code
stringlengths
9
9
KIND
stringclasses
7 values
title
stringlengths
1
436
date
int64
20M
20.2M
desc
stringlengths
2
982k
abs
stringlengths
3
4.1k
claims
stringlengths
4
266k
IPC1
stringclasses
372 values
IPC3
stringlengths
3
35
IPC4
stringlengths
4
54
IPC6
stringlengths
6
383
IPC8
stringlengths
9
1.36k
FR2897706
A1
CARTE A MICROPROCESSEUR ET SYTEME DE CARTE A MICROPROCESSEUR SUPPORTANT DE MULTIPLES INTERFACES.
20,070,824
La présente invention concerne des cartes à microprocesseur et, plus particulièrement, des interfaces pour des cartes â microprocesseur. Une carte à microprocesseur contient une puce de circuit intégré (puce de CI) ayant un ou plusieurs composants, tels qu'un microprocesseur, un système d'exploitation de carte, un module de sécurité et/ou une mémoire, de façon à permettre au titulaire d'effectuer certaines opérations. Une carte à microprocesseur peut fournir des fonctions de calcul, de chiffrement, de communication bidirectionnelle et/ou de sécurité, et peut être transportée commodément. Pour ces raisons, et d'autres, on utilise diverses cartes à microprocesseur dans diverses gammes d'applications, comme des applications de circulation, médicales et de santé, d'identification, de distribution et/ou civiles. Des cartes à microprocesseur sont classées en cartes du type à contact, en cartes du type sans contact et en combinaisons de celles-ci (c'est-à-dire cartes de type combiné ou hybride), sur la base du procédé d'interface de la carte. Une carte à microprocesseur de type à contact doit être insérée dans un lecteur pour l'utiliser. Ainsi, la carte de type à contact peut recevoir de l'électricité et un signal d'horloge pour son fonctionnement au moyen d'un contact physique. Certains lecteurs de carte pour une carte à microprocesseur de type à contact retiennent une carte insérée, de façon à éviter que la carte ne soit retirée avant la fin de la communication entre le lecteur et la carte. Une grande quantité de données peut être émise vers une carte à microprocesseur du type à contact, ou à partir de celle-ci, en comparaison avec le cas d'une carte à microprocesseur de type sans contact. Le protocole ISO/IEC 7816 est prévu pour des cartes à microprocesseur de type à contact. Contrairement à ceci, une carte à microprocesseur de type sans contact peut communiquer avec un lecteur en étant à distance du lecteur. Il n'est donc 2 pas nécessaire d'insérer dans un lecteur une carte à microprocesseur de type sans contact, pour utiliser la carte. Des protocoles tels que ISO/IEC 10536 et ISO/IEC 14443 sont prévus pour des cartes de type sans contact. Un exemple d'une carte à microprocesseur de type à contact est une carte de module d'identification d'abonné (SIM pour "Subscriber Identification Module") utilisée dans un téléphone cellulaire, tel qu'un téléphone cellulaire configuré pour l'utilisation avec un système de communica- tion GSM (Global System for Mobile communications). Une carte SIM est un module qui fournit de l'information concernant un utilisateur particulier, sur la base du nom et du mot de passe de l'utilisateur. Du fait qu'une carte SIM contient de l'information concernant son utilisateur, l'utilisateur peut, par exemple, utiliser un téléphone cellulaire d'une autre personne comme son propre téléphone, en insérant la carte SIM dans le téléphone cellulaire de l'autre personne (auquel cas la facture serait envoyée à l'utilisateur associé à la carte SIM). Conformément aux règles d'interface spécifiées dans le protocole ISO 7816 pour des cartes à microprocesseur de type à contact, huit plages de contact Cl à C8 sont établies pour une carte SIM. Les fonctions des plages de contact Cl à C8 sont indiquées dans le Tableau 1 ci- dessous. Tableau 1 No de broche ASSIGNATION (ISO 7816) Cl VDD (TENSION D'ALIMENTATION) C2 RST (SIGNAL DE RESTAURATION) C3 CLK (SIGNAL D'HORLOGE) C4 EN RESERVE C5 VSS (MASSE) C6 VPP (TENSION DE PROGRAMMATION) C7 E/S (ENTREE / SORTIE DE DONNES) C8 EN RESERVE 35 3 En se référant au Tableau 1, on note que la plage de contact Cl est utilisée pour recevoir de l'énergie à travers une interface avec l'extérieur pour la carte SIM. La plage de contact C2 est utilisée pour recevoir un signal de restauration pour restaurer un circuit interne de la carte SIM. La plage de contact C3 est utilisée pour recevoir un signal d'horloge à partir d'une interface avec l'extérieur. Le signal d'horloge peut être utilisé pour faire fonctionner un microprocesseur incorporé dans la carte SIM. La plage de contact C5 est utilisée comme une masse électrique entre la carte SIM et une interface avec l'extérieur. La plage de contact C6 est utilisée comme une broche d'alimentation pour fournir une tension de programmation (VPP) à une mémoire morte programmable et effaçable de façon électrique (EEPROM) incorporée dans la carte SIM. La plage de contact C7 est utilisée pour la communication de données entre la carte SIM et une interface avec l'extérieur, par une technique de communication en semi-duplex. D'autre part, les plages de contact C4 et C8 sont des plages réservées qui ne sont pas encore spécifiées dans le protocole ISO 7816. Conformément au protocole ISO 7816, des débits de transmission de 9600 bits/s, 19200 bits/s et 38400 bits/s sont permis. Par conséquent, le protocole ISO 7816 est habituellement utilisé pour des applications exigeant une faible largeur de bande de communication, comme des automates bancaires (ATM pour "Automated Teller Machines") et des dispositifs de certification d'identification de visiteurs. Cependant, avec le développement de technologies de commerce électronique utilisant l'Internet et des téléphones cellulaires, la transmission de grandes quantités de données, comme des fichiers audio et vidéo, est de plus en plus demandée. Par conséquent, pour procurer une plus grande 35 variété de services en utilisant une carte à microprocesseur, il est possible d'ajouter des contacts 4 supplémentaires à la carte à microprocesseur et/ou d'incorporer une puce supplémentaire dans la carte à microprocesseur. Cependant, comme décrit ci-dessus, le nombre et les fonctions des plages de contact Cl à C8 sont déjà définis pour des cartes SIM. Des modes de réalisation de l'invention procurent une carte à microprocesseur incluant une multiplicité d'interfaces. Une carte à microprocesseur conforme à certains modes de réalisation de l'invention comprend une première interface configurée pour effectuer une opération d'interface d'un premier type avec un hôte en utilisant une multiplicité de plages de contact définies par un protocole de carte à microprocesseur de type à contact, une deuxième interface configurée pour effectuer une opération d'interface d'un deuxième type avec l'hôte, en utilisant un sous-ensemble de la multiplicité de plages de contact, et une unité de commande configurée pour déterminer une priorité entre les première et deuxième interfaces. La première interface peut inclure une interface ISO 7816. La deuxième interface peut inclure une interface pour un dispositif parmi une carte MMC (Multi Media Card), une carte SD (Secure Digital), une mémoire "Memory Stick", une mémoire "Compact Flash", une carte xD, une carte SM (Smart Media), et/ou un dispositif USB (Universal Serial Bus). Le sous-ensemble de plages de contact peut inclure une plage de contact en réserve C4, une plage de contact de tension élevée C6 pour la programmation et une plage en réserve C8 qui sont définies dans l'interface ISO 7816. L'hôte peut inclure un circuit de conditionnement de plages configuré pour fixer des fonctions des plages de contact C4, C6 et C8 pour la deuxième interface. Le circuit de conditionnement de plages peut inclure un circuit de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas connectant les plages de contact respectives C4, C6 et C8 à une tension d'alimentation et/ou une tension de masse. La deuxième interface peut inclure un circuit de détection de plages configuré pour détecter des états de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas des plages de contact respectives C4, C6 et C8. 5 L'unité de commande peut inclure un sélecteur de bus multifonction configuré pour déterminer un type de la deuxième interface en utilisant les états de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas détectés pour les plages de contact C4, C6 et C8. Le sélecteur de bus multifonction peut être configuré pour reconnaître la deuxième interface comme une interface MMC lorsque les deux plages de contact C4 et C8 sont dans un état de rappel au potentiel haut et/ou pour reconnaître la deuxième interface comme une interface USB lorsque toutes les plages de contact C4, C6 et C8 sont dans un état de rappel au potentiel bas. La carte à microprocesseur peut en outre inclure un module de mémoire configuré pour stocker des données transmises à travers les première et/ou deuxième interfaces. L'unité de commande peut être configurée pour déterminer une priorité entre les première et deuxième interfaces, pour accéder au module de mémoire. Un système de carte à microprocesseur conforme à certains modes de réalisation de l'invention comprend un dispositif portable incluant un premier hôte et un deuxième hôte, et une carte à microprocesseur connectée au dispositif portable à travers une multiplicité de plages de contact définies par un protocole de carte à microprocesseur de type à contact. La carte à microprocesseur peut en outre inclure une première interface configurée pour effectuer une opération d'interface d'un premier type avec le premier hôte en utilisant les plages de contact, une deuxième interface configurée pour effectuer une opération d'interface d'un deuxième type avec le deuxième hôte, en utilisant un sous-ensemble des plages de contact, et une unité de commande 6 configurée pour déterminer une priorité entre les première et deuxième interfaces. Les figures annexées sont incluses pour permettre une compréhension supplémentaire de la présente invention et sont incorporées dans cette description et constituent une partie de celle-ci. Les dessins illustrent des exemples de modes de réalisation de la présente invention et, conjointement à la description, ont pour fonction d'expliquer des principes de la présente invention. Dans les figures : la figure 1 est un schéma illustrant une carte de module d'identification d'abonné (SIM) et un dispositif portable utilisant la carte SIM en conformité avec certains modes de réalisation de l'invention ; la figure 2 est un schéma synoptique illustrant certains aspects d'une carte SIM et d'un dispositif portable utilisant la carte SIM en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention ; la figure 3 est un schéma synoptique détaillé illustrant certains aspects de la carte SIM de la figure 2, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est un schéma de circuit illustrant un circuit de conditionnement de plages pour fixer les fonctions de plages utilisées pour une interface multifonction, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention ; et la figure 5 est un schéma de circuit illustrant un circuit de détection de plages pour détecter les fonctions de plages utilisées pour une interface multifonction, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. On va maintenant décrire ci-après plus complètement des modes de réalisation de la présente invention, en se référant aux dessins annexés, qui montrent des modes de réalisation de l'invention. Cette invention peut cependant 7 être mise en oeuvre sous de nombreuses formes différentes, et ne doit pas être interprétée comme étant limitée aux modes de réalisation présentés ici. A la place, ces modes de réalisation sont présentés pour faire en sorte que cet exposé soit approfondi et complet, et permette à l'homme de l'art d'apprécier pleinement le cadre de l'invention. Des éléments semblables sont toujours désignés par des numéros semblables. On notera que, bien que les termes premier, deuxième, etc., puissent être utilisés ici pour décrire divers éléments, ces éléments ne doivent pas être limités par ces termes. Ces termes sont utilisés seulement pour distinguer un élément d'un autre. Par exemple, un premier élément pourrait être appelé un deuxième élément et, de façon similaire, un deuxième élément pourrait être appelé un premier élément, sans sortir du cadre de la présente invention. Dans le sens où il est utilisé ici, le terme "et/ou" englobe absolument n'importe quelles combinaisons d'un ou plusieurs des éléments cités associés. La terminologie utilisée ici vise seulement à décrire des modes de réalisation particuliers et n'est pas destinée à limiter l'invention. Dans l'usage qui en est fait ici, les formes du singulier "un" et "le" visent à inclure également les formes du pluriel, à moins que le texte n'indique clairement que ce n'est pas le cas. On notera en outre que les termes "comprend", "comprenant", "inclus" et/ou "incluant", lorsqu'ils sont utilisés ici, spécifient la présence de nombres entiers, caractéristiques, étapes, opérations, éléments et/ou composants, mais n'interdisent pas la présence ou l'ajout d'un ou plusieurs autres nombres entiers, caractéristiques, étapes, opérations, éléments, composants et/ou groupes de ceux-ci. Sauf mention contraire, tous les termes (incluant des termes techniques et scientifiques) utilisés ici ont la signification couramment admise par l'homme de l'art dans le domaine auquel cette invention appartient. On notera en 8 outre que les termes utilisés ici doivent être interprétés comme ayant une signification qui est en accord avec leur signification dans le contexte de cette description et dans le domaine technique pertinent, et ne seront pas interprétés en un sens idéalisé ou excessivement formel, sauf si cela est expressément défini ici. Une carte à microprocesseur conforme à certains modes de réalisation de la présente invention comprend une première interface effectuant une opération d'interface d'un premier type avec un hôte en utilisant une multiplicité de plages de contact définies par un protocole pour des cartes à microprocesseur de type à contact, une deuxième interface effectuant une opération d'interface d'un deuxième type avec l'hâte, en utilisant au moins trois de la multiplicité de plages de contact, et une unité de commande déterminant la priorité entre les interfaces du premier type et du deuxième type. Avec cette configuration, la carte à microprocesseur peut avoir diverses fonctions sans plages de contact supplémentaires. La figure 1 est un schéma illustrant une carte de module d'identification d'abonné (SIM) 100 et un dispositif portable 200 utilisant la carte SIM 100, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. Dans certains modes de réalisation, le dispositif portable 200 peut être un téléphone cellulaire. La présente invention n'est cependant pas limitée à des téléphones cellulaires ou à des cartes à microprocesseur prévues pour l'utilisation avec des téléphones cellulaires. Ainsi, certains modes de réalisation de la présente invention peuvent être appliqués à divers dispositifs portables, tels que des assistants numériques personnels (PDA pour "Personal Digital Assistant"), des lecteurs multimédias personnels (PMP pour "Personal Multimedia Player"), des appareils photographiques numériques et des enregistreurs vidéo personnels (PVR pour "Personal Video Recorder"). En se référant à la figure 1, on note que la carte SIM 100 peut être montée sur un réceptacle de carte SIM installé dans le dispositif portable 200. Le réceptacle de carte SIM maintient fermement en place la carte SIM 100 et établit un contact physique avec une multiplicité de plages de contact Cl à C8 sur la carte SIM 100, de façon à fournir de l'énergie et/ou des signaux d'horloge à la carte SIM 100. La forme et l'emplacement du réceptacle de carte SIM peuvent varier. La carte SIM 100 est configurée pour remplir à la fois des fonctions d'interface ISO 7816 et des fonctions d'interface multifonction, en utilisant les plages de contact Cl à C8 conformément au protocole ISO 7816 (ou un autre protocole de carte à microprocesseur de type à contact). Dans certains modes de réalisation, l'interface multifonction peut inclure des interfaces pour une carte MMC (Multi Media Card), une carte SD (Secure Digital), une mémoire Memory Stick, une mémoire Compact Flash, une carte xD, une carte SM (Smart Media) et/ou un bus USB (Universal Serial Bus). Des fonctions des plages de contact Cl à C8 définies dans certains modes de réalisation sont indiquées dans le Tableau 2 ci-dessous. Tableau 2 N de ASSIGNATION (ISO 7816) N de ASSIGNATION (MMC, USB) broche broche Cl VDD (TENSION D'ALIMENTATION) Cl VDD (TENSION D'ALIMENTATION) C2 RST (SIGNAL DE RESTAURATION) C2 RST (SIGNAL DE RESTAURATION) C3 CLK (SIGNAL D'HORLOGE) C3 CLK (SIGNAL D'HORLOGE) C4 EN RESERVE C4 MDATAO, D+ (Interface Multifonction) C5 VSS (MASSE) C5 VSS (MASSE) C6 VPP (TENSION DE PROGRAMMATION) C6 MCLK, SWP (Interface Multifonction) C7 E/S (ENTRÉE / SORTIE DE DONNES) C7 E/S (ENTREE / SORTIE DE DONNES) C8 EN RESERVE C8 MCMD, D- (Interface Multifonction) En se référant au Tableau 2, on note qu'une carte SIM 100 conforme à certains modes de réalisation utilise les plages de contact Cl, C2, C3, C5 et C7 conformément au 30 35 10 protocole ISO 7816. Cependant, la carte SIM 100 utilise également les plages de contact C4, C6 et C8, qui sont réservées ou ne sont pratiquement pas utilisées par le protocole ISO 7816, en tant que plages d'E/S pour une interface multifonction. Il en résulte que la carte SIM 100 peut procurer diverses fonctions à travers une interface multifonction, sans supplémentaires. Par exemple, lorsque une interface de carte MMC, d'horloge MCLK et un ordre respectivement aux plages de plages de contact l'interface multifonction est des données MDATAO, un signal MCMD peuvent être appliqués contact C4, C6 et C8. Lorsque exiger des l'interface multifonction est une données USB D+, un signal d'échange interface USB, des (SWP) et des données USB D- peuvent être appliqués respectivement aux plages de contact C4, C6 et C8. On peut utiliser ici d'autres combinaisons telles que (C4, C6) et (C6, C8) pour recevoir des données USB D+ et USB D-, au lieu de la combinaison (C4, C8). En outre, si nécessaire, on peut utiliser l'ensemble des trois plages de contact C4, C6 et C8 comme des plages d'E/S parallèle. La figure carte SIM 100 et carte SIM 100, réalisation de la pour la transmission de données en 2 est un schéma synoptique illustrant une un dispositif portable 200 utilisant la en conformité avec certains modes de présente invention. En se référant à la figure 2, on note que la carte SIM 100 comprend une interface 110, une unité de commande 140 et un module de mémoire 190. L'interface 110 comprend une interface ISO 7816 120 et une interface multifonction 130. L'interface ISO 7816 reçoit et émet des données en utilisant la plage de contact C7 indiquée sur la figure 1 et dans le Tableau 2. L'interface multifonction 130 reçoit et émet des données en utilisant les plages de contact C4, C6 et/ou C8. Les fonctions des plages de contact C4, C6 et C8 utilisées pour l'interface multifonction 130 peuvent 11 être définies conformément au type de l'interface multifonction 130 qui est présente. Le type de fonction d'interface que l'interface multifonction 130 remplit réellement peut être déterminé en utilisant un signal de sortie d'un circuit de conditionnement de plages 231 (voir la figure 4) connecté aux plages de contact C4, C6 et/ou C8. Des signaux d'entrée d'instructions / données transitant par l'interface ISO 7816 120 et l'interface multifonction 130 sont envoyés à l'unité de commande 140. L'unité de commande 140 comprend un arbitre 150 qui détermine la priorité entre les signaux d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface ISO 7816 120 et de l'interface multifonction 130. L'interface ISO 7816 120 peut être utilisée principalement pour des fonctions de certification d'identité, comme une authentification d'utilisateur. L'interface multifonction 130 peut être utilisée pour transmettre de grandes quantités de données, telles que des fichiers audio, des fichiers vidéo et/ou des fichiers de DVD, entre le dispositif portable 200 et le module de mémoire 190. Le module de mémoire 190 peut inclure une mémoire morte (ROM), une mémoire vive (RAM) et/ou une mémoire morte programmable et effaçable de façon électrique (EEPROM) pour des données d'applications. Le module de mémoire 190 peut être utilisé pour diverses opérations d'applications de la carte SIM 100. L'interface ISO 7816 120, qui peut être utilisée principalement pour l'authentification d'utilisateur, comme décrit ci-dessus, peut être utilisée pour la transmission de données entre le dispositif portable 200 et le module de mémoire 190. Par conséquent, l'arbitre 150 peut déterminer la priorité pour l'accès en mémoire ainsi que pour des demandes provenant de l'interface ISO 7816 120 et de l'interface multifonction 130. 12 En se référant toujours à la figure 2, on note que le dispositif portable 200 comprend une interface 210 et un hôte 240. L'interface 210 comprend une interface ISO 7816 220 et une interface multifonction 230. L'hôte 240 peut inclure des premier et deuxième hôtes 250 et 260 qui correspondent respectivement à l'interface ISO 7816 220 et à l'interface multifonction 230. Le premier hôte 250 échange des données avec la carte SIM 100 en utilisant l'interface ISO 7816 110. Le premier hôte 250 et la carte SIM 100 peuvent communiquer ensemble en utilisant des plages de contact définies par le protocole ISO 7816 existant. Le deuxième hôte 260 échange des données avec la carte SIM 100 en utilisant l'interface multifonction 230. Le deuxième hôte 260 et la carte SIM 100 peuvent communiquer ensemble en utilisant des plages de contact définies par le protocole ISO 7816 et en assignant à l'interface multifonction certaines des plages de contact C4, C6 et C8, comme indiqué dans le Tableau 2. Les fonctions des plages de contact C4, C6 et C8 peuvent être définies sur la base du type de fonction d'interface du deuxième hôte 250. Par exemple, selon le type de fonction d'interface multifonction du deuxième hôte 250, les plages de contact C4, C6 et C8 peuvent être utilisées comme une plage de réception d'instructions, une plage d'E/S de données et/ou une plage de réception de signal d'horloge. Les fonctions spécifiques des plages de contact C4, C6 et C8, qui dépendent du type d'interface multifonction considérée, seront décrites ci-dessous de façon plus détaillée en référence aux Tableaux 2 et 3 et aux figures 4 et 5. La figure 3 est un schéma synoptique détaillé illustrant certains aspects de la carte SIM 100 de la figure 2, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. En particulier, la figure 3 illustre de façon plus détaillée la structure de l'unité de commande 140 de la carte SIM 100. En se référant à la figure 3, on note que l'unité de commande 140 comprend un interpréteur 141 qui interprète une information d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface ISO 7816 120, un sélecteur de bus multifonction 142 qui reçoit une information d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface multifonction 130 et qui détecte et sélectionne une configuration d'interface des instructions / données, et un décodeur 143 qui décode l'information d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface multifonction 130. Les résultats traités de l'interpréteur 141 et du décodeur 143 sont envoyés à l'arbitre 150. L'information d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface ISO 7816 120 est habituellement utilisée pour des fonctions de certification d'identité, comme une authentification d'utilisateur. Dans une configuration d'interface ISO 7816 pour l'authentification, une demande d'authentification doit être traitée en un temps prédéterminé. D'autre part, du fait que de grands fichiers de données, tels que des fichiers audio, des fichiers vidéo et/ou des fichiers de DVD, sont transmis à travers l'interface multifonction 130, un débit élevé d'accès aux données doit être établi pour l'interface multifonction 130. Conformément à certains modes de réalisation de la présente invention, la carte SIM 100 peut offrir au moins deux procédés d'interface ayant des caractéristiques fonctionnelles différentes. Dans ce but, des voies de données séparées sont établies pour l'interface ISO 7816 120 et l'interface multifonction 130, et la priorité entre les voies de données séparées peut être déterminée par l'arbitre 150. L'interface multifonction 130 conforme à certains modes de réalisation de la présente invention utilise certaines plages de contact C4, C6 et C8 parmi les plages de contact existantes, en conformité avec le protocole ISO 7816, sans exiger des plages de contact supplémentaires. 14 En se référant toujours à la figure 3, on note que l'arbitre 150 est connecté à une unité de commande d'horloge 161, une unité de commande d'alimentation 162, un processeur d'authentification 170 et une unité de commande d'accès en mémoire 181, en plus de l'interpréteur 141 et du décodeur 143. L'unité de commande d'horloge 161 génère et commande un signal d'horloge pour l'utilisation dans une opération d'interface de la carte SIM 100. L'unité de commande d'alimentation 162 maintient à un niveau constant l'alimentation pour la carte SIM 100. Le processeur d'authentification 170 contient un algorithme d'authentification pour l'authentification d'utilisateur. Ainsi, le processeur d'authentification 170 est configuré pour traiter une demande d'authentification d'utilisateur introduite à partir de l'interface ISO 7816. L'unité de commande d'accès en mémoire 181 accède à une mémoire interne 182 incorporée dans l'unité de commande 140 et au module de mémoire 190 connecté à l'unité de commande 140. On va maintenant décrire de façon plus détaillée la structure et le fonctionnement de l'arbitre 150. L'arbitre 150 comprend un arbitre de protocole 151 et un arbitre de commande de mémoire 152. L'arbitre de protocole 151 détermine la priorité de processus entre des informations d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface ISO 7816 120 et de l'interface multifonction 130. Par exemple, lorsque les hôtes 250 et 260 du dispositif portable 200 adressent des demandes à la carte SIM 100 en même temps, l'arbitre de protocole 151 détermine et gère la priorité entre les demandes pour effectuer des tâches simultanées ou des tâches séparées. Dans certains modes de réalisation, l'arbitre de protocole 151 peut donner la priorité à l'interface ISO 7816 120 pour traiter une opération d'authentification utilisant une information d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface ISO 7816 120. L'opération d'authentification est effectuée par le processeur d'authentification 170. Le processeur d'authentification 170 peut inclure divers algorithmes d'authentification sous la forme de matériel ou de logiciel. Lorsque l'interface ISO 7816 120 effectue une demande d'authentification pendant qu'une information d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface multifonction 130 est en cours de traitement, l'arbitre de protocole 151 peut suspendre le traitement de l'information d'entrée d'instructions / données provenant de l'interface multifonction 130, et peut commander au processeur d'authentification 170 de traiter la demande d'authentification de l'interface ISO 7816 120. Une fois que le traitement de la demande d'authentification est achevé, le processus suspendu peut être repris et/ou effectué à nouveau depuis le début, sous la commande de l'arbitre de protocole 151. Dans ce but, l'arbitre de protocole 151 peut inclure à la fois des éléments matériels et/ou logiciels. L'arbitre de commande de mémoire 152 détermine la priorité entre l'interface ISO 7816 120 et l'interface multifonction 130 lorsque l'interface ISO 7816 120 et l'interface multifonction 130 demandent l'accès à la mémoire interne 182 ou au module de mémoire 190.L'arbitre de commande de mémoire 152 détermine et gère un ordre de priorité entre des demandes d'accès simultanées provenant des hôtes 250 et 260 du dispositif portable 200. Dans ce but, l'arbitre de commande de mémoire 152 peut inclure à la fois des éléments matériels et logiciels. L'unité de commande d'horloge 161 génère et gère un signal d'horloge pour l'utilisation dans une opération d'interface de la carte SIM 100. Dans la définition du protocole ISO 7816, comme indiqué dans le Tableau 2, un signal d'horloge de référence CLK ayant une fréquence de 5 MHz ou moins est transmis à l'unité de commande d'horloge 161 à travers la plage de contact C3. L'unité de commande d'horloge 161 peut utiliser le signal CLK comme un signal 16 d'horloge de système de la carte SIM 100 et/ou peut générer un signal d'horloge de système indépendant, en utilisant un oscillateur RC interne. Le signal d'horloge de système indépendant généré en utilisant l'oscillateur RC interne peut être utilisé pour des opérations d'interface pour un bus USB et/ou d'autres dispositifs tels qu'une carte MMC, une carte SD, une mémoire Memory Stick, une mémoire Compact Flash, une carte xD et/ou une carte SM. Pour fournir un signal d'horloge stable pour au moins deux opérations d'interface, l'unité de commande d'horloge 161 peut inclure des fonctions de commutation et de gestion de source d'horloge. L'unité de commande d'horloge 161 peut inclure à la fois des éléments matériels et/ou logiciels pour effectuer ces opérations. Comme expliqué ci-dessus, on peut utiliser différents signaux d'horloge dans la carte SIM 100, du fait que la carte SIM 100 utilise au moins deux procédés d'interface ayant des caractéristiques différentes. L'unité de commande d'alimentation 162 commande l'alimentation pour des opérations d'interface de la carte SIM 100. Conformément à la définition du protocole ISO 7816 indiquée dans le Tableau 2, une tension d'alimentation VDD est appliquée à travers la plage de contact Cl, et une tension de masse VSS est appliquée à travers la plage de contact C5. L'unité de commande d'alimentation 162 tente de maintenir l'alimentation de la carte SIM 100 à un niveau stable. Lorsque l'alimentation de la carte SIM 100 est commutée de façon aléatoire entre des modes actif et inactif par les hôtes 250 et 260, l'unité de commande d'alimentation 162 réduit les effets qui résultent d'événements d'activation et de désactivation. L'unité de commande d'alimentation 162 peut inclure à la fois des éléments matériels et/ou logiciels pour effectuer ces opérations. L'unité de commande d'accès en mémoire 181 commande l'accès à la mémoire interne 182 et au module de mémoire 17 190 par les hôtes 250 et 260 conformément à la priorité d'accès qui est déterminée par l'arbitre de commande de mémoire 152. Une interface de module de mémoire 183 est connectée comme une interface physique entre l'unité de commande d'accès en mémoire 181 et le module de mémoire 190. Comme décrit ci-dessus, conformément à certains modes de réalisation de la présente invention, on peut utiliser dans la carte SIM 100 au moins deux procédés d'interface ayant des caractéristiques différentes. Dans ce but, la carte SIM 100 peut inclure des voies de données séparées respectivement pour l'interface ISO 7816 et pour l'interface multifonction 130, et elle peut déterminer la priorité entre les voies de données en utilisant l'arbitre 150. Dans certains modes de réalisation de la présente invention, l'interface multifonction 130 peut fonctionner en utilisant certaines plages de contact C4, C6 et C8 parmi les plages de contact existantes définies par le protocole ISO 7816, sans exiger des plages de contact supplémentaires. On va maintenant décrire des fonctions définies des plages de contact C4, C6 et C8 pour une interface multifonction et des procédés de reconnaissance du type de l'interface multifonction qui est présente. La figure 4 est un schéma de circuit illustrant un circuit de conditionnement de plages 231 pour fixer les fonctions des plages de contact C4, C6 et C8 utilisées pour une interface multifonction, conformément à certains modes de réalisation de la présente invention. Le circuit de conditionnement de plages 231 peut être incorporé dans l'interface multifonction 230 du dispositif portable 200. A la place, ou en plus, le circuit de conditionnement de plages 231 peut être incorporé dans l'interface ISO 7816 220 du dispositif portable 200. En se référant à la figure 4, on note que le circuit de conditionnement de plages 231 comprend une résistance de rappel au potentiel haut R1 et un interrupteur de rappel au potentiel haut SW1 qui sont connectés en série entre une tension d'alimentation VDD et les plages de contact C4, C6 et C8, et une résistance de rappel au potentiel bas R2 et un interrupteur de rappel au potentiel bas SW2 qui sont connectés en parallèle entre un point de masse et les plages de contact C4, C6 et C8. La résistance de rappel au potentiel haut R1 peut avoir par exemple une valeur de résistance de 50 kS2 à 100 kû, et la résistance de rappel au potentiel bas R2 peut avoir par exemple une valeur de résistance de 15 kg). L'interrupteur de rappel au potentiel haut SW1 connecte électriquement la résistance de rappel au potentiel haut R1 à la tension d'alimentation VDD, et l'interrupteur de rappel au potentiel bas SW2 connecte électriquement la résistance de rappel au potentiel bas R2 au point de masse. Les fonctions des plages de contact C4, C6 et C8 sont fixées conformément à des opérations de commutation des interrupteurs de rappel au potentiel haut et de rappel au potentiel bas SW1 et SW2. Le deuxième hôte 260 peut commander les opérations de commutation des interrupteurs de rappel au potentiel haut et de rappel au potentiel bas SW1 et SW2 conformément à une configuration d'interface multifonction. Un signal de sortie du circuit de conditionnement de plages 231 est envoyé à une plage de contact C4, C6 ou C8 correspondante. La figure 5 est un schéma de circuit illustrant un circuit de détection de plages 131 pour détecter les fonctions de plages de contact C4, C6 et C8 utilisées pour une interface multifonction, en conformité avec certains modes de réalisation de la présente invention. Le circuit de détection de plages 131 peut être incorporé dans l'interface multifonction 130 de la carte SIM 100. A la place, ou en plus, le circuit de détection de plages 131 peut être incorporé dans l'interface ISO 7816 120 de la carte SIM 100. 19 En se référant à la figure 5, on note que le circuit de détection de plages 131 comprend une résistance de rappel au potentiel haut R3 et un interrupteur de rappel au potentiel haut SW3 qui sont connectés en série entre une tension d'alimentation VDD et les plages de contact C4, C6 et C8. La résistance de rappel au potentiel haut R3 peut avoir par exemple une valeur de résistance de 1,5 Lorsque la carte SIM 100 est insérée dans le dispositif portable 200, l'interrupteur de rappel au potentiel haut SW3 est fermé, de façon que des signaux puissent être transmis à partir des plages de contact C4, C6 et C8 vers le sélecteur de bus multifonction 142. Le circuit de détection de plages 131 comprend la résistance de rappel au potentiel haut R3 de façon que les niveaux de signaux provenant des plages de contact C4, C6 et C8 puissent être détectés avec précision. Dans le mode de réalisation de la figure 5, le circuit de détection de plages 131 est configuré avec la résistance de rappel au potentiel haut R3 et l'interrupteur de rappel au potentiel haut SW3. Le circuit de détection de plages 131 peut cependant avoir d'autres configurations. Par exemple, le circuit de détection de plages 131 peut être configuré avec une résistance de rappel au potentiel bas et un interrupteur de rappel au potentiel bas. Le sélecteur de bus multifonction 142 analyse les fonctions des plages de contact C4, C6 et C8 en utilisant un signal de niveau haut ou bas provenant du circuit de détection de plages 131. Le type d'un procédé d'interface multifonction à utiliser est déterminé conformément aux résultats d'analyse du sélecteur de bus multifonction 142. De l'information concernant le procédé d'interface multifonction déterminé est stockée dans un registre de commande de sélection multifonction (non représenté) incorporé dans le sélecteur de bus multifonction 142. Conformément à l'information stockée dans le registre de commande de sélection multifonction, un procédé d'interface multifonction correspondant peut être sélectionné et activé. Le Tableau 3 ci-dessous montre des conditions fixées pour les plages de contact Cl à C8 conformément à un type d'une interface multifonction, et des procédés de reconnaissance des fonctions des plages de contact Cl à C8, conformément à certains modes de réalisation de l'invention. N de Mode SIM Mode MMC Mode USB broche Hôte Carte Hôte Carte Hôte Carte Cl (VDD) VDD VDD VDD VDD VDD VDD C2 (RST) RST Rappel au Haute NC Haute NC Pot. Bas Impédance Impédance (1 MS2) C3 (CLK) CLK ENTRES Haute NC Haute NC Impédance Impédance C4 (MDATAO, Haute NC Rappel au ENTREE Rappel au Rappel au D+) Impédance Pot. haut Pot. Bas Pot. Bas (50-100 kS2) (15 kK2) (1,5 kû) C5 (VSS) VSS VSS VSS VSS VSS VSS C6 Haute NC MCLK ENTRES Rappel au ENTREE (MCLK, SWP) Impédance Pot. Bas C7 (SIO) SIO Rappel au Haute NC Haute NC Pot. haut Impédance Impédance C8 Haute NC Rappel au ENTRES Rappel au ENTREE (MCMD, D-) Impédance Pot. haut Pot. Bas (4,7-100 kS2) (15 kS2) Le Tableau 3 montre des conditions fixées pour les plages de contact Cl à C8 pour la carte SIM 100 afin d'effectuer une opération d'interface ISO 7816 (par exemple 30 en mode SIM) et une opération d'interface multifonction (par exemple en mode MMC et mode USB), et des procédés de reconnaissance des fonctions des plages de contact Cl à C8, conformément à certains modes de réalisation de la présente invention. En se référant au Tableau 3 et aux figures 4 et 5, 35 on note qu'on peut utiliser dans la carte SIM 100 au moins deux procédés d'interface ayant des caractéristiques 25 21 différentes. Par exemple, l'un des au moins deux procédés d'interface peut inclure un procédé d'interface ISO 7816, et l'autre peut inclure un procédé d'interface multifonction, tel qu'un procédé d'interface de mode MMC et/ou un procédé d'interface de mode USB. En mode SIM conforme au protocole ISO 7816 standard, les plages de contact C4, C6 et C8 pour une opération d'interface multifonction sont conditionnées dans un état à haute impédance par un hôte, et la carte SIM 100 n'établit pas de connexion avec les plages de contact C4, C6 et C8. Pour le fonctionnement en mode multifonction, par exemple en mode MMC, les plages de contact C4 et C8 sont connectées à la résistance de rappel au potentiel haut R1 ayant une valeur de résistance de 50 à 100 kfl, par le circuit de conditionnement de plages 231 du dispositif portable 200, et un signal d'horloge pour le mode MMC est transmis à la plage de contact C6. Dans ce cas, les plages de contact C2, C3 et C7 pour l'interface ISO 7816 peuvent être conditionnées dans un état à haute impédance par un hôte, et la carte SIM 100 peut n'établir aucune connexion (NC) avec les plages de contact C2, C3 et C7. Le circuit de détection de plages 131 de la carte SIM 100 détecte les conditions fixées pour les plages de contact C4, C6 et C8. Les résultats de détection (ayant un format de niveau haut ou bas) du circuit de détection de plages 131 sont appliqués au sélecteur de bus multifonction 142. Lorsque les résultats de détection concernant les plages de contact C4 et C8 sont au niveau haut, le sélecteur de bus multifonction 142 reconnaît que l'opération d'interface multifonction présente est en mode MMC. Le résultat de reconnaissance est stocké dans le registre de commande de sélection multifonction, et un traitement de données lié à l'opération d'interface multifonction est effectué conformément à la valeur stockée dans le registre de commande de sélection multifonction. Dans ce cas, la plage de contact C4 est utilisée comme une borne d'entrée / sortie pour des données de mode MMC, MDATAO, la plage de contact C6 est utilisée comme une borne d'entrée pour un signal d'horloge de mode MMC, MCLK, et la plage de contact C8 est utilisée comme une borne d'entrée pour un ordre de mode MMC. S'il n'y a pas de réponse en un temps prédéterminé (par exemple une seconde) à un signal d'ordre introduit, le sélecteur de bus multifonction 142 peut analyser à nouveau des résultats de détection du circuit de détection de plages 131 et actualiser la valeur stockée dans le registre de commande de sélection multifonction. D'autre part, pour le fonctionnement en mode USB, toutes les plages de contact C4, C6 et C8 peuvent être connectées à la résistance de rappel au potentiel bas R2 ayant une valeur de résistance de 15 kS2, par le circuit de conditionnement de plages 231 du dispositif portable 200. Dans ce cas, les plages de contact C2, C3 et C7 pour l'interface ISO 7816 peuvent être placées dans un état à haute impédance par un hôte, et la carte SIM 100 peut n'établir aucune connexion avec les plages de contact C2, C3 et C7. Le circuit de détection de plages 131 de la carte SIM 100 est configuré pour détecter les conditions fixées pour les plages de contact C4, C6 et C8. Les résultats de détection (ayant un format de niveau haut ou bas) du circuit de détection de plages 131 sont appliqués au sélecteur de bus multifonction 142. Si tous les résultats de détection sont bas, le sélecteur de bus multifonction 142 reconnaît que l'opération d'interface multifonction présente est en mode USB. Le résultat de reconnaissance est stocké dans le registre de commande de sélection multifonction, et un traitement de données lié à l'opération d'interface multifonction est effectué conformément à la valeur stockée dans le registre de commande de sélection multifonction. Dans ce cas, la plage de contact C4 est utilisée comme une borne d'entrée / sortie pour des données de mode USB D+, la plage de contact C6 est utilisée comme une borne d'entrée pour un signal SWP de mode USB, et la plage de contact C8 est utilisée comme une borne d'entrée / sortie pour des données de mode USB D-. Si des signaux d'entrée provenant des plages de contact C4 et C8 sont bas pendant un temps prédéterminé (par exemple 3 ms), la carte SIM 100 fonctionne dans le mode USB. Si les signaux d'entrée provenant des plages de contact C4 et C8 ne sont pas dans l'état bas pendant un temps prédéterminé (par exemple 3 ms), le sélecteur de bus multifonction 142 analyse à nouveau des résultats de détection du circuit de détection de plages 131 et actualise la valeur stockée dans le registre de commande de sélection multifonction. Comme décrit ci-dessus, conformément à certains modes de réalisation de la présente invention, la carte SIM 100 et le dispositif portable 200 peuvent effectuer une opération d'interface multifonction sans exiger des plages de contact supplémentaires, en assignant pour l'opération d'interface multifonction les plages de contact C4, C6 et C8 parmi les plages de contact ISO 7816 existantes. Il en résulte qu'on peut utiliser dans la carte SIM 100 au moins deux procédés d'interface ayant des caractéristiques différentes. Des flux de données des procédés d'interface respectifs sont transmis sur des voies de données séparées, conformément à une priorité déterminée par l'arbitre 150. Par conséquent, une seule carte à microprocesseur peut procurer diverses fonctions sans exiger des plages de contact supplémentaires. Ainsi, conformément à certains modes de réalisation de la présente invention, il est possible d'inclure diverses fonctions dans une seule carte à microprocesseur, sans augmenter le nombre de plages de contact. Des modes de réalisation caractéristiques de l'invention ont été présentés dans les dessins et la 24 description, mais bien que des termes spécifiques soient employés, ils sont utilisés seulement en un sens générique et descriptif, et non dans un but de limitation, le cadre de l'invention étant spécifié dans les revendications suivantes
Une carte à microprocesseur (100) comprend une première interface (120) configurée pour effectuer une opération d'interface d'un premier type avec un hôte (240) en utilisant une multiplicité de plages de contact définies par un protocole de carte à microprocesseur de type à contact ; une deuxième interface (130) configurée pour effectuer une opération d'interface d'un deuxième type avec l'hôte (240) en utilisant un sous-ensemble de la multiplicité de plages de contact ; et une unité de commande (140) configurée pour déterminer une priorité entre les première et deuxième interfaces (120, 130).
1. Carte à microprocesseur, caractérisée en ce qu'elle comprend : une première interface {120) configurée pour effectuer une opération d'interface d'un premier type avec un hôte (240) en utilisant une multiplicité de plages de contact (Cl - C8) définies par un protocole de carte à microprocesseur de type à contact ; une deuxième interface (130) configurée pour effectuer une opération d'interface d'un deuxième type avec l'hôte (240) en utilisant un sous- ensemble (C4, C6, C8) de la multiplicité de plages de contact ; et une unité de commande (140) configurée pour déterminer une priorité entre les première et deuxième interfaces (120, 130). 2. Carte à microprocesseur selon la 1, caractérisée en ce que la deuxième interface (130) comprend une interface pour un élément parmi une carte MMC (Multi Media Card), une carte SD (Secure Digital), une mémoire Memory Stick, une mémoire Compact Flash, une carte xD, une carte SM (Smart Media) et/ou un dispositif USB (Universal Serial Bus). 3. Carte à microprocesseur selon la 1, caractérisée en que la première interface (120) comprend une interface ISO 7816. 4. Carte à microprocesseur selon la 3, caractérisée en ce que le sous-ensemble de plages de contact (C4, C6, C8) comprend une plage de contact en réserve C4, une plage de contact de tension élevée C6 pour la programmation et une plage en réserve C8 qui sont définies dans l'interface ISO 7816. 5. Carte à microprocesseur selon la 4, caractérisée en ce que l'hôte comprend un circuit de conditionnement de plages (231) configuré pour fixer des fonctions des plages de contact C4, C6 et C8 pour la deuxième interface (130). 6. Carte à microprocesseur selon la 5, caractérisée en ce que le circuit de conditionnement de 26 plages {231) comprend un circuit de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas (R1, SW1 / R2, SW2) connectant les plages de contact C4, C6 et C8 respectives à une tension d'alimentation (VDD) et/ou une tension de masse. 7. Carte à microprocesseur selon la 6, caractérisée en ce que la deuxième interface (130) comprend un circuit de détection de plages (131) configuré pour détecter des états de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas des plages de contact C4, C6 et C8 respectives. 8. Carte à microprocesseur selon la 7, caractérisée en ce que l'unité de commande (140) comprend un sélecteur de bus multifonction (142) configuré pour déterminer un type de la deuxième interface (130) en utilisant les états de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas détectés des plages de contact C4, C6 et C8. 9. Carte à microprocesseur selon la 8, caractérisée en ce que le sélecteur de bus multifonction (142) est configuré pour reconnaître la deuxième interface (130) comme étant une interface MMC lorsque les deux plages de contact C4 et C8 sont dans un état de rappel au potentiel haut. 10. Carte à microprocesseur selon la 8, caractérisée en ce que le sélecteur de bus multifonction (142) est configuré pour reconnaître la deuxième interface (130) comme étant une interface USB lorsque toutes les plages de contact C4, C6 et C8 sont dans un état de rappel au potentiel bas. 11. Carte à microprocesseur selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un module de mémoire (190) configuré pour stocker des données transmises à travers les première et/ou deuxième interfaces (120, 130). 12. Carte à microprocesseur selon la 11, caractérisée en ce que l'unité de commande {140) est 27 configurée pour déterminer une priorité entre les première et deuxième interfaces {120, 130) pour accéder au module de mémoire (190). 13. Système de carte à microprocesseur caractérisé en ce qu'il comprend : un dispositif portable (200) incluant un premier hôte (250) et un deuxième hôte (260) ; et une carte à microprocesseur (100) connectée au dispositif portable (200) à travers une multiplicité de plages de contact (Cl - C8) définies par un protocole de carte à microprocesseur de type à contact ; et en ce que la carte à microprocesseur (100) comprend en outre une première interface (120) configurée pour effectuer une opération d'interface d'un premier type avec le premier hôte {250) en utilisant les plages de contact (Cl - C8) ; une deuxième interface (130) configurée pour effectuer une opération d'interface d'un deuxième type avec le deuxième hôte (260), en utilisant un sous-ensemble (C4, C6, C8) des plages de contact (Cl - C8) ; et une unité de commande (140) configurée pour déterminer une priorité entre les première et deuxième interfaces {120, 130). 14. Système de carte à microprocesseur selon la 13, caractérisé en ce que la deuxième interface (130) comprend une interface pour un élément parmi une carte MMC (Multi Media Card), une carte SD (Secure Digital), une mémoire Memory Stick, une mémoire Compact Flash, une carte xD, une carte SM (Smart Media) et un dispositif USB (Universal Serial Bus). 15. Système de carte à microprocesseur selon la 13, caractérisé en ce que la première 30 interface (120) comprend une interface ISO 7816. 16. Système de carte à microprocesseur selon la 15, caractérisé en ce que le sous-ensemble de plages de contact (C4, C6, C8) comprend une plage de contact en réserve C4, une plage de contact de tension 35 élevée C6 pour la programmation et une plage en réserve C8 qui sont définies dans l'interface ISO 7816, 28 17. Système de carte à microprocesseur selon la 16, caractérisé en ce que le deuxième hôte {260) comprend un circuit de conditionnement de plages {231) fixant des fonctions des plages de contact C4, C6 et C8 pour la deuxième interface (130). 18. Système de carte à microprocesseur selon la 17, caractérisé en ce que le circuit de conditionnement de plages (231) est un circuit de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas connectant les plages de contact C4, C6 et C8 respectives à une tension d'alimentation (VDD) et/ou une tension de masse. 19. Système de carte à microprocesseur selon la 18, caractérisé en ce que la deuxième interface (130) comprend un circuit de détection de plages (131) configuré pour détecter des états de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas des plages de contact C4, C6 et C8 respectives. 20. Système de carte à microprocesseur selon la 19, caractérisé en ce que l'unité de commande (140) comprend un sélecteur de bus multifonction (142) configuré pour déterminer un type de la deuxième interface (130) en utilisant les états de rappel au potentiel haut / rappel au potentiel bas détectés des plages de contact C4, C6 et C8. 21. Système de carte à microprocesseur selon la 20, caractérisé en ce que le sélecteur de bus multifonction {142) est en outre configuré pour reconnaître la deuxième interface (130) comme étant une interface MMC lorsque les deux plages de contact C4 et C8 sont dans un état de rappel au potentiel haut. 22. Système de carte à microprocesseur selon la 20, caractérisé en ce que le sélecteur de bus multifonction (142) est en outre configuré pour reconnaître la deuxième interface (130) comme étant une interface USB lorsque toutes les plages de contact C4, C6 et C8 sont dans un état de rappel au potentiel bas. 23. Système de carte à microprocesseur selon la 13, caractérisé en ce que qu'il comprend en outre un module de mémoire (190) configuré pour stocker des données transmises à travers les première et deuxième interfaces (120, 130). 24. Système de carte à microprocesseur selon la 23, caractérisé en ce que l'unité de commande {140) est configurée pour déterminer la priorité entre les première et deuxième interfaces (120, 130) pour le module de mémoire (190).
G
G06
G06K
G06K 19
G06K 19/077
FR2902170
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE POUR BOITE DE VITESSES MANUELLE
20,071,214
La présente invention concerne un dispositif de commande interne pour boîte de vitesses manuelle et le confort des passages de vitesses utilisant un 5 système à base de masse inertielle. Elle concerne plus particulièrement un système inertiel comprenant une masse inertielle entraînée en rotation par un système d'entraînement en mode de passage de vitesses et découplage de la masse en mode sélection de io vitesses. Le rôle de la masse inertielle est d'augmenter significativement l'inertie globale de la commande, de manière à adoucir l'effet du passage des vitesses au niveau du levier de vitesses et donc d'augmenter le confort de passage de 15 vitesses pour le conducteur. Généralement, la masse inertielle est fixée directement sur le levier de passage de vitesses. Cette implémentation est économique mais nécessite l'emploi d'une masse importante de l'ordre du kilogramme pour atteindre une 20 inertie suffisante de l'ordre de 7000 kg.mm2. Par contre, dans le cas d'un levier pivotant pour le mode passage des vitesses et translatant pour le mode sélection des vitesses, la masse inertielle intervient aussi dans le mode sélection, ce qui est défavorable pour le 25 fonctionnement recherché dans ce mode. Afin de pallier ce problème, il est connu notamment du document FR 2 833 540 d'utiliser des systèmes qui permettent de découpler la masse inertielle en fonction du mode utilisé. Ces systèmes sont dits à masse "découplée". 30 Dans ce type de système, une masselotte fixe est portée au bout d'un bras rotatif dont l'axe est directement fixé en rotation sur le carter de la boîte de vitesses à l'extérieur du carter. Cette masselotte est déplacée en rotation par le déplacement en rotation du levier de passage des vitesses par l'intermédiaire d'une pièce de renvoi couplant le levier à la masselotte. Bien que permettant plusieurs rapports de démultiplications, ce type de système nécessite l'emploi d'une masselotte de masse importante et relativement encombrante. Il est également connu du document FR 2 865 165 un dispositif d'accompagnement du passage des vitesses dans une boîte de vitesses mécanique, monté entre une commande de vitesses et la commande interne de io la boîte de vitesses manuelle, sans . Selon ce document, le dispositif comprend des moyens d'accouplement d'une masse d'inertie destinés à entraîner en rotation la masse au moyen d'un pignon solidaire d'un axe solidaire en rotation de ladite masse. De plus, la masse inertielle est disposée et supportés à l'intérieur d'un boîtier creux qui comporte des perçages pour recevoir et 15 maintenir en rotation, les extrémités de l'axe de la masse inertielle. Ce système d'entraînement présente l'inconvénient de produire des bruits en cours de fonctionnement avec un risque associé de détérioration du système du fait d'un battement axial de la masse inertiel à l'intérieur du boîtier. 20 Ce battement axial est dû à plusieurs facteurs : - le jeu axial ménagé entre la masse et le boîtier, nécessaire à la rotation de l'arbre et de la masse ; - les intervalles de fabrication des différents composants du système faisant 25 évoluer le jeu axial fonctionnel ; - les battements du groupe moto propulseur dans la voiture, en particulier ceux se produisant dans une direction parallèle à l'axe de rotation de la masse. Ce battement axial génère ainsi un claquement rédhibitoire en terme d'agrément acoustique des voitures et susceptible de détériorer la masse inertielle et le boîtier support de la masse. La présente invention a notamment pour but d'éliminer ce battement axial en proposant un organe contraignant axialement l'arbre de rotation de la masse inertielle tout en préservant une traînée en rotation, de ce même arbre, la plus faible possible. io Le système proposé par l'invention ne génère qu'une faible zone de contact entre l'organe contraignant et l'arbre de rotation de la masse, cette zone étant centrée autour de l'axe théorique de rotation de la masse inertielle, indépendamment de l'orientation de cet axe de rotation. 15 Par ailleurs, la présente invention propose un système simple à concevoir et à monter, donc économiquement acceptable, et compact pour une bonne intégration dudit système d'entraînement à l'intérieur de la boîte de vitesse. 20 De plus, l'invention porte sur un système inertiel destiné à être couplé à un levier de passage de vitesses monté à rotation autour d'un arbre de commande interne, assurant ainsi une démultiplication de l'effort en rotation de la masse inertielle. 25 A cet effet, elle propose un système inertiel destiné à être couplé à un levier de passage de vitesses d'une boîte de vitesses manuelle, comprenant une masse inertielle et un système d'entraînement de ladite masse couplé audit levier, comportant une liaison mécanique pour entraîner la masse, disposée à l'extérieur du carter de la boîte de vitesse, en rotation autour de son 30 axe de rotation sous l'action de la rotation du levier de passage autour d'un arbre de commande interne, ledit axe de rotation de la masse étant matérialisé par un arbre solidaire en rotation de la masse et dont les extrémités sont montées libres en rotation à l'intérieur de deux trous borgnes ménagées sur deux pièces disposées de part et d'autre de la masse inertielle, lesdites pièces étant fixées sur le carter de la boîte de vitesses, caractérisé en ce que le système inertiel comprend un organe élastique disposé entre le fond d'un premier orifice borgne et la première extrémité de l'arbre correspondante. Selon une caractéristique, la deuxième extrémité de l'arbre, opposée à la première extrémité, est en appui sur le fond de l'orifice borgne 10 correspondant. Avantageusement l'organe élastique est une pièce de forme générale cylindrique ou sphérique, en matière caoutchouc. Selon une variante, l'organe élastique est un ressort. 15 Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - les pièces sur lesquelles sont ménagées les trous borgnes, sont des parois planes s'étendant dans un plan sensiblement normal à l'axe de rotation de la masse inertielle et délimitant un corps creux, de sorte à former un boîtier dans 20 lequel est disposé la masse inertielle et l'arbre ; - la liaison mécanique comporte un moyen formant une fourche solidaire du levier de passage, entraînant en rotation une tige solidaire d'une première extrémité d'un dispositif de renvoi, la fourche étant en outre apte à coulisser le long de la tige ; 25 - le dispositif de renvoi comporte en outre à sa deuxième extrémité, une crémaillère montée pivotante autour d'un axe de pivot et la crémaillère comporte un secteur denté engrenant avec un pignon coaxial à l'arbre et solidaire de la masse. L'invention se rapporte également à un dispositif de commande pour boîte de vitesses manuelle comportant un système inertiel comme décrit ci avant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue de dessus, en perspective, d'un système inertiel io selon l'invention monté sur le carter d'une boîte de vitesses ; - la figure 2 est une vue identique à celle de la figure 1, le couvercle du boîtier du système inertiel étant retiré pour rendre visible ses éléments internes ; - la figure 3 est une vue de dessus, en perspective, du système inertiel 15 selon l'invention avec le boîtier partiellement coupé ; - la figure 4 est une vue de dessous, en perspective, du système inertiel selon l'invention avec le boîtier partiellement coupé ; - la figure 5 est une vue de face, en coupe partielle, du système inertiel selon l'invention ; 20 - la figure 6 est une vue de face, en coupe partielle, d'une variante de réalisation du système inertiel ; - la figure 7 illustre une vue éclatée du système inertiel selon l'invention ; - la figure 8 est une vue en perspective du système inertiel selon l'invention. 25 Les figures 1 à 2 illustrent un mode de réalisation d'un système inertiel selon l'invention, comprenant une masse inertielle 5 entraînée en rotation par un système d'entraînement 4. On a représenté sur ces vues un levier de passage 1, actionné par un câble ou une barre de commande, non 30 représentée, elle-même reliée au levier de vitesse du conducteur de façon à déplacer en rotation l'arbre de commande interne 2 pour le passage des vitesses et pouvant commander également la sélection des vitesses par une translation de ce même levier 1. Le levier 1 est muni d'une fourche 3, solidaire du levier 1, qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe AA' de l'arbre de commande interne 2. Cette fourche 3 est montée libre en rotation autour de l'axe AA' de l'arbre de commande 2, et son extrémité libre forme une échancrure en forme générale de U ; l'espace ainsi formé entre les deux branches du U formant rainure de guidage pour une tige d'entraînement 30 durant la commande en sélection de vitesses de l'arbre de commande 2. io On a représenté également en figure 1 et 2 un système inertiel comportant un boîtier 7 fixé sur le carter 10 de la boîte de vitesses. Ce boîtier 7 comprend un corps 70 de forme générale cylindrique et creux, délimité par deux parois planes, une paroi supérieure 71 formant couvercle et une paroi inférieure formant fond, sensiblement en forme de plaque circulaire et 15 s'étendant normalement à l'axe AA' de l'arbre de commande interne 2. Le corps creux 70 et la paroi plane inférieure 72 sont solidaires. Le boîtier 7 comporte une première patte de fixation 73 ayant une extrémité libre sur laquelle est ménagé un trou de passage pour une vis de 20 fixation 11. Cette première patte 73 est formée à partir d'une protubérance de la face latérale cylindrique du corps 70 en s'étendant sensiblement selon le plan médian du boîtier 7 et qui se termine en pointe aplatie à son extrémité libre dans un plan inférieur au plan du fond 73 du corps 70. Comme le montre les figures 4 et 5, le boîtier 7 comporte une deuxième patte de fixation 74 25 comportant une extrémité libre sur laquelle est également ménagé un trou de passage pour une autre vis de fixation sur le carter 10 de la boîte de vitesses. Cette deuxième patte 74 est formée à partir d'une protubérance du fond 72 du corps 70 s'étendant dans un plan perpendiculaire audit fond 72 à partir du bord latéral du boîtier 7 ; les plans d'appui des deux pattes de fixation 73, 74 étant 30 perpendiculaires entre eux. Les pattes de fixation 73, 74 viennent avantageusement de matière avec le corps 70 et le fond 72, notamment par un moulage d'un matériau plastique. Comme représenté en figure 2, le système inertiel comprend à l'intérieur de son boîtier 7 une masse inertielle 5 cylindrique et symétrique par rapport à son axe de rotation BB', sensiblement parallèle à l'axe AA' de l'arbre de commande 2. L'axe BB' est matérialisé par un arbre 6 solidaire en rotation de la masse 5 et qui dépasse de part et d'autre de la masse 5. io Comme représenté dans les figures 3 à 6, le boîtier 7 comporte des orifices 75 borgne, ou non débouchant, ménagés dans ses parois planes 71, 72 pour recevoir et maintenir en rotation les extrémités de l'arbre 6. De la sorte, l'arbre 6 est monté libre en rotation à l'intérieur du boîtier 7 ; les extrémités libres de l'arbre 6 étant montées dans ces deux orifices borgnes 75 formant 15 palier. Ces orifices borgnes 75 sont ménagés à proximité du centre du boîtier 7 et sur un axe médian du boîtier 7 correspondant sensiblement à l'axe de symétrie du boîtier 7. La masse 5 est donc apte à pivoter à l'intérieur du boîtier 7, entre ses des deux parois planes 71, 72. 20 Selon l'invention et comme représenté aux figures 3 à 5, un organe élastique 9 est disposé entre le fond d'un des deux orifices borgnes 75 et l'extrémité correspondante de l'arbre 6. L'extrémité opposée de l'arbre 6 est en appui sur le fond de l'orifice borgne correspondant. Dans le mode de réalisation représenté, l'organe élastique 9 est disposé intercalé entre 25 l'extrémité supérieure de l'arbre 6 et le fond de l'orifice borgne 75 ménagé dans la paroi plane supérieure 71. L'organe élastique 9 est une pièce de forme générale cylindrique, en matière caoutchouc, avec des dimensions prédéterminées pour contraindre 30 axialement l'arbre 6 et ceci quelque soit les dispersions de fabrication du système d'entraînement. Selon une variante de réalisation et comme représenté en figure 6, l'organe élastique 9 peut être une pièce de forme générale sphérique, en matière caoutchouc, afin que la surface de contact entre ledit organe 9 et l'arbre 6 soit minimal pour minimiser les frottements avec l'arbre de rotation 6. Bien entendu, d'autres organes élastiques 9 sont envisageables pour le système d'entraînement selon l'invention, par exemple un ressort à fil cylindrique, un ressort à lame, un organe précontraint. i0 L'une des extrémités, dite extrémité supérieure, de l'arbre 6 de la masse 5 se termine par un pignon, ou pignon d'inertie 61, qui est disposé entre la face radiale 51 de la masse 5 et le palier 75 de la paroi plane supérieure 71 du boîtier 7. Le pignon 11 coopère avec un dispositif de renvoi 8, formant levier 15 d'entraînement pour la masse 5, afin de former un système de type à crémaillère. Ce dispositif de renvoi 8 comporte une pièce de renvoi 80, deux bras 81 et un axe formant pivot 82. Comme représenté aux figures 2 et 3, la pièce de renvoi 80, en forme de 20 quartier de disque, s'étend perpendiculairement à l'axe de rotation BB' de la masse 5, entre la masse 5 et la paroi plane supérieure 71 du boîtier 7, dans un plan parallèle à ladite paroi plane supérieure 71. Une lumière 83, de forme générale oblongue, est ménagée sur la première extrémité libre de la pièce de renvoi 80. L'un des bords intérieurs de la lumière 83 est conformé en secteur 25 denté 84. Dans ce mode de réalisation, le secteur denté est ménagé sur le bord intérieur le plus excentré. Le pignon 61 engrène avec le secteur denté 84 de la première extrémité de la pièce de renvoi 80. Le rapport de démultiplication entre le secteur denté 84 et le pignon d'inertie 61 est déterminé pour permettre une inertie fonctionnelle suffisante même pour une 30 faible valeur de la masse 5. Les extrémités intérieures de la lumière 83, correspondant aux extrémités du secteur denté 84, définissent des butées de fin de course pour la crémaillère en coopération avec le pignon 61. La deuxième extrémité de la pièce de renvoi 80 est montée fixe sur un axe formant pivot 82. Cet axe formant pivot 82 s'étend selon un axe CC' sensiblement parallèle à l'axe de rotation BB' de la masse 5 et il traverse le boîtier 7 de part en part, à travers des orifices débouchant 76, représentés en figure 7, ménagés dans les deux parois planes 71, 72 dudit boîtier 7 pour recevoir et supporter en rotation ledit axe 82. De la sorte, l'axe 82 est monté à io pivot dans le boîtier 7. Les deux bras 81 s'étendent parallèlement aux parois planes 71, 72 du boîtier 7, de part et d'autre dudit boîtier 7, en direction de l'arbre de commande 1 et de la fourche 3. Les premières extrémités des respectivement premier et 15 deuxième bras 81 sont solidaires respectivement de la première et de la deuxième extrémité libre de la tige 82 ; lesdites extrémités libres dépassant du boîtier 7. De la sorte, la pièce de renvoi 80, les bras 81 et la tige 82 sont solidaires en rotation autour de l'axe de rotation CC', et sont des éléments du système d'entraînement 4 de la masse inertielle 5. 20 Les deuxièmes extrémités des bras 81 supportent la tige d'entraînement 30 solidaire du dispositif de renvoi 8 ; ladite tige d'entraînement 30 étant parallèle à la tige 82 du dispositif de renvoi 8 et donc parallèle à l'axe de rotation BB' de la masse 5. Cette tige d'entraînement 30 est engagée en 25 permanence dans la fourche 3, solidaire du levier 1, et coopère avec l'échancrure de la fourche 3, de manière à ce que la fourche 3 entraîne le dispositif de renvoi 8 en rotation autour de l'axe CC' de la tige 82 sous l'action d'une rotation du levier de passage 1. 30 L'agencement particulier de la fourche 3 et de la tige d'entraînement 30, solidaire du dispositif de renvoi 8, permet en outre le déplacement en i0 translation du levier 1 et donc de la fourche 3 le long de la tige d'entraînement 30; le déplacement en translation du levier 1 se faisant dans une direction parallèle à l'axe de la tige d'entraînement 30. De la sorte, la rotation de la fourche 3 commandée par un déplacement en rotation du levier de passage 1, a pour effet de coupler le système inertiel 4 au passage de vitesses. Le couplage du système d'entraînement est décrit ci-après en détail. i0 La rotation de la fourche 3, dans un premier sens de rotation, entraîne la rotation du dispositif de renvoi 8 autour de l'axe de rotation CC' par l'intermédiaire de la tige 30 solidaire du dispositif de renvoi 8 et qui est en permanence engagée dans l'échancrure de la fourche 3 formant guide pour la 15 tige 30. Plus précisément, la rotation de la fourche 3 entraîne la rotation des bras 81 autour de l'axe CC' par l'intermédiaire de la tige 30 solidaire desdits bras 81 ; les bras 81 étant solidaire de l'axe formant pivot 82 monté pivotant dans le boîtier 7. De la sorte, la pièce de renvoi 80 est également entraînée en rotation autour de cet axe 82. On a ainsi une première démultiplication de 20 l'effort de mise en rotation de la masse inertielle 5. Par l'effet du pivot, le dispositif de renvoi 8 pivote dans un sens de rotation opposé à celui de la fourche 3 et entraîne en rotation la masse inertielle 5 suivant une deuxième démultiplication imposée par le nombre de 25 dents et les diamètres respectifs du secteur denté 84 et du pignon d'inertie 61. On pourra facilement comprendre, sans pour cela le décrire, qu'un mouvement de rotation de la fourche 3 dans un sens opposé, entraînera le système inertiel 4 dans le sens inverse ; les mêmes éléments coopérant de la 30 même manière mais dans un sens opposé. 2902170 Il Bien entendu l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés à l'invention, sans pour autant sortir du cadre de l'invention où d'autres formes ou agencement de crémaillère et/ou de dispositif de renvoi 5 peuvent être réalisées. 25
L'invention porte sur un système inertiel destiné à être couplé à un levier de passage de vitesses d'une boîte de vitesses manuelle, comprenant une masse inertielle (5) et un système d'entraînement (4) de ladite masse (5) couplé audit levier, comportant une liaison mécanique pour entraîner la masse (5), disposée à l'extérieur du carter de la boîte de vitesse, en rotation autour de son axe de rotation (BB') sous l'action de la rotation du levier de passage autour d'un arbre de commande interne, ledit axe de rotation (BB') de la masse (5) étant matérialisé par un arbre (6) solidaire en rotation de la masse (5) et dont les extrémités sont montées libres en rotation à l'intérieur de deux trous borgnes (75) ménagées sur deux pièces (71, 72) disposées de part et d'autre de la masse inertielle (5), lesdites pièces (71, 72) étant fixées sur le carter de la boîte de vitesses. Selon l'invention, le système inertiel (4) comprend un organe élastique (9) disposé entre le fond d'un premier orifice borgne (75) et la première extrémité de l'arbre (6) correspondante.L'invention trouve son application dans les boîtes de vitesses manuelles pour véhicule, notamment pour véhicule automobile.
1. Système inertiel destiné à être couplé à un levier de passage de vitesses (1) d'une boîte de vitesses manuelle, comprenant une masse inertielle (5) et un système d'entraînement (4) de ladite masse (5) couplé audit levier (1), comportant une liaison mécanique pour entraîner la masse (5), disposée à l'extérieur du carter (10) de la boîte de vitesse, en rotation autour de son axe de rotation (BB') sous l'action de la rotation du levier de passage (1) autour d'un arbre de commande interne (2), ledit axe de rotation (BB') de la masse (5) étant matérialisé par un arbre (6) solidaire en rotation de la masse (5) et dont les extrémités sont montées libres en rotation à l'intérieur de deux trous borgnes (75) ménagées sur deux pièces (71, 72) disposées de part et d'autre de la masse inertielle (5), lesdites pièces (71, 72) étant fixées sur le carter (10) de la boîte de vitesses, caractérisé en ce que le système inertiel (4) comprend un organe élastique (9) disposé entre le fond d'un premier orifice borgne (75) et la première extrémité de l'arbre (6) correspondante. 2. Système inertiel selon la 1, caractérisé en ce que la deuxième extrémité de l'arbre (6), opposée à la première extrémité, est en 20 appui sur le fond de l'orifice borgne (75) correspondant. 3. Système inertiel selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'organe élastique (9) est une pièce de forme générale cylindrique, en matière caoutchouc. 4. Système inertiel selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'organe élastique (9) est une pièce de forme générale sphérique, en matière caoutchouc. 30 5. Système inertiel selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'organe élastique (9) est un ressort. 6. Système inertiel selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les pièces (71, 72) sur lesquelles sont ménagées les trous borgnes (75), sont des parois planes s'étendant dans un plan sensiblement normal à l'axe de rotation (BB') de la masse inertielle et délimitant un corps creux (70), de sorte à former un boîtier (7) dans lequel est disposé la masse inertielle (5) et l'arbre (6). 7. Système inertiel selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la liaison mécanique comporte un moyen formant une fourche (3) solidaire du levier de passage (1), entraînant en rotation une tige (30) solidaire d'une première extrémité d'un dispositif de renvoi (8), la fourche (3) étant en outre apte à coulisser le long de la tige (30). 8. Système inertiel selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif 15 de renvoi (8) comporte en outre à sa deuxième extrémité, une crémaillère montée pivotante autour d'un axe de pivot (82, 76). 9. Système inertiel selon la 8, caractérisé en ce que la crémaillère comporte un secteur denté (84) engrenant avec un pignon (61) 20 coaxial à l'arbre (6) et solidaire de la masse (5). 10. Dispositif de commande pour boîte de vitesses manuelle comportant un système inertiel selon l'une quelconque des précédentes.
F
F16
F16H
F16H 61
F16H 61/24
FR2894970
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE PARTICULES COMPOSITES, PARTICULES COMPOSITES OBTENUES ET LEUR UTILISATION DANS UN TEST DIAGNOSTIC
20,070,622
La presente invention concerne le domaine des particules composites. Plus particulierement, la presente invention a pour objet un procede de preparation de particules composites par encapsulation d'emulsion appauvrie en phase organique par polymerisation, ladite emulsion consistant enou comprenant des gouttelettes d'emulsion inorganique comprenant une phase organique et des nanoparticules inorganiques distribuees dans ladite phase organique, ledit procede etant caracterise en ce que la polymerisation est mise en oeuvre en utilisant, A. titre de monomere de polymerisation, de 60 a 100% d'au moins un agent de reticulation et de 0 a 40% d'au moins un monomere hydrophobe, etant entendu qu'aumoins 95% du ou des agents de reticulation sont hydrophobes, ainsi que les nouvelles particules composites ainsi obtenues. L'encapsulation est un procede utilise pour 1'obtention de particules solides enrobees par au moins une couche de polymere. Un tel systeme est suppose presenter des proprietes differentes de la somme des proprietes des composants individuels, en particulier de meilleures proprietes mecaniques. Les procedes d' encapsulation ont notamment ete utilise dans le domaine de la preparation de pigments, d' encres, de plastiques et de peintures. Une des applications les plus importantes de particules et pigments encapsules est trouvee dans le domaine des peintures en emulsion. Mais quand les particules inorganiques obtenues par encapsulation sont magnetisables, cela ouvre des voies particulieres dans le domaine de la biologie, par exemple grace au couplage de proteins ou d'anticorps sur les particules encapsulees pour une utilisation dans des tests de diagnostic. De telles particules sont egalement utilisees dans des procedes de separation biochimique. D'une maniere generale, les particules encapsulees presentent un interet comme support, vecteur ou vehicule dans les domaines de 1'ingenierie biologique, du diagnostic et de la pharmacie. A cet effet, elles ont ete utilisees dans le diagnostic medical comme support solide pour des macromolecules biologiques. Les particules colloidales presentent plusieurs avantages par rapport aux supports solides traditionnels, tels que tubes et plaques. En effet, elles permettent de disposer d'une grande surface pour des interactions, elles diffusent dans le volume, ce qui augmente la cinetique de capture, et elles sont facilement modifiables chimiquement par introduction de groupements fonctionnels susceptibles de reagir avec d'autres molecules ou macromolecules naturelles, synthetiques ou biologiques, telles que des anticorps ou des fragments d'anticorps, des proteines, des polypeptides, des polynucleotides, des acides nucleiques, des fragments d'acides nucleiques, des enzymes, ou des molecules chimiques telles des catalyseurs, des molecules cages, des chelatants, voire des colloides biologiques, tels que des bacteries, des cellules, des virus et des parasites. Parmi les particules colloidales, les latex magnetisables ont suscite un grand interet dans le domaine analytique et sont utilises par exemple comme moyen pour separer, concentrer et/ou detecter des analytes, tels que des antigenes, des anticorps, des molecules biochimiques, des acides nucleiques, les bacteries, les virus, les parasites et autres. Il est possible de classer les particules colloidale s en trois categories : les petites particules ayant un diametre inferieur a 50 nm, les grosses particules ayant un diametre strictement superieur a 1000 nm et les particules intermediaires d'un diametre compris entre 50 et 1000 nm. Pour que les particules magnetiques soient considerees comme de bons candidats, en particulier pour une application diagnostique, elles doivent repondre a certains criteres. Une bonne teneur en charge inorganique (i.e. oxyde de fer), it est preferable que la charge magnetique soit repartie de fawn relativement homogene dans le coeur et d'une particule a 1'autre. La charge magnetique doit 'are parfaitement encapsulee afin d'eviter le relargage de la charge magnetique. Elles ne doivent pas s'agreger de maniere irreversible sous 1'action d'un champ magnetique, ce qui signifie qu'elles puissent etre redispersees facilement, rapidement une fois le champ magnetique supprime. De meme, elles doivent presenter une densite physique relativement faible pour reduire le phenomene de sedimentation. Avantageusement, elles doivent presenter une distribution granulometrique etroite pour une separation homogene sous faction d'un champ magnetique. On parle encore de particules monodisperses ou isodisperses. Ainsi, en raison de leur taille et de leur densite, les grosses particules magnetiques en suspension dans une phase liquide ont tendance a sedimenter rapidement. A contrario, les petites particules magnetiques ont tendance a rester en suspension du fait de leur mouvement Brownien induit par 1' agitation thermique et sont difficilement separables (voire pas du tout) par un aimant, en particulier si le champ magnetique applique est relativement faible. Elles ne sont donc pas bien appropriees pour les utilisations ci-dessus. Ii existe donc un interet evident a produire des particules composites presentant une taille intermediaire entre 50 et 1000 nm qui a la fois pallient les inconvenients precites et repondent notamment aux criteres etablis ci-dessus. Mais l'invention n'est pas limitee a des particules composites magnetisables, comme decrit ci apres. La demande de brevet EP-A-O 390 634 decrit des microspheres composites magnetisables de polymere vinylaromatique reticule hydrophobe d'un diametre de 1'ordre de 50 a 10 000 nm et comprenant un coeur solide constitue de particules magnetisables et d'une ecorce constituee d'un copolymere hydrophobe derive d'au moins un monomere vinylaromatique hydrophobe et d' au moins un polymere emulsifiant polyethyleniquement insature soluble dans le ou les monomeres vinylaromatiques et susceptible de reticuler avec le ou lesdits monomeres. Toutefois, bien qu'elles puissent repondre a 1'exigence de la taille, les particules presentent 1'inconvenient de ne pas avoir une repartition homogene de la charge magnetique qui est localisee a 1'interieur du coeur. Par ailleurs, et comme cela ressort a 1'evidence des figures annexees, les particules ne sont pas homogenes en taille. 11 s'agit donc d'un ensemble de particules polydisperses qui devront etre triees par application d'un champ magnetique pour ne retenir que les particules de taille souhaitees. On peut egalement citer les particules Dynabeads (nom commercial, Invitrogen). Ces particules sont des microspheres constituees d'un coeur poreux de polystyrene et d'oxydes de fer. Les oxydes sont deposes dans les pores disponibles par precipitation des sels ferreux et ferriques en milieu basique. Afin d'eviter le relargage des oxydes de fer, 1'encapsulation est realisee par introduction d'une enveloppe d'un autre polymere. Les particules elaborees via ce procede presentent un diametre respectivement de 2,8 m (particules M280) et de 4,5 m (particules M450). Elles sont considerees comme des particules isodisperses, mais, en raison de leur taille eel/6e, presentent les inconvenients precites, principalement le phenomene de sedimentation. De plus, leur surface specifique est faible. La demande de brevet WO01/33223, deposee par rune des Demanderesses, decrit des nanospheres composites de diametre compris entre 50 et 1000 nm, comprenant un cceur essentiellement liquide constitue d'une phase organique et de nanoparticules inorganiques distribuees a 1'interieur de la phase organique, et une enveloppe constituee d'un polymere hydrophile issu de la polymerisation d'au moins un monomere hydrosoluble. Ces particules sont isodisperses, de la taille appropriee, mais ont pour inconvenient qu'elles ne sont pas stables dans des solvants organiques. La demande de brevet WO03/004559, egalement deposee par rune des Demanderesses, decrit des particules composites comprenant un cceur en un polymere hydrophobe formant la matrice et des nanoparticules inorganiques distribuees dans ladite matrice, ledit cceur etant au moins entoure par un copolymere amphiphile pour la stabilisation du cceur et permettant d'introduire des fonctions reactives a la surface des particules. Comme precedemment, ces particules sont isodisperses, de la taille appropriee, mais ont pour inconvenient qu'elles ne sont pas stables dans des solvants organiques. Selon 1'invention, on dispose maintenant contre toute attente de nouvelles 15 particules composites permettant de pallier tous les inconvenients cites precedemment et qui repondent aux criteres suivants : particules spheriques isodisperses, particules ayant une morphologie homogene tendant vers une structure du type cceur/ecorce (cceur entoure d'une ecorce polymere), 20 particules possedant une charge inorganique repartie de maniere homogene dans le cceur, particules de taille intermediaire, a savoir ayant un diametre compris entre 50 et 1000 nm, et de preference entre 100 et 1000 nm particules fonctionnalisees ou fonctionnalisables, 25 leur charge inorganique peut etre magnetique ou magnetisable, particules obtenues par un procede de synthese original, simple et controlable, particules stables dans des solvants polaires tels que le DMSO (dimethylsulfoxyde), DMF (dimethylformamide), l'acetonitrile et les alcools. Ainsi, la presente invention a pour objet un procede de preparation de particules 30 composites par encapsulation d'anulsionappauvrie enphase organique par polymerisation, ladite emulsion consistant en ou comprenant des gouttelettes d'emulsion inorganique comprenant une phase organique et des nanoparticules inorganiques distribuees dans ladite phase organique, ledit procede etant caracterise en ce que la polymerisation est mise en oeuvre en utilisant, a titre de monomere de polymerisation, de 60 a 100% d'au moins un agent de reticulation et de 0 a 40% d'au moins un monomere hydrophobe, etant entendu qu'au moins 95% du ou des agents de reticulation sont hydrophobes. Les particules composites obtenues par le procede de l'invention sont nouvelles et constituent un autre objet de l'invention. Enfin, l'invention a egalement pour objet l'utilisation de ces nouvelles particules composites dans des applications biomedicales et en particulier diagnostiques. Les inventeurs ont donc mis au point pour la premiere fois un nouveau procede de preparation de nouvelles generations de particules qui sont, contre toute attente, tres stables en milieu aqueux dans lequel elles sont preparees mais egalement de plus en plus stables a tres stables dans les solvants organiques dans lesquels elles sont transferees ou transferables, 1'augmentation de la stabilite etant fonction de l'utilisation croissante d'agent de reticulation hydrophobe. De plus, le procede de l'invention permet d'elaborer des particules composites ayant une morphologie homogene tendant vers une structure du type coeur/ecorce, cette derniere structure etant obtenue lorsqu'on utilise 100% d'agent de reticulation hydrophobe a titre de monomere de polymerisation. L'avantage d'une telle structure avec une ecorce polymere est que celle-ci encapsule parfaitement la charge inorganique. La caracteristique du procede reside dans le fait d'utiliser majoritairement (au moins 95% de 60 a 100%) au moins un agent de reticulation hydrophobe comme monomere principal en presence d'emulsion appauvrie en phase organique. Par emulsion appauvrie en phase organique, on entend une emulsion comprenant une phase inorganique dispersee dans une phase organique, ladite phase organique representant de 10 mg a 200 mg par gramme d'emulsion seche, de preference au plus 100 mg et de preference encore au plus 50 mg par gramme d'emulsion seche. Comme indique precedemment, 1' augmentation de la quantite d'agent de reticulation hydrophobe a titre de monomere de polymerisation dans le procede de l'invention permet d'ameliorer la stabilite dans les solvants organiques des particules composites obtenues par ledit procede et d'ameliorer leur structure eu egard notamment a leur homogenate. Ainsi, le procede de l'invention utilise au moins 70%, de preference au moins 80%, de preference encore au moins 90% d'au moins un agent de reticulation. On prefere encore davantage utiliser au moins 95% et meme 100% d'au moins un agent de reticulation, ce qui constitue un mode de realisation de l'invention. On prefere egalement utiliser 100% d'agent de reticulation hydrophobe. Le procede de l'invention peut mettre en oeuvre un ou plusieurs agents de reticulation dans la mesure ou le ou les agents de reticulation majoritaires (au moins 10 95%) sont hydrophobes. Par agent de reticulation hydrophobe, on entend toute molecule ou macromolecule possedant au moins deux liaisons vinyliques et presentant une solubilite dans 1'eau inferieure a 0,3g/l. Des exe mples d' agent de reticulation hydrophobe comprennent les agents de 15 reticulation a base de derive styrenique, tel que le divinylbenzene, et ses derives et tout agent de reticulation presentant des groupements hydrophobes. Selon un mode de realisation de l'invention, le procede met en oeuvre au moins un agent de reticulation, de preference au moins un desdits agents de reticulation est un agent de reticulation a base de derive styrenique. Avantageusement, 1agent de 20 reticulation est le divinylbenzene. Selon un autre mode de realisation de l'invention, le procede met en oeuvre un seul agent de reticulation, de preference un agent de reticulation a base de derive styrenique, et de preference le divinylbenzene. Lorsque le procede met en oeuvre au moins deux agents de reticulation, et de 25 preference deux agents de reticulation, au moins run des deux est un agent de reticulation fluorescent ou bien un agent de reticulation hydrophile. Les agents de reticulation hydrophiles (non hydrophobes) comprennent les derives acrylamides, tels que le methylenebisacrylamide et 1'ethyleneglycodimethacrylate, et tout agent de reticulation presentant des groupements 30 hydrosolubles. A titre d' agent de reticulation fluorescent, on peut citer les derives du pyrene, les derives de la fluoresceine portant a ses extremites deux fonctions methacrylates, comme fluoresceinedimethacrylate (Polyfluor 511), le naphtalenedimethacrylate. De tels agents de reticulation fluorescents sont disponibles chez Polysciences (US coporation). Selon un mode de realisation particulier de l'invention, le procede met en oeuvre au plus 5% d'un agent de reticulation hydrophile, de preference a base d'acrylamide, ou d'un agent de reticulation fluorescent. L'ajout d'un agent de reticulation fluorescent dans le procede de l'invention permet d'obtenir des particules fluorescentes en une seule etape et leur utilisation ulterieure dans des applications ou un marquage est approprie, comme dans les applications biomedicales telles que le diagnostic. L'ajout d'un agent de reticulation hydrophile, notamment a base d'acrylamide, dans le procede de l'invention permet 1'obtention de particules de surface hydrophile en une seule etape et leur utilisation ulterieure dans des applications ou une liaison avec un partenaire de liaison est approprie, comme dans les applications biomedicales telles que le diagnostic. Selon un mode de realisation de l'invention, le procede de l'invention met en oeuvre deux agents de reticulation, run etant un agent de reticulation hydrophobe, de preference le divinylbenzene, en quantite majoritaire, et 1'autre etant un agent de reticulation fluorescent en quantite minoritaire, de preference a raison de 1%, ou bien run etant un agent de reticulation a base de derive styrenique, de preference le divinylbenzene, en quantite majoritaire, et 1'autre etant un agent de reticulation hydrosoluble (a base d'acrylamide) en quantite minoritaire, de preference a raison de 5%. Le procede de l'invention met egalement en oeuvre au plus 40% d'au moins un 25 monomere hydrophobe. Par monomere hydrophobe, on entend un monomere presentant une seule liaison vinylique et une solubilite dans 1'eau inferieure a 0,5 g/l. Des exemples de tels monomeres comprennent les monomeres styreniques ou derives, le styrene etant particulierement preferes. 30 Lorsque dans le procede de l'invention, on n'utilise ni un agent de reticulation fluorescent, ni un agent de reticulation hydrophile, on peut utiliser un monomere fluorescent en quantite minoritaire pour marquer les particules. Ainsi, selon un mode de realisation, le procede de l'invention met en oeuvre de 0 a 30 et de preference de 0 a 35% d'un monomere hydrophobe, notamment styrenique, et au plus 10 et de preference 5% d'un monomere hydrophobe fluorescent. Les monomeres fluorescents hydrophobes sont largement connus de 1'homme du metier. A titre de monomere fluorescent hydrophobe, on peut citer le 2-naphtylmethacrylate (polyfluor 345), monomere fluorescent utilise en tres faible quantite pour fonctionnaliser les particules. Ainsi, dans le procede de l'invention, on peut utiliser differentes formulations de monomeres, etant entendu qu'on a toujours une quantite majoritaire d'agent de reticulation hydrophobe et qu'on n'a jamais en meme temps une quantite minoritaire (d'au plus 10 et de preference 5 %) soit de monomere hydrophobe fluorescent, soit d' agent de reticulation fluorescent, soit d' agent de reticulation hydrophile. Des exemples non limitatifs de formulations de monomeres comprennent : - 60% a 99 % d'un agent de reticulation hydrophobe, en particulier du divinylbenzene, et 1 a 40% d'un monomere hydrophobe, en particulier le styrene ; - 60 a 99,9% d'un agent de reticulation hydrophobe, en particulier du divinylbenzene, 39,9 a 0% d'un monomere hydrophobe, en particulier le styrene, et 0,1 a 10%, de preference 5%, soit de monomere fluorescent, soit d'agent de reticulation fluorescent, soit d'agent de reticulation hydrophile. Des exemples de phase organique dans laquelle les nanoparticules inorganiques sont distribuees, comprennent les phases comprenant un hydrocarbure aliphatique, cyclique ou aromatique. En particulier, 1'hydrocarbure est choisi parmi les alcanes, de preference ayant au moins 5 atomes de carbone, tels que le pentane, 1'hexane, 1'heptane, l'octane, le nonane, le decane, 1'undecane, le dodecane, l'octane etant particulierement prefere. Les nanoparticules inorganiques appropriees aux fins de l'invention sont toutes nanoparticules ayant un diametre de particules d'au plus 50 nm, de preference d'au plus 10 nm et de preference encore d' au moins 1 nm. Selon un mode de realisation, lesdites nanoparticules sont choisies parmi les oxydes metalliques de fer, de titane, de cobalt, de zinc, de cuivre, de manganese, de nickel ; la magnetite ; 1'hematite ; les ferrites tels que les ferrites de manganese, nickel, manganese- zinc ; les alliages de cobalt, nickel ; les zeolites ; le talc ; les argiles telles que la bentonite et kaolin ; 1'alumine ; la silice ; le graphite ; les cristaux fluorescents (comme par exemple CdSe) ; l'or colloidale ; et le noir de carbone. Selon un autre mode de realisation, lesdites nanoparticules inorganiques sont des nanoparticules magnetiques et elles sont choisies parmi les oxydes metalliques et de preference les oxydes de fer comme la magnetite et la maghemite. Lesdites mnoparticules inorganiques sont presentes dans 1'emulsion a raison de 40 a 80% et de preference a raison de 60%. La taille de 1'emulsion est comprise entre 150 et 300 nm. De preference, elle est 10 inferieure a 250 nm et de preference encore superieure a 180 nm. La preparation de 1'emulsion utile aux fins de l'invention peut etre mise en oeuvre par toute methode connue de 1'homme du metier. Un exemple de tel procede est decrit par J. Bibette, 1993, J. Magn. Magn. Mater, 122 : 37. Le procede d'encapsulation par polymerisation d'emulsion est largement connu 15 de 1'homme du metier et est decrit par exemple dans la demande de brevet WO01/33223. Selon un mode de realisation prefere, le procede de preparation de particules composites de l'invention comprend ou consiste en les etapes consistant a (a) mettre en presence 1'emulsion avec un tensioactif, 20 (b) ajouter un ou des agents de reticulation hydrophobes et (c) proceder a la polymerisation Les agents tensioactifs sont largement connus de 1'homme du metier. Selon un mode de realisation approprie, ils sont choisis parmi les tensioactifs anioniques tels que les polymeres amphiphiles et le dodecylsulfate de sodium, et les tensioactifs non 25 ioniques tels que le triton X-405, les tensioactifs anioniques tels que les polymeres amphiphiles et le dodecylesulfate de sodium etant particulierement preferes. Les polymeres amphiphiles appropries aux fins de l'invention sont par exemple decrits dans la demande de brevet EP 892 020. Des exemples de tels polymeres sont disponibles aupres de la societe Coatex SA (France). 30 Comme indique precedemment, le principe de la polymerisation est largement connu de 1'homme du metier. Elie est amorcee pour tout procede d'amorcage connu de 1'homme du metier tel que par elevation de la temperature pour favoriser le decomposition et/ou en presence d'un amorceur radicalaire, ou par photochimie a 1' aide de rayonnements, tels que des rayonnements UV ou un faisceau laser ou d'autres sources d'energie. Selon un mode de realisation de l'invention, la polymerisation est mise en oeuvre en presence d'un amorceur, de preference un amorceur radicalaire hydrosoluble. Des exemples d'amorceurs hydrosolubles comprennent par exemple le persulfate de potassium et le metabisulfite, le persulfate de potassium etant particulierement prefere. L'amorceur est introduit soit simultanement a l'introduction des agents de reticulation, soit prealablement a leur introduction, soit encore posterieurement a leur introduction. La polymerisation est mise en oeuvre de preference par elevation de la temperature jusqu'a environ 60 a environ 90 C, de preference a environ 70 C, en presence de 1'amorceur de polymerisation, etant entendu que les conditions de polymerisation seront determinees par 1'homme du metier en fonction de 1'amorcage choisi. Les particules composites obtenues par le procede de l'invention sont nouvelles, de sorte que l'invention a egalement pour objet les particules composites susceptibles d'etre obtenues par le procede decrit precedemment. Les nouvelles particules composites de l'invention comprennent une matrice polymere reticulee dans laquelle sont distribuees des nanoparticules inorganiques. La matrice polymere reticulee est obtenue a partir d'au moins un agent de reticulation comme defini precedemment. Les nanoparticules inorganiques proviennent de 1'emulsion et representent de 40 a 80% en masse par rapport a la masse totale de 1'emulsion a 1'etat sec. Les particules composites de l'invention trouvent notamment des applications dans le domaine de la peinture, des encres, des plastiques et, quand elles sont fonctionnalisees, dans des domaines divers de la biologie, en particulier pour la separation de molecules biologiques ou biochimiques, pour des essais de diagnostic, pour le tri cellulaire, pour la capture biologique ou biochimique, pour des applications analytiques et egalement pour la chimie supportee. Selon un mode de realisation de l'invention, les particules composites presentent de plus a leur surface des groupements fonctionnels reactifs susceptibles de reagir avec au moins un ligand ou un polymere. Par ligand, on entend une molecule biologique telle qu'un anticorps, un fragment d'anticorps, une proteine, un polypeptide, une enzyme, un polynucleotide, une sonde, une amorce, un fragment d' acide nucleique ; une molecule chimique telle que des polymeres chimiques, des substances medicamenteuses, des molecules cages, des agents chelatants, des catalyseurs. Des exemples de groupements fonctionnels appropries aux fins de l'invention comprennent les groupements carboxylique, amine, thiol, aldehyde, hydroxyle, tosyle, hydrazine 1'acide phenyl-boronique et des esters actives. Ces groupements fonctionnels peuvent etre apportes par un traitement de la surface des particules, par exemple par traitement chimique tel qu'hydrolyse ou greffage, ou bien par introduction d'agent de reticulation fonctionnalise ou selon des procedes (chimique ou physique) largement connus de 1'homme du metier Selon un autre mode de realisation de l'invention, les particules presentent de plus un agent de liaison specifique pour une substance susceptible de liaison. Par agent de liaison specifique pour une substance susceptible de liaison, on entend un compose intermediaire qui se lie a un substance qui est susceptible de liaison a un ligand. A titre de couple agent de liaison specifique/substance susceptible de liaison, on peut citer les couples biotine/streptavidine, haptene/anticorps, antigene/anticorps, peptide/anticorps, sucre/lectine, polynucleotide/complementaire du polynucleotide. Selon un mode de realisation particulier de l'invention, 1' agent de liaison specifique est la streptavidine. Les particules de l'invention peuvent egalement presenter de plus a leur surface une couche hydrophile fonctionnalisee pour une liaison ulterieure a un ligand, ce qui constitue un autre mode de realisation de l'invention. A titre de couche hydrophile fonctionnalisee, on peut citer les couches de polymeres hydrophiles naturels ou synthetiques, telles qu'une couche de dextrane, de chitosane, de derives poly(N-alkylacrylamide), poly(N-alkylmethacrylamide), poly(acide acrylique), poly(oxyde d'ethylene). La couche hydrophile peut etre appliquee aux particules de l'invention par adsorption ou liaison covalente selon des procedes largement connus de 1'homme du metier. Les particules ainsi modifiees et bees a un ligand sont egalement nouvelles. Ainsi, l'invention a egalement pour objet des conjugues comprenant une particule modifiee telle que definie precedemment et un ligand, ledit ligand pouvant etre lie a une substance susceptible de liaison. Les conjugues trouvent egalement des applications dans des domaines divers de la biologie, en particulier pour la separation de molecules biologiques ou biochimiques, pour des essais de diagnostic, pour le tri cellulaire, pour la capture de bacteries, pour la capture biologique ou biochimique. Ainsi, un autre objet de l'invention concerne l'utilisation des particules ou des conjugues de l'invention dans un test de diagnostic in vitro. A titre de diagnostic in vitro, on peut citer les tests de dosage des acides nucleiques et derives, des proteines et derives, et des cellules et derives. L'invention sera mieux comprise a 1'aide des exemples suivants donnes uniquement a titre illustratif et non- limitatif, ainsi qu' a 1' aide de la figure unique qui est une photographie de Western-blot mettant en evidence la capture de proteine transmembranaire (TM) issue d'un lysat cellulaire par les particules composites de l'invention sur lesquelles sont greffes des anticorps anti TM, la piste 1 correspondant a des particules auxquelles ont ete ajoutes 50 g d'anticorps, la piste 2 correspondant a des particules auxquelles ont ete ajoutes 150 g d'anticorps, la piste de droite correspondant a la piste des marqueurs de poids moleculaire. Exemple 1 : Preparation de particules de l'invention Les polymerisations sont effectuees dans un reacteur en verre d'une contenance de 50 ml muni d'un systeme d'agitation mecanique (ancre en Teflon, forme en demilune). Ce reacteur est equips d'un refrigerant et possede une double enveloppe permettant la circulation d'eau provenant d'un Bain thermostats. Les polymerisations sont realisees en presence de 50 ml d'emulsion magnetique presentant un taux de solide de 4% (soit 2 g d'emulsion). L'emulsion est prealablement lavee > trois fois avec une solution aqueuse contenant un agent tensioactif (polymere amphiphile Coatex M883 a 0,5 g/1 prepare a pH 9), puis une derniere fois avec de 1eau deionisee, bouillie et degazee, avant d'etre finalement introduite dans le reacteur de polymerisation. L'operation de lavage >> de 1'emulsion consiste a separer magnetiquement les gouttelettes de la phase dispersante a 1'aide d'un aimant et de remplacer la phase continue par une nouvelle a volume egal. Le milieu reactionnel est ensuite maintenu sous atmosphere inerte (quelques minutes sous un flux regulier de diazote N2). L'agent de reticulation hydrophobe divinylbenzene (DVB) (900 mg) est ajoute a 1'emulsion magnetique placee sous agitation afin qu'il puisse aisement diffuser dans les gouttelettes d'emulsion pendant une heure. Le persulfatede potassium (KPS) (18mg) est ajoute apres 1'etape de diffusion et lorsque le milieu reactionnel est a temperature de polymerisation. Les polymerisations sont effectuees a une temperature de 70 C et pendant 20 heures. Exemple 2 : Preparation de particules de 1'invention On a procede comme indique dans 1'exemple 1 ci-dessus, a ceci pres qu'on a utilise 1500 mg de DVB. Exemple 3 : Preparation de particules de 1'invention Les polymerisations sont effectuees dans un reacteur en verre d'une contenance de 50 ml muni d'un systeme d'agitation mecanique (ancre en Teflon, forme en demilune). Ce reacteur est equips d'un refrigerant et possede une double enveloppe permettant la circulation d'eau provenant d'un Bain thermostats. Les polymerisations sont realisees en presence de 50 ml d'emulsion magnetique presentant un taux de solide de 4% (soit 2 g d'emulsion). L'emulsion est prealablement lavee > trois fois avec une solution aqueuse contenant un agent tensioactif (polymere amp hiphile Coatex M883 a 0,5 g/l prepare a pH 9), puis une derniere fois avec de 1eau deionisee, bouillie et degazee, avant d'etre finalement introduite dans le reacteur de polymerisation. L'operation de lavage > de 1'emulsion consiste a separer magnetiquement les gouttelettes de la phase dispersante a 1'aide d'un aimant et de remplacer la phase continue par une nouvelle a volume egal. Le milieu reactionnel est ensuite maintenu sous atmosphere inerte (quelques minutes sous un flux regulier de diazote N2). L'agent de reticulation DVB (900 mg) et 1' agent de reticulation fluorescent polyFluor 511 (1% en masse par rapport au DVB soit 9 mg) sont ajoutes a 1'emulsion magnetique placee sous agitation afin qu'il puisse aisement diffuser dans les gouttelettes d'emulsion pendant une heure. Le persulfate de potassium (KPS) (18mg) est ajoute apres 1'etape de diffusion et lorsque le milieu reactionnel est a temperature de polymerisation. Les polymerisations sont effectuees a une temperature de 70 C et pendant 20 heures. Exemple 4 : Preparation de particules de l'invention Les polymerisations sont effectuees dans un reacteur en verre d'une contenance de 50 ml muni d'un systeme d'agitation mecanique (ancre en Teflon, forme en demilune). Ce reacteur est equips d'un refrigerant et possede une double enveloppe permettant la circulation d'eau provenant d'un Bain thermostats. Les polymerisations sont realisees en presence de 50 ml d'emulsion magnetique presentant un taux de solide de 4% (soit 2 g d'emulsion). L'emulsion est prealablement lavee > trois fois avec une solution aqueuse contenant un agent tensioactif (polymere amphiphile Coatex M883 a 0,5 g/l prepare a pH 9), puis une derniere fois avec de 1eau deionisee, bouillie et degazee, avant d'etre finalement introduite dans le reacteur de polymerisation. L'operation de lavage > de 1'emulsion consiste a separer magnetiquement les gouttelettes de la phase dispersante a 1'aide d'un aimant et de remplacer la phase continue par une nouvelle a volume egal. Le milieu reactionnel est ensuite maintenu sous atmosphere inerte (quelques minutes sous un flux regulier de diazote N2). L'agent de reticulation DVB (900 mg) et un monomere fluorescent Polyfluor 345 (2% en masse par rapport au DVB soit 18 mg) sont ajoutes a 1'emulsion magnetique placee sous agitation afin qu'il puisse aisement diffuser dans les gouttelettes d'emulsion pendant une heure. Le persulfate de potassium (KPS) (18mg) est ajoute apres 1'etape de diffusion et lorsque le milieu reactionnel est a temperature de polymerisation. Les polymerisations sont effectuees a une temperature de 70 C et pendant 20 heures. Exemple 5 : Preparation de particules de l'invention Les polymerisations sont effectuees dans un reacteur en verre d'une contenance de 50 ml muni d'un systeme d'agitation mecanique (ancre en Teflon, forme en demi- Lune). Ce reacteur est equips d'un refrigerant et possede une double enveloppe permettant la circulation d'eau provenant d'un Bain thermostats. Les polymerisations sont realisees en presence de 50 ml d'emulsion magnetique presentant un taux de solide de 4% (soit 2 g d'emulsion). L'emulsion est prealablement lavee > trois fois avec une solution aqueuse contenant un agent tensioactif (polymere amphiphile Coatex M883 a 0,5 g/l prepare a pH 9), puis une derniere fois avec de 1eau deionisee, bouillie et degazee, avant d'etre finalement introduite dans le reacteur de polymerisation. L'operation de lavage >> de 1'emulsion consiste a separer magnetiquement les gouttelettes de la phase dispersante a 1'aide d'un aimant et de remplacer la phase continue par une nouvelle a volume egal. Le milieu reactionnel est ensuite maintenu sous atmosphere inerte (quelques minutes sous un flux regulier de diazote N2). L' agent de reticulation DVB (900 mg) et 1' agent de reticulation hydrosoluble methylene bis acrylamide (MBA) (5% en masse par rapport au DVB soit 45 mg) sont ajoutes a 1'emulsion magnetique placee sous agitation afin qu'il puisse aisement diffuser dans les gouttelettes d'emulsion pendant une heure. Le persulfate de potassium (KPS) (18mg) est ajoute apres 1'etape de diffusion et lorsque le milieu reactionnel est a temperature de polymerisation. Les polymerisations sont effectuees a une temperature de 70 C et pendant 20 heures. Exemple 6: Fonctionnalisation des particules composites elaborees par fixation d'un polymere hydrophile amine. 6.1. Via adsorption (processus physique) Deux ml des particules magnetiques obtenues dans 1'exemple 1 ci-dessus sont laves trois fois avec une solution de Triton X405 a lg/l. Les particules lavees sont reprises dans 1,9 ml de tampon acetate (0,002 M, pH 5,6). 100 pl d'une solution d'aminodextrane (de concentration variable de 15 a 160 g/l) sont ajoutes aux particules. Le melange est homogenise pendant une nuit. Les particules sont par la suite separees sous faction d'un champ magnetique et lavees avec le tampon acetate (0,002 M, pH 5,6). 6.2. Via reaction chimique Deux ml des particules magnetiques obtenues dans 1'exemple 1 ci-dessus sont laves trois fois avec une solution de Triton X405 a lg/l. Les particules lavees sont reprises dans 1,9 ml de tampon acetate (0,002 M, pH 5,6). 100 1.11 d'une solution de carboodiimide hydrosoluble 1- (3- dimethylaminopropyl)3-ethylcarbodiimide hydrochloride (EDAC) sont ajoutes a la dispersion particulaire suivie d'une incubation a temperature ambiante durant 40 minutes. Les particules sont lavees trois fois avec 1,9 ml du tampon acetate (0,002 M, pH 5,6). 100 1.11 d'une solution dl'aminodextrane (de concentration variable de 15 a 160 g/1) sont ajoutes au particules. Le melange est homogenise pendant une nuit. Les particules sont par la suite separees sous 1' action d'un champ magnetique et lavees avec le tampon acetate (0,002 M, pH 5,6). Apres une incubation d'une nuit, les particules magnetiques sont lavees trois fois avec le tampon acetate (0,002 M, pH 5,6). Exemple 7. Capture antigenique 7.1. Greffage batch avec un carbodiimide organosoluble Un mg des particules magnetiques obtenues dans 1'exemple 1 ci-dessus (soit 25 l, taux de solide initial des particules : 4,07%) est utilise. Apres une separation magnetique et elimination du surnageant, le culot est complete jusqu'a 250 avec du tampon phosphate 50 mM pH 4,4 + Tween 20 a 1%. Cinq l de dicyclohexylcarbodiimide (DCC) dans DMSO sont ajoutes a 50 mM (10 l DCC + 190 l DMSO). Cinq l de N-hydroxysuccinimide (NHS) dans DMSO a 1,12 M (soit 130 mg/ml) sont ajoutes au melange, puis 46,5 l d'anticorps (i.e. 200 g, concentration initiale en anticorps : 4,3 mg/ml). La dispersion est completee jusqu'a 500 l avec du tampon phosphate 50 mM pH 4,4 + Tween 20 a 1%. Apres une incubation de 3 h a 37 C (agitation au thermomixer, 1000 rpm), une separation magnetique et remplacement du surnageant par du tampon phosphate 10 mM a pH 6,8 sont realisees. 7.2. Greffage en deux etapes avec un carbodiimide organosoluble : Un mg des particules magnetiques obtenues dans 1'exemple 1 ci-dessus (soit 25 l, taux de solide initial des particules : 4,07%) est lave par separation magnetique, elimination du surnageant, et redisperse dans 25 l du tampon phosphate 50 mM pH 4,4 + Tween 20 a 1%. Puis 5 l de dicyclohexylcarbodiimide (DCC) dans DMSO a 50 mM (10 l DCC + 190 l DMSO) sont ajoutes, operation suivie d'un ajout de 5 l de N-hydroxysuccinimide (NHS) dans DMSO a 1,12 M (soit 130 mg/ml). La dispersion est completee jusqu'a 500 l avec du tampon phosphate 50 mM pH 4,4 + Tween 20 a 1%. Le melange est incube 30 minutes a temperature ambiante sur une roue d'agitation. Apres une separation magnetique et elimination du surnageant, 46,5 l d'anticorps (i.e. 200 g, concentration initiale en anticorps : 4,3 mg/ml) sont ajoutes et la dispersion est completee jusqu'a 500 l avec du tampon phosphate 10 mM pH 6,8. Apres une incubation de 3 h a 37 C (agitation au thermomixer, 1000 rpm), les particules magnetiques sont separees par application de champ magnetique et remplacement du surnageant par du tampon phosphate 10 mM a pH 6,8. 7.3. Adsorption d'anticorps Un mg des particules magnetiques obtenues dans 1'exemple 1 ci-dessus (soit 20 l, taux de solide initial des particules : 4,99%) est lave par separation magnetique, elimination du surnageant, et redispersion dans 20 l du tampon phosphate 10 mM pH 6,8. Puis 46,5 l d'anticorps (i.e. 200 g, concentration initiale en anticorps : 4,3 mg/ml) sont ajoutes, et la dispersion est completee jusqu'a 500 l avec du tampon phosphate 10 mM pH 6,8. Cette operation est suivie d'une etape d'incubation pendant 3 h a 37 C (agitation au thermomixer, 1000 rpm). Apres une separation magnetique, le surnageant est remplace par du tampon phosphate 10 mM a pH 6,8. 7.4. Greffage et Immunoprecipitation On utilise 22 l de particules magnetiques obtenues dans 1'exemple 2 ci-dessus a 5, 5% en taux de solide + 98 l de tampon d'activation (Ademtech) : soit 120 l de particules a 1%. Apres une separation magnetique et elimination du surnageant, les particules sont dispersees dans 120 l de tampon d'activation (operation repetee deux fois). Puis 96 l de chlorhydrate de N-(3-Dimethylaminopropyl)-N'-ethylcarbodiimide (EDAC) a 4 ng/ml dans tampon d'activation, soit un volume total de 216 l, sont ajoutes. Une incubation est realisee 10 minutes a 40 C (agitation thermomixer a 900 rpm), laquelle est suivie de 1'ajout de 50 ou 150 g d'anticorps anti TM (6A2B2, bioMerieux, France) a 8,27 mg/ml pour 54 l de particules activees avec 1'EDAC. Apres une incubation 2 h a 37 C (agitation thermomixer a 900 rpm), 15 l de BSA a 2 mg/ml sont ajoutes. Apres une derniere incubation a 30 minutes a 40 C (agitation thermomixer a 900 rpm), les particules sont separees magnetiquement et le surnageant est remplace par du tampon de stockage (Ademtech) Trente l de particules prepares comme ci-dessus sensibilisees avec 1anticorps sont ajoutees a 62 l de lysat cellulaire (lysat de cellules TELCeb6 transfectees avec une proteine d'enveloppe reconnue par les anticorps anti TM, Blond JL. et al., 2000, Journal of Virology, 74(7) : 3321-3329) et 338 l de tampon de lyse (PBS-Triton X100 a 0,05%). Le melange est agite toute la nuit (12 heures) a 4 C, operation suivie d'une separation magnetique pendant deux minutes et d'un lavage avec tampon de lyse. Les proteins liberties (en utilisant le tampon tris, glycerol, SDS a 1% et 5 % beta-mercapto-ethanol, pendant 5 minutes a 100 C) du culot magnetique sont analysees par Electrophorese et Western blot. Les resultats du Western Blot sont montres sur la figure unique qui est une photographie mettant en evidence la capture de proteine transmembranaire (TM) issue du lysat cellulaire par les particules de 1'invention sur lesquelles sont greffes les anticorps anti TM soit en utilisant 50 g d'anticorps (piste 1), soit 150 .ig (piste 2), la piste de droite correspondant a la piste des marqueurs de poids moleculaire. Les resultats mettent en evidence la capture des proteines et donc que 1'activite des anticorps n'est pas modifiee suite a son greffage. Par ailleurs, les resultats montrent egalement qu'on n'observe pas de difference selon la quantite d'anticorps utilisee
L'invention a pour objet un procédé de préparation de particules composites par encapsulation par polymérisation d'émulsion appauvrie en phase organique, ladite émulsion consistant en des gouttelettes d'émulsion inorganique comprenant une phase organique et des nanoparticules inorganiques distribuées dans ladite phase organique, caractérisé en ce que la polymérisation est mise en oeuvre en utilisant, à titre de monomère de polymérisation, de 60 à 100% d'au moins un agent de réticulation et de 0 à 40% d'au moins un monomère hydrophobe, étant entendu qu'au moins 95% du ou des agents de réticulation sont hydrophobes.Elle a également pour objet les particules ainsi obtenues et leur utilisation en diagnostic.
1. Procede de preparation de particules composites par encapsulation par polymerisation d'emulsion appauvrie en phase organique, ladite emulsion comprenant des gouttelettes d'emulsion inorganique comprenant une phase organique et des nanoparticules inorganiques distribuees dans ladite phase organique, caracterise en ce que la polymerisation est mise en ceuvre en utilisant, a titre de monomere de polymerisation, de 60 a 100% d'au moins un agent de reticulation et de 0 a 40% d'au moins un monomere hydrophobe, etant entendu qu'au moins 95% du ou des agents de reticulation sont hydrophobes. 2. Procede de preparation de particules composites selon la 1, caracterise en ce qu'il met en oeuvre au moins 95% d'au moins un agent de reticulation. 3. Procede de preparation de particules composites selon la 1, caracterise en ce qu'il met mise en ceuvre 100% d'au moins un agent de reticulation hydrophobe. 4. Procede de preparation de particules composites selon rune quelconque des 20 1 a 3, caracterise en ce qu'il met en oeuvre un agent de reticulation a base de derives styreniques. 5. Procede de preparation de particules composites selon la 4, caracterise en ce que l'agent de reticulation est le divinylbenzene. 6. Procede de preparation de particules composites selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce qu'il met en ceuvre un seul agent de reticulation. 30 7. Procede de preparation de particules composites selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce qu'il met en oeuvre de 0 a 35% d'un 25monomere hydrophobe styrenique et au plus 5% d'un monomere hydrophobe fluorescent. 8. Procede de preparation de particules composites selon rune quelconque des 5 1 a 5, caracterise en ce qu'il met en oeuvre au plus 5% d'un agent de reticulation fluorescent ou d'un agent de reticulation a base d'acrylamide. 9. Procede de preparation de particules composites selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que la phase organique comprend un 10 alcane. 10. Procede de preparation de particules composites selon la 9, caracterise en ce que 1' alcane est 1' octane. 15 11. Procede de preparation de particules composites selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que les nanoparticules inorganiques sont choisies parmi les oxydes metalliques de fer, de titane, de cobalt, de zinc, de cuivre, de manganese, de nickel ; la magnetite ; 1'hematite ; les ferrites tels que les ferrites de manganese, nickel, manganese- zinc ; les alliages de cobalt, nickel ; les zeolites ; le 20 talc ; les argiles telles que la bentonite et kaolin ; 1'alumine ; la silice ; le graphite ; les cristaux fluorescents ; 1' or colloidale ; et le noir de carbone. 12. Procede de preparation de particules composites par encapsulation par polymerisation d'emulsion selon rune quelconque des precedentes, 25 caracterise en ce qu'il comprend les etapes consistant a : (d) mettre en presence 1'emulsion avec un tensioactif, (e) ajouter un ou des agents de reticulation hydrophobe a titre de monomere et (f) proceder a la polymerisation. 30 13. Procede de preparation de particules composites selon la 12, caracterise en ce que la polymerisation est mise en oeuvre en presence d'un amorceur. 14. Procede de preparation de particules composites selon la 13, caracterise en ce que 1'amorceur est un amorceur radicalaire hydrosoluble. 15. Procede de preparation de particules composites selon la 14, 5 caracterise en ce que 1'amorceur radicalaire hydrosoluble est le persulfate de potassium. 16. Procede de preparation de particules composites selon rune quelconque des 12 a 15, caracterise que 1' agent tensioactif est un polymere amphiphile ou le dodecylsulfate de sodium. 17. Particules composites susceptibles d'etre obtenues par le procede tel que defini dans rune quelconque des precedentes. 18. Particules composites selon la 17, caracterisees en ce qu'elles 15 presentent de plus a leur surface des groupements fonctionnels reactifs susceptibles de reagir avec au moins un ligand ou un polymere. 19. Particules composites selon la 17, caracterisees en ce qu'elles presentent de plus un agent de liaison specifique pour une substance 20 susceptible de liaison. 20. Particules composites selon la 19, caracterisees en ce que 1'agent de liaison specifique est la streptavidine. 25 21. Particules composites selon la 17, caracterisees en ce qu'elles presentent de plus a leur surface une couche hydrophile fonctionnalisee. 22. Particules composites selon la 21, caracterisees en ce la couche hydrophile fonctionnalisee est constituee de dextrane. 23. Conjugues comprenant une particule telle que definie dans la 18 ou la 21 et un ligand. 10 30 24. Conjugues comprenant une particule telle que definie dans la 19 et un ligand lie a une substance susceptible de liaison. 25. Utilisation des particules telles que defines dans les 17 a 22 ou des conjugues tels que definis dans les 23 ou 24 dans un test diagnostic.
C,G
C08,C12,G01
C08F,C08J,C08K,C12Q,G01N
C08F 2,C08F 12,C08J 3,C08K 3,C08K 9,C12Q 1,G01N 33
C08F 2/26,C08F 12/36,C08J 3/12,C08J 3/24,C08K 3/22,C08K 9/10,C12Q 1/00,G01N 33/543
FR2895548
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE CARTE A MICROCIRCUIT, ET CARTE A MICROCIRCUIT ASSOCIEE
20,070,629
La présente invention concerne un procédé de fabrication de carte à microcircuit et des cartes à microcircuit associées. L'invention se rapporte à une carte à microcircuit mais également aux cartes à mémoire telle qu'une carte mémoire de stockage de données numérique (carte Secure Digital ou carte SD), une carte smartmedia ou une 15 mini carte multimédia. Les cartes à microcircuit comprennent essentiellement un corps de carte qui est réalisé en général en un matériau plastique et un module électronique. Le module électronique comprend notamment un microcircuit, ou 20 puce dans lequel est réalisé un circuit intégré et un élément de circuit imprimé sur lequel est fixé le chip ou autre et qui définit des plages externes de contact électrique. Le module électronique est fixé dans le corps de la carte de telle manière que les plages de contact électrique affleurent une des faces principales du corps de carte. 25 Les spécifications d'une telle carte à microcircuit sont par exemple définies par la norme ISO 7816. L'épaisseur de la carte peut être quelconque. Dans le cas d'une carte à microcircuit selon la norme ISO 7816, l'épaisseur de la carte est d'environ 0,76 mm. 30 La carte est apte à être positionnée dans le lecteur de carte de telle manière que les plages de contact de la carte viennent en contact électrique avec le connecteur du lecteur de carte. 1 Selon un autre exemple de réalisation, le microcircuit peut comprendre une mémoire flash, un capteur d'empreinte, un écran, un capteur solaire. Une méthode d'assemblage très utilisée consiste à réaliser le support plastique par des procédés de laminage ou d'injection de matières thermoplastiques et ensuite à coller le module électronique dans une cavité du support plastique réalisée à cet effet. Cette opération est connue sous le terme encartage . Ainsi la figure 1 illustre l'opération d'encartage. Le module électronique 1 comprend des contacts électriques externes 2 aptes à être mis en connexion dans un lecteur de carte et un microcircuit 3 comprenant par exemple un microprocesseur ou un module mémoire. Le microcircuit 3 est relié aux contacts électriques externes 2 par des fils de connexion électrique 4. Afin de protéger le module électronique, une résine 5 est coulée de sorte à protéger le microcircuit 3 et les fils de connexion électrique 4. Un corps de carte 6 en matière plastique est fabriqué et comprend une cavité 7 apte à accueillir le module électronique 1. Le module électronique 1 est ensuite fixé dans la cavité 7. Afin de supprimer cette étape d'encartage, on connaît du document EP0277854 intitulé Procédé de réalisation de cartes à mémoire et cartes obtenues par la mise en oeuvre dudit procédé , un procédé de moulage par injection. Ce procédé est basé sur l'utilisation d'un moule 21 ayant la forme du corps de la carte souhaitée tel qu'illustré en figure 2. Il comprend l'insertion d'un module électronique 22 dans le moule 21 et le maintien en place du module électronique 22 de telle manière que la face d'accès du module électronique 22 soit disposée contre une paroi du moule. Ensuite, on introduit dans le moule un matériau plastique de telle manière que le matériau plastique occupe la totalité de l'espace limité par les parois du moule non occupé par le module électronique. Cependant, un tel système présente l'inconvénient de nécessiter des systèmes complexes de positionnement du module électronique dans le moule. De même, le maintien du module électronique en position dans le moule nécessite des méthodes particulières, notamment réalisées à partir de picots ou de pistons, ce qui a pour conséquence d'augmenter le coût des moules. Enfin, ce procédé ne permet pas d'assurer que le module électronique ne puisse pas être enlevé pour être fixé sur un autre support avec des informations frauduleuses concernant, par exemple, le porteur. Il est aussi connu un procédé de fabrication d'une carte à mémoire par surmoulage du corps de carte sur le module mémoire dans le document EP 0 340 100 intitulé Procédé de réalisation de cartes à mémoire et cartes obtenues par ledit procédé . Pour ce faire, le module électronique comprend des moyens d'ancrage tel qu'illustré en figure 3. Les moyens d'ancrage 31 doivent être de faibles dimensions et d'une forme particulière, notamment de type trapézoïdale. Ces moyens 31 sont, par exemple, réalisés en résine de protection du module. Un film de support est également utilisé dans ce procédé de réalisation de carte à mémoire pour jouer le rôle de support mécanique. En effet, la face externe des plages externes de contact d'un module électronique est collée sur le support. Le film est positionné dans le moule et par voie de conséquence, le module électronique est également positionné par rapport aux parois du moule. Après démoulage de la carte, le support est retiré de la carte. Ce procédé présente l'inconvénient de nécessiter un coût élevé de mis en oeuvre. En effet, la forme spéciale de la résine de protection du module électronique implique la mise en oeuvre d'un procédé onéreux. De plus, ce procédé de fabrication ne permet pas d'assurer que le module électronique ne puisse être enlevé pour être fixé sur un autre support. Selon un autre mode de réalisation connu, la figure 4 illustre un module électronique particulier obtenu par cambrage du module. Ce mode de réalisation nécessite d'utiliser une grille métallique 41 pour réaliser les contacts du module et non des procédés de photogravure ou de dépôt de matériaux conducteurs sur film flexible comme généralement utilisé dans les procédés de réalisation de modules électroniques pour mini-cartes. Enfin, il est connu du document JP 60 189586 intitulé IC Card carrier , un procédé de réalisation de cartes à mémoire électronique dans lesquels des modules électroniques sont fixés sur une feuille support. La portion de la feuille comportant un module électronique est introduite dans un moule par transfert et après l'opération de moulage la feuille est découpée aux dimensions du corps de carte. Ce procédé de fabrication ne permet pas d'assurer que le module électronique ne puisse être enlevé pour être fixé sur un autre support. En effet, il suffit d'amorcer un décollement du film pour ensuite 10 être en mesure de décoller l'ensemble du film même dans le cas où le module électronique serait bien ancré. Ainsi, lorsqu'il est fabriqué une carte par moulage à partir d'un film, il faut s'assurer qu'une fois livrée au porteur, on ne peut séparer le film du reste de la carte, afin de garantir la sécurité requise par les cartes et d'offrir une 15 certaine fiabilité de celle-ci. L'invention propose de remédier à ces inconvénients. Pour cela, il propose un procédé de fabrication de cartes à microcircuit consistant à : préparer un film de support comprenant un microcircuit ; - munir le film de support de moyens d'accrochage ; 20 positionner le film de support ainsi préparé dans un moule comportant l'empreinte de la carte à microcircuit à réaliser, le film étant dimensionné de manière à déborder du moule pour faciliter le positionnement du microcircuit ; et - introduire dans le moule un matériau plastique pour que celui-ci remplisse l'empreinte du moule et interagisse avec les moyens d'accrochage de 25 manière à solidariser le film de support à la carte moulé. Ce procédé permet tout d'abord de positionner le microcircuit dans le moule contenant l'empreinte de la carte à microcircuit de manière aisée sans nécessiter un surcoût pour maintenir le microcircuit en position dans le moule. En effet, la présence du film permet de positionner aisément le microcircuit à 30 une position donnée et de le maintenir durant l'étape d'introduction du matériau plastique dans le moule. Ensuite, ce procédé permet d'accroître l'adhésion du film de support avec le matériau plastique de la carte de manière à empêcher la séparation du film du reste de la carte. Ainsi, le microcircuit est maintenu ancré dans le matériau plastique de la carte. Enfin, ce procédé rend difficile le délaminage. Selon une caractéristique, le microcircuit et les moyens d'accrochage sont fixés sur une même face du film de support, permettant ainsi de protéger l'accès au microcircuit. Selon une autre caractéristique particulière, le procédé consiste en outre à fixer des contacts externes sur la face opposée du film de support et établir des interconnexions entre des bornes du microcircuit et au moins certains des contacts externes. Selon cette caractéristique, les contacts sont positionnés sur la face opposée du microcircuit sur le film de support donnant accès aux points de connexions électriques du microcircuit tout en maintenant protégé le microcircuit. Selon une caractéristique, la face du film de support munie du microcircuit comprend au moins une partie d'une antenne. Selon une caractéristique, certains au moins des moyens d'accrochage comprennent des moyens d'ancrage mécanique, ces moyens d'ancrage étant notamment effilés en forme de clous ou en forme de crochets. Selon une caractéristique, certains au moins des moyens d'ancrage mécanique sont réalisés par le dépôt de gouttes de résine effilées. De manière particulière, on fait durcir les gouttes de résine. Selon une autre caractéristique, certains au moins des moyens d'ancrage mécanique sont réalisés par soudure de surépaisseurs métalliques. De manière particulière, préalablement à la soudure de surépaisseurs métalliques, on dépose des plages de matériau de soudure sur le film de support. Selon un mode d'accrochage chimique, les moyens d'accrochage sont composés de pavés de colle ou d'adhésif. Selon une caractéristique, le film de support est muni de contacts externes et le film de support est une bande dont la largeur est à peine supérieure à la largeur du motif des contacts externes le film de support est une bande dont la largeur est à peine supérieure à la largeur du motif des contacts externes. Selon encore une autre caractéristique particulière, certains au moins des moyens d'accrochage sont des trous dans le film de support. Selon une particularité, certains au moins des trous sont traversant. Selon une autre particularité, certains au moins des trous présentent des variations de sections. Selon un mode de réalisation du film de support, celui-ci est en verre époxy. Selon un second mode de réalisation du film de support, celui-ci 15 est un matériau choisi dans le groupe comprenant le polyéthylène térephtalate et le polyimide. Selon une première variante de fixation des contacts externes, celle-ci est réalisée selon un procédé de photogravure. Selon une seconde variante de fixation des contacts externes, 20 celle-ci est réalisée selon un procédé de dépôt d'encre conductrice. Selon une troisième variante de fixation des contacts externes, celle-ci est réalisée par dépôt de métal par un procédé catalytique ou électrolytique. Cette caractéristique permet d'optimiser les coûts de la mise en 25 oeuvre d'un tel film de support. Selon un mode de réalisation particulier, les interconnexions entre des bornes du microcircuit et au moins certains des contacts externes sont réalisés par un procédé de soudure filaire. Selon un autre mode de réalisation, les interconnexions entre des 30 bornes du microcircuit et au moins certains des contacts externes sont réalisées par un procédé de puce montée retournée et comprennent des traversées métallisées au travers du film de support. Selon une caractéristique particulière, le film de support s'étend sur 20 à 60 % de la longueur de la carte à microcircuit. Selon une autre caractéristique particulière, les moyens d'accrochage sont répartis de part et d'autre du microcircuit. Ainsi, on accroît la protection du microcircuit. Selon une caractéristique, la face du film de support munie du microcircuit comprend au moins une partie d'une antenne, le procédé consiste à fixer les moyens d'accrochage en périphérie extérieure de l'antenne Selon un mode de réalisation particulier, les moyens d'accrochage sont situés sur le film de support à proximité de la périphérie du moule. Selon une caractéristique particulière, les moyens d'accrochage sont situés sur toute la périphérie du film de support à proximité de toute la périphérie du moule. Selon un autre mode de réalisation particulier, les moyens 15 d'accrochage s'étendent entre le microcircuit et la périphérie du moule. Préférentiellement, le moulage est réalisé par un procédé d'injection de matière plastique. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le film de support constitue une face de la carte à microcircuit. 20 Selon un mode de réalisation particulier, le procédé consiste en outre à fixer sur les deux faces du film de support des moyens d'accrochage. Selon une caractéristique particulière, le moulage est réalisé sur les deux côtés du film de support. Corrélativement, l'invention fournit également un carte à 25 microcircuit comportant : - un corps de carte moulé, - un film de support s'étendant d'un bord à l'autre de la carte et comprenant un microcircuit, - le film de support étant muni de moyens d'accrochage propres à 30 solidariser le film de support au corps de la carte moulé. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de fabrication brièvement décrit ci-dessus. L'invention et les avantages qui en découlent apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui décrit des modes de réalisation donnés purement à titre d'exemples non-limitatifs, par référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une carte fabriquée selon un procédé d'encartage selon l'état de la technique ; La figure 2 est une carte fabriquée par injection selon l'état de la technique ; La figure 3 est un module électronique comprenant des moyens d'ancrage selon l'état de la technique ; La figure 4 est un module électronique dont les contacts sont cambrés selon l'état de la technique ; La figure 5a est un film de support illustrant les contacts de modules selon l'invention ; La figure 5b est un exemple de carte ; La figure 6 est la seconde face du film de support illustrant les microcircuits associés aux contacts selon l'invention ; La figure 7 est le film de support comprenant des moyens d'accrochage selon l'invention ; La figure 8 est un moule de carte dans lequel est introduit le film de support ; La figure 9a illustre la face avant des cartes selon l'invention ; La figure 9b illustre la face arrière de ces cartes ; La figure 10 illustre une série de cartes après démoulage des 25 corps de carte ; La figure 11 est une représentation schématique d'un microcircuit fixé sur un film de support et relié aux contacts externes par soudure filaire ; La figure 12 est une représentation schématique d'un microcircuit fixé sur un film de support de type puce montée-retournée ; 30 La figure 13a illustre un premier mode de réalisation des moyens d'accrochage ; La figure 13b est une représentation schématique d'une carte comprenant un film de support selon un premier mode de réalisation ; La figure 14a illustre un second mode de réalisation des moyens d'accrochage ; La figure 14b est une représentation schématique d'une carte comprenant un film de support selon un second mode de réalisation ; La figure 15a illustre un troisième mode de réalisation des moyens d'accrochage ; La figure 15b est une représentation schématique d'une carte comprenant un film de support selon un troisième mode de réalisation ; La figure 16 illustre un moule à cavité fermée contenant le film de support ; La figure 17 illustre un moule à cavité ouverte contenant le film de support ; La figure 18 est une représentation schématique d'une carte dans laquelle le film de support affleure le corps de carte ; La figure 19 est une représentation schématique d'une carte dans laquelle le film de support est recouvert d'un matériau plastique ; La figure 20a illustre une mise en oeuvre de l'invention dans une 20 carte sans contact ; La figure 20b est une représentation schématique d'un mode de réalisation du film de support pour une carte sans contact ; La figure 21a est une représentation schématique illustrant un mode de réalisation de moyens d'accrochage à base de trous ; 25 La figure 21b est une représentation schématique illustrant une variante du mode de réalisation de moyens d'accrochage à base de trous ; La figure 21c est une représentation schématique illustrant une seconde variante du mode de réalisation de moyens d'accrochage à base de trous ; et 30 La figure 21d est une représentation schématique illustrant une troisième variante du mode de réalisation de moyens d'accrochage à base de trous. Selon l'invention, on fabrique dans un premier temps, un film de support où les contacts et les microcircuits sont positionnés tel qu'illustré en figure 5a. Le film de support 50 est, notamment, en matériau flexible comprenant une pluralité de motifs 52, c'est-à-dire la configuration des contacts externes 53 correspondant aux microcircuits souhaités. Ces motifs sont fixés sur une face du film 50 appelée face externe 51. Sur le film de support, les motifs 52 définissant les contacts du microcircuit sont positionnés à une distance les uns des autres supérieure ou égale à d, la distance d étant par exemple supérieure à la largeur I d'une carte 54 dans laquelle les contacts du microcircuit doivent être insérés, tel qu'illustré en figures 5a et 5b. Des microcircuits 62, comprenant par exemple un microprocesseur ou une mémoire, sont fixés sur la face opposée aux contacts externes et sur la seconde face du film de support 50 aussi appelée face interne 61 du film de support 50 tel qu'illustré en figure 6. De cette manière, un microcircuit est collé sur la face interne du film à chaque emplacement d'un motif de telle manière que, chaque motif de contacts externes comporte un microcircuit. Selon une variante de réalisation, le microcircuit peut être présent dans l'épaisseur du film de support ou dans une cavité du film de support prévue à cet effet. L'épaisseur du film de support est variable selon les matériaux utilisés. Elle se situe en moyenne entre 50 pm et 200 pn. Ensuite, des connexions électriques 63 sont réalisées entre les bornes de connexion du microcircuit et au moins un contact d'un motif de contacts externes porté par la face externe 51 du film de support. On obtient ainsi une bande formée par le film de support 51 qui comporte sur une de ses faces une pluralité de motifs, chaque motif comportant de plus un microcircuit qui lui est associé sur la face opposée du film. Sur la face interne du film de support 61, des moyens d'accrochage 71 sont déposés tel qu'illustré en figure 7. Ces moyens d'accrochage 71 sont déposés, par exemple, dans l'intervalle séparant deux microcircuits 62 sur la face interne 61 du film de support 50. Les moyens d'accrochages sont, notamment, des éléments d'ancrage ou des éléments de collage. Ils permettent de solidariser le film de support et le corps de la carte, constituée par exemple, d'une matière plastique moulée. Le film de support 50 ainsi préparé comprend sur la face externe des motifs de contacts externes 52, et sur la face interne 61, des microcircuits 62 connectés aux contacts externes 53, des motifs de contacts, et des moyens d'accrochage 71. Ce film de support 50 est introduit dans un moule 81 tel qu'illustré en figure 8. Les parties du moule définissent une empreinte qui donne la forme externe du corps de la carte souhaitée. Le film de support 50 est ensuite positionné par rapport à l'empreinte de manière à ce que le motif des contacts soit positionné à l'emplacement désiré dans le corps de carte. Pour cela, le film est de dimension telle qu'il déborde du moule pour faciliter le positionnement du microcircuit. Dans le cas des cartes à puce, la position est définie par la norme 20 internationale ISO, notamment dans la norme ISO 7816. De même, le film est positionné de façon à ce que les moyens d'accrochage soient présents dans le volume défini par la cavité du moule 81. On utilise ainsi l'emplacement entre deux motifs pour appliquer des éléments promoteurs d'adhésion. 25 La matière plastique est ensuite introduite dans le moule afin de constituer le corps de carte par le procédé de moulage retenu. Le procédé peut être l'injection de matière dans l'empreinte, le moulage par transfert ou le coulage. Le matériau entoure le microcircuit 62 à l'exception des contacts 30 de la face externe du film qui est plaqué sur une paroi du moule et interagit avec les moyens d'accrochage de manière à renforcer l'adhésion du film avec le corps de la carte. Après avoir ouvert le moule 81, on démoule le corps de carte dans lequel est inséré le microcircuit et le film, les contacts externes présents sur le film affleurant le corps de la carte. On comprend que le film de support joue un double rôle, il permet d'ancrer le microcircuit de telle manière que le microcircuit ne peut pas être enlevée par décollage du film, et il assure le positionnement précis du microcircuit par rapport à l'empreinte du moule et donc par rapport au corps de carte. Après démoulage des différentes cartes fabriquées, on obtient une bande de cartes. Il ne reste qu'à tester électriquement chaque carte, à découper chacune d'elles à partir du film de support et, notamment, à les personnaliser. Ces étapes peuvent être inversées ; en effet, on peut tester les cartes et les personnaliser alors qu'elles sont encore reliées les unes aux autres par le film ou tester et personnaliser les cartes après leur séparation. Les figures 9a et 9b illustrent la bande comprenant les cartes non encore découpées, à l'issue du démoulage. La figure 9a montre la face avant des cartes sur lesquelles les contacts affleurent le corps de carte et le film de support est accroché à la face avant de la carte, alors que la figure 9b montre la face arrière des cartes. Le film de support peut notamment être un film en verre époxy, en PET (poly éthylène térephtalate) ou en polyimide. Les contacts externes peuvent être déposés sur la face externe 51 du film de support 50, par exemple, par photogravure, par dépôt d'encres conductrices ou par dépôt de métal par des procédés catalytiques ou électrolytiques. Selon un mode de réalisation, le film de support est une bande dont la largeur est à peine supérieure à la largeur du motif des contacts externes. De cette manière, les coûts sont optimisés. Le film de support peut notamment s'étendre sur 20 à 60 % de la longueur de la carte à microcircuit Cependant, il est également possible d'avoir un film de plus grande largeur tel qu'illustré en figure 10. La connexion des contacts externes 53 et du microcircuit 62 au travers du film de support 50 peut être obtenue par un procédé de soudure filaire tel que présenté sur la figure 11. Le microcircuit 62 comprend notamment un élément de circuit imprimé sur lequel sont présents des bornes de connexion, un microprocesseur ou un module mémoire fixé sur le circuit imprimé. Le microcircuit 62 est relié à des contacts externes 53 par des fils conducteurs 111 qui relient les bornes de connexion du microcircuit à des plages de contact. Un matériau d'enrobage 112, par exemple, de la résine de protection peut être coulé de manière à entourer le microcircuit et les fils. La connexion peut également être réalisée par un procédé de puce montée-retournée ( Flip-chip en terminologie anglo-saxonne) tel qu'illustré en figure 12. Selon ce procédé, les contacts externes sont positionnés sur la face externe 51 du film de support 50. Sur la face interne 61 du film de support 50, on a le microcircuit 62 qui est positionné et qui est connecté à des pistes conductrices 121. Les pistes conductrices 121 relient le microcircuit 62 et les contacts externes 53. Le microcircuit 62 est fixé par un élément tel que de la colle 122. De même, la connexion entre le microcircuit et les pistes conductrices est réalisée par une surépaisseur conductrice 123 aussi appelée bump en terminologie anglo-saxonne. Ce procédé est préféré car plus robuste. En effet, l'injection ou le 25 coulage de la résine peuvent endommager les fils de connexion dans le cas d'une soudure filaire. Selon une alternative de réalisation, on dépose sur le microprocesseur et les fils de connexion une résine de protection avant l'introduction dans le moule. Cette étape supplémentaire n'est pas nécessaire 30 lors de l'utilisation du procédé de Flip-chip. Tel qu'illustrés en figure 13a et 13b, l'espace libre sur la face interne 61 du film de support 50 entre deux microcircuits 62 est utilisé pour le dépôt de moyens d'accrochage. Ces moyens d'accrochage, notamment sous forme d'éléments d'ancrage ou d'éléments de collage, assurent l'adhésion du microcircuit dans le support plastique de la carte. Ces moyens d'accrochage peuvent s'étendre de part et d'autre du microcircuit 62 et des pistes conductrices 121 sur une longueur h inférieur ou égale à la largeur de la carte 54. Ces moyens d'accrochage peuvent prendre plusieurs formes. Selon un premier mode de réalisation, on dépose des gouttes de résine effilées en forme de clous ou de crochets 131 de manière à réaliser un ancrage mécanique du film avec le corps de la carte tel qu'illustré en figure 13a. Pour ce faire, on peut utiliser des résines visqueuses. Un exemple de réalisation des formes recourbées des crochets consiste à faire subir à la buse déposant la résine un mouvement latéral. Ensuite la résine peut être durcie, notamment par un procédé de chauffage. La figure 13b illustre la présence de part et d'autre du microcircuit des gouttes de résines servant d'ancrage du film avec le corps de la carte. Les gouttes de résine sont présentes, par exemple, sur l'ensemble du film de support qui est fixé sur la carte 133 de manière à augmenter la solidarité du film de support et du microcircuit avec le corps de la carte. Selon une variante de réalisation, les gouttes de résines sont situées sur le film de support à proximité de la périphérie du moule, et peuvent comprendre toute la périphérie du support de carte présent en périphérie du moule. On limite ainsi les risques de création d'amorces de séparation du support de carte avec le reste du corps de carte. L'arrachage du film de support est rendu de la sorte très difficile. Selon un autre mode de réalisation, on soude des surépaisseurs métalliques 141 sur la face interne du film de support 50 tel qu'illustré en figures 14a et 14b. Les surépaisseurs métalliques permettent de réaliser un ancrage mécanique du film avec le corps de la carte. Les surépaisseurs métalliques sont formées par le recuit de l'extrémité d'un fil métallique qui est soudé sur le support par le dévidement du fil dans un capillaire jusqu'à une certaine longueur. Ces surépaisseurs sont positionnées de part et d'autre du microcircuit 62 et des pistes conductrices 121. Ces surépaisseurs 141 sont appelées bumps ou stud bumps en terminologie anglo-saxonne. Un aspect en forme de crochet des surépaisseurs peut également être obtenu par un mouvement latéral du capillaire ou par un outil qui aplatit le fil après soudure. Cette technique peut nécessiter le dépôt préalable de plages de matériau de soudure 142 sur la face interne du film support 50 dans l'intervalle séparant deux microcircuits consécutifs. La figure 14b illustre la position des moyens d'accrochage sur la carte 54. Les moyens d'accrochage sont présents par exemple sur le contour du film qui est fixé sur la carte 54, et notamment sur la proximité de la périphérie du moule. Les moyens d'accrochage peuvent également être situés sur toute la périphérie du support de carte présent en périphérie du moule. On limite ainsi lesrisques de création d'amorces de séparation du support de carte avec le reste du corps de carte. Selon encore un autre mode de réalisation, on procède au dépôt de pavés de colle ou d'adhésif 151 activables par exemple à chaud tel qu'illustré en figures 15a et 15b. Ce dépôt de colle est réalisé sur la face interne 61 du film de support 50 entre deux microcircuits 62 connectés aux pistes conductrices 121. Un tel procédé permet, non plus d'assurer une liaison purement d'origine mécanique entre les moyens d'accrochage et le corps de la carte, mais d'avoir une liaison de nature chimique, notamment intermoléculaire. La figure 15b illustre la présence de pavés de colle ou d'adhésif 151 sur une grande partie du film qui est relié au corps de la carte 54. Une fois que le film est prêt c'est-à-dire qu'il est muni des contacts externes, de microcircuit et des moyens d'accrochage, celui-ci est introduit dans une cavité de moulage tel qu'illustré en figure 16. Le moule 161 comprend l'empreinte de la carte souhaitée. II est illustré en figure 16 un moule à cavité fermée permettant un moulage par injection ou par transfert. Le moule est composé d'une partie fixe et d'une partie mobile. Ces deux parties définissent une empreinte qui donne la forme externe du corps de carte souhaitée. Le moule étant ouvert, le film est introduit de manière à ce que le microcircuit et les éléments d'accrochage soient inclus dans la cavité selon l'empreinte. Le motif des contacts externes est positionné à la position exacte définie par les spécifications de la carte considérée. La position est notamment réalisée par maintien du film de support à une position donnée. Concernant les cartes à puce, la position est définie par la norme internationale ISO 7816. Puis le moule 161 est fermé. On procède ensuite à l'injection du matériau plastique dans l'empreinte par une buse d'injection. Le matériau plastique remplit l'empreinte entourant le microcircuit à l'exception des contacts externes positionnés sur la paroi du moule. Les moyens d'accrochage vont ainsi s'accrocher et interagir avec le corps de la carte. Dans le cas d'un procédé de fabrication par coulage, la cavité définie par l'empreinte du moule 171 est une cavité ouverte tel qu'illustré en figure 17. Lorsque le matériau plastique est durci, on ouvre le moule et on démoule le corps de carte dans lequel est inséré le microcircuit et le film de support. Le produit obtenu apparaît comme une succession de cartes reliées entre elles comme illustré en figure 9. Comme montré en figure 18, le film de support 50 peut affleurer à la surface du corps de la carte 54. Selon un autre mode de réalisation illustré en figure 19, le film de support 50 en surface du corps de la carte 54 peut être légèrement en retrait et être recouvert d'une fine couche de matériau plastique 191. Cette configuration favorise encore l'adhésion du film dans la carte. Après le démoulage, on sépare chacune des cartes par découpage à partir du film de support, soit immédiatement après l'opération de démoulage soit après avoir testé électriquement les cartes et / ou avoir effectué une opération de marquage graphique. La figure 20a illustre un mode de réalisation dans le cas d'une carte sans contact. Une carte sans contact 201 comprend dans son corps un microcircuit 202 et une antenne 203. La fabrication d'une telle carte selon l'invention consiste dans un premier temps à fixer sur la face interne du film de support 200, le microcircuit 202, l'antenne 203 reliée au microcircuit et des moyens d'accrochage 204 tel qu'illustré en figure 2Ob. Les moyens d'accrochage sont notamment positionnés en périphérie du film de support 200 devant être noyé dans le corps de la carte. En particulier, les moyens d'accrochage peuvent être en périphérie extérieure de l'antenne. Ils peuvent aussi être présents à l'intérieur du périmètre de l'antenne de manière à accentuer l'adhésion du film au corps de la carte. Selon une variante de réalisation, des moyens d'accrochage 204 peuvent être déposés sur la face externe du film de support de manière à augmenter l'ancrage du film de support avec le corps de la carte sur les deux côtés du film. Les moyens d'accrochage peuvent être des moyens d'ancrage et des éléments de collage et d'adhésif tel que précédemment décrits. Une fois préparé, le film est positionné dans un moule. Puis, on introduit dans le moule un matériau plastique. Ce matériau plastique va être positionné de part et d'autre du film de manière à positionner le film et ces composants au coeur du corps de la carte. Selon d'autres variantes de réalisation, les moyens d'accrochage peuvent être des trous dans le film de support tel qu'illustrés en figures 21a, 21b, 21c et 21d. En effet, tel qu'illustré en 210 et 211, les moyens d'accrochage peuvent être des trous allant de part et d'autre de l'épaisseur du film de support 210, ou être borgnes 211. Ainsi, au moment du moulage de la carte à microcircuit, le 5 matériau plastique va venir remplir ces trous de manière à solidariser le film de support avec le corps de la carte. Ces trous peuvent également avoir des variations de sections tel qu'illustré en 212 et 213 des figures 21c et 21d. Notamment, les trous peuvent avoir une forme en T. D'autres 10 formes peuvent bien entendu être imaginées. Les moyens d'accrochages sous forme de trous de sections variables présentent l'avantage de renforcer l'adhésion du film de support avec le corps de carte. Il est à noter que les différentes variantes de réalisation des 15 moyens d'accrochage peuvent être combinés lors de la fabrication d'une carte à circuit intégré
Un procédé de fabrication d'une carte à microcircuit, consistant à préparer un film de support comprenant un microcircuit ; munir le film de support de moyens d'accrochage ; positionner le film de support ainsi préparé dans un moule comportant l'empreinte de la carte à microcircuit à réaliser, le film étant dimensionné de manière à déborder du moule pour faciliter le positionnement du microcircuit ; et introduire dans le moule un matériau plastique pour que celui-ci remplisse l'empreinte du moule et interagisse avec les moyens d'accrochage de manière à solidariser le film de support à la carte moulé.
1. Procédé de fabrication d'une carte à microcircuit, consistant à : préparer un film de support comprenant un microcircuit ; - munir le film de support de moyens d'accrochage ; positionner le film de support ainsi préparé dans un moule comportant l'empreinte de la carte à microcircuit à réaliser, le film étant dimensionné de manière à déborder du moule pour faciliter le positionnement du microcircuit ; et - introduire dans le moule un matériau plastique pour que celui-ci 10 remplisse l'empreinte du moule et interagisse avec les moyens d'accrochage de manière à solidariser le film de support à la carte moulé. 2. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel le microcircuit et les moyens d'accrochage sont fixés sur une même face du film 15 de support. 3. Procédé de fabrication selon la 2, consistant en outre à fixer des contacts externes sur la face opposée du film de support et établir des interconnexions entre des bornes du microcircuit et au moins 20 certains des contacts externes. 4. Procédé de fabrication selon la 2 ou 3, selon lequel la face du film de support munie du microcircuit comprend au moins une partie d'une antenne. 5. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel certains au moins des moyens d'accrochage comprennent des moyens d'ancrage mécanique. 30 6. Procédé de fabrication selon la 5, dans lequel les moyens d'ancrage mécanique sont effilés en forme de clous. 25 7. Procédé de fabrication selon la 5, dans lequel les moyens d'ancrage mécanique sont effilés en forme de crochets. 8. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 5 5 à 7, dans lequel certains au moins des moyens d'ancrage mécanique sont réalisés par le dépôt de gouttes de résine effilées. 9. Procédé de fabrication selon la 8, consistant à faire durcir les gouttes de résine. 10. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel certains au moins des moyens d'ancrage mécanique sont réalisés par soudage de surépaisseurs métalliques. 11. Procédé de fabrication selon la 10, dans lequel, préalablement à la soudure de surépaisseurs métalliques, on dépose des plages de matériau de soudure sur le film de support. 12. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 20 1 à 4, dans lequel certains au moins des moyens d'accrochage sont composés de pavés de colle ou d'adhésif. 13. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le film de support est muni de contacts 25 externes et le film de support est une bande dont la largeur est à peine supérieure à la largeur du motif des contacts externes. 14. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel certains au moins des moyens d'accrochage 30 sont des trous dans le film de support. 10 15 15. Procédé de fabrication selon la 14, dans lequel certains au moins des trous sont traversant. 16. Procédé de fabrication selon la 14 ou 15, dans 5 lequel certains au moins des trous présentent des variations de sections. 17. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le film de support s'étend sur 20 à 60 % de la longueur de la carte à microcircuit. 18. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens d'accrochage sont répartis de part et d'autre du microcircuit. 15 19. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la face du film de support munie du microcircuit comprend au moins une partie d'une antenne, le procédé consiste à fixer les moyens d'accrochage en périphérie extérieure de l'antenne. 20 20. Procédé de fabrication selon la 18 ou 19, dans lequel les moyens d'accrochage sont situés sur le film de support à proximité de la périphérie du moule. 21. Procédé de fabrication selon la 18 ou 19, dans 25 lequel les moyens d'accrochage sont situés sur toute le périphérie du film de support à proximité de toute la périphérie du moule. 22. Procédé de fabrication selon la 18, dans lequel les moyens d'accrochage s'étendent entre le microcircuit et la périphérie du 30 moule. 10 23. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moulage est réalisé par un procédé d'injection de matière plastique. 24. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le film de support constitue une face de la carte à microcircuit. 25. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 10 précédentes, consistant en outre à fixer sur les deux faces du film de support des moyens d'accrochage. 26. Procédé de fabrication selon la 25, dans lequel le moulage est réalisé sur les deux côtés du film de support. 27. Carte à microcircuit comportant : - un corps de carte moulé, - un film de support s'étendant d'un bord à l'autre de la carte et comprenant un microcircuit, - le film de support étant muni de moyens d'accrochage propres à solidariser le film de support au corps de carte moulé. 28. Carte à microcircuit selon la 29, dans laquelle les moyens d'accrochage et le microcircuit sont sur une même face du film de 25 support. 29. Carte à microcircuit selon la 28, dans laquelle des contacts externes sont situés sur la face opposée du film de support et des moyens d'interconnexion connectent des bornes du microcircuit à au moins 30 certains des contacts externes. 15 20 30. Carte à microcircuit selon la 28 ou 29, dans laquelle au moins une partie d'une antenne est située sur la face du film de support munie du microcircuit. 31. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 27 à 30, dans laquelle certains au moins des moyens d'accrochage comprennent des moyens d'ancrage mécanique. 32. Carte à microcircuit selon la 31, dans laquelle 10 les moyens d'ancrage mécanique sont effilés en forme de clous. 33. Carte à microcircuit selon la 31, dans laquelle les moyens d'ancrage mécanique sont effilés en forme de crochets. 15 34. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 31 à 33, dans laquelle certains au moins des moyens d'ancrage mécanique sont en résine. 35. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 20 31 à 33, dans laquelle certains au moins des moyens d'ancrage mécanique sont des surépaisseurs métalliques. 36. Carte à microcircuit selon la 35, dans laquelle le film de support comporte des plages de matériau de soudure. 37. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 27 à 30, dans laquelle certains au moins des moyens d'accrochage sont des pavés de colle ou d'adhésif. 30 38. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 27 à 37, dans laquelle des contacts externes sont situés sur le film de support 25et le film de support est une bande dont la largeur est à peine supérieure à la largeur du motif des contacts externes. 39. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 5 27 à 30, dans laquelle certains au moins des moyens d'accrochage sont des trous dans le film de support. 40. Carte à microcircuit selon la 39, dans laquelle certains au moins des trous sont traversant. 41. Carte à microcircuit selon la 39 ou 40, dans laquelle certains au moins des trous présentent des variations de sections. 42. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 15 27 à 41, dans laquelle le film de support s'étend sur 20 à 60 % de la longueur de la carte à microcircuit. 43. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 27 à 42, dans laquelle les moyens d'accrochage sont répartis de part et d'autre 20 du microcircuit. 44. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 27 à 43, dans laquelle au moins une partie d'une antenne est située sur la face du film de support munie du microcircuit et les moyens d'accrochage sont situés 25 en périphérie extérieure de l'antenne. 45. Carte à microcircuit selon la 43 ou 44, dans laquelle les moyens d'accrochage sont situés à proximité de la périphérie de la carte. 10 30 46. Carte à microcircuit selon la 43 ou 44, dans laquelle les moyens d'accrochage sont situés à proximité de toute la périphérie de la carte. 47. Carte à microcircuit selon la 43, dans laquelle les moyens d'accrochage s'étendent entre le microcircuit et la périphérie de la carte. 48. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 10 27 à 47, dans laquelle le film de support constitue une face de la carte à microcircuit. 49. Carte à microcircuit selon l'une quelconque des 27 à 48, dans laquelle les deux faces le film de support comportent des moyens 15 d'accrochage. 50. Carte à microcircuit selon la 49, dans laquelle le film de support est compris entre deux couches moulées de matériau de corps de carte. 20
G,B
G06,B29
G06K,B29C
G06K 19,B29C 70
G06K 19/077,B29C 70/68
FR2892155
A1
CIRCUIT D'ALIMENTATION EN AU MOINS UN FLUIDE D'UN MOTEUR SURALIMENTE ET PROCEDE POUR ALIMENTER EN AU MOINS UN FLUIDE UN TEL MOTEUR
20,070,420
La présente invention se rapporte à un circuit d'alimentation en au moins un fluide gazeux d'un moteur à combustion interne suralimenté, notamment de type Diesel, et à un procédé pour alimenter en au moins un fluide gazeux un tel moteur. Dans ce type de moteur, le circuit d'alimentation permet d'introduire dans les cylindres de ce moteur, soit un mélange d'air et de gaz d'échappement recirculés, soit uniquement de l'air par l'intermédiaire d'un circuit de suralimentation de l'air et d'un circuit de recirculation des gaz d'échappement à l'admission du moteur. Le circuit de suralimentation comprend habituellement une conduite reliant un dispositif de compression de l'air extérieur à l'admission du moteur et un radiateur de refroidissement de l'air comprimé, ou radiateur d'air de suralimentation (RAS), placé sur la conduite entre l'admission du moteur et le dispositif de compression. Généralement, le dispositif de compression est un étage de compression d'un turbocompresseur qui est lié à rotation à un étage d'entraînement, tel qu'une turbine placée dans le flux des gaz d'échappement et entraînée en rotation sous l'effet des gaz d'échappement qui la balaye. Dans un circuit traditionnel de recirculation des gaz d'échappement, les gaz d'échappement issus de la combustion du mélange carburé sont réinjectés partiellement dans les cylindres du moteur. Cette réinjection permet, après la combustion du mélange carburé additionné de ces gaz d'échappement, d'obtenir des gaz brûlés sortant du moteur avec une quantité réduite de polluants, tels que les oxydes d'azotes. Cette recirculation de gaz d'échappement se réalise en reliant l'échappement du moteur à son admission par un conduit, dénommé conduit d'EGR (en anglais Exhaust Gas Recirculation ). Ce conduit porte un refroidisseur de gaz d'échappement recirculés qui permet d'abaisser la température de ces gaz d'échappement avant leur introduction dans les cylindres du moteur. Ce conduit porte également une vanne, dite vanne EGR, qui permet de contrôler la quantité de gaz d'échappement introduite dans les cylindres de ce moteur. Dans le développement des nouveaux véhicules, une attention toute particulière est apportée à la définition de la face avant du véhicule pour réduire les risques de blessure que pourrait occasionner un choc frontal de ce véhicule avec un piéton. L'une des solutions consiste à limiter la hauteur de cette face avant mais le problème rencontré réside alors dans le dimensionnement des appareils disposés dans ou à proximité de cette face avant. Il en est ainsi du radiateur d'air de suralimention qui est constitué d'une importante surface d'échange placée dans cette face avant pour être balayée par l'air extérieur et qui est nécessaire pour refroidir la grande quantité d'air comprimé provenant de l'étage de compression. Compte tenu de cet impératif lié à cet échange thermique, les solutions actuelles consistent à obtenir un compromis entre la définition de la face avant du véhicule et le dimensionnement frontal du radiateur d'air de suralimentation. Ceci entraîne donc une augmentation des risques de blessures lors de choc du véhicule avec un piéton et une perte de performance du radiateur d'air de suralimentation. Un autre problème lié à un moteur suralimenté avec recirculation des gaz d'échappement provient de l'encrassement du refroidisseur. En effet, les gaz d'échappement qui parcourent ce refroidisseur contiennent des particules et des hydrocarbures imbrûlés (HC) qui se déposent sur les parois d'échange de ce refroidisseur. Ces dépôts pénalisent l'échange thermique des gaz avec le fluide de refroidissement et peuvent, notamment dans des cas extrêmes d'utilisation avec un fort taux de recirculation (de l'ordre de 40 à 50%), colmater les voies de circulation des gaz d'échappement. Dans ce cas, il est nécessaire de démonter le refroidisseur et de le nettoyer manuellement. Cette opération de nettoyage entraîne une immobilisation du véhicule et un coût lié à ce nettoyage qui n'est pas négligeable. La présente invention se propose de pallier aux inconvénients mentionnés ci-dessus grâce à un circuit d'alimentation qui va permettre de réduire la taille du radiateur d'air de suralimentation et cela sans diminuer les échanges thermiques nécessaires au refroidissement de l'air de suralimentation tout en permettant le nettoyage du refroidisseur sans démontage et sans perturber gravement le fonctionnement de ce moteur. A cet effet, la présente invention concerne un circuit d'alimentation en au moins un fluide d'un moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant un circuit de suralimentation d'air à l'admission du moteur comprenant une conduite de suralimentation, un dispositif de suralimentation avec un étage de compression ainsi qu'un radiateur de refroidissement de l'air comprimé, et un circuit de recirculation des gaz d'échappement à ladite admission du moteur comprenant un conduit de recirculation de gaz d'échappement et un refroidisseur de gaz d'échappement, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation comprend une conduite de liaison permettant de relier, en amont du refroidisseur, le circuit de suralimentation d'air et le circuit de recirculation des gaz d'échappement. Avantageusement, la conduite peut relier l'amont du radiateur à l'amont du refroidisseur. La conduite peut également relier l'aval du radiateur à l'amont du 25 refroidisseur. De manière préférentielle, la conduite peut porter une vanne de régulation de débit. 30 Le circuit de suralimentation d'air peut comprendre une vanne de régulation de débit. L'invention concerne également un procédé pour alimenter en au moins un fluide un moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant un circuit de suralimentation d'air avec un dispositif de compression de l'air extérieur ainsi qu'un radiateur de refroidissement de l'air comprimé et un circuit de recirculation des gaz d'échappement avec un refroidisseur de gaz d'échappement, caractérisé en ce qu'il consiste, pour le fonctionnement à mi-charges et à fortes charges du moteur, à faire passer une partie de l'air comprimé à travers le radiateur et à faire passer simultanément l'autre partie de cet air comprimé à travers le refroidisseur. Cette invention porte aussi sur un procédé pour alimenter en au moins un fluide un moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant un circuit de suralimentation d'air avec un dispositif de compression de l'air extérieur ainsi qu'un radiateur de refroidissement de l'air comprimé et un circuit de recirculation des gaz d'échappement avec un refroidisseur de gaz d'échappement, caractérisé en ce qu'il consiste, pour le fonctionnement à mi-charges et à fortes charges du moteur, à faire passer l'air comprimé à travers le radiateur puis à le faire passer à travers le refroidisseur. Les autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre illustratif et nullement lirnitatif, en se référant aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 montre schématiquement un moteur à combustion avec le circuit d'alimentation selon l'invention et - la figure 2 illustre un moteur à combustion avec une variante du circuit d'alimentation de la figure 1. Sur la figure 1, le moteur à combustion interne 10, notamment de type Diesel, comprend au moins un cylindre 12 à l'intérieur duquel se produit la combustion d'un mélange carburé, un collecteur d'admission 14 et un collecteur d'échappement 16. Le collecteur d'admission 14 est alimenté en au moins un fluide gazeux (air suralimenté ou non suralimenté avec ou sans gaz d'échappement recirculés) par un circuit d'alimentation 18 qui comprend un circuit de suralimentation d'air 20 et un circuit de recirculation de gaz d'échappement 22. Le circuit de suralimentation d'air part d'une entrée d'air extérieur 24 et se termine au collecteur d'admission 14. L'entrée d'air extérieur 24 aboutit à un étage de compression 26 permettant de comprimer cet air extérieur. Dans l'exemple montré sur les figures, cet étage de compression est le compresseur d'un turbocompresseur 28 avec une turbine 30 liée par un arbre de transmission (non représenté) au compresseur. La turbine est entraînée en rotation par les gaz d'échappement issus de la combustion du mélange carburé dans les cylindres et sortant du collecteur d'échappement 16. Ces gaz circulent ensuite dans une conduite 32 qui prend naissance à ce collecteur et aboutit à la turbine. Après avoir traversé cette turbine, ces gaz d'échappement sont évacués dans la ligne d'échappement par une sortie 34. L'air comprimé sortant du compresseur 26 est dirigé par une conduite de suralimentation d'air 36 dans le collecteur d'admission 14. De manière conventionnelle, un radiateur de refroidissement 38 de l'air comprimé, dénommé plus communément radiateur d'air de suralimentation (RAS), est placé sur la conduite 36 entre le collecteur d'admission 14 et le compresseur 26. Le positionnement de ce radiateur partage ainsi la conduite d'air de suralimentation 36 en une conduite amont 36a de suralimentation d'air, entre le compresseur et le radiateur, et une conduite aval 36b, entre ce radiateur et le collecteur d'admission. Par les termes amont et aval, il est entendu les parties constitutives du circuit considéré qui sont situées avant ou après l'élément concerné et en considérant le sens d'écoulement du ou des fluides comme représenté sur les figures. Le circuit de recirculation de gaz d'échappement 22 comprend un conduit de recirculation des gaz d'échappement 40 (plus communément appelé conduit30 EGR) qui prend naissance à une dérivation 42 de la conduite de gaz d'échappement 32 et qui se termine, soit dans le collecteur d'admission, soit en un point 44 de la conduite aval 36b de suralimentation d'air, comme illustré sur la figure 1. Ce conduit EGR porte un refroidisseur de gaz d'échappement recirculés 46 et une vanne 48, dite vanne EGR, permettant de commander la quantité de gaz d'échappement circulant dans le conduit EGR. Cette vanne est placée sur la portion du conduit EGR située entre le collecteur d'échappement 16 et le refroidisseur 46. Comme mieux visible sur la figure 1, le circuit d'alimentation comprend également une conduite de liaison 50 entre le circuit de suralimentation d'air et le circuit de recirculation de gaz d'échappement. Plus précisément, cette conduite de liaison permet de raccorder un point 52 de la conduite amont 36a de suralimentation d'air avec un point de jonction 54 de la partie du conduit 40 situé en amont du refroidisseur 46 et en aval de la vanne EGR 48. Cette localisation de la conduite de liaison permet ainsi de faire fonctionner le radiateur d'air de suralimentation en parallèle avec le refroidisseur de gaz d'échappement recirculés pour réaliser le refroidissement de l'air comprimé sortant du compresseur 26. Préférentiellement, la conduite de liaison porte une vanne de régulation de débit 56 permettant de réguler le débit de l'air comprimé traversant le refroidisseur 46. Egalement, la partie de la conduite amont 36a située entre le point de jonction 52 et le radiateur d'air de suralimentation porte une vanne de régulation de débit 58 permettant de contrôler le passage de l'air comprimé dans le radiateur 38. En fonctionnement du moteur à mi-charge ou à pleine charge, il n'est pas nécessaire de réaliser une recirculation de gaz d'échappement à l'admission du moteur, car la combustion du mélange carburé dans les cylindres 12 est telle que les polluants émis à l'échappement répondent aux normes anti-pollutions. Dans ce cas, la vanne EGR 48 est en position de fermeture du passage des gaz vers le refroidisseur et les vannes de régulation de débit 56 et 58 sont en position ouverte. Dans cette configuration, les gaz d'échappement issus du collecteur d'échappement 16 et circulant dans la conduite 32 entraînent en rotation la turbine 30 pour être évacués ensuite par la sortie 34. Cette turbine entraîne en rotation le compresseur 26 de manière à comprimer l'air extérieur arrivant par l'entrée 24. L'air comprimé sortant du compresseur, et qui est à une température élevée du fait de la compression, circule, pour une partie, dans la conduite amont 36a et, pour l'autre partie, dans la conduite de liaison 50 ainsi que dans la portion du conduit 40 comprise entre le point 54 et l'entrée du refroidisseur. Grâce à cela, une partie de l'air comprimé est refroidie par le radiateur 38 et l'autre partie est refroidie par le refroidisseur de gaz d'échappement 46. Ensuite, l'air comprimé refroidi sortant du radiateur et celui sortant du refroidisseur se rejoignent au point de jonction 44 pour être dirigés dans le collecteur d'admission 14. A partir de ce collecteur, l'air comprimé refroidi est introduit dans les cylindres 12 pour y être mélangé avec un carburant et réaliser une combustion du mélange carburé. De par la puissance supplémentaire de refroidissement (de l'ordre de 5 à 10 KW) apportée par le refroidisseur 46 pour abaisser la température de l'air comprimé, la possibilité est offerte de réduire le dimensionnement du radiateur 38 tout en conservant les performances d'échange final et la température de l'air comprimé dans le collecteur qui étaient obtenues antérieurement par des circuits d'alimentation classiques. De ce fait, l'envergure de la face avant du véhicule pourra être réduite sans pénaliser le refroidissement de l'air de suralimentation. Avantageusement, il est tiré profit de cette configuration, pour réaliser systématiquement un nettoyage du refroidisseur de gaz d'échappement. Comme précédemment mentionné, l'air comprimé qui traverse ce refroidisseur est à haute température, de l'ordre de 150 à 180 C. Cette température est suffisamment élevée pour évaporer les fractions solubles des particules déposées sur les parois d'échange du refroidisseur de façon à ce qu'elles se désagrègent. Fuis, sous l'effet de la forte vitesse de l'air comprimé circulant dans le refroidisseur, ces particules désagrégées sont décollées des parois d'échange et sont entraînées par l'air comprimé refroidi vers l'admission du moteur d'où elles sont introduites dans le cylindre pour y être brûlées lors de la combustion du mélange carburé. De manière encore plus avantageuse, il peut être envisagé de réaliser ce nettoyage de façon encore plus rapide et cela par action sur les vannes de régulation de débit 56 et 58. Ainsi, ces vannes peuvent être commandées d'une façon telle que la vanne 58 soit temporairement en position intermédiaire de fermeture, voire en position de fermeture totale, et que la vanne 56 soit en position de pleine ouverture. De ce fait, la quantité d'air traversant le refroidisseur sera plus élevée ce qui ne peut qu'accélérer le nettoyage de ce refroidisseur. Dans le cas de fonctionnement à faible charge du moteur où une admission de gaz d'échappement recirculés est nécessaire, la vanne 56 est en position de fermeture de la conduite de liaison 50, la vanne 58 est en position d'ouverture de la conduite 36a et la vanne EGR 48 est actionnée en ouverture en fonction des conditions de combustion du mélange carburé souhaitées dans les cylindres 12. Durant ce fonctionnement, une partie des gaz d'échappement sortant du collecteur 16 est véhiculée par le conduit 40 jusqu'au point 44 en ayant été refroidie par le refroidisseur 46. L'air arrivant à ce point et ayant traversé le radiateur 38 peut être, soit de l'air à la pression ambiante (en cas d'inaction du compresseur, notamment dans les phases de ralenti du moteur), soit de l'air légèrement comprimé par le compresseur. Il en résulte que, à partir de ce point, un mélange d'air et de gaz d'échappement est envoyé au collecteur d'admission. On se reporte maintenant à la figure 2 qui montre une variante de la 30 figure 1 et qui pour cela comporte les mêmes références pour les éléments communs aux deux figures. Cette variante se distingue de la figure 1 par le fait que la conduite de liaison 50 permet de faire fonctionner le refroidisseur 46 en série avec le radiateur 38 pour assurer le refroidissement de l'air comprimé lors du fonctionnement à moyennes et fortes charges du moteur. Le circuit de suralimentation d'air 20 du circuit d'alimentation 18 de cette variante comprend donc une entrée d'air extérieur 24, un compresseur d'air 26 faisant partie d'un turbocompresseur 28, une conduite de suralimentation d'air 36 et un radiateur d'air de suralimentation 38 partageant la conduite 36 en une conduite amont 36a et une conduite aval 36b. Le circuit de recirculation de gaz d'échappement 22 comprend un conduit de recirculation des gaz d'échappement 40, qui part de la dérivation 42 de la conduite de gaz d'échappement 32 et qui aboutit dans le collecteur d'admission 14, un refroidisseur de gaz d'échappement recirculés 46 et une vanne EGR 48. Comme précédemment mentionné en relation avec la figure 1, le circuit d'alimentation de cette variante comprend également une conduite de liaison 50 entre le circuit de suralimentation d'air et le circuit de recirculation de gaz d'échappement. Comme rnieux visible sur la figure 2, cette conduite de liaison permet de raccorder la conduite aval 36b de suralimentation d'air avec le point de jonction 54 de la partie du conduit 40 situé en amont du refroidisseur 46 et en aval de la vanne EGR 48. Comme déjà explicité en relation avec la figure 1, lors du fonctionnement du moteur à mi-charge ou à pleine charge, la vanne EGR 48 est en position de fermeture du passage des gaz vers le refroidisseur 46. L'air comprimé par le compresseur 26 circule dans la conduite amont 36a et le radiateur 38 pour ressortir dans la conduite aval 36b avec une température inférieure à celle de la sortie du compresseur. L'air comprimé ainsi refroidi est ensuite dirigé par la conduite de liaison 50 vers le point de jonction 54 pour traverser le refroidisseur 46 et subir un autre abaissement de température. A la sortie du refroidisseur, l'air comprimé, qui a subi une sorte de "surrefroidissement" par passage à travers du refroidisseur 46, est dirigé vers le collecteur d'admission 14 à partir duquel cet air comprimé est introduit dans les cylindres 12 pour y être mélangé avec un carburant et réaliser une combustion du mélange carburé. Ainsi, grâce à ce "surrefroidissement", il est possible de réduire le dimensionnement du radiateur 38 tout en conservant les performances thermiques nécessaires pour abaisser la température de l'air comprimé à un niveau requis pour son admission dans les cylindres 12. De même, il sera possible de réaliser un nettoyage du refroidisseur 46 sans avoir à le démonter et cela par l'action conjuguée de la température de l'air comprimé et sa vitesse qui seront suffisantes en sortie de radiateur pour évaporer les fractions solubles des particules et les décoller des parois d'échange. En fonctionnement à faible charge du moteur, la vanne EGR 48 est actionnée en ouverture pour laisser circuler une partie des gaz d'échappement vers le collecteur d'admission 14 après avoir traversé le refroidisseur 46. Simultanément, l'air refroidi par passage au travers du radiateur 38 est mélangé au point 54 avec les gaz d'échappement chauds. Le mélange air/gaz est ensuite refroidi par le refroidisseur 46 pour parvenir à la température souhaitée dans le collecteur d'admission 14. Bien entendu et comme cela est connu de l'homme du métier, tant le radiateur 38 que le refroidisseur 46 sont munis d'un court-circuit respectivement 60 et 62 comprenant un moyen de vannage 64 et 66 et une conduite de contournement 68 et 70 de l'échangeur 38, 46 auquel elle est appliquée. Ces courts-circuits sont généralement utilisés lors du démarrage à froid du moteur et de ce fait n'ont aucune interdépendance avec le fonctionnement à mi-charges ou à fortes charges du moteur. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais englobe tout équivalent et variante. Notamment, il peut être envisagé que le circuit d'alimentation décrit ci-dessus soit appliqué à un moteur à combustion interne de type essence.5
La présente invention concerne un circuit d'alimentation en au moins un fluide d'un moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant un circuit de suralimentation d'air (20) à l'admission du moteur comprenant une conduite de suralimentation (36), un dispositif de suralimentation (28) avec un étage de compression (26) ainsi qu'un radiateur de refroidissement (38) de l'air comprimé, et un circuit de recirculation des gaz d'échappement (22) à ladite admission du moteur comprenant un conduit de recirculation de gaz d'échappement (40) et un refroidisseur de gaz d'échappement (46).Selon l'invention, le circuit d'alimentation comprend une conduite de liaison (50) permettant de relier, en amont du refroidisseur (46), le circuit de suralimentation d'air (20) et le circuit de recirculation des gaz d'échappement (22).
1) Circuit d'alimentation en au moins un fluide d'un moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant un circuit de suralimentation d'air (20) à l'admission du moteur comprenant une conduite de suralimentation (36), un dispositif de suralimentation (28) avec un étage de compression (26) ainsi qu'un radiateur de refroidissement (38) de l'air comprimé, et un circuit de recirculation des gaz d'échappement (22) à ladite admission du moteur comprenant un conduit de recirculation de gaz d'échappement (40) et un refroidisseur de gaz d'échappement (46), caractérisé en ce que le circuit d'alimentation comprend une conduite de liaison (50) permettant de relier, en amont du refroidisseur (46), le circuit de suralimentation d'air (20) et le circuit de recirculation des gaz d'échappement (22). 2) Circuit d'alimentation en au moins un fluide selon la 1, caractérisé en ce que la conduite de liaison (50) relie l'amont du radiateur (38) à l'amont du refroidisseur (46). 3) Circuit d'alimentation en au moins un fluide selon la 1, caractérisé en ce que la conduite de liaison (50) relie l'aval du radiateur (38) à l'amont du refroidisseur (46). 4) Circuit d'alimentation en au moins un fluide selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la conduite de liaison (50) porte une vanne de régulation de débit (56). 5) Circuit d'alimentation en au moins un fluide selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de suralimentation d'air (20) comprend une vanne de régulation de débit (58). 6) Procédé pour alimenter en au moins un fluide un moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant un circuit de suralimentation30d'air (20) avec un dispositif de compression (26) de l'air extérieur ainsi qu'un radiateur de refroidissement (38) de l'air comprimé et un circuit de recirculation des gaz d'échappement (22) avec un refroidisseur de gaz d'échappement (46), caractérisé en ce qu'il consiste, pour le fonctionnement à mi-charges et à fortes charges du moteur, à faire passer une partie de l'air comprimé à travers le radiateur (38) et à faire passer simultanément l'autre partie de cet air comprimé à travers le refroidisseur (46). 7) Procédé pour alimenter en au moins un fluide un moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant un circuit de suralimentation d'air (20) avec un dispositif de compression (26) de l'air extérieur ainsi qu'un radiateur de refroidissement (38) de l'air comprimé et un circuit de recirculation des gaz d'échappement (22) avec un refroidisseur de gaz d'échappement (46), caractérisé en ce qu'il consiste, pour le fonctionnement à mi-charges et à fortes charges du moteur, à faire passer l'air comprimé à travers le radiateur (38) puis à le faire passer à travers le refroidisseur (46).
F
F02
F02M,F02B
F02M 31,F02B 29,F02M 25,F02M 35
F02M 31/20,F02B 29/04,F02M 25/07,F02M 35/10
FR2888462
A1
CHASSIS A DEBOITEMENT SUPERIEUR POUR L'INSTALLATION DE MECANISMES MODULAIRES ELECTRIQUES.
20,070,112
La présente invention fait référence à un châssis conçu pour permettre l'installation rapide de mécanismes modulaires électriques, parfaitement mis en place et ajustés, dont le châssis est pourvu d'éléments qui permettent le déboîtement supérieur desdits mécanismes électriques qui y sont installés, de façon rapide et sans qu'il soit nécessaire de procéder au démontage du châssis ni des autres éléments de l'ensemble. Dans la description qui suit on exposera de façon détaillée les caractéristiques du châssis qui fait l'objet de cette invention. Actuellement, et toujours dans la ligne de conception et de projet des installations électriques, en particulier celles à basse tension, il est fréquent qu'on dispose plusieurs mécanismes électriques modulaires, aux caractéristiques et dimensions standard, reliés et placés sur des supports adaptés, qui permettront la pose desdits ensembles de mécanismes, par exemple, dans des caisses encastrées, ainsi que dans des armoires de contrôle ou dans d'autres réalisations similaires. Ces configurations se basent essentiellement sur le fait qu'il est nécessaire que les mécanismes électriques mentionnés soient immédiatement visibles par l'opérateur ou l'utilisateur, et en même temps, accessibles pour leur mise en marche, dont les mécanismes de commande ou de contrôle peuvent être, par exemple, les interrupteurs, les boutons-poussoirs, également les socles de prise ou de câblage. Les mécanismes modulaires auxquels il est fait référence, seront disposésde préférence sur des châssis qui permettront et faciliteront la pose de ces derniers, leur fixation ou encastrement et leur installation, avec le câblage ou embornement nécessaire et suffisant C'est une donnée de base en ce qui concerne ce type d'installations, en raison de tout ce qui a été indiqué précédemment, il faut que les mécanismes électriques, de caractère modulaire et interchangeable, puissent être facilement extraits de leur lieu de fixation sans qu'il soit nécessaire d'agir sur d'autres éléments divers, tels que des agrafes ou des vis, et que, si l'on doit effectuer des changements dans les connexions ou embornements, on ne soit pas obligé de démonter ou de séparer le châssis du mur, de la caisse encastrée ou de la surface à laquelle il adhérerait et avec lui tout le tableau de contrôle, ce qui facilite et simplifie évidemment le travail de câblage ou d'embornement. Le châssis qui fait l'objet de la présente invention présente comme nouvelle caractéristique la disposition spéciale de quelques éléments d'encastrement en 15 20 forme de réglette et dotée de compartiments pour la pose des mécanismes modulaires électriques qui seront situés sur ledit châssis, dont les encastrements seront toujours accessibles de l'extérieur dans le but de permettre, à l'aide d'un outil simple, tel qu'un tournevis ou un autre élément similaire, l'action de l'opérateur ou 5 de l'utilisateur sur les encastrements mentionnés, afin de libérer, de façon immédiate et indépendante, un ou plusieurs desdits mécanismes électriques de structure modulaire qui y seront installés. Pour pouvoir décrire de façon détaillée les divers éléments du châssis faisant l'objet de cette invention, on joint quelques pages de dessins sur lesquelles, à titre d'exemple non limitatif, le châssis et ses différents éléments sont représentés Sur lesdits dessins, La Figure 1 est une vue en perspective du châssis, avec une seule réglette d'encastrement séparée, éclatée; est une vue, correspondant à la précédente, montrant le châssis avec la réglette déjà montée et deux mécanismes modulaires électriques, un interrupteur et un socle de prise, séparés de l'ensemble, également éclatée et montrant leur positionnement; est une vue en coupe longitudinale par III-III, de l'ensemble du châssis avec une réglette montée; est une vue en élévation d'une réglette, avec neuf compartiments d'encastrement; est une vue en plan, correspondant à la figure précédente, de la réglette elle-même; est une vue de la réglette des figures 4 et 5, vue en plan et de dessous; est une coupe par A-A de la réglette, d'après la figure 5; est une autre vue en coupe, par B-B de la même réglette et de la figure 5 elle-même; est une vue en perspective d'une réglette, légèrement pliée selon une ligne de pli pouvant, si c'est nécessaire, être coupée et séparée en parties; est une perspective partielle de la réglette, montrant, à plus grande échelle, deux de ses compartiments d'encastrement et la ligne de pli, par où la division de la réglette est possible; La Figure 2 La Figure 3 La Figure 4 La Figure 5 La Figure 6 La Figure 7 La Figure 8 La Figure 9 La Figure 10 35 La figure 11 est un détail et une coupe du châssis, avec deux réglettes et un mécanisme modulaire, concrètement un interrupteur montrant l'action de déboîtement du mécanisme; La Figure 11 bis est un détail à plus grande échelle de la zone d'opération, d'après la figure précédente, au moyen d'un outil auxiliaire, pour le déboîtement; La Figure 12 est une vue en coupe du châssis, avec deux réglettes et un mécanisme modulaire électrique, concrètement un socle de prise, montrant l'action de déboîtement; et Pour finir, la Figure 12bis est un détail à plus grande échelle de la zone d'opération pour le déboîtement, d'après ce qu'on peut apprécier sur la figure 12. Conformément à ces dessins, le châssis à , déboîtement supérieur, pour l'installation de mécanismes modulaires électriques de l'invention, est constitué par le châssis ou cadre de préférence rectangulaire (1), pourvu d'orifices aux extrémités (2) qui permettront sa fixation, par exemple, sur une caisse encastrée, non représentée sur les dessins, et aussi de rentrants (2a) situés près de ses sommets, pour sa fixation sur un autre type de support ou pour faciliter son nivellement une fois fixé au mur ou à la caisse. Sur tout son périmètre rectangulaire et le long de ses deux côtés longitudinaux, le châssis (1) possède un petit rebord vertical (3) ainsi qu'une série de fenêtres rectangulaires (4), identiques et disposées dans un alignement continu, régulièrement et symétriquement et ceux d'un côté coïncidant avec ceux de l'autre, ainsi qu'un rebord, en tronçons, vertical vers le bas (5) sur tout le périmètre de sa grande ouverture rectangulaire centrale. Ce rebord (5) possède, à son tour, un ensemble d'encoches (6) dont la position coïncide avec les fenêtres rectangulaires (4). Ces fenêtres (4) sont disposées pour permettre et faciliter la pose et le positionnement des deux réglettes (7) munies de compartiments d'encastrement (8) qui formeront le reste de l'ensemble du châssis qui est décrit, et sur lesquelles seront situés les mécanismes modulaires électriques qui doivent être installés sur le châssis mentionné à plusieurs reprises (1). Chacune des deux réglettes (7) nécessaires est pourvue d'une succession de compartiments d'encastrement (8), dont les modules présentent une forme caractéristique, et sont disposés de façon à être placés et fixés sous pression, par emboîtement, sur le châssis (1), par introduction dans les fenêtres (4), et les deux réglettes étant alors situées en position symétrique par rapport à un plan imaginaire longitudinal, tous et chacun de leurs éléments coïncidant, de sorte que les mécanismes modulaires électriques, seront parfaitement ancrés et que l'aile d'appui de ces derniers fera contact avec les compartiments d'encastrement (8), tandis que les dents (20) et (21) des mécanismes le font avec les encoches (6). Les compartiments d'encastrement (8) cités sont formés d'une base supérieure (9), de forme prismatique rectangulaire, et sur elle se trouve une épaisseur, en guise de seconde base (10), également prismatique, et qui se prolonge vers l'arrière et qui dépasse latéralement, comme des ailes (10a), qui seront reliées à celles du compartiment contigu, en parfaite continuité, quand bien même dans la zone d'union on pourrait avoir pratiqué une entaille pour faciliter une éventuelle division (10b), par où l'ensemble uni des compartiments (8) pourra être séparé en deux réglettes ou plus en fonction du nombre d'entailles. Ladite base supérieure (9) possède une ouverture centrale rectangulaire (Il) délimitée postérieurement par un bord faisant saillie (12) qui dépasse de la seconde base (10). Sous cette ouverture (11), le compartiment continue avec une plaque verticale rectangulaire (13) munie, sur sa partie inférieure, d'un tenon frontal (14), de section effilée, et d'un bord postérieur (15) également de section effilée qui s'élève verticalement, et se trouve légèrement séparé de ladite plaque verticale (13). En dessous de la base supérieure (9) mentionnée et sur les deux côtés de la plaque verticale inférieure (13) sont disposés des picots (16), ouverts en leur partie centrale (16a), et dont la face postérieure est inclinée vers l'extérieur, se terminant en une rainure de picots (17). L'ouverture centrale (16a) apporte au picot (16) une certaine élasticité pour permettre l'action d'enclenchement de la rainure de picots (17), et également pour le désenclenchement, lorsque le corps du compartiment (8) est introduit à l'intérieur de la fenêtre (4) correspondante du châssis (1), un compartiment (8) le faisant dans chaque fenêtre (4) jusqu'à ce que soit positionnée et fixée la totalité de la réglette (7). Ainsi donc, chaque compartiment d'encastrement (8) de la réglette (7) est fixé dans le châssis (1) grâce à l'action des rainures de picots (17), quand ledit compartiment (8) a été introduit dans la fenêtre rectangulaire (4) correspondante du châssis. Déjà dans cette position, le tenon frontal inférieur (14) du compartiment (8), est situé en dessous de l'encoche (6) que possède le tronçon correspondant du rebord vertical (5) du châssis (1). Les mécanismes modulaires électriques, tels qu'un interrupteur (18) et un socle de prise (19) sur les exemples représentés des différents dessins, possèdent sur leurs faces frontales des dents (20) et (21) respectivement, qui permettront l'encastrement immédiat du module par dentelure, lorsqu'il se placera sur les compartiments d'encastrement (8) correspondants, appareillés et situés sur la réglette (7) et son opposée. Dans le cas d'un mécanisme modulaire de forme et de dimensions standard, comme celui qui est représenté en tant qu'exemple, c'est-à-dire, l'interrupteur référencié avec le numéro (18), il sera encastré en occupant un compartiment et demi des deux côtés des adjacents, c'est-àdire, la dimension de deux compartiments, alors que dans le cas d'un mécanisme modulaire plus grand, tel que le socle de prise référencié avec le numéro (19) de l'exemple dessiné, il occupera trois compartiments et demi de chaque contigu, c'est-à-dire, la dimension totale de quatre compartiments. En introduisant et en positionnant le mécanisme modulaire (18), d'un interrupteur sur l'exemple dessiné, (voir sur les figures 2, 11 et 11 bis) , sur le châssis (1), celui-ci est encastré parce que la dent (20) qu'il possède sur ses faces frontales (18a) est encastrée en dessous du rebord (5) du châssis (1), concrètement dans la zone de l'encoche (6), en ayant auparavant poussé vers l'arrière le tenon frontal inférieur (14) du compartiment d'encastrement (8) et en étant, aussi, en dessous dudit tenon lorsque celui-ci revient à sa position initiale. Au moment où, au moyen d'un outil (22), on actionne de l'extérieur sur le bord (15) du compartiment, comme cela est indiqué par la ligne en pointillé sur les figures 11 et 11 bis, le tenon frontal (14) libère la dent (20) du module et permet son extraction immédiate. Cette action de l'outil (22) est effectuée, comme on l'a indiqué, de l'extérieur du châssis (1) monté et installé, sans qu'il soit nécessaire de procéder à aucun démontage préalable, ni dudit châssis (1) ni des réglettes (7) en l'introduisant par l'ouverture centrale (11) de la base supérieure (9) du compartiment correspondant (8). Dans le cas d'un autre type de mécanisme, tel que peut être le socle de prise (19), comme il est représenté sur les figures 2, 12 et 12bis, ce seront les dents (21) des faces frontales (18a) du mécanisme (19) qui seront dentées, (voir la figure 12), tandis que l'action de déboîtement, également représentée sur les figures 12 et 12bis, permettra le déplacement du tenon frontal (14) et la libération de la dent (21), ce qui rendra également possible l'extraction immédiate du mécanisme sans aucune difficulté. L'objet de la présente invention suffisamment décrit, il convient d'indiquer que toute variation au niveau des dimensions, des formes et de la finition extérieure, ainsi que les matériaux employés dans la réalisation pratique du châssis à déboîtement supérieur qui al été décrit, n'altérera en rien les caractéristiques essentielles de ce dernier, qui sont résumées dans les revendications qui suivent
- Châssis à déboîtement supérieur pour l'installation de mécanismes modulaires électriques.- Selon l'invention, le châssis (1) est pourvu de fenêtres périphériques (4) permettant la fixation d'une pluralité de mécanismes modulaires électriques (18, 19) emboîtables dans ledit châssis (1).
1. Châssis à déboîtement supérieur, pour l'installation de mécanismes modulaires électriques, caractérisé pour être constitué d'un châssis, proprement dit (1), de préférence en forme de cadre rectangulaire, pourvu d'orifices (2) et de rentrants (2a) de fixation et d'un rebord du périmètre extérieur (3), d'une série de fenêtres rectangulaires (4), identiques, et disposées dans un alignement continu, régulièrement et symétriquement sur les deux côtés longitudinaux et d'un rebord vertical, en tronçons, vers le bas (5) sur tout le périmètre de son ouverture rectangulaire centrale, rebord pourvu de plus d'une série d'encoches (6) qui coïncident avec la position des fenêtres rectangulaires (4), fenêtres sur lesquelles seront enchâssés des compartiments d'encastrement (8) dont sont pourvues dans un alignement deux réglettes (7), qui s'y emboîteront en se faisant face, et des deux côtés longitudinaux du châssis (1), et sur lesquelles, et dans les compartiments d'encastrement (8) correspondants, seront situés les mécanismes modulaires électriques (18) et (19) opportuns, de dimensions standard qui seront fixés par dentelure dans les encoches (6) du châssis (1) et qui pourront être détachés par la simple action exercée de l'extérieur des compartiments (8) des réglettes (7), par un outil auxiliaire adapté, du type tournevis en agissant sur des bords postérieurs (15) de ces mêmes compartiments (8) qui déboîtent lesdites dents des mécanismes (18) et (19) du châssis (1), sans qu'on ait ni à démonter aucune réglette (7) ni à séparer le châssis (1) de son lieu d'installation. 2. Châssis à déboîtement supérieur, pour l'installation de mécanismes modulaires électriques, selon la précédente, caractérisé en ce que les compartiments d'encastrement (8) qui forment l'ensemble de chaque réglette (7), sont constitués d'une base supérieure (9), et sur celle-ci une seconde base (10), dont les côtés (10a) sont unis à ceux des compartiments contigus, alors qu'il existe sur ladite zone une entaille de pliage (10b) disposée pour une éventuelle coupe et séparation en parties, ladite base (9) se prolongeant sur un mur vertical rectangulaire (13), avec un tenon frontal (14) sur sa partie inférieure, un bord postérieur (15), qui s'élève verticalement, et face à ce mur (13), sur cette même base (9), une ouverture rectangulaire (11) et un bord postérieur (12), qui est complété par chacun des picots (16), situés des deux côtés de la base (9), ouverts en leur partie centrale (16a) et se terminant postérieurement en une rainure de picots (17). 3. Châssis à déboîtement supérieur, pour l'installation de mécanismes modulaires électriques, selon les précédentes, caractérisé en ce que chaque compartiment d'encastrement (8) de la réglette (7) est fixé sur le châssis (1) sous l'action de la rainure de picots (17), une fois qu'il a été introduit par la fenêtre rectangulaire (4) du châssis (1) , le te-non frontal inférieur (14) du compartiment étant situé sous l'encoche (6) correspondante du tronçon du rebord (5). 4. Mécanismes modulaires électriques, tels qu'interrupteurs et dispositifs similaires (18), ou bien socles de prise et dispositifs similaires (19), des- tinés à être associés à des châssis tels que spécifiés sous l'une quelconque des 1 à 3, caractérisés en ce qu'ils sont pourvus sur leurs faces frontales (18a) et (19a), de dents (20) et (21) respectivement qui, lorsque lesdits mécanismes sont placés sur les compartiments d'encastrement (8) correspondants des réglet- tes (7) situées en face, sont parfaitement encastrées lorsque l'aile d'appui desdits mécanismes est en contact avec les compartiments d'encastrement (8) et les dents (20) et (21) des mécanismes avec les encoches (6), poussant vers l'arrière le tenon frontal (14), et étant sous celui-ci en revenant à sa position initiale, tout cela de sorte qu'en introduisant l'extrémité d'un outil auxi- liaire (22) par l'ouverture (11) du compartiment d'encastrement (8), on exerce une action sur le bord postérieur (15) du tenon frontal (14), lequel se déplace, en libérant les dents (20) ou (21) du mécanisme (18) ou (19), qui est immédiatement déboîté et peut être extrait librement de son logement. 5. Mécanismes selon la 4, caractérisés en ce que la structure standard des mécanismes modulaires (18) et (19), ainsi que des compartiments d'encastrement (8) eux-mêmes et de l'ensemble complet de chaque réglette (7), permettent que lesdits mécanismes soient encastrés et occupent, le cas échéant, un compartiment et demi des deux côtés des adjacents, ce qui suppose la dimension de deux compar- timents, ou bien, dans un autre cas, trois compartiments t demi de chaque côté contigu qui constituent la dimension de quatre compartiments.
H
H05,H01
H05K,H01R
H05K 7,H01R 13
H05K 7/02,H01R 13/73,H05K 7/18
FR2890129
A1
ATTACHE ELASTIQUE POUR LA FIXATION DE DEUX PIECES L'UNE SUR L'AUTRE.
20,070,302
La présente invention concerne une . Plus particulièrement, l'invention se rapporte à une telle attache qui présente la forme générale d'un V comportant une portion intermédiaire en forme de pince à deux branches, adaptée pour être engagée sur une première pièce et à partir d'au moins l'une des branches de laquelle s'étend au moins une aile latérale munie de moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur un bord correspondant par exemple d'une lumière d'une deuxième pièce afin d'accrocher l'attache et donc la première pièce sur la deuxième pièce. De telles attaches élastiques trouvent de nombreuses applications en particulier dans l'industrie automobile pour assurer la fixation de deux pièces d'équipement d'un véhicule l'une sur l'autre. Il existe en effet dans l'état de la technique, des attaches élastiques de ce type dans lesquelles les ailes latérales de l'attache sont munies de moyens formant patte externe comportant des moyens en forme de crochets élastiques à franchissement de point dur, d'accrochage de l'attache sur les bords d'une lumière par exemple d'une pièce et de moyens formant patte interne munis de moyens d'accrochage de l'autre pièce afin d'assurer la fixation des pièces l'une sur l'autre. Dans l'état de la technique, les moyens formant patte interne de l'attache s'étendent à partir de la portion intermédiaire de celle-ci, sur une partie de la hauteur des moyens formant patte externe et définissent un passage de réception de l'autre pièce. Cependant, les attaches de ce type présentent un certain nombre d'inconvénients, notamment au niveau de la difficulté d'introduction de l'autre pièce dans le passage défini par les moyens formant patte interne de l'attache et au niveau de la fiabilité de la fixation et en particulier de sa résistance à l'arrachement. Par ailleurs, de telles attaches peuvent également être sources de 30 vibration et donc de bruit. La demanderesse a déjà proposé différentes solutions pour résoudre ces problèmes. Le but de l'invention est de proposer des variantes d'attaches élastiques de ce type. 2890129 2 A cet effet, l'invention a pour objet une attache élastique pour la fixation de deux pièces l'une sur l'autre, présentant la forme générale d'un V comportant une portion intermédiaire en forme de pince à deux branches, adaptée pour être engagée sur une première pièce et à partir d'au moins l'une des branches de laquelle s'étend au moins une aile latérale munie de moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur un bord correspondant de la seconde pièce afin d'accrocher l'attache et donc la première pièce sur cette seconde pièce, caractérisée en ce qu'elle comporte au niveau de la zone de jonction de la ou de chaque aile latérale et de la branche correspondante de la portion intermédiaire, au moins une découpe en forme de harpon s'étendant dans le prolongement de l'aile correspondante et en direction de la portion intermédiaire, pour bloquer la portion intermédiaire de l'attache sur la première pièce. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention: - les harpons sont réalisés par des découpes inclinées à partir des bords de la portion intermédiaire de celle-ci, - les moyens à franchissement de point dur de la ou de chaque aile latérale comportent des zones de raidissement, - la ou chaque aile latérale de l'attache comporte au moins une butée d'antirecul destinée à venir en appui contre une surface de butée complémentaire de la seconde pièce pour améliorer la résistance de l'attache à l'arrachement, - la butée d'anti-recul est réalisée par découpe et déformation d'une languette à partir de l'aile latérale de l'attache, elle comporte des ailes latérales symétriques à partir des branches de la portion intermédiaire de celle-ci, - elle est réalisée par découpe et déformation d'un flan de tôle. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels: - les figures 1, 2 et 3 représentent respectivement des vues de côté, en perspective et en position de montage d'un premier mode de réalisation d'une attache selon l'invention, et - les figures 4, 5 et 6 représentent des vues analogues aux figures 1, 2 et 3 pour un deuxième mode de réalisation d'une attache selon l'invention. On a en effet illustré sur les figures 1 à 3, un premier exemple de réalisation d'une attache élastique selon l'invention. Cette attache élastique est par exemple destinée à assurer la fixation de deux pièces d'équipement d'un véhicule automobile, l'une sur l'autre. Cette attache est désignée par la référence générale 1 sur ces figures et présente la forme générale d'un V comportant une portion intermédiaire en forme de pince à deux branches. Cette portion intermédiaire est désignée par la référence générale 2 et comporte deux branches 3 et 4. Cette portion intermédiaire 2 est adaptée, comme cela est illustré sur la figure 3, pour être engagée sur une première pièce désignée par la référence générale 5, et plus particulièrement sur une partie en saillie de celle-ci. Par ailleurs, au moins une aile latérale munie de moyens à franchissement de point dur s'étend à partir d'au moins l'une des branches 3, 4 de la portion intermédiaire 2 en forme de pince à deux branches de cette attache. Dans l'exemple de réalisation décrit, une aile latérale respectivement 6, 7 s'étend à partir de chacune des branches 3 et 4 de la portion intermédiaire 2 de l'attache. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent être envisagés. Chaque aile latérale comporte alors une portion coudée 6a, 7a qui permet de définir des moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur la seconde pièce comme cela est illustré sur la figure 3, la seconde pièce étant désignée par la référence générale 8 sur cette figure. Dans la position illustrée sur cette figure 3, on conçoit que, une fois la première pièce 5 et l'attache 1 engagées par exemple dans une lumière 9 de la seconde pièce 8, les moyens à franchissement de point dur des ailes latérales 6 et 7 de l'attache, permettent d'éviter tout retrait de celle-ci afin de fiabiliser la fixation des pièces l'une sur l'autre. En fait, et comme cela est illustré sur ces figures, cette attache comporte au niveau de la zone de jonction de la ou de chaque aile latérale 6, 7, et de la branche correspondante 3, 4 de la portion intermédiaire 2 de l'attache, des découpes inclinées pour définir, dans le prolongement de la ou de chaque aile latérale de l'attache et en direction de la portion intermédiaire 2 de celle-ci, des harpons de blocage de la portion intermédiaire de l'attache sur la première pièce afin de fiabiliser son maintien en position sur celle-ci. Ces harpons sont par exemple désignés par les références générales 10, 11 et 12 sur ces figures. Dans l'exemple illustré où l'attache comporte une aile latérale s'étendant à partir de chaque branche de la portion intermédiaire de celle-ci, quatre harpons sont ainsi prévus. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent être envisagés, ces harpons pouvant par exemple être prévus non pas sur les bords de la portion intermédiaire mais directement découpés dans celle-ci. On conçoit alors que dans ce cas, ces harpons qui s'étendent dans le prolongement de l'aile, permettent d'améliorer le blocage en position de l'attache sur la première pièce et donc la fixation de cette première pièce sur la seconde pièce. On a illustré sur les figures 4, 5 et 6, une variante de réalisation de cette attache. Sur ces figures, des numéros de référence identiques désignent des pièces identiques ou analogues à celles illustrées sur les figures 1 à 3. C'est ainsi que l'on reconnaît sur ces figures 4, 5 et 6, l'attache 1, la portion intermédiaire 2 de celle-ci, les branches 3 et 4, les ailes latérales 6 et 7, les harpons 10, 11 et 12, de même que la première pièce 5, la deuxième pièce 8 et sa lumière 9. Dans ce mode de réalisation, les ailes latérales 6 et 7 de l'attache comporte également, par exemple au niveau de leur portion coudée 6a, 7a, des butées d'anti-recul dont l'une est désignée par la référence générale 13, destinées à venir en appui contre une surface de butée complémentaire de la seconde pièce 8 pour, comme cela est illustré sur la figure 6, en cas de tentative d'arrachement de la première pièce, améliorer la résistance à cet arrachement. En fait et comme cela est illustré, ces butées d'anti-recul peuvent se présenter sous la forme de languettes découpées et déformées à partir des ailes latérales 6, 7 de l'attache. Enfin, on notera que ces ailes latérales peuvent également comporter, par exemple au niveau des moyens à franchissement de point dur c'est-à-dire de la portion coudée de ces ailes latérales, des zones de raidissement par exemple 14, obtenues par exemple par emboutissage ou autre déformation de celles-ci. Bien entendu, d'autres modes de réalisation encore peuvent être envisagés. Ainsi par exemple, on a illustré une attache comportant des ailes latérales symétriques à partir des branches de la portion intermédiaire de celle-ci, mais d'autres modes de réalisation par exemple à une seule aile latérale à partir d'une seule branche de la portion intermédiaire de l'attache, peuvent également être envisagés. De même des nombres différents de harpons, de butées d'anti-recul, de zones de raidissement, etc. peuvent être envisagés. Une telle attache peut alors être réalisée par exemple par découpe et déformation d'un flan de tôle
Cette attache élastique pour la fixation de deux pièces l'une sur l'autre, présentant la forme générale d'un V comportant une portion intermédiaire (2) en forme de pince à deux branches (3, 4), adaptée pour être engagée sur une première pièce et à partir d'au moins l'une des branches de laquelle s'étend au moins une aile latérale (6, 7) munie de moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur un bord correspondant de la seconde pièce afin d'accrocher l'attache et donc la première pièce sur cette seconde pièce, est caractérisée en ce qu'elle comporte au niveau de la zone de jonction de la ou de chaque aile latérale (6, 7) et de la branche correspondante (3, 4) de la portion intermédiaire, au moins une découpe en forme de harpon (10, 11) s'étendant dans le prolongement de l'aile correspondante (6, 7) et en direction de la portion intermédiaire, pour bloquer la portion intermédiaire de l'attache sur la première pièce
Revendications 1. Attache élastique pour la fixation de deux pièces (5, 8) l'une sur l'autre, présentant la forme générale d'un V comportant une portion intermédiaire (2) en forme de pince à deux branches (3, 4), adaptée pour être engagée sur une première pièce (5) et à partir d'au moins l'une des branches de laquelle s'étend au moins une aile latérale (6, 7) munie de moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur un bord correspondant de la seconde pièce (8) afin d'accrocher l'attache et donc la première pièce sur cette seconde pièce, caractérisée en ce qu'elle comporte au niveau de la zone de jonction de la ou de chaque aile latérale (6, 7) et de la branche correspondante (3, 4) de la portion intermédiaire, au moins une découpe en forme de harpon (10, 11, 12) s'étendant dans le prolongement de l'aile correspondante (6, 7) et en direction de la portion intermédiaire, pour bloquer la portion intermédiaire de l'attache sur la première pièce. 2. Attache élastique selon la 1, caractérisée en ce que les harpons (10, 11, 12) sont réalisés par des découpes inclinées à partir des bords de la portion intermédiaire de celle-ci. 3. Attache élastique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens à franchissement de point dur (6a, 7a) de la ou de chaque aile latérale comportent des zones de raidissement (14). 4. Attache élastique selon sur l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la ou chaque aile latérale (6, 7) de l'attache comporte au moins une butée d'anti-recul (13) destinée à venir en appui contre une surface de butée complémentaire de la seconde pièce (8) pour améliorer la résistance de l'attache à l'arrachement 5. Attache élastique selon la 4, caractérisée en ce que la butée d'anti-recul (13) est réalisée par découpe et déformation d'une languette à 30 partir de l'aile latérale (6, 7) de l'attache. 6. Attache élastique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des ailes latérales symétriques (6, 7) à partir des branches (3, 4) de la portion intermédiaire (2) de celle-ci. 7. Attache élastique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est réalisée par découpe et déformation d'un flan de tôle.
F,A
F16,A44
F16B,A44B
F16B 2,A44B 99
F16B 2/20,A44B 99/00
FR2888037
A1
TUBE PHOTOMULTIPLICATEUR COMPACT
20,070,105
La présente invention est relative à un tube multiplicateur d'électrons à plusieurs voies. Elle concerne plus particulièrement l'arrangement intérieur des électrodes dudit tube. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Un tube photomultiplicateur à plusieurs voies comporte en général une enveloppe étanche ayant une paroi ayant une face externe et une face interne. Cette paroi de l'enveloppe étanche forme fenêtre de transparence à des photons. La fenêtre de transparence est généralement plane. L'enveloppe étanche comporte en général, outre la paroi plane formant fenêtre de transparence, une partie cylindrique ayant pour base le périmètre de la fenêtre de transparence. La paroi cylindrique renferme une photocathode disposée de façon à recevoir des photons lumineux ayant traversé la fenêtre de transparence et émettant des électrons, - des anodes isolées les unes des autres à raison de une anode pour chaque voie. Lesdites anodes sont en aval, dans le sens de parcours des électrons, du dernier étage multiplicateur ou entre l'avant dernier et le dernier étage multiplicateur. un ensemble d'autres électrodes destinées à focaliser et multiplier les électrons issus de la 30 photocathode pour chacune des voies. 10 L'ensemble d'autres électrodes comporte, en général une optique de focalisation et un empilement d'étages multiplicateurs. Il peut aussi comporter un répartiteur d'électrons, appelé aussi déflecteur, placé entre l'optique de répartition et la photocathode, ce répartiteur est au même potentiel que la photocathode. L'optique de focalisation répartit les électrons en provenance de la photocathode ou ayant traversé le répartiteur dans les différentes voies. Elle a pour fonction de diriger les électrons vers une première dynode propre à chaque voie. Cette optique comporte en général au moins une électrode focalisatrice et accélératrice ayant des moyens pour être raccordée à une tension algébriquement supérieure à celle de la photocathode. L'empilement d'étages multiplicateurs, comporte dans le sens de parcours des électrons, un premier étage comportant les premières dynodes, et un empilement d'étages multiplicateurs suivants, dont un avant dernier étage et un dernier étage. Le multiplicateur peut se présenter sous la forme d'une structure linéaire focalisante dites de Rajchman, à raison de une structure par voie. La demande de brevet EP 0487 178 décrit un tube multivoies, dont la figure 2 est représentative d'une telle configuration du multiplicateur. Le multiplicateur peut aussi se présenter sous la forme d'un empilement de dynodes en feuilles. Chaque dynode comporte alors une feuille accélératrice et une feuille multiplicatrice au même potentiel. La demande de brevet FR 2 733 629 décrit un multiplicateur comportant un tel multiplicateur à structure en feuille. Le multiplicateur peut comporter un étage de réglage de gain par exemple comme décrit dans la demande de brevet FR 2 733 629 déjà citée. En règle générale, les dynodes du premier étage du multiplicateur, ont une géométrie différente de celles des autres étages multiplicateurs. Cette géométrie est adaptée à la réception des électrons en provenance de l'optique de focalisation. Les autres étages à l'exception éventuelle de l'étage de réglage de gain sont identiques entre eux. Enfin le tube comporte également des moyens de raccordement traversant l'enveloppe étanche et comportant des contacts de raccordement extérieurs à l'enveloppe, eux même raccordés à des liaisons électriques internes de raccordement, pour raccorder les dynodes du multiplicateur, la photocathode, les électrodes formant l'optique de focalisation, et les différentes anodes, à leur tension respective de fonctionnement. Le multiplicateur à structure en feuille est, en particulier pour un tube multivoie, plus simple à réaliser qu'un multiplicateur à structure linéaire focalisante. Cette simplicité provient du fait que chaque feuille est commune à toutes les voies. Il est en général prévu que chaque feuille comporte des trous de positionnement. Les trous de positionnement de chacune des feuilles sont traversés par des colonnettes isolantes, en général quatre. L'isolation physique entre accélératrice et multiplicatrice d'un même étage est obtenue en enfilant entre les deux, dans les colonnettes, des rondelles conductrices. L'isolation électrique entre étages consécutifs est obtenue en enfilant dans les colonnettes des rondelles isolantes entre la multiplicatrice d'un étage et l'accélératrice de l'étage suivant. Chaque feuille est équipée d'une partie de liaison de raccordement à la broche traversant l'enveloppe. Cette partie de liaison de raccordement reste à compléter par une liaison interne de raccordement raccordant la partie de liaison de raccordement de la feuille à la broche propre à cette feuille. L'assemblage de l'ensemble des pièces composant ensemble le multiplicateur reste cependant assez complexe. De plus les liaisons électriques entre une feuille et une broche sont effectuées sous forme de fils assez rigides pour garder leurs positions isolées les uns des autres. Ces fils et les parties de liaison de raccordement des feuilles sont à l'extérieur des feuilles et contribuent à former un tube encombrant. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention vise un tube photomultiplicateur, qui d'une part est d'encombrement plus réduit que ceux connus de l'art antérieur et qui d'autre part est beaucoup plus simple à monter. Une première mesure visant à diminuer l'encombrement tout en diminuant la complexité de montage consiste à supprimer le déflecteur et l'optique de répartition entre voies. De plus on utilise pour le multiplicateur une structure en feuille de façon à conserver l'avantage de la simplicité de montage. Du fait que l'optique de répartition entre voies est supprimée, le premier étage de dynodes est un étage semblable aux autres étages, c'est-à-dire en feuille. On évite ainsi l'assemblage en général complexe des dynodes du premier étage multiplicateur et le raccordement de ce premier étage aux autres étages pour former le multiplicateur. Dans cette forme de réalisation, le tube comporte la photocathode et directement en aval dans le sens de parcours des électrons, le multiplicateur à feuilles le premier étage étant lui-même un étage constitué par des feuilles. Une répartition correcte des électrons entre voies est assurée par le fait que la différence algébrique de potentiel entre la photocathode et la première feuille du premier étage est importante et que la première feuille du multiplicateur est placée aussi près que possible de la photocathode. Par aussi près que possible on entend à la distance minimum possible pour que l'isolement entre la photocathode et la première feuille du premier étage reste bon, compte tenu de la différence de potentiel existant entre ces deux électrodes. Pour que les parois du tube ne viennent pas provoquer une aide à la rupture de l'isolement, il est préférable que l'enveloppe du tube soit entièrement réalisée en un matériau isolant, par exemple du verre. Ainsi l'invention est relative à un tube photomultiplicateur à plusieurs voies comportant une enveloppe étanche ayant, une paroi formant fenêtre de transparence à des photons, et d'autres parois, la fenêtre de transparence comportant une face externe plane et une face interne, une direction axiale du tube étant une direction perpendiculaire à la face externe plane, le tube comportant, - une photocathode disposée sur la face interne de la fenêtre de transparence de façon à recevoir des photons lumineux ayant traversé la fenêtre de transparence, un ensemble d'autres électrodes comportant notamment. - des moyens d'électrode pour répartir les 10 électrons en provenance de la photocathode dans les différentes voies, un empilement d'étages multiplicateurs, comportant dans le sens de parcours des électrons, un premier étage comportant une première dynode, et un empilement d'étages multiplicateurs suivants, dont un avant dernier étage et un dernier étage, - des anodes isolées les unes des autres à raison de une anode pour chaque voie, lesdites anodes étant dans le sens de parcours des électrons, en aval du dernier étage multiplicateur, - des moyens de raccordement traversant l'enveloppe étanche et comportant des contacts de raccordement extérieurs à l'enveloppe, eux même raccordés à des liaisons électriques internes de raccordement, pour raccorder les dynodes, la photocathode, les autres électrodes, et les différentes anodes, à des moyens de raccordement extérieurs au tube, caractérisé en ce que, l'empilement d'étages multiplicateurs est un ensemble dans lequel chaque étage comporte des parties conductrices comportant notamment une feuille accélératrice et une feuille multiplicatrice parallèles à la face externe plane de la fenêtre de transparence, et dans lequel les moyens d'électrode pour répartir les électrons en provenance de la photocathode dans les différentes voies sont constitués par la feuille accélératrice du premier étage multiplicateur. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera maintenant décrite à l'aide des dessins annexés dans lesquels: La figure 1 représente une coupe longitudinale selon un plan contenant la direction axiale, d'un tube photomultiplicateur selon l'invention. La figure 2 représente une vue en perspective d'une feuille conductrice en deux parties et d'une grille utilisées pour la réalisation d'une partie d'un étage multiplicateur d'un tube selon l'invention. La figure 3 represente une vue en perspective des éléments représentés sur la figure 2, les deux parties de la feuille conductrice étant repliées l'une sur l'autre. La figure 4 représente une vue en perspective de l'élément représenté figure 2 muni de plus d'un centreur. La figure 5 represente une vue en perspective éclatée d'un empilement d'étages multiplicateurs selon une forme avantageuse de réalisation d'un multiplicateur particulièrement adapté à l'invention. La figure 6 représente une vue du développé d'une anode avant pliage. La figure 7 représente une vue de dessus d'une entretoise d'anode et de deux anodes portées par cette entretoise. Dans les différentes figures des mêmes numéros de référence désignent des éléments de même nature ou ayant même fonction. De la sorte un élément déjà décrit d'une figure précédente ne sera pas nécessairement décrit dans une figure suivante. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La figure 1 représente une coupe longitudinale selon un plan contenant la direction axiale, d'un tube photomultiplicateur 1 à plusieurs voies selon l'invention. Dans l'exemple ici commenté la fenêtre de transparence 5 est carrée, et le plan de coupe est parallèle à l'un des côtés du carré. Le tube photomultiplicateur 1 à plusieurs voies représenté figure 1 comporte, de façon en elle-même connue, une enveloppe étanche 4. L'enveloppe étanche 4 comporte une paroi 5 formant fenêtre de transparence à des photons, et d'autres parois 3, 10. 25 La fenêtre de transparence 5 comporte une face externe plane 6 et une face interne 7. Une direction axiale du tube 1 est une direction perpendiculaire à la face externe plane 6. La paroi 3 est une paroi cylindrique parallèle à la direction axiale du tube 1. La paroi 10 est une paroi de fond située à l'opposé selon la direction axiale de la fenêtre de transparence 5. La face interne 7 de la fenêtre de transparence peut avoir notamment une forme polygonale par exemple hexagonale ou encore rectangle ou comme dans l'exemple représenté figure 1 carrée. La paroi cylindrique 3 qui s'appuie sur la face 5 formant fenêtre de transparence est de façon correspondante à base polygonale par exemple hexagonale ou encore rectangle ou comme dans l'exemple représenté figure 1 carrée. Toujours de façon en elle-même connue, le tube 1 comporte, une photocathode 2 sous forme d'une couche photoémettrice disposée sur la face interne 7 de la fenêtre de transparence 5 de façon à recevoir des photons lumineux ayant traversé la fenêtre de transparence 5. De façon fictive la photocathode 2 est divisée en autant de zones que de voies. Dans l'exemple commenté le tube est à 16 voies, et la photocathode 2 comporte donc de façon fictive 16 zones carrées disposées de façon matricielle selon 4 lignes et 4 colonnes. Dans les modes connus de réalisation de tubes photomultiplicateurs multivoies le tube comporte un ensemble d'autres électrodes comportant notamment des moyens d'électrode pour répartir les électrons en provenance de la photocathode dans les différentes voies. Cet ensemble d'autres électrodes est appelé communément l'optique de répartition. En aval de l'optique de répartition, les modes connus de réalisation de tubes photomultiplicateurs multivoies comportent un empilement 30 d'étages multiplicateurs formant ensemble une partie essentielle du tube qui est le multiplicateur 30. Le multiplicateur 30 comporte dans le sens de parcours des électrons, un premier étage 90 comportant une première dynode 31. Dans les tubes connus, le premier étage 90 se distingue des autres étages, en ce sens que les dynodes 31 composant ensemble le premier étage ont des formes spécialement adaptées pour recevoir les électrons en sortie de l'optique de répartition et donc différentes des formes des autres dynodes. Ceci est vrai, notamment lorsque le multiplicateur est en feuilles. Le tube 1 comporte, toujours de façon connue, un empilement d'étages multiplicateurs 91 suivants. Ces étages sont référencés indistinctement 91. Ces étages sont des étages en feuilles. Le tube 1 comporte, toujours de façon connue, des anodes 70. Ces anodes 70 sont isolées les unes des autres, à raison de une anode pour chaque voie. Les anodes 70 sont dans le sens de parcours des électrons, en aval du dernier étage multiplicateur 91. Cela ne signifie pas nécessairement que les anodes sont dans la direction axiale les dernières des électrodes, comme représenté figure 1. Les anodes 70 peuvent aussi être placées entre l'avant dernier et le dernier étage 91 multiplicateur. Le tube 1 comporte enfin, toujours de façon connue, des moyens 8, 9 de raccordement traversant l'enveloppe étanche 4 et comportant des contacts 14 de raccordement extérieurs à l'enveloppe 4. Dans l'exemple représenté figure 1, les moyens 8, 9 de raccordement ont été représentés sous forme de broches 8, 9 dont la partie extérieure à l'enveloppe 4, constitue les contacts 14 de raccordement extérieurs. Chaque contact 14 d'une broche 8 est raccordé par la partie interne de ladite broche 8 à des liaisons électriques internes de raccordement 29 raccordant une dynode à ladite broche 8. Chaque contact 14 est raccordé par la partie interne de ladite broche 9 à des liaisons électriques internes de raccordement formées par des contacts ressorts 73 appuyant sur ladite broche 9. Les broches 9 ont une longueur calibrée supérieure à la longueur des broches 8. Il sera vu plus loin que au moins certaine des liaisons électriques internes de raccordement sont rigides. Cette particularité est utilisée pour positionner le multiplicateur 30 dans le tube 1. Les contacts extérieurs 14 permettent de raccorder les dynodes, la photocathode 2, les autres électrodes s'il y en a, et les différentes anodes 70, à des moyens de raccordement extérieurs au tube. De façon avantageuse, l'enveloppe 4 du tube photomultiplicateur est en un matériau isolant, du verre dans l'exemple commenté. L'empilement 30 d'étages 90 91, multiplicateurs est un ensemble dans lequel chaque étage 90 91, comporte, de façon en elle-même connue pour les étages en feuilles, une feuille accélératrice 21 et une feuille multiplicatrice 22 formant ensemble une dynode 31. Les feuilles accélératrice 21 et multiplicatrice 22 sont parallèles à la face plane externe 6 de la fenêtre de transparence. Conformément à l'invention les moyens d'électrode pour répartir les électrons en provenance de la photocathode 2 dans les différentes voies sont constitués par la feuille accélératrice 21 du premier étage 90. On simplifie de ce fait l'assemblage du tube 1 puisque l'optique de focalisation, et le premier étage multiplicateur sont semblables aux autres étages multiplicateurs. Autrement dit la feuille accélératrice du premier étage joue à la fois le rôle d'optique de répartition et de première dynode. Un mode de réalisation d'un multiplicateur 30 particulièrement avantageux du point de vue simplicité de montage sera maintenant décrit en référence aux figures 2 à 5. Tout d'abord le mode de réalisation de la partie conductrice d'un étage multiplicateur 90, 91 sera décrit en référence aux figures 2 à 4. A quelques détails mineurs près, les étages 90, 91 sont semblables entre eux. La référence 90 n'est introduite que pour pouvoir désigner le premier étage. La figure 2 représente une vue en perspective d'une feuille 20 conductrice, par exemple métallique et de préférence en cuivre, en deux parties 21, 22 et d'une grille 28 utilisées pour la réalisation des parties conductrices d'un étage multiplicateur 90 91 d'un tube 1 selon l'invention. Les parties 21 et 22 de la feuille métallique 20 comportent des trous traversants de passage des électrons non représentés. Ces trous sont propres à permettre l'usage de la partie 21 comme électrode accélératrice 21 et de la partie 22 comme électrode multiplicatrice 22. Pour plus de détails sur la façon dont sont disposés les trous on pourra se reporter à la demande de brevet déjà citée FR 2 736 629 et en particulier au 25 premières lignes de la page 4 de la description de cette demande en relation avec la figure 1 de cette demande. La feuille 20 préparée pour son usage peut être obtenue par exemple par usinage chimique ou laser d'une plaque conductrice continue d'épaisseur uniforme, par exemple en cuivre. Après usinage on obtient l'accélératrice 21, la multiplicatrice 22. Ces deux parties restent solidaires mécaniquement l'une de l'autre grâce à la présence de bras 23, 24 faisant partie de la plaque initiale 20 avant usinage et reliant un bord 25 de la multiplicatrice 22 à un bord 26 de l'accélératrice 21. L'accélératrice 21 et la multiplicatrice 22 ont chacune deux faces planes opposées l'une à l'autre selon la direction axiale, 15, 16 et 17, 18 respectivement. Les faces 15 17 et 16 18 sont d'un même côté de la feuille 20 respectivement et opposées l'une à l'autre. Une grille 28 de séparation des voies munie d'une liaison rigide 29 de raccordement d'un seul tenant avec ladite grille est disposée sur l'une ou l'autre partie 21, 22 de la feuille 20. La grille 28 comporte un cadre périphérique 27. La partie 21 est ensuite repliée sur la partie 22. Les dimensions extérieures des parties 21, 22, et du cadre périphérique 27 de la grille 28 sont égales entre elles en sorte que dans la position pliée représentée figure 3, l'accélératrice 21 recouvre exactement la grille 28, qui elle-même recouvre exactement la multiplicatrice 22. L'ensemble des parties métalliques forme une dynode 31. La longueur des bras 23, 24 de liaison est suffisante pour pouvoir replier la partie 21 sur la partie 22, en tenant compte de l'épaisseur de la grille 28. La grille 28 joue donc le rôle de cale d'épaisseur pour ajuster la distance entre l'accélératrice 21 et la multiplicatrice 22, de grille de séparation des voies et de liaison de raccordement. Ces trois fonctions sont assurées par une pièce unique obtenue par exemple par usinage chimique d'une feuille métallique dégageant la partie grille et la partie rigide 29 de raccordement. La partie 29 de raccordement est ensuite pliée à 90 du plan initial de la feuille métallique de grille. De ce fait la liaison de raccordement 29 est sensiblement parallèle à la direction axiale du tube 1. Après pliage, la partie métallique représentée figure 3 d'un étage multiplicateur 90, 91 est constituée d'une part par une unique feuille métallique 20 en deux parties 21, 22, une première partie 21 formant l'accélératrice 21 et une seconde partie 22 formant la multiplicatrice 22. Les deux parties 21, 22 sont reliées l'une à l'autre par les bras 23, 24 ayant une longueur, et appartenant au continuum de la feuille unique 20. Les parties 21, 22 sont repliées l'une sur l'autre au niveau d'un pli des bras 23, 24 de la feuille unique 20. Lorsque la feuille 20 est repliée les faces 15, 17 de l'accélératrice 21 et de la multiplicatrices 22 respectivement sont en regard l'une de l'autre. Ces faces 15, 17 seront appelées par la suite faces internes de l'étage multiplicateur 90, 91. Leurs faces opposées, 16 pour l'accélératrice 21 et 18 pour la multiplicatrice 22 seront appelées les faces externes 16, 18 de l'étage multiplicateur 90, 91. La partie métallique d'un étage multiplicateur 90, 91 est constituée d'autre part par la grille 28 de séparation des voies munie de sa liaison rigide 29 de raccordement d'un seul tenant avec ladite grille 28, ladite grille 28 ayant une épaisseur et étant insérée entre les première 21 et seconde 22 parties de la feuille unique 20 repliées l'une sur l'autre, la longueur des bras 23, 24 étant sensiblement égale à l'épaisseur de la grille 28. Pour des raisons qui apparaîtront plus loin il est nécessaire ici de distinguer fictivement pour les parties conductrices d'un étage une zone périphérique 11 qui est une zone proche du pourtour et une zone centrale 12 qui est une zone à l'intérieur de la zone périphérique 11. Les zones 11, 12 sont représentées figure 3, séparées l'une de l'autre par une ligne pointillée. Le pourtour des parties métalliques d'un étage est constitué par l'ensemble des faces de bord de l'accélératrice 21, de la grille 28 et de la multiplicatrice 22. Les faces de bord sont celles qui sont perpendiculaires aux faces principales planes 15-18. Chaque étage 90, 91 du multiplicateur 30 d'électrons comporte un centreur 40 représenté figure 4. Ledit centreur 40 est destiné à empêcher tout mouvement relatif des parties métalliques 21, 22, 28 par rapport audit centreur 40 selon un plan parallèle aux feuilles. A cette fin le centreur 40 se présente sous la forme d'un cadre 40 ayant une ouverture centrale 41 destinée à loger les parties métalliques superposées 21, 22, 28. Des faces 47, 48 dites supérieure et inférieure du cadre 40 sont planes, perpendiculaires à la direction axiale du tube et éloignées l'une de l'autre de ce que l'on appelle l'épaisseur du centreur 40. Par supérieure et inférieure on distingue respectivement un élément plus proche de la photocathode d'un élément qui en est plus éloignée. De même les notions de haut et bas sont des expressions pour désigner un élément plus proche de la photocathode et un élément plus éloigné. L'épaisseur du centreur 40, mesurée parallèlement à la direction axiale du tube 1 est égale à la distance séparant les faces externes 16, 18 de l'accélératrice 21 et de la multiplicatrice 22 respectivement, en sorte que ces faces 16, 18 affleurent aux surfaces planes 47, 48 respectivement. Le centreur 40 comporte une face interne 42 comportant des parties 43 de centrage en appui sur des parties d'appui 19 du pourtour des parties métalliques 21, 22, 28 de l'étage 90, 91. Les parties 19 d'appui du pourtour sont réparties sur ledit pourtour de façon à empêcher, comme indiqué ci-dessus, tout mouvement relatif des parties métalliques 21, 22, 28 par rapport audit centreur 40 selon un plan parallèle aux feuilles 20, 21. Dans l'exemple représenté, la face 5 formant fenêtre de transparence est carrée. De ce fait les parties métalliques 21, 22 et 28 ont également des faces carrées. Il suffit donc que les parties de centrage 43 du centreurs soient en appui sur des partie 19 de pourtour de chacune des faces carrés. Dans l'exemple représenté figure 4, le centreur 40 a des parties 44 de sa surface interne 42 qui ne sont pas en appui sur le pourtour des parties métalliques. Le centreur 40 est de plus équipé de trous 45, 46 traversant le centreur 40 dans une direction parallèle à la direction axiale du tube 1. De préférence ces trous 45, 46 sont par paire aussi éloignés l'un de l'autre que possible. Dans l'exemple représenté, le centreur 40 a la forme d'un cadre de pourtour intérieur et extérieur carré. L'un des trous 45 est proche d'un premier coin et l'autre trou 46 est proche d'un second coin diagonalement séparé du premier coin 45. On remarque sur la figure que la liaison 29 rigide de raccordement est raccordée au reste de la grille 28 sur une partie de pourtour de celle ci qui se trouve face à une partie 44 de la surface interne 42 du centreur qui n'est pas au contact du pourtour des parties métalliques de l'étage 90, 91. Il en est de même pour les parties de pourtour des parties métalliques qui sont raccordées aux bras 23, 24. De ce fait les excroissances de ces parties à partir de la forme carrée du pourtour 19 des parties métalliques ne sont pas en appui sur le centreur 40 et ne provoquent pas de déformations de ces dernières. L'assemblage des différents étages sera maintenant abordé en référence aux figures 1 et 5. Les différents étages 90, 91 tel que celui représenté figure 4 sont empilés les un au dessus des autres. L'empilement comporte dans l'ordre une entretoise inter étage 50 qui sera décrite plus loin, le premier étage 90, une succession d'entretoises de séparation 50 suivi chacune d'un étage 91 et enfin une dernière entretoise 50. Ainsi une entretoise 50 de séparation d'étage en matériau électriquement isolant, par exemple en céramique, est présente dans chacun des intervalles séparant deux étages 90, 91 consécutifs. Autrement dit, chaque centreur 40 est inséré entre deux entretoises 50, une entretoise 50 supérieure et une entretoise 50 inférieure. Chaque entretoise 50 se présente sous la forme générale d'un cadre 50 ayant une surface inférieure 58 et une surface supérieure 57 planes perpendiculaires à la direction axiale du tube, muni d'une ouverture centrale 51. Les surfaces inférieure 58 et supérieure 57 sont jointes entre elles respectivement par une surface interne 52 du côté de l'ouverture centrale 51 et par une surface externe 53 du côté opposé à l'ouverture centrale 51. Sur chacune des surfaces inférieure 58 et supérieure 57 des entretoises 50 on distingue artificiellement une partie interne 59 de bord et une partie 54 périphérique externe. La limite fictive entre une partie interne 59 de bord et une partie 54 périphérique externe a été représentée sur l'une seulement des entretoises 50 représentés figure 5 par une ligne pointillée. Chacune des parties interne 59 de bord et 54 périphérique externe est bordée respectivement par la surface interne 52 et par la surface 53 externe de l'entretoise 50. Dans la partie externe 54 de chaque entretoise des premiers trous traversants 55, 56 selon une direction axiale du tube sont présents. Ces trous ont même forme que les trous traversants 45, 46 des centreurs 40. La partie périphérique externe de chaque entretoise loge également des passages 39 traversants selon la direction axiale, par exemple sous forme de seconds trous 39. Il sera vu plus loin que ces seconds trous 39 sont destinés au passage et au guidage des liaisons rigides 29 de raccordement de chacun des étages 90, 91 précédents. Les différentes entretoises 50 ne comportent pas nécessairement le même nombre de seconds trous traversants 39. Il suffit qu'une entretoise d'un étage ait assez de trous 39 pour laisser passer les liaisons de raccordement 29 des étages précédents. Lesdimensions extérieures des entretoises 50 sont très légèrement inférieures aux dimensions extérieures des centreurs 40. De la sorte dans l'empilement les bords extérieurs des entretoises 50 ne dépassent pas extérieurement des centreurs 40, comme représenté figure 1. Les dimensions des ouvertures centrales 51 des entretoises sont inférieures aux dimensions des ouvertures centrales 41 des centreurs 40. De la sorte dans l'empilement la partie interne 59 de bord de chaque entretoise 50 dépasse vers l'intérieur des bords intérieurs des centreurs 40. Cette configuration permet le maintien dans la direction axiale des parties métalliques 21, 28, et 22. Dans l'empilement 30 d'étages 91 constituant ensemble le multiplicateur 30 du tube 1, la face inférieure 58 de la première entretoise 50 est au contact de la face supérieure du premier centreur 40. Du fait que l'ouverture 51 d'une entretoise 50 est plus petite que l'ouverture 41 du centreur 40, la partie interne 59 de bord de l'entretoise 50 est au dessus de la partie 11 périphérique externe de la face extérieure 16 de la première accélératrice 21. Le mouvement des parties métalliques 21, 28, et 22 est ainsi bloqué vers le haut dans la direction axiale. La seconde entretoise 50 est en sandwich entre les faces inférieures 48 du premier centreur 40 et supérieure 47 du second centreur 40. Cette seconde entretoise 50 bloque le mouvement vers le bas des parties métalliques du premier étage 90 et vers le haut de celles du second étage 91. Il en va de même pour les étages 91 suivants. Le maintien en position des différents étages 90, 91 les uns par rapport aux autres sera maintenant abordé en liaison avec la figure 5. Ce maintien est assuré par une pièce d'assemblage 60. La pièce d'assemblage 60 comporte essentiellement un cadre 62, comportant une ouverture centrale 61. Des tiges de maintien 65, 66 en nombre égal au nombre de trous traversants 45, 46 de chaque centreur 40 et de trous traversants 55, 56 de chaque entretoise 50 jaillissent du cadre 62 selon une direction parallèle à la direction axiale. Il y a au moins deux tiges comme représenté figure 5. Chaque tige 65, 66 traverse un trou traversant 45, 46, de chaque centreur 40 et de chaque entretoise 50. La première entretoise 50 a sa partie périphérique externe 54 au contact du cadre 62. La première entretoise 50 est ainsi bloquée selon la direction axiale par le cadre 62. La dernière entretoise 50 est elle même bloquée selon la direction axiale par des moyens non représentés, par exemple une encoche convenablement placée sur les tiges 65, 66 permettant par une torsion des tiges 65, 66 de la pièce d'assemblage 60 d'exercer une pression selon la direction axiale comprimant l'ensemble des pièces empilées contre le cadre 62 de la pièce d'assemblage 60. Ainsi en position assemblée les parties métalliques des différents étages sont maintenues en position selon les directions perpendiculaires à la direction axiale par les centreurs 40 et selon la direction axiale par un couple d'entretoises 50 en appui sur les surfaces supérieure 47 et inférieure 48 de chaque centreur 40, chaque entretoise 50 ayant une ouverture centrale 51 de dimension plus petite qu'une ouverture centrale 41 dudit centreur 40. Le maintien des différents étages en position relatives les uns par rapport aux autres est assuré par des tiges 65, 66 traversant des ouvertures alignées selon la direction axiale 45, 46 des centreurs 40 et 55, 56 des entretoises 50. L'assemblage et le positionnement dans le tube 1 d'un ensemble 80 comportant le multiplicateur 30 et les anodes 70 sera maintenant expliqué en liaison avec les figures 1 et 6. Chaque anode 70 comporte comme représenté figure 1 une première partie 71, parallèle à la face externe 6 et une seconde partie 74 parallèle à la direction axiale. Un mode de réalisation d'une anode 70 sera maintenant décrit en relation avec la figure 6. Les parties 71 et 74 sont réalisées d'un seul tenant à partir d'une pièce plane 70 qui après découpe et pliage deviendra l'anode 70. La première partie 71 est raccordée par un bras 75 à la partie qui après pliage du bras 75 à 90 du plan initial de la feuille unique 70 deviendra la seconde partie 74 parallèle à la direction axiale du tube 1. Des premières lames 72 sont libérées par découpe de la seconde partie 74 à une première distance axiale du bras 75. Des secondes lames 73 sont libérées par découpe dans la partie 74 à une seconde distance axiale du bras 75. La seconde distance axiale est plus grande que la première. Des parties de bord 76 de la partie 74, bordant une partie centrale 77 sont repliées à 90 du plan initial de la feuille unique autour d'axes représentés en pointillés figure 6. Après pliage de la feuille unique on obtient comme représenté figure 1 la partie plane 71 parallèle à la paroi externe 6 de la fenêtre de transparence, la partie 74 formée par trois parties planes, deux parties 76 et une partie 77. Une section de cette partie 74 par un plan perpendiculaire à la direction axiale a une forme de U avec les deux branches 76 du U perpendiculaire à la partie centrale 77. Les trois parties du U sont parallèles à la direction axiale du tube 1. Le positionnement de l'ensemble 80 comprenant le multiplicateur et les anodes 70 sera maintenant expliqué en relation avec la figure 1. Il a été vu que le multiplicateur comporte une dernière entretoise 50. Sous cette entretoise 50 est disposée une entretoise 78 de réglage de distance axiale d'anode identique dans l'exemple représenté, aux entretoises 50. Cette entretoise 78 permet le réglage de la distance axiale entre les anodes 70 et la dernière dynode. Une entretoise d'anode 79 est disposée sous l'entretoise de réglage 78. Cette entretoise 79 est représentée en vue de dessus figure 7. Il s'agit d'une entretoise plate comportant autant de trous traversants rectangulaires 81, par exemple carrés, que de voies. Les parties plates 71, parallèles à la face externe 6, sont disposées sur la surface supérieure 82 de cette entretoise 79. Le positionnement dans le plan de la face supérieure 82 de chaque partie 71 est assuré par le fait que la partie en U 74 traverse le trou traversant 81. En position montée les faces 76 et 77 de la partie 74, sont chacune en appui sur trois côtés du trou 81. Les parties terminales de chacune des branches du U sont en appui sur le quatrième côté. Ainsi, chacune des premières parties 71 d'une anode est montée sur une face supérieure 82 d'une entretoise 79 isolante d'anode. Cette entretoise comporte des trous 81 de positionnement des anodes joignant la face supérieure 82 à une face inférieure 83 référencée figure 1. Chacune des secondes parties 74 d'anode 70 traverse l'un des trous 81. Chaque trou 81 coopère avec une seconde partie 74 pour positionner la première partie 71 sur la surface supérieure 82 de l'entretoise 79 d'anode. Le positionnement plaqué contre la face supérieure 82 est assuré par les lames 72, qui après montage ont une extrémité qui vient en butée contre la face inférieure 83 de l'entretoise d'anode 79. Le contact électrique entre chacune des broches 9 et chacune des anodes 70 est assuré par les lames 73 qui forment ressort et appuient sur les broches 9 calibrées en longueur. Le réglage de la distance axiale entre la face extérieure plane 6 et la première dynode est assurée par la mise en butée des broches calibrées 9, sur la face inférieure de la partie 71 de l'anode 70. Après montage de l'ensemble 80 sur les broches calibrées 9, une soudure des tiges 65 et 66, chacune sur une broche 8 verrouille la position axiale de l'ensemble 80. Le montage de l'ensemble 80 est particulièrement simplifié du fait que le nombre de pièces à assembler est fortement diminué. De plus les pièces à assembler tels que les dynodes, les centreurs et les entretoises sont identiques et leur fabrication requiert moins d'outillage et est simplifiée. De plus, du fait que l'on n'a plus, comme dans l'art antérieur, de colonnettes d'assemblage traversant les dynodes, la surface de dynode disponible est augmentée, ce qui rend le tube compact. Enfin la réalisation des connexions électriques sur les broches 20, 21 est grandement simplifiée
Tube (1) photomultiplicateur (1) à plusieurs voies comportant une enveloppe (4) ayant une paroi (5) formant fenêtre de transparence ayant une face interne (7), une face externe (6) plane, une direction axiale étant perpendiculaire à la face externe (6), comportant,- une photocathode (2)- un ensemble d'autres électrodes dont notamment :- des moyens d'électrode pour répartir les électrons dans les différentes voies,- un empilement (30) d'étages multiplicateurs (90, 91) dont, un premier étage (90) comportant une première dynode (31),caractérisé en ce que,chaque étage (90, 91) comporte des parties conductrices comportant une feuille accélératrice (21) et une feuille multiplicatrice (22) parallèles à la face externe (6), et en ce que les moyens d'électrode pour répartir les électrons dans les différentes voies sont constitués par la feuille accélératrice (21) du premier étage (90).
1. Tube (1) photomultiplicateur (1) à plusieurs voies comportant une enveloppe étanche (4), ayant, une paroi (5) formant fenêtre de transparence à des photons, et d'autres parois (3, 10), la fenêtre de transparence (5) comportant une face interne (7) et une face externe (6) plane, une direction axiale du tube étant une direction perpendiculaire à la face externe (6), le tube (1) comportant, - une photocathode (2) disposée sur la face interne (7) de la fenêtre de transparence (5) de façon à recevoir des photons lumineux ayant traversé la fenêtre de transparence (5), un ensemble d'autres électrodes comportant notamment. - des moyens d'électrode pour répartir les électrons en provenance de la photocathode dans les différentes voies, un empilement (30) d'étages multiplicateurs (90, 91), comportant dans le sens de parcours des électrons, un premier étage (90) comportant une première dynode (31), et un empilement d'étages (91) multiplicateurs suivants, dont un avant dernier étage (91) et un dernier étage (91), - des anodes (70) isolées les unes des autres à raison de une anode pour chaque voie, lesdites anodes (70) étant dans le sens de parcours des électrons, en aval du dernier étage multiplicateur (91), - des moyens (8, 9) de raccordement traversant l'enveloppe étanche et comportant des contacts (14) de raccordement extérieurs à l'enveloppe (4), eux même raccordés à des liaisons électriques (29, 73) internes de raccordement, pour raccorder les dynodes, la photocathode (2), les autres électrodes, et les différentes anodes (70), à des moyens de raccordement extérieurs au tube, caractérisé en ce que, l'empilement (30) d'étages (90, 91) multiplicateurs est un ensemble dans lequel chaque étage (90, 91) comporte des parties conductrices comportant notamment une feuille accélératrice (21) et une feuille multiplicatrice (22) parallèles à la face externe (6) de la fenêtre de transparence, et dans lequel les moyens d'électrode pour répartir les électrons en provenance de la photocathode (2) dans les différentes voies sont constitués par la feuille accélératrice (21) du premier étage (90). 2. Tube (1) selon la 1 caractérisé en ce que la paroi (5) formant fenêtre de transparence à des photons a une forme rectangle. 3. Tube (1) selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que les parties conductrices de chaque étage du multiplicateur sont constituées d'une part, par une unique feuille conductrice (20) en deux parties (21, 22), une première partie (21) formant l'accélératrice (21) et une seconde partie (22) formant la multiplicatrice (22), les deux parties (21, 22) étant reliées l'une (21) à l'autre (22) par des bras (23, 24) ayant une longueur, et appartenant au continuum de la feuille unique (20) et étant repliées l'une (21) sur l'autre (22) au niveau d'un pli des bras (23, 24) de la feuille unique (20), et d'autre part par une grille (27) conductrice de séparation des voies munie d'une liaison rigide conductrice (29) de raccordement d'un seul tenant avec ladite grille (27), ladite grille (27) ayant une épaisseur et étant insérée entre les première (21) et seconde (22) parties de la feuille unique (20) repliées l'une sur l'autre, la longueur de chacun des bras (23, 24) étant sensiblement égale à l'épaisseur de la grille (27). 4. Tube (1) selon la 3 caractérisé en ce que la liaison (29) de raccordement rigide est sensiblement parallèle à la direction axiale du tube (1). 5. Tube (1) selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que chaque étage (90, 91) du multiplicateur (30) d'électrons comporte un centreur (40) ayant une ouverture centrale (41) comportant une face interne (42) comportant des parties (43) de centrage en appui sur une partie (19) d'appui d'un pourtour des parties conductrices (21, 22, 27) de l'étage (90, 91), les parties (19) d'appui du pourtour étant réparties sur ledit pourtour de façon à empêcher tout mouvement relatif desdites parties conductrices (21, 22, 27) par rapport audit centreur (40) selon un plan parallèle au plan de la face externe (6). 6. Tube (1) selon la 5 caractérisé en ce que le centreur (40) est constitué par un matériau électriquement isolant. 7. Tube (1) selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que il comprend des entretoises (50) inter étage, en matériau électriquement isolant, chaque entretoise ayant une ouverture centrale (51), une surface inférieure (58) et une surface supérieure (57) planes perpendiculaires à la direction axiale du tube jointes entre elles respectivement par une surface interne (52) du côté de l'ouverture centrale (51) et par une surface externe (53) du côté opposé à l'ouverture centrale (51), une partie périphérique interne (59) de chacune des surfaces (57, 58) inférieure et supérieure étant une surface bordée par la surface interne (52) de l'entretoise (50), et une partie périphérique externe (54) de chacune des surfaces (57, 58) inférieure et supérieure étant une surface bordée par la surface externe (53) de l'entretoise (50), chaque centreur (40) étant inséré entre une entretoise (50) supérieure et une entretoise (50) inférieure, l'ouverture centrale (51) d'une entretoise (50) étant plus petite que l'ouverture centrale (41) d'un centreur (4 0) . 8. Tube (1) selon la 7 caractérisé en ce que les entretoises (50) sont munies sur leur partie (54) périphérique externe de trous traversants (39) dans lesquels passent des liaisons de raccordement (29) d'étages (90, 91) supérieurs. 9. Tube (1) selon la 7 en tant qu'elle dépend des 5 et 6 ou selon la 8 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (60, 62, 65, 66, 45, 46, 55, 56) de maintien et de positionnement des centreurs (40) et des entretoises (50) empêchant tout mouvement relatif selon un plan parallèle à la face externe (6) de la fenêtre de transparence (5). 10. Tube (1) selon la 9 caractérisé en ce que les moyens (60, 62, 65, 66, 45, 46, 55, 56) de maintien et de positionnement des centreurs (40) et des entretoises (50) comprennent d'une part un cadre (62) de maintien ayant une ouverture centrale (61) et comportant une partie plane parallèle à la face externe (6) de la fenêtre de transparence (5) et au moins deux tiges (65, 66) formant un continuum avec le la partie plane du cadre de maintien, jaillissant perpendiculairement à ladite partie plane du cadre (62), les tiges (65, 66) coopérant avec des trous traversants (45, 46) des centreurs (40) alignés respectivement avec des trous traversants (55, 56) présents sur les parties (54) périphériques extérieures des entretoises (50) inter étage. 11. Tube (1) selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce que chaque anode (70) est constituée par une unique feuille conductrice (70) en deux parties reliées entre elle par un bras (75) appartenant au continuum de la feuille unique (70), une première partie plane (71) parallèle à la face externe (6) de la fenêtre de transparence (5) et une seconde partie (74) comportant des faces parallèles à la direction axiale, les première (71) et seconde (74) partie étant pliés l'une vers l'autre à 90 au niveau du bras de liaison (75). 12. Tube (1) selon la 11 caractérisé en ce que chacune des premières parties (71) d'une anode (70) est montée sur une face supérieure (82) d'une entretoise (79) isolante d'anode, cette entretoise (79) comportant des trous (81) de positionnement des anodes (70), ces trous joignant la face supérieure (82) à une face inférieure (83) de ladite entretoise (79), chacune des secondes parties (74) d'anode (70) traversant l'un des trous (81), chaque trou (81) coopérant avec une seconde partie (74) pour positionner la première partie (71) dans un plan parallèle à la surface supérieure (82) de l'entretoise (79) d'anode. 13. Tube (1) selon la 12 caractérisé en ce que chacune des secondes parties (74) d'une anode (70) comporte des premières lames (72) d'un seul tenant avec la feuille unique (70), une extrémité de ces lames étant en butée sur la face inférieure (83) de l'entretoise (79) d'anode. 14. Tube (1) selon l'une des 12 ou 13 caractérisé en ce que chacune des secondes parties (74) d'une anode (70) comporte des secondes lames (73) d'un seul tenant avec la feuille unique (70), chacune des secondes lames (73) étant en appui sur une partie interne au tube (1) d'une broche (21) de longueur calibrée dont une extrémité est en appui sur la face inférieure de la première partie (71) d'une anode (7 0) .
H
H01
H01J
H01J 43
H01J 43/04,H01J 43/06,H01J 43/28
FR2897631
A1
DISPOSITIF DE COUVERTURE DE PISCINE ET PISCINE EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF
20,070,824
La présente invention concerne un dispositif de couverture provisoire de piscine telle que des piscines privées ou semi-privées (hôtels, campings, villages de vacances,...). La présente invention se rapporte également à une piscine équipée d'un tel dispositif de couverture. L'utilisation de couverture provisoire de piscine est bien connue pour renforcer la sécurité et éviter la contamination de la piscine par des débris divers lorsque celle-ci n'est pas en service. On connaît ainsi l'emploi de bâches ou de filets tendus manuellement au-dessus de l'eau par des sangles fixées à chacune de leurs extrémités sur la plage par des organes de fixation tels que des pitons. On observe toutefois la formation d'algues et l'accumulation de pollution au fond de la piscine lors de l'utilisation de filets. Dans le cas d'une bâche étanche, même si une grille permet l'évacuation de l'eau, on observe rapidement la formation d'une cuvette sous le seul poids de la bâche et des feuilles qui s'accumulent au centre de la couverture. Pour éviter cette accumulation, une solution consiste à mettre en place à chaque utilisation une armature fixe de soutien en forme de dôme (Brevet FR 2 867 498). Toutefois, ces dispositifs demandent l'intervention d'au moins deux opérateurs pour les dérouler, puis les fixer. Ils ne peuvent de plus être automatisés ce qui limite souvent leur usage à l'hivernage. Ces dispositifs ne peuvent donc assurer un rôle de sécurité en usage quotidien. On connaît également des couvertures de piscine comportant une bâche maintenue par des barres transversales reposant sur la plage de la piscine. Ce système permet une manoeuvre par une seule personne mais son maniement reste difficile en raison du poids et il ne peut par ailleurs être automatisé. Malgré la présence des barres, la couverture présente une tendance à se creuser entre les barres et elle doit être fixée et tendue par des sangles pour assurer la sécurité. On connaît également des couvertures constituées d'une bâche qui coulisse sur des glissières latérales à la fosse de la piscine (US 4 858 253). Ces couvertures, qui frottent sur les margelles et reposent sur l'eau, forment une cuvette qui retient l'eau de pluie et divers débris tels que des feuilles. Elles doivent donc être régulièrement vidées pour assurer leur rôle de sécurité et retrouver leur esthétique. On connaît enfin des couvertures constituées d'une bâche supportée par des portiques métalliques ayant une forme de toit et qui se déplacent sur des roues (FR 2 689 466). Ces couvertures ne peuvent être enroulées et doivent être stockées dans un logement volumineux tel qu'un coffre, lequel reçoit à la fois la couverture pliée en accordéon et les portiques. Aussi, la présente invention propose un système pour recouvrir temporairement une piscine, simple dans sa conception et dans son mode opératoire, d'une très grande fiabilité, économique et protégeant intégralement la fosse de la piscine de la pollution tout en étant enroulable autour d'un axe pour minimiser son encombrement. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de couverture de piscine. Selon l'invention, ce dispositif comprend une couverture comportant des éléments flexibles ayant un axe longitudinal et disposés sensiblement transversalement à cette couverture, lesdits éléments étant susceptibles de se déplacer entre un premier état, dit de repos où ces éléments sont sensiblement plats, la couverture étant alors enroulée autour d'un axe, et un deuxième état, dit de recouvrement de la piscine, où la couverture est déployée pour recouvrir au moins la fosse, les éléments flexibles au moins placés au-dessus de la fosse formant des arceaux. Le dispositif comprend de plus des organes de sécurisation destinés à limiter le déplacement des extrémités d'une partie au moins de ces éléments flexibles pour empêcher chacun des éléments ainsi sécurisés de s'effondrer sous l'effet d'une charge. On entend par "élément flexible", un élément allongé du type lame ou tige. Cet élément est réalisé dans un matériau flexible tel qu'un acier ressort, un matériau plastique, des matériaux composites. Le premier état de repos est donc une position dans laquelle la couverture est placée en retrait par rapport à la piscine et est enroulée autour d'un axe tel qu'un cylindre d'enrouleur, la piscine étant en service. Dans différents modes de réalisation de ce dispositif de couverture, la présente invention concerne également les caractéristiques suivantes qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniquement possibles : - les éléments sont parallèles, accolés et articulés mutuellement, Ces éléments flexibles peuvent former un volet roulant, les éléments ainsi articulés les uns par rapport aux autres, formant une voûte lorsque la couverture est déployée. - l'articulation reliant deux éléments flexibles consécutifs s'étend sur tout ou partie de la longueur des éléments flexibles de manière à assurer la flexion des éléments non sécurisés, De préférence, cette articulation s'étend sur toute la longueur des éléments flexibles. Ainsi cette articulation permet avantageusement de limiter le nombre d'organes de sécurisation nécessaires et réduit ainsi le coût du dispositif. A titre purement illustratif, les organes de sécurisation peuvent ainsi être placés tous les cinq éléments flexibles. L'articulation peut comprendre un élément mâle ménagé sur le chant de l'un des éléments flexibles et destiné à être engagé et retenu prisonnier dans un élément femelle conformé à l'intérieur de l'élément flexible adjacent et accessible par une fente ménagée sur le champ de cet élément flexible. Dans un mode de réalisation particulier, cet élément mâle est un jonc relié par un pontage au chant de l'élément flexible et l'élément femelle est une gorge. - les éléments flexibles sont espacés les uns des autres, à intervalles réguliers ou non, et sont reliés par une bâche, Cette bâche est avantageusement imperméable et imputrescible. - ces éléments étant cintrés, la position stable de chacun de ces éléments flexibles a la forme d'un arceau, Pour faciliter une mise à plat des éléments flexibles lors de l'enroulement de la couverture de piscine autour de l'axe, un élément presseur peut être mis en oeuvre pour appuyer sur l'élément flexible passant à son niveau en vue de positionner celui- ci dans son premier état, dit de repos. Cet élément presseur est avantageusement placé au droit de l'enrouleur. Il peut s'agir, par exemple, d'une languette semi-rigide ou d'un disque mobile en rotation autour d'un axe, tel qu'une roue ou un galet. Ces éléments peuvent être réalisés en matériau plastique ou en acier inoxydable. - le dispositif comporte des pièces de guidage disposées de part et d'autre de la fosse de la piscine, ces pièces définissant au moins une portion en rétrécissement en direction de la fosse placée en sortie de l'axe, et une portion sensiblement rectiligne le long de cette fosse, -chaque pièce de guidage comprend un rail ayant un axe longitudinal et une section en forme de C formant une glissière, chaque élément flexible comportant à chacune de ses extrémités un organe de sécurisation, cet organe de sécurisation étant un élément de roulement ou de glissement destiné à se déplacer à l'intérieur du rail, l'élément de roulement ou de glissement ayant une forme coopérant avec la section de ce rail pour limiter son déplacement, - le rail forme un couvercle articulé d'un boîtier enterré, la glissière venant se loger dans ce boîtier lorsque la couverture est enroulée pour laisser une surface apparente lisse, - le dispositif comprend des moyens d'entraînement permettant de tirer ou de pousser la couverture autour dudit axe. L'invention concerne également une piscine équipée de moyens pour couvrir provisoirement celle-ci. Selon l'invention, ces moyens comprennent un dispositif de couverture de piscine tel que décrit précédemment. Dans différents modes de réalisation possibles, l'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un dispositif de couverture de piscine selon un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue agrandie en coupe du détail B de la Figure 1 montrant une pièce de guidage dans laquelle est inséré l'organe de sécurisation d'un élément flexible; - la figure 3 est une vue schématique en coupe selon l'axe A-A du dispositif de la figure 1 ; - la figure 4 est une représentation schématique d'un dispositif de couverture de piscine selon un second mode de réalisation de l'invention; - la figure 5 est une représentation schématique d'un dispositif de couverture de piscine selon un troisième mode de réalisation de l'invention; La Figure 1 montre un dispositif de couverture de piscine selon un mode de réalisation de l'invention. Il comporte une couverture comportant des éléments flexibles 1 disposés à intervalles réguliers transversalement à cette couverture et reliés entre eux par une bâche 2. Cette bâche 2 n'est que partiellement représentée afin de bien faire apparaître les éléments flexibles 1. Les éléments flexibles 1 sont solidarisés à la bâche par des éléments de solidarisation 16 tels que des rivets (Fig. 2). Mais les éléments flexibles 1 peuvent être solidarisés à cette bâche de diverses manières. A titre purement illustratif, les éléments flexibles 1 étant des lames, ces lames sont insérées dans des logements transversaux prévus à cet effet dans l'épaisseur de la bâche. Lorsque cette couverture n'est pas en service, elle est enroulée autour du cylindre d'un enrouleur 11, ce cylindre définissant un axe 3. Le cylindre est avantageusement motorisé pour permettre l'enroulement automatique de la couverture sur l'enrouleur. Il peut aussi être opéré manuellement par un opérateur au moyen d'un organe d'entraînement tel qu'une manivelle engagée sur le coté dudit cylindre 3. Le dispositif comporte de plus un élément de traction (non représenté) pour tirer la couverture, celle-ci étant alors guidée par des pièces de guidage vers une position de couverture de la piscine. Dans cette position, les éléments flexibles forment des arceaux permettant d'éviter avantageusement l'accumulation de divers débris et autres contaminants (eaux polluées, ..) à la surface de la couverture. Les éléments flexibles d'extrémités 4, 5 sont, cependant, plaqués au sol pour renforcer la sécurité des abords de la piscine. Les pièces de guidage 6 sont disposées de part et d'autre de la fosse 7 de la piscine. Ces pièces définissent trois sections 8-10. Une première portion 8 en rétrécissement en direction de la fosse 7 est placée en sortie de l'enrouleur 11. Les éléments flexibles 1 engagés dans cette première portion 8 sont alors conduits vers une deuxième portion 9 sensiblement rectiligne ayant une longueur au moins égale à celle de la fosse 7. A l'extrémité de cette portion 9 sensiblement rectiligne, est placée une troisième portion 10 présentant des pièces de guidage 6 qui s'écartent l'un de l'autre en direction opposée à celle de la fosse 7 de la piscine. Les première 8 et troisième 10 portions permettent de plaquer au moins les éléments flexibles d'extrémité 4, 5 de la couverture au sol. Chaque pièce de guidage 8-10 comprend un rail 12 ancré dans le sol 13, ce rail 12 présentant une ouverture ayant un axe longitudinal et ayant une section en forme de C définissant une glissière (Figure 2). Le dispositif comprend par ailleurs des organes de sécurisation destinés à limiter le déplacement des extrémités des éléments flexibles 1 pour empêcher ces éléments 1 ainsi sécurisés de s'effondrer sous l'effet d'une charge. Ces organes de sécurisation sont dans ce mode de réalisation particulier des éléments de roulement 14 tels que des roulettes, insérés dans les glissières et permettant le déplacement des éléments flexibles 1 le long de l'axe longitudinal de chaque pièce de guidage 6. Ces éléments de roulement 14 sont placés aux extrémités de chaque élément flexible 1 et ont une forme coopérant avec la section du rail 12 pour limiter son déplacement. Alternativement, ces éléments de roulement 14 peuvent être des roulettes connues de l'homme de l'art auxquelles une pièce telle qu'une plaquette 15 est solidarisée dans leur partie inférieure pour en augmenter le diamètre et éviter ainsi que ces roulettes ne puissent sortir des glissières. Lorsque la couverture est déroulée de l'enrouleur 11, les éléments flexibles 1 sont ainsi contraints à se déplacer le long des portions 8-10 définies plus haut. La portion 8 en rétrécissement permet de courber graduellement les éléments flexibles 1 de sorte qu'ils prennent une forme d'arceau en s'engageant dans la portion sensiblement rectiligne 9. Les éléments flexibles 1 qui étaient sensiblement plats lorsque la couverture était enroulée autour de l'axe 3, se déplacent ainsi de ce premier état, dit de repos vers un deuxième état, dit de recouvrement de la piscine, où ladite couverture est déployée transversalement par rapport à l'axe longitudinal de la fosse 7 de ladite piscine et où au moins lesdits éléments flexibles 1 situés dans la portion sensiblement rectiligne 9 forment des arceaux. La compression longitudinale des éléments flexibles 1 dans la section en rétrécissement 8 provoque donc un flambement vers le haut de chacun des éléments flexibles 1 se déplaçant dans cette section 8. Ce flambement peut être assisté par au moins une roue 17 placée dans cette section en rétrécissement de manière centrale pour relever chacun desdits éléments flexibles 1 passant dessus. Cette section en rétrécissement 8 peut aussi comprendre un ensemble de roulettes de diamètres croissants de sorte à faciliter le relèvement progressif de chaque élément flexible 1. L'élément de traction comporte, à titre d'exemple, des câbles et des poulies de renvoi fixées aux rails 6 ou encore une chaîne de poussée. La Figure 4 montre un dispositif de couverture de piscine selon un second mode de réalisation de l'invention. Les éléments de la Figure 4 portant les mêmes références que les éléments de la Figure 1 représentent les mêmes objets. Chaque pièce de guidage 18 comprend comme dans le mode de réalisation de la Figure 1, un rail 12 ayant un axe longitudinal et une section en forme de C formant une glissière. Toutefois, le dispositif de la Figure 4 diffère en ce que chaque pièce de guidage 18 comporte de plus un logement 19, tel qu'un boîtier, enterré au niveau de la plage et dont la face supérieure 20, formant un couvercle, porte sur sa face intérieure ledit rail 12. La surface extérieure 22 de cette face supérieure 20 est plane. Ce couvercle 20 est mobile autour d'un axe de rotation 21 pour passer d'une position d'utilisation où il vient en butée sensiblement perpendiculairement à la surface du sol 13, à une position de repos où sa surface externe plane 22 est confondue avec la surface du sol 13. Ainsi en cas d'utilisation de la piscine, les rails 12 peuvent de manière avantageuse être dissimulés. La Figure 5 montre un dispositif de couverture de piscine selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Les éléments flexibles 23 sont espacés les uns des autres, à intervalles réguliers ou non, et sont reliés par une bâche (non représentée). Ces éléments flexibles 23 sont cintrés, la position stable de chacun de ces éléments 23 ayant une forme d'arceau. Les extrémités des éléments flexibles 23 sont munies d'éléments de roulement 24 tels que des roues pour permettre le déplacement de la couverture le long de l'axe principal de la fosse 25 de la piscine. Les organes de sécurisation comprennent des sangles 26 solidarisés aux extrémités desdits éléments flexibles 23, par exemple par des rivets et des organes de fixation 27 pour fixer sous tension ces sangles au sol 13. Ces sangles 28 limitent le déplacement des extrémités des éléments flexibles 25 et permettent ainsi d'empêcher que ces éléments flexibles 25 puissent s'effondrer sous l'effet d'une charge
L'invention concerne un dispositif de couverture de piscine et une piscine équipée d'un tel dispositif. Selon l'invention, le dispositif comprend une couverture comportant des éléments flexibles (1, 23) ayant un axe longitudinal et disposés sensiblement transversalement à ladite couverture, lesdits éléments (1, 23) étant susceptibles de se déplacer entre un premier état, dit de repos où lesdits éléments (1, 23) sont sensiblement plats, ladite couverture étant alors enroulée autour d'un axe (3), et un deuxième état, dit de recouvrement de la piscine, où ladite couverture est déployée pour recouvrir au moins ladite fosse (7, 25), lesdits éléments (1, 23) au moins placés au-dessus de ladite fosse (7, 25) formant des arceaux. Le dispositif comprend de plus des organes de sécurisation (14, 15, 26, 27) destinés à limiter le déplacement des extrémités d'une partie au moins desdits éléments flexibles (1, 23) pour empêcher chacun des éléments ainsi sécurisés de s'effondrer sous l'effet d'une charge.
1. Dispositif de couverture de piscine comprenant une fosse, caractérisé en ce que - il comprend une couverture comportant des éléments flexibles (1, 23) ayant un axe longitudinal et disposés sensiblement transversalement à ladite couverture, lesdits éléments (1, 23) étant susceptibles de se déplacer entre un premier état, dit de repos où lesdits éléments (1, 23) sont sensiblement plats, ladite couverture étant alors enroulée autour d'un axe (3), et un deuxième état, dit de recouvrement de la piscine, où ladite couverture est déployée pour recouvrir au moins ladite fosse (7, 25), lesdits éléments (1, 23) au moins placés au-dessus de ladite fosse (7, 25) formant des arceaux, et en ce que - il comprend des organes de sécurisation (14, 15, 26, 27) destinés à limiter le déplacement des extrémités d'une partie au moins desdits éléments flexibles (1, 23) pour empêcher chacun des éléments ainsi sécurisés de s'effondrer sous l'effet d'une charge. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les éléments flexibles (1, 23) sont parallèles, accolés et articulés mutuellement. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'articulation reliant deux éléments flexibles (1, 23) consécutifs s'étend sur tout ou partie de la longueur des éléments flexibles (1, 23) de manière à assurer la flexion des éléments non sécurisés. 4 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits éléments flexibles (1, 23) sont espacés les uns des autres, à intervalles réguliers ou non, et sont reliés par une bâche (2). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits éléments (1, 23) étant cintrés, la position stable de chacun de ces éléments flexibles a la forme d'un arceau. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les extrémités des éléments flexibles (1, 23) sont munies d'éléments de roulement (24) tels que des roues, et en ce que lesdits organes de sécurisation comprennent des sangles (26) solidarisés aux extrémités desdits éléments flexibles (1, 23) et des organes de fixation (27) desdites sangles au sol (13).7. Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte des pièces de guidage (6) disposées de part et d'autre de la fosse (7, 25) de ladite piscine, lesdites pièces (6) définissant au moins une portion en rétrécissement (8) en direction de la fosse (7, 25) placée en sortie dudit axe (3), et une portion sensiblement rectiligne (9) le long de ladite fosse (7, 25). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que lesdites pièces de guidage (6) définissent de plus une portion en écartement (10) après ladite portion sensiblement rectiligne (9) de manière à plaquer au sol au moins l'élément flexible d'extrémité (4) de ladite couverture. 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que chaque pièce de guidage (6) comprend un rail (12) ayant un axe longitudinal et une section en forme de C formant une glissière, chaque élément flexible (1, 23) comportant à chacune de ses extrémités un organe de sécurisation (14, 15), ledit organe de sécurisation étant un élément de roulement ou de glissement destiné à se déplacer à l'intérieur dudit rail, ledit élément de roulement ou de glissement ayant une forme coopérant avec ladite section dudit rail (12) pour limiter son déplacement. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit rail (12) forme un couvercle (20) articulé d'un boîtier (19) enterré, ledit rail (12) venant se loger dans ledit boîtier (19) lorsque la couverture est enroulée pour laisser une surface apparente lisse. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'entraînement permettant de dérouler ou d'enrouler ladite couverture autour dudit axe. 12. Piscine équipée de moyens pour couvrir provisoirement ladite piscine, caractérisée en ce que lesdits moyens comprennent un dispositif de couverture de piscine selon l'une quelconque des 1 à 11.30
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/06
FR2897497
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CONTROLE DE COMMUNICATIONS, EN VUE DE L'ETABLISSEMENT AUTOMATIQUE D'UNE COMMUNICATION DE MESSAGERIE INSTANTANEE LORS D'UNE MISE EN ATTENTE EN COURS DE COMMUNICATION TELEPHONIQUE OU MULTIMEDIA
20,070,817
CONTRâLE DE COMMUNICATIONS, EN VUE DE L'ÉTABLISSEMENT AUTOMATIQUE D'UNE COMMUNICATION DE MESSAGERIE INSTANTANÉE LORS D'UNE MISE EN ATTENTE EN COURS DE COMMUNICATION TÉLÉPHONIQUE OU MULTIMÉDIA L'invention concerne le domaine des (télé)communications, et plus précisément le contrôle des communications en cas de mise en attente de l'une des personnes participant à une communication téléphonique ou io multimédia. Lorsqu'une communication téléphonique ou multimédia a été établie entre des premier et deuxième terminaux de communication utilisés par des première et deuxième personnes, et que l'un de ces terminaux reçoit un appel d'un troisième terminal ou tente d'appeler un troisième terminal, le second 15 terminal peut être mis en attente (ou on hold ). Le deuxième utilisateur n'est alors plus en mesure de solliciter le premier utilisateur ou de lui demander quelque chose, comme par exemple combien de temps va durer la mise en attente (ou en garde), à moins qu'il ne raccroche et ne rappelle le premier terminal. 20 De son côté, le premier utilisateur n'est plus en mesure d'informer le deuxième utilisateur, par exemple pour lui poser une question ou préciser le temps pendant lequel va durer sa mise en attente, à moins de mettre en attente l'utilisateur du troisième terminal. Mais c'est alors ce dernier qui se trouve confronté au problème posé par la mise en attente. 25 Le deuxième, respectivement premier, utilisateur peut alors essayer d'établir une communication de messagerie instantanée via l'Internet (ou 1M pour Instant Messaging ) avec le premier, respectivement deuxième, utilisateur. Mais, cela impose que les premier et deuxième terminaux soient aptes à établir des communications de messagerie instantanée. Cette 30 opération n'est pas automatisée dans les réseaux de l'art antérieur. Le deuxième, respectivement premier, utilisateur peut également tenter d'adresser un courriel (ou e-mail ) au premier, respectivement 2 2897497 deuxième, utilisateur. Mais, cela impose que les premier et deuxième terminaux soient aptes à échanger des courriels, ou bien que le premier utilisateur et/ou le deuxième utilisateur dispose(nt) d'un terminal additionnel apte à échanger des courriels. En outre, et surtout il faut que le service de 5 messagerie électronique du terminal destinataire du courriel ait été préalablement activé afin de pouvoir notifier à l'utilisateur l'arrivée d'un courriel. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un procédé dédié au contrôle de communications entre des premier et second utilisateurs équipés chacun respectivement au moins de premier et second terminaux de communication capables d'établir des communications téléphoniques ou multimédia. Ce procédé se caractérise par le fait qu'il consiste, lorsqu'une communication téléphonique ou multimédia a été établie entre les premier et second terminaux et lorsqu'une action sur le premier terminal est susceptible d'entraîner la mise en attente du second terminal, à proposer automatiquement l'établissement, consécutivement à cette action, d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet entre des terminaux de communication des premier et second utilisateurs afin que ces derniers puissent échanger des messages textuels. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - le terminal du premier utilisateur qui établit la communication de messagerie instantanée peut être le premier terminal ; -le terminal du second utilisateur qui participe à la communication de messagerie instantanée peut être le second terminal ; - le terminal du premier utilisateur, qui participe à la communication de messagerie instantanée, peut être un premier terminal additionnel capable d'établir au moins des communications de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet ; - le terminal du second utilisateur, qui participe à la communication de messagerie instantanée, peut être un second terminal additionnel capable d'établir au moins des communications de messagerie instantanée via 3 2897497 l'Internet ou un Intranet ; consécutivement à l'action on peut proposer au premier terminal ou au premier terminal additionnel et/ou au second terminal ou au second terminal additionnel l'établissement d'une communication de messagerie 5 instantanée ; l'action peut résulter d'une tentative d'établissement de communication téléphonique ou multimédia du premier terminal avec un troisième terminal capable d'établir des communications téléphoniques ou multimédia, ou bien d'un troisième terminal avec le premier terminal. Il peut également Zo s'agir d'une action délibérée du premier utilisateur ; avant d'initier l'établissement d'une communication de messagerie instantanée, on peut proposer cet établissement au premier et/ou au second utilisateur(s) et n'initier ledit établissement qu'en cas de réception d'au moins un accord. '5 L'invention propose également un dispositif dédié au contrôle de communications entre des terminaux de communication capables au moins d'établir des communications téléphoniques ou multimédia. Ce dispositif de contrôle se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de contrôle chargés, lorsqu'une communication téléphonique ou 20 multimédia a été établie entre un premier terminal d'un premier utilisateur et un second terminal de communication d'un second utilisateur, et lorsqu'une action sur le premier terminal est susceptible d'entraîner la mise en attente du second terminal, de proposer (automatiquement) l'établissement d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet entre 25 des terminaux de communication des premier et second utilisateurs, afin que ces derniers puissent échanger des messages textuels. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - en présence d'un premier terminal capable d'établir des communications 30 de messagerie instantanée, les moyens de contrôle peuvent être chargés de proposer au premier terminal l'établissement de la communication de messagerie instantanée ; - en présence d'un second terminal capable d'établir des communications de 4 2897497 messagerie instantanée, les moyens de contrôle peuvent être chargés de proposer au second terminal et/ou au premier terminal l'établissement de la communication de messagerie instantanée ; en présence d'un premier terminal impropre à établir des communications s de messagerie instantanée, les moyens de contrôle doivent connaître (ou déterminer) l'adresse de communication d'un premier terminal additionnel du premier utilisateur, capable d'établir au moins des communications de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet, afin de proposer au premier terminal ou au premier terminal additionnel et/ou au second io terminal l'établissement de la communication de messagerie instantanée ; en présence d'un second terminal impropre à établir des communications de messagerie instantanée, les moyens de contrôle doivent connaître (ou déterminer) l'adresse de communication d'un second terminal additionnel du second utilisateur, capable d'établir au moins des communications de 15 messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet, afin de proposer au premier terminal ou au premier terminal additionnel et/ou au second terminal ou au second terminal additionnel l'établissement de la communication de messagerie instantanée ; ses moyens de contrôle peuvent être chargés de proposer l'établissement 20 de la communication de messagerie instantanée en cas de détection d'une action résultant d'une tentative d'établissement de communication téléphonique ou multimédia du premier terminal avec un troisième terminal capable d'établir des communications téléphoniques ou multimédia ou bien d'un troisième terminal avec le premier terminal, ou bien d'une action 25 délibérée du premier utilisateur ; - ses moyens de contrôle peuvent être chargés de proposer au premier et/ou au second utilisateur(s) l'établissement d'une communication de messagerie instantanée, et d'initier cet établissement en cas de réception d'au moins un accord. 30 L'invention propose également un serveur équipé d'un dispositif de contrôle du type de celui présenté ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur 5 2897497 lesquels : - la figure 1 illustre de façon très schématique et fonctionnelle un serveur principal équipé d'un premier exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle selon l'invention, et trois terminaux d'utilisateurs, deux d'entre eux 5 ayant établi une communication téléphonique au cours de laquelle l'un est mis en attente du fait que l'autre est en communication avec le troisième, - la figure 2 illustre de façon très schématique et fonctionnelle un serveur principal, équipé d'un second exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle selon l'invention, et quatre terminaux d'utilisateurs, deux d'entre io eux étant ayant établi une communication téléphonique au cours de laquelle l'un est mis en attente du fait que l'autre est en communication avec un troisième, et un quatrième étant utilisé pour établir une communication de messagerie instantanée. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter 15 l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre la proposition automatique d'établissement d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet entre des terminaux d'utilisateurs lorsque ces derniers ont déjà établi une communication téléphonique ou multimédia avec deux de 20 leurs terminaux, et que l'un d'entre eux met l'autre en attente. On entend ici par terminal de communication tout équipement disposant d'un module de communication (MCN) lui permettant d'établir des communications téléphoniques ou multimédia, et de mettre en attente (ou en garde) un équipement avec lequel il a établi une communication téléphonique 25 ou multimédia, ainsi qu'éventuellement, mais pas nécessairement, d'établir des communications de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet. Il pourra donc s'agir, par exemple, d'un téléphone fixe ou mobile, d'un ordinateur communiquant fixe ou portable, ou d'un assistant numérique personnel (ou PDA) communiquant. 30 On se réfère à la figure 1 pour présenter l'invention tout d'abord dans sa généralité, puis dans un premier exemple de mise en oeuvre. L'invention propose d'implanter dans un réseau de communication un dispositif D dédié au contrôle des communications de terminaux (de 6 2897497 communication) Ti (ici i = 1 à 3), appartenant à des utilisateurs. Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, le dispositif de contrôle D est implanté dans un serveur principal SP connecté au réseau de communication. Un dispositif de contrôle D, selon l'invention, comprend un module de 5 contrôle MC chargé d'intervenir chaque fois qu'une communication téléphonique ou multimédia (flèche F1 de la figure 1) a été établie entre un terminal (par exemple le premier Ti), appartenant à un (premier) utilisateur, et un autre terminal (par exemple le deuxième T2) appartenant à un second utilisateur, et qu'une action sur le (premier) terminal Ti entraîne la mise en io attente du second terminal T2. A cet effet, le module de contrôle MC est couplé, via le serveur principal SP, aux équipements de communication du réseau afin, notamment, de détecter lorsque les terminaux des utilisateurs clients ont établi une communication et lorsqu'ils sont sollicités pour participer à une autre 15 communication. Bien que cela n'apparaisse pas sur les figures, le serveur principal SP peut être éventuellement couplé au réseau via un autre serveur dédié aux communications téléphoniques ou multimédia. On entend ici par action entraînant la mise en attente d'un second terminal une action effectuée par un utilisateur sur son premier terminal 20 (déjà en communication avec un second terminal) et destinée à demander à ce premier terminal d'établir une communication téléphonique ou multimédia avec un troisième terminal (capable d'établir des communications téléphoniques ou multimédia), ou bien l'établissement d'une autre communication téléphonique ou multimédia entre le premier terminal et un 25 troisième terminal, à l'initiative de ce dernier (appel entrant), ou encore une action délibérée d'un utilisateur sur son premier terminal, indépendamment d'une autre communication. Lorsque les deux conditions précitées (première communication établie et action) sont réunies, le module de contrôle MC propose 30 automatiquement au premier utilisateur et/ou au second utilisateur l'établissement d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet (ou IM pour Instant Messaging ) entre des terminaux (de communication) leur appartenant, afin qu'ils puissent échanger des messages 7 2897497 textuels. On entend ici par communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet (ou Instant Messaging) une communication destinée à échanger du texte ou de l'hypertexte. s Les terminaux, qui sont impliqués dans l'établissement automatique de la communication de messagerie instantanée proposée par un module de contrôle MC, ne sont pas forcément les premier Tl et second T2 terminaux qui ont établi la première communication téléphonique ou multimédia. Pour qu'il s'agisse des mêmes terminaux, il faut en effet qu'ils io disposent chacun d'un module applicatif MMI de service de messagerie instantanée, couplé au module de communication MCN et permettant d'établir des communications de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet. C'est notamment le cas des premier Ti et deuxième T2 terminaux illustrés sur la figure 1 sous la forme de téléphones fixes (à titre d'exemple non limitatif). 15 Mais, cela n'est pas obligatoire. L'invention s'applique en effet également aux situations dans lesquelles le premier et/ou le deuxième utilisateur dispose(nt) d'un premier (TA1) et/ou d'un deuxième (TA2) terminal de communication additionnel disposant d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI leur permettant d'établir des communications de 20 messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet. Ainsi, dans l'exemple illustré sur la figure 2, le premier utilisateur dispose d'un premier terminal T1 capable d'établir des communications téléphoniques ou multimédia, et d'un premier terminal additionnel TAI pourvu d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI, tandis que le deuxième utilisateur dispose d'un 25 unique deuxième terminal T2 pourvu d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI. Dans une première variante non illustrée, le deuxième utilisateur peut disposer d'un deuxième terminal (T2) capable d'établir des communications téléphoniques ou multimédia, et d'un deuxième terminal additionnel (TA2) 30 pourvu d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI, tandis que le premier utilisateur dispose d'un unique premier terminal (Ti) pourvu d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI. Dans une seconde variante non illustrée, le premier utilisateur peut 8 2897497 disposer d'un premier terminal T1 capable d'établir des communications téléphoniques ou multimédia, et d'un premier terminal additionnel TA1 pourvu d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI, et le deuxième utilisateur peut disposer d'un deuxième terminal (T2) capable s d'établir des communications téléphoniques ou multimédia, et d'un deuxième terminal additionnel (TA2) pourvu d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI. On va maintenant décrire plus en détail la situation illustrée dans le premier exemple de la figure 1, où les premier Ti et deuxième T2 terminaux io disposent tous les deux d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI. On considère dans cet exemple, à titre illustratif et non limitatif, que les communications de messagerie instantanée se font via l'Internet. Lorsque le module de contrôle MC détecte qu'une première 15 communication (flèche F1) a été établie entre le premier terminal T1 et le deuxième terminal T2 et qu'une action, résultant de l'établissement d'une seconde communication entre le troisième terminal T3 et son premier terminal Ti (flèche F2), va provoquer la mise en attente du deuxième terminal T2, il adresse au premier terminal Ti et/ou au second terminal T2 un message lui 20 (leur) proposant d'établir une communication de messagerie instantanée via l'Internet avec le deuxième terminal T2 ou le premier terminal T1. Ce message est transmis après la mise en attente effective du deuxième terminal T2. On notera qu'avant de transmettre un message de proposition, le 25 module de contrôle MC peut vérifier si les terminaux Ti et T2 disposent d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI. Cette vérification n'est pas utile lorsque tous les terminaux des clients sont adaptés aux communications téléphonique ou multimédia et aux communications de messagerie instantanée. Pour effectuer sa vérification, le module de contrôle 30 MC accède à des moyens de mémorisation (comme par exemple une base de données ou une mémoire) dans lesquels sont stockés au moins les identifiants de communication des terminaux des utilisateurs clients ainsi que leurs caractéristiques de communication (téléphone ou multimédia et/ou 9 2897497 messagerie instantanée), en correspondance des identifiants des clients. Ces moyens de mémorisation peuvent être implantés dans le serveur principal SP ou dans un autre serveur accessible à ce dernier. De préférence, le module de contrôle MC adresse un message au 5 second terminal T2, car c'est celui qui est mis en attente. Mais, cela n'est pas obligatoire. Il peut en effet adresser un message au premier terminal Ti, ou bien adresser en parallèle des messages au premier terminal Ti et au second terminal T2. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le module de contrôle MC adresse un message au second terminal T2 (flèche F3). 10 Par exemple, le message de proposition est un message textuel qui est affiché sur l'écran du second terminal T2. Mais, il pourrait également s'agir d'un message vocal synthétisé. Le module de contrôle MC attend une réponse, ici du second terminal T2. Mais, dans les variantes évoquées ci-avant il pourrait attendre une 15 réponse du premier terminal Ti ou bien des réponses du premier terminal T1 et du second terminal T2. En cas de réception d'au moins un refus d'établissement ou en l'absence de réponse(s) dans un délai choisi le module de contrôle MC interrompt son intervention et aucune communication de messagerie 20 instantanée n'est établie entre les premier T1 et second T2 terminaux. En revanche, en cas de réception d'au moins un accord (ici celui de T2), le module de contrôle MC adresse de préférence au terminal qui lui a transmis en premier un accord (flèche F4 ou F5), un message d'instruction ordonnant à son module applicatif de service de messagerie instantanée MMI 25 d'établir une communication de messagerie instantanée avec le module applicatif de service de messagerie instantanée MMI de l'autre terminal (ici Ti). Cette dernière communication peut éventuellement se faire via un serveur dédié à cet effet et couplé au serveur principal SP et au réseau. Les modules applicatifs de service de messagerie instantanée MMI 30 des premier Ti et second T2 terminaux établissent alors la communication de messagerie instantanée entre eux (flèche F6), permettant alors au premier utilisateur et/ou au deuxième utilisateur de s'échanger des messages textuels, s'il(s) le désire(nt), et alors même que le deuxième terminal T2 est mis en attente par le premier terminal Ti du fait de l'action subie. Dans le même temps, les premier et troisième utilisateurs peuvent communiquer ensemble, par voie téléphonique ou multimédia, avec leurs premier Ti et troisième T3 terminaux. On va maintenant décrire plus en détail la situation illustrée dans le second exemple de la figure 2. Dans ce second exemple, le premier utilisateur dispose d'un premier terminal Ti capable d'établir des communications téléphoniques ou multimédia, comme par exemple un téléphone fixe, et d'un premier terminal additionnel TAI pourvu d'un module lo applicatif de service de messagerie instantanée MMI, comme par exemple un ordinateur fixe, tandis que le deuxième utilisateur dispose d'un unique deuxième terminal T2 pourvu d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI, comme par exemple un téléphone fixe. Lorsque le module de contrôle MC détecte qu'une première 15 communication (flèche F1) a été établie entre le premier terminal Tl et le deuxième terminal T2 et qu'une action, résultant de l'établissement d'une seconde communication entre le troisième terminal T3 et son premier terminal Ti (flèche F2), va provoquer la mise en attente du deuxième terminal T2, il doit adresser un message de proposition d'établissement d'une 20 communication de messagerie instantanée via l'Internet au premier utilisateur et/ou au second utilisateur. Le module de contrôle MC vérifie tout d'abord si les terminaux Ti et T2 disposent d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI. Pour ce faire, il accède à des moyens de mémorisation (comme par 25 exemple une base de données ou une mémoire) MM dans lesquels sont stockés au moins les identifiants de communication des terminaux des utilisateurs clients ainsi que leurs caractéristiques de communication (téléphone ou multimédia et/ou messagerie instantanée), en correspondance des identifiants des clients. Ces moyens de mémorisation MM peuvent être 30 implantés dans le serveur principal SP, comme illustré sur la figure 2, ou bien dans un autre serveur accessible au serveur principal SP. Le premier terminal Ti n'étant pas capable d'établir des communications de messagerie instantanée, le module de contrôle MC 11 2897497 détermine si le premier utilisateur dispose d'un terminal additionnel qui le permet. Ici tel est le cas. Le module de contrôle MC peut alors transmettre un message de proposition soit au premier terminal Ti, soit au premier terminal additionnel TAI, soit au second terminal T2, soit encore au second terminal s T2 et au premier terminal TI ou au premier terminal additionnel TA1. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, le module de contrôle MC transmet le message de proposition au premier terminal additionnel TA1 (flèche F3). Pour ce faire, le module de contrôle MC doit connaître (ou déterminer) l'adresse de communication du premier terminal additionnel TA1. Celle-ci peut par io exemple être stockée dans les moyens de mémorisation MM. En cas de réception d'au moins un refus d'établissement ou en l'absence de réponse(s) dans un délai choisi le module de contrôle MC interrompt son intervention et aucune communication de messagerie instantanée n'est établie. 15 En revanche, en cas de réception d'au moins un accord (ici celui de TA1), le module de contrôle MC adresse au terminal qui lui a transmis en premier un accord (flèche F4 ou F5), ici TA1, un message d'instruction ordonnant à son module applicatif de service de messagerie instantanée MMI d'établir une communication de messagerie instantanée avec le module 20 applicatif de service de messagerie instantanée MMI de l'autre terminal (ici T2). Cette dernière communication peut éventuellement se faire via un serveur dédié à cet effet et couplé au serveur principal SP et au réseau. Les modules applicatifs de service de messagerie instantanée MMI des premier terminal additionnel TA1 et second terminal T2 établissent alors 25 la communication de messagerie instantanée entre eux (flèche F6), permettant alors au premier utilisateur et/ou au deuxième utilisateur de s'échanger des messages textuels, s'il(s) le désire(nt), et alors même que le deuxième terminal T2 est mis en attente par le premier terminal TI du fait de l'action subie. Dans le même temps, les premier et troisième utilisateurs 30 peuvent communiquer ensemble, par voie téléphonique ou multimédia, avec leurs premier Ti et troisième T3 terminaux. Dans la première variante présentée ci-avant, c'est le deuxième utilisateur qui dispose d'un deuxième terminal T2 capable d'établir des 12 2897497 communications téléphoniques ou multimédia, et d'un deuxième terminal additionnel TA2 pourvu d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI, alors que le premier utilisateur ne dispose que d'un unique premier terminal Ti pourvu d'un module applicatif de service de messagerie 5 instantanée MMI. Dans ce cas, lorsque le module de contrôle MC détecte qu'une première communication a été établie entre son premier terminal Ti et le deuxième terminal T2 et qu'une action, résultant de l'établissement d'une seconde communication entre le troisième terminal T3 et son premier terminal io Ti, va provoquer la mise en attente du deuxième terminal T2, il doit adresser un message de proposition d'établissement d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet au premier utilisateur et/ou au second utilisateur. Le module de contrôle MC vérifie tout d'abord si les terminaux Tl et 15 T2 disposent d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI. Pour ce faire, il accède aux moyens de mémorisation MM. Le second terminal T2 n'étant pas capable d'établir des communications de messagerie instantanée, le module de contrôle MC détermine si le second utilisateur dispose d'un terminal additionnel qui le permet. Ici tel est le cas. Le module de 20 contrôle MC peut alors transmettre un message de proposition soit au premier terminal Ti, soit au second terminal T2, soit au second terminal additionnel TA2, soit encore au second terminal T2 ou au second terminal additionnel TA2 et au premier terminal Ti. En cas de transmission d'un message de proposition au premier TAI et/ou au second TA2 terminal additionnel, le 25 module de contrôle MC doit connaître (ou déterminer) son (ou leurs) adresse(s) de communication. Celle(s)-ci peu(ven)t par exemple être stockée(s) dans les moyens de mémorisation MM. En cas de réception d'au moins un refus d'établissement ou en l'absence de réponse(s) dans un délai choisi le module de contrôle MC 30 interrompt son intervention et aucune communication de messagerie instantanée n'est établie. En revanche, en cas de réception d'au moins un accord (par exemple celui de TA2), le module de contrôle MC adresse au terminal qui lui a 13 2897497 transmis en premier un accord (flèche F4 ou F5), ici TA2, un message d'instruction ordonnant à son module applicatif de service de messagerie instantanée MMI d'établir une communication de messagerie instantanée avec le module applicatif de service de messagerie instantanée MMI de s l'autre terminal (ici Ti). Cette dernière communication peut éventuellement se faire via un serveur dédié à cet effet et couplé au serveur principal SP et au réseau. Les modules applicatifs de service de messagerie instantanée MMI des premier terminal Ti et second terminal additionnel TA2 établissent alors io la communication de messagerie instantanée entre eux, permettant alors au premier utilisateur et/ou au deuxième utilisateur de s'échanger des messages textuels, s'il(s) le désire(nt), et alors même que le deuxième terminal T2 est mis en attente par le premier terminal TI du fait de l'action subie. Dans le même temps, les premier et troisième utilisateurs peuvent communiquer 15 ensemble, par voie téléphonique ou multimédia, avec leurs premier TI et troisième T3 terminaux. Dans la seconde variante présentée ci-avant, les premier et deuxième utilisateurs disposentrespectivement d'un premier terminal Ti et d'un premier terminal additionnel TAI et d'un deuxième terminal T2 et d'un deuxième 20 terminal additionnel TA2. Dans ce cas, lorsque le module de contrôle MC du premier terminal Ti détecte qu'une première communication a été établie entre son premier terminal Ti et le deuxième terminal T2 et qu'une action, résultant de l'établissement d'une seconde communication entre le troisième terminal T3 25 et son premier terminal Ti, va provoquer la mise en attente du deuxième terminal T2, il doit adresser un message de proposition d'établissement d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet au premier utilisateur et/ou au second utilisateur. Le module de contrôle MC vérifie tout d'abord si les terminaux Ti et 30 T2 disposent d'un module applicatif de service de messagerie instantanée MMI. Pour ce faire, il accède aux moyens de mémorisation MM. Les premier Ti et second T2 terminaux n'étant pas capables d'établir des communications de messagerie instantanée, le module de contrôle MC détermine si les 14 2897497 premier et second utilisateurs disposent chacun d'un terminal additionnel qui le permet. Ici tel est le cas. Le module de contrôle MC peut alors transmettre un message de proposition soit au premier terminal T1, soit au second terminal T2, soit au premier terminal additionnel TA1, soit au second terminal s additionnel TA2, soit au second terminal T2 ou au second terminal additionnel TA2 et au premier terminal Ti ou au premier terminal additionnel TA1. En cas de transmission d'un message de proposition au premier TA1 et/ou au second TA2 terminal additionnel, le module de contrôle MC doit connaître (ou déterminer) son (ou leurs) adresse(s) de communication. Celle(s)-ci peu(ven)t lo par exemple être stockée(s) dans les moyens de mémorisation MM. En cas de réception d'au moins un refus d'établissement ou en l'absence de réponse(s) dans un délai choisi le module de contrôle MC interrompt son intervention et aucune communication de messagerie instantanée n'est établie. 15 En revanche, en cas de réception d'au moins un accord (par exemple celui de TA2), le module de contrôle MC adresse au terminal qui lui a transmis en premier un accord, ici TA2, un message d'instruction ordonnant à son module applicatif de service de messagerie instantanée MMI d'établir une communication de messagerie instantanée avec le module applicatif de 20 service de messagerie instantanée MMI de l'autre terminal (ici TA1). Cette dernière communication peut éventuellement se faire via un serveur dédié à cet effet et couplé au serveur principal SP et au réseau. Les modules applicatifs de service de messagerie instantanée MMI des premier terminal additionnel TA1 et second terminal additionnel TA2 25 établissent alors la communication de messagerie instantanée entre eux, permettant alors au premier utilisateur et/ou au deuxième utilisateur de s'échanger des messages textuels, s'il(s) le désire(nt), et alors même que le deuxième terminal T2 est mis en attente par le premier terminal Ti du fait de l'action subie. Dans le même temps, les premier et troisième utilisateurs 30 peuvent communiquer ensemble, par voie téléphonique ou multimédia, avec leurs premier Ti et troisième T3 terminaux. Le dispositif de contrôle D selon l'invention, et notamment son module de contrôle MC, peut être réalisé sous la forme de circuits 15 2897497 électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. L'invention peut être également considérée en tant que procédé de contrôle de communications pouvant être mis en oeuvre entre des terminaux 5 d'utilisateurs, par exemple du type de ceux présentés ciavant en référence aux figures 1 et 2. Ce procédé se caractérise par le fait qu'il consiste, lorsqu'une communication téléphonique ou multimédia a été établie entre les premier Ti et second T2 terminaux et lorsqu'une action sur le premier terminal Ti est lo susceptible d'entraîner la mise en attente du second terminal T2, à proposer automatiquement l'établissement, consécutivement à cette action, d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet entre des terminaux de communication (Ti et T2, ou T1 et TA2, ou TA1 et T2, ou encore TAI et TA2) des premier et second utilisateurs afin que ces derniers 15 puissent échanger des messages textuels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de contrôle, de serveur et de procédé décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 20 16
Un dispositif (D) est dédié au contrôle des communications de terminaux de communication (T1, T2) capables d'établir au moins des communications téléphoniques ou multimédia. Ce dispositif (D) comprend des moyens de contrôle (MC) chargés, en cas d'établissement d'une communication téléphonique ou multimédia entre un premier terminal de communication (T1) d'un premier utilisateur et un second terminal de communication (T2) d'un second utilisateur, et en cas d'action sur le premier terminal (T1) devant entraîner une mise en attente du second terminal (T2), de proposer l'établissement d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet entre des terminaux de communication des premier et second utilisateurs, afin que ces derniers puissent échanger des messages textuels.
