'une première ouverture 15a et le plan de tangence de la paroi 14 s'étendant à partir du bord extérieur 16 de cette ouverture 15a et entre le plan d'une deuxième ouverture 15b adjacente à la première ouverture 15a et ladite paroi sont sensiblement égaux à 90 . Selon une autre réalisation, ces angles a et (3 sont légèrement inférieurs à 90 , par exemple compris entre 80 et 90 (fig. 3). Les ouvertures 15 présentent en élévation une forme sensiblement 5 rectangulaire. Les deux grands côtés verticaux d'une ouverture 15 sont définis par les bords respectifs 28 et 29 de deux paroi 14 et 14a adjacentes (fig. 1). Le petit côté horizontal et radial supérieur 30 est défini par un bord 32 de la paroi 11. i0 Le petit côté horizontal et radial inférieur 30 de l'ouverture 15 est défini par le bord d'une paroi 18. Chaque paroi 18 s'étend radialement entre le passage d'air 19 et une paroi 14, tout le long de cette dernière et autour du passage d'air 19. On définit ainsi un trajet pour le vent entrant dans une ouverture 15, ce trajet menant vers l'intérieur 25 de la partie mobile 3 (figs. 1-2). Deux ouvertures adjacentes forment entre elles un angle de 120 . L'aspirateur 1 selon l'invention comprend donc peu d'ouvertures 15 de grandes dimensions contrairement aux aspirateurs usuellement utilisés. Les avantages d'une telle réalisation seront décrits en relation avec le fonctionnement de l'aspirateur 1. La partie centrale 33 d'une paroi 14 est sensiblement située dans le plan radial de l'ouverture 15 qui est définie par les deux autres parois 14, en regard 25 de cette ouverture par rapport à l'axe D de l'aspirateur 1. La partie mobile 3 est réalisée en une seule pièce, par exemple métallique. Les moyens de fixation sont donc réduits, l'écrou 13 suffisant à assurer l'association de la partie mobile 3 avec l'embase 2. L'assemblage et le montage de l'aspirateur 1 sont ainsi grandement facilités puisque limités à l'association de la partie mobile 3 avec l'embase 2 et à la fixation de l'embase 2 au conduit d'évacuation. L'aspirateur 1 décrit ci-dessus est destiné à être monté sur un conduit d'évacuation 21 dans une installation d'évacuation de gaz, fumée et similaire comme cela a été décrit plus haut. Une telle installation comprend un conduit d'évacuation de gaz, fumée et similaire 21 (non représenté) et un aspirateur éolien 1 dont l'embase 2 est fixée à la partie extrême 20 du conduit 21 au moyen de la collerette 4. On décrit maintenant le fonctionnement de l'aspirateur 1 lorsque celui-ci 10 est fixé à un conduit d'évacuation de gaz, fumée et similaire 21. Le vent pénètre à l'intérieur de l'aspirateur 1 par une ouverture 15 dans l'espace intérieur 25 de la partie mobile 3, ce qui entraîne la mise en rotation de cette dernière autour de l'arbre 5 de l'embase 2. Il est à noter que les dimensions des ouvertures 15 et des parois incurvées 14 sont telles que l'aspirateur 1 présente une grande surface d'accroche au vent. Ainsi, une faible vitesse du vent, par exemple de l'ordre de 0,2 m/s, suffit pour mettre la partie mobile 3 en rotation. L'aspirateur 1 est agencé pour que le vent puisse pénétrer par au moins une ouverture 15 à l'intérieur de l'aspirateur 1, et ce quelle que soit sa direction. Le vent exerce donc une pression sur la paroi 14 s'étendant à partir du bord extérieur 16 de l'ouverture 15 par laquelle il pénètre, alors qu'une dépression se crée devant les ouvertures 15 où le vent ne pénètre pas. Le nombre limité d'ouvertures 15 permet de piéger un certain temps le vent dans l'espace intérieur 25 de la partie mobile 3. Le vent décrit alors une trajectoire de forme tourbillonnaire à l'intérieur de l'aspirateur 1 avant de ressortir par une des ouvertures 15. Un vortex est ainsi créé, ce vortex ayant un axe correspondant sensiblement à l'axe D de l'aspirateur 1, cet axe D étant défini par l'arbre 5. Ce vortex s'étend donc sensiblement verticalement et permet de créer une forte dépression à l'intérieur de l'aspirateur 1 propre à assurer ou à faciliter l'évacuation des gaz, fumées ou similaire, au niveau de la sortie du conduit d'évacuation 21. Cette dépression augmente avec la vitesse du vent. On assure ainsi de bonnes performances aérauliques de l'aspirateur 1. i0
L'invention concerne un aspirateur éolien comprenant une embase (2) fixe ayant une forme générale annulaire comprenant un passage central axial (22), agencée pour pouvoir être fixée à la partie extrême (20) de sortie d'un conduit (21) par l'intermédiaire d'une collerette (4) et supporter une partie mobile (3), creuse, et montée à pivotement sur l'embase (2), et comprenant trois ouvertures (15) et trois parois (14) analogues entre elles, lesdites parois étant incurvées et formant des aubes orientées de sorte que la partie mobile (3) soit entraînée en rotation sous l'action du vent, la forme des parois (14) et le positionnement relatif de deux parois (14) adjacentes étant tels que les ouvertures (15) sont situées dans des plans radiaux ou sensiblement radiaux par rapport à la partie mobile (3).L'invention concerne également une installation d'évacuation de gaz, fumée et similaire comprenant un tel aspirateur (1).
1. Aspirateur éolien du type destiné à être monté en sortie d'un conduit d'évacuation de gaz, fumée et similaire (21), du type comprenant une embase (2) fixe ayant une forme générale annulaire comprenant un passage central axial (22), agencée pour pouvoir être fixée à la partie extrême (20) de sortie du conduit (21) par l'intermédiaire d'une collerette (4) et supporter, attenant et à pivotement libre autour d'un axe commun (D), io une partie mobile (3), creuse, ayant une forme générale de cylindre droit, fermée à l'opposé de l'embase (2), ouverte vers l'embase (2) dont le passage (22) communique ainsi avec l'espace intérieur (25) de la partie mobile (3), et comprenant, régulièrement réparties à sa périphérie latérale et de façon alternée, au moins trois ouvertures (15) et d'au moins trois parois (14) analogues entre elles, deux parois adjacentes (14, 14a) définissant entre elles une ouverture (15), lesdites parois étant incurvées à concavité tournée vers l'axe (D) et formant des aubes ou déflecteurs orientés de sorte que la partie mobile (3) soit entraînée en rotation sous l'action du vent de manière à créer une dépression à l'intérieur de l'aspirateur (1) propre à assurer ou à faciliter l'évacuation des gaz, fumées ou similaire, ledit aspirateur étant caractérisé en ce que la forme des parois (14) et le positionnement relatif de deux parois (14) adjacentes sont tels que les ouvertures (15) sont situées dans des plans radiaux ou sensiblement radiaux par rapport à la partie mobile (3). 2. Aspirateur éolien selon la 1, caractérisé en ce qu'une paroi (14) s'étend périphériquement du bord extérieur (16) d'une première ouverture (15a) jusqu'au bord intérieur (17) d'une seconde ouverture (15b) adjacente à la première ouverture (15a). 3. Aspirateur éolien selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie mobile (3) est réalisée en une seule pièce. Il 4. Aspirateur éolien selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les ouvertures (15) présentent une forme sensiblement rectangulaire. 5. Aspirateur éolien selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que deux ouvertures (15) adjacentes forment entre elles un angle sensiblement égal ou voisin de 120 . 6. Aspirateur éolien selon la 5, caractérisé en ce que la partie to centrale (33) d'une paroi (14) est sensiblement située dans le plan radial de l'ouverture (15) définie par les deux autres parois (14), sensiblement en regard de cette ouverture (15) par rapport à l'axe (D). 7. Aspirateur éolien selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la partie mobile (3) comprend des faces supérieure (9) et inférieure (10), la face supérieure (9) comprenant une paroi (11) fermant le cylindre et la face inférieure (10) définissant un passage d'air (19) vers le conduit. 8. Aspirateur éolien selon la 7, caractérisé en ce que les faces supérieure (9) et inférieure (10) sont sensiblement planes et horizontales. 9. Aspirateur éolien selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la partie inférieure de la partie mobile (3) recouvre 25 l'embase (2). 10. Aspirateur éolien selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'embase (2) comprend une base (6) et un arbre (5) s'étendant à partir de ladite base, la partie mobile (3) étant montée à pivotement libre autour dudit arbre.
F
F23,F24
F23L,F24F
F23L 17,F24F 7
F23L 17/10,F24F 7/02
FR2891715
A1
DISPOSITIF DE BUTEE LATERALE POUR MATELAS
20,070,413
La présente invention concerne le domaine général des accessoires de literie ; elle concerne plus particulièrement un . Ce type d'organe de butée, par exemple décrit dans le document FR-2 752 707, permet d'assurer un positionnement correct du matelas sur son sommier support, notamment sur un sommier à lattes. La présente invention propose un perfectionnement à ce genre de dispositif, pour faciliter son réglage en positionnement sur la longueur des lattes supports, et pour améliorer ses caractéristiques de verrouillage ou de blocage sur lesdites lattes. Le dispositif de butée conforme à l'invention est du type comprenant un élément de butée latérale en forme de L, constituée d'un socle prolongé par un retour à l'équerre contre lequel le chant du matelas est destiné à venir en contact, associé à une embase munie de moyens adaptés pour venir se fixer sur un couple de lattes du sommier, les lattes dudit couple étant disposées dans le même plan horizontal, comportant chacune un chant dit externe et un chant dit interne , lesquels chants internes desdites lattes sont espacés l'un de l'autre pour former un espace inter-lattes. Selon l'invention, l'embase et l'élément de butée sont en deux pièces distinctes ; l'embase se présente sous la forme d'un corps plan destiné à venir se positionner sur la face supérieure des lattes, et dont les bordures latérales sont munies d'organes d'accrochage sur les chants externes desdites lattes ; la partie centrale de ce corps plan est muni d'un orifice venant dans l'encombrement de l'espace inter-lattes, destiné au passage d'un tenon de verrouillage aménagé sur le socle de l'élément de butée, et ce tenon comporte des moyens qui, après son insertion dans ledit orifice de l'embase, d'une part, permettent le verrouillage amovible de l'élément de butée sur son embase support, et d'autre part permettent le verrouillage amovible de cette embase sur le couple de lattes supports. Selon une forme de réalisation préférée, le tenon de verrouillage de l'élément de butée comporte un pied et une tête d'extrémité. La face de cette tête orientée du côté du socle de l'élément de butée est séparée dudit socle d'une distance correspondant environ à l'épaisseur du corps plan de l'embase. Cette tête de tenon est en outre adaptée, après insertion dudit tenon dans ledit orifice de l'embase, et rotation de ce tenon autour de l'axe dudit orifice sous l'effet d'une action de rotation sur ledit élément de butée en L, d'une part pour passer directement sous une partie du corps d'embase afin de bloquer ce corps d'embase entre ledit socle de butée et ladite tête d'extrémité du tenon de verrouillage, et d'autre part pour venir en contact avec les chants internes en regard des deux lattes supports, avec une légère action d'écartement desdites lattes, pour assurer le verrouillage de l'embase sur ledit couple de lattes. Dans ce cadre, le corps d'embase comporte avantageusement un orifice allongé, et le socle de butée comporte un pied de tenon circulaire, prolongé à l'équerre par deux ailes diamétralement opposées formant la tête d'extrémité dudit tenon, lesdites ailes latérales faisant office de came de verrouillage lors de la mise en place par rotation de l'élément de butée sur l'embase support. Le dispositif de butée comporte de préférence des moyens qui assurent le verrouillage en rotation de l'élément de butée sur son embase support, lorsque ledit élément de butée est en position active, avec son retour correctement placé dans le plan du chant du matelas avec lequel il est destiné à coopérer. Les moyens de verrouillage correspondants consistent avantageusement en au moins un ergot en saillie aménagé sur la face inférieure du socle de butée, lequel ergot est destiné à venir s'encastrer dans une mortaise de verrouillage aménagée dans la face supérieure de l'embase. Dans une forme de réalisation préférée, l'ergot en saillie coopère avec une rainure d'encastrement aménagée dans la face supérieure de l'embase, l'une des extrémités de ladite rainure constituant la mortaise d'encastrement de cet ergot, en association avec une rampe d'encastrement. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif de butée comporte deux couples de rainures/ergots de blocage tels que définis ci-dessus. Selon une autre particularité, la face interne des organes d'accrochage de l'embase comporte des dents d'accrochage destinées à venir en appui contre les chants externes des lattes supports, pour améliorer le verrouillage en position de l'embase. Selon encore une autre particularité, l'embase comporte un organe qui permet l'accrochage de l'élément de butée lorsque celui-ci n'est pas solidarisé avec ladite embase par son tenon de verrouillage. Cette caractéristique permet le prémontage des dispositifs de butée sur le sommier de réception, sans que les éléments de butée fassent saillie au-dessus de la face supérieure dudit sommier, en particulier pour des raisons d'encombrement. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre 35 d'exemple, et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective par-dessus de l'embase du dispositif de butée ; - la figure 2 montre la même embase, en perspective, vue par-dessous ; - la figure 3 est une vue de dessus de l'embase de butée illustrée sur les figures 1 et 2, - la figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 3 ; - la figure 6 est une vue en perspective par-dessus de l'élément de butée du dispositif de butée selon l'invention ; - la figure 7 montre le même élément de butée en perspective, vu par-dessous ; 10 - la figure 8 est une vue par-dessus de l'élément de butée illustré sur les figures 6 et 7 - la figure 9 est une vue de côté de l'élément de butée des figures 6 à 8 ; - la figure 10 est une vue en bout de l'élément de butée des figures 6 à 9 ; - la figure 11 est une vue en coupe selon XI-XI de la figure 9 ; 15 - la figure 12 montre le dispositif de butée en deux éléments séparés, l'embase étant placée sur le couple de lattes supports, et l'élément de butée étant prêt à être positionné sur ladite embase ; - la figure 13 est une vue en perspective par-dessus qui montre la première étape du positionnement de l'élément de butée sur son embase de réception ; 20 - la figure 14 est une vue en perspective par-dessous du dispositif de butée tel que représenté figure 13 ; - la figure 15 montre une étape intermédiaire du positionnement de l'élément de butée sur son embase de réception, vu en perspective par-dessus ; - la figure 16 est une vue en perspective par-dessous du dispositif de butée tel que 25 représenté figure 15 ; - la figure 17 montre la position finale active de l'élément de butée sur son embase de réception, vu en perspective par-dessus ; - la figure 18 est une vue en perspective par-dessous du dispositif de butée en position finale tel que représenté figure 17 ; 30 - la figure 19 est une vue en perspective qui montre l'accrochage de l'élément de butée en position inactivée sur son embase support, par exemple pour le transport d'un sommier équipé de dispositifs de butée conformes à l'invention. Le dispositif de butée latérale conforme à l'invention comprend une embase 1 et un élément de butée 2, indépendants l'un de l'autre, aptes à être solidarisés 35 ensemble de manière amovible. L'élément d'embase 1 est illustré isolément sur les 4 2891715 figures 1 à 5. L'élément de butée 2 est illustré isolément sur les figures 6 à 11. La solidarisation des deux organes 1 et 2 est illustrée sur les figures 12 à 18. Tel que représenté sur les figures 1 à 5, l'élément d'embase 1 comprend un corps plan 3 (ou sensiblement plan) de forme générale rectangulaire, d'axe 5 longitudinal 4 et d'axe transversal 5. Le corps plan 3 comporte une face de dessus 6 et une face de dessous 7, séparées d'une épaisseur h au niveau du centre (figure 5). Ses petits côtés d'extrémités 3' se prolongent vers le bas (côté face de dessous 7) par des structures d'accrochage 8 qui s'étendent parallèlement à l'axe transversal 5. A proximité des petits côtés d'extrémités, le corps plan 3 comporte des ouvertures d'allègement 9. Dans sa partie centrale, le corps plan 3 comporte un orifice traversant 10. Cet orifice 10 a une forme générale allongée dont le grand axe 11 s'étend sur l'axe transversal 5 du corps plan 3, et dont le petit axe 12 s'étend sur l'axe longitudinal 4. L'orifice 10 comprend en fait une partie centrale circulaire 13 prolongée par deux extensions latérales 14 diamétralement opposées, orientées vers les grands côtés longitudinaux 3" du corps plan 3 (figure 3). Autour de l'orifice central 10, la face supérieure 6 du corps plan 3 comporte deux rainures quart-circulaires 15 qui s'étendent chacune sensiblement depuis l'axe longitudinal 4, jusqu'à l'axe transversal 5. Sur l'axe transversal 5, l'extrémité de chaque rainure quart-circulaire 15 forme une sorte de mortaise 16 délimitée, d'un côté, par l'extrémité 17 de la rainure correspondante 15, et de l'autre côté, par l'extrémité 18 d'une rampe d'encastrement 19. La fonction de ces rainures 15 sera expliquée plus loin. Chaque structure d'accrochage 8 consiste en un retour 20 prolongeant le petit côté 3' du corps plan 3, à partir de l'extrémité duquel s'étendent deux crochets 21 orientés vers l'intérieur. La distance entre la face de dessous 7 du corps plan 3 et la face en vis-à-vis des crochets 21 est supérieure à l'épaisseur des lattes du sommier sur lesquelles le dispositif de butée est destiné à venir se positionner. La face interne des retours 20 comporte des fines nervures 22 qui s'étendent sur toute leur hauteur et qui forment des sortes de dents en saillie. En l'occurrence une dent 22 est centrée en regard de chaque crochet 21. D'autre part, l'un des côtés longitudinaux 3" du corps plan 3 comporte un prolongement 24 en forme générale de cadre muni de deux crochets supérieurs 25 s'étendant en vis-à-vis, parallèlement audit côté longitudinal 3". La fonction de cet organe d'accrochage 24 sera expliquée plus loin. L'embase 1 du dispositif de butée est réalisée par moulage-injection de matière plastique adaptée. Comme on peut le voir sur la figure 2 en particulier, la face inférieure du corps plan 3 comporte différentes nervures de rigidification intégrées dans son épaisseur. De préférence, l'embase 1 est réalisée en matériau transparent pour lui conférer un aspect esthétique original. L'élément de butée 2, illustré isolément sur les figures 6 à 11, a une forme générale en L constituée d'un socle 26 prolongé par un retour à l'équerre ou sensiblement à l'équerre 27. Dans sa partie d'extrémité libre, la face inférieure du socle 26 se prolonge, vers le bas, par un tenon monobloc 28 dont la forme est adaptée pour permettre un verrouillage amovible de l'élément de butée 2 sur l'embase 1. Le retour à l'équerre 27 est quant à lui destiné à former l'organe de butée proprement dit du matelas, c'est-à-dire qu'en position active il est destiné à venir se positionner en regard de l'un des chants latéraux de ce matelas. Entre le tenon de verrouillage 28 et le retour 27, on remarque la présence d'une large ouverture d'allègement 29, qui délimite deux bras latéraux 30 avec les côtés longitudinaux 26' du socle 26. Le tenon de verrouillage 28 comprend un pied cylindrique 31 prolongé par une tête d'extrémité 32. Le diamètre du pied 31 est très légèrement inférieur au diamètre de la partie circulaire 13 de l'orifice 10 de l'embase 1. La tête d'extrémité 32 est en fait constituée de deux ailes 33 qui s'étendent à l'équerre par rapport à l'axe du pied 31. Ces ailes 33 sont diamétralement opposées au niveau de l'extrémité du pied 31 ; elles sont orientées transversalement au grand axe 34 du socle 26 et occupent chacune une surface correspondant à peu près à la surface des extensions latérales 14 de l'orifice 10 de l'embase 1. Les extrémités des ailes 33 sont espacées d'une distance a (figures 8 et 10) La distance d qui sépare les faces en regard du socle 26 et des ailes 33 (figures 9 et 10) correspond à l'épaisseur h de la partie centrale du corps plan 3 de l'embase 1. Sur l'axe longitudinal 34, la face inférieure du socle 26 de l'élément de butée 2 comporte deux ergots 35, positionnés de part et d'autre du pied de tenon 31 (figures 7 et 9). Comme on le verra plus loin, ces ergots 35 sont destinés à coopérer avec les rainures 15 du corps plan 3 de l'embase 1, et plus particulièrement avec leur mortaise 16, pour verrouiller en position l'élément de butée 2 sur ladite embase 1. L'élément de butée 2 est aussi réalisé par moulage-injection de matière plastique adaptée ; on utilise de préférence une matière plastique transparente. Le dispositif de butée conforme à l'invention, constitué de l'embase 1 et de l'élément de butée 2, est destiné à venir se positionner sur un couple de lattes 36a, 36b de la manière illustrée sur les figures 12 à 18. Les lattes 36 sont des lattes classiques d'un sommier à lattes ; elles sont maintenues au niveau de leurs extrémités par des structures supports adaptées (non représentées) solidaires des longerons du sommier, par exemple des rotules de suspension bi-lattes. Tout d'abord, tel que représenté sur la figure 12, l'embase 1 est encliquetée en position désirée sur les faces supérieures des deux lattes 36a, 36b disposées dans le même plan horizontal et écartées l'une de l'autre pour former un espace inter-lattes 37. Le corps plan 3 de l'embase 1 recouvre les faces supérieures des deux lattes 36a et 36b. L'encliquetage correspondant est réalisé sans effort particulier grâce aux structures d'accrochage 8 qui viennent s'accrocher sur les chants externes 36'a, 36'b du couple de lattes 36. La distance entre les deux structures d'accrochage 8 en vis-à-vis, et l'épaisseur d'accrochage, sont adaptées en conséquence. L'orifice 10 de l'embase 1 est alors positionné dans l'encombrement de l'espace inter-lattes 37 ; son grand axe 11 se situe sensiblement sur l'axe médian dudit espace inter-lattes 37. Pour son positionnement, l'élément de butée 2 est présenté au-dessus de l'embase 1, l'axe longitudinal 34 de son socle 26 s'étendant parallèlement ou sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal 4 de ladite embase 1. Le tenon 28 de l'élément de butée 2 est ensuite introduit dans l'orifice 10 de l'embase 1 (figures 13 et 14). Lors de cette opération, le pied 31 du tenon 28 passe dans la partie circulaire centrale 13 de l'orifice 10, et les ailes 33 de la tête d'extrémité 32 passent dans les parties latérales 14 dudit orifice 10 ; les ergots 35 viennent alors en butée dans le fond des rainures 15, sensiblement sur l'axe longitudinal 4. Il suffit alors de faire pivoter l'élément de butée 2 autour de l'axe de l'orifice 10, tel qu'illustré sur les figures 15 et 16. Lors de cette manoeuvre, les ailes latérales 33 de la tête de tenon 32 viennent se positionner en regard d'une partie de la face inférieure 7 du corps plan 3 de l'embase 1, empêchant ainsi toute possibilité de désencastrement axial. Dans le même mouvement, les ergots 35 transitent dans les rainures 15 jusqu'à ce qu'ils atteignent la rampe d'encastrement 19, avant de venir s'encastrer dans les mortaises d'extrémité 16. Toujours dans le même mouvement, les ailes latérales 33 circulent dans l'espace inter-lattes 37, et leurs extrémités viennent progressivement en butée contre les chants internes 36"a, 36"b en regard du couple de lattes 36. Elles agissent alors à la manière de cames qui tendent à écarter légèrement les deux lattes l'une de l'autre. La distance a entre les extrémités des ailes 33 est légèrement supérieure à la distance normale entre les chants internes 36"a et 36"b des lattes 36. Le mouvement de rotation correspondant de l'élément de butée 2 est réalisé 5 sur 90 . Lorsque ce quart de tour est terminé, l'élément de butée 2 est positionné par rapport à l'embase 1 de la manière illustrée sur les figures 17 et 18 : - les ergots 35 sont logés dans leur mortaise d'accueil 16 respective, - les ailes 33 de la tête de tenon 32 sont situées sous le corps plan 3 de l'embase 1, et elles écartent au maximum les deux lattes 36a et 36b, et 10 - le retour 27 de l'élément de butée 2 est positionné transversalement à l'axe longitudinal des lattes 36, c'est-à-dire convenablement pour servir de butée au chant en regard du matelas positionné sur le sommier. L'effort d'écartement des ailes 33 sur le couple de lattes 36 est adapté pour obtenir un bon verrouillage de l'embase 1 sur ledit couple de lattes, sans solliciter la 15 matière de manière trop importante au niveau des structures d'accrochage 8 (qui supportent les efforts d'écartement mis en oeuvre). A ce niveau, le verrouillage de l'embase 1 est optimisé par la présence des dents d'agrippement 22 en appui sur les chants externes 36'a, 36'b des lattes 36. L'encastrement des ergots 35 dans les mortaises 16 permet d'assurer le 20 maintien en position de l'élément de butée 2 sur l'embase 1 (en association avec les ailes 33 de la tête de tenon 32) ; mais cet encastrement reste relativement facilement amovible pour permettre de multiples désolidarisations et resolidarisations entre les deux organes 1 et 2. On obtient un dispositif de butée latérale qui peut être bloqué très simplement 25 dans n'importe quelle position sur la longueur du couple de lattes supports. Tout ajustement de ce positionnement peut être réalisé très rapidement et sans effort important, ceci indépendamment du type de rotule utilisée pour supporter les lattes du sommier. Ce type de dispositif peut être prépositionné sur le sommier, par exemple en 30 usine, avec l'embase 1 encliquetée sur le couple de lattes supports 36, de la manière décrite ci-avant en relation avec les figures 12 à 18, et avec l'élément de butée 2 accroché sur le crochet latéral 24 de l'embase, ceci de la manière illustrée sur la figure 19. Sur la figure 19, on remarque que cet accrochage est réalisé par l'intermédiaire de l'un 35 des bras latéraux 30 de l'élément de butée 2 qui vient s'encliqueter entre les deux crochets 25 de la structure d'accrochage 24 de l'embase 1, adaptés et espacés en conséquence. Dans cette position accrochée, le socle 26 de l'élément de butée 2 s'étend sensiblement dans le plan du corps d'embase 3, et le retour 27 est orienté vers le bas, dans l'épaisseur du sommier, pour limiter l'encombrement de l'ensemble. L'utilisateur recevant le sommier peut alors très simplement décrocher les éléments de butées 2 et les verrouiller convenablement sur leur embase support 1, après un éventuel réglage de positionnement de cette dernière sur les extrémités des couples de lattes. L'utilisation d'une matière plastique transparente permet de proposer un dispositif de butée latérale pour matelas ayant une esthétique originale, et notamment particulièrement discret. Cette particularité permet d'envisager l'apposition d'un marquage quelconque (logo, dessin, marque ...) directement sur la face externe ou interne du retour 27 de l'élément de butée 2, en créant l'illusion que ce marquage est apposé sur le côté latéral du matelas contre lequel ledit retour 27 va venir en appui
Ce dispositif de butée latérale pour un matelas posé sur un sommier à lattes est du type comprenant un élément de butée latérale (2) en forme de L, constitué d'un socle (26) prolongé par un retour à l'équerre (27) contre lequel le chant du matelas est destiné à venir en contact, associé à une embase (1) munie de moyens adaptés pour venir se fixer sur un couple de lattes (36a, 36b) dudit sommier. Les lattes dudit couple, disposées dans le même plan horizontal, comportent chacune un chant dit « externe » (36'a), 36'b) et un chant dit « interne » (36"a, 36"b), lesquels chants « internes » sont espacés l'un de l'autre pour former un espace inter-lattes (37).Conformément à l'invention, l'embase (1) et l'élément de butée (2) consistent en deux pièces distinctes. Cette embase (1) se présente sous la forme d'un corps plan (3) destiné à venir se positionner sur la face supérieure des lattes (36a, 36b), dont les bordures latérales sont munies d'organes d'accrochage (8) sur les chants « externes » (36'a, 36'b) desdites lattes ; la partie centrale du corps plan (3) est munie d'un orifice (10) destiné au passage d'un tenon de verrouillage (28) aménagé sur le socle (26) de l'élément de butée (2), lequel tenon (28) comporte des moyens qui, après son insertion dans ledit orifice (10) de l'embase (1), d'une part permettent le verrouillage dudit élément de butée (2) sur ladite embase (1), et d'autre part, permettent le verrouillage de ladite embase (1) sur ledit couple de lattes supports (36a, 36b).
1.- Dispositif de butée latérale pour un matelas posé sur un sommier à lattes, lequel dispositif comprend un élément de butée latérale (2) en forme de L, constitué d'un socle (26) prolongé par un retour à l'équerre (27) contre lequel le chant du matelas est destiné à venir en contact, associé à une embase (1) munie de moyens adaptés pour sa fixation sur un couple de lattes (36a, 36b) dudit sommier, les lattes (36a, 36b) dudit couple, disposées dans le même plan horizontal, comportant chacune un chant dit externe (36'a, 36'b) et un chant dit interne (36"a, 36"b), lesquels chants internes (36"a, 36"2) desdites lattes sont espacés l'un de l'autre pour former un espace inter-lattes (37), caractérisé en ce que l'embase (1) et l'élément de butée (2) consistent en deux pièces distinctes, laquelle embase (1) se présente sous la forme d'un corps plan (3) destiné à venir se positionner sur la face supérieure desdites lattes (36a, 36b), et dont les bordures d'extrémité (3') sont munies d'organes d'accrochage (8) sur les chants externes (36'a, 36'b) desdites lattes (36a, 36b), la partie centrale dudit corps plan (3) étant munie d'un orifice (10) venant dans l'encombrement de l'espace inter-lattes (37), et destiné au passage d'un tenon de verrouillage (28) aménagé sur ledit socle (26) dudit élément de butée (2), lequel tenon (28) comporte des moyens qui permettent, après son insertion dans ledit orifice (10) de l'embase (1), d'une part le verrouillage amovible dudit élément de butée (2) sur ladite embase (1), et d'autre part le verrouillage amovible de ladite embase (1) sur ledit couple de lattes supports (36a, 36b). 2.- Dispositif de butée selon la 1, caractérisé en ce que le tenon de verrouillage (28) de l'élément de butée (2) comporte un pied (31) et une tête d'extrémité (32), la face de ladite tête (32) orientée du côté du socle (26) dudit élément de butée (2) étant séparée dudit socle (26) d'une distance (d) correspondant environ à l'épaisseur (h) du corps plan (3) de l'embase (1), laquelle tête d'extrémité (32) est adaptée, après insertion dudit tenon (28) dans l'orifice (10) de l'embase (1), et rotation de ce tenon (28) autour de l'axe dudit orifice (10) sous l'effet d'une action de rotation sur ledit élément de butée en L (2), d'une part pour passer directement sous une partie dudit corps d'embase (3) afin de bloquer ledit corps d'embase (3) entre ledit socle de butée (26) et ladite tête d'extrémité (32) du tenon de verrouillage (28), et d'autre part pour venir en contact avec les chants internes (36"a, 36"b) en regard des deux lattes supports (36a, 36b), avec une légère action d'écartement desdites lattes (36a, 36b) pour assurer le verrouillage de l'embase (1) sur ledit couple de lattes (36a, 36b). 3.- Dispositif de butée selon la 2, caractérisé en ce que le corps d'embase (3) comporte un orifice allongé (10), le socle de butée (26) comportant un pied de tenon circulaire (31), prolongé à l'équerre par deux ailes (33) diamétralement opposées formant la tête d'extrémité (32) du tenon (28), lesdites ailes latérales (33) faisant office de came de verrouillage lors de la mise en place par rotation de l'élément de butée (2) sur l'embase support (1). 4.- Dispositif de butée selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (15, 16, 19, 35) qui assurent le verrouillage en rotation de l'élément de butée (2) sur son embase support (1), lorsque ledit élément de butée (2) est en position active avec son retour (27) correctement placé dans le plan du chant du matelas avec lequel il est destiné à coopérer. 5.- Dispositif de butée selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage en rotation de l'élément de butée (2) sur son embase support (1) consistent en au moins un ergot (35) en saillie aménagé sur la face inférieure du socle de butée (26), lequel ergot (35) est destiné à venir s'encastrer dans une mortaise de verrouillage (16) aménagée dans la face supérieure (6) de ladite embase (1). 6.- Dispositif de butée selon la 5, caractérisé en ce que l'ergot en saillie (35) coopère avec une rainure d'encastrement (15) aménagée dans la face supérieure (6) de l'embase (1), l'une des extrémités de ladite rainure (15) constituant la mortaise (16) d'encastrement dudit ergot (35) en association avec une rampe d'encastrement (19). 7.- Dispositif de butée selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte deux couples de rainures (15, 16, 19)/ergots de blocage (35). 8.- Dispositif de butée selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la face interne des organes d'accrochage (8) de l'embase (1) comporte des dents d'accrochage (22) destinées à venir en appui contre les chants externes (36'a, 36'b) des lattes supports (36a, 36b). 9.- Dispositif de butée selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'embase (1) comporte un organe (24) qui permet l'accrochage de l'élément de butée (2) lorsque celui-ci n'est pas solidarisé avec ladite embase (1) par son tenon de verrouillage (28). 10.- Dispositif de butée selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'embase (1) et l'élément de butée (2) sont réalisés en matière plastique transparente. 11.- Sommier à lattes équipé de dispositifs de butées latérales selon l'une quelconque des 1 à 10.
A
A47
A47C
A47C 31,A47C 21,A47C 23
A47C 31/08,A47C 21/00,A47C 23/06
FR2893363
A1
VANNE ET DISPOSITIF DE RECYCLAGE DE GAZ D'ECHAPPEMENT POUR UN MOTEUR
20,070,518
La présente invention concerne une vanne et un dispositif de recyclage de gaz d'échappement comportant la vanne. Conformément au document EP0987427, un dispositif de recyclage de gaz d'échappement comprend un module de refroidisseur EGR (EGR pour "Exhaust Gas Recirculation"). Comme représenté sur la figure 22, le module de refroidisseur EGR est réalisé en intégrant un refroidisseur EGR 1101 et une vanne d'aiguillage 1102. Le refroidisseur EGR 1101 refroidit le gaz de recyclage de gaz d'échappement (gaz EGR) en échangeant de la chaleur avec l'eau de refroidissement du moteur. La vanne d'aiguillage 1 102 communique avec l'amont du refroidisseur EGR 1101, lorsqu'on considère le sens de circulation du gaz EGR. Le dispositif de recyclage de gaz d'échappement est placé en position intermédiaire dans des tuyaux de recyclage de gaz d'échappement (tuyaux EGR) 1120, 1130 pour commander la température du gaz d'échappement_ c. nformément à une condition de fonctionnement dru !4V - teur. Le gaz o échappement est évacué du moteur, et le gaz d'échappement est partiellement recyclé sous la forme de gaz EGR, à partir d'un système d'échappement, vers un système d'admission du moteur, à travers les tuyaux EGR 1120, 1130. Le tuyau EGR 1120 comprend un tuyau d'embranchement à travers lequel un passage de circulation de gaz EGR forme un embranchement en amont d'un corps 1103, lorsqu'on considère la circulation du gaz EGR. Le tuyau d'embranchement est raccordé à des passages d'entrée de refroidisseur 1121, 1123. Le tuyau EGR 1130 comprend un tuyau de rassemblement à travers lequel les passages de circu- lation de gaz EGR se rassemblent en aval du corps 1103, lorsqu'on con-sidère la circulation du gaz EGR. Le tuyau de rassemblement est raccordé à des passages de sortie de refroidisseur 1122, 1105. Le refroidisseur EGR 1101 a un passage de refroidissement ayant une forme en U, à travers lequel le gaz EGR circule à partir d'un passage d'entrée de refroidisseur 1104 vers un passage de sortie de refroidisseur 1105. Le corps 1103 a un passage de dérivation 1106 qui s'étend parallèlement au passage d'entrée de refroidisseur 1104 et au passage de sortie de refroidisseur 1105. Le gaz EGR contourne le refroidisseur EGR 1101 en circulant à travers le passage de dérivation 1106. Le corps 1103 comporte une cloison de séparation 1107 qui sépare à la fois le passage d'entrée de refroidisseur 1104 et le passage de sortie de refroidisseur 1105 vis-à-vis du passage de dérivation 1106. Le corps 1103 supporte de façon tournante un axe 1109 qui traverse la cloison de séparation 1107. Des premier et second obturateurs 1111, 1112 sont assemblés à l'axe 1109. Le premier obturateur 1111 ouvre et ferme le passage d'entrée de refroidisseur 1104. Le second obturateur 1112 ou- vre et ferme le passage de dérivation 1106. L'axe 1109 est accouplé à une tige 1115 d'un actionneur 1110 par l'intermédiaire d'une plaque de liaison 1113 et d'un axe 1114. Le premier obturateur 1111 est incliné d'environ 90 par rapport au second obturateur 1112. Lorsque le premier obturateur 1111 est dans une position d'ouverture complète du refroidisseur, le second obturateur 1112 est dans une position de fermeture complète de la dérivation. Lors-que le premier obturateur 1111 est dans une position de fermeture complète du refraidisseur, le second obturateur 1112 est dans une posit-in d'ouverture complète de la dérivation. Lorsque le premier obturateur 1111 est dans la position d'ouverture complète du refroidisseur, le second obturateur 1112 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Dans cette condition, la température du gaz EGR à basse température, qui est refroidi en traversant le refroidisseur EGR 1101, augmente à cause de la fuite de gaz EGR à haute température à travers un jeu entre la surface de paroi du passage de dérivation 1106 et le second obturateur 1112. Par conséquent, le gaz EGR, qui est recyclé dans le système d'admission du moteur, n'est pas suffisamment refroidi, et la quantité d'oxyde d'azote (NOx) dans le gaz d'échappement ne peut pas être notablement réduite. Lorsque le premier obturateur 1111 est dans la position de fer- meture complète du refroidisseur, le second obturateur 1112 est dans la position d'ouverture complète de la dérivation. Dans cette condition, du gaz EGR fuit à travers un jeu entre la surface de paroi du passage d'entrée de refroidisseur 1104 et le premier obturateur 1111. La température de ce gaz EGR de fuite est abaissée par le passage à travers le refroidisseur EGR 1101. Par conséquent, la température du gaz EGR, qui est recyclé dans le système d'admission du moteur, devient basse, et une opération de réchauffage de l'air d'admission ne peut pas être suffisamment effectuée. Il en résulte que la quantité d'hydrocarbures (HC) dans le gaz d'échappement ne peut pas être notablement réduite. Compte tenu des problèmes précédents, et d'autres, un but de la présente invention est de produire une vanne pour un dispositif de recyclage de gaz d'échappement, la vanne étant capable de réduire sa fuite. Un autre but est de produire un dispositif de recyclage de gaz d'échap- pement comportant la vanne. Selon un aspect de la présente invention, une vanne, qui est raccordée à un refroidisseur pour refroidir du gaz d'échappement recyclé dans un système d'admission d'un moteur, comprend un corps qui a un passage d'entrée de refroidisseur communiquant avec une entrée du re- 2() froidisseur. Le corps comprend en outre un passage de sortie de refroidisseur communiquant avec une sortie du refroidisseur. Le corps comprend un premier siège définissant un passage de dérivation à l'intérieur. La vanne comprend en outre un obturateur qui est mobile dans le corps. Lorsque l'obturateur est soulevé du premier siège, le passage d'entrée de 25 refroidisseur communique avec le passage de sortie de refroidisseur à travers le passage de dérivation, en contournant le refroidisseur. Lorsque l'obturateur est appliqué sur le premier siège, l'obturateur est dans une position de fermeture complète de la dérivation dans laquelle la vanne ferme le passage de dérivation. La position de fermeture complète de la 30 dérivation est placée entre le passage d'entrée de refroidisseur et le pas-sage de sortie de refroidisseur. Selon un autre aspect de la présente invention, un dispositif de recyclage de gaz d'échappement pour un moteur comprend un refroidis- seur qui refroidit du gaz d'échappement recyclé dans un système d'admis-35 sion du moteur. Le refroidisseur a une entrée et une sortie à travers lesquelles le gaz d'échappement passe. Le dispositif de recyclage de gaz d'échappement comprend en outre une vanne qui comporte un corps ayant un passage d'entrée de refroidisseur communiquant avec l'entrée du refroidisseur. Le corps comporte en outre un passage de sortie de refroidisseur communiquant avec la sortie du refroidisseur. Le corps comprend un premier siège définissant un passage de dérivation à l'intérieur. La vanne comprend en outre un obturateur qui est mobile dans le corps. Lorsque l'obturateur est soulevé du premier siège, le passage d'entrée de refroidisseur communique avec le passage de sortie de refroidisseur à travers le passage de dérivation, en contournant le refroidisseur. Lorsque l'obturateur est appliqué sur le premier siège, l'obturateur est dans une position de fermeture complète de la dérivation, dans laquelle l'obturateur ferme le passage de dérivation. La position de fermeture complète de la dérivation se trouve entre le passage d'entrée de refroidisseur et le pas- sage de sortie de refroidisseur. Les buts, caractéristiques et avantages de la présente invention indiqués ci-dessus, ainsi que d'autres, ressortiront davantage de la description détaillée suivante, se référant aux dessins annexés. Dans les dessins : La figure 1 est une vue schématique montrant un dispositif de recyclage de gaz d'échappement; La figure 2 est une coupe montrant un module de refroidisseur EGR du disposi.tiiie recyclage de gaz d'échappement; - La figure 3 est une vue en perspective montrant une vanne du 25 module de refroidisseur EGR conforme à un premier mode de réalisation; La figure 4 est une coupe en perspective montrant la vanne dans laquelle un obturateur est incorporé; La figure 5 est une coupe en perspective montrant l'obturateur, qui est dans une position de fermeture complète de la dérivation dans la 30 vanne; La figure 6 est une coupe en perspective montrant l'obturateur, qui est dans une position de fermeture complète du refroidisseur dans la vanne; La figure 7 est une coupe en perspective montrant un passage 35 de circulation EGR lorsque l'obturateur est dans la position de fermeture complète de la dérivation; La figure 8 est une coupe en perspective montrant un passage de circulation EGR lorsque l'obturateur est dans la position de fermeture complète du refroidisseur; La figure 9 est une coupe longitudinale montrant un actionneur de la vanne; La figure 10 est une coupe en perspective montrant un obturateur en forme de volet, qui est dans une position de fermeture complète de la dérivation dans la vanne conforme à un second mode de réalisation; La figure 11 est une coupe en perspective montrant l'obturateur en forme de volet, qui est dans une opération d'ouverture de la dérivation dans la vanne; La figure 12 est une coupe en perspective montrant l'obturateur en forme de volet, qui est dans la position de fermeture complète du re-15 froidisseur dans la vanne; La figure 13 est une vue en perspective montrant la vanne; La figure 14 est une coupe longitudinale montrant l'actionneur de la vanne; Les figures 15(a), 15(b) sont des coupes montrant l'obturateur 20 en forme de volet, et la figure 15(c) est une vue en perspective montrant l'obturateur en forme de volet; La figure 16 est une représentation graphique montrant une relation entre la force d'actionnement exigée, la charge et la force fluidique; La figure 17 est une vue en perspective, partiellement en coupe, 25 montrant un bloc de protection monté autour d'un axe et un joint d'étanchéité pour le gaz dans une vanne conforme à un troisième mode de réalisation; La figure 18 est une coupe montrant le module de refroidisseur EGR du dispositif de recyclage de gaz d'échappement; 30 La figure 19 est une coupe en perspective montrant l'obturateur, qui est dans une position de fermeture complète de la dérivation dans la vanne; La figure 20 est une coupe en perspective montrant l'obturateur, qui est dans une position de fermeture complète du refroidisseur dans la 35 vanne; La figure 21 est une vue montrant des composants montés sur l'axe; et La figure 22 est une coupe montrant un module de refroidisseur EGR d'un dispositif de recyclage de gaz d'échappement conforme à un 5 exemple comparatif. Premier Mode de réalisation Le premier mode de réalisation est décrit ci-après en référence aux figures 1 à 9. Comme représenté sur la figure 1, un dispositif de recyclage de gaz d'échappement (dispositif EGR) comprend un module de 10 refroidisseur EGR 1. Le dispositif EGR refroidit les gaz d'échappement en utilisant un refroidisseur EGR 2, qui remplit la fonction d'un refroidisseur de gaz d'échappement. Un moteur à combustion interne E tel qu'un moteur diesel a ses chambres de combustion qui évacuent des gaz d'échappement. Le dispositif EGR introduit partiellement les gaz d'échappement 15 dans un système d'admission du moteur E, en recyclant ainsi du gaz d'échappement. Le dispositif EGR comprend des tuyaux de recyclage de gaz d'échappement (tuyaux EGR) 16, 17 et une vanne de recyclage de gaz d'échappement (vanne de commande EGR) 19. Les tuyaux EGR 16, 17 sont respectivement raccordés à un 20 tuyau d'échappement 14 et un tuyau d'admission 15 du moteur E. Le gaz d'échappement évacué du moteur 1 est partiellement recyclé dans le tuyau d'admission 15 du moteur E sous la forme de gaz EGR, à travers les tuyaux EGR 1'e, 17. Les tuyaux EGR 16, 17 définissent un passage _de recyclage de gaz d'échappement (passage EGR). La vanne de commande 25 EGR 19 commande de façon continue ou pas à pas une quantité (quantité EGR) de gaz EGR traversant le passage EGR. Le tuyau d'échappement 14 définit un passage d'échappement à travers lequel le gaz d'échappement passe. Le tuyau d'admission 15 défi-nit un passage d'admission. L'air d'admission est filtré à travers un filtre à 30 air 20 et entre dans le moteur à combustion à travers le passage d'admission. Le module de refroidisseur EGR 1 est installé en série entre les tuyaux EGR 16, 17. Le tuyau EGR 16 est raccordé à un collecteur d'échappement du tuyau d'échappement 14. Le tuyau EGR 17 est raccordé à un collecteur d'admission du tuyau d'admission 15 ou à une chambre 35 d'équilibre. Le moteur E a un circuit d'eau de refroidissement à travers lequel de l'eau de refroidissement est fournie au module de refroidisseur EGR 1. Le circuit d'eau de refroidissement comprend des tuyaux d'eau de refroidissement 22, 24 et une pompe à eau (non représentée). L'eau de refroidissement est recyclée à partir d'une chemise d'eau (non représentée) du moteur E dans un tuyau d'entrée d'eau de refroidissement (tuyau d'eau chaude) 21 du module de refroidisseur EGR 1, à travers le tuyau d'eau de refroidissement 22. L'eau de refroidissement est recyclée à partir d'un tuyau de sortie d'eau de refroidissement (tuyau d'eau chaude) 23 du module de refroidisseur EGR 1 dans la chemise d'eau du moteur E, à travers un radiateur et le tuyau d'eau de refroidissement 24. La pompe à eau fait circuler l'eau de refroidissement à travers le circuit d'eau de refroidissement. L'eau de refroidissement et l'atmosphère échangent de la chaleur entre elles dans le radiateur, de façon que l'eau de refroidissement soit refroidie pour être dans une plage de température prédéterminée telle que 75 à 80 C, et soit ramenée dans la chemise d'eau du moteur E. Le module de refroidisseur EGR 1 est réalisé en intégrant le refroidisseur EGR 2 avec une vanne d'aiguillage 3. Le refroidisseur EGR 2 2C) refroidit le gaz EGR à haute température en échangeant de la chaleur avec l'eau de refroidissement. La vanne d'aiguillage 3 est raccordée à une sortie et une entrée du refroidisseur EGR 2. Le module de refroidisseur EGR 1 forme une partie des tuyaux EGR 16, 17 du dispositif EGR et une partie des tuyaux d'eau de refroidissement 22, 24 du circuit d'eau de re-25 froidissement. La vanne d'aiguillage 3 comprend un corps 4 d'une vanne à trois voies et deux positions, et des premier et second sièges de vanne (premier et second organes cylindriques) 11, 12. Le corps 4 définit à l'intérieur un premier passage rectiligne 31a, un passage en forme de L 32a et un passage de dérivation. Le passage de dérivation fait communiquer 30 le premier passage rectiligne 31a avec le passage en forme de L 32a. L'obturateur à trois voies et deux positions est mobile dans le corps 4. L'obturateur à trois voies et deux positions est actionné pour prendre deux positions incluant une position de fermeture complète de la dérivation (position d'ouverture complète du refroidisseur) et une position de 35 fermeture complète du refroidisseur (position d'ouverture complète de la dérivation). L'obturateur à trois voies et deux positions comprend un organe d'obturateur (obturateur à volet) qui s'applique sur les premier et second sièges 11, 12. Le premier passage rectiligne 31a et le passage en forme de L 32a définissent un passage de communication de refroidisseur à travers lequel le gaz EGR est recyclé dans le système d'admission du moteur à travers le refroidisseur EGR 2. Le gaz EGR contourne le refroidisseur EGR 2 en passant à travers le passage de dérivation, de façon que le gaz EGR soit recyclé dans le système d'admission du moteur E. Le refroidisseur EGR 2 est un refroidisseur de gaz d'échappement refroidi par eau. Le gaz EGR à haute température est introduit dans le refroidisseur EGR 2 à partir du corps 4 de la vanne d'aiguillage 3. L'eau de refroidissement à basse température est introduite dans le refroidisseur EGR 2 à partir du tuyau d'eau de refroidissement 22. Le gaz EGR à haute température échange de la chaleur avec l'eau de refroidissement à basse température dans le refroidisseur EGR 2, de façon que le gaz EGR à haute température soit refroidi pour prendre une température inférieure à une température prédéterminée. Le refroidisseur EGR 2 con-tient des tubes (non représentés). Le refroidisseur EGR 2 a un circuit d'eau de refroidissement (non représenté) à travers lequel de l'eau de refroidissement est recyclée pour circuler autour des tubes. L'eau de refroidissement entre dans le tuyau d'eau chaude 21 à partir du tuyau d'eau de refroidissement Z2. L'eau de refroidissement entre dans le tuyau d'eau-de refroidissement 24 à partir du tuyau d'eau chaude 23, qui est monté sur le corps 4 de la vanne d'aiguillage 3. Par exemple, chacun des tubes est un tube en forme de U à travers lequel du gaz EGR circule à partir de l'entrée du refroidisseur EGR 2 vers la sortie du refroidisseur EGR 2, en suivant un chemin en forme de U. Le refroidisseur EGR 2 a un groupe de premiers passages d'échappe- ment, à travers lesquels le gaz EGR circule à partir du corps 4, et des seconds passages d'échappement à travers lesquels le gaz EGR s'écoule hors du corps 4. Comme représenté sur la figure 7, les premiers passages d'échappement et les seconds passages d'échappement sont séparés par une cloison de séparation 25. En se référant aux figures 1 à 3 on note que le corps 4 est bran- ché à l'entrée et à la sortie du refroidisseur EGR 2. Le corps 4 est en métal, en une seule pièce, par exemple en fonte ou en aluminium moulé sous pression. En référence aux figures 3, 4, 6, on note que le corps 4 a une bride d'entrée 26 et une bride de sortie 27. La bride d'entrée 26 est fixé à une bride (non représentée) du tuyau EGR 16, qui est en amont dans l'écoulement de gaz EGR, en utilisant un élément d'assemblage tel qu'une vis. La bride de sortie 27 est fixée à une bride (non représentée) du tuyau EGR 17, qui est en aval dans l'écoulement de gaz EGR, en utilisant un élément d'assemblage tel qu'une vis. Le corps 4 a une bride de refroidis- seur EGR 29. La bride de refroidisseur EGR 29 est fixée à une bride (non représentée) de l'entrée et de la sortie du refroidisseur EGR 2 en utilisant un élément d'assemblage tel qu'une vis. Le corps 4 a une partie de tuyau rectiligne 31 et une partie de tuyau en forme de L 32. La partie de tuyau en forme de L 32 a un passage coudé de façon sensiblement perpendiculaire qui est coudé avec un angle prédéterminé tel que 90 . La partie de tuyau rectiligne 31 définit à l'intérieur le premier passage rectiligne 31a. Le gaz EGR est introduit dans le refroidisseur EGR 2 à partir du tuyau EGR 16, à travers un premier orifice d'entrée 41 du module de refroidisseur EGR 1 et le premier passage recti- ligne 31a. La partie de tuyau en forme de L 32 définit à l'intérieur le pas-sage en forme de L 32a. Le gaz EGR est introduit dans le tuyau EGR 17 à partir du refroidisseur EGR 2 à travers le passage en forme de L 32a et un second orifIceede sortie 55 du module de refroidisseur EGR 1. - - Le corps 4 comporte à l'intérieur une cloison de séparation 33 formée en une seule pièce avec le reste du corps. La cloison de séparation 33 est placée entre la partie de tuyau rectiligne 31 et la partie de tuyau en forme de L 32. La cloison de séparation 33 sépare hermétique-ment le premier passage rectiligne 31a vis-à-vis du passage en forme de L 32a. La cloison de séparation 33 a des passages de dérivation 34, 35 qui définissent un raccourci entre le premier passage rectiligne 31a et passage en forme de L 32a. La cloison de séparation 33 a un premier trou de communication à travers lequel la partie de tuyau rectiligne 31 communique avec la partie de tuyau en forme de L 32. La partie de tuyau rec- tiligne 31 a un second trou de communication à travers lequel l'amont de la partie de tuyau rectiligne 31 communique avec l'aval de la partie de tuyau rectiligne 31. Le passage en forme de L 32a et les passages de dérivation 34, 35 se rassemblent, c'est-à-dire se rejoignent dans une partie de rassemblement (passage de sortie de refroidisseur) 53. Le passage de sortie de refroidisseur 53 est placé entre un passage de sortie de refroi- disseur 52 et le second orifice de sortie 55. La cloison de séparation 33 a un palier d'obturateur 36 sensiblement cylindrique. Le palier 36 supporte de façon tournante un axe d'obturateur 6 par l'intermédiaire d'un composant de palier (non représen- té). Le composant de palier a un trou glissant le long duquel glisse la périphérie circonférentielle extérieure de l'axe d'obturateur 6. Le corps 4 a une ouverture autour d'une extrémité axiale du palier 36. Un bouchon 37 est ajusté avec serrage, hermétiquement, dans le corps 4 pour boucher l'ouverture du palier 36. Une équerre 63 est fixée sur le corps 4 en utili- sant un élément d'assemblage tel qu'une vis 39. Un actionneur à dépression 9 est fixé au corps 4 par l'intermédiaire de l'équerre 63. Le corps 4 a une entrée d'eau de refroidissement et une sortie d'eau de refroidisse-ment dans lesquelles les tuyaux d'eau chaude 21, 23 sont respectivement ajustés avec serrage, d'une manière étanche. Le premier passage rectiligne 31a s'étend de façon sensible-ment rectiligne à partir du premier orifice d'entrée 41 vers un premier orifice de sortie 45. Le premier passage rectiligne 31a s'étend de manière rectiligne de façon sensiblement perpendiculaire aux axes des passages de dérivation 34, 35. Le premier passage rectiligne 31a comprend des passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 et le premier orifice de sortie 45. Le premier orifice d'entrée 41 définit une ouverture dans l'extrémité amont du corps 4 vis-à-vis de la circulation du gaz d'échappement. Le premier orifice de sortie 45 définit une ouverture vers l'entrée du refroidisseur EGR 2. Le premier orifice d'entrée 41 définit un orifice d'entrée du module de refroidisseur EGR 1. Le premier orifice de sortie 45 communique avec les extrémités d'entrée des tubes du refroidisseur EGR 2. Le premier passage rectiligne 31a comprend les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 communiquant avec l'entrée du refroidisseur EGR 2. Les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 se trouvent entre le premier orifice d'entrée 41 et le premier orifice de sortie 45. Le premier orifice de sortie 45 a un axe qui coïncide sensiblement avec l'axe du premier orifice d'entrée 41. Le passage d'entrée de refroidisseur 42 remplit également la fonction d'une chambre d'obturateur pour loger de façon tournante l'obturateur 5. Le passage d'entrée de refroidisseur 42 remplit également la fonction d'une partie d'embranchement. Le passage d'entrée de refroidisseur 42 communique avec le passage de dérivation 34 à travers la partie d'embranchement, et définit entre eux une section ayant sensiblement une forme en T. Le passage en forme de L 32a est coudé de façon sensiblement perpendiculaire à mi-chemin sur son étendue entre le second orifice d'entrée 51 et le second orifice de sortie 55. Le passage en forme de L 32a comprend le second orifice d'entrée 51 et les passages de sortie de refroidisseur 52, 53. Le second orifice d'entrée 51 définit une ouverture dans la sortie du refroidisseur EGR 2. Le second orifice de sortie 55 défi- nit une ouverture dans l'extrémité aval du corps 4 vis-à-vis de la circulation du gaz d'échappement. Le second orifice d'entrée 52 communique avec les extrémités de sortie des tubes du refroidisseur EGR 2. Le second orifice de sortie 55 définit un orifice de sortie du module de refroidisseur EGR 1. Le passage en forme de L 32a comprend les passages de sortie de refroidisseur 52, 53. Les passages de sortie de refroidisseur 52, 53 sont définis entre le second orifice d'entrée 51 et le second orifice de sortie 55. Le second orifice d'entrée 51 et le second orifice de sortie 55 définissent entre eux..un angle qui est sensiblement de 90 . Les passages le sortie de refroidisseur 52, 53 communiquent avec la sortie du refroidis- seur EGR 2. Le passage de sortie de refroidisseur 53 remplit également la fonction d'une partie de rassemblement. Le passage de sortie de refroidisseur 53 communique avec le passage de dérivation 35 à travers la partie de rassemblement, et définit entre eux une section ayant sensiblement une forme en T. Le passage de sortie de refroidisseur 53 remplit égale-ment la fonction d'un passage de sortie de dérivation à travers lequel du gaz EGR à haute température s'écoule à partir du passage de dérivation 35. Le passage d'entrée de refroidisseur 42 remplit la fonction de partie d'embranchement, dans laquelle les passages de dérivation 34, 35 s'embranchent à partir du premier passage rectiligne 31a. Le passage de sortie de refroidisseur 53 remplit la fonction de partie de rassemblement, dans laquelle les passages de dérivation 34, 35 se rassemblent avec le passage en forme de L 32a. Les passages de dérivation 34, 35 font corn- muniquer directement le passage d'entrée de refroidisseur 42 avec le passage de sortie de refroidisseur 53, sans traverser le refroidisseur EGR 2. Le gaz EGR contourne le refroidisseur EGR en traversant les passages de dérivation 34, 35. Les passages de dérivation 34, 35 sont sensiblement perpendiculaires à l'axe du premier passage rectiligne 31a. Les axes des passages de dérivation 34, 35 sont situés le long d'une ligne verticale, qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe du premier passage rectiligne 31a. Les passages de dérivation 34, 35 et le passage de sortie de refroidisseur 53 s'étendent de façon sensiblement rectiligne à partir de la partie d'embranchement, qui se trouve entre les passages de dérivation 34, 35 et le premier passage rectiligne 31a, en direction du second orifice de sortie 55 du corps 4. Les passages de dérivation 34, 35 et le passage de sortie de refroidisseur 53 s'étendent de façon générale selon les axes des passages de dérivation 34, 35. Les passages de dérivation 34, 35 et le passage de sortie de refroidisseur 53 remplissent la fonction d'un second passage rectiligne. Les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 et le premier orifice de sortie 45 défini.s_sent un passage de communication d'entrée de refroidirseur. Le second orifice d'entrée 51 et les passages de sortie de refroidis- seur 52, 53 définissent un passage de communication de sortie de refroidisseur. Le passage d'entrée de refroidisseur 42, les passages de dérivation 34, 35 et le passage de sortie de refroidisseur 53 définissent un pas-sage d'écoulement de dérivation. Le passage de sortie de refroidisseur 52 de la partie de tuyau en forme de L 32 définit à l'intérieur un étranglement 56. L'étranglement 56 a une section transversale qui est plus petite que la section transversale du second orifice d'entrée 51 du passage de sortie de refroidisseur 52. L'étranglement 56 a une section transversale qui permet la circulation d'une quantité exigée de gaz EGR à travers l'espace intérieur (passages de sortie de refroidisseur 52, 53) de la partie de tuyau en forme de L 32. L'étranglement 56 est défini par une saillie 57 et analogue. La saillie 57 est intégrée à la cloison de séparation 33. La saillie 57 fait partiellement saillie à partir de la paroi de passage de la cloison de séparation 33, de façon que la saillie 57 réduise la section transversale du passage de sor- tie de refroidisseur 52. La saillie 57 fait saillie de façon à définir la section transversale du passage de sortie de refroidisseur 52 de manière à procurer la quantité exigée de gaz EGR. La saillie 57 empêche la suie et des dépôts contenus dans le gaz d'échappement d'entrer dans le palier de l'axe d'obturateur 6. La quantité exigée de gaz EGR peut être déterminée sur la base du travail de conception de la structure du corps 4. L'obturateur à trois voies et deuxpositions comprend un obturateur 5 en forme de disque, un axe d'obturateur 6 en forme de colonne, et un levier d'obturateur 7 ayant une section en forme de V. L'obturateur 5 peut tourner dans le passage d'entrée de refroidisseur 42, de façon que l'obturateur 5 ouvre sélectivement l'un des passages d'entrée de refroidisseur 43, 44 et des passages de dérivation 34, 35, et ferme l'autre des passages d'entrée de refroidisseur 43, 44 et des passages de dérivation 34, 35. L'axe d'obturateur 6 est supporté de façon tournante par le palier 36 du corps 4. Le levier d'obturateur 7 relie l'obturateur 5 à l'axe d'obtura- teur 6. L'obturateur 5 est constitué d'un matériau métallique, qui a d'excellentes propriétés de résistance à la chaleur et de résistance à la corrosion, de façon à avoir sensiblement une forme de disque. Le matériau métallique peut être de l'acier inoxydable tel que le SUS 304. L'obtu- rateur 5 a une surface arrière dans la direction de son épaisseur. La sur-face arrière de l'obturateur 5 est appliquée sur le premier siège 11 du corps 4 et est soulevée de celui-ci, ce qui a pour effet de fermer et d'ouvrir les passages de dérivation 34, 35. L'obturateur 5 a une surface avant de l'autre côté de la surface arrière dans la direction de son épaisseur. La surface avant de l'obturateur 5 est appliquée sur le second siège 12 du corps 4, et est soulevée de celui-ci, ce qui a pour effet de fermer et d'ouvrir les passages d'entrée de refroidisseur 43, 44. L'obturateur à trois voies et deux positions est actionné entre deux positions incluant la position de fermeture complète de la dérivation 35 et la position de fermeture complète du refroidisseur. La position de fer- meture complète de la dérivation (position d'ouverture complète du refroidisseur) est représentée par les figures 2, 4, 5. La position de fermeture complète du refroidisseur (position d'ouverture complète de la dérivation) est représentée par la figure 6. La surface arrière de l'obturateur 5 est appliquée et ajustée sur le premier siège 11 dans la position de fermeture complète de la dérivation, de façon que les passages de dérivation 34, 35 soient fermés, et que les passages d'entrée de refroidisseur 43, 44 soient ouverts, dans une condition d'ouverture complète. La surface avant de l'obturateur 5 est appliquée et ajustée sur le second siège 12 dans la po-sition de fermeture complète du refroidisseur, de façon que les passages d'entrée de refroidisseur 43, 44 soient fermés, et que les passages de dérivation 34, 35 soient ouverts, dans une condition d'ouverture complète. Lorsque l'obturateur 5 est dans une condition de fermeture complète de la dérivation, l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Lorsque l'obturateur 5 est dans une condition de fermeture complète du refroidisseur, l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète du refroidisseur. Un angle de fonctionnement (angle admissible) de l'obturateur 5 entre la position de fermeture complète de la dérivation et la position de fermeture complète du refroidisseur est un angle aigu inférieur à 90 . L'angle de fonctionnement de l'obturateur 5 peut être un angle aigu qui est supérieur à 0 et inférieur à 90 , en excluant l'angle droit (90 ). L'angle de fonctionnement de l'obturateur 5 est de préférence-égal ou supérieur à 20 et égal ou inférieur à 70 . L'a e de fonctionnement de l'obturateur 5 peut plus préférablement être égal ou supérieur à 30 et égal ou inférieur à 60 . L'angle de fonctionnement de l'obturateur 5 peut encore plus préférablement être égal ou supérieur à 40 et égal ou inférieur à 50 . L'angle de fonctionnement de l'obturateur 5 représenté sur la figure 2 est d'environ 49 . Lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture corn- piète de la dérivation, l'obturateur 5 est appliqué sur une première partie de siège 91 du premier siège 11. La première partie de siège 91 du premier siège 11 définit, c'est-à-dire détermine, la position de fermeture complète de la dérivation. Lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète de la dérivation, la normale à la surface avant de l'ob- turateur 5 est sensiblement perpendiculaire à l'axe du premier passage rectiligne 31a et est sensiblement parallèle à la direction verticale de la figure 2. Lorsque l'obturateur 5 est dans la condition d'ouverture complète de la dérivation, l'obturateur 5 est appliqué sur une seconde partie de siège 92 du second siège 12. La seconde partie de siège 92 du second siège 12 définit, c'est-à-dire détermine, la position de fermeture complète du refroidisseur. Lorsque l'obturateur 5 est dans la condition d'ouverture complète de la dérivation, l'obturateur 5 est opposé au premier orifice d'entrée 41 du corps 4. Dans cette condition d'ouverture complète de la dérivation, la normale à la surface arrière de l'obturateur 5 est inclinée d'un angle prédéterminé, dans une plage telle que 40 à 50 , par rapport à une ligne verticale qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe du premier passage rectiligne 31a du corps 4, en direction des passages de dérivation 34, 35. Lorsque l'obturateur 5 est dans la condition d'ouverture corn- piète de la dérivation, la normale à la surface arrière de l'obturateur 5, qui est opposée au premier orifice d'entrée 41 du corps 4, est inclinée vers l'avant, en direction du premier orifice d'entrée 41, de l'angle prédéterminé dans une plage telle que 40 à 50 C. L'axe d'obturateur 6 est supporté de façon tournante par la péri2() phérie circonférentielle intérieure du trou d'axe du palier 36 monté dans la cloison de séparation 33 du boîtier 4. L'axe d'obturateur 6 est supporté par le palier 36 par l'intermédiaire du composant de palier et d'un organe d'étanchéité.,Le:- 3lier 36 est monté sur la cloison de séparation 33 (h#Ic de protection). L'axe d'obturateur 6 est formé en une seule pièce et con- 25 siste en un matériau métallique qui a d'excellentes propriétés de résistance à la chaleur et de résistance à la corrosion. Le matériau métallique de l'axe d'obturateur 6 peut être de l'acier inoxydable tel que le SUS 304. L'axe d'obturateur 6 a une partie de support qui est fixée à une extrémité fixe (première extrémité) du levier d'obturateur 7 reliant l'obturateur 5 à 30 l'axe d'obturateur 6. Un joint d'étanchéité pour le gaz (non représenté), tel qu'un joint d'étanchéité en caoutchouc, est placé entre la périphérie circonférentielle intérieure du palier 36 et la périphérie circonférentielle extérieure de l'axe d'obturateur 7. Le joint d'étanchéité pour le gaz empêche que de la suie et des dépôts contenus dans le gaz d'échappement ne pé- 35 nètrent dans un jeu défini entre le composant de palier constituant le pa- lier 36 et l'axe d'obturateur 6. Le levier d'obturateur 7 est formé en une seule pièce consistant en un matériau métallique, qui a d'excellentes propriétés de résistance à la chaleur et de résistance à la corrosion, de façon à avoir une forme pré-déterminée telle qu'une forme en V. Le matériau métallique du levier d'obturateur 7 peut être de l'acier inoxydable que le SUS 304. Le levier d'obturateur 7 a une extrémité fixe qui est fixée à la périphérie extérieure d'une partie fixe 74 de l'axe d'obturateur 6, par soudage ou autres. L'autre extrémité libre (seconde extrémité) du levier d'obturateur 7 est fixée à la surface arrière de l'obturateur 5. L'extrémité fixe du levier d'obturateur 7 a sensiblement une forme en arc ou une forme cylindrique correspondant à la forme sensiblement en colonne de la partie de support de l'axe d'obturateur 6. L'extrémité fixe du levier d'obturateur 7 est partiellement fixée à la périphérie circonférentielle extérieure de la partie de support de l'axe d'obturateur 6, par soudage ou autres. Le levier d'obturateur 7 a une extrémité libre qui a une forme correspondant à un trou ou un élément semblable défini dans le centre de l'obturateur 5. L'extrémité libre du levier d'obturateur 7 a une rainure accouplée à l'obturateur 5, par exemple. L'extrémité libre du levier d'obturateur 7 est fixée au centre de la surface arrière de l'obturateur 5, par soudage ou autres. L'obturateur 5 est un organe d'obturateur qui tourne autour de l'extrémité fixe du levier d'obturateur 7. L'obturateur 5 ouvre sélectivement l'un des passages d'entrée de refroidisseur 43,._44 et des passages de dérivation 34, 35, et ferme l'autre des passages d'entrée de refroidisseur 43, 44 et des passages de dériva- tion 34, 35 du côté de l'extrémité libre du levier d'obturateur 7. L'obturateur 5 est accouplé, d'une manière solidaire, à l'axe d'obturateur 6, par l'intermédiaire du levier d'obturateur 7. Un dispositif d'actionnement d'obturateur actionne l'obturateur à trois voies et deux positions, qui comprend l'obturateur 5, l'axe d'obtura- teur 6 et le levier d'obturateur 7, entre la position de fermeture complète de la dérivation et la position de fermeture complète du refroidisseur. Comme représenté sur les figures 2, 3, 9, le dispositif d'actionnement d'obturateur comprend un actionneur à dépression 9 et une plaque de liai-son 62. L'actionneur 9 génère une force d'entraînement lorsqu'il lui est appliqué une dépression, qui est inférieure à la pression atmosphérique. La plaque de liaison 62 remplit la fonction d'un élément de transformation de mouvement qui transforme un mouvement rectiligne d'une tige 61 de l'actionneur 9 en un mouvement de rotation de l'axe d'obturateur 6. Le dispositif d'actionnement d'obturateur fait fonctionner l'obturateur 5 entre la position de fermeture complète de la dérivation et la position de fermeture complète du refroidisseur, en utilisant la force d'actionnement de l'actionneur 9. La plaque de liaison 62 a une extrémité d'entrée ayant un trou d'accouplement dans lequel s'engage un bout de la tige 61 de l'actionneur 9. La plaque de liaison 62 a une extrémité de sortie ayant un trou d'accouplement auquel est fixée une extrémité axiale de l'axe d'obturateur 6. L'extrémité axiale de l'axe d'obturateur 6 fait saillie à l'extérieur à partir du bouchon 37. En se référant à la figure 9, on note que l'actionneur 9 corn- prend un diaphragme 60, la tige 61, la plaque de liaison 62 (figure 3) et des boîtiers 64, 65. La tige 61 se déplace axialement de façon solidaire du diaphragme 60, en correspondance avec le mouvement du diaphragme 60. La plaque de liaison 62 constitue un moyen de liaison avec la tige 61. Les boîtiers 64, 65 sont assemblés sur un siège en forme de plateau de l'équerre 63. Le diaphragme 60 est constitué d'un matériau consistant en caoutchouc se présentant sous la forme d'une pellicule mince, par exemple. Le diaphragme 60 est interposé entre les boîtiers 64, 65. Le diaphragme 60 sépale hermétiquement l'espace intérieur des boîtiers 6-4, -6-5 en une chambre de dépression (première chambre de pression) 66 et une chambre atmosphérique (seconde chambre de pression) 67. Une dépression est appliquée à la chambre de dépression 66. La chambre atmosphérique 67 communique avec l'atmosphère. L'espace intérieur des boîtiers 64, 65 contient un élément de sollicitation. Par exemple, l'élément de sollicitation est un ressort hélicoïdal 68 logé dans la chambre de dépression 66. L'élément de sollicitation génère une force de sollicitation telle qu'une force de ressort, pour solliciter le diaphragme 60 vers le bas sur la figure 9, de façon que l'élément de sollicitation sollicite l'obturateur 5 vers la position de fermeture complète de la dérivation. Le boîtier 64 est fixé à un tuyau de dépression 69. Une dépression est appliquée à partir d'une pompe à vide électrique (non représentée) et d'une vanne de commande de dépression (non représentée), pour être introduite dans la chambre de dépression 66 à travers le tuyau de dépression 69. La vanne de commande de dépression peut être actionnée par un actionneur à solénoïde ou un moteur électrique. L'actionneur 9 introduit une dépression dans la chambre de dé-pression 66 à partir de la pompe à vide électrique, par l'intermédiaire de la vanne de commande de dépression. L'actionneur 9 déplace le diaphragme 60 dans la direction de son épaisseur, le long de la direction verticale sur la figure 9, en appliquant une différence de pression entre la chambre de dépression 66 et la chambre atmosphérique 67. Par conséquent, l'actionneur 9 déplace axialement la tige 61 conjointement au diaphragme 60. Le mouvement axial de la tige 61 est transmis à l'axe d'obturateur 6 par l'intermédiaire de la plaque de liaison 62, de façon que l'axe d'obturateur 6 tourne sur un angle prédéterminé. Par conséquent, la vanne à trois voies et deux positions est actionnée entre la position de fermeture complète de la dérivation et la position de fermeture complète du refroidisseur. Ainsi, la position de siège de la vanne 5 est changée. La vanne de commande de dépression et la pompe à vide élec- trique appliquent une dépression dans la chambre de dépression 66, en tant que source d'énergie de l'actionneur 9. La chambre de dépression 66 est placée du côté de l'extrémité supérieure du diaphragme 60, par rapport à la direction de son épaisseur. La vanne de commande de déliression et la pompe à vide électrique sont actionnées par l'unité de corn- mande de moteur (ECU) 10, en étant alimentées en électricité à partir de l'ECU 10. La vanne de commande de dépression commande une dépression appliquée dans la chambre de dépression 66. L'ECU 10 comprend un micro-ordinateur ayant une unité centrale (UC), une unité de stockage, un circuit d'entrée, un circuit de sortie, 3C) et autres. L'UC exécute des traitement de commande et des traitements arithmétiques. L'unité de stockage est une mémoire telle qu'une mémoire morte (ROM) et une mémoire vive (RAM) qui stocke des programmes et des données. Lorsqu'un interrupteur d'allumage (non représenté) est fermé, l'ECU 10 commande de façon électronique l'obturateur 5 conformé- 35 ment aux programmes de commande et à une table stockée dans l'unité de stockage. Lorsque l'interrupteur d'allumage est ouvert, la commande de l'ECU 10 est arrêtée de manière forcée. Les divers capteurs émettent des signaux de capteurs qui sont soumis à une conversion analogique / numérique par un convertisseur analogique / numérique, et sont appliqués au micro-ordinateur de l'ECU 10. L'ECU 10 est connectée électriquement à divers capteurs tels qu'un capteur d'angle de vilebrequin, un capteur de position d'accélérateur, un capteur de température d'eau de refroidissement, un débitmètre d'air, un capteur de température d'air d'admission (unité de détection de tempéra- ture d'admission) 71, et un capteur de température de gaz d'échappement (unité de détection de température d'échappement) 72. Le débitmètre d'air détecte le gaz EGR circulant à travers les tuyaux EGR 16, 17. Le capteur de température d'air d'admission 71 détecte la température de l'air d'admission qui est aspiré dans la chambre de combustion du moteur E. Le capteur de température de gaz d'échappement 72 détecte la température du gaz d'échappement. Le capteur de température de gaz d'échappement 72 peut détecter la température du gaz EGR recyclé vers le tuyau d'admission 15 à partir du module de refroidisseur EGR 1. Le corps 4 comprend les premier et second sièges 11, 12. Le premier siège 11 comporte à l'intérieur le passage de dérivation (premier trou de passage) 34. Le second siège 12 comporte à l'intérieur le passage d'entrée de refroidisseur (second trou de passage) 43. Le passage d'entrée de refroidisseur 42 est interposé entre les premier et second sièges 11, 12. Les premier et second sièges 11, 12 sont éloignés l'un de l'autre d'une distance prédéterminée. L'axe du premier siège 11 est sensiblement perpendiculaire à l'axe du second siège 12. Le premier siège 11 est constitué d'un premier organe cylindrique qui est formé en une seule pièce d'un matériau métallique qui a d'ex- cellentes propriétés de résistance à la chaleur et de résistance à la corrosion, de façon à avoir une forme sensiblement cylindrique. Le matériau métallique du premier siège 11 peut être de l'acier inoxydable tel que le SUS 304. Le premier siège 11 est formé séparément du corps 4. Le premier siège 11 est ajusté avec serrage dans la surface de paroi d'un pre- mier passage de communication qui se trouve entre la partie de tuyau rec- tiligne 31 et la partie de tuyau en forme de L 32 dans le corps 4. Le premier passage de communication se trouve entre le passage d'entrée de refroidisseur 42 et le passage de sortie de refroidisseur 53. Le premier siège 11 a une surface d'extrémité, en direction axiale, de forme annu- taire placée du côté du passage d'entrée de refroidisseur 42. La surface d'extrémité annulaire du premier siège 11 définit la première partie de siège 91 sur laquelle la surface arrière de l'obturateur 5 est appliquée. La première partie de siège 91 remplit la fonction d'un organe de réglage pour définir la plage de déplacement de l'obturateur 5. La première partie de siège 91 peut être disposée sur une ligne horizontale qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe du premier siège 11. La sur-face arrière de l'obturateur 5 est appliquée sur la première partie de siège 91 du premier siège 11, de façon que l'obturateur 5 ne puisse pas tourner davantage dans la direction dans laquelle l'obturateur 5 ferme les passa- ges de dérivation 34, 35. Comme représenté sur la figure 2, la première partie de siège 91 du premier siège 11 peut avoir une saillie annulaire qui réduit les aires de contact entre la première partie de siège 91 et l'obturateur 5. Dans cette structure, la pression pour assurer l'étanchéité entre l'obturateur 5 et le premier siège 11 peut être renforcée au moyen des aires de contact entre eux. La position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture complète de la dérivation est définie par la position de la première partie de siège 91, qui es-t_disposée axialement du côté du passage d'entrée do refroidisseur 42, par rapport au premier siège 11. La position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture complète de la dérivation est située entre le passage d'entrée de refroidisseur 42 du premier passage rectiligne 31a et le passage de sortie de refroidisseur 53 du passage en forme de L 32a. Une partie de grand diamètre 94 est établie du côté opposé à la partie de petit diamètre (partie cylindrique) 93 de la première partie de siège 91 du premier siège 11. La partie de grand diamètre 94 a sensiblement une forme de collet et vient en contact avec la cloison de séparation 33 du corps 4. La partie de grand diamètre 94 est plus grande que la partie cylindrique 93, qui est du côté de la première partie de siège 91 dans le premier siège 11. La partie de grand diamètre 94 définit une partie de plus grand diamètre du premier siège 11. Le second siège 12 est constitué d'un second organe cylindrique qui est formé en une seule pièce en un matériau métallique qui a d'excellentes propriétés de résistance à la chaleur et de résistance à la corrosion, de façon à avoir une forme sensiblement cylindrique. Le matériau métallique du second siège 12 peut être de l'acier inoxydable tel que le SUS 304. Le second siège 12 est formé séparément du corps 4. Le second siège 12 est ajusté avec serrage dans la surface de paroi du second passage de communication; qui se trouve dans la partie de tuyau rectiligne 31. Le second siège 12 a une surface d'extrémité, en direction axiale, de forme annulaire, placée du côté du premier orifice d'entrée 41. La sur-face d'extrémité annulaire du second siège 12 définit la seconde partie de siège 92 sur laquelle la surface avant de l'obturateur 5 est appliquée. La seconde partie de siège 92 remplit la fonction d'un organe de réglage pour définir la plage de déplacement de l'obturateur 5. La se- conde partie de siège 92 est inclinée vers le premier orifice d'entrée 41 par rapport à une ligne verticale perpendiculaire à l'axe du second siège 12. La seconde partie de siège 92 est inclinée d'un angle prédéterminé, dans une plage telle que 40 à 50 , par rapport à la ligne verticale perpendiculaire à l'axe du second siège 12. La surface avant de l'obturateur 5 est appliquée sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12, de façon que l'obturateur 5 ne puisse pas tourner davantage dans la direction dans laquelle l'obturateur 5 ferme les passages d'entrée de refroidisseur 43, 44. La position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture corn- piète du refroidisseur est définie par la position de la seconde partie de siège 92, qui est située en direction axiale du côté du premier orifice d'entrée 41 par rapport au second siège 12. L'axe de la position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture complète du refroidisseur est sur l'axe du premier orifice d'entrée 41 du corps 4. La position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture complète du refroidisseur est opposée au premier orifice d'entrée 41. Une partie de grand diamètre 96 est établie du côté opposé à la partie de petit diamètre (partie cylindrique) 95 de la seconde partie de siège 92 du second siège 12. La partie de grand diamètre 96 a sensiblement la forme d'un collet et est en contact avec la partie de tuyau rectiligne 31 du corps 4. La partie de grand diamètre 96 est plus grande que la partie de petit diamètre 95 qui est du côté de la seconde partie de siège 92 dans le second siège 12. La partie de grand diamètre 96 définit une partie de plus grand diamètre du second siège 12. On décrira ensuite le fonctionnement de l'appareil de recyclage de gaz d'échappement en se référant aux figures 4 à 9. On fait démarrer le moteur E, ce qui a pour effet d'ouvrir une soupape d'admission installée dans l'orifice d'admission. L'orifice d'admission est défini dans une culasse du moteur E. L'air d'admission est filtré à travers le filtre à air 20, et l'air d'admission est distribué dans le collecteur d'admission de chaque cylindre après avoir traversé le tuyau d'admission 15, un corps de papillon des gaz, et la chambre d'équilibre. L'air d'admission distribué est aspiré dans la chambre de combustion de chaque cylindre du moteur E. L'air d'admission est comprimé dans le moteur, ce qui a pour effet d'augmenter suffisamment la température pour brûler le carburant. Du carburant à haute pression est injecté dans l'air comprimé, de façon à faire brûler le mélange d'air et de carburant. Le gaz de combustion est évacué de la chambre de combustion de chaque cylindre du moteur E à travers l'orifice d'échappement défini dans la culasse du moteur E. Le gaz d'échappement est évacué à travers le collecteur d'échappement et le tuyau d'échappement 14. Lorsque la vanne de commande de dépression et la pompe à vide électrique ne sont pas alimentées en électricité, le ressort hélicoïdal 68 sollicite le diaphragme 60 vers le bas sur la figure 9 dans les boîtiers 64, 65 de_ !'actionneur 9. La tige 61 de l'actionneur 9 se déplace vers le bas sur les fi- Bures 3, 9. En se référant aux figures 4, 5, on note que la surface arrière de l'obturateur 5 est appliquée sur la première partie de siège 91 du premier siège 11. Par conséquent, l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète de la dérivation, dans laquelle l'obturateur 5 ouvre les passages d'entrée de refroidisseur 43, 44 de façon qu'ils soient dans la condition d'ouverture complète, et ferme les passages de dérivation 34; 35 de façon qu'ils soient dans la condition de fermeture complète. Le gaz EGR à haute température, qui est dans une plage de température telle que 450 C à 600 C, circule à partir du tuyau EGR 16 vers les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44, à travers le premier orifice d'entrée 41 du corps 4. En se référant aux figures 2, 4, 5, on note que le gaz EGR à haute température traverse axialement, de façon rectiligne, le premier passage rectiligne 31a de la partie de tuyau rectiligne 31, et entre dans le refroidisseur EGR 2 à travers le premier orifice de sortie 45 du corps 4. Le gaz EGR à haute température circule dans les tubes du refroidisseur EGR 2, et échange de la chaleur avec l'eau de refroidisse-ment, qui est dans une plage de température telle que 80 à 90 C, pendant qu'il passe à travers les tubes du refroidisseur EGR 2. Par conséquent, le gaz EGR à haute température est refroidi pour devenir un gaz EGR à basse température, qui est dans une plage de température au voisinage de 100 C. Le gaz EGR à basse température entre à nouveau dans le corps 4 à travers le second orifice d'entrée 51 et le passage de sortie de refroidisseur 52. L'écoulement du gaz EGR est coudé à environ 90 dans le passage de sortie de refroidisseur 53, et il sort du corps 4 à travers le second orifice de sortie 55. Le gaz EGR à basse température qui sort du corps 4 est recyclé vers le tuyau d'admission 15 à travers le tuyau EGR 17. Lorsque la vanne de commande de dépression et la pompe à vide électrique sont alimentées en électricité, l'obturateur 5 est actionné pour prendre la position de fermeture complète du refroidisseur dans la vanne d'aiguillage 3. L'obturateur 5 est appliqué sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12, de façon que l'obturateur 5 ferme les pas-sages d'entrée de refroidisseur 43, 44. Une dépression est appliquée à la chambre de dépression 66 définie dans les boîtiers 64, 65 de l'actionneur 9. Le diaphragme 60 se déplace vers le haut sur la figure 9 en correspon- dance avec la différence de pression entre la chambre de dépression 66 et la chambre atmosphérique 67. La tige 61 se déplace vers le haut sur les figures 3, 9, de façon que la plaque de liaison 62 tourne autour de l'axe de l'axe d'obturateur 6, en correspondance avec le mouvement rectiligne de la tige 61 se déplaçant vers le haut sur les figures 3, 9. L'axe d'obturateur 6 fixé à la plaque de liaison 62 tourne autour de son axe de rotation, au fur et à mesure que la plaque de liaison 62 tourne. L'obturateur 5 tourne autour de l'axe d'obturateur 6, de façon que l'obturateur 5 soit soulevé de la première partie de siège 91 du premier siège 11 et soit appliqué sur la seconde partie de siège 92 du se- cond siège 12. Par conséquent, l'obturateur 5 est dans la position de fer-meture complète du refroidisseur, dans laquelle