1. Procédé de contrôle de communications entre des premier et second utilisateurs équipés chacun respectivement au moins de premier (T1) et second (T2) terminaux de communication propres à établir des communications téléphoniques ou multimédia, caractérisé en ce qu'il consiste, en cas d'établissement d'une communication téléphonique ou multimédia entre lesdits premier (T1) et second (T2) terminaux et d'une action sur le premier terminal (T1) devant entraîner une mise en attente du second io terminal (T2), à proposer l'établissement, consécutivement à ladite action, d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet entre des terminaux de communication desdits premier et second utilisateurs, de sorte que ces derniers puissent échanger des messages textuels. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le terminal 15 dudit premier utilisateur qui établit ladite communication de messagerie instantanée est ledit premier terminal (Ti). 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le terminal dudit second utilisateur qui participe à ladite communication de messagerie instantanée est ledit second terminal (T2). 20 4. Procédé selon l'une des 1 et 3, caractérisé en ce que le terminal dudit premier utilisateur qui participe à ladite communication de messagerie instantanée est un premier terminal additionnel (TA1) propre à établir au moins des communications de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet. 25 5. Procédé selon l'une des 1, 2 et 4, caractérisé en ce que le terminal dudit second utilisateur qui participe à ladite communication de messagerie instantanée est un second terminal additionnel (TA2) propre à établir au moins des communications de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet. 30 6. Procédé selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que consécutivement à ladite action on établit une communication avec ledit premier terminal (T1) ou ledit premier terminal additionnel (TA1) et/ou avec ledit second terminal (T2) ou ledit second terminal additionnel (TA2) afin de lui 17 2897497 (leur) proposer l'établissement d'une communication de messagerie instantanée. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite action résulte d'une tentative d'établissement de communication 5 téléphonique ou multimédia dudit premier terminal (Ti) avec un troisième terminal (T3) propre à établir des communications téléphoniques ou multimédia. 8. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite action résulte d'une tentative d'établissement de communication io téléphonique ou multimédia d'un troisième terminal (T3) avec ledit premier terminal (T1). 9. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite action résulte d'une action délibérée du premier utilisateur. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce 15 qu'avant d'initier ledit établissement d'une communication de messagerie instantanée, on propose cet établissement audit premier et/ou au second utilisateur(s) et on n'initie ledit établissement qu'en cas de réception d'au moins un accord. 11. Dispositif de contrôle de communications (D) entre des terminaux de 20 communication (Ti, T2), propres au moins à établir des communications téléphoniques ou multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de contrôle (MC) agencés, en cas d'établissement d'une communication téléphonique ou multimédia entre un premier terminal de communication (T1) d'un premier utilisateur et un second terminal de communication (T2) d'un 25 second utilisateur, et en cas d'action sur ledit premier terminal (T1) devant entraîner une mise en attente du second terminal (T2), pour proposer l'établissement d'une communication de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet entre des terminaux de communication desdits premier et second utilisateurs, de sorte que ces derniers puissent échanger des 3 o messages textuels. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce qu'en présence d'un premier terminal (Ti) propre à établir des communications de messagerie instantanée, lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour 18 2897497 proposer audit premier terminal (T1) l'établissement de ladite communication de messagerie instantanée. 13. Dispositif selon l'une des 11 et 12, caractérisé en ce qu'en présence d'un second terminal (T2) propre à établir des 5 communications de messagerie instantanée, lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour proposer audit second terminal (T2) et/ou audit premier terminal (Ti) l'établissement de ladite communication de messagerie instantanée. 14. Dispositif selon l'une des 11 et 13, caractérisé en ce lo qu'en présence d'un premier terminal (Ti) impropre à établir des communications de messagerie instantanée, lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour déterminer l'adresse de communication d'un premier terminal additionnel (TA1) du premier utilisateur, propre à établir au moins des communications de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet, et 15 pour proposer audit premier terminal (Ti) ou audit premier terminal additionnel (TAI) et/ou audit second terminal (T2) l'établissement de la communication de messagerie instantanée. 15. Dispositif selon l'une des 11, 12 et 14, caractérisé en ce qu'en présence d'un second terminal (T2) impropre à établir des 20 communications de messagerie instantanée, lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour déterminer l'adresse de communication d'un second terminal additionnel (TA2) du second utilisateur, propre à établir au moins des communications de messagerie instantanée via l'Internet ou un Intranet, et pour proposer audit premier terminal (Ti) ou audit premier terminal 25 additionnel (TA1) et/ou audit second terminal (T2) ou audit second terminal additionnel (TA2) l'établissement de la communication de messagerie instantanée. 16. Dispositif selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour proposer 30 l'établissement de ladite communication de messagerie instantanée en cas de détection d'une action résultant d'une tentative d'établissement de communication téléphonique ou multimédia dudit premier terminal (Ti) avec un troisième terminal (T3) propre à établir des communications téléphoniques 19 2897497 ou multimédia. 17. Dispositif selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour proposer l'établissement de ladite communication de messagerie instantanée en cas de 5 détection d'une action résultant d'une tentative d'établissement de communication téléphonique ou multimédia d'un troisième terminal (T3) avec ledit premier terminal (Ti). 18. Dispositif selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour proposer lo l'établissement de ladite communication de messagerie instantanée en cas de détection d'une action résultant d'une action délibérée du premier utilisateur. 19. Dispositif selon l'une des 11 à 18, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour proposer au premier terminal (Ti) ou au premier terminal additionnel (TAI) et/ou second au ls second terminal (T2) ou au second terminal additionnel (TA2) l'établissement d'une communication de messagerie instantanée, et pour initier ledit établissement en cas de réception d'au moins un accord. 20. Serveur (SP), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de contrôle (D) selon l'une des 11 à 19.
H
H04
H04M
H04M 3
H04M 3/428
FR2887745
A1
CAGE METABOLIQUE POUR PETITS RONGEURS
20,070,105
La présente invention concerne de manière générale une cage métabolique destinée aux petits rongeurs. Elle concerne plus particulièrement une cage métabolique modulaire, composée d'une chambre d'habitation pouvant être équipée de différents modules en fonction des besoins des utilisateurs. Les cages métaboliques permettent d'étudier des paramètres qui participent à la régulation du bilan énergétique des animaux tels que la prise alimentaire, notamment chez les petits rongeurs comme la souris, le rat, le hamster. La souris est un excellent modèle pour définir les fonctions des gènes des mammifères, car elle présente de grandes similitudes génétiques, immunologiques, reproductives, physiologiques et pathologiques avec l'Homme. Par conséquent, le rôle joué par les gènes dans la genèse de processus pathologiques (par exemple lorsque l'organisme humain est exposé à des infections microbiennes ou virales, ou à des agressions toxiques d'origine chimique ou physique), a ouvert de nouvelles voies en biomédecine, en particulier dans les domaines de la pathologie, de la pharmacologie et de la toxicologie. La fonction des gènes devant être établie non seulement au niveau moléculaire, mais aussi au niveau de l'animal dans sa globalité, la réalisation de phénotypages ou criblages phénotypiques est devenue indispensable. Le phénotypage consiste (i) à définir l'ensemble des caractères fonctionnels, conditionnés par le patrimoine génétique d'un individu et par son interaction avec le milieu, et (ii) à détecter des variations par rapport à une norme. Pour réaliser ces études, les cages métaboliques sont aujourd'hui très utilisées. De manière plus générale, les cages métaboliques, sont également très utilisées pour la recherche biomédicale et le développement de composés thérapeutiques, comme cela a été décrit ci-dessus, mais également pour réaliser des études phénotypiques en biologie du développement, neurosciences, cancérologie ou encore pour le développement pré-clinique des médicaments. Dans tous ces domaines, le potentiel important des cages métaboliques réside également dans leur caractère non invasif qui permet le suivi des animaux au cours du temps grâce à une observation répétitive des animaux. Les cages métaboliques sont en général conçues pour réaliser un seul voire deux types de mesures. Il existe ainsi des cages métaboliques destinées à mesurer le contenu des urines et des fécès des animaux ou encore des cages métaboliques destinées à mesurer la dépense énergétique au travers de mesures des échanges respiratoires. Par conséquent, lorsqu'une grande variété de mesures phénotypiques doit être effectuée sur un animal, deux solutions sont généralement disponibles. Une première solution consiste à utiliser plusieurs cages métaboliques, chacune étant dévolue à un type de mesure particulière. Cette solution est cependant peu satisfaisante car elle implique une multiplication du nombre de cages métaboliques nécessaires lors de la réalisation d'études sur un groupe d'animaux. Une seconde solution consiste à utiliser des cages métaboliques plus complexes, équipées d'un ensemble plus important d'éléments de mesure, donc onéreuses. Par conséquent, il existe un besoin pour de nouvelles cages métaboliques, qui puissent s'adapter facilement aux besoins des utilisateurs, et en particulier qui puissent être équipées de différents éléments de mesure en fonction de la complexité et de la variété des mesures à effectuer sur l'animal. Un autre inconvénient des cages métaboliques classiques, réside dans le stress infligé aux animaux avant l'expérimentation qui provoque des pertes de temps au cours des expérimentations. En effet, lorsque des animaux sont placés dans une cage métabolique, ceuxci vivent pour la plupart une période de stress due à un changement d'environnement. Par conséquent, la mise en place de l'animal dans une cage métabolique doit souvent être suivie d'une période d'acclimatation au cours de laquelle l'animal va s'habituer à son nouvel environnement. Le début de l'expérimentation chez l'animal ne coïncide donc généralement pas avec la mise en place de ce dernier dans la cage métabolique. Il existe donc une immobilisation de la cage métabolique pour une durée supérieure à celle qui est strictement nécessaire pour les tests. Compte tenu du coût des cages métaboliques, il existe donc également un besoin pour de nouvelles cages métaboliques, qui permettent d'optimiser le temps de passage des animaux au sein de la cage métabolique en minimisant la période pendant laquelle l'animal testé est stressé. Le besoin pour de nouvelles cages métaboliques, adaptables aux contraintes des utilisateurs est d'autant plus important que les études de phénotypage conduites sur les rongeurs, en constant développement, facilitent considérablement la caractérisation des facteurs pathogéniques impliqués dans de nombreux syndromes pathologiques humains. Les inventeurs ont mis au point une cage métabolique répondant aux besoins décrits ci-dessus. L'invention concerne une comprenant: - une chambre d'habitation destinée à accueillir un rongeur, ladite chambre d'habitation comprenant des parois latérales et un plancher muni d'alvéoles permettant l'évacuation des urines et des fécès par gravité, et - une embase technique comprenant un entonnoir destiné à recevoir et à séparer lesdites urines et fécès vers un récipient. Ladite embase technique comprend aussi au moins une partie support destinée à recevoir un module utile à la mise en oeuvre de la cage métabolique, notamment pour le phénotypage des petits rongeurs. De préférence, l'embase technique comprend 1, 2, 3, 4, 5 ou 6 parties support destinées chacune à recevoir un module. Selon l'invention, ladite chambre d'habitation et ladite embase technique comprennent chacune des éléments d'emboîtement complémentaires, permettant l'assemblage et la libération de la chambre d'habitation par rapport à l'embase technique. En d'autres termes, ladite cage métabolique comprend donc une première position fonctionnelle dans laquelle l'embase technique est en contact avec le plancher de la chambre d'habitation et une seconde position fonctionnelle dans laquelle l'embase technique est séparée de la chambre d'habitation. Par position fonctionnelle , on entend selon la présente l'invention, une configuration dans laquelle le rongeur est présent dans la chambre d'habitation. La chambre d'habitation peut donc être séparée de l'embase technique lorsqu'un rongeur est présent dans la chambre d'habitation. Cette chambre d'habitation peut être le logement permanent de l'animal et être par exemple stockée en rack. Cette dissociation complète entre la chambre d'habitation et l'embase technique possède de multiples avantages. Ainsi, un rongeur peut être placé dans la chambre d'habitation pendant une période plus ou moins longue, définie par l'utilisateur, avant que la chambre d'habitation ne soit mise en contact avec l'embase technique, et que des mesures ne débutent. De cette manière, les animaux bénéficient d'une période de temps au cours de laquelle ils peuvent évacuer le stress dû à leur installation dans un nouvel environnement, à savoir une chambre d'habitation, avant que les mesures ne débutent avec la mise en contact de cette chambre d'habitation avec l'embase technique. Les utilisateurs peuvent ainsi posséder un nombre de chambres d'habitation supérieur au nombre d'embases techniques de sorte que l'utilisation de l'embase technique soit optimisée. Par rongeur ou petit rongeur , on entend selon la présente invention un animal de petite taille, et de préférence, une souris, un rat ou un hamster. De manière préférée, la cage métabolique décrite ci-dessus comprend en outre, une plate-forme d'actimétrie placée en contact avec l'embase technique, comprenant au moins un capteur choisi parmi un capteur de mouvement 41 et un capteur de pesée. Ladite plate-forme d'actimétrie comprend au moins un capteur choisi parmi un capteur de mouvement (41) et un capteur de pesée. A titre d'exemple, ladite plate-forme d'actimétrie peut comprendre 1, 2, 3, ou 4 capteurs de mouvement pour mesurer l'activité du rongeur. Une plate-forme d'actimétrie permet de mesurer l'activité, en particulier les mouvements du rongeur placé dans la chambre d'habitation. A titre d'exemple le capteur de mouvement, peut être un capteur de force de type piézoélectrique. En particulier, les capteurs commercialisés par la société KISTLER sous les références a203, a205 ou a207 conviennent à la réalisation de l'invention. Alternativement, des capteurs de pesée peuvent être utilisés. La plateforme d'actimétrie décrite ci-dessus peut comprendre par exemple 3 ou 4 capteurs de mouvement, de sorte que les mouvements du rongeur puissent être analysés en détail. En particulier, l'utilisation de 3 ou 4 capteurs de mouvement permet de mesurer la position du rongeur au sein de la cage d'habitation. L'utilisation de 3 ou 4 capteurs de mouvement permet également d'éviter de devoir utiliser un dispositif de faisceaux infrarouges, connu de l'homme du métier, pour définir la position du rongeur au sein de la cage. Ainsi, la plate-forme d'actimétrie comprend avantageusement 1, 2, 3 ou 4 capteurs piézoélectriques. Lorsque l'activité physique ou le sommeil, mais pas la position du rongeur, doivent être mesurés, l'utilisation d'un seul 15 capteur de mouvement est suffisante. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la cage métabolique comprend un dispositif de contrôle de la position du petit rongeur dans la chambre d'habitation par faisceau infrarouge. De manière optionnelle, la cage métabolique peut comprendre en outre au moins un module dont l'une des parois latérales permet la communication avec le volume formé par la chambre d'habitation, de sorte qu'un rongeur placé dans ladite chambre d'habitation peut accéder audit module. La cage métabolique ainsi que les modules, décrits ci-dessus, ont une taille adaptée en fonction du type d'animal étudié. Par exemple une petite cage métabolique est utilisée pour étudier une souris, une cage métabolique de taille moyenne est utilisée pour étudier un hamster et une grande cage métabolique est utilisée pour étudier un rat. Par accéder au module, l'homme du métier comprendra qu'un rongeur, placé dans la chambre d'habitation peut placer sa tête, la partie antérieure de son corps ou son corps complet dans le module. De préférence, ledit module est séparé de la chambre d'habitation par une ouverture obturable. A titre d'exemple, l'ouverture obturable peut consister en un diaphragme ou un panneau coulissant. Ainsi, l'accès au module peut être contrôlé par l'utilisateur. Ledit module peut comprendre une réserve de nourriture solide ou liquide, et en particulier, une mangeoire ou un biberon. Ledit module peut également être constitué par un récipient formant un espace vide au sein duquel le petit rongeur peut se placer. De préférence, les modules comprenant une réserve de nourriture solide ou liquide, comprennent en outre un capteur de pesée, de sorte qu'il est possible de mesurer la prise alimentaire ou la prise de liquide de l'animal. A titre d'exemple, on peut utiliser un capteur de pesée choisi parmi les capteurs commercialisés par la société SCAIME sous les références AR02 et AR06, ou encore les capteurs commercialisés par la société POLYMESURE sous la référence AHA500. La cage métabolique peut comprendre 1 à 6 modules, et de préférence 1 à 4 modules. Les modules étant identiques ou différents les uns des autres. La disposition de plusieurs types de modules permet ainsi à l'utilisateur d'adapter la cage métabolique au type de mesure qu'il souhaite effectuer. Le fait de disposer de plusieurs types de modules permet par exemple de tester des choix alimentaires d'un animal ou de réaliser des tests d'aversion ou d'apprentissage bien connus de l'homme du métier, et qui ne seront donc pas décrits ici en détail. L'utilisation de 3 modules comprenant chacun une mangeoire permet par exemple de mesurer respectivement la quantité de protéines, de lipides et de glucides consommés par l'animal et de déterminer la séquence dans laquelle ces nutriments sont ingérés. La chambre d'habitation comprend un plafond amovible, qui est optionnellement étanche. Lorsque la chambre d'habitation est étanche, celle-ci peut comprendre en outre, un dispositif de mesure de calorimétrie, et en particulier, un dispositif de mesure des échanges respiratoires. A titre d'exemple, le dispositif de mesure des échanges respiratoires comprend successivement: - un moyen d'arrivée d'air frais, -un ou plusieurs ventilateurs placés dans la cage métabolique et/ou dans les modules - un moyen d'évacuation d'air vicié, - un moyen de mesure du taux d'O2 et/ou de 002 dans l'air vicié, et - un moyen de mesure du flux d'air à travers la cage métabolique. Ainsi, lorsque la cage métabolique comprend à la fois un module comprenant de la nourriture solide ou liquide, et un dispositif de mesure des échanges respiratoires, l'utilisateur peut contrôler un ensemble de paramètres qui participent à la régulation du bilan énergétique de l'animal, et en particulier la prise alimentaire et la dépense énergétique. Le volume des urines des petits rongeurs étant assez faible, de préférence, l'entonnoir destiné à récupérer les urines est équipé d'un dispositif d'humidification comprenant un moyen de rinçage dudit entonnoir. A titre d'exemple, un circuit fermé de circulation d'eau peut être établi entre l'entonnoir, et le récipient destiné à recueillir les urines et les fécès. A cet effet, de l'eau distillée est placée dans le récipient destiné à recueillir les urines et les fécès. Une pompe, par exemple une pompe péristaltique peut ainsi être ajoutée à l'embase technique, à proximité de l'entonnoir, de sorte à pomper l'eau contenue dans le récipient destiné à recueillir les urines et les fécès, l'eau étant ensuite rejetée en partie supérieure de l'entonnoir, pour l'humidifier. La cage métabolique décrite ci-dessus peut comprendre en outre un ou plusieurs câbles hydrauliques et/ou électriques, situés au-dessus de la chambre d'habitation, le ou lesdits câbles étant destinés à prendre des mesures sur le petit rongeur ou à réaliser des perfusions ou des prélèvements. L'utilisation d'un câble, permet par exemple de prélever des échantillons sanguins du petit rongeur placé dans la chambre d'habitation ou encore d'injecter un liquide au rongeur. Le câble peut également permettre de réaliser des stimulations électriques du rongeur ou des enregistrements de signaux électriques physiologiques tels que la pression artérielle, le rythme cardiaque ou les activités neuronales, si l'animal est préalablement équipé pour ces mesures. L'invention concerne également un procédé de phénotypage d'un rongeur, qui comprend les étapes suivantes: a) placer un rongeur dans une chambre d'habitation d'une cage métabolique, ladite chambre d'habitation comprenant des parois latérales et un plancher muni d'alvéoles permettant l'évacuation des urines et des fécès par gravité, b) placer la chambre d'habitation dans une position fonctionnelle dans laquelle le plancher de la chambre d'habitation est séparé d'une embase technique comprenant un entonnoir destiné à recevoir et à séparer lesdites urines et fécès, par le moyen d'un tamis et à diriger les urines vers un récipient, et c) placer la chambre d'habitation dans une position fonctionnelle dans laquelle le plancher de la chambre d'habitation est en contact avec ladite embase technique, de sorte à pouvoir réaliser le phénotypage du rongeur. Alternativement, le récipient peut être remplacé par un connecteur et un tube reliés à une pompe et à un collecteur de fractions permettant un prélèvement séquentiel des urines. La suite de la description se réfère aux figures annexées qui représentent, respectivement: Figure 1: une vue générale d'une cage métabolique 1, selon l'invention, comprenant une chambre d'habitation 20, une embase technique 30, et une plate-forme de support 40, rackable qui, si elle est équipée de capteurs de force ou de pesée devient une plateforme d'actimétrie 40. Figure 2: une vue éclatée de l'intérieur de l'embase technique 30, Figure 3: une vue en coupe, selon un plan horizontal, d'une cage métabolique équipée de 4 modules 50 et posée sur une plateforme d'actimétrie 40 comprenant 3 capteurs de mouvement ou de pesée 41 disposés en triangle, Figure 4A: une vue en perspective d'un châssis d'actimétrie d'usage général 43 destiné à recevoir une cage métabolique selon l'invention ou une cage quelconque. Figure 4B: le châssis 43 de la figure 4A, représenté en coupe, selon un plan vertical, Figure 5: une vue générale d'une cage métabolique 1, comprenant deux modules 50, Figure 6: une vue en coupe, selon un plan vertical, de la cage métabolique 1 représentée sur la figure 5, Figure 7: une vue d'un détail de la figure 5, représentant la partie inférieure d'un module 50, Figure 8: une vue générale d'une cage métabolique 1, selon l'invention, comprenant une chambre d'habitation 20, une embase technique 30, une plate-forme d'actimétrie 40, et un câble 60 supporté par une potence 61 et équilibré par un système de poulie 63 et de contrepoids 64. Dans la description qui suit ainsi que sur les dessins et afin de leur apporter plus de concision et de clarté, les mêmes chiffres de référence sont utilisés pour désigner des organes ou objets identiques permettant la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention. La cage métabolique 1 pour petits rongeurs, objet de l'invention, représentée schématiquement sur la figure 1 comprend une chambre d'habitation 20 destinée à accueillir un rongeur, ladite chambre d'habitation 20 comprenant des parois latérales 21 et un plancher 22 muni d'alvéoles 23 permettant l'évacuation des urines et des fécès par gravité, et - une embase technique 30 comprenant un entonnoir 31 destiné à recevoir et à diriger lesdites urines et fécès vers un récipient 32, ladite chambre d'habitation 20 et ladite embase technique 30 comprenant chacune des éléments d'emboîtement complémentaires, permettant l'assemblage et la libération de la chambre d'habitation 20 par rapport à l'embase technique 30. En d'autres termes, ladite cage métabolique 1 comprend une première position fonctionnelle dans laquelle l'embase technique 30 est en contact avec le plancher 22 de la chambre d'habitation 20 et une seconde position fonctionnelle dans laquelle l'embase technique 30 est séparée de la chambre d'habitation 20. Alternativement, le récipient 32 peut être remplacé par un connecteur 321 et un tube reliés à une pompe et à un collecteur de fractions permettant un prélèvement séquentiel des urines. Ladite embase technique 30 comprend aussi au moins une partie support destinée à recevoir un module 50 utile à la mise en oeuvre de la cage métabolique 1, notamment pour le phénotypage des petits rongeurs. De préférence, l'embase technique 30 comprend 1, 2, 3, 4, 5, ou 6 parties support 34. L'un quelconque de ces supports 34 peut être utilisé pour fixer une potence 61. A titre d'exemple, comme cela est représenté sur la figure 1, l'embase technique 30 comprend deux parties support 34, destinées chacune à recevoir un module 50. L'embase technique peut recevoir une plaque technique 35 permettant d'amener du courant électrique à l'intérieur de l'embase technique 30 pour alimenter un ou plusieurs petits appareils tel qu'un ventilateur par exemple. (figure 8) Sur la figure 1, les parois latérales 21 de la chambre d'habitation constituent un cylindre, de sorte que le volume disponible pour l'animal est maximal. De préférence, la chambre d'habitation 20 comprend un plafond 24. Dans certains cas, ce plafond peut être fixé de façon étanche sur la chambre d'habitation 20. La chambre d'habitation 20 est alors de préférence munie d'un ventilateur. Comme cela apparaît plus clairement sur la partie de l'embase technique représentée sur la figure 2, un second grillage ou tamis 33, peut être placé dans l'embase technique 30, au sein de l'entonnoir 31, de sorte à séparer les urines et les fécès du petit rongeur. De manière préférée, ce second grillage ou tamis 33 est constitué d'inox. De manière préférée, les parois latérales 21 de la chambre d'habitation sont constituées d'une matière transparente, lavable et autoclavable. Le plancher 22 peut être une plaque en inox percée d'alvéoles 23, ou consister en un grillage, par exemple en inox. De préférence, l'entonnoir 31 destiné à recevoir les urines et les fécès, est également constitué d'inox de manière à éviter la corrosion. Alternativement, les éléments susceptibles d'être en contact avec l'animal ou des fluides corporels de l'animal peuvent être constitués de céramique, de sorte à éviter la corrosion. Ainsi, l'entonnoir 31, le récipient 32, destiné à recueillir les urines et les fécès ou encore le plancher 22 de la chambre d'habitation 20 peuvent être constitués de céramique, de verre ou de matières plastiques compatibles avec les fluides biologiques. L'embase technique 30 peut être constituée de toute matière, lavable et autoclavable de sorte qu'il est possible de nettoyer l'embase technique 30 dans un lave-vaisselle et de la désinfecter. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la cage métabolique 1 décrite ci-dessus peut comprendre, en outre, une plate-forme d'actimétrie 40 placée en contact avec l'embase technique 30, ladite plate-forme d'actimétrie 40 comprenant au moins un capteur de mouvement 41. La plateforme d'actimétrie 40 représentée sur les figures 1 et 3 possède 3 capteurs de mouvement 41. A titre d'exemple, la plate-forme d'actimétrie 40 peut être de forme carrée, de manière à pouvoir placer plusieurs cages métaboliques 1 en rack. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'embase technique 30 repose sur le châssis 43 représenté sur la figure 4. Ce châssis 43 comprend quatre supports 42 reliés entre eux par quatre bras 44 formant un X au centre duquel est placé un seul capteur de mouvement 41. Les supports 42 peuvent être composés d'un piston 421 coulissant dans une chambre 422, de sorte à assurer la stabilité du châssis 43. Ce mode de réalisation simplifié, dans lequel le nombre de capteurs de mouvement est réduit à un seul capteur 41, permet de diminuer le coût de la plate-forme d'actimétrie 30, tout en permettant de réaliser un ensemble de mesures complexes sur le rongeur étudié telles que la mesure de son activité physique ou le contrôle du sommeil. Cette plateforme d'actimétrie 30 peut aussi être utilisée seule avec des cages d'habitation standard d'animalerie. De manière tout à fait préférée, les capteurs utilisés sont des capteurs de force commercialisés par la société KISTLER, sous les références a203, a205 ou a207. A titre d'exemple de capteurs convenant à la réalisation de l'invention, on peut utiliser des capteurs capables de résister à une masse de 50 Kg, permettant de détecter des variations de force de 0,1 g ou encore des capteurs capables de résister à une masse de 25 Kg, permettant de détecter des variations de force de 0,05 g. La cage métabolique 1 décrite ci-dessus, peut comprendre en outre au moins un module 50 formant un volume interne communicant avec le volume formé par la chambre d'habitation 20, de sorte qu'un rongeur placé dans la chambre d'habitation 20 peut accéder audit module 50. Une cage métabolique 1, comprenant deux modules 50 est représentée sur la figure 5. Une vue de dessus de la cage métabolique 1, représentée sur la figure 3, présente un mode de réalisation préféré dans lequel la cage métabolique 1 comprend quatre modules 50. Ledit module 50 peut comprendre une réserve de nourriture solide ou liquide. Cette réserve de nourriture peut être une mangeoire 51 ou un biberon 52 comme cela est représenté sur les figures 3 et 5. La figure 6 est une vue en coupe d'une cage métabolique 1, comprenant deux modules 50, le premier est équipé d'une mangeoire 51, et le second module 50 comprend un biberon 52. Comme cela est représenté sur la figure 5, chaque module 50 forme un volume ouvert sur la chambre d'habitation 20, grâce à une ouverture 53 aménagée dans la paroi 21 de la chambre d'habitation 20. Lorsque le module 50 comprend une mangeoire 51 ou un biberon 52, l'ouverture 53 aura de préférence une surface suffisamment importante pour que le rongeur puisse passer la tête à travers l'ouverture, et ainsi atteindre la mangeoire 51 ou le biberon 52, mais suffisamment étroite pour éviter que le rongeur ne gratte la nourriture de la mangeoire 51 ou ne pénètre complètement dans le module 50. Alternativement, la cage métabolique 1 peut comprendre un module 50 vide, c'est-à-dire dépourvu de mangeoire ou de biberon, ledit module 50 communicant avec la chambre d'habitation 20 avec une ouverture suffisamment importante pour que le rongeur puisse pénétrer dans le module 50, de sorte par exemple à ce que ce dernier puisse se reposer. Le module 50 constitue alors une niche pour le rongeur. Le module 50 peut également comprendre d'autres éléments tels que un interrupteur ou de manière plus générale un dispositif de commande, que le rongeur pourra actionner lui-même. A titre d'exemple, comme cela est représenté sur la figure 6, le module 50 peut comprendre un plancher 56 destinée à accueillir un biberon 52 ou une mangeoire 51, placée au même niveau que le plancher 22 de la chambre d'habitation 20, deux parois latérales 54 verticales, (figure 5) et une paroi arrière 55, en contact avec la chambre d'habitation 20, de sorte à former un espace clos avec la chambre d'habitation 20. Enfin, une ouverture 53, est aménagée entre le module 50 et la chambre d'habitation 20. Optionnellement, l'ouverture 53 peut être obturée par un diaphragme ou une paroi coulissante qui peuvent être motorisés de façon à programmer des ouvertures et/ou fermetures automatiques. Un système de fermeture des ouvertures 53 peut également être prévu, de manière à ce que les ouvertures 53 soient condamnées lorsque la cage métabolique 1 est dans la seconde position fonctionnelle dans laquelle l'embase technique 30 est séparée de la chambre d'habitation 20. De manière tout à fait préférée, si la connexion des modules 50 avec la chambre d'habitation 20 doit être étanche, pour mesurer les échanges respiratoires par exemple, l'étanchéité de l'espace formé par l'association de la chambre d'habitation 20 avec le module 50 est assurée par des joints placés sur les arrêtes des parois latérales 54 et arrière 55 du module 50, en contact avec la chambre d'habitation 20. De préférence, la cage métabolique 1 comprend 1 à 6 modules 50, et de préférence 1 à 4 modules 50. Ainsi, par exemple, lorsque la cage métabolique 1 est utilisée avec une souris, celle-ci comprend 1 à 4 modules 50, et lorsque la cage métabolique 1 est utilisée avec un rat, celle-ci comprend 1 à 6 modules 50. Dans le mode de réalisation présenté sur la figure 3, la cage métabolique comprend quatre modules 50. A l'inverse, dans le mode de réalisation présenté sur la figure 5, la cage métabolique comprend deux modules 50. La figure 7 représente un détail d'un module 50 comprenant une mangeoire. Le plancher 56 du module 50, est composé d'une partie arrière 561, destinée à accueillir le capteur de pesée 57, ou un support inerte, et une partie avant 562, comprenant la mangeoire 51, destinée à accueillir la tête du rongeur. Optionnellement, le module 50 peut comprendre un capteur 57 permettant de mesurer la masse de nourriture contenue dans la mangeoire 51. Comme cela est visible sur la figure 7, le capteur 57 comprend des moyens de branchement 58, qui communiquent avec l'extérieur du module 50. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la chambre d'habitation 20 peut être rendue étanche notamment grâce à l'utilisation d'un plafond 24. Lorsque la chambre d'habitation 20 est rendue étanche, celle-ci peut être équipée d'un dispositif de mesure des échanges respiratoires. Ce dispositif de mesure des échanges respiratoires, non représenté sur les figures, comprend: - un moyen d'arrivée d'air frais, - un ou plusieurs ventilateurs placés dans la cage métabolique (1) et/ou dans les modules (50) - un moyen d'évacuation d'air vicié, - un moyen de mesure du taux d'O2 et/ou de CO2 dans l'air vicié, et - un moyen de mesure du flux d'air à travers la cage métabolique (1). Les moyens d'arrivée d'air frais et d'évacuation d'air vicié sont par exemple constitués chacun d'un tube de caoutchouc relié à une pompe. A titre d'exemple, le moyen de mesure du taux de CO2 dans l'air vicié est composé de cellules d'analyse de l'O2 et du CO2, placés en dérivation sur les tubes d'arrivée d'air frais et d'évacuation d'air vicié. Un tel dispositif de mesure permet de connaître le bilan énergétique du rongeur placé dans la chambre d'habitation. La cage métabolique 1 décrite ci-dessus peut également être équipée des équipements optionnels décrits ci-après, qui permettent à l'utilisateur d'adapter la cage métabolique 1 à ses besoins. Par exemple, l'entonnoir 31 compris dans l'embase technique 30 peut être équipé d'un dispositif d'humidification comprenant un moyen de rinçage. Un dispositif d'humidification permet d'éviter l'évaporation des faibles quantités d'urine produite par les rongeurs placés dans la chambre d'habitation. Un tel système est notamment très utile lorsque la cage métabolique est équipée d'un dispositif de mesure des échanges respiratoires, qui a tendance à provoquer une évaporation plus rapide des urines, du fait de l'utilisation d'un ventilateur. Optionnellement, lorsque la cage métabolique 1 est dépourvue de plateforme d'actimétrie 40, un dispositif de contrôle de la position du petit rongeur dans la chambre d'habitation par faisceau infrarouge peut être ajouté à la chambre d'habitation 20. Un tel système, est tout à fait classique pour l'homme du métier et ne sera donc pas décrit en détail. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, représenté sur la figure 8, la cage métabolique 1 comprend un ou plusieurs câbles 60 hydrauliques et/ou électriques, situés au-dessus de la chambre d'habitation 20, le ou lesdits câbles 60 étant destinés à prendre des mesures sur le petit rongeur ou à réaliser des perfusions ou des prélèvements. Ainsi, la cage métabolique 1 peut être équipée d'appareils pour prendre des mesures, pour réaliser des perfusions ou encore des prélèvements. Le câble 60 est relié à une potence 61 fixée à l'embase technique 30, et les mouvements de va-et-vient induits par l'activité de l'animal sont compensés par une poulie 63 munie d'un contrepoids 64 adapté au poids du ou des câbles 60. En outre, le plafond 24 comprend un alésage permettant le passage du ou des câbles 60 au sein de la chambre d'habitation 20. Dans le cas où la cage métabolique 1 doit rester étanche, un manchon d'étanchéité 65 peut être fixé entre le ou les câbles 60 et le couvercle 24. Le ou les câbles 60 peuvent comprendre des moyens 62 destinés à prélever un échantillon sur le petit rongeur. A titre d'exemple un prélèvement d'échantillon peut consister en un échantillon de sang, qui permettra de réaliser des dosages sanguins ou microdialyses. Alternativement, le ou les câbles 60 peuvent être reliés à une source d'énergie de manière à pouvoir réaliser des stimulations électriques du rongeur ou à des enregistreurs intra ou extra cellulaires. Le ou les câbles 60 peuvent en outre comprendre un joint tournant 66 hydraulique et/ou électrique. L'invention concerne également un procédé de phénotypage d'un rongeur, comprenant les étapes suivantes: a) placer un rongeur dans une chambre d'habitation 20 d'une cage métabolique 1, ladite chambre d'habitation 20 comprenant des parois latérales 21 et un plancher 22 muni d'alvéoles 23 permettant l'évacuation des urines et des fécès par gravité, b) placer la chambre d'habitation 20 dans une position fonctionnelle dans laquelle le plancher 22 de la chambre d'habitation 20 est séparé d'une embase technique 30 comprenant un entonnoir 31 destiné à recevoir et à séparer lesdites urines et fécès, par le moyen d'un tamis 33 et à diriger les urines vers un récipient 32, et c) placer la chambre d'habitation 20 dans une position fonctionnelle dans laquelle le plancher 22 de la chambre d'habitation 20 est en contact avec ladite embase technique 30, de sorte à pouvoir réaliser le phénotypage du rongeur
La présente invention a pour objet une cage métabolique 1 pour petits rongeurs comprenant :- une chambre d'habitation 20 destinée à accueillir un rongeur,- une embase technique 30,ladite chambre d'habitation 20 et ladite embase technique 30 comprenant chacune des éléments d'emboîtement complémentaires, permettant l'assemblage et la libération de la chambre d'habitation 20 par rapport à l'embase technique 30.
1. Cage métabolique (1) pour petits rongeurs comprenant: - une chambre d'habitation (20) destinée à accueillir un rongeur, ladite chambre d'habitation (20) comprenant des parois latérales (21) et un plancher (22) muni d'alvéoles (23) permettant l'évacuation des urines et des fécès par gravité, et - une embase technique (30) comprenant un entonnoir (31) destiné à recevoir et à séparer lesdites urines et fécès vers un récipient (32), caractérisée en ce que ladite chambre d'habitation (20) et ladite embase technique (30) comprennent chacune des éléments d'emboîtement complémentaires, permettant l'assemblage et la libération de la chambre d'habitation (20) par rapport à l'embase technique (30). 2. Cage métabolique (1) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre, une plate-forme d'actimétrie (40) placée en contact avec l'embase technique (30), ladite plate-forme d'actimétrie (40) comprenant au moins un capteur choisi parmi un capteur de mouvement (41) et un capteur de pesée. 3. Cage métabolique (1) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un module (50) dont l'une des parois latérales (21) permet la communication avec le volume formé par la chambre d'habitation (20), de sorte qu'un rongeur placé dans ladite chambre d'habitation (20) peut accéder audit module (50) 4. Cage métabolique (1) selon la 3, caractérisée en ce que ledit module (50) et ladite chambre d'habitation (20) sont séparés d'une ouverture obturable (53). 5. Cage métabolique (1) selon la 3 ou 4, caractérisée en ce qu'elle comprend 1 à 6 modules (50), et de préférence 1 à 4 modules (50). 6. Cage métabolique (1) selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisée en ce que la chambre d'habitation (20) comprend un plafond (24). 7. Cage métabolique (1) selon la 6 caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un dispositif de mesure des échanges respiratoires. 8. Cage métabolique (1) selon la 7 caractérisée en ce que ledit dispositif de mesure des échanges respiratoires comprend successivement: - un moyen d'arrivée d'air frais, - un ou plusieurs ventilateurs placés dans la cage métabolique (1) et/ou dans les modules (50), - un moyen d'évacuation d'air vicié, - un moyen de mesure du taux d'O2 et/ou de CO2 dans l'air vicié, et - un moyen de mesure du flux d'air à travers la cage métabolique (1). 9. Cage métabolique (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que l'entonnoir (31) est équipé d'un dispositif d'humidification comprenant un moyen de rinçage dudit entonnoir. 10. Cage métabolique (1) selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre en outre un ou plusieurs câbles hydrauliques et/ou électriques (60), situés au-dessus de la chambre d'habitation (20), le ou lesdits câbles (60) étant destinés à prendre des mesures sur le petit rongeur ou à réaliser des perfusions ou des prélèvements.
A
A01
A01K
A01K 1
A01K 1/03
FR2889184
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE STRUCTURE POREUSE UTILISANT DES AGENTS POROGENES A BASE DE SILICE
20,070,202
L'invention se rapporte au domaine des structures filtrantes, notamment utilisées dans une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne du type diesel ou essence. Les filtres permettant l'élimination des suies issues d'un moteur diesel sont bien connus de l'art antérieur. Ces structures présentent le plus souvent une structure en nid d'abeille, une des faces de la structure permettant l'admission des gaz d'échappement à traiter et l'autre face l'évacuation des gaz d'échappement traités. La structure comporte, entre les faces d'admission et d'évacuation, un ensemble de conduits ou canaux adjacents d'axes parallèles entre eux séparés par des parois poreuses. Les conduits sont obturés à l'une ou l'autre de leurs extrémités pour délimiter des chambres d'entrée s'ouvrant suivant la face d'admission et des chambres de sortie s'ouvrant suivant la face d'évacuation. Les canaux sont alternativement obturés dans un ordre tel que les gaz d'échappement, au cours de la traversée du corps en nid d'abeille, sont contraints de traverser les parois latérales des canaux d'entrée pour rejoindre les canaux de sortie. De cette manière, les particules ou suies se déposent et s'accumulent sur les parois poreuses du corps filtrant. De façon connue, durant son utilisation, le filtre à particules est soumis à une succession de phases de filtration (accumulation des suies) et de régénération (élimination des suies). Lors des phases de filtration, les particules de suies émises par le moteur sont retenues et se déposent à l'intérieur du filtre. Lors des phases de régénération, les particules de suie sont brûlées à l'intérieur du filtre, afin de lui restituer ses propriétés de filtration. Les matériaux employés dans de telles structures doivent donc se caractériser à la fois par une porométrie adaptée (porosité, taille médian des pores) pour permettre la traversée des gaz à travers les parois mais également présenter une résistance thermo-mécanique élevée. Il est connu que les filtres à base de carbure de silicium permettent d'obtenir de telles propriétés. Des exemples de tels filtres sont par exemple décrits dans les demandes de brevets EP 816 065, EP 1 142 619, EP 1 455 923 ou encore WO 2004/090294 et WO 2004/065088. La production des structures poreuses à base de carbure de silicium comprend le plus souvent dans une première étape la formation d'une pâte meuble puis, à partir de celle-ci, la mise en forme par extrusion d'un monolithe plastique en forme de nid d'abeille. Le monolithe brut obtenu est ensuite placé dans un four où il est cuit à haute température, par exemple à une température supérieure à 2100 C. Il est connu qu'il est indispensable qu'un liant temporaire soit incorporé dans la pâte initiale. Présent en début de cuisson, ce liant permet notamment la connexion des grains de carbure de silicium entre eux et favorise la formation des pores lors de la solidification de la structure. De façon connue, afin d'obtenir des niveaux de porosité des parois de la structure compatibles avec une utilisation comme filtre à particules, c'est-à-dire compris entre typiquement 20 et 65%, il est en général indispensable d'introduire en plus dans le mélange des agents porogènes organiques. Ces agents porogènes organiques sont vaporisés à plus ou moins haute température lors de la cuisson. Des agents porogènes tels que le polyéthylène, le polystyrène, l'amidon ou le graphite sont décrits dans les demandes JP 08-281036 ou EP 1 541 538. On connaît, par exemple de part la demande EP 1 541 538, les difficultés occasionnées par l'étape d'élimination des composés organiques dans les premiers stades de la cuisson. Cette première phase de la cuisson, couramment appelée déliantage dans le métier, concerne en général principalement l'élimination du liant et de l'agent porogène de la structure à une température comprise entre 100 et 750 C. Lors du déliantage, une combustion conjointe et non contrôlée des liants et des agents porogènes organiques présents dans la structure peut entraîner de forts gradients thermiques au sein de la structure. Le déliantage est de ce fait une étape critique dans le procédé de cuisson des structures filtrantes, pouvant être à l'origine d'importants défauts dans la structure finale. Pour empêcher l'apparition de fissures lors de l'étape de déliantage d'un matériau céramique poreux, la demande de brevet EP 1 541 538 propose d'imposer un palier de température, sous air, compris entre -50 C à +10 C par rapport à la température de début de combustion du liant temporaire. Selon les auteurs, un tel procédé permet de réduire efficacement le gradient thermique au sein du filtre né de la combustion conjointe du liant et du porogène et conduisant à la fissuration. Ce procédé nécessite cependant de rallonger sensiblement la durée du cycle de déliantage et réduit par conséquent la productivité du procédé dans sa globalité. Par ailleurs ce processus s'avère difficilement maîtrisable pour des produits ayant des combinaisons variées de liants temporaires ou associant en outre d'autres agents organiques, tels que par exemple des plastifiants, des agents mouillants ou des lubrifiants. La présente invention a d'abord pour objet de proposer une solution alternative, permettant d'éviter les problèmes liés à l'apparition de fortes contraintes thermiques lors de l'étape de déliantage et au final de défauts sur le filtre. Dans une forme très générale, l'invention se rapporte à un procédé facilité d'obtention d'une structure en nid d'abeille de porosité adaptée à une utilisation comme filtre, notamment des suies issues d'un moteur diesel. Selon le procédé, on utilise comme agent porogène des particules inorganiques poreuses à base de silice. L'utilisation des particules creuses inorganiques est par exemple décrite dans la demande de brevet JP 2001-206785 afin d'obtenir des filtres en carbure de silicium de forte porosité et présentant une bonne résistance mécanique. Les porogènes utilisés sont à base d'alumine et de silice. Le procédé décrit diffère du présent procédé par la taille des grains de carbure de silicium employés, la température de cuisson utilisée ainsi que la composition chimique des particules creuses. Le procédé doit notamment être mis en oeuvre avec une taille de grains de SiC maximale de 3 m. Une taille supérieure de grains ne permet pas selon les auteurs d'obtenir un frittage et une résistance mécanique suffisante du filtre. Plus précisément, la présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d'une structure poreuse en carbure de silicium du type en nid d'abeilles, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes. a) formation en présence d'eau d'une pâte à partir d'un mélange de grains de carbure de silicium dont le diamètre médian d50 est compris entre 5 m et 300 m, de préférence entre 10 m et 150 m, d'un liant organique et d'un agent porogène inorganique sous forme de particules à base de silice et dont la porosité globale est supérieure à 70%, b) mise en forme, de préférence par extrusion, d'un monolithe plastique brut en forme de nid d'abeille, c) séchage du monolithe, d) cuisson du monolithe jusqu'à une température supérieure à 2100 C. Au sens de la présente description, le diamètre médian d50 désigne ici le diamètre des particules au dessus duquel se trouve 50% en masse de la population de grains. Selon un mode avantageux de l'invention, au moins 10% massique desdits grains présentent un diamètre supérieur à m, le diamètre médian d50 de cette fraction granulométrique étant compris entre 5 m et 300 m, de préférence entre 10 et 150 m. Par exemple, un mélange selon l'invention peut être obtenu à partir d'au moins deux fractions de grains, une fraction de grains présentant une taille comprise entre 0,1 et 10 m, de préférence entre 0,1 et 5 m et une fraction de grains présentant une taille comprise entre 5 m et 300 m, de préférence entre 10 et 150 m. Par particule à base de silice, il est entendu au sens de la présente description que la silice représente au moins 50%, de préférence au moins 60% et de manière très préférée au moins 65% de la masse totale des oxydes constituant la particule. Avantageusement, les particules sont des billes pleines ou creuses sensiblement sphériques et de diamètre moyen compris entre 5 et 100 m, de préférence compris entre 10 et 30 m. Par exemple, lorsque les billes sont creuses, l'épaisseur de la paroi est inférieure à 30% du diamètre moyen des particules, de préférence inférieur à 10% dudit diamètre, voire inférieure à 5%. Sans sortir du cadre de l'invention, les particules à base de silice peuvent comprendre de l'alumine Al2O3. La teneur pondérale en alumine dans les particules à base de silice est dans ce cas inférieure à 15%, ou même inférieure à 5% voire inférieure à 1%. Cependant, de manière préférée, l'alumine est présente selon l'invention uniquement sous forme d'impuretés inévitables. Par exemple, les particules à base de silice comprennent pondéral: SiO2: 65%, Na2O. CaO. B203. P2O5 les éléments suivants, en pourcentage de 50 à 99% et de préférence supérieur à de 0 à 20% et de préférence de 1 à 15%, de 0 à 15 et de préférence de 1 à 10%, de 0 à 20% et de préférence de 1 à 6,5%, de 0 à 5% et de préférence de 0,5 à 1,5%, le reste étant constitué par des impuretés inévitables. L'étape de cuisson peut être mise en oeuvre sous air jusqu'à une température comprise entre 300 et 750 C, puis sous une atmosphère non oxydante, de préférence neutre, jusqu'à une température comprise entre 2100 et 2450 C. La vitesse de chauffe lors de l'étape de cuisson sous air est par exemple comprise selon le présent procédé entre 5 et 200 C/h, de préférence entre 10 et 150 C par heure, avantageusement sans palier intermédiaire. La quantité massique des particules de porogène, rapportée à une base 100 en poids de SiC, est le plus souvent comprise entre 1 et 30, de préférence entre 1 et 17. L'invention se rapporte également à une structure poreuse en carbure de silicium du type en nid d'abeilles susceptible d'être obtenu selon le procédé précédemment décrit. En particulier, la structure poreuse obtenue selon le présent procédé peut être utilisée comme support catalytique dans une ligne d'échappement d'un moteur diesel ou essence ou comme filtre à particules dans une ligne d'échappement d'un moteur diesel. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples qui suivent, donnés à titre illustratifs et ne limitant l'invention sous aucun des aspects décrits. Dans ces exemples, tous les pourcentages sont donnés en poids. Exemples. On a utilisé dans les exemples deux fractions de grains de carbure de silicium. Une première fraction présente un diamètre médian d50 compris entre 5}gym et 50 m et au moins 10% en masse des grains composant cette fraction présentent un diamètre supérieur à 5}gym. La deuxième fraction présente un diamètre médian des grains inférieur à 5 m. Les deux fractions sont mélangées dans un rapport massique égal à 1 avec un liant temporaire du type méthylcellulose et un agent porogène. Le tableau 1 indique les proportions massiques respectives en ces différents constituants dans le mélange, rapportées à une référence 100 en poids de SiC. Le porogène est soit un porogène organique de polyéthylène représentatif de l'art antérieur (exemples 1, 3 et 5), soit un porogène inorganique selon l'invention (exemples 2, 4 et 6). Le porogène à base de silice utilisé est commercialisé par la société Potters sous la référence Sphericel 110P8 O, se présente sous la forme de billes creuses de diamètre moyen d'environ 10 m et comprenant 70% poids de SiO2, 13% poids de Na2O, 7% poids de CaO et 5% poids de B2O3. L'épaisseur de la paroi des billes creuses est comprise entre 1 et 5% du diamètre moyen des particules. Pour être directement comparables, les essais ont été réalisés à volume de porogène constant entre respectivement les exemples 1 et 2, 3 et 4 ou 5 et 6. La différence de densité des porogènes organique et inorganique utilisés explique que les apports massiques de porogènes dans respectivement les mélanges 1 et 2, 3 et 4 ou 5 et 6 soient légèrement différents. Exemple n 1 2 3 4 5 6 Mélange granulaire de SiC 100 100 100 100 100 100 (>98% poids) Porogène organique +3 +7,5 +12 (polyéthylène) (diamètre 20-100 m) Porogène inorganique +3,5 +8,5 +14 (Sphericel 110P8) Ratio massique SiC 33,3 28,6 13,3 11,8 8,3 7,1 /porogène Liant temporaire: +8 + 8 +8 +8 +8 +8 methylcellulose Eau +20 +20 +20 +20 +20 +20 Tableau 1 Les mélanges sont malaxés pendant 10 minutes en présence d'eau dans un malaxeur jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. La pâte est étirée pendant 30 minutes afin de rendre la pâte plastique et permettre la désaération du mélange. Des monolithes en nid d'abeille sont ensuite extrudés avec une pression de l'ordre de 60 kg/cm2. L'épaisseur des parois interne de la structure extrudée est d'environ 0,3 mm. Les monolithes sont ensuite coupés à une longueur de 6" (1 pouce = 2,54 cm), puis séchés par micro-onde jusqu'à atteindre une humidité résiduelle inférieure à 1% poids en eau. Les structures sont ensuite soumises à une première étape de déliantage sous air permettant principalement l'élimination du liant, jusqu'à une température maximale de 750 C et à une vitesse de chauffe de 30 C/h, sans palier intermédiaire. Cette première étape de chauffe est immédiatement suivie d'une cuisson sous argon jusqu'à une température d'au moins 2100 C mais inférieure à 2450 C. Les monolithes sont ensuite cuits à cette température pendant 2 heures, puis lentement refroidis jusqu'à l'ambiante. Les analyses ATD/DSC à une vitesse de rampe de 5 C/minute avec un équipement Netszch sur des échantillons des exemples 1, 3 et 5 présentent un phénomène exothermique très prononcé à environ 210 C et vers 300 C. Les analyses ATD/DSC des échantillons correspondant aux exemples 2, 4 et 6 ne montrent pas de pics exothermiques lors du déliantage sous air jusqu'à 750 C. Selon des techniques bien connues, la porosité et le diamètre médian de pores ont été mesurés par porométrie au mercure Hg. Le module de rupture a été mesuré sur barrettes extrudées de dimensions 6x8x60 mm en flexion 3 points selon la norme ISO5014. Les structures finalement obtenues ont été analysées et inspectées visuellement pour détecter la présence de défauts externes ou internes telles que par exemple des fissures. Les résultats des tests sont reportés dans le tableau 2. Exemple n 1 2 3 4 5 6 Température maxi de cuisson 2100 2100 2100 2100 2100 2100 des monolithes ( C) % porosité (Hg) 44 45 48 48 52 52 Diamètre médian des pores ( m) 13 15 15 18 19 21 Module de rupture MOR (MPa) 37 38 27 29 18 22 Présence de défauts Oui Non Oui Non Oui Non (fissures internes) Tableau 2 Toutes les structures préparées dans les conditions de l'art antérieur (exemples 1, 3 et 5) présentent des fissures alors que toutes les structures obtenues selon l'invention ne présentent pas de défaut, bien que préparées dans les mêmes conditions. De plus, à porosité et diamètre de pores sensiblement équivalents, on peut noter une résistance mécanique légèrement améliorée du filtre obtenu avec le porogène inorganique selon l'invention. Dans la description et les exemples qui précèdent, pour des raisons de simplicité, on a décrit l'invention en relation avec les filtres à particules éventuellement catalysés permettant l'élimination des suies voire de polluants gazeux présents dans les gaz d'échappement en sortie d'une ligne d'échappement d'un moteur diesel. La présente invention est applicable cependant également à des supports catalytiques permettant l'élimination des polluants gazeux en sortie des moteurs essence voire diesel. Dans ce type de structure, les canaux du nid d'abeille ne sont obstrués à l'une ou l'autre de leur extrémité
L'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'une structure poreuse en carbure de silicium du type en nid d'abeilles, ledit procédé étant caractérisée en ce qu'il comprend des étapes de formation d'une pâte à partir d'un mélange de grains de carbure de silicium dont le diamètre d5o est compris entre 5 mum et 300 mum, d'un liant organique et d'un agent porogène inorganique, sous forme de particules à base de silice et dont la porosité globale est supérieure à 70%, de mise en forme d'un monolithe plastique brut en forme de nid d'abeille, de séchage dudit monolithe et de cuisson du monolithe jusqu'à une température supérieure à 2100degree C.La structure obtenue par le procédé peut être utilisée comme support catalytique dans une ligne d'échappement d'un moteur diesel ou essence ou comme filtre à particules dans une ligne d'échappement d'un moteur diesel.
1. Procédé de fabrication d'une structure poreuse en carbure de silicium du type en nid d'abeilles, ledit procédé étant caractérisée en ce qu'il comprend les étapes suivantes. a) formation en présence d'eau d'une pâte à partir d'un mélange de grains de carbure de silicium dont le diamètre d5o est compris entre 5 m et 300 m, de préférence entre 10 et 150}gym, d'un liant organique et d'un agent porogène inorganique, sous forme de particules à base de silice et dont la porosité globale est supérieure à 7o%, b) mise en forme, de préférence par extrusion, d'un monolithe plastique brut en forme de nid d'abeille, c) séchage dudit monolithe, d) cuisson du monolithe jusqu'à une température supérieure à 2100 C. 2. Procédé selon la 1, dans lequel au moins 10% massique desdits grains présentent un diamètre supérieur à 5 m, le diamètre médian d50 de cette fraction granulométrique étant compris entre 5pm et 300 m. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le mélange est obtenu à partir d'au moins deux fractions de grains dont. - une fraction de grains dont le diamètre médian est compris entre 0,1 et 10 m, de préférence entre 0,1 et 5 m et - une fraction de grains dont le diamètre médian est compris entre 5 m et 300 m, de préférence entre 10 et m. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les particules sont des billes pleines ou creuses sensiblement sphériques et de diamètre moyen compris entre 5 et 100 m, de préférence compris entre 10 et 30 m. 5. Procédé selon la 4 dans lequel les billes sont creuses, l'épaisseur de la paroi étant inférieure à 30% du diamètre moyen des particules, de préférence inférieur à 10% dudit diamètre, voire inférieure à 5%. 6. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les particules à base de silice comprennent en outre de l'alumine Al2O3r la teneur pondérale en alumine dans les particules à base de silice étant inférieure à 15%, de préférence étant inférieure à 5% et de manière très préférée l'alumine étant présente uniquement sous forme d'impuretés inévitables. 7. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les particules à base de silice comprennent les éléments suivants, en pourcentage pondéral: SiO2 de 50 à 99% et de préférence supérieur à 65%, Na2O de 0 à 20% et de préférence de 1 à 15%, CaO de 0 à 15 et de préférence de 1 à 1o%, B2O3 de 0 à 20% et de préférence de 1 à 6,5%, P2O5 de 0 à 5% et de préférence de 0,5 à 1,5%, le reste étant constitué par des impuretés inévitables. 8. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape de cuisson est mise en oeuvre sous air jusqu'à une température comprise entre 300 et 750 C, puis sous une atmosphère non oxydante, de préférence neutre, jusqu'à une température comprise entre 2100 et 2450 C. 9. Procédé selon la 8, dans lequel la vitesse de chauffe lors de l'étape de cuisson sous air est comprise entre 5 et 200 C/h, de préférence entre 10 et 150 C par heure, sans palier intermédiaire. 10. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la quantité massique de particules de porogènes, rapportée à une base 100 en poids de SiC, est comprise entre 1 et 30, de préférence entre 1 et 17. 11. Structure poreuse en carbure de silicium du type en nid d'abeilles susceptible d'être obtenu selon l'une des précédentes. 12. Utilisation d'une structure obtenue selon l'une des 1 à 10 comme support catalytique dans une ligne d'échappement d'un moteur diesel ou essence ou comme filtre à particules dans une ligne d'échappement d'un moteur diesel.
C,B
C04,B01
C04B,B01D,B01J
C04B 38,B01D 53,B01J 27,B01J 35,C04B 35
C04B 38/02,B01D 53/94,B01J 27/224,B01J 35/04,C04B 35/565
FR2890380
A1
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET DE DISTRIBUTION COMPORTANT UN EMBOUT ET UNE POCHE SOUPLE FIXEE A L'EMBOUT.
20,070,309
La présente invention concerne les dispositifs de conditionnement et de distribution comportant un embout en matière plastique et une poche souple fixée à l'embout. US 6 612 466 divulgue un exemple d'embout comportant un corps tubulaire, une collerette et sous celle-ci deux ailettes diamétralement opposées, présentant une épaisseur constante dans la direction axiale et s'amincissant dans la direction radiale. Lorsque l'embout comporte un col fileté afin de recevoir un bouchon, le consommateur doit saisir le bouchon d'une main et la poche de l'autre et tourner l'un par rapport à l'autre pour dévisser le bouchon. La poche n'étant pas rigide, il se produit sous le bouchon une torsion qui déforme la poche en lui donnant un aspect vrillé inesthétique et qui rend l'usage du dispositif incommode. Une solution pour remédier à ce problème peut consister à réaliser sous la collerette une portion creuse élargie de section transversale lenticulaire, les parois opposées de la poche souple étant fixées sur les grands côtés de cette portion creuse élargie. Une telle solution présente l'inconvénient de constituer une réserve de produit à l'intérieur de la portion creuse élargie, qu'il est difficile de sortir de la poche. De plus, la matière plastique de l'embout présente une certaine perméabilité à l'air et la surface d'échange relativement importante peut nuire à la conservation du produit contenu dans la poche. Le brevet US 4 126 167 divulgue un embout comportant également deux ailettes diamétralement opposées, s'amincissant dans la direction radiale. Un tel embout ne résout pas de manière entièrement satisfaisante le problème des échanges gazeux à travers la matière plastique de l'embout et rend difficile le vidage complet de la poche, en raison de la possibilité d'accumulation de produit sous l'embout. US 2003/0172950 décrit un embout comportant deux ailettes pourvues d'évidements destinés à procurer un gain de matière. Il existe par conséquent un besoin pour bénéficier d'un dispositif de conditionnement et de distribution dans lequel l'embout soit facile à fixer à la poche, qui soit d'utilisation aisée, notamment en cas de dévissage du bouchon, et qui offre également un vidage satisfaisant de la poche, ainsi que, dans le cas où le produit contenu dans celle-ci est sensible à l'oxydation, une bonne conservation à l'abri de l'air. L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un dispositif de conditionnement et de distribution comportant une poche souple et un embout de distribution sur lequel la poche est fixée, cet embout de distribution comportant: - un corps tubulaire ayant un axe et définissant au moins un orifice d'entrée et un orifice de distribution, - deux ailettes sensiblement diamétralement opposées, situées de part et d'autre du corps, ces ailettes ayant au moins une portion s'amincissant dans la direction axiale, en éloignement de l'orifice de distribution. Les ailettes peuvent comporter sur une portion au moins de leur longueur, c'est-à-dire selon leur axe longitudinal, des faces opposées convergeant vers le bas, ces faces pouvant s'étendre par exemple sur la majeure partie de la hauteur de ladite portion, voire sur sensiblement toute la hauteur des ailettes. L'amincissement des ailettes réduit les échanges gazeux à travers l'embout ainsi que le volume de produit susceptible de rester prisonnier du dispositif à la fin de son utilisation. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de conditionnement et de distribution comportant une poche souple et un embout sur lequel est fixée la poche, cet embout comportant un corps tubulaire et deux ailettes diamétralement opposées s'étendant à partir du corps tubulaire, la poche comportant deux parois opposées soudées entre elles, définissant un espace intérieur contenant le produit, dispositif dans lequel les ailettes sont isolées sur au moins une portion de leur longueur de l'espace intérieur de la poche par une zone de soudure des parois entre elles. Cette zone de soudure isole l'espace intérieur de la matière plastique de l'embout, ce qui permet de réduire les échanges gazeux à travers la matière plastique de l'embout et améliore le vidage de la poche. Les ailettes peuvent avantageusement être isolées, sur toute leur longueur, de l'espace intérieur par une zone de soudure des parois de la poche entre elles. L'embout n'est ainsi en contact avec le produit que dans la partie centrale du corps, les ailettes étant complètement intégrées à la soudure des parois du tube. Les ailettes peuvent comporter chacune au moins une portion ayant un axe longitudinal s'étendant obliquement relativement à l'axe du corps tubulaire. Les ailettes peuvent s'étendre généralement vers le bas, quand le dispositif est observé avec l'axe du corps de l'embout vertical et l'orifice de distribution en haut. 2890380 3 Les ailettes peuvent être sensiblement rectilignes ou non, par exemple comporter un coude dirigé vers le bas. Les ailettes peuvent comporter, sur au moins une portion de leur bord supérieur, au moins une nervure, mieux deux nervures opposées. Le bord supérieur de la 5 poche peut venir sensiblement en appui sous la ou les nervures. Au moins une ailette s'étend de préférence dans la direction radiale sur une distance supérieure à 10 mm, afin de faciliter le dévissage d'un bouchon monté sur l'embout. Les ailettes peuvent comporter chacune une portion d'extrémité où elles 10 s'amincissent en éloignement du corps tubulaire. Le corps peut comporter une collerette. Les extrémités distales des ailettes peuvent être plus éloignées de l'axe du corps tubulaire que ne l'est la collerette. La collerette peut comporter au moins un méplat sensiblement parallèle aux ailettes, notamment deux méplats diamétralement opposés, sensiblement parallèles aux ailettes. Le corps peut comporter un col fileté s'étendant entre la collerette et l'orifice de distribution, afin de recevoir un bouchon de fermeture. Le dispositif peut comporter des jonctions arrondies entre les ailettes et le corps tubulaire, du côté de l'orifice d'entrée. La poche est avantageusement soudée sur l'embout, et comporte deux parois principales opposées soudées sur les ailettes. Les parois principales de la poche sont avantageusement soudées l'une à l'autre le long d'au moins une partie de la longueur des ailettes et sous celles-ci. Les bords longitudinaux de la poche peuvent être plus éloignés de l'axe du corps que ne le sont les extrémités distales des ailettes. En variante, les bords longitudinaux de la poche sont moins éloignés de l'axe du corps que ne le sont les extrémités distales des ailettes. La poche est réalisée par exemple avec une feuille composite thermoscellable. La poche contient par exemple un produit à stocker à l'abri de l'air, notamment 30 un produit de coloration capillaire. L'invention a encore pour objet un embout pour dispositif de conditionnement et d'application tel que défini plus haut. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 est une vue en élévation, schématique, d'un exemple de dispositif 5 réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 est une section selon II-II de la figure 1, - la figure 3 est une section transversale, schématique, selon III-III de la figure 1, - la figure 4 représente isolément, en perspective, l'embout de la figure 1, 10 - la figure 5 est une coupe axiale de l'embout de la figure 4, - la figure 6 est une vue de côté de l'embout de la figure 4, - la figure 7 est une vue de dessus de l'embout de la figure 4, - la figure 8 est une section transversale selon VIIIVIII de la figure 5, - les figures 9 et 11 sont des vues partielles, schématiques, analogues à la 15 figure 1, de variantes de mise en oeuvre de l'invention, et - les figures 10 et 12 sont des sections respectivement selon X-X et XII-XII. On a représenté à la figure 1 un dispositif de conditionnement et de distribution 1 comportant une poche souple 2 fixée à un embout 3 en partie supérieure. La poche 2 comporte deux parois principales 4 et 5 qui sont soudées à leur 20 périphérie et sur l'embout 3 de façon à former un espace intérieur contenant le produit, les zones soudées étant matérialisées par des hachures sur la figure 1. L'embout est réalisé en matière plastique, par exemple en polyéthylène. Dans l'exemple considéré, la poche 2 comporte deux bords longitudinaux 6 qui s'étendent selon un axe longitudinal X et un fond 7 qui s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe X, mais d'autres formes sont possibles. L'embout 3 comporte, comme on peut le voir sur la figure 4, un corps 8, tubulaire d'axe Y, ce corps comportant en partie supérieure un col fileté 10 qui définit un orifice de distribution 11 pour le produit. Le col fileté 10 peut accueillir un bouchon de fermeture non représenté se 30 vissant sur l'embout. Le corps 8 comporte en partie inférieure une jupe 13 qui définit à son extrémité basse un orifice d'entrée 14 pour le produit. Le corps 8 comporte une collerette 15 à la base du col fileté 10. L'embout 3 comporte deux ailettes 20 diamétralement opposées, qui s'étendent à partir de la jupe 13 chacune selon un axe longitudinal Z qui est incliné vers le bas dans l'exemple considéré et qui fait avec l'axe longitudinal Y du corps 8 un angle a non nul, par exemple voisin de 80 , comme illustré à la figure 5. Dans une variante non illustrée, l'angle a est égal à 90 . Les ailettes 20 s'étendent dans l'exemple considéré d'une manière rectiligne selon l'axe Z, mais il pourrait en être autrement, comme cela sera décrit plus loin. Chaque ailette 20 présente en section transversale, comme illustré sur la figure 8, une épaisseur e qui va s'amincissant vers le bas, comportant deux faces principales 23 faisant entre elles un angle (3 qui est par exemple compris entre 5 et 10 , par exemple de l'ordre de 8 . Chaque ailette 20 comporte, le long de son bord longitudinal supérieur, deux nervures longitudinales 24 qui définissent chacune un épaulement 25 avec la face 23 correspondante de l'ailette. Le dessus de chaque ailette forme ainsi avec les nervures 24 un plat 27 incliné légèrement vers le bas. L'écartement D entre les extrémités distales 30 des ailettes 20 est largement supérieur à l'écartement d entre les extrémités opposées 31 de la collerette 15 qui se situent dans le plan des ailettes, ce qui permet une bonne prise en main du dispositif par l'utilisateur lors du dévissage du bouchon. Les ailettes 20 s'amincissent à leur extrémité distale 30, comme on peut le voir notamment sur les figures 4 et 6, ce qui permet d'éviter de blesser les parois de la poche. Dans le même but, les coins inférieur 33 et supérieur 34 de chaque ailette sont arrondis à son extrémité distale. Des jonctions arrondies 35 sont prévues entre la jupe 13 et le bord inférieur longitudinal 37 des ailettes 20. La collerette 15 comporte dans l'exemple considéré deux méplats 38 diamétralement opposés qui sont sensiblement parallèles aux axes longitudinaux Z des ailettes 20. Lorsque la poche 2 est assemblée avec l'embout 3, les parois 4 et 5 de la poche sont soudées sur la jupe 13 et sur les faces opposées 23 des ailettes 20, comme illustré à la figure 2, ainsi que sous celles-ci dans une zone 40, comme illustré à la figure 2, ce qui évite l'accumulation de produit sous l'embout et réduit également les échanges gazeux à travers l'embout. Le bord supérieur 41 des parois 4 et 5 vient avantageusement en appui sous les nervures 24 des ailettes 20 ainsi que sous la collerette 15, l'axe Y de l'embout étant 5 confondu avec l'axe X de la poche dans l'exemple considéré. Les bords longitudinaux 6 peuvent être plus éloignés de l'axe X que ne le sont les extrémités distales 30 des ailettes. En variante, comme illustré à la figure 9, les ailettes 20 peuvent s'étendre au-delà des bords longitudinaux 6 de la poche en présentant une forme coudée avec une portion proximale 44 inclinée vers le bas et une portion distale 43 s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe Y de l'embout. Dans une telle variante, les parois 4 et 5 de la poche peuvent être soudées entre elles sous la portion proximale 44 et le long d'une région 46 adjacente à une portion distale 43, du côté intérieur de la poche, comme illustré sur la figure 10. Avantageusement, chaque portion distale 43 présente un côté 45 effilé en direction de l'axe Y, afin de faciliter l'assemblage des parois 4 et 5 dans la zone 46. Les nervures 24 peuvent ne pas s'étendre sur toute la longueur de la portion proximale 44 des ailettes. Dans une autre variante, illustrée à la figure 11, les ailettes 20 présentent une forme coudée mais leur bord radialement le plus extérieur est moins éloigné de l'axe Y que ne le sont les bords longitudinaux 6 de la poche, ce qui peut permettre d'assembler les parois 4 et 5 de part et d'autre de chaque portion distale 43, non seulement selon une zone 46 située du côté intérieur, mais également selon une zone d'assemblage 49 située du côté extérieur, comme on peut le voir sur la figure 12. La portion distale 43 présente avantageusement une forme s'effilant à la fois vers l'intérieur et vers l'extérieur, afin de faciliter l'assemblage des parois 4 et 5. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à une forme de poche particulière et celle-ci peut être plus ou moins allongée, les termes poche et tube étant considérés comme synonymes dans la présente demande. Dans tous les exemples décrits, les nervures 24 pourraient être supprimées. La poche peut être réalisée avec différents matériaux et notamment avec une feuille composite. Une telle feuille peut comporter par exemple un complexe multicouche comportant: - une couche métallique, par exemple réalisée à partir d'aluminium ou d'un alliage comportant de l'aluminium, - un agent d'adhésion d'un côté de cette couche métallique, comportant par exemple un copolymère comprenant au moins 7 % en poids de motifs carboxyliques et/ou carboxylates, les motifs carboxyliques pouvant être sous forme d'acide, et - une couche d'un matériau non métallique, liée à la couche métallique via l'agent d'adhésion, par exemple un matériau thermoplastique, de préférence polymère, par 10 exemple du polyéthylène. Le motif carboxylate est par exemple un motif acrylate ou méthacrylate, par exemple l'acrylate d'éthyle. Le motif carboxylique est par exemple de l'acide acrylique ou méthacrylique. Le copolymère peut comporter au moins un deuxième monomère présentant un motif alkylénique dont la chaîne alkyle comprend de 2 à 10 atomes de carbone. L'agent d'adhésion est par exemple un copolymère d'éthylène et d'acrylate d'éthyle ou un copolymère d'éthylène et d'acide acrylique. L'agent d'adhésion peut comporter par exemple entre 7 et 19 %, plus particulièrement entre 8 et 11 %, voire entre 8,5 et 10,5 %, et de préférence 9,7 % en poids d'un acide acrylique ou d'un ester acrylique. La structure composite peut comporter une deuxième structure extérieure accolée à la couche métallique, cette structure extérieure pouvant être réalisée dans un matériau thermoplastique, notamment polymère, par exemple du polyéthylène téréphtalate, étant destinée à définir la surface extérieure de la poche. Cette structure extérieure peut être solidaire de la couche métallique par l'intermédiaire d'une couche d'un deuxième agent d'adhésion, notamment une colle à base de polyuréthane. D'autres structures de feuille composite sont possibles. Le dispositif de conditionnement peut comporter un produit de coloration capillaire à stocker à l'abri de l'air. Ce produit est par exemple une composition contenant au moins un agent alcalinisant, par exemple choisi parmi l'ammoniaque et/ou l'éthanolamine et/ou le silicate de sodium, et peut contenir par exemple au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur ainsi qu'un ou plusieurs colorants directs. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un dispositif de conditionnement et de distribution comportant une poche souple et un embout de distribution (3) sur lequel la poche est fixée, cet embout de distribution comportant :- un corps tubulaire (8) ayant un axe (Y) et définissant au moins un orifice d'entrée et un orifice de distribution (11),- deux ailettes (20) sensiblement diamétralement opposées, situées de part et d'autre du corps (8), ces ailettes (20) ayant au moins une portion présentant deux faces opposées convergeant vers le bas.
1. Dispositif de conditionnement et de distribution comportant une poche souple (2) et un embout de distribution (3) sur lequel la poche est fixée, cet embout de distribution comportant: - un corps tubulaire (8) ayant un axe (Y) et définissant au moins un orifice d'entrée (14) et un orifice de distribution (11), - deux ailettes (20) sensiblement diamétralement opposées, situées de part et d'autre du corps (8), ces ailettes (20) ayant au moins une portion présentant deux faces opposées (23) convergeant vers le bas. 2. Dispositif de conditionnement et de distribution comportant une poche souple (2) et un embout (3) sur lequel est fixée la poche, cet embout comportant un corps tubulaire (8) et deux ailettes (20) diamétralement opposées s'étendant à partir du corps tubulaire, la poche comportant deux parois opposées (4, 5) soudées entre elles, définissant un espace intérieur contenant le produit, dispositif dans lequel les ailettes (20) sont isolées sur au moins une portion de leur longueur de l'espace intérieur de la poche par une zone (40) de soudure des parois (4, 5) entre elles. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les ailettes sont isolées sur toute leur longueur de l'espace intérieur par une zone (40) de soudure des parois de la poche entre elles. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel les ailettes (20) comportent chacune au moins une portion ayant un axe longitudinal (Z) s'étendant obliquement relativement à l'axe (Y) du corps (8). 5. Dispositif selon la précédente, dans lequel les ailettes s'étendent généralement vers le bas. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les ailettes (20) comportent, sur au moins une portion de leur bord supérieur, au moins une nervure (24). 7. Dispositif selon la précédente, dans lequel les ailettes (20) 30 comportent sur au moins une portion de leur bord supérieur deux nervures opposées (24). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins une ailette (20) s'étend dans la direction radiale sur une distance supérieure à 10 mm. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les ailettes comportent chacune une portion d'extrémité où elles s'amincissent en éloignement du corps (8) de l'embout. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le corps (8) comporte une collerette (15). 11. Dispositif selon la précédente, dans lequel les extrémités distales (30) des ailettes sont plus éloignées de l'axe (Y) du corps (8) que ne l'est la collerette (15). 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le corps (8) comporte un col fileté (10) s'étendant entre la collerette (15) et l'orifice de distribution (11). 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant des jonctions arrondies (35) entre les ailettes (20) et le corps (8) du côté de l'orifice d'entrée (14). 14. Dispositif selon la 10, dans lequel la collerette comporte au moins un méplat (38) sensiblement parallèle aux ailettes, notamment deux méplats diamétralement opposés sensiblement parallèles aux ailettes. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les ailettes (38) sont sensiblement rectilignes. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel les ailettes (38) comportent un coude dirigé vers le bas. 17. Dispositif selon la 1, dans lequel la poche (2) est soudée sur l'embout (3). 18. Dispositif selon la précédente, dans lequel la poche comporte deux parois principales (4, 5) opposées, soudées sur les ailettes. 19. Dispositif selon la précédente, dans lequel les parois 30 principales sont soudées l'une à l'autre le long d'au moins une partie de la longueur des ailettes et sous celles-ci, de façon à isoler les ailettes de l'espace intérieur de la poche. 20. Dispositif selon la 6, dans lequel le bord supérieur de la poche vient sensiblement en appui sous la nervure (24). 21. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les bords longitudinaux (6) de la poche sont plus éloignés de l'axe (Y) du corps que ne le sont les extrémités distales des ailettes. 22. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 20, dans lequel les bords longitudinaux (6) de la poche sont moins éloignés de l'axe (Y) du corps (8) que ne le sont les extrémités distales des ailettes. 23. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans 10 lequel la poche comporte une feuille composite. 24. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la poche contient un produit à stocker à l'abri de l'air. 25. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la poche comporte un produit de coloration capillaire. 26. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les faces (23) convergeant vers le bas s'étendent sur la majeure partie de ladite portion des ailettes, mieux sur sensiblement toute la hauteur de ladite portion. 27. Embout pour dispositif de conditionnement et d'application tel que défini dans l'une quelconque des précédentes.
B
B65
B65D
B65D 33,B65D 35,B65D 65
B65D 33/16,B65D 35/08,B65D 65/26
FR2890169
A1
CAPTEUR DE PARAMETRES D'UN FLUIDE ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE DU CAPTEUR.
20,070,302
Domaine de l'invention La présente invention concerne un capteur pour saisir des paramètres d'un fluide comprenant deux électrodes soumises à une tension, un électrolyte solide entre les électrodes dans lequel peut s'établir un courant ionique, notamment un courant ionique d'oxygène lorsqu'une tension est appliquée aux électrodes, ainsi qu'une barrière de diffusion en amont des électrodes. L'invention concerne également un procédé de mesure de la pression d'un fluide. Etat de la technique Pour saisir les paramètres d'un fluide tel que la pression du fluide, la concentration d'un composant du fluide et le débit volumique et/ou massique on connaît différentes possibilités de saisie. La me-sure de pression peut se faire par exemple directement par la déformation d'une membrane ou encore à l'aide d'un capteur dynamométrique. Des exemples de réalisation sont les capteurs de pression à couche épaisse avec des membranes de mesure munies de résistances réalisées chaque fois en technique de couche épaisse, les capteurs de pression semi-conducteurs avec des résistances dépendant de la pres- Sion sur des membranes en silicium fabriquées selon les procédés de la technique des micro-systèmes, ainsi que des capteurs piézo-électriques dans lesquels une pression appliquée à une céramique piézo-électrique génère une tension électrique proportionnelle à la pression. Ces formes de réalisation conviennent pour des températures d'utilisation dans une plage inférieure à 150 C. Pour les températures d'environnement plus élevées par exemple dans les moteurs à combustion, la mesure de la pression ne se fait pas directement à l'emplacement mais on transfère l'ensemble pression/force à un emplacement plus froid au niveau duquel on peut me- surer la pression par l'une des techniques exposées ci-dessus. C'est ainsi que par exemple on peut déterminer la pression dans la chambre de combustion d'un moteur à combustion par une membrane de pression fermant la chambre du cylindre, sous la forme d'une force trans-mise par un poussoir de transmission et produite dans une zone relativement plus froide correspondant à une plage de températures in- férieure à environ 150 C vers une pile d'éléments de piézo-céramiques en général cylindriques qui fournit alors une tension proportionnelle à la pression. Mais l'inconvénient de ce procédé réside dans son encombrement important et dans ses possibilités d'application limitées. Il est en outre connu d'utiliser des capteurs céramiques de gaz d'échappement pour mesurer et réguler la composition des gaz d'échappement chauds dans une plage de températures allant jusqu'à 1200 C. Ces capteurs planaires par exemple une sonde lambda ou des capteurs d'oxyde d'azote NOx sont chauffés à l'aide d'un dispositif de chauffage interne pour se mettre à une température de fonctionnement de l'ordre de 600 C jusqu'à 900 C. On utilise de préférence du dioxyde de zirconium stabilisé avec de l'yttrium (YSZ) et des films d'oxyde d'aluminium Al2O3 comme céramique de fonctionnement et de structure. La mesure du débit massique d'air se fait de façon générale sous la forme d'une mesure de pression différentielle. Selon la for-mule de Bernouilli, la différence de pression en amont et en aval d'un tube est proportionnelle au débit. Des modes de réalisation connus de débitmètre massique d'air sont les chemins turbulents de Karman selon lesquels on exploite des turbulences régulières en aval d'un obstacle placé dans l'écoulement ou encore la différence de temps de parcours mesuré par ultrasons, les mesures de pression dynamique telles que par exemple au niveau d'un volet de retenue mobile ou encore la convection utilisant un fil en platine chauffé (fil de Pt) ou une couche d'une épaisseur de platine, chauffée que l'on refroidit avec la masse d'air de façon que le maintien de la température du fil ou de la couche épaisse constitue une mesure du débit massique. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un capteur permettant de saisir les paramètres d'un fluide ainsi qu'un procédé de mise en oeuvre applicable au capteur et en particulier pour d'autres domaines. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un capteur du type défini ci-dessus caractérisé en ce que la barrière de diffusion est conçue pour une mesure de pression de façon que lorsque qu'une tension est appliquée, un courant limite ionique traverse l'électrolyte solide, courant qui est proportionnel à la pression d'un milieu en amont de la barrière de diffusion. L'invention concerne également un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que dans un dispositif composé de deux électrodes et d'une barrière de diffusion en amont d'une électrode ainsi que d'un électrolyte solide entre les électrodes, par l'application d'une tension entre les électrodes on génére un courant limite ionique à partir des ions du fluide diffusés par la barrière de diffusion, la barrière de diffusion étant prévue pour que l'intensité du courant limite ionique soit proportionnelle à la pression d'un fluide en amont de la barrière de diffusion et qu'une variation du courant limite ionique soit exploitée comme variation de pression du fluide en amont de la barrière de diffusion. Ainsi la présente invention concerne un capteur pour saisir des paramètres d'un fluide à l'aide de deux électrodes auxquelles on applique une tension; un électrolyte solide est installé entre les électrodes et dans cet électrolyte solide il s'établit un courant ionique lorsqu'on applique une tension aux électrodes. Une barrière de diffusion est pré- vue en amont de l'une des électrodes. Ce capteur lorsqu'on applique une tension fournit un courant limite ionique IG qui traverse l'électrolyte solide. Ce courant est proportionnel à la pression d'un milieu en amont de la barrière de diffu- sion. Cela permet de déterminer un premier paramètre du fluide dépendant de la pression. Le fluide diffuse à travers la barrière de diffusion vers l'électrode qui l'ionise. Le courant ionique qui en résulte passe comme indicateur de pression à travers l'électrolyte solide vers la seconde électrode. Un tel procédé de mesure peut être par exemple fondé sur le principe de la conductivité de l'oxygène dans un électrolyte solide (principe de Nernst). En appliquant une tension par un électrolyte solide en contact avec deux électrodes poreuses par exemple des électrodes en platine, l'électrolyte solide étant par exemple un électrolyte YSZ, on peut induire un courant d'oxygène. Ce courant d'oxygène est proportionnel à la tension électrique appliquée. Grâce à la barrière de diffusion en amont de l'une des électrodes on peut limiter le courant ionique selon le principe du courant limite. La plage de saturation du courant ionique de l'oxygène peut être fixée par la constante de diffusion de la barrière gazeuse. De façon caractéristique on arrive à une telle saturation du courant ionique de l'oxygène c'est-à-dire un courant limite dès que l'on applique une tension de l'ordre de 0,1 V - 0,2 V. Pour une tension électrique constante supérieure à cette plage de saturation qui est par exemple à 0,4 V, le niveau du courant ionique limite dépend directe-ment de la pression totale P du fluide appliqué à la barrière de diffusion. Cela permet d'exploiter le courant ionique limite IGI selon l'invention comme grandeur de mesure dépendant de la pression. Pour déterminer une différence de pression AP dans un fluide on peut déterminer à l'aide d'un second capteur construit de la même manière, un second paramètre du fluide dépendant de la pression sous la forme d'un courant ionique IGII lié au courant ionique IGI pour donner le rapport IGI - IGII = C*(Pi - Pli). Le paramètre C est la va-leur de la concentration d'une composante du fluide qui dans l'exemple ci-dessus serait la concentration d'oxygène; cette concentration peut également se déterminer par un circuit connu réalisé de manière appropriée utilisant le courant ionique. En application d'un rapport de proportionnalité entre la pression P dans le fluide appliqué à la barrière de diffusion et le courant ionique produit, en exploitant les 2 courants ioniques limites on peut déterminer la différence de pression entre les 2 points de mesure. En outre cela permet un procédé de mesure du débit du fluide. Pour cela on suppose que l'on détermine également une valeur de concentration c d'un composant autour du fluide de façon à déterminer la différence de pression AP entre deux points de mesure I et II pour déterminer la densité Rho du fluide dans la plage de mesure de la conduite traversée par le fluide de section A de préférence constante et que l'on suppose régulier; on suppose en outre que la vitesse d'écoulement V dans la plage de mesure est pratiquement homogène et le débit volumique est égal à QV = V*A (m3/h) et le débit massique est QM = Roh *V *A(kg/h) ; on peut obtenir ainsi le débit volumique QV ou le débit massique QM en appliquant la relation: différence de pression AP = constante* VQV *QM comme résultat de la mesure. Une autre possibilité pour saisir un paramètre du fluide selon la procédure présentée ci-dessus consiste à utiliser une autre paire d'électrodes entre lesquelles est placé un électrolyte solide et une autre barrière de diffusion de façon que lorsqu'une tension est appliquée à ce dispositif, on obtienne un courant limite ionique IGIII qui est pratiquement indépendant de la pression dans le milieu en amont de la barrière de diffusion. En mettant en rapport le courant ionique IG du premier mode de réalisation en relation avec le courant ionique IGIII de ce mode de réalisation on peut déterminer la pression absolue P régnant dans le fluide. Il faut certes veiller à ce que les deux courants ioniques IG dé- pendent en outre de la concentration c d'une composante O du fluide. En mesurant simultanément les deux courants ioniques limites IG on peut toute fois grâce à une disposition appropriée des deux paires d'électrodes dans le fluide, saisir les paramètres et en différenciant les deux courants limites IG, on obtient le signal de mesure souhaité indépendamment de la concentration c de la composante O du fluide concerné. Pour déterminer une valeur on propose pour cela un pro-cédé de mesure d'une pression absolue dans un fluide qui consiste par exemple à mettre en relation un premier courant ionique limite IGI dans un premier élément de capteur de pression I avec un second courant ionique limite IGIII d'un second élément de capteur de pression III en tenant compte d'une concentration c d'une composante O du fluide et en mettant en relation; le premier courant limite ionique IGI dépend de la pression P régnant dans le fluide ainsi que de la concentration cl de la composante I du fluide à l'emplacement de mesure du premier élément de capteur de pression I et le second courant limite ionique I ionique IGIII dépend également de la concentration cIII du même composant O du fluide à l'emplacement de la mesure du second élément de capteur de pression III en étant toutefois pratiquement indépendant de la pression P du fluide; comme les valeurs de concentration cl et cIII sont égales ou pratiquement égales pour le composant 0 du fluide aux emplacements des deux éléments de capteur de pression I, III, en substituant la relation entre le courant ionique limite IGI en fonction de la concentration cm du composant O concerné du fluide par la relation entre le second courant limite ionique IGIII par rapport à la concentration cl, on en dé- duit la pression absolue P du fluide par la relation P = IGI / IGIII. Les points de mesure de pression sont disposés pour qu'ils se trouvent pratiquement sur une même couche de pression isobare. Pour pouvoir mesurer précisément les courants limites ioniques, le capteur peut en outre être équipé d'un élément de chauffage de façon qu'il puisse fonctionner de préférence à une température de fonctionnement réglable, constante pour l'électrolyte solide. Pour avoir un capteur particulièrement sensible on peut réaliser ses contours pour produire ou amplifier une différence de pression entre l'arrête amont et l'arrête aval du capteur installé dans la veine de fluide. Des formes de surface portantes conviennent tout particulièrement à cet effet. À titre d'exemple, on envisage des sections rectangulaires, ovales ou semi-ovales, en losange, triangulaire, en forme de coin ou des sections analogues à plusieurs contours de section. La dis-position des barrières de diffusion dans les zones frontales de ces sec- tions est particulièrement efficace car alors en général on aura la plus grande différence de pression entre ces deux points de mesure successifs dans la direction de l'écoulement pour une attaque latérale du capteur. On obtient une extension supplémentaire de la plage d'application de ce capteur si l'on utilise des matières pour fabriquer le capteur qui sont très réfractaires et permettent leur application par exemple à une plage de température supérieure à environ 150 C. Cela permet de les utiliser également dans des domaines dans lesquels on ne pouvait plus utiliser les capteurs de pression actuels utilisant la résis- tance ou l'effet piézoélectrique à cause de leur caractère réfractaire limité. Il est particulièrement avantageux d'utiliser des matières réfractaires dans une plage allant jusqu'au-delà de 1200 C et de préférence même au-delà de 2000 C. De tels capteurs peuvent s'appliquer notamment à des opérations de combustion telles que celles de moteurs à combustion et dans ce cas ils sont installés directement à la sortie de la chambre de combustion ou le cas échéant à un emplacement approprié dans la chambre de combustion pour une saisie aussi proche que possible des paramètres du fluide. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une section schématique d'un capteur selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique éclatée de la structure d'un capteur constitué de couches superposées, - la figure 3 montre 6 modes de réalisation possibles de sections de capteur. Description de modes de réalisation La figure 1 montre schématiquement une section d'un élément de capteur 1, 2 électrodes 21, 17 entre lesquelles est placé un électrolyte solide 12 et une barrière de diffusion 18 en amont de l'électrode 21. Une flèche 5 placée devant la barrière de diffusion 18 re-présente symboliquement la direction de diffusion du fluide arrivant sur la barrière de diffusion 18. Dans la mesure où un fluide à la pression P est appliqué à la barrière de diffusion 18, il diffuse dans la direction 5 à travers le fluide vers l'électrode 21; au niveau de cette électrode il y a ionisation d'un composant du fluide lorsqu'une tension est appliquée aux électro- des 17, 21; il en résulte un courant ionique 2 qui passe dans l'électrolyte solide vers l'électrode 17. L'intensité de ce courant ionique est détecté comme cela est représenté symboliquement dans le dessin par l'appareil de mesure 4. Entre autres, la valeur du courant ionique 2 est mise en corrélation très forte avec la porosité de la barrière de diffusion 18. Par un choix approprié de la porosité on peut ainsi établir 2 cas limites suivant l'application souhaitée. Le premier cas limite correspond à des pores petits et le courant ionique dépend proportionnellement du fluide et de la pression P appliquée à la barrière de diffusion 18. Dans le cas d'un tel capteur de pression on saisit le courant ionique 2 comme paramètre dépendant de la pression. Pour le second cas limite, la barrière de diffusion 18 a des pores de grande dimension si bien que toute chose étant par ailleurs identique, comme décrit ci-dessus, le courant ionique est indépendant de la pression P régnant dans le fluide et appliqué à la barrière de diffusion. Suivant le paramètre que l'on veut déterminer dans le fluide on peut réunir différentes combinaisons de tels capteurs. Pour une mesure de différence de pression entre deux points de mesures on choisit avantageusement deux capteurs ayant une barrière de diffusion formée de pores petits. La concentration de la composante de fluide qui influence également le courant ionique et qui est dans le présent exemple de l'oxygène, peut se déterminer par la même disposition à l'aide d'un circuit connu et peut ainsi être pris en compte pour deux courants ioniques limites à comparer. Pour une mesure de pression absolue on peut utiliser deux capteurs ayant des éléments de diffusion différents, à petits pores ou à pores de grande dimension. En remplaçant la relation de concen- tration du courant ionique de l'un des capteurs par une relation de con-centration de l'autre, dans l'hypothèse que la même concentration se trouve aux deux points de mesure on obtient ainsi indépendamment de cette concentration, directement la pression absolue P du fluide à partir du rapport d'un courant ionique par rapport à l'autre. Ainsi P = IGI IGIII. La figure 2 est une vue éclatée d'un capteur de pression en céramique avec des couches superposées pour les différents éléments de capteur. Pour simplifier la représentation, tous les composants possibles nécessaires du capteur ne sont pas représentés de sorte que la figure 2 ne représente pas l'intégralité du capteur. En commençant par le bas, on a ainsi représenté un film chauffant 10 audessus duquel il y a deux couches isolantes 15 entre lesquelles est placé un élément chauffant 14 pour réguler la température de fonctionnement du capteur. De plus il est prévu un film de référence 11 muni d'un canal d'air de référence 16. Ce canal d'air de référence peut être prévu sans toutefois qu'il ne soit indispensable pour le bon fonctionnement du capteur. L'électrode de référence 17 placée au-dessus correspond à l'électrode droite 17 de la figure 1. Elle forme la première électrode 17 de la paire d'électrodes 17, 21 entre lesquelles est placée l'électrolyte solide 12. Au cas où le canal d'air de référence n'existe pas, l'électrode 17 est prévue sur le côté extérieur de l'élément de capteur. L'électrode 21 reçoit sur le dessus une couche intermédiaire 22; au niveau de l'électrode 21 on a un dégagement découpe 23. Cette découpe 23 reçoit de nouveau par le dessus la barrière de diffusion 18 de préférence par sérigraphie de sorte que derrière celle-ci, à l'intérieur de l'élément de capteur il subsiste un espace libre si bien que le fluide diffusant à travers la barrière de diffusion 18 peut arriver sans perte de charge à la surface de l'électrode 21. Pour la fermeture on peut prévoir un film de recouvrement 13 sur cet élément de capteur. A côté de ce premier mode de réalisation du capteur correspondant à la structure représenté à la figure 1, la figure 2 montre une seconde structure de capteur avec les électrodes 17, 18, la découpe 24 et la seconde barrière de diffusion 19 qui laisse derrière elle un es-pace libre du côté de la surface supérieure de l'électrode. Rapporté à la direction de vue de la figure 2, ce dispositif est indiqué vers la face avant c'est-à-dire dans la direction opposée comme la première structure de capteur avec l'électrode 21. En biais au-dessus et symbolique-ment derrière cette structure de capteurs est en outre prévu dans la direction du flux 5, un fluide qui s'écoule, avec une pression P de sorte que l'attaque du fluide sur le capteur 1 se fait par le côté arrière. En principe cette structure correspond à la partie a de la figure 3 montrant 6 sections différentes comme exemple de contours extérieurs de capteurs. Les contours extérieurs sont conçus pour améliorer la sensibilité du capteur notamment du point de vue de la mesure de différence de pression. Pour simplifier la représentation, seules les figures a et b montrent à titre d'exemple deux barrières de diffusion 18, 19 en des points opposés dans la section du capteur de façon à être l'une derrière l'autre dans la direction d'écoulement 5 du fluide. Pour la présentation graphique d'un capteur de pression absolue, dans les 2 représentations a et b de la figure 3 on a chaque fois montré une se- l0 conde barrière de diffusion 18; ces barrières coopèrent évidemment avec des électrolytes correspondants 17, 21 et d'un électrolyte solide 12 placé dans l'intervalle. Avec un capteur réalisé ainsi on peut saisir à la fois une différence de pression et une pression absolue dans un fluide à exploiter. En tenant compte des conditions géométriques d'un volume recevant le fluide par exemple d'un tube de gaz d'échappement ou d'un brûleur ainsi que de l'écoulement de fluide principalement homo-gène qui règne et de la densité brute du fluide on peut également effec- tuer une mesure de masse de fluide. Les différents capteurs peuvent être logés à cet effet dans un boîtier commun dans une disposition relativement approchée. Mais également suivant l'application il peut être avantageux de les loger dans des boîtiers distincts à intervalles plus grands pour saisir les paramètres du fluide
Capteur pour saisir des paramètres d'un fluide comprenant deux électrodes (17, 21) soumises à une tension, un électrolyte solide (12) entre les électrodes dans lequel peut s'établir un courant ionique, notamment un courant ionique d'oxygène lorsqu'une tension est appliquée aux électrodes, ainsi qu'une barrière de diffusion (18) en amont des électrodes. La barrière de diffusion (18) est conçue pour une mesure de pression de façon que lorsque qu'une tension est appliquée, un courant limite ionique (Ig) traverse l'électrolyte solide (12), ce courant étant proportionnel à la pression d'un milieu en amont de la barrière de diffusion.
11 Capteur pour saisir des paramètres d'un fluide comprenant deux électrodes (17, 21) soumises à une tension, un électrolyte solide (12) entre les électrodes dans lequel peut s'établir un courant ionique, notamment un courant ionique d'oxygène lorsqu'une tension est appliquée aux électrodes ainsi qu'une barrière de diffusion (18) en amont des électrodes, caractérisé en ce que la barrière de diffusion (18) est conçue pour une mesure de pression de façon que lorsque qu'une tension est appliquée, un courant limite ionique (IG) traverse l'électrolyte solide (12), courant qui est proportionnel à la pression d'un milieu en amont de la barrière de diffusion. 2 ) Capteur selon la 1, caractérisé par une disposition supplémentaire (II) comportant une paire d'électrodes (17, 22) ainsi qu'un électrolyte solide (12) entre les électrodes et une barrière de diffusion (19) en amont de l'une des électrodes, la barrière de diffusion (19) étant conçue pour que lorsqu'une tension est appliquée, un courant limite ionique (IGII), dépendant de la pression du milieu en amont de la barrière de diffusion passe lorsqu'une tension est appliquée. 3 ) Capteur selon la 1 ou 2, caractérisé par un dispositif supplémentaire (III) comportant une paire d'électrodes (17, 21) et un électrolyte solide (12) dans l'intervalle ainsi qu'une barrière de diffusion (19) prévue devant l'une des électrodes, la barrière de diffusion (19) étant conçue de façon que lorsqu'une tension est appliquée, un courant limite ionique (IGIII) passe, ce courant étant au moins sensible-ment indépendant de la pression du fluide en amont de la barrière de diffusion. 4 ) Capteur selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte un élément chauffant (10). 5 ) Capteur selon la 1, caractérisé par deux barrières de diffusion (18, 19) l'une derrière l'autre selon la direction de passage du fluide. 6 ) Capteur selon la 1, caractérisé en ce que le contour du capteur est tel qu'il produit ou amplifie une différence de pression entre l'arrête d'attaque et l'arrête de fuite placée dans le veine du fluide. 7 ) Capteur selon la 1, caractérisé en ce qu' il est réalisé en des matériaux réfractaires pour des températures supérieures à environ 150 C. 8 ) Procédé de mesure de la pression d'un fluide, caractérisé en ce que dans un dispositif composé de deux électrodes et d'une barrière de diffusion en amont d'une électrode ainsi que d'un électrolyte solide entre les électrodes, par application d'une tension entre les électrodes on crée un courant limite ionique à partir des ions du fluide diffusés par la bar-rière de diffusion, la barrière de diffusion étant prévue pour que l'intensité du courant limite ionique soit proportionnelle à la pression d'un fluide en amont de la barrière de diffusion et qu'une variation du courant limite ionique soit exploitée comme variation de pression du fluide en amont de la bar- rière de diffusion. 9 ) Procédé selon la 8, caractérisé en ce que dans un autre dispositif composé de deux électrodes dont l'une est pré- cédée d'une barrière de diffusion, avec un électrolyte solide prévu entre les électrodes, par application d'une tension entre les électrodes on génère un courant limite ionique (IGII) par des ions du fluide diffusés dans la barrière de diffusion, la barrière de diffusion étant telle que l'intensité du courant limite ionique soit proportionnelle à la pression d'un fluide en amont de la barrière de diffusion, la barrière de diffusion du premier et du second dispositif étant prévue à des endroits différents dans un fluide, et à partir des deux courants ioniques limites, on définit une différence de pression entre les deux endroits. 10 ) Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que dans un autre dispositif composé de deux électrodes, l'une des électrodes étant précédée d'une barrière de diffusion avec un électrolyte solide prévu entre les électrodes, par application d'une tension entre les électrodes on génére un courant limite ionique avec les ions du fluide diffusés à travers la barrière de diffusion, la barrière de diffusion étant prévue pour que l'intensité du courant ionique limite (IGIII) soit pratiquement indépendante de la pression du 20 fluide en amont de la barrière de diffusion, et selon lequel ce courant ionique limite (IGIII) est en rapport avec le courant ionique limite dépendant de la pression et permet d'en déduire la pression absolue dans le fluide.
G
G01
G01L
G01L 9
G01L 9/00
FR2895439
A3
ENSEMBLE DE POIGNEE POUR STORES BATEAU SANS CORDELETTE
20,070,629
La présente invention porte sur un ensemble de poignée pour des stores bateau sans cordelette et, plus particulièrement, sur un ensemble de poignée installé sur la partie inférieure d'un store bateau pour commander l'enroulement et l'extension du store bateau. Les stores de fenêtres sont principalement installés sur des portes et des fenêtres pour arrêter la lumière du soleil et assurer une fonction décorative. Pour répondre aux besoins des utilisateurs, une large variété de stores de fenêtres est disponible sur le marché de nos jours, tels que des rideaux d'obturation, des stores bateau et similaires. Les stores bateau peuvent être divisés en stores commandés par cordelette qui sont enroulés et étendus par l'intermédiaire d'une cordelette de levage, et stores bateau sans cordelette 10 tels que celui représenté sur la FIGURE 1. Le store bateau sans cordelette 10 comprend principalement un rail supérieur 11 qui a un enrouleur automatique 12 se couplant avec un cordon de commande 121. La partie inférieure du rail supérieur 11 est couplée avec un store en tissu 13. Le store en tissu 13 a un côté arrière couplé avec une pluralité de barres d'armature 14 espacées de manière égale. Chacune des barres d'armature 14 a une pluralité de bagues 15 dans lesquelles est enfilé le cordon de commande 121. Le cordon de commande 121 a une extrémité inférieure couplée avec la barre d'armature 14 sur la partie inférieure. Lors d'une utilisation pour enrouler ou étendre le store bateau 10, tout d'abord, la main de l'utilisateur saisit la partie inférieure du store en tissu 13 et la pousse vers le haut. L'enrouleur automatique 12 enroule le store en tissu 13 vers le haut par l'intermédiaire du cordon de commande 121 et autres éléments s'y rapportant. Pour étendre le store bateau 10, la main tire la partie inférieure du store en tissu 13 vers le bas, et l'enrouleur automatique 12 et les éléments s'y rapportant mentionnés ci-dessus étendent le store en tissu. Ainsi, il n'y a pas besoin de prévoir une cordelette de levage pour commander l'enroulement et l'extension du store. Cependant, le store bateau sans cordelette 10 précédemment décrit pose toujours des problèmes en pratique, notamment : 1. Le store en tissu 13 est pliable et difficile à déplacer par des forces. Les opérations de saisie de la partie inférieure du store en tissu 13 et de déplacement vers le haut ne peuvent pas toujours déplacer le store en tissu 13 vers le haut comme désiré. La commande de l'enroulement du store est difficile. 2. La partie inférieure du store en tissu 13 n'a aucun article de décoration. L'effet décoratif du store bateau 10 peut uniquement être fourni par les motifs formés sur la surface du store en tissu 13. L'attrait global n'est pas désirable. Avec des sélections décoratives limitées, il ne peut pas motiver le désir d'achat des clients. 3. Durant le processus d'enroulement consistant à rétracter le store en tissu 13 du store bateau sans cordelette 10 vers le haut, si la taille de l'utilisateur n'est pas suffisante et que le store en tissu 13 est levé à une hauteur au-delà de la portée de l'utilisateur, la main de l'utilisateur ne peut pas saisir la partie inférieure du store en tissu 13. L'opération d'enroulement devient difficile. L'objectif principal de la présente invention est de proposer un ensemble de poignée pour des stores bateau sans cordelette qui est installé sur la partie inférieure d'un store en tissu d'un store bateau sans cordelette pour faciliter l'opération d'enroulement et également assurer un effet décoratif. Pour atteindre l'objectif précédent, l'ensemble de poignée pour stores bateau sans cordelette de l'invention comprend principalement une poignée, un dispositif d'ancrage et une plaque d'extension. La poignée a une plaque décorative et une plaque d'ancrage qui sont couplées ensemble et forment un espace d'attache par pincement entre elles. La plaque d'ancrage a une partie de fixation sur une extrémité supérieure. Le dispositif d'ancrage comprend une enveloppe creuse et un moyen de verrouillage. L'enveloppe a une ouverture pour recevoir la partie de fixation. dans l'enveloppe et partie de fixation. inférieure couplée inférieure du côté Le moyen de verrouillage est situé peut être verrouillé et ancré avec la La plaque d'extension a une extrémité de manière pivotante sur l'extrémité arrière de la plaque d'ancrage par l'intermédiaire d'une broche. L'ensemble de poignée ainsi formé est installé 20 sur la partie inférieure d'un store bateau et permet d'obtenir les effets suivants : 1. L'enroulement et l'extension du store bateau est plus facile : les utilisateurs peuvent exercer une force sur 25 l'ensemble de poignée sur la partie inférieure du store bateau. Durant l'enroulement ou l'extension du store bateau, par le couplage de la plaque d'ancrage et d'une barre d'armature sur la partie inférieure du store bateau, le store en tissu peut être déplacé vers le haut 30 ou vers le bas de manière effective. Cela conduit au fait que la commande de l'enroulement et de l'extension du store bateau est plus facile. 2. Fournir une excellente fonction ornementale : l'ensemble 35 de poignée est situé sur la partie inférieure du store bateau. Il peut comporter un profilé décoratif situé sur le côté avant du store bateau pour fournir un effet de décoration désiré. Ainsi le store bateau peut avoir des styles différents et est plus attrayant. 3. Fournir plus d'avantages pour les utilisateurs qui ne sont pas de taille suffisante : on peut faire pivoter la plaque d'extension de l'ensemble de poignée autour de la broche sur le côté arrière de la plaque d'ancrage, d'où il résulte que les utilisateurs qui n'ont pas une taille suffisante peuvent saisir la plaque d'extension pour enrouler et étendre le store. La présente invention a donc pour objet un ensemble de poignée pour stores bateau, caractérisé par le 15 fait qu'il comprend au moins : une poignée qui a une plaque ornementale et une plaque d'ancrage qui sont couplées ensemble pour former un espace d'attache par pincement entre elles, la plaque d'ancrage ayant une partie de fixation sur une 20 extrémité supérieure ; un dispositif d'ancrage qui a une enveloppe creuse et un moyen de verrouillage, l'enveloppe ayant une ouverture pour recevoir la partie de fixation dans l'enveloppe, le moyen de verrouillage étant situé dans 25 l'enveloppe pour être couplé avec la partie de fixation de la poignée ; et une plaque d'extension ayant une extrémité inférieure couplée de manière pivotante sur une extrémité inférieure du côté arrière de la plaque d'ancrage par 30 l'intermédiaire d'une broche. La partie de fixation peut avoir deux encoches correspondantes sur deux côtés opposés proches d'une extrémité supérieure de la plaque d'ancrage, l'enveloppe pouvant avoir un trou sur une extrémité supérieure, le 35 moyen de verrouillage pouvant comprendre un bouton- poussoir, deux ressorts, un premier montant de verrouillage et un second montant de verrouillage positionnés qui sont de manière mobile dans l'enveloppe, le bouton-poussoir passant à travers le trou et ayant une extrémité située dans l'enveloppe pour former un élément de poussée, le premier montant de verrouillage et le second montant de verrouillage étant situés sur deux côtés de l'élément de poussée d'une manière en contact et ayant respectivement une extrémité de verrouillage correspondant aux encoches de la partie de fixation, les deux ressorts ayant une extrémité située de manière fixe dans l'enveloppe et une autre extrémité se couplant avec une partie intermédiaire des premier et second montants de verrouillage. L'ensemble de poignée peut comprendre en outre une pluralité d'éléments d'ancrage, chacun des éléments d'ancrage ayant une autre plaque d'ancrage qui a une ouverture, l'autre plaque d'ancrage étant prolongée pour former une partie conique qui a un trou traversant. La plaque ornementale peut comprendre une pluralité de pétales de fleur ou similaires, arrangés d'une manière juxtaposée et radiale. La plaque d'ancrage peut avoir un élément d'arrêt sur un côté correspondant à la plaque d'extension, l'élément d'arrêt ayant une fente sur un côté. L'enveloppe peut avoir une ouverture. Les objectifs, caractéristique et avantages de l'invention qui viennent d'être exposés, ainsi que d'autres, ressortiront à la lecture de la description détaillée suivante, faite avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins . La FIGURE 1 est une vue schématique d'un store bateau sans cordelette classique ;35 La FIGURE 2 est une vue éclatée d'un ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention ; La FIGURE 3 est une vue latérale de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention ; La FIGURE 4 est une vue en coupe de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention avec la poignée se couplant avec le dispositif d'ancrage ; La FIGURE 5 est une vue schématique de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention avec la poignée désengagée d'avec le dispositif d'ancrage ; La FIGURE 6 est une vue arrière de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention ; - La FIGURE 7 est une vue schématique de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention avec la plaque d'extension dans une condition de pivotement ; - La FIGURE 8 est une vue en perspective d'un élément d'ancrage de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention ; La FIGURE 9 est une vue schématique de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention installé sur un store bateau sans cordelette ; La FIGURE 10 est une vue schématique de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention dans une condition d'utilisation ; et La FIGURE 11 est une vue schématique de l'ensemble de poignée pour store bateau de la présente invention dans une autre condition d'utilisation. Si l'on se réfère à la FIGURE 2, on peut voir que l'ensemble de poignée pour stores bateau sans cordelette selon l'invention comprend une poignée 20, un dispositif d'ancrage 30 et une plaque d'extension 40. Si l'on se réfère également à la FIGURE 3, on peut voir que la poignée 20 comprend une plaque ornementale 21 et une plaque d'ancrage 22 qui sont espacées l'une de l'autre pour former un espace d'attache par pincement 23 entre elles, et peuvent être connectées sur la partie inférieure pour devenir un corps d'un seul tenant, ou peuvent être séparées l'une de l'autre mais sont fixées ensemble par des éléments de fixation tels que des vis, des rivets ou similaires. La plaque d'ancrage 22 a une partie de fixation 24 sur une extrémité supérieure. La partie de fixation 24 peut être fixée au dispositif d'ancrage 30 par divers moyens et peut être désengagée comme désiré. Dans un mode de réalisation représenté sur les dessins, la partie de fixation 24 a des encoches correspondantes 241 formées sur deux côtés opposés proches d'une extrémité supérieure de celle-ci. La plaque ornementale 21 peut être formée dans n'importe quel profilé avec un effet décoratif, tel que toutes formes géométriques désirées, motifs floraux, motifs animaux ou similaires. Dans le mode de réalisation représenté dans les dessins, la plaque ornementale 21 comporte une pluralité de pétales de fleurs 211 disposés d'une manière juxtaposée et radiale. Si l'on se réfère également à la FIGURE 4, on peut voir que le dispositif d'ancrage 30 comprend une enveloppe ou coque creuse 31 et un moyen de verrouillage 32. L'enveloppe 31 a une ouverture 311 pour recevoir la partie de fixation 24 de la poignée 20. L'enveloppe 31 possède en outre des ouvertures 312 pour recevoir des éléments de fixation tels que des vis pour s'engager avec des trous de vis formés sur une barre d'armature du store bateau pour fixer l'enveloppe 31 à la barre d'armature. Le moyen de verrouillage 32 est situé dans l'enveloppe 31 et peut être engagé avec la partie de fixation 24 introduite dans l'enveloppe 31. Le moyen de verrouillage 32 permet également à la poignée 20 d'être désengagée et retirée. L'enveloppe 31 a un trou 313 sur une extrémité supérieure. Le moyen de verrouillage 32 comprend un bouton-poussoir 321, deux ressorts 322, un premier montant de verrouillage 323 et un second montant de verrouillage 324 positionnés de manière mobile dans l'enveloppe 31. Le bouton-poussoir 321 passe à travers le trou 313 dans l'enveloppe 31, et a un élément de poussée 321a sur une extrémité située dans l'enveloppe 31. Les premier et second montants de verrouillage 323 et 324 sont situés sur deux côtés de l'élément de poussée 321a d'une manière en contact, et ont des extrémités de verrouillage 323a et 324a correspondant aux encoches 241 de la partie de fixation 24. Les deux ressorts 322 ont une extrémité située de manière fixe dans l'enveloppe 31 et une autre extrémité couplée sur une partie intermédiaire des premier et second montants de verrouillage 323 et 324. Si l'on se réfère à la FIGURE 5, on peut voir que lorsque le bouton-poussoir 321 est enfoncé, l'élément de poussée 321a pousse les premier et second montants de verrouillage 323 et 324 se déplaçant vers les deux ressorts 322 et comprimant les ressorts 322 en même temps ; l'intervalle entre les extrémités de verrouillage 323a et 324a augmente ; ainsi la partie de fixation 24 de la poignée 20 peut être coincée entre elles facilement. Lorsque le bouton-poussoir 321 est relâché, la force de rappel élastique des ressorts 322 pousse les extrémités de verrouillage 323a et 324a à se verrouiller dans les encoches 241 de la partie de fixation 24 (comme représenté sur la FIGURE 4) afin de former une condition d'ancrage. Lorsque le bouton-poussoir 321 est enfoncé une nouvelle fois, la poignée 20 peut être retirée du dispositif d'ancrage 30 (comme représenté sur la FIGURE 5). Ainsi la poignée 20 peut être couplée avec le ou retirée du dispositif d'ancrage 30. Si l'on se réfère aux FIGURES 2 et 3, on peut voir que la plaque d'extension 40 peut être une plaque allongée comme représenté sur la FIGURE 6. Elle a un trou de pivot 41 sur une extrémité inférieure pour se coupler avec une extrémité inférieure de la plaque d'ancrage 22 par l'intermédiaire d'une broche 42. La plaque d'ancrage 22 a un élément d'arrêt 221 sur un côté correspondant à la plaque d'extension 40. L'élément d'arrêt 221 a une fente 221a sur un côté. Si l'on se réfère à la FIGURE 7, on peut voir que l'on peut faire pivoter la plaque d'extension 40 sur le côté arrière de la plaque d'ancrage 22 autour de la broche 42, et la verrouiller sur un côté interne de l'élément d'arrêt 221 à travers la fente 221a. Si l'on se réfère à la FIGURE 8, on peut voir que l'ensemble de poignée peut comprendre en outre une pluralité d'éléments d'ancrage 50. Chacun des éléments d'ancrage 50 a une plaque d'ancrage 51 avec une ouverture 511 formée sur celle-ci. La plaque d'ancrage 51 a un côté se prolongeant pour former une partie conique 52 qui a un trou traversant 521. Si l'on se réfère à la FIGURE 9 et aux dessins décrits précédemment, on peut voir que l'ensemble de poignée de l'invention est principalement adopté pour l'utilisation sur un store bateau sans cordelette 60. Le store bateau 60 a un rail supérieur 61, un enrouleur automatique 62 couplé à une cordelette de commande 621, un store en tissu 63, une barre d'armature 64 et une bague 65. Après assemblage pour l'utilisation, si l'on se réfère à la FIGURE 3, tout d'abord, il faut placer la partie inférieure du store en tissu 63 dans l'espace d'attache par pincement 23 de la poignée 20, avec la plaque ornementale 21 tournée sur le côté avant du store bateau 60 ; le store en tissu 63 est attaché par pincement par la plaque ornementale 21 et la plaque d'ancrage 22 ; la longueur de la plaque d'ancrage 22 peut être modifiée selon la distance entre la barre d'armature 64 sur la partie inférieure du store bateau 60 et la partie inférieure du store en tissu 63 de telle sorte que, lorsque la poignée 20 est installée sur la partie inférieure du store bateau 60, la partie de fixation 24 est située sur une position correspondant à la barre d'armature 64 sur la partie inférieure du store bateau 60 ; la barre d'armature 64 peut avoir un trou de vis (non représenté sur les dessins) correspondant à l'ouverture 312 du dispositif d'ancrage 30 de telle sorte que le dispositif d'ancrage 30 peut être fixé à la barre d'armature 64 par l'intermédiaire d'un élément de fixation. De cette façon, la partie de fixation 24 peut être introduite dans le dispositif d'ancrage 30 par l'intermédiaire de l'ouverture 311 et verrouillée par le moyen de verrouillage 32. Ainsi l'ensemble de poignée peut être installé de façon sûre sur la partie inférieure du store bateau 30 sans tomber. Lorsque l'élément d'ancrage 50 est installé et utilisé, il peut être vissé dans un trou de vis (non représenté sur les dessins) sur la barre d'armature 64 à la partie inférieure du store bateau 60 correspondant à la bague 65. Le cordon de commande 621 peut être enfilé à travers le trou traversant 521 de la partie conique 52 et couplée avec la barre d'armature 64 à la partie inférieure. Lors de l'utilisation, si l'on se réfère à la FIGURE 10, pour enrouler ou étendre le store bateau 60, il faut saisir la poignée 20 et la déplacer vers le haut. La plaque d'ancrage 22, en se couplant avec la barre d'armature 64 à la partie inférieure du store bateau 60, peut déplacer le store en tissu 63 vers le haut, puis l'enrouleur automatique 62, incorporant le cordon de commande 621 et autres éléments, peut automatiquement enrouler et rétracter le store en tissu 63 vers le haut. Pour étendre le store bateau 60, il faut tirer la poignée 20 vers le bas avec force, l'enrouleur automatique 62 et les éléments s'y rapportant peuvent étendre le store en tissu vers le bas. Durant l'enroulement du store en tissu 63, la partie conique 52 de l'élément d'ancrage 50 assure une fonction de guidage par enfilement à travers la bague 65 de telle sorte que l'enroulement du store en tissu 63 peut être accompli sans à-coups. En résumé, l'ensemble de poignée pour stores bateau sans cordelette de l'invention a les caractéristiques suivantes : 1. Pour enrouler le store bateau 60, l'utilisateur peut utiliser la poignée 20 de la présente invention pour recevoir les forces. Par le couplage de la plaque d'ancrage 22 et de la barre d'armature 64 sur la partie inférieure du store bateau 60, le store en tissu 63 peut recevoir une force de levage et être déplacé vers le haut de manière effective. Il en résulte que la commande de l'opération d'enroulement est plus simple. 2. La poignée 20 peut être installée sur la partie inférieure du store bateau 60. La plaque ornementale 21 assure une fonction d'ornementation. Par l'incorporation de motifs sur la surface du store en tissu 63, tout le store bateau 60 a un attrait esthétique plus grand et plus de valeur ajoutée. 3. Comme représenté sur les FIGURES 7 et 11, lorsque le store en tissu 63 est enroulé à une hauteur au-delà de la portée des utilisateurs, on peut faire pivoter la plaque d'extension 40 autour de la broche 42 sur le côté arrière de la plaque d'ancrage 22. Ainsi les utilisateurs peuvent saisir la plaque d'extension 40 pour effectuer l'opération d'enroulement. L'ensemble de poignée pour stores bateau sans cordelette de l'invention peut être utilisé sur un store bateau sans cordelette 60 pour faciliter les opérations d'enroulement et d'extension. Il fournit également un excellent effet ornemental et peut motiver le désir d'achat des clients. Ainsi, l'ensemble de poignée pour stores bateau de la présente invention peut être utilisé sur le store bateau sans cordelette 60 par les utilisateurs pour effectuer de manière facile l'enroulement vers le haut et l'extension du store bateau sans cordelette 60. En outre, le store bateau 60 sans cordelette aura plus d'effet décoratif pour amener les gens à l'acheter
Ensemble de poignée pour stores bateau sans cordelette destiné à être installé sur la partie inférieure d'un store bateau. Il comprend une poignée (20), un dispositif d'ancrage (30) et une plaque d'extension (40). La poignée (20) a une plaque ornementale (21) et une plaque d'ancrage (22) qui sont couplées ensemble pour former un espace d'attache par pincement (23) entre elles. La poignée (20) a une extrémité supérieure engageable avec le dispositif d'ancrage (30). La plaque d'extension (40) est couplée de manière pivotante sur le côté arrière de la plaque d'ancrage (22). Lorsque le store bateau est enroulé ou étendu, la poignée (20) peut être saisie par la main de l'utilisateur pour exercer une force. La plaque d'ancrage (22) est couplée à une barre d'armature sur la partie inférieure du store bateau pour faciliter la commande de l'enroulement et de l'extension du store bateau. La plaque ornementale (21) fournit un effet décoratif désiré pour rehausser l'attrait du store bateau. L'apparence du store bateau devient plus caractéristique.
1 - Ensemble de poignée pour stores bateau, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins : une poignée (20) qui a une plaque ornementale (21) et une plaque d'ancrage (22) qui sont couplées ensemble pour former un espace d'attache par pincement (23) entre elles, la plaque d'ancrage (22) ayant une partie de fixation (24) sur une extrémité supérieure ; - un dispositif d'ancrage (30) qui a une enveloppe creuse (31) et un moyen de verrouillage (32), l'enveloppe (31) ayant une ouverture (311) pour recevoir la partie de fixation (24) dans l'enveloppe, le moyen de verrouillage (32) étant situé dans l'enveloppe (31) pour être couplé avec la partie de fixation (24) de la poignée (20) ; et une plaque d'extension (40) ayant une extrémité inférieure couplée de manière pivotante sur l'extrémité inférieure du côté arrière de la plaque d'ancrage (22) par l'intermédiaire d'une broche (42). 2 - Ensemble de poignée selon la 1, caractérisé par le fait que la partie de fixation (24) a deux encoches correspondantes (241) sur deux côtés opposés proches d'une extrémité supérieure de la plaque d'ancrage (22), l'enveloppe (31) ayant un trou (313) sur une extrémité supérieure, le moyen de verrouillage (32) comprenant un bouton-poussoir (321), deux ressorts (322), un premier montant de verrouillage (323) et un second montant de verrouillage (324) qui sont positionnés de manière mobile dans l'enveloppe (31), le bouton-poussoir (321) s'étendant à travers le trou (313) et ayant une extrémité située dans l'enveloppe (31) pour former un élément de poussée (321a), le premier montant de verrouillage (323) et le second montant de verrouillage (324) étant situés sur deux côtés de l'élément de poussée (321a) d'une manière en contact et ayant respectivement uneextrémité de verrouillage (323a, 324a) correspondant aux encoches (241) de la partie de fixation (24), les deux ressorts (322) ayant une extrémité située de manière fixe dans l'enveloppe (31) et une autre extrémité se couplant avec une partie intermédiaire des premier et second montants de verrouillage (323, 324). 3 - Ensemble de poignée selon la 1, caractérisé par le fait que l'ensemble de poignée comprend en outre une pluralité d'éléments d'ancrage (50), chacun des éléments d'ancrage (50) ayant une autre plaque d'ancrage (51) qui a une ouverture (511), l'autre plaque d'ancrage (51) étant prolongée pour former une partie conique (52) qui a un trou traversant (521). 4 - Ensemble de poignée selon la 1, caractérisé par le fait que la plaque ornementale (21) comprend une pluralité de pétales de fleur (211) arrangés d'une manière juxtaposée et radiale. 5 - Ensemble de poignée selon la 1, caractérisé par le fait que la plaque d'ancrage (22) a un élément d'arrêt (221) sur un côté correspondant à la plaque d'extension (40), l'élément d'arrêt (221) ayant une fente (221a) sur un côté. 6 - Ensemble de poignée selon la 1, caractérisé par le fait que l'enveloppe (31) a une 25 ouverture (312).
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/78
FR2897715
A1
SYSTEME DE DETECTION DE DESALIGNEMENT POUR CAPTEUR EMBARQUE
20,070,824
5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne le domaine des capteurs embarqués et trouve en particulier application dans l'aéronautique. 10 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les exigences de sécurité dans la navigation aéronautique ont conduit un nombre croissant de constructeurs à intégrer dans leurs appareils un système d'amélioration de la vision dit EVS (Enhanced 15 Vision System) généralement couplé à un viseur tête haute ou H.UD (Head-Up Display). Ce système est destiné à aider le pilote dans sa perception de l'environnement extérieur pendant les différentes phases du vol, notamment lors de l'approche et de l'atterrissage, et à 20 lui permettre de prendre rapidement des décisions dans des conditions de visibilité critiques. On pourra trouver une présentation des systèmes EVS par exemple dans l'article intitulé EVS development surges forward de G. Connor, publié dans le numéro de Juin 25 2003 de la revue Professional Pilot , pages 66-70. Un système EVS comprend en général une caméra infrarouge ou FLIR (Forward Looking Infrared Sensor) montée à l'avant de l'appareil, captant une image de l'environnement en champ large. L'image infrarouge, 30 éventuellement accompagnée d'une symbologie adaptée est projetée par le viseur tête haute sur un écran placé à la hauteur des yeux du pilote. Ce dernier voit alors de manière superposée l'image réelle et l'image générée par le système EVS, la position angulaire de la caméra étant déterminée de manière à ce que l'image infrarouge coïncide avec l'image réelle vue par le pilote. Cette position angulaire sera dénommée ci-après position angulaire nominale. Tout défaut d'alignement de la caméra par rapport à sa position angulaire nominale peut être lourd de conséquences pour le pilotage : une piste d'atterrissage apparaissant sous un angle erroné est source d'accidents. Afin de remédier au problème susmentionné, il est connu de l'homme du métier de monter la caméra sur un châssis et de procéder au sol à son calage angulaire par rapport aux axes propres de l'avion, lors du montage initial ou d'une opération de maintenance ultérieure. Cette procédure d'alignement est complexe et coûteuse en temps d'immobilisation. D'autre part, les contraintes mécaniques en vol et lors de l'atterrissage peuvent causer un dérèglement de l'alignement de la caméra. Dès lors, il est important pour le pilote de savoir s'il peut faire confiance aux indications fournies par le système EVS. Un premier problème à la base de l'invention est de prévoir un système simple et fiable permettant un réglage de l'alignement de la caméra par rapport à sa position angulaire nominale. Un second problème à la base de l'invention est de pouvoir détecter à tout moment, notamment en vol, si la caméra présente un défaut d'alignement. Un problème subsidiaire consiste à 3 permettre la correction d'un tel défaut lorsqu'il est détecté. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention est définie par un système de détection de désalignement pour capteur embarqué sur une plateforme dynamique, par exemple un aéronef, comprenant : - une centrale inertielle adaptée à fournir 10 une position angulaire de la plateforme par rapport à un référentiel inertiel ; - un capteur de mesure angulaire monté solidairement sur le capteur embarqué et adapté à fournir une position angulaire de ce dernier par 15 rapport audit référentiel inertiel ; - des moyens de calcul adaptés à déterminer un écart angulaire du capteur embarqué par rapport à la plateforme en fonction des positions angulaires du capteur et de la plateforme, et à calculer la 20 différence entre ledit écart angulaire et un écart nominal. Ainsi l'on peut obtenir à tout moment la position angulaire relative du capteur par rapport à l'aéronef et en déduire si celui-ci est désaligné par 25 rapport à sa position nominale. Selon un premier mode de réalisation, le capteur de mesure angulaire est constitué par un inclinomètre adapté à fournir la position angulaire dudit capteur embarqué par rapport à la verticale. Ainsi l'on pourra détecter les défauts d'alignement du capteur embarqué selon l'axe de tangage et/ou de roulis de l'aéronef. Avantageusement, cet inclinomètre est constitué d'un gyroscope électromicromécanique ou MEMS. Les dimensions de ce type de capteur se prêtent particulièrement bien à un montage ou une intégration dans ledit capteur embarqué. Selon un second mode de réalisation, ledit capteur de mesure angulaire comprend en outre un magnétomètre adapté à fournir la position angulaire du capteur embarqué par rapport à la direction du champ magnétique terrestre. Ainsi, l'on pourra détecter les défauts 15 d'alignement du capteur embarqué selon l'axe de cap de l'aéronef. Avantageusement, le magnétomètre est un capteur à effet Hall ou à magnétorésistance géante. Les dimensions de ce type de capteur se prêtent 20 particulièrement bien à un montage ou une intégration dans ledit capteur embarqué. Selon une variante, ledit magnétomètre comprend des moyens de correction de la mesure angulaire effectuant une transformation affine sur les 25 composantes magnétiques mesurées par le magnétomètre. Ainsi l'on peut éliminer l'influence du champ magnétique produit par les courants statiques et du champ induit à l'intérieur de l'aéronef. Ledit capteur embarqué est avantageusement 30 choisi pour être incorporé dans un système de vision tête haute. Par exemple, le capteur embarqué pourra être une caméra infrarouge ou un radar, notamment un radar utilisant une antenne à balayage de phase. Selon un mode de réalisation, les moyens de calcul susmentionnés sont adaptés à déterminer si la 5 différence entre ledit écart angulaire et ledit écart nominal est supérieure à une valeur de seuil prédéterminée. Le pilote pourra être ainsi averti d'une défaillance du capteur embarqué. L'invention est défini en outre par un système d'imagerie embarqué pour plateforme dynamique équipée d'une centrale inertielle, comprenant : - un capteur d'imagerie embarqué; - un capteur angulaire solidairement monté sur ledit capteur embarqué et adapté à fournir une position angulaire de ce dernier par rapport à un référentiel inertiel; - des moyens de calcul adaptés à déterminer un écart angulaire du capteur embarqué par rapport à la plateforme en fonction des positions angulaires du capteur et de la plateforme et à calculer une erreur d'alignement comme différence entre ledit écart angulaire et un écart nominal ; - des moyens de traitement adaptés à corriger les signaux reçus par ledit capteur embarqué 25 en fonction de l'erreur d'alignement ; - des moyens de visualisation des signaux ainsi corrigés. L'invention concerne enfin un aéronef comportant le système de détection de désalignement ou 30 le système d'imagerie embarqué précité. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise par la description de modes de réalisation à l'aide des figures suivantes . - la Fig. 1 illustre schématiquement un système de détection de désalignement de capteur embarqué selon l'invention ; - les Figs. 2A et 2B illustrent schématiquement un gyroscope microélectromécanique utile à la réalisation du système selon l'invention ; - les Figs. 3A, 3B, 3C illustrent le passage d'un référentiel inertiel au référentiel lié au capteur ; - La Fig. 4 illustre schématiquement un système d'imagerie embarqué selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Pour des raisons de commodité, l'invention sera décrite pour un capteur embarqué sur un aéronef. Il est clair toutefois pour l'homme du métier qu'elle s'applique de manière générale à un capteur embarqué sur une plateforme dynamique. L'idée à la base de l'invention est de monter un capteur de mesure angulaire sur un capteur embarqué soit grâce à des moyens de fixation mécanique soit enccre en intégrant directement, lorsque cela est possible, le capteur angulaire sur le substrat du capteur embarqué. Le capteur de mesure angulaire fournit la position angulaire du capteur embarqué par rapport à un système d'axes de référence. De manière générale, on entend par position angulaire d'un objet par rapport à un référentiel donné, un triplet d'angles permettant de définir l'attitude de cet objet dans ledit référentiel ou un sous ensemble de ces dits angles. Ce triplet sera constitué par exemple du cap, de l'assiette et de l'inclinaison de l'objet ou bien d'un ou des angles d'Euler (précession, nutation et rotation propre). Par ailleurs l'aéronef est équipé d'une centrale inertielle capable de déterminer de manière connue en soi son attitude par rapport au même système d'axes. Des moyens de calcul permettent d'obtenir à partir des positions angulaires respectives du capteur et de l'aéronef la position angulaire relative du capteur par rapport à l'aéronef. Cette position angulaire relative est comparée à une valeur nominale et si la différence entre ces valeurs excède en valeur absolue un seuil prédéterminé, une erreur d'alignement est détectée. Une alarme peut alors être déclenchée pour signaler le désalignement du capteur au poste de pilotage. Alternativement ou cumulativement, l'erreur d'alignement peut être automatiquement compensée par la chaîne de traitement en aval du capteur. Enfin, selon une variante, deux seuils différents pourront être utilisés: un premier seuil en deçà duquel l'erreur d'alignement fera l'objet d'une compensation automatique, et un second seuil supérieur au premier au-delà duquel une alarme sera générée. La Fig. 1 montre un système de détection de désalignement de capteur embarqué mis en oeuvre dans un aéronef. Le système comprend au moins un capteur de mesure angulaire 110 monté solidairement sur le capteur embarqué 100 (configuration dite strapped-down ). On entend par solidairement une fixation mécanique à zéro degré de liberté, sans toutefois exclure la possibilité d'un démontage éventuel. Le capteur embarqué est par exemple placé à l'intérieur du radome à l'avant de l'aéronef ou en un autre lieu lui permettant d'effectuer des mesures de l'environnement extérieur. De préférence, le capteur embarqué 100 est un capteur d'imagerie, c'est-à-dire capable de fournir une image de l'environnement de l'appareil, tel qu'une caméra infrarouge (FLIR) ou un radar, notamment un radar à balayage de phase (phase array) ou un radar à synthèse d'ouverture (SAR), ou bien encore un lidar. On a représenté sur la Fig. 1 trois systèmes d'axes. Rs= (XS, YS, ZS) représente un référentiel lié au capteur, correspondant par exemple à ses axes d'inertie, RA= (XA, YA, ZA) représente un référentiel lié à l'aéronef, correspondant par exemple à ses axes d'inertie à savoir les axes de roulis, tangage et lacet et R=(X,Y,Z) représente un référentiel inertiel de référence. La centrale inertielle 120 de l'aéronef reçoit d'une pluralité de capteurs inertiels ou magnétométriques placés en divers points de l'appareil des informations angulaires et des vitesses angulaires et en déduit, de manière connue en soi, sa position angulaire par rapport au référentiel R. Typiquement, la centrale inertielle fournit l'assiette, l'inclinaison et le cap de l'aéronef. Par ailleurs, le capteur 110 détermine la position angulaire du capteur embarqué 100 par rapport au référentiel R. Selon un mode avantageux de réalisation, le 5 capteur 110 comprend un gyroscope électromicromécanique ou MEMS (Micro Electro Mechanical System) 111, tel que décrit par exemple dans l'article intitulé The development of a MEMS gyroscope for absolute angle measurement de D. Piyabongkarn et al., American 10 Control Conference, Mai 2002. Un tel gyroscope possède une taille de plusieurs ordres de grandeur plus faible que celle des gyroscopes conventionnels, et peut donc être monté sans difficulté sur une caméra infrarouge, un radar ou un lidar. Ainsi qu'on le verra plus loin, 15 ce gyroscope permet de mesurer non seulement une vitesse angulaire comme les gyroscopes conventionnels mais aussi une position angulaire par rapport au référentiel inertiel. Avantageusement, outre le gyroscope MEMS 20 susmentionné, un magnétomètre 112 à effet Hall ou un magnétomètre à magnétorésistance géante ou bien de type fluxgate sera également monté sur le capteur embarqué en configuration strapped-down ou, lorsque cela est possible, intégré dans le substrat du capteur. 25 Ce magnétomètre est configuré de manière à mesurer les composantes du champ magnétique selon les trois axes du référentiel Rs. Dans une variante de réalisation, le capteur angulaire peut comporter une pluralité de 30 gyroscopes MEMS 111 et/ou de magnétomètres 112 élémentaires montés solidairement sur le capteur embarqué, soit pour des raisons de redondance, un élément défaillant étant alors remplacé par un élément opérationnel, soit pour améliorer le rapport signal à bruit de la mesure en moyennant les mesures individuelles des différents éléments, soit encore pour effectuer comme on le verra plus loin, des mesures angulaires selon plusieurs axes. Quel que soit le mode de réalisation retenu, le capteur de mesure angulaire 100 permet d'obtenir l'un ou une pluralité des angles définissant l'attitude du capteur embarqué par rapport au référentiel R. Selon une première variante de réalisation, cette valeur ou ces valeurs sont transmises par le capteur 110 à l'ordinateur de bord 130 qui calcule alors la différence entre la position angulaire Ps du capteur et la position angulaire PA de l'aéronef. Si les positions angulaires sont exprimées dans des systèmes d'angles différents, une conversion préalable est effectuée pour les exprimer dans un système commun. Le capteur angulaire fournit par exemple les angles lrs, es, cps donnant l'attitude du capteur et le ou les angles donnant l'attitude de l'aéronef par rapport au référentiel R, c'est-à-dire son cap WA, son assiette eA et son inclinaison 9A. On obtient ainsi l'écart angulaire (8v,80,8ço)= (Irs-z/rA, es-eA, 9S-9A) du capteur embarqué par rapport à l'aéronef, exprimé dans le référentiel inertiel. L'ordinateur de bord 130 compare ensuite ledit écart angulaire à un écart nominal 40,80 ,89 correspondant aux conditions de fonctionnement correctes du capteur. Par exemple, si l'aéronef est équipé d'un système EVS, ces conditions nominales seront celles pour lesquelles l'image de l'environnement fournie par le capteur coïncide avec l'image réelle perçue par le pilote. L'écart angulaire nominal peut être déterminé une fois pour toutes lors d'une phase de réglage sur banc d'essai. La différence vectorielle (8yrù8yr ,89ù89 ,8gpù8gp entre l'écart angulaire et l'écart nominal sera dénommée erreur d'alignement du capteur embarqué. On appellera amplitude du désalignement la norme de cette erreur au sens d'une norme quelconque, par exemple + 89ù89 + 8çp ù 8çp ou max(JByr -8 89ù89 ,8gpù8gp ) . Bien entendu, l'écart angulaire peut n'être relatif 15 qu'à un angle ou deux angles, la définition de la norme étant alors modifiée en conséquence. Si l'amplitude du désalignement est supérieure à une valeur de seuil Thl, l'ordinateur de bord en avertit le système d'alerte en vol FWS (Flight 20 Warning System) représenté en 140. Ce dernier transmet alors une alarme AL au poste de pilotage. De manière optionnelle, l'amplitude du désalignement est comparée à une seconde valeur de seuil Tho Comme précédemment, si l'amplitude de désalignement excède Th1r une alarme est générée et ce, sans qu'une correction ne soit effectuée. Selon une seconde variante de réalisation, les calculs ne sont pas effectués par l'ordinateur de bord mais par un microprocesseur monté sur le capteur embarqué. Pour ce faire, la centrale inertielle 120 transmet au capteur embarqué 100 la position angulaire PA de l'aéronef, par exemple son cap, son assiette et son inclinaison. Le microprocesseur effectue alors les opérations précédemment décrites, à savoir le calcul de l'écart angulaire, de l'erreur d'alignement, de l'amplitude de désalignement et la comparaison à la valeur ou aux valeurs de seuil. Si l'amplitude de désalignement excède Thl, un signal d'erreur S1 est transmis par le capteur au système d'alerte 140 et relayé par une alarme AL au poste de pilotage. Cette variante de réalisation est notamment mise en oeuvre lorsqu'une correction automatique est effectuée. Le capteur de mesure angulaire 110 sera maintenant décrit dans son mode de réalisation préféré, à savoir un gyroscope MEMS. Une description plus détaillée du principe de fonctionnement pourra être trouvée dans l'article précité. Un tel gyroscope est illustré schématiquement en Figs. 2A et 2B. Il comprend une masse active 200 suspendue par des éléments élastiques 210, 220 à un cadre 250. Les éléments élastiques étant imparfaits, il peuvent être modélisés par une constante de rappel (kxs, kzs) en parallèle avec un coefficient d'amortissement (cxs,czs). La masse est soumise à une condition initiale correspondant à une vibration axiale, par exemple selon l'axe horizontal U. Idéalement, en absence d'amortissement, selon le principe d'inertie, la masse continuera à vibrer selon cet axe quelle que soit la position angulaire ultérieure du cadre. Ainsi, si l'axe Xs lié au capteur fait un angle es avec l'horizontale U, la direction de vibration de la masse fera un angle es avec l'axe Xs. Bien entendu, en réalité le mouvement est amorti et la masse revient au repos au bout d'un certain laps de temps. Toutefois si on lui applique des forces fx, et fz, (par exemple des forces électrostatiques) de contre-réaction choisies pour compenser l'amortissement du mouvement selon les axes Xs et Zs, il est possible d'entretenir le mouvement initial et de maintenir l'énergie totale du système constante. La direction de vibration de la masse active permet de déduire l'angle entre les axes U et Xs. En pratique, ce type de gyroscope fonctionne bien en tant qu'inclinomètre (ou niveau électronique). A ce titre, un premier gyroscope dont le cadre est fixé dans le plan (XS,ZS) du capteur embarqué permet de mesurer l'angle es par rapport à la verticale. De manière similaire, un second gyroscope orthogonal au premier et dont le cadre est fixé par conséquent dans le plan (),'S,ZS) du capteur permet de mesurer l'angle 49s. En pratique cependant, la compensation imparfaite de l'amortissement conduit à une calibration fréquente par recalage de la direction de vibration selon un angle de cap donné. Il est donc difficile d'obtenir une mesure fiable de 0-s sur une longue durée. Afin de déterminer l'angle de cap Ifs de manière précise, il est proposé d'inclure un magnétomètre de type trois axes dans le capteur angulaire. Un magnétomètre trois axes, connu en soi, permet de mesurer les composantes du champ magnétique selon trois axes orthogonaux, en l'occurrence ici les axes Xs, Ys, Zs. Soient B.,BYS,Bzr les composantes du champ magnétique ainsi mesurées. Par de simples opérations de changement de base indiquées en Figs. 3B et 3C, on peut obtenir les composantes BU,BV selon les axes U, V projection des axes Xs, Ys dans le plan (X, Y) . BU = Bx, cos e s + B Y s sin çs sin e s + B z s cos ç sin Os (1) Bv = BYS cos ços Bzs sin 7's (2) Si l'on choisit arbitrairement l'axe X selon la composante horizontale du champ magnétique terrestre, le cap peut être déterminé, comme indiqué sur la Fig. 3A, par: yrS = Arctg/ BV Arctg Bzs sinçps ùBYS cosçps BL, \ Bxs cos O + BYS sin ~S sin Os + Bzs cos go, sin es ~ (3) On voit ainsi qu'à l'aide des angles es, cps fournis par le gyroscope et les mesures des composantes du champ magnétique, on peut déterminer la position 5 angulaire du capteur embarqué par rapport au référentiel R. En pratique, la mesure du magnétomètre est perturbée par la présence d'un champ magnétique 10 parasite dû à l'équipement et les structures métalliques de l'aéronef. Il peut s'agir de champ induit par des courants, de champ créé par des matériaux à magnétisme permanent ou à magnétisme induit. Le vecteur du champ magnétique mesuré 15 B=(Bx,,By3,Bz)T peut s'écrire sous la forme : B=ABg+C (4) où Bg est le vecteur du champ magnétique terrestre 20 exprimé dans Rs, A une matrice constante, proche de la matrice identité, C un vecteur constant. Le vecteur C traduit l'influence des courants et des matériaux magnétiques permanents, il peut être obtenu de manière simple par moyennage temporel, les composantes de Bg 25 dans le référentiel Rs étant de moyenne nulle. La matrice A peut être obtenue par exemple au moyen d'une calibration au sol. Les composantes de Bg s'obtiennent alors par la relation affine : Bg =A-1BûA-'C et le calcul de cap est effectué à partir de celles-ci selon (3). Alternativement, considérant Bg comme vecteur d'état et la relation (4) comme une équation d'observation, les composantes de Bg peuvent être obtenues au moyen d'un filtrage de Kalman. La Fig. 4 montre un système d'imagerie embarqué 400 selon l'invention. Il comprend le capteur embarqué 100 sur lequel est monté le capteur de mesure angulaire 110, des moyens de calcul 131 recevant la position angulaire de l'aéronef transmise par la centrale inertielle et celle du capteur embarqué transmise par le capteur 110. Les moyens de calcul déterminent l'erreur d'alignement comme décrit plus haut et la fournissent au module de traitement 140. Ce module reçoit également les signaux du capteur 100 et en effectue une correction à partir de l'erreur d'alignement E. Les signaux ainsi corrigés sont fournis à l'unité de visualisation 150, par exemple un système EVS. En outre, les moyens de calcul 131 indiquent respectivement au module de traitement 140 et au système d'alerte en vol 140 que l'amplitude de désalignement franchit le seuil Tho et le seuil Th1 au moyens de signaux d'erreur correspondants So et S1. Sur réception de Sc, le module de traitement active la correction des signaux reçus du capteur et l'inhibe a contrario. Sur réception de S1r le système d'alerte 140 transmet une alarme à l'unité de visualisation 150. Les seuils peuvent être dédoublés pour présenter une hystérésis au franchissement par valeurs croissantes et décroissantes. La correction dépend du type de capteur utilisé. Si le capteur est une caméra infrarouge, la correction pourra être réalisée au moyen du déplacement de la fenêtre à visualiser à l'intérieur de l'image infrarouge captée par la caméra. La valeur du déplacement s'obtient simplement en fonction de l'erreur d'alignement et de la focale de la caméra. Si le capteur est un radar utilisant une antenne à balayage de phase, la correction automatique se fera simplement en corrigeant la loi de déphasage des éléments d'antenne en fonction de l'erreur d'alignement. De manière similaire, si le radar est à synthèse d'ouverture, la loi de déphasage appliquée aux signaux reçus aux différents instants d'échantillonnage sera corrigée en fonction de l'erreur d'alignement, sous réserve toutefois que celle-ci varie peu à travers l'ouverture
L'invention concerne un système de détection de désalignement pour capteur embarqué sur une plateforme dynamique, par exemple un aéronef, comprenant :- une centrale inertielle (120) adaptée à fournir une position angulaire de la plateforme par rapport à un référentiel inertiel ;- un capteur de mesure angulaire (110) monté solidairement sur le capteur embarqué (100) et adapté à fournir une position angulaire de ce dernier par rapport audit référentiel inertiel ;- des moyens de calcul (130,131) adaptés à déterminer un écart angulaire du capteur embarqué par rapport à la plateforme en fonction des positions angulaires du capteur et de la plateforme et à calculer la différence entre ledit écart angulaire et un écart nominal.
1. Système de détection de désalignement 5 pour capteur embarqué sur une plateforme dynamique, par exemple un. aéronef, comprenant : - une centrale inertielle (120) adaptée à fournir une position angulaire de la plateforme par rapport à un référentiel inertiel ; 10 - un capteur de mesure angulaire (110) monté solidairement sur le capteur embarqué (100) et adapté à fournir une position angulaire de ce dernier par rapport audit référentiel inertiel ; - des moyens de calcul (130,131) adaptés à 15 déterminer un écart angulaire du capteur embarqué par rapport à la plateforme en fonction des positions angulaires du capteur et de la plateforme et à calculer la différence entre ledit écart angulaire et un écart nominal. 20 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que ledit capteur de mesure angulaire est un inclinomètre adapté à fournir la position angulaire du capteur embarqué par rapport à la 25 verticale. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit capteur de mesure angulaire est un gyroscope MEMS. 30 4. Système selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit capteur de mesure angulaire comprend en outre un magnétomètre adapté à mesurer les composantes du champ magnétique terrestre selon trois axes. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que le magnétomètre est un capteur à effet Hall. 6. Système selon la 4 caractérisé en ce que le magnétomètre est un capteur à magnétorésistance géante. 7. Système selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce le magnétomètre comprend des moyens de correction adaptés à effectuer une transformation affine sur les composantes magnétiques mesurées par le magnétomètre. 8. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit capteur embarqué est une caméra infrarouge. 9. Système selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit capteur embarqué est un radar comprenant une antenne à balayage de phase. 10. Système selon l'une des 30 précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de calcul sort adaptés à déterminer si la différence entre 15 20 25ledit écart angulaire et ledit écart nominal est supérieure à une première valeur de seuil prédéterminée. 11. Système selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de génération d'une alarme (140) lorsque ladite différence excède ladite valeur de seuil. 12. Système d'imagerie embarqué pour plateforme dynamique équipée d'une centrale inertielle, comprenant . - un capteur d'imagerie embarqué (110) ; - un capteur angulaire solidairement monté sur ledit capteur embarqué (100) et adapté à fournir une position angulaire de ce dernier par rapport à un référentiel inertiel ; - des moyens de calcul adaptés à déterminer un écart angulaire du capteur embarqué par rapport à la plateforme en fonction des positions angulaires du capteur et: de la plateforme et à calculer une erreur d'alignement comme différence entre ledit écart angulaire et un écart nominal. - des moyens de traitement adaptés à 25 corriger les signaux reçus par ledit capteur embarqué en fonction de l'erreur d'alignement ; - des moyens de visualisation des signaux ainsi corrigés. 13. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend un système de détection de désalignement selon l'une des 1 à 11. 14. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend un système d'imagerie embarqué selon la 12.
G,B
G12,B64,G02
G12B,B64D,G02B
G12B 5,B64D 47,G02B 27
G12B 5/00,B64D 47/04,G02B 27/01
FR2889855
A1
PROCEDE DE RENOVATION DES INSTALLATIONS DE COMPTAGE D'EAU.
20,070,223
La présente invention concerne un procédé pour rénover les installations de comptage d'eau. Les installations de comptage d'eau connues sont disposées dans un regard enterré sur la façade d'une maison d'habitation ou à l'intérieur de celleci. Elles comprennent un tuyau d'arrivée d'eau et un tuyau de départ d'eau relié à l'habitation d'un abonné. Un compteur d'eau est branché entre un raccord relié à l'extrémité du tuyau d'arrivée d'eau et un raccord relié à l'extrémité du tuyau de départ. L'extrémité du tuyau d'arrivée d'eau comporte toujours un robinet d'arrêt 10 dont le raccord de sortie est directement vissé sur un embout complémentaire du compteur d'eau. Dans les installations de comptage d'eau anciennes, le compteur d'eau présente une dimension hors-tout mesurée dans l'axe de branchement entre les deux raccords précités généralement égale à 170 mm. Les compteurs d'eau modernes équipés d'un générateur d'impLsions électriques permettant de relever la consommation d'eau à distance, ont une dimension hors-tout appelée communément entr'axe, égale à 110 mm. Ainsi, lorsqu'on veut rénover une installation de comptage ancienne en remplaçant le compteur d'eau ancien par un compteur neuf moderne, il subsiste un espace vide de 60 mm entre l'embout de sortie du compteur neuf et le raccord d'origine relié au tuyau de départ d'eau. Il est, bien entendu, possible de combler cet espace vide de 60 mm par un adaptateur tubulaire. Cependant, la demanderesse s'est fixée comme objectif de proposer un procédé de rénovation des installations de comptage apportant d'autres avantages que ceux procurés, par le simple remplacement d'un compteur d'eau ancien modèle par un modèle neuf. Suivant l'inventiion, le procédé pour rénover les installations de comptage d'eau est caractérisé en ce que l'on remplace le compteur d'eau par un compteur d'eau neuf présentant une dimension mesurée dans l'axe de branchement entre les deux raccords précités, inférieure à celle du compteur d'eau initial, et on branche dans l'espace subsistant entre le compteur d'eau neuf et le raccord relié au tuyau de départ d'eau, une électro-vanne apte à interrompre la circulation de l'eau vers le tuyau de départ en cas de détection de fuite d'eau. Ainsi, cette électro-vanne permet de combler l'espace disponible entre le compteur neuf et le raccord du tuyau de départ d'eau et de réaliser une économie d'eau en interrompant la circulation d'eau en cas de fuite d'eau dans les installations de l'abonné. Etant donné que les compteurs d'eau neufs modernes comportent généralement un générateur d'impulsions électriques dont la fréquence est fonction du débit d'eau pour pouvoir déterminer à distance la consommation d'eau, il suffit de relier le générateur d'impulsions à l'électro-vanne par l'intermédiaire d'une unité d'analyse et OG commande adaptée pour détecter une consommation d'eau anormale et commander la fermeture de l'électro-vanne. L'invention concerne également un ensemble pour rénover une installation de comptage d'eau comprenant un tuyau d'arrivée d'eau et un tuyau de départ d'eau, et un compteur d'eau branché entre un raccord relié à l'extrémité du tuyau d'arrivée et un raccord relié à l'extrémité du tuyau de départ, la distance entre ces deux raccords étant fixe, caractérisé en ce qu'il comprend un compteur d'eau neuf présentant une dimension mesurée dans l'axe de branchement entre les deux raccords, inférieure à celle du compteur d'eau initial, l'embout de départ du compteur d'eau neuf étant relié à une électrovanne apte à interrompre la circulation de l'eau vers le tuyau de départ en cas de détection de fuite d'eau, la dimension axiale hors-tout de cet ensemble étant égale à celle du compteur d'eau initial, de façon que l'ensemble puisse être branché entre les deux raccords précités, équipant l'installation initiale sans modifier le reste de l'installation. Cet ensemble se présente ainsi sous forme de kit prêt à être monté. On peut encore moderniser davantage les installations de comptage d'eau, en utilisant une électro-vanne pré-équipée d'un clapet anti-retour. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatifs: - la figure 1 est une vue en élévation d'une installation de comptage d'eau à rénover, la figure 2 est une vue analogue à la figure 1, montrant l'installation de 10 comptage d'eau rénovée selon le procédé selon l'invention. La figure 1 représente une installation de comptage d'eau connue comprenant un tuyau 1 d'arrivée d'eau, un tuyau 2 de départ d'eau et un compteur d'eau 3 branché entre un raccord 4 situé en aval d'un robinet d'arrêt 5 relié à l'extrémité du tuyau 1 d'arrivée et un raccord 6 relié à l'extrémité du tuyau 2 de départ. La distance entre ces deux raccords 4, 6 est maintenue fixe par des moyens non représentés. Le compteur d'eau 3 présente une dimension hors-tout (entr'axe) mesurée dans l'axe de son branchement entre les raccords 4 et 6, c'est-à-dire la distance comprise entre l'extrémité de son embout d'arrivée 7 et l'extrémité de son embout de départ 8 égale à 170 mm. Dans l'exemple représenté, un clapet anti-retour 9 est branché entre l'embout de départ 8 du compteur d'eau 3 et le raccord 6 relié à l'extrémité du tuyau d'eau 2 de départ. Le compteur d'eau 3 comporte sur sa face supérieure un dispositif classique (non représenté) affichant la consommation d'eau. Sur l'installation représentée sur la figure 2, on retrouve côté arrivée, le tuyau d'arrivée d'eau 1, le robinet d'arrêt 5 et le raccord 4; et côté départ, le clapet anti-retour 9, le raccord 6 et le tuyau 2 de départ d'eau. Dans cette installation, conformément au procédé selon l'invention, on a remplacé le compteur d'eau classique 3 de la figure 1, par un compteur d'eau 2889855 4 neuf 3a présentant une dimension mesurée dans l'axe de branchement entre les deux raccords 4 et 6, inférieure à celle du compteur d'eau initial 3 et on a branché dans l'espace subsistant entre l'embout de départ 8a du compteur d'eau neuf 3a et le raccord 9a du clapet anti-retour 9 relié au tuyau de départ d'eau 2, une électro-vanne 10 apte à interrompre la circulation de l'eau vers le tuyau de départ 2 en cas de détection de fuite d'eau. Dans l'exemple décrit, le compteur d'eau neuf 3a comporte un générateur d'impulsions électriques 11 dont la fréquence est fonction du débit d'eau pour pouvoir déterminer à distance la consommation d'eau. Ce générateur d'impulsions 11 est relié à l'électro-vanne 10 par une unité d'analyse et de commande 12 adaptée pour détecter une consommation d'eau anormale et commander la fermeture de l'électro-vanne. Cette unité d'analyse et de commande 12 effectue des comparaisons avec des consommations considérées comme normales, compte tenu des différents paramètres (nombre de personnes logeant dans l'habitation, nombre d'appareils, période jour ou nuit , durée d'une consommation d'eau éventuellement anormale, etc... ) Cette unité d'analyse et de commande 12 est programmé pour commander la fermeture de l'électro-vanne 10, lorsqu'elle a détecté une consommation anormale qui s'est prolongée pendant une durée dépassant un seuil prédéterminé. L'ensemble constitué par le compteur neuf 3a et I'électro-vanne 10 reliée à l'embout de départ de ce compteur peut se présenter sous forme de kit prêt à être monté entre les raccords d'une installation de comptage existante. Bien entendu, ce kit peut également comporter les liaisons électriques entre l'électro-vanne 10 et le générateur d'impulsions 11, ainsi que celles nécessaires pour la connexion avec une unité d'analyse et de commande 12 qui peut être intégrée au kit ou extérieure à celui- ci. L'installation de comptage d'eau, représentée sur la figure 1, comporte déjà un clapet anti-retour 9 qui s'ouvre sous l'effet de la pression de l'eau circulant dans le compteur d'eau 3 et qui se ferme dès que cette pression chute, c'est-à-dire après fermeture du robinet d'arrêt 5 et démontage du compteur 3. Ce clapet anti-retour 9 évite tout risque d'introduction de polluants dans le tuyau de départ 2 entre l'instant où le compteur ancien 3 a été débranché et l'instant où le compteur neuf 3a a été mis en place. Lorsque l'installation de comptage est dépourvue de clapet anti-retour 9, le procédé de rénovation selon l'invention prévoit la mise en place entre les raccords 4 et 6 d'un ensemble constitué par un compteur d'eau neuf 3a, d'une électro-vanne 10 équipée d'un clapet anti-retour 9, présentant une dimension hors-tout égale à la distance comprise entre les raccords 4 et 6. Ainsi, le procédé selon l'invention permet de rénover une installation de comptage d'eau en munissant celle-ci d'équipements modernes permettant un relevé de la consommation à distance, de couper automatiquement l'arrivée d'eau en cas de fuite d'eau dans le circuit d'eau compris entre le compteur et l'abonné, et d'éviter tout risque d'introduction de polluants dans le tuyau de départ et ce, sans avoir à modifier la position des tuyaux d'arrivée et de départ et à remplacer le robinet d'arrêt et les raccords d'origines
Procédé pour rénover les installation de comptage d'eau comprenant un tuyau d'arrivée d'eau (1 ) et un tuyau de départ d'eau (2) et un compteur d'eau branché entre un raccord (4) relie: à l'extrémité du tuyau d'arrivée (1) et un raccord (6) relié à l'extrémité du tuyau de départ (2), la distance entre ces deux raccords (4, 6) étant fixe, caractérisé en ce que l'on remplace le compteur d'eau par un compteur d'eau neuf (3a) présentant une dimension mesurée dans l'axe de branchement entre les deux raccords (4, 6) inférieure à celle du compteur d'eau intitial et on branche, dans l'espace subsistant entre le compteur d'eau neuf (3a) et le raccord (6) relié au tuyau de départ d'eau (2), une électro-vanne (10) apte à interrompre la circulation de l'eau vers le tuyau de départ (2) en cas de détection de fuite d'eau.
1. Procédé pour rénover les installation de comptage d'eau comprenant un tuyau d'arrivée d'eau (1) et un tuyau de départ d'eau (2) et un compteur d'eau (3, 3a) branché entre un raccord (4) relié à l'extrémité du tuyau d'arrivée (1) et un raccord (6) relié à l'extrémité du tuyau de départ (2) , la distance entre ces deux raccords (4, 6) étant fixe, caractérisé en ce que l'on remplace le compteur d'eau par un compteur d'eau neuf (3a) présentant une dimension mesurée dans l'axe de branchement entre les deux raccords (4, 6), inférieure à celle du compteur d'eau intitial (3), et on branche, dans l'espace subsistant entre le compteur d'eau neuf (3a) et le raccord (6) relié au tuyau de départ d'eau (2), une électro-vanne (10) apte à interrompre la circulation de l'eau vers le tuyau de départ (2) en cas de détection de fuite d'eau. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le compteur d'eau neuf (3a) comporte un générateur d'impulsions électriques (11) dont la fréquence est fonction du débit d'eau pour pouvoir déterminer à distance, la consommation d'eau, ce générateur d'impulsions (11) étant relié à l'électrovanne (10) par une unité d'analyse et de commande (12) adaptée pour détecter une consommation d'eau anormale et commander la fermeture de l'électrovanne (10). 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'électro-vanne (10) comporte un clapet anti-retour (9). 4. Ensemble pour rénover une installation de comptage d'eau comprenant un tuyau d'arrivée d'eau (1) et un tuyau de départ d'eau (2) et un compteur d'eau (3, 3a) branché entre un raccord (4) relié à l'extrémité du tuyau d'arrivée (1) et un raccord (6) relié à l'extrémité du tuyau de départ (2) , la distance entre ces deux raccords (4, 6) étant fixe, caractérisé en ce qu'il comprend un compteur d'eau neuf (3a) présentant une dimension mesurée dans l'axe de branchement entre les deux raccords (4, 6), inférieure à celle du compteur d'eau initial (3), l'embout de départ du compteur d'eau neuf étant relié à une électro-vanne (10) apte à interrompre la circulation de l'eau vers le tuyau de départ (2) en cas de détection de fuite d'eau, la dimension axiale hors-tout de l'ensemble étant égale à celle du compteur d'eau initial (3), de façon à pouvoir être branché entre les deux raccords précités équipant l'installation initiale.
E
E03
E03B
E03B 7
E03B 7/07
FR2897828
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE L'ANGLE DE CHASSE DES ROUES AVANT D'UN VEHICULE
20,070,831
La présente invention concerne un dispositif de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule et plus particulièrement un dispositif de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule en fonction de la démultiplication du système de direction. Il est souhaitable afin d'améliorer le confort de conduite en augmentant la maniabilité du véhicule, de diminuer la démultiplication globale de la direction à faible vitesse. Actuellement, des véhicules sont déjà équipés de direction à démultiplication variable. Du brevet US 5 839 749 est par exemple connu un système de pilotage, purement mécanique, de l'angle de chasse de la direction. Cependant, la variation seule de la démultiplication de la direction contribue à déstabiliser le système de direction et par conséquent le véhicule. Afin de remédier à ces inconvénients, l'invention a pour objet un dispositif de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule caractérisé en ce que le système de direction est modélisé par un système asservi bouclé ayant un gain de retour qui est fonction de la démultiplication de la direction du véhicule, de la raideur des pneumatiques et dudit l'angle de chasse des roues tel que, à vitesse donnée ledit angle de chasse des roues varie en fonction de la démultiplication de la direction du véhicule pour un gain de retour donné. Un tel système permet de maintenir un comportement dynamique stable de la direction, quel que soit le coefficient de démultiplication de la direction. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la loi de commande liant la démultiplication et l'angle de chasse est telle que le gain de retour constant est sensiblement égal à -2 .1)(aeh) Dl * d où I(aeh) û cos(ach)2 (r tan(ach) + cpneu) , Dl représente la raideur des pneumatiques, cpneu représente la chasse du pneumatique et r le rayon de la roue. - le dispositif de commande comprend : a. un bloc capteur fournissant les mesures en temps réel de la vitesse du véhicule et de l'angle du volant b. un bloc de cartographie recevant en entrée le signal de la vitesse réelle du véhicule et le signal de l'angle du volant et fournissant en sortie le signal de la démultiplication désirée c. un actionneur de démultiplication utilisant le signal de la de démultiplication désirée en entrée et agissant sur le système de direction pour faire varier la démultiplication réelle du système de la valeur initiale vers la valeur désirée d. un deuxième bloc de cartographie ayant pour signal d'entrée le signal de la démultiplication désirée et pour signal de sortie, le signal de l'angle de chasse désiré, ce bloc utilisant la loi de commande pour un gain de retour donné e. un actionneur de chasse utilisant le signal de l'angle de chasse désiré et agissant sur le train de roues pour faire varier son angle de chasse réel. f. un bloc de direction fournissant en sortie le signal de l'angle des roues en fonction des signaux d'entrée de l'angle du volant, de la démultiplication réelle et de l'angle de chasse réel obtenu. L'invention a aussi pour objet un procédé de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule caractérisé en ce que les étapes 30 consistent à : 10 15 20 25 - 3 -mesurer l'angle au volant et la vitesse du véhicule - calculer la démultiplication désirée en fonction de l'angle au volant et de la vitesse du véhicule - utiliser la démultiplication désirée, apte à agir sur le système de direction et faire varier la démultiplication réelle -déterminer l'angle de chasse des roues désiré en fonction de la démultiplication désirée - utiliser l'angle de chasse désiré, apte à agir sur le train de roues et faire varier l'angle de chasse réel L'invention a aussi pour objet un véhicule comportant un tel dispositif de commande de l'angle de chasse des roues. L'invention sera mieux comprise par la description ci-après d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple en référence aux dessins annexés, dans lequel : - la figure 1 est un modèle de système de direction classique - les figures 2a, 2b, 2c représentent respectivement les vues de face, de profil et de dessus du train avant la figure 3 est un schéma bloc modélisant le système de direction - la figure 4 représente un schéma fonctionnel du pilotage de l'angle de chasse en fonction de la démultiplication de la direction Dans la description qui va suivre, un dispositif de commande de l'angle de chasse selon l'invention va être décrit pour des roues avant d'un véhicule. Il sera compris qu'un tel dispositif pourrait non seulement commander l'angle de chasse des roues avant, mais également être appliqué à des roues directrices arrière. La figure 1 représente un modèle de direction classique, telle que par exemple une direction à crémaillère comportant un volant 3 dont le mouvement de rotation entraîne la rotation d'une colonne de direction 4. -4 Le mouvement de rotation est transmis à un pignon de crémaillère 5 qui entraîne une crémaillère 2 dans un déplacement latéral. La direction convertit le mouvement de rotation exercé par un conducteur sur un volant 3 en une direction des roues 1 directrices du véhicule. Le lien entre la crémaillère 2 et une roue 1 avant d'un véhicule est effectué par l'intermédiaire d'un train avant tel que représenté par exemple sur les figures 2a, 2b et 2c. Ces figures représentent respectivement des vues de face, de profil et de dessus du train de roues sur lesquelles api, représente l'angle entre l'axe de pivot 21 du train de roues et l'axe vertical, dep représente le déport total de l'axe du pivot 21 au sol par rapport à l'axe vertical passant par le centre de la roue avant 1, c représente la chasse géométrique du train de roues, îch l'angle de chasse de l'axe de pivot 21 et dbiel la longueur du bras de levier 6 de direction. L'ensemble train avant et crémaillère 2 transforme l'effort extérieur latéral global Fy exercé par le sol sur les roues avant 1 du véhicule en un couple Cext qui s'applique sur la colonne de direction 4, et donc directement sur le volant 3 tenu par le conducteur. La valeur de l'effort Fy est donnée principalement par l'angle de braquage des roues avant Or d'une part et la vitesse globale V du véhicule d'autre part. Par ailleurs, les caractéristiques des pneumatiques avant (raideur, ballant) ainsi que celles du véhicule (masse totale, inertie...) influent sur la forceFy . A partir de calculs géométriques, les efforts extérieurs appliqués sur la crémaillère Ferem sont tels que : cos(ach)2 Fcrem = ù (r tan(ach) + cpneu)Fy = (ach, dbiel)Fy dbiel avec îch l'angle de chasse, dbiel la longueur du bras de levier 6, cpneu la chasse du pneumatique supposée constante, r le rayon de la roue.30 -5- Le couple Cext appliqué sur la colonne de direction 4 et la démultiplication d de la direction du véhicule sont tels que : Cext = Rpc * Fcrem et d = avec Rpc le rayon du pignon de crémaillère 5. Le couple appliqué sur la colonne de direction 4 et donc sur le cl)(ach) Fy volant 3 est donné par : Cext= d où c(ach) _ ù cos(ach) r tan(ach) + Cpneu) Le couple Cext représentant les efforts extérieurs qui s'appliquent sur la colonne de direction 4 est donc paramétré par l'angle de chasse îch et la démultiplication globale d de la direction du véhicule. Le système de direction peut alors être modélisé par un système asservi bouclé conformément à la figure 3. Un premier bloc 41 modélise l'ensemble constitué par le volant 3, la colonne de direction 4 et la crémaillère 2. De ce qui précède, il existe un couple Cext qui s'applique sur la colonne de direction 4. Un couple ['h est également exercé par le conducteur sur le volant. Le premier bloc 41 a alors pour signal d'entrée le signal [h *Cext, et délivre en sortie le signal de l'angle de braquage Or des roues avant 1. L'asservissement est réalisé de la manière suivante : - pour une vitesse du véhicule donnée, l'effort Fy est lié à l'angle de braquage des roues Or des roues avant 1. Un deuxième bloc 42 modélise donc la dynamique du véhicule, et a pour signaux d'entrée la vitesse V du véhicule et l'angle de braquage Or. Il délivre en sortie le signal représentant l'effort Fy . Pour des raisons de notation le signal de sortie Fy est divisé par la raideur du pneumatique avant D1. - un troisième bloc 43 a pour signal d'entrée l'effort Fy divisé par la raideur du pneumatique avant Dl auquel est appliqué un gain K. Le signal de sortie représente le couple Cext qui s'applique sur le système de direction. Le gain K appelé gain de retour est donc paramétré par l'angle dbiel Rpc -6 de chasseaeh, la démultiplication globale d de la direction et la raideur Dl des pneumatiques avant. La valeur de ce gain influence le degré de stabilité du système. En effet pour une même valeur des efforts latéraux Fy et sans faire varier l'angle de chasseaeh, le couple Cext qui s'applique sur la colonne de direction 4 et donc sur le volant 3, est inversement proportionnel à la démultiplication d de la direction du véhicule. Le système de direction étant un système asservi bouclé, une diminution de la démultiplication d induit une augmentation du gain de retour qui s'applique à la direction, ce qui induit un effet déstabilisant pour le système de direction et plus globalement pour le véhicule. De même, une augmentation de l'angle de chasse îch sans variation de la démultiplication d tend à déstabiliser la direction. La solution proposée consiste alors à faire varier l'angle de chasse ach en fonction de la démultiplication d de façon à ne pas faire varier le gain de retour. A vitesse V constante, le gain de retour K ne doit pas être modifié par une variation de la démultiplication d pour ne pas altérer le comportement global de la direction et du véhicule. Tel que vu précédemment, le gain de retour K est paramétré par la démultiplication d, l'angle de chasse îch et la raideur Dl des pneumatiques, cette dernière étant supposée constante. Une loi de commande peut ainsi être définie entre l'angle de chasse îch et la démultiplication d de la direction du véhicule afin de maintenir un comportement dynamique de la direction identique avec un gain de retour constant. Un tracé de l'intersection entre un plan d'iso-gain donné d'une part, et de la courbe représentant l'évolution du gain de retour en fonction de la démultiplication d et de l'angle de chasse îch d'autre part, donne la loi de commande spécifique entre la démultiplication d et l'angle de chasse ach pour qu'un gain de retour K donné ne soit pas modifié à vitesse constante. -7- Une variation de la démultiplication d doit obligatoirement s'accompagner d'une variation de l'angle de chasse îch de la direction pour ne pas déstabiliser le véhicule. Dés lors, le comportement global du véhicule n'est pas modifié. Un microcontrôleur peut à titre d'exemple non limitatif être utilisé pour programmer les valeurs de différentes démultiplications d de la direction et les valeurs des angles de chasse îch associés selon la loi de commande ou cartographie choisie pour un gain de retour déterminé. Ainsi pour garder la même sensation de conduite et donc le même gain de retour K, et conformément à la figure 4, le pilotage de l'angle de chasse par la démultiplication d s'effectue de la manière suivante : - un bloc capteur 61 fournit les mesures en temps réel de la vitesse du véhicule et de l'angle du volant. - un bloc de cartographie 62 reçoit en entrée le signal de la vitesse réelle du véhicule et le signal de l'angle du volant et fournit en sortie le signal de la démultiplication désirée. - un actionneur de démultiplication 63 utilise le signal de la démultiplication désirée en entrée et agit sur le système de direction pour faire varier la démultiplication réelle du système de la valeur initiale vers la valeur désirée. - un deuxième bloc de cartographie 64 a pour signal d'entrée le signal de la démultiplication désirée et fournit en sortie le signal de l'angle de chasse désiré. Ce bloc utilise la loi de commande pour un gain de retour donné. - un actionneur de chasse 65 utilise le signal de l'angle de chasse désiré et agit sur le train de roues pour faire varier son angle de chasse réel îch . - un bloc de direction 66 fournit en sortie le signal de l'angle des roues en fonction des signaux d'entrée de l'angle du volant, de la démultiplication réelle d et de l'angle de chasse îch réel obtenu. -8- Un procédé de commande de l'angle de chasse des roues avant conformément à l'invention comporte les étapes consistant à : - mesurer l'angle au volant et la vitesse du véhicule - calculer la démultiplication d désirée en fonction de l'angle au volant et de la vitesse du véhicule -utiliser la démultiplication d désirée, apte à agir sur le système de direction et faire varier la démultiplication d réelle - déterminer l'angle de chasse îch des roues avant désiré en fonction de la démultiplication d désirée - utiliser l'angle de chasse ach désiré, apte à agir sur le train de roues et faire varier l'angle de chasse îch réel. Sans sortir du contexte de l'invention, il sera compris qu'il est possible de choisir différents points de fonctionnement, c'est-à-dire différentes valeurs du gain de retour K lors de la mise au point du véhicule. Si on souhaite changer la valeur du gain de retour K, on doit alors générer une nouvelle loi de commande liant la démultiplication d et l'angle de chasseach . Tel que vu précédemment, un microcontrôleur peut à titre d'exemple non limitatif être utilisé pour programmer les valeurs de différentes démultiplications d de la direction et les valeurs des angles de chasse îch associés selon la loi de commande ou cartographie choisie pour le gain de retour choisi. L'invention peut être appliquée sur des véhicules à direction mécanique ou à direction électrique de type By Wire. Ce dispositif présente le grand avantage de maintenir un comportement identique du véhicule lors d'une variation de la démultiplication. Un autre avantage est de pouvoir modifier la stabilité du véhicule en jouant sur le couplage de la démultiplication et de l'angle de chasse. En effet, cette invention propose de garder le comportement du véhicule inchangé lors d'un changement de démultiplication. Il est également -9 possible de modifier en fonction de la vitesse par exemple, le lien entre l'angle de chasse et la démultiplication. Le gain de retour K peut varier en fonction de la vitesse afin de modifier le comportement dynamique du véhicule. Le dispositif de commande selon l'invention peut être appliqué sur des véhicules possédant un système capable de faire varier l'angle de chasse de manière dynamique, et peut être utiliser pur réaliser un outil de mise en point des réglages des trains de véhicule
La présente invention concerne un dispositif de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule comportant un système de direction caractérisé en ce que ledit système de direction est modélisé par un système asservi bouclé ayant un gain de retour K qui est fonction de la démultiplication d de la direction du véhicule, de la raideur des pneumatiques D1 et dudit angle de chasse alphach des roues 1 tel que, à vitesse donnée, ledit angle de chassealphach de roues varie en fonction de la démultiplication d de la direction du véhicule pour un gain de retour K donné constant.
1. Dispositif de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule comportant un système de direction caractérisé en ce que ledit système de direction est modélisé par un système asservi bouclé ayant un gain de retour K qui est fonction de la démultiplication d de la direction du véhicule, de la raideur des pneumatiques Dl et dudit angle de chasse îch des roues 1 tel que, à vitesse donnée, ledit angle de chasseauh des roues varie en fonction de la démultiplication d de la direction du véhicule pour un gain de retour K donné constant. 2. Dispositif de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule selon la 1 caractérisé en ce que la loi de commande liant la démultiplication et l'angle de chasse est telle que le gain de retour K constant est sensiblement égal à Dl * `t(ach) où I(ach)_ -cos(ach)2(rtan(ach)+cpneu), Dl représente la raideur des pneumatiques, cpneu représente la chasse du pneumatique, et r le rayon de la roue 1. 3. Dispositif de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule selon les 1 et 2 caractérisé en ce qu'il comprend : a. un bloc capteur 61 fournissant les mesures en temps réel de la vitesse du véhicule et de l'angle du volant Or b. un bloc de cartographie 62 recevant en entrée le signal de la vitesse réelle du véhicule et le signal de l'angle du volant et fournissant en sortie le signal de la démultiplication désirée c. un actionneur de démultiplication 63 utilisant le signal de la démultiplication désirée en entrée et agissant sur le système de direction pour faire varier la démultiplication réelle du système de la valeur initiale vers la valeur désirée d '-11- d. un deuxième bloc de cartographie 64 ayant pour signal d'entrée le signal de la démultiplication désirée et pour signal de sortie, le signal de l'angle de chasse désiré, ce bloc utilisant la loi de commande pour un gain de retour donné e. un actionneur de chasse 65 utilisant le signal de l'angle de chasse désiré et agissant sur le train de roues pour faire varier son angle de chasse réel îch f. un bloc de direction 66 fournissant en sortie le signal de l'angle des roues en fonction des signaux d'entrée de l'angle du volant, de la démultiplication réelle d et de l'angle de chasse îch réel obtenu 4. Procédé de commande de l'angle de chasse des roues d'un véhicule caractérisé en ce que les étapes consistent à : 15 - mesurer l'angle au volant et la vitesse du véhicule - calculer la démultiplication d désirée en fonction de l'angle au volant et de la vitesse du véhicule - utiliser la démultiplication d désirée, apte à agir sur le système de direction et faire varier la démultiplication d réelle 20 - déterminer l'angle de chasse îch des roues désiré en fonction de la démultiplication d désirée -utiliser l'angle de chasse ach désiré, apte à agir sur le train de roues et faire varier l'angle de chasse îch réel 5. Véhicule comportant un dispositif de commande de l'angle de 25 chasse des roues caractérisé en ce que ledit dispositif de commande est selon l'une quelconque des 1 à 3 6. Véhicule selon la 5 caractérisé en ce que le dispositif commande l'angle de chasse des roues avant 1. 10 30
B
B62
B62D
B62D 17,B62D 6,B62D 101,B62D 113
B62D 17/00,B62D 6/00,B62D 101/00,B62D 113/00
FR2901760
A1
SERVOMOTEUR PNEUMATIQUE D'ASSISTANCE AU FREINAGE EN PRESSION D'UN VEHICULE
20,071,207
"" La présente invention concerne un servomoteur 5 automatique d'assistance au freinage en pression d'un véhicule. Les servomoteurs actuellement connus pour fournir une assistance au freinage de véhicules automobiles comprennent une enveloppe rigide à l'intérieur de 10 laquelle est mobile une cloison à membrane et jupe de renforcement délimitant une chambre avant reliée en permanence à une source de dépression et une chambre arrière pouvant être reliée sélectivement à la chambre avant ou à l'atmosphère par un moyen de valve actionné 15 par une tige de commande se déplaçant dans un piston mobile tubulaire logé dans l'enveloppe en fonction d'un effort axial d'entrée exercé vers l'avant par une pédale de frein du véhicule. De tels servomoteurs pouvaient être utilisés dans 20 les véhicules à moteurs à essence pourvus d'un carburateur apte à fournir une source de dépression au col du venturi d'admission. L'arrivée des moteurs à essence à injection et des moteurs diesels nécessite d'implanter dans le 25 compartiment moteur du véhicule une pompe à vide qui équipe maintenant tous les véhicules actuels. En outre, à cause des augmentations des masses et des diamètres extérieurs des roues de véhicules actuels exigeant plus de couple d'entraînement des roues et, par 30 conséquent, plus de pression dans les freins, les servomoteurs pneumatiques doivent eux-mêmes être augmentés en diamètre et, le cas échéant, comporter des double membranes. Dans ces conditions, ces servomoteurs deviennent plus difficiles à implanter dans le 35 compartiment moteur du véhicule, et sont plus lourds et plus onéreux. Enfin, ces dix dernières années, les servomoteurs d'assistance au freinage ont été conçus pour procurer un agrément de freinage au conducteur du véhicule avec moins d'effort à exercer sur la pédale de frein pour un freinage encore plus énergique. Cette conception va de paire avec une augmentation des dimensions de l'enveloppe de ces servomoteurs connus. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des servomoteurs connus d'assistance au freinage de véhicules automobiles en proposant un servomoteur pneumatique d'assistance au freinage qui, à puissance égale, a un diamètre d'enveloppe deux fois moindre. A cet effet, le servomoteur pneumatique d'assistance au freinage d'un véhicule de l'invention comprend une enveloppe rigide à l'intérieur de laquelle est monté coulissant un piston tubulaire dont une partie avant supporte une jupe de renforcement d'une membrane mobile délimitant dans l'enveloppe une chambre arrière soumise à une pression constante supérieure à la pression atmosphérique et une chambre avant soumise à une pression variant entre la pression dans la chambre arrière et la pression atmosphérique par un moyen de valve d'assistance actionné par un plongeur monté à coulissement dans un tube interne concentrique du piston tubulaire et solidaire de la jupe, le plongeur étant solidaire de l'extrémité d'une tige de commande pouvant se déplacer dans le piston tubulaire en fonction d'un effort axial d'entrée exercé vers l'avant par une pédale de frein du véhicule reliée à l'extrémité arrière de la tige de commande, le moyen de valve d'assistance pouvant occuper sélectivement une position de fermeture isolant la chambre arrière de la chambre avant dans laquelle la pression est égale à la pression constante dans la chambre arrière et une position d'ouverture reliant à l'atmosphère la chambre avant. De préférence, le moyen de valve d'assistance comprend un clapet annulaire monté dans le piston tubulaire et deux sièges de valve annulaires formés respectivement sur la face d'extrémité arrière du plongeur et la face d'extrémité arrière du tube interne du piston tubulaire, le clapet annulaire étant constamment sollicité vers l'avant par un ressort de compression interposé entre le clapet et une paroi transversale d'extrémité arrière du piston tubulaire de manière à être en appui étanche sur les deux sièges de valve pour isoler l'une de l'autre les deux chambres avant et arrière ou sur l'un ou l'autre de ces sièges pour mettre à l'atmosphère la chambre avant lors du déplacement de la tige de commande par actionnement de la pédale de frein ou lors du relâchement de cette dernière suivant la position du plongeur dans le tube interne du piston tubulaire. Un ressort de poussée est logé dans le tube interne du piston tubulaire en étant interposé entre la jupe et le plongeur coaxialement à la tige de commande, un orifice de passage d'air est réalisé dans la jupe pour la mise à l'atmosphère de la chambre avant au travers du tube interne, du clapet annulaire dégagé uniquement du siège de valve de la face d'extrémité arrière du plongeur et une extrémité arrière du piston tubulaire communiquant à l'extérieur, et un orifice est réalisé dans la paroi latérale du piston tubulaire pour mettre en communication les deux chambres avant et arrière au travers du clapet dégagé uniquement du siège de valve de la face d'extrémité arrière du piston tubulaire, du tube interne et de l'orifice de la jupe. La tige de commande se déplace dans le piston tubulaire et le tube interne à l'encontre de la force de rappel d'un ressort de compression logé dans un capot cylindrique solidaire de la paroi arrière de l'enveloppe. La jupe est solidaire d'une tige d'actionnement d'un maître cylindre associé au servomoteur. La chambre arrière est remplie d'air sous pression au travers d'un orifice de la paroi de l'enveloppe délimitant cette chambre et pouvant être obturé par un clapet de protection. Avantageusement, un réservoir constituant une chambre d'air sec à la pression atmosphérique est accolé à la chambre arrière de manière que la mise à l'atmosphère de la chambre avant s'effectue dans le réservoir et que le remplissage d'air sous pression de la chambre arrière s'effectue à partir de l'air prélevé dans ce réservoir par une pompe de compression. La pompe de compression est logée dans le réservoir d'air sec pour prélever l'air dans ce réservoir et envoyer l'air sous pression dans la chambre arrière. La pompe de compression, lors d'un manque d'air dans le réservoir, peut aspirer l'air atmosphérique présent dans l'habitacle du véhicule au travers d'un orifice de la paroi arrière du réservoir d'air sec et obturable par un clapet de protection. La pompe peut être une pompe mixte de compression et à vide, telle qu'une pompe tandem à deux pistons, l'un pour la pression et l'autre la dépression ou peut faire partie de deux pompes à engrenage en tandem. La pompe de compression peut être raccordée à deux réservoirs respectivement amont dans lequel elle fait le vide et aval dans lequel elle injecte de l'air sous pression introduit dans la chambre arrière. Le réservoir aval comprend un clapet de décharge à l'atmosphère d'air sous pression lorsque la pression dans ce réservoir dépasse une valeur de seuil déterminée correspondant à la pression régnant dans la chambre arrière, par exemple d'environ 4 bars et le réservoir amont comprend un clapet s'ouvrant à l'atmosphère lorsque la dépression dans ce réservoir est en dessous d'une valeur de seuil déterminée, par exemple d'environ 0,7 bar. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple et illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : la figure 1 est une vue en coupe d'un servomoteur conforme à l'invention ; - les figures 2 à 5 sont des vues de la partie essentielle du servomoteur de l'invention et représentant le fonctionnement de ce servomoteur ; la figure 6 représente une variante de réalisation du servomoteur de l'invention ; et la figure 7 représente une pompe pouvant être utilisée avec le servomoteur de l'invention. Le servomoteur pneumatique d'assistance au freinage, tel que représenté en figure 1, est destiné à être placé, comme cela est connu en soi, entre la pédale de frein d'un véhicule et le maître cylindre permettant de commander le circuit de freinage hydraulique du véhicule. Par convention, le terme "avant" désigne des éléments du servomoteur dirigé vers le maître cylindre et le terme "arrière" désigne des éléments du servomoteur dirigés vers la pédale de frein du véhicule. Autrement dit, l'avant est à gauche tandis que l'arrière est à droite en considérant les figures 1 à 6. En se reportant aux figures, la référence 1 désigne le servomoteur d'un servofrein pneumatique permettant de fournir une assistance au freinage de véhicules automobiles et destiné à actionner un maître cylindre dont seul la tige d'actionnement 2 est représentée. Le servomoteur 1 comprend une enveloppe rigide 3, définissant une coquille avant 3a et une coquille arrière 3b, à l'intérieur de laquelle est montée mobile une cloison sensiblement transversale 4 constituée d'une membrane déroulante souple en élastomère 5 et d'une jupe en forme de disque 6 renforçant la partie centrale de la membrane 5. La membrane 5 est susceptible de solliciter la tige 2 d'actionnement du maître cylindre associé au servomoteur 1 en étant solidarisée à la jupe centrale 6. La membrane 5 délimite à l'intérieur de l'enveloppe 3 une chambre arrière 7 et une chambre avant 8. La membrane 5 a son bord périphérique externe qui est fixé de façon étanche à la jonction de deux coquilles 10 avant 3a et arrière 3b de cette enveloppe. L'enveloppe 3 du servomoteur 1 est logée dans le compartiment moteur du véhicule et fixée par des moyens 9 au tablier (non représenté) séparant le compartiment moteur de l'habitacle du véhicule. 15 Un ressort de compression, non représenté, est interposé entre la paroi avant de la coquille avant 3a et la jupe centrale 6 de manière à maintenir normalement cette dernière dans une position arrière de repos illustrée notamment en figure 1. 20 Selon l'invention, la chambre arrière 7 est soumise à une pression constante déterminée supérieure à la pression atmosphérique pouvant être fixée, à titre d'exemple, à environ 4 bars, tandis que la chambre avant 8 est soumise à une pression variant entre la pression 25 régnant dans la chambre arrière 7 et la pression atmosphérique sous l'assistance d'un moyen de valve comme on le verra ultérieurement. Un piston creux tubulaire 10 est monté coulissant dans l'enveloppe 3 coaxialement à l'axe de symétrie de 30 révolution X-X' de l'enveloppe et a sa partie arrière traversant de façon étanche la paroi arrière de la coquille arrière 3b de cette enveloppe 3. Le piston tubulaire 10 a sa partie avant supportant la jupe de renforcement 6 de la membrane 5. 35 Un tube cylindrique creux 11 est logé à l'intérieur du piston tubulaire 10 en ayant sa partie avant également solidaire de la jupe 6. Le tube 11 est monté concentriquement dans le piston 10, a une longueur inférieure à la longueur du piston 10 et définit avec ce dernier un espace annulaire 12. Un plongeur formant poussoir 13 est monté à coulissement dans le tube interne 11 et présente une forme générale de cylindre de plus courte longueur que le tube 11 en définissant avec ce dernier un espace annulaire 14. Un ressort de poussée 15 est interposé entre la jupe 6 et la paroi transversale d'extrémité avant 13a du plongeur 13. Ce dernier est solidaire de l'extrémité avant d'une tige de commande 16 pouvant se déplacer dans le piston tubulaire 10 et le tube interne 11, coaxialement à l'axe X-X', en fonction d'un effort axial d'entrée exercé vers l'avant par une pédale de frein, non représentée, reliée à l'extrémité arrière de la tige de commande 16 par l'intermédiaire d'une chape d'articulation 17. La tige de commande 16 comporte une collerette 18 logée dans un capot externe de forme générale cylindrique 19 solidaire de la paroi arrière de la coquille arrière 3b de l'enveloppe 3 coaxialement à la tige de commande 16. Un ressort de compression 20 est monté précontraint entre la collerette 18 et une paroi transversale d'extrémité arrière 21 du piston tubulaire 10. De la sorte, la tige de commande 16 se déplace dans le piston 10 à l'encontre d'un effort de rappel exercé par le ressort 20. La paroi latérale du piston tubulaire 10 est pourvue d'un orifice 22 mettant en communication la chambre arrière 7 avec l'espace annulaire 12 et un orifice 23 traverse la jupe 6 et la paroi transversale du tube 11 de manière à mettre en communication la chambre avant 8 avec l'espace annulaire 14 ainsi que l'espace entre le plongeur 13 et la jupe 6. Le moyen de valve d'assistance comprend un clapet annulaire 24 monté dans le piston tubulaire 10 et deux sièges de valve annulaire 25, 26 formés respectivement sur la face d'extrémité arrière du tube interne 11 et la face d'extrémité arrière du plongeur 13. Le clapet annulaire 24 est constamment sollicité vers l'avant par un ressort de compression 27 interposé entre le clapet 24 et la paroi transversale 21 qui comporte un orifice central 21a mettant en communication le piston tubulaire 10 avec l'intérieur du capot 19. La paroi arrière 19a du capot 19 est également pourvue d'un orifice central débouchant dans l'habitacle 10 du véhicule. Le bord périphérique externe du clapet annulaire 24 est raccordé à la face interne de la partie d'extrémité arrière du piston tubulaire 10 par l'intermédiaire d'une membrane souple étanche 28 en forme de soufflet 15 autorisant le déplacement du clapet 24 suivant la direction de l'axe X-X'. La paroi latérale de la coquille arrière 3b de l'enveloppe 3 est pourvue d'un orifice 29 permettant l'introduction de l'air sous pression dans la chambre 20 arrière 7. L'orifice 29 est raccordé à une conduite externe 30 dont l'extrémité opposée est raccordée à la sortie d'une pompe de compression 31, par exemple du type électrique. L'orifice 29 est normalement obturé par un clapet 25 de protection 32 logé dans la chambre arrière 7 pour maintenir la pression d'air à la valeur déterminée par exemple de 4 bars. Le fonctionnement du servomoteur de l'invention va être maintenant décrit en référence aux figures 1 à 5. 30 Les figures 1 et 2 représentent le servomoteur 1 à l'état de repos auquel aucun effort n'est appliqué sur la tige de commande 16 et le clapet annulaire 24 est maintenu en appui étanche sur les deux sièges 25, 26 du tube interne 11 et du plongeur 13, le ressort 27 étant 35 taré à une valeur de compression supérieure à la pression constante d'air régnant dans la chambre arrière 7. De la sorte, aucune communication n'est établie entre les deux chambres arrière 7 et avant 8 qui sont isolées l'une de l'autre avec la chambre avant 8 contenant de l'air sous la même pression que l'air contenu dans la chambre 7. La figure 3 représente une phase de mise en freinage lors de l'application d'un effort sur la pédale de frein qui provoque le déplacement en translation de la tige de commande 16 vers l'avant suivant un effort permettant le déplacement du plongeur 13 à l'encontre de la force de rappel du ressort de poussée 15 qui est comprimé de manière à désengager le siège de valve annulaire 26 du plongeur 13 du clapet annulaire 24 qui reste maintenu en appui étanche sur le siège de valve annulaire du tube interne 11. Dans ces conditions, l'ouverture du clapet 24 relativement au plongeur 13 amène l'air sous pression dans la chambre avant 8 à s'échapper à l'atmosphère dans l'habitacle du véhicule au travers de l'orifice 23, de l'espace annulaire 14, du clapet ouvert 24, de l'orifice central 21a (ouvert par la collerette 18) de la paroi transversale 21 du piston tubulaire 10 et de l'orifice central de la paroi arrière 19a du capot 19 comme indiqué par la ligne en pointillés L1. La chambre avant 8 est ainsi amenée à la pression atmosphérique. La mise à la pression atmosphérique de la chambre avant 8 entraîne le déplacement de la membrane 5 vers le maître cylindre, puis un équilibre des courses des différents éléments du servomoteur s'établi de manière à amener à nouveau le clapet 24 en appui étanche sur le siège annulaire du plongeur 13 et de façon que les efforts constants soient maintenus pour le freinage comme représenté en figure 4. De la sorte, les chambres arrière 7 et avant 8 sont à nouveau isolées l'une de l'autre avec la pression d'air dans la chambre avant 8 à la pression atmosphérique et la pression dans la chambre arrière 7 à la pression constante, par exemple de 4 bars, valeur de pression correspondant à un freinage maximum. La figure 5 représente le servomoteur en situation de défreinage à laquelle la pédale de frein est relâchée pour déplacer vers l'arrière la tige de commande 16 et le ressort 15 se détend en s'allongeant pour exercer un effort de poussée vers l'arrière sur le plongeur 13 qui décolle le clapet annulaire 24 du siège annulaire 25 du tube interne 11 de manière à mettre en communication la chambre arrière 7 avec la chambre avant 8 au travers de l'orifice 22, l'espace entre le plongeur 13 et le tube interne 11 et l'orifice 23 comme indiqué par la ligne en pointillés L2 de la figure 5. De la sorte, la pression dans la chambre avant 8 augmente jusqu'à la valeur de pression régnant dans la chambre 7 et l'équilibre de pression dans ces chambres ramène la membrane 5 à sa position d'origine de repos de la figure 2 pour ramener à nouveau le clapet annulaire 24 en appui étanche sur le siège d'étanchéité 25 du tube interne 11. Le capot cylindrique 19 a pour fonction de protéger le piston 10 qui se déplace dans la chambre arrière 7 en fonction du freinage et il sert également d'appui à la tige de commande 16 par l'intermédiaire de sa collerette 18 lors de la situation de défreinage du véhicule. La figure 6 représente une variante de réalisation selon laquelle un réservoir de réserve 33 contenant de l'air sec à la pression atmosphérique est accolé à la paroi arrière de la coquille arrière 3b de l'enveloppe 3 de façon que le capot 19 du servomoteur 1 soit logé dans le réservoir 33 qui est alors fixé au tablier par les moyens de fixation 9. Ainsi, la mise à la pression atmosphérique de la chambre avant 8 lors de la situation de mise en freinage de la figure 3 s'effectue dans la chambre 34 du réservoir 33. Avantageusement, la pompe de compression 31 est logée dans le réservoir 33 et permet d'aspirer l'air sec présent dans la chambre 34 de ce réservoir au travers d'un orifice 35 et de remplir la chambre arrière 7 d'air sous pression au travers de l'orifice de remplissage 36 pour amener la pression d'air dans cette chambre à sa valeur de pression constante, par exemple de 4 bars. Un clapet de protection 37 est prévu dans la chambre 34 du réservoir 33 pour obturer un orifice 38 réalisé à travers la paroi arrière 33a du réservoir 33 et qui permet de s'ouvrir pour aspirer de l'air de l'habitacle du véhicule lors d'un manque d'air à pression atmosphérique dans la chambre 34 du réservoir 33, l'air présent dans l'habitacle étant beaucoup moins humide que l'air présent sous le capot moteur du véhicule. La figure 6 montre que la tige de commande 16 traverse de façon étanche une membrane souple en matériau élastomère 39 obturant de façon étanche une ouverture centrale de la paroi 33a du réservoir 33 de manière que la membrane 39 puisse suivre le déplacement axial de la tige de commande 16. La variante de réalisation ci-dessus décrite de la figure 6 permet d'éviter à la pompe de compression 31 d'entraîner des impuretés et de l'humidité dans la chambre arrière 7. En faisant fonctionner la pompe en circuit fermé pour qu'elle aspire l'air dans l'habitacle, aucun risque de pollution du servomoteur n'est à craindre. Selon une alternative, il est également possible de conserver le réservoir 33 accolé à la chambre arrière 7 du servomoteur 1 pour constituer une réserve d'air sec à pression atmosphérique, mais avec la pompe de compression 31 située à l'extérieur du réservoir. Dans ce cas, la pompe 31 serait reliée par des conduits extérieurs d'une part à la chambre 34 du réservoir 33 pour aspirer l'air sec dans cette chambre et d'autre part à la chambre arrière 7 du servomoteur 1 pour remplir celle-ci d'air sec sous pression, par exemple de 4 bars. La figure 7 représente une configuration de montage de pompe mixte permettant de disposer non seulement d'air sous pression pour le servomoteur 1 de l'invention fonctionnant en pression, mais également d'une source de dépression pouvant être utilisée pour un servomoteur classique à dépression pour un véhicule devant être équipé d'un servomoteur classique. La pompe mixte 31 peut être une pompe tandem à deux pistons, l'un des pistons permettant de générer la pression pour le servomoteur de l'invention, l'autre piston fournissant la dépression pour le servomoteur classique ou constituée par deux pompes à engrenages en tandem. Selon la figure 7, il est également possible d'utiliser une seule pompe de compression 31 raccordée à deux réservoirs respectivement amont 40 et aval 41, la pompe communiquant avec le réservoir amont 40 par un orifice 42 tandis qu'elle communique avec le réservoir aval 41 par un orifice 43. Ainsi, la pompe 31 permet d'aspirer l'air présent dans le réservoir 40 pour faire le vide dans celui-ci et fournit de l'air comprimé dans le réservoir 41 de façon à pouvoir disposer au choix d'une source de compression ou une source de dépression. Le réservoir 40 contient un clapet de protection 44 taré à une valeur telle qu'il s'ouvre si la dépression dans le réservoir 40 est en dessous d'une valeur de seuil déterminée, par exemple de 0,7 bar. Le réservoir 41 comprend également un clapet de protection 45 s'ouvrant si la pression dans le réservoir 41 dépasse une valeur de seuil déterminée, par exemple de 4 bars. Les fonctions accomplies par les clapets 44, 45 pouvant être également accomplies par un ensemble à électrovannes et capteurs de pression à débits calés sur des valeurs de pression proches de celles qui viennent d'être mentionnées. Le servomoteur de l'invention présente ainsi les avantages suivants par rapport à un servomoteur classique : - il permet d'augmenter la capacité d'assistance 35 au freinage du véhicule automobile, - il réduit le diamètre externe de l'enveloppe du servomoteur ou amplificateur de frein, par exemple d'un rapport de deux pour une pression de fonctionnement de 4 bars de la chambre arrière en comparaison au servomoteur classique à dépression de 0,7 bar ; - la réduction de dimension en diamètre de l'enveloppe du servomoteur de l'invention s'accompagne d'une diminution de masse et, par conséquent, d'une réduction des coûts ; la réduction de la taille du servomoteur permet d'en faciliter son implantation dans un véhicule 10 automobile ; - il permet d'utiliser la technologie d'amplificateur d'air comprimé ; et il permet de partager la source de pression avec d'autres applications, telles que par exemple le gonflage 15 des pneumatiques, la suspension du véhicule,..., tout en gardant la possibilité de bénéficier d'une source de dépression utilisable par des servomoteurs classiques à dépression
La présente invention concerne un servomoteur pneumatique d'assistance au freinage en pression d'un véhicule.Le servomoteur est caractérisé en ce que la chambre arrière (7) est soumise à une pression constante supérieure à la pression atmosphérique et la chambre avant (8) est soumise à une pression variant entre la pression dans la chambre arrière (7) et la pression atmosphérique par un moyen de valve d'assistance (24, 25, 26) actionné par un plongeur (13) solidaire de l'extrémité avant d'une tige de commande (16) dont l'extrémité arrière est liée à une pédale de frein du véhicule.L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile.
1. Servomoteur pneumatique d'assistance au freinage d'un véhicule, comprenant une enveloppe rigide (3) à l'intérieur de laquelle est monté coulissant un piston tubulaire (10) dont une partie avant supporte une jupe (6) de renforcement d'une membrane mobile (5) délimitant dans l'enveloppe (3) une chambre arrière (7) soumise à une pression constante superieure à la pression atmosphérique et une chambre avant (8) soumise à une pression variant entre la pression dans la chambre arrière (7) et la pression atmosphérique par un moyen de valve d'assistance (24,25,26) actionné par un plongeur (13) monté à coulissement dans un tube interne concentrique (11) du piston tubulaire (10) et solidaire de la jupe (6), le plongeur (13) étant solidaire de l'extrémité d'un tige de commande (16) pouvant se déplacer dans le piston tubulaire (10) en fonction d'un effort axial d'entrée exercé vers l'avant par une pédale de frein du véhicule reliée à l'extrémité arrière de la tige de commande (16), le moyen de valve d'assistance (24,25,26) pouvant occuper sélectivement une position de fermeture isolant la chambre arrière (7) de la chambre avant (8) dans laquelle la pression est égale à la pression constante dans la chambre arrière (7) et une position d'ouverture reliant à l'atmosphère la chambre avant (8). 2. Servomoteur selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de valve d'assistance comprend un clapet annulaire (24) monté dans le piston tubulaire (10) et deux sièges de valve annulaires (25,26) formés respectivement sur la face d'extrémité arrière du plongeur (13) et la face d'extrémité arrière du tube interne (11) du piston tubulaire (10), le clapet annulaire (24) étant constamment sollicité vers l'avant par un ressort de compression (27) interposé entre le clapet (24) et une paroi transversale d'extrémité arrière(21) du piston tubulaire (10) de manière à être en appui étanche sur les deux sièges de valve (25,26) pour isoler l'une de l'autre les deux chambres avant (8) et arrière (7) ou sur l'un ou l'autre de ces sièges pour mettre à l'atmosphère la chambre avant (8) lors du déplacement de la tige de commande (16) par actionnement de la pédale de frein ou lors du relâchement de cette dernière suivant la position du plongeur (13) dans le tube interne (11) du piston tubulaire (10). 3. Servomoteur selon la 2, caractérisé en ce qu'un ressort de poussée (15) est logé dans le tube interne (11) du piston tubulaire (10) en étant interposé entre la jupe (6) et le plongeur (13) coaxialement à la tige de commande (16), en ce qu'un orifice de passage d'air (23) est réalisé dans la jupe (6) pour la mise à l'atmosphère de la chambre avant (8) au travers du tube interne (11), du clapet annulaire (24) dégagé uniquement du siège de valve (26) de la face d'extrémité arrière du plongeur (13) et d'une extrémité arrière du piston tubulaire (10) communiquant à l'extérieur, et en ce qu'un orifice (22) est réalisé dans la paroi latérale du piston tubulaire (10) pour mettre en communication les deux chambres avant (8) et arrière (7) au travers du clapet (24) dégagé uniquement du siège de valve (25) de la face d'extrémité arrière du piston tubulaire (10), du tube interne (11) et de l'orifice (23) de la jupe (6). 4. Servomoteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la tige de commande (16) se déplace dans le piston tubulaire (10) et le tube interne (11) à l'encontre de la force de rappel d'un ressort de compression (20) logé dans un capot cylindrique (19) solidaire de la paroi arrière de l'enveloppe (3). 5. Servomoteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la jupe (6) estsolidaire d'une tige (2) d'actionnement d'un maître cylindre associé au servomoteur (1). 6. Servomoteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la chambre arrière (8) est remplie d'air sous pression au travers d'un orifice (29) de la paroi de l'enveloppe (3) délimitant cette chambre et pouvant être obturé par un clapet de protection (32). 7. Servomoteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un réservoir (33) constituant une chambre d'air sec à la pression atmosphérique est accolé à la chambre arrière (7) de manière que la mise à l'atmosphère de la chambre avant (8) s'effectue dans le réservoir (33) et que le remplissage d'air sous pression de la chambre arrière (7) s'effectue à partir de l'air prélevé dans ce réservoir par une pompe de compression (31). 8. Servomoteur selon la 7, caractérisé en ce que la pompe de compression (31) est logée dans le réservoir d'air sec (33) pour prélever l'air dans ce réservoir et envoyer l'air sous pression dans la chambre arrière (7). 9. Servomoteur selon la 8, caractérisé en ce que la pompe de compression (31), lors d'un manque d'air dans le réservoir (33), peut aspirer l'air atmosphérique présent dans l'habitacle du véhicule au travers d'un orifice (38) de la paroi arrière (33a) du réservoir (33) et obturable par un clapet de protection (37). 10. Servomoteur selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la pompe (31) est une pompe mixte de compression et à vide, telle qu'une pompe tandem à deux pistons, l'un pour la pression et l'autre la dépression ou fait partie de deux pompes à engrenage en tandem. 11. Servomoteur selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la pompe de compression (31) estraccordée à deux réservoirs respectivement amont (40) dans lequel elle fait le vide et aval (41) dans lequel elle injecte de l'air sous pression introduit dans la chambre arrière (7). 12. Servomoteur selon la 11, caractérisé en ce que le réservoir aval (41) comprend un clapet (45) de décharge à l'atmosphère d'air sous pression lorsque la pression dans ce réservoir dépasse une valeur de seuil déterminée correspondant à la pression régnant dans la chambre arrière (7), par exemple d'environ 4 bars, et le réservoir amont (40) comprend un clapet (44) s'ouvrant à l'atmosphère lorsque la dépression dans ce réservoir est en dessous d'une valeur de seuil déterminée, par exemple d'environ 0,7 bar.15
B
B60
B60T
B60T 13
B60T 13/40
FR2900262
A1
PORTILLON DE SECURITE
20,071,026
La présente invention concerne un destiné à être utilisé notamment dans un bus. Il est connu de positionner dans un bus, entre le compartiment passager et le compartiment du conducteur, ce portillon comportant un système de fermeture destiné à être actionné par un dispositif de déclenchement, utilisé par le conducteur en situation d'urgence. Ce système donne satisfaction pour fermer le portillon, et empêcher l'accès au compartiment du conducteur en cas d'urgence, et en particulier en cas de tentative d'agression du conducteur. II est par la suite souhaitable de pouvoir consulter un enregistrement vidéo et/ou audio de l'incident ayant eu lieu. A cet effet, il est connu de placer dans le bus une installation vidéo comportant un ensemble de caméras, associées à un dispositif d'enregistrement. Cette installation est réalisée en générale au niveau du plafond du compartiment passager. L'installation d'un tel système nécessite des opérations de modification des parois du compartiment passager du bus. En outre, lors d'un incident, il convient de procéder à un visionnage des enregistrements opéré avant que ceux û ci ne soient effacés automatiquement, et donc de retirer le bus de l'exploitation après l'incident. Enfin, il faut opérer une recherche sur les enregistrements de l'instant de l'incident. La présente invention a pour but de fournir un système permettant de simplifier l'installation de moyens de surveillance et le visionnement d'incident ayant eu lieu dans un bus, en particulier d'une tentative d'agression sur le conducteur. A cet effet, la présente invention a pour objet un portillon de sécurité destiné à être utilisé notamment dans un bus, entre le compartiment passager et le compartiment du conducteur, ce portillon comportant un système de fermeture destiné à être actionné par un dispositif de déclenchement, caractérisé en ce que le portillon comporte également : -un dispositif de capture vidéo et/ou vidéo, tel qu'une caméra, fixée au portillon ou à proximité de celui-ci, dont le flux d'informations audio et/ou vidéo est enregistré en continu dans une mémoire temporaire, et -des moyens de contrôle agencés pour procéder à 35 l'enregistrement, dans un support de stockage d'information, d'un ensemble d'information audio et/ou vidéo à partir de la mémoire temporaire correspondant à une séquence temporelle au voisinage de l'instant de déclenchement, en réponse à un actionnement du dispositif de déclenchement. Ces dispositions permettent de fournir un portillon présentant toutes les fonctionnalités intégrées, et d'équiper ainsi facilement un véhicule en raccordant simplement cet équipement à l'alimentation électrique du véhicule, ou en l'alimentant par des batteries. On dispose ainsi d'un dispositif de sécurité passive qui permet d'accéder directement à la séquence pertinente d'enregistrement., sur un dispositif dédié. Ce système ne requiert pas de câblage spécifique pour la vidéo à 10 installer dans le bus. Avantageusement, la séquence temporelle débute avant l'instant du déclenchement. Selon un mode de réalisation la séquence temporelle s'achève après l'instant du déclenchement. 15 Avantageusement, le portillon comporte plusieurs dispositifs de capture vidéo constitués par un ensemble de caméras. Selon un mode de réalisation, les dispositifs de capture sont fixés au portillon par des supports orientables de façon à surveiller des zones spécifiées par l'exploitant. 20 Avantageusement, les moyens de contrôle enregistrent également dans le support de stockage un ensemble d'information audio et/ou vidéo correspondant à une séquence suivant l'instant du déclenchement. Selon une possibilité, le système de fermeture est de type pneumatique. 25 Selon une autre possibilité, le système de fermeture est de type électrique. Avantageusement, le portillon comporte des moyens de liaison de la mémoire temporaire, du support de stockage et/ou des dispositifs de capture avec un dispositif de visualisation sur un écran intégré, ou déporté. 30 Avantageusement, le portillon comporte une interface de communication permettant de produire un signal vers un dispositif du véhicule, notamment pour le déclenchement d'une alarme, ou l'arrêt d'une alarme. Selon un mode de réalisation, la mémoire temporaire est agencée pour réaliser un enregistrement en boucle des dispositifs de capture. 35 Avantageusement, le portillon comprend un support de stockage extractible. Selon un mode de réalisation, le portillon comprend des moyens de relecture directe par liaison sans fil du support de stockage, notamment par liaison Haute Fréquence. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un portillon selon l'invention. La figure 1 représente une vue schématique d'un portillon selon l'invention. Ainsi que représenté sur la figure 1, un portillon 2, destiné à être positionné dans un bus, entre le compartiment passager et le compartiment du conducteur, comporte un pivot 3 mobile en rotation autour d'un axe A vertical et un panneau bas 4, solidaire du pivot 3 et destiné à être verrouillé sur un montant non représenté situé du côté opposé du panneau par rapport au pivot 3. Le portillon 2 comprend un système de fermeture comportant en général une vitre 5, reçue dans un logement du panneau bas 4, et associée à des moyens d'entraînement non représentés permettant de faire sortir la vitre 5 au dessus du panneau bas 4 pour fermer le portillon 2 sur sa partie haute. Ce système de fermeture est actionné par le conducteur en situation d'urgence par un dispositif de déclenchement 6, comprenant de façon connue un bouton 7 situé sur la partie intérieure du panneau bas 4, c'est-à-dire du côté du conducteur. Le portillon 2 comporte également des dispositifs de capture vidéo et/ou vidéo, tel qu'une caméra 8, fixée au portillon 2, dont le flux d'informations audio et/ou vidéo est enregistré en continu dans une mémoire temporaire 9. Cette mémoire temporaire réalise un enregistrement en boucle des caméras 8, par exemple sur une période de 30 heures. Le portillon 2 comprend également des moyens de contrôle 10 permettant, lorsque le conducteur actionne le dispositif de déclenchement 6, de procéder à l'enregistrement dans un support de stockage d'information 12 d'un ensemble d'information audio et/ou vidéo correspondant à une séquence précédant l'instant du déclenchement, à partir de la mémoire temporaire 9 et également un ensemble d'information audio et/ou vidéo correspondant à une séquence suivant l'instant du déclenchement. Le support de stockage 12 est extractible, mais protégé pour ne pas pouvoir être retiré lors de l'exploitation du bus. Les caméras 8 peuvent être fixées au portillon par des supports orientables 13 de façon à surveiller des zones spécifiées par l'exploitant. Selon des variantes, les moyens d'entraînement du système de fermeture sont de type pneumatique ou électrique. Le portillon comporte des moyens de liaison avec un dispositif de visualisation sur un écran intégré 14. Selon une variante, Le portillon comporte des moyens de liaison 10 avec un dispositif de visualisation sur un écran déporté. Le portillon comporte une interface de communication permettant de produire un signal vers un dispositif du véhicule, par exemple le déclenchement d'une alarme, ou l'arrêt d'une alarme. Selon une variante, le portillon comprend des moyens de relecture 15 directe du support de stockage par liaison sans fil, notamment par liaison Haute Fréquence. Comrne il va de soi, l'invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférentielle décrite ci-dessus, à titre d'exemple non limitatif ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes
Portillon de sécurité (2) destiné à être utilisé notamment dans un bus, entre le compartiment passager et le compartiment du conducteur, ce portillon (2) comportant un système de fermeture (5) destiné à être actionné par un dispositif de déclenchement (6). Le portillon comporte également un dispositif de capture vidéo et/ou vidéo, tel qu'une caméra (8), fixée au portillon ou à proximité de celui-ci, dont le flux d'informations audio et/ou vidéo est enregistré en continu dans une mémoire temporaire (9), et des moyens de contrôle (10) agencé pour procéder à l'enregistrement, dans un support de stockage d'information (12), d'un ensemble d'information audio et/ou vidéo à partir de la mémoire temporaire correspondant à une séquence temporelle au voisinage de l'instant de déclenchement, en réponse à un actionnement du dispositif de déclenchement (6).
1. Portillon de sécurité (2) destiné à être utilisé notamment dans un bus, entre le compartiment passager et le compartiment du conducteur, ce portillon (2) comportant un système de fermeture (5) destiné à être actionné par un dispositif de déclenchement (6), caractérisé en ce que le portillon comporte également : - un dispositif de capture vidéo et/ou vidéo, tel qu'une caméra (8), fixée au portillon ou à proximité de celui-ci, dont le flux d'informations audio et/ou vidéo est enregistré en continu dans une mémoire temporaire (9), et - des moyens de contrôle (10) agencés pour procéder à l'enregistrement, dans un support de stockage d'information (12), d'un ensemble d'information audio et/ou vidéo à partir de la mémoire temporaire correspondant à une séquence temporelle au voisinage de l'instant de déclenchement, en réponse à un actionnement du dispositif de déclenchement (6). 2. Portillon selon la 1, caractérisé en ce que correspondant la séquence temporelle débute avant l'instant du déclenchement. 3. Portillon selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que correspondant la séquence temporelle s'achève après l'instant du déclenchement. 4. Portillon selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs dispositifs de capture vidéo constitués par un 25 ensemble de caméras (8). 5. Portillon selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les dispositifs de capture (8) sont fixés au portillon par des supports orientables (13) de façon à surveiller des zones spécifiées par l'exploitant. 6. Portillon selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce 30 que le système de fermeture (6) est de type pneumatique. 7. Portillon selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le système de fermeture (6) est de type électrique. 8. Portillon selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de liaison de la mémoire temporaire (9), du support 35 de stockage (12) et/ou des dispositifs de capture (8) avec un dispositif de visualisation sur un écran intégré (14), ou déporté. 9. Portillon selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une interface de communication permettant de produire un signal vers un dispositif du véhicule, notamment pour le déclenchement d'une alarme, ou l'arrêt d'une alarme. 10. Portillon selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la mémoire temporaire (9) est agencée pour réaliser un enregistrement en boucle des dispositifs de capture. 11. Portillon selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend un support de stockage (12) extractible. 12.Portillon selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de relecture directe par liaison sans fil du support de stockage (12), notamment par liaison Haute Fréquence.
G,B,H
G07,B60,H04
G07C,B60N,H04N
G07C 9,B60N 5,H04N 5
G07C 9/00,B60N 5/00,H04N 5/225
FR2893475
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE SIMULATION ET DE GESTION DES RESSOURCES D'UN RESEAU DE TELEPHONIE MOBILE
20,070,518
Procédé et système de simulation et de qestion des ressources d'un réseau de téléphonie mobile La présente invention concerne le domaine de la téléphonie mobile et en particulier les réseaux de téléphonie mobile de troisième génération (3G) tels que, par exemple, les systèmes de communication du type UMTS ( Universal Mobile Telecommunications System , selon la terminologie anglaise) défini par le standard 3GPP ( Third Generation Partnership Project , selon la terminologie anglaise). Un problème dans le domaine de la téléphonie mobile en général est io la gestion des ressources radio (en anglais Radio Resources Management RRM) en fonction de la topologie des réseaux et de leur utilisation par les abonnés. Les réseaux de téléphonie mobile nécessitent en effet une gestion des ressources radio utilisées, au moins dans le sens descendant ( downlink , selon la terminologie anglaise), c'est-à-dire des émetteurs vers ls les terminaux mobiles communicants présents dans leur zone d'influence. Ce problème se complexifie avec le développement des nouvelles technologies de télécommunication et notamment avec l'arrivée des systèmes de troisième génération offrant la possibilité aux abonnés d'utiliser leurs terminaux mobiles communicants comme des terminaux de navigation sur 20 Internet, avec une bande passante de l'ordre du mégaoctet par seconde. Dans ces systèmes, les taux de transmission au sein d'une cellule du réseau varient énormément et rapidement en fonction de l'utilisation des différents services par les utilisateurs. Il est donc important de permettre une gestion dynamique efficace du débit de données transitant par les émetteurs pour les 25 différents terminaux mobiles communicants présents dans leur zone d'influence et de surveiller la qualité des services fournis. Dans les systèmes de téléphonie mobile de la génération du GSM ( Global System for Mobile communication , selon la terminologie anglaise), les données transmises par fréquences radio sont organisées selon des 30 trames de données divisées en une pluralité d'intervalles de temps permettant à autant d'utilisateurs d'utiliser une même fréquence pour leur communication grâce à leur terminal mobile communicant. Cette division des trames de données est appelée accès multiple par division du temps ( Time Division Multiple Access , TDMA, selon la terminologie anglaise). Dans les systèmes de troisième génération, les données peuvent être transmises grâce à différents codages qui permettent à une pluralité de terminaux mobiles communicants d'utiliser une même fréquence radio mais avec des codes différents. Cette technologie est appelée accès multiple par division du code ( Code Division Multiple Access , CDMA, selon la io terminologie anglaise). Les réseaux de téléphonie moderne peuvent utiliser les deux types de division des fréquences radio pour la transmission des données. Par exemple, les systèmes de type UMTS-TDD (pour l'anglais Universal Mobile Telecommunications System û Time Division Duplex ) utilisent la technologie TD-CDMA (pour l'anglais Time Division û Code is Division Multiple Access ). Certaines évolutions de l'UMTS comme les Technologies WCDMA (pour l'anglais Wide-Band Code Division Multiple Access ) et HSDPA (pour l'anglais High Speed Downlink Packet Access ) permettent d'atteindre des bandes passantes élevées pour la transmission des données, au moins dans le sens descendant ( Downlink ). Les 20 réseaux de téléphonie mobile moderne utilisent la technologie de l'aiguillage (PS) par paquets ( packet switch , selon la terminologie anglaise), utilisée pour Internet et selon laquelle les données sont transmises par paquets définis par un ensemble de données transitant en même temps et dont certaines données correspondent à un entête ( header , selon la 25 terminologie anglaise) permettant l'aiguillage et donc l'adressage du paquet vers sa cible au travers du réseau, par exemple de type GPRS ( General Packet Radio Service , selon la terminologie anglaise). Les réseaux de téléphonie mobile utilisent également la technologie de l'aiguillage par circuit ( circuit switch , selon la terminologie anglaise) pour le transit des données 30 correspondant aux informations sonores nécessaires aux communications téléphoniques au travers du réseau. La gestion des ressources des réseaux de téléphonie mobile moderne doit donc non seulement intégrer une gestion de la division dans le temps des trames de transmission de données mais également de la division par le codage, ainsi que du type d'aiguillage ( packet switch ou circuit switch , c'est-à-dire par paquets ou par circuit) utilisé pour le transit des paquets au sein du réseau. s Enfin, les réseaux de téléphonie mobile moderne nécessitent une gestion de la puissance des émetteurs en fonction du nombre de terminaux mobiles communicants d'utilisateurs présents dans leur zone d'influence et en fonction de la distance séparant ces terminaux des émetteurs, mais également en fonction de l'utilisation des différents types de services, plus ou io moins coûteux en ressources, offerts par les opérateurs téléphoniques aux utilisateurs de terminaux mobiles communicants. II est connu dans l'art antérieur des solutions permettant une prévision statistique du trafic au sein d'un réseau, par exemple grâce à la méthode de Monte Carlo , mais ces solutions de simulations statiques ne rendent pas is compte de l'aspect temporellement dynamique des communications passées au sein du réseau puisqu'elles reposent sur des itérations d'estimations statistiques du trafic à différents temps. Ces solutions ne permettent pas de contrôle d'admission des appels (CAC, pour l'anglais Cali Admission Control ), c'est-à-dire de contrôler l'admission ou le rejet des appels en 20 fonction de l'utilisation des ressources des émetteurs. De plus, ces solutions ne permettent pas non plus de contrôle de charge (LC, pour l'anglais Load Control ), c'est-à-dire de contrôler l'utilisation des trames de voie de support (B) disponibles pour les communications au sein d'une cellule couverte par un émetteur. Enfin, ces solutions ne permettent pas de contrôle 25 du débit offert aux différents utilisateurs de terminaux communicants présents dans une cellule couverte par un émetteur du réseau. Il est également connu dans l'art antérieur des solutions consistant en une simulation dynamique des communications au sein d'un réseau de téléphonie mobile. Ces solutions présentent l'avantage de simuler la réalité 30 mais présentent les inconvénients d'être limitées à un ensemble de 30 ou 40 cellules car elles nécessitent de nombreux paramètres et donc énormément de ressources de calcul. Ces solutions sont donc trop lourdes à implémenter et inexploitables dans un réseau opérationnel. La présente invention a pour but de supprimer les inconvénients de l'art antérieur en proposant une méthode de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources d'un réseau de téléphonie mobile nécessitant de moindres capacités de calcul pour son implémentation et permettant un contrôle dynamique, en fonction du trafic, de l'ensemble des ressources du réseau et de l'utilisation des différents types de services offerts aux utilisateurs de terminaux communicants présents dans la zone de couverture lo du réseau, ainsi qu'une surveillance de la qualité des prestations offertes. Ce but est atteint par un procédé de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources disponibles dans une zone de couverture d'un réseau de téléphonie mobile consistant en un ensemble de zones d'influence, dites cellules, d'une pluralité d'émetteurs/récepteurs, dits 15 serveurs, dont l'exploitation des ressources dépend des transmissions d'ensembles de données, dits paquets, requises par au moins un terminal mobile communicant, dit requérant, présent dans leur zone d'influence, caractérisé, d'une part, en ce qu'il est mis en oeuvre par des moyens de traitement d'au moins un système d'optimisation de ressources et, d'autre 20 part, en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - définition, par un module gestionnaire d'évènements du système d'optimisation, d'une variation, dite perturbation, d'au moins une transmission de paquet requise au sein du réseau, la perturbation étant définie à partir d'au moins une carte de répartition statistique stockée dans des moyens de 25 mémorisation du système d'optimisation et comportant des données représentatives de transmissions de paquets de données d'une pluralité de terminaux mobiles communicants présents dans une zone géographique déterminée pendant une tranche horaire déterminée, -sélection d'un ensemble de cellules comportant au moins la cellule 3o dans laquelle la perturbation a lieu et définissant une zone simulée au sein de la carte de répartition, par un module de contrôle d'exploitation des ressources, puis utilisation d'un algorithme de parcours, par le module de contrôle d'exploitation, pour définir un chemin de parcours de la zone simulée et optimiser successivement les ressources des serveurs couvrant les cellules successives du chemin de parcours. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape préalable d'établissement d'au moins une carte de répartition comportant des données représentatives du trafic et de la localisation des serveurs dans la zone de couverture du réseau, ces données représentatives du trafic correspondant à des mesures quantitatives et qualitatives de la localisation d'une pluralité de terminaux mobiles communicants et de serveurs opérant io dans la zone de couverture du réseau et des transmissions de paquets de données effectuées au cours de tranches horaires choisies pour leur significativité statistique, les données correspondant à ces mesures étant enregistrées dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape is d'établissement d'au moins une carte de répartition comportant des données représentatives du trafic et de la localisation des serveurs dans la zone de couverture du réseau, les données représentatives du trafic étant générées par le module gestionnaire d'évènements et représentant, d'une part, la localisation d'une pluralité de terminaux mobiles communicants distribués 20 aléatoirement dans la zone de couverture du réseau selon une densité prédéterminée et, d'autre part, les transmissions de paquets de données requises par ces terminaux assignées aléatoirement aux différents terminaux présents dans le réseau, à partir de lois aléatoires stockées dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation. 25 Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape d'enregistrement dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation d'au moins un algorithme de parcours permettant au module de contrôle d'exploitation de définir un chemin de parcours consistant en une sélection d'une cellule quelconque de la zone simulée puis en une pluralité 30 d'itérations d'une sélection d'une cellule adjacente à la cellule sélectionnée précédemment, jusqu'à ce que toutes les cellules de la zone simulée aient été successivement sélectionnées dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à la première cellule sélectionnée. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape d'enregistrement dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation d'au moins un algorithme de parcours définissant des cercles concentriques centrés autour de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation et permettant au module de contrôle d'exploitation de définir un chemin de parcours consistant en des sélections successives des cellules de la zone simulée par lesquelles passent ces cercles concentriques dans un ordre io croissant en fonction de la distance de ces cellules par rapport à la première cellule sélectionnée. Selon une autre particularité, l'étape d'utilisation de l'algorithme de parcours par le module de contrôle d'exploitation s'accompagne d'une étape de création de données représentatives d'une grille de découpage de la zone is simulée en divisions comportant chacune un index obtenu à partir des coordonnées des cellules et permettant de localiser chacune des divisions et de les classer dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à une division centrale. Selon une autre particularité, l'étape d'utilisation, par le module de 20 contrôle d'exploitation, d'un algorithme de parcours résulte en une définition de cercles concentriques centrés autour de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation et s'accompagne d'une étape de définition d'un chemin de parcours comportant au moins un vecteur indiquant le trajet à parcourir d'une division à l'autre au sein de la zone simulée, pour permettre des sélections 25 successives des divisions de la zone simulée par lesquelles passent ces cercles concentriques et des sélections successives des cellules contenues dans chacune de ces divisions dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à une division centrale. Selon une autre particularité, les données représentatives de la grille 30 de découpage de la zone simulée en divisions comportent des données représentatives des coordonnées de la division permettant au module de contrôle d'exploitation de déterminer la localisation des cellules ainsi que des divisions et cellules voisines. Selon une autre particularité, l'étape d'utilisation de l'algorithme de parcours par le module de contrôle d'exploitation s'accompagne d'une étape de création, pour chaque cellule de la zone simulée, de données représentatives des cellules voisines dans la zone simulée, de façon à définir un chemin de parcours de chacune des cellules les unes après les autres. Selon une autre particularité, le chemin de parcours des cellules au sein d'une division est déterminé de façon aléatoire. lo Selon une autre particularité, l'étape d'utilisation de l'algorithme de parcours par le module de contrôle d'exploitation s'accompagne d'une création, pour chaque cellule de la zone simulée, de données représentatives d'un marqueur indiquant les cellules déjà parcourues pendant le parcours de la zone simulée par le module de contrôle 15 d'exploitation. Selon une autre particularité, l'étape de définition de la perturbation consiste en une sélection aléatoire et automatique d'un terminal mobile communicant dans une carte de répartition extraite des moyens de mémorisation du système d'optimisation et en ce que l'étape de sélection 20 d'un ensemble de cellules définissant une zone simulée au sein de la carte de répartition consiste en une sélection d'au moins un serveur dont la cellule peut couvrir l'emplacement auquel se trouve ce terminal dans la carte de répartition. Selon une autre particularité, les étapes de définition de la 25 perturbation et de sélection d'un ensemble de cellules définissant une zone simulée au sein de la carte de répartition consistent en une sélection d'un terminal mobile communicant présent dans la zone de couverture du réseau et d'au moins les serveurs dont les cellules peuvent couvrir l'emplacement auquel se trouve ce terminal dans la carte de répartition, à partir 30 d'informations saisies et enregistrées par un utilisateur système d'optimisation de ressources, grâce à des moyens interactifs entre l'utilisateur et le système d'optimisation de ressources. Selon une autre particularité, d'une part, l'étape de définition de la perturbation est mise en oeuvre lors d'une requête de transmission d'un paquet de données par un terminal mobile requérant présent dans la zone de couverture d'un réseau de téléphonie mobile opérationnel et consiste en une localisation du terminal mobile communicant requérant dans la zone de couverture du réseau et une identification du type de transmission qu'il requiert et, d'autre part, l'étape de sélection d'un ensemble de cellules définissant une zone simulée au sein de la carte de répartition consiste en une sélection d'au moins un serveur dont la cellule peut couvrir io l'emplacement auquel se trouve ce terminal dans la carte de répartition. Selon une autre particularité, l'étape de définition de la perturbation par le module gestionnaire d'évènements comporte au moins une des étapes suivantes : - requête d'une nouvelle transmission, gérée par un module de is contrôle des évènements, - fin d'une transmission, gérée par le module de contrôle des évènements, - expiration d'un délai de transmission, gérée par le module de contrôle des évènements, 20 - simulation de la mobilité du terminal mobile communicant responsable de la perturbation, gérée par un module de simulation de mobilité, - changement des transmissions de paquets en cours, gérée par un module planificateur de paquets. 25 Selon une autre particularité, l'étape de simulation de la mobilité du terminal mobile communicant responsable de la perturbation consiste en l'une des étapes suivantes : - modélisation d'une vitesse de déplacement du terminal mobile communicant par changement du rapport signal sur bruit et modélisation du 3o niveau de pertes dues à la propagation par ajustement de variables aléatoires, ou - changement de la localisation du terminal mobile communicant dans la carte de répartition par sélection d'un terminal mobile communicant voisin dans la carte. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape de contrôle du trafic entre les serveurs de la zone simulée et les terminaux mobiles communicants présents dans la zone simulée, mise en oeuvre par un module de contrôle du trafic du système d'optimisation définissant, pour chacune des transmissions en cours, des sessions de transmission de paquets, des supports de transmission et des canaux de transmission de ces lo paquets. Selon une autre particularité, l'étape de contrôle du trafic par le module de contrôle du trafic du système d'optimisation consiste en une définition d'une pluralité de paramètres relatifs aux services et aux ressources utilisés par les terminaux mobiles communicants présents dans la 15 zone simulée, cette définition résultant d'au moins une étape d'extraction de données représentatives de ces paramètres, à partir d'une carte de répartition, et d'une éventuelle étape de création de données représentatives de ces paramètres, à partir d'informations saisie par un utilisateur du système d'optimisation, de façon à permettre au moins une des étapes 20 suivantes : - définition de sessions correspondant à des transmissions de paquets de données entre les serveurs de la zone simulée et chacun des terminaux mobiles communicants présents, avec définition des paquets transitant au cours des sessions ; 25 - définition d'au moins un support associé à chacune des transmissions de chacun des terminaux mobiles communicants, avec définition d'au moins un paramètre parmi des paramètres relatifs au type du support, au rythme du support, à la qualité du signal requise, aux canaux de transmission utilisés pour chacune des cellules et à la gamme de puissances 30 autorisée. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape de contrôle de l'admissibilité de la transmission de ce paquet, par un module de contrôle d'admission des appels du système d'optimisation de ressources réalisant une définition d'un ensemble, dit ensemble actif, de cellules disponibles au sein de la zone simulée, par vérification de la puissance et des canaux disponibles dans la zone simulée, puis effectuant une décision, en fonction du trafic, de l'admissibilité de la transmission de ce paquet grâce à au moins une voie de transmission, dite support, et au moins un canal de transmission du paquet via au moins un serveur couvrant une des cellules de l'ensemble actif. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape de contrôle d'exploitation, mise en oeuvre par un module de contrôle d'exploitation du système d'optimisation lors d'une variation du nombre de paquets transmis au sein de la zone simulée et consistant en une vérification de la puissance utilisée par les terminaux mobiles communicants dans les cellules constituant la zone simulée, puis ajustement de la puissance d'au moins un serveur couvrant au moins une cellule de la zone simulée. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape de contrôle de charge pour chacune des cellules de la zone simulée, mise en oeuvre par un module de contrôle de charge du système d'optimisation, lors d'une utilisation excessive des ressources d'au moins un serveur de la zone simulée, consistant en l'utilisation d'au moins un algorithme de contrôle de charge préalablement enregistré dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation, et comportant les étapes suivantes : - vérification des ressources exploitées, en puissance et en canaux, dans les cellules constituant la zone simulée, pour sélectionner au moins un 25 serveur dont les ressources sont exploitées de manière excessive ; - sélection d'au moins un paquet parmi les paquets, dits paquets excessifs, utilisant le maximum de puissance ou utilisant un débit maximum sur les canaux de transmission entre les terminaux mobiles communicants présents et le serveur dont les ressources sont exploitées de manière 30 excessive ; 2893475 Il - décision entre un rejet du paquet excessif sélectionné et un déclassement des paramètres de transmission du paquet excessif sélectionné. Selon une autre particularité, l'étape de décision entre un rejet du 5 paquet excessif sélectionné et un déclassement des paramètres de transmission du paquet excessif sélectionné, lors du contrôle de charge par le module de contrôle de charge, dépend de l'algorithme de contrôle de charge utilisé et comporte les étapes suivantes : - vérification du type d'aiguillage, par circuit ou par paquet, utilisé par io le paquet excessif sélectionné ; - vérification des paramètres du support utilisé par le paquet excessif sélectionné ; -vérification du type de liens établis entre le terminal mobile communicant transmettant le paquet excessif sélectionné et son serveur de la is zone simulée, pour déterminer si ces liens permettent une bascule automatique du paquet excessif sélectionné d'une cellule à l'autre de la zone simulée lorsque la puissance du signal fourni par un serveur n'est pas suffisante. Selon une autre particularité, l'étape de déclassement des paramètres 20 de transmission du paquet excessif sélectionné comporte les étapes suivantes : - sélection, parmi les paquets excessifs sélectionnés, d'au moins un paquet utilisant un aiguillage par paquets et dont les liens ne permettent pas une bascule automatique du paquet d'une cellule à l'autre, puis diminution d'une valeur d'au moins un paramètre du support de ce paquet ou itération de l'étape suivante si aucun paquet ne satisfait ces critères ou si une telle diminution est impossible sans aboutir à un rejet de ce paquet; - sélection, parmi les paquets excessifs sélectionnés, d'au moins un paquet utilisant un aiguillage par paquets et dont les liens permettent une bascule automatique du paquet d'une cellule à l'autre, puis décision entre soit une itération de l'étape suivante si aucun paquet ne satisfait ces critères, soit une diminution d'une valeur d'au moins un paramètre du support de ce paquet, soit un abandon du lien permettant la bascule automatique de ce paquet, en fonction d'une stratégie de contrôle de bascule définie dans l'algorithme de contrôle de charge, ou en fonction de l'impossibilité de la diminution d'une valeur d'au moins un paramètre du support ; - sélection, parmi les paquets excessifs sélectionnés, d'au moins un paquet utilisant un aiguillage par circuits et dont les liens permettent une bascule automatique du paquet d'une cellule à l'autre, puis abandon du lien permettant la bascule automatique de ce paquet ou itération de l'étape suivante si aucun paquet ne satisfait ces critères ; lo - sélection, parmi les paquets excessifs sélectionnés, d'au moins un paquet utilisant un aiguillage par circuits et dont les liens ne permettent pas une bascule automatique du paquet d'une cellule à l'autre, puis rejet de ce paquet. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape de is contrôle de charge pour chacune des cellules de la zone simulée, mise en oeuvre par un module de contrôle de charge du système d'optimisation, lors d'une diminution de l'utilisation des ressources d'au moins un serveur de la zone simulée, consistant en l'utilisation d'au moins un algorithme de contrôle de charge préalablement enregistré dans les moyens de mémorisation du 20 système d'optimisation, et comportant les étapes suivantes : - vérification des ressources exploitées, en puissance et en canaux, dans la zone simulée, pour détecter au moins un serveur possédant des ressources inexploitées ; - sélection d'au moins un paquet parmi les paquets, dits défavorisés, 25 utilisant un débit minimum sur les canaux de transmission du serveur possédant des ressources inexploitées ; - surclassement des paramètres de transmission du paquet défavorisé sélectionné, par augmentation d'une valeur d'au moins un paramètre du support utilisé par ce paquet défavorisé sélectionné jusqu'à 30 atteindre un niveau d'exploitation satisfaisant, défini dans l'algorithme de contrôle de charge. Selon une autre particularité, l'étape de contrôle de charge de chacune des cellules de la zone simulée est associée à une étape de détection d'éventuelles oscillations entre deux valeurs d'au moins un paramètre du support utilisé par un paquet en cours de reconfiguration par le s module de contrôle de charge et, le cas échéant, d'une attribution de la valeur minimum atteinte par l'oscillation à ce paramètre. Selon une autre particularité, l'étape de contrôle de charge de chacune des cellules de la zone simulée est mise en oeuvre par activation du module de contrôle de charge par le module de contrôle d'exploitation, pour lo améliorer la qualité de la transmission des paquets des différents terminaux mobiles communicants présents dans au moins une cellule dans laquelle a lieu la perturbation définie par le module gestionnaire d'évènements. Selon une autre particularité, l'étape de contrôle de charge de chacune des cellules de la zone simulée est mise en oeuvre par activation 15 automatique du module de contrôle de charge, lorsque la puissance requise par un canal de transmission d'un paquet augmente au-delà d'un maximum autorisé, et consiste en une sélection automatique de ce paquet comme paquet excessif puis un déclassement des paramètres de transmission de ce paquet excessif sélectionné. 20 Selon une autre particularité, l'étape de contrôle de l'admissibilité de la transmission du paquet du terminal mobile requérant consiste en l'utilisation, par le module de contrôle d'admission, d'au moins un algorithme de contrôle d'admissibilité préalablement enregistré dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation et comporte les étapes suivantes : 25 - définition de l'ensemble actif de cellules disponibles pour la transmission du paquet du terminal requérant, par mesure et classement d'une pluralité de serveurs de la zone simulée, dont le nombre dépend de la localisation et du type du terminal requérant, en fonction de leur participation à la puissance totale des signaux échangés avec le terminal requérant ; 30 - vérification de la disponibilité de ressources, en canaux et en puissance, pour chacune des cellules ; -définition de la puissance requise par les canaux de transmission du paquet pour chacune des cellules et vérification que cette puissance requise par chacune des cellules n'excède pas la puissance maximum du support définie pour la transmission du paquet du terminal requérant ; -vérification que le statut d'au moins une des cellules permet l'admissionde transmissions de données par un nouveau terminal mobile communicant. Selon une autre particularité, l'utilisation, par le module de contrôle d'admission, d'au moins un algorithme de contrôle d'admissibilité définissant les conditions nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission de données, résulte en une décision, en fonction du trafic, de l'admissibilité de la transmission du paquet du terminal mobile requérant, cette décision consistant en l'une des étapes suivantes : -acceptation de la transmission du paquet du terminal requérant, 1s lorsque les conditions nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission sont remplies, après sélection d'un serveur pour la transmission du paquet et sélection du support à utiliser pour cette transmission ; -reconfiguration par utilisation d'au moins un algorithme de reconfiguration de la transmission de données lorsque les conditions 20 nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission ne sont pas remplies et que les moyens de mémorisation du système d'optimisation stockent au moins un algorithme de reconfiguration, pour permettre une modification des données relatives au support, et augmenter les chances d'admission de la transmission ; 25 - rejet de la transmission du paquet du terminal mobile requérant, lorsque les conditions nécessaires à l'admission ne sont pas remplies et que les moyens de mémorisation du système d'optimisation ne stockent pas d'algorithme de reconfiguration ou que le trafic au sein de la zone simulée ne permet pas une reconfiguration efficace de la transmission du paquet. 30 Selon une autre particularité, l'étape de reconfiguration par utilisation d'au moins un algorithme de reconfiguration de la transmission du paquet, mise en oeuvre par le module de contrôle d'admission lorsque les conditions nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission,définies par l'algorithme de contrôle d'admissibilité, n'ont pas été remplies et que les moyens de mémorisation du système d'optimisation stockent au moins un algorithme de reconfiguration, résulte soit en l'acceptation de la transmission du paquet par le serveur de l'ensemble actif possédant la meilleure participation à la puissance du signal, lorsque le paquet utilise une technologie d'aiguillage par circuit, puis en une étape de contrôle de charge par le module de contrôle de charge, soit en au moins une des étapes suivantes lorsque le paquet utilise une technologie d'aiguillage par paquets : lo - recherche d'un support pour lequel la puissance requise est compatible avec la gamme de puissance d'au moins un canal d'une des cellules de l'ensemble actif, puis, le cas échéant, sélection de ce support et itération de l'étape suivante ou rejet de la transmission du paquet ; - vérification de la disponibilité de la puissance requise par le support 1s sélectionné dans au moins une des cellules de l'ensemble actif, puis, lorsque ces conditions sont remplies, acceptation de la transmission dans cette cellule disponible ou, lorsque la puissance requise par le support n'est pas disponible, acceptation de la transmission du paquet par le serveur de l'ensemble actif possédant la meilleure participation à la puissance du signal, 20 puis itération de l'étape de contrôle de charge par le module de contrôle de charge. Selon une autre particularité, le procédé est mis en oeuvre par une application de simulation et d'optimisation de ressources, exécutée sur les moyens de traitement du système d'optimisation de ressources et contrôlant 25 les moyens de traitement et l'interopérabilité du module de contrôle du trafic, du module de contrôle d'admissibilité, du module de contrôle de charge et du module de contrôle d'exploitation des ressources et accédant aux moyens de mémorisation du système d'optimisation pour le chargement des données nécessaires aux différents modules, le procédé comportant une étape 30 d'installation de l'application sur le système d'optimisation par enregistrement, dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation, de données permettant l'exécution de l'application sur les moyens de traitement du système d'optimisation. Selon une autre particularité, l'étape d'installation de l'application sur le système d'optimisation comporte une étape d'implémentation de l'application d'optimisation au sein d'un environnement logiciel fourni par un outil de planification de cellules exécuté sur des moyens de traitement d'au moins un serveur au sein de la zone de couverture du réseau, par enregistrement, dans des moyens de mémorisation du serveur, de données permettant l'exécution de l'application d'optimisation de ressources au sein de l'outil de planification du serveur qui constitue ainsi un système d'optimisation. Selon une autre particularité, les étapes de définition de la perturbation et de sélection d'une zone simulée sont accompagnées d'une étape de chargement dans une mémoire de travail, de type mémoire vive ou à temps d'accès très court, du système d'optimisation de ressources, d'au moins certaines des données stockées dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation. Un autre but de la présente invention est de proposer un système de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources d'un réseau de téléphonie mobile permettant un contrôle dynamique, en fonction du trafic, de l'ensemble des ressources du réseau et de l'utilisation des différents types de services offerts aux utilisateurs de terminaux communicants présents dans la zone de couverture du réseau, ainsi qu'une surveillance de la qualité des prestations offertes. Ce but est atteint par un système de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources disponibles dans une zone de couverture d'un réseau de téléphonie mobile consistant en un ensemble de zones d'influence, dites cellules, d'une pluralité d'émetteurs/récepteurs, dits serveurs, dont l'exploitation des ressources dépend des transmissions d'ensembles de données, dits paquets, requises par au moins un terminal mobile communicant, dit requérant, présent dans leur zone d'influence, le système étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement comportant : - un module gestionnaire d'évènements définissant une variation, dite perturbation, d'au moins une transmission de paquet requise au sein du s réseau, la perturbation étant définie à partir d'au moins une carte de répartition statistique stockée dans des moyens de mémorisation du système d'optimisation et comportant des données représentatives de transmissions de paquets de données d'une pluralité de terminaux mobiles communicants présents dans une zone géographique déterminée pendant une tranche io horaire déterminée, - un module de contrôle d'exploitation des ressources définissant une zone simulée au sein de la carte de répartition en sélectionnant un ensemble de cellules comportant au moins la cellule dans laquelle la perturbation a lieu et utilisant un algorithme de parcours stocké dans les moyens de is mémorisation du système, pour définir un chemin de parcours de la zone simulée et optimiser successivement les ressources des serveurs couvrant les cellules successives du chemin de parcours. Selon une autre particularité, au moins une carte de répartition statistique stockée dans des moyens de mémorisation comporte des 20 données représentatives du trafic et de la localisation des serveurs dans la zone de couverture du réseau, ces données représentatives du trafic correspondant à des mesures quantitatives et qualitatives de la localisation d'une pluralité de terminaux mobiles communicants et de serveurs opérant dans la zone de couverture du réseau et des transmissions de paquets de 25 données effectuées au cours de tranches horaires choisies pour leur significativité statistique. Selon une autre particularité, les moyens de mémorisation stockent des données représentatives d'au moins une densité prédéterminée de terminaux mobiles communicants dans la zone de couverture du réseau, 30 d'au moins une loi de distribution aléatoire de ces terminaux mobiles communicants et d'au moins une loi d'assignation aléatoire de transmissions de paquets de données à ces terminaux, l'ensemble de ces données permettant au module gestionnaire d'évènements de générer au moins une carte de répartition statistique comportant des données représentatives du trafic et de la localisation des serveurs dans la zone de couverture du réseau, les données représentatives du trafic correspondant, d'une part, à la localisation d'une pluralité de terminaux mobiles communicants distribués aléatoirement dans la zone de couverture du réseau selon la densité prédéterminée et, d'autre part, aux transmissions de paquets de données requises par ces terminaux assignées aléatoirement aux différents terminaux présents dans le réseau. io Selon une autre particularité, les moyens de mémorisation du système d'optimisation stockent au moins un algorithme de parcours permettant au module de contrôle d'exploitation de définir un chemin de parcours des cellules dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à la première cellule sélectionnée, selon au moins un des principes suivants : 15 - sélection d'une cellule quelconque de la zone simulée puis itérations d'une sélection d'une cellule adjacente à la cellule sélectionnée précédemment, jusqu'à ce que toutes les cellules de la zone simulée aient été successivement sélectionnées, - définition de cercles concentriques centrés autour de la cellule dans 20 laquelle a lieu la perturbation et sélections successives des cellules de la zone simulée par lesquelles passent ces cercles concentriques, - création de données représentatives d'une grille de découpage de la zone simulée en divisions comportant chacune un index obtenu à partir des coordonnées des cellules et permettant de localiser chacune des divisions et 25 de les classer dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à une division centrale, puis définition de cercles concentriques centrés autour de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation et définition de vecteurs indiquant le trajet à parcourir d'une division à l'autre au sein de la zone simulée, pour permettre des sélections successives des divisions de la zone 3o simulée par lesquelles passent ces cercles concentriques et des sélections successives des cellules contenues dans chacune de ces divisions. Selon une autre particularité, l'algorithme de parcours stocké dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation et la grille de découpage de la zone simulée en divisions, comportant des données représentatives des coordonnées de la division, permettent au module de contrôle d'exploitation de déterminer la localisation des cellules ainsi que des divisions et cellules voisines et de créer, pour chaque cellule de la zone simulée, des données représentatives des cellules voisines dans la zone simulée et de données représentatives d'un marqueur indiquant les cellules déjà parcourues pendant le parcours de la zone simulée par le module de contrôle d'exploitation, de façon à définir un chemin de parcours de chacune des cellules les unes après les autres. Selon une autre particularité, l'algorithme de parcours stocké dans les moyens de mémorisation du système d'optimisation permet au module de contrôle d'exploitation de déterminer un chemin de parcours aléatoire des 1s cellules au sein d'une division. Selon une autre particularité, le module gestionnaire d'évènements comporte au moins un type de moyens de sélection parmi les suivants : - des moyens de sélection aléatoire et automatique d'un terminal mobile communicant dans une carte de répartition extraite des moyens de 20 mémorisation, - des moyens de sélection déterministe d'un terminal mobile communicant sélectionné en fonction d'informations saisies et enregistrées par un utilisateur système d'optimisation de ressources, grâce à des moyens interactifs entre l'utilisateur et le système d'optimisation de ressources, 25 - des moyens de sélection opérationnelle d'un terminal mobile communicant localisé automatiquement dans la zone de couverture d'un réseau de téléphonie mobile opérationnel. Selon une autre particularité, le module gestionnaire d'évènements comporte au moins un des modules suivantes : 30 - un module de contrôle des évènements pour définir au moins des requêtes de nouvelles transmissions, des fins de transmission et des expirations de délais de transmission, - un module de simulation de mobilité simulant la mobilité du terminal mobile communicant responsable de la perturbation, - un module planificateur de paquets gérant des changements de transmissions de paquets en cours. Selon une autre particularité, les moyens de traitement comportent un module de contrôle d'admissibilité des appels comportant des moyens de vérification de la puissance et des canaux disponibles dans la zone simulée pour définir un ensemble, dit ensemble actif, de cellules disponibles au sein de la zone simulée et décider, en fonction du trafic, de l'admissibilité de la io transmission du paquet du terminal requérant, grâce à au moins une voie de transmission, dite support, sur au moins un canal d'au moins un serveur couvrant une des cellules de l'ensemble actif. Selon une autre particularité, les moyens de traitement comportent un module de contrôle du trafic entre les serveurs de la zone simulée et les is terminaux mobiles communicants présents dans la zone simulée, définissant, pour chacune des transmissions en cours, des sessions de transmission de paquets, des supports et des canaux de transmission. Selon une autre particularité, le module de contrôle d'exploitation comporte des moyens de vérification de la puissance utilisée dans chacune 20 des cellules constituant la zone simulée et comporte des moyens d'ajustement de la puissance d'au moins un serveur couvrant au moins une cellule de la zone simulée. Selon une autre particularité, les moyens de traitement comportent un module de contrôle de charge activé lors d'une utilisation excessive des 25 ressources d'au moins un serveur de la zone simulée et accédant aux moyens de mémorisation du système pour en extraire au moins un algorithme de contrôle de charge, contrôler la charge de chacune des cellules de la zone simulée et comportant des moyens de décision influant sur la transmission des paquets par les serveurs de la zone simulée. 3o Selon une autre particularité, le système comporte une mémoire de travail, de type mémoire vive ou à temps d'accès très court, dans laquelle sont chargées, à partir des moyens de mémorisation du système, au moins certaines données parmi au moins les données représentatives des cartes de répartition et des algorithmes de parcours. Selon une autre particularité, les moyens de mémorisation du système stockent des données permettant l'exécution d'une application d'optimisation s de ressources sur les moyens de traitement du système d'optimisation, cette application contrôlant les moyens de traitement et l'interopérabilité du module de contrôle du trafic, du module de contrôle d'admission des appels, du module du contrôle d'exploitation et du module du contrôle de charge. Selon une autre particularité, l'application est implémentée au sein 10 d'un environnement logiciel fourni par un outil de planification de cellule exécuté sur les moyens de traitement du système d'optimisation de ressources. Selon une autre particularité, le système est implémenté dans au moins un serveur couvrant une cellule de la zone de couverture du réseau, 15 de façon à optimiser en temps réel, les ressources du serveur et des serveurs voisins dans la zone de couverture du réseau, ce serveur constituant ainsi un système d'optimisation des ressources du réseau. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en 20 référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente un mode de réalisation du système de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources d'un réseau de téléphonie mobile et symbolise son principe de fonctionnement, - la figure 2 représente un mode de réalisation du simulateur du 25 système selon l'invention, et détaille en particulier le module gestionnaire d'évènements, - la figure 3 représente un mode de réalisation du système d'optimisation, avec un détail d'une carte de répartition statistique des terminaux mobiles communicants présents dans la zone de couverture du 30 réseau pendant une tranche horaire déterminée, - la figure 4 représente un détail d'un mode de réalisation d'un chemin de parcours appliqué à une carte de répartition statistique, pour parcourir les différents serveurs du réseau, - les figures 5A, 5B et 5C représentent un détail de trois modes de 5 réalisation des chemins de parcours appliqués à une carte de répartition statistique, pour parcourir les différents serveurs du réseau, - la figure 6 représente les étapes principales d'un mode de réalisation du procédé selon l'invention, - la figure 7 représente les étapes détaillées mises en oeuvre au io cours de la définition d'une perturbation du trafic au sein du réseau, selon plusieurs modes de réalisation possibles du procédé selon l'invention, - la figure 8 représente les étapes détaillées mises en oeuvre au cours du contrôle du trafic au sein du réseau, selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, 15 la figure 9 représente les étapes détaillées mises en oeuvre au cours du contrôle de l'admissibilité de la transmission d'un nouveau paquet, selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, - la figure 10 représente les étapes détaillées mises en oeuvre lors du contrôle de la charge des cellules constitutives du réseau de téléphonie 20 mobile. La présente invention concerne un procédé et un système (1) de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources des émetteurs/récepteurs (ER), dits serveurs, dont les zones d'influence, dites cellules, constituent la zone de couverture d'un réseau (RT) de téléphonie 25 mobile. L'invention repose, d'une part, sur l'utilisation de données statistiques correspondant à des cartes (CR) de répartition statistique du trafic et de la localisation des terminaux mobiles communicants dans la zone de couverture du réseau (RT) et, d'autre part, sur l'utilisation d'algorithmes, définis par les gestionnaires du réseau (RT), pour contrôler les décisions 30 prises par le système (1) d'optimisation pour gérer les transmissions de données requises par les terminaux mobiles communicants présents dans la zone de couverture du réseau. Un réseau (RT) simulé est donc représenté sous la forme de données représentatives de cartes (CR) de répartition statistique. Le procédé selon l'invention comporte donc une étape préalable d'établissement (51) d'une pluralité des cartes (CR) de répartition, Cette étape d'établissement (51) des cartes (CR) s'accompagne naturellement de l'enregistrement de ces cartes dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation. L'utilisation de ces cartes (CR) de répartition permet de limiter les capacités de calcul nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. De plus, les cartes de répartition sont basées sur les transmissions (T) requises par les terminaux mobiles communicants présents lo dans le réseau et elles permettent donc différents types de calculs statistiques pour chacun des paramètres relatifs aux transmissions (T) de ces terminaux mobiles communicants. Dans un premier mode de réalisation, ces données représentatives des cartes (CR) peuvent correspondre à des mesures quantitatives et ls qualitatives du trafic, préalablement effectuées dans un réseau réel et opérationnel par les gestionnaires du réseau (RT), puis enregistrées dans des moyens (11) de mémorisation du système (1). Les mesures quantitatives et qualitatives du trafic et de la localisation des terminaux mobiles communicants sont effectuées au cours de tranches horaires choisies pour 20 leur significativité statistique et les données moyennes obtenues sont regroupées dans des cartes (CR) de répartition statistique des terminaux mobiles communicants présents dans la zone de couverture du réseau (RT). Ces cartes (CR) de répartition, correspondant chacune à l'une des tranches horaires choisies, contiennent des informations moyennes concernant la 25 topologie du réseau (RT), la position géographique des terminaux mobiles communicants et différents paramètres relatifs à l'exploitation des ressources par les terminaux mobiles communicants en cours de transmissions de données. Dans un second mode de réalisation, ces données représentatives 30 des cartes (CR) peuvent correspondre à des données générées par le simulateur lui-même grâce à des lois statistiques créées et enregistrées par les gestionnaires du réseau (RT) dans les moyens (11) de mémorisation du système (1). Ces lois statistiques stockées dans les moyens (11) de mémorisation correspondent, par exemple, à des données représentatives d'au moins une densité prédéterminée de terminaux mobiles communicants dans la zone de couverture du réseau (RT), d'au moins une loi de distribution aléatoire de ces terminaux mobiles communicants et d'au moins une loi d'assignation aléatoire de transmissions (T) de paquets (P) de données à ces terminaux. L'ensemble de ces données permettent à un module (EM) gestionnaire d'évènements de générer au moins une carte (CR) de répartition statistique comportant des données représentatives d'un trafic io simulé et de la localisation des serveurs (ER) dans la zone de couverture du réseau (RT) simulé. Les données représentatives du trafic correspondent alors, d'une part, à la localisation d'une pluralité de terminaux mobiles communicants distribués aléatoirement (d'après la loi de distribution aléatoire) dans la zone de couverture du réseau (RT) selon la densité 15 prédéterminée et, d'autre part, aux transmissions (T) de paquets (P) de données requises par ces terminaux assignées aléatoirement (d'après la loi d'assignation aléatoire) aux différents terminaux présents dans le réseau (RT). En particulier, la simulation repose sur des évènements gérés par un 20 module (EM) gestionnaire d'évènements. Ces évènements consistent en des variations, au sein du réseau, des transmissions (T) de paquets (P) de données en cours. Ces transmissions (T), avec leurs différents paramètres détaillés ci-après, sont gérées par le système selon l'invention et constituent un trafic au sein du réseau qui se trouve dans un état stable. Toute variation 25 d'un des paramètres des transmissions de paquets (P) en cours constitue donc une perturbation de l'état stable dans lequel se trouve le réseau (RT). La perturbation gérée par le module (EM) gestionnaire d'évènements peut consister soit en un évènement réel détecté dans un réseau opérationnel et reproduit dans le réseau simulé, soit en un évènement fictif et modélisé dans 30 le réseau simulé. L'invention consiste alors à simuler et optimiser l'exploitation des ressources dans le réseau (RT) simulé, mais soit sur la base d'évènements réels détectés dans un réseau opérationnel, soit sur la base d'évènements fictifs et modélisés dans le réseau simulé. L'invention est dirigée par des évènements perturbant l'état du réseau et déclenchant la simulation pour permettre l'optimisation des ressources et un retour à un état stable (simulation de type event-driven , selon la terminologie anglaise) mais elle peut également incorporer une gestion du temps (simulation de type time-driven , selon la terminologie anglaise), par exemple en simulant une perturbation de l'état du réseau à l'issue d'intervalles de temps prédéterminés. Le système (1) d'optimisation selon l'invention, particulièrement visible lo sur la figure 1, comporte donc un module (EM) gestionnaire d'évènements permettant de définir au moins une perturbation au sein du réseau simulé à partir d'une carte (CR) de répartition extraite des moyens (11) de mémorisation du système (1). Ce module (EM) gestionnaire d'évènements coopèrent avec un module (CT) de contrôle du trafic permettant de définir un 15 certains nombres de paramètres relatifs aux transmissions de données au sein du réseau. Cette perturbation, réelle ou fictive, active un module (CL) de contrôle d'exploitation qui a pour rôle de rétablir l'état stable du réseau en optimisant les ressources de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation et éventuellement des cellules voisines. Le module (CL) de contrôle 20 d'exploitation des ressources définit une zone simulée (ZS) au sein de la carte (CR) de répartition, en sélectionnant un ensemble de cellules comportant au moins la cellule dans laquelle la perturbation a lieu et utilise un algorithme de parcours stocké dans les moyens (11) de mémorisation du système (1), pour définir un chemin de parcours (CP) de la zone simulée 25 (ZS) et optimiser successivement les ressources des serveurs (ER) couvrant les cellules successives du chemin de parcours (CP), dans un ordre croissant en fonction de la distance de ces cellules par rapport à la première cellule sélectionnée. Ce module de contrôle d'exploitation (CL, pour l'anglais Convergence Loop ) va alors parcourir le réseau, en suivant le chemin de 30 parcours (CP) défini, à la recherche de cellules dans lesquelles les ressources sont insuffisantes. Pour chaque cellule dans lesquelles les ressources sont insuffisantes, le module (CL) de contrôle d'exploitation des ressources activera au moins un des différents modules détaillés ci-après pour faire converger les ressources des cellules vers un état stable. Un module (CAC) de contrôle d'admission, utilisant au moins un algorithme de contrôle d'admission, permet de décider de l'admissibilité d'une transmission (T) et un module (LC) de contrôle de charge utilise au moins un algorithme de contrôle de charge pour permettre une réorganisation de l'exploitation des ressources. Le module (CL) de contrôle d'exploitation utilise également au moins un algorithme de contrôle de puissance pour décider de la puissance à répartir sur les différents serveurs du réseau. L'utilisation de ces différents io algorithmes par le système (1) d'optimisation permet de réguler le nombre de transmissions de données dans chacune des cellules du réseau (RT), mais également de réguler l'exploitation des ressources telles que la puissance des serveurs et le débit utilisé par les terminaux mobiles communicants présents dans leur zone d'influence (cellule). Un premier chemin de parcours 15 (CP), particulièrement visible sur la figure 4 consiste en une sélection d'une cellule quelconque de la zone simulée (ZS) puis en une pluralité d'itérations d'une sélection d'une cellule adjacente à la cellule sélectionnée précédemment, jusqu'à ce que toutes les cellules de la zone simulée (ZS) aient été successivement sélectionnées. L'étape d'utilisation de l'algorithme 20 de parcours par le module (CL) de contrôle d'exploitation pourra s'accompagner d'une étape de création, pour chaque cellule de la zone simulée (ZS), de données représentatives des cellules voisines dans la zone simulée (ZS), de façon à définir un chemin de parcours (CP) de chacune des cellules les unes après les autres. Ces données pourront, par exemple, être 25 chargées en même temps que les données de la carte de répartition et elles permettront d'accélérer le traitement des cellules successives. Dans un autre mode de réalisation, l'algorithme de parcours utilisé par le module (CL) de contrôle d'exploitation définit des cercles concentriques centrés autour de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation, comme représenté sur la figure 30 5A. Le chemin de parcours (CP) définit alors par le module (CL)de contrôle d'exploitation consistera en des sélections successives des cellules de la zone simulée (ZS) par lesquelles passent ces cercles concentriques. Comme représenté sur la figure 5B, cet algorithme de parcours pourra, par exemple, permettre au module (CL) de contrôle d'exploitation de diviser la zone simulée (ZS) en une pluralité de zones, appelées divisions, comportant chacune au moins une cellule couverte par un serveur (ER). Pour cela, s l'algorithme de parcours sera utilisé pour créer une grille de découpage de la zone simulée (ZS) en divisions (D) comportant chacune un index obtenu à partir des coordonnées des cellules et permettant de localiser chacune des divisions et de les classer dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à une division centrale. Les divisions de la zone simulée io pourront avoir une forme, par exemple, carrée ou hexagonale et la localisation de la division sera définie par son index obtenu à partir des coordonnées des cellules. Ainsi, le module (CL) de contrôle d'exploitation crée des données représentatives de divisions (D) de la zone simulée (ZS) et l'utilisation de cet algorithme de parcours pourra s'accompagner d'une étape 15 de définition d'un chemin de parcours (CP) comportant au moins un vecteur indiquant le trajet à parcourir d'une division (D) à l'autre au sein de la zone simulée (ZS), comme représenté sur la figure 5C. Dans un autre mode de réalisation, le parcours des cellules de la zone simulée (ZS) pourra s'accompagner également d'une création de données représentatives d'un 20 marqueur indiquant les cellules déjà parcourues pendant le parcours de la zone simulée par le module (CL) de contrôle d'exploitation, lorsque aucun vecteur ne définit précisément le chemin à parcourir. Ce chemin de parcours permettra des sélections successives des divisions (D) de la zone simulée (ZS) par lesquelles passent ces cercles concentriques et des sélections 25 successives des cellules contenues dans chacune de ces divisions (D). Les données représentatives de la grille de découpage de la zone simulée (ZS) en divisions (D) définies par le module (CL) de contrôle d'exploitation pourront comporter des données représentatives des coordonnées de la division permettant au module (CL) de contrôle d'exploitation de déterminer 30 la localisation des cellules ainsi que des divisions (D) et cellules voisines, pour faciliter le traitement des cellules des différentes divisions, notamment dans le cas où au moins certaines divisions comportent plusieurs cellules. Dans une variante de réalisation du chemin de parcours, les cellules d'une division (D) pourront être sélectionnée de façon aléatoire. La perturbation définie par le module (EM, pour l'anglais Event Manager ) gestionnaire d'évènements peut consister en différents évènements, tels que, par exemple, une nouvelle transmission (T), ou la fin d'une transmission (T) en cours. Le module (EM) gestionnaire d'évènements, comme particulièrement visible sur la figure 2, peut comporter différents modules capables de gérer différents types de perturbations. Par exemple, un module (TE) de contrôle des évènements permet au module (EM) lo gestionnaire d'évènements de définir au moins des requêtes de nouvelles transmissions (T), des fins de transmission (T) et des expirations de délais de transmission (T), un module (MS) de simulation de mobilité permet au module (EM) gestionnaire d'évènements de simuler la mobilité du terminal (2) mobile communicant responsable de la perturbation et un module (SP) 15 planificateur de paquets permet au module (EM) gestionnaire d'évènements de gérer des changements de transmissions (T) de paquets (P) en cours. Les données représentatives des cartes (CR) de répartition et des différents algorithmes décrits dans la présente invention sont stockés dans des moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation et peuvent 20 donc être facilement mis à jour si nécessaire. Ces données, nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention, peuvent ainsi être chargées dans les moyens (10) de traitement du système (1) d'optimisation, par exemple dans une mémoire (101) de travail de type mémoire vive ou à temps d'accès très court. Ce chargement des données permet d'éviter les temps d'accès aux moyens 25 (11) de mémorisation et, par conséquent, d'accélérer le traitement des informations. Ces particularités de l'invention facilitent son implémentation dans un réseau opérationnel, même si ce dernier est constitué d'un nombre important de cellules. Par exemple, l'invention peut être mise en oeuvre par une application (102) exécutée sur les moyens (10) de traitement du système 30 (1) d'optimisation. Cette application (102) contrôle les moyens (10) de traitement du système (1) d'optimisation et permet l'interopérabilité entre le module (EM) gestionnaire d'évènements, le module (CL) de contrôle d'exploitation, le module (CT) de contrôle du trafic, le module (CAC) de contrôle d'admissibilité et le module (LC) de contrôle de charge. L'application (102) accède aux moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation pour charger les données nécessaires aux différents modules, comme les cartes (CR) de répartition et les différents algorithmes. Le procédé selon ce mode de réalisation de l'invention comporte naturellement une étape d'installation (47) de l'application (102) sur le système (1) d'optimisation par enregistrement, dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation, de données permettant l'exécution de io l'application (102) sur les moyens (10) de traitement du système (1) d'optimisation. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, l'application (102) d'optimisation est implémentée directement dans les serveurs (ER) du réseau. Les serveurs des réseaux de téléphonie mobile exécutent, de façon is connue en soi, un outil (103) de planification de cellule sur leurs moyens de traitement. Cet outil (103) de planification de cellule permet de planifier les transmissions de données requises par les terminaux mobiles communicants. Cet outil (103) de planification de cellule fournit un environnement logiciel dans lequel l'application (102) peut être implémentée. 20 L'étape d'installation (47) de l'application (102) comporte alors une étape d'implémentation (48) de l'application (102) au sein de cet environnement logiciel, par enregistrement, dans des moyens de mémorisation du serveur (ER), de données permettant l'exécution de l'application (102) d'optimisation de ressources au sein de l'outil (103) de planification. Le serveur exécutant 25 cette application (102) devient alors ainsi un système (1) d'optimisation selon l'invention. Par système (1) d'optimisation, on entend donc tout système informatique muni des moyens décrits ici, par exemple grâce à l'exécution de l'application (102) d'optimisation des ressources. Par terminal mobile 3o communicant, on entend tout terminal mobile possédant des moyens de communication par téléphonie mobile. Par exemple, un tel terminal pourra consister en un téléphone portable et notamment un portable de troisième génération, mais également en un ordinateur portable ou un assistant digital personnel (PDA, personal digital assistant , selon la terminologie anglaise) muni de moyens de communication par téléphonie mobile. N'importe quel terminal mobile communicant présent dans la zone de couverture du réseau (RT) peut ainsi effectuer une requête de transmission d'un paquet (P) de données et déclencher la mise en oeuvre de l'invention. De même, l'invention permet de simuler tout type de variation des transmissions (T) (perturbation) au sein du réseau, quelque soit le terminal (réel ou simulé) responsable de cette perturbation. Le terminal mobile to communicant envoyant cette requête est alors appelé terminal (2) mobile requérant et le paquet (P) de données dont il requiert la transmission doit être évalué par le système (1) d'optimisation pour décider si cette transmission peut être acceptée ou non, en fonction du trafic moyen estimé d'après la carte (CR) de répartition correspondant à la tranche horaire 1s pendant laquelle à lieu cette requête de transmission. L'invention prévoit également un mode de réalisation dans lequel le système (1) d'optimisation consiste en un système informatique (un ordinateur, par exemple) sur lequel un utilisateur (opérateur) effectue des simulations du trafic d'après les cartes (CR) de répartition, par exemple pour 20 tester l'efficacité de différents algorithmes en fonction de différents paramètres relatifs au trafic et/ou différents paramètres affectés à un paquet (P) d'un terminal (2) requérant. Le terminal (2) requérant peut être sélectionné par l'utilisateur ou de façon automatique et aléatoire, parmi les terminaux mobiles communicants d'une des cartes (CR) de répartition, 25 également sélectionnée par l'utilisateur ou de façon automatique et aléatoire. Des moyens (12) interactifs entre l'utilisateur et le système (1) d'optimisation permettent à cet utilisateur de déterminer l'ensemble des données qui doivent être utilisées par l'application (102). L'utilisateur peut alors sélectionner une carte (CR) de répartition et un terminal mobile communicant 3o ou définir les paramètres à partir desquels ces sélections doivent être effectuées automatiquement par le système (1), à partir des lois statistiques mentionnées précédemment. II peut également définir lui-même un paquet (P) complètement virtuel en saisissant les paramètres requis pour la simulation. II peut également sélectionner les paramètres de simulation dont il souhaite obtenir une évaluation par des calculs statistiques ou programmer plusieurs simulations avec différents paramètres et sélectionner les paramètres de simulation dont il souhaite obtenir une comparaison. Les paramètres à définir et les résultats sont présentés à l'utilisateur grâce aux moyens (12) interactifs, par exemple via une interface graphique de l'application (102) ou de l'outil (103) de planification. Les moyens (10) de traitement du système (1) d'optimisation lo comportent des moyens de sélection accédant aux moyens (11) de mémorisation du système (1) pour en extraire la carte (CR) de répartition statistique correspondant à la tranche horaire au cours de laquelle le terminal (2) mobile requérant requiert la transmission d'un paquet (P). Ces moyens de sélection sont, par exemple, implémentés dans le module (EM) gestionnaire is d'évènements et peuvent consister en des moyens de sélection aléatoire et automatique d'un terminal (2) mobile communicant dans une carte (CR) de répartition extraite des moyens (11) de mémorisation. Ils peuvent également consister en des moyens de sélection déterministe d'un terminal (2) mobile communicant sélectionné en fonction d'informations saisies et enregistrées 20 par un utilisateur système (1) d'optimisation de ressources, grâce à des moyens interactifs (12) entre l'utilisateur et le système (1) d'optimisation de ressources. Enfin, ces moyens de sélection peuvent consister en des moyens de sélection opérationnelle d'un terminal (2) mobile communicant localisé automatiquement dans la zone de couverture d'un réseau (RT) de 25 téléphonie mobile opérationnel. Ainsi, le système (1) d'optimisation permet à son utilisateur de définir si la position du terminal (2) requérant doit être choisie parmi les positions des différents terminaux mobiles communicants de cette carte ou si elle doit être sélectionnée par l'utilisateur du système. De plus, le système permet de définir si les paramètres de transmission du 30 paquet (P) de ce terminal (2) requérant doivent correspondre soit à ceux du terminal sélectionné dans la carte, soit à des paramètres définis par l'utilisateur, soit aux paramètres de transmission réellement requis par le terminal (2) requérant dans le cas d'une implémentation dans un réseau (RT) opérationnel. Les moyens de sélection du système permettent alors au module (CL) de contrôle d'exploitation de sélectionner, dans la carte (CR) extraite, un ensemble de cellules définissant une zone simulée (ZS) dans laquelle se trouve le terminal (2) mobile requérant sélectionné. Ainsi, selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, le module (EM) gestionnaire d'évènements effectue une première étape de définition (50) d'une perturbation à partir d'au moins une carte (CR) de répartition statistique stockée dans des moyens (11) de mémorisation du io système (1) d'optimisation. Comme expliqué ci-dessus, cette étape de définition est effectuée en fonction du mode de fonctionnement du système choisi par les gestionnaires du réseau. Ensuite, le module de contrôle d'exploitation effectue une étape de sélection (52) d'un ensemble de cellules définissant une zone simulée (ZS) au sein de la carte (CR) de répartition 15 statistique. La figure 3 symbolise, à titre d'exemple, une carte (CR) de répartition correspondant à une tranche horaire comprise entre 15 heures et 17 heures (CR : 15h - 17h), dans laquelle les cellules couvertes par les serveurs (ER) sont représentées sont la forme de cercles et d'ellipses. La zone simulée (ZS) est représentée en traits gras pleins et contient des 20 cellules qui sont représentées en traits pleins. Les cellules en dehors de la zone simulée (ZS) sont représentées en traits fins pointillés et au sein de la zone simulée, un ensemble actif (AS) de cellules, qui sera détaillé plus tard, est représenté en traits gras pointillés. Comme mentionné précédemment, les paramètres saisis par l'utilisateur du système (1), pour définir la 25 simulation et l'optimisation à effectuer, déterminent les modes opératoires selon lesquels le système effectue la simulation et notamment la sélection (52). Cette étape de sélection (52) d'une zone simulée (ZS) peut donc consister en une sélection aléatoire et automatique, par le système (1) lui-même, d'un terminal (2) mobile communicant présent dans la zone de 30 couverture du réseau (RT), accompagnée d'une sélection des serveurs (ER) dont les cellules peuvent couvrir l'emplacement auquel se trouve ce terminal dans la carte (CR) de répartition. L'utilisateur du système pourra également déterminer à l'avance l'étendue maximum de la zone simulée (ZS), par exemple en nombre de cellules. Cette sélection (52) de la zone simulée (ZS) peut également être effectuée par l'utilisateur du système (1) et consister en une sélection d'un terminal (2) mobile communicant présent dans une carte (CR) de répartition représentant la zone de couverture du réseau (RT), accompagnée d'une sélection des serveurs (ER) voisins, réalisée soit de façon automatique et aléatoire par le système lui-même, soit par l'utilisateur s'il le souhaite, soit de façon automatique en fonction d'une localisation d'un terminal (2) mobile communicant ayant réellement généré une perturbation io dans le réseau opérationnel. Les données représentatives des mesures quantitatives et qualitatives contenues dans la carte (CR) sélectionnée et correspondant au trafic au sein de la zone simulée (ZS) sont alors chargées dans le système (1) d'optimisation de ressources, par exemple la mémoire (101) de travail. ls Dans un mode de réalisation de l'invention, le module (EM) gestionnaire d'évènements comporte un module (TE) de contrôle des évènements. Ce module (TE) de contrôle des évènements permet de définir des requêtes de nouvelles transmissions (T) ou des fins de transmission (T), dues à un terminal mobile communicant réellement présent dans le réseau 20 ou simulé par le système selon l'invention. Ce module (TE) de contrôle des évènements permet également de gérer des délais de transmission (T) qui engendrent la fin de la transmission s'ils sont dépassés et permet donc de définir des expirations de délais de transmission. Ainsi, l'étape de définition (50) de la perturbation par le module (EM) gestionnaire d'évènements pourra 25 consister, comme particulièrement visible sur la figure 7, en une requête (501) d'une nouvelle transmission (T), une fin (502) d'une transmission (T) et une expiration (503) d'un délai de transmission (T), toutes les trois gérées par le module (TE) de contrôle des évènements. Le module (EM) gestionnaire d'évènements peut également comporter un module (SP) 30 planificateur de paquets, qui gère les changements des transmissions (T) de paquets (P) en cours. Ce module (SP) planificateur de paquets permet de définir les évènements qui déclenchent la perturbation dans le réseau. L'étape de définition (50) de la perturbation par le module (EM) gestionnaire d'évènements pourra alors consister en une étape de changement (505) des paquets (P) en cours de transmission (T), gérée par un module (SP) planificateur de paquets. Enfin, le module (EM) gestionnaire d'évènements peut également comporter un module (MS) de simulation de mobilité qui permet de simuler le déplacement éventuel, dans la zone de couverture du réseau (RT), d'un terminal (2) mobile communicant responsable de la perturbation. L'étape de définition (50) de la perturbation par le module (EM) gestionnaire d'évènements pourra consister en une étape de simulation io (504) de la mobilité du terminal (2) mobile communicant responsable de la perturbation, gérée par le module (MS) de simulation de mobilité. Dans un mode de réalisation, cette étape de simulation (504) de la mobilité du terminal (2) mobile communicant responsable de la perturbation, peut consister en une modélisation d'une vitesse de déplacement du terminal (2) 15 mobile communicant par changement (506) du rapport signal sur bruit requis permettant une modélisation du niveau de pertes ou du gain, du aux variations rapides de la force du signal ( fading ) perçu par les terminaux (2) mobiles communicants. Ce changement du rapport signal sur bruit requis pourra consister, par exemple, en un ajustement (507) de variables 20 aléatoires lors de la modélisation des variations de la force du signal (fading). Dans un autre mode de réalisation, cette étape de simulation (504) de la mobilité du terminal (2) mobile communicant peut consister en un changement (508) de la localisation du terminal (2) mobile communicant dans la carte de répartition (CR), par sélection d'un terminal (2) mobile 25 communicant voisin dans la carte (CR). Les étapes de définition (50) de la perturbation et de sélection (52) de la zone simulée (ZS) s'accompagnent d'une étape de contrôle (53) du trafic entre les serveurs (ER) de la zone simulée (ZS) et les terminaux mobiles communicants présents dans la zone simulée (ZS), mise en oeuvre par un 30 module (CT) de contrôle du trafic du système (1) d'optimisation. Cette étape de contrôle (53) du trafic, particulièrement visible sur la figure 8, consiste en une définition d'une pluralité de paramètres relatifs aux services et aux ressources utilisés par les terminaux mobiles communicants présents dans la zone simulée (ZS). Cette définition des paramètres des transmissions (T) en cours par le module (CT) de contrôle du trafic résulte d'au moins une étape d'extraction (531) de données à partir d'une carte (CR) de répartition, pour s en extraire les données représentatives des paramètres des transmissions des terminaux mobiles communicants présents dans la zone simulée (ZS). En fonction du mode opératoire choisi par l'utilisateur du système (1) d'optimisation, cette définition pourra également résulter d'une éventuelle étape de création (532) de données représentatives des paramètres de la io transmission (T) correspondant à la perturbation. Les paramètres relatifs à la transmission du paquet (P) du terminal (2) mobile requérant peuvent nécessiter au moins une étape de création (532) de données, en fonction des sélections des paramètres de simulation réalisées par l'utilisateur du système (1) d'optimisation. Si l'utilisateur a défini lui-même les paramètres de is transmission du paquet (P) du terminal (2) requérant pour réaliser des tests de simulation dans le système (1) d'optimisation, le module (CT) de contrôle du trafic effectue une création (532) de données représentatives des ces paramètres de transmission du paquet (P) et intégrera ces données dans la simulation. Si l'utilisateur a configuré la simulation pour utiliser les 20 paramètres de transmission d'un terminal mobile communicant sélectionné dans la carte (CR) de répartition, le module (CT) de contrôle du trafic effectue une extraction (531) de données représentatives de ces paramètres de transmission du paquet correspondant dans la carte (CR) de répartition. Enfin, si le système (1) d'optimisation est implémenté un serveur (ER) du 25 réseau, grâce à l'exécution de l'application (102) dans l'outil (103) de planification du serveur (ER), les paramètres de transmission réellement requis par le terminal (2) mobile requérant seront utilisés pour cette étape de création (532) de données. Ainsi, le module (CT) de contrôle du trafic permet de définir, pour chacune des transmissions en cours dans la zone simulée 3o (ZS), des sessions de transmission de paquets, des supports (B) de transmission et des canaux (CH) de transmission de ces paquets. L'étape d'extraction (531) de données et l'éventuelle étape de création (532) de données permettent ainsi une étape de définition (533) de sessions correspondant à des transmissions de paquets de données entre les serveurs (ER) de la zone simulée (ZS) et chacun des terminaux mobiles communicants présents. Cette définition des sessions s'accompagne d'une s définition (534) des paquets transitant au cours des sessions. Une étape de définition (535) d'au moins un support (B) associé à chacun des terminaux mobiles communicants permet au module (CT) de contrôle du trafic de définir des paramètres tels que le type du support (B), le rythme du support (B) et la gamme de puissances autorisée, mais également de définir la qualité du io signal requise pour la transmission et les canaux (CH) de transmission utilisés pour chacune des cellules. Le terme support utilisé ici correspond au terme anglais bearer définissant une voie de transmission et correspondant à l'ensemble des paramètres utilisés pour la transmission d'un paquet. Ces différents paramètres sont nécessaires aux transmissions de is données entre les terminaux mobiles communicants et les serveurs (ER) du réseau de téléphonie mobile. La présente invention permet avantageusement de contrôler ces paramètres et donc de gérer, éventuellement en temps réel, l'exploitation des ressources auxquelles ces différents paramètres se réfèrent. 20 Lorsque la perturbation définie par le module (EM) gestionnaire d'évènements correspond à une requête d'une nouvelle transmission (T) par un terminal mobile (2) communicant, le module (CAC) de contrôle d'admission des appels, utilisant au moins un algorithme de contrôle d'admission préalablement enregistré dans les moyens (11) de mémorisation 25 du système (1), effectue une étape de contrôle (54) de l'admissibilité de la transmission du paquet (P) du terminal (2) mobile requérant, en fonction du trafic dans les différentes cellules de la zone simulée. Cette étape (54), visible parmi les principales étapes représentées sur la figure 6, permet de vérifier (542) la puissance et les canaux disponibles dans la zone simulée 30 (ZS). En fonction du trafic, cette étape permet de décider (545) entre une acceptation (61) de la transmission du paquet (P) si elle peut être acceptée sans nécessiter de changements, une reconfiguration (64) préalable des paramètres de cette transmission si elle nécessite des changements de configuration pour être éventuellement acceptée et un rejet (60) de la transmission si elle ne peut être admise en aucun cas dans la zone simulée (ZS). Cette étape (54) de contrôle d'admission, particulièrement visible sur la figure 9, consiste d'abord en une définition (541) d'un ensemble (AS) actif, de cellules disponibles au sein de la zone simulée (ZS). Cet ensemble (AS) actif consiste en l'ensemble des liens disponibles au sein du réseau (RT) pour la transmission du paquet (P). Un exemple d'ensemble actif (AS) est symbolisé par des traits gras pointillés dans la carte (CR) de répartition représentée sur io la figure 3. Dans l'exemple de la figure 3, l'ensemble actif (AS) comporte, parmi les cellules de la zone simulée, seulement les cellules des deux serveurs (ER) les plus proches du terminal (2) requérant, par exemple à cause du fait que les deux autres serveurs de la zone simulée (ZS) ne peuvent pas augmenter suffisamment leur puissance pour couvrir 15 correctement l'emplacement du terminal (2) requérant et offrir l'ensemble des prestations proposées normalement par le réseau (RT). La définition (541) de l'ensemble (AS) actif de cellules disponibles pour la transmission du paquet (P) du terminal (2) requérant est effectuée par le module (CAC) de contrôle d'admission, grâce à une mesure et un classement des serveurs 20 (ER) de la zone simulée (ZS) en fonction de leur participation (Ec/lo) à la puissance totale des signaux échangés avec le terminal (2) requérant. Le nombre de serveurs (ER) ainsi sélectionnés dans l'ensemble actif (AS) dépend de l'étape de définition (50) précédemment décrite et donc de la localisation du terminal (2) requérant, mais également du type de terminal (2) 25 requérant considéré car les différents terminaux mobiles communicants connus acceptent des listes de serveurs plus ou moins grandes pour leur ensemble actif. Une fois cet ensemble actif défini, le module (CAC) de contrôle d'admission effectue une vérification (542) de la disponibilité de ressources, en canaux et en puissance, pour chacune des cellules de cet 30 ensemble actif (AS). Une définition de la puissance requise par les canaux de transmission du paquet (P) pour chacune des cellules permet alors une vérification (543) que cette puissance requise par chacune des cellules n'excède pas la puissance maximum du support (B) définie pour la transmission du paquet (P) du terminal (2) requérant. Ensuite, une étape de vérification (544) que le statut d'au moins une des cellules autorise l'admission de transmissions de données par un nouveau terminal mobile communicant permet au module (CAC) de contrôle d'admission, d'effectuer une étape de décision (545) de l'admissibilité de la transmission du paquet (P) du terminal (2) mobile requérant. Cette décision (545) consiste, comme mentionné précédemment, en un choix parmi trois possibilités en fonction des conditions nécessaires à l'admission d'une nouvelle transmission, lo définies dans l'algorithme de contrôle d'admission. Une acceptation (61) de la transmission du paquet (P) du terminal (2) requérant sera décidée lorsque les conditions nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission sont remplies. Cette acceptation (61) nécessite alors une sélection (58) d'un serveur (ER) pour la transmission du paquet (P) et une sélection (59) d'un 15 support (B) à utiliser pour cette transmission. Une reconfiguration (64) de la transmission du paquet (P) sera décidée lorsque les conditions nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission ne sont pas remplies. Les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation peuvent stocker au moins un algorithme de reconfiguration, utilisé par le module (CAC) de 20 contrôle d'admission, pour permettre une modification des données relatives au support (B) du paquet (P) et augmenter les chances d'admission de sa transmission. Ainsi le système d'optimisation permet un partage équitable des ressources exploitées par les terminaux mobiles communicants présents dans la zone simulée (ZS). Cependant, si le trafic au sein de la zone simulée 25 (ZS) ne permet pas une reconfiguration (64) efficace de la transmission du paquet (P), la transmission du paquet (P) sera rejetée (60) par le module(CAC) de contrôle d'admission. De même, si les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation ne stockent pas d'algorithme de reconfiguration ou que l'utilisateur a configuré le système (1) pour ne pas 30 l'utiliser, un rejet (60) de la transmission du paquet (P) du terminal (2) mobile requérant sera automatiquement décidé dès que les conditions nécessaires à l'admission ne sont pas remplies. L'étape de reconfiguration (64) de la transmission du paquet (P), lorsque les conditions nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission, définies par l'algorithme de contrôle d'admissibilité, n'ont pas été remplies, consiste en l'utilisation d'au moins un algorithme de reconfiguration par le module (CAC) de contrôle d'admission. Cette étape de reconfiguration (64) dépend du type d'aiguillage utilisé pour la transmission du paquet (P). Si le paquet est aiguillé par circuits, c'est-à-dire qu'il est de type aiguillé par circuit ( circuit switched , en anglais), cette étape de reconfiguration (64) résulte en l'acceptation (61) de la transmission du lo paquet (P) par le serveur (ER) de l'ensemble actif (AS) possédant la meilleure participation (Ec/lo) à la puissance du signal, suivie d'une étape de contrôle (55) de charge par le module (LC) de contrôle de charge. Si le paquet est aiguillé par paquets, c'est-à-dire qu'il est de type aiguillé par paquet ( packet switched , en anglais), cette étape de reconfiguration is (64) nécessite d'abord une recherche (67) d'un support (B) pour lequel la puissance requise est compatible avec la gamme de puissance d'au moins un canal (CH) d'une des cellules de l'ensemble actif (AS). Si un tel support (B) n'est pas disponible, la transmission du paquet (P) est rejetée (60). Si un tel support (B) existe dans la zone simulée (ZS), le module (CAC) de contrôle 20 d'admission effectue une sélection (68) de ce support (B), puis une vérification (69) de la disponibilité de la puissance requise par le support (B) sélectionné dans au moins une des cellules de l'ensemble actif (AS). Si ces conditions sont remplies, la transmission du paquet (P) est acceptée (61) dans la cellule du serveur possédant la puissance requise disponible. Si la 25 puissance requise par le support (B) n'est disponible dans aucune cellule de l'ensemble actif (AS), le serveur (ER) possédant la meilleure participation (Ec/lo) à la puissance du signal est sélectionné dans l'ensemble actif (AS) pour l'acceptation (61) de la transmission du paquet (P). Suite à cette acceptation (61) de la transmission du paquet (P) dans une cellule ne 30 possédant pas la puissance requise, le module (CAC) de contrôle d'admission active directement le module (LC) de contrôle de charge pour qu'il effectue une étape de contrôle (55) de la charge des cellules de la zone simulée (ZS). Cette étape de contrôle (55) de charge permet de reconfigurer les transmissions en cours dans la zone simulée (ZS) puis de réaliser une étape de contrôle (56) de puissance pour ajuster les puissances exploitées sur les différents serveurs (ER) de la zone simulée (ZS). Ainsi, en cas de surexploitation des ressources, le module (CL) de contrôle d'exploitation effectuera un parcours des différentes cellules de la zone simulée (ZS) afin de faire converger à nouveau les différents serveurs (ER) de la zone simulée (ZS) vers un état stable, en régulant la charge des serveurs et la puissance utilisée. io L'étape de contrôle (55) de charge de chacune des cellules de la zone simulée (ZS) peut donc être mise en oeuvre par le module (LC) de contrôle de charge lorsqu'il est activé directement par le module (CAC) de contrôle d'admission, mais d'une manière générale, le module (LC) de contrôle de charge est activé pour toute variation du nombre de paquets transmis au sein 15 de la zone simulée (ZS). Ainsi le module (LC) de contrôle de charge peut être activé automatiquement lorsque l'utilisation des ressources d'une cellule est en-dessous d'un seuil minimum ou au-dessus d'un seuil maximum. Cette étape de contrôle (55) de charge permet d'améliorer la qualité de la transmission des paquets des différents terminaux mobiles communicants 20 présents dans les différentes cellules. Par exemple, le module (LC) de contrôle de charge peut être activé par le module (CAC) de contrôle d'admission pour ajuster les transmissions dans la cellule dans laquelle la transmission du paquet (P) du terminal (2) mobile requérant a été acceptée. Le module (LC) de contrôle de charge peut également être activé par le 25 module (CL) de contrôle d'exploitation pour améliorer les transmission dans les cellules couvertes par les serveurs (ER) dont les ressources sont utilisées de manière excessive, lorsque le module (CL) de contrôle d'exploitation détecte une utilisation et qu'il ne peut pas l'ajuster à cause des configurations sélectionnées pour les transmissions des différents paquets des différents 30 terminaux mobiles communicants. Le module (CL) de contrôle d'exploitation du système (1) d'optimisation met en oeuvre une étape de contrôle (56) de puissance lors d'une variation du nombre de paquets transmis au sein de la zone simulée (ZS). Ce module (CL) de contrôle d'exploitation est activé par le module (CAC) de contrôle d'admission des appels lors de l'acceptation d'une nouvelle transmission d'un paquet (P) d'un terminal (2) requérant ou par le module (LC) de contrôle de charge soit lorsque ce dernier a réorganisé s les transmissions comme expliqué ci-après, suite à l'arrêt d'une transmission par un terminal mobile communicant ou à l'abandon d'un paquet d'une transmission. L'étape de contrôle (56) de puissance mise en oeuvre par le module (CL) de contrôle d'exploitation consiste en une vérification (561) de la puissance utilisée par les terminaux mobiles communicants dans les cellules lo constituant la zone simulée (ZS), puis un ajustement (562) de la puissance d'au moins un serveur (ER) couvrant au moins une cellule de la zone simulée (ZS). L'étape de contrôle (55) de charge de chacune des cellules de la zone simulée (ZS) peut être mise en oeuvre par activation automatique du module 15 (LC) de contrôle de charge, lorsque la puissance requise par un canal (CH) de transmission d'un paquet augmente au-delà d'un maximum autorisé. Dans ce cas, cette étape (55) consiste en une sélection (552) automatique de ce paquet comme paquet excessif puis un déclassement (65) des paramètres de transmission de ce paquet excessif sélectionné. D'une 20 manière générale, l'étape de contrôle (55) de charge est mise en oeuvre lors d'une utilisation excessive des ressources d'au moins un serveur (ER) de la zone simulée (ZS). Le module (LC) de contrôle de charge du système (1) d'optimisation effectue alors, grâce à l'utilisation d'au moins un algorithme de contrôle de charge préalablement enregistré dans les moyens (11) de 25 mémorisation du système (1) d'optimisation, une vérification (551) des ressources exploitées, en puissance et en canaux, dans les cellules constituant la zone simulée (ZS), pour sélectionner au moins un serveur (ER) dont les ressources sont exploitées de manière excessive. Les paquets sont définis comme excessifs lorsqu'ils utilisent le maximum de puissance 30 disponible ou qu'ils utilisent un débit maximum sur les canaux de transmission entre les terminaux mobiles communicants présents et les serveurs (ER). Le module (LC) de contrôle de charge effectue alors une sélection (552) d'au moins un paquet parmi les paquets excessifs, puis une décision (70) entre un rejet (60) du paquet excessif sélectionné et un déclassement (65) des paramètres de transmission du paquet excessif sélectionné. Cette décision (70) dépend de l'algorithme de contrôle de charge utilisé par le module (LC) de contrôle de charge et comporte une suite de vérifications préalables permettant de réorganiser les transmissions des paquets en fonction de leurs paramètres dont l'algorithme de contrôle permet d'établir une hiérarchie de priorité des différents paquets. Les vérifications nécessaires à l'étape de décision (70) sur la transmission du io paquet excessif sélectionné consiste en une vérification (71) du type d'aiguillage, par circuit (CS) ou par paquet (PS), utilisé par le paquet excessif sélectionné, une vérification (72) des paramètres du support (B) utilisé par le paquet excessif sélectionné et une vérification (73) du type de liens établis entre le terminal mobile communicant transmettant le paquet excessif is sélectionné et son serveur (ER) de la zone simulée (ZS). Cette vérification (73) du type de liens établis permet de déterminer si ces liens permettent une bascule (SHO) automatique du paquet excessif sélectionné d'une cellule à l'autre de la zone simulée (ZS) lorsque la puissance du signal fourni par un serveur (ER) n'est pas suffisante. 20 L'étape de déclassement (65) des paramètres de transmission des paquets excessifs sélectionnés comporte plusieurs étapes de sélection des paquets selon l'ordre de priorité défini dans l'algorithme de contrôle de charge. Le module (LC) de contrôle de charge recherche d'abord, parmi les paquets excessifs sélectionnés, au moins un paquet (PSùnonSHO) utilisant 25 un aiguillage (PS) par paquets et dont les liens ne permettent pas une bascule (SHO) automatique du paquet d'une cellule à l'autre. Une sélection (74) de ce paquet (PSùnonSHO) permet une diminution (741) d'une valeur d'au moins un paramètre du support (B) de ce paquet pour améliorer la qualité de la transmission de l'ensemble des paquets dans la zone simulée. 30 Si aucun paquet ne satisfait ces critères ou si une telle diminution (741) est impossible sans aboutir à un rejet (60) de ce paquet, le module (LC) de contrôle de charge effectue une sélection (75) d'au moins un paquet (PSù SHO) utilisant un aiguillage (PS) par paquets et dont les liens permettent une bascule (SHO) automatique du paquet d'une cellule à l'autre. Ensuite, une stratégie de contrôle de bascule définie dans l'algorithme de contrôle de charge permet au module (LC) de prendre une décision (751) entre une s diminution (741) d'une valeur d'au moins un paramètre du support (B) de ce paquet et un abandon (742) du lien permettant la bascule (SHO) automatique de ce paquet. Si aucun paquet (PSùSHO) n'a pu être sélectionné à cette précédente étape (75), le module (LC) de contrôle de charge effectue une sélection (76) d'au moins un paquet (CSùSHO) utilisant io un aiguillage (CS) par circuits et dont les liens permettent une bascule (SHO) automatique du paquet d'une cellule à l'autre. Si un tel un paquet (CSùSHO) est trouvé, le module (LC) poursuit par une étape d'abandon (742) du lien permettant la bascule (SHO) automatique de ce paquet (CSùSHO), mais si aucun paquet de ce type n'est trouvé, une étape de sélection (77) d'au moins 15 un paquet (CSùnonSHO) utilisant un aiguillage (CS) par circuits et dont les liens ne permettent pas une bascule (SHO) automatique du paquet d'une cellule à l'autre, suivie d'un rejet (60) de ce paquet (CSùnonSHO) permet l'amélioration de la qualité de la transmission des autres paquets de la zone simulée (ZS). 20 Comme mentionné précédemment, le module (LC) de contrôle de charge du système (1) d'optimisation peut être activé automatiquement lors d'une diminution de l'utilisation des ressources d'au moins un serveur (ER) de la zone simulée (ZS). L'étape de contrôle (55) de charge comporte alors une étape de vérification (551) des ressources exploitées, en puissance et 25 en canaux, dans la zone simulée (ZS), pour détecter au moins un serveur (ER) possédant des ressources inexploitées. Ensuite, parmi les paquets, dits défavorisés, utilisant un débit minimum sur les canaux de transmission du serveur (ER) sélectionné comme possédant des ressources inexploitées, le module (LC) effectue une sélection (552) d'au moins un paquet, suivie d'un 30 surclassement (66) des paramètres de transmission de ce paquet défavorisé. Ce surclassement (66) consiste en une augmentation (661) d'une valeur d'au moins un paramètre du support (B) utilisé par ce paquet défavorisé sélectionné, jusqu'à atteindre un niveau d'exploitation satisfaisant, défini dans l'algorithme de contrôle de charge. Dans ce mode de réalisation où le module (LC) de contrôle de charge intègre un algorithme d'augmentation de l'exploitation des ressources lorsqu'elles sont sous-exploitées, l'étape de contrôle (55) de charge est associée à une étape de détection d'éventuelles oscillations entre deux valeurs d'au moins un paramètre du support (B) utilisé par un paquet (P) en cours de reconfiguration par le module (LC) de contrôle de charge. En effet, l'augmentation et la diminution possibles des paramètres de la transmission (T) par le module (LC) de contrôle de charge sont lo antagonistes et peuvent engendrer une oscillation de ce paramètre entre deux valeurs induisant chacune un de ces deux types de régulation. Une étape de détection d'une oscillation due à ces deux étapes antagonistes permet d'arrêter l'oscillation, par exemple grâce à une attribution à ce paramètre de la valeur minimum atteinte par l'oscillation. 15 On comprend ainsi que l'on a atteint les buts fixés par l'invention qui permet efficacement le contrôle de l'ensemble des ressources du réseau de téléphonie et permet une surveillance de la qualité des transmissions de données effectuées par les terminaux mobiles communicants au sein du réseau. L'invention permet bien évidemment un enregistrement de 20 l'ensemble des opérations effectuées et des transmissions obtenues par les différents terminaux mobiles communicants, avec éventuellement un affichage de résultats de simulation et/ou d'optimisation des ressources, tels que le débit moyen délivré aux terminaux mobiles communicants ou la qualité moyenne du signal au cours des transmissions, par exemple. 25 Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être 30 modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
La présente invention concerne un procédé et un système de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources disponibles dans une zone de couverture d'un réseau (RT) de téléphonie mobile, caractérisé, d'une part, en ce qu'il est mis en oeuvre par des moyens (10) de traitement d'au moins un système (1) d'optimisation de ressources et, d'autre part, en ce qu'il comporte les étapes suivantes :- définition (50), par un module (EM) gestionnaire d'évènements du système (1) d'optimisation, d'une variation, dite perturbation, d'au moins une transmission (T) de paquet (P) requise au sein du réseau (RT), à partir d'au moins une carte (CR) de répartition statistique stockée dans des moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation et comportant des données représentatives de transmissions (T) de paquets (P) de données,- sélection (52) d'un ensemble de cellules définissant une zone simulée (ZS), par un module (CL) de contrôle d'exploitation des ressources, puis utilisation d'un algorithme de parcours pour définir un chemin de parcours (CP) de la zone simulée (ZS) et optimiser successivement les ressources des serveurs (ER) couvrant les cellules successives du chemin de parcours (CP).
1. Procédé de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources disponibles dans une zone de couverture d'un réseau (RT) de téléphonie mobile consistant en un ensemble de zones d'influence, dites cellules, d'une pluralité d'émetteurs/récepteurs (ER), dits serveurs, dont l'exploitation des ressources dépend des transmissions (T) d'ensembles de données, dits paquets (P), requises par au moins un terminal (2) mobile communicant, dit requérant, présent dans leur zone d'influence, caractérisé, d'une part, en ce qu'il est mis en oeuvre par des moyens (10) de traitement d'au moins un système (1) d'optimisation de ressources et, d'autre part, en lo ce qu'il comporte les étapes suivantes : - définition (50), par un module (EM) gestionnaire d'évènements du système (1) d'optimisation, d'une variation, dite perturbation, d'au moins une transmission (T) de paquet (P) requise au sein du réseau (RT), la perturbation étant définie à partir d'au moins une carte (CR) de répartition statistique 15 stockée dans des moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation et comportant des données représentatives de transmissions (T) de paquets (P) de données d'une pluralité de terminaux mobiles communicants présents dans une zone géographique déterminée pendant une tranche horaire déterminée, 20 - sélection (52) d'un ensemble de cellules comportant au moins la cellule dans laquelle la perturbation a lieu et définissant une zone simulée (ZS) au sein de la carte (CR) de répartition, par un module (CL) de contrôle d'exploitation des ressources, puis utilisation d'un algorithme de parcours, par le module (CL) de contrôle d'exploitation, pour définir un chemin de parcours 25 (CP) de la zone simulée (ZS) et optimiser successivement les ressources des serveurs (ER) couvrant les cellules successives du chemin de parcours (CP). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape préalable d'établissement (51) d'au moins une carte (CR) de répartition comportant des données représentatives du trafic et de lalocalisation des serveurs (ER) dans la zone de couverture du réseau (RT), ces données représentatives du trafic correspondant à des mesures quantitatives et qualitatives de la localisation d'une pluralité de terminaux mobiles communicants et de serveurs opérant dans la zone de couverture du réseau (RT) et des transmissions (T) de paquets (P) de données effectuées au cours de tranches horaires choisies pour leur significativité statistique, les données correspondant à ces mesures étant enregistrées dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte lo une étape d'établissement (51) d'au moins une carte (CR) de répartition comportant des données représentatives du trafic et de la localisation des serveurs dans la zone de couverture du réseau (RT), les données représentatives du trafic étant générées par le module (EM) gestionnaire d'évènements et représentant, d'une part, la localisation d'une pluralité de is terminaux mobiles communicants distribués aléatoirement dans la zone de couverture du réseau (RT) selon une densité prédéterminée et, d'autre part, les transmissions (T) de paquets (P) de données requises par ces terminaux assignées aléatoirement aux différents terminaux présents dans le réseau (RT), à partir de lois aléatoires stockées dans les moyens (11) de 20 mémorisation du système (1) d'optimisation. 4. Procédé selon une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'enregistrement dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation d'au moins un algorithme de parcours permettant au module (CL) de contrôle d'exploitation de définir un 25 chemin de parcours (CP) consistant en une sélection d'une cellule quelconque de la zone simulée (ZS) puis en une pluralité d'itérations d'une sélection d'une cellule adjacente à la cellule sélectionnée précédemment, jusqu'à ce que toutes les cellules de la zone simulée (ZS) aient été successivement sélectionnées dans un ordre croissant en fonction de leur 30 distance par rapport à la première cellule sélectionnée. 5. Procédé selon une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'enregistrement dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation d'au moins un algorithme de parcours définissant des cercles concentriques centrés autour de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation et permettant au module (CL) de contrôle d'exploitation de définir un chemin de parcours (CF) consistant en des sélections successives des cellules de la zone simulée (ZS) par lesquelles passent ces cercles concentriques dans un ordre croissant en fonction de la distance de ces cellules par rapport à la première cellule sélectionnée. 6. Procédé selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape d'utilisation de l'algorithme de parcours par le module (CL) de contrôle d'exploitation s'accompagne d'une étape de création de données représentatives d'une grille de découpage de la zone simulée (ZS) en divisions (D) comportant chacune un index obtenu à partir des coordonnées is des cellules et permettant de localiser chacune des divisions et de les classer dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à une division centrale. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'étape d'utilisation, par le module (CL) de contrôle d'exploitation, d'un algorithme de 20 parcours résulte en une définition de cercles concentriques centrés autour de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation et s'accompagne d'une étape de définition d'un chemin de parcours (CP) comportant au moins un vecteur indiquant le trajet à parcourir d'une division (D) à l'autre au sein de la zone simulée (ZS), pour permettre des sélections successives des divisions (D) de 25 la zone simulée (ZS) par lesquelles passent ces cercles concentriques et des sélections successives des cellules contenues dans chacune de ces divisions (D) dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à une division centrale. 8. Procédé selon une des 6 et 7, caractérisé en ce 30 que les données représentatives de la grille de découpage de la zone simulée (ZS) en divisions (D) comportent des données représentatives descoordonnées de la division permettant au module (CL) de contrôle d'exploitation de déterminer la localisation des cellules ainsi que des divisions (D) et cellules voisines. 9. Procédé selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape d'utilisation de l'algorithme de parcours par le module (CL) de contrôle d'exploitation s'accompagne d'une étape de création, pour chaque cellule de la zone simulée (ZS), de données représentatives des cellules voisines dans la zone simulée (ZS), de façon à définir un chemin de parcours (CP) de chacune des cellules les unes après les autres. io 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le chemin de parcours des cellules au sein d'une division (D) est déterminé de façon aléatoire. 11. Procédé selon une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'étape d'utilisation de l'algorithme de parcours par le module (CL) de 15 contrôle d'exploitation s'accompagne d'une création, pour chaque cellule de la zone simulée (ZS), de données représentatives d'un marqueur indiquant les cellules déjà parcourues pendant le parcours de la zone simulée par le module (CL) de contrôle d'exploitation. 12. Procédé selon une des 1 à 11, caractérisé en ce 20 que l'étape de définition (50) de la perturbation consiste en une sélection aléatoire et automatique d'un terminal (2) mobile communicant dans une carte (CR) de répartition extraite des moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation et en ce que l'étape (52) de sélection d'un ensemble de cellules définissant une zone simulée (ZS) au sein de la carte 25 (CR) de répartition consiste en une sélection d'au moins un serveur (ER) dont la cellule peut couvrir l'emplacement auquel se trouve ce terminal dans la carte (CR) de répartition. 13. Procédé selon une des 1 à 11, caractérisé en ce que les étapes de définition (50) de la perturbation et de sélection (52) d'un 30 ensemble de cellules définissant une zone simulée (ZS) au sein de la carte(CR) de répartition consistent en une sélection d'un terminal (2) mobile communicant présent dans la zone de couverture du réseau (RT) et d'au moins les serveurs (ER) dont les cellules peuvent couvrir l'emplacement auquel se trouve ce terminal dans la carte (CR) de répartition, à partir d'informations saisies et enregistrées par un utilisateur système (1) d'optimisation de ressources, grâce à des moyens interactifs (12) entre l'utilisateur et le système (1) d'optimisation de ressources. 14. Procédé selon une des 1 à 11, caractérisé, d'une part, en ce que l'étape de définition (50) de la perturbation est mise en to oeuvre lors d'une requête de transmission (T) d'un paquet (P) de données par un terminal (2) mobile requérant présent dans la zone de couverture d'un réseau (RT) de téléphonie mobile opérationnel et consiste en une localisation du terminal (2) mobile communicant requérant dans la zone de couverture du réseau (RT) et une identification du type de transmission (T) qu'il requiert et, 15 d'autre part, en ce que l'étape (52) de sélection d'un ensemble de cellules définissant une zone simulée (ZS) au sein de la carte (CR) de répartition consiste en une sélection d'au moins un serveur (ER) dont la cellule peut couvrir l'emplacement auquel se trouve ce terminal (2) dans la carte (CR) de répartition. 20 15. Procédé selon une des 1 à 14, caractérisé en ce que l'étape de définition (50) de la perturbation par le module (EM) gestionnaire d'évènements comporte au moins une des étapes suivantes : -requête (501) d'une nouvelle transmission (T), gérée par un module (TE) de contrôle des évènements, 25 - fin (502) d'une transmission (T), gérée par le module (TE) de contrôle des évènements, - expiration (503) d'un délai de transmission (T), gérée par le module (TE) de contrôle des évènements, - simulation (504) de la mobilité du terminal (2) mobile communicant 30 responsable de la perturbation, gérée par un module (MS) de simulation de mobilité,- changement (505) des transmissions (T) de paquets (P) en cours, gérée par un module (SP) planificateur de paquets. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que l'étape de simulation (504) de la mobilité du terminal (2) mobile communicant responsable de la perturbation consiste en l'une des étapes suivantes : -modélisation d'une vitesse de déplacement du terminal (2) mobile communicant par changement (506) du rapport signal sur bruit et modélisation du niveau de pertes dues à la propagation par ajustement (507) de variables aléatoires, ou lo - changement (508) de la localisation du terminal (2) mobile communicant dans la carte de répartition (CR) par sélection d'un terminal (2) mobile communicant voisin dans la carte (CR). 17. Procédé selon une des 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de contrôle (53) du trafic entre les serveurs (ER) de is la zone simulée (ZS) et les terminaux mobiles communicants présents dans la zone simulée (ZS), mise en oeuvre par un module (CT) de contrôle du trafic du système (1) d'optimisation définissant, pour chacune des transmissions (T) en cours, des sessions de transmission (T) de paquets (P), des supports (B) de transmission et des canaux (CH) de transmission de ces 20 paquets (P). 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'étape de contrôle (53) du trafic par le module (CT) de contrôle du trafic du système (1) d'optimisation consiste en une définition d'une pluralité de paramètres relatifs aux services et aux ressources utilisés par les terminaux 25 mobiles communicants présents dans la zone simulée (ZS), cette définition résultant d'au moins une étape d'extraction (531) de données représentatives de ces paramètres, à partir d'une carte (CR) de répartition, et d'une éventuelle étape de création (532) de données représentatives de ces paramètres, à partir d'informations saisie par un utilisateur du système (1) 30 d'optimisation, de façon à permettre au moins une des étapes suivantes :- définition (533) de sessions correspondant à des transmissions (T) de paquets de données entre les serveurs (ER) de la zone simulée (ZS) et chacun des terminaux mobiles communicants présents, avec définition (534) des paquets (P) transitant au cours des sessions ; - définition (535) d'au moins un support (B) associé à chacune des transmissions (T) de chacun des terminaux mobiles communicants, avec définition d'au moins un paramètre parmi des paramètres relatifs au type du support (B), au rythme du support (B), à la qualité du signal requise, aux canaux (CH) de transmission utilisés pour chacune des cellules et à la gamme lo de puissances autorisée. 19. Procédé selon une des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de contrôle (54) de l'admissibilité de la transmission (T) de ce paquet (P), par un module (CAC) de contrôle d'admission des appels du système (1) d'optimisation de ressources réalisant une définition 15 (541) d'un ensemble (AS), dit ensemble actif, de cellules disponibles au sein de la zone simulée (ZS), par vérification (542) de la puissance et des canaux disponibles dans la zone simulée (ZS), puis effectuant une décision (545), en fonction du trafic, de l'admissibilité de la transmission (T) de ce paquet (P) grâce à au moins une voie de transmission, dite support (B), et au moins un 20 canal (CH) de transmission du paquet (P) via au moins un serveur (ER) couvrant une des cellules de l'ensemble actif (AS). 20. Procédé selon une des 1 à 19, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de contrôle (56) d'exploitation, mise en oeuvre par un module (CL) de contrôle d'exploitation du système (1) d'optimisation lors 25 d'une variation du nombre de paquets (P) transmis au sein de la zone simulée (ZS) et consistant en une vérification (561) de la puissance utilisée par les terminaux mobiles communicants dans les cellules constituant la zone simulée (ZS), puis ajustement (562) de la puissance d'au moins un serveur (ER) couvrant au moins une cellule de la zone simulée (ZS). 3o 21. Procédé selon une des 1 à 20, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de contrôle (55) de charge pour chacune descellules de la zone simulée (ZS), mise en oeuvre par un module (LC) de contrôle de charge du système (1) d'optimisation, lors d'une utilisation excessive des ressources d'au moins un serveur (ER) de la zone simulée (ZS), consistant en l'utilisation d'au moins un algorithme de contrôle de charge préalablement enregistré dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation, et comportant les étapes suivantes : - vérification (551) des ressources exploitées, en puissance et en canaux, dans les cellules constituant la zone simulée (ZS), pour sélectionner au moins un serveur (ER) dont les ressources sont exploitées de manière io excessive ; - sélection (552) d'au moins un paquet parmi les paquets, dits paquets excessifs, utilisant le maximum de puissance ou utilisant un débit maximum sur les canaux de transmission entre les terminaux mobiles communicants présents et le serveur (ER) dont les ressources sont exploitées is de manière excessive ; - décision (70) entre un rejet (60) du paquet excessif sélectionné et un déclassement (65) des paramètres de transmission du paquet excessif sélectionné. 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que 20 l'étape de décision (70) entre un rejet (60) du paquet excessif sélectionné et un déclassement (65) des paramètres de transmission du paquet excessif sélectionné, lors du contrôle (55) de charge par le module (LC) de contrôle de charge, dépend de l'algorithme de contrôle de charge utilisé et comporte les étapes suivantes : 25 - vérification (71) du type d'aiguillage, par circuit ou par paquet, utilisé par le paquet excessif sélectionné ; - vérification (72) des paramètres du support (B) utilisé par le paquet excessif sélectionné ; - vérification (73) du type de liens établis entre le terminal mobile 3o communicant transmettant le paquet excessif sélectionné et son serveur (ER) de la zone simulée (ZS), pour déterminer si ces liens permettent une bascule(SHO) automatique du paquet excessif sélectionné d'une cellule à l'autre de la zone simulée (ZS) lorsque la puissance du signal fourni par un serveur (ER) n'est pas suffisante. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que s l'étape de déclassement (65) des paramètres de transmission du paquet excessif sélectionné comporte les étapes suivantes : - sélection (74), parmi les paquets excessifs sélectionnés, d'au moins un paquet (PSûnonSHO) utilisant un aiguillage (PS) par paquets et dont les liens ne permettent pas une bascule (SHO) automatique du paquet d'une lo cellule à l'autre, puis diminution (741) d'une valeur d'au moins un paramètre du support (B) de ce paquet ou itération de l'étape suivante si aucun paquet ne satisfait ces critères ou si une telle diminution (741) est impossible sans aboutir à un rejet (60) de ce paquet; - sélection (75), parmi les paquets excessifs sélectionnés, d'au moins is un paquet (PSûSHO) utilisant un aiguillage (PS) par paquets et dont les liens permettent une bascule (SHO) automatique du paquet d'une cellule à l'autre, puis décision (751) entre soit une itération de l'étape suivante si aucun paquet ne satisfait ces critères, soit une diminution (741) d'une valeur d'au moins un paramètre du support (B) de ce paquet, soit un abandon (742) du lien 20 permettant la bascule (SHO) automatique de ce paquet, en fonction d'une stratégie de contrôle de bascule définie dans l'algorithme de contrôle de charge, ou en fonction de l'impossibilité de la diminution (741) d'une valeur d'au moins un paramètre du support (B); - sélection (76), parmi les paquets excessifs sélectionnés, d'au moins 25 un paquet (CSûSHO) utilisant un aiguillage (CS) par circuits et dont les liens permettent une bascule (SHO) automatique du paquet d'une cellule à l'autre, puis abandon (742) du lien permettant la bascule (SHO) automatique de ce paquet ou itération de l'étape suivante si aucun paquet ne satisfait ces critères; 30 - sélection (77), parmi les paquets excessifs sélectionnés, d'au moins un paquet (CSûnonSHO) utilisant un aiguillage (CS) par circuits et dont lesliens ne permettent pas une bascule (SHO) automatique du paquet d'une cellule à l'autre, puis rejet (60) de ce paquet. 24. Procédé selon une des 1 à 23, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de contrôle (55) de charge pour chacune des cellules de la zone simulée (ZS), mise en oeuvre par un module (LC) de contrôle de charge du système (1) d'optimisation, lors d'une diminution de l'utilisation des ressources d'au moins un serveur (ER) de la zone simulée (ZS), consistant en l'utilisation d'au moins un algorithme de contrôle de charge préalablement enregistré dans les moyens (11) de mémorisation du lo système (1) d'optimisation, et comportant les étapes suivantes : -vérification (551) des ressources exploitées, en puissance et en canaux, dans la zone simulée (ZS), pour détecter au moins un serveur (ER) possédant des ressources inexploitées ; - sélection (552) d'au moins un paquet parmi les paquets, dits 15 défavorisés, utilisant un débit minimum sur les canaux de transmission du serveur (ER) possédant des ressources inexploitées ; - surclassement (66) des paramètres de transmission du paquet défavorisé sélectionné, par augmentation (661) d'une valeur d'au moins un paramètre du support (B) utilisé par ce paquet défavorisé sélectionné jusqu'à 20 atteindre un niveau d'exploitation satisfaisant, défini dans l'algorithme de contrôle de charge. 25. Procédé selon la 24, caractérisé en ce que l'étape de contrôle (55) de charge de chacune des cellules de la zone simulée (ZS) est associée à une étape de détection d'éventuelles oscillations 25 entre deux valeurs d'au moins un paramètre du support (B) utilisé par un paquet (P) en cours de reconfiguration par le module (LC) de contrôle de charge et, le cas échéant, d'une attribution de la valeur minimum atteinte par l'oscillation à ce paramètre. 26. Procédé selon une des 21 à 25, caractérisé en 30 ce que l'étape de contrôle (55) de charge de chacune des cellules de la zone simulée (ZS) est mise en oeuvre par activation du module (LC) de contrôle decharge par le module (CL) de contrôle d'exploitation, pour améliorer la qualité de la transmission (T) des paquets (P) des différents terminaux mobiles communicants présents dans au moins une cellule dans laquelle a lieu la perturbation définie par le module (EM) gestionnaire d'évènements. 27. Procédé selon une des 21 à 25, caractérisé en ce que l'étape de contrôle (55) de charge de chacune des cellules de la zone simulée (ZS) est mise en oeuvre par activation automatique du module (LC) de contrôle de charge, lorsque la puissance requise par un canal (CH) de transmission d'un paquet augmente au-delà d'un maximum autorisé, et io consiste en une sélection (552) automatique de ce paquet comme paquet excessif puis un déclassement (65) des paramètres de transmission de ce paquet excessif sélectionné. 28. Procédé selon une des 19 à 27, caractérisé en ce que l'étape de contrôle (54) de l'admissibilité de la transmission (T) du 15 paquet (P) du terminal (2) mobile requérant consiste en l'utilisation, par le module (CAC) de contrôle d'admission, d'au moins un algorithme de contrôle d'admissibilité préalablement enregistré dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation et comporte les étapes suivantes : 20 - définition (541) de l'ensemble (AS) actif de cellules disponibles pour la transmission (T) du paquet (P) du terminal (2) requérant, par mesure et classement d'une pluralité de serveurs (ER) de la zone simulée (ZS), dont le nombre dépend de la localisation et du type du terminal (2) requérant, en fonction de leur participation (Ec/lo) à la puissance totale des signaux 25 échangés avec le terminal (2) requérant ; - vérification (542) de la disponibilité de ressources, en canaux et en puissance, pour chacune des cellules ; - définition de la puissance requise par les canaux de transmission du paquet (P) pour chacune des cellules et vérification (543) que cette 30 puissance requise par chacune des cellules n'excède pas la puissancemaximum du support (B) définie pour la transmission (T) du paquet (P) du terminal (2) requérant ; -vérification (544) que le statut d'au moins une des cellules permet l'admission de transmissions (T) de données par un nouveau terminal mobile s communicant. 29. Procédé selon la 28, caractérisé en ce que l'utilisation, par le module (CAC) de contrôle d'admission, d'au moins un algorithme de contrôle d'admissibilité définissant les conditions nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission (T) de données, résulte en une lo décision (545), en fonction du trafic, de l'admissibilité de la transmission (T) du paquet (P) du terminal (2) mobile requérant, cette décision (545) consistant en l'une des étapes suivantes - acceptation (61) de la transmission (T) du paquet (P) du terminal (2) requérant, lorsque les conditions nécessaires pour l'admission d'une is nouvelle transmission (T) sont remplies, après sélection (58) d'un serveur (ER) pour la transmission (T) du paquet (P) et sélection (59) du support (B) à utiliser pour cette transmission (T) ; -reconfiguration (64) par utilisation d'au moins un algorithme de reconfiguration de la transmission (T) de données lorsque les conditions 20 nécessaires pour l'admission d'une nouvelle transmission (T) ne sont pas remplies et que les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation stockent au moins un algorithme de reconfiguration, pour permettre une modification des données relatives au support (B), et augmenter les chances d'admission de la transmission (T) ; 25 - rejet (60) de la transmission (T) du paquet (P) du terminal (2) mobile requérant, lorsque les conditions nécessaires à l'admission ne sont pas remplies et que les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation ne stockent pas d'algorithme de reconfiguration ou que le trafic au sein de la zone simulée (ZS) ne permet pas une reconfiguration (64) 30 efficace de la transmission (T) du paquet (P). 30. Procédé selon la 29, caractérisé en ce que l'étape de reconfiguration (64) par utilisation d'au moins un algorithme de reconfiguration de la transmission (T) du paquet (P), mise en oeuvre par le module (CAC) de contrôle d'admission lorsque les conditions nécessaires s pour l'admission d'une nouvelle transmission,définies par l'algorithme de contrôle d'admissibilité, n'ont pas été remplies et que les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation stockent au moins un algorithme de reconfiguration, résulte soit en l'acceptation (61) de la transmission (T) du paquet (P) par le serveur (ER) de l'ensemble actif (AS) possédant la io meilleure participation (Ec/lo) à la puissance du signal, lorsque le paquet (P) utilise une technologie d'aiguillage par circuit, puis en une étape de contrôle (55) de charge par le module (LC) de contrôle de charge, soit en au moins une des étapes suivantes lorsque le paquet (P) utilise une technologie d'aiguillage (PS) par paquets : 15 -recherche (67) d'un support (B) pour lequel la puissance requise est compatible avec la gamme de puissance d'au moins un canal (CH) d'une des cellules de l'ensemble actif (AS), puis, le cas échéant, sélection (68) de ce support (B) et itération de l'étape suivante ou rejet (60) de la transmission (T) du paquet (P) ; 20 - vérification (69) de la disponibilité de la puissance requise par le support (B) sélectionné dans au moins une des cellules de l'ensemble actif (AS), puis, lorsque ces conditions sont remplies, acceptation (61) de la transmission (T) dans cette cellule disponible ou, lorsque la puissance requise par le support (B) n'est pas disponible, acceptation (61) de la transmission (T) 25 du paquet (P) par le serveur (ER) de l'ensemble actif (AS) possédant la meilleure participation (Ec/lo) à la puissance du signal, puis itération de l'étape de contrôle (55) de charge par le module (LC) de contrôle de charge. 31. Procédé selon une des 1 à 30, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre par une application (102) de simulation et 30 d'optimisation de ressources, exécutée sur les moyens (10) de traitement du système (1) d'optimisation de ressources et contrôlant les moyens (10) detraitement et l'interopérabilité du module (CT) de contrôle du trafic, du module (CAC) de contrôle d'admissibilité, du module (LC) de contrôle de charge et du module (CL) de contrôle d'exploitation des ressources et accédant aux moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation pour le chargement des données nécessaires aux différents modules, le procédé comportant une étape d'installation (47) de l'application (102) sur le système (1) d'optimisation par enregistrement, dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation, de données permettant l'exécution de l'application (102) sur les moyens (10) de traitement du io système (1) d'optimisation. 32. Procédé selon la 31, caractérisé en ce que l'étaped'installation (47) de l'application (102) sur le système (1) d'optimisation comporte une étape d'implémentation (48) de l'application (102) d'optimisation au sein d'un environnement logiciel fourni par un outil 15 (103) de planification de cellules exécuté sur des moyens de traitement d'au moins un serveur (ER) au sein de la zone de couverture du réseau (RT), par enregistrement, dans des moyens de mémorisation du serveur (ER), de données permettant l'exécution de l'application (102) d'optimisation de ressources au sein de l'outil (103) de planification du serveur (ER) qui 20 constitue ainsi un système (1) d'optimisation. 33. Procédé selon une des 1 à 32, caractérisé en ce que les étapes de définition (50) de la perturbation et de sélection (52) d'une zone simulée (ZS) sont accompagnées d'une étape de chargement dans une mémoire (101) de travail, de type mémoire vive ou à temps d'accès très 25 court, du système (1) d'optimisation de ressources, d'au moins certaines des données stockées dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation. 34. Système (1) de simulation et d'optimisation de l'exploitation des ressources disponibles dans une zone de couverture d'un réseau (RT) de 30 téléphonie mobile consistant en un ensemble de zones d'influence, dites cellules, d'une pluralité d'émetteurs/récepteurs (ER), dits serveurs, dontl'exploitation des ressources dépend des transmissions (T) d'ensembles de données, dits paquets (P), requises par au moins un terminal (2) mobile communicant, dit requérant, présent dans leur zone d'influence, le système (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (10) de traitement s comportant : - un module (EM) gestionnaire d'évènements définissant une variation, dite perturbation, d'au moins une transmission (T) de paquet (P) requise au sein du réseau (RT), la perturbation étant définie à partir d'au moins une carte (CR) de répartition statistique stockée dans des moyens (11) 10 de mémorisation du système (1) d'optimisation et comportant des données représentatives de transmissions (T) de paquets (P) de données d'une pluralité de terminaux mobiles communicants présents dans une zone géographique déterminée pendant une tranche horaire déterminée, - un module (CL) de contrôle d'exploitation des ressources 15 définissant une zone simulée (ZS) au sein de la carte (CR) de répartition en sélectionnant un ensemble de cellules comportant au moins la cellule dans laquelle la perturbation a lieu et utilisant un algorithme de parcours stocké dans les moyens (11) de mémorisation du système (1), pour définir un chemin de parcours (CP) de la zone simulée (ZS) et optimiser successivement les 20 ressources des serveurs (ER) couvrant les cellules successives du chemin de parcours (CP). 35. Système (1) selon la 34, caractérisé en ce que au moins une carte (CR) de répartition statistique stockée dans des moyens (11) de mémorisation comporte des données représentatives du trafic et de 25 la localisation des serveurs (ER) dans la zone de couverture du réseau (RT), ces données représentatives du trafic correspondant à des mesures quantitatives et qualitatives de la localisation d'une pluralité de terminaux mobiles communicants et de serveurs opérant dans la zone de couverture du réseau (RT) et des transmissions (T) de paquets (P) de données effectuées 3o au cours de tranches horaires choisies pour leur significativité statistique. 36. Système (1) selon la 34, caractérisé en ce que les moyens (11) de mémorisation stockent des données représentatives d'au moins une densité prédéterminée de terminaux mobiles communicants dans la zone de couverture du réseau (RT), d'au moins une loi de distribution aléatoire de ces terminaux mobiles communicants et d'au moins une loi d'assignation aléatoire de transmissions (T) de paquets (P) de données à ces terminaux, l'ensemble de ces données permettant au module (EM) gestionnaire d'évènements de générer au moins une carte (CR) de répartition statistique comportant des données représentatives du trafic et de io la localisation des serveurs (ER) dans la zone de couverture du réseau (RT), les données représentatives du trafic correspondant, d'une part, à la localisation d'une pluralité de terminaux mobiles communicants distribués aléatoirement dans la zone de couverture du réseau (RT) selon la densité prédéterminée et, d'autre part, aux transmissions (T) de paquets (P) de is données requises par ces terminaux assignées aléatoirement aux différents terminaux présents dans le réseau (RT). 37. Système (1) selon une des 34 à 36, caractérisé en ce que les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation stockent au moins un algorithme de parcours permettant au module (CL) de 20 contrôle d'exploitation de définir un chemin de parcours (CP) des cellules dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à la première cellule sélectionnée, selon au moins un des principes suivants : - sélection d'une cellule quelconque de la zone simulée (ZS) puis itérations d'une sélection d'une cellule adjacente à la cellule sélectionnée 25 précédemment, jusqu'à ce que toutes les cellules de la zone simulée (ZS) aient été successivement sélectionnées, - définition de cercles concentriques centrés autour de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation et sélections successives des cellules de la zone simulée (ZS) par lesquelles passent ces cercles concentriques, 30 - création de données représentatives d'une grille de découpage de la zone simulée (ZS) en divisions (D) comportant chacune un index obtenu àpartir des coordonnées des cellules et permettant de localiser chacune des divisions et de les classer dans un ordre croissant en fonction de leur distance par rapport à une division centrale, puis définition de cercles concentriques centrés autour de la cellule dans laquelle a lieu la perturbation et définition de vecteurs indiquant le trajet à parcourir d'une division (D) à l'autre au sein de la zone simulée (ZS), pour permettre des sélections successives des divisions (D) de la zone simulée (ZS) par lesquelles passent ces cercles concentriques et des sélections successives des cellules contenues dans chacune de ces divisions (D). 38. Système (1) selon une des 34 à 37, caractérisé en ce que l'algorithme de parcours stocké dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation et la grille de découpage de la zone simulée (ZS) en divisions (D), comportant des données représentatives des coordonnées de la division, permettent au module (CL) de contrôle d'exploitation de déterminer la localisation des cellules ainsi que des divisions (D) et cellules voisines et de créer, pour chaque cellule de la zone simulée (ZS), des données représentatives des cellules voisines dans la zone simulée (ZS) et de données représentatives d'un marqueur indiquant les cellules déjà parcourues pendant le parcours de la zone simulée par le module (CL) de contrôle d'exploitation, de façon à définir un chemin de parcours (CP) de chacune des cellules les unes après les autres. 39. Système (1) selon une des 34 à 38, caractérisé en ce que l'algorithme de parcours stocké dans les moyens (11) de mémorisation du système (1) d'optimisation permet au module (CL) de contrôle d'exploitation de déterminer un chemin de parcours aléatoire des cellules au sein d'une division (D). 40. Système (1) selon une des 34 à 39, caractérisé en ce que le module (EM) gestionnaire d'évènements comporte au moins un type de moyens de sélection parmi les suivants :- des moyens de sélection aléatoire et automatique d'un terminal (2) mobile communicant dans une carte (CR) de répartition extraite des moyens (11) de mémorisation, - des moyens de sélection déterministe d'un terminal (2) mobile communicant sélectionné en fonction d'informations saisies et enregistrées par un utilisateur système (1) d'optimisation de ressources, grâce à des moyens interactifs (12) entre l'utilisateur et le système (1) d'optimisation de ressources, - des moyens de sélection opérationnelle d'un terminal (2) mobile io communicant localisé automatiquement dans la zone de couverture d'un réseau (RT) de téléphonie mobile opérationnel. 41. Système selon une des 34 à 39, caractérisé en ce que le module (EM) gestionnaire d'évènements comporte au moins un des modules suivantes : 15 - un module (TE) de contrôle des évènements pour définir au moins des requêtes de nouvelles transmissions (T), des fins de transmission (T) et des expirations de délais de transmission (T), - un module (MS) de simulation de mobilité simulant la mobilité du terminal (2) mobile communicant responsable de la perturbation, 20 - un module (SP) planificateur de paquets gérant des changements de transmissions (T) de paquets (P) en cours. 42. Système selon une des 34 à 41, caractérisé en ce que les moyens (10) de traitement comportent un module de contrôle d'admissibilité des appels (CAC) comportant des moyens de vérification de la 25 puissance et des canaux disponibles dans la zone simulée (ZS) pour définir un ensemble (AS), dit ensemble actif, de cellules disponibles au sein de la zone simulée (ZS) et décider, en fonction du trafic, de l'admissibilité de la transmission (T) du paquet (P) du terminal (2) requérant, grâce à au moins une voie de transmission, dite support (B), sur au moins un canal (CH) d'au 30 moins un serveur (ER) couvrant une des cellules de l'ensemble actif (AS). 43. Système selon une des 34 à 42, caractérisé en ce que les moyens (10) de traitement comportent un module (CT) de contrôle du trafic entre les serveurs (ER) de la zone simulée (ZS) et les terminaux mobiles communicants présents dans la zone simulée (ZS), définissant, pour chacune des transmissions (T) en cours, des sessions de transmission (T) de paquets, des supports (B) et des canaux (CH) de transmission. 44. Système selon une des 34 à 43, caractérisé en ce que le module (CL) de contrôle d'exploitation comporte des moyens de vérification de la puissance utilisée dans chacune des cellules constituant la io zone simulée (ZS) et comporte des moyens d'ajustement de la puissance d'au moins un serveur (ER) couvrant au moins une cellule de la zone simulée (ZS). 45. Système selon une des 34 à 44, caractérisé en ce que les moyens (10) de traitement comportent un module (LC) de contrôle ts de charge activé lors d'une utilisation excessive des ressources d'au moins un serveur (ER) de la zone simulée (ZS) et accédant aux moyens (11) de mémorisation du système pour en extraire au moins un algorithme de contrôle de charge, contrôler la charge de chacune des cellules de la zone simulée (ZS) et comportant des moyens de décision influant sur la 20 transmission (T) des paquets par les serveurs (ER) de la zone simulée (ZS). 46. Système selon une des 34 à 45, caractérisé en ce qu'il comporte une mémoire (101) de travail, de type mémoire vive ou à temps d'accès très court, dans laquelle sont chargées, à partir des moyens (11) de mémorisation du système (1), au moins certaines données parmi au 25 moins les données représentatives des cartes (CR) de répartition et des algorithmes de parcours. 47. Système selon une des 34 à 44, caractérisé en ce que les moyens (11) de mémorisation du système (1) stockent des données permettant l'exécution d'une application (102) d'optimisation de 30 ressources sur les moyens (10) de traitement du système (1) d'optimisation,cette application (102) contrôlant les moyens (10) de traitement et l'interopérabilité du module (CT) de contrôle du trafic, du module (CAC) de contrôle d'admission des appels, du module (CL) du contrôle d'exploitation et du module (LC) du contrôle de charge. 48. Système selon la 47, caractérisé en ce que l'application (102) est implémentée au sein d'un environnement logiciel fourni par un outil (103) de planification de cellule exécuté sur les moyens (11) de traitement du système (1) d'optimisation de ressources. 49. Système selon la 48, caractérisé en ce qu'il est ~o implémenté dans au moins un serveur (ER) couvrant une cellule de la zone de couverture du réseau (RT), de façon à optimiser en temps réel, les ressources du serveur (ER) et des serveurs voisins dans la zone de couverture du réseau (RT), ce serveur (ER) constituant ainsi un système (1) d'optimisation des ressources du réseau (RT).
G,H
G06,H04
G06F,H04W
G06F 17,H04W 16,H04W 24
G06F 17/50,H04W 16/18,H04W 16/22,H04W 24/02
FR2898177
A1
ACTIONNEUR DE CLAPET COUPE-FEU
20,070,907
Domaine de l'invention La présente invention concerne un actionneur de clapet notamment de clapet coupe-feu mis en position d'armement et déclenché par un ordre de déclenchement associé à un événement, ayant un boîtier et un axe d'entraînement porté par le boîtier, solidaire du volet et relié à un ressort de rappel bandé par le mouvement de rotation de l'axe en position d'armement et rappelant le volet en position active et des organes de déclenchement commandés par des événements (température extérieure, température intérieure, déclenchement électrique, déclenchement manuel). Etat de la technique Il existe différents types d'actionneurs de clapet coupe-feu destinés à commander la fermeture d'un clapet installé dans une con-duite, par exemple une conduite de ventilation, lorsqu'un événement pro- 15 duit un ordre de déclenchement. Ces ordres de déclenchement peuvent être une élévation de température au-delà d'un seuil ou encore le déclenchement intentionnel, fait manuellement ou un déclenchement intentionnel télécommandé. Ces différents événements doivent pouvoir agir séparément pour assurer la fermeture du clapet. 20 Mais les actionneurs connus ont une structure relativement complexe et de ce fait coûteuse et dont la fiabilité est réduite du fait du grand nombre de pièces servant à la transmission du mouvement de commande du clapet ou volet de fermeture, à partir des différentes sources d'instructions. 25 Cette fiabilité est d'autant plus difficile à assurer qu'en principe un tel clapet coupe-feu ne fonctionne que très rarement, par exemple à l'occasion d'essais de sécurité. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un action- 30 neur de clapet coupe-feu de structure simple et d'un fonctionnement fiable, permettant de recevoir des ordres de déclenchement associés à plusieurs événements extérieurs (tels qu'élévation de température dans une conduite ou à l'extérieur d'une conduite, actionnement manuel intentionnel ou actionnement télécommandé en fonction de paramètres, de dé- 35 passements de seuil ou d'une intention). Exposé et avantages de l'invention A cet effet, la présente invention concerne un du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend : - un chariot guidé en translation, * solidaire en mouvement de l'axe d'entraînement par une liaison roue dentée/crémaillère, * muni d'une butée d'armement, - un moyen d'armement relié au chariot par une liaison libérable dès 10 que le chariot est en position d'armement, - un levier d'indexage porté par le boîtier, coopérant avec la butée du chariot pour le retenir en position d'armement, - un palonnier monté pivotant dans le boîtier, dont les extrémités sont soumises à l'action d'au moins un organe de déclenchement et coopérant avec le levier d'indexage pour le neutraliser en cas d'événement et libérer le chariot, - un circuit de commande comportant un détecteur de courant et un circuit d'exploitation à seuil, le détecteur de courant détectant le courant de fonctionnement du moyen d'armement pour le comparer à un seuil 20 et détecter ainsi la position de fin de course du moyen d'armement pour commander ensuite le mouvement inverse du moyen d'armement et le désolidariser du chariot. L'actionneur de clapet selon l'invention tel que défini ci-dessus constitue un actionneur très compact et d'une structure relative- 25 ment simple, garantie de fiabilité et de sécurité de fonctionnement. Cette simplicité de structure et de fonctionnement est liée à la combinaison du chariot et du palonnier qui, en fonction d'un événement agissant sur un organe de déclenchement, libère l'entraînement du volet par le ressort ou les ressorts en position armée. 30 Le rétablissement de la position d'armement se fait égale-ment de manière très simple par le circuit de commande qui utilise le moyen d'armement jusqu'à ce que le chariot soit remis dans sa position d'armement, c'est-à-dire accroché dans cette position, pour qu'ensuite le moyen d'armement puisse se désolidariser du chariot pour laisser le cha35 riot exécuter son mouvement lorsqu'il est déclenché. Ce mode de mise en position d'armement améliore la sécurité de déclenchement de l'actionneur. 15 En outre, la simplicité et la robustesse de la structure de l'actionneur lui permettent d'être intégré dans des environnements exposés à des conditions de fonctionnement difficiles. Suivant une autre caractéristique, l'axe d'entraînement porte un bras dont l'extrémité est accrochée à un ressort de tension dont l'autre extrémité est reliée au boîtier. Cette liaison entre l'axe d'entraînement et le volet du clapet permet de réaliser séparément le clapet de l'actionneur ou de remplacer un éventuel actionneur défaillant ou encore d'installer un tel actionneur sur un clapet existant. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le chariot est guidé par un rail du boîtier. Suivant une autre caractéristique, la liaison solidaire en mouvement entre l'axe et le chariot est réalisée par la roue dentée portée par l'axe du volet et une crémaillère portée par le chariot. Suivant une autre caractéristique particulièrement avantageuse, le moyen d'armement comprend - une coulisse du chariot, parallèle à la direction de translation du chariot et - un moyen d'entraînement électrique à vis portant un coulisseau engagé 20 dans la coulisse pour tirer le chariot dans sa position d'armement puis revenir en arrière pour ne pas retenir le chariot et lui permettre d'exécuter le mouvement de déclenchement. Suivant l'invention, le levier d'indexage est tiré en position de verrouillage par un ressort de rappel. Suivant une autre caractéristi- 25 que, le chariot comporte un chemin de came coopérant avec une came portée par le palonnier pour repousser l'un des organes de déclenchement lors du mouvement d'armement du chariot. Suivant une autre caractéristique, les organes de déclenchement sont constitués par un poussoir poussé par un ressort vers le 30 palonnier et retenu en position neutre par un élément d'actionnement libérant le poussoir agissant sur le palonnier dans le sens du déclenche-ment, et constitué par : - un fusible exposé à la température extérieure ou intérieure à surveiller, la destruction du fusible libérant le poussoir, 35 - une soupape électromagnétique collée en l'absence/présence de courant et libérant le poussoir par une commande électrique extérieure, opposée, les différents organes de déclenchement agissant indépendamment les uns des autres sur le palonnier. Suivant une autre caractéristique, l'organe de déclenche-ment est constitué par un poussoir poussé par un ressort contre une bu- tée retenant le poussoir en position neutre et par un élément d'actionnement constitué par une poignée permettant de tirer le poussoir contre le ressort et agir sur le palonnier. Suivant une autre caractéristique de l'organe de déclenchement, le poussoir est porté par une tige montée dans le boîtier, le res- sort étant monté sur la tige entre le poussoir et l'élément d'actionnement soumis à l'événement extérieur. Enfin, pour régulariser le mouvement et protéger le clapet contre un mouvement de fermeture trop violent, le chariot est relié à un amortisseur fixé au boîtier pour régulariser la vitesse de déplacement du chariot. L'invention concerne également un procédé de commande d'un actionneur de clapet, ce procédé étant caractérisé en ce qu'après remise en position neutre des organes de déclenchement on commande le vérin électrique pour tirer le chariot en position d'armement jusqu'au ver-rouillage du chariot par le levier d'indexage puis on libère le mouvement du chariot en déplaçant le galet du vérin qui a servi à conduire le chariot en position d'armement, jusqu'à une position neutre, n'interdisant pas le mouvement de déclenchement du chariot. Enfin, l'invention concerne également un circuit de corn- mande pour actionner le clapet ou le remettre en position d'armement, ce circuit de commande se composant d'un circuit électrique relié à un capteur d'intensité électrique surveillant l'intensité électrique demandée par le moteur du moyen de remise en position d'armement. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation d'un actionneur de clapet coupe-feu représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face de l'actionneur, - la figure 2 est une vue de côté de l'actionneur installé sur le caisson d'un clapet coupe-feu représenté schématiquement et partiellement, les figures 3, 4 sont des vues en coupe par des plans parallèles au plan de la figure 2, à travers l'actionneur, montrant différents organes de déclenchement, la figure 5 est une vue de face du chariot, la figure 6 est une vue en coupe selon le plan VI-VI de la figure 5, la figure 7 est une vue en plan du levier d'indexage, la figure 8 est une vue de côté du levier d'indexage, - les figures 9A, 9B sont des vues de face de l'actionneur correspondant respectivement à la position du chariot pour le clapet fermé et pour le 1 o clapet ouvert, les figures 10A-10D représentent différentes positions du chariot et des autres organes de l'actionneur, à savoir : * la figure 10A représente la position de déclenchement, * la figure 10B montre la position de l'actionneur lorsque le clapet 15 est fermé, * la figure 10C montre la position de réarmement avec remise en place du chariot, * la figure 10D montre la fin du mouvement de réarmement avec retour du vérin électrique en position de dégagement du chariot. 20 Description du mode de réalisation Selon les figures, l'invention concerne un actionneur de clapet logé dans un boîtier 1 fixé contre le bâti 2 d'un clapet, par exemple d'un clapet coupe-feu (figures 1, 2). Ce bâti est simplement représenté par sa paroi et le volet du clapet est figuré par l'axe qui le porte ; il est relié à 25 l'axe d'entraînement 4 de l'actionneur. L'axe d'entraînement 4 (figure 2) porté par le boîtier 1 est relié à un ressort de rappel 5 bandé par le mouvement de rotation de l'axe 4 mis en position d'armement. Ce ressort 5 rappelle le volet, c'est-à-dire le fait passer en position active qui est dans ce cas la position de fer- 30 meture. L'actionneur comporte un chariot 6 guidé en translation (figures 1 et 2) et solidaire en mouvement de l'axe d'entraînement 4 par une liaison réalisée par une roue dentée 7 portée par l'axe d'entraînement 4 et engrenant avec une crémaillère 8 du chariot. Le chariot 6 est muni d'une 35 butée d'armement 9 (figures 1, 5) et d'un moyen d'armement 10. Ce moyen 10 est relié au chariot 6 par une liaison libérable dès que le chariot est en position d'armement (figure 1, figures 10A-D). L'actionneur comporte des organes de déclenchement 11, 12, 13, 14 (figures 3, 4) commandés par des événements tels que le dé-passement d'un seuil par la température extérieure ou la température intérieure, par exemple dans l'environnement du clapet ou dans la conduite équipée du clapet pour détecter la température de gaz, de fumées ou encore un organe de déclenchement manuel permettant à un opérateur de fermer le clapet à un moment donné ou de télécommander sa fermeture par un déclenchement électrique. L'actionneur comporte un palonnier 15 (figures 1, 3, 4) monté pivotant dans le boîtier 1 et dont les extrémités 151, 152 sont sou-mises à l'action du ou des organes de déclenchement 11-14 (figures 3, 4). Ce palonnier 15 coopère avec le levier d'indexage 16 (figure 1, figures 7 et 8) pour le neutraliser en cas d'événement(s). Cette neutralisation libère le chariot 6 qui, entraîné par la traction du ressort de rappel 5, agit sur l'axe d'entraînement 4 par l'intermédiaire de la roue dentée 7 engrenant avec la crémaillère 8 solidaire du chariot 6. En position d'armement, le déclenchement de l'actionneur, au moins par certains organes de déclenchement 11, 12, se fait de façon autonome indépendamment d'une source d'énergie extérieure. Toutefois, le réarmement du chariot 6 se fait avec apport d'énergie extérieure. Ce ré-armement est commandé par un circuit de commande non représenté, qui commande l'alimentation du moyen d'armement 10 comme cela sera décrit en relation avec les figures 10A-10D. Les différents éléments composant l'actionneur seront dé-25 crits ci-après de manière plus détaillée à l'aide des figures. Selon la figure 1 qui est une vue de face de l'actionneur, le boîtier 1 loge l'axe d'entraînement 4 du volet du clapet. Cet axe, perpendiculaire au plan de la figure 1, porte une pièce d'accouplement non représentée permettant de relier l'axe d'entraînement 4 à l'axe 3 du volet. 30 L'axe d'entraînement porte solidairement en rotation la roue dentée 7 engrenant avec la crémaillère 8 portée par le chariot 6 guidé par des rails 18 du boîtier 1 et assurant le mouvement d'ouverture et de fermeture du clapet. Le chariot 6, représenté séparément aux figures 5 et 6, comporte la butée d'armement 9 ainsi que le moyen d'armement 10 formé 35 d'une coulisse 101 d'axe parallèle à l'axe de translation XX et d'un moyen d'entraînement électrique 102 à vis 103 ou vérin électrique avec une pièce en forme d'écrou traversée par la vis 103. L'écrou fixe en translation est entraîné en rotation et la vis 103 est bloquée en rotation mais libre en translation. Cette vis 103, parallèle à l'axe de translation (XX) du chariot 6, est reliée au chariot par un galet 105 installé dans la coulisse 101. Le galet 105 en forme de cylindre de section circulaire peut être déplacé dans la coulisse 101 et lorsqu'il arrive en butée contre la première extrémité 101A de la coulisse située du côté du moteur 102, il permet de tirer le chariot 6 dans la direction A pour le réarmer et selon les conditions d'entraînement et de fonctionnement décrites ensuite à l'aide des figures 10A-10D. Le chariot 6 est également muni d'une découpe 16 en forme de chemin de came recevant une came portée par l'extrémité 152 du palonnier 15 et autorisant le mouvement du palonnier ou rappelant celui-ci en position d'armement ainsi que l'un des organes de déclenchement 15 comme cela sera détaillé ensuite. Un amortisseur 17 relie le chariot 6 au boîtier 1 de manière à régulariser son mouvement de déclenchement et de déplacement dans la direction B lorsque le chariot 6 libéré, est soumis à la traction exercée par le ressort de rappel 5 et transmise par la liaison roue den- 20 tée/crémaillère 7, 8. La tête de l'amortisseur 17 est fixée au chariot 6. Le ressort de rappel 5 est accroché par une extrémité 51 au boîtier 1 et par son autre extrémité 52 à un levier 71 solidaire de l'axe d'entraînement 4. Ce levier 71 est par exemple fixé à la roue dentée 4. Il pourrait également être fixé directement à l'axe d'entraînement. Pour ré-25 duire l'encombrement de l'actionneur et disposer d'un couple important pour fermer le volet, le ressort 5 est dédoublé. Le ressort 5 est bandé lorsque l'actionneur est en position d'armement, dans laquelle l'axe d'entraînement 4 est bloqué du fait de l'engrènement de sa roue dentée 7 avec la crémaillère 8 du chariot 6, lui- 30 même bloqué. Ce n'est que lorsque le chariot 6 est libéré que le ressort de rappel 5 peut exercer un couple et tourner l'axe d'entraînement 4 pour fermer le volet. Le chariot 6 est bloqué en position d'armement par le levier d'indexage 16 (figures 1, 2, 7, 8), monté pivotant à une extrémité 161 sur 35 un axe 162 traversant la coulisse 101 du chariot 6 et constituant ainsi la butée de fin de course du chariot tiré dans la direction A vers sa position d'armement par le moyen d'armement 10. Ce levier 16 du second genre est rappelé en position de verrouillage par un ressort 19 accroché à un point fixe 20 du boîtier 1. Le levier 16 comporte une butée de verrouillage formée par un décrochement et une surface d'appui 164 pour l'extrémité 151 en forme d'axe du palonnier 15. Le levier 16 est tiré dans la direction C par son ressort de rappel 19 alors que le palonnier 15, commandé par un organe de déclenchement 11-14, a tendance à pousser le levier 16 dans la direction opposée D pour dégager la butée 163 de celle (9 )du chariot 6 et libérer le mouvement de celui-ci dans la direction B. Les événements susceptibles de déclencher l'actionneur sont transmis par les organes de déclenchement 11-14 au palonnier 15 porté par un axe 153 du boîtier. Ce palonnier 15, en forme de losange, a deux extrémités 151, 152 dont l'une 151, la première (figure 2) s'appuie par l'intermédiaire d'un axe contre la surface d'appui 164 du levier d'indexage 16 et l'autre 152, la seconde, porte un galet ou un axe venant dans un chemin de came 21 du chariot. Le palonnier 15 est normalement tenu en position neutre par les organes de déclenchement 11-14, égale-ment en position d'attente, qui coopèrent avec lui. Ce n'est qu'en cas d'événement agissant sur l'un ou éventuellement plusieurs organes de dé- clenchement 11-14 que le palonnier 15 est basculé dans la direction E pour pousser contre le levier d'indexage 16 et l'écarter dans la direction D contre l'action de son ressort de rappel 19, de façon à dégager la butée 163 du levier de celle (9) du chariot 6 et libérer le chariot. Les figures 3, 4 sont des vues en coupe du boîtier 1, faites 25 parallèlement au plan de la figure 2 et montrant les organes de déclenchement 11, 12. Selon la figure 3, les deux organes de déclenchement à fusibles 11, 12 sont situés de part et d'autre du boîtier. L'un des organes de déclenchement 11 comporte un fusible 22 venant à l'intérieur du châssis 30 du clapet et l'autre 12, un fusible 23exposé à l'extérieur du châssis du clapet, pour être soumis respectivement à la température à l'intérieur de l'enceinte du clapet et à celle à l'extérieur de cette enceinte. L'organe de déclenchement 11 de la température intérieure est constitué par un palier de guidage 24 fixé à la paroi du boîtier 1 et tra- 35 versé par une tige de commande 25 dont une extrémité est reliée à l'extrémité du fusible 22 et l'autre est portée par la paroi opposée du boî- tier ; le fusible 22 est relié à un point fixe. Cette tige 25 est poussée dans la direction F1 par un ressort 26 installé entre son palier 24 et une colle- rette 27 solidaire de la tige et venant contre ou près de la seconde extrémité 152 du palonnier 15. Le fusible 22 intact retient la tige 25 dans la position représentée à la figure 3 de sorte que celle-ci ne peut pousser l'extrémité 152 du palonnier 15. Ce n'est que lorsque le fusible 22 est ou- vert que le ressort 26 pousse la collerette 27 portée par la tige 25 et fait basculer le palonnier 15 vers la position représentée en trait interrompu pour libérer le chariot. L'autre organe de déclenchement 12 à fusible exposé à la température extérieure est de conception analogue ; il se compose d'un palier 28fixé à la paroi du boîtier 1 et traversé par un axe 29 dont une extrémité est reliée à une extrémité du fusible 23 par ailleurs accroché à un point fixe. Cette tige 29 porte une collerette 30 et un ressort de compression 31 engagé sur la tige et interposé entre la collerette 30 et la paroi intérieure du boîtier 1 de manière à pousser la collerette dans la direction F2. Lorsque le fusible 23 n'est pas déclenché, la tige 29 est retenue contre la poussée du ressort 31, dans la position représentée. Dans cette position, la collerette 30 se trouve en regard de la première extrémité 151 du palonnier 15. Lorsque le fusible 23 est ouvert, le ressort 31 pousse la collerette 30 et ainsi le palonnier 15 pour le faire pivoter et venir dans la position représentée en pointillés, avec le même effet sur le levier d'encliquetage 16 que celui décrit ci-dessus, libérant le chariot 6. La figure 4 montre deux autres organes de déclenche-ment 13, 14 situés dans un plan différent de celui de la figure 3 mais toujours parallèle au plan de la figure 2. Le troisième organe de déclenchement 13 est un organe manuel formé d'une tige 32 montée coulissante dans deux orifices alignés réalisés l'un dans une paroi du boîtier 1, l'autre dans une paroi intérieure 33. Cette tige 32 porte une collerette de butée 34 et un ressort de compression 35 pousse la tige 32 dans la direction F3. La collerette 34 est en regard de la seconde extrémité 152 du palonnier. Lorsqu'on tire la ma-nette 36 dans la direction opposée à la direction F3 on comprime le ressort et on fait basculer le palonnier 15 pour déclencher l'actionneur. La quatrième organe de déclenchement 14 est constitué par une soupape magnétique 37 non détaillée, portant une tige 38 munie d'une collerette 39 et soumise à l'action d'un ressort de compression 40. Lorsque la soupape magnétique 37 est collée, la tige 38 retenue dans la direction F4 contre l'action du ressort 40. Lorsque la soupape magnétique est libérée par l'envoi d'un signal électrique (ou inversement, par la cou- pure du courant) suivant le mode de fonctionnement de la soupape 37, la tige poussée par le ressort 40 dans la direction opposée à la direction F4 agit sur la première extrémité 151 du palonnier et le fait basculer vers la position représentée en trait interrompu pour libérer le levier d'indexage 16. En résumé, les quatre organes d'actionnement 11-14 présentés aux figures 3, 4 agissent dans le même sens sur le palonnier 15 et aucun organe de déclenchement n'empêche le mouvement de l'autre dans le sens de la libération de l'actionneur. Bien que la mise en oeuvre d'un seul organe de déclenchement suffise à déclencher l'actionneur, plusieurs organes de déclenchement peuvent également agir simultanément. Les figures 5 et 6 montrent la forme du chariot constitué par une pièce en tôle, pliée, poinçonnée, percée, dont le fond reçoit la crémaillère réalisée séparément. Le fond 61 est muni de trois orifices 62 ali- gnés dans l'axe de translation XX du chariot pour la fixation de la crémaillère. Le fond comporte également deux perçages 63 pour fixer la tête de l'amortisseur 17. La coulisse 101 est découpée dans une patte 64 repliée deux fois formant deux coulisses identiques 101 superposées (figure 6), ce qui rigidifie la coulisse et garantit le guidage du galet 105 du moyen d'armement. La butée 9 du chariot est constituée par une patte recourbée à l'équerre. Les figures 7 et 8 montrent la forme du levier d'indexage 16 constitué par une pièce en tôle munie d'un perçage 162 pour recevoir l'axe de pivotement. La butée 163 est un décrochement dans le côté du levier. Au-delà de cette butée se trouve une plaquette 165 constituant la surface d'appui de la première extrémité 151 du palonnier 15. Il est également prévu un orifice 166 pour recevoir une tige servant à l'accrochage du ressort de rappel 19. La position de la butée 163 du levier d'indexage 16 par rapport à son axe et par suite la position du levier d'indexage 16 par rapport au chariot 6 est très avantageuse pour le fonctionnement et le déclenchement car la butée 163 du levier d'indexage 16, et celle (9) du chariot 6 sont pratiquement alignées sur l'axe de la coulisse 101, l'axe du levier d'indexage étant lui-même dans l'axe de la coulisse. Les figures 9A, 9B représentent deux positions extrêmes du chariot. La figure 9A montre le chariot 6 en position actionnée, c'est-à-dire libérée. Le ressort 5 a tiré sur son levier 71 pour faire pivoter l'axe d'entraînement 4 dans la direction P, contraire au sens des aiguilles d'une montre, du fait de la libération du chariot. Le chariot est ainsi venu en position haute selon l'orientation de la figure 9A. Dans cette position, la butée 9 du chariot est passée au-delà de la butée 163 du levier d'indexage 16 et le volet du clapet est fermé. La figure 9B montre la position d'armement de l'actionneur. Dans cette position, le ressort 5 étiré, c'est-à-dire bandé, et le chariot 6 est descendu en position basse. Sa butée 9 est accrochée derrière la butée 163 du levier d'indexage 16. Les figures 10A-10D montrent quatre positions caractéristiques de l'actionneur. La figure 10A est par convention la position de départ pour la description du fonctionnement de l'actionneur, qui est la position d'armement. Dans cette position, le chariot 6 est retenu par le verrouillage du levier d'indexage 16 accroché au chariot contre l'action du ressort 5 qui tend à le pousser dans la direction de la flèche B. Le palonnier 15 occupe sa position neutre. Sa première extrémité 151 est appliquée sans la pousser, contre la surface d'appui 164 du levier d'indexage 16 et la seconde extrémité 152 est logée dans la partie supérieure du chemin de came 21. Le moyen d'armement 10, c'est-à-dire le galet 105 de la vis 103, se trouve dans une position intermédiaire dans la coulisse 101 sans être en appui contre son extrémité inférieure 101A. La figure 10B montre la position de déclenchement. Le palonnier 15 est basculé dans sa position de déclenchement (représentée ici en trait plein). Sa première extrémité 151 a poussé le levier d'indexage 16 pour l'écarter et dégager sa butée 163 de la butée 9 du chariot 6 qui peut remonter dans la direction de la flèche B, entraîné par le ressort de traction 5 transmettant son effort par l'intermédiaire de la roue dentée 7 et de la crémaillère 8. La figure 10C montre la position du clapet fermé dans laquelle arrive le chariot 6 à la fin de sa course après le déclenchement. Cette position de fin de course correspond par exemple à la position du galet 105 du moyen d'armement 10 contre la première extrémité 101A de la coulisse 101. Le passage de la position du chariot 6 de la figure 10A à celle de la figure 10C s'est fait par translation et le mouvement a été régularisé par l'amortisseur 17. Dans cette position, la seconde extrémité 152 du palonnier 15 est au fond de la partie coudée 211 du chemin de came 21. A partir de cette position (clapet fermé), pour réarmer l'actionneur on suppose que le ou les organes de déclenchement 11, 12 à l'origine du mouvement du chariot 6 ont été remis en position neutre. Dans le cas où le fusible a été remplacé par un nouveau fusible, de sorte que les organes de déclenchement n'agissent plus sur le palonnier 15, celui- ci peut ainsi être repoussé dans sa position neutre par le ressort 19 du levier d'indexage 16, une fois que la seconde extrémité 152 du palonnier sera libre dans la coulisse 21 formant le chemin de came. Pour réarmer le circuit de commande on actionne le vérin électrique 102 de façon à tirer le chariot 6 dans la direction de la flèche A jusqu'à ce que le chariot arrive en fin de course, par la venue en butée de la seconde extrémité 101B de la coulisse contre l'axe 162 du levier d'indexage 16 (ou toute autre butée selon le mode de réalisation). Cette position est détectée par un détecteur d'intensité (non représenté) du cou- rant électrique demandé par le vérin électrique 102. Lorsque cette intensité dépasse un certain seuil, cela signifie que le vérin électrique rencontre un obstacle qui lui interdit d'avancer. Cette position correspond sensiblement à la position d'accrochage du levier d'indexage 16 contre la butée 9 du chariot, mouve-ment du levier 16 qui a été autorisé par le basculement du palonnier 15 quittant sa position de déclenchement pour venir en position neutre. Ce mouvement du palonnier est autorisé par la forme du chemin de came 21 du chariot 6. Lorsque le chariot est arrivé dans cette position de fin de course, le circuit de commande inverse le sens de fonctionnement du vérin 102 de manière à faire remonter son galet 105 dans la coulisse 101 du chariot 6 jusqu'à se trouver dans la position représentée à la figure 10A. L'actionneur est ainsi réarmé et prêt à un nouveau déclenchement. 35
Actionneur de clapet coupe-feu mis en position d'armement et déclenché par un ordre de déclenchement associé à un événement.Il comprend un boîtier, un axe d'entraînement porté par le boîtier, solidaire du volet et relié à un ressort de rappel bandé par le mouvement de rotation de l'axe en position d'armement et rappelant le volet en position active, un chariot guidé en translation, un levier d'indexage porté par le boîtier, coopérant avec la butée du chariot pour le retenir en position d'armement, des organes de déclenchement commandés par des événements extérieurs (température extérieure, température intérieure, déclenchement électrique, déclenchement manuel) et un palonnier monté pivotant dans le boîtier, dont les extrémités sont soumises à l'action d'au moins un organe de déclenchement et coopérant avec le levier d'indexage pour le neutraliser en cas d'événements extérieurs et libérer le chariot.
1 ) Actionneur de clapet notamment de clapet coupe-feu mis en position d'armement et déclenché par un ordre de déclenchement associé à un événement, ayant un boîtier (1) et un axe d'entraînement (4) porté par le boîtier (1), solidaire du volet (3) et relié à un ressort de rappel (5) bandé par le mouvement de rotation de l'axe (4) en position d'armement et rappelant le volet en position active et des organes de déclenchement (11-14) commandés par des événements (température extérieure, température intérieure, déclenchement électrique, déclenchement manuel), caractérisé en ce qu'il comprend - un chariot (6) guidé en translation, * solidaire en mouvement de l'axe d'entraînement (4) par une liaison roue dentée/crémaillère (7, 8), * muni d'une butée d'armement (9), - un moyen d'armement (10) relié au chariot (6) par une liaison libérable (101, 102, 105) dès que le chariot (6) est en position d'armement, - un levier d'indexage (16) porté par le boîtier (1), coopérant avec la butée (9) du chariot (6) pour le retenir en position d'armement, - un palonnier (15) monté pivotant dans le boîtier (1), dont les extrémi- tés (151, 152) sont soumises à l'action d'au moins un organe de déclenchement (11-14) et coopérant avec le levier d'indexage (16) pour le neutraliser en cas d'événement et libérer le chariot, - un circuit de commande comportant un détecteur de courant et un circuit d'exploitation à seuil, le détecteur de courant détectant le courant de fonctionnement du moyen d'armement (10) pour le comparer à un seuil et détecter ainsi la position de fin de course du moyen d'armement (10) et du chariot (6) pour commander ensuite le mouvement inverse du moyen d'armement (10) et le désolidariser du chariot (6). 2 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que l'axe d'entraînement (4) porte un bras (71) dont l'extrémité est accrochée au ressort (5) de tension dont l'autre extrémité est reliée au boîtier (1). 3 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que le chariot (6) est guidé par un rail du boîtier. 4 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que la liaison solidaire en mouvement entre l'axe (4) et le chariot (6) est réalisée par la roue dentée (7) portée par l'axe (4) d'entraînement et une cré- maillère (8) portée par le chariot (6). 5 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'armement (10) comprend - une coulisse (101) du chariot (6), parallèle à la direction de translation (XX) du chariot et - un moyen d'entraînement électrique (102, 103) à vis portant un coulis-seau (105) engagé dans la coulisse (101) pour tirer le chariot (6) dans sa position d'armement puis revenir en arrière pour ne pas retenir le chariot (6) et lui permettre d'exécuter le mouvement de déclenchement. 6 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que le levier d'indexage (16) est tiré en position de verrouillage par un res- sort (19). 7 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que le chariot (6) comporte un chemin de came (21) coopérant avec une came 25 portée par le palonnier (15) pour repousser l'un des organes de déclenchement (14) lors du mouvement d'armement du chariot (6). 8 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que 30 les organes de déclenchement (11, 12, 14) sont constitués par un poussoir (27, 30) poussé par un ressort (26, 31) vers le palonnier (15) et retenu en position neutre par un élément d'actionnement (22, 23) libérant le poussoir agissant sur le palonnier (15) dans le sens du déclenchement, et constitué par : 35 - un fusible (22, 23) exposé à la température extérieure ou intérieure à surveiller, la destruction du fusible libérant le poussoir,- une soupape électromagnétique (37) collée en l'absence/présence de courant et libérant le poussoir (39) par une commande électrique extérieure, opposée, les différents organes de déclenchement (11, 12, 14) agissant indépen-5 damment les uns des autres sur le palonnier (15). 9 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de déclenchement (13) est constitué par un poussoir poussé (34) 10 par un ressort (35) contre une butée retenant le poussoir en position neutre et par un élément d'actionnement (36) constitué par une poignée permettant d'actionner le poussoir contre le ressort et agir sur le palonnier (15). 15 10 ) Actionneur selon les 8 et 9, caractérisé en ce que le poussoir est porté par une tige (25, 29, 32, 38) montée dans le boîtier (1), le ressort étant monté sur la tige entre le poussoir et l'élément d'actionnement soumis à l'événement extérieur. 20 11 ) Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que le chariot est relié à un amortisseur fixé au boîtier pour régulariser la vitesse de déplacement du chariot. 25 12 ) Procédé de commande d'un actionneur de clapet, notamment de clapet coupe-feu, selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu' après remise en position neutre des organes de déclenchement on cornmande le vérin électrique pour tirer le chariot en position d'armement jus-qu'au verrouillage du chariot par le levier d'indexage puis on libère le mouvement du chariot en déplaçant le galet du vérin qui a servi à conduire le chariot en position d'armement, jusqu'à une position neutre, n'interdisant pas le mouvement de déclenchement du chariot. 35
A,F
A62,F16
A62C,F16K
A62C 37,F16K 31
A62C 37/00,F16K 31/64
FR2891899
A1
SYSTEME D'INJECTION DE NEIGE CARBONIQUE DANS DES CONTENEURS ISOTHERMES ET CONTENEURS ASSOCIES
20,070,413
L'invention concerne le domaine du transport des denrées alimentaires périssables en conteneurs isothermes, où le maintien de la chaîne du froid est assuré par du dioxyde de carbone en phase solide ("neige carbonique"). De tels conteneurs isothermes comprennent couramment un compartiment cryogénique disposé dans la partie supérieure du conteneur, au-dessus du compartiment où sont disposés les produits devant être conservés à température contrôlée. Traditionnellement, ce compartiment supérieur reçoit un réservoir destiné à contenir un produit réfrigérant, tel que du dioxyde de carbone en phase solide, dont la sublimation libère des gaz froids, compensant les entrées de chaleur à travers les joints entre le conteneur et sa porte ou encore à travers l'isolant du conteneur. En effet ces conteneurs présentent toujours une structure où compartiment cryogénique, réservoir de produit réfrigérant, et compartiment de stockage des produits, sont situés dernière la porte de fermeture du conteneur (face avant du conteneur). On effectue donc le chargement du réservoir en fluide cryogénique en situation de porte ouverte ce qui, comme on va le détailler ci-dessous, conduit nécessairement à une logistique très particulière, et en l'occurrence pénalisante. Typiquement dans la plupart des cas, on procède dans le site utilisateur considéré aux étapes suivantes : - on effectue en chambre froide le chargement des produits alimentaires dans le compartiment bas des conteneurs ; - on effectue le groupage portes ouvertes des conteneurs pour les diriger vers l'étape de chargement en CO2 des réservoirs cryogéniques de chaque conteneur dans un sas d'injection ; - on procède ensuite, après le chargement en CO2, au dégroupage des conteneurs, à leur espacement afin de pourvoir en fermer les portes, à la 30 fermeture des portes, et au regroupage des conteneurs chargés ; - on procède alors à l'étape finale de mise à quai en vue du chargement des conteneurs sur camion. On le voit bien par la description précédente, le schéma logistique actuel est très consommateur, en temps et en main d'oeuvre nécessaire à la réalisation de toutes ces étapes de manutention. Un des objectifs de la présente invention est alors de proposer un nouveau conteneur de conservation et/ou transport de produits alimentaires périssables, permettant d'améliorer la situation précédemment décrite en allégeant le schéma logistique couramment pratiqué actuellement. Comme on le verra ci-dessous plus en détails, la présente invention apporte une solution technique au problème évoqué ci-dessus par un nouveau conteneur, dédié, permettant une injection du fluide cryogénique dans le réservoir cryogénique en situation de porte du conteneur fermée. On conçoit alors tous les avantages d'un tel arrangement, et notamment : une meilleure protection des produits par rapport à l'environnement (dès leur sortie de la chambre froide) ; - un incontestable gain de main d'oeuvre par l'évitement des opérations de dégroupage/espacement/fermeture/regroupage - sans oublier le gain de surface qui était mobilisée par les manoeuvres de l'étape qui a été supprimée. La présente invention concerne alors un conteneur isotherme de conservation et/ou transport de produits alimentaires périssables, du type comportant un compartiment cryogénique et un compartiment de stockage des produits, ainsi qu'un réservoir cryogénique, apte à être monté dans le compartiment cryogénique, muni d'une connectique permettant notamment son raccordement à une source de dioxyde de carbone en phase liquide, réservoir adapté pour réfrigérer le compartiment de stockage des produits, le conteneur étant muni d'une partie avant présentant une porte de fermeture du conteneur, et d'une partie arrière, le conteneur se caractérisant en ce que le réservoir peut être chargé en fluide cryogénique au sein du conteneur la porte du conteneur étant fermée, par la mise en oeuvre des mesures suivantes : - le conteneur est muni, au niveau de sa partie arrière ou au niveau de l'une des ses deux faces latérales, d'une trappe à fermeture étanche; - le réservoir est disposé au sein du conteneur de manière à présenter sa connectique en vis a vis de la trappe. Le réservoir selon l'invention peut également adopter l'une ou plusieurs des caractéristiques techniques suivantes : - la trappe est située sur la face arrière du conteneur. - le réservoir est muni de moyens de séparation aptes à retenir la 10 neige carbonique mais à laisser passer le gaz généré. - le réservoir comprend : - un bac de réception de neige carbonique, de forme sensiblement parallélépipédique, muni d'une part de moyens d'injection adaptés pour coopérer avec un injecteur relié à une 15 source de 002 liquide et permettre l'injection de neige carbonique dans le bac, et d'autre part dont la face supérieure présente une zone de perforation apte à permettre l'évacuation du gaz généré à l'intérieur du bac; - un couvercle rendu solidaire de la face supérieure du bac 20 de réception de façon à laisser entre la face supérieure et le couvercle un espace permettant l'accumulation du gaz généré; - la présence, sur l'une des faces latérales du bac de réception, desdits moyens d'injection et de moyens d'évacuation qui sont d'une part en communication avec ledit espace 25 permettant l'accumulation et qui sont d'autre part adaptés pour coopérer avec des moyens extérieurs d'évacuation des gaz générés, ladite connectique du réservoir étant positionnée en vis à vis de la trappe comprenant lesdits moyens d'injection et lesdits 30 moyens d'évacuation. -ledit couvercle laisse en outre un espace pour permettre, en dehors des phases d'évacuation vers l'extérieur des gaz générés, le passage des gaz générés depuis le bac vers le compartiment de stockage des produits. - le réservoir comprend un écran thermique en une matière thermiquement isolante, apte à être installé sous le bac afin de protéger contre les rayonnements les denrées stockées dans le conteneur. - les moyens d'injection sont adaptés pour coopérer avec un injecteur muni d'une buse de sortie de forme cylindrique à axe horizontal, s'étendant vers l'intérieur du bac, adapté pour orienter l'injection de neige carbonique sensiblement tangentiellement à une paroi latérale du bac de manière à créer un tourbillon dans le bac. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique de 3 conteneurs conformes à l'invention représentés en situation de groupage portes fermées et prêts à être chargés en CO2 au travers de leur trappe "T" située sur la face arrière de chaque conteneur. - la figure 2 est une représentation schématique de vues partielles en coupe d'un conteneur conforme à l'invention : dans la partie haute de la figure une vue en coupe de coté du conteneur, et dans la partie basse de la figure une vue de dessus du conteneur. La figure 3 est une représentation schématique d'un pistolet permettant la mise en ceuvre de l'invention, mettant en ceuvre une double fonction : injection du fluide cryogénique et extraction des gaz générés. - la figure 4 est une représentation schématique partielle d'un réservoir conforme à l'invention muni d'une zone de perforation apte à permettre l'évacuation du gaz généré à l'intérieur du bac. - la figure 5 est une représentation schématique partielle d'un réservoir conforme à l'invention permettant de visualiser un des modes d'injection mettant en ceuvre une buse de sortie de forme cylindrique à axe horizontal, s'étendant vers l'intérieur du bac, adaptée pour créer une structure de vortex. On reconnaît sur la figure 1 la présence de trois conteneurs 10, conformes à l'invention, en situation de groupage, porte fermée. Les conteneurs présentent au premier plan de la figure leur face arrière (AR), la face avant de chaque conteneur (AV) étant tournée vers le fond de la figure, chaque porte P de conteneur étant fermée (on visualise sur la figure la charnière "C" de chaque porte). Conformément à l'invention, le conteneur est muni, au niveau de sa face arrière, d'une trappe T à fermeture étanche, trappe que l'on peut voir relevée au niveau du conteneur de droite sur la figure 1. Conformément à l'invention, le réservoir de stockage du fluide cryogénique qui est disposé dans la partie haute du conteneur, au niveau de ce que l'on peut appeler son compartiment cryogénique, est disposé au sein du conteneur de manière à présenter sa connectique (4/5) en vis a vis de la trappe. On visualise cet aspect dans le conteneur de droite, mais l'on visualisera mieux le réservoir et sa connectique grâce à la figure 4 ci-après. Les références 11, 4 et 5 sur la figure désignent alors respectivement le joint d'étanchéité de la trappe, le connecteur du réservoir apte à être mis en communication avec un injecteur de CO2 liquide, et une ouverture qui est adaptée pour coopérer avec des moyens extérieurs d'extraction des gaz générés dans le réservoir. Notons dès maintenant que l'on doit entendre par la notion de compartiment cryogénique un espace situé traditionnellement dans la partie haute du conteneur, cet espace étant ou non matérialisé (par des rails, une paroi inférieure etc...). La figure 2 fournit deux vues partielles en coupe d'un conteneur conforme à l'invention : dans la partie haute de la figure, une vue en coupe de coté du conteneur, et dans la partie basse de la figure une vue de dessus du conteneur. On y visualise à nouveau la face avant AV du conteneur avec sa porte P, la face arrière AR, le réservoir 1 dans la partie haute du conteneur, avec son écran thermique 12, ainsi que la connectique 4 du conteneur, apte à être connectée avec un pistolet 20 d'injection du CO2. La référence 30 désigne par ailleurs un moyen d'extraction connectable sur l'ouverture 5 du réservoir pour extraire les gaz générés dans le réservoir lors du chargement du réservoir en CO2 liquide. Les moyens 20 et 30 peuvent être totalement désolidarisés, ou bien 5 être solidaires dans un même outil, l'outil comprend alors l'injecteur et l'extracteur et se connecte en une seule action sur le connecteur 4 et l'ouverture 5. C'est ce dernier mode qui est représenté en figure 3 et l'outil global, muni de la poignée 40, permet de réaliser la connexion totale en un seul geste. 10 On reconnaît sur la figure 4 une représentation schématique partielle d'un mode de réalisation d'un réservoir 1 conforme à l'invention, comportant un bac de réception de neige carbonique, de forme sensiblement parallélépipédique, muni d'un couvercle 2 et d'autre part dont la face supérieure 15 présente une zone de perforation 3 apte à permettre l'évacuation du gaz généré à l'intérieur du bac. La figure 4 permet de visualiser la zone de perforation sous la forme d'un éclaté partiel sous le couvercle. On visualise également sur une face latérale du bac la présence d'un dispositif connectique comprenant des moyens 4 d'injection du liquide 20 cryogénique dans le bac, aptes à coopérer avec des moyens extérieurs d'approvisionnement en liquide cryogénique (du type pistolet d'injection tel que le pistolet 20 ou l'outil global 40 évoqués précédemment), et une ouverture 5, qui est d'une part en communication avec l'espace situé entre le bac et le couvercle, espace qui permet l'accumulation des gaz, et qui est adaptée pour coopérer avec 25 des moyens extérieurs d'évacuation des gaz générés (moyens d'aspiration venant se solidariser avec l'ouverture 5 tels que l'extracteur 30 ou l'outil global 40 évoqués précédemment ). La zone de perforation est définie pour permettre : - de créer une légère surpression résiduelle au sein du réceptacle, 30 qui permet d'obtenir un tassement de la neige carbonique produite et donc d'améliorer la densité de la neige produite ; -l'évacuation du gaz, ce qui permet d'obtenir un bon rendement de transformation. La figure 5 est une représentation schématique partielle d'un réservoir conforme à l'invention permettant de visualiser un des modes d'injection mettant en ceuvre une buse de sortie 6 de forme cylindrique à axe horizontal, s'étendant vers l'intérieur du bac, et qui est adaptée pour créer une structure 7 de vortex . On a constaté en pratique qu'une telle forme de buse produit une neige qui se stocke suivant un mouvement géométrique de Vortex en permettant l'occupation de près de 90% du volume du réceptacle. Comme il apparaîtra clairement à l'homme du métier, le réservoir décrit en liaison avec l'une ou chacune des figures 4 et 5 n'est qu'un mode de réalisation possible du réservoir, réservoir qui contrairement à l'art antérieur n'est pas "étanche", il permet l'échappement des gaz : lors du remplissage via le système d'aspiration qui se branche sur sa connectique, et en fonctionnement stable (conservation de aliments) par le fait que le couvercle laisse un espace non seulement au dessus de la face supérieure du bac (qui est munie de la surface grillagée) mais aussi à l'avant, pour permettre au gaz, en fonctionnement, porte fermée, de rejoindre le compartiment de stockage des produits et d'effectuer sa fonction de conservation/refroidissement des produits. Signalons également que si l'on a décrit dans ce qui précède un exemple de mise en ceuvre où la trappe est située sur la face arrière du conteneur, on pourrait parfaitement envisager (même si on le conçoit c'est un arrangement moins pratique) de positionner la trappe sur l'une des deux faces latérales du conteneur et dans ce denier cas on comprend que les conteneurs seront positionnés sur l'engin de manutention à 90 par rapport à leur position dans le cas d'une trappe à l'arrière, afin que la trappe soit toujours aisément accessible. -----------------------------------30
Un conteneur (10) isotherme de conservation et/ou transport de produits alimentaires périssables, du type comportant un compartiment cryogénique et un compartiment de stockage des produits, ainsi qu'un réservoir cryogénique (1), apte à être monté dans le compartiment cryogénique, muni d'une connectique (4, 5) permettant notamment son raccordement à une source de dioxyde de carbone en phase liquide, réservoir adapté pour réfrigérer le compartiment de stockage des produits, le conteneur étant muni d'une partie avant (AV) présentant une porte (P) de fermeture du conteneur, et d'une partie arrière (AR), et se caractérisant en ce que le réservoir peut être chargé en fluide cryogénique au sein du conteneur la porte du conteneur étant fermée, par la mise en oeuvre des mesures suivantes :- le conteneur est muni, au niveau de sa partie arrière ou au niveau de l'une des ses deux faces latérales, d'une trappe (T) à fermeture étanche;- le réservoir est disposé au sein du conteneur de manière à présenter sa connectique (4, 5) en vis a vis de la trappe.
Revendications 1. Conteneur (10) isotherme de conservation et/ou transport de produits alimentaires périssables, du type comportant un compartiment cryogénique et un compartiment de stockage des produits, ainsi qu'un réservoir cryogénique (1), apte à être monté dans le compartiment cryogénique, muni d'une connectique (4, 5) permettant notamment son raccordement à une source de dioxyde de carbone en phase liquide, réservoir adapté pour réfrigérer le compartiment de stockage des produits, le conteneur étant muni d'une partie avant (AV) présentant une porte (P) de fermeture du conteneur, et d'une partie arrière (AR), et se caractérisant en ce que le réservoir peut être chargé en fluide cryogénique au sein du conteneur la porte du conteneur étant fermée, par la mise en ceuvre des mesures suivantes : - le conteneur est muni, au niveau de sa partie arrière ou au niveau de l'une des ses deux faces latérales, d'une trappe (T) à fermeture étanche; - le réservoir est disposé au sein du conteneur de manière à présenter sa connectique (4, 5) en vis a vis de la trappe. 2. Conteneur isotherme selon la 1, caractérisé en ce 20 que la trappe est située sur la face arrière du conteneur. 3. Conteneur isotherme selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le réservoir est muni de moyens de séparation aptes à retenir la neige carbonique mais à laisser passer le gaz généré à l'intérieur du réservoir. 25 4. Conteneur isotherme selon la 3, caractérisé en ce que le réservoir comprend : - un bac de réception de neige carbonique, de forme sensiblement parallélépipédique, muni d'une part de moyens d'injection adaptés pour 30 coopérer avec un injecteur relié à une source de CO2 liquide et permettre l'injection de neige carbonique dans le bac, et d'autre part dont la face supérieure présente une zone de perforation apte à permettre l'évacuation du gaz généré à l'intérieur du bac;- un couvercle rendu solidaire de la face supérieure du bac de réception de façon à laisser entre la face supérieure et le couvercle un espace permettant l'accumulation du gaz généré; - la présence, sur l'une des faces latérales du bac de réception, desdits moyens d'injection et de moyens d'évacuation qui sont d'une part en communication avec ledit espace permettant l'accumulation et qui sont d'autre part adaptés pour coopérer avec des moyens extérieurs d'évacuation des gaz générés, ladite connectique du réservoir qui est positionnée en vis à vis de la 10 trappe comprenant lesdits moyens d'injection et lesdits moyens d'évacuation. 5. Conteneur isotherme selon la 4, caractérisé en ce que ledit couvercle laisse en outre un espace pour permettre, en dehors des phases d'évacuation vers l'extérieur des gaz générés, le passage des gaz 15 générés depuis le bac vers le compartiment de stockage des produits. 6. Conteneur isotherme selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le réservoir comprend un écran thermique en une matière thermiquement isolante, apte à être installé sous le bac afin de protéger contre 20 les rayonnements les denrées stockées dans le conteneur. 7. Conteneur isotherme selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'injection sont adaptés pour coopérer avec un injecteur muni d'une buse de sortie de forme cylindrique à axe horizontal, 25 s'étendant vers l'intérieur du bac, adapté pour orienter l'injection de neige carbonique sensiblement tangentiellement à une paroi latérale du bac de manière à créer un tourbillon dans le bac. 8. Conteneur isotherme selon l'une des 30 précédentes, caractérisé en ce que la connectique du conteneur est apte à le rendre connectable à un outil unique qui comprend un injecteur de CO2 et un moyen d'extraction des gaz générés dans le réservoir, outil connectable en une seule action sur le réservoir.
F
F25
F25D
F25D 3
F25D 3/12
FR2888761
A1
DISPOSTIF DE SEPARATION GRAVITAIRE POUR LE TRAITEMENT DES EAUX
20,070,126
Dispositif de séparation gravitaire pour le traitement des eaux. L'invention concerne le domaine de la conception et de la réalisation des installations pour le traitement des eaux en vue de leur épuration. Plus précisément l'invention concerne un nouveau dispositif de séparation gravitaire des eaux. De tels dispositifs sont connus de l'homme de l'art sous l'appellation clarificateurs ou décanteurs . Le bon fonctionnement des stations d'épuration est conditionné par le bon fonctionnement hydraulique des ouvrages qui les constituent. Ceci est particulièrement vrai notamment pour les clarificateurs qui permettent une séparation gravitaire des particules solides présentes dans les eaux à traiter. Les caractéristiques principales d'un ouvrage de clarification sont définies principalement par: sa forme géométrique, qui est généralement circulaire, carrée ou rectangulaire; le positionnement de ses moyens d'alimentation en eaux à clarifier qui est généralement central ou périphérique; son chicanage interne; son système de récupération des boues / flocs / particules décantées qui est généralement constitué par un système de raclage ou de succion; son système de récupération des eaux clarifiées qui est généralement positionné au centre de l'ouvrage ou à la périphérie de celui-ci L'efficacité de ces ouvrages peut être optimisée grâce à certaines options telles que notamment des lamelles inclinées prévues dans l'ouvrage qui permettent d'améliorer les phénomènes de décantation et de clarification. Les clarificateurs présentant un bassin circulaire sont abondamment utilisés pour procéder à la séparation gravitaire des eaux en vue de l'obtention d'une phase liquide épurée et d'une phase essentiellement solide constituée des particules en suspension initialement présentes dans l'eau. De telles particules en suspension peuvent être constituées par des particules solides, telles que par exemple du sable, et/ou par des flocs biologiques lorsque la clarification a été précédée d'une étape de traitement biologique des eaux. 2888761 2 Ainsi, la demande de brevet US-2 961 099 décrit un clarificateur circulaire pour la séparation de particules en suspension d'un liquide, présentant une paroi circulaire et un fond, une jupe circulaire verticale espacée dudit fond et de ladite paroi et définissant une chambre annulaire s'ouvrant en partie inférieure dans le bassin, des moyens d'évacuation de la phase liquide clarifiée, des moyens formant canal d'alimentation des eaux à traiter dans le bassin prévus à la périphérie de celui-ci et pourvus d'une pluralité d'orifices prévus dans le plancher dudit canal, orifices sous lesquels sont prévus des plaques déflectrices positionnées horizontalement et des moyens d'évacuation des particules décantées. Dans ce type de clarificateur, les eaux à traiter arrivent dans l'ouvrage par le canal d'alimentation périphérique, passent par les orifices prévus dans celui-ci et rencontrent les plaques déflectrices horizontales. La présence d'une jupe circulaire verticale permet alors d'inculquer aux eaux une distribution verticale. Une fois passée ladite jupe, les eaux retrouvent une distribution horizontale. La jupe permet ainsi de minimiser les courts-circuits au cours desquels l'eau arrivant par le canal d'alimentation repart dans la goulotte d'évacuation sans avoir eu le temps de décanter. Les eaux traitées dans un clarificateur de ce type connaissent donc un mouvement que l'on peut qualifier de bidimensionnel au sein du bassin du clarificateur, c'est-à-dire un mouvement essentiellement horizontal puis essentiellement vertical. Ce type de clarificateur présente toutefois l'inconvénient de donner aux eaux transitant sous la jupe un mouvement horizontal susceptible de perturber le lit de boues présent au fond du bassin et constitué par les matières décantées et non encore évacuées par les moyens d'évacuation prévus à cet effet, et d'entraîner dans certains cas une remise en suspension de celles-ci, ce qui va à l'encontre de l'objectif premier poursuivi par de tels ouvrages. De plus, on observe, du fait du mouvement bidimensionnel des eaux, une répartition spatiale relativement inégale des matières en suspension dans ce type d'ouvrage. Une telle répartition inégale conduit à la nécessité d'augmenter les temps de séjour des eaux à traiter dans de tels dispositifs et/ou à surdimensionner ceux-ci. 2888761 3 Par ailleurs, en cas de variations élevées du débit des eaux à traiter entrant dans l'ouvrage, ce type de clarificateur présente également l'inconvénient de montrer une efficacité variable. Notamment, le chemin parcouru par les eaux après leur passage sous la jupe peut varier grandement en fonction du débit, ce qui peut entraîner des courtscircuits plus ou moins importants et, corollairement, une diminution d'efficacité de l'ouvrage. Un objectif de la présente invention est donc de proposer une nouvelle architecture de dispositif de séparation gravitaire, permettant d'éviter la remise en suspension des matières décantées. Un autre objectif de la présente invention est également de minimiser les courts circuits des eaux à traiter, c'est-à-dire leur retour vers la goulotte d'évacuation des eaux dès leur arrivée dans le bassin. Un autre objectif de la présente invention est aussi de proposer un tel dispositif permettant une bonne équirépartition des eaux à traiter, et donc des matières en 15 suspension qu'elles contiennent, au sein de leur bassin. Un autre objectif de la présente invention est de ne pas adjoindre de moyens d'agitation mécanique à ce type de dispositif dans le but d'obtenir une telle équirépartition. En effet, l'adjonction de tels moyens mécaniques complexifie la réalisation de tels ouvrages et augmentent notablement leur coût de fabrication et de maintenance. Encore un objectif de la présente invention est de proposer un clarificateur amélioré présentant un coût de réalisation plus faible que ceux de l'art antérieur. Notamment, un objectif de l'invention est de décrire un tel clarificateur pouvant être pourvu d'un bassin à un fond quasiment plat, tout en autorisant une vitesse de passage dans celui-ci plus élevée que les vitesses permises par les clarificateurs de l'art antérieur, et un volume d'ouvrage plus petit que ceux-ci tout en permettant une même efficacité de traitement. Un autre objectif de la présente invention est d'améliorer la distribution des temps de séjour des eaux dans l'ouvrage en réduisant au maximum les courts-circuits et 2888761 4 les zones mortes de façon à améliorer la décantation des particules contenues dans celles-ci. Un autre objectif de la présente invention est d'améliorer la décantation des particules présentes dans les eaux, en autorisant une filtration tangentielle de celles-ci à travers le lit de boue présent dans le bassin. Egalement un objectif de la présente invention est de réduire l'énergie cinétique verticale des eaux entrant dans l'ouvrage afin d'éviter la remise en suspension du lit de boue décantée, tout particulièrement en période de forte charge. Ces différents objectifs sont atteints grâce à l'invention qui concerne un Dispositif de séparation gravitaire pour le traitement des eaux permettant de séparer des particules en suspension d'une phase liquide, ledit dispositif comprenant un bassin circulaire, au moins un canal d'alimentation en eaux dudit bassin prévu à la périphérie de celui-ci, une pluralité d'orifices prévus dans le plancher dudit canal, des moyens formant plaques déflectrices prévues sous lesdits orifices, des moyens formant jupe prévus à distance de la paroi interne dudit bassin, des moyens d'évacuation de ladite phase liquide et des moyens d'évacuation desdites particules séparées, caractérisé en ce que lesdits moyens formant jupe sont inclinées vers l'intérieur dudit bassin selon un angle a compris entre 5 et 80 par rapport à la verticale. Ainsi, la présente invention se distingue de l'art antérieur essentiellement par la caractéristique selon laquelle la jupe ne présente plus une position verticale, mais est inclinée par rapport à la verticale. Une telle inclinaison de la jupe permet d'éviter la perturbation du lit de boues par les eaux transitant sous celle-ci et la remise en suspension de matières déjà décantées et non encore évacuées par les moyens prévus à cet effet. Une telle inclinaison de la jupe permet également de minimiser l'apparition de courts-circuits. Une telle inclinaison de jupe permet également de donner un mouvement tridimensionnel à l'écoulement des eaux à l'intérieur de l'ouvrage. Préférentiellement, ledit angle a d'inclinaison de la jupe par rapport à la verticale est compris entre environ 30 et environ 60 . 2888761 5 Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, lesdits orifices prévus dans le plancher du canal d'alimentation présentent un diamètre compris entre 50 et 200 mm. Egalement préférentiellement, lesdits orifices présentent une hauteur (correspondant à l'épaisseur du plancher du canal d'alimentation) comprise entre 150 et 600 mm. En pratique, les dimensions de ces orifices seront choisis de façon telle que le rapport entre la vitesse observée par les eaux dans le canal d'alimentation et celle observée par ces mêmes eaux dans les orifices prévus dans le plancher de celui-ci provoque une perte de charge suffisante. On notera que la perte de charge provoquée par les dimensions particulières des orifices selon la présente invention pourra ne pas être constante. De telles dimensions particulières permettent de rompre l'écoulement horizontal des eaux dans le canal d'alimentation et d'inculquer à celles-ci une direction présentant une composante essentiellement verticale qui permet de maîtriser la direction de l'écoulement des eaux en amont des moyens formant plaques déflectrices. Ceci est particulièrement appréciable, notamment lorsque au niveau du point d'entrée des eaux dans le canal d'alimentation les eaux sont dirigées dans directions opposées (ce cas de figure est mis en oeuvre de façon classique dans les clarificateurs de grandes dimensions). La perte de charge provoquée par ces dimensions particulières des orifices et le fait que celles-ci permettent d'inculquer aux eaux un mouvement ayant une composante verticale permet d'obtenir une bonne équirépartition de ces eaux, et donc des particules en suspension, qu'elles contiennent dans le bassin. Egalement préférentiellement, lesdits orifices du canal d'alimentation des eaux à traiter sont espacés les uns des autres d'une distance essentiellement constante comprise entre 500 et 3000 mm. Une telle caractéristique concourre également à l'obtention d'une perte de charge suffisante pour favoriser la bonne équirépartition des eaux dans le bassin. Bien que les orifices du canal d'alimentation en eaux à traiter pourront présenter, de façon classique un axe vertical, au moins certains de ces orifices, préférentiellement 2888761 6 tous, présentent un axe incliné tangentiellement d'un angle f31 inférieur à 45 par rapport à la verticale. Cette caractéristique permet de provoquer un écoulement essentiellement hélicoïdal des eaux dans le bassin c'est-à-dire de conférer auxdites eaux un mouvement rotationnel tridimensionnel de celles-ci dans l'ouvrage. Ce type d'écoulement permet d'augmenter la longueur du parcours hydraulique des eaux dans le clarificateur et ainsi d'augmenter la distribution des temps de séjour actifs induisant ainsi une meilleure décantation. Ceci permet aussi de favoriser encore l'équirépartition des eaux à traiter au sein du clarificateur. Enfin un tel écoulement tridimensionnel permet aussi de favoriser la filtration tangentielle de l'effluent à travers le lit de boues et d'améliorer l'efficacité de l'épaississement. Selon une variante de l'invention, au moins certains desdits orifices, préférentiellement tous, présentent aussi un axe incliné radialement d'un angle 132 inférieur à 45 par rapport à la verticale. Une telle caractéristique permet d'accentuer la composante radiale du mouvement inculqué aux eaux. Les moyens formant plaques déflectrices prévus sous les orifices seront prévus à une distance de ceux-ci suffisante pour ne pas provoquer d'augmentation de perte de charge des eaux mais suffisamment faible pour réduire l'énergie cinétique verticale des eaux transitant par ces orifices. En pratique, ces plaques seront généralement installées à une distance comprise entre 15 cm et 50 cm de la base du plancher du canal d'alimentation. Selon une variante particulièrement intéressante de l'invention, lesdits moyens formant plaques déflectrices sont organisées en guide-flux de type coin . Une telle structure de guide flux, qui sera détaillé ci-après en référence à la description des modes de réalisation, permet d'inculquer une composante tangentielle à la vitesse des eaux dans le bassin et de favoriser ainsi l'obtention d'un mouvement rotationnel de celle-ci. Selon une autre variante particulièrement intéressante de l'invention, lesdits moyens formant plaques déflectrices sont organisées en guide-flux de type boîte ouverte . 2888761 7 Une telle structure de guide flux permet d'inculquer une composante essentiellement tangentielle à la vitesse des eaux et de favoriser encore plus le mouvement rotation de celles-ci dans le bassin. Egalement selon une variante, lesdits moyens formant plaques déflectrices incluent des plaques disposées en regard desdits orifices, au moins certaines desdites plaques, préférentiellement toutes lesdites plaques étant inclinées tangentiellement d'un angle M compris entre 5 et 80 par rapport à l'horizontale. Cette inclinaison des plaques en regard des orifices permet de favoriser le mouvement hélicoïdal des eaux. Lorsque les axes des orifices prévus dans le plancher du canal d'alimentation seront également inclinés comme décrit ci-dessus, ce mouvement hélicoïdal sera encore plus marqué. Egalement selon une variante lesdits moyens formant plaques déflectrices incluent des plaques disposées en regard desdits orifices, au moins certaines desdites plaques, préférentiellement toutes lesdites plaques, étant inclinées tangentiellement d'un angle S2 compris entre 5 et 80 par rapport à l'horizontale. Une telle caractéristique permet d'accentuer encore la composante radiale du mouvement inculqué aux eaux. Selon une variante de l'invention, lesdits moyens d'évacuation de ladite phase liquide forment un canal périphérique prévu à la périphérie dudit bassin, ledit canal ayant un radier commun avec le canal d'alimentation (2), les largeurs du canal d'évacuation et du canal d'alimentation variant inversement sur toute la périphérie dudit bassin de façon telle que la largeur du plancher (4) soit essentiellement constante. Selon une autre variante, lesdits moyens d'évacuation de l'eau sont prévus au centre dudit bassin. Préférentiellement, lesdits moyens formant jupe selon la présente invention sont solidarisés au canal d'alimentation en eaux à traiter et/ou aux moyens d'évacuation de la phase liquide. L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle présente, seront plus facilement compris grâce à la description qui va suivre de deux modes non limitatifs de réalisation de celle-ci donnés en référence aux dessins, dans lesquels: 2888761 8 la figure 1 représente un vue schématique en coupe transversale d'un dispositif de clarification selon la présente invention; la figure 2 représente une vue schématique de dessus du dispositif selon la figure 1; la figure 3 représente une vue schématique en coupe tridimensionnelle d'une partie périphérique du dispositif, figurant dans le cercle référencée A sur la figure 1; - la figure 4 représente une vue schématique en coupe selon le plan 2 de la figure 3; la figure 5 représente une vue schématique en coupe selon le plan radial 1 de la figure 3; la figure 6 représente des résultats de tests effectuées avec les deux modes de réalisation de l'invention décrits en référence aux figures 1 à 6; la figure 7 représente une vue schématique de dessus d'un second mode de réalisation de l'invention d'un dispositif selon la présente invention; la figure 8 représente une vue schématique en coupe tridimensionnelle d'une partie du second mode de réalisation de la présente invention. En référence à la figure 1, une vue schématique en coupe d'un exemple de réalisation d'un dispositif de séparation gravitaire pour le traitement des eaux selon l'invention est représentée. Ce dispositif a pour objet la clarification d'eaux contenant des particules en suspension, et permet de séparer ces particules d'une phase liquide clarifiée. En référence aux figures 1 et 2, ce dispositif comprend un bassin 1 de forme circulaire de grandes dimensions (avec un diamètre de plus de 30 mètres) présentant une paroi latérale la et un fond essentiellement plat lb. Dans la partie supérieure de ce bassin 1 et à la périphérie de celuici, est prévu un canal d'alimentation 2 permettant d'alimenter en eaux à clarifier le bassin 1 et pourvu d'un plancher 4. L'eau à clarifier arrive dans le canal d'alimentation par une canalisation 2a et est distribuée dans celui-ci dans les deux directions opposées symbolisées par les flèches A et B 2888761 9 Le canal d'alimentation 2 est pourvu d'une pluralité d'orifices 3 espacés les uns des autres d'un distance constante de 1 m et présentant des axe verticaux prévus à 15 cm de la paroi latérale la. Ces orifices 3 traversent le plancher 4. Ces orifices présentent une hauteur de 200 mm et un diamètre de 75 mm. Ces dimensions permettent aux eaux à traiter arrivant par le canal d'alimentation 2 de subir une perte de charge suffisante lorsqu'ils pénètrent à l'intérieur du bassin 1. Le dispositif comprend par ailleurs des moyens d'évacuation des eaux clarifiées comprenant un canal 5 prévu dans la partie supérieure du bassin à la périphérie de celui-ci et partageant le même plancher (radier) 4 que le canal d'alimentation 2 en eaux à traiter dont il est séparé par une paroi essentiellement verticale 4a. Les eaux clarifiées sont ensuite évacuées par une canalisation 5a. Le canal 2 est également pourvue d'une sortie 5b servant à récupérer les flottants (mousse et écumes). Comme on peut le voir sur la figure 2, les largeurs du canal d'évacuation 5 et du canal d'alimentation 2 varient inversement sur toute la périphérie dudit bassin 1 de façon telle que la largeur du plancher 4 soit essentiellement constante. Le dispositif comprend par ailleurs des plaques déflectrices organisées en guide-flux prévues sous chacun des orifices 3 et qui seront décrits plus en détails ci-après. Conformément à la présente invention, le dispositif représenté comprend par ailleurs une jupe 7 prévue à distance de la paroi interne la du bassin 1 réalisé en acier inoxydable. Selon le présent mode de réalisation, cette jupe 7 est inclinée d'un angle a d'environ 30 par rapport à la verticale. Enfin, de façon classique, le dispositif représenté comprend des moyens d'évacuation des particules séparées qui décantent au fond du bassin 1. Ces moyens incluent un tube collecteur 8a monté rotatif autour d'un pilier central le au fond du bassin et un canal d'évacuation 8 b des boues collectées par ce tube collecteur vers une bâche de pompage (non représentée). En référence à la figure 3, un guide flux est prévu sous chaque orifice 3. Chaque guide flux présente une forme en coin et est constitué d'une plaque 6a en regard d'un orifice 3 correspondant, d'une paroi 6c constituée par une partie de la paroi latérale 2888761 10 la et d'une autre plaque 6b perpendiculaire à la plaque 6a et à la paroi 6c. On notera que dans d'autres modes de réalisation, la paroi 6c pourra être remplacée par une plaque. En référence à la figure 4, chaque orifice présente un axe incliné tangentiellement d'un angle (31 par rapport à la verticale. Dans le présent mode de réalisation cet angle (31 est d'environ 10 , mais selon les modes de réalisation il pourra aller jusqu'à 45 . Toujours en référence à la figure 4, chaque plaque 6a est également inclinée tangentiellement d'un angle ôl par rapport à l'horizontale. Dans le présent mode de réalisation cet angle b1 est de 5 mais il pourra aller jusqu'à 80 dans d'autres modes de réalisation. En référence à la figure 5, l'axe de chaque orifice est également incliné radialement d'un angle (32 par rapport à la verticale. Dans le présent mode de réalisation cet angle (32 est d'environ 10 , mais selon les modes de réalisation il pourra aller jusqu'à 45 . Toujours en référence à la figure 5, chaque plaque 6a est également inclinée radialement d'un angle S2 par rapport à l'horizontale. Dans le présent mode de réalisation cet angle b2 est de 5 mais il pourra aller jusqu'à 80 dans d'autres modes de réalisation. L'inclinaison de la jupe 7 permet d'éviter la perturbation du lit de boues constitué par les matières décantées présentes dans le fond du bassin et qui n'ont pas encore été aspirées par le tube rotatif 8a. Cette inclinaison permet aussi de favoriser l'équirépartition des eaux dans le bassin, et donc l'équirépartition des particules à décanter qu'elles contiennent. Cette inclinaison permet également de minimiser les courts-circuits, c'est-à-dire le retour des eaux dans le canal d'évacuation 5 avant que celles-ci n'aient eu le temps d'être clarifiées. L'inclinaison tant tangentielle que radiale des orifices 3, ainsi que l'inclinaison tant tangentielle que radiale des plaques 6a des guide-flux, permet d'inculquer aux eaux arrivant dans le bassin un mouvement rotationnel hélicoïdal. Un tel mouvement tridimensionnel permet d'augmenter le chemin parcouru par l'eau dans le bassin et ainsi 2888761 11 d'augmenter l'efficacité de traitement du clarificateur. Cette architecture permet également de favoriser I'équirépartition des eaux dans le bassin. Afin de mettre en évidence le mouvement rotationnel tridimensionnel des eaux obtenu grâce à l'invention, les deux modes de réalisation décrits cidessus ont été mis en oeuvre avec de eaux contenant des particules traçables. Le parcours de celles-ci dans le bassin 1 a été suivi dans le temps. Cinq essais ont été réalisés pour chaque mode de réalisation. Les résultats sont données à la figure 6. Selon cette figure, on constate que les particules ont bien un mouvement tridimensionnel dans le bassin avec un composante tangentielle forte due à structure des guide-flux et à l'inclinaison des orifices mais également avec un composante radiale due en outre à l'inclinaison de la jupe 7 permettant aux particules d'occuper l'essentiel du volume du bassin. Dans un second mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 7 sur laquelle les références numériques représentent des éléments identiques ou similaires à ceux figurant sur la figure 2, le dispositif représenté montre un diamètre (par exemple 25 mètres) plus faible que celui selon le premier mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, les eaux sont distribuées dans le canal d'alimentation dans une seule direction symbolisées par la flèche A. Dans ce mode de réalisation, les guide-flux utilisés sont de type boîte ouverte comme représenté sur la figure 8. Selon ce mode de réalisation, une plaque supplémentaire 6d est prévue parallèle à la partie de paroi 6b. Grâce à de tels guide-flux, le mouvement des eaux arrivant dans le bassin présente une composante tangentielle plus forte que dans le premier mode de réalisation décrit cidessus. Les modes de réalisation de l'invention ici décrits n'ont pas pour objectif de réduire la portée de l'invention définie par les revendications. 2888761 12
L'invention concerne un dispositif de séparation gravitaire pour le traitement des eaux permettant de séparer des particules en suspension d'une phase liquide, ledit dispositif comprenant un bassin circulaire (1), au moins un canal d'alimentation (2) en eaux dudit bassin prévu à la périphérie de celui-ci, une pluralité d'orifices (3) prévus dans le plancher (4) dudit canal, des moyens formant plaques déflectrices (6a) prévues sous lesdits orifices, des moyens formant jupe (7) prévus à distance de la paroi interne (1a) dudit bassin (1), des moyens d'évacuation (5) de ladite phase liquide et des moyens d'évacuation (8a,8b) desdites particules séparées,caractérisé en ce que lesdits moyens formant jupe (7) sont inclinées vers l'intérieur dudit bassin selon un angle alpha compris entre 5 degree et 80 degree par rapport à la verticale.
1. Dispositif de séparation gravitaire pour le traitement des eaux permettant de séparer des particules en suspension d'une phase liquide, ledit dispositif comprenant un bassin circulaire (1), au moins un canal d'alimentation (2) en eaux dudit bassin prévu à la périphérie de celui-ci, une pluralité d'orifices (3) prévus dans le plancher (4) dudit canal, des moyens formant plaques déflectrices (6a,6b,6c) prévues sous lesdits orifices, des moyens formant jupe (7) prévus à distance de la paroi interne (la) dudit bassin (1), des moyens d'évacuation (5,5a) de ladite phase liquide et des moyens d'évacuation (8a,8b) desdites particules séparées, caractérisé en ce que lesdits moyens formant jupe (7) sont inclinées vers l'intérieur dudit bassin selon un angle a compris entre 5 et 80 par rapport à la verticale. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit angle a est compris entre environ 30 et environ 60 . 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits orifices (3) présentent un diamètre compris entre 50 et 200 mm. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits orifices (3) présentent une hauteur comprise entre 150 et 600 mm. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits orifices (3) du canal d'alimentation (2) en eaux à traiter sont espacés les uns des autres d'une distance essentiellement constante comprise entre 500 et 3000 mm. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins certains desdits orifices (3), préférentiellement tous les orifices (3), 30 présentent un axe incliné tangentiellement (1) d'un angle (31 inférieur à 45 par rapport à la verticale. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au moins certains desdits orifices (3), préférentiellement tous les orifices (3), présentent un axe incliné radialement d'un angle 132 inférieur à 45 par rapport à la verticale. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé, en ce que lesdits moyens formant plaques déflectrices (6) sont organisées en guide-flux de type coin . 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé, en ce que lesdits moyens formant plaques déflectrices (6) sont organisées en guide-flux de type boite ouverte . 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisé en ce que lesdits moyens formant plaques déflectrices incluent des plaques (6a) disposées en regard desdits orifices (3), au moins certaines desdites plaques (6a), préférentiellement toutes lesdites plaques, étant inclinées tangentiellement d'un angle M compris entre 5 et 80 par rapport à l'horizontale. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en ce que lesdits moyens formant plaques déflectrices incluent des plaques (6a) disposées en regard desdits orifices(3), au moins certaines desdites plaques(6a), préférentiellement toutes lesdites plaques, étant inclinées tangentiellement d'un angle S2 compris entre 5 et 80 par rapport à l'horizontale. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que lesdits moyens d'évacuation de ladite phase liquide incluent un canal périphérique (5) prévu à la périphérie dudit bassin, ledit canal (5) ayant un plancher (4) commun avec 2888761 14 le canal d'alimentation (2), les largeurs du canal d'évacuation et du canal d'alimentation (5) variant inversement sur toute la périphérie dudit bassin de façon telle que la largeur du plancher (4) soit essentiellement constante. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que lesdits moyens d'évacuations de l'eau sont prévus au centre dudit bassin. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que lesdits moyens formant jupe (7) sont solidarisés au canal d'alimentation (2) en eaux à traiter et/ou aux moyens d'évacuation (5) de la phase liquide.
B
B01
B01D
B01D 21
B01D 21/24
FR2901352
A1
DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT PAR ECHANGE THERMIQUE FORCE AVEC UN FLUIDE TEL QUE DE L'AIR ET PILE A COMBUSTIBLE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,071,123
Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'élément de séparation s'étend selon la direction de circulation depuis les générateurs de flux jusqu'à l'organe, - l'élément de séparation comporte au moins une plaque ou paroi, - le fluide caloporteur comprend de l'air, les générateurs de flux comprenant des hélices formant des ventilateurs de refroidissement. L'invention concerne également une pile à combustible comprenant une pluralité de cellules adjacentes formant un empilement de cellules, la pile comportant un dispositif de refroidissement conforme à l'une quelconque des caractéristiques ci-dessus pour refroidir l'organe constitué dudit empilement de cellules. L'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les cellules ont une forme générale plane et sont empilées de façon sensiblement parallèle et avec un espacement entre deux cellules adjacentes destiné à être traversé par le fluide caloporteur, les moyens de séparation comportant au moins une plaque ou paroi située dans un plan sensiblement parallèle au plan des cellules, -l'extrémité de la ou des plaques de séparation adjacente à l'empilement de cellules est située dans le plan d'une cellule, de sorte que les deux espacements adjacents situés de part et d'autre d'une plaque de séparation sont alimentés essentiellement par des flux de fluides distincts générés respectivement par deux générateurs de flux adjacents, - la pile à combustible est du type à membrane échangeuse de protons. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective et schématique d'un exemple de dispositif de refroidissement selon l'invention, - la figure 2 représente une vue de face et schématique d'un empilement de cellules d'une pile à combustible refroidi par un dispositif de refroidissement selon l'invention, - la figure 3 représente une vue de face agrandie d'un détail de la figure 2 illustrant le positionnement d'un élément de séparation de flux relativement à l'empilement de cellules. En se référant à la figure 1, le dispositif de refroidissement comprend deux ventilateurs 2, par exemple des ventilateurs à flux axial disposés de façon adjacente dans un caisson ou boîtier 6. Les deux ventilateurs 2 sont orientés de façon à souffler des flux parallèles et selon la même direction vers un organe 1 ou un échangeur de chaleur intermédiaire. Les ventilateurs peuvent être raccordés à l'organe 1 de façon hermétique ou non. Selon l'invention, les flux générés par les deux ventilateurs adjacents sont séparés en partie au moins en amont de l'organe 1 refroidit. De cette façon, pour une même consommation électrique des ventilateurs, la pression et le débit d'air circulant au contact de l'organe sont augmentés par rapport aux systèmes connus. Par exemple, une plaque ou paroi 3 séparatrice est disposée dans l'espace séparant les pales des deux ventilateurs adjacents, jusqu'à la face d'entrée d'air de l'échangeur ou organe 1. Cette architecture permet de diminuer la consommation électrique des organes permettant de générer le flux d'air tout en augmentant leurs performances et rendement. La diminution de consommation électrique peut atteindre 20 à 50% pour des vitesses moyennes d'écoulement d'air identiques. Par ailleurs, l'invention permet, à refroidissement égal, une diminution du niveau sonore de ces derniers. L'invention ne nuit pas à l'encombrement ni au coût du dispositif, en effet, les moyens de séparation peuvent être constitués de plaques minces ou analogue, en plastique ou tout autre matériau approprié. La figure 2 illustre un exemple non limitatif d'application de l'invention à une pile à combustible. La pile 4 est représentée partiellement, c'est-à-dire que seul un empilement 45 de cellules 5 élémentaires est représenté. Dans l'exemple de réalisation de pile représenté, la pile 4 à combustible est du type à membrane échangeuse de protons (PEMFC). Chaque cellule élémentaire comprend une membrane échangeuse de protons 35 ainsi que des électrodes et couches de diffusion (non représentées par soucis de simplification) prises en sandwich entre deux plaques collectrices de courant 15, 25. Les cellules 5 sont espacées l'une de l'autre de façon à permettre le passage entre ces dernières d'un fluide de refroidissement. De même, il est possible de prévoir un échangeur de chaleur dans chaque espacement 55 entre deux cellules adjacentes 5. De même, les cellules peuvent être conçues de telle manière à créer, en les empilant, un réseau de canaux ou analogues permettant de faire passer le fluide caloporteur entre elles. Dans la forme de réalisation de la figure 2, l'empilement 45 de cellules 5 est refroidi par quatre ventilateurs soufflant selon une direction perpendiculaire à la direction d'empilement des cellules (c'est-à-dire que les flux soufflés sont parallèles au plan des cellules). Trois parois 2 de séparation des flux sont disposées respectivement entre les ventilateurs 2 adjacents de façon à séparer les flux en amont de l'empilement 45 de cellules 5. De préférence, les plaques 5 de séparation sont situées dans le même plan qu'une cellule et par exemple sensiblement dans le même plan que la membrane 35 de ladite cellule 5. De cette façon, les deux espacements 55 inter-cellules situés de part et d'autre d'une plaque 3 de séparation sont alimentées par des flux de fluides distincts générés respectivement par deux ventilateurs adjacents. De cette façon, les cellules situées au niveau de la frontière entre deux flux de ventilateurs adjacents sont parfaitement alimentées en air de refroidissement. L'invention peut s'appliquer aux véhicules, en particulier pour refroidir les radiateurs des circuits de refroidissement
Dispositif de refroidissement d'au moins un organe (1, 45) ou échangeur de chaleur par échange thermique forcé avec un fluide caloporteur tel que de l'air, au moyen d'une pluralité de générateurs de flux adjacents tels que des hélices (2), caractérisé en ce que qu'il comporte au moins un élément (3) de séparation des flux de fluides caloporteur disposés entre aux moins deux générateurs de flux (2) adjacents et s'étendant selon la direction de circulation vers l'organe (1, 45) sur au moins une partie du trajet situé entre les générateurs de flux (2) et l'organe (1).
1. Dispositif de refroidissement d'au moins un organe (1, 45) ou échangeur de chaleur par échange thermique forcé avec un fluide caloporteur tel que de l'air, au moyen d'une pluralité de générateurs de flux adjacents tels que des hélices (2), caractérisé en ce que qu'il comporte au moins un élément (3) de séparation des flux de fluides caloporteur disposés entre aux moins deux générateurs de flux (2) adjacents et s'étendant selon la direction de circulation vers l'organe (1, 45) sur au moins une partie du trajet situé entre les générateurs de flux (2) et l'organe (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément (3) de séparation s'étend selon la direction de circulation depuis les générateurs de flux (2) jusqu'à l'organe (1, 45). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément (3) de séparation comporte au moins une plaque ou paroi. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le fluide caloporteur comprend de l'air, les générateurs de flux (2) comprenant des hélices formant des ventilateurs de refroidissement. 5. Pile à combustible comprenant une pluralité de cellules (5) adjacents formant un empilement (45) de cellules, caractérisée en ce qu'il comporte un dispositif de refroidissement conforme à l'une quelconque des 1 à 4 pour refroidir l'organe constitué dudit empilement (45) de cellules (5). 6. Pile à combustible selon la 5, caractérisée en ce que les cellules (5) ont une forme générale plane et sont empilées de façon sensiblement parallèle et avec un espacement (55) entre deux cellules adjacentes destiné à être traversé par le fluide caloporteur, les moyens (3) de séparation comportant au moins une plaque ou paroi située dans un plan sensiblement parallèle au plan des cellules (5). 7. Pile à combustible selon la 6, caractérisée en ce que, au moins l'extrémité de la ou des plaques (5) de séparation adjacente à l'empilement de cellules (5) est située dans le plan d'une cellule (5), de 5sorte que les deux espacements (55) adjacents situés de part et d'autre d'une plaque (3) de séparation sont alimentés essentiellement par des flux de fluides distincts générés respectivement par deux générateurs de flux (2) adjacents. 8. Pile à combustible selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce qu'elle est du type à membrane échangeuse de protons.
F,H
F25,F01,H01
F25D,F01P,H01M
F25D 1,F01P 11,F25D 17,H01M 6,H01M 8
F25D 1/00,F01P 11/10,F25D 17/06,H01M 6/50,H01M 8/04,H01M 8/24
FR2901477
A1
PROCEDE ET COMPOSITION DE COLORATION D'UNE PEAU FONCEE
20,071,130
préjudiciable à la couvrance parallèlement recherchée pour masquer les dyschromies par exemple. Une autre alternative pour apporter de la couleur sur un support de type peau met à profit des compositions colorées mais dénuées de pigments. Malheureusement, les teintes de ces produits ne sont également pas adaptées aux peaux foncées. La couleur développée sur la peau ne possède pas un éclat naturel. En conséquence, il demeure à ce jour un besoin d'une composition de coloration plus particulièrement destinée aux peaux foncées, qui permet de procurer à ce type de peaux une bonne homogénéité colorielle et un résultat couleur éclatant, c'est-à- dire une couleur naturelle sans caractère terne ni cendré. Le document EP 1 433 460 propose une composition de maquillage plus particulièrement destinée aux peaux foncées associant à des agents de coloration des particules réfléchissantes mais ceci afin de procurer à ce type de peaux un effet éclaircissant et donc distinct de celui recherché selon l'invention. Plus précisément, la présente invention concerne selon un de ses aspects, un procédé de coloration d'une peau foncée comprenant l'application sur ladite peau d'une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un système de coloration directe à l'état soluble comprenant au moins un agent de coloration naturel, ladite composition ayant un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80. La présente invention vise également selon un autre de ses aspects, une composition de coloration d'une peau foncée comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable ù au moins un système de coloration directe à l'état soluble comprenant 25 au moins un colorant d'origine naturelle et au moins une phase aqueuse contenant au moins un mélange solvants constitué d'au moins un solvant polyhydroxylé et d'au moins un solvant de type monoalcool inférieur. 30 Au sens de la présente invention, on entend par "peaux foncées", des peaux dont la clarté moyenne L* mesurée sur le front, les pommettes et le menton dans l'espace colorimétrique CIE 1976, est inférieure à 55. La saturation C* peut être comprise par exemple entre 10 et 30, notamment entre 12 et 28. Les valeurs d'angle de teinte h en peuvent être comprises par exemple entre 38 environ et 54 environ. Les valeurs de clarté L* peuvent être inférieures ou égales à 50, voire 45 ou 40 pour les peaux les plus sombres, tout en pouvant rester, pour la plupart des peaux, supérieures à 30. Des peaux foncées sont rencontrées par exemple parmi les populations africaine, afro-américaine, hispano-américaine, indienne et maghrébine. Ces peaux peuvent encore être classées sur la base de leur réactivité aux effets du rayonnement solaire selon l'échelle proposée par FITZPATRICK. Selon cette échelle, les différentes peaux ethniques existantes peuvent être distinguées selon les types suivants : Type Réactivité de la peau Origine I Brûle toujours, ne bronze jamais Celte II Brûle toujours, bronze peu Germanique III Brûle modérément, bronze progressivement Européen IV Brûle faiblement, bronze très facilement Méditerranéen V Brûle rarement, bronze intensément Moyen Orient - Sud Américain VI Ne brûle jamais, fortement pigmentée Africain Les peaux foncées qui font plus particulièrement l'objet de la présente invention appartiennent aux types IV à VI. Selon un mode de réalisation avantageux, les compositions considérées selon l'invention procurent une variation de clarté AL négative variant de -20 à -1 et une variation de saturation AC* variant de 0,5 à 20 lorsqu'elle sont appliquées sur la zone B11+ d'une carte de contraste telle que définie dans le document EP 1 433 462. Cette carte présente 3 fois cinq zones ayant respectivement pour coordonnées colorimétriques, à 15 % près, voire à 12,5 %, mieux à 10 % près, voire à 7,5 % près, voire à 5 % près, pour L* et h, et à 25 % près, mieux à 20 %, encore mieux 15 %, voire à 10 %,ou voire 5 % près, pour C*, - première zone (Bl l+) : L* = 36,7 C* = 19,81 h = 47,34 , - deuxième zone (Bl l) : L* = 38,43 C* = 21,76 h = 46,51 , - troisième zone (B12) : L* = 35,66 C* = 19,78 h = 46,32 , -quatrième zone (B12+) : L* = 32,98 C* = 17,29 h = 44,64 , - cinquième zone ()0X) : L* = 29,63 C* = 15,06 h = 40,34 , - première zone (C9) : L* = 45,04 C* = 25,18 h = 53,27 , - deuxième zone (B12) : L* = 35,66 C* = 19,78 h = 46,32 , - troisième zone (Cl l) : L* = 38,73 C* = 21,94 h = 50,18 , -quatrième zone (ClO) : L* = 42,19 C* = 24, 18 h = 51,94 , - cinquième zone (C8) : L* = 48,06 C* = 25,97 h = 53,09 , - première zone (D6) : L* = 54,08 C* = 26,70 h = 57,35 , - deuxième zone (Cl l) : L* 5 = 38,73 C* = 21,94 h = 50,18 , - troisième zone (D8) : L* = 47,94 C* = 26,18 h = 56,82 , -quatrième zone (D7) : L* = 51,79 C* = 27,21 h = 57,09 , cinquième zone (D5) : L* = 57,61 C* = 26,22 h = 55,09 , Les mesures des coordonnées trichromatiques de la composition, L*, C* et h sont effectuées avec un spectrocolorimètre de marque MINOLTA , de référence CM3700d, en mode réflexion, spéculaire inclus, petite ouverture SAV 5 mm. On dépose un film de composition à l'aide de l'applicateur automatique de film thermostaté BRAVE INSTRUMENTS et d'un étaleur calibré BRAVE INSTRUMENTS, épaisseur du film : 20 m, sur un film transparent IMPEGA transparent pour photocopieur. On laisse sécher 10 min à 37 C dans une étuve, et l'on superpose ce film à la carte de contraste. On mesure l'écart colorimétrique entre la carte de contraste à travers le film transparent et la carte de contraste à travers le film ainsi recouvert de composition. A = (carte de contraste + film de crème sur le film transparent) ù (carte de contraste avec le film transparent). POUVOIR COUVRANT Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention se caractérisent par un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80, en particulier inférieur ou égal à 50. Ce pouvoir couvrant peut être mesuré par la méthode suivante. La mesure est réalisée sur un film de composition étalé sur une carte de contraste Erichsen, type 24/5, présentant un fond noir et un fond blanc. Dans le cas d'un stick, la composition est préalablement malaxée de façon à obtenir une pâte visqueuse. Dans le cas d'une poudre, 50 parties en poids de la poudre sont malaxées avec 50 parties en poids de diméthicone (DC 200 Fluid 5CST de DOX CORNING) de façon à obtenir une pâte visqueuse. Le film est étalé avec une épaisseur de 50 m sur et les coordonnées trichromatiques (X, Y, Z) sont mesurées à l'aide d'un colorimètre CM-2002 ou CR-3700. Des étalements similaires sont réalisés sur deux autres cartes de contraste et trois mesures sont effectuées sur chaque carte. La moyenne correspondant à ces neuf mesures est ensuite calculée. Le pouvoir couvrant est égal à 100 x Yn/Yb où Yn est la valeur moyenne de Y 15 sur fond noir et Yb est la valeur moyenne de Y sur fond blanc. Plus la valeur du rapport est élevée, plus le pouvoir couvrant est important. SYSTEME DE COLORATION DIRECTE Par "système de coloration directe" on désigne un agent de coloration ou 20 mélange d'agents de coloration qui dès leur mise en contact avec le support de maquillage, généralement la peau, procure instantanément un effet de coloration associé. Sont ainsi exclus de cette définition, les composés qui exercent une action coloration différée sur la peau humaine à l'image des dérivés présentant un groupement cétone comme des hydroxyméthylcetones et en particulier la dihydroxyacétone (DHA) et 25 également le méthylglyoxane. En effet, par opposition au système de coloration directe selon l'invention, ces composés provoquent un effet coloriel non immédiat. Les inventeurs ont ainsi constaté de manière inattendue, que l'utilisation d'un système de coloration directe tel que défini ci-dessus c'est-à-dire à l'état soluble et comprenant au moins un agent de coloration naturel, permettait d'obtenir un résultat 30 homogénéisant et éclatant en terme de couleur sans caractère terne ni cendreux. Par ailleurs, la mise en oeuvre d'un tel système permet d'augmenter sensiblement la tenue du maquillage dans le temps, notamment en terme de résistance à la sueur et/ou au sébum. Ainsi, les compositions cosmétiques considérées selon l'invention permettent de conférer aux peaux foncées une coloration ayant une très bonne tenue et qui se distingue avantageusement des colorations plus superficielles et susceptibles d'évoluer, procurées par des compositions de maquillage conventionnelles et qui sont généralement formulées pour l'essentiel à partir de pigments en dispersion. Le ou les agents de coloration formant le système de coloration directe considéré dans le cadre de la présente invention peuvent être présents à une teneur allant de 0,001 à 5 %, notamment de 0,01 à 3 %, et plus particulièrement de 0,025 à 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le système de coloration directe peut représenter au moins 30 % en poids, en particulier au moins 50 % en poids, notamment au moins 65 % en poids, plus particulièrement au moins 70 % en poids, voire au moins 75 % en poids et plus particulièrement au moins 90 % en poids de l'ensemble des agents de coloration présents dans la composition. Selon un mode de réalisation particulier, dans ce système de coloration directe figure l'intégralité des agents de coloration de ladite composition. Comme précisé précédemment, le système de coloration directe se trouve à un état solubilisé au sein de la composition par opposition aux formulations conventionnelles dans lesquelles les agents de coloration sont pour l'essentiel formulés à un état dispersé. Les agents de coloration constituant le système de coloration directe peuvent être liposolubles ou hydrosolubles. Ainsi, comme précisé précédemment, selon un de ses aspects, le procédé de coloration met en oeuvre une composition de coloration comprenant au moins un agent de coloration naturel. Au sens de l'invention "agent de coloration naturel" désigne un colorant d'origine végétale, animale ou minérale, en particulier d'origine végétale ou minérale, 30 notamment d'origine végétale. Ce colorant est ainsi de nature non synthétique. Selon un mode préféré de l'invention, cet agent de coloration naturel est à l'état soluble. Il peut notamment s'agir d'un agent de coloration naturel hydrosoluble ou d'un agent de coloration naturel liposoluble. A titre illustratif des agents de coloration naturels hydrosolubles susceptibles d'être mis en oeuvre selon l'invention, on peut particulièrement citer le caramel, le jus de betterave et le carmin, la bétanine (betterave), la chlorophylline cuivrée, le bleu de méthylène, les anthocyanines (enocianine, carotte noire, hibiscus, sureau) et la riboflavine. A titre illustratif des agents de coloration naturels liposolubles susceptibles d'être mis en oeuvre selon l'invention, on peut particulièrement citer le rouge Soudan, le 13-carotène, les caroténoïdes, le lycopène, l'huile de palme, le brun Soudan, le jaune quinoléique les xanthophylles (capsanthine, capsorubine, lutéine), et le curcumin. Comme autre agent de coloration naturel convenant tout particulièrement à l'invention, on peut plus particulièrement citer les anthocyanes de fleurs ou de fruits ou leurs dérivés, les flavonoïdes et tanins extraits de végétaux natifs ou fermentés, la juglone, la lawsone, les extraits de soja fermenté, d'algues, de champignons, de micro-organismes, les sels de Flavylium non substitués en position 3 tels que décrit dans le brevet EP 1 172 091, les extraits de Gesneria Fulgens, Blechum Procerum, Saxifraga et les pigments susceptibles d'être obtenus par extraction par un solvant organique ou hydroorganique d'un milieu de culture de micromycètes du type monascus Monascus. Le système de coloration directe peut également contenir un ou plusieurs agents de coloration synthétique, par exemple liposoluble ou hydrosoluble. Comme exemple d'agent de coloration synthétique, on peut citer les colorants liposolubles, synthétiques tels que, par exemple, le DC Red 17, le DC Red 21, le DC Red 27, le DC Green 6, le DC Yellow 11, le DC Violet 2 et le DC Orange 5. Comme exemple de colorants hydrosolubles synthétiques, on peut citer le FDC Red 4, le DC Red 6, le DC Red 22, le DC Red 28, le DC Red 30, le DC Red 33, le DC Orange 4, le DC Yellow 5, le DC Yellow 6, le DC Yellow 8, le FDC Green 3, le DC Green 5 et le FDC Blue 1. La composition peut comprendre en outre des pigments, des nacres et/ou des laques à l'état dispersé sous réserve que ceux-ci n'affectent pas les propriétés attendues de la composition. Avantageusement, ces agents de coloration insolubles peuvent être présents à raison de moins de 8 % en poids, plus particulièrement de moins de 5 % et notamment de moins de 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. A titre illustratif et non limitatif des pigments minéraux, on peut plus 5 particulièrement citer les oxydes métalliques jaunes, rouges, bruns comme par exemple les oxydes de fer. Comme poudres métalliques, on peut citer la poudre de cuivre. Les pigments mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention, peuvent être utilisés soit sous leur forme brute ou sous une forme prétraitée, notamment en leur surface. 10 A titre représentatif de ces traitements de surface, on peut notamment citer celui consistant à traiter le pigment avec un agent hydrophobe et oléofuge de type dérivé phosphate perfluoroalkyle comme décrit dans le brevet EP 1 086 683. A titre illustratif des pigments convenant plus particulièrement à l'invention, on peut notamment citer les oxydes de fer brun et de fer jaune, enrobés de phosphate de 15 perfluoroalkyle et l'oxyde de titane traité alumine, enrobé de phosphate de perfluoroalkyle, comme en particulier les pâtes pigmentaires commercialisées, sous les dénominations commerciales YELLOW IRON OXIDE COVAFLUOR, PF5 YELLOW 601 (jaune) et PF5 R516L (rouge) par la société DAITO, sous les dénominations commerciales FA50DRF, FA50DYF, FA65DF et FA65DBF par la société KOBO. 20 Par "nacres", il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica 25 titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique notamment du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. 30 Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. Par "laques", il faut comprendre des laques synthétiques et naturelles. A titre illustratif des laques organiques convenant à l'invention, on peut plus particulièrement citer les laques d'aluminium de FDC Yellow 5 et 6, de FDC Blue 1, la laques d'aluminium de FDC Red 21, 27 et 40, la laque d'Aluminium de DC Green 5, et la laque de calcium de DC Red 7. A titre illustratif des laques naturelles convenant à l'invention, on peut plus particulièrement citer les laques de betterave, de curcumin, de chlorophylline cuivrée ou de carotte noire. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre à titre d'agent de coloration supplémentaire, un ou plusieurs composés qui exercent une action auto-bronzante sur la peau humaine à l'image des dérivés présentant un groupement cétone comme des hydroxyméthylcetones et en particulier la dihydroxyacétone (DHA) et également le méthylglyoxane. MILIEU PHYSIOLOGIQUEMENT ACCEPTABLE Par "milieu physiologiquement acceptable", on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau d'êtres humains. Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature de la peau sur laquelle doit être appliquée la composition ainsi qu'à la forme sous laquelle la composition est destinée à être conditionnée, notamment fluide à la température ambiante et sous pression atmosphérique. Comme précisé précédemment, les compositions selon l'invention sont plus particulièrement des compositions destinées à la coloration de la peau et notamment de la peau du visage et du corps. Il peut ainsi s'agir de compositions de base et/ou de type fond de teint. Elles peuvent être solides ou liquides et sont avantageusement formulées sous une forme fluide. Ainsi elles peuvent se présenter sous une forme anhydre ou sous la forme d'un gel, d'une lotion hydroalcoolique, d'une émulsion directe, inverse ou multiple associant au moins une phase aqueuse et au moins une phase grasse. La composition selon l'invention possède avantageusement une viscosité 25 supérieure à 100 centipoises, en particulier supérieure ou égale à 300 centipoises. Cette viscosité peut être mesurée par la méthode suivante. La mesure est réalisée à l'aide d'un viscosimètre de type Rheomat RM 180. Le produit est versé dans le godet adapté au mobile utilisé, selon la fluidité du produit. La viscosité est mesurée après 10 minutes de rotation, à une vitesse de 75 s-', et à température 30 ambiante. Phase aqueuse Les compositions selon l'invention peuvent comprendre au moins un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut former la phase continue de la composition considérée. La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau. Elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, et les aldéhydes en C2-C4. Selon un mode de réalisation particulier, la phase aqueuse comprend au moins un mélange solvants constitués d'au moins un solvant polyhydroxylé et d'au moins un solvant de type monoalcool inférieur. Selon un mode de réalisation particulier, le solvant type monoalcool inférieur dans le cadre de la présente invention peut représenter de 1 à 70 %, et préférentiellement de 2 à 50 % en poids de la composition mise en oeuvre dans le procédé revendiqué. A titre d'exemple de monoalcool convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut mentionner les composés hydrocarbonés saturés comprenant une unique fonction hydroxyle et comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, en particulier de 4 à 12 atomes de carbone. A titre d'exemple de monoalcool convenant à l'invention, on peut citer, de manière non limitative l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le butanol, le pentanol, le propanol, l'hexanol, l'heptanol, l'octanol, le décanol et le dodécanol. Par le terme "solvant polyhydroxylé", on entend couvrir tout composé hydrocarboné comprenant au moins deux fonctions hydroxyle et comprenant de 4 à 40 atomes de carbone, en particulier de 6 à 36 atomes de carbone, en particulier de 8 à 32 atomes de carbone, en particulier de 16 à 28 atomes de carbone, et plus particulièrement de 18 à 24 atomes de carbone. Les chaînes hydrocarbonées peuvent, le cas échéant, être interrompues par la présence d'au moins un hétéroatome, et notamment un atome d'oxygène. Le polyol convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut être, notamment, choisi parmi les alcools linéaires, ramifiés, cycliques ou polycycliques, saturés ou insaturés. Ainsi, le polyol peut être choisi par exemple parmi un diol, un triol, un tétraol, ou un pentaol, ou un de leurs esters. Le polyol peut être un diol, ou un de ses esters, par exemple choisi parmi un dimère d'alcool gras, un mono- ou poly-glycérol, un mono- ou poly-alkylène en C2_4 glycol, le 1,4 butanediol, et le pentaérythritol. A titre d'exemple de diol pouvant également convenir à la mise en oeuvre de l'invention, on peut citer, de manière non exhaustive, le butanediol, le pentanediol, le propanediol, l'hexanediol, l'hexyléneglycol, l'heptanediol, l'octanediol, le nonanediol, le décanediol, l'un-décanediol, le dodécanediol, le tridécanediol, le tétradécanediol, le pentadécanediol, l'hexadécanediol, le nonadécanediol, l'octadecènediol, le cyclohexanediol, le 1,1'-oxydipropanediol le diglycérol, l'érythritol, le pentaérythritol, le xylitol, le sorbitol, le phytantriol (3,7,11,15-tetraméthyl-1,2,3-trihydroxy-hexadecane) l'éthylèneglycol, le xylèneglycol et leurs isomères. Convient tout particulièrement comme mélange, un mélange à base au moins d'éthanol et de propylène glycol ou de dipropylène glycol ou de butylène glycol. La phase aqueuse (eau et éventuellement le(s) solvant(s) organique(s) miscible(s) à l'eau) peut être présente, à une teneur allant de 1 % à 99 % en poids, notamment allant de 3 % à 80 % en poids, et en particulier allant de 5 % à 60 %, en poids par rapport au poids total de la composition considérée. Phase crasse La composition selon l'invention peut comporter une phase grasse et notamment au moins un corps gras liquide à température ambiante (25 C) et à pression atmosphérique et/ou un corps gras solide à température ambiante et à pression atmosphérique tel que les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. La phase grasse peut en outre contenir des solvants organiques lipophiles. La composition peut posséder par exemple une phase grasse continue, pouvant contenir moins de 5 % d'eau, notamment moins de 1 % d'eau par rapport à son poids total et en particulier être sous forme anhydre. La phase grasse de la composition selon l'invention peut notamment comprendre, à titre de corps gras liquide, au moins une huile volatile ou non volatile ou un de leurs mélanges. Par "huile volatile", on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,01 à 300 mm de Hg (1,33 Pa à 40.000 Pa) et de préférence supérieure à 0,3 mm de Hg (30 Pa). Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,01 mm de Hg (1, 33 Pa). Ces huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en Cg-C16 comme les isoalcanes en Cg-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls , les esters ramifiés en Cg-C16 tels que le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Solt par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 x 10-6 m 2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L'huile volatile peut être présente dans une composition selon l'invention à une teneur allant de 0,1 à 98 % en poids, notamment de 1 % à 65 % en poids, et en particulier 5 de 2 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées fluorées et/ou siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, 10 - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de 15 soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, decolza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les 20 dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges, 25 - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, 30 les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2- undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates. Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 90 % en poids, notamment de 0,1 à 85 % en poids, et en particulier de 1 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Plus généralement, le corps gras liquide peut être présent à raison de 0,01 à 90 % en poids et notamment de 0,1 à 85 % en poids, par rapport au poids de la phase grasse. En ce qui concerne le corps gras solide à température ambiante et à pression atmosphérique, il peut être choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. Ce corps gras solide peut être présent à raison de 0,01 à 50 %, notamment de 0,1 à 40 % et en particulier de 0,2 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la phase grasse. Ainsi, une composition selon l'invention peut comprendre au moins un composé gras pâteux à température ambiante. Par "corps gras pâteux" au sens de l'invention, on entend des corps gras ayant un point de fusion allant de 20 à 55 C, de préférence 25 à 45 C, et/ou une viscosité à 40 C allant de 0,1 à 40 Pa.s (1 à 400 poises), de préférence 0,5 à 25 Pa.s, mesurée au Contraves TV ou Rhéomat 80, équipé d'un mobile tournant à 60 Hz. L'homme du métier peut choisir le mobile permettant de mesurer la viscosité, parmi les mobiles MS-r3 et MS-r4, sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure du composé pâteux testé. De préférence, ces corps gras sont des composés hydrocarbonés, éventuellement de type polymérique ; ils peuvent également être choisis parmi les composés siliconés; ils peuvent aussi se présenter sous forme d'un mélange de composés hydrocarbonés et/ou siliconés. Dans le cas d'un mélange de différents corps gras pâteux, on utilise de préférence les composés pâteux hydrocarbonés (contenant principalement des atomes de carbone et d'hydrogène et éventuellement des groupements ester), en proportion majoritaire. Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans une composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylènées ou le lanolate d'isopropyle, ayant une viscosité de 18 à 21 Pa.s, de préférence 19 à 20,5 Pa.s, et/ou un point de fusion de 30 à 55 C et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'acides ou d'alcools gras, notamment ceux ayant 20 à 65 atomes de carbone (point de fusion de l'ordre de 20 à 35 C et/ou viscosité à 40 C allant de 0,1 à 40 Pa.$) comme le citrate de tri-isostéaryle ou de cétyle ; le propionate d'arachidyle ; le polylaurate de vinyle ; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine végétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux comme l'acide poly(12-hydroxystéarique) et leurs mélanges. Comme triglycéride d'origine végétale, on peut utiliser les dérivés d'huile de ricin hydrogénée, tels que le "THIXINR" de Rheox. On peut aussi citer les corps gras pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55 C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société Dow Corning sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514 , et leurs mélanges. Le corps gras pâteux peut être présent dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 50 % en poids, de préférence allant de 0,1 à 45 % en poids, et mieux allant de 0,2 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition. La composition selon l'invention peut comprendre en outre une cire. La cire peut être solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C, une dureté supérieure à 0,5 MPa et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Elle peut être hydrocarbonée, fluorée et/ou siliconée et être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Elle peut être choisie par exemple parmi la cire d'abeille, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, les cires de paraffine, l'huile de ricin hydrogénée, les cires de silicone, les cires microcristallines, et leurs mélanges. En particulier, la cire peut être présente sous forme d'émulsion cire-dans-eau. La cire peut être présente dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, en particulier de 0,1 % à 30 % en poids, et notamment de 0,2 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Agents tensioactifs La composition peut en outre contenir des agents tensioactifs émulsionnants présents notamment en une proportion allant de 0,1 à 30 % en poids, et mieux de 5 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs anioniques ou non ioniques. On peut se reporter au document "Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER", volume 22, p.333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p.347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques et non-ioniques. Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition selon l'invention sont choisis : - parmi les tensioactifs non-ioniques : les acides gras, les alcools gras, les alcools gras polyéthoxylés ou polyglycérolés tels que des alcools stéarylique ou cétylstéarylique polyéthoxylés, les esters d'acide gras et de saccharose, les esters d'alkyl glucose, en particulier les esters gras de C1-C6 alkyl glucose polyoxyéthylénés, et leurs mélanges, - parmi les tensioactifs anioniques : les acides gras en C16-C30 neutralisés par les amines, l'ammoniaque ou les sels alcalins, et leurs mélanges, - parmi les tensioactifs siliconés choisi parmi les composés de formule générale (I) suivante : Rl R1 Siû0 SiûR1 (I) Pù R4 ùn R1 formule dans laquelle : - R1 et R4, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical phényle, - R2, identiques ou différents, représentent -(CxH2x)-(OC2H4)a-(OC3H6)b-OR3 , -R3, identiques ou différents, sont choisis parmi un atome d'hydrogène, un 10 radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical acyle, linéaire ou ramifié ayant de 2 à 12 atomes de carbone, -n varie de l à 1000, - p varie delà 30, - a varie delà 50, 15 - b varie delà 50, - xvariedelà5. Le poids moléculaire moyen en nombre de cet émulsionnant siliconé est en général supérieur ou égal à 15000 et de préférence compris entre 20 000 et 40 000. 20 Une première famille de polyalkyl polyéther siloxanes convenant particulièrement bien aux compositions selon l'invention est celle des composés répondant à la formule (I) ci-dessus pour lesquels les radicaux R1 et R4 sont identiques et représentent tous des radicaux méthyle et le radical R3 représente l'hydrogène. 25 A titre d'exemple d'émulsionnant siliconé appartenant à cette famille, on peut citer le poly diméthyl/méthyl siloxane oxyéthyléné oxypropyléné (OE/OP 18/18) pour lequel n est 396 et p est 4, de poids moléculaire en nombre supérieur à 30 000 (nom CTFA : Cyclométhi-cone 90 % Dimethicone copolyol 10 %) vendu sous la dénomination commerciale de "Si-licone Q2-3225C" par la société Dow Corning. 30 Dans la définition ci-dessus et dans la suite du texte, OE représente une mole d'oxyde d'éthylène et OP représente une mole d'oxyde de propylène. Une deuxième famille de polyalkyl polyéther siloxanes convenant particulièrement bien aux compositions selon l'invention est celle des composés répondant à la formule (I) ci-dessus pour lesquels les radicaux Ri représentent tous des radicaux méthyle et les radicaux R4 représentent tous des radicaux lauryle. Un émulsionnant siliconé particulièrement préféré de cette deuxième famille est le poly méthyllauryl/méthyl siloxane oxyéthyléné oxypropyléné (OE/OP 18/18) pour lequel n est 35 et p est 3, de poids moléculaire en nombre supérieur à 25 000 (nom CTFA : Lauryl-méthicone copolyol 91 %, Isostéaryl alcohol 9 %) vendu sous la dénomination commer-ciale "DC Q2-5200" par la société Dow Corning. Un émulsionnant siliconé tout particulièrement préféré pour les compositions selon l'invention est une silicone oxyalkyléne substituée en aûci à structure linéaire, substitué aux deux extrémités de la chaîne principale par des groupements oxyalkylènes reliés aux atomes de Si par l'intermédiaire d'un groupement hydrocarboné. On choisira plus particu-lièrement une silicone répondant à la formule générale (II) suivante : ^ 2 RùSiûO R2 R2 R2 Si-0 SiùR (II) RI2 m R2 dans laquelle : R = -(CH2)s O-(C2H40)t (C3H60)uRi où : - Ri représente H, CH3 ou CH2CH3, - s est un entier allant de 1 à 5, t varie de 1 à 100, u varie de 0 à 50, - les unités (C2H40) et (C3H60) pouvant être réparties de façon aléatoire ou par blocs, ou - les radicaux R2 représentent un radical alkyle en C1-C3 ou un radical phényle, - 5 L'émulsionnant polyalkyl polyéther siloxane tel que défini ci-dessus est utilisé selon l'invention en une proportion préférentielle allant de 0,1 à 30 % et plus particulièrement de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de l'émulsion. Polymère filmogène La composition selon l'invention peut comprendre, en outre, au moins un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur la peau. On utilise de préférence un polymère filmogène apte à former un film hydrophobe, c'est-à-dire un polymère dont le film a une solubilité dans l'eau à 25 C inférieure à 1 % en poids. Le polymère filmogène peut notamment être au moins un polymère choisi parmi le groupe comprenant : -les polymères filmogènes hydrosolubles, - des dispersions aqueuses de particules de polymères filmogènes hydrodispersibles, encore appelées "latex" ; dans ce cas, la composition doit comprendre une phase aqueuse, -des polymères filmogènes liposolubles, - les polymères filmogènes lipodispersibles sous forme de dispersions non aqueuses de particules de polymère, de préférence des dispersions de particules polymériques, le cas échéant stabilisées en leur surface par au moins un agent stabilisant, dans une ou plusieurs huiles de silicones et/ou hydrocarbonées ; ces dispersions non aqueuses sont encore appelées "NAD". Le polymère filmogène peut être présent dans une composition selon l'invention en une teneur en matières sèches allant de 0,01 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition et notamment de 0,5 % à 10 % en poids. Parmi les polymères filmogènes utilisables selon l'invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques. Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations NEOCRYL XK-90 , NEOCRYL A-1070 , NEOCRYL A-1090 , NEOCRYL BT-62 , NEOCRYL A-1079 , NEOCRYL A-523 par la société AVECIA-NEORESINS, DOW LATEX 432 par la société DOW CHEMICAL, DAITOSOL 5000 AD par la société DAITO KASEY KOGYO; ou bien encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations NEOREZ R-981 , NEOREZ R-974 par la société AVECIA-NEORESINS, les AVALURE UR-405 , AVALURE UR-410 , AVALURE UR-425 , AVALURE UR-450 , SANCURE 875 , SANCURE 861 , SANCURE 878 , SANCURE 2060 par la société GOODRICH, IMPRANIL 85 par la société BAYER, AQUAMERE H-1511 par la société HYDROMER. Comme exemples de polymères filmogènes hydrosolubles, on peut citer les protéines, les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques, les polymères de cellulose, les polymères ou copolymères acryliques, les polymères vinyliques, les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, et leurs mélanges. Le polymère filmogène peut être également présent sous forme de particules, stabilisées en surface, dispersées dans la phase grasse liquide. Des dispersions de polymère filmogène dans la phase grasse liquide, en présence d'agents stabilisants, sont notamment décrites dans les documents EP-A-749746, EP-A-923928, EP-A-930060. Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en C1 à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle. La composition selon l'invention peut en outre comprendre un agent auxiliaire de filmification favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et notamment être choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence. CHARGE Bien entendu, il demeure possible d'introduire dans la composition selon l'invention une ou plusieurs charges conventionnelles sous réserve que celles-ci soient utilisées en une quantité telle qu'elles ne viennent pas affecter l'effet esthétique recherché par les compositions considérées selon l'invention, c'est-à-dire ne confèrent pas outre mesure un aspect grisâtre à la peau maquillée lorsque celle-ci est revêtue d'une composition conforme à l'invention. L'homme de l'art est à même, de par ses connaissances, de procéder à cet ajustement. Ces charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelque soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorhombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon) (Orgasol de chez Atochem), de poly-f3-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon e), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning) ou de polyméthacrylate de méthyle (Covabead de Wackherr), les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium et leurs mélanges. En l'occurrence, les compositions conformes à l'invention peuvent contenir moins de 15 % voire moins de 5 % en poids en charge, voire peuvent être exemptes en charge. Il peut être avantageux de privilégier le choix de charges, transparentes, 10 comme par exemple la silice pyrogénée, le polyméthacrylate de méthyle (PMMA). La composition considérée selon l'invention se présente généralement sous la forme d'une composition de base de coloration. Elle peut être une composition de type auto-bronzante, de type fond de teint notamment à appliquer sur le visage ou le cou, d'un produit anti-cernes, d'un correcteur de 15 teint, d'une crème teintée ou base de maquillage pour le visage ou d'une composition de maquillage pour le corps. La composition selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un fluide par exemple pâteux ou liquide. Elle peut se présenter sous forme de pâte souple, d'un onguent, d'une pommade solide ou fluide de type crème. Par exemple, elle peut être une 20 émulsion huile-dans-eau, eau-dans-huile ou multiple, un gel notamment anhydre, solide ou souple et même sous forme biphasique. Elle peut aussi se présenter sous une forme solide, par exemple pulvérulente, compactée ou coulée ou sous forme stick. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 25 qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci. Exemple 1 : Composition cosmétique de type émulsion huile-dans-eau colorée à base de colorants naturels A - Mélange tartrate de dialkyle (C14-15 linéaire), alcool cétylstéarylique, alcool laurylique oxyéthylène (25 0E) oxypropylène (2) (COSMACOL PSE de SASOL) 1,500 - Mélange mono/distéarate de glycéryle/stéarate de polyéthylène glycol (100 0E) (ARLACEL 165 FL d'UNIQUEMA) 2,000 - Alcool stéarylique (C18 95 %) (LANETTE 18 de COGNIS) 1,000 - Cyclohexa diméthylsiloxane (DOW CORNING 246 FLUID de DOW CORNING) 7,500 - Isoparaffine (6-8 moles d'isobuthylène) hydrogénée (PARLEAM de NOF CORPORATION) 2,500 - P-hydroxybenzoate de butyle (distribué par UENO FINE 0,150 CHEMICALS) - 4-méthoxycinnamate de 2-éthyl hexyle protégé (PARSOL MCX de DSM NUTRITIONAL PRODUCTS) 1,000 B1 - Eau 50,000 - P-hydroxybenzoate de méthyle (distribué par NIPA) 0,250 - Chlorphénésine (de DENK (MERCK)) 0,250 B2 - Eau 3,430 - Extrait de betterave (Beetroot juice P-WS (4/96) de LCW SENSIENT) 13,760 - Extrait de béta-carotène (B-Carotene 10 % P-WS de LCW SENSIENT) 2,190 - Sel de sodium de chlorophyline cuivrique en poudre ((97/3) de LCW SENSIENT) 0,220 C - Eau 1,000 - Digluconate de chlorhexidine en solution (chlorhexidine digluconate 20 % solution BP/PH. EUR. de SCHUTZ DISHMAN BIOTECH) 0,250 D - Eau 9,750 - Hyaluronate de sodium (PM : 1.100.000) en poudre (CRISTALHYAL E - de SOLIANCE) 0,250 Amidon de maïs estérifié par anhydride octénylsuccinique, sel d'aluminium (DRY FLO PLUS (28-1160) (EUROPE) de NATIONAL STARCH) 3,000 Mode opératoire : On pèse A dans un bécher de 400 mL qui est mis au bain marie à 75 C jusqu'à dissolution complète. On pèse les différents constituants de la phase B1 dans le bécher principal (800 ml) et de la phase B2 dans un bécher de 250 ml puis on les met au bain marie à 75 C jusqu'à dissolution complète. Quand les 2 phases sont bien dissoutes B2 est ajouté dans B1 sous agitation magnétique. La phase D (gel) se prépare en parallèle au Raynerie. L'émulsion se fait à 75 C. Pour cela, on verse la phase grasse A dans la phase aqueuse B, en augmentant au fur et à mesure la vitesse d'agitation jusqu'à 1500 tr/mn. Il doit toujours y avoir un petit vortex. L'agitation mécanique est maintenue pendant 10 minutes. La température est ensuite descendue à 45 C, et la phase C est ajoutée (agitation pendant 5 minutes), puis la phase D (agitation pendant 5 min), puis la phase E (agitation pendant 10 minutes). Cette base de coloration permet d'obtenir sur peau foncée une teinte bronzée. Elle présente sur carte de contraste un AL de -3,8 et un AC* de 4,7. La couvrance mesurée (Contrast Ratio) avec cette base de coloration est de 41,1 et sa viscosité est de 500 centipoises. Exemple 2 Composition cosmétique de type émulsion eau-dans-huile A -Mélange de polydiméthylsiloxane oxyethylène oxypropylène (18 10,000 OE/18 OP), de cyclopentadimethylsiloxane et d'eau (10/88/2) (DOW CORNING 5225C FORMULATION AID de DOW CORNING) - Cyclopentadiméthylsiloxane (DOW CORNING 245 fluid de DOW CORNING) 12,500 B - Chlorure de Sodium 2,000 - Eau 34, 749 26 C - Extrait d'annatto (Annatto 2,8 % L-WS de LCW SENSIENT) 0,607 -Extrait de paprika (Paprika 7,2 % P-WS de LCW SENSIENT) 0,694 - Extrait de betterave (Jus de betterave 4 % P-WS de LCW SENSIENT) 0,575 - Extrait d'énocianine (Enocianine 4 % P-WS de LCW SENSIENT) 0,375 - Ethanol 0,950 -1,3 Butylène glycol 8,550 - Propylène glycol (MONOPROPYLENE GLYCOL CODEX de INNOVENE) 14,000 - Dipropylène Glycol (DIPROPYLENE-GLYCOL de INNOVENE) 10,000 D - Ethanol 5,000 Mode opératoire : L'émulsion se réalise à froid. La phase A est pesée dans un bécher de 400 ml puis est mise sous agitation au 5 Moritz. Les phases B, C et D sont pesées séparément. L'émulsion est réalisée à température ambiante en versant lentement la phase aqueuse B dans la phase grasse A et en augmentant l'agitation. L'agitation est maintenue pendant 10 minutes, et le phase C est ajoutée 10 (agitation pendant 5 minutes) puis la phase D (agitation pendant 10 minutes). Elle présente sur carte de contraste un AL de -3,1 et un AC* de 4,3. La couvrance mesurée (Contrast Ratio) avec cette base de coloration est de 8,82 et sa viscosité est de 1950 centipoises
La présente invention concerne un procédé de coloration d'une peau foncée comprenant l'application sur ladite peau d'une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un système de coloration directe à l'état soluble comprenant au moins un agent de coloration naturel, ladite composition ayant un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80.
1. Procédé de coloration d'une peau foncée comprenant l'application sur ladite peau d'une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un système de coloration directe à l'état soluble comprenant au moins un agent de coloration naturel, ladite composition ayant un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80. 2. Procédé selon la précédente, dans lequel la composition possède un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur ou égal à 50. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins un agent de coloration naturel choisi parmi le jus de betterave, le carmin, la bétanine (betterave), la chlorophylline cuivrée, le bleu de méthylène, les anthocyanines (enocianine, carotte noire, hibiscus, sureau) et la riboflavine, le rouge Soudan, le (3-carotène, les caroténoïdes, le lycopène, l'huile de palme, le brun Soudan, le jaune quinoléique, les xanthrophylles, les anthocyanes de fleurs ou de fruits ou leurs dérivés, les flavonoïdes et tanins extraits de végétaux natifs ou fermentés, la juglone, la lawsone, le caramel, les extraits de soja fermenté, d'algues, de champignons, de micro-organismes, les sels de Flavylium non substitués en position 3, les extraits de Gesneria Fulgens, Blechum Procerum, Saxifraga et les pigments susceptibles d'être obtenus par extraction par un solvant organique ou hydro-organique d'un milieu de culture de micromycètes du type monascus Monascus. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le système de coloration directe comprend au moins agent de coloration synthétique hydrosoluble ou liposoluble. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le système de coloration directe comprend au moins un agent de coloration synthétique choisi parmi le DC Red 17, le DC Red 21, le DC Red 27, le DC Green 6, le DC Yellow 1l, le DC Violet 2, le DC Orange 5, le FDC Red 4, le DC Red 6, le DC Red 22, le DC Red 28, le DC Red 30, le DC Red 33, le DC Orange 4, le DC Yellow 5, le DC Yellow 6, le DC Yellow 8, le FDC Green 3, le DC Green 5 et le FDC Blue 1. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le ou les agents de coloration formant le système de coloration directe à l'étatsoluble sont présents à une teneur allant de 0,001 à 5 %, notamment de 0,01 à 3 %, et plus particulièrement de 0,025 à 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition confère une variation de clarté AL négative variant de -20 à -1 et une variation de saturation AC* variant de 0,5 à 20. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend au moins une phase aqueuse. 9. Procédé selon la précédente, dans lequel la phase aqueuse comprend un mélange solvants constitué d'au moins un solvant polyhydroxylé et d'au 10 moins un solvant de type monoalcool inférieur. 10. Procédé selon la précédent, dans lequel le mélange solvants est constitué au moins d'éthanol et de propylène glycol ou de dipropylène glycol ou de butylène glycol. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel ladite 15 composition est anhydre. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend au moins une phase grasse. 13. Procédé selon la 12, dans lequel ladite phase grasse contient au moins un corps gras liquide à température ambiante et à pression atmosphérique et/ou 20 au moins un corps gras solide à température ambiante et à pression atmosphérique. 14. Procédé selon la précédente, dans lequel ledit corps gras liquide à température ambiante et à pression atmosphérique comprend au moins une huile volatile ou non volatile ou un de leurs mélanges. 15. Procédé selon la 13 ou 14, dans lequel ledit corps gras solide 25 à température ambiante et pression atmosphérique est choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend moins de 15 % en poids de charge(s). 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans 30 lequel ladite composition comprend en outre au moins des pigments, nacres et/ou des laques. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition se présente sous une forme fluide de type liquide, pâte, émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile, ou gel. 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel 5 ladite composition se présente sous une forme solide notamment compacte, pulvérulente ou coulée ou sous forme de stick. 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition se présente sous la forme d'une composition auto-bronzante, d'un fond de teint à appliquer sur le visage ou le cou, d'un produit anti-cernes, d'un 10 correcteur de teint, d'une crème teintée ou d'une base de maquillage pour le visage ou d'une composition de maquillage pour le corps. 21. Composition de coloration d'une peau foncée comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable - au moins un système de coloration directe à l'état soluble comprenant au 15 moins un colorant d'origine naturelle et -au moins une phase aqueuse contenant au moins un mélange solvants constitué d'au moins un solvant polyhydroxylé et d'au moins un solvant de type monoalcool inférieur. 22. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle 20 est telle que définie en 1 à 10 et 12 à 20.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1,A61Q 19
A61K 8/97,A61K 8/34,A61K 8/92,A61Q 1/02,A61Q 19/04
FR2901671
A1
DISPOSITIF MAGNETIQUE
20,071,207
La présente invention concerne un destiné à fixer le bas des jambes de pantalon sur le talon d'une chaussure . Le dispositif peut également s'adapter à fixer contre une chemise le pendant d'une cravate. Enfin , il peut se généraliser à tout élément flottant vestimentaire ou non, et au boutonnage discret, ou à pressions. L'élément magnétique peut servir à un support publicitaire relié à la fabrication de l'objet ou du vêtement. On connait quelques éléments fixant les parties flottantes d'un vêtement ou de son accessoire ( pince à cravate ), ou encore pince de pantalon de cycliste destinée à protéger le dit pantalon de la chaîne qui entraine les roues du vélo . Ces objets sont généralement peu esthétiques, et en outre, altérent le tissus du vêtement lui-même. Les pinces de fixation sont indépendantes du vêtement et ne peuvent être utilisées qu'occasionnellement. En l'encontre de ces dispositifs, la présente invention permet de maintenir à demeure le dispositif aimanté, même lorsque le vêtement ou la chaussure doivent être nettoyés ou réparés , opérations ou il est préférable de découdre ou de détacher les dispositifs pré-cités . Le dispositif dénommé " fixe plus " est caractérisé en ce qu'il comporte des plaques (2) souples ou métalliques constituant ensemble un aimant ; sur l'une des faces de ces aimants de forme quelconque, ronde ou rectangulaire, une plaque aimantée a été fixée avec un adhésif (1) type velcro qui se solidarise avec le tissu ou à la toile plastique déformable ; ainsi aménagé, le dispositif aimanté relie le bas du pantalon (1) et le talon de la chaussure (8) équipé également d'un aimant dont la position Nord Sud est inversée. La partie magnétique réalisée au moyen de métaux souples ou peu épais , plastique dopé par un métal magnétique , peur reçevoir des orifices (15) (16) qui permettent de fixer sur un tissus quelconque sans avoir à recourir à un adhésif. En outre, la face externe peut être recouverte d'un vernis ou d'un émail décoratif masquant le support métallique et évitant l'usure du support , notamment du tissus. La présente invention, dénommée " fixe plus " , présente ainsi de nombreux avantages tant dans sa réalisation simple, que dans son coût. Elle /1 o s'adapte parfaitement à un support publicitaire spécifique. La présente invention sera mieux comprise grâce aux dessins annexés, qui ne sont présentés qu'à titre d'exemple, notamment dans la nature des matériaux magnétiques et dans la forme. La figure 1 de la planche 1/2 représente le support magnétique vu en 4 5 coupe et doté de son adhésif du type VELCRO. La figure 2 de la planche 1/2 représente le dispositif magnétique vu de dessus et en coupe, adapté sur le talon d'une chaussure. Les figures 3 et 4 de la planche 2/2 représentent le même dispositif vu de face, adapté sur un pantalon. La figure 5 de la planche 2/2 représente le diospositif adapté sur le bas de la cravate. La figure 6 de la planche 2/2 représente le dispositif constitué de deux boutons magnétiques adhérant l'un à l'autre et cousus sur le tissus. Les figures 7 et 8 représentent le dispositif magnétique fixé sur un support de tissus ou de plastique au moyen de fil de couture. En se reportant à la figure 1 de la planche 1 /2 , on a dessiné le dispositif aimanté constitué au moyen d'un matériau souple contenant une multitude d'aimants organiques ou métalliques dotant le dit matériau de propriétés magnétiques. La dispersion des éléments magnétiques forme un aimant entre les faces ~Io supérieure et inférieure de la lamelle ou entre les deux extrémités N - S de la dite lamelle. L'une des surfaces de la lamelle a reçu un ruban de colle adhésive (1) (du type VELCRO par exemple) fixant la partie extérieure de la lamelle (2) aimantée, par un moyen mécanique ou chimique. A5' La lamelle ainsi préparée peut être adaptée sur le bas de la jambe du pantalon dont on veut limiter l'usure par frottement au sol. La figure 2 de la planche 1/2 représente le dispositif aimanté complet reliant à la fois le talon de la chaussure (8) et le bas du pantalon (3). Le dispositif aimanté souple (6) orienté Nord - Sud adhére au talon (1) de la chaussure au moyen d'un collage (7) résistant à l'eau. Le dispositif aimanté souple (5) adhère au niveau bas (3) et arrière de la jambe de pantalon. Ce dispositif adhère soit au moyen d'un collage (4), type VELCRO , soit par une couture sur le tissus du pantalon. Lorsque l'utilisateur enfile les jambes du pantalon , il positionne les parties aimantées (5) et (6) sur le bas du pantalon. Lorsque les éléments aimantés (5) et (6) sont constitués d'éléments métalliques Nord - Sud, le montage sur le talon (9) de la chaussure et sur le bas du pantalon (3) s'effectue de façon à ce que les pôles Nord/Sud des aimants s'attirent. Selon les figures 3 et 4 de la planche 2/2 , l'utilisateur n'a plus qu'à rapprocher les plaquettes des aimants (5) des jambes du pantalon contre les plaquettes (6) placées sur le talon de la chaussure. Cette opération terminée, le bas des jambes du pantalon est fixé et ne frotte pas le sol pour s'user. Dans une version semblable, et selon la figure (5) de la planche 2/2, l'utilisation du dispositif magnétique de petite dimension est adapté pour fixer le mouvement du battant d'une cravate. On fixe l'intérieur du pendant de la cravate (11) au moyen du dispositif aimanté (10) collé ou cousu. La position de ce dispositif est de préférence disposée vers . le bas du pendant de la cravate (11) . Sur la chemise (17) , la liaison est obtenue au moyen d'un bouton magnétique (12) collé ou cousu à la même hauteur que le dispositif magnétique (10) porté par la cravate. Lorsque l'utilisateur a fixé sa cravate (1) sur la chemise (17) , il amène les deux ID dispositifs (10) et (12) l'un contre l'autre en respectant les positions Nord/Sud, afin de plaquer le pendant contre la chemise . On peut remplacer ce dispositif par une pince à cravate aimantée. Ainsi aménagée, la cravate reste toujours plaquée à la chemise et facilite les mouvements de I `utilisateur . Dans une autre version de l'invention voulue par l'inventeur , et selon la figure 6 de la planche 2/2 , le dispositif magnétique (2) est réalisé au moyen de deux boutons (18) qui sont placés face à face. La fixation de ces boutons au tissu est obtenue au moyen de deux orifices annulaires (13) usinés dans le corps tronconique du bouton (18) . Il n'est plus nécessaire de coller ces boutons sur un tissu, mais de les coudre au moyen d'un fil. Cet aménagement permet notamment de réunir les gants au bas d'une Id manche II a été dessiné aux figures 7 et 8 de la planche 2/2 la façon de fixer une partie du dispositif aimanté sur un support souple ( tissu, plastique, etc...). Les dispositifs aimantés (2) se présentent sous forme de rectangle, carré ou rond. Ils sont fixés par couture au moyen d'orifices (15) pratiqués sur l'épaisseur SIS de l'aimant de forme quelconque. Pour effacer les risques d'un défaut d'adhésion entre les surfaces magnétiques, les fils de couture sont noyés au moyen de sillons (17) et (19) empêchant ceux-çi de créer un rebord préjudiciable. Toute disposition similaire aboutissant à la fixation ou l'adhésion de matière souple, tels que tissu, cuir, plastique, dans le cadre vestimentaire au moyen .'v d'éléments magnétiques , rentre dans l'esprit de l'invention. En outre, le dispositif aimanté peut être intégré dans la fabrication du produit vendu
The device has magnetic plates (2) and magnetic buttons (18) that are in the form of rectangle, square or round, and are placed face-to-face to constitute a magnet. The plates are fixed with a wearable floating part and the buttons are fixed on a shoe or shirt with reverse North-South orientations using Velcro(RTM: hook and loop fasteners) type adhesive. The magnetic plates and magnetic buttons are flattened on the heel of the shoe, when the magnetic plates and magnetic buttons are brought closer.
Revendications 1 : Dispositif magnétique destiné à fixer tout élément flottant vestimentaire caractérisé en ce qu'il est constitué de deux éléments (2) (18) se présentent sous forme de rectangle, carré ou rond qui sont placés face à face pour constituer un aimant et s'attirent, l'un étant fixé à la partie vestimentaire flottante, l'autre étant fixé sur la chaussure ou la chemise avec des orientations nord-sud inversées. 2 : Dispositif magnétique selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une plaque magnétique rectangulaire souple destinée à être à l'intérieur de bas du pantalon et une autre plaque (6) destinée à être fixée en haut du talon de la chaussure, la fixation des plaques étant effectuée par moyen mécanique. 3 : Dispositif magnétique selon la 1 destiné à fixer une cravate (11) sur une chemise pour éviter son battement caractérisé en ce qu'il comporte un bouton magnétique (12) destiné à être fixé par collage ou couture sur la chemise à la même hauteur qu'un autre bouton magnétique (10) fixé par collage ou couture au dos de la cravate et constituant ensemble les deux pôles de l'aimant placés face à face. 4 : Dispositif magnétique selon la 1 caractérisé en ce que les boutons sont du type à fixation par couture et sont pourvus d'orifices annulaires (13) usinés dans le corps tronconique (12) du bouton. 5 : Dispositif magnétique selon les 1 à 5 caractérisé en ce que les faces des éléments magnétiques (6) (12) présentent des sillons (17) (19) pour noyer le fil de couture et empêcher une mauvaise adhésion des éléments magnétiques. 6 : Dispositif magnétique selon les 1 à 6 30 caractérisé en ce que l'élément magnétique constitue un support publicitaire.
A,G
A41,A44,G09
A41F,A41D,A44B,G09F
A41F 1,A41D 25,A41F 17,A44B 1,A44B 6,G09F 23
A41F 1/00,A41D 25/00,A41F 17/04,A44B 1/18,A44B 6/00,G09F 23/00
FR2888676
A1
PRISE DE COURANT 2P+T
20,070,119
La présente invention concerne une prise de courant et son procédé de fabrication et d'assemblage. La prise mentionnée comprend un ensemble de compo- sants faciles à assembler et à désassembler en raison de sa modularité et versatilité, ce qui permet non seulement un moindre coût de fabrication, mais aussi un moindre coût d'installation par rapport aux prises con-nues, comme on expliquera ci-après. ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans la plupart des prises 2P+T de courant connues dans le marché la liaison des différents composants entre eux est assurée par un vis, normalement placé sur la région centrale de la prise. Dans la présente invention cette liaison est faite sans vis ce qui constitue, l'avantage qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un tournevis. Cet avantage augmente quand il s'agit de prises dont la liaison des conducteurs électriques à la prise n'est pas faite par l'extérieur mais par la partie intérieure de la prise. Dans cette circonstance, pour établir la liaison, il faudra obligatoirement dévisser le vis pour accéder à l'intérieur et, seulement après la liaison, visser la vis, en restituant l'union des composants de la prise. On connaît aussi des prises sans vis pour assembler leurs composants. Par contre, il existe un système d'emboîtement entre les composants extérieurs, l'un de ces composants étant pourvu de crochets ou dents et l'autre étant pourvu d'ouvertures où ceux-là s'emboîtent. Il s'agit, au fond, d'emboîtements du genre mâle/femelle. En outre, bien qu'il existe des prises de ce genre qui peu-vent être installées dans divers accessoires ou, par exemple, dans des rails techniques par clipsage (griffe qui reste en état de prison en raison d'un emboîtement) direct, c'est à dire, sans nécessité de désassembler le centre de la prise ou l'un quelconque de ces composants, il est évident que la désinstallation de ces prises des accessoires mentionnés, est normalement une opération difficile, au contraire de ce qui arrive avec la prise inventée. Il y a des situations particulièrement indésirables, notam- ment quand il faut écarter partiellement un rail technique pour qu'on puisse désinstaller une des prises mentionnées dans le paragraphe antérieur. Cet aspect de désinstallation de prises appliquées sur des rails techniques a une importance particulière, notamment parce qu'il est connu que dans une installation de ce genre on vérifie, à l'étape finale des tests, qu'il y a toujours des prises dont la liaison n'a pas été bien faite. Or, dans la présente invention, compte tenu de la conception de la prise qu'on décrit ci-après - la désinstallation de la prise constitue toujours une opération simple, même quand elle est incorporée dans un rail technique, ce qui constitue un avantage pratique significatif par rapport aux prises connues. DESCRIPTION DE L'INVENTION La prise de courant 2P+T inventée, du genre schuko ou française, peut être pourvue d'alvéoles protégées ou d'un dispositif d'enclavement mécanique, est facile à assembler et à désassembler compte tenu de plusieurs aspects, qu'on décrit en détail ci-après, notamment à la modularité de ses composants, et aussi facile à installer et à désinstaller. Cette prise se caractérise en ce que la base est pourvue de deux griffes latérales qui s'opposent entre elles, en ce que les griffes sont flexibles, sauf quand elles sont bloquées en raison de son installation, et en ce que le rebord latéral du centre est pourvu de deux entailles qui s'opposent entre elles, avec au-dessous de chacune d'elles une nervure. Elle se caractérise aussi en ce que la partie supérieure des griffes, lorsqu'elle est encaissée dans les entailles du rebord du centre, non seulement donne lieu à une fixation sûre entre la base et le centre -une fois que les deux nervures empêchent le mouvement de la partie supérieure des griffes et, par conséquent, quelque mouvement relatif de la base par rapport au centre, ces deux composants de la prise formant un ensemble extérieur manuellement inséparable au cas où la prise se-rait installée dans un accessoire quelconque - mais aussi ne remplit pas totalement les entailles mentionnées. Ainsi, comme les entailles ne sont pas totalement rem- plies, la prise dispose alors de deux rainures qui sont visibles quand on n'y accouple pas un élément d'embellissement, comme une plaque par exemple. La prise inventée se caractérise encore en ce que, dans le cas des prises déjà installées, lorsqu'on introduit un outil simple dans l'une de ces rainures, le centre se sépare facilement de la base de la prise, permettant, par la suite, l'accès aux griffes qui, faute du centre, peuvent être fléchies vers l'intérieur, rendant possible le désassemblage rapide de toute la prise dans n'importe quelle circonstance. En outre, le genre d'emboîtement et de fixation d'une base quelconque sur un centre quelconque est toujours le même et sans recours à l'utilisation de vis. Cet aspect est très important soit en ce qui concerne la phase productive, soit en ce qui concerne l'installation postérieure de la prise. Comme on peut conclure de ce qui a été exposé aupara- vant, les griffes ont une fonction importante, étant aussi importante la fixation entre la base et le centre. Cette fixation est simple et efficace, c'est pour cela qu'on prévoit qu'une zone de l'extrémité supérieure de chaque griffe aura une face intérieure en biseau et que chaque nervure aura une surface intérieure en rampe - parfaitement ajustable au biseau mentionné, pour faciliter l'emboîtement de la base dans le centre - et une surface supérieure d'enclavement de la partie supérieure de la griffe. En addition, selon l'invention, une prise du genre schuko ou française, ayant des alvéoles protégées ou équipée d'enclavement mécanique, dispose d'un couvercle constitué par une seule pièce. Ce couvercle est pourvu de deux parties liées par une charnière, la partie inférieure du couvercle comprenant une dent qui s'assemble dans une fente de la partie supérieure de ce couvercle quand ces deux parties sont comprimées l'une contre l'autre. Relativement à cette dent, on prévoit qu'elle aura une surface en rampe, plus saillante dans la cote inférieure, pour faciliter l'emboîtement dans la fente dont l'élément inférieur est légèrement en biseau par l'intérieur, mais seulement dans l'extrémité inférieure. On assure, ainsi, la conjugaison parfaite entre le dit élément inférieur et la surface en rampe de la dent. Quand on comprime les deux parties du couvercle l'une contre l'autre, la dent grimpe cet élément inférieur de la fente en permettant une fermeture sûre de la pièce et sa manipulation sans que les composants assemblés sur le châssis intérieur du couvercle puissent se déplacer de leurs positions. Encore en ce qui concerne le couvercle, soit qu'il est du genre décrit auparavant, c'est à dire, avec charnière, soit sans charnière comme dans le cas des prises standard, la surface inférieure de la partie inférieure d'un couvercle quelconque est pourvue d'un châssis d'assemblage de composants ayant toujours la même configuration. De même, le genre d'emboîtement de positionnement de ces couvercles sur l'une quelconque des bases est toujours le même, au moyen de crampons. La présente invention comprend encore le procédé d'assemblage d'une prise de courant 2P+T comme décrit auparavant, du genre schuko ou française chacun de ces genres pouvant comprendre une prise standard, une prise avec d'alvéoles protégées ou une prise pourvue d'un dispositif d'enclavement mécanique - se caractérisant par la sélection d'une base parmi deux genres (schuko ou française), d'un couvercle parmi trois genres de couvercles seulement (standard, avec des alvéoles protégées ou avec enclavement mécanique), indépendamment de la base préalablement choisie, et d'un centre parmi quatre genres seule-ment (prise schuko soit standard, soit avec des alvéoles protégées; prise française soit standard, soit avec des alvéoles protégées; prise schuko avec enclavement mécanique ou prise française avec enclavement mécanique). On conclut que l'installation d'une prise selon l'inventée est simple, une fois qu'elle peut être faite par clipsage (griffe qui reste en état de prison en raison d'un emboîtement) direct dans les accessoires sans nécessité de désassembler le centre de la prise ou quelqu'autre composant. La désinstallation de cette prise est aussi simple, une fois qu'il suffit de placer les entailles de la prise de façon qu'elles soient visibles, si l'on l'accouple un élément d'embellissement, par exemple, une plaque, et d'introduire dans chacune des deux entailles un outil simple, en faisant un mouvement de levier. De cette façon le centre se détache de l'ensemble, en faci- litant que les griffes soient fléchies vers l'intérieur et, par conséquent, permettant de déplacer la base avec tous ses composants. Sans recours à une vis, la prise peut être installée par clipsage (griffe qui reste en état de prison en raison d'un emboîtement) avec toute la facilité et sécurité et peut être aussi désinstallée sans né- cessité de dévisser n'importe quelle vis et avec une simplicité qui n'est pas caractéristique des prises connues. Face à l'exposé, le procédé d'assemblage d'une prise selon l'invention peut être implémenté avec économie des phases productives, soit dû à la modularité et versatilité des composants de la prise, soit par io la dispense de vis de liaison de l'ensemble de la prise, ce qui permet d'obtenir un bref layout productif pour monter une série de références de prises, en permettant encore une meilleure gestion de stock de composants DESCRIPTION DES FIGURES Dans les figures annexes, présentées à titre d'exemple et non limitatif, on peut observer: - à la figure 1, la représentation, dans une perspective éclatée, d'une prise selon l'invention - notamment une prise 2P+T schuko avec des alvéoles protégées - montrant, en particulier, la base, le couvercle et le centre; - à la figure 2, la représentation, de la gauche vers la droite, d'une vue supérieure du centre adéquat à une prise schuko standard ou avec des alvéoles protégées, d'une vue latérale de ce centre montrant, en particulier, un des deux rebords du centre qui sont pourvus d'entaille et d'une vue inférieure de ce centre, en représentant encore la coupe AA du centre cité ; - à la figure 3, la représentation, sensiblement au centre de la feuille, d'une vue supérieure de couvercle avec des alvéoles protégées, ce couvercle étant en position ouverte. Cette vue est flanquée par les coupes AA et BB et par une vue latérale - avec la surface inférieure de la partie inférieure tournée en dessus - en représentant encore, en bas de la feuille, une vue inférieure de ce couvercle, en position ouverte; - à la figure 4, la représentation d'une vue supérieure d'une base flanquée par deux vues latérales, celles-ci surmontées par une vue infé- rieure de la même base, en représentant encore la section AA; à la figure 5, la représentation, en perspective de haut en bas, d'un centre, d'un couvercle et d'une base selon l'invention, ce couvercle étant représenté dans une position non rapportée avec la position de montage sur les autres composants de la prise; - à la figure 6, la représentation, en perspective, d'une prise selon l'invention, montrant, en particulier, la base, le centre et une des rainures qui est formée quand la prise est assemblée. io En particulier les figures montrent: 1- Base 2- Griffe 3- Centre 4-Rebord latéral du centre 5- Entaille 6- Nervure 7- Partie supérieure de la griffe 8- Rainure 9- Couvercle 10- Partie inférieure du couvercle 11- Partie supérieure du couvercle 12- Charnière 13- Dent 14- Fente 15- Surface inférieure de la partie inférieure du couvercle 16- Crampon 17- Zone de l'extrême supérieur de la griffe 18- Elément inférieur de la fente
La présente invention concerne une prise de courant 2P+T du genre schuko ou française, et son procédé de fabrication et d'assemblage. La base (1) est pourvue de deux griffes (2) latérales qui s'opposent entre elles flexibles, sauf quand elles sont bloquées en raison de son installation, le rebord latéral du centre est pourvu de deux entailles opposées, avec en dessous de chacune d'elles une nervure, la partie supérieure des griffes, lorsqu'elle est encaissée dans les entailles du rebord latéral du centre, non seulement donne une fixation sûre entre la base (1) et le centre (3), mais aussi ne remplit pas totalement les entailles mentionnées, permettant que la prise dispose de deux rainures (8) qui sont visibles quand on n'y accouple pas un élément d'embellissement, et dans le cas des prises déjà installées, lorsqu'on introduit un outil simple dans l'une quelconque de ces rainures (8), le centre (3) se sépare facilement de la base (1) de la prise.
1 ) Prise de courant 2P+T du genre schuko ou française, qui peut être pourvue d'alvéoles protégées ou d'un dispositif d'enclavement mécanique, caractérisée en ce que la base (1) est pourvue de deux griffes (2) latérales qui s'opposent entre elles, les griffes (2) sont flexibles, sauf quand elles sont bloquées en rai-son de son installation, que le rebord latéral du centre (4) est pourvu de deux entailles (5) qui s'opposent entre elles, avec en dessous de chacune d'elles une nervure (6) , la partie supérieure des griffes (7), lorsqu'elle est encaissée dans les entailles (5) du rebord latéral du centre (4), non seulement donne une fixation sûre entre la base (1) et le centre (3) - une fois que les deux nervures (6) empêchent le mouvement de la partie supérieure des griffes -permettant une liaison inséparable manuellement au cas où la prise serait installée dans un quelconque accessoire, mais aus- si ne remplit pas totalement les entailles (5) mentionnées, en permettant que la prise dispose de deux rainures (8) qui sont visibles quand on n'y accouple pas un élément d'embellissement, et dans le cas de prises déjà installées, lorsqu'on introduit un outil simple dans l'une quelconque de ces rainures (8), le centre (3) se sépare facilement de la base (1) de la prise, permettant, par la suite, l'accès aux griffes (2) qui, faute du centre (3), peuvent être fléchies vers l'intérieur, rendant possible le désassemblage rapide de toute la prise dans n'importe quelle circonstance. 2 ) Prise de courant 2P+T selon la 1, caractérisée en ce que l'emboîtement et de fixation de la base (1) sur le centre (3) est fait par des griffes (2) qui s'engagent parfaitement dans les nervures (6) . 3 ) Prise de courant 2P+T du genre schuko ou française pourvue d'alvéoles protégées ou d'un dispositif d'enclavement mécanique, selon la 1, caractérisée en ce que le couvercle (9) de la prise est constitué par une seule pièce pourvue de deux parties liées par une charnière (12), la partie inférieure du couvercle (10) comprenant une dent (13) qui s'emboîte dans une fente (14) de la partie supérieure de ce couvercle (11) quand ces deux parties sont comprimées l'une contre l'autre, permettent une fermeture sûre de la pièce et sa manipulation sans que les composants assemblés sur le châssis intérieur du couvercle puissent se déplacer de leurs positions. 4 ) Prise de courant 2P+T selon les 1 et 3, caractérisée en ce que la surface inférieure de la partie inférieure d'un couvercle (15) est pour-vue d'un châssis d'assemblage de composants et l'emboîtement de ces couvercles (9) sur l'une des bases (1) est fait au moyen des crampons (16). 5 ) Prise de courant 2P+T selon la 1, caractérisée en ce qu' une zone de l'extrémité supérieure de chaque griffe (17) aura une face intérieure en biseau et chaque nervure (6) aura une surface intérieure en rampe - parfaitement ajustable au biseau mentionné, pour faciliter l'emboîtement de la base (1) dans le centre (3) - et une surface supérieure d'enclavement de la partie supérieure de la griffe. 6 ) Prise de courant 2P+T selon la 3, caractérisée en que la dent (13) de la partie inférieure du couvercle (10) a une surface en rampe, plus saillante dans la cote inférieure, pour faciliter l'emboîtement dans la fente (14) dont l'élément inférieur (18) est légèrement en biseau par l'intérieur, mais seulement dans l'extrémité inférieure, en conjugaison parfaite avec la surface en rampe, cette dent (13) grimpant cet élément inférieur de la fente en facilitant la sûre fermeture de la pièce quand on comprime les deux parties du couvercle (9) l'une contre l'autre. 7 ) Procédé d'assemblage d'une prise de courant 2P+T du genre schuko ou française, chacun de ces genres pouvant comprendre une prise standard, une prise avec alvéoles protégées ou une prise pourvue d'un dispositif d'enclavement mécanique, caractérisée en ce que 2888676 io la base (1) et le centre (3) s'engagent et se fixent par des griffes (2) dont la base (1) est pourvue et par des nervures (6) dont le centre est pourvu.
H,F
H01,F16
H01R,F16B
H01R 13,F16B 13,H01R 43
H01R 13/506,F16B 13/00,H01R 43/20
FR2900597
A1
METHODE D'EXTRACTION D'UN BOUDIN MOUSSE ET OUTILLAGE
20,071,109
[001] L'invention concerne les ensembles de roulage aptes à rouler à pression réduite et destinés à équiper les véF cules automobiles. Ces ensembles comportent une jante dotée d'une valve, un pneumatique, et enferment un boudin de forme approximativement toroïdale. 10 [002] Ce boudin, plus communément dénommé boudin mousse, est généralement réalisé en caoutchouc alyeolaire à cellules fermées. Il est destiné à supporter la charge en cas de perte de pression d_i pneumatique. Les alvéoles peuvent, dans certains cas, contenir un gaz sous pression. [3] Plus particulièrement l'invention s'intéresse aux opérations d'assemblage et de 15 désassemblage d'un enser able contenant un boudin mousse. [4] A cet effet des procédés et des machines de montage aptes à insérer le boudin mousse dans le pneumatique ont été développées sur la base des machines et des procédés connus et utilisés pour introduire les chambres de cuisson dans un pneumatique et tels que décrit, à titre d'exemple, clans le brevet US 1 759 681 ou encore telle qu'illustrée à la 20 figure 1 [5] Ces machines comprennent un châssis 5 sur lequel sont montée des rouleaux 1, 2 et 3, libres en rotations autour de leurs axes respectifs y, y'1, y2 y'2, y3 y'3, les axes yi y'i, y2 y'2, y3 y'3 étant parallèles entre eux. Un premier rouleau 1 est apte à se déplacer sur un axe ZZ', et les deux autres rouc:aux se déplacent, symétriquement par rapport à l'axe ZZ', selon 25 un axe XX' perpendiculaire à l'axe ZZ'. La machine de montage selon l'art antérieur connu illustrée à la figure 1, a son axe ZZ' disposé verticalement et son axe XX' disposé horizontalement. [6] Le montage d'un boudin mousse s'effectue de façon classique en comprimant le boudin à l'aide des rouleaux tel que cela est illustré à la figure 5. Les rouleaux 2 et 3 sont 30 placés au contact de la circonférence interne du boudin et le rouleau 1 est disposé sur la5 circonférence externe du boudin. Le rouleau 1 est ensuite abaissé de manière à entraîner le boudin entre les rouleaux et 3 et lui faire prendre une forme en U telle qu'illustrée dans le brevet US 1 759 681, ou encore à la figure 5 de la présente demande. [7] Le pneumatique est alors placé autour du boudin et, en manoeuvrant de façon adéquate les rouleaux, le boudin est libéré dans l'espace intérieur du pneumatique. [8] Ce procédé est blen connu pour effectuer les opérations de mise en place des chambres de cuisson et >'adapte sans difficultés particulières au montage des boudins mousse en particulier au montage d'ensembles destinés aux véhicules de tourisme dont le diamètre au siège est généralement compris entre 13" et 19". [009] Toutefois. ces moyens n'ont pas été conçus pour faciliter l'opération de démontage. En effet, les chambres de cuisson sont généralement extraites par des pinces d'arrachement adaptées, après que le vide ait été fait à l'intérieur de ladite chambre, de manière à en réduire les dimensions. [10] On observera qu'une des particularités du boudin mousse est d'avoir un volume sensiblement constant à la pression atmosphérique [11] Un procédé de montage et d'extraction des boudins est divulgué à titre d'exemple dans la demande de bre',et EP 010 004 Al. Cette publication décrit une machine et un procédé comportant des barres de poussée aptes à éjecter le boudin en exerçant une poussée axiale sur le flanc du boudin. [012] Ce procédé peut s'avérer particulièrement efficace pour les boudins et les pneumatiques de grande dimension présentant des caractéristiques de rigidité suffisantes pour subir les forces d'arrachement nécessaires, mais s'avère inadapté aux ensembles comportant un boudin mousse relativement élastique, comme cela est le cas pour les véhicules de tourisme. [013] Par ailleurs. ce procédé présente l'inconvénient de déformer le boudin mousse dans la direction axiale ce qui a pour effet d'introduire de fortes contraintes de torsion dans la semelle du boudin mousse. Ces efforts peuvent nuire à la qualité de la liaison entre le boudin et la semelle, voir: provoquer une dégradation de cette liaison. [014] La présente invention a pour objet de mettre à disposition des utilisateurs de boudins mousse destinés aux véhicules de tourisme un procédé et un outillage permettant d'utiliser la machine employée pour réaliser le montage, du type de celle illustrée à la figure 1, moyennant un made opératoire particulier et l'utilisation d'un outillage adapté. [015] Le mode opératoire proposé comprend les étapes suivantes : - On appuie fortement dans la direction radiale sur la bande de roulement du pneumatique (P) à l'aide d'un moyen apte à poinçonner ladite surface jusqu'à repousser le sommet du boudin mousse radialement à l'intérieur du périmètre délimité par les talons du pneumatique, afin de former un espace (E) entre le sommet du boudin mousse et les talons du pneumatique, - on introduit dans l'espace (E) un moyen (F), apte à maintenir ledit espace (E) libre d'accès lorsque l'on relâche l'effort appliqué à l'étape précédente, et - on relâche l'effort appliqué sur la bande de roulement, - on introduit axialement, un premier rouleau d'axe yi y', dans l'espace (E), et un second et un troisième rouleaux, respectivement d'axe yz y'z et y3 y'3, dans l'espace intérieur délimité par le diamètre interne du boudin mousse, les axes yi y'i, y2 y'z et y3 y'3 étant parallèle=; entre eux, - après avoir extrait le moyen de maintien (F), on déplace le premier rouleau relativement aux second et au troisième rouleaux selon un axe sensiblement situé dans le plan médiateur des deux axes yz y'z et y3 y'3, et perpendiculaire au plan formé par les axes y2 y'2 et y3 y'3, de manière à entraîner le boudin entre les second et troisième rouleaux 12 et 3) et à lui faire prendre une forme en U, on dégage le pneumatique, et on libère le boudin mousse en manoeuvrant les rouleaux (1, 2, 3 ). [016] L'outillage F proposé est formé de deux fourches, parallèles entre elles, et solidaires par l'une de leur extrémité à une tête munie d'extrémité formant des poignées. [017] De cette rnanière il est possible d'utiliser la même machine pour le montage et le démontage du boudin mousse, en particulier lorsque l'on a affaire à des boudins et des pneumatiques destinés à are utilisés dans les véhicules de tourisme. De plus, ce procédé s'avère relativement simple et l'outillage particulier F, nécessaire à sa mise en oeuvre, est peu onéreux et facile d'utilisation. [18] Le pliage du boudin s'effectue dans un plan radial ce qui évite tous les efforts de torsion de la semelle et toi..rte dégradation de l'interface entre la semelle et le boudin lors de l'opération d'extraction. [19] La description qui suit s'appuie sur les figures 1 à 6 permettant d'illustrer les différentes étapes du procédé selon l'invention dans lesquelles, - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'une machine adaptée au montage des boudins mousses, - la figure 2 représente une vue schématique de la machine à l'issue de l'étape consistant à introduire l'outillage, - la figure 3 représente une vue schématique de la machine à l'issue de l'étape consistant à introdui re les rouleaux, - la figure 4 représente une vue schématique de la machine à l'issue de l'étape de mise en U du boudin mousse, - la figure 5 reprf sente une vue schématique de la machine après avoir dégagé le pneumatique, - la figure 6 représente une vue schématique de l'outillage destiné à maintenir le boudin en place. [25] La machine D illustrée à la figure 1 comprend un châssis 5 sur lequel est disposé verticalement un premier axe motorisé ZZ' le long duquel un premier rouleau 1, d'axe horizontale yi y'perpendiculaire à l'axe ZZ' se déplace sous l'action d'un moteur électrique 10. [26] Un second axe motorisé XX', disposé horizontalement et perpendiculaire à l'axe ZZ', supporte un second (2) et un troisième rouleau (3) respectivement d'axes y2 y'2 et y3 y'3, lesdits axes étant parallèle à l'axe yi y',,. Les rouleaux 2 et 3 se déplacent le long de l'axe XX' symétriquement par rapport à l'axe ZZ' sous l'action du moteur 20. [27] Un support galbé 6, disposé au pied du châssis, permet de recevoir un pneumatique dont on souhaite extraire le boudin mousse placé dans son volume intérieur. [28] Les figures suivantes illustrent les différentes étapes du procédé. [29] Une première étape consiste à abaisser le rouleau 1 sur la bande de roulement du 30 pneumatique de manière a enfoncer ladite surface par poinçonnement jusqu'à repousser le sommet du boudin moussa radialement à l'intérieur du périmètre délimité par les talons du pneumatique, de manière
Procédé d'extraction d'un boudin mousse (B) de l'espace intérieur d'un pneumatique (P), dans lequel après avoir formé un espace E entre le sommet du boudin mousse et les talons du pneumatique, on introduit dans cet espace un moyen (F), apte à maintenir ledit espace (E) libre d'accès de manière à autoriser l'introduction d'un premier rouleau (1) dans ledit espace (E), et d'un second et un troisième rouleaux (2 et 3) dans l'espace intérieur délimite par le diamètre interne du boudin mousse. Après avoir extrait le moyen de maintien (F), on déplace le premier rouleau (1) relativement au second et au troisième rouleaux (2 et 3) de manière à entraîner le boudin entre les second et troisième rouleaux (2 et 3) et à lui faire prendre une forme en U, et on dégage le pneumatique, et on libère le boudin mousse en manoeuvrant les rouleaux (1, 2, 3)
1) Procédé d'extractic n d'un boudin mousse (B) de l'espace intérieur d'un pneumatique (P), dans lequel on appuie fortement dans la direction radiale sur la bande de roulement du pneumatique (P) à l'aide d'un moyen (1) apte à poinçonner ladite surface jusqu'à repousser le sommet du boudin mousse radialement à l'intérieur du périmètre délimité par les talons du pneumatique, afin de 11mner un espace (E) entre le sommet du boudin mousse et les talons du pneumatique, caractérisé en ce que - on introduit dans l'espace (E) un moyen (F), apte à maintenir ledit espace (E) 10 libre d'accès lorsque l'on relâche l'effort appliqué à l'étape précédente, et -on relâche l'efïnrt appliqué sur la bande de roulement, - on introduit a':ialement, un premier rouleau (1) d'axe y, y'i dans l'espace (E), et un second e un troisième rouleaux (2 et 3)., respectivement d'axe yz y'z et y3 y'3, dans l'espnee intérieur délimité par le diamètre interne du boudin mousse, 15 les axes y y'2 et y3 y'3 étant parallèles entre eux, - après avoir extrait le moyen de maintien (F), on déplace le premier rouleau (1) relativement ,2 ii second et au troisième rouleaux (2 et 3) selon un axe sensiblement situé dans le plan médiateur aux deux axes y2 y'z et y3 y'3, et perpendiculaire au plan formé par les axes y2 Y'2 et y3 y'3, de manière à 20 entraîner le boudin entre les second et troisième rouleaux (2 et 3) et à lui faire prendre une forme en U, - on dégage le h neumatique, et on libère le boudin mousse en manoeuvrant les rouleaux (1, 2, ~1). 2) Méthode selon la 1, dans laquelle les rouleaux (1, 2, 3) sont montés 25 sur un châssis (5) comportant des moyens aptes à déplacer le premier rouleau 1 le long d'un premier axe ZZ', et à déplacer les second et troisième rouleau, de manière symétrique par rapport à l'axe ZZ', selon un axe XX' perpendiculaire à l'axe ZZ'. 3) Méthode selon la 1 ou 2 dans laquelle on appuie fortement sur la bande de roulement du pneumatique (P) en manoeuvrant de manière appropriée le premier 30 rouleau (1). 4) Méthode selon l'une des 1 à 3, dans laquelle le moyen de maintien (F) est formé de deux branches (101, 102), parallèles entre elles, et solidaires par l'une de leur extrémité à une tête de fourche (100). 5) Méthode selon la 4 dans laquelle l'espacement entre les fourches (101, 102) est adapté pour permettre d'introduire axialement le premier rouleau entre les deux fourches lors de l'introduction du premier rouleau (1) dans l'espace (E) libéré entre le sommet du boudin mousse et les talons du pneumatique.
B
B60
B60C
B60C 25
B60C 25/00
FR2889595
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE LOCALISATION DE LA POSITION D'UNE ROUE D'UN VEHICULE
20,070,209
L'invention concerne un procédé et un dispositif de localisation de la position d'une roue d'un véhicule équipée d'un boîtier électronique adapté pour émettre, lors de la réception d'un signal de requête d'identification de puissance supérieure à un seuil de détection prédéterminé, et à destination d'une unité centrale montée sur le véhicule, des signaux représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue comportant, en outre, un code d'identification de cette dernière. L'invention s'étend, en outre, à des procédés de localisation alliant le procédé selon l'invention et d'éventuels autres procédés de localisation pour effectuer la localisation de l'ensemble des roues d'un véhicule. Elle s'étend également aux dispositifs de localisation mettant en oeuvre de tels procédés de localisation. De plus en plus de véhicules automobiles possèdent, à des fins de sécurité, des systèmes de surveillance comportant des boîtiers électroniques munis de capteurs montés sur chacune des roues du véhicule, dédiés à la mesure de paramètres, tels que pression ou température des pneumatiques équipant ces roues, et destinés à informer le conducteur de toute variation anormale du paramètre mesuré. Ces systèmes de surveillance sont classiquement dotés d'un boîtier électronique monté sur chacune des roues du véhicule et comportant un capteur de température et / ou de pression, un microprocesseur et un émetteur radiofréquence (ou émetteur RF), et d'une unité centrale de réception des signaux émis par les émetteurs, comportant un calculateur intégrant un récepteur radiofréquence (ou récepteur RF) connecté à une antenne. Un des problèmes que nécessitent de résoudre de tels systèmes de surveillance réside dans l'obligation de devoir associer à chaque signal reçu par le récepteur de l'unité centrale, une information concernant la localisation du boîtier ayant émis le signal et donc de la roue à l'origine de ce signal, cette obligation perdurant pendant la durée de vie du véhicule, c'est à dire devant être respectée même après des changements de roues ou plus simplement des inversions de la position de ces roues. A l'heure actuelle, une première méthode de localisation consiste à utiliser trois antennes basse fréquence positionnées chacune à proximité d'une des roues du véhicule, et à effectuer une procédure de localisation consistant à exciter successivement chacune de ces trois antennes par l'émission d'un champ magnétique basse fréquence. Selon cette procédure, le capteur monté sur la roue située à proximité de l'antenne excitée commande, en réponse et à destination de l'unité centrale, l'émission d'un signal basse fréquence comportant un code d'identification du dit capteur, de sorte que l'excitation successive des trois antennes conduit à la localisation des trois boîtiers électroniques montés sur les roues jouxtant ces antennes, et par déduction, à la localisation du quatrième boîtier. Le principal avantage d'un tel procédé réside dans le fait que la procédure de localisation est très rapide et conduit à une localisation quasi-instantanée après le démarrage du véhicule. Par contre, cette solution impose d'équiper le véhicule de trois antennes avec toutes les sujétions afférentes: câbles de connexion, amplificateurs de commande..., de sorte qu'elle s'avère coûteuse. Cet inconvénient relatif au coût d'installation des moyens de mise en oeuvre du procédé de localisation peut être résolu lorsque le véhicule est équipé d'un dispositif d'accès mains libres destiné à permettre d'accéder au dit véhicule et de démarrer ce dernier. En effet, la solution consiste alors, tel que notamment décrit dans la demande de brevet WO 02/051654, à utiliser les antennes émettrices ainsi que leurs moyens d'alimentation incorporant un élévateur de tension, de ce dispositif d'accès mains libres, pour mettre en oeuvre la procédure de localisation des roues. Tel que décrit dans la demande de brevet précitée, la mise en oeuvre de cette solution consiste, par exemple, à commander l'émission par les antennes émettrices d'un signal non codé lorsque les dites antennes sont utilisées en vue de la localisation des roues, et à commander l'émission d'un signal codé lors de l'utilisation des antennes à leur fin originale de contrôle de l'accès au véhicule. Une telle solution très séduisante en théorie s'avère par contre très délicate à mettre en oeuvre dans la pratique. En effet, les antennes des dispositifs d'accès mains libres ne sont pas positionnées de façon idéale en vue de permettre la localisation des roues d'un véhicule. De plus, le coût de revient de l'ensemble "antennes / élévateur de tension" rend cette solution inapplicable à un véhicule dépourvu de dispositif d'accès mains libres. En conclusion, chacune des deux principales solutions mises en oeuvre actuellement en vue de la localisation de roues d'un véhicule, d'une part, présente une pluralité d'inconvénients propres, et d'autre part n'offre aucune souplesse d'utilisation. La présente invention vise à pallier les inconvénients des procédés de localisation actuels ci-dessus décrits, et a pour principal objectif de fournir un procédé de localisation très performant conçu à la base pour permettre la localisation d'une roue de véhicule, mais pouvant éventuellement être associé à d'autres procédés pour permettre à moindres frais, et pour divers niveaux d'équipements d'un véhicule, la localisation des autres roues de ce véhicule A cet effet, l'invention vise, en premier lieu, un procédé de localisation de la position d'une roue d'un véhicule équipée d'un boîtier électronique adapté pour émettre, lors de la réception d'un signal de requête d'identification de puissance supérieure à un seuil de détection prédéterminé, et à destination d'une unité centrale montée sur le véhicule, des signaux représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue comportant, en outre, un code d'identification de cette dernière. Selon l'invention, ce procédé de localisation consiste: É à équiper le véhicule de deux antennes émettrices, une antenne latérale et une antenne frontale, disposées de 5 façon à présenter des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située la roue à localiser, É et à commander simultanément l'émission par les deux antennes émettrices de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la 10 roue à localiser, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique équipant ladite roue. Il est à noter que dans l'intégralité de la présente demande, on entend définir classiquement: - par antenne latérale une antenne positionnée au voisinage d'un des côtés longitudinaux du véhicule, entre la roue avant et la roue arrière correspondantes, et adaptée pour que sa zone de couverture englobe ces deux roues, - par antenne frontale une antenne positionnée et adaptée pour que sa zone de couverture englobe les deux roues 20 montées sur un essieu. Le principe du concept de base de l'invention réside donc dans la commande de l'émission simultanée par deux antennes, de deux signaux de requête d'identification en phase, de sorte que le signal vu par le boîtier électronique équipant la roue à localiser consiste en la résultante (addition vectorielle) de ces deux signaux. De ce fait, le procédé selon l'invention permet d'obtenir, sans aucun surcoût d'installation, tous les avantages procurés par la présence d'un élévateur de tension, et donc de fournir un procédé de localisation aussi performant qu'un procédé de localisation utilisant un tel élévateur de tension, sans avoir a en supporter le coût correspondant. Un tel procédé de localisation peut, en outre constituer une des étapes d'un procédé général de localisation des roues d'un véhicule, et ainsi être associé à d'autres types de procédés de localisation dont la conception peut avantageusement varier en vue d'être adaptée au niveau d'équipement du véhicule. Une première solution avantageuse de localisation des roues d'un véhicule consiste ainsi, selon l'invention, à décliner le concept de base de l'invention, de façon à localiser successivement, selon ce concept, toutes les roues du véhicule. Selon ce principe, le procédé de localisation des roues d'un véhicule consiste avantageusement: É à équiper le véhicule de quatre antennes émettrices consistant en deux antennes frontales, respectivement avant et arrière, et en deux antennes latérales, respectivement droite et gauche, positionnées de façon à former quatre paires d'antennes émettrices, respectivement "antenne avant / antenne droite" ,"antenne avant / antenne gauche", "antenne arrière / antenne droite", et "antenne arrière / antenne gauche", présentant chacune une zone de couverture comportant une zone commune dans laquelle s'étend une roue à localiser, respectivement roue avant droite, roue avant gauche, roue arrière droite, et roue arrière gauche, É et à commander successivement une émission simultanée et en phase des deux antennes émettrices d'au moins trois des quatre paires d'antennes de façon à identifier successivement chacune des roues correspondantes. Ce premier procédé de localisation s'effectue moyennant l'installation de quatre antennes, mais autorise un positionnement relatif assez lointain des dites antennes par rapport aux roues sans toutefois nécessiter d'élévateur de tension grâce aux spécificités du concept de base de l'invention. Par ailleurs, ce procédé requérant quatre antennes, on utilise avantageusement, en vue de sa mise oeuvre, les antennes d'un dispositif d'accès mains libres équipant le véhicule, adapté pour permettre d'accéder au dit véhicule et de démarrer ce dernier. Une deuxième solution avantageuse de localisation des roues d'un véhicule permet de réduire à trois le nombre d'antennes 5 émettrices. A cet effet, le procédé de localisation consiste avantageusement: É à équiper le véhicule de trois antennes consistant, d'une part en deux antennes latérales, respectivement antenne io droite et antenne gauche, positionnées chacune à proximité d'une des deux roues, respectivement roue droite et roue gauche, d'un même essieu, et d'autre part en une antenne frontale positionnée à proximité de l'autre essieu, la dite antenne frontale et chaque antenne latérale présentant des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située une roue portée par l'essieu voisin de l'antenne frontale, É à commander successivement l'émission par chacune des antennes latérales d'un signal de requête d'identification adapté pour présenter une puissance, d'une part supérieure au seuil de détection du boîtier électronique équipant la roue située à proximité de la dite antenne latérale, et d'autre part inférieure au seuil de détection des autres boîtiers électroniques, de façon à localiser successivement chacune des roues droite et gauche situées à proximité des dites antennes latérales, É et à commander l'émission simultanée par une antenne latérale et l'antenne frontale,de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue située dans la zone commune des zones de couverture des dites antennes, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique équipant ladite roue. Cette réduction du nombre d'antennes est obtenue moyennant le positionnement des antennes latérales à proximité chacune d'une roue, de façon à permettre de réveiller cette roue par l'émission d'un signal en provenance de cette seule antenne sans nécessiter d'augmentation de puissance du dit signal. A ces fins, une solution avantageuse consiste à intégrer les deux antennes latérales chacune dans un répétiteur de clignotant positionné à proximité d'une roue avant du véhicule, et à positionner l'antenne frontale à proximité de l'essieu arrière du dit véhicule. Une troisième solution avantageuse de localisation des roues d'un véhicule permet de réduire à deux le nombre d'antennes émettrices. 1 o A cet effet, le procédé de localisation consiste avantageusement: É à équiper le véhicule, d'une part de deux antennes consistant en une antenne latérale et en une antenne frontale disposées de façon à présenter des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située une roue, et d'autre part de moyens d'alimentation des dites antennes comportant un élévateur de tension apte à permettre l'émission par chaque antenne de signaux présentant, au niveau de chaque roue située dans la zone de couverture de la dite antenne, une puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique équipant la dite roue, É à effectuer une première procédure de localisation d'une roue au cours de laquelle: on alimente les deux antennes par l'intermédiaire de l'élévateur de tension, - on commande l'émission par une des deux antennes d'un signal de requête d'identification, - et on commande, simultanément à l'émission du signal de requête d'identification, l'émission, par l'autre antenne d'un signal parasite conçu pour brouiller le signal de requête d'identification, É à effectuer une deuxième procédure de localisation d'une roue identique à la précédente et pour laquelle le rôle des deux antennes est inversé, É et à effectuer une troisième procédure de localisation d'une roue effectuée sans élévateur de tension, au cours de laquelle on commande l'émission simultanée par les deux antennes de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue située dans la zone commue des zones de couverture des dites antennes, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique équipant ladite roue. Cette réduction du nombre d'antennes est obtenue moyennant la mise en oeuvre, en vue de la localisation de deux des roues, de procédures de localisation particulières nécessitant un élévateur de tension, et dont le caractère sélectif résulte du fait que, lors de l'émission d'un signal de requête d'identification par une antenne, ce signal ne peut être identifié que par le boîtier électronique de la roue d'une part la plus proche de la dite antenne, et d'autre part éloignée de l'autre antenne. En effet, chacun des boîtiers électroniques équipant les roues reçoit un signal global composé d'une superposition du signal de requête d'identification émis par une antenne émettrice et du signal parasite émis par l'autre antenne. Toutefois, concernant le boîtier électronique de la roue la plus proche de l'antenne émettant le signal de requête d'identification et éloignée de l'autre antenne, le signal de requête d'identification est prépondérant par rapport au signal parasite résiduel. Par conséquent, le signal global reçu présente la forme générale du signal de requête d'identification, et est donc identifié comme étant ce signal de requête, entraînant l'émission en réponse d'un signal comportant le code d'identification de la roue. Les autres boîtiers électroniques reçoivent, quant à eux, un signal global dans lequel le signal parasite est prépondérant par rapport au signal résiduel de requête d'identification ou comportant un signal de requête d'identification trop affaibli pour être détecté. De ce fait, le signal global n'est pas identifiable par les dits boîtiers qui n'émettent donc aucun signal en réponse. Par ailleurs, de façon avantageuse selon ce mode de réalisation de l'invention, l'unité centrale commande l'émission de signaux de requête d'identification consistant en des signaux codés Manchester . L'invention s'étend à des dispositifs de localisation tels que définis dans les revendications de dispositif de la présente demande, destinés à la mise en oeuvre du procédé de base selon l'invention de localisation d'une roue de véhicule, et des procédés généraux conformes à l'invention de localisation des roues d'un véhicule. D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemples non limitatifs trois modes de réalisation préférentiels. Sur ces dessins: - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un véhicule doté d'un système de surveillance associé à une première variante de dispositif selon l'invention de localisation des roues du dit véhicule, - la figure 2 est un schéma illustrant le procédé de localisation d'une roue mis en oeuvre selon l'invention, - les figures 3a à 3c sont trois vues de dessus schématiques similaires à celle de la figure 1, illustrant les trois étapes de localisation mises en oeuvre par le dispositif de localisation représenté à cette figure 1 en vue de la localisation des quatre roues du véhicule, - la figure 4 est une vue de dessus schématique d'un véhicule doté d'un système de surveillance associé à une deuxième variante de dispositif selon l'invention de localisation des roues du dit véhicule, - la figure 5 est une vue de dessus schématique d'un véhicule doté d'un système de surveillance associé à une troisième 5 variante de dispositif selon l'invention de localisation des roues du dit véhicule, - et les figures 6a à 6c sont trois vues de dessus schématiques similaires à celle de la figure 5, illustrant les trois étapes de localisation mises en oeuvre par le dispositif de localisation représenté à cette figure 5 en vue de la localisation des quatre roues du véhicule. Les dispositifs de localisation selon l'invention représentés à titre d'exemple respectivement aux figures 1, 4, et 5 sont destinés à la localisation de la position de roues d'un véhicule. Ces dispositifs de localisation sont plus spécifiquement destinés à être intégrés dans un système de surveillance tel que celui, représenté aux figures 1, 4, et 5, équipant un véhicule 1 muni de quatre roues chaussées classiquement d'un pneumatique: deux roues avant 2, 3 et deux roues arrière 4, 5. De tels systèmes de surveillance comportent classiquement, en premier lieu, associé à chaque roue 2-5, un boîtier électronique 6-9, par exemple solidarisé sur la jante de la dite roue de façon à être positionné à l'intérieur de l'enveloppe du pneumatique. Chacun de ces boîtiers électroniques 6-9 intègre par exemple des capteurs dédiés à la mesure de paramètres, tels que pression et/ou température du pneumatique, connectés à un microprocesseur possédant un code d'identification du dit boîtier, et relié à un émetteur RF connecté à une antenne telle que 10 basse fréquence. Le système de surveillance comprend, également, un calculateur centralisé ou unité centrale 15 comportant un microprocesseur et intégrant un récepteur RF apte à recevoir les signaux émis par chacun des quatre boîtiers électroniques 6-9. De façon usuelle, un tel système de surveillance et notamment son unité centrale 15 sont conçus de façon à informer le conducteur de toute variation anormale des paramètres mesurés par les capteurs associés aux roues 2-5. Les dispositifs de localisation selon l'invention comprennent, quant à eux, classiquement des antennes émettrices connectées à l'unité centrale 15 et destinées à émettre des signaux de requête d'identification à réception desquels chaque boîtier électronique réveillé, c'est-à-dire chaque boîtier électronique recevant un signal de requête d'identification de puissance supérieure à un seuil de détection prédéterminé, est adapté pour émettre en réponse un signal comportant notamment son code d'identification. Selon le dispositif de localisation représenté à la figure 1, ces antennes émettrices 11-14 sont constituées d'antennes d'un dispositif usuellement connu sous l'appellation dispositif d'accès mains libres , adapté pour permettre d'accéder au véhicule 1 et éventuellement de démarrer ce dernier grâce à l'identification d'un badge électronique 16. Conformément aux dispositions d'un tel dispositif d'accès mains libres, ces antennes sont au nombre de quatre et consistent respectivement en: une antenne gauche 11 positionnée sur la poignée de la porte avant gauche du véhicule, - une antenne droite 12 positionnée sur la poignée de la porte avant droite du véhicule, - une antenne avant 13 positionnée au niveau du tableau de bord du véhicule, - et une antenne arrière 14 positionnée sur la poignée de la porte du coffre du véhicule. Bien évidemment, le positionnement exact de ces 30 antennes peut varier en fonction du véhicule. Le badge électronique 16 de ce système d'accès mains libres comprend, quant à lui, classiquement un calculateur intégrant un récepteur basse fréquence LF et un émetteur radio fréquence RF connectés à une antenne telle que 17. Ce dispositif de localisation est conçu pour scinder la procédure de localisation en trois étapes successives permettant chacune de localiser une des roues (roues 2 puis 3 puis 5 selon les figures 3a à 3c) par la mise en oeuvre du procédé de localisation d'une roue objet de la présente invention. A cet effet, et en premier lieu et de façon classique: - l'antenne gauche 11 présente une zone de couverture englobant les deux roues latérales gauche 2, 4, - l'antenne droite 12 présente une zone de couverture englobant les deux roues latérales droite 3, 5, - l'antenne avant 13 présente une zone de couverture englobant les deux roues avant 2, 3, - et l'antenne arrière 14 présente une zone de couverture englobant les deux roues latérales arrière 4, 5. Ainsi, tel que cela ressort notamment des figures 3a à 20 3c: -l'antenne gauche 11 et l'antenne avant 13 présentent des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située la roue avant gauche 2 (figure 3a), - l'antenne droite 12 et l'antenne avant 13 25 présentent des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située la roue avant droite 3 (figure 3b), - l'antenne droite 12 et l'antenne arrière 14 présentent des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située la roue arrière droite 5 (figure 3c) , - et l'antenne gauche 11 et l'antenne arrière 14 présentent des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située la roue arrière gauche 4 (non représenté). De plus, selon le procédé de l'invention et tel qu'illustré à la figure 2, en vue de la localisation d'une roue (roue 2 équipée du boîtier électronique 6 selon la figure 2), l'unité centrale 15 commande l'émission par les deux antennes présentant une zone de couverture commune dans laquelle est située la dite roue (antennes 11 et 13 à la figure 2), de deux signaux de requête d'identification identiques: - présentant, au niveau de la roue 2, une puissance inférieure au seuil de détection du boîtier électronique 6, - émis simultanément et en phase de façon à obtenir, au niveau de la roue 2, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique 6. Ainsi, tel que précité, l'activation simultanée et en phase de la paire d'antennes, "antenne gauche 11 / antenne avant 13" permet, tel que représenté aux figures 2 et 3a, de localiser la roue avant gauche 2. De même, l'activation simultanée et en phase de la paire d'antennes, "antenne droite 12 / antenne avant 13" permet, tel que représenté à la figure 3b, de localiser la roue avant droite 3. Enfin, l'activation simultanée et en phase de la paire d'antennes, "antenne droite 12 / antenne arrière 14" permet, tel que représenté à la figure 3c, de localiser la roue arrière droite 5. La localisation de la dernière roue, roue arrière gauche 25 4 en l'exemple, se déduit enfin des trois localisations précitées. Il est à noter que, de façon évidente, la combinaison de trois roues localisées selon le procédé de l'invention peut différer de la combinaison précitée. De plus, une quatrième étape mise en oeuvre en utilisant la paire d'antennes non utilisée lors des trois étapes précédentes ("antenne gauche 11 / antenne arrière 14" selon l'exemple ci-dessus) peut servir à la localisation de la quatrième roue (roue arrière gauche 4 selon l'exemple ci-dessus). Selon la deuxième variante de dispositif de localisation représentée à la figure 4, les antennes émettrices sont au nombre de trois 5 et consistent en: - une antenne gauche 11 a positionnée dans le répétiteur de clignotant gauche du véhicule 1, par conséquent à proximité de la roue avant gauche 2 du dit véhicule, - une antenne droite 12a positionnée dans le 10 répétiteur de clignotant droit du véhicule 1, par conséquent à proximité de la roue avant gauche 2 du dit véhicule, - et une antenne arrière 14 positionnée sur la poignée de la porte du coffre du véhicule 1 et donc identique à celle du dispositif de localisation représenté à la figure 1. Selon ce mode de réalisation, l'émission par une des antennes gauche 11 a ou droite 12a d'un signal de requête d'identification de puissance similaire à celle des signaux émis par les antennes du premier mode de réalisation ci-dessus, est suffisante pour réveiller le boîtier électronique 6, 7 de la roue avant 2, 3 voisine, du fait de la proximité des répétiteurs par rapport à la dite roue avant. La troisième roue, roue arrière 4 ou 5, est quant à elle localisée par la mise en oeuvre du procédé de localisation d'une roue conforme à l'invention, en commandant l'émission par l'antenne arrière 14 et l'une des antennes gauche 11 a ou droite 12a de signaux de requête d'identification émis simultanément et en phase. Les deux dispositifs de localisation ci-dessus décrits en référence notamment aux figures 1 et 4 présentent en commun l'avantage de pouvoir fonctionner avec de faibles puissances d'émission des signaux de requête d'identification, et donc de ne pas nécessiter la présence d'un élévateur de tension. Selon la troisième variante de dispositif de localisation représentée à la figure 5, les antennes émettrices sont au nombre de deux et consistent en: - une antenne gauche 11 c positionnée sur la poignée de 5 la porte avant gauche du véhicule 1, et donc identique à l'antenne 11 du dispositif de localisation représenté à la figure 1. - et une antenne arrière 14 positionnée sur la poignée de la porte du coffre du véhicule 1 et donc identique à l'antenne 14 du dispositif de localisation représenté à la figure 1. Ce dispositif de localisation met en oeuvre, en premier lieu, un procédé de localisation spécifique nécessitant un élévateur de tension afin que les signaux de requête d'identification émis par l'antenne gauche 11 a et respectivement l'antenne arrière 14, présentent une puissance suffisante pour réveiller les boîtiers électroniques 6, 8 des deux roues gauche 2, 4, et respectivement les boîtiers électroniques 8, 9 des deux roues arrière 4, 5. Ce procédé de localisation se subdivise en deux sous étapes similaires permettant chacune de localiser une roue, et consistant pour la première sous étape, tel que représenté à la figure 6a, à commander: -l'émission, par une des deux antennes émettrices, antenne gauche 11c selon la figure 6a, d'un signal de requête d'identification, - simultanément à l'émission du signal de requête d'identification, l'émission par l'autre antenneémettrice, antenne arrière 14 selon la figure 6a, d'un signal parasite conçu pour brouiller le signal de requête d'identification, et pour rendre non identifiable ce dernier. Selon cette procédure, seule la roue avant gauche 2 reçoit un signal de requête d'identification identifiable par le boîtier électronique 6 équipant cette roue 2. En effet, cette roue 2 reçoit un signal global composé de façon prépondérante par le signal de requête d'identification, et assimilable à ce dernier. Par contre, la roue arrière gauche 4 située dans la zone commune des zones de couverture des deux antennes 11c, 14 reçoit un signal global composé à parts équivalentes du signal de requête d'identification et du signal parasite, par conséquent non identifiable. La roue arrière droite 5 reçoit, quant à elle, un signal global composé de façon prépondérante du signal parasite, et donc non 1 o identifiable. Enfin, la roue avant droite 3 reçoit un signal global composé de façon prépondérante du signal de requête d'identification, mais présentant une puissance inférieure au seuil de détection du boîtier électronique 7 équipant cette roue 3. Cette première sous étape permet donc de localiser la roue avant gauche 2 du véhicule 1. La seconde sous étape est similaire à la première sous étape ci-dessus décrite, avec, tel que représenté à la figure 6b, inversion du rôle des deux antennes 11c, 14: émission d'un signal de requête d'identification par l'antenne arrière 14, et simultanément, émission par l'antenne gauche 11 c d'un signal parasite conçu pour brouiller le signal de requête d'identification. Selon cette procédure, seule la roue arrière droite 5 reçoit un signal de requête d'identification identifiable par le boîtier 25 électronique 9 équipant cette roue 5. En effet, cette roue 5 reçoit un signal global composé de façon prépondérante par le signal de requête d'identification, et assimilable à ce dernier. Par contre, la roue arrière gauche 4 située dans la zone 30 commune des zones de couverture des deux antennes 11 c, 14 reçoit un signal global composé à parts équivalentes du signal de requête d'identification et du signal parasite, par conséquent non identifiable. La roue avant gauche 2 reçoit, quant à elle, un signal global composé de façon prépondérante du signal parasite, et donc non identifiable. Enfin, la roue avant droite 3 reçoit un signal global de faible puissance composé, en outre, de façon prépondérante du signal parasite. Cette seconde sous étape permet donc de localiser la 10 roue arrière droite 5 du véhicule 1. Par ailleurs, concernant ces deux sous étapes de localisation et tel que représenté aux figures 6a et 6b, les signaux de requête d'identification consistent en des signaux codés Manchester . Les signaux parasites conçus pour brouiller ces signaux de requête d'identification consistent, quant à eux, tel que représenté aux figures 6a et 6b, en des signaux comportant une portion de signal modulé de longueur au moins égale à celle du code Manchester . En dernier lieu, selon ce troisième mode de réalisation, la troisième roue, roue arrière gauche 4 en l'exemple, est quant à elle localisée par la mise en oeuvre du procédé de localisation d'une roue conforme à l'invention, en commandant, tel que représenté à la figure 6c, une émission simultanée et en phase, par les deux antennes 11 c et 14, de signaux de requête d'identification d'une puissance inférieure au seuil de détection des boîtiers électroniques 5-9. Selon le principe de l'invention et tel que représenté à la figure 6c, seul le boîtier électronique 8 de la roue arrière gauche 4 reçoit un signal résultant de requête d'identification présentant une puissance supérieure au seuil de détection du dit boîtier électronique, apte à réveiller ce dernier. La localisation du dernier boîtier (7) est déterminé par déduction
L'invention concerne un procédé et un dispositif de localisation de la position d'une roue (2) d'un véhicule (1). Selon le procédé de l'invention, on équipe le véhicule (1) de deux antennes émettrices, une antenne latérale (11) et une antenne frontale (13), disposées de façon à présenter des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située la roue (2) à localiser, et on commande simultanément l'émission par les deux antennes émettrices (11, 13) de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue (2) à localiser, un signal résultant de puissance supérieure à un seuil de détection d'un boîtier électronique (6) équipant ladite roue.
1/ Procédé de localisation de la position d'une roue (2) d'un véhicule (1) équipée d'un boîtier électronique (6) adapté pour émettre, lors de la réception d'un signal de requête d'identification de puissance supérieure à un seuil de détection prédéterminé, et à destination d'une unité centrale (15) montée sur le véhicule (1), des signaux représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue comportant, en outre, un code d'identification de cette dernière, le dit procédé de localisation étant caractérisé en ce qu'il consiste: É à équiper le véhicule (1) de deux antennes émettrices, une antenne latérale (11) et une antenne frontale (13), disposées de façon à présenter des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située la roue (2) à localiser, É et à commander simultanément l'émission par les deux antennes émettrices (11, 13) de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue (2) à localiser, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique (6) équipant ladite roue. 2/ Procédé selon la 1 de localisation des 20 roues (2-5) d'un véhicule (1), caractérisé en ce que: É on équipe le véhicule (1) de quatre antennes émettrices (11-14) consistant en deux antennes frontales, respectivement avant (13) et arrière (14), et en deux antennes latérales, respectivement droite (12) et gauche (11), positionnées de façon à former quatre paires d'antennes émettrices, respectivement "antenne avant (13) / antenne droite" (12), "antenne avant (13) / antenne gauche (11)", "antenne arrière (14) / antenne droite (12)", et "antenne arrière (14) / antenne gauche (11)", présentant chacune une zone de couverture comportant une zone commune dans laquelle s'étend une roue (2-5) à localiser, respectivement roue avant droite (3), roue avant gauche (2), roue arrière droite (5), et roue arrière gauche (4), É et on commande successivement une émission simultanée et en phase de deux antennes émettrices d'au moins trois des 5 quatre paires d'antennes (12-13, 11-13, 12-14, 11-14) de façon à identifier successivement chacune des roues (2-5) correspondantes. 3/ Procédé de localisation selon la 2 caractérisé en ce que l'on utilise les antennes (11-14) d'un dispositif d'accès mains libres équipant le véhicule (1), adapté pour permettre d'accéder au dit véhicule et de démarrer ce dernier. 4/ Procédé selon la 1 de localisation des roues (2-5) d'un véhicule (1), caractérisé en ce que: É on équipe le véhicule (1) de trois antennes (11a, 12a, 14) consistant, d'une part en deux antennes latérales, respectivement antenne droite (12a) et antenne gauche (11a), positionnées chacune à proximité d'une des deux roues, respectivement roue droite (3) et roue gauche (2), d'un même essieu, et d'autre part en une antenne frontale (14) positionnée à proximité de l'autre essieu, la dite antenne frontale et chaque antenne latérale (11a, 12a) présentant des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située une roue (4, 5) portée par l'essieu voisin de l'antenne frontale (14), É on commande successivement l'émission par chacune des antennes latérales (11a, 12a) d'un signal de requête d'identification adapté pour présenter une puissance, d'une part supérieure au seuil de détection du boîtier électronique (6, 7) équipant la roue (2, 3) située à proximité de la dite antenne latérale, et d'autre part inférieure au seuil de détection des autres boîtiers électroniques, de façon à localiser successivement chacune des roues droite (3) et gauche (2) situées à proximité des dites antennes latérales, É et on commande l'émission simultanée par des antennes latérales (11a, 12a) et l'antenne frontale (14), de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue (4, 5) située dans la zone commune des zones de couverture des dites antennes, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique (8) équipant ladite roue. 5/ Procédé de localisation selon la 4 caractérisé en ce que l'on intègre les deux antennes latérales (11 a, 12a) chacune dans un répétiteur de clignotant positionné à proximité d'une roue avant (2, 3) du véhicule (1), et en ce que l'on positionne l'antenne frontale (14) à proximité de l'essieu arrière du dit véhicule. 6/ Procédé selon la 1 de localisation des roues (2-5) d'un véhicule (1), caractérisé en ce que: É on équipe le véhicule (1), d'une part de deux antennes consistant en une antenne latérale (11c) et en une antenne frontale (14) disposées de façon à présenter des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située une roue (4), et d'autre part de moyens d'alimentation des dites antennes comportant un élévateur de tension apte à permettre l'émission par chaque antenne (11c, 14) de signaux présentant, au niveau de chaque roue située dans la zone de couverture de la dite antenne, une puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique équipant la dite roue, É on effectue une première procédure de localisation d'une roue au cours de laquelle: - on alimente les deux antennes (11c, 14) 25 par l'intermédiaire de l'élévateur de tension, - on commande l'émission par une des deux antennes (11c) d'un signal de requête d'identification, - et on commande, simultanément à l'émission du signal de requête d'identification, l'émission, par l'autre 30 antenne (14) d'un signal parasite conçu pour brouiller le signal de requête d'identification, É on effectue une deuxième procédure de localisation d'une roue identique à la précédente et pour laquelle le rôle des deux antennes (11c, 14) est inversé, É et on efectue une troisième procédure de localisation d'une roue effectuée sans élévateur de tension, au cours de laquelle on commande l'émission simultanée par les deux antennes (11c, 14) de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue (4) située dans la zone commune des zones de couverture des dites antennes, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique (8) équipant ladite roue. 7/ Procédé de localisation selon la 6 caractérisé en ce que l'on commande l'émission de signaux de requête d'identification consistant en des signaux codés Manchester . 8/ Dispositif de localisation de la position d'une roue (2) d'un véhicule (1) équipée d'un boîtier électronique (6) adapté pour émettre, lors de la réception d'un signal électromagnétique de requête d'identification de puissance supérieure à un seuil de détection prédéterminé, et à destination d'une unité centrale (15) montée sur le véhicule (1), des signaux représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue comportant, en outre, un code d'identification de cette dernière, le dit dispositif de localisation étant caractérisé en ce qu'il comprend: É deux antennes émettrices (11, 13), une antenne latérale (11) et une antenne frontale (13), disposées de façon à présenter des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située la roue (2) à localiser, É et une unité centrale (15) mettant en oeuvre une procédure de localisation consistant à commander simultanément l'émission par les deux antennes émettrices (11, 13) de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue (2) à localiser, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique (6) équipant ladite roue. 9/ Dispositif selon la 8 de localisation des roues d'un véhicule, caractérisé en ce que: É il comprend quatre antennes émettrices (11-14) consistant en deux antennes frontales, respectivement avant (13) et arrière (14), et en deux antennes latérales, respectivement droite (12) et gauche (11), positionnées de façon à former quatre paires d'antennes émettrices, respectivement, "antenne avant (13) / antenne droite (12)", "antenne io avant (13) / antenne gauche (11)", "antenne arrière (14) / antenne droite (12)", et "antenne arrière (14) / antenne gauche (11)", présentant chacune une zone de couverture comportant une zone commune dans laquelle s'étend une roue (2-5) à localiser, respectivement roue avant droite (3), roue avant gauche (2), roue arrière droite (5), et roue arrière gauche (4), É l'unité centrale (15) commande successivement une émission simultanée et en phase des deux antennes émettrices d'au moins trois des quatre paires d'antennes (12-13, 11-13, 12-14, 11-14), de façon à identifier successivement chacune des roues correspondantes. 10/ Dispositif de localisation selon la 9 caractérisé en ce que les antennes émettrices (11-14) sont constituées des antennes d'un dispositif mains libres équipant le véhicule (1), adapté pour permettre d'accéder au dit véhicule et de démarrer ce dernier. 11/ Dispositif selon la 8 de localisation des roues d'un véhicule (1), caractérisé en ce que: É il comprend trois antennes (11 a, 12a, 14) consistant, d'une part en deux antennes latérales, respectivement antenne droite (12a) et antenne gauche (11a), positionnées chacune à proximité d'une des deux roues, respectivement roue droite (3) et roue gauche (2), d'un même essieu, et d'autre part en une antenne frontale (14) positionnée à proximité de l'autre essieu, la dite antenne frontale et chaque antenne latérale (11 a, 12a) présentant des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située une roue (4, 5) portée par l'essieu voisin de l'antenne frontale (14), É l'unité centrale (15) met en oeuvre une première procédure de localisation consistant à commander successivement l'émission par chacune des antennes latérales (11a, 12a) d'un signal de requête d'identification adapté pour présenter une puissance, d'une part supérieure au seuil de détection du boîtier électronique (6, 7) équipant la roue (2, 3) située à proximité de la dite antenne latérale, et d'autre part inférieure au seuil de détection des autres boîtiers électroniques, de façon à localiser successivement chacune des roues droite (3) et gauche (2) situées à proximité des dites antennes latérales, É et l'unité centrale (15) met en oeuvre une seconde procédure de localisation consistant à commander l'émission simultanée par une antenne latérale (11a) et l'antenne frontale (14), de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue (4) située dans la zone commune des zones de couverture des dites antennes, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique (8) équipant ladite roue. 12/ Dispositif de localisation selon la 11 caractérisé en ce que les deux antennes latérales (11a, 12a) sont intégrés chacune dans un répétiteur de clignotant positionné à proximité d'une roue avant (2, 3) du véhicule (1), et en ce que l'antenne frontale (14) est positionnée à proximité de l'essieu arrière du dit véhicule. 13/ Dispositif selon la 8 de localisation des roues d'un véhicule (1), caractérisé en ce que: É il comprend, d'une part deux antennes (11c, 14) consistant en une antenne latérale (11c) et en une antenne frontale (14) disposées de façon à présenter des zones de couverture comportant une zone commune dans laquelle est située une roue (4), et d'autre part des moyens d'alimentation des dites antennes comportant un élévateur de tension apte à permettre l'émission par chaque antenne (11c, 14) de signaux présentant, au niveau de chaque roue située dans la zone de couverture de la dite antenne, une puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique équipant la dite roue, É l'unité centrale (15) met en oeuvre une première procédure de localisation d'une roue consistant à commander: - l'alimentation des deux antennes (11c, 14) par l'intermédiaire de l'élévateur de tension, - l'émission par une des deux antennes 10 (11c) d'un signal de requête d'identification, -et, simultanément à l'émission du signal de requête d'identification, l'émission, par l'autre antenne (14) d'un signal parasite conçu pour brouiller le signal de requête d'identification, É l'unité centrale (15) met en oeuvre une deuxième procédure de localisation d'une roue identique la précédente et pour laquelle le rôle des deux antennes (11c, 14) est inversé, É et l'unité centrale (15) met en oeuvre une troisième procédure de localisation d'une roue effectuée sans élévateur de tension, au cours de laquelle on commande l'émission simultanée par les deux antennes (11c, 14) de deux signaux de requête d'identification identiques en phase, de puissances adaptées pour obtenir, au niveau de la roue (4) située dans la zone commune des zones de couverture des dites antennes, un signal résultant de puissance supérieure au seuil de détection du boîtier électronique (8) équipant la dite roue.
G
G01,G08
G01S,G08C
G01S 5,G08C 17
G01S 5/18,G08C 17/02
FR2888145
A1
PROCEDE DE FABRICATION ET D'ASSEMBLAGE PAR BRASURE DE BILLES EN SUPERALLIAGE ET OBJETS FABRIQUES AVEC DE TELS ASSEMBLAGES
20,070,112
ONERA309.FRD L'invention concerne un procédé pour réaliser simultanément une multiplicité de corps creux métalliques. L'émission sonore d'un avion à usage commercial peut attein- dre 155 dB au décollage, valeur supérieure au seuil de douleur auditive évalué à 130 dB. Il est donc souhaitable de diminuer ce niveau d'émission sonore. Une voie pour tenter de résoudre ce problème consiste à absorber le bruit à l'un de ses points d'émission, c'est-à-dire au niveau des moteurs. Des solutions ont déjà été mises en oeuvre dans les parties "froides" des moteurs, mais les parties "chaudes" ne font actuellement l'objet d'aucun traitement acoustique. Il est donc souhaitable de développer un matériau ayant une fonction d'absorption acoustique destiné aux parties chaudes des moteurs d'avions. Pour ce faire, une voie envisagée est d'élaborer une tuyère capable d'absorber en partie le bruit produit à l'intérieur du moteur. Par ailleurs, pour remplir une fonction de protection des biens et des personnes, la fabrication de systèmes capables d'absorber beaucoup d'énergie cinétique tout en présentant un poids très faible est d'un indéniable intérêt. Un système peut répondre à ces différents cahiers des 30 charges: l'utilisation de matériaux cellulaires à base de billes. Cependant, il n'existe actuellement sur le marché que des sphères à base de nickel et des sphères céramiques ou organiques. L'assemblage par frittage de ces éléments ne permet pas de varier à l'infini les combinaisons souhaitables pour la réalisation des objectifs ci-dessus et en outre les capacités en températures sont extrêmement limitées tant au niveau de la résistance mécanique qu'à celui de la résistance à l'environnement oxydant et corrosif rencontré dans les moteurs d'avions. Pour résoudre ces difficultés il a été décidé d'étudier un nouveau matériau qui présenterait les avantages suivants: - Possibilité d'avoir des performances prédites dans un cahier des charges issu de la modélisation. - Possibilité d'être constitué du matériau le plus adapté à l'utilisation. - Possibilité d'avoir des parois denses en une seule opération. - Possibilité d'être multifonctionnel. L'invention vise notamment un procédé du genre défini en introduction, et prévoit qu'on part d'une multiplicité de corps de base comprenant chacun une coque en un premier matériau métallique entourant de tous côtés un espace central exempt de matériau métallique, et des particules à base d'un second matériau métallique différent du premier recouvrant la face intérieure et/ou la face extérieure de ladite coque, et qu'on lie entre elles lesdites particules de chaque corps de base par brasage. Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémen-25 taires ou de substitution, sont énoncées ci-après: - Le premier matériau métallique est constitué de nickel et/ou de cobalt. - Le second matériau métallique est constitué d'un superalliage à base de nickel et/ou de cobalt. - Le brasage est réalisé en utilisant comme brasure un alliage à base de nickel et/ou de cobalt contenant du bore ou 35 du phosphore. - La brasure est obtenue par dépôt chimique à partir d'un bain contenant au moins un sel de nickel et/ou de cobalt et un composé de bore ou de phosphore. - La brasure est sous la forme d'un revêtement desdites particules. - Les particules sont mises en oeuvre par collage au moyen 5 d'une colle qui est éliminée par pyrolyse lors du brasage. - Ledit espace central des corps de base est vide, lesdites particules recouvrant la face extérieure de la coque. - On dispose les corps de base en contact mutuel de manière à obtenir une structure métallique alvéolaire unitaire par le brasage des particules recouvrant l'ensemble des corps de base. - Ledit espace central des corps de base est occupé par un noyau en matière organique, les corps de base étant obtenus en appliquant lesdites particules sur le noyau et en recouvrant le tout d'un dépôt chimique du premier matériau métallique et le noyau étant éliminé par pyrolyse lors du brasage. - Le premier matériau métallique est éliminé par attaque chimique sélective après brasage. - Le premier matériau métallique est converti par un traite-ment d'aluminisation après brasage. - Lesdites coques ont sensiblement une forme sphérique. L'invention a également pour objet un ensemble de corps creux métalliques tel qu'on peut l'obtenir par le procédé défini ci-dessus, dans lequel chaque corps creux comprend une couche de superalliage à base de nickel et/ou de cobalt entourant de tous côtés un espace central vide. Selon un aspect de l'invention, on part d'une multiplicité de billes ou sphères et on dépose de la poudre de superalliage à la surface de chacune d'elles; pour ce faire on colle la poudre de l'alliage désiré pour la coque sur la surface des sphères servant de mandrin. Pour assurer un bon maintien des poudres pendant les opérations de brasage des grains de poudre entre eux, une coque rigide est nécessaire. Elle peut être déposée, si elle n'est pas présente à l'origine, soit par dessus les poudres de superalliage soit par dessous. Pour constituer le matériau, les billes seront assemblées par brasage. Pour ce faire, les billes élémentaires (en nickel pur, en nickel composite, en nickel revêtu par mécanosynthèse et en nickel revêtu par un superalliage collé) sont traitées chimiquement pour recevoir un dépôt de brasure (alliage nickel-bore déposé par le procédé décrit dans FR 2 531 103) qui sera suivi d'un traitement thermique pour le brasage proprement dit. Aux fins d'améliorer les propriétés en oxydation et en corrosion à chaud des objets ainsi obtenus, on peut faire subir au matériau un traitement d'aluminisation modifiée ou non tel que décrit par exemple dans FR 1 490 744 A, FR 2 094 258 A, FR 2 276 794 A, FR 2 638 174 A et FR 2 853 329 A. En effet, la composition d'un superalliage est choisie pour assurer la charge thermomécanique au cours de l'application haute température; mais sa résistance aux conditions thermochimiques de la veine gazeuse doit être assurée par un revêtement protecteur. L'invention est illustrée ci-après par des exemples non limitatifs. Exemple I Les dépôts électrolytiques ne permettent pas d'obtenir la composition chimique d'un superalliage. Pour pallier cette difficulté on peut fritter directement de la poudre de superalliage pour obtenir l'alliage désiré. Si on moule cette poudre on peut, après les traitements thermiques adéquats, obtenir la forme désirée. Mais cette opération ne permet pas d'obtenir des sphères creuses car la coque de la sphère s'effondre bien avant qu'un début de frittage puisse avoir lieu. Aussi, l'idée de départ est de coller des poudres de superalliage directement à la surface de mandrins en forme de billes et d'appliquer un traitement thermique destiné à fritter les grains de poudre de superalliage entre eux. Cette opération ne peut avoir lieu qu'à très haute température. Pour contourner cette nouvelle difficulté, les inventeurs ont décidé d'utiliser une technique de brasage. Ce traitement, inspiré de celui décrit dans le brevet du demandeur n 2 777 215, consiste à déposer une fine couche de brasure à base de nickel-bore à la surface de chaque grain de poudre de superalliage, ici l'alliage commercialisé sous la dénomination IN738 dont la composition est la suivante en % massiques: Ni: base; Co: 8,5; Cr: 16,0; Ti: 3,4; Al: 3,4; W: 2,6; Mo: 1,75; Ta: 1,75; C: 0,17. Ainsi un simple traitement thermique permet de braser les grains de poudre ensemble et de reconstituer le superalliage. Lorsque la poudre superalliage est prétraitée par un dépôt chimique de Ni-B, la couche de poudre devient, après un recuit, un alliage dense et homogène car les grains de poudre sont brasés entre eux. Dans le cas de cette invention, la couche de brasure Ni-B déposée est d'environ 0,1 pm. Cette couche est facile à obtenir de la manière suivante: on calcule la surface du lot de poudre à traiter. On en déduit la masse d'une couche de 0,1 pm de nickelbore (masse volumique 8,25 g/cm3 pour une teneur en bore d'environ 4 % en masse). Sachant que le bain doit contenir environ 8 g/1 de nickel pour fonctionner et que l'on désire travailler jusqu'à épuisement (c'est-àdire jusqu'à ce que la concentration en nickel devienne nulle), il faut et il suffit d'ajuster la quantité de bain à la quantité de poudre à traiter. De cette manière on obtient très facilement une couche de brasure d'épaisseur prédéterminée et reproductible. La poudre ainsi traitée doit être appliquée sur un mandrin sphérique dans le but d'obtenir des sphères creuses. Les poudres sont directement collées à la surface de billes en polystyrène expansé. Pour réaliser ce collage on procède comme suit: - On mélange dans un verre de montre environ 90 cm3 de poudre d'IN738 (D50 = 40}gym) revêtue de 0,1 pm de nickel bore et 10 cm3 de colle époxy de marque ARALDITE 2011 à l'aide d'un pistolet applicateur qui permet de doser les différentes quantités de colle et de durcisseur pour obtenir le mélange optimal conseillé par le fabricant. - Dans un deuxième temps on y ajoute une centaine de billes 10 en polystyrène. - Puis à l'aide d'un second verre de montre on roule les billes dans le mélange poudre + colle époxy. - Dès que toute la surface des mandrins est recouverte, les billes ainsi revêtues sont disposées sur un plateau perforé 15 et mis au séchage à l'étuve à 60 C. L'épaisseur de poudre + colle obtenue est d'environ 0,1 mm. Pour garder une tenue mécanique minimale des sphères devenant creuses à l'élimination du mandrin, une coque encore rigide à la température de fusion du nickel-bore est nécessaire. Pour ce faire un mince dépôt de nickel d'environ 40 pm est déposé à la surface de la couche composite poudre + nickel-bore + colle époxy. À ce stade le mandrin de polystyrène peut être dissous après le dépôt de nickel à l'aide d'acétone ou de préférence de benzène, avec, cependant, le risque d'obtenir un effondrement de la bille par dissolution du mandrin et de la colle. Il est donc préférable d'éliminer par pyrolyse le mandrin en même temps que la colle au cours du traitement thermique. Dans ce cas le traitement thermique choisi favorise une élimination douce du polystyrène par carbonatation. Pour ce faire les billes sont placées en vrac dans un pot en alumine muni d'un couvercle ajouré destiné à conserver les billes en place durant les opérations de pompage. Une fois un vide meilleur que 10-3 Pa obtenu, on applique le traitement thermique suivant: - rampe 0,5 C par minute jusqu'à la température de 450 C, - palier de 45 minutes, - rampe 5 C par minute jusqu'à la température de 1150 C, palier de 20 minutes, 5 - refroidissement rapide (de 1150 C jusqu'à 600 C en environ 15 minutes). À l'issue de ce traitement on obtient des billes en IN738 revêtues de nickel. Ce dernier peut être éliminé par un simple lavage dans une solution d'acide nitrique à 20 % en volume. Mais, dans le cas d'une protection contre l'oxydation et la corrosion à chaud, cette couche de nickel peut avantageusement être utilisée pour construire le revêtement de bêta NiAl par un traitement d'aluminisation bien connu de l'homme du métier. Dans cet exemple, les billes ainsi fabriquées ne sont pas assemblées entre elles et peuvent subir un traite-ment de surfaçage visant à les polir comme il est pratiqué dans le cas de la fabrication des billes de roulement à billes, à la seule différence que, dans notre cas, les sphères obtenues seront creuses. Elles peuvent ensuite être liées entre elles pour obtenir une structure métallique alvéolaire unitaire, par exemple par le procédé décrit dans FR 2 585 445 A. Exemple II À la différence de l'exemple I, on utilise ici en tant que mandrin des sphères creuses en nickel approvisionnées auprès de la société ATECA. Ces sphères creuses sont exemptes de polystyrène, un noyau initial de polystyrène ayant été éliminé par traitement thermique au cours du processus de fabrication du fournisseur. Après dépôt d'un mélange de poudre d'IN738 et de colle comme décrit dans l'exemple I, les sphères sont disposées sur un plateau perforé et mises à sécher à l'étuve à 60 C. Contrai- rement à l'exemple I, les billes peuvent alors subir directe- ment le traitement thermique. Pour ce faire, les billes sont mises en place sur un support de forme approprié selon la structure finale à obtenir, par exemple un support en forme de dièdre pour obtenir un empilement compact, puis disposées dans un four sous vide. Pour éviter une destruction du montage on peut soit recouvrir l'ensemble d'un couvercle ajouré (pour permettre l'élimination de l'air) soit coller les billes entre elles avec une colle à prise rapide cette fois-ci (de type cyanoacrylate). Dans tous les cas le traitement thermique à appliquer pourra être celui destiné à une opération de brasage quelconque car, hors la pyrolyse des colles (époxy et le cas échéant cyanoa- crylate) il n'y a pas de polystyrène à éliminer. Une fois un vide meilleur que 10-3 Pa obtenu, on applique le traitement - refroidissement rapide (de 1150 C jusqu'à 600 C en 20 environ 15 minutes). Dans ce cas l'objet final est obtenu en une seule opération: les grains de poudre sont brasés entre eux et les sphères creuses entre elles. Par contre, dans ce cas, il n'est pas possible de roder la partie externe de la coque pour obtenir une sphère parfaite. Comme dans l'exemple précédent, après les opérations d'assemblage, il est possible d'effectuer une aluminisation bien connue de l'homme du métier aux fins de protéger les objets obtenus contre l'oxydation et la corrosion à chaud. Exemple III On procède comme dans l'exemple II en remplaçant la poudre d'IN738 par de l'Astroloy dont la composition est la suivante en % massiques: Ni: base; Co: 17,0; Cr: 15,0; Ti: 3,5; Al: 4,0; Mo: 5,0; C: 0,04; B: 0,025. thermique suivant: jusqu'à la température de 450 C, - rampe 5 C par minute - palier de 45 minutes, jusqu'à la température de 1150 C, -rampe 5 C par minute - palier de 20 minutes, On obtient un résultat analogue, à savoir un objet en superalliage Astroloy aluminisé. L'invention n'est pas limitée au nickel et aux superalliages à base de nickel en tant que premier et second matériaux métalliques, mais elle est applicable à tous couples formés par un premier matériau métallique apte à former directement une coque continue, notamment par dépôt chimique, et un second matériau métallique n'ayant pas cette aptitude mais pouvant subir un brasage à l'état de poudre. On peut citer en tant que second matériau métallique, sans que cette liste soit exhaustive, les poudres d'alliages ferreux (aciers courants et réfractaires), d'alliages à base de nickel, de cobalt, de chrome, de cuivre, d'argent ou d'or. Cette technique est aussi applicable à des formes d'objets autres que des sphères: cubes creux, tubes de petites ou de grandes dimensions. Cette technique permet aussi de réaliser un matériau à la demande: l'objet est calculé, le mandrin est réalisé et le matériau final est réalisé (approche dite "material by design"). De ce fait, il est possible d'appliquer cette technique à des objets creux non plus sphériques mais de forme quelconque, dépendant du mandrin choisi (cubes, parallélépipèdes, tubes, ovoïdes, etc.)
Une poudre d'alliage recouverte de brasure est collée sur un noyau sphérique puis transformée en une couche d'alliage continue par brasage.
Revendications 1. Procédé pour réaliser simultanément une multiplicité de corps creux métalliques, caractérisé en ce qu'on part d'une multiplicité de corps de base comprenant chacun une coque en un premier matériau métallique entourant de tous côtés un espace central exempt de matériau métallique, et des particules à base d'un second matériau métallique différent du premier recouvrant la face intérieure et/ou la face exté-rieure de ladite coque, et qu'on lie entre elles lesdites particules de chaque corps de base par brasage. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le premier matériau métallique est constitué de nickel et/ou de cobalt. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel le second matériau métallique est constitué d'un superalliage à base de nickel et/ou de cobalt. 4. Procédé selon la 3, dans lequel le brasage est réalisé en utilisant comme brasure un alliage à base de nickel et/ou de cobalt contenant du bore ou du phosphore. 5. Procédé selon la 4, dans lequel la brasure est obtenue par dépôt chimique à partir d'un bain contenant au moins un sel de nickel et/ou de cobalt et un composé de bore ou de phosphore. 6. Procédé selon l'une des précédentes, dans 30 lequel la brasure est sous la forme d'un revêtement desdites particules. 7. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les particules sont mises en oeuvre par collage au moyen d'une colle qui est éliminée par pyrolyse lors du brasage. 8. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ledit espace central des corps de base est vide, 2888145 11 lesdites particules recouvrant la face extérieure de la coque. 9. Procédé selon la 8, dans lequel on dispose les corps de base en contact mutuel de manière à obtenir une structure métallique alvéolaire unitaire par le brasage des particules recouvrant l'ensemble des corps de base. 10. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel ledit espace central des corps de base est occupé par un noyau en matière organique, les corps de base étant obtenus en appliquant lesdites particules sur le noyau et en recouvrant le tout d'un dépôt chimique du premier matériau métallique et le noyau étant éliminé par pyrolyse lors du brasage. 11. Procédé selon la 10, dans lequel le premier matériau métallique est éliminé par attaque chimique sélective après brasage. 12. Procédé selon la 10, dans lequel le premier matériau métallique est converti par un traitement d'aluminisation après brasage. 13. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lesdites coques ont sensiblement une forme sphérique. 14. Ensemble de corps creux métalliques tel qu'on peut l'obtenir par le procédé selon l'une des précédentes, dans lequel chaque corps creux comprend une couche de superalliage à base de nickel et/ou de cobalt entourant de tous côtés un espace central vide.
B,C
B23,C23
B23K,C23C
B23K 35,C23C 18
B23K 35/02,C23C 18/16,C23C 18/34
FR2899497
A1
PROCEDE DE RECONNAISSANCE D'UNE INFORMATION D'ENVOIS POSTAUX
20,071,012
La présente invention concerne un procédé de reconnaissance d'une information graphique d'envois postaux à trier automatiquement suivant lequel on code d'abord l'information de l'envoi postal par des valeurs de gris et on la numérise, en outre, de façon binaire suivant une caractéristique de seuil variable de façon à reconnaître au moins une information de distribution pour le tri d'un envoi postal. Pour un codage vidéo d'images d'envois, par exemple à l'entrée d'une installation de tri à grande vitesse à la poste, le but est de reconnaître le plus vite possible l'information correcte, adresse, code barre, etc... de toutes les images utilisées à cet effet afin de continuer à les utiliser en outre sous une forme lisible. Pour le plus grand nombre d'envois, cela peut s'effectuer de la façon la plus efficace lorsque l'image est codée et représentée sous la forme d'une image binaire par une caractéristique de binarisation appropriée de sorte que, dans une visualisation, l'information utile (adresse) apparaisse d'une manière bien contrastée par rapport au fond. Il peut toutefois se produire pour certaines images que l'on ne peut plus voir l'information nécessaire dans l'image binaire parce que, pour une caractéristique de binarisation donnée, la couleur d'impression de l'image est trop claire ou en fond est trop sombre. Dans le premier cas, l'image peut être complètement blanche et dans l'autre, complètement noire. Une autre possibilité consiste à coder l'information d'envois sous la forme d'une image de gris (c'est-à-dire ayant plusieurs valeurs de gris échelonnés). Dans ce cas, on peut considérer plus d'information que dans l'image binaire, mais si la couleur d'impression ne se distingue pas bien de la couleur de l'arrière plan, le codeur vidéo doit être plus compliqué et a besoin de plus de temps que pour l'image binaire pour reconnaître l'information. L'invention vise à assurer un tri automatique et efficace d'envois postaux en fonction de leur information d'envoi postal. On y parvient par le fait que, lorsque la reconnaissance de l'information de l'envoi postal est incomplète, on effectue une numérisation supplémentaire pour une caractéristique de seuil réglée de façon nouvelle et, après un nombre défini à l'avance de reconnaissances incomplètes, on effectue un tri manuel. Le but de ce processus est d'accéder, après une durée définie ou après un nombre défini à l'avance d'essais de numérisations, à l'information aussi vite que possible. C'est ainsi par exemple qu'un opérateur renoncera sur l'installation de tri à un codage binaire et s'en remettra au codage par des valeurs de gris. Il sait en outre qu'éventuellement des informations de certains envois postaux doivent être contrôlés à la main, puisqu'une reconnaissance n'était pas possible après tous les essais. Le procédé suivant l'invention permet donc de faire une reconnaissance plus souple d'informations postales facilement accessibles (par exemple par 2 à 3 essais), ainsi qu'une reconnaissance plus efficace d'informations postales restant toujours illisibles (pas d'amélioration après 5 essais en raison par exemple d'entrée d'informations défectueuses ou difficiles à lire des envois postaux).35 En pratique, après une visualisation d'une première numérisation, on effectue manuellement une numérisation supplémentaire, c'est-à-dire un essai de numérisation, de préférence en appuyant sur une touche. On répète ce processus au maximum suivant la multiplicité définie à l'avance des essais de numérisation. On peut effectuer une adaptation de la numérisation en variante au moyen d'un régleur analogique comme un régleur à décalage. On peut coder aussi et numériser, de façon binaire suivant l'invention, une partie de l'envoi postal ou de l'information de l'envoi postal. Auparavant, on peut détecter la partie à l'aide d'un moyen de reconnaissance d'informations essentielles. On peut ne pas prêter attention à d'autres parties ou, le cas échéant, les laisser sous la forme d'une image de gris. On n'a ainsi à numériser que peu de données de l'envoi postal. La caractéristique de seuil variable pour la binarisation peut être choisie pas à pas et des parties numérisées sombre et claire de l'envoi postal en sont déterminées, tant que les deux parties donnent un rapport de densité défini à l'avance pour le type de codage ou un motif clair pour l'opérateur. Le rapport de densité défini à l'avance ou le motif peuvent être établis à l'avance par exemple à la poste par des originaux de lettre typiques et par leur motif d'information, de sorte, qu'après une ou plusieurs numérisations effectuées à l'avance, l'information complète est reconnue. On peut ainsi trier efficacement une assez grande proportion d'envois postaux. Si la reconnaissance des informations des envois postaux reste encore incomplète, on peut envoyer les envois postaux restant à un point de tri manuel. Elles y sont étudiées de manière plus précise par un opérateur. L'important est que, par le procédé suivant l'invention, des envois postaux, reconnus incomplètement au moins après une numérisation individuelle, sont envoyés immédiatement au point de tri manuel, puisqu'au moins d'autres essais de numérisation en nombre limite sont effectués pour améliorer la lisibilité, par exemple de noms de rue ou du codes postaux. Le nombre d'essai de numérisation pourrait être également illimité, mais il devrait être adapté au débit habituellement grand de l'installation de tri. De préférence . - après visualisation d'une première numérisation, on effectue manuellement la numérisation supplémentaire, de préférence par appuie sur une touche ou au moyen d'un régleur analogique. - l'on choisit pas à pas la caractéristique de seuil variable et on en détermine des parties numérisées sombre et claire de l'envoi postal, tant que les deux parties donnent un rapport de densité définie à l'avance. - l'on effectue le réglage de la courbe de seuil variable, suivant une série de formats connus d'envois postaux ou d'information d'envois postaux. - après le nombre défini à l'avance de reconnaissances incomplètes, on réutilise des valeurs de gris pour la reconnaissance manuelle. - l'on code et, le cas échéant, on numérise de façon binaire au moins une partie de l'information de l'envoi postal. - l'on numérise de façon binaire au moins une partie, alors qu'une partie ou d'autres parties de l'information de l'envoi postal reste codée par des valeurs de gris. Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple, la figure unique représente une installation de tri d'envois postaux avec reconnaissance d'informations codées d'envois postaux. La figure 1 représente une installation SA de tri ayant par exemple une ou plusieurs machines de tri de lettres, pour des envois postaux avec reconnaissance d'informations d'envois postaux codés de manière adéquate. La reconnaissance s'effectue par un système de gestion de l'image, qui a une unité de VCC de commande et une ou plusieurs unités VCD1, VCD2 de codage vidéo. Pour un envoi postal dans l'installation SA de tri, un dispositif SCAN de balayage suivant l'invention enregistre une image ayant par exemple 256 valeurs de gris codés de l'envoi postal. En outre, l'image enregistrée est numérisée de manière binaire (noir/blanc) et affichée sur la première unité VCD1 de codage vidéo. On établit ainsi une première caractéristique binaire. A la figure 1 les flèches allant du dispositif SCAN de balayage à l'unité VCC de commande et de l'unité VCC de commande aux unités VCD1, VCD2,...de codage vidéo indiquent le flux de l'image de gris numérique, qui est complétée éventuellement en tenant compte des caractéristiques de binarisation à utiliser au premier démarrage.35 Les flèches allant de l'unité VCD1, VCD2.... vidéo à l'unité VCC de commande indiquent le flux de l'information entrée sur l'une des unités VCD1, VCD2... de codage vidéo. Cela comporte l'information d'adresse et le cas échéant une caractéristique modifiée de binarisation. La flèche allant de l'unité VCC de commande à l'installation SA de tri représente le flux des données pertinentes pour le tri, qui ont été déduites par l'unité VCC de commande des informations d'adresses des unités VCD1, VCD2... de codage vidéo. Si l'information de l'envoi postal ne peut plus être reconnue, on choisit sur la première unité VCD1 de codage vidéo, par appui sur une touche, une caractéristique binaire nouvelle et on réaffiche l'image. On répète cela jusqu'à ce que l'on puisse reconnaître l'information souhaitée ou jusqu'à ce que l'unité VCD1, VCD2....de codage vidéo se décide pour l'affichage de l'image de gris. Lorsque l'information souhaitée peut être reconnue, l'unité VCD1, VCD2... de codage vidéo entre l'information nécessaire pour le premier stade de reconnaissance (par exemple le code postal). Ensuite l'image de l'envoi est envoyée dans certaines circonstances pour un autre stade de traitement (par exemple la reconnaissance de l'information de rue) par l'unité VCC de commande à une autre unité VCD1, VCD2,... de codage vidéo. L'image de l'envoi y est d'abord affichée, comme cela a été fait dans le stade de traitement précédent (c'est-à-dire donc en ayant la caractéristique de binarisation pour laquelle l'information a été reconnue avec succès). Comme les informations pertinentes sont le plus souvent imprimées en la même couleur sur le même fond ce réglage devrait convenir pour nombre de cas également pour la reconnaissance d'autres informations (donc par exemple pour l'information de rue) et l'information peut être reconnue facilement et entrée sans coût supplémentaire. Il en va de même pour des stades de traitement supplémentaires éventuels (par exemple le choix d'un récepteur éventuel sur une unité VCD3 de codage vidéo). Les emplacements VCD1, VCD2 de codage vidéo peuvent être réalisés sous la forme d'unités individuelles qui sont reliées au dispositif SCAN de balayage par l'unité VCC de commande
Dans ce procédé de reconnaissance d'une information graphique d'envois postaux à trier automatiquement lorsque la reconnaissance de l'information de l'envoi postal est incomplète on effectue une numérisation supplémentaire pour une caractéristique de seuil réglée de façon nouvelle et, après un nombre défini à l'avance de reconnaissances incomplètes, on effectue un tri manuel.
Revendications 1. Procédé de reconnaissance d'une information graphique d'envois postaux à trier automatiquement suivant lequel on code d'abord l'information de l'envoi postal par des valeurs de gris et on la numérise, en outre, de façon binaire suivant une caractéristique de seuil variable, de façon à reconnaître au moins une information de distribution pour le tri d'un envoi postal, caractérisé en ce que, lorsque la reconnaissance de l'information de l'envoi postal est incomplète, on effectue une numérisation supplémentaire pour une caractéristique de seuil réglée de façon nouvelle et, après un nombre défini à l'avance de reconnaissances incomplètes, on effectue un tri manuel. 2. Procédé suivant la 1, caractérisé en ce qu'après visualisation d'une première numérisation, on effectue manuellement la numérisation supplémentaire, de préférence par appuie sur une touche ou au moyen d'un régleur analogique. 3. Procédé suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on choisit pas à pas la caractéristique de seuil variable et on en détermine des parties numérisées sombre et claire de l'envoi postal, tant que les deux parties donnent un rapport de densité définie à l'avance. 4. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on effectue le réglage de la courbe de seuil variable, suivant une série de formats connus d'envois postaux ou d'information d'envois postaux. 5. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que, après le nombre défini à l'avance de reconnaissances incomplètes, on réutilise des valeurs de gris pour la reconnaissance manuelle. 6. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on code et, le cas échéant, on numérise de façon binaire au moins une partie de l'information de l'envoi postal. 15 7. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on numérise de façon binaire au moins une partie, alors qu'une partie ou d'autres parties de l'information de l'envoi postal reste codée par des valeurs 20 de gris. 10
B,G
B07,G06
B07C,G06K
B07C 3,G06K 9
B07C 3/14,G06K 9/32
FR2897320
A1
CEINTURE DE SECURITE A HAUTE VISIBILITE
20,070,817
L'invention a trait à une ceinture de sécurité pour véhicule et à un véhicule équipé d'au moins une telle ceinture de sécurité. Par véhicule, on désigne des véhicules terrestres, tels des automobiles, des camions, des trains, des engins agricoles, des véhicules aériens, tels des avions ou des hélicoptères, des véhicules maritimes, notamment des ferries. L'utilisateur de ces véhicules, qu'il soit conducteur ou passager, est assis sur un siège. Pour des raisons de sécurité, généralement rendues obligatoires par la réglementation notamment au niveau des véhicules terrestres et des avions, l'utilisateur d'un tel véhicule en mouvement doit être maintenu en position assise sur son siège. Ce maintien est assuré par une ceinture dite de sécurité formée d'une sangle. Cette sangle est pourvue d'au moins un point d'attache fixe à une partie du véhicule, par exemple, la carrosserie ou le siège, et d'un point d'attache amovible permettant à l'utilisateur d'ouvrir la ceinture et de se lever de son siège. Les ceintures rencontrées sur les véhicules terrestres sont, au moins pour les sièges avants, des ceintures dites à trois points d'attache dont deux points d'attache fixes et un point amovible. De telles ceintures comprennent une sangle, ou une portion de sangle, maintenant le tronc de l'utilisateur et une sangle ou une portion de sangle, maintenant l'utilisateur au niveau abdominal. Sur d'autres types de véhicules, notamment les avions, on rencontre des ceintures dites à deux points d'attache. Ces ceintures sont formées par une seule sangle maintenant l'utilisateur au niveau abdominal. La couleur fréquemment rencontrée pour ces différentes ceintures est le noir ou, pour le moins, une couleur sombre. Compte tenu des teintes des vêtements de l'utilisateur et de la ceinture il n'est pas aisé de vérifier que l'utilisateur a bien mis celle-ci en place. Cette vérification est d'autant moins aisée que les conditions d'éclairage à l'intérieur du véhicule sont faibles et/ou que le véhicule est en mouvement. Ainsi, sur un véhicule de type automobile ou camion, on ne peut visualiser aisément que la ceinture est en place, notamment pour les passagers de l'arrière du véhicule. De même, sur un avion, il n'est pas facile pour le personnel de la compagnie aérienne de vérifier aisément la mise en place des ceintures. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant une ceinture de sécurité dont la mise en place est aisément vérifiable par un tiers, notamment lorsque ce tiers se trouve à l'extérieur du véhicule et/ou que les conditions d'éclairage sont faibles. A cet effet, l'invention a pour objet une ceinture de sécurité pour véhicule comprenant au moins une sangle de maintien d'un utilisateur en position assise sur un siège, caractérisée en ce que la ceinture est équipée d'un dispositif de visualisation de la sangle lorsque la ceinture est en place, l'utilisateur étant maintenu sur le siège. En équipant d'un dispositif de visualisation la ceinture, tout tiers peut aisément vérifier que la ceinture est en position sur l'utilisateur même avec des conditions d'éclairage défavorables ou lorsque le tiers est à l'extérieur du véhicule, comme c'est le cas des forces de l'ordre. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, la ceinture peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - La ceinture est du type trois points d'attache, le dispositif de visualisation équipant au moins la portion de la sangle en appui sur le tronc de l'utilisateur. La ceinture est du type deux points d'attache, le dispositif de visualisation équipant la sangle maintenant l'abdomen de l'utilisateur. - Le dispositif de visualisation occupe au moins une portion d'au moins une face d'une sangle. - Le dispositif de visualisation comprend au moins un brin réalisé dans un matériau à haute visibilité sous des conditions d'éclairage faible. - Le brin est tissé ou tressé avec d'autres brins constitutifs de la sangle. - Le dispositif est fixé, notamment par collage ou soudage, sur la sangle. - Le dispositif est fixé de manière amovible sur la sangle. - Le dispositif est un manchon amovible revêtu ou réalisé dans un matériau à haute visibilité. L'invention concerne également un véhicule équipé d'au moins une ceinture de sécurité telle que mentionnée ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'une ceinture de sécurité conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un utilisateur, en position assise sur un siège de véhicule et maintenu par une ceinture conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue à plus grande échelle d'une portion de sangle de la ceinture de la figure 1 et -les figures 3 à 4 sont des représentations schématiques de portions de sangles de ceinture conformes à l'invention équipées de différents dispositifs de visualisation. La ceinture de sécurité 1, représentée à la figure 1, est une ceinture de type trois points. Deux points d'attache, fixes, non représentés, sont reliés en partie haute et basse à un point fixe du véhicule. Un troisième point d'attache, non illustré, est équipé d'une boucle larguable permettant d'ouvrir et de fermer la ceinture 1 pour dégager l'utilisateur 2. Cette ceinture 1 comprend une sangle 3 reliant les points d'attache. Lorsque la ceinture 1 est en position, comme représentée à la figure 1, une portion 4 de la sangle 3 est en appui, en biais, sur le tronc de l'utilisateur 2. Cette portion 4 de sangle est adaptée pour maintenir en position le tronc de l'utilisateur plaqué contre le dossier du siège, notamment en cas de choc. Cette sangle 3 est réalisée en un matériau textile, résistant à la traction et à base de polymère. Ce matériau est formé de plusieurs brins, tissés ou tressés, permettant de réaliser une sangle 3 plate d'une largeur généralement comprise entre 4,5 centimètres et 5 centimètres. Au moins une face 5 de cette portion de sangle 4, en l'espèce la face orientée vers l'extérieur du véhicule, c'est-à-dire à l'opposé du corps de l'utilisateur en configuration d'utilisation, est équipée d'un dispositif de visualisation 6. Avantageusement, il est possible d'équiper les deux faces de la sangle 3 d'un tel dispositif, ce qui permet de repérer la mise en place de la ceinture 1, même en cas de vrillage de la sangle 3, c'est-à-dire lorsque la face de celle-ci destinée à venir au contact avec le tronc de l'utilisateur se trouve orientée vers l'extérieur. Le dispositif de visualisation occupe au moins une portion de sangle. Avantageusement, il occupe toute l'aire de la face 5 de la sangle utilisée pour relier les trois points d'attache. De cette manière, la visibilité du dispositif est optimisé. Ce dispositif comprend au moins un brin 6 réalisé dans un matériau à haute visibilité lorsque les conditions d'éclairage sont faibles, voir dans un matériau à haute visibilité nocturne. En l'occurrence, on utilise plusieurs brins 6 à base de polymère fluorescents ou réfléchissants, de couleur jaune, rouge ou autre. Ces brins 6 sont incorporés lors de la fabrication de la sangle en lieu et place de brins habituellement utilisés. Les brins 6 sont tissés ou tressés avec les autres brins constitutifs de la sangle 3. On réalise ainsi une sangle 3 dont les deux faces sont pourvues d'un dispositif de visualisation. Ces brins 6 sont, dans l'exemple des figures 1 et 2, tissés en plusieurs bandes parallèles selon une direction globalement parallèle à la laize de la sangle 3. Ils définissent des zones à haute visibilité alternées avec des zones à faible visibilité. En variante, comme représenté à la figure 3, ils sont tissés ou tressés pour former des bandes longitudinales. Ils peuvent également définir d'autres formes géométriques, comme les losanges représentés à la figure 4. Selon une variante non représentée de l'invention, il est possible d'avoir un dispositif de visualisation formé par une pièce en matériau fluorescent ou réfléchissant que l'on fixe, par exemple par collage ou soudage à chaud, sur au moins une partie d'au moins une face de la sangle. En variante, on peut utiliser une peinture fluorescente ou réfléchissante, déposée sur au moins une face de la sangle. Dans un autre mode de réalisation non illustré, on équipe la sangle de la ceinture d'un manchon amovible entourant une portion de la sangle. Ce manchon est revêtu ou réalisé dans un matériau à haute visibilité et fixé sur la sangle par des dispositifs connus en soi, par exemple par des bandes auto-agrippantes ou des pressions. Ce manchon sert avantageusement d'écarteur de ceinture au niveau du cou de l'utilisateur. Dans l'exemple, la sangle abdominale est équipée du dispositif de visualisation en plus de la sangle en appui sur le tronc de l'utilisateur. La sangler abdominale est également équipée de ce dispositif lorsqu'il s'agit d'une ceinture de sécurité à deux points d'attache telle que rencontrée à bord de certains véhicules, notamment les aéronefs
Cette ceinture de sécurité pour véhicule comprend au moins une sangle (3) de maintien d'un utilisateur (2) en position assise sur un siège. Cette ceinture est équipée d'un dispositif de visualisation (6) de la sangle (3) lorsque la ceinture (1) est en place, l'utilisateur étant maintenu sur le siège. Ceci facilite la vérification par un tiers de la mise en place effective de la ceinture.
1. Ceinture de sécurité pour véhicule comprenant au moins une sangle (3) de maintien d'un utilisateur (2) en position assise sur un siège, caractérisée en ce que ladite ceinture (1) est équipée d'un dispositif de visualisation (6) de ladite sangle (3) lorsque la ceinture est en place, l'utilisateur (2) étant maintenu sur le siège. 2. Ceinture de sécurité selon la 1, caractérisée en ce que ladite ceinture (1) est du type trois points d'attache, le dispositif de visualisation (6) équipant au moins la portion (4) de la sangle en appui sur le tronc de l'utilisateur (2). 3. Ceinture de sécurité selon la 1, caractérisée en ce que ladite ceinture (1) est du type deux points d'attache, le dispositif de visualisation équipant la sangle maintenant l'abdomen de l'utilisateur. 4. Ceinture de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit dispositif de visualisation (6) occupe au moins une portion (4) d'au moins une face (5) d'une sangle (3). 5. Ceinture de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit dispositif de visualisation comprend au moins un brin (6) réalisé dans un matériau à haute visibilité sous des conditions d'éclairage faible. 6. Ceinture de sécurité selon la 5, caractérisée en ce que ledit brin (6) est tissé ou tressé avec d'autres brins constitutifs de la sangle (3). 7. Ceinture de sécurité selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit dispositif est fixé, notamment par collage ou soudage, sur la sangle (3). 8. Ceinture de sécurité selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit dispositif est fixé de manière amovible sur la sangle (3). 9. Ceinture de sécurité selon la 8, caractérisée en ce que le dispositif est un manchon amovible revêtu ou réalisé dans un matériau à haute visibilité. 10. Véhicule comprenant au moins une ceinture de sécurité selon l'une 10 des précédentes.
B
B60
B60R
B60R 22
B60R 22/00
FR2893935
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT D'EFFLUENTS CHARGES EN MICRO-ORGANISMES.