l'obturateur 5 est opposé au premier orifice d'entrée 41. Lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète du refroidisseur, l'obturateur 5 ferme les passages d'entrée de refroidisseur 43, 44 et ouvre les passages de dérivation 34, 35. Dans cette condition, l'obturateur 5 est maintenu à un angle de rotation dans une plage telle que 40 à 50 , de façon que l'obturateur 5 ferme le passage d'entrée de refroidisseur 43, et l'obturateur 5 ouvre le passage de dérivation 34. Le gaz EGR à haute température circule à partir du tuyau EGR 16 vers le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'entrée 41 du corps 4. En se référant aux figures 2, 6, on note que le gaz EGR à haute température passe de manière rectiligne à travers le passage d'entrée de refroidisseur 42, le long de l'axe de la partie de tuyau rectiligne 31, et bute contre la surface arrière de l'obturateur 5 ap- pliqué sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12. L'obturateur 5 est incliné de l'angle de rotation (angle d'inclinaison) tel que 40 à 50 par rapport à l'axe de la partie de tuyau rectiligne 31. La direction d'écoulement du gaz EGR à haute température est changée pour devenir la di-rection des axes des passages de dérivation 34, 35, par la collision contre la surface arrière de l'obturateur 5. Le gaz EGR à haute température traverse de façon rectiligne les passages de dérivation 34, 35, dans la direction des axes des passages de dérivation 34, 35, et entre dans le passage de sortie derefroidisseur 53 du corps 4. Le gaz EGR à haute température sort du corps 4 â travers le second orifice de sortie 55. Le gaz EGR à haute température qui sort du corps 4 est recyclé dans le tuyau d'admission 15 à travers le tuyau EGR 17. En se référant par exemple aux figures 2, 4, 5, on note que l'obturateur 5 est placé dans la position de fermeture complète de la dérivation dans une condition normale de fonctionnement. La surface arrière de l'obturateur 5 est appliquée sur la première partie de siège 91 du premier siège 11, ce qui a pour effet de fermer les passages de dérivation 34, 35. Le gaz EGR à haute température est introduit dans le module de refroidisseur EGR 1 à travers le tuyau EGR 16, et le gaz EGR à haute température est entièrement recyclé dans le tuyau d'admission 15 à travers le re- froidisseur EGR 2, de façon que le gaz EGR à haute température soit suf- fisamment refroidi à travers le refroidisseur EGR 2 pour devenir le gaz EGR à basse température. Le gaz EGR à basse température, qui a une faible densité, est mélangé dans l'air d'admission à travers le passage d'admission dans le tuyau d'admission 15. La température de combustion du carburant dans la chambre de combustion de chaque cylindre du moteur E est diminuée, ce qui fait que l'émission de substances polluantes telles que NOx peut effectivement être réduite dans le gaz d'échappement évacué du moteur E, tandis que la puissance du moteur est maintenue. Le moteur E est dans la condition normale de fonctionnement après l'écoulement d'une durée pré- déterminée à la suite du démarrage du moteur E, par exemple. En se référant aux figures 2, 6, on note que l'obturateur 5 est placé dans la position de fermeture complète du refroidisseur par temps froid, par exemple. La surface avant de l'obturateur 5 est appliquée sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12, de façon que l'obturateur 5 ferme les passages d'entrée de refroidisseur 43, 44. Le gaz EGR à haute température est introduit dans le module de refroidisseur EGR 1 à travers le tuyau EGR 16, et le gaz EGR à haute température est entière-ment recyclé vers le tuyau d'admission 15 à travers les passages de déri- 2() vation 34, 35, de façon que le gaz EGR à haute température soit recyclé en ayant une température relativement élevée. L'air d'admission est suffisamment réchauffé, de façon à améliorer la combustion dans le moteur E. Par conséquert_t,. iL est possible de restreindre l'émission d'hydrocarbures (HC) et de fumée. par le moteur E. 25 Le temps froid peut être une condition dans laquelle la température du gaz EGR est inférieure à une température prédéterminée immédiatement après le démarrage du moteur E. En variante, le temps froid peut être une condition dans laquelle la température atmosphérique est inférieure à une température prédéterminée telle que 5 C. 30 Lorsque le gaz EGR est refroidi et la température de l'air d'admission est diminuée, l'émission de NOx peut être réduite. Cependant, lorsque la vitesse du moteur est relativement basse, et une faible charge est appliquée au moteur E, l'émission d'hydrocarbures augmente sous l'effet du refroidissement du gaz EGR. L'obturateur 5 est commandé de 35 façon à prendre une position (angle de rotation) appropriée, conformé- ment à la condition de fonctionnement du moteur E, de façon que la température du gaz EGR puisse être correctement commandée, et que les émissions de NOx et d'hydrocarbures puissent être réduites simultané-ment. En se référant aux figures 2, 4, 5, on note que la position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture complète de la dérivation se trouve entre les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 définis dans la partie de tuyau rectiligne 31, et les passages de sortie de refroidisseur 52, 53 définis dans la partie de tuyau en forme de L 32, qui est coudée sensiblement à 90 , dans le corps 4 du module de refroidisseur EGR 1. La position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture complète de la dérivation est définie par la position de la première partie de siège 91. L'étranglement 56 est défini en position intermédiaire à travers le passage de sortie de refroidisseur 52 dans l'espace intérieur de la partie de tuyau en forme de L 32 du corps 4. L'étranglement 56 a une section qui est inférieure à la section de l'ouverture du passage de sortie de refroidisseur 52 du côté du second orifice d'entrée 51. La figure 4 représente la pression différentielle 4P entre le côté amont de l'obturateur 5 et le côté aval de l'obturateur 5 dans la condition de fermeture complète de la dérivation. La pression au voisinage de la surface avant de l'obturateur 5 équivaut à la pression d'échappement Pi du gaz EGR circulant à partir du tuyau EGR 16 dans le passage d'entrée de refroidisseu.r_42, à travers le premier orifice d'entrée 41. La pression au voisinage de la surface arrière de l'obturateur 5 équivaut à la pression d'échappement Po du gaz EGR circulant à partir du passage de sortie de refroidisseur 52 dans le tuyau EGR 17, à travers le passage de sortie de refroidisseur 53 et le second orifice de sortie 55 du module de refroidisseur EGR 1. La pression au voisinage de la surface arrière de l'obturateur 5, en particulier la pression dans les passages de dérivation 34, 35 et le passage de sortie de refroidisseur 53, est déterminée sous la dépendance de la résistance à l'écoulement (perte de charge, APc) du gaz EGR traversant le refroidisseur EGR 2 et de la résistance à l'écoulement (perte de charge, APh) du gaz EGR traversant l'étranglement 56. La pression au voisinage de la surface arrière de l'obturateur 5 est diminuée de la pres- sion différentielle AP par rapport à la pression d'échappement Pi. Cette relation est définie par la formule (1) suivante. AP = Pi - Po = APc + APh (1) La partie de tuyau rectiligne 31 et la partie de tuyau en forme de L 32 ont une région dans laquelle la pression d'échappement du gaz EGR est élevée au voisinage de la surface avant de l'obturateur 5, en particulier dans le passage d'entrée de refroidisseur 42. La partie de tuyau rectiligne 31 et la partie de tuyau en forme de L 32 ont également une région dans laquelle la pression d'échappement du gaz EGR est faible au voisi- nage de la surface arrière de l'obturateur 5, en particulier dans les pas-sages de dérivation 34, 35 et le passage de sortie de refroidisseur 53. Lorsque l'obturateur 5 est dans la condition de fermeture complète de la dérivation, la pression différentielle AP est appliquée à l'obturateur 5, ce qui fait que la surface arrière de l'obturateur 5 est appliquée sur la première partie de siège 91 du premier siège 11 par la perte de charge APc occasionnée lorsque le gaz EGR traverse le refroidisseur EGR 2, et la perte de charge APh occasionnée lorsque le gaz EGR traverse l'étranglement 56. En se référant à la figure 2, on note que la première partie de siège 91 du premier siège 11 comporte la saillie annulaire au moyen de laquelle les aires de contact entre la première partie de siège 91 et l'obturateur 5 sont réduites, ce qui fait que la pression pour assurer l'herméticité entre l'obturateur 5 et le premier siège 11 peut-être renforcée au moyen des aires de contact entre eux. Par conséquent, il est possible de restreindre la fuite du gaz EGR à haute température à partir du passage d'entrée de refroidisseur 42 vers le passage de sortie de refroidisseur 52, à travers les passages de dérivation 34, 35, lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. La fuite de l'obturateur 5 peut être notablement réduite lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. II est possible d'éviter une augmentation de la température du gaz EGR à basse température, qui est refroidi par l'eau de refroidissement traversant le refroidisseur EGR 2. La température du gaz EGR recyclé dans le tuyau d'admission du moteur E peut être diminuée de façon appropriée, ce qui fait que l'efficacité d'alimentation du gaz EGR entrant dans la chambre de combustion de chaque cylindre du moteur E peut être améliorée. Par conséquent, la température de combustion du carburant dans la chambre de combustion du moteur E peut être notablement réduite. De ce fait, la quantité de NOx émise par le moteur E peut être réduite, ce qui fait que la quantité de substances polluantes dans le gaz d'échappement émis par le moteur E peut être notablement réduite. Le gaz EGR à basse température refroidi dans le refroidisseur EGR 2 peut être recyclé efficacement dans le tuyau d'admission du moteur E lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Il n'est pas nécessaire de surdimensionner le refroidisseur EGR 2 et le module de refroidisseur EGR 1 dans le but d'améliorer les performances de refroidissernent du gaz EGR. Par conséquent, l'espace de montage pour installer le module de refroidisseur EGR 1 dans un compartiment moteur peut être réduit, et l'aptitude au montage du module de refroidisseur EGR 1 peut être améliorée. En se référant aux figures 2, 6, on note que lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète du refroidisseur, l'axe de l'obturateur 5 coïncide sensiblement avec l'axe du premier orifice d'entrée 41 du corps 4, c'est-à-dire que l'obturateur 5 et le premier orifice d'entrée 41 sont sensiblement coaxiaux. La position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture complète du refroidisseur est opposée au premier orifice d'entrée 41 dans les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 de la partie de tuyau.re tiligne 31. La position de l'obturateur 5 correspondant la fermeture complète du refroidisseur est définie par la position de la se- conde partie de siège 92 du second siège 12. Le gaz EGR à haute température entre dans le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'entrée 41. Lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète du refroidisseur, le gaz EGR à haute température bute contre la surface arrière de l'obtura- teur 5, ce qui fait que la direction d'écoulement du gaz EGR à haute température est changée. La pression (pression d'échappement) du gaz EGR à haute température qui entre dans le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'entrée 41 est appliquée à l'obturateur 5 pour appliquer la surface avant de l'obturateur 5 sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12. Par conséquent, il est possible de restrein- dre une fuite du gaz EGR à basse température à partir des passages d'entrée de refroidisseur 42, 43 vers le passage de sortie de refroidisseur 52, à travers le refroidisseur EGR2, lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète du refroidisseur. La fuite de l'obturateur 5 peut être notablement réduite lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète du refroidisseur. Il est possible de restreindre une diminution de température du gaz EGR à haute température, sous l'action du gaz EGR à basse température refroidi par l'eau de refroidissement qui traverse le refroidisseur EGR 2. Le gaz EGR à haute température peut être recyclé efficacement dans le tuyau d'admission du moteur E, de façon que l'air d'admission puisse être notablement réchauffé, et que la combustion dans le moteur E puisse être améliorée. Par conséquent, la quantité de NOx émise par le moteur E peut être réduite, ce qui permet de réduire notablement la quantité de substances polluantes dans le gaz d'échappement émis par le moteur E. En se référant aux figures 7, 8, on note que le premier passage rectiligne 31a, qui est normalement utilisé dans le fonctionnement du moteur E, a un passage sensiblement droit. Le premier passage rectiligne 31a n'a pas une partie coudée de façon abrupte, dans laquelle un pas- sage intérieur est coudé sensiblement à angle droit. Le premier passage rectiligne 31a s'étend à partir du premier orifice d'entrée 41 vers l'entrée du refroidisseur EGR 2 sensiblement en ligne droite à travers le corps 4. En se_réiérant à la figure 4, on note que le gaz EGR entre dans le passage d'entree de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'en- trée 41, et circule sensiblement le long de l'axe du premier passage rectiligne 31a. Le gaz EGR entre en douceur dans l'entrée du refroidisseur EGR 2 à travers les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 et le premier orifice de sortie 45, sans changement de direction à angle droit dans le passage. Par conséquent, la perte de charge de l'écoulement de gaz EGR peut être notablement réduite lorsque le gaz EGR est recyclé dans le tuyau d'admission du moteur E à travers le refroidisseur EGR 2. Il est possible de réduire la perte de charge dans l'écoulement de gaz EGR traversant les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 et le premier orifice de sortie 45 du premier passage rectiligne 31a, qui est normalement utilisé dans le fonctionnement du moteur E. La quantité de gaz EGR entrant dans la chambre de combustion de chaque cylindre du moteur E peut être augmentée. La température de combustion du carburant dans la chambre de combustion du moteur E peut être effectivement diminuée, ce qui permet de réduire l'émission de substances telles que NOx dans le gaz d'échappement émis par le moteur E. En se référant aux figures 7, 8, on note que les passages de dérivation 34, 35 sont définis dans le corps 4 qui communique avec l'entrée et la sortie du refroidisseur EGR 2. Les passages de dérivation 34, 35 définissent le raccourci entre le premier passage rectiligne 31a et le passage en forme de L 32a. Les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 communiquent par un raccourci avec les passages de sortie de refroidisseur 52, 53, ce qui fait que le gaz EGR peut être recyclé dans le tuyau d'admission du moteur E sans passer par le refroidisseur EGR 2. Les passages de dérivation 34, 35 sont sensiblement perpendiculaires à l'axe du premier passage rectiligne 31a. En se référant à la figure 22, on note que la vanne d'aiguillage 1102 exposée dans le document EP 0987427 a la structure dans laquelle le passage d'entrée de refroidisseur 1104, le passage de sortie de refroidisseur 1105 et le passage de dérivation 1106 sont en parallèle. Dans ce mode de réalisation, le corps 4 de la vanne d'aiguillage 3 peut avoir des dimensions réduites en comparaison avec la structure de la vanne d'aiguillage 1102 dans le document EP 0987427 représentée sur la figure 22. Par conséquent, i. est possible de réduire l'espace de montage nécessaie dans un compartiment moteur pour le module de refroidisseur EGR 1, qui comprend le refroidisseur EGR 2 et la vanne d'aiguillage 3, ce qui permet de réduire les dimensions du module de refroidisseur 1. L'aptitude au montage du module de refroidisseur EGR 1 peut ainsi être améliorée. Lorsque l'obturateur 5 est dans la position d'ouverture complète de la dérivation, l'obturateur 5 est appliqué sur le second siège 12 qui dé-finit la position de l'obturateur 5 correspondant à la fermeture complète du refroidisseur. Dans cette condition d'ouverture complète de la dérivation, le second siège 12 est incliné de façon que la normale à la surface arrière de l'obturateur 5 soit inclinée d'un angle prédéterminé, dans une plage telle que 40 à 50 , par rapport à la ligne verticale perpendiculaire à l'axe du premier passage rectiligne 31a (passages d'entrée de refroidis- seur 42 à 44) du corps 4, vers l'orifice d'entrée 41. Autrement dit, dans cette condition d'ouverture complète de la dérivation, la normale à la sur-face arrière de l'obturateur 5 est inclinée vers l'avant, en direction de l'orifice d'entrée 41, d'un angle prédéterminé dans une plage telle que 40 à 50 . Dans la structure ci-dessus, une partie coudée de façon abrupte, dans laquelle l'écoulement de gaz EGR est courbé perpendiculairement et de façon abrupte, peut être évitée dans un espace intérieur de dérivation incluant le passage d'entrée de refroidisseur 42, les passages de dériva- tion 34, 35, le passage de sortie de refroidisseur 53 et le second orifice de sortie 55. Cet espace intérieur de dérivation est temporairement utilisé seulement pendant une période limitée, comme immédiatement après le démarrage du moteur E et lorsque la température du gaz EGR (gaz d'échappement) est inférieure à une température prédéterminée. Le gaz EGR entre dans le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'entrée 41 et passe de manière rectiligne sensiblement le long de l'axe du premier passage rectiligne 31a. Ensuite, le gaz EGR circule le long de la surface arrière inclinée de l'obturateur 5, tout en changeant à angle droit sa direction d'écoulement. Le gaz EGR entre donc en douceur dans les passages de dérivation 34, 35. Les passages de dérivation 34, 35 et le passage de sortie de refroidisseur 53 constituent le second passage rectiligne qui s'étend à partir de la partieûd'embranchement (passage d'entrée de refroidis.sew) 42, sensiblement ae manière rectiligne vers le second orifice de sortie 55. Le gaz EGR s'écoule à partir des passages de dérivation 34, 35 dans le passage de sortie de refroidisseur 53, et passe en direction axiale le long du second passage rectiligne. Le gaz EGR sort du second orifice de sortie 55 sans changer de direction à angle droit à travers le second passage rectiligne. L'écoulement de gaz EGR qui entre dans le premier passage rectiligne 31a à travers le premier orifice d'entrée 41 peut être amélioré en comparaison avec l'écoulement de gaz EGR qui entre dans les passages de dérivation 34, 35 après avoir changé de direction de façon abrupte et à angle droit immédiatement avant les passages de dérivation 34, 35. Par conséquent, la perte de charge de l'écoulement de gaz EGR peut être notablement réduite lorsque le gaz EGR est recyclé dans le tuyau d'ad- mission du moteur E après avoir contourné le refroidisseur EGR 2. Par conséquent, la perte de charge de l'écoulement de gaz EGR, qui traverse les passages de dérivation 34, 35 pendant la durée limitée au cours du fonctionnement du moteur E, peut être réduite. L'effet de réchauffage de l'air d'admission aspiré dans la chambre de combustion du moteur E peut être amélioré, ce qui permet d'améliorer la condition de combustion de la chambre de combustion. Par conséquent, il est possible de réduire notablement la quantité de substances polluantes telles que HC dans le gaz d'échappement émis par le moteur E. La longueur axiale du siège d'obturateur 11 (organe cylindrique 11) peut définir la longueur du passage de dérivation. La longueur du passage de dérivation peut être la longueur égale au total de la longueur axiale du siège d'obturateur 11 (organe cylindrique 11) et de la longueur du trou de passage dans le corps 4. Second mode de réalisation Comme représenté sur les figures 10 à 12, le corps 4 comporte la cloison de séparation 33 qui sépare la partie de tuyau rectiligne 31 vis-à-vis de la partie de tuyau en forme de L 32. Un espace annulaire 30 est défini en formant une partie en retrait dans la cloison de séparation 33. L'espace annulaire 30 entoure l'ouverture de la partie de tuyau rectiligne 31. Les premier et second sièges 11, 12 sont respectivement ajustés avec serrage dans les surfaces de paroi de la partie de tuyau rectiligne 31 et de la partie de`tt y m en forme de L 32 de la cloison de séparation 33 La surface d'extrémité, en direction axiale, du premier siège 11 se trouve du côté amont de l'écoulement de gaz EGR. La surface d'extrémité axiale du premier siège 11 définit la première partie de siège 91 sensiblement annulaire. La surface arrière d'un obturateur 205, qui dé-finit une première surface d'obturation 291, est adaptée pour être appliquée sur la première partie de siège 91. La première partie de siège 91 remplit la fonction d'une périphérie d'ouverture des passages de dérivation 34, 35. La première partie de siège 91 remplit la fonction d'un organe de réglage pour définir la plage de déplacement de l'obturateur 205. La première surface d'obturation 291 sur la surface arrière de l'obturateur 205 est appliquée sur la première partie de siège 91, du premier siège 11, de façon que l'obturateur 205 ne puisse pas tourner davantage dans la direction dans laquelle l'obturateur 205 ferme les passages de dérivation 34, 35. La première partie de siège 91 du premier siège 11 peut avoir une saillie annulaire pour réduire les aires de contact entre la première partie de siège 91 et l'obturateur 205, de façon similaire au premier mode de réalisation. Dans cette structure, une pression pour assurer l'herméticité entre la surface d'obturation 291 de l'obturateur 205 et la surface d'obturation du premier siège 11, peut être renforcée par les aires de contact entre elles. L'espace annulaire 30 se trouve entre la périphérie circonférentielle extérieure de la première partie de siège 91 du premier siège Il, et une surface de passage de la cloison de séparation 33. L'espace annulaire 30 entoure de façon circonférentielle la périphérie de la première partie de siège 91. La surface d'extrémité en direction axiale du second siège 12 se trouve du côté amont de l'écoulement de gaz EGR. La surface d'extrémité en direction axiale du second siège 12 définit la seconde partie de siège annulaire 92. La surface avant de l'obturateur 205, qui définit une seconde surface d'obturation 292, est adaptée pour être appliquée sur la seconde partie de siège 92. La seconde partie de siège 92 remplit la fonc- 2() tion d'une périphérie d'ouverture des passages d'entrée de refroidisseur 43, 44. La seconde partie de siège 92 remplit la fonction d'un organe de réglage pour définir la plage de déplacement de l'obturateur 205. La seconde surface._ d'obturation 292 sur la surface avant de l'obturateur-205 est appliquée sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12, de 25 façon que l'obturateur 205 ne puisse pas tourner davantage dans la direction dans laquelle l'obturateur 205 ferme les passages d'entrée de refroidisseur 43, 44. Le premier orifice d'entrée 41 définit une ouverture dans l'extrémité amont du corps 4, par rapport à l'écoulement du gaz d'échappe- 30 ment. Le second orifice de sortie 55 définit une ouverture dans l'extrémité aval du corps 4, par rapport à l'écoulement de gaz d'échappement. Le premier orifice d'entrée 41 est raccordé à l'extrémité d'ouverture du tuyau EGR 16 du côté aval de l'écoulement de gaz EGR. Le second orifice de sortie 55 est raccordé à l'extrémité d'ouverture du tuyau EGR 17 du côté 35 amont de l'écoulement de gaz EGR. La paroi extérieure du corps 4 et la cloison de séparation 33 définissent le passage de communication de refroidisseur et le passage de communication de dérivation, en relation avec le premier orifice d'entrée 41. Le passage de communication de refroidisseur comporte le pas- sage d'entrée de refroidisseur 31a, qui communique avec l'entrée du refroidisseur EGR 2, et le passage de sortie de refroidisseur 32a qui communique avec la sortie du refroidisseur EGR 2. Le passage de communication de refroidisseur définit un chemin d'échappement. Le gaz EGR qui entre dans le premier orifice d'entrée 41 traverse le passage de communi- cation de refroidisseur et le refroidisseur EGR 2, de façon que le gaz EGR soit recyclé dans le système d'admission du moteur E. Le passage d'entrée de refroidisseur 31a est le premier passage rectiligne 31a qui s'étend de manière rectiligne à partir du premier orifice d'entrée 41 vers l'entrée du refroidisseur EGR 2. Le passage d'entrée de refroidisseur 31a est sensiblement perpendiculaire à l'axe du passage de dérivation 35. Le passage d'entrée de refroidisseur 31a comprend le pas-sage d'entrée de refroidisseur 42, un trou de passage de refroidisseur 43a, et le premier orifice de sortie 45. Le passage de sortie de refroidisseur 32a est le passage en forme de L 32a qui s'étend à partir de la sortie du refroidisseur EGR 2 et est coudé sensiblement à angle droit vers le second orifice de sortie 55. Le passage de sortie de refroidisseur 32a comprend le second orifice d'entrée 51 et les passages de sortie de refroidisseur 52, _51 Le trou de passage de refroidisseur 43a est form4 dans le second siège 12. Le premier orifice de sortie 45 communique avec les extrémités d'entrée des tubes du refroidisseur EGR 2. Le second orifice d'entrée 51 communique avec les extrémités de sortie des tubes du refroidisseur EGR 2. Le passage de communication de dérivation comprend un trou de passage de dérivation 34a et le passage de dérivation 35 à travers lesquels le passage d'entrée de refroidisseur 31a communique avec le passage de sortie de refroidisseur 32a. Le trou de passage de dérivation 34a et le passage de dérivation 35 définissent un raccourci entre le pas-sage d'entrée de refroidisseur 31a et le passage de sortie de refroidisseur 32a. Le passage de communication de dérivation comprend le passage d'entrée de refroidisseur 42, le trou de passage de dérivation 34a, le pas- sage de dérivation 35 et le passage de sortie de refroidisseur 53. Le pas-sage de communication de dérivation constitue le second passage rectiligne qui s'étend à partir du passage d'entrée de refroidisseur 42 vers le second orifice de sortie 55, de façon sensiblement rectiligne le long du trou de passage de dérivation 34a et du passage de dérivation 35. Le trou de passage de dérivation 34a définit un premier trou de passage dans le premier siège 11. Le trou de passage de dérivation 34a forme un embranchement à partir du passage d'entrée de refroidisseur 31a. La cloison de séparation 33 est formée en une seule pièce avec l'espace intérieur du corps 4. La cloison de séparation 33 sépare hermétiquement le passage d'entrée de refroidisseur 31a vis-à-vis du passage de sortie de refroidisseur 32a. Un trou d'axe 46 est formé dans la cloison de séparation 33. Le trou d'axe 46 s'étend dans la direction axiale de l'axe d'obturateur 6. Un palier cylindrique est installé dans le trou d'axe 46 pour supporter de façon tournante l'axe d'obturateur 6 au moyen d'un composant de palier (non représenté), tel qu'une douille. L'axe d'obturateur 6 peut tourner dans la cloison de séparation 33 par l'intermédiaire du palier. La paroi extérieure du corps 4 d'un premier côté, en direction axiale, de la cloison de séparation 33, comporte une ouverture du premier côté en direction axiale du trou d'axe 46. Le bouchon 37 est ajusté avec serrage sur le corps 4, de façon hermétique, pour obturer l'ouverture du trou d'axe 46. Un composant d'étanchéité (non représenté), tel qu'un. joint d'étanchéité pour ies gaz, est placé entre la périphérie circonférentielle intérieure du trou d'axe 46 de la cloison de séparation 33 et la périphérie circonférentielle extérieure de l'axe d'obturateur 6, en plus du composant de palier tel qu'une douille. Le joint d'étanchéité pour les gaz est un organe cylindrique qui est par exemple formé en une seule pièce d'un élastomère tel que du caoutchouc. Le joint d'étanchéité pour les gaz remplit la fonction d'un organe d'étanchéité qui s'oppose à l'entrée de corps étrangers contenus dans le gaz EGR dans l'espace entre le palier défini dans le trou d'axe 46 et l'axe d'obturateur 6. La cloison de séparation 33 entoure la périphérie de l'axe d'obturateur 6 d'une manière telle que la cloison de séparation 33 protège 35 l'axe d'obturateur 6 contre le gaz EGR à haute température et le gaz EGR à basse température. Par conséquent, la cloison de séparation 33 protège l'axe d'obturateur 6, le palier qui supporte l'axe d'obturateur 6 et le joint d'étanchéité pour les gaz, qui est monté sur l'axe d'obturateur 6, contre la chaleur du gaz EGR à haute température. La cloison de séparation 33 protège également l'axe d'obturateur 6 et le palier contre une substance adhésive telle que du carbone adhésif contenudans le gaz EGR à basse température. La vanne d'aiguillage 3 comprend l'obturateur 205, l'axe d'obturateur 6 et le levier d'obturateur 7. Comme représenté sur les figures 13, 14, le dispositif action- neur d'obturateur comprend la pompe à vide électrique (non représentée), la vanne de commande de dépression (non représentée) et l'actionneur 9. Le dispositif actionneur d'obturateur actionne l'obturateur 205 en déplaçant le diaphragme 60. La pompe à vide électrique remplit la fonction d'une source de dépression qui est actionnée par un moteur électrique. La vanne de commande de dépression est installée en position intermédiaire dans le tuyau de passage d'air communiquant avec l'orifice d'entrée d'air de la pompe à vide électrique. La vanne de commande de dépression peut être actionnée par un actionneur à solénoïde ou un moteur électrique. L'actionneur 9 génère une force axiale en appliquant une dépression pro-venant de la pompe à vide électrique par l'intermédiaire de la vanne de commande de dépression. L'actionneur 9 comprend la tige 61, un support 153, un siège de diaphragme 154 . et_les boîtiers 64, 65. La tige 61 est mobile en direction axiale conjointement au diaphragme 60. Le support 153 est un organe sensiblement cylindrique ayant un trou de communication avec l'atmosphère 152, qui s'étend à travers l'actionneur 9. Le siège de diaphragme 154 est placé sur l'extrémité supérieure du support 153 sur la figure 14. Le diaphragme 60 et le ressort hélicoïdal 68 peuvent se déplacer de manière élastique dans les boîtiers 64, 65. Le diaphragme 60 est un maté- riau élastique constitué d'un matériau de type caoutchouc. Le diaphragme 60 est interposé entre des brides des boîtiers 64, 65, et ensuite la périphérie circonférentielle extérieure du boîtier 65 est pliée pour prendre une forme en U, en coupe. Par conséquent, la périphérie circonférentielle extérieure du diaphragme 60 est fixée entre les brides des boîtiers 64, 65. Les boîtiers 64, 65 définissent à l'intérieur un espace intérieur (chambre de diaphragme). La chambre de diaphragme est séparée hermétiquement par le diaphragme 60 entre la chambre de dépression 66 et la chambre atmosphérique 67. La chambre de dépression 66 communique avec une entrée d'air de la pompe à vide à travers la vanne de commande de dépression. La chambre atmosphérique 67 communique avec l'atmosphère à travers le trou de communication avec l'atmosphère 152. Une extrémité axiale de la tige 61 est courbée de façon à avoir une forme en L. Cette extrémité axiale en forme de L de la tige 61 est engagée dans un trou d'accouplement de la plaque de liaison 62. Le diaphragme 60 est in- terposé entre des plaques 164, 165. L'autre extrémité axiale de la tige 61 se trouve du côté supérieur sur la figure 14. L'autre extrémité axiale de la tige 61 est reliée au diaphragme 60 par l'intermédiaire des plaques 164, 165, tout en étant accouplée à un trou central du diaphragme 60. La plaque de liaison 62 remplit la fonction d'un élément de transformation de mouvement qui transforme un mouvement rectiligne de la tige 61 en un mouvement de rotation de l'axe d'obturateur 6. La plaque de liaison 62 constitue un mécanisme de transmission en association avec l'axe d'obturateur 6 et la tige 61. La plaque de liaison 62 a une extrémité de sortie ayant un trou d'accouplement dans lequel est fixée une extrémité axiale de l'axe d'obturateur 6. L'extrémité axiale de l'axe d'obturateur 6 fait saillie à l'extérieur à partir du bouchon 37. L'actionneur 9 comporte le support 153 qui est fixé à un siège en forme de plateau de l'équerre 63 (figure 13), de façon que le su.pp et 153 supporte l'actionneur 9. Le ressort hélicoïdal 68 remplit la fonction d'un élément de sollicitation qui applique une force de sollicitation au diaphragme 60 dans une direction dans laquelle le ressort hélicoïdal 68 sollicite l'obturateur 205 vers la première partie de siège 91 du premier siège 11, pour fermer le trou de passage de dérivation 34a. Le ressort hélicoïdal 68 sollicite l'obturateur 205 dans la direction de fermeture. Une ex- trémité axiale du ressort hélicoïdal 68 est supportée par un siège de ressort 166 du côté du diaphragme 60. L'autre extrémité axiale du ressort hélicoïdal 68 est supportée par une partie de plafond du boîtier 64, du côté opposé au diaphragme 60. Le boîtier 64 est raccordé au tuyau de dépression 69 à travers lequel une dépression est appliquée dans la 35, chambre de dépression 66 à partir de la pompe à vide électrique et de la vanne de commande de dépression. L'extrémité supérieure du siège de diaphragme 154 sur la figure 14 remplit la fonction d'un organe de réglage (butée). L'extrémité supérieure du siège de diaphragme 154 règle le diaphragme 60 à une position par défaut lorsque le diaphragme 60 est déplacé vers le côté inférieur sur la figure 14, par la force de sollicitation du ressort hélicoïdal 68, dans une condition dans laquelle la dépression appliquée dans l'actionneur 9 à par-tir de la pompe à vide est supprimée. Dans cette structure, le siège de diaphragme 154 empêche un mouvement supplémentaire du diaphragme 60 lorsque la surface arrière du diaphragme 60 vient en contact avec le siège de diaphragme 154. Dans cette condition, le diaphragme 60 est dans la position par défaut. Un bouchon 169 obture l'ouverture de la partie de plafond du boîtier 64. Le bouchon 169 remplit la fonction d'une butée qui règle la course du diaphragme 60. L'extrémité axiale inférieure du bouchon 169 sur la figure 14 remplit la fonction d'un organe de réglage (butée). L'extrémité axiale inférieure du bouchon 169 règle le déplacement (position de levée complète, levée complète) du diaphragme 60 lorsqu'une dépression est appliquée dans l'actionneur 9 à partir de la pompe à vide, de façon 2C) que le diaphragme 60 se déplace vers le haut sur la figure 14 en correspondance avec une différence de pression entre la chambre de dépression 66 et la chambre atmosphérique 67. Dans cette structure, le bouchon 169 empêche le-diaphragme 60 de se déplacer davantage lorsque la- sue-face avant du diaphragme 60 vient en contact avec le bouchon 169. Dans 25 cette condition, le diaphragme 60 est dans la position de levée complète. L'actionneur 9 est adapté pour vaincre la résultante à la fois de la force de sollicitation du ressort hélicoïdal 68 et d'une force externe telle qu'une vibration et une pression appliquée par le moteur E lorsque l'obturateur 205 est ouvert, de façon que l'actionneur 9 soit capable d'ac- 30 tionner l'obturateur 205. L'actionneur 9 génère une force axiale qui a une relation avec le diamètre du diaphragme 60 et la dépression appliquée au diaphragme 60. La force axiale générée par l'actionneur 9 est conçue de façon à être supérieure à la résultante à la fois de la force externe (force du moteur) appliquée par le moteur E, et de la force de sollicitation (force 35 élastique) du ressort hélicoïdal 68. L'actionneur 9 déplace le diaphragme 60 dans la direction de l'épaisseur du diaphragme 60, vers le haut sur la figure 14, contre la force élastique du ressort hélicoïdal 68, ce qui a pour effet de déplacer la tige 61 conjointement au diaphragme 60, en utilisant une différence de pression entre la chambre de dépression 66 et la cham- bre atmosphérique 67. La tige 61 se déplace axialement vers le haut sur la figure 14, et le mouvement de la tige 61 est transmis à l'axe d'obturateur 6 par l'intermédiaire de la plaque de liaison 62, de façon que l'axe d'obturateur 6 tourne sur un angle 6 prédéterminé, tel que 40 à 50 . Par conséquent, l'obturateur 205 est actionné entre la position de fermeture complète de la dérivation et la position de fermeture complète du refroidisseur, dans la vanne à trois voies et deux positions. La vanne de commande de dépression commande la dépression appliquée dans la chambre de dépression 66. L'obturateur 205 est constitué d'un matériau métallique qui a d'excellentes propriétés de résistance à la chaleur et de résistance à la corrosion, auquel on a donné une forme courbe prédéterminée. De façon spécifique, l'obturateur 205 est formé en pressant une plaque métallique plane, placée sur une matrice, de façon à la faire entrer dans un trou de la matrice en utilisant un poinçon qui est plus petit que le diamètre exté- rieur de l'obturateur 205. Par conséquent, l'obturateur 205 est formé à la presse, par emboutissage profond, par exemple, de façon à être un organe présentant un fond. En se référant aux figures 10, 11 et 15, on note que l'obturateu .2.O5 a une surface d'extrémité définissant la première sur-face d'obturation 291 qui ferme et ouvre le trou de passage de dérivation 34a en étant appliquée sur le premier siège 11 et soulevée de celui-ci. La première surface d'obturation 291 remplit la fonction d'une surface d'obturation. La première surface d'obturation 291 est placée sur la surface arrière, qui est opposée à la surface avant de l'obturateur 205. En se référant aux figures 11, 12 et 15, on note que l'obturateur 205 comporte l'au- tre surface d'extrémité dans la direction de l'épaisseur de l'obturateur 205. L'autre surface d'extrémité de l'obturateur 205 définit la seconde sur-face d'obturation 292 qui ferme et ouvre le trou de passage de refroidisseur 43a en étant appliquée sur le second siège 12 et soulevée de celui-ci. Les première et seconde surfaces d'obturation 291, 292 de l'obturateur 205 sont des surfaces planes sensiblement circulaires. L'obturateur 205 est actionné entre la position de fermeture complète de la dérivation et la position de fermeture complète du refroidisseur. La position de fermeture complète de la dérivation est la position par défaut dans laquelle l'angle d'actionnement 8 de l'obturateur 205 est 0 , comme on le voit sur la figure 10. La position de fermeture complète du refroidisseur est la position de levée complète dans laquelle l'angle d'actionnement 0 de l'obturateur 205 est l'angle prédéterminé de 40 à 50 , comme représenté sur la figure 12. La première surface d'obturation 291 du côté de la surface arrière de l'obturateur 205 est appliquée et ajustée sur le premier siège 11 dans la position de fermeture complète de la dérivation, de façon que le trou de passage de dérivation 34a soit fermé, et que le trou de passage de refroidisseur 43a soit ouvert. La seconde surface d'obturation 292 du côté de la surface avant de l'obturateur 205 est appliquée et ajustée sur le second siège 12 dans la position de fermeture complète du refroidisseur, de façon que le trou de passage de refroidisseur 43a soit fermé, et que le trou de passage de dérivation 34a soit ouvert. En se référant aux figures 10, 15, on note que lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation, rob- turateur 205 est placé de façon que la direction axiale d'un écoulement moyen de gaz EGR traversant le passage d'entrée de refroidisseur 42 soit sensiblement parallèle à la direction verticale perpendiculaire à l'axe de l'obturateur 205... insi, l'écoulement moyen du gaz EGR traversant le passage d'entrée de refroidisseur 42 est sensiblement perpendiculaire à l'axe de l'obturateur 205. Dans cette condition, la direction verticale perpendiculaire à l'axe de l'obturateur 205 est sensiblement parallèle aux première et seconde surfaces d'obturation 291, 292. L'obturateur 205 a un rabat circonférentiel 293 pour générer une force de soulèvement. Le rabat circonférentiel 293 est formé en courbant la périphérie circonférentielle extérieure qui est le côté extérieur, en direction radiale, de la première surface d'obturation 291 dans l'obturateur 205. Le rabat circonférentiel 293 est formé en courbant la périphérie circonférentielle extérieure vers la première surface d'obturation, vers le bas sur la figure 15, sur un angle prédéterminé. La périphérie circonférentielle de l'obturateur 205 est cour- bée de façon que le rabat circonférentiel 293 pénètre dans l'espace annu- laire 30 lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Ainsi, le rabat circonférentiel 293 est au moins partiellement placé dans l'espace annulaire 30 lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Le rabat circonfé- rentiel 293 est formé sur la totalité de la périphérie circonférentielle de l'obturateur 205, dans la direction de la circonférence de l'obturateur 205. En se référant à la figure 15, on note que lorsque l'actionneur 9 actionne l'obturateur 205 en direction de la position de fermeture complète du refroidisseur, à partir de la position de fermeture complète de la dérivation, une force de soulèvement est appliquée à l'obturateur 205 en tant que force d'assistance au fonctionnement, dans une direction dans laquelle le fonctionnement de l'obturateur 205 est assisté. L'axe d'obturateur 6 est formé en une seule pièce d'un matériau métallique qui présente d'excellentes propriétés de résistance à la chaleur et de résistance à la corrosion. Le matériau métallique de l'axe d'obturateur 6 peut être de l'acier inoxydable tel que le SUS 304. L'axe d'obturateur 6 peut glisser le long de la périphérie circonférentielle intérieure, qui définit le trou d'axe 46 de la cloison de séparation 33, par l'intermédiaire du composant de palier et de l'organe d'étanchéité. La partie fixe 74 est un organe cylindrique. La partie fixe 74 est fixée à la périphérie circonférentielle extérieure de l'axe d'obturateur 6 pour supporter l'extrémité fixe du levier d'obturateur 7. L'axe d'obturateur 6 a une extrémité axiale qui fait saillie à l'extérieur du corps 4 à travers le bouchon 37. Le levier d'obturateur 7 a une extrémité fixe qui est fixée à la périphérie extérieure de la partie fixe 74 de l'axe d'obturateur 6, par soudage ou autres. L'autre extrémité du levier d'obturateur 7 est une extrémité libre fixée à la première surface d'obturation 291 sur le côté de la sur-face arrière de l'obturateur 205, du côté inférieur sur la figure 15. L'extrémité fixe du levier d'obturateur 7 a une forme sensible- ment en arc ou une forme cylindrique correspondant à la forme de la partie fixe 74. L'extrémité fixe du levier d'obturateur 7 est fixée sur une partie de la périphérie extérieure de la partie fixe 74, par soudage ou autres. L'extrémité libre du levier d'obturateur 7 a une forme correspondant à un trou, ou autres, défini au centre de l'obturateur 205. L'extrémité libre du levier d'obturateur 7 est fixée au centre de la première surface d'obtura- tion 291 du côté de la surface arrière de l'obturateur 205, par soudage ou autres. L'obturateur 205 est un organe d'obturation qui tourne autour de l'extrémité fixe du levier d'obturateur 7. L'obturateur 205 ouvre sélective-ment l'un du trou de passage de refroidisseur 43a et du trou de passage de dérivation 34a, et ferme l'autre du trou de passage de refroidisseur 43a et du trou de passage de dérivation 34a, du côté de l'extrémité libre du levier d'obturateur 7. On décrira ensuite le fonctionnement de l'appareil de recyclage de gaz d'échappement. Le gaz de combustion est évacué de la chambre de combustion à travers l'orifice d'échappement formé dans la culasse du moteur E. Le gaz d'échappement est évacué à travers le collecteur d'échappement et le tuyau d'échappement 14. Lorsque la vanne de commande de dépression et la pompe à vide ne sont pas alimentées en électricité, le diaphragme 60 est sollicité contre le siège de diaphragme 154 par la force de sollicita- tion du ressort hélicoïdal 68 logé dans les boîtiers 64, 65 de l'actionneur 9, ce qui fait que la tige 61 de l'actionneur 9 est déplacée vers le bas sur la figure 14. En se référant à la figure 10, on note que la première surface d'obturation 291 de l'obturateur 205 est maintenue sur la première partie de siège 91 du premier siège 11 lorsque l'obturateur 205 est maintenu dans la position de fermeture complète de la dérivation, dans laquelle l'obturateur 205 ferme le trou de passage de dérivation 34a, tandis que le trou de passage de refroidisseur 43a est ouvert. Le gaz EGR à haute température circule à partir du tuyau EGR 16 de façon à entrer dans le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'entrée 41 du corps 4. En se référant à la figure 10, on note que le gaz EGR à haute température traverse de façon rectiligne le trou de passage de refroidisseur 43a et le premier orifice de sortie 45, et entre dans le refroidisseur EGR 2 à travers le premier orifice de sortie 45. Le gaz EGR à haute température échange de la chaleur avec l'eau de refroidissement pendant qu'il traverse les tubes dans le refroidisseur EGR 2, de façon que le gaz EGR à haute température devienne le gaz EGR à basse température. Le gaz EGR à basse température entre à nouveau dans le corps 4 à travers le second orifice d'entrée 51 et le pas- sage de sortie de refroidisseur 52. L'écoulement du gaz EGR est coudé sur environ 90 dans le passage de sortie de refroidisseur 53, et il sort du corps 4 à travers le second orifice de sortie 55. Le gaz EGR à basse température qui s'écoule hors du corps 4 est recyclé dans le tuyau d'admis- sion 15 à travers le tuyau EGR 17. Lorsque la vanne de commande de dépression et la pompe à vide sont alimentées en électricité, l'obturateur 205 est appliqué sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12, de façon que l'obturateur 205 ferme le trou de passage de refroidisseur 43a. L'orifice d'évacuation 1'0 de la pompe à vide génère une pression positive et l'orifice d'admission de la pompe à vide génère une dépression lorsqu'elle est alimentée en électricité, ce qui fait que la pompe à vide aspire l'air à partir de la chambre de dépression 66, à travers le passage d'air. La chambre de dépression 66 reçoit une dépression, ce qui fait qu'une différence de pression 15 est produite entre la chambre de dépression 66 et la chambre atmosphérique 67, qui communique avec l'atmosphère. Le diaphragme 60 se déplace vers le haut sur la figure 14, contre la force de sollicitation du ressort hélicoïdal 68, conformément à la différence de pression entre la chambre de dépression 66 et la chambre 20 atmosphérique 67, de façon que la tige 61 se déplace axialement. La plaque de liaison 62 tourne autour de la direction axiale de l'axe d'obturateur 6, en correspondance avec le mouvement rectiligne de la tige 61 se dé-plaçant vers le haut sur la figure 14, ce qui fait que l'axe d'obturateur-6 fixé à la plaque de liaison 62 tourne autour du centre de rotation, lorsque 25 la plaque de liaison 62 tourne. L'obturateur 205 tourne autour de l'axe d'obturateur 6, ce qui fait que l'obturateur 205 est soulevé de la première partie de siège 91 du premier siège 11, et est appliqué sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12. L'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète du refroidisseur, dans laquelle l'obturateur 205 30 ouvre le trou de passage de dérivation 34a et le passage de dérivation 35, et ferme le trou de passage de refroidisseur 43a. Le gaz EGR à haute température provenant du tuyau EGR 16 entre dans le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'entrée 41 du corps 4. En se référant à la figure 12, on note que 35 le gaz EGR à haute température passe axialement, de façon rectiligne, le long du passage d'entrée de refroidisseur 42, et entre en collision avec la première surface de siège 291 du côté de la surface arrière de l'obturateur 205 qui est appliqué sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12. Dans cette condition, la première surface d'obturation 291 du côté de la surface arrière de l'obturateur 205 est inclinée d'un angle qui est dans une plage telle que 40 à 50 , par rapport à la direction axiale du passage rectiligne. L'écoulement de gaz EGR à haute température entrant en collision avec la première surface d'obturation 291 change de direction de circulation, pour s'orienter vers les directions axiales du trou de pas- sage de dérivation 34a et du passage de dérivation 35. Le gaz EGR à haute température traverse le trou de passage de dérivation 34a et le passage de dérivation 35, et circule dans la direction des axes du trou de passage de dérivation 34a et du passage de dérivation 35. Le gaz EGR à haute température entre dans le passage de sortie de refroidisseur 53 et s'écoule hors du corps 4 à travers le second orifice de sortie 55. Le gaz EGR à haute température qui s'écoule hors du corps 4 est recyclé dans le tuyau d'admission 15 à travers le tuyau EGR 17. En se référant à la figure 10, on note que l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation, ce qui fait que la première surface d'obturation 291 est appliquée sur la première partie de siège 91. Le gaz EGR entrant dans le module de refroidisseur EGR 1 à travers le tuyau EGR 16 est entièrement recyclé dans le tuyau d'admission 15 à travers le. refroidisseur EGR 2, ce qui fait que le gaz à haute-température est suffisamment refroidi à travers le refroidisseur EGR 2. Le gaz EGR à basse température, qui a une faible densité, est mélangé dans l'air d'admission à travers le passage d'admission dans le tuyau d'admission 15. La température de combustion du carburant dans la chambre de combustion du moteur E peut être effectivement diminuée, ce qui fait que des émissions de substances telles que NOx peuvent être réduites dans le gaz d'échappement émis par le moteur E. En se référant à la figure 12, on note que l'obturateur 205 est placé dans la position de fermeture complète du refroidisseur par temps froid, par exemple. La seconde surface d'obturation 292 du côté de la sur-face avant de l'obturateur 205 est appliquée sur la seconde partie de siège 92 du second siège 12, de façon que l'obturateur 205 ferme le trou de passage de refroidisseur 43a. Le gaz EGR est introduit dans le module de refroidisseur EGR 1 à travers le tuyau EGR 16, et le gaz EGR est entièrement recyclé dans le tuyau d'admission 15 à travers le trou de pas-sage de dérivation 34a et le passage de dérivation 35, ce qui fait que le gaz EGR est recyclé avec une température relativement élevée. L'air d'admission est suffisamment réchauffé, de façon à améliorer la combustion dans le moteur E. Par conséquent, il est possible de restreindre l'émission par le moteur E de substances polluantes telles que des hydrocarbures (HC) et de la fumée. L'émission de NOx peut être réduite en refroidissant le gaz EGR et en diminuant la température de l'air d'admission. Cependant, lorsque la vitesse de rotation et la charge du moteur E sont relativement basses, l'émission de HC est augmentée par le refroidissement du gaz EGR. La température du gaz EGR peut être correctement commandée en réglant la position de l'obturateur 205 à l'angle 9 approprié, conformément au fonctionnement du moteur E, de façon à pouvoir réduire simultanément l'émission de NOx et de HC. Lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation, une pression différentielle est créée entre les pre- mière et seconde surfaces d'obturation 291, 292 de l'obturateur 205 par la perte de charge du gaz EGR traversant le refroidisseur EGR 2. La pression différentielle est appliquée à l'obturateur 205 de façon que la première surface d'obturation 291 soit sollicitée contre la première partie-de--siège 91 du premier siège 11, ce qui a pour effet d'améliorer les perfor- mances d'herméticité de l'obturateur 205 lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Par conséquent, la fuite est notablement réduite lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Dans cette structure, l'actionneur 9 peut devoir produire une force élevée pour actionner l'axe d'obturateur 6. Par conséquent, le dia-mètre du diaphragme 60 peut devoir être agrandi. Cependant, l'agrandissement du diaphragme 60 peut conduire à une augmentation des dimensions de l'actionneur 9. En se référant à la figure 16, on note que dans ce second mode 35 de réalisation, la résultante y est appliquée à l'obturateur 205. Cette ré- sultante y est une charge résultante de la force externe appliquée par le moteur E et de la force de sollicitation appliquée par le ressort hélicoïdal 68. Dans ce second mode de réalisation, une force fluidique a2 est appliquée à l'obturateur 205. Par conséquent, l'obturateur 205 reçoit la résul- tante a1, qui est la charge résultante de la résultante y et de la force fluidique a2. Dans ce second mode de réalisation, l'actionneur 9 doit générer la force d'actionnement a exigée, qui est supérieure à a2 + y. Au con-traire, dans le premier mode de réalisation, la résultante y est appliquée à l'obturateur 5, de façon similaire au second mode de réalisation. Cepen-dant, dans le premier mode de réalisation, une force fluidique [32, qui est plus grande que la force fluidique a2 est appliquée à l'obturateur 5. L'obturateur 5 reçoit la force résultante (31, qui est la charge résultante de la résultante y et de la force fluidique f32. Dans le premier mode de réalisation, l'actionneur 9 doit générer une force d'actionnement exigée 13, qui est supérieure à pi + y. Cette relation est définie par la formule (2) suivante. Force d'actionnement exigée force externe + force de sollicitation + force fluidique (2) En particulier, la force fluidique à l'obturateur 5, 205 peut deve- 2() nir une force positive ou une force négative en fonction de la direction de l'écoulement EGR et de la direction de fonctionnement de l'actionneur 9. Lorsque la force fluidique est appliquée à l'obturateur 5, 205 comme une force positive, la rorce fluidique est appliquée à l'obturateur 5, 205 comme une charge opposée à la direction de fonctionnement de l'action- 25 neur 5, 205. Au contraire, lorsque la force fluidique est appliquée à l'actionneur 5, 205 comme une force négative, la force fluidique est appliquée à l'actionneur 5, 205 comme une force d'assistance dans la direction de fonctionnement de l'obturateur 5, 205. Une dépression appliquée à la chambre de dépression 66 de 30 l'actionneur 9 peut diminuer en fonction du système de moteur ou dans une utilisation à haute altitude. Même lorsque la dépression appliquée à la chambre de dépression 66 diminue, il est nécessaire d'avoir un fonc- tionnement régulier de l'obturateur 5, 205, sans augmenter les dimensions de l'actionneur 9. Lorsque la dépression appliquée à la chambre de dé- pression 66 diminue, la force d'actionnement de l'actionneur 9 diminue. Lorsque le diaphragme 60 est agrandi, les dimensions de l'actionneur 9 sont augmentées. Par conséquent, dans ce second mode de réalisation, l'obtura- teur 205, qui a la forme courbée, est adopté au lieu de l'obturateur 5 ayant la forme d'une plaque, afin d'éviter d'augmenter les dimensions de l'actionneur 9. De façon spécifique, la périphérie circonférentielle de l'obturateur 205 est courbée vers la première surface d'obturation 291, de façon que le rabat circonférentiel 293 soit formé autour de la totalité de la périphérie circonférentielle de l'obturateur 205. Dans cette structure, l'obturateur 205 a la forme courbe sur la totalité de la périphérie circonférentielle de l'obturateur 205, pour produire une force de soulèvement. Dans une opération d'ouverture de dérivation, une dépression est appliquée à la chambre de dépression 66 de l'actionneur 9, de façon que l'obturateur 205 soit actionné pour passer de la position de fermeture complète de la dérivation à la position de fermeture complète du refroidisseur. L'écoulement de gaz EGR entre dans le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'entrée 41. Dans l'opération d'ouverture de dérivation, la vitesse de l'écoulement de gaz EGR qui passe le long de lasurface avant de l'obturateur 205, et la vitesse de l'écoulement de gaz EGR qui passe le long de la surface arrière de l'obturateur 205, sont mutuellement différentes, contrairement au premier mode de réalisation dans lequel l'obit1rateur 5 a la forme sensiblement plate. La périphé- --rie circonférentielle de l'obturateur 205 est courbée vers la première sur- face d'obturation 291 du côté de la surface arrière de l'obturateur 205. En se référant à la figure 15, on note que la vitesse de l'écoulement de gaz EGR qui passe le long de la seconde surface d'obturation 292 du côté de la surface avant de l'obturateur 205, est plus élevée que la vitesse de l'écoulement de gaz EGR qui passe le long de la première surface d'obturation 291 du côté de la surface arrière de l'obturateur 205. En se référant aux figures 11, 15, on note qu'une différence de pression est créée entre la seconde surface d'obturation 292 et la première surface d'obturation 291, ce qui a pour effet de créer la force de soulèvement qui est appliquée à l'obturateur 205 dans la direction dans laquelle l'obtura- teur 205 est soulevé de la première partie de siège 91 du premier siège 11. La force de soulèvement est appliquée à l'obturateur 205 dans la di-rection d'actionnement de l'obturateur 205 dans l'opération d'ouverture de dérivation. La force de soulèvement est appliquée à l'obturateur 205 pour assister la force d'actionnement de l'opération d'ouverture de dérivation. La vitesse de l'écoulement de gaz EGR qui passe le long de la surface avant de l'obturateur 205 est supérieure à la vitesse de l'écoule-ment de gaz EGR qui passe le long de la surface arrière de l'obturateur 205. La périphérie circonférentielle de l'obturateur 205 est courbée vers la première surface d'obturation 291, de façon que la différence entre les vitesses des écoulements de gaz EGR soit encore plus importante. En se référant à la figure 15, on note que la pression est basse au voisinage de la surface pour laquelle la vitesse de l'écoulement de gaz EGR est élevée. La pression est élevée au voisinage de la surface pour laquelle la vitesse de l'écoulement de gaz EGR est faible. La pression du côté de la surface avant de l'obturateur 205 est inférieure à la pression du côté de la surface arrière de l'obturateur 205. La différence de pression est appliquée à l'obturateur 205. Par conséquent, l'obturateur 205 est soulevé par la force de soulèvement, agissant sur la surface arrière de l'obturateur 205. En particulier, la périphérie circonférentielle de l'obtura- teur 205 est courbée vers la première surface d'obturation 291, ce qui a pour effet de renforcer la force de soulèvement pour assister l'opération d'ouverture de dérivation. La dépression appliquée à la chambre de dépression 66 de l'av----tionneur 9 peut diminuer en fonction du système de moteur ou dans une utilisation à haute altitude. Dans ce cas, la différence de pression entre la chambre de dépression 66 et la chambre atmosphérique 67 peut devenir faible. Par conséquent, la force d'actionnement de la tige 61 de l'actionneur 9 peut diminuer. Même dans ce cas, dans ce second mode de réalisation, la force d'actionnement exigée pour l'opération d'ouverture de dé- rivation de l'obturateur 205 peut être réduite de f3 à a. Cette réduction de la force d'actionnement exigée est également efficace pour améliorer les performances d'obturation de l'obturateur 205. Dans ce second mode de réalisation, l'obturateur 205, qui a la forme courbe, reçoit la charge résultante al = y + a2. Cette charge résul-35 tante al est la résultante de la force fluidique a2, de la force externe et de la force de sollicitation. Au contraire, dans le premier mode de réalisation, l'obturateur 5, qui a la forme sensiblement plate, reçoit la charge résultante 61 = y + R2. Cette charge résultante (31 est la résultante de la force fluidique (32, de la force externe et de la force de sollicitation. En se référant à la figure 16, on note que la force d'actionnement 13 exigée pour l'opération d'ouverture de dérivation de l'obturateur 205 dans ce second mode de réalisation peut être réduite de la différence X32 - a2, en comparaison avec la force d'actionnement a exigée pour l'opération d'ouverture de dérivation de l'obturateur 5 dans ce premier mode de réalisa- tion. Par conséquent, l'obturateur 205 peut être actionné de manière régulière en utilisant l'actionneur 9, sans augmenter le diamètre du diaphragme 60. Il est possible d'éviter d'avoir à augmenter les dimensions du module de refroidisseur EGR 1 incluant l'actionneur 9. Il en résulte qu'un espace de montage pour le module de refroidisseur EGR 1 peut être ob- tenu aisément dans un véhicule tel qu'une automobile. De ce fait, l'aptitude au montage du module de refroidisseur EGR 1 peut être améliorée. Le trou de passage de dérivation 34a est sensiblement perpendiculaire à l'écoulement de gaz EGR traversant le passage d'entrée de refroidisseur 31a et le passage d'entrée de refroidisseur 42. La première surface d'obturation 291 de l'obturateur 205 est pratiquement parallèle à la direction de l'écoulement de gaz EGR traversant le passage d'entrée de refroidisseur 31a, lorsque la première surface d'obturation 291 de l'obturateur 205 est appliquée sur la première partie de siège 91 du premier siège 11. La différence entre la vitesse de l'écoulement de gaz EGR pas- sant le long de la surface avant de l'obturateur 205 et la vitesse de l'écoulement de gaz EGR passant le long de la surface arrière de l'obturateur 205 augmente davantage. Par conséquent, la différence de pression appliquée à la surface avant et à la surface arrière de l'obturateur 205 augmente davantage. Il en résulte que la force de soulèvement (force d'assis- tance) appliquée à l'obturateur 205 dans l'opération d'ouverture de dérivation peut être augmentée davantage. La périphérie circonférentielle de l'obturateur 205 est courbée de façon que le rabat circonférentiel 293 pénètre à l'intérieur de l'espace annulaire 30 lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture 35 complète de la dérivation. Ainsi, le rabat circonférentiel 293 est au moins partiellement logé dans l'espace annulaire 30 lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Dans cette structure, l'écoulement de gaz EGR entre difficilement entre la surface de paroi de passage de la cloison de séparation 33 et la surface arrière du ra- bat circonférentiel 293 de l'obturateur 205 dans l'opération d'ouverture de dérivation, dans laquelle l'actionneur 9 actionne l'obturateur 205. Lorsque l'opération d'ouverture de dérivation de l'obturateur 205 est commencée, la vitesse de l'écoulement de gaz EGR est sensiblement nulle au voisinage de la surface arrière du rabat circonférentiel 293. Le gaz EGR, qui a une vitesse d'écoulement sensiblement nulle, arrive sur la surface arrière de l'obturateur 205 immédiatement après le début de l'opération d'ouverture de dérivation. La pression du gaz EGR qui a une vitesse d'écoulement sensiblement nulle, est supérieure à la pression du gaz EGR qui s'écoule à haute vitesse le long de la surface avant de l'obturateur 205. Par conséquent, la force de soulèvement peut être renforcée par le gaz EGR qui a une vitesse d'écoulement sensiblement nulle, ce qui a pour effet d'assister l'opération d'ouverture de dérivation, ce qui fait que l'obturateur 205 peut être actionné immédiatement avec une moindre force d'actionnement. La caractéristique de réponse de l'actionneur 9 peut donc être améliorée. Il est possible de réduire le diamètre extérieur du diaphragme 60 lorsque la dépression appliquée à partir de la pompe à vide dans la chambre de dépression 66 de l'actionneur 9 est la même. II est donc pos sible de réduire les dimensions de l'actionneur 9. L'obturateur 205 a la forme courbée, ce qui fait que la force de soulèvement peut être augmentée dans l'opération d'ouverture de dérivation. La force d'actionnement exigée pour l'opération d'ouverture de dérivation de l'obturateur 205 peut être réduite. La première surface d'obturation 291 de l'obturateur 205 peut aisément être séparée de la première partie de siège 91 du premier siège 11, ce qui permet de réduire la con-sommation d'énergie de la pompe à vide électrique. Les boîtiers 64, 65 définissent l'espace intérieur (chambre de diaphragme) à l'intérieur. La chambre de diaphragme comprend la chambre de dépression 66 qui contient le ressort hélicoïdal 68. Le ressort héli- coïdal 68 applique une force de sollicitation au diaphragme 60 de façon que la première surface d'obturation 291 de l'obturateur 205 soit appliquée contre la première partie de siège 91 du premier siège 11. Même lorsqu'une forme externe, en particulier une vibration, est transmise par le moteur E à l'obturateur 205, par l'intermédiaire du palier de la cloison de séparation 33 du corps 4, le ressort hélicoïdal 68 applique la force de sol-licitation à l'obturateur 205 de façon que l'obturateur 205 soit appliqué sur le premier siège 11 lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Par conséquent, il est possible d'empêcher une vibration de l'obturateur 205 dans laquelle l'obturateur 205 est soule- vé de la première partie de siège 91 du premier siège 11, et appliqué contre celle-ci, de façon répétée. De plus, il est possible de réduire notablement la fuite de l'obturateur 205 lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation, ce qui permet d'améliorer notablement la fiabilité de la vanne d'aiguillage 3. Un rabat peut être établi partiellement sur l'obturateur 205. Dans ce cas, la périphérie circonférentielle de l'obturateur 205 peut être courbée vers la première surface d'obturation 291, de façon que la périphérie circonférentielle de l'obturateur 205 soit inclinée par rapport à l'axe d'écoulement moyen du gaz EGR allant du premier orifice d'entrée 41 vers le passage d'entrée de refroidisseur 42 lorsque l'obturateur 205 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. Un rabat, qui a sensiblement une forme en arc, peut être établi sur l'obturateur 205 de façon que le rabat devienne plus grand à partir de l'aval de l'écoulement de gaz EGR qui entre dans le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier orifice d'entrée 41, en direction de l'amont de l'écoulement de gaz EGR. Un rabat, qui a sensiblement une forme en arc, peut être établi sur l'obturateur 205 seulement en aval de l'écoulement de gaz EGR qui entre dans le passage d'entrée de refroidisseur 42 à travers le premier 30 orifice d'entrée 41. Troisième Mode de Réalisation Comme représenté sur les figures 17 à 21, le corps 4 comporte à l'intérieur un bloc de protection 113 formé en une seule pièce avec le reste du corps. Le bloc de protection 113 protège l'axe d'obturateur 6, de 35 façon que le gaz EGR à haute température et le gaz EGR à basse tempé- rature ne rencontrent pas directement l'axe d'obturateur 6. Une partie de palier 136 est établie dans le corps 4. La partie de palier 136 a une forme sensiblement cylindrique pour supporter de façon glissante l'axe d'obturateur 6. La partie de palier 136 a un trou d'axe à l'intérieur. Le trou d'axe s'étend dans la direction axiale de l'axe d'obturateur 6. L'axe d'obturateur 6 peut tourner dans le trou d'axe. Le trou d'axe a une extrémité axiale qui définit une ouverture dans la partie de palier 136. Le bouchon 37 est ajusté hermétiquement, avec serrage, dans le corps 4 pour obturer l'ouverture du trou d'axe. Un bouchon 40 ferme des ouvertures des passages d'eau de refroidissement dans le corps 4. L' axe d'obturateur 6 a une extrémité axiale qui fait saillie à l'extérieur du corps 4 à travers le bouchon 37. En se référant aux figures 17, 21, on note que des composants fonctionnels sont placés entre la périphérie circonférentielle extérieure de l'axe d'obturateur 6 et la périphérie circonférentielle intérieure de la partie de palier 136. Les composants fonctionnels comprennent un guide d'axe 73, la partie fixe 74, des première et seconde bagues 75, 76 et un joint d'étanchéité pour le gaz 79. La partie fixe 74 et la première bague 75 sont fixées à la périphérie extérieure de l'axe d'obturateur 6, par soudage ou autres. Les première et seconde bagues 75, 76 sont formées d'un matériau métallique, en une seule pièce, de façon à avoir sensiblement des formes cylindriques. Les première et seconde bagues 75, 76 définissent un labyrinthe pour empêcher que -des corps étrangers, qui sont contenus dans le gaz --EGR qui entre dans l'espace entre la partie de palier 136 et l'axe d'obtu- rateur 6, ne pénètrent dans une douille 77. Par exemple, la douille 77 est formée en une seule pièce d'un matériau à base de carbone, qui a une excellente propriété de glissement, de façon à avoir une forme sensible-ment cylindrique. La douille 77 est un composant de palier pour supporter de façon glissante l'axe d'obturateur 6 dans la direction de rotation. Le joint d'étanchéité pour le gaz, 79, est un organe cylindrique qui est formé en une seule pièce d'un élastomère tel que du caoutchouc, par exemple. Le joint d'étanchéité pour le gaz, 79, remplit la fonction d'un organe d'étanchéité pour empêcher que des corps étrangers contenus dans le gaz EGR n'entrent dans l'espace entre la partie de palier 136 et l'axe d'ob- turateur 6. Le bloc de protection 113 est formé d'une seule pièce avec la cloison de séparation 33 du corps 4. Le bloc de protection 113 entoure de façon circonférentielle la périphérie de l'axe d'obturateur 6. Le bloc de protection 113 entoure de façon circonférentielle la périphérie du joint d'étanchéité pour le gaz, 79, monté sur l'axe d'obturateur 6. Le bloc de protection 113 comprend des premier et second protecteurs 191, 192. Le premier protecteur 191 protège l'axe d'obturateur 6, la partie de palier 136 du corps 4, et le joint d'étanchéité pour le gaz, 79, qui est monté sur l'axe d'obturateur 6, contre le gaz EGR à haute température. Le second protecteur 192 protège l'axe d'obturateur 6 et la partie de palier 136 du corps 4 contre une substance adhésive telle que du carbone adhésif con-tenue dans le gaz EGR à basse température. Le premier protecteur 191 définit une paroi (bloc) de corps qui est exposée dans les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 dans le corps 4. Le premier protecteur 191 comprend une surface de paroi en forme d'arc, 193, et une surface de paroi allant en diminuant, 194. La sur-face de paroi en forme d'arc 193 définit une partie de la périphérie circonférentielle s'étendant sensiblement le long de la périphérie extérieure circonférentielle de l'axe d'obturateur 6. La surface de paroi allant en di- minuant, 194, fait saillie de façon à réduire l'aire de section du passage d'entrée de refroidisseur 44. Le second protecteur 192 a une surface de paroi allant en diminuant, 195, qui fait saillie de façon à réduire l'aire de section du passage_de sortie de refroidisseur 52. Le bloc protecteur 113 -a - une ouverture 190 qui définit une cavité, qui est plus grande que la lar- geur du levier d'obturateur 7, et a un volume suffisant pour inclure le chemin selon lequel le levier d'obturateur 7 tourne avec l'axe d'obturateur 6. L'ouverture 190 évite que le levier d'obturateur 7 ne rencontre le bloc protecteur 113. Le bout de la surface de paroi allant en diminuant, 195, du se- coud protecteur 192 du bloc de protection 113 définit l'étranglement 56. Le levier d'obturateur 7 a une partie en forme de V, 197, du côté le plus bas sur la figure 19. Le bout de la surface de paroi allant en diminuant, 195, fait saillie au-delà au moins du niveau le plus bas de la partie en forme de V 197 sur la figure 19, lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète de la dérivation. La surface de paroi allant en di- minuant, 195, remplit également la fonction d'une surface de paroi de guide qui guide l'écoulement de gaz EGR vers le second orifice de sortie 55, de façon que la surface de paroi allant en diminuant, 195, dévie par rapport à l'axe d'obturateur 6 le gaz EGR qui s'écoule à partir de la sortie du refroidisseur EGR 2 en entrant dans le passage de sortie de refroidis- seur 52 à travers l'ouverture 190. En se référant aux figures 17, 21, on note que le joint d'étanchéité pour le gaz, 79, est monté de façon serrée sur la périphérie circonférentielle extérieure de l'axe d'obturateur 6, de façon que le gaz EGR 110 à haute température ne puisse pas circuler à travers l'espace entre l'axe d'obturateur 6 et la douille 77. De plus, l'axe d'obturateur 6 est protégé contre le grippage sous l'effet de minuscules particules incluant une substance adhésive telle que du carbone adhésif contenu dans le gaz EGR à basse température. 15 En se référant aux figures 17 à 19, on note que lorsque l'obturateur 5 est dans la position de fermeture complète de la dérivation, un chemin de communication de refroidisseur est établi. Le chemin de communication de refroidisseur comprend le premier orifice d'entrée 41, les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44, le premier orifice de sortie 20 45, le refroidisseur EGR 2, le second orifice d'entrée 51, les passages de sortie de refroidisseur 52, 53 et le second orifice de sortie 55, dans cet ordre. En se référant aux figures 18, 20, on note que lorsque l'obtura--teur 5 est dans la position de fermeture complète du refroidisseur, un 25 chemin de communication de dérivation est établi. Le chemin de communication de dérivation comprend le premier orifice d'entrée 41, le passage d'entrée de refroidisseur 42, les passages de dérivation 34, 35, le pas-sage de sortie de refroidisseur 53 et le second orifice de sortie 55, dans cet ordre. 30 Le bloc de protection 113 est formé en une seule pièce avec la cloison de séparation 33 du corps 4, de façon que le bloc de protection 113 entoure à la fois la périphérie de l'axe d'obturateur 6 et la périphérie du joint d'étanchéité pour le gaz, 79, en utilisant le corps 4 autour de l'axe d'obturateur 6. Dans cette structure, le gaz EGR à haute tempéra- 35 ture, qui est émis par le moteur E et est introduit soit dans les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44, soit dans les passages de dérivation 34, 35, à travers le premier orifice d'entrée 41, est dévié par rapport à l'axe d'obturateur 6. Par conséquent, l'axe d'obturateur 6 peut être protégé contre la chaleur du gaz EGR à haute température. La chaleur du gaz EGR à haute température ne peut pas être transmise à l'axe d'obturateur 6 à travers les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 ou les passages de dérivation 34, 35, ce qui fait qu'elle ne peut pas exercer un effet thermique sur l'axe d'obturateur 6. La chaleur du gaz EGR à haute température ne peut pas être transmise par l'intermédiaire de l'axe d'obturateur 6 au joint d'étanchéité pour le gaz, 79, qui est monté sur l'axe d'obturateur 6, ce qui fait qu'elle ne peut pas exercer un effet thermique sur le joint d'étanchéité pour le gaz, 79. Par conséquent, le joint d'étanchéité pour le gaz, 79, peut être protégé contre une détérioration due à la chaleur du gaz EGR à haute température. De ce fait, les performances d'étanchéité du joint d'étanchéité pour le gaz, 79, peuvent être maintenues, ce qui fait que l'herméticité entre la périphérie circonférentielle extérieure de l'axe d'obturateur 6 et la périphérie circonférentielle intérieure du trou d'axe défini dans la partie de palier 136 du corps 4 peut être maintenue. Il en résulte qu'il est possible de limiter la fuite du gaz EGR et le grippage de l'axe d'obturateur 6, ce qui fait que la fiabilité et la durabilité de la vanne d'aiguillage 3 peuvent être améliorées. Le bloc_ de--protection 113 entoure de façon circonférentielle la périphérie de l'axe d'obturateur 6. Le gaz EGR à basse température, qui est introduit dans les passages de sortie de refroidisseur 52, 53 à partir du refroidisseur EGR 2, est dévié par rapport à l'axe d'obturateur 6. L'axe d'obturateur 6 et la partie de palier 136 peuvent être protégés contre de minuscules particules et des substances adhésives contenues dans le gaz EGR à basse température. Il est possible d'éviter que des substances ad-hésives contenues dans le gaz EGR à basse température n'adhèrent entre l'axe d'obturateur 6 et la partie de palier 126, et il est possible d'éviter qu'elles ne s'accumulent entre l'axe d'obturateur 6 et la partie de palier 126. Par conséquent, le fonctionnement de l'axe d'obturateur 6 par rapport à la partie de palier 136 peut être maintenu. Il en résulte que l'obtu- rateur 5 peut être actionné en douceur, ce qui fait que la fiabilité et la du- rabilité de la vanne d'aiguillage 3 peuvent être améliorées. Lorsque la température du gaz EGR à haute température est relativement basse, les passages d'eau de refroidissement dans le corps 4 peuvent être omis. Dans ce cas, les tuyaux d'eau chaude 21, 23 et les tuyaux d'eau de refroidissement 22, 24 peuvent être omis. Le corps 4 peut être simplifié, ce qui fait que le coût de fabrication peut être réduit. Un passage d'air (couche d'isolation thermique), à travers lequel de l'air peut passer, peut être établi entre les premier et second protecteurs 191, 192 du bloc de protection 113 et la partie de palier 136. Un passage d'eau de refroidissement peut être établi entre les premier et second protecteurs 191, 192 du bloc de protection 113 et la partie de palier 136 pour refroidir la partie de palier 136 et les composants de palier. Les premier et second sièges 11, 12 peuvent être étendus de façon que les premier et second sièges 11, 12 entourent le bloc de protection 113. Les passages de déri- vation 34, 35 peuvent être omis dans le corps 4. Les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 ou les passages de sortie de refroidisseur 52, 53 peuvent être suffisants. Le bloc de protection 113 définit une partie de la surface cylindrique le long de l'axe d'obturateur 6. Par conséquent, la distance entre l'axe d'obturateur 6 et les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 et les passages de sortie de refroidisseur 52, 53 peut être constamment maintenue. De plus, il est possible de réduire la résistance à l'écoulement pour l'écoulement de gaz EGR qui traverse les passages d'entrée de refroidisseur 42 à 44 et les passages de sortie de refroidisseur 52, 53. Le bloc de protection 113 fait saillie de façon à réduire l'aire de section du passage de sortie de refroidisseur 52. Le bloc de protection 113 protège l'axe d'obturateur 6 contre des substances adhésives contenues dans le gaz EGR à basse tempéra-30 ture. Le ressort hélicoïdal réduit la vibration de l'obturateur 5. Le ressort hélicoïdal réduit la fuite de l'obturateur 5, ce qui permet de restreindre une augmentation de température du gaz EGR à basse température. Modification 35 Le dispositif actionneur d'obturateur peut être constitué d'un actionneur électrique ou d'un actionneur à solénoïde incluant un moteur électrique et un dispositif de transmission tel qu'un engrenage réducteur. L'élément de sollicitation tel que le ressort hélicoïdal 68 peut être incorporé dans le corps 4. L'obturateur 5, 205, peut consister en diverses sortes d'obtura- teurs, comme un obturateur du type à plaque et un obturateur tournant. La vanne d'aiguillage peut changer l'angle de fonctionnement de l'obturateur de façon continue ou pas à pas, entre la position de fermeture complète de la dérivation et la position de fermeture complète du refroi- disseur. La vanne d'aiguillage peut remplit la fonction d'une vanne de commande de température d'échappement pour commander la température du gaz EGR (gaz d'échappement), qui est recyclé dans le système d'admission du moteur E, en commandant le rapport de mélange entre le gaz EGR à basse température qui traverse le refroidisseur EGR 2 et le gaz EGR à haute température qui traverse les passages de dérivation 34, 35. La vanne d'aiguillage peut remplir la fonction d'une vanne à une seule voie pour ouvrir et fermer le passage de dérivation 34. La surface arrière de l'obturateur peut avoir une forme sensi- blement sphérique ou une forme sensiblement en arc, de façon que le gaz EGR change progressivement sa direction d'écoulement lorsque l'obturateur est dans la position de fermeture complète du refroidisseur. La vanne, d'aiguillage peut être appliquée à un dispositif de refroidissement de gaz d'échappement tel qu'un module de refroidisseur EGR ayant un refroidisseur de gaz d'échappement définissant à l'intérieur un passage de fluide ayant une forme en S ou une forme en I. Dans ce cas, une chambre de sortie du refroidisseur de gaz d'échappement est reliée au second orifice d'entrée 51 du corps 4 par un tuyau, qui ne donne pas lieu à un échange de chaleur. Le premier siège peut être formé directement autour de l'ouverture du premier trou de communication défini dans la cloison de séparation 33 du corps 4. Dans cette structure, le premier siège peut être formé en une seule pièce avec le corps 4. Le second siège peut être formé directement autour de l'ouver- ture du second trou de communication défini dans la partie de tuyau rectiligne 31 du corps 4. Dans cette structure, le second siège peut être formé en une seule pièce avec le corps 4. Le raccordement entre le premier passage rectiligne 31a et les seconds passages rectilignes 34, 35, 53 n'est pas limité à avoir la forme sensiblement en T. Les axes des passages de dérivation 34, 35 et la ligne verticale qui est perpendiculaire à l'axe du premier passage rectiligne 31a peuvent définir un angle aigu entre eux, de façon que le raccordement entre les axes des passages de dérivation 34, 35 et la ligne verticale puisse avoir sensiblement une forme en y. Le passage de dérivation peut être un passage courbe, qui a une forme sensiblement en arc. Dans cette structure, le passage de dérivation se courbe progressivement à partir de la partie d'embranchement (passage d'entrée de refroidisseur 42), dans laquelle le passage de dérivation se sépare du premier passage rectiligne 31a, vers la partie de rassemblement (passage de sortie de refroidisseur 53), dans lequel les pas-sages de dérivation et le passage en forme de L 32a se rejoignent. Le raccordement entre le passage en forme de L 32a et les pas- 2() sages de dérivation 34, 35 n'est pas limité à avoir une forme sensiblement en T. Le passage en forme de L 32a peut être un passage rectiligne 32a s'étendant à partir de la sortie du refroidisseur EGR 2 vers le second orifice de sortie 55 d'a _corps 4, perpendiculairement aux axes des passages de dérivation 34, 35. Dans cette structure, le raccordement entre ce pas- 25 sage rectiligne 32a et les passages de dérivation 34, 35 peut avoir une forme sensiblement en T. Dans cette structure, le raccordement entre ce passage rectiligne 32a, les passages de dérivation 34, 35 et le premier passage rectiligne 31a peut définir un passage ayant sensiblement une forme en H dans l'espace intérieur du corps 4. Le raccordement entre ce 30 passage rectiligne 32a et les passages de dérivation 34, 35 peut avoir une forme sensiblement en Y. Le passage en forme de L 32a peut être un passage courbe, qui a sensiblement une forme en arc, s'étendant à partir de la sortie du refroidisseur EGR 2 vers le second orifice de sortie 55 du corps 4. Dans cette structure, la perte de charge de l'écoulement de gaz 35 EGR traversant le passage en forme de L 32a peut être réduite dans le fonctionnement normal du moteur E. Le refroidisseur EGR 2 peut avoir des passages qui diffèrent l'un de l'autre en ce qui concerne des performances de refroidissement. La vanne d'aiguillage peut effectuer un aiguillage vers des passages de communication de refroidisseur communiquant respectivement avec ces passages du refroidisseur EGR 2. L'actionneur 9 peut être un actionneur àpression positive qui applique dans la chambre atmosphérique 67 une pression positive, qui est supérieure à la pression atmosphérique. Dans cette structure, le dia- phragme 60 est déplacé en utilisant une différence de pression entre une chambre de pression, qui communique avec l'atmosphère, et une chambre de pompe, qui communique avec une pompe. Dans ce cas, la pompe as-pire de l'air à travers une entrée d'air, et évacue de l'air sous pression à travers une sortie d'air, pour fournir ainsi l'air sous pression à la chambre de pompe. L'élément de sollicitation peut être incorporé dans le corps 4 de la vanne d'aiguillage 3. Le fluide traversant le corps 4 peut consister en diverses autres sortes de fluide, comme de la vapeur de carburant évaporée d'un réservoir de carburant, de l'air d'admission aspiré dans des cylindres du moteur E, et un fluide de refroidissement vaporisé, utilisé pour un cycle de refroidissement. Le fluide traversant le corps 4 n'est pas limité à un gaz tel que le gaz EGR. Le fluide traversant le corps 4 peut être un fluide 4e refroidissement de moteur, un liquide tel qu'un fluide de refroidissement utilisé pour un cycle de refroidissement, ou un fluide de refroidissement à deux phase, gaz - liquide, utilisé pour un cycle de refroidissement, par exemple. Le corps peut avoir un passage d'embranchement ayant sensiblement une forme en T, ayant des premier et second orifices de sortie en relation avec un seul orifice d'entrée, et le passage d'embranchement en forme de T peut contenir l'obturateur. Dans cette structure, un passage rectiligne, qui s'étend de façon rectiligne à partir de l'orifice d'entrée vers le premier orifice de sortie, définit un passage de fluide, et un orifice d'embranchement, qui s'embranche à partir d'une position intermédiaire à travers le passage rectiligne et s'étend vers le second orifice de sortie, définit un trou de passage. On peut faire tourner l'obturateur pour ouvrir et fermer le passage rectiligne. Le corps peut avoir un passage de rassemblement ayant sensiblement une forme en T, ayant des premier et second orifices d'entrée en relation avec un seul orifice de sortie, et le passage d'embranchement ayant une forme en T peut contenir l'obturateur. Dans cette structure, un passage rectiligne, qui s'étend de façon rectiligne à partir du premier orifice d'entrée vers l'orifice de sortie, définit un passage de fluide, et un orifice d'embranchement, qui s'embranche à partir du second orifice d'en- trée et se rassemble dans une position intermédiaire à travers le passage rectiligne, définit un trou de passage. On peut faire tourner l'obturateur pour ouvrir et fermer le passage rectiligne. Le corps peut être raccordé à la sortie du refroidisseur EGR 2, de façon que l'obturateur puisse être placé en aval du refroidisseur EGR 2, lorsqu'on considère la direction de circulation du gaz d'échappement. Dans cette structure, il est possible de faire tourner l'obturateur pour ouvrir et fermer le passage de sortie de refroidisseur communiquant avec la sortie du refroidisseur EGR 2. Le corps peut ne pas être nécessairement raccordé à l'entrée ou la sortie d'un échangeur de chaleur tel que le refroidisseur EGR 2. Un échangeur de chaleur tel que le refroidisseur EGR 2 peut être omis. Il va de soi que de nombreuses autres modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation, sans sortir du cadre de la pré-sente invention
Une vanne (3) est raccordée à un refroidisseur (2) pour refroidir le gaz d'échappement recyclé dans un système d'admission d'un moteur. Elle comporte un corps (4) ayant un passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) communiquant avec une entrée du refroidisseur (2), et un passage de sortie de refroidisseur (52) communiquant avec une sortie du refroidisseur (2). Le corps comprend un premier siège (11) définissant un passage de dérivation (35), et comprend en outre un obturateur (5) mobile. Lorsque l'obturateur (5) est soulevé du premier siège (11), le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) communique avec le passage de sortie de refroidisseur (52) à travers le passage de dérivation (35) en contournant le refroidisseur. Lorsque l'obturateur (5) est appliqué sur le premier siège (11), il est dans une position de fermeture complète de la dérivation, dans laquelle il ferme le passage de dérivation (35).
, 1. Vanne (3) raccordée à un refroidisseur (2) pour refroidir un gaz d'échappement recyclé dans un système d'admission d'un moteur (E), la vanne (3) étant caractérisée en ce qu'elle comprend : un corps (4) qui a un passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) communiquant avec une entrée du refroidisseur (2), le corps (4) ayant en outre un passage de sortie de refroidisseur (52) communiquant avec une sortie du refroidisseur (2), le corps (4) incluant un premier siège (Il) définissant à l'intérieur un pas-1() sage de dérivation (35); et un obturateur (5, 205) qui est mobile dans le corps (4); et en ce que lorsque l'obturateur (5, 205) est soulevé du premier siège (11), le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) communique avec le passage de sortie de refroidisseur (52) à travers le passage de dérivation (35), en contournant le refroidisseur (2), lorsque l'obturateur 15 (5, 205) est appliqué sur le premier siège (11), l'obturateur (5, 205) est dans une position de fermeture complète de la dérivation, dans laquelle l'obturateur (5, 205) ferme le passage de dérivation (35), et la position de fermeture complète de la dérivation se trouve entre le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) et le passage de sortie de refroidisseur (52). 20 2. Vanne (3) selon la 1, caractérisée en ce que le premier siège (11) fait face au passage d'entrée de refroidisseur (42, 44), et lorsque l'obturateur (5, 205) est soulevé du premier siège (11) vers le passage d'entrée_de refroidisseur (42, 44), le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) communique avec le passage de sortie de refroidisseur 25 (52) à travers le passage de dérivation (35). 3. Vanne (3) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que premier siège (11) est un premier organe cylindrique (11) qui est introduit avec serrage dans le corps (4), et la position de fermeture complète de la dérivation est placée axialement du côté du passage d'entrée 30 de refroidisseur (42, 44), par rapport au premier organe cylindrique (11). 4. Vanne (3) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le premier siège (11) a une saillie annulaire qui réduit une aire de contact entre l'obturateur (5) et le premier siège (11). 5. Vanne (3) selon l'une quelconque des 1 à 4, 35 caractérisée en ce que le corps (4) a une partie de rassemblement (53) dans laquelle le passage de sortie de refroidisseur (52) communique avec le passage de dérivation (35), le corps (4) a un étranglement (56) qui est placé du côté de la sortie du refroidisseur (2) par rapport à la partie de rassemblement (53), et l'étranglement (56) définit un passage ayant une section qui est inférieure à une section d'une ouverture qui permet d'obtenir un débit exigé de gaz d'échappement traversant le passage de sortie de refroidisseur (52). 6. Vanne (3) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que le premier siège (11) a un premier trou de pas- sage (34) qui définit au moins en partie le passage de dérivation (35), le corps (4) comprend un second siège (12) qui a un second trou de pas-sage (43) définissant au moins en partie le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44), l'obturateur (5, 205) prend l'une ou l'autre de deux positions incluant la position de fermeture complète de la dérivation et une position de fermeture complète du refroidisseur, lorsque l'obturateur (5, 205) est dans la position de fermeture complète de la dérivation, l'obturateur (5, 205) est appliqué sur le premier siège (11) pour fermer le premier trou de passage (34), lorsque l'obturateur (5, 205) est dans la position de fermeture complète du refroidisseur, l'obturateur (5, 205) est appliqué sur le second siège (12) pour fermer le second trou de passage (43), le corps (4) définit un orifice d'entrée (41) à travers lequel le gaz d'échappement entre dans le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44), la position de fermeture complète di, refroidisseur est sensiblement coaxiale avec l'ohfice d'entrée (41), et Na position de fermeture complète du refroidisseur' est opposée à l'orifice d'entrée (41). 7. Vanne (3) selon la 6, caractérisée en ce que le premier siège (11) est un premier organe cylindrique (Il) qui est introduit avec serrage dans le corps (4), Ne second siège (12) est un second organe cylindrique (12) qui est introduit avec serrage dans le corps (4), la position de fermeture complète de la dérivation est placée axialement du côté du passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) par rapport au premier organe cylindrique (11), et la position de fermeture complète du refroidisseur est placée axialement du côté de l'orifice d'entrée (41) par rapport au second organe cylindrique (12). 8. Vanne (3) selon la 6 ou 7, caractérisée en ceque l'obturateur (5, 205) constitue un organe d'obturateur capable de passer de l'une à l'autre des deux positions. 9. Vanne (3) selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : un axe (6) qui peut tourner dans le corps (4); et un levier (7) qui relie l'obturateur (5, 205) à l'axe (6); et en ce que le levier (7) a une première extrémité qui est fixée à une périphérique extérieure de l'axe (6), le levier (7) a une seconde extrémité se trouvant de l'autre côté par rapport à la première extrémité, la seconde extrémité étant fixée à l'obturateur (5, 205), et l'obturateur (5, 205) cons- titue un organe d'obturateur (5, 205) qui peut tourner autour de la première extrémité du levier (7) pour ouvrir et fermer sélectivement le premier trou de passage (34) et le second trou de passage (43) du côté de la seconde extrémité du levier (7). 10. Vanne (3) selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend : un dispositif d'actionnement d'obturateur qui comprend un actionneur (9) pour générer une force d'entraînement sous l'effet de l'application d'une dépression, qui est inférieure à la pression atmosphérique; et le dispositif d'actionnement d'obturateur actionne l'obturateur (5, 205) pour passer de l'une à l'autre des deux posi- tions en utilisant la force d'entraînement de l'actionneur (9). 11. Vanne (3) selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que le corps (4) a un orifice de sortie (45) qui communique avec l'entrée_ du refroidisseur (2), le corps (4) comprend une partie de tuyau rectiligne (31) qui s'étend de façon sensiblement rectiligne à partir de l'orifice d'entrée (41) vers l'orifice de sortie (45), l'orifice d'entrée (41) s'ouvre en amont de la partie de tuyau rectiligne (31) lorsqu'on considère une direction de circulation de gaz d'échappement, et la partie de tuyau rectiligne (31) définit à l'intérieur le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44). 12. Vanne (3) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que le corps (4) a une partie de rassemblement (53) dans laquelle le passage de sortie de refroidisseur (52) communique avec le passage de dérivation (35), le corps (4) a une partie de tuyau en forme de L (32) qui est coudée sensiblement à angle droit pour définir à l'inté-rieur la partie de rassemblement (53), et la partie de tuyau en forme de L(32) définit à l'intérieur le passage de sortie de refroidisseur (52). 13. Vanne (3) selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que l'obturateur (5, 205) est placé en amont du refroidisseur (2) lorsqu'on considère une direction de circulation du gaz d'échappement, le corps (4) a à l'intérieur un passage de communication de refroidisseur (31, 32), le gaz d'échappement est recyclé dans le système d'admission du moteur (E) à travers le passage de communication de refroidisseur (31, 32) et le refroidisseur (2), le corps (4) a un orifice d'entrée (41) à travers lequel le gaz d'échappement passe pour entrer au moins dans le passage de communication de refroidisseur (31, 32), et le passage de communication de refroidisseur (31, 32) a un passage rectiligne (31a) qui s'étend de façon sensiblement rectiligne à partir de l'orifice d'entrée (41) vers l'entrée du refroidisseur (2). 14. Vanne (3) selon la 13, caractérisée en ce que le passage de communication de refroidisseur (31, 32) a un passage en forme de L (32a) qui est coudé sensiblement à angle droit, le passage en forme de L (32a) est raccordé au passage rectiligne (31a) à travers le refroidisseur (2), et le passage rectiligne (31a) est adapté pour communiquer avec le passage en forme de L (32a) à travers le passage de dériva- tion (35) dans le corps (4). 15. Vanne (3) selon la 14, caractérisée en ce que le corps (4) comprend une partie de tuyau rectiligne (31) et une partie de tuyau en forme de _L.(32), la partie de tuyau rectiligne (31) définit à l'intérieur le passage rectiligne (31a), et la partie de tuyau en forme de L (32) définit à l'intérieur le passage en forme de L (32a). 16. Vanne (3) selon la 14 ou 15, caractérisée en ce que le passage de dérivation (35) est sensiblement perpendiculaire à un axe du passage rectiligne (31a). 17. Vanne (3) selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisée en ce que le corps (4) a un orifice de sortie (55), le gaz d'échappement circule à partir d'au moins le passage de communication de refroidisseur (31, 32) vers un extérieur du passage de communication de refroidisseur (31, 32), à travers l'orifice de sortie (55), le passage rectiligne (31a) communique avec l'entrée du refroidisseur (2), le gaz d'échappement circule à partir de l'orifice d'entrée (41) vers l'entrée durefroidisseur (2) à travers le passage rectiligne (31a), le passage en forme de L (32a) communique avec la sortie du refroidisseur (2), le gaz d'échappement circule à partir de la sortie du refroidisseur (2) vers l'orifice de sortie (55) à travers le passage en forme de L (32a), et le passage de dérivation (35) fait communiquer le passage rectiligne (31a) avec le passage en forme de L (32a) dans le corps (4). 18. Vanne (3) selon l'une quelconque des 13 à 17, caractérisée en ce que l'obturateur (5, 205) peut tourner dans le passage rectiligne (31a), et l'obturateur (5, 205) ouvre et ferme au moins le 10 passage de dérivation (35). 19. Vanne selon la 18, caractérisée en ce que lorsque l'obturateur (5, 205) est une position d'ouverture complète de la dérivation, le passage de dérivation (35) est ouvert, la position de fermeture complète de la dérivation et la position d'ouverture complète de la 15 dérivation définissent un angle de fonctionnement de l'obturateur (5, 205), et l'angle de fonctionnement est un angle aigu. 20. Vanne (3) selon la 18 ou 19, caractérisée en ce que lorsque l'obturateur (5, 205) est dans une position d'ouverture complète de la dérivation, le passage de dérivation (35) est ouvert, et une 20 surface d'extrémité de l'obturateur (5) est opposée à l'orifice d'entrée (41), et lorsque l'obturateur (5, 205) est dans la position d'ouverture complète de la dérivation, la normale à la surface d'extrémité de l'obturateur (5, 205) est inclinée vers le passage de dérivation (35), par rapport à une ligne verticale qui est perpendiculaire à l'axe du premier passage rectili- 25 gne (31a). 21. Vanne (3) selon l'une quelconque des 13 à 20, caractérisée en ce que le corps (4) comprend un premier siège (11) et un second siège (12), le premier siège (11) définit à l'intérieur un premier trou de passage (34), le second siège (12) définit à l'intérieur un second 30 trou de passage (43), l'obturateur (5, 205) peut être déplacé dans le pas-sage rectiligne (31a), l'obturateur (5, 205) passe de l'une à l'autre des deux positions incluant la position de fermeture complète de la dérivation et la position d'ouverture complète de la dérivation, lorsque l'obturateur (5, 205) est dans la position de fermeture complète de la dérivation, l'ob- 35 turateur (5, 205) est appliqué sur le premier siège (11) pour fermer lepremier trou de passage (34), et le second trou de passage (43) est ou-vert, lorsque l'obturateur (5, 205) est dans la position d'ouverture complète de la dérivation, l'obturateur (5, 205) est appliqué sur le second siège (12) pour fermer le second trou de passage (43), et le premier trou de passage (34) est ouvert, l'obturateur (5, 205) constitue un organe d'obturateur (5, 205) qui ouvre et ferme sélectivement le premier trou de pas-sage (34) et le second trou de passage (43), le premier trou de passage (34) définit au moins une partie du passage de dérivation (35), et le second trou de passage (43) définit au moins une partie du passage de communication de refroidisseur (31, 32). 22. Vanne (3) selon la 21, caractérisée en ce que la position de fermeture complète de la dérivation et la position d'ouverture complète de la dérivation définissent entre elles un angle de fonctionnement de l'obturateur (5, 205), et l'angle de fonctionnement est un angle aigu. 23. Vanne (3) selon la 21 ou 22, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : un dispositif d'actionnement d'obturateur qui actionne l'obturateur (5, 205) pour passer de l'une à l'autre des deux positions incluant la position de fermeture complète de la dérivation et la position d'ouverture complète de la dérivation. 24. Vanne (3) selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que le corps (4) a un passage de fluide qui a un premier trou de passage (34) en position intermédiaire à travers lui, le pas-sage de fluide forme un embranchement ou un rassemblement dans le premier trou de passage (34), l'obturateur (205) a une surface d'obturation (291) qui est adaptée pour être appliquée sur une périphérie (91) du premier trou de passage (34) pour fermer le premier trou de passage (34), l'obturateur (205) a un rabat (293) qui est placé du côté extérieur en di-rection radiale de la surface d'obturation (291), et le rabat (293) est formé en pliant une périphérie circonférentielle extérieure de l'obturateur (205) vers la surface d'obturation (291). 25. Vanne (3) selon la 24, caractérisée en ce que le premier trou de passage (34) est sensiblement perpendiculaire à une direction d'écoulement du gaz d'échappement traversant le passage de fluide. 26. Vanne (3) selon la 24 ou 25, caractérisée en ce que le corps (4) a un espace annulaire (30) qui entoure la périphérie d'ouverture (91), et le rabat (293) est placé au moins partiellement dans l'espace annulaire (30). 27. Vanne (3) selon l'une quelconque des 24 à 26, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : un actionneur (9) qui actionne l'obturateur (205); et en ce que l'actionneur (9) définit à l'intérieur une première chambre de pression (66) et une seconde chambre de pression (67), la première chambre de pression (66) communique avec une source de dépression, la seconde chambre de pression (67) communique avec l'atmosphère, l'actionneur (9) comprend un diaphragme (60) qui est déplacé conformément à la différence entre la pression dans la première chambre de pression (66) et la pression dans la seconde chambre de pression (67), et l'actionneur (9) génère une force d'entraînement lorsqu'une dépression, qui est inférieure à la pression atmosphérique, est appliquée dans la première chambre de pression (66) pour soulever la surface d'obturation (291) de l'obturateur (205), à partir de la périphérie d'ouverture (91) du premier trou de passage (34). 28. Vanne (3) selon la 27, caractérisée en ce que 2(1 l'actionneur (9) comprend en outre un ressort (68) qui applique une force de sollicitation au diaphragme (60), de façon que la surface d'obturation (291) de l'obturateur (205) soit sollicitée vers la périphérie d'ouverture (91) du premier trou de passage (34). 29. Vanne (3) selon la 27 ou 28, caractérisée en 25 ce que l'actionneur (9) comprend en outre une tige (61) qui peut être dé-placée en direction axiale conjointement au diaphragme (60) pour actionner l'obturateur (205). 30. Vanne (3) selon la 29, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : un axe (6) qui peut tourner dans le corps (4), 30 un élément de transformation de mouvement (62) qui est relié à la tige (61) et relié à l'axe (6), et en ce que l'élément de transformation de mouvement (62) transforme un mouvement rectiligne de la tige (61) en un mouvement de rotation de l'axe (6), et l'obturateur (205) est un obturateur à volet (205) qui peut tourner autour de la direction axiale de l'axe (6). 35 31. Vanne (3) selon l'une quelconque des 24 à30, caractérisée en ce que le corps (4) est raccordé à l'entrée du refroidisseur (2) qui refroidit le gaz d'échappement qui sort du moteur (E) et est recyclé dans le système d'admission du moteur (E), et l'obturateur (205) est placé en amont du refroidisseur (2) lorsqu'on considère la direc- tion de circulation du gaz d'échappement. 32. Vanne (3) selon la 31, caractérisée en ce que le corps (4) comporte à l'intérieur un passage de communication de refroidisseur (31, 32) et le passage de dérivation (35), le gaz d'échappement est recyclé dans le système d'admission du moteur (E) à travers le passage de communication de refroidisseur (31, 32) et le refroidisseur (2), le gaz d'échappement est recyclé dans le système d'admission du moteur (E) à travers le passage de dérivation (35) en contournant le refroidisseur (2), le passage de fluide définit une partie du passage de communication de refroidisseur (31, 32), et le premier trou de passage (34) défi- nit une partie du passage de dérivation (35). 33. Vanne (3) selon la 32, caractérisée en ce que l'obturateur (205) ouvre et ferme au moins le passage de dérivation (35). 34. Vanne (3) selon la 32, caractérisée en ce que l'obturateur (205) met en fonction l'un ou l'autre du passage de communi-cation de refroidisseur (31, 32) et du passage de dérivation (35). 35. Vanne (3) selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : un axe (6) qui peut être déplacé de façon solidaire à l'obturateur (5, 205); et en ce que le corps (4) contient un bloc (113) et le bloc (113) entoure l'axe (6). 36. Vanne (3) selon la 35, caractérisée en ce que le bloc (113) définit une partie d'une surface sensiblement cylindrique le long d'une périphérie extérieure de l'axe (6). 37. Vanne (3) selon la 35 ou 36, caractérisée en ce que le corps (4) contient un passage de communication de refroidis- seur (31, 32), le gaz d'échappement est recyclé dans le système d'admission du moteur (E) à travers le passage de communication de refroidisseur (31, 32) et le refroidisseur (2), et le bloc (113) fait saillie de façon à réduire une aire de section du passage de communication de refroidisseur (31, 32). 38 Vanne (3) selon l'une quelconque des 35 à37, caractérisée en ce que le corps (4) a une partie de palier (136) qui supporte l'axe (6) de façon glissante par l'intermédiaire d'un composant de palier (77), un organe d'étanchéité (79) est interposé entre l'axe (6) et la partie de palier (136), et l'organe d'étanchéité (79) établit une liaison hermétique entre l'axe (6) et la partie de palier (136). 39. Vanne (3) selon la 38, caractérisée en ce que le bloc (113) protège l'organe d'étanchéité (79) contre la chaleur du gaz d'échappement traversant le passage de communication de refroidisseur (31, 32). 40. Vanne (3) selon l'une quelconque des 35 à 39, caractérisée en ce que le bloc (113) protège l'axe (6) contre la chaleur du gaz d'échappement traversant le passage de communication de refroidisseur (31, 32). 41. Vanne (3) selon l'une quelconque des 35 à 40, caractérisée en ce que le bloc (113) protège l'axe (6) contre une substance adhésive contenue dans le gaz d'échappement traversant le passage de communication de refroidisseur (31, 32). 42. Vanne (3) selon l'une quelconque des 35 à 41, caractérisée en ce que le corps (4) a un orifice d'entrée (41) à travers 2(l lequel le gaz d'échappement entre dans le passage de communication de refroidisseur (31, 32) qui est raccordé à la fois à l'entrée du refroidisseur (2) et à la sortie du refroidisseur (2), le corps (4) a un orifice de sortie (55) à travers lequel le gaz d'échappement passe du passage de communication de refroidisseur (31, 32) vers un extérieur du passage de corn- 25 munication de refroidisseur (31, 32), le passage de communication de refroidisseur (31, 32) comprend un passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) qui s'étend à partir de l'orifice d'entrée (41) vers l'entrée du refroidisseur (2), et le passage de communication de refroidisseur (31, 32) comprend un passage de sortie de refroidisseur (52) qui s'étend à partir de la 30 sortie du refroidisseur (2) vers l'orifice de sortie (55). 43. Vanne (3) selon la 42, caractérisée en ce que le passage de dérivation (35) fait communiquer le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) avec le passage de sortie de refroidisseur (52). 44. Vanne (3) selon la 43, caractérisée en ce 35 qu'elle comprend en outre : un levier (7) qui relie l'obturateur (5, 205) àl'axe (6); et en ce que le levier (7) a une première extrémité qui est fixée à une périphérie extérieure de l'axe (6), le levier (7) a une seconde extrémité d'un côté autre que celui de la première extrémité, la seconde extrémité est fixée à l'obturateur (5, 205), et l'obturateur (5, 205) peut tour- ner autour de la première extrémité du levier (7) pour ouvrir et fermer sélectivement le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) et le passage de dérivation (35) du côté de la seconde extrémité du levier (7). 45. Vanne (3) selon la 43 ou 44, caractérisée en ce que l'obturateur (5, 205) peut tourner dans le passage d'entrée de re- froidisseur (42, 44) pour passer de l'une à l'autre de deux positions incluant la position de fermeture complète de la dérivation et une position de fermeture complète du refroidisseur, lorsque l'obturateur (5, 205) est dans la position de fermeture complète de la dérivation, l'obturateur (5, 205) ferme le passage de dérivation (35), et le passage d'entrée de re- froidisseur (42, 44) est ouvert, et lorsque l'obturateur (5, 205) est dans la position de fermeture complète du refroidisseur, l'obturateur (5, 205) ferme le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44), et le passage de dérivation (35) est ouvert. 46. Vanne (3) selon la 45, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : un dispositif d'actionnement d'obturateur qui comprend un actionneur (9) pour générer une force d'entraînement sous l'effet de l'application d'une dépression, qui est inférieure à la pression atmosphérique; et. en ce que le dispositif d'actionnement d'obturateur actionne l'obturateur (5, 205) de façon à le placer dans les deux positions en utilisant la force d'entraînement de l'actionneur (9). 47. Vanne (3) selon l'une quelconque des 43 à 46, caractérisée en ce que le corps (4) comprend un premier siège (11) qui définit à l'intérieur le passage de dérivation (35), l'obturateur (5, 205) ferme le passage de dérivation (35) en étant appliqué sur le premier siège (11), et l'obturateur (5, 205) ouvre le passage de dérivation (35) en étant soulevé du premier siège (11). 48. Vanne (3) selon la 47, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : un élément de sollicitation (68) qui sollicite l'obturateur (5, 205) vers le premier siège (11). 49. Dispositif de recyclage de gaz d'échappement pour un mo-teur (E), le dispositif de recyclage de gaz d'échappement étant caractérisé en ce qu'il comprend : un refroidisseur (2) qui refroidit le gaz d'échappement recyclé dans un système d'admission du moteur (E), le refroidisseur (2) ayant une entrée et une sortie à travers lesquelles le gaz d'échappement passe; et une vanne (3) qui comprend un corps (4) ayant un passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) communiquant avec l'entrée du refroidisseur (2), le corps (4) ayant en outre un passage de sortie de refroidisseur (52) communiquant avec la sortie du refroidisseur (2), le corps (4) incluant un premier siège (11) définissant à l'intérieur un pas-sage de dérivation (35); et en ce que la vanne (3) comprend en outre un obturateur (5, 205) qui peut être déplacé dans le corps (4), lorsque l'obturateur (5, 205) est soulevé du premier siège (Il), le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) communique avec le passage de sortie de refroidisseur (52) à travers le passage de dérivation (35), en contournant le re- froidisseur (2), lorsque l'obturateur (5, 205) est appliqué sur le premier siège (11), l'obturateur (5, 205) est dans une position de fermeture complète de la dérivation, dans laquelle l'obturateur (5, 205) ferme le passage de dérivation (35), et la position de fermeture complète de la dérivation est située entre le passage d'entrée de refroidisseur (42, 44) et le pas- sage de sortie de refroidisseur (52).
F
F02,F01
F02M,F01N
F02M 25,F01N 3
F02M 25/07,F01N 3/02
FR2893846
A1
UTILISATION D'UN ECDYSTEROIDE POUR REPARER LES DOMMAGES CAUSES AUX CELLULES CUTANEES PAR L'EXPOSITION AUX RAYONNEMENTS ULTRAVIOLETS
20,070,601
La présente invention est relative à l'utilisation cosmétique, pharmaceutique ou comme complément alimentaire, d'un ecdystéroïde, d'un dérivé d'ecdystéroïde ou d'un extrait naturel végétal ou animal en contenant, en tant qu'agent de réparation cutanée après exposition aux rayonnements ultraviolets. Les ecdystéroïdes sont des stéroïdes polyhydroxylés porteurs d'un groupement 7-ène-6-one, d'un 14 alpha-OH, et présentant une jonction cis entre les cycles A et B. Ce sont des hormones de mue des insectes, mais on les rencontre aussi fréquemment dans les plantes (Lafont R., Chem.Listy 97,280-281,2003). De nombreux effets sur les mammifères, y compris sur l'homme, ont été mis en évidence : - stimulation de la croissance et de la reproduction, de la prolifération et de la différenciation cellulaire, du métabolisme des protéines, glucides et lipides, des systèmes nerveux et cardiovasculaire, de la détoxification du foie et du rein ; - effets anti-inflammatoires et immuno-modulateurs ; - effets antibiotiques (Lafont R. et Dinan L. Journal of Insect Science 3 :7,30pp, 2003, consultable en ligne: insectscience.org). Le document CN-86 01 06791-A concerne un produit cosmétique de protection cutanée contenant de la bêta-ecdysone, qui prévient le vieillissement de la peau, en préserve l'hydratation, et élimine l'acné et les taches brunes. Le document WO-90/03778-A concerne des compositions à base de phases lamellaires hydratées ou des liposomes contenant par exemple un ecdystéroïde, et pouvant être utilisées notamment comme compositions cicatrisantes ou anti-rides. Le document WO-94/04132-A concerne une composition cosmétique ou dermatologique contenant par exemple un ecdystéroïde, destinée notamment à donner à la peau un aspect plus lisse et plus doux, à renforcer la fonction de barrière hydrique de la peau, ainsi que la cohésion des cellules de l'épiderme. Le document FR-2801504A concerne un extrait de la plante Ajuga turkestanica contenant au moins un ecdystéroïde et au moins un iridoïde, ainsi que des compositions cosmétiques le contenant, pour améliorer la différenciation des kératinocytes, ou pour réguler les flux hydriques et la réabsorption de l'eau dans l'épiderme, ou pour hydrater l'épiderme. Le brevet US-6 641 848 est relatif à une composition comprenant une association de saponines tri-terpéniques et d'ecdystéroïdes pour stimuler la synthèse de collagène IV dans la peau. Le document FR-2863378-A est relatif à l'utilisation d'ecdystéroïdes pour la préparation de compositions cosmétiques ou dermatologiques anti-chute des cheveux. Le document FR-863886-A se rapporte à l'utilisation d'un ligand du récepteur de l'ecdystérone pour la préparation d'une composition destinée à maintenir l'homéostasie cutanée. De plus, l'ecdystérone est largement utilisée en sériciculture pour contrôler la mue du ver à soie, et entre dans la composition de très nombreux compléments alimentaires destinés à augmenter la masse musculaire (Lafont R. et aI, 2003, déjà cité). Par ailleurs, l'exposition répétée de la peau aux rayonnements ultraviolets entraîne des dommages à l'ADN, en particulier dans les cellules appelées fibroblastes qui sont responsables du renouvellement des macromolécules constituant la matrice extracellulaire du derme (Goukassian D. et al, The FASEB J. , 14 :1325-34,2000) . Ces dommages sont naturellement réparés. Mais, quand ce n'est pas le cas, cela peut avoir des conséquences graves pour les cellules, et cela peut même entraîner la photocarcinogénèse (Goukassian D.A. et Gilchrest B.A., Rejuvenation Res.7 (3) :175-85,2004). De plus, on sait depuis longtemps que les cellules de la peau exposée au soleil perdent plus vite leur capacité de reproduction (Gilchrest B.A., J Gerontol., 35(4) :537-20 41,1980). Les cellules qui ne peuvent plus se reproduire sont appelées sénescentes , et sont caractérisées par la forte expression d'une bêta-galactosidase active à pH 6. Et l'on trouve plus de cellules exprimant cette bêta-galactosidase aussi bien parmi les kératinocytes ou fibroblastes de la peau de personnes âgées, que dans les cultures de 25 cellules vieillies par repiquages successifs (Dimri G.P. et al, Proc. Nat. Acad. Sci. USA 92 :9363-67,1995), ou dans les cultures ayant subi des stress ultra-violets répétés (Chainiaux F. et al, Int. J. Biochem. Cell. Biol. 34(11) :1331-9,2002). De plus, il a été montré récemment (Debacq-Chainiaux F. et al, J. Cell. Sci. 118(Pt4) :743-58, 2005) que les fibroblastes perdent avec l'âge une partie de leur 30 capacité de réparation des dommages causés par les rayonnements UV (Goukassian D. et al, 2000, déjà cité). Il apparaît donc bien qu'il serait très intéressant de pouvoir disposer de moyens pour stimuler la réparation naturelle des dommages causés aux cellules cutanées par les rayonnements ultraviolets, de manière à retarder l'apparition de cellules 35 sénescentes ayant perdu la capacité de se reproduire. Or, il a maintenant été trouvé de façon tout à fait inattendue et surprenante, que si le milieu de culture des fibroblastes soumis à des expositions aux ultra-violets répétées, est supplémenté, entre deux irradiations, par l'ajout d'un ecdystéroïde, on diminue de façon très significative le nombre de cellules qui passent à l'état sénescent caractérisé par l'apparition de l'activité bêta-galactosidase qui lui est associée ( Senescence Associated bêta-galactosidase ou SA bêta-gal ). Ainsi, l'un des buts de la présente invention est-il de fournir une méthode pour réparer au moins en partie les dommages causés aux cellules cutanées par l'exposition aux rayonnements ultraviolets. Ce but, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, est atteint par l'utilisation d'un ecdystéroïde, d'un dérivé d'ecdystéroïde ou d'un extrait naturel végétal ou animal en contenant, en tant qu'agent de réparation cellulaire après exposition de la peau et de muqueuses aux rayonnements ultraviolets. Cet ecdystéroïde est plus particulièrement appliqué sur la peau par l'intermédiaire d'une composition dermatologique ou cosmétique. Il peut aussi être administré par voie orale sous forme de complément alimentaire. Avantageusement, l'ecdystéroïde selon l'invention est l'ecdystérone. De préférence, la composition dermatologique ou cosmétique selon l'invention destinée à stimuler la réparation des dommages cellulaires causés à la peau par les expositions aux ultra-violets, contient de 0,001 à 10 % et plus précisément de 0,01 à 1 % en poids d'ecdystérone. Avantageusement, le complément alimentaire selon l'invention destiné à stimuler la réparation des dommages cellulaires causés à la peau par les expositions aux ultra-violets, est administré sous forme solide ou liquide à raison de 1 à 1200 mg/j et plus précisément 10 à 100 mg/j d'ecdystérone. Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'ecdystéroïde peut être sous la forme d'un dérivé, tel qu'un dérivé mono- ou multi-acylé et notamment acétylé, un acétonide, un ester de l'acide phosphorique, etc. . Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, l'ecdystéroïde utilisé est contenu dans un extrait végétal tel qu'un extrait de Cyanotis arachnoidea, Cyanotis vaga, Ajuga turkestanica, Ajuga iva, Ajuga decumbens, Serratula coronata, Leuzea (ou Rhaponticum) carthamoides, Paris polyphylla, Pfaffia paniculata, Pfaffia iresinoides, F'faffia stenophylla, Polypodium vulgare, Polypodium aureum, Polypodium lepidopteris, Silene otites, Cyatula officinalis, Cyatula capitata, Achyrantes aspera, Achyrantes bidentata, Spinacia oleracea, ou dans un extrait animal tel qu'un extrait de Bombyx mori. De préférence, la composition dermatologique ou cosmétique telle que ci- dessus contenant un ecdystéroïde pour stimuler la réparation des dommages cellulaires causés à la peau par les expositions aux ultra-violets, peut aussi contenir : - au moins une substance pour filtrer ou bloquer les rayonnements ultraviolets B et/ou A telle que des molécules de type benzophénone, anthranilate, cinnamique, dibenzoylméthane, salicylique, dérivés du camphre, des pigments à base d'oxyde de titane, des pigments nacrés, etc. ; - au moins un antioxydant tel qu'un tocophérol, un tocotriénol, un caroténoïde, un dérivé d'acide ascorbique, un flavonoïde, un isoflavonoïde, un polyphénol, une procyanidine, le resvératrol, la genistéine, la daidzéine, la formononétine, l'équol, un extrait de thé vert, etc. , - au moins un anti-inflammatoire tel qu'un extrait de Glycyrrhiza glabra, l'acide glycyrrhétinique, un extrait de Scutellaria baicalensis, un extrait d'Aloe vera, le bisabolol, le bêta-sitosterol, etc. . De préférence, le complément alimentaire contenant un ecdystéroïde pour réparer les dommages cellulaires causés à la peau par les expositions aux UV tel que ci-dessus, peut contenir : - au moins un antioxydant tel que la vitamine E, la vitamine C, un caroténoïde, un flavonoïde, un isoflavonoïde, un polyphénol, une procyanidine, le resvératrol, le gallate d'épigallocatéchine, la genistéine, la daidzéine, la formononétine, l'équol, un extrait de thé vert, etc. ;. - au moins un anti-inflammatoire tel qu'un extrait de Glycyrrhiza glabra, l'acide glycyrrhétinique, etc. Comme indiqué ci-avant, il a été trouvé de façon totalement inattendue et surprenante, que l'ecdystérone présente une action significative de stimulation de la réparation des dommages causés à des cellules cutanées en culture par des expositions répétées à un rayonnement ultraviolet . La description qui va suivre et qui ne présente aucun caractère limitatif, est en particulier relative à des exemples de réalisation de la présente invention qui permettront à l'homme du métier de mieux comprendre celle-ci. Exemple 1 : Réparation par un ecdystéroïde des dommages causés à des fibroblastes en culture, par des expositions répétées à un rayonnement ultraviolet. L'ecdystéroïde utilisé est un échantillon d'ecdystérone de pureté supérieure à 90% extrait de Cyanotis arachnoidea, fourni par le Kunming Institute of Botany (Kunming, Yunnan, Chine). Des fibroblastes de derme de la même souche BJ que celle utilisée par Chainiaux F. et al (2002, déjà cité) sont mis en culture par les méthodes classiques. L'absence de cytotoxicité de l'ecdystérone sur une durée de 24h, est vérifiée dans la gamme 0,4 à 250 pg /ml. Pendant 5 jours les fibroblastes sont exposés 1 fois par jour à une dose d'ultra-violets B de 500 mj/cm2. A la suite de chaque irradiation, le milieu de culture est remplacé par du milieu contenant 0,4, 2, 10, 50 et 250 pg /ml d'ecdystérone. Avant chaque nouvelle irradiation, ces milieux sont remplacés par un milieu ne contenant pas d'ecdystérone. Après la dernière irradiation, les cellules sont laissées en contact avec du milieu supplémenté en ecdystérone, renouvelé toutes les 24h. Au terme de cette dernière période de contact, l'activité bêta-galactosidase à pH6 (bêta-galactosidase associée à la sénescence ou SA bêta-gal) est évaluée suivant la méthode de Dimri G.P. et al (déjà cité), sur au moins 400 cellules pour chaque concentration en ecdystérone, par colorimétrie, ainsi que par fluorescence au BioAnalyseur. Les valeurs moyennes des pourcentages de cellules exprimant la SA bêta-gal sont les suivantes : Condition Colorimétrie BioAnalyseur Contrôle sans UV 29,1 45,7 UV et 0 pg /ml d'ecdystérone 41,9 52,5 UV et 0,4 pg /ml d'ecdystérone 47,6 / UV et 2 id 50,5 55,1 UV et 10 id 37,5 49,2 UV et 50 id 31 39,9 UV et 250 id 28 31 On constate que : les dommages causés par les expositions répétées aux rayons ultra-violets B ont entraîné une augmentation significative de fibroblastes présentant l'activité SA bêta- gal caractéristique des cellules qui ne peuvent plus se reproduire (qualifiées de sénescentes ), - le traitement des cellules par l'ecdystérone après les irradiations, a provoqué une réparation des dommages causés par les ultra-violets dès la concentration de 10 pg/ml et de façon significative à partir de 50 pg/ml, ce qui se traduit par un nombre de fibroblastes sénescents qui reste égal ou inférieur à celui des cultures n'ayant subi aucune irradiation. II apparaît ainsi, que l'utilisation d'un ecdystéroïde, permet bien selon l'invention de réparer les dommages cellulaires causés par l'exposition aux rayonnements ultraviolets. Composition N 1 : Crème cosmétique de réparation cellulaire. On procède comme pour la réalisation d'une émulsion classique huile dans eau, c'est-à-dire qu'on mélange sous agitation à 85 C une phase hydrophobe et une phase aqueuse contenant chacune des matières premières destinées à conférer au produit les propriétés d'usage habituelles : stabilité, sécurité, étalement facile, toucher final agréable, etc. On refroidit sous agitation, et, lorsque la température est descendue à 45 C, on ajoute 0,1 % en poids d'ecdystérone. Cette crème est appliquée sur le visage, le cou et les mains, de préférence le matin pour que le principe réparateur ait le temps de pénétrer jusqu'aux cellules vivantes, afin d'être en contact en milieu de journée quand les intensités d'irradiation UV solaires sont à leur maximum. Composition N 2 : Crème cosmétique de réparation cellulaire et de protection antioxydante. On réalise comme ci-dessus une émulsion huile dans eau contenant de l'alpha-tocophérol ainsi que de l'acétate d'alpha-tocophérol ; et lors du refroidissement, à 45 C, on rajoute l'ecdystérone et du phosphate de vitamine C en quantité suffisante pour arriver aux concentrations en poids dans la composition finale de : -ecdystérone 0,1 % - alpha-tocophérol 0,05 % - acétate d'alpha-tocophérol 0,2 % - phosphate de Vitamine C, sel de Mg 0,2 %. Cette formulation est une crème de jour. Composition N 3 : Crème cosmétique de réparation cellulaire et de protection filtrante. On réalise comme pour la Composition N 1, une émulsion huile dans eau contenant un filtre aux rayons ultra-violets B de type ester p-méthoxycinnamique dans la phase hydrophobe. Un extrait alcoolique sec de Leuzea carthamoides est rajouté sous agitation à 45 C à raison de 2 % en poids. La quantité de filtre UV est ajustée de façon à obtenir un facteur de protection SPF égal à 8. Le produit est destiné à être appliqué le matin sur les zones de peau non couvertes, et si possible l'application doit être renouvelée en milieu de journée. Composition N 4 : Gel cosmétique de réparation cellulaire pour peaux sensibles. On réalise un gel acrylique aqueux titré à 0,1 % en poids d'ecdystérone et contenant en outre 2 % en poids d'extrait hydroglycolique de Scutellaria baicalensis. Composition N 5 : Gel dermatologique de réparation cellulaire. On réalise un gel acrylique aqueux contenant 0,2 % en poids d'ecdystérone. Ce gel est appliqué le matin et en cours de journée sur les zones de peau exposées. Composition N 6 : Complément alimentaire réparateur de la peau. On réalise par les techniques classiques des comprimés dosés à 15 mg d'ecdystérone par comprimé. Ces comprimés sont à prendre avec un peu d'eau au cours des repas du matin et de milieu de journée, à raison de un à deux comprimés par prise suivant l'intensité et la durée d'ensoleillement attendue. Composition N 7 : Complément alimentaire réparateur et protecteur antioxydant de la peau. On réalise des capsules contenant 10 mg d'ecdystérone, 15 mg d'extrait de thé vert et 25 mg de vitamine C. La dose quotidienne conseillée est de 2 à 4 capsules par jour en deux prises le matin et en milieu de journée avec un peu d'eau au moment du repas. Composition N 8 : Boisson réparatrice de la peau. On réalise une boisson à base de lait de soja contenant 20 % en poids de jus d'épinard concentré, et 0,05 % en poids d'ecdystérone. Cette boisson est présentée en doses de 100 ml. II est conseillé d'en boire une dose le matin et une dose en milieu de journée au moment des repas
La présente invention est relative à l'utilisation cosmétique, pharmaceutique ou comme complément alimentaire, d'un ecdystéroïde, d'un dérivé d'ecdystéroïde, ou d'un extrait naturel végétal ou animal en contenant, en tant qu'agent de réparation cutanée après l'exposition aux rayonnements ultraviolets.
1. Composition pour la réparation cellulaire après exposition de la peau et des muqueuses aux rayonnements ultra-violets contenant un ecdystéroïde, un dérivé d'ecdystéroïde ou un extrait végétal ou animal le contenant . 2. Composition selon la 1, caractérisée par le fait que l'ecdystéroïde est de l'ecdystérone. 3. Composition selon la 1, caractérisée par le fait que l'ecdystéroïde est sous la forme d'un dérivé tel qu'un dérivé mono- ou multi-acylé et notamment acétylé, un acétonide, un ester de l'acide phosphorique. 4. Composition selon la 1, caractérisée par le fait que l'ecdystéroïde utilisé est contenu dans un extrait végétal tel qu'un extrait de Cyanotis arachnoidea, Cyanotis vaga, Ajuga turkestanica, Ajuga iva, Ajuga decumbens, Serratula coronata, Leuzea (ou Rhaponticum) carthamoides, Paris polyphylla, Pfaffia paniculata, Pfaffia iresinoides, Pfaffia stenophylla, Polypodium vulgare, Polypodium aureum, Polypodium lepidopteris, Silene otites, Cyatula officinalis, Cyatula capitata, Achyrantes aspera, Achyrantes bidentata, Spinacia oleracea, ou dans un extrait animal tel qu'un extrait de Bombyx mori. 5. Composition selon les 1 à 4, caractérisée par le fait qu'elle comprend aussi - au moins un antioxydant tel que la vitamine E, la vitamine C, un caroténoïde, un flavonoïde, un isoflavonoïde, un polyphénol, une procyanidine, le resvératrol, le gallate d'épigallocatéchine, la genistéine, la daidzéine, la formononétine, l'équol, un extrait de thé vert ; - au moins un anti-inflammatoire tel qu'un extrait de Glycyrrhiza glabra, l'acide glycyrrhétinique. 6. Composition selon la 2, caractérisée par le fait qu'elle comprend de 0,001 à 10 % en poids de d'ecdystérone. 7. Composition selon la 6, caractérisée par le fait qu'elle comprend de 0,01 à 1 % en poids d'ecdystérone.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 19
A61K 31/575,A61K 8/63,A61P 17/00,A61Q 19/00
FR2894066
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN CONDENSATEUR DE TYPE TRANCHEE ET CONDENSATEUR CORRESPONDANT
20,070,601
La présente invention concerne les circuits intégrés et plus 5 particulièrement les condensateurs du type tranchée réalisés dans ces circuits intégrés. L'invention s'applique avantageusement, mais non limitativement, aux mémoires DRAM dont les valeurs de bit sont mémorisées grâce aux charges stockées dans les condensateurs. 10 L'augmentation des capacités de mémoire et la diminution de la taille des circuits poussent à réaliser des condensateurs de plus en plus petits. Toutefois, les électrodes ne doivent pas devenir trop petites car la charge stockée, proportionnelle à la surface des électrodes, peut devenir trop faible pour être lue correctement. Pour diminuer 15 l'encombrement des condensateurs sans diminuer la capacité, une solution retenue est de réaliser les condensateurs en tranchée. Les condensateurs en tranchée ont des électrodes formées dans l'épaisseur du substrat semi-conducteur, dans une tranchée généralement perpendiculaire à la surface du substrat. Les tranchées sont alors 20 réalisées avec une profondeur de plus en plus importante pour une section de plus en plus réduite. Dans le but d'augmenter encore la valeur capacitive des condensateurs en tranchée, il a été proposé de disposer sur les parois de la tranchée des grains hémisphériques de silicium. Grâce aux 25 grains, les parois de la tranchée sont rugueuses et présentent donc une surface plus grande par rapport à une paroi lisse. La surface des électrodes déposées dans la tranchée et par conséquent la valeur capacitive du condensateur, augmentent sans augmentation de l'encombrement surfacique sur le substrat semi-conducteur. Toutefois, 30 la réalisation et le dépôt régulier des grains hémisphériques le long de la paroi de la tranchée ajoutent des étapes technologiques supplémentaires délicates. L'invention vise à apporter une solution à ce problème. L'invention a notamment pour but d'augmenter, de façon particulièrement simple, la surface des électrodes d'un condensateur de type tranchée sans augmenter l'encombrement surfacique sur un substrat semi-conducteur. Un autre but de l'invention est d'optimiser la réalisation de la 5 tranchée pour obtenir un gain de surface encore plus important par rapport à une tranchée aux parois lisses. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un procédé de fabrication de condensateurs de type tranchée ayant au moins une tranchée, dans une plaquette d'un matériau semi-conducteur. Le 10 procédé comprend une phase de réalisation de tranchées et une phase de formation des éléments du condensateur dans la tranchée correspondante. La phase de réalisation d'au moins une tranchée comprend une succession de cycles qui comprennent chacun une gravure plasma et une passivation par plasma. La phase de formation 15 des éléments du condensateur dans ladite tranchée comprend un dépôt conforme sur les parois de la tranchée. Un procédé consistant à répéter un cycle comprenant une phase de gravure suivie d'une phase de passivation est déjà décrit dans l'article Chen et al. intitulé Effect of process parameters on the 20 surface morphology and mechanical performance of silicon structures after deep reactive ion etching (DRIE) et paru dans Journal of Microelectromechanical Systems, le volume 11, n 3, de juin 2002. Toutefois le procédé, connu sous le nom de procédé Bosch, est utilisé pour réaliser des cavités pour des systèmes micro-électromécaniques 25 (MEMS) mais pas pour réaliser des condensateurs en tranchée. En effet les aspérités apparaissant sur les parois des cavités obtenues par le procédé Bosch entraînent des défauts lors de la réalisation des électrodes à l'intérieur de la cavité. Ces défauts peuvent diminuer la qualité du condensateur en créant par exemple des vides entre les 30 électrodes et la paroi de la tranchée suite à un mauvais remplissage. L'invention remédie à ces inconvénients par l'utilisation, pour la réalisation des électrodes dans la cavité, d'un dépôt conforme sur les parois de la tranchée. En particulier, l'invention utilise le dépôt par couches atomiques (ALD) qui permet d'obtenir une excellente conformité. La combinaison de la réalisation cyclique des tranchées par gravure et passivation avec une réalisation des électrodes à l'intérieur desdites tranchées par dépôt conforme permet donc d'obtenir de manière simple un condensateur de surface et de valeur capacitive accrues par rapport aux condensateurs en tranchée actuels. L'utilisation de cycle de gravure et de passivation, tels que ceux utilisés dans le procédé Bosch, permet d'obtenir un gain surfacique de l'ordre de 30% par rapport à une gravure droite classique sur une même hauteur de tranchée, par exemple 1 m. De plus, alors que le procédé Bosch utilise des temps de gravure compris entre 3 et 5 secondes associés à des temps de passivation compris entre 1 et 2 secondes, les inventeurs ont observé que le gain de surface obtenu est plus important lorsqu'on modifie radicalement les paramètres habituels du procédé Bosch. Ainsi, la seule modification du temps de gravure permet déjà d'obtenir un gain de surface. Plus précisément, on choisira avantageusement un temps de gravure compris entre 1 et 3 secondes, de préférence égal à 2 secondes. Le gain de surface est encore accentué lorsque le temps de passivation est compris entre 2 et 4 secondes, de préférence est égal à 3 secondes. La mise en oeuvre d'une telle réalisation optimisée des tranchées combinée à un dépôt conforme, permet d'obtenir de manière simple un gain de surface important. En d'autres termes, les durées de gravure et de passivation sont avantageusement choisies de façon à obtenir des encoches petites mais nombreuses qui permettent d'obtenir un gain de surface élevé par rapport à une tranchée lisse. L'invention s'applique plus particulièrement pour des substrats semi-conducteurs dont l'encombrement surfacique des condensateurs représente moins de 70% de la surface du substrat. Les gaz utilisés lors des étapes de formation de la tranchée et les modes opératoires associés sont choisis aussi pour optimiser la formation des encoches à la surface des parois. Ainsi, pour la phase de gravure, le plasma choisi comprend par exemple de l'hexafluorure de soufre (SF6) et éventuellement du bromure d'hydrogène (HBr). Pour la phase de passivation, le plasma choisi comprend par exemple de l'octafluorocyclobutane (C4F8). Les paramètres de pression et de puissance sont également avantageusement modifiés par rapport à ceux habituellement utilisés dans le procédé Bosch, pour contribuer également à l'obtention d'un gain surfacique plus élevé. Ainsi la pression du plasma pour les deux étapes est comprise avantageusement entre 20 et 80 mTorr, de préférence est sensiblement égale à 40 mTorr. Quant à la puissance utilisée pour former le plasma, elle est comprise entre 1000W et 2000W, de préférence est sensiblement égale à 1500W. L'ensemble de ces conditions opératoires permet ainsi d'obtenir un gain surfacique de l'ordre de 50% par rapport à une gravure droite classique sur une même hauteur de tranchée, par exemple 1 m. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un circuit intégré comprenant un condensateur comportant au moins une tranchée ayant un profil comprenant une succession d'encoches tournant leur concavité vers l'intérieur du condensateur. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de mise en oeuvre et de réalisation, nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels les figures 1 à 8 illustrent de manière schématique les principales étapes d'un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, ainsi que des modes de réalisation d'un condensateur selon l'invention. La figure 1 illustre une plaquette 1 d'un matériau semi-conducteur tel que le silicium. La plaquette 1 est recouverte par un masque dur 2. Le masque dur peut composé de silice (SiO2), de nitrure de silicium (SiN) ou bien d'alumine (Al203). Un retrait 3 est effectué dans le masque dur 2. Le retrait 3 peut être effectuée de manière classique par dépôt d'une couche de résine qui est insolée puis révélée. Le masque dur 2 est alors gravé, par exemple par gravure plasma, puis la résine est éliminée. Le retrait 3 est effectué ici par exemple sur une largeur de l'ordre de 1,2 m et permet de délimiter le lieu de réalisation de la tranchée. Le matériau semi-conducteur 1 est alors gravé à l'aide d'un plasma fluoré de manière à obtenir une gravure isotrope. La gravure isotrope permet de graver aussi bien le fond de la tranchée que les parois, la tranchée obtenue ayant une forme plus sphérique. La gravure est effectuée avec un plasma comprenant un mélange de SF6 et HBr et pendant une durée d'environ 2 secondes. On obtient alors une première portion de tranchée 4 (figure 2). La première portion présente une profondeur d'environ 0.30 m et, grâce à l'utilisation du gaz fluoré, présente une largeur supérieure à la largeur du retrait de résine 3. La largeur de la portion est de l'ordre de 1,6 m. On effectue ensuite une étape de passivation (figure 3). La passivation a pour but de réaliser sur la surface des parois gravées une couche 5, de préférence en polymères, qui la protègera durant les étapes de gravure suivantes. La couche recouvrant le fond de la tranchée sera quant à elle enlevée à la prochaine phase de gravure. La passivation est effectuée avec un plasma comprenant du C4F8, pendant une durée d'environ 4 secondes. Avantageusement, la pression du plasma pendant l'étape de gravure ou de passivation est comprise entre 20 et 80 mTorr, et de manière préférentielle est sensiblement égale à 40 mTorr. De même, la puissance utilisée pour créer le plasma est comprise entre 1000W et 2000W, et de manière préférentielle est sensiblement égale à 1500W. On procède alors à nouveau à une étape de gravure. Durant le début de la phase de gravure, seule la couche protectrice 5 qui s'est formée au fond de la première portion de la tranchée 4 est enlevée. On peut donc graver une nouvelle portion de couche 6 sans modifier les parois de la portion de tranchée 4 et obtenir la portion de tranchée représentée sur la figure 4. Il suffit alors d'effectuer à nouveau une étape de passivation et de recommencer le cycle de gravure/passivation autant de fois que nécessaire pour obtenir une tranchée 7 comme représentée sur la figure 5. La tranchée 7 présente sur ses parois des encoches ENC dont la concavité est tournée vers l'intérieur de la tranchée. On constate que les parois de la tranchée présentent alors une forme ondulée, la largeur de la tranchée variant de manière périodique au fur et à mesure que l'on descend le long de ladite tranchée. De plus, lorsqu'on se place à une profondeur donnée et perpendiculairement à l'axe de la tranchée, on constate que la tranchée présente une section quasi-circulaire dont le diamètre varie de manière générale dans l'exemple décrit entre 1,4 et 1,6 m. La forme bien particulière de la tranchée est due à l'alternance des phases de gravure et de passivation. L'alternance provoque des encoches appelées scallops dont la concavité est tournée vers l'intérieur de la tranchée. Une fois la tranchée réalisée, les électrodes du condensateur sont réalisées sur les parois par dépôt par couches atomiques. On dépose ainsi un premier matériau conducteur 8, puis un isolant 9 et enfin un second matériau conducteur 10. La méthode de dépôt ALD permet de réaliser des électrodes ayant un aspect de surface semblable à celui du support sur lequel elles sont déposées. La méthode de dépôt par couches atomiques est connue en soi et on pourra se référer par exemple à l'article de Prechtl et al. intitulé A model for Al203 ALD conformity and deposition rate from oxygen precursor reactivity et paru dans la revue IEEE en 2003. L'intérieur 11 du condensateur peut alors être rempli d'un matériau isolant ou bien d'un matériau conducteur. On obtient donc un condensateur CD tel que représenté sur la figure 6 dont les électrodes vont présenter une surface plus grande que les électrodes d'une tranchée droite ayant la même profondeur. Les contacts électriques sur les électrodes du condensateur sont par exemple pris selon des moyens connus, habituellement utilisés pour les condensateurs à tranchées droites. La figure 7 reprend de façon schématique, les principales étapes de mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention permettant la réalisation d'un condensateur en tranchée selon l'invention. Plus précisément, la figure 7 décrit une succession de N cycles comprenant chacun une étape de gravure 70 et une étape de passivation 71, puis intervient l'étape 72 de formation des électrodes par dépôt ALD. La valeur de N dépend de la profondeur souhaitée pour la tranchée. Bien que l'ait décrit ici la réalisation d'un seul condensateur, l'invention s'applique bien entendu à la réalisation simultanée de plusieurs condensateurs de ce type au sein d'un même substrat semi-conducteur. Avantageusement le rapport entre la surface totale des sections des tranchées et la surface de la plaquette de semi-conducteur est choisi inférieur à 70%. En outre, comme illustré schématiquement sur la figure 8, il est possible selon l'invention de réaliser un condensateur CD ayant plusieurs tranchées (ici deux). Ces tranchées 7A et 7B sont réalisées simultanément selon le procédé décrit ci-avant, et les prises de contacts sur les électrodes sont là encore prises de façon classique et connue en soi. Plus particulièrement, à titre d'exemple sur la figure 8, les électrodes 8, 10 et le matériau diélectrique 9 s'étendent continûment dans les tranchées du condensateur et entre les tranchées du condensateur, à la surface supérieure du substrat 1. On réalise ainsi un seul et même condensateur à plusieurs tranchées, avec des portions rectilignes entre les tranchées. La prise de contact sur l'électrode inférieure 8 peut être réalisée par l'intermédiaire d'une interconnexion métallique 13 (via). De même, lorsque les tranchées sont remplies d'un même matériau 14A électriquement conducteur continûment en contact avec une des électrodes (10) du condensateur (CD), la prise de contact sur l'électrode 10 peut s'effectuer par l'intermédiaire d'un via 14B
Le procédé comprend une phase de réalisation de tranchées et une phase de formation des éléments (8, 9, 10) du condensateur (CD) dans la tranchée correspondante. La phase de réalisation des tranchées comprend une succession de cycles qui comprennent chacun une gravure plasma et une passivation par plasma. La phase de formation des éléments (8, 9, 10) du condensateur (CD) dans la tranchée comprend un dépôt conforme sur les parois de la tranchée, et de manière préférentielle se fait par dépôt par couches atomiques.
1. Procédé de fabrication, dans une plaquette (1) d'un matériau semi-conducteur, de condensateurs (CD) de type tranchée ayant au moins une tranchée, ledit procédé comprenant une phase de réalisation de tranchées (7) et une phase de formation des éléments (8, 9, 10) du condensateur (CD) dans la tranchée (7) correspondante, caractérisé en ce que ladite phase de réalisation des tranchées (7) comprend une succession de cycles qui comprennent chacun une gravure plasma (70) et une passivation par plasma (71) de façon à former des tranchées avec un profil comprenant une succession d'encoches (ENC) tournant leur concavité vers l'intérieur de la tranchée, et en ce que ladite phase de formation des éléments (8, 9, 10) du condensateur (CD) dans au moins une tranchée (7) comprend un dépôt conforme sur les parois de la tranchée (7). 2. Procédé selon la 1 dans lequel la formation des éléments (8, 9, 10) du condensateur (CD) dans la tranchée (7) comprend un dépôt par couches atomiques (72). 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel le temps de gravure plasma (70) durant un cycle est compris entre 1 et 3 secondes, et de préférence est de 2 secondes. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 dans lequel le temps de passivation (71) durant un cycle est compris entre 2 et 4 secondes, et de préférence est de 3 secondes. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4 dans lequel le plasma utilisé pour la gravure (70) comprend un gaz choisi dans le groupe formé par SF6 et HBr. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5 dans lequel le plasma utilisé pour la passivation (71) comprend C4F8. 7. Procédé selon la 5 ou 6 dans lequel la pression du plasma est comprise entre 20 et 80 mTorr, et de préférence est sensiblement de 40 mTorr. 9 8. Procédé selon la 7 dans lequel la puissance utilisée pour créer le plasma est comprise entre 1000W et 2000W, et de préférence est sensiblement de 1500W. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8 dans lequel le rapport entre la surface totale des sections des tranchées (7) et la surface de la plaquette (1) de semi-conducteur est inférieur à 70%. 10. Circuit intégré caractérisé en ce qu'il comprend au moins un condensateur (CD) obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 9. 11. Circuit intégré comprenant au moins un condensateur (CD) de type tranchée caractérisé par le fait que le condensateur (CD) comporte au moins une tranchée (7) ménagée dans un substrat et ayant un profil comprenant une succession d'encoches (ENC) tournant leur concavité vers l'intérieur de la tranchée. 12. Circuit intégré selon la 11, dans lequel au moins un condensateur comporte plusieurs tranchées, et les deux électrodes (8, 10) et le matériau diélectrique (9) du condensateur (CD) s'étendent continûment dans les tranchées du condensateur (CD) et entre les tranchées, à la surface supérieure du substrat (1). 13. Circuit intégré selon la 12 dans lequel les tranchées sont remplies d'un même matériau électriquement conducteur continûment en contact avec une des électrodes (10) du condensateur (CD).
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 27
H01L 21/02,H01L 27/108
FR2893052
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE CLOISON ET D'UNE NAPPE D'ISOLATION A UNE STRUCTURE FIXE DE BATIMENT, ET APPLICATION
20,070,511
L'invention concerne les méthodes et les dispositifs permettant de fixer et/ou de suspendre des cloisons, telles que faux plafonds et cloisons d'habillage de murs (on parle aussi de contre cloisons, de cloisons de doublage) à des structures fixes de bâtiment -notamment des éléments de charpente, un plancher, un mur-. L'invention concerne plus particulièrement l'installation de cloisons derrière lesquelles des nappes d'isolation thermique et/ou phonique peuvent être dissimulées et en particulier, des nappes d'isolation composées au moins en partie en un matériau de structure fibreuse (par exemple ouate, laine minérale, laine animale...). Ces nappes d'isolation peuvent être monocouches ou être formées de la superposition de plusieurs couches de matériau(x). Eventuellement, parmi ces couches, on peut trouver un ou plusieurs films continus, réalisés en matériau réflecteur et/ou en matériau polymérique, intercalés entre les couches fibreuses et/ou recouvrant les faces de ces couches. L'installation et le maintien en place d'éléments de cloison, avec la(les) nappe(s) d'isolation, font classiquement intervenir des dispositifs de fixation (on parle aussi de dispositifs de suspente dans le cas des faux plafonds) qui servent d'organes de connexion entre ces éléments de cloison et la structure fixe de bâtiment. Dans tout le texte, le terme "élément de cloison" permet de désigner aussi bien une cloison en tant que telle, qu'un panneau constitutif d'une telle cloison ou qu'un profilé (ou rail) d'une ossature métallique destinée à entrer en prise avec une cloison ou un panneau. Les dispositifs de fixation présentent en général au moins deux parties fonctionnelles essentielles. La première de ces deux parties fonctionnelles est adaptée pour pouvoir opérer une liaison avec au moins un élément de cloison. La deuxième partie fonctionnelle permet d'ancrer le dispositif de fixation dans la masse de la structure fixe de bâtiment. La présente invention concerne plus particulièrement cette deuxième partie fonctionnelle des dispositifs de fixation. Parmi les dispositifs de fixation adaptés pour réaliser une connexion solide entre des éléments de cloison et une structure fixe de bâtiment tout en permettant de maintenir en place une nappe d'isolation thermique et/ou phonique, dans l'interstice laissé entre la structure fixe de bâtiment et la cloison assemblée, on peut citer en exemple le dispositif de fixation décrit par FR 2 581 407. Dans ce dispositif de fixation particulier, la partie fonctionnelle, qui permet un ancrage rigide à la structure fixe de bâtiment, consiste en une tige filetée adaptée pour pouvoir percer la structure fixe de bâtiment et pour pouvoir être vissée directement dans la masse de cette structure fixe de bâtiment. Pour immobiliser une nappe d'isolation dans l'interstice laissé entre la structure fixe de bâtiment et la cloison à installer, celle-ci est plus ou moins tendue entre plusieurs de ces dispositifs de fixation implantés en plusieurs zones d'ancrage, choisies sur une ou sur différentes structures fixes de bâtiment. La tige filetée de chacun de ces dispositifs de fixation est vissée dans la masse de la structure fixe de bâtiment et au travers de la nappe d'isolation préalablement disposée à recouvrement des zones d'ancrage. Simple, de prime abord, le vissage d'une tige filetée d'un tel dispositif de fixation, dans l'épaisseur de la structure fixe de bâtiment et au travers de la nappe d'isolation, se révèle souvent délicat en raison des fibres du matériau d'isolation qui viennent s'enrouler et s'entortiller autour de la tige filetée. La progression de la tige filetée, à travers l'épaisseur de la nappe d'isolation et à travers la structure fixe de bâtiment, se trouve de ce fait considérablement contrariée. Mais, outre la difficulté à mettre en place un tel dispositif de fixation, en raison de la déstructuration du réseau de fibres du matériau d'isolation causée par l'enroulement des fibres sur la tige filetée, le pouvoir isolant de la nappe d'isolation peut également s'en trouver sensiblement altéré. L'invention a pour objectif de remédier aux inconvénients précédemment évoqués. En particulier, l'invention vise à proposer un dispositif de fixation qui soit adapté pour pouvoir réaliser une connexion entre des éléments de cloison et une structure fixe de bâtiment tout en permettant de maintenir en place une nappe d'isolation, thermique et/ou phonique, sans détérioration de ses propriétés d'isolation. L'invention vise de façon générale à proposer un dispositif de fixation pour fixer et/ou pour suspendre des éléments de cloison à des structures fixes de bâtiment, qui soit amélioré tant en terme de facilité et rapidité d'utilisation qu'en terme de coûts de fabrication. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de fixation pour fixer un élément de cloison à une structure fixe de bâtiment et pour immobiliser, entre ledit élément de cloison et ladite structure fixe de bâtiment, une nappe d'isolation comprenant au moins une couche de structure fibreuse. Un tel dispositif de fixation comprend : - une tige d'ancrage présentant une portion filetée ayant une extrémité libre acérée de sorte qu'elle peut percer ladite structure fixe de bâtiment et 20 qu'elle peut être vissée dans celle-ci, - des moyens d'assemblage adaptés pour permettre son assemblage à un élément de cloison. Selon l'invention, ce dispositif de fixation est caractérisé en ce qu'il comprend également une platine d'appui, qui comprend elle-même : 25 - un alésage traversant adapté pour permettre le passage de la portion filetée de la tige d'ancrage, - une face libre, dite face d'appui, s'étendant autour de cet alésage et adaptée pour pouvoir être disposée plaquée au contact d'une région de surface de la nappe d'isolation pour comprimer localement cette dernière lorsqu'une 30 pression est exercée sur la platine d'appui. L'invention, définie dans sa portée la plus générale, n'est en rien limitée, en termes de caractéristiques structurelles, par lesdits moyens d'assemblage qui permettent au dispositif de fixation de retenir et de maintenir en place les éléments de cloison (par exemple, des profilés constitutifs d'une ossature métallique destinée à recevoir le(s) panneau(x) formant la cloison finale). Ces moyens d'assemblage, qui peuvent être de structures très diverses, sont très largement décrits en eux-mêmes dans l'état de la technique. Classiquement, ils comprennent notamment un organe traditionnellement appelé tête d'assemblage , spécifiquement conçu pour pouvoir être assemblé à un profilé d'une ossature métallique. Au demeurant, une particularité essentielle de l'invention réside dans l'utilisation particulière d'une platine d'appui conforme à l'invention spécifiquement pour les opérations de fixation de cloisons, telles que faux plafonds et cloisons d'habillage de murs. L'utilisation d'une platine d'appui conformément à l'invention présente de nombreux avantages tant au niveau de la qualité finale du montage des cloisons qu'en terme de facilité des opérations de montage. Même dans sa forme la plus générale, une platine d'appui d'un dispositif de fixation selon l'invention, utilisée de façon appropriée comme notamment précisé dans le procédé ci-après, permet de faciliter considérablement les opérations visant à implanter ledit dispositif de fixation sur une structure fixe de bâtiment et au travers d'une nappe d'isolation de structure fibreuse. En particulier, une platine d'appui d'un dispositif de fixation selon l'invention permet avantageusement de comprimer localement l'épaisseur de la nappe d'isolation. Pour cela, il suffit de la positionner au contact de la surface d'une nappe d'isolation qui revêt une structure fixe de bâtiment et d'exercer, par exemple de façon manuelle, une pression sur cette platine ; l'épaisseur de la nappe d'isolation est ainsi localement comprimée, contrainte entre la platine d'appui et la structure fixe de bâtiment. Dans la région de compression, les fibres du matériau d'isolation se trouvent bloquées sous la compression de la platine d'appui. A ce niveau, le vissage de la tige d'ancrage provoque la rupture des fibres du matériau en de petits fragments, trop courts pour pouvoir s'entortiller autour de la tige d'ancrage. La progression de la tige d'ancrage à travers la nappe d'isolation et dans l'épaisseur de la structure fixe de bâtiment n'est plus entravée par l'enroulement des fibres. L'implantation de la tige d'ancrage, à travers la nappe d'isolation et dans la structure fixe de bâtiment, n'occasionne qu'un trou de taille relativement faible qui, finalement, est comblé par la tige d'ancrage. La déstructuration de la nappe d'isolation est insignifiante, et le matériau d'isolation conserve globalement toutes ses propriétés mécaniques et physiques. L'invention s'étend également à l'utilisation d'un tel dispositif de fixation dans le cadre de la mise en oeuvre d'un procédé de fixation d'un élément de cloison à une structure fixe de bâtiment. Dans un tel procédé conforme à l'invention : • on choisit, sur une structure fixe de bâtiment, une zone d'ancrage adaptée pour pouvoir recevoir ledit dispositif de fixation, • on positionne au moins une nappe d'isolation à recouvrement de ladite zone d'ancrage, et • au niveau de ladite zone d'ancrage, on visse la tige d'ancrage dudit dispositif de fixation dans la structure fixe de bâtiment et au travers de la nappe d'isolation. Selon l'invention, pour mettre en place ledit dispositif de fixation et ladite nappe d'isolation : • on comprime localement l'épaisseur de la nappe d'isolation entre la structure fixe de bâtiment et une platine d'appui comprenant : - un alésage traversant adapté pour permettre le passage de la portion filetée de la tige d'ancrage, - une face libre, dite face d'appui, s'étendant autour de cet alésage et adaptée pour pouvoir être disposée plaquée au contact d'une région de surface de la nappe d'isolation pour comprimer localement ladite nappe d'isolation sous l'effet d'une pression exercée sur la platine d'appui, • on visse la tige d'ancrage dudit dispositif de fixation dans la structure fixe de bâtiment au travers dudit alésage traversant de la platine d'appui, et au travers de la nappe d'isolation comprimée, • on assemble le reste du dispositif (1) de fixation et l'élément (30) de cloison. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, on utilise une platine d'appui qui comprend des moyens adaptés pour minimiser le glissement réciproque entre la face d'appui de la platine d'appui, et la nappe d'isolation. A titre de moyens propices à une meilleure manipulation de la platine d'appui, notamment pour éviter que celle-ci ne se dérobe sous les doigts de l'opérateur lorsque ce dernier exerce une pression sur la platine d'appui pour comprimer l'épaisseur de la nappe d'isolation, on peut envisager d'utiliser une platine d'appui présentant une surface d'appui nervurée. Dans le même contexte, on peut également envisager d'utiliser une platine d'appui ayant une face d'appui de surface rugueuse. Selon une variante de réalisation d'une platine d'appui pourvue de moyens anti-glissement conformes à l'invention, on peut envisager que cette platine présente au moins un ergot acéré, adapté pour pouvoir être planté dans au moins une partie de l'épaisseur de la nappe d'isolation. Lorsque la face d'appui est plaquée sur la surface de la nappe d'isolation, le(les) ergot(s) acéré(s) de cette platine d'appui s'enfonce(nt) dans l'épaisseur de la nappe d'isolation et bloque(nt) ainsi tout mouvement de translation entre la platine d'appui et la nappe d'isolation. Avantageusement et selon cette même variante de réalisation, l'(les) ergot(s) d'une platine d'appui selon l'invention est(sont) adapté(s) -notamment de par sa(leurs) longueur(s)- pour pouvoir être planté(s) dans la structure fixe de bâtiment au travers de l'épaisseur de la nappe d'isolation. Avec une telle platine d'appui, on épingle avantageusement la nappe d'isolation sur la structure fixe de bâtiment. Egalement, en enfonçant jusqu'à butée cette platine d'appui, notamment au moyen d'un marteau, on comprime durablement la nappe d'isolation. La nappe d'isolation étant mécaniquement maintenue en place et comprimée, l'opérateur dispose favorablement de ces deux mains pour pouvoir visser correctement et avec précision la tige d'ancrage. Selon une autre variante de réalisation d'une platine d'appui conforme à l'invention, la face d'appui présente avantageusement une forme globalement tronconique d'axe principale se confondant avec l'axe de l'alésage. Selon cette même variante de réalisation, avantageusement et selon l'invention, cette face d'appui de forme globalement tronconique présente une base à bord évasé s'étendant selon une direction centrifuge. Selon une autre approche pour perfectionner un dispositif de fixation et un procédé de fixation conformes à l'invention, avantageusement et selon l'invention, on utilise une platine d'appui avec un alésage taraudé, le taraudage dudit alésage et le filetage de la tige d'ancrage étant conjugués. Egalement, avantageusement et selon l'invention, la tige d'ancrage d'un dispositif de fixation selon l'invention présente une tête, opposée à l'extrémité libre acérée, adaptée pour pouvoir venir en appui contre la platine d'appui et exercer une pression sur la platine d'appui et la nappe d'isolation, en fin de vissage. Selon ce mode de réalisation particulier de l'invention, la platine d'appui ne permet pas seulement, par un effet de compression, de faciliter le vissage de la tige d'ancrage et de préserver l'intégrité structurelle de la nappe d'isolation. Elle permet aussi de renforcer efficacement le contact entre la nappe d'isolation et la structure fixe de bâtiment, et améliore ainsi l'isolation finale. En particulier, lorsque la nappe d'isolation en question est formée d'une superposition de couches, notamment de films thermoplastiques et/ou de films réflecteurs, l'implantation de la tige d'ancrage à travers la nappe d'isolation n'occasionne pas qu'une simple perforation du matériau, elle ouvre d'une couche à l'autre un passage propice aux échanges thermiques par convection. Mais en vissant jusqu'à butée la tige d'ancrage, la platine d'appui comprime tout le pourtour de la performation et scelle les espaces intercalaires entre les différentes couches. En outre, avantageusement et selon l'invention, dans un procédé visant à fixer un élément de cloison à une structure fixe de bâtiment et à immobiliser une nappe d'isolation, entre ledit élément de cloison et ladite structure fixe de bâtiment, on assemble chaque dispositif de fixation conforme à l'invention, à une cloison ou à un panneau constitutif de ladite cloison, par l'intermédiaire d'un profilé métallique constitutif d'une ossature adaptée pour recevoir la cloison finale ou les panneaux qui formeront la cloison finale. Selon ce mode de réalisation, ledit profilé métallique fait ainsi office d'élément de paroi au sens de l'invention, et un dispositif de fixation selon l'invention comprend une tête d'assemblage spécifiquement adaptée pour pouvoir retenir et maintenir en place ledit profilé. Cette tête d'assemblage peut être amovible par rapport au reste du dispositif de fixation. Elle peut aussi faire partie intégrante et être normalement indissociable de celui-ci. Selon un mode de réalisation particulier dans lequel la tête d'assemblage d'un dispositif de fixation selon l'invention est amovible, ledit dispositif de fixation se compose aussi d'une tige de raccordement ; la tige d'ancrage et ladite tête d'assemblage sont raccordées l'une à l'autre par l'intermédiaire de cette tige de raccordement. Des moyens de couplage réciproques sont pourvus à une extrémité de la tige de raccordement et sur ladite tige d'ancrage. Et, ladite tête d'assemblage est dotée de moyens adaptés pour permettre son assemblage sur au moins une longueur de ladite tige de raccordement. Avantageusement et selon ce mode de réalisation, ladite tige de raccordement est filetée et ladite tige d'ancrage est munie d'une tête à l'intérieur de laquelle est ménagée une cavité taraudée de façon à permettre un raccordement entre la tige de raccordement et la tige d'ancrage, par vissage de ladite tige de raccordement dans ladite cavité. Avantageusement, une tête d'assemblage d'un dispositif de fixation conforme à l'invention présente un alésage traversant apte à permettre un enfilement de ladite tête d'assemblage au moins sur une longueur de la tige de raccordement. Des moyens de blocage permettent de verrouiller en position la tête d'assemblage par rapport à la tige de raccordement Ces moyens de blocage peuvent être extérieurs à la tête d'assemblage, et peuvent consister, par exemple, simplement en un(des) boulon(s) de serrage. Ces moyens de blocage peuvent également faire partie intégrante de la tête d'assemblage. A ce titre, on peut citer en exemple le dispositif décrit dans FR 2 779 467. Bien entendu, des moyens de connexion autres qu'une tige de raccordement, telle que précédemment évoquée, peuvent également être envisagés pour réaliser l'assemblage entre la tête d'assemblage et la tige d'ancrage conformes à ce premier mode de réalisation particulier. Selon un autre mode de réalisation d'un dispositif de fixation selon l'invention, dans lequel la tête d'assemblage est amovible du reste du dispositif de fixation, ladite tête d'assemblage est avantageusement adaptée pour pouvoir être raccordée directement à une tige d'ancrage conforme à l'invention (sans nécessiter aucune tige de raccordement intermédiaire). Avantageusement et selon l'invention, celle-ci est dotée de moyens adaptés pour permettre son assemblage sur au moins une partie de la tige de raccordement. L'invention concerne en outre un dispositif de fixation, un procédé de fixation d'un élément de cloison à une structure fixe de bâtiment ainsi qu'un procédé d'installation d'une cloison, de type faux plafond et/ou cloison d'habillage de murs, caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique en coupe, par rapport à un plan perpendiculaire à la direction longitudinale d'un profilé, d'un dispositif de fixation selon un premier mode de réalisation conforme à l'invention ; le dispositif de fixation est représenté ancré à une poutre et immobilisant une nappe 2893052 io d'isolation de structure fibreuse, - la figure 2 est une vue schématique en perspective du dispositif de fixation précédent, représenté en pièces détachées, - la figure 3 est une vue schématique de différents modes 5 de réalisation d'une platine d'appui constitutive d'un dispositif de fixation selon l'invention, - la figure 4 est une vue schématique en coupe, par rapport à un plan perpendiculaire à la direction longitudinale d'un profilé, d'un dispositif de fixation selon un deuxième mode de réalisation conforme à l'invention ; le 10 dispositif de fixation est représenté ancré à une poutre et immobilisant une nappe d'isolation multicouche, - la figure 5 est une vue schématique en perspective du dispositif de fixation précédent, représenté avant sa mise en place. Les figures évoquées et la description ci-après visent à 15 illustrer deux dispositifs de fixation particuliers conformes à l'invention. Ces dispositifs de fixation 1 et 1' y sont décrits essentiellement au vu des caractéristiques nouvelles apportées par la présente invention, et au vu des avantages qui peuvent en découler. En particulier, ces caractéristiques nouvelles et ces avantages, qui sont propres à la présente invention, résident en grande 20 partie spécifiquement dans la platine d'appui du dispositif de fixation en question et dans la manière de s'en servir. Dès lors, il convient de noter que, toute autre partie constitutive d'un dispositif de fixation selon l'invention, en particulier, les moyens d'assemblage (par exemple, tête d'assemblage et tige de raccordement) 25 qui interviennent dans la rétention et le maintien en place des éléments de cloison, est décrite principalement à titre d'information visant à une meilleure compréhension de l'invention. Cette description générale ne limite en rien la portée de la présente invention. En référence aux figures 1 et 2, un dispositif 1 de fixation 30 comprend une tige 12 d'ancrage, une platine 11 (110a-100e) d'appui, une tête d'assemblage 13 et une tige 14 de raccordement. Ces différents éléments, comme illustrés par la figure 1, sont adaptés pour pouvoir collaborer ensemble et pour constituer un ensemble fonctionnel, en l'occurrence un dispositif de suspente, apte à réaliser une connexion rigide entre le profilé 30 et une poutre 20 (faisant office de structure fixe de bâtiment, au sens de l'invention), et pour pouvoir immobiliser, entre ce profilé 30 et cette poutre 20, une nappe 40 d'isolation comprenant au moins une couche de structure fibreuse. En vue de rendre la description plus claire, on considérera, dans toute la suite, chacun des éléments constitutifs dudit dispositif de fixation, avec la même orientation que dans une forme assemblée telle que représentée à la figure 1 (c'est-à-dire, un dispositif 1 de fixation solidement et verticalement ancré dans la masse d'une structure 20 fixe de bâtiment), les termes "haut", "bas", "supérieur", "inférieur" se référant à cette position. La tige 12 d'ancrage qui, telle que représentée, consiste en une vis auto-taraudeuse. Ici, le terme de "vis auto-taraudeuse" est utilisé pour désigner de manière très générale toute vis dont la tige filetée est adaptée pour pouvoir elle-même percer un corps solide (par exemple, bois, plâtre, brique, béton, métal...) et permettre ainsi son ancrage dans la masse de ce corps solide. Au vu de sa forme particulière telle que représentée, on peut aussi parler de tire-fond. De manière schématique, cette tige 12 d'ancrage présente une portion 12d filetée extrémité 12a libre acérée qui lui permet de pouvoir être vissée directement dans la poutre 20. Par ailleurs, cette tige 12 d'ancrage présente une tête 12b avec une cavité 12c taraudée. La platine 110a d'appui est représentée dans la figure 3, selon une version très élémentaire ; elle reprend toutefois l'ensemble des caractéristiques essentielles propres à une platine d'appui d'un dispositif 1 de fixation selon l'invention. Des variantes 110b, 110c, 110d et 110e, de structure plus sophistiquée, sont également représentées dans la figure 3. De manière générale, une platine 11 d'appui conforme à l'invention, présente un alésage traversant de dimensions adaptées pour permettre le passage de la portion 12d filetée de la tige 12 d'ancrage, et pour permettre à la tête 12b de la tige 12 d'ancrage de venir faire appui contre la platine 11 d'appui. Cette platine 11 d'appui présente également une face d'appui, plus ou moins plate ou tronconique, et qui s'étend autour de l'alésage traversant. La face d'appui de la platine 11 d'appui peut ainsi être disposée plaquée au contact d'une région de surface de la nappe 40 d'isolation. Ainsi disposée, lorsqu'on exerce une pression sur la platine 11 d'appui, on comprime localement dans cette région l'épaisseur de la nappe 40 d'isolation. La tête d'assemblage 13 est de géométrie adaptée pour 10 pouvoir former une liaison bloquante avec un profilé 30. Cette tête d'assemblage 13, en forme de U renversé, est formée d'une platine 13a supérieure horizontale et de deux pattes 13b s'étendant vers le bas à partir de deux côtés opposés de la platine 13a et dans des plans verticaux. Les pattes 13b de cette tête d'assemblage 13, comme illustrées, 15 permettent un blocage et un maintien en position du profilé 30, essentiellement par déformation élastique des pattes 13b. La platine 13a est percée en son milieu d'un alésage 13c traversant. La tige 14 de raccordement est ronde et filetée. Le filetage de cette tige 14 de raccordement et le taraudage de la cavité 12c de la tige 12 20 d'ancrage sont conjugués. La tige 14 de raccordement est destinée à venir se visser dans la cavité 12c de la tête 12b. Egalement, la section de la tige 14 de raccordement est adaptée pour lui permettre de s'engager et de coulisser dans l'alésage 13c traversant de la tête d'assemblage 13. 25 Après avoir choisi la position finale de la tête d'assemblage 13 sur la tige 14 de raccordement, deux boulons 15a et 15b de serrage rapportés permettent d'assurer un blocage en position de celle-ci. Bien entendu, l'utilisation de têtes d'assemblage autres que celle illustrée dans les figures annexées peut être envisagée. Cette tête 30 d'assemblage 13 particulière n'est décrite qu'à titre d'exemple ; elle ne limite en rien la portée de l'invention. Au demeurant, la tête d'assemblage objet du brevet FR 2 581 407 peut être utilisée de manière très satisfaisante. En référence à la figure 3, une platine 11 d'appui selon l'invention peut avoir une forme très simple. En particulier, il peut s'agir d'une rondelle 110a. Comme représentée, cette rondelle 110a peut être relativement plate et est percée en son centre d'un alésage 111 a traversant. Comme illustrée, une platine d'appui selon l'invention présente une forme générale qui n'a que peu d'importance ; elle peut être plus ou moins ronde, plus ou moins plane, plus ou moins carrée... Elle est cependant nécessairement percée d'un alésage traversant et sa face d'appui et éventuellement la face opposée à cette face libre sont choisies dans des dimensions suffisantes pour permettre une manipulation pratique pour l'opérateur. Les platines d'appui 110b, 110c et 110d, se distinguent de la rondelle 110a par le fait qu'elles sont dotées de moyens permettant de minimiser les phénomènes de glissement avec la surface de la nappe 40 d'isolation. Dans ce contexte, la rondelle 110b et la pièce 110c aptes à faire office de platine d'appui selon l'invention sont munies d'ergots 113b et 113c en forme de dents de scie, adaptés pour pouvoir être ancrés dans l'épaisseur d'une nappe d'isolation. Eventuellement, comme dans le cas de la pièce 110c, les ergots 113c sont destinés non seulement à transpercer de part en part l'épaisseur de la nappe d'isolation, mais aussi, à se planter dans la masse d'une structure fixe de bâtiment. Pour minimiser les phénomènes de glissement éventuels entre la platine d'appui et la nappe d'isolation, on peut également utiliser une rondelle dentelée 110d. La platine d'appui 110e présente quant à elle une face d'appui de forme tronconique qui permet également de réduire sensiblement les effets de glissement avec la surface de la nappe 40 d'isolation. De même que pour la rondelle 110b, l'alésage bile de la platine d'appui 110e est taraudé. Avec un dispositif 1 de fixation selon l'invention, pour fixer un profilé 30 d'une ossature métallique à une poutre 20 et pour immobiliser entre ces deux éléments une nappe 40 d'isolation de structure fibreuse, on procède de la manière suivante. On commence par choisir une zone d'ancrage sur une structure fixe de bâtiment, par exemple une poutre 20. On positionne la nappe 40 d'isolation à recouvrement de la zone d'ancrage choisie. On comprime localement l'épaisseur de la nappe 40 d'isolation, dans la région correspondant à la zone d'ancrage, en maintenant une platine d'appui fermement appuyée sur la surface de cette nappe 40 d'isolation. Tout en maintenant la nappe 40d'isolation ainsi comprimée, on insère l'extrémité 12a acérée d'une tige 12 d'ancrage dans l'alésage de la platine d'appui et on visse solidement cette tige 12 d'ancrage dans la masse de la poutre 20 en transperçant la nappe 40 d'isolation. De préférence on visse jusqu'à arriver en fin de vissage, c'est-à-dire lorsque la partie évasée de la tige 12 d'ancrage vient en appui contre la platine d'appui. La compression de la nappe 40 d'isolation peut être réalisée en maintenant fermement appuyée, sur la surface de cette nappe 40 d'isolation, une platine d'appui de type rondelle 110a, 110b ou 110d, de façon essentiellement manuelle. Cette compression peut également être réalisée de façon beaucoup plus simple grâce à l'utilisation d'une platine d'appui du type de celle désignée 110c, avec laquelle on épingle avantageusement la nappe 40 d'isolation. Pour une compression et un maintien efficaces de cette nappe 40 d'isolation, la platine d'appui 110c est enfoncée jusqu'à butée. Une fois la tige d'ancrage solidement ancrée dans la poutre 20, on peut alors assembler le reste du dispositif 1 de fixation : tige 14 de raccordement, tête d'assemblage 13, boulons 15a et 15b. On répète l'opération avec d'autres dispositifs 1 de fixation, au niveau d'autres zones d'ancrage. De préférence, chaque nappe d'isolation utilisée est maintenue plus ou moins tendue, épinglée au moyen de plusieurs dispositifs de fixation. On assemble aux différents dispositifs 1 de fixation installés les différents profilés constitutifs de l'ossature métallique destinée à recevoir le(s) panneau(x) formant la cloison finale. Et, on termine par la mise en place de cette cloison. Dans un deuxième mode de réalisation d'un dispositif 1' de fixation, et tel qu'illustré par les figures 4 et 5, un dispositif 1' de fixation conforme à l'invention comprend une tige 12' d'ancrage, une platine Il' d'appui et une tête d'assemblage 13'. La différence avec le dispositif 1 de fixation réside essentiellement dans le fait que la tête d'assemblage 13' est adaptée pour pouvoir être connectée directement à la tige 12' d'ancrage, en l'occurrence, le long du col 12'c de ce dernier. Les moyens permettant d'assurer le blocage en position de cette tête d'assemblage 13' sur une partie du col 12'c de la tige 12' d'ancrage ne sont pas illustrés dans les figures annexées. Comme représentée à la figure 5, la platine 11' d'appui et la tête d'assemblage 13' sont initialement fournies à l'utilisateur dans une forme solidaire ; la platine 11' d'appui et la tête d'assemblage 13' sont liées l'une à l'autre par des moyens de connexion sécables. Eventuellement, la tige 12' d'ancrage est, préalablement en partie, emmanchée à travers la tête d'assemblage 13' et éventuellement également à travers la platine Il' d'appui. Sur la surface d'une nappe 40' d'isolation multicouche préalablement appliquée sur une zone d'ancrage d'une structure 20 fixe de bâtiment, on applique l'ensemble du dispositif 1' de fixation de façon à comprimer, avec la platine d'appui 11', l'épaisseur de cette nappe 40' d'isolation contre ladite structure 20 fixe de bâtiment. Tout en maintenant la nappe 40' d'isolation ainsi comprimée, on visse la tige 12' d'ancrage dans la masse de la structure 20 fixe, à travers la nappe 40' d'isolation, la tête d'assemblage 13' et la platine 11' d'appui. Une fois la tige 12' d'ancrage arrivée en butée, on rompt les moyens de connexion sécables qui maintiennent solidaires la platine 11' d'appui et la tête d'assemblage 13'. On fait coulisser la tête d'assemblage 13' le long du col 12'c 5 de la tige 12' d'ancrage. Après avoir choisi la position finale de la tête d'assemblage 13' sur le col 12'c de la tige 12' d'ancrage, on bloque en position cette tête d'assemblage 13'. On répète l'opération avec d'autres dispositifs 1' de fixation, au niveau d'autres zones d'ancrage. On assemble aux différents dispositifs 1' de fixation installés les différents profilés constitutifs de l'ossature métallique destinée à recevoir le(s) panneau(x) formant la cloison finale. Et, on termine par la mise en place de cette cloison
L'invention concerne un dispositif (1) de fixation et un procédé pour fixer un élément (30) de cloison à une structure (20) fixe de bâtiment, et pour immobiliser, entre ledit élément (30) de cloison et ladite structure (20) fixe de bâtiment, une nappe (40) d'isolation de structure fibreuse.Ce dispositif (1) de fixation comprend une tige d'ancrage présentant une portion filetée ayant une extrémité libre acérée ; des moyens d'assemblage permettant son assemblage à un élément (40) de cloison ; une platine (11) d'appui. Cette platine (11) d'appui comprend un alésage traversant permettant le passage de la portion filetée de la tige d'ancrage, et une face d'appui. Cette face d'appui s'étend autour de cet alésage et est adaptée pour pouvoir être disposée plaquée au contact d'une région de la surface de la nappe (40) d'isolation pour la comprimer localement lorsqu'une pression est exercée sur la platine (11) d'appui.