20,070,601
MICRO-ORGANISMES. L'invention est relative à un procédé de traitement d'effluents chargés en micro-organismes, pathogènes ou non, à l'aide d'un bioréacteur à membranes effectuant une épuration biologique avec une biomasse adaptée, et une séparation par filtration sur membranes de ladite biomasse et de l'effluent traité. Ce procédé peut être utilisé avec tout effluent nécessitant un traitement 10 biologique, notamment des eaux de surface, des eaux de mer, des effluents résiduaires urbains et des effluents résiduaires industriels. Les membranes mises en oeuvre dans les bioréacteurs à membranes sont des membranes de micro-, ultra-, nanofiltration, voire d'osmose inverse. Les membranes peuvent être intégrées dans le ou l'un des réacteurs 15 biologiques (cas des membranes immergées, ou système intégré). Selon une autre possibilité, les membranes constituent une entité exclusivement dédiée à la filtration (système dit séparé ou externe). Dans ce cas les membranes sont ou bien immergées dans un bassin exclusivement dédié à la filtration (membranes immergées), ou assemblées sur un bloc (ou 20 skid) de filtration (membranes en carter). Le milieu contenu dans le bioréacteur est généralement désigné par l'expression liqueur mixte , et est constitué d'une phase liquide appelée liquide interstitiel et d'une phase solide constituée par la biomasse épuratrice composée de flocs. 25 Les membranes constituent de véritables barrières physiques, et la filtration sur membrane induit, de façon intrinsèque, un phénomène de concentration au sein du bioréacteur de matières peu ou pas biodégradables présentes dans l'effluent à traiter. En fonction du seuil de coupure de la membrane, les matières ainsi retenues et concentrées au sein du bioréacteur 30 sont, par exemple, des matières en suspension telles que des déchets fibreux comme envisagé dans WO 03/002468. L'invention est liée à la mise en lumière d'un problème dans le cas du traitement d'effluents chargés en micro-organismes, pathogènes ou non, par de tels bioréacteurs à membranes. On pensait, généralement, que les micro- 35 organismes présents dans les effluents se fixaient principalement sur la biomasse épuratrice et se trouvaient dans la phase solide de la liqueur mixte du bioréacteur. Contrairement à cette opinion, certains micro-organismes, pathogènes ou non, peuvent se retrouver essentiellement dans le liquide interstitiel de la liqueur mixte . Or, la liqueur mixte, et donc le liquide interstitiel, sont soumis à des phases d'aération au cours desquelles des bulles d'air sont insufflées dans le fond du bioréacteur. De telles bulles d'air en éclatant à la surface du liquide du bioréacteur peuvent être à l'origine de bioaérosols. Si le liquide interstitiel devient très chargé en micro-organismes, notamment pathogènes, le bioaérosol issu d'un tel liquide peut constituer un risque sanitaire et environnemental selon le niveau de contamination en micro-organismes. L'invention a pour but, surtout, d'apporter une solution à ce problème, et de maîtriser les niveaux de contamination en micro- organismes pathogènes ou non dans le liquide interstitiel d'une liqueur mixte d'un bioréacteur à membranes. Selon l'invention, le procédé de traitement d'effluents, en particulier d'eaux, chargés en micro-organismes, pathogènes ou non, à l'aide d'un bioréacteur à membranes est caractérisé en ce que, pour réduire le niveau de concentration en micro-organismes dans le bioréacteur, on établit une boucle de traitement de la liqueur mixte du bioréacteur, lequel traitement comprend : - une étape de séparation solide/liquide avec un seuil de coupure choisi tel que les micro-organismes, notamment ceux ciblés par le procédé, demeurent dans la phase liquide, alors que la biomasse épuratrice reste dans la phase solide, - un traitement de désinfection et / ou de stérilisation de la phase liquide, - et une restitution de la phase liquide ainsi traitée dans le bioréacteur. La boucle de traitement peut être indépendante et exclusivement dédiée à l'objectif de la présente invention. En variante, dans le cas d'un système séparé, la boucle de traitement peut être disposée en dérivation sur une conduite de recirculation existante de la liqueur mixte entre une cellule de filtration et un réacteur biologique. La boucle de traitement peut comporter un poste de traitement des boues comprenant l'étape de séparation solide/liquide suivie, pour la phase solide, d'une étape de traitement de réduction de production de boues. La phase solide, constituée notamment par la biomasse épuratrice, peut être restituée au bioréacteur sans traitement complémentaire. En variante, la phase solide peut subir un traitement classique dit de réduction de production de boues RPB. Le traitement RPB consiste, par exemple, à appliquer à la biomasse un stress physique et/ou mécanique, et/ou chimique, et/ou biologique, et/ou thermique en vue de stimuler la lyse cellulaire de la biomasse épuratrice à des fins de réduction de production de boues. Dans ce cas, la fraction solide peut être restituée, en tout ou partie, dans le bioréacteur après la phase de traitement dite de stress ou de solubilisation . Ce traitement RPB peut induire une hygiénisation partielle des boues biologiques. De préférence, le seuil de coupure pour l'étape de séparation solide/liquide est d'au moins 0,1 m. L' étape de séparation solide / liquide peut être réalisée par tout moyen mettant en oeuvre un procédé connu, par exemple : tamisage, flottation, centrifugation, décantation, filtration sur toile, séparation sur membrane, sous réserve de maintenir les micro-organismes ciblés dans la phase liquide de la séparation solide / liquide. Le traitement de désinfection de la phase liquide peut mettre en oeuvre tout procédé connu en particulier : - traitement physique ou mécanique : UV, ultrasons, choc de pression, et/ou - traitement chimique : tout biocide non oxydant ou oxydant tel que le chlore, l'ozone, bioxyde de chlore, et/ou - traitement biologique tel que l'oxydation ou l'hydrolyse par voie enzymatique, et/ou - traitement thermique. Le choix du traitement se fera au cas par cas en fonction de la sensibilité audit traitement du ou des micro-organismes cibles concernés. L'invention consiste également en une installation de traitement d'effluents, en particulier d'eaux, chargés en micro-organismes, pathogènes ou non, comprenant un bioréacteur à membranes, caractérisée en ce qu'elle comprend, pour réduire le niveau de concentration en micro-organismes dans le bioréacteur, une boucle de traitement de la liqueur mixte du bioréacteur comportant: - un moyen de séparation solide/liquide avec un seuil de coupure choisi tel que les micro-organismes, notamment ceux ciblés par le traitement, demeurent dans la phase liquide, alors que la biomasse épuratrice reste dans la phase solide, - un moyen de traitement de désinfection et / ou de stérilisation de la phase liquide, - et un moyen de restitution de la phase liquide ainsi traitée dans le bioréacteur. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits en détail avec référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig. 1 est un schéma d'une installation de traitement d'effluents chargés en micro-organismes mettant en oeuvre un procédé selon l'invention. Fig. 2 est un schéma d'une variante de l'installation et Fig. 3 est un schéma d'une autre variante de l'installation. En se reportant à Fig. 1 on peut voir le schéma d'une installation d'épuration biologique, du type système séparé ou externe, comprenant un bioréacteur R formé par l'ensemble d'un réacteur biologique 1 et d'une cellule de filtration 2 constituée par un bassin dédié à la filtration dans lequel sont immergées des membranes 3. L'effluent brut à traiter arrive par une conduite 4 dans le réacteur biologique 1. L'effluent traité est constitué par le perméat sortant des membranes 3 et évacué par une conduite de sortie 5. Le réacteur biologique 1 comporte, de manière usuelle, une biomasse adaptée, formée de bactéries, pour assurer une épuration biologique de l'effluent brut. Des moyens d'aération 6, notamment constitués par des tubes perforés, sont prévus dans le fond du réacteur 1 pour permettre d'insuffler de l'oxygène, par exemple sous forme de bulles d'air, dans le réacteur. Le milieu (non représenté) contenu dans le bioréacteur R constitue une liqueur mixte comprenant une phase liquide appelée liquide interstitiel , et une phase essentiellement solide constituée par la biomasse épuratrice composée de flocs, c'est-à-dire de flocons volumineux et décantables. L'alimentation de la cellule de filtration 2 en liqueur mixte est assurée par une conduite de liaison 7 entre le réacteur 1 et la cellule 2. Des moyens d'aération 8 sont prévus dans le fond de la cellule de filtration 2. Ces moyens 8 sont constitués par exemple par des tubes perforés permettant d'insuffler des bulles d'air dans la cellule 2. Selon Fig. 1, la cellule de filtration 2 est représentée séparée du réacteur biologique 1. En variante, la cellule 2 pourrait être située à l'intérieur du réacteur 1. En outre plusieurs cellules de filtration 2 pourraient être prévues. Une sortie 9 disposée dans le fond de la cellule de filtration 2 est reliée à une branche 10 de recirculation de la liqueur mixte dans le réacteur 1. Une conduite 11 partant de la branche 10 permet d'extraire des boues biologiques produites en excès selon un débit Qw. Par suite de l'efficacité des membranes de filtration 3, le perméat sortant par la conduite 5 est débarrassé, selon le type de membrane, non seulement de matières en suspension telles que les déchets fibreux, les colloïdes, les sels, mais aussi des micro-organismes comprenant à la fois les champignons, les protozoaires, les helminthes, les virus et les prions. Certains de ces micro-organismes se retrouvent essentiellement dans le liquide interstitiel, constituant la phase liquide de la liqueur mixte, et non dans la biomasse de cette même liqueur mixte. II en résulte un phénomène de concentration des micro-organismes dans le liquide interstitiel. Les bulles d'air, insufflées par les moyens d'aération 6 et 8, en s'échappant dans l'atmosphère entraînent des particules du liquide interstitiel sous forme d'un bioaérosol qui peut constituer un risque sanitaire lorsque la concentration en micro-organismes, notamment pathogènes, devient trop importante. Pour maîtriser le taux de micro-organismes dans le liquide interstitiel, selon l'invention, on établit une boucle de traitement B de la liqueur mixte, ce 20 traitement dans la boucle comprenant : - une étape de séparation solide/liquide à l'aide d'un moyen de séparation solide/liquide 12 avec un seuil de coupure choisi tel que les micro-organismes demeurent dans la phase liquide L, alors que la biomasse épuratrice reste dans la phase solide S, 25 - un traitement de désinfection et/ou de stérilisation D de la phase liquide, -et une restitution de la phase liquide ainsi traitée dans le bioréacteur, au niveau du réacteur biologique 1. Une conduite 13 permet de prélever la liqueur mixte en fond de la 30 cellule 2 pour l'amener au moyen 12 de séparation solide/liquide. La fraction solide S peut être restituée sans traitement dans le réacteur 1 par une conduite de retour 14. La fraction liquide L, constituée du liquide interstitiel contenant les micro-organismes, est dirigée par une conduite 15 sur un moyen 16 de 35 désinfection-stérilisation. Le seuil de coupure du moyen de séparation 12 est avantageusement d'au moins 0,1 pm, de sorte que les particules, notamment les micro-organismes, dont la dimension est inférieure à ce seuil de coupure, demeurent dans la phase liquide L dirigée vers le moyen de désinfection-stérilisation 16. Le moyen de séparation 12 peut mettre en oeuvre tout procédé connu, par exemple : tamisage, flottation, centrifugation, décantation, filtration sur toile, séparation sur membrane, sous réserve de maintenir les micro-organismes ciblés dans la phase liquide L évacuée par la conduite 15. Le moyen 16 pour le traitement de désinfection de la phase liquide peut mettre en oeuvre tout procédé connu, notamment : - traitement physique ou mécanique : rayons ultraviolets UV, ultrasons, choc de pression et/ou - traitement chimique : tout bioxyde non oxydant ou oxydant tel que le chlore, l'ozone, le bioxyde de chlore, et/ou - traitement biologique tel que l'oxydation ou l'hydrolyse par voie enzymatique, et/ou - traitement thermique. La phase liquide désinfectée est renvoyée par une conduite 17 dans le réacteur 1. Le fonctionnement de l'installation résulte des explications 20 précédentes. L'effluent brut à traiter arrive par la conduite 4 dans le réacteur 1 pour y subir le traitement exercé par les bactéries de la biomasse. La liqueur mixte passe dans la cellule de filtration 2 ; le perméat est extrait des membranes 3 par la conduite 5 et constitue l'effluent traité. Cet effluent traité, 25 généralement de l'eau est pratiquement exempt de micro-organismes car le seuil de coupure des membranes de filtration 3 est de l'ordre de 40 nm (nanomètres) à 10 nm, inférieur aux dimensions des micro-organismes. Une fraction de la liqueur mixte est recirculée dans le réacteur 1 par la conduite 10, tandis qu'un débit Qw de boues biologiques produites en excès 30 est extrait par la conduite 11. Une fraction de la liqueur mixte extraite par la conduite 13 est envoyée sur le moyen de séparation 12. La phase solide S provenant du moyen de séparation 12 est renvoyée au réacteur 1. Les micro-organismes ciblés restent dans la phase liquide L et sont évacués par la conduite 15 jusqu'au 35 moyen 16 de désinfection-stérilisation de phase liquide. L'étape de désinfection-stérilisation étant effectuée exclusivement sur la fraction dite "liquide interstitiel", le rendement de l'opération est élevé. Par contre, si le traitement de désinfection-stérilisation avait été appliqué directement à l'effluent à traiter arrivant par la conduite 4, les performances de la désinfection auraient été réduites : la pénétration des ultraviolets aurait été très faible, les consommations d'oxydant (chlore, ozone...) auraient été élevées. Par un traitement au niveau de la conduite 4, il serait extrêmement difficile, sinon impossible, d'avoir une action sélective de désinfection ou de stérilisation vis-à-vis de l'oxydation de la pollution organique par exemple. En outre, un traitement de désinfection sur l'effluent arrivant par la conduite 4 ne permettrait pas de contrôler une éventuelle multiplication des micro-organismes du liquide interstitiel au sein même du réacteur. Pour de telles raisons, l'efficacité technique et économique d'un tel traitement ne serait pas réaliste industriellement. Selon la réalisation de Fig. 1, la boucle de traitement B est indépendante de la recirculation 9, 10 de la liqueur mixte. Selon la variante de Fig. 2, la boucle de traitement B1 est installée en dérivation sur la conduite de recirculation 10 existante de la liqueur mixte. Pour cela, une conduite 18 est branchée sur la conduite 10 pour amener au moyen de séparation 12 une fraction de la liqueur mixte. Fig. 3 illustre une autre variante selon laquelle la boucle de traitement B2 comprend un poste E de traitement des boues. Le poste E comprend le moyen 12a de séparation solide/liquide disposé sur la conduite 11 d'évacuation des boues biologiques en excès, et un poste E1 de traitement RPB de la fraction solide issue du moyen 12a, et évacuée après traitement RPB par une conduite 19. La fraction solide traitée, sortant par la conduite 19, peut être restituée, en tout ou partie, au réacteur biologique 1. La fraction liquide issue du moyen de séparation 12a est dirigée par la conduite 15 sur le moyen 16 de désinfection, puis est restituée par la conduite 17 en tête du réacteur biologique 1. Le fonctionnement des moyens 12, 12a et 16 d'une installation selon l'invention peut être continu ou discontinu selon le risque sanitaire identifié. Un fonctionnement discontinu peut être obtenu, par exemple, en prévoyant une vanne sur la conduite 13 ou 18 ; lorsque la vanne est fermée le traitement de désinfection-stérilisation n'est pas mis en oeuvre. La détermination du débit de liqueur mixte à soumettre au traitement 35 de désinfection peut être effectuée comme suit. On désigne par y le rapport du débit Qdésinf. de liqueur mixte dirigée vers le traitement de désinfection, au débit Qalim d'effluent à traiter arrivant par la conduite 4. y est donc égal au rapport du débit Qdésinf. dans la canalisation 13 ou 18 au débit Qalim. (y = Qdésinf. / Qalim.) On désigne par x2 le rendement d'élimination du traitement de désinfection-stérilisation. x2 est égal au nombre de micro-organismes éliminés par unité de volume rapporté au nombre de micro-organismes avant traitement. Une élimination totale correspondant à x2 = 1. SRT, ou âge de boue, est égal au quotient du volume de biomasse, soit les réacteurs 1+2, exprimé en m3, par le débit Qw exprimé en m3/h de boue extraite par la conduite 11. HRT, ou temps de rétention hydraulique au sein du réacteur, est égal au rapport du volume de biomasse, soit les réacteurs 1+2, au débit d'alimentation Qalim. Selon la présente invention, avec un fonctionnement continu, le facteur de concentration volumique FCV en micro-organismes entre l'effluent à 15 traiter et le liquide interstitiel est donné par la relation suivante : Xréacteur SRT FCV = # Xeffluent (x2.y.SRT) + HRT avec : Xréacteur : concentration du paramètre X (X = micro-organisme ciblé) au sein du liquide interstitiel du bioréacteur 25 Xeffluent : concentration du paramètre X dans l'effluent à traiter # signifiant environ A partir de cette relation, pour une concentration Xréacteur souhaitée, connaissant Xeffluent, x2, SRT et HRT, on peut déduire la valeur de y . 30 En fonction : - du micro-organisme présent ciblé X dans l'effluent à traiter, - de sa concentration Xeffluent dans l'effluent à traiter, - du niveau de contamination acceptable Xréacteur dudit micro-35 organisme pour maîtriser le risque sanitaire et environnemental au niveau du bioréacteur , 20 - du rendement x2 de désinfection û stérilisation du traitement pour le micro-organisme ciblé, - et des conditions de fonctionnement du bioréacteur (SRT et HRT), on peut déterminer le débit de liquide interstitiel nécessaire et suffisant pour maintenir un niveau de contamination acceptable au cas par cas, par exemple égal à la concentration en micro-organismes cibles de l'effluent brut à traiter de façon à annuler le phénomène de concentration intrinsèque aux bioréacteurs à membranes. En ciblant le traitement de désinfection sur la fraction exclusivement dite liquide interstitiel , l'invention présente de nombreux avantages. L'invention permet d'appliquer le traitement de désinfection sur une phase - partiellement dépourvue de matières en suspension, - dont la pollution, notamment soluble, a d'ores et déjà été réduite par 15 le traitement biologique, ce qui permet d'assurer l'efficacité et la sélectivité nécessaire dudit traitement sur les micro-organismes cibles comme l'illustrent les exemples présentés ci-après. Dans ces conditions, pour un niveau de contamination fixée, la taille 20 de l'installation (ie capex) et les coûts d'exploitation (ie opex) seront d'autant réduits. Un autre avantage de la présente invention est qu'elle n'implique pas nécessairement un stress de la biomasse épuratrice qui peut se traduire par une dégradation de la qualité du liquide interstitiel et l'excrétion d'exopolymères 25 susceptibles d'induire un colmatage des membranes. L'invention permet aussi d'éviter de stimuler la lyse cellulaire des micro-organismes produisant un relarguage de matériels biologiques dans le milieu réactionnel et réduisant la capacité de filtration des membranes. 30 EXEMPLES Exemple 1 Le premier exemple concerne une petite communauté (complexe touristique) de 3500 habitants dont les effluents résiduaires sont traités par bioréacteur à membranes et dont l'effluent est tout à fait représentatif de la 35 qualité moyenne d'un effluent urbain, soit : MeS : 160 mg/I DCO : 380 mg 02/L 10 DBO5 : 190 mgO2/L Ntotal : 28 mg/L Ptotal : 7,5 mg/L Les paramètres de fonctionnement du bioréacteur à membranes sont les suivants : Débit moyen journalier : 525 m3/ j Age des boues : 35 jours = SRT Temps de rétention hydraulique moyen : 10 h = HRT On envisage l'hypothèse d'une épidémie de dysenterie qui toucherait en moyenne, sur une période assez longue, 1% de la population (porteurs), avec un agent infectieux identifié comme étant le protozoaire entamoeba hystolitica. Au cours de cette épidémie, la concentration moyenne dans l'effluent résiduaire à l'entrée de la station d'épuration est passée de 2,1 kystes IL (kystes par litre) à 98 kystes/L (kystes par litre). Compte tenu de la taille des kystes (10 à 15 pm), ceux-ci sont totalement retenus par les membranes. Il est important de souligner que, grâce à la mise en oeuvre des membranes, tout au long de la période d'épidémie, l'effluent traité demeurera exempt de contamination : aucun kyste ne sera rejeté dans le milieu récepteur de l'effluent traité ce qui, en soi, constitue une première maîtrise du risque sanitaire. En revanche, les kystes se concentrent dans le bioréacteur selon un facteur d'environ 84 (SRT/HRT), soit : - environ 176 kystes/L, en absence d'épidémie, - jusqu'à 8 232 kystes/L observés au cours de la période d'épidémie. De par leur comportement, ces kystes sont en effet presque exclusivement concentrés dans le liquide interstitiel. Afin de contrôler le risque sanitaire lié à cette situation de crise, il est décidé de mettre rapidement en place une boucle de traitement selon la présente invention en se fixant comme objectif jugé nécessaire et suffisant de maintenir une concentration au sein du bioréacteur au plus égale à celle observée en dehors de la période d'épidémie, soit 176 kystes/L. Cet objectif équivaut à se fixer un facteur de concentration FCV de 1,8 ce qui implique le traitement selon la présente invention d'un débit de liquide interstitiel équivalent à 50-55% du débit d'alimentation moyen traité par la station. Pour ce faire, un skid (bloc) de flottation est mis en oeuvre selon la présente invention pour extraire 12m3/h de liquide interstitiel de la liqueur mixte du bioréacteur, soit l'équivalent de 50 à 55% du débit moyen traité par la station. Ce liquide interstitiel est soumis à un traitement d'ozonation. A la suite de la mise en oeuvre du traitement suivant la présente invention dans les conditions décrites ci-dessus, une rapide décroissance du niveau de contamination du liquide interstitiel serait observée. Ce niveau de contamination se stabiliserait à 168 kystes/L conformément à l'objectif qui était fixé. Exemple 2 On considère maintenant l'hypothèse d'un effluent résiduaire urbain issu d'une agglomération de 15 000 habitants située dans une zone géographique qui se caractérise par une contamination naturelle endémique de bactéries de genre salmonelle. Cet effluent résiduaire est traité à l'aide d'un bioréacteur à 20 membranes dont les paramètres de fonctionnement sont : Débit moyen : 1 500 m3/j SRT : 25j HRT : 7h La concentration moyenne en salmonelles dans l'effluent brut est de 25 4,5.105 NPP/100mL (millilitres) entièrement retenues au sein du bioréacteur du fait de l'emploi d'une clarification par membranes d'ultrafiltration. On rappelle que l'abréviation NPP signifie nombre le plus probable . Dans les conditions de fonctionnement énoncées ci-dessus, le facteur de concentration théorique est de 85,7, soit une concentration théorique 30 dans le liquide interstitiel de 3,85.107NPP/100mL. Dans les faits, et avant la mise en place de la présente invention, la concentration en salmonelles observée dans le liquide interstitiel serait d'environ 3,8.106 NPP/100mL. Cette observation est corrélée à un abattement d'environ 1 Log, lié au processus biologique (prédation et/ou transfert dans la 35 phase solide , c'est à dire floc biologique). L'abattement de 1 Log correspond à une division par 10 de la concentration en salmonelles. L'objectif sanitaire lié à la mise en oeuvre de la présente invention est de maintenir au sein du liquide interstitiel une concentration au plus égale à celle de l'effluent brut afin d'annuler l'effet de concentration lié à l'emploi des membranes. Compte tenu - des paramètres de fonctionnement du bioréacteur à membranes (SRT, HRT), de l'abattement naturel observé (environ 1 Log), il apparaît que pour maintenir au sein du liquide interstitiel une concentration au plus de 4,5.105 NPP/100mL, le facteur de concentration doit être réduit au plus à 10, en tenant compte de l'abattement lié au processus biologique. Pour ce faire, une phase de clarification par centrifugation aurait été mise en place pour extraire du bioréacteur 6,25 m3/h de liquide interstitiel, soit l'équivalent de 10% du débit moyen traité sur la station. Ledit liquide interstitiel est alors soumis à un traitement de désinfection par UV. Dans les conditions de fonctionnement énoncées ci-dessus, le taux de contamination en salmonelles du liquide interstitiel du bioréacteur se serait alors stabilisé à une teneur de 4,3.105 NPP/100mL, soit un niveau de concentration équivalent à l'effluent brut à traiter conformément à l'objectif fixé. Dans ces conditions, le risque sanitaire lié au taux de contamination du liquide interstitiel n'est pas plus élevé localement que celui induit par la contamination de l'effluent brut. La présente invention permet de contrôler parfaitement l'effet de concentration initialement induit par l'emploi des membranes
Procédé de traitement d'effluents, en particulier d'eaux, chargés en micro-organismes, pathogènes ou non, à l'aide d'un bioréacteur (R) à membranes effectuant une épuration biologique avec une biomasse adaptée, selon lequel, pour réduire le niveau de concentration en micro-organismes dans le bioréacteur, on établit une boucle de traitement (B) de la liqueur mixte du bioréacteur, lequel traitement comprend une étape de séparation solide/liquide (12) avec un seuil de coupure choisi tel que les micro-organismes, notamment ceux ciblés par le procédé, demeurent dans la phase liquide (L), alors que la biomasse épuratrice reste dans la phase solide (S) ; un traitement de désinfection et / ou de stérilisation (D) de la phase liquide, et une restitution de la phase liquide ainsi traitée dans le bioréacteur.
1. Procédé de traitement d'effluents, en particulier d'eaux, chargés en micro- organismes, pathogènes ou non, à l'aide d'un bioréacteur à membranes effectuant une épuration biologique avec une biomasse adaptée, caractérisé en ce que, pour réduire le niveau de concentration en micro-organismes dans le bioréacteur on établit une boucle de traitement (B ;B1 ;B2) de la liqueur mixte du bioréacteur, lequel traitement comprend : - une étape de séparation solide/liquide (12,12a) avec un seuil de coupure choisi tel que les micro-organismes, notamment ceux ciblés par le procédé, demeurent dans la phase liquide (L), alors que la biomasse épuratrice reste dans la phase solide (S), - un traitement de désinfection et / ou de stérilisation (D) de la phase 15 liquide, - et une restitution de la phase liquide ainsi traitée dans le bioréacteur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la boucle de traitement (B) est indépendante. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, dans le cas d'un système séparé, la boucle de traitement (B1) est disposée en dérivation sur une conduite (10) de recirculation existante de la liqueur mixte entre une cellule de filtration (2) et un réacteur biologique (1). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la fraction solide (S) issue de l'étape de séparation solide/liquide (12) est restituée sans traitement dans le bioréacteur (R). 30 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la fraction solide (S) issue de l'étape de séparation solide/liquide (12) est soumise à un traitement de réduction de production de boues avant d'être restituée dans le bioréacteur (R). 35 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la boucle de traitement (B2) comporte un poste (E) de traitement des boues comprenant 20 25l'étape de séparation solide/liquide (12a) suivie, pour la phase solide (S), d'une étape (El) de traitement de réduction de production de boues. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le seuil de coupure pour la phase de séparation solide/liquide (12, 12a) est d'au moins 0,1 m. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la phase de séparation solide / liquide est réalisée par au moins l'un des procédés suivants: tamisage, flottation, centrifugation, décantation, filtration sur toile, séparation sur membrane, sous réserve de maintenir les micro-organismes ciblés dans la phase liquide de la séparation solide / liquide. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le traitement de désinfection de la phase liquide est constitué par au moins l'un des traitements suivants: - traitement physique ou mécanique : rayons ultra violets, ultrasons, choc de pression, et/ou - traitement chimique : tout biocide non oxydant ou oxydant tel que le chlore, l'ozone, bioxyde de chlore, et/ou - traitement biologique tel que l'oxydation ou l'hydrolyse par voie enzymatique , et/ou - traitement thermique. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la boucle de traitement (B,B1,B2) est prévue pour un fonctionnement continu ou discontinu. 11. Installation de traitement d'effluents, en particulier d'eaux, chargés en micro-organismes, pathogènes ou non, comprenant un bioréacteur à membranes effectuant une épuration biologique avec une biomasse adaptée, pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour réduire le niveau de concentration en micro-organismes dans le bioréacteur l'installation comporte une boucle de traitement (B ;B1 ;B2) de la liqueur mixte du bioréacteur, laquelle boucle de traitement comprend :- un moyen de séparation solide/liquide (12,12a) avec un seuil de coupure choisi tel que les micro-organismes, notamment ceux ciblés par le traitement, demeurent dans la phase liquide (L), alors que la biomasse épuratrice reste dans la phase solide (S), - un moyen de désinfection et / ou de stérilisation (D) de la phase liquide, - et un moyen de restitution (17) de la phase liquide ainsi traitée dans le bioréacteur. 12. Installation selon la 11, caractérisée en ce que la boucle de traitement (B) est indépendante. 13. Installation selon la 11, caractérisée en ce que, dans le cas d'un système séparé, la boucle de traitement (B1) est disposée en dérivation sur une conduite (10) de recirculation existante de la liqueur mixte entre une cellule de filtration (2) et un réacteur biologique. 14. Installation selon la 11, caractérisée en ce qu'elle comporte un poste (E) de traitement des boues comprenant le moyen de séparation solide/liquide (12a) suivi, pour la phase solide (S), d'un poste (E1) de traitement pour réduction de production de boues.
C,B
C02,B01
C02F,B01D
C02F 3,B01D 61
C02F 3/06,B01D 61/14
FR2890905
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE SUSPENSION, VEHICULE MUNI DE CELUI-CI, PROCEDE D'OBTENTION ET PROGRAMME.
20,070,323
L'invention concerne un dispositif de commande d'une suspension d'un véhicule automobile. Un domaine d'application de l'invention concerne les véhicules automobiles ayant une suspension à ressort, une suspension 5 hydropneumatique ou une suspension d'un autre type. Ces suspensions comportent sur chaque roue un amortisseur à loi d'amortissement variable, pouvant être réglée par un actionneur commandé par un calculateur embarqué sur le véhicule. Le calculateur reçoit en entrée des mesures fournies par des 10 capteurs et calcule à partir de celles-ci la ou les grandeurs de commande des actionneurs des amortisseurs. Le calculateur tient compte notamment des accélérations subies par la caisse du véhicule au cours du trajet, telles que par exemple l'accélération modale de pompage dans la direction verticale, l'accélération modale de roulis autour d'un axe longitudinal et l'accélération modale de tangage autour d'un axe transversal. Par intégration, le calculateur calcule les vitesses modales correspondantes de la caisse. On connaît ainsi des dispositifs dans lesquels le calculateur met en oeuvre une régulation pour faire tendre vers zéro la vitesse modale verticale en pompage, la vitesse modale angulaire en roulis et la vitesse modale angulaire en tangage, cette logique étant communément appelée "Skyhook" et devant améliorer le confort des personnes dans la voiture. L'un des problèmes de ces dispositifs est qu'ils ne garantissent pas toujours l'adhérence du véhicule à la route. En effet, dans certaines circonstances, comme les fortes sollicitations, les suspensions commandées par une logique de type Skyhook jouent au détriment de l'effort vertical sur le pneu. Par exemple, sur une bosse, la logique Skyhook commandera d'abord une souplesse de l'amortisseur pour favoriser le confort au détriment de l'effort vertical. Egalement, les sollicitations imposées par le conducteur du véhicule entraînent pas ou peu de remontées d'efforts venus du sol vers la caisse du véhicule, ce qui est ressenti comme peu rassurant ou donne l'impression au conducteur que ses actions n'ont pas de prise sur le véhicule. Par ailleurs, les vitesses de caisse sont considérablement dégradées sous de fortes sollicitations du conducteur, notamment lorsqu'elles sont estimées à l'aide d'accéléromètres. En effet, les accéléromètres verticaux présentent le gros défaut d'être sensibles à leur inclinaison en tangage ou en roulis du fait de la projection de la gravité, mais surtout de mesurer verticalement environ le dixième des sollicitations inertielles longitudinales ou latérale. L'estimation des vitesses de caisse sous de fortes sollicitations du conducteur en est rendue médiocre. Les vitesses de caisse étant médiocres, la logique SkyHook ne peut être convenablement utilisée. L'invention vise à obtenir un dispositif de commande d'une suspension, qui pallie les inconvénients de l'état de la technique et dispose d'une logique autre que la logique Skyhook et faisant suivre à la caisse le profil de la route pour privilégier la tenue de caisse. En particulier, la logique utilisée dans le dispositif de commande suivant l'invention doit traiter au moins un mode de caisse, que sont le pompage, le roulis et le tangage. A cet effet, un premier objet de l'invention est un dispositif de commande d'une suspension d'une caisse de véhicule automobile sur ses roues, comportant un calculateur apte à calculer une grandeur de commande d'un actionneur d'au moins un amortisseur variable de la suspension en fonction d'au moins un effort modal de consigne de la caisse, caractérisé en ce que le calculateur comporte: - un premier moyen de calcul d'au moins une vitesse modale relative de caisse par rapport au plan moyen des roues, 2890905 3 - un deuxième moyen de calcul de l'effort modal de consigne de l'amortisseur, en fonction de la vitesse modale relative de caisse par rapport au plan moyen des roues. Suivant l'invention, le dispositif de commande met en oeuvre une logique de type Roadhook, c'est-à-dire qui suit le profil de la route, cette logique étant également appelée logique de tenue de caisse ou logique de comportement. Le principe de cette logique de tenue de caisse est de faire tendre vers zéro ou de minimiser l'une ou plusieurs des accélérations modales de la caisse par rapport au plan des roues: accélération modale en pompage, accélération modale en roulis, accélération modale en tangage. Un deuxième objet de l'invention est un véhicule automobile comportant une caisse, des roues, une suspension de la caisse sur les roues et un dispositif de commande de la suspension tel que décrit ci-dessus. Un troisième objet de l'invention est un procédé d'obtention d'un véhicule automobile, le véhicule automobile étant muni de roues, d'une caisse, d'une suspension ayant au moins un amortisseur à amortissement variable de la caisse sur les roues, et d'un dispositif de commande de la suspension tel que décrit ci-dessus, le dispositif de commande ayant au moins un calculateur apte à calculer une grandeur de commande d'un actionneur dudit au moins un amortisseur de la suspension, le procédé d'obtention comportant une étape de montage du calculateur sur le véhicule, caractérisé en ce que le procédé d'obtention comporte au moins une étape de programmation du calculateur suivant au moins un programme comportant des instructions de programme mettant en oeuvre les moyens de calcul du dispositif de commande de la suspension. Un quatrième objet de l'invention est un programme informatique de pilotage d'un calculateur, comportant des instructions de programme pour le calcul d'au moins une vitesse modale relative de caisse par rapport au plan moyen des roues, pour le calcul de l'effort modal de consigne de l'amortisseur, en fonction de la vitesse modale relative de caisse par rapport au plan moyen des roues et pour le calcul de la grandeur de commande d'un actionneur d'au moins un amortisseur variable de la suspension en fonction d'au moins l'effort modal de consigne de la caisse, lorsqu'il est mis en oeuvre dans un dispositif de commande de suspension tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif 15 de liaison au sol d'un essieu avant d'un véhicule, - la figure 2 est un schéma fonctionnel montrant le dispositif de commande de suspension, - la figure 3 est une vue schématique en perspective de la caisse d'un véhicule, muni de la suspension sur ses roues, - la figure 4 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de vitesses modales du dispositif de commande selon l'invention, - la figure 5 est un synoptique modulaire d'un estimateur prévu dans le dispositif de commande suivant la figure 4, - la figure 6 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul 25 d'efforts modaux de type Skyhook, - la figure 7 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'une masse suspendue à l'avant et à l'arrière, - la figure 8 est un organigramme du procédé de calcul des masses suspendues de l'unité selon la figure 7, - la figure 9 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de niveaux de mouvement et de tressautement de la caisse, - la figure 10 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'efforts modaux de type Roadhook, - la figure 11 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de termes d'efforts modaux anticipatifs, - la figure 12 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'efforts de consigne aux roues, comportant l'unité de calcul d'efforts modaux de type Skyhook et l'unité de calcul d'efforts modaux de type Roadhook, - la figure 13 représente des chronogrammes de signaux de détection de sollicitations et d'un coefficient de pondération intermédiaire calculé en fonction de ceux- ci, intervenant dans l'unité de calcul selon la figure 12, - la figure 14 montre des chronogrammes de l'angle du volant au cours d'une mise en virage simple, et d'un coefficient de pondération entre les efforts Skyhook et les efforts Roadhook, intervenant dans l'unité de calcul selon la figure 12, - la figure 15 représente des lois d'amortissement des amortisseurs variables de la suspension, - la figure 16 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul 20 d'une loi d'amortissement de consigne en cas de détection d'une percussion, - la figure 17 d'une unité de calcul d'une loi d'amortissement de consigne en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de caisse, - la figure 18 est un schéma en coupe transversale montrant la liaison d'un capteur de débattement à la caisse et à une roue avant ou arrière. Aux figures 1 à 3, le véhicule 1 comporte une caisse 2 montée sur quatre roues, à savoir une roue avant gauche A, une roue avant droite B, 30 une roue arrière droite C et une roue arrière gauche D. Chaque roue A, B, C, D est reliée à la caisse 2 par son propre système S de suspension à ressort R entre des butées, mais pourrait également être une suspension hydropneumatique. Chaque système S de suspension comporte un amortisseur AM muni d'un actionneur M commandé par un calculateur CSS embarqué. Cet actionneur M est par exemple un moteur qui permet de modifier la section de passage de l'huile dans l'amortisseur AM. Il correspond donc à chaque section de passage de l'huile dans l'amortisseur, une loi d'amortissement différente de celui-ci. Ces lois d'amortissement, également appelés états d'amortissement, sont mémorisées sous la forme de courbes, de tableaux de valeurs, de formules mathématiques ou autres. La figure 15 représente ces lois ER d'amortissement, où chaque loi d'amortissement est une courbe prédéterminée de la force exercée par l'amortisseur vers la caisse en fonction de la vitesse VDEB de débattement de cet amortisseur AM, les lois de plus en plus fermes ayant, à vitesse de débattement constante, des forces plus grandes. Les états ER d'amortissement sont par exemple numérotés dans un ordre croissant pour les états d'amortissement de plus en plus fermes, c'est-à-dire correspondant à une force d'amortisseur de plus en plus grande à vitesse VDEB de débattement constante. Ainsi, un état d'amortissement minimum correspond à un état d'amortissement ayant une fermeté minimale, c'est-àdire correspondant à une force d'amortisseur supérieure ou égale à un minimum pour chaque vitesse VDEB de débattement. Le calculateur CSS est relié au réseau CAN du véhicule pour récupérer une grande partie des signaux utiles (vitesse véhicule, régulation ABS, accélérations latérale et longitudinales fournies par le système de freinage, sportivité demandée par le conducteur fournie par une interface avec l'utilisateur (boîtier de servitude intelligent), etc...). Il utilise également ses propres capteurs (liaisons filaires directes avec les capteurs) pour connaître les mouvements de la voiture à chaque instant. Il est enfin relié aux actionneurs dont il assure le pilotage. Le moteur peut être pas à pas, auquel cas l'amortisseur AM possède un nombre déterminé N de lois d'amortissement discrètes ou un moteur à courant continu asservi en position, auquel cas l'amortisseur AM possède une infinité de lois d'amortissement. Par exemple, l'actionneur à moteur pas à pas peut prendre neuf positions stables distinctes, ce qui permet d'obtenir neuf lois d'amortissement, du souple au ferme. En effet, plus la section de passage de l'huile sera petite, plus l'effort d'amortissement sera important, et plus l'amortisseur 'sera ferme. II peut exister des lois stables et des lois instables. Pour les lois stables, il suffit de piloter le moteur pas à pas pour qu'il trouve sa consigne angulaire. Une fois le pilotage terminé, l'actionneur à loi stable reste dans cette position même s'il n'est plus alimenté. A l'inverse, pour les lois instables, le moteur doit être maintenu alimenté pour rester dans cette loi. Par exemple, dans un mode de réalisation, il y a à la fois des lois stables et des lois instables, les lois instables étant par exemple positionnées entre les lois stables consécutives. Par exemple, à la figure 15, on a neuf lois stables et huit lois instables. Dans un autre mode de réalisation, toutes les lois sont stables, par exemple avec 16 lois stables. Chaque actionneur M possède une entrée COM de commande reliée au calculateur CSS pour recevoir de celui-ci une grandeur ER de commande sélectionnant une position de l'actionneur M parmi plusieurs pour imposer une loi d'amortissement prédéterminée, correspondant à cette position. Suivant l'invention, il est prévu un capteur CAP-DEB de débattement sur au moins une des roues A, B, C, D du véhicule, et de préférence sur chaque roue A, B, C, D. Chaque capteur CAP-DEB mesure donc le débattement DEB de sa roue associée par rapport à la caisse 2. Les capteurs CAP-DEB de débattement de roue sont par exemple angulaires et donnent la valeur instantanée de l'angle compris entre l'axe de rotation de la roue et la caisse 2. Par exemple, aux figures 1 et 18, chaque capteur CAP-DEB de débattement comporte une partie fixe CAPF, telle qu'un boîtier, fixée à la caisse 2, et une partie mobile CAPM, reliée à un élément fixé à la roue. Une biellette BIEL de connexion relie la partie mobile CAPM à la partie fixe CAPF et fait tourner un organe MES de mesure angulaire contenu dans la partie fixe CAPF, lorsque la roue monte ou descend par rapport à la caisse 2. La partie mobile CAPM est par exemple fixée sur un élément SUP de support de l'axe AX de rotation de la roue. Cet élément SUP de support est mobile autour d'un axe sensiblement longitudinal SUPL par rapport à la caisse 2. La partie mobile CAPM est fixée sur l'élément SUP de support à distance de son axe SUPL de rotation. Les mesures DEB de débattement des roues A, B, C, D sont envoyées des capteurs CAP-DEB au calculateur CSS, qui comporte des entrées E-DEB correspondantes. Accélérations modales Le calculateur CSS calcule à partir des mesures DEB de débattement des roues l'accélération modale zG en pompage de la caisse, l'accélération modale angulaire â. en roulis et l'accélération modale angulaire W en tangage, selon les formules ci-dessous. (FB+FC FA FD)+CBAD +Ce 8=2 I Io (e lg)(FC + FD) lg(FA + FB) + C cp= où G est le centre de gravité de la caisse 2, zG est l'altitude de G suivant une direction verticale ascendante Z, 0 est l'angle de roulis de la caisse 2 autour d'un axe longitudinal X passant par G et dirigé de l'arrière vers l'avant, cp est l'angle de tangage de la caisse 2 autour d'un axe transversal passant par G et dirigé de la droite vers la gauche, les axes X, Y, Z formant un repère orthonormal. 2G FA+FB+FC+FD M FA, FB, FC, FD sont les forces exercées par les roues respectives A, B, C, D sur la caisse 2 par l'intermédiaire de leur suspension S. v est la voie de la caisse 2, c'est-à-dire la distance entre les roues droite et les roues gauche dans le sens transversal, e est l'empattement du véhicule, 1g est la distance longitudinale entre le centre de gravité G et l'axe transversal des roues avant A et B, M est la masse prédéterminée de la caisse 2 sans occupant du véhicule. le est le moment d'inertie en roulis, et I,p est le moment d'inertie en tangage. CBAD est un couple exercé par la barre anti-devers BAD sur la caisse 2. Co est un couple de roulis, et C,p un couple de tangage. Ci-dessous sont décrits les différents moyens de calcul mettant en oeuvre le procédé de commande suivant l'invention. Le mode de calcul des accélérations modales dans le calculateur CSS est par exemple mis en oeuvre par le module 10 représenté aux figures 4 et 5. Les blocs modulaires décrits aux figures sont mis en oeuvre dans le calculateur CSS par tout moyen automatique approprié, notamment logiciel. Le module 10 comporte un premier moyen CAL de calcul des accélérations modales 2G, 6' et (fi, recevant en entrée les mesures DEB de débattement des roues. Le moyen CAL comporte: - un estimateur 11 du couple CBAD généré par la barre BAD anti-devers, - un estimateur 12 des forces FA, FB, FC, FD exercées par les roues respectives A, B, C, D sur la caisse 2, - un filtre 13 de la mesure de débattement DEB fournie en entrée sur le moyen CAL. Le filtre 13 élimine les basses fréquences de la mesure DEB de débattement fournie par les capteurs CAP-DEB. Ce filtre 13 comporte par exemple un filtre passe-haut ayant une fréquence de coupure basse supérieure ou égale à 0,2 Hz. Le filtre 13 est par exemple réalisé par un filtre passe-bande ayant donc en plus une fréquence de coupure haute, par exemple supérieure ou égale à 8 Hz, qui permet de garder une phase suffisamment constante dans la bande passante. Le débattement de roue filtré DEBF fourni à la sortie du filtre 13 à partir de la mesure DEB de débattement de roue est envoyé à l'entrée de l'estimateur 11, ainsi qu'à une autre entrée de l'estimateur 12. A partir des quatre mesures DEB(A), DEB(B), DEB(C), DEB(D) de débattement fournies par les capteurs CAP-DEB sur les roues respectives A, B, C, D, le filtre 13 fournit quatre mesures de débattement filtrées DEBF(A), DEBF(B), DEBF(C), DEBF(D). Barre anti-devers L'estimateur 11 calcule le couple CBAD de barre antidevers en fonction des valeurs de débattement filtrées DEBF fournies par le filtre 13 20 de la manière suivante: - pour la roue avant gauche: CBAD(A) = (DEBF(A) DEBF(B)).(Kbadav)/v2, - pour la roue avant droite: CBAD(B) _ -CBAD(A), - pour la roue arrière gauche: CBAD(D) = (DEBF(D) DEBF(C)).(Kbadar)/v2, - pour la roue arrière droite: CBAD(C) _ -CBAD(D), Où Kbadav est un paramètre prédéterminé correspondant à la 30 raideur de la barre anti-devers avant BAD, Kbadar est un paramètre prédéterminé correspondant à la raideur de la barre anti-devers arrière, non représentée. Effort de suspension L'estimateur 12 d'effort de suspension comporte une entrée pour les débattements filtrés DEBF, une entrée pour les débattements non filtrés DEB, une entrée pour l'état réel ER de l'actionneur, c'est-à-dire la loi ER d'amortissement qu'il met actuellement en oeuvre, cet état réel et ses changements étant par exemple mémorisés, une entrée DEAV d'effort statique sur les roues avant et une entrée DEAR d'effort statique sur les roues arrière. Ci-dessous, cet estimateur 12 est décrit à la figure 5 à titre d'exemple pour le calcul de l'effort de suspension FA sur la roue avant gauche A. Bien entendu, le calcul est analogue pour les autres efforts FB, FC, FD, en remplaçant ce qui se rapporte spécifiquement à la roue A par les valeurs correspondant à la roue B, C ou D. Dans l'estimateur 12, le débattement DEB(A) mesuré par le capteur CAP-DEB sur la roue A est envoyé à un filtre PB passe-bas limitant la bande passante du débattement DEB(A), suivi d'un module dérivateur DER pour l'obtention de la vitesse de débattement VDEB pour la roue A. Les vitesses VDEB de débattement des roues sont fournies sur une sortie de l'estimateur 12 et du module 10. Un module MFAM de calcul de la force FAM d'amortissement exercée par l'amortisseur AM sur la caisse 2 reçoit en entrée l'état réel ER et la vitesse de débattement VDEB de la roue concernée. Les lois d'amortissement des amortisseurs AM sont par exemple mémorisées à l'avance, ou peuvent être recalculées une fois l'état ER spécifié. Chacune des lois ER d'amortissement permet de calculer ou déterminer la vitesse VDEB de débattement en fonction de la force FAM d'amortissement exercée par l'amortisseur AM et inversement. Le module MFAM détermine à partir de l'état ER la loi d'amortissement actuellement en vigueur pour l'amortisseur AM de la roue A et détermine à partir de la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue A pour cette loi sélectionnée, par exemple 2890905 12 par lecture de la courbe de cette loi, la force FAM d'amortissement de la roue A. Un autre module MFSEC de calcul d'une force FSEC de frottement sec de l'amortisseur AM de la roue A reçoit en entrée également la vitesse VDEB de débattement de celle-ci et calcule la force FSEC de frottement sec par la formule suivante: Fsec = (FsAv) . tanh(VDEB/10-) où VDEB est en cm/s, et FsAv est un coefficient de frottement sec des roues avant, ayant été calculé au préalable sur un banc d'essai et est 10 par exemple égal à environ 200 Newton. Ce coefficient de frottement est remplacé par un coefficient FsAr de frottement pour les roues arrière. Estimateur de caractéristiques statiques Un module MAS de calcul d'assiette statique AS reçoit en entrée les débattements DEB des quatre roues A, B, C, D et calcule à partir de ceux-ci l'assiette statique AS, qui représente la position statique d'équilibre de la suspension S lorsque le véhicule est immobile sur un sol horizontal. Ce module MAS calcule une assiette statique avant ASav et une assiette statique arrière ASar. L'assiette statique avant ASav est par exemple calculée comme étant le débattement moyen DEBAVMOY (demi-somme) des débattements DEB des roues avant A, B, filtré par un filtre passe-bas, par exemple de type Butterworth du second ordre, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette avant. L'assiette statique arrière ASar est par exemple calculée comme étant le débattement moyen DEBARMOY (demi-somme) des débattements DEB des roues arrières C, D, filtré par un filtre passe-bas, par exemple de type Butterworth du second ordre, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette arrière. On suppose que le capteur de débattement CAP-DEB est calibré pour mesurer le débattement par rapport à cette assiette statique AS. Un additionneur AD1 additionne le débattement filtré DEBF-A de la roue A à l'assiette statique AS calculée pour la roue A, c'est-à-dire l'assiette statique avant, pour obtenir la longueur réelle LR du ressort R associée à la roue A. Le module MAS de calcul d'assiette statique AS fait par exemple partie d'un estimateur 20 de caractéristiques statiques représenté à la figure 6, recevant en entrée les débattements DEB des quatre roues A, B, C, D, une pression statique avant et une pression statique arrière dans le cas d'une suspension hydropneumatique, la vitesse VVH du véhicule, une information d'ouvrant 10. La vitesse WH du véhicule est par exemple fournie par un capteur de vitesse ou tout autre moyen de calcul. L'estimateur 20 de caractéristiques statiques comporte: - un moyen de calcul d'une masse dynamique apparente avant MDAAV et d'une masse dynamique apparente arrière MDAAR, en fonction des débattements DEB, - un moyen de calcul d'un biais aérodynamique avant BAAV et d'un 15 biais aérodynamique arrière BAAR, en fonction de la vitesse du véhicule VVH, un moyen de calcul de la masse suspendue MSUS du véhicule et d'une valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière du véhicule, en fonction de la masse dynamique apparente avant MDAAV, de la masse dynamique apparente arrière MDAAR, du biais aérodynamique avant BAAV et du biais aérodynamique arrière BAAR, - un moyen de calcul du moment d'inertie en roulis le et du moment d'inertie en tangage I en fonction de la masse suspendue MSUS et de la masse suspendue arrière MSUSAR, - un moyen de calcul de la longueur Ig séparant le centre de gravité G de l'axe des roues avant A, B, - un moyen de calcul d'une raideur modale en pompage kZ, d'une raideur modale en tangage kp et d'une raideur modale en roulis ke, en fonction de l'assiette statique AS et de la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière. La masse dynamique apparente avant MDAAV est calculée en -calculant le débattement relatif avant, égal au débattement moyen (demi-somme) des débattements DEB des roues avant A, B, auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage avant, - extrayant un effort dynamique avant de flexion de ressort EDFAV à 5 partir d'une table ou courbe enregistrée donnant cet effort EDFAV en fonction du débattement relatif avant, calculant la masse dynamique apparente avant MDAAV par la formule: MDAAV = (EDFAV.2/g) + constante avant, Où g est la constante d'accélération de la pesanteur = 9,81 m.s-2. La masse dynamique apparente arrière MDAAR est calculée en -calculant le débattement relatif arrière, égal au débattement moyen (demi-somme) des débattements DEB des roues arrière C, D, auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage arrière - extrayant un effort dynamique arrière de flexion de ressort EDFAR à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant cet effort EDFAR en fonction du débattement relatif arrière, calculant la masse dynamique apparente arrière MDAAR par la formule: MDAAR = (EDFAR.2/g) + constante arrière. L'effort dynamique de flexion de ressort est nul dans la position d'équilibre du ressort correspondant à sa position statique, le débattement relatif avant étant le débattement par rapport à la position d'équilibre statique, l'extraction se faisant par exemple par interpolation de la table mais pouvant également être effectuée à partir d'une courbe enregistrée de EDFAV, EDFAR. Dans le cas d'une suspension hydropneumatique, la masse MDAAR et la masse MDAAV sont calculées en utilisant la pression statique avant et la pression statique arrière. Le biais aérodynamique avant BAAV, homogène à une masse en kg, est calculé par la formule: BAAV = (CAV.VVH2)/g, Où CAV est un coefficient prédéterminé aérodynamique avant. Le biais aérodynamique arrière BAAR, homogène à une masse en kg, est calculé par la formule: BAAR = (CAR.VVH2)/g, Où CAR est un coefficient prédéterminé aérodynamique arrière. Calcul de la masse suspendue MSUS du véhicule et de la valeur de répartition de masse RMAvAr On calcule d'abord une masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV. Pour ce faire, ainsi que cela est représenté aux figures 7 et 8, on filtre lors de l'étape SI la somme (masse dynamique apparente avant MDAAV + biais aérodynamique avant BAAV) par un filtre passe-bas PB1 pour obtenir une masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF. Puis, on examine - à l'étape S2, si la vitesse VVH du véhicule est comprise entre un seuil bas prédéterminé WH1 et un seuil haut prédéterminé VVH2, - à l'étape S3, si l'information d'ouvrant IO est à fermé ou la vitesse VVH du véhicule est supérieure à un seuil prescrit WH3, - à l'étape S4, si l'écart entre la masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF(n) et sa valeur MSUSEAVF(n-1) précédemment enregistrée en mémoire est suffisant (supérieur en valeur absolue à un écart prescrit A). Dans le cas où ces conditions sont réalisées, la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV est prise égale à la masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF et est enregistrée dans la mémoire MEM, à l'étape S5 et dans la position du commutateur logique COMLOG représentée à la figure 7. Dans le cas où l'une, plusieurs de ou toutes ces conditions ne sont pas réalisées, la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV(n) est inchangée et reste égale à la valeur MSUSEAV(n-1) précédemment enregistrée dans la mémoire MEM, à l'étape S6 et dans l'autre position du commutateur logique COMLOG. Puis, à l'étape S7, on calcule une masse suspendue avant MSUSAV en filtrant la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV par un filtre passebas PB2, et éventuellement en saturant les valeurs obtenues par ce filtrage au-dessus d'un seuil haut et au-dessous d'un seuil bas. Les filtres passe-bas PB1 et PB2 sont par exemple d'ordre 1 avec chacun une fréquence de coupure à 0,02 Hz. Le déroulement est analogue pour le calcul de la masse suspendue d'essieuarrière MSUSEAR et de la masse suspendue arrière MSUSAR, en remplaçant MDAAV+BAAV par MDAAR+BAAR et en remplaçant MSUSEAVF par MSUSEARF. La masse suspendue du véhicule MSUS est alors calculée en faisant la somme de la masse suspendue avant MSUSAV et de la masse 15 suspendue arrière MSUSAR MSUS = MSUSAV + MSUSAR La valeur de répartition de masse avant arrière RMAvAr est alors calculée en divisant la masse suspendue avant MSUSAV par la masse suspendue du véhicule MSUS RMAvAr = MSUSAV / MSUS Calcul des moments d'inertie Le moment d'inertie en roulis le est calculé en fonction de la masse suspendue arrière MSUSAR par la formule le = Ay.MSUSAR + By Avec MSUSAR = (1-RMAvAr).MSUS, Où Ay et By sont des paramètres prédéterminés. Le moment d'inertie en tangage I9 est calculé en fonction de la masse suspendue MSUS par la formule 19 = AX.MSUS + BX Où AX et B, sont des paramètres prédéterminés. Calcul de la longueur Ig et des raideurs modales On calcule une raideur de suspension avant kAV et une raideur de suspension arrière kAR. La raideur de suspension avant kAV est obtenue en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant la raideur de la suspension avant en fonction de l'assiette statique avant, la valeur de raideur avant correspondant à l'assiette statique avant ASav, par exemple par interpolation linéaire. La raideur de suspension arrière kAR est obtenue en extrayant de la 10 table ou courbe préenregistrée donnant la raideur de la suspension arrière en fonction de l'assiette statique arrière, la valeur de raideur arrière correspondant à l'assiette statique arrière ASar, par exemple par interpolation linéaire. La longueur Ig est calculée par la formule suivante: Ig = (1 RMAvAr).e Le module CGI de la figure 4 met en oeuvre ce calcul de la longueur Ig et fait par exemple partie de l'estimateur 20. La raideur modale en pompage kZ, est calculée comme étant la somme de la raideur de suspension avant kAV et de la raideur de 20 suspension arrière kAR kZ=kAV+kAR La raideur modale en tangage kq, est calculée par la formule ki, = kAV.(Ig)2 + kAR.(e-lg)2 La raideur modale en roulis ke est calculée par la formule ke = Kbadav + Kbadar + v2.(kAV+kAR)/4 Calcul des accélérations modales de caisse A la figure 5, un module MLR calcule, à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant une force de flexion en fonction de la longueur du ressort R, la force de flexion absolue FLEXABS correspondant à la valeur réelle LR entrée de cette longueur. Cette courbe enregistrée de flexion tient également compte des butées de suspension, qui sont par exemple en caoutchouc et qui exercent un effort plus important sur la caisse lorsque le ressort appuie sur ces butées en fin de course de l'amortisseur AM. En outre, un module MDEA reçoit en entrée l'assiette statique AS et calcule en fonction de celle-ci l'effort statique correspondant DEAV de flexion sur les roues avant et l'effort statique correspondant DEAR de flexion sur les roues arrière. Un soustracteur SOUS soustrait de la force FLEX-ABS de flexion absolue calculée l'effort statique DEAV ou DEAR, à savoir l'effort DEAV dans le cas de la roue avant A, pour obtenir une force FLB de flexion de ressorts et des butées de suspension, correspondant à la force exercée par le ressort R et les butées d'extrémité sur la caisse 2. Un additionneur AD2 additionne la force FAM d'amortissement, la force FSEC de frottement sec et la FLB de flexion de ressorts et des butées de suspension pour obtenir la force FA selon la formule suivante: FA = FAM + FSEC + FLB. Un module CAL-ACC reçoit en entrée le couple CBAD calculé par le module 11, les forces FA, FB, FC, FD de suspension calculées par l'estimateur 12, ainsi que la masse M de la caisse, le moment d'inertie le en roulis et le moment d'inertie Iq, en tangage, qui sont préenregistrés, pour calculer en fonction de ceux-ci les accélérations modales zG, â. et q, en négligeant l'influence des couples Co et C(p, c'est-à-dire en prenant Co = 0 et = 0, dans un mode de réalisation. Dans le perfectionnement décrit ci-dessous, on tient compte des couples Co et Cq, dans le calcul des accélérations modales. Un module CGI de calcul de grandeur inertielle calcule en fonction de M, le et I9 ainsi que d'une valeur entrée de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière du véhicule, une masse totale MTOT = MREF du véhicule tenant compte d'un chargement normalisé du véhicule, comme par exemple quatre personnes de 67 kg dans l'habitacle du véhicule et 28 kg de bagages dans le coffre arrière, et la longueur Ig séparant le centre de gravité G de l'axe des roues avant A, B, qui est entrée dans le module CAL- ACC. La valeur de répartition de masse RMAvAr est estimée en permanence à l'aide des valeurs de débattement DEB fournies par les capteurs CAP-DEB de débattement et de la comparaison de chacune de ces valeurs à une moyenne calculée des débattements DEB. Un accéléromètre CAP-ACCT est prévu sur le véhicule pour fournir une accélération transversale ACCT à un estimateur 14 du couple de roulis Co, recevant également en entrée la masse totale MTOT et une valeur RECT de recalage de l'accélération transversale ACCT. L'accéléromètre transversal CAP-ACCT est positionné sur le centre de gravité G et non sur le centre CR de roulis. La valeur RECT de recalage de l'accélération transversale est calculée par le module CAL-ACC de la manière suivante: RECT(n) = ACCT(n) - 6' (n-1).(HCdG - hRoulis) Où d'est l'accélération modale de roulis non filtrée, et Où n désigne la valeur de la variable au cycle actuel et (n-1) désigne la valeur de la variable au cycle précédent. L'estimateur 14 calcule le couple de roulis Co par la formule suivante: co = (ACCT - RECT) . (MTOT) . d(G, CR) Où d(G,CR) = HCdG -hRoulis est la distance entre le centre de 20 gravité G et le centre CR de roulis, et est préenregistrée. Un estimateur 15 du couple C,p de tangage reçoit en entrée la longueur Ig, la masse totale MTOT, une accélération longitudinale ACCL fournie par un accéléromètre longitudinal CAPL disposé dans la caisse du véhicule, une information IF de freinage et une valeur RECL de recalage d'accélération longitudinale calculée par le module CAL-ACC. La valeur RECL de recalage d'accélération longitudinale est calculée par le module CAL-ACC de la manière suivante: RECL(n) = ACCL(n) -(fi (n-1). (HCdG) Où (fi est l'accélération modale de tangage non filtrée. L'estimateur 15 calcule le couple C( de tangage selon la formule suivante: cq, = (ACCL - RECL).(MTOT).hG + CfB hG = HCdG représente la hauteur suivant l'axe Z du centre de gravité G par rapport au centre CT de tangage, et est préenregistrée. La composante c(pB du couple c(i, est la composante du couple de tangage dû à l'effet Brouilhet et est calculée en fonction de l'information IF de freinage. Un module 16 de détermination fournit cette information IF de freinage en fonction d'une valeur de pression PMC de maître cylindre, elle-même fournie par un capteur CAP-P de pression du maître cylindre des freins. Les valeurs calculées des couples Co et C9 sont entrées dans le module CAL-ACC qui calcule à partir de celles-ci et de la valeur des autres entrées et fournit en sortie l'accélération zG modale en pompage, l'accélération modale 6. en roulis, l'accélération modale (fi en tangage, et les valeurs de recalage RECT et RECL. L'accélération modale À' en roulis et l'accélération modale (fi en tangage sont envoyées respectivement à deux convertisseurs Cl et C2 de degrés en radians par seconde pour ensuite être fournis avec zG sur une sortie SACC pour les trois accélérations modales non filtrées et de là à une sortie SACC2 du module 10 vers l'extérieur. En outre, ces trois accélérations modales présentes sur la sortie SACC du module 10 sont chacune envoyées à un filtre 17 éliminant les basses fréquences au-dessous d'une fréquence de coupure basse de par exemple 0.1 Hz, 0.2 Hz ou 0.3 Hz. Le filtre 17 présente par exemple en plus de cette composante passe-haut une composante passe-bas pour former un filtre passe-bande. La fréquence de coupure basse du filtre 17 peut être différente selon l'accélération modale EG, 9' ou cp. Les accélérations modales filtrées en sortie du filtre 17 sont ensuite envoyées à un module 18 intégrateur comportant en sortie un filtre passehaut, fournissant en sortie les vitesses modales de caisse estimées, à savoir la vitesse modale G en pompage de caisse, la vitesse modale 6 en roulis de caisse, et la vitesse modale qi en tangage de caisse, sur une sortie du module 10. Ces vitesses modales de caisse, G en pompage, 0 en roulis, qi en tangage sont des vitesses absolues par rapport à un repère galiléen et sont 5 appelées premières vitesses modales de caisse pour la logique Skyhook de confort. Le calculateur CSS calcule ensuite la grandeur ER de commande de l'actionneur M de l'amortisseur AM de la roue A et des autres roues B, C, D en fonction de ces vitesses modales calculées G, Â et (fi, et fournit les grandeurs ER de commande ainsi calculées aux actionneurs M correspondants sur leur entrée COM de commande. Commande de type Skyhook On décrit ci-dessous le calcul d'un gain modal bmod d'amortissement 15 variable et d'un premier effort Fmod modal de consigne de l'amortisseur pour la commande de l'amortisseur de type confort ou Skyhook . Cette logique de type Skyhook utilise les premières vitesses modales absolues de caisse, G en pompage, Â en roulis, cp en tangage produites par le module 10, symbolisées par le signe général Vmod dans ce qui suit. Niveau de mouvement de la caisse et niveau de tressautement de la caisse Un estimateur 24 est prévu pour calculer, en fonction des débattements DEB des roues, un niveau NMC de mouvement de la caisse et un niveau NTC de tressautement de la caisse. A la figure 9, le niveau NMC de mouvement de la caisse et le niveau NTC de tressautement de la caisse sont obtenus dans l'estimateur 24 par: - calcul de la moyenne DEBAVMOY des débattements des roues avant A, B, - filtrage de la moyenne DEBAVMOY des débattements avant par un 30 filtre passe-bande PB3, pour obtenir une grandeur filtrée DEBAVMOYF, 2890905 22 - prise de la valeur absolue de la grandeur filtrée DEBAVMOYF, dans un module redresseur RED, pour obtenir une grandeur redressée DEBAVMOYF I, - maintien des maxima de la grandeur redressée I DEBAVMOYF 1 5 dans un module MMAX de maintien, fournissant le niveau NMC de mouvement de la caisse. Pour le calcul du niveau NMC de mouvement de la caisse, le filtre passebande PB3 est réglé pour laisser passer les fréquences des mouvements de la caisse, qui sont relativement basses. Le filtre passe-bande PB3 des mouvements de la caisse est par exemple réglé de 0,5 à 2,5 Hz et est proche de la fréquence de résonance de la suspension. Il peut par exemple être choisi entre deux pentes pour obtenir un niveau NMC de mouvement atténué et un niveau NMC de mouvement non atténué. Pour le calcul du niveau NTC de tressautement de la caisse, le filtre passe-bande PB3 est réglé pour laisser passer les fréquences des tressautements de la caisse, qui sont relativement grandes. Le filtre passe-bande PB3 des tressautements de la caisse est par exemple réglé avec une fréquence de coupure basse de 3 Hz et une fréquence de coupure haute de 8 Hz ou plus. Il peut par exemple être choisi entre deux pentes pour obtenir un niveau NTC de tressautement atténué et un niveau NTC de tressautement non atténué. Le module MMAX de maintien peut avoir une pente paramétrable de descente et une temporisation paramétrable de maintien des maxima. La temporisation de maintien des maxima est choisie plus courte pour l'obtention du niveau NTC de tressautement de la caisse que pour l'obtention du niveau NMC de mouvement de la caisse. Efforts modaux de consigne Skyhook et gains modaux Un estimateur 21 est prévu pour calculer les gains modaux bmod 30 d'amortissement variable et les premiers efforts modaux Fmod de consigne d'amortissement selon la formule Fmod = - bmod É Vmod Ilyadonc: - un gain modal de pompage bZ pour calculer le premier effort modal de pompage FZ1 = -bZ. 2G - un gain modal de roulis be pour calculer le premier effort modal de roulis Fol = -be.9 un gain modal de tangage bp pour calculer le premier effort modal de tangage Fp1 = -4q Les gains modaux bZ, b9, bp sont variables en fonction des débattements DEB des roues A, B, C, D et sont calculés par l'estimateur 21 en fonction de grandeurs qui ont été calculées. précédemment en fonction de ces débattements DEB des roues A, B, C, D. Les gains modaux bZ, b9, bp peuvent comprendre un ou plusieurs coefficients multiplicatifs, avec par exemple les coefficients multiplicatifs 15 suivants: - un coefficient multiplicatif de référence bZREF, bOREF, byREF, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un coefficient multiplicatif d'atténuation bZATT, bOATT, b(pATT en pompage, en roulis et en tangage, - un coefficient multiplicatif de recalage bZREC, boREC, b(pREC, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un coefficient multiplicatif de type de conduite b7TYF, boTyp, b1TYP, respectivement en pompage, en roulis et en tangage. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 6, l'estimateur 21 reçoit en entrée les grandeurs suivantes: - le niveau NMC de mouvement de la caisse fourni par l'estimateur - le niveau NTC de tressautement de la caisse fourni par l'estimateur 3 0 24, - la vitesse VVH du véhicule, -les raideurs modales fournies par l'estimateur 24: la raideur modale en pompage kZ, la raideur modale en tangage kt, et la raideur modale en roulis k9, - les vitesses modales Vmod fournies par le module 10: la vitesse modale G en pompage de caisse, la vitesse modale 6 en roulis de caisse, la vitesse modale cp en tangage de caisse, - les moments modaux d'inertie fournis par l'estimateur 20: le moment d'inertie en roulis le et le moment d'inertie en tangage l, - la masse suspendue MSUS fournie par l'estimateur 20, - une information IS de sportivité, pouvant être à un état booléen 0 d'absence de sportivité, ou à un autre état booléen 1 de sportivité, selon l'actionnement d'un bouton correspondant du tableau de bord du véhicule par son conducteur dans une position respectivement de conduite sportive ou d'absence de conduite sportive. Pour chacun des gains modaux bZ, b9, b(r, , le coefficient multiplicatif de référence bZREF, bOREF, bcpREF, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu en extrayant d'une table ou courbe de référence préenregistrée donnant le coefficient multiplicatif de référence en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur bZREF, bOREF, bcpREF du coefficient multiplicatif de référence, qui correspond à la valeur entrée WH de la vitesse du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Pour chacun des gains modaux bZ, b9, b(, le coefficient multiplicatif d'atténuation bZATT, bOATT, b,Au, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu - en calculant une résistance RZ, R8, Rp, respectivement en pompage, en roulis et en tangage en fonction du niveau NMC de mouvement de la caisse et du niveau NTC de tressautement de la caisse, par la formule: RZ= NTC-/3Z.NMC 2890905 25 Re = NTC -/3e.NMC Rp= NTC-/39.NMC Où /3z, /3e, sont des paramètres préenregistrés permettant de régler le rapport entre les deux niveaux NMC et NTC, ces paramètres /3z, 5 étant par exemple réglés entre 0,5 et 1; - en extrayant d'une table ou courbe préenregistrée donnant le coefficient multiplicatif d'atténuation beATT, bOATT, b(pATT en fonction de la résistance respectivement en pompage, en roulis et en tangage, la valeur bzATT, bOATT, b(pATT du coefficient multiplicatif d'atténuation, qui correspond à la valeur calculée de la résistance Rzi Re, Rp, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, par exemple par interpolation linéaire. Le coefficient multiplicatif d'atténuation beATT, bOATT, b(pATT en pompage, en roulis et en tangage est par exemple donné par la formule: beATT = 1 /(1 +az. Rz) bOATT = 1 /(1 +ae. Re) b(Au = 1 /(1 +a(p. R(p) où az, ae, a(p sont des paramètres préenregistrés. La valeur obtenue de bzpn, bOATT, b(pATT n'est par exemple retenue que si la résistance Rz, Re, Rp associée est supérieure à un seuil prescrit. Si la résistance Rzi Re, R(p associée est inférieure ou égale à ce seuil prescrit, on prend 1 comme coefficient multiplicatif d'atténuation beATT, bOATT, b(pATT. Pour chacun des gains modaux bz, be, b(p, le coefficient multiplicatif de recalage bZREC, bOREC, bcpREC, respectivement en pompage, en roulis et en 25 tangage, est obtenu par la formule bzREC - beREC - kZ É MSUS kZREF MREF ke ÉIe 4REF. IBREF bcpREC = 1 k(pnEF ' IcpnEr où kZREF est une raideur de référence en pompage, constante, keREF est une raideur de référence en roulis, constante, kWnEF est une raideur de référence en tangage, constante, IbREF est un moment d'inertie de référence en roulis, constant, IWREF est un moment d'inertie de référence en tangage, constant, kzREF, kOREF, kWREF, MREF, I'REF, IWREF sont des paramètres préenregistrés, correspondant à un chargement normalisé du véhicule, comme par exemple quatre personnes de 67 kg dans l'habitacle du véhicule et 28 kg 10 de bagages dans le coffre arrière. Pour chacun des gains modaux bZ, b9, bW, le coefficient multiplicatif de type de conduite bzTYP, boTyp, bcpTYP, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est égal à un gain préenregistré de sportivité GSz, GS0, GST, si l'information IS de sportivité est à l'état booléen 1 de sportivité et est égal à 1, si l'information IS de sportivité est à l'état booléen 0 d'absence de sportivité. Les gains modaux bZ, b9, bW sont calculés en fonction des coefficients 20 multiplicatifs selon les formules: bz = bzREF É bzATT É bzREC É bzTYP bo bOREF É bOATT É boREC É b9TYP bW = b(pREF É bq,ATT É bcpREC É bcpTYP Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis F91, le premier effort modal de tangage FW1 sont calculés et sont également appelés efforts modaux de confort ou skyhook . Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis F91, le kW IW premier effort modal de tangage Fq,l sont fournis sur une sortie de l'estimateur 21. Logique Roadhook Ci-dessous est décrit la logique de type Roadhook, c'està-dire qui suit le profil de la route, cette logique étant également appelée logique de tenue de caisse ou logique de comportement. Le principe de cette logique de tenue de caisse est de faire tendre vers zéro ou de minimiser l'une ou plusieurs des accélérations modales de la caisse par rapport au plan des roues: accélération modale en pompage, accélération modale en roulis, accélération modale en tangage. A la figure 10, le dispositif comporte un estimateur 31 des vitesses modales Vmod2 de la caisse par rapport au plan moyen des roues en fonction des débattements DEB mesurés des roues A, B, C, D. Ces vitesses modales Vmod2 par rapport au plan moyen des roues sont appelées vitesses relatives et comprennent la vitesse modale relative zG2 de caisse en pompage, la vitesse modale relative 02 de caisse en tangage et la vitesse modale relative 62 de caisse en roulis. Cet estimateur 31 des vitesses modales relatives Vmod2 reçoit en entrée: les débattements DEB mesurés sur les roues A, B, C, D, - la voie v, - au moins deux des paramètres suivants: la valeur de répartition de 25 masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, la longueur Ig séparant le centre de gravité G de l'axe des roues avant A, B, et l'empattement e. Les débattements DEB sont d'abord filtrés dans un filtre passe-bas, par exemple d'ordre 2 et de type Butterworth, pour n'obtenir que les débattements basses fréquences et éliminer dans une large mesure les tressautements hautes fréquences. Puis, un dérivateur dérive les débattements DEB ainsi filtrés pour obtenir les vitesses de débattement Roadhook des roues A, B, C, D. Les vitesses modales relatives Vmod2 sont ensuite calculées selon les formules suivantes: - vitesse modale relative de caisse en pompage par rapport au plan moyen des roues: (e -1g) dA + dB Ig de + dD Zcz _ + e 2 e 2 - vitesse modale relative 'de caisse en tangage par rapport au plan moyen des roues: dA+dB dc dD (P2 2e - vitesse modale relative de caisse en roulis par rapport au plan moyen des roues: 92dA dB dc+dD 2v avec dA = vitesse de débattement VDEB de la roue A avant gauche, dB = vitesse de débattement VDEB de la roue B avant droite, = vitesse de débattement VDEB de la roue C arrière droite, dD = vitesse de débattement VDEB de la roue D arrière gauche. Jerk transversal anticipé Un estimateur 32 est prévu pour calculer un jerk transversal anticipé f (dérivée troisième de la coordonnée Y par rapport au temps) à partir de la vitesse WH mesurée du véhicule et de la vitesse de rotation b du volant de direction du véhicule, où 6 est l'angle de rotation mesuré de ce volant, 25 mesuré par tout capteur ou moyen approprié. Cet estimateur 32 reçoit en entrée: - la masse suspendue MSUS, - la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, - la vitesse WH du véhicule, - la vitesse de rotation S du volant de direction. Le jerk transversal anticipé @ est estimé selon la formule: D.S.VVH2 Y _ e(1+K.VVH2) où D est la démultiplication du volant de direction et K est une constante de gain de surbraquage, calculée en fonction de la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière et de la masse suspendue MSUS. Le gain K de surbraquage est une grandeur du véhicule, déterminée par des mesures sur le véhicule. Couple moteur anticipé aux roues Un estimateur 40 est prévu pour calculer ce couple moteur anticipé aux roues, désigné par CR. Pour ce faire, on estime le numéro i du rapport embrayé REMBR(i) de la boîte de vitesse du véhicule, qui va par exemple de 1 à 5. On calcule le vitesse WH1 qu'aurait le véhicule à une vitesse de rotation prescrite WMOT1 du moteur, qui ne dépend en position embrayée que du rapport REMBR engagé, selon la formule VVH1 = VVH. wMOT1 / wMOT où wMOT est la vitesse de rotation du moteur à la vitesse WH du véhicule. Par exemple, oMOT1 = 1000 tours / minute. On calcule pour chaque rapport i d'embrayage, les paramètres P; = 0,5. (VVH1(i) + VVHI (i+1)). En comparant WH1 à P; et en retenant la valeur P; la plus proche de WH1, on déduit le rapport i d'embrayage. Le couple moteur anticipé CR aux roues est alors: CR = CM. REMBR(i), avec REMBR(I) = WMOT/wROUE Où REMBR(i) est le rapport d'embrayage ayant le numéro i, CM est le couple moteur déterminé par tout moyen approprié, par exemple par un calculateur du contrôle moteur. (ROUE est la vitesse de rotation des roues. Jerk longitudinal anticipé Un estimateur 33 est prévu pour calculer un jerk longitudinal anticipé X (dérivée troisième de la coordonnée X par rapport au temps) à partir de la dérivée du couple moteur anticipé et de la dérivée PMC de la pression Pm du maître cylindre. Cet estimateur 33 reçoit en entrée: la masse suspendue MSUS, la pression PMC du maître cylindre, le couple moteur anticipé aux roues CR. Le calcul est effectué de la manière suivante. On extrait d'abord d'une table ou courbe préenregistrée donnant un effort de freinage du maître cylindre en fonction de la pression du maître cylindre, la valeur EFR de cet effort de freinage correspondant à la pression PMc du maître cylindre, par exemple par interpolation linéaire. On applique ensuite un filtre passe-bas, par exemple d'ordre 1 de type Butterworth, à cet effort EFR de freinage, et on dérive dans un dérivateur l'effort EFR de freinage ainsi filtré pour obtenir la dérivée EFRF de l'effort EFR filtré. On calcule un effort anticipé du moteur aux roues EMR, égal au couple moteur anticipé aux roues CR, divisé par un rayon moyen Rmoy des roues, prédéterminé et préenregistré. On applique ensuite un filtre passe-bas, par exemple d'ordre 1 de type Butterworth, à cet effort EMR anticipé du moteur aux roues, et on dérive dans un dérivateur l'effort EMR anticipé du moteur ainsi filtré pour obtenir la dérivée ÉMU. de l'effort EMR filtré. Le jerk longitudinal anticipé est alors égal à la somme des dérivées EFRF, , divisée par la masse totale MTOT: 2890905 31 X _ EFRF- + EMMF MTOT Dans cette formule, la masse totale MTOT inclut la masse suspendue MSUS, peut inclure la masse des roues et peut être bornée entre deux seuils. Ces jerks et sont estimés et ne proviennent pas d'une dérivation d'accéléromètres, trop bruités et trop en retard. Termes d'efforts modaux anticipatifs Un module 34 est prévu pour calculer des termes d'efforts modaux 10 anticipatifs, à savoir: - un couple modal anticipatif en tangage, désigné par cq,2ant, - un couple modal anticipatif en roulis, désigné par celant. Il n'est pas calculé d'effort modal anticipatif en pompage, étant donné que seul un effort modal correctif Roadhook agit en pompage, ainsi 15 que cela sera décrit ci-dessous. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 11, l'estimateur 34 reçoit en entrée les grandeurs suivantes: - le jerk transversal anticipé f fourni par l'estimateur 32, - le jerk longitudinal anticipé fourni par l'estimateur 33, - la vitesse VVH du véhicule, - les raideurs modales fournies par l'estimateur 24: la raideur modale en pompage kZ, la raideur modale en tangage kI, et la raideur modale en roulis ke, - les vitesses modales relatives Vmod2 par rapport au plan moyen des 25 roues, fournies par le module 31: la vitesse modale relative G2 en pompage de caisse, la vitesse modale relative 02 en roulis de caisse, la vitesse modale relative q52 en tangage de caisse, - les moments modaux d'inertie fournis par l'estimateur 20: le moment d'inertie en roulis le et le moment d'inertie en tangage Iq), 2890905 32 - la masse suspendue MSUS fournie par l'estimateur 20, - l'information IS de sportivité. Ainsi que cela est représenté à la figure 11, chacun de ces termes d'efforts modaux anticipatifs en tangage Ccp2ant et en roulis ce2ant est calculé par traitement respectivement du jerk longitudinal anticipé X et du jerk transversal anticipé Y, pour obtenir un jerk longitudinal anticipé traité XT et un jerk transversal anticipé @T, puis multiplication respectivement par un gain en sollicitation longitudinale ' Gsx pour obtenir le couple modal anticipatif en tangage Ccp2ant et par un gain en sollicitation longitudinale GsY pour obtenir le couple modal anticipatif en roulis ce2ant selon les formules: C(p2ant = GSX É XT ce2ant = GSY É YT Le gain en sollicitation longitudinale Gsx et le gain en sollicitation transversale GsY sont des paramètres prédéterminés de mise au point, déterminés par des essais sur véhicule pour obtenir les bonnes prestations de tenue de caisse sous sollicitation du conducteur. Cette mise en forme est décrite ci-dessous pour le calcul du couple modal anticipatif en tangage, désigné par Ccp2ant à partir du jerk longitudinal anticipé X - passage du jerk longitudinal anticipé X dans un filtre 341 d'annulation des faibles amplitudes, possédant un seuil haut positif SHJL d'activation de jerk longitudinal et un seuil bas négatif SBJL d'activation de jerk longitudinal, pour remplacer par des valeurs nulles les valeurs du jerk longitudinal anticipé X situées entre le seuil haut d'activation de jerk longitudinal SHJL et le seuil bas d'activation de jerk longitudinal SBJL au cours du temps; - passage du jerk longitudinal anticipé X filtré, issu du filtre 341, dans un module 342 de maintien des maxima, pouvant avoir une temporisation paramétrable de maintien des maxima, pour obtenir un jerk filtré et maintenu à ses maxima, désigné parXf,,,aX - passage du jerk Xf,,,ax filtré et maintenu à ses maxima, issu du module 342, dans un module 343 limiteur de pente, limitant en valeur absolue la pente de la descente du jerk Xf.filtré et maintenu à ses maxima, pour obtenir le jerk longitudinal anticipé traité XT, puis multiplication respectivement par le gain en sollicitation longitudinale Gsx pour obtenir le couple modal anticipatif en tangage c92antÉ La temporisation doit être suffisamment longue pour que le terme correctif Roadhook (voir supra) ait le temps de devenir significatif sur action simple (mise en virage simple, freinage ou accélération) et être suffisamment courte pour ne pas perturber le fonctionnement Roadhook et pour ne pas demander d'amortissement inutile. Le passage du jerk transversal anticipé f dans le filtre 341 d'annulation, ayant son seuil haut positif SHJT d'activation de jerk transversal et son seuil bas négatif SBJT d'activation de jerk transversal, puis dans le module 342 de maintien des maxima produit un jerk filtré et maintenu à ses maxima, désigné par @f x, qui est envoyé au module 343 limiteur de pente ayant le gain en sollicitation transversale Gsy pour fournir en sortie le couple modal anticipatif en roulis celant. Les seuils hauts SHJT et SHJL peuvent être égaux et opposés aux seuils bas égaux SBJT et SBJL. Ces seuils sont paramétrables et sont un compromis entre la limitation des actions intempestives et le non traitement des petites sollicitations. De préférence, chacun des seuils SHJT, SHJL, SBJT et SBJL est compris entre 1 et 10 m.s-3. Le fait d'utiliser des termes anticipatifs permet de gagner en temps de réponse pour placer les actionneurs dans le bon état avant que la caisse ait le temps de prendre de la vitesse. Il en résulte une amélioration notable de la tenue de caisse. Termes d'effort modaux correctifs Le module 34 calcule également, en fonction de la vitesse modale relative Vmod2 = ZG2, q 2, 02 par rapport au plan moyen des roues, au moins un deuxième terme d'effort modal correctif F2COR selon la formule générale F2coR = - bmod2 É Vmod2 à savoir: - une deuxième force modale corrective en pompage, désignée par Fz2cor, - un deuxième couple modal correctif en tangage, désigné par C(p2c0r, 10 - un deuxième couple modal correctif en roulis, désigné par Ce2cor selon les formules: Fz2cor = -bZ2 zc2 Ccp2cor = -bcp2 É PZ Ce2cor = -be2 É e2 où bmod2 est un deuxième gain modal correctif, bz2 est un deuxième gain modal correctif de pompage pour calculer la deuxième force modale corrective en pompage Fz2cor, bu est un deuxième gain modal correctif de roulis pour calculer le deuxième couple modal correctif en roulis Ce2cor, 42 est un deuxième gain modal correctif de tangage pour calculer le deuxième couple modal correctif en tangage c1,2corÉ Les deuxièmes gains modaux correctifs bZ2, be2, 42 peuvent comprendre un ou plusieurs coefficients multiplicatifs, avec par exemple les coefficients multiplicatifs suivants: - un deuxième coefficient multiplicatif de référence bzREF2, beREF2, bcpREF2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un deuxième coefficient multiplicatif de recalage bzREC2, bOREC2, bTREC2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un deuxième coefficient multiplicatif de type de conduite bZTYp2, 30 boTYp2, bcpTYp2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage. Pour chacun des deuxièmes gains modaux b,2, be2, bgp2, le deuxième coefficient multiplicatif de référence bzREF2, beREF2, b9REF2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu en extrayant d'une deuxième table ou courbe de référence, préenregistrée pour la logique Roadhook, donnant le deuxième coefficient multiplicatif de référence en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur bzREF2, bOREF2, bcpREF2 du deuxième coefficient multiplicatif de référence, qui correspond à la valeur entrée VVH de la vitesse du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Pour chacun des deuxièmes gains modaux bz2, be2, 42, le deuxième coefficient multiplicatif de recalage bzREC2, bOREC2, byREC2 est par exemple égal au premier coefficient multiplicatif de recalage bzREC, beREC, bÇREC respectivement en pompage, en roulis et en tangage, décrit ci-dessus: bzREC2 = bzREC, bOREC2 = boREC, b9REC2 = b(pRECÉ Pour chacun des deuxièmes gains modaux bz, be, b1,, le deuxième coefficient multiplicatif de type de conduite bzTYP2, beTYP2, bTTYP2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est par exemple égal au premier coefficient multiplicatif de type de conduite bzTYP, b0TYP, bgTYP, décrit ci-dessus: bzTYP2 = bzTYP, boTYP2 = boTYP, b(pTYP2 = b(pTYPÉ Les deuxièmes gains modaux correctifs bz2, be2, b1,2 sont calculés en fonction des deuxièmes coefficients multiplicatifs selon les formules: bz2 = bzREF2 É bzREC2 É bzTYP2 be2 = b9REF2 É bOREC2 É boTYP2 bcp2 = bcpREF2 bcpREC2 É bcpTYP2 Efforts modaux Roadhook L'estimateur 34 fait ensuite - la synthèse entre le couple modal anticipatif en tangage cp2ant et le deuxième couple modal correctif en tangage C 2cor, pour obtenir en sortie le deuxième couple ou effort modal c(p2 de tangage, - la synthèse entre le couple modal anticipatif en roulis celant et le 5 deuxième couple modal correctif en roulis ce2cor, pour obtenir en sortie le deuxième couple ou effort modal cet de roulis. La deuxième force modale corrective en pompage, désignée par F22cor est prise en sortie comme deuxième force ou effort modal Fz2 de pompage F22 = Fz2cor. Ces deuxièmes efforts c(2, c02 et F22 sont appelés efforts modaux de comportement ou de tenue de route ou Roadhook . La synthèse est effectuée par choix du terme anticipatif ou du terme correctif en fonction de leurs valeurs, de la manière décrite dans le tableau ci-dessous. Terme Anticipatif -- Petit Grand Terme correctif. Petit Cas 1: Terme correctif Cas 3: Terme anticipatif Grand Cas 2: Terme correctif Cas 4: - Maximum des 2 si de même signe - Terme correctif si signes opposés Pour l'obtention du deuxième effort modal cq)2 de tangage, celui-ci est égal - au deuxième couple modal correctif en tangage ccp2c0r, lorsque la valeur absolue du couple anticipatif en tangage ccp2ant est inférieure ou égale à une première valeur prescrite de tangage V1cp, (cas 1 et 2 dans le tableau, correspondant au terme anticipatif petit), - au couple modal anticipatif en tangage c92ant, lorsque la valeur absolue du couple anticipatif en tangage C(p2ant est supérieure à la première valeur prescrite de tangage V1(p, et lorsque la valeur absolue du couple modal correctif en tangage ccp2cor est inférieure ou égale à une deuxième valeur prescrite de tangage V2(p (cas 3 dans le tableau, correspondant au terme correctif petit et au terme anticipatif grand). Si la valeur absolue du couple anticipatif en tangage Ccp2ant est supérieure à la première valeur prescrite de tangage V1 (p et si la valeur absolue du couple modal correctif en tangage Ccp2cor est supérieure à la deuxième valeur prescrite de tangage V2(p (cas 4 dans le tableau, correspondant au terme correctif grand et au terme anticipatif grand), -si le couple modal correctif en tangage Ccp2cor et le couple anticipatif en tangage Ccp2ant ont le même signe, le deuxième effort modal c92 de tangage est égal à max(I c(p2cor I, I 42ant I).sgn(cç2ant), Où sgn désigne la fonction signe et max la fonction maximum, et - si le couple modal correctif en tangage Ccp2cor et le couple anticipatif en tangage C(p2ant n'ont pas le même signe, le deuxième effort modal ce de tangage est égal au couple modal correctif en tangage Ccp2cor. L'obtention du deuxième effort modal c02 de roulis est analogue à ce qui précède, à partir de ce2cor et co2ant au lieu de ccp2cor et Ccp2ant, avec une première valeur prescrite de roulis V10 au lieu de V1cp, et une deuxième valeur prescrite de roulis V20 au lieu de V2(p. Synthèse entre Skyhook et Roadhook Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis F91 et le premier effort modal de tangage Fo fournis par l'estimateur 21 (efforts modaux de confort par la logique Skyhook, désignés d'une manière générale par premiers efforts modaux F1 de consigne), ainsi que le deuxième effort modal Fz2 de pompage, le deuxième effort modal CO2 de roulis et le deuxième effort modal c92 de tangage fournis par l'estimateur 34 (efforts modaux de comportements par la logique Roadhook, désignés d'une manière générale par deuxièmes efforts modaux F2 de consigne), sont envoyés à un estimateur 22 d'une force de consigne pour chaque amortisseur, soit pour les roues A, B, C, D, les forces de consigne FA1, FB1, FC1, FD1. Pour chaque mode, l'estimateur 22 pondère le premier effort FI de confort et le deuxième effort F2 de comportement pour calculer l'effort modal F de consigne. L'estimateur 22 calcule: - un effort modal F = Fz de consigne en pompage, en fonction du premier effort de pompage Fz1 de confort, du deuxième effort de pompage Fz2 de comportement et d'un coefficient a de pondération, selon la formule: Fz = a. Fz2 + (1-a) . Fz1 - un effort modal F = F,p de consigne en tangage, en fonction du premier effort modal de tangage Fo de confort, du deuxième effort modal c(p2 de tangage de comportement et du coefficient a de pondération, selon la formule: F = a. cq,2 + (1-a) . Fo - un effort modal F = Fe de consigne en roulis, en fonction du premier effort modal de roulis F91 de confort, du deuxième effort modal c92 de roulis de comportement et du coefficient a de pondération, selon la formule: FB=a. cA2+(1-a). F91 La détermination de ce coefficient a de pondération en fonction de sollicitations détectées est décrite ci-dessous. Le coefficient de pondération est normalement à 0 pour faire suivre aux efforts modaux de consigne les premiers efforts de confort Fz1, Fol et F1 de la logique Skyhook. Accélération longitudinale corrigée L'accélération longitudinale corrigée COR est calculée par un estimateur 25 à partir de l'accélération longitudinale mesurée ACCL, fournie par l'accéléromètre longitudinal CAPL. L'estimateur 25 reçoit en entrée: - la vitesse WH mesurée du véhicule, la masse suspendue MSUS, fournie par l'estimateur 20, -l'accélération longitudinale mesurée ACCL, - la pression PMC du maître cylindre des freins, fournie par le capteur CAP-P, - le couple moteur anticipé aux roues CR, fourni par l'estimateur 40. Le calcul est effectué de la manière suivante. On extrait d'abord de la table ou courbe préenregistrée donnant l'effort de freinage du maître cylindre en fonction de la pression du maître cylindre, la valeur EFR de cet effort de freinage correspondant à la pression PMC du maître cylindre, par exemple par interpolation linéaire. On calcule l'effort anticipé du moteur aux roues EMR, égal au couple moteur anticipé aux roues CR, divisé par un rayon moyen Rmoy des roues, prédéterminé et préenregistré. On calcule un effort de traînée longitudinale ETR en fonction de la 20 vitesse du véhicule WH selon la formule: ETR = COEF. (VVH)2 + DEC Où COEF est un coefficient prédéterminé et préenregistré et DEC est un décalage prédéterminé et préenregistré. L'effort longitudinal total ELT est alors égal à la somme de l'effort 25 EFR de freinage, de l'effort EMR anticipé du moteur aux roues et de l'effort ETR de traînée longitudinale: ELT = EFR + EMR + ETR On calcule la masse totale MTOT, qui inclut la masse suspendue MSUS, peut inclure la masse des roues et peut être bornée entre deux seuils. L'accélération longitudinale anticipée XANT est calculée en divisant l'effort longitudinal total ELT par la masse totale MTOT: XANT=ELT/MTOT L'accélération longitudinale anticipée X. est éventuellement ensuite bornée entre deux seuils. L'accélération longitudinale corrigée XcoR est ensuite calculée en calculant une évolution EVAL de l'accélération longitudinale, égale à l'accélération longitudinale anticipée XANT à laquelle est soustraite l'accélération longitudinale mesurée ACCL: EVAL = X ANT - ACCL - en appliquant à cette évolution EVAL de l'accélération longitudinale un filtre passe-haut PH, par exemple de type Butterworth d'ordre 1, pour obtenir l'évolution longitudinale EVAL filtrée, égale à PH(XANT- ACCL), en additionnant l'évolution longitudinale EVAL filtrée à l'accélération 15 longitudinale mesurée ACCL, pour obtenir l'accélération longitudinale corrigée XcoR XcoR = ACCL + PH(XANT - ACCL) La fréquence de coupure du filtre passe-haut PH permet de régler la vitesse de recalage de l'estimation sur la mesure. Accélération transversale corrigée L'accélération transversale corrigée YcoR est calculée par un estimateur 26 à partir de l'accélération transversale mesurée ACCT, fournie par l'accéléromètre transversal CAPACCT. L'estimateur 26 reçoit en entrée: la masse suspendue MSUS, la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, la vitesse WH du véhicule, - l'angle de rotation 8 du volant de direction, -l'accélération transversale mesurée ACCT. L'accélération transversale anticipée TANT est estimée selon la formule: D.6.VVHZ Y = e(1+K.VVH2) où D est la démultiplication du volant de direction et K est la constante de gain de surbraquage, calculée en fonction de la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière et de la masse suspendue MSUS. La constante K de gain de surbraquage est une grandeur du véhicule, déterminée par des mesures sur le véhicule. L'accélération longitudinale anticipée @ANT est éventuellement ensuite bornée entre deux seuils. L'accélération longitudinale corrigée @coR est ensuite calculée en calculant une évolution EVAT de l'accélération transversale, égale 15 à l'accélération transversale anticipée TANT à laquelle est soustraite l'accélération transversale mesurée ACCT: EVAT = @ANT - ACCT - en appliquant à cette évolution EVAT de l'accélération transversale un filtre passe-haut PH2, par exemple de type Butterworth d'ordre 1, pour 20 obtenir l'évolution transversale EVAT filtrée, égale à PH( @ANT - ACCT), - en additionnant l'évolution transversale EVAT filtrée à l'accélération transversale mesurée ACCT, pour obtenir l'accélération transversale corrigée GR YcoR = ACCT + PH2(@ANT - ACCT) La fréquence de coupure du filtre passe-haut PH2 permet de régler la vitesse de recalage de l'estimation sur la mesure. Détection des sollicitations et coefficient de pondération des efforts Skyhook et des efforts Roadhook 2890905 42 A la figure 12, un estimateur 23 calcule le coefficient a de pondération des premiers efforts de confort et des deuxièmes efforts de comportement. L'estimateur 23 reçoit en entrée: - le jerk longitudinal anticipé , fourni par l'estimateur 33, - le jerk transversal anticipé , fourni par l'estimateur 32, - l'accélération longitudinale corrigée XcoR, fournie par l'estimateur - l'accélération transversale corrigée G R, fournie par l'estimateur 26, - l'information IS de sportivité. Par défaut, les premiers efforts de confort FZ1, Fei et Fo de la logique Skyhook sont sélectionnés pour les efforts modaux de consigne, c'est-àdire que le coefficient a de pondération est à O. Les sollicitations sont détectées sur les valeurs prises par ces entrées. Dès qu'une sollicitation est détectée, le coefficient a de pondération passe en tout comportement ou Roadhook, c'est-à-dire à 1, pour sélectionner les deuxièmes efforts FZ2, cet et c92 de comportement comme efforts modaux de consigne. Si l'on détecte une stabilisation au sein d'une sollicitation, typiquement une grande courbe d'autoroute comme à la figure 14, il y a la possibilité de refaire passer le coefficient a de pondération progressivement à 0 en logique Skyhook pour favoriser le confort. Si, au sein de cette stabilisation, on détecte une variation des grandeurs accélérométriques, la répartition repasse immédiatement en tout 'comportement', c'est-à-dire à 1. On crée un signal booléen 'sollicitation conducteur latérale' (SSOLT) et un signal booléen 'sollicitation conducteur longitudinale' (SSOLL) sur franchissement de seuils paramétrables d'accélération corrigée ou de jerk anticipé. Le coefficient de pondération passe à 1 et on réinitialise la temporisation lorsque les évènements suivants sont détectés: - front montant de sollicitation conducteur longitudinale, - front montant de sollicitation conducteur latérale, - dépassement de seuil sur jerk longitudinal en sollicitation conducteur longitudinale, - dépassement de seuil sur variation d'accélération longitudinale en 5 sollicitation conducteur longitudinale, - dépassement de seuil sur jerk latéral en sollicitation conducteur latérale, - dépassement de seuil sur variation d'accélération latérale en sollicitation conducteur latérale. L'estimateur 23 détermine en fonction de l'information IS de sportivité une modulation de seuil MODL longitudinale et une modulation de seuil MODT transversale. Si l'information IS de sportivité est égale à 1, la modulation de seuil MODL longitudinale est égale à une valeur prescrite longitudinale plus petite que 1 et la modulation de seuil MODT transversale est égale à une valeur prescrite transversale plus petite que 1. Si l'information IS de sportivité est égale à 0, la modulation de seuil MODL longitudinale est égale à 1 et la modulation de seuil MODT transversale est égale à 1. On détermine ensuite des signaux de détection de sollicitations: un signal logique longitudinal SSOLL de sollicitation, un deuxième signal logique longitudinal SL2, un troisième signal logique longitudinal SL3, un signal logique transversal SSOLT de sollicitation, un quatrième signal logique transversal ST4 et un cinquième signal logique transversal ST5, de la manière suivante: - si I XcoR I > THAL1. MODL ou X I > THJL1. MODL alors SSOLL = 1, - sinon SSOLL = 0. - si SSOLL = 1 et I X I > THJL2 alors SL2 = 1, - sinon SL2 = 0. - l'accélération longitudinale yL est initialisée à O. - si I XcoR - YL I > THAL2. I yL I alors É YL = XcoR est enregistrée pour le prochain calcul de SL3, É si SSOLL = 1 alors SL3 = 1 et sinon SL3 = 0, 10 - si I XcoR - YL I THAT1. MODT ou I I > THJT1. MODT alors SSOLT = 1, - sinon SSOLT = O. -si SSOLT = 1 et I Y I > THJT2 alors ST4 = 1, - sinon ST4 = O. - l'accélération transversae yT est initialisée à O. - si I YcoR - YT I > THAT2. I yT I alors 25 É yT = GR est enregistrée pour le prochain calcul de ST5, É si SSOLT= 1 alors ST5 = 1 et sinon ST5 = 0, - si 1 GR - YT I 2890905 45 THAL1 est un premier seuil d'accélération longitudinale, THAL2 est un deuxième seuil de variation d'accélération longitudinale, THJL1 et THJL2 sont des premier et deuxième seuils de jerk longitudinal, THAT1 est un premier seuil d'accélération transversale, THAT2 est un deuxième seuil de variation d'accélération transversale, THJT1 et THJT2 sont des premier et deuxième seuils de jerk transversal, ces seuils étant préenregistrés. Les états 1 des signaux de détection correspondent à des états de présence d'une sollicitation et les états 0 correspondent à des états 10 d'absence de sollicitations. Un signal logique SSOL de sollicitation du conducteur est déterminé comme étant égal à 1 si le premier signal logique longitudinal SSOLL de sollicitation est à 1 et/ou si le signal logique transversal SSOLT de sollicitation est à 1 (Opérateur logique OU non exclusif). Un premier signal logique SL1 est rendu égal au signal logique SSOL de sollicitation du conducteur. On détermine, en fonction de l'information IS de sportivité, un temps TMOD de modulation entre les premiers efforts Skyhook et les deuxièmes 20 efforts Roadhook: - si IS = 1 alors le temps TMOD de modulation est égal à TMOD = TPER. MODSPORT, - sinon TMOD = TPER, où TPER est un temps de régime permanent prédéterminé et préenregistré, qui représente le temps de passage de la logique Roadhook vers la logique Skyhook en régime établi, et MODSPORT est un facteur multiplicatif de temps de modulation en cas de choix de conduite sportive, qui est plus grand que 1 et qui est prédéterminé et préenregistré. A la figure 13, représentant des chronogrammes en fonction du 30 temps t, un coefficient aINTER de pondération intermédiaire est ensuite calculé de la manière suivante: - initialisation à 0, (stade S10) - mise à 1 du coefficient aINTER de pondération intermédiaire sur chaque front montant détecté de l'un, plusieurs ou tous les premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième signaux logiques SL1 = SSOL, SL2, SL3, ST4, ST5 (stade S11), - maintien à 1 du coefficient aINTER de pondération intermédiaire pendant un temps mort TMORT prédéterminé et préenregistré après chacun de ces fronts montants détectés, (stade S12), - décroissance du coefficient aINTER de pondération intermédiaire, par exemple linéaire, pendant le temps TMOD de modulation après ce temps 10 mort TMORT (stade S13), jusqu'à 0, - si un nouveau front montant est détecté, le coefficient (INTER de pondération intermédiaire est remis à 1 suivant le stade S11 et le processus S11, S12, S13 décrit ci-dessus est recommencé. On calcule un signal logique limité SSOLLIMIT de sollicitation du conducteur, en filtrant le signal logique SSOL de sollicitation du conducteur dans un limiteur de pente négative, pour qu'il passe de 1 à 0 au minimum en le temps TMOD de modulation. Le coefficient a de pondération est égal au coefficient (INTER de pondération intermédiaire, multiplié par le signal logique limité SSOLLIMIT de 20 sollicitation du conducteur: a = aINTER É SSOLLIMIT La figure 14 montre les chronogrammes de l'angle 6 du volant au cours d'une mise en virage simple, qui provoque le passage du coefficient a de pondération à 1 (Roadhook) au début et à la fin du virage, alors que le coefficient a de pondération est à 0 (Skyhook) avant le virage, après le virage et au milieu du virage. Forces de consigne aux roues On extrait de la table ou courbe préenregistrée donnant le coefficient de répartition d'effort sur l'avant en fonction de la valeur de répartition de masse entre l'avant et l'arrière, la valeur du coefficient CAV de répartition d'effort sur l'avant correspondant à la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, par exemple par interpolation linéaire. Ce coefficient CAV de répartition d'effort sur l'avant est supérieur ou égal à 0 et inférieur ou égal à 1. Un ratio anti-devers RAD, supérieur ou égal à 0 et inférieur ou égal à 1, est calculé en fonction de la vitesse VVH du véhicule. Par exemple, on extrait de la table ou courbe préenregistrée donnant le ratio anti-devers en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du ratio anti-devers RAD correspondant à la vitesse VVH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. L'estimateur 22 calcule les forces de consigne des amortisseurs AM aux roues A, B, C, D en fonction des efforts modaux FZ, Fe et Fq, de consigne, selon les formules suivantes: - la force FA1 de consigne pour la roue avant gauche A: 15 FA1= F.CAV F F.RAD 2 2.e v - la force FB1 de consigne pour la roue avant droite B: = F.CAV F + FB.RAD FB1 2 2.e v la force FC1 de consigne pour la roue arrière droite C: FCl F.(1 CAV)+F +F.(1 RAD) 2 2.e v - la force FD1 de consigne pour la roue arrière gauche D: FDl=F. (1 CAV)+F Fo.(l RAD) 2 2.e v L'estimateur détermine ensuite à partir des forces FA1, FB1, FC1, FD1 de consigne des amortisseurs AM aux roues A, B, C, D, et de la vitesse VDEB de débattement valable respectivement pour ces roues A, B, C, D, la loi ERc =ERcA, ERcB, ERcc, ERcp d'amortissement de consigne que doit prendre l'amortisseur AM de la roue A, B, C, D, par exemple en positionnant le point (VDEB(A) ; FA1) sur le graphique de la figure 15 et en recherchant la loi ER d'amortissement la plus proche. Etats minimaux Un estimateur 27 calcule des états minimaux d'amortissement. Cette fonction permet d'interdire à la suspension d'occuper des états d'amortissement trop souples, en imposant des états ERM minimaux, c'est-à-dire des lois ERM minimales d'amortissement, et ce, en fonction de 4 flux différents en entrée: - la vitesse du véhicule pour l'obtention du premier état minimal ERM1: ce critère est utilisé pour les situations de vie du véhicule à l'arrêt, ou à vitesse très faible (pour descentes de trottoirs par exemple), ou à vitesse très élevée pour la sécurité et le maintien de caisse. - l'accélération longitudinale corrigée pour l'obtention du deuxième état minimal ERM2: ce critère est utilisé pour la sécurité sur sollicitations longitudinales très importantes, au cas où la logique RoadHook ne donnerait pas satisfaction, et pour les situations d'accélérations ou de freinages stabilisés, par opposition aux phases longitudinales transitoires. - l'accélération transversale corrigée pour l'obtention du troisième état minimal ERM3: ce critère est utilisé pour la sécurité sur sollicitations latérales très importantes, au cas où la logique RoadHook ne donnerait pas satisfaction, et pour les situations de virages stabilisés, pendant lesquels la logique de synthèse privilégie la logique SkyHook. - le jerk transversal anticipé pour l'obtention du quatrième état minimal ERM4: ce critère travaille en parallèle avec la logique RoadHook avec termes anticipatifs. Il permet d'assurer une faible prise d'angle en pilotant l'actionneur par anticipation, et également, selon le paramétrage, d'utiliser des états minimaux typés en sur-vireur ou sousvireur afin de jouer sur la vivacité du véhicule lors de la mise en virage. Ces états minimaux sont par exemple calculés séparément pour chaque roue. 2890905 49 Le premier état minimal ERM1 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le deuxième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du premier état minimal ERM1 correspondant à la vitesse VVH mesurée du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Le premier état minimal peut être calculé séparément pour les roues avant et pour les roues arrière. Le deuxième état minimal ERM2 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le deuxième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule et de l'accélération longitudinale corrigée, la valeur du deuxième état minimal ERM2 correspondant à la vitesse VVH mesurée du véhicule et à l'accélération longitudinale corrigée XcoR, par exemple par interpolation linéaire. Le troisième état minimal ERM3 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le troisième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule et de l'accélération transversale corrigée, la valeur du troisième état minimal ERM3 correspondant à la vitesse WH mesurée du véhicule et à l'accélération transversale corrigée YcoR, par exemple par interpolation linéaire. Le quatrième état minimal ERM4 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le quatrième état minimal en fonction du jerk transversal anticipé, la valeur du quatrième état minimal ERM4 correspondant au jerk transversal anticipé f, par exemple par interpolation linéaire. Pour chaque roue, l'état minimum ERM global d'amortissement fourni par l'estimateur 27 est alors égal au maximum des états minimaux ERM1, ERM2, ERM3, ERM4. On obtient ainsi un état minimum global ERMA, ERMB, ERMC, ERMD d'amortissement respectivement pour les roues A, B, C, D. Chacune des deux fonctions RoadHook et SkyHook a comme flux principal en entrée l'information des quatre capteurs de débattement. Par exemple, pour un véhicule roulant à moins de 20 km/h sanssollicitation conducteur, la fonction SkyHook demandera un amortissement le plus souple possible car les vitesses modales absolues seront très faibles. Cependant, dans cette situation de vie, le véhicule risque de réaliser des montées ou des descentes de trottoirs, qui sont des sollicitations contraignantes, pour lesquelles il serait préférable que le véhicule se trouve dans un état d'amortissement un peu plus ferme. De même, pour une vitesse du véhicule très élevée (sur autoroute par exemple), sans sollicitations conducteur et sur bonne route, le SkyHook demandera un état souple. Cela peut poser problème pour des grandes vitesses, car l'amortissement risque de devoir passer en très ferme en très peu de temps, ce qui n'est pas possible avec les actionneurs utilisés. D'autre part, la logique RoadHook peut se trouver légèrement en retard par rapport aux sollicitations conducteurs: les efforts anticipatifs estimés par la logique RoadHook ne sont pas en retard, mais pour qu'un passage en loi ferme soit appliqué, il faut que la roue ait déjà pris de la vitesse de débattement. Or, lorsque la roue prend de la vitesse de débattement, il est déjà trop tard. Il faut donc assurer un amortissement suffisamment ferme, indépendamment de la vitesse de débattement des roues, en intégrant des états d'amortissement minimaux sur accélérations longitudinales et latérales, ainsi que sur jerk latéral (en avance par rapport 2 0 aux accélérations). Pour améliorer le confort du véhicule, il est préférable de repasser en logique SkyHook dans les situations de vie virages stabilisés, ou accélérations longitudinales stabilisées. Cela permet de calmer les vitesses absolues de caisse. Cependant, on doit veiller dans ces situations de vie à ne pas trop sous amortir le véhicule car ces situations sont potentiellement dangereuses (virage qui se resserre, dégradation de la chaussée au cours du virage, etc...). On appliquera donc des états minimaux sur les accélérations stabilisées pour permettre d'utiliser la fonction SkyHook de manière sécurisée. Enfin, les états minimaux sur jerk permettent d'ajouter à la synthèse une marge de manoeuvre sur la vivacité et l'agrément de conduite lors des mises en virage. Commande de la loi d'amortissement Un module 28 de commande reçoit en entrée la loi ERcA, ERcB, ERcc, ERcp d'amortissement de consigne, fournie par l'estimateur 22 et l'état minimum global ERMA, ERMB, ERMC, ERMA d'amortissement, fourni par l'estimateur 27, respectivement pour les roues A, B, C, D et calcule à partir de ces états les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum de la loi d'amortissement de consigne et de l'état minimum global d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERMA) ERB = max (ERcB, ERMB) ERC = max (ERcc, ERMC) ERD = max (ERco, ERMD) Ces états ERA, ERB, ERc, ERD de commande déterminent la loi d'amortissement prise par chaque amortisseur AM et sont les grandeurs ER de commande envoyées sur l'entrée COM de commande vers l'actionneur de chaque amortisseur AM pour chaque roue A, B, C, D. Les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande sont en outre envoyés à l'entrée de l'estimateur 12 pour l'état réel ER de l'actionneur. Ci-dessous sont décrites des fonctions supplémentaires, pouvant être prévues dans le dispositif pour calculer les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D. Prise en compte des percussions Une détection des percussions s'effectue sur les roues avant. Il n'est pas possible d'anticiper l'obstacle. On détectera donc un obstacle lorsque les roues avant le franchiront. La détection d'une percussion s'effectue en surveillant la vitesse de débattement des roues avant du véhicule. La particularité d'une percussion est l'importante vitesse de débattement qu'elle génère au niveau des roues. L'obstacle peut être de faible amplitude (nid de poule peu profond par exemple) mais il est génère un choc, car les roues débattent à grande vitesse. A la figure 16, un estimateur 50 est prévu pour calculer un état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERP en cas de détection 5 d'une percussion. Cet estimateur 50 reçoit en entrée: - les débattements DEB(A), DEB(B) des roues avant A, B, fournis par les capteurs CAP-DEB de débattements, - les vitesses de débattement VDEB(A), VDEB(B) des roues avant A, B, - la vitesse WH mesurée du véhicule, - l'accélération transversale corrigée @cOR, - le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, Fei et Fq,1 de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et c1,2 de comportement. La détection et le traitement des percussions s'effectuent indépendamment sur les roues gauche ou droite du véhicule. Si une percussion n'est détectée que sur la roue avant droit, alors le traitement des percussions ne sera activé que sur les roues du côté droit. Si une percussion n'est détectée que sur la roue avant gauche, alors le traitement des percussions ne sera activé que sur les roues du côté gauche. L'estimateur 50 comporte: - un module 51 de détection des percussions en fonction des débattements DEB et des vitesses VDEB de débattement, - un module 52 de calcul d'un retard d'activation et d'un signal d'inhibition de traitement en fonction de la vitesse WH du véhicule, de l'accélération transversale corrigée toRet du coefficient a de pondération. - un module 53 de traitement des percussions du côté gauche, - un module 54 de traitement des percussions du côté droit. Détection des percussions Un seuil SDP de détection de percussion est prédéfini dans le module 51. Lorsque, d'un côté du véhicule, par exemple dans ce qui suit le côté gauche, la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant est supérieure en valeur absolue au seuil SDP de détection de percussion, un signal logique booléen P de détection probable de percussion est mis à 1, alors que si la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant est inférieure ou égale en valeur absolue au seuil SDP de détection de percussion, le signal P de détection probable de percussion est à O. Afin d'optimiser le réglage, ce seuil SDP de détection de percussion est paramétré en fonction de la vitesse WH du véhicule. On extrait de la table, courbe ou cartographie préenregistrée donnant le seuil de détection de percussion en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du seuil SDP de détection de percussion correspondant à la vitesse VVH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. A vitesses WH très élevées par exemple, n'importe quel obstacle risque de générer une vitesse de débattement importante. A vitesses de véhicule élevées, il est donc nécessaire d'augmenter le seuil SDP de détection des percussions, afin de ne pas faire de traitement intempestif sur des sollicitations route ne correspondant pas à des percussions proprement dites. Les vitesses de débattement, après un choc, peuvent osciller pendant quelques instants et risquent de dépasser plusieurs fois le seuil SDP à cause d'un seul choc de départ. Une temporisation TEMP déclenchée au premier dépassement du seuil SDP permet alors d'éviter de détecter plusieurs percussions pour un même franchissement d'obstacle. Par exemple, une percussion détectée n'est validée que si elle est détectée pendant plus d'une durée prescrite DDP de détection de percussion, par exemple de 15 millisecondes. Inhibition de la détection de percussion Un signal S = SIDP d'inhibition de détection de percussion est généré comme étant égal à 1 pour inhiber la détection de percussion, lorsque au moins l'un des débattements avant DEB(A), DEB(B) devient inférieur à un premier seuil SDEB1 de butée, ou supérieur à un deuxième seuil SDEB2 de butée, et est égal à 0 sinon. En effet, lors de forts mouvements de caisse, le débattement peut être tel que le train ira au contact de ses butées. L'écrasement des butées génère une vitesse de débattement importante, susceptible d'activer la fonction de traitement des percussions. Si cette fonction est activée dans cette situation de vie, elle imposera des états d'amortissement souple à l'arrière pendant un certain temps. Le problème est que si l'état d'amortissement passe en souple lorsque le train est en contact avec ses butées, les mouvements de caisse ne seront pas du tout freinés, des phénomènes de pompage excessif de l'essieu arrière apparaîtront. On inhibera donc la détection des percussions dans cette situation de vie. Pour cela, on surveille la valeur des débattements de roue. Lorsque ces débattements dépassent le seuil paramétrable SDEB1 ou SDEB2 (qui correspond à la course de débattement possible de la roue, préalablement au contact avec les butées d'attaque ou de détente), la détection des percussions est inhibée. Le module 51 génère un signal W de validation de percussion à partir du signal P de détection probable de percussion, de la manière suivante. Un signal Q de percussion validable et le signal W de validation de percussion sont générés au cycle n de calcul en fonction de leurs valeurs au cycle n-1 précédent et d'un signal T de temporisation TEMP écoulée, calculé en fonction du signal P de détection probable de percussion. Le signal Q de percussion validable est initialisé à 1. Un signal T de temporisation TEMP écoulée est mis à 1, si le signal P de détection probable de percussion est resté à 0 depuis son dernier front descendant pendant un temps supérieur à la temporisation TEMP. Le signal T de temporisation TEMP écoulée est sinon à O. Le signal Q de percussion validable est égal à : Q'=Q.W.T +Q.W.T + Q.W.T + Q.W.T où Q' désigne l'état au cycle suivant, et désigne le complément. Le signal W de validation de percussion est alors mis à 1, signifiant qu'une percussion est bien détectée, lorsque à la fois - le signal P de détection probable de percussion est à 1 pendant un nombre prescrit de cycles consécutifs, par exemple 3 cycles formant la 5 durée DDP, - le signal Q de percussion validable est à 1, - le signal S = SIDP d'inhibition de détection de percussion est à 0, indiquent une non inhibition, - l'accélération transversale corrigée COR est inférieure en valeur 10 absolue à un seuil prescrit SY d'inhibition de l'accélération transversale corrigée: YcoR < SY, soit W=P.Q. S.(YcoR Retard de franchissement et inhibition pour les vitesses faibles Afin d'améliorer le passage de la percussion sur les roues arrière, il est impératif que celles-ci franchissent l'obstacle avec un état d'amortissement souple. Pour cela, la fonction de traitement des percussions doit estimer l'instant précis du franchissement des roues arrière. Lorsque la percussion est détectée sur les roues avant, c'est-à-dire lorsque le signal W de validation de percussion est mis à 1, le module 52 calcule le retard DEL de franchissement des roues arrière par rapport aux roues avant d'une manière générale de la manière suivante: DEL = (e / VVH) TR où TR est un temps prescrit de réaction correspond au temps nécessaire aux actionneurs pour passer en état souple. Si la vitesse WH du véhicule est trop faible (inférieure ou égale à un seuil SWH de vitesse du véhicule) ou si le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, F81 et F1 de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et Traitement des roues arrière Dès que la percussion est détectée sur la roue avant gauche, une temporisation est lancée pendant le retard DEL de franchissement dans le module 53 de traitement des roues gauche. A la fin de cette temporisation, un état ERP d'amortissement de consigne souple et prescrit est imposé pour la roue arrière gauche du véhicule pendant une durée de traitement prescrite, pour que la percussion soit convenablement amortie par l'amortisseur de la roue arrière gauche. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du traitement sont des données de mise au point paramétrables. Traitement des roues avant Dès que la percussion est détectée sur la roue avant gauche, le traitement sur la roue avant gauche ne peut être qu'un post-traitement. Celui-ci a pour objectif de limiter les ébranlements de train et de freiner les mouvements et rebonds de roue juste après l'obstacle. Le post-traitement des roues avant consiste à imposer un état ERP d'amortissement de consigne ferme et prescrit pendant une durée de posttraitement prescrite. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du post-traitement sont des données de mise au point paramétrables. Post-traitement des roues avant et arrière A la fin du traitement des roues arrière, on effectue alors un post- traitement de la percussion, sur les roues avant et sur les roues arrière. Pour freiner les mouvements de la roue dus au passage de l'obstacle, on impose un état ERP d'amortissement de consigne ferme et prescrit pour les roues arrière pendant une durée de post-traitement prescrite. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du post-traitement des roues avant et arrière sont des données de mise au point paramétrables. Inhibition du traitement Les modules 53, 54 de traitement des percussions produisent des états imposés ERP d'amortissement des percussions, qui peuvent être prépondérants par rapport aux états ER d'amortissement demandés par les fonctions SkyHook et RoadHook. Dans certaines situations de vie, ces états imposés ERP d'amortissement des percussions peuvent soit dégrader le confort du véhicule, soit s'avérer dangereux pour sa sécurité. C'est pourquoi le traitement des percussions est soumis à d'éventuelles inhibitions. Lorsque le véhicule se déplace sur une route très dégradée, avec des sollicitations à haute fréquence (type route pavée), les vitesses de débattement des roues atteindront des niveaux élevés, susceptibles d'activer la fonction de traitement des percussions. Si cette fonction est activée, elle imposera des états ERP de consigne d'amortissement des percussions, qui seront fermes pendant un temps déterminé sur les quatre roues. Sur une route pavée, ces états ERP d'amortissement fermes généreront de l'inconfort pendant tout le posttraitement. La stratégie idéale sur des pavés ne générant pas de mouvements de caisse est en effet de rester en loi la plus souple possible. On inhibera donc le traitement des percussions dès qu'un nombre déterminé, par exemple trois, percussions seront détectées en un court laps de temps déterminé, par exemple sur le signal W de validation de percussion. L'inhibition résultante aura une durée paramétrable. Un autre cas possible d'inhibition du traitement est les vitesses WH trop faibles du véhicule. D'autre part, lorsque la logique de synthèse de I'AMVAR se trouve en mode comportement , c'est-à-dire lorsque la logique RoadHook est activée et que le coefficient a de pondération est égal à 1 ou est proche de 1, on inhibe également le traitement des percussions (voir supra SINV). Un autre cas d'inhibition du traitement peut être prévu pour la sécurité du véhicule. Lors des fortes sollicitations de la part conducteur, ou lorsque le véhicule est installé en virage stabilisé, imposer un état d'amortissement souple peut s'avérer dangereux pour la tenue de route. Dans ces conditions de roulage, la logique RoadHook optimisant le comportement du véhicule ne doit surtout pas être désactivée par d'autres fonctions. Cela relève de la sécurité des personnes. On surveille donc d'une part l'accélération latérale du véhicule: lorsque celle-ci dépasse un certain seuil paramétrable, on inhibe le traitement des percussions, ainsi que cela est prévu ci-dessus, lorsque l'accélération transversale corrigée YcoR est supérieure ou égale en valeur absolue au seuil prescrit SY d'inhibition de l'accélération transversale corrigée: SY.YCOR Le module 52 génère un signal INHIB d'inhibition de traitement des percussions, égal à 1 pour inhiber le traitement des percussions par les modules 53 et 54, lorsque au moins l'une et/ou l'autre des conditions suivantes est réalisée: - un nombre prédéterminé de percussions, représentées par des front montant du signal W de validation de percussion est détecté en une 20 durée prédéterminée; - le signal d'inhibition SINV pour les vitesses faibles est mis à 1, pour indiquer que la vitesse WH du véhicule est trop faible ou que le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, F81 et Fo de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et c92 de comportement est trop grand, pour 25 indiquer que la logique Roadhook est en vigueur, YcoR >_ SY Le retard DEL de franchissement et le signal INHIB d'inhibition de traitement des percussions sont envoyées à deux entrées de chacun des modules 53, 54 de traitement. Chacun des modules 53, 54 comporte également une entrée CLK d'horloge, combinée par un opérateur logique ET avec respectivement l'entrée W(A) du signal W de validation de percussion de la roue A avant gauche et l'entrée W(B) du signal W de validation de percussion de la roue B avant droite, pour indiquer la fréquence de calcul des modules 53 et 54. Une entrée d'horloge est également prévue pour chacun des blocs, estimateurs et modules représentés aux figures. Dans le cas où l'estimateur 50 est prévu, celui-ci fournit les états de consigne ERP en cas de détection d'une percussion, c'est-à-dire pour les roues A, B, C, D, les états de consigne ERPA, ERPB, ERPc, ERPD, à une autre entrée du module 28 de commande. Le module 28 de commande calcule à partir de ces états les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum des états ERc, ERP d'amortissement de consigne et de l'état minimum global ERM d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERPA, ERMA) ERB = max (ERcB, ERPB, ERMB) ERc = max (ERcc, ERPc, ERMC) ERD = max (ERCD, ERPD, ERMA) Prise en compte des grandes amplitudes de mouvement (logique des grands débattements) Une détection des grands débattements et des grandes vitesses de débattement des roues avant ou des roues arrière est prévue. L'objectif est de détecter au plus tôt les obstacles qui peuvent générer des grandes amplitudes de mouvement de caisse, en marche avant et/ou en marche arrière. La détection de ces situations de vie est prévue pour traiter les obstacles sollicitant simultanément les roues droite et gauche du train avant ou arrière. Ces obstacles peuvent être détectés en compression pour les dos d'âne ou en détente pour les saignées ou creux de taille importante. En marche avant, ce genre d'obstacles va générer sur les roues avant de fortes amplitudes de débattements et de vitesses de débattement. A la figure 17, un estimateur 60 est prévu pour calculer un état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue. Cet estimateur 60 reçoit en entrée: - les débattements avant DEB(A), DEB(B) des roues avant A, B, et les débattements DEB(C), DEB(D) des roues arrière C, D, qui sont par exemple ceux filtrés DEBF(A), DEBF(B), DEBF(C), DEBF(D), fournis par le filtre 13 à partir des débattements DEB(A), DEB(B), DEB(C), DEB(D) fournis par les capteurs CAP-DEB de débattements, - les vitesses de débattement avant VDEB(A), VDEB(B) des roues avant A, B, et les vitesses de débattement DEB(C), DEB(D) des roues arrière C, D, fournies par le module dérivateur DER, - la vitesse VVH mesurée du véhicule, - le niveau NTC de tressautement de la caisse, fourni par l'estimateur 24. L'estimateur 60 met en oeuvre une logique de détection et de traitement des grandes amplitudes de mouvement et comporte: - un module 61 de détection des grandes amplitudes de mouvement de roue, - un module 62 de validation et d'inhibition de la détection des grandes amplitudes de mouvement de roue, - un module 63 de calcul d'un coefficient x de traitement des grandes 25 amplitudes de mouvement de roue, - un module 64 de calcul de l'état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERGD pour les grandes amplitudes de mouvement de roue. Détection des grandes amplitudes de mouvement de roue Un premier seuil SDGD de détection de grands débattements et un deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement sont prédéfinis dans le module 61. Lorsqu'à la fois le débattement DEBF(A) de la roue avant gauche dépasse le premier seuil SDGD de détection de grands débattements, le débattement DEBF(B) de la roue avant droite dépasse le premier seuil SDGD de détection de grands débattements, la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant gauche dépasse le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement et la vitesse de débattement VDEB(B) de la roue avant droite dépasse le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement, alors un premier signal SDGDAV de détection de grands mouvements avant est mis à 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues avant. II en est de même pour un deuxième signal SDGDAR de détection de grands mouvements arrière, qui est mis à 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues arrière, lorsque les quatre conditions de dépassement à la fois sont remplies avec les débattements DEBF(D) et DEBF(C) et les vitesses de débattement VDEB(D) et VDEB(C) pour les roues arrière. Les premier et deuxièmes seuils SDGD et SVGD peuvent être différents pour l'avant et l'arrière. Le dépassement des premier et/ou deuxièmes seuils SDGD, SVGD peut être le passage du débattement et/ou de la vitesse de débattement sous le seuil SDGD, SVGD inférieur, par exemple en détente des amortisseurs, et/ou le passage du débattement et/ou de la vitesse de débattement au-dessus d'un autre seuil SDGD supérieur au seuil SDGD, SVGD inférieur, par exemple en attaque des amortisseurs. Un signal SGD de détection de grands mouvements est mis à 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues, lorsque le premier signal SDGDAV de détection de grands mouvements avant et/ou le deuxième signal SDGDAR de détection de grands mouvements arrière détecte à 1. Le signal SGD de détection de grands mouvements est fourni par le module 61 de détection au module 62 de validation et d'inhibition. Pour plus de précision et pour éviter des traitements intempestifs, le premier seuil SDGD de détection de grands débattements et le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement sont paramétrés en fonction de la vitesse VVH du véhicule. Par exemple, pour chacun de ces seuils SDGD, SVGD, on extrait de la table, courbe ou cartographie préenregistrée donnant le seuil de détection en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du seuil SDGD, SVGD de détection correspondant à la vitesse VVH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Inhibition de la détection des grands mouvements de roue Un signal INSGD de validation ou d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues est généré par le module 62, comme étant égal à 0 pour inhiber la détection, lorsque l'une ou plusieurs des conditions suivantes sont réalisées: - le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, F01 et Fo de confort et des deuxièmes efforts FZ2, c82 et ce de comportement est trop grand, (supérieur à un seuil SCOEFF2 de coefficient de pondération, par exemple nul) pour indiquer que la logique Roadhook est au moins partiellement en vigueur, - le niveau NTC de tressautement est supérieur à un seuil SNTC prescrit de niveau de tressautement. Si aucune des conditions d'inhibition n'est réalisée et si le signal SGD de détection de grands mouvements est 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement des roues, le signal INSGD prend l'état 1 de validation de la détection de grande amplitude de mouvement de roues. Dans le premier cas d'inhibition (coefficient a de pondération), sous sollicitations du conducteur, il est plus sûr de laisser la logique Roadhook agir et réagir aux sollicitations routières pour améliorer la tenue de caisse et notamment pour maximiser le contact de la roue avec le sol. Si la logique Roadhook veut transmettre une consigne de passage en états d'amortissement souple, il ne faut pas l'en empêcher. C'est pourquoi on inhibe la détection et le traitement des grandes amplitudes de mouvement lorsque la logique Roadhook est active. Dans le deuxième cas d'inhibition (niveau NTC de tressautement), le traitement des grandes amplitudes de mouvement peut être pénalisant pour le confort vibratoire, car un état d'amortissement trop ferme transférera dans la caisse les irrégularités de la route, et ne filtrera pas donc pas les tressautements et les trépidations engendrées par cette route. C'est pourquoi il est préférable d'inhiber la logique de traitement des grandes amplitudes de mouvement, lorsque la route est dégradée. On utilise une logique de reconnaissance de l'état de la route, basée sur des filtrages passe-bande des débattements DEB. Ainsi que cela est indiqué ci-dessus pour le calcul du niveau NMC de basses fréquences et du niveau NTC de tressautement, un filtrage autour du mode de caisse (autour du Hertz) et un filtrage dans la bande des tressautements (entre 3 et 8 Hz) sont utilisés pour caractériser l'état de la route (bonne route, route à bon revêtement mais générant des mouvements de caisse, route à revêtement dégradé mais plate, route à revêtement dégradé mais générant des mouvements de caisse). Pour l'inhibition, on utilise le niveau de tressautement calculé à partir du filtrage entre 3 et 8 Hz. Le seuil SNTC prescrit de niveau de tressautement est paramétrable. Ainsi, le compromis entre tenue de caisse et confort vibratoire est optimisé. Traitement des grands mouvements de roues L'estimateur 63 calcule, à partir du signal INSGD de validation ou d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues, le coefficient x de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue. Le coefficient x de traitement est une variable supérieure ou égale à 0 et inférieure ou égale à 1. Par défaut, le coefficient x de traitement est à 0. Lorsque le signal INSGD passe de l'état 0 d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues à l'état 1 de validation de grande amplitude de mouvement de roues, le coefficient x de traitement augmente de 0 à 1 avec une pente de montée prescrite, par exemple paramétrable par une première temporisation TEMP1 en entrée du module 63. Le coefficient x de traitement est ensuite maintenu à sa valeur maximum 1 pendant une durée prescrite, par exemple paramétrable par une deuxième temporisation TEMP2 en entrée du module 63, et redescend à 0 avec une pente de descente prescrite, par exemple paramétrable par une troisième temporisation TEMP3 en entrée du module 63. Etats minimaux en cas de détection des grands mouvements de roues Le module 64 reçoit le coefficient x de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue et la vitesse VVH du véhicule et calcule en fonction de ceux-ci la loi d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue. Le traitement des situations de grande amplitude de mouvement de roues est effectué à l'aide d'états ERGD d'amortissement de consigne minimaux. Les différents paramètres intervenant dans le calcul du coefficient x de traitement permettent de maîtriser exactement l'instant et le tempspendant lequel les états ERGD d'amortissement minimaux seront appliqués par le module 64. Ces états minimaux ERGD sont paramétrables en fonction de la vitesse WH du véhicule pour optimiser le compromis entre tenue de caisse et confort vibratoire quelle que soit la vitesse du véhicule: les états minimaux à utiliser sont par exemple moins élevés à 30 km/h pour le passage des dos d'âne qu'à vitesse plus élevée où une sollicitation de la route créant un grand débattement va nécessiter des états minimaux élevés. Les états minimaux ERGD peuvent également être calculés séparément pour les roues avant et pour les roues arrière. Le calcul des états ERGD d'amortissement de consigne est par exemple effectué de la manière suivante: - un état intermédiaire ERGD-INTER de grande amplitude de mouvement de roues (numéro de loi d'amortissement intermédiaire) est extrait d'une table ou courbe préenregistrée donnant cet état intermédiaire état intermédiaire en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur ERGD- INTER de l'état intermédiaire de grande amplitude de mouvement de roues, correspondant à la vitesse WH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. - l'état ERGD d'amortissement de consigne de grande amplitude de mouvement de roues est alors égal à l'état intermédiaire ERGD-INTER d'amortissement, multiplié par le coefficient x de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue, arrondi par exemple au numéro de loi d'amortissement le plus proche. Dans le cas où l'estimateur 60 est prévu, celui-ci fournit les états d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue, c'est-à-dire pour les roues A, B, C, D, les états de consigne ERPA, ERPB, ERPc, ERPD, à une autre entrée du module 28 de commande. Le module 28 de commande calcule à partir de ces états les états ERGDA, ERGDB, ERGDc, ERGDD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum des états ERS, ERGD (et éventuellement ERP pour la prise en compte des percussions) d'amortissement de consigne et de l'état minimum global ERM d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERGDA, ERMA) ERB = max (ERCB, ERGDB, ERMB) ERc = max (ERcc, ERGDc, ERMC) ERD = max (ERcg, ERGDD, ERMA) 2890905 66
L'invention concerne un dispositif de commande d'une suspension d'une caisse de véhicule automobile. Suivant l'invention, il comporte :- un moyen (31) de calcul d'une vitesse modale (Vmod2) relative de caisse par rapport au plan moyen des roues,- un deuxième moyen (34, 22) de calcul de l'effort (cϕ2, ctheta2, Fz2) modal de consigne de l'amortisseur, en fonction de la vitesse modale relative (Vmod2) de caisse par rapport au plan moyen des roues.
1. Dispositif de commande d'une suspension d'une caisse (2) de véhicule automobile sur ses roues (A), comportant un calculateur (CSS) apte à calculer une grandeur (ER) de commande d'un actionneur (M) d'au moins un amortisseur (AM) variable de la suspension (S) en fonction d'au moins un effort modal de consigne de la caisse, caractérisé en ce que le calculateur (CSS) comporte: - un premier moyen (31) de calcul d'au moins une vitesse modale (Vmod2) relative de caisse par rapport au plan moyen des roues, - un deuxième moyen (34, 22) de calcul de l'effort (cq)2, cet, Fz2) 10 modal de consigne de l'amortisseur, en fonction de la vitesse modale relative (Vmod2) de caisse par rapport au plan moyen des roues. 2. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un capteur (CAP-DEB) de débattement d'une roue (A, B, C, D) par rapport à la caisse (2) du véhicule, le premier moyen (31) de calcul de vitesse modale (Vmod2) relative de caisse étant apte à calculer ladite vitesse modale (Vmod2) relative de caisse par rapport au plan moyen des roues en fonction au moins du débattement (DEB) fourni par le capteur (CAP-DEB) de débattement. 3. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen (31) de calcul de vitesse modale (Vmod2) relative de caisse comprend un filtre passe-bas du débattement (DEB) fourni par le capteur (CAP-DEB) de débattement et un dérivateur pour l'obtention de ladite vitesse modale (Vmod2) relative de caisse par rapport au plan moyen des roues. 4. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mode est au moins l'un parmi le pompage vertical (z), le roulis (0) et le tangage (O. 5. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 4, caractérisé en ce qu'un capteur (CAP-DEB) de débattement est prévu pour chaque roue (A, B, C, D), et le premier moyen (31) de calcul de vitesse modale (Vmod2) relative de caisse est apte à calculer au moins une des vitesses modales relatives (Vmod2) suivantes: - la vitesse modale relative G2 de caisse en pompage par rapport au plan moyen des roues selon la formule: _ (e -1g) dA+dB lg d+dD Zc2 + e 2 e 2 - la vitesse modale relative cp2 de caisse en tangage par rapport au 10 plan moyen des roues selon la formule: dA + dB - dc - dD (P2 - 2e - la vitesse modale relative 02 de caisse en roulis par rapport au plan moyen des roues selon la formule: e2-dA-dB-dC+dD 2v où dA est la vitesse de débattement de la roue (A) avant gauche, dB est la vitesse de débattement de la roue (B) avant droite, di est la vitesse de débattement de la roue (C) arrière droite, dD est la vitesse de débattement de la roue (D) arrière gauche, e est l'empattement prédéterminé du véhicule, v est la voie prédéterminée du véhicule, et Ig est une longueur prédéterminée séparant le centre de gravité (G) du véhicule de l'axe des roues avant (A, B). 6. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 5, caractérisé en ce que le calculateur (CSS) comprend un moyen (20) de calcul de la longueur (Ig) séparant le centre de gravité (G) de l'axe des roues avant (A, B) par la formule Ig = (1 RMAvAr).e où RMAvAr est une valeur de répartition de masse entre l'avant et l'arrière. 7. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure de la vitesse (WH) du véhicule, le moyen (20) de calcul de la longueur (Ig) séparant le centre de gravité (G) de l'axe des roues avant (A, B) étant apte à calculer la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière en fonction des débattements fournis par les capteurs (CAP-DEB) de débattement et de la vitesse (WH) du véhicule. 8. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le 15 deuxième moyen (34, 22) de calcul d'effort comporte: un premier moyen (34) de calcul d'un premier terme d'effort modal anticipatif en fonction d'un jerk de caisse déterminé sur le véhicule, un deuxième moyen (34) de calcul d'un deuxième terme d'effort modal correctif en fonction de ladite vitesse modale (Vmod2) relative de caisse par rapport au plan moyen des roues, un troisième moyen (34) de calcul de l'effort modal (cq)2, c82, Fer) de consigne en fonction du premier terme d'effort modal anticipatif et du deuxième terme d'effort modal correctif. 9. Dispositif de commande suivant la 8, caractérisé en ce que le troisième moyen de calcul de l'effort modal (cq)2, Cet, FZ2) de consigne est apte à calculer l'effort modal (cT2, ce2, FZ2) de consigne par sélection - du deuxième terme d'effort modal correctif, lorsque la valeur absolue du premier terme d'effort modal anticipatif est inférieure ou égale à 30 une première valeur prescrite non nulle, - du premier terme d'effort modal anticipatif, lorsque la valeur absolue du premier terme d'effort modal anticipatif est supérieure à la première valeur prescrite et lorsque la valeur absolue du deuxième terme d'effort modal correctif est inférieure ou égale à une deuxième valeur prescrite non nulle, lorsque la valeur absolue du premier terme d'effort modal anticipatif est supérieure à la première valeur prescrite et lorsque la valeur absolue du deuxième terme d'effort modal correctif est supérieure à la deuxième valeur prescrite, - - de celui des premier terme d'effort modal anticipatif et deuxième terme d'effort modal correctif, ayant la valeur absolue maximum, lorsque le premier terme d'effort modal anticipatif et le deuxième terme d'effort modal correctif sont de même signe, - - du deuxième terme d'effort modal correctif lorsque le premier terme d'effort modal anticipatif et le deuxième terme d'effort modal correctif sont de signes opposés. 10. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce qu'un capteur (CAP-DEB) de débattement est prévu pour chaque roue (A, B, C, D), le moyen de calcul du deuxième terme d'effort modal correctif est apte à calculer en fonction au moins des mesures de débattement des roues fournies par lesdits capteurs (CAP-DEB) de débattement, un deuxième gain modal correctif bmod2 d'amortissement variable pour le calcul d'un deuxième terme d'effort modal correctif F2COR selon la formule: F2COR = - bmod2 É Vmod2 11. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 25 10, caractérisé en ce que le moyen de calcul du deuxième terme d'effort modal correctif est apte à calculer le deuxième gain modal correctif (bmod2) d'amortissement variable, de manière à ce que ce deuxième gain modal correctif (bmod2) d'amortissement variable comprenne au moins un coefficient multiplicatif de type de conduite (bzTYP, beryp, bo-yp), qui est égal à un gain préenregistré de sportivité, dans le cas où un bouton de commande de conduite sportive sur le tableau de bord du véhicule est dans une position de conduite sportive, et qui est égal à l'unité, dans le cas où le bouton de commande de conduite sportive est dans une position d'absence de conduite sportive. 12. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 10 et 11, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure de la vitesse (VVH) du véhicule, et le moyen de calcul du deuxième terme d'effort modal correctif est apte à calculer le deuxième gain modal correctif (bmod2) d'amortissement variable, de manière à ce que ce deuxième gain modal correctif (bmod2) d'amortissement variable comprenne au moins un coefficient multiplicatif de référence (bZREF, bOREF, bcpREF), calculé en fonction de la vitesse mesurée (WH) du véhicule. 13. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que le moyen de calcul du deuxième terme d'effort modal correctif est apte à calculer le deuxième gain modal correctif (bmod2) d'amortissement variable, de manière à ce que ce deuxième gain modal correctif (bmod2) d'amortissement variable comprenne au moins un coefficient multiplicatif de recalage (bzREC, bOREC, bcpREC), le coefficient multiplicatif de recalage (bZREC) en pompage est égal à _ kZ É MSUS bZREC kZREF MREF ' le coefficient multiplicatif de recalage (bZREC) en roulis est égal à beREC = , I y le "9REF IeRFF le coefficient multiplicatif de recalage (b(pREC) en tangage est égal à b(pREC = k(pREF Iq)REF où kZF est une raideur de référence en pompage, constante, est une raideur de référence en roulis, constante, est une raideur de référence en tangage, constante, IeREF est un moment d'inertie de référence en roulis, constant, kp Iw keREF kcpREF REF est un moment d'inertie de référence en tangage, constant, MREF est une masse de référence, constante, le est un moment d'inertie en roulis, calculé en fonction au moins des débattements, I est un moment d'inertie en tangage calculé en fonction au moins des débattements, MSUS est une masse suspendue du véhicule, calculée en fonction au moins des débattements, kZ est une raideur modale en pompage, calculée en fonction au moins des 10 débattements, ki, est une raideur modale en tangage, calculée en fonction au moins des débattements, ke est une raideur modale en roulis, calculée en fonction au moins des débattements. 14. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 7 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend: - un moyen de mesure de la vitesse (WH) du véhicule, - un moyen (20) de calcul d'une assiette statique avant (ASav) et d'une assiette statique arrière (ASar) du véhicule en fonction des mesures (DEBF) de débattement, fournies par les capteurs de débattement, - un moyen (20) de calcul d'une masse dynamique apparente avant (MDAAV) et d'une masse dynamique apparente arrière (MDAAR), en fonction des mesures de débattement (DEB), fournies par les capteurs (CAPDEB) de débattement, - un moyen (20) de calcul d'un biais aérodynamique avant (BAAV) et d'un biais aérodynamique arrière (BAAR), en fonction de la vitesse du véhicule (WH), - un moyen (20) de calcul de la masse suspendue (MSUS) du véhicule et d'une valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et 30 l'arrière du véhicule, en fonction de la masse dynamique apparente avant 2890905 72 (MDAAV), de la masse dynamique apparente arrière (MDAAR), du biais aérodynamique avant (BAAV) et du biais aérodynamique arrière (BAAR). 15. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 14, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul de l'assiette statique avant (ASav) et de l'assiette statique arrière (ASar) du véhicule est apte à calculer l'assiette statique avant (ASav), respectivement arrière (ASar), comme étant le débattement moyen (DEBAVMOY) des débattements (DEB) des roues avant (A, B), respectivement arrière (C, D), filtré par un filtre passe-bas, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette avant, respectivement arrière. 16. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 14 et 15, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul des masses dynamiques apparentes avant 15 et arrière (MDAAV, MDAAR) comprend des moyens pour - calculer le débattement relatif avant, respectivement arrière, égal au débattement moyen des débattements (DEB) des roues avant (A, B), respectivement arrière (C, D), auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage avant, respectivement arrière, - extraire un effort dynamique de flexion de ressort avant EDFAV, respectivement arrière EDFAR, à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant cet effort EDFAV en fonction du débattement relatif avant, - calculer la masse dynamique apparente avant MDAAV, respectivement arrière MDAAR, par la formule: MDAAV = (EDFAV.2/g) + constante avant, MDAAR = (EDFAR.2/g) + constante arrière, où g est la constante d'accélération de la pesanteur = 9,81 m.s 2. 17. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 14 à 16, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul de la masse suspendue (MSUS) du véhicule et de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière du véhicule comprend au moins un filtre passe-bas (PB1, PB2) de la somme de la masse dynamique apparente avant (MDAAV), respectivement arrière (MDAAR), et du biais aérodynamique avant (BAAV), respectivement arrière (BAAR), pour obtenir une masse suspendue avant (MSUSAV), respectivement arrière (MSUSAR), la masse suspendue (MSUS) étant égale à la somme de la masse suspendue avant (MSUSAV) et de la masse suspendue arrière (MSUSAR), la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière du véhicule étant égale à la masse suspendue avant (MSUSAV) divisée par la masse suspendue du véhicule (MSUS). 18. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 17, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'entrée d'une information (10) d'ouvrant, le moyen de calcul de la masse suspendue (MSUS) du véhicule et de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière est apte à enregistrer des valeurs successives de la masse suspendue avant (MSUSAV), respectivement arrière (MSUSAR), et à retenir la valeur précédemment enregistrée de la masse suspendue avant (MSUSAV), respectivement arrière (MSUSAR), au lieu de sa valeur suivante, lorsque au moins l'une des conditions suivantes est réalisée: - la vitesse (VVH) du véhicule n'est pas comprise entre un seuil bas prédéterminé (WH1) et un seuil haut prédéterminé (WH2), - l'information d'ouvrant (IO) indique une ouverture de cet ouvrant du véhicule et la vitesse (WH) du véhicule n'est pas supérieure à un seuil prescrit (VVH3), - l'écart entre ladite valeur précédemment enregistrée (MSUSEAVF(n-1)) de la masse suspendue avant (MSUSAV), respectivement arrière (MSUSAR), et sa valeur suivante (MSUSEAVF(n)), est inférieur ou égal en valeur absolue à un écart prescrit (A). 19. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une 30 quelconque des 14 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend: -un moyen (20) de calcul du moment d'inertie en roulis (le) et du moment d'inertie en tangage (19) en fonction de la masse suspendue (MSUS) et de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière du véhicule, un moyen (20) de calcul de la longueur (Ig) séparant le centre de gravité (G) de l'axe des roues avant (A, B), - un moyen (20) de calcul d'une raideur modale en pompage (kr), d'une raideur modale en tangage (ky) et d'une raideur modale en roulis (ke), en fonction de l'assiette statique (AS) et de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière. 20. Dispositif de commande d'une suspension suivant lâ 10 19, caractérisé en ce que ledit moyen (20) de calcul est apte à calculer: - le moment d'inertie en roulis le par la formule le = Ay.MSUSAR + By Où Ay et By sont des paramètres prédéterminés, MSUS est la masse suspendue du véhicule, RMAvAr est la valeur de répartition de masse entre l'avant et l'arrière, MSUSAR est la masse suspendue arrière du véhicule, égale à MSUSAR = (1-RMArAv).MSUS - le moment d'inertie en tangage I9 par la formule I = AX.MSUS + BX Où AX et BX sont des paramètres prédéterminés. 21. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 19 et 20, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul de la longueur (Ig) séparant le centre de gravité (G) de l'axe des roues avant (A, B) est apte à calculer ladite longueur Ig séparant le centre de gravité (G) de l'axe des roues avant (A, B) par la formule Ig = (1 RMAvAr).e où RMAvAr est la valeur de répartition de masse entre l'avant et l'arrière, e est l'empattement prédéterminé du véhicule. 22. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 19 à 21, caractérisé en ce que le moyen (20) de calcul des raideurs modales est apte à calculer - la raideur modale en pompage kZ, comme étant la somme d'une 5 raideur de suspension avant kAV et d'une raideur de suspension arrière kAR - la raideur modale en tangage Kp par la formule kp = kAV.(Ig)2 + kAR.(e-lg)2 - la raideur modale en roulis ke par la formule ke = Kbadav + Kbadar + v2.(kAV+kAR)/4 où la raideur de suspension avant kAV, respectivement arrière kAR sont obtenues par extraction d'une table ou courbe préenregistrée donnant la raideur de la suspension avant, respectivement arrière, en fonction de l'assiette statique avant, respectivement arrière, de la valeur de raideur avant, respectivement arrière, correspondant à l'assiette statique avant, respectivement arrière calculées, où Kbadav est un paramètre prédéterminé correspondant à la raideur d'une barre anti-devers avant du véhicule, Kbadar est un paramètre prédéterminé correspondant à la raideur 20 d'une barre anti-devers arrière du véhicule. 23. Dispositif de commande suivant l'une quelconque des 8 à 22, lorsqu'elles dépendent au moins de la 8, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (33) de calcul d'un jerk longitudinal anticipé (X) et un moyen (32) de calcul d'un jerk transversal 25 anticipé (@ ), le premier moyen (34) de calcul du premier terme d'effort modal anticipatif étant apte à calculer un couple modal anticipatif en tangage (Ccp2ant) en fonction du jerk longitudinal anticipé (X) et un couple modal anticipatif en roulis (celant) en fonction du jerk transversal anticipé (@ ). 24. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 23, caractérisé en ce que le premier moyen (34) de calcul du premier terme d'effort modal anticipatif comprend - un filtre (341) d'annulation des faibles amplitudes du jerk longitudinal anticipé (X), respectivement du jerk transversal anticipé (@ ), - un module (342) de maintien des maxima du jerk longitudinal anticipé (X) filtré, respectivement du jerk transversal anticipé (@) filtré, - un module (343) limiteur de pente du jerk respectif issu du module (342) de maintien des maxima, pour obtenir un jerk longitudinal anticipé (Z) traité, respectivement un jerk transversal anticipé (@T) traité, qui sont multipliés respectivement par un gain en sollicitation longitudinale (Gsx) pour obtenir le couple modal anticipatif en tangage (C(p2ant) et par un gain en sollicitation longitudinale (Gsy) pour obtenir le couple modal anticipatif en roulis (Ce2ant)É 25. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 14 à 22 et l'une quelconque des 23 et 24, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure d'une pression de maître cylindre de freinage, le moyen (33) de calcul du jerk longitudinal anticipé (X) étant apte à 20 calculer le jerk longitudinal anticipé (X) en fonction de la pression de maître cylindre de freinage, d'un couple moteur anticipé aux roues et de la masse suspendue (MSUS). 26. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 25, caractérisé en ce que le moyen (33) de calcul du jerk longitudinal anticipé (X) est apte à extraire d'une table ou courbe préenregistrée donnant un effort de freinage du maître cylindre en fonction de la pression du maître cylindre, la valeur (EFR) de cet effort de freinage correspondant à la pression (PME) du maître cylindre, le moyen (33) de calcul du jerk longitudinal anticipé ( ) comprend 30 un filtre passe-bas de l'effort (EFR) de freinage, et un dérivateur de l'effort (EFR) de freinage ainsi filtré pour obtenir la dérivée ÉFRF de l'effort (EFR) de freinage filtré, le moyen (33) de calcul du jerk longitudinal anticipé (X) est apte à calculer un effort anticipé du moteur aux roues (EMR), égal au couple moteur anticipé aux roues (CR) divisé par un rayon moyen (Rmoy) préenregistré des roues, le moyen (33) de calcul du jerk longitudinal anticipé (X) comprend un filtre passe-bas de cet effort (EMR) anticipé du moteur aux roues, et un dérivateur de l'effort (EMR) anticipé du moteur ainsi filtré pour obtenir la dérivée EMRF de l'effort (EMR) du moteur filtré, le jerk longitudinal anticipé X étant égal à X = EFxF + EMnF MTOT où MTOT est la masse totale MTOT du véhicule, prédéterminée. 27. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 26, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure de la vitesse (VVH) du véhicule, un moyen de calcul de la vitesse wMOT de rotation du moteur à la vitesse (VVH) du véhicule et un moyen (40) de calcul du couple moteur anticipé aux roues CR selon la formule: CR = CM. REMBR(i), avec REMBR(i) = wMOT/wROUE Où REMBR(i) est le rapport d'embrayage ayant le numéro i, WROUE est la vitesse de rotation des roues, CM est un couple moteur prédéterminé. 28. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des 23 à 27, caractérisé en ce que le moyen (32) de calcul d'un jerk transversal anticipé (@) est apte à calculer le jerk transversal anticipé f en fonction de la masse suspendue (MSUS), de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière, de la vitesse WH du véhicule, et de la vitesse de rotation ô du volant de direction selon la formule: D.g..VVH2 Y_ e(1 + K.VVH2) où D est la démultiplication prédéterminée du volant de direction du véhicule, e est l'empattement prédéterminé du véhicule et K est une constante de gain de surbraquage, calculée en fonction de la valeur de répartition de masse (RMAvAr) entre l'avant et l'arrière et de la masse suspendue (MSUS). 29. Dispositif de commande d'une suspension suivant la précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins pour une roue un capteur (CAP-DEB) de débattement de la roue par rapport à la caisse (2), un moyen (10) de calcul de la vitesse (VDEB) de débattement de l'amortisseur en fonction du débattement de la roue correspondante, un moyen (22) de calcul d'une force (FA1) de consigne de l'amortisseur (AM) en fonction dudit au moins un effort modal de consigne, et un moyen (22) de calcul de la grandeur (ER) de commande de l'actionneur (M) de l'amortisseur en fonction de cette force (FA1) de consigne et de la vitesse (VDEB) de débattement de la roue. 30. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la grandeur (ER) de commande est une loi d'amortissement déterminée parmi une pluralité de lois (ER) d'amortissement différentes imposant la force (FA) de l'amortisseur en fonction de sa vitesse (VDEB) de débattement. 31. Véhicule automobile (1) comportant une caisse (2), des roues (A, B, C, D), une suspension (S) de la caisse (2) sur les roues (A, B, C, D) et un dispositif de commande de la suspension (S) suivant l'une quelconque des précédentes. 32. Procédé d'obtention d'un véhicule automobile, le véhicule automobile étant muni de roues, d'une caisse, d'une suspension ayant au moins un amortisseur à amortissement variable de la caisse sur les roues, et d'un dispositif de commande de la suspension, le dispositif de commande ayant au moins un calculateur (CSS) apte à 2890905 79 calculer une grandeùr (ER) de commande d'un actionneur (M) dudit au moins un amortisseur (AM) de la suspension, le procédé d'obtention comportant une étape de montage du calculateur (CSS) sur le véhicule, caractérisé en ce que le procédé d'obtention comporte au moins une étape de programmation du calculateur suivant au moins un programme comportant des instructions de programme mettant en oeuvre les moyens de calcul du dispositif de commande de la suspension suivant l'une quelconque des 1 à 30. 33. Programme informatique de pilotage d'un calculateur (CSS), comportant des instructions de programme pour le calcul d'au moins une vitesse modale (Vmod2) relative de caisse par rapport au plan moyen des roues, pour le calcul de l'effort (c(,2, ce2, Fz2) modal de consigne de l'amortisseur, en fonction de la vitesse modale relative (Vmod2) de caisse par rapport au plan moyen des roues et pour le calcul de la grandeur (ER) de commande d'un actionneur (M) d'au moins un amortisseur (AM) variable de la suspension (S) en fonction d'au moins l'effort modal de consigne de la caisse, lorsqu'il est mis en oeuvre dans un dispositif de commande de suspension selon l'une quelconque des 1 à 30.
B
B60
B60G
B60G 17
B60G 17/018
FR2894605
A1
SYSTEME D'ISOLATION THERMIQUE DES FACADES DE BATIMENTS A BASE DE PANNEAUX COMPOSITES RIGIDES
20,070,615
-1- La présente invention a pour objet un système d'isolation thermique 5 des façades de bâtiments à base de panneaux composites rigides. Elle se rapporte d'une manière générale à la réalisation in situ d'une isolation thermique par l'extérieur et concerne aussi bien la réhabilitation de l'habitat existant que la construction neuve. L'isolation thermique par l'extérieur des façades a connu son développement à partir de la crise du pétrole de 1973 et de la nécessité qui en a découlé de réaliser des économies d'énergie et tout particulièrement pour le chauffage domestique de l'habitat. Cette technique est appelée à se développer en raison de la hausse régulière des coûts de l'énergie, de la raréfaction des énergies fossiles, de l'augmentation constante des besoins de confort d'été et d'hiver des population associée à leur vieillissement. Elle permet en outre de conjuguer isolation thermique et ravalement lors des opérations de rénovation des façades. Différents procédés ont été mis en oeuvre et principalement les systèmes d'enduit mince sur isolant. Un recul de plus de trente ans permet aujourd'hui d'évaluer leurs limites : 25 - Des désordres apparaissent et concernent à la fois des décollement de revêtement au niveau des armatures en grille de verre, des arêtes, raccordements à l'existant et aux reliefs ainsi que micro fissures ou fissures, vieillissement prématuré du revêtement de finition. - La formation importante de salissures d'origine cryptogamique sur 30 le revêtement de finition. Formation en relation directe avec la forte porosité et perméabilité des revêtements mis en oeuvre. - La faible résistance à l'impact faisant apparaître de nombreuses perforations, en particulier dans l'habitat collectif. 10 15 20 -2- - La nécessité d'entretiens périodiques tous les 5 ou 10 ans maximum. - Le chevillage traversant le complexe isolant de tous les procédés actuels présente deux inconvénients majeurs : 1) Très faible résistance à l'arrachement des chevilles "parapluie" en PVC ou similaire. 2) Perforation de l'isolant entraînant des fuites thermiques et des points faibles par compression localisée de l'isolant. La question de la pérennité à long terme de ces procédés demeure 10 entièrement posée. Le système selon la présente invention a pour objectif de remédier à cet état de choses en proposant un nouveau procédé d'isolation thermique par l'extérieur permettant : - une grande simplicité de mise en oeuvre et une réduction des aléas climatiques grâce à une limitation du nombre de phases d'intervention sur chantier ; - une sécurité sur la qualité du produit, une grande résistance à la fissuration et à l'impact et une très bonne stabilité mécanique, grâce une 20 préfabrication optimale en milieu industriel et à la création d'un double "sandwich" comportant 4 parois de collage dont deux sont renforcées : un côté façade et l'autre côté extérieur ; - des performances thermiques élevées grâce à un ajustage soigné bord à bord, à l'utilisation d'entretoises ou de feuillures pour éviter une rupture 25 thermique, à un cloisonnement des épaisseurs d'isolant afin d'optimiser la résistance thermique du complexe assurant une multiplication des résistances thermiques superficielles internes et externes des cloisons séparatrices de chaque plaque d'isolant (effet "sandwich") ; - aucune perforation du complexe grâce à la fixation associée qui 30 est chevillée directement sur façade ; - une limitation maximale des fuites ou ponts thermiques au niveau des joints grâce à une fabrication dimensionnelle très précise. - une limitation des salissures cryptogamiques grâce à un support 15 de finition rigide ("bouclier"). Ce procédé assure une pérennisation du système et une limitation de l'entretien. Il permet une répartition de la mise en oeuvre entre des équipes de qualifications différentes et rend possible la pose par des particuliers. Le système est basé sur l'utilisation de panneaux isolants composites et rigides préfabriqué en usine, s'appliquant en façade par plots de colle et formés chacun de trois plaques de polystyrène expansé collées en "sandwich", les plaques externe et interne de format identique enserrant une plaque médiane de format légèrement réduit afin de créer une feuillure périphérique destinée à recevoir des entretoises d'assemblage, la face opposée à la façade de la plaque externe étant rainurée et recouverte d'un "bouclier" extérieur à surface plane en matériau compressé pouvant être renforcé par une grille de verre ou des fibres, la plaque interne comportant une enduction côté façade incorporant une armature en grille de verre. Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une forme de réalisation conforme à la présente demande : la figure 1 représente un panneau standard en perspective 20 cavalière, la figure 2 est une coupe transversale partielle d'un élément d'isolation montrant la jonction de deux panneaux, la figure 3 est une vue éclatée, à une échelle différente, du panneau de la figure 1, la figure 4 représente un élément d'angle formé de l'assemblage d'un panneau standard et d'un panneau d'angle, la figure 5 est une coupe transversale partielle agrandie de l'élément d'angle de la figure 4, la figure 6 est une vue partielle de la face extérieure d'un bouclier 30 à surface striée, la figure 7 est une coupe transversale suivant les flèches F1 de la figure 6, les figures 8 et 9 représentent, vue respectivement en coupe 25 -4- transversale et de face, une platine se fixant dans le mur pour recevoir les plots de colle et la figure 10 montre en perspective cavalière le haut et le bas d'un mur équipé d'une isolation thermique selon l'invention. Le dispositif, figures 1 à 9, est constitué de panneaux 1 préfabriqués en usine et formés par l'empilement de trois plaques de polystyrène expansé, une plaque interne 2 côté façade, une plaque médiane 3 et une plaque externe 4. Ces plaques sont assemblées au moyen d'une colle spéciale de type colle industrielle pour panneaux "sandwich" de chambre froide préfabriqués. La face côté façade de la plaque interne 2 est elle-même revêtue d'une enduction de ce type de colle incorporant une armature 5 en grille de verre. La surface de la plaque externe 4 opposée à la façade 6 est rainurée et pourvue d'un "bouclier" 7 à face extérieure plane, de type brique de haute résistance à fabrication compressée, ou mortier de résine compressé avec armature grille de verre ou fibres de renfort. Ledit bouclier comporte en sous-face des nervures 8 correspondant aux rainures 9 de la plaque externe. Pour améliorer l'accrochage de l'enduit de finition et permettre la suppression éventuelle du primaire d'accrochage de l'enduit, la face externe plane et lisse du "bouclier" 7 peut comporter en option des stries rectilignes 10 croisées à 45 des arêtes du panneau, formant ainsi un quadrillage d'environ 4 x 4 mm et d'une profondeur de 0, 5 à 1 mm (figures 5 et 6). 25 De préférence, les plaques 2, 3, 4 seront de qualité isolation par l'extérieur et auront une épaisseur voisine de 20 mm, le bouclier 7 ayant une épaisseur de 5 mm environ, ce qui donne avec les couches de collage une épaisseur totale des panneaux 1 proche de 69 mm. Compte tenu de la haute 30 performance thermique du complexe, il n'est pas prévu de produire des panneaux de différentes épaisseurs. Une armature en grille de verre pourra éventuellement être incorporée dans l'enduction sur les deux plans de collage intérieurs entre les 10 15 20 plaques 2, 3, 4. Les plaques externes et internes auront une dimension de 500 x 500 mm, la plaque médiane ayant une dimension de 480 x 480 mm, de façon à créer une feuillure périphérique destinée à recevoir des entretoises 11 d'assemblage isolantes en polystyrène extrudé. Ces entretoises permettent de réaliser une double feuillure à la liaison des panneaux avec effet d'une extrême limitation des fuites thermiques au droit des joints de panneaux (figure 2). Les panneaux comportent deux fabrications distinctes de même composition : les panneaux standards 1 de 500 x 500 mm et des panneaux d'angle 12 de 500 x 569 mm agencés pour s'adapter sur l'un des côtés d'un panneau standard 1 grâce à une gorge prévue le long de l'un des bords de sa face interne et recevant l'entretoise 11 d'assemblage. Ces dimensions ont été déterminées par rapport à des critères de sécurité sur le risque de fissuration, ainsi qu'en fonction de la manutention, de l'approvisionnement sur échafaudage et du poids unitaire des panneaux. Le panneau d'angle 12 comporte, sur un seul côté du panneau, une arête incluse préfabriquée avec le panneau. Cette arête est renforcée et finie. Ce panneau permet la réalisation, sans aucune intervention complémentaire, de toutes les arêtes (verticales et horizontales) des angles sortants sur façades extérieures, et éventuellement sur toutes les embrasures des portes et fenêtres, ainsi que le départ d'isolation en partie basse à la place du profilé de départ. Les panneaux 1, 12 seront appliqués en façade par plots 13 de mortier colle, la liaison et le blocage des panneaux s'effectuant par mortier de type joint mince avec fibres de renfort incorporées si nécessaire, l'ensemble étant revêtu d'un enduit d'imperméabilisation 14 de type enduit de finition de tout système d'isolation par l'extérieur (figure 2). En cas d'insuffisance de l'adhérence des plots de colle 13 sur le support façade 6, il sera utilisé des platines métalliques 15 galvanisées après façonnage et de 130 mm de diamètre. Ces platines sont percées de larges trous 16 -5- 30 -6- et embouties pour réaliser des ondulations circulaire afin de permettre la pénétration du mortier-colle (figures 7 et 8). Les platines sont chevillées directement en façade 6 sur le mur porteur (type de fixation à adapter en fonction du support). La résistance à l'arrachement de ce dispositif est équivalent au collage direct sur un support façade parfaitement adhérent. L'isolation thermique d'une façade 6 réalisée au moyen de panneaux conformes au procédé sera avantageusement associée à des profilé rejet d'eau 17 10 en partie haute et des profilés supports 18 et rejet d'eau en partie basse (figure 9). Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des systèmes similaires.5
La présente invention a pour objet un système d'isolation thermique des façades de bâtiments à base de panneaux composites rigides.Ces panneaux isolants (1 ), préfabriqué en usine, s'appliquent en façade par plots de colle et sont formés chacun de trois plaques de polystyrène expansé collées en "sandwich", les plaques externe (4) et interne (2) de format identique enserrant une plaque médiane (3) de format légèrement réduit afin de créer une feuillure périphérique destinée à recevoir des entretoises d'assemblage, la face opposée à la façade de la plaque externe étant rainurée et recouverte d'un "bouclier" (7) extérieur à surface plane en matériau compressé, la plaque interne comportant une enduction côté façade incorporant une armature (5) en grille de verre.L'invention se rapporte d'une manière générale à la réalisation in situ d'une isolation thermique par l'extérieur et concerne aussi bien la réhabilitation de l'habitat existant que la construction neuve.
1 . Système d'isolation thermique des façades de bâtiments à base de panneaux composites rigides, destiné à la réalisation in situ d'un système d'isolation thermique par l'extérieur et concerne aussi bien la réhabilitation de l'habitat existant que la construction neuve, caractérisé en ce qu'il est constitué de panneaux (1, 12) isolants composites et rigides préfabriqué en usine, s'appliquant en façade par plots (13) de colle et formés chacun de trois plaques de polystyrène expansé collées en "sandwich", les plaques externe (4) et interne (2) de format identique enserrant une plaque médiane (3) de format légèrement réduit afin de créer une feuillure périphérique destinée à recevoir des entretoises (11) d'assemblage, la face opposée à la façade de la plaque externe (4) étant recouverte d'un "bouclier" (7) extérieur à surface plane de type brique de haute résistance à fabrication compressée ou mortier de résine compressé avec armature de renfort en grille de verre ou fibres, la plaque interne (2) comportant une enduction côté façade incorporant une armature (5) en grille de verre. 2 . Système d'isolation thermique selon la 1, se caractérisant par le fait que les plaques interne (2), médiane (3) et externe (4) sont de qualité isolation par l'extérieur et ont chacune une épaisseur voisine de 20 mm, le bouclier (7) ayant une épaisseur de 5 mm environ. 3 . Système d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que les plaques externe (4) et interne (2) ont une dimension de 500 x 500 mm, la plaque médiane (3) ayant une dimension de 480 x 480 mm. 4 . Système d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que les panneaux sont réalisés selon deux modèles distincts de même composition : des panneaux -730-8-standards (1) et des panneaux d'angle (12) agencés pour s'adapter sur l'un des côtés d'un panneau standard (1) grâce à une gorge prévue le long de l'un des bords de sa face interne et recevant l'entretoise (11) d'assemblage. 5 . Système d'isolation thermique selon la 4, se caractérisant par le fait que le panneau d'angle (12) comporte, sur un seul côté, une arête incluse renforcée et finie préfabriquée avec le panneau. 6 . Système d'isolation thermique selon l'une quelconque des 10 4 et 5, se caractérisant par le fait que les panneaux d'angle (12) ont une dimension de 500 x 569 mm. 7 . Système d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le bouclier (7) comporte 15 en sous-face des nervures (8) correspondant à des rainures (9) aménagées sur la surface de la plaque externe (4) opposée à la façade (6). 8 . Système d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que la face externe plane et 20 lisse du "bouclier" (7) comporte des stries rectilignes (10) croisées à 45 des arêtes du panneau, formant un quadrillage d'environ 4 x 4 mm et d'une profondeur de 0,5 à 1 mm, de façon à améliorer l'accrochage de l'enduit de finition et permettre éventuellement la suppression du primaire d'accrochage de l'enduit. 25 9 . Système d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que, lorsque la façade (6) ne permet pas une adhérence suffisante des plots de colle (13), la fixation des panneaux (1, 12) est obtenue grâce à des platines métalliques (15) chevillées directement en façade (6) sur le mur porteur, lesdites platines étant galvanisées 30 après façonnage, percées de larges trous (16) et embouties pour réaliser des ondulations circulaire afin de permettre la pénétration du mortier-colle.5-9- 10 . Système d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait qu'une armature en grille de verre est incorporée dans l'enduction sur les deux plans de collage intérieurs entre les plaques interne (2) et médiane (3), et entre les plaques médiane (3) et externe (4).
E
E04
E04B
E04B 1,E04B 2
E04B 1/80,E04B 2/00
FR2893647
A1
ELEMENTS MODULAIRES POUVANT S'ASSEMBLER LES UNS AUX AUTRES POUR FORMER UNE STRUCTURE TELLE QU'UNE CLOISON.
20,070,525
La présente invention concerne des . D'une manière générale, on sait qu'il existe déjà de nombreux éléments modulaires servant à la réalisation de structures : briques, parpaings, carreaux 15 de plâtre. Habituellement ces éléments modulaires sont monoblocs et sont réalisés par moulage (argile, ciment, plâtre). Les constructions réalisées à l'aide de ces éléments modulaires sont généralement destinées à être enduites d'un revêtement en plâtre, en crépi, etc. 20 sur lequel on dépose une couche de garniture portant éventuellement des éléments décoratifs (peinture, papier peint, etc.). Dans ces conditions, les éléments modulaires ne sont donc pas visibles et ne sont pas conçus de manière à composer simplement, du fait de leur 25 assemblage, des motifs décoratifs au gré de l'inspiration de l'utilisateur. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer cet inconvénient. 30 Elle propose à cet effet des éléments modulaires présentant la forme de polygones réguliers, ces éléments modulaires étant réalisés par assemblage d'au moins deux panneaux latéraux parallèles en vis-à-vis l'un de l'autre et 1 maintenus espacés l'un de l'autre par un élément intercalaire dont la section dans un plan parallèle auxdits panneaux comprend au moins deux côtés adjacents en coïncidence avec deux côtés adjacents correspondants desdits panneaux. Selon l'invention, l'élément intercalaire est assemblé auxdits panneaux et décalé en position suivant une diagonale par rapport auxdits panneaux de manière à constituer au moins deux tenons d'assemblage en saillie par rapport auxdits côtés adjacents desdits panneaux et à libérer au moins deux espaces libres servant de mortaises à l'opposé desdits tenons. De cette façon, il est possible de réaliser par assemblages par tenon et mortaise d'une pluralité de modules, une paroi comprenant une succession de cavités comprenant un espace libre dans lequel peuvent être disposés des objets. Avantageusement, au moins un des panneaux d'un élément modulaire peut être 15 réalisé en un matériau transparent ce qui permet de voir les objets placés dans l'espace libre. L'élément modulaire peut présenter la forme de tout polygone régulier à savoir par exemple, une forme rectangulaire ou carré. 20 L'élément modulaire peut comprendre sur sa face antérieure un support horizontal s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à celui dudit élément modulaire, ce support horizontal pouvant servir d'étagère. Ainsi, de manière avantageuse, la paroi constituée par les éléments modulaires selon 25 l'invention peut, outre sa fonction de séparation, permettre de supporter et/ou de contenir des objets. Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique et de trois quarts face d'un élément modulaire selon l'invention. 30 La figure 2 est une représentation schématique de dessus d'un élément modulaire selon l'invention. La figure 3 est une représentation schématique et sous forme d'éclaté d'un assemblage d'éléments modulaires selon l'invention. La figure 4 est une représentation schématique d'un assemblage d'éléments modulaires selon une variante d'exécution de l'invention. 10 A titre d'exemple, tel que cela est représenté sur la figure 1, le dispositif selon l'invention 1 a pour objet au moins un élément modulaire 2 comportant deux panneaux parallèles 3, 3' de forme sensiblement rectangulaire disposés en regard l'un par rapport à l'autre et maintenus espacés l'un de l'autre par un 15 élément intercalaire 4 sensiblement en forme de U délimitant une surface sensiblement égale à celle de chacun des panneaux 3, 3'. Cet élément intercalaire 4 est décalé suivant une diagonale par rapport aux panneaux 3, 3' de manière à obtenir d'une part, deux tenons (languettes) 20 d'assemblage 5, 5' à angle droit s'étendant au-delà de deux côtés adjacents, qui sont en l'espèce le côté inférieur et le côté latéral gauche, et d'autre part, deux mortaises 6, 6' (rainures) d'assemblage à angle droit qui sont en retrait par rapport aux deux autres côtés des panneaux 3, 3' à savoir, le côté supérieur et le côté latéral droit. 25 De cette manière, les tenons 5, 5' et les mortaises 6, 6' permettent l'assemblage des éléments modulaires 2 ainsi, à titre d'exemple, le tenon d'assemblage 5' qui s'étend sur le côté latéral gauche de l'élément modulaire 2 représenté sur la figure 1 peut s'emboîter dans la mortaise d'assemblage 6' qui s'étend sur le côté 30 latéral droit d'un autre élément modulaire 2 du type susdit de même, le tenon d'assemblage 5 qui s'étend sur le côté inférieur de l'élément modulaire -4- représenté sur la figure 1 peut s'emboîter dans la mortaise d'assemblage 6 qui s'étend sur le côté supérieur d'un autre élément modulaire 2 du type susdit. De manière préférentielle, la hauteur et la longueur de l'élément intercalaire 4, dont l'épaisseur est uniforme, sont respectivement sensiblement égales à celles des panneaux 3, 3', ce qui permet auxdits tenons d'assemblage 5, 5' d'un élément modulaire 2 de s'emboîter dans les mortaises correspondantes 6, 6' d'autres éléments modulaires 2, avec un jeu réduit au minimum; les éléments modulaires 2 pouvant ainsi être assemblés les uns aux autres sans recourir à des systèmes de visserie. De cette façon, il est possible de réaliser des parois 1 aux dimensions et aux formes désirées en emboîtant les éléments modulaires 2. Tel que cela est représenté sur la figure 4, une paroi 1 résultant de l'assemblage des éléments modulaires 2 du type susdit peut comprendre à sa base un élément de support longitudinal 7 qui présente une section sensiblement en forme de U et ayant une longueur et une largeur respectivement sensiblement égales à la longueur de la paroi 1 et à la largeur des éléments modulaires 2. Avantageusement, la hauteur et la largeur de l'évidement 8 de l'élément de support 7 sont respectivement sensiblement égales à la hauteur d'un tenon d'assemblage 5 s'étendant sur la partie inférieure d'un élément modulaire 2 et à la largeur d'un élément intercalaire 4 de cette manière, les tenons d'assemblage 5 de la partie inférieure de la paroi 1 peuvent s'emboîter ou coulisser, avec un jeu réduit au minimum, dans l'évidement 8 de l'élément de support 7. Avantageusement, l'élément de support 7 peut comprendre sur sa face inférieure des perforations 9 conformées de manière à permettre l'engagement de moyens de fixation tels que des vis 10, afin de pouvoir fixer ledit élément de support 7 et la paroi 1 au sol. Selon une variante d'exécution de l'invention, l'élément de support 7 peut également comprendre sur sa face inférieure des roulettes (non représentées) afin de permettre de déplacer l'ensemble ainsi constitué. De manière avantageuse, afin d'optimiser la rigidité et la solidarisation de l'ensemble, la paroi 1 peut comprendre des pièces de maintien 11, 11', 11" recouvrant ses côtés latéraux et son côté supérieur. A titre d'exemple, tel que cela est représenté sur la figure 3, la pièce de maintien 11 recouvrant l'un des côtés latéraux (en l'espèce, le côté latéral gauche) de la paroi 1 présente une forme sensiblement identique à celle dudit élément de support 7 afin de permettre aux tenons d'assemblage 5' de ce côté latéral de la paroi 1 de s'emboîter ou de coulisser dans l'évidement de cet élément de maintien 11; les pièces de maintien 11', 11" recouvrant respectivement le côté supérieur et l'autre côté latéral (en l'espèce, le côté latéral droit) de la paroi 1 présentent une section sensiblement en forme de T, la hauteur et la largeur de l'âme 12 dudit T étant respectivement sensiblement égales à la profondeur et à l'épaisseur d'une mortaise d'assemblage 6, 6' de cette manière, ces pièces de maintien 11', 11" peuvent s'emboîter ou coulisser, avec un jeu réduit au minimum, dans les mortaises d'assemblage 6, 6' comprises sur ledit côté latéral (en l'espèce, le côté latéral droit) et sur la partie supérieure de la paroi 1. Avantageusement, la fixation de la paroi 1 et de l'élément de support 7 et/ou des éléments de maintien 11, 11', 11" peut être renforcée à l'aide de moyens de fixation tels que de la colle ou des moyens de vissage. Selon une variante d'exécution de l'invention, tel que cela est représenté sur la figure 4, au moins un élément modulaire 2 de la paroi 1 peut comprendre sur sa face antérieure un support horizontal 13 s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à celui dudit élément modulaire 2, ce support horizontal 13 servant d'étagère. Avantageusement, ce support horizontal 13 peut être monté sur charnières et être rabattable ce qui permet de diminuer l'encombrement de l'ensemble lorsque il n'est pas nécessaire d'utiliser des étagères. Tel que cela est représenté sur la figure 2, la structure et la disposition des pièces des éléments modulaires 2 permettent d'offrir un espace libre 14 délimité par les panneaux parallèles 3, 3' et par l'élément intercalaire 4, cet espace 14 étant accessible par une ouverture comprise sur la face supérieure de l'élément modulaire 2. De cette manière, il est possible d'introduire des objets 15 dans cet espace ce qui permet à la paroi 1 de servir de meuble de rangement. De plus, au moins l'un des panneaux 3, 3' peut être réalisé en un matériau transparent ou comprendre sensiblement dans sa partie médiane une ouverture sur laquelle est apposée une plaque transparente 20, ce qui permet de voir les objets 15 placés dans ledit espace 14, l'utilisateur ayant ainsi la possibilité d'insérer dans cet espace 14 des objets décoratifs 15 tels que des fleurs ce qui rend possible la création d'une multitude d'ambiances. Avantageusement, selon une variante d'exécution de l'invention, la plaque 20 transparente 20 peut faire l'objet d'un basculement vers l'extérieur afin de pouvoir accéder à l'espace libre 14 par l'ouverture ainsi constituée. La plaque transparente 20 peut également, à titre d'exemple non limitatif, être fixée à au moins l'un desdits panneaux 3, 3' à l'aide d'aimants (non représentés) 25 • le panneau 3, 3' sur lequel est fixé la plaque transparente 20 comprend au moins un aimant; • la plaque transparent 20 comporte également au moins un aimant qui est disposé en regard de l'autre aimant lorsque la plaque transparente 20 30 est apposée sur ledit panneau 3, 3'. De cette manière, l'attraction magnétique permet de maintenir l'ensemble en position sans recourir à des systèmes de visserie. L'extraction de la plaque transparente 20 peut être effectuée dans ce cas, à titre d'exemple, à l'aide d'une ventouse ou d'aimants plus puissants. De manière avantageuse, la conformation et la structure des éléments modulaires 2 selon l'invention peuvent permettre de construire des meubles personnalisés tels que des tables basses, des comptoirs, etc. Avantageusement, les éléments modulaires 2 peuvent être utilisés afin de servir d'éléments de base d'un jeu de construction en effet, l'assemblage des éléments modulaires 2 peut permettre de concevoir des structures en trois dimensions pouvant représenter par exemple une carte géographique, un véhicule tel qu'un camion, un édifice tel qu'un château, etc. Ces éléments modulaires 2 présenteront alors préférentiellement une taille réduite afin de permettre à un enfant de pouvoir les saisir sans peine. L'invention ne se limite pas aux exemples précédemment décrits en effet, la forme des éléments modulaires 2 est celle de polygones réguliers, et peut donc être par exemple carrée ; l'élément intercalaire 4 pouvant quant à lui être en forme de L dans ce cas, l'espace libre 14 est accessible par une ouverture qui correspond aux orifices des mortaises 6, 6'. Selon une variante d'exécution de l'invention, l'élément intercalaire 4 peut être fermée ou plein, l'ouverture comprise sur la face supérieure de l'élément modulaire 2 et/ou l'espace libre 14 n'existant alors pas. Les éléments modulaires peuvent être réalisés par moulage et être en matière plastique. Ils peuvent également, à titre d'exemple, être en bois.25
La présente invention a pour objet des éléments modulaires (2) présentant la forme de polygones réguliers caractérisés en ce qu'ils sont réalisés par assemblage d'au moins deux panneaux (3, 3') latéraux parallèles en vis-à-vis l'un de l'autre et maintenus espacés l'un de l'autre par un élément intercalaire (4) dont la section dans un plan parallèle auxdits panneaux (3, 3') comprend au moins deux côtés adjacents en coïncidence avec deux côtés adjacents correspondants desdits panneaux (3, 3'). L'élément intercalaire (4) est assemblé auxdits panneaux (3, 3') et décalé en position suivant une diagonale par rapport auxdits panneaux (3, 3') de manière à constituer au moins deux tenons d'assemblage (5, 5') en saillie par rapport auxdits côtés adjacents desdits panneaux (3, 3') et à libérer au moins deux espaces libres servant de mortaises (6, 6') à l'opposé desdits tenons (5, 5').
Revendications 1. Éléments modulaires (2) présentant la forme de polygones réguliers, caractérisés en ce qu'ils sont réalisés par assemblage d'au moins deux panneaux (3, 3') latéraux parallèles en vis-à-vis l'un de l'autre et maintenus espacés l'un de l'autre par un élément intercalaire (4) dont la section dans un plan parallèle auxdits panneaux (3, 3') comprend au moins deux côtés adjacents en coïncidence avec deux côtés adjacents correspondants desdits panneaux (3, 3'); l'élément intercalaire (4) est assemblé auxdits panneaux (3, 3') et décalé en position suivant une diagonale par rapport auxdits panneaux (3, 3') de manière à constituer au moins deux tenons d'assemblage (5, 5') en saillie par rapport auxdits côtés adjacents desdits panneaux (3, 3') et à libérer au moins deux espaces libres servant de mortaises (6, 6') à l'opposé desdits tenons (5, 5'). 2. Éléments modulaires (2) selon la 1, caractérisés en ce que l'élément intercalaire (4) présente sensiblement une forme en U ou en L. 3. Éléments modulaires (2) selon la 1, caractérisés en ce que l'élément intercalaire (4) est fermé. 4. Éléments modulaires (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisés en ce que les tenons (3, 3') et les mortaises (5, 5') d'assemblage sont disposés à angle droit. 5. Éléments modulaires (2) selon l'une des 1 à 4, caractérisés en ce que la hauteur et la longueur de l'élément intercalaire (4), dont l'épaisseur est uniforme, sont respectivement sensiblement égales à celles des panneaux (3, 3'). 8-9- 6. Éléments modulaires (2) selon l'une des 1 à 5, caractérisés en ce qu'une paroi (1) résultant de l'assemblage des éléments modulaires (2) comprend à sa base un élément de support longitudinal (7) qui présente une section en forme de U et ayant une longueur et une largeur respectivement sensiblement égales à la longueur de la paroi (1) et à la largeur des éléments modulaires (2); la hauteur et la largeur de l'évidement (8) de l'élément de support (7) sont respectivement sensiblement égales à la hauteur d'un tenon d'assemblage (5) s'étendant sur la partie inférieure d'un élément modulaire (2) et à la largeur d'un élément intercalaire (4) de cette manière, les tenons d'assemblage (5) de la partie inférieure de la paroi (1) peuvent s'emboîter ou coulisser, avec un jeu réduit au minimum, dans l'évidement (8) de l'élément de support (7). 7. Éléments modulaires (2) selon la 6, caractérisés en ce que l'élément de support (7) comprend sur sa face inférieure des perforations (9) conformées de manière à permettre l'engagement de moyens de fixation (10). 8. Éléments modulaires (2) selon l'une des 6 et 7, 20 caractérisés en ce que l'élément de support (7) comprend sur sa face inférieure des roulettes. 9. Éléments modulaires (2) selon l'une des 6 à 8, caractérisés en ce que la paroi (1) comprend des pièces de maintien (11, 1 l', 25 11") recouvrant ses côtés latéraux et son côté supérieur. 10. Éléments modulaires (2) selon la 9, caractérisés en ce que la pièce de maintien (11) recouvrant un côté latéral de la paroi (1) présente une forme sensiblement identique à celle dudit élément de 30 support (7); les pièces de maintien (Il', Il") recouvrant respectivement le côté supérieur et l'autre côté latéral de la paroi (1) présentent une section en forme de T, la hauteur et la largeur de l'âme (12) dudit T étant respectivement- 10 - sensiblement égales à la profondeur et à l'épaisseur d'une mortaise d'assemblage (6, 6'). 11. Éléments modulaires (2) selon l'une des 9 et 10, caractérisés en ce que la fixation de la paroi (1) et de l'élément de support (7) et/ou des éléments de maintien (11, 11', 11") est renforcée à l'aide de moyens de fixation tels que de la colle ou des moyens de vissage. 12. Éléments modulaires (2) selon l'une des précédentes, caractérisés en ce qu'au moins un élément modulaire (2) de la paroi (1) comprend sur sa face antérieure un support horizontal (13) s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à celui dudit élément modulaire (2), ce support horizontal (13) servant d'étagère. 13. Éléments modulaires (2) selon la 12, caractérisés en ce que le support horizontal (13) est monté sur charnières et est rabattable. 14. Éléments modulaires (2) selon l'une des précédentes, caractérisés en ce qu'ils comprennent chacun un espace libre (14) délimité par les panneaux parallèles (3, 3') et par l'élément intercalaire (4). 15. Éléments modulaires (2) selon l'une des précédentes, caractérisés en ce qu'au moins l'un des panneaux (3, 3') est réalisé en un matériau transparent ou comprend sensiblement dans sa partie médiane une ouverture sur laquelle est apposée une plaque transparente (20), ce qui permet de voir les objets (15) placés dans ledit espace (14). 16. Éléments modulaires (2) selon la 15, caractérisés en ce que la plaque transparente (20) est fixée à au moins l'un desdits panneaux (3, 3') à l'aide d'aimants :-11- • le panneau (3, 3') sur lequel est fixé la plaque transparente (20) comprenant au moins un aimant; • la plaque transparent (20) comporte également au moins un aimant qui est disposé en regard de l'autre aimant lorsque la plaque transparente 5 (20) est apposée sur ledit panneau (3, 3'); l'extraction de la plaque transparente (20) pouvant être effectuée à l'aide d'une ventouse ou d'aimants plus puissants.
E,A
E04,A63
E04C,A63H,E04B
E04C 1,A63H 33,E04B 2
E04C 1/00,A63H 33/08,E04B 2/08,E04C 1/39,E04C 1/42
FR2897872
A1
PROCEDE D'ANALYSE MICROBIOLOGIQUE RAPIDE.
20,070,831
La présente invention concerne un . Dans le cadre d'activités industrielles ou médicales, le contrôle de la qualité microbiologique de liquides, de gaz ou encore de surfaces, répond aujourd'hui à des normes strictes. De ce fait, les acteurs industriels et les autorités sanitaires doivent pouvoir disposer d'outils permettant de détecter le plus tôt possible les contaminations microbiologiques, afin de pouvoir y remédier dans les meilleurs délais et à coût réduit. En pratique, le suivi microbiologique est réalisé sur un milieu gélosé où des micro-organismes, après avoir été recueillis sur une membrane microporeuse, sont mis en culture jusqu'à ce qu'ils soient rendus visibles à l'oeil nu. Les durées d'incubation varient d'un micro- organisme à l'autre mais sont en général d'au moins 24 heures et parfois davantage pour des micro-organismes à croissance plus lente (comme les mycobactéries par exemple) ou parce que les germes ont été stressés par les conditions environnementales. Pour rendre la détection plus rapide, une autre approche consiste à réduire la durée minimale de culture (voire, pour certains micro-organismes, à la supprimer complètement) en basant la détection des micro-organismes sur leur activité métabolique. Un marqueur métabolique universel, le plus souvent l'adénosine triphosphate (ATP) contenu dans les micro-organismes vivants, est mesuré en le mettant au contact d'un réactif révélant la présence d'ATP par luminescence ( Bio Luminescence Reagent en anglais) ce qui permet de rendre compte de la présence de micro-organismes sans avoir à attendre que des colonies se forment sur un milieu gélosé et deviennent visibles à l'oeil nu. La quantité de lumière émise est fonction de la masse d'ATP et donc du nombre de micro-organismes. On connaît déjà, notamment par le brevet européen 0 529 084, un procédé pour compter le nombre de micro-organismes vivants dans une solution d'essai comportant les étapes de : 2 - filtrer la solution au travers d'une membrane microporeuse afin de retenir les micro-organismes vivants contenus dans la solution ; -pulvériser un agent adapté à rendre accessible l'ATP des microorganismes à un réactif, pulvérisé ultérieurement, adapté à révéler la présence 5 d'ATP par luminescence ; - pulvériser ensuite sur cette membrane ce réactif ; et - détecter la présence des micro-organismes à partir de la quantité de lumière émise en réponse au dépôt du réactif. L'invention vise à accroître la fiabilité de résultat d'une telle analyse tout 10 en restant simple et commode à mettre en oeuvre. Elle propose à cet effet, un procédé d'analyse microbiologique rapide d'un support adapté à retenir des micro-organismes, comportant l'étape de sélectionner un réactif adapté à révéler la présence d'ATP ; et : - l'étape d'agir sur lesdits micro-organismes pour rendre accessible 15 l'ATP desdits micro-organismes audit réactif ; puis - l'étape de déposer sur ledit support ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP ; et - l'étape de détecter la réponse dudit support audit réactif ; caractérisé en ce que ledit procédé comporte, préalablement à l'étape 20 d'agir sur lesdits micro-organismes, une étape de prétraitement comportant : - l'étape de sélectionner un réactif adapté à consommer l'ATP parasite présent sur ledit support ; et successivement : - l'étape de déposer ledit réactif adapté à consommer l'ATP sur ledit support ; et 25 - l'étape d'éliminer ledit réactif adapté à consommer l'ATP une fois l'ATP parasite consommé. L'étape de prétraitement permet d'éliminer l'ATP parasite présent sur le support, c'est-à-dire l'ATP provenant non pas des micro-organismes mais éventuellement contenu dans le produit à analyser ou bien issu de 30 contaminations externes (qui se produisent par exemple lors de la fabrication du support, de son transport ou pendant l'étape de filtration). 3 L'ATP parasite est consommé par le réactif sans que ne soit consommé l'ATP des micro-organismes, protégé de l'action du réactif au cours du prétraitement par les enveloppes des micro-organismes. C'est seulement après avoir éliminé ce réactif que l'on agit sur les micro- organismes pour que l'ATP des micro-organismes puisse ensuite être atteint par un réactif révélant l'ATP par luminescence. L'ATP parasite étant supprimé grâce au prétraitement, seule sera analysée au cours du traitement la masse d'ATP provenant des micro-organismes, les risques de détection de faux positifs (détection de présence erronée de micro-organismes) sont ainsi considérablement diminués. Selon des caractéristiques préférées pour des raisons de simplicité et de commodité tant à la fabrication qu'à l'utilisation : - ladite étape de déposer ledit réactif adapté à consommer l'ATP comporte au moins une étape de pulvérisation dudit réactif sur ledit support. Selon d'autres caractéristiques préférées, pour les mêmes raisons que celles indiquées ci-dessus : - ladite étape d'agir sur lesdits micro-organismes comporte une étape de lyse desdits micro-organismes ; et - ladite étape de sélectionner ledit réactif adapté à consommer l'ATP et ladite étape de dépôt dudit réactif sont adaptées à ce que ladite étape d'élimination dudit réactif et ladite étape de lyse soient mises en oeuvre par une seule étape de chauffage dudit support. Bien que cela soit surprenant, il est possible de réaliser en une seule étape l'élimination du réactif et la lyse des micro-organismes par chauffage du support sans qu'une interaction significative entre le réactif encore non éliminé et l'ATP des micro-organismes ne se produise. Cela s'explique par le fait que les réactifs consommant l'ATP parasite sont en général éliminés par chauffage avant que la lyse des micro-organismes ne soit effectuée. L'ATP des micro-organismes n'est alors libéré qu'après élimination du réactif. Selon d'autres caractéristiques préférées, pour les mêmes raisons que celles indiquées ci-dessus : - ladite étape de chauffage comporte l'étape de faire prendre à la température de chauffage une valeur comprise entre 50 C et 150 C ; 4 - ladite étape de chauffage comporte l'étape de faire prendre à ladite température de chauffage une valeur comprise entre 70 C et 100 C ; - ledit chauffage dudit support est mis en oeuvre par émission de micro-ondes ; -ladite étape d'agir sur lesdits micro-organismes comporte l'étape de perméabiliser lesdits micro-organismes ; - ladite étape de perméabilisation comporte l'étape de pulvériser sur ledit support un réactif adapté à perméabiliser lesdits micro-organismes ; - ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP est sélectionné parmi les réactifs adaptés à révéler l'ATP par luminescence ; - ledit réactif adapté à consommer l'ATP est sélectionné parmi les réactifs adaptés à révéler l'ATP par luminescence ; et/ou - ladite étape de déposer ledit réactif adapté à consommer l'ATP sur ledit support comporte : l'étape de pulvériser ledit réactif ; ^ l'étape de mesurer au cours de ladite étape de pulvérisation la quantité de lumière émise par la mise en contact dudit réactif avec l'ATP parasite ; et ^ l'étape d'arrêter ladite étape de pulvérisation dès que ladite quantité de lumière mesurée est inférieure à un seuil prédéterminé. La mise au contact de l'ATP parasite et du réactif le consommant, lorsque ce réactif est sélectionné parmi ceux révélant la présence d'ATP par luminescence, entraîne l'émission d'une lumière qui indique si une masse non négligeable d'ATP parasite est encore présent et non consommé sur le support. La mesure de cette quantité de lumière au cours de la pulvérisation permet ainsi de doser avec précision la juste quantité de réactif à pulvériser sur le support pour consommer la totalité de l'ATP parasite. Selon encore d'autres caractéristiques préférées, pour les mêmes raisons que celles indiquées ci-dessus : - ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP et ledit réactif adapté à consommer l'ATP sont à base de luciférine-luciférase ; - ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP et ledit réactif adapté à consommer l'ATP sont identiques ; - ladite étape de détection comporte : • l'étape d'enregistrer la quantité de lumière émise par ledit support en fonction du temps entre un instant ti antérieur à un instant to auquel ladite étape de dépôt est réalisée et un instant t2 postérieur audit instant to ; 5 • l'étape d'extrapoler, à partir dudit enregistrement, la quantité de lumière en fonction du temps qui aurait été émise par ledit support entre ledit instant t, et ledit instant t2 sans le dépôt dudit réactif ; et ^ l'étape de déterminer à partir de ladite quantité de lumière enregistrée et de ladite quantité de lumière extrapolée, un ensemble de valeurs représentatif de la quantité de lumière émise en fonction du temps à partir dudit instant to par la seule mise en contact de l'ATP avec ledit réactif ; - ladite étape de détermination dudit ensemble de valeurs comporte l'étape de déterminer la différence entre ladite quantité de lumière enregistrée et ladite quantité de lumière extrapolée ; - après l'étape de détermination dudit ensemble de valeurs, l'étape de détection comporte en outre : ^ l'étape d'intégrer ledit ensemble de valeurs en fonction du temps ; et • l'étape de comparer le résultat de cette intégration à une valeur prédéterminée pour en déduire la présence de micro-organismes ; et/ou - après l'étape de détermination dudit ensemble de valeurs, l'étape de détection comporte en outre : ^ l'étape de sélectionner la valeur maximale dudit ensemble de valeurs ; l'étape de comparer le résultat de cette sélection à une valeur prédéterminée pour en déduire la présence de micro-organismes ; et/ou -ledit support est une membrane microporeuse. Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, donnée à titre d'exemple préféré, mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'analyse microbiologique rapide où un chariot mobile que comporte ce dispositif est dans une position où il reçoit une unité de filtration ; 6 - la figure 2 est une vue en perspective-coupe et en agrandissement par rapport à la figure 1 de ce dispositif prise selon un plan vertical centré sur le trajet du chariot ; - les figures 3 et 4 sont deux vues similaires à la figure 2 mais illustrant respectivement la position qu'occupe le chariot mobile lorsqu'il est placé à une première et à une deuxième position de traitement d'une membrane que comporte l'unité de filtration ; - les figures 5 et 6 sont deux vues en perspective-coupe et en agrandissement par rapport à la figure 3 prises sous des angles différents ; - la figure 7 est un chronogramme montrant respectivement avec une échelle de temps commune portée en abscisse et une échelle de pourcentage commune portée en ordonnée comment varient en fonction du temps, lorsque la membrane que comporte l'unité de filtration est portée à une température de 90 C, le taux d'activité rémanente d'un réactif ayant été préalablement déposé sur cette membrane ainsi que le taux de lyse d'un premier et d'un second type de micro-organismes présents sur cette membrane ; - la figure 8 est un chronogramme montrant, avec une échelle de temps commune, portée en abscisse, comment varient respectivement la quantité de lumière relative émise par la membrane et son voisinage immédiat avant, pendant et après le dépôt d'un réactif révélant la présence d'ATP par luminescence et la quantité de lumière qui aurait été émise sans le dépôt de ce réactif ; - la figure 9 est un chronogramme similaire à ceux représentés en figure 8 mais illustrant isolément comment varie en fonction du temps la quantité de lumière émise par la seule mise en contact du réactif révélant par luminescence la présence de l'ATP des micro-organismes que contient la membrane ; - la figure 10 est un schéma-bloc du dispositif illustré dans lequel est notamment représenté un micro-calculateur que comporte ce dispositif ; - la figure 11 est un organigramme illustrant les opérations effectuées par le microcalculateur sur les données fournies par un photomultiplicateur que comporte ce dispositif ; et 7 - la figure 12 est un chronogramme montrant, avec une échelle de temps commune, portée en abscisse, comment varie pour différentes masses initiales d'ATP parasite, la quantité de lumière émise par la membrane et son environnement immédiat avant, pendant et après le dépôt du réactif révélant la présence d'ATP par luminescence. Le dispositif d'analyse rapide 1 d'une unité de filtration 15 comporte un poste de pulvérisation 2, un poste de lyse 3 et un poste de mesure de quantité de lumière 4. Le poste de pulvérisation 2 et le poste de mesure 4 sont disposés en 10 regard l'un de l'autre tandis que le poste de lyse 3 est placé au voisinage des postes 2 et 4. Le poste de pulvérisation 2 comporte une buse de pulvérisation 21 reliée par un conduit 22 à un flacon non représenté. La buse de pulvérisation 21 comporte une tête conique 25 et est reliée 15 par une platine 23 à un bâti général du dispositif non représenté. Le flacon auquel est relié le conduit 22 contient un réactif révélant la présence d'ATP par luminescence, à base d'eau, d'un complexe luciférineluciférase et de magnésium. Sur le flacon est placée une puce RFID dans laquelle sont stockées des informations relatives au réactif telles que le volume 20 initial de réactif contenu dans le flacon, la date d'expiration de ce réactif ou encore le nombre de cycles pouvant être réalisés avec le volume de réactif restant dans le flacon. Le poste de lyse 3 comporte une enceinte 30 de forme générale parallélépipédique et un magnétron 31 (représenté en figure 1 avec sa platine 25 électronique de commande) relié par un câble coaxial (non représenté) à une antenne (non visible) disposée à l'intérieur de l'enceinte 30. Le magnétron 31 et sa platine de commande sont, comme pour le platine 23 de la buse 21, montés sur le bâti général (non représenté) du dispositif. L'enceinte 30 comporte un corps d'enceinte supérieur 28, un corps 30 d'enceinte inférieur 29 et une bride en U 32. Chaque corps d'enceinte est de forme générale parallélépipédique et présente une face ouverte. 8 Le corps d'enceinte 28 (respectivement 29) présente autour de sa face ouverte un flasque 41 (respectivement 42) à contour rectangulaire relié transversalement au reste du corps d'enceinte. La bride en U 32 présente deux grandes branches 43 reliées entre elles par une petite branche transversale 45. A l'état assemblé, chaque flasque 41, 42 coopère avec les branches de la bride 32 afin que les faces ouvertes des corps 28 et 29 soient disposées l'une en face de l'autre. Les corps 28, 29 et la bride 32 de l'enceinte 30 sont dimensionnés pour 10 que les ondes émises par le magnétron 31 restent confinées en régime stationnaire dans la cavité délimitée par l'enceinte 30. A l'état assemblé, du côté de l'enceinte opposé à la branche 45, l'espace situé entre les branches 43 et entre les flasques 41 et 42 débouche par une fenêtre 39 vers les postes de pulvérisation 2 et de mesure 4. 15 Au voisinage de la fenêtre 39 se situe un clapet 68 adapté à occulter cette fenêtre pour isoler les postes de pulvérisation 2 et de mesure 4 des perturbations électromagnétiques engendrées lors du fonctionnement du magnétron 31. Le poste de mesure 4 comporte un photomultiplicateur 50 traversant une 20 tablette 51 et un obturateur 52 (figure 6). Le photomultiplicateur 50 est ici un photomultiplicateur commercialisé par la société Electron Tubes sous la référence 9266B. L'obturateur 52 représenté en détail en figure 6 comporte une plaque opaque 53, une tige 56, une bielle 55 et un moteur 54. 25 La plaque 53 est mobile, logée dans une cavité ménagée dans la tablette 51 et reliée par la tige 56 à la bielle 55. Le dispositif 1 comporte également un chariot 5 présentant un plateau 12 et un portoir 9 (figures 2 à 4). Le plateau 12 est maintenu au portoir 9 par deux vis 7 (figure 1). 30 Dans le plateau 12 est ménagé un orifice cylindrique débouchant de chaque côté du plateau. Cet orifice est bordé par une collerette annulaire 13 en renfoncement par rapport à chaque côté du plateau 12. 9 Dans le renfoncement situé du côté du plateau 12 qui regarde le photomultiplicateur 50 se loge une vitre en verre 17. L'unité de filtration 15 comporte un corps 18 entourant une membrane microporeuse 19 présentant deux faces opposées 10 et 11. Le portoir 9 du chariot 5 est relié par un ruban 64 (fixé par une vis 8 à ce portoir) et par un jeu de poulies 62, 63 et 67 à un moteur 65 (figures 1 et 2) situé à l'extérieur de l'enceinte 30, au voisinage de la branche 45 de la bride 32. Le ruban 64 présente une section incurvée afin de présenter une résistance à la flexion lui permettant de transmettre un effort de poussée tout en l'autorisant à s'enrouler autour d'une poulie. Le ruban 64 traverse l'enceinte 30 par la fenêtre 39 et par un trou oblong 46 (figures 2 à 4) ménagé dans la petite branche 45 de la bride 32. Le chariot 5 est fixé à ce ruban de façon à rendre le chariot mobile entre une position de réception (figures 1 et 2), une première position de traitement (figures 3, 5 et 6) et une seconde position de traitement (figure 4). Le dispositif 1 comporte également à l'opposé du moteur 65 une fenêtre 60 et un capot 61 adapté à rendre étanche à la lumière la fenêtre 60 lorsqu'il est refermé. Dans la position de réception, le plateau 12 fait saillie du reste du dispositif par la fenêtre 60 avec le capot 61 qui est en position ouverte. Dans la première position de traitement, le chariot 5 est disposé entre la buse 21 et le photomultiplicateur 50 de sorte que dans cette position, le poste de pulvérisation 2 regarde la face 10 de la membrane 19 en étant aligné avec elle tandis que le poste de mesure 4 regarde la face 11 de cette membrane au travers de la vitre 17 en étant également aligné avec elle. Dans la position de réception et dans la première position de traitement, le ruban 64 traverse totalement l'enceinte 30. Dans la seconde position de traitement, le chariot 5 est disposé au sein de l'enceinte 30 du poste de lyse 3 de sorte que la membrane 19 est entièrement située dans cette enceinte, le portoir 9 étant alors disposé entre les flasques 41 et 42. Plusieurs capteurs sont disposés au niveau des différents postes de traitement pour s'assurer de l'état de fonctionnement du dispositif, notamment 10 un lecteur/enregistreur RFID à côté du flacon contenant le réactif, plusieurs capteurs de position du chariot et plusieurs capteurs de température (au niveau du photomultiplicateur et du magnétron par exemple). Le poste de pulvérisation 2, le poste de lyse 3, le poste de mesure 4, les moteurs 54 et 65 ainsi que les différents capteurs sont reliés à un micro-calculateur 82 suivant le schéma-bloc représenté en figure 10. Le micro-calculateur 82 est adapté notamment à gérer les instructions de lancement ou d'arrêt d'un cycle d'analyse, à recevoir les instructions de l'opérateur par une interface homme-machine 85 ou encore à enregistrer dans une mémoire les données provenant du photomultiplicateur. Le micro-calculateur 82 est également capable d'afficher sur un écran 83 et/ou d'imprimer sur une imprimante à étiquettes 84 les informations destinées à l'opérateur (par exemple l'état d'avancement du cycle en cours, le nombre de cycles encore disponibles dans le flacon, le résultat des analyses précédentes ou encore différents états d'alerte et de maintenance du dispositif). On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif 1. Avant de réaliser un cycle d'analyse, l'opérateur recueille sur une membrane microporeuse 19 d'une unité de filtration 15 les micro-organismes éventuellement présents dans un liquide, un gaz ou sur une surface. Ensuite l'opérateur, après avoir préalablement choisi le plateau 12 convenant pour coopérer avec le corps 18 de l'unité de filtration et l'avoir vissé au portoir 9, place l'unité de filtration 15 sur le chariot mobile 5 (qui occupe alors la position de réception représentée en figures 1 et 2) en le centrant par rapport à la collerette 13, le corps 18 de l'unité 15 prenant alors appui par son bord inférieur contre cette collerette. L'opérateur commande alors à l'aide d'une interface homme-machine le lancement d'un cycle d'analyse de cette membrane. Il choisit en particulier parmi trois cycles différents, à savoir un mode sans prétraitement (ce paramétrage est mentionné à titre de simple information mais bien entendu ne concerne pas l'invention décrite), un mode prétraitement manuel et un mode prétraitement automatique. On va maintenant décrire les différentes étapes du procédé dans le cas du prétraitement manuel. 11 Dans un premier temps, le module de commande actionne le moteur 65 de façon à faire tourner les poulies 62, 63 et 67 pour mettre en translation le chariot mobile 5. Le chariot se déplace alors de sa position de réception à sa première position de traitement (figure 3), entre les modules de pulvérisation 2 et de mesure 4. Au cours de ce déplacement, lorsque le chariot 5 a entièrement franchi la fenêtre 60, le capot 61 du dispositif se referme par rappel élastique pour que les étapes suivantes soient réalisées en milieu clos et obscur. Dans la première position de traitement, le poste 2 est commandé pour pulvériser un volume prédéterminé du réactif. La buse de pulvérisation 21 est conçue pour déposer de façon homogène et régulière des micro-gouttelettes du réactif sur toute la membrane 19. La pulvérisation par micro-gouttelettes permet de diviser suffisamment le volume de liquide déposé pour éviter tout risque de dilution. Ce réactif est ainsi mis en contact avec l'ATP parasite présent sur la membrane provenant non pas des micro-organismes qu'elle retient mais de contaminations externes, par exemple lors du transport ou lors de l'étape de filtration. La mise en présence du réactif avec l'ATP parasite entraîne une réaction chimique qui génère de la lumière et qui consomme l'ATP parasite. L'ATP parasite ainsi consommé n'interfèrera pas au cours des étapes suivantes du cycle d'analyse. Le réactif n'interagit pas avec l'ATP des micro-organismes, celui-ci étant, à ce stade du cycle, encore protégé du réactif par les enveloppes des micro- organismes. Une fois le réactif pulvérisé, le module de commande actionne ensuite le moteur 65 pour déplacer le chariot mobile 5 afin qu'il pénètre par la fenêtre 39 dans l'enceinte 30 pour atteindre la seconde position de traitement, au sein de la cavité micro-ondes du poste de lyse 3. Lorsque le chariot 5 est introduit dans l'enceinte 30, le clapet 68 se referme par rappel élastique pour isoler l'enceinte 30 du reste du dispositif et minimiser les perturbations électromagnétiques engendrées par l'émission de micro-ondes. 12 Le magnétron 31 est alors commandé pour émettre un champ mono-onde afin que se propage une onde incidente au sein de la cavité micro-onde formée par l'enceinte 30. Il s'établit alors dans cette enceinte (par réflexion de l'onde incidente sur les surfaces de l'enceinte 30) un régime à ondes stationnaires. Les tronçons des flasques 41 et 42 situés au voisinage de la fenêtre 39 et de l'ouverture 46 contribuent également à minimiser les fuites de champ magnétique par ces ouvertures. Les molécules polarisées (notamment l'eau contenue dans la membrane après filtration et/ou apportée par la première pulvérisation du réactif), excitées par le champ micro-onde, font chauffer la membrane 19 jusqu'à atteindre une température d'environ 90 C. A cette température, le réactif présent sur la membrane est rapidement éliminé comme le montre la courbe 75 sur la figure 7 qui représente le taux de réactif encore actif (taux d'activité rémanente) en fonction du temps. Après 6 secondes d'exposition à cette température, 20% du réactif a déjà été éliminé tandis qu'après 15 secondes, 90% du réactif a été éliminé et après 17 secondes tout le réactif a été éliminé. La cinétique de lyse des micro-organismes à cette température est plus lente. Les courbes 76 et 77 de la figure 7 représentent pour deux types de micro-organismes (saccharomyces cerevisae pour la courbe 76 et cryptococcus pour la courbe 77), le pourcentage de micro-organismes lysés en fonction du temps. On remarque ainsi qu'à l'instant où tout le réactif a été éliminé, seule une faible quantité de micro-organismes a été détruit. L'enveloppe de la majorité des micro-organismes n'est ainsi détruite (et I'ATP de ces micro-organismes n'est donc rendu accessible) qu'une fois que le réactif préalablement déposé a été éliminé de sorte que la majeure partie de I'ATP des micro-organismes n'est pas consommée par ce réactif. De plus, l'élimination du réactif est accélérée par le fait que la montée en 30 température entraîne un séchage partiel de la membrane 19 rendant la chaleur plus efficace pour éliminer le réactif. Le chauffage par micro-ondes permet de n'apporter que la quantité d'énergie nécessaire dosée en fonction de la quantité d'eau présente sur la 13 membrane sans produire de chaleur résiduelle pouvant perturber les étapes suivantes du procédé. Après cette étape de chauffage, l'ATP des micro-organismes ayant subi la lyse est rendu accessible pour être analysé. Le moteur 65 est alors commandé pour que le chariot 5 quitte l'enceinte 30 et retourne à la première position de traitement puis le moteur 54 de l'obturateur 52 du poste de mesure est commandé pour faire tourner la bielle 55 et déplacer la plaque opaque 53 dans une position où elle est à l'écart du photomultiplicateur 50 (figure 3). Le photomultiplicateur mesure alors la quantité de lumière qu'il reçoit au travers de la vitre 17. Cette lumière est émise par les matériaux situés dans le champ de vision du photomultiplicateur (ici la membrane 19 et son voisinage immédiat). On va maintenant décrire les différentes opérations réalisées par le micro-calculateur, une fois l'obturateur ouvert, à partir de l'organigramme représenté en figure 11. A l'opération 90, le micro-calculateur enregistre entre un instant t, (ici 30s) et un instant t2 (ici 300s), les données mesurées transmises par le photomultiplicateur. A l'instant to postérieur à t, et antérieur à t2 (figure 8) le poste de pulvérisation 2 est de nouveau commandé pour déposer une seconde fois de façon régulière et homogène sur toute la membrane 19 des micro-gouttelettes du réactif contenu dans le flacon pendant que l'enregistrement de la quantité de lumière se poursuit. La lumière produite en conséquence est émise des deux côtés de la membrane 19 et du plateau 12 grâce à la faible épaisseur de la membrane et à l'orifice ménagé dans le plateau 12 à cet effet. La quantité de lumière enregistrée est représentée en unité de lumière relative (ULR) en fonction du temps par la courbe 78 de la figure 8. Comme le montre cette courbe, la quantité de lumière décroît régulièrement selon une fonction logarithmique jusqu'à l'instant to correspondant à l'instant où est pulvérisé sur la membrane le réactif. 14 Cette phase de décroissance correspond à la désexcitation par émission phosphorescente de photons émis naturellement par la matière située dans le champ de vision du photomultiplicateur. Au delà de l'instant to, il se produit un à-coup d'émission de lumière en raison de la mise en contact du réactif avec l'ATP des micro-organismes rendu accessible par l'étape delyse. Après cet à-coup la quantité de lumière décroît de nouveau selon une fonction logarithmique. A partir des données enregistrées, le micro-calculateur réalise l'opération 91 et extrapole la quantité de lumière en fonction du temps qui aurait été émise si le réactif n'avait pas été déposé sur la membrane. Dans l'exemple illustré, cette opération est réalisée à partir des données enregistrées entre t1 (50s) et to (100s) et à partir des données enregistrées entre t3 = to-Ex et t2 (300s), où x est choisi afin que t3 soit suffisamment éloigné de to pour que l'on puisse considérer qu'au-delà de t3 l'influence de l'ajout du réactif devient négligeable (ici t3 = 250s). Le micro-calculateur déduit de ces données enregistrées les coefficients d'une fonction logarithmique variant globalement entre t1 et to et entre t3 et t2 comme la quantité de lumière représentée par la courbe 78. Dans l'exemple illustré cette fonction est Q(t) = -16518.In(t) + 120334 et est représentée par la courbe 79 sur la figure 8, le coefficient de corrélation entre les données enregistrées et celles provenant de la fonction extrapolée est ici de 0.9994 dans les intervalles [t1, to] et [t3, t2]. Les courbes 78 et 79 diffèrent significativement l'une de l'autre dans un intervalle de temps (ici l'intervalle [100s, 150s]) dont la borne inférieure est l'instant to (100 s) où a été pulvérisé le réactif. Le micro-calculateur détermine alors par l'opération 92, à partir des quantités de lumière enregistrées et extrapolées respectivement représentées par les courbes 78 et 79, un ensemble de valeurs en fonction du temps représentatif de la quantité de lumière provenant de la seule mise en contact de I'ATP des micro-organismes avec le réactif. Cet ensemble de valeurs est représenté par la courbe 80 sur la figure 9. 15 Dans l'exemple illustré le micro-calculateur fait la différence, pour chaque instant entre t, et t2 où une valeur de quantité de lumière a été enregistrée, entre cette valeur et la valeur donnée par la fonction d'extrapolation Q(t) au même instant. Cette soustraction point par point permet de filtrer numériquement le bruit de fond lumineux parasite (encore appelée décroissance du blanc ) afin d'obtenir l'ensemble de valeurs correspondant à la quantité de lumière provenant exclusivement de l'ATP des micro-organismes. Le filtrage du bruit de fond permet ainsi de s'affranchir des conditions de stockage (dont l'influence est importante sur l'émission de lumière naturelle), de la nature du produit déposé ou filtré sur la membrane (elle-même émettant une lumière dépendant de sa composition) et des conditions expérimentales d'analyse (étanchéité à la lumière, perturbations thermiques, efficacité du photomultiplicateur). La quantité de lumière ainsi filtrée est ensuite intégrée (opération 93) entre t, et t2 et le test 94 compare le résultat de cette intégration à un seuil correspondant au niveau de sensibilité souhaité par l'utilisateur pour détecter la présence des micro-organismes. La valeur de ce seuil est choisie notamment en fonction du type de micro-organismes à détecter, la masse d'ATP contenue par les micro-organismes pouvant varier de façon significative d'un type de micro-organismes à un autre. Si le résultat de cette intégration est supérieur à cette valeur de seuil, on considère alors que la masse d'ATP à l'origine de cette lumière provient de la 25 présence de micro-organismes sur la membrane. A l'inverse, si ce résultat est inférieur à la valeur de seuil, on estime alors que l'ATP n'est pas contenu en masse suffisamment importante pour considérer que des micro-organismes sont présents (ou sont présents en quantité suffisamment importante) sur la membrane. 30 Le micro-calculateur commande alors l'affichage de l'information appropriée sur l'écran du dispositif en réalisant l'opération 95 ou l'opération 96 en fonction du test 94. 16 Une fois l'analyse réalisée le module de commande fait passer le chariot 5 de la première position de traitement à la position de réception où l'opérateur peut alors retirer l'unité de filtration 15 analysée pour y placer l'unité suivante à analyser. La disposition du poste de mesure 4 et du poste de pulvérisation 2 par rapport à la membrane 19 dans la première position de traitement font que le photomultiplicateur 50 est placé au plus près de la membrane 19, transversalement par rapport à celle-ci, sans être gêné par le poste de pulvérisation et sans le gêner non plus. Cette conformation permet de recueillir un maximum de lumière et donc d'optimiser la sensibilité de détection du photomultiplicateur. De plus, l'utilisation d'un obturateur présentant une plaque opaque fine et d'une mécanique d'ouverture et de fermeture déportée permet de réduire encore la distance séparant le photomultiplicateur 50 de la membrane 19 et donc d'augmenter la sensibilité de détection. La conformation du dispositif, l'étape de prétraitement ainsi que le traitement du signal lumineux enregistré offrent une grande sensibilité de détection au dispositif. Un tel dispositif peut ainsi détecter la présence de seulement une dizaine 20 de femtogrammes d'ATP. Un tel niveau de sensibilité permet de détecter pour une grande variété de micro-organismes et sans incubation la présence d'un seul micro-organisme sur la membrane. On va maintenant décrire les différentes étapes du prétraitement dans le 25 cas d'un cycle automatique. Le cycle d'analyse automatique permet de s'assurer que tout l'ATP parasite a été consommé. En effet, comme on peut l'observer sur la figure 12 qui représente les quantités de lumière enregistrées avant et après le dépôt d'un réactif à l'instant 30 to pour différentes masses d'ATP parasite n'ayant pas été consommées (170 fg pour la courbe 78A, 66 fg pour la courbe 78B, 52 fg pour la courbe 78C et 18 fg pour la courbe 78D), l'ATP parasite non consommé peut être présent en masse importante et à l'origine d'analyses erronées (détection de faux positifs : on 17 détecte la présence de micro-organismes alors que le membrane n'en contient aucun). Il est donc utile de mettre à la disposition de l'utilisateur un cycle dans lequel on s'assure que l'étape de prétraitement a bien consommé tout I'ATP parasite. Avant d'effectuer la lyse des micro-organismes, lorsque le chariot 5 se situe au niveau de la première position de traitement, simultanément à la pulvérisation du réactif, on ouvre l'obturateur 52 pour que le photomultiplicateur 50 mesure en continu la quantité de lumière émise par la membrane et par son voisinage immédiat pendant l'étape de pulvérisation. Le microcalculateur compare cette mesure à une valeur de seuil prédéterminée et la pulvérisation du réactif se poursuit ainsi tant que la quantité de lumière mesurée par le photomultiplicateur est supérieure à ce seuil. Quand la quantité de lumière mesurée passe sous ce seuil, on considère alors que la masse ATP parasite encore présente à l'état non consommé sur la membrane devient négligeable et la pulvérisation est stoppée. Le chariot est alors déplacé vers la seconde position de traitement pour poursuivre le cycle d'analyse. Dans une variante, le micro-calculateur, au lieu d'intégrer l'ensemble de valeurs correspondant à la quantité de lumière représentée par la courbe 80, sélectionne la valeur maximale parmi cet ensemble pour la comparer à une valeur de seuil préalablement fixée. Dans encore une autre variante, le chauffage de la membrane est réalisé par infrarouges. Dans encore une autre variante, l'étape de lyse par chauffage est remplacée par une étape de pulvérisation d'un réactif permettant soit de réaliser une lyse chimique des micro-organismes, soit de rendre perméable la membrane de ces micro-organismes afin de rendre accessible I'ATP qu'ils contiennent au réactif révélant I'ATP par luminescence pulvérisé ultérieurement. Dans encore une autre variante, le dispositif est utilisé pour effectuer un dénombrement des micro-organismes présents sur la membrane soit en remplaçant le photomultiplicateur par une caméra CCD soit en traitant et/ou en analysant en plusieurs fois, par zone élémentaire, la membrane. 18 La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais englobe toute variante d'exécution
Le procédé d'analyse microbiologique rapide d'un support adapté à retenir des micro-organismes comporte l'étape de sélectionner un réactif adapté à révéler la présence d'ATP, l'étape d'agir sur lesdits micro-organismes pour rendre accessible l'ATP desdits micro-organismes audit réactif, puis l'étape de déposer sur ledit support ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP, et l'étape de détecter la réponse dudit support audit réactif, ledit procédé comportant, préalablement à l'étape d'agir sur lesdits micro-organismes, une étape de prétraitement comportant l'étape de sélectionner un réactif adapté à consommer l'ATP parasite présent sur ledit support, et successivement, l'étape de déposer ledit réactif adapté à consommer l'ATP sur ledit support et l'étape d'éliminer ledit réactif adapté à consommer l'ATP une fois l'ATP parasite consommé.
1. Procédé d'analyse microbiologique rapide d'un support (19) adapté à retenir des micro-organismes, comportant l'étape de sélectionner un réactif adapté à révéler la présence d'ATP ; et : - l'étape d'agir sur lesdits micro-organismes pour rendre accessible l'ATP desdits micro-organismes audit réactif ; puis - l'étape de déposer sur ledit support (19) ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP ; et -l'étape de détecter la réponse dudit support audit réactif ; caractérisé en ce que ledit procédé comporte, préalablement à l'étape d'agir sur lesdits micro-organismes, une étape de prétraitement comportant : l'étape de sélectionner un réactif adapté à consommer l'ATP parasite présent sur ledit support (19) ; et successivement : - l'étape de déposer ledit réactif adapté à consommer l'ATP sur ledit support (19) ; et -l'étape d'éliminer ledit réactif adapté à consommer l'ATP une fois l'ATP parasite consommé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape 20 de déposer ledit réactif adapté à consommer l'ATP comporte au moins une étape de pulvérisation dudit réactif sur ledit support (19). 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite étape d'agir sur lesdits micro-organismes comporte une étape de lyse desdits micro-organismes. 25 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite étape de sélectionner ledit réactif adapté à consommer l'ATP et ladite étape de dépôt dudit réactif sont adaptées à ce que ladite étape d'élimination dudit réactif et ladite étape de lyse soient mises en oeuvre par une seule étape de chauffage dudit support (19). 30 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ladite étape de chauffage comporte l'étape de faire prendre à la température de chauffage une valeur comprise entre 50 C et 150 C. 20 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite étape de chauffage comporte l'étape de faire prendre à ladite température de chauffage une valeur comprise entre 70 C et 100 C. 7. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que ledit chauffage dudit support (19) est mis en oeuvre par émission de micro-ondes. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite étape d'agir sur lesdits micro-organismes comporte l'étape de perméabiliser lesdits micro-organismes. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ladite étape de perméabilisation comporte l'étape de pulvériser sur ledit support (19) un réactif adapté à perméabiliser lesdits micro-organismes. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP est sélectionné parmi les réactifs adaptés à révéler l'ATP par luminescence. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit réactif adapté à consommer l'ATP est sélectionné parmi les réactifs adaptés à révéler l'ATP par luminescence. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce ladite étape de déposer ledit réactif adapté à consommer l'ATP sur ledit support (19) comporte : - l'étape de pulvériser ledit réactif ; - l'étape de mesurer au cours de ladite étape de pulvérisation la quantité de lumière émise par la mise en contact dudit réactif avec l'ATP parasite ; et - l'étape d'arrêter ladite étape de pulvérisation dès que ladite quantité de lumière mesurée est inférieure à un seuil prédéterminé. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP et ledit réactif adapté à consommer l'ATP sont à base de luciférine-luciférase 17. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que ledit réactif adapté à révéler la présence d'ATP et ledit réactif adapté à consommer l'ATP sont identiques. 21 15. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que ladite étape de détection comporte : - l'étape d'enregistrer (90) la quantité de lumière émise par ledit support (19) en fonction du temps entre un instant t, antérieur à un instant to auquel ladite étape de dépôt est réalisée et un instant t2 postérieur audit instant to ; - l'étape d'extrapoler (91), à partir dudit enregistrement, la quantité de lumière en fonction du temps qui aurait été émise par ledit support (19) entre ledit instant t, et ledit instant t2 sans le dépôt dudit réactif ; et -l'étape de déterminer (92) à partir de ladite quantité de lumière enregistrée et de ladite quantité de lumière extrapolée, un ensemble de valeurs représentatif de la quantité de lumière émise en fonction du temps à partir dudit instant to par la seule mise en contact de l'ATP avec ledit réactif. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que ladite étape de détermination dudit ensemble de valeurs comporte l'étape de déterminer la différence (92) entre ladite quantité de lumière enregistrée et ladite quantité de lumière extrapolée. 17. Procédé selon l'une quelconque des 15 ou 16, caractérisé en ce qu'après l'étape de détermination dudit ensemble de valeurs, l'étape de détection comporte en outre : - l'étape d'intégrer (93) ledit ensemble de valeurs en fonction du temps ; et - l'étape de comparer (94) le résultat de cette intégration à une valeur prédéterminée pour en déduire la présence de micro-organismes. 18. Procédé selon l'une quelconque des 15 ou 16, caractérisé en ce qu'après l'étape de détermination dudit ensemble de valeurs, l'étape de détection comporte en outre : - l'étape de sélectionner la valeur maximale dudit ensemble de valeurs ; - l'étape de comparer le résultat de cette sélection à une valeur prédéterminée pour en déduire la présence de micro-organismes. 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que ledit support est une membrane microporeuse (19).
C
C12
C12Q
C12Q 1
C12Q 1/04,C12Q 1/66
FR2893289
A1
SYSTEME DE DETECTION DE BOUCLAGE DE CEINTURE DE SECURITE POUR SIEGE AUTOMOBILE
20,070,518
Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale les sièges pour véhicules automobiles et ces véhicules. L'invention concerne plus particulièrement les sièges susceptibles d'être montés de façon amovible sur un plancher de véhicule de tourisme ou utilitaire. La présente invention concerne plus précisément la détection du bouclage d'une ceinture de sécurité d'un passager assis sur un tel siège. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente, de façon très schématique, un exemple classique de siège amovible 1 pour véhicule automobile du type auquel s'applique la présente invention. Le siège comporte une embase 11 portant une assise 12 sur laquelle est monté, généralement de façon articulée, un dossier 13. L'embase 11 comporte des éléments (non représentés) de montage amovible sur un plancher 2 du véhicule, par exemple, sur des rails 21 et 22 du plancher 2. L'embase 11 comporte généralement aussi des moyens (non représentés) coopérant avec les rails pour régler la position longitudinale du siège 1 par rapport au plancher 2. Une ceinture 3 de sécurité est associée au siège 1, soit comme cela est représenté en étant directement liée au siège (à son arma- ture non visible en figure 1), soit en étant montée sur une armature latérale du véhicule. Le plus souvent, les ceintures de sécurité sont à trois points d'ancrage (ou d'attache), mais il existe aussi des ceintures, notamment de milieu de banquette, ne comportant que deux points. Dans la représentation simplifiée de la figure 1, la ceinture 3 est fixée par deux de ses extrémités à deux points d'ancrage 31 et 32 respectivement haut et bas. En pratique, le point d'ancrage 31 est associé à un enrouleur automatique (non représenté) de la ceinture. La ceinture 3 comporte une patte de bouclage 33 coulissante entre ses deux extrémités, destinée à être engagée et verrouillée dans un élément de réception 34 à la manière d'un assemblage mâle-femelle. L'élément de réception est fixé à un troisième point d'ancrage de l'autre côté du siège. Même si la ceinture 3 est portée par un montant latéral du véhicule, le point d'ancrage de l'élément de réception 34 de la patte 33 est, notamment pour les sièges amovibles, généralement fixé au siège 1 (à son armature). La figure 2 est une vue latérale, très schématique et sous forme de blocs, d'un système classique de détection de bouclage de ceintures de sécurité d'un véhicule automobile. Dans l'exemple de la figure 2, deux sièges 1 et 1' sont montés de façon amovible l'un derrière l'autre sur des paires de rails séparées. Seul un rail (par exemple 22 et 22' respectivement) de chaque paire est visible en figure 2. Selon le type de véhicule, les paires de rails s'étendent ou non dans la longueur du véhicule pour recevoir plusieurs sièges. Pour simplifier la représentation de la figure 2, les ceintures respectives des sièges 1 et 1' n'ont pas été représentées. Seuls des détecteurs 35 et 35' de bouclage des ceintures respectivement affectées à chaque siège ont été représentés. De tels détecteurs 35 et 35' détectent le verrouillage de la patte 33 (figure 1) dans l'élément de réception 34 et provoquent l'ouverture ou la fermeture d'un contact électrique d'un circuit électronique 36, respectivement 36'. Chaque circuit 36 ou 36' communique avec une centrale électronique 37 d'exploitation des résultats des détections. La centrale 37 est située à distance des circuits 36 et 36', par exemple dans le tableau de bord 23 du véhicule. Les communications entre la centrale 37 et chaque circuit 36 ou 36' sont des communications filaires ou radiofréquence. La centrale 37 du véhicule émet périodiquement des trames d'interrogation à destination des circuits 36 et 36' qui, lorsqu'ils détectent une telle trame, sont capables de la décoder et d'y répondre. Cette réponse inclut une information sur l'état de bouclage de la ceinture de sécurité permettant à la centrale 37 d'alerter de façon visuelle ou sonore le ou les passagers ou de prendre toute autre action appropriée (par exemple, empêcher un démarrage du véhicule). Pour émettre et recevoir des informations, chacun des circuits 36 et 36' doit être alimenté (de même que le circuit 37) par la batterie 24 (BAT) du véhicule. Si l'alimentation de la centrale 37 ne pose pas de problème dans la mesure où il s'agit d'un élément fixe, l'alimentation des circuits 36 et 36' nécessite que les embases respectives 11 et 11' des sièges 1 et 1' soient pourvues de contacteurs 38 et 38' coopérant mécaniquement avec des éléments correspondants du plancher 2 du véhicule ou des rails 22 et 22'. Dans le cas de communications filaires, ces contacteurs servent également à faire passer les communications. Outre l'inconvénient de contacts mécaniques au moins pour alimenter les circuits 36 et 36', le besoin de positions multiples dans le cas de sièges réglables en position longitudinale, rend les contacteurs complexes et est susceptible d'engendrer un problème de sécurité électrique. Un autre inconvénient de la solution de la figure 2 est qu'elle nécessite, dans chaque siège, des circuits électroniques actifs capables d'émettre en direction de la centrale 37, et de démoduler des informations reçues, ce qui est coûteux. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie des inconvénients des systèmes connus de détection de bouclage d'une ceinture de sécurité. L'invention vise plus particulièrement à proposer une solution adaptée aux sièges amovibles. L'invention vise également à proposer une solution ne nécessitant pas de contact mécanique d'alimentation du siège (d'un circuit qu'il contient). L'invention vise également à proposer une solution compatible avec des sièges réglables en position. L'invention vise également à proposer une solution compatible avec des véhicules dans lesquels de mêmes rails longitudinaux sont susceptibles de recevoir plusieurs sièges. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que d'autres, la présente invention prévoit un système de détection d'un bouclage d'une ceinture de sécurité d'un siège amovible pour véhicule automobile, comportant : côté véhicule : au moins une antenne disposée sur le plancher du véhicule ; au moins un circuit d'excitation de l'antenne et de mesure d'une grandeur représentative de la tension à ses bornes ; 25 côté siège : au moins un détecteur à ouverture ou fermeture d'un premier commutateur électrique actionné par au moins une première patte de bouclage de ladite ceinture ; et au moins un circuit résonant passif dont l'impédance 30 est fonction au moins de l'état dudit premier commutateur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la fréquence d'un signal d'excitation de ladite antenne est choisie entre environ 119 et 135 kHz. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 35 ladite antenne est plane. 10 15 20 Selon un mode de réalisation de la présente invention, le circuit résonant du siège comporte au moins un élément de variation d'impédance actionnable en ouverture ou en fermeture sous l'effet d'une présence d'un passager sur le siège. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit élément de variation d'impédance est un commutateur électrique actionnable en ouverture ou en fermeture par la présence d'un passager sur le siège. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit élément de variation d'impédance est un élément résistif dont la résistance est modifiable par la présence d'un passager sur le siège. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le circuit résonant du siège comporte au moins un élément résistif court-circuitable au moins par ledit premier commutateur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le circuit résonant du siège comporte au moins un deuxième commutateur électrique actionnable en ouverture ou en fermeture par au moins une deuxième patte de bouclage de ladite ceinture. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le circuit résonnant est un circuit série. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'antenne fait partie d'un circuit oscillant série. La présente invention prévoit également un siège de véhicule automobile comportant un circuit résonant passif dont l'impédance est susceptible d'être modifiée par action mécanique d'au moins un détecteur sur un commutateur électrique. La présente invention prévoit également un véhicule automobile comprenant dans son plancher et entre au moins deux éléments de fixation d'un siège amovible, au moins une antenne plane dont les extrémités sont connectées à un circuit d'excitation et de mesure. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 qui a été décrite précédemment représente un exemple classique de siège amovible pour véhicule automobile ; la figure 2 qui a été décrite précédemment représente un système classique de détection de bouclage de ceintures de sécurité de sièges amovibles d'un véhicule automobile ; la figure 3 représente, de façon très schématique et en perspective, un mode de réalisation d'un système de détection d'un bouclage d'une ceinture de sécurité selon la présente invention ; la figure 4 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, le schéma électrique équivalent d'un premier mode de réalisation d'un système de détection selon la présente invention ; la figure 5 est un schéma électrique simplifié du circuit de détection côté plancher du véhicule du système de la figure 4 ; la figure 6A est un schéma électrique équivalent d'un 25 deuxième mode de réalisation d'un circuit résonant côté siège selon la présente invention ; la figure 6B illustre le fonctionnement du circuit de détection côté plancher, avec le circuit résonant de la figure 6A ; 30 la figure 7 représente, de façon très schématique et fonctionnelle, un exemple simplifié d'un élément de réception d'une patte de bouclage d'une ceinture, utilisable par l'invention ; la figure 8 représente, de façon très schématique et fonctionnelle, un exemple simplifié de détecteur de présence d'un passager sur un siège, utilisable par l'invention ; la figure 9A est un schéma électrique équivalent d'un troisième mode de réalisation d'un circuit résonant côté siège selon la présente invention ; la figure 9B illustre le fonctionnement du circuit de détection côté plancher, avec le circuit résonant de la figure 9A ; la figure 10 est un schéma électrique équivalent d'un quatrième mode de réalisation d'un circuit résonant côté siège selon la présente invention ; la figure 11 est une vue très schématique de dessus d'un véhicule automobile d'un premier type équipé de systèmes de 15 détection selon la présente invention ; la figure 12 est une vue de dessus très schématique d'un véhicule automobile d'un deuxième type équipé de systèmes de détection selon la présente invention ; et la figure 13 est un schéma électrique simplifié et 20 partiel d'un circuit d'exploitation des résultats fournis par plusieurs détecteurs selon la présente invention. De mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Par souci de clarté, seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont 25 été représentés aux figures et seront décrits par la suite. En particulier, la centrale électronique du véhicule automobile destinée à exploiter les résultats des systèmes de détection pour émettre des signaux d'alerte ou autres à destination des passagers n'a pas été détaillée, l'invention étant compatible 30 avec toute centrale classique. De même, les mécanismes de fixation de sièges amovibles n'ont pas été détaillés, l'invention étant là encore compatible avec tout siège amovible classique. Description détaillée Une caractéristique d'un mode de réalisation de la présente invention est d'équiper un siège amovible pour véhicule automobile d'un circuit résonant passif, dont l'impédance est modifiée sous l'action d'au moins un détecteur de bouclage d'une ceinture de sécurité associée au siège. Une autre caractéristique d'un mode de réalisation de la présente invention est de prévoir, côté véhicule et préférentiellement entre des rails de réception d'un siège, une antenne d'un circuit oscillant susceptible d'être excitée par un signal alternatif. Le véhicule comporte en outre au moins un circuit électronique de mesure d'une information représentative de la tension aux bornes de l'antenne. Cette information est comparée à au moins un seuil représentatif d'un changement d'impédance du circuit résonant du siège. Lorsque le circuit résonant d'un siège se trouve en situation de couplage magné-tique proche avec le circuit oscillant, ce changement d'impédance modifie le facteur de qualité (plus l'impédance est faible, plus le facteur de qualité est important), ce qui se traduit par une modification de charge côté circuit oscillant, détectable par la tension aux bornes de l'antenne (ou autre information représentative de cette tension). Plus l'impédance du circuit résonant côté siège est faible, plus la chute de tension aux bornes de l'antenne côté plancher est élevée. Un avantage de la présente invention est que le circuit résonant côté siège ne requiert aucune connexion électrique à la batterie du véhicule pour fonctionner. Ainsi, l'invention s'affranchit du problème de connexion mécanique d'alimentation de composants contenus dans le siège. La figure 3 est une vue très schématique en perspective d'un siège 10 amovible pour véhicule et d'une zone d'un plancher 20 de véhicule automobile, selon un mode de réalisation de la présente invention. Comme précédemment, le siège 10 comporte une embase 11 35 sur laquelle sont rapportés une assise 12 et un dossier 13, l'embase 11 étant pourvue de moyens (non représentés) de fixation amovible du siège dans des rails 21 et 22 du plancher 20 du véhicule permettant un réglage en position. La présente invention sera décrite par la suite en relation avec un siège 10 équipé d'une ceinture 3 de sécurité dont deux points d'ancrage respectivement haut 31 et bas 32 sont directement sur le siège et dont un troisième point d'ancrage relie un élément 34 de réception d'une patte 33 de bouclage de la ceinture 3. Toutefois, elle s'applique plus généralement à tout siège comportant un point d'ancrage de l'élément de réception 34 de la patte de bouclage de la ceinture, que l'autre (cas d'une ceinture à deux points d'ancrage) ou tout ou partie des autres points d'ancrage (ceinture à plus de deux points d'ancrage) soient sur le siège ou liés au véhicule. Selon la présente invention, le siège intègre, de préférence dans son embase 11, un circuit résonant 4 comportant uniquement des composants passifs et dont au moins deux bornes sont reliées par des fils conducteurs 41 et 42 à un commutateur 43 actionnable mécaniquement. Le commutateur 43 est, de préfé- rence, contenu dans l'élément 34 et est susceptible d'être actionné par la patte 33 de la ceinture 3 lorsqu'elle est verrouillée (ou au moins engagée) dans celui-ci. Le rôle du commutateur 43 est de modifier l'impédance du circuit résonant 4. Côté plancher 20 du véhicule, l'invention prévoit de disposer, de préférence sous un tapis (non représenté) du plancher, un enroulement plan conducteur 51 formant antenne d'un circuit oscillant d'un circuit électronique 5. Le circuit 5 est alimenté, par exemple, par une batterie du véhicule et communique avec une centrale électronique 37' (non représentée en figure 3) du véhicule pour exploiter le résultat de la détection. La communication entre le circuit 5 et la centrale 37' s'effectue préférentiellement de façon filaire, mais pourra également être radiofréquence (par exemple, en utilisant une liaison du type de celle décrite en relation avec la figure 2). La figure 4 représente, de façon partielle et très schématique sous forme de blocs, un mode de réalisation du système de la figure 3. Dans cet exemple simplifié, le circuit résonant 4 placé dans le siège est constitué d'au moins un élément inductif L1 en série avec au moins un élément capacitif Cl et un commutateur 43, le commutateur 43 étant dans cet exemple normalement ouvert (impédance infinie du circuit résonant) et fermant le circuit résonant lorsque la patte 33 est engagée dans l'élément de réception 34. Le cas échéant, une résistance R1 est insérée dans le circuit résonant série. Côté circuit 5 de détection, l'enroulement plan 51 formant antenne définit un élément inductif L2 d'un circuit oscillant susceptible d'être excité par un signal alternatif. Lorsque l'antenne 51 rayonne sous l'effet d'une excitation du circuit oscillant, la présence du circuit résonant (dans son état fermé par le commutateur 43) provoque, sous l'effet d'un couplage magnétique proche, une modification du facteur de qualité. Il en découle une modification de la tension aux bornes de l'antenne 51 qui peut être détectée. La figure 5 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un exemple partiel de réalisation du circuit 5 de détection de la figure 4. Le circuit oscillant basé sur l'élément inductif L2 est, dans cet exemple, un circuit oscillant série d'au moins un condensateur C2 connecté en série avec l'élément inductif L2 (l'antenne 51), une résistance R2 optionnelle pouvant être connectée également en série. Une première borne A du circuit oscillant est reliée à une première borne d'entrée alternative 52 d'un pont redresseur 54 (par exemple, double alternance) dont une deuxième borne d'entrée alternative 53 est reliée à l'autre borne B du circuit oscillant série. Dans l'exemple représenté, un deuxième condensateur optionnel C2' est en série côté borne B (par exemple, entre la résistance R2 et l'antenne 51). Les deux bornes de sortie redressée du pont 54 sont reliées aux bornes d'un élément capacitif C3 présentant à ses bornes une tension Vant représentative de la tension moyenne aux bornes de l'antenne 51. Cette tension Vant est appliquée, le cas échéant par l'intermédiaire d'un pont diviseur (non représenté), sur une première borne d'un comparateur 55 (COMP) dont l'autre borne reçoit une tension Vth définissant un seuil TH auquel comparer la tension Vant. Une des bornes (par exemple 52) du circuit oscillant est par ailleurs reliée en sortie d'un amplificateur 56 (PA) susceptible de recevoir un signal alternatif de fréquence f0 d'un oscillateur 57 (OSC). L'oscillateur 57 est, de préférence, commandable par la centrale électronique 37' du véhicule. L'amplificateur 56 ainsi que les différents circuits (oscillateur et comparateur) du détecteur 5 sont alimentés par une tension continue Vcc extraite, de préférence, de la tension fournie par la batterie (non représentée). Selon que le circuit résonant 4 est ou non présent à proximité de l'antenne 51 avec le commutateur 43 en position fermée, la tension Vant est différente. En choisissant la valeur Vth entre la tension de l'antenne au repos (en l'absence du circuit résonant 4 ou lorsque le commutateur 43 est ouvert) et la tension présente aux bornes de l'antenne lorsque le circuit résonant activé est dans une position de couplage proche avec celle-ci, le signal DET fourni par le comparateur 55 est un témoin du bouclage de la ceinture. Le signal DET est transmis à la centrale électronique 37' du véhicule et est exploité par cette dernière. Dans le mode de réalisation illustré par les figures 4 et 5, dès que le siège 10 est présent sur ses rails et que la ceinture 3 est bouclée, cet état est détecté. Si la ceinture de sécurité n'est pas bouclée, le commutateur 43 est ouvert et le circuit résonant 4 est inactif (impédance infinie). Une logique inverse peut être prévue avec un commutateur de bouclage normalement fermé. Dans ce cas, dès que le siège 10 est présent sur ses rails alors que la ceinture 3 n'est pas bouclée, cet état est détecté. Si la ceinture de sécurité est bouclée, le commutateur 43 est ouvert et le circuit résonant 4 est inactif. Les circuits oscillant côté plancher et résonant côté siège sont dimensionnés pour présenter une même fréquence de résonance, correspondant à la fréquence d'excitation fournie (ou à une fréquence, de préférence centrale, d'une bande de fré- quences susceptibles d'être fournies) au circuit oscillant. La fréquence de fonctionnement (fréquence f0 d'excitation du circuit oscillant) du système de l'invention est choisie pour permettre un fonctionnement en couplage magnétique proche, sans toutefois nécessiter un contact de l'inductance L1 du circuit résonant sur le plancher. La portée maximale du système (distance maximale entre les deux éléments inductifs L1 et L2) dépend de cette fréquence et est fonction de X/2n où a, représente la longueur d'onde de la fréquence d'excitation de l'antenne. La fréquence f0 est choisie pour être inaudible (supérieure à 20 kHz) et pour engendrer une portée comprise entre quelques millimètres et quelques centimètres. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la fréquence nominale est choisie entre 119 et 135 kHz, de préférence, de 125 kHz. Un avantage d'une telle bande de fré- quences est qu'elle n'engendre pas d'interférence avec de petits éléments métalliques susceptibles de se trouver posés sur le plancher, comme ce serait le cas avec une fréquence de plusieurs Mhz (par exemple, 13,56 Mhz) du type de celle utilisée pour des communications de type transpondeur électromagnétique. Ainsi, l'invention évite des fausses détections. Le cas échéant, la fréquence f0 est réglable (de préférence entre 119 et 135 kHz) et plusieurs mesures sont successivement faites à différentes fréquences. Cela permet d'éviter des erreurs de détection qui seraient liées à une perturbation présente à une de ces fréquences. Les figures 6A et 6B illustrent un deuxième mode de réalisation de l'invention dans lequel le système de détection tient compte de la présence d'un passager sur le siège. La figure 6A représente le schéma électrique équivalent d'un circuit résonant côté siège. La figure 6B représente un exemple de niveaux de tension de l'antenne côté véhicule. Par rapport au mode de réalisation de la figure 4, on suppose que le commutateur 43' de l'élément 34 de bouclage de la ceinture est un commutateur normalement fermé, actionnable en ouverture par la présence de la patte 33. Un commutateur supplémentaire 44 de type normalement ouvert est inséré dans le circuit résonant série. Ce commutateur 44 est actionnable mécaniquement en fermeture en présence d'un passager sur le siège (flèche P). Avec une telle configuration, lorsque le siège n'est pas présent sur ses rails ou est présent mais qu'aucun passager n'est assis dessus, le circuit 4' est ouvert et ne modifie pas la tension aux bornes de l'antenne du circuit oscillant côté siège. La tension Vant (figure 6B) est alors à un niveau supposé maximal Vmax. Lorsqu'un passager s'assied sur le siège (instant t1) et que la ceinture 3 n'est pas bouclée, le circuit résonant 4' est activé et la tension Vant aux bornes de l'antenne chute à un niveau Vact. En choisissant le seuil Vth pour qu'il soit compris entre les niveaux Vmax et Vact, le système peut détecter la présence d'un passager non attaché sur le siège. Dès que le passager boucle sa ceinture (instant t2), le contact 43' ouvre le circuit résonant et la tension Vant rejoint le niveau Vmax. Si le passager se lève du siège ou que le siège est ôté, le signal Vant revient au niveau Vmax et il est alors normal de ne pas tenir compte d'une absence de bouclage, ce qui revient à la même situation qu'en cas d'actionnement du commutateur 43'. Un avantage du mode de réalisation des figures 6A et 6B est qu'il permet de ne déclencher de signaux avertisseurs d'absence de bouclage de ceinture que si un passager est assis sur le siège. La figure 7 représente, de façon très schématique et partielle, un exemple d'élément 34 de réception d'une patte 33 de ceinture équipée d'un commutateur 43' utilisable dans le mode de réalisation des figures 6A et 6B. Dans cet exemple, l'extrémité libre de la patte 33 lorsqu'elle est engagée dans l'élément 34 appuie sur un contact 431 du commutateur 43' qui relie au repos, sous l'action d'un ressort 436, deux bornes 432 et 433 respectivement reliées par des fils 434 et 435 à des bornes correspondantes du circuit résonant 4'. La figure 8 représente, de façon très schématique et partielle, une assise 12 d'un siège du type auquel s'applique la présente invention équipée d'un détecteur de présence du passager. Dans cet exemple, ce détecteur est constitué d'un poussoir 44 à ressort 436, dont un contact 431, ouvert en position de repos, relie sous l'effet d'une pression (flèche P) sur le siège deux bornes 442 et 443 qui sont individuellement connectées par des fils 444 et 445, au circuit résonant 4'. D'autres moyens de détection mécanique de bouclage ou de présence, de fermeture ou d'ouverture, pourront bien entendu être utilisés, l'invention étant compatible avec n'importe quel commutateur classique actionnable mécaniquement. Par exemple, le détecteur de présence pourra être constitué d'une nappe contenant une encre conductrice susceptible de relier deux contacts en présence d'un passager. Les figures 9A et 9B illustrent un système de détection selon un troisième mode de réalisation de l'invention dans lequel le système détecte la présence du siège sur ses rails. La figure 9A représente le schéma électrique équivalent du circuit résonant passif 4" côté siège. La figure 9B illustre un exemple de seuils de tension à comparer avec la tension Vant pour repérer la détection côté plancher du véhicule. L'exemple de la figure 9A concerne le cas d'un siège amovible comportant deux pattes de bouclage pour la ceinture. Il s'agit, par exemple, d'un siège pourvu d'une ceinture ventrale dont deux pattes d'extrémité sont susceptibles d'être attachées à deux éléments de réception de part et d'autre du siège. Il peut s'agir également d'une ceinture à trois points d'ancrage dont le point d'ancrage haut comportant un enrouleur est situé soit sur le siège, soit sur le véhicule (dans un montant latéral), tandis que le point (32, figure 3) d'ancrage bas de la ceinture est sur le siège, de même que le point d'ancrage auquel est connecté l'élément de réception 34. Dans l'exemple de la figure 9A, deux commutateurs 43 et 45 normalement ouverts sont prévus dans le circuit résonant série, chaque commutateur étant susceptible d'être actionné en fermeture par un actionneur mécanique (patte de ceinture 33 ou 32'). Avec seulement ces deux commutateurs en série avec l'inductance L1 et le condensateur Cl dans le circuit résonant, le système est capable de détecter que les deux extrémités de la ceinture sont bouclées lorsque le siège est présent. Pour détecter en plus la présence du siège et n'activer une éventuelle alerte que si le siège est présent alors qu'une des deux pattes de la ceinture n'est pas bouclée, deux résistances R3 et R5 sont respectivement connectées en parallèle avec chacun des commutateurs 43 et 45. Ainsi, lorsque les deux commutateurs sont ouverts, le circuit résonant est quand même fermé par les résistances R3 et R5 en série. Lorsqu'un seuldes commutateurs 43 ou 45 est fermé, une des résistances (respectivement R3 ou R5) est court-circuitée, ce qui modifie l'impédance du circuit résonant, donc le facteur de qualité du transformateur avec l'antenne. Lorsque les deux commutateurs sont fermés, les deux résistances R3 et R5 sont court-circuitées. La détection au moyen d'un tel système peut être effectuée, comme l'illustre la figure 9B, en utilisant deux seuils Vthl et Vth2 de comparaison de la tension Vant. En l'absence de siège et si l'antenne (51, figure 4) est excitée (avant l'instant t'1 en figure 9B), la tension Vant est à son niveau maximal Vmax. Lorsque le siège est mis en place alors que les extrémités de ceinture sont débouclées, la tension Vant chute à un niveau minimal sur la base duquel est choisi le seuil inférieur Vth2. Lorsqu'une première boucle (par exemple la patte 32 du point d'ancrage 32') est mise en place, le commutateur 45 est fermé (instant t2') et la tension Vant remonte à un niveau intermédiaire entre les deux seuils Thl et Th2. Lorsque le passager boucle en plus la ceinture côté point ancrage 34 (instant t'3), la tension Vant remonte entre le niveau Vthl et le niveau Vmax. Les modifications de la tension Vant peuvent être détectées côté circuit 5 du véhicule. Une telle détection est, par exemple, obtenue en multipliant le nombre de comparateurs (55) dans une version analogique telle que présentée en figure 5. En comparant la tension Vant par rapport aux deux seuils Vthl et Vth2 (et par rapport au niveau Vmax représentant un autre seuil), il est possible de détecter non seulement la présence du siège mais également le bouclage individuel d'une des deux extrémités de la ceinture. On peut également prévoir un convertisseur analogique-numérique convertissant la tension Vant, dont la valeur est ensuite exploitée numériquement par un calculateur (par exemple directement par le calculateur de la centrale électronique du véhicule). De préférence, la centrale 37' commande un balayage des fréquences entre 119 et 135 kHz dans une phase d'apprentissage qui suit la mise sous tension du circuit 5 et/ou l'allumage du véhicule, pour sélectionner celle des fréquences qui engendre le maximum de perte de charge en supposant que le siège est présent à l'allumage. Si aucune perte de charge par rapport au niveau Vmax n'est détectée lors du balayage qui suit l'allumage, cela signifie que le siège n'est pas en place. Le système se cale alors sur la dernière fréquence utilisée qui aura alors été mémorisée dans le circuit 5 ou dans la centrale 37' lors de la période de fonctionnement précédente. La fonction de détection de présence du siège peut bien entendu être mise en oeuvre dans un siège ne détectant qu'une patte de bouclage de la ceinture (figure 4 ou figure 6A), en plaçant une résistance en parallèle avec le commutateur 43 ou 43' et en adaptant les seuils de détection en conséquence. A titre de variante, la détection de présence d'un siège est effectuée par un actionneur mécanique capable d'être actionné par le siège lorsqu'il est mis en place et relié au circuit électronique 5 du détecteur. Dans le cas où des composants passifs (résistances R3 et R5) sont utilisés en parallèle avec le ou les commutateurs actionnés par les détecteurs mécaniques, on préfèrera utiliser des éléments uniquement résistifs pour éviter de modifier la fréquence de résonance du circuit 4", ce qui nuirait à la portée du système et à la simplicité d'interprétation des mesures. La figure 10 illustre le schéma électrique équivalent d'un quatrième mode de réalisation 4"' d'un circuit résonant passif d'un siège selon la présente invention cumulant les fonctions des figures 9A et 6A avec, pour la détection de présence d'un passager sur le siège, un détecteur à variation de résistance 46 actionnée par la présence du passager sur le siège (flèche P) au lieu d'un détecteur en tout ou rien comme illustré par la figure 8. On suppose que ce détecteur diminue la résistance 46 lorsqu'un passager est assis sur le siège, ce qui permet de modifier la tension Vant et de rendre détectable cette présence. Le fonctionnement du circuit résonant de la figure 10 se déduit de celui des circuits exposés en relation avec les figures précédentes. Les figures 11 et 12 illustrent deux modes de réalisation de systèmes de détection de l'invention selon que des sièges du véhicule ont des positions prédéterminées ou libres dans celui-ci. La figure 11 représente un premier exemple de véhicule 7 dans lequel trois paires de rails 21, 22 ; 21', 22' ; et 21", 22" sont prévues pour recevoir trois sièges à des positions distinctes du véhicule. Dans cet exemple, on suppose que le siège 15 du conducteur n'est pas amovible. Une antenne 51, 51', 51" est affectée à chaque paire de rails et les deux extrémités de chaque antenne sont respectivement reliées à des circuits 5, 5', 5" de détection chacun capable de communiquer (par exemple, par liaison filaire) avec la centrale électronique 37' du véhicule alimentée par la batterie 24 (BAT). Selon un premier exemple de réalisation, les sièges du véhicule sont indifférenciés et peuvent être positionnés à n'importe quelle place. Chaque siège comporte alors un circuit résonant pourvu des détecteurs mécaniques appropriés. Le nombre de détecteurs peut être différent d'un siège à l'autre pourvu que les éléments résistifs éventuels que comportent les sièges soient compatibles pour une détection à partir des mêmes seuils de la tension aux bornes de l'antenne. Selon un autre exemple de réalisation, les différents sièges sont associés à des résistances différentes dans leurs circuits résonants respectifs et les circuits de détection comportent un nombre suffisant de seuils pour différencier les sièges les uns des autres. La figure 12 représente un deuxième exemple de véhicule 7' dans lequel chaque paire de rails 25, 26 ; 25', 26' ; 25", 26" s'étend sur une longueur suffisante pour que plusieurs sièges puissent y être montés de façon amovible. Plusieurs antennes 511, 512 et 513 ; 511', 512' et 513' ; et 511", 512" et 523" sont alors respectivement placées entre les différentes paires de rails (dans cet exemple, trois antennes par paire de rails). Chaque antenne est individuellement reliée à un circuit d'excitation et de mesure ou, comme cela est représenté, toutes les antennes associées à une même paire de rails sont reliées à un même circuit 8, 8' et 8" de détection capable d'alimenter plusieurs antennes et de détecter les tensions respectives à leurs bornes. Dans le mode de réalisation de la figure 12, plus le nombre d'antennes le long d'une même paire de rails est important, plus la détection de présence d'un siège est précise notamment pour sa position sur le rail (position longitudinale dans le véhicule). Toutefois, cette précision de détection s'accompagne d'une complexité du circuit électronique de détection et/ou d'interprétation de sorte qu'un compromis entre le nombre d'antennes et la simplicité du circuit sera fait selon l'application. La figure 13 illustre partiellement un mode de réalisation d'un circuit 8 de détection commun à plusieurs antennes. Selon ce mode de réalisation, deux multiplexeurs ou aiguilleurs 58 et 59 (MUX) relient les bornes respectives 52 et 53 du pont de redressement 54 aux antennes respectives (dans cet exemple 511, 512 et 513) de façon à exciter ces antennes et interpréter la tension à leurs bornes respectives dans un multiplexage temporel. Les signaux de sélection 581 et 591 des multiplexeurs respectifs 58 et 59 sont fournis par un circuit de commande (CTRL) 551 du détecteur. L'interprétation de la tension Vant est de préférence effectuée après conversion analogique-numérique (non représentée), le multiplexage temporel requérant le plus souvent en pratique un calculateur. Bien entendu, la présente invention est susceptible de différentes variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, le nombre d'antennes à prévoir dans le plancher du véhicule ainsi que le nombre d'antennes commandées par un même circuit de détection et le nombre de détecteurs par siège est modifiable en fonction du type de siège et du type de véhicule. Par exemple, plus de deux détecteurs de bouclage par siège peuvent être prévus dans une ceinture à harnais amovible. De plus, les différentes variantes et modes de réalisation exposés dans la présente description sont bien entendu combinables, et la mise en oeuvre pratique de l'inven- tion, comme les dimensionnements des différents composants en fonction de la fréquence de fonctionnement choisie sont à la portée de l'homme du métier. Par exemple, dans le cas de liaisons filaires avec la centrale 37', le ou les circuits (5, 8) d'excitation et de mesure pourront être compris dans la centrale électronique du véhicule. En outre, bien que l'invention ait été décrite en relation avec un siège réglable en position (sur des rails), elle s'applique également à des sièges amovibles mais dont les positions sont fixes. Elle s'applique également à un siège disposant de points fixes de montage amovible et dont l'embase intègre des glissières de réglage de position longitudinale. Les éléments de réception du siège sont donc soit des rails soit des moyens ponctuels ayant des positions fixes
L'invention concerne un système de détection d'un bouclage d'une ceinture de sécurité (3) d'un siège amovible (10) pour véhicule automobile, comportant : côté véhicule, au moins une antenne (51) disposée sur le plancher du véhicule et au moins un circuit (5) d'excitation de l'antenne et de mesure (55) d'une grandeur représentative de la tension à ses bornes ; et côté siège, au moins un détecteur à ouverture ou fermeture d'un premier commutateur électrique (43) actionné par au moins une patte (33) de bouclage de ladite ceinture et au moins un circuit résonant passif (4) dont l'impédance est fonction au moins de l'état dudit premier commutateur.
1. Système de détection d'un bouclage d'une ceinture de sécurité (3) d'un siège amovible (10) pour véhicule auto-mobile, caractérisé en ce qu'il comporte : côté véhicule : au moins une antenne (51, 511, 512, 513) disposée sur le plancher du véhicule ; au moins un circuit (5, 8) d'excitation de l'antenne et de mesure (55) d'une grandeur représentative de la tension à ses bornes ; côté siège : au moins un détecteur à ouverture ou fermeture d'un premier commutateur électrique (43, 43', 45) actionné par au moins une première patte (33) de bouclage de ladite ceinture ; et 15 au moins un circuit résonant passif (4, 4', 4", 4"') dont l'impédance est fonction au moins de l'état dudit premier commutateur. 2. Système selon la 1, dans lequel la fréquence d'un signal d'excitation de ladite antenne (51) est 20 choisie entre environ 119 et 135 kHz. 3. Système selon l'une quelconque des 1 et 2, dans lequel ladite antenne (51) est plane. 4. Système selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le circuit résonant (4', 4") du siège (10) comporte 25 au moins un élément de variation d'impédance (44, 46) actionnable en ouverture ou en fermeture sous l'effet d'une présence d'un passager sur le siège. 5. Système selon la 4, dans lequel ledit élément de variation d'impédance est un commutateur électrique 30 (44) actionnable en ouverture ou en fermeture par la présence d'un passager sur le siège. 6. Système selon la 4, dans lequel ledit élément de variation d'impédance est un élément résistif (46) 10 dont la résistance est modifiable par la présence d'un passager sur le siège. 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel le circuit résonant (4", 4"') du siège (10) comporte au moins un élément résistif (R3, R5) court-circuitable au moins par ledit premier commutateur (43, 45). 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le circuit résonant (4", 4"') du siège (10) comporte au moins un deuxième commutateur électrique (45) actionnable en ouverture ou en fermeture par au moins une deuxième patte (32') de bouclage de ladite ceinture. 9. Système selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le circuit résonnant (4, 4', 4", 4"') est un circuit série. 10. Système selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel l'antenne (51) fait partie d'un circuit oscillant série. 11. Siège (10) de véhicule automobile comportant un circuit résonant passif (4, 4', 4", 4"') dont l'impédance est susceptible d'être modifiée par une action mécanique d'au moins un détecteur sur un commutateur électrique. 12. Siège selon la 11, dans lequel le circuit résonant (4, 4', 4", 4"') est conforme à celui du système de l'une quelconque des 1 à 10. 13. Véhicule automobile comprenant dans son plancher et entre au moins deux éléments (21, 22 ; 25, 26) de réception d'un siège amovible (10), au moins une antenne plane (51 ; 511, 512, 513) dont les extrémités sont connectées à un circuit d'excitation et de mesure (5, 8). 14. Véhicule selon la 13, comportant un système de détection conforme à l'une quelconque des 1 à 10.
B
B60
B60R
B60R 22,B60R 16
B60R 22/26,B60R 16/023
FR2892577
A1
ETAGE RADIOFREQUENCE COMMANDABLE A GAIN/ATTENUATION VARIABLE, EN PARTICULIER INCORPORE DANS LA CHAINE DE TRANSMISSION D'UN TELEPHONE MOBILE CELLULAIRE, ET PROCEDE DE COMMANDE CORRESPONDANT
20,070,427
L'invention concerne les étages à gain variable, que ce soit pour amplifier et/ou atténuer un signal. L'invention s'applique tout particulièrement, mais non limitativement, aux téléphones mobiles cellulaires dont la chaîne de transmission incorpore un tel étage amplificateur/atténuateur à gain variable. Actuellement, les étages à gain variable incorporés dans les chaînes de transmissions des téléphones mobiles cellulaires sont généralement constitués de cellules amplificatrices comportant des circuits résonants inductifs capacitifs (LC), et des cellules atténuatrices. Or, une telle architecture présente des inconvénients tenant notamment à la consommation de courant. Ainsi, généralement, la performance d'une telle architecture est optimisée pour une puissance de sortie maximale alors que la plupart du temps, le téléphone opère à une puissance intermédiaire. Des réductions modérées de courant peuvent être obtenues par l'adjonction de circuiterie supplémentaire au niveau de la polarisation des transistors de ces cellules. Cela étant, ceci complexifie encore l'architecture et déforme la fonction de contrôle de puissance (puissance de sortie fonction de la tension de commande). L'invention vise à remédier à ces inconvénients. Un but de l'invention est de proposer un étage amplificateur/atténuateur capable de présenter une dynamique de gain très importante, par exemple de l'ordre de 90 dB, ce qui est notamment compatible avec la norme de transmission CDMA2000, tout en permettant l'utilisation en aval de l'étage d'un amplificateur de puissance à gain constant, et ce en réduisant la consommation moyenne de courant. 2 Un autre but de l'invention est de proposer un étage amplificateur/atténuateur présentant une très bonne linéarité, par exemple un ACPR ( Adjacent Channel Power Ratio , ratio de puissance de canal adjacent ) meilleur que -57 dBc, et un bruit dans la bande de réception meilleur que -137 dBm/Hz. Un autre but de l'invention est de proposer un tel étage présentant un encombrement réduit et un contrôle linéaire du gain. L'invention a encore pour but de proposer un tel étage ayant une faible impédance d'entrée, une structure totalement différentielle tout en étant exempt d'un schéma de polarisation complexe et offrant une consommation de courant décroissant linéairement en fonction de la tension de sortie. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un dispositif électronique comprenant un étage radiofréquence commandable à gain/atténuation variable. Cet étage radiofréquence comprend : une cellule multiplicatrice analogique possédant des moyens d'entrée pour recevoir un courant d'entrée comportant une composante continue et une composante dynamique radiofréquence, une source de courant commandable pour délivrer un courant de commande continu, des moyens de multiplication en courant générant un courant de sortie dont la composante dynamique radiofréquence est égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un coefficient multiplicateur dépendant du rapport entre une valeur proportionnelle à celle du courant de commande continu et la valeur de la composante continue du courant d'entrée, et des moyens de sortie pour délivrer le courant de sortie, une cellule analogique d'aiguillage de courant ( steering cell , selon une dénomination anglo-saxonne habituellement utilisée par l'homme du métier) possédant des moyens d'entrée reliés aux moyens de sortie de la cellule multiplicatrice, une 25 30 3 source de tension commandable pour délivrer une tension de commande et des moyens d'aiguillage aptes à aiguiller une partie du courant d'entrée vers des moyens de sortie de la cellule d'aiguillage en fonction de la valeur de la tension de commande. En d'autres termes, la cellule multiplicatrice amplifie ou atténue le courant d'entrée avec un gain dépendant d'un rapport de courants continus. Le courant de polarisation de la cellule multiplicatrice, qui est égal au courant de commande continu, sert aussi à fixer le gain. Ceci permet d'obtenir une consommation de courant chutant naturellement avec le gain. On obtient en outre une commande linéaire du gain au moyen d'une valeur de courant continu. Par ailleurs, la valeur du coefficient d'atténuation de la cellule d'aiguillage de courant n'a aucune influence sur la consommation de courant. L'impédance d'entrée de l'étage est faible, ce qui améliore la linéarité d'un mélangeur (dispositif de transposition de fréquence) qui serait situé en amont de l'étage à gain/atténuation variable. Cet étage ne comporte également aucun composant inductif, ce 20 qui permet d'en réduire l'encombrement surfacique et de diminuer les émissions magnétiques parasites. Il est particulièrement avantageux que l'étage radiofréquence ait une architecture complètement différentielle (gain de mode commun faible). Ceci le rend insensible aux parasites de mode 25 commun. En particulier, la non-linéarité de mode commun du mélangeur éventuel est supprimée. Selon un mode de réalisation de l'invention, compatible avec une architecture différentielle, les moyens de multiplication en courant comportent une première paire de transistors respectivement connectés 30 entre la paire d'entrées de la cellule et une borne d'alimentation, et dont les électrodes de commande respectives sont reliées ensemble et à une source de tension. Les moyens de multiplication en courant comportent également une deuxième paire de transistors respectivement connectés entre la 4 source de courant commandable et la paire de sorties de la cellule multiplicatrice, et dont les électrodes de commande sont respectivement connectées à la paire d'entrées de la cellule multiplicatrice. Il est également possible de prévoir un autre mode de réalisation de l'invention, qui soit moins dépendant du gain en courant 03) des transistors. ce qui permet d'en améliorer encore le fonctionnement pour de hautes valeurs de gain de la cellule. Plus précisément, selon un tel mode de réalisation, les moyens de multiplication de la cellule multiplicatrice comportent une première paire de transistors bipolaires NPN respectivement connectés entre la paire d'entrées de la cellule et une source de tension de polarisation, et dont les bases sont respectivement reliées auxdites entrées différentielles. Les moyens de multiplication en courant comportent également une deuxième paire de transistors bipolaires NPN respectivement connectés entre la source de courant commandable et la paire de sorties de la cellule multiplicatrice et dont les bases sont respectivement connectées aux bases des transistors de la première paire. Dans l'un ou l'autre de ces deux modes de réalisation, la composante dynamique radiofréquence du courant de sortie de la cellule multiplicatrice est avantageusement égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre la moitié de la valeur de courant de commande continu et la valeur de la composante continue du courant d'entrée. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la cellule multiplicatrice comporte en outre une troisième paire de transistors respectivement connectés entre les entrées de la cellule multiplicatrice et les sorties homologues de la cellule d'aiguillage de courant. Les transistors de la première paire et ceux de la troisième paire sont respectivement commandés par des signaux de commande d'états possédant chacun une première valeur conférant à l'étage radiofréquence un premier état dans lequel les transistors de la première paire sont passants et les transistors de la troisième paire sont bloqués, et une deuxième valeur, conférant à l'étage radiofréquence un deuxième état dans lequel les transistors de la 5 première paire sont bloqués et les transistors de la troisième paire sont passants. Un tel mode de réalisation permet ainsi de choisir entre un premier état et un deuxième état. Et, dans le deuxième état, on réutilise le courant d'entrée, par exemple le courant provenant du modulateur, alors que celui-ci est perdu dans le premier état. Le deuxième état permet d'obtenir un gain toujours supérieur à 1 et d'économiser du courant dans un rapport égal à (G+1)/G où G est le gain de la cellule multiplicatrice en courant. Ainsi, pour un gain de 10, 10 % du courant est sauvé. Dans un tel mode de réalisation, la composante dynamique radiofréquence du courant de sortie dans le premier état est égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre la moitié de la valeur du courant de commande continu et la valeur de la composante continue du courant d'entrée, tandis que dans le deuxième état, la composante dynamique radiofréquence du courant de sortie est égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un coefficient multiplicateur égal audit rapport augmenté d'une unité. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens d'entrée de la cellule d'aiguillage de courant comportent deux entrées, les moyens de sortie comportent deux sorties et la cellule d'aiguillage comporte en outre deux entrées de commande reliées à la source de tension commandable. Les moyens d'aiguillage de la cellule d'aiguillage de courant comportent une quatrième paire de transistors respectivement connectés entre les deux entrées et une borne d'alimentation et dont les électrodes de commande sont chacune reliée à une première entrée de commande. Les moyens d'aiguillage de courant comportent par ailleurs une cinquième paire de transistors respectivement connectés entre les deux entrées et les deux sorties et 6 dont les électrodes de commande sont chacune reliée à la deuxième entrée de commande. Afin notamment de pouvoir traiter au choix deux bandes de fréquence, il est avantageusement prévu que les moyens de sortie de la 5 cellule d'aiguillage de courant comportent deux voies de sortie différentes sélectionnables. En d'autres termes, il est extrêmement simple selon un mode de réalisation de l'invention, de réaliser un étage large bande offrant une réduction de courant tout en utilisant une seule chaîne (par exemple un 10 seul modulateur et une seule cellule multiplicatrice en courant) et une cellule d'aiguillage de courant à deux sorties. Plus précisément, selon un mode de réalisation, la cellule d'aiguillage de courant comporte deux sorties situées sur une première voie de sortie différentielle et deux sorties supplémentaires situées sur 15 une voie de sortie différentielle supplémentaire. La cellule d'aiguillage en courant comporte par ailleurs une entrée de commande supplémentaire reliée à une source de tension commandable supplémentaire et les moyens d'aiguillage comportent alors en outre une sixième paire de transistors respectivement connectés entre les 20 deux entrées et les deux sorties supplémentaires et dont les électrodes de commande sont reliées à ladite source de tension supplémentaire. Et, un tel mode de réalisation est remarquable notamment en ce sens qu'il n'est nullement nécessaire de prévoir un quelconque commutateur pour sélectionner les deux voies de sortie différentes. En 25 effet, un ajustement convenable des tensions sur les quatrième, cinquième et sixième paires de transistors de la cellule d'aiguillage de courant permet naturellement d'aiguiller le courant vers l'une ou l'autre des voies de sortie. Bien entendu, un tel mode de réalisation est parfaitement 30 compatible avec le mode de réalisation à deux états sélectionnables, évoqué plus haut. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, il est prévu que le dispositif comprenne en outre des moyens aptes à réduire le niveau du courant d'entrée de l'étage radiofréquence commandable gain/atténuation variable. Ainsi, lorsque le dispositif comprend en outre un module de transposition de fréquence (mélangeur), délivrant ledit courant d'entrée, il est particulièrement avantageux que ce module de transposition de fréquence incorpore les moyens de réduction du niveau de courant d'entrée de l'étage radiofréquence commandable gain/atténuation variable. Ceci permet en particulier d'éviter que le courant de consommation du mélangeur devienne important par rapport au courant consommé par l'étage amplificateur à gain/atténuation variable. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend en outre des moyens de commande aptes à commander la source de courant de la cellule multiplicatrice en courant et la source de tension de la cellule d'aiguillage de courant, en fonction d'une valeur globale de gain/atténuation désirée. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un élément apte à faire partie d'un système de communication sans fil, par exemple un terminal mobile, comprenant une chaîne de transmission incorporant un dispositif tel que défini ci-avant. Un tel terminal mobile peut être par exemple un téléphone mobile cellulaire ou tout autre objet mobile comme par exemple un assistant numérique personnel (PDA). Et, lorsque la chaîne de transmission incorpore des moyens de traitement en bande de base, ces moyens de traitement peuvent incorporer au moins une partie des moyens de commande de la source de courant et de la source de tension de la cellule d'aiguillage de courant. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un procédé de commande d'un étage radiofréquence à gain/atténuation variable d'un dispositif tel que défini ci-avant, ce procédé comprenant une première phase dans laquelle on ajuste la valeur du gain/atténuation de la cellule multiplicatrice tout en fixant à 0 dB le coefficient d'atténuation de la cellule d'aiguillage de courant, puis 8 éventuellement une deuxième phase dans laquelle on ajuste la valeur du coefficient d'atténuation de la cellule d'aiguillage de courant. En d'autres termes, selon cet aspect de l'invention, il est prévu d'agir prioritairement sur le gain de la cellule multiplicatrice, que ce soit pour procéder à une amplification ou à une atténuation puis, si cela n'est pas suffisant, on agit alors sur le coefficient d'atténuation de la cellule d'aiguillage de courant (pour optimiser la consommation moyenne). En variante, on peut également dans la première phase, procéder à une réduction de la valeur de la composante continue du courant d'entrée (c'est-à-dire lorsque l'on est par exemple en présence d'un modulateur, diminuer par exemple le gain de ce modulateur). D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de réalisation et de mise en oeuvre, nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre de façon schématique un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, - la figure 2 illustre plus en détail, mais toujours de façon schématique, un mode de réalisation d'un étage radiofréquence à gain/atténuation variable selon l'invention, la figure 3 illustre plus en détail mais toujours de façon schématique une partie de l'étage de la figure 2, - la figure 4 illustre une variation de gain et de consommation de courant selon un mode de mise en oeuvre de l'invention, la figure 5 illustre de façon schématique un autre mode de réalisation d'une partie d'un étage selon l'invention, la figure 6 illustre de façon schématique encore un autre mode de réalisation d'un étage radiofréquence à gain/atténuation variable selon l'invention, la figure 7 illustre de façon schématique un autre mode de réalisation d'un étage selon l'invention, et, - la figure 8 illustre schématiquement d'autres courbes relatives à des évolutions de gain et de consommation de courant et concernant un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. Sur la figure 1, la référence TMC désigne un téléphone mobile cellulaire comportant une chaîne de transmission TX. Cette chaîne de transmission comporte un étage numérique ETN incorporant de façon classique des moyens de traitement en bande de base PBB (pouvant être réalisés de façon hardware (matériel) et/ou logicielle ( software ) au sein d'un processeur) délivrant des échantillons numériques sur deux voies mutuellement en quadrature de phase, à savoir une voie I dite en phase et une voie Q dite en quadrature de phase . Cet étage numérique ETN est relié à un bloc analogique ETA par des moyens de conversion numériques analogiques CNA. Le bloc analogique ETA comporte de façon classique un mélangeur MD encore appelé dispositif de transposition de fréquence capable de convertir le signal analogique en bande de base en un signal radiofréquence par exemple. Le mélangeur MD est relié en sortie à un étage radiofréquence à gain/atténuation variable, référencé ETV. La valeur du gain de cet étage ETV qui peut être supérieure à 1 25 (on parle alors d'amplification) ou inférieure à 1 (on parle alors d'atténuation) est commandée par les moyens de traitement en bande de base PBB en fonction d'une valeur de puissance désirée en sortie d'antenne. Enfin, le bloc analogique ETA comporte un amplificateur de 30 puissance PA de structure classique et connue en soi, qui est dans le cas présent un amplificateur à gain constant. Cet amplificateur est relié en sortie à l'antenne ANT du téléphone. La figure 2 illustre un mode de réalisation d'une architecture totalement différentielle d'un étage ETV. 10 Plus précisément, on voit sur la figure 2 que cet étage ETV comporte essentiellement deux cellules, à savoir une cellule multiplicatrice analogique CLM et une cellule d'aiguillage en courant également analogique, référencée CLA. La cellule multiplicatrice analogique CLM comporte une paire d'entrées ElA et E1B pour recevoir un courant d'entrée comportant une composante continue IMIXDC et une composante dynamique radiofréquence iin. La composante continue IMIXDC est en fait la composante continue du courant de sortie du mélangeur MD. La cellule CLM comporte également une paire de sorties S1B et S1A qui forment également la paire d'entrées E2B et E2A de la cellule d'aiguillage de courant CLA. La cellule CLM comporte également une source de courant SC commandable et délivrant un courant de commande continu dont la valeur est ici égale à 2*IGAIN. La cellule CLM comporte par ailleurs des moyens de multiplication en courant possédant ici une première paire de transistors TlA et T1B respectivement connectés entre la paire d'entrée E l A et E 1B et la borne d'alimentation Vdd. Les bases de ces deux transistors T1A et T1B sont reliées ensemble à une source de tension STN. Il convient de noter ici que bien que l'on décrive des transistors bipolaires, le mode de réalisation de la figure 2 pourrait être envisagé avec des transistors MOS fonctionnant dans des plages de fonctionnement courant/tension identiques. Les moyens de multiplication en courant comportent par ailleurs une deuxième paire de transistors bipolaires T2A et T2B. Les émetteurs de ces deux transistors T2A et T2B sont connectés à la sortie de la source de courant commandable SC tandis que les collecteurs de ces transistors forment en fait les bornes de sortie S1B et SIA. Les bases de ces transistors bipolaires T2A et T2B sont respectivement connectées aux deux entrées E 1 A et E 1B, et par conséquent aux émetteurs des deux transistors T1A et T1B. Comme illustré plus particulièrement sur la figure 3, la cellule CLM délivre un courant de sortie ayant une composante continue égale à IGAIN et une composante dynamique radiofréquence iout. En fait, cette cellule amplifie ou atténue le courant dynamique d'entrée avec un gain dépendant d'un rapport de courants continus. Plus précisément, le rapport iout/iin du courant de sortie sur le courant d'entrée est égal au rapport IGAIN/IMIXDC des composantes continues des courants de sortie et d'entrée. Mais, comme la composante continue du courant de sortie est égale à la moitié de la valeur du courant délivré par la source de courant SC, on voit que le rapport iout/iin est égal au rapport entre la moitié de la valeur du courant de commande continu (2*IGAIN) et la valeur de la composante continue du courant d'entrée. Ainsi, la consommation de courant d'un téléphone mobile va décroître lorsque la puissance de sortie demandée va décroître. Et, comme la plupart du temps le téléphone opère à des puissances intermédiaires, la durée de communication peut être augmentée. Si l'on se réfère maintenant de nouveau plus particulièrement à la figure 2, on voit que la cellule d'aiguillage de courant CLA comporte deux entrées E2B et E2A, deux sorties S2B et S2A et deux entrées de commande GA et GB. La cellule comporte également des moyens d'aiguillage comportant une quatrième paire de transistors T4A et T4B respectivement connectés entre les deux entrées E2A et E2B et la borne d'alimentation Vdd. Les bases de ces transistors T4A et T4B sont reliées à l'entrée de commande GB. Les moyens d'aiguillage comportent également une cinquième paire de transistors T5A et T5B respectivement connectés entre les deux entrées E2A et E2B et les deux sorties S2A et S2B de la cellule CLA. Les bases de ces deux transistors T5A et T5B sont reliées à l'entrée de commande GA. 12 En fonction de la différence entre les valeurs de tension appliquées sur les entrées GB et GA, une fraction plus ou moins importante du courant d'entrée de la cellule CLA est dissipée dans l'alimentation et par conséquent l'autre partie du courant est délivrée en sortie, ce qui permet ainsi de réaliser une cellule d'atténuation. Une source de tension ST permettant de générer les différentes tensions sur les bornes de commande GA et GB est classique et connue en soi. On pourra à titre indicatif citer l'article de Sudhir Aggarwal, intitulé A Single-State Variable-Gain Amplifier With 70-dB Dynamic Range for CDMA2000 Transmit Applications IEEE Journal of Solid-Statc Circuits, vol.38, n 6, Juin 2003 qui mentionne un exemple de réalisation d'une telle source de tension. La valeur du coefficient d'atténuation de la cellule d'aiguillage de courant n'a aucun impact sur la consommation de courant de l'étage ETV. Comme illustré plus particulièrement sur la figure 4, les moyens de traitement en bande de base PBB, qui incluent des moyens de commande de la source de courant SC et de la source de tension ST, par exemple réalisés sous forme de module logiciel ou sous forme hardware , vont agir prioritairement sur la valeur du gain (ou atténuation) de la cellule multiplicatrice CLM. Plus particulièrement, si l'on suppose comme sur la figure 4 que la cellule multiplicatrice a une dynamique de gain de 60 dB, pour obtenir une puissance de sortie de 10 dBm (obtenue pour une charge de 200 Ohms en sortie de l'étage ETV), on fixera la valeur du gain de la cellule CLM à 20 dB, par exemple, tandis que la valeur du gain de la cellule d'aiguillage de courant est fixée à 0 dB (ce qui correspond à un gain unité et qui est son maximum). Pour diminuer la puissance de sortie TXPout jusqu'à -50 dBm, on laisse la valeur du gain de la cellule d'aiguillage inchangée (courbe C2) et on diminue la valeur du gain de la cellule CLM (courbe Cl). Lorsque la valeur du gain de cette cellule a atteint sa valeur minimale (-40 dB dans l'exemple décrit ici), on diminue alors la valeur du gain de la cellule d'aiguillage de courant pour descendre progressivement jusqu'à -30 dB et atteindre une puissance de sortie de -80 dBm. On remplit alors parfaitement la spécification CDMA2000 en terme de bruit et d'ACPR, et ce sur une dynamique de 90 dB de gain tout en ayant une consommation de courant qui décroît avec la puissance demandée (courbe C3). On se réfère maintenant plus particulièrement à la figure 5 pour décrire une variante de réalisation de la cellule multiplicatrice analogique CLM. Seules les différences entre la figure 5 et la figure 3 seront décrite ici à des fins de simplification. Le mode de réalisation de la figure 5 est insensible au gain en courant R des transistors, ce qui permet d'avoir un fonctionnement optimisé pour des hautes valeurs de gain de la cellule. Par rapport au mode de réalisation de la figure 3, les entrées ElA et E1B de la cellule sont ici formées par les collecteurs des transistors TlA et T1B. Par ailleurs, les collecteurs de ces transistors sont connectés sur les bases de ces mêmes transistors et ces bases sont respectivement connectées aux bases des transistors T2A et T2B. En outre, les émetteurs des transistors TlA et T1B sont polarisés par une source de tension de polarisation STP. Ce mode de réalisation présente la même fonction de transfert que celle du mode de réalisation de la figure 3. On se réfère maintenant plus particulièrement à la figure 6 pour illustrer un mode de réalisation permettant de réutiliser, sur commande, le courant d'entrée de la cellule CLM, courant d'entrée issu du mélangeur par exemple. Là encore, à des fins de simplification, seules les différences entre les figures 2 et 6 seront maintenant décrites. En outre, sur la figure 6, la cellule d'aiguillage de courant CLA, identique à celle de la figure 2, n'a pas été représentée en détail. Par rapport au mode de réalisation de la figure 2, la cellule de multiplication CLM comporte ici une troisième paire de transistors bipolaires NPN, T3A et T3B. L'émetteur du transistor T3A est connecté à l'entrée ElA et à la base du transistor T2A tandis que l'émetteur du transistor T3B est connecté à l'entrée ElB et à la base du transistor T2B. Le collecteur du transistor T3A est relié à la sortie S2A tandis que le collecteur du transistor T3B est connecté à la sortie S2B. Les bases des transistors TlA et T1B sont connectées à une première entrée de commande d'état LG tandis que les bases du transistor T3A et T3B sont connectées à une deuxième entrée de commande d'état HG. Des moyens de commande MCM, sont alors aptes à délivrer respectivement des tensions LG et HG sur les entrées de commande LG et HG. Ces tensions LG et HG font office de signaux de commande d'état. Dans un premier état, par exemple lorsque la tension LG est supérieure à la tension HG, les transistors TlA et T1B sont passants et les transistors T3A et T3B sont bloqués. Dans ce premier état, on se retrouve donc dans la configuration de la figure Par contre, dans un second état, par exemple lorsque la tension HG est supérieure à la tension LG, les transistors TlA et T1B sont bloqués tandis que les transistors T3A et T3B sont passants. Dans ce cas, le courant d'entrée est sommé à la sortie S2A et S2B de l'étage ETV. Le gain de la cellule CLM devient alors égal à IGAIN/IMIXDC+1. On remarque donc que dans ce deuxième état, le gain est toujours supérieur à 1. Et la fraction de courant récupéré est égale à (G+l)/G où G est le gain de la cellule CLM. Ainsi, pour G=10, 10 % du courant est récupéré. Les moyens MCM peuvent être réalisés en partie dans les moyens de traitement en bande de base PBB en ce qui concerne la partie numérique de la commande et en partie au moyen de circuits logiques classiques pour la réalisation des tensions logiques de commande. 15 On se réfère maintenant plus particulièrement à la figure 7 pour décrire un mode de réalisation compatible avec son incorporation dans un téléphone mobile cellulaire bi-bandes par exemple. Là encore, seules les différences par rapport à la figure 2 5 seront maintenant décrites. Dans ce mode de réalisation, les moyens de sortie de la cellule d'aiguillage de courant comportent deux voies de sortie différentielles différentes sélectionnables. Plus précisément, les sorties S2A et S2B forment la sortie 10 d'une première voie différentielle tandis que les sorties S3A et S3B forment la sortied'une voie différentielle supplémentaire. De plus, les moyens d'aiguillage en courant comportent une sixième paire de transistors T6A et T6B. Les collecteurs de ces transistors T6A et T6B sont connectés aux sorties supplémentaires 15 S3A et S3B tandis que les émetteurs de ces transistors sont connectés, tout comme les émetteurs des transistors T5A et T5B aux émetteurs des transistors T4A et T4B. Les entrées de commande GAl sont reliées aux bases des transistors T5A et T5B tandis que les entrées de commande 20 supplémentaires GA2 sont reliées aux bases des transistors T6A et T6B. La source de tension commandable comporte en fait deux blocs ST1, ST2 capables de délivrer les tensions de commande sur les entrées GAI, GA2 et GB. 25 La sélection d'une voie de sortie s'effectue sans nécessiter de commutateur. Il suffit simplement de choisir des différences de tension appropriées entre les bornes GAl, GB d'une part et GA2 et GB d'autre part. Ainsi, si l'on souhaite sélectionner la voie de sortie S3A et 30 S3B, on fixera les tensions GA2 et GB pour avoir le gain désiré et la tension GAI bien inférieure à la plus petite des deux tensions GA2 et GB. Dans ce cas, le courant de sortie sera aiguillé via les transistors T6A et T6B. Si au contraire on veut sélectionner la voie S2A et S2B, on choisira la tension GA2 bien inférieure à la plus petite des deux tensions GAI et GB. Ainsi, un tel étage peut être implémenté dans un téléphone bi- bandes capable de fonctionner par exemple selon la norme CELL ou la norme PCS qui présentent des bandes de fréquence différentes. Bien entendu, le mode de réalisation de la figure 7 est parfaitement compatible avec le mode de réalisation de la figure 6, les caractéristiques de ces deux modes pouvant être combinées. On a vu précédemment que la consommation de courant de l'étage diminuait avec la puissance de sortie désirée. Le courant issu du mélangeur peut alors devenir prépondérant. Aussi, afin d'optimiser encore la consommation générale de courant, il est prévu, comme illustré sur la figure 8, de diminuer le gain du mélangeur après une première décroissance du gain de la cellule multiplicatrice. Plus précisément, si l'on se replace dans les mêmes conditions que celles de la figure 4, on voit que pour passer d'une puissance de sortie de 10 dBm à -10 dBm, on diminue tout d'abord le gain de la cellule multiplicatrice (courbe Cl) tout en laissant fixés à 1 (0 dB) les gains de la cellule d'aiguillage de courant (courbe C2) et du mélangeur (courbe CO). Puis, on diminue par exemple de 10 dB environ le gain du mélangeur et l'on augmente simultanément de la même valeur le gain 25 de la cellule multiplicatrice. Ensuite, pour diminuer encore la puissance de sortie, on laisse inchangé le gain du mélangeur (courbe CO) et l'on diminue le gain de la cellule multiplicatrice jusqu'à son minimum (courbe Cl) avant éventuellement d'agir sur le coefficient d'atténuation de la cellule 30 d'aiguillage de courant (courbe C2). Il en résulte alors comme illustré par la courbe C3, une diminution notable de la consommation de courant globale. Là encore, ce mode de mise en oeuvre est parfaitement compatible et peut être combiné avec les modes de réalisation illustrés sur les figures 2 et/ou 6 et/ou 7. L'invention qui vient d'être décrite présente notamment les 5 avantages suivants : - le dispositif satisfait pleinement aux spécifications CDMA2000 en termes de bruit et d'ACPR sur 90 dB de dynamique, - la consommation de courant décroît linéairement avec 10 la puissance de sortie sans nécessiter de schéma de polarisation complexe puisque l'on utilise dans la présente invention une source de courant pour à la fois polariser l'étage et régler le gain. - L'entrée de l'étage présente une faible impédance, ce 15 qui améliore la linéarité du mélangeur, l'entrée de l'étage peut être complètement différentielle, ce qui le rend insensible aux signaux parasites de mode commun, - l'absence d'élément inductif permet d'obtenir un 20 encombrement surfacique réduit et une réduction des émissions magnétiques parasites, - l'architecture selon l'invention est compatible avec une technologie intégrée radiofréquence, par exemple une technologie Bi-CMOS 0,25 microns et un 25 environnement de téléphone mobile cellulaire, c'est-à-dire par exemple 3, 1 volts sur la batterie et 9 dBm de puissance de sortie maximale
L'étage radiofréquence comprend une cellule multiplicatrice analogique (CLM) possédant des moyens d'entrée (E1A, Elb) pour recevoir un courant d'entrée comportant une composante continue et une composante dynamique radiofréquence, une source de courant commandable (SC) pour délivrer un courant de commande continu, des moyens de multiplication en courant (T1A, T1B, T2A, T2B) générant un courant de sortie dont la composante dynamique radiofréquence est égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un coefficient multiplicateur dépendant du rapport entre une valeur proportionnelle à celle du courant de commande continu (2*IGAIN) et la valeur de la composante continue (IMIXDC) du courant d'entrée, des moyens de sortie pour délivrer le courant de sortie; et une cellule analogique d'aiguillage de courant (CLA) possédant des moyens d'entrée reliés aux moyens de sortie de la cellule multiplicatrice, une source de tension commandable (ST) pour délivrer une tension de commande et des moyens d'aiguillage (T4A, T5A, T4B, T5B) aptes à aiguiller une partie du courant d'entrée vers des moyens de sortie de la cellule d'aiguillage en fonction de la valeur de la tension de commande.