1/ - Dispositif de fixation pour fixer un élément de cloison à une structure (20) fixe de bâtiment et pour immobiliser, entre ledit élément de cloison et ladite structure (20) fixe de bâtiment, une nappe (40) d'isolation comprenant au moins une couche de structure fibreuse ; ce dispositif de fixation comprenant : - une tige (12 ; 12') d'ancrage présentant une portion (12d ; 12'd) filetée ayant une extrémité (12a ; 12'a) libre acérée de sorte qu'elle peut percer ladite structure (20) fixe de bâtiment et qu'elle peut être vissée dans cette structure (20) fixe de bâtiment, - des moyens d'assemblage adaptés pour permettre son assemblage à un élément de cloison, caractérisé en ce qu'il comprend une platine (11 ; 11') d'appui comprenant : - un alésage ( 1 1 l a ; 1 1 l b ; 1 1 l c ; 1 I l d ; 11 l e) traversant adapté pour permettre le passage de la portion filetée de la tige (12) d'ancrage, - une face (112a ; 112b ; 112c ; 112d ; 112e) libre, dite face d'appui, s'étendant autour de cet alésage (1 l l a ; l l l b ; 1 1 1 c ; l l l d ; 111e) et adaptée pour pouvoir être disposée plaquée au contact d'une région de surface de la nappe (40) d'isolation pour comprimer localement ladite nappe (40) d'isolation lorsqu'une pression est exercée sur la platine (110 ; 110a ; 110b ; 110c ; 110d ; 110e) d'appui. 2/ - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite platine (110b ; 110c ; 110d ; 110e) d'appui comprend des moyens adaptés pour minimiser le glissement réciproque entre ladite face (112b ; 112c ; 112d) libre et la nappe (40) d'isolation. 3/ -Dispositif selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que la face (110e) d'appui présente une forme globalement tronconique conique d'axe principale se confondant avec l'axe de l'alésage (111e). 4/ - Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la face (110e) d'appui de forme globalement tronconique présente une base à bord évasé s'étendant selon une direction centrifuge.5/ - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ladite platine (110b ; 110c) d'appui présente au moins un ergot (113b ; 113c) acéré, adapté pour pouvoir être planté dans au moins une partie de l'épaisseur de la nappe (40) d'isolation. 6/ -Dispositif selon la 5, ledit ergot (113b ; 113c) est adapté pour pouvoir être planté dans la structure (20) fixe de bâtiment au travers de l'épaisseur de la nappe (40) d'isolation. 7/ - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ladite face d'appui (112d) de la platine (110d) d'appui présente une surface nervurée. 8/ - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ladite face d'appui de la platine d'appui présente une surface rugueuse. 9/ - Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'alésage (11lb ; 11 le) traversant de ladite platine (110b ; 110e) d'appui est un alésage taraudé ; le taraudage dudit alésage (11 lb ; 11 le) et le filetage de la tige (12 ; 12') d'ancrage étant conjugués. 10/ - Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite tige (12 ; 12') d'ancrage présente une tête (12b ; 12'b), opposée à l'extrémité (12a ; 12'a) libre acérée, adaptée pour pouvoir venir en appui contre la platine (110 ; 110a ; 110b ; 110c ; 110d) d'appui et exercer une pression sur la platine (110 ; 110a ; 110b ; 110c ; 110d) d'appui et la nappe (40 ; 40') d'isolation, en fin de vissage. 111- Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la tige (12 ; 12') d'ancrage est adaptée pour pouvoir être raccordée à une tête d'assemblage (13 ; 13'). 12/ - Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que ledit dispositif (1) de fixation comprend une tige (14) de raccordement adaptée pour permettre un raccordement de ladite tige (12) d'ancrage à ladite tête d'assemblage (13) ; des moyens de couplage réciproques sont pourvus à une extrémité de ladite tige (14) de raccordement et sur ladite tige (12) d'ancrage ;ladite tête d'assemblage (13) est dotée de moyens adaptés pour permettre son assemblage sur au moins une longueur de ladite tige (14) de raccordement. 13/ - Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que dans ledit dispositif (1') de fixation, la tête d'assemblage (13') est adaptée pour pouvoir être raccordée directement à la tige (12') d'ancrage. 14/ - Procédé de fixation d'un élément de cloison à une structure (20) fixe de bâtiment dans lequel on utilise un dispositif (1 ; 1') de fixation adapté pour pouvoir assurer une connexion entre l'élément de cloison et la structure (20) fixe de bâtiment, ce dispositif (1 ; 1') de fixation comprenant : - une tige (12 ; 12') d'ancrage présentant une portion filetée ayant une extrémité (12a ; 12'a) libre acérée de sorte qu'elle peut percer ladite structure (20) fixe de bâtiment et qu'elle peut être vissée dans cette structure (20) fixe de bâtiment, -des moyens d'assemblage adaptés pour permettre son assemblage à un 15 élément de cloison, dans ledit procédé : • on choisit, sur une structure (20) fixe de bâtiment, une zone d'ancrage adaptée pour pouvoir recevoir le dispositif (1) de fixation, • on positionne au moins une nappe (40 ; 40') d'isolation à recouvrement de 20 ladite zone d'ancrage, et • au niveau de ladite zone d'ancrage, on visse la tige (12 ; 12') d'ancrage dudit dispositif (1) de fixation dans la structure (20) fixe de bâtiment et au travers de la nappe (40 ; 40') d'isolation, caractérisé en ce que pour mettre en place ledit dispositif (1 ; 1') de fixation et 25 ladite nappe (40 ; 40') d'isolation : • on comprime localement l'épaisseur de la nappe (40 ; 40') d'isolation entre la structure (20) fixe de bâtiment et une platine (11 ; 11') d'appui comprenant : - un alésage ( 1 1 l a ; 1 l 1 b ; 111c ; 111d ; 111 e) traversant adapté pour 30 permettre le passage de la portion filetée de la tige (12 ; 12') d'ancrage,- une face (112a ; 112b ; 112c ; 112d ; 112e) libre, dite face d'appui, s'étendant autour de cet alésage (Ill a ; 111 b ; 111c ; 111d ; 111 e) et adaptée pour pouvoir être disposée plaquée au contact d'une région de surface de la nappe (40) d'isolation pour comprimer localement ladite nappe (40) d'isolation sous l'effet d'une pression exercée sur la platine (110 ; 110a ; 110b ; 110c ; 110d ; 110e) d'appui, • on visse la tige (12 ; 12') d'ancrage dudit dispositif (1 ; 1') de fixation dans la structure (20) fixe de bâtiment au travers dudit alésage (i l l a ; 111 b ; 11 l c ; 111d ; 11l e) traversant de la platine (11 ; 11') d'appui, et au travers de la nappe (40 ; 40') d'isolation comprimée, • on assemble le reste du dispositif (1 ; 1') de fixation et l'élément (30) de cloison. 15/ - Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'on utilise au moins un dispositif (1 ; 1') de fixation conforme à l'une des 1 à 13. 16/ - Procédé selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce qu'on maintient manuellement la compression de la nappe (40 ; 40') d'isolation pendant le vissage de la tige (12 ; 12') d'ancrage dans la structure fixe de bâtiment. 17/ - Procédé selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce qu'on comprime localement l'épaisseur de la nappe (40 ; 40') d'isolation en utilisant une platine (110b ; 110c) d'appui comprenant un ergot (113b ; 113c) acéré et adapté pour pouvoir être planté dans la structure (20) fixe de bâtiment au travers de l'épaisseur de la nappe (40 ; 40') d'isolation.
E,F
E04,F16
E04F,E04B,F16B
E04F 13,E04B 1,E04B 2,E04B 9,F16B 25,F16B 43
E04F 13/21,E04B 1/74,E04B 2/88,E04B 9/22,F16B 25/00,F16B 43/00
FR2892038
A1
TOLE MULTICOUCHE A BRASAGE
20,070,420
L'invention est relative à une tôle à brasage en aluminium, destinée à être employée dans des systèmes d'échangeurs de chaleur comme par exemple des échangeurs de chaleur pour automobiles. Dans l'idéal, la tôle à brasage sert à fabriquer des tubes d'un tel échangeur de chaleur. Les tôles à brasage de la technique antérieure employées à cette fin sont généralement constituées d'un système à trois couches comprenant un placage extérieur d'alliage 4xxx, d'un alliage central 3xxx et d'un alliage de revêtement intérieur 7xxx ou lxxx. Dans la présente demande spécifique, la paroi interne des pièces successives de l'échangeur de chaleur est directement au contact du fluide de refroidissement et, en raison de la température dudit fluide et des conditions d'écoulement, il faut une grande résistance à la corrosion. On sait très bien utiliser un revêtement intérieur contenant Zn pour améliorer la résistance à la corrosion de ces tôles à brasage. Les revêtements intérieurs classiques sont par exemple en alliage 7072 ou en alliage 3003 avec Zn. Les revêtements intérieurs contenant Zn servent d'anode consommable, contraignant la corrosion à attaquer la surface interne de l'échangeur de chaleur de manière latérale au lieu de pénétrer dans la couche par des piqûres localisées ou une corrosion inter-granulaire. Comme on le comprendra, les désignations d'alliages et les désignations de trempes, sauf indications contraires, concernent les désignations de l'Aluminum Association figurant dans les Aluminum Standards and Data et dans les Registration Records, le tout publié par l'US Aluminum Association. Sauf indications contraires, tous les pourcentages sont des pourcentages de poids. La tôle à brasage décrite dans EP-1 351 795 a un revêtement intérieur avec 1,3 à 1,5 % en poids de Zn et, entre autres, < 0,4 % en poids de Si et 0,05 à 0,04 % en poids de Cu. En outre, dans WO 02/055 256 est décrite une tôle à deux ou trois couches avec une couche centrale en alliage 3xxx et un revêtement intérieur avec, entre autres, 0,7 à 3,0 % en poids de Zn. Dans JP-1 l 293 372 est décrite une forte résistance à la corrosion pour un système à deux ou trois couches, la couche centrale étant constituée, entre autres, de 0,3 à 1,1 % en poids, le placage sur une seule ou sur les deux faces ayant une matière formant anode consommable constituée, entre autres, par 1,5 à 8 % en poids de Zn, les teneurs en Fe et Si étant régulées. D'après EP-1 391 679, on connaît un revêtement consommable sur la face exposée à l'eau, destiné à servir dans un échangeur de chaleur avec 1,0 à 10,0 % en poids de Zn, mais aussi, entre autres, 0,4 à 3,0 % en poids de Ni. L'invention vise à réaliser un produit sous la forme d'une tôle à multicouche à brasage en aluminium, destinée à servir dans des échangeurs de chaleur avec une résistance à la corrosion améliorant la durée de vie par rapport aux systèmes multicouche connus. Cet objectif est atteint grâce à un revêtement intermédiaire qui assure une efficace protection par une électrode consommable de la couche centrale par un équilibrage précis de la teneur en éléments d'alliage dans le revêtement intermédiaire et la couche centrale, exerçant une influence sur le potentiel de corrosion, compte tenu de la diffusion pendant le traitement et le brasage de la tôle. Les plus importants éléments d'alliage à réguler sont Zn et Cu et, dans une moindre mesure, Si, Mn et Mg. Ainsi, il est proposé une tôle multicouche à brasage comprenant : 15 une couche centrale en alliage 3xxx un placage interne de brasure en alliage 4xxx, et entre la couche centrale et le placage interne de brasure, un revêtement intermédiaire en alliage 3xxx, lxxx ou 7xxx, l'alliage 3xxx de la couche centrale contenant : 20 0,55 à 1,0 % en poids de Cu 0,65 à 1,8 % en poids de Mn 25 et, éventuellement, un ou plusieurs des éléments suivants : ù < 0,3 % en poids de Cr ù < 0,2 % en poids de Ti, et un ou plusieurs éléments parmi V, Zr, In, Sc, Sn, chacun à raison d'un maximum 30 de 0,5 %, le reste étant constitué d'aluminium et d'impuretés inévitables, et l'alliage 3xxx, lxxx ou 7xxx du revêtement intermédiaire contenant : ù 0,1 à 5,0 % en poids de Zn. Avec la composition ci-dessus, le profil de potentiel électrochimique requis 35 pour une protection par une électrode consommable est assuré, la couche centrale < 0,3 % en poids de Mg < 0,4 % en poids de Zn < 1,0 % en poids de Si < 0,7 % en poids de Fe ayant le plus grand potentiel de corrosion. Des essais ont démontré qu'une différence de potentiel de corrosion entre le revêtement intermédiaire et la couche centrale après brasage doit être d'au moins 20 mV et, de préférence, de 30 mV. Après brasage, le revêtement de brasure aura presque disparu puisqu'il aura été éliminé par fusion. Cependant, pendant le traitement de la matière et la phase de montée en température du cycle de brasage, une couche de diffusion entre le revêtement de brasure et le revêtement intermédiaire se sera formée. La différence supplémentaire de potentiel de corrosion, provoquée par la présence de cette couche de diffusion par-dessus le revêtement intermédiaire sert à accroître la protection par l'électrode consommable. Ainsi, non seulement le placage intérieur de brasure offre l'avantage de permettre un brasage de la tôle à brasage sur la face interne, mais encore il apporte une grande contribution à la protection par l'électrode consommable. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient en outre : < 0,25 % en poids de Cu 0,5 à 1,5 % en poids de Mn le reste étant constitué d'aluminium et d'impuretés inévitables. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence < 0,5 % en poids de Fe de manière à donner à l'alliage une bonne aptitude au formage. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence de 0,55 à 0,8 % en poids de Cu. En ajoutant du Cu dans la couche centrale, on accroît le potentiel de corrosion, pour autant que le Cu reste en solution solide. Pour obtenir le potentiel de corrosion relativement élevé requis de la couche centrale, il faut une teneur en Cu d'au moins 0,55 %. Au-dessus de 1 % de Cu, la température de solidus de la couche centrale devient trop proche de la température de brasage, ce qui a tendance à rendre l'alliage impropre au brasage. La limite supérieure pour Cu est de préférence de 0,8 % afin d'éviter une teneur en Cu relativement élevée dans le revêtement intermédiaire par suite d'une diffusion dans le revêtement intermédiaire depuis la couche centrale. < 0,3 % en poids de Mg < 1,0 % en poids de Si < 0,7 % en poids de Fe Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence de 0,65 à 1,5 % en poids de Mn et, de préférence encore, de 0,65 à 1,2 % en poids de Mn. Au-dessous de 0,65 % de Mn, l'alliage a une trop faible résistance mécanique, au-dessus de 1,5 % de Mn le risque de formation éventuelle de composés intermétalliques grossiers pendant la coulée augmente considérablement. En combinaison avec la présence d'un maximum de 0,7 % de Fe, la limite supérieure est de préférence de 1,2 % de Mn de manière à ne pas franchir une limite de risque de problèmes de coulée en raison de composés intermétalliques grossiers. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence < 0,1 % en poids de Mg, de préférence encore < 0,05 %. Le Mg accroît notablement la résistance mécanique de l'alliage mais, en brasage sous atmosphère protectrice, la présence de Mg risque d'empoisonner le fondant. Le Mg peut diffuser relativement facilement dans le placage depuis la couche centrale. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence < 0,15 % en poids de Cr. Cr, à raison d'un maximum de 0,3 %, peut être ajouté dans l'alliage pour améliorer la résistance mécanique après brasage. Cependant, afin d'éviter des problèmes avec les composés intermétalliques pendant la coulée, la limite supérieure est de préférence de 0,15 %. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence < 0,7 % en poids de Si et, de préférence encore, 0,4 % en poids de Si. La teneur maximale en Si est de 1 % afin d'éviter une faible température de solidus. Cependant, en combinaison avec les autres éléments également capables de réduire la température de solidus, la proportion de Si est de préférence maintenue à un niveau inférieur. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence < 0,5 % en poids de Fr, pour les mêmes raisons que celles fournies à propos de la teneur en Fe de l'alliage de la couche centrale. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence < 0, 2 % en poids de Cu. Il s'agit d'un important élément d'alliage selon l'invention mais, dans le revêtement intermédiaire, la proportion de Cu doit être limitée car celui-ci accroît le potentiel de corrosion. Comme le revêtement intermédiaire doit avoir un potentiel de corrosion relativement bas, la proportion de Cu est de préférence limitée à < 0,2 %. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx du revêtement 35 intermédiaire contient de préférence de 0,5 à 1,0 % en poids de Mn. Afin de maintenir un bon équilibre de potentiel de corrosion entre la couche centrale et le revêtement intermédiaire, il est préférable d'avoir moins de Mn dans le revêtement intermédiaire que dans la couche centrale. Par conséquent, la proportion de Mn dans le revêtement intermédiaire est de préférence de 0,5 à 1,0 %. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence < 0,1 % en poids de Mg, pour les mêmes raisons que celles données pour la proportion de Mg dans l'alliage de la couche centrale. Selon une forme de réalisation préférée, l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence de 0,5 à 3,0 % en poids de Zn. Il s'agit d'un important élément d'alliage selon l'invention. L'apport de Zn dans le revêtement intermédiaire permet d'abaisser le potentiel de corrosion. Pour obtenir le potentiel de corrosion relativement bas requis du revêtement intermédiaire, une proportion minimale de Zn de 0,1 % est nécessaire. Au-dessus de 5 % de Zn, la différence de potentiel de corrosion entre la couche centrale et le revêtement intermédiaire devient trop grande, ce qui provoque une rapide autocorrosion du système. Pour un bon équilibre entre la couche centrale et le revêtement intermédiaire, la proportion de Zn sera de préférence de 0,5 à 3,0 %. Au lieu d'utiliser pour le revêtement intermédiaire un alliage 3xxx, selon une autre forme de réalisation, il est possible d'utiliser un alliage lxxx à teneur en Zn de 0,1 à 5,0 % en poids. De préférence, la tôle à brasage comporte, sur la face opposée de la couche centrale, un placage extérieur de brasure de façon que la tôle multicouche à brasage soit constituée d'un système à quatre couches. Le placage interne de brasure ainsi que le placage externe de brasure sont de préférence constitués d'un alliage 4xxx avec <15 % en poids de Si, de préférence 4 à 15 % en poids et de préférence encore 7 à 12% en poids de Si, et < 0,3 % en poids de Cu. Tout placage de brasure qui fond juste au-dessous de la température de brasage conviendra, dans la mesure où il n'aura pas d'incidence sur l'équilibre du potentiel de corrosion. Afin d'éviter toute perturbation de l'équilibre du potentiel de corrosion, le placage de brasure ne doit pas contenir plus de 0,3 % de Cu, ou plus de 0,2 % de Zn. Des alliages de brasure bien connus, comme AA4045 et AA4343, conviennent. La tôle à brasage peut comporter trois, quatre ou cinq couches, la tôle à trois couches ayant une couche centrale, un revêtement intermédiaire et un placage de brasure sur la face interne ; la tôle à quatre couches ayant un placage externe de brasure et la tôle à cinq couches ayant également un revêtement intermédiaire entre la couche centrale et le placage externe de brasure. Avec le placage interne de brasure, il devient également possible de braser la tôle à brasage sur la face interne. Par exemple, on pourra diviser un tube en deux tubes en plaçant l'une contre l'autre des parties opposées de la face interne dudit tube et d'assembler ces parties par brasage, ce qu'on appelle les tubes de type B. Les couches successives de la tôle multicouche à brasage ont de préférence le pourcentage d'épaisseur suivant par rapport à l'épaisseur totale de la tôle En outre, l'invention comprend également un ensemble brasé comportant un ou plusieurs tubes constitués de la tôle multicouche à brasage. EXEMPLES Exemple 1 On a fabriqué la tôle à brasage à quatre couches suivante : Revêtement de brasure : 10 % de l'épaisseur Norme 4343 (avec 0,25 % de Fe et 0,015 % de Cu) Couche centrale : 70 % de l'épaisseur Composition chimique nominale : Si: 0,15 % Fe : 0,35 % Cu : 0,65 % Mn : 0,95 % Mg : 0,01 % Cr : 0,03 % Zn:0,02% Ti : 0,09 % Zr : 0,03 % Revêtement intermédiaire : 15 % de l'épaisseur 35 Composition chimique nominale : multicouche à brasage : 0,5 ù 15 % placage externe couche centrale 60 ù 85 % revêtement intermédiaire 0,5 ù 30 % placage sur la face interne 0,5 ù 15 % Si:0,15% Fe : 0,25 % Cu : 0,02 % Mn : 0,90 % Mg : 0,01 % Zn:1,2% Ti : 0,03 % Placage de brasure : 5 % de l'épaisseur Norme 4343 (avec 0,25 % de Fe et 0,015 % de Cu) Les différentes couches ont été combinées par colaminage, de la même manière que pour produire de la brasure classique à trois couches. L'ensemble a été réduit par laminage à une épaisseur finale de 0,260 mm. Ensuite, une simulation de brasage a été réalisée sur la matière : montée en température à raison de 25 C/min jusqu'à 600 C, maintien pendant 6 minutes et refroidissement à raison de 25 C/min. L'échantillon était suspendu, aussi les couches de placage de brasure en fusion sont-elles descendues jusqu'en bas de l'échantillon, en ne laissant à la surface de l'échantillon qu'une mince couche de placage résiduel. Le profil du potentiel de corrosion a été mesuré jusqu'à une profondeur de 0,08 mm. Le résultat est présenté sur la Fig. 1. On peut conclure que, pour cet échantillon, la différence de potentiel de corrosion entre la couche centrale et le revêtement intermédiaire est d'environ 42 mV, et d'environ 50 mV entre la couche centrale et la surface. Ces différences de potentiel de corrosion sont mises en évidence sur la Fig. 2. Exemple 2 Trois matériaux de tôles à brasage à quatre couches ont été fabriqués. La composition chimique des alliages utilisés pour ces matériaux était la même, sauf en ce qui concerne la teneur en Zn du revêtement intermédiaire. La proportion nominale de Zn dans le revêtement intermédiaire était respectivement de 1,2 %, 2,5 % et 4,5%. Les trois matériaux comportent un placage de brasage en AA4343 (avec 0,25 % de Fe et 0,015 % de Cu) représentant 10 % de l'épaisseur, sur une première face de la couche centrale. Sur l'autre face se trouve un revêtement intermédiaire, représentant 7 15 % de l'épaisseur suivi d'un placage de brasure AA4343 (avec 0,25 % de Fe et 0,015 % de Cu) représentant 5 % de l'épaisseur. Les différentes couches ont été combinées par colaminage, de la même manière que pour fabriquer un matériau à brasage classique à trois couches. Ces trois matériaux ont été réduits par laminage à une épaisseur finale de 0,260 mm. Ensuite, les matériaux ont subi une simulation de brasage : montée en température à raison de 25 C/min jusqu'à 600 C, maintien pendant 6 minutes et refroidissement à raison de 25 C/min. Les échantillons étaient suspendus, aussi les couches de placage de brasure en fusion ont-elles coulé jusqu'en bas de l'échantillon en ne laissant à la surface de l'échantillon qu'une mince couche de placage résiduel. 1) Matériau à teneur nominale en Zn de 1,2 % dans le revêtement intermédiaire Cf. Exemple 1. 2) Matériau à teneur nominale en Zn de 2,5 % dans le revêtement intermédiaire Couche centrale : 70 % de l'épaisseur La composition chimique réelle de ce matériau est identique à celle du matériau avec 1,2 % de Zn dans le revêtement intermédiaire, car on a utilisé un matériau issu de la même coulée : Si: 0,7% Fe : 0,30 % Cu : 0,65 % Mn : 0,88 % Mg : 0,006 % Cr : 0,03 % Zn: 0,01 % Ti : 0,095 % Zr : 0,03 % Revêtement intermédiaire : 15 % de l'épaisseur Composition chimique réelle : û Si:0,04% û Fe:0,14% Cu : 0,00 % Mn:0,8% Mg : 0,00 % Zn : 2,61 % Ti : 0,03 % Le profil de potentiel de corrosion a été mesuré jusqu'à une profondeur de 0,08 mm (80 m). Le résultat est présenté sur la Fig. 2. On peut conclure que, pour cet exemple, la différence de potentiel de corrosion entre la couche centrale et le revêtement intermédiaire est d'environ 60 mV, et, entre la couche centrale et la surface, d'environ 70 mV. 3) Matériau à teneur nominale en Zn de 4,5 % dans le revêtement intermédiaire Couche centrale : 70 % de l'épaisseur Composition chimique réelle ù Si: 0,10% ù Fe : 0,28 % ù Cu : 0,62 % ùMn:0,89% ù Mg : 0,006 % ù Cr : 0,03 % ù Zn:0,01% ù Ti : 0,098 % ù Zr : 0,02 % Revêtement intermédiaire : 15 % de l'épaisseur Composition chimique réelle : ù Si : 0,04 % ùFe:0,18% ù Cu : 0,00 % ù Mn:0,85% ù Mg : 0,01 % ù Zn : 4,43 % ù Ti : 0,03 % 9 Le profil de potentiel de corrosion a été mesuré jusqu'à une profondeur de 0,08 mm (80 m). Le résultat est également présenté sur la Fig. 2. On peut conclure pour cet exemple que la différence de potentiel de corrosion entre la couche centrale et le revêtement intermédiaire est d'environ 115 mV et, entre la couche centrale et la surface, d'environ 145 mV. Les résultats de la Fig. 2 illustrent l'effet d'une augmentation de la teneur en Zn du revêtement intermédiaire. Exemple 3 Un autre matériau de tôle à brasage à quatre couches a été fabriqué avec une teneur nominale en Zn de 4,5 % dans le revêtement intermédiaire. La composition chimique de la couche centrale et du revêtement intermédiaire utilisé pour ce nouveau matériau est identique à celle utilisée dans l'exemple 2 (3ème matériau), puisqu'on a utilisé des matériaux issus des mêmes coulées. La différence par rapport au matériau de l'exemple 2 réside dans l'épaisseur de la couche intermédiaire, qui représente 20 % de l'épaisseur pour le matériau considéré. Le matériau a un revêtement de brasure AA4343 (avec 0,25 % de Fe et 0,015 % de Cu) représentant 10 % de l'épaisseur, sur une première face de la couche centrale. Sur l'autre face de la couche centrale se trouve un revêtement intermédiaire représentant 20 % de l'épaisseur, suivi d'un placage de brasure AA4343 (avec 0,25 % de Fe et 0,015 % de Cu) représentant 5 % de l'épaisseur. Les différentes couches ont été combinées par colaminage, de la même manière que pour fabriquer un matériau à brasage classique à trois couches. Le matériau a été réduit par laminage à une épaisseur finale de 0,260 mm, montée en température à raison de 25 C/min jusqu'à 600 C, maintien en température pendant 6 minutes et refroidissement à raison de 25 C/min. L'échantillon a été suspendu, aussi les couches de placage de brasure en fusion ont-elles coulé jusqu'en bas de l'échantillon en ne laissant à la surface de l'échantillon qu'une mince couche de placage résiduel. Le profil de potentiel de corrosion a été mesuré jusqu'à une profondeur de 0,08 mm (80 m). Le résultat est présenté sur la Fig. 3. On peut conclure pour cet exemple que la différence de potentiel de corrosion entre la couche centrale et le revêtement intermédiaire est d'environ 190 mV et, entre la couche centrale et la surface, d'environ 225 mV. Les résultats de la Fig. 4 illustrent l'effet d'une augmentation de l'épaisseur de la couche intermédiaire. Les résultats présentés dans les différents exemples peuvent être résumés dans le tableau ci-dessous : 0/0 Epaisseur du Différence de potentiel de Différence de potentiel de Zn dans le revêtement corrosion entre la couche de corrosion entre la revêtement intermédiaire (pm) centrale et le revêtement couche centrale et la intermédiaire intermédiaire (mV) surface (mV) 1,2 39 42 50 2,5 39 60 70 4,5 39 115 145 4,5 52 190 225 5 10 20 25 30
Tôle multicouche à brasage à résistance à la corrosion de longue durée améliorée, réalisée en équilibrant la teneur en Zn, Cu, Mn, Si et Mg de l'alliage de la couche centrale et du revêtement intermédiaire. A cette fin, la tôle à brasage comporte une couche centrale en alliage 3xxx, un placage interne de brasure en alliage 4xxx et, entre la tôle centrale et le placage interne de brasure, un revêtement intermédiaire en alliage 3xxx, l'alliage 3xxx de la couche centrale contenant 0,55 % à 1,0 % en poids de Cu, 0,7 à 1,8 % en poids de Mn, < 0,3 % en poids de Mg, < 0,4 % en poids de Zn et l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contenant < 0,25 % en poids de Cu, 0,5 à 1,5 % en poids de Mn, < 0,3 % en poids de Mg, 0,1 à 5,0 % en poids de Zn. Pour le revêtement intermédiaire, au lieu d'un alliage 3xxx, on pourrait également utiliser un alliage lxxx ou 7xxx.
1. Tôle multicouche à brasage, caractérisé en ce qu'elle comprend : une couche centrale d'alliage 3xxx un placage interne de brasure en alliage 4xxx, et entre la couche centrale et le placage interne de brasure, un revêtement intermédiaire d'alliage 3xxx, lxxx ou 7xxx, l'alliage 3xxx de la couche centrale contenant : 0,55 à 1,0 % en poids de Cu 0,65 à 1,8 % en poids de Mn < 0,3 % en poids de Mg < 0,4 % en poids de Zn < 1,0 % en poids de Si < 0,7 % en poids de Fe et éventuellement un ou plusieurs parmi - < 0,3 % en poids de Cr - < 0,2 % en poids de Ti et un ou plusieurs éléments parmi V, Zr, In, Sc, Sn, chacun à raison d'un maximum de 0,5 %, le reste étant de l'aluminium et des impuretés inévitables, et l'alliage 3 xxx, lxxx ou 7xxx du revêtement intermédiaire contenant: ù 0,1 à 5,0 % en poids de Zn. 2. Tôle à brasage selon la 1, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient : < 0,25 % en poids de Cu 0,5 à 1,5 % en poids de Mn < 0,3 % en poids de Mg 0,1 à5,0%enpoids deZn < 1,0 % en poids de Si < 0,7 % en poids de Fe le reste étant de l'aluminium et des impuretés inévitables. 3. Tôle à brasage selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence : ù < 0,5 % en poids de Fe 4. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence ù 0,55 % à 0,8 % en poids de Cu 5. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence ù 0,65 à 1,5 % en poids de Mn et, de préférence encore, 0,65 à 1,2 % en poids de Mn 6. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence ù < 0,1 % en poids de Mg et, de préférence encore, < de 0,05 % 7. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx de la couche centrale contient de préférence ù < 0,15 % en poids de Cr 8. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 7, 15 caractérisée en ce que l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence - < 0,7 % en poids de Si et, de préférence encore, 0,4 % en poids de Si. 9. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 8, 20 caractérisée en ce que l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence ù < 0,5 % en poids de Fe 10. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de 25 préférence ù < 0,2 % en poids de Cu 11. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence 30 ù 0,5 % à l,0 % en poids de Mn 12. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence - < 0,1 % en poids de Mg10 13. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que l'alliage 3xxx du revêtement intermédiaire contient de préférence : 0,5 % à 3,0 % en poids de Zn 14. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le revêtement intermédiaire est en alliage l xxx à teneur en Zn de préférence de 0,1 à 2,0 % en poids. 15. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée en ce que la tôle à brasage comporte en outre un placage externe de brasure. 16. Tôle à brasage selon la 15, caractérisée en ce qu'un autre revêtement intermédiaire est disposé entre la couche centrale et le placage externe en brasure. 17. Tôle à brasage selon la 15 ou 16, caractérisée en ce que le placage interne et/ou externe en brasure est constitué d'un alliage 4xxx avec Si <15% en poids, de préférence Si < 4 à 15 % en poids et avec Cu < 0,3 % en poids. 18. Tôle à brasage selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisée en ce que l'alliage des couches successives de la tôle à brasage par rapport à l'épaisseur totale de la tôle multicouche à brasage ont le pourcentage d'épaisseur suivant : placage externe 5 à 15 % couche centrale 60 à 85 % revêtement intermédiaire 5 à 30 % placage sur la face interne 5 à 15 % 19. Ensemble brasé comprenant un ou plusieurs tubes constitués du matériau de tôle multicouche à brasage selon l'une quelconque des 1 à 17 .
B,C
B23,B32,C22
B23K,B32B,C22C
B23K 35,B32B 15,C22C 21
B23K 35/14,B23K 35/28,B32B 15/01,C22C 21/00
FR2890447
A1
PROCEDE ET INSTALLATION POUR DETECTER DES CORPS ETRANGERS A L'INTERIEUR D'UN RECIPIENT
20,070,309
La présente invention concerne le domaine technique de l'inspection d'objets ou d'articles creux translucides ou transparents contenant un liquide notamment de nature transparente ou translucide. L'objet de l'invention vise plus précisément l'inspection de tels récipients en vue de déceler à l'intérieur, la présence de corps étrangers au sens général, de densité supérieure à celle du liquide. L'objet de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour la détection des débris de verre susceptibles d'être présents à l'intérieur de récipients tels que des bouteilles réalisées en verre. Dans le domaine préféré d'application ci-dessus, il apparaît le besoin d'inspecter les bouteilles afin de rechercher la présence éventuelle de débris de verre. Dans l'état de la technique, il existe une première catégorie de détection visant à mettre en mouvement le débris de verre à l'intérieur du récipient. Ainsi, il a été proposé par le document WO 96/18883, un procédé de détection dans lequel la bouteille est retournée de manière à mettre en mouvement les débris à l'intérieur du liquide. Des images sont prises successivement dans un faible intervalle de temps permettant par différence, d'observer le déplacement des débris. L'inconvénient majeur de cette technique réside dans le fait qu'il convient de surveiller la zone de prise d'images pendant un intervalle de temps relativement important pour tenir compte de la chute d'un débris. Une telle sujétion impose soit des cadences de travail très lentes, soit de nombreuses prises d'images et un nombre important de caméras. Par ailleurs, la détection repose sur une différence d'images qui peut s'avérer très sensible au bruit lié à des conditions industrielles réelles telles que des bulles dans le liquide ou des gouttes sur la paroi de la bouteille. Dans l'état de la technique, il existe une deuxième catégorie de détection visant à placer le débris de verre présent dans une zone de confinement afin de limiter l'inspection à cette zone de confinement. Ainsi, la demande de brevet FR 2 725 274 décrit une installation mettant en oeuvre des moyens de déplacement de la bouteille lui imposant une séquence de 2890447 2 mouvements permettant de placer le corps étranger dans une zone stable et sans gravure à savoir l'épaule de la bouteille. Une telle solution s'avère délicate à mettre en oeuvre pour des bouteilles qui présentent une épaule peu marquée. Par ailleurs, la force centrifuge appliquée aux corps étrangers les empêche de rester dans une zone stable d'observation. Il s'avère également que le temps de placement du corps étranger dans cette zone rend ce procédé inutilisable pour des hautes cadences d'inspection. Dans le même but, le brevet US 4 209 802 a proposé d'incliner le récipient par rapport à la verticale d'un angle de l'ordre de 45 afin d'assurer le confinement des corps étrangers dans une zone d'inspection faisant partie du fond du récipient. La zone d'inspection du récipient est éclairée et la lumière transmise par le récipient est récupérée par une caméra dont le signal vidéo délivré est analysé afin de déterminer la présence ou non d'un corps étranger. Il doit être considéré que la zone de confinement des corps étrangers correspond à une partie de la bouteille comportant de nombreuses gravures ou marques, telles que des crans, des perles de code ou des joints de moule. Aussi, la technique proposée par ce brevet ne permet pas de distinguer de manière fiable les corps étrangers situés au fond de la bouteille et les divers marquages réalisés sur la bouteille, ce qui entraîne le rejet de bouteilles ne comportant pas de corps étrangers. L'analyse des nombreuses solutions de l'état de la technique montre qu'il existe le besoin de disposer d'une technique permettant de détecter la présence de corps étranger à l'intérieur d'un récipient avec une cadence d'inspection élevée tout en éliminant des fausses détections liées notamment à la présence de nombreux marquages sur les récipients. L'objet de l'invention vise donc à proposer un procédé permettant de détecter de manière sûre et fiable la présence de corps étrangers à l'intérieur de récipients avec une cadence d'inspection élevée tout en évitant le rejet de récipients ne comportant pas de corps étrangers. Pour atteindre un tel objectif, le procédé de détection comporte les étapes suivantes: 2890447 3 - choisir une zone de récipient dite de confinement dans laquelle un corps étranger présent est amené par gravité, - déplacer le récipient de manière à placer le corps étranger présent en dehors de la zone de confinement, - prendre au moins une image de la zone de confinement lorsque le récipient occupe une position caractéristique dans laquelle le corps étranger présent est placé en dehors de la zone de confinement, - déplacer le récipient de manière à placer le corps étranger dans la zone de confinement, - prendre au moins une image de ladite zone de confinement lorsque le récipient occupe une autre position caractéristique dans laquelle le corps étranger présent est placé dans la zone de confinement, - et analyser les images prises pour détecter la présence d'un corps étranger présent à l'intérieur du récipient. Selon une première variante de réalisation, le procédé consiste à déplacer d'abord le récipient de manière à placer le corps étranger présent en dehors de la zone de confinement et, à déplacer ensuite le récipient de manière à placer le corps étranger présent dans la zone de confinement. Selon une deuxième variante de réalisation, le procédé consiste à déplacer d'abord le récipient de manière à placer le corps étranger présent dans la zone de confinement et, à déplacer ensuite le récipient de manière à placer le corps étranger présent en dehors de la zone de confinement. Par exemple, le procédé consiste à placer le corps étranger dans une zone de confinement de la bouteille telle que le jable, l'épaule ou le bouchon. Avantageusement, le procédé consiste à prendre des images de la zone de confinement en faisant apparaître dans l'image une partie du récipient. Selon une caractéristique de l'invention, le procédé consiste à déplacer le récipient de manière à placer le corps étranger présent en dehors et dans la zone de confinement en soumettant le récipient à des mouvements de basculement de sens contraire. 2890447 4 Un autre objet de l'invention est de proposer une installation pour détecter de manière sûre et fiable la présence de corps étrangers à l'intérieur de récipients avec une cadence d'inspection élevée tout en évitant le rejet de récipients ne comportant pas de corps étrangers. Pour atteindre un tel objectif, l'installation selon l'invention comporte: - des moyens pour déplacer le récipient de manière qu'il occupe une position caractéristique dans laquelle un corps étranger présent est placé en dehors d'une zone du récipient de confinement dudit corps étranger, des moyens pour déplacer le récipient de manière qu'il occupe une autre position caractéristique dans laquelle un corps étranger présent est placé dans ladite zone de confinement du récipient, - un premier système de prise d'images adapté pour prendre au moins une image de la zone de confinement du récipient lorsque ce dernier occupe une position caractéristique, - un deuxième système de prise d'images adapté pour prendre au moins une image de la zone de confinement du récipient lorsque ce dernier occupe son autre position caractéristique, - et une unité de traitement et d'analyse des images prises par les systèmes de prise d'images afin de déterminer la présence ou non d'un corps étranger. Avantageusement, les moyens pour déplacer le récipient afin qu'il occupe une position caractéristique sont adaptés pour incliner le récipient par rapport à la verticale d'un angle a déterminé tandis que les moyens pour déplacer le récipient afin qu'il occupe son autre position caractéristique sont adaptés pour incliner le récipient par rapport à la verticale d'un angle de signe opposé à l'angle déterminé a. Avantageusement encore, les systèmes de prise d'images présentent des axes de visée inclinés par rapport à l'axe longitudinal du récipient selon des angles de valeurs égales et de signes opposés. 2890447 5 Selon un exemple de réalisation, chaque système de prise d'images comporte une caméra et une source d'éclairage, placées de part et d'autre du récipient, et adaptées pour détecter les défauts par transmission. Selon un autre exemple de réalisation, chaque système de prise d'images comporte une caméra et une source d'éclairage adaptées pour détecter les défauts par réflection. Selon une variante préférée de réalisation, les moyens pour déplacer le récipient comportent un carrousel tournant autour d'un axe vertical et équipés d'une série de moyens de préhension des récipients répartis radialement, les moyens de préhension étant commandés en déplacement de manière que sur un tour, chaque récipient occupe ses deux positions caractéristiques dans lesquelles un corps étranger présent est placé dans ou en dehors de la zone de confinement. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite cidessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. Les Figures 1 et 2 sont des schémas explicitant le principe d'une installation de détection conforme à l'invention. Les Figures 3 et 4 sont des vues d'exemples d'images prises 20 lorsqu'un récipient occupe des positions caractéristiques illustrées respectivement aux Fig. 1 et 2. La Figure 5 est une vue d'un exemple de réalisation d'une installation conforme à l'invention. Tel que cela ressort des Fig. 1 et 2, l'installation 1 selon l'invention est conçue pour permettre le contrôle d'articles creux ou de récipients 2 réalisés en un matériau transparent ou translucide tel que du verre. Dans l'exemple préféré décrit ci-dessous, les récipients contrôlés sont des bouteilles réalisées en verre mais il doit être considéré que l'invention s'étend à tout conditionnement pour un liquide présentant comme matériau constitutif du conditionnement, une nature transparente ou translucide. L'installation 1 selon l'invention est conçue pour détecter à l'intérieur du 2890447 6 récipient, la présence d'un corps étranger 3, au sens général, de densité supérieure à celle du liquide. L'objet de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse mais non limitative pour déceler en temps que corps étranger, un débris de verre mais il doit être considéré que l'objet de l'invention permet de détecter tout type de corps étranger au liquide, de densité supérieure à celle du liquide. De manière préférée, l'installation de détection 1 selon l'invention est placée sur la chaîne de convoyage des récipients 2, à un poste de contrôle situé en aval du poste d'embouteillage. Conformément à l'invention, l'installation 1 comporte des moyens 4 pour déplacer le récipient 2 de manière qu'il occupe une première position caractéristique, dite avec corps étranger, telle qu'illustrée à la Fig. 1 dans laquelle un corps étranger présent 3 est placé à l'intérieur d'une zone de confinement 5 du corps étranger 3. Il doit être considéré que la zone de confinement 5 correspond à une zone du récipient dans laquelle un corps étranger 3 présent à l'intérieur du récipient est amené par gravité. Dans l'exemple illustré, la zone de confinement 5 choisie est située à la jonction du corps 6 et du fond 7 du récipient appelé aussi jable. De manière plus précise, la zone de confinement 5 correspond à une partie du jable s'étendant sur une partie du pourtour du jable, inférieure au demi périmètre du récipient. Bien entendu, il peut être choisi une autre zone de confinement 5 dans laquelle les corps étrangers 3 sont acheminés par gravité. Ainsi, il peut être choisi une zone de confinement 5 correspondant à l'épaule du récipient ou au bouchon sur lequel viennent en appui les corps étrangers en position retournée du récipient. Les moyens de déplacement 4 sont réalisés par tout dispositif mécanique permettant d'assurer sur la ligne de convoyage, le passage des récipients 2 de la position verticale à une première position caractéristique dans laquelle un corps étranger 3 présent à l'intérieur du récipient est placé à l'intérieur de la zone de confinement 5 choisie. Avantageusement, les moyens de déplacement 4 permettent d'incliner le récipient par rapport à la verticale d'un angle déterminé a formé entre la verticale et l'axe de symétrie longitudinale de la bouteille. Par exemple, l'angle a est compris entre 10 et 80 et de préférence de l'ordre 50 . L'inclinaison du récipient 2 conduit les éventuels corps étrangers 3 présents à migrer vers le fond du récipient en vue de s'établir dans la zone de confinement 5. Tel que cela ressort clairement de la Fig. 1, la zone de confinement 5 correspond pour la première position caractéristique du récipient 2 à la partie du jable située au niveau le plus bas. Il doit être compris que le récipient 2 est incliné de manière qu'à l'expiration du délai maximal de migration des corps étrangers 3, le récipient se trouve être placé en position pour être contrôlé. L'inclinaison du récipient 2 permet de placer les corps étrangers 3 dans une zone stable qui est le jable de la bouteille. L'inspection de cette zone de confinement 5 est suffisante pour détecter la présence éventuelle de corps étrangers qui, sous l'effet de la pesanteur, sont conduits inévitablement vers le fond du récipient. Il est à noter que la zone de confinement 5 est limitée par rapport à la taille de la bouteille. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'installation 1 comporte un premier système de prise d'images 10 adapté pour prendre au moins une image Il de la zone de confinement 5 du récipient lorsque ce dernier occupe sa première position caractéristique illustrée à la Fig. 1. Ce premier système de prise d'images 10 comporte une source d'éclairage 11 de tout type connu ainsi qu'une caméra vidéo 12 de tout type permettant d'observer au moins la zone de confinement 5. Dans l'exemple illustré, la caméra 12 et la source d'éclairage 11 sont disposés de part et d'autre d'un récipient 2. La caméra 12 possède un axe de visée X qui est incliné d'un angle [3 par exemple compris entre 90 et 135 par rapport à l'axe longitudinal du récipient. Dans cet exemple, les corps étrangers 3 se trouvent détectés par transmission. Ainsi, l'éclairage est du type en transmission de sorte que les corps étrangers 3 sont révélés par 2890447 8 l'atténuation de la lumière par effet d'absorption ou de réfraction. Bien entendu, il peut être aussi utilisé un éclairage en réflection consistant à éclairer les corps étrangers de manière qu'il reflète la lumière en direction de la caméra. Selon une autre variante de réalisation, il peut être envisagé de mettre en oeuvre à la fois, un éclairage en réflection et un éclairage en transmission. Le premier système de prise d'images 10 permet de prendre au moins une image lorsqu'un corps étranger 3 présent à l'intérieur du récipient est positionné inévitablement dans la zone de confinement 5. Tel que cela ressort de la Fig. 3, une image I1 de la zone de confinement 5 laisse apparaître le corps étranger 3 présent. Selon une caractéristique préférée de réalisation, la caméra 12 est placée par rapport au récipient de manière que l'image prise I1 fasse apparaître une partie du récipient 2 comme la paroi du récipient correspondant à la jonction entre le corps 6 et le fond 7 du récipient ou le bouchon équipant le récipient 2. Ainsi, l'image fait apparaître la zone d'interface entre le liquide et le récipient de manière que la partie du récipient apparaissant sur l'image constitue une zone de référence pour le traitement d'images. Selon une autre caractéristique de l'invention illustrée particulièrement à la Fig. 2, l'installation 1 comporte des moyens 4' pour déplacer le récipient de manière qu'il occupe une deuxième position caractéristique, dite sans corps étranger, dans laquelle un corps étranger 3 présent est placé en dehors de la zone de confinement 5 choisie. Avantageusement, les moyens de déplacement 4' permettent d'incliner le récipient par rapport à la verticale d'un angle déterminé al de signe opposé à l'angle a choisi pour placer le récipient dans sa première position caractéristique. L'angle al peut présenter une valeur égale ou différente de la valeur a. Par exemple, l'angle ai peut être de l'ordre de -15 . Il doit être considéré que les moyens de déplacement 4' sont adaptés de manière qu'un corps étranger 3 présent à l'intérieur du récipient se trouve amené par gravité dans une zone de positionnement ou de récupération 5' 2890447 9 qui est différente de la zone de confinement choisie 5. Dans l'exemple illustré à la Fig. 2, la zone de récupération 5' du corps étranger 3 correspond à une partie du jable située à la partie opposée du jable correspondant à la zone de confinement 5. Ainsi que cela ressort plus précisément de la Fig. 2, dans la deuxième position caractéristique du récipient, la zone de confinement 5 correspond à la partie du jable située au niveau le plus haut tandis que la zone de récupération 5' correspond à la partie du jable située au niveau le plus bas. Les zones de confinement 5 et de récupération 5' sont donc disjointes. L'installation 1 comporte également un deuxième système de prise d'images 20 adapté pour prendre au moins une image de la zone de confinement 5 du récipient lorsque ce dernier occupe sa deuxième position caractéristique illustrée à la Fig. 2. Ce deuxième système de prise d'images 20 comporte une source d'éclairage 21 de tout type connu et une caméra vidéo 22 de tout type connu également. Dans l'exemple illustré, la caméra 22 et la source d'éclairage 21 sont disposées de part et d'autre du récipient de manière que les corps étrangers se trouvent détectés par transmission. Bien entendu, il peut être prévu que le deuxième système de prises d'images 20 comporte un éclairage en réflection associé éventuellement à un éclairage en transmission. La caméra 22 présente un axe de visée Xi incliné par rapport à l'axe longitudinal du récipient d'un angle (3i de valeur égale à l'angle R mais en étant de signe opposé. Le deuxième système de prise d'images 20 permet de prendre au moins une image lorsqu'un corps étranger 3 présent est positionné inévitablement en dehors de la zone de confinement 5 choisie. Tel que cela ressort de la Fig. 4, l'image I2 de la zone de confinement 5 ne comporte pas le corps étranger 3. Bien entendu, la caméra 22 prend une image de la zone de confinement 5 qui est identique à la zone de confinement 5 prise dans la première position caractéristique du récipient. Ainsi, il apparaît sur l'image I2r la même partie du récipient 2 qui apparaît sur l'image I1. L'image I2 est identique à l'image Ii à l'exception du corps étranger 3. 2890447 10 L'installation de détection 1 selon l'invention comporte également une unité de traitement et d'analyse des images prises par les systèmes de prise d'images 10, 20, afin de déterminer la présence ou non d'un corps étranger à l'intérieur du récipient. Cette unité, non représentée, comporte des moyens de traitement et d'analyse des images Ii. r I2 prises dans les deux positions caractéristiques du récipient. Ces moyens comparent les images prises en vue de détecter la présence ou non d'un corps étranger 3. L'installation 1 décrite ci-dessus permet de mettre en oeuvre un procédé de détection qui découle directement de la description qui précède. Il doit être considéré qu'il est choisi une zone du récipient dite de confinement 5 dans laquelle un corps étranger 3 présent à l'intérieur du récipient 2 est amené inévitablement par gravité. Dans l'exemple illustré, la zone de confinement 5 correspond à une partie du jable du récipient. Le procédé consiste à déplacer le récipient 2 de manière à placer le corps étranger 3 présent à l'intérieur de la zone de confinement 5 (Fig. 1). Le procédé consiste à prendre au moins une image de la zone de confinement 5 lorsque le récipient occupe cette première position caractéristique dans laquelle le corps étranger 3 présent est placé dans la zone de confinement 5. Il est ainsi obtenu une image Il laissant apparaître la présence d'un corps étranger 3. Selon une caractéristique préférée de réalisation, l'image prise prend en compte au moins une partie du récipient à savoir une partie de la paroi ou une partie du bouchon dans le cas où la zone de confinement est située au niveau du col du récipient. Le procédé selon l'invention consiste ensuite à déplacer le récipient de manière à placer le corps étranger 3 présent en dehors de la zone de confinement 5 choisie. Tel que cela apparaît plus précisément à la Fig. 2, le corps étranger 3 est ainsi placé dans une autre partie du jable à savoir une zone de récupération 5' qui est disjointe de la zone de confinement 5 choisie. Au moins une image I2 de la zone de confinement 5 est alors prise lorsque le récipient occupe cette deuxième position caractéristique dans 2890447 11 laquelle le corps étranger présent 5 est placé hors de la zone de confinement (Fig. 2). Tel que cela ressort de la Fig. 4, l'image prise I2 correspond à la même zone du récipient apparaissant dans l'image Il mais dans laquelle est absent le corps étranger 3. Les images I., I2 prises sont ensuite analysées pour détecter la présence d'un corps étranger à l'intérieur du récipient 2. Dans la mesure où les images prises laissent apparaître la même partie du récipient et éventuellement un corps étranger 3 pour la première image I1, l'analyse comparative des deux images permet de mettre en évidence la présence ou non d'un corps étranger 3. L'analyse des images peut consister à faire une différence entre les images ou à extraire les caractéristiques (géométriques et photométriques) de chacune des images pour les comparer ensuite. Il est à noter que l'image I2 exempte de corps étranger peut constituer une image de référence. Dans la description qui précède, le procédé vise à déplacer d'abord le récipient 2 de manière à placer le corps étranger 3 présent dans la zone de confinement 5 et, à déplacer ensuite le récipient 2 de manière à placer le corps étranger 3 présent hors de la zone de confinement, c'est- à-dire dans la zone de récupération 5'. Selon une caractéristique préférée de réalisation, il est à noter que le procédé consiste à déplacer d'abord le récipient 2 de manière à placer le corps étranger 3 présent en dehors de la zone de confinement 5 c'est-àdire dans la zone de récupération 5' (Fig. 2) et à déplacer ensuite le récipient 2 de manière à placer le corps étranger 3 présent dans la zone de confinement 5 (Fig. 1). La Fig. 5 illustre un exemple de réalisation d'une installation mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Tel que cela ressort plus précisément de la Fig.5, l'installation 1 comporte un carrousel tournant autour d'un axe vertical A pourvu en tant que moyens de déplacement 4, 4', d'une série de pinces de préhension 31 réparties circonférentiellement les unes à côté des autres et montées pour saisir chacune un récipient 2 par exemple par son 2890447 12 col. L'installation comporte un poste d'entrée 32 adapté pour amener successivement les récipients 2 en position dressée à être saisie par les pinces de préhension 31. L'installation comporte également un poste de sortie 33 situé à proximité du poste d'entrée permettant de transférer d'une part les récipients contenant des corps étrangers vers une sortie d'éjection 34 et d'autre part les récipients ne comportant pas de corps étrangers 3 vers un convoyeur de sortie 35. Entre le poste d'entrée 32 et le poste de sortie 33, les récipients 2 passent successivement devant les systèmes de prise d'images 20, 10. Ainsi, les pinces de préhension 31 sont commandées en déplacement de manière que sur un tour du carrousel, chaque récipient 2 occupe les deux positions caractéristiques définies ci-dessus. Chaque récipient 2 est ainsi déplacé pour être placé devant le système de prise d'images 20 dans une position inclinée permettant de placer le corps étranger présent 3 en dehors de la zone de confinement 5 c'est-à-dire dans la zone de récupération 5' (Fig. 2) pour ensuite être déplacé jusqu'au système de prise d'images 10 dans lequel le corps étranger 3 présent est placé dans la zone de confinement 5 (Fig. 1). Chaque récipient 2 est ainsi soumis à des mouvements de basculement de sens contraire. Bien entendu, en amont des systèmes de prise d'images 10, 20, le récipient 2 peut subir différents mouvements afin d'amener à coup sûr tous les corps étrangers 3 présents dans ou en dehors de la zone de confinement 5 choisie. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
L'invention concerne une installation pour détecter à l'intérieur d'un récipient la présence d'un corps étranger (3).L'installation comporte :- des moyens (4) pour déplacer le récipient (2) de manière qu'il occupe une position caractéristique dans laquelle un corps étranger (3) présent est placé en dehors d'une zone du récipient de confinement (5),- des moyens pour déplacer le récipient de manière qu'il occupe une autre position caractéristique dans laquelle un corps étranger présent est placé dans ladite zone de confinement (5) du récipient,- un premier et un deuxième systèmes de prise d'images (10) adapté pour prendre au moins une image de la zone de confinement (5) du récipient lorsque ce dernier occupe ses positions caractéristiques,- et une unité de traitement et d'analyse des images prises par les systèmes de prise d'images (10) afin de déterminer la présence ou non d'un corps étranger.
1 - Procédé pour détecter à l'intérieur d'un récipient transparent ou translucide (2) contenant un liquide, la présence d'un corps étranger (3) de densité supérieure à celle du liquide, le procédé comportant les étapes suivantes: - choisir une zone de récipient dite de confinement (5) dans laquelle un corps étranger présent est amené par gravité, - déplacer le récipient de manière à placer le corps étranger (3) présent en dehors de la zone de confinement (5), - prendre au moins une image (I2) de la zone de confinement (5) lorsque le récipient occupe une position caractéristique dans laquelle le corps étranger présent est placé en dehors de la zone de confinement, - déplacer le récipient de manière à placer le corps étranger dans la zone de confinement (5), - prendre au moins une image (I1) de ladite zone de confinement (5) lorsque le récipient occupe une autre position caractéristique dans laquelle le corps étranger présent est placé dans la zone de confinement (5), - et analyser les images prises (I1r I2) pour détecter la présence d'un corps étranger (3) présent à l'intérieur du récipient. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à déplacer d'abord le récipient (2) de manière à placer le corps étranger (3) présent en dehors de la zone de confinement (5) et, à déplacer ensuite le récipient (2) de manière à placer le corps étranger (3) présent dans la zone de confinement (5). 3 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à déplacer d'abord le récipient (2) de manière à placer le corps étranger (3) présent dans la zone de confinement (5) et, à déplacer ensuite le récipient (2) de manière à placer le corps étranger (3) présent en dehors de la zone de confinement (5). 2890447 14 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à placer le corps étranger (3) dans une zone de confinement (5) de la bouteille telle que le jable, l'épaule ou le bouchon. - Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à prendre des images (I1, I2) de la zone de confinement (5) en faisant apparaître dans l'image une partie du récipient. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à déplacer le récipient (2) de manière à placer le corps étranger (3) présent en dehors et dans la zone de confinement (5) en soumettant le récipient à des mouvements de basculement de sens contraire. 7 - Installation pour détecter à l'intérieur d'un récipient transparent ou translucide (2) contenant un liquide, la présence d'un corps étranger (3) de densité supérieure à celle du liquide, l'installation comportant: - des moyens (4) pour déplacer le récipient (2) de manière qu'il occupe une position caractéristique dans laquelle un corps étranger (3) présent est placé en dehors d'une zone du récipient de confinement (5) dudit corps étranger, - des moyens (4') pour déplacer le récipient de manière qu'il occupe une autre position caractéristique dans laquelle un corps étranger présent est placé dans ladite zone de confinement (5) du récipient, - un premier système de prise d'images (10) adapté pour prendre au moins une image (I1) de la zone de confinement (5) du récipient lorsque ce dernier occupe une position caractéristique, - un deuxième système de prise d'images (20) adapté pour prendre 25 au moins une image (I2) de la zone de confinement du récipient lorsque ce dernier occupe son autre position caractéristique, - et une unité de traitement et d'analyse des images prises (I1, I2) par les systèmes de prise d'images (10, 20) afin de déterminer la présence ou non d'un corps étranger. 8 - Installation selon la 7, caractérisée en ce que les moyens (4) pour déplacer le récipient (2) afin qu'il occupe une position 2890447 15 caractéristique sont adaptés pour incliner le récipient par rapport à la verticale d'un angle a déterminé tandis que les moyens (4') pour déplacer le récipient afin qu'il occupe son autre position caractéristique sont adaptés pour incliner le récipient par rapport à la verticale d'un angle (ai) de signe opposé à l'angle déterminé a. 9 - Installation selon la 7, caractérisée en ce que les systèmes de prise d'images (10, 20) présentent des axes de visée inclinés par rapport à l'axe longitudinal du récipient selon des angles de valeurs égales et de signes opposés. 10 - Installation selon la 7 ou 9, caractérisée en ce que chaque système de prise d'images (10, 20) comporte une caméra (12, 22) et une source d'éclairage (11, 21), placées de part et d'autre du récipient, et adaptées pour détecter les défauts par transmission. 11 - Installation selon la 7, 9 ou 10, caractérisée en ce que chaque système de prise d'images (10, 20) comporte une caméra (12, 22) et une source d'éclairage (11, 21) adaptées pour détecter les défauts par réflection. 12 - Installation selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que les moyens (4, 4') pour déplacer le récipient comportent un carrousel tournant autour d'un axe vertical et équipés d'une série de moyens de préhension (31) des récipients répartis radialement, les moyens de préhension (31) étant commandés en déplacement de manière que sur un tour, chaque récipient occupe ses deux positions caractéristiques dans lesquelles un corps étranger (3) présent est placé dans ou en dehors de la zone de confinement (5).
G,B
G01,B07
G01N,B07C
G01N 21,B07C 5
G01N 21/90,B07C 5/342
FR2897436
A1
VOLTMETRE A TEST SEQUENTIEL DE DEBIT.
20,070,817
OL Î iVIL I KL A TEST SLOULN Î ILL Dr DLlil I A f 1T:LD I ITLÇ 9 Cet appareil est destiné a evaluer les possibilités de débit d'une source en lui affectant un test de débit De quelques ms par seconde pendant plusieurs secondes de même ordre de valeur du point de Vue amperage que ce qui lui est demandé dans son utilisation fonctionnelle. S PRINCIPE Si 1 mon, j aefere u la los de je le I e électrique dissipée en chaleur dans un recepteur est 'en Proportionnelle -a la résistance de ce récepteur -au carré de l'intensité qui le traverse 4 d -a la durée de passage du courant d'ou l au formule formêli .le vvùria 't van joule ,I Lu ohm, i en amperL ä .,u~, ,1ä u Vv 1vIÀ,at en seconde dans le cas present nous voulons limiter pour des raisons que nous verrons plus loin la chaleur dissipée dans une charge. pour cela nous ne pouvons jouer ni sur r qui est une des caracteristiques de la charge ni sur i qui sous une certaine tension est egalement caracteristique de la charge.par contre il est possible de modifier t dans une A S certaine mesure, l'unité de reference dans la loi de jouie étant la seconde et i'etabiissement du courant dans une charge resi.tive p' ~, aire(ou ;Tune inductance et douane çapa^ci ~te i.gla~ igLabié) étant pratiquement instantané d'ou le principe de l'appareil Ltabiir une charge test pour un incuit dont on veut tester la capacité de débit sous une cer tatane tension Pour eviter l'echauffement de cette même (-harpe ne laisser débiter a l'aide d'un dispositif electronique 2 (.,, adapté que quelques ms ou fractions de seconde toutes les secondes ,cec i pendant 3ou 4 s pour assurer la mesure.parallelement I )etabli- un systeme de mesure de tension aux bornes de la charge par un voïtmetre classique 2) enregistrer les variations de tension aux bornes de la charge( possibilité facultative) 25 en tirer les conclusions vis a vi s des capacités de débit de la source Avantages d 'un tel appareil par rapport a la technique existante, et au.; problémes courants de dépannage Je reviendrai ici tout d `abord sur le problème majeur mais courant rencontré lors de dépannages ou de tests Les mesures de tension effectuées a partir d'un voltmetre classique,numérique ou analogique sont Souvent sources d'erreur aans appreciation aes possibilités de débit d'une source en effet des circuits Propres De ces mêmes voitmetres fonctionnent avec peu d'energie si bien qu'en cas de faux contact Qu de coupure partielle en amont d 'une source susceptible de délivrer unie certaine puissance ,on peut lire une tension a ses bornes et pourtant n'avoir qu'une possibilité de débit très limitée :si l'on branche une charge,la tension chute et l'on enregistre qu 'un débit inversement A 0 Proportionnel a la resistance globale de l'ensemble source -charge j'ai deja developper cet aspect du probieme dans mon brevet voltmetre a charge adaptée mais ii est certainement utile de s'y y attarder car cela constitue le posa ~t de départ et la base du prosent brevet On peut tester une source par des moyens rudimentaires et peu pratiques tels que adapter une charge sur les cordons de sortie d'un voltmetre.mais il faut changer de charge a chaque tension mesurée et cela conduit /A Ça des manipulations incompatibles avec un usage courant par des professionnels(en plus de l'adaptation conséquente du matériel qu'il faudrait , en particulier en ce qui concerne la protection des personnes) On peut également utiliser mon appareil teoltmctre a charge adaptee(.brevet 11 v-^. 09.896 000) l,a solution proposée dans cette prenliere invention bien qu 'efficace était un peu lourde a mettre en oeuvre A cause de s problémes liés a la Forte dissipation thermique 7.0 Encombrement des composants :resistances de puissance. Commutateurs de tension spéciaux capables de supporter le passage d'intensités conséquentes , necessité de prendre des précautions vis a vis de l',ntcrieur del' appareil a cause de la forte dissipation thermique De plus l' energie ltheree lors des mesures nous condamnait a utiliser une série de résistances alors qu'un Potentiometre a partir duquel on aurait pu regler le débit aurait eté plus adapté.. 2 5 La solution est dans ce nouvel appareil que j'appellerai V VL i N/lE T KE A TEST SEQLCivTiEL. Dr, DL.tiiT DESCDTDT1F Si l'on se place dans dans le cas non restrictif d'un depannage cet appareil eteblit d'abord une mesure de Tension a partir d'un circuit voltmetre classique ,ce qui est une indication :il seait inutile de tenter une mesure g (;1 De débit sans aucune tension affchee.dans une evolution ulterieure de l'appareil ii sera possible d'envisager 4 raratieiement un releve oscttlogiapnique des variations ae la tension mesuree en fonction du débit demandé COMPOSITION DL L'~->[-D iivl_.IL ( s c H l- H ! 1 Sc Cet appareil se compose dans la partie referencée A d'un oscillateur a grande disymetrie delivrant un creneau de quelques ms toutes les secondes (circuit de conception classique comportant un transistor a effet de champ) cet oscillateur débloque donc quelques ms toutes les seconde un transistor de puissance alimenté entre collecteur et emetteur par le circuit de la source a mesurer comportant la charge test(charge etablie par un potentiometre en l'occurrence) :partie referencée B. la source fournit a travers la charge la tension de polarisation collecteur de T3ou T4 deux gammes de tension ont ete determinéees pour faciliter l'etalonnage de la charge et l'obtention du courant 0 de saturation. T3 ou T4 fonctionneront a saturation lors des passages des créneaux et leur courant de collecteur sera l\T:rlmUl 1YIIIl au repos. i ül üll lillillll.11L oter 1 la 11 résistance l. interne de de l la ü 2 97 Un préamplificateur regiabie entre x et y couplé a P4 et P2 ou P3 permetra d'o btenir le niveau des Crenequx necessaire a une juste saturation.(P2 et P3 polarise corectement T3 dans ce cas de figure) /1 5 On pourra ainsi etablir la puissance requise dans la charge 4 les pics d'intensité passant dans la charge sont enregistrés par un circuit à memoire et restitués sur un uiIIt llliUI,. ` I ül Lll,V J Si l'on a parallelement la tension affichée ;ce relevé de débit valide ou non la tension , il permet egalement Si 1 `on enregistre un débit limité et par progression vers 1 `amont d `arriver a l'origine de la panne. 2 0 Dans une evo'lution ultérieure de 1 `appareil ,on pourra envisager un relevé oscillographique des variations de Tension lors des tests de débit Parallelement on pourra noter source ^ob'a no Suup sol
L'invention concerne un voltmetre classique fonctionnant avec un système électronique de test de débit vis a vis d'une source à tester par rapport a une chargeCe dispositif électronique délivre des créneaux de quelques ms toutes les secondes qui débloquent donc Pendant cet interval un dispositif de puissance permettant le passage de l'intensité maximum délivrée par la source en foction de la charge la charge est réglée par un potentiometre suivant l'utilisation nominale du circuit ce débit est mis en mémoire et restitué sur un afficheur.Ceci permet d'evaluer comparativement a la tension existant aux bornes de la charge le bon fonctionnement ou Non de la Source.Ces tests tres courts de débit permettent de limiter l'energie liberée dans la charge et les circuits de Commutation.d'ou diminution des problèmes liés a la dissipation thermique,de la taille des composants,et un Dispositif de réglage de la charge par un notentiometre plus souple et mieux adapté à la demande.En cas de dépannage sur un circuit en défaut ,cet appareil permet d'arriver facilement a l'origine de la panne En remontant le circuit jusqu'à sa source d'alimentation
1) voltmetre electronique caracterise en ce qu'il est compose d'un oscillateur a grande disymetrie(A) delivrant ub creneau de quelques ms toules les secondes commandant un dispositif de puissance: partie referencee B. 2) voltmetre selon la l caracterise en ce qu le dispositif de puissance(B) est constitue d'un transistor de puissance alimente entre collecteur et emetteur par le circuit de la source a mesurer comportant une charge test. 3) voltmetre selon la 2 caracterise en ee que la charge test est etablic par un potentiometre. 4) voltmetre selon la l caracterise en ce qu'il compred un preamplificateur reglable permettant la juste saturation du transistor de puissance(T3 ou T4). 5) voltmetre selon l'une quelconque des la 4 caracterise en ce qu'il comprend un circuit memoire destine a mettre en memoire les pics d'intensite enregistress dans la charge. 6) voltmetre selon l'une quelconque desrendivication la 4 caractrerise en ce qu'il comprend un afficheur couple au circuit a memoire permettant d'afficher les pics d'intensite energistres dans la charge.
G
G01
G01R
G01R 19
G01R 19/00
FR2898019
A1
HOUSSE SANS FOND POUR HABILLAGE RAPIDE ET AMOVIBLE D'OBJETS EN PARTICULIER POUR SACS.
20,070,907
-1- La présente invention concerne l'habillage d'objets notamment de sacs ayant pour fonction de contenir d'autres objets ou choses et qui comportent pour les porter ou les soulever au moins deux parties dédiées à cet effet, telles que des anses, oreillettes, crochets.. La présente invention a pour objet de permettre de modifier de façon instantanée, très commode et réversible l'aspect extérieur des objets et sacs précédemment mentionnés tout en préservant toute leur fonctionnalité. Par commodité ces objets seront désignés ci-après par la dénomination sacs . Cet habillage a pour fonction de modifier l'aspect de l'objet, ou de le protéger, ou d'améliorer ces caractéristiques d'usage. A cet effet, l'invention définit une housse sans fond (fig. 1) constituée d'un matériau souple qui habille l'objet enveloppé en épousant sa surface et qui pénètre à l'intérieur de l'objet par son bord supérieur formant ainsi à l'intérieur un rabat (1.1). L'absence de fond de la housse permet un enfilage facile par le haut de l'objet et notamment du sac (fig. 2). Ainsi en enfilant la dite housse par le dessus du sac et en positionnant approximativement les fentes (1.2 et 1.3) de la housse au niveau des anses du sac (2.1 et 2.2), on réalise une préhension automatique des anses par les fentes de la housse (fig. 3) Ainsi en exerçant une préhension des anses du sac l'habillage du sac se fait en faisant glisser la housse sur la structure du sac .On obtient ainsi de façon simple, fiable et rapide 20 un habillage amovible du sac (fig. 3). On notera que la housse selon l'invention est réalisée en matière textile mais que cette housse pourrait aussi être réalisée en toute autre matière appropriée telle qu'une matière plastique souple ou déformable (le terme matière plastique comprenant tous les produits dérivés du plastique, y compris les plastiques végétaux et les plastiques solubles), le papier, 25 les métaux souples tels que l'aluminium, le liège, et tout autre matériau suffisamment déformable
Housse sans fond pour habillage rapide et amovible d'objets en particulier pour sac.La housse sans fond (fig.l) de l'invention est constituée d'un matériau souple qui épouse la surface du sac habillé et qui pénètre à l'intérieur du sac par son bord supérieur formant ainsi à l'intérieur un rabat (1.1).La housse est pourvue au niveau de son bord supérieur de fentes (1.2 et 1.3) généralement en regard l'une de l'autre qui permettent un enfilage facile par le haut du sac et une préhension automatique des anses du sac.La housse de l'invention a pour fonction de modifier l'aspect extérieur des sacs tout en préservant toute leur fonctionnalité.
Revendications 1. Housse selon la description précédente comportant une ou deux fentes ou plus pratiquées entre la partie extérieure entourant le sac et la partie intérieure qui pénètre dans le sac par lesquelles peuvent passer les anses ou autres objets servant à transporter ou à soulever le sac. 2. Housse selon la l en au moins deux parties. Elle comporte au moins une couture ou autre assemblage à la séparation de la partie intérieure et la partie extérieure. 3. Housse selon la 1 réalisée en une ou plusieurs pièces coupées et assemblées de façon à envelopper un volume parallélépipédique 4. Housse selon la 1 comportant sur la partie supérieure qui pénètre dans le sac un dispositif de fixation amovible au sac lui-même, tel que 5. Housse selon les 1 et 3 réalisée en matériaux élastiques permettant à la housse d'épouser la forme du sac. 6. Housse selon la 1 comportant sur la bande qui pénètre dans le sac un dispositif qui exerce sur celle-ci une tension vers le sol, telle qu'une masse ou plusieurs. 7. Housse selon la 1 comportant sur le bord inférieur de la housse un dispositif qui exerce sur elle une tension vers le sol, telle que une ou des masses intégrées à la housse.
A
A45
A45C
A45C 3
A45C 3/08
FR2899882
A1
PROCEDE DE CONVOYAGE DE PREFORMES ET DISPOSITIF DE BASCULEMENT DE PREFORMES A GRANDES CADENCES
20,071,019
L'invention se rapporte au domaine technique des procédés de fabrication de corps creux en matériau thermoplastique, notamment récipients tels que pots ou bouteilles, procédés dans lesquels on fabrique d'abord une préforme par Injection avant d'obtenir le récipient final au cours d'une étape d'étirage-soufflage. Les définitions qui suivent ne sont données qu'à fins de clarté. Ces définitions font référence au vocabulaire pratiqué habituellement dans les métiers impliqués par la présente invention. Par préforme est généralement désigné un objet sensiblement tubulaire fermé à une extrémité axiale, communément appelé le fond. L'autre extrémité axiale, pourvue d'une ouverture, présente la forme définitive du col du corps creux final, tel qu'une bouteille ou un flacon. Cette extrémité comporte généralement les moyens de fixation du dispositif de bouchage du corps creux final (filetage pour bouchon à vis ou rebord renforcé pour capsule, ou autre) et est limitée par une collerette, à sa jonction avec le corps de la préforme, le corps étant la partie entre le col et le fond. La collerette est utilisée pour la manutention de la préforme ou du récipient dans diverses étapes de leur vie respective. Par étirage soufflage est désigné un procédé dans lequel une tuyère de soufflage (ou nez de soufflage) est introduite dans l'ouverture (le col) de cette ébauche. Puis, une tige d'élongation (appelée également canne) vient étirer la préforme dans le moule de soufflage, par appui contre la paroi de fond de la préforme. Ensuite, un fluide de soufflage sous haute pression plaque la matière de l'ébauche contre les parois du moule de soufflage. Un tel procédé est mis en oeuvre dans les machines dites de soufflage. Avant l'étape d'étirage-soufflage dans le moule, les préformes, en matériau thermoplastique, subissent une phase de conditionnement thermique, c'est à dire qu'elles sont chauffées dans un four de conditionnement pour être portées à une température supérieure à la température de transition vitreuse du matériau thermoplastique. Les installations de soufflage à grande cadence comportent conventionnellement un grand nombre d'unités d'étirage soufflage (moules) montés sur une machine tournante de type carrousel. Les installations d'étirage soufflage à carrousel permettent d'obtenir de fortes cadences de production. Ainsi, par exemple, pour un matériau tel que le PET, il est possible de produire plus de 1500 récipients par heure et par moule. Pour ce type d'installation, l'alimentation des machines de soufflage en préformes est une opération particulièrement délicate. Elle consiste, en partant de préformes en vrac, à les orienter correctement en position sensiblement verticale pour leur entrée dans la machine de soufflage. Cette opération est complexe pour les souffleuses actuelles fonctionnant à une cadence pouvant atteindre 50 000 bouteilles par heure. Actuellement, l'alimentation en préformes utilise des dispositifs tels que des trémies de démêlage et d'alignement ainsi que des rails d'alimentation en préformes et des rouleaux d'alignement, pour machines de soufflage, c'est à dire, des moyens permettant l'évacuation des préformes mal orientées ou imbriquées, emboîtées, ces moyens étant décrits par exemple dans les documents FR 2675481, FR 2 816 297 et FR 2 864 051. Il existe une demande de machines de soufflage permettant d'atteindre des cadences de fabrication très supérieures à celles des machines actuelles. Par conséquent, pour alimenter en préformes, une machine de soufflage à une cadence de fabrication d'environ 80 000 bouteilles par heure ou plus, il est nécessaire de prévoir des rails d'alimentation et des rouleaux d'alignement d'une très grande longueur de sorte à constituer une importante zone d'accumulation en préformes et à augmenter le temps de présence des préformes au niveau des rouleaux d'alignement, pour espérer obtenir un nombre maximum de préformes correctement alignées. En plus des rails d'alimentation et des rouleaux d'alignement, ces dispositifs d'alimentation en préformes ont besoin de dispositifs d'éjection de préformes mal positionnées. Ils ont pour inconvénients de provoquer des irrégularités dans le flux des préformes. Or il est important de disposer d'un nombre sensiblement constant de préformes en entrée des machines de soufflage. Par ailleurs, la mise en oeuvre de rails d'alimentation et de rouleaux d'alignement cle grande longueur ont pour conséquence de devoir placer le système d'alimentation en préformes à plusieurs mètres au dessus du sol. Les interventions des opérateurs et la maintenance sont difficiles à des hauteurs de plusieurs mètres, et nécessitent des dispositifs d'accès adaptés (passerelles, échelles, garde-corps). La mise en oeuvre de rails d'alimentation et de rouleaux d'alignement de grande longueur et des dispositifs d'accès conduisent par ailleurs à un encombrement important au sol. La présente invention vise à pallier les problèmes mentionnés ci-dessus. En outre, la présente invention propose un nouveau procédé d'orientation et de convoyage de préformes ainsi qu'un dispositif de convoyage pour machines de soufflage adaptés pour alimenter ces machines à grandes cadences, typiquement supérieure à 80 000 préformes par heure. L'invention se rapporte, selon un premier aspect, à un procédé d'orientation de préformes, procédé dans lequel dans une première étape, les préformes sont traitées de sorte à former au moins un flux de préformes alignées dans un conduit d'écoulement sensiblement horizontal, les préformes sortant de ce conduit étant basculées dans une deuxième étape de sorte à former au moins un flux dans lequel les préformes sont sensiblement verticales. L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, ce dispositif comprenant, pour la mise en oeuvre de la première étape, un distributeur centrifuge à disque rotatif incliné ou horizontal. L'invention se rapporte, selon un troisième aspect, à un dispositif d'orientation de préformes à partir d'un flux de préformes alignées dans un conduit d'écoulement sensiblement horizontal, ce dispositif comprenant trois surfaces d'appui, à savoir deux surfaces latérales hautes s'étendant sensiblement dans un même premier plan et une surface centrale basse d'appui s'étendant sensiblement dans un deuxième plan incliné par rapport au premier plan, les surfaces latérales hautes étant écartées d'une distance supérieure au diamètre du corps de la préforme et inférieure au diamètre extérieur de la collerette, de sorte qu'elles forment surfaces de réception pour la collerette des préformes, la surface centrale basse formant, sur au moins une partie de sa longueur, surface d'appui pour le fond des préformes. Suivant diverses réalisations, le dispositif d'orientation de préformes présente les caractères suivants, le cas échéant combinés. Avantageusement, le dispositif est pourvu de moyens permettant de modifier l'angle d'inclinaison de la surface d'appui centrale, par rapport audit premier plan. III est ainsi possible d'adapter le dispositif à différentes hauteurs de préformes. Avantageusement, le dispositif est pourvu de moyens permettant de modifier l'écartement entre les surfaces d'appui supérieures. Il est ainsi possible d'adapter le dispositif à différentes largeurs de corps de préformes. Dans un mode de réalisation avantageux, les surfaces latérales et la surface centrale sont formées par les brins supérieurs de trois bandes ou courroies sans fin défilant sensiblement à même vitesse. Les collerettes et la paroi de fond des préformes sont ainsi entraînées et guidées lors du mouvement de basculement des préformes par leurs surfaces de réception ou d'appui respectives, ce qui limite très fortement les risques de mouvement de balancier des 1préformes. Dans un mode de réalisation particulier, un arbre d'entraînement ou de renvoi est commun aux trois bandes. Dans un mode de réalisation avantageux, les trois bandes ou courroies sans fin sont sensiblement identiques. Les coûts de fabrication et de maintenance du dispositif sont ainsi modestes. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lueur de la description des figures suivantes : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif selon l'invention, une poulie de renvoi et une partie de bande de convoyage étant représentés en tirets sur cette figure 1, afin de laisser la bande centrale plus apparente. la figure 2 est une vue latérale d'un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 3 est une vue latérale analogue à la figure 2, les préformes ayant une orientation différente en leur point d'entrée E du dispositif ; La demanderesse a imaginé un procédé d'orientation de préformes, procédé dans lequel l'orientation des préformes n'est pas, contrairement aux procédés conventionnels, directement et au plus tôt réalisé après déversement des préformes dans une trémie de démêlage. Bien différemment, la demanderesse a imaginé un procédé d'orientation des préformes dans lequel, dans une première étape, les préformes sont traitées de sorte à former au moins un flux de préformes alignées dans un conduit d'écoulement sensiblement horizontal, les préformes sortant de ce conduit étant basculées dans une deuxième étape de sorte à former au moins un flux dans lequel les préformes sont sensiblement verticales. Les deux étapes du procédé sont distinctes et sont avantageusement réalisées par des dispositifs distincts. Dans une réalisation, pour la mise en oeuvre de la première étape est employé un distributeur centrifuge à disque rotatif incliné ou horizontal. Ces distributeurs sont connus en eux même dans le domaine du convoyage d'articles livrés en vrac, et sont parfois désignés sous l'appellation de bol centrifuge. II existe diverses conceptions de bols centrifuges. Par exemple, un bol centrifuge comprend une enceinte extérieure recevant d'une part un anneau monté en rotation et concentrique à l'enceinte, et d'autre part un disque monté en rotation à l'intérieur dudit anneau, l'axe de rotation du disque étant incliné par rapport à l'axe de rotation de l'anneau, le disque et l'anneau étant sensiblement tangents l'un à l'autre dans une zone de transfert et étant distant l'un de l'autre dans une zone de chargement. Ce traitement a pour but de former un flux de préformes alignées, les unes par rapport aux autres, le tout dans un plan sensiblement horizontal. Dans la suite de la description, Les termes entrée , sortie sont employés en référence au sens de fonctionnement normal du dispositif. La figure 1 montre un dispositif d'orientation de préformes selon l'invention. Il comprend trois surfaces d'appui, à savoir deux surfaces latérales hautes 1, 2 s'étendant sensiblement dans un même premier plan P1, sensiblement horizontal, et une surface centrale basse 3 d'appui s'étendant sensiblement dans un deuxième plan P2 incliné par rapport au premier plan P1. De préférence, comme illustré sur les figures, le plan P1 et le plan P2 sont sécants, à l'entrée dudit dispositif. Avantageusement, les surfaces d'appui latérales hautes 1, 2, et centrale basse 3 sont respectivement formées par les brins supérieurs de trois bandes ou courroies sans fin 8, 9, 10 défilant sensiblement à même vitesse ; dans ce cas, le dispositif est équipé d'un arbre d'entraînement ou de renvoi 7 commun aux trois bandes 8, 9, 10. Les bandes 8 et 9 sont écartées d'une distance supérieure au diamètre du corps des préformes à redresser et inférieure au diamètre extérieur de leur collerette, de sorte de sorte que leurs brins supérieurs forment surfaces de réception pour la collerette des préformes, la bande centrale 10 basse formant, sur au moins une partie de la longueur de son brin supérieur, surface d'appui pour le fond des préformes. Les figures 2 et 3 illustrent la façon dont les préformes arrivant dans le dispositif de convoyage et d'orientation, par l'entrée E sont traitées. Les collerettes 4 des préformes sont prises en charge par le bord intérieur des surfaces latérales hautes 1, 2. Celles-ci forment une surface de réception pour la collerette 4 des préformes 5, de part et d'autre du corps de ces dernières et la surface centrale basse 3 forme, sur au moins une partie de sa longueur, une surface d'appui pour le fond 6 des préformes 5. Les surfaces latérales hautes 1, 2, et la surface centrale basse 3 défilent sensiblement à la même vitesse. Ainsi, pendant, le défilement, les préformes 5 basculent d'une position couchée à une position verticale en étant maintenues par leur collerette et guidées en douceur par la surface centrale basse 3 inclinée qui accompagne le fond 6 des préformes 5 lors du mouvement de basculement. Puisque les collerettes 4 et la paroi de fond 6 des préformes 5 sont entraînées et guidées lors du mouvement de basculement des préformes 5, les risques de mouvement de balancier ou de pendule des préformes 5 sont supprimés. Ceci s'avère très avantageux lorsque les cadences sont très élevées, de l'ordre de 50 000 préformes à l'heure et plus. Comme visible sur les figures 2 et 3, ce dispositif fonctionne aussi bien lorsque les préformes 5 qui parviennent à l'entrée E du dispositif ont leur ouverture tournées vers cette entrée E ou à l'opposé de cette entrée E du dispositif. De préférence, le dispositif est pourvu de moyens (non représentés) permettant de modifier l'écartement entre les surfaces d'appui supérieures 1, 2. Il est ainsi possible d'adapter le dispositif à différentes largeurs de corps de préformes. Avantageusement, le dispositif est pourvu de moyens (non représentés) permettant de modifier l'angle d'inclinaison de la surface centrale basse 3 d'appui, par rapport audit premier plan P1 Les trois bandes 8, 9, 10 sont, dans la réalisation représentée en figure 1, sensiblement identiques. Les coûts de fabrication et de maintenance du dispositif sont ainsi modestes. Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, la bande centrale 10 est plus courte que les deux bandes latérales 8, 9. Au niveau de la sortie S, les préformes redressées peuvent être reprises par tout dispositif approprié (bandes transporteuses, rails gravitaires, etc.)20
Procédé d'orientation de préformes, procédé dans lequel dans une première étape, les préformes (5) sont traitées de sorte à former au moins un flux de préformes alignées dans un conduit d'écoulement sensiblement horizontal, les préformes sortant de ce conduit étant basculées dans une deuxième étape de sorte à former au moins un flux dans lequel les préformes (5) sont sensiblement verticales. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé.
, 1. Procédé d'orientation de préformes, procédé dans lequel dans une première étape, les préformes (5) sont traitées de sorte à former au moins un flux de préformes alignées dans un conduit d'écoulement sensiblement horizontal, les préformes sortant de ce conduit étant basculées dans une deuxième étape de sorte à former au moins un flux dans lequel les préformes (5) sont sensiblement verticales. 2. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, ce dispositif comprenant, pour la mise en oeuvre de la première étape, un distributeur centrifuge à disque rotatif incliné ou horizontal. 3. Dispositif d'orientation de préformes à partir d'un flux de préformes alignées dans un conduit d'écoulement sensiblement horizontal, ce dispositif comprenant trois surfaces d'appui, à savoir deux surfaces latérales hautes (1, 2) s'étendant sensiblement dans un même premier plan P1 et une surface centrale basse (3) d'appui s'étendant sensiblement dans un deuxième plan P2 incliné par rapport au premier plan P1, les surfaces latérales hautes (1, 2) étant écartées d'une distance supérieure au diamètre du corps des préformes et inférieure au diamètre extérieur de leur collerette, de sorte qu'elles forment surfaces de réception pour la collerette (4) des préformes (5), la surface centrale basse (3) formant, sur au moins une partie de sa longueur, surface d'appui pour le fond (6) des préformes (5). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il est pourvu de moyens permettant de modifier l'angle d'inclinaison de la surface d'appui centrale basse (3), par rapport audit premier plan. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il est pourvu de moyens permettant de modifier l'écartement entre les surfaces latérales hautes (1, 2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les surfaces latérales hautes (1, 2) et la surface centrale basse (3) sont formées par les brins supérieurs de trois bandes ou courroies sans fin (8, 9, 10) défilant sensiblement à même vitesse. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'un arbre d'entraînement ou de renvoi (7) est commun aux trois bandes (8, 9, 10). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que trois bandes ou courroies sans fin (8, 9, 10) sont sensiblement identiques.
B
B65,B29
B65G,B29C
B65G 47,B29C 31,B29C 49,B65G 15
B65G 47/22,B29C 31/08,B29C 49/42,B65G 15/20,B65G 47/14
FR2898627
A1
CHARNIERE CAPOT SUR STRUCTURE TUBULAIRE
20,070,921
La présente invention se rapporte au domaine des charnières pour capot de 5 véhicule automobile. 01 connaît divers types de charnière pour l'ouverture et le verrouillage du capot d'un véhicule automobile : la plupart de ces systèmes comportent au moins une partie solidaire du capot et coopérant par articulation avec une 10 partie complémentaire placée, généralement, sur un élément de renfort de la caisse du véhicule, fréquemment une doublure de pied avant. De manière connue, la partie de la charnière solidaire de la caisse du véhicule est fixe, et la partie rapportée sur le capot est mobile, les deux parties étant articulées ensemble au moyen d'au moins un axe approprié. 15 lon différents types de charnière connus, l'articulation peut, de manière non exhaustive, comporter ou non un ressort, être dimensionnée de manière à accroître la sécurité en cas de choc piéton (écrasement et soulèvement du capot, etc ..), ou présenter d'autres particularités telles que, par exemple, possibilité de pilotage à distance, etc ... 20 La présente invention a pour but de proposer un agencement particulier de charnière pour le capot d'un véhicule automobile, lorsque la caisse du véhicule comporte au moins un renfort de type tubulaire. La présente invention a ainsi pour objet une charnière pour le capot d'un 25 véhicule automobile, composée d'une partie sensiblement mobile, rapportée sur le capot dudit véhicule, et apte à coopérer avec une partie sensiblement fixe, liée à la caisse dudit véhicule, lesdites parties fixe et mobile étant articulées entre elles par un axe d'articulation approprié, caractérisée en ce que ledit axe d'articulation est lié à un renfort tubulaire de la caisse. 30 Avantageusement, la partie fixe de la charnière selon l'invention est également liée audit renfort tubulaire de caisse. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit renfort tubulaire de caisse assure, au voisinage dudit axe d'articulation, la fonction de la partie fixe de la charnière selon l'invention, et la partie mobile de la charnière selon l'invention comporte au moins un élément permettant d'assurer la liaison avec ledit axe d'articulation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective schématique d'une charnière selon l'invention, dans la position fermée du capot du véhicule, la figure 2 est une vue en perspective schématique de la charnière selon 10 l'invention, dans une position ouverte du capot du véhicule, la figure 3 présente un détail de la charnière représentée à la figure 2. La charnière C selon l'invention comporte, de manière connue et ainsi que le présentent les figures, une partie mobile 1 liée au capot 2 du véhicule, et un 15 axe d'articulation 3, autour duquel la partie 1 de la charnière C est mobile en rotation pour permettre l'ouverture ou la fermeture du capot 2. Selon l'invention, l'axe d'articulation 3 est lié à un renfort tubulaire 4 de la caisse 5 du véhicule. Avantageusement, l'axe d'articulation 3 traverse le renfort tubulaire 4 selon une direction contenue dans un plan sensiblement 20 perpendiculaire à l'axe de symétrie local X dudit renfort tubulaire 4. Selon le mode de réalisation, non limitatif, présenté par les figures, la partie mobile 1 de la charnière C selon l'invention est formée d'une plaque 10 sensiblement plane, fixée par des moyens appropriés 12 (par exemple, et de manière non exhaustive, des vis ou des rivets) sur la face interne, située vers le 25 moteur, du capot 2 du véhicule, à proximité d'un bord 21 dudit capot 2. Une tige rigide 13 s'étend, à partir du côté 11 de la plaque 10 le plus proche du bord extérieur 21 du capot 2, sensiblement parallèlement audit bord 21 dudit capot 2, vers le renfort tubulaire 4 placé sur la caisse 5 du véhicule. La longueur de la tige rigide 13 est telle que son extrémité 14, opposée à l'extrémité 15 liée au 30 côté 11 de la plaque 10, se trouve au voisinage de la face 41 du renfort tubulaire 4 située orientée vers le véhicule. Une patte 8, sensiblement en forme de L, est rapportée à l'extrémité 14 de la tige rigide 13 : une première branche 81 du L formé par la patte 8 s'étend selon une direction générale sensiblement perpendiculaire à la direction générale de la tige rigide 13, sensiblement parallèlement à l'axe d'articulation 3. L'autre branche 82 du L formé par la patte 8 s'étend alors, sensiblement perpendiculairement à la première branche 81, de telle manière que ta patte 8 entoure sensiblement une partie du renfort tubulaire 4. Afin de permettre l'articulation de la partie mobile 1 de la charnière C au moyen de l'axe d'articulation 3, la branche 82 du L formé par ta patte 8 est liée, par des moyens appropriés 9, audit axe d'articulation 3 (par exemple, et de manière non limitative : la branche 82 de la patte 8 est percée d'un orifice 9 traversé par t'axe d'articulation 3), lui-même lié au renfort tubulaire 4 ainsi que décrit précédemment. Lorsque le capot 2 est manoeuvré entre sa position fermée (représentée par la figure 1) et une position ouverte (représentée par les figures 2 et 3), la patte 8 est entraînée en rotation autour de t'axe d'articulation 3, lié au renfort tubulaire 4, et entraîne à son tour en rotation la tige rigide 13 de la partie mobile 1 de la charnière C selon l'invention. Par comparaison avec une charnière de capot telle que connue dans l'état de la technique, le renfort tubulaire 4 joue alors ici le rôle de partie fixe, liée à la caisse 5 du véhicule, pour la charnière C. L'invention permet ainsi ta mise en place de charnière sur des véhicules dont des éléments de renfort sont réalisés par des pièces tubulaires. Ce type d'éléments tubulaires est en effet recherché pour obtenir une baisse des coûts de fabrication et un allègement. Il s'en suit également, dans ce cas précis, une simplification de réalisation des charnières.25
Charnière (C) pour le capot (2) d'un véhicule automobile, composée d'une partie sensiblement mobile (1), rapportée sur le capot (2) dudit véhicule, et apte à coopérer avec une partie sensiblement fixe, liée à la caisse (5) dudit véhicule, lesdites parties fixe et mobile (1) étant articulées entre elles par un axe d'articulation (3) approprié, caractérisée en ce que ledit axe d'articulation (3) est lié à un renfort tubulaire (4) de la caisse (5).
Revendications 1. Charnière (C) pour le capot (2) d'un véhicule automobile, composée d'une partie sensiblement mobile (1), rapportée sur le capot (2) dudit véhicule, et apte à coopérer avec une partie sensiblement fixe, liée à la caisse (5) dudit véhicule, lesdites parties fixe et mobile (1) étant articulées entre elles par un axe d'articulation (3) approprié, caractérisée en ce que ledit axe d'articulation (3) est lié à un renfort tubulaire (4) de la caisse (5). 90 2. Charnière (C) selon la 1, caractérisée en ce que ladite partie fixe est également liée au renfort tubulaire (4) de la caisse (5). 3. Charnière (C) selon l'une ou l'autre des 1 ou 2, caractérisée en 15 ce que le renfort tubulaire (4) joue le rôle de partie fixe pour la charnière (C). 4. Charnière (C) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la partie mobile (1) comporte une tige rigide (13) se prolongeant, au voisinage du renfort tubulaire (4) de la caisse (5), par une patte (8) dont une 20 partie (82) est liée, par des moyens appropriés (9), à l'axe d'articulation (3). 5. Véhicule équipé d'un capot (2) dont l'ouverture et la fermeture sont gouvernées par une charnière (C) selon l'une quelconque des 1 à 4. 25
E,B
E05,B62
E05D,B62D
E05D 7,B62D 25,B62D 65,E05D 5
E05D 7/00,B62D 25/10,B62D 65/00,E05D 5/02
FR2889070
A1
APPAREIL D'ASPIRATION ET D'EJECTION UTILISABLE POUR LES SOINS
20,070,202
L'invention est relative à un , tel que, seringue, extracteur de mucosités nasales, distributeur de produit pâteux pour traitement du receveur, ... Les appareils actuels d'aspiration et/ou d'éjection de fluides divers 5 pour un traitement de l'homme ou de l'animal présentent des inconvénients qui varient selon les usages, que ce soit lors de l'aspiration, lors de l'éjection ou lors de ces deux opérations. Ainsi, en ce qui concerne les seringues à aiguille actuelles, dont le corps tubulaire est équipé des deux oreilles opposées de préhension et d'un piston avec un poussoir axial, lorsque l'on veut prélever un liquide dans un récipient, par exemple un médicament dans son conteneur de conservation, il faut utiliser les deux mains, à savoir, une pour tenir le récipient et l'autre pour tenir le corps de seringue et tirer le piston vers l'arrière et créer la dépression assurant le remplissage de ce corps. Cette opération nécessite une habileté gestuelle ne s'obtenant qu'après une longue pratique et exige de l'opérateur une grande concentration pour éviter une piqûre accidentelle. De plus, pendant l'opération d'aspiration, l'absence de précision dans le geste peut amener le trou d'aspiration de l'aiguille de la seringue hors du fluide contenu dans le récipient, avec pour conséquence l'introduction de l'air du récipient dans le corps de seringue et l'obligation de procéder à une opération supplémentaire pour le chasser. Cela augmente inutilement le temps affecté à l'opération en cours. Dans l'opération d'éjection, par exemple avec un distributeur de vermifuge pour animal, distributeur ayant la forme générale d'une seringue, l'opérateur doit, d'une main, introduire l'embout buccal dans la gueule de l'animal tout en poussant sur le piston et, de l'autre main, tenir la tête de l'animal. L'expérience montre que l'animal réussit fréquemment à bouger vivement la tête et à échapper ainsi à l'embout buccal, et cela pendant que l'opérateur appuie sur le piston. II en résulte que du produit éjecté est distribué en pure perte hors de la gueule de l'animal, que la dose distribuée est insuffisante et qu'il faut la compléter par une injection supplémentaire sans avoir une parfaite connaissance de la dose à remplacer. L'objet de l'invention est de remédier à ces inconvénients en permettant de tenir et d'actionner d'une seule main un appareil comprenant un corps tubulaire, dont l'extrémité antérieure comporte un passage d'aspiration ou de sortie, un piston monté coulissant et avec étanchéité dans le corps, et des moyens d'actionnement de ce piston entre deux positions extrêmes, respectivement, antérieure et postérieure. Dans l'appareil selon l'invention, les moyens d'actionnement sont latéraux au piston et reliés à lui par une patte d'attache traversant une lumière longitudinale du corps, la dite lumière étant positionnée dans le corps de manière que, quand le piston est en position extrême postérieure, ses moyens d'étanchéité avec le corps restent actifs. Grâce à cette configuration, l'opérateur peut avec la même main tenir le corps de l'appareil tout en poussant le piston, soit vers l'avant pour éjecter son contenu, soit vers l'arrière pour aspirer un fluide extérieur, et cela alors que son autre main est totalement libre pour agir en toute indépendance. Le déplacement de la zone de poussée sur le coté du corps, pratiquement à son tiers ou à sa moitié arrière, au lieu de sa partie arrière, améliore la prise en main de l'appareil, la précision du geste et réduit considérablement les risques de manipulation accidentelle par l'opérateur. Dans l'application de l'appareil à un extracteur de mucosités nasales, cette maîtrise de la tenue en main est particulièrement appréciée car elle permet de positionner l'embout contre la narine traitée avec un effort suffisant pour obtenir l'étanchéité, mais sans risque de blesser par un appui excessif, et cela aussi bien sans manoeuvre du piston qu'avec. On notera que le déplacement du piston s'effectue par le pouce, sans effort particulier, ce qui permet de le contrôler afin que la dépression engendrée soit maîtrisée et soit insuffisante pour endommager les tissus de la narine, en particulier dans le traitement des bébés. Dans une forme d'exécution particulière de cette application de l'invention, l'une des extrémités du corps tubulaire est conformée en embout nasal, tandis que le piston est traversé axialement par un alésage dans lequel est monté coulissante une canule tubulaire dont l'extrémité postérieure est connectable à un tuyau souple d'aspiration buccale, alors que son extrémité antérieure est conformée en bouchon d'obturation de l'alésage axial et comporte, sous ce bouchon, au moins un canal allant de l'alésage de la canule vers l'extérieur de celui-ci, la dite canule pouvant occuper une position postérieure d'obturation, dans laquelle elle obture l'alésage du piston et permet d'utiliser le piston pour aspirer les mucosités, et une position antérieure d'ouverture, dans laquelle le bouchon est éloigné de l'extrémité du piston pour 2889070 3 dégager le ou les canaux et permettre l'aspiration des mucosités par voie buccaledans le corps tubulaire. Quand la canule est en position postérieure d'obturation l'aspiration est réalisée par déplacement du piston vers l'arrière, avec la maîtrise manuelle indiquée ci-dessus. Quand elle est en position antérieure d'ouverture, elle met en communication l'intérieur du corps tubulaire avec son alésage interne et avec le tuyau d'aspiration par voie buccale, et permet donc une utilisation sans déplacement du piston et de la même façon qu'un mouche bébé de l'état de la technique. On notera que les mucosités sont aspirées dans l'embout du corps tubulaire et s'accumulent sur la tête du piston sans risque de passer par le ou les canaux de la canule, canaux qui, par leur disposition en surélévation de la tête de piston, sont placés éloignés de la zone de réception des mucus. Il n'est donc pas utile de prévoir un tampon en coton pour arrêter les mucosités, comme c'est le cas dans d'autres appareils existants. Cet avantage est très important, car il supprime la partie la plus désagréable de l'opération de nettoyage qui est de retirer le coton imprégné de mucosités. Que le traitement narinaire s'effectue par le piston ou par aspiration buccale, le nettoyage de l'appareil s'effectue aisément en amenant la canule dans sa position postérieure d'obturation, en trempant l'embout du corps dans un récipient contenant un produit de nettoyage, par exemple eau avec ou sans produit désinfectant, et en exerçant plusieurs allersretours du piston dans le corps pour assurer plusieurs remplissages et vidages de l'embout, afin de chasser les mucus et rincer. Ce processus est simple, commode et ne risque pas d'affecter des personnes sensibles à l'apparence et à tous contacts avec les mucosités. De plus, il est économique, contrairement aux autres appareils équipés exclusivement d'embouts jetables. Par rapport aux appareils d'extraction de l'état de la technique et du marché, l'extracteur selon l'invention multiplie les avantages et, en 30 particulier: - offre deux moyens d'aspiration, par dépression mécanique avec le piston ou par aspiration buccale, moyens pouvant éventuellement se succéder pour un usage spécifique, par exemple, selon l'état d'encombrement de la narine et le type de mucosités; - ne nécessite ni filtre en coton ou autre matière; - intègre un système d'autonettoyage sous pression; et reste économique en évitant les dépenses consécutives au renouvellement des embouts jetables. Dans une autre forme d'exécution, l'embout du corps tubulaire comporte, en plus de son trou axial, des micro perforations permettant d'injecter dans la narine un fluide de préparation, tel que du sérum physiologique. Ainsi, le même appareil a une double fonction: extraire les mucosités narinaires et réaliser un traitement par injection sous pression régulée. Cette injection peut être effectuée seule ou préalablement a une extraction des mucosités, comme le préconise le corps médical. Enfin et dans une autre forme d'exécution, l'embout du corps tubulaire est indépendant du corps, est rapportable sur son extrémité antérieure et fait partie d'une série d'embouts comprenant, par exemple, des embouts pour seringues, des embouts pour distributeurs de produits médicaux, des embouts pour extracteurs de mucosités avec un seul trou axial et des embouts pour extracteurs de mucosités avec un seul trou axial et des micro perforations, ces embouts étant ou non à usage unique selon leurs destinations et leurs conditions d'utilisation. Dans cette réalisation, le nettoyage du corps tubulaire avec l'aide 20 du piston peut s'effectuer après enlèvement de l'embout jetable. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin annexé représentant plusieurs formes d'exécution de l'appareil et dans diverses applications. Figures 1 et 2 sont des vues en coupe longitudinales d'une forme d'exécution de l'appareil dans son application à l'extraction des mucosités, lorsque la canule est en position de traitement, respectivement, par aspiration buccale et par le piston; Figure 3 est une vue de l'appareil avec le corps en coupe et le piston en élévation quand le piston est en fin de course pendant le nettoyage; Figure 4 est une vue similaire à la figure 2 mais dans une autre forme d'exécution, comportant une extrémité de corps tubulaire avec micro perforations; Figures 5 à 9 sont des vues en coupe longitudinale de chacun des composants de l'appareil de figurel à 3; Figures 10 et 11 sont des vues en coupe longitudinale d'une seringueà aiguille et d'un distributeur de produit pâteux, appliquant l'invention; Figure 12 est une vue en coupe du piston de l'appareil de figure 10; Figures 13 à 16 sont des vues en coupe de divers embouts emmanchables sur une variante du corps tubulaire. Dans la forme d'exécution représentée aux figures 1 à 9, concernant l'application de l'appareil à la constitution d'un extracteur E de mucosités nasales, l'appareil est composé d'un corps tubulaire 2, d'un piston 3, d'une canule 4, d'une bague 5 et d'un anneau 6, tous réalisés en matière plastique, mais pouvant être en d'autres matières. Comme montré figure 5, le corps tubulaire 2 comporte une extrémité postérieure débouchante 2a et une extrémité antérieure 2b conformée à la fonction de l'appareil. Dans ce cas, il est en forme d'embout nasal 7 traversé par un trou axial 8. Le corps 2 est muni d'une lumière longitudinale 9 qui s'étend depuis son extrémité 2a jusqu'à une distance L. Le piston 3, montré à la figure 7, est composé d'un corps tubulaire traversé de part en part par un alésage 10. II est monolithique avec: une patte transversale 12 portant des moyens d'actionnement 13, et par exemple une cupule d'appui du pouce, - des nervures longitudinales de guidage et/ou de renfort 14, - et une collerette 15 dont la périphérie constitue, avec ou sans joint, organe d'étanchéité en coopérant avec la paroi interne du corps 2. La position de la patte 12 sur le piston et celle du bord de la lumière 9 dans le corps 2 sont déterminées de manière que quand le piston est en fin de course postérieure, montrée figures 2 et 4, la collerette 15 ou son joint continue à assurer l'étanchéité à l'air de la chambre C formée dans le corps par ce piston. L'alésage 10 du piston est destiné à recevoir la canule 4 qui, comme montré figure 8, est cylindrique et tubulaire depuis son extrémité postérieure 4a jusqu'à sa tête 4b. L'extrémité 4a est chanfreinée pour recevoir aisément l'extrémité d'un tuyau souple 16 portant à son autre extrémité un embout buccal d'aspiration 17, visible figure 1. La tête 4b forme un bouchon étanche cylindrique apte à obturer l'alésage 10, comme montré figure 2. Au dessous de la tête 4b, la canule comprend une portée cylindrique 19 d'étanchéité et de guidage dans l'alésage 10 et, entre la tête et la dite portée, des canaux 20 faisant communiquer l'alésage axial 22 de la canule avec l'extérieur de cet alésage. Le déplacement de la canule 4 entre sa position postérieure de fermeture et sa position antérieure d'ouverture, et inversement, est assurée manuellement soit en saisissant l'extrémité postérieure de la canule, par exemple dans sa zone T d'emmanchement dans le tuyau souple 16, soit en agissant sur une languette reliée à cette canule. La bague 5 avec une collerette 5a est emmanchée sur la canule qui, pour la positionner longitudinalement, comporte une butée 24. Enfin, l'anneau 6 est monté à glissement serré sur la partie postérieure du corps tubulaire 2, au dessous de la patte 12, pour limiter la course vers l'arrière du piston et empêcher que, dans sa position reculée maximale, la collerette d'étanchéité 15 de ce piston soit dans la zone du corps comportant la lumière 9. Quand il est enlevé du corps 2 cet anneau 6 permet de sortir le piston du corps, de stériliser plus parfaitement chacun des composants, puis de remonter l'appareil. A la figure 2, tous les éléments de l'appareil sont assemblés et la canule 4 est en position postérieure d'obturation de l'alésage 10 du piston, position dans laquelle la portée 19 sous la tête 4b isole les canaux 20 de la chambre antérieure C de l'appareil. Dans cette conformation, l'extraction des mucosités d'une narine ne peut être réalisée que par déplacement du piston 3. A cette fin, il est d'abord amené dans l'embout 7 du corps, puis cet embout est introduit dans la narine à traiter. Le positionnement s'effectue d'autant mieux que l'opérateur tient l'appareil d'une seule main et sensiblement à mi longueur, près de son centre de gravité, ce qui réduit le porte à faux et les tremblements de positionnement. Lors du mouvement d'aspiration par déplacement du piston vers l'arrière, le pouce dispensant l'effort de poussée vers l'arrière reste parfaitement coordonné avec le reste de la main tenant l'appareil, de sorte que l'opérateur n'a aucun problème pour maîtriser l'opération en ajustant l'aspiration et la force du placage contre la narine. Si l'opérateur veut assurer l'extraction par aspiration à partir de l'embout buccal 17, il lui faut déplacer longitudinalement la canule vers l'avant pour l'amener dans sa position antérieure d'ouverture, montrée figure 1. Dans cette configuration, le piston est ramené au moins partiellement en position postérieure et dès que l'embout narinaire 7 est plaqué contre la narine, il est possible de procéder à l'aspiration par l'embout buccal 17. On notera que dans ce cas et dans le précédent, les mucosités qui sont amenées dans la chambre C par le trou axial 8, s'accumulent sur la tête du piston 3 et ne risquent pas d'obturer les canaux 20. A la fin du traitement, la canule 4 est ramenée en position de 5 fermeture, comme à la figure 2, puis l'embout 7 de l'appareil est trempé dans une solution nettoyante et le piston 3 est soumis à plusieurs mouvements de va et vient, ayant pour fonction de nettoyer la chambre C. Durant ces opérations, l'opérateur ne vient en contact ni avec les mucosités, ni avec un quelconque coton ou filtre imbibé de mucus, de sorte que même une personne sensible peut assurer sans craintes l'extraction et le nettoyage. Dans la description qui suit les pièces identiques, en forme et fonctions, à la forme d'exécution qui précède porteront une référence majorée de 100, 200, ou 400, et les nouvelles pièces seront référencées à partir de 30. Dans la forme d'exécution de figure 4, l'embout narinaire 107 comporte, en plus du trou axial 108, des micro perforations 30. Ainsi, l'opérateur peut aussi utiliser l'appareil pour injecter dans chaque narine un fluide de traitement, par exemple un sérum physiologique. L'injection s'effectue par déplacement du piston, alors dans la configuration fermée de la figure 4, et par le trou axial 108, qui dirige un jet vers le fond de la narine, et par les micro perforations 30 qui diffusent dès l'entrée de cette narine. Si cette phase d'injection est suivie par une phase d'extraction, par dépression mécanique avec le piston ou par aspiration buccale, l'aspiration récupère les mucosités et le surplus éventuel de sérum physiologique. Dans une variante et comme montré aux figures 13 et 14, l'embout narinaire peut être indépendant du corps tubulaire 202, alors de forme cylindrique, ouverte au moins à son extrémité antérieure. Les embouts, respectivement, 207 et 207a, avec trou axial 208, seul ou avec micro perforations 230, sont solidaires chacun d'une couronne 31, 32 par laquelle ils s'emmanchent, respectivement, sur ou dans le corps, et qui peut comporter un moyen 33, de verrouillage, respectivement, sur ou dans le corps 202. Cette présentation permet de gagner du temps dans les unités de traitement collectives puisque, avec le changement de l'embout entre chaque personne traitée, il est possible d'utiliser un même corps 202, sous réserve de le nettoyer régulièrement. Les embouts peuvent être à usage unique, donc jetables après usage, ou récupérables et stérilisables. L'usage d'embouts microdiffuseurs 207a pour une injection de sérum physiologique permet d'utiliser une dosette préconditionnée qui est vidée dans l'espace C avant mise en place de l'embout 207a sur le corps 202. Cela présente l'avantage de garantir que la dose est adaptée au patient et qu'il n'existe aucun contact manuel pouvant polluer le liquide de traitement. La figure 10 montre l'application de l'appareil selon l'invention à une seringue S composée d'un corps 42, d'un piston 43 et, dans une forme d'exécution, d'un anneau 206. Le piston 43 est simplifié, puisque, comme montré en coupe à la figure 12, il ne coopère pas avec une canule 4. Il est muni d'une collerette 44 formant joint, ou équipée d'un joint, d'une patte 212 et des moyens d'actionnement 213. Le corps 42 comporte la lumière 209, qui s'étend aussi sur la longueur L définie à la figure 5, pour le passage de la patte 212 du piston et, à son extrémité antérieure, un moyen de fixation 45 d'une aiguille 47. Dans une variante de réalisation montrée figure 15, l'aiguille 247 est solidaire d'un embout amovible 48 rapporté sur l'extrémité antérieure cylindrique et ouverte du corps 242. La figure 11 montre l'application de l'appareil à la constitution d'un distributeur D de produit médical, par exemple de vermifuge pâteux 49 pour le traitement des animaux. II comprend un corps tubulaire 50 dont l'extrémité antérieure forme tube d'éjection 51, protégé par un bouchon 55, et dont l'extrémité postérieure est débouchante ou non. Le piston 52 est similaire à celui 43 de la seringue S mais s'en distingue par le fait que les moyens d'actionnement 313 sont indépendants et sont mis en place par engagement d'un tenon 53 dans un logement 54 du piston. La lumière longitudinale 309 est oblongue, c'est à dire est fermée à ses deux extrémités formant butées de fin de course, ce qui rend inutile l'anneau 6. Dans une forme d'exécution, le corps 50 est entouré par un anneau 56 qui peut coulisser par rapport à une graduation indiquant le volume de la dose à injecter. Cet anneau est disposé entre les moyens d'actionnement 313 et le bord antérieur de la lumière 309 pour arrêter le mouvement du piston 52 au bon dosage. Comme pour la seringue, la disposition latérale des moyens d'actionnement du piston permet d'utiliser une seule main pour tenir et 35 actionner l'appareil, et d'utiliser l'autre main pour parfaire le positionnent ou tenir la tête du patient ou de l'animal, en améliorant les conditions d'utilisation. Dans la variante représentée à la figure 16, le tube d'éjection 451 fait corps avec un embout 60 dont la collerette 61 se clipse sur l'extrémité antérieure ouverte du corps 450. II suffit alors simplement de changer l'embout pour traiter, par exemple et successivement, sans embout, un gros chien puis, avec embout, un petit chat avec le produit contenu dans un même appareil. Dans une variante non représentée et concernant l'application de l'appareil aux seringues d'injection à aiguille: d'une part, le corps de l'appareil comporte, en plus de la lumière 209, deux points d'appui pour l'index et le majeur, diamétralement opposés et disposés postérieurement aux moyens 213, par exemple comme montré par les traits mixtes 62 à la figure10, tandis que, d'autre part, le piston 43 comporte, en plus des moyens d'actionnement 213, un poussoir 63, montré en traits mixtes à la même figure. Cet aménagement, permet dans la phase d'aspiration de bénéficier de l'amélioration technique apportée par l'appareil dans l'utilisation des moyens d'actionnement 213 et, dans la phase d'éjection, de conserver les avantages des seringues d'injection classiques à aiguille, par l'action sur le poussoir 63 du piston
Cet appareil comprend un corps tubulaire creux, un piston 3 monté coulissant et avec étanchéité dans ce corps 2, et des moyens 13 d'actionnement de ce piston entre deux positions extrêmes, respectivement, antérieure et postérieure.Selon l'invention, les moyens 13 d'actionnement sont latéraux au piston 3 et reliés à lui par une patte d'attache 12 traversant une lumière longitudinale 9 du corps 3, la dite lumière étant positionnée dans le corps 2 de manière que, quand le piston 3 est en position extrême postérieure, ses moyens d'étanchéité 15 avec le corps restent actifs.L'invention comprend aussi l'application de cet appareil à un extracteur de mucosités nasales.
1.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins comprenant un corps tubulaire (2) creux, un piston (3) monté coulissant dans le corps, avec étanchéité, et des moyens (13) d'actionnement de ce piston entre deux positions extrêmes, respectivement, antérieure et postérieure, caractérisé en ce que les moyens (13) d'actionnement sont latéraux au piston (3) et reliés à lui par une patte d'attache (12) traversant une lumière longitudinale (9) du corps tubulaire creux (2), la dite lumière étant positionnée dans le corps de manière que, quand le piston (3) est en position postérieure, ses moyens d'étanchéité (15, 44) avec le corps restent actifs. 2.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon la 1, caractérisé en ce que l'une des extrémités du corps tubulaire creux (2) est conformée en fonction de l'application de l'appareil et comporte un canal (8) d'aspiration ou de sortie, 3.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement (13) sont monolithiques avec le piston (3), en ce que la patte (12) les reliant au piston traverse une lumière (9) du corps qui est débouchante vers l'arrière, tandis que l'extrémité postérieure (2a) du corps tubulaire (2) est ceinturée par un anneau (6) définissant la position postérieure du piston (3) en coopérant avec sa patte (12). 4.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon la 1, caractérisé en ce que, les moyens d'actionnement (313) sont solidaires d'une patte (53) qui, traversant une lumière longitudinale et oblongue (309) du corps (50), d'une part, est engagée dans un logement (54) ménagé dans le piston (52) et, d'autre part, est liée mécaniquement à ce piston. 5.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par son application à la 30 constitution d'un extracteur de mucosités nasales. 6.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon la 5 caractérisé en ce que l'une des extrémités du corps tubulaire (2) est conformée en embout nasal (7, 207), tandis que le piston (3) est traversé axialement par un alésage (10) dans lequel est montée coulissante une canule (4) dont l'extrémité postérieure (4a) est connectable à un tuyau souple (16) d'aspiration buccale, alors que son extrémité antérieure (4b) est conformée en bouchon d'obturation de l'alésage axial (10) et comporte, sous ce bouchon, au moins un canal (20) allant de l'alésage (10) vers l'extérieur de celui-ci, la dite canule (4) pouvant occuper une position postérieure d'obturation, dans laquelle elle obture l'alésage (10) du piston (3) et permet d'utiliser le piston pour aspirer les mucosités, et une position antérieure d'ouverture, dans laquelle le bouchon est éloigné de l'extrémité du piston (3) pour dégager le ou les canaux (20) et permettre, avec le tube souple (16) et par voie buccale, l'aspiration des mucosités dans le corps tubulaire. 7.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon les 1, 5 et 6, caractérisé en ce que, autour de la canule (4), est emmanchée une bague (5) équipée d'un collerette (5a) qui, en venant buter contre l'extrémité postérieure du piston (3), limite la course de sortie de la canule (4) quand elle est amenée en position antérieure d'ouverture. 8.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon les 1, 5 et 6, caractérisé en ce que l'embout (107) du corps tubulaire (102) comporte, en plus de son trou axial (108), des micro perforations (30) permettant d'injecter dans le bord de la narine un fluide de préparation, tel que du sérum physiologique. 9.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon la 1, caractérisé en ce que, dans son application à la distribution de produits de traitement, le dosage de chaque distribution de produit (49) par le piston (52) est défini par une bague (56) qui, disposée autour du corps tubulaire (50) et dans la trajectoire des moyens (313) d'actionnement du piston (52), peut être déplacée sur ce corps par rapport à une graduation. 10.) Appareil d'aspiration et d'éjection utilisable pour des soins selon l'une quelconques des 1 à 7, caractérisée en ce que l'embout (207, 207a, 48, 60) du corps tubulaire (202, 242, 450) est indépendant de ce corps, est rapportable sur son extrémité antérieure et fait partie d'une série d'embouts, à usage unique ou non, comprenant, par exemple, des embouts (48) pour seringues à aiguilles, des embouts (60) pour distributeurs de produits médicaux, des embouts (207) pour extracteurs de mucosités avec un seul trou axial (208) et des embouts (207a) pour extracteurs de mucosités avec un trou axial (208) et des micro perforations (30).
A
A61
A61M
A61M 5
A61M 5/31
FR2899024
A1
DOUBLE PRISE DE COURANT A PUITS ORIENTABLES L'UN PAR RAPPORT A L'AUTRE
20,070,928
La présente invention concerne de manière générale les prises de courant encastrables. Elle concerne plus particulièrement une double prise de courant comportant, d'une part, un seul socle contenant deux éléments conducteurs raccordés respectivement à une borne électrique d'entrée de phase et à une borne électrique d'entrée de neutre, les éléments conducteurs comportant à chacune de leurs extrémités une alvéole de réception d'une broche de contact d'une fiche électrique, et, d'autre part, un enjoliveur définissant deux puits de réception d'une fiche électrique comportant chacun un fond pourvu de deux trous de passage de broches de contact électrique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà une double prise de courant du type précité dont le socle comporte en outre un élément conducteur de mise à la terre qui est raccordé à chacune de ses extrémités à des moyens conducteurs de raccordement à la terre appartenant audit socle. La disposition des alvéoles des éléments conducteurs de phase et de neutre associé à la disposition des moyens conducteurs de raccordement à la terre, fixe l'orientation relative des deux mécanismes de prise de courant dans le socle d'une telle double prise de courant. Ainsi, dans ce type de double prise de courant déjà connu, l'orientation relative des deux puits de réception de l'enjoliveur rapporté sur ledit socle est fixée une fois pour toute à la fabrication de la double prise et est imposée par l'orientation des alvéoles de réception et des moyens conducteurs de raccordement à la terre des mécanismes contenus dans le socle. En particulier, dans un tel socle, les mécanismes de prise de courant sont généralement disposés de manière que les alvéoles de réception des broches de phase et de neutre d'une fiche électrique sont situées sur des axes parallèles perpendiculaires à l'axe longitudinal de la plaque enjoliveur rapportée sur le support du socle. Ainsi, les puits de réception de l'enjoliveur associé à ce socle sont positionnés de sorte que les trous de passage prévus dans leur fond sont situés également sur des axes parallèles et perpendiculaires à l'axe longitudinal de la plaque enjoliveur rapportée sur le support du socle. Compte tenu du fait que la disposition des moyens conducteurs de raccordement à la terre qui émergent dans lesdits puits de réception est imposée par la norme en vigueur, une telle disposition relative des puits de réception ne permet pas d'enficher dans cette double prise de courant deux fiches électriques coudées, le coude d'une fiche électrique enfichée dans un des puits de réception empêchant l'enfichage de l'autre fiche électrique dans l'autre puits de réception. OBJET DE L'INVENTION Par rapport à l'état de la technique précité, la présente invention propose une nouvelle double prise de courant dont le socle unique contient des mécanismes de prise de courant autorisant, à la demande, une orientation relative des puits de réception pour permettre l'enfichage de deux fiches électriques coudées. Plus particulièrement, selon l'invention, il est proposé une double prise de courant telle que définie en introduction dans laquelle, lesdits éléments conducteurs comportent chacun, d'un même côté, deux alvéoles de réception d'une broche de contact d'une fiche électrique positionnées sur deux axes formant un angle aigu entre eux, et le fond d'au moins un des deux puits de réception de l'enjoliveur est adapté à être pivoté par rapport à une partie fixe dudit enjoliveur pour faire correspondre lesdits trous de passage dudit fond avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles située sur l'un ou l'autre desdits axes, du même côté des éléments conducteurs. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la double prise de courant selon l'invention sont les suivantes : - l'angle formé par lesdits axes est compris entre 5 et 45 degrés; - le fond dudit puits de réception est rapporté sur ladite partie fixe de l'enjoliveur ; - ledit fond est encliqueté sur un épaulement de la paroi latérale cylindrique dudit puits de réception ; - le fond dudit puits de réception est rapporté sur le socle de la double prise de courant ; - ledit fond est encliqueté sur des saillies prévues sur la face intérieure la paroi latérale du socle ; - ledit fond comprend un disque avant et un disque arrière qui délimitent entre eux une rainure latérale annulaire formant glissière pour le pivotement dudit fond, le disque avant comprenant une fente centrale pour l'introduction de la pointe d'un outil de manoeuvre ; - lesdits éléments conducteurs comportent à chacune de leurs extrémités deux alvéoles de réception d'une broche de contact d'une fiche électrique positionnées sur deux axes formant un angle aigu entre eux et le fond de chacun des deux puits de réception est adapté à être pivoté par rapport à ladite partie fixe dudit enjoliveur pour faire correspondre lesdits trous de passage de chaque fond avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles située d'un côté desdits éléments conducteurs ; - il est prévu un passage entre les deux alvéoles de réception adjacentes 15 prévues à une extrémité de chaque élément conducteur ; - chaque fond de puits de réception dudit enjoliveur embarque des moyens conducteurs de raccordement à la terre ; - ledit socle comporte un élément conducteur de mise à la terre qui comprend, à chaque extrémité, à une alvéole de réception, et chaque fond de 20 chaque puits de réception porte, en saillie de sa face arrière, une broche de contact électrique, reliée auxdits moyens conducteurs de raccordement à la terre, adaptée à s'enficher dans une desdites alvéoles de réception dudit élément conducteur de mise à la terre ; - il est prévu à chaque extrémité dudit élément conducteur de mise à la 25 terre deux alvéoles face à face qui communiquent entre elles ; - lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre comprennent une broche de contact électrique qui émerge à l'intérieur du puits de réception ; et - ladite broche de contact électrique comprend une queue qui fait saillie de la face arrière dudit fond. 30 DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique en perspective semi éclatée d'un premier mode de réalisation d'une prise de courant selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique de face du socle de la prise de courant de la figure 1 ; les figures 3A et 3B montrent, vue de face, les deux positions possibles des fonds des puits de réception de la prise de courant de la figure 1; -la figure 4 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 3B; la figure 5 est une vue de détail de la zone C de la figure 4; - la figure 6 est une vue schématique en perspective éclatée d'un deuxième mode de réalisation d'une prise de courant selon l'invention ; - la figure 7 est une vue en perspective semi assemblée de la prise de courant de la figure 6; - les figures 8A et 8B montrent, vue de face, les deux positions possibles des fonds des puits de réception de la prise de courant de la figure 7; la figure 9 est une vue en coupe selon le plan B-B de la figure 8B ; et - la figure 10 est une vue de détail de la zone D de la figure 9. En préliminaire, on notera que, d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention seront dans la mesure du possible référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur les figures, on a représenté une double prise de courant comportant un seul socle 100 destiné à être encastré dans une paroi quelconque non représentée et un enjoliveur 200 définissant deux puits de réception 210 d'une fiche électrique. Chaque puits de réception 210 comporte un fond 212 pourvu de deux trous de passage 212A,212B de broches de contact d'une fiche électrique. Comme le montrent plus particulièrement les figures 1,2, 6 et 7, le socle 100 est un boîtier isolant, ici de forme globalement rectangulaire, présentant une ouverture frontale. Ce boîtier isolant contient dans son fond deux éléments conducteurs P, N sensiblement parallèles raccordées respectivement à une bornes électrique d'entrée de phase 143 et à une borne électrique d'entrée de neutre 141. Les bornes d'entrée de phase 143 et de neutre 141 appartiennent à un bornier B qui se présente sous la forme d'une cassette insérée dans un logement 101 prévu dans le fond du socle 100, s'ouvrant sur la face extérieure d'une paroi latérale 103 d'extrémité du socle 100. Les éléments conducteurs P,N sont ici des fils conducteurs gainés d'une enveloppe isolante. Les extrémités dénudées des fils conducteurs P, N sont raccordées au moyen d'une languette métallique 111A,112A,121A,122A (voir figures 2 et 6) à une alvéole 114, 115, 124, 125 de réception d'une broche de contact d'une fiche électrique. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de la double prise de courant représentée, lesdits éléments conducteurs de phase et de neutre P, N sont chacun raccordés, de chaque côté, au moyen d'une languette métallique 111A,112A,121A,122A, à une autre alvéole de réception 113,116,123,126 d'une broche de contact d'une fiche électrique, en plus de la première alvéole de réception 114,115,124,125 d'extrémité. Les deux alvéoles de réception 113,114,115,116,124,123,125,126 raccordées à chaque extrémité de chaque élément conducteur P,N sont positionnées côte à côte sur deux axes X, Xl formant un angle aigu entre eux. Les alvéoles 113,114,115,116,123,124,125,126 desdits éléments conducteurs P, N sont délimitées par des portions arrondies en regard de languettes métalliques 111,112,121,122 pliées. Ces portions arrondies en regard forment des pinces aptes à serrer les broches de contact de fiches électriques de manière à établir un contact électrique entre celles-ci et les éléments conducteurs P, N raccordés aux bornes d'entrée 143,141 via des languettes métalliques 117,127. Avantageusement, il est prévu un passage 118,119,128,129 entre les deux alvéoles de réception 113,114,115,116,123,124,125,126 adjacentes prévues à chaque extrémité de chaque élément conducteur P,N. L'angle formé par lesdits axes X, Xl sur lesquels se trouvent, d'un même côté, les deux paires d'alvéoles 113,124,114,123 ;115,126,116,125 juxtaposées, est compris entre 5 et 45 degrés, préférentiellement égal à 30 degrés environ. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de la double prise de courant représentée, au moins un des fonds 212 des deux puits de réception 210 de l'enjoliveur 200 est adapté à être pivoté entre deux positions différentes par rapport à une partie fixe 201 dudit enjoliveur 200 pour faire correspondre lesdits trous de passage 212A,212B dudit fond 212 avec l'une 113, 124 ou l'autre 114, 123 paire d'alvéoles située sur l'un X ou l'autre axe X1 du même côté desdits éléments conducteurs P, N. Ici, le fond 212 de chacun des deux puits de réception 210 est adapté à être pivoté par rapport à ladite partie fixe 201 dudit enjoliveur 200 pour faire correspondre ses trous de passage 212A,212B avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles 113,124,114,123,115,126,116,125 située d'un côté desdits éléments conducteurs P,N. Chaque fond 212 de puits de réception 210 est une pièce indépendante de l'enjoliveur 200 destinée à être rapporté sur celui-ci (voir figures 4 et 5) ou sur le socle 100 (voir figures 7, 9 et 10). Il comprend un disque avant 213A et un disque arrière 213B qui délimitent entre eux une rainure latérale annulaire 214 formant glissière pour le pivotement dudit fond 212, le disque avant 213A comprenant une fente centrale 215 pour l'introduction de la pointe d'un outil de manoeuvre (voir figure 6). Les disques avant 213A et arrière 213B de chaque fond 212 sont assemblés par soudage, par collage ou par encliquetage, ils comportent chacun une paire de trous 212A,212B en regard pour le passage des broches de contact d'une fiche électrique. Comme le montrent plus particulièrement les figures 6 et 7, la partie fixe 201 de l'enjoliveur 200 est une plaque, bordée par un bord tombant 201A, comportant côte à côte, deux puits de réception 210 délimités chacun par une paroi latérale cylindrique 211 venant de formation avec ladite plaque 201. Ces puits de réception présentent dans leur fond une ouverture circulaire destinée à accueillir un des fonds 212 pivotables. Ladite partie fixe 210 de l'enjoliveur 200 est rapportée par encliquetage sur le socle 100 pour obturer son ouverture frontale. Pour cela les parois latérales 102 longitudinales du socle 100 comprennent intérieurement des rebords d'encliquetage 102B sur lesquels viennent s'accrocher des dents 211A prévues en saillie de la face extérieure des parois latérales cylindriques 211 des puits de réception 210 (voir figure 9). Lorsque la partie fixe 201 de l'enjoliveur 200 est encliquetée sur le socle 100, le bord tombant 201A de la partie fixe 201 de l'enjoliveur 200 s'ajuste contre un trottoir périphérique extérieur 100A du socle 100 (voir figure 4). Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 5, le fond 212 de chaque puits de réception 210 est rapporté sur ladite partie fixe 201 de l'enjoliveur 200. Plus particulièrement, selon ce mode de réalisation, chaque fond 212 est encliqueté sur un épaulement 211A de la paroi latérale cylindrique 211 dudit puits de réception 210 (voir figures 4 et 5). Sous l'action d'un outil par exemple, dont la pointe est introduite dans la fente 215, à la demande, chaque fond 212 peut être pivoté autour d'un axe X2 (normal au plan du fond 212) par glissement de sa rainure latérale annulaire 214 sur ladite paroi latérale cylindrique 211 du puits de réception 210 correspondant de façon à lui faire prendre deux positions d'utilisation représentées sur les figures 3A et 3B, à savoir une première position consistant à faire coïncider les trous de passage 212A,212B du fond 212 avec les alvéoles de réception 113, 124 ou 115,126 du socle 100 situées selon l'axe X (voir figure 3B) et une deuxième position inclinée consistant à faire coïncider les trous de passage 212A,212B dudit fond 212 avec les alvéoles de réception 114, 123 ou 116,125 du socle 100 situées selon l'axe X1 (voir figure 3A). Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 6 à 10, le fond 212 de chaque puits de réception 210 est rapporté sur le socle 100 de la double prise de courant. Plus particulièrement, selon ce mode de réalisation, chaque fond 212 est encliqueté sur des dents en saillie 104,105 prévue sur la face intérieure 102A des parois latérales 102 longitudinales parallèles du socle 100 (voir figures 9 et 10). Il est prévu ici pour chaque fond 212, une paire de dents 104,105 en regard l'une de l'autre en saillie des faces intérieures des parois latérales 102 longitudinales du socle 100. Sous l'action d'un outil par exemple, dont la pointe est introduite dans la fente 215, à la demande, chaque fond 212 peut être pivoté autour d'un axe X2 (normal au plan du fond 212) par glissement de sa rainure latérale annulaire 214 sur les dents en saillie 104,105 des parois latérales 102 longitudinales du socle 100 de façon à lui faire prendre deux positions d'utilisation représentées sur les figures 8A et 8B, à savoir une première position consistant à faire coïncider les trous de passage 212A,212B du fond 212 avec les alvéoles de réception 113, 124 ou 115,126 du socle 100 situées selon l'axe X (voir figure 8B) et une deuxième position inclinée consistant à faire coïncider les trous de passage 212A,212B dudit fond 212 avec les alvéoles de réception 114, 123 ou 116,125 du socle 100 situées selon l'axe Xl (voir figure 8A). L'orientation relative des puits de réception 210 de la double prise de courant représentée sur les figures 3A et 8A, permet d'enficher deux fiches coudées (non représentées) sur la double prise de courant sans que le coude de l'une gêne l'insertion et l'extraction de l'autre. Bien entendu, l'utilisateur peut choisir d'orienter les puits de réception 210 de la prise de courant différemment en positionnant l'un des fonds 212 avec ses trous de passage 212A,212B selon l'axe X et l'autre fond 212 avec ses trous de passage 212A,212B selon l'axe Xl. Cette configuration des puits de réception qui n'est pas représentée sur les figures permet également d'enficher deux fiches coudées sur la double prise de courant sans que le coude de l'une gêne l'insertion et l'extraction de l'autre. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de la double prise de courant représentée, chaque puits de réception 210 dudit enjoliveur 200 embarque des moyens conducteurs de raccordement à la terre 220. Lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre comprennent ici une broche de contact électrique 220 qui émerge à l'intérieur du puits de réception 210 correspondant. Le socle 100 comporte un élément conducteur de mise à la terre T qui comprend, à chaque extrémité, une alvéole de réception 133,134,135,136, et chaque fond 212 de chaque puits de réception 210 de l'enjoliveur 200 porte, en saillie de sa face arrière, une broche de contact électrique 221, reliée auxdits moyens conducteurs de raccordement à la terre 220, adaptée à s'enficher dans une desdites alvéoles de réception 133,134,135,136 dudit élément conducteur de mise à la terre T. Ici, la broche de terre 220 qui émerge à l'intérieur de chaque puits de réception 210 comprend une queue 221 qui fait saillie de la face arrière du fond 212 du puits de réception 210 et qui forme donc ladite broche de contact électrique destinée à s'enficher dans une des alvéoles de réception 133,134,135,136 raccordées audit élément conducteur de mise à la terre T. L'élément conducteur de mise à la terre T est ici également un fil conducteur gainé d'une enveloppe isolante. Les extrérnités dénudées du fil 5 conducteur T sont raccordées au moyen d'une languette métallique 131A (voir figures 2 et 6) à une alvéole de réception 133,134,135,136 d'une broche de contact d'une fiche électrique. Avantageusement, selon l'exemple représenté, chaque alvéole de réception 133,134,135,136 est une double alvéole. Il est donc prévu à chaque 10 extrémité de l'élément conducteur de mise à la terre T deux alvéoles 133,134,135,136 face à face qui communiquent entre elles. Les alvéoles de réception 133,134,135,136 de l'élément conducteur de mise à la terre T sont délimitées par des portions arrondies en regard de languettes métalliques 131,132 pliées. Ces portions arrondies en regard forment 15 des pinces aptes à serrer la queue 221 de la broche de terre 220 de chaque puits de réception 210 de manière à établir un contact électrique entre celle-ci et l'élément conducteur de mise à la terre T raccordé à une borne de terre 142 via une languette métallique 137. La borne de terre 142 fait partie du bornier B, elle est située entre les 20 bornes d'entrée de neutre 141 et de phase 143. Ainsi, avantageusement, les fonds 212 de chaque puits de réception 210 peuvent être pivotés à la demande par l'installateur ou l'utilisateur entre leurs première et deuxième positions d'utilisation alors que la double prise de courant est complètement assemblée et encastrée dans la paroi car lors du pivotement de 25 chaque fond 212 la queue 221 de chaque broche de terre 220 portée par ledit fond navigue d'une alvéole de réception 133,135 à l'autre alvéole de réception 134,136 qui lui fait face à l'extrémité correspondante de l'élément conducteur de mise à la terre T. En outre, avantageusement, l'utilisateur peut utiliser la fiche électrique 30 enfichée dans un puits de réception 210 de la double prise de courant pour faire pivoter le fond 212 dudit puits de réception 210 entre ses première et deuxième positions d'utilisation car lors du pivotement dudit fond 212 les broches de contact de la fiche électrique naviguent, au travers du passage 118,119,128,129, d'une alvéole de réception 113,115,124,126 à l'autre alvéole de réception 114,116,123, 125 adjacente à l'extrémité correspondante des éléments conducteurs P,N. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 5 conforme à son esprit
La présente invention concerne une double prise de courant comportant un seul socle (100) contenant deux éléments conducteurs (N) comportant à chacune de leurs extrémités une alvéole de réception (124,125) d'une broche de contact d'une fiche électrique, et un enjoliveur (200) définissant deux puits de réception (210) comportant chacun un fond (212) pourvu de deux trous de passage (212A,212B) de broches de contact électrique.Selon l'invention, lesdits éléments conducteurs comportent chacun, d'un même côté, deux alvéoles de réception (124,123) positionnées sur deux axes (X,X1) formant un angle aigu entre eux, et le fond d'au moins un des deux puits de réception de l'enjoliveur est adapté à être pivoté par rapport à une partie fixe (201) dudit enjoliveur pour faire correspondre lesdits trous de passage dudit fond avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles située sur l'un ou l'autre desdits axes, du même côté des éléments conducteurs.
1. Double prise de courant comportant, d'une part, un seul socle (100) contenant deux éléments conducteurs (P,N) raccordés respectivement à une borne électrique d'entrée de phase (143) et à une borne électrique d'entrée de neutre (141), les éléments conducteurs comportant à chacune de leurs extrémités une alvéole de réception (114,115,124,125) d'une broche de contact d'une fiche électrique, et, d'autre part, un enjoliveur (200) définissant deux puits de réception (210) d'une fiche électrique comportant chacun un fond (212) pourvu de deux trous de passage (212A,212B) de broches de contact électrique, caractérisée en ce que lesdits éléments conducteurs (P,N) comportent chacun, d'un même côté, deux alvéoles de réception (113,114,124,123) d'une broche de contact d'une fiche électrique positionnées sur deux axes (X,X1) formant un angle aigu entre eux, et en ce que le fond (212) d'au moins un des deux puits de réception (210) de l'enjoliveur (200) est adapté à être pivoté par rapport à une partie fixe (201) dudit enjoliveur (200) pour faire correspondre lesdits trous de passage (212A,212B) dudit fond (212) avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles (113,124,114,123) située sur l'un (X) ou l'autre (Xl) desdits axes, du même côté des éléments conducteurs (P,N). 2. Double prise de courant selon la 1, caractérisée en ce que l'angle formé par lesdits axes (X, Xl) est compris entre 5 et 45 degrés. 3. Double prise de courant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le fond (212) dudit puits de réception (210) est rapporté sur ladite partie fixe (201) de l'enjoliveur (200). 4. Double prise de courant selon la 3, caractérisée en ce que ledit fond (212) est encliqueté sur un épaulement (211A) de la paroi latérale cylindrique (211) dudit puits de réception (210). 5. Double prise de courant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le fond (212) dudit puits de réception (210) est rapporté sur le socle (100) de la double prise de courant. 6. Double prise de courant selon la 5, caractérisée en ce que ledit fond (212) est encliqueté sur des saillies (104,105) prévues sur la face intérieure (102A) la paroi latérale (102) du socle (100). 7. Double prise de courant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit fond (212) comprend un disque avant (213A) et un disque arrière (213B) qui délimitent entre eux une rainure latérale annulaire (214) formant glissière pour le pivotement dudit fond (212), le disque avant (213A) comprenant une fente centrale (215) pour l'introduction de la pointe d'un outil de manoeuvre. 8. Double prise de courant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que lesdits éléments conducteurs (P,N) comportent à chacune de leurs extrémités deux alvéoles de réception (113,114,115,116,123,124,125,126) d'une broche de contact d'une fiche électrique positionnées sur deux axes (X,X1) formant un angle aigu entre eux et le fond (212) de chacun des deux puits de réception (210) est adapté à être pivoté par rapport à ladite partie fixe (201) dudit enjoliveur (200) pour faire correspondre lesdits trous de passage (212A,212B) de chaque fond (212) avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles (113,124,114,123,115,126,116,125) située d'un côté desdits éléments conducteurs (P,N). 9. Double prise de courant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu un passage (117,118,127,128) entre les deux alvéoles de réception adjacentes prévues à une extrémité de chaque élément conducteur (P,N). 10. Double prise de courant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que chaque fond (212) de puits de réception (210) dudit enjoliveur embarque des moyens conducteurs de raccordement à la terre (220). 11. Double prise de courant selon la précédente, caractérisée en ce que ledit socle comporte un élément conducteur de mise à la terre (T) qui comprend, à chaque extrémité, à une alvéole de réception (133,134,135,136), et chaque fond (212) de chaque puits de réception (210) porte, en saillie de sa face arrière, une broche de contact électrique (221), reliée auxdits moyens conducteurs de raccordement (220) à la terre, adaptée à s'enficher dans une desdites alvéoles de réception (133,134,135,136) dudit élément conducteur de mise à la terre. 12. Double prise de courant selon la précédente, caractérisée en ce qu'il est prévu à chaque extrémité dudit élément conducteur de mise à la terre (T) deux alvéoles (133,134,135,136) face à face qui communiquent entre elles. 13. Double prise de courant selon l'une des 10 à 12, caractérisée en ce que lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre comprennent une broche de contact électrique (220) qui émerge à l'intérieur du puits de réception (210). 14. Double prise de courant selon la précédente, caractérisée en ce que ladite broche de contact électrique (220) comprend une queue (221) qui fait saillie de la face arrière dudit fond (212).