1. Dispositif électronique comprenant un étage radiofréquence commandable à gain/atténuation variable, caractérisé par le fait que 5 l'étage radiofréquence comprend une cellule multiplicatrice analogique (CLM) possédant des moyens d'entrée (El A, Elb) pour recevoir un courant d'entrée comportant une composante continue et une composante dynamique radiofréquence, une source de courant commandable (SC) pour délivrer un courant de 10 commande continu, des moyens de multiplication en courant (Tl A, TIB, T2A, T2B) générant un courant de sortie dont la composante dynamique radiofréquence est égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un coefficient multiplicateur dépendant du rapport entre une valeur proportionnelle à celle du courant de commande continu 15 (2*IGAIN) et la valeur de la composante continue (IMIXDC) du courant d'entrée, des moyens de sortie pour délivrer le courant de sortie, une cellule analogique d'aiguillage de courant (CLA) possédant des moyens d'entrée reliés aux moyens de sortie de la cellule multiplicatrice, une source de tension commandable (ST) pour délivrer une tension de 20 commande et des moyens d'aiguillage (T4A, T5A, T4B, T5B) aptes à aiguiller une partie du courant d'entrée vers des moyens de sortie de la cellule d'aiguillage en fonction de la valeur de la tension de commande. 2. Dispositif selon la 1, présentant une architecture différentielle. 25 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les moyens de multiplication en courant comportent une première paire de transistors (Tl A, T1B) respectivement connectés entre la paire d'entrées différentielles de la cellule et une borne d'alimentation, et dont les électrodes de commande respectives sont reliées ensemble, et une 30 deuxième paire de transistors (T2A, T2B) respectivement connectés entre la source de courant commandable et la paire de sorties de la cellule multiplicatrice et dont les électrodes de commande sont respectivement connectées à la paire d'entrées de la cellule multiplicatrice. 4. Dispositif selon la 2, dans lequel les moyens de 35 multiplication de la cellule multiplicatrice comportent une première paire 19 de transistors bipolaires NPN (Tl A, T1B) respectivement connectés entre la paire d'entrées de la cellule et une source de tension, et dont les bases sont respectivement reliées auxdites entrées, et une deuxième paire de transistors bipolaires NPN (T2A, T2B) respectivement connectés entre la source de courant commandable et la paire de sorties de la cellule multiplicatrice et dont les bases sont respectivement connectées aux bases des transistors de la première paire. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, dans lequel la composante dynamique radiofréquence du courant de sortie de la cellule multiplicatrice est égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre la moitié (IGAIN) de la valeur du courant de commande continu et la valeur de la composante continue (IMIXDC) du courant d'entrée. 6. Dispositif selon la 2, dans lequel la cellule multiplicatrice comporte en outre une troisième paire de transistors (T3A, T3B) respectivement connectés entre les entrées de la cellule multiplicatrice et les sorties homologues de la cellule d'aiguillage de courant, et les transistors de la première paire et ceux de la troisième paire sont respectivement commandés par des signaux de commande d'état (LG, HG) possédant chacun une première valeur conférant à l'étage radiofréquence un premier état dans lequel les transistors de la première paire sont passants et les transistors de la troisième paire bloqués, et une deuxième valeur conférant à l'étage radiofréquence un deuxième état dans lequel les transistors de la première paire sont bloqués et les transistors de la troisième paire passants. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel la composante dynamique radiofréquence du courant de sortie de la cellule multiplicatrice dans le premier état (LG) est égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre la moitié (IGAIN) de la valeur du courant de commande continu et la valeur de la composante continue (IMIXDC) du courant d'entrée, et la composante dynamique radiofréquence du courant de sortie dans le deuxième état est égale au produit de la composante dynamique du courant d'entrée par un 20 coefficient multiplicateur égal au audit rapport augmenté d'une unité ((IGAIN/IMIXDC)+1)). 8. Dispositif selon l'une des 2 à 7, dans lequel les moyens d'entrée de la cellule d'aiguillage de courant (CLA) comportent deux entrées, les moyens de sortie de la cellule d'aiguillage de courant comportent deux sorties (S2A, S2B) la cellule d'aiguillage comporte en outre deux entrées de commande reliées à la source de tension commandable (ST), les moyens d'aiguillage de la cellule d'aiguillage de courant comportent une quatrième paire de transistors (T4A, T4B) respectivement connectés entre les deux entrées et une borne d'alimentation et dont les électrodes de commandes sont chacune reliée à une première entrée de commande différentielle, et une cinquième paire de transistors (T5A, T5B) respectivement connectés entre les deux entrées et les deux sorties et dont les électrodes de commandes sont chacune reliée à la deuxième entrée de commande différentielle. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel les moyens de sortie de la cellule d'aiguillage de courant comportent deux voies de sorties différentes sélectionnables (S2A, S2B, S3A, S3B). 10. Dispositif selon les 8 et 9, dans lequel les deux sorties (S2A, S2B) de la cellule d'aiguillage de courant sont situées sur une première voie de sortie différentielle, les moyens de sortie de la cellule d'aiguillage de courant comportent deux sorties supplémentaires (S3A, S3B) situées sur une voie de sortie différentielle supplémentaire, une entrée de commande supplémentaire (GA2) reliée à une source de tension commandable supplémentaire (ST2) et les moyens d'aiguillage comportent en outre une sixième paire de transistors (T6A, T6B) respectivement connectés entre les deux entrées et les deux sorties supplémentaires et dont les électrodes de commande sont reliées à ladite source de tension supplémentaire. 11. Dispositif selon l'une des précédentes, comprenant en outre des moyens (MD) aptes à réduire le niveau du courant d'entrée de l'étage radiofréquence commandable à gain/atténuation variable. 12. Dispositif selon l'une des précédentes, comprenant en outre un module de transposition de fréquence (MD) délivrant ledit courant d'entrée. 13. Dispositif selon les 11 et 12, dans lequel le module de transposition de fréquence (MD) incorpore les moyens de réduction du niveau du courant d'entrée de l'étage radiofréquence commandable à gain/atténuation variable. 14. Dispositif selon l'une des précédentes, comprenant en outre des moyens de commande (PBB) aptes à commander la source de courant et la source de tension en fonction d'une valeur globale de gain/atténuation désirée. 15. Elément apte à faire partie d'un système de communication sans fil, comprenant une chaîne de transmission incorporant un dispositif selon l'une des 1 à 14. 16. Elément selon la 15, dans lequel la chaîne de transmission incorpore des moyens de traitement et un dispositif selon la 14, et les moyens de traitement (PBB) incorporant au moins une partie desdits moyens de commande. 17. Elément selon la 15 ou 16, formant un terminal mobile, par exemple un téléphone mobile cellulaire (TMC). 18. Procédé de commande de l'étage radiofréquence à gain/atténuation variable d'un dispositif selon l'une des 1 à 14, comprenant une première phase dans laquelle on ajuste la valeur du gain/atténuation de la cellule multiplicatrice tout en fixant à 0 dB le coefficient d'atténuation de la cellule d'aiguillage de courant, puis éventuellement une deuxième phase dans laquelle on ajuste la valeur du coefficient d'atténuation de la cellule d'aiguillage de courant. 19. Procédé selon la 18, dans lequel la première phase comporte en outre une réduction de la valeur de la composante continue du courant d'entrée.
H
H04
H04B,H04Q
H04B 1,H04Q 7
H04B 1/40,H04Q 7/32
FR2902523
A1
SONDE ELECTRO-OPTIQUE DE MESURE VECTORIELLE D'UN CHAMP ELECTROMAGNETIQUE
20,071,221
B7729 1 SONDE ELECTROùOPTIQUE DE MESURE VECTORIELLE D'UN CHAMP ELECTROMAGNETIQUE Domaine de l'invention La présente invention concerne la mesure de champs électromagnétiques dans des zones d'analyse de petites dimensions. Dans la présente demande, on désigne par "champ électromagnétique", ou tout simplement par "champ", un champ électromagnétique proprement dit, ou bien un champ magnétique pur, ou bien un champ électrique pur. Exposé de l'art antérieur L'une des difficultés quand on veut mesurer un champ électromagnétique est que ce champ est susceptible de réagir directement sur les circuits des instruments de mesure utilisés pour le mesurer ou d'être influencé par ceux-ci. Pour éviter cet inconvénient, on a prévu des systèmes de détection optiques dans 15 lesquels le champ réagit sur un faisceau lumineux traversant un cristal électro-optique. Dans un cristal électro-optique, le champ agit essentiellement sur la polarisation d'un faisceau lumineux. On sera amené ici à mentionner des ondes optiques à polarisation rectiligne, à polarisation circulaire et à polari- 20 sation elliptique. Pour ne pas alourdir la présente description, on parlera, comme cela est souvent effectué dans la pratique, 10 B7729 2 d'ondes rectilignes, circulaires ou elliptiques, et on comprendra qu'il s'agit chaque fois d'ondes optiques dont la polarisation est respectivement rectiligne, circulaire ou elliptique. Un exemple de dispositif classique de mesure optique d'un champ électromagnétique est illustré en figure 1. Le détecteur est constitué d'un cristal électro-optique 1 dont une extrémité 2 comporte une surface réflectrice et dont l'autre extrémité est couplée par un coupleur 3 à une extrémité d'une fibre optique à maintien de polarisation 5. De la lumière polarisée est envoyée par une source lumineuse polarisée, cohérente ou non, comprenant par exemple une diode photoémettrice 7 et un polariseur 8, à l'autre extrémité de la fibre optique 5 par l'intermédiaire d'un coupleur 9. La lumière renvoyée par le miroir 2 et ayant donc traversé deux fois le cristal 1 et deux fois la fibre 5 est reprise par une séparatrice 11 et envoyée dans un ensemble d'analyse de polarisation comprenant par exemple une lame quart d'onde (ou lame X/4) 13, une lame demi onde (ou lame X/2) 14 et un polariseur 15, chacun de ces éléments étant individuellement réglable en rotation, soit manuellement soit sous l'effet d'un dispositif de commande 17. On notera que, habituellement, dans le domaine de l'optique anisotrope, on appelle "polariseur" un élément susceptible de fixer la polarisation de la lumière qui le traverse en direction d'un dispositif utilisant cette lumière, et on appelle "analyseur" ce même dispositif quand il est placé du côté du détecteur d'un système, et sert à l'analyse de la polarisation de la lumière qu'il reçoit. Dans la présente description, on utilisera toujours le terme "polariseur", que celui-ci soit placé dans une position où il fixe la polarisation ou dans une position où il analyse la polarisation de la lumière qu'il reçoit, étant donné qu'il s'agit bien du même dispositif matériel. On réservera le terme analyseur à un ensemble d'ana-lyse de l'état de polarisation d'une onde lumineuse, comprenant B7729 3 l'ensemble de la lame X/4 13, de la lame X/2 14 et du polariseur 15. A la sortie du polariseur 15 est disposé un détecteur 19 qui fournit sur une borne 20 un signal proportionnel à l'intensité de l'onde incidente sur le polariseur 15 dans la direction de polarisation de ce polariseur. L'homme de l'art comprendra que, en l'absence de champ au niveau du capteur 1, la fibre optique 5 transmettra vers le cristal 1 une onde à polarisation rectiligne selon la direction d'un axe de la fibre à maintien de polarisation (si le polariseur 8 est aligné selon l'un des deux axes de la fibre 5). Cet état de polarisation sera modifié par le cristal anisotrope qui renverra dans la fibre une onde elliptique. L'analyseur 13-15 est réglé en l'absence de champ pour fixer un point de référence. Ensuite, quand un champ est appliqué sur le cristal 1, ceci modifie les indices du cristal et la polarisation de l'onde reçue au niveau de l'analyseur 13-15 se modifie. Cette modification est caractéristique du champ appliqué au niveau du capteur et pourra être détectée par l'analyseur 13-15. On rappellera que l'on ne mesure en fait par ce type de dispositif qu'une composante du champ, parallèle à un vecteur sensibilité caractéristique du cristal électro-optique utilisé. Divers moyens ont été proposés pour optimiser la mesure. Par exemple, on préfèrera que les axes du cristal électro-optique 2 forment un angle de 45 avec les axes de la fibre à maintien de polarisation. Un dispositif du type décrit ci-dessus donne a priori de bons résultats, notamment du fait qu'il permet que les éléments nécessitant la présence de courants électriques, comprenant la source lumineuse 7, le photorécepteur 19 et les circuits non représentés d'analyse de son signal de sortie 20 soient à distance de la zone où l'on mesure le champ. Ainsi, ces éléments ne sont pas perturbés par le champ à mesurer, pas plus qu'ils ne perturbent ce champ. Toutefois, on s'aperçoit que le réglage du dispositif, et notamment le réglage du point de B7729 4 référence susmentionné, dérive considérablement au cours du temps, surtout quand la fibre optique est longue. On a pu noter que ce déréglage est notamment lié aux fluctuations de température. Ainsi, un même champ risque d'être mesuré comme ayant des valeurs différentes si la température a varié sans que l'on s'en aperçoive. Il faut donc effectuer très souvent un réajustement du réglage du point de référence de l'analyseur 13-15 si l'on veut obtenir une mesure fiable, et ce réglage, empirique, est relativement long et difficile. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier au moins certains des inconvénients des dispositifs optiques de mesure de champ et notamment à s'abstraire des effets induits par une variation de température de la fibre. La présente invention vise en outre à prévoir un système d'analyse particulièrement simple à utiliser. La présente invention vise également à fournir deux composantes du champ au niveau de la zone d'analyse. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que d'autres, la présente invention prévoit un dispositif de mesure de deux composantes d'un champ électromagnétique dans une zone d'analyse, comprenant : une source lumineuse envoyant dans une fibre optique à maintien de polarisation un faisceau lumineux polarisé selon un axe de la fibre ; un matériau électro-optique isotrope disposé dans ladite zone, recevant le faisceau de la fibre optique par l'intermédiaire d'une lame X/4 ayant ses axes orientés à un angle de 45 des axes de la fibre optique et renvoyant un faisceau dans cette fibre, cette lame étant légère- ment déréglée quant à sa caractéristique ou à son orientation ; des moyens de déphasage du faisceau renvoyé dans la fibre réglés pour imposer un déphasage égal et opposé à celui imposé entre les deux polarisations alignées selon les axes diélectriques propres de la fibre ; des moyens d'analyse de l'orientation et de l'ellipticité de l'onde sortant des moyens de déphasage, l'orientation et l'ellipticité étant liées par des relations non B7729 triviales à l'orientation et à l'intensité du champ dans la zone d'analyse. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les moyens d'analyse comprennent une lame X/4, et des polari- 5 Beurs respectivement disposés sur deux voies distinctes entre la lame quart d'onde et des détecteurs d'intensité. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les moyens de déphasage comprennent une lame X/4 et une lame X/2. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les moyens de déphasage comprennent un compensateur de Soleil-Babinet. Un procédé de réglage des moyens de déphasage du dispositif comprend les étapes suivantes : disposer un polariseur derrière les moyens de déphasage à 45 de la polarisation de référence définie par un axe de la fibre, et régler les moyens de déphasage pour que le polariseur transmette la moitié de la lumière qu'il reçoit. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 représente schématiquement un dispositif de mesure d'un champ électromagnétique par un cristal à effet électro- optique selon l'art antérieur ; et la figure 2 représente schématiquement un mode de réalisation d'un dispositif de mesure d'un champ électromagnétique par un cristal à effet électro-optique selon la présente invention. Description détaillée La présente invention, dont un mode de réalisation est 35 illustré en figure 2, utilise un dispositif matériel dont B7729 6 certains éléments sont identiques à ceux représentés en figure 1. Ces éléments sont désignés par de mêmes références et ne seront pas décrits à nouveau. Selon la présente invention, on utilise comme cristal à effet électro-optique un cristal 21, isotrope en l'absence de champ et qui devient anisotrope en présence de champ, par exemple un cristal du type arséniure de gallium ou tellure de zinc. Entre le cristal 21 et la fibre 5 est insérée une lame quart d'onde 22 orientée à 45 des axes de la fibre. Cette lame doit ou bien n'être pas exactement quart d'onde ou bien ne pas être orientée exactement à 45 des axes de la fibre. Alors, la polarisation envoyée dans le cristal sera une polarisation quasi circulaire. Les axes du cristal peuvent être mis à un angle quelconque par rapport aux axes de la fibre et de la lame quart d'onde. Le faisceau renvoyé par le cristal 21 dans la fibre 5 est dévié par la séparatrice 11 vers un ensemble déphaseur comprenant par exemple une lame quart d'onde (ou lame X/4) 13 et une lame demi onde (ou lame X/2) 14. On notera que, en l'absence de champ, le cristal 21 étant isotrope, l'onde sortant de la séparatrice 11 serait rectiligne si la lame 22 était parfaite-ment quart d'onde et exactement à 45 . En raison du caractère volontairement imparfait de la lame X/4 22, cette onde est légèrement elliptique, présentant par exemple une composante orthogonale ayant une intensité de quelques pourcents de sa composante principale. Le faisceau de sortie du déphaseur 13-14 est envoyé vers un polariseur 15 et un détecteur 19. Et l'inventeur a pu montrer que l'état de polarisation en sortie de l'ensemble déphaseur, quand un champ électrique est appliqué sur le cristal 21, est donné par les expressions suivantes : J(a+7+9) Ex=(1-eJ E)•e 2 y+B Ey = (1 + eJ E) . e+~(a+ 2 ) (1) B7729 7 en utilisant les notations suivantes : j : le nombre dont le carré est égal à -1, Ex, Ey : composantes orthogonales de polarisation, 0 : déphasage introduit par la fibre à maintien de polarisa- tion 5 entre les polarisations alignées selon ses axes diélectriques propres (ce déphasage varie avec la température de la fibre), cPE : déphasage introduit en présence d'un champ entre les polarisations orientées selon les axes diélectriques du cristal par un aller et retour dans le matériau du cristal électro-optique, en notant que cf:IF est toujours très petit devant 2n, y : déphasage introduit par le déphaseur correspondant à l'ensemble des lames X/4 13 et X/2 14, et a : valeur angulaire dépendant de l'orientation du champ électromagnétique par rapport aux axes du cristal 21. On voit que, si on règle y égal à -0, l'état de polari- sation à la sortie de l'analyseur 13-14 devient indépendant de 0, c'est-à-dire des paramètres de la fibre optique, et notamment 20 des variations 0, c'est-à-dire de la température de la fibre. Les équations (1) deviennent alors : Ex=(1-eJç0E)eJa Ey = (1 + eJÇPE )eia (2) On notera en outre que, comme (PE est toujours très 25 petit devant 1, l'onde obtenue est pratiquement rectiligne. Pour s'assurer que y = -0, selon un exemple de réalisation de la présente invention, on mesure l'intensité reçue par le détecteur 19 situé derrière le polariseur 15. Cette intensité I est donnée par : 30 I = cos2I + ôsin(y + 0)sin2I (3) où . y1 définit l'orientation du polariseur 15, 5 définit le déphasage lié à l'imperfection de la lame 22. B7729 8 Si on règle le polariseur 15 à 45 de la direction de polarisation imposée par le polariseur d'entrée 8, l'équation (3) devient : I = 1/2 + ôsin(y + 0) (4) Ainsi on vérifie que la condition y = -0 est satisfaite quand, à la suite du réglage de l'analyseur 13-14, la puissance à la sortie du polariseur 15 (réglé à 45 ) est égale à la moitié de ce qu'elle serait en l'absence de ce polariseur. La sortie du détecteur 19 peut être utilisée par un contrôleur 23 agissant sur l'analyseur 13-14 pour que cette condition soit en permanence satisfaite. Alors, comme on l'a indiqué précédemment, le signal analysé sera indépendant des variations de température de la fibre 5. En outre, l'onde de sortie de l'analyseur 13-14, qui 15 est donnée par : Ex = (1- ei( E )e-Ja Ey = (1 + eiç0E )eia (2) est déviée par une séparatrice 31 vers un dispositif d'analyse de cette ellipticité. 20 Rappelons que (PE caractérise l'intensité du champ sur le capteur 21 et que a caractérise l'orientation du champ par rapport aux axes du cristal 21. (PE et a sont reliés par des relations non triviales à l'ellipticité et à l'orientation par rapport à la direction de référence de polarisation de l'onde 25 sortie du déphaseur De nombreux types d'analyseurs de polarisation pourront être utilisés pour déterminer (PE et a. Un exemple en est donné en figure 2 et comprend une lame X/4 32 transformant l'onde elliptique aplatie en une onde quasi circulaire, et cette 30 onde quasi circulaire est envoyée par l'intermédiaire d'une séparatrice 33 sur deux voies, vers des détecteurs S1 et S2 par l'intermédiaire de polariseurs P1 et P2 d'orientation y11 et yf2. Sur les détecteurs S1 et S2, on obtient des signaux respectifs P1 et P2 tels que : 35 Pi = [1 - sincpE.cos2 ('i+a) ] /2, avec i = 1 ou 2. B7729 9 Alors, en prenant par exemple y11=0 et yy2=n/4, on obtient : sin% = [(2P1 - 1)2 + (2P2 - 1)2]1/2, et tan2a = -(2P2 - 1)/(2P1 - 1) Par ailleurs, la présente invention est susceptible de 5 nombreuses particularités ou variantes, parmi lesquelles on peut mentionner, sans caractère limitatif, les suivantes. 1. Pour déphaser l'onde reçue, au lieu d'utiliser une lame X/4 13 et une lame X/2 14, on pourra utiliser tout dispositif de déphasage connu, par exemple un compensateur de SoleilBabinet. Ce compensateur sera plus facile à asservir par le dispositif de contrôle 23. 2. Si le champ appliqué au capteur 21 est un champ alternatif de fréquence donnée, on réalisera de préférence des détections synchrones du signal de sortie des capteurs S1 et S2. 15 3. Pour augmenter la sensibilité, on pourra associer au cristal capteur des éléments formant antenne. L'homme de l'art aura compris qu'il est équivalent de parler de mesure de deux composantes d'un champ, ou de mesure de l'intensité d'un champ et de son orientation, ou de mesure 20 vectorielle d'un champ. Bien entendu, la présente invention est susceptible de toutes autres variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art
L'invention concerne un dispositif de mesure de deux composantes d'un champ électromagnétique dans une zone d'analyse, comprenant une source lumineuse (7) envoyant dans une fibre optique à maintien de polarisation (5) un faisceau lumineux polarisé selon un axe de la fibre ; un matériau électro-optique isotrope (21) disposé dans ladite zone, recevant le faisceau de la fibre optique par l'intermédiaire d'une lame lambda/4 (22) ayant ses axes orientés à un angle de 45 degree des axes de la fibre optique et renvoyant un faisceau dans cette fibre, cette lame étant légèrement déréglée quant à sa caractéristique ou à son orientation ; des moyens (13-14) de déphasage du faisceau renvoyé dans la fibre réglés pour imposer un déphasage (gamma) égal et opposé à celui (theta) imposé par la fibre ; des moyens d'analyse de l'orientation et de l'ellipticité de l'onde sortant des moyens de déphasage.
1. Dispositif de mesure de deux composantes d'un champ électromagnétique dans une zone d'analyse, comprenant : une source lumineuse (7) envoyant dans une fibre optique à maintien de polarisation (5) un faisceau lumineux polarisé selon un axe de la fibre ; un matériau électro-optique isotrope (21) disposé dans ladite zone, recevant le faisceau de la fibre optique par l'intermédiaire d'une lame X/4 (22) ayant ses axes orientés à un angle de 45 des axes de la fibre optique et renvoyant un faisceau dans cette fibre, cette lame étant légèrement déréglée quant à sa caractéristique ou à son orientation ; des moyens (13-14) de déphasage du faisceau renvoyé dans la fibre réglés pour imposer un déphasage (y) égal et opposé à celui (0) imposé entre les deux polarisations alignées selon les axes diélectriques propres de la fibre ; et des moyens d'analyse de l'orientation et de l'ellipticité de l'onde sortant des moyens de déphasage, l'orientation et l'ellipticité étant respectivement liées à l'orientation et à l'intensité du champ dans la zone d'analyse. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens d'analyse comprennent une lame X/4 (32) et des polariseurs (P1, P2) respectivement disposés sur deux voies distinctes entre la lame quart d'onde et des détecteurs d'intensité (Si, S2). 3. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens de déphasage comprennent une lame X/4 (13) et une lame X/2 (14). 4. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens de déphasage comprennent un compensateur de Soleil-30 Babinet. 5. Procédé de réglage des moyens de déphasage d'un dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :B7729 11 disposer un polariseur (15) derrière les moyens de déphasage à 45 de la polarisation de référence définie par un axe de la fibre, et régler les moyens de déphasage pour que le polariseur 5 transmette la moitié de la lumière qu'il reçoit.
G
G01
G01R
G01R 29
G01R 29/08
FR2898939
A1
SYSTEME DE DEGIVRAGE D'UN CONE D'ENTREE DE TURBOMOTEUR POUR AERONEF
20,070,928
La présente invention se rapporte de façon générale à un système de dégivrage d'un cône d'entrée 10 de turbomoteur pour aéronef, tel qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur. L'invention concerne également un turbomoteur équipé d'un tel système de dégivrage de cône d'entrée, ainsi qu'un procédé de dégivrage d'un 15 cône d'entrée de turbomoteur pour aéronef. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE De l'art antérieur, on connaît un système de dégivrage d'un cône d'entrée de turbomoteur, dont la conception repose globalement sur un prélèvement 20 spécifique d'air au milieu ou en sortie du compresseur haute pression, où l'air y est suffisamment chaud pour pouvoir remplir ultérieurement la fonction de dégivrage du cône. A cet égard, il est noté que ce prélèvement ne peut habituellement pas être effectué en sortie du 25 compresseur basse pression en raison du faible niveau énergétique de l'air se situant dans cette partie du turbomoteur. Le système de dégivrage peut être amené à intégrer des éléments spécifiques à ce prélèvement, 30 tels que des conduits, un ou plusieurs systèmes5 d'étanchéité, ou encore des vannes de régulation du débit d'air de dégivrage. Naturellement, ces éléments spécifiquement rapportés pour assurer le dégivrage du cône d'entrée 5 sont extrêmement pénalisants en termes de coûts de production et de masse associée. Par ailleurs, il est précisé que le prélèvement d'air spécifique effectué au milieu ou en sortie du compresseur haute pression nuit sensiblement 10 aux performances globales du turbomoteur. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de proposer un système de dégivrage d'un cône d'entrée de turbomoteur pour aéronef, remédiant aux problèmes mentionnés ci- 15 dessus relatifs aux réalisations de l'art antérieur. Pour ce faire, l'invention a pour objet un système de dégivrage d'un cône d'entrée de turbomoteur pour aéronef comprenant des moyens de diffusion d'air destinés équiper le cône d'entrée du turbomoteur afin 20 de lui délivrer de l'air chaud. Selon l'invention, il comporte également un circuit d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur, ce circuit communiquant avec les moyens de diffusion d'air pour pouvoir alimenter ces derniers en 25 air chaud. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un turbomoteur pour aéronef comportant un système de dégivrage tel que celui présenté ci-dessus. De plus, un autre objet de l'invention 30 concerne un procédé de dégivrage d'un cône d'entrée de turbomoteur pour aéronef. Dans ce procédé, pour alimenter en air chaud des moyens de diffusion d'air équipant le cône d'entrée du turbomoteur, on emploie de l'air chaud provenant d'un circuit d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur. Ainsi, la particularité de la présente invention réside dans le recyclage de l'air de pressurisation des enceintes-paliers du turbomoteur, puisque cet air chaud déshuilé sortant des enceintes- paliers est à présent employé pour assurer le dégivrage du cône d'entrée de ce turbomoteur. Par conséquent, on valorise les calories provenant de la dissipation de chaleur au niveau des roulements situés dans les enceintes--paliers, étant donné que ces calories sont directement apportées à l'air qui peut alors atteindre un niveau énergétique largement suffisant pour permettre le dégivrage du cône d'entrée. Cette valorisation des calories contraste ainsi avec le manque d'optimisation rencontré dans les réalisations de l'art antérieur, dans lesquelles l'air déshuilé sortant des enceintes-paliers était directement évacué vers l'aval par le système d'arbres moteurs du turbomoteur. De plus, il est à présent possible de simplifier sensiblement la conception du turbomoteur, dans la mesure où il n'est naturellement plus nécessaire de conserver le circuit de prélèvement d'air spécifique rencontré dans l'art antérieur et décrit ci-dessus. En effet, le prélèvement d'air destiné à assurer le dégivrage du cône d'entrée est à présent le même que celui dédié à la pressurisation des enceintes- paliers, ce qui permet de supprimer des éléments du type conduits, systèmes d'étanchéité, ou encore vannes de régulation. Cette particularité permet avantageusement d'obtenir des gains en termes de coûts de production et de masse globale du turbomoteur. D'autre part, il résulte également du recyclage de l'air de pressurisation des enceintes-paliers, un gain en consommation de carburant et donc en performances globales pour le turbomoteur, car il n'est plus nécessaire de prélever un débit d'air supérieur à celui juste requis pour la pressurisation des enceintes-paliers. A ce titre, il est noté que le recyclage opéré dans la présente invention est d'autant plus avantageux que le prélèvement d'air commun peut s'effectuer en sortie du compresseur basse pression, et donc non nécessairement au milieu ou en sortie du compresseur haute pression où les prélèvements d'air y sont bien plus pénalisants. La conception adoptée permet un dégivrage permanent du cône d'entrée, même hors conditions givrantes, sans que cela ne se traduise par une baisse de rendement du turbomoteur. L'air recyclé n'a par conséquent plus besoin de transiter par une vanne de régulation spécifique avant d'entrer dans les moyens de diffusion d'air destinés à équiper le cône d'entrée, de sorte que la fiabilité du dégivrage est avantageusement accrue. De préférence, le circuit d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur comporte un conduit d'air principal au moins partiellement situé au sein d'un système d'arbres moteurs du turbomoteur, ce conduit d'air principal étant orienté parallèlement à un axe longitudinal de ce turbomoteur, et préférentiellement centré sur cet axe longitudinal. On peut prévoir que ce conduit d'air principal soit au moins partiellement constitué par un conduit habituellement rapporté au sein du système d'arbres moteurs, ce conduit étant dénommé center vent ou encore conduit de dégazage des enceintes-paliers. Néanmoins, ce conduit peut également être constitué en partie ou en totalité par une portion creuse du système d'arbres moteurs, et plus particulièrement par la portion creuse de l'arbre basse pression le plus intérieur, qui sert généralement au logement du center vent précité. De préférence, le conduit d'air principal dispose d'une extrémité amont communiquant avec les moyens de diffusion d'air destinés à équiper le cône d'entrée du turbomoteur, ainsi que d'une extrémité aval obturée, se situant préférentiellement à proximité d'une extrémité aval de l'arbre moteur basse pression du système d'arbres moteurs. Toujours de manière préférentielle, afin d'autoriser un écoulement d'air chaud satisfaisant vers l'amont au sein du conduit d'air principal, ce dernier dispose d'une section transversale sensiblement circulaire et homogène sur sa longueur. De préférence, le circuit d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur communique avec une enceinte-palier avant et une enceinte-palier arrière du turbomoteur. Naturellement, il serait possible de prévoir que le circuit d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier ne communique qu'avec l'une des deux enceintes-paliers précitées, sans sortir du cadre de l'invention. Le circuit d'évacuation de l'air de pressurisation comporte préférentiellement au moins un système déshuileur équipant chacune des enceintes-paliers avant et arrière, chaque système déshuileur communiquant avec le conduit d'air principal du circuit d'évacuation. Enfin, a titre d'exemple illustratif, les moyens de diffusion d'air comprennent un conduit d'amenée d'air dont une extrémité aval est raccordée au circuit d'évacuation de l'air de pressurisation, et dont une extrémité amont se situe au niveau d'un sommet d'un cône secondaire destiné à délimiter, conjointement avec le cône d'entrée du turbomoteur, un espace de dégivrage prévu pour être traversé par l'air chaud. Cependant, il est précisé que tout type de moyens de diffusion d'air connus de l'homme du métier et capables d'équiper le cône d'entrée peuvent être employés pour la mise en oeuvre de la présente invention. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels ; - la figure 1 représente une vue en coupe longitudinale d'une partie avant d'un turbomoteur équipé d'un système de dégivrage d'un cône d'entrée selon un mode de réalisation préféré de la présente invention ; - la figure 2 représente une vue détaillée d'une partie de celle montrée sur la figure 1 ; et - la figure 3 représente une vue partielle détaillée en coupe longitudinale d'une partie arrière du turbomoteur montré sur la figure 1. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence tout d'abord à la figure 1, on peut apercevoir une partie avant d'un turbomoteur 1 pour aéronef, équipé d'un système de dégivrage 2 d'un cône d'entrée, selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. A cet égard, il est noté que le turbomoteur 1, du type turboréacteur, est lui-même objet de la présente invention. Globalement, la partie avant de ce turbomoteur 1 comprend d'amont en aval selon une direction générale d'écoulement de l'air à travers le turbomoteur, schématisée par la flèche 6 et parallèle à un axe longitudinal 7 de ce turbomoteur, le cône d'entrée 4, une soufflante 8, un compresseur basse pression 10, et un compresseur haute pression 12. Par ailleurs, toujours de façon connue de l'homme du métier, le turbomoteur comprend un système d'arbres moteurs 14 comportant une pluralité d'arbres concentriques centrés sur l'axe 7, et dont la fonction première est d'autoriser la rotation des éléments tournants du turbomoteur. A ce titre, le système d'arbres moteurs 14 comprend habituellement un arbre moteur basse pression 16 reliant le compresseur basse pression 10 et la turbine basse pression (non visible sur la figure 1) du turbomoteur. Cet arbre moteur basse pression 16 s'étend sensiblement d'un bout à l'autre du turbomoteur, et constitue généralement l'arbre le plus intérieur du système d'arbres 14. De plus, il est généralement creux, ce qui permet, selon une particularité de la présente invention, de loger en son sein une partie du système de dégivrage 2 comme cela sera décrit ci-après. En effet, le système de dégivrage 2 du cône 4 comporte globalement des moyens de diffusion d'air 18 destinés à équiper le cône d'entrée 4 afin de lui délivrer de l'air chaud, ainsi qu'un circuit 20 d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur, ce circuit 20 étant situé en aval des moyens 18 avec lesquels il communique, comme cela est clairement visible sur la figure 1. Dans l'exemple montré sur cette même figure, les moyens de diffusion d'air 18 comprennent un conduit d'amenée d'air 24 centré sur l'axe 7 et dont une extrémité aval 24a est raccordée au circuit d'évacuation de l'air de pressurisation 20, et dont une extrémité amont 24b se situe au niveau d'un sommet d'un cône secondaire 26 situé en aval et intérieurement par rapport au cône 4. Le cône secondaire 26 est destiné à délimiter, conjointement avec le cône 4, un espace de dégivrage 28 prévu pour être traversé par l'air chaud. Ainsi, l'air chaud issu du conduit 24 par l'extrémité amont 24b se déplace vers l'aval et radialement vers l'extérieur en empruntant l'espace sensiblement conique de dégivrage 28 prévu à cet effet, avant d'être évacué du turbomoteur par des orifices placés à proximité d'une extrémité aval du cône 4, comme le montrent schématiquement les flèches 30 sur la figure 1. Le circuit 20 d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur comporte quant à lui un conduit d'air principal 32 situé au sein du système d'arbres moteurs 14. Ce conduit d'air principal 32 est centré sur l'axe longitudinal 7, et dispose d'une extrémité amont 32a raccordée sur l'extrémité aval 24a du conduit 24 appartenant aux moyens de diffusion d'air 18. Le conduit d'air principal 32, de préférence de section transversale sensiblement circulaire et homogène sur toute sa longueur, s'étend préférentiellement jusqu'à une extrémité aval (non visible sur la figure 1) de l'arbre basse pression 16. De plus, on prévoit qu'il est en grande partie constitué par un conduit dénommé center vent rapporté fixement au sein du creux longitudinal 34 formé dans l'arbre basse pression 16, et dont l'homogénéité de la section transversale circulaire permet un écoulement non perturbé de l'air empruntant ce conduit dans la direction amont. Comme cela est le mieux visible sur la figure 3, il est noté que seule une faible portion arrière du conduit d'air principal 32 est constitué par la partie du creux 34 de l'arbre 16 située dans le prolongement arrière du conduit center vent , ce dernier disposant effectivement d'une extrémité aval 35 située en amont d'un bouchon 36 obturant L'extrémité aval 32b du conduit 32. Par ailleurs, il est noté que le bouchon 36 est agencé au niveau de l'extrémité aval 16b l'arbre basse pression 16, de sorte qu'il est alors ici possible de considérer que les deux extrémités 16b, 32b sont très rapprochées l'une de :L'autre, voire sensiblement confondues. En référence à présent à la figure 2 détaillant la partie avant du turbomoteur 1, on peut voir deux enceintes-paliers avant 22a, 22b du turbomoteur, centrées sur l'axe 7 et décalées l'une de l'autre selon la direction 6. De façon connue de l'homme du métier, chaque enceinte-palier d'un turbomoteur renferme au moins un système de roulement d'arbre, et est fermée par une pluralité de systèmes d'étanchéité air/huile du type labyrinthe ou similaire. Ainsi, l'enceinte-palier avant 22a la plus amont intègre deux systèmes de roulement d'arbre 40, 42, situés respectivement à proximité d'un système d'étanchéité amont 44 et d'un système d'étanchéité aval 46 fermant cette enceinte. Au niveau de chacun de ces deux derniers systèmes 44, 46, il est prévu de forcer un débit d'air à entrer à l'intérieur de l'enceinte 22a, de manière à éviter que l'huile présente au sein de cette enceinte 22a ne s'échappe par ces mêmes systèmes d'étanchéité air/huile 44, 46. A titre indicatif, l'air amené au niveau de ces systèmes 44, 46 est habituellement appelé air de pressurisation de l'enceinte-palier avant 22a, et est acheminé jusqu'aux systèmes d'étanchéité par des conduits classiques connus de l'homme du métier. Pour amener de l'air de pressurisation de l'enceinte au niveau du système d'étanchéité amont 44 de l'enceinte-palier 22a, il est réalisé un premier prélèvement d'air schématisé par la flèche 50, ce prélèvement étant préférentiellement effectué au niveau d'une sortie du compresseur basse pression 10. Par ailleurs, pour amener de l'air de pressurisation de l'enceinte au niveau du système d'étanchéité aval 46 de l'enceinte-palier 22a, il est réalisé un second prélèvement d'air schématisé par la flèche 52, une partie 52a de ce prélèvement étant dirigé vers le labyrinthe 46, comme cela est clairement visible sur la figure 2. Ici encore, le prélèvement 52 est préférentiellement effectué au niveau d'une sortie du compresseur basse pression 10. A cet égard, il est noté qu'une autre partie 52b du second prélèvement 52 est dirigée vers un labyrinthe amont 54 de l'enceinte-palier avant 22b la plus aval,, qui ne sera ici pas davantage décrite. Enfin, encore une autre partie 52c du second prélèvement 52 est dirigée vers l'enceinte-palier arrière 22c montrée sur la figure 3. Pour ce faire, cette partie 52c du second prélèvement 52 est dirigée vers l'aval dans un espace annulaire 56 situé entre l'arbre basse pression 16 et l'arbre haute pression 58 qui l'entoure. Toujours en référence à la figure 2, on peut apercevoir que le circuit d'évacuation d'air de pressurisation 20, faisant partie intégrante du système de dégivrage 2, comporte un système déshuileur 60 équipant une partie radiale interne de l'enceinte annulaire 22a. Le mélange air/huile situé à l'intérieur de cette enceinte 22a et réchauffé par la chaleur dégagée par les roulements 40, 42 s'évacue donc radialement vers l'intérieur par le système déshuileur 60, dont le but est de filtrer l'huile du mélange afin d'aboutir à un flux d'air chaud recyclé 62 capable d'alimenter les moyens de diffusion d'air 18 équipant le cône d'entrée 4. En effet, le flux d'air chaud recyclé 62, obtenu en sortie du système déshuileur 60 et issu des prélèvements d'air 50, 52, se dirige à travers le conduit 32 vers la seule extrémité ouverte 32a de ce dernier, pour rejoindre les moyens de diffusion d'air 18 équipant le cône d'entrée 4. En référence à présent à la figure 3 montrant une partie arrière du turbomoteur 1, on peut voir que l'enceinte-palier arrière 22c intègre deux systèmes de roulement d'arbre 71, 73, et que cette enceinte 22c est fermée par une pluralité de systèmes d'étanché:Lté amont 66, 68, 70, et par système d'étanchéité aval 72. Ici encore, au niveau de chacun de ces systèmes d'étanchéité air/huile, il est prévu de forcer un débit d'air à entrer à l'intérieur de l'enceinte 22c, de manière à éviter que l'huile présente au sein de cette enceinte 22c ne s'échappe par ces mêmes systèmes d'étanchéité. Pour amener de l'air de pressurisation de l'enceinte au niveau de chacun des systèmes d'étanchéité 66, 68, 70, 72 de l'enceinte-palier 22c, il est utilisé la partie 52c du second prélèvement d'air 52 transitant vers l'aval par l'espace annulaire 56 situé entre les arbres 16 et 58. Ainsi, la partie 52c du prélèvement 52 se divise en quatre flux d'air de pressurisation 74a, 74b, 74c, 74d pénétrant chacun dans l'enceinte 22c, respectivement par les systèmes d'étanchéité air/huile 66, 68, 70, 72. Toujours en référence à la figure 3, on peut apercevoir que le circuit d'évacuation d'air de pressurisation 20 comporte également un système déshuileur 75 équipant une partie radiale interne de l'enceinte annulaire 22c. Le mélange air/huile situé à l'intérieur de cette enceinte 22c et réchauffé par la chaleur dégagée par les roulements 71, 73 s'évacue donc radialement vers l'intérieur par le système déshuileur 75, dont le but est de filtrer l'huile du mélange afin d'aboutir à un flux d'air chaud recyclé 76 capable de rejoindre le flux recyclé 62, pour alimenter les moyens de diffusion d'air 18 équipant le cône d'entrée 4. En effet, le flux d'air chaud recyclé 76, obtenu en sortie du système déshuileur 75 et issu du prélèvement d'air 52, se dirige à travers le conduit 32 vers la seule extrémité ouverte 32a de ce dernier, pour rejoindre les moyens de diffusion d'air 18 équipant le cône d'entrée 4. A titre indicatif, il est noté que ce flux d'air chaud recyclé 76 débouche dans le conduit 32 dans la partie arrière de celui-ci qui est définie par le creux 34 de l'arbre basse pression 16, de sorte qu'il ne rejoint le conduit center vent qu'après avoir parcouru une certaine distance vers l'amont dans le conduit d'air principal 32. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier au turbomoteur 1 qui vient d'être décrit, uniquement à 30 titre d'exemple non limitatif
L'invention se rapporte à un système de dégivrage (2) d'un cône d'entrée (4) de turbomoteur pour aéronef, comprenant des moyens de diffusion d'air (18) destinés à équiper le cône d'entrée du turbomoteur afin de lui délivrer de l'air chaud. Selon l'invention, il comporte également un circuit (20) d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur, ce circuit communiquant avec les moyens de diffusion d'air pour pouvoir alimenter ces derniers en air chaud.
1. Système de dégivrage (2) d'un cône d'entrée (2) de turbomoteur pour aéronef comprenant des moyens de diffusion d'air (18) destinés à équiper le cône d'entrée du turbomoteur afin de lui délivrer de l'air chaud, caractérisé en ce qu'il comporte également un circuit (20) d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur, ledit circuit (20) communiquant avec lesdits moyens de diffusion d'air (18) pour pouvoir alimenter ces derniers en air chaud. 2. Système de dégivrage (2) selon la 1, caractérisé en ce que ledit circuit (20) d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur comporte un conduit d'air principal (32) au moins partiellement situé au sein d'un système d'arbres moteurs (14) du turbomoteur, ledit conduit d'air principal (32) étant orienté parallèlement à un axe longitudinal (7) de ce turbomoteur. 3. Système de dégivrage (2) selon la 2, caractérisé en ce que ledit conduit d'air principal (32) est centré sur l'axe longitudinal (7) du turbomoteur. 4. Système de dégivrage (2) selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que ledit conduit d'air principal (32) dispose d'uneextrémité amont (32a) communiquant avec lesdits moyens de diffusion d'air (18) destinés à équiper le cône d'entrée du turbomoteur, ainsi que d'une extrémité aval (32b) obturée. 5. Système de dégivrage (2) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit conduit d'air principal (32) dispose d'une section transversale sensiblement circulaire et homogène sur sa longueur. 6. Système de dégivrage (2) selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que ledit circuit (20) d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur communique avec une enceinte-palier avant (22a) et une enceinte-palier arrière (22c) du turbomoteur. 7. Système de dégivrage (2) selon la 6, caractérisé en ce que ledit circuit (20) d'évacuation de l'air de pressurisation comporte au moins un système déshuileur (60, 75) équipant chacune desdites enceintes-paliers avant et arrière (22a, 22c), chaque système déshuileur (60, 75) communiquant avec ledit conduit d'air principal (32) du circuit d'évacuation. 8. Système de dégivrage (2) selon l'une 30 quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de diffusion d'air (18)comprennent un conduit d'amenée d'air (24) dont une extrémité aval (24a) est raccordée au circuit (20) d'évacuation de l'air de pressurisation, et dont une extrémité amont (24b) se situe au niveau d'un sommet d'un cône secondaire (26) destiné à délimiter, conjointement avec ledit cône d'entrée (4) du turbomoteur, un espace de dégivrage (28) prévu pour être traversé par l'air chaud. 9. Turbomoteur (1) pour aéronef caractérisé en ce qu'il comporte un système de dégivrage (2) selon l'une quelconque des précédentes. 10. Procédé de dégivrage d'un cône d'entrée de turbomoteur pour aéronef, caractérisé en ce que pour alimenter en air chaud des moyens de diffusion d'air équipant le cône d'entrée du turbomoteur, on emploie de l'air chaud provenant d'un circuit d'évacuation de l'air de pressurisation d'au moins une enceinte-palier du turbomoteur.25
F
F02,F01
F02C,F01D
F02C 7,F01D 25
F02C 7/047,F01D 25/02,F01D 25/16
FR2889406
A1
PAROI VEGETALISEE ET ELEMENTS CONSTITUTIFS.
20,070,209
La présente invention concerne une paroi végétalisée destinée à être posée sur un mur de construction, afin de constituer à la fois élément de décoration, élément d'isolation thermique et élément d'isolation phonique. L'état de la technique la plus proche de l'invention est constitué par le brevet français n 96.04526 (BLANC Patrick) et par le brevet PCT/EP88/00047 (MIELKE). Le brevet BLANC décrit un dispositif pour la culture sans sol de plantes sur une surface sensiblement verticale qui comprend, appliqué contre une paroi support par exemple un mur, une nappe d'un matériau imputrescible rétenteur d'eau et des parois superposées inclinées ménageant des ouvertures propres à la mise en place des plantes. La technique du brevet BLANC présente l'inconvénient que la plante ne peut être mise en place et cultivée sur le site qu'après montage du dispositif sur le mur. Le brevet MIELKE décrit des éléments pour végétaliser un mur, qui sont constitués par des caissettes juxtaposées et superposées avec ouverture frontale dont le fond et les parois latérales ne sont pas dotées d'ouvertures autres que celles nécessaires au passage des liquides nutritifs, notamment l'eau et qui reçoit un substrat dans lequel les plantes vont s'enraciner. L'application de ce brevet est limitée à la mise en place de gazon sur les murs. Un des inconvénients de ce brevet MIELKE est l'ouverture frontale des cassettes qui soumet les plantes et les substrats aux attaques des intempéries. Dans l'état de la technique antérieure citée, la mise en culture des plantes est prévue après mise en place des éléments constitutifs sur la paroi à habiller, ce qui est parfois difficile lorsqu'il faut effectuer ces opérations sur des grandes hauteurs. De plus, ce mode opératoire n'apporte pas de solution au niveau des aléas de la culture des plantes, qui peut réussir ou être un échec, auquel cas le mur reste nu ou avec des zone vides de végétation. En outre, dans ces techniques connues, il n'est pas possible, sans des interventions répétées sur le site et donc un surcoût important, de varier les qualités de plantes et/ou de les mélanger lorsqu'elles ont des cycles de culture différents. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en réalisant un élément mural qui peut-être pré-cultivé avant la pose et qui permet une large palette de plantations diverses parfaitement développées lors de la pose sur le mur. L'invention permet de réaliser un mur végétalisé support de 15 fonctionnalité nouvelle, par exemple par l'utilisation de plantes odoriférantes et/ou dépolluantes. L'invention permet de réaliser un revêtement de mur qui peut être parfaitement adapté à la climatologie de la zone géographique où il doit être réalisé puisque selon l'invention, les plantations peuvent être sélectionnées et combinées entre elles. L'invention permet en outre de réaliser un revêtement de mur qui est un isolant thermique et aussi, parce qu'il répond à la loi acoustique de masse/ressort/masse et qu'il offre à l'extérieur une surface absorbante non réverbérante, qui est un isolant phonique. A cet effet, la paroi végétalisée selon l'invention destinée à être posée sur un mur de construction comprend un ou plusieurs supports fixes au mur ou à distance de celui-ci pour ménager une lame d'air. Selon l'invention, les supports reçoivent une pluralité de paniers juxtaposés et superposés sur plusieurs rangs. Ces paniers sont des paniers de forme parallélépipédique fermés sur toutes leurs faces et à mailles ouvertes dans lequel est logé un substrat de culture de la ou des plantes. Cette disposition de l'invention permet, d'une part, de cultiver les plantes avant la pose sur le mur, ce qui permet de choisir les paniers dans lesquels la culture est un succès. Cette disposition de l'invention permet en outre de réaliser des 5 combinaisons de variétés différentes, quelle que soit la durée de leur cycle de culture. Cette disposition de l'invention permet en outre de remplacer facilement les plantes, par exemple lorsque leur cycle floral est terminé. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description ci-après une réalisation de l'invention donnée à titre d'exemple non limitatif et illustrée par les dessins joints dans lesquels: - La figure 1 est une vue d'un panier selon l'invention fermé ; - La figure 2 est une vue d'un panier selon l'invention ouvert; -La figure 3 est une vue arrière du panier selon l'invention; - La figure 4 est une vue d'un chevalet support de culture des plantes dans les paniers avant la pose. L'invention concerne une paroi végétalisée destinée à être posée 20 sur un mur de construction ou toute autre structure verticale ou inclinée. Pour simplifier les dessins, le mur n'est pas représenté. Sur la structure verticale du mur est disposé un support non représenté en un ou plusieurs éléments juxtaposés. Le ou les supports peuvent avantageusement être disposés à distance du mur avec un espacement qui ménage une lame d'air. Le support est constitué d'une structure de préférence plane qui peut être constituée par un treillis métallique rigide, par un grillage, par un support en bois, en terre cuite ou en matériau synthétique. Le support est avantageusement pourvu de moyens de fixation par accrochage des paniers de tout type connu. Le panier selon l'invention est constitué d'un treillis métallique à mailles ouvertes constitué de fils métalliques traités contre la corrosion, par exemple plastifiés ou galvanisés et soudés entre eux, certains de ces fils étant horizontaux et d'autres verticaux. De préférence, chaque panier a une forme parallélépipédique avec une face arrière 1 fixe, des faces latérales 2, et des faces supérieure 7 et inférieure 3 et une porte frontale 4 en face avant (figure 1) pour permettre la mise en place du substrat et des plantes. A cet effet, la porte 4 est articulée en sa partie haute ou en sa 10 partie basse et est dotée de moyens de fixation du coté opposé à l'articulation. Avantageusement, l'articulation de la porte est constituée par la conformation en boucle d'au moins deux des fils verticaux 5 de la porte qui enserrent un des fils horizontaux 6 du panier. Le moyen de blocage de la porte est constitué par une conformation en crochet de l'extrémité de au moins deux des fils verticaux 5 qui s'encliquettent sur un des fils horizontaux 6 du panier. Les dimensions des paniers peuvent être variables selon les cas de figure par exemple 200 millimètres de long sur 200 millimètres de haut et 85 millimètres de large. La longueur peut être un multiple de 200 millimètres, par exemple 400 ou 600 millimètres. Suivant une forme préférée de réalisation de l'invention, la face supérieure transversale 7 du panier est conformée en creux pour permettre le passage de conduit perforé d'alimentation du substrat des plantes en liquide nutritifs, eau et/ou engrais. La face tranversale inférieure 3 du panier est conformée en pointe étant tronquée avec deux portions 8 inclinées, chacun de ses fils constitutifs inclinés vers l'axe médian longitudinal et une partie médiane 9 horizontale entre les portions 8 dans laquelle les fils sont horizontaux. Cette disposition permet à la fois un emboîtement des paniers les uns sur les autres avec une solidarisation entre eux et un libre passage pour le conduit perforé d'alimentation en liquide nutritif à partir d'une unité centrale de distribution programmable non représentée. Les paniers sont juxtaposés et superposés sur plusieurs rangs. Il va de soi que sans sortir du cadre de l'invention, les faces latérales verticales 2 des paniers peuvent également pour un d'entre eux être conformé en pointe faisant saillie et pour l'autre en creux pour obtenir un effet de blocage latéral des paniers entre eux. Dans l'exemple de réalisation du panier (figure 3), la face arrière 1 du panier est dotée de deux crochets 11 de fixation sur le support. Ces deux crochets 11 viennent de fabrication par sectionnement et repliement de deux fils parallèles verticaux constitutifs du panier, un de chaque coté de celui-ci. Il va de soi que tout autre moyen d'accrochage peut être adapté. Préalablement à la mise en culture des plantes, le panier est rempli par un substrat qui est de préférence d'origine végétale avec un fort pouvoir rétenteur d'eau et de restitution. Le panier peut également être réalisé par repliement et/ou 20 enroulement d'une bande de grillage plastifié ou galvanisé ou traité anti-corrosion de toute manière connue autour du substrat. Le panier peut également être réalisé en matériau synthétique avec des ouvertures du type mailles ouvertes ou en tissus de même type ou en tout autre matériau. La conformation du mur végétalisé à partir de modules individualisés du type panier à mailles ouvertes présente de nombreux avantages. Elle permet la mise en culture des plantes préalablement à la pose des paniers sur le ou les supports et ce, si besoin dans des sites différents en fonction de la climatologie et/ou de la spécialisation des horticulteurs chargés de la mise en culture. La conformation en panier facilite le transport depuis les sites de culture vers les lieux de mise en place. Elle permet en outre à volonté une culture à plat sur le sol ou une culture en position verticale ou sensiblement verticale pour acclimater la plante. A cet effet, selon l'invention, un support de culture a été conçu, ce support de culture est représenté à la figure 4. Il est constitué d'un chevalet 120 présentant au moins une et de préférence deux parois inclinées 12 articulées à leur sommet. Chacune des parois 12 est constituée par un grillage rigide fixé sur un cadre 13 ou par des traverses. Les deux cadres sont réunis à leur sommet par une articulation. Au-dessus de l'articulation sont montés des supports 14 pour les conduites d'alimentation en liquide nutritifs. L'intérêt de la culture dans les paniers fixes sur des chevalets 15 articulés est que ceux-ci, une fois repliés, servent au transport des paniers jusqu'au lieu de mise en place
La présente invention concerne une paroi végétalisée destinée à être posée sur un mur de construction.La paroi végétalisée selon l'invention comprend un ou plusieurs supports fixés au mur ou à distance de celui-ci pour ménager une lame d'air.La paroi végétalisée selon l'invention se caractérise essentiellement en ce que le ou les supports reçoivent une pluralité de paniers fermés à mailles ouvertes dans lequel est logé le substrat sur lequel la ou les plantes sont cultivées avant mise en place sur le ou les supports.De préférence, les paniers sont de forme parallélépipédiques.
Revendications: 1) Paroi végétalisée comprenant des supports disposés sur ou à distance un mur à recouvrir pour ménager une lame d'air, les dits supports juxtaposés couvrant la surface du mur à végétaliser et étant doté d'un système d'irrigation intégrée d'un substrat qui reçoit les végétaux caractérisée en ce que les supports reçoivent une pluralité de paniers à mailles ouvertes dans lesquels est logé le substrat qui reçoit la ou les plantes en culture avant mise en place sur le ou les supports. 2) Paroi végétalisée selon la 1 caractérisée en ce que les paniers sont juxtaposés et superposés sur plusieurs rangs. 3) Paroi végétalisée selon la 1 caractérisée en ce que chaque panier a une forme parallélépipédique avec une face arrière (1) fixe, des faces latérales (2) des faces supérieure (7) et inférieure (3) et une porte frontale (4) pour permettre la mise en place du substrat des plantes. 4) Paroi végétalisée selon la 1 et l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce chaque panier comprend une face supérieure (7) conformée en creux pour le passage du conduit d'alimentation en liquide nutritifs. 5) Paroi végétalisée selon la 1 et l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la face inférieure transversale du panier est conformée en pointe tronquée avec deux portions (8) inclinées vers l'axe médian longitudinal et une partie médiane (9) horizontale. 6) Paroi végétalisée selon la 1 et l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que chaque panier est constitué par assemblage entre eux de fils métalliques horizontaux et verticaux ménageant des mailles ouvertes. 7) Paroi végétalisée selon l'une quelconque des 5 précédentes caractérisée en ce que chaque panier est doté d'un dispositif d'accrochage. 8) Paroi végétalisée selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs paniers et en ce que chaque panier peut être cultivé sur un chevalet présentant au moins une paroi support inclinée, le dit chevalet (120) pouvant servir au transport des paniers jusqu'à leur lieu de mise en place.
A,E
A01,E04
A01G,E04F
A01G 9,E04F 13
A01G 9/02,E04F 13/07
FR2889904
A1
CADRES AVEC LEDS SUR CIRCUIT IMPRIME
20,070,223
S1JR CIRCUIT IMPRIME L'on connaît différents types de cadres chacun fabriqué, adapté, agencé en accord avec chaque représentation, qu'elle soit picturale ou autre, telle sur toile ou papier, bois, métal, pour sculpture, gravure, images, photos, objets divers, croquis, animaux, affiches, plantes, etc. Le domaine technique selon l'invention est celui de l'encadrement de loisirs et décoration. Ces représentations en tout genre, sont pratiquement toujours montées et disposées dans différents styles de cadres ou d'encadrements, avec toutes sortes et toutes formes de baguette, ou de nombreux types de moulures, en différents matériaux, tel que le bois, métal, plastiques, et autres, non limitatif, ces moulures en nombre presque infini sont sans cesse renouvelées. Beaucoup d'éléments sont ensuite apportées tels que passe partout, marielouise, papiers rigides, buvard, de soie, vergé, bristol, carton neutre, cristal, film acétate, contrecollés, parchemin, passe partout, pour donner de la vigueur à la représentation, de l'esprit, du charme, des effets en trompe l'oeil, des accords de couleur avec le sujet, de la richesse, du style, de l'évocation, etc. Cependant tous ces cadres ne portent ou ne comportent que des éléments statiques passifs sans action ni mise en scène, voire mise en jeu quelconque, sous une forme dynamique comme un moulin à vent, des variations, des processus, ou autre corps ou sujet en action ou en mouvement. Seules, certaines réalisations Asiatiques présentent des montages à leds, mais elles sont 25 réalisées par wrapping, technique très ancienne, fruste, et pleine de défauts quand aux contacts. Mais quand il s'agit de motifs lumineux avec chemin électrique figé, on ne peut trouver de réalisations part le fait du cadre, mince, de la technique d'encadrement, châssis, tournettes, de la 30 technique employée pour la réalisation intégrée à l'épaisseur de la feuillure, câblage, et à cause du choix technique, circuit, de la taille des nombreux composants, non profilés, du mode de réglage. Il y a aussi la limitation des connaissances du milieu de l'encadrement sur ce qui touche au secteur de la recherche, des applications nouvelles, de la basse tension, et l'absence de motivation d'une démarche nouvelle pour un produit innovant, à nature longue et complexe, pouvant générer de gros risques. En effet, s'il s'agit d'avoir assez de maîtrise, ceci dans plusieurs domaines pour se lancer dans ces réalisations, il faut en outre, surtout posséder un caractère extrêmement inventif, disponible et volontaire, persévérant, ce qui n'est pas aussi répandu qu'on veut bien le dire. S'il faut ajouter les divers systèmes de contrôle et de modulation par semiconducteurs, si compliqués à mettre en oeuvre, sur un sujet aussi vulgaire que les leds pour le développement de nouvelles applications, outre les coûts excessifs, exorbitants des dizaines de circuits d'essais avec 4 5 leurs cadre et composants, et appliquer et opter pour des choix technologiques définitifs, il n'y a à l'heure actuelle, aucune démarche ou réalisation présente, ni dans ce sens, ni dans cette voie. Les cadres selon l'invention visent à remédier à cet état de l'art, et apporter des solutions techniques pour réaliser des présentoirs ou cadres à motifs électriques lumineux dynamiques, en faisant usage de nouveaux éléments techniques et électroniques particuliers placés dans ce cadre. Il s'agit en effet de pouvoir visualiser des motifs ou des symboles à base de leds, lesquels sont montés sur un circuit imprimé disposé dans tout l'espace interne d'un cadre, soit la feuillure intégrale, réglé par un autre circuit indépendant de commande de défilement ou réglage variable. 15 20 40 2889904 2 La technologie selon l'invention pour cette visualisation des leds consiste d'abord disposer ces leds ou diodes électroluminescentes sur un circuit imprimé, gravé selon un tracé spécial, pour une connexion de leds en série par 5 et multiples, circuit de type époxy 16/10 simple face (18) Le coté visible époxy est masqué par un revêtement valorisant, tel que de base textile, ou de peinture ou autre film plastifié, à système décoratif ou décorations diverses, avec épaisseur très limitée. Toutes les leds de signalisation sont connectées par soudure, au travers de ce revêtement et de l'époxy, par passages traversants, de l'autre coté du circuit, sur la face gravée coté cuivre. Ce type de présentation apparemment anodine nécessite cependant une absence de conducttion électrique du cadre avec tout élément conducteur du circuit, particulièrement sur le pourtour de celui-ci, du fait de baguettes conductrices, ou des parties supérieures avec l'étamage. Si le cuivre inutile est retiré par attaque au perchlorure au niveau des canaux, lors de la fabrication du circuit, il n'en reste pas moins présent au niveau des bords, pour les variations de dimension selon différents formats de présentation, ceci parce que gravé à l'anglaise. Il faut donc que le cuivre du circuit imprimé soit ôté en partie au niveau de son contour, il est donc éliminé par grattage ou fraisage sur les cotés, ou autre procédé, soit 5 mm environ, puis étamé et vernis avant la pose définitive sur le méplat dans la feuillure ou il sera maintenu par des entretoises ou autres tasseaux en bois, plastique, métal, et collés agrafés et vissés dans la feuillure. On connaît l'importance de la face avant dans la présentation du sujet illuminé par le fragile équilibre de l'harmonisation des couleurs, incluant l'aspect et le style des matériaux employés. De nombreux tests ont montrés que la peinture de la face époxy du circuit était compliquée et nécéssitait du matériel important outre une phase de recuit indispensable pour une tenue dans le temps, et les nombreux autres agents plus ou moins permanents tels que traces de doigts, humidité, poussières, projections de toutes sortes, plus les ultra violets dégradants. La face avant visible du cadre (33) n'est donc pas forcément peinte, mais plutôt réalisée en tissu tel que de feutrine (17), velours, de joint souple, disposée à froid dans un milieu semi humide. Cette plaque ou face avant visible ainsi confectionnée, et dont le circuit sur l'autre face a été préalablement gravée et étamée, est mise à sécher sous presse pendant plusieurs jours.. Une fois la feutrine collée et séchée sur le support, on perce le circuit pour le passage des pattes des leds, par exemple pour 40 leds, il y aura 80 trous à réaliser, le circuit ne comportant pas d'autre passage que ces pattes de leds traversantes, et la feutrine retenue aura une teinte qui devra être en rapport avec la teinte de baguette employée, et celle des leds allumées pour le cadre final. Du fait de l'observation des règles minimales de sécurité électrique, et constatant que les leds ayant une hauteur de 6 mm et plus, il faut s'assurer que les bords du cadre soient suffisamment haut (39) pour leur garantir une protection contre les chocs, si elles sont montées à découvert. Dans le cas de leds non protégées, donc découvertes, ces chocs d'origine mécanique peuvent soit arracher les leds, soit mettre à nu les électrodes de celles-ci ou une partie du circuit, soit même arracher une partie du circuit, et provoquer en conséquence des courts circuits et des électrocutions rendus possibles par mises de ces parties sous tension en contact avec la terre. Les circuits sont tous équipés de fusibles réarmables, et de coupe circuit disjoncteur à lame plus thermo-fusible série. Le disjoncteur thermique est soudé à cheval entre le secteur A positif et l'alimentation périphérique centrale B positive, il s'ouvre vers 65 C, et se réenclenche à 25 C. Les dimensions, hauteurs des baguettes ou bords avancés du cadre au niveau de l'extrémité des leds, devront être supérieures à celles des leds de plusieurs millimètres afin de les protéger des chocs frontaux, ceci quelque soit le type de cadre employé, la forme ou la disposition de ces leds, rondes, carrées, hémisphériques, cercle, surépaisseur, etc, étant toujours à prendre en compte. Le circuit à leds ou circuit fille (1) ou secondaire, forme le circuit d'application, il est en relation avec un circuit de commande indépendant qui est le circuit mère (2) ou principal, l'apport de courant ou connexion au circuit fille étant assuré par des contacts à pression, tels que des (11) ressorts coniques, compression extension, tiges fouets flexibles, etc. Les dernières leds (9) du motif (25), ou périphérique devront toujours se trouver à égale distance des bords du cadre (3) haut ou bas, ou sur les cotés, donc laissant un champ ou surface minimum avec les bords du cadre, surface équilibrée et égalitaire de tous cotés. (26, 36). Sur tous les cadres objet de l'invention, la moulure au niveau de sa face arrière, porte au milieu de sa partie basse, une rainure ou saillie verticale (30) de section rectangulaire 3x6 mm pour le passage des fils d'arrivée de courant, (29) fixés sur la plaque métal (19) de fermeture du cadre. Le circuit à leds, construit en tant que sous ensemble indépendant physiquement du système 2 0 de commande, fait qu'il peut être monté en divers endroits, et présenté encadré de deux manières; A) placé dans la feuillure d'un cadre ouvert, donc avec leds non protégées B) placé dans la feuillure d'un cadre fermé, donc avec leds protégées tout en conservant la même possibilité d'être retiré pour être remplacé, réparé, modifié ou récupéré. A) Cadre avec leds non protégées Le cadre à leds non protégées est la réalisation la plus facile du fait de l'extrême rapidité de sa mise en place, mais en ayant déjà effectué toutes les taches précédemment citées. Il faut cependant avoir défini les différentes dimensions de la face avant visible et du cadre pour utiliser normalement les feuillures et les méplats, avec les divers modes de fixation possibles Ce genre de cadre mérite beaucoup de soins, de par le fait que sa face avant formée de leds disposées à découvert sur un plan, lequel plan est revêtu de feutrine fragile, est non protégé. Description Le cadre bois (3) dispose d'une petite feuillure (4) à angle droit avec méplat de 7mm suffisante pour loger le circuit imprimé fille, les éléments de maintient et le circuit de commande placé au dessus du circuit fille, avec un jeu satisfaisant pour le débattement correcte des ressorts de contacts (11) Ce circuit de commande est maintenu par une plaque métallique dissipatrice assurant la fermeture. le montage à l'intérieur du cadre selon l'invention est le suivant A) sur le méplat (38) coté intérieur cadre, est disposé le circuit imprimé, leds vers l'extérieur ou la face avant, il est rentré par la face arrière, il est bloqué en profondeur, la feutrine jouant un rôle de tampon ou joint souple B) cales ou des taquets (37) de blocage horizontal ou transversal, placés sous des entretoises partielles, soit entre le bord du circuit imprimé et la feuillure, de l'épaisseur du circuit, genre allumette, pour rattrapage de jeu ou pour centrage C) entretoises partielles (28) de blocage, une minimum par coté en cas d'entretoises centimétriques, pour maintient définitif du circuit, sur le plan vertical et horizontal. 35 40 45 50 55 Il faut donc que la profondeur minimum de la feuillure corresponde à l'épaisseur cumulée des éléments suivants, pour pouvoir créer une chambre arrière a) du revêtement feutrine (0.3 mm) (17) b) du circuit imprimé (16/10 mm) (1) c) de l'étamage (0.2mm) (40) d) du coupe circuit à lames (6 mm) (27) Nota: les pattes traversantes des leds sont coupées au raz de leur soudure, et devront être profilées dans l'épaisseur du disjoncteur thermique coupe circuit Au total, on arrive, à une épaisseur globale approchant les 8 mm pour une profondeur classique sur le marché de 9 mm pour la plupart des baguettes, soit 90 % de la production, la plupart des équipements de fabrication étant réalisée pour cette dimension standard. Il s'agit donc selon l'invention de placer un circuit imprimé à leds, avec leds connectées en série de 5 et multiples de 5, muni de ses composants tel décrit dessus, dans une feuillure classique isolante, sans en enfreindre les cotes, mais au contraire les utiliser pleinement sans dépassement. Une fois que le circuit à leds est fixé, une plaque de fermeture métal vient à être apposée puis vissée au dos du cadre, pour fermer la face arrière, assurer les connections par pression, sur 2 5 le circuit fille et empêcher toute intrusion qui pourrait atteindre et abîmer son contenu intérieur. Par ailleurs, cette plaque étant disposée, elle crée une chambre fermée, ou il ne faut pas qu' un court circuit vienne à se produire du fait de l'exiguïté de l'espace entre le circuit imprimé fille et le circuit imprimé mère, ou entre le circuit imprimé fille et la plaque, du fait des dimensions hors tout trop importantes des éléments électriques, tels, selon total du tableau ci dessus. Cet espace exiguë crée entre le circuit étamé et la plaque métallique dissipatrice constitue une chambre ou un volume qui doit être suffisamment grand pour que puisse se faire la circulation et l'évacuation de l'air chaud provenant des différentes endroits du circuit. Ce volume ou chambre doit permettre d'évacuer. 4 0 1 chaleur rayonnante résiduelle des leds situées en face avant 2 chaleur du à la conduction des pattes de leds soudées sur le cuivre 3 chaleur répartie sur l'étamage en faisant effet radiateur 4 chaleur des éléments résistais du circuit de commande 4 5 5 chaleur directe du semi conducteur fixé contre la plaque dissipatrice 6 chaleur de la plaque qui rediffuse vers l'intérieur dissipation semi conducteur En conséquence de cette chaleur, la plaque dissipatrice est percée de deux rangées d'orifices haut et bas (24,23) pour créer une convection interne avec évacuation naturelle de l'air chaud. A la rangée du bas, avec orifices d'entrée d'air frais B la rangée du haut, avec orifices de sortie d'air chaud Si cette convection naturelle est insuffisante, elle peut être améliorée et renforcée par l'adjonction d'un petit ventilateur extra plat 12-24 VCC avec sonde thermique, fixé sur la plaque dissipatrice, en soufflant par le bas, et en expulsant l'air chaud par le haut de la chambre arrière. 15 20 35 55 Le circuit imprimé monté dans le cadre outre des leds montées en série de 5 et une face avant recouverte de feutrine ou décor, et qu'il soit un sous ensemble d'un système de commande, possède aussi la particularité d'avoir deux secteurs de connexion opposés de part et d'autre du motif, coté étamé, délimitant les zones de mises sous tension des diodes, et sont matérialisées par des tracés verticaux de séparation des secteurs, ou des emplacements de contacts opposés. L'alimentation électrique sur le tracé du motif placé au centre, est délimitée sur le circuit imprimé, par au moins au moins 2 grands secteurs munis de traits verticaux 1/ le secteur gauche A étant destiné à une connexion par ressorts à pression au positif 2/ le secteur de droite C étant destinée à une connexion par ressorts à pression au négatif 3/ le secteur central B de transfert de la partie gauche A, étant assuré par un fusible thermique sur l'arrivé du positif 4/ un secteur B' complémentaire pour placement de leds terminant une série de 5 Le mode de réglage consiste en un potentiomètre P160 BM (10) ou un rotocontacteur 417 fixé (12) maintenu par son circuit de commande fixé et traversant la plaque dissipatrice, pour le système de commande interne, ou en boîtier avec liaison filaire pour commande externe, avec un potentiomètre à axe, mais toujours avec, sur la plaque dissipatrice vissée au cadre, le régulateur de tension variable LM 317 T (8). B) Cadre avec leds protégées. Le circuit imprimé à leds tel qu'il est agencé, permet une nouvelle présentation, le motif pouvant rester le même, mais pour être exposé à l'arrière d'une plaque transparente de protection, pour former un cadre fermé avec leds protégées à l'intérieur, selon l'invention. Cette plaque est épaisse pour éviter toute flexion qui nuirait au cadre, elle peut être soit en verre, (7), pvc, méthacrylate, Plexiglas, Altuglas, etc. Le processus de préparation du circuit à leds est le même que celui décrit précédemment On veillera à loger tous les ensembles décrits dans une feuillure de profondeur raisonnable afin de ne pas donner une trop grande épaisseur qui pourrait être néfaste pour un tel tableau de petite taille, et en limitant également le poids. L'invention d'un tel cadre avec son montage procure de nombreux avantages 1 les leds sont protégées des doigts, des chutes, des chocs 2 limitation des infra rouges par transparent filtrant 3 impossibilité de chocs électriques 4 5 4 protection totale du revêtement sur époxy, feutrine, peinture, etc. aspect plus solide du cadre avec davantage de place 6 protections diverses renforcées Description Le cadre dispose d'une feuillure profonde à angle doit avec le méplat, et elle doit être assez importante pour loger tous les éléments superposés, d'où une feuillure de plus de 10 mm, soit en pratique environ 30 mm minimum. L'extrémité coté visible comporte un méplat classique de 7 mm de large environ, d'épaisseur entre 3 et 7 mm. La moulure selon l'invention est du 35 x 20 mm. les entretoises ou tasseaux ou cales d'épaisseur constituent les éléments fondamentaux, uniques et indispensables selon l'invention, au montage des cadres à leds protégées. 15 20 25 30 35 55 le montage à l'intérieur du cadre selon l'invention est le suivant: A) sur le méplat coté intérieur du cadre, est disposé le transparent sur toute la surface ou évidement intérieur du cadre, dans la feuillure de la face avant il est rentré par l'ouverture que procure l'arrière du cadre, il est donc disposé par la face arrière. B) entretoises d'angle (44) ou carrés, rectangles d'angle, agrafées en partie haute, disposées dans les angles pour espacement des extrémités (petits cotés) du circuit à leds, de dimension 10x5, ou 10x8, ou autres dimensions, et limitée à la hauteur et l'épaisseur interne de la feuillure, ou aussi des carrés d'angle plus grands, de 25 x 25 mm pour un meilleur placage et maintient du transparent, d'épaisseur limitée à celle de l'évidement de la feuillure, soit de 5 à 10 mm, posées aux quatres coins dans les angles sur petits cotés, pour maintient et blocage du transparent sur le méplat avec les entretoises basses. Ces entretoises d'angle ont aussi pour rôle d'empêcher le glissement ou déplacement du circuit imprimé bloquant les espaces d'aération haut ou bas, outre diverses possibilités de déconnexion et de court-circuit. C) entretoises longitudinales pour le maintient vertical et horizontal du circuit imprimé lequel est donc enserré disposé entre ces entretoises, leds avec feutrine joint souple placées coté transparent, la partie circuit étamé, étant à l'opposé vers l'arrière cadre. Elles ont la même longueur que celle du circuit imprimé, mais il faut distinguer - les entretoises basses ou inférieures (5) - les entretoises hautes ou supérieures (6) Seule leur hauteur les différencie, elle est de: mm pour les basses, protection interne d'épaisseur des leds, selon hauteur sachant qu' il faut entre 3 à 4 mm au dessus de celles-ci pour protection et aération correcte 13 à 15 mm environ, pour les hautes, pour un bon agrafage ou cloutage D) entretoises de centre ou milieu, (43) pouvant être placées au centre des petits cotés sur feuillure, pour complément de maintien du transparent, blocage circuit, placées milieu des parties hautes et basses de la face avant, parties ayant rôle d'assurer la convection de la chambre avant. Ces entretoises de centre sont agrafées en partie haute au dessus du circuit imprimé Cette face avant, si elle est en plastique peut subir une contrainte telle que pression, choc, et il faut renforcer son maintient. Ces entretoises de centre ou milieu sont aussi un complément de blocage tangentielle ou au niveau horizontal du circuit imprimé. Ces entretoises de centre, placées au milieu des espaces d'aération et d'ouverture peuvent créer un frein et une diminution sensible au flux d'air ascendant, circulant de ce fait entre au moins deux entretoises de centre en bas, et de centre en haut Ces éléments mobiles que sont les entretoises et le transparent, forment la partie essentielle et fondamentale du système de montage du circuit à leds dans la feuillure, la profondeur de celle-ci devant être de plusieurs dizaines de millimètres (42), les entretoises longitudinales sont faites d'une seule pièce, les entretoises et cales décrites peuvent être aussi en petits profilés métalliques creux. L'épaisseur de ces entretoises longitudinales est fonction du rattrapage de l'aplomb au niveau du bord du méplat, soit une épaisseur de 4 à 10 mm et plus, ici 7 mm, le matériau de ces entretoises est de préférence solide et léger, de type ramin, pin, balsa, etc, mais de façon à ne pas être écrasé lors des opérations d'agrafages, les montages sur moulures aluminium étant assuré en profilés creux par emboîtage dans rails, maintient par vissage, ressorts plats, selon le procédé de montage décrit. Les entretoises basses sont collées sur leur coté à la feuillure, tandis que les autres, sont plutôt agrafées, clouées, dans leur partie haute, très exceptionnellement collées. Les entretoises bases de même que celles d'angle et centre, prennent appui et maintiennent ensemble en sandwich la face transparente contre le méplat, et bloquent de ce fait tout mouvement d'enfoncement ou d'expulsion de la face avant transparente du cadre. Les entretoises longitudinales, une fois le circuit à leds disposé, sont de la même dimension que l'ouverture arrière du cadre moins les épaisseurs des entretoises d'angle, et les jeux de 1/10. Les entretoises longitudinales peuvent également avoir des formes ajourées, et rainurées, de nature poreuse, de façon à pouvoir évacuer le surplus d'air chaud sur le pourtour du circuit non jointif, vers la chambre arrière, surface et vitesse étant prépondérantes dans le choix d'un montage. Les entretoises longitudinales supérieures sont invisibles de l'extérieur, ce qui permet en conséquence de les agrafer pour maintenir fermement et bloquer en totalité tout l'ensemble empilé depuis la face avant transparente jusqu'au circuit, en assurant ainsi tous les rattrapages de jeu qui auraient pu se produire lors du montage, agrafage effectué avant durcissement du collage. Les entretoises longitudinales hautes et basses maintiennent donc le circuit en sandwich, les entretoises supérieures sont placées longitudinalement sur les bords du circuit coté étamé (40) de la même manière que les entretoises inférieures, soit le sens de longueur du circuit Les entretoises supérieures devant se trouver en deçà de la zone de fermeture du cadre par la plaque métallique prévue, auront une hauteur réduite en conséquence, par rapport à la base que constitue le circuit étamé. L'empilement de ces entretoises longitudinales, de la même longueur que celle du circuit, a un effet de cascade 1 / la première maintient le transparent en fond de feuillure et supporte le circuit à leds 2 / la seconde bloque verticalement le circuit, supprime les jeux, maintient confinée la première entretoise plus le transparent de la même manière Les entretoises basses de même couleur que la feutrine sont disposées et collées sur les deux grands cotés de la feuillure, pour absence de trace sur leur flanc, et donner un aspect net et propre, avec la possibilité d'un léger filet de colle sur le pourtour du transparent, des deux cotés de celui-ci. Ce cadre à leds protégées, par sa construction, se divise en 2 chambres communicantes de part et d'autre d'un circuit imprimé central non jointif, et par le jeu des entretoises d'angle. 1) le volume créé entre le transparent et la feutrine est appelé chambre avant (31) ou basse 2) le volume créé entre la gravure et la plaque est appelé chambre arrière (32) ou haute La ventilation nécessaire du circuit et du cadre Quoique l'emballement électro-thermique du circuit soit impossible de part les systèmes de limitation électroniques et mécaniques utilisés, l'évacuation thermique reste cependant une nécessité au regard des normes, et se trouver en dessous des maxima., notamment pour les séries d'appareils qui sont faits soit en bois, soit en thermo-formés, ou autres matières cellulosique ou organique. L'évacuation calorique d'un circuit, dont le total des leds montées varie de 5 à 500, est donc obligatoire, et doit être impérativement prévue, calculée et appliquée dans la construction. 15 35 40 2889904 8 Sur le plan pratique, selon l'invention, c'est en pratiquant un espace minimum d'environ 1,5 mm en bas et en haut du circuit, mais en fait de l'épaisseur de l'entretoise d'angle donc de rattrapage de l'épaisseur feuillure, soit 7 mm sur largeur libre du circuit, 8 cm, moins entretoise de centre, que l'on créera un mouvement d'air ascendant, d'une extrémité à l'autre du circuit vertical, coté visible. Cette convection entre bas et haut du circuit imprimé sur le coté portant les leds, doit être assurée naturellement autant que possible, en cas d'insuffisance, complétée mécaniquement. Si l'obligation d'aérations complémentaires se fait indispensable, elles seront réalisées sur les cotés du cadre, au travers des entretoises hautes et basses longitudinales celles-ci ne pouvant être éliminées, mais utilisées et montées partiellement, sans nuire au décor et volume de chambre avant.. Les entretoises longitudinales pourront être aménagées pour améliorer l'aération avec des orifices traversants complémentaires (45), puisque celles-ci occupent presque toute la surface des cotés ou elles sont placées, en ouvertures débouchant sur tous les cotés, mais toujours conservant l'espace minimal du bas et du haut pour le passage du flux du bas vers le haut, aux extrémités du circuit imprimé, pour convection et échappement de l'air chaud vers la chambre arrière du cadre Ces ouvertures débouchant au travers de la moulure vers l'extérieur sont masquées par une petite grille (34) de protection ajourée, groupe d'orifices ou ouvertures illimitées, avec différents diamètres, pouvant déboucher sur tous les cotés du cadre, à cheval sur le circuit entre les chambres Les quatres entretoises d'angle, disposées dans les angles petits cotés, ont plusieurs fonctions 1) maintenir bloqué la face avant transparente dans la feuillure 2) maintenir bloqué les entretoises longitudinales basses et hautes 3) maintenir bloqué le circuit imprimé , plan horizontal 4) procurer une distance d'aération égale à leur épaisseur Ces entretoises d'angle qui sont les mêmes à chaque extrémité, bloquent les longitudinales basses et hautes, de même que le circuit imprimé qui pourrait venir à bouger dans le sens horizontal pouvant bloquer ou occulter de ce fait les espaces d'aération et de circulation d'air bas ou haut, par simple glissement et cisaillement. Les entretoises d'angle assurent seules les espaces de convection, d'évacuation de la chaleur 40 de la chambre avant ou sont disposé les leds. Elles sont disposées aux quatres coins de la feuillure, sur les petits cotés, et peuvent être complétées par des entretoises de centre ou de milieu. Ces entretoises d'angle et de milieu, donc des petits cotés, déterminent et délimitent les flux d' air en fonction des dimensions des passages et le type de convection, en conséquence, il faut distinguer: 1) 1' espaced'aération bas avec entrée d'air frais (15), en provenance de la chambre arrière 2) l' espace d'aération haut avec sortie d'air chaud (14), en direction de le chambre arrière Ceci procurant de fait, deux espaces rectangulaires d'égales dimensions par le rattrapage de l'épaisseur de la feuillure, matérialisé par l'épaisseur des entretoises d'angles, d'autre part, de part la longueur du circuit non jointif des petits cotés du cadre, arrêté à ce niveau des entretoises d'angle. Ces entretoises d'angles et ou de milieu créent donc un espace propice à la circulation de l'air entre le bas et le haut du circuit coté leds, donc ascendant avec un cadre en position verticale.. 15 30 35 50 De la chambre avant, ce flux d'air chaud sortant et passant dans la chambre arrière, augmente sa charge calorique par son mélange à l'air chaud déjà présent dans la chambre arrière, provoqué par la face arrière du circuit imprimé. plus celle du régulateur. et doit pouvoir être évacué très librement sans contraintes, par suffisamment d'orifices placés sur la rangée haute de la plaque dissipatrice. Le volume de la chambre arrière doit être suffisant pour que puisse se faire normalement par les rangées d'orifices haut (24), et bas (23), A) la sortie de l'air chaud venant de la chambre avant, vers celle constituée par la rangée d'orifices hauts (24) complété à l'air chaud propre généré dans la chambre arrière B) l'entre de l'air froid venant de l'extérieur, passant par la chambre arrière ou il divisé entre la partie restant dans cette chambre, et celle allant dans la chambre avant. Le volume arrière ou chambre arrière doit donc permettre: 1 la circulation haute de l'air chaud sortant de l'avant (31) vers la face arrière (32) 2 la pose du circuit de commande, avec organes de connexion par ressorts 3 la pose de la plaque dissipatrice 2 0 4 la pose du régulateur de tension la convection interne de la plaque dissipatrice 6 la circulation basse de l'air froid entrant de l'arrière (32) vers la face l'avant (31) Cet air chaud venant de la chambre avant, doit être évacué par la face arrière du cadre, et transite donc dans le haut de cette chambre arrière, par le haut du circuit, par l'ouverture au niveau des entretoises d'angle, ou il est alors en contact avec le nouvel air chaud dans la chambre arrière. Cet air chaud de la chambre arrière est provoqué par le rayonnement des leds en face avant pattes conductrices (80 minimum) soudées au cuivre étamé faisant radiateur, les composants passifs du circuit de commande, le composant actif semi-conducteur du circuit, ici le régulateur fixé sur la plaque dissipatrice de fermeture, vers l'intérieur du cadre, plaque dissipatrice elle même rediffusant vers l'intérieur de la chambre arrière pour ce qui concerne le semi conducteur et infra rouge circuit. Dans de telles conditions et pour un fonctionnement du système selon une caractéristique résistive de puissance, les espaces d'évacuation et de transition par chambre au niveau des carrés d'angle et des rangées d'orifices d'évacuation, ont toutes leur importance, le nombre d'orifices et de 4 0 procédés d'évacuation si nécessaire vers l'extérieur, ne doit pas être limité, en nombre ou en forme. Cet air chaud peut donc être évacué par ouvertures supplémentaires sur la plaque métal ou par ventilateur de complément extra plat de 12-24 VCC, avec sonde, mais garantissant le sens de l'air ascendant du coté du circuit portant les leds, au besoin en créant un conduit de soufflage ou d'extraction dédié à la chambre avant, par dérivation de la ventilation générale ou en prise directe. Selon l'invention, si une forte élévation thermique est à prévoir, de part le nombres de leds montées, on choisira des baguettes métallique, de type profilé aluminium anodisé laqué, mais avec feuillure large, rails, attaches métalliques, pour accroître la dissipation par conduction, convection et limiter la montée en température de l'ensemble, mais hors possibilité de contact ou court circuit. Si la baguette utilisée est en bois ou thermoformé, elle devra être quand même assez large soit supérieure à 5 mm, idéalement de 20 mm, pour le logement des vis traversants les butées de caoutchouc pour fixation de la plaque métallique au dos du cadre garantissant un espace minimum pour convection au cas ou celui-ci serait suspendu à un mur, outre la protection de la face arrière de la plaque métallique avec son anodisation, les organes de réglage et les cornières. 30 50 Ces butées (20) d'épaisseur et protection ne doivent pas déborder de la plaque ou du format arrière du cadre, elles sont maintenues dans la moulure par vis à bois ou à tôle (21) de dimensions, 2.9x13 3.5x20, traitées et indésserables, elles prennent en sandwich la plaque métal avec le bois ou profilé. Si la baguette utilisée est un profilé métallique, tel aluminium, la largeur minimum devra être supérieure à 5 mm pour fixation des pattes équerres disposées à l'intérieur des baguettes sur rails, et vissage de la plaque métal par vis type M3/M4/M5, indéssérables (22) et toujours montées avec butées pour garantir le passage de la convection de l'air le long de la plaque, et l'évacuation par les orifices d'échappement haut, et protection efficace de la face arrière contre tous les chocs. Enfin le réglage traditionnel, par potentiomètre P160 BM et molette D 24 (16) de réglage peut être déplacée de la face arrière vers un boîtier de commande externe, ou de même également, un autre potentiomètre avec axe peut être disposé, avec bouton cylindrique, ou un commutateur rotatif 417 ou Lorlin, le régulateur est toujours fixé sur la plaque dissipatrice vers l'intérieur cadre Le cadre avec la vitre de face avant comporte de nombreux avantages énumérés, mais il a un très gros inconvénient consistant en une dissipation thermique délicate à assurer, qui peut cependant être beaucoup améliorée par agrandissement de la surface du circuit imprimé pour en augmenter la dissipation interne, de même que le fait d'utiliser des baguettes métalliques trés dissipatrices. Si la température interne devient trop élevée dans la chambre avant, au risque d'endommager la feutrine, celle-ci est alors remplacée par de la peinture résistant à la température, recuite et qui ne risque ni de bouger en taille, ni de se transformer en surface, ni même de s'enflammer. Dans ces conditions, le circuit imprimé à leds une fois bloqué et fixé, pourra être connecté en pression par les ressorts du circuit de commande lequel est vissé à la plaque dissipatrice, coté interne, à distance et position adéquate, de part et d'autre du motif à alimenter, sans court circuit. Le cadre à leds protégées ainsi fermé, se présente sous la forme d'une boite pratiquement hermétique, à la protection efficace contre toutes les agressions externes, sauf celles des liquides. Selon l'invention, il s'agit des nouvelles applications à l'encadrement et à la décoration, pour des cadres munis de circuits imprimés à leds en série de cinq et multiples, comportant un régulateur de tension variable, monté sur un circuit de commande indépendant du circuit à leds, lequel est fixé sur une plaque dissipatrice faisant office de fermeture de face arrière et suspente d'un cadre. 4 0 Ce circuit imprimé à leds fixé dans la feuillure du cadre, est connecté avec le circuit de commande par des contacts à ressorts, ce circuit de commande se trouvant fixé sur une plaque métallique dissipatrice, coté intérieur, laquelle faisant office de fermeture du cadre, celle-ci étant par ailleurs munies de deux cornières verticales (13) préfixées pour fixation de pieds verticaux Le cadre à leds non protégées par une face transparente, est d'un aspect plus fin, d'une approche plus conviviale, son utilisation demande plus de précautions contre les chocs, et sa dissipation est nettement supérieure, il ne risque pas la surchauffe, sa face en feutrine naturelle, à nu, dégage un intense effet de douceur et de beauté qui s'accorde à tous les environnements. Le cadre à leds protégées par une face avant transparente, possède de multiples avantages et particulièrement celui d'une protection totale des leds, du décor, du circuit imprimé, également avec l'éloignement du circuit à leds rayonnant, par filtrage et arrêt des infra rouges. Il est parfaitement adapté à des représentations de motifs, symboles dans des atmosphères tempérées voire froides, ou un environnement chargé ou bruyant nécessitant une protection et une longévité accrues, outre une sécurité renforcée. 20 25 30 35 55 La figure 1 représente vue en coupe d'une moulure avec entretoises basses et haute, la face transparente, le circuit imprimé, la plaque dissipatrice, la butée de maintient et protection d'un cadre à leds protégées la figure 2 représente vue de face, le tableau avec circuit imprimé, face feutrine avec motif à leds en série, les entretoises longitudinales haute, d'angle, de milieu, les cales, et bords dégagés du circuit sur son pourtour, cadre à leds protégées La figure 3 représente le cadre vue de derrière, en coupe, avec cales, entretoises, rainure rectangulaire, fils amenées de courant, circuit étamé, cadre à leds non protégées La figure 4 représente le cadre vue en coupe verticale de coté, avec le circuit de commande, la plaque dissipatrice, la chambre avant, la chambre arrière, les connexions, les butées, la moulure avec méplat et feuillure profonde, les entretoises multiples, cadre à leds non protégées. N dessin Désignation Planches 1 circuit imprimé à leds fille ou secondaire 1.2.4 2 circuit de commande mère ou principal 4 3 cadre bois ou thermoformé ou profilé métal ou plastique 1.2.3.4 4 feuillure interne du cadre 1.2 entretoise basse inférieure collée 1.4 6 entretoise haute supérieure cloutée agrafée collée 1.2.4 7 vitre transparent méthacrylate pvc Plexiglas 1.4 8 régulateur de tension ajustable LM317T 4 9 leds montées en série de 5 et multiples de 5 2 potentiomètre plat sans axe P160 BM radiohm 4 11 ressorts coniques de contact positif et négatif 4 12 commutateur 417 rotatif 0 13 cornières verticales préfixées 4 14 espace aération haut sortie air chaud 3 espace aération bas entrée d'air frais 3 16 molette de réglage D 24 4 17 feutrine revêtement de l'époxy 2 18 époxy circuit brut 16/10 simple face 2 19 plaque métal dissipatrice 3 mm épaisseur 1 butées en caoutchouc pour convection et protection chocs 1.4 21 vis a bois ou à tôle indésserable 1 22 vis métal M3 M4 M5 4 23 orifice d'aération rangée basse sur plaque 4 24 orifice d'aération rangée haute sur plaque 4 motif lumineux symbole 2 26 espacement autour du motif ou du symbole 2 27 disjoncteur thermique bilame Microtherm 4 28 entretoises partielles de blocage 3 29 fils d'amené de courant 3 rainure saillie verticale section rectangulaire 3 31 chambre avant ou de face 4 32 chambre arrière ou haute 4 33 face avant visible du cadre 2 34 cotés du cadre pour aération par grille 3 pattes traversantes des leds 4 36 coté dégagés du circuit imprimé anti court circuit 3 37 cales taquets d'espacement rattrapage de jeu 2.3 38 méplat bords internes feuillure pose transparent 4 39 bords cadre haut protection chocs leds à nu 4 étamage circuit fille ou secondaire 3 41 entretoise inférieure sur longueur circuit à leds 3 42 ventilateur 12-24 VCC extra plat 0 43 entretoise de centre ou de milieu 2 44 entretoises d'angle ou carrées d'angle 2 orifices traversant aération cadre sur cotés 3.4
La présente invention concerne deux types de cadres munie à la fois d'un circuit imprimé (1 à base de leds (9) en série et d'une plaque métallique (19) de fermeture dissipatriceLe circuit est maintenu par entretoises (43,44) partielles, complètes ou d'angles (28) selon montage, les leds étant sur la face avant soit soit à découvert (33), soit protégées par un transparent (7) et il est connecté par un circuit de commande (2) lequel fixé sur une plaque dissipatrice munie d'orifices d'aération (23,24) en faisant fermeture arrière du cadre.les cadres selon l'invention, sont particulièrement destinés à présenter des motifs à base de leds et à assurer leur distribution électrique régulée (10) et sécurité thermique (27)
1) Cadre de décoration, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit imprimé (1) à leds en série (9) maintenu dans une feuillure (4) et une plaque dissipatrice (19) de fermeture portant un circuit de commande (2,8, 10,16), et placée sur la face arrière d' un cadre (3) 2) cadre selon 1, caractérisé en ce que le circuit imprimé est bloqué dan la feuillure par des entretoises (5,6,28,41,43,44) et cales et taquets (37) 3) cadre selon 1, caractérisé en ce que les leds sont montées avec passages traversant un revêtement de feutrine (17) ou de peinture, puis l'époxy (18) avant d'être soudées (35) sur la partie imprimée gravée étamée (40) arrière du circuit 4) cadre selon 1, caractérisé en ce que la partie basse arrière du cadre porte une saillie (30) de type rectangulaire pour le passage des fils d'amenée de courant (29) 5) cadre selon 1, caractérisé en ce que les bords de la face arrière du cadre pour fixation de la plaque dissipatrice sont supérieures à 5 mm 6) cadre selon 1, caractérisé en ce que les bords avancés du cadre (39) ou baguette, ont une hauteur supérieure à celle des leds qu'elles protègent celles-ci des chocs frontaux 7) cadre selon 1, caractérisé en ce que les leds sont protégées par un cadre comportant une protection transparente (7) placée sur le méplat (38) de la feuillure de la face avant (33) et des entretoises longitudinales d'épaisseur pour protection interne de hauteur des leds 8) cadre selon 7, caractérisé en ce que le circuit imprimé est bloqué en longueur par des entretoise d'angle (44) et de centre (43) l'empêchant de glisser et d'occulter les passages d'aération convection 9) cadre selon 7, caractérisé en ce que l'aération des leds de la face avant sous transparent, est assurée par un passage d'air ascendant entre le bas et le haut du circuit prenant naissance entre l'espace d'aération bas (15), entrée de l'air frais, et s'évacuant dans l'espace d'aération haut (14), sortie d'air chaud 10) cadre selon 7, caractérisé en ce qu'il comporte deux chambres (31,32) 4 5 avant et arrière communicantes, de part et d'autre d'in circuit imprimé central 15 35 40
H,A
H05,A47
H05K,A47G
H05K 7,A47G 1
H05K 7/02,A47G 1/00,H05K 7/20
FR2892743
A1
MOYENS D'ASSEMBLAGE DE JAMBE D'APPUI D'ECHAFAUDAGE, JAMBE D'APPUI ET ECHAFAUDAGE COMPRENANT DE TELS MOYENS
20,070,504
La présente invention se rapporte au domaine technique des échafaudages. Par échafaudage , on désigne ici toute construction ou bâti provisoire, fixe ou mobile, facilitant l'accès aux ouvrages et la réalisation de travaux. Sont notamment concernés par la présente invention . - les échafaudages de pied, c'est-à-dire les échafaudages sur plans verticaux destinés aux travaux sur façades et parties en élévation ; - les échafaudages rapides métalliques, en éléments modulaires, parfois appelés échafaudages tubulaires ; - les échafaudages de plafond ou sur plans horizontaux, c'est-à-dire les échafaudages tubulaires légers, en général mobiles (roulants) et les échafaudages 20 sur tréteaux. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour les échafaudages rapides. Dans un montage conventionnel, de conception assez ancienne, un échafaudage comprend des montants verticaux, 25 autrefois dénommés perches, écoperches, pointiers, fixés ou calés au sol sur des semelles ou patins, ces montants étant espacés dans le sens de la longueur de l'échafaudage par des longerons horizontaux (filières, longrines, ou tendières). Transversalement, des traverses ou boulins 30 portent des planchers. Les éléments sont assemblés par exemple par des brêlages de cordes ou de chaînes. L'ensemble est rigidifié par des entretoises en croix de Saint André et pourvu de lisses ou garde corps. 10 15 Ainsi, par exemple, un échafaudage classique comprend deux échelles à montants et échelons tubulaires et de section ronde, les échelles étant reliées l'une à l'autre verticalement par au moins deux barres diagonales fixées en croix et de chaque côté de l'échafaudage, les barres étant fixées par leurs extrémités à des échelons d'échelle. Conventionnellement, l'échafaudage comporte des traverses telles que filières horizontales, tendières, boulins, membrures de maniement, support de plateforme, entretoises diagonales de contreventement, reliés séparément aux montants ou écoperches. Pour réaliser un échafaudage, il est ainsi nécessaire d'attacher à des montants, des barres d'appui, des extrémités d'éléments de liaison, de type entretoises, pour renforcer, stabiliser, rigidifier, trianguler la construction de sorte à empêcher son affaissement. L'invention trouve également une application pour les échaudages roulants appelés plateformes. Par plateforme on désigne ici en particulier les petites plateformes pliables, connues en elles mêmes depuis fort longtemps : voir par exemple le brevet américain 2 599 670 publié en 1952. Conventionnellement, ces plateformes sont roulantes 25 et comportent : - un plancher de travail, typiquement situé à une hauteur maximum de l'ordre d'un mètre, - deux paires de pieds parfois réglables en hauteur, l'une des paires de pieds étant pourvue de roues ; 30 - des garde corps. Ces plateformes sont notamment utilisées pour les travaux, par exemple de peinture, à l'intérieur de bâtiments. A titre indicatif, on connaît actuellement sur le marchés de telles plateformes en tubes d'aluminium (dites échafaudages roulants pliants) ayant les dimensions suivantes : longueur 1.9 m, largeur 0.8 m, hauteur de travail maximum 2.8 m, pour une charge maximale de 200 kg par mètre, ces plateformes une fois pliées, passant par les portes. Ces dimensions ne sont données qu'à titre indicatif. Pour ces produits de conception générale assez traditionnelle, et soumis à de fortes contraintes normatives, l'homme du métier n'est pas incité à changer ses habitudes. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles les plateformes proposées par exemple par les sociétés Altrex, APW, Bronson, Daye Industries, Fortal, Indupro, Krause, Scaffold Service, Tubesca, Ultral sont de structures et caractéristiques très semblables. De telles plateformes sont conventionnellement au moins en partie pliables et/ou démontables, de sorte à réduire leur encombrement et pour faciliter leur rangement et transport. L'invention concerne plus particulièrement une jambe d'appui d'échafaudage ou plateforme. Il est à noter que, contrairement aux échelles, par nature assez peu stables, les échafaudages et plateformes de l'art antérieur ne sont, pour leur grande majorité, pas pourvus de jambes d'appui. Le poids de l'échafaudage est en effet conventionnellement repris directement par ses montants verticaux, l'échafaudage étant également très souvent fixé contre la structure du bâtiment. Le document FR 2 821 103 décrit l'emploi de lests fixés sur les jambes de force d'un échafaudage, de sorte à améliorer la résistance au basculement, par exemple lorsque l'échafaudage est soumis au vent. Le document FR 2 819 533 décrit une jambe d'appui d'échafaudage, cette jambe comprenant deux éléments tubulaires télescopiques, une extrémité libre d'un des éléments reposant au sol, tandis que l'autre élément est articulé en rotation à l'échafaudage. Un moyen de verrouillage débrayable empêche la réduction de longueur de la jambe d'appui. Un bras de liaison relie la jambe d'appui à un montant vertical de l'échafaudage, ce bras de liaison étant monté pivotant par rapport au montant d'échafaudage et par rapport à l'un des éléments télescopique. Le dispositif décrit dans le document FR 2 819 533 présente de nombreux inconvénients. En particulier, il n'est pas adaptable à différents profils de montants d'échafaudage, et aucun moyen ne permet de régler l'angle d'inclinaison de la jambe d'appui. Dans certains cas, un tel réglage est très utile, notamment lorsque peu de place au sol est disponible. L'invention vise notamment à pallier ces inconvénients, en proposant une structure de jambe d'appui permettant une utilisation très versatile : différentes conditions de chantier, types variés d'échafaudages. A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à des moyens d'assemblage d'une jambe d'appui à un montant d'échafaudage, ces moyens comprenant une pièce de liaison en forme de plaque et une pièce de serrage en forme de crochet, la pièce de liaison comprenant une première partie extrême formant patte de montage pour le pied de jambe d'appui, la pièce de liaison comprenant une seconde partie extrême pourvue de trous de passage pour les deux extrémités de la pièce de serrage, la première partie extrême de la pièce de liaison s'étendant suivant un angle compris entre 20 et 70 degrés par rapport à la seconde partie extrême de la pièce de liaison et plus particulièrement de 45 degrés environ, la pièce de serrage et la deuxième partie extrême de la pièce de liaison définissant, par leur assemblage, un orifice de passage au montant d'échafaudage, des moyens permettant le bridage de la pièce de serrage à la pièce de liaison. Dans une réalisation, la seconde partie extrême de la pièce de liaison est en forme de cornière dont une des ailes est pourvue d'au moins deux trous de passage pour une partie extrême de la pièce de serrage. Dans une réalisation particulière, la pièce de serrage en forme de crochet comprend une première partie extrême pourvue d'un filetage et une deuxième partie extrême en forme de U à fond plat ou courbe, lesdits moyens de bridage comprenant des moyens de vissage. L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à une jambe d'appui d'échafaudage comprenant des moyens d'assemblage tels que présentés ci-dessus, le pied de jambe d'appui comprenant deux tubes coulissants, un des tubes étant monté en appui contre une des faces de ladite patte de montage. Dans une réalisation, le pied de jambe d'appui comprend en outre un manchon, par rapport auquel au moins deux tubes sont montés coulissants. Dans une réalisation particulière, le pied comporte en outre un bras d'espacement monté articulé sur ledit manchon. Dans une réalisation avantageuse, la jambe comprend des moyens d'assemblage tels que présentés ci-dessus, en partie extrême de son bras d'espacement, pour assemblage de ce bras d'espacement à un montant d'échafaudage. L'invention se rapporte également à un échafaudage comprenant au moins une jambe telle que présentée auparavant, ou des moyens d'assemblage d'une jambe d'appui tels que présentés ci-dessus, cet échafaudage comprenant des montants de section ronde, ovale, carrée ou polygonale. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation, description qui va être effectuée à la lumière des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une jambe d'appui selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue de détail du montage de la jambe d'appui de la figure 1 sur un montant d'échafaudage; - la figure 3 est une vue latérale d'un montant d'échafaudage pourvu d'une jambe d'appui telle que 15 représentée en figure 1 ; - la figure 4 est une vue en coupe d'un montage de jambe d'appui sur montant d'échafaudage de section ronde; - la figure 5 illustre la possibilité de réglage de la jambe d'appui en rotation par rapport à son montant 20 support ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 4, pour un montant d'échafaudage de section oblongue ; - la figure 7 est une variante du montage de la figure 6 ; 25 - la figure 8 est une vue analogue à la figure 4, pour un montant d'échafaudage de section rectangulaire ; -la figure 9 est une variante de montage de la figure 8 ; - la figure 10 est une vue de côté d'une pièce de 30 serrage de la jambe d'appui ; - la figure 11 est une vue analogue à la figure 10, d'une variante de réalisation de la pièce de serrage ; - la figure 12 est une vue latérale d'une pièce de liaison, dans un mode de réalisation ; - la figure 13 est une vue schématique de dessus d'un échafaudage pourvu de quatre jambes d'appui ; - la figure 14 est une vue analogue à la figure 1 5 d'une variante de réalisation. L'on se reporte tout d'abord à la figure 1. La jambe de force représentée en figure 1 s'étend sensiblement selon un plan et comprend deux tubes 1, 2 sensiblement alignés montés chacun coulissant dans un 10 manchon 3. Un premier tube 1, inférieur, est pourvu, à sa partie extrême libre, d'un patin 4. Ce premier tube 1 et le manchon 3 sont pourvus de moyens d'assemblage mutuels permettant un réglage de la longueur totale de l'ensemble qu'ils forment. Dans le mode de réalisation représenté, le 15 premier tube 1 est pourvu de trous venant en regard d'au moins un orifice 5 ménagé dans le manchon 3, un organe de blocage tel qu'une goupille (non représentée) traversant cet orifice 5 et le premier tube 1. Le deuxième tube 2, supérieur, et le manchon 3 sont également pourvus de moyens 20 d'assemblage mutuels permettant un réglage de la longueur totale de l'ensemble qu'ils forment. Dans le mode de réalisation représenté, le deuxième tube 2 est pourvu de trous venant en regard d'au moins un orifice 6 ménagé dans le manchon 3, un organe de blocage tel qu'une goupille (non 25 représentée) traversant cet orifice 6 et le deuxième tube 2. Les deux tubes 1, 2 sont avantageusement sensiblement identiques. Par exemple, ces deux tubes sont de section circulaire et réalisés en alliage d'aluminium ou 30 en acier. A titre d'exemple, ces deux tubes ont un diamètre de 35 mm, le manchon 3 ayant un diamètre de 40 mm. Une barre d'écartement 7 est montée articulée sur le manchon 3. Dans le mode de réalisation représenté, cette articulation est obtenue par un étrier 8 fixé sur le manchon 3, par exemple par vissage, soudage ou tout autre procédé équivalent. Cet étrier 8 définit un passage pour un axe d'articulation 9 de la barre d'écartement 7. En partie extrême opposée à l'étrier 8, la barre d'écartement 7 est pourvue de premiers moyens d'assemblage de la jambe d'appui à un montant d'échafaudage. Le deuxième tube 2 est également pourvu, à son extrémité libre opposée au manchon 3, de seconds moyens d'assemblage de la jambe d'appui à un montant d'échafaudage. Les premiers et seconds moyens d'assemblage ont des structures sensiblement identiques. Dans une réalisation avantageuse représentée, ces premiers et seconds moyens d'assemblage sont identiques. A fins de simplification, la description suivante concerne uniquement les premiers moyens d'assemblage, étant entendu que ce qui sera dit pour ces premiers moyens doit être transposé pour les seconds moyens. L'on décrit maintenant ces moyens en référence notamment à la figure 2. Ces moyens d'assemblage comprennent une pièce de liaison 10 et une pièce de serrage 11. La pièce de liaison 10 est représentée, en vue de 25 côté, en figure 12, dans une réalisation. Cette pièce de liaison 10 comprend une première partie extrême 12 définissant deux surfaces de contact 13, 14 avec le deuxième tube 2. Ces surfaces de contact 13, 14 sont avantageusement planes, le deuxième tube 2 pouvant 30 ainsi être indifféremment de section ronde, carrée, rectangulaire ou polygonale. Dans certaines réalisations, non représentées, la première partie extrême 12 est conformée en contre empreinte de la section du deuxième tube 2, de sorte à pouvoir en épouser le galbe. La première partie extrême 12 de la pièce de liaison 10 est pourvue d'un trou traversant de passage d'un organe d'assemblage tel qu'une vis 15 à écrou papillon 16, ou tout autre organe de montage réversible équivalent (par exemple goupille). La pièce de liaison 10 comprend une deuxième partie extrême 17 en forme de cornière, et comprend donc deux ailes 18, 19 sensiblement perpendiculaires. Ainsi qu'il apparaîtra dans la suite de cette description, la forme de cette deuxième partie extrême 17 ne dépend pas de la forme de la section transversale du montant 20 d'échafaudage. Certes, comme représenté en figure 2, la deuxième partie extrême 17 en forme de cornière vient aisément se plaquer contre un montant carré ou rectangulaire 20 d'échafaudage. Mais, comme il apparaît en figures 4 à 9, la pièce de liaison 10 peut être employée également très efficacement lorsque le montant 20 est de section ronde ou autre. En effet, l'adaptation aux dimensions et à la forme du montant 20 d'échafaudage est assurée par l'emploi d'une pièce de serrage 11 en forme de crochet ou de crosse. Cette pièce de serrage 11 comprend une première partie extrême 21 sensiblement droite et pourvue au voisinage de son extrémité libre d'un filetage 22 pour un écrou, par exemple papillon 23. Cette pièce de serrage 11 comprend une deuxième 30 partie extrême 24 en forme de crochet. La première partie extrême 21 de la main 11 est destinée à passer au travers d'au moins un trou 25 ménagé dans la deuxième partie extrême de la pièce de liaison 10. Dans le même temps, la deuxième partie extrême 24 de la main 11 est destinée à passer au travers d'au moins un trou 26 ménagé dans la pièce de liaison 10, entre les deux parties extrêmes 12, 17. Lorsque la pièce de serrage 11 est assemblée à la pièce de liaison 10, elle saillie au travers des trous 25, 26 de cette pièce de liaison 10, l'ensemble formé par la pièce de liaison 10 et la pièce de serrage 11 enserrant le montant 20 d'échafaudage. Comme le montrent les figures 10 et 11, la pièce de serrage 11 peut avoir des formes et dimensions variées. En figure 10, cette main 11 a une forme de crochet en U, la paroi de fond du U et les deux ailes étant sensiblement perpendiculaires. Un emploi d'une telle main 11 est illustré en figures 4 et 5 pour montage d'une jambe d'appui sur un montant 20 d'échafaudage de section ronde. En figure 11, cette main 11 a une forme de crochet en U, la paroi de fond du U étant courbée, par contraste avec le mode de réalisation de la figure 10. Un emploi d'une telle main 11 est illustré en figures 6 et 7 pour montage d'une jambe d'appui sur un montant 20 d'échafaudage de section oblongue. Un autre emploi d'une telle main 11 est illustré en figures 8 et 9 pour montage d'une jambe d'appui sur un montant 20 de section rectangulaire. Dans la variante de réalisation de la figure 14, la jambe d'appui 1 comporte deux tubes 1, 2 montés coulissants l'un par rapport à l'autre, la barre d'écartement 7 étant articulée directement au tube supérieur 2, sans manchon 3. Le caractère très versatile, l'adaptabilité de la jambe de force selon l'invention à différentes configurations est montré en figures 4 à 9. Les figures 4 et 5 montrent tout d'abord que la jambe de force peut être réglée en rotation par rapport à l'axe d'élancement du montant 20 d'échafaudage, tout particulièrement lorsque ce montant 20 est de section ronde ou ovale. Pour ce faire, avant le serrage de l'écrou papillon 23, il suffit de faire pivoter l'ensemble pièce de serrage 11 / pièce de liaison 10 jusqu'à obtenir l'orientation souhaitée pour la jambe d'appui. Par serrage de l'écrou papillon 23, le montant 20 est alors enserré entre la main 11 et la pièce de liaison 10. La figure 2 montre comment il est possible de modifier la position des zones de montage de la jambe de force, le long d'un montant 20 d'échafaudage, tout particulièrement lorsque ce montant est de section rectangulaire. Avant le serrage de l'écrou papillon 23, il suffit de faire coulisser l'ensemble pièce de serrage 11 / pièce de liaison par rapport au montant 20. Par serrage de l'écrou papillon 23, le montant est alors enserré entre la main 11 et la pièce de liaison 10. La forme en cornière de la deuxième partie extrême de la pièce de liaison 10 assure un guidage lors du mouvement de réglage en coulissement sur le montant 20. Les figures 4 et 6 vues ensemble montrent comment il est possible d'adapter la jambe d'appui à des sections différentes de montant. Ainsi, en figure 4, le montant 20 est de section circulaire et la main 11 passe au travers d'un premier trou 25a de la deuxième partie extrême 17 de la pièce de liaison 10. Toutes choses égales par ailleurs, en figure 6, le montant 20 est désormais de section oblongue : son plus petit diamètre peut être inférieur au diamètre du montant 20 de la figure 4, son plus grand diamètre peut être supérieur au diamètre du montant 20 de la figure 4. L'adaptation est effectuée de la manière suivante : la pièce de serrage ne passe plus par le trou 25a mais par un autre trou 25b de la deuxième partie extrême de la pièce de liaison 10. Dans une variante de réalisation, non représentée, les deux trous 25a, 25b sont remplacés par un trou oblong. Les figures 7 et 9 montrent qu'il est également possible de monter la deuxième tige 2 (et la barre d'écartement 7) non pas sur la première partie extrême 12 de la pièce de liaison 10, mais sur la deuxième partie extrême 17 de cette pièce 10. Pour ce faire, l'écrou papillon (ou tout autre moyen équivalent) vient serrer la deuxième tige 2 (ou la barre d'écartement 7) contre la deuxième partie extrême 17 de la pièce de liaison 10, la pièce de serrage traversant la tige 2 (ou la barre d'écartement 7). Il est ainsi possible de placer la jambe d'appui dans un plan sensiblement parallèle au plan des montants d'échafaudage. Il est également possible de fixer un support supplémentaire (non représenté) sur la première partie extrême 12 des pièces de liaison 10, dans cette configuration des figures 7 et 9. Il est à noter que la zone de fixation, sur le montant 20, de la deuxième tige 2 et la zone de montage sur le montant 20 de la barre d'espacement 7 peuvent être réglées indépendamment. Une fois ce réglage effectué, l'opérateur peut avantageusement laisser en place les pièces de liaison 10 et pièce de serrage 11, et démonter l'ensemble formé par les tubes 1, 2 et le manchon 3. L'opérateur retrouvera immédiatement un bon réglage lors de l'utilisation suivante. Il est possible, pour un montant rectangulaire ou carré d'échelle donné, de placer l'ensemble pièce de serrage 11 / pièce de liaison 10 dans huit positions distinctes. Dans quatre premières positions, la jambe de force est sensiblement à 45 par rapport aux plans verticaux P1, P2 de l'échafaudage. Cet angle de 45 est issu de l'angle que forme la première partie extrême 12 de la pièce de liaison 10 avec les surfaces d'appui de cette pièce de liaison 10 contre les montant carré ou rectangulaire 20 d'échafaudage. Bien tendu, cet angle pourrait être différent de 45 . Cette position des jambes d'appui est représentée en figure 13. Dans quatre autres positions, la jambe de force est sensiblement à 90 par rapport aux plans verticaux P1, P2 de l'échafaudage, en pratique les plans verticaux avant et arrière. Cette configuration correspond au montage des jambes de force tel qu'illustré en figures 7 et 9. Bien entendu, chaque jambe de force peut être positionnée à la demande, indépendamment de la position des autres. Ainsi qu'il a été dit en référence aux figures 4 et 5, il est possible, lorsque les montants d'échafaudage sont sensiblement ronds, d'orienter chaque jambe d'appui en rotation suivant 360 par rapport à l'axe d'élancement du montant
Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui à un montant d'échafaudage, caractérisés en ce qu'ils comprennent une pièce de liaison (10) en forme de plaque et une pièce de serrage (11) en forme de crochet, la pièce de liaison (10) comprenant une première partie extrême (12) formant patte de montage pour le pied de jambe d'appui, la pièce de liaison (10) comprenant une seconde partie extrême (17) pourvue de trous de passage (25a, 25b ; 26) pour les deux extrémités de la pièce de serrage (11), la première partie extrême (12) de la pièce de liaison (10) s'étendant suivant un angle de 45 degrés environ par rapport à la seconde partie extrême (17) de la pièce de liaison (10), la pièce de serrage (11) et la deuxième partie extrême (17) de la pièce de liaison (10) définissant, par leur assemblage, un orifice de passage au montant (20) d'échafaudage, des moyens permettant le bridage de la pièce de serrage (11) à la pièce de liaison (10).
Revendications 1. Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui à un montant d'échafaudage, caractérisés en ce qu'ils comprennent une pièce de liaison (10) en forme de plaque et une pièce de serrage (11) en forme de crochet, la pièce de liaison (10) comprenant une première partie extrême (12) formant patte de montage pour le pied de jambe d'appui, la pièce de liaison (10) comprenant une seconde partie extrême (17) pourvue de trous de passage (25a, 25b ; 26) pour les deux extrémités de la pièce de serrage (11), la première partie extrême (12) de la pièce de liaison (10) s'étendant suivant un angle de 45 degrés environ par rapport à la seconde partie extrême (17) de la pièce de liaison (10), la pièce de serrage (11) et la deuxième partie extrême (17) de la pièce de liaison (10) définissant, par leur assemblage, un orifice de passage au montant (20) d'échafaudage, des moyens permettant le bridage de la pièce de serrage (11) à la pièce de liaison (10). 2. Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui selon la 1, caractérisés en ce que la seconde partie extrême (17) de la pièce de liaison (10) est en forme de cornière dont une des ailes est pourvue d'au moins deux trous de passage (25a, 25b) pour une partie extrême de la pièce de serrage (11). 3. Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui selon la 2, caractérisés en ce que la pièce de serrage (11) en forme de crochet comprend une première partie extrême (21) pourvue d'un filetage (22) et une deuxième partie extrême (24) en forme de U à fond plat ou courbe, lesdits moyens de bridage comprenant des moyens de vissage (23). 14 4. Jambe d'appui d'échafaudage caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'assemblage tels que présentés dans l'une quelconque des 1 à 3, le pied de jambe d'appui comprenant deux tubes coulissants (1,2), un des tubes étant monté en appui contre une des faces (13, 14) de ladite patte de montage. 5. Jambe d'appui d'échafaudage selon la 4, caractérisée en ce que le pied de jambe d'appui comprend en outre un manchon (3), par rapport auquel au moins deux tubes sont montés coulissants. 6. Jambe d'appui d'échafaudage selon la 5, caractérisée en ce que le pied comporte en outre un bras d'espacement (7) monté articulé sur ledit manchon (3). 7. Jambe d'appui d'échafaudage selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'assemblage tels que présentés dans l'une quelconque des 1 à 3 en partie extrême de son bras d'espacement (7), pour assemblage de ce bras d'espacement (7) à un montant (20) d'échafaudage. 8. Echafaudage comprenant au moins une jambe telle que présentée dans l'une quelconque des 4 à 7 ou des moyens d'assemblage d'une jambe d'appui tels que présentés dans l'une quelconque des 1 à 3, cet échafaudage comprenant des montants de section ronde, ovale, carrée ou polygonale.30
E
E04
E04G
E04G 7,E04G 5
E04G 7/22,E04G 5/00,E04G 7/12
FR2898011
A1
DISPOSITIF POUR LA TRACABILITE DES ANIMAUX
20,070,907
La présente invention concerne un système (module) injecté dans un animal ou accroché à son oreille ou tout autre partie de son corps, contenant une partie émission et réception permettant d'envoyer et de recevoir des données en temps réel sur l'état physiologique ou géographique d'un animal. La traçabilité alimentaire en général et la traçabilité de la viande en particulier sont devenus des préoccupations majeures pour les consommateurs. D'autre part, le souci de qualité des produits implique une connaissance de l'origine de ceux-ci. L'invention décrite ici permet de répondre à cette préoccupation. L'invention permet l'identification et la gestion d'animaux, en vue d'assurer leur traçabilité, de leur naissance jusqu'à l'abattoir et/ou l'équarrissage. L'invention permet le traitement sécurisé en lecture et écriture des informations tout au long de la vie de l'animal effectué par cryptage. Les informations contenues dans le module peuvent être de manière temporaire ou définitive et neutralisées, au stade de l'abattoir et/ou de l'équarrissage. Ce système maintient les éléments essentiels à la traçabilité jusqu'au produit final. Le système (module) permet par des capteurs, de traiter des informations physiologiques et/ou biologiques et/ou géographiques utiles par exemple à la gestion d'un cheptel dans le cadre de sa productivité. Domaine technique de l'invention Actuellement, le suivi de l'historique d'un animal d'élevage à l'aide d'étiquettes ou de boucles d'oreilles est réalisé de façon entièrement manuelle, à l'aide de fiches, sur lesquelles est enregistré l'historique sanitaire et éventuellement alimentaire des animaux d'élevage. Ce processus de suivi est donc lourd, pour l'éleveur, pour le vétérinaire, et est sujet à des erreurs ou des oublis, laissant également la porte ouverte à la possibilité de frauder. Il existe donc un besoin urgent de traçabilité fiable et simple (sans erreurs) tout au long de la vie de l'animal Le consommateur a besoin d'être rassuré, ainsi il doit avoir la possibilité d'utiliser des informations définie par l'administration pour connaître l'origine de l'animal. Les éleveurs demandent une meilleure transparence des informations dans les processus de labellisation (AOC, Labels de qualité et d'origine). Dans le domaine laitier, l'éleveur demande une aide à la détection des ovulations en vue de l'insémination, et à la détection des vêlages et pathologies. L'administration doit assurer un contrôle tout au long du processus de la vie de l'animal pour différentes raisons. L'administration doit avoir un outil efficace pour lutter contre tout type de fraude, à l'abattoir, à l'équarrissage, aux frontières douanières, aux labels, etc. L'administration se doit d'assurer en toute sécurité de manière efficace et rapide un rôle de contrôleur, de gestionnaire dans le secteur agricole, comme l'identification animale, la gestion des cheptels, les subventions, le respect les divers règlements au travers de la traçabilité, etc... Le corps médical (les vétérinaires) qui ont la charge agricole, sont des intervenants essentiels au processus tant dans les soins apportés qu'aux contrôles des normes sanitaires. Les organes liés aux processus comme les abattoirs et l'équarrissage sont demandeurs d'un système fiable, sécurisé et surtout rapide (instantané) pour maintenir une traçabilité jusqu'à la mort de l'animal. Ainsi, à l'abattoir après découpage de l'animal en deux ou plusieurs morceaux, l'identification doit être maintenue au travers d'une marque sécurisée comme un tampon à base d'encre alimentaire. L'état de la technique antérieure L'utilisation d'étiquettes, ou de bagues d'identification est 35 bien connue dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage. La technique classique permettant d'identifier des animaux inclut l'utilisation de tatouages, de bagues ou de boucles contenant un numéro éventuellement codé à l'aide d'un code à barres. L'identification par un numéro unique des animaux est prescrite par la norme ISO 11784. Les moyens de mise en œuvre de cette identification unique sont décrits de nombreuses manières. Certaines techniques traitent de la réalisation d'une boucle d'oreille et de la manière de les installer afin qu'elles ne soient pas perdues ou remplacées. Par exemple, l'invention NZ 276156, décrit une fixation pouvant être attachée à la queue ou à la patte de l'animal et contenant des notes détachables permettant de gérer un traitement médical. L'invention WO 03/000045A1 décrit un système incluant une partie, attachée à l'animal, contenant les informations d'identification, et une partie détachable, contenant aussi les informations d'identification, ainsi qu'un prélèvement effectué sur l'animal. Ainsi sont associés sans risque d'erreur un numéro d'identification et un échantillon contenant l'information génétique de l'animal. Toutefois, la vérification de la coïncidence entre l'échantillon et l'animal requiert une analyse ADN, qui est une procédure lourde et coûteuse. L'invention US 2005/0190038A1 décrit une méthode d'identification d'un animal, de préférence d'un animal domestique, incluant une puce électronique de type RFID {Radio Frequency Identifier) injectée dans l'animal, ainsi qu'une deuxième puce attachée au passeport de l'animal. Les deux puces électroniques contiennent les mêmes informations. Les informations incluent un identifiant unique respectant de préférence les normes ISO 11784 (La norme ISO 11784 prescrit la structure du code d'identification des animaux par radiofréquence) et ISO 3166 (Code du pays). Le but de ce système est essentiellement de permettre un contrôle aux frontières, 2898011 -4- plus facile, et peut être utilisé dans le cas d'animaux d'élevage. Toutefois il ne prévoit pas le stockage de données autre que le numéro d'identification et ne permet que l'émission du codage de l'animal. 5 L'invention US 2003/0051678 décrit un système comportant une puce électronique porteuse d'un identifiant (prédéfini en usine), associé à un système de communication, capable de lire les informations stockées dans la puce électronique, de stocker 10 les informations supplémentaires liées à cet animal dans une base de donnée distante. Elles ne peuvent toutefois pas être stockées dans la puce elle même. D'autre part le système de communication est relié à une base de données centrale accessible par un réseau de télécommunications (Internet). Le 15 but essentiel de cette invention est de remplacer le passeport papier de l'animal par un système d'information électronique, éliminant ainsi la gestion des informations sur papier. L'invention WO 2005/101273 Al décrit un système intégré de 20 gestion des animaux et d'optimisation de la production. Le système inclut un moyen d'identification, et des dispositifs permettant de mesurer des paramètres des animaux tels que poids, couleur, vitesse de déplacement, température... L'inconvénient d'un tel système est sa complexité, qui demande des équipements 25 lourds de pesage, reconnaissance de forme, analyse des couleurs incluant une calibration à des étalons. Ce système n'est pas économiquement envisageable dans des exploitations agricoles typiquement rencontrées en France et en Europe. 30 Il existe différents systèmes d'aide à l'identification des chaleurs bovines comme la peinture qui marque le nombre de chevauchements d'une vache exemple (Estrus Alert), il existe trois types de traitements hormonaux permettent de synchroniser les chaleurs chez les bovins, par injection. 35 Une autre série d'inventions traite plutôt de la gestion par étiquettes ou puces de type RFID, des informations relatives à un animal, depuis l'abattoir jusqu'au produit final emballé. (US 6878052B2, EP 1 561 381 Al), ainsi que la gestion de ces informations grâce à un système informatisé, incluant l'accès à une ou des bases de données centrales. L'invention EP 0 970 244 Bi décrit un système et une méthode pour identifier des produits carnés par génotype, et donc n'inclut pas la gestion de l'animal dès sa naissance. Description détaillée Le dispositif selon l'invention inclut un module électronique incluant une ou plusieurs puces électroniques, (Figure 1) qui sera conditionné dans une capsule (1), permettant notamment l'injection dans le corps de l'animal, par exemple sous la peau de celui-ci. Il est implicitement admis que selon l'invention, tout type de conditionnement pourra être utilisé afin de permettre l'injection du module. Les exemples et les applications ci-après définie ne sont pas exhaustifs. Le module inclut une puce électronique contenant un transpondeur (3) (TRANSmitter resPONDER) une antenne (2) permettant d'émettre des signaux radio fréquence ainsi qu'une mémoire, de préférence de type OTP (One Time Programmable) (4) ou ROM (Read Only Memory) (5). Cette mémoire contient par exemple, mais la liste n'est pas exhaustive, les informations suivantes disponibles au moment de l'injection : 1) Numéro de pays d'origine, conforme à la norme ISO 3166 (Code 30 du pays). 2) Un numéro de cheptel, ou un numéro d'exploitation agricole. 3) Numéro d'identification unique pouvant être conforme à la norme IS011784 qui prescrit la structure du code d'identification des animaux par radiofréquence. Toutefois il 35 sera noté que la norme ISO 11784 ne garantit pas, par sa mise en 2898011 -6 œuvre, à la date de dépôt de l'invention l'unicité absolue du numéro d'identification. C'est pourquoi, selon l'invention, la conformité à cette norme n'est pas nécessairement appliquée. Un algorithme permettant de coder un numéro unique, permettant 5 une garantie de l'unicité du numéro d'identification sera préféré. 4) La date d'écriture en ROM 5) La race de l'animal 6) Le groupe sanguin de l'animal. 10 7) Les vaccins réalisés sur l'animal. 8) D'autres données, morphologiques par exemple. Ces informations pourront être lues par un système émetteur récepteur, éventuellement conforme à la norme ISO 11785 qui prescrit le concept technique de lecture d'informations par 15 radio fréquences. Selon l'invention, le transpondeur contient également une mémoire réinscriptible, de type RAM (Random Access Memory) ou une mémoire reprogrammable électriquement de type EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read-Only Memory), 20 communément appelée mémoire flash. Cette caractéristique de l'invention permettra de tenir à jour les informations stockées tout au long de la vie de l'animal, par exemple : La liste des maladies subies par l'animal. 25 Les traitements médicaux. Les vaccins, effectués après l'injection ou l'installation du dispositif. Des informations administratives (recommandations, contraintes). Des informations légales (changement de propriétaire). Selon l'invention, ces informations sont définies comme étant statiques, elles ne varient pas avec le temps, et son cumulatives (vaccins, propriétaire). Selon l'invention un système électronique permettra de transmettre et de programmer dans la mémoire réinscriptible du module ces informations supplémentaires. Ainsi l'animal devient porteur de toutes les informations le concernant. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention représentée Figure 2, la mémoire du transpondeur peut recueillir également des informations dites dynamiques, c'est-à-dire des informations qui varient de manière relativement rapide avec le temps (température, résistivité des tissus, rythme cardiaque, les coordonnées géographiques...). La liste n'est pas exhaustive. Selon l'invention les informations détenues dans le module peuvent être neutralisé de manière définitive et/ou temporaire. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le module inclura un micro contrôleur (6) assurant le cryptage des informations et la gestion de l'information provenant des capteurs (7). Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le module (Figure 2) contient un ou des capteurs (7), permettant de mesurer des paramètres physiologiques ou biologiques de l'animal. Par exemple un capteur permettra de mesurer la température de l'animal. Un autre capteur permettra de mesurer la résistivité des tissus de l'animal. Un autre capteur permettra de mesurer le rythme cardiaque de 25 l'animal, etc. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention (Figure 3) le module comprendra un émetteur récepteur (10), alimenté par une pile (8) ou une batterie embarquée, permettant une lecture à une distance plus importante qu'un simple transpondeur. Par 30 exemple le module inclura un dispositif électronique transmettant les informations stockées en mémoire à l'aide du protocole IEEE 802.11.4 plus connu sous le nom de Zigbee'm. Ainsi, la distance à laquelle les informations contenues dans la mémoire du module pourront être transmises sera très supérieure 35 à la distance habituelle de transmission de données par 2898011 -8- transpondeur RFID (Radio Frequency IDentification) limitée à quelques mètres. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le protocole Zigbeel" prévoyant un fonctionnement en réseau maillé, 5 chaque animal d'un troupeau pourra devenir un nœud d'un réseau maillé Zigbeel" ce qui étend encore la distance à laquelle les informations d'un animal pourront être transmises ou reçues. Il sera admis qu'un protocole de transmission radiofréquence différent de Zigbeel" pourra être avantageusement utilisé, s'il 10 possède des caractéristiques intéressantes pour l'application. Le domaine de l'invention ne se limite pas à ce protocole. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la portée de la liaison radio ainsi réalisée avec chacun de des 15 animaux d'un cheptel, permettant la communication des informations à une distance de quelques dizaines de mètres, et jusqu'à une centaine de mètres, ouvre la possibilité de transférer les informations vers une base de données en temps réel, sans avoir besoin d'approcher le système émetteur 20 récepteur, faisant fonction de station de base. Il suffira que le système émetteur récepteur soit dans la zone de réception possible du module injecté. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la portée accrue par rapport aux systèmes classiques RFID, autorise le transfert des informations dynamiques, comme la température, le rythme cardiaque, etc. Le module dit système intelligent embarqués bénéficiera aussi d'une durée de vie supérieure à la vie de l'animal grâce à une technologie permettant des modes d'hibernation ou de stand by permettant de prolonger la vie de la source d'alimentation. LEXIQUE OTP One Time Programmable. (Mémoire non volatile, inscriptible une seule fois) ROM : Read Only Memory (Synonyme de OTP) EEPROM: Electrically-Erasable Programmable Read-Only Memory 5 (Mémoire réinscriptible) RAM: Random Access Memory (Mémoire volatile) NVM : Non Volatile Memory FLASH Type de mémoire EEPROM, permettant l'écriture ou la lecture de multiples éléments mémoire en une seule opération. 10 IEEE : Institute of Electrical and Electronics Engineers (Organisme de normalisation international) Zigbee'm : Marque déposée par la Zigbee Alliance , une association d'entreprises destinée à promouvoir la norme du même nom, ou encore appelée IEEE 802.15.4
La présente invention concerne un système (module) accroché à son oreille ou tout autre partie de son corps, contenant une partie émission et réception permettant d'envoyer et de recevoir des données avec un transpondeur ou émetteur-récepteur distant, de la mémoire de type non réinscriptible (ROM) et réinscriptible (EEPROM, RAM, NVM ou FLASH) permettant le stockage de données à distance après injection dans l'animal ainsi qu'une série de capteurs permettant un relevé en temps réel d'informations physiques, biologiques et géographiques relatives à un ou plusieurs animaux. Ce système permet de traiter en particulier le problème de la traçabilité des animaux domestiques, sauvages et d'élevage, mais aussi la gestion d'un cheptel d'animaux de manière automatisée et sécurisée (exemple : insémination, vêlage, pathologie, etc..).
Revendications 1 ) Dispositif pour la traçabilité des animaux caractérisé en ce qu'il comporte une ou plusieurs puces électroniques de type RFID 5 et une mémoire de type OTP ou réinscriptible. 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la mémoire réinscriptible permet de stocker des informations pouvant être lues par un système émetteur récepteur. 3 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il 10 comporte un système de neutralisation des données sur commande. 4 ) Dispositif selon la 1 ou 3 caractérisé en ce qu'il comporte un micro contrôleur assurant le cryptage des informations. 5 ) Dispositif selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisé en ce qu'il inclut des capteurs permettant de mesurer des paramètres physiologiques ou biologiques. 6 ) Dispositif selon la 5 ou 6 caractérisé en ce qu'un capteur permet de mesurer la température. 20 7 ) Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'un autre capteur permet de mesurer la résistivité. 8 ) Dispositif selon la 5 caractérisé en ce qu'un troisième capteur permet de mesurer le rythme cardiaque. 9") Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 8 25 caractérisé en ce que le système émetteur récepteur permet de transmettre les données eti-Mtl_1S1"r/iS fr ~t o la. J 10 ) Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 9 caractérisé en ce que le système émetteur-récepteur est capable de constituer un réseau maillé permettant de transporter les 30 données transmises par le dispositif embarqué.
A,G
A01,G06
A01K,G06K
A01K 11,G06K 19
A01K 11/00,G06K 19/00
FR2894674
A1
BOITIER DE DOSAGE D'UN ECHANTILLON BIOLOGIQUE PAR IMMUNOCHROMATOGRAPHIE
20,070,615
L'invention concerne un boîtier de dosage d'un échantillon biologique par immunochromatographie, ce boîtier étant utilisable pour le dosage de plasma sanguin, de sang total ou de tout autre échantillon biologique. On connaît, par exemple par la demande de brevet français 0501145 de la demanderesse, un procédé et un dispositif de dosage dans lesquels un échantillon biologique est déposé à une extrémité d'un boîtier contenant une bandelette de matériau poreux et migre par capillarité vers l'autre extrémité de la bandelette, en passant successivement à travers un filtre, un réservoir de produits conjugués, une zone de lecture de résultats comprenant au moins un réactif de capture, et arrivant finalement à un tampon de matière absorbante. De façon connue, le boîtier de dosage contenant la bandelette de migration est formé d'une base et d'un capot en matière plastique appropriée qui sont fixés l'un sur l'autre, par exemple par clipsage, encliquetage ou sertissage. La bandelette de migration est fixée par collage sur une bande mince de matière plastique rigide, par exemple de polyester, formant un support d'assemblage et de manipulation, avec d'autres éléments comprenant, à la première extrémité de la bandelette, au moins un filtre et un réservoir de conjugués (ce réservoir étant formé d'une petite bande ou d'une plaquette de matière poreuse, par exemple de fibres de verre), et à la seconde extrémité de la bandelette, un tampon de matière absorbante. L'ensemble formé par la bande support, la bandelette et les autres éléments collés sur la bande support est enfermé dans le boîtier, dont le capot comporte un puits de dépôt d'échantillon sur la première extrémité de la bandelette et une fenêtre de lecture de résultats, formée au niveau d'une zone intermédiaire de la bandelette à distance du filtre et du réservoir de conjugués d'une part et du tampon absorbant d'autre part. Pour que les dosages puissent être réalisés de façon fiable et reproductible, ces boîtiers doivent satisfaire un certain nombre de conditions, telles que : - le boîtier doit assurer une lecture facile des résultats de la réaction 5 immunologique, - il doit être commode à manipuler, - il doit assurer la sécurité de l'opérateur, - il doit être adaptable à un appareil de lecture automatique des résultats, 10 - sa fermeture doit être hermétique pour éviter les fuites d'échantillon à l'extérieur, tout en permettant une migration optimale de l'échantillon dans la bandelette, - un éventuel excès de liquide déposé dans le puits du capot doit pouvoir être recueilli à l'intérieur du boîtier, sans perturber la réaction de 15 dosage, - la bandelette de migration, qui est le support de la réaction immunologique, doit être maintenue dans le boîtier de façon précise, pour que l'échantillon à doser puisse s'écouler en totalité par migration dans la bandelette jusqu'au tampon absorbant après avoir traversé le réservoir de 20 conjugués et les zones comportant les réactifs de capture, sans s'accumuler dans des espaces intermédiaires, - pour le dosage d'un échantillon de sang total, le boîtier doit contribuer à réaliser la séparation des cellules sanguines et du plasma. La présente invention a notamment pour objet un boîtier de dosage 25 répondant de manière optimale à l'ensemble de ces critères. Elle propose donc un boîtier de dosage d'un échantillon biologique par immunochromatographie, comprenant une base et un capot en matière plastique fixés l'un sur l'autre et contenant un ensemble formé d'une bande support en matériau plastique rigide, d'une bandelette de migration de 30 l'échantillon par capillarité, d'au moins un filtre et d'un réservoir de conjugués situés à une première extrémité de la bandelette et d'un tampon absorbant situé à une seconde extrémité de la bandelette, le capot comportant un puits de dépôt d'échantillon sur le filtre à la première extrémité de la bandelette et une fenêtre de lecture de résultats débouchant sur une zone intermédiaire de la bandelette, caractérisé en ce que la base comprend des moyens surélevés de support et de positionnement longitudinal et transversal des parties d'extrémité de la bande support et en ce que le capot comprend des moyens d'appui sur le filtre, sur le réservoir de conjugués et sur le tampon absorbant pour garantir une migration optimale à travers le filtre, le réservoir de conjugués et la bandelette, de l'échantillon déposé dans le puits du capot. La surélévation, par rapport au fond du boîtier, des moyens de support et de positionnement des extrémités de la bande de matière plastique portant la bandelette de migration et les autres éléments, permet d'une part de bien positionner la bandelette dans le boîtier tout en l'écartant du fond du boîtier, ce qui évite les risques d'écoulement de l'échantillon en dehors de la bandelette. De plus, les moyens d'appui prévus sur le capot assurent un contact optimal avec un serrage adéquat entre le filtre, le réservoir de conjugués et la bandelette à la première extrémité de celle-ci, et entre le tampon absorbant et la bandelette à la seconde extrémité de celle-ci, de façon à ce que l'échantillon déposé dans le puits du capot migre par capillarité à travers le filtre, le réservoir de conjugués et la bandelette jusqu'au tampon absorbant. Cela garantit la qualité et la précision du dosage effectué. Selon une autre caractéristique de l'invention, une chambre est formée autour des moyens surélevés de support et de positionnement de la première partie d'extrémité de la bande de matière plastique sous le puits de dépôt, cette chambre étant destinée à recueillir et confiner un éventuel excès de liquide déposé dans le puits. On évite ainsi que cet excès de liquide, qui est collecté dans la 30 chambre formée dans le fond du boîtier, vienne perturber la réaction de dosage. Avantageusement, cette chambre est séparée du reste du boîtier par les moyens surélevés de positionnement de la première partie d'extrémité de la bande support. De même, une chambre de collecte de liquide est formée autour du tampon absorbant et des moyens surélevés de support et de positionnement de la seconde partie d'extrémité de la bande de matière plastique. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens de positionnement de la bande support en matière plastique sont des nervures longitudinales et transversales formées en saillie sur la base du boîtier. Les nervures longitudinales de positionnement sont par exemple en forme de L et sont raccordées à des parois longitudinales de la base du boîtier. Elles constituent ainsi des moyens de délimitation des chambres précitées formées autour des moyens surélevés de support des parties d'extrémité de la bande de matière plastique. Les moyens d'appui formés sur le capot comprennent : - une surface annulaire qui est formée à l'extrémité du puits de dépôt et qui est appliquée sur le filtre à la première extrémité de la bandelette, - des picots de maintien du filtre et du réservoir de conjugués sur la première extrémité de la bandelette de migration, et d'autres picots de maintien du tampon absorbant sur la seconde extrémité de la bandelette et sur la bande de support en matière plastique. La surface annulaire formée à l'extrémité du puits de dépôt est parallèle à la bande support et à la paroi de fond du boîtier dans le cas d'un 25 boîtier de dosage de plasma sanguin. Elle est inclinée en oblique par rapport à la bande support dans le cas d'un boîtier de dosage de sang total et est alors en appui sur un filtre de séparation des cellules sanguines et du plasma. Cette surface annulaire d'appui et le filtre sont inclinés vers le haut 30 en direction de la bandelette de migration et du tampon absorbant, l'angle d'inclinaison étant d'environ 5 par rapport à l'horizontale dans un mode de réalisation préféré, et étant de façon plus générale compris entre 3 et 10 environ. Pour éviter le colmatage du filtre de séparation par les cellules du sang, des rainures, de préférence longitudinales, peuvent être formées dans cette surface annulaire d'appui. Le filtre de séparation des cellules sanguines est lui-même posé sur un filtre de retenue des impuretés éventuelles et délimite avec celui-ci un espace d'accumulation des cellules sanguines séparées du plasma. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le boîtier comprend, sur une de ses parois, une encoche d'encliquetage ou d'accrochage sur un élément correspondant d'un appareil de lecture de résultats. On garantit ainsi un positionnement et un maintien correct du boîtier dans l'appareil de lecture du résultat, en évitant les erreurs de manipulation 15 à ce stade des opérations de dosage. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : 20 - la figure 1 est une vue schématique en perspective de la base d'un boîtier de dosage selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique de la face interne du capot de ce boîtier ; - la figure 3 est une vue schématique en coupe longitudinale du 25 capot; - la figure 4 représente schématiquement la disposition relative de la bandelette de migration et des autres éléments sur une bande support en matière plastique rigide ; - la figure 5 est une demi-vue en coupe axiale et en perspective du 30 boîtier de dosage selon l'invention ; - la figure 6 est une vue agrandie d'une partie de la figure 5. Dans la description qui suit, par convention, la partie de gauche ou l'extrémité de gauche d'un élément représenté dans les dessins annexés, sera appelée première partie ou première extrémité et celle qui est à droite sera appelée seconde partie ou seconde extrémité. Le boîtier de dosage représenté schématiquement aux figures 1 à 3 comprend une base 10 et un capot 12 qui sont de forme générale rectangulaire et qui sont fixés l'un sur l'autre par encliquetage ou sertissage au moyen de doigts cylindriques 14 formés sur la face interne du capot 12 et reçus dans des logements cylindriques 16 de la face interne de la base 10 du boîtier. La disposition asymétrique des doigts 14 et des logements 16 par rapport à un plan transversal médian constitue un moyen de détrompage, évitant de fixer le capot 12 sur la base 10 dans le mauvais sens. Ce boîtier est destiné à contenir un ensemble 18 représenté schématiquement en figure 4 et comprenant une bande support 20 en matière plastique rigide, telle par exemple que du polyester, sur laquelle est posée et fixée, au moyen d'un adhésif approprié, une bandelette 22 en matériau poreux pour la migration d'un échantillon liquide, cette bandelette 22 étant par exemple à base de nitrocellulose. Sur une première extrémité de la bandelette 22 sont déposés et fixés successivement, par collage, un réservoir 24 de produit conjugués et un filtre 26 de retenue d'impuretés contenues éventuellement dans l'échantillon à doser. Lorsque cet échantillon est composé de sang total, un filtre supplémentaire 28 de séparation des cellules sanguines et du plasma est posé et fixé à ses extrémités par collage sur la bande support 18 et sous le filtre 26 de retenue des impuretés. Lorsque l'échantillon à doser est constitué de plasma sanguin, le filtre 28 n'est pas nécessaire et seul le filtre 26 de retenue des impuretés est fixé à ses extrémités, par collage, sur la bande support 18 et sur le réservoir de conjugués 24. Ce réservoir est lui-même formé d'une petite bande ou d'une plaquette de matériau poreux, par exemple à base de fibres de verre, et contient les produits conjugués qui vont être utilisés pour la réaction de dosage de l'échantillon. Un tampon 30 de matière absorbante, par exemple à base de cellulose, est posé et fixé sur la seconde extrémité de la bandelette de migration 22. En figure 4, les épaisseurs de la bande support 20, de la bandelette de migration 22 et des autres éléments de l'ensemble 18 ont été exagérées pour plus de clarté. Dans un exemple particulier de réalisation, la bande support 20 a une longueur d'environ 70mm, une largeur de 5mm et une épaisseur d'environ 0,3mm. La bandelette de migration 22 a une longueur d'environ 40mm, une largeur de 5mm et une épaisseur d'environ 0,25mm. Le réservoir de conjugués 24 a une longueur d'environ 7mm, une largeur de 5mm et une épaisseur d'environ 0,4mm. Le filtre 26 de retenue des impuretés a une longueur d'environ 20mm, une largeur de 5mm et une épaisseur d'environ 0,35mm lorsqu'il est réalisé à base de cellulose ou de 0,9mm lorsqu'il est en fibres de verre. Le filtre 28 de séparation des cellules du sang et du plasma a une longueur d'environ 15mm, une largeur de 5mm et une épaisseur d'environ 0,6mm. L'ensemble 18 est positionné dans la base 10 du boîtier et supporté par des moyens spécialement conçus à cet effet, qui vont maintenant être décrits. La paroi de fond 32 de la base 10 du boîtier comporte une cavité allongée 34 destinée à recevoir l'ensemble 18, et dont les dimensions en longueur et en largeur sont supérieures à celles de l'ensemble 18. Des blocs sont formés en saillie sur le fond de cette cavité pour supporter les extrémités de la bande 20 de matière plastique rigide de l'ensemble 18 et sont associés à des moyens de calage longitudinal et transversal de cette bande. Plus précisément, les extrémités longitudinales du fond de la cavité 34, correspondant à la première partie d'extrémité 36 et à la seconde partie d'extrémité 38 de la bande 20 de l'ensemble 18, comprennent des blocs en saillie 40 et 42 respectivement, en forme de parallélépipède rectangle, dont la largeur correspond à la largeur de la bande 20 de l'ensemble 18 et dont les longueurs sont approximativement égales au double de leur largeur. Deux pattes parallèles 44 prolongent les bords longitudinaux du premier bloc 40 en direction du second bloc 42 et de même, deux pattes longitudinales 46 s'étendent dans le prolongement des bords longitudinaux du second bloc 42 en direction du premier bloc 40, ces pattes 40 et 46 étant destinées à supporter sur une certaine longueur les bords longitudinaux de la bande 20 de matière plastique rigide de l'ensemble 18. Une nervure 48 formée à l'extrémité du premier bloc 40 et une nervure 50 formée à l'extrémité du second bloc 42 forment des butées de positionnement des extrémités longitudinales de la bande 20 de matière plastique lorsque celle-ci est posée sur les blocs 40 et 42. Des nervures latérales 52 sont formées en saillie sur le fond de la cavité 34 de part et d'autre du premier bloc 40 pour encadrer la première partie d'extrémité 36 de la bande 20, et des nervures latérales 54 sont également formées en saillie sur le fond de la cavité 34 de part et d'autre des pattes 46 du second bloc 42 pour encadrer transversalement la seconde partie d'extrémité 38 de la bande support 20. Ces nervures latérales 52 et 54 sont en forme de L et sont raccordées aux parois longitudinales de la cavité 34. Ainsi, les nervures latérales 52 délimitent dans la cavité 34 une première chambre 56 autour du premier bloc 40 et les nervures latérales 54 délimitent dans la cavité 34 une seconde chambre 58 autour du second bloc 42. Lorsque l'ensemble 18 est placé dans la cavité 34, les extrémités 36, 38 de la bande support 20 reposent sur les blocs 40 et 42 entre les nervures 48, 50, 52 et 54 et la bande 20 est immobilisée en translation parallèlement au fond de la cavité 34. Il suffit ensuite de fixer le couvercle 12 sur la base 10 du boîtier pour immobiliser complètement l'ensemble 18 en exerçant de plus un serrage prédéterminé de certaines parties de cet ensemble grâce aux moyens prévus sur la face interne du capot 12. De façon générale, ce capot comporte un puits 60 de dépôt d'échantillon et une fenêtre 62 de lecture de résultats, le puits 60 étant au dessus du premier bloc 40 de la cavité 34 quand le capot 12 est fixé sur la base 10 du boîtier, et la fenêtre 62 de lecture de résultats débouchant entre les extrémités des pattes longitudinales 44 du premier bloc 40 et des pattes longitudinales 46 du second bloc 42. Le puits 60 est approximativement en forme de calotte sphérique, de calotte d'ellipsoïde, ou de tronc de cône, son grand axe s'étendant dans l'axe longitudinal du capot et son petit axe étant transversal. Son extrémité 63 débouchant à l'intérieur du boîtier est bordée par une surface annulaire plane 64 destinée à s'appliquer sur la face supérieure du filtre 28 ou du filtre 26 de l'ensemble 18 de la figure 4. Des picots cylindriques 66, 68 et 70 sont formés en saillie sur la face interne du capot 12 pour s'étendre en direction du fond de la cavité 34 quand le capot est fixé sur la base du boîtier et pour venir serrer de façon adéquate certains éléments de l'ensemble 18 sur la bandelette de migration 22. Deux picots 66 sont formés sur la face interne du picot 12 entre le puits 60 et la fenêtre de lecture 62 et sont destinés à prendre appui sur l'extrémité du filtre 28 ou du filtre 26 qui recouvre la première extrémité de la bandelette de migration 22. Ces picots cylindriques 66 sont transversalement alignés et situés de part et d'autre de l'axe longitudinal du boîtier, leur distance étant inférieure à la largeur des filtres 28 et 26. Un troisième picot 68 est formé en saillie sur la face interne du capot 12, et est destiné à venir en appui sur la première extrémité 30a du tampon absorbant 30. Ce picot 68 est situé sur l'axe longitudinal du boîtier. Deux autres picots 70 transversalement alignés sont formés en saillie sur la face interne du capot 12 de part et d'autre de son axe longitudinal et sont destinés à venir en appui sur l'autre extrémité 30b du tampon absorbant 30 pour l'appliquer sur l'extrémité correspondante 38 de la bande support 20. Ces deux picots 70 ont une longueur légèrement supérieure à celle du picot 68 qui appuie la première extrémité 30a du tampon absorbant 30 sur l'extrémité correspondante de la membrane de migration 22. Les points d'appui des picots 66, 68 et 70 sur les éléments de l'ensemble 18 ont été représentés par des flèches en figure 4. Les figures 5 et 6, qui représentent une demi-vue en coupe longitudinale et en perspective du boîtier assemblé, permettent de mieux visualiser ces éléments. Le boîtier des figures 5 et 6 est destiné au dosage d'un échantillon de sang total et l'ensemble 18 contenu dans ce boîtier comprend, sous le puits 60 de dépôt d'échantillon, un premier filtre 26 de retenue des impuretés éventuelles contenues dans l'échantillon à doser, posé sur un filtre 28 de séparation des cellules sanguines et du plasma, le filtre 26 de retenue des impuretés étant plus rigide que le filtre de séparation 28 et s'étendant en oblique au dessus de celui-ci, en délimitant entre eux un espace 72 dans lequel les cellules sanguines peuvent s'accumuler, de façon à éviter le colmatage et la saturation des filtres. L'angle d'inclinaison de la partie médiane du filtre 26 par rapport à l'horizontale est inférieur à 10 (il est d'environ 5 dans un mode de réalisation particulier) et la surface annulaire 64 de l'extrémité inférieure du puits 60 est inclinée de façon correspondante, de façon à être appliquée sur le filtre 26 sur toute sa périphérie, sans écraser ce filtre. Pour éviter le colmatage par les cellules sanguines séparées de l'échantillon de sang total déposé dans le puits 60, deux rainures longitudinales 74 visibles en figure 6 peuvent être formées dans la surface annulaire 64. Lorsqu'on utilise un échantillon de plasma pour le dosage, le filtre 28 n'est pas nécessaire et la surface annulaire 64 de l'extrémité inférieure du puits de dépôt 60 est plane et horizontale et est appliquée sur le filtre 26 de retenue des impuretés. Le boîtier qui vient d'être décrit est utilisé de la façon suivante, pour le dosage d'un échantillon de sang total par exemple : L'ensemble 18 formé par la bande support 20, la bandelette de migration 22 et les autres éléments représentés en figure 4 étant posé dans la cavité 34 de la base 10 du boîtier et le capot 12 étant fixé sur la base 10, on peut déposer un volume prédéterminé de l'échantillon à doser dans le puits 60 du capot 12 du boîtier. Lorsque cet échantillon est du sang total, les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) sont séparées du plasma et retenues par le filtre 28. Le plasma traverse ce filtre en migrant par capillarité et traverse également le réservoir 24 de conjugués pour gagner la bandelette de migration 22. Le maintien et le serrage approprié des filtres par la base du puits de dépôt 60 et par le picot 66 garantissent une bonne migration du plasma sans risque d'accumulation de celui-ci dans des interstices formés entre la bande support 20, le réservoir de conjugués 24 et les filtres. Le plasma migre dans la bandelette 22 en direction du tampon absorbant 30 situé à l'autre extrémité de l'ensemble 18 et passe dans les zones de la bandelette 22 où ont été déposés des réactifs de capture, ces zones étant visibles dans la fenêtre de lecture 62. Le plasma est absorbé par le tampon 30 à l'autre extrémité de l'ensemble 18. Un éventuel excès de liquide déposé dans le puits 60 reste confiné dans la chambre 56 formée autour du puits 60, et un éventuel excès de liquide absorbé par le tampon 30 sera confiné dans la chambre 58 à l'autre extrémité du boîtier, de sorte que ces excès de liquide sont maintenus à l'écart de la partie de la bandelette où se déroule la réaction de dosage et ne peuvent perturber cette réaction. L'ensemble des caractéristiques du boîtier décrit ci-dessus assure une migration optimale du plasma dans la bandelette 22 et dans les autres éléments de l'ensemble 18 et garantit la qualité du dosage réalisé. Par ailleurs, ce boîtier est destiné à être utilisé avec un appareil de lecture automatique des résultats de dosage, qui comporte des moyens optiques de détection associés à des moyens de balayage longitudinal de la partie de la bandelette 22 apparaissant dans la fenêtre de lecture 62. Ce balayage peut être réalisé de façon optique ou par déplacement longitudinal en translation du boîtier dans l'appareil de lecture, ce boîtier étant alors positionné et maintenu sur un chariot mobile de l'appareil de lecture. Une encoche d'accrochage ou d'encliquetage est avantageusement formée dans une paroi longitudinale de la base 10 du boîtier, comme indiqué en traits pointillés en 76 en figure 1, pour le positionnement et l'accrochage du boîtier dans l'appareil de lecture ou sur le chariot mobile de l'appareil de lecture
Boîtier de dosage d'un échantillon biologique par immunochromatographie, comprenant une base (10) et un capot (12) fixés l'un sur l'autre et contenant un ensemble formé d'une bande support, d'une bandelette de migration, de filtres, d'un réservoir de conjugués et d'un tampon absorbant, qui est porté et positionné par des parties surélevées (40, 42, 48, 50) de la base (10) du boîtier et qui est maintenu par des picots (66, 68, 70) formés en saillie sur la face interne du capot (12).
1. Boîtier de dosage d'un échantillon biologique par immunochromatographie, comprenant une base (10) et un capot (12) en matière plastique, fixés l'un sur l'autre et contenant un ensemble (18) formé d'une bande support (20) en matière plastique rigide, d'une bandelette (22) de migration de l'échantillon par capillarité, d'au moins un filtre (26) et d'un réservoir (24) de conjugués situés à une première extrémité de la bandelette et d'un tampon absorbant (30) situé à une deuxième extrémité de la bandelette, le capot (12) comportant un puits (60) de dépôt d'échantillon sur le filtre (26) à la première extrémité de la bandelette et une fenêtre (62) de lecture de résultats débouchant sur une zone intermédiaire de la bandelette, caractérisé en ce que la base (12) du boîtier comprend des moyens surélevés (40, 42, 44, 46, 52, 54) de support et de positionnement longitudinal et transversal des extrémités de la bande support (20) et en ce que le capot (12) comprend des moyens (64, 66, 68, 70) d'appui sur le filtre, sur le réservoir (24) de conjugués et sur le tampon absorbant (30) pour garantir une migration optimale à travers le filtre (26), le réservoir (24) de conjugués et la bandelette (22), de l'échantillon déposé dans le puits (60) du capot. 2. Boîtier selon la 1, caractérisé en ce qu'une chambre (56) est formée autour des moyens surélevés (40) de support et de positionnement de la première extrémité de la bande support (20) sous le puits de dépôt (60), cette chambre étant destinée à recueillir et à confiner un éventuel excès de liquide déposé dans le puits. 3. Boîtier selon la 2, caractérisé en ce que ladite chambre (56) est séparée du reste du boîtier par des moyens surélevés (52) de positionnement de la première extrémité de la bande support (20). 4. Boîtier selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de positionnement de la bande support (20) sont desnervures longitudinales et transversales (48, 50, 52, 54) formées en saillie sur la base (12) du boîtier. 5. Boîtier selon la 4, caractérisé en ce que les nervures longitudinales (52, 54) de positionnement sont en forme de L et sont raccordées à des parois longitudinales de la base (10) du boîtier. 6. Boîtier selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une chambre (58) est formée autour des moyens surélevés de support et de positionnement de la seconde extrémité de la bande support (20) pour recueillir et confiner un éventuel excès de liquide s'écoulant du tampon absorbant (30). 7. Boîtier selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'appui formés sur le capot (12) comprennent une surface annulaire (64) formée à l'extrémité du puits de dépôt (60) et appliquée sur le filtre précité. 8. Boîtier selon la 7, caractérisé en ce que cette surface annulaire (64) est parallèle à la bande support (20) et au fond de la base (10) du boîtier dans le cas d'un boîtier de dosage de plasma sanguin. 9. Boîtier selon la 7, caractérisé en ce que cette surface annulaire (64) est inclinée en oblique par rapport à la bande support (20) et au fond de la base (10) du boîtier dans le cas d'un boîtier de dosage de sang total et est en appui sur un filtre (26) de retenue d'impuretés posé sur un filtre (28) de séparation des cellules sanguines et du plasma. 10. Boîtier selon la 2, caractérisé en ce que ladite surface annulaire d'appui (64) et le filtre (26) de retenue d'impuretés sont inclinés vers le haut en direction de la seconde extrémité de la bandelette de migration et du tampon absorbant. 11. Boîtier selon la 10, caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison par rapport à l'horizontale de ladite surface annulaire (64) et du filtre (28) est d'environ 5 . 12. Boîtier selon l'une des 9 à Il, caractérisé en ce que ladite surface annulaire d'appui (64) comporte des rainures (74), destinées à éviter le colmatage du filtre (28) par les cellules sanguines. 13. Boîtier selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le filtre (28) de séparation des cellules sanguines est situé sous un filtre (26) de retenue d'impuretés éventuelles et délimite avec celui-ci un espace (72) d'accumulation des cellules sanguines. 14. Boîtier selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'appui formés sur le capot (12) comprennent des picots (66) de maintien du ou des filtres et du réservoir (24) de conjugués sur la bandelette de migration, et des picots (68, 70) de maintien du tampon absorbant (30) sur la bandelette (22) et sur la bande support (20) respectivement. 15. Boîtier selon la 14, caractérisé en ce que le capot (12) comprend deux picots (66) de maintien du ou des filtres et du réservoir de conjugués (24) sur la bandelette de migration, ces deux picots étant situés entre le puits de dépôt (60) et la fenêtre (62) de lecture de résultats. 16. Boîtier selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que le capot (12) comprend au moins un picot (68) de maintien de la première extrémité (30a) du tampon absorbant sur la bandelette de migration et au moins un picot (70) de maintien de la seconde extrémité (30b) du tampon absorbant sur la bande support (20), ces picots ayant des hauteurs différentes pour assurer un même serrage du tampon absorbant à ses extrémités. 17. Boîtier selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une encoche (76) d'encliquetage dans un appareil de lecture de résultats.
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/558
FR2899832
A1
SYSTEME MULTICOUPE
20,071,019
La présente invention concerne un dispositif pour découper rapidement,avec un effort physique limité et en toute sécurité des matériaux (plans ou cylindriques) ou objets divers. La découpe des matériaux s'effectue traditionnellement avec une lame coupante plane ou circulaire à laquelle on applique un mouvement de va-et-vient ou rotatif et le plus souvent perpendiculairement au plan travaillé ; dans le cas d'un sécateur, la coupe se réalise par écrasement entre 2 lames coupantes affûtées et parallèles. Les outils de découpe disponibles nécessitent souvent un effort de maintien pas toujours compatible avec la précision souhaitée du geste; les systèmes utilisés sont par ailleurs souvent difficiles à totalement sécuriser .Dans le cas du sécateur traditionnel (hors sécateur électrique professionnel , avec des batteries souvent lourdes à porter) le travail de la main est important. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à deux inconvénients: une fixation sur l'objet à découper allège l'effort de maintien de l'outil et permet une meilleure précision de découpe.Pour l'utilisation en mode sécateur le travail de la main est trés largement réduit .Le dispositif comporte : une pince (A) (avec ma--chokes (B) : zéro,une à plusieurs selon le modèle ) et qui permet de fixer le matériau à découper et de constituer un plan de coupe latéral (C) . Sur ce plan de coupe latéral , on applique progressivement de façon oblique et perpendicu- -lairement à l'axe principal du matériau, une mèche rotative coupante (D) (ou multilame longiligne coupante).Cette mèche est fixée sur un bloc moteur(E). Le bloc moteur (E) permet , selon le type d'énergie utilisée et selon la nature de la coupe, une vitesse de rotation de la mèche rotative coupante (D) de 20 tours I minute à 50.000 tours/minute.Le moteur (E),solidement fixé à l'axe d'ouverture de la pince , est basculé ( avec la mèche rotative coupante (D) ou la multilame ) en cours de travail, contre le plan de coupe latéral (C) et parallèlement à ce plan. -2- Sur la partie à risque du dispositif , une grille de protection rigide (H) sécurise le dispositif en recouvrant les parties en rotation tout en facilitant l'évacuation des déchets de coupe.Un système (I) permet ,après la fermeture de la pince(A) de déclencher la rotation de la mèche rotative coupante (D)(ou la multilame ) sur le ma- -tériau à découper.Par sécurité, le moteur ne peut se déclencher qu'aprés fermetu-re de la pince (A): contacteur de sécurité (K). Dispositif pour découper rapidement avec précision , avec un effort physique limité et en toute sécurité des matériaux (plans ou cylindriques), ou objets divers. Le matériau est fixé avec une pince (A) qui , selon les modes de réalisation , peut être plus ou moins longue et comporter : des mâchoires (B) ou un système de vis de serrage. Cette pince permet de constituer un plan de coupe latéral (C) contre lequel on applique progressivement de façon oblique et perpendiculairement à l'axe principal du matériau à découper, une mèche rotative coupante ( D) (ou multilame longiligne coupante). Cette mèche est fixée sur un bloc mo- -teur (E) .Le moteur (E) peut être manuel , thermique (à explosion ) ou électrique ( avec batterie ou alimentation filaire ); il permet selon le type d'énergie utilisée et la nature de la coupe , une vitesse de rotation de 20 tours / minute à 50.000 tours/ minute. Le moteur (E), solidement fixé à l'axe d'ouverture de la pince, est basculé ( avec la mèche rotative coupante (D) ou la multilame ) en cours de travail contre le plan de coupe latéral (C) et parallèlement à ce plan. Dispositif en mode de réalisation "Sécateur " ou "Système de coupe d'un cylindre d'un maximum de 5 centimètres de diamètre " ou "Système de coupe d'une poutre d'un maximum de 5 centimètres de coté ", selon schéma : 1 a -profil / 1 a-face. La pince (A) sur la partie droite du dispositif , comporte 1 à 3 mâchoires (B) . La partie centrale est occupée par une mèche rotative coupante (ou multilame" longiligne coupante spécifique " (D) fixée sur le moteur (E) . -3- La mèche (ou multilame) est plaquée de façon oblique contre le plan de coupe latéral (C ) et parallèlement à ce plan .Le bloc moteur (E) est abrité dans la poignée , il est électrique ( avec batterie ou avec fil d'alimentation) , sa vitesse de rotation est comprise entre 20 tours/ minute et 50.000 tours /minute. Le rapprochement des deux parties de la pince (A) constitue un plan de coupe latéral (C) contre lequel vient s'appliquer la mèche (D) de façon oblique et perpendiculairement à l'axe principal de la tige ou du cylindre à couper .Dans ce modèle , le bloc moteur (E )( avec la mèche -ou la multilame (D)) solidement fixé à l'axe d'ouverture de la pince , est basculé progressivement à l'aide d'un bouton poussoir (I) qui déclenche le moteur après que la pince ait été fermée : contacteur de sécurité : (K). Un ressort (J) placé sous le bloc moteur permet de moduler la poussée à exercer par la mèche rotative coupante (D) (ou mufti--lame) sur la partie à découper . Sur la partie droite du dispositif , une grille de protection rigide (H) sécurise le dispositif en recouvrant les parties en rotation tout en facilitant l'évacuation des déchets de coupe. Dispositif en mode de réalisation" échenilloir" ou " coupe branche": selon schéma 2a profil/ 2a-face.La pince(A) actionnée par un câble, placée au bout d'une tige télescopique,permet de fixer une branche et de constituer un plan de coupe latéral (C) .Le bloc moteur électrique (E) (avec batterie ou alimentation filaire) est fixé sur un axe soudé à la mâchoire de la pince. Le bloc moteur peut osciller autour de cet axe perpendiculaire à la mâchoire de la pince. Une mèche rotative coupante (D) (ou lame longiligne coupante) est fixée sur le bloc mo--teur. Un câble fixé à l'arriére du bloc moteur (E) permet de mettre en route ce moteur et d'appliquer progressivement , de façon oblique , la mèche cou- -pante (D) sur le plan de coupe latéral (C). -4- Dispositif en mode de réalisation `Tronçonneuse bois / Coupe arbre " ou "Coupe poutre de plus de 5 centimètres de coté " selon schéma 3aprofil / 3 a-face .La pince (A) avec vis de serrage est fixée au ras du sol, autour du tronc de l'arbre ou de la poutre à découper , et permet de constituer un plan de coupe latéral (C). Sur un rebord de la pince (A), un axe métallique ( soudé perpendiculairement à la pince ) permet de solidement assujettir le bloc mo- - -teur (E) (qui peut pivoter autour de cet axe ). Une mèche rotative coupante (D ) ou ( multilame "spécifique" ) est fixée sur le moteur. La mèche (D) (ou multilame spécifique) est plaquée de façon oblique et horizontalement sur le plan de coupe latéral(C) contre l'arbre (ou la poutre ).Le moteur (E) peut être soit manuel , thermique ou électrique .Pour sécuriser la coupe (en particulier pour la coupe d'un tronc d'arbre en milieu naturel ) et faciliter le travail de la mèche rotative coupante (D) (ou multi lame) , après une première entaille, un coin métallique sera disposé sur la partie externe de la mâchoire dans cette entaille . Dispositif en mode de réalisation "Découpe panneaux matériaux " ou "Découpe matériaux" selon schéma 4a-profil / 4b-face . Dans ce mode de réalisation, les mâchoires (B) de la poignée (A) peuvent être plus ou moins longues et conçues pour bien fixer , sans les dégrader, des matériaux tels que: carton , plastique , placoplatre, bois , panneaux lami- nés ou stratifiés, aluminium, faïence , céramique , fibre de verre,métaux divers, et constituer des "plan de coupe latéral" (C) plus ou moins longs et de for-mes diverses. La mèche rotative coupante (D) (ou multilame longiligne coupante ), sera spécifique selon les matériaux . -5-Un système de ressort (J) permet de moduler la pression du " bloc mo--teur+mèche " sur la surface à couper . Le choix du moteur (E) sera fonction de la puissance requise ainsi que de la vitesse de rotation souhaitée .Un bou- ton poussoir (I) permet de déclencher le moteur et d'exercer un pression avec le bloc "moteur+mèche" sur le matériau à couper. Une grille de sécurité (H ) sera disposée autour de la partie en rotation
Dispositif pour découper rapidement , avec précision , un effort physique limité et en toute sécurité des matériaux ( plans ou cylindriques ) , objets divers .Le matériau est fixé par une pince (A) (plus ou moins longue et qui peut avoir des mâchoires (B) ou un système de vis de serrage) Cette pince constitue un plan de coupe latéral (C) contre lequel on applique progressivement , de façon oblique et perpendiculai-rement à l'axe principal du matériau à découper une mèche rotative coupante (D) (ou multilame longiligne coupante ) fixée à un moteur rotatif (E) . Ce moteur rotatif (manuel, thermique ou électrique ), dont la puissance et la vitesse sont adaptés au matériau , est solidement fixé sur un pivot perpendiculaire au plan de coupe latéral (C). La mèche (ou multilame) (D) est choisie selon le matériau à couper . Un ressort (J) module la poussée de coupe. Une grille de protection (H) assure la sécurité.
Revendications 1) Dispositif pour découper rapidement avec précision , avec un effort physique limité et en toute sécurité des matériaux (plans ou cylindriques), ou objets divers, caractérisé en ce que le matériau est fixé avec une pince (A) qui , selon les modes de réalisation , peut être plus ou moins longue et comporter : des mâchoi- res (B) ou un système de vis de serrage ; cette pince permet de constituer un plan de coupe latéral (C) contre lequel on applique progressivement de façon oblique et perpendiculairement à l'axe principal du matériau à découper, une mèche rotative coupante ( D) (ou multilame longiligne coupante); cette mèche est fixée sur un bloc moteur (E ); le moteur (E) peut être manuel, thermique( à explo- sion ) ou électrique avec batterie ou alimentation filaire ); il permet selon le type d'énergie utilisée et la nature de la coupe , une vitesse de rotation de 20 tours / minute à 50.00 tours/ minute ; le moteur (E), solidement fixé à l'axe d'ouverture de la pince, est basculé ( avec la mèche rotative coupante (D) ou la multilame ) en cours de travail contre le plan de coupe latéral (C) et parallèlement à ce plan. 2) Dispositif selon la 1 , caractérisé en ce qu'il fonctionne en mode de réalisation "Sécateur " ou "Système de coupe d'un cylindre d'un maximum de 5 centimètres de diamètre" ou "Systéme de coupe d'une poutre d'un maximum de 5 centimètres de coté "; la pince (A) sur la partie droite du dispositif, comporte 1 à 3 mâchoires (B) ; la partie centrale est occupée par une mèche rotative coupante (ou multilame" longiligne coupante spécifique " )(D) fixée sur le moteur (E) ; la mèche (ou multilame) est plaquée de façon oblique contre le plan de coupe latéral (C) et parallèlement à ce plan ; le bloc moteur (E) est abrité dans la poignée , il est électrique ( avec batterie ou avec fil d'alimentation) , sa vitesse de rotation est comprise entre 20 tours/ minute et 50.000 tours / minute ; 2899832 -7- le rapprochement des deux parties de la pince (A) constitue un plan de coupe latéral (C) contre lequel vient s'appliquer la mèche (D) de façon oblique et perpendiculairement à l'axe principal de la tige ou du cylindre à couper ; dans ce modèle , le bloc moteur (E )( avec la mèche -ou la multilame 5 (D)) solidement fixé à l'axe d'ouverture de la pince , est basculé progressive--ment à l'aide d'un bouton poussoir (I) qui déclenche le moteur après que la pince ait été fermée : contacteur de sécurité : (K) ; un ressort (J) placé sous le bloc moteur permet de moduler la poussée à exercer par la mèche rotative coupante (D) (ou multilame) sur la partie à découper ; sur la partie droite du 10 dispositif , une grille de protection rigide (H) sécurise le dispositif en recouvrant les parties en rotation tout en facilitant l'évacuation des déchets de coupe. 3) Dispositif selon la 2 , caractérisé en ce qu'il fonctionne en mode de réalisation " Échenilloir" ou "Coupe branche ; la pince(A) actionnée par un câble,placée au bout d'une tige télescopique, permet de fixer une bran- 15 che et de constituer un plan de coupe latéral (C) ; le bloc moteur électrique (E) (avec batterie ou alimentation filaire ) est fixé sur un axe soudé à la mâchoire de la pince ; le bloc moteur peut osciller autour de cet axe perpendiculaire à la mâchoire de la pince ; une mèche rotative coupante (D) (ou lame longiligne coupante) est fixée sur le bloc moteur ; un câble fixé à l'arriére du bloc moteur 20 (E) permet de mettre en route ce moteur et d'appliquer progressivement , de façon oblique , la mèche coupante (D) sur le plan de coupe latéral (C). 4) Dispositif selon la 1,caractérisé en ce qu'il fonctionne en mode de réalisation "Tronçonneuse bois / Coupe arbre '' ou "Coupe poutre de plus de 5 centimètres de coté" ; la pince (A) avec vis de serrage est fixée au ras du sol, autour du tronc de l'arbre ou de la poutre à découper ,et permet de constituer un plan de coupe latéral (C) ; sur un rebord de la pince (A),-8- un axe métallique ( soudé perpendiculairement à la pince ) permet de solide-ment assujettir le bloc moteur (E) (qui peut pivoter autour de cet axe) ; une mèche rotative coupante (D) ou ( multilame "spécifique" ) est fixée sur le moteur ; la mèche (D) (ou multilame spécifique ) est plaquée de façon obli- que et horizontalement sur le plan de coupe latéral (C) contre l'arbre (ou la poutre) ; le moteur (E) peut être soit manuel , thermique ou électrique ; pour sécuriser la coupe ( en particulier pour la coupe d'un tronc d'arbre en milieu naturel ) et faciliter le travail de la mèche rotative coupante (D) (ou multilame) , après une première entaille, un coin métallique sera disposé sur la partie ex- terne de la mâchoire dans cette entaille. 5) Dispositif selon la 1 , caractérisé en ce qu'il fonctionne en mode de réalisation"Découpe panneaux matériaux"ou"Découpe matériaux"; dans ce mode de réalisation, les mâchoires (B) de la poignée (A) peuvent être plus ou moins longues et conçues pour bien fixer , sans les dégrader, des matériaux tels que : carton, plastique , placoplatre, bois, panneaux laminés ou stratifiés, aluminium, faïence , céramique , fibre de verre,métaux di-vers, et constituer des "plan de coupe latéral" (C) plus ou moins longs et de formes diverses ; la mèche rotative coupante (D) (ou multilame longiligne coupante ), sera spécifique selon les matériaux , un système de ressort (J ) permet de moduler la pression du " bloc moteur+mèche " sur la surface à couper ; le choix du moteur (E) sera fonction de la puissance requise ainsi que de la vitesse de rotation souhaitée ; un bouton poussoir (I) permet de déclencher le moteur et d'exercer un pression avec le bloc "moteur+mèche" sur le matériau à couper ; une grille de sécurité ( H ) sera disposée autour de la partie en rotation.
B
B26
B26B
B26B 15
B26B 15/00
FR2888519
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT, PAR PLASMA, D'EFFLUENTS GAZEUX
20,070,119
5 L'invention concerne les technologies de traitement des effluents gazeux rejetés par à l'occasion de certains procédés de fabrication des dispositifs microélectroniques, au cours du dépôt de matériaux en couches minces, ou au cours du nettoyage par plasma des réacteurs de dépôt, et au cours de la gravure par plasma des couches minces pour la définition des motifs géométriques des dispositifs. Les procédés de gravure et de nettoyage des réacteurs de dépôt peuvent utiliser des gaz perfluorés (C2F6, et/ou c-C4F8, et/ou C3F8, et/ou NF3 et/ou CF4 et/ou SF6) et hydrofluorocarbonés (par exemple CHF3) qui, s'ils sont rejetés dans l'atmosphère, peuvent contribuer significativement au réchauffement global du climat par augmentation de l'effet de serre. Ils ne sont pas entièrement consommés en général dans les procédés. Une manière avantageuse de réduire les émissions de ces gaz à l'atmosphère est de les convertir dans un plasma en présence de certains gaz adjuvants afin de les transformer en espèces chimiquement réactives (composés fluorés acides) dont il est ensuite facile de se débarrasser de façon irréversible par une méthode classique comme l'adsorption réactive sur un milieu solide alcalin ( dry-scrubber ) ou l'absorption par une solution liquide dans un laveur de gaz ( wet-scrubber ). Il est avantageux de placer le plasma en aval des moyens d'entretien du vide primaire afin de ne pas interagir avec le fonctionnement de l'équipement de procédé ou des pompes. La meilleure efficacité dans les conditions de débit total et de concentration de polluants qui règnent à l'échappement des pompes à vide primaire est obtenue avec des plasmas de haute densité électronique comme les plasmas micro-ondes. A ce titre, des plasmas micro-ondes à onde de surface et des torches a plasma micro-ondes ont été utilisés. La solution à plasma d'onde de surface est bien adaptée au traitement des effluents des procédés de gravure, c'est à dire produisant des effluents gazeux qui ne sont pas susceptibles de donner lieu à la formation de solides à l'intérieur du dispositif. Pour le traitement des effluents gazeux des procédés de dépôt et nettoyage de réacteurs, on propose l'emploi du brûleur à torche plasma micro-ondes à injection axiale supportée en guide d'ondes, tel que décrit dans l'article de M. Moisan et al. Waveguide based single and multiple nozzle plasma torches: the TIAGO concept , Plasma Sources Sci. Tech., 10, 2001, p. 387-394. La torche débouche de manière libre dans une chambre assurant le confinement des gaz en vue de les collecter dans la canalisation d'échappement en aval. Les particules solides se forment dans la flamme et le panache de plasma en aval de la buse de torche et ne perturbent donc pas le fonctionnement de cette dernière pourvu qu'on les piège et qu'on les entraîne à distance pour éviter leur accumulation indéfinie dans la chambre. Pour cela, la solution standard est un laveur de gaz implanté au plus près du débouché de la chambre de la torche. Le principe de la conversion des PFC dans un plasma micro-ondes consiste à dissocier les molécules initiales dans des collisions inélastiques induites par les électrons de haute énergie de la décharge, de manière à donner des fragments plus petits que lesdites molécules initiales, atomes et radicaux. Ces fragments réagissent entre eux, se désexcitent, se recombinent et/ou se réarrangent pour donner de nouveaux composés différents des PFC initiaux. Plus précisément, le but recherché est de convertir la plus grande part des PFC entrants en composés fluorés acides tels que F2, HF, COF2, SO2F2, SOF4 etc... qui sont certes des gaz immédiatement dangereux pour la vie et la santé, mais également très réactifs et dont on peut se débarrasser de manière définitive et irréversible par une méthode classique de neutralisation sur solide ou liquide. En général, l'accomplissement de la réaction de conversion des PFC nécessite l'apport d'un gaz adjuvant. Cela veut dire que si les molécules de PFC dilués dans l'azote se présentent seules dans le plasma, la dissociation sera efficace mais, une fois qu'ils seront sortis de la zone de décharge, les fragments tendront à réagir entre eux pour tout simplement reformer la molécule initiale. Le choix du gaz adjuvant est important pour l'optimisation des procédés de destruction des PFC. Tout d'abord ce choix peut influer sur l'efficacité de conversion ellemême. En effet, les fragments produits par la dissociation du gaz adjuvant au sein de la décharge peuvent avoir la propriété de former plus ou moins facilement et rapidement avec les fragments de dissociation des PFC des produits fluorés corrosifs stables, avant que les PFC n'aient eu le temps de se reformer lorsque le gaz sort de la zone de décharge. En outre, les produits de réactions fluorés corrosifs sont différents en fonction de la nature de ce même gaz adjuvant. Ceci peut être mis à profit pour former préférentiellement tel produit de réaction plutôt que tel autre, en fonction de la solution de post-traitement choisie pour retirer définitivement et irréversiblement du courant d'effluents gazeux, lesdits produits fluorés corrosifs. Cette solution de post-traitement peut être imposée par des motifs de coût, ou d'autres propres à un utilisateur donné. Il importe donc de pouvoir s'adapter de manière optimale aux différentes situations rencontrées en clientèle. Par exemple, si on a choisi d'opérer avec un laveur de gaz, il est à exclure d'utiliser de l'oxygène comme gaz adjuvant. Celui-ci va en effet donner essentiellement comme produits de réaction des composés tels que COF2 (avec les fluorocarbonés), ou SO2F2 et SOF4 (avec SF6) et dans tous les cas des quantités notables de F2 dont la réaction sur l'eau ou sur une solution aqueuse de soude peut générer du OF2r gaz exceptionnellement toxique (limite légale d'exposition continue des travailleurs de 50 parties par milliard en volume) dont aucun utilisateur ne tolérera généralement la présence de traces dans ses locaux. Jusqu'ici de l'oxygène 02 a été utilisé comme gaz adjuvant, injecté en général sous la forme d'air sec prélevé sur le réseau de distribution d'air comprimé de l'unité de fabrication des semi-conducteurs. Cette solution correspond à un choix technologique, avec une solution de post-traitement des produits fluorés corrosifs par adsorption réactive sur un lit solide, généralement au moyen d'unités conçues pour piéger préférentiellement des produits d'une chimie de conversion sèche utilisant l'adjuvant 02 tels que F2, COF2, SO2F2, SOF4. L'invention a pour objectif principal de trouver une nouvelle chimie de conversion d'effluents résiduels d'un procédé industriel, en particulier de PFC dans les plasmas atmosphériques micro-ondes. Il se pose également le problème de favoriser, dans le cas d'effluents de PFC, la formation de HF comme sous-produit fluoré corrosif, de manière à permettre l'utilisation avantageuse d'un lit solide de granulés à base de chaux sodée, ou d'un laveur de gaz, comme moyen de piégeage irréversible de ces sous- produits, avant le rejet du courant d'effluents à l'atmosphère. L'invention a également pour but d'améliorer le rendement de conversion par la mise en oeuvre de cette chimie alternative. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne d'abord un procédé de traitement, par plasma, d'effluents gazeux à pression sensiblement atmosphérique, comportant: - l'injection de l'effluent à traiter dans une source de plasma, - l'injection de vapeur d'eau, en amont ou en aval du plasma. La pression des effluents est par exemple 10 comprise entre 0,8 bar et 1, 3 bar. La vapeur d'eau peut être injectée à une concentration de 100 ppm à 5% dans un gaz porteur qui est en général de l'azote. Sa température peut être comprise entre 20 Cet 300 C., préférablement entre 50 et 200 C. Les effluents à traiter peuvent être des effluents de procédés de traitement de semi-conducteurs, par exemple un mélange de gaz perfluorés et/ou hydrofluorocarboné et d'oxygène. La source de plasma est de préférence de type à onde de surface, plus particulièrement à excitation micro-ondes. L'invention concerne également un dispositif de traitement, par plasma, d'effluents gazeux à pression sensiblement atmosphérique, comportant des moyens de génération d'un plasma, et des moyens pour injecter, dans une zone de mélange, de la vapeur d'eau. Les moyens pour injecter la vapeur d'eau 30 peuvent être disposés en amont de la zone de formation du plasma, ou être disposés en aval de la zone de formation du plasma. Selon un mode de réalisation, les moyens pour injecter de la vapeur d'eau comportent un vaporiseur avec des moyens de régulation en température. L'invention permet de réaliser, dans un plasma atmosphérique, une chimie de conversion humide des PFC ne générant pratiquement que du HF comme sous-produit fluoré. De la vapeur d'eau est apportée au plasma autrement que sous sa tension de vapeur à température ambiante. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS - Les figures 1A et 1B représentent deux 15 variantes d'un dispositif selon l'invention, - la figure 2 représente la structure d'un four, - les figures 3-9 représentent des résultats de mesure lors d'une mise en oeuvre d'un 20 procédé selon l'invention dans différentes conditions. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de réalisation de l'invention va être décrit en liaison avec les figures 1A et 1B. Un tel dispositif peut être installé en sortie d'une installation de dépôt de couches minces ou de traitement de matériaux semi-conducteurs, par exemple derrière une pompe qui permet d'amener les effluents gazeux, en général dans de l'azote, à pression sensiblement atmosphérique, comprise entre 0,7 bar ou 0,8 bar et 1,3 bar ou 1,5 bar. Ces effluents contiennent des molécules perfluorées comme C2F6, et/ou c-C4F8r et/ou C3F8, et/ou NF3 et/ou CF4 et/ou SF6 La source de plasma utilisée est de type à onde de surface, comme décrit dans M. Moisan and Z. Zakrzewski in Microwave Excited Plasmas, eds. M. Moisan and J. Pelletier, chap. 5, Elsevier, Amsterdam, 1992. La référence 2 désigne un tube à plasma 4, comportant un tube intérieur 6 en AIN et un tube extérieur 8 en quartz. Le plasma peut être amorcé par un amorceur à haute tension 10. Un mélange de gaz à traiter, par exemple un mélange d'un PFC et de l'azote est amené dans une zone 15 de mélange 12. De l'eau sous forme gazeuse est injectée à l'aide de moyens vaporiseurs 14. Ces moyens 14 comportent par exemple une pompe doseuse 16, qui fournit de l'eau liquide à un four électrothermique 18 de vaporisation. La vapeur d'eau est injectée avec un débit donnant une concentration de vapeur d'eau dans les effluents gazeux comprise entre 100 ppm et 5%. On ne reste ainsi pas nécessairement en dessous du seuil de condensation de la vapeur d'eau à température ambiante (2,3 0 ) . Pour amener l'eau en quantité contrôlée à l'état gazeux, de l'eau désionisée peut être aspirée dans une réserve 26 en quantité contrôlée par la pompe doseuse 16. Un exemple de réalisation d'un four est illustré en figure 2. Ce four comporte une cartouche 40 de type FIREWORD (600 W), une enveloppe 32 en laine de roche, un serpentin 34, et un canal 30 d'amenée de l'eau liquide. L'eau circule dans un serpentin 22 (figure 1A), contenu dans un corps en inox 24 enveloppant la cartouche chauffante, pour être vaporisée entièrement. Cette cartouche chauffante peut être liée à un régulateur de température 24. Ce dernier va réguler la température de l'eau en sortie du système à l'aide d'un thermocouple 28 afin qu'elle soit de l'ordre de 200 à 300 C, de manière à réaliser le mélange. Le four 18 dernier injecte de la vapeur d'eau 20, entraînée dans, par exemple, de l'azote, souvent utilisé comme gaz porteur des effluents, à une température telle que, à la concentration considérée, la recondensation ne peut se produire avant que le gaz ne parvienne à la limite de la décharge. La température élevée du gaz porteur va aussi inhiber le dépôt de solides (par exemple de la silice ou de l'oxyde de tungstène) qui pourrait résulter de l'hydrolyse de produits de gravure des couches minces dans la chambre de procédé, tels que SiF4 ou WF6. Un tel dépôt pourrait conduire à boucher l'entrée du plasma. La quantité d'hydrogène apportée grâce à ce procédé permet d'assurer une bonne efficacité de conversion; elle correspond de préférence au moins à la stoechiométrie de réaction (i.e. assez d'hydrogène élément pour pouvoir ne former que du HF avec tout le fluor incident). Dans la pratique, en fonction de la réactivité chimique du système, la quantité d'eau nécessaire pour obtenir le taux de conversion maximal des PFC peut être plus élevée. Elle peut également dépendre de la nature du PFC considéré. Si la concentration de la vapeur d'eau, après injection dans le mélange avec les effluents gazeux, est inférieure ou égale 2 %, dans tous les cas aucune recondensation ne pourra se produire puisqu'on reste en dessous du seuil de condensation de la vapeur d'eau à température ambiante (2,3 %). Cependant la quantité de PFC émise peut être de l'ordre de plusieurs dizaines de sccm pour un réacteur de gravure, à plusieurs centaines de sccm pour un réacteur de CVD en cours de nettoyage, dans un flux de dilution d'azote de 20 à 100 slm, selon les spécifications techniques de la pompe à vide primaire. Par exemple, pour 50 sccm de CF4 on apporte au moins 100 sccm de H2O pour former uniquement du HF. On tiendra compte en outre de la cinétique réactionnelle, ce qui conduit à au moins 200 sccm de H2O. Pour 500 sccm de C2F6 il faudra 1500 sccm de H2O au minimum. Cela donne donc un ou plusieurs milliers de ppmv, par exemple 2000 ppmv, à un ou quelques pourcent, par exemple 3 % ou 5 %, de vapeur d'eau dans l'azote ou dans le mélange d'effluents. On remarque que ceci serait impossible à réaliser à pression atmosphérique et à température ambiante, compte tenu de la tension de vapeur saturante à ces conditions. L'eau qui serait susceptible de se recondenser dans le système sous forme de gouttes macroscopiques ou de film liquide ne contribuerait pas significativement aux réactions de conversion. De plus la présence d'eau liquide à ce niveau peut être incompatible avec un bon fonctionnement de la décharge, en particulier parce que l'eau va absorber les micro-ondes. L'invention permet au contraire d'éviter ces inconvénients. L'injection de vapeur d'eau à une température comprise entre 20 et 300 C, préférablement entre 50 et 200 C permet de se placer dans de bonnes conditions pour réaliser une conversion efficace des PFC. Une température supérieure à 100 C évitera en outre l'hydrolyse de certains produits, qui pourraient donner des dépôts solides comme expliqué ci-dessus. La zone de mélange correspond à la rencontre entre le mélange initial (ou l'effluent initial, par exemple N2 + PFC), dont le débit peut être de l'ordre de 20 à 100 1/mn et en moyenne de 50 1/mn, avec le débit d'eau vaporisée, par exemple de l'ordre de 1 1/mn. De plus, l'eau sous forme gazeuse est entraînée par l'azote dans la zone de mélange, située près du plasma, qui est à une température d'environ 2500K à 7000K; on évite donc tout risque de recondensation, et également de réactions prématurées indésirables avec d'éventuels sous-produits du procédé de gravure. Avant d'atteindre cette zone de mélange, 30 l'eau, qui est initialement dispensée au montage sous forme liquide, subit un processus de vaporisation qui est réalisé grâce à un four comme expliqué ci-dessus. Le mélange de la vapeur d'eau avec le mélange initial d'effluents se fait de préférence à un niveau tel qu'il se situe au plus près du plasma, de manière à éviter, dans le cas du traitement d'effluents de procédés réels, l'interaction prématurée de certains produits du procédé avec la vapeur d'eau. Selon un premier mode de réalisation 10 (figure 1A), la sortie du vaporiseur 14 se trouve au plus près du plasma 4. Par conséquent, en amont du plasma, l'injection d'eau se fait verticalement et perpendiculairement à l'arrivée du mélange à traiter, ici PFC-azote. Une autre manière de procéder (figure 1B) est d'injecter la vapeur d'eau, cette fois en aval du plasma et au plus près de la limite de ce dernier. Sur la figure 1B, seul le four 18 a été représenté mais il est en fait accompagné de l'ensemble des éléments 16, 19, 24, 26, 28 décrits cidessus en liaison avec la configuration de la figure 1A. A la sortie de la zone de décharge proprement dite, il n'y a plus, par définition, de particules chargées, d'ions et d'électrons. En revanche, cela ne signifie pas que les espèces neutres se trouvent toutes sous une forme stable définitive, ni dans leur état énergétique fondamental. Le plasma micro-ondes atmosphérique n'est pas très éloigné de l'équilibre thermodynamique et la température des particules lourdes (par opposition à celle des électrons) y est typiquement de 2500 à 7000 K sur l'axe central. Compte tenu de la vélocité généralement élevée des gaz (faible diamètre caractéristique du plasma du fait de la contraction radiale), le gaz peut rester très chaud sur une certaine distance avant que la reformation des molécules de PFC à partir de leurs fragments de dissociation ne devienne très probable. De plus, il peut également exister des états métastables de haute énergie pour certaines espèces, dont la désexcitation progressive peut également jouer un rôle dans la cinétique de réaction dans la proche post-décharge. L'injection de vapeur d'eau dans cette proche post-décharge, comme sur la figure 1B, peut donc également permettre de convertir les PFC en HF avec une bonne efficacité. Dans le cas du tube à onde de surface, la vapeur d'eau est injectée à partir du raccord fluide aval, donc après l'extrémité aval du tube à décharge 6 en céramique et par conséquent à quelques cm de la limite aval de la décharge. En aval du plasma, l'injection se fait donc horizontalement et perpendiculairement au gaz en sortie 25 du plasma. Pour mettre en évidence la formation de HF et l'amélioration du rendement de conversion des PFC par la mise oeuvre d'un procédé selon l'invention, on peut effectuer des essais avec, respectivement, les PFC suivants: SF6 et CF4. Ceux-ci sont, de manière connue et tout particulièrement pour CF4r les plus difficiles à détruire parmi la famille des PFC. Des essais expérimentaux ont d'abord été effectués avec 02; pour détruire des PFC, le mélange suivant a été utilisé : PFC + N + 02, avec N gaz porteur et 02 gaz adjuvant permettant la formation de sous-produits fluorés corrosifs stable traités ensuite par adsorption réactive sur un lit solide (par exemple un système commercial de CS Clean Systems). La concentration de PFC peut par exemple varier de 1000 ppm à 1 % dans un débit total d'environ 50 1/mn. La quantité d'oxygène est en général 1,5 fois plus élevé que celle du PFC pour avoir un taux de destruction optimum et l'azote est en quantité suffisante, étant toujours très majoritaire dans les effluents gazeux réels qui, par mesure de sécurité, sont systématiquement dilués dans un grand flux d'azote avant leur sortie de la pompe à vide primaire. Ces trois gaz sont mélangés à l'aide d'un tableau de distribution de gaz contenant une lyre assurant donc un mélange homogène et stable. Il arrive dans la source 4 surfaguide de plasma par l'intermédiaire d'un raccord en alumine isolant, qui est un des éléments de la connectique fluide du tube à décharge. Dans le procédé de chimie alternative selon l'invention, on modifie ce mélange en ajoutant H2O en phase gazeuse à la place de (ou avec) 02. Le gaz n'entre pas dans le même processus de mélange: PFC, azote et oxygène, mais on a plutôt PFC + azote d'une part, la vapeur d'eau étant d'autre part introduite de manière indépendante à un autre endroit, comme on l'a vu ci-dessus en liaison avec les figures 1A et 1B. Il est possible d'observer et de comparer la formation de HF et des sous produits issus de la destruction des PFC, ainsi que le rendement de conversion, dans les deux configurations expliquées ci-dessus, an amont et en aval du plasma. Essais Pour mettre en évidence la formation de HF et l'amélioration du rendement de conversion par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on effectue des essais de destruction avec du SF6 (1000 ppm et 5000 ppm) et du CF4 (5000 ppm). Les conditions expérimentales sont les suivantes. - Générateur micro-ondes: puissance comprise entre 4 et 6kW à la fréquence de 2.45GHz. Tube en nitrure d'aluminium. longueur 1 = 350 mm, diamètre interne Id = 8 mm, diamètre externe ID = 12 mm. - Débit total: Qtotal = 50 1/mn. - P = 4000 W pour SF6 et P = 4500W pour CF4. Afin d'identifier les sous-produits issus de la destruction des PFC par plasma micro ondes, une analyse par spectroscopie Infra-Rouge à transformée de Fourier (FTIR) est réalisée après traitement par le plasma, à l'aide d'un Spectromètre FTIR ( Thermo Nicolet AVATAR 360 ), dans les conditions suivantes: - Cellule de longueur 1 = 10 cm. - Fenêtres en ZnSe. - Conditions de prélèvement Pression atmosphérique et température ambiante. - Débit prélevé pour analyse = 3 1/mn. Toutes les conditions expérimentales étant définies, on présente d'abord les résultats des essais avec injection de gaz en amont du plasma, avec tout d'abord la destruction du SF6 et ensuite avec celle du CF4. Pour chaque molécule, on acquiert le spectre des sous produits issus de la destruction par plasma et on détermine le rendement de conversion des PFC: - avec 02 et sans H2O, - avec H2O et sans 02, - avec H2O et avec 02. Cette méthode permet de bien observer l'influence et le rôle de chacune de ces molécules dans 20 le processus de destruction des PFC. Cas de la destruction de SF6 Dans le cas de l'injection de 02 en amont du plasma, les conditions utilisées sont les suivantes: - SF6: concentration 1 000 ppm, - Débit d'azote: = 49,9 1/mn, - Débit de SF6: = 0,05 1/mn, Débit d'oxygène: = 0,075 1/mn. Comme le montre la figure 3 (résultats de l'analyse IR), les sous produits issus de la destruction du SF6 avec 02 (sans H2O) sont les suivants: HF, SO2F2r SOF4 Ensuite, de l'eau est ajoutée dans les conditions suivantes SF6: concentration 1 000 ppm, - Débit d'azote: = 49,5 1/mn, - Débit de SF6: = 0,05 1/mn, - Débit d'oxygène: = 0,075 1/mn, - Débit d'eau: = 0,4 1/mn, Les résultats de l'analyse IR sont alors ceux illustrés en figure 4. L'incorporation de H2O, avec ou sans 02, donne les mêmes sous produits HF, SO2. Mais la quantité de HF est supérieure avec l'ajout de H2O, et les composés corrosifs tels que SO2F2r SOF4 ont disparu et sont remplacés par SO2. Le post-traitement de ce dernier ne pose pas de problème sur un laveur ou une cartouche de chaux sodée. On peut en outre prendre préalablement la précaution de choisir les matériaux des canalisations pour éviter, dans le circuit amont et en ambiance humide, surtout si l'eau est introduite très en excès, de former de l'acide sulfurique. Bien que F2 n'ait pas été quantifié, par analogie avec des cas similaires, on conjecture qu'il a pratiquement disparu comme SO2F2 et SOF4. Ainsi il n'y a pas de risque de générer du OF2 lors d'un post traitement sur un laveur. 25 En conclusion, pour les essais d'ajout d'H2O effectués en amont du plasma, on peut effectivement constater de grands avantages, à savoir: -Que l'on assiste effectivement à la disparition des sous produits fluorés corrosifs qui seraient incompatibles avec un post-traitement de neutralisation sur un wet scrubber ou sur de la chaux sodée, et qui sont remplacés essentiellement par du HF. - Que, de plus, d'un point de vue rendement de conversion, le taux de destruction est notablement amélioré. Les figures 5 et 6 illustrent respectivement l'influence de 02 et de H2O sur la destruction du SF6 en fonction du débit de gaz (vapeur d'eau) ajouté. La figure 5 représente, en fonction du débit de gaz ajouté, le taux de destruction de SF6 à 1000 ppm et à 4 kW. La courbe 5-I représente le cas d'ajout de 02 seul sans eau, la courbe 5II celui de l'ajout de H2O seul sans 02 et la courbe 5-III celui de l'ajout de H2O avec du 02 ce dernier étant à un débit de 0,075 1/mn. On constate d'après ces courbes que le taux de destruction (DRE, en %) est supérieur dans le cas de la courbe 5-II, qui est celui de l'ajout de H2O seul sans 02. On passe de 70% dans la situation actuelle (02) à 88 % avec H2O. A 1000 ppm, on remarque que H2O à lui seul 30 améliore le DRE de 18 %. Par contre, l'introduction, ou non, de 02, ne change guère le taux de destruction. La figure 6 représente, en fonction du débit de gaz ajouté, le taux de destruction, en %, de SF6 à 5000 ppm et à 4 kW. La courbe 6-I représente le cas d'ajout de 02 seul sans eau, la courbe 6II celui de l'ajout de H2O seul sans 02 et la courbe 6-III celui de l'ajout de H2O avec du 02 ce dernier étant à un débit de 0,25 1/mn. A 5000 ppm, on peut constater que l'eau agit moins sur la destruction du SF6; on passe seulement de 70 % à 80 %. Par contre, l'influence de l'oxygène (02) est la même. L'influence de la vapeur d'eau dépend de la concentration en SF6 dans le mélange, ce qui n'était pas le cas pour la chimie de conversion à l'oxygène. Cas de la destruction de CF4 Dans le cas de CF4 on injecte d' abord 02 en amont du plasma, les conditions utilisées étant les suivantes. - CF4: concentration 5 000 ppm, - puissance: 4000 W, - Débit total: = 50 1/mn - Débit de 02: = 0,375 1/mn Comme le montre la figure 7 (résultats de l'analyse IR), les sous produits issus de la destruction du CF4 avec 02 (sans H2O) sont les suivants: HF, COF2, CO2, FNO, FNO2. Ensuite, de l'eau est ajoutée dans les conditions suivantes - CF4: concentration 5 000 ppm - Débit total: = 50 1/mn - Débit de H2O: 0,6 1/mn - puissance: = 4000 W. Les résultats de l'analyse IR sont alors ceux illustrés en figure 8. L'incorporation de H2O, avec ou sans 02, donne les mêmes sous produits: HF, CO et NO. Mais la quantité de HF est supérieure avec l'ajout de H2O, et les produits tels que COF2, CO2, FNO, FNO2 ont disparu et sont remplacés par CO et NO. La figure 9 représente, en fonction du débit de gaz ajouté, le taux de destruction de CF4 à 5000 ppm et à 4,5 kW. La courbe 9-I représente le cas d'ajout de 02 seul sans eau, la courbe 9II celui de l'ajout de H2O seul sans 02 et la courbe 9-III celui de l'ajout de H2O avec du 02 ce dernier étant à un débit de 0,2 1/mn. A 5000 ppm, l'ajout de H2O, dans le mélange CF4 + N2 influe moins qu'avec SF6; en effet, on passe de 56 % à 64 %. Cependant, dans le cas du CF4 l'influence de H2O est identique à 1000 ppmv et 5000 ppmv. Injections d'eau en aval du plasma. Il a été constaté, au cours des essais, que l'efficacité de destruction est plus faible que dans le cas précédent, sauf si bien sûr on a déjà ajouté de l'oxygène en excès en amont. Cela s'explique par le fait que les fragments de dissociation de SF6 ou CF4 ont eu le temps, dès leur sortie de la colonne de plasma, de réagir notablement entre eux pour reformer la molécule de PFC initiale, avant de pouvoir rencontrer la vapeur d'eau 10 et réagir avec elle pour former dessous-produits fluorés corrosifs stables. Le taux de conversion n'est pas nul, car le gaz est encore très chaud à ce niveau, la température étant de l'ordre de 700 à 1700 K (d'où la présence de l'échangeur thermique en aval). Cependant cette température est moins élevée que dans la colonne de plasma (nettement plus de 2000 K) et en outre des populations d'états plus fortement excités hors d'équilibre, qui jouent un rôle dans l'efficacité de dissociation, ont pu notablement décroître. L'invention, quel que soit son mode de réalisation, permet l'utilisation d'un lit solide de granulés à base de chaux sodée, ou d'un laveur de gaz, comme moyen de piégeage irréversible des sous-produits de réaction du plasma, avant le rejet du courant d'effluents à l'atmosphère
L'invention concerne un procédé de traitement, par plasma, d'effluents gazeux à pression sensiblement atmosphérique, comportant- l'injection de l'effluent à traiter dans une torche à plasma,- l'injection de vapeur d'eau, en amont ou en aval du plasma.
1. Procédé de traitement, par plasma, d'effluents gazeux à pression sensiblement atmosphérique, comportant - l'injection de l'effluent à traiter dans une source de plasma, - l'injection de vapeur d'eau, en amont ou en aval du plasma. 2. Procédé selon la 1, la pression des effluents étant comprise entre 0,8 bar et 1,3 bar. 3. Procédé selon la 1 ou 2, la vapeur d'eau étant injectée à une concentration comprise entre 100 ppm et 5%. 4. Procédé selon l'une des 20 1 à 3, la vapeur d'eau étant injectée à une température comprise entre 20 et 300 C. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, les effluents à traiter étant des effluents de 25 procédés de traitement de semi-conducteurs. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, les effluents à traiter étant un mélange de gaz perfluorés et/ou hydrofluorocarbonés et d'azote. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, la source de plasma étant de type à onde de surface. 8. Dispositif de traitement, par plasma, d'effluents gazeux à pression sensiblement atmosphérique, comportant des moyens (4, 6, 8, 10) de torche à plasma, et des moyens (14, 16, 18, 24, 26) pour injecter dans une zone de mélange (12, 21) une vapeur d'eau. 9. Dispositif selon la 8, les moyens pour injecter la vapeur d'eau étant disposés en amont de la zone de formation du plasma. 10. Dispositif selon la 8, les moyens pour injecter la vapeur d'eau étant disposés en aval de la zone de formation du plasma. 11. Dispositif selon l'une des 7 à 10, les moyens de génération du plasma comportant une source à onde de surface. 12. Dispositif selon l'une des 25 7 à 11, les moyens pour injecter de la vapeur d'eau comportant un vaporiseur avec des moyens (24, 28) de régulation en température. 13. Dispositif selon l'une des 30 7 à 12, comportant en outre des moyens de piégeage irréversible des produits de réaction du plasma, par exemple un lit solide de granulés à base de chaux sodée, ou un laveur de gaz.
B,H
B01,H05
B01J,B01D,H05H
B01J 19,B01D 53,H05H 1
B01J 19/08,B01D 53/32,B01D 53/70,H05H 1/42
FR2899214
A1
INSTALLATION POUR LEVER ET RENVERSER UN CONTENEUR
20,071,005
La présente invention concerne une installation mobile pour lever et renverser un conteneur de résidus, en particulier un conteneur de gravats, afin de vider son contenu dans une benne, et un ensemble comprenant une telle installation et au moins un conteneur. Dans le domaine du bâtiment, notamment sur les chantiers de rénovation ou lors de la réalisation du second œuvre, les déchets, principalement des gravats, sont classiquement évacués au moyen de conteneurs à roues ou de brouettes qui sont vidés dans des bennes mobiles de camion posées au sol. Les déchets sont transférés manuellement des conteneurs ou des brouettes dans les bennes, ou peuvent être déversés directement dans la benne en prévoyant une rampe posée sur le rebord supérieur de la benne. Ces opérations s'avèrent particulièrement fastidieuses, longues, et dangereuses. Le but de la présente invention est de proposer une solution palliant les inconvénients précités. A cet effet, la présente invention propose une installation mobile pour lever et renverser un conteneur de résidus, en particulier de gravats, afin de vider son contenu dans une benne, caractérisée en ce qu'elle comprend un bâti roulant formant une cage qui délimite une zone de chargement accessible par au moins une porte du bâti pour l'introduction d'un conteneur, ledit bâti étant équipé de roues par lesquelles ledit bâti est apte à reposer sur le sol, et un système basculant, disposé dans ladite zone de chargement, monté pivotant sur ledit bâti auteur d'un axe horizontal entre une position basse de prise d'un conteneur et une position haute de vidage du conteneur, ledit système basculant comprenant des moyens de prise aptes à venir en prise avec des moyens d'accrochage complémentaires d'un conteneur et des moyens d'actionnement automatiques aptes à faire pivoter ledit système basculant entre ses deux positions. Selon l'invention, l'installation comprend un bâti particulier sur lequel est monté un système basculant, appelé également basculeur, permettant de vider automatiquement et sans effort au moins un conteneur à la fois. Le bâti est mobile et peut aisément être déplacé et installé sur un site, il forme une cage définissant une zone de chargement sensiblement fermée latéralement, dans laquelle est placé le système basculant, les opérations de basculement de conteneurs pour les vider pouvant être effectuées en toute sécurité. Selon une particularité, lesdits moyens d'actionnement automatiques comprennent au moins un vérin, électrique ou pneumatique, articulé entre le bâti et le système basculant, et une unité de commande autonome du vérin montée sur ledit bâti. On entend par unité de commande autonome, une unité de commande comprenan-: des moyens d'alimentation électrique ou pneumatique autonomes pour actionner le vérin. L'installation est entièrement autonome, elle ne nécessite aucun branchement sur un réseau existant, et peut donc être utilisée sur tout type de site. Avantageusement, les moyens d'actionnement comprennent au moins un vérin électrique, l'unité de commande comprenant des batteries rechargeables assurant l'alimentation électrique du vérin. Selon un mode de réalisation, le système basculant comprend deux bras latéraux reliés au niveau de leur extrémité supérieure par une traverse supérieure montée libre en rotation sur le bâti, et portant à leur extrémité inférieure lesdits moyens de prise, ces derniers étant aptes à coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires en partie inférieure d'un conteneur, lesdits bras latéraux étant reliés par une traverse intermédiaire sur laquelle est articulée la tige du vérin. Selon une particularité, les moyens de prise sont constitués par deux rails, disposés sensiblement horizontalement dans la position basse du système basculant, venant de part et d'autre de côtés opposés d'un conteneur, ledit conteneur comprenant une cuve montée sur un châssis roulant, ledit châssis étant apte à venir s'engager dans lesdits rails. Selon un mode de réalisation, le bâti roulant, de forme générale parallélépipédique, comprend deux cadres latéraux, comportant chacun un montant avant et un montant arrière reliés par une barre supérieure et une barre inférieure portant les roues du bâti, et assemblés l'un à l'autre par des barres transversales arrière supérieure et inférieure reliant les montants arrière des cadres, et une barre transversale supérieure avant reliant les montants avant, la ou les portes du bâti comprenant des cadres montés pivotants sur le ou les montants avant, le système basculant étant monté pivotant sur des entretoises horizontales des cadres latéraux pour permettre le basculement des conteneurs au-dessus de la barre transversale arrière supérieure, la face arrière du bâti définie entre lesdits montants arrière étant destinée à être disposée en vis-à-vis d'une benne. Les cadres latéraux et les cadres des portes sont avantageusement grillagés. Avantageusement, le bâti comprend des moyens d'assemblage, en particulier au niveau des montants arrière des cadres latéraux, permettant l'assemblage du bâti sur une benne. Pour une plus grande sécurité d'utilisation, l'installation comprend des moyens de détection permettant de détecter la position ouverte ou fermée de la ou des portes, ces moyens de détection étant reliés à l'unité de commande pour interdire tout actionnement du vérin lorsque les portes ne sont pas en position fermée. La présente invention a également pour objet un ensemble comprenant une installation telle que définie précédemment et au moins un conteneur, caractérisé en ce que ledit conteneur comprend une cuve montée sur un châssis équipé de roues, ledit châssis étant apte à s'engager dans des rails du système basculant. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence au dessin schématique annexé, sur lequel - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'une installation selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de derrière de l'installation de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessus de l'installation de la figure 1, avec un conteneur en prise dans le système basculant en position basse ; et, - la figure 4 est une vue schématique selon le plan de coupe IV-IV de la figure 3, illustrant le système basculant avec un conteneur en position haute et en position basse. Les figures 1 à 4 représentent une installation selon l'invention, destinée à être assemblée à une benne mobile de camion pour lever et renverser un conteneur. En référence aux figures 1 et 2 en particulier, l'installation 1 comporte un bâti roulant 2 et un système basculant monté pivotant sur ledit bâti roulant. Le bâti 2 roulant, réalisé à partir de profilés métalliques, comprend deux cadres latéraux 21, chacun formé d'un montant avant 211 et d'un montant arrière 212 reliés par une barre supérieure 213 et une barre inférieure 214, les deux cadres latéraux étant assemblés l'un à l'autre par des barres transversales arrière supérieure 22 et inférieure 23 (fig.2) reliant les montants arrière des cadres, et deux barres transversales supérieures avant 24a, 24b reliant les montants avant. La barre transversale arrière supérieure 22, au-dessus de laquelle les conteneurs seront vidés, est disposée en dessous des barres supérieures 213 des cadres latéraux. Chaque cadre latéral est rigidifié par un montant intermédiaire 215 et des entretoises horizontales 216, 217 intercalées entre ledit montant intermédiaire et les montants avant 211 et arrière 212. De même, des montants intermédiaires 25 (fig.1) sont intercalés entre les barres transversales arrière supérieure 22 et inférieure 23. La face avant du bâti, définie entre les montants avant, est équipée de deux portes 26, 27 montées pivotantes sur lesdits montants avant 211 au moyen de charnières, sous les barres transversales avant 24a, 24b. Les cadres latéraux sont équipés d'un grillage, et chaque porte est formée d'un cadre rigide grillagé. Dans un but de simplification et de clarté des figures, les grillages n'ont pas été représentés sur les figures. Le bâti de forme parallélépipédique constitue ainsi une cage, ouverte sur le dessus, délimitant latéralement une zone de chargement 28 accessible par les portes en face avant du bâti. Le bâti est équipé de quatre roues pivotantes 29, montées sur les barres inférieures 214 des cadres latéraux, par lesquelles le bâti repose sur le sol S. Les roues sont de préférence équipées d'un système de freinage intégré. Des pieds ajustables en hauteur 30, par exemple des pieds munis de tiges filetées vissées sur un support solidaire des barres inférieures, sont prévus au niveau des montants arrière des cadres pour immobiliser le bâti et le régler horizontalement lors de son utilisation. Par ailleurs, les montants arrière sont équipés de moyens d'assemblage 31, comprenant par exemple des serre-joints, pour assembler le bâti à une benne avec la face arrière du bâti en vis-à-vis de la benne. Des tubes creux 32, de section rectangulaire, sont avantageusement montés parallèlement aux cadres, sous la barre transversale arrière 23 et une barre transversale intermédiaire 33 (fig.4) reliant les barres inférieures 214 des cadres, lesdits tubes étant aptes à recevoir les fourches d'un dispositif de levage classique de type manitou. Le système basculant 4 est monté sur le bâti, dans la zone de chargement 28. Le système basculant comprend deux bras latéraux 41, de forme générale en L, montés pivotant par leur extrémité supérieure autour d'un axe horizontal, chaque bras porte à son extrémité inférieure des moyens de prise d'un conteneur aptes à venir de part et d'autre des petits côtés opposés d'un conteneur pour coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires de ce conteneur. Dans le présent mode de réalisation, en référence à la figure 4, chaque conteneur 9 est formé d'une cuve parallélépipédique 91, par exemple d'une contenance de 600 litres, assemblée sur un châssis roulant ou chariot 92. Le chariot comporte une base comprenant un cadre inférieur 921 équipé de quatre roues pivotantes 922 et entre lequel la cuve est fixée par son fond. Un cadre supérieur 923 entourant la cuve est monté sur le cadre inférieur au moyen de quatre petits montants 924 aux quatre coins desdits cadres. La cuve est réalisée en matériau plastique et les cadres sont formés à partir de profilés métallique de section rectangulaire, les profilés des petits côtés des cadres constituant lesdits moyens d'accrochage. Chaque bras latéral 41 du système basculant est formé d'une première barre 411 (fig.l) et d'une deuxième barre 412 assemblées perpendiculairement l'une à l'autre et entretoisées par une troisième barre de liaison 413, la première barre étant reliée à l'extrémité inférieure de la barre de liaison et la deuxième barre étant reliée en extrémité à la barre de liaison. Les barres de liaison sont reliées entre elles à leur extrémité supérieure par une traverse horizontale 414 montée pivotante sur les entretoises arrière 217 du bâti, à proximité de la barre transversale arrière supérieure 22, les deuxièmes barres étant reliées entre elles par deux traverses inférieures 415, 416 (fig.4). Les premières barres portent chacune un rail ou glissière 42 muni d'un rebord supérieur 42a et d'un rebord inférieur 42b, de sorte que le châssis roulant 92 d'un conteneur puisse être glissé entre les rails, les rebords supérieurs 42a des rails au-dessus des profilés constituant les petits côtés du cadre supérieur 923 du châssis, et les bords inférieurs 42b des rails en- dessous des profilés constituant les petits côtés du cadre inférieur 921 du châssis, tel qu'illustré à la figure 4. Le système basculant est déplaçable au moyen d'un vérin électrique 43 entre une position basse de prise de conteneur illustrée à la figure 4, dans laquelle les premières barres 411 et les rails 42 sont disposés sensiblement horizontalement pour recevoir le châssis d'un conteneur, et une position haute illustrée en pointillés sur la figure 4. Le corps du vérin est monté articulé sur un support fixé sur la traverse arrière inférieure 23 et la traverse intermédiaire 33, l'extrémité de la tige du vérin étant articulée sur une traverse intermédiaire 417 reliant les deux barres de liaison 413. Le système basculant comprend en outre un volet de déversement 44, de section en forme générale de U, monté entre les barres de liaison. Lorsqu'un conteneur est engagé dans le système basculant, le volet recouvre partiellement la face avant et les faces latérales de la cuve 91 du conteneur et s'étend au-delà du bord supérieur avant et des bords supérieurs latéraux de la cuve pour guider le déversement des déchets au-delà de la barre supérieure 22 lorsque le système basculant est en position haute. L'installation comprend une unité de commande 5 montée sur le bâti, entre le système basculant et l'un des cadres latéraux du bâti, dans laquelle sont logées des batteries, par exemple au nombre de quatre, pour 1 alimentation électrique du vérin. L'unité comprend un ensemble de boutons de commande accessibles de l'extérieur du bâti, notamment un interrupteur général 51, une clé de contact, un bouton de montée et un bouton de descente du système basculant, un bouton d'arrêt d'urgence. Des moyens de détection, par exemple constitués par des contacteurs magnétiques 54 (figure 2) montés entre les portes et le bâti, permettent de détecter la position fermée des portes, ces moyens étant reliés à l'unité de commande pour interdire tout actionnement du vérin lorsque les portes ne sont pas en position fermée. Une description du fonctionnement de l'installation va à présent être effectuée. L'installation peut être amenée jusqu'à un site sur une remorque, de laquelle elle sera déchargée aisément en insérant les fourches d'un manitou dans les tubes creux 32. L'installation est ensuite déplacée, grâce à ses roues vers une benne posée au sol pour être positionnée avec sa face arrière contre la benne, puis assemblée à cette dernière avec les serre-joints 31. L'installation est mise sous tension avec la clé de contact, l'interrupteur principal en position de marche. Pour vider un conteneur, celui-ci est amené dans la zone de chargement 28 à l'intérieur de l'installation par les portes en position ouverte. En référence à la figure 4, le châssis du conteneur est engagé dans les rails du système de basculement en position basse, le châssis venant en butée contre les traverses inférieures 415, 416. Les portes sont ensuite verrouillées en position fermée et le bouton de montée peut être actionné par un opérateur pour commander le vérin afin de déplacer le système basculant dans la position haute de vidage dans laquelle le conteneur est renversé. La course du vérin entre sa position rétractée et sa position déployée permet la rotation du système basculant de sa position basse vers sa position haute, par exemple sur un angle d'environ 135 . Une fois le conteneur vidé, l'opérateur peut ensuite actionner le bouton de descente pour ramener le système basculant en position basse. Le conteneur vidé peut être retiré des rails et de la zone de déchargement. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
La présente invention concerne une installation mobile (1) pour lever et renverser un conteneur de résidus, en particulier un conteneur de gravats, afin de vider son contenu dans une benne, et un ensemble comprenant une telle installation et au moins un conteneur. L'installation comprend un bâti roulant (2) formant une cage qui délimite une zone de chargement (28), accessible par au moins une porte (26, 27) du bâti pour l'introduction d'un conteneur, et un système basculant (4), disposé dans ladite zone de chargement, monté pivotant sur ledit bâti autour d'un axe horizontal entre une position basse de prise d'un conteneur et une position haute de vidage du conteneur, ledit système basculant comprenant des moyens de prise (42) aptes à venir en prise avec des moyens d'accrochage complémentaires d'un conteneur et des moyens d'actionnement automatique (5) aptes à faire pivoter ledit système basculant entre ses deux positions.
1. Installation mobile pour lever et renverser un conteneur de résidus, en particulier de gravats, afin de vider son contenu dans une benne, caractérisée en ce qu'elle comprend - un bâti roulant (2) formant une cage qui délimite une zone de chargement (28) accessible par au moins une porte (26, 27) du bâti pour l'introduction d'un conteneur (9), ledit bâti étant équipé de roues (29) par lesquelles ledit bâti est apte à reposer sur le sol, et - un système basculant(4), disposé dans ladite zone de chargement, monté pivotant sur ledit bâti autour d'un axe horizontal entre une position basse de prise d'un conteneur et une position haute de vidage du conteneur, ledit système basculant comprenant des moyens de prise (42) aptes à venir en prise avec des moyens d'accrochage complémentaires (92) d'un conteneur et des moyens d'actionnement automatiques (43, 5) aptes à faire pivoter ledit système basculant entre ses deux positions. 2. Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens d'actionnement automatiques comprennent au moins un vérin (43), articulé entre le bâti (2) et le système basculant (4), et une unité de commande autonome (5) du vérin montée sur ledit bâti. 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce que les moyens d'actionnement comprennent au moins un vérin électrique (43), l'unité de commande comprenant des batteries rechargeables assurant l'alimentation électrique du vérin. 4. Installation selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que le système basculant (4) comprenddeux bras latéraux (41) reliés au niveau de leur extrémité supérieure par une traverse supérieure (414) montée libre en rotation sur le bâti, et portant à leur extrémité inférieure lesdits moyens de prise (42), lesdits bras latéraux étant reliés par une traverse intermédiaire (417) sur laquelle est articulée la tige du vérin (43). 5. Installation selon la 4, caractérisée en ce que les moyens de prise sont constitués par deux rails (42), disposés sensiblement horizontalement dans la position basse du système basculant, venant de part et d'autre de côtés opposés d'un conteneur (9), ledit conteneur comprenant une cuve (91) montée sur un châssis roulant (92), ledit châssis étant apte à venir s'engager dans lesdits rails. 6. Installation selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le bâti roulant (2), de forme générale parallélépipédique, comprend deux cadres latéraux (21), comportant chacun un montant avant (211) et un montant arrière (212) reliés par une barre supérieure (213) et une barre inférieure (214) portant les roues du bâti, et assemblés l'un à l'autre par des barres transversales arrière supérieure (22) et inférieure (23) reliant les montants arrière des cadres, et une barre transversale supérieure avant (24a) reliant les montants avant, la ou les portes (26, 27) du bâti comprenant des cadres montés pivotants sur le ou les montants avant, le système basculant (4) étant monté pivotant sur des entretoises horizontales (217) des cadres latéraux pour permettre le basculement des conteneurs au-dessus de la barre transversale arrière supérieure (22). 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce que les cadres latéraux (21) et les cadres des portes (26, 27) sont grillagés. 8. Installation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le bâti (2) comprend des moyens d'assemblage permettant l'assemblage du bâti sur une benne. 9. Installation selon l'une des 2 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de détection (54) permettant de détecter la position ouverte ou fermée de la ou des portes (26, 27), ces moyens de détection étant reliés à l'unité de commande (5) pour interdire tout actionnement du vérin lorsque les portes ne sont pas en position fermée. 10. Ensemble comprenant une installation (1) selon l'une des 1 à 9 et au moins un conteneur (9), caractérisé en ce que ledit conteneur comprend une cuve (91) montée sur un châssis (92) équipé de roues (922), ledit châssis étant apte à s'engager dans des rails (42) du système basculant.
B
B65
B65G
B65G 65,B65G 3
B65G 65/23,B65G 3/04
FR2901052
A1
ASSEMBLAGE D'UN RESERVOIR SUR UN SUPPORT RIGIDE
20,071,116
La présente invention concerne l'assemblage d'un réservoir sur un support rigide. Dans l'application à un véhicule, notamment à un véhicule automobile, elle concerne plus particulièrement l'assemblage d'un réservoir de liquide de frein sur un support rigide fixé dans un compartiment moteur du véhicule. io Il est connu des systèmes d'alimentation pour système de freinage comportant une réserve en liquide de frein formée par un premier réservoir principal de liquide de frein fixé sur le maître-cylindre et par un deuxième réservoir de liquide frein déporté par rapport au maître-cylindre. Les premier et deuxième réservoirs sont connectés entre eux et montés de manière rigide 15 respectivement sur le maître-cylindre du système de freinage et sur un support fixe du compartiment moteur du véhicule automobile. En particulier, le deuxième réservoir est muni par exemple d'une ou plusieurs pattes de fixation en saillie ; chaque patte étant traversée par 20 exemple par une vis destinée à coopérer rigidement avec le support fixe. Cette fixation réalise un accrochage fiable du réservoir sur le support de manière à éviter que le réservoir se décroche ou vibre. Cependant, le deuxième réservoir contient un volume important de 25 liquide frein et, de ce fait, le matériau composant le réservoir, généralement en matériau plastique rigide ou métallique, a tendance, dans la vie du véhicule, à se déformer. Ce phénomène est d'autant plus rapide que le réservoir est soumis à de nombreuses vibrations du fait du déplacement du véhicule et des fortes contraintes auxquelles sont soumis les organes du compartiment moteur. 30 La déformation du réservoir réduit alors la fiabilité d'accrochage entre le réservoir et son support, et est susceptible par ailleurs de détériorer sa connexion avec le premier réservoir et également de provoquer du bruit. De plus, le montage actuel nécessite une précision importante pour positionner les vis de fixation en face des orifices correspondants ménagées dans le support, ce qui implique un montage long et délicat. Un but de la présente invention est par conséquent d'offrir un io assemblage fiable d'un réservoir de liquide de frein sur un support, à haut niveau de sécurité. Un autre but de la présente invention est de proposer un assemblage à montage simplifié. A cet effet, elle propose un assemblage d'un réservoir sur un support 15 rigide comprenant : - au moins un aimant permanent solidaire de l'un des éléments de l'assemblage, le réservoir et le support formant lesdits éléments ; - au moins un support magnétique solidaire de l'autre des éléments de l'assemblage, destiné à coopérer avec l'aimant pour le maintien du réservoir 20 sur le support par une force magnétique. Dans un mode de réalisation particulier, l'assemblage comprend au moins une patte de fixation en saillie dudit réservoir, des premiers moyens de fixation portés par ladite patte de fixation, et des deuxièmes moyens de fixation 25 ménagés sur une face latérale dudit support rigide, sensiblement parallèle à ladite patte de fixation, lesdits deuxièmes moyens de fixation étant aptes à coopérer avec les premiers moyens d'accrochage. Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : 30 - le support comprend une face latérale sensiblement parallèle à une face latérale de la patte de fixation, et en ce que l'aimant est disposé sur l'une desdites faces latérales et le support magnétique est disposé sur l'autre desdites faces latérales ; - le réservoir comprend une paroi supérieure, et en ce que le support comprend une paroi inférieure sensiblement parallèle à ladite paroi supérieure du réservoir, et en ce que l'aimant est disposé sur l'une desdites parois et le support magnétique est disposé sur l'autre desdites parois ; - les premiers moyens de fixation sont formés par au moins une vis de fixation, traversant un orifice ménagé dans la patte de fixation, et en ce que les deuxièmes moyens de fixation comportent au moins un orifice de fixation io pratiqué dans une face du support et disposé de manière à coopérer avec ladite vis de fixation. L'invention se rapporte également à un assemblage comme décrit ci avant, le réservoir étant un réservoir de liquide de frein pour véhicule 15 automobile. L'invention porte aussi sur un véhicule automobile comportant un assemblage d'un réservoir de liquide de frein sur un support rigide fixé dans un compartiment moteur dudit véhicule automobile. 20 D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : 25 - la figure 1 est une vue en perspective d'un réservoir assemblé selon l'état de la technique ; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale partielle d'un premier mode de réalisation de l'assemblage selon l'invention ; - la figure 3a est une vue en coupe longitudinale partielle d'un second 30 mode de réalisation de l'assemblage selon l'invention ; - la figure 3b est une vue de côté du réservoir pour l'assemblage représenté en figure 3a ; - la figure 3c est une vue identique à celle de la figure 3b d'une variante de réalisation du réservoir. Comme représenté en figure 1, il est connu d'employer un assemblage d'un réservoir 101 sur un support rigide 102 comportant deux pattes de fixation 103 en saillie de la paroi supérieure dudit réservoir 101, chaque patte 103 étant traversée par une vis de fixation 104. La vis de fixation 104 est destinée à io coopérer avec un orifice, soit lisse soit taraudé soit lié à un écrou, ménagé dans le support 102 comme connu de l'état de la technique. La figure 2 illustre un premier mode de réalisation d'un assemblage d'un réservoir 1 sur un support rigide 2 selon la présente invention. Pour application 15 à un système de freinage d'un véhicule, notamment un véhicule automobile, le réservoir 1 constitue un réservoir de liquide de freinage et le support rigide 2 est un élément fixé dans le compartiment moteur du véhicule. Le réservoir 1 est de forme générale parallélépipédique délimité par une 20 paroi supérieure 10 et une paroi inférieure 11 raccordées par une paroi latérale 12. La paroi supérieure comporte un orifice 13 de remplissage du réservoir en liquide, et obturé par un bouchon 14, un passage de mise à l'air (non représenté) est prévu dans la partie supérieur du réservoir pour prévenir l'apparition d'une dépression dans le réservoir lors de l'écoulement du liquide 25 de frein dans le circuit de freinage. L'assemblage selon l'invention comprend : - un aimant permanent 4 solidaire de l'un des éléments de l'assemblage, le réservoir 1 et le support 2 formant lesdits éléments ; - un support magnétique 5 solidaire de l'autre des éléments de l'assemblage, destiné à coopérer avec l'aimant 4 pour le maintien du réservoir 1 sur le support 2 par attraction magnétique. Le support magnétique 5 est avantageusement un ancrage métallique ou un second aimant ou un support magnétisable. L'invention permet ainsi une mise en position aisée et un maintien sûr du réservoir 1 sur le support 2. i0 L'assemblage selon l'invention comprend en outre : - au moins une patte de fixation 15 en saillie du réservoir 1, par exemple disposée normalement à la paroi supérieure 10 ; - des premiers moyens de fixation (non représentés) portés par la patte de 15 fixation 15 ; - des deuxièmes moyens de fixation 20 ménagés sur une face latérale 21 du support rigide 2, sensiblement parallèle à la patte de fixation 15, et aptes à coopérer avec les premiers moyens de fixation. 20 Les premiers moyens de fixation portés par la patte de fixation 15 sont formés par au moins une vis de fixation ou un pion, traversant un orifice 16 ménagé dans ladite patte 15. Généralement, le ou les orifices de passage 16 sont disposés symétriquement par rapport au plan médian du réservoir 1 normal à la patte de fixation 15. Si l'assemblage comporte un orifice 16, celui-ci 25 est situé dans ledit plan médian, et si l'assemblage comporte deux orifices 16, ces derniers sont disposés symétriquement de part et d'autre dudit plan. Les deuxièmes moyens de fixation 20 comportent au moins un orifice de fixation pratiqué dans la face latérale 21 du support 2 et disposé de manière à 30 coopérer avec la vis de fixation ou le pion porté par la patte 15 du réservoir 1. L'orifice 20 est du type connu de l'état de la technique, il est par exemple lisse, ou taraudé, ou lié à un écrou apte à coopérer avec la vis. Comme représenté en figure 2, l'aimant 4 est disposé sur la paroi supérieure 10 du réservoir 1 et le support magnétique 5 est disposé sur une paroi inférieure 22 du support 2 sensiblement parallèle à ladite paroi supérieure 10. Bien entendu, l'aimant 4 et le support magnétique 5 peuvent être inversés. Comme représenté en figure 3a, l'aimant 4 est disposé sur une face latérale 17 de la patte de fixation 15, sensiblement parallèle à la face latérale 21 du support 2, et le support magnétique 5 est disposé sur la face latérale 21 du support 2. Bien entendu, l'aimant 4 et le support magnétique 5 peuvent être inversés. La figure 3b illustre un assemblage comportant deux orifices 16 ménagés dans la patte de fixation 15, l'aimant 4 étant disposé entre les deux orifices 16, dans le plan médian du réservoir 1. La figure 3b illustre un assemblage avec un orifice unique 16 centré par rapport à la patte 15, dans le plan médian du réservoir 1, deux aimants 4 étant disposés de part et d'autre dudit orifice 16, symétriquement par rapport au plan médian. De la sorte, le réservoir 1 est assemblé sur le support rigide 2 par : -coopération de l'aimant 4 et du support magnétique 5 ; et - coopération des premiers et deuxièmes 20 moyens de fixation, correspondant dans l'exemple décrit ci-dessus par un vissage de la vis de fixation dans l'orifice de fixation 20 du support 2.30 Bien entendu, les exemples de mise en oeuvre évoqués ci-dessus ne présentent aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés à l'assemblage selon l'invention, sans pour autant sortir du cadre de l'invention où d'autres positionnements de l'aimant 4 et du support magnétique 5 peuvent être réalisées. Par exemple, l'aimant 4 et/ou le support magnétique 5 peuvent : - soit être encastrés dans des logements ménagés dans des parois respectives du réservoir 1 et du support 2, de sorte à être par exemple io affleurants aux dites parois ; - soit être en saillie desdites parois
L'invention porte sur un assemblage d'un réservoir (1) sur un support rigide (2) comprenant :- au moins un aimant permanent (4) solidaire de l'un des éléments de l'assemblage, le réservoir (1) et le support (2) formant lesdits éléments ;- au moins un support magnétique (5) solidaire de l'autre des éléments de l'assemblage, destiné à coopérer avec l'aimant (4) pour le maintien du réservoir (1) sur le support (2) par une force magnétique.L'invention trouve son application dans les véhicules automobiles, le réservoir étant un réservoir de liquide frein.
1. Assemblage d'un réservoir (1) sur un support rigide (2) comprenant : -au moins un aimant permanent (4) solidaire de l'un des éléments de s l'assemblage, le réservoir (1) et le support (2) formant lesdits éléments ; - au moins un support magnétique (5) solidaire de l'autre des éléments de l'assemblage, destiné à coopérer avec l'aimant (4) pour le maintien du réservoir (1) sur le support (2) par une force magnétique. io 2. Assemblage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une patte de fixation (15) en saillie dudit réservoir (1), des premiers moyens de fixation portés par ladite patte de fixation (15), et des deuxièmes moyens de fixation (20) ménagés sur une face latérale (21) dudit support rigide (2), sensiblement parallèle à ladite patte de fixation (15), lesdits deuxièmes 15 moyens de fixation (20) étant aptes à coopérer avec les premiers moyens d'accrochage (3). 3. Assemblage selon la 2, caractérisé en ce que le support (2) comprend une face latérale (21) sensiblement parallèle à une face latérale (17) 20 de la patte de fixation (15), et en ce que l'aimant (4) est disposé sur l'une desdites faces latérales (17, 21) et le support magnétique (5) est disposé sur l'autre desdites faces latérales (17, 21). 4. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en 25 ce que le réservoir (1) comprend une paroi supérieure (10), et en ce que le support (2) comprend une paroi inférieure (22) sensiblement parallèle à ladite paroi supérieure (10) du réservoir (1), et en ce que l'aimant (4) est disposé sur l'une desdites parois (10, 22) et le support magnétique (5) est disposé sur l'autre desdites parois (10, 22). 30 io 5. Assemblage selon l'une quelconque des 2 à 4,caractérisé en ce que les premiers moyens de fixation sont formés par au moins une vis de fixation, traversant un orifice (16) ménagé dans la patte de fixation (15), et en ce que les deuxièmes moyens de fixation (4) comportent au moins un orifice de fixation pratiqué dans une face (21) du support (2) et disposé de manière à coopérer avec ladite vis de fixation. 6. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, le réservoir (1) étant un réservoir de liquide de frein pour véhicule automobile. 7. Véhicule automobile comportant un assemblage selon la 6 d'un réservoir (1) sur un support rigide (2) fixé dans un compartiment moteur dudit véhicule automobile. 15
H,B,F
H01,B60,B62,F16
H01F,B60T,B62D,F16B
H01F 7,B60T 17,B62D 65,F16B 1
H01F 7/02,B60T 17/06,B62D 65/02,F16B 1/00
FR2888100
A1
SAC DE COUCHAGE POUR UNE PERSONNE ADULTE SUJETTE A L'INCONTINENCE
20,070,112
Le domaine de l'invention est celui du linge de literie. Plus précisément, l'invention concerne un sac de couchage conçu pour des personnes adultes et en particulier des personnes sujettes à l'incontinence. L'invention est notamment destinée au secteur médical, et notamment aux établissements accueillant à résidence des personnes âgées. Pour les personnes âgées résidant en maison de retraite ou dans un établissement hospitalier, le couchage requiert une attention particulière afin d'apporter le plus grand confort possible à ces personnes. Actuellement, on utilise, en ce qui concerne le linge de literie, des ensembles traditionnels comprenant notamment un drap de matelas (et éventuellement une alèse), un drap et une couverture (ou plus) pour couvrir les personnes âgées pendant leur sommeil. Avec les draps et couvertures classiques, il est relativement courant de constater que le drap glisse vers les pieds de la personne, alors découverte partiellement, lui procurant une sensation désagréable de froid, ou plus généralement d'inconfort. Pour les personnes âgées grabataires ou à mobilité réduite, il est alors difficile, voire impossible de se redresser et donc de remonter le drap et/ou la couverture. De plus, certaines de ces personnes âgées souffrent d'incontinence. On a alors recours à des changes qui protègent le linge de literie des selles ou urines. Or, il est courant que ces changes procurent une gêne et que, machinalement, la personne, consciemment ou inconsciemment, détache ses changes en glissant ses mains sous les draps pour accéder au change. Bien entendu, la protection du linge de literie n'est plus assurée de façon satisfaisante et le linge souillé nécessite un remplacement complet. Ceci peut dans certains cas se produire chaque nuit pour la même personne. Le remplacement de tout le linge de literie nécessite une série d'opérations (enlèvement de la personne du lit, enlèvement des draps, nettoyage, repassage, mise en place de draps propres...) qui mobilise du personnel pendant un temps relativement important. Or, le personnel étant généralement en effectif limité, le temps consacré aux opérations répétées de renouvellement de lingerie est parfois passé au détriment du temps nécessaire à d'autres soins à apporter. On connaît aussi d'autres situations dans lesquelles il apparaît souhaitable que la personne ne puisse pas passer ses mains sous les draps. En effet, certaines personnes nécessitent d'être placées sous perfusion. Or, il arrive parfois que la perfusion soit arrachée intentionnellement par la personne. Dans certains cas, lorsque ceci est répété, on place l'aiguille de la perfusion dans l'aine de la personne, afin de lui procurer davantage de liberté au niveau des bras. Malgré cela, quelques fois, la personne parvient encore à accéder à l'aiguille puis à la retirer, au risque bien entendu de ne plus recevoir le liquide qui lui est nécessaire et, au pire, de mettre sa vie en danger. Une autre situation pour laquelle il n'est pas souhaitable que la personne puisse passer ses mains sous les draps apparaît lorsqu'une personne est appareillée d'une sonde urinaire. En effet, de façon similaire au cas des perfusions, certaines personnes parviennent à accéder à la sonde et à la retirer. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un type de linge de literie qui soit plus sécurisant pour les personnes âgées que les draps traditionnels. L'invention a également pour objectif de fournir un tel linge qui soit conçu pour les personnes incontinentes. Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir un tel linge de literie qui soit pratique à utiliser par le personnel des établissements accueillant à résidence des personnes âgées. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir un tel linge de literie qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un sac de couchage pour une personne adulte sujette à l'incontinence, caractérisé en ce qu'il comprend un corps principal comprenant deux pans, l'un dit dorsal et l'autre ventral, susceptibles d'être maintenus pour former ledit sac à l'aide d'au moins une fermeture, ledit corps présentant des bretelles ventrales et dorsales susceptibles d'être accrochées ensemble, ledit pan dorsal portant par une liaison amovible une serviette s'étendant dans une zone dudit pan dorsal susceptible d'être souillée par des selles/et ou urines de ladite personne. De cette façon, la personne âgée est placée dans un sac de couchage à l'intérieur duquel, une fois ces bretelles attachées, elle ne peut introduire ses mains. Elle ne peut donc pas à priori accéder ni à ses changes, ni à l'aiguille d'une perfusion placée à l'aine ou encore à une sonde urinaire. Concernant les changes, on préserve donc tant que faire ce peu la propreté du sac de couchage en évitant qu'il soit souillé en cas de change détaché. Et quand bien même le change est détaché, la serviette amovible est destinée à recueillir les selles et les urines. De plus, cette serviette est placée dans la zone du sac la plus exposée aux souillures liées à l'incontinence, et seulement dans cette zone. On limite ainsi les dimensions de la serviette, ce qui réduit considérablement les volumes de linge à laver en cas de nécessité. On comprend qu'en cas de besoin, la serviette peut être aisément ôtée et remplacée en un minimum de temps, sans engendrer de grandes quantités de linge à laver. En ce qui concerne les perfusions (et dans une moindre mesure les sondes urinaires), le sac de couchage selon l'invention s'avère sécurisant en ce qu'il empêche la personne d'ôter elle-même une perfusion placée à l'aine. Par ailleurs, un tel sac de couchage garantit un confort satisfaisant à la personne. En effet, contrairement aux draps traditionnels, le pan ventral, une fois les bretelles attachées, ne peut glisser le long du corps de la personne qui reste donc couverte en toute situation. Ainsi, on évite de devoir surchauffer les chambres des personnes âgées (ce qui accessoirement peut permettre d'envisager des économies d'énergie pour les établissements accueillant à résidence les personnes âgées). En outre, un sac selon l'invention s'ouvre et se ferme aisément. L'examen 10 médical de la personne peut donc être réalisé aisément, sans causer de dérangement pour la personne. Selon une solution préférée, ladite serviette présente une face réalisée en un linge éponge, l'autre face, destinée à être placée en regard dudit pan dorsal, étant réalisé en un matériau imperméable. De cette façon, on optimise la protection du sac de couchage, en cantonnant les souillures au niveau de la serviette grâce à l'isolation conférée par la face imperméable. Dans ce cas, ledit matériau imperméable de ladite serviette est préférentiellement du polyuréthane. Un tel matériau est compatible avec les matériaux généralement utilisés dans le secteur médical. Selon une solution avantageuse, ladite liaison amovible est réalisée à l'aide d'un matériau auto-agrippant. Ainsi, le retrait et la mise en place de la serviette est très pratique à réaliser 25 pour le personnel soignant. Avantageusement, ladite serviette présente quatre angles, ladite liaison amovible étant réalisée en plusieurs points correspondants préférentiellement auxdits quatre angles de ladite serviette. On garantit ainsi un maintien suffisant de la serviette tout en limitant la 30 surface de matériau auto-agrippant utilisé. En outre, la surface de liaison étant limitée, l'enlèvement de la serviette peut être obtenu sans effort. Préférentiellement, lesdites bretelles ventrales portent des moyens d'accrochage audit pan dorsal, lesdites bretelles s'étendant de façon à pouvoir redescendre sur ledit pan dorsal et à y être accrochées plus bas que les épaules de ladite personne. Les moyens d'accrochage des bretelles sont de cette façon placés à un niveau difficilement accessible pour une personne âgée. Celle-ci ne peut donc pas à priori détacher les bretelles et sortir du sac de couchage seule. Selon une autre caractéristique, ladite ou lesdites fermetures ont des fermetures à glissières et s'étendent sur les côtés desdits pans de façon à pouvoir ouvrir ledit sac à partir de sa partie opposée auxdites bretelles dans une position de dégagement, selon laquelle lesdits pans sont disjoints par leur deux côtés sur une hauteur permettant d'écarter ledit pan vertical, sur toute sa largueur, des pieds de ladite personne. De cette façon, on peut envisager de placer le pan ventral dans une position ouverte à partir du bas du sac (le corps de la personne restant couvert) pour éviter de faire reposer le pan vertical sur les pieds de la personne. Certaines personnes âgées sont en effet sujettes à des troubles au niveau des pieds et il faut alors éviter de faire reposer le poids d'un drap et/ou d'une couverture (ou du pan ventral) sur les pieds de cette personne. Dans ce cas, au moins ledit pan dorsal porte avantageusement, à son extrémité opposée auxdites bretelles, des moyens d'attache dudit pan en position de dégagement. On peut ainsi attacher le pan ventral par exemple à un arceau solidarisé à la literie, ceci en vue de maintenir le pan ventral écarté des pieds de la personne, le sac étant alors dans une configuration ouverte par le bas. Avantageusement, lesdites fermetures sont deux fermetures à glissières ménageant entre elles, au niveau de l'extrémité dudit sac opposé auxdites bretelles, un passage vers l'intérieur dudit sac. On peut ainsi aisément introduire à l'intérieur du sac différents matériels médicaux, tels que le tuyau d'une perfusion, sans nuire au confort de la personne. Avantageusement, le sac présente, sur chacun des bords latéraux desdits pans, deux sangles de préhension et/ou d'accrochage à un élément d'un fauteuil. La personne peut ainsi être transférée vers un autre lit ou un brancard sans devoir être sortie de son sac, la personne étant ainsi maintenue au chaud pendant le transfert. De plus, on limite les manipulations de la personne nécessaires à son transfert sur un autre plan de couchage. Préférentiellement, le sac comprend au moins une garniture amovible susceptible d'être associée à l'un au moins desdits pans pour rendre ledit sac plus chaud en période froide, et d'en être séparée pendant des périodes chaudes. De cette façon, un même sac de couchage peut être utilisé toute l'année. En effet, il suffit simplement de prévoir d'associer la garniture en période froide, et de la retirer en période chaude. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir plusieurs sacs de couchage adaptés à des périodes différentes de l'année. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels: la figure 1 est une vue d'un sac de couchage selon l'invention, dans une configuration fermée; - la figure 2 est une vue d'un sac de couchage selon l'invention, dans une configuration ouverte. En référence aux figures 1 et 2, un sac de couchage 1 selon l'invention comprend un corps principal 11 formé par deux pans, l'un ventral 111 et l'autre dorsal 112, destinés à être rabattus l'un contre l'autre et à être maintenus dans cette position à l'aide d'une fermeture 12. En sa partie supérieure, le sac présente des bretelles ventrales 13 et des bretelles dorsales 14 susceptibles d'être accrochées ensemble. Pour cela, les bretelles 13 et le pan dorsal 112 portent des bandes autoagrippantes, respectivement 131, 1121 destinées à coopérer. On note que les bretelles 13 sont sensiblement plus longues que les bretelles 14 de façon à s'étendre, en position accrochée, en redescendant le long du pan dorsal jusqu'à un niveau correspondant sensiblement aux omoplates de la personne (voire plus bas), les bandes du pan dorsal étant bien entendu placées en conséquence. L'ouverture de la fermeture 12 et le décrochage des bretelles 13, 14 permettent de déployer les pans 111, 112 du sac en vue de l'installation d'une personne à l'intérieur de celui-ci, le sac prenant une configuration telle que celle illustrée par la figure 2. Selon le principe de l'invention, le sac comprend en outre une serviette 2 liée de façon amovible au pan dorsal 112, ceci à l'aide de bandes autoagrippantes 21 placées au quatre coins de la serviette (des bandes autoagrippantes étant solidarisées en correspondance au pan dorsal 112). On note que le pan ventral pourrait également être pourvu d'une telle serviette amovible. Selon une solution avantageuse, la serviette 2 présente une face (celle destinée à être au contact de la personne) en linge éponge, l'autre face (par conséquent celle destinée à être au contact du pan dorsal 112) étant réalisée en un matériau imperméable, en l'occurrence du polyuréthane. Les dimensions de la serviette (et la position des moyens d'accrochage celle-ci sur le pan dorsal) sont prévues pour s'étendre dans une zone du pan dorsal la plus exposée aux souillures dues aux selles et aux urines d'une personne incontinente. La serviette 2 présent donc des dimensions notablement réduites par rapport au plan dorsal de façon à limiter la quantité de linge à laver si nécessaire. On comprend que la serviette est donc dimensionnée de façon à s'étendre du haut du bassin d'une personne jusqu'à mi-cuisse environ, ce qui représente entre environ un quart et environ un tiers de la hauteur du pan dorsal. Comme indiqué précédemment, les pans 111 et 112 sont susceptibles d'être maintenus rabattus l'un contre l'autre à l'aide d'une fermeture 2. Selon le présent mode de réalisation, cette fermeture est constituée de deux fermetures à glissières 121, 122 ménageant entre elles un espace vers l'intérieur du sac (au travers duquel on peut faire passer par exemple le tuyau d'une perfusion appliquée à l'aine d'une personne). On note que les fermetures à glissière 121, 122 sont prévues pour être ouvertes du bas vers le haut et que la fermeture 122 s'étend sur les côtés du sac jusqu'à un niveau permettant d'ouvrir le sac de couchage à partir du bas de façon à permettre d'écarter le pan ventral 111, sur toute sa largeur, des pieds d'une personne allongée dans le sac. De plus, le pan ventral 111 présente, du côté de la partie pieds, des liens souples 3 permettant d'accrocher le pan ventral 111 à un élément extérieur (par exemple un arceau rapporté sur la literie sur laquelle couche la personne) lorsque le pan ventral 111 est disjoint, au niveau des pieds de la personne, du pan dorsal 112. On note que le pan dorsal 112 est également pourvu, dans sa partie pieds, de liens souples 3, permettant également d'accrocher celui-ci lorsqu'il est disjoint du plan vertical, par exemple pour le maintenir relevé lorsque la personne à l'intérieur du sac est assise sur un fauteuil. Par ailleurs, le sac selon le présent mode de réalisation de l'invention est également pourvu de poignées latérales 4 permettant de déplacer le sac et la personne étendue dans celui-ci. Ces poignées 4 sont fixes (telles que représentées) ou peuvent être pourvues d'un système d'ouverture/fermeture (par exemple en prévoyant un mousqueton à un extrémité de la poignée et un anneau placé en correspondance sur le sac) de telle sorte qu'elles puissent par exemple être accrochées au sac en entourant un barreau de fauteuil roulant. Le sac peut en outre présenter différents accessoires tels que: des fourreaux 5 destinés à maintenir les avant-bras de la personne allongée dans le sac, ces fourreaux et le sac portant des bandes auto-agrippantes destinées à coopérer entre elles; une poche 6 (ou plusieurs), interne ou externe au sac, dans laquelle on peut placer un équipement médical, des feuilles de soins... Selon un mode de réalisation préférentiel, les pans 111, 112 (éventuellement un seul d'entre eux) forment chacun une housse destinée à recevoir une garniture amovible pour rendre le sac plus chaud en période froide (la garniture étant retirée si nécessaire en période chaude). Pour cela, les pans 111 et 112 du sac de couchage présentent chacun une fente 15 horizontale pour le passage d'une garniture 7. On note que des moyens de maintien en position fermée de la fente sont prévus de part et d'autre de celle-ci. Selon le présent mode de réalisation, ces moyens sont constitués par des bandes auto-agrippantes 16, qui pourraient être remplacées de façon similaire par des boutons pression, des lacets, des fermetures à glissières... selon d'autres modes de réalisation envisageables. On note que les fentes 15 peuvent, selon une variante envisageable, s'étendre selon l'axe médian du sac de couchage correspondant au bord du sac qui réunit les deux pans 111 et 112 du corps principal. Les fentes 15 peuvent être ménagées tant sur la paroi interne du sac de couchage (selon le cas présent) c'est-à-dire celle en contact avec la personne quand celle-ci est installée dans le sac, que sur la paroi externe
L'invention a pour objet un sac de couchage pour une personne adulte sujette à l'incontinence, caractérisé en ce qu'il comprend un corps principal comprenant deux pans (111), (112) l'un dit dorsal (112) et l'autre ventral (111), susceptibles d'être maintenus pour former ledit sac à l'aide d'au moins une fermeture (12), ledit corps présentant des bretelles ventrales (13) et dorsales (14) susceptibles d'être accrochées ensemble, ledit pan dorsal (112) portant par une liaison amovible une serviette (2) s'étendant dans une zone dudit pan dorsal (112) susceptible d'être souillée par des selles/et ou urines de ladite personne.
1. Sac de couchage pour une personne adulte sujette à l'incontinence, caractérisé en ce qu'il comprend un corps principal comprenant deux pans (111), (112) l'un dit dorsal (112) et l'autre ventral (111), susceptibles d'être maintenus pour former ledit sac à l'aide d'au moins une fermeture (12), ledit corps présentant des bretelles ventrales (13) et dorsales (14) susceptibles d'être accrochées ensemble, ledit pan dorsal (112) portant par une liaison amovible une serviette (2) s'étendant dans une zone dudit pan dorsal (112) susceptible d'être souillée par des selles/et ou urines de ladite personne. 2. Sac de couchage selon la 1, caractérisé en ce que ladite serviette (2) présente une face réalisée en un linge éponge, l'autre face, destinée à être placée en regard dudit pan dorsal (112), étant réalisé en un matériau imperméable. 3. Sac de couchage selon la 2, caractérisé en ce que ledit matériau imperméable de ladite serviette est du polyuréthane. 4. Sac de couchage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite liaison amovible est réalisée à l'aide d'un matériau auto-agrippant (21). 5. Sac de couchage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite serviette présente quatre angles, ladite liaison amovible étant réalisée en quatre points correspondants auxdits quatre angles de ladite serviette. 6. Sac de couchage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites bretelles ventrales (13) portent des moyens d'accrochage audit pan dorsal (112), lesdites bretelles (13) s'étendant de façon à pouvoir redescendre sur ledit pan dorsal (112) et à y être accrochées plus bas que les épaules de ladite personne. 7. Sac de couchage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite ou lesdites fermetures (12) sont des fermetures à glissières et s'étendent sur les côtés desdits pans de façon à pouvoir ouvrir ledit sac à partir de sa partie opposée auxdites bretelles (13), (14) dans une position de dégagement, selon laquelle lesdits pans (111), (112) sont disjoints par leur deux côtés sur une hauteur permettant d'écarter ledit pan vertical, sur toute sa largueur, des pieds de ladite personne. 8. Sac de couchage selon la 7, caractérisé en ce qu'au moins ledit pan dorsal (112) porte, à son extrémité opposée auxdites bretelles (14), des moyens d'attache (3) dudit pan en position de dégagement. 9. Sac de couchage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdites fermetures (12) sont deux fermetures à glissières (121), (122) ménageant entre elles, au niveau de l'extrémité dudit sac opposé auxdites bretelles, un passage (120) vers l'intérieur dudit sac. 10. Sac de couchage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il présente, sur chacun des bords latéraux desdits pans (111), (112) deux sangles de préhension et/ou d'accrochage (4) à un élément d'un fauteuil. 11. Sac de couchage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une garniture amovible (7) susceptible d'être associée à l'un au moins desdits pans (111), (112) pour rendre ledit sac plus chaud en période froide, et d'en être séparée pendant des périodes chaudes.
A
A47,A61
A47G,A61F
A47G 9,A61F 5
A47G 9/08,A61F 5/48
FR2896826
A1
SYSTEME DE LIAISON D'ARBRE MOTEUR AVEC ECROU ESCAMOTABLE
20,070,803
La présente invention se rapporte à un moteur à turbine à gaz, en particulier dans le domaine aéronautique, et vise le montage d'un arbre de rotor à l'intérieur du moteur. Les opérations de montage et de démontage d'un turbomoteur sont délicates, en raison du nombre de pièces qui les composent et des faibles jeux entre elles alors que les dimensions peuvent être importantes. Le coût des interventions sur le moteur comportant de telles opérations est de ce fait toujours élevé. On cherche donc en permanence à les simplifier. Dans un moteur à turbosoufflante avant et à double corps, comme le moteur cfm56, l'accès au palier support de l'arbre du compresseur haute pression est particulièrement difficile car il est monté, au niveau du carter intermédiaire, en arrière de la soufflante et des deux premiers paliers supportant respectivement l'arbre du compresseur basse pression et celui de la soufflante. Le carter intermédiaire est la partie du carter de la machine qui supporte notamment les paliers avant des rotors. Afin d'éviter le démontage de toute la partie avant du moteur et de la soufflante en particulier, les éléments de ce palier sont agencés actuellement de manière à permettre le montage par l'arrière. Une telle solution est avantageuse mais présente encore quelques inconvénients qu'il serait souhaitable d'éliminer. En référence aux figures 1 et 2, on rappelle une solution correspondant à l'enseignement de l'art antérieur. L'ensemble du moteur n'est pas représenté, seul l'environnement immédiat du palier est visible. L'avant et l'arrière sont définis par rapport à la direction d'avance du moteur. On voit une partie de la structure fixe du carter intermédiaire 2, le palier 3 à billes de l'arbre du compresseur HP, est supporté par sa bague extérieure dans cette structure fixe. Le palier supporte en rotation l'extrémité avant de l'arbre 4 du compresseur HP dont on voit le tourillon 4' et un disque de rotor 4". Le palier supporte à l'avant un pignon conique 5 qui entraîne le pignon 5' lié à un arbre radial et formant la boîte à engrenages dite IGB à partir de laquelle des équipements auxiliaires sont entraînés : pompes, générateurs de courant électriques ou autres. Le pignon conique engrène dans ce but avec le pignon de l'arbre de transmission radial qui est logé dans l'un des bras radiaux du carter intermédiaire pour entraîner les pignons de la boîte à engrenages des auxiliaires, connue sous le sigle AGB (pour accessory gear box). Le pignon conique est solidaire du manchon cylindrique supporté par le palier. Pour maintenir l'arbre 4 dans le palier 3, on prévoit conformément à l'art antérieur un écrou 6 qui est retenu à l'intérieur du pignon 5, à l'amont par un segment ou jonc 6'. L'écrou comprend un filetage sur sa surface externe par lequel il est vissé à l'intérieur de l'extrémité amont de l'arbre 4, pourvue d'un filetage approprié. Un frein d'écrou 6" immobilisé en rotation par des cannelures axiales dans l'arbre 4, et dont les pattes flexibles viennent se bloquer dans une gorge circulaire de l'arbre 4, empêche l'écrou de se desserrer accidentellement. Par ailleurs des cannelures axiales sur la paroi interne du manchon du pignon 5 coopèrent avec des cannelures sur la surface externe de l'arbre 4 pour empêcher toute rotation de l'un par rapport à l'autre. Ce montage intègre la fonction d'auto extraction du compresseur HP. La fonction est assurée par le segment qui solidarise axialement l'écrou de palier à la roue conique. Ainsi en vissant l'écrou dans le filetage de l'arbre du compresseur HP, on accoste le compresseur sur le palier ; inversement en dévissant l'écrou on repousse le compresseur vers l'arrière car l'écrou est bloqué axialement par le segment. Sur la figure 2, on voit le palier avant montage de l'arbre 4. L'écrou, disposé à l'avant du palier est monté préalablement sur le pignon avant tout montage des éléments par l'arrière du carter intermédiaire. Pour préparer le montage de l'arbre 4, on est amené à chauffer en C le palier 3 afin de le dilater et minimiser les efforts de frettage. Pour éviter de chauffer l'écrou 6 et minimiser les frottements dans le filetage lorsqu'on va le serrer sur l'arbre 4, on dispose une protection thermique P autour de l'écrou. Cependant cette protection est délicate à mettre en oeuvre. Elle ne peut pas être installée de manière efficace. La demanderesse s'est fixé comme objectif d'éviter les problèmes liés à ce montage. Plus particulièrement, le problème à résoudre concerne un type de liaison entre le compresseur HP et l'IGB moteur permettant le montage et le démontage du compresseur HP avec accès unique des outillages par l'arrière moteur. Conformément à l'invention le système de fixation de l'extrémité d'un arbre d'un moteur à turbine à gaz engagé à l'intérieur d'un manchon supporté par un palier, au moyen d'un écrou est caractérisé par le fait que l'écrou est vissé à une extrémité à l'intérieur dudit manchon, et est lié par une liaison du type à segment avec l'arbre à l'autre extrémité. La solution de l'invention convient ainsi au montage de l'arbre du compresseur HP d'un moteur à double corps dont la prise de puissance pour entraîner le boîtier à engrenage des machines auxiliaires est assurée par un pignon conique solidaire de celui-ci, le manchon appartenant à ce pignon conique d'entraînement. La solution de l'invention permet grâce à la liaison du type à segment d'escamoter l'écrou à l'intérieur de l'arbre pendant l'accostage de l'arbre sur le palier puis par un simple déplacement axial de l'écrou commandé par un outil situé en arrière et à distance de mettre l'écrou en butée contre le filetage avant du manchon et de visser l'écrou pour assurer la fixation. Le démontage du compresseur HP est effectué également de façon simple, en intervenant uniquement par l'arrière du moteur, et n'est pas remis en cause par les outillages et moyens de montage utilisé couramment. Le montage / démontage par l'arrière du moteur est un avantage très important pour ce type de moteur et réduit de façon très importante le coût d'une telle opération. De plus la solution est compacte, elle s'insère dans l'espace disponible et n'interfère pas avec la circulation d'air entre l'IGB et l'arbre BP. On décrit maintenant l'invention plus en détail, en référence aux dessins joints en annexes sur lesquels : La figure 1 représente en coupe axiale une vue partielle d'une solution de montage correspondant à l'enseignement de l'art antérieur ; La figure 2 montre les éléments de la figure 1 pré assemblés et avant le montage de l'arbre du compresseur HP ; La figure 3 représente en demi coupe axiale une vue partielle d'un système de fixation de l'extrémité de l'arbre du compresseur HP selon l'invention ; La figure 4 montre la première étape du montage vue du côté IGB à l'amont de l'arbre du compresseur HP. La figure 5 montre la première étape du montage vue côté de l'arbre du compresseur HP ; La figure 6 montre la deuxième étape avec l'accostage de l'arbre du compresseur ; La figure 7 montre l'engagement plus en avant de l'arbre du compresseur ; La figure 8 montre que le vissage de l'écrou escamotable sur le manchon du palier est terminé et que l'on peut mettre en place le frein d'écrou tel que décrit en figure 3. Aux figures 3 et suivantes, on a représenté un mode de réalisation de la solution de l'invention. Le palier 3 reste inchangé par rapport à l'art antérieur tout comme le carter intermédiaire 2. L'extrémité amont de l'arbre 14, formant tourillon et appartenant au rotor du compresseur HP d'un turbomoteur à double corps, comporte une rainure annulaire intérieure ou gorge 141, dans laquelle est logé un segment annulaire fendu 18 de section ici rectangulaire. Le segment 18 coopère avec une surface de butée axiale 161 ménagée sur la surface externe d'un écrou 16. Cet écrou 16 est de forme cylindrique et relie l'arbre 14 à une roue conique 15. La roue conique 15 comprend un pignon conique 151 pour l'entraînement de l'IGB. Elle comprend aussi un manchon cylindrique 154 fretté sur la bague intérieure 3i du palier 3. A l'avant, la roue 15 est solidaire ici d'un joint à labyrinthe 152. Des cannelures 153 sont ménagées à l'intérieur pour coopérer avec des cannelures 143 sur le tourillon 14 et les maintenir solidaires en rotation. La roue 15 comporte aussi une portion interne de surface cylindrique avec un filetage 15f avec lequel l'écrou cylindrique 16 coopère par l'intermédiaire d'un filetage 16f. Sur la figure 4, on voit le palier 3 avec la roue conique 15 montée sur la bague 3i intérieure du palier 3 et un moyen de chauffage C' figuré par des traits ondulés. On décrit maintenant, le montage avant de l'arbre du compresseur HP dans le palier 3, en relation avec les figures 4 et suivantes. Le palier est déjà assemblé avec la roue conique 15 frettée à l'intérieur de la bague 3i du palier. La première étape consiste à chauffer le palier 3 en disposant une chaufferette sous la bague 3i. On perçoit déjà l'avantage de la solution de l'invention car en l'absence d'écrou aucun chauffage parasite ne vient altérer les pièces environnantes. Parallèlement, on met en place l'écrou 16 sur l'arbre comme on le voit sur la figure 5. L'écrou 16 de forme générale cylindrique a un diamètre externe égal au diamètre interne de l'arbre 14. Il comprend en outre une gorge transversale 162 de profondeur suffisante pour que le segment 18 vienne s'y loger entièrement quand il est déformé par compression radiale et son diamètre réduit. Dans ce but, on a engagé un manchon 19 qui maintient le segment 18 rétracté. Le diamètre interne du manchon 19 est le même que le diamètre interne de l'arbre. De cette façon, comme on le voit sur la figure 5, en position rétractée le diamètre extérieur du segment lui permet de glisser à l'intérieur, le long de l'arbre 14. On glisse l'écrou jusqu'à ce que le segment 18 rencontre la gorge 141. A ce moment le segment par son élasticité reprend sa forme naturelle et vient se plaquer dans la gorge 141. La gorge 162 de l'écrou forme une butée axiale qui permet d'amener le segment jusqu'à la gorge 141 de l'arbre 14, et qui empêche l'écrou de s'enfoncer plus avant dans l'arbre 14. On observe que l'arbre comprend plusieurs orifices radiaux 142 au niveau de la gorge pour, lorsqu'on souhaite extraire l'écrou de l'arbre, appliquer un outil par lequel on peut rétracter le segment 18 dans la gorge 162 de l'écrou. Sur la figure 6, on voit que l'on va engager l'arbre dans le palier dont on a enlevé la chaufferette et qui est à l'état dilaté. L'écrou 16 est escamoté et calé axialement dans l'arbre 14 par le segment 18 qui s'appuie à la fois dans la rainure 141 et contre la butée formée par la gorge 162. Sur la figure 7 on a engagé complètement l'arbre dans le palier 3. Les cannelures 143 coopèrent avec les cannelures 153 du manchon de la roue conique 15 pour leur immobilisation en rotation. L'extrémité avant 145 de l'arbre est en butée contre la pièce formant labyrinthe arrière et s'appuyant sur la bague intérieure du roulement de palier 3. On observe aussi que la surface cylindrique extérieure de la portion d'extrémité de l'arbre 14 est engagée dans une surface interne de frettage de la roue 15. Cette disposition assure un soutien efficace du pignon 151 pour qu'il ne se déforme pas et tourne bien rond en fonctionnement. Comme on le voit sur la figure 8 on a vissé l'écrou par engagement des filetage respectifs 15f de la roue conique 15 et 16f de l'écrou 16. Le vissage a été effectué au moyen d'un outil approprié depuis l'arrière de l'arbre 14. Ce vissage a été effectué jusqu'à ce que la surface de butée 161 de l'écrou vienne en appui contre le segment 18 logé dans la gorge 141 En revenant à la figure 3, on voit que l'arbre est maintenant en butée contre les différents épaulements internes de la roue conique. Un frein d'écrou 17 a été mis en place. Il coopère avec l'écrou 16 par des encoches pour l'empêcher de tourner par rapport à l'arbre. Il comporte des branches 171 déformables élastiquement qui viennent se loger dans une gorge 146 ménagée dans l'arbre 14. On observe la présence de la partie avant 152 de la roue conique qui forme avec une écope 155 une surface de réception d'huile de lubrification du pignon 151 et du palier 3. La buse de distribution d'huile n'est pas représentée. Cette huile recueillie par l'écope 155 est guidée à travers des canaux longitudinaux 156, entre les cannelures 153 et quelques cannelures 143 arasées spécialement, vers le palier 3 qui est pourvu d'orifices appropriés et connus de lubrification des billes. L'écrou 16 peut être désigné d'escamotable dans la mesure où il est escamoté dans l'arbre 14. On entraîne l'écrou en rotation par des outils connus à travers l'arbre depuis l'arrière notamment. Pour éviter que des efforts ne transitent par le palier on peut brider axialement la roue conique au moyen d'un outil approprié que l'on place par exemple dans une zone de bridage axial ménagée entre des tenons 157 réalisés à l'avant de la roue pour bloquer toute rotation pendant le montage et un épaulement 158
L'invention porte sur un système de fixation de l'extrémité d'un arbre (4) d'un moteur à turbine à gaz engagé à l'intérieur d'un manchon (15) supporté par un palier (3). Le dit système comprenant un écrou (16) et est caractérisé par le fait que l'écrou (16) est vissé à une extrémité à l'intérieur dudit manchon (15), et est lié par une liaison du type à segment (18) avec l'arbre à l'autre extrémité.
Revendications 1. Système de fixation de l'extrémité d'un arbre (14) d'un moteur extrémité à l'intérieur dudit manchon (15), et est lié par une liaison du type à segment (18) avec l'arbre à l'autre extrémité. à turbine à gaz engagé à l'intérieur d'un manchon (15) supporté par un palier (3), au moyen d'un écrou (16) caractérisé par le fait que l'écrou (16) est vissé à une 2. système selon la 1 dont le segment (18) forme un jonc circulaire fendu. 3. Système selon la 2 dont l'écrou (16) est de forme cylindrique et comprend une gorge (162) extérieure de profondeur suffisante pour contenir le segment en position rétractée. 4. Système selon la 3 dont l'écrou comprend une surface (161) formant arrêt axial pour le segment, distincte de 20 la gorge (162). 5. Système selon la 4 dont le segment est logé sur une partie de sa hauteur dans une gorge (141) ménagée dans la surface interne du manchon (15) quand le segment (18) est 25 en appui contre la dite surface formant arrêt (161). 6. Système selon l'une des précédentes comprenant un frein d'écrou (17). 30 7. Système selon l'une des précédentes dont l'arbre (14) et le manchon (16) sont guidés l'un dans l'autre par des cannelures (153, 143) axiales. 8. Système selon l'une des précédentes dont 35 l'arbre (14) est l'arbre du compresseur HP d'un moteur à turbine à gaz à double corps, le manchon étant la roue conique (15) d'entraînement de l'arbre de transmission de la boîte à engrenage des accessoires. 9. Système selon la précédente dont la roue conique (15) comprend un moyen pour brider le palier axialement pendant le vissage de l'écrou. 10. Procédé de montage de l'arbre de compresseur HP d'un turbomoteur à double corps dans son palier avant comprenant le chauffage du palier, le montage d'un écrou du système selon l'une des précédentes sur l'arbre puis le vissage de l'écrou. 11. Compresseur de moteur à turbine à gaz comprenant un système de fixation de son arbre selon l'une des 1 à 9. 12. Moteur à turbine à gaz comprenant un système de fixation de l'arbre de compresseur selon l'une des 1 à 9.15
F
F02
F02C,F02K
F02C 7,F02K 3
F02C 7/32,F02K 3/02
FR2894883
A1
VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT DES PARE-SOLEIL ESCAMOTABLES VERS UNE PARTIE CENTRALE D'UN TOIT DUDIT VEHICULE
20,070,622
La presente invention se rapporte a un vehicule automobile comportant des pare-soleil aptes a venir se loger dans une partie centrale d'un toit dudit vehicule, en particulier le toit etant forme par deux surfaces vitrees raccordees par une traverse centrale raccordant une traverse avant et une traverse arriere du toit. Les vehicules automobiles conventionnels comportent un habitacle muni a 1'avant d'un pare-brise pour permettre la visibilite d'un conducteur. Des paresoleil sont prevus, generalement un pour le conducteur et un pour le passager pour occulter une partie de la lumiere traversant le pare-brise et qui pourrait gener la conduite du conducteur ; de plus les pare-soleil ameliorent le confort du conducteur et du passager. Les pare-soleil sont generalement mantes sur une traverse laterale superieure au dessus du parebrise. Les pare-soleil peuvent pivoter autour d'un axe parallele a la traverse laterale entre une position rang-6e, dans laquelle ils sont rabattus contre le toit de 1'habitacle et une position d'utilisation, dans laquelle ils sont rabattus contre le pare-brise pour pro-Leger de la lumiere. I1 existe egalement des pare-soleil pouvant pivoter autour d'un axe sensiblement vertical pour titre rabattus contre une nitre laterale et pro-Leger d'une lumiere venant sur le cote du vehicule. En outre, afin d'augmenter la clarte de 1'habitacle, le toit peut titre compose de parties vitrees, notamment de deux parties vitrees s'etendant de 1'avant vers 1'arriere du toit et raccordees dans la partie centrale par une traverse longitudinale. Dans ce cas, chaque pare-soleil en position rang-6e est rabattu contre la partie vitree correspondante, ce qui d'une part diminue la quantite de lumiere pouvant passer a travers cette partie vitree et donc la clarte de 1'habitacle, et d'autre part est relativement inesthetique. C'est par consequent un but de la presente invention d'offrir un vehicule dont la clarte de 1'habitacle est augmentee. C'est egalement un but de la presente invention d'offrir un habitacle dont 1'aspect esthetique est ameliore. EXPOSE DE L'INVENTION Les buts precedemment enonces sont atteints par un pare-soleil venant se loger dans un compartiment 25 prevu dans la traverse centrale. En d'autres termes, le pare-soleil n'est plus rabattu contre une partie du toit transparente a la lumiere mais contre une partie du toit opaque a la lumiere, ainsi it n'empeche pas la lumiere de penetrer 30 dans 1'habitacle par le toit. En outre, le pare-soleil peut venir se ranger dans une fente, ainsi ii est totalement invisible en position rang-6e. Il peut egalement venir se loger dans un renfoncement. La presente invention a principalement pour objet un vehicule automobile comportant un toit muni d'une traverse longitudinale centrale et d'au moins deux parties vitrees de part et d'autre de ladite traverse longitudinale centrale, le vehicule comportant egalement au moins un pare-soleil destine a occulter une partie de la lumiere penetrant par une partie superieure d'un pare-brise avant, ledit pare-soleil etant mobile en rotation autour d'un axe sensiblement orthogonal a un plan du toit et autour d'un axe sensiblement parallele a un plan du toit, ledit pare- soleil etant apte a venir se loger dans un logement prevu dans la traverse longitudinale centrale. De maniere avantageuse, le pare-soleil est monte sur la traverse longitudinale centrale par un coin du pare-soleil. Dans un exemple de realisation, le logement dans la traverse longitudinale centrale est une fente. Des moyens de guidage pour la mise en place du pare-soleil dans la fente peuvent alors titre prevus. Dans un autre exemple de realisation, le logement dans la traverse longitudinale centrale est un renfoncement. Le deplacement du pare-soleil peut s'effectuer au moyen d'un moteur electrique actionnable a 1'aide d'une commande disposee a 1'interieur du vehicule. La presente invention a egalement pour objet un procede pour disposer un pare-soleil en position d'occultation d'une partie de la lumiere traversant un pare-brise d'un vehicule automobile, ledit vehicule comportant un toit muni d'une traverse longitudinale centrale et de parties vitrees de part et d'autre de ladite traverse longitudinale centrale, ledit procede comportant les etapes - de pivotement du pare-soleil autour d'un axe sensiblement orthogonal a un plan du toit, de pivotement du pare-soleil autour d'un axe sensiblement parallele au plan du toit. La presente invention a egalement pour objet un procede pour ranger un pare-soleil dans une traverse longitudinale centrale d'un toit d'un vehicule automobile, ledit toit comportant des parties vitrees de part et d'autre de ladite traverse longitudinale centrale, ledit procede comportant les etapes - de pivotement du pare-soleil autour d'un axe sensiblement parallele au plan du toit, - de pivotement du pare-soleil autour d'un axe sensiblement orthogonal a un plan du toit. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La presente invention sera mieux comprise a 1'aide de la description qui va suivre et des dessins annexes, sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de 1'interieur d'un habitacle d'un vehicule de 1'etat de la technique, - la figure 2A est une vue en perspective de 1'interieur d'un habitacle d'un vehicule automobile selon un exemple de realisation de la presente invention dans lequel un pare-soleil est en position rangee, - la figure 2B est une vue en perspective de 1'interieur d'un habitacle d'un vehicule automobile selon la presente invention dans lequel un pare-soleil est en position d'utilisation, - la figure 3 est une vue en perspective de 1'interieur d'un habitacle d'un vehicule automobile selon un autre exemple de la presente invention dans lequel un pare-soleil est en position d'utilisation, - la figure 4 est une vue en perspective d'un vehicule automobile selon la presente invention. EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION PARTICULIERS Sur les differentes figures, les memes references seront utilisees pour designer les memes elements. Sur la figure 1, on peut voir un habitacle 2 d'un vehicule de 1'etat de la technique. La vue est celle d'une personne assise dans le siege du conducteur. L'habitacle 2 d'un vehicule automobile est delimite par un pare-brise avant 4, un pare-brise arriere (non visible), des nitres laterales 6 (representees partiellement), un plancher (non visible) et un toit 8. Le toit 8 est delimite par des traverses laterales avant 10 et arriere (non visibles) et des traverses longitudinales laterales droite 12 et gauche 14 dans le sens de deplacement du vehicule. Le toit comporte deux parties vitrees 16, 18 s'etendant entre la traverse laterale avant 10 et la traverse laterale arriere et se raccordant a une traverse longitudinale centrale 20 raccordee a la traverse laterale avant 10 et la traverse laterale arriere. L'habitacle 2 comporte egalement au moins un pare-soleil, avantageusement deux 22, 24 mantes sur la traverse laterale avant au droit des extremites avant 16.1, 18.1 des parties vitrees 16, 18 respectivement. Les pare-soleil 22, 24 sont aptes a pivoter autour d' un axe X sensiblement parallele a la traverse laterale avant. Sur la partie droite du dessin, le paresoleil 24 est en position rangee, c'est-a-dire qu'il est rabattu contre 1'extremite avant 18.1 de la partie vitree 18. Le pare-soleil 18 empeche une partie de la lumiere d'entrer dans 1'habitacle par la partie vitree 18 et est relativement visible, ce qui rend la presence du pare-soleil peu esthetique. La presente invention permet de limiter ces inconvenients. En effet, selon la presente invention, le pare-soleil vient se rabattre contre ou se ranger dans la traverse longitudinale centrale. Ainsi it n'occulte plus une partie de la lumiere susceptible de passer par la partie vitree et sa presence en position rabattue est sensiblement moins remarquable. Sur les figures 2A et 2B, on peut voir un exemple de realisation de la presente invention. La vue est celle d'une personne assise dans le siege du conducteur. Nous ne decrirons que le pare-soleil cote conducteur dans le cas d'une conduite a gauche, mais la description s'applique egalement au pare-soleil cote passager. Le pare-soleil 22 selon la presente invention est monte mobile en rotation autour de deux axes X et Y. Dans 1'exemple de realisation representee sur les figures 2A et 2B, le premier axe X est situe le long d'un premier bord 30 du pare-soleil orients du cote du pare-brise avant 4. L'axe X est destine a etre sensiblement parallele a la traverse laterale avant 10 lorsque le pare-soleil est en position entierement sortie. L'axe Y est quant a lui sensiblement perpendiculaire au plan du toit 8. Le pare-soleil 22 est monte par un coin (non visible) sur la traverse longitudinale centrale 20, mobile autour des axes X et Y Dans 1'exemple represents, la traverse longitudinale centrale 20 comporte un logement 28 en forme de fente apte a recevoir entierement le pare-soleil 22. Le logement 28 s'etend longitudinalement dans la traverse longitudinale centrale 20 dans un plan sensiblement parallele au plan du toit 8. On pourrait prevoir que le logement 28 ne recoive qu'une partie du pare-soleil 22 et / ou qu'il soit incline par rapport au plan du toit 8. De maniere avantageuse, it peut titre prevu des moyens (non representes) pour guider la penetration dans le logement 28 et le retrait du pare-soleil 22 du logement 28. Ces moyens sont, par exemple formes par une butee limitant le pivotement du pare-soleil 22 autour de 1'axe X vers le haut de maniere a ce que le pare-soleil 22 se trouve en vis-a-vis du logement 28, avantageusement aligne avec celui-ci lorsqu'il est en contact avec la butee. Cette butee est, par exemple portee par un habillage de la traverse centrale. Dans un autre exemple de realisation, le logement 28 peut titre forme par un renfoncement menage dans la traverse longitudinale centrale 20, le paresoleil vient alors se rabattre contre la traverse longitudinale centrale 20 dans ce renfoncement. La manipulation du pare-soleil peut s'effectuer manuellement ou par 1'intermediaire d'une commande, par exemple dite au volant ou sur un tableau de bord ou sur une portiere. Ladite commande provoque 1'actionnement d'un moteur electrique loge dans la traverse longitudinale centrale 20 et apte a faire pivoter le pare-soleil 22 autour des axes X et Y. Nous allons maintenant decrire les sequences d'ouverture et de fermeture d'un pare-soleil selon la presente invention dans le cas d'un actionnement manuel. Lorsque le pare-soleil 22 est en position rangee, le conducteur, qui cherche a occulter une partie de la lumiere traversant le pare-brise avant 4 : - fait pivoter le pare-soleil 22 autour de 1' axe Y, le pare-soleil 22 sort de son logement 28, it est alors en position rabattue contre la partie vitree 16, selon un angle de rotation d'environ 90 dans 1'exemple represents,. - fait pivoter le pare-soleil 22 autour de 1'axe X, le pare-soleil 22 se trouve alors en position d'utilisation, rabattu contre le pare-brise avant 4. Pour ranger le pare-soleil 22 dans son logement 28, le conducteur : - fait pivoter le pare-soleil 22 autour de 1'axe X, le pare-soleil 22 se trouve en position rabattue contre la partie vitree 16, - fait pivoter le pare-soleil 22 autour de 1'axe Y, le pare-soleil 22 penetre dans le logement 28, it est alors en position rang-6e. Dans 1'exemple decrit, les sequences de pivotement du pare-soleil 22 autour des axes X et Y sont distinctes. Cependant, lors de la mise en place du pare-soleil en position d'utilisation, on peut prevoir de commencer le pivotement du pare-soleil autour de 1'axe X avant la fin de son pivotement autour de 1'axe Y. De meme lors du rangement du pare-soleil, le pivotement autour de 1'axe Y peut commencer avant celui autour de 1'axe X. Ceci peut avantageusement permettre de reduire le temps de mise en place et de rangement du pare-soleil. Sur la figure 3, est represents un autre exemple de realisation de la presente invention, dans lequel le pare-soleil est apte a pivoter autour d'un premier axe X' et un deuxieme axe Y. le premier axe X' est situe le long d'un deuxieme bord 32 du pare-soleil, oppose au premier bord 30 du cote du pare-brise avant 4. L'axe X est destine a etre sensiblement parallele a la traverse laterale avant 10 lorsque le pare-soleil est en position entierement sortie. L'axe Y est quant a lui sensiblement perpendiculaire au plan du toit 8. Un decrochement 34 est alors prevu dans le pare-soleil 4 ou dans la garniture de la traverse centrale pour permettre une rotation vers le bas du pare-soleil autour de 1'axe X'. La sequence de sortie et de rangement du pare-soleil sont identiques a celles pour 1'exemple de realisation des figures 2A et 2B. On peut cependant prevoir un pivotement simultane autour de 1'axe X' et de 1'axe Y afin d'eviter avantageusement que le pare-soleil 22 bute contre le pare-brise 4. Ainsi fors du deploiement du pare-soleil, celui- ci tourne autour de 1'axe Y et des que le bord du pare-soleil du cote du logement 28 est sorti du logement, celui-ci pivote autour de 1'axe X'. Le pare-soleil 22 se trouve alors applique contre le pare-brise 4, sans que le premier bord 30 soit venu frapper le pare-brise 4. On peut prevoir des moyens specifiques pour provoquer ces deux rotations axiales sensiblement simultanement. Sur la figure 4, on peut voir un vehicule automobile selon la presente invention du type conduite a gauche dans lequel le pare-soleil 22 cote conducteur est en position d'utilisation et le pare-soleil cote passager est en position rang-6e. La presente invention presente 1'avantage que le conducteur peut deplacer le pare-soleil par 5 tatonnement, sans que cela gene la conduite. En outre, le pare-soleil est peu encombrant
La présente invention a principalement pour objet un véhicule automobile comportant un toit muni d'une traverse longitudinale centrale (20) et d'au moins deux parties vitrées de part et d'autre de ladite traverse longitudinale centrale (20), le véhicule comportant également au moins un pare-soleil (22) destiné à occulter une partie de la lumière pénétrant par une partie supérieure d'un pare-brise (4) avant, ledit pare-soleil (22) étant mobile en rotation autour d'un axe (Y) sensiblement orthogonal à un plan du toit et autour d'un axe (X) sensiblement parallèle à un plan du toit, ledit pare-soleil (22) étant apte à venir se loger dans un logement (28) prévu dans la traverse longitudinale centrale (20).