H
H01
H01R
H01R 13,H01R 25
H01R 13/46,H01R 13/10,H01R 13/514,H01R 25/00
FR2893940
A1
COMPOSE A FONCTIONNALITE ISOCYANATE, SA PREPARATION ET SON UTILISATION DANS UN PROCEDE DE PREPARATION D'UN REVETEMENT
20,070,601
La présente invention concerne un composé à fonctionnalité isocyanate, sa préparation et son utilisation dans un procédé de préparation d'un revêtement, notamment de type peinture ou vernis et pour des substrats métalliques en particulier. Les domaines de l'industrie automobile et aéronautique demandent de plus en plus des compositions pour revêtement de très haute technicité dont les conditions d'utilisation soient améliorées et qui conduisent à des produits finis de qualité. Comme compositions de ce type on connaît des formulations de polyuréthannes à deux composants dont l'un est un durcisseur du type polyisocyanate et l'autre la résine du type polyol et qui comprend en outre les additifs nécessaires pour le revêtement. Ces composants sont formulés dans deux pots séparés pour le stockage et ils sont mélangés au moment de la fabrication du revêtement de manière à effectuer une réaction de réticulation entre le polyisocyanate et le polyol. Pour augmenter la productivité et en particulier pour accélérer la rotation des véhicules à peindre dans les cabines de mise en peinture, on demande des formulations de peinture qui sèchent de plus en plus rapidement. Le séchage implique en fait deux phénomènes. lI y a tout d'abord un phénomène chimique qui est la formation d'un réseau polyuréthanne et qui est essentiellement la conséquence de la création des liaisons covalentes uréthannes par réaction chimique entre le durcisseur et le polyol. II y a par ailleurs un phénomène physique qui se traduit par la vitesse à laquelle le revêtement durcit. Ce séchage, au sens physique, est lié à la nature propre des constituants utilisés et notamment à la température de transition vitreuse (Tg) de ceux-ci. Une solution préconisée et connue pour augmenter la vitesse de séchage est d'ajouter à un durcisseur polyisocyanate aliphatique, généralement à base d'hexaméthylène di-isocyanate (HDI), une certaine quantité de polyisocyanates cycloaliphatiques notamment à base d'isophorone di-isocyanate (IPDI), comme l'isophorone di-isocyanate trimère (IPDT). Toutefois, ces durcisseurs polyisocyanates à base d'IPDI contiennent des fonctions isocyanates nettement moins réactives que celles des polyisocyanates à structures aliphatiques à base d'HDI. Si le séchage dit physique est accéléré, le processus chimique de réticulation est, par contre, nettement ralenti. La présence de fonctions isocyanates n'ayant pas réagi dans les revêtements ainsi obtenus entraîne une plastification de ceux-ci lors des opérations de polissage et de finissage. Il y a dégradation des revêtements, voire arrachement du film de peinture, créant ainsi des défauts d'aspect ce qui nécessite une reprise. Par ailleurs, une exposition trop rapide de ces revêtements à des conditions humides entraîne l'apparition de taches blanchâtres dues à la réaction avec l'eau des fonctions isocyanates n'ayant pas réagi, ce qui rend nécessaire une reprise là encore. Le problème qui se pose donc est d'accélérer le séchage tout en conservant les propriétés du revêtement. L'objet de l'invention est de fournir un composé qui permet d'augmenter la vitesse du séchage tout en conservant une bonne réactivité des fonctions isocyanates et donc un composé permettant de répondre au problème évoqué précédemment. Dans ce but, l'invention concerne un composé à fonctionnalité isocyanate, présentant une fonctionnalité moyenne supérieure à 2, résultant de la réaction d'un (poly)isocyanate de fonctionnalité moyenne supérieure à 2 avec au moins un composé X comprenant : - soit au moins une fonction B(H)n dans laquelle : n est un nombre égal à 1 ou 2, H est un hydrogène labile et B désigne O, S, N, N étant un azote primaire ou secondaire, ùC(=O)-O, ùC(=O)-N, ou encore les groupes O O O II ù PùOù ù PùOù RI ù Où PùO- O O O O O ù Où PùOùR1 ù Où PùOùRi O RI désignant un radical alkyle ou aralkyle, éventuellement ramifiée, ou une chaîne alkyle interrompue par un hétéroatome; - soit au moins une fonction B'(H)n, dans laquelle : n' est un nombre égal à 1, 2 ou 3, H est un hydrogène labile et B' désigne -SiR2R3R4, R2, R3, R4 représentant l'oxygène, un radical alkyle portant une fonction réactive avec le (poly)isocyanate, un radical aralkyle, aryle, -O-alkyle ou -0-aralkyle, le nombre de radicaux R2, R3, R4 étant tel que n' puisse bien vérifier la condition ci-dessus; X étant en outre un composé cycloaliphatique, aromatique ou hétérocyclique ou encore une particule d'un polymère réticulé; et avec comme conditions : - que lorsque B désigne un azote secondaire et que X est un composé cycloaliphatique, X soit alors un composé présentant au moins deux cycles; - et que la réaction précitée soit conduite avec un rapport pondéral composé X/[composé X + (poly)isocyanate] d'au plus 50%. L'invention concerne aussi une composition du type durcisseur qui est caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé du type ci-dessus. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention apparaîtront encore plus complètement à la lecture de la description qui va suivre, ainsi que des divers exemples concrets mais non limitatifs destinés à l'illustrer. On précise pour la suite de la description que, sauf indication contraire, dans les fourchettes de valeurs qui sont données, les valeurs aux bornes sont incluses. Le composé de l'invention est à fonctionnalité isocyanate, c'est-à-dire qu'il présente dans sa structure des fonctions isocyanates, et il peut posséder en outre des fonctions de type uréthane, allophanate, urée, biuret, ester. En outre, ce composé présente une fonctionnalité moyenne supérieure à 2, plus particulièrement d'au moins 2,5 et encore plus particulièrement d'au moins 2,8. Selon des modes de réalisation préférés, cette fonctionnalité moyenne peut être d'au moins 3, plus particulièrement d'au moins 3,2 et, d'une manière encore plus préférentielle, d'au moins 3,5. Cette fonctionnalité moyenne est généralement d'au plus 20, plus particulièrement d'au plus 15 et encore plus particulièrement d'au plus 10. Pour ce composé on entend ici et pour le reste de la description par fonctionnalité moyenne et pour la fonction isocyanate le nombre r : r = Mnx[I] dans lequel Mn est la masse molaire moyenne en nombre du composé à fonctionnalité isocyanate, [ I ] est la concentration en fonction isocyanate exprimée en mole/g. La masse Mn est déterminée par chromatographie par perméation de gel. Le composé de l'invention est le produit de la réaction d'au moins un composé X précité avec un (poly)isocyanate. On doit donc comprendre que l'invention s'applique au cas où l'on fait réagir le (poly)isocyanate avec un mélange de plusieurs composés X. Comme indiqué plus haut, le composé X doit présenter plusieurs caractéristiques. II doit tout d'abord comprendre au moins une fonction B(H)n ou B'(H)n' dans laquelle H est un hydrogène labile et B désigne différents atomes ou groupe d'atomes. Ainsi, B peut désigner O, la fonction BH étant OH dans ce cas; S, cas correspondant à la fonction SH; N, l'azote étant primaire ou secondaire, c'est à dire que l'atome d'azote porte deux ou un atome d'hydrogène respectivement et ce qui correspond aux fonctions NH2 ou NH respectivement, B pouvant être encore le groupement C(=O)-N, ce qui correspond pour BH à la fonction C(=O)-NH ou C(=O)-NH2 ou encore C(=O)-NHR', R' étant une chaîne alkyle, éventuellement ramifiée, ou aryle, de 1 à 10 atomes de carbone généralement. Les valeurs de B qui ont été mentionnées ici correspondent à des modes de réalisation préférentiels de l'invention. Par ailleurs, comme indiqué plus haut, B peut désigner un groupe 25 comprenant du phosphore, auquel cas, le composé X est par exemple un composé de formule O O O OùH O X'ù Où PùOùRl X'ù Où PùOùRl X' ù PùOùH X' ù PùOù RI X' ù Où PùOùH 1 OùH O OùH 1 H OùH dans laquelle X' est le reste du composé X et R1 est tel que défini plus haut, en précisant ici que le radical alkyle ou aralkyle comprend plus particulièrement au plus 20 atomes de carbone, notamment de 1 à 10 atomes de carbone. Dans le cas où RI désigne une chaîne alkyle interrompue par un hétéroatome, cette chaîne comporte un nombre de carbone qui est généralement d'au plus 60, plus particulièrement d'au plus 40 et encore plus particulièrement d'au plus 35. Dans ce même cas, I'hétéroatome peut être plus particulièrement l'oxygène et le nombre d'hétéroatomes est de préférence compris entre 1 et 20. Le groupe B tel que défini dans le présent paragraphe est avantageux dans le cas de l'utilisation des composés de l'invention dans des compositions en phase aqueuse. On doit noter enfin que l'invention s'applique bien entendu aux cas où X comprend plusieurs fonctions B(H)n ou B'(H)n', ces fonctions pouvant être identiques ou différentes. Ce composé X présente plus particulièrement une fonctionnalité moyenne égale ou supérieure à 1 qui peut être par exemple comprise entre 1 et 10 et plus particulièrement entre 1 et 5 et avantageusement entre 1 et 3. Cette fonctionnalité moyenne du composé X est donnée par le nombre r' : r'=M'nx[B(H)ä]ou r'=M'nx[B'(H)n,] dans lequel M'n est la masse molaire moyenne en nombre du composé X, [B(H)n] et [B'(H)n,] représentent les concentrations respectives en fonction B(H)n et B'(H)n, exprimées en mole/g. La masse M'n est déterminée par chromatographie par perméation de gel. La concentration en fonction B(H)n ou B'(H)n, est calculée par une méthode de potentiométrie directe dans le cas des fonctions pour lesquelles B est N, -C(=0)-O, -C(=0)-N et les groupes contenant du phosphore précités ou indirecte pour les autres fonctions, cette méthode indirecte consistant à faire réagir la fonction B(H)n ou B'(H)n, avec de l'anhydride acétique puis à doser en retour l'acide acétique libéré. Une méthode d'analyse, comme la RMN, peut aussi être utilisée pour déterminer cette concentration. Le composé X est par ailleurs un composé organique à structure cycloaliphatique, aromatique ou hétérocyclique. Les cycles constituant la structure du composé X peuvent être fusionnés ou liés entre eux par des chaînes aliphatiques ou encore par une simple liaison. Ceci est le cas, comme indiqué plus haut lorsque B désigne un azote secondaire. Dans le cas de chaînes aliphatiques, celles-ci sont de préférence courtes et éventuellement ramifiées, par exemple des chaînes d'au plus 15 atomes de carbone, notamment d'au plus 10, plus particulièrement d'au plus 6 et encore plus particulièrement d'au plus 4 atomes de carbone. Ces cycles peuvent comporter des chaînes alkyles courtes, éventuellement ramifiées, par exemple des chaînes d'au plus 10 atomes de carbone, notamment d'au plus 6 atomes, plus particulièrement d'au plus 4 atomes et encore plus particulièrement d'au plus 2 atomes. Les cycles peuvent être aussi des bicycles. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le composé X comporte au moins deux cycles, plus particulièrement au moins trois. Dans le cas de la mise en oeuvre d'un mélange de composés X, il est préférable qu'au moins un de ces composés soit un composé à au moins deux cycles. II peut s'agir enfin d'un composé sous forme de particules à base d'un polymère réticulé. Pour le choix du composé X on retiendra préférentiellement les composés à structure rigide. On entend par là les structures qui sont stériquement encombrées ou les structures à mobilité conformationnelle réduite ou qui sont susceptibles de développer des liaisons inter ou intra moléculaires fortes pouvant même conduire à des taux de cristallinité élevés, ainsi que des structures réticulées, ou enfin des composés à des températures de fusion ou à Tg élevées, par exemple une Tg d'au moins 0 C, plus particulièrement d'au moins 20 C et encore plus particulièrement d'au moins 40 C. De manière à avoir une structure rigide au sens donné ci-dessus, on pourra utiliser tout particulièrement les composés X dans lesquels au moins une et de préférence toutes les fonctions B(H)n ou B'(H)n, sont liées directement à un carbone du cycle du composé X. Ces produits, après réaction avec le (poly)isocyanate, donnent des structures à mobilité conformationnelle réduite. Selon un mode de réalisation particulier lorsque X ne présente qu'un seul cycle, la fonction B(H)n ou B'(H)n' est liée directement à un carbone de ce cycle. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la fonction B(H)n est la fonction OH. Dans ce cas, on préfère les composés à fonction OH secondaire ou à fonction OH primaire mais encombrée. On entend par encombrée une fonction dont le carbone en bêta de la fonction OH est ramifié et porteur au moins d'un groupe alkyle avec au moins un atome de carbone. Comme exemple d'un tel cas on peut citer les structures néopentylique ou isobutylique. Le composé X peut ainsi être choisi parmi les diols. On va donner ci-dessous des exemples de composés du type diol qui conviennent bien dans la mise en oeuvre de l'invention. 7 Ainsi, le composé X peut être choisi parmi les bisphénols, éventuellement substitués, notamment A et F, et leurs dérivés hydrogénés. On peut citer notamment le bisphénol A hydrogéné. On peut aussi mentionner les dérivés polyphénoliques à pont éther des bisphénols. On entend par là les produits de formule (1) ou (1'): BP-[-(O-CH2-CH2-)n-O-4-R5-0-]m-OH (1) BP-[-(O-CH2-CH-)n-O-0-R5- -]m-OH (1') R'5 dans laquelle BP désigne le reste d'un radical bisphénol, (D un noyau benzénique, R5 un radical alkyle linéaire ou ramifié, R'5 un radical alkyle en C1-05, tel que le méthyle, et n et m des nombres entiers, étant entendu que n doit de préférence avoir une valeur faible pour conserver au produit une structure rigide, par exemple d'au plus 5, de préférence d'au plus 3, et m pouvant être par exemple compris entre 1 et 10. Les dérivés hydrogénés de ces produits polyphénoliques peuvent aussi être utilisés. On peut aussi mentionner comme composés X à fonction OH, les dérivés du cyclopentadiène, du dicyclopentadiène et du tricyclopentadiène, qui peuvent être obtenus par une réaction d'hydroformylation de ceux-ci, du dicyclopentadiène par exemple, suivi d'une hydrogénation pour obtenir l'alcool polycyclique correspondant, ou encore les dérivés des terpènes comme le terpénylcyclohexanol, et les dérivés de la série des terpènes comme les isobornyl, isocamphyl et isofenchyl. On peut citer comme exemple de ces dérivés le norbornadiène, le 5-éthylidène-2-norbornène, le limonène. On peut utiliser les cyclanes à fonction OH, plus particulièrement le cyclohexane-diol, le tricyclodécane-diméthanol, le tricyclodécane-diol, le tricyclohexylméthanol ou encore les dérivés du terpénylcyclohexanol ou de l'isobornylcyclohexanol, les dérivés de l'adamantane pour les tricycles condensés ou la décaline-diol dans les bicycles fusionnés. En outre, conviennent aussi dans le cadre de l'invention, comme composés X, les produits de réaction d'acides carboxyliques avec des composés à fonction hydroxyle masquée. Par composés à fonction hydroxyle masquée, on entend les composés à fonctions époxy; carbonate et dans ce cas, les fonctions carbonates cycliques de préférence, comme le carbonate de glycérol ; ou encore les composés à fonction dioxolane. Pour cette dernière fonction, on peut citer comme composé le 2,2 diméthyl 1,3 dioxolane 4 méthanol. La réaction concernée ici peut être soit une estérification entre les fonctions hydroxyles masquées et les fonctions carboxyliques, soit une réaction par ouverture de la fonction hydroxyle masquée avec libération de la fonction hydroxyle. Pour ce dernier cas, on peut citer plus particulièrement la réaction des acides carboxyliques avec les composés à fonction époxy. Les acides carboxyliques peuvent être notamment des acides de formule R4COOH dans laquelle R4 est un radical aliphatique, cyclique, polycyclique, aromatique ou hétérocyclique, éventuellement ramifié ou substitué. Les composés à fonction époxy peuvent être aliphatiques, cycloaliphatiques ou hétérocycliques et peuvent contenir au moins une fonction dérivée des fonctions carboxyliques (fonctions ester ou amide). Ces composés peuvent porter éventuellement des substituants qui sont des chaînes alkyles éventuellement ramifiées. On préfère les composés époxy possédant au moins un cycle. A titre d'exemples, on peut citer pour les acides carboxyliques les acides acétique, propionique, isobutyrique, triméthyl 2,2,2 acétique (pivalique), benzoïque, cyclohexanoïque, téréphtalique, phtalique, cyclohexanedicarboxylique. Toujours à titre d'exemples, on peut citer pour les composés époxy l'oxyde de styrène, l'epychlorhydrine et ses dérivés, l'oxyde de cyclohexène, l'exo-2,3 époxynorbornane (bicycle), le 3,4 époxycyclohexanecarboxylate de l'hydroxyméthyl 3,4 époxycyclohexane, le méthyl 3,4 époxycyclohexane carboxylate, le bis 3,4 époxycyclohexanecarboxylate de 1,3 diméthylpropane 1,3 diol. Comme composé X à fonction OH, on peut aussi mettre en oeuvre le produit de la réaction d'un composé à fonction(s) époxy avec un phosphate de formule (2) (0)P(OR6)(OR7)(OR8) dans laquelle R6, R7, R8, sont identiques ou différents et désignent l'hydrogène, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, notamment comprenant de 1 à 25 atomes de carbone, un radical cycloaliphatique, un radical aromatique, un radical aralkyle, une chaîne polyoxyalkylène dont le nombre de motifs oxyalkylènes linéaires ou ramifiés est compris entre 1 et 25 et dont le nombre de carbones de la chaîne alkylène est compris entre 2 et 6, cette chaîne polyoxyalkylène pouvant être, de préférence, substituée sur ses fonctions terminales par une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, de préférence en C1ùC20 ou par une chaîne aralkyle, éventuellement ramifiée, dont le nombre de carbones peut être compris entre 7 et 20; et avec comme condition dans la formule (2) qu'au moins un de R6, R7, R8 soit un atome d'hydrogène. Pour les composés de formule (2) on préfère ceux comportant un cycle. On peut aussi utiliser comme composé X le produit de la réaction d'un composé à fonction époxy avec un polyaminoéther de formule (3) R9-[-O-CH2-CH2-O-]p-NH2 ou (3') R9-[-O-CH2-CH-O-]p-NH2 R'9 ou encore de formule (4) R9-[-O-CH2-CH2-0-]q-CH(CH3)-CH2-NH2, R9 étant l'hydrogène, un radical alkyle, notamment en C1-C4, un radical CH2CH2NH2 ou CH2CH(CH3)NH2, R'9 étant un radical alkyle, notamment en C1-C4, p et q étant des nombres entiers compris entre 2 et 10, de préférence entre 2 et 5; ou encore le produit de la réaction d'un composé à fonction époxy avec la morpholine ou un dérivé de celle-ci. Comme indiqué plus haut, le composé de l'invention résulte de la réaction d'un composé X tel que décrit ci-dessus avec un (poly)isocyanate de fonctionnalité moyenne supérieure à 2. Par (poly)isocyanate de fonctionnalité moyenne supérieure à 2, on entend les composés qui présentent au moins un cycle isocyanurate, un motif biuret, une fonction allophanate ou encore une fonction acylurée. Ces composés peuvent être obtenus par homo ou hétérocondensation de monomères choisis parmi les monomères isocyanates aliphatiques, cycloaliphatiques, arylaliphatiques, aromatiques et hétérocycliques et notamment parmi ceux-ci les di-isocyanates et les tri- isocyanates; Comme exemples non limitatifs d'isocyanates aliphatiques et cycloaliphatiques on peut citer les produits suivants : - 1,6-hexaméthylène di-isocyanate (HDI), -1,12-dodécane di-isocyanate, - cyclobutane-1,3- di-isocyanate, -cyclohexane-1,3 et/ou 1,4- di-isocyanate, -1,-isocyanato-3,3,5-triméthyl-5-isocyanatométhyl cyclohexane (isophorone di-isocyanate) (IPDI), - les isocyanatométhyl di-isocyanates, notamment le 4-isocyanatométhyl- 1-8 di-isocyanate (TTI), - 2,4 et/ou 2,6-hexahydrotoluylène di-isocyanate (H6TDI), - hexahydro-1,3 et/ou 1,4-phénylène di-isocyanate, - perhydro 2,4' et/ou 4,4' ùdiphénylméthane di isocyanate (H12MDI), et en général les produits d'hydrogénation des précurseurs aromatiques, amines ou carbamates, - les bis-isocyanométhylcyclohexane (notamment 1,3 et 1,4) (BIC), - les bis-isocyanométhylnorbornane (NBDI), - 2-méthylpentaméthylène 1, 5 di isocyanate (MPDI) - les tétraméthylxylilène di isocyanate (TMXDI) - les esters de la lysine di- ou tri isocyanate (LDI ou LTI). Comme exemples non limitatifs d'isocyanates aromatiques, on peut citer - le 2,4- et/ou le 2,6-toluylène di-isocyanate (TDI), - le diphénylméthane-2,4' et/ou 4,4'-di-isocyanate (MDI), - le 1,3- et/ou le 1,4-phénylène di-isocyanate, - le triphénylméthane-4,4',4"-triisocyanate, et - les oligomères du MDI ou du TDI. On préfère cependant n'utiliser qu'en quantités limités les dérivés aromatiques car ceux-ci peuvent conduire à des revêtements qui peuvent subir une coloration au cours du vieillissement, notamment en cas d'exposition au rayonnement ultra violet, par exemple l'ultra violet solaire. C'est pourquoi, les dérivés aliphatiques et cycloaliphatiques dont au moins une des fonctions NCO, de préférence deux, n'est pas directement greffée sur le cycle aliphatique sont généralement préférés. Comme on le verra plus loin, il est aussi possible d'utiliser des (poly)isocyanates tels que définis ci-dessus et qui sont en outre rendus hydrophiles par greffage d'un additif d'hydrophilisation convenable. On utilise plus particulièrement dans le cadre de la présente invention les (poly)isocyanates présentant une fonctionnalité moyenne d'au moins 2,5 et encore plus préférentiellement d'au moins 3. Généralement, la fonctionnalité moyenne est d'au plus 30, plus particulièrement d'au plus 15 et encore plus particulièrement d'au plus 10, par exemple elle peut être comprise entre 3 et 6. Les (poly)isocyanates peuvent être utilisés en mélange avec les monomères précités mais, dans ce cas, la teneur en monomère est d'au plus 50%, notamment d'au plus 30%, plus particulièrement d'au plus 20% et encore plus particulièrement d'au plus 10%. On préfère aussi utiliser les (poly)isocyanates de faible viscosité, c'est-à-dire de viscosité d'au plus 40000 mPa.s, plus particulièrement d'au plus 20000 mPa.s, encore plus particulièrement d'au plus 10000 mPa.s, de préférence d'au plus 5000 mPa.s et encore plus préférentiellement d'au plus 2500 mPa.s. Cette viscosité correspond à une mesure faite à 100% d'extrait sec à 25 C. Les composés à fonctionnalité isocyanate de l'invention sont obtenus en faisant réagir un composé X avec un (poly)isocyanate du type de ceux décrits ci-dessus. Cette réaction est conduite avec un rapport pondéral composé XI[composé X + (poly)isocyanate] d'au plus 50%. Ce rapport peut être notamment d'au plus 40%, plus particulièrement d'au plus 25% et encore plus particulièrement d'au plus 20%. Généralement il est d'au moins 1%, plus particulièrement d'au moins 2% et encore plus particulièrement d'au moins 5%. On choisit les valeurs respectives des fonctionnalités du composé X et du (poly)isocyanate d'une manière telle qu'à l'issue de la réaction on obtient un composé qui doit pouvoir être formulable, c'est-à-dire utilisable dans les conditions de l'application recherchée. On entend par formulable un produit qui généralement présente à 70% d'extrait sec et à 25 C une viscosité d'au plus 20000 mPa.s, plus particulièrement d'au plus 10000 mPa.s et de préférence d'au plus 6000 mPa.s. On doit bien comprendre que cette valeur n'est donnée ici qu'à titre d'exemple et qu'elle ne peut pas être considérée comme limitative. Les conditions dans lesquelles peut être conduite la réaction entre le composé X et (poly)isocyanate vont maintenant être décrites plus en détail. En général, le procédé est conduit de telle manière que le ratio molaire B(H)n/NCO soit compris entre 1 et 50 % de préférence entre 2 et 30 % et avantageusement entre 3 et 25%. Ces ratios sont choisis par l'homme du métier en fonction de la masse moléculaire, de la fonctionnalité de chacun des produits engagés et des composés que l'on cherche à obtenir. D'une manière générale aussi, la synthèse des composés de l'invention est réalisée selon une réaction classique des fonctions isocyanates avec les fonctions B(H)n à une température comprise entre 20 et 200 C, de préférence à une température comprise entre 25 et 150 C. Dans certains cas, un catalyseur peut être ajouté, en général ces catalyseurs sont des composés organométalliques à activité acide de Lewis. On peut ainsi citer les dérivés de l'étain comme le dibutyl dilaurate d'étain, le dibutyl diacétate d'étain, les acétylacétonates de zirconium ou d'aluminium ou les acylates (acétate, octoate..) de bismuth, cette liste de catalyseurs n'étant pas limitative. La quantité de catalyseur utile à l'obtention des composés de l'invention peut être comprise entre 0 et 1000 ppm, avantageusement entre 0 et 500 ppm et encore plus préférentiellement entre 0 et 250 ppm par rapport à la quantité de (poly)isocyanates. Les synthèses sont conduites en masse ou en solvant en fonction de la viscosité du composé final obtenu. Le solvant de synthèse est généralement choisi parmi les esters tels que l'acétate de n-butyle, l'acétate de tertio-butyle, les solvants aromatiques tels que le SOLVESSO 100, les cétones tels que la méthyl-isobutyle cétone. On peut noter qu'il est possible de procéder à une distillation du composé X ainsi que du solvant de synthèse précité pour éliminer les traces résiduelles d'eau dans le milieu réactionnel. Après les généralités données ci-dessus, la synthèse des composés va maintenant être décrite plus en détail en fonction du type de composé à fonctionnalité isocyanate que l'on cherche à préparer. Dans la description qui suit le taux de fonctions isocyanates consommé est exprimé en % et correspond à la formule suivante : (T NCO départ û T NCO arrivée / T NCO départ)xl 00 Avec T NCO départ représentant la valeur du titre en fonctions isocyanates du mélange réactionnel de départ et T NCO arrivée représentant la valeur du titre en fonctions isocyanates du mélange réactionnel au temps de mesure. La mesure du taux de fonctions isocyanates consommées est faite selon la norme NF T 52-132 qui est une méthode par dosage avec la N,N dibutylamine (DBA). A partir de ce dosage on peut aussi estimer le taux de transformation en composé isocyanate de départ. Lorsqu'une fonction isocyanate de ce composé isocyanate a été transformée au cours de la réaction alors on consomme aussi la molécule de cet isocyanate. Ainsi pour le monomère hexaméthylène diisocyanate qui est un diisocyanate, le taux de transformation en isocyanate correspond à environ le double de la valeur trouvée pour le titre en fonctions isocyanates. Dans le cas d'un composé selon l'invention à fonction isocyanate mais aussi à fonction uréthanne, le procédé de préparation comporte les étapes suivantes : (a) introduction dans un réacteur équipé d'un système d'agitation et des 30 équipements de contrôle du ou du mélange de (poly)isocyanate(s); (b) ajout éventuel de solvant; (c) ajout au (poly)isocyanate ou au mélange de (poly)isocyanates du composé X ou du mélange de composés X à fonction B(H)n, (B(H)n étant dans le cas présent (préparation d'un composé à fonctions isocyanate/uréthanne) 35 une fonction OH; (d) mise du mélange réactionnel sous courant d'un gaz inerte tel qu'azote ou argon; 13 (e) ajout éventuel au mélange des additifs de réaction tels que des antioxydants ou agents de stabilisation du type trialkyle ou triaryle phosphites ou composés aromatiques phénoliques encombrés tels que les 2,6 di tertio butyle phénol ou des dérivés oligomériques de ces composés; (f)réaction à une température comprise entre 80 et 130 C jusqu'à ce que le taux de transformation en fonctions isocyanates soit égal à la quantité molaire de fonctions B(H)n à faire réagir. Ainsi dans le cas présent (formation de liaisons uréthannes) la quantité de fonctions isocyanates consommées sera égale à au moins 90 % de la quantité molaire de fonctions B(H)n, de préférence supérieure à 95% de cette quantité et encore plus préférentiellement égale à la quantité totale de fonctions B(H)n introduite. (g) récupération du produit une fois que le taux de transformation est atteint. Dans le cas d'un composé selon l'invention à fonction isocyanate(s) mais aussi à fonction allophanate(s), le procédé de préparation met en oeuvre, là encore, un composé X (ou un mélange de composés X) à fonction OH. Le procédé comporte les étapes (a) à (e) décrites plus haut ainsi qu'une étape d'addition, après l'étape (d), d'un catalyseur acide de Lewis (dibutyl dilaurate d'étain ou acétylacétonate de zirconium) dans les quantités indiquées ci-dessus. Le procédé comporte en outre une étape (f) de réaction qui est conduite ici à une température comprise entre 100 et 150 C jusqu'à ce que le taux de transformation en fonctions isocyanates soit égal à environ deux fois la quantité molaire de fonctions B(H)n à faire réagir. En effet, un composé à fonction allophanate est le produit de réaction d'un composé à fonction isocyanate sur un composé à fonction uréthanne, ce dernier étant lui-même le fruit de la réaction d'un composé à fonction isocyanate sur un composé à fonction hydroxyle. Pour obtenir la transformation en allophanate on consomme donc en théorie deux moles de fonction isocyanate pour une mole de fonction OH et, en pratique ici, on conduit la réaction de manière à consommer une quantité de fonctions isocyanates égale à au moins une mole et comprise entre une et deux, ceci en fonction des propriétés que l'on cherche à obtenir pour le composé X. La synthèse de composés à fonctionnalité isocyanate comportant en outre des fonctions urées met en jeu des composés X dont B(H)n est soit une amine primaire soit une amine secondaire. Le procédé de préparation se déroule de la même manière que pour les synthèses des composés à fonctions isocyanates et uréthannes à la différence que la température de réaction est comprise entre la température ambiante et 80 C. La réaction ne demande pas de catalyseurs spécifiques. La réaction est arrêtée lorsque le taux de transformation en fonctions isocyanates est égal à la quantité molaire de fonctions B(H)n (dans le cas présent amine primaire ou secondaire) à faire réagir. Ainsi dans le cas présent de formation de liaisons urées, la quantité de fonctions isocyanates consommées sera égale à au moins 90 % de la quantité molaire de fonctions B(H)n ou B'(H)n', de préférence à au moins 95% de cette quantité et encore plus préférentiellement égale à la quantité totale de fonctions B(H)n introduite. La synthèse de composés polyisocyanates à fonctionnalité isocyanate comportant en outre des fonctions biurets met en jeu des composés X dont B(H)n est soit une amine primaire soit une amine secondaire. On procède de la même manière que pour les synthèses des composés à fonctions isocyanates et uréthannes à la différence que la température de réaction est comprise entre 100 et 150 C. La réaction peut être catalysée par l'ajout de composés acides tels que l'acide propionique ou des dialkyles phosphates. Un composé biuret est le produit de réaction d'un composé isocyanate sur un composé à fonction urée et ce dernier est lui-même le produit de réaction d'un composé à fonction isocyanate sur une amine. Pour obtenir la transformation en biuret, on consomme donc en théorie deux moles de fonction isocyanate pour une mole de fonction amine et, en pratique ici, on conduit la réaction de manière à consommer une quantité de fonctions isocyanates égale à au moins une mole et comprise entre une et deux, ceci en fonction des propriétés que l'on cherche à obtenir pour le composé X. Dans le cas des composés X dont les fonctions B(H)n sont des fonctions SH, alors on utilisera le même type de procédé que celui décrit pour l'obtention des composés à fonctions isocyanates et uréthannes. La consommation des fonctions isocyanates sera la même que pour celle des fonctions uréthannes si on s'arrête au stade des composés thio-uréthannes. Elle correspondra au taux de transformation des fonctions NCO du procédé allophanates si on cherche à obtenir des composés thioallophanates. Pour ce qui est des composés X dont les fonctions B(H)n sont des fonctions amides le processus sera le même sauf que les conditions opératoires seront une température de réaction comprise entre 100 et 150 C, et la présence éventuelle d'un catalyseur acide de Lewis. La réaction est arrêtée lorsque le taux de transformation en fonctions isocyanates est égal à la quantité molaire de fonctions B(H)n (ici amide primaire ou secondaire) que l'on souhaite faire réagir. Les fonctions amides peuvent résulter d'une réaction entre les fonctions isocyanates et les fonctions acides. Dans le cas de composés X à fonctions B(H)n ou B'(H)n' différentes on adaptera les conditions opératoires au composé que l'on désire obtenir. D'une manière générale, on notera que les conditions de réactions d'un composé à fonction isocyanate avec un composé à hydrogène labile du type composé X sont bien connues de l'homme du métier et on pourra se référer à ce sujet à l'ouvrage général Methoden der Organischen Chemie Houben Weyl, Georg Thieme Verlag 1983. Dans tous les cas qui viennent d'être décrits, les structures des composés sont confirmées par des techniques d'analyse connues telles que la spectroscopie infra rouge, la spectrométrie de résonance magnétique nucléaire (RMN) du proton ou du carbone. L'invention concerne aussi une composition ou formulation du type durcisseur qui est caractérisée en ce qu'elle comprend un composé à fonctionnalité isocyanate du type ci-dessus ou un mélange de ces composés. Ce composé peut être le seul composant de la composition du type durcisseur, néanmoins, cette composition peut comprendre en outre un (poly)isocyanate ou un mélange de (poly)isocyanate au sens donné plus haut, ce qui implique que tout ce qui a été décrit précédemment au sujet des (poly)isocyanates, tant pour leur nature que pour leur viscosité notamment s'applique aussi ici. De préférence, la teneur en composé à fonctionnalité isocyanate dans la composition du type durcisseur est comprise entre 100% et 5%, plus particulièrement entre 100% et 10% et encore plus particulièrement entre 100% et 25%, cette teneur étant exprimée en poids de composé à fonctionnalité isocyanate par rapport au poids total de la composition du type durcisseur. La composition du type durcisseur de l'invention peut être utilisée pour la préparation de revêtements, de type peinture ou vernis, en phase solvant ou 30 en phase aqueuse. Dans le cas d'une utilisation en phase solvant, et tout particulièrement dans le cas où l'on souhaite une stabilité au stockage de quelques jours à quelques mois, il est préférable d'utiliser un solvant non réactif. Par exemple, ce peut être un solvant du type ester (acétate de butyle), cétone, éther de 35 glycol acylé ou dialkylé, solvants aromatiques substitués comme le xylène. Il s'agit de solvants courants dans la formulation des isocyanates, à faible quantité en eau de préférence. Dans le cas d'une utilisation en phase aqueuse, la composition peut contenir un additif permettant de mettre celle-ci en émulsion ou de la rendre dispersable ou hydrosoluble. Plusieurs modes de réalisation et variantes peuvent être alors envisagés. Dans le cas d'un premier mode de réalisation, la composition du type durcisseur contient un additif hydrophile du type non réactif, c'est-à-dire que cet additif est présent en mélange avec la composition sans qu'il y ait eu une réaction entre cet additif et le composé à fonctionnalité isocyanate de la composition. Comme additif ce type, on peut mentionner ceux décrits dans les documents WO 97/31960 et FR 2855768-Al à l'enseignement desquels on pourra se reporter. Ces additifs présentent une fonction anionique et avantageusement un fragment de chaîne polyéthylène glycol d'au moins une, de préférence d'au moins 5 unités éthylènyloxyles. On peut mentionner plus particulièrement parmi ces additifs ceux ci- dessous: Ri o avec lorsque q est éçll à zéro : ( )m (0pXoR et où p représente zéro ou un entier entre 1 et 2 (intervalles fermés c'est à dire comprenant les bornes); où m représente zéro ou un entier entre 1 et 2 (intervalles fermés c'est à dire comprenant les bornes); où la somme p + m + q est au plus égale à trois; où la somme 1+ p + 2m + q est égale à trois ou à cinq; où X et X', semblables ou différents, représentent un bras comportant au plus deux chaînons carbonés; où n et s, semblables ou différents, représentent un entier choisi entre 5 et 30 avantageusement entre 5 et 25, de préférence entre 9 et 20 (intervalles fermés 30 c'est à dire comprenant les bornes); \ \(m/X u oR2)q ~P~ X CO P où RI et R2, semblables ou différents, représentent un radical hydrocarboné, avantageusement choisi parmi les aryles et les alcoyles éventuellement substitués notamment par atome d'halogène notamment fluor. Dans le cas d'un second mode de réalisation, la composition du type durcisseur contient un additif hydrophile du type réactif, c'est-à-dire que cet additif est présent dans la composition mais en étant greffé sur le composé à fonctionnalité isocyanate de la composition. Dans le cas de ce second mode de réalisation plusieurs variantes peuvent alors être envisagées. Selon une première variante, on choisit un composé X spécifique, c'est-à- dire un composé X hydrophile que l'on fait réagir avec un (poly)isocyanate de la manière décrite plus haut. Comme composés X de ce type, on peut utiliser ceux à fonction OH, issus de la réaction d'un composé à fonction(s) époxy avec un phosphate de formule (2) ainsi que ceux issus de la réaction d'un composé à fonction époxy avec un polyaminoéther de formule (3) ou de formule (4) qui ont été décrits plus haut. Dans ce dernier cas, on obtient une composition qui est soit auto émulsifiable soit, si elle ne l'est pas à un degré suffisant, qui peut l'être rendue par addition supplémentaire à la composition d'un additif hydrophile non réactif du type qui a été décrit ci-dessus. Selon une autre variante de ce second mode de réalisation, l'additif greffé peut être apporté par le (poly)isocyanate lui-même. Comme additifs greffables sur les (poly)isocyanates, on peut citer les additifs hydrophiles mentionnés dans le brevet US 4663377 à l'enseignement duquel on pourra se référer. On peut faire réagir le (poly)isocyanate ainsi traités avec un composé X hydrophobe et dans ce cas on obtient là encore une composition qui est soit auto émulsifiable soit, si elle ne l'est pas à un degré suffisant, qui peut l'être rendue par addition d'un additif hydrophile du type non réactif comme décrit précédemment. Enfin, il est aussi possible de faire réagir un (poly)isocyanate greffé avec l'additif hydrophile avec un composé X lui-même hydrophile pour obtenir de même une composition auto émulsifiable ou dont on peut aussi améliorer la propriété autoémulsification de la manière décrite ci-dessus. L'invention couvre aussi un procédé de préparation d'un revêtement sur un substrat qui est caractérisé en ce qu'on mélange une composition du type durcisseur, comme décrite plus haut, avec au moins un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyle, amine primaire, amine secondaire et la fonction SH ou avec un composé contenant des fonctions précurseurs susceptibles de libérer des fonctions hydroxyles; et on applique le mélange obtenu sur le substrat. La réticulation se déroule ensuite. Il s'agit en fait d'un procédé de préparation d'un revêtement à base de polyuréthane par réaction d'un durcisseur avec une résine, procédé bien 5 connu de l'homme du métier. Il est à noter que la réticulation du composé durcisseur de l'invention peut aussi se faire sur lui-même par l'action de l'eau de l'atmosphère. Le mélange précité de la composition du type durcisseur et du composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile se fait en présence d'un 10 solvant et aussi généralement et d'une manière connue de l'homme du métier en présence d'additifs organiques ou inorganiques, comme un additif de rhéologie, un solvant, un épaississant, des agents de surface, des catalyseurs, en fonction des propriétés recherchées. On peut aussi, lors de la formation du mélange, ajouter d'autres 15 composés comme des résines aminoplastiques (résine aminoplast ) ou époxy. De préférence, les composés sont choisis parmi les polyols qui peuvent être utilisés seuls ou en mélange. Ce peut être avantageusement des polymères acryliques, polyesters, polyuréthanes ou des hybrides de ces 20 polymères. On peut mentionner aussi les polyéthers qui ne sont pas préférés toutefois. Comme fonctions précurseurs susceptibles de libérer des fonctions hydroxyles, on peut citer les fonctions époxy, carbonates ou dioxolane. Ces fonctions précurseurs libèrent les fonctions hydroxy par réaction avec un 25 nucléophile adéquat comme une amine ou de l'eau, éventuellement en présence d'un catalyseur qui peut être un composé acide ou un acide de Lewis dans une quantité en poids qui peut être comprise par exemple entre 50 et 5000 ppm, plus particulièrement entre 100 et 500 ppm, quantité exprimée en poids de catalyseur par rapport à l'extrait sec de la composition du type 30 durcisseur et du composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile. Une fois le mélange précité déposé, la réaction entre la composition du type durcisseur et le composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile peut se faire à température ambiante ou, plus généralement à chaud à 35 une température qui peut être comprise entre 30 C et 300 C, de préférence entre 40 C et 250 C et encore plus préférentiellement entre 50 C et 150 C. La température et le temps de réticulation sont adaptés en fonction du substrat. Dans le cas de substrats sensibles à la température on utilisera plus particulièrement des catalyseurs de réticulation. Le substrat peut être un substrat métallique par exemple en aluminium ou acier, en particulier en acier inoxydable. Ce peut être aussi un substrat en polymère plastique. Le substrat peut être un élément de carrosserie automobile par exemple. Le substrat peut aussi être un substrat en bois ou en papier. Par ailleurs, le substrat peut déjà comporter une couche protectrice du type peinture ou vernis. Le composé de l'invention a des propriétés d'accélération de séchage. C'est pourquoi, l'invention couvre aussi l'utilisation de ce composé comme accélérateur de séchage dans un procédé de préparation d'un revêtement sur un substrat, procédé dans lequel on mélange une composition de type durcisseur comprenant ledit composé avec un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyle, amine primaire, amine secondaire et la fonction SH et où l'on dépose le mélange ainsi obtenu sur le substrat. Ce qui a été dit plus haut au sujet du composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile, du procédé de préparation du revêtement et du substrat s'applique bien entendu ici. En outre, on notera que le composé de l'invention, outre la propriété d'accélération de séchage, permet d'obtenir plus rapidement d'autres propriétés comme la dureté et la résistance chimique. Il peut ainsi offrir un bon compromis de propriétés, notamment il peut présenter aussi une durée de vie en pot (pot Iife) améliorée. Des exemples vont maintenant être donnés. Les produits utilisés dans ces exemples sont les suivants : - TOLONATE HDT LV2: polyisocyanate à base HDI sur base isocyanurate de basse viscosité vendu par la société RHODIA, de teneur en fonction isocyanate de l'ordre de 22,5 % et de viscosité d'environ 650mPa.s à 25 C, fonctionnalité en fonction isocyanate de l'ordre de 3,3 - TOLONATE HDT: polyisocyanate à base HDI sur base isocyanurate vendu par la société RHODIA, de teneur en fonction isocyanate de l'ordre de 22 % et de viscosité de 2400 mPa.s à 25 C, fonctionnalité en fonction isocyanate de l'ordre de 3,6 - TOLONATE XFD 90 B : polyisocyanate à base HDI sur base isocyanurate vendu par la société RHODIA - Bisphénol A hydrogéné : 2,2 Bis (4 hydroxy cyclohexyl) propane (HBPA) poids moléculaire 240g, produit solide fourni par la société MARUZEN 20 constitué de deux cycles reliés entre eux par un chaîne aliphatique ramifiée de 3 carbones et possédant deux fonctions hydroxyles secondaire. La fonctionnalité OH est de 2. - Tricyclodécane di méthanol (TCDM) : mélange liquide visqueux d'isomères vendu par la société CELANESE, dont les composés sont constitués de 3 cycles accolés et de deux fonctions hydroxyles primaires. La fonctionnalité OH est de 2. - RHODIANTAL : Isobornyl cyclohexanol (IBCH). Mélange liquide visqueux d'isomères vendu par la société RHODIA dont les composés sont constitués de 3 cycles dont 2 accolés porteurs de chaînes aliphatiques à 1 carbone et 1 cycle relié aux deux autres par une simple liaison, ce cycle étant porteur d'une seule fonction hydroxyle secondaire. Le poids moléculaire moyen étant de 236,4g. L'indice d'hydroxyle est compris entre 215 et 235 mg KOH /g. - Acétate de n butyle : AcO n Butyle - JONCRYL SCX 922 : polyol acrylique à 80% d'extrait sec et à 4,2% en OH - SYNOCURE 852 BA 80 : polyol acrylique à 80% d'extrait sec et à 4,1% en OH - DBDL : dibutyl-dilaurate d'étain EXEMPLE 1 Cet exemple concerne la préparation d'un composé selon l'invention à fonctionnalité isocyanate et comportant en outre de fonctions uréthannes. Dans un réacteur on charge successivement sous courant d'azote 450,5 g de TOLONATE HDT LV2, 48,5 g de HBPA (0,203moIe) et 111,8 g d'acétate de n butyle. Le titre NCO du TOLONATE HDT LV2 de départ est de 0,537 mole pour 100 g. Le ratio HBPA / (HBPA + isocyanate de départ) est de 9,72 %. Le mélange est chauffé à 120 C pendant 3 heures. Le titre NCO passe de 0,537 mole pour 100 g pour le TOLONATE HDT LV2 de départ à 0,331 pour le mélange réactionnel en fin de réaction. On récupère 610,8 g de formulation de composé selon l'invention à 82 0/0 d'extrait sec dans l'acétate de n butyle. Le titre NCO de la formulation de composé selon l'invention est de 0,33 mole pour 100 g. Sa viscosité est de 1305 mPa.s à 25 C pour un extrait sec de 82 % dans l'acétate de n butyle. Le produit est séparé par chromatographie par perméation de gel (GPC) sur une colonne polymer gel en utilisant comme solvant d'élution le dichlorométhane et analysé par infra rouge. Le taux en monomère HDI résiduel donné par GPC est de 0,48%. La fonctionnalité en fonctions NCO est de 4. EXEMPLES 2 et 3 Ces exemples concernent la préparation de composés selon l'invention à fonctionnalité isocyanate et comportant en outre de fonctions uréthannes. On procède comme pour l'exemple 1 mais on fait varier les conditions opératoires et le ratio HBPA/ (polyisocyanate de départ +HBPA). Les résultats sont présentés dans le tableau 1 ci-après. Tableau 1 15 Ex Q1 Q2 (g) R T /t ES Ti Viscosité à Ta (g) % (%) 25 C en mPa.s 2 1042 76,8 6,9 120 C 30 mn 100 0,466 8135 0,2 + 100 C/ 2H 3 432,7 47,5 9,9 130 C 30 mn + 85,7 0,356 2079 0,28 1 H 120 C + Ac O n 3H 15 100 C Butyle Q1 : Quantité de TOLONATE HDT LV2 Q2 : Quantité de HBPA R : Ratio pondéral HBPA/ (HBPA+ HDT LV2) 20 T : Température de réaction ; t : temps de réaction ES : extrait sec Ti : Titre NCO en mole pour 100g Ta : Taux de monomère HDI résiduel 25 EXEMPLE 4 Cet exemple concerne la préparation d'un composé selon l'invention à fonctionnalité isocyanate et comportant des fonctions allophanates Dans un réacteur on charge successivement sous courant d'azote 372,4 g de TOLONATE HDT LV2, de 27,4 g d'HBPA (0,114mole). On ajoute 200 22 ppm de dibutyl dilaurate d'étain par rapport au TOLONATE HDT LV2. Le titre NCO du TOLONATE HDT LV2 de départ est de 0,55 mole pour 100 g. Le ratio pondéral HBPA/(HBPA + isocyanate de départ) est de 6,85 %. Le mélange est chauffé à 110 C pendant 48h. Le titre NCO du mélange réactionnel en fin de réaction est de 0,377 mole pour 100g. On récupère 400g. Le titre NCO de la formulation de composé selon l'invention à fonctions allophanates est de 0,377 mole pour 100g. Sa viscosité est de 14 000 mPa.s à 25 C et à 90 % d'extrait sec dans l'acétate de n butyle et 800 mPa.s à 25 C pour un extrait sec de 70% dans l'acétate de n butyle. Le produit est séparé par chromatographie par GPC sur une colonne polymer gel en utilisant comme solvant d'élution le dichlorométhane et analysé par infra rouge. Le taux en monomère HDI résiduel donné par GPC est de 0,5 %. La fonctionnalité en fonctions NCO est de 8. EXEMPLE 5 Cet exemple concerne la préparation d'un composé selon l'invention à fonctionnalité isocyanate et comportant des fonctions uréthannes. On procède comme pour l'exemple 1 mais en utilisant l'IBCH en lieu et place de l'HBPA. Dans un réacteur on charge successivement sous courant d'azote 459 g de TOLONATE HDT LV2, 46,3 g d'IBCH (0,196 mole). Le titre NCO du TOLONATE HDT LV2 de départ est de 0,55 mole pour 100 g. Le ratio pondéral IBCH / (IBCH + isocyanate de départ) est de 9,2 %. Le mélange est chauffé à 110 C pendant 7 heures 30. Le titre NCO passe de 0,496 mole pour 100 g pour le milieu réactionnel de départ à 0,466 mole pour 100 g en fin de réaction. On récupère 482 g de produit. Le titre NCO de la formulation de composé selon l'invention à fonction uréthanne est de 0,466 mole pour 100 g. Sa viscosité est de 2057 mPa.s à 25 C. Le produit est séparé par chromatographie par GPC sur une colonne polymer gel en utilisant comme solvant d'élution le dichlorométhane et analysé par infra rouge. Le taux en monomère HDI résiduel donné par GPC est de 0,2%. La fonctionnalité en fonctions NCO est de 3. 23 EXEMPLE 6 Cet exemple concerne la préparation d'un composé selon l'invention à fonctionnalité isocyanate et comportant des fonctions uréthannes. On procède comme pour l'exemple 5 mais en utilisant le TOLONATE 5 HDT à la place du TOLONATE HDT LV2. Dans un réacteur on charge successivement sous courant d'azote 374,4 g de TOLONATE HDT (1,95 mole de NCO), 38,1 g d'IBCH (0,16 mole). Le titre NCO du TOLONATE HDT de départ est de 0,52 mole pour 100 g. Le ratio pondéral IBCH / (IBCH + isocyanate de départ) est de 9,2 %. 10 Le mélange est chauffé à 110 C pendant 6 heures 15. Le titre NCO passe de 0,471 mole pour 100 g pour le milieu réactionnel de départ à 0,435 mole pour 100 g en fin de réaction. On récupère 389,7 g de produit. Le titre NCO de la formulation de composé selon l'invention à fonction 15 uréthanne est de 0,435 mole pour 100g. Sa viscosité est de 8498 mPa.s à 25 C pour un extrait sec de 100%. Le produit est séparé par chromatographie par GPC sur une colonne polymer gel en utilisant comme solvant d'élution le dichlorométhane et analysé par infra rouge. 20 Le taux en monomère HDI résiduel donné par GPC est de 0,2%. La fonctionnalité en fonctions NCO est de 3,5. EXEMPLE 7 Cet exemple concerne la préparation d'un composé selon l'invention à 25 fonctionnalité isocyanate et comportant des fonctions uréthanne. On procède comme pour l'exemple 1 mais en utilisant le Tricyclodécane diméthanol (TCDM) en lieu et place de l'HBPA. Dans un réacteur on charge successivement sous courant d'azote 300 g de TOLONATE HDT LV2, 21,6 g de TCDM (0,11 mole). Le titre NCO du 30 TOLONATE HDT LV2 de départ est de 0,55 mole pour 100 g. Le ratio TCDM / (TCDM + isocyanate de départ) est de 6,7 %. Le mélange est chauffé à 80 C pendant 2H. Le pourcentage de fonctions isocyanates consommé est de 13,3 %. On récupère 320 g de produit. 35 Le titre NCO de la formulation de composé selon l'invention à fonctions uréthannes est de 0,444 mole pour 100g. Sa viscosité est de 1220 mPa.s à 25 C. 24 Les exemples qui suivent illustrent l'utilisation de compositions durcisseurs comparative et selon l'invention dans des applications de type vernis. Ces exemples font référence à des tests qui sont décrits ci-dessous. Pot life : la valeur du pot life (durée de vie en pot) s'obtient grâce à la mesure de la viscosité à la coupe DIN 4. La valeur du pot life correspond au temps nécessaire au doublement de cette viscosité. Temps de séchage : le temps de séchage est déterminé selon la méthode allemande DIN 53150. On indique ci-dessous les temps T2 et T3 qui ont été mesurés selon cette norme. T2 correspond au temps au bout duquel un papier ne colle plus à la surface du film de vernis, après avoir subi la pression d'un poids de 20 g durant 1 minute environ. T3 est déterminé de la même manière que T2 avec un poids de 200 g. Brillance : cette mesure est caractéristique de l'homogénéité et de l'aspect des films. Elle est faite après 7 jours de séchage dans une salle conditionnée à 20 C à l'aide d'un brillancemètre Erichsen modèle S40. Dureté Persoz : les mesures de dureté Persoz se font dans une salle conditionnée à 23 3 C et une humidité relative de 50 10%. L'appareil utilisé est un pendule d'essai type 300 de chez Erichsen avec butée de lancement et comptage automatique. Le principe du pendule de dureté se base sur les oscillations d'un pendule placé sur le film. Le nombre d'oscillations est d'autant plus grand que le vernis est dur et sec. La mesure de reprise de dureté est le nombre d'oscillations que met le pendule à s'amortir puis s'arrêter. La durée d'une oscillation est de une seconde. L'essai est fini lorsque l'amortisseur des oscillations atteint une amplitude de 4 . Les mesures sont effectuées régulièrement au cours du séchage, à 1, 3 et 7 jours. Test méthyléthylcétone : ce test caractérise la résistance aux solvants, ici la méthyléthylcétone. Le test est effectué après 7 jours. Résistance au choc : ce test permet de mettre en évidence le caractère fragile d'un revêtement. L'essai consiste à soumettre le revêtement après 7 jours de séchage au choc d'un percuteur de dimensions et de poids déterminés dont la hauteur de chute est réglable. On détermine la hauteur minimale à partir de laquelle le feuil de peinture ou de vernis ne présente plus de fissurations ou d'écaillages. La valeur est fixée à 100 cm pour la norme Afnor et à 80 cm pour la norme ASTM. 25 EXEMPLES 8 à 10 Ces exemples concernent l'utilisation de compositions durcisseurs comparative et selon l'invention dans une application de type vernis 2K en phase solvant pour la réparation automobile. On donne dans le tableau 2 ci-dessous les caractéristiques des compositions durcisseurs qui sont constituées d'une partie A à base d'un polyol et d'une partie B à base de composés à fonctionnalité isocyanate comparatif ou selon l'invention. Dans le cas de l'exemple 8, le composé comparatif à fonctionnalité isocyanate est le TOLONATE XFD qui est un isocyanate aliphatique de haute fonctionnalité possédant de bonnes propriétés de séchage. Les exemples 9 et 10 comportent comme composés à fonctionnalité isocyanate les composés des exemples 2 et 1 ci-dessus respectivement. Tableau 2 Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 comparatif Partie A JONCRYL SCX 922 78,00 78,00 76,00 DBDL Fluka 1 1 1 (1 % dans acétate de butyle) Acétate de butyle 45 41,9 44 Partie B TOLONATE XFD 41,20 Composé de l'exemple 2 36,80 Composé de l'exemple 1 50,00 La réticulation esteffectuée à 23 C avec 55% d'humidité relative. La 20 viscosité à la coupe DIN 4 est ajustée à 23 s. On donne ci-dessous les propriétés des vernis obtenus mesurées selon différents tests. Pot life : les résultats de ce test sont donnés dans le tableau 3 qui suit. Tableau 3 Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 comparatif Durée (min) 40 42 40 On note donc des pot life similaires pour les trois exemples. Temps de séchage : les résultats de ce test sont donnés dans le tableau 4 qui suit. Tableau 4 Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 comparatif T2 (min) 200 166 133 T3 (min) 230 175 171 On note une diminution importante des temps de séchage T2 et T3 pour les compositions selon l'invention. Brillance : les résultats de ce test sont donnés dans le tableau 5 qui suit. Tableau 5 Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 comparatif 94 _ 94 94 Toutes les compositions présentent un aspect satisfaisant. 20 Dureté Persoz : les résultats de ce test sont donnés dans le tableau 6 qui suit. 10 15 Tableau 6 Temps Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 comparatif 1 jour 72 67 102 3 jours 67 81 100 7 jours 102 125 139 Test méthyléthylcétone : les résultats de ce test sont donnés dans le 5 tableau 7 qui suit. Tableau 7 Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 comparatif 72 86 120 On note une amélioration de la résistance aux solvants pour les compositions de l'invention. Résistance au choc : tous les vernis obtenus à partir des compositions des exemples ci-dessus passent le test. En conclusion, on voit donc à partir des tests donnés ci-dessus que les 15 compositions de l'invention apportent une nette amélioration du temps de séchage et on constate que les autres propriétés du film ne sont pas altérées et peuvent même être améliorées. EXEMPLES 11 à 13 20 Ces exemples concernent l'utilisation de compositions durcisseurs comparative et selon l'invention dans une application de type vernis 2K en phase solvant pour l'industrie générale. On donne dans le tableau 8 ci-dessous les caractéristiques des compositions durcisseurs qui sont constituées d'une partie A à base d'un 25 polyol et d'une partie B à base de composés à fonctionnalité isocyanate comparatif ou selon l'invention. Dans le cas de l'exemple 11, le composé comparatif à fonctionnalité isocyanate est le TOLONATE XFD mentionné plus haut. Les exemples 12 et 10 28 13 comportent comme composés à fonctionnalité isocyanate les composés des exemples 2 et 3 ci-dessus respectivement. Tableau 8 Exemple 11 Exemple 12 Exemple 13 comparatif Partie A SYNOCURE 852 78,00 78,00 76,00 BA 80 DBDL Fluka (1% 1 1 1 dans acétate de butyle) Acétate de butyle 41 43,4 46,7 Partie B TOLONATE XFD 41,20 Composé de 36,80 l'exemple 2 Composé de 46,50 l'exemple 3 La réticulation est effectuée à 23 C avec 55% d'humidité relative. La viscosité à la coupe DIN 4 est ajustée à 23 s. On donne ci-dessous les propriétés des vernis obtenus mesurées selon 10 différents tests. Pot life : les résultats de ce test sont donnés dans le tableau 9 qui suit. Tableau 9 Exemple 11 Exemple 12 Exemple 13 comparatif Durée (min) 35 60 70 On note une amélioration nette dans les cas des compositions selon l'invention. 15 Temps de séchaqe : les résultats de ce test sont donnés dans le tableau 10 qui suit. Tableau 10 Exemple 11 Exemple 12 Exemple 13 comparatif T2 (min) 450 385 330 T3 (min) 545 530 435 On note une diminution importante des temps de séchage T2 et T3 pour les compositions selon l'invention. Brillance : les résultats de ce test (effectué ici après 3 jours de séchage) 10 sont donnés dans le tableau qui suit. Tableau 11 Exemple 11 Exemple 12 Exemple 13 comparatif 97 96 98 Toutes les compositions présentent un aspect satisfaisant. Dureté Persoz : les résultats de ce test sont donnés dans le tableau 12 qui suit. Tableau 12 Temps Exemple 11 Exemple 12 Exemple 13 comparatif 1 jour 150 167 205 3 jours 197 215 245 amours - 252 256 303 Les valeurs obtenues pour les compositions de l'invention sont supérieures tout au long de formation du film, tout particulièrement dans le cas de l'exemple 13. 15 20 30 On note là encore en conclusion que les compositions de l'invention apportent une amélioration du temps de séchage sans altération des autres propriétés. EXEMPLES 14 et 15 Ces exemples concernent l'utilisation de compositions durcisseurs comparative et selon l'invention dans une application de type vernis 2K en phase solvant pour l'industrie générale. On donne dans le tableau 13 ci-dessous les caractéristiques des compositions durcisseurs qui sont constituées d'une partie A à base d'un polyol et d'une partie B à base de composés à fonctionnalité isocyanate comparatif ou selon l'invention. Dans le cas de l'exemple 14 le composé à fonctionnalité isocyanate utilisé est celui de l'exemple 3 Le composé à fonctionnalité isocyanate utilisé dans l'exemple comparatif 15 est le TOLONATE XFD mentionné plus haut. Les conditions de réticulation et de séchage sont modifiées. La réticulation est conduite avec 10' de désolvatation à température ambiante (flash off) et 30' à 60 C. On n'utilise pas de catalyseur. Tableau 13 Exemple 14 Exemple 15 comparatif Partie A SYNOCURE 852 BA 80 76,00 78,00 DBDL FLuka (1 % dans 2 2 acétate de butyle) Acétate de butyle 43,3 41,4 Partie B Composé de l'exemple 3 46,50 _ 40,50 TOLONATE XFD On donne dans le tableau récapitulatif 14 ci-dessous les résultats des différents tests conduits sur les vernis obtenus. Tableau 14 Dureté Dureté Brillance Choc Test Persoz Persoz Afnor méthyléthylcétone 1 Jour 7 Jours Exemple 48 301 96 100 90 15 comparatif Exemple 65 313 97 100 182 14 EXEMPLES 16 et 17 Ces exemples concernent l'utilisation de compositions durcisseurs comparative et selon l'invention dans une application de type vernis 2K en phase solvant pour l'industrie générale. Le composé à fonctionnalité isocyanate utilisé dans l'exemple comparatif 16 est un mélange à base HDI et d'IPDI sous forme trimère dans un rapport respectif en poids de 60/40. Dans le cas de l'exemple 17 le composé à fonctionnalité isocyanate utilisé est celui de l'exemple 3. La réticulation est effectuée à 23 C avec 55% d'humidité relative. Le tableau suivant 15 regroupe les caractéristiques de ces différentes compositions durcisseurs. Tableau 15 Exemple comparatif 16 Exemple 17 NCO composé à fonctionnalité 17,27 % 14,9 0/0 isocyanate (tel quel) extrait sec composé à fonctionnalité 85,4 % 100 isocyanate On donne ci-dessous les résultats des différents tests conduits sur les vernis obtenus. Brillance : Il n'y a pas de différence entre les compositions évaluées et toutes présentent un aspect satisfaisant (brillance 20 > 97) Dureté Persoz : Tableau 16 Exemple comparatif 16 Exemple 17 1 jour 110 100 3 jours 194 181 Résistance au choc : Tableau 17 Exemple comparatif 16 Exemple 17 Afnor J7 40 cm 100 cm ASTM J7 35 cm 80 cm La différence est très nette pour le mélange de l'exemple comparatif qui est très cassant par rapport au mélange selon l'exemple de l'invention. EXEMPLES 18 à 20 20 Ces exemples concernent l'utilisation de compositions durcisseurs comparative et selon l'invention dans une application de type vernis 2K en phase solvant pour l'industrie générale. On donne dans le tableau 18 ci-dessous les caractéristiques des compositions durcisseurs qui sont constituées d'une partie A à base d'un polyol et d'une partie B à base de 25 composés à fonctionnalité isocyanate comparatif ou selon l'invention. Ces exemples mettent en évidence l'importance de la réaction préalable du polyisocyanate avec le composé à hydrogène labile par rapport au simple ajout physique de ce dernier dans la partie A. Dans le cas de l'exemple 18, le composé à fonctionnalité isocyanate 30 utilisé est celui de l'exemple 3. Dans le cas de l'exemple 19, le composé comparatif à fonctionnalité isocyanate est le TOLONATE XFD 90 Bqui est un isocyanate aliphatique de haute fonctionnalité possédant de bonnes propriétés 32 10 15 de séchage. Dans le cas de l'exemple 20, le composé comparatif est le TOLONATE HDT LV2 et dans ce cas, la partie A est additionnée avec une quantité d'HBPA égale à la quantité utilisée pour synthétiser le composé de l'exemple 3. La réticulation est effectuée à 23 C avec 55% d'humidité relative. Le tableau suivant 18 regroupe les caractéristiques de ces différentes compositions durcisseurs. Tableau 18 Exemple 18 Exemple 19 Exemple 20 comparatif comparatif Partie A SYNOCURE 852BA80 74,22 70,91 68,78 HBPA 2,99 DBDL FLuka (1 % dans AcBu) 2,00 1,82 1,77 Acétate de butyle 23,79 27,27 26,46 Partie B Composé de l'exemple 3 43,00 TOLONATE XFD 36,00 TOLONATE HDT LV2 31,90 Acétate de butyle 5,00 5,00 5,00 On donne ci-dessous les résultats des différents tests conduits sur les vernis obtenus. 15 Pot life : Tableau 19 Exemple 18 Exemple 19 Exemple 20 comparatif comparatif Durée (min) 55 40 40 20 Le pot life obtenu pour le mélange de l'exemple 18 est meilleur que dans le cas des exemples comparatifs 19 et 20.10 Temps de séchaqe : Tableau 20 Exemple 18 Exemple 19 Exemple 20 comparatif comparatif Ti (min) 60 75 280 L'addition de l'HBPA avec la partie A se traduit par un temps de séchage hors poussière très élevé comparé au composé de l'invention. La réaction préalable entre le polyisocyanate et I'HBPA est indispensable pour obtenir des propriétés de séchage améliorées. Les exemples qui suivent illustrent des composés selon l'invention et leur utilisation dans des compositions du type durcisseur en phase aqueuse. Dans ces exemples, on utilise comme matière première les produits RHODAFAC DV 6175 et RHODAFAC DV 6176 qui sont des mélanges de tensioactifs, vendus par la société RHODIA, constitués d'un mélange de mono et di ester phosphate d'un mono éther d'alcool gras de polyéthylène glycol et d'acide phosphorique. L'alcool gras est une chaîne ramifiée constituée de 13 atomes de carbone en moyenne, et le nombre d'unités oxyde d'éthylène est centré sur 6 environ. Ces deux tensioactifs se distinguent par le rapport des composés mono, di ester et acide phosphorique. Pour les compositions en phase aqueuse, la mesure de la taille des particules des polyisocyanates hydrophiles après dispersion dans l'eau se fait de la manière suivante : 5 g de formulation de polyisocyanate hydrophile sont ajoutés à 45 g d'eau distillée à température ambiante. Le milieu réactionnel est mis sous agitation 5 minutes à 400 tours / minutes à l'aide d'un module d'agitation de type hélices 4 pales. La courbe de granulométrie est mesurée à l'aide d'un granulomètre à diffraction laser de type MALVERN mastersizer 2000. EXEMPLE 21 Cet exemple concerne la préparation d'un composé X (phase 1); la préparation d'un composé selon l'invention à partir du composé X formé précédemment (phase 2); la préparation d'une composition ou formulation de type durcisseur selon l'invention en phase aqueuse (phase 3). 3435 Phase 1 Le composé X préparé ici est un diol ester qui est le produit de la réaction d'un composé à fonction époxy avec un phosphate. Dans un réacteur tricol équipé d'une agitation mécanique, d'ampoules d'addition, et à double enveloppe, on introduit 50,76 g de dibutyl phosphate (soit 0,242 mole / RN Cas 107 û 66 û 4). 29,94 g du 3,4 époxy cyclohexyle carboxylate de 3,4 époxy cyclohexane 1 méthyle (soit 0,119 mole / RN Cas 2386 û 87 û 0) sont ajoutés en 20 minutes à température ambiante sous agitation et sous atmosphère d'azote. La réaction est exothermique. La température du milieu réactionnel est amenée à 100 C. La cinétique de réaction est suivie par analyse Infra Rouge (I.R.) réalisée sur un prélèvement du milieu réactionnel. La disparition des fonctions époxy est suivie à 788,76 cm-1. L'apparition des fonctions hydroxyles est observée à 3392,96 cm-1 et celle des fonctions esters phosphates à 1253, 59 cm-1. La fonction ester carboxylique du produit de départ est visualisée à 1732,88 cm-1. On utilise comme référence la bande alkyle située à 2955 cm-1. Le suivi cinétique est mesurée sur le ratio des fréquences 788,76 cm-1 / 2955 cm"'. La réaction est terminée dès que l'analyse IR montre que la fonction époxy est ouverte à plus de 95% et que le diol ester attendu est bien obtenu. L'ouverture de la fonction époxy pouvant se faire par attaque sur le carbone 3 ou le carbone 4, le produit final diol ester est un mélange de structures dont une est représentée ci-dessous. o /O~II~O-C4Hy O O OH C4H9 Phase 2 Dans un réacteur tricol à double enveloppe, équipé d'une agitation mécanique et d'ampoules d'addition on introduit 13,82g du diol ester obtenu à l'issue de la phase 1 (0,082 mole de fonctions hydroxyles) et 302 g de polyisocyanate isocyanurate TOLONATE HDT LV2 dont le titre NCO est de 0,543 mole de NCO pour 100 g et la viscosité à 25 C de 600 mPa.s. Le ratio massique diol ester / polyisocyanate est de 4,6%. La température du milieu réactionnel est alors montée à 100 C et le milieu réactionnel est laissé sous agitation pendant 5H30 à cette température. Après refroidissement le produit est collecté dans un flacon récepteur. La masse récupérée est de 315 g. La viscosité est de 1850 mPa. s à 25 C. Le TOLONATE HDT LV2 étant une formulation de polyisocyanates comportant plusieurs structures et le produit issu de la phase 1 étant lui aussi un mélange de structures, le produit final obtenu est une formulation de polyisocyanates uréthanes esters dont une des structures est représentée ci après. /(CHz)s (CHz)9 ON" O (I H2)6 (H2C)9 OCN/ \NCO Phase 3 Dans un réacteur, on introduit successivement 90 g du produit issu de la phase 2, 1,92 g de N, N di méthyle cyclohexylamine, 4,04 g de tensioactif RHODOAFAC DV 6175 et 4,04g de tensioactif RHODAFAC DV 6176. Le mélange est agité à 40 C pendant 2 heures puis refroidi à température ambiante. Le titre NCO de la formulation finale de type durcisseur à base de 20 polyisocyanate hydrophile ainsi obtenue est de 0,466 mole de NCO pour 100 g, soit 19,57% poids. La taille de particules mesurée après dispersion dans l'eau est centrée sur 0,1 micron. 25 EXEMPLE 22 Cet exemple concerne aussi la préparation d'un composé X (phase 1); la préparation d'un composé selon l'invention à partir du composé X formé précédemment (phase 2); la préparation d'une composition de type durcisseur selon l'invention en phase aqueuse (phase 3). o ^ /O\ I I/OùC4Hg C4H9 O // Pùo O / O O O C4H9 C4H9ù0 NCO O H Î /\O/ v O H N O (H2C)6 CH2)9 N N OCN Phase 1 Le composé X préparé ici est un diol ester qui est le produit de la réaction d'un composé à fonction époxy avec un acide carboxylique. Dans un réacteur tricol à double enveloppe équipé d'une agitation mécanique et d'ampoules d'addition, on introduit 20 g du 3,4 époxy cyclohexyle carboxylate de 3,4 époxy cylohexane 1 méthyle (soit 0,079mo1e / RN Cas 2386 û 87 û 0). 12,09 g d'acide propionique (0,165 mole) sont ajoutés en 20 minutes à température ambiante sous agitation et sous atmosphère d'azote. La réaction est exothermique. La température du milieu réactionnel est amenée à 100 C. Après 3 heures à 100 C on observe par analyse Infra rouge que le composé époxy est ouvert à plus de 92% et que le diol attendu est bien obtenu. On laisse sous agitation à 100 C pendant encore 4 heures puis le milieu réactionnel est laissé refroidir à température ambiante puis mis en flacon. Le produit est contrôlé par infra rouge : - disparition des fonctions époxy (788,76 cm"). - apparition des fonctions hydroxyles (3392,96 cm-1) - confirmation de la fonction ester carboxylique (1732,88 cm-1). L'ouverture de la fonction époxy pouvant se faire par attaque sur le carbone 3 ou le carbone 4, le produit final diol ester est un mélange de structures dont une est représentée ci-dessous. O // O O OH HO Phase 2 Dans un réacteur tricol à double enveloppe, équipé d'une agitation mécanique et d'ampoules d'addition on introduit 10,9 g (0,027 mole) du diol ester obtenu à l'issue de la phase 1 de masse moléculaire 400,47 et 303,8 g de polyisocyanate isocyanurate TOLONATE HDT LV2 de viscosité à 25 C de 600 mPa.s et dont le titre NCO est de 0,543 mole de NCO pour 100g. Le ratio massique diol ester / polyisocyanate est de 4 %. On ajoute 15 microlitres de dibutyl dilaurate d'étain. La température du milieu réactionnel est alors portée à 110 C et le milieu réactionnel est laissé sous agitation pendant 8H à cette température. Le titre NCO passe de 0, 525 mole pour 100 g à 0,492 moles de NCO pour 100 g après 8 H de réaction. La consommation des fonctions NCO représente 6,3 % en fin de réaction. Après refroidissement, le produit est collecté dans un flacon. La masse 5 récupérée est de 314 g. Le titre NCO de la formulation finale de polyisocyanates est de 0,492 moles de NCO pour 100 g. La viscosité est de 5187 mPa.s à 25 C. Le TOLONATE HDT LV2 étant une formulation de polyisocyanates comportant plusieurs structures et le produit issu de la phase 1 étant lui aussi 10 un mélange de structures, le produit final obtenu est une formulation de polyisocyanates uréthanes esters dont une des structures est représentée ci après. o o o o NCO O HN O ' •' (H2C)6/(CH2)6 N N N O /(CH2)6 OCN0 HN 0 (CHZ_ (CHZ)6 OCN (H2C)6 ~NCO 15 Phase 3 Dans un réacteur, on introduit successivement 90 g du produit issu de la phase 2, 1,92 g de N, N di méthyle cyclohexylamine, 4,04 g de tensioactif RHODAFAC DV 6175 et 4,04g de tensioactif RHODAFAC DV 6176. Le mélange est agité à 40 C pendant 2 heures puis refroidi à température 20 ambiante. Le titre NCO de la formulation finale de type durcisseur à base de polyisocyanate hydrophile est de 0,418 mole de NCO pour 100 g, soit 17,56 % en poids. La taille de particules mesurée après dispersion dans l'eau est centrée sur 0,1 micron. 25 EXEMPLE COMPARATIF 23 Cet exemple décrit la préparation d'une formulation à partir d'un TOLONATTE HDT LV2 non modifié, à titre comparatif avec les formulations obtenues à l'issue des phases 3 des exemples 21 et 22. • 2893940 39 On introduit dans un réacteur 90 g de TOLONATE HDT LV2, 1,92 g de N, N di méthyle cyclohexylamine, 4,04 g de tensioactif RHODAFAC DV 6175 et 4,04 g de tensioactif RHODAFAC DV 6176 et 30 g d'acétate de méthoxypropyle. Le mélange est agité à 40 C pendant 2 heures puis refroidi à température ambiante. Le titre NCO de la formulation finale obtenue est de 0,36 mole pour 100g. EXEMPLE 24 Cet exemple illustre l'utilisation de compositions durcisseurs comparatives et selon l'invention dans des applications de type vernis. On réalise une formulation de vernis en utilisant comme matières premières une dispersion d'un poyol acrylique dont le taux de fonctions hydroxyles est de 4,8 % et les formulations obtenues à l'issue des phases 3 des exemples 21 et 22 et celle de l'exemple comparatif 23. Le ratio molaire NCO / OH utilisé dans est de 1,2. Dans un réacteur on ajoute successivement 50 g de polyol, 14,54 g de formulation de l'exemple 21 obtenue à l'issue de la phase 3, 3,91 g d'eau et 0,012g de di butyl di laurate d'étain (DBTL). Le mélange est agité 2 minutes sous agitation moyenne. La formulation obtenue est homogène et aucun agrégat n'est visible. Il n'y a pas formation de mousses. L'émulsion est laissée au repos durant 15 minutes avant toute application sur le support. On procède de la même manière pour la formulation de durcisseur polyisocyanate hydrophile de l'exemple 22 obtenues à l'issue de la phase 3. Dans un réacteur on ajoute successivement 50 g de polyol, 16,21 g de ladite formulation, 4,01 g d'eau et 0,011g de di butyl di laurate d'étain (DBTL). Le mélange est agité 2 minutes sous agitation moyenne. La formulation obtenue est homogène et aucun agrégat n'est visible. Il n'y a pas formation de mousses. L'émulsion est laissée au repos durant 15 minutes avant toute application sur le support. La formulation comparative est préparée de la même manière en ajoutant dans un réacteur 50 g de polyol, 18,77 g de formulation de l'exemple comparatif 23, 4,17 g d'eau, et 0,014 g de DBTL. L'émulsion est laissée au repos durant 15 minutes avant toute application sur le support. Les formulations sont ensuite appliquées sur plaques de verre. Pour étaler le film, une raclette de 150 pm d'épaisseur et un tire-film sont utilisés. La raclette est posée sur la plaque, est remplie par l'émulsion et est poussée par le tire-film à une vitesse de 24 mm/s. • 2893940 Après 15 minutes d'évaporation à température ambiante, les plaques sont placées dans une étuve à 60 C pendant 30 minutes. La cuisson terminée, les propriétés des films sont alors mesurées après 1, 3 et 24 heures de séchage à température ambiante. 5 Les résultats sont présentés dans le tableau 21 ci après. Tableau 21 Durcisseur Epaisseur Dureté 1 H Dureté 3H Dureté Brillance de film en 24H microns Ex 21 33 68 108 315 92 Ex 22 32 82 130 315 90 Ex 23 29 27 54 305 92 comparatif 10 Les formulations de durcisseurs polyisocyanates hydrophiles de l'invention obtenues à partir du TOLONATE HDT LV2 modifié par réaction avec des groupes cycloaliphatiques présentent de meilleures propriétés de films que le même polyisocyanate non modifié. On remarque tout particulièrement que la dureté initiale (dureté à 1 et 3 heures) est beaucoup 15 plus élevée
Le composé de l'invention à fonctionnalité isocyanate moyenne supérieure à 2, résulte de la réaction d'un (poly)isocyanate de fonctionnalité moyenne supérieure à 2 avec un composé X comprenant une fonction B(H)n ou B'(H)n' où n est égal à 1 ou 2 , n' à 1, 2 ou 3, H est un hydrogène labile et B désigne O, S, N, N étant un azote primaire ou secondaire, -C(=O)-O, -C(=O)-N, ou encore les groupes O=P(O)2 ; O=P(O)OR1 ; O=P(O)3; O=P(O)2 OR1 ; O=P(O)-OR1, R1 désignant un radical alkyle ou aralkyle, et B' désigne -SiR2R3R4, R2, R3, R4 représentant l'oxygène, un radical alkyle portant une fonction réactive avec le (poly)isocyanate, un radical aralkyle, aryle, -O-alkyle ou -O-aralkyle, X étant en outre un composé cycloaliphatique, aromatique ou hétérocyclique ou encore une particule d'un polymère réticulé; et avec comme condition que lorsque B désigne un azote secondaire et X est un composé cycloaliphatique, X est alors un composé présentant au moins deux cycles; la réaction étant conduite avec un rapport pondéral composé X/[composé X + (poly)isocyanate] d'au plus 50%. L'invention concerne aussi une composition du type durcisseur qui comprend au moins un composé du type ci-dessus. Le composé ou la composition de l'invention peuvent être utilisés dans la préparation de revêtement de type peinture ou vernis.
1- Composé à fonctionnalité isocyanate, présentant une fonctionnalité 5 moyenne supérieure à 2, résultant de la réaction d'un (poly)isocyanate de supérieure à 2 avec au moins un composé X azote primaire ou secondaire, ùC(=O)-O, O ù PùOù ù PùOù RI ù Où PùO- O O O O O ù Où PùOùRl ù 0ù PùOùRi 1 O RI désignant un radical alkyle ou aralkyle, éventuellement ramifiée, ou une chaîne alkyle interrompue par un hétéroatome; 15 - soit au moins une fonction B'(H)ry dans laquelle : n' est un nombre égal à 1, 2 ou 3, H est un hydrogène labile et B' désigne ùSiR2R3R4, R2, R3, R4 représentant l'oxygène, un radical alkyle portant une fonction réactive avec le (poly)isocyanate, un radical aralkyle, aryle, -0-alkyle ou -0-aralkyle, le nombre 20 de radicaux R2, R3, R4 étant tel que n' puisse bien vérifier la condition ci-dessus; X étant en outre un composé cycloaliphatique, aromatique ou hétérocyclique ou encore une particule d'un polymère réticulé; et avec comme conditions : 25 - que lorsque B désigne un azote secondaire et que X est un composé cycloaliphatique, X soit alors un composé présentant au moins deux cycles; - et que la réaction précitée soit conduite avec un rapport pondéral composé X/[composé X + (poly)isocyanate] d'au plus 50%. 10 fonctionnalité moyenne comprenant : -soit au moins une fonction B(H), dans laquelle : n est un nombre égal à 1 ou 2, H est un hydrogène labile et B désigne O, S, N, N étant un ùC(=0)-N, ou encore les groupes O II O II 2- Composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il présente une fonctionnalité d'au moins 2,5 , plus particulièrement d'au moins 3,5. 3- Composé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il résulte d'une réaction avec un composé X à structure rigide. 4- Composé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il résulte d'une réaction avec un composé X dans lequel au moins une fonction B(H)n ou B'(H)n', de préférence toutes, sont liées directement à un carbone du cycle du composé X. 5- Composé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il résulte d'une réaction avec un composé X dans lequel X ne présente qu'un seul cycle et la fonction B(H)n ou B'(H)n' est liée directement à un carbone de ce cycle. 6- Composé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il résulte d'une réaction avec un composé X dans lequel la fonction B(H)n est la fonction OH. 7- Composé selon la 6, caractérisé en ce qu'il résulte d'une réaction avec un composé X qui est choisi parmi : - les bisphénols, notamment A et F, leurs dérivés hydrogénés, leurs dérivés polyphénoliques à pont éther et les dérivés hydrogénés de ceux-ci; - les dérivés du cyclopentadiène, du dicyclopentadiène et du ticyclopentadiène; - les dérivés de la série des terpènes; - les cyclanes à fonction OH. 8- Composé selon la 6, caractérisé en ce qu'il résulte d'une réaction avec un composé X qui est le produit de la réaction d'un acide carboxylique avec un composé à fonction hydroxyle masquée. 9- Composé selon la 6, caractérisé en ce qu'il résulte d'une réaction avec un composé X qui est le produit de la réaction d'un acide carboxylique avec un composé à fonction époxy. 10- Composé selon la 6 caractérisé en ce que le composé X est le produit de la réaction d'un composé au moins une fonction époxy avec un phosphate de formule (0)P(OR6)(OR7)(OR8) dans laquelle R6, R7, R8, sont identiques ou différents et désignent l'hydrogène, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, un radical cycloaliphatique, un radical aromatique, un radical aralkyle, une chaîne polyoxyalkylène dont le nombre de motifs oxyalkylènes linéaires ou ramifiés est compris entre 1 et 25 et dont le nombre de carbones de la chaîne alkylène est compris entre 2 et 6, cette chaîne polyoxyalkylène pouvant être, de préférence, substituée sur ses fonctions terminales par une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, ou par une chaîne aralkyle, éventuellement ramifiée; et avec comme condition qu'au moins un de R6, R7, R8 soit un atome d'hydrogène. 11- Composé selon la 6 caractérisé en ce que le composé X est le produit de la réaction d'un composé à fonction époxy avec un polyaminoéther de formule (3) R9-[-O-CH2-CH2-O-]p NH2 ou (3') R9-[-O-CH2-CH-O-]P-NH2 R' 9 ou encore de formule (4) R9-[-O-CH2-CH2-0-]q-CH(CH)-CH2-NH2, R9 étant l'hydrogène, un radical alkyle, un radical CH2CH2NH2 ou CH2CH(CH3)NH2, R'9 étant un radical alkyle, p et q étant des nombres entiers compris entre 2 et 10. 12- Composé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il résulte d'une réaction d'un composé X avec un (poly)isocyanate qui présente au moins un cycle isocyanurate ou un motif biuret ou une fonction allophanate ou encore une fonction acylurée et qui peut être obtenu par d'homo ou d'hétérocondensation de monomères choisis parmi les monomères isocyanates aliphatiques, cycloaliphatiques, arylaliphatiques, aromatiques et hétérocycliques. 13- Procédé de préparation d'un composé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'on fait réagir le (poly)isocyanate précité avec le composé X précité dans un rapport pondéral composé XI[composé X + (poly)isocyanate] d'au plus 40%, plus particulièrement d'au plus 25%. 14- Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'on fait réagir le (poly)isocyanate précité avec le composé X précité en quantité telle que le ratio molaire B(H)n/NCO soit compris entre 1 et 50 %. 15- Composition du type durcisseur, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé selon l'une des 1 à 12. 16- Composition selon la 15, caractérisée en ce qu'elle comprend un additif hydrophile du type non réactif. 17- Composition selon la 15, caractérisée en ce qu'elle comprend un additif hydrophile greffé sur le composé à fonctionnalité isocyanate. 15 18- Procédé de préparation d'un revêtement sur un substrat, caractérisé en ce qu'on fait réagir une composition selon l'une des 15 à 17 avec un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyle, amine primaire, amine secondaire et la fonction SH ou avec un composé contenant des fonctions précurseurs susceptibles de 20 libérer des fonctions hydroxyles; puis on applique le mélange obtenu sur le substrat. 19- Procédé selon la 18, caractérisé en ce que le composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile est un polyol choisi parmi 25 les polymères acryliques, polyester ou polyuréthanes ou des hybrides de ces polymères. 20- Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 12 comme accélérateur de séchage dans un procédé de préparation d'un revêtement sur 30 un substrat dans lequel on mélange une composition comprenant ledit composé avec un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyle, amine primaire, amine secondaire et la fonction SH et où l'on dépose le mélange ainsi obtenu sur le substrat.10
C
C07,C09
C07C,C07F,C09D
C07C 271,C07C 265,C07F 9,C09D 175
C07C 271/34,C07C 265/10,C07F 9/09,C07F 9/40,C09D 175/04
FR2892487
A1
LIMITEUR REGLABLE UNIDIRECTIONNEL DE DEBIT
20,070,427
La présente invention concerne un limiteur réglable de débit pour un conduit de fluide permettant d'établir une restriction réglable du passage du fluide dans un sens de circulation et de libérer le plein passage de ce dernier dans l'autre sens de circulation. De manière préférée, cet appareil assure en même temps une fonction de raccordement entre un tube appartenant au conduit et un organe fonctionnel auquel doit être connecté ce tube. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La fonction de limitation de débit unidirectionnel et réglable est bien connue, même incorporée dans un raccord. La forme la plus courante d'un tel appareil est un raccord coudé dans lequel une partie d'implantation sur un organe - généralement un vérin - comporte un canal central prolongé par un canal latéral perpendiculaire au premier et ménagé dans une partie de connexion (en général dite instantanée) d'un tube au raccord. L'un des canaux est divisé en deux branches parallèles en dérivation l'une de l'autre ; l'une des branches porte un clapet unidirectionnel et l'autre une restriction réglable (un clapet ou un pointeau à vis manoeuvrable depuis l'extérieur du corps, permettant d'éloigner ou de rapprocher le clapet ou le pointeau d'un siège entourant la branche correspondante du canal). Dans d'autres formes de réalisation, l'appareil se présente comme un raccord union auquel peuvent se connecter deux tubes (au moyen d'une connexion instantanée par exemple) l'un en face de l'autre, alors que per-pendiculairement à l'axe de ces deux tubes, le corps comporte une sorte de pointeau formant un élément de restriction réglable de la section de passage d'une branche de canal disposée dans le corps en parallèle d'une autre branche de canal pourvue d'un clapet unidirectionnel. Les clapets unidirectionnels sont réalisés sous la forme de 2 disques, lèvres ou jupes en élastomère qui se déforment dans un sens de circulation pour libérer un plein passage et forment un diaphragme d'obturation dans l'autre sens de circulation. Ces dispositifs connus mettent en oeuvre un nombre important de composants. En outre, les organes de réglage, accessibles depuis l'extérieur de l'appareil, for-ment des excroissances à la surface de ces derniers, en augmentent l'encombrement et sont exposés à des chocs ou à des coups qui peuvent les endommager, souvent de manière définitive. Par ailleurs, les moyens de réglage sont en général d'exécution précise (vis à pas fin par exemple) qui requiert des matériaux en général métalliques façonnés par usinage pour obtenir la précision requise. OBJET DE L'INVENTION Par la présente invention, on propose un appareil dont la conception permet de s'affranchir de ces contraintes d'exécution précise, ce qui autorise le choix de matériaux plastiques obtenus par moulage (injection) à moindre coût. Cette conception permet également de supprimer le clapet unidirectionnel séparé des organes de réglage du débit. Elle supprime également toutes pièces en excroissance à la surface du corps de l'appareil, di- minuant ainsi son encombrement et les risques d'endommagement. Elle permet enfin une meilleure accessibilité par l'opérateur au réglage de la restriction de section. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, l'invention a donc pour objet un li- miteur réglable et unidirectionnel de débit comportant : - un corps au moins partiellement cylindrique avec un axe, - un canal central dans le corps, - un siège de clapet annulaire autour du canal, 3 - un clapet mobile par rapport au siège, axiale-ment dans le canal, - un guide de clapet longitudinal logé au centre du canal, - des moyens pour ajuster l'éloignement du clapet par rapport au siège le long du guide de clapet. Ces moyens de réglages comprennent, conformément à l'invention, au moins un bras radial solidaire du clapet, traversant une lumière du corps pour présenter une extrémité en saillie à l'extérieur de ce dernier, et un manchon extérieur au corps, présentant un épaulement de butée pour l'extrémité susdite du bras et dont la position est réglable le long du corps pour ajuster l'éloignement minimum du clapet par rapport à son siège. L'un des avantages du dispositif selon l'invention est qu'il présente des moyens de réglage de l'éloignement minimum du clapet par rapport à son siège sous la forme d'un manchon qui est coaxial à la partie cylindrique du corps de l'appareil formant ainsi une très faible surépaisseur de cette partie cylindrique extérieure, ce qui répond aux exigences de robustesse et d'encombrement auxquelles les appareils antérieurs ne répondent pas correctement. On comprend que lorsque le fluide s'écoule dans une direction qui tend à éloigner le clapet du siège, cet éloignement est possible car le manchon n'entrave pas cet éloignement. Ce sens de circulation est le sens à plein passage. En revanche, pour le sens de circulation opposé du fluide, le clapet est entraîné par le débit de fluide en direction du siège jusqu'à venir en butée par son bras latéral contre l'épaulement, l'écoule-ment étant alors restreint par la section de passage dé-finie entre le siège et le clapet, donc le débit limité. Pour assurer une stabilité à cette position, le clapet est sollicité en direction de son siège le long de son guide par un ressort de rappel. Afin d'assurer l'étanchéité du limiteur malgré la présence de la lumière ménagée dans le corps, l'épaule-ment du manchon extérieur est situé entre deux lignes de contact étanche de ce manchon avec le corps. Le limiteur selon l'invention peut constituer un organe de raccordement. Ainsi, la partie du corps située à l'opposé du clapet par rapport au siège peut-elle comporter des moyens de connexion instantanée à un tube tan-dis que la partie du corps située du côté du clapet par rapport au siège comporte des moyens extérieurs pour son raccordement à un organe actionneur. Dans un mode particulier de réalisation, le corps comporte un coude à l'opposé du siège par rapport au clapet, ce coude étant pourvu des moyens extérieurs de rac- cordement. Enfin, le clapet comporte, dans une variante de réalisation, une tige de commande formant noyau plongeur d'un électroaimant. Il est ainsi possible de commander l'éloignement du clapet par rapport au siège par attrac- tion magnétique du noyau formant tige de commande de ce dernier et ainsi libérer un plein passage pour les deux sens de circulation du fluide dans le limiteur. Cette disposition peut être intéressante quand la fonction de limitation unidirectionnelle du débit doit être supprimée par exemple de manière momentanée au cours du fonctionne-ment du dispositif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après de quelques exemples de réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés par-mi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un premier mode de réalisation d'un limiteur de débit selon l'inven- tion, - la figure 2 illustre par une même coupe, une variante de réalisation de la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le limiteur de débit unidirectionnel représenté à la figure 1 est réalisé sous la forme d'un raccord possédant un corps 1, ici coudé, pourvu à l'une de ses extrémités de moyens extérieurs 2 pour son implantation dans un orifice par exemple taraudé d'un organe tel qu'un vérin... consommateur de fluide sous pression. A son autre extrémité, le corps 1 comporte des moyens de connexion rapide 3 connus en eux-mêmes pour assujettir et retenir un tube 4. Plus précisément, le corps du limiteur est en deux parties la et lb reliées l'une à l'autre par emboî- tement dans une zone par exemple de cramponnage 5. La partie la renferme un canal interne avec une partie cylindrique 6a au voisinage des moyens de connexion 2 débouchant dans une chambre annulaire 6b d'axe sensiblement perpendiculaire à la partie 6a. Le centre de cette chambre annulaire 6b est occupé par un guide 7 en forme de tube creux d'axe coaxial à celui de la chambre annulaire 6b et capable d'accueillir à coulissement une queue 8a d'un clapet 8. Ce clapet 8 possède dans le cas de la figure 1, deux bras ou extensions ra- diales 9a, 9b dont les extrémités les plus éloignées du clapet traversent la paroi cylindrique de la partie la du corps 1 au voisinage de la partie lb grâce à une lumière 10a, 10b allongée que cette paroi possède. Les bras 9a, 9b peuvent donc coulisser dans leur lumière respective 10a et 10b alors que la queue 8a du clapet peut coulisser dans le guide tubulaire 7 dont on aura remarqué qu'il est pourvu d'un évent 7a. Un ressort 11, ici représenté comprimé entre l'extrémité ouverte du guide tubulaire 7a et le clapet 8, tend à repousser le clapet 8 vers la droite de la figure c'est-à-dire à l'éloigner du guide tubulaire . La partie lb du corps présente un canal central 6 et à son extrémité emmanchée dans la partie la, un siège 12 faisant face au clapet 8. Ce siège peut être soit conique soit cylindrique entourant le canal 6 et coopérant de manière étanche avec le clapet 8 équipé à cet effet d'un joint torique 13. La partie du corps la qui reçoit la partie lb est pourvue à l'extérieur d'un filetage 14 dont on voit les crêtes en retrait du plan de coupe au niveau des lumières l0a et 10b, ce filetage 14 pouvant coopérer avec un taraudage 15 prévu de manière interne dans un manchon cylindrique 16. Le manchon cylindrique possède deux sections . une section de grand diamètre 17 débouchant vers son extrémité tournée vers la partie la du corps 1 du limiteur et une section 18 de plus petit diamètre entourant la partie lb du corps du limiteur. Entre les deux sections, il existe un épaulement radial 19. On comprend qu'en vissant ou dévissant le manchon 16 sur le corps 1, on déplace dans un sens ou dans l'autre la position de l'épaulement 19, notamment par rapport au siège 12 coopérant avec le clapet 8. Les extrémités des bras 9a et 9b viennent en interférence avec cet épaulement 19, si bien que sous l'action de rappel du ressort 11, le clapet 8 vient par ses bras buter contre cet épaulement 19 et donc son éloignement par rapport au siège 12 dépendra de la position relative de ce siège et de l'épaulement 19. On assure donc une restriction de la section de passage du fluide au droit du siège 12, restriction dont la section dépendra du plus ou moins grand éloignement du clapet 8 par rapport à ce siège réglable au moyen du manchon 16. Le canal interne du tube 4 est en communication directe avec un canal interne 6 de partie lb du corps 1 6 entouré justement par le siège 12. Lorsque du fluide sous pression s'écoule depuis le tube 4 jusque vers les moyens de connexion 2, il rencontre au niveau du siège 12 le clapet 8 qu'il repousse contre l'effet du ressort 11. 1l libère ainsi une pleine section de passage du fluide qui parvient donc à grand débit, par la chambre annulaire 6b et le canal 6a, à l'organe (vérin) consommateur de ce fluide. Pour une circulation inverse du fluide, c'est-à- dire provenant du canal 6a en direction du tube 4, le fluide ne pourra passer au niveau du siège 12 que par une section qui sera déterminée par la position du clapet 8 donc par la position de l'épaulement 19. Dans ce sens de circulation, on aura réalisé une fonction de limitation du débit qui est nécessaire généralement pour contrôler les courses d'un vérin à double effet au niveau de la chambre de ce dernier mise à l'échappement. On comprend que le réglage de la section de passage de la restriction entre le clapet 8 et le siège 12 peut facilement être ré- alisé par vissage ou dévissage du manchon 16 sur le corps 1. L'étanchéité de l'ensemble au niveau du manchon est assurée par deux joints toriques 20 et 21 qui coopèrent respectivement avec les sections 17 et 18 du manchon de manière étanche. Les lumières 10a et 10b sont ainsi cm- _ prises entre deux lignes d'étanchéité qui isolent donc le fluide sous pression de l'atmosphère extérieure. On a réalisé ainsi un limiteur de débit réglable, unidirectionnel, comportant un manchon de réglage 16 n'apportant aucune excroissance au corps du limiteur des- Biné en forme de raccord. En outre, le diamètre relative-ment important du manchon permet, avec un filetage et un taraudage venu par exemple de moulage, sans grande précision, d'obtenir une grande finesse de réglage de la va-leur de l'étranglement entre le clapet 8 et le siège 12. De manière avantageuse, le manchon peut comporter des in- dex qui coopéreront avec des index également prévus sur la partie lb du corps afin d'indiquer à l'opérateur les degrés de restriction qu'il est en train de mettre en œuvre. Le limiteur selon l'invention peut alors être réali-sé entièrement en matière synthétique par des procédés de fabrication tels que l'injection, beaucoup moins onéreux que le décolletage habituellement nécessaire à ce type d'appareil. A la figure 2 on retrouve la plupart des éléments déjà décrits avec les mêmes références. La tige 8a du clapet 8 est prolongée par une partie ferromagnétique 22 qui constitue le noyau plongeur d'un électroaimant 23 tel que lorsqu'on alimente l'enroulement 24 de cet électroaimant on attire vers la gauche le noyau plongeur 22 et on écarte au maximum le clapet 8 du siège 12. Par ce moyen, on peut transformer un limiteur de débit réglable unidirectionnel en un raccord classique sans restriction, ce qui peut être intéressant notamment pour les opérations de réglage des composants de machine. Lorsque l'élec-troaimant n'est pas alimenté, le dispositif fonctionne de manière tout à fait identique à celui décrit en regard de la figure 1. Le dispositif de l'invention est un dispositif extrêmement compact qui, outre sa robustesse, présente un encombrement minimum convenant à la tendance actuelle des circuits de fluide sous pression à être de dimensions de plus en plus réduites
Limiteur réglable et unidirectionnel de débit comportant:- un corps (1) au moins partiellement cylindrique,- un canal central dans le corps (1),- un siège de clapet (12) annulaire autour du canal,- un clapet mobile (8) longitudinalement dans le canal par rapport au siège (12),- un guide de clapet (7), logé au centre du canal,- des moyens pour ajuster l'éloignement minimum du clapet (8) par rapport au siège (12) le long du guide (7) de clapet.Ces moyens de réglages comprennent, conformément à l'invention, au moins un bras radial (9a, 9b) solidaire du clapet (8), traversant une lumière oblongue (9a, 9b) du corps (1) avec une extrémité en saillie à l'extérieur de ce corps (1), et un manchon (16) extérieur au corps (1), présentant un épaulement (19) de butée pour l'extrémité susdite du bras (9a, 9b), cet épaulement étant de position réglable le long du corps (1) pour ajuster la position de cette butée (19) par rapport au siège (12) du clapet.