1. Vehicule automobile comportant un toit (8) muni d'une traverse longitudinale centrale (20) et d'au moms deux parties vitrees (16, 18) de part et d'autre de ladite traverse longitudinale centrale (20), le vehicule comportant egalement au moms un paresoleil (22, 24) destine a occulter une partie de la lumiere penetrant par une partie superieure d'un pare- brise (4) avant, ledit pare-soleil (22, 24) etant mobile en rotation autour d'un axe (Y) sensiblement orthogonal a un plan du toit (8) et autour d'un axe (X) sensiblement parallele au plan du toit (8), ledit paresoleil (22, 24) etant apte a venir se loger dans un logement (28) prevu dans la traverse longitudinale centrale (20). 2. Vehicule automobile selon la 1, dans lequel 1'axe (X) se trouve le long d'un premier bord (30) du pare-soleil, qui se trouve du cote du pare-brise (4). 3. Vehicule automobile selon la 1, dans lequel 1'axe (X') se trouve le long d'un deuxieme bord (32) du pare-soleil, qui est oppose a un premier bord du pare-soleil du cote du pare-brise (4). 4. Vehicule automobile selon la 1, 2 ou 3, dans lequel le pare-soleil(22, 24) est monte sur la traverse longitudinale centrale (20) par un coin. 5. Vehicule automobile selon 1'une des 1 a 4, dans lequel le logement (28) dans la traverse longitudinale centrale (20) est une fente. 6. Vehicule automobile selon la precedente, comportant des moyens de guidage pour la mise en place du pare-soleil (22, 24) dans la fente (28). 7. Vehicule automobile selon 1'une des 1 a 4, dans lequel le logement (28) dans la traverse longitudinale centrale (20) est un renfoncement. 8. Vehicule automobile selon 1'une quelconque des precedentes, dans lequel le deplacement du pare-soleil (22, 24) s'effectue au moyen d'un moteur electrique actionnable a 1'aide d'une commande disposee a 1'interieur du vehicule. 9. Procede pour disposer un pare-soleil (22, 24) en position d'occultation d'une partie de la lumiere traversant un pare-brise (6) d'un vehicule automobile, ledit vehicule comportant un toit (8) muni d'une traverse longitudinale centrale (20) et de parties vitrees (16, 18) de part et d'autre de ladite traverse longitudinale centrale (20), ledit procede comportant les etapes successives ou simultanees- de pivotement du pare-soleil (22, 24) autour d'un axe (Y) sensiblement orthogonal a un plan du toit, - de pivotement du pare-soleil (22, 24) autour d'un axe (X, X') sensiblement parallele au plan du toit. 10. Procede pour ranger un pare-soleil (22, 24) dans une traverse longitudinale centrale (20) d'un toit (8) d'un vehicule automobile, ledit toit (8) comportant des parties vitrees (16, 18) de part et d'autre de ladite traverse longitudinale centrale (20), ledit procede comportant les etapes successives ou simultanees - de pivotement du pare-soleil (22, 24) autour d'un axe (X, X') sensiblement parallele au plan du toit, - de pivotement du pare-soleil (22, 24) autour d'un axe (Y) sensiblement orthogonal a un plan du toit.
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/02
FR2900440
A3
INJECTEUR D'UN AGENT REDUCTEUR DANS UN CONDUIT D'ECHAPPEMENT
20,071,102
Injecteur d'un aqent réducteur dans un conduit d'échappement DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne, dans le domaine des moteurs à combustion interne, notamment du type Diesel, un injecteur d'un agent réducteur (par exemple, hydrocarbure) dans un conduit d'échappement faisant partie d'un dispositif antipollution des gaz brûlés. L'invention concerne plus particulièrement un injecteur disposé dans un conduit d'échappement permettant de favoriser l'échange thermique entre les gaz brûlés et l'agent réducteur injecté et d'améliorer l'homogénéité de leur mélange, tout en réduisant le temps nécessaire pour y parvenir. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Les contraintes dues aux normes relatives aux niveaux des émissions polluantes liées au fonctionnement des moteurs à combustion interne, notamment Diesel, deviennent de plus en plus sévères, notamment en ce qui concerne les émissions des particules, d'oxyde d'azote, NOx, d'oxyde de souffre, SOx, etc. De manière connue, pour réduire le niveau des émissions polluantes, les constructeurs des véhicules utilisent des dispositifs antipollution comprenant des éléments filtrants, par exemple, des filtres à particules, des pièges à NOx, installés en aval de la sortie moteur dans la ligne d'échappement. La principale difficulté relative au bon fonctionnement de ces éléments filtrants réside dans la nécessité de régénérer périodiquement les pollutions qui s'y déposent. Pour résoudre ce problème, on utilise généralement des catalyseurs, par exemple des catalyseurs d'oxydation, placés dans le conduit d'échappement en aval de l'élément filtrant par rapport au sens de l'écoulement des gaz brûlés. L'idée consiste à provoquer des réactions chimiques sur le catalyseur (par exemple, d'oxydation) à l'aide des hydrocarbures présents dans les gaz brûlés. Ces réactions chimiques ont comme effet la régénération de l'élément filtrant (par exemple, en y apportant une chaleur nécessaire pour brûler les particules). Cependant, le faible taux des hydrocarbures présents dans les gaz brûlés lors du fonctionnement normal du moteur à combustion interne, notamment Diesel, ne permet pas d'obtenir le rendement sur le catalyseur de réaction chimique nécessaire pour produire une régénération satisfaisante de l'élément filtrant. Pour contourner cette difficulté, les gaz brûlés sont enrichis en hydrocarbure en modifiant les réglages du moteur, par exemple : 10 - en réduisant le débit d'air à l'admission, - en décalant les phases et/ou les durées des injections du carburant dans les chambres de combustion, - en réduisant le taux de recirculation des gaz d'échappement à l'admission, dit EGR (en anglais Exhaust Gas Recirculation ) etc. 15 Ces solutions connues ne sont cependant pas satisfaisantes car elles provoquent de nombreux problèmes, par exemple, une dilution du carburant dans l'huile du moteur en réduisant ainsi la fiabilité de ce dernier. En outre, ces solutions génèrent une surconsommation de carburant, ce qui in fine réduit les performances du moteur. Par ailleurs, les réglages du moteur 20 restent délicats et longs à effectuer sans pour autant garantir des variations optimales de la richesse de mélange gaz brûlés/hydrocarbures en fonction de l'état d'encrassement réel des dispositifs antipollution. Pour contournes ces difficultés, une autre approche connue consiste en l'injection d'un agent réducteur (par exemple, un hydrocarbure comme le 25 carburant utilisé par le moteur, l'alcool etc.) directement dans le conduit d'échappement à l'aide d'un injecteur spécifiquement dédié à cette tâche et placé en amont du catalyseur par rapport au sens de l'écoulement des gaz brûlés. A titre de complémentarité notons que l'agent réducteur peut être de 30 nature chimique différente de celle d'un hydrocarbure. C'est le cas, par exemple, des dispositifs antipollution utilisant la technologie de la réduction catalytique des oxydes d'azote dite SCR (en anglais Selective Catalytic Reduction ) qui nécessitent l'injection de l'urée dans le conduit d'échappement en amont du catalyseur. Dans ce cas, la présence de l'injecteur dans le conduit d'échappement devient alors incontournable car l'urée est incompatible avec le carburant et ne peut pas de ce fait transiter par le moteur. De manière connue, l'injection de l'agent réducteur, par exemple, dans un état liquide ou atomisé, s'opère perpendiculairement à l'axe privilégié (par exemple, l'axe de symétrie) du conduit d'échappement. Le jet liquide ou atomisé pénétrant, par exemple sous pression, à l'intérieur du conduit d'échappement n'a pas suffisamment de temps pour se mélanger avec les gaz brûlés. En traversant le conduit d'échappement, le jet impacte alors la paroi interne du conduit d'échappement en vis-à-vis de l'injecteur en y créant un film liquide qui coule vers le catalyseur. Le mélange gaz brûlés/agent réducteur en aval de l'injecteur et en amont du catalyseur n'est donc pas homogène. L'intensité de la réaction chimique diffère alors d'une partie à l'autre du catalyseur. II en résulte une distribution très hétérogène du gradient, par exemple thermique, au sein du catalyseur. Cela provoque une régénération insuffisante de l'élément filtrant et la surconsommation de l'agent réducteur. De même, les contraintes dues au gradient thermique hétérogène provoquent un vieillissement accéléré du catalyseur et/ou de l'élément filtrant, voire leur désintégration, par exemple, par fissuration. D'autres géométries d'injection traitant le problème de mélange gaz brûlés/agent réducteur sont décrites dans la demande de brevet européen EP 1 314 864 Al. L'injecteur dispose à son extrémité d'un gicleur pour générer le jet d'agent réducteur dans le conduit d'échappement. Cette extrémité est prolongée vers l'intérieur du conduit d'échappement par un diffuseur. Ce dernier est muni d'un canal d'injection dont l'axe privilégié, par exemple, l'axe de symétrie, est incliné ou même parallèle par rapport à l'axe privilégié du conduit d'échappement, ce qui améliore le mélange gaz brûlés/agent réducteur (colonne 8, lignes 26-28 ; colonne 10, lignes 2-4). En outre, le diffuseur peut être équipé de moyens augmentant la vitesse et/ou le tourbillonnement du jet sortant en favorisant ainsi davantage le mélange de l'agent réducteur avec les gaz brûlés (colonne 9, lignes 5-6). Tous les modes de réalisation divulgués dans EP 1 314 864 Al ont cependant un point commun, à savoir, l'injection s'effectue dans le conduit d'échappement vers l'aval de l'injecteur par rapport au sens de l'écoulement des gaz brûlés. En d'autres termes, le jet généré par le gicleur et sortant du canal agencé dans le corps du diffuseur est toujours orienté dans le sens de l'écoulement des gaz brûlés (colonne 7, lignes 56-58 ; colonne 8, lignes 13- 15, 23-25, 53-56 ; colonne 9, lignes 37-43). Cette géométrije d'injection vers l'aval de l'injecteur a plusieurs inconvénients. En effet, la projection du vecteur de la vitesse d'écoulement des gaz brûlés sur l'axe privilégié du conduit d'échappement et la projection du vecteur de la vitesse du jet sur cet axe privilégié sont colinéaires, ce qui réduit d'autant leur résultante. En clair, l'impact du jet injecté dans le sens de l'écoulement est amorti au moins partiellement par la vitesse de l'écoulement. Les échanges gaz brûlés/agent réducteur en sont réduits d'autant. Tous les autres paramètres restant constants, cela : û diminue l'homogénéité du mélange à temps comparable (ce qui signifie que le problème technique posé n'est donc pas réellement résolu) ou û nécessite un temps plus long pour mélanger les gaz brûlés avec l'agent réducteur à homogénéité de mélange comparable. Or, pour des raisons d'encombrement, tout allongement de la ligne d'échappement ou tout éloignement de l'injecteur du catalyseur pour augmenter la distance parcourue par le mélange (et donc le temps d'échange gaz brûlés/agent réducteur) n'est pas envisageable. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un injecteur disposé dans un conduit d'échappement permettant de favoriser l'échange thermique entre les gaz brûlés et l'agent réducteur injecté et d'améliorer l'homogénéité de leur mélange, tout en réduisant le temps nécessaire pour y parvenir. A cet effet, l'invention concerne un injecteur pour injecter un agent réducteur dans un écoulement de gaz brûlés, d'une part, formé dans un conduit d'échappement en aval d'un moteur à combustion interne et, d'autre part, orienté de la sortie du moteur vers la sortie de la ligne d'échappement, l'injecteur étant relié à au moins une source d'agent réducteur, l'injecteur comportant : ù au moins un canal d'injection de l'agent réducteur débouchant dans le conduit d'échappement, l'axe privilégié du canal d'injection étant incliné d'un angle a par rapport à l'axe privilégié du conduit d'échappement, ù au moins un moyen d'activation d'un jet d'agent réducteur provenant de la source d'agent réducteur via le canal d'injection dans le conduit d'échappement, caractérisé en ce que l'axe privilégié du canal d'injection est orienté à l'encontre de l'écoulement de gaz brûlés dans le conduit d'échappement et forme un angle a obtus avec l'axe privilégié du conduit d'échappement. Selon une autre particularité, l'ouverture du canal d'injection est disposée à l'extrémité de l'injecteur débouchant dans le conduit d'échappement de façon que l'axe du jet d'agent réducteur provenant du canal d'injection soit orienté dans le sens opposé à celui de l'écoulement de gaz brûlés dans le concluit d'échappement. Selon une autre particularité, en aval de la sortie du moteur la ligne d'échappement comprend au moins un dispositif antipollution des gaz d'échappement et le canal d'injection débouchant dans le conduit d'échappement est agencé dans la ligne d'échappement à une distance prédéterminée du dispositif antipollution des gaz d'échappement en son amont par rapport au sens de l'écoulement de gaz brûlés dans le conduit d'échappement. Selon une autre particularité, le canal d'injection débouchant dans le conduit d'échappement est disposé à l'extrémité de l'injecteur, cette extrémité formant un corps saillant à l'intérieur du conduit d'échappement. Selon une autre particularité, l'injecteur est lié avec une paroi déviée du conduit d'échappement et le plan formé par cette paroi déviée est orienté à l'encontre de l'écoulement de gaz brûlés et est incliné d'un angle (3 Selon une autre particularité, l'axe privilégié du canal d'injection de l'agent réducteur est sensiblement perpendiculaire au plan formé par la paroi déviée du conduit d'échappement. Selon une autre particularité, l'axe privilégié du canal d'injection de l'agent réducteur et un axe privilégié de l'injecteur se confondent. Selon une autre particularité, le dispositif antipollution des gaz d'échappement comprend des moyens d'appréciation de son état d'encrassement communiquant avec le moyen d'activation du jet d'agent réducteur, et le moment et/ou la durée de l'injection d'agent réducteur est régulé(e) par le moyen d'activation du jet d'agent réducteur en fonction de l'état d'encrassement du dispositif antipollution des gaz d'échappement. L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence à une figure unique qui représente de manière schématique une variante du dispositif selon l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION L'invention présente un injecteur pour injecter un agent réducteur dans un écoulement des gaz brûlés formé dans un conduit d'échappement. L'injection s'effectue dans le conduit d'échappement à contre courant, c'est-à-dire, vers l'amont de l'injecteur par rapport au sens de l'écoulement de gaz brûlés. Tel qu'il' est illustré sur la figure, le dispositif selon l'invention comprend un conduit d'échappement (1) transportant des gaz brûlés (G) entre une sortie (SI) d'un moteur (M) à combustion interne, par exemple, un moteur Diesel, et une sortie (S2) de la ligne d'échappement. Le sens d'écoulement des gaz brûlés est indiqué par une flèche transparente en double ligne et s'opère de gauche à droite sur la figure. Le conduit d'échappement (1) dispose d'un axe privilégié (AB). Dans l'exemple illustré sur la figure, l'axe privilégié (AB) du conduit d'échappement 5 (1) coïncide avec son axe de symétrie. De manière connue, le conduit d'échappement (1) se présente comme un corps tubulaire dont la section dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié (AB) du conduit (1) peut présenter des profils quelconques compatibles à l'écoulement d'un fluide tel qu'un gaz d'échappement. 10 Un injecteur (2) pour injecter un agent réducteur (par exemple, hydrocarbure, urée) à l'intérieur du conduit d'échappement (1) directement dans l'écoulement de gaz brûlés (G) est agencé dans le conduit d'échappement (1). L'injecteur (2) est relié à au moins une source d'agent réducteur (non 15 représenté sur la figure). L'injecteur (2) comporte au moins un canal d'injection (3) de l'agent réducteur débouchant dans le conduit d'échappement (1). Le jet de l'agent réducteur pénétrant dans le conduit d'échappement (1) via le canal d'injection (3) est représenté schématiquement sur la figure à l'aide d'une 20 flèche pleine référencée (HC). Le canal d'injection (3) dispose d'un axe privilégié (CD). Dans l'exemple illustré sur la figure, l'axe privilégié (CD) du canal d'injection (3) se confond : - avec son axe de symétrie. 25 - avec l'axe privilégié de l'injecteur (2). L'axe privilégié (CD) du canal d'injection (3) est incliné d'un angle a par rapport à l'axe privilégié (AB) du conduit d'échappement (1). L'injecteur (2) comporte au moins un moyen d'activation (non représenté sur la figure) d'un jet (HC) d'agent réducteur provenant de la 30 source d'agent réducteur via le canal d'injection (3) dans le conduit d'échappement (1). Dans une variante de réalisation de l'invention, le canal d'injection (3) débouchant dans le conduit d'échappement (1) est disposé à l'extrémité (4) de l'injecteur (2), cette extrémité (4) formant un corps saillant à l'intérieur du conduit d'échappement (1). Cette extrémité (4) peut être formée, par exemple, à l'aide d'un diffuseur du type décrit dans l'état de l'art de la demande de brevet européen EP 1 314 864 Al. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, l'architecture de l'injecteur (2) correspond à celle détaillée, par exemple, dans la demande de brevet européen EP 1 314 864 Al citée précédemment. Un dispositif antipollution comprenant au moins deux modules est installé dans le conduit d'échappement en aval de l'injecteur (2) par rapport au sens d'écoulement des gaz brûlés (G). Le premier module du dispositif antipollution disposé à son entrée par rapport au sens d'écoulement des gaz brûlés (G) dans le conduit d'échappement (1) comprend au moins un catalyseur (T) de régénération du dispositif antipollution. Le second module (non représenté sur la figure) du dispositif antipollution est disposé en aval du catalyseur (T). Le second module comprend au moins un filtre à particules et/ou au moins un piège à NOx et/ou au moins un module SCR (en anglais Selective Catalytic Reduction ) et/ou au moins un autre dispositif similaire. II s'agit des moyens antipollution connus par un homme du métier pour réduire les émissions polluantes (NOx, SOx, des particules etc.) lors de la traversée du conduit d'échappement par les gaz brûlés sortant du moteur (M) à combustion interne. Le canal d'injection (3) de l'injecteur (2) débouchant dans le conduit d'échappement (1) est agencé à une distance prédéterminée (X) du catalyseur (T), comme le montre la figure. Cette distance prédéterminée (X) est mesurée à partir de la source du jet (HC) formée par la sortie ou l'ouverture du canal d'injection (3). Dans l'exemple de la figure, la source du jet (HC) est située à l'extrémité (4) de l'injecteur (2) formant le corps saillant à l'intérieur du conduit d'échappement (1). Le dispositif antipollution des gaz d'échappement comprend des moyens d'appréciation de son état d'encrassement (non représentés sur la figure). Dans une autre variante de réalisation de l'invention, ces derniers communiquent avec le moyen d'activation du jet (HC) d'agent réducteur. Ainsi, le moment et/ou la durée de l'injection d'agent réducteur peut être avantageusement régulé(e) par le moyen d'activation du jet (HC) d'agent réducteur en fonction de l'état d'encrassement du dispositif antipollution des gaz d'échappement. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, la communication entre le moyen d'activation du jet (HC) d'agent réducteur et les moyens d'appréciation de l'état d'encrassement du dispositif antipollution des gaz d'échappement s'opère via un équipement de gestion (non représenté sur la figure) du véhicule. Cet équipement de gestion comprend de manière classique un calculateur doté d'une unité de traitement à microprocesseur du type CPU (en anglais Computer Processing Unit). Le calculateur dispose d'une architecture en plusieurs couches. Il est associé aux différents capteurs, mesurant les grandeurs physiques, par exemple, aux capteurs mesurant directement ou indirectement l'état d'encrassement du dispositif antipollution des gaz d'échappement. En outre, le calculateur est couplé aux moyens de contrôle et de commande. Ces derniers sont donc activables par le calculateur et peuvent piloter différents systèmes et circuits du véhicule, par exemple, commander l'activation du jet (HC) d'agent réducteur de l'injecteur (2), ce dernier faisant partie du système d'échappement du véhicule. Les capteurs, le calculateur ainsi que les moyens de contrôle et de commande peuvent comprendre des objets essentiellement électroniques à microcircuit et mémoire disposant ou non d'une architecture en plusieurs couches et/ou des cartes d'acquisition et/ou de transmission-réception de données pouvant communiquer entre elles et/ou avec d'autres éléments du véhicule à l'aide d'un réseau, par exemple, un réseau compatible avec le protocole dit CAN, un réseau sans fil compatible avec une technologie de courte portée, c'est-à-dire, essentiellement quelques dizaines de mètres, par exemple, une technologie radio de type Bluetooth ou une autre technologie de transmission de données par des ondes s'appuyant sur une partie du spectre de fréquence (et de longueurs d'ondes) autre que la partie du spectre dite radio . L'injecteur (2) est disposé dans le conduit d'échappement (1) de manière que l'axe privilégié (CD) du canal d'injection (3) soit avantageusement orienté à l'encontre de l'écoulement des gaz brûlés (G) dans le conduit d'échappement (1) et forme un angle a avantageusement obtus avec l'axe privilégié (AB) du conduit d'échappement (1). Dans une autre variante de réalisation de l'invention, l'ouverture du canal d'injection (3) est disposée à l'extrémité (4) de l'injecteur (2) débouchant dans le conduit d'échappement (1) de façon que l'axe du jet (HC) provenant du canal d'injection (3) soit orienté dans le sens opposé à celui de l'écoulement des gaz brûlés (G) dans le conduit d'échappement (1). Dans cette configuration le positionnement relatif de l'injecteur (2) par rapport au conduit d'échappement (1) peut être quelconque, l'orientation précise de l'ouverture du canal d'injection (3) étant assurée par l'extrémité (4) de l'injecteur (2). De même, au moins une partie de l'injecteur (2) peut être placée en dehors de la paroi du conduit d'échappement (1) à l'extérieur de ce dernier. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, l'injecteur (2) est lié avec une paroi déviée (5) du conduit d'échappement (1). Le plan (EF) formé par cette paroi cléviée (5) est avantageusement orienté à l'encontre de l'écoulement des gaz brûlés (G) et est avantageusement incliné d'un angle 90 par rapport à l'axe privilégié (AB) du conduit d'échappement (1). Dans une autre variante de réalisation de l'invention, l'axe privilégié (CD) du canal d'injection (3) de l'agent réducteur est sensiblement perpendiculaire au plan (EF) formé par la paroi déviée (5) du conduit d'échappement (1). Dans une autre variante de réalisation de l'invention, le débit de l'injecteur (2) à travers le canal (3) est régulé en fonction de la vitesse et/ou de la température de l'écoulement de gaz brûlés (G) dans le conduit d'échappement (1). Cette régulation du débit de jet (HC) est opérée de manière à permettre une dispersion totale du jet (HC) d'agent réducteur dans l'écoulement de gaz brûlés (G) avant d'atteindre une paroi interne du conduit d'échappement (1) en vis-à-vis de l'injecteur (2). Ainsi, aucun film liquide pouvant perturber le bon fonctionnement du catalyseur (T) ne se crée sur la paroi interne du conduit d'échappement (1) en vis-à-vis de l'injecteur (2). Par exemple, la dispersion totale du jet (HC) d'agent réducteur dans l'écoulement de gaz brûlés (G) peut se produire au milieu du conduit d'échappement (1) illustré schématiquement par une forme pleine (L) située au niveau d'intersection des axes (CD) et (AB) sur la figure. Les modes de réalisation de l'invention décrits ci-dessus ont plusieurs avantages. En effet, la projection du vecteur de la vitesse d'écoulement des gaz brûlés (G) sur l'axe privilégié (AB) du conduit d'échappement (1) et la projection du vecteur de la vitesse du jet (HC) d'agent réducteur sur cet axe privilégié (AB) sont directement opposées. Leur résultante est donc supérieure à chacune de ces deux projections. En clair, le choc (L) entre le jet (HC) d'agent réducteur lancé le long de l'axe privilégié (CD) du canal d'injection (3) de l'injecteur (2) à l'encontre de l'écoulement de gaz brûlés (G) évoluant le long de l'axe privilégié (AB) du conduit d'échappement (1) n'est aucunement amorti par la vitesse de l'écoulement de gaz brûlés (G) mais, bien au contraire, est augmenté par elle. Par conséquent, la turbulence de l'écoulement de gaz brûlés (G) croit en favorisant trois phénomènes propices au mélange gaz brûlés/agent réducteur (GHC) dans le conduit d'échappement (1). D'abord, l'augmentation de la turbulence de l'écoulement dans le conduit d'échappement (1) rend plus homogène la diffusion de l'agent réducteur dans le flux des gaz brûlés (G). La phase liquide de l'agent réducteur y est donc clispersée de manière plus fine (la taille moyenne des particules liquides de l'agent réducteur est donc abaissée). Cela signifie que l'aire de contact effectif entre la phase liquide et la phase gazeuse du mélange (GHC) augmente, en réduisant ainsi le temps d'évaporation de l'agent réducteur et, donc, in fine, le temps nécessaire pour mélanger l'agent réducteur avec les gaz brûlés. Deuxièmement. l'augmentation de la turbulence de l'écoulement améliore l'échange, par exemple thermique, entre les gaz brûlés et l'agent réducteur. Cela est également favorable à la réduction du temps d'évaporation de l'agent réducteur et, donc, in fine, à la réduction du temps nécessaire pour mélanger l'agent réducteur avec les gaz brûlés. Troisièmement, le choc (L) entre le jet (HC) d'agent et l'écoulement de gaz brûlés se produit sensiblement en amont de l'injecteur (2) par rapport au sens d'écoulement des gaz brûlés, c'est-à-dire, à une distance (Y) du catalyseur (T) telle que Y > X, où X est la distance prédéterminée entre l'injecteur (2) et le catalyseur (T), comme mentionné ci-dessus. Ainsi, la distance (Y) parcourue par le mélange gaz brûlés/agent réducteur (GHC) avant d'atteindre le catalyseur (T) est plus longue que celle (X) séparant le catalyseur (T) de l'injecteur (2). Comparé à l'état de l'art (EP 1 314 634 Al), à tous les autres paramètres constants, l'agent de réduction introduit via l'injecteur (2) selon l'invention, dispose donc de plus de temps pour se mélanger avec les gaz brûlés (G) avant d'atteindre le catalyseur (T). La juxtaposition de ces trois phénomènes obtenue avantageusement grâce à l'injecteur selon l'invention permet de favoriser l'échange thermique entre les gaz brûlés et l'agent réducteur injecté dans le conduit d'échappement et d'améliorer l'homogénéité de leur mélange (GHC), tout en réduisant le temps nécessaire pour y parvenir. De même, grâce à l'injecteur selon l'invention il est possible d'installer l'injecteur (2) d'agent réducteur plus près du catalyseur (T). Cela permet de libérer de la place disponible le long du conduit d'échappement pour, par exemple : û réduire l'encombrement de la ligne d'échappement, et/ou û augmenter les tailles linéaires du dispositif antipollution le long du conduit d'échappement:, et/ou û installer dans le conduit d'échappement d'autres équipements (par 30 exemple, des capteurs de température, de vitesse et/ou des analyseurs des gaz brûlés, etc.) Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
Injecteur pour injecter un agent réducteur dans un écoulement des gaz brûlés formé dans un conduilt d'échappement en aval d'un moteur à combustion interne et orienté de la sortie du moteur vers la sortie de la ligne d'échappement, lié à au moins une source d'agent réducteur,l'injecteur comportant :- au moins un canal d'injection de l'agent réducteur débouchant dans le conduit d'échappement, l'axe privilégié du canal d'injection étant incliné par rapport à l'axe privilégié du conduit d'échappement,- au moins un moyen d'activation d'un jet d'agent réducteur provenant de la source d'agent réducteur via le canal d'injection dans le conduit d'échappement,caractérisé en ce que l'axe privilégié du canal d'injection est orienté à l'encontre de l'écoulement de gaz brûlés dans le conduit d'échappement et forme un angle alpha obtus avec l'axe privilégié du conduit d'échappement.
1. Injecteur (2) pour injecter un agent réducteur dans un écoulement de gaz brûlés (G), d'une part, formé dans un conduit d'échappement (1) en aval d'un moteur (M) à combustion interne et, d'autre part, orienté de la sortie (SI) du moteur (M) vers la sortie (S2) de la ligne d'échappement, l'injecteur étant relié à au moins une source d'agent réducteur, l'injecteur (2) comportant : au moins un canal d'injection (3) de l'agent réducteur débouchant dans le conduit d'échappement (1), au moins un moyen d'activation d'un jet d'agent réducteur provenant de la source d'agent réducteur via le canal d'injection (3) dans le conduit d'échappement (1), caractérisé en ce que l'axe de symétrie (CD) du canal d'injection (3) est incliné d'un angle a obtus par rapport à l'axe privilégié (AB) du conduit d'échappement (1) et est orienté à l'encontre de l'écoulement de gaz brûlés (G) dans le conduit d'échappement (1), l'injecteur (2) étant lié avec une paroi déviée (5) du conduit d'échappement (1) qui permet une mise en retrait de l'ensemble de l'injecteur (2) par rapport à l'écoulement de gaz brûlés (G). 2. Injecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'ouverture du canal d'injection (3) est disposée à l'extrémité (4) de l'injecteur débouchant dans le conduit d'échappement (1) de façon que l'axe du jet (HC) d'agent réducteur provenant du canal d'injection (3) soit orienté dans le sens opposé à celui de l'écoulement de gaz brûlés (G) dans le conduit d'échappement (1). 3. Injecteur (2) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'en aval de la sortie (S1) du moteur (M) la ligne d'échappement comprend au moins un dispositif antipollution des gaz d'échappement et en ce que le canal d'injection (3) débouchant dans le conduit d'échappement (1) est agencé dans la ligne d'échappement à une distance prédéterminée (X) du dispositif antipollution des gaz d'échappement en son amont par rapport au sens de l'écoulement de gaz brûlés (G) dans le conduit d'échappement (1). 4. Injecteur (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le canal d'injection (3) débouchant dans le conduit d'échappement (1) est disposé à l'extrémité (4) de l'injecteur (2). 5. Injecteur (2) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le plan (EF) formé par la paroi déviée (5) est orienté à l'encontre de l'écoulement de gaz brûlés (G) et est incliné d'un angle p 90 par rapport à l'axe privilégié (AB) du conduit d'échappement (1). 6. Injecteur (2) selon la 5, caractérisé en ce que l'axe de symétrie (CD) du canal d'injection (3) de l'agent réducteur est sensiblement perpendiculaire au plan (EF) formé par la paroi déviée (5) du conduit d'échappement. 7. Injecteur (2) selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que l'axe de symétrie (CD) du canal d'injection (3) de l'agent réducteur et un axe privilégié de l'injecteur (2) se confondent. 8. Injecteur (2) selon la 3 seule ou combinée à l'une des 4 à 7, caractérisé en ce que le dispositif antipollution des gaz d'échappement comprend des moyens d'appréciation de son état d'encrassement communiquant avec le moyen d'activation du jet (HC) d'agent réducteur, et en ce que le moment et/ou la durée de l'injection d'agent réducteur est régulé(e) par le moyen d'activation du jet (HC) d'agent réducteur en fonction de l'état d'encrassement du dispositif antipollution des gaz d'échappement.
F
F01
F01N
F01N 3
F01N 3/36
FR2887814
A1
PNEUMATIQUE POUR VEHICULES LOURDS
20,070,105
La présente invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale et plus particulièrement un pneumatique destiné à équiper des véhicules portant de lourdes charges et roulant à vitesse soutenue, tels que, par exemple les camions, tracteurs, remorques ou bus routiers. L'armature de renforcement ou renforcement des pneumatiques et notamment des pneumatiques de véhicules de type poids-lourds est à l'heure actuelle et le plus souvent - constituée par empilage d'une ou plusieurs nappes désignées classiquement nappes de carcasse , nappes sommet , etc. Cette façon de désigner les armatures de renforcement provient du procédé de fabrication, consistant à réaliser une série de produits semi-finis en forme de nappes, pourvues de renforts filaires souvent longitudinaux, qui sont par la suite assemblées ou empilées afin de confectionner une ébauche de pneumatique. Les nappes sont réalisées à plat, avec des dimensions importantes, et sont par la suite coupées en fonction des dimensions d'un produit donné. L'assemblage des nappes est également réalisé, dans un premier temps, sensiblement à plat. L'ébauche ainsi réalisée est ensuite mise en forme pour adopter le profil toroïdal typique des pneumatiques. Les produits semi-finis dits de finition sont ensuite appliqués sur l'ébauche, pour obtenir un produit prêt pour la vulcanisation. Un tel type de procédé "classique" implique, en particulier pour la phase de fabrication de l'ébauche du pneumatique, l'utilisation d'un élément d'ancrage (généralement une tringle), utilisé pour réaliser l'ancrage ou le maintien de l'armature de carcasse dans la zone des bourrelets du pneumatique. Ainsi, pour ce type de procédé, on effectue un retournement d'une portion de toutes les nappes composant l'armature de carcasse (ou d'une partie seulement) autour d'une tringle disposée dans le bourrelet du pneumatique. On crée de la sorte un ancrage de l'armature de carcasse dans le bourrelet. La généralisation dans l'industrie de ce type de procédé classique, malgré de nombreuses variantes dans la façon de réaliser les nappes et les assemblages, a conduit l'homme du métier à utiliser un vocabulaire calqué sur le procédé ; d'où la terminologie généralement admise, comportant notamment les termes nappes , carcasse , tringle , conformation pour désigner le passage d'un profil plat à un profil toroïdal, etc. Il existe aujourd'hui des pneumatiques qui ne comportent à proprement parler pas de 30 nappes ou de tringles d'après les définitions précédentes. Par exemple, le document EP 0 582 196 décrit des pneumatiques fabriqués sans l'aide de produits semi-finis sous forme de P10-1756 nappes. Par exemple, les éléments de renforcement des différentes structures de renfort sont appliqués directement sur les couches adjacentes de mélanges caoutchouteux, le tout étant appliqué par couches successives sur un noyau toroïdal dont la forme permet d'obtenir directement un profil s'apparentant au profil final du pneumatique en cours de fabrication. Ainsi, dans ce cas, on ne retrouve plus de semi-finis , ni de nappes , ni de tringle . Les produits de base tels les mélanges caoutchouteux et les éléments de renforcement sous forme de fils ou filaments, sont directement appliqués sur le noyau. Ce noyau étant de forme toroïdale, on n'a plus à former l'ébauche pour passer d'un profil plat à un profil sous forme de tore. Par ailleurs, les pneumatiques décrits dans ce document ne disposent pas du "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle. Ce type d'ancrage est remplacé par un agencement dans lequel on dispose de façon adjacente à ladite structure de renfort de flanc des fils circonférentiels, le tout étant noyé dans un mélange caoutchouteux d'ancrage ou de liaison. Il existe également des procédés d'assemblage sur noyau toroïdal utilisant des produits semi-finis spécialement adaptés pour une pose rapide, efficace et simple sur un noyau central. Enfin, il est également possible d'utiliser un mixte comportant à la fois certains produits semi- finis pour réaliser certains aspects architecturaux (tels que des nappes, tringles, etc.), tandis que d'autres sont réalisés à partir de l'application directe de mélanges et/ou d'élément de renforcement. Dans le présent document, afin de tenir compte des évolutions technologiques récentes tant dans le domaine de la fabrication que pour la conception de produits, les termes classiques tels que nappes , tringles , etc., sont avantageusement remplacés par des termes neutres ou indépendants du type de procédé utilisé. Ainsi, le terme renfort de type carcasse ou renfort de flanc est valable pour désigner les éléments de renforcement d'une nappe carcasse dans le procédé classique, et les éléments de renforcement correspondants, en général appliqués au niveau des flancs, d'un pneumatique produit selon un procédé sans semi- finis. Le terme zone d'ancrage pour sa part, peut désigner tout autant le "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle d'un procédé classique, que l'ensemble formé par les éléments de renforcement circonférentiels, le mélange caoutchouteux et les portions adjacentes de renfort de flanc d'une zone basse réalisée avec un procédé avec application sur un noyau toroïdal. P10-1756 D'une manière générale dans les pneumatiques de type poidslourds, l'armature de carcasse est ancrée de part et d'autre dans la zone du bourrelet et est surmontée radialement par une armature de sommet constituée d'au moins deux couches, superposées et formées de fils ou câbles parallèles dans chaque couche. Elle peut également comprendre une couche de fils ou câbles métalliques à faible extensibilité faisant avec la direction circonférentielle un angle compris entre 45 et 90 , cette nappe, dite de triangulation, étant radialement située entre l'armature de carcasse et la première nappe de sommet dite de travail, formées de fils ou câbles parallèles présentant des angles au plus égaux à 45 en valeur absolue. La nappe de triangulation forme avec au moins ladite nappe de travail une armature triangulée, qui présente, sous les différentes contraintes qu'elle subit, peu de déformations, la nappe de triangulation ayant pour rôle essentiel de reprendre les efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. L'armature de sommet comprend au moins une couche de travail; lorsque ladite armature de sommet comporte au moins deux couches de travail, celles-ci sont formées d'éléments de renforcement métalliques inextensibles, parallèles entre eux dans chaque couche et croisés d'une couche à la suivante en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 . Lesdites couches de travail, formant l'armature de travail, peuvent encore être recouvertes d'au moins une couche dite de protection et formée d'éléments de renforcement avantageusement métalliques et extensibles, dits élastiques. Dans le cas des pneumatiques pour véhicules "Poids-Lourds", une seule couche de protection est habituellement présente et ses éléments de protection sont, dans la plupart des cas, orientés dans la même direction et avec le même angle en valeur absolue que ceux des éléments de renforcement de la couche de travail radialement la plus à l'extérieur et donc radialement adjacente. Dans le cas de pneumatiques de Génie Civil destinés aux roulages sur sols plus ou moins accidentés, la présence de deux couches de protection est avantageuse, les éléments de renforcement étant croisés d'une couche à la suivante et les éléments de renforcement de la couche de protection radialement intérieure étant croisés avec les éléments de renforcement inextensibles de la couche de travail radialement extérieure et adjacente à ladite couche de protection radialement intérieure. Des câbles sont dits inextensibles lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à 10% de la force de rupture un allongement relatif au plus égal à 0,2%. P10-1756 Des câbles sont dits élastiques lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à la charge de rupture un allongement relatif au moins égal à 4%. La direction circonférentielle du pneumatique, ou direction longitudinale, est la direction correspondant à la périphérie du pneumatique et définie par la direction de 5 roulement du pneumatique. La direction transversale ou axiale du pneumatique est parallèle à l'axe de rotation du pneumatique. La direction radiale est une direction coupant l'axe de rotation du pneumatique et perpendiculaire à celui-ci. L'axe de rotation du pneumatique est l'axe autour duquel il tourne en utilisation normale. Un plan radial ou méridien est un plan qui contient l'axe de rotation du pneumatique. Le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, est un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneu et qui divise le pneumatique en deux moitiés. Certains pneumatiques actuels, dits "routiers", sont destinés à rouler à grande vitesse et sur des trajets de plus en plus longs, du fait de l'amélioration du réseau routier et de la croissance du réseau autoroutier dans le monde. L'ensemble des conditions, sous lesquelles un tel pneumatique est appelé à rouler, permet sans aucun doute un accroissement du nombre de kilomètres parcourus, l'usure du pneumatique étant moindre; par contre l'endurance de ce dernier et en particulier de l'armature de sommet est pénalisée. Il existe en effet des contraintes au niveau de l'armature de sommet et plus particulièrement des contraintes de cisaillement entre les couches de sommet, alliées à une élévation non négligeable de la température de fonctionnement au niveau des extrémités de la couche de sommet axialement la plus courte, qui ont pour conséquence l'apparition et la propagation de fissures de la gomme au niveau desdites extrémités. Afin d'améliorer l'endurance de l'armature de sommet du type de pneumatique étudié, des solutions relatives à la structure et qualité des couches et/ou profilés de mélanges caoutchouteux qui sont disposés entre et/ou autour des extrémités de nappes et plus particulièrement des extrémités de la nappe axialement la plus courte ont déjà été apportées. Le brevet FR 1 389 428, pour améliorer la résistance à la dégradation des mélanges de caoutchouc situés au voisinage des bords d'armature de sommet, préconise l'utilisation, en combinaison avec une bande de roulement de faible hystérésis, d'un profilé de caoutchouc couvrant au moins les côtés et les bords marginaux de l'armature de sommet et constitué d'un mélange caoutchouteux à faible hystérésis. Le brevet FR 2 222 232, pour éviter les séparations entre nappes d'armature de sommet, enseigne d'enrober les extrémités de l'armature dans un matelas de caoutchouc, dont la dureté Shore A est différente de celle de la bande de roulement surmontant ladite armature, et plus grande que la dureté Shore A du profilé de mélange caoutchouteux disposé entre les bords de 1 o nappes d'armature de sommet et armature de carcasse. La demande française FR 2 728 510 propose de disposer, d'une part entre l'armature de carcasse et la nappe de travail d'armature de sommet, radialement la plus proche de l'axe de rotation, une nappe axialement continue, formée de câbles métalliques inextensibles faisant avec la direction circonférentielle un angle au moins égal à 60 , et dont la largeur axiale est au moins égale à la largeur axiale de la nappe de sommet de travail la plus courte, et d'autre part entre les deux nappes de sommet de travail une nappe additionnelle formée d'éléments métalliques, orientés sensiblement parallèlement à la direction circonférentielle. Les roulages prolongés des pneumatiques ainsi construits ont fait apparaître des ruptures de fatigue des câbles de la nappe additionnelle et plus particulièrement des bords de ladite 20 nappe, que la nappe dite de triangulation soit présente ou non. Pour remédier à de tels inconvénients et améliorer l'endurance de l'armature de sommet de ces pneumatiques, la demande française WO 99/24269 propose, de part et d'autre du plan équatorial et dans le prolongement axial immédiat de la nappe additionnelle d'éléments de renforcement sensiblement parallèles à la direction circonférentielle, de coupler, sur une certaine distance axiale, les deux nappes de sommet de travail formées d'éléments de renforcement croisés d'une nappe à la suivante pour ensuite les découpler par des profilés de mélange de caoutchouc au moins sur le restant de la largeur commune aux dites deux nappes de travail. Un but de l'invention est de fournir des pneumatiques pour véhicules Poids-Lourds 30 dont les performances d'endurance sont encore améliorées par rapport aux pneumatiques usuels. P10-1756 Ce but est atteint selon l'invention par un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 , elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, la couche de sommet de travail axialement la plus large étant radialement intérieure aux autres couches de sommet de travail, une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs étant disposée entre au moins une partie des couches de sommet de travail, ledit pneumatique comprenant additionnellement dans chaque épaule au moins une lo couche d'éléments de renforcement, parallèles entre eux dans la couche et orientés circonférentiellement, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle étant radialement adjacente au bord d'une couche de sommet de travail, au moins une partie de ladite couche additionnelle étant radialement et/ou axialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail axialement la plus large et le rapport du module d'élasticité de la couche P sur le module d'élasticité de la couche de calandrage de la couche de travail adjacente à la couche additionnelle étant compris entre 0.5 et 1. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle est radialement extérieure et adjacente au bord de la couche de sommet de travail radialement extérieure. Des éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement qui font avec la direction circonférentielle des angles compris dans l'intervalle + 2,5 , 2,5 autour de 0 . Les largeurs axiales des couches d'éléments de renforcement ou positions axiales des extrémités desdites couches sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le 25 pneumatique étant donc dans un état non gonflé. On entend par module d'élasticité d'un mélange caoutchouteux, un module sécant d'extension à 10 % de déformation et à température ambiante. Les mesures de module sont effectuées en traction selon la norme AFNORNFT-46002 de septembre 1988: on mesure en seconde élongation (i.e., après un cycle d'accommodation) 30 le module sécant nominal (ou contrainte apparente, en MPa) à 10% d'allongement (conditions P10-1756 normales de température et d'hygrométrie selon la norme AFNOR-NFT-40101 de décembre 1979). Les essais réalisés avec des pneumatiques ainsi définis selon l'invention ont mis en évidence que les performances en terme d'endurance du pneumatique sont améliorées par rapport à des pneumatiques de conception plus traditionnelles ne comportant pas cette combinaison de couches additionnelles et de rapport de modules d'élasticité tels que décrits selon l'invention. La couche P ainsi définie conduit à un découplage des couches de sommet de travail contribuant en soi à l'amélioration de l'endurance du pneumatique. Il faut entendre par nappes couplées des nappes dont les éléments de renforcement respectifs sont séparés radialement d'au plus 1,5 mm, ladite épaisseur de caoutchouc étant mesurée radialement entre les génératrices respectivement supérieure et inférieure desdits éléments de renforcement. Selon l'invention, l'extrémité axialement extérieure de la couche P est axialement entre les extrémités des couches de sommet de travail axialement les moins large et plus large. La couche P est ainsi dimensionnée de sorte qu'un couplage puisse apparaître entre la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels et le bord de la couche de sommet de travail axialement la plus large. L'invention prévoit ainsi avantageusement que l'extrémité axialement extérieure de la couche P est située à une distance du plan équatorial du pneumatique inférieure ou égale à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large. De préférence encore, la largeur axiale D de la couche P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la nappe de sommet de travail axialement la moins large est telle que: 342 D 2042 avec (1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail axialement la moins large. Une telle relation définit une zone d'engagement entre la couche P de mélanges caoutchouteux et la nappe de travail axialement la moins large. Un tel engagement en dessous d'une valeur égale à trois fois le diamètre des éléments de renforcement de la nappe de travail radialement extérieure peut ne pas être suffisant pour obtenir un découplage P10-1756 des nappes de travail pour notamment obtenir une atténuation des sollicitations en extrémité de la nappe de travail axialement la moins large. Une valeur de cet engagement supérieure à vingt fois le diamètre des éléments de renforcement de la nappe de travail axialement la moins large peut conduire à une diminution trop importante de la rigidité de dérive de l'armature de sommet du pneumatique. De préférence, la largeur axiale D de la couche de mélange caoutchouteux cohésif P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux cohésif P et l'extrémité axialement extérieure de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm. lo L'invention prévoit encore de préférence que la couche P, à l'extrémité axialement extérieure de la nappe de sommet de travail axialement la moins large, présente une épaisseur telle que la distance radiale d entre les deux nappes de sommet de travail, séparées par ladite couche P, vérifie la relation: 3/5.2 < d < 542 avec (1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail axialement la moins large. La distance d est mesurée de câble à câble, c'est-à-dire entre le câble d'une première nappe de travail et le câble d'une seconde nappe de travail. En d'autres termes, cette distance d englobe l'épaisseur de la couche P et les épaisseurs respectives des mélanges caoutchouteux de calandrage, radialement extérieure aux câbles de la nappe de travail radialement intérieure et radialement intérieure aux câbles de la nappe de travail radialement extérieure. Les différentes mesures d'épaisseur sont effectuées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la différence entre la largeur axiale 25 de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 5 et 30 mm. Selon une variante de réalisation avantageuse de l'invention, l'angle formé avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30 et de préférence inférieur à 25 . Selon une variante de réalisation de l'invention, les couches de sommet de travail comportent des éléments de renforcement, croisés d'une nappe à l'autre, faisant avec la direction circonférentielle des angles variables selon la direction axiale, lesdits angles étant supérieurs sur les bords axialement extérieurs des couches d'éléments de renforcement par rapport aux angles desdits éléments mesurés au niveau du plan médian circonférentiel. Une telle réalisation de l'invention permet d'augmenter la rigidité circonférentielle dans certaines zones et au contraire de la diminuer dans d'autres, notamment pour diminuer les mises en compression de l'armature de carcasse. Une réalisation préférée de l'invention prévoit encore que l'armature de sommet est 1 o complétée radialement à l'extérieur par au moins une couche supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10 et 45 et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la couche de travail qui lui est radialement adjacente. La couche de protection peut avoir une largeur axiale inférieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large. Ladite couche de protection peut aussi avoir une largeur axiale supérieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large, telle qu'elle recouvre les bords de la couche de travail la moins large. La couche de protection formée d'éléments de renforcement élastiques peut, dans le dernier cas cité ci-dessus, être d'une part éventuellement découplée des bords de ladite couche de travail la moins large par des profilés, et avoir d'autre part une largeur axiale inférieure ou supérieure à la largeur axiale de la couche de sommet la plus large. Lorsque la couche de protection est axialement plus étroite que la couche de sommet de travail radialement extérieure, l'invention prévoit avantageusement que le bord de la couche de protection est radialement adjacent et de préférence radialement extérieur à au moins le bord axialement intérieur de la couche additionnelle. En comparaison des variantes précédentes de l'invention, pour obtenir une telle réalisation de l'invention, selon laquelle le bord de la couche de protection est radialement adjacent et extérieur à la couche additionnelle, soit l'extrémité de la couche de protection est axialement plus à l'extérieur, soit l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle est axialement plus à l'intérieur. En d'autres termes, soit la couche de protection est axialement plus large, soit la couche additionnelle est axialement plus large en étant allongée axialement vers l'intérieur. Selon l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention évoqué précédemment, l'armature de sommet peut encore être complétée, par exemple radialement entre l'armature de carcasse et la couche de travail radialement la plus à l'intérieur, par une couche de triangulation constituée d'éléments de renforcement inextensibles faisant, avec la direction circonférentielle, un angle supérieur à 40 et de préférence de même sens que celui de l'angle formé par les éléments de renforcement de la couche radialement la plus proche de l'armature de carcasse. Selon une première variante de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement textiles. Un mode de réalisation avantageux de l'invention prévoit que l'armature de sommet du pneumatique comporte en outre au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels dont la largeur axiale est de préférence inférieure à la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large. Les largeurs axiales des couches continues d'éléments de renforcement sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant dans un état non gonflé. La présence dans le pneumatique selon l'invention d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels peut permettre de contribuer à l'obtention de rayons de courbures axiales quasi-infinis des différentes couches de renforcement dans une zone centrée sur le plan médian circonférentiel, ce qui contribue aux performances d'endurance du pneumatique. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. P10-1756 Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa et supérieur à 20 GPa, de préférence compris entre 30 et 90 GPa et de préférence encore inférieur à 80 GPa. De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence encore inférieur à 120 GPa. Les modules exprimés ci-dessus sont mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Les modules des mêmes éléments de renforcement peuvent être mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement. La section globale de l'élément de renforcement est la section d'un élément composite constitué de métal et de caoutchouc, ce dernier ayant notamment pénétré l'élément de renforcement pendant la phase de cuisson du pneumatique. Selon cette formulation relative à la section globale de l'élément de renforcement, les éléments de renforcement d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 5 et 60 GPa et un module tangent maximum inférieur à 75 GPa. Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 50 GPa et supérieur à 10 GPa, de préférence compris entre 15 et 45 GPa et de préférence encore inférieure à 40 GPa. De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 65 GPa et de préférence encore inférieur à 60 GPa. Selon un mode de réalisation préféré, les éléments de renforcements d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. De tels éléments de renforcement de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont habituellement dénommés éléments "bi-module". P10-1756 Selon une réalisation préférée de l'invention, la pentesensiblement constante et forte apparaît à partir d'un allongement relatif compris entre 0,1% et 0,5%. Les différentes caractéristiques des éléments de renforcement énoncées cidessus sont mesurées sur des éléments de renforcement prélevés sur des pneumatiques. Des éléments de renforcement plus particulièrement adaptés à la réalisation d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels selon l'invention sont par exemple des assemblages de formule 21.23, dont la construction est 3x(0.26+6x0.23) 4.4/6.6 SS; ce câble à torons est constitué de 21 fils élémentaires de formule 3 x (1+6), avec 3 torons tordus ensembles chacun constitué de 7 fils, un fil formant une âme centrale de diamètre égal à 26/100 mm et 6 fils enroulés de diamètre égal à 23/100 mm. Un tel câble présente un module sécant à 0, 7% égal à 45 GPa et un module tangent maximum égal à 98 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.23 présente un module sécant à 0,7% égal à 23 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. De la même façon, un autre exemple d'éléments de renforcement est un assemblage de formule 21.28, dont la construction est 3x(0.32+6x0.28) 6. 2/9.3 SS. Ce câble présente un module sécant à 0,7% égal à 56 GPa et un module tangent maximum égal à 102 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.28 présente un module sécant à 0,7% égal à 27 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. L'utilisation de tels éléments de renforcement dans au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels permet notamment de conserver des rigidités de P10-1756 la couche satisfaisante y compris après les étapes de conformation et de cuisson dans des procédés de fabrication usuels. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels d'une couche continue peuvent être formés d'éléments métalliques inextensibles et coupés de manière à former des tronçons de longueur très inférieure à la circonférence de la couche la moins longue, mais préférentiellement supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres. De préférence encore, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. Un tel mode de réalisation permet de conférer, de manière simple, à la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels un module pouvant facilement être ajusté (par le choix des intervalles entre tronçons d'une même rangée), mais dans tous les cas plus faible que le module de la couche constituée des mêmes éléments métalliques mais continus, le module de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant mesuré sur une couche vulcanisée d'éléments coupés, prélevée sur le pneumatique. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels d'une couche continue sont des éléments métalliques ondulés, le rapport a/X de l'amplitude d'ondulation sur la longueur d'onde étant au plus égale à 0,09. De préférence, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible Les éléments métalliques sont préférentiellement des câbles d'acier. Selon une variante de réalisation de l'invention, au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est disposée radialement entre deux couches de sommet de travail. Selon cette dernière variante de réalisation, la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels permet de limiter de manière plus importante les mises en compression des éléments de renforcement de l'armature de carcasse qu'une couche semblable mise en place radialement à l'extérieur des autres couches de sommet de travail. Elle est préférablement radialement séparée de l'armature de carcasse par au moins une P10-1756 couche de travail de façon à limiter les sollicitations desdits éléments de renforcement et ne pas trop les fatiguer. Avantageusement encore dans le cas d'une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels disposée radialement entre deux couches de sommet de travail, les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche d'éléments de renforcement circonférentiels. D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci-après de la description des exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 à 6 qui représentent: figure 1, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un mode de réalisation de l'invention, - figure 2, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - figure 3, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un troisième mode de réalisation de l'invention, - figure 4, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, figure 5, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un cinquième mode de réalisation de l'invention, - figure 6, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un sixième mode de réalisation de l'invention. Les figures ne sont pas représentées à l'échelle pour en simplifier la compréhension. Les figures ne représentent qu'une demi-vue d'un pneumatique qui se prolonge de manière symétrique par rapport à l'axe XX' qui représente le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, d'un pneumatique. Sur la figure 1, le pneumatique 1, de dimension 295/60 R 22.5 X, a un rapport de forme H/S égal à 0,60, H étant la hauteur du pneumatique 1 sur sa jante de montage et S sa largeur axiale maximale. Ledit pneumatique 1 comprend une armature de carcasse radiale 2 ancrée dans deux bourrelets, non représentés sur la figure. L'armature de carcasse est formée d'une P10-1756 seule couche de câbles métalliques. Cette armature de carcasse 2 est frettée par une armature de sommet 4, formée radialement de l'intérieur à l'extérieur: - d'une première couche de travail 41 formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 5 18 , d'une seconde couche de travail 42 formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18 et croisés avec les câbles métalliques de la couche 41; la couche 42 est axialement plus petite que la couche 41, - d'une couche additionnelle 43 formée de câbles nylon 140/2 orientés circonférentiellement; la couche 43 est radialement extérieure et adjacente à la couche de travail radialement extérieure 42 et s'étend jusqu'à la couche 41 pour être couplée avec cette dernière. La couche 43 s'étend ensuite axialement au-delà de l'extrémité axialement extérieure de la couche 41. La largeur axiale L41 de la première couche de travail 41 est égale à 234 mm. La largeur axiale L42 de la deuxième couche de travail 42 est égale à 216 mm. La couche 43 d'élément de renforcement circonférentiels présente une largeur égale à 42 mm; elle présente une zone de recouvrement axiale avec la couche 42 égale à 18 mm et une zone de recouvrement avec la couche 41 égale à 3 mm. En outre, conformément à l'invention, l'extrémité axialement extérieure de ladite couche est radialement intérieure à la couche de sommet de travail radialement intérieure. L'armature de sommet est elle-même coiffée d'une bande de roulement 5. Une couche caoutchouteuse P, radialement entre et au contact des couches de sommet de travail 41 et 42, dite gomme de découplage, recouvre l'extrémité de ladite couche de travail 42 et s'étend de sorte que son extrémité axialement extérieure soit à une distance du plan médian circonférentiel inférieure à la demi largeur axiale de la couche 41. La couche P de mélange caoutchouteux assure ainsi un découplage entre la couche de travail 41 et l'extrémité de la couche de travail 42 radialement extérieure. La zone d'engagement de la couche P entre les deux couche de travail 41 et 42 est définie par son épaisseur ou plus précisément la distance radiale d entre l'extrémité de la couche 42 et la couche 41 et par sa largeur axiale D P10-1756 comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la couche de sommet de travail radialement extérieure. La distance radiale d est égale à 3.5 mm. La distance axiale D est égale à 20 mm, soit environ 13.3 fois le diamètre (1)2 des éléments de renforcement de la couche de travail 42, le diamètre (1)2 étant égal à 1.5 mm. Les modules d'élasticité de la couche P et de la couche de calandrage de la couche 42 sont identiques et égaux à 1 OMPa; le rapport desdits modules est donc égal à 1. Sur la figure 2, le pneumatique 21 diffère de celui représenté sur la figure 1 en ce qu'il comporte en outre: - une couche de protection 244 formée de câbles métalliques élastiques 18x23 dont la largeur axiale est égale à 160 mm. une couche d'éléments de renforcement complémentaire 245, dite de triangulation, de largeur sensiblement égale à 200 mm formée de câbles métalliques inextensibles 9x28. Les éléments de renforcement de cette couche 245 forment un angle d'environ 45 avec la direction circonférentielle et sont orientés dans le même sens que les éléments de renforcement de la couche de travail 241. Cette couche 245 permet notamment de contribuer à la reprise des efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. Sur la figure 3, le pneumatique 31 diffère de celui représenté sur la figure 1 en ce qu'il comporte une couche additionnelle 343 qui s'insère entre les deux couches de travail 341, 342. La couche 343 est en effet radialement adjacente et extérieure à la couche 341; selon ce mode de réalisation de l'invention, la couche additionnelle est au seul contact de la couche de sommet de travail 341. Selon d'autres réalisations conformes à l'invention mais non représentées sur les figures, la couche additionnelle 343 peut encore être radialement adjacente et intérieure à la couche de travail 341 ou radialement adjacente et intérieure à la couche de travail 342. Sur la figure 4, le pneumatique 41 diffère de celui représenté sur la figure 1 d'une part en ce qu'il comporte des couches de protections 444 et de triangulation 445 et en ce qu'il comporte une couche additionnelle 443 dont l'extrémité axialement extérieure est dans une position identique à celle de l'extrémité de la couche 441. La couche 443 présente une largeur L443 égale à 36 mm. Selon d'autres réalisations conformes à l'invention mais non représentées P10-1756 sur les figures, la couche additionnelle 443 peut encore présentée une extrémité axialement extérieure dans une position axialement intérieure à l'extrémité de la couche 441. La figure 5 illustre une variante de réalisation d'un pneumatique 51 conformément à l'invention qui comparée à la réalisation de la figure 2 comporte en outre une couche continue 546 d'éléments de renforcement circonférentiels intercalée entre les couches de travail 541 et 542. Cette couche continue 546 présente une largeur L446 égale à 196 mm, inférieure aux largeurs des couches de travail 541 et 542. La figure 6 illustre encore une autre variante de réalisation d'un pneumatique 61 selon l'invention qui comparée à la réalisation de la figure 2 présente une couche de protection 644 radialement adjacente et extérieure à la couche additionnelle 643. Selon ce mode de réalisation l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle 643 est ainsi radialement entre la couche de travail 642 et la couche de protection 644 sur une largeur axiale de 10 mm. Sur la figure 6, la couche de protection a été élargie par rapport à celles des autres figures comportant une telle couche de protection; un résultat similaire et non représenté sur les figures peut être obtenu avec une couche additionnelle plus large et dont l'extrémité axialement intérieure est plus à l'intérieur pour obtenir un chevauchement avec une couche de protection axialement plus étroite que celle de la figure 6. Des essais ont été réalisés avec le pneumatique réalisé selon l'invention conformément à la représentation de la figure 4 et comparés avec un pneumatique de référence identique mais réalisé selon une configuration usuelle. Ce pneumatique usuel ne comporte pas les couches additionnelles 43. Ils comportent par contre des couches de protection et de triangulation. Les premiers essais d'endurance ont été réalisés en équipant des véhicules identiques avec chacun des pneumatiques et en faisant suivre des parcours en ligne droite à chacun des véhicules, les pneumatiques étant soumis à des charges supérieures à la charge nominale pour accélérer ce type de test. Le véhicule de référence comportant les pneumatiques usuels est associé à une charge par pneumatique de 3600 Kg en début de roulage et évolue pour atteindre une charge de 4350 Kg en fin de roulage. P10-1756 Le véhicule comportant les pneumatiques selon l'invention est associé à une charge par pneumatique de 3800 Kg en début de roulage et évolue pour atteindre une charge de 4800 Kg en fin de roulage. Les essais sont stoppés lorsque le pneumatique est endommagé et/ou ne fonctionne plus 5 de façon normale. Les essais ainsi réalisés ont montré que le véhicule équipé de pneumatiques selon l'invention a parcouru une distance supérieure à la distance parcourue par les véhicules de référence. Il apparaît donc que les pneumatiques selon l'invention sont nettement plus performants que les pneumatiques de référence alors qu'ils sont soumis à des contraintes de charge supérieure. D'autres essais d'endurance ont été réalisés sur une machine de tests en alternant des séquences de virage à gauche, à droite puis de roulage en ligne droite dans des conditions de charge variant de 60 à 200 % de la charge nominale et de poussée variant de 0 à 0.35 fois la charge appliquée. La vitesse est comprise entre 30 et 70 km/h. Les essais sont stoppés lorsque le pneumatique est endommagé et/ou ne fonctionne plus de façon normale. Les résultats obtenus montrent des gains en distance parcourus par les pneumatiques selon l'invention supérieurs par rapport à la distance parcourue par les pneumatiques de référence
L'invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs et la couche de sommet de travail axialement la plus large étant radialement intérieure aux autres couches de sommet de travail et une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs étant disposée entre au moins une partie des couches de sommet de travail.Selon l'invention, le pneumatique comprend additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement, parallèles entre eux dans la couche et orientés circonférentiellement, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle étant radialement adjacente au bord d'une couche de sommet de travail, au moins une partie de ladite couche additionnelle étant radialement et/ou axialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail axialement la plus large et le rapport du module d'élasticité de la couche P sur le module d'élasticité de la couche de calandrage de la couche de travail adjacente à la couche additionnelle étant compris entre 0.5 et 1.
1 - Pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 , ellemême coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, la couche de sommet de travail axialement la plus large étant radialement intérieure aux autres couches de sommet de travail, une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs étant disposée entre au moins une partie des couches de sommet de travail, caractérisé en ce qu'il comprend additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement, parallèles entre eux dans la couche et orientés circonférentiellement, en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement adjacente au bord d'une couche de sommet de travail, en ce qu'au moins une partie de ladite couche additionnelle est radialement et/ou axialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail axialement la plus large et en ce que le rapport du module d'élasticité de la couche P sur le module d'élasticité de la couche de calandrage de la couche de travail adjacente à la couche additionnelle est compris entre 0.5 et 1. 2 - Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement extérieure et adjacente au bord de la 20 couche de sommet de travail radialement extérieure. 3 - Pneumatique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité axialement extérieure de la couche P est axialement entre les extrémités des couches de sommet de travail axialement les moins large et plus large. 4 - Pneumatique selon la 3, caractérisé en ce que la largeur axiale D de la 25 couche P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la nappe de sommet de travail axialement la moins large est telle que: 342D P10-1756 - Pneumatique selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que la largeur axiale D de la couche de mélange caoutchouteux cohésif P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux cohésif P et l'extrémité axialement extérieure de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm. 6 - Pneumatique selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que la couche P, à l'extrémité axialement extérieure de la nappe de sommet de travail axialement la moins large, présente une épaisseur telle que la distance d radiale entre les deux nappes de sommet de travail, séparées par ladite couche P, vérifie la relation: 3/542 7 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 5 et 30 mm. 8 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'angle formé avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30 et de préférence inférieur à 25 . 9 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les couches de sommet de travail comportent des éléments de renforcement, croisés d'une nappe à l'autre, faisant avec la direction circonférentielle des angles variables selon la direction axiale. - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une nappe supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10 et 45 et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la nappe de travail qui lui est radialement adjacente. 11 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte une couche de triangulation formée d'éléments de P10-1756 renforcement métalliques faisant avec la direction circonférentielle des angles supérieurs à 40 . 12 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de ladite couche additionnelle d'éléments de renforcement 5 circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques. 13 Pneumatique selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de ladite couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement textiles. 14 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 10 l'armature de sommet comporte au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels. - Pneumatique selon la 14, caractérisé en ce que la largeur axiale d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieure à la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large. 16 - Pneumatique selon la 14 ou 15, caractérisé en ce qu'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est disposée radialement entre deux couches de sommet de travail. 17 - Pneumatique selon la 16, caractérisé en ce que les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels. 18 - Pneumatique selon l'une des 14 à 17, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. 19 Pneumatique selon la 18, caractérisé en ce que le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa, de préférence supérieur à 20GPa et de préférence encore compris entre 30 et 90 GPa. Pneumatique selon l'une des 18 ou 19, caractérisé en ce que le module 5 tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence inférieur à 120 GPa. 21 Pneumatique selon l'une des 14 à 20, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. 22 - Pneumatique selon l'une des 14 à 17, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques coupés de manière à former des tronçons de longueur inférieure à la circonférence de la nappe la moins longue, mais supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant de préférence inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. 23 - Pneumatique selon l'une des 14 à 17, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques ondulés, le rapport a/1 de l'amplitude d'ondulation a sur la longueur d'onde étant au plus égale à 0,09, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant de préférence inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. P10-1756
B
B60
B60C
B60C 9
B60C 9/22
FR2899601
A1
SUPPORT DE GARNITURE POUR UN REVETEMENT DE CHAPEAU DE CARDE
20,071,012
L'invention se rapporte à un support de garniture pour une garniture de chapeau de carde, le support en forme de bande étant fabriqué en matière plastique, au moins un insert de renfort qui est également en forme de bande et qui est disposé au voisinage du dos du support étant intégré dans un corps de base. En pratique, des garnitures flexibles sont utilisées principalement pour les chapeaux de machines à carder. Ces garnitures comprennent des petits crochets qui placés dans des couches de toile à plis multiples élastiques et sont fabriqués en fil rond ou ovale plié en forme de U et pourvu d'un coude, qui fléchissent lorsqu'ils sont soumis à une charge et reviennent vers leur position d'origine quand ils ne sont plus chargés. La base pour celles-ci (support de garniture) est formée par une multiplicité de couches de toile en coton, fréquemment en combinaison avec des couches de caoutchouc, sous la forme d'une bande continue étroite (51 mm) ou large {aussi large que le chapeau est long), dans lesquelles sont poussés des petits crochets doubles fabriqués en fil rond ou ovale, les branches étant pourvues d'un coude et la base ayant un pont de raccordement. Un coude est nécessaire de telle sorte que le crochet ne se dresse pas trop haut lorsqu'il fléchit en arrière et de telle sorte qu'il est possible de fonctionner avec des faibles espacements entre les garnitures. Afin d'augmenter l'accrochage de la garniture, les côtés des pointes sont habituellement effilés par meulage (meulage latéral). De plus, ils ont durcis. La densité d'occupation sur le chapeau est par exemple de 37 à 78 pointes par cm2. Entre autres, le support de garniture doit être dimensionnellement stable afin d'éviter un renflement indésirable pendant le fonctionnement et, par conséquent, un problème de fente de cardage ; il doit avoir une résistance suffisante pour s'assurer que les fils de garniture sont ancrés lorsqu'ils sont soumis aux forces de cardage, doit avoir une certaine élasticité afin de permettre une déformation et un retour élastique des fils de garniture et doit avoir une faible résistance au perçage. Un support de garniture connu (DE-A-29 21 535) se compose d'un corps de base en matière plastique pleine élastique, par exemple du chlorure de polyvinyle ou du polyuréthanne avec des plastifiants appropriés. Des inserts de renfort comportant des couches de toile, qui sont également fabriqués en matière plastique, par exemple du polyester, sont intégrés dans le corps de base, dans un cas près du côté supérieur et dans l'autre cas près du dos du support. Les fils de garniture sont ancrés dans le corps de base. Ils sont maintenus d'une part par la matière de corps de base élastique et d'autre part dans les interstices de maille des toiles. Le corps de base se compose entièrement d'une matière plastique élastique. L'élasticité est nécessaire de telle sorte que les fils de garniture peuvent osciller à l'intérieur et à l'extérieur du corps de base. D'autre part, l'élasticité affecte l'ancrage ferme des fils de garniture, de telle sorte deux toiles de renfort sont nécessaires dans le corps de base, les fils de garniture étant maintenus dans les interstices de maille des toiles. Il est désavantageux que, dans le but de l'ancrage, une toile de renfort soit également disposée au voisinage du côté supérieur du support, ce qui affecte considérablement les oscillations des fils de garniture à l'intérieur du corps de base dans la zone centrale et au voisinage du côté supérieur du support et à l'extérieur du support. Les fils de garniture peuvent même se déformer, ce qui conduit à des interruptions de production. Le problème sous-tendant l'invention est par conséquent de procurer un support de garniture du type décrit au début qui évite les inconvénients mentionnés et qui rend plus spécialement possible un ancrage plus résistant par des moyens simples et permet une oscillation ininterrompue des fils de garniture. Le problème est résolu par un support de garniture du type décrit en introduction, caractérisé en ce que le support de garniture possède au moins deux couches (une couche inférieure et une couche supérieure) de matières plastiques différentes reliées l'une à l'autre, et la couche inférieure est fabriquée en non-tissé. Les mesures selon l'invention rendent possible l'obtention d'un ancrage plus résistant par des moyens simples et la réalisation d'une oscillation de fil de garniture sans aucun problème d'interruption. Comme cela résulte du fait que le corps de base se compose d'au moins deux couches, c'est-à-dire au moins une couche inférieure dans la zone du dos et une couche supérieure dans la zone du côté supérieur, une séparation de fonctions est élégamment obtenue de telle sorte que l'ancrage résistant est réalisé par la couche inférieure, et l'oscillation ininterrompue par la couche supérieure. Afin de remplir ces fonctions, la couche inférieure et la couche supérieure sont fabriquées dans des matières plastiques différentes. L'ancrage ferme des fils de garniture dans la couche inférieure est facilité par le fait que les fils de garniture sont moins fléchis dans la couche en non-tissé. L'ancrage est encore renforcé par le fait qu'aucun insert de renfort n'est présent dans la couche inférieure. La résistance au perçage est avantageusement réduite du fait que le non-tissé n'a pas de points de croisement. Finalement, le support de garniture selon l'invention rend possible une qualité de produit améliorée à un coût réduit et permet une qualité reproductible (propriétés de produit identiques). La qualité du support de garniture (qualité de matière de chapeau de carde) s'accorde de manière optimale aux charges sur le chapeau et à celles apparaissant pendant la fabrication du support de garniture. Selon l'invention, la couche inférieure peut être fabriquée en non-tissé de polyester, qui peut être imprégné de latex. Le non-tissé peut être consolidé mécaniquement, par couture, de manière adhésive, par traitement thermique ou par aiguilletage. La couche supérieure peut être fabriquée en polyuréthanne, faire environ 0,1 à 0,3 mm d'épaisseur et avoir une dureté Shore A d'environ 50 à 70, de préférence 60. Au moins une couche médiane peut être disposée entre la couche inférieure et la couche supérieure. La couche médiane peut être formée en matière plastique, par exemple en matière thermoplastique ou en chlorure de polyvinyle, qui peut être utilisé avec une addition de plastifiant. La couche de chlorure de polyvinyle peut faire environ 0,6 à 1,0 mm, de préférence 0,8 mm, d'épaisseur et avoir une dureté Shore A d'environ 50 à 70, de préférence 66. Deux toiles de renfort peuvent s'étendre à travers la couche inférieure. Une toile de polyester peut être utilisée comme toile de renfort, la toile de polyester comprenant des fibres d'environ 110 décitex/environ 1100 décitex. Un revêtement peut être présent sur la couche supérieure et être une composition de revêtement de surface ayant un faible coefficient de friction, environ 0,18, contre l'acier. Le support peut avoir une épaisseur d'environ 3,0 à 3,4 mm, de préférence 3,2 mm ou en variante une épaisseur inférieure à 3,0 mm, de préférence inférieure à 2,0 mm. Des toiles de polyester à faible allongement et résistance élevée peuvent être utilisées. Comme renfort, il est possible d'utiliser une toile de filament, une toile tissée ou un tricot. Le revêtement peut former une surface antiadhésion. Les couches peuvent avoir une surface facilitant l'adhésion, par exemple rendue rugueuse ou équivalent. Les côtés arrière peuvent être pourvus d'adhésif pouvant être activé. L'invention prévoit également une bande de garniture pour une garniture de chapeau de carde, un support en forme de bande étant fabriqué en matière plastique, au moins un insert de renfort qui est également en forme de bande et qui est disposé au voisinage du dos du support étant intégré dans un corps de base, et des fils de garniture étant insérés et ancrés dans le support, caractérisée en ce que le support de garniture possède au moins deux couches (une couche inférieure et une couche supérieure) de matières plastiques différentes reliées l'une à l'autre, et la couche inférieure est fabriquée en non-tissé. Selon cet aspect de l'invention, un élément supérieur peut être disposé sur le support. L'élément supérieur peut se composer d'une bande de tôle, par exemple une bande d'acier. L'élément supérieur et le support peuvent être reliés l'un à l'autre, par exemple collés de manière adhésive l'un à l'autre. Enfin, l'invention prévoit un chapeau ayant une garniture de chapeau de carde, un support en forme de bande étant fabriqué en matière plastique, au moins un insert de renfort qui est également en forme de bande et qui est disposé au voisinage du dos du support étant intégré dans un corps de base, et des fils de garniture étant insérés et ancrés dans le support, caractérisé en ce que le support de garniture possède au moins deux couches (une couche inférieure et une couche supérieure) de matières plastiques différentes reliées l'une à l'autre, et la couche inférieure est fabriquée en non-tissé. L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant à des exemples de formes de réalisation représentés dans les dessins. La figure 1 montre, en vue de côté schématique, une carde à chapeau ayant des chapeaux, des supports de garniture et des bandes de garniture selon l'invention ; La figure 2 montre des chapeaux d'une partie supérieure de carde rotative et une partie de la première glissière d'une glissière à deux côtés ; La figure 3 est une coupe longitudinale à travers une partie d'un support de garniture ; Les figures 4a, 4b sont une coupe longitudinale (figure 4a) et une coupe transversale (figure 4b) à travers une partie d'une bande de garniture (support de garniture et garniture) ; La figure 4c est une vue de dessus d'une partie d'une toile de renfort avec des fils de garniture maintenus dans des interstices de maille ; et La figure 5 est une vue éclatée d'un chapeau de carde, se composant d'un corps de support de chapeau de carde et d'une bande de garniture. La figure 1 montre une carde à chapeau, par exemple une carde à chapeau Trützschler TC 03, ayant un rouleau d'avance 1, une table d'avance 2, des avant-trains 3a, 3b, 3c, un cylindre 4, un peigneur 5, un rouleau débourreur 6, des rouleaux de pincement 7, 8, un élément de guidage de nappe 9, un entonnoir à nappe 10, des rouleaux d'évacuation 11, 12, une partie supérieure de carde rotative 13 ayant des rouleaux de guidage de partie supérieure de carde 13a, 13b et des chapeaux 14, un pot 18 et un empoteur 19. Les sens de rotation des rouleaux sont indiqués par des flèches courbes. La référence M désigne le centre (axe) du cylindre 4. La référence 4a désigne la garniture et la référence 4b désigne le sens de rotation du cylindre 4. La flèche A indique la direction de travail. La flèche B désigne la direction de déplacement des chapeaux 14 dans l'emplacement de cardage et la flèche C désigne la direction de transport de retour des chapeaux 14. Les flèches courbes représentées à l'intérieur des rouleaux désignent les sens de rotation des rouleaux. Selon la figure 2, de chaque côté de la carde à chapeau, un coude flexible 17 ayant plusieurs vis de réglage est fixé latéralement sur le bâti de la machine en utilisant des vis. Le coude flexible 17 a une surface extérieure convexe 17a et un côté inférieur 17b. Sur le dessus du coude flexible 17 se trouve une première glissière 20, fabriquée par exemple en matière plastique à faible friction, qui a une surface extérieure convexe 20a et une surface intérieure concave 20b. La deuxième glissière (sur l'autre côté de la machine) n'est pas représentée. La surface intérieure concave 20b repose sur le dessus de la surface extérieure convexe 17a. Les chapeaux de carde 14 ont, à chacune de leurs deux extrémités, une tête de chapeau de carde, dans laquelle sont montés dans la direction axiale deux axes en acier 15*, 15**, qui glissent sur la surface extérieure convexe 20a de la glissière 20 dans la direction de la flèche B. La garniture de chapeau de carde 16 est montée sur le côté inférieur de l'élément de support 15. La référence 21 désigne le cercle des extrémités dans la position la plus proche des garnitures de chapeau de carde 16. Le cylindre 4 a sur sa circonférence une garniture de cylindre 4a, par exemple une garniture en dent-de-scie. La référence 22 désigne le cercle des extrémités de la garniture de cylindre 4a. L'espacement entre le cercle des extrémités 21 et le cercle des extrémités 22 est désigné par la référence a et est par exemple de 0,20 mm. L'espacement entre la surface extérieure convexe 20a et le cercle des extrémités 22 est désigné par la référence b. Le rayon de la surface extérieure convexe 20a est désigné par la référence ri et le rayon du cercle des extrémités 22 est désigné par la référence r2. Les rayons ri et r2 se coupent au niveau du centre M (voir la figure 1) du cylindre 4. Le support de garniture 16a représenté dans la figure 3 possède trois couches 23, 25, 24, qui sont disposées l'une au-dessus de l'autre et reliées l'une à l'autre. Une couche médiane 25 est disposée entre une couche inférieure 23 et une couche supérieure 24. Un revêtement mince 26 est prévu sur la couche supérieure. Dans la couche supérieure 24 sont prévues, parallèles l'une à l'autre, deux toiles de renfort 27a, 27b (toiles de support de tension) de faible épaisseur. Il est possible de fabriquer les couches 24, 25, 26 en utilisant une très grande variété de valeurs d'épaisseur afin de les adapter à des exigences particulières. La structure d'un support de garniture est donnée ci-dessous à titre d'exemple, mais l'invention n'est pas limitée à cela. Couche inférieure 23 : non-tissé de polyester imprégné de latex avec 2 couches de toiles de support de tension en polyester 6/2 110 décitex/1100 décitex Couche médiane 25 : chlorure de polyvinyle, environ 0,8 mm d'épaisseur, dureté Shore A d'environ 66 Couche supérieure 24 : chlorure de polyvinyle, environ 0,2 mm d'épaisseur, dureté Shore A d'environ 60 Revêtement 26 : composition de revêtement de surface ayant un faible coefficient de friction, environ 0,18, contre l'acier L'épaisseur c du support de garniture 16a est variable, par exemple du fait de la variation de l'épaisseur d de la couche inférieure 23 (couche en non-tissé) ou de la modification de l'épaisseur f de la couche médiane 25 ou de l'épaisseur e de la couche supérieure 24. L'épaisseur c peut être, par exemple, de 3,2 mm. Toutefois, par exemple dans le cas de garnitures de faible épaisseur, il peut également être fabriqué avec une épaisseur inférieure à 3,2 mm, afin, par exemple, de réduire les coûts du support de garniture 16a (matière de chapeau de carde). Selon les figures 4a, 4b, la bande de garniture 16' se compose du support de garniture 16a selon la figure 3, dans lequel un grand nombre de fils de garniture 16b sont insérés et ancrés. Les fils de garniture 16b passent à travers le support de garniture complet 16a depuis le côté arrière, les extrémités libres (pointes) dépassant de la couche supérieure 24. Les fils de garniture 16b sont maintenus dans les interstices de maille des toiles de renfort 27a, 27b (voir la figure 4c). Selon la figure 5, le chapeau de carde 14 se compose d'un élément de support de chapeau de carde 15 et d'un élément de garniture 16. L'élément de garniture 16 est fixé de manière démontable (de manière réversible) sur l'élément de support de chapeau de carde 15. L'élément de support de chapeau de carde 15 comprend un élément de chapeau de carde profilé 15', qui se compose d'un pied de chapeau de carde 15a et d'un dos de chapeau de carde 15b. A chacune des deux extrémités de l'élément de chapeau de carde profilé allongé 15', fabriqué par exemple en aluminium extrudé, en matière plastique moulée par compression ou équivalent, est prévue une tête de chapeau de carde, chacune comportant, dans la forme de réalisation selon la figure 2, deux axes de chapeau de carde 15* et 15**. Sur le pied de chapeau de carde 15a, sur le côté orienté à l'écart des chapeaux, sont prévus deux bras 15h, 15i dans la direction longitudinale de telle sorte qu'un renfoncement à deux étages 15d, 15e est présent dans la zone de la surface de pied de carde 15c. L'élément de support de chapeau de carde 15 comprend un élément d'aimant 15f, par exemple une bande d'aimant, un ruban d'aimant ou une barre d'aimant ou équivalent, qui est fixé, par sa surface supérieure 15f1, sur la surface de pied de carde 15c dans le renfoncement supérieur 15d au moyen d'une couche d'adhésif 15g. La longueur de l'élément de support de chapeau de carde (vu sur la largeur du cylindre 4) est par exemple de 1 m. L'élément de garniture 16 comprend une bande de garniture 16', qui se compose d'un support de garniture en forme de bande 16a (élément de support de garniture) en matière plastique et de la garniture de chapeau de carde 16b. La garniture de chapeau de carde 16b se compose de pointes de garniture (petits crochets en fil); les petits crochets en fil sont approximativement en forme de U et, en ayant été poussés à travers la surface 16a1, sont fixés dans le support 16a. Les zones où les petits crochets en fil sont pliés dépassent de la surface 16a1. Les extrémités des petits crochets en fil, les pointes de garniture, dépassent de la surface 16a2 et sont libres. Les petits crochets en fil sont fabriqués en fil d'acier. L'élément de garniture 16 comprend également un élément supérieur 16c, par exemple une bande de tôle, une bande d'acier ou équivalent, dont la surface inférieure 16c2 est fixée sur la surface supérieure 16a1 de l'élément de support de garniture 16a au moyen d'une couche intermédiaire de raccordement 16d, par exemple une couche d'adhésif. La référence 16d1 désigne la surface supérieure de la couche intermédiaire 16d, et la référence 16d2 la surface inférieure. L'élément de garniture 16, avec ses parties, la bande de garniture 16', la couche intermédiaire 16d et l'élément supérieur 16c, est fixé dans le renfoncement 15e de telle sorte que seule la garniture de chapeau de carde 16b dépasse au-delà de la surface inférieure du pied de chapeau de carde 15a. La fixation est réalisée d'une manière telle que la surface supérieure 16c1 de l'élément supérieur 16c (bande d'acier) est en contact de surface avec la surface inférieure 15f2 de l'élément d'aimant 15f (plan de montage). La liaison positive entre l'élément de support de chapeau de carde 15 et l'élément de garniture 16 est fixe en fonctionnement. Les forces de cardage agissant sur la garniture de chapeau de carde 16b sont rattrapées et compensées par les bras 15h, 15i dans le pied de chapeau de carde 15a. Un non-tissé est entendu ici spécialement selon la définition, par exemple, de la norme DIN 61 210 comme une toile flexible fabriquée par la consolidation de nappes fibreuses. Les nappes fibreuses sont des agencements de toile textile composés de fibres textiles maintenues ensemble, d'une manière générale, par la propre adhésion des fibres. Les nappes fibreuses peuvent, cependant, comprendre également des fils ou des agencements de toile dans le but d'un renfort
Dans un support de garniture pour une garniture de chapeau de carde, le support en forme de bande étant fabriqué en matière plastique, au moins un insert de renfort qui est également en forme de bande et qui est disposé au voisinage du dos du support est intégré dans un corps de base. Afin de rendre possible un ancrage plus solide par des moyens simples et de permettre une oscillation ininterrompue des fils de garniture, le corps de base (16a) possède au moins deux couches (une couche inférieure (23) et une couche supérieure (24)) de matières plastiques différentes reliées l'une à l'autre, et la couche inférieure (23) est fabriquée en non-tissé.
1. Support de garniture pour une garniture de chapeau de carde, le support en forme de bande étant fabriqué en matière plastique, au moins un insert de renfort qui est également en forme de bande et qui est disposé au voisinage du dos du support étant intégré dans un corps de base, caractérisé en ce que le support de garniture (16a) possède au moins deux couches (une couche inférieure (23) et une couche supérieure (24)) de matières plastiques différentes reliées l'une à l'autre, et la couche inférieure (23) est fabriquée en non-tissé. 2. Support de garniture selon la 1, caractérisé en ce que la couche inférieure (23) est fabriquée en non-tissé de polyester. 3. Support de garniture selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le non-tissé de polyester est imprégné de latex. 4. Support de garniture selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le non-tissé est consolidé mécaniquement. 25 5. Support de garniture selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le non-tissé est consolidé par couture.20 6. Support de garniture selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le non-tissé est consolidé de manière adhésive. 7. Support de garniture selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que le non-tissé est consolidé par traitement thermique. 8. Support de garniture selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que le non-tissé est consolidé par aiguilletage. 9. Support de garniture selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la couche supérieure (24) est fabriquée en polyuréthanne. 10. Support de garniture selon la 9, caractérisé en ce que la couche de polyuréthanne fait environ 0,1 à 0,3 mm d'épaisseur. 11. Support de garniture selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que la couche de polyuréthanne a une dureté Shore A d'environ 50 à 70, de préférence 60. 25 12. Support de garniture selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'au moins une couche médiane (25) est disposée entre la couche inférieure (23) et la couche supérieure (24). 30 13. Support de garniture selon la 12, caractérisé en ce que la couche médiane (25) est formée en matière plastique.20 14. Support de garniture selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que la couche médiane (25) est fabriquée en matière thermoplastique. 15. Support de garniture selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que la couche médiane (25) est fabriquée en chlorure de polyvinyle. 16. Support de garniture selon la 15, caractérisé en ce que le chlorure de polyvinyle est utilisé avec une addition de plastifiant. 17. Support de garniture selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que la couche de chlorure de polyvinyle fait environ 0, 6 à 1,0 mm, de préférence 0,8 mm, d'épaisseur. 18. Support de garniture selon l'une quelconque des 15 à 17, caractérisé en ce que la couche de chlorure de polyvinyle a une dureté Shore A d'environ 50 à 70, de préférence 66. 19. Support de garniture selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que deux toiles de renfort (27a, 27b) s'étendent à travers la couche inférieure (23). 20. Support de garniture selon la 19, caractérisé en ce que une toile de polyester est utilisée comme toile de renfort (27a, 27b). 21. Support de garniture selon la 20, caractérisé en ce que la toile de polyester comprend des fibres d'environ 110 décitex/environ 1100 décitex. 22. Support de garniture selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que un revêtement (26) est présent sur la couche supérieure (24). 23. Support de garniture selon la 22, caractérisé en ce que le revêtement (26) est une composition de revêtement de surface. 10 24. Support de garniture selon la 22 ou 23, caractérisé en ce que la composition de revêtement de surface a un faible coefficient de friction, environ 0,18, contre l'acier. 15 25. Support de garniture selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que le support (16a) a une épaisseur (c) d'environ 3,0 à 3,4 mm, de préférence 3,2 mm. 20 26. Support de garniture selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que le support (16a) a une épaisseur (c) inférieure à 3,0 mm, de préférence inférieure à 2,0 mm. 25 27. Support de garniture selon la 20 et l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que des toiles de polyester à faible allongement et résistance élevée sont utilisées. 30 28. Support de garniture selon la 19 et l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en ce que une toile de filament est utilisée comme renfort (27a, 27b).5 29. Support de garniture selon la 19 et l'une quelconque des 1 à 28, caractérisé en ce que une toile tissée est utilisée comme renfort (27a, 27b). 30. Support de garniture selon la 19 et l'une quelconque des 1 à 28, caractérisé en ce que un tricot est utilisé comme renfort (27a, 27b). 10 31. Support de garniture selon la 22 et l'une quelconque des 1 à 30, caractérisé en ce que le revêtement (26) forme une surface anti-adhésion. 32. Support de garniture selon l'une quelconque des 15 1 à 31, caractérisé en ce que les couches (23, 24, 25) ont une surface facilitant l'adhésion, par exemple rendue rugueuse ou équivalent. 33. Support de garniture selon l'une quelconque des 20 1 à 32, caractérisé en ce que les côtés arrière sont pourvus d'adhésif pouvant être activé. 34. Bande de garniture pour une garniture de chapeau de carde, un support en forme de bande étant fabriqué en 25 matière plastique, au moins un insert de renfort qui est également en forme de bande et qui est disposé au voisinage du dos du support étant intégré dans un corps de base, et des fils de garniture étant insérés et ancrés dans le support, spécialement selon l'une quelconque des 30 1 à 33, caractérisée en ce que le support de garniture (16a) possède au moins deux couches (une couche inférieure {23) et une couche supérieure (24)) de matières plastiques différentes reliées l'une à l'autre, et la couche inférieure (23) est fabriquée en non-tissé.5 35. Bande de garniture selon la 34, caractérisée en ce qu'un élément supérieur (16c) est disposé sur le support (16a). 36. Bande de garniture selon la 35, caractérisée en ce que l'élément supérieur (16c) se compose d'une bande de tôle, par exemple une bande d'acier. 10 37. Bande de garniture selon la 35 ou 36, caractérisée en ce que l'élément supérieur (16c) et le support (16a) sont reliés l'un à l'autre. 38. Bande de garniture selon l'une quelconque des 15 35 à 37, caractérisée en ce que l'élément supérieur (16c) et le support (16a) sont collés de manière adhésive l'un à l'autre. 39. Chapeau ayant une garniture de chapeau de carde, 20 un support en forme de bande étant fabriqué en matière plastique, au moins un insert de renfort qui est également en forme de bande et qui est disposé au voisinage du dos du support étant intégré dans un corps de base, et des fils de garniture étant insérés et ancrés dans le support, 25 spécialement selon l'une quelconque des 1 à 38, caractérisé en ce que le support de garniture (16a) possède au moins deux couches (une couche inférieure (23) et une couche supérieure (24)) de matières plastiques différentes reliées l'une à l'autre, et la couche 30 inférieure (23) est fabriquée en non-tissé.5
D
D01
D01G
D01G 15
D01G 15/86,D01G 15/14,D01G 15/24
FR2894436
A1
ACCESSOIRES DE MOULAGE DE PREPARATIONS HACHEES.
20,070,615
B.07674 ACCESSOIRE DE MOULAGE DE PREPARATIONS HACHEES La présente invention concerne le domaine technique des appareils électroménagers de préparation culinaire, et concerne plus particulièrement 5 un accessoire prévu pour le moulage de préparations hachées. Il est connu du document FR 1 299 087 un dispositif agencé au débouché d'un appareil de type hachoir à vis, prévu pour fabriquer des beefsteaks reconstitués à partir de viande hachée. La préparation hachée est collectée dans un réceptacle monté coulissant dans un bâti de l'accessoire. Le 10 réceptacle coulissant est monté entre deux parois et forme une empreinte constituée par un évidemment traversant. Un éjecteur est proposé pour retirer le beefsteak reconstitué. Un tel dispositif, relativement sophistiqué, relève plutôt d'une utilisation professionnelle. Un but de la présente invention est de proposer un accessoire de moulage de 15 préparations hachées permettant de faciliter le démoulage. Un autre but de la présente invention est de proposer un accessoire de moulage de préparations hachées présentant une construction économique. Ces buts sont atteints avec un accessoire de moulage de préparations hachées, prévu pour être placé dans un logement d'un dispositif de moulage de 20 préparations hachées comportant un conduit d'admission d'aliments hachés, ledit accessoire présentant une paroi périphérique définissant un espace de réception d'aliments hachés, et une ouverture de démoulage s'étendant jusqu'à la paroi périphérique, du fait que la paroi périphérique est fendue transversalement et présente deux bords d'extrémité susceptibles d'être 25 écartés l'un de l'autre. L'écartement des deux bords d'extrémité permet de faciliter le décollement des aliments hachés de la paroi périphérique et donc leur démoulage. Toutefois les deux bords d'extrémité de la paroi périphérique définissant l'espace de réception d'aliments hachés peuvent être raccordés entre eux à l'extérieur de la paroi périphérique. 2894436 -2- Selon une disposition avantageuse, ledit accessoire présente une face latérale comportant une ouverture de remplissage prévue pour être disposée en regard du conduit d'admission d'aliments hachés, et une autre face latérale définissant l'ouverture de démoulage. En alternative, l'ouverture de démoulage peut être disposée en regard du conduit d'admission d'aliments hachés. Avantageusement alors la face latérale et l'autre face latérale sont parallèles. Cette disposition permet de simplifier la construction et l'utilisation dudit accessoire. Cette disposition permet aussi une cuisson plus homogène des préparations hachées obtenues. Avantageusement alors, l'ouverture de remplissage s'étend jusqu'à la paroi périphérique. Cette disposition permet également de simplifier la construction et l'utilisation dudit accessoire. En alternative, l'accessoire peut comporter une paroi de fond dégageant l'ouverture de remplissage, la paroi de fond étant raccordée à la paroi périphérique de manière à permettre une déformation au moins locale de la paroi périphérique. Avantageusement, la paroi périphérique est au moins partiellement déformable élastiquement par flexion. En d'autres termes, la paroi périphérique présente une charnière élastique. Cette disposition permet de réaliser ledit accessoire en une seule pièce. La construction dudit accessoire peut être très économique. Ledit accessoire peut être réalisé dans un matériau relativement rigide tel un thermoplastique. En alternative, l'accessoire de moulage de préparations hachées pourrait notamment être réalisé en deux parties associées à une charnière élastique articulée. Avantageusement encore, ledit accessoire est muni de moyens de préhension, 25 pour faciliter le retrait dudit accessoire du logement. Avantageusement encore, deux moyens de préhension sont agencés aux extrémités de la paroi périphérique fendue. Cette disposition permet de faciliter le démoulage de la préparation moulée en exerçant une traction sur les extrémités de la paroi périphérique fendue. Avantageusement encore, la paroi périphérique présente une nervure extérieure sur au moins une portion de sa longueur. Cette disposition permet de rigidifier une ou plusieurs zones de la paroi périphérique et de définir plus précisément ses déformations. Avantageusement encore, la paroi périphérique présente au moins une nervure interne permettant de diviser le flux de remplissage. Cette disposition permet d'obtenir plusieurs préparations de taille plus réduite, par exemple pour les enfants, ou pour l'apéritif. Avantageusement encore, la paroi périphérique présente au moins une zone interne convexe sur toute la hauteur de ladite paroi périphérique. Cette disposition permet de varier la forme des aliments hachés, notamment pour réaliser des géométries présentant des lobes, permettant une cuisson à coeur plus rapide, ou encore des géométries évoquant le type d'aliment, par exemple le poisson. Avantageusement encore les bords d'extrémité sont susceptibles d'être rapprochés l'un de l'autre. Cette disposition permet de commencer le démoulage de manière automatique lorsque la paroi périphérique n'est pas retenue dans ses déplacements. Avantageusement alors, dans un dispositif de moulage de préparations hachées, comportant un logement prévu pour recevoir un accessoire de moulage de préparations hachées tel que précité, les bords d'extrémité sont rapprochés l'un de l'autre lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées est en place dans le logement. Ainsi après l'extraction de l'accessoire de moulage de préparations hachées du logement, les bords d'extrémité tendent à s'écarter sous l'effet de la charnière élastique, et contribuent à faciliter le démoulage. L'invention sera mieux comprise à l'étude de trois exemples de réalisation, pris à titre nullement limitatif, illustrés dans les figures annexées, dans lesquelles: la figure 1 est une vue en perspective d'un bloc de coupe de hachoir à vis associé à un dispositif de moulage de préparations hachées comprenant 2894436 -4- un accessoire de moulage de préparations hachées selon l'invention, la figure 2 est une vue en éclaté du bloc de coupe de hachoir à vis et du dispositif de moulage de préparations hachées montrés à la figure 1, la figure 3 est une vue en coupe du bloc de coupe de hachoir à vis et du 5 dispositif de moulage de préparations hachées montrés aux figures 1 et 2, la figure 4 illustre un support du dispositif de moulage de préparations hachées montré aux figures 1 à 3, la figure 5 est une vue en éclaté du support montré à la figure 4, les figures 6 et 7 illustrent un premier exemple de réalisation d'un 10 accessoire de moulage de préparations hachées selon l'invention, les figures 8 et 9 illustrent un deuxième exemple de réalisation d'un accessoire de moulage de préparations hachées selon l'invention, la figure 10 illustre un troisième exemple de réalisation d'un accessoire de moulage de préparations hachées selon l'invention, 15 - la figure 11 illustre le dispositif de moulage de préparations hachées montré aux figures 1 à 3, dans une position fermée de remplissage, la figure 12 illustre le dispositif de moulage de préparations hachées montré aux figures 1 à 3, dans une position semi-ouverte d'avertissement, la figure 13 illustre le dispositif de moulage de préparations hachées 20 montré aux figures 1 à 3, dans une position ouverte permettant le retrait du moule. Les figures 1 à 3 illustrent un dispositif de moulage de préparations hachées 1 susceptible d'être utilisé avec différents 40, 40', 40" selon l'invention, illustrés plus 25 particulièrement aux figures 6 à 10. Le dispositif de moulage de préparations hachées 1 est monté sur un écrou 7 d'un bloc de coupe 2. Le bloc de coupe 2 comporte un corps creux 3 présentant une ouverture supérieure 4 sur laquelle est monté un plateau 5 servant à l'introduction des aliments, et une ouverture latérale 6 fermée par un 30 écrou 7. Une vis 8 présentant un axe 9 est agencée dans le corps creux 3. Un couteau 10 est monté sur l'axe 9 à une extrémité de la vis 8. Un organe -5d'entraînement 11 est prévu à l'autre extrémité de la vis 8. Une grille 12 est agencée entre le couteau 10 et l'écrou 7. Tel que visible sur les figures 2 et 3, le dispositif de moulage de préparations hachées 1 comporte un support 20, un élément de boîtier 30 et un accessoire de moulage de préparations hachées 40. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 selon un premier exemple de réalisation illustré plus particulièrement aux figures 6 et 7 peut être remplacé par un accessoire de moulage de préparations hachées 40' selon un deuxième exemple de réalisation illustré aux figures 8 et 9, ou par un accessoire de moulage de préparations hachées 40" selon un troisième exemple de réalisation illustré à la figure 10. Le support 20 est prévu pour être monté sur une sortie d'évacuation 14 d'aliments hachés. Plus particulièrement, le support 20 est prévu pour être monté sur l'écrou 7. L'élément de boîtier 30 est prévu pour être relié au support 20. Le support 20 et l'élément de boîtier 30 définissent un conduit 50 débouchant dans un logement 53 prévu pour recevoir l'accessoire de moulage de préparations hachées 40, 40', 40". Le conduit 50 présente une ouverture d'entrée 51 prévue pour être agencée en regard de la sortie d'évacuation 14 et une ouverture de sortie 52 débouchant dans le logement 53. L'ouverture d'entrée 51 est ménagée sur le support 20. Le logement 53 est défini par le support 20 et l'élément de boîtier 30. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40, 40', 40" est monté amovible dans le logement 53. D'après l'orientation usuelle du bloc de coupe 2, l'ouverture d'entrée 51 est latérale. Le support 20 illustré aux figures 4 et 5 comporte un organe de montage 21 comprenant une paroi d'appui supérieure 22 prolongée de part et d'autre par deux pattes inférieures élastiques 23 recourbées vers l'intérieur. L'organe de montage 21 est prévu pour coiffer l'écrou 7. La paroi d'appui supérieure 22 est reliée à une paroi principale 24 définissant partiellement le logement 53. La paroi principale 24 présente l'ouverture d'entrée 51 ainsi que l'ouverture de sortie 52. L'ouverture d'entrée 51 est prolongée par un chanfrein 25 resserrant le conduit 50. L'ouverture de sortie 52 est précédée d'un chanfrein 26 2894436 -6- resserrant le conduit 50. La section de l'ouverture d'entrée 51 est supérieure à la section de l'ouverture de sortie 52. Deux découpes 27 ménagées dans la paroi principale 24 ménagent une languette élastique de retenue 28 prévue pour le passage de l'axe 9 de la vis 8 du bloc de coupe 2. La languette 5 élastique de retenue 28 est agencée à l'opposé de la paroi d'appui supérieure 22. A cet effet les faces supérieure et inférieure de la languette élastique de retenue 28 sont chanfreinées. L'élément de boîtier 30 visible sur les figures 1 à 3 comporte une paroi frontale 31 définissant partiellement le logement 53. La paroi frontale 31 est 10 partiellement prolongée par deux parois latérales 32 s'incurvant vers l'intérieur dans leur partie inférieure. L'élément de boîtier 30 comprend une fenêtre transparente ou translucide avantageusement formée par la paroi frontale 31. L'élément de boîtier 30 peut être réalisé entièrement en matériau transparent ou translucide. A titre de variante, la paroi frontale 31 peut notamment 15 comporter une fenêtre transparente ou translucide. L'élément de boîtier 30 est monté amovible sur le support 20. A cet effet l'élément de boîtier 30 comporte une paroi d'appui 33 issue de la paroi frontale 31 en dessous des parois latérales 32. La paroi d'appui 33 présente un arrondi 34 orienté vers le bas, prolongé par une paroi de retenue 35. La paroi de 20 retenue 35 est complétée par un élément d'arrêt 36. Une paroi de guidage 37 prolonge la paroi frontale 31 en dessous du raccordement de la paroi d'appui 33. Le support 20 comporte un barreau 70 prévu pour recevoir la paroi d'appui 33 et la paroi de guidage 37. Le support 20 comporte une butée de retenue 71 prévue pour coopérer avec la paroi de retenue 35 et une butée d'arrêt 72 25 prévue pour coopérer avec l'élément d'arrêt 36. Le support 20 comporte une pièce rapportée 29, mieux visible sur la figure 5, s'étendant partiellement au-dessus de l'ouverture de sortie 52. La pièce rapportée 29 forme une languette élastique 75 issue d'une base 76 présentant des éléments de montage 77, 74 sur le corps du support 20. 30 L'élément de boîtier 30 comporte un organe d'accrochage 55 prévu pour venir 2894436 -7-en prise avec un organe de retenue 56 du support 20. L'organe d'accrochage 55 est formé par l'extrémité de lâ paroi frontale 31 opposée à la paroi de guidage 37. L'organe de retenue 56 est formé par la languette élastique 75 du support 20 munie d'un crochet inférieur 78. L'organe d'accrochage 55 est prévu 5 pour venir en prise avec un autre organe de retenue 57 du support 20. L'autre organe de retenue 57 est formé par la languette élastique 75 du support 20 munie d'un autre crochet inférieur 79 disposé entre le crochet inférieur 78 et l'extrémité libre de la languette élastique 75. La languette élastique 75 présente un organe d'actionnement 80 disposé entre le crochet inférieur 78 et la base 10 76. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 selon le premier exemple de réalisation illustré aux figures 6 et 7 est prévu pour être placé dans le logement 53 du dispositif de moulage de préparations hachées 1 présentant le conduit 50 d'admission d'aliments hachés. L'accessoire de moulage de 15 préparations hachées 40 présente une paroi périphérique 41 définissant un espace de réception d'aliments hachés et une ouverture de démoulage 45 s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 présente une face latérale 42 comportant une ouverture de remplissage 43 s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41, et une 20 autre face latérale 44 définissant l'ouverture de démoulage 45. L'ouverture de remplissage 43 s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41 est prévue pour être disposée en regard de l'ouverture de sortie 52 d'aliments hachés du conduit 50. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 est dépourvu de paroi de fond. La paroi périphérique 41 est fendue transversalement. La paroi 25 périphérique 41 forme une charnière élastique médiane 60. La paroi périphérique 41 présente deux bords d'extrémité 48, 49 susceptibles d'être rapprochés et écartés l'un de l'autre, les deux bords d'extrémité 48, 49 étant écartés l'un de l'autre au repos, tel que représenté à la figure 7. La charnière élastique médiane 60 est prolongée par deux parties recourbées 61, 62 30 présentant chacune une nervure extérieure longitudinale 63, 64. Les nervures extérieures longitudinales 63, 64 permettent de rigidifier les parties recourbées -8-61, 62. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 est muni de moyens de préhension 47. Deux moyens de préhension 47 sont agencés aux extrémités de la paroi périphérique 41 fendue transversalement. Deux nervures extérieures d'extrémité 67, 68 s'étendent entre les moyens de préhension 47 et les bords d'extrémité 48, 49 de la paroi périphérique 41 fendue transversalement. Les nervures extérieures longitudinales 63, 64 s'interrompent avant les moyens de préhension 47, ménageant des charnières élastiques latérales 65, 66. Ainsi la paroi périphérique 41 est au moins partiellement déformable élastiquement par flexion, au niveau de la charnière élastique médiane 60 et des charnières élastiques latérales 65, 66. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 présente un plan de symétrie passant par les nervures extérieures longitudinales 63, 64. Ainsi l'ouverture de remplissage 43 pourrait servir d'ouverture de démoulage, et l'ouverture de démoulage 45 pourrait servir d'ouverture de remplissage. La face latérale 42 et l'autre face latérale 44 sont parallèles. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 comporte un organe de commande 58 prévu pour coopérer avec l'organe de retenue 56. L'organe de commande 58 est formé par les nervures extérieures d'extrémité 67, 68. Ainsi l'organe de commande 58 est agencé près d'une extrémité de la paroi périphérique 41 fendue transversalement. Les nervures extérieures d'extrémité 67, 68 sont susceptibles de venir en contact avec l'organe d'actionnement 80 lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 est en place dans l'élément de boîtier 30. La pression exercée par les aliments hachés dans le dispositif de moulage de préparations hachées 1 est susceptible de libérer l'organe d'accrochage 55 de la prise avec l'organe de retenue 56, autorisant un déplacement de l'élément de boîtier 30 par rapport au support 20 libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés. Plus particulièrement, la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer l'organe de commande 58, formé par les nervures extérieures d'extrémité 67, 68. L'organe de commande 58 coopère alors avec l'organe de retenue 56 formé par la languette élastique 75 du support 20 munie 2894436 -9- du crochet inférieur 78, pour libérer l'organe d'accrochage 55 formé par l'extrémité de la paroi frontale 31 opposée à la paroi de guidage 37. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40' selon le deuxième exemple de réalisation illustré aux figures 8 et 9 diffère de l'accessoire de 5 moulage de préparations hachées 40 selon le premier exemple de réalisation en ce que la paroi périphérique 41' présente des nervures internes 81, 82, 83 permettant de diviser le flux de remplissage d'aliments hachés. La nervure interne 81 s'étend à partir de la charnière élastique médiane 60 vers l'intérieur de la paroi latérale. La nervure interne 81 s'interrompt à distance des bords 10 d'extrémité 48, 49 de la paroi périphérique 41'. La nervure interne 81 peut rejoindre la paroi périphérique 41' au niveau des bords d'extrémité 48, 49 lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' est en place dans l'élément de boîtier 30. La nervure interne 81 permet de diviser en deux parties le flux de remplissage d'aliments hachés. Les nervures internes 82, 83 15 s'étendent à partir des zones internes de la paroi périphérique 41' correspondant aux nervures extérieures longitudinales 63, 64. Les nervures internes 82, 83 s'interrompent de part et d'autre de la nervure interne 81. Les nervures internes 82, 83 peuvent rejoindre la nervure interne 81 lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' est en place dans 20 l'élément de boîtier 30. Les nervures internes 81, 82, 83 permettent de diviser en quatre parties le flux de remplissage d'aliments hachés, pour réaliser des préparations hachées de taille plus réduite. A titre de variante, la paroi périphérique 41' de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' peut présenter au moins une nervure interne 25 permettant de diviser le flux de remplissage d'aliments hachés. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40" selon le troisième exemple de réalisation illustré à la figure 10 diffère de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 selon le premier exemple de réalisation en ce que la paroi périphérique 41" présente deux zones internes convexes 84, 85 30 s'étendant sur toute la hauteur de ladite paroi périphérique 41". Plus particulièrement, les zones internes convexes 84, 85 sont ménagées au niveau 2894436 -10- des charnières élastiques latérales 65, 66. A titre de variante, la paroi périphérique 41' de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' peut présenter au moins une zone interne convexe s'étendant sur toute la hauteur de ladite paroi périphérique. 5 Le dispositif de moulage de préparations hachées 1 et les accessoires de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40" s'utilisent de la manière suivante. L'utilisateur monte sur un bloc moteur de hachoir le bloc de coupe 2 avec l'écrou 7, puis met en place l'organe de montage 21 du support 20 sur l'écrou 10 7. L'utilisateur peut ensuite assembler l'élément de boîtier 30 sur le support 20 en disposant la paroi d'appui 33 sur le barreau 70. L'utilisateur dispose alors l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40" sur la paroi frontale 31 de l'élément de boîtier 30, en utilisant par exemple les organes de préhension 47. Pour cela, l'utilisateur peut exercer une pression sur la paroi 15 périphérique 41 pour déformer la charnière élastique médiane 60, de manière à ce que les nervures extérieures 63, 64 puissent venir en appui à l'intérieur des parois latérales 32 grâce à la charnière élastique médiane 60. Le logement 53 défini par le support 20 et l'élément de boîtier 30 présente ainsi une ouverture d'introduction prévue pour la mise en place de l'accessoire de moulage de 20 préparations hachées 40 ; 40' ; 40". Les bords d'extrémité 48, 49 de la paroi périphérique 41 en place dans le logement 53 sont ainsi rapprochés par rapport à leur position de repos. Si désiré, la paroi périphérique 41 peut être conçue de manière à ce que les bords d'extrémité 48, 49 soient en contact l'un avec l'autre lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40" 25 est disposé dans le logement 53. L'utilisateur peut ensuite faire pivoter l'élément de boîtier 30 par rapport au support 20 jusqu'à ce que l'organe d'accrochage 55 vienne en prise avec l'organe de retenue 56, tel que représenté à la figure 11. L'utilisateur introduit ensuite les aliments dans le bloc de coupe 2. Les aliments 30 hachés issus de la sortie d'évacuation 14 entrent dans le conduit 50, passent 2894436 -11l'ouverture de remplissage 43 et atteignent l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40" disposé dans le logement 53. L'utilisateur peut contrôler par la fenêtre transparente ou translucide de la paroi frontale 31 le remplissage de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 5 40" et arrêter le moteur du hachoir lorsque le remplissage est jugé suffisant. Toutefois si l'utilisateur n'est pas suffisamment attentif, les aliments hachés recueillis dans le dispositif de moulage de préparations hachées 1 exercent une pression sur la paroi périphérique 41 de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40". Les charnières élastiques latérales 65, 66 10 se déforment et permettent à l'organe de commande 58 formé par les nervures extérieures d'extrémité 67, 68 de repousser l'organe d'actionnement 80 issu de la languette élastique 75. La déformation de la languette élastique 75 écarte l'organe de retenue 56 de l'organe d'accrochage 55. La matière hachée peut alors pousser la paroi frontale 31, provoquant le pivotement de l'élément de 15 boîtier 30 sur le support 20. L'espace d'expansion ainsi libéré pour les aliments hachés provoque une diminution de l'effort exercé sur la paroi périphérique 41. Les charnières élastiques latérales 65, 66 exercent un effort de rappel écartant l'organe de commande 58 de l'organe d'actionnement 80. La languette élastique 75 tend à reprendre sa position de repos. L'autre organe de retenue 20 57 vient alors en prise avec l'organe d'accrochage 55, tel que représenté à la figure 12, après que l'organe de retenue 56 a cessé d'être en prise avec l'organe d'accrochage 55. L'espace libéré entre la paroi périphérique 41 et la paroi principale 24 du support 20 permet l'expansion des aliments hachés sans risque de détériorer le dispositif de moulage de préparations hachées. 25 L'élément de boîtier 30 reste relié au support 20 après que l'organe d'accrochage 55 a cessé d'être en prise avec l'organe de retenue 56. L'utilisateur peut retirer l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40" de l'élément de boîtier 30 en relevant la languette élastique 75. L'autre organe de retenue 57 libère alors l'organe d'accrochage 55 et l'élément de 30 boîtier 30 peut basculer par rapport au support 20 en pivotant sur le barreau 70 sous l'effet de la gravité, pour atteindre la position illustrée à la figure 13. 2894436 -12-L'utilisateur peut retirer l'élément de boîtier 30 du support 20 en dégageant l'élément d'arrêt 36 de la butée d'arrêt 72, puis dégager l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40" de l'élément de boîtier 30 en rapprochant les organes de préhension 47. Lorsque l'accessoire de moulage 5 de préparation hachées 40 ; 40' ; 40" a été retiré de l'élément de boîtier 30, l'élasticité de la charnière élastique 60 permet l'écartement des bords d'extrémité 48, 49 de la paroi périphérique 41 et de commencer le démoulage de la préparation hachée. Si nécessaire, l'utilisateur peut écarter encore davantage les bords d'extrémité 48, 49 à l'aide des organes de préhension 47 10 pour terminer le démoulage de la préparation hachée. La paroi périphérique 41 ; 41' ; 41" fendue transversalement facilite le décollement de la préparation hachée de ladite paroi périphérique. L'absence de paroi de fond permet également de faciliter le décollement de la préparation hachée de ladite paroi périphérique. 15 A titre de variante complémentaire, la face latérale 42 de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40" comportant une ouverture de remplissage 43 peut comporter également une ou plusieurs parois de fond reliées à la paroi périphérique de manière à permettre l'écartement des deux bords d'extrémité 48, 49. Avantageusement alors, une charnière élastique est 20 prévue entre la liaison d'une paroi de fond et la paroi périphérique et l'un des bords d'extrémité 48, 49. A titre de variante complémentaire, l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 ; 40' ; 40" pourrait comporter deux parties associées à une charnière élastique articulée. 25 A titre de variante, un accessoire de moulage de préparation hachées selon l'invention pourrait être utilisé dans un logement d'un dispositif de moulage de préparations hachées sans que les bords d'extrémité de la paroi périphérique soient nécessairement rapprochés avant la mise en place dudit accessoire de moulage de préparation hachées dans ledit logement. En d'autres termes, les 30 bords d'extrémité de l'accessoire de moulage de préparation hachée pourraient 2894436 -13- être jointifs au repos. Les deux bords d'extrémité ne sont alors pas susceptibles d'être rapprochés l'un de l'autre, et sont seulement susceptibles d'être écartés l'un de l'autre. La présente invention n'est nullement limitée aux exemples de réalisation 5 décrits et à leurs variantes, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications
- L'invention concerne un accessoire de moulage de préparations hachées, prévu pour être placé dans un logement d'un dispositif de moulage de préparations hachées comportant un conduit d'admission d'aliments hachés, ledit accessoire présentant une paroi périphérique (41) définissant un espace de réception d'aliments hachés, et une ouverture de démoulage (45) s'étendant jusqu'à la paroi périphérique (41).- Conformément à l'invention, la paroi périphérique (41) est fendue transversalement et présente deux bords d'extrémité (48, 49) susceptibles d'être écartés l'un de l'autre.
1. Accessoire de moulage de préparations hachées, prévu pour être placé dans un logement (53) d'un dispositif de moulage de préparations hachées (1) comportant un conduit (50) d'admission d'aliments hachés, ledit accessoire présentant une paroi périphérique (41 ; 41' ; 41") définissant un espace de réception d'aliments hachés, et une ouverture de démoulage (45) s'étendant jusqu'à la paroi périphérique (41 ; 41' ; 41"), caractérisé en ce que la paroi périphérique (41 ; 41' ; 41") est fendue transversalement et présente deux bords d'extrémité (48, 49) susceptibles d'être écartés l'un de l'autre. 2. Accessoire de moulage de préparations hachées selon la 1, caractérisé en ce que ledit accessoire présente une face latérale (42) comportant une ouverture de remplissage (43) prévue pour être disposée en regard du conduit (50) d'admission d'aliments hachés, et une autre face latérale (44) définissant l'ouverture de démoulage (45). 3. Accessoire de moulage de préparations hachées selon la 2, caractérisé en ce que la face latérale (42) et l'autre face latérale (44) sont parallèles. 4. Accessoire de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'ouverture de remplissage (43) s'étend jusqu'à la paroi périphérique (41 ; 41' ; 41"). 5. Accessoire de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la paroi périphérique (41 ; 41' ; 41") est au moins partiellement déformable élastiquement par flexion. 6. Accessoire de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit accessoire est muni de moyens de préhension (47).-15- 7. Accessoire de moulage de préparations hachées selon la 6, caractérisé en ce que deux moyens de préhension (47) sont agencés aux extrémités de la paroi périphérique (41 ; 41' ; 41"). 8. Accessoire de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la paroi périphérique (41 ; 41' ; 41") présente une nervure extérieure (63, 64) sur au moins une portion de sa longueur. 9. Accessoire de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la paroi périphérique (41 ; 41' ; 41") présente au moins une nervure interne (81, 82, 83) permettant de diviser le flux de remplissage. 10. Accessoire de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la paroi périphérique (41 ; 41' ; 41") présente au moins une zone interne convexe sur toute la hauteur de ladite paroi périphérique. 11. Accessoire de moulage de préparations hachées selon la 5, caractérisé en ce que les bords d'extrémité (48, 49) sont susceptibles d'être rapprochés l'un de l'autre. 12. Dispositif de moulage de préparations hachées, comportant un logement (53) prévu pour recevoir un accessoire de moulage de préparations hachées (40 ; 40' ; 40") selon la 11, caractérisé en ce que les bords d'extrémité (48, 49) sont rapprochés l'un de l'autre lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées (40 ; 40' ; 40") est en place dans le logement (53).25
A
A23,A22
A23P,A22C
A23P 1,A22C 7
A23P 1/10,A22C 7/00
FR2895222
A1
APPAREIL DE CUISSON COMPRENANT UN SOUS-ENSEMBLE D'ALIMENTATION ET DE COMMANDE SIMPLIFIE
20,070,629
B.07704 La présente invention concerne le domaine technique des appareils de cuisson comprenant un élément de cuisson comportant des moyens de chauffe. La présente invention concerne notamment, mais non exclusivement, les friteuses électriques. Usuellement, dans les appareils du type précité, les organes de contrôle, les organes de commande, les organes de régulation, les organes de sécurité, et les organes d'alimentation électrique sont montés séparément à l'intérieur du boîtier de l'appareil de cuisson. De telles constructions nécessitent des opérations de montage compliquées. Il est connu du document EP 0 587 300 une friteuse électrique comprenant un boîtier, un élément de cuisson comportant des moyens de chauffe munis de connecteurs électriques, un support constitué d'une plaque intermédiaire fixée au boîtier, des moyens de connexion électrique prévus pour coopérer avec les connecteurs électriques, ainsi que des moyens de régulation thermostatique comportant un thermostat. Le support définit avec le boîtier un espace de réception logeant le thermostat. Les moyens de connexion électriques sont montés sur le support. Le boîtier est constitué de plusieurs pièces pouvant être assemblées ultérieurement au montage du thermostat sur une plaque de fond du boîtier et au montage du connecteur électrique sur la plaque intermédiaire. Le montage d'un tel appareil nécessite de nombreuses opérations du fait du nombre de composants élevé. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et de proposer un appareil électrique de cuisson comprenant un boîtier recevant un élément de cuisson comportant des moyens de chauffe, dont la réalisation et le montage sont simplifiés et limités. Un autre but de l'invention est de réaliser de manière économique un appareil 30 électrique de cuisson comprenant un boîtier recevant un élément de cuisson 1 comportant des moyens de chauffe. Ces buts sont atteints avec un appareil électrique de cuisson, notamment une friteuse électrique, comprenant un boîtier, un élément de cuisson comportant des moyens de chauffe munis de connecteurs électriques, un support fixé au boîtier, des moyens de connexion électrique prévus pour coopérer avec les connecteurs électriques, ainsi que des moyens de régulation thermostatique et/ou des moyens de sécurité thermique, le support définissant avec le boîtier un espace de réception logeant les parties électriques actives des moyens de régulation thermostatique et/ou des moyens de sécurité thermique, les moyens de connexion électriques étant montés sur le support, du fait que les moyens de régulation thermostatique et /ou les moyens de sécurité thermique sont montés sur le support, et du fait que le boîtier forme un logement ouvert ménageant un passage permettant la mise en place du support puis de l'élément de cuisson. Le support, sur lequel sont montés les moyens de connexion électrique ainsi que 15 les moyens de régulation et/ou les moyens de sécurité thermique, constitue alors un sous-ensemble électrique. Le support définissant avec le boîtier un espace de réception des parties électriques actives, le support n'a pas besoin en lui-même d'être fermé. Ainsi, le sous-ensemble électrique peut être dépouillé et moins onéreux qu'un sous- 20 ensemble électrique prévu pour être démonté de l'appareil par l'utilisateur. La construction du sous-ensemble électrique est simplifiée. Lors du montage de l'appareil électrique de cuisson, le sous-ensemble électrique déjà pré-assemblé peut être simplement fixé au boîtier. Ainsi les opérations d'assemblage sont simplifiées et limitées. 25 Une telle construction permet donc d'optimiser les opérations d'assemblage et de limiter le nombre de pièces nécessaires pour le montage de l'appareil. Le coût de fabrication du produit peut ainsi être réduit. De plus, du fait de la concentration des composants en une zone réduite, l'encombrement des composants dans l'appareil est limité. L'appareil électrique 30 de cuisson peut ainsi être plus compact. 2 Pour permettre l'accès aux composants, le démontage d'un simple jeu de fixations, par exemple des vis, permet de désolidariser le sous-ensemble électrique de la base du boîtier. De ce fait, la présence d'une trappe de fond dans le boîtier de l'appareil peut être évitée. Selon une autre caractéristique de l'appareil électrique de cuisson, le support présente une face intérieure concave. Cette configuration permet de protéger les éléments montés sur le support avant l'assemblage du support dans le boîtier. La concavité de la face intérieure du support permet de définir l'espace de réception avec le boîtier de façon simple. De plus, une telle géométrie permet de monter le support sur une face plane du boîtier. De préférence, le support est fixé sur une face supérieure du boîtier. Cette disposition permet de faciliter la liaison avec les connecteurs électriques lorsque ceux-ci sont disposés sous l'élément de cuisson. De plus, cette disposition permet de simplifier la fixation du support sur le boîtier. Avantageusement, le support est réalisé en matière plastique résistant à une température supérieure à 100 C. Cette réalisation permet au support de résister à la chaleur dégagée par les moyens de chauffe. Cette réalisation permet aussi de protéger thermiquement les composants placés au niveau de l'espace de réception formé par le support et le boîtier. Selon un mode de réalisation avantageux, le boîtier présente une conformation prévue pour coopérer avec le support. La conformation permet de guider la mise en place du support lors du montage de l'appareil électrique de cuisson. Avantageusement, le boîtier comporte une coque formée d'une seule pièce. En d'autres termes, le boîtier comporte une pièce présentant un socle relié à une paroi latérale annulaire. Cette réalisation permet de limiter les opérations de montage. De préférence, les moyens de régulation thermostatique et/ou les moyens de sécurité thermique comportent au moins un palpeur prévu pour coopérer avec l'élément de cuisson. Les fonctions de régulation thermostatique et de sécurité thermique nécessitent des moyens de détection de température. Afin d'optimiser la construction de l'appareil, les moyens de détection de température sont constitués d'un ou de plusieurs palpeurs montés sur le support. Avantageusement, le palpeur coopère avec une face inférieure de l'élément de cuisson. Afin d'optimiser la détection de température, le ou les palpeurs sont en contact avec l'élément de cuisson. De préférence, un organe de commande et/ou un organe d'avertissement solidaires du support sont disposés du coté d'une face frontale du boîtier, et la prise de connexion extérieure est orientée à l'opposé de la face frontale. Cette disposition permet de faciliter l'accès à l'organe de commande et/ou à l'organe d'avertissement pour l'utilisateur. Selon une autre caractéristique de l'appareil électrique de cuisson, des moyens 20 de commande thermostatique coopérant avec les moyens de régulation thermostatique sont reliés à l'organe de commande. Ainsi, l'actionnement de l'organe de commande permet de définir la consigne de température au niveau des moyens de régulation thermostatique. Selon une forme de réalisation avantageuse, les moyens de commande 25 thermostatique actionnent un rupteur ouvrant et fermant un circuit d'alimentation électrique. Ainsi, outre l'actionnement des moyens de régulation thermostatique, les moyens de commande thermostatique ont pour fonction de commander la mise sous tension de l'appareil. Cette construction limite le nombre de pièces nécessaires et facilite la construction de l'appareil. Avantageusement, le support porte une prise de connexion extérieure. L'appareil de cuisson électrique dispose donc d'un organe d'alimentation électrique qui fait avantageusement partie du sous- ensemble électrique de manière à contribuer à la concentration des éléments au niveau du sous-ensemble électrique et ainsi à faciliter le montage de l'appareil. De préférence, le boîtier comporte une ouverture prévue pour l'accès à la prise 10 de connexion extérieure. La prise de connexion permet de lier le câble d'alimentation extérieure au support de façon amovible, et ainsi de faciliter les opérations de montage et de démontage du support muni des composants électriques dans le boîtier. Selon une forme de réalisation avantageuse, le boîtier comporte une cavité 15 dans laquelle est ménagée l'ouverture. La cavité permet l'accessibilité à la connexion du câble d'alimentation extérieure. De plus, la cavité reçoit une partie du câble d'alimentation extérieure et une partie de la prise de connexion et permet ainsi de limiter l'espace nécessaire entre le socle de l'appareil et le plan de travail. 20 La cavité peut également servir d'espace de rangement du câble d'alimentation extérieure. Avantageusement, l'élément de cuisson est une cuve de cuisson. Ainsi, l'appareil électrique de cuisson peut notamment être un appareil à bain de cuisson destiné à recevoir des aliments, l'élément de cuisson contenant alors par 25 exemple de l'huile ou de l'eau. L'appareil peut par exemple être aussi un grill dont l'élément de cuisson présente des rebords permettant de limiter les éclaboussures. 6 Avantageusement, l'élément de cuisson repose sur le boîtier. Outre la fonction de réception du support, le boîtier a pour fonction de recevoir et de supporter l'élément de cuisson. On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un appareil électrique de cuisson selon l'invention, dans lequel l'élément de 10 cuisson n'est pas représenté; la figure 2 est une vue en perspective du boîtier de l'appareil électrique de cuisson montré à la figure 1, dans lequel le sous-ensemble électrique a été retiré; - la figure 3 est une autre vue en perspective de l'appareil électrique de 15 cuisson présenté aux figures 1 et 2; - la figure 4 est une vue en perspective de l'élément de cuisson de l'appareil électrique de cuisson représenté aux figures 1 à 3; - la figure 5 est une coupe verticale de l'appareil électrique de cuisson représenté aux figures 1 à 4; 20 - la figure 6 est une vue en perspective du sous-ensemble électrique de l'appareil électrique de cuisson représenté aux figures 1 à 5; - la figure 7 est une autre vue en perspective du sous-ensemble électrique représenté à la figure 6. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été 25 représentés. Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. Un exemple de réalisation est présenté sur les figures 1 à 6 se rapportant à un 7 appareil électrique de cuisson 1, notamment une friteuse électrique, comprenant un boîtier 4, un élément de cuisson 30 comportant des moyens de chauffe 32 munis de connecteurs électriques 34, et un couvercle 6 monté sur le boîtier 4. Le couvercle 6 est lié au boîtier par des charnières 7. L'appareil électrique de cuisson 1 comprend des moyens de connexion électrique 40 prévus pour coopérer avec les connecteurs électriques 34. Tel que représenté aux figures 1, 2, 3 et 5, le boîtier 4 comporte une coque 5 comprenant un socle 10 entouré d'une paroi latérale 12. Le socle 10 est destiné à être en contact avec le plan de travail directement, ou par l'intermédiaire de pieds ou de patins 11. Le boîtier 4 comporte une bague 3 montée sur la coque 5. La coque 5 est de préférence formée d'une seule pièce. L'élément de cuisson 30, représenté à la figure 4, est une cuve de cuisson. Les moyens de chauffe 32 sont disposés au niveau d'une face inférieure 31 de l'élément de cuisson 30. Les moyens de chauffe 32 sont constitués d'une résistance circulaire blindée, soudée à l'élément de cuisson 30, décrivant une couronne non complète présentant des connecteurs électriques 34 à chacune de ses extrémités. Les connecteurs électriques 34 sont montés sur des éléments de protection 41. L'élément de cuisson 30 repose sur le boîtier 4. Plus particulièrement, l'élément 20 de cuisson 30 repose sur la bague 3. L'élément de cuisson 30 est monté de façon amovible par rapport au boîtier 4. A titre de variante, l'élément de cuisson 30 pourrait être fixé au boîtier 4. L'élément de cuisson 30 peut accessoirement recevoir un panier (non visible sur les figures), associé avantageusement à une poignée 18 destinée à monter et 25 baisser ledit panier, visible sur la figure 3. Tel que représenté à la figure 1, l'appareil électrique de cuisson 1 comporte un support 20 fixé au boîtier 4. Le support 20 est fixé sur une paroi interne 9 du boîtier 4. Plus particulièrement, le support 20 est fixé sur une face supérieure 8 du boîtier 4. La face supérieure 8 appartient au socle 10 du boîtier 4. Tel que représenté à la figure 5, le boîtier 4 forme un logement ouvert 2 ménageant un passage 13 permettant la mise en place du support 20 puis de l'élément de cuisson 30. Tel que représenté à la figure 2, le boîtier 4 présente des moyens de positionnement 19 prévus pour coopérer avec le support 20. Les moyens de positionnement 19 sont ménagés sur la face supérieure 8 du boîtier 4. Les moyens de positionnement 19 sont formés par deux nervures 27, 28 séparées par un dégagement 29. Le support 20 est fixé au boîtier 4 par des vis de fixation 22. Les figures 6 et 7 représentent le support 20 muni de composants électriques et thermiques décrits ci-après formant un sous-ensemble électrique 90. La figure 6 est orientée de manière à rendre visible la face du support 20 destinée à être en regard du passage 13 du boîtier 4; la figure 7 est orientée de manière à rendre visible la face du support 20 destinée à être en regard du socle 10 du boîtier 4. Les câblages entre les éléments électriques ne sont pas représentés aux figures 6 et 7. Le support 20 présente une face intérieure 21 concave. La face intérieure 21 correspond à la face du support 20 destinée à être en regard du socle 10 du boîtier 4. La face intérieure 21 est limitée par un bord périphérique 25. Le support 20 est réalisé en matière plastique résistant à une température supérieure à 100 C. Plus particulièrement, le support 20 est réalisé en PBT. Les moyens de connexion électrique 40 sont montés sur le support 20. Plus particulièrement, les moyens de connexion électrique 40 sont montés sur des éléments de protection 42. L'appareil électrique de cuisson 1 comprend des moyens de régulation thermostatique 50 et des moyens de sécurité thermique 54 montés sur le support 20. Le support 20 définit avec le boîtier 4 un espace de réception 23 logeant les parties électriques actives des moyens de régulation thermostatique 50 et des moyens de sécurité thermique 54. Les moyens de régulation thermostatique 50 comportent un palpeur 52 et les moyens de sécurité thermique 54 comportent un palpeur 56. Les moyens de régulation thermostatique 50 comportent un thermostat 51. Le palpeur 52 est constitué d'une coupelle supportant le thermostat 51. Les moyens de sécurité thermique 54 comportent un fusible 55. Le palpeur 56 est constitué d'une coupelle supportant le fusible 55. Les palpeurs 52 et 56 coopèrent avec la face inférieure 31 de l'élément de cuisson 30. Les palpeurs 52 et 56 sont montés sur le support 20 par l'intermédiaire de ressorts de compression de manière à assurer un contact thermique optimal avec la face inférieure 31 de l'élément de cuisson 30; leur montage sur ressort de compression permet de remédier aux dispersions dimensionnelles de fabrication. Des moyens de commande thermostatique 58 sont montés sur le support 20. 15 Les moyens de commande thermostatique 58 ont pour fonction de régler le thermostat 51. Les moyens de commande thermostatique 58 coopérant avec les moyens de régulation thermostatique 50 sont reliés à un organe de commande 24, représenté aux figures 3 et 5. L'organe de commande 24 est solidaire du 20 support 20. L'organe de commande 24 est disposé du coté d'une face frontale 80 du boîtier 4. L'organe de commande 24 est formé par un curseur mobile latéralement. A titre de variante, il est possible d'envisager notamment un organe de commande formé par un bouton de commande rotatif ou par un curseur mobile verticalement. 25 Les moyens de commande thermostatique 58 comprennent un bras de commande 60. Le bras de commande 60 est articulé sur le support 20 et est maintenu par une platine 44 ayant une forme de portion de disque dont le bord périphérique est cranté. La platine 44 est montée sur la face intérieure 21 du support 20. La platine 44 coiffe les moyens de connexion électrique 40. Les 30 moyens de commande thermostatique 58 comportent une biellette 64 montée 9 sur le thermostat 51. La biellette 64 traverse le bras de commande 60 de part en part au niveau d'une lumière 62 du bras de commande 60. L'organe de commande 24 est lié à l'extrémité du bras de commande 60 et est assemblé après la fixation du support 20 dans le boîtier 4. Lors de l'actionnement de l'organe de commande 24, le bras de commande 60 déplace la biellette 64 montée sur le thermostat 51 de manière à établir le réglage du thermostat 51. Le réglage du thermostat 51 détermine la consigne de température. Les moyens de commande thermostatique 58 actionnent un rupteur 70 ouvrant et fermant un circuit d'alimentation électrique. Le rupteur 70 est monté sur le support 20 contre la platine 44, de manière à être actionné par le mouvement du bras de commande 60 résultant du déplacement de l'organe de commande 24. Un organe d'avertissement 46 est solidaire du support 20. L'organe d'avertissement 46 est disposé du coté de la face frontale 80 du boîtier 4. L'organe d'avertissement 46 indique que la température du contenu de l'élément de cuisson 30 a atteint une valeur prédéterminée. L'organe d'avertissement 46 est agencé en regard d'une fenêtre 26, représenté sur la figure 3, située au niveau de la paroi latérale 12 du boîtier 4. L'organe d'avertissement 46 est, par exemple, formé par un voyant lumineux. Un câble d'alimentation extérieure 74, représenté sur les figures 1, 2 et 5, est relié au support 20. Le support 20 porte une prise de connexion extérieure 72, représentée sur la figure 7. La prise de connexion extérieure 72 est prévue pour recevoir une fiche 76 du câble d'alimentation extérieure 74. Le boîtier 4 comporte une ouverture 17, représentée à la figure 2, prévue pour l'accès à la prise de connexion extérieure 72. La prise de connexion extérieure 72 est orientée à l'opposé de la face frontale 80 du boîtier 4. Le boîtier 4 comporte une cavité 15 dans laquelle est ménagée l'ouverture 17. La cavité 15, représentée sur la figure 3, est formée au niveau du socle 10 et est 11 destinée à être en regard du plan de travail sur lequel sera posé l'appareil électrique de cuisson 1. La cavité 15 peut faire office d'espace de rangement du câble d'alimentation extérieure 74. La cavité 15 occupe entre le tiers et la moitié de la longueur du boîtier 4 à partir de la face frontale 80, tel que visible sur la figure 5. Le sous ensemble électrique 90 occupe entre la moitié et les deux tiers de la longueur du boîtier 4 à partir de la face frontale 80, tel que visible sur la figure 5. L'appareil selon l'invention se monte et s'utilise de la manière suivante. Le sous-ensemble électrique 90 constitué par le support 20 et les moyens de connexion électrique 40, les moyens de régulation thermostatique 50, les moyens de sécurité thermique 54 et la prise de connexion extérieure 72 peut être assemblé préalablement à la fixation du support 20 sur le boîtier 4. Le sous-ensemble électrique 90 regroupant les différents organes électriques de l'appareil est indépendant du boîtier 4. De ce fait, les opérations d'assemblage du sous-ensemble électrique 90 dans le boîtier 4 sont simplifiées et limitées. Le sous-ensemble électrique 90 est disposé dans le boîtier 4 de manière à ce que le bord périphérique 25 du support 20 se loge autour des nervures 27 et 28 et à ce que la prise de connexion 72 se loge dans le dégagement 29. La prise de connexion 72 est alors en regard de l'ouverture 17 du boîtier 4. Puis, l'opérateur assemble l'organe de commande 24 au bras de commande 60 à partir de l'extérieur du boîtier 4. Le sous-ensemble électrique 90 est fixé à demeure au boîtier 4 au moyen des vis de fixation 22 reliant le support 20 au boîtier 4. Lorsque l'utilisateur place l'élément de cuisson 30 dans le boîtier 4 de l'appareil électrique de cuisson 1 relié à un circuit d'alimentation électrique, l'élément de cuisson 30 vient en contact du palpeur 52 des moyens de régulation thermostatique 50 et du palpeur 56 des moyens de sécurité thermique 54. De plus, les connecteurs électriques 34 des moyens de chauffe 32 viennent en contact des moyens de connexion électrique 40 montés sur le support 20. L'utilisateur peut alors régler la consigne de température par l'actionnement de l'organe de commande 24. L'actionnement de l'organe de commande 24 a pour conséquence de déplacer le bras de commande 60 qui, d'une part actionne la biellette 64 réglant le thermostat 51, et d'autre part, libère le rupteur 70. La libération du rupteur 70 a pour conséquence d'ouvrir le circuit d'alimentation et d'illuminer l'organe d'avertissement 46. Dès lors, les moyens de chauffe 32 sont alimentés et chauffent la face inférieure 31 de l'élément de cuisson 30 jusqu'à ce que la température de l'élément de cuisson 30 atteigne la température de consigne. A ce moment là, l'organe d'avertissement 46 s'éteint de manière à indiquer à l'utilisateur le moment optimal pour verser les aliments. Puis, les moyens de chauffe 32 poursuivent le chauffage pendant un temps défini au bout duquel l'élément de cuisson 30 est maintenu en température jusqu'à ce que l'utilisateur déplace de nouveau l'organe de commande 24. Pour des opérations de maintenance, le sous-ensemble électrique 90 peut être retiré du boîtier 4 en ôtant les vis de fixation 22. Le support 20 du sous-ensemble électrique 90 simplement monté dans le boîtier 4 par le passage 13 prévu pour la mise en place de l'élément de cuisson 30 permet de simplifier notablement la construction du boîtier 4. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Il est notamment envisageable de concevoir un sous-ensemble électrique sur lequel sont montés préalablement des composants électroniques. A titre de variante, le support 20 peut comporter une partie s'introduisant dans une ouverture d'une paroi extérieure du boîtier 4, ladite partie du support 20 formant alors une portion de l'enveloppe extérieure de l'appareil. A titre de variante, le câble d'alimentation extérieure 74 peut être fixé au support 20. Le support 20 est alors dépourvu de prise de connexion 72. Le câble d'alimentation extérieure 74 est alors avantageusement issu de la partie précitée du support 20 formant une portion de l'enveloppe extérieure de l'appareil. En alternative, l'ouverture du boîtier 4 par laquelle passe le câble d'alimentation extérieure 74 peut notamment être obturée par une pièce rapportée. A titre de variante, l'appareil électrique de cuisson 1 peut comprendre des moyens de régulation thermostatique 50 et/ou des moyens de sécurité thermique 54. Les moyens de régulation thermostatique 50 et/ou les moyens de sécurité thermique 54 comportent alors avantageusement au moins un palpeur 52, 56 prévu pour coopérer avec l'élément de cuisson 30. A titre de variante, un organe de commande 24 et/ou un organe d'avertissement 46 solidaires du support 20 peuvent être disposés du coté de la face frontale 80 du boîtier 4
Appareil électrique de cuisson (1), notamment une friteuse électrique, comprenant un boîtier (4), un élément de cuisson (30) comportant des moyens de chauffe (32) munis de connecteurs électriques (34), un support (20) fixé au boîtier (4), des moyens de connexion électrique (40) prévus pour coopérer avec les connecteurs électriques (34), ainsi que des moyens de régulation thermostatique (50) et/ou des moyens de sécurité thermique (54), le support (20) définissant avec le boîtier (4) un espace de réception (23) logeant les parties électriques actives des moyens de régulation thermostatique (50) et/ou des moyens de sécurité thermique (54), les moyens de connexion électriques (40) étant montés sur le support (20).Particulièrement selon l'invention, les moyens de régulation thermostatique (50) et/ou les moyens de sécurité thermique (54) sont montés sur le support (20), et le boîtier (4) forme un logement ouvert (2) ménageant un passage (13) permettant la mise en place du support (20) puis de l'élément de cuisson (30).
1) Appareil électrique de cuisson (1), notamment une friteuse électrique, comprenant un boîtier (4), un élément de cuisson (30) comportant des moyens de chauffe (32) munis de connecteurs électriques (34), un support (20) fixé au boîtier (4), des moyens de connexion électrique (40) prévus pour coopérer avec les connecteurs électriques (34), ainsi que des moyens de régulation thermostatique (50) et/ou des moyens de sécurité thermique (54), le support (20) définissant avec le boîtier (4) un espace de réception (23) logeant les parties électriques actives des moyens de régulation thermostatique (50) et/ou des moyens de sécurité thermique (54), les moyens de connexion électriques (40) étant montés sur le support (20), caractérisé en ce que les moyens de régulation thermostatique (50) et /ou les moyens de sécurité thermique (54) sont montés sur le support (20), et en ce que le boîtier (4) forme un logement ouvert (2) ménageant un passage (13) permettant la mise en place du support (20) puis de l'élément de cuisson (30). 2) Appareil électrique de cuisson (1) selon la 1, caractérisé en ce que le support (20) présente une face intérieure (21) concave. 3) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support (20) est fixé sur une face supérieure (8) du boîtier (4). Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support (20) est réalisé en matière plastique résistant à une température supérieure à 100 C. 5) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (4) présente une conformation (14) prévue pour coopérer avec le support (20). 146) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (4) comporte une coque (5) formée d'une seule pièce. 7) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de régulation thermostatique (50) et/ou les moyens de sécurité thermique (54) comportent au moins un palpeur (52 ; 56) prévu pour coopérer avec l'élément de cuisson (30). 8) Appareil électrique de cuisson (1) selon la 7, caractérisé en ce que ledit palpeur (52 ; 56) coopère avec une face inférieure (31) de l'élément de cuisson (30). 9) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un organe de commande (24) et/ou un organe d'avertissement (46) solidaires du support (20) sont disposés du coté d'une face frontale (80) du boîtier (4), et en ce que la prise de connexion extérieure (72) est orientée à l'opposé de la face frontale (80). 10) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que des moyens de commande thermostatique (58) coopérant avec les moyens de régulation thermostatique (50) sont reliés à l'organe de commande (24). 11) Appareil électrique de cuisson (1) selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de commande thermostatique (58) actionnent un rupteur (70) ouvrant et fermant un circuit d'alimentation électrique. 12) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support (20) porte une prise de connexion extérieure (72). 13) Appareil électrique de cuisson (1) selon la 12, caractérisé en ce que le boîtier (4) comporte une ouverture (17) prévue pour l'accès à la prise de connexion extérieure (72).14) Appareil électrique de cuisson (1) selon la 13, caractérisé en ce que le boîtier (4) comporte une cavité (15) dans laquelle est ménagée l'ouverture (17). 15) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des 5 précédentes, caractérisé en ce que l'élément de cuisson (30) est une cuve de cuisson. 16) Appareil électrique de cuisson (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de cuisson (30) repose sur le boîtier (4).
A
A47
A47J
A47J 37
A47J 37/12
FR2893470
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CREATION D'UNE SEQUENCE VIDEO REPRESENTATIVE D'UNE SEQUENCE VIDEO NUMERIQUE ET PROCEDES ET DISPOSITIFS DE TRANSMISSION ET RECEPTION DE DONNEES VIDEO ASSOCIES
20,070,518
L'invention concerne un procédé et un dispositif de création d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique, des procédés et dispositifs de transmission de données vidéo d'une séquence vidéo numérique ainsi qu'un procédé et dispositif de réception de données vidéo d'une séquence vidéo numérique. 15 La présente invention concerne de manière générale le traitement et la segmentation d'une séquence vidéo, ainsi que la transmission et la réception de données vidéo d'une séquence vidéo en adaptant le codage des données, et en réduisant l'utilisation de la bande passante. Une application privilégiée particulièrement intéressante, mais non 20 exclusive, de la présente invention est le stockage et l'accès à des données numériques multimédia dans un réseau de communication distribué de type client - serveur ou de type pair-à-pair. Dans un réseau de communication de type distribué, il est prévu de partager, entre plusieurs appareils de communication connectés au réseau, des 25 données numériques telles que des fichiers audio, des séquences vidéo, des images, des animations, etc. Par exemple, dans les systèmes de communication appelés pair-àpair ou terminal-à-terminal (connus en terminologie anglo-saxonne sous le terme peer-to-peer ), il est permis d'une part, d'avoir de larges espaces de 30 stockage de données et d'autre part, d'échanger des données multimédia de grande taille. 1 Il convient de noter que, dans un réseau distribué de type terminal à terminal, tel que, par exemple le réseau Internet, les appareils de communication connectés, qui sont par exemple des ordinateurs, peuvent être considérés soit comme des clients, auquel cas ils sont aptes à recevoir des données, soit comme des serveurs, auquel cas ils sont aptes à fournir des données à d'autres appareils du réseau. Cependant, dans un tel réseau, les appareils ne sont pas connectés de façon permanente au réseau, ce qui signifie que toutes les données ne sont pas accessibles à tout moment. De plus, à chaque nouvelle connexion, l'adresse sur le réseau des appareils peut changer. Ainsi, se pose le problème de retrouver les appareils. Une solution à ce problème consiste à faire appel à un serveur, appelé serveur central ayant pour rôle de garantir un minimum de qualité de service. Pour ce faire, ce serveur peut stocker en mémoire, notamment dans une mémoire temporaire de type mémoire cache, une partie des données échangées entre les différents appareils du réseau de communication de manière à permettre un accès à ces données si aucun appareil de communication apte à délivrer ces données n'est connecté au réseau. Un tel réseau est alors appelé réseau terminal à terminal hybride ( hybrid peer to peer system en terminologie anglo-saxonne). La transmission de données, notamment, de données multimédia telles que la vidéo, implique la transmission de grandes quantités de données. Pour cela, l'utilisation de la bande passante et des ressources de stockage doit être optimisée. Une approche consiste à exploiter les différents formats d'encodage disponibles de manière à encoder les données multimédia tout en fournissant la meilleure qualité possible et un minimum de quantité de données. Parmi les différents formats de compression vidéo, on trouve la norme MPEG1 utilisée notamment pour encoder et stocker des vidéos sur un support de type CD, la norme MPEG2 utilisée notamment pour encoder et stocker des vidéos sur un support de type DVD ou pour encoder la télévision 3 numérique diffusée par satellite. Enfin, la norme MPEG4 permet d'encoder la vidéo selon des formats très répandus sur Internet tel que DivX et Xvid. D'autres normes sont également en cours de standardisation, tel que les normes H264 et SVC permettant encore d'améliorer les taux de compression obtenus au moyen de la norme MPEG4 d'un facteur de 1,5 à 2, tout en fournissant une meilleure qualité d'affichage. Cependant, lorsqu'une donnée n'est pas présente dans un format adapté à être transmis, le changement de format devant être réalisé nécessite un long temps d'encodage. Classiquement un encodage de données multimédia est considéré comme rapide, mais sur une vidéo d'une heure cela représente une heure de conversion ce qui est trop long pour être effectué pendant les étapes de communication. Ainsi, un tel encodage permettant un changement de format est 15 incompatible avec un besoin de fournir rapidement une représentation du contenu d'origine des données multimédia. Dans les systèmes classiques de partage de données, l'ensemble des données est chargé sur l'appareil de communication qui requiert les données, c'est-à-dire l'appareil de communication destinataire. Une fois le 20 chargement des données effectué, ces dernières deviennent disponibles, d'une part, pour être mis en accès aux autres terminaux du réseau dans le réseau pair à pair, et d'autre part, pour être visualisées par l'utilisateur. Dans le cas de chargement de données vidéo, la taille de ces données est telle que le temps de téléchargement est incompatible avec une 25 utilisation interactive de ces données. Ainsi, l'utilisateur est contraint de lancer le téléchargement des données puis d'attendre plusieurs heures que l'ensemble des données soit téléchargé et mémorisé pour enfin visualiser la séquence vidéo. Une autre approche consiste à visualiser en flux continu et en temps 30 réel une séquence vidéo, ce mécanisme étant connu sous le terme anglo-saxon de streaming video . Selon ce mécanisme, l'utilisateur charge et visualise les 4 données vidéo sans toutefois stocker ces données. Cette solution présente toutefois l'avantage de minimiser le temps d'attente de l'utilisateur. Selon cette approche, le client reçoit seulement une partie des données afin de les afficher, mais non l'ensemble des informations. En effet, certaines parties peuvent être perdues lors de la transmission à l'utilisateur sans toutefois qu'elles soient renvoyées. Pour adapter la transmission de la vidéo à la bande passante disponible, celle-ci est modifiée par la réduction de la qualité, ou de la résolution ou par la suppression de certaines images. De ce fait, il n'est pas possible de stocker ces données et de les mettre à la disposition des autres utilisateurs. Un tel système est adapté aux applications interactives mais il n'est pas adapté au téléchargement et stockage des données dans un réseau de type pair-à-pair. Ces approches présentent également un autre inconvénient. En effet, elles n'offrent pas à l'utilisateur la possibilité d'identifier rapidement des portions du contenu des données vidéo qui présentent un intérêt pour cet utilisateur. De la sorte, l'utilisateur est contraint de visualiser l'ensemble de la séquence vidéo pour identifier les portions auxquelles il souhaite tout particulièrement accéder. Ainsi, le problème principal réside dans l'absence de système permettant de transmettre et d'échanger rapidement, entre terminaux d'un réseau de type pair-à-pair, des contenus multimédia ou des portions de contenu multimédia de type séquence vidéo, tout en assurant la meilleure qualité vidéo possible, ces contenus multimédia étant constitués de grandes quantités de données. De plus, à ce problème s'ajoute celui d'éviter la duplication de contenu multimédia lors des transmissions entre les appareils de communication du réseau pair-à-pair afin d'économiser de la bande passante. De nombreuses études ont été menées depuis plusieurs années dans le but de minimiser l'impact de la transmission et du chargement de séquences vidéo et donc sur l'accès par les utilisateurs à ces séquences vidéo. On connaît, notamment, d'après le brevet US 6 166 735 de la société International Business Machines Corporation (IBM), un système où des contenus multimédia, et plus particulièrement des vidéos, peuvent être téléchargés de façon sélective sur un appareil de communication client, à partir 5 d'un appareil de communication distant, le serveur. II s'agit d'un système client serveur. Ce système permet à l'utilisateur de télécharger, puis visualiser des points de représentation du flux d'origine identifiant des sections de la séquence vidéo. Chaque point de représentation est montré par une imagette illustrant la section de la séquence vidéo. Lors de la sélection d'un ou de plusieurs points de représentation, l'utilisateur peut ainsi obtenir et accéder rapidement à la section de la séquence vidéo d'origine identifiée par des points de représentation sélectionnés. Toutefois, l'utilisateur ne possède qu'une faible information pour se rendre compte du contenu de la section vidéo correspondant à l'imagette, et ce système ne résout que partiellement le problème de transmission et de réduction de la bande passante. Ainsi, ces méthodes présentent l'inconvénient, d'une part, de ne pas transmettre rapidement des données multimédia et, d'autre part, de ne pas 20 optimiser l'utilisation de la bande passante dans le réseau. II serait par conséquent intéressant de pouvoir réduire la quantité d'informations transmises, notamment, en réalisant une sélection appropriée d'informations à transmettre. La présente invention vise en premier lieu à fournir un procédé de 25 création d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : division de la séquence vidéo numérique en une pluralité de sections vidéo, pour au moins une desdites sections vidéo de la séquence vidéo 30 numérique : o sélection d'au moins une portion vidéo de la section vidéo, o détermination d'un segment vidéo comprenant ladite au moins une portion vidéo sélectionnée, o association au segment vidéo déterminé d'au moins une information d'identification de la section vidéo correspondante et d'au moins une information de localisation dans la séquence vidéo numérique de ladite au moins une portion vidéo comprise dans le segment, et o insertion du segment déterminé dans la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique. Ce nouveau procédé de création d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique est, notamment, fondé sur la génération d'une représentation de petite taille du contenu de la séquence vidéo numérique initiale. Cette génération est notamment réalisée par la division du contenu de la séquence vidéo et par la sélection d'un segment vidéo dans au moins une des sections créées lors de la division de la séquence vidéo, les segments pouvant être composés d'une pluralité de segments dans la section. A chacun de ces segments, on associe une information de localisation dans la séquence vidéo, cette localisation pouvant être déterminée par rapport au début de la séquence vidéo ou par rapport au début de la section vidéo. Une telle représentation de la séquence vidéo numérique peut ainsi, d'une part, être transmise au travers d'un réseau de communication et ce, sans nécessiter une large bande passante, et d'autre part, être mémorisée sans nécessiter beaucoup de place mémoire. Par ailleurs, cette représentation permet, à un utilisateur, un accès rapide aux sections qu'il souhaite réellement visualiser. En effet, seules les sections intéressantes pour l'utilisateur sont générées, envoyées sur le réseau et stockées chez l'utilisateur. Les sections sélectionnées ne seront, notamment, pas envoyées dans leur intégralité mais seules des portions complémentaires, c'est-à-dire non insérées dans la séquence vidéo représentative seront émises, comme 7 également précisé ci-après. Ces portions complémentaires sont définies à l'aide des informations de localisation associées au segment présent dans la séquence vidéo représentative. Selon une caractéristique éventuelle, la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupe d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, la sélection d'une portion vidéo comprend les étapes suivantes : - sélection d'une portion de la vidéo de la section vidéo, modification du début et de la fin de la portion sélectionnée pour inclure un nombre entier de groupe d'images (GOP). En effet, les limites des portions vidéo codées selon un format de codage par différence doivent être alignées de manière à ne pas couper de groupes d'images. Selon une autre caractéristique possible, préalablement à l'étape d'insertion du segment dans la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique, le procédé comprend une étape de transcodage du segment d'un premier format de codage vers un second format de codage prédéterminé adapté au stockage et à la transmission. Une telle caractéristique permet le transcodage uniquement de la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique et non de l'intégralité de la séquence vidéo. De la sorte, on envoie des données de petites tailles impliquant un envoi rapide de ces données même sur une ligne de communication non haut débit. Selon une caractéristique, il comprend la création d'une table descriptive comprenant des informations d'identification de la séquence vidéo numérique et des informations associées à chacun des segments vidéo déterminés. En outre, pour chacun des segments vidéo déterminés, le procédé peut comprendre une étape d'insertion dans les informations associées à chacun des segments de la table descriptive, de ladite au moins une information d'identification de la section vidéo correspondant audit segment 8 vidéo et des informations de localisation dans la séquence vidéo numérique de ladite au moins une portion vidéo comprise dans le segment vidéo. La mémorisation de ces informations permet ultérieurement de ne transmettre pour une section sélectionnée que les portions complémentaires n'ayant pas été émises lors de l'envoi de la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique. Ainsi, l'utilisation des ressources du réseau de communication et les ressources nécessaires au stockage sont optimisées. En effet, seules les portions complémentaires des sections intéressantes pour l'utilisateur sont générées, envoyées sur le réseau de communication et stockées. La présente invention a également pour but de fournir un procédé de transmission d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication d'un appareil de communication source vers au moins un appareil de communication destinataire, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de transmission d'une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique de l'appareil de communication source à au moins un appareil de communication destinataire, la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins une information d'identification de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation. Le procédé de transmission d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication d'un appareil de communication source vers au moins un appareil de communication destinataire est notamment fondé sur l'émission d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique de petite taille, de manière à optimiser l'utilisation des ressources du réseau de communication. 9 L'information de localisation associée à chacun des segments permet d'identifier les portions déjà transmises aux utilisateurs, et permettent, à la requête d'un utilisateur en vue d'obtenir une section, de ne transmettre que les portions complémentaires non comprises dans la séquence vidéo 5 représentative comme précisé ci-après. Selon une caractéristique éventuelle, la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupes d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, la portion vidéo 10 sélectionnée comprend un nombre entier de groupe d'images (GOP). Selon un premier mode de réalisation, ladite au moins une information de localisation est mémorisée dans l'appareil de communication source. De cette manière, sur réception d'une requête en vue d'obtenir une 15 section vidéo, l'appareil de communication source est apte à déterminer les portions complémentaires par rapport aux portions de la section émises au moyen de la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique, seules ces portions complémentaires seront, notamment, émises en réponse à la requête. 20 Selon un second mode de réalisation, ladite au moins une information de localisation est transmise audit au moins un appareil de communication destinataire. Selon ce mode de réalisation, l'appareil de communication destinataire est apte à déterminer les portions complémentaires manquantes 25 d'une section qu'il souhaite obtenir de manière à émettre une requête identifiant ces portions complémentaires déterminées. Selon une autre caractéristique, l'appareil de communication source et ledit au moins un appareil de communication destinataire forment un réseau pair-à-pair. 30 La présente invention a aussi pour but de fournir un procédé de transmission de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication d'un appareil de communication source vers un 10 appareil de communication destinataire, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes : - réception d'au moins une requête provenant de l'appareil de communication destinataire pour obtenir au moins une portion complémentaire d'une section vidéo par rapport à un segment préalablement transmis dans une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique audit appareil de communication destinataire, la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins un identifiant de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation, ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire étant déterminée au moyen des informations de localisation, - en réponse à ladite au moins une requête et pour ladite au moins une portion complémentaire d'une section vidéo demandée, transmission de ladite au moins une portion complémentaire déterminée. Le procédé de transmission de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication d'un appareil de communication source vers un appareil de communication destinataire est notamment fondé sur la transmission de données d'une section vidéo requise par un utilisateur. Ces données comprennent les portions complémentaires des sections requises, c'est-à-dire les portions vidéo non insérées dans la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique. Ainsi, les échanges entre les appareils de communication sont optimisés puisque seules les données intéressantes pour l'utilisateur sont émises au travers du réseau. De plus, ce procédé est basé sur la réutilisation des données déjà transmises dans la séquence vidéo représentative puisque seules les portions 11 complémentaires sont transmises. Ceci est rendu possible par l'utilisation de l'information de localisation. II est à noter que l'appareil de communication source et l'appareil de communication destinataire peuvent former un réseau pair-à-pair. Selon un mode de réalisation, ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire est déterminée par l'appareil de communication source au moyen des informations de localisation mémorisées dans l'appareil de communication source. Selon un second mode de réalisation, ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire est déterminée par l'appareil de communication destinataire au moyen des informations de localisation ayant été préalablement transmises audit appareil de communication destinataire. Selon une caractéristique éventuelle, préalablement à l'étape de transmission, le procédé comprend une étape de transcodage de ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire déterminée d'un premier format de codage dans un second format de codage prédéterminé adapté au stockage et à la transmission. Selon cette caractéristique, seules les portions complémentaires subissent un transcodage. Ainsi, la séquence vidéo numérique complète ne 20 nécessite pas un transcodage. De plus, étant donné que seul les portions complémentaires sont transcodées, on minimise le temps pour servir l'utilisateur. De même, il est à noter qu'il n'y a pas de duplication des portions vidéo transmises. 25 La présente invention a aussi pour but de fournir un procédé de réception de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un appareil de communication destinataire dans un réseau de communication, les données vidéo étant transmises au travers du réseau de communication par au moins un appareil de communication source, caractérisé en ce que le procédé comporte 30 une étape de réception d'une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique transmise par un appareil de communication source, la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, les données représentatives de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins un identifiant de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation. Le procédé de réception de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un appareil de communication destinataire dans un réseau de communication est notamment fondé sur la réception d'une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique. La séquence représentative étant de petite taille car étant constituée uniquement de portions vidéo, elle nécessite peu d'espace mémoire pour sa mémorisation, et permet d'être reçue même au moyen d'une ligne de communication qui n'est pas haut débit. Il est à noter que l'appareil de communication destinataire et ledit au moins un appareil de communication source peuvent former un réseau pair-àpair. L'information de localisation associée au segment permet d'identifier les portions vidéo des différentes sections de la séquence vidéo qui sont reçues au travers de la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique. Selon une caractéristique éventuelle, la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupes d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, une portion vidéo comprend un nombre entier de groupe d'images (GOP). Selon une autre caractéristique, il comprend les étapes suivantes effectuées par l'appareil de communication destinataire : -sélection d'au moins un segment vidéo dans la séquence vidéo 30 représentative, - transmission d'au moins une requête à au moins un appareil de communication source pour obtenir au moins une portion complémentaire d'une 13 section vidéo par rapport à un segment de la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique. Selon cette autre caractéristique, l'utilisateur peut sélectionner une section de la vidéo qu'il souhaite visualiser et émettre une requête afin de charger uniquement cette section. Ainsi, l'accès pour l'utilisateur à une section qu'il souhaite est rapide. Selon un mode de réalisation, ladite au moins une requête comprend une information identifiant ladite au moins une section vidéo correspondant audit au moins un segment vidéo sélectionné. Selon un autre mode de réalisation, ladite au moins une requête comprend des informations de localisation de ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire déterminée au moyen des informations de localisation dans la séquence vidéo numérique de la au moins une portion vidéo comprise dans le segment vidéo sélectionné. Selon une autre caractéristique, il comprend une étape de réception d'au moins une portion de la section vidéo numérique complémentaire par rapport au segment préalablement reçu par l'appareil de communication destinataire. Selon une caractéristique particulière, il comprend une étape de reconstruction de la section vidéo demandée à partir de ladite au moins une portion complémentaire reçue et du segment vidéo préalablement reçu et sélectionné. Selon cette caractéristique, on réutilise les portions vidéo préalablement reçues avec la séquence vidéo représentative en vue de reconstruire la section souhaitée par l'utilisateur, cette reconstruction étant réalisée au moyen des portions complémentaires reçues. Corrélativement, l'invention fournit également un dispositif de création d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique, caractérisé ce qu'il comprend : des moyens de division aptes à diviser la séquence vidéo numérique en une pluralité de sections vidéo, des moyens de sélection aptes à sélectionner au moins une portion vidéo dans une desdites sections vidéo, des moyens de détermination aptes à déterminer un segment vidéo comprenant ladite au moins une portion vidéo sélectionnée par lesdits moyens de sélection, des moyens d'association aptes à associer au segment vidéo déterminé, au moins une information d'identification de la section vidéo correspondante et au moins une information de localisation dans la séquence vidéo numérique de ladite au moins une portion vidéo comprise dans le segment, et des moyens d'insertion aptes à insérer le segment déterminé par lesdits moyens de détermination dans la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de 15 création d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique brièvement décrit ci-dessus. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de transmission vers au moins un appareil de communication destinataire d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique dans un 20 réseau de communication, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens de transmission aptes à transmettre une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique de l'appareil de communication source à au moins un appareil de communication destinataire, la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, la 25 séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéopour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins une information d'identification de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique 30 correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation. 15 Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de transmission d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication brièvement décrit ci-dessus et ils ne seront donc pas rappelés ici. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de transmission vers un appareil de communication destinataire de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication, caractérisé en ce que le dispositif comprend : - des moyens de réception aptes à recevoir au moins une requête provenant de l'appareil de communication destinataire pour obtenir au moins une portion complémentaire d'une section vidéo par rapport à un segment préalablement transmis dans une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique audit appareil de communication destinataire, la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins un identifiant de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation, ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire étant déterminée au moyen des informations de localisation, - des moyens de transmission aptes à transmettre ladite au moins une portion complémentaire déterminée en réponse à ladite au moins une requête reçue et pour ladite au moins une portion complémentaire d'une section vidéo demandée. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de transmission de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication d'un appareil de communication source vers un appareil de communication destinataire brièvement décrit ci-dessus et ils ne seront donc pas rappelés ici. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de réception de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un appareil de communication destinataire dans un réseau de communication, les données vidéo étant transmises au travers du réseau de communication par au moins un appareil de communication source, caractérisé en ce que le dispositif comporte des moyens de réception aptes à réceptionner une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique transmise par un appareil de communication source, la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, les données représentatives de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins un identifiant de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de réception de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un appareil de communication destinataire dans un réseau de communication brièvement décrit ci-dessus et ils ne seront donc pas rappelés ici. Selon d'autres aspects, l'invention concerne aussi des programmes d'ordinateur pour une mise en oeuvre des procédés de l'invention décrits brièvement ci-dessus. D'autres aspects et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description des modes de réalisation qui va suivre, cette description étant donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente de manière schématique un réseau de communication de type distribué ; - la figure 2 représente de manière schématique le traitement d'une séquence vidéo et la transmission et réception de données vidéo par les appareils de communication du réseau de communication ; 17 -la figure 3 est un algorithme d'un mode de réalisation du procédé de traitement d'une séquence vidéo selon l'invention ; - la figure 4 représente de manière schématique la segmentation d'une séquence vidéo selon l'invention et le contenu de la table de 5 représentation et de la table descriptive ; - la figure 5 illustre une représentation arborescente de la table descriptive selon l'invention ; - la figure 6 est un algorithme de réception de la table de représentation et de la table descriptive selon l'invention ; 10 - la figure 7 est un algorithme d'un mode de réalisation du procédé de génération des portions complémentaires d'une section dans un appareil de communication mémorisant la séquence vidéo d'origine selon l'invention ; - la figure 8 est un algorithme d'un mode de réalisation du procédé de génération des portions complémentaires d'une section dans un appareil de 15 communication mémorisant des sections de la séquence vidéo selon l'invention ; - la figure 9 est un algorithme d'un mode de réalisation du procédé de reconstruction d'une section selon l'invention ; et - la figure 10 représente de manière schématique un appareil de 20 communication mettant en oeuvre l'invention. Comme représenté à la figure 1 et désigné par la référence générale notée 10 un réseau de communication de type distribué tel que, par exemple, l'Internet relie entre eux plusieurs appareils de communication 12, 14, 16, 18, 25 ainsi qu'éventuellement un appareil de communication 20 qui joue le rôle d'un serveur central. Ce dernier est connecté en permanence au réseau 10 et stocke un ensemble de données à partir des échanges qui ont lieu entre les appareils de communication sous la forme de requêtes et de réponses. 30 II convient de noter que l'on parle dans ce contexte d'échanges terminal à terminal ou pair à pair ou d'égal à égal (connu en terminologie anglo-saxonne sous le terme de peer-to-peer ). L'ensemble de données stockées dans le serveur central 20 contient, par exemple, les informations de présence de chacun des appareils de communication identifiés comme faisant partie du réseau, des informations sur les contenus qui se trouvent stockés localement dans chaque appareil de 5 communication. Il est également possible que le serveur central dispose de certaines données que l'on peut trouver par ailleurs dans un ou plusieurs appareils de communication connectés au réseau. Les appareils de communication reliés au réseau disposent de 10 moyens de communication connus. Chacun des appareils de communication peut, par exemple, prendre la forme de l'appareil représenté à la figure 10 et dont la description sera faite ultérieurement. On notera que chaque appareil de communication peut, soit 15 comporter un dispositif selon l'invention, soit correspondre à un dispositif selon l'invention. L'appareil de communication 12 comporte une mémoire de stockage volatile (mémoire cache) 22, un serveur de fichier 24 et une interface utilisateur 26 permettant à l'utilisateur de formuler des requêtes qui seront transmises via 20 le réseau 10 à d'autres appareils de communication. Selon l'invention, les appareils de communication 12 à 18 communiquent directement entre eux par l'intermédiaire du réseau 10. Toutefois, selon une variante de l'invention, le serveur central 20 peut également participer à la communication entre les différents appareils de 25 communication 12 à 18. Les appareils de communication 14, 16, 18 comportent également une mémoire de stockage volatile, un serveur de fichiers et une interface utilisateur qui sont respectivement référencés 28, 30, 32 pour l'appareil 14, 34, 36 et 38 pour l'appareil 16 et 40, 42, et 44 pour l'appareil 18. 30 On notera que l'invention s'applique à la transmission de données numériques multimédia à travers le réseau de communication distribué 10 représenté sur la figure 1. Les données multimédia concernées sont dans l'exemple de réalisation constitutives d'une séquence vidéo numérique. En vue d'optimiser la transmission et le stockage de contenus multimédia de grande taille dans les terminaux constitutifs d'un réseau de type 5 pair à pair, on crée une table de représentation associée à ces contenus multimédia, appelée en terminologie anglo-saxonne story-board . Ces contenus multimédia, notamment, des vidéos, sont destinés à être échangés entre les différents appareils de communication. L'invention concerne dans un premier temps un procédé de création 10 d'une table de représentation, aussi appelée séquence vidéo représentative pour des données multimédia de type séquence vidéo numérique. Ce procédé peut être implémenté, par exemple, sur chacun des terminaux du réseau pairà-pair. La table de représentation constitue une représentation, notamment 15 d'une séquence vidéo numérique dans un format vidéo compressé approprié, c'est-à-dire, offrant une bonne qualité vidéo tout en minimisant la quantité de données. Les formats appropriés sont notamment les formats MPEG2, MPEG4-part Il ou H264/AVC. Cette table de représentation peut être lue et affichée au travers d'un browser Web ou d'une application multimédia adaptée. 20 Pour ce faire, la séquence vidéo numérique est divisée en une pluralité de sections et un segment représentatif de chacune des sections de la séquence vidéo est extrait ou constitué pour ensuite être traité et intégré à la table de représentation. Les segments peuvent être transcodés d'un premier format de codage vers un second format de codage avant d'être intégrés à la 25 table de représentation pour réduire la place de stockage et l'utilisation de la bande passante du réseau. Une structure descriptive appelée table descriptive comprend un ensemble d'informations de manière à décrire les sections de la séquence vidéo et les segments représentatifs des sections. 30 La table de représentation et la table descriptive sont transmises à des appareils de communication du réseau, via, notamment, un serveur central. 20 Ainsi, selon l'invention, le temps de traitement du contenu de la séquence vidéo d'origine pour lui faire subir un transcodage est réduit, puisque seuls les segments sont convertis dans le format de codage approprié, et non la séquence vidéo numérique dans son intégralité. De plus, contrairement aux systèmes de l'art antérieur, la quantité de données qui est transmise au sein du réseau de communication se trouve réduite. En effet, il n'est plus nécessaire de transmettre toute la séquence vidéo à un client afin que celui-ci sélectionne une portion de la séquence, mais uniquement la table de représentation et la table descriptive. L'utilisateur de l'appareil de communication ayant reçu ces tables peut alors sélectionner les sections de la séquence vidéo qui présentent un intérêt pour lui. Après cette sélection, l'appareil de communication de l'utilisateur interroge différents appareils de communication du réseau afin de connaître les appareils de communication aptes à lui transmettre chacune des sections sélectionnées. Ces appareils de communication doivent posséder soit l'une des sections sélectionnées soit la séquence vidéo d'origine. Un appareil de communication qui reçoit une requête d'un appareil de communication en vue d'obtenir au moins une section de la séquence vidéo, identifie la section demandée, soit dans la séquence vidéo d'origine si l'appareil de communication est l'appareil contenant la séquence d'origine, soit parmi les sections de la séquence vidéo qu'il a préalablement reçues. Après cette étape d'identification, l'appareil de communication traite chacune des sections vidéo demandées de manière à générer cette section en un format de codage souhaité par le client. Afin de réduire une nouvelle fois l'utilisation de la bande passante, l'appareil de communication ne transmet pas les sections dans leur intégralité, mais uniquement les portions des sections qui n'ont pas été préalablement émises dans la table de représentation, ces portions de section étant générées dans un format approprié si nécessaire. L'invention permet donc de ne coder qu'un sous ensemble de données de la séquence vidéo d'origine, ce sous-ensemble étant composé d'une pluralité de segments représentatifs des différentes sections de la séquence vidéo. Ainsi, on réduit, d'une part, le temps de traitement pour coder la vidéo selon un format approprié puisque seule une sous partie de cette séquence est codée, et on réduit d'autre part, la quantité d'information à transmettre. Enfin, on limite l'utilisation de la bande passante, puisque seules les sections pertinentes pour l'utilisateur lui sont transmises. De même, la transmission unique de la table de représentation entre les appareils de communication, puis la transmission uniquement des sections ou portions de segments souhaitées par un utilisateur permet également de réduire les ressources nécessaires au stockage ainsi que la bande passante. A la réception des sections demandées, l'appareil de communication procède à la reconstruction de chacune des sections. Les sections complètes peuvent ensuite être décodées de sorte à permettre à l'utilisateur de visualiser les sections dans leur intégralité. Ensuite, cet appareil de communication mémorise les sections reconstruites, et chacune d'elles pourra être transmises ultérieurement lors d'une requête d'un autre appareil de communication. La figure 2 illustre un système de création et de transmission de données vidéo d'une séquence vidéo numérique selon l'invention. Ce système se compose d'un appareil de communication, appelé appareil de communication source 12, d'un serveur central 20, et d'une pluralité d'appareils de communication, appelés appareils de communication destinataires 14, 16. Ces différents appareils de communication et le serveur central 20 sont connectés entre eux au moyen du réseau de communication de type pair-à-pair, qui peut être notamment, le réseau Internet. L'appareil de communication source dans le système, selon l'invention, va au cours d'une étape El créer à partir de la séquence vidéo d'origine une table de représentation de la séquence vidéo ainsi qu'une table descriptive contenant, notamment, la structure de la séquence vidéo et la structure de la table de représentation. Cette étape El comprend principalement deux sous étapes. 22 La première sous étape comprend la segmentation de la séquence vidéo. Cette segmentation permet l'identification de sections vidéo dans la séquence vidéo d'origine. Ensuite, pour chacune des sections vidéo, on sélectionne au moins une portion vidéo de cette section et on détermine un segment vidéo à partir des portions vidéo sélectionnées. Enfin, cette sous étape comprend la construction d'une table descriptive comprenant des informations sur la séquence vidéo numérique, les sections et les segments déterminés. Préalablement à la construction de la table descriptive, le segment vidéo est transcodé dans le format approprié. La seconde sous étape comprend la construction d'une table de représentation de la séquence vidéo au moyen des segments vidéo ainsi que la mise à jour de la table descriptive. Selon un autre mode de réalisation, le transcodage des segments vidéo, peut être réalisé après construction de la table descriptive. Après création des différentes tables, l'appareil de communication source partage ces tables dans le réseau pair-à-pair (étape E2). Pour ce faire, l'appareil de communication source 12 transmet, notamment, la table de représentation et la table descriptive au serveur central 20 du réseau pair-à-pair hybride. Ensuite, ces tables sont émises aux appareils de communication 14,16 du réseau pair-à-pair. En fonction de l'appareil de communication destinataire, deux cas peuvent se produire. Dans le premier cas (étape E3a), l'appareil de communication destinataire 16 possède une application d'affichage standard de type navigateur Internet. Ainsi, au moyen de la table de représentation, les segments de la séquence peuvent être visualisés dans le navigateur Internet. Dans le second cas (étape E3b), l'appareil de communication destinataire 14 possède une application cliente apte à lire la table de représentation et la table descriptive conformes à l'invention. Ainsi, dans ce cas, la table de représentation et la table descriptive sont chargées et utilisées par l'application cliente afin d'afficher les segments représentatifs de la séquence vidéo à l'utilisateur. 23 Au moyen de cette application cliente, l'utilisateur sélectionne la ou les sections qu'il souhaite obtenir, et l'appareil de communication émet une requête en vue de charger les sections sélectionnées (étape E4). Cette requête est établie aux moyens des informations contenues dans la table descriptive. Lorsque l'appareil de communication source mémorisant la séquence vidéo source reçoit cette requête, il prépare les sections demandées par l'utilisateur (étape E5). Selon l'invention, seules les portions des sections demandées et non 10 transmises au moyen de la table de représentation sont sélectionnées. Ces portions sont appelées portions complémentaires. Les portions complémentaires sont, préalablement à leur transmission, codées selon le format approprié si nécessaire, le format approprié étant le format sélectionné pour le stockage et la transmission 15 efficace. Ensuite, les portions complémentaires sont transmises à l'application de communication destinataire 14 (étape E6). Sur réception des portions complémentaires des sections, l'application de communication destinataire 14 reconstruit la section en 20 combinant le segment préalablement reçu au travers de la table de représentation avec les portions complémentaires de manière à recréer la section complète (étape E7) qui peut ensuite être décodée et visualisée. En référence à la figure 3, on décrit maintenant l'algorithme de création de la table de représentation et de la table descriptive ainsi que l'envoi 25 de ces tables au serveur central. L'algorithme débute par l'étape E10 consistant à segmenter la séquence vidéo d'origine 100 en une pluralité de sections vidéo, tel qu'illustré à la figure 4 par la référence 100'. Différentes techniques connues dans l'état de l'art peuvent être 30 utilisées pour créer les sections. Une méthode consiste à se baser sur la durée de la séquence vidéo et donc à diviser cette séquence vidéo en section vidéo de durée fixe, par 24 exemple, d'une durée de 5 minutes. Si la dernière section est trop courte, c'est-à-dire, par exemple, inférieure à 30 secondes, alors cette section vidéo est jointe à l'avant-dernière section vidéo. Cette section sera donc plus longue que les précédentes. Une autre méthode consiste à rechercher des changements de scènes dans le flux vidéo. Pour ce faire, on analyse les images de la séquence vidéo, par exemple, par une analyse colorimétrique ou une analyse des vecteurs de mouvements et la détection d'un changement important. Cependant, étant donné que le nombre de sections doit être limité, si une section vidéo est trop courte alors elle est fusionnée avec la section voisine la plus courte. Selon une autre méthode, les sections peuvent aussi être éditées par un utilisateur. Dans ce cas, l'utilisateur peut également ajouter des informations textuelles aux sections vidéo. Durant cette étape de segmentation de la séquence vidéo en une pluralité de sections vidéo, il peut être nécessaire de prendre en compte le codage de la séquence vidéo d'origine pour préciser les limites exactes des sections vidéo. En effet, si certains formats de codage vidéo peuvent être coupés quelle que soit l'image, par exemple, dans les séquences vidéo codées selon les formats MJPEG ou DV, la plupart des formats de codage vidéo utilisent des images codées en différence par rapport à d'autres images et donc ne peuvent pas être coupées n'importe où. En effet, selon certains formats de codage, lorsque l'on a une image de type I, c'est-à-dire décodable indépendamment des autres images, cette image est suivie par une séquence d'images P et d'images B. Les images P sont des images codées en différences par rapport à l'image I ou P précédente et les images B sont des images codées par rapport à l'image I précédente et aux images P précédentes et suivantes. Une séquence d'images composée d'une image I et de plusieurs images P ou B s'appelle un groupe d'images (ou Group Of Picture en terminologie anglo-saxonne ou GOP). Cette séquence d'images ou groupe 25 d'images est décodable indépendamment, mais ne peut pas être coupée pour réaliser le décodage. Ainsi, si la séquence vidéo d'origine est codée dans un format de codage utilisant des codages par différences, par exemple dans un des formats suivants : MPEG2, H263, MPEG4, H264, il est nécessaire d'ajuster les limites des sections calculées précédemment pour les aligner sur l'image I la plus proche. A la fin de l'étape E10, on détermine un ensemble de sections vidéo, et pour chaque section vidéo, on connaît l'image de début et l'image de fin dans le contenu d'origine de la séquence vidéo numérique. L'étape E10 est suivie de l'étape E11 de création d'une table descriptive de sorte à mémoriser les informations structurelles de la séquence vidéo d'origine, ainsi que les informations structurelles des sections identifiées, tel qu'illustré à la figure 4 par la référence 101. Cette table descriptive est formée d'une structure hiérarchique décrite, notamment, dans le format XML. Cette table comprend notamment des informations générales et des informations sur les différentes sections vidéo. Les informations générales comprennent, par exemple, une information d'identification de la séquence vidéo, cet identifiant pouvant être par exemple un nombre généré de manière aléatoire avec une grande probabilité d'être unique, une information indiquant le format de codage de la vidéo, la durée de la séquence vidéo, le nombre d'images dans la séquence vidéo ou la fréquence des images, la résolution de la séquence vidéo et une description textuelle de cette séquence vidéo. Les informations spécifiques aux sections vidéo comprennent pour chaque section, par exemple, une information d'identification de la section vidéo, cet identifiant pouvant être par exemple un nombre généré de manière aléatoire avec une grande probabilité d'être unique, la durée de la section vidéo, le nombre d'images ou la fréquence des images, la date de début de la section ou le numéro de l'image de début dans la séquence vidéo d'origine, la 26 date de fin de la section ou le numéro de l'image de fin dans la séquence vidéo d'origine et une description textuelle éventuelle de la section. L'étape E11 est suivie de l'étape E12 consistant à sélectionner la première section de la séquence vidéo numérique. Ensuite, l'étape E12 est suivie de l'étape E13 consistant à déterminer pour cette section un segment représentatif de la section 100". Dans un premier mode de réalisation, le segment vidéo représentatif d'une section est une séquence vidéo courte devant permettre au client d'avoir un aperçu du contenu de la section vidéo. Pour ce faire, on détermine une portion de la section vidéo. Une première méthode consiste à sélectionner une séquence de quelques secondes située soit au début, soit au milieu de la section. Par exemple, on sélectionne les 15 premières secondes de la section vidéo ou bien 15 secondes au milieu de la section vidéo. Selon une autre méthode, on analyse la vidéo de la section et on sélectionne une partie représentative de la section vidéo. L'analyse et la sélection peuvent être réalisées par un utilisateur. Selon cette méthode, les segments sélectionnés sont de taille fixe, au même titre que lors de l'utilisation de la première méthode, soit de taille 20 variable. Selon un second mode de réalisation, le segment représentatif de la section est construit à partir d'une pluralité de portions de section. Pour ce faire, on sélectionne dans la section vidéo des portions de vidéo représentatives de cette section. Ensuite, ces portions sont juxtaposées 25 de sorte à créer un segment représentatif de la section. Dans le cas où la séquence vidéo numérique d'origine est codée dans un format de codage par différences entre les images, comme vu précédemment, on détermine les limites des segments ou des portions c'est-à-dire le début et la fin des segments ou des portions de manière à ne pas couper 30 un groupe d'images. De la sorte, les segments et les portions sont formés d'un nombre entier de groupe d'images, ce nombre étant au moins un. 27 De plus, si la section doit être ultérieurement transcodée dans un autre format de codage, alors ce codage doit respecter le séquencement des images I de sorte à maintenir un segment représentatif de la section qui ne coupe pas un groupe d'images. Dans le cas où la séquence vidéo d'origine est codée selon un codage permettant la coupure de la séquence vidéo quelque soit l'image, il faut toutefois tenir compte du transcodage vers le format de codage utilisé pour le transfert de la table de représentation et des sections. En effet afin d'être efficace en terme de codage, les segments de la 10 séquence vidéo peuvent être codés selon un format de codage d'images par différence, par exemple, selon le format H264. Dans ce cas, on choisit un séquencement d'images I, P et B pour former les groupes d'image (GOP). Par exemple, on fait suivre une image I de quatorze images de types P et B, formant ainsi un groupe d'images de taille 15. 15 Ainsi, on connaît la taille des groupes d'images de chaque section et on peut donc positionner le début et la fin du segment représentatif sans couper des groupes d'images. L'étape E13 est ensuite suivie de l'étape E14 consistant à coder le segment déterminé, si nécessaire, dans le format vidéo choisi permettant le 20 stockage et le transport efficace de ce segment vers un appareil de communication destinataire, par exemple H264. L'étape E14 est alors suivie de l'étape E15 au cours de laquelle on met à jour la table de représentation par assemblage du segment courant avec les segments déjà présents dans la table de représentation afin de former une 25 seule vidéo représentative de la séquence vidéo numérique d'origine 102. Ensuite, on met à jour la table descriptive 101' comme illustré à la figure 4. Pour ce faire, on insère dans la partie concernant les informations générales de la table descriptive, les données suivantes. Tout d'abord, on 30 insère l'information indiquant le format de codage de la vidéo contenue dans la table de représentation. Ensuite, on insère le nombre d'images formant la table de représentation ou la fréquence d'images. 28 De même, on insère les informations suivantes déterminées à l'étape E13 dans la partie concernant les informations relatives au segment vidéo. Ces informations concernent, tout d'abord, la durée du segment vidéo déterminé, ensuite, l'information de localisation du segment déterminé oudes portions comprises dans le segment déterminé dans la séquence vidéo numérique d'origine. Cette information de localisation comprend, par exemple, la date ou le numéro d'image dans la séquence vidéo indiquant le début du segment et la date ou le numéro d'image dans la séquence vidéo indiquant la fin du segment. Selon un autre mode de réalisation, cette information de localisation comprend la date ou le numéro d'image dans la section vidéo, c'est-à-dire par rapport au début de la section, indiquant le début du segment et la date ou le numéro d'image dans la section vidéo, c'est-à-dire par rapport au début de la section, indiquant la fin du segment. De même, parmi ces informations, celles-ci comprennent des informations de localisation du segment dans la table de représentation. Ces informations de localisation comprennent, par exemple, la date ou le numéro d'image dans la table de représentation indiquant le début du segment et la date ou le numéro d'image dans la table de représentation indiquant la fin du segment. La figure 5 donne une représentation de la table descriptive, illustrant de la sorte une organisation arborescente de l'ensemble des informations de cette table, ces informations étant décrites ci-dessus. L'étape E15 est suivie de l'étape E16 consistant à tester s'il reste des 25 sections vidéo à traiter. Dans l'affirmative, l'étape E16 est suivie de l'étape E17 consistant à sélectionner la section suivante. Ensuite, les étapes E13 à E16 sont itérées tant qu'il reste des sections à traiter. Dans le cas contraire, l'étape E16 est suivie de l'étape E18 30 consistant à transmettre la table de représentation et la table descriptive dans le réseau pair-à-pair. Dans le cas d'un réseau pair-à-pair hybride, ces deux tables sont transmises au serveur central 20 afin de rendre accessible ces tables à l'ensemble des appareils de communication du réseau. Une notification est alors envoyée à l'ensemble des appareils de communication du réseau, incluant, notamment, les informations d'identification de la séquence vidéo, par exemple le numéro d'identification unique de la séquence vidéo, cette information permettant aux récepteurs de rechercher la table représentative dans le réseau ou sur le serveur central. Dans une variante de réalisation, les deux tables sont transmises directement aux différents appareils de communication du réseau pair-à-pair. Ensuite, il est mis fin à cet algorithme à l'étape E19. Le serveur central 20 mémorise les tables de représentation et les tables descriptives émises par les appareils de communication du réseau pairà-pair et va permettre l'accès à ces tables à l'ensemble des appareils de communication du réseau. En référence à la figure 6, on décrit maintenant l'algorithme implémenté au niveau du serveur central du réseau pair-à-pair hybride. L'algorithme comprend une première étape E61 au cours de laquelle le serveur central 20 charge et mémorise les tables de représentation et les tables descriptives qu'il reçoit des différents appareils de communication du réseau pair-à-pair. Ensuite, à l'étape E62, le serveur central 20 réceptionne des requêtes d'appareil de communication du réseau 14, 16. Ces requêtes proviennent soit d'un navigateur standard, par exemple Internet Explorer TM, soit d'une application cliente spécifique dédiée à la lecture de séquences vidéo numérique selon l'invention. Une requête provenant d'un appareil de communication comprend au moins une information d'identification de la séquence vidéo, la séquence vidéo ayant été sélectionnée par l'utilisateur de l'appareil de communication. Ainsi, un utilisateur peut demander d'accéder à une séquence vidéo, soit à partir d'une information qu'il a préalablement reçu, soit à partir du résultat 30 d'une recherche qu'il a effectuée sur le serveur central, en utilisant, par exemple, la description textuelle associée aux vidéos. Après réception d'une telle requête, le serveur central 20 transmet à l'appareil de communication à l'origine de cette requête la table de représentation et la table descriptive associée (étapes E63, E64). Si l'appareil de communication à l'origine de la requête possède uniquement un navigateur Internet standard, par exemple Internet Explorer(TM) (Marque Déposée), alors seule la table de représentation lui est nécessaire pour la visualisation de la vidéo représentative de la séquence vidéo numérique d'origine. Ainsi, le serveur central ne transmet que la table de représentation (étape E63). Dans ce cas, la visualisation est effectuée au moyen d'une application spécifique apte à afficher des séquences vidéo numérique du type Windows MediaPlayer. Pour accéder à une section le client peut recevoir et afficher une page créée par le serveur à partir de la table descriptive représentant les différentes sections à l'aide des segments représentatifs. L'utilisateur peut alors directement sélectionner une section. Dans le cas où l'appareil de communication à l'origine de la requête comprend une application cliente spécifique, alors le serveur central transmet à cet appareil la table de représentation et la table descriptive associée (étape E64). Notons que dans un mode particulier de mise en oeuvre, la table descriptive peut être insérée préalablement dans le même fichier que la table de représentation, par exemple sous forme de métadonnées associées au format de codage vidéo. Dans ce cas, ces métadonnées sont exploitées uniquement par l'application cliente spécifique. L'appareil de communication disposant d'une application cliente spécifique peut visualiser la table de représentation dans une interface graphique spécialisée. Cette application permet, également, à l'utilisateur de sélectionner une ou plusieurs sections qu'il souhaite charger. 31 Selon un mode de réalisation, l'interface graphique de l'application cliente spécifique peut, par exemple, d'une part, afficher la vidéo de la table de représentation et, d'autre part, afficher un bouton dont l'activation provoque la sélection du segment vidéo en cours de visualisation. Selon un autre mode de réalisation, l'interface graphique de l'application cliente spécifique permet d'afficher une image ou une imagette de chaque segment vidéo. Une activation d'une image, par exemple au moyen d'un simple clic de souris sur l'image d'un segment provoque la visualisation du segment vidéo. Et une activation d'une image, par exemple, au moyen d'un double clic de souris sur l'image d'un segment provoque la sélection du segment vidéo. Afin de déterminer le segment sélectionné et donc la section associée, l'application recherche, dans la table descriptive, les informations concernant les segments et leur localisation dans la table de représentation. Lorsqu'un segment sélectionné est déterminé, l'application cliente spécifique recherche dans la table descriptive, les informations d'identification de la section associée à ce segment. Après avoir déterminé la ou les sections sélectionnées par l'utilisateur, l'application génère une requête contenant les informations d'identification des sections afin d'obtenir l'intégralité de ces sections. Alternativement, on peut envisager un autre mode de réalisation dans lequel l'appareil de communication récepteur reçoit seulement la table de représentation, même s'il possède l'application cliente spécifique. Dans ce cas, il peut par exemple envoyer une information de date ou de position d'une image du segment représentatif de la section souhaitée dans une requête, et c'est l'appareil de communication serveur recevant cette requête, qui recherche, dans la table descriptive, les informations d'identification de la section associée à ce segment. Une fois la requête générée, elle est émise dans le réseau pour 30 rechercher les sections demandées. Selon une variante de réalisation, l'application détermine les portions complémentaires pour au moins une section demandée et génère une requête 32 contenant les informations d'identification des sections et des portions complémentaires. Les portions complémentaires sont déterminées au moyen des informations de localisation des segments et des portions comprises dans les segments des sections, tel que décrit ci-après. Dans le cas d'un réseau de type pair-à-pair, la recherche est effectuée dans le réseau, par exemple en utilisant le protocole de recherche Gnutella. Dans le cas d'un réseau de type pair-à-pair hybride, la requête peut, par exemple, être émise au serveur central 20 en vue d'interroger ce serveur et de déterminer un appareil de communication apte à fournir au moins une section demandée. Une troisième méthode consiste à utiliser les informations disponibles lors de la transmission de la table de représentation et de la table descriptive par l'appareil de communication d'origine ; par exemple l'identité de la personne qui a partagé la vidéo ou l'identité d'autres destinataires de la vidéo, ce qui peut permettre de déterminer l'adresse d'au moins un appareil de communication susceptible de stocker la section recherchée. Le résultat de cette recherche permet d'aboutir dans un premier cas à un appareil de communication possédant la séquence vidéo d'origine, ce cas est illustré au moyen de la figure 7. Dans un second cas, la recherche aboutit à identifier un appareil de communication mémorisant au moins une section recherchée, ce cas est illustré au moyen de la figure 8. La figure 7 illustre donc, le cas d'une transmission d'une section d'un appareil de communication source vers un appareil de communication destinataire lorsque l'appareil de communication source mémorise la séquence vidéo numérique d'origine. La première étape de cet algorithme (étape E71) consiste à réceptionner une requête d'un appareil de communication destinataire. La requête comprend, notamment, les informations d'identification de la séquence vidéo concernée ainsi que les informations d'identification d'une ou plusieurs sections demandées. A partir de l'information d'identification de la séquence vidéo numérique, l'appareil de communication recherche la séquence vidéo d'origine et la table descriptive associée, la séquence vidéo et la table descriptive étant mémorisées localement sur l'appareil de communication (étape E72). Ainsi, durant l'étape E72, on teste si les données de la séquence vidéo numérique sont mémorisées dans la mémoire de type cache de l'appareil. Si le résultat de ce test est positif, alors l'algorithme se poursuit à l'étape E74 décrite ci-après. Dans la négative, c'est-à-dire si les données de la séquence vidéo 10 sont mémorisées en mémoire de stockage et, non en mémoire cache, alors l'étape E72 est suivie de l'étape E73. Lors de cette étape, on recherche à partir de l'information d'identification d'une section présente dans la requête, les informations associées à cette section dans la table descriptive mémorisée dans l'appareil 15 de communication. Les informations associées à cette section contiennent, notamment, les informations permettant d'identifier le début et la fin de la section dans la séquence vidéo d'origine. De même, les informations concernant le segment représentatif et sa 20 localisation dans la séquence vidéo numérique sont aussi recherchées dans la table descriptive. A partir de ces informations, on extrait les portions de la séquence vidéo devant être transmises à l'appareil de communication destinataire. Selon un premier mode de réalisation où le segment est une portion 25 contiguë de la section vidéo, on extrait deux portions dans la séquence vidéo. La première portion extraite commence à l'adresse de début de la section et se termine à l'adresse de début du segment. La seconde portion extraite commence à l'adresse de fin du segment et se termine à l'adresse de fin de la section vidéo. 30 Si le segment est situé au niveau d'un bord de la section, alors seule une portion est extraite. Ces portions sont appelées portions complémentaires. En effet, elles se composent des portions non émises à l'appareil de communication destinataire par la table de représentation. Ces portions sont ensuite codées, si nécessaire, selon le format 5 adapté au stockage et au transport efficace de celles-ci, ce format étant déjà utilisé pour le codage des segments. Selon un second mode de réalisation où le segment se compose d'une pluralité de portions de la section vidéo correspondante, on extrait une pluralité de portions dans la séquence vidéo correspondant aux portions 10 complémentaires de chacune des sections. La pluralité de portions est ensuite codée, si nécessaire, selon le format adapté au stockage et au transport efficace de celles-ci, ce format étant déjà utilisé pour le codage des segments. Les limites des segments ayant été positionnées sur les limites des 15 groupes d'images (GOP), chaque section est composée d'un nombre entier de groupes d'image et peut donc être transcodée indépendamment et donc de manière rapide. Ces portions codées sont ensuite mémorisées dans une mémoire de type mémoire cache pour une durée limitée. Cette mémoire cache permet de 20 répondre rapidement à de nouvelles requêtes d'autres appareils de communication souhaitant obtenir cette section. L'étape E73 est suivie de l'étape E74 consistant à transmettre les portions complémentaires à l'appareil de communication destinataire. Selon une première méthode, bien adaptée au protocole HTTP, le 25 procédé selon l'invention informe l'appareil de communication destinataire que la réponse comprend deux portions de vidéo. De la sorte, le destinataire émet deux requêtes HTTP de type GET successivement en vue d'obtenir chacune des portions. Selon une autre méthode, l'appareil de communication détenteur des 30 portions de vidéo transmet dans un seul message, les différentes portions de vidéo ainsi que l'information nécessaire à l'appareil de communication destinataire pour identifier les différentes portions de vidéo. En référence à la figure 8, on décrit maintenant le cas de la génération et de la transmission des portions complémentaires dans un appareil de communication mémorisant des sections de la séquence vidéo. II s'agit donc de l'algorithme s'exécutant dans l'appareil de communication qui mémorise, non pas la séquence vidéo d'origine mais une ou plusieurs sections de la séquence vidéo, l'une au moins correspond à une section demandée par l'appareil de communication destinataire. Si un format de transcodage a été choisi, les sections reçues sont stockées dans le format sélectionné. L'algorithme débute à l'étape E81 par la réception d'une requête en vue d'obtenir une section. Cette requête comprend au moins une information permettant d'identifier, d'une part, la séquence vidéo concernée et, d'autre part, une ou plusieurs sections. L'appareil de communication récepteur de cette requête ne dispose pas de la séquence vidéo d'origine mais il mémorise la table descriptive de cette séquence vidéo ainsi que les portions de vidéo qu'il a reçues lors d'une requête qu'il a lui-même réalisée conformément à l'invention. La table description et la section demandée sont recherchées lors de l'étape E82, localement, c'est-à-dire dans le système de fichiers de l'appareil de 20 communication. L'étape E83 suit l'étape E82. Lors de cette étape, l'appareil de communication recrée les portions de vidéo qui doivent être envoyées. Pour ce faire, les étapes suivantes sont réalisées. Tout d'abord, au moyen de l'information d'identification de la section 25 présente dans la requête, l'appareil de communication récepteur de cette requête recherche l'information associée à la section dans la table descriptive. Les informations recherchées concernent, notamment, les informations pour repérer le début et la fin de la section dans la séquence vidéo d'origine. 30 Ensuite, l'information concernant, d'une part, le segment représentatif de la section dans la séquence vidéo et, d'autre part, la 36 localisation du segment dans la séquence vidéo d'origine est recherchée dans la table descriptive. A partir de cette information, la localisation du segment dans la section vidéo peut être calculée en effectuant la différence entre l'adresse de début du segment et l'adresse de début de la section, d'une part, et la différence entre l'adresse de fin du segment et de l'adresse de début de la section, d'autre part. Enfin, l'appareil de communication extrait les portions de la section vidéo dans le format de transcodage utilisé pour mémoriser la section. La portion de début de la section et la portion de fin de la section peuvent être vides si le segment représentatif de la section est situé en début ou en fin de section. Comme préalablement exposé en référence à la figure 4, les bornes du segment représentatif sont calculées pour être positionnées correctement sur les limites des groupes d'images, ce qui permet d'extraire les portions complémentaires directement sous leur format codé. Ainsi, il n'est pas nécessaire de décoder la vidéo pour effectuer cette extraction et ensuite recoder la portion. De la sorte, on effectue l'opération d'extraction rapidement. L'étape E83 est suivie de l'étape E84 de transmission des portions complémentaires à l'appareil de communication destinataire. Différentes méthodes peuvent être mises en oeuvre pour réaliser cette transmission comme vu précédemment. On décrit maintenant, en référence à la figure 9, le procédé de reconstruction de la section vidéo dans l'appareil de communication qui a réalisé les requêtes en vue d'obtenir les sections sélectionnées par l'utilisateur. Ainsi, après avoir reçu une table de représentation d'une séquence vidéo et la table descriptive associée (étape E91), l'utilisateur sélectionne une section dans une table de représentation d'une séquence vidéo numérique, (étape E92). Ensuite, l'appareil de communication émet au moins une requête en vue d'obtenir la section sélectionnée (étape E93). Un appareil de communication du réseau de type pair-à-pair transmet les portions de vidéo complémentaires de la section sélectionnée à cet appareil de communication afin que ce dernier reconstruise la section et que son utilisateur puisse visualiser la section sélectionnée. L'étape E93 est suivie de l'étape E94 de reconstruction de la section au moyen du segment contenu dans la table de représentation et des portions complémentaires reçues lors de l'étape E93. Pour ce faire, le segment représentatif de la section est extrait de la table de représentation en utilisant les informations de localisation du segment, c'est-à-dire, au moyen de l'adresse de début et de l'adresse de fin du segment dans la table de représentation, ces informations étant présentes dans la table descriptive. La section est ensuite reconstruite en concaténant le segment extrait avec les portions complémentaires reçues. Dans le cas où le segment est une portion unique de la section, alors la section est reconstruite de la manière suivante. Une première portion complémentaire est concaténée avec le début du segment et une seconde portion complémentaire est positionnée à la suite de ce segment. Lorsque le segment est constitué d'une pluralité de portions de section alors la reconstruction est plus complexe puisque des portions complémentaires sont insérées dans le flux vidéo du segment. La section reconstruite est ensuite mémorisée localement en mémoire dans l'appareil de communication dans le format de transcodage sélectionné. Cette section reconstruite peut alors être décodée puis visualisée par le client. Elle pourra également par la suite être utilisée pour servir les portions complémentaires à d'autres appareils de communication du réseau pair-à-pair tel que décrit à la figure 8. En référence à la figure 10, un dispositif apte à fonctionner en tant que dispositif de traitement d'une séquence vidéo numérique et/ou dispositif de transmission de donnée vidéo d'une séquence vidéo et/ou dispositif de réception de données vidéo d'une séquence vidéo selon l'invention est maintenant décrit dans sa configuration matérielle. Le dispositif de traitement de la figure 10 possède l'ensemble des moyens nécessaires à la mise en oeuvre du procédé de création d'une séquence vidéo numérique représentation et/ou des procédés de transmission de données vidéo d'une séquence vidéo et/ou du procédé de réception de données vidéo d'une séquence vidéo selon l'invention. Selon le mode de réalisation choisi, ce dispositif peut être, par exemple, un micro-ordinateur 1000 connecté à différents périphériques, par exemple, une caméra numérique 1001 (ou un convertisseur analogique digital ou tout autre moyen d'acquisition ou de stockage d'image) et fournissant ainsi les informations à traiter selon l'invention. Ce dispositif peut également être une station de travail, un assistant numérique, un appareil photo ou un téléphone portable. Le micro-ordinateur 1000 comporte de préférence une interface de communication 1002 reliée à un réseau 1003 apte à transmettre des informations numériques. Le micro-ordinateur 1000 comporte également un moyen de stockage 1004, tel que par exemple un disque dur, ainsi qu'un lecteur de disque externe 1005. Le disque externe 1006 comme le disque 1004 peuvent contenir des données d'implantation logicielle de l'invention ainsi que le code de l'invention qui, une fois lu par le micro-ordinateur 1000, sera stocké dans le disque dur 1004. Selon une variante, les programmes permettant au dispositif 1000 de mettre en oeuvre l'invention sont stockés dans une mémoire morte ROM 1007. Selon une autre variante, le ou les programmes sont reçus totalement ou partiellement à travers le réseau de communication 1003 pour être stockés comme indiqué. Le micro-ordinateur 1000 peut également être relié à un microphone 1008 par l'intermédiaire d'une carte d'entrée/sortie (non représentée). Le micro-ordinateur 1000 comprend également un écran 1009 pour visualiser les informations à traiter et/ou servir d'interface avec l'utilisateur, afin que l'utilisateur puisse par exemple, interagir avec les programmes selon l'invention, paramétrer certains modes de traitement à l'aide du clavier 1010 ou de tout autre moyen approprié tel qu'une souris ou un écran tactile. L'unité centrale CPU 1011 exécute les instructions relatives à la mise en oeuvre de l'invention, ces instructions étant stockées dans la mémoire morte 10 ROM 1007 ou dans les autres éléments de stockage décrits. Lors de la mise sous tension, les programmes et procédés de traitement stockés dans une des mémoires non-volatiles, par exemple la ROM 1007, sont transférés dans la mémoire vive RAM 1012 qui contiendra alors le code exécutable de l'invention ainsi que les variables et les paramètres 15 nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. En variante, les procédés peuvent être stockés dans différents emplacements de stockage du dispositif 1000. De manière générale, un moyen de stockage d'information lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur, intégré ou non au dispositif, éventuellement amovible, mémorise un programme 20 dont l'exécution met en oeuvre les procédés de création d'une séquence vidéo représentative, de transmission et de réception. Il est aussi possible de faire évoluer le mode de réalisation de l'invention, par exemple, en ajoutant des méthodes actualisées ou améliorées qui sont transmises par le réseau de communication 1003 ou chargées par l'intermédiaire d'une ou de plusieurs 25 disquettes 1006. Bien entendu, les disquettes 1006 peuvent être remplacées par tout support d'information tel que le CD-ROM ou la carte mémoire. Un bus de communication 1013 permet la communication et l'interopérabilité entre les différents éléments du micro-ordinateur 1000 et les éléments reliés à celui-ci. On notera que la représentation du bus 1013 n'est pas 30 limitative. En effet, l'unité centrale CPU 1011 est, par exemple, susceptible de communiquer des instructions à tout élément du micro-ordinateur 1000, directement ou par l'intermédiaire d'un autre élément du micro-ordinateur 1000. 40 II convient de noter que l'appareil de communication comportant le dispositif selon l'invention peut également être un appareil programmé. Cet appareil contient alors le code du ou des programmes informatiques, par exemple, figé dans un circuit intégré à l'application spécifique (ASIC). Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais englobe, bien au contraire, toute variante à la portée de l'homme du métier
Un procédé de création d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique (102), caractérisé ce qu'il comprend les étapes suivantes : division de la séquence vidéo numérique (E10) en une pluralité de sections vidéo (100'), pour au moins une desdites sections vidéo de la séquence vidéo numérique : sélection d'au moins une portion vidéo de la section vidéo, détermination d'un segment vidéo (E13) comprenant ladite au moins une portion vidéo sélectionnée, association au segment vidéo déterminé d'au moins une information d'identification de la section vidéo correspondante et d'au moins une information de localisation dans la séquence vidéo numérique de ladite au moins une portion vidéo comprise dans le segment, et insertion du segment déterminé (E15) dans la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102).
1. Procédé de création d'une séquence vidéo représentative d'une 5 séquence vidéo numérique (102), caractérisé ce qu'il comprend les étapes suivantes : - division de la séquence vidéo numérique (El0) en une pluralité de sections vidéo (100'), - pour au moins une desdites sections vidéo de la séquence vidéo 10 numérique : o sélection d'au moins une portion vidéo de la section vidéo, o détermination d'un segment vidéo (E13) comprenant ladite au moins une portion vidéo sélectionnée, o association au segment vidéo déterminé d'au moins une 15 information d'identification de la section vidéo correspondante et d'au moins une information de localisation dans la séquence vidéo numérique de ladite au moins une portion vidéo comprise dans le segment, et o insertion du segment déterminé (E15) dans la séquence 20 vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par 25 différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupe d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, la sélection d'une portion vidéo comprend les étapes suivantes : sélection d'une portion de la vidéo de la section vidéo, 30 - modification du début et de la fin de la portion sélectionnée pour inclure un nombre entier de groupe d'images (GOP). 42 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que, préalablement à l'étape d'insertion du segment dans la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo nurérique, le procédé comprend une étape de transcodage du segment (E14) d'un premier format de codage vers un second format de codage prédéterminé adapté au stockage et à la transmission. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend la création d'une table descriptive (101') 10 comprenant des informations d'identification de la séquence vidéo numérique et des informations associées à chacun des segments vidéo déterminés (El 1). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend, pour chacun des segments vidéo déterminés, une étape d'insertion 15 (E15) dans les informations associées à chacun des segments de la table descriptive (101'), de ladite au moins une information d'identification de la section vidéo correspondant audit segment vidéo et des informations de localisation dans la séquence vidéo numérique de ladite au moins une portion vidéo comprise dans le segment vidéo. 20 6. Procédé de transmission d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique (102) dans un réseau de communication d'un appareil de communication source (12) vers au moins un appareil de communication destinataire (14, 16), caractérisé en ce que le procédé 25 comprend : - une étape de transmission (E63, E64) d'une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102) de l'appareil de communication source (12) à au moins un appareil de communication destinataire (14, 16), 30 - la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique (100'), la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102) comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins une information d'identification de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupes d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, la portion vidéo sélectionnée comprend un nombre entier de groupe d'images (GOP). 8. Procédé selon la 6 ou la 7, caractérisé en ce que ladite au moins une information de localisation est mémorisée dans l'appareil de communication source. 9. Procédé selon la 6 ou la 7, caractérisé en ce que ladite au moins une information de localisation est transmise audit au moins un appareil de communication destinataire (14, 16). 10. Procédé selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que l'appareil de communication source (12) et ledit au moins un appareil de communication destinataire (14, 16) forment un réseau pair-à-pair. 11. Procédé de transmission de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication d'un appareil de communication source (14) vers un appareil de communication destinataire (14, 16), caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes : -réception d'au moins une requête (E71, E81) provenant de l'appareil de communication destinataire (14, 16) pour obtenir au moins une portion complémentaire d'une section vidéo par rapport à un segment 44 préalablement transmis dans une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102) audit appareil de communication destinataire, la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins un identifiant de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation, ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire étant déterminée au moyen des informations de localisation, - en réponse à ladite au moins une requête et pour ladite au moins une portion complémentaire d'une section vidéo demandée, transmission de ladite au moins une portion complémentaire déterminée (E74, E84). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire est déterminée par l'appareil de communication source (12) au moyen des informations de localisation mémorisées dans l'appareil de communication source (12). 13. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire est déterminée par l'appareil de communication destinataire (14, 16) au moyen des informations de localisation ayant été préalablement transmises audit appareil de communication destinataire (14, 16). 14. Procédé selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que, préalablement à l'étape de transmission, le procédé comprend une étape de transcodage de ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire déterminée d'un premier format de codage dans un 45 second format de codage prédéterminé adapté au stockage et à la transmission. 15. Procédé selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce que l'appareil de communication source (12) et l'appareil de communication destinataire (14,16) forment un réseau pair-à-pair. 16. Procédé de réception de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un appareil de communication destinataire (14, 16) dans un réseau de communication, les données vidéo étant transmises au travers du réseau de communication par au moins un appareil de communication source (12), caractérisé en ce que le procédé comporte : - une étape de réception (E91) d'une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102) transmise par un appareil de communication source (12), la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, les données représentatives de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins un identifiant de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupes d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, une portion vidéo comprend un nombre entier de groupe d'images (GOP).30 46 18. Procédé selon la 16 ou 17, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes effectuées par l'appareil de communication destinataire (14, 16) : - sélection d'au moins un segment vidéo dans la séquence vidéo représentative (E92), - transmission d'au moins une requête à au moins un appareil de communication source (12) pour obtenir au moins une portion complémentaire d'une section vidéo par rapport à un segment de la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (E92). 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que ladite au moins une requête comprend une information identifiant ladite au moins une section vidéo correspondant audit au moins un segment vidéo sélectionné. 20. Procédé selon la 18 ou 19, caractérisé en ce que ladite au moins une requête comprend des informations de localisation de ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire déterminée au moyen des informations de localisation dans la séquence vidéo numérique de la au moins une portion vidéo comprise dans le segment vidéo sélectionné. 21. Procédé selon l'une des 18 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réception d'au moins une portion de la section vidéo numérique complémentaire par rapport au segment préalablement reçu par l'appareil de communication destinataire (14, 16). 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de reconstruction de la section vidéo demandée à partir de ladite au moins une portion complémentaire reçue et du segment vidéo préalablement reçu et sélectionné (E94). 30 47 23. Procédé selon l'une des 17 à 22, caractérisé en ce que l'appareil de communication destinataire (14, 16) et ledit au moins un appareil de communication source (12) forment un réseau pair-à-pair. 24. Dispositif de création d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique (102), caractérisé ce qu'il comprend : des moyens de division aptes à diviser l'a séquence vidéo numérique en une pluralité de sections vidéo (100'), - des moyens de sélection aptes à sélectionner au moins une portion vidéo dans une desdites sections vidéo, - des moyens de détermination aptes à déterminer un segment vidéo comprenant ladite au moins une portion vidéo sélectionnée par lesdits moyens de sélection, -des moyens d'association aptes à associer au segment vidéo déterminé, au moins une information d'identification de la section vidéo correspondante et au moins une information de localisation dans la séquence vidéo numérique de ladite au moins une portion vidéo comprise dans le segment, et - des moyens d'insertion aptes à insérer le segrnent déterminé par lesdits moyens de détermination dans la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102). 25. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce que, la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupe d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, lesdits moyens de sélection d'une portion vidéo comprennent : - des moyens de sélection aptes à sélectionner une portion de la vidéo de la section vidéo, 48 - des moyens de modification aptes à modifier le début et la fin de la portion sélectionnée pour inclure un nombre entier de groupe d'images (GOP). 26. Dispositif selon la 24 ou la 25, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens de transcodage aptes à transcoder le segment d'un premier format de codage vers un second format de codage prédéterminé adapté au stockage et à la transmission. 27. Dispositif selon l'une quelconque des 24 à 26, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de création aptes à créer une table descriptive (101') comprenant des informations d'identification de la séquence vidéo numérique et des informations associées à chacun des segments vidéo déterminés. 28. Dispositif selon la 27, caractérisé en ce qu'il comprend des seconds moyens d'insertion aptes à insérer pour chacun des segments vidéo déterminés, ladite au moins une information d'identification de la section vidéo correspondant audit segment vidéo et des informations de localisation dans la séquence vidéo numérique de ladite au moins une portion vidéo comprise dans le segment vidéo dans les informations associées à chacun des segments de la table descriptive (101'). 29. Dispositif de transmission vers au moins un appareil de communication destinataire d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique (102) dans un réseau de communication, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens de transmission aptes à transmettre une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102) de l'appareil de communication source (12) à au moins un appareil de communication destinataire (14, 16), la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique (100'), la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102) comprenant un 49 segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins une information d'identification de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation. 30. Dispositif selon la 29, caractérisé en ce que la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupes d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, la portion vidéo sélectionnée comprend un nombre entier de groupe d'images (GOP). 31. Dispositif selon la 29 ou la 30, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mérnorisation aptes à mémoriser ladite au moins une information de localisation. 32. Dispositif selon la 29 ou la 30, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission sont aptes à transmettre ladite au moins une information de localisation audit au moins un appareil de communication destinataire (14, 16). 33. Dispositif selon l'une des 29 à 32, caractérisé en 25 ce qu'il forme avec ledit au moins un appareil de communication destinataire (14, 16), un réseau pair-à-pair. 34. Dispositif de transmission vers un appareil de communication destinataire (14, 16) de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans 30 un réseau de communication, caractérisé en ce que le dispositif comprend : - des moyens de réception aptes à recevoir au rnoins une requête provenant de l'appareil de communication destinataire (14, 16) pour obtenir au 50 moins une portion complémentaire d'une section vidéo par rapport à un segment préalablement transmis dans une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique audit appareil de communication destinataire, la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins un identifiant de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation, ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire étant déterminée au moyen des informations de localisation, - des moyens de transmission aptes à transmettre ladite au moins une portion complémentaire déterminée en réponse à ladite au moins une requête reçue et pour ladite au moins une portion complémentaire d'une section vidéo demandée. 35. Dispositif selon la 34, caractérisé en ce qu'il 20 comprend des moyens de détermination aptes à déterminer ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire au moyen des informations de localisation. 36. Dispositif selon la 34 ou 35, caractérisé en ce que 25 le dispositif comprend des moyens de transcodage aptes à transcoder ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire déterminée d'un premier format de codage dans un second format de codage prédéterminé adapté au stockage et à la transmission. 30 37. Dispositif selon l'une des 34 à 36, caractérisé en ce qu'il forme avec l'appareil de communication destinataire (14, 16), un réseau pair-à-pair. 38. Dispositif de réception de données vidéo d'une séquence vidéo numérique dans un réseau de communication, les données vidéo étant transmises au travers du réseau de communication par au moins un appareil de communication source (12), caractérisé en ce que le dispositif comporte des moyens de réception aptes à réceptionner une séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102) transmise par un appareil de communication source(12), la séquence vidéo numérique étant divisée en une pluralité de sections vidéo numérique, les données représentatives de la séquence vidéo numérique comprenant un segment vidéo pour au moins une section vidéo numérique, à chaque segment vidéo étant associé au moins un identifiant de la section vidéo numérique correspondant au segment vidéo, le segment vidéo comprenant au moins une portion vidéo sélectionnée dans la section vidéo numérique correspondante et localisée dans la séquence vidéo numérique par au moins une information de localisation. 39. Dispositif selon la 38, caractérisé en ce que la séquence vidéo numérique étant codée selon un format de codage par différence, ladite séquence vidéo numérique comprenant une pluralité de groupes d'images (GOP), chaque groupe étant apte à être décodé indépendamment, une portion vidéo comprend un nombre entier de groupe d'images (GOP). 40. Dispositif selon la 38 ou 39, caractérisé en ce qu'il 25 comprend : - des moyens de sélection aptes à sélectionner au moins un segment vidéo dans la séquence vidéo représentative, - des moyens de transmission aptes à transmettre au moins une requête à au moins un appareil de communication source (12) pour obtenir au 30 moins une portion complémentaire d'une section vidéo par rapport à un segment de la séquence vidéo représentative de la séquence vidéo numérique (102). 41. Dispositif selon la 40, caractérisé en ce que ladite au moins une requête comprend une information identifiant ladite au moins une section vidéo correspondant audit au moins un segment vidéo sélectionné. 42. Dispositif selon la 40 ou 41, caractérisé en ce que ladite au moins une requête comprend des informations de localisation de ladite au moins une portion de section vidéo numérique complémentaire déterminée au moyen des informations de localisation dans la séquence vidéo numérique de la au moins une portion vidéo comprise dans le segment vidéo sélectionné. 43. Dispositif selon l'une des 40 à 42, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réception aptes à recevoir au moins une portion de la section vidéo numérique complémentaire par rapport au segment préalablement reçu par l'appareil de communication destinataire (14, 16). 44. Dispositif selon la 43, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de reconstruction aptes à reconstruire la section vidéo demandée à partir de ladite au moins une portion complémentaire reçue et du segment vidéo préalablement reçu et sélectionné. 45. Dispositif selon l'une des 38 à 44, caractérisé en ce qu'il forme avec ledit au moins un appareil de communication source (12), un réseau pair-à-pair. 46. Programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de création d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique selon l'une quelconque des 1 à 5, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 53 47. Programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de transmission d'une séquence vidéo représentative d'une séquence vidéo numérique selon l'une quelconque des 6 à 10, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 48. Programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de transmission de données vidéo d'une séquence vidéo numérique 10 selon l'une quelconque des 11 à 15, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 49. Programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du 15 procédé de réception de données vidéo d'une séquence vidéo numérique selon l'une quelconque des 16 à 23, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 20
H,G
H04,G06
H04L,G06F,H04N
H04L 12,G06F 9,H04N 7
H04L 12/18,G06F 9/445,H04N 7/50
FR2901133
A1
UTILISATION DE MODULATEURS DE LA GLYCOLYSE COMME AGENTS ANTI-AGE
20,071,123
Mis en forme 1 La présente invention se rapporte au domaine du vieillissement et des signes qui lui sont associés, sur la peau et ses annexes. Elle concerne en particulier la modulation de l'équilibre entre la prolifération et la différenciation des cellules épidermiques et l'amélioration des signes liés au phénomène d'amincissement de l'épiderme dû à une diminution du nombre de kératinocytes en phase de prolifération. Les femmes, voire même les hommes, ont tendance actuellement à vouloir paraître jeunes le plus longtemps possible et cherchent par conséquent à estomper les marques du vieillissement de la peau, qui se traduisent notamment par des rides et des ridules, un amincissement de l'épiderme et/ou un aspect de peau molle et flétrie. A ce sujet, la publicité et la mode font état de produits destinés à garder le plus longtemps possible une peau éclatante et sans ride, marques d'une peau jeune, d'autant plus que l'aspect physique agit sur le psychisme et/ou sur le moral. La peau est constituée de deux compartiments, l'un superficiel, l'épiderme, et un plus profond, le derme, qui interagissent. L'épiderme humain naturel est composé principalement de trois types de cellules qui sont les kératinocytes, très majoritaires, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Chacun de ces types cellulaires contribue par ses fonctions propres au rôle essentiel joué dans l'organisme par la peau, notamment le rôle de protection de l'organisme des agressions extérieures appelé "fonction barrière". L'épiderme est conventionnellement divisé en une couche basale de kératinocytes constituant la couche germinative de l'épiderme, une couche dite épineuse constituée de plusieurs couches de cellules polyédriques disposées sur les couches germinatives, une à trois couches dites granuleuses constituées de cellules aplaties contenant des inclusions cytoplasmiques distinctes, les grains de kératohyaline et enfin la couche cornée (ou stratum corneum), constituée d'un ensemble de couches de kératinocytes au stade terminal de leur différenciation appelés cornéocytes. Les cornéocytes sont des cellules anucléées principalement constituées d'une matière fibreuse contenant des cytokératines, entourée d'une enveloppe cornée. Le derme fournit à l'épiderme un support solide. C'est également son élément nourricier. Il est principalement constitué de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire composée majoritairement de collagène, d'élastine et d'une substance, dite substance fondamentale. Ces composants sont synthétisés par les fibroblastes. On y trouve aussi des leucocytes, des mastocytes ou encore des macrophages tissulaires. Enfin, le derme est traversé par des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses. La cohésion entre l'épiderme et le derme est assurée par la jonction dermo-épidermique. 2 Il y a en permanence dans l'épiderme une production de nouveaux kératinocytes pour compenser la perte en continu de cellules épidermiques au niveau de la couche cornée. Cependant, au cours du vieillissement, on peut observer de façon physiologique une diminution du nombre de cellules en phase de prolifération, et par conséquent une diminution des couches épidermiques vivantes. En limitant et/ou retardant le passage des cellules en phase de différenciation, on maintient le pool de cellules jeunes. Il est donc important de préserver ce pool de cellules prolifératives, en évitant ou retardant leur différenciation, afin de contribuer à retarder l'apparition de signes du vieillissement. Les rétinoïdes, et notamment le rétinol, sont ainsi classiquement utilisés pour lutter contre les signes du vieillissement et favoriser le renouvellement épidermique. Cependant, il existe toujours un besoin de trouver de nouveaux agents utiles en anti-âge. C'est pourquoi la présente invention a pour objet l'utilisation dans une composition contenant un milieu physiologiquement acceptable, d'au moins un composé inducteur de glycolyse épidermique, comme agent pour diminuer et/ou retarder les signes du vieillissement de la peau et/ou de ses annexes, notamment du cheveu. En effet, de manière inattendue, il a été trouvé dans le cadre de l'invention que ces composés peuvent être utilisés comme agent pour limiter la différenciation des cellules épidermiques. On maintient ainsi un pool basal de kératinocytes au stade de la prolifération. De préférence, ledit composé n'est pas de l'IGF-1 (Insulin Growth Factor de type 1 : facteur de croissance de l'insuline), ou l'IGF-1 n'est pas utilisé comme seul inducteur de glycolyse épidermique. Avantageusement, le composé inducteur de glycolyse est un activateur des peptides transporteurs du glucose (GLUT). Le transport du glucose dans la plupart des cellules de mammifères est régulé par une 30 famille de protéines membranaires appelé "glucose transporter", aussi désigné par GLUT. Au moins 13 protéines sont codées par une famille de gènes apparentés, ces protéines présentant différents domaines transmembranaires. L'expression des différentes isoformes de GLUT varie en fonction du tissu et des conditions hormonales et environnementales. Les kératinocytes expriment au moins 4 types de transporteurs de glucose, GLUT-1, 2, 3 et 5. Shen et al (J. Invest. Dermatol., 2000) ont décrit les variations de taux de transporteurs dans des kératinocytes murins lors de stimulation par l'insuline ou l'IGF-1. Lors de la différenciation, ils observent une augmentation de l'expression de GLUT-3 et une diminution de celle de GLUT-1, 2 et 5. Ils indiquent que, la stimulation des kératinocytes en cours de différenciation par l'insuline ou l'IGF-1, n'a pas d'effet sur l'expression des ces GLUTs. En revanche, l'insuline active la translocation (du cytoplasme à la fraction membranaire) des GLUT-1 et 5, et l'IGF-1 active la translocation des GLUT-2 et 3 pendant la phase de prolifération. Les auteurs concluent qu'il serait intéressant de comparer les variations entre une peau normale et la peau de sujets diabétiques. US 2003/0187036 propose l'utilisation de dérivés de biguanides pour favoriser la cicatrisation des lésions cutanées telles que les ulcères survenant chez les diabétiques, ou d'autres blessures. US 2005/0037440 se rapporte à l'identification de facteurs de longévité chez les mammifères, et au rôle du facteur cJUN et de la modulation du signal JNK. Il suggère ainsi d'utiliser des agents diminuant l'activité d'un indicateur comme DAF-14, la superoxyde-dismutase, GLUT-1 ou GLUT-4 pour lutter contre les signes du vieillissement causés principalement par le stress oxydatifs. DE 10259966 décrit des compositions cosmétiques ou pharmaceutiques contenant des acides aminés de type mycosporine et améliorant la capture de l'oxygène; ces composés induisent notamment une réduction de l'expression de GLUT-1. Les compositions peuvent notamment être appliquées pour le traitement du vieillissement de la peau. Cependant, à la connaissance de la demanderesse, il n'a jamais été proposé d'utiliser des composés inducteurs de glycolyse, ni des composés capables de stimuler les systèmes transporteurs de glucose GLUT, en vue de lutter contre les signes du vieillissement de la peau ou de ses annexes et de favoriser les renouvellement des cellules épidermiques. Par composé activateur des peptides transporteurs du glucose on entend à la fois des composés augmentant la quantité de GLUT et des agents augmentant leur activité intrinsèque. Les agents augmentant la quantité de GLUT sont notamment des composés stimulant sa synthèse, en particulier en stimulant l'expression ou la transcription du gène correspondant. Les agents augmentant l'activité intrinsèque de GLUT sont notamment 4 des agents favorisant la translocation de la protéine dans la membrane cellulaire ou la fixation du glucose. Par composé inducteur de glycolyse, on entend des composés augmentant la réaction 5 par laquelle le glucose est métabolisé dans les cellules. La glycolyse comprend plusieurs étapes: une première chaîne de réaction aboutit à la formation de fructosel,6 di-phosphate, qui est ensuite dégradé en pyruvate, avec la production d'ATP. En conditions anaérobies, la LDH catalyse la transformation du pyruvate en lactate. 10 Les inventeurs ont en effet mis en évidence que la glycolyse anaérobie est maximale dans les kératinocytes au cours de la phase de prolifération. En revanche, la différenciation se caractérise par une diminution importante de la glycolyse, sans modification qualitative de celle-ci. De préférence, les activateurs de peptides transporteur GLUT sont des activateurs de GLUT-1, GLUT-2 et/ou GLUT-3. Il peut s'agir d'activateur spécifique d'un ou plusieurs de ces transporteurs, ou d'activateurs non spécifiques. Avantageusement les activateurs de peptides utiles selon l'invention sont activateurs de GLUT-1. 20 Il a été montré dans le cadre de l'invention que les transporteurs de glucose, en particulier GLUT-1 et GLUT-2, varient en fonction de l'état de prolifération / différenciation des kératinocytes et sont impliqués dans l'homéostasie épidermique. La modification de leur activité peut donc influer sur le contrôle de l'équilibre prolifération/ différenciation au cours 25 du vieillissement. Les composés inducteurs de glycolyse et/ou activateur de GLUT utiles selon l'invention peuvent notamment être choisis parmi les biguanides hypoglycémiants tels que la metformine, la phenformine, la buformine ou le proguanil; l'insuline; les analogues de 30 thiazolidones, le troglitazone; les interleukines, en particulier l'IL-3; les inhibiteurs de protéines phosphatase comme le vanadate, l'acide okadaique; le dibutyryl AMPc et le TGF-13. De manière générale, on utilise des composés favorisant le fonctionnement de la glycolyse épidermique, qui se caractérisent par une production de lactate accrue. D'autres composés utiles selon l'invention pourront être identifiés par le procédé comprenant les étapes suivantes: a) mise en culture de kératinocytes b) ajout du composé à tester dans le milieu de culture c) comparaison du taux de glycolyse dans les kératinocytes en présence du composé à tester, avec le taux de glycolyse dans un échantillon témoin cultivé sans composé à tester d) sélection du composé qui provoque une augmentation d'au moins 30% du taux de glycolyse. L'étape a) peut être effectuée selon des modalités connues de l'homme du métier, par exemple en milieu autocrine ou en milieu complet en présence de facteurs de croissance tels que EGF, insuline, et extraits de glande hypophysaire. Lors de l'étape b), le composé à tester est ajouté à des concentrations compatibles avec la viabilité des cellules et généralement de 10-2 à 10-9 M. Il sera laissé en contact avec la culture cellulaire pendant un temps suffisant pour être métabolisé par les cellules. Ce temps est généralement supérieur ou égal à 12 heures. Le taux de glycolyse à l'étape c) sera mesuré dans des kératinocytes en phase de prolifération et/ou dans des kératinocytes en phase de différenciation; ce taux sera comparé à celui observé dans un échantillon témoin cultivé en l'absence de composé à tester, toutes les autres conditions de culture étant identiques. Selon un mode de réalisation de l'invention, la variation du taux de glycolyse induite par le composé à tester est mesurée d'une part dans une population de kératinocytes majoritairement, voire de façon homogène, en phase de prolifération, d'autre part dans une population de kératinocytes majoritairement, voire de façon homogène, en phase de différenciation. Cette étape de mesure de la glycolyse épidermique, peut le cas échéant, être directement quantifiée soit par la mesure de l'activité PFK1 et/ou soit par la mesure de la consommation de glucose et/ou soit par la mesure du taux de GLUT exprimé par les cellules et/ou soit par le taux de lactate produit au cours de la réaction globale. Le procédé selon l'invention peut ainsi comprendre les étapes suivantes: a)Mise en culture de kératinocytes et ajout du composé à tester dans le milieu de culture b)Comparaison du niveau de glycolyse dans les kératinocytes en prolifération et en différenciation en présence du composé à tester comparativement à un échantillon témoin cultivé sans composé à tester. c)Cette étape de mesure de la glycolyse épidermique, peut le cas échéant, être directement quantifiée soit par la mesure de l'activité PFK1 et/ou soit par la mesure de la consommation de glucose et/ou soit par la mesure du taux de GLUT exprimé par les cellules et/ou soit par le taux de lactate produit au cours de la réaction globale. d)Phase de sélection du composé qui provoque une activation significative des paramètres décrits en b) et/ou c). Les effets des composés identifiés par le procédé décrit ci-dessus sur le niveau d'expression de GLUT-1 pourront être évalués dans une deuxième temps. Cette évaluation pourrait être réalisé selon les étapes suivantes : a) mise en culture de kératinocytes b) ajout du composé à tester dans le milieu de culture c) comparaison du niveau d'expression de GLUT-1 dans les kératinocytes en présence du composé à tester, avec le niveau d'expression dans un échantillon témoin cultivé sans composé à tester d) sélection du composé qui provoque une augmentation significative, notamment d'au moins 25% de l'expression de GLUT-1. L'étape a) peut être effectuée selon des modalités connues de l'homme du métier, par exemple en milieu autocrine ou en milieu complet en présence de facteurs de croissance tels que EGF, insuline, et extraits de glande hypophysaire. Lors de l'étape b), le composé à tester est ajouté à des concentrations compatibles avec la viabilité des cellules et généralement de 10-2 à 10-9 M. Il sera laissé en contact avec la culture cellulaire pendant un temps suffisant pour être métabolisé par les cellules. Ce temps est généralement supérieur ou égal à 12 heures. Le niveau d'expression à l'étape c) sera mesuré dans des kératinocytes en phase de prolifération et/ou dans des kératinocytes en phase de différenciation; cette expression sera comparée à celui observée dans un échantillon témoin cultivé en l'absence de composé à tester, toutes les autres conditions de culture étant identiques. Cette étape de mesure du niveau d'expression de GLUT-1, peut le cas échéant, être directement quantifiée soit par la quantification du signal suite aux immunomarquages des kératinocytes avec un anti-corps spécifique pour GLUT-1 soit par la quantification par RT- PCR des mRNA codant pour le GLUT-1 et/ou soit par la mesure de l'expression de la protéine par Western blot. Les composés utiles selon l'invention peuvent ainsi être sélectionnés par un procédé comprenant les étapes suivantes: a)Mise en culture de kératinocytes et ajout du composé à tester dans le milieu de culture b)Comparaison du niveau d'expression du GLUT-1 dans les kératinocytes en prolifération et en différenciation en présence du composé à tester comparativement à un échantillon témoin cultivé sans composé à tester. c)Cette étape de mesure de l'expression de GLUT-1, peut le cas échéant, être directement quantifiée soit par la quantification du signal suite aux immunomarquages des kératinocytes avec un anti-corps spécifique pour GLUT-1 et/ou soit par la quantification par RT-PCR des mRNA codant pour le GLUT-1 et/ou soit par la mesure de l'expression de la protéine par Western blot. d)Phase de sélection du composé qui provoque une augmentation significative des paramètres décrits en b) et/ou c). Il est entendu que les procédés permettant de sélectionner des composés adaptés et leurs variantes sont également objet de l'invention. Des composés régulant le métabolisme du glucose en activant ou augmentant le transport du glucose dans les cellules, plus particulièrement dans les kératinocytes, peuvent augmenter leur prolifération et/ou ralentir leur différenciation, les maintenant ainsi dans un état prolifératif correspondant à des cellules jeunes. Cette activation de la prolifération et/ou cette diminution de la différenciation est objectivée notamment, par l'augmentation de l'incorporation de thymidine tritiée ou par la diminution de l'expression de certains marqueurs de la différenciation parmi lesquels, la kératine 1 et/ou la kératine 10 et/ou la transglutaminase K et/ou la loricrine et/ou la fillagrine. K10 (kératine 10) est une protéine qui sert de marqueur de différenciation précoce. Elle est coexprimée avec K1 sous forme d'une protéine hétérodimérique. Elle est détectée dans tous les kératinocytes des couches suprabasales de l'épiderme c'est à dire dès le début du processus de différenciation. TGK (Transglutaminase K) est un marqueur de différenciation tardive. C'est une enzyme impliquée dans la réticulation de l'enveloppe cornée des kératinocytes des couches suprabasales supérieures. Les composés inducteurs de glycolyse selon l'invention seront notamment utiles comme agent pour lutter contre les signes du vieillissement chronobiologique de la peau et de ses annexes. Par peau, on entend désigner dans le présent texte, la peau, les muqueuses et/ou le cuir chevelu. Par annexes de la peau on entend en particulier les phanères, c'est-à-dire les poils, les cils, les cheveux et/ou les ongles. Les composés seront particulièrement adaptés à lutter contre les signes du vieillissement chronobiologique de l'épiderme. Au cours du vieillissement chronobiologique, l'épaisseur de l'épiderme se réduit, les divisions cellulaires diminuant en nombre. En facilitant la multiplication cellulaire, en particulier des cellules de l'épiderme, on facilitera sa régénération et la peau aura un aspect plus jeune. Les compositions selon l'invention sont notamment destinées à prévenir ou diminuer les rides et les ridules, et/ou l'amincissement de la peau et/ou contre la peau molle et/ou flétrie. Selon un autre aspect de l'invention, le composé inducteur de glycolyse et/ou activateur de GLUT ou les compositions le contenant sont utilisés pour lutter contre les signes du vieillissement des phanères. Le composé est ainsi utilisé comme agent pour diminuer et/ou prévenir la chute des cheveux, et /ou pour prévenir l'hétérogénéité du diamètre capillaire. En effet, en favorisant au niveau du follicule pileux, le maintien de kératinocytes en phase de prolifération, on contribue à la formation d'une tige pilaire et à son renouvellement. Lesdits composés ou compositions sont notamment destinés au traitement ou à la prévention de l'alopécie. Au cours de l'alopécie le vieillissement de toute la structure épithéliale du follicule pileux est constaté, avec notamment une diminution de la croissance et du diamètre de la tige pilaire qu'elle soit liée directement à une altération fonctionnelle du renouvellement des cellules épithéliales liée au vieillissement de la structure ou indirectement à un défaut d'oxygénation ou de nutrition ou encore, à une dégradation de la fonctionnalité des structures conjonctives de soutien de l'organe. Selon un autre aspect de l'invention, le composé inducteur de glycolyse et/ou activateur de GLUT est utilisé comme agent pour lutter contre la déshydratation cutanée et/ou la sécheresse de l'épiderme. Il est utilisé comme agent hydratant, dans des compositions destinées à favoriser la synthèse de NMF (natural moisturizing factor) élément constitutif pour la fonction barrière et l'hydratation de l'épiderme. Cette synthèse est favorisée par le biais de la production de lactate, qui est un constituant majeur du NMF. La sécheresse cutanée peut être liée au vieillissement de la peau, et en être l'un des signes. Mais les composés sont également utiles pour lutter contre les états de sécheresse constitutifs de la peau, pouvant exister physiologiquement chez un sujet indépendamment de son âge. Selon un autre mode de réalisation, le composé inducteur de glycolyse tel que défini précédemment, est utilisé pour la préparation d'une composition destinée à traiter les troubles liés à une différenciation anormale de l'épiderme, tels que les hyperkératoses. Les compositions selon l'invention peuvent être des compositions cosmétiques ou pharmaceutiques, en particulier des compositions dermatologiques. Par milieu physiologiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec la peau, les muqueuses ou les phanères. Il s'agit notamment d'un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. La quantité de composé inducteur de glycolyse dans les compositions dépend de l'effet recherché et sera adapté par l'homme du métier pour obtenir une stimulation de la prolifération ou une diminution de la différenciation des kératinocytes. A titre d'exemple, la quantité d'agent inducteur de glycolyse ou du transport du glucose peut varier de 0,0001% à 10% et de préférence de 0,001 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence les compositions sont des compositions cosmétiques, c'est-à-dire destinée à améliorer l'aspect de l'individu. Pour une administration par la voie orale, la composition de l'invention peut se présenter sous toutes les formes adaptées, particulièrement sous forme d'une solution buvable, d'un comprimé, d'une gélule , d'une capsule ou encore d'un aliment nutritionnel ou d'un complément nutritionnel. Ladite composition comprend en outre au moins un excipient approprié adapté à l'administration orale. Pour une administration par application topique sur la peau, les cheveux et/ou les muqueuses, la composition selon l'invention comprend bien évidemment un support cosmétiquement acceptable, c'est à dire un support compatible avec la peau, les muqueuses, les ongles, les cheveux et peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées pour une application topique, notamment sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile ou multiple, d'un gel aqueux ou huileux, d'un produit anhydre liquide, pâteux ou solide, d'une suspension ou d'une dispersion; par exemple une dispersion d'huile dans une phase aqueuse à l'aide de sphérules, ces sphérules pouvant être des nanoparticules polymériques telles que les nanosphères et les nanocapsules ou mieux des vésicules lipidiques de type ionique et/ou non-ionique. Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d'aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. Elle peut être utilisée comme produit de soin, comme produit de nettoyage ou comme produit de maquillage. De façon connue, la composition de l'invention peut contenir les adjuvants habituels dans les domaines cosmétiques et dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les pigments, les agents chélateurs, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01 % à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse, dans les vésicules lipidiques et/ou dans les nanoparticules.35 Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 % à 80 % en poids, et de préférence de 5 % à 50 % du poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine considéré. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3 % à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 % à 20 % du poids total de la composition. Comme huiles utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles minérales, les huiles d'origine végétale (huile d'abricot, huile de tournesol), les huiles d'origine animale, les huiles de synthèse, les huiles siliconées et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers). On peut aussi utiliser comme matières grasses des alcools gras (alcool cétylique), des acides gras, des cires (cire d'abeilles). Comme émulsionnants et coémulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple les esters d'acide gras et de polyéthylène glycol tels que le stéarate de PEG-40, le stéarate de PEG-100, les esters d'acide gras et de polyol tels que le stéarate de glycéryle et le tristéarate de sorbitane. Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer en particulier les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras, la silice hydrophobe et les polyéthylènes. Selon un mode de réalisation avantageux, les compositions selon l'invention contiendront au moins un autre actif choisi parmi les filtres anti-UV, les agents hydratants, les dépigmentants, les agents anti-glycation, les inhibiteurs de NO synthase, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes, les agent myorelaxant ou dermo-décontractant, les agents tenseurs, les agents anti-pollution ou anti-radicalaire, les agents apaisants et les actifs sur le métabolisme énergétique des cellules. 12 La quantité de ces actifs additionnels pourra varier dans une large mesure et sera par exemple de 10-6 à 20% en poids, notamment de 0,001 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les agents stimulant la prolifération des fibroblastes utilisables dans la composition selon l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par la société LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8 ou commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine ); et les hormones végétales telles que les giberrellines et les cytokinines. Les agents stimulant la prolifération des kératinocytes, utilisables dans la composition selon l'invention, comprennent notamment les rétinoïdes tels que le rétinol et ses esters, dont le palmitate de rétinyle ; l'adénosine, l'acide cinnamique et ses dérivés, le lycopène et ses dérivés; le phloroglucinol ; les extraits de tourteaux de noix commercialisés par la société GATTEFOSSE ; et les extraits de Solanum tuberosum commercialisés par la société SEDERMA. L'invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique pour prévenir et/ou diminuer les signes associés au vieillissement de la peau ou de ses annexes, dans lequel on applique sur la peau, les muqueuses et/ou le cuir chevelu au moins un composé inducteur de glycolyse et/ou activateur de GLUT tel que défini précédemment. Le composé sera depréférence appliqué dans une composition cosmétique, l'application pouvant être quotidienne, pluri-quotidienne ou hebdomadaire. Elle pourra être poursuivie pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines, par exemple pendant 1 à 2 mois puis reprise après une interruption, ou bien être continue. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent. Dans ces exemples on se référera aux figures suivantes Figure 1: Immunomarquage des coupes histologiques de peau humaine montrant l'expression différentielle des transporteurs GLUT1 et GLUT-2 dans les kératinocytes épidermiques. Figure 2: Courbe montrant l'effet de différentes concentrations de metformine sur le transport de glucose dans des kératinocytes en phase de prolifération. Figure 3 : Effet activateur de la metformine sur l'expression de GLUT-1 dans des kératinocytes en phase de différenciation. Figure 4 : Effet inhibiteur de la metformine sur l'expression des marqueurs de différenciation épidermique. Résultats observés sur des monocouches des kératinocytes en cours de différenciation. Exemple 1: Evolution de la glycolyse dans les kératinocytes . Les kératinocytes épidermiques humains sont isolés, selon la technique décrite par Wille et al. (1984), à partir d'échantillons de peau normale provenant d'abdominoplastie. Les kératinocytes sont tout d'abord cultivés en culture primaire dans un milieu complet sans sérum (milieu de base KBM, Cambrex, additionné d'EGF, d'insuline, d'hydrocortisone, d'extrait de glande hypophysaire bovine et de gentamycine). Les kératinocytes en prolifération provenant de cultures sous-confluentes sont trypsinisés (trypsine/EDTA 1X, Invitrogen) et ensemencées à raison de 10 X 103 cellules/cm2 dans le même milieu complet. Lorsque les cellules recouvrent environ 40% de la surface de culture, les kératinocytes synthétisent leurs propres facteurs de croissance en quantité suffisante. Le milieu complet est alors remplacé par un milieu autocrine contenant uniquement le milieu de base, l'hydrocortisone et la gentamycine. Les cultures sous-confluentes de kératinocytes en prolifération correspondent à 24h de culture autocrine. L'entrée en confluence des cellules (3 jours après la mise en culture autocrine) induit l'arrêt de la prolifération cellulaire et marque l'initiation du processus de différenciation (Poumay et Pittelkow, 1995 ; Poumay et al., 1999a). Les cultures post-confluentes de kératinocytes en différenciation correspondent à 6 jours de culture autocrine (ou 3 jours de culture confluente). Le taux de glycolyse est mesuré par la méthode de la détritiation du [2-3H]Glucose (uptake de glucose) et du [3-3H]Glucose (flux glycolytique). Mesure de la détritiation du f2-3HlGlucose (uptake de glucose) et du f3-3HlGlucose (flux glycolytique). La capture de glucose (transport et phosphorylation du glucose) est évalué par la vitesse de détritiation du [2-3H]glucose tandis que le flux gycolytique au travers de la PFK1 est estimé par la vitesse de détritiation du [3-3H]glucose. Les kératinocytes cultivés en condition autocrine sont incubés en présence de milieu frais contenant 6 mM de glucose. Après 2 heures, le tracer radioactif ([2-3H]glucose ou [3-3H]glucose) est ajouté au milieu de culture (0,25 Ci/ml). Après 30 à 60 minutes d'incubation, le milieu de culture est récupéré pour mesurer la formation de 3H2O. Ces échantillons sont tout d'abord déprotéinisé sur glace par de l'acide perchlorique (7% final). Après neutralisation par du KOH/KHCO3 3M/3M, les échantillons sont centrifugés (1000g, 10 min, 4 C). Le 3H2O est séparé du glucose radioactif par chromatographie sur colonne (résine échangeuse AGX8 sous forme borate). Les résultats sont exprimés en nmole de glucose détritié par heure et par pg de protéines. Dosage du lactate. Le dosage du lactate s'effectue par mesure de la formation de NADH (lecture à 340 nm) par la lactate dehydrogenase (LDH). La réaction s'effectue en présence de 25 à 100 pl de milieu de culture déprotéinisé et neutralisé (voir Mesure du [2-3H]Glucose et du [3-3H] Glucose ), de tampon hydrazine pH 9,3 (hydrazine sulfate 0,4 M, Glycine 1M, EDTA 5 mM), de 2 mM final de NAD. Après une première lecture à 340 nm (E0), la réaction est initié par 50 pg LDH. La deuxième lecture à 340 nm s'effectue au plateau de réaction (après environ 30 min) (El). Le résultat s'exprime en nmole en tenant compte du coefficient d'extinction molaire du NADH (6200). On observe les résultats suivants : Le tableau 1 montre le métabolisme du glucose dans les kératinocytes en prolifération et en différenciation, en présence ou non de facteurs de croissance (respectivement culture autocrine et culture en milieu complet). Les valeurs sont exprimées en nmoles/ g protéines/h et représentent la moyenne SD d'au moins 3 expériences indépendantes. Transport de Flux glycolytique Production de glucose lactate Autocr 0,65 0,07 0,99 0,19 1,62 0,20 prolif r en prolifération at Autocrine en 0,20 0,05 0,21 0,05 0,43 0,05 différenciation Complet en 1,17 0,11 1,52 0,21 3,04 0,33 prolifération (facteurs de croissance) Complet en 0,53 0,13 0,43 0,03 0,75 0,05 différenciation (facteurs de croissance) a) au cours des phases de prolifération la glycolyse est maximale dans des kératinocytes. Cette glycolyse est de type anaérobie avec une production de 2 lactates pour un glucose consommé. Quelques soient les conditions expérimentales la glycolyse épidermique est de type anaérobie et conduit à la production de deux lactates par molécule de glucose. Les valeurs obtenues sont comparables à celles observées dans des cellules à très haut degré énergétique comme les cellules musculaires en contraction : cellules des muscles striés ou du muscle cardiaque. b) La différenciation induit une diminution importante de la glycolyse. En conclusion, les phases de prolifération puis de différenciation de l'épithélium cutané sont corrélées au métabolisme du glucose. Au cours du passage en différenciation cette glycolyse diminue. Exemple 2: Contrôle de la glycolyse dans l'épiderme : Expression de GLUT-1 et GLUT-2 Le transport du glucose s'effectue par diffusion facilitée via des transporteurs transmembranaires, les GLUTs (GLUT-1-12 et HIMT), dont l'expression varie en fonction des tissus et des conditions hormonales et environnementales. Les kératinocytes expriment au moins 4 types de transporteurs de glucose (GLUT-1,2 3 et 5). Détection en immunofluorescence de l'expression des GLUTs. Les échantillons de peau congelés dans un milieu d'enrobage et conservés à -80 C sont coupés au cryostat. Les coupes sont fixées dans l'acétone à 4 C pendant 10 min puis séchées à l'air. Les sites non spécifiques sont saturés par incubation dans un tampon PBS sans Ca/Mg (ICN Biomedicals) additionné de 0,1% de triton-X-100 et 10% de BSA (Albumine Bovine fraction V, MP Biomedicals) pendant 1h à 37 C en chambre humide. Les coupes sont ensuite incubées en présence de l'anticorps primaire spécifique (anti-GLUT-1, rabbit, Santa Cruz, 1/100 ; Ac anti-GLUT-2, rabbit, Santa Cruz, 1/100) dilué dans du PBS/BSA 1%/0,01% Triton-X-100) pendant 1h à 37 C en chambre humide. Après lavages dans le PBS, les coupes sont incubées en présence de l'anticorps secondaire anti-rabbit-Alexa Fluor 598 (Molecular Probe, 1/800, PBS/1% BSA/0,01% Triton-X-100) pendant 1h à 37 C en chambre humide. Les noyaux sont marqués par une incubation de 10 min avec du Hoescht (1/1000, PBS/BSA 1%/0,01% Triton-X-100). Les coupes sont à nouveau lavées dans le PBS, montées et observées au microscope à fluorescence. Analyse, par Western blot, de l'expression des GLUTs dans des kératinocytes en culture. Les kératinocytes sont cultivés selon le protocole décrit en examplel. Les kératinocytes en prolifération sont prélevés à 1 jour de culture autocrine. Les kératinocytes en différenciation sont prélevés à 6 jours de culture autocrine. Pour la détection de GLUT-1, les kératinocytes sont lysés dans un tampon triton (Hepes 20 mM, pH 7.6, NaF 20 mM, KCI 30 mM, EDTA 1 mM, inhibiteurs de protéases et phosphatases, triton 1%). Pour la détection de GLUT-2, les kératinocytes sont lysés dans un tampon SDS (Tris 62,5 mM, pH 7.5, SDS 1%). Les protéines (15 g/piste) sont séparées par gel SDS-Page 10% et transférées sur membrane de PVDF. Saturation des sites pendant 1h dans du TBS/Tween 0,1%/lait 5%. L'anticorps primaire est incubé pendant l h dans le tampon de saturation (Anti-Glucose Transporter-1, Human (rabbit) Calbiochem, réf 400060, 1/1000 ; Anti-Glucose Transporter-2, rat (rabbit) Calbiochem, réf 400061, 1/1000). L'anticorps secondaire est incubé pendant 1 h (anticorps anti-rabbit/peroxydase Sigma A-0545, 1/20000) dans du TBS/Tween 0,1%. Utilisation du kit ECL (Roche) pour la révélation. L'expression des transporteurs GLUT-1 et GLUT-2, observée sur coupes d'épiderme varie en fonction de la localisation épidermique : GLUT-1 est exprimée surtout dans les cellules en prolifération û la couche basale -alors que GLUT-2 est exprimée préférentiellement dans les cellules en différenciation. L'expression préférentielle du GLUT-1 en phase de prolifération et du GLUT-2 en phase de différenciation est également observée par technique des Western Blots ou l'on observe une bande à 51 kDa correspondant au marquage par l'Anticorps anti-GLUT-1 pour les cellules en phase de prolifération. Cette bande n'est pas visible pour les cellules en différenciation.35 Les résultats sont présentés sur la figure 1 en annexe. GLUT-1 est visualisé dans les couches basales de l'épiderme et GLUT-2 dans les couches différenciées jusqu'au stratum corneum. Exemple 3 : Effet du metformine sur le transport de glucose, l'expression de GLUT-1 et le processus de différenciation dans des kératinocytes. Les kératinocytes, au jour 1 de culture autocrine, sont traités pendant 2h30 avec des doses croissantes de metformine (0-10 mM). Le traceur radioactif ([2-3H]Glucose, 0.25 Ci/ml) est ajouté pendant les 50 dernières minutes de l'incubation. Après incubation, les milieux de culture sont tout d'abord déprotéinisé sur glace par de l'acide perchlorique (10% final). Après neutralisation par du KOH/KHCO3 3M/3M, les échantillons sont centrifugés (1000g, 10 min, 4 C). Le 3H2O est séparé du glucose radioactif par chromatographie sur colonne (résine échangeuse AGX8 sous forme borate). Les résultats sont exprimés en nmole de glucose détritié par heure et par pg de protéines. Les résultats sont présentés sur la figure 2 en annexe. La metformine augmente, d'une façon dose dépendante, le transport de glucose dans des kératinocytes. Cette augmentation est liée à une augmentation de l'expression de GLUT-1. Effet activateur de la metformine sur l'expression de GLUT-1 dans des kératinocytes. Les kératinocytes sont traités avec soit le metformine (2 mM) soit l'EGF (10 ng/ml) soit l'insuline (5 g/ml) à partir du jour 3 de culture autocrine (95% de confluence) et pendant 72 h (renouvellement du traitement après 48 h de traitement). Les ARN sont extraits au moyen du kit High Pure RNA isolation kit (Roche) selon les indications du fournisseur. L'ARN (1 g/condition) est rétro-transcrit pendant 2 h à 37 C. L'ADNc correspondant aux ARN codant pour GLUT-1 est amplifié au moyen d'amorces spécifiques pendant 25 cycles. Les PCR quantitatives sont réalisées avec le Platinium SYBR Green (Invitrogen) sur un MyIQ thermal cycler (Bio-Rad) selon les indications du fournisseur. L'amplification de 36B4 est utilisés comme contrôle interne. Une augmentation de l'expression de GLUT-1 dans des kératinocytes est observée pour le metformine. Les résultats sont présentés sur figure 3 en annexe. Effet de la modification du flux glvcolvtique sur la différenciation des kératinocytes. 18 Les kératinocytes sont traités avec la metformine 2 mM à partir du jour 3 de culture autocrine (95% de confluence) et pendant 72 h (renouvellement du traitement après 48 h de traitement). Les ARN sont extraits au moyen du kit High Pure RNA isolation kit (Roche) selon les indications du fournisseur. L'ARN (1 g/condition) est rétro-transcrit pendant 2 h à 37 C. L'ADNc correspondant aux ARN codant pour la kératine 10, l'involucrine, la loricrine et la transglutaminase 1 sont amplifiés au moyen d'amorces spécifiques pendant 25 cycles. Les PCR quantitatives sont réalisées avec le Platinium SYBR Green (Invitrogen) sur un MyIQ thermal cycler (Bio-Rad) selon les indications du fournisseur. L'amplification de 36B4 est utilisés comme contrôle interne. La metformine, qui augmente le transport du glucose, inhibe de façon importante, les processus de différenciation. Il existe donc une corrélation étroite entre glycolyse et prolifération/différenciation. Les résultats sont présentés sur la figure 4 en annexe
L'invention se rapporte à l'utilisation dans une composition contenant un milieu physiologiquement acceptable, d'au moins un composé inducteur de glycolyse épidermique, à l'exclusion de l'IGF-1 (Insulin Growth Factor de type 1) comme agent pour diminuer et/ou retarder les signes du vieillissement de la peau et/ou de ses annexes.
Revendications 1- Utilisation dans une composition contenant un milieu physiologiquement acceptable, d'au moins un composé inducteur de glycolyse épidermique, à l'exclusion de l'IGF-1 (Insulin Growth Factor de type 1) comme agent pour diminuer et/ou retarder les signes du vieillissement de la peau et/ou de ses annexes. 2- Utilisation d'au moins un composé inducteur de glycolyse selon la 1 10 comme agent pour limiter la différenciation des cellules épidermiques. 3- Utilisation selon l'une au moins des 1 ou 2, caractérisée en ce que le composé inducteur de glycolyse est un activateur des peptides transporteurs du glucose (GLUT) 4- Utilisation selon la 3, caractérisé en ce qu'au moins un composé activateur de GLUT est choisi dans le groupe comprenant les agents stimulant la synthèse de GLUT et les agents augmentant son activité intrinsèque. 20 5- Utilisation d'au moins un composé inducteur de glycolyse selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un activateur de GLUT-1, GLUT-2 et/ou GLUT-3. 6- Utilisation d'au moins un composé inducteur de glycolyse selon l'une quelconque 25 des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins un composé est choisi parmi la metformine, la phenformine, la buformine, le proguanil, l'insuline, les inhibiteurs de protéines phosphatase comme le vanadate, l'acide okadaique, le dibutyryl AMPc et le TGF-13. 30 7- Utilisation d'au moins un composé inducteur de glycolyse selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ce composé est identifié par le procédé comprenant les étapes suivantes: a) Mise en culture de kératinocytes 35 b) ajout du composé à tester dans le milieu de culture.20 c) Comparaison du niveau de glycolyse dans les kératinocytes en en présence du composé à tester avec le taux de glycolyse dans un échantillon témoin cultivé sans composé à tester d) Sélection du composé qui provoque une augmentation d'au moins 30% du taux de glycolyse 8- Utilisation d'au moins un composé inducteur de glycolyse selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ce composé est identifié par le procédé comprenant les étapes suivantes: i) mise en culture de kératinocytes ii) ajout du composé à tester dans le milieu de culture iii) comparaison du niveau d'expression du GLUT-1 dans les kératinocytes en présence du composé à tester avec le niveau d'expression dans un échantillon témoin cultivé sans composé à tester iv) sélection du composé qui augmente d'au moins 25 % l'expression de GLUT-1 9- Utilisation d'au moins un composé inducteur de glycolyse selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que ledit composé est utilisé comme agent pour lutter contre les signes du vieillissement chronobiologique de l'épiderme. 10- Utilisation selon la 9 caractérisée en ce que l'inducteur de glycolyse est destiné à prévenir ou diminuer les rides et les ridules, et/ou l'amincissement de la peau et/ou contre la peau molle et/ou flétrie. 11-Utilisation d'au moins un composé inducteur de glycolyse selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que ledit composé est utilisé comme agent pour diminuer et/ou prévenir la chute des cheveux, et /ou pour prévenir l'hétérogénéité du diamètre capillaire. 30 12- Utilisation d'au moins un composé inducteur de glycolyse tel que défini dans l'une des 1 à 8, dans une composition contenant un milieu physiologiquement acceptable, caractérisée en ce que ledit composé est utilisé comme agent pour lutter contre la déshydratation cutanée et/ou la sécheresse de 35 l'épiderme.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61K 8,A61P 17
A61K 31/155,A61K 8/43,A61P 17/00
FR2890248
A1
BOUGIE D'ALLUMAGE A PLASMA POUR UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,302
L'invention concerne une bougie de génération de plasma, utilisée notamment pour l'allumage de moteurs à combustion interne par étincelles électriques entre les électrodes d'une bougie. Une bougie d'allumage pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, de forme générale sensiblement cylindrique, comporte io - une partie inférieure essentiellement capacitive une partie supérieure essentiellement inductive comportant: - un mandrin central entouré d'un bobinage comportant au moins un enroulement à spires jointives, is - une enveloppe externe, - un isolant interposé radialement entre l'enveloppe et le bobinage. Les publications, FR2859830, FR2859569, FR2859831 concernent une telle bougie multi-étincelles intégrant un résonateur série. L'unique enroulement de spires du bobinage permet de garantir un coefficient de qualité élevé qui est le rapport entre l'énergie emmagasinée dans la structure et les pertes ohmiques et diélectriques. Toute l'énergie est donc stockée sous forme magnétique et transférée vers la partie essentiellement capacitive. En outre, le bobinage présente des effets de bord qui dévient les lignes de champ magnétique. Ces dernières traversent radialement les spires situées aux extrémités du bobinage. La résistance apparente des spires situées aux extrémités du bobinage est augmentée ce qui dégrade le coefficient de qualité du bobinage et donc les propriétés du résonateur. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention vise à diminuer les effets de bord de façon à optimiser les propriétés du résonateur. A cet effet, l'invention propose une bougie du type cité ci-dessus, caractérisé en ce que la bougie comporte une bague: - en matériau magnétique, - agencée à une extrémité axiale du bobinage et - dont une face radiale est adjacente à la spire d'extrémité du bobinage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la bague est en matériau ferromagnétique, par exemple, en ferrite. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'épaisseur radiale de la bague est au moins égale au quart du rayon de la spire d'extrémité jointive. lo Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le rayon médian de la bague est sensiblement égal au rayon médian de la spire d'extrémité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation 15 en référence aux figures annexées. La figure 1 représente une vue schématique en coupe selon l'axe Z d'une bougie à plasma radiofréquence selon l'état de la technique. La figure 2 représente une vue schématique en coupe selon, 20 l'axe Z d'une bougie à plasma radiofréquence comportant une bague à propriétés électromagnétiques selon l'invention. La figure 3 représente une vue en coupe de la partie inductive de la figure 2. Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les 25 mêmes chiffres de référence. Tel que représenté à la figure 1, une bougie à plasma radiofréquence 1 de forme générale sensiblement cylindrique d'axe Z comporte principalement une partie inférieure essentiellement capacitive C et une partie supérieure essentiellement inductive I, les parties C et I étant de forme sensiblement allongée, connectées en série. La partie essentiellement capacitive C comporte, notamment, un culot 2 destiné à être relié à la masse et entourant une électrode centrale 3, sensiblement cylindrique, d'axe Z, jouant le rôle d'électrode haute tension. Un bloc électriquement isolant, appelé isolant 4 est placé entre le culot 2 et l'électrode centrale 3, l'isolant 4 étant configuré de manière à guider les étincelles entre les électrodes 2 et 3. D'une manière bien connue dans l'état de la technique, le culot 2 présente, sur la face extérieure de sa partie inférieure la plus proche de la culasse du moteur à combustion interne équipé de la bougie 1, une forme appropriée à la mise en place, au maintien et au serrage de la bougie 1 sur la culasse (par exemple et de manière non limitative, ainsi que représenté sur la figure 1: un filetage). La partie essentiellement inductive I de la bougie 1 comporte de l'intérieur vers l'extérieur: un mandrin 8 central, un bobinage 5, un isolant 7, une enveloppe externe 6. Le mandrin 8 central est de forme générale cylindrique à section circulaire dont l'axe est sensiblement confondu avec l'axe Z de la bougie 1. Il est réalisé en matériau isolant et amagnétique. Le bobinage 5 est de forme générale cylindrique à section circulaire. Il est composé d'un fil de diamètre D enroulé et formant des spires 51 jointives entourant le mandrin 8 central depuis une première spire 51a jusqu'à une dernière spire 51 b, qui constituent les deux spires d'extrémité 51a, 51b du bobinage 5. La première spire 51a est reliée au connecteur 12 et la dernière spire 51 b est reliée par des moyens appropriés 14 à une extrémité interne de l'électrode centrale 3. L'isolant 7 qui entoure le bobinage 5 est de forme générale cylindrique. Il peut être choisi dans différents matériaux tel que la céramique. L'enveloppe externe 6 est de forme générale cylindrique. Elle est connectée à une masse et entoure le bobinage 5. L'enveloppe 6 a une fonction de blindage électromagnétique. L'enveloppe 6 peut être choisie dans un matériau non ferreux à conductivité élevée tel que le cuivre. Tel que représenté à la figure 2, une bougie à plasma radiofréquence 1 de forme générale sensiblement cylindrique d'axe Z comporte principalement une partie inférieure essentiellement capacitive C et une partie supérieure essentiellement inductive I, les parties C et I étant de forme sensiblement allongée, connectées en série. La partie essentiellement capacitive C est telle que décrite précédemment à la figure 1. La partie essentiellement inductive I de la bougie 1 comporte de l'intérieur vers l'extérieur: un mandrin 8 central, un bobinage 5, une bague 9, un isolant 7, une enveloppe externe 6. Le mandrin 8 central, le bobinage 5, l'isolant 7 et l'enveloppe io externe 6 sont tels que décrits précédemment à la figure 1. La bague 9 est de forme générale cylindrique à section circulaire. La bague 9 dispose d'un axe sensiblement confondu avec celui du bobinage 5 en l'occurrence l'axe Z. Elle entoure le mandrin 8. Elle est disposée à une des extrémités axiales du bobinage 5, la dernière spire 51b et l'une de ses faces radiales 10 est adjacente à la dernière spire 51b. La bague 9 est magnétique. Par exemple, la bague 9 peut être choisie en ferrite. L'homme du métier prendra toute mesure adéquate pour que l'isolation électrique soit assurée. Concernant les dimensions de la bague 9, la bague 9 se caractérise par: une épaisseur E, - un rayon médian R et une hauteur H. L'épaisseur E est au moins égale au quart du rayon médian S de la dernière spire 51 b. Le rayon médian R est sensiblement égal au rayon médian S de la dernière spire 51b de telle façon que sensiblement la même quantité d'élément magnétique soit répartie de part et d'autre de la dernière spire 51b. Le rayon médian R est défini comme la distance entre l'axe de la bobine Z et l'axe médian P de la bague 9. Le rayon médian S de la dernière spire 51b correspond à la distance entre l'axe de la bobine Z et le centre de la dernière spire. En d'autre terme, en section axiale, le plan axial médian de la bague 9 est aligné avec le centre de la dernière spire 51 b. La hauteur H est au moins égale à cinq fois le diamètre D du fil constituant le bobinage 5 afin d'assurer un volume suffisant pour éviter au matériau magnétique de subir une saturation magnétique. L'utilisation d'une bague 9 magnétique est inattendue. En effet, habituellement un élément magnétique est utilisé de façon à modifier la perméabilité magnétique du noyau d'un bobinage 5 pour augmenter son inductance propre. L'invention propose non pas de io modifier l'inductance propre du bobinage 5 mais de modifier la trajectoire des lignes de champ magnétique tout en conservant la valeur de l'inductance de façon à réduire les effets de bord. En effet, la bague 9 diminue la valeur du champ magnétique radial dans la section des spires. Le positionnement jointif de la bague 9 à la is dernière spire 51b permet de modifier globalement le champ magnétique qui traverse de façon radiale la section de la dernière spire 51b et des spires 51 se situant à proximité. Le courant de Foucault induit par ce champ est donc réduit ce qui facilite la circulation du courant traversant le bobinage 5, qui est en sens opposé au courant de Foucault. L'impédance à fréquence d'excitation du bobinage 5 est donc réduite ce qui permet d'augmenter le coefficient de qualité du résonateur. Cette invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui a été donné à titre d'exemple. Ci-dessus, 25 différentes variantes sont proposées. Une bague 9 peut également être jointive à chacune des spires d'extrémité 51a, 51 b. De façon générale, la forme du bobinage 5 dépend du mandrin 8 qu'il entoure. Par exemple, si le mandrin 8 est de forme générale cylindrique à section carrée, le bobinage 5 est de forme générale tubulaire à section carrée. Néanmoins, le bobinage 5 peut avoir une forme générale différente de celle du mandrin 8. Le bobinage 5 peut comporter plusieurs enroulements à spires 51 jointives
Bougie d'allumage (1) pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, de forme générale sensiblement cylindrique, comportant :- une partie inférieure essentiellement capacitive (C)- une partie supérieure essentiellement inductive (I) comportant :- un mandrin (8) central entouré d'un bobinage (5) comportant au moins un enroulement à spires (51) jointives,- une enveloppe externe (6),- un isolant (7) interposé radialement entre l'enveloppe (6)et le bobinage (5)caractérisée en ce qu'elle comporte une bague (9)- en matériau magnétique,- agencée à une extrémité axiale (51 b) du bobinage (5) et- dont une face radiale (10) est adjacente à la spire d'extrémité (51 b) du bobinage (5).
1. Bougie d'allumage (1) pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, de forme générale 5 sensiblement cylindrique, comportant: une partie inférieure essentiellement capacitive (C) une partie supérieure essentiellement inductive (I) comportant: - un mandrin (8) central entouré d'un bobinage (5) io comportant au moins un enroulement à spires (51) jointives, - une enveloppe externe (6), - un isolant (7) interposé radialement entre l'enveloppe (6) et le bobinage (5) caractérisée en ce qu'elle comporte une bague (9) - en matériau magnétique, - agencée à une extrémité axiale (51 b) du bobinage (5) et - dont une face radiale (10) est adjacente à la spire d'extrémité (51 b) du bobinage (5). 2. Bougie d'allumage (1) selon la 1, caractérisée en ce que la bague (9) est en matériau ferromagnétique, par exemple, en ferrite. 3. Bougie d'allumage (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur radiale (E) de la bague (9) est au moins égale au quart du rayon (S) de la spire d'extrémité (51 a, 51 b) jointive. 4. Bougie d'allumage (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le rayon médian (R) de la bague (9) est sensiblement égal au rayon médian (S) de la spire d'extrémité (5). 5. Bougie d'allumage (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la hauteur axiale (H) de la bague (9) est au moins égal à cinq fois le diamètre (D) du fil constituant le bobinage (5).
H
H01
H01T
H01T 13
H01T 13/52,H01T 13/44
FR2896347
A1
STATOR DE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE COMPORTANT UN BOBINAGE A ENROULEMENTS DU TYPE ONDULE MIXTE
20,070,720
"" La présente invention concerne un stator de machine électrique tournante. L'invention concerne plus particulièrement un stator de machine électrique tournante comportant : - un paquet de tôles cylindrique annulaire délimité axialement dans une extrémité haute par une face supérieure et dans une extrémité basse par une face inférieure et délimité io radialement par une face annulaire intérieure et une face annulaire extérieure ; - une série d'encoches axiales réalisées dans la face annulaire intérieure et qui débouchent dans les faces supérieures et inférieures du paquet de tôles et qui définissent des logements 15 pour un bobinage, du type dans lequel le bobinage comporte plusieurs enroulements dont chacun est constitué de plusieurs boucles d'un conducteur et qui sont agencés dans des encoches associées au bobinage ; 20 du type dans lequel chaque boucle d'un même enroulement passe par toutes les encoches associées à l'enroulement en parcourant un tour circonférentiel du paquet de tôles et chaque boucle est formée d'une alternance de branches axiales agencées dans les encoches et de branches transversales supérieures ou 25 de branches transversales inférieures régulièrement réparties ; et du type dans lequel l'extrémité supérieure de chaque branche axiale est raccordée à une branche transversale supérieure et l'extrémité inférieure de chaque branche axiale est raccordée à une branche transversale inférieure. 30 La machine électrique tournante peut être un alternateur qui permet de transformer un mouvement de rotation du rotor en un courant électrique, un moteur qui permet de transformer un courant électrique qui traverse le bobinage du stator en un 2 mouvement de rotation du rotor ou bien la machine peut être réversible et donc transformer l'énergie mécanique en énergie électrique et vice versa. Généralement, dans un tel type de stator, le bobinage comporte trois enroulements du type ondulé simple dont chacun est associé à une phase électrique, c'est-à-dire qu'entre deux encoches consécutives associées, l'enroulement ne comporte que des branches transversales supérieures ou que des branches transversales inférieures reliant les branches axiales agencées io dans les deux encoches consécutives associées. On a représenté aux figures 1, 2 et 3, un bobinage 12 selon l'état de la technique, comportant trois enroulements ECx, ECy, ECz, du type ondulé simple qui sont montés sur un stator 10 comportant douze encoches el à e12. 15 La figure 1 représente un enroulement ECx correspondant à une première phase X, des liaisons d'entrée Ey et Ez et des liaisons de sortie Sy et Sz des enroulements ECy et ECz qui correspondent à deux autres phases Y et Z, respectivement. L'enroulement ECx comporte un fil 11 conducteur 20 d'électricité qui forme trois boucles 18a, 18b, 18c agencées dans les encoches el, e10, e7 et e4 du stator 10. Chaque boucle 18 est formée d'une succession de branches axiales 22 dont l'extrémité supérieure 22s est raccordée à une branche transversale supérieure 24s et dont l'extrémité 25 inférieure 22i est raccordée à une branche transversale inférieure 24i. La première boucle 18a et la deuxième boucle 18b forment chacune un tour circonférentiel du paquet de tôles 14. Les extrémités des deux boucles 18a, 18b sont agencées dans la 30 même encoche, ici l'encoche el. La troisième boucle 18c forme une partie de tour seulement, elle comporte une première extrémité qui est agencée 3 dans l'encoche el et une seconde extrémité qui est agencée dans l'encoche e4. Le fil 11 formant l'enroulement ECx est ainsi délimité par une branche axiale 22 qui comporte une extrémité reliée à la liaison d'entrée Ex de l'enroulement ECx et qui est agencée dans l'encoche el, et par une branche axiale 22 qui comporte une extrémité reliée à la liaison de sortie Sx de l'enroulement ECx et qui est agencée dans l'encoche e4. Les figures 2 et 3 représentent respectivement les io enroulements ECy et ECz correspondant aux phases Y et Z. De manière similaire à l'enroulement ECx, l'enroulement ECy comporte un fil 11 conducteur d'électricité qui forme trois boucles 18a, 18b, 18c agencées dans les encoches e3, e12, e9 et e6 du paquet de tôles 14. Les trois boucles 18a, 18b, 18c de 15 l'enroulement ECy sont agencées dans les encoches en de manière similaire que pour l'enroulement ECx, mais les trois boucles 18a, 18b, 18c sont décalées angulairement de deux encoches en par rapport à l'enroulement ECx, ici vers la droite. La première boucle 18a et la deuxième boucle 18b forment 20 chacune un tour circonférentiel du paquet de tôles 14. Les extrémités des deux boucles 18a, 18b sont agencées dans la même encoche, ici l'encoche e3. La troisième boucle 18c forme une partie de tour seulement, elle comporte une première extrémité qui est agencée 25 dans l'encoche e3 et une seconde extrémité qui est agencée dans l'encoche e6. Le fil 11 formant l'enroulement ECy est ainsi délimité par une branche axiale 22 qui comporte une extrémité reliée à la liaison d'entrée Ey de l'enroulement ECy et qui est agencée dans 30 l'encoche e3, et par une branche axiale 22 qui comporte une extrémité reliée à la liaison de sortie Sy de l'enroulement ECy et qui est agencée dans l'encoche e6. 4 L'enroulement ECz comporte un fil 11 conducteur d'électricité qui forme trois boucles 18a, 18b, 18c et un tronçon supplémentaire 18d. Chaque boucle 18 de l'enroulement ECz est formée d'une succession de branches axiales 22 dont l'extrémité supérieure 22s est raccordée à une branche transversale supérieure 24s et dont l'extrémité inférieure 22i est raccordée à une branche transversale inférieure 24i, de manière similaire aux enroulements ECx et ECy. io Les trois boucles 18a, 18b et 18c forment chacune un tour circonférentiel du paquet de tôles 14. Les extrémités des trois boucles 18a, 18b et 18c sont agencées dans la même encoche, ici l'encoche e5. La quatrième boucle 18d forme une partie de tour 15 seulement, elle comporte une première extrémité qui est agencée dans l'encoche e5 et une seconde extrémité qui est agencée dans l'encoche e2. Le fil 11 formant l'enroulement ECz est ainsi délimité par une branche axiale 22 qui comporte une extrémité reliée à la 20 liaison d'entrée Ez de l'enroulement ECz et qui est agencée dans l'encoche e5, et par une branche axiale 22 qui comporte une extrémité reliée à la liaison de sortie Sz de l'enroulement ECz et qui est agencée dans l'encoche e2. Cet agencement à pour but de faciliter le couplage des 25 enroulements ECx, ECy, ECz par l'intermédiaire d'un montage du type en triangle, en rapprochant les liaisons d'entrée Ex, Ey, Ez et les liaisons de sortie Sx, Sy, Sz, qui doivent être reliées électriquement entre elles pour former des paires de liaison P1, P2 et P3. 30 La paire P1 est formée par l'entrée Ex et la sortie Sz, la paire P2 est formée par l'entrée Ey et la sortie Sx, et la paire P3 est formée par l'entrée Ez et la sortie Sy. On constate cependant que ce type de montage oblige à prolonger le fil 11 de l'enroulement ECz par le tronçon 18d qui s'étend depuis l'encoche e5 jusqu'à l'encoche e2, pour rapprocher la liaison de sortie Sz de la liaison d'entrée Ex, afin de former la 5 paire P1. Par conséquent, les encoches e5 et e2 reçoivent chacune quatre branches axiales 22, tandis que les autres encoches en du paquet de tôles 14 reçoivent trois branches axiales 22. Comme toutes les encoches en ne reçoivent pas le même io nombre de branches axiales 22, le coefficient de remplissage n'est pas optimal, c'est à dire qu'il y a une perte d'espace dans les encoches en ne recevant que trois branches axiales 22. Le document EP-A-1.220.419 propose une solution permettant de remédier à ces inconvénients en proposant un 15 stator de machine électrique comportant un bobinage comportant des enroulements qui sont tous du type ondulé réparti. Un enroulement du type ondulé réparti est caractérisé en ce qu'entre deux encoches consécutives associées à l'enroulement, une première boucle de l'enroulement comporte 20 une branche transversale reliant les extrémités supérieures des branches axiales de la boucle, qui sont reçues dans lesdites encoches consécutives associées, et une seconde boucle de l'enroulement comporte une branche transversale reliant les extrémités inférieures des branches axiales de la boucle, qui sont 25 reçues dans lesdites encoches consécutives associées. Cette solution permet notamment d'améliorer le coefficient de remplissage des encoches puisque chaque encoche contient le maximum de branches axiales. Un meilleur coefficient de remplissage des encoches 30 permet d'améliorer les performances électromagnétiques de la machine électrique, notamment son débit, sa puissance massique et son rendement. 6 Cependant, le temps de fabrication d'un tel stator est plus long que le temps de fabrication requis pour réaliser un stator comportant un bobinage à enroulements du type ondulé simple. Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un bobinage tel que décrit précédemment, caractérisé en ce que au moins un enroulement est du type ondulé réparti, c'est-à-dire que pour deux encoches consécutives associées à l'enroulement, une première boucle de l'enroulement comporte une branche transversale reliant les extrémités supérieures des branches io axiales de la boucle, qui sont reçues dans lesdites encoches consécutives associées et une seconde boucle de l'enroulement comporte une branche transversale reliant les extrémités inférieures des branches axiales de la boucle, qui sont reçues dans lesdites encoches consécutives associées, et en ce que au 15 moins un enroulement est du type ondulé simple, c'est-à-dire que pour deux encoches consécutives associées à l'enroulement, l'enroulement ne comporte que des branches transversales supérieures ou que des branches transversales inférieures reliant les branches axiales agencées dans les deux encoches 20 consécutives. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le bobinage comporte deux enroulements du type ondulé simple et un enroulement du type ondulé réparti ; - le bobinage comporte deux enroulements du type ondulé 25 réparti et un enroulement du type ondulé simple ; - les encoches comportent un empilement radial d'enroulements et ledit enroulement du type ondulé réparti est radialement intérieur par rapport aux deux enroulements du type ondulé simple ; 30 -chaque enroulement comporte une extrémité de liaison électrique d'entrée et une extrémité de liaison électrique de sortie qui sont agencées à une même extrémité axiale du paquet de tôles ; 7 - la liaison d'entrée et la liaison de sortie de chaque enroulement sont agencées au niveau de deux encoches consécutives associées ; - le bobinage comporte des paires de liaison comportant chacune une liaison d'entrée d'un enroulement et une liaison de sortie d'un autre enroulement qui sont raccordées entre elles et lesdites paires de liaison sont issues de deux encoches adjacentes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention io apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 3 sont des représentations schématiques en développé montrant chacune un enroulement de type ondulé 15 simple sur un paquet de tôle d'un stator selon l'état de la technique ; - les figures 4 à 6 sont des représentations schématiques similaires aux figures 1 à 3 montrant des enroulements selon l'invention ; 20 - la figure 7 est une vue en bout d'un stator réalisé conformément aux enseignements de l'invention. Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. 25 On a représenté aux figures 4, 5 et 6, un stator 10 comportant un paquet de tôles cylindrique annulaire 14 formé d'un empilement axial de tôles minces en fer doux. Le paquet de tôles 14 est délimité axialement dans une extrémité haute par une face supérieure 14s, dans une extrémité 30 basse par une face inférieure 14i et il est délimité radialement par une face annulaire intérieure 15 et une face annulaire extérieure 16. 8 La face annulaire intérieure 15 du paquet de tôles 14 comporte une série d'encoches en, ici au nombre de douze, numérotées de el à e12 qui sont parallèles à l'axe A du stator 10 et qui sont réparties angulairement autour de l'axe A du stator 10 de manière égale. Les encoches en débouchent dans la face supérieure 14s et dans la face inférieure 14i du paquet de tôles 14 et définissent ainsi des logements. Le stator 10 comporte aussi un bobinage 12 qui comporte trois enroulements ECx, ECy et ECz, correspondant chacun à une io phase X, Y et Z respectivement. Pour simplifier la représentation et faciliter la compréhension de l'invention, on a représenté aux figures 4 à 6 les trois enroulements ECx, ECy et ECz de manière séparée, de plus, le stator 10 est représenté schématiquement en développé. 15 Comme on peut le voir aux figures 4, 5 et 6, chaque enroulement ECx, ECy et ECz est constitué d'un fil 11 conducteur d'électricité formant une série de boucles 18. Chaque boucle 18 d'un enroulement ECx, ECy, ECz parcourt un tour circonférentiel du stator 10, en passant par des 20 encoches en consécutives associées à l'enroulement ECx, ECy, ECz. Dans la description qui va suivre, deux encoches en consécutives sont associées à un enroulement ECx, ECy, ECz et sont séparées de deux encoches en adjacentes associées aux 25 autres enroulements ECx, ECy, ECz. Chaque boucle 18 comporte une alternance de branches axiales 22 et de branches transversales 24s, 24i. Chaque branche axiale 22 est agencée dans une encoche en, son extrémité supérieure 22s est raccordée à une 30 branche transversale supérieure 24s et son extrémité inférieure 22i est raccordée à une branche transversale inférieure 24i. Les branches transversales supérieures 24s sont agencées sur la face axiale supérieure 14s du paquet de tôles 14 et elles 9 relient les extrémités supérieures 22s des branches axiales 22 qui sont agencées dans deux encoches en consécutives. Les branches transversales inférieures 24i sont agencées sur la face axiale inférieure 14i du paquet de tôles 14 et elles relient les extrémités inférieures 22i des branches axiales 22 qui sont agencées dans deux encoches en consécutives. Les branches transversales supérieures 24s et les branches transversales inférieures 24i sont sensiblement bombées et forment à chaque extrémité du stator 10 un chignon io 26. Conformément à un premier mode de réalisation de l'invention, le bobinage 12 comporte deux enroulements ECx et ECz du type ondulé simple et un enroulement ECy du type ondulé réparti. 15 On a représenté à la figure 4 un fil conducteur 11 qui forme l'enroulement ECx correspondant à une première phase X du stator 10. L'enroulement ECx est du type ondulé simple et il comporte quatre boucles 18a, 18b, 18c et 18d. La première boucle 18a comporte une extrémité libre qui 20 est raccordée à une liaison d'entrée Ex de l'enroulement ECx. La première boucle 18a comporte successivement : - une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e2, une branche transversale supérieure 24s, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche el 1, une 25 branche transversale inférieure 24i, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e8, une branche transversale supérieure 24s, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e5 et une branche transversale inférieure 24i. La deuxième boucle 18b et la troisième boucle 18c sont 30 agencées dans le paquet de tôles 14 de manière similaire à la première boucle 18a. Enfin, la quatrième boucle 18d est aussi agencée dans le paquet de tôles 14 de manière similaire aux trois premières i0 boucles 18a, 18b, 18c. Cependant, cette quatrième boucle 18d est plus courte que les autres boucles 18a, 18b, 18c, 18d et s'étend depuis l'encoche e2 jusqu'à l'encoche e5. La quatrième boucle 18d comporte une extrémité libre raccordée à la sortie Sx de l'enroulement ECx. On a représenté à la figure 5 un fil conducteur 11 qui forme l'enroulement ECz correspondant à une deuxième phase Z du stator 10. L'enroulement ECz est du type ondulé simple et comporte quatre boucles 18a, 18b, 18c et 18d. io La première boucle 18a comporte une extrémité libre qui est raccordée à une liaison d'entrée Ez de l'enroulement ECz. La première boucle 18a comporte successivement une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e6, une branche transversale supérieure 24s, une branche axiale 22 qui est 15 agencée dans l'encoche e9, une branche transversale inférieure 24i, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e12, une branche transversale supérieure 24s, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e3 et une branche transversale inférieure 24i. 20 La deuxième boucle 18b et la troisième boucle 18c sont agencées dans le paquet de tôles 14 de manière similaire à la première boucle 18a. Enfin, la quatrième boucle 18d est aussi agencée dans le paquet de tôles 14 de manière similaire aux trois premières 25 boucles 18a, 18b, 18c. Cependant, cette quatrième boucle 18d est plus courte que les autres boucles 18a, 18b, 18c, 18d et s'étend depuis l'encoche e6 jusqu'à l'encoche e3. La quatrième boucle 18d comporte une extrémité libre raccordée à la sortie Sz de l'enroulement ECz. 30 On a représenté à la figure 6 un fil conducteur 11 qui forme l'enroulement ECy correspondant à une troisième phase Y du stator 10. Contrairement aux enroulements ECx et ECz, 2896347 Il l'enroulement ECy est du type ondulé réparti et comporte quatre boucles 18a, 18b, 18c et 18d. La première boucle 18a comporte une extrémité libre qui est raccordée à une liaison d'entrée Ey de l'enroulement ECy. La 5 première boucle 18a comporte successivement une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e4, une branche transversale supérieure 24s, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche el, une branche transversale inférieure 24i, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e10, io une branche transversale supérieure 24s, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e7 et une branche transversale inférieure 24i. La deuxième boucle 18b de l'enroulement ECy est agencée dans le paquet de tôles 14 de manière similaire à la première 15 boucle 18a. Cependant, cette deuxième boucle 18b est plus courte que la première boucle 18a et s'étend depuis l'encoche e4 jusqu'à l'encoche e7. La deuxième boucle 18b de l'enroulement ECy comporte successivement une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e4, une branche transversale supérieure 20 24s, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche el, une branche transversale inférieure 24i, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e10, une branche transversale supérieure 24s et une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e7. 25 Pour la troisième boucle 18c de l'enroulement ECy, le fil 11 parcourt les encoches en dans un sens inverse que pour les deux premières boucles 18a et 18b. La troisième boucle 18c de l'enroulement ECy comporte successivement une branche transversale inférieure 24i, une 30 branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e10, une branche transversale supérieure 24s, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche el, une branche transversale inférieure 24i, une branche axiale 22 qui est agencée dans 12 l'encoche e4, une branche transversale supérieure 24s et une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e7. La quatrième boucle 18d de l'enroulement ECy est agencée dans le paquet de tôles 14 de manière similaire à la troisième boucle 18c et comporte successivement une branche transversale inférieure 24i, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e10, une branche transversale supérieure 24s, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche el, une branche transversale inférieure 24i, une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e4, une branche transversale supérieure 24s et une branche axiale 22 qui est agencée dans l'encoche e7. La quatrième boucle 18d comporte une extrémité libre raccordée à la sortie Sy de l'enroulement ECy. Avantageusement, comme on peut le voir à la figure 4, les liaisons d'entrée Ex, Ey, Ez et de sortie Sx, Sy, Sz des enroulements ECx, ECy, ECz sont agencées axialement au niveau de la même face d'extrémité 14s, 14i du paquet de tôle 14. Cette extrémité est classiquement, dans un alternateur pour véhicule automobile, la plus proche du pont redresseur de l'alternateur (non représenté). De même, les liaisons d'entrée Ex, Ey, Ez et de sortie Sx, Sy, Sz des enroulements ECx, ECy, ECz, représentées à la figure 7, sont agencées de manière à être reliées selon un montage du type en triangle (non représenté). Pour cela, la liaison d'entrée Ex d'un premier enroulement ECx est reliée électriquement à la liaison de sortie Sz d'un deuxième enroulement ECz formant une paire P1. La liaison de sortie Sx du premier enroulement ECx est reliée électriquement à la liaison d'entrée Ey d'un troisième enroulement ECy formant une paire P2. La liaison de sortie Sy du troisième enroulement ECy est reliée électriquement à la liaison d'entrée Ez du deuxième enroulement ECz formant une paire P3. 13 Pour faciliter un tel montage, l'entrée Ex, Ey, Ez et la sortie Sx, Sy, Sz associées à un enroulement ECx, ECy, ECz sont issues de deux encoches en consécutives. De plus, l'entrée Ex, Ey, Ez et la sortie Sx, Sy, Sz 5 appartenant à une même paire Pl, P2, P3 sont agencées de manière à être issues de deux encoches adjacentes. Selon un mode de réalisation préféré, comme représenté à la figure 7, l'enroulement du type ondulé réparti, ici l'enroulement ECy, est agencé dans une position radialement interne par 10 rapport à l'axe A du stator 10 et par rapport aux deux autres enroulements ECx, ECz. Cela permet notamment de rendre les chignons 26, de forme plus régulière pour qu'ils provoquent moins de bruit au contact de l'air pulsé par un ventilateur de refroidissement (non 15 représenté), afin de réduire les nuisances sonores occasionnées par le frottement de l'air sur le bobinage 12. A cet effet, lorsque les enroulements ECx, ECy, ECz sont insérés l'un après l'autre dans les encoches en du paquet de tôles 14 lors de la fabrication du bobinage 12, l'enroulement ECy du 20 type ondulé réparti est inséré postérieurement aux deux enroulements ECx, ECz, du type ondulé simple. De même, dans le cas où les enroulements ECx, ECy, ECz sont insérés simultanément, les trois enroulements ECx, ECy, ECz sont préalablement disposés de façon à obtenir la disposition 25 finale voulue. On remarque que toutes les encoches en du paquet de tôles 14 reçoivent chacune quatre branches axiales 22, ce qui permet d'obtenir un remplissage optimisé des encoches en. Grâce au bobinage 12 selon l'invention, il est possible de 30 diminuer le temps de cycle de la réalisation d'un tel stator 10 par rapport à la réalisation d'un stator 10 comportant un bobinage à enroulements ECx, ECy, ECz du type ondulé réparti uniquement. 14 En effet, la fabrication d'un bobinage 12 comportant des enroulements ECx, ECy, ECz du type ondulé réparti s'obtient généralement en inversant le sens de rotation d'une tête de bobinage. La tête de bobinage est une pièce de forte inertie et l'opération d'inversion de son sens de rotation nécessite des séquences consécutives de freinage, d'arrêt, d'indexation, et d'accélération. Ces séquences représentent des temps morts participant à l'augmentation du temps de cycle de fabrication d'un bobinage 12 qui comporte uniquement des enroulements ECx, ECy, ECz du type ondulé réparti par rapport à un bobinage 12 comportant au moins un enroulement ECx, ECy, ECz du type ondulé simple. Un bobinage 12 du type ondulé mixte selon l'invention ne comporte qu'un enroulement ECx, ECy, ECz du type ondulé réparti. Par conséquent il ne nécessite qu'une séquence de freinage, d'arrêt, d'indexation, d'accélération, contre trois pour un bobinage 12 de l'art antérieur comportant uniquement des enroulements ECx, ECy, ECz du type ondulé réparti. De plus, le bobinage 12 selon l'invention permet de coupler facilement les enroulements ECx, ECy, ECz des trois phases X, Y, Z par un montage du type en triangle, puisque les trois paires P1, P2, P3 de liaisons sont toutes adjacentes. De même, le bobinage 12 permet d'utiliser un connecteur (non représenté) simple et économique notamment pour relier les enroulements ECx, ECy, ECz du stator 10 à un pont redresseur (non représenté). Aussi, le bobinage 12 permet d'utiliser des fils 11, pour les raccorder les extrémités des enroulements ECx, ECy, ECz aux liaisons d'entrée Ex, Ey, Ez et de sortie Sx, Sy, Sz, qui sont tous identiques et qui sont plus courts que ceux utilisés pour un bobinage à enroulements du type ondulé simple. De plus, le bobinage 12 permet d'améliorer la tenue mécanique du stator 10 car les liaisons d'entrée Ex, Ey, Ez et de 15 sortie Sx, Sy, Sz sont droites, comme on le voit à la figure 7, ce qui évite un encollage, ou l'emploi d'un dispositif de maintien, des liaisons d'entrée Ex, Ey, Ez et de sortie Sx, Sy, Sz sur le paquet de tôles 14 de stator 10. Le bobinage 12 selon l'invention permet de diminuer le temps de cycle de fabrication tout en conservant certains avantages du bobinage de l'art antérieur qui comporte uniquement des enroulements du type ondulé réparti ; ces avantages sont d'une part la simplification des opérations de fabrication car le dénudage, le torsadage et l'étamage sont réalisés au cours de la même étape de la fabrication et d'autre part la diminution du temps de transfert de l'outil qui réalise les connexions du montage en triangle des paires Pl, P2 et P3, que ce soit par sertissage, par brasage, par soudage ou par un autre moyen car les paires Pl, P2, P3 sont adjacentes. Selon un autre mode de réalisation (non représenté), le bobinage 12 selon l'invention comporte un enroulement du type ondulé simple et deux enroulements du type ondulé réparti. L'invention peut s'étendre à des stators 10 comportant plus de trois enroulements ECx, ECy, ECz. Selon une variante de réalisation non représentée, un stator 10 peut comporter deux bobinages 12 triphasés comportant chacun trois enroulements soit un total de six enroulements. Selon un mode de réalisation préféré de cette variante, chaque bobinage 12 triphasé comporte avantageusement un enroulement du type ondulé réparti et deux enroulements du type ondulé simple. A titre non limitatif, chaque bobinage 12 à trois enroulements comporte un enroulement du type ondulé simple et deux enroulements du type ondulé réparti. Selon le mode de réalisation à six enroulements, un premier enroulement du type ondulé réparti est agencé dans une position radialement interne par rapport aux cinq autres 16 enroulements et un second enroulement du type ondulé réparti est agencé dans une position radialement externe par rapport aux autres enroulements, toujours dans le but de réduire les nuisances sonores
L'invention propose un stator (10) de machine électrique tournante comportant un paquet de tôles (14) cylindrique annulaire, une série d'encoches axiales (en) réalisées dans la face annulaire intérieure (15) du paquet de tôles (14) et qui définissent des logements pour un bobinage (12), du type dans lequel le bobinage (12) comporte plusieurs enroulements (ECx, ECy, ECz) dont chacun est constitué de plusieurs boucles (18) d'un conducteur (11), et qui sont agencées dans des encoches (en) associées au bobinage (12), du type dans lequel l'extrémité supérieure (22s) de chaque branche axiale (22) est raccordée à une branche transversale supérieure (24s) et l'extrémité inférieure (22i) de chaque branche axiale (22) est raccordée à une branche transversale inférieure (24i), caractérisé en ce que au moins un enroulement (ECx, ECy, ECz) est du type ondulé réparti, et en ce que au moins un enroulement (ECx, ECy, ECz) est du type ondulé simple.
1 Stator (10) de machine électrique tournante comportant : - un paquet de tôles (14) cylindrique annulaire délimité axialement dans une extrémité haute par une face supérieure (14s) et dans une extrémité basse par une face inférieure (14i) et délimité radialement par une face annulaire intérieure (15) et une face annulaire extérieure (16) ; - une série d'encoches axiales (en) réalisées dans la face annulaire intérieure (15) et qui débouchent dans la face io supérieure (14s) et inférieure (14i) du paquet de tôles (14) et qui définissent des logements pour un bobinage (12), du type dans lequel le bobinage (12) comporte plusieurs enroulements (ECx, ECy, ECz) dont chacun est constitué de plusieurs boucles (18) d'un conducteur (11) et qui sont agencées 15 dans des encoches (en) associées au bobinage (12) ; du type dans lequel chaque boucle (18) d'un même enroulement (ECx, ECy, ECz) passe par toutes les encoches (en) associées à l'enroulement (ECx, ECy, ECz) en parcourant un tour circonférentiel du paquet de tôles (14) et chaque boucle est 20 formée d'une alternance de branches axiales (22) agencées dans les encoches (en) et de branches transversales supérieures (24s) ou de branches transversales inférieures (24i) régulièrement réparties ; du type dans lequel l'extrémité supérieure (22s) de chaque 25 branche axiale (22) est raccordée à une branche transversale supérieure (24s) et l'extrémité inférieure (22i) de chaque branche axiale (22) est raccordée à une branche transversale inférieure (24i), caractérisé en ce qu'au moins un enroulement (ECx, ECy, 30 ECz) est du type ondulé réparti, c'est-à-dire que pour deux encoches (en) consécutives associées à l'enroulement (ECx, ECy, ECz), une première boucle (18) de l'enroulement (ECx, ECy, ECz) comporte une branche transversale (24) reliant les extrémités 18 supérieures (22s) des branches axiales (22) de la boucle (18), qui sont reçues dans lesdites encoches (en) consécutives associées et une seconde boucle (18) de l'enroulement (ECx, ECy, ECz) comporte une branche transversale (24) reliant les extrémités inférieures (22i) des branches axiales (22) de la boucle (18) qui sont reçues dans lesdites encoches (en) consécutives associées, et en ce que au moins un enroulement (ECx, ECy, ECz) est du type ondulé simple, c'est-à-dire que pour deux encoches (en) consécutives associées à l'enroulement (ECx, ECy, ECz), io l'enroulement (ECx, ECy, ECz) ne comporte que des branches transversales supérieures (24s) ou que des branches transversales inférieures (24i) reliant les branches axiales (22) agencées dans les deux encoches (en) consécutives. 2. Stator (10) de machine électrique tournante selon la 15 précédente, du type dans lequel le bobinage (12) comporte trois enroulements (ECx, ECy, ECz), caractérisé en ce que le bobinage (12) comporte deux enroulements du type ondulé simple et un enroulement du type ondulé réparti. 3. Stator (10) de machine électrique tournante selon la 20 1, du type dans lequel le bobinage (12) comporte trois enroulements (ECx, ECy, ECz), caractérisé en ce que le bobinage (12) comporte deux enroulements du type ondulé réparti et un enroulement du type ondulé simple. 4. Stator (10) de machine électrique tournante selon l'une 25 quelconques des précédentes, du type dans lequel le bobinage comporte un empilement radial d'enroulements, caractérisé en ce que un enroulement du type ondulé réparti est radialement intérieur par rapport aux autres enroulements. 5. Stator (10) de machine électrique tournante selon l'une 30 quelconque des 1 à 4, du type dans lequel le stator (10) comporte deux bobinages (12) de trois enroulements chacun, caractérisé en ce que chaque bobinage (12) comporte au 19 moins un enroulement du type ondulé réparti et au moins un enroulement du type ondulé simple. 6. Stator (10) de machine électrique tournante selon la 5 en combinaison avec les 2 et 3, caractérisé en ce que chaque bobinage comporte deux enroulements du type ondulé simple et un enroulement du type ondulé réparti. 7. Stator (10) de machine électrique tournante selon les 5 et 6 en combinaison avec la 4, du type comportant un empilement radial d'enroulements, caractérisé en ce que un enroulement du type ondulé réparti est radialement extérieur et/ou un enroulement du type ondulé réparti est radialement intérieur par rapport aux autres enroulements. 8. Stator (10) de machine électrique tournante selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque enroulement (ECx, ECy, ECz) comporte une extrémité de liaison électrique d'entrée (Ex, Ey, Ez) et une extrémité de liaison électrique de sortie (Sx, Sy, Sz) qui sont agencées à une même extrémité axiale (14s, 14i) du paquet de tôles (14). 9. Stator (10) de machine électrique tournante selon la précédente, caractérisé en ce que la liaison d'entrée (Ex, Ey, Ez) et la liaison de sortie (Sx, Sy, Sz) de chaque enroulement (ECx, ECy, ECz) sont agencées au niveau de deux encoches (en) consécutives associées. 10. Stator (10) de machine électrique tournante selon les 4 et 5, caractérisé en ce que chaque bobinage (12) comporte des paires (P1, P2, P3) de liaison comportant chacune une liaison d'entrée (Ex, Ey, Ez) d'un enroulement (ECx, ECy, ECz) et une liaison de sortie (Sx, Sy, Sz) d'un autre enroulement (ECx, ECy, ECz) qui sont raccordées entre elles, et en ce que la liaison d'entrée et la liaison de sortie de chaque paire (P1, P2, P3) de liaison sont issues de deux encoches (en) adjacentes.
H
H02
H02K
H02K 3,H02K 15
H02K 3/04,H02K 15/085
FR2898228
A1
PROCEDE DE DETERMINATION D'UN MOT DE PASSE
20,070,907
La présente invention concerne la sécurisation de l'accès à un calculateur et plus particulièrement une méthode de détermination d'un mot de passe associé de manière univoque audit calculateur. Dans le domaine de la sécurisation de l'accès à un calculateur par mot de passe, il est connu de choisir arbitrairement un mot de passe ou encore de le déterminer aléatoirement. II est possible d'utiliser un mot de passe commun aux différents calculateurs. Une rupture de confidentialité divulguant ce mot de passe unique rend tous les calculateurs non sécurisés. Il est donc préférable de multiplier les mots de passe, l'idéal étant de disposer d'un mot de passe spécifique pour chaque calculateur. Ainsi la découverte d'un mot de passe par une personne non autorisée ne laisse non sécurisé que le seul calculateur associé. Il est connu de stocker un mot de passe dans la mémoire du calculateur associé au risque de perdre ledit mot de passe. Pour palier ce risque, il est encore connu d'utiliser une base de données extérieure stockant les mots de passe des différents 1:5 calculateurs. Une rupture de confidentialité comportant une divulgation de ladite base de données rend caduque la sécurisation de tous les calculateurs. Dans le cadre des productions de calculateur en grande série, il est utile de disposer d'un procédé simple à mettre en oeuvre permettant de déterminer des mots de passe sûrs (difficiles à découvrir ou à pirater) et individualisés. 20 La présente invention concerne un pour un calculateur, où le mot de passe est produit par une étape comprenant une opération de cryptage d'un identificateur unique associé de manière univoque au calculateur. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'identificateur unique est 25 le numéro de série dudit calculateur, éventuellement tronqué ou rallongé. Selon une autre caractéristique de l'invention l'opération de cryptage utilise un algorithme de chiffrement à clé publique de type RSA. L'invention est avantageusement appliquée à la protection de l'accès aux données d'un calculateur de contrôle moteur et particulièrement à la 30 protection de l'accès à un port d'accès direct d'un tel calculateur. L'invention présente l'avantage de produire simplement et automatiquement un mot de passe unique associé à chaque calculateur, en fonction d'une donnée publique connue, par exemple le numéro de série. II est 2 avantageusement possible de "reconstruire" à tout moment un mot de passe oublié ou perdu. Il peut ainsi avantageusement être fait l'économie d'un stockage ou d'une base de données de mots de passe avec les gains en sécurité et confidentialité correspondants. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description détaillée donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins sur lesquels : - la figure 1 présente un schéma d'un calculateur du type de celui auquel l'invention est applicable, - la figure 2 présente un organigramme d'un procédé de détermination d'un mot de passe selon l'invention, - la figure 3 présente un organigramme d'un procédé de protection de l'accès à un calculateur selon l'invention, La figure 1 présente schématiquement un calculateur 1 apte à la mise en oeuvre de l'invention. Ce calculateur 1 comprend classiquement un microcontrôleur 2 et au moins une mémoire 3 reliés par une connexion 4. Le calculateur 1 peut encore comporter au moins une connexion d'entrée/sortie 6, 7 ainsi que d'autres composants internes connus de l'homme du métier et non détaillés, figurés par le composant générique 5. La mémoire 3 peut contenir des données sensibles. Aussi souhaite t-on protéger par un mot de passe l'accès au microcontrôleur 2 et/ou à la mémoire 3 contre une intrusion par un tiers non autorisé. Afin de déterminer un mot de passe individuellement associé à un calculateur 1, l'invention utilise un identificateur unique 10 associé de manière univoque au calculateur 1 ou à un de ses composants. La figure 2 illustre le déroulement du procédé selon l'invention. L'opération de production 11 du mot de passe 12 est réalisée à partir d'un identificateur unique 10 propre au calculateur 1. Un cas particulier est celui où l'opération de production 11 se réduit à la fonction identité. Le mot de passe 12 est alors identique à l'identificateur unique 10. Il apparaît que l'identificateur unique 10 associé au calculateur 1 peut être tout identificateur arbitrairement associé au calculateur 1. Dans les productions en série modernes chaque composant dispose d'un numéro de série l'identifiant de manière unique. La méthode selon l'invention emploie avantageusement le numéro de série du calculateur 1. Alternativement un 3 microcontrôleur 2 est aussi muni d'un numéro de série. Ce numéro encore appelé identificateur unique de composant (en anglais Unique Chip ID), peut avantageusement être utilisé par le procédé selon l'invention. Ce numéro de série 10 peut être tronqué pour n'en garder qu'une partie, ou rallongé en lui ajoutant des chiffres et/ou lettres déterminées. Ce rallongement ou cette troncature ont pour fonction d'une part de modifier ledit numéro de série afin d'améliorer la sécurisation et d'autre part le cas échéant de formater le dit identificateur 10 à une longueur adaptée à certains algorithmes de cryptage. Il est avantageux afin d'augmenter la sécurisation apportée par le mot de passe 12 de réaliser une opération 11 comprenant un cryptage effectif de l'identificateur 10. Le cryptage peut être réalisé sur la base de tout algorithme de cryptage/chiffrement connu. Un tel algorithme emploie généralement une clef de cryptage que seul un nombre restreint de personnes habilitées connaît. Les risques de rupture de confidentialité sont ainsi réduits. Selon la qualité de l'algorithme de cryptage et la longueur de la clef de cryptage, la découverte de la clef ou tout autre moyen de "casser le code" de cryptage nécessite des moyens en temps et en coût disproportionnellement supérieurs à la valeur du calculateur 1, des données qu'il contient ou de l'avantage économique apporté par une telle fraude. Un cryptage particulièrement efficace, parce que difficile à casser, est un algorithme de chiffrement à clef publique proposé par Rivest, Shamir et Adelman, bien connu de l'homme du métier et utilisé aujourd'hui dans de nombreuses applications, encore nommé RSA d'après les initiales de ses inventeurs. Un tel algorithme est avantageusement utilisé par le procédé selon l'invention. Il nécessite une clef dont la longueur détermine la résistance au décryptage. Une clef de 1024 bits confère une excellente protection. Le mot de passe ainsi déterminé peut être appliqué au contrôle d'accès à un calculateur de contrôle moteur selon un procédé illustré à la figure 3. Un calculateur de contrôle moteur est semblable au calculateur 1 de la figure 1. Sa mémoire 3 stocke des données de cartographie moteur qui peuvent, assez rarement, être modifiées, par exemple lors de la mise au point initiale en usine ou lors de mises à jour. Ces données sont cependant confidentielles et ne doivent être modifiées que par une personne autorisée. En se référant à la figure 3, le 4 procédé débute par une étape d'introduction 13 d'un code d'entrée, par exemple par une saisie. L'étape 14 réalise une comparaison du code d'entrée avec le mot de passe 12 déterminé de manière unique pour le calculateur de contrôle moteur selon le procédé précédemment décrit. Si le résultat de la comparaison 14 indique une identité entre le code d'entrée introduit à l'étape 13 et le mot de passe 12 le procédé se poursuit via le chemin 17 à l'étape d'autorisation de l'accès 15. Dans le cas contraire, lorsque le code d'entrée introduit est différent du mot de passe 12 le procédé se poursuit via le chemin 16. Un calculateur de contrôle moteur 1 tel qu'illustré à la figure 1 comprend 1 O généralement un premier port d'accès normal 6 au microcontrôleur 2 via un réseau de terrain, par exemple un bus CAN, classiquement utilisé dans le domaine automobile. II peut encore comprendre un port d'accès direct 7 utilisable comme second port d'accès de secours. Si l'accès par un bus CAN est correctement sécurisé, il n'en est pas de même pour le port d'accès direct 7. Un 15 des buts du procédé objet de l'invention est d'appliquer le procédé de détermination d'un mot de passe et de contrôle d'accès audit port d'accès direct 7
Procédé de détermination d'un mot de passe (12) pour un calculateur, par une étape (11) comprenant une opération de cryptage d'un identificateur unique (10) associé de manière univoque au calculateur.Ledit identificateur unique (10) est avantageusement le numéro de série dudit calculateur.L'opération de cryptage utilise avantageusement un algorithme de chiffrement à clé publique de type RSA.
1. Procédé de détermination d'un mot de passe (12) pour un calculateur (1), caractérisé en ce que ledit mot de passe (12) est produit par une étape (11) comprenant une opération de cryptage d'un identificateur unique (10) associé de manière univoque au calculateur (1). 2. Procédé selon la 1, où ledit identificateur unique (10) est le numéro de série dudit calculateur. 3. Procédé selon la 1, où ledit identificateur unique (10) est le numéro de série dudit calculateur, tronqué ou rallongé. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, où l'opération de cryptage (11) utilise un algorithme de chiffrement à clé publique de type RSA. 5. Procédé de protection de l'accès à un calculateur de contrôle moteur caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : ^ introduction (13) d'un code d'entrée, ^ comparaison (14) du code d'entrée avec un mot de passe (12) déterminé de manière unique pour le calculateur (1) de contrôle moteur selon le procédé de l'une quelconque des 1 à 4, ^ autorisation (15) de l'accès si et seulement le code d'entrée est identique au mot de passe (12). 2C) 6. Procédé selon la 5, où l'accès s'effectue par un port d'accès direct (7) du calculateur (1) de contrôle moteur.
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 9,G06F 21
H04L 9/00,G06F 21/31,G06F 21/73
FR2897375
A1
BLOC A PAREMENT POUR CONSTRUCTION DE MURS
20,070,817
FDEP.doc La présente invention concerne un bloc à parement pour la construction de murs. Pour la réalisation de murs de soutènement, on utilise de plus en plus fréquemment la technique des gabions ou paniers en treillis métalliques emplis de pierres ou matériaux en morceaux. Selon cette technique, on réalise sur place un assemblage de treillis métalliques selon la forme désirée du mur, puis on remplit, au fur et à mesure de la construction de cet assemblage, le volume intérieur des gabions ou paniers métalliques. On érige ainsi, au fur et à mesure, un mur aux faces délimitées par des grilles métalliques dont les mailles laissent apparaître un ou plusieurs matériaux de remplissage, comme par exemple des pierres empilées pêle-mêle. De tels murs sont par exemple souvent utilisés dans le domaine des travaux publics car ils présentent une esthétique compatible avec l'environnement. Ce type de construction nécessite la fixation des gabions les uns aux autres au moyen de multiples agrafes métalliques. Ces agrafes métalliques sont disposées à la main, directement sur le site d'érection du mur, ce qui nécessite une main-d'oeuvre importante et des opérations manuelles relativement longues, pénibles et sources d'erreurs. Le ou les matériaux de remplissage doivent également être introduits sur site dans les gabions, ce qui requiert là encore une main-d'oeuvre importante pour une tâche très pénible. Ce système de construction suppose aussi que l'on ait facilement accès au site de l'érection du mur afin de pouvoir amener le ou les matériaux de remplissage au plus près de leur lieu de disposition finale. On est donc le plus souvent conduit à pratiquer un accès fiable et aisé sur le site où la disposition d'un tel mur est envisagée, ce qui s'avère délicat et très onéreux dans certains cas. En outre, la réalisation d'un mur de ce type nécessite la commande, la manutention et le stockage des différentes fournitures nécessaires à sa construction, éléments fort encombrants et peu modulaires, dont les formes et dimensions devront être adaptées sur le site. Enfin, la réalisation d'un mur de gabions présentant un aspect esthétique recherché peut s'avérer très onéreuse du fait du grand volume de matériau de remplissage qui est nécessaire, et du fait du prix élevé du ou des matériaux de remplissage qui sont susceptibles de présenter une esthétique soignée ou un rôle technique particulier. 4889FDEP.doc Un premier problème proposé par l'invention est de faciliter la construction rapide et sûre d'un ouvrage, tel qu'un mur, présentant sur au moins une de ses faces l'aspect d'un mur de gabions, en réduisant la pénibilité de cette tâche ainsi que le besoin de main-d'oeuvre, en en réduisant le coût et en rendant possible la construction de tels ouvrages dans des sites à accessibilité réduite. Selon un autre aspect, l'invention vise à rendre possible la réalisation d'un parement de mur à l'aide de différents matériaux en morceaux, et ce dans un but technique ou esthétique particulier comme l'atténuation du bruit, l'amortissement des chocs ou une intégration harmonieuse dans un environnement. Simultanément, l'invention cherche à concevoir des éléments de construction de ces murs à parement qui soient modulaires, de manutention aisée, sûre et fiable, et ne nécessitant qu'une faible main-d'oeuvre. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose un bloc pour la construction de murs par empilement, comportant un noyau en béton avec une première face d'empilement, une seconde face d'empilement et des faces latérales, ce bloc comportant, selon au moins une première de ses faces latérales : - une grille à rebord périphérique, solidaire du noyau, et définissant un volume fermé qui recouvre ladite première face latérale du noyau, - un ou plusieurs matériaux de remplissage, retenus par la grille dans le volume fermé. Un tel bloc peut être entièrement préfabriqué en usine, puis transporté sur le site d'érection de l'ouvrage. Il suffit alors de le manutentionner à l'aide d'engins appropriés pour ériger l'ouvrage par simple empilement. Avantageusement, la grille peut être en métal, de préférence du type treillis métallique à propriétés anti-corrosion. L'utilisation d'une grille métallique permet la retenue de matériaux lourds dans le volume fermé recouvrant la première face latérale du noyau. Une telle grille en métal est en outre suffisamment solide pour éviter tout endommagement lors de la manutention du bloc selon l'invention. Les propriétés anticorrosion que peut comporter cette grille métallique, par exemple du type treillis métallique, permettront une meilleure durée du parement de l'ouvrage en limitant la corrosion dans des conditions parfois très agressives. Selon l'invention, le rebord périphérique de la grille peut comporter des extrémités en prise dans le béton du noyau et pliées de façon à être dirigées sensiblement vers le centre du noyau. 4889FDEP.doc On assure ainsi un bon ancrage mécanique de la grille au noyau. La grille et le noyau ne viendront ainsi pas se désolidariser lors de la manutention du bloc et/ou du fait du poids du ou des matériaux de remplissage. Et la grille ne viendra ainsi pas gêner l'empilement de deux blocs selon l'invention. De préférence, le matériau de remplissage peut comprendre des pierres. L'utilisation de pierres comme matériau de remplissage est particulièrement avantageuse du fait de leur solidité, du fait de leur faible altération par les facteurs climatiques même dans les environnements les plus agressifs, et du fait qu'il est possible de choisir diverses teintes de pierres en vue d'une intégration la plus harmonieuse possible de l'ouvrage dans son environnement d'implantation. Simultanément, les architectes ou maîtres d'ouvrage ne sont pas dissuadés d'utiliser de belles pierres à la couleur parfaitement adaptée au site d'implantation de l'ouvrage, car le volume nécessaire de matériau de remplissage est réduit. La majeure partie du volume du mur est en effet réalisée par les noyaux en béton, qui est un matériau bon marché. Avantageusement, le bloc selon l'invention peut comporter une couche de séparation entre le béton du noyau et le matériau de remplissage. Cette couche de séparation permet de retenir le béton à l'écart du ou des matériaux de remplissage lors de sa coulée. On s'assure ainsi que le matériau de remplissage n'est pas noyé dans le béton, et reste donc apparent pour produire l'effet technique ou esthétique recherché. Selon un premier mode de réalisation avantageux de l'invention, la couche de séparation peut comprendre un géotextile ou une grille métallique à fines mailles. L'utilisation de géotextile ou d'une grille métallique à fines mailles se révèle économique, rapide et facile lors de la réalisation d'un bloc selon l'invention. Selon un second mode de réalisation avantageux de l'invention, la couche de séparation peut comprendre un ou plusieurs matériaux granulaires ayant des granulométries inférieures à celles du matériau de remplissage. L'utilisation d'un ou plusieurs matériaux granulaires ayant des granulométries inférieures à celles du matériau de remplissage permet quant à elle de réaliser une couche de séparation de même aspect, et notamment de même couleur, que le ou les matériaux de remplissage dans l'hypothèse particulière mais non limitative où les matériaux granulaires de granulométries faibles sont de même nature que les matériaux de remplissage. 4889FDEP.doc Le bloc selon l'invention peut avantageusement comporter des barbacanes traversant le noyau depuis sa première face latérale jusqu'à une face latérale opposée. On permet ainsi l'écoulement des liquides présents derrière le mur qui pourraient, par leur infiltration ultérieure dans le sol à la base du mur, déstabiliser celui-ci. De préférence, le bloc selon l'invention peut être traversé par au moins une cheminée interne cylindrique débouchant sur les première et seconde faces d'empilement du noyau. Lors de l'empilement des différents blocs constitutifs d'un mur, il sera possible d'empiler les blocs de façon à ce que les cheminées internes cylindriques de deux blocs superposés se correspondent. On pourra alors rigidifier l'empilement de ces blocs superposés en coulant du béton dans les cheminées internes cylindriques mises bout à bout. Avantageusement, la première face d'empilement du noyau peut comporter au moins une excroissance, et la seconde face d'empilement du noyau peut comporter au moins une cavité, dimensionnée pour recevoir l'excroissance portée par la première face d'empilement d'un autre bloc. La disposition relative de deux blocs empilés est ainsi réalisée facilement et avec précision, et ont réduit les risques de glissement relatif de deux blocs superposés. L'invention prévoit en outre que la première face d'empilement du noyau peut comporter plusieurs excroissances successives décalées les unes par rapport aux autres depuis la première face latérale en direction de la face latérale opposée, et que la seconde face d'empilement du noyau peut comporter plusieurs cavités successives décalées les unes par rapport aux autres depuis la première face latérale en direction de la face latérale opposée. De telles excroissances et cavités successives disposées sur la première face d'empilement d'un premier noyau et sur la seconde face d'empilement d'un second noyau permettent d'empiler les deux blocs avec un décalage déterminé et fiable entre les première et seconde faces latérales de leur noyau, en assurant notamment un bon parallélisme de leur première et seconde faces latérales entre elles. Ceci est particulièrement avantageux car on peut alors réaliser des murs dont l'inclinaison (ou "fruit", selon le terme habituellement utilisé dans ce domaine technique) est adaptable à la volonté du maître d'oeuvre ou architecte ou au site à pourvoir. 4889FDEP.doc En outre, la position des excroissances et des cavités sur les faces d'empilement peut être facilement réglée lors de la fabrication des blocs. Selon un autre aspect, l'invention concerne également un procédé de fabrication d'un bloc tel que décrit ci-dessus, pouvant comprendre au moins les étapes successives suivantes : a) prévoir un moule comprenant une paroi de fond et des parois latérales amovibles, b) disposer la grille contre la paroi de fond du moule, c) disposer les matériaux de remplissage sur la grille, d) couler du béton pour former le noyau. On dispose ainsi d'un procédé de fabrication du bloc selon l'invention qui est rapide, économique et qui ne présente aucune difficulté particulière pour l'utilisateur. En outre, le moule à utiliser pour la mise en oeuvre de ce procédé se révèle être classique pour le domaine technique concerné, ce qui évite les coûts de réalisation d'un outillage dédié. Selon l'invention, le procédé peut comprendre, avant l'étape d) de coulée du béton, une étape cl) au cours de laquelle on dispose une couche de séparation sur les matériaux de remplissage. Avantageusement, le procédé selon l'invention peut comprendre, avant l'étape d), une étape c2) au cours de laquelle on positionne des inserts sur les parois latérales du moule pour réaliser les excroissances et cavités des première et seconde faces d'empilement du noyau. De préférence, le procédé selon l'invention peut comporter en outre, avant l'étape d), une étape c3) au cours de laquelle on dispose des barbacanes, et/ou au moins une cheminée cylindrique destinée à déboucher sur les première et seconde faces d'empilement du noyau. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un bloc selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe transversale d'un premier mode de réalisation de bloc selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale d'un second mode de réalisation de bloc selon l'invention ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un bloc selon l'invention comportant des barbacanes; 4889FDEP.doc - la figure 5 est une vue en coupe transversale d'un bloc selon l'invention comportant une cheminée interne cylindrique ; - la figure 6 est une vue en perspective d'une partie de mur vertical réalisé par empilement de blocs selon l'invention ; - la figure 7 est une vue en perspective d'un mur réalisé par l'empilement de blocs selon l'invention et présentant une inclinaison ; et - la figure 8 est une vue schématique en coupe d'un moule utilisé pour la réalisation d'un bloc selon l'invention. Dans les figures qui vont être décrites ci-dessous, il faut préciser que le ou les matériaux de remplissage retenus par la grille ne sont pas toujours représentés, afin de rendre les figures mieux lisibles et de permettre au lecteur de comprendre aisément ce qui y est représenté. Sur la figure 1 est représenté un bloc 1 pour la construction de mur par empilement, comportant un noyau en béton 2 avec une première face d'empilement 2a, une seconde face d'empilement 2b et des faces latérales 3a, 3b, 3c et 3d. Le bloc 1 comporte, selon sa première face latérale 3a une grille 4 à rebord périphérique 4a, solidaire du noyau 2 et définissant un volume V fermé qui recouvre la première face latérale 3a du noyau 2. Le volume V fermé contient un ou plusieurs matériaux de remplissage. Sur cette figure, les matériaux de remplissage ne sont pas représentés, de façon intentionnelle pour ne pas dégrader l'aspect visuel de la figure. Ces matériaux de remplissage ont une dimension telle que ceux-ci sont retenus par la grille 4 dans le volume V fermé. La grille 4 est en métal, de préférence du type treillis métallique à propriétés anti-corrosion, ce qui lui assure une bonne stabilité dans des conditions extérieures et climatiques agressives. On peut donc réaliser la grille 4 du bloc 1 selon l'invention à l'aide d'un treillis métallique tel que ceux utilisés couramment dans le domaine de la construction. Sur la figure 2, illustrant une coupe transversale du bloc 1 de la figure 1 selon l'axe A-A, on observe que le rebord périphérique 4a de la grille 4 comporte des extrémités 4b en prise dans le béton du noyau 2 et pliées de façon à être dirigées sensiblement vers le centre du noyau 2. La grille 4 est ainsi solidaire du noyau 2 de façon fiable et sûre, sans toutefois compromettre la possibilité d'un empilage rigoureux d'autres blocs identiques selon les première 2a et seconde 2b faces d'empilement et selon les faces latérales 3c et 3d. Sur cette figure 2, le volume V est rempli à l'aide d'un matériau de remplissage 5. Ce matériau de remplissage 5 est retenu par la grille 4. 4889FDEP.doc On constate sur cette figure 2 que le béton des noyaux 2 constitue la majeure partie du volume du mur formé par empilement de blocs semblables au bloc 1, et que le volume utilisé de matériaux de remplissage est réduit. On pourra ainsi utiliser des matériaux de remplissage 5 de qualité supérieure sans entraîner une hausse dissuasive du prix. Le matériau de base du matériau de remplissage 5 peut être de la pierre, dans le cas, par exemple, où un architecte chercherait à mettre en place un tel mur dans un cadre rocheux (comme en montagne par exemple) et qu'une intégration harmonieuse du mur dans son environnement est exigée. Cependant le matériau de base utilisé comme matériau de remplissage 5 peut également être un matériau poreux ou fibreux capable d'absorber des ondes sonores. Les blocs 1 selon l'invention pourront alors être utilisés pour la réalisation d'un mur destiné à "couper" le bruit d'une voie de circulation en vue de préserver la qualité de vie des riverains. Le matériau de base utilisé comme matériau de remplissage 5 peut également comporter des propriétés élastiques de déformation et d'absorption des chocs. On pourra alors utiliser avec avantage les blocs 1 selon l'invention pour la construction de murs destinés à absorber ou amortir des chocs, comme par exemple lors de la sortie de route d'un véhicule. A cet effet, la grille 4 pourra être choisie avec une rigidité déterminée et/ou pourra être constituée en un matériau spécifique. La profondeur P de la grille 4 pourra également être adaptée. Les blocs 1 selon l'invention peuvent en outre être utilisés pour la réalisation d'un mur comportant plusieurs faces munies d'un parement identique ou de nature différente. Par exemple, lors de la construction d'un mur "anti-bruit" destiné à isoler une voie de circulation d'un lieu de résidence, les différentes faces latérales du mur pourront être réalisées avec des parements de nature différentes. Le parement de la face latérale du mur tournée du côté de la voie de circulation pourra comporter un matériau de remplissage 5 à base de matériau capable d'absorber les ondes sonores. La face du mur tournée vers le lieu d'habitation pourra quant à elle comporter un parement comportant un matériau de remplissage 5 ayant comme matériau de base de la pierre en vue de rendre esthétique l'ouvrage réalisé. La réalisation d'un tel mur à deux parements de natures différentes selon deux de ses faces latérales peut être réalisée facilement par la disposition "dos à dos" de deux murs réalisés à l'aide de blocs selon l'invention, les "dos" des murs étant réalisés par les faces latérales 3b. Dans un premier mode de réalisation de l'invention tel que représenté sur la figure 2, on distingue une couche de séparation 6 entre le béton du noyau 2 4889FDEP.doc et le matériau de remplissage 5. Cette couche de séparation 6 est ici réalisée à l'aide d'un géotextile ou d'une grille métallique à fines mailles. Dans un second mode de réalisation de l'invention tel que représenté sur la figure 3, la couche de séparation 6 est réalisée au moyen d'un ou plusieurs matériaux granulaires 7 de granulométries inférieures à celles du matériau de remplissage 5. La couche de séparation 6 permet, lors de la fabrication du bloc, d'éviter que le béton vienne noyer le matériau de remplissage et empêche donc de garder l'apparence de ce matériau de remplissage. Sur le mode de réalisation de la figure 4, illustrant une vue en perspective d'un bloc selon l'invention, le noyau 2 du bloc 1 est traversé depuis sa première face latérale 3a jusqu'à sa face latérale opposée 3b par une pluralité de barbacanes 8. L'utilisation des barbacanes 8 disposées ainsi au travers du noyau 2 permet un écoulement des liquides présents ou infiltrés derrière le mur, afin que ceux-ci ne forment pas une poche d'accumulation susceptible d'affecter la stabilité et l'intégrité d'un mur construit par empilement de plusieurs blocs semblables au bloc 1 de la figure 4. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 5, illustrant une vue de côté d'un bloc 1 selon l'invention, le noyau 2 est traversé par une cheminée interne cylindrique 9 débouchant sur la première face d'empilement 2a et sur la seconde face d'empilement 2b du noyau 2. Lorsque plusieurs blocs semblables au bloc 1 de la figure 5 sont empilés les uns au-dessus des autres en faisant se correspondre leur cheminée interne cylindrique 9, il est alors possible de réaliser la coulée de béton dans la cavité réalisée par la mise bout à bout des différentes cheminées internes cylindriques des blocs superposés. On rigidifie ainsi le mur de façon simple et économique. Sur les figures 1 à 5, le bloc 1 selon l'invention comporte six excroissances 10a, 10b, 10c, 10d, 10e et 10f en deux rangées portées par la première face d'empilement 2a du noyau 2. Ces excroissances 10a, 10b, 10c, 10d, 10e et 10f sont décalées les unes par rapport aux autres, dans chaque rangée, depuis la première face latérale 2a du noyau 2, en direction de la face latérale opposée 2b du noyau 2. Comme on le voit plus particulièrement sur les figures 2, 3 et 5, la seconde face d'empilement 2b du noyau 2 comporte une rangée de trois cavités 11d, 11e et 11f décalées les unes par rapport aux autres depuis la première face latérale 2a en direction de la face latérale opposée 2b du noyau 2. Ces cavités successives 11d, 11e et 11f sont disposées en vis-à-vis de la seconde rangée 4889FDEP.doc d'excroissances 10d, 10e et 10f portées par la première face d'empilement 2a. Le noyau 2 comporte également, sur la seconde face d'empilement 2b, une autre rangée de trois cavités successives semblables aux cavités lld, 11 e et 11 f mais situées en vis-à-vis de la première rangée d'excroissances 10a, 10b et 10c portées par la première face d'empilement 2a du noyau 2. Ainsi, le noyau 2 du bloc 1, représenté sur les figures 1 à 5, comporte six excroissances 10a à 10f et six cavités telles que les cavités 11d à 11f en correspondance. Lors de l'empilement de deux blocs, les cavités telles que les cavités lld à 11f du bloc supérieur recevront les excroissances 10a à 10f du bloc inférieur. On assure ainsi un empilement rigoureux des blocs d'un mur. Avantageusement, les cavités telles que les cavités 11d à 11f et les excroissances 10a à 10f d'un bloc seront placées de façon à permettre l'empilement de plusieurs blocs en quinconce comme représenté sur les portions de mur des figures 6 et 7. Sur la figure 6, la portion de mur est constituée par l'empilement de six blocs 12a, 12b, 12c, 12d, 12e et 12f. Chacune des six excroissances portées par la seconde face d'empilement 2b des blocs 12a à 12f est contenue dans une cavité portée par la première face d'empilement 2a d'un autre bloc. La portion de mur ainsi obtenue est verticale. On voit sur la figure 7 que les mêmes blocs 12a, 12b, 12c, 12d, 12e et 12f peuvent être empilés différemment afin de donner une inclinaison à la portion de mur. Sur la figure 7, les blocs 12b et 12f sont décalés latéralement d'une distance D lors de leur empilement par rapport aux blocs 12c, 12d et 12e. Le bloc 12a est également décalé d'une distance D dans le sens de la profondeur lors de son empilement par rapport aux blocs 12b et 12f. Ce décalage est régulier et rigoureux du fait de la présence des excroissances 10a à 10f et des cavités telles que les cavités 11d à 11f de chacun des blocs 12a à 12f. La portion de mur représentée sur la figure 7 représentera ainsi un "fruit" ou une inclinaison alors que les blocs 12c, 12d et 12e pourront néanmoins reposer sur une surface horizontale par leur première face d'empilement 2a. Sur la figure 8 est illustré schématiquement un procédé de fabrication d'un bloc 1 selon l'invention. Un moule 13 est représenté en coupe et comprend l'assemblage d'une paroi de fond 14 avec des parois latérales amovibles 15a et 15b. Une grille 4 a été disposée contre la paroi de fond 14 du moule 13, et un ou des matériaux de remplissage 5 ont été disposés sur la grille 4. Une couche de séparation 6 a été disposée sur le ou les matériaux de remplissage 5. Du béton est 4889FDEP.doc ensuite introduit par coulée dans le moule 13 par sa face supérieure d'ouverture 13a. Une fois que le béton s'est solidifié, les parois latérales amovibles 15a et 15b du moule 13 sont retirées selon des mouvements illustrés par les flèches 17a et 17b. Il est possible, avant l'étape de coulée du béton, de disposer sur les parois latérales 15a et 15b du moule 13 des inserts semblables à l'insert 16 pour réaliser (figures 1 à 5) les excroissances 10a à 10f et les cavités telles que les cavités 11d à 11f des première 2a et seconde 2b faces d'empilement de noyau 2. On peut également prévoir une étape supplémentaire préalable à la coulée du béton, étape au cours de laquelle on dispose des barbacanes 8 (figure 4) et/ou une cheminée cylindrique 9 (figure 5) dans le moule 13, pour réaliser un bloc 1 semblable à ceux représentés sur les figures 4 ou 5. Le moule 13 utilisé pour ce procédé présente une configuration simple, d'utilisation courante dans le métier et ne nécessitant donc aucun investissement particulier. Le procédé de fabrication d'un bloc 1 selon l'invention est ainsi simple, rapide, économique et sans difficultés particulières pour l'utilisateur. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après. 4889FDEP.doc
Bloc (1) pour la construction de murs par empilement, comportant un noyau (2) en béton avec une première face d'empilement (2a), une seconde face d'empilement (2b) et des faces latérales (3a-3d), et comportant, selon au moins une première (3a) de ses faces latérales (3a-3d) :- une grille (4) à rebord périphérique (4a), solidaire du noyau (2), et définissant un volume (V) fermé qui recouvre ladite première face latérale (3a) du noyau (2),- un ou plusieurs matériaux de remplissage, retenus par la grille (4) dans le volume (V) fermé.
1 û Bloc (1) pour la construction de murs par empilement, comportant un noyau (2) en béton avec une première face d'empilement (2a), une seconde face d'empilement (2b) et des faces latérales (3a-3d), caractérisé en ce que le bloc (1) comporte, selon au moins une première (3a) de ses faces latérales (3a-3d) : - une grille (4) à rebord périphérique (4a), solidaire du noyau (2), et définissant un volume (V) fermé qui recouvre ladite première face latérale (3a) du noyau (2), - un ou plusieurs matériaux de remplissage (5), retenus par la grille (4) dans le volume (V) fermé. 2 û Bloc (1) selon la 1, caractérisé en ce que la grille (4) est en métal, de préférence du type treillis métallique à propriétés anti-corrosion. 3 û Bloc (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le rebord périphérique (4a) de la grille (4) comporte des extrémités (4b) en prise dans le béton du noyau (2) et pliées de façon à être dirigées sensiblement vers le centre du noyau (2). 4 û Bloc (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le matériau de remplissage (5) comprend des pierres. 5 û Bloc (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une couche de séparation (6) entre le béton du noyau (2) et le matériau de remplissage (5). 6 û Bloc (1) selon la 5, caractérisé en ce que la couche de séparation (6) comprend un géotextile ou une grille métallique à fines mailles. 7 û Bloc (1) selon la 5, caractérisée en ce que la couche de séparation (6) comprend un ou plusieurs matériaux granulaires (7) ayant des granulométries inférieures à celles du matériau de remplissage (5). 8 û Bloc (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des barbacanes (8) traversant le noyau (2) depuis sa première face latérale (3a) jusqu'à une face latérale opposée (3b). 9 û Bloc (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est traversé par au moins une cheminée interne cylindrique (9) débouchant sur les première (2a) et seconde (2b) faces d'empilement du noyau (2). 10 û Bloc (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que : - la première face d'empilement (2a) du noyau (2) comporte au moins une excroissance (10a-10f), 4889FDEP.doc- la seconde face d'empilement (2b) du noyau (2) comporte au moins une cavité (11d-11f), dimensionnée pour recevoir l'excroissance (10a-10f) portée par la première face d'empilement (2a) d'un autre bloc (1). 11 û Bloc (1) selon la 10, caractérisé en ce que : - la première face d'empilement (2a) du noyau (2) comporte plusieurs excroissances (10a-10f) successives décalées les unes par rapport aux autres depuis la première face latérale (3a) en direction de la face latérale opposée (3b), - la seconde face d'empilement (2b) du noyau (2) comporte plusieurs cavités (11 d-11f) successives décalées les unes par rapport aux autres depuis la première face latérale (3a) en direction de la face latérale opposée (3b). 12 û Procédé de fabrication d'un bloc (1) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes successives suivantes : a) prévoir un moule (13) comprenant une paroi de fond (14) et des parois latérales amovibles (15a, 15b), b) disposer la grille (4) contre la paroi de fond (14) du moule (13), c) disposer les matériaux de remplissage (5) sur la grille (4), d) couler du béton pour former le noyau (2). 13 û Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend, avant l'étape d) de coulée du béton, un étape cl) au cours de laquelle on dispose une couche de séparation (6) sur les matériaux de remplissage (5). 14 û Procédé selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend, avant l'étape d), une étape c2) au cours de laquelle on positionne des inserts (16) sur les parois latérales (15a, 15b) du moule (13) pour réaliser les excroissances (10a-10f) et cavités (11d-11f) des première (2a) et seconde (2b) faces d'empilement du noyau (2). 15 û Procédé selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, avant l'étape d), une étape c3) au cours de laquelle on dispose des barbacanes (8), et/ou au moins une cheminée cylindrique (9) destinée à déboucher sur les première (2a) et seconde (2b) faces d'empilement du noyau (2).
E,B
E04,B28,E02
E04C,B28B,E02D
E04C 1,B28B 23,E02D 29
E04C 1/40,B28B 23/00,E02D 29/02
FR2892404
A1
PROCEDE D'ACCUMULATION DE DOCUMENTS ET DISPOSITIF METTANT EN OEUVRE LEDIT PROCEDE
20,070,427
Domaine technique : La présente invention concerne un procédé d'accumulation de documents comportant au moins une étape d'amenée des documents, une étape d'accumulation des documents par empilement et alignement sur au moins un de leurs bords, et une étape d'évacuation des documents empilés, notamment pour des lignes de fabrication de plis courriers à partir d'une laize de matériau, tel que du papier ou similaire. L'invention concerne également un dispositif d'accumulation de documents comportant au moins deux convoyeurs superposés, parallèles et adjacents pour définir entre eux un trajet pour lesdits documents entre une zone d'amenée et une zone d'évacuation et au moins une butée d'alignement interposée sur ce trajet pour former une zone d'accumulation des documents. Technique antérieure : Les dispositifs d'accumulation de documents sont bien connus dans le domaine de la papeterie, par exemple dans les machines utilisées pour la fabrication de plis courriers. Les dispositifs d'accumulation connus sont agencés pour empiler des documents de dimensions sensiblement identiques, destinés à être pliés et insérés dans une enveloppe préalablement fabriquée. Ces dispositifs ne sont pas conçus pour accumuler des documents de types différents, qui peuvent avoir des dimensions différentes, et notamment un premier type de document correspondant au contenu d'une enveloppe et un second type de document correspondant à l'enveloppe elle-même. Exposé de l'invention : La présente invention propose un nouveau procédé d'accumulation de documents répondant à ce nouveau besoin dans le cadre d'un procédé plus global de fabrication en continu de plis courriers, dans lequel les documents à mettre sous pli et les enveloppes destinées à contenir ces documents sont fabriqués simultanément à partir d'une même laize de papier dans l'ordre des plis courriers à fabriquer, ce qui permet de garantir l'intégrité des plis courriers et de réduire leur coût global unitaire. Dans ce but, l'invention concerne un procédé du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce que, dans l'étape d'accumulation, on empile au moins un premier type de document, on fait avancer ce premier type de documents d'un pas prédéterminé, on empile au moins un second type de document recouvrant au moins partiellement le premier type de document, et en ce que, dans l'étape d'évacuation, on évacue la combinaison formée par les premier et second types de document empilés et décalés dudit pas prédéterminé. Dans une forme de réalisation préférée, ce procédé comporte une étape de pliage qui suit l'étape d'évacuation, dans laquelle on plie la combinaison de documents pour former un pli roulé de manière qu'un des types de document soit extérieur au pli roulé et crée une enveloppe autour de l'autre type de document. Le second type de document est par exemple destiné à être à l'extérieur du pli roulé et constitue de préférence une enveloppe à l'état ouvert. Le premier type de document est par exemple destiné à être à l'intérieur du pli roulé et constitue de préférence le contenu de l'enveloppe qui peut être formé d'un nombre n de documents. Le second type de document constituant l'enveloppe peut avoir une longueur inférieure au premier type de document. 2 Le pas prédéterminé est avantageusement paramétrable en fonction de la longueur des documents à accumuler. Il peut par exemple être sensiblement égal à 1/3 de la longueur du premier type de document. Dans la forme de réalisation préférée, on détecte préalablement à l'étape d'accumulation les documents correspondant au premier type et ceux correspondant au second type et on pilote au moins l'étape d'accumulation par une unité de commande en fonction des informations détectées. Ce procédé d'accumulation est avantageusement intégré dans un procédé plus général de fabrication de plis courriers selon un processus continu à partir d'une laize de matériau vierge ou imprimée jusqu'aux plis courriers fermés. 15 Dans ce but, l'invention concerne également un dispositif d'accumulation du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce qu'il est agencé pour mettre en oeuvre le procédé d'accumulation tel que défini ci-dessus. Description sommaire des dessins : La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: 25 - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'accumulation selon l'invention, - la figure 2 est une vue de détail agrandie, en coupe transversale du dispositif de la figure 1 suivant les flèches II-II, 10 20 la figure 3 est une vue schématique de cinq étapes du procédé d'accumulation selon l'invention, les figures 4A-C représentent schématiquement le dispositif de la figure 1 dans une première étape de fonctionnement respectivement en vue de côté, de dessus et de détail, et les figures 5A-C aux figures 1OA-C sont similaires aux figures 4A-C dans différentes étapes de fonctionnement. Illustrations de l'invention et meilleure manière de la réaliser : La figure 1 illustre un dispositif d'accumulation 10 de documents 1, 2 selon l'invention suivi d'un dispositif de pliage 20, les deux dispositifs 10, 20 étant portés par un même châssis 30 représenté partiellement. Ce châssis comporte, de manière connue et non représentée, une structure sur pieds, carénée et équipée de moyens d'entraînement des pièces en mouvement, d'au moins une unité de commande de ces moyens d'entraînement, etc. Bien entendu, les deux dispositifs d'accumulation 10 et de pliage 20 peuvent être séparés et portés par des châssis différents. Ce dispositif d'accumulation 10 comporte, de manière connue, deux convoyeurs 11, 12 superposés parallèlement et de manière adjacente pour définir entre eux un trajet T de circulation des documents 1, 2, selon la flèche F, entre une zone d'amenée et une zone d'évacuation en passant par une zone d'accumulation. Ce trajet T est de préférence situé dans un plan horizontal mais peut aussi bien être dans un plan légèrement incliné. Dans l'exemple illustré, chaque convoyeur 11, 12 est formé de quatre courroies d'entraînement 13 réparties à intervalles réguliers sur une largeur couvrant au moins la largeur des documents 1, 2. Ce nombre de courroies 13 n'est pas limitatif et peut varier selon la largeur des documents 1, 2 à accumuler. Ces courroies d'entraînement 13 sont guidées par des rouleaux d'entraînement 14, de préférence rainurés, disposés dans les zones d'amenée et d'évacuation, et couplés à des moyens d'entraînement, non représentés, de tout type connu comme par exemple un moto-réducteur avec une transmission par train d'engrenage, courroie crantée, chaîne, etc. Les courroies d'entraînement 13 des deux convoyeurs 11, 12 sont bien entendu disposées face à face pour pouvoir entraîner par friction les documents 1, 2 selon la flèche F. Le dispositif d'accumulation 10 comporte, de manière connue, une butée d'alignement 15 interposée dans le trajet T des documents 1, 2 pour délimiter la zone d'accumulation entre les deux convoyeurs 11, 12. Dans l'exemple illustré, cette butée d'alignement 15 est formée de deux paires de galets d'entraînement 16 en contact sur une génératrice passant par le trajet T de circulation des documents 1, 2. Ces deux paires de galets d'entraînement 16 sont intercalées entre les quatre paires de courroies d'entraînement 13, symétriquement par rapport au plan médian du dispositif d'accumulation 10 pour équilibrer les efforts d'entraînement appliqués aux documents 1, 2. Ils sont entraînés en rotation par des moyens d'entraînement, non représentés, de tout type connu comme par exemple des servomoteurs, qui commandent leur arrêt pour générer l'accumulation par empilement des documents 1, 2 alignés sur leur bord en butée avec les galets d'entraînement 16, et leur rotation pour générer l'entraînement des documents 1, 2 empilés vers la zone d'évacuation. Ces moyens d'entraînement sont pilotés pour entraîner les galets d'entraînement 16, lors d'une étape d'accumulation intermédiaire, afin de faire avancer les documents empilés 1 d'un pas prédéterminé P, paramétrable en fonction de la longueur des documents 1 et 2 à accumuler, selon le procédé d'accumulation qui sera décrit plus loin. Ce dispositif d'accumulation 10 comporte, également et de manière connue, dans sa zone d'accumulation, au moins un déflecteur 17 ou rehausseur situé en aval de la butée d'alignement 15 et agencé pour décaler vers le haut ou vers le bas les documents 1, 2 par rapport au trajet T défini par les convoyeurs 11, 12 de manière à empiler les documents 1, 2 par le dessous ou par le dessus. Dans l'exemple illustré, le dispositif d'accumulation 10 comporte quatre déflecteurs 17 dont deux intégrés dans le convoyeur 11 situé en dessous et deux intégrés dans le convoyeur 12 situé au-dessus du trajet T des documents 1, 2. Chaque déflecteur 17 est formé de quatre disques 18, disposés en regard des quatre courroies d'entraînement 13 correspondantes, ces disques 18 étant portés par un axe 19 monté dans le châssis 30. Cet axe 19 peut être fixe ou libre en rotation. Il est également réglable pour ajuster la hauteur des disques 18 par rapport au trajet T des documents 1, 2. Les disques 18 comportent une gorge périphérique 18' profonde délimitant deux parois latérales utilisées pour guider en translation les courroies d'entraînement 13. Dans cet exemple, les deux déflecteurs 17 inférieurs sont légèrement rehaussés par rapport au trajet T des documents 1, 2 pour les soulever et créer un empilement des documents 1, 2 par le dessous (voir fig. 2). Bien entendu, tout autre moyen déflecteur ou rehausseur peut convenir comme par exemple des rampes inclinées intercalées entre les courroies 13. Le dispositif de pliage 20 comporte de manière connue plusieurs paires de cylindres d'entraînement 21-24 parallèles, combinées à au moins deux poches de pliage 25, 26, dont la profondeur est réglable. Ces cylindres sont entraînés en rotation par des moyens d'entraînement, non représentés, de tout type connu adapté permettant un pilotage en fonction de la longueur des documents 1, 2 et de la profondeur des plis à réaliser. Le nombre de poches de pliage 25, 26 est variable en fonction du nombre de plis à réaliser, de même que le nombre de paires de cylindres. Les documents 1, 2 à accumuler sont, dans l'exemple illustré à la figure 3, un premier type 1 de documents, par exemple des feuilles au format A4, destiné à être inséré dans une enveloppe et un second type 2 de documents destiné à former l'enveloppe, par exemple au format 110x220 mm. Bien entendu, ces exemples ne sont pas limitatifs, tout autre format de documents 1 et d'enveloppe 2 pouvant convenir. Selon le nouveau procédé de fabrication en continu de plis courriers décrit brièvement dans l'introduction, ces documents 1, 2 sont imprimés l'un à la suite de l'autre dans l'ordre de leur mise sous pli, dans une même laize de matériau, par exemple du papier. Ils sont ensuite découpés, séparés d'un intervalle prédéterminé puis acheminés dans les dispositifs d'accumulation 10 et de pliage 20. Ensuite, les rabats de l'enveloppe 2 sont encollés et pliés pour fermer le pli courrier, prêt à être posté. Cette figure 3 permet d'illustrer le procédé d'accumulation, en cinq étapes, des documents 1, représentés par une trame de gris clair, et des enveloppes 2, représentées par une trame de gris plus foncé, l'extrémité droite représentant, en trait fort, la butée d'alignement 15 du dispositif d'accumulation 10 et la flèche F représentant le sens de circulation continue des documents 1, 2 dans ce dispositif : Etape 1 : la butée d'alignement 15 est arrêtée et retient un premier document 1, Etape 2 : la butée d'alignement 15 arrêtée et retient un deuxième document 1 qui s'empile sur ou sous le premier document 1, Etape 3: la butée d'alignement 15 est animée et entraîne avec elle les deux documents 1 empilés d'un pas prédéterminé P, par exemple d'environ 1/3 de la longueur des documents, soit environ 95 mm pour des documents au format A4, Etape 4 : la butée d'alignement 15 est arrêtée et retient l'enveloppe 2, et Etape 5 : la butée d'alignement 15 est animée et évacue la pile formée par les deux documents 1 et l'enveloppe 2 en direction du dispositif de pliage 20. Possibilités d'application industrielle : Les différentes étapes de ce procédé d'accumulation sont détaillées dans les figures 4 à 10, illustrant les dispositifs d'accumulation 10 et de pliage 20.25 Les figures 4A-C correspondent à l'étape 1 de la figure 3 : la butée d'alignement 15 est arrêtée, un premier document 1 entraîné par les convoyeurs 11, 12 est stoppé contre elle dans la zone d'accumulation et un deuxième document 1 arrive dans le dispositif d'accumulation 10. La figure 4C montre le détail A de la figure 4A agrandi pour visualiser la position légèrement rehaussée du déflecteur 17 inférieur gauche et son effet sur le premier document 1 qui est légèrement soulevé par rapport au convoyeur inférieur I l pour recevoir par le dessous le deuxième document 1 qui suit entraîné par les convoyeurs 11, 12. Les figures 5A-C correspondent à l'étape 3 de la figure 3 : la butée d'alignement 15 est animée pour déplacer les premier et deuxième documents 1 d'un pas prédéterminé P en direction du dispositif de pliage 20. La figure 5C montre le détail B de la figure 5A agrandi pour visualiser la position légèrement rehaussée du déflecteur inférieur 17 droit et son effet sur la pile formée par les premier et deuxième documents 1 qui sont légèrement soulevés par rapport au convoyeur 11 inférieur pour recevoir par le dessous l'enveloppe 2 qui suit entraînée par les convoyeurs 11, 12. Les figures 6A-C correspondent à l'étape 4 de la figure 3 : la butée d'alignement 15 est arrêtée et l'enveloppe 2 entraînée par les convoyeurs 11, 12 est empilée sous les documents 1 stoppés et décalés dudit pas prédéterminé P, comme illustré par la figure 6C montrant le détail B de la figure 6A. Les figures 7A-B correspondent à l'étape 5 de la figure 3 : la butée d'alignement 15 est animée pour évacuer la pile formée par les documents 1 et l'enveloppe 2 en direction du dispositif de pliage 20. Dans les figures 8A-C, la pile obtenue par les documents 1 et l'enveloppe 2 est dirigée vers la première poche 25 du dispositif de pliage 20 par une première paire de cylindres d'entraînement 21, pour former un premier pli au cours duquel la partie décalée des documents 1, soit environ le premier tiers de leur longueur, est rabattue sur le deuxième tiers, entre les cylindres d'entraînement 21, 22, comme illustré par la figure 8C montrant le détail C de la figure 8A. Les figures 9A-C illustrent la formation du deuxième pli au cours duquel le premier pli, préalablement dirigé vers la seconde poche 26 du dispositif de pliage 20 par une deuxième paire de cylindres d'entraînement 22, est dirigé entre les cylindres d'entraînement 22 et 23 rabattant le deuxième tiers des documents 1 sur le troisième tiers, en rabattant simultanément la première moitié de l'enveloppe 2, comme illustré par la figure 9C montrant le détail D de la figure 9A. Les figures 1OA-C illustrent le pli roulé obtenu, dans lequel les documents 1 pliés deux fois se trouvent à l'intérieur de l'enveloppe 2 pliée une fois, les rabats latéraux et le rabat de fermeture de l'enveloppe 2 restant ouverts. Ce pli roulé est évacué par une quatrième paire de cylindres d'entraînement 24, comme illustré par la figure 10C montrant le détail E de la figure 10A, vers une zone de finition du pli courrier (non représentée) dans laquelle les rabats latéraux sont encollés et rabattus sur l'arrière de l'enveloppe 2 puis le rabat de fermeture est encollé et rabattu également sur l'arrière de l'enveloppe 2 fermant le pli courrier. Les dispositifs d'accumulation 10 et de pliage 20 sont asservis par une unité de commande (non représentée) pilotée par des détecteurs (non représentés) qui permettent d'identifier le type de documents 1, 2 amenés dans le dispositif d'accumulation 10, soit les documents 1 formant le contenu de l'enveloppe, soit l'enveloppe 2 elle-même, pour commander les galets d'entraînement 16 de la butée d'alignement 15 en conséquence et conformément au cycle du procédé d'accumulation décrit ci-dessus. Ces détecteurs peuvent être constitués par tout type de capteurs connus : palpeurs, optiques, par ultra-sons, par ondes infrarouges, par caméra, etc. et sont capables de visualiser le début et la fin de chaque type de documents 1, 2, de lire des codes à barres, ou similaires. Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts fixés, à savoir qu'elle permet, par un pilotage particulier de la butée d'alignement 15, l'accumulation de documents 1, 2 de types différents, notamment de longueurs différentes, en vue de fabriquer un pli courrier en une seule opération garantissant l'intégrité du contenu avec son enveloppe, les différents types de documents 1, 2 suivant une trajet T unique évitant ainsi tout risque d'erreur. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées
La présente invention concerne un procédé d'accumulation, notamment pour une ligne de fabrication en continu de plis courriers, qui permet d'accumuler simultanément les documents à mettre sous pli et leur enveloppe, de les plier simultanément pour obtenir un pli courrier fini en un seul passage.Ce procédé est caractérisé en ce que, dans l'étape d'accumulation, on empile les documents (1) à mettre sous pli, on fait avancer ces document (1) d'un pas prédéterminé (P), on empile l'enveloppe (2) recouvrant au moins partiellement les documents (1), et en ce que, dans l'étape d'évacuation, on évacue la combinaison formée par les documents (1) et l'enveloppe (2) empilés et décalés dudit pas prédéterminé (P) en direction d'une zone de pliage.Applications : Ligne de fabrication de plis courriers ou similaires.
Revendications 1. Procédé d'accumulation de documents (1, 2) comportant au moins une étape d'amenée des documents, une étape d'accumulation des documents par empilement et alignement sur au moins un de leurs bords, et une étape d'évacuation des documents empilés, caractérisé en ce que, dans l'étape d'accumulation, on empile au moins un premier type de document (1), on fait avancer ce premier type de document (1) d'un pas prédéterminé (P), on empile au moins un second type de document (2) recouvrant au moins partiellement le premier type de document (1), et en ce que, dans l'étape d'évacuation, on évacue la combinaison formée par les premier et second types de document (1, 2) empilés et décalés dudit pas prédéterminé (P). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de pliage qui suit l'étape d'évacuation, dans laquelle on plie ladite combinaison de documents (1, 2) pour former un pli roulé de manière qu'un des types de document (2) soit extérieur audit pli roulé et crée une enveloppe autour de l'autre type de document (1). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le second type de document est destiné à être à l'extérieur dudit pli roulé et constitue une enveloppe (2) à l'état ouvert et en ce que le premier type de document est destiné à être à l'intérieur dudit pli roulé et constitue les documents (1) contenus dans ladite enveloppe (2). 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le second type de document (2) a une longueur inférieure au premier type de document (1). 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit pas prédéterminé (P) est paramétrable en fonction de la longueur des documents (1, 2) à accumuler. 11 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit pas prédéterminé (P) est sensiblement égal à 1 /3 de la longueur du premier type de document (1). 7. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, dans l'étape d'amenée, les documents et les enveloppes sont amenés l'un après l'autre selon un processus continu dans lequel chaque enveloppe suit le document qui lui correspond, leur combinaison étant destinée à former un pli roulé. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que chaque enveloppe (2) suit un nombre n de documents (1) destinés à être contenus dans la même enveloppe (2). 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on détecte, préalablement à l'étape d'accumulation, les documents (1) correspondant au premier type et les documents (2) correspondant au second type et en ce que l'on pilote au moins l'étape d'accumulation par une unité de commande en fonction des informations détectées. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est intégré dans un procédé plus général de fabrication de plis courriers selon un processus continu à partir d'une laize de matériau vierge ou imprimée jusqu'aux plis courriers fermés. 11. Dispositif d'accumulation (10) de documents (1, 2) comportant au moins deux convoyeurs (11, 12) superposés, parallèles et adjacents pour définir entre eux un trajet (T) de circulation des documents (1, 2) entre une zone d'amenée et une zone d'évacuation et au moins une butée d'alignement (15) interposée sur ce trajet (T) pour former une zone d'accumulation des documents (1, 2), caractérisé en ce qu'il est agencé pour mettre en oeuvre le procédé d'accumulation selon l'une quelconque des précédentes.12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que ladite butée d'alignement (15) est commandée par des moyens d'entraînement agencés pour faire avancer au moins le premier type de document (1) d'un pas prédéterminé (P). 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que ladite butée d'alignement (15) comporte au moins une paire de galets d'entraînement (16) en contact sur une génératrice disposée dans le trajet (T) desdits documents (1, 2). 14. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte, dans sa zone d'accumulation, au moins un déflecteur (17) agencé pour décaler vers le haut ou vers le bas lesdits documents (1, 2) par rapport au trajet (T) défini par les convoyeurs (11, 12) de manière à empiler lesdits documents (1, 2) accumulés par le dessous ou par le dessus. 15. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une unité de commande pour piloter au moins les moyens d'entraînement de ladite butée d'alignement (15), cette unité de commande étant asservie par des moyens de détection agencés pour identifier les premier et second types de document (1, 2). 16. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce qu'il est destiné à être intégré dans une ligne de fabrication de plis courriers selon un processus continu à partir d'une laize de matériau vierge ou imprimée jusqu'aux plis courriers fermés.
B
B65
B65H
B65H 39,B65H 37,B65H 45
B65H 39/02,B65H 37/06,B65H 45/14
FR2895287
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR INJECTER DU LIQUIDE DANS UNE CANALISATION.
20,070,629
La présente invention concerne un dispositif pour injecter du liquide dans une canalisation où peut circuler un fluide gazeux, permettant d'obtenir un jet sensiblement parallèle à la paroi de la canalisation, ainsi que le procédé associé pour injecter le liquide avec un tel dispositif. La plupart des procédés de reformage catalytique actuellement utilisés dans les raffineries de pétrole pour la fabrication des essences, impliquent une régénération périodique du catalyseur, ayant pour principal objectif l'élimination par combustion du coke accumulé à la surface dudit catalyseur pendant la réaction catalytique. Cette régénération est réalisée in situ, c'est-à-dire à l'intérieur même des réacteurs, par arrêt complet du procédé et mise en oeuvre d'un cycle spécifique de régénération. Lors de cette opération de régénération du catalyseur, il se forme de l'acide chlorhydrique gazeux chaud, par élution du chlore contenu sur le catalyseur par l'eau résultant de la combustion des hydrocarbures contenus dans le coke, cet acide formé étant alors susceptible de corroder ou éroder les parties métalliques de l'installation et, en particulier, les parois froides situées en aval du dernier réacteur. Pour protéger ces parties froides des installations de reformage catalytique contre la corrosion acide, il est connu d'y faire circuler une solution tampon par l'intermédiaire de ce qui est communément appelé une boucle anti-corrosion. La neutralisation de l'acide chlorhydrique formé pendant toute la durée du cycle de régénération, est obtenue par une solution de soude d'appoint qui est injectée en continu dans la canalisation de ladite boucle. L'injection de soude se fait de manière connue au moyen d'une tubulure d'injection, également appelée canne d'injection, qui a la forme d'un tube fermé à l'une de ses extrémités et dont la paroi est percée, à proximité de cette extrémité fermée, d'un orifice suffisamment grand pour ne pas provoquer une perte de charge excessive lors de l'injection de soude. L'extrémité fermée du tube et l'orifice percé dans la paroi de celui-ci sont introduits dans la canalisation de la boucle anti-corrosion via un orifice ou via un court tube d'entrée ayant un diamètre interne sensiblement égal ou légèrement supérieur au diamètre externe de la canne d'injection. En utilisant dans ses installations une canne d'injection à orifice unique telle que décrite ci-dessus, et telle que disponible dans le commerce, la Demanderesse a observé au niveau de la canalisation située immédiatement en aval du point d'injection de soude des phénomènes de corrosion et/ ou d'érosion, qu'elle a attribués à l'impact du jet de soude sur la paroi de ladite canalisation. Des essais sur installations pilotes ont en effet montré que le jet de soude sortait des cannes d'injection connues, non pas selon une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la canalisation et parallèle à sa paroi, mais obliquement, heurtant cette dernière à une faible distance en aval du point d'injection. La Demanderesse a donc essayé de modifier la conception des cannes d'injection de soude couramment utilisées dans la technique afin d'obtenir un jet de liquide injecté ayant une orientation sensiblement parallèle à la paroi de la canalisation, ayant généralement pour objectif d'améliorer le contact liquide-gaz en vue d'une meilleure neutralisation de l'acide chlorhydrique formé, et surtout de ne pas exposer ladite paroi à une forte alcalinité en aval du point d'injection. De plus, le nouveau dispositif d'injection doit être, à l'identique de l'art, simple à introduire et à retirer dans la canalisation via des orifices ou tubes d'entrée circulaires de faibles diamètres, existant déjà dans les boucles anti-corrosion des installations de reformage. Après de nombreux essais concernant différentes géométries d'orifices d'éjection, différents systèmes de buses et d'inserts destinés à modifier l'écoulement du liquide au niveau de cet orifice d'éjection, la Demanderesse a mis au point un dispositif d'injection pouvant contenir des trous multiples comportant des canaux d'éjection ouverts des deux cotés et s'étendant perpendiculairement vers l'intérieur d'une tubulure d'injection disposée à l'intérieur de la canalisation. Ce nouveau dispositif permet de satisfaire les exigences indiquées ci-dessus, c'est-à-dire d'injecter le liquide en un jet sensiblement parallèle à la paroi de la canalisation afin de minimiser les effets d'impacts préférentiels sur la paroi interne de ladite canalisation. L'invention a par conséquent pour objet un dispositif pour injecter du liquide dans une canalisation, comprenant, de préférence constitué de, une tubulure ayant sensiblement la forme d'un tube d'axe donné, ladite tubulure étant fermée à une extrémité et destinée à être située en partie à l'intérieur de ladite canalisation, et ladite tubulure étant ouverte à son autre extrémité qui est destinée à être alimentée en liquide, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte, dans la paroi de ladite tubulure, au moins un orifice correspondant à une extrémité d'un canal d'éjection ouvert des deux côtés et disposé sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal de la tubulure à l'intérieur de ladite tubulure. De préférence selon l'invention, chaque canal est de forme sensiblement cylindrique, de section transversale sensiblement égale à la section de l'orifice correspondant. Dans le dispositif selon l'invention, l'orifice unique simple prévu sur les cannes d'injection de l'état de la technique a donc été remplacé par au moins un même orifice qui est une des deux extrémités d'un canal disposé dans la tubulure, sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal de la tubulure, ledit dispositif étant quant à lui disposé sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal de la canalisation pour que l'injection soit sensiblement parallèle à la paroi du tube. La dimension de ce canal ou de ces canaux d'éjection détermine entre autres la hauteur du jet de pulvérisation et la perte de charge de la tubulure. Un ou des canaux d'éjection s'étend généralement perpendiculairement à l'axe longitudinal de la tubulure à l'intérieur de ladite tubulure. Une longueur dudit canal sensiblement égale à de 10 % à 90 %, de préférence de 20 % à 80 % du diamètre interne de la tubulure, s'est avérée donner des résultats expérimentaux satisfaisants. Dans le dispositif selon l'invention, la tubulure et les canaux d'éjection pourront adopter tout type de forme et sont de préférence de forme sensiblement cylindrique. Les canaux d'éjection pourront tout aussi bien être légèrement tronconiques avec une convergence vers l'extérieur de la tubulure, autrement dit vers l'orifice correspondant. Le nombre optimal d'orifices dépendra du diamètre de ceux-ci, et tous les orifices seront alignés selon l'axe longitudinal de la tubulure. En effet, la longueur globale de la série d'orifices est limitée par le diamètre de la canalisation dans lequel le liquide doit être injecté. Le nombre d'orifices est par conséquent d'autant plus faible que la taille de chaque orifice, et la distance entre deux orifices, sont importantes. Il convient en outre de prendre en considération non seulement la longueur totale de la série d'orifices, mais également la surface totale de l'ouverture de l'ensemble des orifices. Plus celle-ci est importante, plus la perte de charge sera faible. Le nombre d'orifices est de manière générale de 2 à 7, de préférence de 3 à 7, en particulier de 4 à 6. La Demanderesse a en particulier obtenu les meilleurs résultats en termes de perte de charge et de qualité d'éjection du jet pour un nombre d'orifices égal à 4 ou 5. Les orifices disposés sur la tubulure d'injection doivent généralement être relativement proches les uns des autres. En effet, la longueur totale de la série d'orifices ne doit généralement pas dépasser le diamètre interne de la canalisation dans laquelle il s'agit d'injecter le liquide, et une distance trop importante entre deux orifices impliquerait par conséquent un plus petit nombre d'orifices ou bien des orifices plus petits, ce qui se traduirait inévitablement par une perte de charge trop importante. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, les orifices d'éjection sur la tubulure sont adjacents les uns aux autres. A titre indicatif, la distance qui sépare deux orifices adjacents est de préférence au plus égale au diamètre de ceux-ci. Comme expliqué en introduction, le problème à la base de la présente invention était l'existence de phénomènes de corrosion dus à des concentrations de soude excessives à proximité de la paroi de la canalisation. Afin d'éviter dans le procédé de la présente invention de telles concentrations excessives à proximité directe de la paroi de la canalisation, il est recommandé de respecter une distance minimale entre les orifices extérieurs de la tubulure et la paroi de la canalisation. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la distance entre le premier orifice et la paroi de la canalisation est égale à au moins 15 0/0 du diamètre intérieur de la canalisation et la distance entre le dernier orifice et la paroi de la canalisation est égale à au moins 15 % du diamètre intérieur de la canalisation. Autrement dit, la longueur totale des orifices (y compris les inter orifices) sur la tubulure d'injection de soude est inférieure d'au moins 30 %, de préférence d'au moins 40 %, au diamètre intérieur de la canalisation, et le premier orifice et le dernier orifice sont à égale distance de la paroi de la canalisation. L'ensemble des orifices se trouve ainsi centrée dans la canalisation. Tous les canaux peuvent avoir sensiblement la même longueur, mais on envisage également selon l'invention des canaux tels que la longueur de chacun desdits canaux peut être variable en fonction de la position dudit canal par rapport au centre de la canalisation. Dans un mode de réalisation de l'invention, la longueur de chacun des canaux d'éjection est progressivement plus grande depuis le premier canal le plus éloigné de l'extrémité fermée de la tubulure jusqu'au dernier canal le plus proche de ladite extrémité. Par exemple, l'extrémité du corps des canaux d'éjection s'étendant à l'intérieur de la tubulure est biseautée avec une pente inclinée dirigée vers l'extrémité ouverte de la tubulure. Ce dernier mode de réalisation est particulièrement intéressant et sera décrit ci-après en référence à la figure 2. De préférence, le diamètre de chaque orifice d'éjection est égal à de 20 % à 80 %, de préférence de 30 % à 60 % du diamètre interne de la tubulure. Comme expliqué en introduction, le dispositif de la présente invention sert à injecter dans une canalisation où circule un flux gazeux et/ou liquide, le plus souvent un flux gazeux, un liquide selon une direction sensiblement parallèle à la paroi de ladite canalisation. Pour cela, l'extrémité pourvue d'orifices de ladite tubulure d'injection est insérée dans la canalisation, perpendiculairement à l'axe de celle-ci. La présente invention a par conséquent également pour objet un procédé de mise en œuvre du dispositif selon l'invention décrit précédemment. Plus particulièrement, l'invention a pour objet un procédé pour injecter un liquide dans une canalisation où circule un flux liquide et/ ou gazeux, comprenant : (a) l'insertion dans ladite canalisation, par un tube ou un orifice d'entrée présent dans celle-ci, de l'extrémité fermée du dispositif d'injection selon l'invention tel que décrit précédemment, de façon à ce que le ou les orifices soient orientés vers l'aval du flux circulant dans ladite canalisation, et (b) l'introduction du liquide par l'extrémité ouverte de la tubulure à une pression suffisante pour entraîner l'injection dudit liquide dans la canalisation. Par flux circulant dans ladite canalisation, on entend selon l'invention flux principal circulant dans ladite canalisation. De préférence, lors de l'étape a), l'insertion est telle que lesdits orifices sont tous situés dans ladite canalisation. Dans un mode de réalisation préféré, le procédé selon l'invention est tel que du flux gazeux circule dans la canalisation. Le procédé selon l'invention peut bien entendu servir à injecter et pulvériser n'importe quel liquide dans une canalisation où circule n'importe quel type de fluide gazeux, qu'il s'agit de mélanger intimement avec le liquide. Toutefois dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la canalisation est une canalisation d'une installation de reformage catalytique, située en aval du dernier réacteur de reformage et en amont de l'aéroréfrigérant et du ballon séparateur, le flux gazeux (gaz circulant dans cette canalisation) est à base d' acide chlorhydrique, de préférence est de l'acide chlorhydrique, formé et/ou utilisé lors de la régénération du catalyseur de reformage, et enfin le liquide à injecter est de préférence une solution à base d'hydroxyde de sodium servant à neutraliser l'acide chlorydrique gazeux. Dans le contexte d'une telle installation de reformage, la canalisation où circule le flux gazeux à neutraliser a généralement un diamètre de environ 200 mm à environ 600 mm, et la tubulure d'entrée servant à l'insertion de la tubulure d'injection a généralement un diamètre compris de environ 20 mm à environ 200 mm, et de préférence, de environ 50 mm à environ 150 mm. La présente invention est expliquée plus en détail en référence aux figures annexées 1 à 6 suivantes dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de la tubulure d'injection de la présente invention comportant quatre orifices, et - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'une tubulure d'injection selon un second mode de réalisation de la présente invention comportant quatre orifices, insérée dans une canalisation, - la figure 3 est une courbe donnant l'évolution de la perte de charge (P) en fonction du nombre d'orifices (N) pour un exemple de réalisation, - la figure 4 est une courbe donnant l'évolution de la hauteur de jet (H) en fonction du nombre d'orifices (N) pour le même exemple de réalisation, - la figure 5 est une courbe donnant l'évolution de la longueur de jet (L) en fonction du nombre d'orifices (N) pour le même exemple de réalisation, et - la figure 6 est une courbe donnant l'évolution de la largeur de jet (1) en fonction du nombre d'orifices (N) pour le même exemple de réalisation. La figure 1 montre un dispositif d'injection 8 comportant une tubulure d'injection constituée d'une tubulure 1 ayant la forme d'un tube métallique (par exemple en acier inoxydable), fermée à l'une de ses extrémités 2, et comportant une série de quatre orifices circulaires 3 alignés dans le sens de l'axe longitudinal de la tubulure 1. Un canal d'éjection 4 débouche au niveau de chacun des quatre orifices 3. Sur le mode de réalisation de la figure 1, les quatre canaux d'éjection 4 correspondant aux quatre orifices ont sensiblement la même longueur et sont pratiquement adjacents les uns aux autres, chacun des canaux ayant toutefois une paroi cylindrique parfaitement distincte de celle des canaux voisins. Selon l'invention, il serait aussi possible que les parois des canaux voisins soient partiellement communes. Le liquide à pulvériser, injecté par l'extrémité ouverte (non représentée) de la tubulure, ne peut pas sortir de la tubulure 1 par l'extrémité fermée 2 et est éjecté via les canaux 4 et orifices 3 vers le haut, selon une direction qui est idéalement sensiblement parallèle à l'axe des canaux d'éjection et perpendiculaire à l'axe de la tubulure 1. La figure 2 montre un dispositif d'injection 8' comportant une tubulure ou tube 1' d'injection insérée dans une canalisation 5 où circule, du bas vers le haut (le haut et le bas étant ceux de la figure 2 telle que représentée), un flux gazeux, par exemple un flux d'acide chlorhydrique gazeux à neutraliser par injection d'une solution d'hydroxyde de sodium. La tubulure 1' d'injection est insérée dans la canalisation 5 via l'orifice d'entrée 6 ayant un diamètre interne légèrement supérieur au diamètre externe du tube l'. Pour garantir une insertion et un retrait facile de la tubulure 1' d'injection, il est essentiel que le tube 1' ne comporte aucun élément faisant saillie radialement vers l'extérieur. Quatre canaux d'éjection 4a (le plus près de l'extrémité fermée 2' de la tubulure l'), 4b, 4c et 4d s'étendent radialement vers l'intérieur de la tubulure 1' à partir de quatre orifices respectifs d'éjection 3a, 3b, 3c et 3d. Les quatre orifices 3a, 3b, 3c et 3d sont orientés vers le haut de la figure 2 selon une direction parallèle à la paroi de la canalisation 5 et dans le sens d'écoulement du flux gazeux. Cette orientation est généralement essentielle pour garantir une bonne pulvérisation du jet de liquide éjecté et pour éviter que ce jet ne heurte la paroi de la canalisation 5. Les canaux voisins 4a-4d ont des parois communes. Dans ce mode de réalisation, la longueur des canaux d'éjection 4a-4d augmente progressivement dans le sens d'écoulement du liquide à injecter (de la droite vers la gauche sur la figure). De plus l'ensemble 7' des extrémités des canaux 4a-4d peut ne pas être droit mais légèrement biseauté vers l'extrémité ouverte de la tubulure 1' d'où arrive le liquide. On remarquera également que le premier 4a et le dernier 4d canal sont situés chacun à une distance de la paroi de la canalisation 5 représentant environ 20 % du diamètre interne de celle-ci. Avantageusement, un tel mode de réalisation permet, grâce à la longueur du tube 3a plus important que celle des tubes 3b à 3d, un meilleur guidage du flux de liquide à injecter sortant du dispositif 8' selon l'invention. De plus, la partie biseautée 7' augmente avantageusement la pression dudit flux. Les figures 3 à 6 sont explicitées ci-après dans l'exemple de réalisation. Exemple de réalisation A partir d'un dispositif d'injection conforme à la présente invention qui est du type de celui de la figure 1, la Demanderesse a réalisé des mesures de perte de charge et des caractéristiques physiques (hauteur H, longueur L et largeur 1) du jet pulvérisé dans différentes configurations où seul le nombre N d'orifices varie de 1 à 7. Dimensions de la tubulure d'injection : - diamètre 100 mm, - Longueur 400 mm Une des extrémités de la tubulure constituant le dispositif d'injection est fermée tandis que l'autre sert à son alimentation en eau à pulvériser avec un débit de 650 litre/minute et une pression de 3 bars. Les conditions expérimentales adoptées dans le présent exemple sont à l'identique de celles en vigueur dans les procédés de reformage catalytique. Le tableau ci-après regroupe l'ensemble des résultats obtenus pour sept configurations différentes du dispositif d'injection, c'est-à-dire comportant successivement 1, 2, et jusqu'à 7 orifices d'éjection. Ces orifices sont positionnés adjacents les uns aux autres, parallèles à l'axe longitudinal de la tubulure et s'étendent perpendiculairement à l'axe longitudinal de la tubulure vers l'intérieur de cette même tubulure sur une profondeur égale à 30 % du diamètre de la tubulure, soit 30 mm. Dans le présent exemple, ces canaux d'éjection sont positionnés perpendiculairement au sol. Dans ce tableau : la section de passage correspond à la surface totale des orifices d'éjection ; le % ouverture / section tubulaire est le rapport de la section de passage sur la section de la tubulure d'injection ; la perte P de charge est la différence des pressions en Bar enregistrées en amont et en aval de la tubulure d'injection ; - la hauteur H du jet est la distance mesurée (en mm) entre l'orifice d'éjection et la partie la plus haute du jet pulvérisé ; - la longueur L du jet est la plus grande distance (en mm) du jet pulvérisé mesurée suivant l'axe longitudinal de la tubulure d'injection ; la largeur 1 du jet pulvérisé est la plus grande distance (en mm) du jet pulvérisé mesuré suivant un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tubulure d'éjection. Tableau :Perte P de charge et forme du jet émis en fonction du nombre N d'orifices. Nombre d'orifices 1 2 3 4 5 6 7 Section de passage (cm2) 9,6 19,2 28,8 38,4 48,0 57,6 67,3 % d'ouverture/Section tubulaire 20 40 60 80 100 120 140 !Perte de charge (Bars) 1 1,80 1 0,50 0,20 1 0,10 1 0,02 1 0,00 0,00 Hauteur du jet (mm) 6500 4500 2700 1300 800 700 600 Longueur du jet (mm) 200 500 800 500 450 400 350 Largeur du jet (mm) 200 200 200 950 1000 450 65030 Les figures 3, 4, 5 et 6 suivantes sont des représentations graphiques de : - la perte de charge P; la hauteur H du jet ; la longueur L du jet, et la largeur 1 du jet, en fonction du nombre N d'orifices d'éjection présents sur la tubulure d'éjection. De l'enseignement de ces courbes, on constate que : - la perte P de charge diminue en fonction du nombre N d'orifices et tend à se stabiliser à partir de trois orifices installés dans la tubulure ; - la hauteur H du jet pulvérisé devient relativement constante à partir de quatre orifices ; pour la longueur L du jet pulvérisé, c'est à partir de quatre orifices que celle-ci se stabilise, et enfin, la largeur 1 est maximale pour une tubulure d'injection comportant quatre ou cinq orifices d'éjection. En conséquence, on voit que les meilleurs résultats, c'est-à-dire une perte de charge minimale (inférieure à 0,2 bar) et une optimisation de la forme du jet pulvérisé pour un bon mouillage du volume de gaz contenu dans la canalisation recevant le liquide pulvérisé, sont obtenus avec une tubulure d'injection contenant quatre ou cinq orifices d'éjection. Bien évidemment, conformément à un mode de réalisation préféré de la présente invention, ces quatre ou cinq orifices adjacents devront être positionnés centrés dans la canalisation
L'invention concerne un dispositif (8') pour injecter du liquide dans une canalisation (5), constitué d'une tubulure (1') ayant sensiblement la forme d'un tube d'axe donné, ladite tubulure (1') étant fermée à une extrémité (2') et destinée à être située en partie à l'intérieur de ladite canalisation, (5) et ladite tubulure (1') étant ouverte à son autre extrémité qui est destinée à être alimentée en liquide, ledit dispositif (8') étant caractérisé en ce qu'il comporte, dans la paroi de ladite tubulure (1'), au moins un orifice (3a-3d) correspondant à une extrémité d'un canal d'éjection (4a-4d) ouvert des deux côtés (3a-3d, 7') et disposé sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal de la tubulure (1') à l'intérieur de ladite tubulure (1').L'invention concerne aussi un procédé de mise en oeuvre dudit dispositif (8') pour injecter du liquide dans une canalisation (5) dans laquelle circule un flux liquide et/ou gazeux.
1. Dispositif (8, 8') pour injecter du liquide dans une canalisation (5), comprenant une tubulure (1, 1') ayant sensiblement la forme d'un tube d'axe donné (X'X), ladite tubulure (1, 1') étant fermée à une extrémité (2, 2') et destinée à être située en partie à l'intérieur de ladite canalisation, (5) et ladite tubulure (1, 1') étant ouverte à son autre extrémité qui est destinée à être alimentée en liquide, ledit dispositif (8, 8') étant caractérisé en ce qu'il comporte, dans la paroi de ladite tubulure (1, 1'), au moins un orifice (3, 3a-3d) correspondant à une extrémité d'un canal d'éjection (4, 4a-4d) ouvert des deux côtés (3, 7 ; 3a-3d, 7') et disposé sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal de la tubulure (1, l') à l'intérieur de ladite tubulure (1, 1'). 2. Dispositif (8 8') selon la 1, tel que le canal d'éjection (4, 4a-4d) s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal (X'X) de la tubulure (1) à l'intérieur de ladite tubulure (1). 3. Dispositif (8,8') selon l'une des 1 ou 2, la longueur dudit canal (4, 4a-4d) étant sensiblement égale à de 10 % à 90 %, de préférence de 20 % à 80 % du diamètre interne de la tubulure (1, 1'). 4. Dispositif (8, 8') selon l'une des 1 à 3, tel que le canal d'éjection (4, 4a-4d) a une forme sensiblement cylindrique. 5. Dispositif (8, 8') selon l'une des précédentes, tel que le canal d'éjection (4, 4a-4d) a une forme légèrement tronconique avec une convergence vers l'extérieur de la tubulure (1, l'). 6. Dispositif (8, 8') selon l'une des précédentes, tel que le nombre d'orifices d'éjection (3, 3a-3d) est de 2 à 7, de préférence de 3 à 7, de façon encore plus préférée de 4 à 6. 7. Dispositif (8, 8') selon la précédente, tel que les orifices d'éjection (3 ,3a-3d) sur la tubulure (1, l') sont adjacents les uns aux autres. 8. Dispositif (8, 8') selon l'une des 6 ou 7, tel que la distance qui sépare deux orifices (3,3a-3d) adjacents est au plus égale au diamètre de ceux-ci. 9. Dispositif (8, 8') selon l'une des 6 à 8, tel que la longueur totale des orifices (3,3a-3d) sur la tubulure (1,1') d'injection est inférieure d'au moins 30 %, de préférence d'au moins 40 %, au diamètre intérieur de la canalisation (5), et le premier orifice (3, 3d) et le dernier orifice (3, 3a) sont à égale distance de la paroi (9) de la canalisation (5). 10. Dispositif (8) selon l'une des 6 à 9, tel que tous les canaux d'éjection (4) ont sensiblement la même longueur. 11. Dispositif (8') selon l'une des 6 à 9, tel que la longueur de chacun des canaux d'éjection (4a-4d) est variable en fonction de la position dudit canal par rapport au centre de la canalisation (5). 12. Dispositif (8') selon la précédente, tel que la longueur de chacun des canaux d'éjection (4a-4d) est progressivement plus grande depuis le premier canal (4a) le plus éloigné de l'extrémité fermée (2') de la tubulure (1') jusqu'au dernier canal (4d) le plus proche de ladite extrémité (2') . 13. Dispositif (8') selon la précédente, tel que l'extrémité (7') du corps (4') des canaux d'éjection (4a-4d) s'étendant à l'intérieur de la tubulure (1') est biseautée avec une pente inclinée dirigée vers l'extrémité ouverte de la tubulure (1 . 14. Dispositif (8, 8') selon l'une des précédentes, tel que le diamètre de chaque orifice d'éjection (3,3a-3d) est égal à de 20 % à 80 %, de préférence de 30 % à 60 % du diamètre interne de la tubulure (1) . 15. Procédé pour injecter du liquide dans une canalisation (5) dans laquelle circule un flux liquide et/ ou gazeux comprenant : (a) l'insertion dans ladite canalisation (5), par un tube ou un orifice d'entrée (6) présent dans celle-ci, de l'extrémité (2, 2') du dispositif d'injection (8, 8') selon l'une des précédentes, de façon à ce que le ou les orifices (3 ; 3a-3d), à proximité de l'extrémité fermée (2, 2') de la tubulure (1, 1'), soient orientés vers l'aval du flux circulant dans ladite canalisation (5), et (b) l'introduction du liquide par l'extrémité ouverte de la tubulure (1, l') à une pression suffisante pour entraîner l'injection dudit liquide dans la canalisation (5). 16. Procédé d'injection selon la précédente, tel que du flux gazeux circule dans la canalisation (5). 17. Procédé d'injection selon la précédente, tel que la canalisation (5) est une canalisation d'une installation de reformage catalytique, située en aval du dernier réacteur de reformageet en amont de l'aéroréfrigérant et du ballon séparateur, en ce que le flux gazeux est à base d'acide chlorhydrique formé et/ou utilisé lors de la régénération du catalyseur de reformage et en ce que le liquide à injecter est de préférence une solution à base d'hydroxyde de sodium.
B,C,F
B05,C10,F16
B05B,C10G,F16L
B05B 1,C10G 35,C10G 75,F16L 58
B05B 1/26,C10G 35/04,C10G 75/00,F16L 58/00
FR2902407
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR DETERMINER LE PARAMETRE LIMITANT D'UN TURBOMOTEUR.
20,071,221
La présente invention concerne un procédé et un dispositif, à savoir un instrument de première limitation, permettant de déterminer et d'afficher le paramètre limitant d'un giravion. En effet, le pilotage d'un giravion s'effectue grâce à la surveillance de nombreux instruments sur le tableau de bord, instruments qui sont pour la plupart représentatifs du fonctionnement de l'installation motrice du giravion. Pour des raisons physiques, il existe de nombreuses limitations que le pilote doit prendre en compte à chaque instant de vol. Ces différentes limitations dépendent généralement de la phase de vol et des conditions extérieures. Les giravions sont généralement pourvus d'au moins un turbomoteur à turbine libre. La puissance est alors prélevée sur un étage basse pression de la turbine libre qui tourne entre 20 000 et 50 000 tours par minute. Par suite, une boîte de réduction est nécessaire pour lier la turbine libre au rotor principal d'avancement et de sustentation puisque la vitesse de rotation de ce rotor est sensiblement comprise entre 200 et 400 tours par minute: il s'agit de la boîte de transmission principale. Les limitations thermiques du turbomoteur et les limitations en couple de la boîte de transmission principale permettent de définir trois régimes normaux d'utilisation du turbomoteur: - le régime de décollage, utilisable pendant cinq à dix minutes, correspondant à un niveau de couple pour la boîte de transmission et un échauffement du turbomoteur 2 admissibles pendant un temps limité sans dégradation notable : c'est la puissance maximale au décollage (PMD), - le régime maximal continu pendant lequel, à aucun moment, ne sont dépassées ni les possibilités de la boîte de transmission principale, ni celles résultant de l'échauffement maximal admissible en continu devant les aubages à haute pression du premier étage de la turbine libre: c'est la puissance maximale en continu (PMC), - le régime maximal en transitoire, buté par la régulation : on parle alors de puissance maximale en transitoire (PMT). Il existe aussi des régimes de surpuissance en urgence utilisés sur les giravions bimoteurs lorsque l'un des deux turbomoteurs tombe en panne: - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la boîte de transmission principale sur les étages d'entrée et les possibilités thermiques du turbomoteur sont utilisées au maximum : on parle de puissance de super urgence (PSU) utilisable pendant trente secondes consécutives, au maximum, et trois fois pendant un vol. L'utilisation de la PSU entraîne la dépose et la révision du turbomoteur; - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la boîte de transmission principale sur les étages d'entrée et les possibilités du turbomoteur sont largement utilisées : on parle alors de puissance maximale d'urgence (PMU) utilisable pendant deux minutes après la PSU ou deux minutes trente secondes consécutives, au maximum ; - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la boîte de transmission principale sur les étages d'entrée et les possibilités thermiques du turbomoteur sont utilisées sans 3 endommagement : on parle de puissance intermédiaire d'urgence (PIU) utilisable trente minutes ou en continu pour le reste du vol après la panne du turbomoteur. Le motoriste établit, par calculs ou par essais, les courbes de puissance disponible d'un turbomoteur en fonction de l'altitude et de la température extérieure, et cela pour chacun des régimes définis ci-dessus. De plus, le motoriste détermine des limitations du turbomoteur permettant d'obtenir une puissance minimale pour chaque régime précité et une durée de vie acceptable, la puissance minimale correspondant notamment à la puissance développée par un turbomoteur vieilli à savoir un turbomoteur ayant atteint sa durée de vie maximale. Ces limites sont généralement surveillées par l'intermédiaire des trois paramètres de surveillance du turbomoteur : la vitesse de rotation du générateur de gaz du turbomoteur, le couple moteur et la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre du turbomoteur respectivement dénommés Ng, Cm et T45 par l'homme du métier. On connaît, par le document FR2749545, un indicateur de pilotage qui identifie, parmi les paramètres de surveillance du turbomoteur, celui qui est le plus proche de sa limite. Les informations relatives aux limitations à respecter sont ainsi regroupées sur un affichage unique, en permettant, d'une part, d'effectuer une synthèse et de présenter uniquement le résultat de cette synthèse afin de simplifier la tâche du pilote et, d'autre part, de gagner de la place sur la planche de bord. On obtient ainsi un paramètre limitant , parmi lesdits paramètres de surveillance du turbomoteur, dont la valeur courante est la plus proche de la valeur limite pour ledit paramètre. Pour cette raison, on désignera également ci-après un tel indicateur par l'expression instrument de première limitation , en abrégé IPL . En outre, des variantes de cet IPL permettent d'afficher la valeur du paramètre limitant en équivalent de puissance, c'est-à- dire en marge de puissance telle que +10% de la PMD par exemple, ou encore en marge de pas, le pas indiquant la position des pales du rotor du giravion par rapport au vent incident. Les IPL affichent par conséquent la valeur courante à un instant donné du paramètre limitant et limite avantageusement le nombre d'instruments nécessaires pour contrôler un turbomoteur ce qui facilite grandement le travail du pilote. Toutefois, lorsque le motoriste ne choisit pas un paramètre de surveillance privilégié pour le pilotage, il peut établir des limitations fixes pour les régimes pilotés, à savoir les régimes de décollage et maximal continu, les autres régimes étant gérés à l'aide de butées. Par suite, on obtient, pour chaque paramètre de surveillance, des valeurs limites à ne pas dépasser lorsque le turbomoteur développe l'intégralité de la puissance disponible pour un régime donné. Par exemple, si le turbomoteur développe 100% de la puissance PMD, les paramètres de surveillance ne doivent pas dépasser leur valeur limite, prévue par le constructeur pour un turbomoteur fonctionnant au régime de décollage. Dans toute l'enveloppe de vol, le pilote doit veiller à ne pas dépasser les limites prescrites en ce qui concerne la puissance, PMC ou PMD suivant le régime utilisé, la vitesse de rotation Ng du générateur de gaz, la température T45 et le couple Cm du turbomoteur. De ce fait, si on se place dans les conditions de fonctionnement d'un turbomoteur neuf, la marge en Ng ou bien la marge en T45 de ce dernier, servant notamment pour la détermination du paramètre limitant, risque fortement d'être élevée. Une fois traduite en marge de puissance, elle peut être supérieure à la marge de puissance réellement disponible et induire le pilote en erreur. En effet, si ce dernier utilise l'intégralité de la marge affichée, il va en fait aller au-delà de la limite de puissance autorisée et va fortement dégrader le turbomoteur. Les conséquences sont multiples, mais on comprend aisément par exemple que la durée de vie du turbomoteur est alors amoindrie ce qui engendre un coût de maintenance important pour l'utilisateur. La présente invention a pour objet de proposer un procédé permettant de déterminer les marges disponibles d'un paramètre de surveillance de giravion ainsi qu'un dispositif actif, à savoir un instrument de première limitation mettant en oeuvre ledit procédé, permettant de s'affranchir des limitations des IPL mentionnés ci-dessus afin d'éviter l'affichage d'une marge de puissance plus élevée que celle que le turbomoteur peut fournir sans endommagement. Selon l'invention, un procédé pour déterminer la marge limitante entre la valeur courante et la valeur limite fixée par le constructeur d'un paramètre de surveillance d'un turbomoteur de giravion fonctionnant à un régime donné, le paramètre de surveillance atteignant une valeur garantie lorsque ledit turbomoteur est vieilli, est remarquable en ce que l'on réalise successivement les étapes suivantes : a) au cours d'une phase préliminaire, on détermine une marge de confort préliminaire à partir d'une différence réelle égale 6 à la valeur courante moins la valeur garantie du paramètre de surveillance du turbomoteur, b) au cours d'une phase principale, b1) on détermine une marge de confort utile à partir de ladite marge de confort préliminaire, b2) on détermine la différence apparente entre la valeur courante et la valeur limite dudit paramètre de surveillance, et b3) on détermine ladite marge limitante en soustrayant la marge de confort utile à la différence apparente. En fonction de la nature du paramètre de surveillance, la valeur garantie correspond : - le paramètre de surveillance étant la vitesse de rotation du générateur de gaz du turbomoteur, à la valeur qu'atteindrait cette vitesse de rotation si le turbomoteur était un turbomoteur vieilli, - le paramètre de surveillance étant la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre du turbomoteur, à la valeur qu'atteindrait cette température si le turbomoteur était un turbomoteur vieilli, - le paramètre de surveillance étant le couple du turbomoteur, à la valeur limite de ce couple au régirne de fonctionnement du turbomoteur. La phase principale est réalisée en permanence au cours du vol du giravion lorsque la marge limitante est par exemple utilisée par un instrument de première limitation. A contrario, la phase préliminaire est uniquement mise en oeuvre lorsque des contrôles ponctuels de santé moteurs sont réalisés. En effet, ces contrôles de santé sont généralement préconisés par le motoriste afin de vérifier périodiquement que les performances du turbomoteur sont supérieures ou égales aux performances requises. Ainsi, la différence réelle peut clairement être mise en oeuvre durant ces contrôles. Par conséquent, ce procédé permet de définir la marge limitante d'un paramètre de surveillance sans risquer de la surestimer et notamment sans donner au pilote l'apparence d'une disponibilité d'une marge de puissance non représentative de la réalité. En effet, la marge limitante est finalement principalement déterminée en fonction des valeurs garanties des paramètres de surveillance du turbomoteur et non pas en fonction des valeurs limites qui peuvent dans certains cas être supérieures au capacité réelle du turbomoteur. Selon un premier mode de réalisation, la marge de confort préliminaire est égale à ladite différence réelle, la marge de confort utile étant alors égale à la marge de confort préliminaire. Selon un deuxième mode de réalisation, la marge de confort préliminaire est égale à la différence modulée. Au cours de l'étape a), on module alors à l'aide d'une relation de transfert la différence réelle en fonction des conditions extérieures, à savoir la température extérieure voire même la pression extérieure suivant le paramètre de surveillance considéré, afin d'obtenir cette différence modulée. En effet, les conditions extérieures ont une influence sur les paramètres de surveillance. Pour obtenir une bonne précision, il est donc avantageux de se placer toujours selon le même référentiel, dénommé sea level-Isa par l'homme du métier, en modulant la différence réelle déterminée lors d'un contrôle de santé. Lorsque le paramètre de surveillance est la vitesse de rotation du générateur de gaz du turbomoteur, la relation de transfert est la première relation suivante où * représente le signe de la multiplication et ANG', ANG, TO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur garantie de la vitesse de rotation, puis la température extérieure au giravion en degré kelvin: ANG'= ANG * ' 1288 TO Si le paramètre de surveillance est la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre développée par ledit turbomoteur, ladite relation de transfert est la deuxième relation suivante où * représente le signe de la multiplication et AT', AT, TO, PO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur garantie de ladite température d'éjection, puis la température (en degré kelvin) et la pression (en millibar) extérieures au giravion AT'=AT*((1013.25)5, *(288.15)I2) PO TO 131 et 132 dépendant du turbomoteur concerné et étant généralement compris entre -1 et 1. Enfin, le paramètre de surveillance étant le couple développé par ledit turbomoteur, ladite relation de transfert est la troisième relation suivante où * représente le signe de la multiplication et AC', AC, TO, PO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur garantie dudit couple, puis la température (en degré kelvin) et la pression (en millibar) extérieures au giravion : AC'=OC* 1013.25)a, *(288.15),2) PO TO cd et a2 dépendant du turbomoteur concerné et étant généralement compris entre -1 et 1. Toutefois, en référence à une variante de ces deux modes de réalisation, la marge de confort réelle est estimée à l'aide d'une moyenne glissante en ajoutant les différences modulées ou réelles déterminées au cours des dernières phases préliminaires considérées, de préférence entre 5 et 15, puis en divisant la somme ainsi obtenue par le nombre de phases préliminaires considérés. La marge de confort préliminaire est donc alors égale à la moyenne glissante de la différence modulée ou réelle, selon le mode de réalisation. 10 Cette variante est particulièrement intéressante puisqu'elle atténue les conséquences d'un contrôle de santé qui fournirait des résultats médiocres à cause de conditions particulières ou de la panne d'un capteur de mesure par exemple. La détermination de la marge limitante d'un paramètre de surveillance et la sécurité qui en découle s'en trouvent donc améliorées. Par ailleurs, si cette variante est appliquée au deuxième mode de réalisation, la marge de confort préliminaire ayant été de fait déterminée via une différence modulée, au cours de l'étape b1) de la phase principale, on estime la marge de confort utile en replaçant la marge de confort préliminaire dans les conditions du vol du giravion, et non plus dans les conditions sea level-isa à l'aide de ladite relation de transfert. On effectue alors une sorte de dé-modulation , suite à la modulation mise en place durant la phase préliminaire, pour considérer les conditions extérieures réelles, la marge de confort utile dépendant alors de ces conditions extérieures. Dans ces conditions, Mu étant la marge de confort utile et Mp étant la marge de confort préliminaire, on utilisera la première, la deuxième ou la troisième relation précitée en fonction du paramètre de surveillance concerné en : - remplaçant ANG' et ANG par Mp et Mu dans la première relation si le paramètre de surveillance est la vitesse de rotation du générateur de gaz, - remplaçant AT' et AT par Mp et Mu dans la deuxième relation si le paramètre de surveillance est la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre du turbomoteur, et remplaçant AC' et AC par Mp et Mu dans la première relation si le paramètre de surveillance est le couple du turbomoteur. Par ailleurs, la présente invention concerne aussi un instrument de première limitation pour un giravion pourvu d'au moins un turbomoteur, cet instrument comportant d'une part des capteurs d'acquisition de la valeur courante d'une pluralité de paramètres de surveillance du turbomoteur et d'autre part d'un moyen de traitement principal qui détermine un paramètre limitant à savoir le paramètre de surveillance ayant une marge limitante la plus faible, ledit instrument étant muni d'un moyen d'affichage présentant sur un écran de visualisation la valeur d'affichage dudit paramètre limitant. Cet instrument comporte de plus un moyen de traitement secondaire, éventuellement intégré au moyen de traitement principal, pour mettre en oeuvre le procédé selon l'invention afin de : a) au cours d'une phase préliminaire, déterminer pour chaque paramètre de surveillance une marge de confort préliminaire à partir d'une différence réelle égale ladite valeur courante moins ladite valeur garantie, b) au cours d'une phase principale, déterminer successivement, b1) une marge de confort utile à partir de ladite marge de confort préliminaire, b2) la différence apparente entre la valeur courante et la valeur limite dudit paramètre de surveillance, et b3) ladite marge limitante en soustrayant la marge de confort utile à la différence apparente. Pour réaliser le deuxième mode de réalisation du procédé précité, l'instrument est pourvu de capteurs secondaires mesurant les conditions extérieures, à savoir la pression et la température extérieures afin notamment que le moyen de traitement secondaire détermine un différence modulée de ladite différence réelle en fonction des conditions extérieures. De plus, le moyen de traitement secondaire est avantageusement muni d'une mémoire apte à mémoriser les dernières différences modulées ou réelles déterminées afin de réaliser une moyenne glissante de ces dernières conformément à la variante précitée des deux modes de réalisation du procédé. En outre, la valeur d'affichage correspond à la valeur courante du paramètre limitant, par exemple traduite en marge de 20 puissance ou marge de pas par le moyen de traitement principal. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description suivante, qui illustre des exemples de réalisation préférés, donnés sans aucun caractère limitatif, en référence à l'unique figure annexée qui représente une 25 vue schématique d'un instrument de première limitation. 13 L'unique figure présente l'instrument de première limitation 10 selon l'invention agencé sur un giravion G pourvu d'un turbomoteur M. Cet instrument 10 comporte un moyen de traitement secondaire 11, un moyen de traitement principal 12 ainsi qu'un moyen d'affichage 13 apte à afficher sur un écran de visualisation 13' la valeur d'affichage d'un paramètre de surveillance du turbomoteur M. De plus, le dispositif comporte des capteurs d'acquisition 1 10 de la valeur courante des paramètres de surveillance. Enfin, suivant la variante et le mode de réalisation choisi, l'instrument 10 est muni de capteurs secondaires 2 mesurant la température TO et la pression PO extérieures au giravion. En outre, le moyen de traitement secondaire 11, éventuellement intégré au 15 moyen de traitement principal 12, est avantageusement muni d'une mémoire 11'. L'instrument de première limitation 10 met en oeuvre le procédé selon l'invention. Durant une phase préliminaire, il est à même de réaliser un contrôle de santé du turbomoteur afin de 20 comparer les performances du turbomoteur M au moment du contrôle avec les performances minimales garanties de ce dernier. Le pilote du giravion va alors par exemple se placer à une valeur donnée du paramètre de pilotage du turbomoteur, la puissance ou le régime de rotation du générateur de gaz selon le 25 type de turbomoteur, pour réaliser cette phase préliminaire. Le moyen de traitement secondaire 11 mesure alors les valeurs courantes des paramètres de surveillance du turbomoteur via les capteurs d'acquisition 1. Le moyen de traitement secondaire 11 fait alors appel à sa mémoire 11' pour déterminer les valeurs garanties correspondantes des paramètres de surveillance, c'est-à-dire les valeurs qu'atteignent ces paramètres, à la valeur donné précitée du paramètre de pilotage, avec un turbomoteur vieilli. Plus précisément, en fonction de la nature du paramètre de surveillance, la valeur garantie correspond : - le paramètre de surveillance étant la vitesse de rotation du générateur de gaz du turbomoteur, à la valeur qu'atteindrait cette vitesse de rotation si le turbomoteur était un turbomoteur vieilli, - le paramètre de surveillance étant la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre du turbomoteur, à la valeur qu'atteindrait cette température si le turbomoteur était un turbomoteur vieilli, - le paramètre de surveillance étant le couple du turbomoteur, à la valeur limite de ce couple au régime de fonctionnement du turbomoteur. Par suite, le moyen de traitement secondaire 11 réalise l'étape a) du procédé en déterminant, pour chaque paramètre de surveillance, une différence réelle égale à la valeur courante du paramètre de surveillance moins sa valeur garantie. Cette étape présente donc l'avantage de prendre en considération les pertes d'avionnage, dues par exemple aux pertes de charges dans les entrées d'air des turbomoteurs ou encore aux distorsions de pressions voire même aux tuyères, dans la mesure où elle a lieu sur le giravion. A partir de cette différence réelle, le moyen de traitement secondaire 11 détermine une marge de confort préliminaire, permettant finalement de recadrer les valeurs courantes des paramètres de surveillance pour les rendre sensiblement égales aux valeurs garanties afin de s'assurer que la marge limitante du paramètre limitant, qui sera finalement estimée par l'instrument de première limitation 10, ne sera pas supérieure à la marge réellement disponible. Selon un premier mode de réalisation, le moyen de traitement secondaire 11 estime que la marge de confort préliminaire déterminée au cours de la phase préliminaire est égale à cette différence réelle. Selon un deuxième mode de réalisation, visant à s'affranchir des conditions extérieures qui ont une influence certaine sur les valeurs des paramètres de surveillance du turbomoteur, le moyen de traitement secondaire 11 module, réduit selon l'homme du métier, la différence réelle en fonction des conditions extérieures, à l'aide d'une relation de transfert pour obtenir une différence modulée. Le moyen de traitement secondaire 11 utilise alors les informations provenant des capteurs secondaires 2 qui fournissent la pression PO et la température TO extérieures. Lorsque le paramètre de surveillance est le régime de rotation du générateur de gaz du turbomoteur, la relation de transfert est la première relation suivante où * représente le signe de la multiplication et ANG', ANG, TO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur garantie dudit régime de rotation, puis la température extérieure au giravion 4NG' = 4NG * Si le paramètre de surveillance est la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre développée par ledit turbomoteur, ladite relation de transfert est la deuxième relation suivante où * représente le signe de la multiplication et AT', AT, TO, PO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur garantie de ladite température d'éjection, puis la température et la pression extérieures au giravion : 4T'= AT * ((1013.25)p1 *(2880.15)'') PO TX31 et 132 dépendant du turbomoteur concerné et étant généralement compris entre -1 et 1. Enfin, le paramètre de surveillance étant le couple développé par ledit turbomoteur, ladite relation de transfert est la troisième 15 relation suivante où * représente le signe de la multiplication et AC', AC, TO, PO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur garantie dudit couple, puis la température et la pression extérieures au giravion : 0C'=DC*~~1013.25~a1 *(288.15)a2) PO TO al et a2 dépendant du turbomoteur concerné et étant généralement compris entre -1 et 1. 288 TO 20 17 Par conséquent, selon le deuxième mode de réalisation, la marge de confort est égale à la différence modulée, obtenue à partir de la différence réelle. La marge de confort préliminaire dépend alors uniquement du turbomoteur et non pas des conditions extérieures, maximisant ainsi la précision du dispositif. La phase préliminaire est avantageusement mise en oeuvre uniquement lors de vols spécifiques permettant de réaliser les contrôles de santé dans les meilleures conditions possibles, et toujours pour les mêmes points de fonctionnement de manière à atteindre une bonne précision et une bonne répétitivité du procédé. Selon une variante de l'invention, la marge de confort préliminaire est estimée par le moyen de traitement secondaire 11 à l'aide d'une moyenne glissante. En effet, il est possible que des événements ou conditions particulières viennent perturber le contrôle de santé, la marge de confort préliminaire devenant ainsi éloignée de sa valeur réelle. L'utilisation d'une moyenne glissante, sur les 5 à 15 derniers contrôles de santé, est alors très utile en minimisant de fait fortement l'impact de ce type d'événements. Par suite, le moyen de traitement secondaire 11 évalue la marge de confort préliminaire en ajoutant les différences modulées ou réelles, suivant le mode de réalisation, déterminées durant les dernières phases préliminaires puis en divisant la somme obtenue par le nombre de phases préliminaires considérées. Pour ce faire, le moyen de traitement 11 dispose notamment d'une mémoire 11' stockant les dernières différences réelles ou modulées calculées. 18 En permanence au cours de tous les vols, et à l'aide de la marge de confort préliminaire estimée de façon ponctuelle durant un contrôle de santé et établie pour chaque paramètre de surveillance, l'instrument de première limitation 10 affiche la valeur d'affichage d'un paramètre limitant, à savoir le paramètre de surveillance le plus proche de sa limite c'est-à-dire dont la marge limitante est la plus faible. Le moyen de traitement principal 12 commence donc à déterminer une marge de confort utile à partir de la marge de confort préliminaire, pour chaque paramètre de surveillance. Selon le premier mode de réalisation, ces deux marges sont égales. II n'en va pas de même selon le deuxième mode de réalisation. En effet, nous avons vu que la différence réelle menant à la marge de confort préliminaire a été réduite via une relation de transfert afin de ne pas tenir compte des conditions extérieures. Or, durant le vol, il devient important de prendre en considération la température et la pression extérieures puisqu'elles influent sur les performances du turbomoteur. Durant l'étape b1) du procédé, le moyen de traitement principal 12 va de ce fait dé-moduler , c'est-à-dire effectuer une opération contraire à la modulation précitée, la marge de confort préliminaire pour obtenir la marge de confort utile qui tient compte des conditions extérieures, mesurées par les capteurs secondaires 2 en utilisant les relations de transfert évoquées précédemment. L'étape b2) du procédé débute alors, le moyen de traitement principal déterminant, pour chaque paramètre de surveillance, la différence apparente entre sa valeur actuelle et sa valeur limite. La valeur courante de chaque paramètre de surveillance est fournie par les capteurs d'acquisitions 1, contrairement à leur valeur limite. En effet, le moyen de traitement se sert de tableaux de données ou de courbes préprogrammées pour retrouver la valeur limite d'un paramètre de surveillance à l'aide de la valeur courante du paramètre de pilotage du turbomoteur, ce paramètre de pilotage étant de plus un des paramètres de surveillance. Enfin, le moyen de traitement principal 12 évalue la marge limitante de chaque paramètre de surveillance en soustrayant la marge de confort utile à la différence apparente. Le moyen de traitement principal 12 peut ainsidéterminer le paramètre limitant qui est le paramètre de surveillance le plus proche de sa limite et afficher sa valeur d'affichage sur un écran de visualisation 13' d'un moyen d'affichage 13. Cette valeur d'affichage peut être la valeur courante ou encore la marge limitante du paramètre de surveillance traduite 20 éventuellement en marge de puissance ou de pas. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisations aient été décrits, on cornprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive 25 tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour déterminer la marge limitante d'un paramètre de surveillance d'un turbomoteur.Au cours d'une phase préliminaire, un moyen de traitement secondaire (11) détermine une marge de confort préliminaire. Ensuite, au cours d'une phase principale, il estime une marge de confort utile à partir de la marge de confort préliminaire, puis une différence apparente entre la valeur courante et la valeur limite du paramètre de surveillance et enfin la marge limitante en soustrayant la marge de confort utile à la différence apparente.
1. Procédé pour déterminer la marge limitante entre la valeur courante et la valeur limite d'un paramètre de surveillance d'un turbomoteur de giravion fonctionnant à un régime donné, ledit paramètre de surveillance atteignant une valeur garantie lorsque ledit turbomoteur est vieilli, caractérisé en ce que l'on réalise successivement les étapes suivantes : a) au cours d'une phase préliminaire, on détermine une marge de confort préliminaire à partir d'une différence réelle égale ladite valeur courante moins ladite valeur garantie, b) au cours d'une phase principale, b1) on détermine une marge de confort utile à partir de ladite marge de confort préliminaire, b2) on détermine la différence apparente entre la valeur courante et la valeur limite dudit paramètre de surveillance, et b3) on détermine ladite marge limitante en soustrayant la marge de confort utile à la différence apparente. 2. Procédé selon la 1,caractérisé en ce que ladite phase principale est réalisée en permanence au cours du vol dudit giravion. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite phase préliminaire est uniquement mise en oeuvre lorsque des contrôles ponctuels de santé moteur sont réalisés. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite marge de confort préliminaire est égale à ladite différence réelle, ladite marge de confort utile étant égale à ladite marge de confort préliminaire. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la marge de confort préliminaire est estimée à l'aide d'une moyenne glissante en ajoutant les différences réelles déterminés au cours des dernières phases préliminaires puis en divisant la somme ainsi obtenue par le nombre de phases préliminaires considérées. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, au cours de l'étape a), on module à l'aide d'une relation de transfert ladite différence réelle en fonction des conditions extérieures, à savoir la température extérieure (TO) 22 voire même la pression extérieure (P0) suivant le paramètre de surveillance considéré, afin d'obtenir une différence modulée. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que, le paramètre de surveillance étant le régime de rotation du générateur de gaz dudit turbomoteur, ladite relation de transfert est la première relation suivante où * représente le signe de la multiplication et ANG', ANG, TO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur minimale garantie dudit régime de rotation, puis la température extérieure au giravion : ANG'=ANG* 8. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 7, caractérisé en ce que, le paramètre de surveillance étant la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre développée par ledit turbomoteur, ladite relation de transfert est la deuxième relation suivante où * représente le signe de la multiplication et AT', AT, TO, PO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur garantie de ladite température d'éjection, puis la température et la pression extérieures au giravion : 4T'=4T*((1013.25)pl *(288.15)F32) PO TO 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, 288 TO 23 caractérisé en ce que, le paramètre de surveillance étant le couple développé par ledit turbomoteur, ladite relation de transfert est la troisième relation suivante où * représente le signe de la multiplication et AC', AC, TO, PO représentent respectivement la différence modulée, la différence réelle entre la valeur courante et la valeur minimale garantie dudit couple, puis la température et la pression extérieures au giravion DC'=0C* 1013.25)al *(288.15)a2) PO TO 10. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que ladite marge de confort préliminaire est égale à ladite différence modulée. 11. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que la marge de confort préliminaire est estimée à l'aide d'une moyenne glissante en ajoutant les différences modulées déterminées au cours des dernières phases préliminaires puis en divisant la somme ainsi obtenue par le nombre de phases préliminaires considérées. 12. Procédé la 5 ou 11, caractérisé en ce que ledit nombre de phases préliminaires considérées est compris entre 5 et 15. 13. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que, la marge de confort préliminaire ayant été déterminée via une différence modulée, au cours de l'étape b1) on estime la marge de confort utile en replaçant la marge de confort préliminaire dans les conditions du vol du giravion à l'aide de ladite relation de transfert. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, le paramètre de surveillance étant la vitesse de rotation du générateur de gaz du turbomoteur, ladite valeur garantie correspond à la valeur qu'atteindrait cette vitesse de rotation si le turbomoteur était un turbomoteur vieilli, 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, le paramètre de surveillance étant la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre du turbomoteur, ladite valeur garantie correspond à la valeur qu'atteindrait cette température si le turbomoteur était un turbomoteur vieilli, 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes,caractérisé en ce que,le paramètre de surveillance étant le couple du turbomoteur, ladite valeur garantie correspond à la valeur limite de ce couple au régime de fonctionnement du turbomoteur. 17. Instrument de première limitation (10) pour un giravion (G) pourvu d'au moins un turbomoteur (M), ledit instrument (10) comportant d'une part des capteurs d'acquisition (1) de la valeur courante d'une pluralité de paramètres de surveillance dudit turbomoteur (M) et d'autre part d'un moyen de traitement principal (12) qui détermine un paramètre limitant à savoir le paramètre de surveillance ayant une marge limitante la plus faible, ledit instrument (10) étant muni d'un moyen d'affichage (13) présentant sur un écran de visualisation (13') la valeur d'affichage dudit paramètre limitant, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de traitement secondaire (11) afin de : a) au cours d'une phase préliminaire, déterminer pour chaque paramètre de surveillance une marge de confort préliminaire à partir d'une différence réelle égale ladite valeur courante moins ladite valeur garantie, b) au cours d'une phase principale, déterminer successivement b1) une marge de confort utile à partir de ladite marge de confort préliminaire, b2) la différence apparente entre la valeur courante et la valeur limite dudit paramètre de surveillance, etb3) ladite marge limitante en soustrayant la marge de confort utile à la différence apparente. 18. Instrument de première limitation selon la 17, caractérisé en ce que ledit moyen de traitement secondaire (11) est intégré au moyen de traitement principal (12). 19. Instrument de première limitation selon l'une quelconque des 17 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte des capteurs secondaires mesurant les conditions extérieures, à savoir la pression et la température extérieures afin notamment que le moyen de traitement secondaire (12) détermine un différence modulée de ladite différence réelle en fonction des conditions extérieures (P0, TO). 20. Instrument de première limitation selon la 17, caractérisé en ce que ledit moyen de traitement secondaire (11) est muni d'une mémoire (11') apte à mémoriser les dernières différences modulées déterminées afin de réaliser une moyenne glissante de ces dernières. 21. Instrument de première limitation selon l'une quelconque des 17à 20,27 caractérisé en ce ladite valeur d'affichage correspond à ladite marge limitante dudit paramètre limitant traduite en marge de puissance par ledit moyen de traitement principal (12). 22. Instrument de première limitation selon l'une 5 quelconque des 17 à 20, caractérisé en ce que ladite valeur d'affichage correspond à ladite marge limitante dudit paramètre limitant traduite en marge de pas par ledit moyen de traitement principal (12).
B
B64
B64D
B64D 43,B64D 31
B64D 43/00,B64D 31/00
FR2896857
A1
SYSTEME DE PRODUCTION DE CHALEUR AVEC CAPTEUR MIXTE SOLAIRE ET ATMOSPHERIQUE COUPLE A UNE POMPE A CHALEUR
20,070,803
La présente invention concerne un . Le capteur mixte assure le chauffage d'un réseau d'eau alternativement en chauffage solaire direct et en couplage à une pompe à chaleur. On connaît déjà des capteurs aérosolaires destinés à servir de source froide de pompes à chaleur. Ces systèmes obligent la mise en service de la pompe à chaleur quelle que soit la saison et conduisent donc à une consommation d'énergie même en cas de rayonnement solaire important. Ils présentent l'inconvénient de fragiliser le compresseur en raison de températures d'évaporation trop élevées en été. io On connaît également des systèmes de capteurs solaires vitrés à simple ou double vitrage ou à tubes sous vide. Ces systèmes présentent l'inconvénient de ne pas récupérer d'énergie dès que le climat est froid, car ils sont déperditifs et également en absence de soleil, ils limitent donc leur utilisation aux périodes d'été et de demi saisons. Par ailleurs en période chaude lorsque aucun besoin d'énergie n'est 15 nécessaire, les capteurs solaires traditionnels montent en température, ce qui les met en défaut de surpression et nécessite, de ce fait, une boucle de rejet thermique extérieur. C'est d'une manière générale un but de l'invention de fournir une installation de chauffage solaire et de pompe à chaleur ne présentant pas les défauts des 20 installations connues. C'est en particulier un but de l'invention de fournir un capteur mixte constitué d'un capteur solaire soumis au rayonnement du soleil et d'un capteur atmosphérique sans vitrage assurant le captage de la chaleur de l'air extérieur, les deux étant couplés à une pompe à chaleur. 25 C'est encore un but de l'invention de fournir une installation de pompe à chaleur ne nécessitant pas le fonctionnement du compresseur lors des rayonnements solaires importants. C'est toujours un but de l'invention de fournir une installation de capteurs solaires ne nécessitant pas une boucle de rejet thermique en cas de rayonnement solaire 30 inutilisé. L'invention sera bien comprise par la description qui suit faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels : • La figure 1 est un schéma d'un capteur mixte d'une installation selon l'invention. • La figure 2 représente un schéma d'une installation selon l'invention en cycle pompe à chaleur . • La figure 3 représente un schéma d'une installation selon l'invention en cycle chauffage solaire direct. Une installation de capteur mixte selon l'invention figure 1 comporte un ou plusieurs capteurs solaires (10) installés par exemple au dessus d'une toiture (18). Ces capteurs traditionnels (10) sont du type à simple ou double vitrage ou encore à tubes sous vide, ils permettent de récupérer la chaleur solaire directe lorsqu'elle est suffisante qui est récupérée par l'intermédiaire d'un circuit d'eau pénétrant dans to l'échangeur (12) par la tuyauterie (14) et en sort réchauffée par la tuyauterie (15). Un second ensemble d'échangeurs (11) est couplé au dispositif, il peuvent être avantageusement installés sous les capteurs solaires (10) mais pourront également être installés à distance en clôture par exemple. Les échangeurs (11) fonctionnent grâce à la convection naturelle de l'air extérieur, si ils sont à température inférieure à 15 celle de l'air, ils récupéreront de la chaleur dans l'air qui pénétrera en (EA) et sortira naturellement en (SA) ; un espace au dessus et au dessous des échangeurs (11) de l'ordre de 5 cm permettra à l'air de circuler. Une installation de capteur mixte selon l'invention figure 2 comporte un ou plusieurs capteurs solaires (10) et capteurs atmosphériques (11) installés par exemple au 20 dessus d'une toiture. Ces capteurs sont reliés à une pompe à chaleur (20). Deux cycles de fonctionnement principaux existent, un cycle en récupération directe de chaleur solaire, tel que représenté en trait gras sur la figure 3 et un cycle en récupération indirecte de chaleur solaire et convective sur l'air tel que représenté en gras sur la figure 2 ; les traits représentent des tuyauteries, celles en pointillé 25 correspondent à des tuyauteries non utilisées dans le cycle représenté. Revenons à la figure 2 pour expliquer le fonctionnement. Ce cycle de fonctionnement se met en service automatiquement dès que le rayonnement solaire est insuffisant pour assurer le chauffage du milieu à chauffer (30), représenté ici par un ballon d'eau chaude équipé d'un échangeur (31) (Cette insuffisance est détectée par la 30 différence de température existant entre la sonde thermique (34) du capteur (10) et la sonde (33) du milieu à chauffer (30). Dans ce cycle la vanne motorisée trois voies (28) met en relation d'échange thermique le condenseur (23) de la pompe à chaleur (20) et le milieu à chauffer (30), le circulateur (27) étant en service. D'un autre côté, le circulateur (25) met en relation d'échange thermique l'évaporateur (21) de la pompe à chaleur (20) et le capteur mixte solaire (10) et atmosphérique (11). La circulation de l'eau s'effectue dans le sens haut du capteur vers le bas du capteur, de telle manière que le clapet de retenue (29), avantageusement de type à battant, laisse passer le liquide en circulation (le clapet (29) pourra éventuellement être remplacé ou complété par une électrovanne ou une vanne motorisée(32), représentée en pointillé, ouverte dans cette phase et qui pourra être placée à n'importe quel emplacement de la tuyauterie d'entrée ou de sortie de l'évaporateur (21)). Le liquide (en général de l'eau additionnée d'antigel), pulsé par le circulateur io aura un débit partagé entre les échangeurs (11) et (12) de tous les capteurs mixtes installés en parallèle, le liquide refroidi dans l'évaporateur (21) va se réchauffer dans le capteur mixte en prélevant de la chaleur à l'air extérieur dans lequel baigne l'échangeur (11) et de la chaleur solaire sur l'échangeur (12) si il existe un rayonnement solaire aussi petit soit il. Le compresseur (22) de la pompe à chaleur 15 (20) est en fonctionnement pendant cette phase et prélève de la chaleur dans l'évaporateur (21) pour la transmettre à plus haute température dans le condenseur (23). La pompe à chaleur fonctionne tant qu'un besoin de chaleur existe dans le milieu à chauffer (30). Pendant cette phase de fonctionnement, si la température extérieure est basse (voisine de 0 C par exemple), le liquide en circulation aura une 20 température de l'ordre de -5 C à l'entrée de l'évaporateur (21) et de -8 C à sa sortie. Du givre apparaîtra sur les deux faces de l'échangeur (11), la phase de givrage est longue de l'ordre de 6 jours, le givre disparaîtra naturellement dès que la température extérieure remontera au dessus de +6 C ou lorsqu'un rayonnement solaire suffisant permettra une remontée de la température du liquide en circulation 25 dans le capteur mixte. Bien entendu, la surface totale des capteurs solaires (10) et atmosphériques (11) seront calculés en relation avec la puissance de la pompe à chaleur (20). Dans ce cycle de fonctionnement, la puissance calorifique récupérée dans le milieu à chauffer sera environ 4 fois plus importante que la puissance absorbée par le compresseur (22). La pompe à chaleur (20) sera dotée d'un vase 30 d'expansion (26) destiné à compenser la dilatation du liquide en circulation. La figure 3 représente une installation selon l'invention en cycle de chauffage solaire direct. Lorsque la sonde (34) est plus chaude de quelques degrés que le milieu à chauffer (30), la vanne motorisée (28) met en relation directe les capteurs solaires (10) et le milieu à chauffer (30) ; le liquide est mis en circulation par le circulateur (27). Dans cette phase, la pompe à chaleur se trouve à l'arrêt la circulation du liquide est représenté par les flèches dans les tuyauteries représentées en trait plein. Dans le cycle de la figure 3, le clapet de retenue (29) empêche le passage du liquide dans les échangeurs atmosphériques (11) ; le clapet (29) pourra éventuellement être remplacé ou complété par une électrovanne ou une vanne motorisée (32), représentée en pointillé, fermée dans cette phase. Le cycle de fonctionnement de la figure 3 s'apparente tout à fait au fonctionnement d'un système de capteurs solaires classiques ; il n'y a pas de consommation d'énergie dans cette phase hormis celle consommée par le circulateur (27). La présence d'une ou plusieurs électrovannes ou vannes motorisées (32) peut permettre de conserver le même sens de circulation du liquide dans les capteurs (10) dans les deux cycles de fonctionnement (non représenté). Lorsqu'il n'existe aucun besoin de chaleur dans le milieu à chauffer, l'ensemble de l'installation se trouve à l'arrêt, sauf l'éventuelle vanne (32) qui reste ouverte , en cas de rayonnement solaire intense, la température du liquide contenu dans les échangeurs (12) des capteurs augmente jusqu'au point d'ébullition, la vapeur d'eau formée va se condenser naturellement dans les échangeurs atmosphériques (11) évitant ainsi une surpression dans le capteur ; la chaleur excédentaire sera alors évacuée par convection naturelle en chauffant l'air circulant autour de les échangeurs (11) ; la pompe de circulation (25) pourra également être mise en service dans cette phase. La description faite ci avant définit le fonctionnement du système dans les différentes phases ; des variantes de l'invention sont possibles en utilisant des vannes motorisées à 4 voies ou à 2 voies assurant la même fonction ou encore plusieurs circulateurs couplés à des clapets de retenue non représentés. Une application particulièrement intéressante de l'invention est son utilisation dans les pompes à chaleur de type eau/eau ou eau glycolée/eau destinées à l'habitat individuel afin d'assurer le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire. L'installation trouvera une excellente application pour les systèmes de plancher chauffants solaires directs. D'une manière générale et non limitative, l'invention s'applique dans tous systèmes nécessitant l'utilisation de la chaleur solaire en hiver. L'invention peut également être utilisée dans des systèmes de chauffage industriel, agricole ou tertiaire
La présente invention concerne un système de production de chaleur avec capteur mixte solaire et atmosphérique couplé à une pompe à chaleur.Le capteur mixte assure le chauffage d'un réseau d'eau alternativement en chauffage solaire direct et en couplage à une pompe à chaleur.Le capteur atmosphérique permet, grâce à la pompe à chaleur, d'assurer la captation de la chaleur de l'air extérieur lorsque le solaire est insuffisant et permet également d'évacuer l'excès de chaleur solaire captée en été.L'installation trouvera une excellente application dans le chauffage par plancher chauffant solaire direct et dans la production d'eau chaude sanitaire.
1. Installation de production de chaleur comportant un ou plusieurs capteurs solaires (10) couplés à des capteurs atmosphériques (11) et à une pompe à chaleur (20), caractérisée en ce qu'un dispositif de circulation (27) met directement en relation s le capteur solaire avec le milieu à chauffer lorsque le rayonnement solaire est suffisant, la circulation ne s'effectuant pas dans les capteurs atmosphériques alors qu'elle s'y effectue par l'intermédiaire d'une pompe à chaleur lorsque le rayonnement solaire est insuffisant. 2. Installation selon la 1 caractérisée en ce que les capteurs io atmosphériques (11) sont placés sous les capteurs solaires (10) avec un espace de quelques centimètres pour permettre à l'air de circuler ou sont installés à un endroit différent. 3. Installation selon la 1 caractérisée en ce qu'un clapet de retenue (29) est placé à l'une des extrémités des capteurs atmosphériques (11) la 15 circulation du liquide dans les capteurs (10) change alors de sens selon le cycle de fonctionnement. 4. Installation selon la 1 caractérisée en ce que le ou les capteurs (10) sont du type à simple vitrage, à double vitrage ou à tubes sous vide. 5. Installation selon la 1 caractérisée en ce qu'une vanne trois voies 20 permet le passage d'un cycle à l'autre. 6. Installation selon la 1 caractérisée en ce que deux sondes différentielles de température (33,34) permettent de commander le passage d'un cycle à l'autre. 7. Installation selon la 1 caractérisée en ce qu'une ou plusieurs 25 vannes motorisées ou une électrovannes (32) permet(tent) d'éviter les retours parasites et donnent la possibilité de faire circuler le liquide dans le même sens dans les deux cycles. 8. Installation selon la 1 caractérisée en ce qu'un circulateur (25) met en relation les capteurs atmosphériques (11) et solaires (10) avec l'évaporateur 30 (21) de la pompe à chaleur (20). 9. Installation selon la 1 caractérisée en ce que le milieu à chauffer (30) est un ballon d'eau chaude ou un plancher solaire direct. 10. Installation selon la 1 caractérisée en ce que les capteurs mixtes (10, 11) peuvent être installés en toiture quelques centimètres au dessus de la couverture (18).
F
F24
F24S,F24H
F24S 10,F24H 4
F24S 10/50,F24H 4/00
FR2897365
A1
PROCEDE DE PRODUCTION D'ALUMINIUM RAFFINE
20,070,817
La présente invention concerne un procédé de production d'aluminium raffiné. En particulier, la présente invention concerne un procédé de production d'aluminium raffiné par un procédé d'électroraffinage à trois couches utilisant une cathode constituée par un matériau de type graphite spécifique. ETAT DE LA TECHNIQUE Un procédé d'électroraffinage à trois couches est connu pour produire de l'aluminium raffiné ayant une pureté de 99,9 % en masse ou plus par raffinage d'aluminium brut (cf. "PRODUCTS AND MANUFACTURING TECHNOLOGY OF ALUMINUM", 30 octobre 2001, p. 117 (Japan Institute of Light Metals) et "ADVANCES IN RESEARCHES AND TECHNOLOGY OF LIGHT METALS", 30 novembre 1991, p. 194-196 (Japan Institute of Light Metals). Comme le montre la figure 1, le procédé d'électroraffinage à trois couches utilise un four d'électroraffinage à trois couche (3) qui comprend une cathode (1) constituée par un matériau de type graphite pour raffiner l'aluminium par électroraffinage à trois couches et une anode (2) et forme, entre la cathode (1) et l'anode (2), une couche d'aluminium raffiné (Bl), une couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) et une couche fondue d'alliage mère anodique (B3) dans cet ordre, depuis la cathode (1). Dans ce procédé, un courant continu (I) circule de l'anode (2) à la cathode (1) tandis que de l'aluminium brut (B) est fourni à la couche fondue d'alliage mère anodique (B3), et l'aluminium raffiné (A) est précipité dans la couche d'aluminium raffiné (Bl). Ainsi, l'aluminium raffiné (A) est produit. Dans le procédé d'électroraffinage à trois couches, la couche d'aluminium raffiné (Bl), la couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) et la couche fondue d'alliage mère anodique (B3) sont chauffées à une haute température de 750 à 800 C sous l'effet du courant continu (I) qui les traverse et sont à l'état fondu. De plus, la cathode (1) est habituellement exposée à l'air. De ce fait, un matériau du type graphite constituant la cathode (1) doit s'user le moins possible à une température aussi élevée dans l'air. 2 RESUME DE L'INVENTION Un but de la présente invention est de fournir un procédé pour produire de l'aluminium raffiné par un procédé d'électroraffinage à trois couches utilisant une cathode constituée par un matériau du type graphite 5 spécifique qui s'use moins à haute température dans l'air. Ainsi, la présente invention fournit un procédé pour produire de l'aluminium raffiné (A) au moyen d'un four d'électroraffinage à trois couches (3) qui comprend une cathode (1) et une anode (2) et qui forme, entre la cathode (1) et l'anode (2), une couche d'aluminium raffiné (B1), 10 une couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) et une couche fondue d'alliage mère anodique (B3) dans cet ordre depuis la cathode (1), lequel procédé comprend la circulation d'un courant continu (I) de l'anode (2) à la cathode (1) tout en fournissant de l'aluminium brut (B) à la couche fondue d'alliage mère anodique (B3), et la précipitation de l'aluminium 15 raffiné (A) dans la couche d'aluminium raffiné (B1), où ladite cathode (1) comprend un matériau de type graphite ayant une teneur en fer de 0,2 0/0 en masse ou moins et un taux surfacique de pores de 22 % ou moins à la surface du matériau de type graphite. 20 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 montre schématiquement une coupe transversale d'un four d'électroraffinage pour produire de l'aluminium raffiné par un procédé d'électroraffinage à trois couches. 25 DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Le matériau de type graphite constituant la cathode (1) du four d'électroraffinage (3) utilisé dans le procédé de la présente invention est constitué par un matériau de type graphite ayant une teneur en fer de 0,2 % en masse ou moins, de préférence de 0,15 % en masse ou moins. 30 Quand la teneur en fer dépasse 0,2 % en masse, le matériau de type graphite peut s'user en partie. En outre, le matériau de type graphite a un taux surfacique de pores de 22 % ou moins, de préférence de 20 % ou moins, à la surface du matériau de type graphite. Quand le taux surfacique de pores dépasse 35 22 %, le matériau de type graphite peut s'user partiellement. De préférence, le matériau de type graphite a une résistivité de 6 gm ou moins. Quand la résistivité du matériau de type graphite dépasse 6 g2m, la perte d'énergie augmente du fait de la génération de chaleur par une cathode constituée par un tel matériau de type graphite. En général, un matériau de type graphite est produit par façonnage d'une poudre de coke avec du brai comme liant pour former un matériau carboné et par cuisson du matériau carboné à une température d'environ 3 000 C. Le fer constituant une impureté dans le matériau de type graphite peut résulter principalement du fer constituant une impureté dans les cendres contenues dans le coke utilisé comme matière première. Un matériau de type graphite ayant une faible teneur en fer peut être produit en utilisant un coke constituant la matière première ayant une faible teneur en fer comme un coke en aiguilles. A titre d'alternative, la teneur en fer du matériau de type graphite peut être réduite par cuisson du matériau carboné à une température supérieure à la température de graphitisation normale de 3 000 C. Le taux surfacique de pores du matériau de type graphite diminue quand la taille de particule du coke constituant la matière première est rendue plus petite et/ou quand la pression dans le procédé de traitement subséquent est augmentée. Le taux surfacique de pores dans la partie périphérique du matériau de type graphite traité est plus petit que dans le coeur du matériau de type graphite traité. De ce fait, une telle partie périphérique du matériau de type graphite traité est utilisée sélectivement comme matériau de type graphite ayant un faible taux surfacique de pores approprié pour la cathode (1) utilisée selon la présente invention. Le matériau de type graphite ayant la teneur en fer ci-dessus et le taux surfacique de pores ci-dessus est disponible dans le commerce, par exemple comme matériau de type graphite pour une électrode à arc utilisée en sidérurgie avec un four électrique, ou pour une électrode négative d'un accumulateur à ions lithium, etc. Comme le montre la figure 1, le four d'électroraffinage à trois couches (3) utilisé dans le procédé de la présente invention comprend une cathode (1) et une anode (2). Entre la cathode (1) et l'anode (2), une couche d'aluminium raffiné (Bl), une couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) et une couche fondue d'alliage mère anodique (B3) sont formées dans cet ordre depuis la cathode (1). La cathode (1) et l'anode (2) sont disposées respectivement dans la partie supérieure et dans la partie inférieure du four (3). La couche d'aluminium raffiné (B1) est en contact avec la cathode (1), tandis que la couche fondue d'alliage mère anodique (B3) est en contact avec l'anode (2). La composition de la couche fondue d'alliage mère anodique (B3) peut comprendre 60 à 70 % en masse d'aluminium et 30 à 40 % en 10 masse de cuivre. La composition de la couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) peut comprendre 35 à 45 % en masse de AIF3, 25 à 45 % en masse de BaF2, 5 à 15 % en masse de CaF2 et 5 à 20 % en masse de NaF. Pour raffiner l'aluminium brut (B) dans le four d'électroraffinage 15 à trois couches (3), la matière première (B) est fournie à la couche fondue d'alliage mère anodique (B3) tandis que le courant continu (I) est établi entre l'anode (2) et la cathode (1). Le courant continu (I) circule de l'anode (2) à la cathode (1) en traversant la couche fondue d'alliage mère anodique (B3), la couche de 20 bain d'électrolyse de raffinage (B2) et la couche d'aluminium raffiné (Bi) dans cet ordre. La couche d'aluminium raffiné (B1), la couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) et la couche fondue d'alliage mère anodique (B3) sont maintenues à l'état fondu à une température, par exemple, de 750 à 800 C par la chaleur générée due au courant continu 25 (I) qui circule de l'anode à la cathode (1) en traversant les couches (B3), (B2) et (B1). La densité du courant continu (I) qui circule de l'anode (2) à la cathode (1) est habituellement de 3 à 4 A/cm2 par surface unitaire de cathode. 30 L'aluminium brut (B) est introduit dans le four (3) par une entrée (4) pour l'aluminium brut. L'entrée (4) est séparée de la couche d'aluminium raffiné (B1) et de la couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) par une paroi de séparation (5) tandis qu'elle communique avec la couche fondue d'alliage mère anodique (B3). L'aluminium brut (B) 35 introduit par l'entrée (4) est fourni à la couche fondue d'alliage mère anodique (B3) et est fondu par le courant continu (I). Puis, l'aluminium fondu est raffiné tandis qu'il traverse la couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2), et précipite au voisinage de la cathode (1) pour former la couche d'aluminium raffiné (B1). Finalement, l'aluminium raffiné (A) précipité dans la couche d'aluminium raffiné (B1) est recueilli par un procédé conventionnel, par exemple, par pompage de l'aluminium raffiné depuis la couche (B1). L'aluminium recueilli est habituellement refroidi par coulée. EXEMPLES La présente invention va être expliquée en détail par les exemples suivants qui ne limitent absolument pas le cadre de la présente invention. Les propriétés d'un matériau du type graphite utilisé comme cathode dans chaque exemple ont été mesurées par les procédés 15 suivants : (1) Teneur en fer La teneur en fer a été mesurée par spectrométrie d'émission à plasma à couplage inductif (ICP). (2) Taux surfacique des pores sur la surface 20 Un taux surfacique de pores à la surface d'un matériau de type graphite a été mesuré de la manière suivante : la surface d'une cathode en graphite a été polie, et la surface polie a été photographiée au microscope optique (grossissement : 100). Le rapport de l'aire totale des pores à l'aire totale de la surface a été mesuré d'après la micro- 25 photographie obtenue, au moyen d'un système d'analyse d'images (IMAGE-PRO PLUS produit par Media Cybernetics, Inc.). Exemple 1 Un matériau de type graphite pour une électrode à arc 30 (graphite extrudé GS-G, qualité à faible teneur en Fe disponible auprès de SEC Carbon Limited) a été traité pour former un cylindre. Puis, les cylindres de graphite ont été utilisés comme cathodes (1) du four d'électroraffinage à trois couches (3) montré sur la figure 1. Ce matériau de type graphite avait une teneur en fer de 0,12 % en masse et un taux 35 surfacique de pores de 18 %. La température de fusion de l'aluminium a été maintenue entre 750 C et 800 C, et la densité du courant continu (I) était 3,4 A/cm2 à 3,5 A/cm2. Après la mise en oeuvre du raffinage de l'aluminium pendant 299 jours, les cathodes ont été retirées du four (3), puis les surfaces inférieures des cathodes ont été observées visuellement. Les surfaces inférieures étaient encore lisses. Exemple comparatif 1 Le raffinage de l'aluminium a été réalisé de la même manière que dans l'exemple 1, à ceci près qu'un matériau de type graphite pour une électrode à arc utilisée dans un four électrique pour la sidérurgie (graphite extrudé GS-G, qualité courante disponible auprès de SEC Carbon Limited) a été utilisé à la place du matériau de type graphite extrudé GS-G de qualité à faible teneur en fer. Ce matériau de type graphite avait une teneur en fer de 0,43 % en masse et un taux surfacique de pores de 26 %. Après la mise en oeuvre du raffinage de l'aluminium pendant 257 jours, les cathodes ont été retirées du four (3), puis les surfaces inférieures des cathodes ont été observées visuellement. Les surfaces inférieures étaient partiellement usées sous forme d'une ondulation torique
L'invention concerne un procédé pour produire de l'aluminium raffiné (A) au moyen d'un four d'électroraffinage à trois couches (3) qui comprend une cathode (1) et une anode (2) et qui forme, entre la cathode (1) et l'anode (2), une couche d'aluminium raffiné (B1), une couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) et une couche fondue d'alliage mère anodique (B3) dans cet ordre depuis la cathode (1), lequel procédé comprend la circulation d'un courant continu (I) de l'anode (2) à la cathode (1) tout en fournissant de l'aluminium brut (B) à la couche fondue d'alliage mère anodique (B3), et la précipitation de l'aluminium raffiné (A) dans la couche d'aluminium raffiné (B1), où ladite cathode (1) comprend un matériau de type graphite ayant une teneur en fer de 0,2 % en masse ou moins et un taux surfacique de pores de 22 % ou moins à la surface du matériau de type graphite.
1. Procédé pour produire de l'aluminium raffiné (A) au moyen d'un four d'électroraffinage à trois couches (3) qui comprend une cathode (1) et une anode (2) et qui forme, entre la cathode (1) et l'anode (2), une couche d'aluminium raffiné (B1), une couche de bain d'électrolyse de raffinage (B2) et une couche fondue d'alliage mère anodique (B3) dans cet ordre depuis la cathode (1), comprenant les étapes de : circulation d'un courant continu (I) de l'anode (2) à la cathode (1) tout en fournissant de l'aluminium brut (B) à la couche fondue d'alliage mère anodique (B3), et précipitation de l'aluminium raffiné (A) dans la couche d'aluminium raffiné (B1), caractérisé en ce que ladite cathode (1) comprend un matériau de type graphite ayant une teneur en fer de 0,2 % en masse ou moins et un taux surfacique de pores de 22 % ou moins à la surface du matériau de type graphite. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit matériau de type graphite a une teneur en fer de 0,15 % en masse ou 20 moins. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit matériau de type graphite a un taux surfacique de pores de 20 % ou moins. 4. Procédé selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que ledit courant continu (I) circule à une densité de 3 à 4 A/cm2 par surface unitaire de la cathode. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les couches (B1), (B2) et (B3) sont maintenues à l'état fondu à une température de 750 à 800 C.
C
C25
C25C
C25C 3
C25C 3/24
FR2901634
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE DE TEMPERATURE DE JONCTION D'UN COMPOSANT ELECTRONIQUE.
20,071,130
l'étape de détermination de la température de jonction comporte une étape de mise en oeuvre d'une fonction caractéristique du composant préalablement établie donnant la température de jonction en fonction de la quantité de charge mesurée ; - il comporte une étape préalable d'établissement de la fonction caractéristique du composant par mise en oeuvre d'une série de tests successifs pour différentes températures imposées au composant, chaque test incluant la mesure de la quantité électrique pour la température considérée du test et l'établissement de ladite fonction caractéristique. L'invention a également pour objet un dispositif de mesure de la température de jonction d'un composant électronique à semi-conducteurs dont la conduction est assurée par apport permanent de porteurs, comportant des moyens de mesure d'une quantité électrique sur le composant lors d'une phase déterminée de fonctionnement du composant et des moyens de dé- termination de la température de jonction du composant à partir de la quanti-té électrique mesurée, caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure de ladite quantité électrique sont propres à mesurer la quantité de charges évacuée par le composant lors de la phase de blocage postérieurement à la phase linéaire de variation de l'intensité. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un circuit électrique incorporant un transistor ; - la figure 2 est un ensemble de courbes illustrant les tensions et in- tensités dans le transistor lors d'une phase de blocage ; - la figure 3 est une courbe illustrant la température de jonction d'un transistor en fonction de la quantité de charges mesurée ; - la figure 4 est une vue schématique d'une diode ; et -la figure 5 est une courbe illustrant les caractéristiques électriques de la diode de la figure 4. Le procédé selon l'invention qui va être décrit ici est destiné à être appliqué avec des composants électroniques à semi-conducteurs dont la conduction est assurée par apport permanent de porteurs, la conduction n'étant assurée que lorsque de tels porteurs sont continûment apportés alors que l'état bloqué est obtenu en l'absence de fourniture de tels porteurs. Ainsi, le composant électronique est par exemple un transistor bipo- taire de puissance ou un transistor de type IGBT ou encore une diode. La figure 1 représente un tel transistor 10 dans lequel la grille G est reliée à une générateur de tension 14 propre à fournir un échelon, le générateur de tension étant appliqué entre la grille G et l'émetteur E du transistor. Par convention, on suppose que le transistor 10 est traversé du collecteur C vers l'émetteur E par un courant lc, la tension émetteur-collecteur étant notée VCE et la tension émetteur-grille étant notée VGE. Le générateur de tension 14 est propre à appliquer un échelon de tension, par exemple de + 15 volts à - 15 volts, la tension de + 15 volts appliquée à la grille G assurant la conduction du transistor 10 alors que la ten- sion de - 15 volts assurant le blocage du transistor. Comme illustré sur la figure 2, lors du passage de la tension d'alimentation de + 15 volts à - 15 volts à l'instant To, la tension émetteur-grille VGE chute d'abord de + 15 volts à la tension de Miller VM;per. Pendant cette phase où la tension VGE est égale à la tension de Miller, la tension VCE entre l'émet- teur E et le collecteur C augmente de manière sensiblement linéaire. Pendant la montée de la tension VCE, l'intensité lo traversant le transistor 10 reste constante. La tension VGE chute alors de la tension de Miller à une tension de - 15 volts. Pendant la première phase, allant jusqu'à une tension de seuil couramment notée Vthreshold du transistor, l'intensité lo décroît de manière linéaire jusqu'au point A de changement de pente. Lorsque la tension VGE atteint la tension VthreshDId, le composant est théoriquement bloqué. Toutefois, le courant le décroît encore depuis le point A de manière plus lente pour constituer un courant de queue jusqu'à s'annuler effectivement au point B. Ainsi, le courant de queue est défini à compter de l'instant où la tension VGE grille émetteur est inférieure à la tension Vtnres_ nord• Comme connu en soi, on constate pour la tension Vthresold caractéristique du transistor correspond à un point A de modification de la dérivée de l'intensité lc. Selon le procédé objet de l'invention, la charge notée Qtai correspon- dant à la quantité de charges résultant du courant de queue absorbé par le transistor 10 est déterminée. Cette quantité est représentée hachurée sur la figure 2. En pratique, Qtaii = f A Icdt . Il a été constaté, comme illustré sur la figure 3, que la température de jonction du composant est fonction de la quantité de charge Qta;i résultant du courant de queue telle que mesuré. Ainsi, selon l'invention, la température de jonction notée T est déterminée à partir d'une fonction caractéristique du composant 10 préalablement établie telle qu'illustrée sur la figure 3 permettant d'exprimer la température de jonction en fonction de la quantité de charge résultant du courant de queue mesurée. La courbe représentative de la fonction caractéristique est établie préalablement à la mesure de la température à partir d'une série de tests sur un composant électronique en cause. Pour chaque test, le composant est maintenu dans une étuve où rè- gne une température contrôlée. Pour cette température donnée, une unique phase de blocage est appliquée au composant et la quantité de charges Qta;i résultant du courant de queue est mesurée. Le test est pratiqué pour une série de températures déterminées, par exemple des températures de 25 C, 50 C, 75 C, 100 C et 125 C. Dans la mesure où un unique blocage est effectué pour chaque test, il est supposé que le composant ne subit pas d'échauffement résultant de ce blocage et que la température de jonction est celle imposée par l'étuve. Ainsi, une fonction telle que celle illustrée sur la figure 3 est établie et les valeurs intermédiaires entre les points correspondants aux tests sont extrapolées. Pour la mise en oeuvre d'un tel procédé de mesure, une sonde de courant 20 est placée en amont du collecteur comme illustré sur la figure 1 ou en aval de l'émetteur. Le courant est mesuré pendant la phase de blocage du transistor. Des moyens 22 d'analyse du courant mesuré sont reliés à la sonde 20. Ils comportent des moyens 24 de détection d'une variation brusque de la dérivée du courant le afin de déterminer le point A correspon- dant au début du courant de queue. Des moyens 26 d'intégration de ce courant de queue par rapport au temps sont propres à assurer la détermination de la quantité de charge Qtaii. En outre, des moyens 28 de détermination de la température de jonction à partir de la fonction préalablement établie stockée dans une mémoire 30 et de la quantité de charge mesurée permettent d'obtenir la température effective de la jonction. On conçoit qu'un tel procédé et qu'un tel dispositif sont relativement simples à utiliser et apportent une précision accrue dans la mesure de la température de jonction. De manière analogue, pour une diode 30 telle qu'illustrée sur la figure 15 4, et dont la caractéristique est illustrée sur la figure 5, et la température de la jonction de la diode est déduite de la charge de recouvrement notée Qrecovery qui est mesurée. Pour une diode, la charge de recouvrement QreCovery est définie par la partie hachurée illustrée sur la figure 5. Elle est donnée par l'intégrale par 20 rapport au temps du courant inverse circulant au travers de la diode lors du blocage de celle-ci. Comme dans le mode de réalisation précédent, la fonction caractéristique de la température de jonction de la diode en fonction de la charge de recouvrement Qrecovery est établie expérimentalement à partir de plusieurs 25 mesures faites par des températures différentes de la diode. Pour connaître la température de jonction, la charge de recouvrement QfeCoVery est mesurée par un capteur de courant et la température est déduite à partir de la fonction caractéristique du composant. Le procédé de mesure est un procédé de mesure de température in- 30 directe, qui ne nécessite pas d'implantation de capteur dans le composant qui pourrait modifier les caractéristiques thermiques du composant et donc fausser la température. De plus, selon les inventeurs, le procédé de mesure est d'une grande précision puisque les porteurs permettant la conduction sont responsables du courant de queue ou de la charge de recouvrement. Ceux-ci résultent de la disparition des porteurs qui ont une durée de vie limitée et qui, lors du blocage, ne sont plus remplacés par de nouveaux porteurs apportés. Or, la durée de vie des porteurs lors du blocage est une fonction de la température de jonction et, en particulier, plus la température est élevée, plus la durée de vie des porteurs est longue
L'invention concerne un dispositif de mesure de la température de jonction d'un composant électronique (10) à semi-conducteurs dont la conduction est assurée par apport permanent de porteurs, qui comporte des moyens (20, 24, 26) de mesure d'une quantité électrique sur le composant lors d'une phase déterminée de fonctionnement du composant et des moyens (28, 30) de détermination de la température de jonction du composant à partir de la quantité électrique mesurée.Lesdits moyens de mesure (20, 24, 26) de la dite quantité électrique sont propres à mesurer la quantité de charges évacuée par le composant lors de la phase de blocage postérieurement à la phase linéaire de variation de l'intensité.
1.- Procédé de mesure de la température de jonction d'un composant électronique à semi-conducteurs (10 ; 30) dont la conduction est assurée par apport permanent de porteurs, du type comportant une étape de mesure d'une quantité électrique (Qta;i ; Qrecovery) sur le composant lors d'une phase déterminée de fonctionnement du composant et une étape de détermination de la température de jonction du composant à partir de la quantité électrique (Qtaii ; Qrecovery) mesurée, caractérisé en ce que ladite quantité électrique est représentative de la quantité de charges évacuée (Qtai, ; Qrecovery) par le com- posant lors de la phase de blocage postérieurement à la phase linéaire de variation de l'intensité. 2.- Procédé de mesure selon la 1, caractérisé en ce que le composant électrique est un transistor (10), et en ce que la quantité électrique est la charge (Qtail) évacuée par le composant à partir du seul courant de queue. 3.- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le composant électronique est une diode (30), et en ce que la quantité électrique est la charge de recouvrement (Qrecovery) de la diode. 4.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de détermination de la température de jonction comporte une étape de mise en oeuvre d'une fonction caractéristique du composant préalablement établie donnant la température de jonction en fonction de la quantité de charge mesurée. 5.- Procédé de mesure le selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte une étape préalable d'établissement de la fonction caractéristique du composant par mise en oeuvre d'une série de tests successifs pour différentes températures imposées au composant, chaque test incluant la mesure de la quantité électrique pour la température considérée du test et l'établissement de ladite fonction caractéristique. 6.- Dispositif de mesure de la température de jonction d'un composant électronique (10 ; 30) à semi-conducteurs dont la conduction est assurée par apport permanent de porteurs, comportant des moyens (20, 24, 26) de mesure d'une quantité électrique (Qtaii ; Qrecovery) sur le composant lors d'unephase déterminée de fonctionnement du composant et des moyens (28, 30) de détermination de la température de jonction du composant à partir de la quantité électrique (Qtail ; Qrecovery) mesurée, caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure (20, 24, 26) de ladite quantité électrique sont propres à mesurer la quantité de charges évacuée (Qtaii ; Qrecovery) par le composant lors de la phase de blocage postérieurement à la phase linéaire de variation de l'intensité.
H,G
H01,G01
H01L,G01R
H01L 21,G01R 29,G01R 31
H01L 21/66,G01R 29/24,G01R 31/26
FR2898947
A1
ARTICULATION ELASTIQUE MUNIE D'UN FROTTEUR, ET BIELLETTE COMPRENANT UNE TELLE ARTICULATION.
20,070,928
La présente invention concerne une articulation élastique. Elle concerne, plus précisément, une articulation élastique comprenant une armature extérieure rigide annulaire, à l'intérieur de laquelle est montée une armature intérieure rigide, ou noyau traversé par un alésage destiné à recevoir un axe d'articulation, et dans laquelle au moins une masse en matériau souple et élastiquement déformable est interposée entre ces deux armatures afin d'autoriser un certain débattement relatif et un filtrage des vibrations, Une telle articulation est adaptée en particulier, mais non exclusivement, pour équiper une biellette, et notamment une biellette de liaison qui est destinée à être interposée, à des fins de limitation de débattement relatif et de filtrage des vibrations, entre deux éléments rigides au moyen d'axes de fixation. Comme application privilégiée, quoique non limitative, une telle biellette peut faire office de biellette de reprise de couple (ou anti-couple) utilisée dans l'industrie automobile pour la suspension des moteurs. L'invention a également pour objet une biellette pourvue d'une telle articulation. Elle peut servir notamment à la suspension des moteurs automobiles, et en particulier aux suspensions de type pendulaire, dans lesquelles les mouvements de rotation du groupe motopropulseur (GMP) suivant un axe parallèle, ou quasi-parallèle, à son vilebrequin sont limités par une ou plusieurs biellette(s) de reprise de couple, disposée(s) entre le moteur et la caisse du véhicule. Une biellette anti-couple comprend traditionnellement deux articulations élastiques insérées dans une armature, le plus souvent métallique, constituant le corps de biellette. L'une d'elles, de petite taille et à forte rigidité, joue un rôle de pivot. La seconde articulation, de volume plus important et de rigidité plus faible que la première, couramment appelée grosse articulation , a pour fonction la limitation progressive des débattements et le filtrage des vibrations entre le moteur et le châssis du véhicule. Ces articulations sont généralement réalisées en matériau élastomère (caoutchouc naturel ou matière synthétique) adhérisé sur un noyau intérieur. Elles peuvent être soit emmanchées dans l'armature de biellette, directement ou via une armature extérieure elle-même adhérisée, soit directement adhérisées dans l'armature de biellette. D'un point de vue fonctionnel, du fait de l'emploi exclusif d'élastomères pour les articulations élastiques, il est nécessaire de faire face à un compromis entre une faible raideur dynamique et un fort amortissement, souhaités respectivement pour le filtrage des excitations à moyennes et hautes fréquences d'une part, et l'amortissement des résonances à basses fréquences d'autre part, du GMP. Les excitations à moyennes et hautes fréquences (à titre indicatif, 10 supérieures à 25 Hz) sont essentiellement générées par les vibrations du moteur au cours de son fonctionnement normal. Il s'agit donc d'un phénomène continu. Les résonances à basses fréquences (à titre indicatif, inférieures à 20 Hz) apparaissent essentiellement de manière transitoire, en particulier lors des 15 phases de démarrage et d'arrêt du moteur ou d'accélération et de décélération, dans un bouchon notamment. L'emploi d'un élastomère de faible niveau d'amortissement, par exemple du caoutchouc naturel faiblement chargé, est le plus souvent retenu pour la grosse articulation. 20 Ainsi, on privilégie le confort acoustique et vibratoire du véhicule au détriment des prestations transitoires à savoir le démarrage et l'arrêt du véhicule ou du moteur par exemple, qui se font dans des conditions acoustiques et vibratoires moins confortables pour les occupants du véhicule. L'invention a pour objectif de proposer une articulation élastique, 25 particulièrement - mais non exclusivement - appropriée pour constituer l'une des deux articulations d'une biellette du type susmentionné, et notamment la grosse articulation , qui soit capable d'assurer à la fois une filtration optimale des vibrations à hautes et moyennes fréquences et un amortissement convenable des fréquences de résonance à basse fréquence, ceci sans accroissements notables de la 30 complexité de structure, de la masse, de l'encombrement, ni du coût de fabrication de la biellette. L'articulation élastique qui fait l'objet de la présente invention comprend une armature extérieure rigide annulaire, à l'intérieur de laquelle est montée une armature intérieure rigide, ou noyau, traversé par un alésage destiné à recevoir un axe d'articulation, cette articulation comportant au moins une masse en matériau souple et élastiquement déformable qui est interposée entre ces deux armatures afin d'autoriser un certain débattement relatif et un filtrage des vibrations. Conformément à l'invention, ladite articulation comporte au moins un élément de contact frottant -ou frotteur - disposé entre ce noyau et l'armature extérieure, et destiné à produire un effet d'amortissement par alternance d'adhérence et de glissement pour un déplacement relatif de ces deux éléments, autour d'une valeur seuil d'amplitude de ce déplacement. Il convient de noter qu'une telle articulation, extrêmement compacte, peut être utilisée telle quelle ou montée à une extrémité d'une biellette, sans modification de la structure de cette biellette, contrairement à une solution proposée dans la demande de brevet française antérieure N 05 08140 du 29 juillet 2005 (non encore publiée à la date de dépôt de la présente demande) qui préconise d'installer l'élément de contact frottant dans la partie centrale d'un corps de biellette, mais non de l'intégrer dans une articulation d'extrémité de la biellette. Ce frotteur génère une raideur qui s'ajoute à celle de la masse en matériau souple de la grosse articulation, jusqu'à une certaine amplitude de déplacement relatif entre l'armature intérieure et le corps de biellette (déplacement seuil). Cette raideur résulte de l'effort au cisaillement de la matière constitutive du frotteur. Pour des amplitudes de déplacement supérieures à la valeur seuil, le frottement est déclenché, réalisant alors l'amortissement souhaité par dissipation d'énergie (frottements de Coulomb). La valeur du déplacement seuil, qui déclenche le frottement, est choisie par réglage des raideurs relatives entre l'articulation et le frotteur, ainsi que par le coefficient de frottement (lié notamment à l'état de surface) et le niveau de précontrainte en compression de la matière constituant le frotteur. Avantageusement, ledit élément de contact frottant comprend une masse souple pré-comprimée entre le noyau et l'armature extérieure de telle sorte que ladite valeur seuil soit atteinte pour un niveau d'effort de cisaillement donné. Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses, mais non limitatives, de l'invention : - l'élément frottant est solidaire, par liaison mécanique ou adhésion, 35 dudit noyau, et peut glisser contre la face interne de l'armature extérieure ; - l'élément frottant est solidaire, par liaison mécanique ou adhésion, de ladite armature extérieure et peut glisser sur ledit noyau ; - l'articulation présente une configuration symétrique par rapport à un plan longitudinal passant par l'axe dudit alésage, et possède au moins une paire 5 d'éléments de contact frottants situés de chaque côté dudit noyau ; - lesdits éléments de contact frottants assurent également la fonction de bras de cisaillement, sur une course en deçà de ladite valeur seuil de déplacement ; - l'articulation comporte, associés auxdits éléments de contact 10 frottants, des bras de cisaillement additionnels (distincts desdits éléments de contact frottants) ; - l'articulation comporte des butées élastiquement déformables, aptes à limiter le déplacement relatif du noyau et de l'armature extérieure suivant une direction sensiblement parallèle audit plan précité et perpendiculaire à l'axe dudit 15 alésage ; - ledit élément de contact frottant est réalisé dans la même matière que la masse en matériau souple, par exemple en polyuréthane cellulaire, ces deux éléments étant moulés simultanément ; -ledit élément de contact frottant est un élément rapporté, réalisé 20 dans une matière différente de celle constituant la masse en matériau souple, cette matière étant par exemple du polyuréthane cellulaire ; ledit élément de contact frottant est constitué de deux parties en matière différente, à savoir une première partie en matériau souple et une deuxième partie en matériau rigide. 25 La biellette de reprise de couple, qui fait également l'objet de l'invention, et est destinée à être interposée, à des fins de limitation de débattement relatif et de filtrage des vibrations, entre deux éléments rigides au moyen d'axes de fixation, est pourvue, à l'une de ses extrémités, d'une articulation élastique possédant l'une au moins des caractéristiques énoncées ci-dessus. 30 Une telle biellette peut être destinée, notamment, à assurer la suspension du groupe motopropulseur sur un véhicule automobile, en étant intercalée entre ce groupe motopropulseur et la caisse du véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante de plusieurs modes de réalisation préférés de 35 l'invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un premier type de biellette, dont l'articulation possède des éléments de contact frottants qui assurent également la fonction de bras de cisaillement; - les figures lA et 1B sont des demi-vues partielles de la même 5 biellette, montrant deux positions relatives différentes du noyau et de l'armature extérieure lors du fonctionnement du frotteur ; - la figure 2 est une vue de dessus d'un premier mode de réalisation possible de l'articulation, coupée par le plan référencé II-II sur la figure 3, cette articulation correspondant à la grosse articulation d'une biellette du genre illustré sur la figure 1, partiellement représentée; -la figure 3 est une vue en coupe de cette articulation, suivant le plan de coupe longitudinal référencé III-III sur la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en en coupe de cette articulation, suivant le plan de coupe longitudinal référencé IV-IV sur la figure 2 ; - la figure 5 est une vue en perspective de la partie interne de l'articulation seule, extraite de l'armature extérieure ; - la figure 6 est une vue de dessus d'un deuxième mode de réalisation possible de l'articulation, coupée par le plan référencé VI-VI sur la figure 7, cette articulation correspondant également à la grosse articulation d'une biellette du genre illustré sur la figure 1, partiellement représentée; - la figure 7 est une vue en coupe de cette articulation, suivant le plan de coupe longitudinal référencé VII-VII sur la figure 6 ; - la figure 8 est une vue en en coupe de cette articulation, suivant le plan de coupe longitudinal référencé VIII-VIII sur la figure 6 ; - la figure 9 est une vue en perspective de la partie interne de l'articulation seule, extraite de l'armature extérieure ; - la figure 10 est une vue de dessus d'un troisième mode de réalisation possible de l'articulation, coupée par le plan référencé X-X sur la figure 11; - la figure 11 est une vue en coupe de cette articulation, suivant le plan de coupe longitudinal référencé XI-XI sur la figure 10 ; - la figure 12 est une vue en perspective de la partie interne de l'articulation seule, extraite de l'armature extérieure ; - la figure 13 est une vue de dessus schématique d'un second type de 35 biellette, dont l'articulation possède des éléments de contact frottants associés à des bras de cisaillement distincts; - les figures 13A, 13B et 13C sont des demi-vues partielles de la même biellette, montrant trois positions relatives différentes du noyau et de l'armature extérieure lors du fonctionnement du frotteur ; - la figure 14 est une vue de côté, en coupe, d'un mode de réalisation possible de l'articulation, coupée par le plan référencé XIV-XIV sur la figure 15, cette articulation pouvant correspondre à la grosse articulation d'une biellette du genre illustré sur la figure 13; - la figure 15 est une vue de dessus, en coupe, de cette articulation, vue suivant le plan de coupe longitudinal référencé XV-XV sur la figure 14 ; -la figure 16 est une vue en perspective de la partie interne de l'articulation seule, extraite de son armature extérieure ; - la figure 17 est une vue de côté similaire à la vue de la figure 14, qui représente une variante de cette articulation. Sur les dessins, les différents organes constitutifs de la biellette et de l'articulation ont été affectés en général des mêmes chiffres de référence dès lors qu'ils remplissent la même fonction, même s'ils sont différents dans leur forme, sur les différentes versions illustrées. La biellette 1 représentée sur la figure 1 comprend une armature constitutive du corps de biellette proprement dit, réalisée en matériau rigide et pourvue à l'une de ses extrémités d'une petite articulation 11, et à l'autre extrémité d'une grosse articulation 10, selon une disposition bien connue. Le corps de la biellette peut être un corps massif, par exemple en aluminium extrudé ou moulé, ou être composé de deux flans en tôle découpée et emboutie, accolés et fixés l'un à l'autre par sertissage. Le plan de symétrie longitudinal de la biellette est référencé P. La petite articulation 11 est par exemple destinée à être fixée au groupe motopropulseur (GMP) d'un véhicule automobile, et la grosse articulation 10 à la caisse du véhicule, ceci à l'aide d'axes de fixation traversant une armature interne, ou noyau, 110, respectivement 3, de l'articulation. Un montage inverse est néanmoins possible. Le noyau 110 de la petite articulation est une bague métallique cylindrique dont le trou central sert au passage de cet axe (non représenté). L'extrémité correspondante de la bielle présente une paroi annulaire qui forme un manchon à l'intérieur duquel est montée coaxialement la bague 110. Une masse tubulaire en matériau élastique 111 est intercalée entre la bague 110 et le manchon, auxquels elle est fixée par adhérisation. A l'autre extrémité du corps de biellette, sur la droite de la figure 1, le noyau 3 est un pavé métallique, par exemple en aluminium, de forme parallélépipédique rectangle, percé d'un alésage 30 servant au passage de l'axe de fixation. Les grandes faces latérales de ce pavé sont parallèles au plan P. On considérera conventionnellement que la biellette est disposée horizontalement, et que les axes de la bague 110 et du trou 30, parallèles entre eux, sont orientés verticalement. Cette disposition, bien sûr, n'est nullement obligatoire. La biellette a une configuration symétrique par rapport au plan longitudinal vertical médian P. Au niveau de l'articulation 10, la paroi de l'armature extérieure 2 présente, vue de dessus, un contour fermé sensiblement rectangulaire, mais à angles arrondis, et le noyau 3 s'inscrit sensiblement au centre de ce rectangle, dont les grands côtés sont également parallèles au plan P. Entre le noyau 3 et la paroi 2 sont interposées une paire de masses identiques, élastiquement déformables 4, en matière élastomère ; ces masses, par exemple en matériau élastomère ou polymère souple, de préférence en polyuréthane cellulaire, ont une forme parallélépipédique rectangle ; elles sont adhérisées de chaque côté du noyau 3, symétriquement par rapport au plan P. Leur face externe est en contact frottant contre la face interne de l'armature 2. Ce contact se fait avec un certain de degré de serrage, car les masses 4 sont soumises à une précontrainte en compression. Sur les faces avant et arrière du noyau 3 sont fixées, également par 25 adhérisation, des tampons élastomères 5a, 5b formant butées de fin de course en translation axiale. Ces butées maintiennent normalement le noyau 3 centré dans l'armature 2, dans une position neutre. Lorsque la biellette 1 est interposée entre le GMP et la caisse d'un 30 véhicule automobile, la petite articulation 11, dont la masse élastique 111 possède une grande raideur, a essentiellement pour fonction d'absorber les mouvements angulaires (pivotements), la masse 111 travaillant en torsion. La grosse articulation 10, de volume plus important et de raideur plus faible, a pour fonction d'amortir les vibrations axiales, au moyen des bras 4 qui 35 travaillent au cisaillement. La figure lA illustre un mouvement de translation d'amplitude modérée du noyau 3 par rapport à l'armature 2, dans un sens donné (vers la droite de la figure) en direction longitudinale par suite de l'apparition d'un effort axial suivant cette direction. Les masses 4 -désignées 4'- sont soumises à un effort de cisaillement, de la même façon que des bras de cisaillement d'une articulation traditionnelle. Il n'y a pas de déplacement relatif entre leur face externe et la face interne de l'armature 2. La butée avant 5a (désignée 5'a) est progressivement comprimée, tandis que la butée arrière 5b se décolle de l'armature 2. Le degré de cette adhérence peut être choisie à un niveau souhaité en jouant sur la nature de la matière ainsi que sur l'état de surface et le coefficient de frottement des parties en contact. Si la sollicitation s'arrête en deçà d'une course déterminée, les bras 4' et la butée 5'a se déforment en sens inverse, recouvrant leur forme initiale, et 15 ramenant le noyau 3 dans sa position neutre. Si, au contraire, la sollicitation se poursuit au-delà d'une valeur seuil de déplacement, on observe un frottement à sec entre les faces externes des masses 4 (désignées 4") tandis que la butée avant 5"a se comprime encore plus. Cette situation est illustrée sur la figure 1B. 20 Les mêmes phénomènes s'observent pour les déplacements en sens inverse, et ces modes de fonctionnement se poursuivent durant toute la phase d'excitation vibratoire de la biellette. En référence aux figures 2 à 5, nous allons maintenant décrire le premier mode de réalisation de l'invention. 25 Les deux masses 4 constituent ici les deux portions d'extrémité élargies d'un bloc unique, par exemple en polyuréthane, dont la partie centrale 40 a une section rectangulaire de plus faibles dimensions, qui est fixée à l'intérieur d'un trou de section complémentaire, qui traverse le noyau 3, perpendiculairement au trou central 30 ; la partie 40 est elle-même percée d'un trou cylindrique 400 qui se 30 trouve dans la continuité du trou 30 (voir figure 3). Les faces externes planes des parties 4 sont bordées par des rives 41 surbaissées, qui les maintiennent centrées en direction longitudinale dans l'armature extérieure 2 de l'articulation. La bielle est composée de deux chapes en tôle 1A, 1B, serties l'une à l'autre par agrafage 1C, formant au niveau de :t'articulation 10 une 35 sorte de cage dans laquelle sont emprisonnés le noyau 3, le bloc 40-4, ainsi que les butées 5a et 5b. Ces dernières, par exemple en caoutchouc, ont une forme bombée et sont adhérisées à l'avant et à l'arrière du noyau 3. En référence aux figures 6 à 9, nous allons maintenant décrire le deuxième mode de réalisation de l'invention. Le noyau 3 a la forme d'un parallélépipède rectangle. Ses grandes faces avant et arrière (voir figure 6) sont évidées par des rainures en T parallèles à l'axe du trou 30, c'est-à-dire verticales si on considère que la biellette est horizontale. Tout autour du noyau 3 est surmoulée une masse souple et élastique 6, par exemple en polyuréthane. Les rainures précitées contribuent à son bon ancrage mécanique avec la paroi du noyau. La masse 6 fait à la fois office de tampons de butée 7 et d'éléments de contact frottant, matérialisés par des pavés latéraux 60 qui sont en appui contre la paroi de l'armature externe 2. Pour assurer la bonne retenue de ces pavés, les petites faces latérales du noyau 3 présentent, vues de dessus, un profil en T dont la branche transversale 31 est une plaquette enrobée à l'intérieur du pavé 60. Les butées 7a, 7b sont des bourrelets qui, vus en bout, ont une forme ovale ; ils présentent un évidement central 70a, respectivement 70b, légèrement évasé vers l'extérieur ainsi qu'une gorge annulaire périphérique 71a, respectivement 71b. En jouant sur la forme et les dimensions de ces évidements et de ces gorges, on peut déterminer les caractéristiques des butées 7a, 7b pour ce qui est de leur résistance à l'écrasement, et optimiser la courbe qui représente leur course de compression en fonction de l'effort longitudinal qui leur est appliqué. La masse 6 est conformée de manière à ce qu'elle soit emprisonnée convenablement, sans jeu, dans la cage définie par les deux flasques sertis 1A, 1B, qui constitue l'armature extérieure 2 de l'articulation. En référence aux figures 10 à 12, nous allons maintenant décrire le troisième mode de réalisation de l'invention. Comme dans le mode de réalisation précédent, c'est une masse unique 8, par exemple en polyuréthane, qui constitue à la fois les éléments de contact frottants, référencés 80, et les tampons de butée avant et arrière, référencés respectivement 81a et 81b. Une différence essentielle par rapport au mode de réalisation précédent est que la matière composant cette masse 8 est cette fois liée à l'armature 35 extérieure 2, et non pas au noyau intérieur 3. L'armature 2 est emboutie sur ses grandes faces latérales et ses petites faces avant et arrière de manière à constituer des bossages 101, respectivement 102, dirigés vers l'intérieur de l'articulation. Elles assurent une bonne retenue et un bon centrage, d'une part des pavés 80, d'autre part des butées 81a et 81b. Le noyau 3, vu de dessus, a approximativement la forme d'un I dont les ailes 32 constituent des plateaux plans et lisses, venant en appui contre lesdits pavés 80. Sa branche centrale 31, outre le trou d'axe 30, présente des ouvertures d'allègement 34. Elle est munie de plots de centrage avant 33a et arrière 33b aptes à s'engager dans des cavités réceptrices, évasées vers l'intérieur, ménagées dans les éléments de butée avant 81a et 81b. Ces dernières sont cerclées par des anneaux rigides 85, respectivement 86, permettant de contrôler leur déformabilité et d'optimiser ainsi la courbe qui représente leur course de compression en fonction de l'effort longitudinal qui leur est appliqué. Sur la figure 11 on a représenté l'axe d'articulation Ax qui traverse le trou 30, et qui est retenu par une paire de chapes Cl, C2. Cette articulation fonctionne de la même façon que celle expliquée plus haut, en référence aux figures 1, lA et 1B, excepté qu'au-delà d'une course donnée, correspondant à la situation de la figure 1B, les frotteurs 4 (ici référencés 80) demeurent fixes par rapport à l'armature 2, et frottent à sec contre le noyau 3, en l'occurrence contre les plateaux 32. Il s'agit d'une simple inversion cinématique, qui ne modifie pas le fonctionnement du dispositif. La biellette représentée sur la figure 13 se distingue de celle de la figure 1 par le fait qu'outre les deux masses 4, une paire de bras de cisaillement 9 sont intercalés entre le noyau 3 et l'armature 2 ; ils sont disposés de chaque côté du noyau 3, derrière un frotteur 4. Les bras 9 sont des masses en matière souple et élastique, par exemple en caoutchouc ou en polyuréthane, qui sont adhérisés à la fois sur le noyau 3 et sur la face interne de l'armature 2. Les matériaux constitutifs des masses 4 et 9 ne sont pas nécessairement de même nature et/ou ne présentent pas forcément des caractéristiques mécaniques identiques, notamment sur le plan leur déformabilité. Ils peuvent cependant être réalisés dans la même matière. En position neutre, les butées 5a, 5b ne sont pas en contact avec 35 l'armature 2, mais sont situées à une certaine distance j de celle-ci. Ce sont les deux paires de bras souples et élastiques 4 et 9 qui maintiennent le noyau 3 convenablement centré. La figure 13A illustre un mouvement de translation d'amplitude modérée du noyau 3 par rapport à l'armature 2, dans un sens donné (vers la droite de la figure) en direction longitudinale, par suite de l'apparition d'un effort axial suivant cette direction. Les masses 4 -désignées 4'-, tout comme les bras additionnels 9 - désignés 9'- sont soumis à un effort de cisaillement, avec des raideurs qui s'ajoutent. Il n'y a pas de déplacement relatif entre leur face externe et la face interne de l'armature 2. Si la sollicitation s'arrête en deçà d'une course déterminée, les bras 4' et 9' se déforment en sens inverse, recouvrant leur forme initiale, et ramenant le noyau 3 dans sa position neutre. Si, au contraire, la sollicitation se poursuit au-delà d'une valeur seuil de déplacement, on observe un frottement à sec entre les faces externes des masses 4 (désignées 4") tandis que les bras de cisaillement 9" se déforment encore plus. Durant cette phase, qui est illustrée sur la figure 13B, la raideur des bras se combine avec le frottement des masses 4". Au-delà d'une certaine amplitude, s'y ajoute également la résistance à l'écrasement de la butée avant 5"'a, qui vient prendre appui contre l'armature 2 tandis que les bras 9' se déforment encore plus, et que les frotteurs 4' poursuivent leur glissement. Une fois la sollicitation terminée, l'articulation recouvre sa position initiale, tout d'abord par déformation élastique en sens inverse de la butée 5a, des bras 9 et des frotteurs 4, puis de la butée 5 et des bras 9, les frotteurs 4 glissant mais en sens inverse durant cette phase, et enfin des bras 9 seuls. Les mêmes phénomènes s'observent pour les déplacements en sens inverse, et ces modes de fonctionnement se poursuivent durant toute la phase 30 d'excitation vibratoire de la biellette. Les figures 14 à 16 montrent une articulation qui fonctionne de la façon qui vient d'être expliquée. Elle comporte un corps creux 2 qui fait office d'armature extérieure, dont la paroi externe a une forme généralement cylindrique 20, mais est creusée de 35 rainures d'allègement 200. Cette paroi est adaptée pour s'emmancher dans une ouverture cylindrique réceptrice prévue à une extrémité de la biellette (non représentée). Le corps 2 est rigide et mécaniquement très résistant, réalisé par exemple en aluminium ou en matériau polymère thermoplastique ; il présente une large ouverture centrale 21 de forme rectangulaire, à angles arrondis. Le noyau 3 consiste en un barreau de section approximativement 5 carrée, percé axialement du trou 30 recevant l'axe d'articulation. Deux faces opposées du noyau, correspondant à ses faces avant et arrière, sont planes ; ses deux autres faces opposées, correspondant à ses faces latérales, sont légèrement concaves (en arc de cylindre). Elles débordent légèrement vers l'extérieur par rapport aux faces avant et arrière, qui se trouvent par conséquent 10 légèrement renfoncées. Tout autour de ce noyau, excepté au niveau des faces d'extrémité en bout du barreau est surmoulée une masse en matériau souple et élastique. Celle-ci comprend, au niveau des faces planes avant et arrière du noyau, une paire d'éléments en saillie 5a, 5b faisant office de butées et, au niveau 15 des faces latérales concaves, d'une part, une paire d'éléments 4 constituant les frotteurs et, d'autre part, une paire d'éléments 9 constituant les bras de cisaillement. Ceux- ci sont disposées de manière alternée, l'élément 4 étant disposé devant l'élément 9 sur l'une des faces latérales du noyau 3, tandis qu'inversement, sur la face opposée, l'élément 4 étant disposé derrière l'élément 9. 20 Les bras decisaillement 9 sont adhérisés intérieurement sur le noyau 3 et extérieurement sur une plaquette rigide 90, par exemple en matière plastique, qui est fixée, par exemple par emboîtement et/ou collage contre la face interne de l'armature 2. Les éléments 4 présentent des cavités internes 400 qui accroissent 25 leur souplesse ; ils sont adhérisés intérieurement sur le noyau 3 et extérieurement sur un patin de frottement 410, par exemple en matériau rigide (matière plastique ou polyuréthane compact, par exemple). Ce sont les patins 410 qui vont frotter contre la paroi de l'armature 2 au cours du fonctionnement de l'articulation tel qu'il a été décrit plus haut. 30 Sur la variante de la figure 17, les bras de cisaillement 9 sont adhérisés non seulement intérieurement sur le noyau 3, mais aussi (directement) extérieurement contre la face interne de l'armature 2. Les éléments 4 sont adhérisés extérieurement sur un patin de frottement 410, et intérieurement sur une plaquette intermédiaire rigide 411, elle 35 même fixée au noyau 3, par exemple par emboîtement et/ou collage
L'invention concerne une articulation élastique comprenant une armature extérieure rigide annulaire (2), à l'intérieur de laquelle est montée un noyau (3) traversé par un alésage (30) destiné à recevoir un axe d'articulation, dans laquelle au moins une masse en matériau souple et élastiquement déformable est interposée entre ces deux armatures (2, 3) afin d'autoriser un certain débattement relatif et un filtrage des vibrations ; cette articulation est remarquable en ce qu'elle comporte au moins un élément de contact frottant (4 ) disposé entre le noyau (3) et l'armature extérieure (2), destiné à produire un effet d'amortissement par alternance d'adhérence et de glissement pour un déplacement relatif de ces deux éléments (2, 3), autour d'une valeur seuil d'amplitude de ce déplacement.Industrie automobile, notamment pour équiper une biellette de reprise de couple.
1. Articulation élastique, comprenant une armature extérieure rigide annulaire (2), à l'intérieur de laquelle est montée une armature intérieure rigide, ou noyau (3) traversé par un alésage (30) destiné à recevoir un axe d'articulation, dans laquelle au moins une masse en matériau souple et élastiquement déformable est interposée entre ces deux armatures (2, 3) afin d'autoriser un certain débattement relatif et un filtrage des vibrations, caractérisé par le fait qu'elle comporte au moins un élément de contact frottant (4 ; 60 ; 80 ; 410) disposé entre le noyau (3) et l'armature extérieure (2), et destiné à produire un effet d'amortissement par alternance d'adhérence et de glissement pour un déplacement relatif de ces deux éléments (2, 3), autour d'une valeur seuil d'amplitude de ce déplacement . 2. Articulation selon la 1, caractérisée par le fait que ledit élément de contact frottant (4; 60 ; 80 ; 410) comprend une masse souple pré-comprimée entre le coulisseau (3) et l'armature extérieure (2) de telle sorte que ladite valeur seuil soit atteinte pour un niveau d'effort de cisaillement donné. 3. Articulation selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'élément frottant (4 ; 60 ; 410) est solidaire, par liaison mécanique ou adhésion, dudit noyau (3), et peut glisser contre la face interne de l'armature extérieure (2). 4. Articulation selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'élément frottant (80) est solidaire, par liaison mécanique ou adhésion, de ladite armature extérieure (2) et peut glisser sur ledit noyau (3). 5. Articulation selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle présente une configuration symétrique par rapport à un plan (P), dit longitudinal, passant par l'axe dudit alésage (30), et qu'elle possède au moins une paire d'éléments de contact frottants (4 ; 60 ; 80 ; 410) situés de chaque côté dudit noyau (3). 6. Articulation selon la 5, caractérisée par le fait que lesdits éléments de contact frottants (4 ; 60 ; 80) assurent également la fonction de bras de cisaillement, sur une course en deçà de ladite valeur seuil de déplacement. 7. Articulation selon la 5, caractérisée par le fait qu'elle comporte, associés auxdits éléments de contact frottants (410), des bras de cisaillement additionnels (9). 8. Articulation selon l'une des 5 à 7, caractérisée par le fait qu'elle comporte des butées (5a, 5b ; 7a, 7b ; 81a, 81b) élastiquement déformables, aptes à limiter le déplacement relatif du noyau (3) et de l'armature extérieure (2) suivant une direction sensiblement parallèle audit plan (P) et perpendiculaire à l'axe dudit alésage (30). 9. Articulation selon la 1, caractérisée par le fait que ledit élément de contact frottant est réalisé dans la même matière que la masse en matériau souple, par exemple en polyuréthane cellulaire, ces deux éléments étant moulés simultanément. 10. Articulation selon la 1, caractérisée par le fait que ledit élément de contact frottant est un élément rapporté, réalisé dans une matière différente de celle constituant la masse en matériau souple, cette matière étant par exemple du polyuréthane cellulaire. 11. Articulation selon la 1, caractérisée par le fait que ledit élément de contact frottant est constitué de deux parties en matière différente, à savoir une première partie en matériau souple et une deuxième partie en matériau rigide. 12. Biellette (1) de reprise de couple qui est destinée à être interposée, à des fins de limitation de débattement relatif et de filtrage des vibrations, entre deux éléments rigides au moyen d'axes de fixation, qui est pourvue, à l'une (10) de ses extrémités, d'une articulation élastique conforme à l'une au moins des précédentes. 13. Biellette (1) selon la 12, caractérisée par le fait qu'elle est destinée à assurer la suspension du groupe motopropulseur sur un 25 véhicule automobile, en étant intercalée entre ce groupe motopropulseur et la caisse du véhicule. 30 35
F,B
F16,B60
F16C,B60K,F16F
F16C 7,B60K 5,F16F 1,F16F 7,F16F 15
F16C 7/04,B60K 5/12,F16F 1/38,F16F 7/08,F16F 15/08
FR2901051
A1
OUTIL DE DECOUPE DE TUBE CHAUSSETTE
20,071,116
La présente invention concerne un ( thimble tube ) et, plus particulièrement, un outil qui découpe un tube chaussette en une partie assujettie à un manchon d'une grille de support supérieure, avec le manchon, lorsqu'un ensemble de combustibles inutilisé est désassemblé. Un ensemble de combustibles pour réacteur à eau sous pression (PWR) a une structure dans laquelle, par exemple, 264 barres de combustible, 24 tubes chaussettes, et un tube chaussette de guidage d'instrument sont agencés selon un format 17 par 17, ils sont assujettis en utilisant une grille de support supérieure et une grille de support inférieure et retenus en utilisant des dispositifs d'espacement de grilles (des grilles de support anti-vibrations) fournis en 5 à 7 emplacements situés au milieu de la direction verticale, une buse inférieure est assujettie directement au-dessous de la grille de support inférieure, les tubes chaussettes sont étendus au-dessus de la grille de support supérieure, et une buse supérieure est assujettie aux extrémités supérieures des tubes chaussettes (document de brevet 1 et document de brevet 2). La charge du réacteur, la décharge du réacteur, et analogue, sont effectués alors que les composants susmentionnés sont réunis ensemble pour former une unité avec cet ensemble de combustibles. A partir de là, même après que l'ensemble de combustibles a été assemblé, divers examens sont réalisés de temps à autre avant que la charge du réacteur soit effectuée. Il résulte des examens que l'ensemble de combustibles est quelquefois inutilisé pour certaines raisons, telles qu'un rejet. Dans ce cas, l'ensemble de combustibles lui-même est désassemblé et des barres de combustible acceptables sont retirées dans un état intact en vue d'une réutilisation. Une partie de cette action consiste aussi à retirer les tubes chaussettes de l'ensemble de combustibles. En outre, les tubes chaussettes sont assujettis à la grille de support supérieure de l'ensemble de combustibles en appliquant une pression due à un processus d'expansion de tube ou à la formation d'une bosse. En d'autres termes, un manchon ayant une forme de tuyau court est monté sur la grille de support supérieure en effectuant à l'avance une soudure, ou analogue, un tube chaussette creux est introduit dans le manchon, une monture d'extension de tube est introduite dans le tube chaussette, et une pression est appliquée de l'intérieur vers l'extérieur dans la direction radiale de manière à étendre le diamètre extérieur du tube chaussette, afin de faire venir ainsi la surface externe du tube chaussette en contact étroit avec la face ciconférentielle intérieure du manchon (document de brevet 2). A partir de là, la partie de bosse est découpée dans la direction latérale en utilisant une scie à métaux afin de libérer le tube chaussette de la grille de support supérieure. (Document de brevet 1) Demande de brevet japonais non examinée No. Hei 9-127289 (Document de brevet 2) Publication de brevet japonais No. 3120222 Cependant, si une force excessive est appliquée sur la grille de support supérieure lorsque l'on utilise une scie à métaux, une force non souhaitable est appliquée sur les barres de combustible. A partir de là, un sciage de métal doit être réalisé très prudemment. En outre, une découpe régulière est nécessaire de manière à ne pas générer de grandes barbes. Il en résulte que le sciage de métal nécessite une compétence spéciale et prend beaucoup de temps car il est nécessaire que plusieurs tubes chaussettes soient découpés. Par ailleurs, contrairement au cas d'un nouveau combustible constitué seulement d'uranium, dans le cas d'un combustible MOX (combustible d'oxyde mélangé d'uranium et de plutonium) prévu pour être utilisé dans le futur, du plutonium 239 extrait par retraitement d'un combustible brûlé une fois est mélangé, de telle sorte qu'une quantité considérable de matériaux radioactifs est comprise. Pour cette raison, le procédé classique consistant à effectuer une découpe en utilisant une scie à métaux dans la direction latérale pose le problème d'augmenter excessivement le dosage de rayonnement émis vers le technicien. Par conséquent, il est souhaitable de mettre au point une technologie dans laquelle, lorsque des barres de combustible sont extraites dans un état intact d'un ensemble de combustibles qu'il faut désassembler pour une certaine raison après avoir été assemblé, les tubes chaussettes installés dans la grille de support supérieure de l'ensemble de combustibles par expansion d'un tube puissent être retirés dans un temps court sans qu'une compétence spéciale soit nécessaire. Par ailleurs, il est souhaitable que soit mise au point une autre technologie qui diminue le dosage de rayonnement durant l'exécution et peut être appliquée facilement à un combustible MOX. Dans le but de résoudre les problèmes susmentionnés, la présente invention fournit un outil de découpe de tube chaussette dans lequel sa monture est introduite de la face d'extrémité d'un tube chaussette vers l'intérieur de celui-ci et placée, et son élément de découpe est étendu de l'intérieur vers l'extérieur afin de découper le tube chaussette avec le manchon. En outre, avec l'utilisation de cet outil, l'exécution se fait facilement sans qu'une compétence spéciale soit nécessaire. Par ailleurs, le dosage de rayonnement, dans le cas d'un combustible MOX, est diminué lorsque l'exécution se fait sur le côté de la grille de support supérieure. On va décrire ci-dessous la présente invention énoncée dans les revendications. La présente invention énoncée dans la revendication 1 est un outil de découpe de tube chaussette comprenant : une partie de positionnement qui est introduite dans un tube chaussette assujetti à un manchon d'une grille de support supérieure, une partie de retenue qui est retenue par un opérateur afin de déplacer la partie de positionnement et d'assujettir la partie de positionnement après le positionnement, un élément de découpe qui est installé à l'intérieur de la partie de positionnement et est capable d'être étendu de l'intérieur vers l'extérieur de la partie de positionnement dans la direction radiale, et une partie d'entraînement d'élément de découpe qui étend et fait saillir l'élément de découpe de l'intérieur vers l'extérieur de la partie de positionnement dans la direction radiale, et découpe le tube chaussette de l'intérieur vers l'extérieur, ensemble avec le manchon auquel le tube chaussette est assujetti, du fait que l'opérateur exécute l'opération de découpe, lorsque la partie de positionnement est assujettie. La partie de positionnement ayant une forme pratiquement cylindrique est introduite dans le tube chaussette ayant une forme de tuyau. Du fait que le diamètre extérieur de la partie de positionnement est légèrement inférieur au diamètre intérieur du tube chaussette, lorsque la face d'extrémité du tube chaussette fait contact avec la face de contact saillante formée sur la circonférence extérieure de la partie de positionnement, le positionnement est effectué. A ce moment, du fait que l'extrémité de la partie de positionnement a une forme hémisphérique, ou analogue, la partie de positionnement peut être introduite facilement dans le tube chaussette. Après le positionnement, l'opérateur, (le technicien exécutant la découpe) effectue une opération, telle qu'une préhension au niveau de la partie de préhension de la partie d'entraînement d'élément de découpe, afin d'étendre et de faire saillir l'élément de découpe rétracté dans la partie de positionnement vers l'extérieur du tube chaussette dans la direction radiale. En conséquence, le tube chaussette réalisé en zircaloy est découpé avec le manchon réalisé en acier inoxydable auquel le tube chaussette est assujetti à partir de l'extérieur par serrage ou analogue. En outre, du fait que cette découpe est réalisée de l'intérieur vers l'extérieur, la génération de barbes au niveau de la position de découpe est diminuée, contrairement au cas où une découpe serait effectuée dans la direction latérale. Par ailleurs, du fait que l'opérateur est situé sur le côté de la buse supérieure de l'ensemble de combustibles, c'est-à-dire sur les côtés de faces d'extrémité des barres de combustible, l'angle solide de toutes les barres de combustible (l'ensemble de combustibles) par rapport à l'opérateur est petit, et le dosage de rayonnement des barres de combustible à l'opérateur est également petit. Par ailleurs, la grille de support supérieure et les autres composants servent d'écrans. Il résulte de ces facteurs, qu'avec l'utilisation de l'outil de découpe de tube chaussette selon la présente invention, le retrait de tubes chaussettes même d'un ensemble de combustibles contenant un combustible MOX est rendu possible tandis que le dosage de rayonnement reste faible. Avant la découpe, l'assujettissement entre la buse supérieure et l'extrémité supérieure de chaque tube chaussette est libéré, et avant que le tube chaussette soit retiré de l'ensemble de combustibles, l'assujettissement entre la grille de support inférieure et l'extrémité inférieure du tube chaussette est libéré. La présente invention énoncée dans la revendication 2 concerne un outil de découpe de tube chaussette dans lequel la partie d'entraînement d'élément de découpe fait tourner l'élément de découpe lorsqu'elle étend et fait saillir l'élément de découpe de l'intérieur vers l'extérieur de la partie de positionnement dans la direction radiale et découpe le tube chaussette de l'intérieur vers l'extérieur, ensemble avec le manchon auquel le tube chaussette est assujetti. L'élément de découpe est mis en rotation tout en s'étendant vers le côté circonférentiel externe dans la direction radiale, manuellement ou électriquement par l'action de l'opérateur. A partir de là, la découpe se fait rapidement, et la fatigue de l'opérateur est réduite. La présente invention énoncée dans la revendication 3 est un outil de découpe de tube chaussette, dans lequel la partie de retenue peut être retenue par une main de l'opérateur et la partie d'entraînement d'élément de découpe peut être actionnée en vue d'une découpe par l'autre main de l'opérateur. L'opérateur déplace la partie de retenue de l'outil de découpe de tube chaussette afin d'effectuer un positionnement tout en retenant la partie de retenue, principalement de la main gauche. Après le positionnement, l'opérateur actionne la partie d'entraînement d'élément de découpe principalement de la main droite, afin d'effectuer une découpe. Lorsque l'ensemble de combustibles est placé dans une salle de traitement ou une salle de travail prévue pour des matériaux radioactifs, et que l'outil de découpe de tube chaussette est actionné en utilisant une main magique, une opération semblable à celle décrite ci-dessus est effectuée indirectement, bien que l'opération décrite ci-dessus ne soit pas effectuée directement. Avec la présente invention, une découpe est possible en un temps court sans qu'une compétence spéciale soit nécessaire pour la partie où le manchon et le tube chaussette de la grille de support supérieure sont assujettis l'un à l'autre. Il en résulte que le tube chaussette peut être retiré très facilement de l'ensemble de combustibles. En outre, la découpe peut être effectuée sans générer de barbes. A partir de là, il est facile de retirer les barres de combustible dans un état intact lorsqu'un ensemble de combustibles est désassemblé pour quelque raison. Par ailleurs, du fait que le dosage de rayonnement est faible, la présente invention peut être facilement appliquée, même à un combustible MOX. On va décrire ci-dessous la présente invention sur la base de sa meilleure forme de réalisation. Cependant, la présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessous. Celle-ci peut être modifiée de manière variable à l'intérieur d'un domaine identique ou équivalent à celui de la présente invention. On va décrire ci-dessous la forme de réalisation de la présente invention en se référant aux figures 1 à 3. La Figure 1 est une vue montrant de manière conceptuelle un opérateur retenant un outil de découpe de tube chaussette selon une forme de réalisation, et positionnant l'outil de découpe par rapport à un tube chaussette ; La Figure 2 est une vue montrant de manière conceptuelle un état rétracté de l'élément de découpe d'un outil de découpe de tube chaussette après le positionnement de l'outil de découpe par rapport au tube chaussette et juste avant le commencement de la découpe du tube chaussette à partir de son côté de face circonférentielle intérieure ; et La Figure 3 est une vue montrant de manière conceptuelle un état de l'élément de découpe de l'outil de découpe de tube chaussette au moment où le tube chaussette et le manchon sont découpés à partir de leur côté de face circonférentielle intérieure. Explication des références numériques : 10 Outil de découpe de tube chaussette 11 Partie de retenue 12 Partie de positionnement 13 Elément de découpe 14 Partie d'entraînement d'élément de découpe 18 Partie cylindrique d'axe 19 Partie d'extension de diamètre d'axe 30 Partie serrée 70 Ensemble de combustibles 71 Grille de support supérieure 72 Barre de combustible 73 Manchon 30 35 74 Tube chaussette 90 Opérateur La figure 1 est une vue montrant un opérateur allant fixer un outil de découpe dans un tube chaussette. Sur la figure 1, le nombre 10 désigne un outil de découpe de tube chaussette, le numéro 11 désigne sa partie de retenue, le numéro 12 désigne sa partie de positionnement, le numéro 13 désigne son élément de découpe, et le numéro 14 désigne sa partie d'entraînement d'élément de découpe. En outre, le numéro 70 désigne un ensemble de combustibles, le numéro 71 désigne une grille de support supérieure, le numéro 72 désigne une barre de combustible, le numéro 73 désigne un manchon, le numéro 74 désigne un tube chaussette, et le numéro 90 désigne un opérateur. Non seulement la figure 1, mais aussi les figures 2 et 3 décrites ultérieurement sont toutes des vues de concept montrant les principes des points principaux et les configurations importantes de la présente invention, de manière visuelle et intuitive. A partir de là, des parties qui ne sont pas particulièrement appropriées à la présente invention et des structures de moindre importance moins appropriées à celle-ci ne sont pas représentées, et les composants représentés sur les figures ne sont pas dessinés dans des dimensions précises (ils ne sont pas dessinés non plus dans des dimensions proportionnelles). Sur la figure 1, l'ensemble de combustibles 70 est installé horizontalement, et sa buse supérieure a déjà été retirée. Le manchon 73 est installé par soudure sur un côté de la grille de support supérieure 71, étant opposé à la barre de combustible 72. En outre, le tube chaussette 74 traverse l'intérieur du manchon 73, et les deux tubes 73 et 74 sont serrés au milieu du manchon 73. Par ailleurs, l'opérateur 90 est situé sur le côté de la buse supérieure (sur le côté droit de la figure) de l'ensemble de combustibles 70, retient la partie de retenue 11 de l'outil de découpe 10 de la main gauche, et va introduire la partie de positionnement 12 de celui-ci dans le tube chaussette 74 qui est situé au centre et doit être découpé à présent. Ceci est représenté dans l'ellipse de la figure 1. Le positionnement de cet outil de découpe de tube chaussette 10 est réalisé spontanément en introduisant la partie de positionnement 12 dans le tube chaussette qui doit être découpé. A partir de là, la partie de positionnement 12 a une forme cylindrique, et le diamètre extérieur du cylindre est pratiquement égal au diamètre intérieur du tube chaussette. Par ailleurs, son extrémité est arrondie de manière à être introduite facilement dans le tube chaussette. Par ailleurs, la position d'installation de l'élément de découpe 13 (figure 12), qui est installé à l'intérieur de la partie de positionnement 12 dans un état rétracté, est alignée sur la position à laquelle le tube chaussette 74 doit être découpé. Sur les figures 2 et 3, le numéro 18 désigne la partie cylindrique d'un axe situé au centre de la partie de positionnement 12, le numéro 19 désigne la partie d'extension de diamètre de l'axe, le numéro 20 désigne une ouverture formée en effectuant une entaille (découpe et retrait) dans la partie de positionnement 12, et le numéro 30 désigne une partie serrée sur le manchon 73 et le tube chaussette 74. La grille de support supérieure 71 est située sur la gauche de ces figures, et l'opérateur est situé sur la droite de ces figures. La figure 2 montre un état dans lequel la partie de positionnement 12 de l'outil de découpe de tube chaussette 10 est introduite dans le tube chaussette 74 qui est introduit dans le manchon 73 et dont le diamètre est étendu de manière à être assujetti à celui-ci par serrage, et l'élément de découpe 13 se rétracte, juste avant la découpe du tube chaussette 74, du côté circonférentiel intérieur au côté circonférentiel extérieur, avec le manchon 73. Comme le montre la figure 2, la partie à laquelle le positionnement est effectué par le contact entre la partie de positionnement 12 et la face circonférentielle intérieure du tube chaussette 74 a une forme de tuyau (creuse), et l'ouverture 20 est formée au niveau de la partie dans laquelle l'élément de découpe 13 s'étend dans la direction radiale afin de découper le tube chaussette 74. Par ailleurs, le bord de l'élément de découpe 13 est situé plus près de la grille de support supérieure (sur le côté gauche de la figure) que de la partie serrée 30 du manchon 73 et du tube chaussette 74. A cet instant, l'élément de découpe 13 s'est complètement rétracté dans la partie de positionnement 12. La figure 3 montre un état dans lequel l'élément de découpe 13 logé à l'intérieur de la partie de positionnement 12 de l'outil de découpe de tube chaussette 10 est déplacé dans la direction radiale du côté circonférentiel intérieur au côté circonférentiel extérieur du tube chaussette, et le tube chaussette 74 et le manchon 73 placés sur leur circonférence extérieure sont découpés. Le principe consistant à étendre l'élément de découpe 13 sur le côté circonférenciel extérieur est appliqué en faisant coulisser l'axe comportant la partie cylindrique 18 et la partie d'extension de diamètre 19 à l'intérieur de la partie en forme de tuyau de la partie de positionnement 12, vers la partie serrée 30 (dans la direction droite de la figure). A partir de là, le bord de l'élément de découpe 13 est poussé vers l'extérieur dans la direction radiale en utilisant la partie d'extension de diamètre 19 de l'axe, et il en résulte que le bord de l'élément de découpe 13 fait saillie de manière très importante à partir de la face circonférentielle extérieure de la partie de positionnement 12. Le coulissement de l'axe comportant la partie cylindrique 18 et la partie d'extension de diamètre 19 est effectué au cours d'une opération manuelle de l'opérateur 90, telle qu'une préhension ou analogue au niveau de la partie d'entraînement d'élément de découpe 14. Par ailleurs, lorsque le tube chaussette 74 et le manchon 73 sont découpés, non seulement l'élément de découpe 13 s'étend et fait saillie à partir de la face circonférentielle extérieure de la partie de positionnement 12 dans la direction radiale, mais tourne aussi avec la partie de positionnement 12. Cette opération est effectuée aussi au cours d'une opération manuelle de l'opérateur 90, telle qu'une rotation de roue à main ou analogue au niveau de la partie d'entraînement d'élément de découpe 14. Cependant, le coulissement et la rotation mutuels effectués au cours de l'opération manuelle de l'opérateur 90 en diverses parties des appareils, outils et dispositifs étant retenus par l'opérateur 90, sont basés sur des technologies utilisées couramment, telles que le fraisage qui est pratiqué pour le traitement des dents. Pour cette raison, les systèmes mécaniques (matériel) propres à ces opérations ne sont pas décrits. Bien que la présente invention ait été décrite ci-dessus sur la base de sa forme de réalisation, la présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation. C'est-à-dire que la présente invention comprend ce qui suit, par exemple : Le tube chaussette est assujetti au manchon en serrant (en exerçant une pression sur) le manchon à partir de l'extérieur. La présente invention est appliquée aussi pour découper d'autres parties qui sont assujetties par extension ou serrage de tube. On utilise l'énergie électrique ou l'air comprimé en tant que source permettant la rotation de l'élément de découpe et de la partie de positionnement dans laquelle l'élément de découpe est logé. Le poids de l'outil de découpe de tube chaussette est principalement supporté en utilisant un support à tension constante par l'intermédiaire d'un fil suspendu au plafond afin de réduire la fatigue de l'opérateur. Un verre de protection est assujetti à l'outil de découpe de tube chaussette, et le poids de ce verre de protection est principalement supporté en utilisant le support à tension constante. Un tuyau d'aspiration d'air est étendu vers l'extrémité de l'élément de découpe et fourni au niveau de celle-ci afin d'évacuer sous vide des copeaux par aspiration. L'ensemble de combustibles est placé dans une pièce isolée afin de diminuer, autant que possible, le dosage de rayonnement émis vers l'opérateur, et l'opérateur effectue une opération en utilisant une main magique à travers le verre de protection. 11
La présente invention fournit un outil (10) de découpe qui est capable de retirer un tube chaussette (74) d'un ensemble de combustibles en un temps court sans qu'une compétence spéciale soit nécessaire, et qui peut être aussi appliqué facilement même à un combustible MOX. L'outil de découpe de tube chaussette comprend une partie de positionnement (12) qui est introduite dans un tube chaussette assujetti à un manchon (73) d'une grille de support supérieure (71); une partie de retenue qui est retenue (11) par un opérateur (90) afin de déplacer la partie de positionnement et d'assujettir la partie de positionnement après le positionnement ; un élément de découpe (13) qui est installé à l'intérieur de la partie de positionnement et est capable d'être étendu de l'intérieur vers l'extérieur de la partie de positionnement dans la direction radiale ; et une partie d'entraînement (14) d'élément de découpe qui étend et fait saillir l'élément de découpe de l'intérieur vers l'extérieur de la partie de positionnement dans la direction radiale lorsque la partie de positionnement est assujettie, et entraîne l'élément de découpe afin de découper le tube chaussette de l'intérieur vers l'extérieur, avec le manchon auquel le tube chaussette est assujetti, du fait que l'opérateur exécute l'opération de découpe.
1. Outil (10) de découpe de tube chaussette (74) comprenant : une partie de positionnement (12) qui est introduite dans un tube chaussette assujetti à un manchon (73) d'une grille de support supérieure (71), une partie de retenue (11) qui est retenue par un opérateur (90) afin de déplacer la partie de positionnement et d'assujettir la partie de positionnement après le positionnement, un élément de découpe (13) qui est installé à l'intérieur de la partie de positionnement et est capable d'être étendu de l'intérieur vers l'extérieur de la partie de positionnement dans la direction radiale, et une partie d'entraînement (14) d'élément de découpe qui étend et fait saillir l'élément de découpe de l'intérieur vers l'extérieur de la partie de positionnement dans la direction radiale, et découpe le tube chaussette de l'intérieur vers l'extérieur, ensemble avec le manchon auquel le tube chaussette est assujetti, du fait que l'opérateur exécute une opération de découpe, lorsque la partie de positionnement est assujettie. 2. Outil (10) de découpe de tube chaussette selon la 1, dans lequel la partie d'entraînement (14) d'élément de découpe fait tourner l'élément de découpe lorsqu'elle étend et fait saillir l'élément de découpe de l'intérieur vers l'extérieur de la partie de positionnement dans la direction radiale et découpe le tube chaussette (74) de l'intérieur vers l'extérieur, ensemble avec le manchon auquel le tube chaussette est assujetti. 3. Outil (10) de découpe de tube chaussette selon la 2, dans lequel la partie de retenue (11) peut être retenue par une main de l'opérateur, et la partie d'entraînement (14) d'élément de découpe peut être actionnée en vue d'une découpe par l'autre main de l'opérateur.
G
G21
G21C
G21C 3
G21C 3/30,G21C 3/33,G21C 3/332
FR2901762
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CONTROLE DES EFFORTS SUR UN VEHICULE A QUATRE ROUES MOTRICES
20,071,207
"" L'invention concerne un dispositif et un procédé de contrôle des efforts ou des couples sur un véhicule automobile à quatre roues motrices. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif et un procédé de saturation du couple ou de l'effort d'un train de véhicule, pour imposer un effort ou un couple à au moins une roue du véhicule adapté à sa situation de conduite. Un tel dispositif comporte généralement : io - un moyen pour détecter la situation de conduite - et un moyen de calcul pour calculer, à partir du moyen de détection de la situation de conduite, un effort longitudinal ou un couple pour entraîner au moins une roue d'un train du véhicule Les nouveaux véhicules hybrides à quatre roues motrices, is sont généralement équipés d'une source de puissance mécanique indépendante sur chaque train. Le train avant du véhicule est entraîné soit par un groupe motopropulseur classique avec un moteur à explosions et une boite de vitesses manuelle, robotisée ou automatique, soit concurremment par un moteur à combustion 20 et un moteur électrique. Le train arrière est entraîné par un moteur électrique qui est une machine électrique capable de fonctionner en générateur ou en moteur pour fournir un couple et une puissance aux roues arrière par l'intermédiaire d'un différentiel. L'élément de stockage énergétique comporte une 25 batterie pour fournir ou recevoir de l'énergie provenant d'une des machines électriques fonctionnant soit en moteur, soit en générateur de courant. Ainsi, une machine électrique fonctionnant en moteur est capable de fournir un couple et une puissance demandés aux roues d'un train donné. 30 Le moteur thermique associé à un moteur électrique dans ce genre de véhicule hybride permet soit d'apporter un complément de puissance pour des trajets sur route, soit de recharger la batterie à l'aide d'une génératrice de courant ou bien 2 à l'aide du moteur électrique quand il est réversible et qu'il fonctionne en générateur de courant. Ce type de véhicule comporte aussi un dispositif de contrôle de répartition des efforts ou de couples sur les quatre roues motrices prenant en compte les différentes situations de conduite. En effet, dans différentes situations de conduite, comme par exemple, une prise de virage, une chaussée glissante, une manoeuvre d'évitement etc., la répartition des efforts sur les io quatre roues du véhicule est modifiée de manière à optimiser la stabilité du véhicule afin de le maintenir dans sa trajectoire et de respecter la volonté du conducteur exprimée, entre autres, par la position des pédales d'accélérateur et de frein ainsi que par l'angle de braquage du volant. 15 Cependant, en respectant les conditions de stabilité du véhicule, on risque de négliger les effets spécifiques aux véhicules hybrides tels que la compensation de couple lors d'un changement de rapport ou une phase de récupération d'énergie électrique pour charger la batterie. Ces phases peuvent entraîner 20 une chute brutale de couple sur un des trains, communément appelé "trou de couple", ce qui peut momentanément déséquilibrer la distribution des efforts aux roues motrices du véhicule. On connaît des dispositifs de contrôle pour contrôler la 25 distribution des couples ou des efforts sur les quatre roues motrices d'un véhicule hybride en fonction de la situation de conduite. Un exemple d'un tel dispositif de contrôle fait l'objet notamment du document FR-2.799.417. Ce document décrit et 30 représente un dispositif de contrôle d'un véhicule hybride à quatre roues motrices gérant la répartition des forces motrices ou de couples en fonction des conditions de la situation de conduite. Dans ce document, la distribution des forces motrices aux roues 3 est calculée en fonction de plusieurs contraintes dont la volonté du conducteur, la température des organes électriques, l'état de fonctionnement du véhicule, et l'estimation des efforts longitudinaux appliqués sur chaque roue. Plus précisément, la gestion de la distribution des forces motrices est calculée à partir des écarts des vitesses de glissement entre les trains avant et arrière, c'est-à-dire la différence de vitesses des roues prises indépendamment. Cette solution ne tient pas compte des paramètres comme io la liaison au sol que peut rencontrer un véhicule automobile dans une situation de roulage réelle. Le véhicule hybride risque donc d'être déstabilisé. Pour résoudre ce problème, la présente invention propose un dispositif de saturation du couple ou d'un effort du type décrit is précédemment caractérisé en ce que caractérisé en ce que caractérisé en ce que le moyen de calcul comporte : - un moyen pour établir un potentiel d'adhérence, - un moyen pour tester des conditions de liaison au sol du véhicule, et 20 - un moyen de contrôle de l'effort longitudinal en fonction du potentiel d'adhérence et du résultat du test des conditions de liaison au sol du véhicule. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le dispositif est appliqué à un véhicule hybride à quatre 25 roues motrices dont un train avant est entraîné concurremment par un moteur thermique et/ou un premier moteur électrique alimenté par un élément de stockage et un train arrière entraîné par au moins un deuxième moteur électrique et l'effort longitudinal entraîne train arrière du véhicule ; 30 - le moyen de détection de la situation de conduite comporte : un moyen pour déterminer la volonté du conducteur à partir notamment de la position des pédales 4 de frein et d'accélérateur, de l'angle de braquage du véhicule; . un moyen de détection des paramètres extérieurs au véhicule relevant entre autres la température extérieure et comportant des moyens pour calculer un coefficient de frottement des roues à la chaussée ; . un moyen de détection des paramètres moteurs pour détecter le régime de fonctionnement du ou des moteurs du véhicule ; et io . des moyens de détection des paramètres relatifs à la dynamique et à la liaison au sol du véhicule pour détecter des vitesses et accélérations aux quatre roues ainsi que des efforts ou des couples au train avant et arrière ; 15 - le moyen de calcul comporte des moyens pour calculer des efforts verticaux au train arrière, représentant la réaction du sol aux roues du train arrière projetée selon un axe vertical, et ces efforts sont calculés à partir des signaux de capteurs relevant des charges statiques du véhicule et des accélérations latérales 20 et longitudinales. - le moyen de calcul des efforts ou des couples comporte : * un premier moyen de vérification de la valeur de l'effort longitudinal au train arrière transmise par le moyen de détection de la situation de conduite précédent, qui 25 teste si cette valeur est positive ou nulle; un premier moyen de calcul, contrôlé par le premier moyen de vérification et qui applique une méthode de calcul pour calculer l'effort longitudinal au train arrière dans le cas où la valeur de l'effort longitudinal n'est pas 30 positive ; * un deuxième moyen de vérification qui est contrôlé par le premier moyen de vérification et qui vérifie si l'effort longitudinal au train avant est compris dans un intervalle délimité par deux seuils, dans le cas où l'effort longitudinal est positif ou nul ; et * un deuxième moyen de calcul qui est contrôlé par le deuxième moyen de vérification et qui calcule une valeur s d'effort longitudinal saturée dans le cas où l'effort longitudinal au train avant est compris dans l'intervalle des seuils, de manière à satisfaire les conditions de stabilité du véhicule ainsi que la situation de conduite ; -le premier moyen de calcul, une fois activé par le premier io moyen de vérification, comporte des moyens pour calculer une valeur d'effort longitudinal au train arrière telle qu'elle respecte la consigne d'effort défini par la volonté du conducteur, qui impose que la somme des efforts aux deux trains soit égale à un effort total et qui est aussi telle que le potentiel d'adhérence au train 15 arrière, ne soit jamais supérieur, en valeur absolue, au potentiel d'adhérence sur le train avant de manière à satisfaire à un groupe d'équations (2) qui suit : Fxtotale = Fxav + Fxar Fxav Fxar (2) ; Fzav Fzar - le deuxième moyen de calcul, une fois activé par le 20 deuxième moyen de vérification, calcule une valeur saturée constante d'effort longitudinal au train arrière de manière à satisfaire les conditions de stabilité du véhicule ainsi que la situation de conduite ; - le dispositif comporte un moyen de répartition des efforts 25 qui répartit l'effort longitudinal au train arrière calculé par l'un des moyens de calcul en deux efforts : un effort longitudinal arrière gauche pour la roue arrière gauche du véhicule, et un effort longitudinal arrière droit pour la roue arrière droite du véhicule dont les valeurs sont calculés de manière à satisfaire les 30 conditions de stabilité du véhicule et la situation de conduite détectée. 6 L'invention concerne aussi un procédé de contrôle des efforts ou des couples d'un véhicule automobile à quatre roues motrices comportant deux trains, un train avant et un train arrière, pour imposer un effort ou un couple adapté à la situation de conduite à au moins une roue d'un train de véhicule caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape pour détecter une situation de conduite du véhicule ; - une étape d'estimation des efforts, aux trains io avant et arrière du véhicule à partir des informations collectées à l'étape de détection de la situation de conduite ; - une étape de test du signe de la valeur de l'effort longitudinal au train arrière qui reçoit la valeur de l'effort 15 appliqué au train arrière et qui active l'une des étapes suivantes selon que la valeur de l'effort longitudinal au train arrière est positive ou non ; - une étape de vérification de la valeur de l'effort longitudinal au train avant qui est activée par l'étape de 20 contrôle précédente si la valeur de l'effort longitudinal au train arrière est positive et qui vérifie si la valeur de l'effort longitudinal au train avant est comprise dans un intervalle délimité par deux valeurs seuil ; -une étape de calcul qui est activée après l'étape 25 de vérification si la valeur de l'effort longitudinal au train avant est comprise dans l'intervalle délimité par les deux valeurs seuil et qui calcule une valeur saturée de l'effort longitudinal au train arrière adaptée à la situation de conduite et aux conditions de liaison au sol du véhicule 30 hybride ; -une étape de calcul qui est activée après l'étape de contrôle si la valeur de l'effort longitudinal au train arrière n'est pas positive ou après l'étape de vérification si 7 la valeur de l'effort longitudinal au train avant n'est pas comprise dans l'intervalle délimité par les deux valeurs seuil et qui calcule une valeur saturée de l'effort longitudinal au train arrière qui satisfait les équations du groupe (2) ; et - une étape de répartition activée après l'une des étapes précédentes de calcul et qui répartit la valeur saturée de l'effort longitudinal au train arrière en deux efforts : un effort longitudinal arrière gauche pour la roue io arrière gauche du véhicule, et un effort longitudinal arrière droit pour la roue arrière droite du véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés is dans lesquels : - la figure 1 est un schéma du véhicule comportant un dispositif de contrôle de la saturation des efforts selon l'invention ; -la figure 2 est un organigramme du procédé de contrôle 20 de la saturation des efforts selon l'invention ; - la figure 3 est un schéma bloc du dispositif de contrôle de la saturation des efforts selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 4 est un schéma bloc d'une partie du dispositif 25 de contrôle de la saturation des efforts selon l'invention. Dans la description qui va suivre, on emploiera la terminologie longitudinale, verticale et transversale (ou latérale) et les indices x, y et z en se référant au trièdre L, V, T représenté à la figure 1. 30 Dans la description suivante, des éléments identiques, analogues ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. 8 Un véhicule hybride, représenté dans un mode particulier de réalisation de l'invention à la figure 1, comporte un moteur thermique 20, mécaniquement couplé aux roues motrices d'un train avant AV du véhicule. Chaque train avant AV et arrière AR du véhicule comporte deux roues motrices gauche G et droite D. Le véhicule comporte aussi deux machines électriques 22 et 24 pouvant fonctionner en moteur ou en générateur de courant et entraînant chacune un train du véhicule hybride. La machine io électrique avant 22 entraîne concurremment avec le moteur thermique 20 le train avant AV du véhicule tandis que la machine électrique arrière 24 entraîne le train arrière AR pour propulser le véhicule en mode quatre roues motrices. L'élément de stockage d'énergie 26 comporte une batterie is et des organes de contrôle de manière à respecter des conditions de sécurité et d'éviter une charge ou une décharge excessive de la batterie. L'élément de stockage 26 est connecté aux machines électriques 22 et 24, via des contrôleurs 30 et 32, et alimente les 20 machines électriques avant 22 et arrière 24 en énergie. Le moteur thermique 20 permet ainsi d'entraîner le véhicule dans le cas où l'état de charge de l'élément de stockage 26 alimentant le moteur électrique avant 22 est faible, ou encore de recharger la batterie 26 en faisant travailler une des machines 25 électriques avant 22 ou arrière 24 en mode de génératrice de courant. Selon une variante non représentée de l'invention, le véhicule comporte plus simplement un moteur thermique entraînant seul le train avant du véhicule et un moteur électrique 30 entraînant le train arrière du véhicule. Un dispositif 28 de contrôle de la saturation des efforts ou des couples aux roues motrices selon l'invention est agencé dans le véhicule. Il permet de faire varier la saturation de l'effort ou du 9 couple appliqué au train arrière AR du véhicule de manière à compenser d'éventuelles chutes de couple aux roues du véhicule pouvant arriver par exemple lors de changement de rapport. Le dispositif 28 de contrôle de la saturation des efforts est connecté à des différentiels avant 12 et arrière 14 pour relever des informations respectivement sur des trains avant AV et arrière AR, notamment la vitesse de chaque roue et les efforts, notés Fav et Far, appliqués à chaque train AV et AR du véhicule. Les différentiels avant 12 et arrière 14 comportent également des io moyens pour distribuer les couples d'entraînement et de freinage imposé par le dispositif de contrôle de la saturation des efforts 28 et notamment pour le train arrière AR. Le dispositif de contrôle de la saturation des efforts 28 est aussi connecté aux moteurs électriques avant 22 et arrière 24 et is thermique 20 du véhicule pour relever des informations sur leur régime de fonctionnement respectif. Un mode de réalisation particulier du dispositif 28 de contrôle de la saturation des efforts de l'invention est représenté plus précisément à la figure 3. 20 Il comporte un bloc 34 pour détecter la situation de conduite pour recueillir des paramètres de fonctionnement du véhicule et des paramètres extérieurs. La situation de conduite relève de différents paramètres notamment : 25 - des paramètres sur la volonté du conducteur : quantité d'appuis sur les pédales de frein et d'accélérateur, angle de braquage du volant, ...; - des paramètres extérieurs au véhicule : l'adhérence des roues à la chaussée (coefficient de frottement), la température 30 extérieure, ..., - des paramètres sur le mode de roulage: détection des moteurs en marche et régime de ses moteurs, les couples moteurs.... Io - des paramètres relatifs à la dynamique et à la liaison au sol du véhicule: accélération longitudinale et latérale et vitesses w aux quatre roues, accélération et vitesse globale du véhicule, vitesse de lacet j, effort ou couple global d'entraînement, effort ou couple aux trains avant AV et arrière AR. Le bloc pour détecter la situation de conduite 34 comporte un bloc de détection des consignes du conducteur 40 qui comporte des moyens pour détecter les paramètres traduisant la volonté du conducteur. io Les paramètres relatifs à la volonté du conducteur sont détectés au moyen de capteurs (non représentés) aptes à relever entre autres la quantité d'appui sur les pédales d'accélérateur et de freins, traduit par la position des pédales, et un capteur d'angle pour relever l'angle de braquage du volant alpha. 15 Le bloc pour détecter la situation de conduite 34 comporte aussi un bloc de détection 42 de paramètres extérieurs au véhicule. Les informations relatives à l'état de la chaussée sont détectées au moyen de capteurs (non représentés) aptes à 20 relever la température extérieure, évaluer l'adhérence des roues du véhicule à la route en estimant à intervalles de temps réguliers par exemple un coefficient de frottement des pneumatiques sur la chaussée. Un bloc de détection 44 des paramètres du mode de 25 roulage comporte des moyens pour connaître le régime dans lequel les différents moteurs équipant le véhicule fonctionnent en se basant, par exemple, sur les données des contrôleurs 30 et 32 des machines électriques avant 22 et arrière 24 et sur le régime du moteur thermique 20. 30 Le bloc de détection 44 des paramètres du mode de roulage permet d'évaluer à partir des données sur les moteurs si le véhicule est en phase d'accélération, de décélération, s'il roule 2901762 Il avec une charge, par exemple, s'il entame la montée d'une côte, etc. Les paramètres dynamiques et de liaison au sol du véhicule sont relevés par un bloc d'estimation 48 des efforts aux 5 roues et un bloc d'estimation des vitesses du véhicule 46. Le bloc d'estimation de vitesses et accélérations 46 comporte des capteurs de vitesse et d'accélération (non représentés) pour relever la vitesse w de chaque roue à des intervalles de temps réguliers, des accélérations longitudinales et io latérales à chaque roue ainsi que la vitesse et l'accélération, latérales et longitudinales, globales du véhicule. Les informations relevées par le bloc d'estimation des vitesses et accélérations 46 sont utilisées par le bloc d'estimation des efforts 46 pour calculer des efforts Fav et Far respectivement 15 aux trains avant AV et arrière AR. Le bloc d'estimation 48 des efforts comporte des moyens pour mesurer ou estimer des efforts appliqués à chaque roue, des efforts longitudinaux Fxav, Fxar et verticaux Fzav, Fzar respectivement des trains avant AV et arrière AR, qui sont la 20 projection orthogonale sur un axe longitudinal et un axe vertical d'un l'effort total, Ftotale, demandé par le conducteur, par l'intermédiaire de la détection de la position des pédales. Le bloc d'estimation 48 comporte des moyens pour estimer à partir de l'effort total, Ftotale, imposé par le conducteur et des 25 accélérations longitudinales et latérales de chaque roue du véhicule relevées par des capteurs adaptés du bloc 46 : - les efforts longitudinaux aux trains avant AV et AR notés respectivement Fxav et Fxar ; - et les efforts verticaux aux trains avant AV et AR notés 30 respectivement Fzav et Fzar. L'ensemble des données du bloc 34 de détection de la situation de conduite sont transmises à un bloc 52 de calcul des 12 efforts longitudinaux Fxar appliqués aux roues arrière du véhicule. Le bloc de calcul 52 comporte des moyens pour calculer, à partir de la situation de conduite, des efforts aux roues et de la vitesse de chaque roue, une valeur adaptée de l'effort longitudinal Fxar_sat appliqué au train arrière AR. La valeur calculée par le bloc de calcul 52 est ensuite transmise à un bloc de répartition 54 des efforts aux roues, qui distribue aux roues arrière gauche G et droite D, par lo l'intermédiaire du différentiel arrière 14, l'effort longitudinal Fxar_sat au train arrière AR de manière à respecter les conditions de stabilité du véhicule en fonction de la situation de conduite. Le bloc de calcul 52 est représenté plus en détail à la figure 4. Le bloc de calcul 52 comporte plusieurs moyens is exécutant chacun une fonction particulière. Un premier moyen est un premier sous-bloc de vérification 60 qui reçoit les valeurs des efforts longitudinaux Fxar aux roues du train arrière AR mesurée ou estimée par le bloc d'estimation 46. 20 Le premier sous-bloc de vérification 60 comporte des moyens pour tester le signe des valeurs des efforts longitudinaux aux deux roues arrière. Si les efforts longitudinaux aux deux roues arrière, Fxar, ne sont pas positifs, un premier moyen de calcul activé. 25 Le premier moyen de calcul est un premier sous-bloc de calcul 68 qui reçoit les données provenant du bloc de détection de la situation de conduite 34 et la consigne d'activation provenant du bloc 60. Le premier sous-bloc de calcul 68 permet de calculer les 30 efforts longitudinaux du train arrière AR Fxar_sat. La valeur de Fxar_sat est telle qu'elle satisfait deux critères : - le premier critère est que la valeur de l'effort longitudinal Fxar_sat doit respecter le fait que la somme des efforts 13 longitudinaux sur les trains avant AV et arrière AR ne dépasse pas une consigne d'effort longitudinal, Fxtotale, imposée par le conducteur, de manière à respecter la consigne du conducteur ; - le deuxième critère est qu'un potentiel d'adhérence Mu du s train arrière AR, défini comme étant le rapport de l'effort longitudinal sur l'effort vertical sur le train arrière AR ne soit jamais supérieur (en valeur absolue) à un potentiel d'adhérence Mu sur le train avant AV de manière à respecter la stabilité du véhicule. 10 Le premier sous-bloc de calcul 68 comporte donc des moyens pour déterminer une valeur d'effort longitudinal Fxar_sat au train arrière AR à partir de la consigne de couple total, demandée par le conducteur de manière à satisfaire le groupe d'équations (2) suivant : Fxtotale = Fxav + Fxar 15 Fxav Fxar _ (2) Fzav Fzar où Mu représente le potentiel d'adhérence défini précédemment. La valeur d'effort longitudinale arrière Fxar_sat est ensuite transmise au bloc de répartition Gauche/Droite 54 qui distribue l'effort aux roues gauche G et droite D du train arrière AR selon la 20 situation de conduite. Par exemple, si le véhicule aborde un virage à droite, la quantité de freinage sur les roues extérieures, les roues gauches G, est plus importante que les roues intérieures, les roues droites D, dans le cas d'un véhicule sous-vireur. 25 Le bloc de répartition 54 calcule donc une valeur d'effort longitudinal pour la roue arrière droite, Fxar_sat_D, et une valeur d'effort longitudinal pour la roue arrière gauche Fxar sat G, valeurs qui dépendent de la situation de conduite. Si les efforts longitudinaux au train arrière AR, Fxar, sont 30 positifs, un deuxième moyen de vérification est activé. 14 Le deuxième moyen est un sous-bloc de contrôle 62 qui comporte des moyens pour vérifier si la valeur de l'effort longitudinal Fxav au train avant AV est comprise dans un intervalle des valeurs les plus faibles délimité par deux valeurs s seuil, Seuill et Seuil2. Ces valeurs seuil correspondent aux valeurs d'effort longitudinal Fxav au train avant AV les plus faibles en valeur absolue, valeurs en dessous desquels le train arrière AR est considéré comme n'étant soumis à aucun effort ou couple. 10 L'intervalle des plus faibles valeurs correspond à de très faibles valeurs (absolues) d'effort longitudinal Fxav, phénomène qu'on qualifie généralement de "trou de couple" où les efforts (ou couples) sur le train avant AV chutent brutalement lors par exemple d'un changement de rapport. 15 Dans le cas où la valeur de Fxav est comprise dans cet intervalle des valeurs les plus faibles, le deuxième moyen de vérification 62 contrôle un deuxième moyen de calcul qui comporte des moyens pour calculer un effort longitudinal saturé Fxar sat aux roues arrière dont la valeur varie en fonction de la 20 situation de conduite. Le deuxième moyen de calcul est un deuxième sous-bloc de calcul 66 qui calcule alors une valeur d'effort longitudinal saturé pour les roues du train arrière AV, Fxar_sat tenant compte de la volonté du conducteur et de la situation de conduite 25 explicité précédemment. Cette technique de calcul d'effort longitudinal saturé permet, suivant la situation de conduite, d'autoriser ou non la compensation d'un trou de couple ou la récupération d'énergie, en faisant travailler le moteur électrique arrière 24 en mode 30 génératrice de courant pour recharger l'élément de stockage en énergie 26, dans le cas où il n'y aurait pas ou très peu d'effort longitudinal, Fxav, appliqué au train avant AV, cas où la valeur de 15 l'effort longitudinal Fxav au train avant AV est comprise dans l'intervalle des plus faibles valeurs. La valeur d'effort longitudinale arrière Fxar_sat est ensuite transmise au bloc de répartition Gauche/Droite 54 qui distribue s l'effort aux roues gauche G et droite D du train arrière AR selon la situation de conduite. Le bloc de répartition 54 calcule une valeur saturée d'effort longitudinal pour la roue droite, Fxar sat D, et une valeur saturée d'effort longitudinal pour la roue gauche Fxar_sat_G dépendants de la situation de conduite. 10 Dans le cas où la valeur de Fxav n'est pas comprise dans cet intervalle, le deuxième moyen de vérification 62 contrôle le premier sous-bloc de calcul 68, décrit précédemment, qui calcule une veleur d'effort longitudinal arrière Fxar_sat qui satisfait le groupe d'équations 2. La valeur d'effort longitudinal arrière 15 Fxar_sat ainsi calculée est ensuite répartie en fonction de la situation de conduite par le bloc de répartition 54. A la figure 2, on a représenté un organigramme du procédé de contrôle de l'invention, notamment quand ce procédé est implémenté sous la forme d'un logiciel dans un calculateur dans 20 le véhicule hybride. Après une étape de début qui peut être lancée par la manoeuvre du conducteur, on exécute, une étape S1, qui met en oeuvre les moyens du bloc de détection de la situation de conduite 34 pour relever les différents paramètres notamment sur de la 25 situation de conduite, de l'état de la chaussée et du régime de fonctionnement des moteurs. Une fois les informations collectées lors de l'étape S1, le procédé passe à une étape S2, qui met en oeuvre les moyens du bloc d'estimation 48 pour estimer les efforts appliqués Fav aux 30 roues du train avant AV et Far du train arrière AR. On peut décomposer les efforts Fav et Far selon deux axes longitudinaux et verticaux pour obtenir des efforts longitudinaux, Fxav et Fxar, et verticaux, Fzav et Fzar. 16 Les signaux correspondant aux efforts longitudinaux avant Fxav et arrière Fxar peuvent être estimés à partir de mesure des charges appliquées au train avant AV et arrière AR et de la vitesse globale du véhicule. Il est possible d'estimer les signaux des efforts verticaux Fzav et Fzar du train avant AV et arrière AR à partir des accélérations latérales et longitudinales du véhicule relevées par des capteurs d'accélérations (non représentés) prévus à cet effet. Les signaux Fav et Far ainsi calculés ou estimés sont alors transmis à une étape de contrôle S3 de la valeur de l'effort longitudinal Fxar au train arrière AR et qui met en oeuvre les moyens du premier sous-bloc de vérification 60. L'étape de contrôle S3 exécute une commande qui teste le signe de la valeur de l'effort longitudinal Fxar au train arrière AR. Si la valeur de l'effort longitudinal Fxar au train arrière AR estpositive, le procédé passe à une étape S5 de vérification de la valeur de l'effort longitudinale Fxav au train avant AV qui met en oeuvre les moyens du sous-bloc de contrôle 62. L'étape de vérification S5 vérifie si la valeur de l'effort longitudinal Fxav au train avant AV est comprise dans un intervalle des plus faibles valeurs de Fxav, délimité par deux valeurs seuil, Seuill et Seuil2. Si la valeur de Fxav est comprise dans cet intervalle des plus faibles valeurs de Fxav, le procédé de l'invention passe à une étape de calcul S6 mettant en oeuvre les moyens du premier sous-bloc de calcul 66. L'étape S6 exécute une commande qui permet de calculer une valeur saturée de l'effort longitudinal Fxar_sat au train AR qui tient compte de l'effort Fav appliqué au train AV et des différents paramètres du véhicule qui reflètent la situation de conduite, l'état de la chaussée et la volonté du conducteur. La valeur saturée de l'effort longitudinal Fxar_sat au train arrière est transmise à une étape S8 de répartition, mettant en 17 oeuvre les moyens du bloc de répartition 54, pour distribuer cet effort aux roues arrière droite D et gauche G en fonction de la situation de conduite. Une fois l'étape de calcul S8 exécutée, le procédé retourne au début du programme pour exécuter de nouveau l'étape S1. Si lors de l'étape S5, la valeur de Fxav n'est pas comprise dans cet intervalle des plus faibles valeurs de Fxav, le procédé de l'invention passe à une autre étape de calcul S7 mettant en oeuvre les moyens du deuxième sous-bloc de calcul 68. io L'étape de calcul S7 exécute des commandes pour déterminer une valeur d'effort longitudinal Fxar_sat au train arrière AR telle qu'elle réponde aux deux critères suivants : - le premier critère est que la valeur de l'effort longitudinal Fxar_sat doit respecter le fait que la somme des efforts 15 longitudinaux sur les trains avant AV et arrière AR ne dépasse pas une consigne d'effort longitudinal, Fxtotale, qu'impose le conducteur. - le deuxième critère est qu'un potentiel d'adhérence du train arrière AR, défini comme étant le rapport de l'effort 20 longitudinal sur l'effort vertical sur le train arrière AR ne soit jamais supérieur (en valeur absolue) à un potentiel d'adhérence du train avant AV. L'étape de calcul S7 calcule donc un effort longitudinal au train arrière AR saturé Fxar_sat qui résout le groupe d'équations 25 2. La valeur saturée de l'effort longitudinal Fxar_sat au train arrière AR ainsi calculée est transmise à une étape S8 de répartition, mettant en oeuvre les moyens du bloc de répartition 54, pour distribuer cet effort aux roues arrière droite D et gauche 30 G en fonction de la situation de conduite. Une fois l'étape de calcul S8 exécutée, le procédé retourne au début du programme pour exécuter de nouveau l'étape S1. 18 Si, lors de l'étape S3, la valeur de l'effort Fav au train avant AV n'est pas positive, le procédé passe directement à l'étape de calcul S7 pour calculer une valeur saturée de l'effort longitudinal Fxar_sat au train arrière AR comme décrit précédemment. La valeur saturée de l'effort longitudinal Fxar_sat au train arrière est transmise à une étape S8 de répartition, mettant en oeuvre les moyens du bloc de répartition 54, pour distribuer cet effort aux roues arrière droite D et gauche G en fonction de la io situation de conduite. Une fois l'étape de calcul S8 exécutée, le procédé retourne au début du programme pour exécuter de nouveau l'étape S1
L'invention concerne un dispositif (28) et un procédé mettant en oeuvre les moyens du dispositif de contrôle des efforts ou des couples d'un véhicule automobile à quatre roues motrices comportant deux trains, un train avant (AV) et un train arrière (AR), pour imposer un effort ou un couple adapté à la situation de conduite à au moins une roue d'un train du véhicule qui comporte :- un moyen pour détecter la situation de conduite ;- et un moyen de calcul pour calculer, à partir du moyen de détection de la situation de conduite, un effort longitudinal ou un couple pour entraîner au moins une roue d'un train du véhicule caractérisé en ce que caractérisé en ce que le moyen de calcul comporte :- un moyen pour établir un potentiel d'adhérence ;- un moyen pour tester des conditions de liaison au sol du véhicule ; et- un moyen de contrôle de l'effort longitudinal en fonction du potentiel d'adhérence et du résultat du test des conditions de liaison au sol du véhicule.