1. Limiteur réglable et unidirectionnel de débit comportant : - un corps (1) au moins partiellement cylindrique sur un axe, - un canal central dans le corps (1), - un siège de clapet (12) annulaire autour du canal, - un clapet mobile (8) axialement dans le canal par rapport au siège (12), - un guide de clapet (7), logé au centre du canal, - des moyens pour ajuster l'éloignement du clapet 15 (8) par rapport au siège (12) le long du guide (7) de clapet, caractérisé en ce que ces moyens de réglages comprennent au moins un bras radial (9a, 9b) solidaire du clapet (8), traversant une lumière oblongue (10a, 10b) du 20 corps (1) avec une extrémité en saillie à l'extérieur de ce corps (1), et un manchon (16) extérieur au corps (1), présentant un épaulement (19) de butée pour l'extrémité susdite du bras (9a, 9b), cet épaulement étant de position réglable le long du corps (1) pour ajuster la posi- 25 tion de cette butée (19) par rapport au siège (12) du clapet (8). 2. Limiteur de débit selon la 1, caractérisé en ce que l'épaulement (19) du manchon (16) et la lumière (9a, 9b) sont situés entre deux lignes (20, 30 21) de contact étanche du manchon (16) avec le corps (1). 3. Limiteur de débit selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'au moins la partie (lb) du corps (1) située à l'opposé du clapet (8) par rapport au siège (12) comporte des moyens (3) de 35 connexion instantanée d'un tube (4). 10 4. Limiteur de débit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins la partie (la) du corps (lb) située du côté du clapet (8) par rapport au siège (12) comporte des moyens extérieurs (2) de son raccordement à un organe actionneur. 5. Limiteur de débit selon la 4, caractérisé en ce que le corps (1) est en forme de coude pour sa partie (la) à l'opposé du siège (12) par rapport au clapet (8), pourvu des moyens extérieurs (2) de rac-cordement. 6. Limiteur de débit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort (11) de rappel du clapet (8) en direction de l'épaulement (19) de butée. 7. Limiteur de débit selon la 6, caractérisé en ce que le clapet (8) comporte une tige de commande (22) formant noyau plongeur d'un électroaimant (23).
F
F16
F16K
F16K 17,F16K 31
F16K 17/28,F16K 31/06
FR2897820
A1
SERVOFREIN ET PROCEDE DE MONTAGE
20,070,831
La présente invention a pour objet un servofrein placé contre un tablier d'un véhicule. L'invention a également pour objet un procédé de montage de ce servofrein contre un tablier. Le but de l'invention est de faciliter le montage d'un tel servofrein situé dans le compartiment moteur d'un véhicule et de le relier à une pédale de frein par l'intermédiaire d'une commande de pédalier situé, de l'autre coté du tablier, à l'intérieur de l'habitacle du véhicule. Le domaine d'application de l'invention concerne les joints présents sur un tablier lors du montage d'un véhicule sur une chaîne de fabrication. Ces joints sont nécessaires pour assurer une étanchéité lorsque qu'un câble ou une pièce mobile telle une tige ou un levier passe, par une ouverture du tablier, du compartiment moteur vers l'habitacle du véhicule. Dès lors, il est nécessaire pour le confort et la sécurité de l'utilisateur du véhicule d'isoler au mieux la séparation créé par le tablier entre le compartiment moteur et l'habitacle. Il faut donc éviter tout interstice à l'endroit d'une ouverture et à celui d'un passage d'une pièce au travers du tablier. Ainsi le joint placé contre le tablier et le plus souvent du coté du compartiment moteur a pour fonction de supprimer ces interstices. Il permet d'éviter des courants d'air à l'intérieur de l'habitacle mais aussi d'éviter ou à des fuites éventuelles de gaz d'échappements du moteur ou à des émanations de fuites éventuelles d'huiles tombées sur le bloc moteur, de venir perturber voire d'intoxiquer, par des vapeurs toxiques, le conducteur du véhicule. Ce joint permet également de garantir, lors de puissantes arrivées d'eau sur le véhicule en circulation de type gros orages ou lors du nettoyage du véhicule avec un appareil de lavage à hautes pressions, un habitacle sec, exempt d'humidité. Ce joint permet également d'assurer une bonne isolation phonique des bruits ou des vibrations du moteur au travers du tablier en direction de l'habitacle. Plus précisément le joint faisant l'objet de l'invention est celui qui assure l'étanchéité entre un servofrein situé coté compartiment moteur et un système de commande de pédalier situé coté habitacle. Dans l'état de la technique ce joint épouse les contours du servofrein et respecte, par des trous, les passages obligés de pièces en mouvement ainsi que ceux des goujons de fixation et de serrage du servofrein sur le tablier. Le servofrein est le plus généralement équipé de ce joint. Pour autant, on peut distinguer deux cas de figures. Dans un premier cas, la présence de deux opérateurs sur la chaîne de montage est nécessaire, l'un du coté du compartiment moteur pour présenter le servofrein équipé de son joint et l'autre du coté de l'habitacle pour fixer le servofrein et présenter le système de commande de pédalier. La fixation est réalisée, par exemple, grâce à des vis coté habitacle sur des goujons solidaires du servofrein et traversant le tablier. La présence de deux opérateurs pour la réalisation de cette seule opération sur la chaîne d'assemblage du véhicule présente des problèmes de coût et de coordination. Dans un second cas l'unique opérateur doit contourner le tablier pour récupérer dans l'habitacle les parties du servofrein permettant de le fixer correctement coté habitacle. La manoeuvre pose problème car le risque est important de perdre le servofrein ou tout au moins son positionnement correct face à l'ouverture du tablier pendant que l'opérateur contourne le tablier. Or, un positionnement approximatif du servofrein sur le tablier peut, non seulement compliquer sa liaison dans l'habitacle avec le système de commande du pédalier, mais aussi entraîner la présence d'interstices à la jonction du tablier préjudiciables à l'étanchéité du compartiment moteur vis à vis de l'habitacle. Quelques solutions existent à ce jour, peu nombreuses, permettant, pour un opérateur unique, de relier, à partir du compartiment moteur, le servofrein au pédalier de commande et de fixer solidement le tout au tablier. Néanmoins la méthode de montage la plus couramment utilisé est celle consistant à assembler et fixer solidement servofrein et commande de pédalier à partir de l'habitacle. Le problème est de réussir à monter un servofrein avec un joint pouvant permettre à un seul opérateur de relier et de fixer correctement le servofrein à la commande de pédalier dans l'habitacle sachant que la présentation du servofrein sur le tablier se fait toujours à partir du compartiment moteur. Dans la solution de l'invention, le servofrein offre la particularité de présenter un joint adhésif avec pour chaque face un film protecteur. Les deux faces du joint étant semblables, la couleur des films protecteurs différencie la face destinée à être collée sur le servofrein de celle collée sur le tablier. Le servofrein muni de son joint est présenté sur la chaîne de montage par l'opérateur. Juste avant de l'appliquer sur le tablier, l'opérateur ôte le film protecteur de la seconde face adhésive du joint qui va ainsi adhérer sur le tablier. Dans la solution de l'invention, le film protecteur est prévu afin d'être ôter rapidement dans un seul mouvement, en respectant la cadence de la chaîne de montage, sans que le joint ne se déchire et sans qu'il ne subsiste le moindre morceau de film protecteur sur la face à présenter sur le tablier. De plus, l'adhérence du joint au tablier est prévue pour supporter le poids du servofrein d'environ deux à trois Kilogrammes. De la sorte, l'opérateur à la possibilité et le temps nécessaire pour passer du compartiment moteur à l'habitacle sans intervention d'un collègue et sans prendre le risque de perdre le servofrein ou son ajustement face à l'ouverture du tablier. La solution permet également de conserver un couple de serrage correct des vis sur les goujons de fixation du servofrein tout en respectant une bonne étanchéité phonique, thermique et mécanique du joint. L'invention a donc pour objet un servofrein à fixer dans un compartiment moteur, contre un tablier et à visser du coté de l'habitacle d'un véhicule caractérisé en ce que sa face orientée contre le tablier comporte un joint adhésif. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - Figure 1 : une représentation d'un véhicule avec son compartiment moteur, son habitacle et son tablier; - Figure 2 : une vue éclaté du véhicule avec son servofrein et sa commande de pédalier; Figure 3 : une représentation d'un servofrein dans l'état de la technique incliné dans le plan du tablier; - Figure 4 : le joint du servofrein de l'invention; La figure 1 montre un véhicule tel qu'il peut se présenter en phase d'assemblage sur une chaîne de montage. Trois zones se distinguent entre-autres, l'habitacle 1 déterminant la structure intérieure du véhicule, le compartiment moteur 2 permettant de recevoir le moteur et les principales fonctions dynamiques du véhicule et entre les deux, le tablier 3. Le tablier 3 se présente comme une paroi de tôle inclinée vers l'habitacle, Il débute au pied du support du bloc moteur pour s'incliner progressivement jusqu'au pied du pare-brise du véhicule. La figure 2 désigne les principaux dispositifs impliquant l'invention. On y trouve le servofrein 4 coté compartiment moteur 2 et la commande de pédalier 5 coté habitacle 1 ici représenté avec un maître-cylindre 6. Sur la figure 3 un servofrein 4 est représenté avec sa surface d'appui 7 sur le tablier 3 ainsi que le plan incliné (T) correspondant à la surface du tablier 3, Les goujons 8 de fixation solidaires du servofrein sont localisés du coté de la surface venant en appui sur le tablier 2; la tige de commande 9 du servofrein est centrée sur cette face et les goujons sont en périphérie. La tige de commande 9 et es goujons 8 passent, par plusieurs orifices 10 et 11 et du tablier et du joint en l'occurrence un orifice 11 pour la tige de commande 9 et, en général, quatre orifices 10 bien plus petits pour les quatre goujons 8. La goupille 12 sert quant à elle à la fixation de la tige de commande 9 à la pédale de frein 13. C'est sur la surface d'appui 7 du servofrein 4 que le joint 14 est préalablernent collé avant l'application et la fixation de l'ensemble sur le tablier 2 pendant l'assemblage du véhicule. La figure 4 représente le joint 14 du servofrein de l'invention. Au centre du joint 14, on observe l'orifice 11 quasi circulaire prévu pour le passage de la tige de commande 9 du servofrein 4 ainsi que les orifices 10 de passages des goujons 8 de fixation situés, dans cet exemple, à chaque angles. Les onglets 15 et 16 correspondent chacun à un onglet de préhension pour chaque film protecteur de chaque face adhésive du joint 14. Un film protecteur est un film fin qui recouvre la totalité d'une face du joint 14 et qui présente exactement les mêmes découpes aux mêmes endroits de sorte que, dans la pratique, la matière première et le film sont découpés ensemble à partir d'un même bloc. Avant que le joint adhésif ne soit associer au servofrein, chaque face est identifiable par son film protecteur, dans le cas présent, une couleur plus foncée et un film plus épais et moins souple genre papier kraft légèrement plastifié est utilisé pour une face et un film blanc plus fin et plus élastique est utilisé pour l'autre face mais on pourrait imaginer, par exemple, des reliefs différents. Ce premier film protecteur peut être enlevé sans précaution particulière car il ne rencontre aucun obstacle et n'a pour rôle que de protéger la face adhésive du joint destinée à être collé sur le servofrein de l'invention. Le second film protecteur est plus souple voire plus élastique afin de se déchirer moins facilement lorsqu'on l'ôte. De plus il possède des prédécoupes 17 de préférence rectilignes allant des bords extérieurs de chaque orifices 10 correspondant aux goujons 8 de fixation du servofrein 4 jusqu'au bord extérieur du joint 14 lui-même, selon une direction, de préférence, diamétrale au centre du joint. Ces prédécoupes 17 permettent, pour l'opérateur sur la chaîne d'assemblage et ce, malgré la présence des goujons 8, d'ôter rapidement le film. En effet, lorsque l'opérateur tire cet onglet 16, proche d'une prédécoupe 17, le film s'ouvre à l'endroit de la prédécoupe 17 en laissant passer le premier goujon 8 puis le second, ce jusqu'au dernier. Le film est néanmoins suffisamment résistant pour ne pas se rompre et permettre d'un seul tenant de l'enlever en le faisant passer au dessus de la tige de commande 9. Lors de la création des découpes 17 sur le film protecteur, l'outil tranchant, par exemple un massicot, utilisé pour l'opération peut également entamer voire découper dans l'élan la matière du joint 14 lui-même. Les conséquences à cet endroit sont minimes car le joint 14 reste bien collé au tablier 3 et les prédécoupes 17 se situent à des endroits communiquant simplement avec les petits orifices 10 des goujons; aucun lien n'est établi entre le bord extérieur du joint et son bord intérieur représenté par l'orifice 11 centré de la tige de commande 9 du servofrein 4. Le matériau employé pour le joint est à base d'une mousse de polyuréthanne, à titre indicatif, de densité d'environ 100 Kg par mètre cube et d'une épaisseur proche du Millimètre. Ce type de matériau, imputrescible, à la fois souple dans son épaisseur et rigide dans le plan de sa surface, permet d'isoler la face 7 d'appui du servofrein 4 contre le tablier 3, du tablier 3 lui-même. Le contact métal-métal est évité et tout bruit parasite éventuel de vibration. Cette épaisseur d'environ un Millimètre corrélée au matériau du joint 14 permet de conserver un amortissement souple et élastique du joint 14 dans son épaisseur ainsi qu'une rigidité de sa surface plane. Cette rigidité permet, au moment ou le joint 14 est enfilé au travers des goujons 8 et de la tige de commande 9, contre le servofrein 4, de faciliter l'opération. De la sorte saisi par l'opérateur dans un angle, une simple translation permet au joint de venir se poser puis se coller de façon bien parallèle à la surface du servofrein. Cette épaisseur proche du Millimètre apporte surtout une sécurité dans le serrage des vis 18 sur les goujons coté habitacle; en effet une épaisseur plus importante du joint 14 apporte trop d'élasticité et de jeu lors du serrage de ces vis 18. Les vis 18 une fois serrées à la fois suffisamment pour maintenir le servofrein 4 mais sans pour autant trop écrasé le joint 14 et perdre son caractère isolant, finissent peu à peu, à cause de cette surépaisseur, par se desserrer. En ce qui concerne la découpe des orifices 10 de passage des goujons au travers du joint 14, la solution impose que le diamètre de ces orifices 10 soit plus grand d'environ cinq dixième de Millimètre que le diamètre des goujons 8. Au delà, c'est la surface du servofrein qui est en contact direct avec le tablier avec donc, à nouveau, un contact métal-métal et toutes les contraintes de vibrations et de bruit inhérentes. En deçà c'est la matière du joint lui-même qui risque de se déchirer au contact des goujons 8. La colle utilisée sur chacune des surfaces du joint 14 que se soit un dérivé de glue ou de sécotine ne doit surtout pas altérer les qualités physiques du joint lui-même et permettre de supporter le poids du servofrein 4, au moins le temps de sa fixation définitive par l'opérateur. En cela l'angle du tablier 3 orienté vers l'habitacle 2 y contribue en partie en prenant appui sur la pente offerte par le tablier 3; de la sorte la résistance à l'arrachement de la colle du joint 14 ne doit supporter qu'une partie du poids du servofrein 4. L'invention fait également l'objet d'un procédé de montage du servofrein 4 avec son joint adhésif 14. Lors de l'assemblage du véhicule sur la chaîne de fabrication, l'opérateur une fois le servofrein 4 en main, ôte alors le film protecteur de la face adhésive du joint 14 grâce à son onglet de préhension 16. L'onglet 16 facilite l'opération du fait de la nécessité pour un opérateur, bien souvent de porter de légers gants de protection en laine, gants qui complique ce type d'opération. A ce stade du montage chacune des prédécoupes 17 permet d'ouvrir un passage pour chaque goujon 8 dans le mouvement de traction sur le film protecteur, l'orifice central 11 du joint permettant de laisser passer le joint 14 par dessus le mécanisme de la tige 9 de commande sans avoir besoin d'une prédécoupe 17 pour le passage de la tige de commande, Dans une même action l'opérateur applique, coté compartiment moteur 2, le servofrein 4 avec sa face adhésive contre les orifices du tablier correspondant à la tige de commande 9 et aux goujons 8, le servofrein 4 est alors maintenu seul contre le tablier 3 grâce à la seule force adhésive du joint 14. Puis l'opérateur contourne le véhicule pour gagner l'habitacle et saisir puis visser les vis 18 de fixation des goujons 8 du servofrein 4 jusqu'à sentir une résistance souple du joint 14 contre le tablier 3. Dans le même mouvement il fixe la tige de commande 9 grâce à la goupille 12 du servofrein 4 à la commande de pédalier 5. Dans une variante on fixe le joint contre le tablier
Afin de permettre à un seul opérateur sur une chaîne de montage de véhicules de fixer un servofrein contre un tablier en passant du compartiment moteur à l'habitacle, on utilise un servofrein muni d'un joint (14) adhésif et isolant.Ce joint comporte deux faces adhésives et chacune des deux faces adhésives comporte un film protecteur muni d'un onglet (15,16); chaque film protecteur est d'une couleur distinctive. L'un des deux film protecteur comporte des prédécoupes (17) le long des orifices (10,11) du joint destinées à faciliter l'enlèvement du film protecteur au moment du montage du servofrein contre le tablier.
1. Servofrein (4), à fixer dans un compartiment moteur (2), contre un tablier (3) et à visser du coté de l'habitacle (1) d'un véhicule caractérisé en ce que sa face orientée contre le tablier (3) comporte un joint (14) adhésif. 2. Servofrein selon la 1, caractérisé en ce que le joint comporte deux faces adhésives, l'une contre le servofrein et l'autre contre le tablier, les deux faces adhésives pouvant supporter seules une fixation du servofrein contre le tablier. 3. Servofrein selon l'une des 1 à 2,, caractérisé en ce que la face permet de développer une force adhésive, cette force adhésive est prévue pour résister un laps de temps nécessaire à la fixation définitive par des moyens mécanique, du coté habitacle, du servofrein contre le tablier, 4. Servofrein selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une des deux faces adhésives comporte un film protecteur. 5. Servofrein selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que le film protecteur comporte un onglet de préhension (15,16). 6. Servofrein selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que chaque film protecteur est d'une couleur et ou d'une matière différente. 7. Servofrein selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que le film protecteur de la face collée sur le tablier comporte une et ou des prédécoupes (17)à sa surface. 8. Servofrein selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce qu'une forme et des prédécoupes du joint épousent les contours du servofrein et les contours de goujons (8) de fixations du servofrein. 9. Servofrein selon l'une des 7 à 8 caractérisé en ce qu'une prédécoupe (17) part d'un orifice, correspondant à un passage de goujon de fixation du servofrein, vers le bord extérieur du joint selon une direction diamétrale au centre du joint. 10, Servofrein selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce que sa matière est souple et élastique dans le sens de son épaisseur. 11. Servofrein selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce que sa matière comporte un matériau d'absorption de contraintes thermiques, phoniques et mécaniques. 12, Procédé de montage d'un servofrein, contre un tablier, du cotéd'un compartiment moteur d'un véhicule caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - on applique un joint adhésif sur un servofrein sur une face comportant une tige de commande de pédalier (9), - on applique, coté compartiment moteur, le servofrein muni de son joint adhésif contre l'orifice (11) du tablier correspondant au passage de la tige de commande associée à un pédalier de commande, - on serre, coté habitacle, les vis (18) de fixation de goujons (8) du servofrein. 13. Procédé de montage selon la 12, caractérisé en ce que l'on ôte un film protecteur du joint sur une face du joint grâce à un onglet de préhension (15), - on colle le joint sur la face du servofrein équipée de goujons de fixation et destinée à être montée contre le tablier, - on ôte un second film protecteur du joint comportant les prédécoupes (17) grâce à un onglet (16) de préhension.
B
B60,B62
B60T,B62D
B60T 13,B60T 7,B62D 65
B60T 13/567,B60T 7/04,B62D 65/02
FR2894082
A1
BOUGIE D'ALLUMAGE
20,070,601
La présente invention se rapporte à une ayant un culot métallique qui est serti de façon à fixer intégralement un isolant dessus. De manière conventionnelle, une bougie d'allumage est utilisée pour l'allumage d'un moteur à combustion interne. Une bougie d'allumage comprend de manière typique un culot métallique maintenant un isolant dans lequel est insérée une électrode centrale, et une électrode de masse soudée sur une partie d'extrémité avant du culot métallique. L'extrémité discale de l'électrode de masse fait face à l'extrémité avant de l'électrode centrale, en formant ainsi un écartement de décharge d'étincelle entre elles. Une étincelle apparaît entre l'électrode centrale et l'électrode de masse. Dans une telle bougie d'allumage, dans laquelle une partie de palier formée sur une surface circonférentielle externe de l'isolant est supportée par une partie de palier formée sur une surface circonférentielle interne du côté extrémité avant du culot métallique, l'isolant est serti par une partie de sertissage prévue au niveau de l'extrémité arrière du culot métallique. Ainsi, l'isolant et le culot métallique sont fixés ensemble, alors qu'un contact intime entre les deux paliers est maintenu. En outre, du talc et/ou une garniture d'étanchéité peut être logé à l'intérieur de la partie de sertissage, de telle sorte que l'isolant et le culot métalliques sont fixés de manière plus fiable, et une étanchéité à l'air est assurée. Ces dernières années, avec une demande accrue pour une puissance plus grande des moteurs d'automobile et une consommation de carburant réduite, il existe une demande de réduction de la taille et du diamètre d'une bougie d'allumage en vue d'assurer une liberté de conception des moteurs. Une solution concevable pour réduire le diamètre et taille consiste à réduire les tailles respectives des composants de bougie d'allumage. Par exemple, la taille et le diamètre de l'isolant peuvent être réduits. Toutefois, si le diamètre de l'isolant complet, qui est formé en céramique cuite, est réduit, le risque de rupture de l'isolant augmente du fait d'une réduction de la résistance. Par conséquent, la réduction du diamètre de l'isolant n'est pas une approche préférée. Au vu de ce qui précède, des tentatives ont été faites pour réduire la taille globale et le diamètre global d'une bougie d'allumage en réduisant le diamètre du culot métallique qui est d'une résistance plus élevée. La réduction du diamètre d'une bougie d'allumage de cette manière exige une réduction de l'épaisseur de paroi du culot métallique ou une réduction du jeu entre l'isolant et le culot métallique. Comme structure d'exemple destinée à réduire le jeu, le diamètre d'une partie de corps intermédiaire de l'isolant qui est utilisée afin de maintenir l'isolant à l'intérieur du culot métallique peut être réduit de façon à s'approcher de celui d'une partie de corps arrière formée sur un côté d'extrémité arrière de la partie de corps intermédiaire. Puisque cette partie de corps intermédiaire comprend une partie qui a le diamètre extérieur le plus grand (une partie de diamètre maximum), si le diamètre du culot métallique est réduit afin de correspondre au diamètre extérieur réduit de la partie de corps intermédiaire, le diamètre de la bougie d'allumage complète peut être réduit. Toutefois, puisque la partie de sertissage se rapproche de la partie de corps arrière, il devient difficile de placer du talc ou équivalent à l'intérieur de la partie de sertissage (le jeu entre la partie de sertissage et la partie de corps arrière) comme dans le cas de la structure conventionnelle décrite ci-dessus. Dans ce cas, un sertissage à chaud est de préférence réalisé façon à maintenir l'étanchéité à l'air après le sertissage (voir par exemple la demande de brevet japonais (kokai) numéro 2003-257583). Plus spécialement, une partie de paroi mince prévue sur une partie de corps du culot métallique est chauffée de façon à réduire la résistance à la déformation, et la partie de sertissage est sertie dans cet état. Il en résulte qu'un sertissage au moyen d'une déformation plastique de la partie de sertissage et un sertissage en utilisant une différence de dilatation thermique entre l'isolant et le culot métallique sont réalisés simultanément. De cette manière, une partie d'épaulement de la partie de corps intermédiaire de l'isolant est poussée vers l'extrémité avant au moyen de la partie de sertissage. Une étanchéité à l'air peut ainsi être assurée entre la partie de palier du culot métallique et la partie de palier de l'isolant sans mettre de talc ou équivalent. Incidemment, dans le but par exemple d'empêcher un claquage, une couche de glaçure est formée sur une partie (partie de corps arrière) de l'isolant, laquelle partie est exposée depuis la partie d'extrémité arrière du culot métallique. Comme cela est connu d'une manière empirique, la résistance à la rupture de l'isolant peut être améliorée lorsque la couche de glaçure est formée de façon à s'étendre depuis l'extrémité arrière de l'isolant, en recouvrant la partie de corps arrière complète, et en recouvrant en outre la partie d'épaulement de la partie de corps intermédiaire. Par conséquent, il est souhaitable de former de façon fiable la couche de glaçure dans la partie décrite ci-dessus de l'isolant de la bougie d'allumage. En général, la couche de glaçure est formée comme suit. Une pâte de glaçure devant être appliquée sur un isolant est préparée en broyant un composant vitreux constitue la couche de glaçure et en le mélangeant dans milieu solvant. Grâce à l'utilisation d'un rouleau, d'un pulvérisateur ou équivalent, cette pâte de glaçure est appliquée sur une partie prédéterminée d'un isolant supporté horizontalement, c'est-à-dire une zone s'étendant depuis l'extrémité arrière de l'isolant jusqu'à la partie d'épaulement de la partie de corps intermédiaire. Ensuite, l'isolant est séché afin d'améliorer son aptitude au façonnage. L'isolant avec la pâte de glaçure appliquée est ensuite placé dans un four de chauffage, et est cuit à une température prédéterminée, de sorte qu'une couche de glaçure est formée (cette étape est également appelée ci-après cuisson de glaçure ). Dans la cuisson de glaçure décrite ci-dessus, lorsque la cuisson est réalisée avec l'isolant maintenu horizontalement, dans certains cas, la glaçure chauffée et ramollie s'écoule vers le bas et forme une couche en biais. Si une couche de glaçure formée a une section non circulaire, un claquage devient de manière désavantageuse difficile à empêcher, et l'aspect est affecté. Une mesure concevable afin d'éviter ce problème est de cuire l'isolant alors qu'il tourne sur lui-même. En variante, la cuisson peut être réalisée avec un isolant maintenu verticalement, ce qui est plus efficace puisque la rotation de l'isolant devient inutile. De plus, au vu des problèmes décrits ci-dessus, la cuisson est réalisée de manière souhaitable avec l'extrémité arrière d'un isolant orientée vers le haut. Toutefois, si la glaçure qui s'est ramollie du fait du chauffage s'écoule vers le bas depuis la partie d'épaulement d'un isolant, dans certains cas, la glaçure recouvre une partie (une partie de diamètre maximum) qui est formée sur le côté d'extrémité avant par rapport à la partie d'épaulement, et une couche de glaçure est formée sur la partie de diamètre maximum. Plus particulièrement, une bougie d'allumage qui doit avoir une taille et un diamètre réduits est conçue afin d'avoir un jeu réduit entre la partie de diamètre maximum de l'isolant et la surface circonférentielle interne du culot métallique. Par conséquent, il y a une possibilité que l'isolant ayant une couche de glaçure formée dessus ne puisse être inséré dans le culot métallique, et ainsi l'assemblage ne peut être terminé. En outre, même lorsque l'assemblage peut être réalisé, l'isolant peut devenir excentrique par rapport au culot métallique. Afin d'éviter ce problème, la quantité d'application de la glaçure doit être strictement contrôlée, et le nombre d'étapes peut augmenter à cause du travail de contrôle ou équivalent. En outre, le rendement de production est susceptible de diminuer. Par conséquent, une réduction de la taille et du diamètre des bougies d'allumage ne peut être réalisée à faible coût. La présente invention a été réalisée afin de résoudre les problèmes ci-dessus, et un but de celle-ci est de procurer une bougie d'allumage ayant une structure telle que, même lorsqu'une glaçure s'écoule vers le bas au moment de la cuisson de glaçure d'un isolant, la glaçure ne recouvre pas une partie ayant un diamètre extérieur important, afin d'empêcher ainsi une excentricité de l'isolant, laquelle excentricité peut par ailleurs apparaître lorsque l'isolant est assemblé sur un culot métallique, cette bougie d'allumage ayant une taille et un diamètre réduits. Le but ci-dessus de la présente invention a été atteint en prévoyant (1) une bougie d'allumage qui comprend : une électrode centrale; une électrode de masse formant un écartement d'étincelle entre l'électrode centrale et l'électrode de masse; un isolant ayant une partie de corps intermédiaire, une partie de corps arrière prévue arrière de la partie de corps intermédiaire, un trou axial s'étendant le long d'un axe de l'isolant, l'isolant maintenant l'électrode centrale à l'intérieur du trou axial au niveau d'une extrémité avant; et un culot métallique recevant la partie de corps intermédiaire de l'isolant et ayant une partie de sertissage au niveau de l'extrémité arrière. La partie de corps intermédiaire de l'isolant comprend en outre : une partie d'épaulement pressée vers l'avant au moyen de la partie de sertissage; une partie de diamètre maximum disposée en avant de la partie d'épaulement et ayant un diamètre extérieur maximum parmi les parties constituant la partie de corps 10 intermédiaire; et une partie de diamètre intermédiaire reliant la partie d'épaulement et la partie de diamètre maximum, ayant un diamètre plus petit que la partie de diamètre maximum, et ayant une partie de rainure s'étendant au moins dans une direction circonférentielle sur la 15 surface extérieure de la partie de diamètre intermédiaire. La bougie d'allumage comprend en outre une couche de glaçure qui est formée sur une surface de l'isolant s'étendant depuis la partie de corps arrière disposée en arrière de la partie de corps intermédiaire jusqu'à un 20 point entre la partie d'épaulement de la partie de corps intermédiaire et la partie de rainure. Dans une forme de réalisation préférée (2), la bougie d'allumage du point (1) ci-dessus est caractérisée en ce que la surface de l'isolant est exposée de façon à ne 25 pas être recouverte par la couche de glaçure au niveau de la partie de diamètre maximum. Dans une autre forme de réalisation préférée (3), la bougie d'allumage du point (1) ou (2) ci-dessus est caractérisée en ce que la différence de rayon entre la 30 partie de diamètre maximum et la partie de diamètre intermédiaire est égale ou supérieure à 0,05 mais pas supérieure à 0,15 mm. Une bougie d'allumage qui peut améliorer la résistance à la rupture de l'isolant et empêcher une excentricité de l'isolant au moment de l'assemblage peut être réalisée en formant une partie de rainure sur l'isolant et en formant une couche de glaçure jusqu'à un point entre la partie de rainure et la partie d'épaulement selon le point (1) ci-dessus. En prévoyant une partie de rainure, il devient possible d'éviter certaines étapes de production par ailleurs nécessaires pour un contrôle excessivement précis de la quantité appliquée et pour le contrôle de la partie où la couche de glaçure est formée, afin d'améliorer ainsi le rendement de production. Ceci est dû au fait que la glaçure ramollie qui s'écoule vers le bas au moment de la cuisson de glaçure peut être reçue dans la rainure, de sorte que l'application de la rainure sur la partie de diamètre maximum peut être évitée sans défaut. La partie de rainure a de préférence une largeur d'au moins 0,3 mm mais pas supérieure à 1,0 mm, et également de préférence une profondeur d'au moins 50 pm mais pas supérieure à 200 pm telle que mesurée depuis la surface de la partie de diamètre intermédiaire. Dans le cas où la surface de l'isolant est exposée au niveau de la partie de diamètre maximum disposée en avant de la partie de rainure de l'isolant comme dans la forme de réalisation (2) ci-dessus, c'est-à-dire lorsque la couche de glaçure n'est pas formée sur la surface de la partie de diamètre maximum avec la partie de rainure servant de limite, les problèmes d'assemblage et de l'isolant qui devient excentrique au moment de l'assemblage peuvent être éliminés. Une bougie d'allumage ayant la structure décrite ci-dessus est de préférence fabriquée de telle sorte que la différence de rayon entre la partie de diamètre maximum et la partie de diamètre intermédiaire est égale ou supérieure à 0,05 mm mais pas supérieure à 0,15 comme cela est décrit dans point (3) ci-dessus. partie de diamètre intermédiaire reçoit la matière de glaçure en excès. Afin de recevoir la matière de glaçure en excès, la partie de diamètre intermédiaire a de préférence une longueur axiale égale ou supérieure à 2,0 mm (mais pas supérieure â 5,0 mm). Lorsque la différence de rayon est inférieure à 0,05 mm, cependant, la partie de diamètre intermédiaire ne peut recevoir efficacement la matière de glaçure en excès. Ceci est dû au fait que la partie la plus à l'extérieur dans la direction radiale de la couche de glaçure formée sur la partie de diamètre intermédiaire à l'exclusion de la partie de rainure peut se trouver sur le côté extérieur de la partie de diamètre maximum. En pareil cas, lorsque l'isolant ayant la couche de glaçure formée dessus est assemblé sur le culot métallique, l'axe du culot métallique et celui de l'isolant peuvent s'écarter l'un de l'autre, ou bien l'assemblage peut devenir difficile. De même, lorsque la différence de rayon dépasse 0,15 mm, la section d'engagement entre la partie de sertissage du culot métallique et la partie d'épaulement de l'isolant diminue, et il devient difficile de maintenir suffisamment d'étanchéité à l'air de la chambre de combustion. En établissant la différence de rayon à une valeur égale ou supérieure à 0,05 mm mais pas supérieure à 0,15 mm, il devient possible de former sur l'isolant une couche de glaçure ayant une épaisseur correcte, et d'éviter une défaillance pendant l'assemblage du culot métallique et de l'isolant. De manière notable, la différence de rayon peut être contrôlée sur la base des dimensions avant de former la couche de glaçure. La figure 1 est une vue en coupe partielle d'une ougie d'allumage 100. La figure 2 est une vue de côté d'un isolant 200. La figure 3 est une vue en coupe partielle montrant, à une échelle agrandie, une partie de sertissage 60 et son voisinage. Les figures 4A et 4B sont des vues montrant 5 schématiquement une étape d'application d'une glaçure sur la surface de l'isolant 200. La figure 5 est une vue montrant schématiquement une étape de cuisson de l'isolant 200 portant la glaçure appliquée dessus. 10 La figure 6 est une vue de côté de l'isolant 200 montrant un état dans lequel une partie de la glaçure s'écoulant vers le bas au moment de la cuisson de glaçure est reçue à l'intérieur d'une partie de rainure 235. La figure 7 est une vue de côté partielle 15 agrandie d'une bougie d'allumage 400 selon une modification. La figure 8 est une vue de côté agrandie d'une bougie d'allumage 410 selon modification. 20 La figure 9 est une vue de côté agrandie d'une bougie d'allumage 420 selon encore modification. La figure 10 est une vue de côté agrandie d'une bougie d'allumage 430 selon encore 25 modification. La figure 11 est une vue agrandie en coupe partielle montrant, montrant, à une échelle agrandie, une partie de sertissage 560 et son voisinage d'une bougie d'allumage 500 selon encore une autre modification. 30 Des références utilisées pour identifier différentes caractéristiques structurelles dans les dessins comprennent ce qui suit : 20 : électrode centrale, 50 : culot métallique, 60 : partie de sertissage, 100 : bougie d'allumage, 200 partielle une autre partielle une autre partielle une autre isolant, 205 : trou axial, 210 : partie de diamètre maximum, 230 : partie de diamètre intermédiaire, 235 : partie de rainure, 240 : partie d'épaulement, 245 : partie de corps arrière, 260 : partie de corps intermédiaire, 280 : couche de glaçure. Une bougie d'allumage selon une forme de réalisation préférée de la présente invention va être décrite ensuite en se référant aux dessins. Toutefois, la présente invention ne doit pas être considérée comme étant limitée à cela. La structure d'une bougie d'allumage 100 de la présente invention va tout d'abord être décrite en se référant aux figures 1 à 3. La figure 1 est une vue en coupe partielle de la bougie d'allumage 100. La figure 2 est une vue de côté d'un isolant 200. La figure 3 est une vue en coupe partielle montrant une partie de sertissage 60 et son voisinage à une échelle agrandie. Dans la description suivante, la direction d'un axe O de la bougie d'allumage 100 dans la figure 1 est appelée la direction verticale dans les dessins, alors que le côté inférieur est appelé côté d'extrémité avant de la bougie d'allumage 100, et le côté supérieur est appelé côté d'extrémité arrière de la bougie d'allumage 100. Comme cela est représenté dans la figure 1, la bougie d'allumage 100 se compose principalement de l'isolant 200; d'un culot métallique 50 qui maintient l'isolant 200; d'une électrode centrale 20 maintenue à l'intérieur de l'isolant 200 et s'étendant le long de direction de l'axe O; d'une électrode de masse 30 ayant une partie d'extrémité proximale 32 soudée sur une surface d'extrémité avant 57 du culot métallique 50 et une partie d'extrémité distale 31 dont une surface latérale fait face à une partie d'extrémité avant 22 de l'électrode centrale 20; et d'un élément de borne métallique 40 prévu niveau d'une partie d'extrémité supérieure de l'isolant 200. L'isolant 200 de la bougie d'allumage 100 va être décrit en premier. Comme cela est bien connu, l'isolant 200 est formé par cuisson d'alumine ou équivalent, et prend la forme d'un tube qui a au niveau de son centre un trou axial 205 s'étendant le long de la direction de l'axe O, comme cela est représenté dans la figure 1. Comme cela est représenté dans la figure 2, une partie de diamètre maximum 210 ayant un diamètre extérieur maximum parmi les parties constituant la partie de corps intermédiaire est formée au niveau d'un centre approximatif de l'isolant 200 par rapport à la direction d'axe O; et une partie de corps du côté extrémité avant 215 qui a un diamètre plus petit de façon à correspondre à la forme de la circonférence interne du culot métallique 50 est formée vers l'avant (côté inférieur dans la figure 2) de la partie de diamètre maximum 210. En outre, une partie de branche 220 qui a un diamètre extérieur plus petit que celui de la partie de corps du côté extrémité avant 215 et qui est exposée à une chambre de combustion lorsque la bougie d'allumage est montée dans un moteur à combustion interne est formée en avant de la partie de corps du côté extrémité avant 215. Une partie de palier 225 est prévue entre la partie de branche 220 et la partie de corps du côté extrémité avant 215. Une partie de diamètre intermédiaire 230 ayant un diamètre extérieur plus petit que celui de la partie de diamètre maximum 210 de 0, 1 mm ou plus mais de pas plus de 0,3 mm, est formée en arrière (côté supérieur dans la figure 2) de la partie de diamètre maximum 210. La partie de diamètre intermédiaire 230 a une partie de rainure étroite 235 dans voisinage de la limite entre la partie de diamètre maximum 210 et partie de diamètre intermédiaire 230. La partie de rainure 235 a diamètre extérieur plus petit que celui la partie diamètre intermédiaire 230 et s'étend sur toute circonférence de l'isolant. La partie de rainure a une largeur de 0,6 mm, alors que la longueur axiale totale de la partie de diamètre intermédiaire 230 (incluant la partie de rainure) est de 2,7 mm. Une partie de corps arrière 245 ayant un diamètre extérieur plus petit que celui de la partie de diamètre intermédiaire 230 mais plus grand que celui de la partie de corps du côté extrémité avant 215 est formée en arrière de la partie de diamètre intermédiaire 230, et est exposée à l'extérieur lorsque l'isolant 200 est assemblé sur le culot métallique 50. Cette partie de corps arrière 245 a une longueur importante de façon à assurer une grande distance d'isolation entre le culot métallique 50 et l'élément de borne métallique 40. De plus, une partie d'épaulement 240 ayant une surface inclinée légèrement courbe est formée entre la partie de corps arrière 245 et la partie de diamètre intermédiaire 230. La partie d'épaulement 240, la partie de diamètre intermédiaire 230 comprenant la partie de rainure 235 formée sur la surface avant, la partie de diamètre maximum 210, la partie de corps du côté extrémité avant 215 et la partie de palier 225 constituent une partie de corps intermédiaire 260, qui est une partie utilisée afin de maintenir l'isolant 200 à l'intérieur du culot métallique 50, ce qui sera décrit ci- dessous. Ensuite, comme cela est représenté dans la figure 1, l'électrode centrale 20 est formée, par exemple, dans un alliage à base de nickel tel que de l'INCONEL (dénomination commerciale) 600 ou 601, et comprend un noyau métallique 23 formé par exemple en cuivre ayant une excellente conductivité thermique. La partie d'extrémité avant 22 de l'électrode centrale 20 dépasse d'une surface d'extrémité avant 250 de l'isolant 200 et est formée afin d'avoir diamètre réduit vers son extrémité avant. L'électrode centrale 20 est reliée électriquement à l'élément de borne métallique 40 disposé au- dessus par l'intermédiaire d'un élément d'étanchéité 4 et d'une résistance en céramique 3 prévue dans le trou axial 205. Un câble à haute tension (non représenté est relié à l'élément de borne métallique 40 par l'intermédiaire d'un bouchon de bougie (non représenté) de façon à appliquer une haute tension. L'électrode de masse 30 va ensuite être décrite. L'électrode de masse 30 est formée en métal ayant une résistance élevée à la corrosion. Par exemple, un alliage à base de nickel tel que de l'INCONEL (dénomination commerciale) 600 ou 601 est utilisé. L'électrode de masse 30 elle-même a une section transversale globalement rectangulaire, et la partie d'extrémité proximale 32 est reliée à la surface d'extrémité avant 57 du culot métallique 50 au moyen d'un soudage. En outre, la partie d'extrémité distale 31 de l'électrode de masse 30 est courbée de telle sorte qu'une surface latérale de celle-ci fait face à la partie d'extrémité avant 22 de l'électrode centrale 20. Le culot métallique 50 va ensuite être décrit. Le culot métallique 50 est un élément métallique tubulaire cylindrique destiné à fixer la bougie d'allumage 100 sur la culasse d'un moteur à combustion interne non illustré. Le culot métallique 50 maintient l'isolant 200 de manière à entourer la partie de corps intermédiaire 260. Le culot métallique 50 est formé dans une matière à base de fer, et comprend une partie d'engagement d'outil 51 sur laquelle une clé à bougie non illustrée est montée, et une partie de filet extérieur 52 qui est engagée avec la culasse prévue au niveau d'une partie supérieure du moteur à combustion interne non illustrée. Dans la bougie d'allumage 100 de la présente forme de réalisation, la partie d'engagement d'outil 51 est configurée selon la norme Bi-HM façon à réduire son diamètre. Toutefois, la forme de la partie d'engagement d'outil n'est pas limitée à cela, et peut prendre une forme hexagonale utilisée de manière conventionnelle. Une partie de paroi mince 53 et une partie de rebord 54 sont formées entre la partie d'engagement d'outil 51 et la partie de filet extérieur 52 du culot métallique 50. La partie de paroi mince 53 a une épaisseur de paroi plus faible que celle de la partie restante du culot métallique 50. En outre, une garniture d'étanchéité 5 est montée au voisinage de l'extrémité arrière de la partie de filet extérieur 52, c'est-à-dire sur une surface de siège 55 de la partie de rebord 54. De manière notable, dans la figure 1, la partie de paroi mince 53 est représentée comme ayant une épaisseur de paroi accrue. Ceci est dû au fait que la figure 1 montre un état après que la partie de paroi mince 53 ait été déformée au moyen d'un sertissage à chaud, qui sera décrit ci-dessous. Comme cela est représenté dans la figure 3, la partie de sertissage 60 est prévue en arrière de la partie d'engagement d'outil 51. La partie de sertissage 60 prend une forme cylindrique, et est formée en prolongeant la partie de bord circonférentielle du côté radialement interne de la partie d'engagement d'outil 51 vers l'arrière le long de la direction de l'axe O. La surface circonférentielle interne 58 de la partie de sertissage 60 est dans la continuité de la surface circonférentielle interne 59 de la partie d'engagement d'outil 51. Incidemment, comme cela est représenté dans la figure 1, l'isolant 200 est insérée dans le culot métallique 50 depuis le côté d'extrémité arrière, et partie de palier 225 est supportée par l'intermédiaire d'une garniture d'étanchéité en forme de plaque 8 au moyen d'un épaulement 56 formé à l'intérieur culot métallique 50 au niveau côté d'extrémité avant. Dans cet état, comme cela est représenté dans la figure 3, une partie d'extrémité distale 61 de la partie de sertissage 60 est pliée vers l'intérieur de façon à réaliser le sertissage. Il en résulte que la surface circonférentielle interne 58 de la partie de sertissage 60 vient en contact avec la partie d'épaulement 240 de l'isolant 200. Il en résulte que la partie de corps intermédiaire 260 est maintenue à l'intérieur du culot métallique 50 avec la partie d'épaulement 240 poussée vers le bas le long de la direction de l'axe O, de sorte que le culot métallique 50 et l'isolant 200 sont intégrés comme cela est représenté dans la figure 1. De plus, la partie de paroi mince 53 est chauffée jusqu'à par exemple environ 700 C de façon à abaisser la résistance à la déformation afin de réaliser ainsi ce que l'on appelle un sertissage à chaud, qui améliore l'étanchéité à l'air au moyen d'une différence dilatation thermique entre le culot métallique 50 et l'isolant 200. De manière notable, la partie de sertissage 60 correspond à la partie de sertissage de la présente invention. Dans la bougie d'allumage 100 configurée de la manière décrite ci-dessus, comme cela est représenté dans la figure 3, le sertissage crée un état dans lequel la surface circonférentielle interne 58 de la partie de sertissage 60 du culot métallique 50 est en contact avec la partie d'épaulement 240 de l'isolant 200. Une couche de glaçure 280 (représentée par des points dans la figure 3) destinée à empêcher un claquage est formée sur la surface de la partie de corps arrière 245 de l'isolant 200 qui dépasse vers l'extérieur du culot métallique 50. Dans cette forme de réalisation, cette couche de glaçure 280 est également formée sur la surface de partie d'épaulement 240 et la surface d'une partie de partie diamètre intermédiaire 230. Cette configuration améliore la résistance à la rupture de l'isolant 200. Dansla présente forme de réalisation, afin de former de façon fiable la couche de glaçure 280 sur la partie d'épaulement 240, la couche de glaçure 280 est formée selon un processus de fabrication tel que décrit ci- dessous. figure 4 montre schématiquement le processus de fabrication. Comme cela est représenté dans une vue de côté de la figure 4A, un isolant 200 est amené à tourner d'une IO manière telle que la partie de diamètre intermédiaire 230, la partie d'épaulement 240, et la partie de corps arrière 245 de l'isolant 200 viennent en contact avec un rouleau d'application de glaçure 300 bien connu des gens du métier. De même, afin de former la couche de glaçure 280, une pâte 15 de glaçure 1000 est préparée en mélangeant un composant vitreux ou équivalent (matière première) dans un milieu solvant. Comme cela est représenté dans une vue avant de la figure 4B montrant le processus d'application de glaçure, la pâte de glaçure 1000 délivrée par l'intermédiaire d'un 20 tuyau 1001 est appliquée sur le rouleau 300. La pâte de glaçure 1000 est appliquée sur l'isolant 200 en contact avec le rouleau 300 d'une manière telle que la pâte de glaçure 1000 recouvre les surfaces de la partie de diamètre intermédiaire 230, de la partie d'épaulement 240 et de la 25 partie de corps arrière 245. Un bac de récupération 1002 pour la pâte de glaçure 1000 est disposé sous le rouleau. De cette manière, la glaçure est appliquée sur une partie prédéterminée de l'isolant 200 sous la forme de la pâte de glaçure 1000. Ensuite, l'isolant 200 portant la pâte de 30 glaçure 1000 appliquée dessus est séparé du rouleau 300 tout en tournant, et est séché au moyen d'un brûleur non illustré. Cette étape de séchage est réalisée du fait que des problèmes tels que la glaçure qui goutte peuvent apparaître si la pâte de glaçure 1000 n'est pas séchée après avoir été appliquée. Ensuite, l'isolant 200 est placé dans un four électrique 350 comme cela est représenté dans la figure 5, afin de réaliser une cuisson de glaçure. Le four électrique comprend un four 380 formé en briques réfractaires, en panneau de fibres de céramique ou équivalent. Une paire de dispositifs de chauffage en céramique en forme de barre 360 est disposée à l'intérieur du four 380 de façon à chauffer l'isolant 200 depuis les côtés gauche et droit. L'isolant 200 est placé sur un élément de support 370 qui est prévu sur un transporteur à bande non illustré et passe à travers le four 380. L'isolant 200 est placé sur l'élément de support 370 avec son extrémité arrière orientée vers le haut, de telle sorte que la partie de corps arrière 245, la partie d'épaulement 240 et la partie de diamètre intermédiaire 230, sur lesquelles la glaçure a été appliquée, sont exposées. Au moyen du chauffage par les dispositifs de chauffage en céramique 360, la glaçure appliquée sur la surface de l'isolant 200 est cuite à une température élevée par exemple de 800 C ou plus. A ce moment-là, comme cela est représenté dans la figure 6, lorsque la glaçure appliquée sur la surface de l'isolant 200 devient molle du fait du chauffage, dans certains cas, comme cela est indiqué par S, la glaçure s'écoule vers le bas vers la partie de diamètre maximum 210 située sous la partie de diamètre intermédiaire 230. Toutefois, lorsqu'une partie de la glaçure qui s'écoule atteint la partie de rainure 235 formée entre la partie de diamètre intermédiaire 230 et la partie de diamètre maximum 210, la partie de glaçure question s'écoule le long de la partie de rainure 235 fait de la tension de surface et de la force adhésive de glaçure contre la surface de la partie de rainure 235. Par conséquent, de la glaçure en excès s'écoulant vers le bas est reçue par la partie de rainure 235, et n'atteint pas la partie de diamètre maximum 210. Lorsque l'isolant 200 est cuit et la glaçure est fixée dans cet état, une couche de glaçure 280 n'est pas formée sur la surface de la partie de diamètre maximum 210. Ainsi, lorsque l'isolant 200 est assemblé sur le culot métallique 50, il n'y a rien de présent entre la surface circonférentielle externe de la partie de diamètre maximum 210 et la surface circonférentielle interne du culot métallique 50. Il en résulte que l'isolant 200 peut être inséré en douceur dans le culot métallique 50, et l'isolant 200 peut maintenir une position concentrique pendant l'assemblage. Afin de permettre un assemblage en douceur de l'isolant 200 dans le culot métallique 50 même lorsque la couche de glaçure 280 est formée sur une partie de partie de diamètre intermédiaire 230 de l'isolant 200, le diamètre extérieur A de la partie de diamètre intermédiaire 230 est de manière souhaitable rendu plus petit que le diamètre extérieur B de la partie de diamètre maximum 210, comme cela est représenté dans la figure 6. Plus spécialement, l'assemblage de l'isolant 200 peut être réalisé en douceur lorsque le diamètre extérieur B de la partie de diamètre maximum 210 est plus grand que le diamètre extérieur A de la partie de diamètre intermédiaire 230 d'au moins une quantité correspondant à une différence de rayon de 0,05 mm. Ceci est représenté dans les résultats d'un essai d'évaluation d'exemple 1 décrit ci-dessous. De même, dans le cas où le diamètre extérieur A de la partie de diamètre intermédiaire 230 est diminué afin d'augmenter encore la différence de rayon, afin de maintenir suffisamment une étanchéité à l'air au moyen du sertissage, la différence entre diamètre extérieur B de partie de diamètre maximum 210 et le diamètre extérieur A de la partie de diamètre intermédiaire 230 est de préférence rendue égale ou inférieure à une quantité correspondant à une différence de rayon de 0,15 mm, en considération des 5 résultats de l'essai d'évaluation d'exemple 1. Dans le cas d'une bougie d'allumage qui est fabriquée de telle sorte que la partie de filet externe pour la fixation sur la culasse a un diamètre de vis de M12 ou moins, la partie de rainure 235 est de préférence formée 10 afin d'avoir une largeur D d'au moins 0,3 mm mais pas supérieure à 1,0 mm et une profondeur C d'au moins 50 pm mais pas supérieure à 200 pm par rapport à la surface de la partie de diamètre intermédiaire 230. Lorsque la largeur D de la partie de rainure 235 est inférieure à 0,3 mm ou la 15 profondeur C est inférieure à 50pm, une partie de la glaçure s'écoulant vers le bas pendant la cuisson de glaçure ne peut être reçue dans la partie de rainure 235 et peut atteindre la partie de diamètre maximum 210. En outre, lorsque la partie d'épaulement 240 reçoit une force de 20 pression vers l'extrémité avant du fait du sertissage, une contrainte interne découlant de la force de pression est générée à l'intérieur de la partie de diamètre intermédiaire 230. Par conséquent, lorsque la largeur D de la partie de rainure 235 est supérieure à 1,0 mm ou la 25 profondeur C est supérieure à 200 pm, la partie de diamètre intermédiaire 230 peut ne pas réussir à procurer une rigidité suffisante. De manière notable, même lorsque la rainure 235 de la présente invention est prévue, la quantité d'application de la glaçure doit être contrôlée. 30 Toutefois, il devient inutile de réaliser ce contrôle avec un degré très élevé de précision, contraire des bougies d'allumage conventionnelles. Comme cela a été décrit ci-dessus, lorsqu'une glaçure est appliquée afin de recouvrir partie de corps arrière 245, la partie d'épaulement 240 et une partie de la partie de diamètre intermédiaire 230, et que la cuisson de glaçure est ensuite réalisée, la couche de glaçure 280 peut être formée sur la partie d'épaulement 240 de l'isolant 200 sans problème. La partie de la glaçure ramollie qui s'écoule vers le bas au moment de cuisson de glaçure est reçue dans la partie de rainure 235, de telle sorte que la glaçure n'atteint pas la partie de diamètre maximum 210. Par conséquent, la couche de glaçure n'est pas formée sur la surface de la partie de diamètre maximum 210 après cuisson de glaçure. C'est-à-dire que la surface de l'isolant 200 est exposée au niveau de la partie de diamètre maximum 210. Exemple 1 1.5 Un essai d'évaluation a été réalisé afin de confirmer l'effet obtenu en rendant le diamètre extérieur B de la partie de diamètre maximum 210 plus grand que le diamètre extérieur A de la partie de diamètre intermédiaire 230. Dans cet essai d'évaluation, cinq échantillons ont été 20 préparés pour chacun des cinq types d'isolants de rayons différents entre le diamètre extérieur B de la partie de diamètre maximum et le diamètre extérieur A de la partie de diamètre intermédiaire. Le procédé spécifique utilisé pour préparer les échantillons est décrit ci-dessous. 25 Des isolants ont été fabriqués de telle sorte que, après cuisson, le diamètre extérieur A de la partie de diamètre intermédiaire et le diamètre extérieur B de la partie de diamètre maximum avaient des valeurs visées de 11,6 mm et 11,8 mm, respectivement, et la partie de 30 diamètre intermédiaire avait une erreur dimensionnelle de 0,05 mm. Ensuite, différence de rayon (B - A)/2 de chaque isolant était mesurée; et les isolants étaient triés par différence de rayon en cinq types ou groupes; c'est-à- dire un groupe à 0,03 mm, un groupe à 0, 05 mm, groupe à 0,10 mm, groupe à 0,15 mm, et un groupe à 0,17 mm. Cinq isolants ont été préparés pour chaque type (une plage d'erreur de différence de rayon de chaque type utilisée au moment du tri était de 0,005 m m ) . Une couche de glaçure a été formée sur chacun des 25 isolants (cinq isolants pour chacune des cinq types). La couche de glaçure ainsi formée avait une épaisseur de 20 pm 5 pm (une couche de glaçure formée par un procédé de fabrication de bougie d'allumage typique a une épaisseur de 20 pm). De manière notable, comme dans la bougie d'allumage 100, une électrode centrale et un élément de borne métallique étaient montés au préalable dans le trou axial de chacun des isolants. De même, un culot métallique devant être combiné avec chacun des isolants était formé de telle sorte que la partie d'engagement d'outil avait un diamètre interne de 12,0 mm, et était traité en surface (plaquage de Zn + traitement chromate : de manière notable, un plaquage de Ni peut être réalisé à la place d'un plaquage de Zn) comme dans le cas de bougies d'allumage connues. Ce culot métallique et l'isolant décrit ci-dessus ont été assemblés de façon à fabriquer des produits d'échantillon d'essai (identifiés comme échantillons numéros 1 à 5 correspondant aux types ou groupes d'isolants des différents rayons). Dans le présent essai d'évaluation, l'évaluation a été réalisée pour des produits d'échantillon d'essai n'ayant pas d'électrode de masse. Les produits d'échantillon d'essai dans lesquels une difficulté était rencontrée au moment de la fabrication étaient considérés comme provoquant un défaut d'assemblage. Trois produits d'échantillon d'essai des cinq produits d'échantillon d'essai de l'échantillon numéro 1 (dans lequel l'isolant avait une différence de rayon de 0,03 provoquaient chacun un défaut d'assemblage. Ce défaut apparaissait du fait d'une petite différence de rayon entre la partie de diamètre intermédiaire et la partie de diamètre maximum de l'isolant qui résultait d'une irrégularité de la couche de glaçure formée sur la surface de la partie de diamètre intermédiaire, de telle sorte que l'axe était incliné au moment de l'assemblage. Ensuite, les produits d'échantillon d'essai fabriqués correctement étaient soumis à un essai d'étanchéité à l'air correspondant à la norme JIS B8031 6.5 (1995), et les produits d'échantillon dont une quantité de fuites d'air est supérieure à 1 ml/minute étaient considérés comme défaillants. Les deux produits d'échantillon d'essai de l'échantillon numéro 1 n'ayant pas provoqués de défaut d'assemblage ne présentaient pas de défaut d'étanchéité à l'air. De même, dans le cas de l'échantillon numéro 5 (dans lequel l'isolant avait une différence de rayon de 0,17 mm), sur les cinq produits d'échantillon d'essai, trois produits d'échantillon d'essai présentaient un défaut d'étanchéité à l'air. Ceci est dû au fait que, dans les produits d'échantillon d'essai de l'échantillon numéro 5, une différence de rayon accrue entre la partie de diamètre intermédiaire et la partie de diamètre extérieur réduit le diamètre extérieur de la partie d'épaulement. C'est-à-dire que, dans les produits d'échantillon d'essai de l'échantillon numéro 5, le diamètre extérieur de la partie d'épaulement devient plus faible comparé aux produits d'échantillon d'essai numéros 2, 3 et 4 dans lesquels leurs parties d'épaulement ont des diamètres extérieurs normaux. Par conséquent, une force axiale suffisamment grande n'était pas obtenue avec pour résultat une fuite d'air. Le tableau 1 montre les produits d'échantillon d'essai fabriqués et les résultats d'essai associés, Dans la colonne évaluation globale , les échantillons respectifs reçoivent une appréciation X lorsqu'un défaut d'assemblage apparaît; une appréciation A lorsque aucun défaut d'assemblage mais un défaut d'étanchéité d'air apparaît; et une appréciation O est assignée lorsqu'il n'apparaît ni défaut d'assemblage ni défaut d'étanchéité à l'air. Tableau 1 Echantillon n Différence de Défaut Défaut Evaluation rayon (mm) d'assemblage d'étanchéité à globale (pièces) l'air (pièces) 0,03 3 0 X 2 0,05 0 0 0 3 0,10 0 0 0 4 0,15 0 0 0 0,17 0 3 A L'essai d'évaluation ci-dessus confirme qu'une différence de rayon entre la partie de diamètre intermédiaire et la partie de diamètre maximum d'un isolant égale ou supérieure à 0,05 mm mais pas supérieure â 0,15 mm est souhaitable afin de minimiser les défauts d'assemblage et d'étanchéité à l'air. La présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus, et différentes modifications sont possibles. Par exemple, comme dans un isolant 400 représenté dans la figure 7, en plus d'une partie de rainure 403 similaire à la partie de rainure dans la forme de réalisation décrite ci-dessus, une deuxième partie de rainure 404 peut être formée sur une partie de diamètre intermédiaire 401. De plus, deux parties de rainure ou plus peuvent être formées sur la partie de diamètre intermédiaire, ce qui peut arrêter de façon plus fiable l'écoulement glaçure au moment de cuisson, comparé à la forme de réalisation décrite ci-dessus dans laquelle une unique partie de rainure est prévue. Grâce à cette configuration, la glaçure n'atteint pas une partie de diamètre maximum 402, même lorsque les tolérances concernant la position et la quantité d'application de la glaçure sont accrues. En outre, comme dans l'isolant 410 représenté dans la figure 8, une partie de rainure en spirale 413 peut être formée sur la surface circonférentielle externe d'une partie de diamètre intermédiaire 411. Dans ce cas, la glaçure est forcée de s'écouler le long de la partie de rainure 413. Par conséquent, même lorsqu'un écoulement vers le bas de la glaçure apparaît d'une manière concentrée au niveau d'une certaine position circonférentielle de l'isolant 410, la quantité de glaçure présente au niveau de cette partie circonférentielle n'augmente pas, et la glaçure est empêchée de passer par-dessus la partie de rainure 413 et d'atteindre une partie de diamètre maximum 412. En outre, comme dans un isolant 420 représenté dans la figure 9, une partie de rainure 423 peut être formée sur la circonférence externe d'une partie de diamètre intermédiaire 421 d'une manière non continue. Au moment de la cuisson de glaçure, l'isolant est placé de telle sorte que l'axe O s'étend verticalement. Par conséquent, la partie de rainure 423 peut empêcher suffisamment un écoulement vers le bas de la glaçure sur la partie de diamètre maximum 422 si elle est présente sur toute la circonférence de la partie de diamètre intermédiaire 421 même si sa position varie le long de la direction de l'axe O. De plus, comme dans un isolant 430 représenté dans la figure 10, une partie de rainure 433 similaire à la partie rainure dans la forme de réalisation décrite ci-dessus peut être formée dans une partie de diamètre intermédiaire 431, et plusieurs parties de renfoncement 434 communiquant avec la partie de rainure 433 au niveau de plusieurs emplacements circonférentiels peuvent être formées sur une partie de diamètre maximum 432. Dans ce cas, même lorsque la quantité de glaçure s'écoulant vers le bas et reçue à l'intérieur de la partie de rainure 433 au moment de la cuisson de glaçure est excessive, et une partie de la glaçure déborde de la partie de rainure 433, la partie de débordement de la glaçure peut être guidée dans les parties de renfoncement 434 de telle sorte que la glaçure ne s'écoule pas sur la surface de la partie de diamètre maximum 432. Dans chacune des modifications décrites ci- dessus, la partie de rainure est sous la forme d'une partie concave, et ses parties de bord se raccordant à la surface circonférentielle externe de la partie de diamètre intermédiaire prennent la forme d'arêtes vives. Toutefois, ces arêtes vives peuvent être chanfreinées sous forme conique ou arrondie. Cette configuration empêche ce que l'on appelle une accumulation de glaçure au niveau des limites entre la surface circonférentielle externe de l'isolant et les parois latérales de la partie de rainure. Il va sans dire que les portions d'arêtes entre les parois latérales et la surface inférieure de la partie de rainure peuvent être arrondies de façon à éliminer les limites entre les parois latérales et la surface inférieure ou à relier en douceur les parois latérales et la surface inférieure. De plus, comme dans une bougie d'allumage 500 représentée dans la figure Il, une garniture d'étanchéité métallique annulaire 570 destinée à maintenir une étanchéité à l'air peut être disposée entre une partie de sertissage 560 d'un culot métallique 550 et une partie d'épaulement 441 d'un isolant 440. Dans ce cas également, puisqu'une couche de glaçure 580 est formée de façon fiable sur la partie d'épaulement 441, une contrainte agissant sur la partie d'épaulement 441, qui est poussée par la partie de sertissage 560 par l'intermédiaire de la garniture d'étanchéité 570, peut être amortie, de sorte que la résistance de l'isolant 440 à l'encontre d'une rupture peut être améliorée. Dans la présente forme de réalisation, la couche de glaçure 280 est formée en appliquant une glaçure sur la surface de l'isolant 200 en utilisant un rouleau 300 et en cuisant la glaçure. Toutefois, la glaçure peut être appliquée par des moyens autres que l'utilisation d'un rouleau. Par exemple, la glaçure peut être appliquée grâce à l'utilisation d'un pulvérisateur, ou par un processus dit de trempage dans lequel un isolant est trempé dans une glaçure stockée dans un réservoir de liquide. Puisque la partie de rainure 235 est prévue sur l'isolant 200 de telle sorte qu'un problème apparaît difficilement même lorsqu'une glaçure s'écoule vers le bas au moment de la cuisson de glaçure, même dans le cas où la glaçure est appliquée par l'utilisation d'un pulvérisateur ou d'un processus de trempage, la glaçure doit simplement être appliquée sur une zone s'étendant vers l'arrière depuis une partie de la partie de diamètre intermédiaire 230 de telle sorte que la glaçure est appliquée sur la partie d'épaulement 240 sans défaut. Par conséquent, le temps et le travail exigés pour contrôler strictement la position et la quantité d'application de la glaçure peuvent être éliminés. La présente invention est efficace plus particulièrement pour des bougies d'allumage ayant un diamètre réduit telles que celles ayant une taille de vis de M12 ou moins, et peut être appliquée à des bougies d'allumage dont les diamètres réduits rendent chargement du talc ou équivalent difficile et dans lesquelles la différence de diamètre extérieur entre la partie de diamètre maximum et la partie de corps arrière de l`isolant est inférieure à 1 mm
L'invention se rapporte à une bougie d'allumage dans laquelle une glaçure est appliquée sur une partie de corps arrière (245), une partie d'épaulement (240) et une partie d'une partie de diamètre intermédiaire (230) d'un isolant (200), et une cuisson de glaçure est réalisée. Même lorsque la glaçure (représentée par des points dans le dessin) ramollie par l'échauffement s'écoule vers le bas, la glaçure est reçue à l'intérieur d'une partie de rainure (235) formée entre la partie d'épaulement (240) et la partie de diamètre maximum (210), et n'atteint pas la partie de diamètre maximum (210). Cette structure facilite l'assemblage de l'isolant (200) sur un culot métallique dans un processus de fabrication de bougie d'allumage.
1. Bougie d'allumage comprenant : une électrode centrale (20); une électrode de masse (30) formant un écartement d'étincelle entre l'électrode centrale (20) et l'électrode de masse (30); un isolant (200) ayant une partie de corps intermédiaire (260), une partie de corps arrière (245) prévue en arrière de la partie de corps intermédiaire (260), et un trou axial (205) s'étendant le long d'un axe de l'isolant (200), l'isolant (200) maintenant l'électrode centrale (20) à l'intérieur du trou axial (205) au niveau d'une extrémité avant; et un culot métallique (50) recevant la partie de corps intermédiaire (260) de l'isolant (200) et ayant une partie de sertissage (60) au niveau de l'extrémité arrière, caractérisée en ce que la partie de corps intermédiaire (260) de l'isolant (200) comprend : une partie d'épaulement (240) pressée vers l'avant au moyen de la partie de sertissage (60); une partie de diamètre maximum (210) disposée en avant de la partie d'épaulement (240) et ayant un diamètre extérieur maximum parmi les parties constituant la partie de corps intermédiaire (260), et une partie de diamètre intermédiaire (230) reliant la partie d'épaulement (240) et la partie de diamètre maximum (210), ayant un diamètre plus petit que partie de diamètre maximum (210), et ayant une partie de rainure (235) s'étendant au moins dans une directioncirconférentielle sur une surface extérieure de la partie de diamètre intermédiaire (230), et en ce qu'une couche de glaçure (280) recouvre une surface de l'isolant (200) s'étendant depuis une partie de corps arrière (245) jusqu'à une partie entre la partie d'épaulement (240) et la partie de rainure (235) 2. Bougie d'allumage selon la 1, caractérisée en ce que la surface de l'isolant (200) est exposée de façon à ne pas être recouverte par la couche de glaçure (280) au niveau de la partie de diamètre maximum (210). 3. Bougie d'allumage selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la différence de rayon entre la partie de diamètre maximum (210) et la partie de diamètre intermédiaire (230) est égale ou supérieure à 0,05 mm mais pas supérieure à 0,15 mm. 4. Bougie d'allumage selon une des 1 à 3, caractérisée en ce que la partie de diamètre intermédiaire (230) a de préférence une longueur axiale égale ou supérieure à 2,0 mm.
H,C
H01,C04
H01T,C04B
H01T 13,C04B 41
H01T 13/38,C04B 41/86
FR2893323
A1
MOULE POUR UNE MACHINE A SECTIONS INDIVIDUELLES
20,070,518
La présente invention concerne des machines à sections individuelles qui fabriquent des bouteilles de verre, et plus particulièrement les mécanismes d'ouverture et de fermeture des moules concernant ces machines et les moules utilisés pour ces mécanismes. Contexte de l'invention Une machine à sections individuelles comprend une pluralité (en général 6, 8, 10 ou 12) de sections identiques. Chaque section possède un poste d'ébauche comprenant un mécanisme d'ouverture et de fermeture du moule qui possède une paire de bras du moule opposés qui peut être déplacée entre les positions d'ouverture et de fermeture du moule. Un bras du moule soutient un nombre de pièces rapportées sur lesquelles une à quatre moitiés de moule d'ébauche sont placées à un quelconque emplacement. Chaque section possède également un poste de soufflage comprenant un mécanisme d'ouverture et de fermeture du moule similaire. Le brevet US 5 865 868 décrit un mécanisme traditionnel d'ouverture et de fermeture de moule dans lequel les bras du moule sont soutenus pour se déplacer de façon axiale. Sur le bras sont montées des pièces rapportées supérieure et inférieure qui doivent porter une moitié de chacune des paires de moules nécessaires. Dans une application en triple paraison, une pièce rapportée peut posséder une première partie rapportée pour soutenir deux moitiés de moule et une seconde partie rapportée pour soutenir une moitié de moule, la première partie rapportée étant montée par rapport à la seconde partie rapportée pour égaliser les forces de fermeture lorsque les moules sont fermés. Objets de l'invention Un objet de la présente invention consiste à fournir un mécanisme amélioré de fermeture de moule pour une machine à sections individuelles, ainsi que des moules améliorés qui seront utilisés avec celle-ci. D'autres objets et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés qui illustrent un mode de réalisation actuellement préféré intégrant les principes de l'invention. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente une vue oblique arrière d'une partie d'un mécanisme d'ouverture et de fermeture de moule pour une machine à sections individuelles ; la figure 2 représente une vue identique du support de moule et des parties de commande de la partie du mécanisme d'ouverture et de fermeture de moule montré sur la figure 1 ; la figure 3 représente une vue oblique avant du 30 support de moule montré sur la figure 2 ; la figure 4 représente une vue arrière de l'un des moules montrés sur la figure 1 ; et la figure 5 représente une vue en coupe du moule montré sur la figure 4 prise selon la figure 5-5. Brève description du mode de réalisation préféré Chaque section de la machine à sections individuelles possède un poste d'ébauche et un poste de soufflage, chaque poste ayant une paire opposée de 10 mécanismes d'ouverture et de fermeture de moule. La figure 1 illustre l'un de ces mécanismes. Le mécanisme d'ouverture et de fermeture de moule 10 comprend un boîtier 12 possédant une paroi supérieure 14 et une paroi arrière constituée de panneaux externes 15 et 15 d'un panneau central 16. Une paroi étendue 18 est reliée au boîtier de chaque côté. Trois moules 20 sont également montrés, lesquels sont situés en position ouverte du moule. Le boîtier est situé au-dessus d'une zone de section 22. 20 Les moules 20 sont montés sur un support de moule ou fixation 24 (figure 2) qui est fixée à une paire de rails 26. Les rails sont situés dans des appuis de glissement supérieur et inférieur 28 dans les parois étendues 18 (figure 1). Le support de moule est déplacé 25 par une commande qui comprend un servomoteur 30 couplé à une vis de commande 32 qui est associée de façon opératoire à un écrou de commande 33. Une paire de genouillères 34 relie l'écrou de commande et le support 24. De cette façon, le support peut être déplacé d'une 30 position fermée vers une position ouverte.5 La surface interne du support est montrée sur la figure 3. Une partie de montage du moule 25 se trouve en saillie vers l'extérieur par rapport à la surface interne du support 24 et comprend un nombre de surfaces d'engagement de moule 27, 27A. Deux sortes sont montrées. Dans la première se trouve une simple surface d'usure verticale planaire 27. Dans la seconde, un élément de cale vertical 29 possédant une surface avant verticale planaire d'engagement de moule 31 est situé entre les surfaces latérales verticales planaires d'engagement de moule 33 pour définir la surface d'engagement de moule 27A. Ces trois surfaces d'engagement de moule sont au départ coplanaires mais, s'il devient nécessaire de déplacer le moule soutenu vers son moule opposé, la cale peut être manipulée à l'aide d'une vis 35, pour avancer la surface avant verticale d'engagement de moule de la cale. En pratique, un support de moule pourrait posséder la simple surface d'engagement de moule 27 et l'autre pourrait porter l'autre sorte ou les deux pourraient être identiques selon les préférences. Des paires de tenons supérieurs et inférieurs 36 pour chaque moule sont situées à l'intérieur de fentes verticales 37 dans la partie de montage du moule 25 et sont fixées au support. Les paires de tenons associées possèdent des encoches gauches 38 et droites 40 qui définissent une fente en T avec les surfaces internes 42, 44. Les tenons possèdent un écartement horizontal 50 choisi entre eux et les encoches possèdent une séparation 52 choisie. Les tenons inférieurs peuvent être situés au niveau de diverses hauteurs, de telle sorte que les moules ayant diverses hauteurs peuvent être adaptés. Les tenons supérieurs et inférieurs définissent de cette façon une fente de positionnement en forme de T s'étendant verticalement. Les figures 4 et 5 illustrent l'un des moules montrés sur la figure 1. Les moules illustrés sont des moules d'ébauche (la surface de paraison 54 est représentée par des lignes pointillées) mais il pourrait également s'agir de moules de soufflage fabriquant des bouteilles à partir des paraisons. Chaque moule possède une structure de positionnement ou une clé 55 en forme de T s'étendant verticalement constituée des parties supérieure et inférieure du haut du T 56 ayant la largeur 52 et de la partie de support perpendiculaire du T 58 ayant la largeur 50 qui s'étend du haut de la partie supérieure du haut du T (du rebord 60) au bas du moule (le bas de la partie inférieure du T ). La largeur 57 (figure 5) du haut des parties en T 56 est inférieure à la dimension correspondante des encoches 38, 40, ce qui permet le mouvement du dispositif de cale 29 pour pousser le moule vers son moule associé. Un moule est positionné horizontalement en abaissant cette clé en forme de T dans une fente en T dans le support. Le moule sera positionné verticalement lorsque le rebord horizontal 60 viendra se poser sur la surface supérieure 62 du support de montage du tenon et de cette façon, la distance verticale 59 entre le rebord 60 et la surface supérieure 61 du support de moule définira le positionnement vertical du moule. Une paire opposée de moules fournira l'alignement souhaité de l'un par rapport à l'autre en formant une face du moule avec un biseau interne 64 et l'autre face du moule avec un biseau externe 66 (figure 1) ou avec tout autre dispositif d'alignement. Comme cela est illustré, chaque clé en forme de T possède une face arrière verticale qui est parallèle à la surface avant verticale 72 du moule. Lorsque les moules sont fermés, cette surface inférieure plate doit être poussée contre la plaque d'usure adjacente. Des évidements 71, 73 correspondants permettent à un outil d'accéder à la vis 35 d'ajustement de la cale
Un mécanisme d'ouverture et de fermeture de moule (10) pour une machine à sections individuelles est décrit, lequel possède un support de moule (24) soutenu pour un déplacement entre les positions ouverte et fermée du moule (20). Le support de moule (24) possède une structure d'alignement du moule horizontale et verticale au niveau de la face avant de montage du moule (20) et une face verticale pour transmettre les forces de fermeture à un moule (20) soutenu.
1. Mécanisme d'ouverture et de fermeture de moule (10) pour une machine à sections individuelles de moulage de verre caractérisé en ce qu'il comprend un support de moule (24) pour porter au moins un moule (20), un moyen d'appui afin de soutenir ledit support de moule (24) pour un déplacement linéaire entre les positions d'ouverture du moule (20) et de fermeture du moule (20), un moyen de commande relié audit support de moule (24) pour déplacer ledit support de moule (24) entre lesdites positions d'ouverture et de fermeture du moule (20), ledit support de moule (24) possédant une partie 15 de face de montage avant verticale comprenant pour chaque moule (20), un premier moyen de positionnement pour positionner un moule (20) verticalement, un second moyen de positionnement pour positionner 20 un moule (20) horizontalement, et un moyen de face verticale plate pour transférer les forces de fermeture sur un moule (20) porté. 2. Mécanisme d'ouverture et de fermeture de moule 25 (10) pour une machine à sections individuelles selon la 1, caractérisé en ce que ledit premier moyen de positionnement est une surface horizontale. 3. Mécanisme d'ouverture et de fermeture de moule (10) pour une machine à sections individuelles selon la 1, caractérisé en ce que ledit second moyen de positionnement comprend des moyens à fente (37) en T . 4. Mécanisme d'ouverture et de fermeture de moule (10) pour une machine à sections individuelles selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen d'appui pour soutenir ledit support de moule (24) pour un déplacement entre les positions d'ouverture du moule (20) et de fermeture du moule (20) comprend une paire de rails (26) fixée aux côtés opposés dudit support de moule (24) et un moyen de cadre (28) pour soutenir lesdits rails (26) pour un déplacement entre les positions ouverte et fermée du moule (20).
C
C03
C03B
C03B 9
C03B 9/347,C03B 9/353
FR2891697
A3
AGRAFE POUR LA FIXATION D'UN TUTEUR A UN FIL METALLIQUE DE TENSION
20,070,413
L'invention se rapporte à une agrafe pour fixer un tuteur à un fil métallique de tension transversal au tuteur, agrafe réalisée à partir d'un bout de fil métallique élastique et flexible formant un segment de pincement avec une cavité angulaire de réception du tuteur ainsi qu'un segment d'accrochage des deux côtés du segment de pincement pour l'accrochage de l'agrafe au fil métallique de tension par coincement du tuteur entre le segment de pincement et le fil métallique de tension, faisant que l'un des segments de pincement entoure un levier de mise en tension pour générer une force de pincement. Une telle agrafe utilisée en particulier dans le domaine de la viticulture pour la fixation d'un tuteur (piquet de vigne) enfoncé dans le sol à un fil métallique de tension est connue par la publication DE 2982230941.41. Le segment de pincement de cette agrafe est formé par deux ailes filaires disposées l'une par rapport à l'autre selon un angle de 90 d'ouverture. Une aile se transforme directement en levier de mise en tension à l'extrémité éloignée du segment de pincement duquel est prévue une aile coudée dans le plan du segment de pincement présentant un gauchissement en saillie hors de ce plan. L'autre branche filaire du segment de pincement se transforme directement en l'autre segment d'accrochage qui est conformé en arc et présente également un gauchissement en saillie hors du plan du segment de pincement. Les gauchissements forment des butées qui évitent un détachement involontaire du fil métallique de tension de l'agrafe retenant ensemble le fil métallique de tension et le tuteur. En raison de sa rigidité et des extrémités libres pointues du fil métallique, la mise en oeuvre de cette agrafe connue de fixation se révèle relativement inconfortable. Le problème résolu par l'invention consiste à procurer une nouvelle agrafe telle que citée au début qui peut être montée plus facilement tout en présentant une force de pincement supérieure. Cette agrafe répondant au problème selon l'invention est caractérisée en ce que, en projection sur le plan s'étendant à travers le segment de pincement, le tronçon filaire formant l'autre segment d'accrochage est prolongé pour former avec une partie du segment d'accrochage un anneau filaire fermé et en ce que le prolongement s'étend dans la cavité angulaire de réception. Avantageusement, l'anneau filaire fermé engendre un effet de pincement supérieur. De façon correspondante, l'agrafe peut être réalisée en un fil métallique plus mince ce qui allège notablement son montage. La prolongation du tronçon filaire s'étend de préférence dans la cavité angulaire faisant qu'elle arrive en butée contre le tuteur, ce qui conduit à une augmentation supplémentaire de la force de pincement. De préférence, le segment d'accrochage présentant la prolongation se poursuit de façon spiralée selon un axe perpendiculaire au plan de projection, faisant que dans ladite projection le tronçon filaire formant la prolongation du segment d'accrochage croise le tronçon filaire formant le segment de pincement. Dans ce but, les tronçons filaires se croisant en projection se trouvent à distance l'un de l'autre à l'endroit du croisement. Ceci facilite l'accrochage au fil métallique de tension du segment d'accrochage concerné. Un gauchissement de l'agrafe nécessaire ici peut de façon correspondante être faible ou on peut totalement s'en dispenser. De façon avantageuse, lors du détachement, l'agrafe reste d'abord imperdable accrochée au fil métallique de tension et peut, lors du démontage de ce dispositif être enlevée avec le fil métallique de tension, ou sortie de façon commode du fil métallique de tension le long de l'extrémité rendue libre de celui-ci. De préférence, l'intervalle entre ces tronçons filaires est cependant inférieur au diamètre du bout de fil métallique. Des accrochages involontaires bilatéraux d'agrafes, par exemple entassées dans un réservoir, sont ainsi évités. La prolongation fait saillie dans ladite projection soit par une extrémité libre du bout de fil métallique soit par une branche coudée dans la cavité angulaire. Dans l'état de mise en oeuvre de l'agrafe, l'extrémité du fil métallique vient en contact contre le tuteur. En parallèle à une augmentation de la force de pincement ceci possède l'avantage de ne présenter aucun danger de blessure provenant de l'extrémité acérée, le cas échéant, du fil métallique. La branche coudée vient en contact tangentiellement avec le tuteur pour divers diamètres de tuteurs et diverses positions longitudinales de la branche. Le levier de mise en tension peut se raccorder directement au segment de pincement et s'étendre dans le plan de pincement à travers la zone de pincement. Le levier de mise en tension présente, de préférence à son extrémité éloignée du segment de pincement, une branche coudée comportant un gauchissement en saillie hors du plan du segment de pincement, qui est formé par un tronçon d'un anneau fermé se raccordant sur le levier de mise en tension. De manière avantageuse, l'anneau arrondi sur sa partie extérieure peut être utilisé en tant qu'élément de préhension lors du montage. Dans ce but, le tronçon est conformé par un premier arc d'anneau et l'anneau présente un deuxième arc qui forme un plan qui coupe le plan du premier arc selon un angle. La valeur de l'angle se situe entre 90 et 110 . L'anneau forme ainsi une cavité angulaire de réception pour le fil métallique de tension. Le gauchissement éloigné du segment de pincement entre les arcs de l'anneau est de préférence à distance du plan du segment de pincement. Dans l'état de fonctionnement de l'agrafe, il en résulte une déformation supplémentaire du segment d'accrochage et ainsi une augmentation supplémentaire de la force de pincement. Une extrémité libre du tronçon filaire formant l'anneau peut arriver directement en contact avec ladite branche coudée. L'extrémité du fil métallique est protégée et il n'existe aucun danger de blessure. Selon une variante d'exécution supplémentaire et avantageuse de l'invention, la largeur maximale intérieure de l'anneau filaire fermé et/ou de la pièce d'anneau est inférieure à la largeur minimale extérieure de l'anneau filaire fermé et/ou de la pièce d'anneau. Dans l'entassement d'agrafes, il ne peut se produire d'accrochage involontaire entre les agrafes. L'invention sera décrite ci-après à partir d'exemples de modes de réalisation représentés sur les dessins accompagnants. Dans ces dessins : la figure 1 est une vue longitudinale de profil de l'agrafe de fixation selon l'invention, la figure 2 est une vue correspondant à celle de la figure 1 selon un profil pivoté de 90 de l'agrafe de fixation selon l'invention ; la figure 3 est une représentation de l'agrafe de fixation des figures 1 et 2 en combinaison avec un fil métallique de tension et un tuteur et, les figures 4 et 5 sont des vues longitudinales de profil d'autres exemples de modes de réalisation de l'agrafe de fixation selon l'invention. Une agrafe complète de fixation réalisée à partir d'un fil métallique d'un diamètre de 2 mm présente un segment de pincement 1 avec deux branches 2 et 3 formant entre elles un angle. Les branches 2 et 3 rectilignes, correspondant à l'exemple de réalisation forment une cavité angulaire 4 pour la réception d'un tuteur 5 représenté en coupe transversale sur la figure 3. L'angle formé par les branches 2 et 3 est dans l'exemple de réalisation dont il s'agit, un peu inférieur à 90 . La longueur des branches est d'environ 15mm. Elle peut varier selon le diamètre du tuteur. La partie longitudinale du fil métallique constituant le segment de pincement 1 est délimitée sur la figure 1 par des traits. Au segment de pincement est raccordé un premier segment d'accrochage 6. Comme il ressort de la figure 2 pour former le segment d'accrochage 6, le fil métallique est sorti en spirale du plan formé par les branches 2 et 3 du segment de pincement autour d'un axe perpendiculaire à ce plan. En projection sur ce plan, le segment d'accrochage 6 forme avec la prolongation 22 et la branche 2 du segment de pincement 1 un anneau filaire fermé faisant que la prolongation fait saillie dans la cavité angulaire de réception 4 par une extrémité libre 7 du fil métallique. A l'autre extrémité du segment de pincement 1 se raccorde un deuxième segment d'accrochage 8 avec un levier de mise en tension 9 et un anneau 10. Le levier de mise en tension 9 rectiligne dans l'exemple de réalisation concerné se trouve dans le plan s'étendant entre les deux branches 2 et 3 du segment de pincement 1. Dans le même plan se trouve une branche 12 coudée en 11 de l'anneau 10 à laquelle est raccordé par un gauchissement supplémentaire 13 un premier arc 14 de l'anneau 10. Le premier arc 14 se transforme par une incurvation supplémentaire 15 en un deuxième arc 16 de l'anneau. L'arc 16 s'étend jusqu'à l'autre extrémité du bout de fil métallique, qui rejoint en 17 directement la branche 12. L'arc 14 définit un plan qui coupe le plan s'étendant entre les branches 2 et 3 du segment de pincement 1 dans le mode de réalisation concerné à titre d'exemple selon un angle aigu d'environ 80 . L'arc 16 définit un plan qui coupe le plan s'étendant entre les branches 2 et 3 selon un angle aigu ou saillant d'environ 20 et fait avec le plan défini par l'arc 14 un angle d'environ 110-115 . L'arc 14 pourrait en s'écartant de l'exemple de réalisation représenté se trouver aussi dans une surface courbe, c'est-à-dire dans la projection selon la direction longitudinale de l'agrafe, être curviligne et conformé en crochet. L'intervalle minimal "d" entre la branche 2 du segment de pincement 1 et la prolongation 22 est inférieur au diamètre du bout de fil métallique. La largeur maximale intérieure aussi bien de l'anneau filaire en projection formé par le premier segment d'accrochage 6 que celle de l'anneau 10 est inférieure au diamètre maximal extérieur des anneaux concernés. Ceci permet d'éviter l'accrochage bilatéral des agrafes entassées dans un réservoir. Pour former les liaisons entre un fil métallique de tension 18 et un tuteur 5 à l'aide d'une agrafe représentée sur les figures 1 et 2, on accrochera d'abord le premier segment d'accrochage 6 au fil métallique de tension 18 faisant que le segment d'accrochage 6 avec sa prolongation 22 est un peu arqué pour que l'intervalle "d" entre la prolongation et la branche 2 du segment de pincement 1 augmente en fonction du diamètre du fil métallique de tension 18. On déforme ensuite de façon élastique au-delà du fil métallique de tension le deuxième segment d'accrochage 8 en utilisant le levier de mise en tension 9 avec la main droite selon la flèche 19 et ensuite on le pousse vers le bas jusqu'à ce que l'arc 14 de l'anneau 10 se trouve en dessous du fil métallique de tension. Dans cette position, l'arc 14 sera ramené en arrière sous le fil métallique de tension 18 selon la flèche 20, jusqu'à ce qu'il puisse être encliqueté derrière le fil métallique de tension faisant que le fil métallique de tension vient en contact à peu près au niveau des parties coudées 13 et 15 contre l'anneau 10. Le levier 9 entoure le fil métallique de tension 18. L'agrafe relie à ajustement de forme et à ajustement serré le tuteur 5 au fil métallique de tension 18. Un effet intensif particulier de pincement est obtenu en ce que l'extrémité libre 7 de la prolongation 22 du segment 6 repose contre le tuteur 5. De plus, de façon avantageuse, l'extrémité du fil métallique étant attenante au tuteur n'engendre aucun danger de blessure. Il n'existe pas non plus d'extrémité de fil métallique libre sur le deuxième segment d'accrochage. Le caractère arrondi de l'anneau est prévu pour que les éléments de préhension d'une machine de récolte entièrement automatique ne viennent pas s'y accrocher et détacher l'agrafe. Dans les exemples de réalisation des figures 4 et 5, les parties identiques ou fonctionnellement identiques sont désignées par les mêmes références comme sur les figures précédentes faisant que les références concernées sont complétées par la lettre "a" respectivement "b". L'exemple de réalisation de la figure 4 se distingue de l'exemple de réalisation précédent en ce qu'une prolongation 22a d'un premier segment d'accrochage 6a ne fait pas saillie à l'intérieur d'une cavité angulaire de réception 4a d'un segment de pincement la par une extrémité libre de fil métallique, mais par un segment d'extrémité coudée 21. Le segment d'extrémité coudée 21 vient en contact tangentiel avec le tuteur de façon que, dans tous les cas, pour différents diamètres de tuteurs, le contact de la prolongation avec le tuteur soit assuré. Pour l'exemple de réalisation de la figure 5, les branches 2b et 3b d'un segment de pincement lb, comme dans le cas des exemples précédents se tiennent ensemble à angle droit, la branche 3b tournée vers le segment du levier de tension 9b étant cependant sensiblement plus longue que la branche 2b. On obtient par cette branche plus longue 3b un effet de levier amélioré rendant le montage de l'agrafe plus aisé. Dans un mode de réalisation s'écartant davantage des exemples de réalisation précédents, une prolongation 22b d'un premier segment d'accrochage 6b n'est pas conformée rectiligne mais incurvée. Le segment en arc 16b d'un anneau 10b se trouve avec le levier de mise en tension 9b dans le plan défini par les branches 2b et 3b du segment de pincement lb
Agrafe pour la fixation d'un fil métallique de tension (18) à un tuteur (5) croisant le fil métallique de tension (18) réalisée en un bout de fil métallique élastique et flexible, formant un segment de pincement (1) avec une cavité angulaire de réception (4) recevant le tuteur (5) ainsi qu'un segment d'accrochage (6,8) sur les deux côtés du segment de pincement (1) pour l'accrochage de l'agrafe au fil métallique de tension (18) par pincement du tuteur (5) entre le segment de pincement (1) et le fil métallique de tension (18), un des segments d'accrochage (8) comprenant un levier de mise en tension (9) pour générer la force de pincement caractérisée en ce qu'en projection sur le plan de pincement passant par le segment de pincement (1), le tronçon de fil métallique formant l'autre segment d'accrochage (6) est prolongé pour former avec une partie du segment de pincement (1) un anneau filaire fermé.
1. Agrafe pour la fixation d'un fil métallique de tension (18) à un tuteur (5) croisant le fil métallique de tension (18) réalisée en un bout de fil métallique élastique et flexible, formant un segment de pincement (1) avec une cavité angulaire de réception (4) recevant le tuteur (5) ainsi qu'un segment d'accrochage (6,8) sur les deux côtés du segment de pincement (1) pour l'accrochage de l'agrafe au fil métallique de tension (18) par pincement du tuteur (5) entre le segment de pincement (1) et le fil métallique de tension (18), un des segments d'accrochage (8) comprenant un levier de mise en tension (9) pour générer la force de pincement caractérisée en ce qu'en projection sur le plan de tension passant par le segment de pincement (1), le tronçon de fil métallique formant l'autre segment d'accrochage (6) est prolongé pour former avec une partie du segment de pincement (1) un anneau filaire fermé. 2. Agrafe selon la 1, caractérisée en ce que la prolongation (22) du tronçon de fil métallique s'étend dans la cavité angulaire de réception (4). 3. Agrafe selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'autre segment d'accrochage (6) est en spirale par rapport à un axe perpendiculaire au plan de projection. 4. Agrafe selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que dans ladite projection, le tronçon de fil métallique formant la prolongation (22) du segment d'accrochage (6) croise le tronçon de fil métallique formant le segment de pincement (1) et en ce 35 que dans la projection, les parties filaires se croisant restent à distance l'une de l'autre d'un intervalle (d).30 5. Agrafe selon la 4, caractérisée en ce que l'intervalle (d) est inférieur au diamètre du bout de fil métallique. 6. Agrafe selon les 1 à 5, caractérisée en ce que dans ladite projection, la prolongation (22) fait saillie à l'intérieur de la cavité angulaire de réception (4) par une extrémité libre (7) du bout de fil métallique ou une branche coudée (21). 7. Agrafe selon les 1 à 6, caractérisée en ce que le levier de mise en tension (9) est raccordé directement au segment de pincement (1) et se trouve dans le plan de tension passant par le segment de pincement (1). 8. Agrafe selon les 1 à 7, caractérisée en ce que le levier de mise en tension (9) présente à son extrémité éloignée du segment de pincement (1) une branche coudée (12) avec un gauchissement qui fait saillie du plan s'étendant à travers le segment de pincement (1), le gauchissement étant formé par une partie (14) d'un anneau (10) raccordé à la branche (12) ou par un premier arc (14) de l'anneau (10). 9. Agrafe selon la 8, caractérisée en ce que l'anneau (15) présente un second arc (16) qui définit un plan formant avec le plan du premier arc un angle (14) qui s'étend entre 90 et 115 . 10. Agrafe selon la 9, caractérisée en ce que le coude (15) éloigné du segment de pincement (1) entre les arcs (14,16) se trouve au-dessus du plan qui s'étend à travers le segment de pincement (1). 11. Agrafe selon les 8 à 10, caractérisée en ce qu'une extrémité libre (17) du bout de fil métallique vient en contact direct avec la branche coudée (12). 12. Agrafe selon les 8 à 11, caractérisée en ce que la largeur maximale intérieure de l'anneau filaire fermé et/ou de l'anneau est inférieure à la largeur minimale extérieure de l'anneau filaire fermé et/ou de l'anneau (10). 13. Agrafe selon les 1 à 12, caractérisée en ce que le segment de pincement (1) présente deux branches (2,3) rectilignes qui forment la cavité angulaire de réception. 14. Agrafe selon la 13, caractérisée en ce que les branches (2,3) sont disposées l'une par rapport à l'autre selon un angle de 90 . 15. Agrafe selon la 13 ou 14, caractérisée en ce que la branche (3b) tournée vers le levier de mise en tension (9b) est plus longue que l'autre branche (2b) du segment de pincement (lb).
A
A01
A01G
A01G 17
A01G 17/08
FR2889374
A1
STRUCTURE RESONNANTE HYBRIDE POUR VERIFIER DES PARAMETRES D'UN PNEUMATIQUE
20,070,202
5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention appartient au domaine de la mesure à distance d'une grandeur physique, par l'intermédiaire notamment d'une liaison radiofréquence et d'un composant passif, d'un pneumatique lors du roulage d'un véhicule. Plus particulièrement, l'invention concerne des structures résonantes à ondes de volume au sein de films piézoélectriques qui sont adaptées pour cette utilisation contraignante. La structure hybride selon l'invention peut être optimisée pour augmenter son facteur de qualité et son coefficient de couplage dans sa gamme de fréquence. L'invention se rapporte également à l'utilisation de résonateurs hybrides dans une liaison au sol d'un véhicule, par exemple au niveau du pneumatique, pour mesurer à distance et sans fil des paramètres du roulage comme la température des gommes d'un pneumatique ou la pression de l'air interne. L'invention a également trait à l'utilisation de structures résonantes pour transformer des microsystèmes électromécaniques, ou MEMS, actifs en MEMS passifs, c'est-à-dire interrogeables à distance et non connectés à une source d'alimentation. 2 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Pour augmenter la sécurité automobile, il apparaît souhaitable d'intégrer des systèmes de surveillance en temps réel des performances des pneumatiques et/ou de leurs conditions d'utilisation. A cette fin, une voie d'instrumentation des pneumatiques vise à y intégrer des dispositifs électroniques, tels que des capteurs, afin d'assurer par exemple le suivi de paramètres relatifs à l'utilisation et/ou l'usure des pneumatiques. Par exemple, les systèmes TPMS commercialisés ( Tire Pressure Monitoring System ), en règle générale des capteurs intégrés dans les valves des pneumatiques, permettent d'informer le conducteur si la pression de ses pneus est correcte et de détecter des fuites. Dès lors que la mesure d'un paramètre physique d'un pneumatique monté sur sa roue et en conditions de roulage est envisagée, se pose le problème de l'énergie disponible pour pouvoir faire la mesure et la transmettre à un système de contrôle, à l'intérieur ou hors du véhicule: les dispositifs électroniques doivent également comporter des moyens pour alimenter les capteurs et récupérer les signaux, voire les traiter. Les solutions actuelles, utilisées pour la majorité des systèmes TPMS actuellement déployés, reposent sur l'utilisation de piles associée à des stratégies de gestion de l'énergie permettant de ne pas les changer pendant toute la durée de vie des pneumatiques. Cependant, la solution idéale concerne des capteurs passifs, c'est-à-dire ne nécessitant pas de source d'énergie embarquée sur l'ensemble pneumatique / roue, mais alimentés par une onde radiofréquence à distance ou par un système d'auto génération de l'énergie associée au pneumatique. Dans le cas d'une alimentation par une onde radiofréquence, un signal d'interrogation est envoyé au capteur équipé d'une antenne; suite à la réception du signal, le capteur émet une onde radio qui contient l'information sur le paramètre physique auquel il est directement ou indirectement sensible. Il est ainsi connu, par exemple du document EP 0 937 615, d'utiliser des capteurs à ondes de surface, ou SAW ( Surface Acoustic Wave ), pour mesurer des paramètres physiques, comme l'adhérence, du pneu de façon passive par ondes radiofréquence. Les capteurs SAW peuvent être du type ligne à retard (la différence de phase entre par le capteur dépendra du du type résonateur (la capteur dépendra du paramètre de type résonateur , du faible encombrement, sont à la mesure d'un paramètre ce 25 paramètre nécessite l'intégration du capteur pendant la fabrication du pneumatique. Cependant, une mesure performante par un capteur du type résonateur nécessite une qualité de résonance importante pour une précision optimale de détection de sa fréquence de résonance, des pertes d'insertion dans le résonateur les plus faibles plusieurs échos générés paramètre à mesurer) ou fréquence de résonance du à mesurer). Les capteurs fait de leur plus généralement plus adaptés physique du pneumatique dès lors que l'accès à possibles (pour optimiser l'utilisation de l'énergie envoyée par l'onde radio d'interrogation, le système étant passif), et une sensibilité au paramètre physique à mesurer suffisante pour l'application envisagée. Pour optimiser ces trois critères de performance sans augmenter l'encombrement final du capteur, le résonateur SAW peut trouver des limites pour les applications envisagées: en effet, les résonateurs SAW ayant des pertes d'insertion minimales, et donc un couplage maximal (10 % au lieu de 1 % en jouant sur le matériau piézoélectrique du support par exemple) atteignent des facteurs de qualité de résonance insuffisants. Par ailleurs, les résonateurs SAW peuvent avoir une sensibilité au paramètre physique à mesurer, notamment la température, beaucoup trop importante pour garantir le respect des normes (FCC ou ETSI) d'émission radio, notamment dans la bande ISM des 433,92 MHz: la grande sensibilité thermique entraîne ainsi les résonances à sortir des bandes de fréquence autorisées. Enfin, de telles structures résonantes à ondes de surface impliquent un encombrement certain, lié à la longueur d'onde acoustique et à leur configuration même, qui réclame une longueur minimum pour réaliser leur fonction spectrale: un capteur usuel fait environ 5 mm x 5 mm. Une option envisagée est l'utilisation de résonateurs à ondes de volumes, basés sur la mise en vibration d'une lame d'un matériau piézoélectrique, dans lesquels deux électrodes en regard enserrent une plaque de matériau piézoélectrique; l'application d'un champ radiofréquence aux bornes du dipôle ainsi constitué engendre, par effet piézoélectrique inverse, une déformation de la plaque selon les couplages permis par l'orientation cristalline de son matériau constitutif. Le quartz s'est révélé le matériau privilégié de ce type d'applications compte tenu de ses propriétés thermo-élastiques (coefficients de qualité mécanique élevés, existence d'orientations compensées des effets de température, etc.). Le fonctionnement d'un tel résonateur usuel est de l'ordre du MHz, ce qui est trop faible pour une détection radiofréquence optimale; pour gagner en fréquence, il devient nécessaire d'amincir les matériaux massifs usuels jusqu'à des épaisseurs rendant toute application industrielle (où l'épaisseur minimum des plaques est de l'ordre de 30}gym) hasardeuse: une fréquence de 1 GHz représente la limite pratique de mise en oeuvre des résonateurs classiques à ondes de volume. Ces oscillateurs de volume ne peuvent en pratique pas être utilisés. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention se propose, parmi autres avantages, de pallier les inconvénients des capteurs existants et de fournir un résonateur du type à ondes de volume adapté à la mesure de paramètres de roulage, en particulier d'un pneumatique, dans une liaison au sol d'un véhicule. L'option envisagée permet ainsi une optimisation simultanée des paramètres décrits ci- dessus: perte d'insertion, qualité de résonance, sensibilité, et encombrement. En particulier, l'invention se rapporte à un résonateur permettant de mesurer les paramètres en conditions contraignantes de vibration et température. Le résonateur selon l'invention est une structure résonante hybride, qui possède un fort niveau de couplage. Sous un de ses aspects, l'invention concerne donc une structure résonante acoustique hybride adaptée pour être utilisée comme capteur d'un paramètre de roulage d'un élément de liaison au sol, comprenant un transducteur piézoélectrique qui comprend deux électrodes entourant une couche de matériau piézoélectrique sous forme de film mince. L'une des deux électrodes est mise en place sur un support, et l'autre peut être revêtue d'une couche additionnelle dont l'épaisseur est déterminée en fonction de l'épaisseur du substrat et des paramètres de fonctionnement du résonateur, pour optimiser la densité acousto-électrique au sein du film piézoélectrique. Les épaisseurs déterminent une fréquence propre du résonateur, dont une harmonique est dans la gamme radiofréquence ciblée, c'est-à-dire de préférence entre 300 MHz et 3 GHz. Le support peut être un substrat, avantageusement sous forme de lame, ou un miroir de Bragg positionné sur un substrat; la couche additionnelle ou l'électrode supérieure peuvent elles aussi être recouvertes par un miroir de Bragg. La structure résonante selon l'invention munie d'un miroir de Bragg peut avantageusement être enrobée, entièrement ou partiellement, dans une couche de protection, qui peut servir d'encapsulation, notamment en utilisant les procédés d'enrobage sélectifs standards permettant de réaliser un packaging , ou mise sous boîtier, d'un composant électronique à faible coût ; au moins un miroir de Bragg est choisi pour que son coefficient de réflexion soit maximal au voisinage de la fréquence de résonance de la structure. Le substrat peut être constitué de plusieurs matériaux qui, avantageusement, possèdent des facteurs de qualité mécanique et diélectrique tels que le produit QF de la structure résonante dépasse 3 ou x 1012; il peut s'agir aussi d'un silicium monocristallin. La couche piézoélectrique est avantageusement composée de nitrure d'aluminium, qui peut être déposée par pulvérisation cathodique par exemple, ou d'un monocristal qui peut être rapporté par collage moléculaire suivi d'un amincissement. Les électrodes sont avantageusement des couches métalliques déposées ou intégrées sur leur support, à savoir substrat, miroir de Bragg ou couche piézoélectrique. La couche additionnelle peut être piézoélectrique ou non; de préférence, elle est mise en place par croissance épitaxiale d'un matériau monocristallin, mais elle peut également comprendre un matériau comme celui utilisé pour le substrat. La structure selon l'invention peut être associée, par exemple collée, à un élément d'une liaison au sol d'un véhicule automobile. Selon un mode de réalisation préféré, elle est intégrée dans la gomme d'un pneumatique au cours de sa fabrication. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la structure selon l'invention est couplée à une antenne radiofréquence afin de réaliser une fonction de transpondeur. Un tel transpondeur peut être associé à une ou plusieurs autres structures résonantes hybrides pour effectuer des mesures différentielles, en particulier de la température. Selon un autre aspect, l'invention concerne l'utilisation d'une structure résonante hybride, c'est-à-dire un résonateur à ondes de volume et à film piézoélectrique, pour mesurer un paramètre de roulage d'un véhicule, notamment la température, ou pour servir de jauge de contrainte dans un MEMS sensible à un paramètre de roulage d'un véhicule, notamment la pression. Signalons à toutes fins utiles que, dans le contexte de la présente invention, le terme pneumatique désigne aussi bien un pneumatique gonflable qu'un bandage élastique ou une chenille, tous ces termes devant être interprétés comme équivalents; la liaison au sol 1 d'un véhicule regroupe le pneumatique 2 tel que défini ci-dessus, ainsi que les éléments qui en font partie tels que les inserts 3, et tous les composants qui le relient au châssis 4 du véhicule, à savoir notamment la roue, la jante, le système de freinage 5, le système d'amortissement 6, l'essieu,... jusqu'à l'articulation 7 tel qu'illustré sur la figure 1. 9 BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description suivante et en référence aux dessins annexés, donnés à titre uniquement illustratif et nullement limitatifs. La figure 1, déjà décrite, représente schématiquement une liaison au sol d'un véhicule et différentes localisations de capteurs. La figure 2 montre un résonateur hybride. La figure 3 illustre un résonateur hybride avec miroir de Bragg et couche additionnelle selon un mode préféré de réalisation de l'invention. La figure 4 montre un transpondeur selon l'invention. La figure 5 représente une autre utilisation d'un résonateur selon l'invention dans un MEMS. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Lors du roulage, la température des pneumatiques est un facteur de sécurité important. Il apparaît ainsi souhaitable de pouvoir la contrôler régulièrement par une mesure directe, afin d'avertir le conducteur lorsque les pneumatiques sont à une température inadéquate pour une adhérence optimale, ou pour optimiser leur durée de vie. A cette fin, il est souhaitable qu'un capteur passif, ainsi que son système de transmission de données, c'est-à- dire dans le cas usuel son antenne propre à établir une liaison radiofréquence avec le dispositif d'interrogation du véhicule, soit intégré directement dans le pneumatique au cours de sa fabrication. Le capteur doit alors être le moins intrusif possible, l'instrumentation d'un pneumatique restant un accessoire, et la fonction principale de l'ensemble obtenu demeurant d'assurer les meilleures conditions de roulage: il est important que les différents dispositifs intégrés au pneumatique n'altèrent ni ses performances mécaniques, ni sa durabilité. Une des surfaces d'un capteur SAW devant rester libre, des contraintes supplémentaires sur la mise en boîtier apparaissent pour une telle intégration, ce qui augmente en outre encore leur taille. Grâce à la possibilité de réaliser des couches minces piézoélectriques sur des substrats non piézoélectriques, il est apparu possible d'exciter, au sein de films piézoélectriques, des ondes de volume, souvent à polarisation longitudinale, présentant simultanément de très hautes vitesses de propagation et un couplage piézoélectrique élevé (quelques %). Ainsi, différents résonateurs à ondes de volume à films minces piézoélectriques ont été mis au point: les résonateurs à film mince sur substrat (TFR: Thin Film Resonator ), usinés en surface ou dans le volume (FBAR: Film Bulk Acoustic Resonator , HBAR: Harmonic Bulk Acoustic Resonator ), ou à miroir de Bragg (SMR: Solidely Mounted Resonator ). Ces structures résonantes hybrides ont pour avantage par rapport aux capteurs à ondes de surface qu'ils possèdent un encombrement très inférieur; en particulier, les modes de réalisation selon l'invention présentés plus loin peuvent être de l'ordre de 200}gym x 200}gym. Par ailleurs, en particulier dans la configuration préférée dite à miroir de Bragg , il est possible d'enrober à bas coût le capteur et sa connexion avec l'antenne, afin d'avoir une structure qui peut être intégrée directement dans la gomme avant la vulcanisation du pneumatique, sans encapsulation complexe du système. De façon basique et tel qu'illustré sur la figure 2, un résonateur 10 hybride selon l'invention comprend une lame 12 d'un matériau faisant office de substrat. Sur la lame de substrat 12 est disposé un transducteur piézoélectrique 14. Le transducteur 14 comprend une première électrode 16, déposée à la surface de la lame 12; avantageusement, l'épaisseur de la couche composant la première électrode 16 est inférieure à A16/20, avec A16 la longueur d'onde de l'onde acoustique se propageant à l'intérieur de la couche. La première électrode 16 est constituée par un matériau de préférence bon conducteur électrique afin de limiter les pertes ohmiques; avantageusement il s'agit d'un métal (Al, Mo, Ni, Ag, Pt, Au, W, Cu, ...) , choisi de sorte qu'il est susceptible, si possible, de se déposer de façon orientée à la surface du substrat 12. En effet, le transducteur 14 comprend une couche de matériau piézoélectrique 18 mise en place au dessus de la première électrode 16; le procédé de mise en place, qui dépend de la nature du matériau piézoélectrique, est choisi pour minimiser les défauts de texture de la couche 18 qui constituent des sources de dissipation néfastes au confinement de l'énergie acousto-électrique dans l'épaisseur de la structure 10. On peut ainsi déposer du niobate de lithium, du niobate de potassium, du nitrure d'aluminium, de l'oxyde de zinc, et d'autres matériaux piézoélectriques. L'épaisseur du film influe sur le taux de couplage (tel qu'expliqué plus loin) ; de préférence, pour une longueur d'onde acoustique 2 8 au sein de la couche piézoélectrique 18, le couplage optimal est obtenu pour une épaisseur de la couche égale à À8/2 ou à tout multiple impair de À 8/2. Une contre électrode 20 est ensuite déposée à la surface du matériau piézoélectrique 18. Comme dans le cas de la première électrode 16, cette deuxième électrode 20 est constituée par un matériau de préférence bon conducteur électrique, avantageusement un métal susceptible de se déposer de façon orientée, ou mieux épitaxiee. De même, avantageusement, l'épaisseur de la couche d'électrode 20 est inférieure à À20/20, avec À20 la longueur d'onde de l'onde acoustique se propageant à l'intérieur du matériau de l'électrode 20. La principale difficulté technologique de réalisation d'un tel composant 10 réside dans l'élimination ou l'amincissement local du substrat 12 situé sur la face arrière de la couche piézoélectrique 14 afin de permettre à la vibration de s'établir librement: le substrat 12 subsistant sous la membrane piézoélectrique 18 apparaît comme susceptible d'engendrer des modes parasites, car la fréquence propre Fo, et la fréquence de fonctionnement F, du résonateur 10 dépendent directement de l'épaisseur du substrat 12. L'amincissement du substrat 12 pour le mettre à épaisseur peut être réalisé préalablement ou au cours du procédé de fabrication du résonateur 10; il est également possible de modifier l'épaisseur du substrat 12 une fois le résonateur 10 fabriqué, par exemple en mettant à profit l'opération pour réaliser un ajustage de la fréquence de résonance du dispositif 10. Cette structure 10, dite résonante hybride, présente une multiplicité de modes correspondant aux harmoniques possibles du mode fondamental de la structure. Il devient ainsi possible de changer de bande de fréquence radio plus facilement qu'avec les structures SAW de type résonateurs, ce qui augmente d'autant les fréquences de fonctionnement Fo du dispositif, et donc diminue sa taille. De fait, une structure 10 telle qu'illustrée en figure 2 résonne naturellement à des fréquences très hautes ou très basses, ce qui pénalisait son utilisation en tant que transpondeur radiofréquence, c'està-dire de préférence dans la gamme des 300 MHz - 3 GHz. Grâce à l'utilisation composite selon l'invention, il est possible d'adapter la fréquence de fonctionnement du résonateur 10 par le choix d'un mode correspondant à la gamme souhaitée, en utilisant un mode non fondamental de résonance, mais plutôt une harmonique de rang N. La fréquence propre Fo de résonance d'une telle structure 10 est donnée par la relation Fo = V/2e avec e l'épaisseur effective de la plaque composite couche mince 14 / substrat 12 et V la vitesse équivalente du mode, qui dépend principalement des propriétés élastiques du substrat 12 (de préférence un monocristal) légèrement perturbées par le film 18. Le choix des épaisseurs des différentes couches, et notamment de la lame monocristalline 12, est effectué pour que l'une des résonances harmoniques de rang N de l'empilement corresponde à la fréquence recherchée de fonctionnement F du résonateur 10; de plus, un dimensionnement de la structure permet d'obtenir un écart spectral entre deux résonances très supérieur à la bande de fréquence de travail (par exemple 1,8 MHz pour la bande centrée en 433,92 MHz). Ainsi, la résonance choisie peut être sélectionnée avec précision. Avantageusement, le substrat 12 est fabriqué dans un matériau possédant des facteurs de qualité mécanique et diélectrique les plus élevés possibles, permettant d'atteindre ainsi un produit facteur de qualité x fréquence de résonance (QF) du mode utile supérieur à 3.1012, par exemple un coefficient de qualité de la résonance du mode utile supérieur à 8000 au voisinage de 400 MHz. En effet, pour la mesure, une bonne qualité de résonance est souhaitable, ce qui est relié au facteur de qualité Q. Ce facteur Q est de l'ordre de 8500 à 10000 à 433 MHz pour un SAW, et il est donc possible d'obtenir un résultat comparable avec une structure selon l'invention. A titre d'exemple, le matériau peut être choisi parmi: le quartz cristallin ou monocristallin, le verre ou la silice amorphe, la langasite La3Ga5SiO14 et ses variantes (langanite La3Ga5,5Nbo,5O14, langatate La3Ga5,5Tao,5O14, etc.), le phosphate de gallium, le saphir, le niobate de lithium, le tantalate de lithium, le carbone diamant, le carbure de silicium,... La polarisation quant à elle est fixée par les couplages piézoélectriques du film 18. Par ailleurs, la conversion de l'énergie mécanique en énergie électrique dépend du couplage entre les matériaux. De préférence, les caractéristiques du matériau piézoélectrique 18 permettent d'atteindre, pour le résonateur composite 10 dans le mode de fonctionnement F retenu, un couplage électromécanique supérieur ou égal à celui des ondes de surface sur quartz en coupes (ST, X), soit 1 so usuellement. Avantageusement, des matériaux à fort coefficient de couplage sont utilisés, comme le nitrure d'aluminium (AIN) ou l'oxyde de zinc (ZnO) qui sont raisonnablement simples à mettre en oeuvre par différentes méthodes, en particulier sur silicium. Le choix de l'épaisseur varie en fonction de la nature de la couche piézoélectrique 18, des applications, et des limites technologiques de réalisation. Comme pour une structure résonante composite 10 comprenant un film piézoélectrique 18, le couplage entre l'énergie électrique et le milieu piézoélectrique est maximal si le maximum de contrainte est appliqué au milieu de la couche piézoélectrique, il est possible d'épaissir la couche supérieure 20 afin de déplacer, par effet de propagation, la position du ventre de dilatation au sein de la couche piézoélectrique 18. Cependant, pour éviter de se trouver confronté à la dégradation importante du coefficient de surtension de la structure résonante 10, il est préférable que l'énergie élastique puisse se propager au sein d'une couche additionnelle d'épaississement 22 rapportée sur l'électrode 20. Un facteur de couplage de so peut ainsi être obtenu. Selon l'invention, l'empilement 12, 16, 18, 20 est donc de préférence complété par une couche additionnelle 22 déposée à la surface de la contre électrode 20. Cet élément additionnel 22 est composé d'un ou plusieurs matériaux, choisis avec des facteurs de qualité mécanique et/ou diélectrique élevés, afin de limiter les pertes intrinsèques du dispositif 10. Avantageusement, selon la nature de la contre électrode 20, la couche 22 peut être réalisée par épitaxie, pour garantir ainsi son orientation. La couche 22 permet de concentrer l'énergie acousto-électrique du mode utile dans la couche piézoélectrique 18; il s'agit, à la limite, d'un élément d'adaptation d'impédance globale du dispositif 10. Avantageusement, la croissance de la couche additionnelle 22 est telle que cette couche 22 présente une texture permettant d'obtenir des valeurs de surtension suffisantes pour limiter les pertes intrinsèques du dispositif 10. Le matériau de la couche 22 est de préférence choisi parmi les matériaux utilisés pour réaliser le substrat 12, en particulier le quartz monocristallin, un verre ou de la silice amorphe, la langasite et ses variantes (langanite, langatate, etc.), le phosphate de gallium, le saphir, le niobate de lithium, le tantalate de lithium, le carbone diamant, le carbure de silicium,... La couche additionnelle 22 peut ou non avoir des propriétés piézoélectriques; elle peut aussi comprendre du nitrure d'aluminium ou du niobate de potassium. Le choix des épaisseurs des différentes couches et notamment de la lame 12 est calculé pour que l'une des résonances harmoniques de rang N (N 1) de l'empilement 14, 22 corresponde à la fréquence F de fonctionnement de la structure résonante 10. Dans un mode de réalisation préféré, les éléments constitutifs sont choisis de sorte que la sensibilité à la contrainte soit la plus élevée possible, pour permettre, après intégration dans un système déformable spécifique, la mesure des effets de contraintes induites par la déformation du corps au sein duquel elle se trouve. Par ailleurs, il est possible de munir le résonateur 10 selon l'invention d'un miroir de Bragg au moins. Une structure résonante 24, illustrée en figure 3, comprend ainsi un miroir de Bragg 26 sur la face inférieure du transducteur 14, entre un substrat 12 et la première électrode 16, qui permet entre autres de provoquer une rupture d'impédance, et/ou un miroir de Bragg 28 sur la face supérieure de la couche supplémentaire 22 destinée à concentrer l'énergie. Tel qu'il est usuel, chaque miroir de Bragg 26, 28 est composé d'une alternance de couches de matériaux d'indices de réflexion différents dont l'épaisseur est un multiple impair de À/4, avec À longueur d'onde de l'onde qui se propage à l'intérieur du réseau 26, 28: les réflexions successives sur les diverses couches créent l'effet de miroir; par exemple, les empilements sont constitués par l'alternance de couches de Si et de SiXNy. Le coefficient de réflexion de chaque miroir 26, 28 est avantageusement choisi pour être maximal au voisinage de la fréquence de résonance de la structure 24. La structure des couches utilisées pour réaliser chaque miroir 26, 28 est choisie pour réaliser une bande d'arrêt (c'est-à-dire le domaine spectral dans lequel le miroir accomplit sa fonction de réflexion totale des ondes) centrée autour d'une résonance harmonique, elle-même choisie pour ses qualités propres de couplage, de coefficient de qualité, de sensibilité thermique, etc.. Il peut également être intéressant, afin d'améliorer la pureté spectrale du résonateur 24, de réaliser une bande d'arrêt d'un miroir 26 de façon à ce que la largeur de bande soit inférieure à l'écart entre deux harmoniques de la structure résonante 24. En particulier, en présence d'un double miroir 26, 28, il est possible de jouer sur la structure respective de chacun des miroirs de façon à ce que leur réponse spectrale soit légèrement décalée: la fonction de filtrage est ainsi élargie par rapport à une configuration à un seul miroir ou à deux miroirs symétriques. Avantageusement, le miroir avant 28 est décalé de sorte que la fréquence de résonance choisie soit dans la partie basse de la bande d'arrêt et le miroir arrière 26 est tel que la fréquence de résonance se situe dans la partie haute de la bande d'arrêt, ou réciproquement. En particulier dans le cas où une intégration dans le pneumatique est envisagée, mais également pour toute autre utilisation, dans cette configuration où la structure résonante est munie d'un ou plusieurs miroirs de Bragg, il est envisageable d'inclure une face ou l'ensemble de la structure 24 selon l'invention dans un matériau d'enrobage; selon les applications, cet enrobage pourra faire office d'encapsulation. Un absorbant acoustique, par exemple une couche de matériau organique, comme un polymère, notamment à base de résine époxy, peut ainsi être déposé à la surface d'au moins un miroir de Bragg 26, 28, ce qui permet d'éliminer lacontribution des modes non réfléchis par le miroir à la réponse électrique du résonateur 24; il est souhaitable que le matériau d'enrobage soit compatible avec la gomme d'un pneumatique de sorte que, lors de la vulcanisation, la structure selon l'invention soit totalement intégrée au pneumatique, par exemple une résine Epoxy E514 (EpotechnyTM) Il apparaît ainsi que le résonateur hybride selon l'invention permet d'obtenir des rendements, ou couplages, supérieurs aux structures SAW, tout en ayant des qualités de résonance importantes et un encombrement réduit. Les pertes d'énergie avec le capteur sont donc minimisées, ce qui est avantageux et augmente la fiabilité, tout en élargissant les champs d'application de ce type de système passif vers le pneumatique et la liaison au sol. En outre, la fabrication des structures résonantes hybrides fait appel aux technologies de la microélectronique, notamment avec des procédés de dépôts sur tranche, ou wafer , dont le matériau de base peut être le silicium, au coût largement inférieur à celui du quartz utilisé pour les SAW. Dans un mode de réalisation préféré, le résonateur selon l'invention peut être utilisé comme transpondeur 30, tel qu'illustré sur la figure 4. Un résonateur 10 est muni d'une antenne, ici de type dipolaire, à deux brins 32, 34, qui lui est raccordée: il est alors possible d'exciter la résonance électrique de la structure 10 en la plaçant dans le champ d'un émetteur fonctionnant dans la gamme de fréquences correspondante. Après excitation, la fréquence propre de la structure 12, 16, 18, 20, 22 sera réémise et pourra être analysée en utilisant un dispositif approprié. Il est ainsi possible de réaliser un transpondeur 30 dont le signal est asservi à l'état de la structure au moment de la réception. Un autre avantage est qu'il apparaît ici possible de régler le module de l'impédance de résonance indépendamment des autres caractéristiques électriques telles que le couplage, la dérive thermique, etc.. Il est alors plus facile d'optimiser les échanges d'énergie avec l'antenne qui lui est connectée, en jouant sur le rapport d'onde stationnaire SWR ( Standing Wave Ratio ). En outre, lorsque l'invention est utilisée comme transpondeur passif, qu'il soit partiel ou total, un enrobage peut laisser passer ou inclure les fils d'antenne. L'absence d'encapsulation spécifique, l'intégration de la liaison électromécanique entre l'antenne et le capteur, l'absorbant au sein de l'enrobage permettent une forte réduction du coût final du transpondeur. Un résonateur hybride 10, 24, 30 selon l'invention permet ainsi, qu'il soit intégré dans la gomme du pneumatique ou collé à un élément de la liaison au sol, de mesurer la température de roulage. En particulier, la structure résonante 10, 24 selon l'invention peut être réalisée en utilisant un ensemble de matériaux qui accroissent sa sensibilité aux variations de température. Par exemple, on utilise de préférence des matériaux dont les coefficients de variation de la fréquence en fonction de la température (CFT) sont de même signe, de façon à cumuler les effets, comme par exemple le niobate de lithium et le silicium, tous deux à CFT négatif. Dans un autre cas de figure, pour limiter la sensibilité aux variations de température, par exemple lorsque la bande de fréquence disponible pour l'interrogation est faible, deux matériaux dont les CTF sont contra variants, comme AIN et Si, peuvent être utilisés. Ici, la fréquence de résonance de l'ensemble de la structure 10 varie alors en fonction de la température, et il est possible d'utiliser la fonction de transpondeur 30 par exemple pour suivre directement l'évolution des variations de température. Un tel transpondeur 30 peut être associé à un autre résonateur 10, 24 selon l'invention. Dans ce cas, avantageusement, l'écart entre les couplages et les impédances à la résonance des structures résonantes est minimisé afin de limiter le différentiel de pertes, et donc permettre leur interrogation respective à distance avec les mêmes performances, notamment en termes de distance d'interrogation. Ainsi, la réponse à une interrogation est homogène en termes de niveau de réponse entre les différents résonateurs à même distance d'interrogation. Avantageusement, deux structures résonantes 10 sont utilisées conjointement de façon à ce que les fréquences des structures résonantes présentent des dérives opposées en fonction de la température, ce qui permet de doubler la sensibilité de l'ensemble ainsi créé. En particulier, la sensibilité de la mesure électrique peut être optimisée en plaçant le résonateur à dérive thermique positive de la fréquence en entrée de la bande de fréquence autorisée, et celui à dérive thermique négative de la fréquence en sortie de ladite bande. Pour chaque résonateur séparément, on détermine l'écart entre sa fréquence de base et sa fréquence courante, et la somme des écarts mesurés pour chaque résonateur pour une même variation de température équivaut à une dérive thermique double de la valeur unitaire. Inversement, si l'ensemble des matériaux choisis est tel que la sensibilité en température de la fréquence de résonance utile (dans la bande d'interrogation choisie) est la plus faible possible, la structure résonante peut ensuite être intégrée dans une structure mécanique déformable spécifique pour une mesure directe des effets de contrainte: la déformation de la structure mécanique entraîne une modification des propriétés acoustiques du résonateur, ce qui se traduit par une variation de sa (ses) fréquence(s) de résonance. La structure mécanique déformable peut être sous forme d'une barre rigide connectée à une membrane déformable dont l'épaisseur est ajustée pour optimiser la gamme de contraintes à mesurer et la résonance utile, représentative de l'information recherchée. Le résonateur selon l'invention permet ainsi la mesure indirecte de la pression des pneumatiques (ou autre contrainte tridimensionnelle) en utilisant plusieurs structures hybrides comme jauges de contrainte sur un MEMS en silicium, grâce à leur compatibilité : ici encore, il est possible d'intégrer le dispositif selon l'invention pendant le procédé de fabrication du MEMS du fait du faible encombrement et du matériau de base qui est courant. Par exemple, il est possible de rendre un capteur clou 40 tel qu'illustré dans EP 1 275 949 passif: les jauges de contraintes piézorésistives gravées sur le MEMS 40 peuvent être remplacées par des jauges de contrainte de type structures hybrides résonantes 24, tel qu'illustré sur la figure 5, ce qui est possible au vu de la taille réduite des dispositifs selon l'invention. Il est possible par ailleurs de disposer plusieurs structures résonantes selon l'invention sur la même structure mécanique déformable, en particulier un pneumatique, certaines étant disposées sur les parties sensibles à la contrainte et d'autres sur des parties non affectées par les contraintes ou sur une fibre neutre pour permettre de disposer d'une référence. La mesure de l'évolution de chaque fréquence par rapport à la référence fixe permet alors, d'une part d'isoler la dérive thermique résiduelle, et d'autre part de mesurer les effets de contraintes; on peut également remonter au sens (signe) des effets à mesurer. De la même manière, pour s'affranchir de la mesure de température, il est possible d'utiliser une référence qui présente une sensibilité thermique égale à celle du corps d'épreuve, de telle sorte que l'écart fréquentiel entre résonateur de référence et résonateurs de mesure soit constant quelle que soit la température de travail. Selon une autre utilisation, la structure résonante selon l'invention peut être couplée en série à un corps d'épreuve capacitif dont la valeur varie en fonction d'un paramètre physique à mesurer: la fréquence de résonance varie en fonction de la valeur de la capacité. L'ensemble des éléments constitutifs de la structure résonante est choisi de sorte que la sensibilité de la fréquence de résonance utile (dans la bande d'interrogation choisie) soit la plus faible possible, et la géométrie sélectionnée pour optimiser le couplage électromécanique afin d'effectuer une mesure de capacité par tirage de fréquence. L'interrogation se fait alors en utilisant la fonction de transpondeur de la structure résonante pour suivre directement l'évolution des variations de capacité. Avantageusement, la structure résonante a une capacité statique dont la valeur est proche de la capacité à caractériser. Pour optimiser la sensibilité, la structure est conçue dans ce cas de façon à ce que la capacité statique du résonateur soit sensiblement égale à la capacité typique du corps d'épreuve capacitif. Pour améliorer encore la sensibilité, il est possible d'utiliser un ensemble d'au moins deux structures résonantes dont une seule est couplée au corps d'épreuve, l'autre étant utilisée comme référence. Il est également possible d'exploiter l'invention en couplant le corps d'épreuve capacitif en parallèle. En particulier, les résonateurs selon l'invention présentent: une surtension importante de façon à déterminer la fréquence et sa variation avec une précision suffisante; des pertes d'insertion très faibles de façon à ne pas dissiper inutilement l'énergie reçue lors de la transduction; une robustesse aux conditions environnementales hostiles dans lesquels ils sont susceptibles d'être soumis soit lors de leur mise en place, soit lors de leur exploitation, par exemple avec une température entre -50 C et 500 C
Afin d'augmenter la sécurité routière, le contrôle des conditions de roulage, et notamment des paramètres physiques d'un pneumatique sont préconisés. Un capteur selon l'invention permet de déterminer différents facteurs tels que la température ou la pression des pneumatiques. Le capteur est une structure résonante hybride passive qui peut être intégrée à la liaison au sol du véhicule, et notamment dans la gomme du pneumatique lors de sa fabrication.
1. Structure résonante acoustique hybride (10) destinée à être utilisée comme capteur dans une liaison au sol d'un véhicule, comprenant un support (12) et un transducteur piézoélectrique (14) qui comprend une première électrode conductrice (16) mise en place sur le support (12, 26) et une deuxième électrode (20) conductrice séparées par un film de matériau piézoélectrique (18), une fréquence de travail (F) de la structure (10) étant dans le spectre radiofréquence, notamment de 300 à 3000 MHz. 2. Structure selon la 1 dans lequel la fréquence de travail (F) dans le spectre radiofréquence est une harmonique de rang N 1 de la fréquence propre (Fo) de la structure (10). 3. Structure résonante selon la 1 ou 2 dans laquelle le support (12) est sous forme d'une lame de substrat, en particulier un monocristal de silicium. 4. Structure résonante selon l'une des précédentes dans laquelle la couche de matériau piézoélectrique (18) est une couche mince de nitrure d'aluminium. 5. Structure résonante selon l'une des 1 à, 4 comprenant une couche additionnelle (22) mise en place à la surface de la deuxième électrode (20) opposée à la couche piézoélectrique (18) permettant d'optimiser la densité acousto-électrique au sein de la couche piézoélectrique (18). 6. Structure résonante selon la 5 dans laquelle la couche additionnelle (22) est de même nature que le support (12). 7. Structure résonante suivant l'une des précédentes comprenant en outre, sur la deuxième électrode (20) ou la couche additionnelle (22) et/ou comme support du transducteur (14), un miroir de Bragg (26, 28) qui est composé d'une alternance de couches de coefficients de réflexion différents et dont le coefficient de réflexion est maximal au voisinage de la fréquence de résonance (F) de la structure acoustique (24). 8. Structure résonante selon la 7 comprenant en outre une couche d'enrobage de la structure au niveau du miroir de Bragg (26, 28) au moins. 9. Transpondeur radiofréquence (30) destiné à être utilisé comme capteur dans une liaison au sol d'un véhicule comprenant une antenne (32, 34) associée à une structure résonante (10, 24) selon l'une des 1 à 8. 10. Transpondeur selon la 9 associé à au moins une seconde structure acoustique résonante (10, 24) selon l'une des 1 à 8, les caractéristiques de chaque structure résonante permettant une mesure différentielle de température. 11. Elément d'une liaison au sol comprenant une structure résonante acoustique hybride ou un transpondeur selon l'une des 1 à 10. 12. Pneumatique dans la gomme duquel est intégré une structure résonante acoustique hybride ou un transpondeur selon l'une des 1 à 10. 13. Utilisation d'une structure résonante hybride selon l'une des 1 à 8 comprenant un résonateur (10) à ondes de volume et à film piézoélectrique (18) pour mesurer un paramètre de roulage d'un véhicule. 14. Utilisation selon la 13 dans lequel la structure est intégrée à un élément de la liaison au sol du véhicule, notamment le pneumatique. 15. Utilisation selon l'une des 13 à 14 pour mesurer la température du pneumatique. 16. Utilisation d'une structure résonante hybride selon l'une des 1 à 8 comprenant un résonateur (10) à ondes de volume et à film piézoélectrique (18) en tant que jauge de contrainte interrogeable à distance dans un microsystème microélectronique (40).
H,B,G
H03,B60,G08
H03H,B60C,G08C
H03H 9,B60C 23,G08C 17
H03H 9/02,B60C 23/00,G08C 17/02
FR2891345
A1
AGENCEMENT DE POSITIONNEMENT D'UNE CONDUITE PAR RAPPORT A UN TUYAU
20,070,330
L'invention concerne un agencement de positionnement 5 d'une conduite par rapport à un tuyau, la conduite étant rigide et coudée en L et comportant deux branches: - une première branche de positionnement radial sur le tuyau et dont une extrémité est fixée par des moyens de fixation sur le tuyau, - une deuxième branche sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du tuyau. L'invention concerne, en particulier, un agencement de positionnement d'une conduite de prise de pression par rapport à une ligne d'échappement. Pour assurer le fonctionnement d'un filtre à particules dans une ligne d'échappement, des moyens de contrôle de débit des gaz d'échappement circulant dans le filtre à particules sont utilisés. Le fonctionnement des moyens de contrôle est piloté par des moyens de commande recevant, en entrée, des informations relatives aux conditions de fonctionnement du filtre délivrées par des capteurs implantés dans la ligne, l'un des capteurs étant constitué par un capteur de pression différentielle entre un point situé en amont du filtre à particules et un point situé en aval du filtre à particules. Dans la pratique, la prise de pression s'effectue au moyen de conduites coudées rigides de grande longueur en inox fixés par des extensions latérales de maintien sur le filtre à particules. Chaque conduite est inclinée selon un angle d'au moins 3 par rapport à l'axe horizontal défini par la ligne d'échappement de façon à éviter les condensas et leur éventuelle congélation. Actuellement, pour garantir le positionnement de ces conduites, un gabarit est appliqué manuellement lors du montage des conduites sur la ligne. Le montage d'un gabarit nécessite une étape supplémentaire dans le procédé ce qui est coûteux dans un procédé industriel. De plus, ce montage est dépendant des dispersions géométriques dues aux tolérances d'assemblage ce qui ne permet pas d'assurer un positionnement fiable et reproductible. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention a pour objet d'assurer le positionnement d'une conduite de pression par rapport à la ligne d'échappement. Plus généralement, l'invention a pour objet d'assurer le o positionnement d'une conduite rigide par rapport à un tuyau. A cet effet, l'invention propose l'agencement de positionnement d'une conduite par rapport à un tuyau comporte un organe de positionnement de la conduite par rapport au tuyau et en ce que l'organe de positionnement comporte au moins deux pattes: - une patte de fixation sur le tuyau, - une patte de positionnement de la conduite par rapport au tuyau qui coopère avec la deuxième branche de la conduite. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'organe de positionnement est réalisé en une seule pièce. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'organe de positionnement est une tôle pliée en L. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la patte de positionnement comporte un logement dimensionné de telle façon que la deuxième branche de la conduite est en appui sur une portion du logement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la patte de positionnement porte une pince élastique dans laquelle est reçue la deuxième branche de la conduite. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la patte de 30 positionnement comporte: - une partie inférieure fixe reliée à la patte de fixation, - une partie supérieure amovible qui coopère avec la deuxième branche de la conduite et - des moyens de positionnement de la partie supérieure par rapport à la partie inférieure. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la partie supérieure est un cavalier dont l'extrémité des deux bras est emboîtée dans une partie complémentaire de la partie inférieure. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la partie supérieure est amovible. o Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la conduite est une conduite de prise de pression et en ce que le tuyau est une ligne d'échappement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les moyens de fixation comportent: - un support fixé sur le tuyau, - une vis raccord montée sur l'extrémité de la première branche et fixée sur le support. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, une ligne d'échappement comporte une conduite de prise de pression positionnée par rapport à la ligne par un agencement de positionnement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation en référence aux figures annexées. La figure 1 représente une vue en perspective d'un agencement d'une conduite de prise de pression par rapport à une ligne d'échappement selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 2 représente une vue en perspective d'un 30 agencement d'une conduite de prise de pression par rapport à une ligne d'échappement selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 3 représente une vue en perspective d'un agencement d'une conduite de prise de pression par rapport à une ligne d'échappement selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence. Telle que représentée aux figures 1 à 3, une conduite 1 de Jo prise de pression est tubulaire de section circulaire, coudée en L et rigide. Cette conduite 1 est positionnée par rapport à un tuyau 2, appelé ligne d'échappement, au moyen d'un organe de positionnement 4. Ce tuyau 2 est tubulaire de section circulaire et d'axe D. La conduite 1 comporte une première branche 11 et une deuxième branche 12. Ces deux branches forment un angle sensiblement supérieur à 90 de façon à ce que la conduite permette un écoulement de fluide. L'organe de positionnement 4 comporte deux pattes: une patte de fixation 41 et une patte de positionnement 42. La patte de fixation 41 est agencée sur le tuyau 2. La patte de positionnement 42 coopère avec la deuxième branche 12. De façon à la fois à maintenir l'organe de positionnement 4 sur la ligne 2 et la conduite 1 sur la ligne 2 et à positionner l'organe de positionnement 4 par rapport à la ligne 2 et la conduite 1 par rapport à la ligne 2, des moyens de fixation 15 sont utilisés. Tels que représentés aux figures 1 à 3, les moyens de fixation 15 sont constitués d'un support 3 et d'une vis raccord 5. Selon un premier mode de réalisation, tel que représenté à la figure 1, l'organe de positionnement 4 est réalisé en une seule pièce - 5 pliée en L. La patte de fixation 41 est agencée sur le tuyau 2 et est parallèle à l'axe D du tuyau 2. La patte de positionnement 42 est perpendiculaire à l'axe D du tuyau 2 et comporte un logement 6 dimensionné de façon à ce que la deuxième branche 12 de la conduite 1 est en appui sur une portion du logement 6. Selon un deuxième mode de réalisation, tel que représenté à la figure 2, l'organe de positionnement 4 est réalisé en une seule pièce pliée en forme d'escalier. La patte de fixation 41 est agencée sur le tuyau 2 et est parallèle à l'axe D du tuyau 2. La patte de o positionnement 42 comporte deux parois: - une première paroi 421 sensiblement perpendiculaire à la patte de fixation 41 et - une deuxième paroi 422 sensiblement perpendiculaire à la première paroi 421. La deuxième paroi 422 porte une pince élastique 7 dans laquelle est reçue la deuxième branche 12 de la conduite 1. La pince élastique 7 comporte deux bras 71, 72 perpendiculaires à l'axe D sur la surface supérieure 422a de la deuxième paroi 422. Les deux bras 71, 72 coopèrent avec la deuxième branche 12 du conduite 1 par clipsage. Selon un troisième mode de réalisation, tel que représenté à la figure 3, l'organe de positionnement 4 est réalisé en deux pièces. La patte de fixation 41 est agencée sur le tuyau 2 et est parallèle à l'axe D du tuyau 2. La patte de positionnement 42 comporte une partie inférieure 8, une partie supérieure 9 et des moyens de positionnement 10 de la partie supérieure 9 par rapport à la partie inférieure 8. La partie supérieure 9 est un cavalier amovible qui chevauche la deuxième branche 12 de la conduite 1. Le cavalier 30 comporte deux bras 91, 92 qui sont verticaux, perpendiculaires à l'axe D et dont leur extrémité est emboîtée dans une partie complémentaire de la partie inférieure 8. La partie inférieure 8 est fixe et reliée à la patte de fixation 41. Cette partie inférieure 8 comporte deux bras 81, 82 qui sont verticaux, perpendiculaires à l'axe D et qui sont la partie complémentaire du cavalier. Les deux bras 91, 92 sont donc emboîtés dans les deux bras 81, 82. Selon l'un des modes de réalisations, le montage de la conduite 1 de prise de pression par rapport à la ligne d'échappement 10 2 peut être réalisé selon la description ci-dessous. Dans un premier temps, l'organe de positionnement 4 est fixé à la ligne 2 au moyen du support 3. La patte de fixation 41 de l'organe de positionnement 4 comporte une cavité (non représentée) dimensionnée de façon à y insérer, perpendiculairement à l'axe D, le support 3. Le support 3 peut être fixé, par exemple, par soudage ou vissage sur la ligne 2. La vis raccord 5 est enfilée sur la première branche 11 de la conduite 1. L'extrémité de la première branche 11 est insérée coaxialement dans le support 3. La première branche 11 est sensiblement perpendiculaire à l'axe D. La branche 12 est positionnée de façon à coopérer avec la patte de positionnement 42 pour orienter la conduite 1 par rapport à la ligne 2 selon un angle défini entre l'axe D et l'axe de la deuxième branche 12 (environ 3 dans notre mode de réalisation). La conduite 1 est fixée au support 3 au moyen de la vis raccord 5 coaxiale à la branche 11. La vis raccord 5 est vissée dans le support 3. Selon le troisième mode de réalisation, la partie supérieure 9 de la patte de positionnement 42 peut être retirée. Ces modes de réalisation permettent de réaliser facilement le positionnement de la conduite 1 par rapport au tuyau 2 ou de remettre en position la conduite 1 par rapport au tuyau 2 si le positionnement s'est modifié au cours du temps. Pour chacun des modes de réalisation, la conduite 1, l'organe de positionnement 4, le support 3, la vis raccord 5 et la pince élastique 7 doivent résister à des températures élevées (jusqu'à 250 C) transmises par la ligne d'échappement 2 mais également à la corrosion et aux problèmes d'étanchéité. Ces éléments peuvent donc être choisis en acier de type Inox 304L. Ces modes de réalisation s'appliquent dans le domaine de l'échappement mais il n'est pas exclu d'appliquer cet agencement à d'autres domaines techniques pour des types de conduites lo différents. -8
Agencement de positionnement d'une conduite (1) par rapport à un tuyau (2) d'axe (D), la conduite (1) étant rigide et coudée en L et comportant deux branches (11, 12) :- une première branche (11 ) de positionnement radial sur le tuyau (2) et dont une extrémité est fixée par des moyens de fixation (15) sur le tuyau (2),- une deuxième branche (12) sensiblement parallèle à l'axe (D) du tuyau (2)caractérisé en ce qu'il comporte un organe de positionnement (4) de la conduite (1) par rapport au tuyau (2) et en ce que l'organe de positionnement (4) comporte au moins deux pattes :- une patte de fixation (41 ) sur le tuyau (2),- une patte de positionnement (42) de la conduite (1) par rapport au tuyau (2) qui coopère avec la deuxième branche (12) de la conduite (1).
1. Agencement de positionnement d'une conduite (1) par rapport à un tuyau (2) d'axe (D), la conduite (1) étant rigide et coudée en L et 5 comportant deux branches (11, 12) : - une première branche (11) de positionnement radial sur le tuyau (2) et dont une extrémité est fixée par des moyens de fixation (15) sur le tuyau (2), une deuxième branche (12) sensiblement parallèle à to l'axe (D) du tuyau (2) caractérisé en ce qu'il comporte un organe de positionnement (4) de la conduite (1) par rapport au tuyau (2) et en ce que l'organe de positionnement (4) comporte au moins deux pattes: - une patte de fixation (41) sur le tuyau (2), - une patte de positionnement (42) de la conduite (1) par rapport au tuyau (2) qui coopère avec la deuxième branche (12) de la conduite (1). 2. Agencement de positionnement selon la 1, 20 caractérisé en ce que l'organe de positionnement (4) est réalisé en une seule pièce. 3. Agencement de positionnement selon la 2, caractérisé en ce que l'organe de positionnement (4) est une tôle 25 pliée en L. 4. Agencement de positionnement selon la 3, caractérisé en ce que la patte de positionnement (42) comporte un logement (6) dimensionné de telle façon que la deuxième branche (12) de la conduite (1) est en appui sur une portion du logement (6). 5. Agencement de positionnement selon la 2, caractérisé en ce que la patte de positionnement (42) porte une pince élastique (7) dans laquelle est reçue la deuxième branche (12) de la conduite (1). - 9 6. Agencement de positionnement selon la 1 caractérisé en ce que la patte de positionnement (42) comporte: - une partie inférieure (8) fixe reliée à la patte de fixation (41), - une partie supérieure (9) amovible qui coopère avec la deuxième branche (12) de la conduite (1) et des moyens de positionnement (10) de la partie supérieure (9) par rapport à la partie inférieure (8). 7. Agencement de positionnement selon la 6, io caractérisé en ce que la partie supérieure (9) est un cavalier dont l'extrémité des deux bras (91,92) est emboîtée dans une partie complémentaire de la partie inférieure (8). 8. Agencement de positionnement selon la 7 15 caractérisé en ce que la partie supérieure (9) est amovible. 9. Agencement de positionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la conduite (1) est une conduite de prise de pression et en ce que le tuyau (2) est une ligne d'échappement. 10. Agencement de positionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de fixation (15) comportent: - un support (3) fixé sur le tuyau (2) - une vis raccord (5) montée sur l'extrémité de la première branche (11) et fixée sur le support (3). 11. Ligne d'échappement (2) caractérisée en ce qu'elle comporte une conduite (1) de prise de pression positionnée par rapport à la ligne (2) par un agencement de positionnement selon l'une quelconque des précédentes.
F
F16,F01
F16L,F01N
F16L 41,F01N 3,F01N 11,F01N 13,F16L 25
F16L 41/12,F01N 3/021,F01N 11/00,F01N 13/08,F16L 25/00
FR2891498
A1
DISPOSITIF ANTI-EFFRACTION DU PASSAGE DE JAUGE OU DU BOUCHON DE VIDANGE POUR UN RESERVOIR DE CARBURANT.
20,070,406
La présente invention concerne une protection anti-effraction de l'orifice du passage de jauge et des conduits d'aspiration et de refoulement du carburant, ainsi qu'une protection du bouchon de vidange pour le réservoir de carburant d'un véhicule, notamment d'un camion. De nos jours, avec le prix sans cesse croissant des carburants, on constate de plus en plus de vols de carburant par siphonnage du réservoir des véhicules, notamment des camions qui en contiennent généralement de grandes quantités. Il subsiste donc un besoin de plus en plus important pour des dispositifs anti-effraction visant à en empêcher le siphonnage des réservoirs. Il existe déjà de nombreux dispositifs anti- effraction pour l'orifice de remplissage des réservoirs, mais il n'existe pas à l'heure actuelle de dispositifs anti-effraction satisfaisants pour la jauge et le bouchon de vidange des réservoirs qui sont généralement accessibles depuis l'extérieur sur les camions et donc vulnérables vis-à-vis d'un siphonnage potentiel. En effet, la jauge des réservoirs comprend généralement une partie plongeuse partiellement immergée dans le réservoir, reliée à un moyen de mesure qui est prolongé à l'extérieur par une liaison indiquant le niveau de carburant au conducteur du véhicule. Il est souvent possible d'extraire cette jauge par décentrage hors de l'orifice dans lequel elle est montée, même s'il est parfois nécessaire pour cela de forcer le support. Un accès au réservoir est alors libéré par lequel le siphonnage peut être possible. L'aspiration du carburant pour alimenter le moteur s'effectue généralement également par cet endroit. De même, alors que l'orifice de vidange est prévu pour le vidage du réservoir, comme il est 2891498 2 généralement accessible depuis l'extérieur, il peut aussi servir à un éventuel siphonnage. Il existe donc le besoin d'un dispositif anti-effraction permettant d'empêcher l'extraction de la jauge hors de son orifice et le dévissage du bouchon de vidange. Avantageusement, il s'agit d'un même modèle de dispositif anti-effraction pouvant servir à la fois de protection contre l'extraction de la jauge et contre le dévissage du bouchon de vidange. Pour résoudre ces divers problèmes techniques, la présente invention propose une plaque en tôle solidarisée à la paroi adjacente du réservoir et présentant une déformation en logement prévue pour recouvrir la partie extérieure de la jauge ou le bouchon de vidange afin d'en rendre l'extraction impossible et ainsi la libération du passage. Préférentiellement réalisée à partir d'une bande de tôle en acier inoxydable ou galvanisé pliée ou cintrée afin de former une saillie fermée et renforcée par une ou deux plaque(s) latérale(s), la protection anti-effraction selon l'invention est simple à réaliser, peu coûteuse et d'une réalisation suffisamment solide pour résister à la plupart des tentatives d'effraction. Une fois rapportée sur le réservoir et solidarisée à celui-ci, préférentiellement par collage, la protection anti-effraction selon l'invention peut être difficilement enlevée sans destruction et sans bruit, ce qui suffit alors à empêcher la grande majorité des tentatives d'effraction. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une représentation en perspective d'ensemble vue de dessus d'une protection anti- effraction selon l'invention; la figure 2 est une représentation en perspective d'ensemble vue de dessous d'une protection anti-effraction selon l'invention; et 5. la figure 3 est une vue en perspective d'ensemble de l'arrière d'une protection anti-effraction selon l'invention montée sur la jauge d'un réservoir et immobilisée à chacune de ses extrémités par l'appui forcé d'une sangle et par un bord transversal relevé. La protection anti-effraction selon la présente invention va maintenant être décrite de façon détaillée en référence aux figures 1 à 3. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. La protection anti-effraction 1 selon l'invention est préférentiellement réalisée à partir d'une bande de tôle 2 en métal. Cette bande de tôle 2 en métal, préférentiellement en acier inoxydable ou galvanisé d'une épaisseur de sensiblement 20/10e, est pliée ou cintrée afin de former une saillie de protection anti-effort 3 en forme de boîtier anti-effraction présentant un volume suffisant pour loger la partie saillante d'une jauge 4 ou d'un bouchon de vidange. Cette saillie de protection anti-effraction 3 peut être fermée sur l'une de ses faces latérales 5 ou sur les deux faces latérales à l'aide d'une plaque d'obturation 6 afin d'empêcher l'accès à la partie saillante d'une jauge 4 ou à un bouchon de vidange. Dans le cas de la protection de la partie saillante d'une jauge 4, il peut être nécessaire de garder un côté de la saillie de protection antieffraction 3 ouvert pour le passage des conduites 7 ou des liaisons électriques 8. Dans ce cas, la saillie de protection anti-effraction 3 est fermée uniquement sur l'un de ses côtés 5. 2891498 4 La plaque d'obturation 6 est préférentiellement fabriquée dans la même matière que celle de la bande de tôle 2 en métal et est préférentiellement solidarisée à cette dernière par soudage. Outre sa fonction d'obturation latérale de la saillie de protection antieffraction 3, chaque plaque 6 d'obturation sert également de renfort pour la saillie 3, rendant ainsi la structure de cette dernière plus résistante à la destruction et à la déformation afin de dissuader les voleurs de passer à l'action. Dans un mode de réalisation préféré, représenté sur les figures 1 et 2, la saillie de protection anti-effraction 3 se présente sous la forme d'un parallélépipède et les plaques d'obturation 6 se présentent sous la forme d'un rectangle. Dans un mode de réalisation préféré, les faces inférieures 9, 10 de la bande de tôle 2 en acier de l'invention sont fixées contre la paroi 11 du réservoir par un moyen quelconque par exemple 12 soit par collage, soit par une bande double face de forte adhérence sur chaque face. Généralement, les réservoirs de carburant 12 des camions sont immobilisés sur un support solidarisé au châssis à l'aide de deux ou plusieurs sangles 13, 14. Lorsque la protection anti-effraction 1 du passage de jauge et du bouchon de vidange est montée sur un tel réservoir de carburant 12, ces sangles 13, 14 viennent recouvrir les extrémités 15, 16 de celle-ci, procurant alors un maintien supplémentaire et empêchant le retrait de la protection anti-effraction 1 de l'invention. Dans un mode de réalisation préféré, la plaque de tôle 2 de la protection anti-effraction 1 selon l'invention présente à chaque extrémité 15, 16 un côté transversal à rebord relevé 17, 18 par exemple par pliage, préférentiellement sensiblement à angle droit 2891498 5 constituant avec la sangle adjacente une butée d'arrêt en cas de soulèvement de la bande 2. Ces rebords relevés de chant 17, 18 ont pour fonction de recevoir le bord externe de chaque sangle de maintient 13, 14 du réservoir de carburant 12 contre leur surface interne. Ainsi, les sangles 13, 14 ne peuvent pas être coulissées latéralement, ce qui empêche l'enlèvement forcé de la protection anti-effraction 1 de l'invention. De fait, comme cela peut être vu sur la figure 3, les sangles 13, 14 et la protection anti-effraction 1 de l'invention, par ses rebords relevés de chant 17, 18, assurent un maintien-arrêt mutuel qui empêche tout retrait par coulissement sous la sangle de la protection anti-effraction 1 de l'invention. Ce blocage mutuel peut être encore renforcé en rabattant ou en recourbant les rebords relevés des bords transversaux sur la sangle adjacente. Ainsi, de par son collage sur la paroi adjacente du réservoir et son maintien par les sangles 13, 14, il est extrêmement difficile d'ôter la protection anti-effraction 1 de l'invention, même à l'aide d'un pied de biche. Cette protection 1 offre donc une solution anti-effraction parfaitement adaptée à la protection du passage de jauge 4 et du bouchon de vidange pour le réservoir de carburant 12 d'un camion. On peut également envisager de nombreuses variantes des modes de réalisation précédents sans s'écarter de la portée de l'invention. On peut par exemple réaliser la protection anti-effraction en aluminium ou en matière polymère haute densité
Cette protection (1) est préférentiellement réalisée à partir d'une bande de tôle (2) en acier inoxydable ou galvanisé pliée ou cintrée afin de former une saillie de protection anti-effraction (3) présentant un volume suffisant pour loger la partie saillante d'une jauge (4) ou d'un bouchon de vidange d'un réservoir de carburant (12). Cette saillie de protection anti-effraction peut être fermée sur l'un de ses côtés (5) ou les deux à l'aide d'une plaque d'obturation (6). La protection est collée sur le corps (11) du réservoir de carburant (12) et maintenue par les sangles de maintien (13, 14) de ce dernier. Elle présente à chaque extrémité (15, 16) un rebord relevé (17, 18) empêchant le coulissement latéral des sangles et la libération de la protection anti-effraction de l'invention.
1. Dispositif de protection anti-effraction (1) contre l'extraction de la jauge ou contre l'enlèvement du bouchon de vidange, destiné à être monté contre la paroi (11) d'un réservoir de carburant (12), caractérisé en ce qu'il comprend une bande de tôle (2) pliée ou cintrée afin de former une saillie de protection (3) en forme de boîtier anti-effraction présentant un volume suffisant pour loger la partie saillante d'une jauge (4) ou d'un bouchon de vidange. 2. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la saillie de protection anti-effraction (3) se présente sous la forme d'un parallélépipède. 3. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les faces inférieures (9, 10) de la bande de tôle (2) sont fixées contre la paroi (11) du réservoir (12) par collage. 4. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les faces inférieures (9, 10) de la bande de tôle (2) sont fixées contre la paroi (11) du réservoir (12) par une bande double face de forte adhérence sur chaque face. 5. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la bande de tôle (2) est en acier inoxydable ou galvanisé. 6. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la bande de tôle (2) présente une épaisseur de sensiblement 20/10e. 7. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la saillie de protection anti-effraction (3) est fermée sur au moins une de ses faces latérales (5) à l'aide d'une plaque d'obturation (6). 8. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la plaque d'obturation (6) est fabriquée dans la même matière que celle de la bande de tôle (2). 9. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce que la plaque d'obturation (6) est solidarisée à la bande de tôle (2) par soudage. 10. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que les plaques d'obturation (6) se présentent sous la forme d'un rectangle. 11. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, dans le cas où le réservoir de carburant (12) est immobilisé sur son support à l'aide de deux ou plusieurs sangles (13, 14), ces sangles (13, 14) viennent recouvrir les extrémités (15, 16) de la plaque de tôle (2) pour les plaquer contre le réservoir. 12. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la plaque de tôle (2) présente à chaque extrémité (15, 16) un côté transversal à rebord relevé (17, 18) constituant avec la sangle une butée de maintien-arrêt en cas de soulèvement de la bande (2), ces rebords relevés de chant (17, 18) étant prévus pour recevoir le bord externe des sangles de maintien (13, 14) du réservoir de carburant (12) contre leur surface interne. 13. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les rebords relevés (17, 18) sont pliés 2891498 8 sensiblement à angle droit. 14. Dispositif de protection anti-effraction (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les rebords relevés des bords transversaux sont 5 rabattus ou recourbés sur la face supérieure de la sangle adjacente.
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