1. Dispositif (28) de contrôle des efforts ou des couples d'un véhicule automobile à quatre roues motrices comportant deux trains, un train avant (AV) et un train arrière (AR), pour imposer un effort (Fxar_sat) ou un couple adapté à la situation de conduite à au moins une roue d'un train du véhicule qui comporte : - un moyen (34) pour détecter la situation de conduite - et un moyen de calcul (52) pour calculer, à partir du moyen de détection de la situation de conduite (34), un effort longitudinal (Fxar_sat) ou un couple pour entraîner au moins une roue d'un train du véhicule caractérisé en ce que caractérisé en ce que le moyen de calcul (52) comporte : - un moyen pour établir un potentiel d'adhérence (Mu), -un moyen pour tester des conditions de liaison au sol du véhicule, et - un moyen de contrôle de l'effort longitudinal (Fxar_sat) en fonction du potentiel d'adhérence et du résultat du test des conditions de liaison au sol du véhicule. 2. Dispositif (28) selon la 1, caractérisé en ce qu'il est appliqué à un véhicule hybride à quatre roues motrices dont un train avant (AV) est entraîné concurremment par un moteur thermique (20) et/ou un premier moteur électrique (22) alimenté par un élément de stockage (26) et un train arrière (AR) entraîné par au moins un deuxième moteur électrique (24) et en ce que l'effort longitudinal (Fxart_sat) entraîne train arrière (AR) du véhicule. 3. Dispositif (28) selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de détection de la situation de conduite (34) comporte : 20 - un moyen (40) pour déterminer la volonté du conducteur à partir notamment de la position des pédales de frein et d'accélérateur, de l'angle de braquage du véhicule (alpha), etc ; - un moyen (42) de détection des paramètres extérieurs au véhicule relevant entre autres la température extérieure et comportant des moyens pour calculer un coefficient de frottement des roues à la chaussée ; - un moyen (44) de détection des paramètres moteurs pour détecter le régime de fonctionnement du ou des moteurs du io véhicule ; -des moyens (46, 48) de détection des paramètres relatifs à la dynamique et à la liaison au sol (46, 48) du véhicule pour détecter des vitesses (w) et accélérations aux quatre roues ainsi que des efforts (Fav, Far) ou des couples au train avant (AV) et 15 arrière (AR). 4. Dispositif (28) selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de calcul (52) comporte des moyens pour calculer des efforts verticaux (Fzar) eu train arrière (AR), représentant la réaction du sol aux roues du train arrière (AR) 20 projetée selon un axe vertical, et en ce que ces efforts (Fzar) sont calculés à partir des signaux de capteurs relevant des charges statiques du véhicule et des accélérations latérales et longitudinales. 5. Dispositif (28) selon la 4, caractérisé en 25 ce que le moyen de calcul (52) des efforts ou des couples comporte : - un premier moyen de vérification (60) de la valeur de l'effort longitudinal (Fxar) au train arrière (AR) transmise par le moyen de détection de la situation de conduite (34) précédent, qui 30 teste si cette valeur est positive ou nulle; - un premier moyen de calcul (68), contrôlé par le premier moyen de vérification (60) et qui applique une méthode de calcul pour calculer l'effort longitudinal (Fxar_sat) au train arrière (AR) 21 dans le cas où la valeur de l'effort longitudinal (Fxar) n'est pas positive ; - un deuxième moyen de vérification (62) qui est contrôlé par le premier moyen de vérification (60) et qui vérifie si l'effort longitudinal (Fxav) au train avant (AV) est compris dans un intervalle délimité par deux seuils, (Seuill , Seuil2) dans le cas où l'effort longitudinal (Fxar) est positif ou nul ; ) - un deuxième moyen de calcul (66) qui est contrôlé par le deuxième moyen de vérification (62) et qui calcule une valeur d'effort longitudinal (Fxar_sat) saturée dans le cas où l'effort longitudinal (Fxav) au train avant (AV) est compris dans l'intervalle des seuils, (Seuill , Seuil2) de manière à satisfaire les conditions de stabilité du véhicule ainsi que la situation de conduite. 6. Dispositif (28) selon la 5, caractérisé en ce que le premier moyen de calcul (68), une fois activé par le premier moyen de vérification (60), comporte des moyens pour calculer une valeur d'effort longitudinal au train arrière (Fxar_sat) telle qu'elle respecte la consigne d'effort défini par la volonté du conducteur, qui impose que la somme des efforts aux deux trains (AV) et (AR) soit égale à un effort total (Fxtotale) et qui est aussi telle que le potentiel d'adhérence (Mu) au train arrière (AR), ne soit jamais supérieur, en valeur absolue, au potentiel d'adhérence (Mu) sur le train avant (AV) de manière à satisfaire à un groupe d'équations (2) qui suit : Fxtotale = Fxav + Fxar Fxav Fxar (2) Fzav Fzar 7. Dispositif (28) selon la 5, caractérisé en ce que le deuxième moyen de calcul (66), une fois activé par le deuxième moyen de vérification (62), calcule une valeur saturée constante d'effort longitudinal (Fxar_sat) au train arrière (AR) de 22 manière à satisfaire les conditions de stabilité du véhicule ainsi que la situation de conduite. 8. Dispositif (28) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (54) de répartition des efforts qui répartit l'effort longitudinal (Fxar_sat) au train arrière (AR) calculé par l'un des moyens de calcul (66) ou (68) en deux efforts : un effort longitudinal arrière gauche (Fxar_sat_G) pour la roue arrière gauche du véhicule, et un effort longitudinal arrière droit (Fxar_sat_D) pour la roue io arrière droite du véhicule dont les valeurs sont calculés de manière à satisfaire les conditions de stabilité du véhicule et la situation de conduite détectée. 9. Procédé de contrôle des efforts ou des couples d'un véhicule automobile à quatre roues motrices comportant deux is trains, un train avant (AV) et un train arrière (AR), pour imposer un effort (Fxar_sat) ou un couple adapté à la situation de conduite à au moins une roue d'un train de véhicule caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (Si) pour détecter une situation de conduite du 20 véhicule - une étape (S2) d'estimation des efforts (Fav), (Far) aux trains avant (AV) et arrière (AR) du véhicule à partir des informations collectées à l'étape (Si) de détection de la situation de conduite 25 - une étape (S3) de test du signe de la valeur de l'effort longitudinal (Fxar) au train arrière (AR) qui reçoit la valeur de l'effort (Fxar) appliqué au train arrière (AR) et qui active l'une des étapes suivantes (S5) ou (S7) selon que la valeur de l'effort longitudinal (Fxar) au train arrière (AR) est positive ou non. 30 - une étape (S5) de vérification de la valeur de l'effort longitudinal (Fxav) au train avant (AV) qui est activée par l'étape de contrôle (S3) précédente si la valeur de l'effort longitudinal (Fxar) au train arrière (AR) est positive et qui vérifie si la valeur 23 de l'effort longitudinal (Fxav) au train avant (AV) est comprise dans un intervalle délimité par deux valeurs seuil, (Seuill, Seuil2) ; - une étape de calcul (S6) qui est activée après l'étape de vérification (S5) si la valeur de l'effort longitudinal (Fxav) au train avant (AV) est comprise dans l'intervalle délimité par les deux valeurs seuil (Seuill , Seuil2) et qui calcule une valeur saturée de (Fxar_sat) l'effort longitudinal au train arrière (AR) adaptée à la situation de conduite et aux conditions de liaison au sol du io véhicule hybride ; - une étape de calcul (S7) qui est activée après l'étape de contrôle (S3) si la valeur de l'effort longitudinal (Fxar) au train arrière (AR) n'est pas positive ou après l'étape (S5) de vérification si la valeur de l'effort longitudinal (Fxav) au train is avant (AV) n'est pas comprise dans l'intervalle délimité par les deux valeurs seuil (Seuill, Seuil2) et qui calcule une valeur saturée de (Fxar_sat) l'effort longitudinal au train arrière (AR) qui satisfait les équations du groupe (2) - une étape de répartition (S8) activée après l'une des 20 étapes précédentes de calcul (S6) ou (S7) et qui répartit la valeur saturée de l'effort longitudinal (Fxar_sat) au train arrière (AR) en deux efforts : un effort longitudinal arrière gauche (Fxar_sat_G) pour la roue arrière gauche du véhicule, et un effort longitudinal arrière droit (Fxar_sat_D) pour la roue arrière droite du véhicule. 25
B
B60
B60K,B60W
B60K 17,B60W 20,B60W 30,B60W 40
B60K 17/356,B60W 20/00,B60W 30/02,B60W 30/18,B60W 40/06
FR2888850
A1
NOUVEAUX ANTICORPS ANTI-IGF-IR ET LEURS APPLICATIONS
20,070,126
La présente invention est relative à de nouveaux anticorps capables de se lier spécifiquement au récepteur humain du facteur de croissance I apparenté à l'insuline (IGF-IR) et/ou capables d'inhiber spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur IGF-IR, notamment monoclonaux d'origine murine, chimériques et humanisés, ainsi que les séquences d'acide aminé et nucléiques codant pour ces anticorps. Selon un aspect particulier, l'invention a pour objet de nouveaux anticorps capables d'inhiber efficacement non seulement la liaison du ligand IGF1 à l'IGF-IR mais également d'inhiber efficacement la liaison de l'autre ligand, à savoir l'IGF2, au même récepteur. L'invention comprend également l'utilisation de ces anticorps à titre de médicament pour le traitement prophylactique et/ou thérapeutique de cancers surexprimant l'IGF-IR, surexprimé soit par l'IGF1 et/ou par l'IGF2, ou de toute pathologie liée à la surexpression dudit récepteur ainsi que dans des procédés ou nécessaires de diagnostic de maladies liées à la surexpression du récepteur IGF-IR et/ou du récepteur hybride IGF-I / insuline. L'invention comprend enfin des produits et/ou des compositions comprenant de tels anticorps en association, par exemple, avec des anticorps et/ou des composés anti-EGFR et/ou des agents anticancéreux ou conjugués avec des toxines et leur utilisation pour la prévention et/ou le traitement de certains cancers. Le récepteur du facteur de croissance I apparenté à l'insuline dénommé IGF-IR ( IGF-IR pour Insuline-like Growth Factor-I Receptor ) est un récepteur à activité tyrosine kinase comportant 70 % d'homologie avec le récepteur à l'insuline IR ( IR pour Insuline Receptor ). L'IGF- IR est une glycoprotéine de poids moléculaire d'environ 350 000. C'est un récepteur hétérotétramérique dont chaque moitié -reliée par des ponts disulfures- est composée d'une sous unité a extracellulaire et d'une sous unité R transmembranaire. L'IGF-IR fixe l'IGFl et l'IGF2 avec une très forte affinité (Kd # 1 nM) mais est également capable de se lier à l'insuline avec une affinité 100 à 1 000 fois moindre. Inversement, l'IR fixe l'insuline avec une très forte affinité alors que les IGFs ne se fixent au récepteur à l'insuline qu'avec une affinité 100 fois inférieure. Le domaine tyrosine kinase de l'IGF-IR et de l'IR présente une très forte homologie de séquence alors que les zones de plus faible homologie concernent respectivement la région riche en cystéine située sur la sous unité a et la partie C-terminale de la sous unité R. Les différences de séquences observées dans la sous unité a sont situées dans la zone de fixation des ligands et sont donc à l'origine des affinités relatives de l'IGF-IR et de l'IR respectivement pour les IGFs et l'insuline. Les différences dans la partie C-terminale de la sous unité R résultent en une divergence dans les voies de signalisation des deux récepteurs; l'IGF- IR médiant des effets mitogéniques, de différenciation et d'anti-apoptose, alors que l'activation de l'IR entraîne principalement des effets au niveau des voies métaboliques (Baserga et al., Biochim. Biophys. Acta, 1332:F105-126, 1997; Baserga R., Exp. Cell. Res., 253:1-6, 1999). Les protéines tyrosine-kinases cytoplasmiques sont activées par la fixation du ligand au domaine extracellulaire du récepteur. L'activation des kinases entraîne à son tour la stimulation de différents substrats intracellulaires, incluant l'IRS-1, l'IRS-2, Shc et Grb 10 (Peruzzi F. et al., J. Cancer Res. Clin. Oncol., 125:166-173, 1999). Les deux substrats majeurs de l'IGF-IR sont IRS et Shc qui médient, par l'activation de nombreux effecteurs en aval, la plupart des effets de croissance et de différenciation liés à la fixation des IGFs à ce récepteur. La disponibilité de substrats peut par conséquent dicter l'effet biologique final lié à l'activation de l'IGF-IR. Lorsque l'IRS-1 prédomine, les cellules tendent à proliférer et à se transformer. Lorsque Shc domine, les cellules tendent à se différencier (Valentinis B. et al., J. Biol. Chem., 274:12423-12430, 1999). Il semble que la voie principalement en cause pour les effets de protection contre l'apoptose soit la voie des phosphatidylinositol 3-kinases (PI 3-kinases) (Prisco M. et al., Horm. Metab. Res., 31:80-89, 1999; Peruzzi F. et al., J. Cancer Res. Clin. Oncol., 125:166-173, 1999). Le rôle du système IGF dans la cancérogenèse est devenu le sujet de recherches intensives dans les dix dernières années. Cet intérêt a suivi la découverte du fait qu'en plus de ses propriétés mitogéniques et antiapoptotiques, l'IGF-IR semble être requis pour l'établissement et la maintenance d'un phénotype transformé. En fait, il a été bien établi qu'une surexpression ou une activation constitutive de l'IGF-IR conduit, dans une grande variété de cellules, à une croissance des cellules indépendante du support dans des milieux dépourvus de sérum de veau foetal, et à la formation de tumeurs chez la souris nude. Ceci n'est pas en soi une propriété unique puisqu'une grande variété de produits de gènes surexprimés peuvent transformer des cellules, incluant un bon nombre de récepteurs de facteurs de croissance. Mais la découverte cruciale qui a clairement mis en évidence le rôle majeur joué par l'IGF- IR dans la transformation a été la démonstration que les cellules R-, dans lesquelles le gène codant pour l'IGF-IR a été inactivé, sont totalement réfractaires à la transformation par différents agents qui sont habituellement capables de transformer les cellules comme la protéine E5 du papilloma virus bovin, une surexpression de l'EGFR ou du PDGFR, l'antigène T de SV40, ras activé ou la combinaison de ces deux derniers facteurs (Sell C. et al., Proc. Natl. Acad. Sci., USA, 90:11217- 11221, 1993; Sell C. et al., Mol. Cell. Biol., 14:3604-3612, 1994; Morrione A. J., Virol., 69:5300-5303, 1995; Coppola D. et al., Mol. Cell. Biol., 14:4588-4595, 1994; DeAngelis T et al., J. Cell. Physiol., 164:214- 221, 1995). L'IGF-IR est exprimé dans une grande variété de tumeurs et de lignées tumorales et les IGFs amplifient la croissance tumorale via leur fixation à l'IGF-IR. D'autres arguments en faveur du rôle de IGF-IR dans la cancérogenèse proviennent d'études utilisant des anticorps monoclonaux murins dirigés contre le récepteur ou des dominants négatifs de l'IGF-IR. En effet, des anticorps monoclonaux murins dirigés contre l'IGFIR inhibent la prolifération de nombreuses lignées cellulaires en culture et la croissance de cellules tumorales in vivo (Arteaga C. et al., Cancer Res., 49:6237-6241, 1989; Li et al., Biochem. Biophys. Res. Com., 196:92- 98, 1993; Zia F et al., J. Cell. Biol., 24:269-275, 1996; Scotlandi K et al., Cancer Res., 58:4127-4131, 1998). Il a également été montré dans les travaux de Jiang et al. (Oncogene, 18:6071-6077, 1999) qu'un dominant négatif de l'IGF-IR est capable d'inhiber la prolifération tumorale. De tels anticorps capables de se lier spécifiquement à l'IGF-IR ont été largement décrits et ont fait l'objet de plusieurs dépôts de demandes de brevet. A titre d'exemple, on peut citer la demande de brevet WO 03/059951 déposée par la demanderesse et qui décrit un anticorps monoclonal 7C10 capable de reconnaître spécifiquement l'IGF-IR. On peut également citer les demandes WO 02/053596 (déposée par PFIZER INC. et ABGENIX INC), WO 03/100008 (déposée par SCHERING CORPORATION) et WO 03/106621 (déposée par IMMUOGEN INC.) qui, toutes, décrivent et revendiquent des anticorps capables de se fixer spécifiquement à, et ou d'inhiber spécifiquement l'activité de, l'IGF-IR. Bien que considérée comme une propriété évidente de chacun de ces anticorps, aucun élément de la description respective de ces demandes de brevet ne démontre clairement que ces anticorps sont capables d'inhiber efficacement la liaison de l'IGF2 à l'IGF-IR. Des données in vitro, comme l'inhibition de la prolifération IGF1- et IGF2- induite, sont montrées dans ces demandes de brevet et démontrent que les anticorps décrits sont capables d'inhiber à la fois la prolifération IGF1- et IGF2-induite. Cependant, du fait que la plupart des anticorps décrits présentent la capacité d'induire une down-régulation partielle de l'IGF-IR, il n'est pas évident que les propriétés antiprolifératives soient directement liées à une inhibition de la fixation de l'IGF1 mais aussi de l'IGF2 sur l'IGF-IR. En effet, par exemple, les données montrées dans la demande WO 03/106621 concernent uniquement l'IGF1 et, en aucun cas l'éventuelle inhibition de la liaison de l'IGF2 sur l'IGF-IR (cf. exemple C, pages 33- 35 et la figure 3 ou encore l'exemple D, pages 35-37 et les figures 4-6). Les mêmes remarques peuvent être faites en ce qui concerne les demandes 15 WO 02/053596 (cf. exemple IV, pages 78-79 et figure 3 ou encore l'exemple VII, page 82 et la figure 4). Parmi toutes les demandes de brevet identifiées décrivant la mise en évidence d'anticorps monoclonaux ou recombinants dirigés contre l'IGF-IR humain (hIGF-IR), seulement deux (WO 2004/087756 et WO 2005/005635) décrivent réellement une efficacité de ces anticorps, respectivement AK1a et AK18, à inhiber la liaison de [125I]IGF2 à l'hIGF-IR. Le protocole expérimental, identique dans les deux cas, est basé sur une compétition de liaison sur cellules intactes d'une lignée d'adénocarcinome humain colorectal (HT29). Bien que le protocole décrit est validé, aucun contrôle positif comme la compétition par les ligands naturels de l'hIGF-IR (IGF1 et IGF2) n'est présenté, ce qui a pour conséquence de rendre les résultats de compétition de liaison discutables. En outre, il est mis en évidence une compétition incomplète (maximum de 80 % d'inhibition de la liaison de [1251]IGF2 à la fois pour les deux anticorps AKIa et AK18), ce même à des concentrations élevées en anticorps, rendant alors nécessaire le développement d'anticorps plus efficaces pour une meilleure efficacité thérapeutique chez l'homme. Enfin, un dernier point remettant en cause l'inhibition putative des réponses IGF2-médiées par les anticorps AKIa et AK18 est l'absence d'exemples montrant une inhibition de la transduction du signal IGF2induite par hIGF-IR. En effet, même en présence d'une inhibition de la compétition de l'IGF2, il doit être associé une inhibition concomitante de la signalisation en aval de l'hIGF-IR et une telle preuve doit être exemplifiée pour donner une preuve mécanistique de l'efficacité fonctionnelle d'un anticorps. La présente invention a donc pour objet de pouvoir disposer d'un anticorps monoclonal murin, de préférence un anticorps chimérisé ou humanise, qui reconnaîtra spécifiquement et avec une forte affinité l'IGF- IR et qui sera aussi capable d'inhiber non seulement la liaison de l'IGF1 à l'IGF-IR mais également la liaison de l'IGF2 à l'IGFIR. Cet anticorps n'interagira pas ou peu avec le récepteur à l'insuline IR. Sa fixation devra inhiber in vitro la croissance des lignées cellulaires surexprimant l'IGF- IR en interagissant principalement avec les voies de transduction du signal activées lors des interactions IGF1/IGF-IR et IGF2/IGF-IR. Cet anticorps devra être actif in vivo sur tous les types de tumeurs exprimant l'IGF-IR y compris les tumeurs du sein estrogène dépendantes et les tumeurs de la prostate, ce qui n'est pas le cas pour les anticorps monoclonaux (notés AcM ou ACM) anti-IGF-IR actuellement disponibles. En effet l'aIR3, qui fait référence dans le domaine de l'IGFIR, inhibe totalement la croissance de tumeurs du sein estrogène dépendantes (MCF-7) in vitro mais est sans effet sur le modèle correspondant in vivo (Artega C. et al., J. Clin. Invest., 84:1418-1423, 1989). De même, le fragment scFv-Fc dérivé du monoclonal murin 1H7, n'est que faiblement actif sur la tumeur du sein MCF-7 et totalement inactif sur une tumeur de la prostate androgène indépendante (Li S.L. et al., Cancer Immunol. Immunother., 49:243-252, 2000). De manière surprenante, les inventeurs ont généré un anticorps monoclonal murin I-3466, reconnaissant l'IGF-IR et répondant à tous les critères énoncés ci-dessus, c'est-à-dire à une non reconnaissance du récepteur à l'insuline, à un blocage in vitro de la prolifération IGF1, et particulièrement IGF2, induite mais également à l'inhibition in vivo de la croissance de différentes tumeurs exprimant l'IGF-IR parmi lesquelles un ostéosarcome et une tumeur de la prostate. Par ailleurs, il a été montré que ces anticorps inhibent la phosphorylation IGF1- et IGF2- induite de la tyrosine de la chaîne béta de 1'IGF-IR. En outre, il a été également établi que ces anticorps provoquent l'internalisation dudit récepteur et sa dégradation contrairement à ce qui est habituellement observé avec les ligands naturels qui permettent le recyclage rapide du récepteur à la surface des cellules. Ces anticorps ont pu être caractérisés par leur séquence peptidique et nucléique, notamment par la séquence de leurs régions déterminant leur complémentarité (CDR) pour l'IGF-IR. La présente invention a donc pour objet un anticorps isolé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, ledit anticorps ou l'un de sesdits fragments fonctionnels étant capable de se lier au récepteur humain du facteur de croissance I apparenté à l'insuline IGF-IR et/ou capable d'inhiber spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur IGF-IR, caractérisé plus particulièrement en ce qu'il est capable d'inhiber la fixation naturelle du ligand IGFI à l'IGF-IR avec une IC50 de moins de 0, 3 nM, préférentiellement de moins de 0,03 nM et en ce qu'il est également capable d'inhiber la fixation du ligand IGF2 à l'IGF-IR avec une IC50 de moins de 0,3 nM, préférentiellement de moins de 0,1 nM. Dans la présente demande de brevet, les valeurs d'IC50 sont déterminées 20 graphiquement de la manière expliquée dans l'exemple 2 ou de toute manière connue de l'homme de l'art. Dans la présente description, les expressions se lier , se fixer ou s'attacher ont la même signification et sont interchangeables. Selon une autre forme d'exécution, cet anticorps sera également capable de reconnaître le récepteur hybride IGF-I / insuline. En effet, l'IGF-IR présente une grande homologie avec le récepteur à l'insuline (IR, d'après la nomenclature anglaise Insulin Receptor ) existant sous deux isoformes, respectivement A et B. En effet, l'IGF-IR ainsi que l'IR sont des glycoprotéines tétramères composées de 2 sousunités a extracellulaires et de 2 sous- unités 13 transmembranaires liées entre elles par un pont disulfure. Ces récepteurs partagent plus de 50 % de similitude au niveau de la séquence d'acides aminés totale ainsi que 84 % de similitude au niveau du domaine de la tyrosine kinase. Les deux isotypes de l'IR, IR-A et IR-B, sont générés par un épissage alternatif du gène IR, qui inclut ou exclut les 12 résidus d'amino acides codés par l'exon 1 l de la sous-unités a C-terminale de l'IR. L'IR-B représente l'isoforme de l'IR prédominant dans les tissus adultes normaux (tissus adipeux, muscle et foie), cibles majeures des effets métaboliques de l'insuline (Moller et al., 1989; Mosthaf et al., 1990). L'IR-A est, quant à lui, l'isoforme prédominant des tissus foetaux et est impliqué dans la croissance de ces derniers en réponse à l'IGF-II (Frasca et al., 1999). De plus, lorsque les cellules se transforment et deviennent malignes, la dédifférenciation tissulaire est souvent associée à une augmentation relative du taux d'IR-A (Pandini et al., 2002). Etant donné, le haut degré d'homologie des deux récepteurs, ces derniers peuvent s'hétérodimériser conduisant à la formation d'un récepteur hybride insuline/IGF-I (dénommés ci-après Hybrides Rs ) (Sons et al., 1990; Kasuya et al., 1993; Seely et al., 1995; Bailyes et al., 1997) composés d'un dimère c4 de l'IGF-IR et d'un dimère al3 de l'une des isoformes de l'IR. La formation de ces récepteurs hybrides à la surface des cellules se fait au hasard et est fonction de la quantité relative de chacun des récepteurs produite par la cellule. Les deux isoformes IR sont capables de s'hybrider avec l'IGF-IR. Les hybrides RsA et RsB ont cependant des caractéristiques fonctionnelles différentes. L'hybride RsB possède une affinité réduite pour l'IGF-I et ne fixe pas l'IGF-II. Au contraire, l'hybride RsA, possède une forte affinité pour l'IGF-I et lie également IGF-II et l'insuline à des concentrations physiologiques. Par conséquent, l'expression de l'hybride RsA régule positivement le système IGF par deux mécanismes différents: i) il fixe avec une forte affinité l'IGF-I et l'IGF-II et est activé par ces deux ligands (ce qui n'est pas le cas de l'hybride RsB) ; ii) il active la cascade du signal de l'IGF-IR lors de la liaison de l'insuline. L'insuline liée à l'hybride RsA phosphoryle la sous-unité /3 de l'IGF-IR et active un substrat spécifique de l'IGF-IR (CrkII) si bien que l'hybride RsA bascule le signal de l'insuline vers l'IGF-IR (Pandini et al., 2002). Au sein de différents tissus, comme le foie, la rate ou le placenta, les hybrides Rs sont moins présents que l'IGF-IR (Bailyes et al., 1997). Etant donné que les tissus cancéreux surexpriment l'IGF-IR et l'IR-A (Frasca et al., 1999; Sciacca et al., 1999; Vella et al., 2001), l'hybride RsA peut également être surexprimé dans une variété de tumeurs humaines parmi lesquelles les cancers du sein et de la thyroïde. La présence de ces récepteurs à la surface des cellules malignes donne par conséquent un avantage sélectif à ces cellules (Bailyes et al., 1997; Pandini et al., 1999; Belfiore et al., 1999; Frasca et al., 1999; Sciacca et al., 1999; Vella et al., 2001). Selon une autre forme d'exécution préférée, l'anticorps selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est également capable de se lier au récepteur hybride Insuline/IGF-I et, le cas échéant, de préférence capable en outre d'inhiber la fixation naturelle de l'insuline, de l'IGF1 et/ou IGF2 et/ou capable d'inhiber l'activité tyrosine kinase dudit récepteur hybride Insuline/IGF-I. Selon un aspect de l'invention, l'anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, est caractérisé en ce qu'il est également capable d'inhiber 100 % de la phosphorylation IGF1-induite et/ou IGF2-induite de la chaîne béta de l'IGF-IR (préférentiellement sur les cellules HT29). Selon encore un autre aspect et comme il ressort clairement des exemples plus bas dans la description, l'anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, est caractérisé en ce qu'il ne présente pas d'activité agoniste intrinsèque. De plus, l'anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, est caractérisé par sa capacité à induire, en utilisant la même technique d'analyse par FACS: i) au moins 30 % de l'internalisation de l'IGF-IR sur les cellules HT29, et/ou ii) au moins 85 % de l'internalisation de l'IGF-IR sur les cellules MCF-7. En outre, une autre caractéristique de l'anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, est d'être capable d'induire, en utilisant la même technique d'analyse par FACS: i) au moins 50 % de dégradation de l'IGF-IR sur les cellules HT29, et/ou 30 ii) au moins 65 % de dégradation de l'IGF-IR sur les cellules MCF-7. Enfin, selon encore un autre aspect, l'anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, est caractérisé en ce qu'il est capable d'inhiber à la fois la prolifération in vitro IGF1- et IGF2- induite des cellules MCF-7 avec une IC50 au moins égale à 1 nM, et préférentiellement au moins 0,7 et 0,5 nM respectivement pour l'IGF1 et l'IGF2. De plus, l'anticorps selon l'invention est capable d'inhiber in vivo la croissance des cellules tumorales. Les anticorps selon la présente invention sont de préférence des anticorps monoclonaux spécifiques, notamment d'origine murine, chimériques ou humanisés qui pourront être obtenus selon les méthodes standards bien connues de l'homme de l'art. En général, pour la préparation d'anticorps monoclonaux ou leurs fragments fonctionnels, notamment d'origine murine, on pourra se référer aux techniques qui sont en particulier décrites dans le manuel Antibodies (Harlow and Lane, Antibodies: A Laboratory Manual, Cold Spring Harbor Laboratory, Cold Spring Harbor NY, pp. 726, 1988) ou à la technique de préparation à partir d'hybridomes décrite par Kohler et Milstein (Nature, 256:495-497, 1975). Les anticorps monoclonaux selon l'invention peuvent être obtenus par exemple à partir de cellule d'un animal immunisé contre le récepteur IGFIR, ou un de ses fragments comportant l'épitope reconnu spécifiquement par lesdits anticorps monoclonaux selon l'invention. Ledit récepteur IGF- IR, ou un de sesdits fragments, pourra notamment être produit selon les modes opératoires usuels, par recombinaison génétique à partir d'une séquence d'acide nucléique contenue dans la séquence de l'ADNc codant pour le récepteur IGF-IR ou par synthèse peptidique à partir d'une séquence d'acides aminés comprise dans la séquence peptidique du récepteur IGF-IR. Les anticorps monoclonaux selon l'invention pourront par exemple être purifiés sur une colonne d'affinité sur laquelle a préalablement été immobilisé le récepteur IGFIR ou un de ses fragments comportant l'épitope reconnu spécifiquement par lesdits anticorps monoclonaux selon l'invention. Plus particulièrement, lesdits anticorps monoclonaux pourront être purifiés par chromatographie sur protéine A et/ou G, suivie ou non par une chromatographie par échange d'ions visant à éliminer les contaminants protéiques résiduels ainsi que l'ADN et les LPS, elle-même suivie ou non par une chromatographie d'exclusion sur gel de sépharose afin d'éliminer les agrégats potentiels dus à la présence de dimères ou d'autres multimères. De manière encore plus préférée, l'ensemble de ces techniques peut être utilisé simultanément ou successivement. Sont également compris par anticorps selon la présente invention, les anticorps 5 chimériques ou humanisés. Par anticorps chimérique, on entend désigner un anticorps qui contient une région variable (chaîne légère et chaîne lourde) naturelle dérivée d'un anticorps d'une espèce donnée en association avec les régions constantes de chaîne légère et chaîne lourde d'un anticorps d'une espèce hétérologue à ladite espèce donnée. Les anticorps ou leurs fragments de type chimérique selon l'invention peuvent être préparés en utilisant les techniques de recombinaison génétique. Par exemple, l'anticorps chimérique pourra être réalisé en clonant un ADN recombinant comportant un promoteur et une séquence codant pour la région variable d'un anticorps monoclonal non humain, notamment murin, selon l'invention et une séquence codant pour la région constante d'anticorps humain. Un anticorps chimérique de l'invention codé par un tel gène recombinant sera par exemple une chimère souris-homme, la spécificité de cet anticorps étant déterminée par la région variable dérivée de l'ADN murin et son isotype déterminé par la région constante dérivée de l'ADN humain. Pour les méthodes de préparation d'anticorps chimériques, on pourra par exemple se référer au document Verhoeyn et al. (BioEssays, 8:74, 1988). Par anticorps humanisés, on entend désigner un anticorps qui contient des régions CDRs dérivées d'un anticorps d'origine non humaine, les autres parties de la molécule d'anticorps étant dérivée d'un (ou de plusieurs) anticorps humains. En outre, certains des résidus des segments du squelette (dénommés FR) peuvent être modifiés pour conserver l'affinité de liaison (Jones et al., Nature, 321:522-525, 1986; Verhoeyen et al., Science, 239:1534-1536, 1988; Riechmann et al., Nature, 332:323-327, 1988) . Les anticorps humanisés selon l'invention ou leurs fragments peuvent être préparés par des techniques connues de l'homme de l'art (comme par exemple celles décrites dans les documents Singer et al., J. Immun. 150:2844-2857, 1992; Mountain et al., Biotechnol. Genet. Eng. Rev., 10:1142, 1992; ou Bebbington et al., Bio/Technology, 10:169-175, 1992). De tels anticorps humanisés selon l'invention sont préférés pour leur utilisation dans des méthodes de diagnostic in vitro, ou de traitement prophylactique et/ou thérapeutique in vivo. D'autres techniques d'humanisation sont également connues de l'homme de l'art comme par exemple la technique du CDR Grafting décrite par PDL faisant l'objet des brevets EP 0 451 261, EP 0 682 040, EP 0 939 127, EP 0 566 647 ou encore US 5,530,101, US 6,180,370, US 5,585,089 et US 5,693,761. On peut également citer les brevets US 5,639,641 ou encore 6,054,297, 5,886,152 et 5,877,293. Par fragment fonctionnel d'un anticorps selon l'invention, on entend désigner en particulier un fragment d'anticorps, tel que des fragments Fv, scFv (sc pour simple chaîne), Fab, F(ab')2, Fab', scFv-Fc ou diabodies, ou tout fragment dont la durée de demie-vie aurait été augmentée par modification chimique, comme l'ajout de poly(alkylène) glycol tel que le poly(éthylène)glycol ( PEGylation ) (fragments PEGylés appelés Fv-PEG, scFv-PEG, Fab-PEG, F(ab')2-PEG ou Fab'-PEG) ( PEG d'après la nomenclature anglaise Poly(Ethylene) Glycol), ou par incorporation dans un liposome, lesdits fragments présentant au moins un des CDRs de séquence SEQ ID No. 1, 2, 3, 4, 5 ou 6 caractéristiques selon l'invention, et, notamment, en ce qu'il est capable d'exercer de manière générale une activité même partielle de l'anticorps dont il est issu, telle qu'en particulier la capacité à reconnaître et à se lier au récepteur IGF-IR, et, le cas échéant, à inhiber l'activité du récepteur IGF-IR. De préférence, lesdits fragments fonctionnels seront constitués ou comprendront une séquence partielle de la chaîne variable lourde ou légère de l'anticorps dont ils sont dérivés, ladite séquence partielle étant suffisante pour retenir la même spécificité de liaison que l'anticorps dont elle est issue et une affinité suffisante, de préférence au moins égale à 1/100, de manière plus préférée à au moins 1/10 de celle de l'anticorps dont elle est issue, vis-à-vis du récepteur IGF-IR. Un tel fragment fonctionnel comportera au minimum 5 acides aminés, de préférence 10, 15, 25, 50 et 100 acides aminés consécutifs de la séquence de l'anticorps dont il est issu. De préférence, ces fragments fonctionnels seront des fragments de type Fv, scFv, 30 Fab, F(ab')2, F(ab'), scFv-Fc ou diabodies, qui possèdent généralement la même spécificité de fixation que l'anticorps dont ils sont issus. Selon la présente invention, des fragments d'anticorps de l'invention peuvent être obtenus à partir des anticorps tels que décrits précédemment par des méthodes telles que la digestion par des enzymes, comme la pepsine ou la papaïne et/ou par clivage des ponts disulfures par réduction chimique. D'une autre manière les fragments d'anticorps compris dans la présente invention peuvent être obtenus par des techniques de recombinaisons génétiques bien connues également de l'homme de l'art ou encore par synthèse peptidique au moyen par exemple de synthétiseurs automatiques de peptides tels que ceux fournis par la société Applied Biosystems, etc.. De manière plus préférée, l'invention comprend les anticorps, ou leurs fragments 10 fonctionnels, selon la présente invention, notamment chimériques ou humanisés, obtenus par recombinaison génétique ou par synthèse chimique. Plus particulièrement, selon une forme d'exécution préférée de l'invention, l'anticorps est caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins une région CDR déterminant la complémentaritéchoisie parmi les CDRs de séquence d'acide aminé SEQ ID No. 1, 3 ou 5, ou au moins un CDR dont la séquence présente au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 1, 3 ou 5, ou en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins un CDR choisi parmi les CDRs de séquence d'acide aminé SEQ ID No. 2, 4 ou 6, ou au moins un CDR dont la séquence présente au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2, 4 ou 6. Dans la présente description, les termes polypeptides, séquences polypeptidiques, peptides et protéines attachés aux composés anticorps ou à leur séquence sont interchangeables. Il doit être compris ici que l'invention ne concerne pas les anticorps sous forme naturelle, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas pris dans leur environnement naturel mais qu'ils ont pu être isolés ou obtenus par purification à partir de sources naturelles, ou bien obtenus par recombinaison génétique, ou par synthèse chimique, et qu'ils peuvent alors comporter des acides aminés non naturels comme cela sera décrit plus loin. Par région CDR ou CDR, on entend désigner les régions hypervariables des chaînes lourdes et légères des immunoglobulines comme définies par Kabat et al. (Kabat et al., Sequences of proteins of immunological interest, 5h Ed., U.S. Department of Health and Human Services, NIH, 1991, and later editions). Il existe 3 CDRs de chaîne lourde et 3 CDRs de chaîne légère. Le terme CDR ou CDRs est utilisé ici pour désigner suivant les cas, l'une de ces régions ou plusieurs, voir l'ensemble, de ces régions qui contiennent la majorité des résidus d'acide aminés responsables de la liaison par affinité de l'anticorps pour l'antigène ou l'épitope qu'il reconnaît. Par pourcentage d'identité entre deux séquences d'acide nucléique ou d'acide aminé au sens de la présente invention, on entend désigner un pourcentage de nucléotides ou de résidus d'acides aminés identiques entre les deux séquences à comparer, obtenu après le meilleur alignement (alignement optimal), ce pourcentage étant purement statistique et les différences entre les deux séquences étant réparties au hasard et sur toute leur longueur. Les comparaisons de séquences entre deux séquences d'acide nucléique ou d'acide aminé sont traditionnellement réalisées en comparant ces séquences après les avoir alignées de manière optimale, ladite comparaison pouvant être réalisée par segment ou par fenêtre de comparaison . L'alignement optimal des séquences pour la comparaison peut être réalisé, outre manuellement, au moyen de l'algorithme d'homologie locale de Smith et Waterman (1981) [Ad. App. Math. 2:482], au moyen de l'algorithme d'homologie locale de Neddleman et Wunsch (1970) [J. Mol. Biol. 48:443], au moyen de la méthode de recherche de similarité de Pearson et Lipman (1988) [Proc. Natl. Acad. Sci. USA 85:2444], au moyen de logiciels informatiques utilisant ces algorithmes (GAP, BESTFIT, FASTA et TFASTA dans le Wisconsin Genetics Software Package, Genetics Computer Group, 575 Science Dr., Madison, WI, ou encore par les logiciels de comparaison BLAST N ou BLAST P). Le pourcentage d'identité entre deux séquences d'acide nucléique ou d'acide aminé est déterminé en comparant ces deux séquences alignées de manière optimale dans laquelle la séquence d'acide nucléique ou d'acide aminé à comparer peut comprendre des additions ou des délétions par rapport à la séquence de référence pour un alignement optimal entre ces deux séquences. Le pourcentage d'identité est calculé en déterminant le nombre de positions identiques pour lesquelles le nucléotide ou le résidu d'acide aminé est identique entre les deux séquences, en divisant ce nombre de positions identiques par le nombre total de positions dans la fenêtre de comparaison et en multipliant le résultat obtenu par 100 pour obtenir le pourcentage d'identité entre ces deux séquences. Par exemple, on pourra utiliser le programme BLAST, BLAST 2 sequences (Tatusova et al., Blast 2 sequences - a new tool for comparing protein and nucleotide sequences , FEMS Microbiol Lett. 174:247-250) disponible sur le site http://www.ncbi.nlm.nih.gov/gorf/b12.html, les paramètres utilisés étant ceux donnés par défaut (en particulier pour les paramètres open gap penaltie : 5, et extension gap penaltie : 2; la matrice choisie étant par exemple la matrice BLOSUM 62 proposée par le programme), le pourcentage d'identité entre les deux séquences à comparer étant calculé directement par le programme. Par séquence d'acide aminé présentant au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 % d'identité avec une séquences d'acide aminé de référence, on préfère celles présentant par rapport à la séquence de référence, certaines modifications, en particulier une délétion, addition ou substitution d'au moins un acide aminé, une troncation ou un allongement. Dans le cas d'une substitution, d'un ou plusieurs acide(s) aminé(s) consécutif(s) ou non consécutif(s), on préfère les substitutions dans lesquelles les acides aminés substitués sont remplacés par des acides aminés équivalents . L'expression acides aminés équivalents vise ici à désigner tout acide aminé susceptible d'être substitué à l'un des acides aminés de la structure de base sans cependant modifier essentiellement les activités biologiques des anticorps correspondants et telles qu'elles seront définies par la suite, notamment dans les exemples. Ces acides aminés équivalents peuvent être déterminés soit en s'appuyant sur leur homologie de structure avec les acides aminés auxquels ils se substituent, soit sur des résultats d'essais comparatifs d'activité biologique entre les différents anticorps susceptibles d'être effectués. A titre d'exemple, on mentionne les possibilités de substitution susceptibles d'être effectuées sans qu'il résulte en une modification approfondie de l'activité biologique de l'anticorps modifié correspondant. On peut remplacer ainsi la leucine par la valine ou l'isoleucine, l'acide aspartique par l'acide glutamique, la glutamine par l'asparagine, l'arginine par la lysine, etc., les substitutions inverses étant naturellement envisageables dans les mêmes conditions. De manière plus préférée, la présente invention est relative à un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 2, 4 et 6, ou au moins deux de trois CDRs ou les trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins % d'identité après alignement optimal avec les séquences SEQ ID Nos. 2, 4 et 6. Dans un mode de réalisation plus préféré, l'invention a pour objet un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 1, 3 et 5, ou au moins deux de trois CDRs ou les trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec les séquences SEQ ID Nos. 1, 3 et 5. De manière la plus préférée, l'anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels selon l'invention, est caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant les trois CDRs de séquences SEQ ID Nos. 2, 4 et 6, ou trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec les séquences SEQ ID Nos. 2, 4 et 6 et en ce qu'il comprend en outre une chaîne légère comprenant les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 1, 3 et 5, ou les trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec les séquences SEQ ID Nos. 1, 3 et 5. Il est admis par l'homme de l'art, comme état de la technique, que la plus grande variabilité (longueur et composition) entre les 6 CDRs se retrouve chez les 3 CDRs de la chaîne lourde et, plus particulièrement, les CDR-H3 de cette chaîne lourde. Par conséquent, il sera évident les CDRs caractéristiques préférés de l'anticorps selon l'invention seront les 3 CDRs de la chaîne lourde, c'est-à-dire les CDRs codés respectivement par les séquences SEQ ID Nos. 2, 4 et 6 et, encore plus préférentiellement, le CDR correspondant au CDR-H3 codé par la séquence SEQ ID No. 6. Selon un autre aspect, la présente invention a pour objet un anticorps, ou l'un de 30 ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce qu'il ne se fixe pas ou qu'il ne se fixe pas de manière significative au récepteur humain IR de l'insuline. De manière préférée, lesdits fragments fonctionnels selon la présente invention seront choisis parmi les fragments Fv, scFv, Fab, (Fab')2, Fab', scFv-Fc ou diabodies, ou tout fragment fonctionnel dont la demie vie aurait été augmentée par une modification chimique, notamment par PEGylation, ou par l'incorporation dans un liposome. Selon un autre aspect, l'invention est relative à un hybridome murin capable de sécréter un anticorps monoclonal selon la présente invention, notamment l'hybridome d'origine murine tel que déposé au Centre National de Culture de Microorganisme (CNCM) (Institut Pasteur, Paris, France) le 23 juin 2005 sous le numéro I-3466. Ledit hybridome a été obtenu par fusion de splénocytes de souris immunisées Balb/c et de lignées cellulaires de myélome Sp 20 Ag 14. L'anticorps monoclonal dénommé ici I-3466, ou l'un de ses fragments fonctionnels, caractérisé en ce que ledit anticorps est sécrété par l'hybridome déposé à la CNCM le 23 juin 2005 sous le numéro I-3466 fait bien entendu partie de la présente invention. Dans un mode de réalisation particulier, la présente invention est relative à un anticorps murin, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend une chaîne légère de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 7, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimale avec la séquence SEQ ID No. 7, ou/et en ce qu'il comprend une chaîne lourde de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 8, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 8. Sous un aspect également particulier, la présente invention est relative à un anticorps chimérique, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend en outre les régions constantes de chaîne légère et de chaîne lourde dérivées d'un anticorps d'une espèce hétérologue à la souris, notamment de l'Homme, et de manière préférée, en ce que les régions constantes de chaîne légère et de chaîne lourde dérivées d'un anticorps humain sont respectivement la région kappa et, gamma-1, gamma-2 ou gamma-4. Dans la forme d'exécution correspondant à l'isotype IgGI, une caractéristique supplémentaire de l'anticorps est de présenter des fonctions effectrices comme l'ADCC (d'après la nomenclature anglaise Antibody Dependent Cellular Cytotoxicity ) et/ou la CDC (d'après la nomenclature anglaise Complement Dependent Cytotoxicity ). Sous un nouvel aspect, la présente invention est relative à un acide nucléique isolé caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les acides nucléiques suivants: a) un acide nucléique, ADN ou ARN, codant pour un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention; b) un acide nucléique complémentaire d'un acide nucléique tel que défini en a) ; c) un acide nucléique d'au moins 18 nucléotides capable d'hybrider dans des conditions de forte stringence avec au moins l'un des CDRs de séquence d'acide nucléique SEQ ID No. 9, 10, 11, 12, 13 ou 14, ou avec une séquence présentant au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 %, d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 9, 10, 11, 12, 13 ou 14; et d) un acide nucléique d'au moins 18 nucléotides capable d'hybrider dans des conditions de forte stringence avec au moins la chaîne légère de séquence d'acides nucléiques SEQ ID No. 15 et/ou la chaîne lourde de séquence d'acides nucléiques SEQ ID No. 16, ou avec une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 15 et/ou 16. Par acide nucléique, séquence nucléique ou d'acide nucléique, polynucléotide, oligonucléotide, séquence de polynucléotide, séquence nucléotidique, termes qui seront employés indifféremment dans la présente description, on entend désigner un enchaînement précis de nucléotides, modifiés ou non, permettant de définir un fragment ou une région d'un acide nucléique, comportant ou non des nucléotides non naturels, et pouvant correspondre aussi bien à un ADN double brin, un ADN simple brin que des produits de transcription desdits ADNs. Il doit être aussi compris ici que la présente invention ne concerne pas les séquences nucléotidiques dans leur environnement chromosomique naturel, c'est-à-dire à l'état naturel. Il s'agit de séquences qui ont été isolées et/ou purifiées, c'est-à-dire qu'elles ont été prélevées directement ou indirectement, par exemple par copie, leur environnement ayant été au moins partiellement modifié. On entend ainsi également désigner ici les acides nucléiques isolés obtenus par recombinaison génétique au moyen par exemple de cellules hôtes ou obtenus par synthèse chimique. Par séquences nucléiques présentant un pourcentage d'identité d'au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 %, après alignement optimal avec une séquence de préférence, on entend désigner les séquences nucléiques présentant, par rapport à la séquence nucléique de référence, certaines modifications comme en particulier une délétion, une troncation, un allongement, une fusion chimérique et/ou une substitution, notamment ponctuelle. Il s'agit de préférence de séquences dont les séquences codent pour les mêmes séquences d'acide aminés que la séquence de référence, ceci lié à la dégénérescence du code génétique, ou de séquences complémentaires qui sont susceptibles de s'hybrider spécifiquement avec les séquences de référence de préférence dans des conditions de forte stringence notamment telles que définies ci-après. Une hybridation dans des conditions de forte stringence signifie que les conditions de température et de force ionique sont choisies de telle manière qu'elles permettent le maintien de l'hybridation entre deux fragments d'ADN complémentaires. A titre illustratif, des conditions de forte stringence de l'étape d'hybridation aux fins de définir les fragments polynucléotidiques décrits ci-dessus, sont avantageusement les suivantes. L'hybridation ADN-ADN ou ADN-ARN est réalisée en deux étapes: (1) préhybridation à 42 C pendant 3 heures en tampon phosphate (20 mM, pH 7,5) contenant 5 x SSC (1 x SSC correspond à une solution 0,15 M NaCl + 0,015 M citrate de sodium), 50 % de formamide, 7 % de sodium dodécyl sulfate (SDS), 10 x Denhardt's, 5 % de dextran sulfate et 1 % d'ADN de sperme de saumon; (2) hybridation proprement dite pendant 20 heures à une température dépendant de la taille de la sonde (i.e. : 42 C, pour une sonde de taille > 100 nucléotides) suivie de 2 lavages de 20 minutes à 20 C en 2 x SSC + 2 % SDS, 1 lavage de 20 minutes à 20 C en 0,1 x SSC + 0, 1 % SDS. Le dernier lavage est pratiqué en 0,1 x SSC + 0,1 % SDS pendant 30 minutes à 60 C pour une sonde de taille > 100 nucléotides. Les conditions d'hybridation de forte stringence décrites ci-dessus pour un polynucléotide de taille définie, peuvent être adaptées par l'homme du métier pour des oligonucléotides de taille plus grande ou plus petite, selon l'enseignement de Sambrook et al. (1989, Molecular cloning: a laboratory manual. 2nd Ed. Cold Spring Harbor). L'invention est également relative à un vecteur comprenant un acide nucléique selon la présente invention. L'invention vise notamment les vecteurs de clonage et/ou d'expression qui contiennent une séquence nucléotidique selon l'invention. Les vecteurs selon l'invention comportent de préférence des éléments qui permettent l'expression et/ou la sécrétion des séquences nucléotidiques dans une cellule hôte déterminée. Le vecteur doit alors comporter un promoteur, des signaux d'initiation et de terminaison de la traduction, ainsi que des régions appropriées de régulation de la transcription. Il doit pouvoir être maintenu de façon stable dans la cellule hôte et peut éventuellement posséder des signaux particuliers qui spécifient la sécrétion de la protéine traduite. Ces différents éléments sont choisis et optimisés par l'homme du métier en fonction de l'hôte cellulaire utilisé. A cet effet, les séquences nucléotidiques selon l'invention peuvent être insérées dans des vecteurs à réplication autonome au sein de l'hôte choisi, ou être des vecteurs intégratifs de l'hôte choisi. De tels vecteurs sont préparés par des méthodes couramment utilisées par l'homme du métier, et les clones résultant peuvent être introduits dans un hôte approprié par des méthodes standards, telle que la lipofection, l'électroporation, le choc thermique, ou des méthodes chimiques. Les vecteurs selon l'invention sont par exemple des vecteurs d'origine plasmidique ou virale. Ils sont utiles pour transformer des cellules hôtes afin de cloner ou d'exprimer les séquences nucléotidiques selon l'invention. L'invention comprend également les cellules hôtes transformées par ou comprenant un vecteur selon l'invention. L'hôte cellulaire peut être choisi parmi des systèmes procaryotes ou eucaryotes, par exemple les cellules bactériennes mais également les cellules de levure ou les cellules animales, en particulier les cellules de mammifères. On peut également utiliser des cellules d'insectes ou des cellules de plantes. L'invention concerne également les animaux, excepté l'Homme, qui comprennent une cellule transformée selon l'invention. Sous un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de production d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) la culture dans un milieu et conditions de culture appropriés d'une cellule hôte selon l'invention; et b) la récupération desdits anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, ainsi produits à partir du milieu de culture ou desdites cellules cultivées. Les cellules transformées selon l'invention sont utilisables dans des procédés de préparation de polypeptides recombinants selon l'invention. Les procédés de préparation d'un polypeptide selon l'invention sous forme recombinante, caractérisés en ce qu'ils mettent en oeuvre un vecteur et/ou une cellule transformée par un vecteur selon l'invention sont eux- mêmes compris dans la présente invention. De préférence, on cultive une cellule transformée par un vecteur selon l'invention dans des conditions qui permettent l'expression dudit polypeptide et on récupère ledit peptide recombinant. Ainsi qu'il a été dit, l'hôte cellulaire peut être choisi parmi des systèmes procaryotes ou eucaryotes. En particulier, il est possible d'identifier des séquences nucléotidiques selon l'invention, facilitant la sécrétion dans un tel système procaryote ou eucaryote. Un vecteur selon l'invention portant une telle séquence peut donc être avantageusement utilisé pour la production de protéines recombinantes, destinées à être sécrétées. En effet, la purification de ces protéines recombinantes d'intérêt sera facilitée par le fait qu'elles sont présentes dans le surnageant de la culture cellulaire plutôt qu'à l'intérieur des cellules hôtes. On peut également préparer les polypeptides selon l'invention par synthèse chimique. Un tel procédé de préparation est également un objet de l'invention. L'homme du métier connaît les procédés de synthèse chimique, par exemple les techniques mettant en oeuvre des phases solides (voir notamment Steward et al., 1984, Solid phase peptides synthesis, Pierce Chem. Company, Rockford, 111, 2ème éd., (1984)) ou des techniques utilisant des phases solides partielles, par condensation de fragments ou par une synthèse en solution classique. Les polypeptides obtenus par synthèse chimique et pouvant comporter des acides aminés non naturels correspondants sont également compris dans l'invention. Les anticorps, ou l'un de leurs fragments fonctionnels, susceptibles d'être obtenus par un procédé selon l'invention sont également compris dans la présente invention. Selon une première forme d'exécution, la présente invention concerne un anticorps tel que décrit plus haut, caractérisé en ce qu'il est, en outre, capable de se lier spécifiquement sur un récepteur humain de la famille des récepteurs à tyrosine kinase et/ou capable d'inhiber spécifiquement l'activité tyrosine kinase d'un tel récepteur. Selon une première forme d'exécution, un tel anticorps consiste en un anticorps bispécifique et comprend, un second motif inhibant spécifiquement la fixation de l'EGF sur le récepteur humain du facteur de croissance de l'épiderme EGFR et/ou inhibant spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur EGFR. Selon un aspect encore plus préféré de l'invention, ledit second motif anti-EGFR est issu de l'anticorps monoclonal de souris 225, son dérivé chimérique souris-homme C225, ou un anticorps humanisé dérivé de cet anticorps 225. Selon une deuxième forme d'exécution, l'anticorps selon l'invention consiste en un anticorps bispécifique et comprend, un second motif inhibant spécifiquement l'activité modulée par le récepteur HER2/neu et/ou inhibant spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur HER2/neu. Plus particulièrement, ledit second motif anti-HER2/neu est issu de l'anticorps monoclonal de souris 4D5 ou 2C4 ou de l'anticorps humanisé Trastuzumab ou Pertizumab. Selon une troisième forme d'exécution, l'anticorps selon l'invention consiste en un anticorps bispécifique et comprend, un second motif inhibant spécifiquement la fixation de l'Hepatocyte Growth Factor (HGF) sur le récepteur cMET et/ou inhibant spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur cMET. Enfin, selon une dernière forme d'exécution, l'anticorps selon l'invention consiste en un anticorps bispécifique et comprend un second motif capable d'inhiber spécifiquement la fixation du Macrophage Stimulating Protein (MSP) sur le récepteur RON et/ou d'inhiber spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur RON. Selon encore une autre forme d'exécution de l'invention, il est envisagé que l'anticorps selon l'invention soit également capable d'intéragir avec tout type de récepteur pouvant être impliqué dans le développement des tumeurs comme, à titre d'exemples non limitatifs, le VEGFR, le FGF (d'après la nomenclature anglaise fibroblast growth factor ) ou encore CXCR4 ou 2 (pour chemokine receptor 4 ou 2 ). Les anticorps bispécifiques ou bifonctionnels constituent une seconde génération d'anticorps monoclonaux dans lesquelles deux régions variables différentes sont combinées dans la même molécule (Hollinger and Bohlen, 1999, Cancer and metastasis rev., 18:411-419). Leur utilité a été mise en évidence tant dans le domaine du diagnostic que dans le domaine de la thérapie de par leur capacité à recruter de nouvelles fonctions effectrices ou à cibler plusieurs molécules à la surface de cellules tumorales. Ces anticorps peuvent être obtenus par des méthodes chimiques (Glennie MJ et al., 1987, J. Immunol., 139:2367-2375; Repp R. et al., 1995, J. Hemat., 377-382) ou somatiques (Staerz U.D. and Bevan M.J., 1986, PNAS 83:1453-1457; Suresh M.R. et al., 1986, Method Enzymol., 121:210228) mais également et préférentiellement par des techniques d'ingénierie génétique qui permettent de forcer l'héterodimérisation et facilitent ainsi le procédé de purification de l'anticorps recherché (Merchand et al. , 1998, Nature Biotech., 16:677-681). Ces anticorps bispécifiques peuvent être construits comme des IgG entières, comme des Fab'2 bispécifiques, comme des Fab'PEG ou comme des diabodies ou encore comme des scFv bispécifiques mais également comme un anticorps bispécifique tétravalent où deux sites de fixation sont présents pour chaque antigène ciblé (Park et al., 2000, Mol. Immunol., 37(18):1123-30) ou ses fragments comme décrit plus haut. Outre un avantage économique du fait que la production et l'administration d'un anticorps bispécifique soit moins onéreuse que le production de deux anticorps spécifiques, l'utilisation de tels anticorps bispécifiques a pour avantage de réduire la toxicité du traitement. En effet, l'utilisation d'un anticorps bispécifique permet de diminuer la quantité globale d'anticorps circulants et, par suite, la toxicité éventuelle. Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, l'anticorps bispécifique est un anticorps bivalent ou tétravalent. L'invention concerne également une composition pharmaceutique comprenant à titre de principe actif un composé consistant en un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, de préférence additionné d'un excipient et/ou d'un véhicule pharmaceutiquement acceptable. Selon encore une autre forme d'exécution, la présente invention concerne également une composition pharmaceutique telle que décrite plus haut qui comprend au moins un deuxième composé choisi parmi les composés capables d'inhiber spécifiquement l'activité tyrosine kinase des récepteurs IGF-IR, EGFR, HER2/neu, cMET et/ou RON. Dans un deuxième aspect préféré de l'invention, ledit deuxième composé est choisi parmi les anticorps antiEGFR, anti-IGF-IR, anri-HER2/neu, anticMET et/ou anti-RON isolés, ou leurs fragments fonctionnels, capables d'inhiber l'activité proliférative et/ou anti-apoptotique et/ou angiogénique et/ou inductrice de dissémination métastatique promues par lesdits récepteurs. Selon encore une forme d'exécution de l'invention, la composition comprend, en outre, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps, au moins un inhibiteur de l'activité tyrosine kinase des récepteurs IGF- IR, EGFR, HER2/neu, cMET et/ou RON. Dans un autre mode de réalisation préféré, ledit inhibiteur de l'activité tyrosine kinase de ces récepteurs est sélectionné dans le groupe consistant en des agents naturels dérivés, des dianilinophtalimides, des pyrazolo- ou pyrrolo-pyridopyrimidines ou encore des quinazilines. De tels agents inhibiteurs sont bien connus de l'homme de l'art et décrits dans la littérature (Ciardiello F., Drugs 2000, Suppl. 1, 25-32). Une autre forme d'exécution complémentaire de l'invention consiste en une composition telle que décrite plus haut qui comprend, en outre, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps, un agent cytotoxique/cytostatique. On entend par utilisation simultanée , l'administration des deux composés de la composition selon l'invention compris dans une seule et même forme pharmaceutique. On entend par utilisation séparée , l'administration, en même temps, des deux composés de la composition selon l'invention, compris dans des formes 30 pharmaceutiques distinctes. On entend par utilisation étalée dans le temps , l'administration successive des deux composés de la composition selon l'invention, compris chacun dans une forme pharmaceutique distincte. D'une façon générale, la composition selon l'invention augmenteconsidérablement l'efficacité du traitement du cancer. En d'autres termes, l'effet thérapeutique de l'anticorps anti-IGF-IR selon l'invention est potentialisé de manière inattendue par l'administration d'un agent cytotoxique. Un autre avantage subséquent majeur produit par une composition selon l'invention, concerne la possibilité d'utiliser des doses efficaces en principe actif plus faibles, ce qui permet d'éviter ou de réduire les risques d'apparition des effets secondaires, en particulier l'effet de l'agent cytotoxique. De plus, cette composition selon l'invention permettrait d'atteindre l'effet thérapeutique escompté plus rapidement. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, ladite composition comme produit de combinaison selon l'invention est caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique/cytostatique est choisi parmi les agents interagissant avec l'ADN, les antimétabolites, les inhibiteurs de topoisomérases I ou II, ou encore les agents inhibiteurs ou stabilisateurs du fuseau ou encore tout agent susceptible d'être utilisé en chimiothérapie. De tels agents cytotoxiques/cytostatiques, pour chacune des classes d'agents cytotoxiques précitées, sont par exemple cités dans l'édition 2001 du VIDAL, à la page consacrée aux composés attachés à la cancérologie et l'hématologie colonne Cytotoxiques , ces composés cytotoxiques cités par référence à ce document sont cités ici comme agents cytotoxiques préférés. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, ladite composition comme produit de combinaison selon l'invention est caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique est couplé chimiquement audit anticorps pour une utilisation simultanée. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, ladite composition selon l'invention est caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique/cytostatique est choisi parmi les agents inhibiteurs ou stabilisateurs du fuseau, de préférence la vinorelbine et/ou la vinflunine et/ou la vincristine. Afin de faciliter le couplage entre ledit agent cytotoxique et ledit anticorps selon l'invention, on pourra notamment introduire des molécules espaceurs entre les deux composés à coupler, telles que des poly(alkylènes)glycols comme le polyéthylèneglycol, ou encore des acides aminés, ou, dans un autre mode de réalisation, utiliser des dérivés actifs desdits agents cytotoxiques dans lesquels auront été introduites des fonctions capables de réagir avec ledit anticorps selon l'invention. Ces techniques de couplage sont bien connues de l'homme de l'art et ne seront pas développées dans la présente description. D'autres inhibiteurs de l'EGFR peuvent consister en, sans aucune limitation, les anticorps monoclonaux C225 et 22Mab anti-EGFR (ImClone Systems Incorporated), ABX-EGF (Abgenix/Cell Genesys), EMD-7200 (Merck KgaA) ou les composés ZD-1834, ZD-1838 et ZD-1839 (Astra7eneca), PKI-166 (Novartis), PKI-166/CGP-75166 (Novartis), PTK 787 (Novartis), CP 701 (Cephalon), leflunomide (Pharmacia/Sugen), CI-1033 (Warner Lambert Parke Davis), CI-1033/PD 183, 805 (Warner Lambert Parke Davis), CL-387, 785 (Wyeth-Ayerst), BBR-1611 (Boehringer Mannheim GmbH/Roche), Naamidine A (Bristol Myers Squibb), RC-3940-II (Pharmacia), BIBX-1382 (Boehringer Ingelheim), OLX-103 (Merck & Co), VRCTC-310 (Ventech Research), EGF fusion toxin (Seragen Inc.), DAB-389 (Seragen/Lilgand), ZM-252808 (Imperial Cancer Research Fund), RG-50864 (INSERM), LFM-Al2 (Parker Hughes Cancer Center), WHI-P97 (Parker Hughes Cancer Center), GW-282974 (Glaxo), KT-8391 (Kyowa Hakko) ou le EGFR Vaccine (York Medical/Centro de Immunologia Molecular. Selon encore une autre forme d'exécution de l'invention, la composition telle que décrite plus haut, peut également comprendre un autre composé anticorps dirigé contre le domaine extracellulaire du récepteur HER2/neu, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps, destinée à la prévention et au traitement de cancer, notamment les cancers surexprimant ledit récepteur HER2/neu et le récepteur IGF-IR et/ou EGFR, comme notamment le cancer du sein. On pourra notamment se référer aux publications de Albanell et al. (J. of the National Cancer Institute, 93(24):1830-1831, 2001) et de Lu et al. (J. of the National Cancer Institute, 93(24):1852-1857, 2001) justifiant l'intérêt inattendu d'associer un anticorps anti-HER2/neu avec un anticorps anti-IGF-IR selon la présente invention. De manière particulière, ledit anticorps anti-HER2/neu de la composition selon l'invention est l'anticorps dénommé Trastuzumab (dénommé encore Herceptin). L'invention est, sous un autre aspect, relative à une composition caractérisée en ce que l'un, au moins, desdits anticorps, ou l'un de leur fragment fonctionnel, est conjugué avec une toxine cellulaire et/ou un radioélément. De préférence, ladite toxine ou ledit radioélément est capable d'inhiber au moins une activité cellulaire de cellules exprimant le récepteur IGFIR, de manière plus préférée capable d'empêcher la croissance ou la prolifération de ladite cellule, notamment d'inactiver totalement ladite cellule. De préférence encore, ladite toxine est une toxine d'entérobactéries, notamment l'exotoxine A de Pseudomonas. Les radioéléments (ou radio-isotopes) préférentiellement conjugués à l'anticorps employés en thérapie sont des radio-isotopes qui émettent des rayons gamma et préférentiellement l'iodine13', l'yttrium90, l'or'99, le palladium10 , le cuivre67, le bismuth217 et l'antimony21. Les radioisotopes qui émettent des rayons beta et alpha peuvent également être utilisés en thérapie. Par toxine ou radioélément conjugué à au moins un anticorps, ou l'un de leur fragment fonctionnel, selon l'invention, on entend désigner tout moyen permettant de lier ladite toxine ou ledit radioélément audit au moins un anticorps, notamment par couplage covalent entre les deux composés, avec ou sans introduction de molécule de liaison. Parmi les agents permettant une liaison chimique (covalente), électrostatique ou non covalente de tout ou partie des éléments du conjugué, il peut être mentionné tout particulièrement le benzoquinone, le carbodiimide et plus particulièrement l'EDC (1-ethyl-3-[3-dimethylaminopropyl]-carbodiimide hydrochloride), le dimaleimide, l'acide dithiobis-nitrobenzoic (DTNB), le N-succinimidyl S-acetyl thio-acetate (SATA), les agents dits de bridging présentant un ou plusieurs groupements, ayant un ou plusieurs groupements phenylaside, réagissant avec les ultraviolets (U.V.) et tout préférentiellement le N-[-4(azidosalicylamino)butyl]-3'-(2'-pyridyldithio)- propionamide (APDP), le N-succinimid-yl 3-(2-pyridyldithio)propionate (SPDP) et le 6-hydrazinonicotinamide (HYNIC). Une autre forme de couplage, tout spécialement pour les radioéléments, peut consister en l'utilisation d'un chélateur d'ions bifonctionnel. Parmi ces chélateurs, il est possible de mentionner les chélates dérivés de 1'EDTA (ethylenediaminetetraacetic acid) ou du DTPA (diethylenetriaminepentaacetic acid) qui ont été développés pour lier des métaux, particulièrement des métaux radioactifs, et des immunoglobulines. Ainsi, le DTPA et ses dérivés peut être substitué par différents groupements sur le chaîne de carbones de manière à augmenter la stabilité et la rigidité du complexe ligand-métal (Krejcarek et al., 1977; Brechbiel et al., 1991; Gansow, 1991; US patent 4,831,175). Par exemple, le DTPA (diethylenetriaminepentaacetic acid) et ses dérivés, qui a été très largement utilisé en médecine et en biologie pendant longtemps soit sous sa forme libre, soit sous la forme d'un complexe avec un ion métallique, présente la caractéristique remarquable de former des chélates stables avec des ions métalliques et d'être couplé à des protéines d'intérêt thérapeutique ou diagnostique comme des anticorps pour le développement de radio-immunoconjugués en thérapie du cancer (Meases et al., 1984; Gansow et al., 1990). De préférence également, ledit au moins un anticorps formant ledit conjugué selon l'invention est choisi parmi ses fragments fonctionnels, notamment les fragments amputés de leur composante Fc tels que les fragments scFv. La présente invention comprend en outre l'utilisation de la composition selon l'invention pour la préparation d'un médicament. Plus particulièrement, selon une autre forme d'exécution, l'invention concerne l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, et/ou d'une composition pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement d'une maladie induite par une surexpression et/ou une activation anormale du récepteur IGF-IR, et/ou liée à une hyperactivation de la voie de transduction du signal médié par l'interaction de l'IGF1 ou l'IGF2 avec IGF-IR. Selon encore une autre forme d'exécution préférée, l'invention concerne l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, et/ou d'une composition pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement d'une maladie induite par une surexpression et/ou une activation anormale de l'IGF-IR et/ou liée à une hyperactivation de la voie de transduction du signal médié par l'interaction de l'IGF2 avec IGF-IR. De préférence, ladite utilisation selon l'invention est caractérisée en ce que l'administration dudit médicament n'induit pas ou peu d'effets secondaires liés à une inhibition du récepteur IR de l'insuline, c'est-àdire à une inhibition de l'interaction du récepteur IR avec ses ligands naturels due à la présence dudit médicament, notamment par une inhibition compétitive liée à la fixation dudit médicament sur l'IR. La présente invention comprend en outre l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, et/ou d'une composition selon l'invention pour la préparation d'un médicament destiné à inhiber la transformation de cellules normales en cellules à caractère tumoral, de préférence IGF dépendante, et plus particulièrement au moins IGF2 dépendante. La présente invention est relative également à l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, et/ou d'une composition selon l'invention pour la préparation d'un médicament destiné à inhiber la croissance et/ou la prolifération de cellules tumorales, de préférence IGF dépendante, et plus particulièrement au moins IGF2 dépendante. De manière générale, la présente invention a pour objet l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, et/ou d'une composition selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement de cancer de préférence exprimant 1'IGF-IR, et/ou de cancer présentant de préférence une hyperactivation de la voie de transduction du signal médié par l'interaction de l'IGF1 et/ou IGF2 avec IGF-IR, comme par exemple la surexpression de IRS 1. La présente invention a également pour objet l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, et/ou d'une composition selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement du psoriasis, psoriasis dont l'hyperprolifération épidermique peut être liée à l'expression ou la surexpression de l'IGF-IR et/ou à l'hyperactivation de la voie de transduction du signal médié par l'interaction d'IGF-IR avec ses ligands naturels (Wraight C.J. et al., Nat. Biotechnol., 2000, 18(5):521-526. Reversai of epidermal hyperproliferation in psoriasis by insulin-like growth factor I receptor antisense oligonucleotides) et/ou de l'EGFR avec ses ligands naturels. La présente invention a aussi pour objet l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, et/ou d'une composition selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement de l'athérosclérose. Parmi les cancers qui peuvent être prévenus et/ou traités, on préfère le cancer de la prostate, les ostéosarcomes, le cancer du poumon, le cancer du sein, le cancer de l'endomètre, le cancer du côlon, le myélome multiple ou le cancer des ovaires ou tout autre cancer surexprimant IGF- IR. Selon une forme d'exécution préférée, de par la propriété particulière d'inhibition de la liaison du ligand IGF2, l'invention a pour objet l'utilisation d'un anticorps selon l'invention, ou l'un de ses fragments fonctionnels, pour la prévention, le diagnostic ou le traitement du cancer du côlon, ce du fait que l'IGF2 semble particulièrement impliqué dans ce cancer. Sous encore un autre aspect, la présente invention a pour objet une méthode de diagnostic, de préférence in vitro, de maladies liées à une surexpression ou une sousexpression, de préférence une surexpression du récepteur IGF-IR à partir d'un échantillon biologique dont on suspecte la présence anormale en récepteur IGF-IR, caractérisée en ce qu'on met en contact ledit échantillon biologique avec un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, ledit anticorps pouvant être, le cas échéant, marqué. De préférence, lesdites maladies liées par la surexpression du récepteur IGF-IR dans ladite méthode de diagnostic seront des cancers. Ledit anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, peut se présenter sous forme d'immunoconjugué ou d'anticorps marqué afin d'obtenir un signal détectable et/ou quantifiable. Les anticorps marqués selon l'invention ou leurs fragments fonctionnels incluent par exemple des anticorps dits immunoconjugués qui peuvent être conjugués par exemple avec des enzymes telles que la péroxydase, la phosphatase alkaline, l'a-D- galactosidase, la glucose oxydase, la glucose amylase, l'anhydrase carbonique, l'acétylcholinestérase, le lysozyme, la malate déhydrogénase ou la glucose-6 phosphate déhydrogénase ou par une molécule comme la biotine, la digoxigénine ou la 5- bromodésoxyuridine. Des marqueurs fluorescents peuvent être également conjugués aux anticorps ou leurs fragments fonctionnels selon l'invention et incluent notamment la fluorescéine et ses dérivés, le fluorochrome, la rhodamine et ses dérivés, la GFP (GFP pour Green Fluorescent Protein ), le dansyl, l'umbelliférone, etc.. Dans de tels conjugués, les anticorps de l'invention ou leurs fragments fonctionnels peuvent être préparés par des méthodes connues de l'homme de l'art. Ils peuvent être couplés aux enzymes ou aux marqueurs fluorescents directement ou par l'intermédiaire d'un groupe espaceur ou d'un groupe de liaisons tel qu'un polyaldéhyde, comme le glutaraldéhyde, l'acide éthylènediaminetétraacétique (EDTA), l'acide diéthylènetriaminepentaacétique (DPTA), ou en présence d'agents de couplage tels que ceux mentionnés plus haut pour les conjugués thérapeutiques. Les conjugués comportant des marqueurs de type fluorescéine peuvent être préparés par réaction avec un isothiocyanate. D'autres conjugués peuvent inclure également des marqueurs chimioluminescents tels que le luminol et les dioxétanes, des marqueurs bioluminescents tels que la luciférase et la luciférine, ou encore des marqueurs radioactifs tels que l'iodine123, l'iodine'25, l'iodine126, l'iodine133, le bromine77, le technetium99m, l'indium" l'indium13m, le gallium67, le gallium68, le ruthenium95, le ruthenium97, le ruthenium103, le rutheniuml05, le mercure107, le mercure203, le rhenium99m, le rhenium101, le rheniumlo5, le scandium47, le tellurium121m, le tellurium122m le tellurium'25m le thulium165, le thulium'67, le thulium'68 la fluorine18, l'yttrium199, l'iodine'31. Les procédés connus de l'homme de l'art existant pour coupler les radio-isotopes aux anticorps, soit directement, soit via un agent chélateur comme l'EDTA ou le DTPA mentionné plus haut, peuvent être utilisés pour les radioéléments en diagnostic. Il est donc également possible de mentionner le marquage au [I125]Na par la technique de la chloramine T [Hunter W.M. and Greenwood F.C., 1962, Nature, 194:495] ou également avec le technetium99m par la technique de Crockford et al. (US patent 4,424,200) ou fixé via le DTPA comme décrit par Hnatowich (US patent 4,479,930). Ainsi, les anticorps, ou leurs fragments fonctionnels, selon l'invention peuvent être employés dans un procédé pour la détection et/ou la quantification d'une surexpression ou d'une sousexpression, de préférence une surexpression du récepteur IGF-IR dans un échantillon biologique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) la mise en contact de l'échantillon biologique avec un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention; et b) la mise en évidence du complexe IGF-IR/anticorps éventuellement formé. Dans un mode de réalisation particulier, les anticorps, ou leurs fragments fonctionnels, selon l'invention, pourront être employés dans un procédé pour la détection et/ou la quantification du récepteur IGF-IR dans un échantillon biologique, pour le suivi de l'efficacité d'un traitement prophylactique et/ou thérapeutique d'un cancer IGF dépendant ou encore d'un psoriasis ou d'une athérosclérose. Plus généralement, les anticorps, ou leurs fragments fonctionnels, selon l'invention peuvent être avantageusement mis en oeuvre dans toute situation où l'expression du récepteur IGF-IR doit être observée de manière qualitative et/ou quantitative. De préférence, l'échantillon biologique est constitué par un fluide biologique, tel que le sérum, le sang total, des cellules, un échantillon de tissu ou des biopsies d'origine 20 humaine. Toute procédure ou test classique peut être mis en oeuvre pour réaliser une telle détection et/ou dosage. Ledit test peut être un test par compétition ou par sandwich, ou tout test connu de l'homme de l'art dépendant de la formation d'un complexe immun de type anticorps-antigène. Suivant les applications selon l'invention, l'anticorps ou l'un de ses fragments fonctionnels peut être immobilisé ou marqué. Cette immobilisation peut être réalisée sur de nombreux supports connus de l'homme de l'art. Ces supports peuvent notamment inclure le verre, le polystyrène, le polypropylène, le polyéthylène, le dextran, le nylon, ou des celluloses naturelles ou modifiées. Ces supports peuvent être soit solubles ou insolubles. A titre d'exemple, une méthode préférée met en jeu des processus immunoenzymatiques selon la technique ELISA, par immunofluorescence, ou radio-immunologique (RIA) ou équivalent. Ainsi, la présente invention comprend également les kits ou nécessaires pour la mise en oeuvre d'une méthode de diagnostic de maladies induites par une surexpression ou une sousexpression du récepteur IGF-IR ou pour la mise en oeuvre d'un procédé pour la détection et/ou la quantification d'une surexpression ou d'une sousexpression du récepteur IGF-IR dans un échantillon biologique, de préférence une surexpression dudit récepteur, caractérisé en ce que ledit kit ou nécessaire comprend les éléments suivants: a) un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention; b) éventuellement, les réactifs pour la constitution du milieu propice à la réaction immunologique; c) éventuellement, les réactifs permettant la mise en évidence des complexes IGFIR/anticorps produits par la réaction immunologique. L'invention est en outre relative à l'utilisation d'une composition comme produit de combinaison selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement de cancer, notamment des cancers pour lesquels ledit agent cytotoxique ou ledit anticorps antiHER2/neu est généralement prescrit et, notamment, pour lesquels cancers, les cellules tumorales expriment ou surexpriment le récepteur IGF-IR. L'invention a également pour objet l'utilisation d'un anticorps selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné au ciblage spécifique d'un composé biologiquement actif vers des cellules exprimant ou surexprimant le récepteur IGF-IR. On entend désigner ici par composé biologiquement actif tout composé capable de moduler, notamment d'inhiber, l'activité cellulaire, en particulier leur croissance, leur prolifération, la transcription ou la traduction de gène. L'invention a aussi pour objet un réactif de diagnostic in vivo comprenant un anticorps selon l'invention, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence marqué, notamment radiomarqué, et son utilisation en imagerie médicale, en particulier pour la détection de cancer lié à l'expression ou à la surexpression par une cellule du récepteur IGF-IR. L'invention est également relative à une composition comme produit de combinaison ou à un conjugué anti-IGF-IR/toxine ou radioélément, selon l'invention, à titre de médicament. De préférence, ladite composition comme produit de combinaison ou ledit conjugué selon l'invention sera additionné d'un excipient et/ou d'un véhicule pharmaceutiquement acceptable. Dans la présente description, on entend désigner par véhicule pharmaceutiquement acceptable, un composé ou une combinaison de composés entrant dans une composition pharmaceutique ne provoquant pas de réactions secondaires et qui permet par exemple la facilitation de l'administration du ou des composés actifs, l'augmentation de sa durée de vie et/ou de son efficacité dans l'organisme, l'augmentation de sa solubilité en solution ou encore l'amélioration de sa conservation. Ces véhicules pharmaceutiquement acceptables sont bien connus et seront adaptés par l'homme de l'art en fonction de la nature et du mode d'administration du ou des composés actifs choisis. De préférence, ces composés seront administrés par voie systémique, en particulier par voie intraveineuse, par voie intramusculaire, intradermique, intrapéritonéale ou sous-cutanée, ou par voie orale. De manière plus préférée, la composition comprenant les anticorps selon l'invention, sera administrée à plusieurs reprises, de manière étalée dans le temps. Leurs modes d'administration, posologies et formes galéniques optimaux peuvent être déterminés selon les critères généralement pris en compte dans l'établissement d'un traitement adapté à un patient comme par exemple l'âge ou le poids corporel du patient, la gravité de son état général, la tolérance au traitement et les effets secondaires constatés. L'invention concerne donc l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels pour la préparation d'un médicament destiné au ciblage spécifique d'un composé biologiquement actif vers des cellules exprimant ou surexprimant l'IGF-IR. Selon un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de modulation de l'activité IGF-IR chez une cellule de mammifère sensible à l'axe IGF/l'IGF-IR consistant à mettre en contact lesdites cellules avec un anticorps selon l'invention. Selon encore un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de diminution de l'activité IGF-IR chez une cellule de mammifère sensible à l'axe IGF/l'IGF-IR consistant à mettre en contact lesdites cellules avec un anticorps selon l'invention. Un autre aspect vise un procédé d'identification d'un modulateur de l'IGFIR comprenant les étapes suivantes: (a) mettre en contact l'IGF-IR avec un anticorps selon l'invention; (b) mettre en contact le complexe obtenu à l'étape (a) avec un composé issu d'une librairie; (c) identifier un composé qui dissocie le complexe obtenu à l'étape (a) ; (d) déterminer si le composé présente une activité agoniste ou antagoniste de l'IGF-IR, ladite activité indiquant alors l'identification d'un modulateur de l'IGFIR. Une variante consiste en un procédé de détection d'un partenaire de fixation de l'anticorps selon l'invention dans un échantillon, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: (a) incuber l'anticorps selon l'invention avec un échantillon biologique obtenu à partir d'un patient présentant une maladie, caractérisée par un niveau anormal d'expression et/ou d'activation de l'IGF-IR, dans des conditions permettant la fixation spécifique de l'anticorps à son partenaire de fixation, et (b) détecter toute fixation spécifique, une telle fixation spécifique indiquant alors la présence d'un partenaire de fixation au sein de l'échantillon. Enfin, selon un dernier aspect, l'invention concerne un procédé de purification d'IGF-IR à partir d'un échantillon, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: (a) incuber l'anticorps selon l'invention avec un échantillon dans des (b) conditions permettant la fixation spécifique de l'anticorps à l'IGF-IR, et séparer l'anticorps de l'échantillon et récupérer ainsi le récepteur purifié. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent dans la suite de 30 la description avec les exemples et les figures dont les légendes sont représentées ci-après. LEGENDES DES FIGURES Figure 1: inhibition de la liaison de [125I]-IGF1 sur l'IGF-IR par l'anticorps monoclonal I-3466. La fixation spécifique totale de [125I]-IGF1 (en %) est représentée sous forme d'une fonction logarithmique ( semilog ) de la concentration en ligand. Les valeurs de fixation spécifique sont des moyennes des expériences réalisées trois fois. Figure 2: inhibition de la liaison de [125I]-IGF2 sur l'IGF-IR par l'anticorps monoclonal I-3466. La fixation spécifique totale de [125I]-IGF2 (en %) est représentée sous forme d'une fonction logarithmique ( semilog ) de la concentration en ligand. Les valeurs de fixation spécifique sont des moyennes des expériences réalisées trois fois. Figures 3A et 3B: effet in vitro de l'anticorps I-3466 sur la croissance IGF1- ou IGF2-induite des cellules MCF-7. Figures 4A et 4B: effet de l'anticorps monoclonal I-3466 sur la phosphorylation induite par l'IGF1 (figure 4A) ou l'IGF2 (Figure 4B) de la chaîne béta de l'IGF-IR sur les cellules MCF-7. Figures 5A et 5B: effet de l'anticorps monoclonal I-3466 sur la phosphorylation induite par l'IGF1 (figure 5A) ou l'IGF2 (figure 5B) de la chaîne béta de l'IGF-IR sur les cellules HT29. Figures 6A, 6B et 6C: activité in vivo de l'anticorps I-3466 sur les modèles de tumeur xenogreffée DU145 (figure 6A), SK-ES-1 (figure 6B) et HT29 (figure 6C). Exemple 1: Génération et sélection de l'anticorps monoclonal (AcM) murin Dans le but de générer des AcM dirigés à la fois contre l'IR et l'IGF-IR un protocole comprenant 4 étapes de criblage a été réalisé. Il consistait à : - immuniser des souris avec l'IGF-IR humain recombinant, pour générer des hybridomes, - cribler les surnageants de culture par ELISA sur la protéine recombinante ayant servi à l'immunisation, effectuer des essais de fixation de manière à sélectionner les anticorps capables de reconnaître spécifiquement l'IGF-IR, - s'assurer de l'activité in vivo, chez la souris nude du candidat retenu en terme d'impact sur la croissance de tumeur exprimant IGF-IR et IR. L'ensemble de ces différentes étapes et des résultats obtenus sera brièvement décrit ci-après. Pour l'étape d'immunisation, des souris ont été injectées deux fois, par voie sous-cutanée avec 8 g d'IGF-IR recombinant. Trois jours avant la fusion des cellules de la rate avec les cellules du myélome murin Sp20Ag14, les souris ont reçu une injection intra-veineuse de 3 g du récepteur recombinant. Quatorze jours après la fusion, les surnageants d'hybridomes ont été criblés par ELISA, sur des plaques sensibilisées par l'IGF-IR recombinant. Les hybridomes dont les surnageants ont été trouvés positifs ont été conservés et amplifiés avant d'être testés par analyse auFACScan afin de vérifier que les anticorps produits sont capables de reconnaître l'IGF- IR natif. Exemple 2: Inhibition de la liaison de f 12511-IGF1 et f125I1-IGF2 sur l'IGF- IR humain Préparation du lysat membranaire Des cellules NIH 3T3 transfectées de manière stable avec l'ADNc codant pour l'IGF-IR humain sont cultivées en milieu DMEM supplémenté avec 10 % de sérum de voeu foetal. Après détachement, les cellules déprivées de sérum sont collectées par centrifugation. Le culot cellulaire est lavé au PBS puis remis en suspension dans un tampon de lyse: 10 mM Tris-HC1 pH 7,5 contenant des inhibiteurs de protéase. Approximativement 1 ml de tampon est ajouté pour 25.106 cellules. Les cellules sont lysées par 3 cycles de congélation/décongélation suivis par 30 aller-retour du piston d'un appareil de Potter à 1900 tours/min. Après sonication, les noyaux ainsi que les gros fragments cellulaires sont éliminés par centrifugation à 1 000g pendant 15 minutes à 4 C. L'ensemble des membranes cellulaires est obtenu par centrifugation à 105 000 g pendant 1 h à 4 C. Le culot membranaire est lavé dans le tampon de lyse et centrifugé à 105 000 g pendant 1 h à 4 C. Le culot final est remis en suspension dans un tampon 50 nM Tris-HC1 contenant 150 mM NaCl, 0,5 % IGEPAL, 0,5 % Triton X-100, 0,25 % sodium deoxycholate et des inhibiteurs de protéase, et placé sous agitation toute la nuit à 4 C. Le matériel insoluble est éliminé par centrifugation à 10 000 g pendant 10 minutes à 4 C. La concentration en protéine des lysats membranaires est déterminée par la méthode BCA (bicinchoninic acid) et la présence d'IGF- IR vérifiée par western blot. Essais de fixation de [125I]-IGF1 et [125I]-IGF2 L'anticorps monoclonal commercial 17-69 (Neomarkers, Fremont, CA, USA) qui a été décrit comme reconnaissant la sous-unité alpha de l'IGF-IR, est immobilisé sur des microplaques 96 puits FlashPlate Protéine A (Perkin Elmer, Boston, MA, USA) de manière à capturer ensuite l'IGF-IR. Deux cents l d'une solution d'anticorps à 20 g/ml dans du PBS sont ajoutés dans chaque puits et l'ensemble est incubé toute la nuit à 4 C. Le tampon contenant le 17-69 résiduel non fixé sur la protéine A est éliminé par aspiration. Deux cents l de lysat membranaire à 100 g/ml sont ensuite ajoutés et l'ensemble est incubé pendant 2 heures à température ambiante pour immobiliser l'IGFIR. Les protéines non capturées sont éliminées par aspiration. Pour les essais de compétition, la fixation de [1251]-IGF1 (Perkin Elmer, Boston, MA, USA) ou [1251]-IGF2 (Amersham Biosciences, Saclay, France) à 100 pM sur l'IGF-IR immobilisé est mesurée en présence de concentrations différentes en anticorps I-3466 ou en ligands IGF1, IGF2 et insuline (Sigma, Saint-Quentin Fallavier, France) comprises entre lpM et 1 M en tampon de fixation contenant 50 mM Hepes pH 7,6, 150 mM NaCl, 0,05% Tween 20, 1 % de serum-albumine et 1 mM PMSF. Les plaques sont incubées à température ambiante pendant 2 heures, puis la radioactivité est mesurée à l'aide d'un compteur Packard Top Microplates Scintillation Counter . La fixation non spécifique est déterminée en présence de 1 M d'IGF1. L'anticorps monoclonal 9G4, qui n'est pas dirigé contre l'IGF-IR humain mais reconnaît spécifiquement une protéine de E. Coli, est utilisé comme contrôle isotypique IgG 1. Résultats La concentration des divers inhibiteurs nécessaires pour inhiber la fixation du ligand radiomarqué de 50 % est déterminée graphiquement à partir des courbes de compétition obtenues (figures 1 et 2). Les ligands IGF1 et IGF2 inhibent efficacement la fixation de [125I]-IGF1 à l'IGF-IR humain immobilisé alors que l'insuline ainsi que l'anticorps contrôle 9G4 n'inhibent pas la fixation de [125I]-IGF1 à des concentrations inférieures à 500nM (figure 1). L'anticorps monoclonal I3466 est capable, quant à lui, d'inhiber la fixation de [125I]-IGFI avec une IC50 de 0,02nM (figure 1), qui est 30 fois inférieure à l'IC50 déterminée pour l'IGF1 non radiomarqué. De plus, l'anticorps I-3466 montre également une forte inhibition de la fixation de [125I]-IGF2 sur l'IGF-IR humain immobilisé (figure 2). Dans ce cas, la valeur d'IC50 déduite des courbes de compétition est d'environ 0,1 nM. Cette inhibition de fixation de l'IGF2 est similaire à celle induite par l'IGF2 (IC50 = 0,06 nM), légèrement inférieure à celle de l'IGF1 (IC50 = 0,02 nM) et significativement supérieure à celle de l'insuline (IC50 = 200 nM). Comme attendu, l'anticorps contrôle 9G4 n'a montré aucune propriété inhibitrice. Exemple 3: Effet in vitro de l'anticorps I-3466 sur de la croissance IGF1ou IGF2-induite des tumeurs MCF-7 Comme signalé précédemment, l'IGF-IR est surexprimé par de nombreuses tumeurs mais il a été décrit par ailleurs que dans une bonne partie des cancers du sein et du côlon notamment, le signal de prolifération est donné à ce récepteur via l'IGF2 (parfois noté IGF-2, IGF-II ou IGFII). Il est donc primordial de s'assurer que l'anticorps I-3466 est également capable d'inhiber la croissance IGF1 mais aussi IGF2 induite sur la tumeur MCF-7 in vitro. Pour ce faire, des cellules ont été ensemencées en plaque 96 puits à une densité de 5x104 cellules par puits dans 200 l de milieu RPMI sans sérum, dépourvu de rouge de phénol et additionné de 1 % L-glutamine. Vingt- quatre heures après la mise en plaque, soit de l'IGF1 à une concentration finale de 50 g/ml (6,6 nM) soit de l'IGF2 à une concentration finale de 100 ng/ml (13,2 nM) est ajouté aux cellules MCF-7, soit en présence ou en absence d'anticorps I-3466 ou d'un anticorps murin anti- IGF-IR non neutralisant (7G3) utilisé comme isotype contrôle pendant à peu près 52 heures supplémentaires. Les anticorps sont testés à une concentration finale comprise entre 10 gg/ml (66 nM) et 0,0097 gg/ml (0,065 nM). Ensuite, les cellules sont chargées avec 0,25 Ci de [3H]thymidine pendant 16 heures et la magnitude de [3H]thymidine incorporée par l'ADN est quantifiée par un compteur à scintillation liquide. A la fois l'IGF1 et l'IGF2 stimulent significativement la croissance des cellules MCF-7 (Tableau 1). Aucun inhibition significative n'est observée lorsque les cellules sont traitées avec des doses croissantes en anticorps isotype contrôle. Par contre, lorsque les cellules sont incubées avec des doses croissantes en anticorps I-3466, une inhibition significative dose-dépendante de la prolifération induite à la fois par l'IGF1 (90 %) et l'IGF2 (84 %) est observée avec des IC50 respectives de 0,7 nM et 0,5 nM (tableau IA-B et figures 3A et 3B). A cm Cellules seules 1449 Cellules seules 1877 IGF1 50 ng/ml 67356 IGF2 100 ng/ml 39541 7G3 0,0097 gg/ml + IGF1 72144 7G3 0,0097 gg/ml + IGF2 60902 7G3 0,0195 gg/ml + IGF1 63200 7G3 0,0195 gg/ml + IGF2 67617 7G3 0,039 gg/ml + IGF1 53391 7G3 0,039 gg/ml + IGF2 56688 7G3 0,078 gg/ml + IGF1 56523 7G3 0,078 gg/ml + IGF2 60787 7G3 0,156 gg/ml + IGF1 46147 7G3 0,156 gg/ml + IGF2 49111 7G3 0,312 gg/ml + IGF1 54582 7G3 0,312 gg/ml + IGF2 48619 7G3 0,625 gg/ml + IGF1 53000 7G3 0,625 gg/ml + IGF2 51277 7G3 1,25 gg/ml + IGF1 58341 7G3 1,25 gg/ml + IGF2 54369 7G3 2,5 gg/ml + IGF1 51107 7G3 2,5 gg/ml + IGF2 53564 7G3 0,0097 gg/ml + IGF1 45938 7G3 5 gg/ml + IGF2 54188 7G3 0,0097 gg/ml + IGF1 34391 7G3 10 gg/ml + IGF2 55125 I-3466 0,0097 gg/ml + IGF1 63047 I-3466 0,0097 gg/ml + IGF2 45066 I-3466 0,0195 gg/ml + IGF1 56376 I-3466 0,0195 gg/ml + IGF2 43890 I-3466 0,039 gg/ml + IGF1 48403 I-3466 0,039 11g/m1 + IGF2 31063 I-3466 0,078 gg/ml + IGF1 38986 I-3466 0,078 gg/ml + IGF2 27852 I-3466 0,156 gg/ml + IGF1 33595 I3466 0,156 gg/ml + IGF2 18115 I-3466 0,312 gg/ml + IGF1 27966 I-3466 0, 312 gg/ml + IGF2 13708 I-3466 0,625 gg/ml + IGF1 17166 I-3466 0,625 gg/ml + IGF2 9400 I-3466 1,25 gg/ml + IGF1 10791 I-3466 1,25 gg/ml + IGF2 7465 I-3466 2,5 gg/ml + IGF1 8281 I-3466 2,5 gg/ml + IGF2 6210 I-3466 5 gg/ml + IGF1 5721 I-3466 5 gg/ml + IGF2 6128 I-3466 10 gg/ml + IGF1 6823 I-3466 10 gg/ml + IGF2 7427 B cm Tableau 1: Effet in vitro de l'anticorps I-3466 sur la croissance des cellules MCF-7 induite par l'IGF1 (A) ou l'IGF2 (B). Exemple 4: I-3466 inhibe la phosphorylation induite par l'IGF1 et par 5 l'IGF2 de la chaîne 13 de l'IGF-IR Soit des cellules MCF7 ou des cellules HT29 sont mises en culture pendant 24 heures à 5.104 cellules/cm2 (boîtes de 75 cm2, COSTAR) dans 20 ml de RPMI sans rouge de phénol additionné de 5 mM de glutamine, pénicilline/streptomycine (respectivement 100 U/ 100 g/ml) et 10 % de sérum de veau foetal. Après trois lavages en PBS, les cellules ont été incubées pendant 12 heures en milieu (RPMI) sans rouge de phénol, dépourvu de sérum de veau foetal et additionné de 5 mM de glutamine, pénicilline/streptomycine, sérumalbumine bovine à 0,5 g/ml (Sigma A-8022) et transferrine à 5 g/ml (Sigma T8158). Pour l'activation, les cellules ont tout d'abord été incubées à 37 C pendant 15 minutes avec des anticorps bloquant à tester (10 tg/ml) puis soit l'IGF1 ou l'IGF2 a été ajouté pour deux minutes supplémentaires. La réaction a été stoppée par aspiration du milieu d'incubation et les boîtes ont été déposées sur de la glace. Les cellules ont été solubilisées par addition de 0,5 ml de tampon de lyse (50 mM tris-HCL pH 7,5, 150 mM NaCl, 1 % Nonidet P40, 0,5 % sodium deoxycholate), additionné d'inhibiteurs de protéase (1 comprimé pour 50 ml, Boehringer Réf. : 1 697 498), et d'inhibiteurs de phosphatase (Calbiochem Réf. : 524625 (1/100)). Les cellules ont été raclées et la suspension a été récupérée et placée sur un agitateur à 4 C pendant 1,5 heure. Les solutions ont été centrifugées à 12000 rpm pendant 10 minutes (4 C) et les concentrations en protéines des surnageants ont été quantifiées par BCA. 500 g de protéines du lysat cellulaire ont été mélangées avec l'anti-IGFIR (Santa cruz Réf.: sc-713) pour immunoprécipitation et incubées sur agitateur à 4 C pendant 1,5 heures. Les immunoprécipités ont été récupérés par addition de protéine A-agarose (Boehringer Réf. : 1 134 515) et incubés toute la nuit sur agitateur à 4 C. Les billes d'agarose ont été lavées deux fois avec 1 ml de tampon de lyse, deux fois avec un tampon de lavage 1 (50 mM Tris-HCL pH 7,5; 500 mM NaCl; 0,1 % Nonidet P40; 0,05 % sodium deoxycholate (Boehringer 1 332 597), additionné d'inhibiteurs de protéase et d'inhibiteurs de phosphatase) et une fois avec un tampon de lavage 2 (50 mM Tris-HCL; 0,1 % Nonidet P40; 0,05 % sodium deoxycholate (Boehringer Réf.: 1 332 597), additionné d'inhibiteurs de protéase et d'inhibiteurs de phosphatase 1/100). Les immunoprécipités ont été remis en suspension dans du tampon Laemmli, chauffés à 100 C pendant 5 minutes. Les surnageants ont été analysés par électrophorèse sur gel SDS de polyacrylamide (8 % Novex EC6015). Les protéines ont été transférées sur membrane de nitrocellulose suivi par soit un immunoblot avec des anticorps anti-phosphotyrosine conjugués à HRP (BD transduction Labs PY20) ou antichaîne béta de l'IGF-IR (Santa Cruz Réf. : sc 713) suivi par un anticorps anti-lapin conjugué à HRP. Les empreintes ont été révélées par chemiluminiscence (Amersham RPN 2209) suivi d'une radioautographie sur films Kodak X-mat AR. Les figures 4A et 4B représentent des cellules MCF-7 non stimulées (ligne 1, panel A et B) ou stimulées soit avec 50 ng/ml d'IGF1 seul (ligne 2 panel A) ou 100 ng/ml (ligne 2 panel B). Comme attendu, aucune stimulation basale de l'IGF-IR n'est observée avec les cellules MCF-7 alors qu'une phosphorylation significative de la chaîne béta de l'IGF-IR est observée lorsque les cellules MCF-7 sont incubées soit avec soit avec de l'IGF1 soit de l'IGF2. Aucune stimulation n'est observée lorsque les cellules sont traitées avec un isotype contrôle IgGl (ligne 3 panel A et B) ou avec l'anticorps I-3466 seul (ligne 4 panel A et B), ce qui démontre que l'anticorps I-3466 ne présente aucun effet agoniste sur l'IGF-IR. Lorsque l'anticorps I-3466 est additionné soit d'IGF1 soit d'IGF2, une inhibition complète de phosphorylation ligand-induite est observée (ligne 5 panel A et B). L'anticorps 9G4 utilisé comme isotype contrôle est sans effet sur la phosphorylation IGF1- ou IGF2-induite (ligne 6 panel A et B). La même activité d'inhibition de I-3466 est observée sur les cellules HT29 stimulées soit avec l'IGF1 soit avec l'IGF2 (figures 5A et 5B). Ces résultats sont en accord avec ceux décrits dans l'exemple 2 montrant que l'anticorps I-3466 est capable d'inhiber à la fois la fixation de l'IGF1 et l'IGF2 sur l'IGF-IR. Exemple 5: Etudes d'internalisation et de dégradation de l'IGF-IR Des études d'internalisation et de dégradation de l'IGF-IR sont réalisées par FACS. Les études d'internalisation sont effectuées en utilisant un anticorps monoclonal murin (Mab) anti-IGF-IR biotinylé dénommé ci-après 12B1 et se liant à un épitope différent de celui reconnu par I-3466. Le Mab 9G4 est introduit comme isotype contrôle. Les deux anticorps ont été générés dans le laboratoire de la demanderesse. Des cellules MCF-7 confluentes sont trypsinisées et 1x106 cellules de chaque suspension cellulaire sont mise en fond de plaque 96 puits dans un tampon FACS. Les plaques sont incubées à 37 C avec soit de l'IGF1 (50 ng/ml) soit avec 30 d'anticorps I-3466, 9G4, mIgGl. Les cellules incubées avec seulement le tampon FACS sont utilisées pour déterminer le niveau basal d'expression de l'IGF-IR. Ensuite, les cellules sont lavées deux fois et 20 tag/ml d'anticorps 12B1 biotinylé sont ajoutés dans les plaques. Après 30 minutes d'incubation à 4 C pour éviter l'internalisation du récepteur, les cellules sont lavées 3 fois à 4 C et colorées par addition d'un conjugué streptavidine Alexa Fluor 488 (Molecular Probes Europe BV, Leiden, Netherlands). Pour les expériences de dégradation, une étape supplémentaire de perméabilisation des cellules est ajoutée avant la coloration des cellules avec le 12B1 biotinylé et le conjugué streptavidine Alexa Fluor 488. Le tableau 2A-B montre que l'anticorps I-3466 entraîne la down-régulation de l'IGF-IR sur à la fois les cellules MCF-7 et les cellules HT29 après une période d'incubation de 4 heures. Aucune down-régulation n'est observée lorsque les cellules sont incubées avec le 9G4 utilisé comme isotype contrôle. A- Expérience d'internalisation Lignée cellulaire ID Mab testé MFI 12B1mIgGl % internalisation MCF-7 PBS 247 9G4 226 I-3466 31 86 HT29 PBS 69 9G4 63 I-3466 42 33 B- Expérience de dégradation Lignée cellulaire ID Mab testé MFI 12B1-mIgGl % degradation MCF-7 PBS 112 9G4 105 I-3466 37 65 HT29 PBS 34 9G4 48 I-3466 23 52 Tableau 2: Expériences d'internalisation / dégradation de l'IGF-IR par l'anticorps I-3466. Exemple 6: Effet anti-tumoral de l'anticorps I-3466 sur les modèles de tumeur xénogreffée DU145, SK-ES-1 et HT29 Pour déterminer l'activité in vivo de l'anticorps I-3466 sur la croissance tumorale, trois modèles de tumeur xenogreffée sont utilisés: le modèle de cancer de la prostate androgène-indépendant DU145, le modèle d'ostéosarcome SK-ES-1 et le modèle de cancer de la prostate HT29. Pour ce faire, des souris nude femelles athymiques âgées de 6-8 semaines ont fait l'objet d'une injection sous-cutanée de 2.106, 5.107 et 5.106 respectivement de cellules DU145, SK-ES-1 et HT29. Pour DU145 et SK-ES-1, les souris sont traitées 24 heures après l'injection des cellules avec 200 gg d'anticorps non purifié. Le traitement est répété deux fois par semaine. Concernant HT29, le traitement débute lorsque les tumeurs atteignent un volume de 100 mm3 et 0,5 mg d'anticorps purifié est injecté, en i.p., aux souris, trois fois par semaine. Le volume tumoral est mesuré une ou deux fois par semaine et calculé à l'aide de la formule suivante: 7c/6 x longueur x largeur x hauteur. Les figures 6A, 6B et 6C représentent les résultats préliminaires obtenus en partie avec l'anticorps non purifié indiquant que l'anticorps I-3466 est également capable d'inhiber significativement in vivo la croissance tumorale des trois lignées cellulaires testées
La présente invention est relative à de nouveaux anticorps capables de se lier spécifiquement au récepteur humain du facteur de croissance I apparenté à l'insuline IGF-IR, notamment monoclonaux d'origine murine, chimériques et humanisés, ainsi que les séquences d'acide aminé et nucléiques codant pour ces anticorps. Plus particulièrement, les nouveaux anticorps selon l'invention sont capables d'inhiber spécifiquement la fixation non seulement du ligand IGF1 mais également du ligand IGF2 à l'IGF-IR. L'invention comprend également l'utilisation de ces anticorps à titre de médicament pour le traitement prophylactique et/ou thérapeutique de cancers ainsi que dans des procédés ou nécessaire de diagnostic de maladies liées à la surexpression du récepteur IGF-IR. L'invention comprend enfin des produits et/ou des compositions comprenant de tels anticorps en association avec des anticorps et/ou des composés capable de cibler d'autres récepteurs à activité tyrosine kinase et/ou des agents anticancéreux ou conjugués avec des toxines et leur utilisation pour la prévention et/ou le traitement de certains cancers.
1. Anticorps isolé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, ledit anticorps ou l'un de sesdits fragments fonctionnels étant capable de se lier au récepteur humain du facteur de croissance I apparenté à l'insuline IGF-IR et/ou capable d'inhiber spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur IGF-IR, caractérisé plus particulièrement en ce qu'il est capable d'inhiber la fixation naturelle du ligand IGF1 à l'IGF-IR avec une IC50 de moins de 0,3 nM, préférentiellement de moins de 0,03 nM et en ce qu'il est également capable d'inhiber la fixation du ligand IGF2 à l'IGF-IR avec une IC50 de moins de 0,3 nM, préférentiellement de moins de 0,1 nM. 2. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 1, caractérisé en ce qu'il est également capable d'inhiber 100 % de la phosphorylation IGF1-induite et/ou IGF2-induite de la chaîne béta de l'IGF-IR. 3. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il ne présente pas d'activité agoniste intrinsèque. 4. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est capable d'induire, en utilisant la même technique d'analyse par FACS: i) au moins 30 % de l'internalisation de 1'IGF-IR sur les cellules HT29, et/ou ii) au moins 85 % de l'internalisation de l'IGF-IR sur les cellules MCF-7. 5. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est capable d'induire, en utilisant la même technique d'analyse par FACS: i) au moins 50 % de dégradation de l'IGF-IR sur les cellules HT29, et/ou ii) au moins 65 % de dégradation de l'IGF-IR sur les cellules MCF-7. 6. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est capable d'inhiber à la fois la prolifération in vitro IGF1- et IGF2- induite des cellules MCF-7 avec une IC50 au moins égale à 1 nM, et préférentiellement au moins égale à 0,7 et 0,5 nM respectivement pour l'IGFI et l'IGF2. 7. Anticorps isolé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins une région CDR déterminant la complémentarité choisie parmi les CDRs de séquence SEQ ID No. 1, 3 ou 5, ou au moins un CDR dont la séquence présente au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 1, 3 ou 5, ou en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins un CDR choisi parmi les CDRs de séquence SEQ ID Nos. 2, 4 et 6, ou au moins un CDR dont la séquence présente au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2, 4 et 6. 8. Anticorps isolé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 2, 4 et 6, ou au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2, 4 et 6. 9. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 1, 3 et 5, ou au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 1, 3 et 5. 10. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant les trois régions CDRs de séquence SEQ ID No. 2, 4 et 6, ou trois CDRs dont les séquences présentent au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec respectivement les séquences SEQ ID Nos. 2, 4 et 6, et en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant les trois régions CDRs de séquence SEQ ID Nos. 1, 3 et 5, ou trois CDRs dont les séquences présentent au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec respectivement les séquences SEQ ID Nos. 1, 3 et 5. 11. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il ne se fixe pas de manière significative au récepteur humain IR de l'insuline. 12. Anticorps selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que ledit fragment fonctionnel est choisi parmi les fragments Fv, Fab, (Fab')2, Fab', scFv, scFv-Fc et les diabodies, ou tout fragment dont la demie-vie aurait été augmentée comme des fragments pégylés. 13. Hybridome murin capable de sécréter un anticorps selon l'une des 1 à 12. 14. Hybridome murin selon la 13 déposé à la CNCM, Institut Pasteur, Paris, le 23 juin 2005 sous le numéro I-3466. 15. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, caractérisé en ce que ledit anticorps est sécrété par l'hybridome selon la 14. 16. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 12 ou 15, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend une chaîne légère de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 7, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 7, et/ou en ce qu'il comprend une chaîne lourde de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 8, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 8. 17. Anticorps ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 16, caractérisé en ce que ledit anticorps est un anticorps chimérique et comprend en outre les régions constantes de chaîne légère et de chaîne lourde dérivées d'un anticorps d'une espèce hétérologue à la souris. 18. Anticorps chimérique, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 17, caractérisé en ce que ladite espèce hétérologue est l'Homme. 19. Anticorps chimérique, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que les régions constantes de chaîne légère et de chaîne lourde dérivées d'un anticorps humain sont respectivement la région kappa et, gamma-1, gamma-2 ou gamma4. 20. Acide nucléique isolé caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les acides nucléiques suivants: a) un acide nucléique, ADN ou ARN, codant pour un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 12 et 15 à 19; b) un acide nucléique complémentaire d'un acide nucléique tel que défini en a) ; c) un acide nucléique d'au moins 18 nucléotides capable d'hybrider dans des conditions de forte stringence avec au moins l'un des CDRs de séquence SEQ ID No. 9, 10, 11, 12, 13, 14, ou avec une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 9, 10, 11, 12, 13, 14, et d) un acide nucléique d'au moins 18 nucléotides capable d'hybrider dans des conditions de forte stringence avec au moins la chaîne légère de séquence SEQ ID No. 15 et/ou la chaîne lourde de SEQ ID No. 16, ou avec une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 15 et/ou 16. 21. Vecteur comprenant un acide nucléique selon la 20. 22. Cellule hôte comprenant un vecteur selon la 21. 23. Animal transgénique à l'exception de l'Homme comprenant une cellule transformée par un vecteur selon la 22. 24. Procédé de production d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 12 et 15 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) la culture dans un milieu et conditions de culture appropriés d'une cellule selon la 22; et b) la récupération desdits anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, ainsi produits à partir du milieu de culture ou desdites cellules cultivées. 25. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, susceptible d'être obtenu par un procédé selon la 24. 26. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une quelconque des 1 à 12, 15 à 19 et 25, caractérisé en ce qu'il est, en outre, capable de se fixer spécifiquement sur un récepteur humain de la famille des récepteurs à activité tyrosine kinase et/ou capable d'inhiber spécifiquement l'activité tyrosine kinase d'un tel récepteur à activité tyrosine kinase. 27. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 26, caractérisé en ce qu'il consiste en un anticorps bispécifique et en ce qu'il comprend, un second motif inhibant spécifiquement la fixation de l'EGF sur le récepteur humain du facteur de croissance de l'épiderme EGFR et/ou inhibant spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur EGFR. 28. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 27, caractérisé en ce que ledit second motif anti-EGFR est issu de l'anticorps monoclonal de souris 225, son dérivé chimérique souris-homme C225, ou un anticorps humanisé dérivé de cet anticorps 225. 29. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 26, caractérisé en ce qu'il consiste en un anticorps bispécifique et en ce qu'il comprend, un second motif inhibant spécifiquement l'activité modulée par le récepteur HER2/neu et/ou inhibant spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur HER2/neu. 30. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 29, caractérisé en ce que ledit second motif anti-HER2/neu est issu de l'anticorps monoclonal de souris 4D5 ou 2C4 ou de l'anticorps humanisé Trastuzumab ou Pertizumab. 31. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 26, caractérisé en ce qu'il consiste en un anticorps bispécifique et en ce qu'il comprend, un second motif inhibant spécifiquement la fixation de l'Hepatocyte Growth Factor (HGF) sur le récepteur cMET et/ou inhibant spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur cMET. 32. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la 26, caractérisé en ce qu'il est également capable d'inhiber spécifiquement la fixation du Macrophage Stimulating Protein (MSP) sur le récepteur RON et/ou inhibant spécifiquement l'activité tyrosine kinase dudit récepteur RON. 33. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une quelconque des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 32, caractérisé en ce qu'il est capable d'interagir avec n'importe quel récepteur impliqué dans le développement des tumeurs comme, par exemple, VEGFR, FGF (Fibroblast Growth Factor), ou CXCR4 ou 2 (Chemokine receptor type 4 ou 2) . 34. Anticorps selon l'une des 25 à 33, caractérisé en ce que ledit second motif est sélectionné parmi les fragments Fv, Fab, (Fab') 2, Fab', Fab'PEG, scFv, scFv-Fc et les diabodies, ou toute forme dont la demie-vie aurait été augmentée. 35. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 34 à titre de médicament. 36. Composition comprenant à titre de principe actif un composé consistant en un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 10 à12,15à19et25à35. 37. Composition selon la 36, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un deuxième composé choisi parmi les composés capables d'inhiber l'activité tyrosine kinase des récepteurs IR, IGF-IR, EGFR, HER2/neu, cMET et/ou RON. 38. Composition selon la 37, caractérisée en ce que ledit deuxième composé est choisi parmi les anticorps anti-EGFR, anti-IGF-IR, anti-HER2/neu, anti-cMET et/ou anti-RON isolés, ou leurs fragments fonctionnels, capables d'inhiber l'activité proliférative et/ou antiapoptotique et/ou angiogénique et/ou inductrice de dissémination métastatique promues par lesdits récepteurs. 39. Composition selon l'une des 36 à 38, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps, au moins un inhibiteur de l'activité tyrosine kinase des récepteurs IR, IGF-IR, EGFR, HER2/neu, cMET et/ou RON. 40. Composition selon la 39, caractérisée en ce que ledit au moins un inhibiteur de l'activité tyrosine kinase est sélectionné dans le groupe consistant en des agents naturels dérivés, des dianilinophtalimides, des pyrazolo- ou pyrrolo-pyridopyrimidines ou encore des quinazilines. 41. Composition selon l'une quelconque des 36 à 40, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps, un agent cytotoxique/cytostatique. 42. Composition selon la 41, caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique/cytostatique est choisi parmi les agents interagissant avec l'ADN, les antimétabolites, les inhibiteurs de topoisomérases I ou II, ou les agents inhibiteurs ou stabilisateurs du fuseau ou encore tout agent susceptible d'être utilisé en chimiothérapie. 43. Composition selon la 41 ou 42, caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique/cytostatique est couplé chimiquement à au moins l'un des éléments de ladite composition pour une utilisation simultanée. 44. Composition selon l'une des 41 à 43, caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique/cytostatique est choisi parmi les agents inhibiteurs ou stabilisateurs du fuseau, de préférence la vinorelbine, la vinflunine ou la vincristine. 45. Composition selon l'une quelconque des 36 à 44, caractérisé en ce que l'un, au moins, desdits anticorps, ou l'un de leur fragment fonctionnel, est conjugué avec une toxine cellulaire et/ou un radioélément. 46. Composition selon l'une des 36 à 45, à titre de médicament. 47. Utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35 et/ou d'une composition selon l'une quelconque des 36 à 46 pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement d'une maladie liée à une surexpression et/ou une activation anormale du récepteur IGF-IR, et/ou liée à une hyperactivation de la voie de transduction du signal médié par l'interaction de de l'IGF1 ou IGF2 avec IGF-IR. 48. Utilisation selon la 47, caractérisée en ce que l'administration dudit médicament n'induit pas ou peu d'effets secondaires liés à une inhibition du récepteur IR de l'insuline. 49. Utilisation selon la 47 ou 48 pour la préparation d'un médicament destiné à inhiber la transformation de cellules normales en cellules à caractère tumoral, de préférence IGF, au moins IGF2, dépendante. 50. Utilisation selon l'une des 47 à 49, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement de cancer. 51. Utilisation selon la 50, caractérisée en ce que ledit cancer est un cancer choisi parmi le cancer de la prostate, les ostéosarcomes, le cancer du poumon, le cancer du sein, le cancer de l'endomètre, le myélome multiple, le cancer des ovaires ou le cancer du côlon. 52. Utilisation selon la 51, caractérisée en ce que ledit cancer est le cancer du côlon. 53. Utilisation selon l'une des 47 à 49, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement du psoriasis ou de l'athérosclérose. 54. Méthode de diagnostic in vitro de maladies induites par une surexpression ou une sousexpression de l'IGF-IR à partir d'un échantillon biologique dont on suspecte la présence anormale en IGF-IR, caractérisée en ce qu'on met en contact ledit échantillon biologique avec un anticorps selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35, ledit anticorps pouvant être, le cas échéant, marqué. 55. Kit ou nécessaire pour la mise en oeuvre d'une méthode de diagnostic de maladies induites par une surexpression ou une sousexpression de l'IGFIR ou pour la mise en oeuvre d'un procédé pour la détection et/ou la quantification d'une surexpression ou d'une sousexpression de l'IGF-IR dans un échantillon biologique, de préférence une surexpression dudit récepteur, caractérisé en ce que ledit kit ou nécessaire comprend les éléments suivants: a) un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35; b) éventuellement, les réactifs pour la constitution du milieu propice à la réaction immunologique; c) éventuellement, les réactifs permettant la mise en évidence des complexes IGF-IR/anticorps produits par la réaction immunologique. 56. Utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35, pour la préparation d'un médicament destiné au ciblage spécifique d'un composé biologiquement actif vers des cellules exprimant ou surexprimant l'IGF-IR. 57. Procédé in vitro de modulation de l'activité IGF-IR chez une cellule de mammifère sensible à l'axe IGF/l'IGF-IR consistant à mettre en contact lesdites cellules avec un anticorps selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35. 58. Procédé in vitro de diminution de l'activité IGF-IR chez une cellule de mammifère sensible à l'axe IGF/1'IGF-IR consistant à mettre en contact lesdites cellules avec un anticorps selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35. 59. Procédé in vitro d'identification d'un modulateur de l'IGF-IR comprenant les étapes suivantes: (a) mettre en contact l'IGF-IR avec un anticorps selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35; (b) mettre en contact le complexe obtenu à l'étape (a) avec un composé issu d'une librairie; (c) identifier un composé qui dissoscie le complexe obtenu à l'étape (a) ; (d) déterminer si le composé présente une activité agoniste ou antagoniste de l'IGF-IR, ladite activité indiquant alors l'identification d'un modulateur de l'IGF-IR. 60. Procédé de détection d'un partenaire de fixation de l'anticorps selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35 dans un échantillon, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: (a) incuber l'anticorps selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35 avec un échantillon biologique obtenu à partir d'un patient présentant une maladie, caractérisée par un niveau anormal d'expression et/ou d'activation de l'IGF-IR, dans des conditions permettant la fixation spécifique de l'anticorps à son partenaire de fixation, et (b) détecter toute fixation spécifique, une telle fixation spécifique indiquant alors la présence d'un partenaire de fixation au sein de l'échantillon. 61. Procédé de purification d'IGF-IR à partir d'un échantillon, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: (a) incuber l'anticorps selon l'une des 1 à 12, 15 à 19 et 25 à 35 avec un échantillon dans des conditions permettant la fixation spécifique de l'anticorps à l'IGF-IR, et (b) séparer l'anticorps de l'échantillon et récupérer ainsi le récepteur purifié.
C,A,G
C07,A01,A61,C12,G01
C07K,A01K,A61K,A61P,C12N,C12P,G01N
C07K 16,A01K 67,A61K 39,A61P 35,C12N 5,C12N 15,C12P 21,G01N 33
C07K 16/28,A01K 67/027,A61K 39/395,A61P 35/00,C07K 16/46,C12N 5/20,C12N 15/13,C12N 15/63,C12P 21/08,G01N 33/53
FR2896470
A1
COLONNE DE DIRECTION AVEC MOYEU DE VOLANT FIXE ET MOYENS DE DEPLACEMENT DU VOLANT DE DIRECTION.
20,070,727
L'invention concerne une colonne de direction comprenant un moyeu de volant fixe et des moyens de déplacement du volant de direction en cas de collision sous la forme d'une jante de volant mobile en rotation qui est disposée solidairement en rotation sur un arbre de la jante du volant constitué par un arbre creux, dans laquelle un tube porteur pour le moyeu de volant fixe est disposé fixe en rotation dans l'arbre de la jante du volant, et dans laquelle il est prévu un mécanisme de renvoi pour l'arbre de la jante du volant, mécanisme qui comporte un arbre de renvoi dont le pignon d'entrée est en prise avec une roue dentée d'arbre de la jante du volant, tandis que son pignon de sortie est en prise avec une roue dentée de sortie du mécanisme de renvoi. Afin d'améliorer la sécurité du conducteur, les colonnes de direction de véhicules automobiles sont actuellement construites, presque sans exception de telle manière que le volant de direction puisse s'affaisser en cas de collision, c'est-à-dire que, par exemple dans le cas d'une collision frontale du véhicule et d'un impact consécutif du conducteur sur le volant, le volant de direction puisse se déplacer en direction du tableau de bord. Dans les colonnes de direction actuellement habituelles, ceci est obtenu le plus souvent par une déformation plastique d'une partie de la colonne de direction ou par un coulissement mutuel d'un arbre plein dans un arbre creux. Un exemple typique d'une telle colonne de direction est décrit dans le document DE 43 43 068 Al. Cette colonne de direction connue est essentiellement composée d'un arbre creux et d'un arbre plein bloqué dans le premier, le blocage étant réalisé de manière que, en cas de dépassement d'un seuil de force axiale, les deux arbres puissent coulisser l'un dans l'autre. Lors de l'impact du conducteur sur le volant, ce dernier est entraîné en direction du tableau de bord, grâce au comportement télescopique décrit, et il réduit la sollicitation du conducteur et agrandit en rnême temps l'espace de survie de ce dernier. Le volant de direction à la base de l'invention et jusqu'à présent généralement habituel, et qui est monté rotatif comme un seul bloc sur la colonne de direction présente en fait quelques inconvénients, à savoir la transmission de l'énergie et de l'information entre le volant de direction et les parties fixes du véhicule est compliquée puisque, pour cela, on doit avoir recours à des bagues glissantes, des ressorts en volute ou des procédés de transmission sans contact matériel, comme des champs d'induction ou une transmission radio. Déjà dans les équipements habituels de volant de direction comprenant un coussin gonflable de sécurité et quelques éléments de commande, par exemple pour la commande du téléphone ou d'un autoradio, on constate des inconvénients, mais ces derniers peuvent être surmontés de façon techniquement fiable avec une dépense de moyens correspondante. Toutefois, si on souhaite prévoir dans le volant de direction, en plus des éléments décrits précédemment, au moins un affichage, par exemple pour des caractères alphanumériques, afin de pouvoir présenter les indications d'un répertoire téléphonique à proximité immédiate des éléments de commande correspondants, il est nécessaire qu'au moins une partie du volant de direction ne participe pas au mouvement de rotation de la jante du volant. Par ailleurs, on obtient d'autres avantages en prévoyant pour cela un moyeu de volant fixe. De cette façon, la position des éléments de commande ne dépend plus maintenant de l'angle de braquage et le maniement est donc amélioré. Un avantage, qui n'est pas le moindre, est qu'une partie centrale de volant de direction qui reste fixe relativement à la rotation du volant permet aussi de développer et d'utiliser des coussins gonflables de sécurité asymétriques tels que ceux dont on dispose déjà depuis longtemps pour le côté passager d'un véhicule automobile. On connaît déjà des volants de direction comportant une partie centrale fixe. C'est ainsi que le document DE 37 37 165 Al décrit plusieurs configurations de construction différentes d'un volant de direction comportant une partie centrale maintenue fixe au centre du volant de direction en position de repos. Les brevets français FR 2 815 318 B1 et FR 2 827 561 B1, ainsi que le brevet canadien CA 1 318 833 décrivent aussi des volants de direction de ce genre. Toutefois, dans ces documents, on ne s'appesantit pas sur le comportement en cas de collision et, en tout cas, on n'y fait aucune proposition pour la façon dont peuvent être réalisés des moyens de déplacement du volant en cas de collision dans une colonne de direction à moyeu de volant fixe. L'invention, a donc pour but de proposer, pour une colonne de direction avec moyeu de volant fixe, des moyens de déplacement pour le volant de direction qui permettent un mouvement du volant de direction en direction de la colonne de direction en cas de collision. 15 Ce but est atteint par la colonne de direction telle que définie en préambule et caractérisée en ce que l'arbre de la jante du volant est agencé de telle manière que, en présence d'une sollicitation axiale définie de l'arbre de la jante du volant, le blocage axial de ce dernier est supprimé, et en ce que le mécanisme 20 de direction comporte à l'intérieur un espace libre qui, en présence d'un coulissement axial de l'arbre de la jante du volant, est en mesure de recevoir cet arbre, y compris le tube porteur du moyeu de volant fixe, qui est monté à l'intérieur de cet arbre, sur une course de déplacement du volant de direction qui est suffisamment grande. 25 L'invention se base sur la connaissance du fait qu'une telle possibilité de déplacement peut être réalisée de préférence par un raccourcissement de la longueur effective de la colonne de direction et que, dans le cas d'un volant de direction à moyeu de volant fixe, aussi bien une partie fixe qu'une partie mobile 30 en rotation de la colonne de direction doivent être capables de se déplacer simultanément. 10 Pour simplifier le langage de l'exposé, il convient de définir ici tout d'abord quelques expressions centrales. Le volant de direction comprend dans ce qui suit une jante de volant qui est montée mobile en rotation pour diriger le véhicule, et qui est reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant. II comprend en outre un moyeu de volant fixe qui est fixé solidairement en rotation sur un tube porteur fixe et donc monté solidairement en rotation par rapport à la carrosserie du véhicule. Naturellement, il est possible que le moyeu de volant fixe et le tube porteur fixe soient réglables ou mobiles pour permettre un positionnement réglable du volant de direction en fonctionnement normal et qu'ils soient déplaçables ou mobiles en cas de collision. Toutefois, ces éléments sont agencés fixes dans la marche normale et le plus souvent fixes en rotation par rapport à la carrosserie, même lors du réglage de la position du volant de direction ainsi qu'en cas de collision. En plus du volant de direction, la colonne de direction comprend aussi les arbres, axes, paliers, mécanismes qui portent le volant de direction et d'autres éléments qui servent pour transmettre un couple appliqué à la jante de volant par le conducteur à un organe de sortie de la colonne de direction, ainsi que pour monter le moyeu du volant fixe en rotation, et elle peut en outre comprendre d'autres parties comme, par exemple, des parties de l'habillage, des blocages du volant de direction et des éléments de commande (par exemple les leviers des clignotants et leur support). L'invention a pour base une colonne de direction comportant un moyeu de volant fixe et une jante de volant mobile en rotation, qui est disposée solidairement en rotation sur un arbre de jante de volant constitué par un arbre creux, dans laquelle un tube porteur pour le moyeu de volant fixe monté fixe en rotation est disposé dans l'arbre de jante de volant, et dans laquelle il est prévu un mécanisme de renvoi pour l'arbre de jante de volant, qui comprend un arbre de renvoi dont le pignon d'entrée est en prise avec une roue dentée de l'arbre de jante de volant tandis que son pignon de sortie est en prise avec une roue de sortie du mécanisme de renvoi. Pour résoudre le problème posé, il est prévu que l'arbre de jante de volant soit monté de manière qu'en réponse à une sollicitation axiale définie de l'arbre de jante de volant, le blocage axial de cet arbre soit supprimé et il est prévu à l'intérieur du mécanisme de direction un espace libre qui, dans le cas d'une translation axiale de l'arbre de jante de volant, est en mesure de recevoir cet arbre, y compris le tube porteur du moyeu de volant fixe qui y est monté rotatif sur une course suffisamment grande du déplacement du volant de direction. De cette façon, dans une collision du véhicule, par exemple en cas d'impact du conducteur sur le volant de direction ou d'une sollicitation du volant de direction avec une force correspondante qui résulte du déclenchement d'un coussin de sécurité gonflable, tout le volant de direction composé de la jante de volant et du moyeu de volant fixe peut se déplacer dans la direction axiale de la colonne de direction et agrandir ainsi l'espace de survie du conducteur. Contrairement à d'autres solutions qui peuvent être envisagées, celle-ci n'exige de prévoir aucun élément séparé comme, par exemple, des tubes ondulés à la suite de la colonne de direction. Grâce à l'intégration des fonctions, cette fonction peut en outre être réalisée de façon très avantageuse et ne demandant en outre qu'un faible volume d'encombrement de mécanisme de renvoi pour le moyeu de volant. Le carter du mécanisme de renvoi sert ici en même temps de protection mécanique pour ce dispositif important pour la sécurité. En particulier, par rapport à une solution classique raccordée à l'arbre de direction lui-même, qui permettrait un coulissement de l'arbre de direction complet, une construction selon l'invention offre l'avantage d'une longueur d'encombrement considérablement réduite et d'une forte réduction des masses inertes qui pourraient avoir des effets désavantageux en cas d'accident. Dans une forme préférée de réalisation de l'invention, l'arbre de jante de volant est bloqué axialement au moyen d'une entretoise, l'entretoise pouvant se déformer axialement et/ou coulisser par rapport à l'arbre de jante de volant en cas de dépassement d'une force limite. Jusqu'à cette force limite, et du moins en l'absence des extensions prévues pour le réglage manuel ou au moteur qui sont mentionnées plus loin, le volant de direction est bloqué axialement et donne ainsi la sensation souhaitée d'un élément monobloc et résistant aux efforts. On a pour cela à disposition toute une série d'éléments pouvant être envisagés pour la réalisation concrète de l'entretoise, qui peuvent être choisis ou équipés en fonction des spécifications à satisfaire et en particulier en fonction de la force de rupture souhaitée ou de la capacité d'absorption de force souhaitée par longueur de course de coulissement. Si l'entretoise est configurée de manière à pouvoir absorber une force de déformation définie sur une course de déformation définie ou une course de coulissement définie par rapport à l'arbre de la jante du volant, l'énergie est absorbée d'une façon définie lors du coulissement du volant de direction en cas de collision. La fonction d'un coussin de sécurité gonflable peut ainsi être avantageusement complétée par la fonction de la colonne de direction. Par exemple, ce résultat peut être obtenu d'une façon particulièrement simple et économique si l'entretoise est un tube ou une douille ayant un diamètre qui varie périodiquement sur sa longueur et/ou une épaisseur de paroi qui varie périodiquement. Selon une autre variante, il peut être prévu que l'arbre de la jante du volant soit bloqué axialement, au moyen d'au moins une bague élastique, par rapport à au moins un des paliers de l'arbre de la jante du volant et/ou par rapport à une partie fixe, par exemple, à une partir du carter du mécanisme de renvoi du moyeu de volant, la bague élastique pouvant se libérer de l'arbre de la jante du volant et/ou coulisser axialement sur l'arbre de la jante du volant en cas de dépassement d'une force limite. Ceci peut être obtenu d'une façon particulièrement économique par une encoche en forme de V ou chanfreinée au moins d'un côté et par une force élastique définie de la bague élastique mais aussi, par exemple, par des bagues élastiques munies d'une amorce de rupture, et ceci forme une variante particulièrement économique de la colonne de direction selon l'invention. En fait, de cette façon, il est possible de prédéterminer à chaque fois uniquement la force de rupture nécessaire pour supprimer le blocage axial de l'arbre de la jante du volant et d'absorber seulement une énergie relativement faible. Si, selon une autre variante, l'arbre de la jante du volant est bloqué axialement sur un palier de l'arbre de la jante du volant qui porte l'arbre de la jante du volant au moyen d'un écrou d'arbre, l'écrou d'arbre pouvant se détacher et coulisser axialement sur l'arbre de la jante du volant en cas de dépassement d'une force limite, une énergie prédéterminée peut aussi être transformée en une déformation plastique ou en un travail de déformation par enlèvement de copeaux le long de la course de coulissement, par exemple par le cisaillage d'un filetage relativement faible. En outre ou en supplément, il peut être prévu que l'arbre de la jante du volant soit monté rotatif dans au moins un premier et un deuxième palier de l'arbre de la jante du volant, qu'au moins l'un des paliers soit lui-même en mesure d'absorber une force axiale jusqu'à une force limite et qu'il soit détruit au moins partiellement en cas de dépassement de cette force limite, ce qui supprime aussi le blocage axial de l'arbre de la jante du volant. Cette variante d'une colonne de direction réalisée selon l'invention peut ainsi atteindre entièrement le résultat voulu sans nécessiter d'éléments additionnels pour la fixation d'une force axiale limite. On peut aussi obtenir un comportement de la colonne de direction encore amélioré sous l'aspect du comportement en cas de collision par le fait que plusieurs éléments pour la fixation d'une force axiale limite sont disposés sur la longueur de la course de coulissement possible de l'arbre de la jante du volant de telle manière que ces éléments empêchent l'arbre de la jante du volant de poursuivre son mouvement en direction de l'organe de sortie relié au mécanisme de direction, chacun jusqu'à une force définie, et/ou qu'une quantité d'énergie définie soit nécessaire pour surmonter cette force ou pour provoquer le coulissement. C'est ainsi que l'arbre de la jante du volant pourrait présenter, par exemple sur une certaine zone de coulissement, des gorges, identiques ou de formes différentes, à intervalles réguliers ou irréguliers et dans lesquelles des bagues élastiques, identiques ou différentes les unes des autres seraient encastrées de manière que chaque combinaison gorge-bague élastique détermine une force de rupture définie ou une absorption définie. En variante, par exemple, un coulisseau précontraint par un ressort peut aussi s'engager dans différentes gorges, l'une après l'autre, sur la course de déplacement de l'arbre de la jante du volant, les gorges formant elles-mêmes dans ce cas les plusieurs éléments précités prévus utilisés pour la fixation d'une force axiale limite, et coopérant avec un seul et même coulisseau. Naturellement, on peut aussi combiner avantageusement plusieurs des variantes décrites plus haut. Selon un autre aspect de l'invention, le blocage axial de l'arbre de la jante du 2.5 volant peut être réglable. Pour cela, il suffit déjà dans le cas le plus simple, d'un écrou d'arbre ou de deux écrous d'arbre correspondants dont la position peut être réglée, en usine ou dans un atelier, de manière à obtenir une position axiale souhaitée du volant de direction. 30 Si, dans un perfectionnement de cette réalisation les éléments servant au blocage axial de l'arbre de la jante du volant peuvent être transformés, par commande manuelle ou électrique/électronique, d'un mode normal en un mode 9 réglable, on peut réaliser avec une faible dépense additionnelle de moyens, un volant de direction qui peut être réglé axialement par le conducteur. Par exemple, il peut être prévu dans l'arbre de la jante du volant plusieurs gorges d'arrêt et un élément qui peut être mis hors de prise de l'extérieur, et qui est formé, par exemple, d'un coulisseau qui est chargé par ressort en direction de l'arbre de la jante du volant, utilisé en remplacement de la bague élastique décrite plus haut, et qui s'engage dans l'une ou l'autre de ces gorges selon le réglage axial de la position du volant. Le conducteur peut alors dégager manuellement le coulisseau de la gorge et, ensuite, modifier axialement la position du volant de direction selon les nécessités ergonomiques. Lorsqu'il relâche l'élément de déverrouillage, ce dernier glisse automatiquement dans la gorge suivante, sous l'effet de la précontrainte du ressort, dès qu'on déplace légèrement le volant de direction dans la direction axiale. Naturellement, on peut aussi utiliser d'autres mécanismes comme, par exemple, des écrous d'arbre réglables ou des goupilles de cisaillement. Par ailleurs, le changement de réglage peut naturellement être commandé, non pas à la main, mais aussi au moteur et/ou électriquement ou électroniquement. Une variante préférée pour le réglage axial du volant de direction ou de l'ensemble de la colonne de direction est obtenue par un déplacement manuel ou électrique de la monture de la colonne de direction dans la direction axiale. Pour cela, cette monture de colonne de direction est montée mobile en coulissement axial, de façon directe ou indirecte, dans la carrosserie du véhicule. La course de coulissement axial est alors reçue dans un arbre de direction relié à un joint de direction (par exemple, à un joint de cardan). Le coulissement axial dans l'arbre de direction peut alors s'effectuer par exemple, dans une denture d'entraînement orientée axialement. Habituellement, il est prévu un levier de clignotant et, le plus souvent aussi un levier d'essuie-glace disposés immédiatement derrière un volant de direction et qui restent fixes en position lorsqu'on tourne la jante de volant, ces leviers étant prévus uniquement pour des fonctions physiques d'éléments de commande disposés derrière le volant de direction et, expressément, comprendre aussi des éléments de commande d'une forme et d'une disposition appropriées pour d'autres fonctions quelconque. S'ils étaient placés dans une configuration défavorable, ces leviers pourraient limiter fortement la possibilité de coulissement axial du volant de direction. C'est pourquoi une variante de l'invention prévoit qu'il soit prévu pour les leviers de clignotants et d'essuie-glace un tube porteur qui est fixé au moyen d'un élément de cisaillement à une partie fixe du carter, par exemple à une monture de palier de l'arbre de la jante du volant, le blocage axial de ce dernier dans l'élément de cisaillement étant alors supprimé en cas de dépassement d'une force axiale limite du tube porteur. Ceci garantit une possibilité totale de coulissement du volant de direction, du moins dans la mesure où le tube porteur des leviers de clignotants et d'essuie-glace ne bute pas contre un obstacle fixe qui s'opposerait à la poursuite du coulissement. Naturellement, en remplacement de l'élément de cisaillement, on peut aussi utiliser des liaisons plus complexes ayant une fonction analogue comme, par exemple les bagues élastiques ou écrous d'arbres décrits plus haut mais aussi, par exemple, des liaisons collées ou des éléments en une seule pièce et possédant une amorce de rupture appropriée. Par ailleurs, on peut aussi envisager un simple ajustement à coincement. Ici, le seul point important consiste en ce que les éléments de commande portés par la bague porteuse soient suffisamment fixés en fonctionnement mais qu'en cas de collision, il ne développe pas de trop grandes forces de résistance à l'encontre d'un déplacement du volant de direction. Si l'on connaît l'invention, ceci peut être obtenu d'une façon particulièrement simple et élégante, par le fait que le tube porteur prévu pour le levier de clignotants et le levier d'essuie-glace, ainsi que la partie fixe en position du carter sont configurés de manière à pouvoir coulisser l'un sur l'autre ou l'un dans l'autre après la suppression du blocage axial. Ceci peut être obtenu, par exemple, par un tube porteur constitué par un tube cylindrique et qui présente un diamètre légèrement plus grand que celui d'un tube qui porte le premier, auquel il est fixé au moyen de l'élément de cisaillement. Pour agrandir la course de coulissement maximale du volant de direction alors que la course de coulissement du tube porteur est limitée par les conditions géométriques, ou encore, en variante, pour assurer le coulissement de ce dernier, il peut être prévu que le tube porteur des leviers de clignotants et d'essuie-glace soit configuré de manière que, en cas de sollicitation avec une force axiale limite, ce tube puisse subir une déformation plastique et/ou élastique avec raccourcissement de sa longueur axiale. Dans le cas le plus simple, il suffit d'un tube ondulé élastique. Etant donné que l'arbre de direction selon l'invention repose sur l'idée consistant en ce que l'arbre de la jante du volant peut coulisser dans le mécanisme de renvoi prévu pour le moyeu de volant, il est nécessaire d'assurer, en plus d'un espace libre suffisant pour recevoir le moyeu de jante de volant, la possibilité de coulissement effective. Pour cela, par exemple, la roue dentée de l'arbre de la jante du volant pourrait être disposée coulissante sur l'arbre de la jante du volant. Toutefois, il est particulièrement avantageux que l'appariement d'engrenages entre la roue dentée de l'arbre de la jante du volant et le pignon d'entrée de l'arbre de renvoi soit réalisé de manière à ne pas faire obstacle à un coulissement de l'arbre de la jante du volant car, de cette façon, il est possible d'adopter une fabrication en une seule pièce ou encore une liaison géométriquement fixe de tout côté entre l'arbre de la jante du volant et la roue dentée de cet arbre. Pour éviter le jeu entre les roues dentées en conservant une bonne possibilité de coulissement de la roue dentée de l'arbre de la jante du volant, il est particulièrement avantageux que la roue dentée de l'arbre de la jante du volant et le pignon d'entrée de l'arbre de renvoi soient coniques et que le pignon d'entrée de l'arbre de renvoi soit maintenu en prise avec la roue dentée de l'arbre de la jante du volant par un ressort agissant dans la direction axiale. Pour la même raison, il est avantageux de réaliser aussi le pignon de sortie de l'arbre de renvoi ainsi que la roue dentée du mécanisme de renvoi sous une forme conique et que le pignon de sortie de l'arbre de renvoi soit maintenu en prise avec la roue dentée d'entrée du mécanisme de renvoi par un ressort agissant dans la direction axiale. Le ressort agissant dans la direction axiale peut être un ressort de compression hélicoïdal, ce qui donne une construction simple et robuste. Ceci permet en outre, selon la configuration du ressort, une course de déplacement particulièrement grande sans que les roues dentées ne s'écartent. En particulier, lorsqu'il y a une possibilité de déplacement axial du volant de direction en fonctionnement normal, c'est-à-dire pas en cas de collision, il est avantageux que le ressort agissant dans la direction axiale présente une course de débattement de travail qui correspond au minimum à une course de déplacement axial possible du volant de direction en fonctionnement normal. On entend par course de débattement de travail l'intervalle de déplacement de l'arbre de la jante du volant qui se manifeste entre sa position entièrement en extension et une position dans laquelle la force élastique suffit encore juste pour maintenir sûrement la roue dentée de l'arbre de la jante du volant et le pignon d'entrée de l'arbre de renvoi en contact entre elles et avec une force de pression suffisante. Finalement, il convient encore de remarquer, comme dernière configuration de l'invention que, en cas de collision, il existe aussi la possibilité de déclencher un mouvement axial du volant de direction, même indépendamment d'une action du conducteur en l'absence d'une sollicitation de force du volant de direction et de l'arbre de la jante du volant par le ressort, par exemple en réponse à des données de capteurs ou d'un déplacement du bloc moteur ou d'autres organes 13 par rapport à la suspension du moteur ou par rapport à la carrosserie. Ceci peut agrandir l'espace de survie du conducteur avant même qu'il n'entre en contact avec le volant de direction ou avec un coussin gonflable de sécurité ou qu'il n'exerce une grande force sur ces deux organes. Il peut donc être avantageusement prévu que la suppression du blocage axial de l'arbre de la jante du volant sous l'effet d'une force autre que celle de l'action d'un conducteur sur le volant de direction ou sur un coussin gonflable de sécurité monté dans le volant de direction, et ceci en particulier à la suite de l'allumage d'une charge pyrotechnique et/ou à la suite d'un raccourcissement ou d'un coulissement d'un élément flexible, en particulier d'un câble d'acier relié au bloc moteur. L'invention sera expliquée plus en détail en référence à la description d'un exemple de réalisation préféré et du dessin annexé. La figure unique 1 représente une jante de volant 1 qui agit sur la position des roues directrices, et qui comprend un moyeu de volant 2 fixe, monté dans cette jante et qui, le plus souvent, renferme d'autres éléments comme un coussin gonflable de sécurité, des éléments de commande, des éléments indicateurs, des affichages librement programmables ou des dispositifs téléphoniques. Le moyeu de volant fixe 2 est fixé solidairement en rotation sur le tube porteur 11 du moyeu de volant fixe au moyen d'un écrou d'arbre 25, ledit tube porteur comportant une ouverture latérale d'entrée 23 pour des câbles d'alimentation des autres éléments disposés dans le moyeu de volant 2. Le tube porteur 11 du moyeu de volant 2 est disposé coaxialement dans un arbre de jante de volant 5 au moyen de paliers 24a et 24b et il est maintenu solidairement en rotation par rapport à un corps de colonne de direction 16 et à une monture 21 de l'arbre de la jante du volant. Cet arbre de la jante du volant 5 est de son côté monté rotatif mais bloqué dans la direction axiale, au moyen de premier et deuxième paliers de l'arbre de la jante du volant 14a, 14b dans la monture de l'arbre de la jante du volant 21 ou dans une partie fixe en position 21 du carter. Le blocage axial est assuré dans ce cas par une entretoise 12 présentant la forme d'une douille à paroi mince qui subit une déformation plastique en réponse à une force définie exercée sur la jante du volant et/ou sur le moyeu de direction fixe, qui se raccourcit axialement dans cette action et, ainsi permet un coulissement axial de l'arbre de la jante du volant 5 et du tube porteur du moyeu de volant 11 monté à l'intérieur de cet arbre. Un tel coulissement suppose toutefois que le levier de clignotants 4a et le levier d'essuie-glace 4b, qui sont ici disposés sur une monture commune4, ne développent pas de force antagoniste trop grande. Le tube porteur 15 des leviers de clignotants et d'essuie-glace présente donc, de son côté, un diamètre légèrement plus grand que celui de la partie 21 du carter, fixe en position, qui le porte et qui, dans ce cas, est la monture :21 des paliers de l'arbre de la jante du volant. En cas de dépassement d'une force axiale limite définie, l'élément de cisaillement 19 constitué par une douille de cisaillement cède et permet ainsi au tube porteur 15 des leviers de clignotants et d'essuie-glace de glisser sur la monture 21 des paliers de l'arbre de la jante du volant. La course de glissement est toutefois limitée axialement par le corps 16 de la colonne de direction, c'est pourquoi le tube porteur 15 est en outre capable de se déformer élastiquement et, en cas d'accroissement de la déformation, de subir une déformation plastique constituée par un raccourcissement. On peut éviter une telle déformation si l'espacement axial entre le tube porteur 15 et l'extrémité côté jante de volant du corps 16 de la colonne de direction n'est pas supérieur à l'espacement 18 entre le tube porteur 11 et la roue dentée de sortie 6b du mécanisme de renvoi. Pour permettre d'obtenir une course de coulissement suffisante de l'arbre de la jante du volant 5, il est prévu un espace libre à l'intérieur du mécanisme de renvoi pour le moyeu de volant 3 qui, après la suppression du blocage axial de l'arbre de la jante du volant 5, permet un coulissement de cet arbre égal au maximum à la course 18 de déplacement du volant. 15 Un point décisif pour cela consiste en ce que les appariements d'engrenages du mécanisme de renvoi 3 ne gênent ni n'interdisent pas entièrement le coulissement de l'arbre de la jante du volant. C'est pourquoi l'appariement d'engrenages entre la roue dentée 6a de l'arbre du volant et le pignon d'entrée 7a de l'arbre de renvoi 8 est réalisé sous la forme de roues dentées coniques, tandis qu'un ressort 22a, réalisé sous la forme d'un ressort de compression hélicoïdal du pignon d'entrée de l'arbre de renvoi 8, développe la pression d'application axiale sans jeu nécessaire entre les roues dentées 6a et 7a. La roue dentée 6b de sortie du mécanisme de renvoi est finalement reliée à une sortie 13 aboutissant au mécanisme de direction par l'intermédiaire de paliers habituels, qu'on a omis de représenter en détail et d'un joint articulé, constitué par un joint de cardan 20, qui permet un réglage de l'inclinaison de l'ensemble de l'arbre de direction. La présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation préférées décrites, mais peut subir différentes modifications ou variantes évidentes pour l'homme du métier. Liste des références 1 Jante de volant 2 Moyeu de volant fixe 3 Mécanisme de renvoi pour moyeu de jante de volant 2 4 Bague porteuse pour leviers de clignotants et d'essuie-glace 4a, 4b 4a Levier de clignotants 4b Levier d'essuie-glace 5 Arbre de la jante du volant 6a Roue dentée d'arbre de la jante du volant 6b Roue dentée de sortie du mécanisme de renvoi 7a Pignon d'entrée de l'arbre de renvoi 7b Pignon de sortie de l'arbre de renvoi 8 Arbre de renvoi 9 Servomoteur 10 Mécanisme pour servomoteur 9 11 Tube porteur pour moyeu de volant 2 12 Entretoise 13 Sortie vers le mécanisme de direction 14a Premier palier de l'arbre de la jante du volant 14b Deuxième palier de l'arbre de la jante du volant 15 Tube porteur pour leviers de clignotants et d'essuie-glace 4a, 4b 16 Corps de colonne de direction 17 Monture de colonne de direction 18 Course de déplacement du volant de direction 19 Elément de cisaillement, douille de cisaillement 20 Joint articulé, joint de cardan 21 Monture de paliers d'arbre de la jante du volant 22a Ressort du pignon d'entrée de l'arbre de renvoi 7a 22b Ressort du pignon de sortie de l'arbre de renvoi 7b 23 Ouverture d'entrée pour câbles 16 17 24a Premier montage entre tube porteur du moyeu de volant 11 et de l'arbre de la jante du volant 5 24b Deuxième montage entre tube porteur du moyeu de volant 11 et de l'arbre de la jante du volant 5 25 Ecrou d'arbre
L'invention concerne une colonne de direction comportant un moyeu de volant fixe et des moyens de déplacement du volant de direction en cas de collision.La colonne de direction comporte un moyeu de volant fixe (2) et une jante de volant (1) mobile en rotation qui est disposée solidairement en rotation sur l'arbre de la jante du volant (5) constitué par un arbre creux. Un tube porteur (11), fixe en rotation pour le moyeu de volant fixe (2), est disposé dans l'arbre de la jante du volant (5). La colonne de direction comporte en outre un mécanisme de renvoi (3) pour l'arbre de la jante du volant (5), qui comprend un arbre de renvoi (8) dont le pignon d'entrée (7a) est en prise avec une roue dentée (6a) de l'arbre de la jante du volant tandis que son pignon de sortie (7b) est en prise avec une roue dentée de sortie (6b) du mécanisme de renvoi (3). Un espace libre est prévu à l'intérieur du mécanisme de direction (3) pour recevoir l'arbre de la jante du volant (5), dans le cas d'un coulissement axial de celui-ci.
1. Colonne de direction comprenant un moyeu de volant fixe (2) et une jante de volant (1) mobile en rotation qui est disposée solidairement en rotation sur un arbre de la jante du volant (5) constitué par un arbre creux, dans laquelle un tube porteur (11) pour le moyeu de volant fixe (2) est disposé fixe en rotation dans l'arbre de la jante du volant (5), et dans laquelle il est prévu un mécanisme de renvoi (3) pour l'arbre de la jante du volant (5), mécanisme qui comporte un arbre de renvoi (8) dont le pignon d'entrée (7a) est en prise avec une roue dentée d'arbre de la jante du volant (6a), tandis que son pignon de sortie (7b) est en prise avec une roue dentée de sortie (6b) du mécanisme de renvoi (3), caractérisée en ce que l'arbre de la jante du volant (5) est agencé de telle manière que, en présence d'une sollicitation axiale définie de l'arbre de la jante du volant, le blocage axial de ce dernier est supprimé, et en ce que le mécanisme de direction (3) comporte à l'intérieur un espace libre qui, en présence d'un coulissement axial de l'arbre de la jante du volant (5), est en mesure de recevoir cet arbre, y compris le tube porteur (11) du moyeu de volant fixe (2), qui est monté à l'intérieur de cet arbre, sur une course de déplacement (18) du volant de direction qui est suffisamment grande. 2. Colonne de direction selon la 1, caractérisée en ce que l'arbre de la jante du volant (5) est bloqué axialement au moyen d'une entretoise (12), ladite entretoise (12) pouvant se déformer axialement et/ou pouvant coulisser par rapport à la jante de volant (5) en cas de dépassement d'une force limite. 3. Colonne de direction selon la 2, caractérisée en ce que l'entretoise (12) est agencée de manière à pouvoir absorber une force de déformation définie sur une course de déformation définie ou une course de coulissement par rapport à l'arbre de la jante du volant (5). 18 4. Colonne de direction selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que l'entretoise (12) est un tube ou une douille possédant un diamètre périodiquement variable et/ou une épaisseur de paroi périodiquement variable. 5. Colonne de direction selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'arbre de la jante du volant (5) est bloqué axialement au moyen d'au moins une bague élastique par rapport à au moins un des paliers (14a, 14b) de l'arbre de la jante du volant et/ou par rapport à une partie fixe, la bague élastique pouvant céder et/ou coulisser axialement sur l'arbre de la jante du volant (5) en cas de dépassement d'une force limite par l'arbre de la jante du volant (5). 6. Colonne de direction selon la 1, caractérisée en ce que l'arbre de la jante du volant (5) est bloqué axialement au moyen d'un écrou d'arbre, ledit écrou d'arbre pouvant céder et coulisser axialement sur ledit arbre de la jante du volant (5) en cas de dépassement d'une force limite. 7. Colonne de direction selon la 5, caractérisée en ce que l'arbre de la jante du volant (5) est monté rotatif dans au moins un premier et un deuxième palier (14a, 14b) de l'arbre de la jante du volant de telle manière qu'au moins un des éléments de paliers (14a, 14b) soit lui-même en mesure d'absorber une force axiale jusqu'à une force limite et qu'il se désintègre au moins partiellement en cas de dépassement de cette force limite. 8. Colonne de direction selon la 1, caractérisée en ce que plusieurs éléments sont disposés le long de la course de coulissement possible de l'arbre de la jante du volant (5) de manière à empêcher ledit arbre de la jante du volant (5) de poursuivre son mouvement en direction de la sortie aboutissant au mécanisme de direction (13), chacun jusqu'à une force limite définie, et/ou de manière qu'une quantité d'énergie définie soit nécessaire pour surmonter cette force ou pour permettre le coulissement. 9. Colonne de direction selon la 6, caractérisée en ce que le blocage axial de l'arbre de la jante du volant (5) et/ou de la colonne de direction complète est réglable. 10. Colonne de direction selon la 9, caractérisée en ce que les éléments servant pour le blocage axial de l'arbre de la jante du volant (5) et/ou de la colonne de direction complète peuvent être transformés d'un mode normal en un mode réglable par une commande manuelle ou électrique ou électronique. 11. Colonne de direction selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le réglage axial de la colonne de direction complète s'effectue par un coulissement manuel ou électrique de la monture (7) de la colonne de direction dans la direction axiale, ladite monture (17) de la colonne de direction étant montée mobile en translation axiale, directement ou indirectement, dans la carrosserie du véhicule, et la course de coulissement axiale étant absorbée dans un arbre de direction relié à un joint de direction (20). 12. Colonne de direction selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un tube porteur (15) pour les leviers de clignotants et d'essuie-glace qui est immobilisé au moyen d'un élément de cisaillement (19) sur une partie fixe du carter, telle que sur une monture (21) de paliers de l'arbre de la jante du volant, et qu'en cas de dépassement d'une force axiale limite du tube porteur (15) le blocage axial de ce tube dans l'élément de cisaillement (19) est supprimé. 13. Colonne de direction selon la 12, caractérisée en ce que le tube porteur (15) pour les leviers de clignotants et d'essuie-glace et la partie de carter fixe (21) sont réalisés de rnanière à pouvoir coulisser l'un sur l'autre ou l'un dans l'autre après la suppression du blocage axial. 14. Colonne de direction selon l'une des 12 ou 13, caractérisée en ce que le tube porteur (15) pour les leviers de clignotants et d'essuie-glace est agencé de manière que, s'il est sollicité avec une force axiale limite, il subit une déformation plastique et/ou élastique avec raccourcissement de sa longueur axiale. 15. Colonne de direction selon la 1, caractérisée en ce que les appariements d'engrenages entre la roue dentée (6a) de l'arbre de la jante du volant et le pignon d'entrée (7a) de l'arbre de renvoi (8) sont réalisés de manière qu'un coulissement de l'arbre de la jante du volant (5) ne soit pas gêné. 16. Colonne de direction selon la 15, caractérisée en ce que le pignon de l'arbre de la jante du volant (6a) et le pignon d'entrée (7a) de l'arbre de renvoi (8) sont coniques, et en ce que le pignon d'entrée (7a) de l'arbre de renvoi est maintenu en prise avec la roue dentée (6a) de l'arbre de la jante du volant par un ressort (22a) agissant dans la direction axiale. 17. Colonne de direction selon la 15 ou 16, caractérisée en ce que la roue dentée de sortie (6b) du mécanisme de renvoi et le pignon de sortie (7b) de l'arbre de renvoi (8) sont tous deux coniques, et en ce que le pignon de sortie (7b) de l'arbre de renvoi (8) est maintenu en prise avec la roue dentée de sortie (6b) du mécanisme de renvoi par un ressort (22b) agissant dans la direction axiale. 18. Colonne de direction selon les 16 et 17, caractérisée en ce que le ressort (22a, 22b) agissant dans la direction axiale est un ressort de compression hélicoïdal. 19. Colonne de direction selon les 16 à 18, caractérisée en ce que le ressort agissant (22a) agissant dans la direction axiale présente une course de débattement de travail qui correspond au moins à une course de déplacement axial de la jante de volant (1) qui existe dans le fonctionnement normal. 20. Colonne de direction selon la 1, caractérisée en ce que la suppression du blocage axial de l'arbre de la jante du volant (5) peut être réalisée par suite d'une force autre que l'action d'un conducteur sur le volant de direction ou sur un coussin gonflable de sécurité monté dans le volant de direction. 21. Colonne de direction selon la 1, caractérisée en ce que pour éviter la présence de jeu entre les roues dentées en conservant une bonne possibilité de coulissement de la roue dentée de l'arbre de la jante du volant, la roue dentée (a) de l'arbre de la jante du volant et le pignon d'entrée le l'arbre de renvoi sont tous deux coniques et en ce que le pignon d'entrée de l'arbre de renvoi est maintenu en prise avec la roue dentée de l'arbre de la jante du volant par un ressort agissant dans la direction axiale.
B
B62
B62D
B62D 1
B62D 1/19,B62D 1/20
FR2898448
A1
AUTHENTIFICATION D'UN DISPOSITIF INFORMATIQUE AU NIVEAU UTILISATEUR
20,070,914
La présente invention concerne la sécurité dans le domaine de l'informatique et, plus précisément, l'authentification d'un dispositif informatique au niveau d'un utilisateur. Pour authentifier un premier dispositif informatique par un second dispositif informatique dans un réseau de télécommunication, de nombreuses méthodes d'authentification cryptographique sont connues. Ces méthodes sont en général basées sur un échange de messages entre les deux dispositifs informatiques. Le premier dispositif informatique peut par exemple envoyer au second dispositif informatique une question à laquelle seul le second dispositif informatique est en mesure de répondre. Dans ces conditions, si le second dispositif informatique répond à la question posée, le premier dispositif informatique est alors assuré de ne pas communiquer avec une machine tierce pirate. Pour authentifier un utilisateur, c'est-à-dire un humain, par un dispositif informatique dans un réseau, des méthodes d'authentification par mot de passe sont communément utilisées. Ces méthodes sont largement mises en oeuvre notamment dans le domaine des applications bancaires, dans le domaine de la téléphonie mobile, ainsi que dans le dornaine des boîtes aux lettres électroniques. Toutefois, de telles méthodes sont exposées à une technique de piratage basée sur le 'rejeu' des caractéristiques d'authentification, c'est-à-dire qu'un pirate, ayant capturé le mot de passe, peut le rejouer et ainsi usurper l'identité d'un utilisateur pour se faire authentifier frauduleusement. Dans le domaine de l'authentification d'un dispositif informatique au niveau d'un utilisateur, on peut prévoir d'appliquer l'un ou l'autre type des méthodes précédemment énoncées. Lorsqu'on prévoit d'appliquer une méthode d'authentification cryptographique, la complexité des calculs cryptographiques à effectuer peut poser un problème majeur pour l'utilisateur qui procède à l'authentification d'un dispositif informatique. Il est alors possible d'associer à l'utilisateur une machine capable d'effectuer de tels calculs. Ainsi, on connaît notamment des réseaux basés sur une architecture de type PKII, pour `Public Key Infrastructure', dans lesquels une machine locale, en laquelle un utilisateur a toute confiance, exécute les calculs cryptographiques complexes qui sont requis pour l'authentification, côté utilisateur, d'un dispositif informatique. Dans ce type de réseau, un certificat numérique joue le rôle de pièce d'identité électronique qui peut garantir l'identité d'un dispositif informatique, tel qu'un serveur auquel se connecte l'utilisateur. Un certificat de ce type est composé d'une clé publique qui est signée par une autorité de certification. Ainsi, dans ce contexte, il incombe à l'utilisateur de vérifier l'authenticité de la clé publique de l'autorité de certification qui a délivré le certificat du serveur. Cette étape de vérification de l'authenticité n'est pas conviviale et sa mise en oeuvre reste très souvent obscure pour l'utilisateur. II en résulte qu'une telle étape est rarement mise en oeuvre. Lorsqu'on prévoit d'appliquer des méthodes d'authentification par mot de passe dans le domaine de l'authentification d'un dispositif informatique au niveau de l'utilisateur, une attaque basée sur un rejeu des caractéristiques d'authentification tel que décrit précédemment peut être réalisée. De plus, il ne parait pas aisé pour un utilisateur humain de vérifier un mot de passe d'une entité informatique, ce dernier pouvant présenter un niveau de complexité important. Par conséquent, les méthodes d'authentification d'un dispositif informatique par un utilisateur présentent des inconvénients majeurs alors que ces méthodes, dans le domaine du service notamment, peuvent présenter un grand intérêt. En effet, elles peuvent permettre d'améliorer la fiabilité des services offerts pour leurs utilisateurs en insérant une étape d'authentification d'un dispositif au niveau de l'utilisateur. En effet, dans les réseaux de télécommunication de type Internet par exemple, certains serveurs requièrent auprès de leurs utilisateurs des données confidentielles. Tel est le cas notamment pour les serveurs offrant des services bancaires. Ainsi, lorsqu'un utilisateur se connecte, via un terminal utilisateur, tel qu'un ordinateur personnel par exemple, à un serveur pour utiliser un service bancaire, il visualise en général sur son écran d'ordinateur une page WEB comprenant un champ prévu pour recevoir un mot de passe. L'utilisateur est alors amené à fournir des informations confidentielles pour se connecter à un tel service. Dans de telles conditions, un utilisateur peut fournir des informations confidentielles à un serveur pirate qui n'est pas habilité à recevoir de telles informations. En effet, dans le cas où un serveur pirate émet une page WEB similaire à la page WEB émise par le serveur habilité à offrir des services bancaires, l'utilisateur n'est pas en mesure de détecter que la page visualisée sur son écran d'ordinateur est en fait émise par un serveur pirate. L'utilisateur peut alors être amené à fournir des informations confidentielles, au cours de cette connexion à un serveur pirate, qui peuvent par la suite être utilisées à des fins frauduleuses. La présente invention vise à pallier les inconvénients des méthodes d'authentification d'un dispositif informatique au niveau d'un utilisateur. Un premier aspect de la présente invention propose un procédé d'authentification d'un dispositif informatique au niveau d'un utilisateur. II est prévu d'associer à l'utilisateur au moins un contenu sensoriel, cette association étant connue d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique. Le procédé peut comprendre les étapes suivantes : /a/ au niveau du dispositif informatique, déterminer un contenu numérique en fonction du contenu sensoriel associé audit utilisateur ; /b/ depuis le dispositif informatique, fournir au niveau de l'utilisateur le contenu numérique déterminé à l'étape /a/ ; /c/ décider d'authentifier le dispositif informatique en comparant le contenu sensoriel associé audit utilisateur au contenu numérique fourni à l'étape /b/. Dans une réalisation avantageuse, le dispositif informatique gère un paramètre de détermination qui évolue selon une règle connue au niveau de 30 l'utilisateur. L'étape /a/ peut être réalisée en fonction en outre de ce paramètre de détermination et l'étape /c/ peut être réalisée en fonction en outre de ladite règle d'évolution du paramètre de détermination. A l'étape /a/, le contenu numérique peut être déterminé en combinant le paramètre de détermination avec le contenu sensoriel associé à l'utilisateur. Dans ce cas, à l'étape /b/, le paramètre de détermination et le contenu sensoriel peuvent être fournis distinctement ; et l'étape /c/ peut être réalisée en fonction d'une part du paramètre de détermination et d'autre part du contenu sensoriel, fournis à l'étape /b/. Le paramètre de détermination peut être une référence temporelle qui évolue selon une règle basée sur une horloge temporelle connue au niveau du dispositif informatique et au niveau de l'utilisateur. Il peut être prévu d'associer l'utilisateur avec une pluralité de contenus sensoriels. A l'étape /a/, le contenu numérique peut alors être déterminé en sélectionnant un contenu sensoriel parmi la pluralité de contenus sensoriels selon une règle de sélection basée sur le paramètre de détermination, la règle de sélection étant connue au niveau du dispositif informatique et de l'utilisateur ; et l'étape /c/ peut être réalisée en fonction en outre de ladite règle de sélection. Lorsqu'un réseau de télécommunication relie le dispositif informatique au niveau de l'utilisateur via un terminal utilisateur et lorsqu'une caractéristique cryptographique secrète est connue d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique, alors à l'étape /b/, on peut réaliser les étapes suivantes : - crypter le contenu numérique déterminé en fonction de la caractéristique cryptographique et envoyer depuis le dispositif informatique à destination du terminal utilisateur le contenu numérique crypté ; - décrypter ledit contenu numérique crypté reçu sur le terminal utilisateur en fonction de la caractéristique cryptographique ; et depuis le terminal utilisateur fournir au niveau de l'utilisateur le contenu numérique obtenu à l'étape précédente. Lorsque le dispositif informatique gère un paramètre de détermination évoluant selon une règle connue au niveau de l'utilisateur, l'étape /a/ peut être réalisée en combinant le paramètre de détermination au contenu sensoriel associé de façon dissimulée selon une méthode de type sténographique et l'étape /c/ peut être réalisée en fonction de la règle d'évolution du paramètre de détermination. Dans ces conditions, l'étape de décryptage réalisée par le terminal utilisateur peut comprendre une détection du paramètre de détermination dans le contenu sensoriel combiné de sorte à fournir de manière distincte le contenu sensoriel décrypté et le paramètre de détermination au niveau de l'utilisateur. Le contenu sensoriel peut être choisi dans un groupe comprenant une image, une séquence d'images, un contenu audio et un contenu audiovisuel. Un deuxième aspect de la présente invention propose un dispositif informatique destiné à être authentifier au niveau d'un utilisateur et comprenant : - une mémoire pour mémoriser ladite association ; - une entité de détermination adaptée pour déterminer un contenu numérique en fonction du contenu sensoriel associé audit utilisateur ; une entité d'émission adaptée pour fournir au niveau de l'utilisateur le contenu numérique déterminé par ladite entité de détermination. Ce dispositif informatique peut gérer un paramètre de détermination évoluant selon une règle connue au niveau de l'utilisateur. Alors, l'entité de détermination peut avantageusement déterminer un contenu numérique en fonction en outre de ce paramètre de détermination. L'entité de détermination peut déterminer un contenu numérique en combinant le paramètre de détermination avec le contenu sensoriel associé à l'utilisateur de sorte à permettre une distinction entre le paramètre de détermination et le contenu sensoriel au niveau de l'utilisateur. S'il est prévu une association entre l'utilisateur et une pluralité de contenus sensoriels, l'entité de détermination est adaptée pour déterminer le contenu numérique en sélectionnant un contenu sensoriel parmi ladite pluralité de contenus sensoriels selon une règle de sélection basée sur le paramètre de détermination, la règle de sélection étant connue au niveau du dispositif informatique et de l'utilisateur. Lorsqu'un réseau de télécommunication relie le dispositif informatique au niveau de l'utilisateur via un terminal utilisateur et lorsqu'une caractéristique cryptographique secrète est connue d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique, l'entité de d'émission peut comprendre : des moyens de cryptage adaptés pour crypter, en fonction de la caractéristique cryptographique, le contenu numérique déterminé ; - des moyens d'émission adaptés pour envoyer depuis le dispositif informatique à destination du terminal utilisateur le contenu numérique crypté. Lorsqu'un paramètre de détermination évoluant selon une règle connue au niveau de l'utilisateur est géré par le dispositif, l'entité de détermination peut être adaptée pour déterminer le contenu numérique en combinant le paramètre de détermination au contenu sensoriel associé de façon dissimulée selon une méthode de type sténographique. Un troisième aspect de la présente invention propose un serveur informatique qui est adapté pour fournir au moins un service à un utilisateur, et qui comprend un dispositif selon le deuxième aspect de lai présente invention. Un quatrième aspect de la présente invention propose une entité de gestion d'interface utilisateur relié à un dispositif selon le deuxième aspect de la présente invention, l'entité de gestion d'interface utilisateur étant adaptée pour recevoir, depuis le dispositif informatique, un contenu numérique déterminé en fonction du contenu sensoriel associé à l'utilisateur, et pour fournir à l'utilisateur ce contenu numérique sous la forme d'un contenu sensoriel. Un cinquième aspect de la présente invention propose un terminal utilisateur dans un système d'authentification d'un dispositif informatique au niveau d'un utilisateur ; le dispositif informatique étant relié au terminal utilisateur par un réseau de télécommunication; une association de l'utilisateur avec au moins un contenu sensoriel et une caractéristique cryptographique secrète étant connues d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique. Le terminal utilisateur comprend : une entité de décryptage adaptée pour décrypter, en fonction de la caractéristique cryptographique, ,un contenu numérique sous forme crypté reçu depuis le dispositif informatique ; et une entité de gestion d'interface utilisateur adaptée pour fournir à l'utilisateur le contenu numérique décrypté par l'entité de décryptage, sous la forme d'un contenu sensoriel. Lorsque le dispositif informatique gère un paramètre de détermination évoluant selon une règle connue au niveau de l'utilisateur, et lorsque le terminal utilisateur reçoit un contenu numérique résultant d'une combinaison, réalisée de façon dissimulée selon une méthode de type sténographique, du paramètre de détermination au contenu sensoriel associé à l'utilisateur, ce terminal utilisateur peut comprendre des moyens adaptés pour fournir le contenu sensoriel décrypté et le paramètre de détermination de manière distincte au niveau de l'utilisateur. Un sixième aspect de la présente invention propose un système d'authentification au niveau d'un utilisateur d'un dispositif informatique selon le deuxième aspect de la présente invention. Un tel système d'authentification peut comprendre en outre une entité de gestion d'interface selon le quatrième aspect de la présente invention. Un tel système d'authentification peut comprendre en outre une entité de gestion d'interface selon le cinquième aspect de la présente invention. Un septième aspect de la présente invention propose un produit programme d'ordinateur à installer dans un dispositif informatique (10), comprenant des instructions aptes à mettre en oeuvre le procédé selon le premier aspect de la présente invention, lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement du dispositif informatique. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un de ses modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide des dessins, sur lesquels : la figure 1 illustre une architecture d'un système d'authentification selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 illustre un échange d'informations réalisé au cours d'une authentification selon un mode de réalisation dans un système tel que celui représenté à la figure 1 ; la figure 3 illustre une architecture d'un système d'authentification selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 4 illustre un échange d'informations réalisé au cours d'une authentification selon un mode de réalisation dans un système tel que celui représenté à la figure 3 ; - la figure 5 illustre un dispositif informatique destiné à être authentifié selon un mode de réalisation de la présente invention ; -la figure 6 illustre un terminal utilisateur adapté pour la mise en oeuvre d'un procédé d'authentification selon un mode de réalisation de la présente invention. Un objectif de la présente invention est de proposer une méthode permettant à un utilisateur d'authentifier un dispositif informatique de manière performante et conviviale, pour être assuré que le dispositif informatique avec 20 lequel il échange des informations, éventuellement des informations confidentielles, correspond au dispositif informatique avec lequel il souhaite échanger de telles informations. Un mode de réalisation de la présente invention est basé sur le fait qu'un contenu sensoriel est connu uniquement d'une part au niveau de 25 l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique destiné à être authentifié. Ainsi, au cours d'une telle authentification, le contenu sensoriel est reçu au niveau de l'utilisateur. II est ensuite comparé avec le contenu sensoriel attendu côté utilisateur afin de prendre une décision concernant l'authentification du dispositif informatique considéré. Si le contenu sensoriel 30 reçu s'avère être le même que celui qui est attendu au niveau de l'utilisateur, le dispositif informatique est alors authentifié. 8 10 15 On peut avantageusement prévoir que le dispositif informatique destiné à être authentifié fournit à l'utilisateur ce contenu sensoriel par des voies de transmission protégées, en utilisant par exemple un courrier postal recommandé. On peut aussi prévoir que le contenu sensoriel secret associé à l'utilisateur considéré est défini au niveau de l'utilisateur. Dans ce cas, ce contenu sensoriel est alors envoyé à destination du dispositif informatique destiné à être authentifié selon des voies de transmission protégées. Au lieu de transmettre tout le contenu sensoriel, soit depuis le dispositif informatique vers le côté utilisateur, soit depuis le côté utilisateur vers le dispositif informatique, il peut être avantageux dans certains contextes, de transmettre simplement une référence du contenu sensoriel considéré, plutôt que de transmettre le contenu sensoriel en lui-même. Ainsi, lorsque le contenu sensoriel est communément connu, tel que par exemplle une représentation d'une orchidée ou encore une toile d'un peintre classique, on transmettra préférablement une référence au contenu sensoriel, tel que le mot 'orchidée', ou encore le nom du peintre et de la toile, plutôt qu'une reproduction d'une orchidée ou encore une reproduction de ladite toile. On entend par les termes 'contenu sensoriel' un contenu qui est adapté pour être transmis dans un réseau de télécommunication, de préférence sous une forme numérique, et qui fait appel aux sens humains tels que ceux de fouie et de la vue. Ainsi, de préférence, un tel contenu sensoriel peut être un contenu visuel tel qu'une image, ou encore une séquence d'image, comme par exemple une vidéo. Il peut aussi correspondre à un contenu auditif tel qu'une bande sonore. Il peut également être un contenu audio visuel. Un tel contenu sensoriel peut être transmis depuis le dispositif informatique à destination du côté utilisateur, ou vice-versa, sous une forme numérique. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le dispositif informatique à authentifier est directement relié à une entité de gestion d'interface homme-machine, tel que cela est décrit à la figure 1. Dans une telle architecture, le dispositif informatique à authentifier et l'entité de gestion d'interface utilisateur sont directement reliés. Un utilisateur 13 souhaite se connecter à un dispositif informatique 10 via une entité de gestion d'interface homme-machine 14. Une telle architecture correspond par exemple à un service de distribution de billets de banque mise en oeuvre par un serveur 10. Par la suite, la présente invention est décrite dans son application à l'authentification d'un serveur. Dans cette architecture, la figure 2 illustre les différents échanges réalisés au cours d'une authentification du serveur 10. L'utilisateur 13 fournit à l'entité 14 un identifiant qui transite jusqu'au serveur 10 par un message 201. L'identifiant envoyé dans le message 201 peut être par exemple un nom d'utilisateur, en anglais `login', ou un numéro de compte client ou encore un numéro dossier, en fonction du service offert par le serveur. Le serveur 10 gère une association d'au moins un contenu sensoriel avec l'identifiant reçu. Sur la base de cette association, à l'étape 202, le serveur détermine au moins un contenu numérique correspondant à l'identifiant reçu dans le message 201. Puis, le serveur envoie vers l'entité de gestion d'interface utilisateur le contenu numérique déterminé sous la forme d'un message 203. L'entité de gestion d'interface 14 reçoit le contenu numérique et est alors en mesure de fournir à l'utilisateur ce contenu sous la forme d'un contenu sensoriel. Dans la présente description, lorsque, côté utilisateur, le contenu numérique reçu est fourni au niveau de l'utilisateur sous la forme d'un contenu sensoriel, cela signifie que le contenu numérique est transcrit sous une forme sensorielle. Ainsi, un contenu numérique correspondant à une image, respectivement à une bande sonore, est affiché sur un écran, respectivement diffusé via un haut parleur. On peut également envisager d'utiliser une interface utilisateur de type haptique. Puis, dans un mode de réalisation de la présente invention, l'utilisateur compare, à une étape 204, le contenu sensoriel, qu'il connaît et qu'il attend, avec le contenu sensoriel fourni par l'entité de gestion d'interface 14. Sur la base de cette comparaison, il est en mesure de décider si le serveur est authentifié ou non. Pour déterminer un tel contenu numérique à l'étape 202, le serveur peut simplement considérer le contenu sensoriel associé à l'utilisateur sous sa forme numérique. Dans un autre mode de réalisation, à cette étape 202, le serveur peut déterminer le contenu numérique à envoyer au niveau de l'utilisateur en fonction d'un paramètre de détermination qui évolue. Un tel mode de réalisation présente un avantage contre les attaques basées sur le 'rejeu'. De préférence, un tel paramètre évolue selon une règle d'évolution qui est connue à la fois au niveau du dispositif et au niveau de l'utilisateur. Dans un tel cas, le serveur peut par exemple déterminer le contenu numérique en combinant le contenu sensoriel associé à l'utilisateur avec un paramètre de détermination. Le contenu numérique émis vers l'utilisateur correspond alors à un contenu sensoriel combiné. Dans ce contexte, l'entité de gestion d'interface utilisateur est adaptée pour fournir à l'utilisateur de manière distincte le contenu sensoriel et le paramètre de détermination. Ainsi, côté utilisateur, on peut avantageusement authentifier le serveur sur la base du contenu sensoriel dont le secret est partagé avec le dispositif informatique, et sur la base du paramètre de détermination dont la règle d'évolution est connue au niveau de l'utilisateur. Le paramètre de détermination peut avantageusement être indexé sur une référence temporelle. II peut par exemple varier avec l'heure et/ou la date à laquelle l'authentification en cours a lieu. Ainsi, on peut prévoir que lorsque le contenu sensoriel est un contenu visuel, le paramètre de détermination est affiché en surimpression sur le contenu sensoriel secret. Dans le cas où le contenu sensoriel est un contenu audio, on peut prévoir que le paramètre de détermination est rendu sous forme audio à l'utilisateur, à la suite du contenu sensoriel par exemple. Ainsi, par exemple, une image donnée étant associée à l'utilisateur et le paramètre de détermination correspondant à la date et l'heure, au cours de l'authentification, l'utilisateur visualise sur un écran de l'entité de gestion d'interface, l'image donnée sur laquelle est sur-imprimée la date et l'heure correspondant sensiblement à la date et l'heure auxquelles est réalisée l'authentification en cours. L'utilisateur reconnaissant l'image donnée et déterminant que le paramètre de détermination est correct, peut en conclure que le serveur est authentifié. Un paramètre de détermination peut être utilisé, dans un système d'authentification selon un mode de réalisation de la présente invention, comme un paramètre de sélection d'un contenu sensoriel parmi une pluralité de contenus sensoriels associés à l'utilisateur considéré. Dans ce cas, on prévoit avantageusement que la règle de sélection d'un contenu sensoriel, utilisée par le dispositif, est connue également au niveau de l'utilisateur, ce qui permet de réaliser l'authentification du serveur sur la base du paramètre de détermination également. L'évolution d'un tel paramètre permet au serveur de fournir au niveau de l'utilisateur un contenu numérique différent au fil des authentifications, ce qui permet de se protéger contre le rejeu des caractéristiques d'authentification en cas d'attaques. En effet, dans un tel mode de réalisation, le paramètre de détermination et ses évolutions sont suffisamment connus au niveau de l'utilisateur pour permettre à l'utilisateur de prendre en compte ce paramètre pour authentifier le serveur. La présente invention peut également être mise en oeuvre dans une architecture telle que celle illustrée à la figure 3. Une telle architecture est basée sur un réseau de télécommunication 41 qui relie le serveur destiné à être authentifié 10 avec un terminal utilisateur 12. Ce dernier, utilisé par un utilisateur 13, peut être un ordinateur personnel. La présente invention couvre tous les réseaux de télécommunication qui permettent à un terminal et au serveur 10 d'échanger des informations. Ce type d'architecture correspond par exemple à une authentification d'un serveur 10 au travers d'une page WEB. Dans un tel contexte, avant de fournir des informations confidentielles au serveur 10, l'utilisateur souhaite s'assurer que le serveur auquel il se connecte est le serveur auquel il souhaite se connecter. A cet effet, dans un mode de réalisation de la présente invention, le serveur 10 et l'utilisateur 13 partagent à la fois un contenu sensoriel secret et une caractéristique cryptographique, qui permettent à l'utilisateur de se prémunir contre des attaques provenant d'éventuels serveurs frauduleux. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le serveur mémorise dans une mémoire, préalablement aux échanges de messages relatifs à l'authentification, une association de l'identifiant envoyé par le terminal utilisateur dans le message 201 avec un contenu sensoriel et avec une caractéristique cryptographique. Lorsque le serveur 10 a identifié l'utilisateur, il récupère le contenu et la caractéristique cryptographique correspondants dans la mémoire. La figure 4 illustre un échange de messages entre le terminal utilisateur et le serveur 10 relatif à l'authentification du serveur au niveau de l'utilisateur selon un mode de réalisation de la présente invention. Le terminal utilisateur 12 envoie à destination du serveur 10 un message 201 comprenant un identifiant de l'utilisateur 13. Sur réception de ce message, le serveur est en mesure de déterminer un contenu sensoriel et une caractéristique cryptographique associés à cet utilisateur. Ensuite, à l'étape 202, le serveur 10 détermine un contenu numérique comme cela est décrit ci- avant en référence à la figure 2. Dans une telle architecture, l'étape 202 peut également être mise en oeuvre en utilisant le paramètre de détermination tel que décrit précédemment. On peut donc utiliser un tel paramètre de détermination pour le combiner au contenu sensoriel associé à l'utilisateur. On peut également utiliser un tel paramètre pour sélectionner un contenu sensoriel parmi une pluralité de contenus sensoriels associés à l'utilisateur. Le serveur crypte ensuite, à une étape 402, le contenu numérique déterminé en fonction de la caractéristique cryptographique pour obtenir un contenu numérique crypté qu'il envoie au terminal utilisateur 12 via un message 403. Le terminal utilisateur 12 comprend des moyens adaptés pour décrypter le contenu numérique reçu et pour fournir à l'utilisateur 13, à une étape 405, un contenu sensoriel correspondant au contenu numérique reçu. Puis, l'utilisateur peut alors comparer, à une étape 204, le contenu sensoriel fourni par le terminal utilisateur avec le contenu sensoriel connu au préalable et attendu. Dans le cas où ces contenus sensoriels correspondent, l'utilisateur peut continuer les échanges d'informations avec le serveur en toute confiance puisque le serveur est authentifié. Le contenu numérique peut également correspondre à un contenu sensoriel combiné à un paramètre de détermination par exemple. Dans un tel contexte, de préférence, le contenu sensoriel est crypté, respectivement décrypté, par une application de cryptage, respectivement une application de décryptage, sécurisée. Ces applications peuvent avantageusement être téléchargées préalablement par le serveur 10 et par le terminal utilisateur 12. Une telle application peut être intégrée à un navigateur internet du terminal utilisateur. Elle peut permettre de décrypter ainsi que de fournir à l'utilisateur le contenu sensoriel combiné décrypté. Une application de ce type permet donc une grande souplesse d'utilisation pour l'utilisateur. Ce type d'application permet en outre de se prémunir contre d'éventuelles captures d'écran frauduleuses. En effet, dans un tel contexte, pour un contenu sensoriel correspondant à une image par exemple, on peut avantageusement prévoir d'afficher cette image uniquement par zones, de sorte à laisser certaines parties de l'écran vide. On peut notamment prévoir d'afficher en premier lieu l'image sous forme d'un nuage de points, c'est-à-dire sous une forme brouillée, puis de clarifier l'image sous chaque passage du curseur d'écran de la souris. Par différentes méthodes de ce type, bien connues de l'homme du métier, on affiche ainsi l'image seulement de manière segmentée. Des applications de cryptage et de décryptage sécurisées de type java peuvent avantageusement être utilisées dans le contexte de la présente invention. On peut alors prévoir qu'une telle application java partage une clé secrète avec le serveur. D'autres applications exécutables de manière indépendante du navigateur internet et qui peuvent être mises en oeuvre sur l'initiative de l'utilisateur peuvent également être utilisées dans le contexte de la présente invention. On peut alors prévoir qu'une clé de session soit fournie à une telle application par l'utilisateur. Une combinaison du contenu sensoriel au paramètre de détermination vise à fournir à l'utilisateur un contenu sensoriel toujours sensiblement différent à chaque session d'authentification, de sorte que les attaques visant à récupérer le contenu sensoriel sur le serveur, pour le présenter à l'utilisateur tel quel, soient vaines. Dans un mode de réalisation de la présente invention mis en oeuvre dans une architecture telle que celle illustrée à la figure 4, dans le cas où une clé secrète est partagée entre le serveur et l'application de décryptage sécurisée, de type java, un paramètre de détermination peut être simplement inséré dans le contenu sensoriel sans modifié sensiblement ce contenu. II en est ainsi d'une image sur laquelle sont surimprimées la date et l'heure de l'authentification pour former ainsi le contenu sensoriel combiné. Dans un tel cas, un pirate capturant l'image comprenant la surimpression de la date et de l'heure pour la présenter ultérieure à l'utilisateur lors d'une authentification frauduleuse, est contraint de modifier cette image pour mettre à jour la date et l'heure. Or, l'image combinée capturée est cryptée. Par conséquent, l'image combinée qui peut être présentée à l'utilisateur par le pirate comprend une référence temporelle erronée. L'utilisateur est alors en mesure de déceler la fraude avant de fournir des informations confidentielles. Dans le cas où un cryptage moins sécurisé est mise en oeuvre, tel que par exemple lors de l'utilisation d'une clé de session, il est avantageux d'insérer le paramètre de détermination selon une technique de dissimulation d'information. L'homme du métier connaît de nombreuses méthodes de marquage de fichier numérique de façon dissimulée, comme par exemple des méthodes de sténographie ou encore de tatouage numérique (en anglais, 'watermarking'). Ainsi, même si un pirate peut récupérer l'image combinée cryptée, il n'est pas en mesure de détecter le paramètre de détermination inséré. Dans un tel cas, l'application de décryptage possède des moyens de lecture du paramètre de détermination ainsi inséré pour fournir à l'utilisateur ce paramètre de détermination. Dans un mode de réalisation de la présente invention, l'étape /c/ du procédé d'authentification au niveau de l'utilisateur est réalisée par l'utilisateur lui-même. La présente invention couvre d'autres modes de réalisation dans lesquels l'étape /c/ est réalisée de manière locale au niveau de l'utilisateur par une entité adaptée pour prendre la décision d'authentification du dispositif. Le terminal utilisateur peut par exemple comprendre une entité adaptée pour mémorisée sous forme numérique le contenu sensoriel au niveau de l'utilisateur. Ainsi, si ce contenu sensoriel est une image reçue par courrier postal, l'utilisateur peut scanner cette image et la stocker sur son terminal utilisateur. L'étape /c/ peut alors réaliser par une entité qui est adaptée pour faire correspondre le fichier numérique reçu depuis le serveur et le fichier numérique stocké localement au niveau de l'utilisateur. La figure 5 illustre un dispositif informatique 10 destiné à être authentifié au niveau de l'utilisateur. Il comprend une mémoire 50 pour mémoriser l'association entre l'utilisateur et au moins un contenu sensoriel. ll comprend également une entité de détermination 51 adaptée pour déterminer un contenu numérique en fonction du contenu sensoriel associé audit utilisateur. Ce contenu numérique peut être déterminé en fonction du paramètre de détermination tel que décrit précédemment. Un tel dispositif comprend en outre une entité d'émission 52 adaptée pour fournir au niveau de l'utilisateur le contenu numérique déterminé par l'entité de détermination. La figure 6 illustre un terminal utilisateur 12 dans un système d'authentification selon un mode de réalisation de la présente invention. Il comprend une entité de décryptage 60 adaptée pour décrypter, en fonction de la caractéristique cryptographique dont le secret est partagée avec le dispositif, un contenu numérique sous forme crypté reçu depuis le dispositif informatique. II comprend aussi une entité de gestion d'interface utilisateur 12 adaptée pour fournir à l'utilisateur ledit contenu numérique décrypté par l'entité de décryptage, sous la forme d'un contenu sensoriel
Une authentification d'un dispositif informatique (10) est réalisée au niveau d'un utilisateur (13, 14, 12). Une association de l'utilisateur avec au moins un contenu sensoriel étant connue d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique, on détermine au niveau du dispositif un contenu numérique en fonction du contenu sensoriel associé à l'utilisateur. Puis, on fournit (203) au niveau de l'utilisateur le contenu numérique ainsi déterminé. On décide d'authentifier le dispositif informatique en comparant le contenu sensoriel associé à l'utilisateur au contenu numérique fourni au niveau de l'utilisateur.
1. Procédé d'authentification d'un dispositif informatique (10) au niveau d'un utilisateur (13, 14, 12) ; une association dudit utilisateur avec au moins un contenu sensoriel étant connue d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique; ledit procédé comprenant les étapes suivantes : /a/ au niveau du dispositif informatique, déterminer un contenu numérique en fonction du contenu sensoriel associé audit utilisateur ; /b/ depuis le dispositif informatique, fournir (203) au niveau de l'utilisateur le contenu numérique déterminé à l'étape /a/ ; /c/ décider d'authentifier le dispositif informatique en comparant le contenu sensoriel associé audit utilisateur au contenu numérique fourni à l'étape /b/. 2. Procédé selon la 1, dans lequel, lorsque le dispositif informatique gère un paramètre de détermination évoluant selon une règle connue au niveau de l'utilisateur, l'étape /a/ est réalisée en fonction en outre dudit paramètre de détermination et l'étape /c/ est réalisée en fonction en outre de ladite règle d'évolution du paramètre de déterrination. 3. Procédé d'authentification selon la 2, dans lequel, à l'étape /a/, le contenu numérique est déterminé en combinant le paramètre de détermination avec le contenu sensoriel associé audit utilisateur ; dans lequel, à l'étape /b/, le paramètre de détermination et: le contenu sensoriel sont fournis distinctement ; et dans lequel l'étape /c/ est réalisée en fonction d'une part du paramètre de détermination et d'autre part du contenu sensoriel, fournis à l'étape /b/. 4. Procédé d'authentification selon la 2 ou 3, dans lequel le paramètre de détermination est une référence temporelle qui évolue selon une règle basée sur une horloge temporelle connue au niveau du dispositif informatique et au niveau de l'utilisateur. 5. Procédé d'authentification selon la 2, dans lequel, lorsque l'association associe un utilisateur avec une pluralité de contenus sensoriels, à l'étape /a/, le contenu numérique est déterminé en sélectionnant un contenu sensoriel parmi ladite pluralité de contenus sensoriels selon une règle de sélection basée sur le paramètre de détermination, ladite règle de sélection étant connue au niveau du dispositif informatique et de l'utilisateur ; et l'étape /c/ est réalisée en fonction en outre de ladite règle de sélection. 6. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des précédentes, comprenant, lorsqu'un réseau de télécommunication (41) relie le dispositif informatique au niveau de l'utilisateur via un terminal utilisateur (12) et lorsqu'une caractéristique cryptographique secrète est connue d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique ; à l'étape /b/, les étapes suivantes : - crypter (402) le contenu numérique déterminé en fonction de la caractéristique cryptographique et envoyer depuis le dispositif informatique à destination du terminal utilisateur le contenu 25 numérique crypté (403) ; - décrypter ledit contenu numérique crypté reçu sur le terminal utilisateur en fonction de la caractéristique cryptographique ; et depuis le terminal utilisateur fournir au niveau de l'utilisateur ledit contenu numérique obtenu à l'étape précédente. 30 7. Procédé d'authentification selon la 6, dans lequel, le dispositif informatique gérant un paramètre de détermination évoluant selon une règle connue au niveau de l'utilisateur, - l'étape /a/ est réalisée en combinant ledit paramètre de détermination au contenu sensoriel associé de façon dissimulée selon une méthode de type sténographique ; - l'étape /c/ est réalisée en fonction de ladite règle d'évolution du paramètre de détermination ; et - l'étape de décryptage réalisée par le terminal utilisateur comprend une détection du paramètre de détermination dans le contenu sensoriel combiné de sorte à fournir de manière distincte le contenu sensoriel décrypté et le paramètre de détermination au niveau de l'utilisateur. 15 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le contenu sensoriel est choisi dans un groupe comprenant une image, une séquence d'images, un contenu audio et un contenu audiovisuel. 9. Dispositif informatique (10) destiné à être authentifier au niveau d'un 20 utilisateur (13, 14) ; une association dudit utilisateur avec au moins un contenu sensoriel étant connue d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique ; ledit dispositif comprenant : une mémoire (50) pour mémoriser ladite association ; 25 - une entité de détermination (51) adaptée pour déterminer un contenu numérique en fonction du contenu sensoriel associé audit utilisateur ; - une entité d'émission (52) adaptée pour fournir au niveau de l'utilisateur le contenu numérique déterminé par ladite entité de 30 détermination. 10 10. Dispositif informatique (10) selon la 9, comportant des moyens pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 2 à 8. 11. Serveur informatique adapté pour fournir au moins un service à un utilisateur, ledit serveur comprenant un dispositif selon la 9 ou 10. 12. Entité de gestion d'interface utilisateur (14) relié à un dispositif informatique (10) selon la 9 ou 10, destiné à être authentifié au niveau d'un utilisateur (13, 14, 12); l'entité de gestion d'interface utilisateur étant adaptée pour recevoir, depuis le dispositif informatique, un contenu numérique déterminé en fonction du contenu sensoriel associé audit utilisateur, et pour fournir à l'utilisateur ledit contenu numérique sous la forme d'un contenu sensoriel. 13. Terminal utilisateur (12) dans un système d'authentification d'un dispositif informatique (10) au niveau d'un utilisateur ; ledit dispositif informatique étant relié au terminal utilisateur par un réseau de télécommunication (41) ; une association dudit utilisateur avec au moins un contenu sensoriel et une caractéristique cryptographique secrète étant connues d'une part au niveau de l'utilisateur et d'autre part au niveau du dispositif informatique ; ledit terminal utilisateur comprenant : une entité de décryptage (60) adaptée pour décrypter, en fonction de la caractéristique cryptographique, un contenu numérique sous forme crypté reçu depuis le dispositif informatique ; et - une entité de gestion d'interface utilisateur (12) adaptée pour fournir à l'utilisateur ledit contenu numérique décrypté par l'entité de décryptage, sous la forme d'un contenu sensoriel. 14. Terminal utilisateur selon la 13, comprenant en outre, lorsque le dispositif informatique gère un paramètre de détermination évoluant selon une règle connue au niveau de l'utilisateur, et lorsque le terminal utilisateur reçoit un contenu numérique résultant d'une combinaison, réalisée de façon dissimulée selon une méthode de type sténographique, du paramètre de détermination au contenu sensoriel associé à l'utilisateur : des moyens adaptés pour fournir le contenu sensoriel décrypté et le paramètre de détermination de manière distincte au niveau de l'utilisateur. 15. Système d'authentification au niveau d'un utilisateur d'un dispositif informatique selon la 9 ou 10. 16. Système d'authentification selon la 15 comprenant en outre une entité de gestion d'interface selon la 12. 17. Système d'authentification selon la 15 comprenant en outre un terminal utilisateur selon la 13 ou 14. 18. Produit programme d'ordinateur à installer dans un dispositif informatique (10), comprenant des instructions aptes à mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement du dispositif informatique.25
H
H04
H04L
H04L 9,H04L 12,H04L 29
H04L 9/32,H04L 12/16,H04L 29/12
FR2897343
A1
POCHETTE EN MATIERE PLASTIQUE
20,070,817
L'invention concerne le domaine technique des pochettes, sachets, enveloppes en matière plastique, notamment en polyéthylène. D'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, une présente pour l'essentiel un fond, des bords latéraux et une ouverture d'introduction à l'intérieur d'une partie faisant office de contenant délimitée par ledit fond et lesdits bords, l'ouverture peut présenter des agencements de fermeture inviolable. Plus particulièrement, l'invention concerne les pochettes dont les bords latéraux résultent d'une coupe-soudure. Dans une forme de réalisation, l'ouverture de la pochette peut être prolongée par une partie faisant office de rabat destiné à fermer le contenant. Pour assurer la fixation permanente du rabat, on utilise généralement une bande de colle autoadhésive revêtue le plus souvent d'un film protecteur. Pour assurer la fermeture étanche de l'enveloppe, après avoir enlevé le film protecteur, la bande est appliquée sur la face interne du rabat ou bien sur une partie du contenant situé à proximité de son ouverture. Si l'on considère la nature de la bande de colle autoadhésive, il n'est pas possible de décoller le rabat afin d'avoir un accès à l'intérieur de la pochette. Il est donc nécessaire, pour ouvrir la pochette, d'utiliser des outils tranchants du type ciseaux, couteaux, cutters La nécessité d'utiliser un outil indépendant constitue un inconvénient important en terme de rapidité et, pour la personne qui ouvre, des risques de blessure.25 Compte tenu de la conception de ce type de pochettes en matière plastique, il n'est pas possible de les déchirer manuellement au niveau de leur ouverture ou de leur fond, à l'inverse d'une pochette en papier ou en carton semi-rigide par exemple. On a proposé des enveloppes en matière plastique dites autodéchirables, en ce sens qu'il est possible de les ouvrir rapidement, après les avoir fermées de manière inviolable, sans être obligé d'utiliser un outil indépendant quelconque. Une solution ressort, par exemple, de l'enseignement du document FR 0307394 dont le demandeur de la présente est également le titulaire. Ce document concerne une enveloppe en matière plastique, dont les bords latéraux sont soudés de manière à délimiter une bande externe à la partie faisant office de contenant et qui s'étend, par conséquent, sur la totalité de la longueur desdits bords. Chaque bande qui résulte d'une soudure mixte ou d'une soudure plate, constitue une zone externe à la partie faisant office de contenant. Selon l'enseignement de ce document, l'une des bandes présente une amorce de déchirure. Cette solution n'est toutefois pas transposable selon le type de pochette définie dans la demande où les bords latéraux résultent seulement d'une coupe soudure, qui se matérialise par une simple ligne et non pas sous forme d'une bande. Il en résulte que si l'on crée une amorce de déchirure à partir de l'un des bords, une telle amorce de déchirure aura pour effet de fragiliser la pochette et d'altérer son étanchéité, étant donné qu'elle sera en communication avec l'intérieur de la pochette. Or très souvent, ces enveloppes sont utilisées pour expédier des produits au regard desquels une parfaite étanchéité doit être respectée, la pochette devant par ailleurs présenter une résistance suffisante. A partir de cet état de la technique, le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir ouvrir une pochette en matière plastique directement à la main sans fragiliser ladite pochette et sans altérer son étanchéité en considérant, de manière importante, que les bords latéraux de cette pochette résultent d'une simple ligne de soudure équivalente à un simple pli. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu une pochette en matière plastique du type que celle définie précédemment, qui selon une caractéristique à la base de l'invention, présente au moins une zone formée à partir de l'un au moins des bords latéraux pour créer une barrière d'étanchéité à l'intérieur du contenant, ladite zone présentant une amorce de déchirure pour permettre, sous un effort d'arrachement, en combinaison avec des caractéristiques spécifiques de la matière élastique, la déchirure concomitante de la pochette dans un sens sensiblement perpendiculaire aux bords latéraux et correspondant au sens d'extrusion . Avantageusement, en considérant le fait que les bords latéraux de la pochette résultent d'une simple ligne de soudure, la zone constitue une empreinte de forme géométrique de dimensions réduites, et résulte d'une opération de fixation des parties correspondantes de ladite pochette correspondant aux parois avant et arrière. L'opération de fixation est avantageusement une opération de thermofixation par soudure ou ultrason. Avantageusement, l'amorce de déchirure est une entaille ne débouchant pas à l'intérieur de la partie faisant office de contenant. A partir de cette conception de base la zone est formée à proximité de l'ouverture d'introduction et/ou à proximité du fonds. Compte tenu du problème posé de pouvoir facilement déchirer à la main la pochette à partir de l'amorce de déchirure, la matière plastique est un polyéthylène haute densité extrudé avec un taux de gonflage inférieur à 3. Avantageusement, la pochette selon les caractéristiques à la base de l'invention résulte d'un procédé de fabrication selon lequel : on prend une gaine en polyéthylène haute densité ; on réalise, à intervalles réguliers, une zone de thermofixation des deux parties de gaine ; on réalise, sensiblement dans la partie médiane de chaque zone, une fente débouchante ; on réalise une coupe soudure perpendiculaire au sens d'extrusion et au milieu de la fente de chaque zone. on réalise d'une manière connue les autres opérations constitutives de l'enveloppe. L'invention concerne également le procédé de fabrication en tel. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face montrant un exemple de réalisation d'une pochette selon les caractéristiques de l'invention ; la pochette étant représentée avant ouverture résultant d'une action de déchirure - la figure 2 est une vue correspondant à la figure 1 montrant l'action de déchirure afin d'avoir accès à l'intérieur de la pochette. - la figure 3 est une vue en plan à caractère schématique montrant le principe du procédé à la base de l'invention. - la figure 4 est à grande échelle une vue à caractère purement schématique considérée selon la ligne 4-4 de la figure 3. - la figure 5 est une vue en perspective montrant l'action de déchirure d'une pochette en matière plastique selon l'invention. De manière parfaitement connue pour un homme du métier, la pochette (1) présente un fond (la), des bords latéraux (lb) et (lc) et une ouverture d'introduction (ld), à l'intérieur d'une partie faisant office de contenant délimitée par ledit fond (la) et lesdits bords (lb) et (lc). L'ouverture (ld), après mise en place du ou des produits à l'intérieur de la pochette (1) peut être fermée par un rabat (le) permettant de sceller la pochette en combinaison avec une bande de colle auto-adhésive (2) avec l'élément protecteur. Le domaine technique de l'invention concerne ce type de pochette dont les bords (lb) et (lc) résultent d'une coupe-soudure de sorte que ces bords sont constitués par une simple ligne, un simple fil de soudure. Selon l'invention, la pochette du type de celle définie ci-dessus est réalisée à partir d'une gaine, en polyéthylène haute densité. De manière importante, le polyéthylène haute densité, est extrudé avec un taux de gonflage de préférence inférieur à 3 pour faciliter l'ouverture de l'enveloppe sous un effet de déchirement en combinaison avec des agencements spécifiques de ladite pochette formés au niveau d'au moins un des bords latéraux (lb) et (lc), comme indiqué ci-après. Selon l'invention, au moins une zone (3) est formée à partir de l'un au moins des bords latéraux (lb) ou (lc) pour créer une barrière d'étanchéité à l'intérieur du contenant de la pochette. Cette zone (3) présente une amorce de déchirure (3a) pour permettre, sous un effort d'arrachement en combinaison avec les caractéristiques du polyéthylène haute densité, la déchirure concomitante de la pochette. Cette déchirure s'effectue dans un sens sensiblement perpendiculaire aux bords latéraux (lb) et (lc) (flèche F) (figures 1 et 2) correspondant au sens d'extrusion. La zone (3) est formée à proximité de l'ouverture d'introduction (ld) et/ou du fond (la). La zone (3) résulte d'une opération de fixation des parties correspondantes de la pochette correspondant aux parois avant et arrière (1f) et (1g) (figure 4.).Avantageusement, cette opération de fixation est une opération de thermofixation par soudure ou ultrason. La zone (3) constitue une empreinte de forme géométrique quelconque, carrée, rectangulaire, circulaire de dimensions réduites. L'amorce de déchirure (3a) est constituée par une entaille ne débouchant pas à l'intérieur de la partie faisant office de contenant. L'entaille (3a) est formée dans le sens de l'extrusion. L'invention concerne également le procédé de fabrication d'une pochette en matière plastique présentant les caractéristiques telles que définies précédemment, compte tenu du problème posé, à résoudre qui est de permettre l'ouverture par simple déchirure de la pochette en ayant pour objectif de ne pas altérer la rigidité et l'étanchéité de ladite pochette. Selon le procédé, on utilise une gaine (G) ou un film conformé en gaine, en polyéthylène haute densité résultant d'un procédé d'extrusion avec un taux de gonflage inférieur à 3. On réalise, à intervalles réguliers, une zone de thermofixation (3) des parties en regard aux parois de la gaine. On réalise ensuite, sensiblement dans la partie médiane de chaque zone (3), une fente débouchant (3a). On réalise par tout moyen connu et approprié, une coupe-soudure (4) perpendiculaire au sens d'extrusion (E) et au milieu de la fente (3a) de chaque zone (3). Cette coupe soudure (4) constitue les bords latéraux (lb) (1c) de la pochette. Les autres opérations nécessaires à la réalisation définitives de la pochette à savoir notamment : le fond, le rabat, la mise en place de la bande autocollante s'effectue d'une manière classique et de manière parfaitement connue pour un homme du métier. On renvoie à la figure 5 qui montre l'ouverture de la pochette sous un effet de déchirure à partir de l'entaille (3a) que présente la zone de thermofixation (3). Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle la possibilité d'ouvrir manuellement la pochette sous un simple effet de déchirement tout en préservant les qualités de rigidité et d'étanchéité de ladite pochette, dont les bords latéraux résultent d'une simple ligne de soudure
Cette pochette est remarquable en ce qu'au moins une zone (3) est formée à partir de l'un au moins des bords latéraux (1b) ou (1c) pour créer une barrière d'étanchéité à l'intérieur du contenant, ladite zone (3) présentant une amorce de déchirure (3a) pour permettre sous un effort d'arrachement, en combinaison avec des caractéristiques de la matière élastique, la déchirure concomitante de la pochette dans un sens sensiblement perpendiculaire aux bords latéraux (1b) (1c) correspondant au sens d'extrusion.
1- Pochette en matière plastique présentant un fond (la), des bords latéraux (lb) et (lc) résultant d'une coupe soudure, une ouverture d'introduction (ld) à l'intérieur d'une partie faisant office de contenant délimité par ledit fond (la) et lesdits bords (lb) et (lc), ladite ouverture présentant des agencements de fermeture inviolable, caractérisée en ce qu'au moins une zone (3) est formée à partir de l'un au moins des bords latéraux (lb) ou (lc) pour créer une barrière d'étanchéité à l'intérieur du contenant, ladite zone (3) présentant une amorce de déchirure (3a) pour permettre sous un effort d'arrachement, en combinaison avec des caractéristiques de la matière élastique, la déchirure concomitante de la pochette dans un sens sensiblement perpendiculaire aux bords latéraux (lb) (1c) correspondant au sens d'extrusion . - 2- Pochette selon la 1 caractérisée en ce que la zone (3) constitue une empreinte de forme géométrique de dimensions réduites. - 3- Pochette selon l'une quelconque des 1 et 2 caractérisée en ce que la zone (9) résulte d'une opération de fixation des parties correspondantes de ladite pochette correspondant aux parois avant et arrière. - 4- Pochette selon la 3 caractérisée en ce que l'opération de fixation est une opération de thermofixation par soudure ou ultrason. - 5- Pochette selon la 1, caractérisée en ce que l'amorce de déchirure (3a) est une entaille ne débouchant pas à l'intérieur de la partie faisant office de contenant.25- 6- Pochette selon la 1 caractérisée en ce que la zone (3) est formée à proximité de l'ouverture d'introduction. - 7- Pochette selon la 1 caractérisée en ce que la zone (3) est fermée à proximité du fond. - 8- Pochette suivant la 1 caractérisée en ce que la matière plastique est un polyéthylène haute densité extrudé avec un taux de gonflage inférieur à 3 environ. - 9- Procédé de fabrication d'une pochette selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que : on prend une gaine (G) en polyéthylène haute densité ; on réalise, à intervalles réguliers, une zone de thermofixation (3) des deux parties de gaine ; on réalise, sensiblement dans la partie médiane de chaque zone (3) une fente débouchante (3a) ; on réalise une coupe soudure perpendiculaire au sens d'extrusion et au milieu de la fente (3a) de chaque zone (3). on réalise, d'une manière connue, les autres opérations constitutives de l'enveloppe. - 10- Procédé de fabrication d'une pochette plastique présentant un fond (la), des bords latéraux (lb) et (lc) résultant d'une coupe soudure, une ouverture d'introduction (ld) à l'intérieur d'une partie faisant office de contenant, délimitée par ledit fond et lesdits bords, ladite ouverture présentant des agencements de fermeture inviolable, caractérisé en ce que : • on prend une gaine (G) en polyéthylène haute densité ;on réalise, à intervalles réguliers, une zone de thermofixation (3) des deux parties de gaine. on réalise, sensiblement dans la partie médiane de chaque zone (3) une fente débouchante (3a) ; on réalise une coupe soudure perpendiculaire au sens d'extrusion et au milieu de la fente de chaque zone. on réalise, d'une manière connue, les autres opérations constitutives de l'enveloppe. après réalisation de la coupe soudure au milieu de la fente de chaque zone, on obtient une amorce de déchirure sous forme d'une entaille ne débouchant pas à l'intérieur de la partie faisant office de contenant.
B
B65
B65D
B65D 30,B65D 17,B65D 65
B65D 30/02,B65D 17/28,B65D 65/14,B65D 65/28
FR2899495
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COMPOSITION PULVERULENTE ET PRODUIT TEL QU'OBTENU
20,071,012
La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition pulvérulente, notamment d'une composition pulvérulente de lactulose, ainsi que le produit tel qu'obtenu. Les procédés de séchage par atomisation sont bien connus de l'homme du métier. De manière générale, une dispersion aqueuse d'une substance qui doit être séchée est pulvérisée dans un courant d'air chaud passant dans une chambre de séchage avec récupération des produits secs obtenus sous forme de poudre. Le séchage par atomisation est utilisé dans l'industrie alimentaire pour le séchage de produits tels que le lait, le café, les préparations chocolatées, les jus de fruits, les extraits végétaux et animaux, les produits issus de fermentation et d'une manière générale de nombreux ingrédients et additifs destinés à des applications alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques ou de la chimie fine. Les procédés de séchage par atomisation sont nombreux et sont particulièrement bien décrits dans le site niro .com, notamment en ce qui concerne le séchage par atomisation tour simple effet, le séchage "deux temps" par tour à fond W, le séchage par tour multiple effet et le séchage type Filtermat avec tour d'atomisation intégrant un sécheur à bande. Pourtant, il est reconnu par l'homme du métier qu'il est difficile voire impossible d'utiliser la technique de séchage par atomisation, y compris en associant des étapes complémentaires de séchage par fluidisation, pour le séchage de certains matériaux, tels que certains sucres par exemple et en particulier si la pureté de ce sucre est réduite par la présence d'autres molécules de sucres ou par d'autres composants. Tel est le cas du lactulose dont les sirops industriels présentent des teneurs en lactulose comprises entre 50% et 100% et de préférence entre 60 et 98% ; ainsi, lorsqu'une solution de lactulose est séchée par un procédé de séchage par atomisation traditionnel, il se forme très rapidement un verre amorphe incorporant l'eau. Les particules de verre de lactulose collent progressivement sur les parois de la tour et le procédé s'arrête de lui-même, compte tenu des phénomènes de collage engendrés. Ce caractère d'hygroscopicité se rencontre pour une large part dans les hydrates de carbone (lactose, glucose, sucrose, fructose, sorbose, tagatose, xylose et ce sans limitation, et du lactulose par exemple), et rendent les produits non conformes pour de nombreuses applications commerciales. D'autres matières incluant en particulier des acides organiques (acide citrique, acide tartrique, acide malique, acide lactique et sans limitations), certains dérivés de fermentation (extraits de levures par exemple), des substances protéiques à faible poids moléculaires (peptides, acides aminés) et les gommes naturelles ou issues de fermentation peuvent prendre de la même façon des fouines de verre lorsqu'elles sont séchées par atomisation. Ces formes hygroscopiques ne sont pas directement compressibles. Les produits réputés hygroscopiques comme le lactulose présentent de nombreuses applications dans des domaines variés. Par exemple, le lactulose est bien connu pour son efficacité concernant le traitement de la constipation et de l'encéphalopathie hépatique, mais aussi pour ses propriétés prébiotiques, c'est-à-dire d'activateur de croissance de micro-organismes bifidogènes. Ainsi, il est connu que le lactulose rajouté dans une poudre de lait infantile favorise la production de L. Bifidus dans la flore intestinale du nourrisson, de manière semblable à ce qui existe lorsque le nourrisson est alimenté au lait maternel. Ceci démontre que l'utilisation du lactulose, tant dans le domaine pharmaceutique humain ou vétérinaire que comme additif alimentaire à caractère nutritionnel, est recherché, et que le champ des applications est très large. En raison de son caractère hygroscopique reconnu, le lactulose reste aujourd'hui 20 utilisé principalement sous la forme d'un sirop dont la concentration sur extrait sec est variable de 50% à 100%. De nombreux procédés de l'état de la technique ont été recherchés dans le but d'obtenir du lactulose sous forme d'une poudre stable. Ainsi, le brevet US 5,326,405 décrit une méthode de préparation de lactulose 25 cristallisé en pratiquant de manière simultanée l'agitation et le chauffage d'une solution de lactulose pour évaporer l'eau tout en incorporant des cristaux jusqu'à l'obtention d'une poudre fluide. L'inconvénient de cette technique réside dans le caractère discontinu de la méthode et la difficulté de transférer le procédé à l'échelle industrielle dans des conditions économiques acceptables. Il est par ailleurs nécessaire de disposer 30 de cristaux pour l'ensemencement et ces cristaux, avec les risques de contamination induits et l'introduction d'une étape complémentaire et coûteuse. Le brevet US 5,415,695 décrit un procédé de préparation de formes sèches par évaporation d'un sirop de lactulose pour réduire la teneur en eau suivie d'une opération de refroidissement jusqu'à solidification. Le produit solide peut être broyé. La méthode nécessite de procéder à un refroidissement rapide de la solution de lactulose. L'inconvénient, outre l'aspect de consommation énergétique importante du procédé, est d'introduire une opération complémentaire de broyage et tamisage coûteuse et entraînant la formation de fines "poussières", avec les risques de pertes de produit, donc de baisse de rendement. La présence de fines peut par ailleurs augmenter les risques de contamination croisée lors de la mise en oeuvre des produits, et accroître les problèmes de collage sur les parois de reprise en masse au stockage. Le document EP 0 622 374 décrit un procédé voisin conduisant à la formation d'un trihydrate lactulose cristallisé avec les inconvénients énumérés de la complexité et du coût de tels procédés, limitant de manière importante le champ d'applications, notamment pour les applications alimentaires. La demande internationale WO 98/19684 décrit une méthode de séchage par pulvérisation d'une solution de lactulose à contre courant sur un lit fluidisé ; toutefois pour obtenir la sortie du produit sec il est nécessaire de rajouter un agent d'absorption ou de gélification pour absorber l'eau. L'inconvénient réside encore une fois sur le caractère discontinu du procédé et l'obligation de procéder à l'addition de substances étrangères. La demande internationale WO 00/36153 décrit une méthode de séchage d'une solution de lactulose en mettant en oeuvre un procédé de séchage sous vide, la solution étant chauffée à haute température sous vide : la production de mousse permet de favoriser le séchage et d'obtenir un gâteau sec qui est ensuite broyé pour l'obtention d'une poudre de lactulose. Le procédé présente l'inconvénient de travailler à haute température avec les risques de brunissement éventuel lié aux réactions de Maillard, si la solution de lactulose n'est pas suffisamment purifiée et surtout l'introduction d'une opération supplémentaire de broyage tamisage, avec risque de pertes de matières, production de fines et les inconvénients déjà décrits. Il est important de souligner que les poudres issues de sirops industriels de lactulose présentent une température de transition vitreuse beaucoup plus faible, et d'autant plus que la poudre n'est pas anhydre ; ainsi à une teneur en eau de 3%, les poudres de lactulose issues de sirops industriels présentent une température de transition vitreuse comprise de 35 C à 75 C, ce qui entraîne des reprises rapides d'humidité et des problèmes de collage. Dans Paper number 046004 ASAE Annual meeting 2004, on décrit les corrélations entre transition vitreuse et température de point de collage de poudres alimentaires réputées difficilement séchables par atomisation voire inséchables sans support d'atomisation ; elles présentent des température de transition vitreuse (Tg) faibles, et sont très hygroscopiques dans leur état amorphe. Lors du séchage par atomisation pour lequel les temps de résidence sont très courts, la température de transition vitreuse diminue et on obtient la transformation de produits solubles tels que sucres et acides organiques par exemple sous leur forme amorphe. En présence d'un air de séchage non déshumidifié, l'eau joue le rôle de plastifiant et abaisse progressivement la température de transition vitreuse avec l'augmentation de l'humidité et de l'activité d'eau, entraînant des phénomènes de collage non contrôlés dans les installations de séchage. Pour remédier à ce problème, l'homme du métier utilise des supports d'atomisation qui présentent des températures de transition vitreuse élevées, tels que des isolats protéiques, des maltodextrines, qui sont rajoutés à la solution à sécher. La relation entre température de transition vitreuse et activité d'eau permet de prédire la stabilité des poudres obtenues au stockage. De par ses propriétés hygroscopiques, de nombreuses tentatives ont été recherchées pour résoudre ces problèmes, notamment pour le séchage par atomisation de solution à plus ou moins haute pureté en lactulose et à plus ou moins haute teneur en matière sèche. Ainsi, les brevets NE129368, 147784 et 150161 décrivent des méthodes de préparation de formes sèches à base de lactulose obtenues par atomisation nécessitant dans tous les cas l'adjonction de supports d'atomisation (farine de riz) ; les inconvénients de ces procédés résident d'une part dans la diminution de la concentration en lactulose en poids sur poids dans la préparation pulvérulente, et dans l'introduction de substances nouvelles entraînant un surcoût et qui se retrouveront dans les sirops lors de la remise en solution par exemple, avec les contraintes réglementaires attachées. Le brevet US 3,716.408 décrit une poudre de lactulose à 55% de teneur en lactulose obtenu par atomisation. Pour remédier au grave inconvénient de poudre hygroscopique, il est nécessaire d'incorporer un agent extérieur, plus particulièrement une poudre de Konjac dans la solution dans le but de permettre le séchage du mélange ; le procédé présente l'inconvénient de l'addition d'un adjuvant, qui peut être interdit pour certaines applications ou/et réglementations et dont il conviendra obligatoirement de faire mention sur l'étiquetage tant dans le cas d'une application pharmaceutique qu'alimentaire. Le brevet JP778565 décrit un procédé de séchage par atomisation pour obtenir une poudre à 55% de concentration de lactulose, mais dans laquelle on rajoute une protéine pour servir d'adjuvant de séchage ; cette poudre présente également des caractères d'instabilité notoire en ambiance humide avec l'inconvénient d'un adjuvant complémentaire. La présente invention a pour but de fournir un procédé de préparation d'une composition pulvérulente stable à partir d'un produit initialement hygroscopique. Plus particulièrement, la présente invention a pour but de fournir un procédé de préparation d'une poudre de lactulose stable. La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition pulvérulente non hygroscopique comprenant une étape de co-séchage par atomisation, d'une solution aqueuse sans support d'atomisation et sans fluide cryogénique alimentaire et contenant au moins un produit initialement hygroscopique, présentant une température de transition vitreuse de 10 C à 110 C, avec la pulvérisation concomitante dans l'espace de pulvérisation de la solution, d'un agent anti- agglomérant sous forme de poudre. Le procédé de la présente invention est caractérisé en ce qu'il ne comprend pas l'utilisation d'un support de séchage. L'expression "co-séchage par atomisation" désigne un procédé de séchage par pulvérisation concomitante d'un liquide et de particules solides dans un courant d'air chaud par des buses ou des turbines. Le co-séchage et le transfert de l'eau se font par entraînement dans l'air du fait de la différence de pression de vapeur entre la gouttelette formée et l'air à la périphérie de la gouttelette. L'expression "support d'atomisation" désigne une substance présente sous sa forme sèche non hygroscopique telle que maltodextrine, amidon modifié, fibres, gommes, et protéines, rajoutée dans des proportions de 2% à 75% (poids sec) dans une solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique permettant de diminuer le caractère collant et hygroscopique de la poudre. L'hygroscopicité d'un produit se définit comme l'affinité dudit produit pour l'eau. Cette affinité pour l'eau a une influence sur les isotheunes de sorption et donc sur l'activité d'eau (a,,) et la teneur en eau. Ces quatre facteurs (aW, teneur en eau, composition et hygroscopicité) sont interdépendants. L'hygroscopicité est responsable de l'adsorption de la vapeur d'eau ambiante par ledit produit, en opposition avec la désorption. Les poudres peuvent être classées en cinq catégories selon leur hygroscopicité (Séchage des lactosérums et dérivés, Rôle du lactose et de la dynamique de l'eau, Pierre Schuck et al., Lait, 84 (2004) 243-268) : Classes Pourcentage d'hygroscopicité ou teneur en eau finale après exposition à un air humide à 80% d'humidité résiduelle Non hygroscopique 10,0 Peu hygroscopique 10,1-15,0 Moyennement hygroscopique 15,1-20,0 Hygroscopique 20,1-25,0 Très hygroscopique > 25,0 Comme produits hygroscopiques, on peut citer le galactose dont la température de transition vitreuse est égale à 32 C et l'acide tartrique dont la température de transition vitreuse est égale à 18 C. Le lactulose quant à lui présente une température de transition vitreuse de 94 C. D'autres produits hygroscopiques sont présentés dans le tableau qui suit : 10 Sucres Hygroscopicité Température Solubilité dans Température Propriété relative de fusion l'eau à 60 C de transition collante ( C) (%poids/poids) vitreuse ( C) (relative) Lactose + 223 3 5 101 + Maltose ++ 165 52 87 ++ Sucrose +++ 186 71 62 +++ Glucose +++++ 146 72 31 +++++ Fructose ++++++ 105 89 5 ++++++ La présente invention permet de produire une préparation pulvérulente de lactulose dont la pureté est comprise de 50% à 100%, à très haute concentration, avec des performances améliorées par rapport à celles des préparations pulvérulentes de 15 lactulose de l'art antérieur, permettant d'obtenir des poudres aux propriétés physiques nouvelles et surprenantes : elles présentent une stabilité de conservation dans le cas de manipulations de sachets de poudre de lactulose par exemple. La présente invention permet de produire une préparation pulvérulente de lactulose dont la pureté est comprise de 50% à 100%, à très haute concentration, avec 20 des performances améliorées par rapport à celles des préparations pulvérulentes de lactulose de l'art antérieur, permettant d'obtenir des poudres aux propriétés physiques nouvelles et surprenantes : elles présentent l'intérêt de l'absence de tout adjuvant liquide, solide ou gazeux, à l'exception d'une incorporation d'un agent anti-mottant dans des proportions inférieures à 1%, avec une stabilité de l'hygroscopicité contrôlée au moyen d'un conditionnement de la poudre de lactulose préalablement refroidie, soit sous vide sous atmosphère modifié ou soit sous air déshumidifié. La présente invention permet également de fournir une poudre de lactulose stable sans adjonction de produits liquides ou solide à usage de supports d'atomisation dans la solution, ou d'un gaz neutre, à partir d'une solution de lactulose pouvant présenter un degré de pureté variable, compris entre 50% et 98%, pour les cas les plus courants et les plus difficiles, mais aussi pour des puretés supérieures à 98% ou inférieures à 50%. La présente invention permet également de fournir une poudre de lactulose dont le degré de pureté variable peut être compris entre 50% et 98% pour les cas les plus courants et les plus difficiles, mais aussi pour des puretés supérieures à 98% ou inférieures à 50%, directement compressibles, possédant des propriétés d'écoulement favorables à la compression. La présente invention peul et également de fournir une poudre de lactulose présentant un minimum de fines, cette absence de poussières évitant tous les risques de contamination aéroportée lors de la remise en oeuvre du produit, et diminue les risques éventuels d'allergies par inhalation de poussières du produit. L'homme du métier connaît les travaux réalisés permettant d'expliquer les phénomènes de collage de poudre liées pour l'essentiel aux caractères d'hygroscopicité et de themoplasticité des poudres ; il est connu qu'à une température comprise entre 75 C et 100 C la poudre de lactulose présente une très grande thermoplasticité. La transition vitreuse est un changement d'état d'une substance sous l'effet de la température, entraînant des variations importantes de ses propriétés mécaniques. La transition vitreuse se caractérise par la température de transition : au dessus de cette température le produit présente une structure plastique (état viscoélastique) ; au dessous de cette température le produit présente une structure dite vitreuse (état solide) et présente le comportement d'un produit solide élastique. La température de transition vitreuse du lactulose anhydre pur est de 90 C à 95 C ; celle-ci s'abaisse très rapidement de 10 C à 40 C en fonction de la teneur en eau de la poudre en équilibre avec l'air et ce pour des tensions de vapeur de cet air proche de 5% ; elle baisse également avec la pureté et décrit ainsi une plage de température dans laquelle le produit présente des propriétés de thermoplasticité (voir Notion de transition vitreuse appliquée au séchage par pulvérisation de solutions glucidiques , Laurence Busin, Pierre Buisson, Jacques Bimbenet, Sciences de l'aliment 16 (1996) 443-459). Ce modèle ne décrit pas la cinétique du phénomène de transfert permanent de chaleur et d'eau ; si pour le lactulose anhydre pur la température de transition vitreuse est de 90 C à 95 C, la température de transition vitreuse d'une solution de lactulose technique obtenue industriellement, contenant en outre du lactulose d'autres sucres (lactose, galactose, fructose, etc.) est nécessairement plus basse. De manière surprenante, il a été constaté qu'il existait pour une humidité inférieure à 2% de la poudre de lactulose, une zone préférentielle de stabilisation de la poudre de lactulose comprise d'environ 65 C à environ 85 C, de préférence d'environ 70 C à environ 75 C, conduisant à l'élimination de tous les phénomènes de collage dans les cyclones de la tour d'atomisation, en maîtrisant la pulvérisation de la solution dans un courant d'air chaud à des conditions d'enthalpies maîtrisées. De manière inattendue et très surprenante, il a été constaté une modification progressive du changement d'état définitivement stable de particules de poudre de lactulose à forte thermoplasticité, lorsque les particules étaient reprises dans un air dénaturé avec une température comprise entre 65 et 75 C. Ainsi, alors que tous les tests et expériences conduits tant sur des tours de séchage par atomisation à turbine simple effet (Tour NIRO Minor mobile )(Cf figure 4) que sur tour de séchage multiple effet équipée soit de buse mono haute pression, soit de buse bifluide (Tour NIRO MSD 20 )(Cf figure 2) ou que sur tour de séchage à deux effets fond W à buse (Cf figure 3) ont conduit à un constat de collage rapide sans possibilité de fonctionnement en régime normal avec la sortie de la poudre par le dispositif prévu à cet effet. De manière surprenante ,la présente invention a démontré qu'il était possible de récupérer le produit de manière inhabituelle sortie des cyclones sur chacune de ces tours de séchage par atomisation et configuration de tour de séchage par atomisation : tour dite multiple effet (cf figure 2) équipée soit de buse mono haute pression, soit de buse bi-fluide, tour de séchage par atomisation à deux effets fond W à buse (cf figure 3), à une échelle industrielle, et dans des conditions économiques répondant aux exigences du marché, une poudre de lactulose stable dont la concentration en lactulose peut être comprise entre 50% et 100% exprimée en poids de lactulose dont l'hygroscopicité est fortement réduite, sans utiliser des procédés industriels coûteux, ni procéder à un ajout de support de séchage ou de support d'atomisation (facteur de dilution) ou sans devoir procéder à une purification coûteuse des solutions de lactulose mises en oeuvre. L'invention concerne aussi le procédé de séchage par atomisation d'une solution de lactulose technique liquide concentrée et de viscosité importante pouvant être comprise entre 5 et 500 centipoises, solution préalablement chauffée pendant environ 1 à environ 10 minutes, de préférence d'environ 2 à environ 5 minutes, à une température d'environ 20 C à environ 75 C. La pulvérisation de la solution chaude est effectuée de manière concomitante avec un agent anti-agglomérant choisi dans la gamme des antiagglomérants connus de l'homme de l'art, et de préférence de type silice colloïdale. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de préparation de l'invention est caractérisé en ce que l'étape de séchage par atomisation s'accompagne d'une stabilisation résultant du refroidissement de la composition pulvérulente obtenue pendant l'étape de séchage par atomisation, lequel refroidissement est provoqué par la reprise de la poudre par l'air du lit statique désaturé. Selon un autre mode de réalisation avantageux, le procédé de préparation de l'invention est caractérisé en ce que le refroidissement de la composition pulvérulente obtenue pendant l'étape de co-séchage par atomisation a lieu dans une gamme de température inférieure à la température de transition vitreuse du produit hygroscopique, et en ce que la teneur en eau de ladite composition pulvérulente obtenue à l'issue de la susdite étape est inférieure à environ 3%, et est notamment d'environ 1% à environ 2%. Un procédé de préparation préféré selon la présente invention est caractérisé en ce que le produit initialement hygroscopique est choisi parmi des produits organiques dont la masse moléculaire moyenne est inférieure à environ 1 000 Da, notamment comprenant au moins 50% en poids de glucides, tels que le lactulose, les fructo- oligosaccharides, le fructose, le saccharose, le glucose ou des mélanges de ceux-ci, des polyols tels que le sorbitol, le maltitol ou le xylitol, des compositions à base de miel, des produits dérivés de l'extraction du lactose, le lactosérum ou ses dérivés, des mélanges de sucres et édulcorants, tels que des mélanges de fructo-oligosaccharides et d'aspartame, d'acésulfame ou de rhamnose. Parmi les produits hygroscopiques, on peut également citer les extraits de plantes hygroscopiques tels que du sérum de luzerne obtenu après extraction des protéines, le contenu cytoplasmique de cellules de plantes fraîches, des extraits d'artichaut ou des extraits polyphénoliques végétaux (notamment raisin ou pomme), les mélanges associant un ou plusieurs probiotiques (et notamment ceux de la famille des Lactobacillus et des Bacillus), et un ou plusieurs actifs d'intérêt nutritionnel et notamment les prébiotiques (notamment le lactulose, les fructo-oligossacharides, le rhamnose), les acides gras poly-insaturés (tels que des extraits d'huile de poissons riches en co3), les polyphénols (notamment les catéchols et les extraits de pépin de raisin), et les extraits de levure. La présente invention concerne un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, dans lequel l'étape de co-séchage par atomisation est précédée d'une étape de pulvérisation simultanée d'un agent anti-agglomérant et de la solution aqueuse contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose. L'expression "agent anti-agglomérant" désigne une substance, généralement sous forme de poudre, absorbant l'eau ajoutée aux aliments pour empêcher leur agglomération ou maintenir leur fluidité. Dans le cadre de la présente invention, l'agent anti-agglomérant ne joue pas le rôle de support d'atomisation. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que la concentration d'agent anti-agglomérant est inférieure à environ 0,5%, et varie de préférence d'environ 0,1% à environ 0,3% en poids d'extrait sec de l'antiagglomérant par rapport au poids d'extrait sec de la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment le lactulose. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que l'agent anti-agglomérant est choisi parmi : la silice colloïdale, les silicates, le carbonate de magnésium, le calcium, le talc et le phosphate. Selon un mode de réalisation préféré, la présente invention concerne un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'étape de séchage par atomisation est effectuée avec de l'air chaud à une température d'environ 100 C à environ 250 C, de préférence d'environ 115 C à environ 150 C. Un procédé de préparation préféré selon la présente invention est caractérisé en ce que l'étape de co-séchage par atomisation est effectuée en conduisant la régulation de l'air de sortie dans une plage comprise entre environ 65 C à environ 85 C, de préférence d'environ 70 C à environ 75 C par un mélange approprié de l'air provenant du lit statique déasturé et de l'air principal dans la proportion massique d'environ de 15% à environ 35%,de préférence de d'environ 20% à environ 30% pour avoir une humidité résiduelle final de l'air de mélange inférieur environ à 7% et de préférence inférieur à 5%. La présente invention concerne également un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, est à une température d'environ 65 C à environ 85 C, de préférence d'environ 70 C à environ 75 C. Un procédé de préparation préféré selon la présente invention est caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, présente une concentration en matières sèches d'environ 20% à environ 70% en poids de matière sèches par rapport au poids de la solution aqueuse initiale, et de préférence d'environ 50% à environ 65%. La présente invention concerne également un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, contient d'environ 20% à environ 100%, notamment d'environ 50% à environ 100%, et de préférence d'environ 60% à environ 80%, en poids de produit hygroscopique par rapport à la totalité du poids de 15 matières sèches. Un procédé de préparation particulièrement avantageux selon l'invention est caractérisé en ce que la solution aqueuse contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose et le fluide cryogénique est pulvérisée à une pression d'environ 8 x 106 Pa à environ 3 x 10' Pa. 20 La présente invention concerne un procédé de préparation, caractérisé en ce que l'étape de co-séchage par atomisation s'accompagne du prétraitement par déshumidification des airs entrants (air principal et air du lit statique) par un système de type roue de désorption et/ou par un système de désaturation par batterie froide. Cette étape assure le refroidissement dudit mélange pulvérisé par l'air de fluidisation, 25 partiellement déshydraté, notamment introduit à contre courant par rapportà l'air chaud de séchage. La présente invention concerne un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que la désaturation de l'air de séchage obtenue pendant l'étape de séchage par atomisation, a lieu dans une gamme d'humidité de l'air comprise entre 1 et 30 5g d'eau par kg d'air sec. Ceci est réalisé idéalement par un système Roue Dessicative type Munters, qui permet d'améliorer la productivité du procédé en disposant d'un air déshydraté à 1 g d'eau par kg d'air, sans que ce système soit obligatoire pour conduire le procédé associé ou non à un système de séchage partiel de l'air par batterie de refroidissement afin d'atteindre des taux d'humidité résiduelle suffisants de 4 à 5g d'eau par kg d'air. Selon un mode de réalisation préféré, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que la composition pulvérulente stable, notamment la composition pulvérulente de 5 lactulose, obtenue à l'issue de l'étape de co-séchage par atomisation effectuées dans une tour d'atomisation, est introduite dans un ou plusieurs cyclone(s). Le procédé de la présente invention est également caractérisé en ce que la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment la composition pulvérulente de lactulose, est récupérée à la sortie de l'un ou des cyclones. 10 Le procédé de la présente invention est également caractérisé en ce que la composition pulvérulente, notamment la composition pulvérulente de lactulose, est récupérée à la sortie de l'un ou des cyclones sous forme de poudre microgranulée dont la granulométrie moyenne peut varier d'environ 30 m à environ 200 m. La présente invention concerne également un procédé de préparation en continu 15 d'une composition pulvérulente stable telle que définie ci-dessus, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : ù une étape de chauffage d'une solution aqueuse initiale contenant un produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose présentant une température de transition vitreuse de 10 C à 1 10 C, à une température d'environ 50 C à environ 85 C, 20 de préférence d'environ 65 C à environ 80 C, afin d'obtenir une solution aqueuse initiale chauffée, ù une étape de pulvérisation simultanée d'un agent anti-agglomérant dans l'espace de pulvérisation de la solution aqueuse contenant ledit produit hygroscopique, afin d'obtenir un mélange pulvérisé, 25 ù une étape de co-séchage par atomisation dudit mélange pulvérisé avec de l'air chaud à une température d'environ 100 C à environ 250 C, de préférence d'environ 115 C à environ 150 C, notamment dans une tour d'atomisation, afin d'obtenir une poudre hygroscopique. partiellement séchée et non stabilisée, suivie d'une stabilisation de ladite poudre hygroscopique, partiellement séchée et non stabilisée, par l'air de 30 fluidisation, afin d'obtenir une composition dudit produit hygroscopique sous la forme d'une poudre en voie de stabilisation ù une étape de finition de la stabilisation de la poudre obtenue à l'étape précédente par l'air de reprise, constitué du mélange de l'air principal de co-séchage sorti de la zone de pulvérisation et de l'air du lit statique Parmi les produits hygroscopiques, on peut également citer les extraits de plantes hygroscopiques tels que du sérum de luzerne obtenu après extraction des protéines, le contenu cytoplasmique de cellules de plantes fraîches, des extraits d'artichaut ou des extraits polyphénoliques végétaux (notamment raisin ou pomme), les mélanges associant un ou plusieurs probiotiques (et notamment ceux de la famille des Lactobacillus et des Bacillus), et un ou plusieurs actifs d'intérêt nutritionnel et notamment les prébiotiques (notamment le lactulose, les fructo-oligossacharides, le rhamnose), les acides gras poly-insaturés (tels que des extraits d'huile de poissons riches en 0)3), les polyphénols (notamment les catéchols et les extraits de pépin de to raisin), et les extraits de levure. Pour maîtriser 1'hygroscopicité des compositions pulvérulentes obtenues, l'invention concerne un procédé de préparation, caractérisé en ce que l'air du lit statique est préalablement désaturé par déshumidification de l'air entrant par un système de type roue de désorption et/ou par un système de désaturation par batterie froide. 15 La reprise finale de la poudre sera conduite de telle façon que la température de sortie du produit après transport par système de reprise d'air avant conditionnement est inférieure à 30 C. L'air de reprise de transport selon l'invention est préalablement désaturé par déshumidification de l'air entrant par un système de type roue de désorption et/ou par 20 un système de désaturation par batterie froide. La présente invention concerne également un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que le produit initialement hygroscopique est le lactulose. La présente invention concerne également une composition pulvérulente stable telle qu'obtenue par le procédé tel que défini ci-dessus. 25 La présente invention concerne également une composition pulvérulente de lactulose, stable, non collante dans une gamme de température d'environ 10 C à environ 35 C, notamment à la température d'environ 20 C, ayant une teneur en eau inférieure à environ 3%, et notamment d'environ 1% à environ 2%. Les compositions pulvérulentes de lactulose de l'invention peuvent être 30 redissoutes dans l'eau. La présente invention permet de fournir un procédé de co-séchage par atomisation d'une solution de lactulose qui permet de produire des compositions pulvérulentes à haute concentration en lactulose sans adjonction de support, à partir de solutions de lactulose technique concentrées issues des usines de fabrication ; ces compositions pulvérulentes présentent des propriétés physiques nouvelles et surprenantes: en effet, ces compositions conditionnées dans une sache étanche présentent un caractère stable contrairement au caractère d'instabilité immédiate des poudres de l'état de la technique; elles offrent en outre des propriétés de coulabilité excellentes. LÉGENDE DES FIGURES Dans la figure 1, le cercle A représente la solution aqueuse initiale contenant au moins un produit initialement hygroscopique ; le rectangle (2) représente un réchauffeur ; Le rectangle (3) représente une pompe à haute pression utilisée pour 10 pulvériser ladite solution aqueuse dans la tour d'atomisation (1) via une ou plusieurs buses mono-fluides (4). Le cercle B représente la pulvérisation de l'agent antiagglomérant via un doseur de poudre (5) Le cercle C représente l'introduction de l'air de pulvérisation, pour l'étape d'atomisation en version bi-fluide, via une ou plusieurs buses (6). 15 Le cercle D représente l'introduction de l'air chaud (température de 100 C à 250 C) pour l'étape d'atomisation, via un ventilateur (7). Le cercle E représente l'introduction de l'air de fluidisation en bas de tour de séchage, partiellement déshydraté (température de 100 C à 250 C), via un ventilateur (7). 20 Le rectangle (9) représente un cyclone ; le cercle F représente la récupération du produit final par le cyclone, c'est-à-dire la composition pulvérulente et le cercle G représente l'évacuation de l'air de sortie du ou des cyclones. La Figure 2 est un schéma de principe du procédé de l'invention, mis en oeuvre 25 dans une tour d'atomisation à multiples effets. Les cercles A, B, C, D, E, F, G, ainsi que les rectangles (1) à (9) ont la même signification indiquée que celle de la Figure 1. La Figure 3 est un schéma de principe du procédé de l'invention, mis en oeuvre dans une tour d'atomisation à fond W. Les cercles A, B, C, D, E, F et G, ainsi que les 30 rectangles (1) à (9) ont la même signification indiquée que celle de la Figure 1. La Figure 4 est un schéma de principe d'une tour simple effet. Les cercles A, B, C, D, F et G, ainsi que les rectangles (1) à (7) et (9) ont la même signification indiquée que celle de la Figure 1. EXEMPLES EXEMPLE 1 Séchage par atomisation à multiples effets dans une tour en configuration 5 modifiée simple effet L'équipement utilisé clans cet exemple est une tour de séchage par atomisation à multiples effets (1) (voir figure 1) dont l'originalité du procédé est d'utiliser préférentiellement la tour en configuration modifiée simple effet. Les gouttes formées lors de la pulvérisation de la solution de lactulose sont séchées dans la chambre 10 d'atomisation par de l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 106 C. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matières sèches, et dont la concentration en extrait sec de la solution est de 65% exprimé en poids de matières sèches sur le poids de la solution, est transférée à un débit de 130 kg/h par une pompe de gavage dans un réchauffeur à 15 échangeur eau chaude (2) pour atteindre une température de 60 C avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (4) à une pression d'environ 200 bars (2 x 107 Pa) par une canne (5) à une buse mono fluide. Un dosage en continu de l'antiagglomérant (6), de préférence une silice colloïdale, est effectué à un taux de 0,5% exprimé en poids de silice sur poids de l'extrait sec de la solution, par injection à 20 proximité de la zone de pulvérisation. La température du lit fluidisé est ajustée à une température de 25 C pour maintenir la poudre sortie cyclone à une température de 60 C et une humidité de 1%. La température de l'air de sortie est choisie à 75 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désaturé partiellement par un système de batterie froide à contre 25 courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résiduelle de 5g d'eau par kg d'air. La reprise d'air de la poudre finale est réalisée sous cyclone en choisissant un système de transport phase dense et la reprise de la poudre est effectuée par transport phase dense. 30 Test FlodexTM de détermination de l'indice de fluidité d'une poudre L'indice de fluidité FlodexTM est égal au diamètre de l'orifice du plus petit disque par lequel la poudre est tombée trois fois de manière consécutive. L'écoulement est alors déterminé selon l'échelle suivante en fonction de l'indice de fluidité trouvé. 15 Indice de fluidité en mm 4û7 8û12 14û18 20û26 28 - 34 Ecoulement Excellent Bon Moyen Passable Mauvais Test de mouillabilité La mouillabilité est l'aptitude d'une poudre à être mouillée. Elle correspond au temps nécessaire (en secondes) à une certaine quantité de poudre pour pénétrer dans 5 l'eau à travers sa surface libre au repos. Mode opératoire On verse 100 ml d'eau dans un bécher et on place un entonnoir (en matière antistatique) de façon à ce qu'il s'appuie sur le bord supérieur du bécher. La température de l'eau est maîtrisée (20 C 2 C). 10 On obture ensuite l'ouverture inférieure de l'entonnoir et on place autour de l'obturateur la quantité de poudre pesée (la quantité d'échantillon destinée à l'analyse doit correspondre à la concentration de la poudre dans l'eau à laquelle le produit donné va être utilisé). Enfin, on soulève l'obturateur et on mesure alors le temps écoulé jusqu'à ce que toute la poudre soit mouillée. 15 Les caractéristiques des poudres fabriquées selon l'exemple 1 sont données dans le tableau 1. Tableau 1 Humidité Produit fini 2,3 % Densité apparente 724 g/1 Ecoulement (flowdex) 4 Aw Activité d'eau 0,21 D(v,0.5) 64 m Granulométrie moyenne laser On rappelle ici que la densité apparente désigne la densité mesurée de la poudre ; 20 il s'agit donc du rapport entre la masse de la poudre et le volume occupé par la poudre. EXEMPLE 2 Séchage par atomisation dans une tour à fond W Dans cet exemple, l'équipement utilisé est une tour à fond W dont l'originalité du 25 procédé est d'utiliser la tour à fond W ou tour deux temps préférentiellement en configuration de tour simple effet. Les gouttes formées lors de la pulvérisation de la solution de lactulose sont séchées dans la chambre d'atomisation par de l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 106 C. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matières sèches, et dont la concentration en extrait sec de la solution est de 69% exprimé en poids de matières sèches sur poids de la solution, est transférée par une pompe de gavage dans un réchauffeur pour atteindre une température d'environ 70 C avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (3) à une pression de 80 bars (8 x 106 Pa) par une canne (5) à buse mono fluide. Un dosage en continu de l'anti-agglomérant (6), de préférence une silice colloïdale à un taux de 0,5% exprimée en poids de silice sur poids de l'extrait de la solution, est effectué par injection à proximité de la zone de pulvérisation. La température du lit fluidisé est ajustée pour maintenir la poudre à une température de 25 C. La température de l'air de sortie est choisie à 75 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désaturé partiellement par un système de batterie froide à contre courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résid[uelle de 5g d'eau par kg d'air. La reprise de la poudre finale est réalisée sous cyclone utilisant un système de 20 transport sous vide. Les caractéristiques des poudres fabriquées selon cet exemple 4 sont données dans le tableau 2. Tableau 2 Humidité Produit fini 2,7% Densité apparente 656 g/1 Ecoulement (flowdex) 7 D(v,0.5) 60 m Granulométrie moyenne 25 Les valeurs indiquées pour l'indice de fluidité (flowdex) indiquent une poudre présentant des propriétés excellentes à bonnes d'écoulement (voir exemple 1)
La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition pulvérulente comprenant une étape de co-séchage par atomisation, sans support d'atomisation et sans fluide cryogénique alimentaire, d'une solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique, présentant une température de transition vitreuse de 10 degree C à 110 degree C, et un agent anti-agglomérant, notamment un agent anti-agglomérant alimentaire, ou un mélange d'agents anti-agglomérants, notamment choisi parmi la silice colloïdale, les silicates, le carbonate de magnésium, le calcium, le talc et le phosphate, le mélange de la solution aqueuse et de l'agent anti-agglomérant étant obtenue par pulvérisation concomitante dans l'espace de pulvérisation de la solution dudit agent anti-agglomérant sous forme de poudre.
1. Procédé de préparation d'une composition pulvérulente comprenant une étape de co-séchage par atomisation, d'une solution aqueuse sans support d'atomisation et sans fluide cryogénique alimentaire, et contenant au moins un produit initialement hygroscopique, présentant une température de transition vitreuse de 10 C à 110 C, avec la pulvérisation concomitante dans l'espace de pulvérisation de la solution, d'un agent anti-agglomérant sous forme de poudre. 2. Procédé de préparation selon la 1, caractérisé en ce que la concentration d'agent anti-agglomérant est inférieure à environ 0,5%, et varie de préférence d'environ 0,1% à environ 0,3% en poids d'extrait sec de l'anti-agglomérant par rapport au poids d'extrait sec de la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment le lactulose. 3. Procédé de préparation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'agent anti-agglomérant est choisi parmi : la silice colloïdale, les silicates, le carbonate de magnésium, le calcium, le talc et le phosphate 4. Procédé de préparation selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de co-séchage par atomisation s'accompagne du prétraitement par déshumidification des airs entrants (air principal et air du lit statique) par un système de type roue de désorption et/ou par un système de désaturation par batterie froide. 5. Procédé de préparation selon la 4, caractérisé en ce que la désaturation de l'air de séchage obtenue pendant l'étape de séchage par atomisation, a lieu dans une gamme d'humidité de l'air comprise entre 1 et 5g d'eau par kg d'air sec. 30 6. Procédé selon la 1 à 5, caractérisé en ce que le produit initialement hygroscopique est choisi parmi des produits organiques dont la masse moléculaire moyenne est inférieure à environ 1 000 Da, notamment comprenant au moins 50% en poids de glucides, tels que le lactulose. 25 7. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'étape de co-séchage par atomisation est effectuée avec de l'air chaud à une température d'environ 100 C à environ 250 C, de préférence d'environ 115 C à environ 150 C. 8. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'étape de co-séchage par atomisation est effectuée en conduisant la régulation de l'air de sortie dans une plage comprise entre environ 65 C à environ 85 C, de préférence d'environ 70 C à environ 75 C par un mélange approprié de l'air provenant du lit statique désaturé et de l'air principal dans la proportion massique d'environ de 15% à environ 35%,de préférence de d'environ 20 % à environ 30%pour avoir une humidité résiduelle final de l'air de mélange inférieur environ à 7% et de préférence inférieur à 5%. 9. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, est à une température d'environ 65 C à environ 85 C, de préférence d'environ 70 C à environ 75 C. 10. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, présente une concentration en matières sèches d'environ 20% à environ 70% en poids de matière sèches par rapport au poids de la solution aqueuse initiale, et de préférence d'environ 50% à environ 65%. 11. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, contient d'environ 20% à environ 100%, notamment d'environ 50% à environ 100%, et de préférence d'environ 60% à environ 80%, en poids de produit hygroscopique par rapport à la totalité du poids de matières sèches. 12. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la solution aqueuse contenant le produit initialementhygroscopique, notamment le lactulose est pulvérisée à une pression d'environ 8 x 106 Pa à environ 3 x 107 Pa. 13. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 12, 5 caractérisé en ce que l'étape de co-séchage par atomisation conduisant à un mélange pulvérisé est suivie d'une étape de stabilisation par refroidissement dudit mélange pulvérisé par l'air de fluidisation, partiellement déshydraté. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce 10 que la composition pulvérulente stable, notamment la composition pulvérulente de lactulose, obtenue à l'issue de l'étape de co-séchage par atomisation effectuées dans une tour d'atomisation, est introduite dans un ou plusieurs cyclone(s). 15. Procédé selon la 1 à 14, caractérisé en ce que la composition 15 pulvérulente stable, notamment la composition pulvérulente de lactulose, est récupérée à la sortie de un ou plusieurs cyclone(s). 16. Procédé de préparation en continu d'une composition pulvérulente stable selon l'une quelconque des 1 à 15, ledit procédé étant caractérisé en ce 20 qu'il comprend les étapes suivantes : ù une étape de chauffage d'une solution aqueuse initiale contenant un produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose présentant une température de transition vitreuse de 10 C à 110 C, à une température d'environ 50 C à environ 85 C, de préférence d'environ 65 C à environ 80 C, afin d'obtenir une solution aqueuse 25 initiale chauffée, ù une étape de pulvérisation simultanée d'un agent anti-agglomérant et de la solution aqueuse contenant ledit produit hygroscopique, afin d'obtenir un mélange pulvérisé, ù une étape de co-séchage par atomisation dudit mélange pulvérisé avec de l'air 30 chaud à une température d'environ 100 C à environ 250 C, de préférence d'environ 115 C à environ 150 C, notamment dans une tour d'atomisation, afin d'obtenir une poudre hygroscopique, partiellement séchée et non stabilisée, suivie d'une stabilisation de ladite poudre hygroscopique, par l'air de fluidisation, afin d'obtenir une composition dudit produit hygroscopique sous la forme d'une poudre en voie de stabilisation 25ù une étape de finition de la stabilisation de la poudre obtenue à l'étape précédente par l'air de reprise, constitué du mélange de l'air principal de co-séchage sorti de la zone de pulvérisation et de l'air du lit statique 17. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que l'air du lit statique est préalablement désaturé par déshumidification de l'air entrant par un système de type roue de désorption et/ou par un système de désaturation par batterie froide. 1 o 18. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce que la température de sortie du produit après transport par système de reprise d'air avant conditionnement est inférieur à 30 C. 19. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 18, caractérisé en 15 ce que l'air de transport est préalablement désaturé par déshumidification de l'air entrant par un système de type roue de désorption et/ou par un système de désaturation par batterie froide. 20. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 19, caractérisé en 20 ce que le produit initialement hygroscopique est le lactulose, éventuellement en mélange avec des produits ayant des propriétés nutritionnelles et/ou thérapeutiques. 21. Composition pulvérulente stable telle qu'obtenue par le procédé selon l'une des 1 à 20. 22. Composition pulvérulente stable de lactulose telle qu'obtenue par le procédé selon l'une des 1 à 20, éventuellement en mélange avec des produits ayant des propriétés nutritionnelles et/ou thérapeutiques. 30 23. Composition pulvérulente de lactulose stable dans une gamme de température d'environ 10 C à environ 35 C, notamment à la température d'environ 20 C, ayant une teneur en eau inférieure à environ 3%, et notamment d'environ 1% à environ 2%.
B,C
B01,C13
B01J,C13B,C13K
B01J 2,C13B 40,C13K 13
B01J 2/30,B01J 2/04,C13B 40/00,C13K 13/00
FR2891148
A1
EXTRAIT DE VANILLE, SON PROCEDE D'OBTENTION, ET COMPOSITION COSMETIQUE OU DERMATOLOGIQUE LE CONTENANT
20,070,330
L'invention concerne un nouvel extrait de vanille provenant d'au moins une espèce de Vanillier (famille des Orchidacées), son procédé d'obtention, une composition cosmétique ou dermatologique le contenant, ainsi que son utilisation en tant qu'agent actif polyfonctionnel dans une composition cosmétique ou dermatologique, pour la prévention et/ou le traitement d'altérations de la peau dus, notamment, au vieillissement ou à des mécanismes physiologiques liés au vieillissement ou à des troubles apparentés à ces mécanismes. La peau est principalement constituée de trois couches, à savoir, en partant de la plus superficielle, l'épiderme, le derme et l'hypoderme. L'épiderme contribue largement à assurer la protection de la peau et à en maintenir la trophicité. Le vieillissement et le photoviellissement de la peau et les altérations qui y sont associées peuvent se manifester de différentes manières, parmi lesquelles on peut citer: - la perte de fermeté et d'élasticité dues à une perte tissulaire au niveau de l'épiderme et/ou du derme; - la perte d'éclat due à la réduction de la microcirculation et à un ralentissement du renouvellement cellulaire au niveau de l'épiderme; -l'apparition de taches pigmentaires associées à un dysfonctionnement de la synthèse de la mélanine (ou mélanogénèse) ; - la sécheresse cutanée résultant d'une diminution de la fonction barrière de la couche cornée et à un ralentissement du renouvellement épidermique. Il existe, de ce fait, un besoin de fournir un agent actif polyfonctionnel susceptible d'agir sur un ensemble de causes d'altérations de la peau dues au vieillissement et/ou à une modification des mécanismes physiologiques liés au vieillissement ou apparentés. La demande FR 2 837 384 décrit l'utilisation d'extrait de vanille pour la préparation de compositions cosmétiques ou pharmaceutiques pour la protection de la peau contre les radiations solaires ou contre la génération de radicaux libres, ces activités étant liées à la présence de polyphénols contenus dans cet extrait. On a maintenant trouvé qu'un nouvel extrait d'au moins une espèce de Vanillier (famille des Orchidacées) constitué d'une fraction liposoluble, présentait, par le biais de stimulation ou d'inhibition de mécanismes physiologiques, des activités susceptibles d'agir sur les symptômes dus au vieillissement, ou à des mécanismes physiologiques liés au vieillissement, ou à des troubles apparentés à ces mécanismes au niveau de l'épiderme et/ou du derme. De manière surprenante, ces activités ne sont pas liées à la présence de polyphénols dans cet extrait. L'invention concerne donc, selon un premier aspect, un extrait de vanille provenant d'au moins une espèce de Vanillier (famille des Orchidacées), constitué d'une fraction liposoluble. De préférence ladite fraction comprend: - 0,5 à 10% de composés monocarbonylés insaturés, - 20 à 80% de composés dicarbonylés insaturés, et - 1 à 40% de pyranones insaturées, lesdites teneurs étant exprimées en pourcentages relatifs par rapport à l'ensemble des constituants séparés par chromatographie en phase gazeuse. Par fraction liposoluble , on entend la fraction qui, lorsqu'on effectue une extraction à l'aide d'un solvant, après broyage et/ou macération de la vanille, suivie ou non d'une décantation à l'aide d'un solvant organique entraînant une séparation de phases, est soluble dans une phase huileuse et non dans une phase aqueuse. Par teneur exprimée en pourcentages relatifs par rapport à l'ensemble des constituants séparés par chromatographie en phase gazeuse , on entend que la teneur en chacun des constituants est déterminée par rapport à l'ensemble des constituants séparés par le système chromatographique. 20 Seuls sont présents les composés extraits par le solvant lors de la préparation d'échantillon et pouvant se vaporiser dans l'injecteur. L'échantillon doit être préparé selon la norme NF T 60-233 de mai 1977 Préparation des esters méthyliques d'acides gras , (≈5.2 Méthode 5 applicable aux corps gras acides et acides gras. Les conditions chromatographiques sont décrites dans la norme NF EN ISO 5508 de juin 1995. Brièvement, la méthode consiste à estérifier les acides gras en milieu méthanolique acide, puis à les extraire avec de l'heptane, puis à injecter 10 la solution heptanique en chromatographie en phase gazeuse. De préférence, l'extrait de vanille selon l'invention est constitué d'une fraction liposoluble comprenant: - 1 à 5% de composés monocarbonylés insaturés, - 35 à 65% de composés dicarbonylés insaturés, et - 3 à 25% de pyranones insaturées, lesdites proportions étant exprimées en pourcentages relatifs par rapport à l'ensemble des constituants séparés par chromatographie en phase gazeuse. Selon des aspects préférés de l'invention, ledit extrait comprend -des composés monocarbonylés insaturés choisis parmi la Pentacosén-16-one-2, la Heptacosén-18-one-2 et la Nonacosén-20-one-2 et/ou - des composés dicarbonylés insaturés choisis parmi la Pentacosène-16-dione-2,4, la Heptacosène-18-dione-2,4, la Nonacosène-20-dione-2,4 et l' Hentriacontène22-dione-2,4 et/ou - des pyranones insaturées choisies parmi la nonadécényl-2 dihydro-2,3 méthyl-6 pyranone-4, l'hénéicosényl-2 dihydro-2, 3 méthyl-6 pyranone-4 et la tricosényl-2 dihydro-2,3 méthyl-6 pyranone-4. En particulier, ladite fraction liposoluble comprend, en outre, 5 à 50%, de préférence 10 à 40% d'acides gras saturés ou insaturés, lesdites proportions étant exprimées en pourcentages relatifs par rapport à l'ensemble des constituants séparés par chromatographie en phase gazeuse. Ledit extrait comprend également, selon un aspect préféré, des composés stérols choisis parmi le cholestérol, le campestérol, le stigmastérol et le R-sitostérol. L'extrait selon l'invention peut provenir d'au moins une des 5 espèces de vanillier choisies, par exemple, parmi Vanilla planifolia, Vanilla tahitensis et Vanilla pompona. La matière première mise en oeuvre consiste, par exemple, en des gousses de vanille d'une espèce de Vanillier, que l'on peut broyer ou réduire en morceaux de manière usuelle. Le broyat est soumis à une extraction par un ou plusieurs solvants, par exemple choisis parmi l'eau, les alcools en C1-C4 tels que par exemple le méthanol, l'éthanol, I'isopropanol, etc., les solvants organiques tels que par exemple le propylène glycol, le dipropylène glycol etc., les polyols ou encore l'acétate d'éthyle, l'hexane, le cyclohexane ou tout autre solvant usuel dans le domaine, ou encore par fluide supercritique, de préférence par CO2 supercritique. L'extraction est généralement réalisée en immergeant ou en agitant doucement le broyat dans un ou plusieurs des solvants cités ci-dessus à des températures allant, par exemple, de la température ambiante à 100 C, pendant une durée d'environ 30 min à 12 h. La solution est alors filtrée afin d'éliminer les substances insolubles de la plante. On élimine également, le cas échéant, le solvant s'il s'agit d'un solvant volatile tel que, par exemple, l'éthanol, le méthanol, l'hexane, le cyclohexane ou l'acétate d'éthyle. Cette étape d'extraction est usuelle dans le domaine des extraits de plantes, et l'homme du métier est à même d'en ajuster les paramètres réactionnels, sur la base de ses connaissances générales. A l'issue de cette étape d'extraction, on obtient une oléorésine de vanille. Selon un aspect avantageux de l'invention, on effectue une étape de fractionnement afin de purifier I'oléorésine. On utilisera, de préférence, un solvant ou un mélange de solvants choisi(s) parmi les solvants cités ci-dessus. Un fractionnement par fluide supercritique, de préférence par CO2 supercritique, peut également être utilisé. Comme précédemment, si un ou plusieurs solvants volatiles est (sont) utilisé(s), il y aura lieu de le ou les éliminer avant de passer à l'étape suivante. On récupère la fraction liposoluble provenant, soit de l'extraction, en ayant utilisé un solvant d'extraction approprié, soit, après décantation, de l'étape de fractionnement mentionnée ci-dessus. Ladite fraction liposoluble est un extrait de vanille qui constitue un des objets de l'invention. Ladite fraction liposoluble peut ensuite, selon un aspect avantageux, être soumise à une étape de distillation moléculaire, réalisée dans un appareil de distillation à court trajet. L'invention concerne également, selon un aspect ultérieur, un procédé de préparation d'un extrait de vanille tel que défini plus haut, ledit procédé comprenant au moins une étape de distillation moléculaire. Les distillateurs moléculaires à film raclé et à court trajet sont préférés. Ils comprennent une chambre de distillation dotée d'un racleur tournant, permettant l'étalement en continu sur la surface d'évaporation (surface chaude) de produit à distiller. Les vapeurs de produit sont condensées par le biais d'un doigt réfrigéré, placé au centre de la chambre de distillation. La récupération des résidus et distillat se fait par écoulement gravitationnel. Cette technique a pour objectif de séparer les constituants des mélanges complexes en tirant profit de leurs différents points d'ébullition. La distillation moléculaire à film raclé et à court trajet a pour avantage de réduire la température de distillation car la distillation s'effectue sous un vide poussé et de réduire également le temps de séjour du mélange à séparer dans le distillateur. En effet, la vitesse de décomposition des produits s'accroît énormément en fonction de la température et du temps d'exposition et dans un distillateur de type alambic par exemple, les mélanges peuvent séjourner pendant des heures à des températures importantes, ce qui entraîne une dénaturation. Jusqu'à maintenant, dans le cas des huiles végétales, un tel procédé n'avait été utilisé que pour isoler des fractions insaponifiables ou purifier ces mêmes huiles végétales en éliminant les fractions insaponifiables, ou encore, dans le cas de fractions hydrosolubles ou liposolubles, pour décolorer ou désodoriser les extraits. Or, on a maintenant trouvé que, de manière surprenante, l'utilisation d'une étape de distillation moléculaire permettait d'isoler une fraction huileuse à partir d'un extrait liposoluble dans lequel cette fraction huileuse est en quantité minoritaire. Selon un aspect préféré, l'invention concerne donc un procédé d'obtention d'un extrait de vanille tel que défini plus haut, comprenant les étapes consistant à : - soumettre la fraction liposoluble résultant de l'extraction par au moins un solvant d'une espèce de Vanillier à une distillation moléculaire à une température comprise entre environ 100 et 250 C et une pression comprise entre environ 0,1 et 0,001 mbar, et récupérer le distillat. Des conditions préférentielles de mise en oeuvre du procédé sont données ci-après: Avantageusement, on ajoute à la fraction liposoluble, avant la distillation, un solvant lourd choisi parmi les huiles minérales ou végétales et les polyols, tels que par exemple du polyéthylène glycol, pour faciliter la distillation ou l'écoulement le long de la colonne. Le mélange de la fraction liposoluble et du solvant lourd est introduit à débit constant, à une température comprise entre 20 et 120 C, de préférence entre 50 et 100 C, sur la paroi chaude d'un évaporateur cylindrique. Par raclage au moyen de balais rotatifs à bagues, il est étalé en film mince sur toute la surface de la paroi chaude maintenue à une température comprise entre environ 100 et 250 C, et, de préférence entre 150 et 220 C. Au contact de celle-ci, et sous la très faible pression régnant dans l'évaporateur, de l'ordre de 0,1 mbar à 0,001 mbar, le produit volatile est alors partiellement et progressivement vaporisé, alors que le produit moins volatile coule le long de la paroi. Les vapeurs émises sont condensées sur la paroi froide concentrique de la paroi chaude et placée à très courte distance de celle-ci, de 5 préférence à une température comprise entre 40 et 120 C, notamment entre 60 et 100 C. Les produits séparés au cours de l'opération s'écoulent par gravité le long des parois chaude et froide. On récupère le distillat que l'on soumet, le cas échéant, à une 10 opération supplémentaire de séparation (filtration ou centrifugation, par exemple). On obtient ainsi un extrait de vanille selon l'invention. Avantageusement, ledit extrait est de couleur claire. De plus, ledit extrait est dépourvu de solvant ou de tout autre réactif chimique étant intervenu 15 au cours de son extraction. Egalement, ledit extrait se présente sous une forme suffisamment concentrée pour pouvoir être utilisée sans entraîner les problèmes de formulation habituellement liés aux concentrations nécessaires pour obtenir une activité dans les compositions cosmétiques ou dermatologiques sous forme d'émulsion, et sans présenter une couleur foncée, contrairement aux extraits végétaux obtenus par des procédés usuels, lorsqu'ils sont sous forme concentrée. De ce fait, l'extrait selon l'invention peut être utilisé directement pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermatologique. L'invention concerne également l'extrait de vanille susceptible d'être obtenu par le procédé décrit plus haut. Selon un aspect ultérieur, l'invention concerne l'utilisation d'un extrait de vanille tel que décrit plus haut dans une composition cosmétique, en tant qu'agent améliorant l'atrophie cutanée et/ou agent dépigmentant et/ou agent améliorant la microcirculation cutanée et/ou agent de régénération de l'épiderme et/ou agent émollient. L'invention concerne également l'utilisation d'un extrait de vanille tel que décrit plus haut en tant qu'agent dépigmentant et/ou agent améliorant l'atrophie cutanée, et/ou agent améliorant la microcirculation cutanée, et/ou agent de régénération de l'épiderme et /ou du derme, et/ou agent émollient, pour la préparation d'une composition dermatologique. En effet, de manière avantageuse, on a trouvé que l'extrait de vanille selon l'invention possédait plusieurs activités d'intérêt vis-à-vis de mécanismes physiologiques préventifs ou réparateurs liés aux altérations de la peau, dues notamment au vieillissement. L'invention concerne donc, plus particulièrement, l'utilisation d'un extrait de vanille selon l'invention en tant qu'agent inhibiteur de la synthèse de mélanine, notamment en tant qu'agent inhibiteur de la synthèse d'endothéline. On a également trouvé que, de manière avantageuse, l'extrait de vanille selon l'invention présentait une activité activatrice à l'égard de la synthèse de plusieurs familles de facteurs de croissance par les kératinocytes. En particulier, cette activité s'exerce vis-à-vis des facteurs de croissance suivants: - Le FGF-b (facteur de croissance des fibroblastes basique ou en anglais basic fibroblast growth factor ) également dénommé FGFR, b-FGF ou FGF-2, qui joue un rôle important dans la maintenance et la réparation de nombreux tissus, du fait de sa capacité à induire la prolifération cellulaire, notamment celle des fibroblastes, la migration des kératinocytes indispensable lors de la cicatrisation ou lors du vieillissement (Ashcroft GS et al., J. Anat, 1997, 190 ( Pt 3) :351 -65) ainsi que l'angiogénèse (Bikfalvi et al., Endocrine review, 1997, Vol 18 n 1) ou en réponse aux irradiations UV (Kramer M et al., J. Biol. Chem., 1993, 268(9):6734-41). Le FGF-b est sécrété et stocké dans la matrice extra-cellulaire pour assurer toute réparation tissulaire. De plus, il joue un rôle dans la prolifération et la différenciation des mélanocytes (Tada A et al. Cell, Growth Differ., 1998, 9(7):575-84). - Le PDGF ou facteur de croissance dérivé des plaquettes (en anglais platelet-derived growth factor ), qui exerce, notamment, une activité mitogène sur la plupart des cellules dérivées du mésenchyme (Lepisto J et al, 1995, Biochem. Biophys. Res. Commun, 209(2):393-9) et stimule la synthèse de collagène et de collagènase par ces cellules, jouant ainsi un rôle dans des processus physiologiques tels que la cicatrisation et la réparation tissulaire (Tan EM et al, Biochem. J. 1995, 310 (Pt 2):585-8) ; il a également été montré que le niveau d'induction des PDGF et la capacité réplicative des cellules étaient liés à l'âge: des fibroblastes sénescents ont leur taux de PDGF qui diminue (Karlsson C et al., J. Cell Physiol., 1994, 158(2):256-62). Egalement, il a été montré que la quantité et le type des différents facteurs de croissance pouvait expliquer les différences de capacité des tissus à se réparer avec l'âge. (Ashcroft GS et al., J. Anat, 190, 1997, (Pt 3):351-65). - le TGF13 ou facteur de croissance transformant R (en anglais transforming growth factor (3 ), qui est une cytokine intervenant dans la régulation de la croissance cellulaire, et qui joue un rôle dans la régulation de la croissance des kératinocytes (Yin L et al., J. Invest. Dermatol., 2003, 120(4):703-5; Rittie L et al., Ageing Res. Rev., 2002, 1(4):705-20), et dans la synthèse de la matrice extracellulaire (Reed MJ et al., J. Cell Physiol, 1994, 158(1):169-79; Schiller M and al., J. Dermatol. Sci, 2004, 35(2):83-92). - le VEGF ou facteur de croissance endothélial vasculaire (en anglais vascular endothelial growth factor ) qui représente dans la peau un facteur majeur de l'angiogénèse cutanée. L'épiderme est une source importante de VEGF, secrété en grande quantité par les kératinocytes en prolifération. L'ARNm du VEGF est exprimé par les kératinocytes normaux, à la fois dans un tissu in situ et en culture cellulaire. Il a été montré que le VEGF maintiendrait l'homéostasie des cellules endothéliales et leur capacité à répondre à une stimulation angiogénique, même chez le sujet âgé (Watanabe Y et al., 1997, Oncogene 14: 2025-2032). D'autre part une diminution du VEGF a été observée suite à une exposition aux radiations UV, (Mildner M et al., Photochem. Photobiol., 1999; 30 70(4):674-9). - le HB-EGF ou facteur de croissance épidermique se liant à l'héparine (en anglais heparin-binding epidermal growth factor ), qui joue un rôle important dans la régulation et la différenciation des kératinocytes (Iwamoto et al., Cytokine and Growth Factors Rewiews, 2000, 11:335-344), ainsi que dans la sénescence de cellules jeunes dont la croissance dépend de ce facteur (JID Suppl.24: S46-S50; Kanzaki Y et al., Exp. Cell. Res., 2002, 5 279(2):321-329); L'invention concerne également l'utilisation d'un extrait de vanille selon l'invention en tant qu'agent activateur de la synthèse d'au moins un facteur de croissance cellulaire par les kératinocytes, notamment en tant qu'agent activateur d'au moins un facteur de croissance choisi parmi FGF-b, PDGF, TGF(3, VEGF et HB-EGF. L'invention concerne également, l'utilisation d'un extrait de vanille selon l'invention en tant qu'agent inhibiteur de l'activité des métalloprotéinases de la matrice (dénommées MMP pour matrix metalloprotease ). Les métalloprotéinases de la matrice sont des enzymes qui dégradent la matrice extracellulaire dans le cadre du remodelage physiologique de la peau, mais l'âge et l'exposition aux irradiations UV ont pour conséquence d'augmenter l'activité de ces MMP, en particulier celle de la MMP1, de la MMP3 et de la MMP9. De ce fait, la matrice extracellulaire est dégradée de façon accrue, avec pour résultante l'affaissement des tissus de la peau et la formation de rides (Rittie L et al., Ageing Res. Rev., 2002, 1(4) :705-20; Chung JH et al., J. Invest. Dermatol, 2001, 117(5):1218-24). L'invention concerne également, selon un aspect ultérieur, une composition cosmétique ou dermatologique comprenant un extrait de vanille tel que décrit plus haut et un véhicule cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. De préférence, ledit extrait est présent dans la composition cosmétique ou dermatologique à raison de 0,001 à 10% en poids total de la composition, en particulier à raison de 0,01 à 10%, de préférence de 0,1 à 10% en poids total de la composition. Ladite composition cosmétique ou dermatologique peut notamment, être adaptée à une application par voie topique. Avantageusement, ladite composition cosmétique ou dermatologique peut se présenter sous la forme d'une poudre, d'une émulsion, d'une microémulsion, d'une nanoémulsion, d'une suspension, d'une solution d'une lotion, d'une crème, d'un gel aqueux ou hydroalcoolique, d'une mousse, d'un sérum, d'une solution ou d'une dispersion pour aérosol, ou d'une dispersion de vésicules lipidiques. Dans le cas d'une émulsion, il peut s'agir d'une émulsion eau dans huile ou huile dans eau. La composition cosmétique ou dermatologique selon l'invention 10 comprend également un solvant choisi en fonction des différents ingrédients et de la forme d'administration. A titre d'exemples, on peut citer l'eau (de préférence de l'eau déminéralisée), un alcool tel que l'éthanol, ou un éther de diéthylène glycol tel que I'éthoxydiglycol ou l'éther monométhylique de diéthylène glycol. Ladite composition cosmétique peut également comprendre au moins un additif usuel dans le domaine, tel que par exemple au moins un composé choisi parmi un agent émollient ou humectant, un agent gélifiant et/ou épaississant, un agent tensioactif, une huile, un agent actif, un colorant, un conservateur, un agent antioxydant, un agent actif, une poudre organique ou inorganique, un filtre solaire et un parfum. Notamment, ladite composition peut contenir: - Un ou plusieurs agent(s) émollient(s) ou humectant(s), qui peuvent être choisi(s) par exemple parmi la glycérine, les glycols, le silicone hydrosoluble tel que celui vendu sous la dénomination KF6011 (Shin Etsu) et le Jojoba hydrosoluble, tel que celui vendu sous la dénomination Resplanta jojoba (Res pharma). Ledit agent émollient ou humectant sera présent dans la composition à une teneur de l'ordre de 0 à 30%, de préférence 2 à 10% en poids total de la composition. - Un ou plusieurs agent(s) gélifiants(s) et/ou épaississant(s) de la phase aqueuse, choisi par exemple parmi les dérivés cellulosiques, gommes d'origine végétale (guar, caroube, alginates, carraghenanes, pectine), d'origine microbienne (xanthane), les argiles (laponite), les ammonium acryloyldiméthyltaurate/vp copolymer et ammonium acryloyldiméthyltaurate/beheneth-25 méthacrylate copolymer (tel que par exemple ceux vendus sous les dénominations Aristoflex AVC et HMB de Clariant). Des agents gélifiants non filmogènes peuvent être par exemple choisis parmi les argiles (laponite), les ammoniums acryloyldiméthyltaurate/vp copolymer et ammonium acryloyldiméthyltaurate/beheneth-25 méthacrylate copolymer (tel que par exemple ceux vendus sous les dénominations Aristoflex AVC et HMB de Clariant). Ledit agent gélifiant et/ou épaississant sera présent dans la composition à une teneur de l'ordre de 0 à 10% en poids total de la composition. - Un ou plusieurs agent(s) tensioactif(s), de préférence non ionique, présent dans une teneur de l'ordre de 0 à 8%, de préférence 0,5 à 3% en poids 15 total de la composition. - Un ou plusieurs corps gras liquide(s) à température ambiante, communément dénommé(s) huiles(s), volatile(s) ou non volatile(s), hydrocabroné(s), siliconé(s), linéaire(s), cyclique(s) ou ramifié(s), par exemple, l'isododécane, le cyclopentadimethylsiloxane, les diméthicone, I'isononanoate d'isononyle, le pentaerythrityl tetraisostéarate, etc., de préférence à raison de 0 à environ 10%, de préférence 0,5 à 5% en poids total de la composition. - Un ou plusieurs agent(s) actif(s) d'origine naturelle, biotechnologique ou synthétique ayant une activité biologique et ayant une efficacité sur la peau via des sites biologiques, par exemple choisi parmi les vitamines, les oligo éléments, l'allantoïne, les protéines végétales, les extraits végétaux, etc. - Un ou plusieurs colorant(s) hydrosoluble(s) tels que, par exemple, le sel disodique de ponceau, le sel disodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le sel trisodique d'amarante, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine ou la xanthophylle de préférence à raison de 0 à environ 2% en poids total de la composition. D'autres additifs habituellement utilisés en cosmétique peuvent également être présents dans la composition selon l'invention, notamment des conservateurs, des agents antioxydants ou des parfums bien connus dans le domaine technique. L'homme du métier est en mesure de choisir, parmi l'ensemble de 5 ces éventuels additifs, aussi bien la composition que la quantité de ceux qui seront ajoutés à la composition, de telle sorte que celle-ci conserve l'ensemble de ses propriétés. L'invention est illustrée de manière non limitative par les exemples cidessous. Exemple 1: procédé de préparation d'un extrait selon l'invention 1) Extraction alcoolique On broie 0,5 kg de gousses de Vanilla planifolia à l'aide d'un broyeur à couteaux (RETSCH) et on charge dans un réacteur en verre de 15 5 I équipé d'un reflux. On ajoute 2,5 I d'éthanol à 96,3% et on chauffe pendant une heure. On laisse macérer à froid pendant une nuit. Au matin, on filtre et on vidange le réacteur. Le solvant chargé est conservé. Le broyat de vanille est de 20 nouveau chargé dans le réacteur avec 2,5 I d'éthanol à 96,3 %. On chauffe pendant 4 h au reflux à environ 80 C. On filtre et on vidange le réacteur. Les deux filtrats sont rassemblés. On évapore ensuite le solvant avec un évaporateur rotatif sous vide. On récupère ainsi 0,155 kg d'oléorésine de vanille. Rendement: 31 %. 2) Reprise hydro alcoolique On prépare de l'éthanol aqueux par mélange à froid d'éthanol 30 96,3 % et d'eau (70/30 p/p). L'oléorésine de vanille obtenue à l'étape précédente est fondue à 60 C pour faciliter sa dilution. On mélange ensuite 8 kg d'oléorésine avec 2 kg d'éthanol aqueux et on mélange avec l'homogénéisateur jusqu'à homogénéité totale. Après mise en décantation du mélange pendant 72 h, il y a apparition d'un surnageant liposoluble à la partie supérieure. On soutire la phase inférieure et on récupère alors la phase supérieure, puis on évapore le solvant de la dite solution sous vide avec un évaporateur rotatif. On obtient ainsi 2,38 kg de fraction liposoluble de vanille. Le rendement de cette opération est de 29,8 %. 3) Distillation moléculaire g de la fraction liposoluble de vanille obtenue lors de l'étape précédente sont mélangés à 50 g de polyéthylèneglycol 600 (Dénomination INCI: PEG12) : On effectue deux passages dans un appareil de distillation de type KDL4 (UIC GmH) selon les paramètres de distillation suivants: Paramètres de distillation ler passage 2nd passage Débit d'insertion (ml/h) 400 400 Température évaporateur ( C) 185 190 Température condenseur ( C) 75 75 Température d'introduction du 75 75 produit ( C) Agitation (tours/min) 180 180 Pression vide (mbar) 2,2.10-2 à 9,0.10-3 2,2.10"2 à 9,0.10"3 Les rendements de la distillation sont les suivants, exprimés sur le 20 poids de manière première: Distillat 1er passage = 18,53 Distillat 2 nd passage = 8,67 % 4) Centrifugation On récupère le distillat 1ef passage, que l'on laisse décanter, puis on prélève le surnageant, que l'on centrifuge et àenviron 4000 tours/min pendant 10 min, et on récupère la phase supérieure chargée en huile. Le culot de décantation est également passé à la centrifugeuse et on récupère la phase supérieure chargée en huile. Après rassemblement des différentes huiles, on obtient le distillat 1er passage final, soit 24,22 g d'huile. Le distillat 2nd passage ne contient pas de gomme, il ne subit donc 10 pas cette étape de centrifugation. On rassemble toutes les fractions huileuses, c'est-à-dire les distillats du 1er passage et du 2nd passage, soit 24,22 g + 13 g = 37,22 g Le rendement de la distillation moléculaire et de la centrifugation est de 24,81 %. Exemple 2: analyse de la composition de l'extrait de vanille selon l'invention 1) 100 mg d'extrait de Vanilla planifolia obtenus comme décrit dans l'exemple 1 sont solubilisés dans 2 ml d'une solution méthanolique d'acide chlorhydrique IN. La solution est placée après agitation au bain-marie à 80 C pendant 10 min. L'échantillon estérifié est récupéré par extraction liquide/liquide avec 2 ml d'heptane et injecté dans le chromatographe. La chromatographie est réalisée dans les conditions suivantes: Chromatographe en phase gazeuse (Agitent série 6890). Injecteur avec ou sans division à 250 C. Injection de 0,5p1 d'échantillon préparé avec une division de 1/1006'. Séparation sur colonne capillaire 100 % polydiméthylsiloxane greffée, longueur 30 m, diamètre interne 0,25 mm, épaisseur de film: 0,25pm (Agitent série DB-1) Gaz vecteur Hélium à 1 mI/min Température initiale du four colonne 70 C Gradient de température de 70 C à 250 C à 2 C/min et isotherme à 250 C pendant 60 min. Durée totale: 150 min. Détection: détecteur à ionisation de flamme (gaz auxiliaire azote). Les pourcentages donnés dans le tableau 1 ci-dessous sont exprimés en pourcentages relatifs obtenus par rapport à l'ensemble des constituants séparés par le système chromatographique. Seuls les composés extraits par I'hexane lors de la préparation d'échantillon et seuls les composés pouvant se vaporiser dans l'injecteur sont présents dans ces résultats. L'identification des constituants a été réalisée par 15 spectrométrie de masse. Les résultats sont donnés dans le tableau 1 ci-dessous. Tableau 1 TR Constituants %GC relatifs 5,3 Nonane 0,10 34,3 Myristate de méthyle 0, 09 37,7 Pentadécanoate de méthyle 0,16 41,0 Palmitate de méthyle 2,35 44, 1 Heptadécanoate de méthyle 0,20 45,9 Linoléate de méthyle 6,42 46,0 Linolénate de méthyle 1,12 46,2 Oléate de méthyle 0,99 46,7 Hénéicosane 0, 09 47,1 Stéarate de méthyle 0,52 49,5 Docosane 0,09 51,5 Tricosène 0,33 52,4 Tricosane 0,38 52,7 Eicosanoate de méthyle 0,11 55,0 Tétracosane 0, 22 56,8 Pentacosène 0,29 57,1 Docosén-13-oate de méthyle 0,17 57,5 Pentacosane 0,45 57,9 Docosanoate de méthyle 0,15 59,6 Tricosénoate de méthyle 0,17 60,3 Hexacosane 0,10 60,8 Tricosanoate de méthyle 0,10 61,7 Pentacosèn-16-one-2 0,51 62,2 Tétracosén-15-oate de méthyle 2,46 62,6 Heptacosane 0,41 63,0 Tétracosanoate de méthyle 0,29 64,5 Pentacosène-16dione-2,4 1,66 64,9 ' Pentacosénoate de méthyle 0,52 65,9 Octacosane 0, 11'- 66,6 Pentacosanoate de méthyle 0,15 68,5 Heptacosèn-18-one-2 0,47 Nonadécèn-10-yl-2 dihydro-2,3 méthyl-6 0,64 4H-Pyranone-4 69,3 Hexacosénoate de méthyle 0,74 Tableau 1 (suite) TR Constituants %GC relatifs 70,3 Nonacosane 0,07 70,5 Hexacosanoate de méthyle 0,10 70,8 Heptacosénoate de méthyle 1,17 72,7 Heptacosanoate de méthyle 0,22 73,1 Heptacosène-18-dione-2,4 38,14 (nervonoylacétone) 76,8 Triacontane 2,33 79,4 Octacosénoate de méthyle 0,28 79,9 Nonacosèn-20-one2 0,96 80,4 Hénéicosèn-12-yl-2 dihydro-2,3 méthyl-6 2,68 4H-Pyranone-4 81, 0 Octacosanoate de méthyle 0,60 82,4 Hentriacontane 0,21 86,7 Nonacosène20-dione-2,4 9,59 92,5 Triaconténoate de méthyle 1,05 98,9 Tricosèn-14-yI2 dihydro-2,3 méthyl-6 6,47 4H-Pyranone-4 109,0 Hentriacontène-22-dione-2, 4 3,04 Total % GC 89,47 Exemple 3: étude de l'activité d'extraits de vanille selon l'invention 5 vis-à-vis du facteur de croissance HB-EGF On a testé, d'une part, un extrait de vanille obtenu dans l'exemple 1, à la fin de l'étape 2, dénommé ci après fraction liposoluble et, d'autre part, un extrait de vanille obtenu à la fin de l'étape 4, dénommé ci- après 10 distillat final . 1/ Préparation des cultures de kératinocytes Ce protocole est commun à tous les essais d'activité biologique. Des kératinocytes dérivés de prépuces néonataux (Clonetics, San 15 Diego, USA) ont été ensemencés dans des plaques à 6 puits et cultivés dans du milieu de culture pour la croissance des kératinocytes (KBM, Clonetics), à savoir un milieu de culture modifié supplémenté en EGF humain recombinant, insuline, hydrocortisone, extrait hypophysaire bovin, gentamycine et amphotéricine b. Après 24 h de culture dans un étuve à 37 C, les cellules confluentes sont lavées avec du tampon PBS (Gibco) et incubées avec du milieu spécifique basique (KBM, Clonetics) contenant les produits à tester, pendant 24 h, à des concentrations de 500, 10, 1 ou 0,1 pg/mI. Après étude de la cytotoxicité de l'extrait, son activité est évaluée. Toutes les concentrations 10 n'ont pas nécessairement été testées dans tous les essais. 2/ Mesure de l'expression de I'ARN messager (ARNm) du HB- EGF Principe de l'essai: On utilise l'amplification en chaîne par polymérase en temps réel (en anglais RT-PCR pour real time-polymerase chain reaction))) pour quantifier l'expression de l'ARN messager du HB-EGF dans un échantillon traité par rapport à un échantillon non traité. Les résultats sont normalisés par rapport à l'expression de gènes domestiques dans ces échantillons et corrigés en ce qui concerne les différences d'efficacité de PCR. Les résultats sont exprimés en nombre de fois d'augmentation ou de diminution d'expression du gène cible (HB-EGF) dans l'échantillon traité, et non en nombre absolu de copies. Les séquences des ADNc/ARNm des gènes investigués ont été 25 obtenues chez GenBank. Gène cible: HB-EGF Gène domestique:PBDG Toutes les amorces de PCR ont été obtenues en utilisant le logiciel PRIMER3 du Whitehead Institute for Biomedical Resarch. Protocole de l'essai: L'ARNm a été isolé en utilisant le réactif Trizol (Invitrogen) selon les recommandations du fabricant. La transcription inverse a été effectuée à l'aide du kit gene Amp RNA PCR (Applied Biosystems) selon les recommandations du fabricant. La mesure de PCR en temps réel a été effectuée en utilisant l'appareil iCYCLER IQ (Biorad) avec détection SYBR Green I. Dans tous les essais, dADNc a été amplifié en utilisant un programme standardisé. Chaque échantillon a été chargé avec du supermixe IQ SYBR Green I, de l'eau et de l'amorce (stock) ; la quantité finale d'ADNc par réaction correspondait à 25 ng d'ARN total utilisé pour la transcription inverse. La spécificité de la PCR a été testée par électrophorèse sur gel d'agarose et évaluée pour chaque échantillon en utilsant une analyse de point de fusion incluse dans le programme de PCR. La quantification relative de l'expression du gène cible a été réalisée en utilisant le modèle mathématique de Pfaffl (Pfaffl, MW, Nucleic 15 Acids Res. 29(9), p. E45, 2001). Les résultats sont rapportés dans le tableau 2 ci-dessous: Tableau 2 Produit testé Concentration (pg /mI) Activité (stimulation) Fraction liposoluble 10 non détectable 3,1 500 12,6 Distillat final 10 2 4,7 500 16,4 Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention possèdent une activité stimulatrice de la synthèse du facteur de croissance HBEGF. Exemple 4: étude de l'activité d'extraits de vanille selon l'invention vis-à-vis du facteur de croissance TGF-01 L'évaluation quantitative des concentrations du facteur de croissance TGF-t31 activé dans les cultures de cellules a été effectuée à l'aide de la méthode ELISA en utilisant le kit d'immunoessai Quantikine (n DB100, R&D Systems) . Les conditions de culture des kératinocytes et les échantillons testés sont tels que décrits dans l'exemple 3. Les résultats sont rapportés dans le tableau 3 ci-dessous: Tableau 3 Produit testé Concentration (pg /ml) Activité (stimulation) Fraction liposoluble 1 100% 179% Distillat final 1 132,6% 121% Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention 15 possèdent une activité stimulatrice de la synthèse du facteur de croissance TGF-131. Exemple 5: étude de l'activité d'extraits de vanille selon l'invention vis-à-vis du facteur de croissance VEGF L'évaluation quantitative des concentrations du facteur de croissance VEGF dans les cultures de cellules a été effectuée à l'aide de la méthode ELISA en utilisant le kit d'immunoessai Quantikine (n DVE00, R&D Systems) . Les conditions de culture des kératinocytes et les échantillons 25 testés sont tels que décrits dans l'exemple 3. Les résultats sont rapportés dans le tableau 4 ci-dessous: Tableau 4 Produit testé Concentration (pg ImI) Activité (stimulation) Fraction liposoluble 0,1 168,5% 1 179,4% 155,8% 200% 500 200,3% Distillat final 0, 1 145,9% 1 158,1 % 170,6% 187,8% 500 198,1 % Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention 5 possèdent une activité stimulatrice de la synthèse du facteur de croissance VEGF. Exemple 6: étude de l'activité d'extraits de vanille selon l'invention vis-à-vis du facteur de croissance PDGF-AA L'évaluation quantitative des concentrations du facteur de croissance PDGF-AA humain dans les cultures de cellules a été effectuée à l'aide de la méthode ELISA en utilisant le kit d'immunoessai Quantikine (n DAA00, R&D Systems) . Les conditions de culture des kératinocytes et les échantillons 15 testés sont tels que décrits dans l'exemple 3. Les résultats sont rapportés dans le tableau 5 ci-dessous: Tableau 5 Produit testé Concentration (pg /ml) Activité (stimulation) Fraction liposoluble 0,1 133,8% 1 131,8% 137,0% Distillat final 0,1 137,1% 1 131, 8% 145,8% Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention 5 possèdent une activité stimulatrice de la synthèse du facteur de croissance PDGF-AA. Exemple 7: étude de l'activité d'extraits de vanille selon l'invention vis-à-vis du facteur de croissance FGF-b L'évaluation quantitative des concentrations du facteur de croissance FGF-b humain dans les cultures de cellules a été effectuée à l'aide de la méthode ELISA en utilisant le kit d'immunoessai Quantikine (n DFB50, R&D Systems) . Les conditions de culture des kératinocytes et les échantillons 15 testés sont tels que décrits dans l'exemple 3. Les résultats sont rapportés dans le tableau 6 ci-dessous: 15 Tableau 6 Produit testé Concentration (pg /ml) Activité (stimulation) Fraction liposoluble 10 100% 321,1% 500 433,3% Distillat final 10 484,8% 175,8% 500 145,8% Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention 5 possèdent une activité stimulatrice de la synthèse du facteur de croissance FG F-b. Exemple 8: étude de l'activité d'extraits de vanille selon l'invention vis-à-vis de l'endothéline-1 L'évaluation quantitative des concentrations d'endothéline-1 humaine dans les cultures de cellules a été effectuée à l'aide de la méthode ELISA en utilisant le kit d'immunoessai Quantikine (n BBE5, R&D Systems) . Les conditions de culture des kératinocytes et les échantillons testés sont tels que décrits dans l'exemple 3. Les résultats sont rapportés dans le tableau 7 ci-dessous: Tableau 7 Produit testé Concentration (pg ImI) Activité (inhibition) Fraction liposoluble 10 0% 75,7% 500 72,2% Distillat final 10 27,8% 82,9% 500 94, 9% Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention possèdent une activité inhibitrice de la synthèse d'endothéline-l. Exemple 9: étude de l'activité d'extraits de vanille selon l'invention 5 vis-à-vis des métalloprotéinases de la matrice (MMP) Principe de l'essai Les produits à tester sont incubés avec les MMP activées L'activité enzymatique est contrôlée par l'addition d'un substrat enzymatique fluorescent spécifique de chaque MMP. Protocole de l'essai La pro-MMP1, la pro-MMP2 ou la pro-MMP9 sont incubées dans les plaques avec une solution d'APMA (acétate paminophénylmercurique) à température ambiante, sous légère agitation, pendant 1 h. Différentes concentrations des différents inhibiteurs potentiels sont ajoutées. On incube ensuite le mélange à température ambiante sous légère agitation. La réaction enzymatique est provoquée en ajoutant le substrat fluorescent solubilisé dans du DMSO. La réaction enzymatique est suivie pendant 1 h à l'aide d'un spectrofluorimètre et la fluorescence est mesurée à une longueur d'onde d'excitation de 360 nm et une longueur d'onde d'émission de 460 nm pour MMP1; à une longueur d'onde d'excitation de 320 nm et une longueur d'onde d'émission de 405 nm pour MMP2 et MMP9. Les résultats sont exprimés en unité de fluorescence émise 25 (RFU) qui représente la quantité de substrat hydrolysé par min. Le spectrofluorimètre Microwin 2000 calcule la variation d'absorbance A, qui représente la vitesse initiale (Vi) de la réaction enzymatique. Dans chaque essai, on fait la moyenne des 3 valeurs de Vi obtenues pour chaque concentration d'inhibiteur potentiel. Les résultats de 10 expériences ont été exprimés en moyenne SD, puis présentés en pourcentage d'activité résiduelle. Les résultats sont rapportés dans les tableaux 8-10 ci-dessous: Tableau 8 Produit testé Concentration (pg /ml) Activité (inhibition) Fraction liposoluble 100 53% 500 94% 1000 99% Distillat final 100 27% 500 72% 1000 91% Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention 5 possèdent une activité inhibitrice des MMP1. Tableau 9 Produit testé Concentration (pg /ml) Activité (inhibition) Fraction liposoluble 10 0% 37% 500 88% 1000 94% Distillat final 10 21 % 33% 500 62% 1000 78% Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention possèdent une activité inhibitrice des MMP2. Tableau 10 Produit testé Concentration (pg /ml) Activité (inhibition) Fraction liposoluble 100 536% 500 84% 1000 96% Distillat final 100 23% 500 60% 1000 75% Les résultats montrent que les extraits de vanille selon l'invention 5 possèdent une activité inhibitrice des MMP9
L'invention concerne un extrait de vanille provenant d'au moins une espèce de Vanillier (famille des Orchidacées), son procédé d'obtention, une composition cosmétique ou dermatologique le contenant, ainsi que son utilisation en tant qu'agent actif polyfonctionnel dans une composition cosmétique ou dermatologique, pour la prévention et/ou le traitement d'altérations de la peau dus, notamment, au vieillissement, à des mécanismes physiologiques liés au vieillissement ou à des troubles apparentés à ces mécanismes.
1. Extrait de vanille provenant d'au moins une espèce de Vanillier (famille des Orchidacées), caractérisé en ce qu'il est constitué d'une 5 fraction liposoluble. 2. Extrait selon la 1, caractérisé en ce que ladite fraction liposoluble comprend: - 0,5 à 10% de composés monocarbonylés insaturés, 20 à 80% de composés dicarbonylés insaturés, et - 1 à 40% de pyranones insaturées, lesdites proportions étant exprimées en pourcentages relatifs par rapport à l'ensemble des constituants séparés par chromatographie en phase gazeuse. 3. Extrait selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en 15 ce que ladite fraction comprend: - 1 à 5% de composés monocarbonylés insaturés, 35 à 65% de composés dicarbonylés insaturés, et - 3 à 25% de pyranones insaturées, lesdites proportions étant exprimées en pourcentages relatifs par 20 rapport à l'ensemble des constituants séparés par chromatographie en phase gazeuse. 4. Extrait selon l'une quelconque des 1 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend des composés monocarbonylés insaturés choisis parmi la Pentacosén-16-one-2, la Heptacosén-18-one-2 et la Nonacosén-20-one-2. 5. Extrait selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des composés dicarbonylés insaturés choisis parmi la Pentacosène-16-dione-2,4, la Heptacosène-18-dione-2,4, la Nonacosène-20dione-2,4 et I' Hentriacontène-22-dione-2,4. 6. Extrait selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des pyranones insaturées choisies parmi la 2891148 29 nonadécényl-2 dihydro-2,3 méthyl-6 pyranone-4, I'hénéicosényl-2 dihydro-2,3 méthyl-6 pyranone-4 et la tricosényl-2 dihydro-2,3 méthyl-6 pyranone-4. 7. Extrait selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite fraction comprend, en outre, 5 à 50%, de préférence 10 à 40% d'acides gras saturés ou insaturés, lesdites proportions étant exprimées en pourcentages relatifs par rapport à l'ensemble des constituants séparés par chromatographie en phase gazeuse. 8. Extrait selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des composés stérols choisis parmi le 10 cholestérol, le campestérol, le stigmastérol et le (3-sitostérol. 9. Extrait selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'espèce de Vanillier est choisie parmi Vanilla planifolia, Vanilla tahitensis et Vanilla pompona. 10. Extrait selon l'une quelconque des 1 à 9, 15 caractérisé en ce qu'il est dépourvu de solvant. 11 Extrait selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est dépourvu de réactif chimique étant intervenu au cours de son extraction. 12. Procédé de préparation d'un extrait de vanille selon l'une 20 quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - procéder à une extraction à partir d'un broyat d'au moins une espèce de Vanillier à l'aide d'au moins un solvant, et -récupérer la fraction liposoluble. 13. Procédé de préparation d'un extrait de vanille selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape de distillation moléculaire. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - soumettre la fraction liposoluble résultant de l'extraction par au moins un solvant d'une espèce de Vanillier à une distillation moléculaire à une température comprise entre environ 100 et 250 C et une pression comprise entre environ 0,1 et 0,001 mbar, et récupérer le distillat. 15. Procédé selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que, à l'issue de l'extraction, on effectue un fractionnement à l'aide d'au moins un solvant choisi parmi les alcools en C1-C4, les polyols, l'acétate d'éthyle, l'hexane, le cyclohexane et le CO2 supercritique. 16 Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que, préalablement à la distillation moléculaire, on ajoute un solvant choisi parmi les huiles minérales ou végétales et les polyols. 17. Procédé selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en ce que la température d'introduction dans la colonne de distillation est comprise entre 20 et 120 C, de préférence entre 50 et 100 C. 18. Procédé selon l'une quelconque des 11 à 15, 15 caractérisé en ce que la température de condensation est comprise entre 40 et 120 C, de préférence entre 60 et 100 C. 19. Extrait de vanille provenant d'au moins une espèce de Vanillier (famille des Orchidacées), susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 12 à 18. 20. Utilisation d'un extrait de vanille selon l'une quelconque des 1 à 11 ou 19 en tant qu'agent actif polyfonctionnel dans une composition cosmétique ou dermatologique, pour la prévention et/ou le traitement d'altérations de la peau dus au vieillissement ou à des mécanismes physiologiques liés au vieillissement ou à des troubles apparentés à ces mécanismes. 21. Utilisation selon la 20 d'un extrait de vanille selon l'une quelconque des 1 à 11 ou 19 dans une composition cosmétique, en tant qu'agent améliorant l'atrophie cutanée et/ou agent dépigmentant et/ou agent améliorant la microcirculation cutanée et/ou agent de régénération de l'épiderme et/ou agent émollient. 22. Utilisation selon la 20 d'un extrait de vanille selon l'une quelconque des 1 à 11 ou 19 en tant qu'agent dépigmentant et/ou agent améliorant l'atrophie cutanée, et/ou agent améliorant la microcirculation cutanée, et/ou agent de régénération de l'épiderme et /ou du derme, et/ou agent émollient, pour la préparation d'une composition dermatologique. 23. Utilisation selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisé en ce que ledit extrait de vanille est un agent inhibiteur de la synthèse de mélanine. 24. Utilisation selon l'une quelconque des 20 à 23, caractérisée en ce que ledit extrait de vanille est un agent inhibiteur de la 10 synthèse d'endothéline. 25. Utilisation selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisée en ce que ledit extrait de vanille est un agent activateur de la synthèse d'au moins un facteur de croissance cellulaire par les kératinocytes. 26. Utilisation selon la 25, caractérisée en ce que ledit facteur de croissance est choisi parmi FGF-b, PDGF, TGF(3, VEGF et HBEGF. 27. Utilisation selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisé en ce que ledit extrait de vanille est un agent inhibiteur de l'activité des métalloprotéinases de la matrice (MMP). 28. Composition cosmétique ou dermatologique, caractérisée en ce qu'elle comprend un extrait de vanille selon l'une quelconque des 1 à 12 ou 19 et un véhicule cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. 29. Composition cosmétique ou dermatologique selon la 25 28, caractérisée en ce que ledit extrait est présent dans la composition cosmétique ou dermatologique à raison de 0,001 à 10% en poids total de la composition. 30. Composition cosmétique ou dermatologique selon la 29, caractérisée en ce que ledit extrait est présent dans la 30 composition cosmétique ou dermatologique à raison de 0,01 à 10%, de préférence de 0,1 à 10% en poids total de la composition. 31. Composition cosmétique ou dermatologique selon l'une quelconque des 28 à 30, caractérisée en ce qu'elle est adaptée à une application par voie topique. 32. Composition cosmétique ou dermatologique selon la 31, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une poudre, d'une émulsion, d'une microémulsion, d'une nanoémulsion, d'une suspension, d'une solution, d'une lotion, d'une crème, d'un gel aqueux ou hydroalcoolique, d'une mousse, d'un sérum, d'une solution ou d'une dispersion pour aérosol, ou d'une dispersion de vésicules lipidiques. 33. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 28 à 30, caractérisée en ce qu'elle comprend également au moins un composé choisi parmi un agent émollient ou humectant, un agent gélifiant et/ou épaississant, un agent tensioactif, une huile, un agent actif, un colorant, un conservateur, un agent antioxydant, un agent actif, une poudre organique ou inorganique, un filtre solaire et un parfum.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 36,A61K 8,A61K 31,A61Q 19
A61K 36/898,A61K 8/35,A61K 8/49,A61K 8/97,A61K 31/21,A61K 31/351,A61Q 19/00,A61Q 19/08
FR2895695
A1
DISPOSITIF DE POSITIONNEMENT DE PRECISION POUR FABRICATION DE BARDEAUX
20,070,706
La présente invention concerne un dispositif de positionnement de précision de briques de bois sur une chaîne de découpe pour la fabrication de bardeaux en biseaux. Certaines couvertures ou certains bardages de bâtiments sont réalisés en utilisant des tuiles plates en bois, également appelées bardeaux. Ces bardeaux présentent couramment en vue de dessus une forme rectangulaire, de largeur compris entre 9 et 15 cm, et de longueur entre 30 et 60 cm Selon l'épaisseur, il arrive parfois que les bardeaux soient en forme de biseau. Cette épaisseur en biseau étant utile pour des raisons, de montage, d'étanchéité ou d'esthétique. Il n'existe pas à ce jour de procédé mécanisé dispositif de positionnement de précision de briques de bois sur une chaîne pour la fabrication de bardeaux en biseaux selon leur épaisseur. Couramment les bardeaux adoptent préalablement une forme de parallélépipède en brique et sont coupées selon leur épaisseur au moyen d'une scie pour obtenir le biseau. On obtient donc à partir d'une forme brique de bois parallélépipédique, et après découpe, deux éléments bardeaux en découpe en biseau. L'art antérieur ne propose qu'une solution manuelle avec un opérateur qui présente à la scie circulaire les bardeaux à découper. Un objet principal de l'invention est de proposer un dispositif de positionnement de précision de briques de bois sur une chaîne de découpe pour la fabrication de bardeaux en biseaux. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif de 5 positionnement de précision de briques qui soit entièrement sécurisé et sans aucun risque pour l'opérateur. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif de positionnement de précision qui soit réglable avec une grande précision, quelque soit la hauteur du bardeau et quelque soit l'angularité de découpe de 10 bardeau souhaitée. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif économique qui soit mécanisé et qui nécessite un minimum d'intervention humaine. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif qui atteigne des cadences rapides. 15 Dans un aspect principal, l'invention comporte un ensemble support de briques de bardeau composé d'une cale de poussage et d'une cale de réglage, cet ensemble support de bardeau amenant la brique sur une scie circulaire avec une grande précision dans la hauteur et dans l'angle d'attaque sur la scie et maintenant ferme la brique dans une position stable 20 pendant le sciage au moyen d'un dispositif de maintien spécifique. Les figures annexées représentent un mode particulier de l'invention sur lesquelles : - La figure 1 représente en vue de côté une brique de bois Les figures 2a et 2b représentent en vue de face deux éléments de la cale de réglage Les figures 3a et 3b représentent deux positions de la cale de réglage - Les figures 4a, 4b, 4c représentent une vue de face et deux vues de profil de la cale de poussage La figure 5 représente une brique de bois positionnée sur les cales de poussage et de réglage Les figures 6a et 6b représentent en profil deux positions angulaires de bardeaux suivant deux réglage de la cale de réglage Les figures 7 et 8 représentent un dispositif de maintien de 1 s précision selon deux positions de calage différentes La figure 1 représente de profil une brique de bois (1) qui sera découpée selon une ligne de découpe (4) en deux bardeaux (2). La ligne de découpe (4) étant longitudinale et séparant la brique de bois (1) de profil rectangulaire en deux bardeaux (2) de profil en biseau. Les figures 2a et 2b 20 représentent en vue de face deux éléments de la cale de réglage (20, 24) qui comprend une réglette (20) et un support de réglette (24) présentant une forme complémentaire de la réglette (20) de façon à ce que la position de la réglette sur le support de réglette (24) détermine très précisément une hauteur de l'ensemble constitué avec un réglette qui affleure à une hauteur (H) déterminée au dessus du support de réglette. Le réglage de cette hauteur (H) étant déterminante pour le réglage de l'angle de coupe de la brique de bois (1), voir figures 5 à 8. La réglette présentant dans cet exemple une forme sensiblement rectangulaire oblongue avec comme surfaces longitudinales, une face plane support de brique (23) et une face inclinée de contact en biseau (21) avec une face inclinée (25) du support de réglette (24) de même inclinaison que la face inclinée de contact en biseau (21). Le support de réglette (24) présentant une forme parallélépipédique avec simplement un évidement pour loger la réglette (20) selon sa face inclinée (25). La position relative latérale de la réglette solidarisée selon des réservations (28) par des visses disposées latéralement sur le support de réglette (24), vissant la réglette (20) contre le support de réglette (24) déterminant ainsi la hauteur d'affleurement relative (H) de la face plane support de brique (23) de la réglette. Les figures 3a et 3b représentent deux positions de la cale de réglage différentes avec deux positions de vissage différentes de la réglette (20) dans le support de réglette (24). L'ensemble de la réglette et du support de réglette constituant un dispositif réglable de grande précision de la hauteur de l'ensemble constitué qui est don bien une cale de réglage de hauteur (20, 24) solide et compacte. Les figures 4a, 4b, 4c représentent une vue de face et deux vues de profil de la cale de poussage (40) qui est constitué par trois strates dont une première strate de contact (44) avec le tapis roulant d'amené de forme générale aplatie rectangulaire, une seconde strate de prise de bardeau présentant une surface d'attaque (41) en biseau qui vient positionner précisément au chargement, la brique de bois (1) contre la troisième strate de poussage (43) qui présente une surface de poussage contra laquelle sera positionnée une partie de l'épaisseur du bardeau. L'ensemble constitué ayant pour fonction 1 o de charger et de pousser la brique de bois le long de la chaîne de découpe et notamment à travers le trajet de la scie (74). L'ensemble des trois strates constituantes étant solidarisées entre elles par des visseries ou des boulonneries à travers des réservations de visseries (46). Sur la strate de contact (44) étant solidarisé un dispositif de fixation de maillon (49) qui est 15 un papillon (49) de type connu qui vient fixer la strate de contact aux maillons (48) reliant un jeu de deux chaînes montées en parallèle. L'ensemble des deux chaînes montées en parallèle constituant une sorte de tapis roulant d'amené (50) le long de l'ensemble de la chaîne de découpe des briques de bois en bardeaux. La figure 5 représente une brique de bois 20 positionnée sur les cales de poussage et de réglage avec un bardeau qui repose selon une première extrémité sur la cale de poussage et à proximité de sa seconde extrémité sur la cale de réglage. La hauteur relative de la cale de réglage par rapport à la cale de poussage déterminant donc l'angularité (P) selon laquelle le bardeau sera présenté à la scie circulaire (74) agissant préférentiellement selon un plan horizontal perpendiculaire à son axe de rotation (75). Les figures 6a et 6b représentent en profil deux positions angulaires de bardeaux suivant deux réglage de la cale de réglage. Les figures 7 et 8 représentent un dispositif de maintien de précision selon deux positions de calage différentes Qui propose un châssis (76, 72) positionné au dessus du chemin de convoyage et juste avant la scie circulaire (74) contre lequel une roue de maintien (70) libre en rotation 'positionnée par son maintient par une pression provoquée par l'extension d'un ressort de rappel (71) qui vient plaquer la roue de maintien (70) contre la brique de bois (1). La brique de bois étant donc dans cette position prise entre trois points d'appuis, deux points d'appuis extérieurs sur lequel elle est posée par gravité, et un point d'appui central qui la plaque vers les deux points d'appuis extérieurs. Dans cette position la brique de bois est bien maintenue fixe dans une position angulaire déterminée et passera à travers la scie circulaire sans bouger. L'ensemble du dispositif proposé étant donc à la fois un dispositif de haute précision en réglage et de grande fiabilité en utilisation pour le maintien des positions de réglage. La présente invention concerne donc un dispositif de positionnement de précision de briques de bois (1) sur une chaîne de découpe pour la fabrication de bardeaux (2) en biseaux caractérisé en ce qu'un ensemble support de briques de bardeau (20, 24) positionné sur un tapis d'amené (50) et composé d'une cale de poussage (24) et d'une cale de réglage (20), supporte la brique (1) selon deux points d'appuis sensiblement positionnés aux extrémités de la brique (1) et pousse la brique de bois (1) vers une scie (74) avec une grande précision dans l'angle d'attaque relatif (P) de la brique de bois (1) et de la scie (74) en maintenant ferme la brique (l) dans lo une position stable pendant le sciage au moyen d'un dispositif de maintien (70, 71, 72). On voit bien que de nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du 15 cadre de l'invention tel qu'il est défini ci-après
La présente invention concerne un dispositif de positionnement de précision de briques de bois sur une chaîne de découpe pour la fabrication de bardeaux en biseaux caractérisé en ce qu'un ensemble support de briques de bardeau positionné sur un tapis d'amené et composé d'une cale de poussage et d'une cale de réglage, supporte la brique selon deux points d'appuis sensiblement positionnés aux extrémités de la brique et pousse la brique de bois vers une scie avec une grande précision dans l'angle d'attaque relatif de la brique de bois et de la scie en maintenant ferme la brique dans une position stable pendant le sciage au moyen d'un dispositif de maintien.
1 - Dispositif de positionnement de précision de briques de bois (1) sur une chaîne de découpe pour la fabrication de bardeaux (2) en biseaux caractérisé en ce qu'un ensemble support de briques de bardeau (20, 24) positionné sur un tapis d'amené (50) et composé d'une cale de poussage (24) et d'une cale de réglage (20), supporte la brique (1) selon deux points d'appuis sensiblement positionnés aux extrémités de la brique (1) et pousse la brique de bois (1) vers une scie (74) avec une grande précision dans 'l'angle lo d'attaque relatif (P) de la brique de bois (1) et de la scie (74) en maintenant ferme la brique (1) dans une position stable pendant le sciage au moyen d'un dispositif de maintien (70, 71, 72).
B
B27
B27B,B27M
B27B 27,B27M 3
B27B 27/06,B27M 3/02
FR2893240
A1
BAC A PROFONDEUR REGLABLE
20,070,518
La présente invention concerne un bac pour articles divers, notamment un bac du type destiné à être mis en magasin pour offrir à la vente au détail les articles qu'il contient. Il est habituel d'utiliser des bacs installés dans les rayons des supermarchés et des hypermarchés, notamment dans la partie basse des gondoles, pour offrir en vente des articles. Les articles sont souvent placés en vrac dans les bacs et les clients y prélèvent ceux qu'ils souhaitent acheter. Il est aussi connu de munir ces bacs d'un présentoir de produits formant vitrine en façade avant du bac car les clients peuvent avoir des difficultés à voir ou reconnaître les articles dans le bac, notamment s'ils y sont en vrac. Le présentoir de produits est destiné à recevoir des produits de présentation du même type que les articles placés dans le bac. Ces produits de présentation sont ainsi immédiatement visibles et reconnaissables par les clients qui savent alors quel type d'articles sont contenus dans le bac. Généralement le présentoir de produits définit un espace clos dans lequel sont enfermés les produits de présentation pour empêcher que les clients ne puissent les en retirer. De tels bacs sont notamment connus de EP-A-1 177 751 et de EP-A-1 208 775. L'utilisation de tels bacs pose un problème du fait que les rayons des magasins dans lesquels ils sont installés, peuvent avoir une profondeur variable d'un magasin à l'autre. Pour utiliser au mieux l'espace disponible dans les rayons, il est alors nécessaire de prévoir plusieurs versions de bacs avec différentes profondeurs et de choisir la version qui correspond le mieux à la profondeur de rayon dans chaque magasin. Cette solution a pour inconvénient de nécessiter de concevoir et de produire plusieurs types de bacs. Alternativement, il est envisageable d'utiliser une seule version de bacs qui présentent une profondeur correspondant à la profondeur de rayon la plus petite que l'on trouve dans les différents magasins. L'utilisation d'un tel bac dans un rayon plus profond a cependant pour inconvénient qu'une partie de la profondeur du rayon reste inutilisée. De plus, le bac est dans ce cas placé au niveau du bord avant du rayon pour assurer l'accessibilité des produits, ce qui a pour inconvénient supplémentaire que les clients risquent de pousser involontairement le bac vers le fond du rayon plus profond. Le but de la présente invention est de pallier au moins partiellement les inconvénients précités. Plus particulièrement, l'invention vise à fournir un bac qui R ,Bre,els2450024583--05!! 15-DemandeFR.doc -1/13 s'adapte à différentes profondeurs de rayons tout en évitant qu'une partie de la profondeur du rayon reste inutilisée. A cette fin, la présente invention propose un bac pour articles divers, notamment pour leur présentation à la vente au détail, du type présentant un fond s'étendant entre deux flancs d'une part, et entre une paroi avant et une paroi arrière d'autre part et qui définissent entre eux avec le fond un espace de réception des articles, le bac comprenant : - une partie avant comprenant deux flancs reliés entre eux par une paroi de fond et une paroi avant ; et - une partie arrière comprenant deux flancs reliés entre eux par une paroi de fond et une paroi arrière ; dans lequel la partie avant et la partie arrière sont montées insérées l'une dans l'autre avec : - chaque flanc de la partie avant et un flanc correspondant de la partie arrière définissant ensemble un flanc correspondant du bac ; - les parois de fond des parties avant et arrière définissant ensemble le fond du bac ; - la paroi arrière de la partie arrière définissant la paroi arrière du bac ; - la paroi avant de la partie avant définissant la paroi avant du bac ; et - la partie avant et la partie arrière étant montables l'une dans l'autre en différentes positions d'insertion permettant de varier la distance entre la paroi avant du bac et la paroi arrière du bac. Le bac selon l'invention permet avantageusement de régler sa profondeur ù et donc son encombrement dans cette direction - puisque la partie avant et la partie arrière sont montables l'une dans l'autre en différentes positions d'insertion pour permettre de varier la distance entre la paroi avant du bac et la paroi arrière du bac. De plus, le volume de l'espace de réception des articles est toujours optimisé par rapport à la profondeur du bac quel que soit le réglage de celle-ci. Ainsi, le bac selon l'invention est utilisable sans perte de place quelque soit la profondeur de l'emplacement destiné à le recevoir puisque son encombrement en profondeur peut être adapté à la profondeur de l'emplacement et le volume de l'espace de réception des articles est optimisé en conséquence. Suivant des modes de réalisation préférés, l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la partie avant et la partie arrière sont montables de façon coulissante l'une dans l'autre pour permettre de varier la distance entre la paroi avant du bac et la paroi arrière du bac de façon continue ; R Brevets\24 5001.245 83--05 1 1 15-DemandcFR.doc -2/ 13 - le bac comprend des moyens pour verrouiller ensemble la partie avant et la partie arrière montées l'une dans l'autre ; - la partie avant est insérée dans la partie arrière ; - les flancs de la partie avant sont agencés verticalement et parallèles entre eux, et les flancs de la partie arrière sont agencés verticalement et parallèles entre eux ; - les flancs de la partie avant sont agencés chacun à un bord latéral respectif de la paroi de fond de la partie avant, et les flancs de la partie arrière sont agencés chacun à un bord latéral respectif de la paroi de fond de la partie arrière. - la paroi arrière de la partie arrière est agencée au bord arrière de la paroi de fond de la partie arrière ; - la paroi avant de la partie avant comprend un présentoir formant vitrine pour des produits de présentation, le présentoir étant distinct de l'espace de réception des articles ; - le bar est adapté à recevoir un autre bac du même type en superposition avec le bac supérieur reposant sur les bords supérieurs des flancs du bac inférieur, les flancs du bac étant plus hauts que la paroi avant du bac pour permettre l'accès au contenu du bac inférieur ; - le bac comprend des moyens permettant de verrouiller ensemble les bac supérieur et inférieur ; - les moyens permettant de verrouiller ensemble les bac supérieur et inférieur comprennent au moins un tube vertical agencé sur la paroi arrière de la partie arrière ; - les moyens permettant de verrouiller ensemble les bacs supérieur et inférieur comprennent deux tubes verticaux agencés sur la paroi arrière de la partie arrière, les axes longitudinaux des deux tubes étant décalés l'un par rapport à l'autre ; - la partie avant comprend en outre au moins une paroi verticale s'étendant depuis la paroi avant vers l'arrière du bac, la partie arrière comprend en outre au moins une paroi verticale s'étendant depuis la paroi arrière vers l'avant du bac, et lesdites parois verticales forment ensemble une cloison de séparation dans le bac subdivisant l'espace de réception des articles. Selon un autre aspect, l'invention propose un ensemble prêt-à-monter - ou kit - pour former un bac selon l'invention, comprenant la partie avant du bac et la partie arrière du bac non montée l'une dans l'autre. R:A13revets\24500'24 583--05 1 1 15-DemandcFRdoc -3/13 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation préféré de l'invention, donnée à titre d'exemple et en référence au dessin annexé. La figure 1 représente un schéma en perspective d'un mode de réalisation d'un bac selon l'invention dans lequel la partie avant du bac est montée dans la partie arrière dans une position d'insertion intermédiaire. La figure 2 représente le bac de la figure 1, mais avec la partie avant du bac complètement insérée dans la partie arrière. La figure 3 représente le bac de la figure 1, mais avec la partie avant du bac insérée au minimum dans la partie arrière. La figure 4 représente le bac de la figure 1, mais à l'état démonté et sans les cloisons de séparation à l'intérieur du bac. La figure 5 est identique à la figure 4, mais sans le présentoir de produits à l'avant du bac. La figure 6 représente un empilement de deux bacs du type de la figure 1. La figure 7 représente un empilement de trois bacs du type de la figure 1. La figure 8 représente une variante du bac de la figure 1, à l'état non assemblé. Comme cela est visible sur la figure 1, le bac selon l'invention est du type présentant un fond 1 s'étendant entre deux flancs 4, 5 d'une part, et entre une paroi avant 2 et une paroi arrière 3 d'autre part. Les parois avant et arrière 2, 3 et les deux flancs 4, 5 définissent entre eux, ainsi qu'avec le fond, un espace 6 de réception des articles. Le bac est formé principalement par une partie arrière 20 et une partie avant 40 comme cela est très distinctement visible sur la figure 4. La partie arrière 20 comprend deux flancs 21, 22 reliés entre eux par une paroi de fond 23 et une paroi arrière 24. La partie avant 40 comprend aussi deux flancs 41, 42 reliés entre eux par une paroi de fond 43 et une paroi avant 44. Le bac est formé par insertion de la partie avant 40 et la partie arrière 20 l'une dans l'autre. De la sorte, le flanc 41 de la partie avant 40 et le flanc correspondant 21 de la partie arrière 20 définissent ensemble le flanc 5 du bac. De même, le flanc 42 de la partie avant 40 et le flanc correspondant 22 de la partie arrière 20 définissent ensemble le flanc 4 du bac. Les parois de fond 23, 43 des parties arrière et avant 20, 40 définissent ensemble le fond 1 du bac. Enfin, la paroi arrière 24 de la partie arrière 20 définit la paroi arrière 3 du bac et la paroi avant 44 de la partie avant 40 définit la paroi avant 2 du bac. R:ABrevets~24500A24583--051115-DemandeFR.doc -4/13 La partie avant 40 et la partie arrière 20 sont montables l'une dans l'autre avec la possibilité d'être insérées l'une dans l'autre plus ou moins profondément pour occuper différentes positions d'insertion au choix. Cette possibilité permet de varier la distance entre la paroi avant 44 de la partie avant 40 et la paroi arrière 24 de la partie arrière 20. Autrement dit, la distance entre la paroi avant 2 du bac et la paroi arrière 3 - qui correspond à la profondeur du bac - est réglable. Il en résulte que la profondeur du bac est adaptable à la profondeur de l'emplacement où le bac sera placé. De plus, le volume de l'espace de réception des articles 6 varie également en correspondance. Il en résulte que le volume de l'espace de réception des articles 6 est également optimisé en fonction de la profondeur de l'emplacement. Comme illustré par les figures, il est avantageux que la partie avant 40 et la partie arrière 20 soient montables de façon coulissante l'une dans l'autre pour permettre de varier la profondeur du bac de façon continue. Ainsi, le bac peut être adapté de façon très précise à la profondeur de l'emplacement où il est placé. Alternativement, la possibilité de varier la profondeur du bac pourrait être limitée en ne permettant l'insertion de la partie avant 40 et de la partie arrière 20 l'une dans l'autre que pour un nombre donné de profondeurs d'insertion de l'un dans l'autre. Par exemple, contrairement au mode de réalisation des figures, il peut être prévu que l'insertion de la partie avant 40 et de la partie arrière 20 l'une dans l'autre se fasse en venant glisser l'une de haut en bas dans ou sur l'autre. Dans ce cas, les flancs 21, 22 de la partie arrière 20 peuvent être pourvus de rainures verticales de guidage décalées les unes des autres dans la direction de la profondeur du bac. Ces rainures sont destinées à coopérer avec une protubérance agencée sur chaque flanc 41, 42 de la partie avant 40 lors de l'insertion de la partie avant 40 et de la partie arrière 20 l'une dans l'autre. La profondeur du bac est alors fonction de la rainure dans laquelle la protubérance du flanc 41, 42 correspondant de la partie avant est effectivement insérée. En variante, les rainures peuvent être ménagées dans les flancs 41, 42 de la partie avant 40 et les protubérances dans les flancs 21, 22 de la partie arrière 20. En même temps, la coopération des protubérances avec une des rainures verrouille ensemble les parties avant et arrière 40, 20 du bac dans le sens de la profondeur. De façon générale, il est avantageux de prévoir des moyens pour verrouiller ensemble la partie avant 40 et la partie arrière 20 montées l'une dans l'autre une fois qu'elles ont été insérées l'une dans l'autre pour procurer la profondeur de bac souhaitée. Ainsi, l'on évite que la profondeur du bac ne soit variée accidentellement, par exemple par un client dans un magasin qui repousse accidentellement la partie avant 40 vers la partie arrière 20 du bac. Dans le mode de réalisation illustré par les R:\Rrevets\24500A24583ù0511 1 5-DemandeFR.doc -5'13 figures, le verrouillage est obtenu grâce à des rainures oblongues 25, 45 ménagées dans les flancs 21, 22 de la partie arrière 20 et dans les flancs 41, 42 de la partie avant 40 qui se superposent au moins partiellement une fois la partie avant 40 et la partie arrière 20 insérées l'une dans l'autre quelque soit la profondeur d'insertion. Ainsi, un boulon respectif û non représenté û permet de solidariser ensemble chaque flanc 21, 22 de la partie arrière 20 avec le flanc correspondant 41, 42 de la partie avant 40 en le passant au travers du passage formé à l'endroit où ces rainures 25, 45 se superposent. En variante, les rainures 25, 45 dans les flancs des parties arrière 20 et avant 40 sont remplacées par une série de trous dans les flancs de l'une et au moins un trou à hauteur correspondante dans les flancs de l'autre pour pouvoir superposer trou avec l'un quelconque des trous ans les flancs du premier afin de pouvoir y passer un boulon de fixation. Cette variante est illustrée par la figure 8 où les flancs 21, 22 de la partie arrière 20 présentent chacun deux séries de trous 26 et les flancs 41, 42 de la partie avant 40 présentent chacun deux trous 46 dont chacun est à la hauteur des trous de l'une des séries de trous 26 des flancs 21, 22 de la partie arrière 20. Cependant, il est préférable de permettre de verrouiller ensemble les parties avant et arrière 20, 40 quelque soit leur position d'insertion comme c'est le cas par exemple dans le mode de réalisation avec rainures oblongues 25, 45, ce qui permet de profiter pleinement de la possibilité de réglage continue de la profondeur du bac. Bien que l'inverse soit possible, il est préférable que ce soit la partie avant 40 qui s'insère dans la partie arrière 20. Autrement dit, les flancs 41, 42 passent entre les flancs 21, 22 et la paroi de fond 43 passe au-dessus de la paroi de fond 23. De cette façon, il est plus facile de régler la profondeur du bac une fois que le bac est déjà dans son emplacement par exemple dans le magasin. En effet, il suffit de repousser ou tirer la partie avant 20 après déverrouillage le cas échéant des parties avant et arrière 40, 20 entre elles, ce qui est réalisable sans frottement contre les parois de bacs adjacents et sur le sol qui comporteraient dans le cas inverse des risques d'éraflures et une force de frottement élevée à vaincre. De préférence, les flancs 41, 42 de la partie avant 40 sont agencés verticalement et parallèles entre eux, de même que les flancs 21, 22 de la partie arrière 20. Ainsi, plusieurs les bacs peuvent être disposés côte à côte sans perte d'espace entre eux. Pour la même raison, il est préférable que les flancs 41, 42 de la partie avant 40 soient agencés chacun à un bord latéral respectif de la paroi de fond 43 de la partie avant et que les flancs 21, 22 de la partie arrière soient agencés chacun à un bord latéral respectif de la paroi de fond 23 de la partie arrière 20. De même, pour profiter de tout l'espace de l'emplacement pour le bac disponible en profondeur, il est R:ABrevets \2450(124583--051 I15-DcmandeFR.doc -6/13 préférable que la paroi arrière 24 de la partie arrière 20 soit agencée au bord arrière de la paroi de fond 23 de la partie arrière 20. Dans le cas où le bac est destiné à être utilisé pour la vente d'articles en magasin, il est avantageux que la paroi avant 44 de la partie avant 40 comprenne un présentoir formant vitrine comme illustré dans les figures. Ce présentoir est distinct de l'espace 6 de réception des articles qui reçoit les articles offerts à la vente alors que le présentoir est destiné à recevoir des produits de présentation qui soient immédiatement visibles et reconnaissables par les clients pour leur indiquer quel type d'articles sont contenus dans l'espace 6 de réception d'articles. Le présentoir de produits est de préférence sous forme d'un espace clos dans lequel sont enfermés les produits de présentation pour empêcher que les clients ne puissent les en retirer. Ce présentoir peut être réalisé sous toute forme appropriée. Il est avantageux que le présentoir soit incliné d'avant vers l'arrière comme illustré pour permettre une bonne visibilité des produits de présentation lorsque le bac est disposé en bas de gondole comme c'est généralement le cas. Dans le mode de réalisation représenté dans les figures, le présentoir est du type amovible qui peut être réalisé tel que décrit par exemple dans EP-A-1 208 775. La figure 5 illustre la partie avant 20 avec le présentoir enlevé, d'où il est visible une paroi 44a faisant partie de la partie avant 40 et sur laquelle vient s'accrocher le présentoir à l'aide de vis et de picots. Le bac peut être avantageusement adapté à recevoir un autre bac du même type en superposition comme illustré en figure 6 représentant un bac 100 superposé à un bac 101. Dans ce cas, le bac supérieur repose sur les bords supérieurs des flancs 4, 5 du bac inférieur. Pour cela, chaque flanc 21, 22 de la partie arrière peut présenter un rebord 27 le long de son bord supérieur pour supporter un autre bac. Il peut en outre être prévu que le bac supérieur repose aussi sur le bord supérieur de la paroi arrière 3 du bac inférieur auquel cas la paroi arrière 24 peut aussi comprendre le long de son bord supérieur un rebord 28 servant de support. Les flancs 4, 5 du bac - autrement dit au moins les flancs 21, 22 de la partie arrière 20 û sont de préférence plus hauts que la paroi avant 2 du bac û autrement dit la paroi 44 avec le présentoir de produits intégré le cas échéant - pour permettre l'accès à son contenu lorsqu'un autre bac est posé sur lui. Pour faciliter encore l'accès au bac inférieur, le bac supérieur peut être monté dans une position d'insertion de la partie avant 40 et la partie arrière 20 l'une dans l'autre procurant une profondeur à ce bac moindre que celle du bac inférieur comme illustré à la figure 6. Il est aussi possible d'en empiler plus que deux comme illustré à la figure 7 où trois bacs 101, 102, 103 sont empilés. Avantageusement, chaque bac est réglé à une profondeur moindre par rapport à celui immédiatement en dessous. R:'Brcocis24500,24583--051115-DcrnandeFR.doc -7'13 Pour le cas d'empilement, il est préférable de munir le bac de moyens permettant de verrouiller ensemble les bacs superposés. En l'occurrence, ces moyens de verrouillage comprennent deux tubes verticaux 29 agencés de préférence sur la paroi arrière 24 de la partie arrière 20 du bac, les axes longitudinaux des deux tubes 29 étant décalés l'un par rapport à l'autre. Il sont en l'occurrence placés chacun le long d'un bord latéral de la paroi arrière 20. Ainsi, en superposant deux bacs de ce type, les tubes 29 de chaque côté des deux bacs sont dans le prolongement l'un de l'autre. Il suffit alors d'insérer dans les tubes par exemple un autre tube aux dimensions correspondantes et ayant une longueur suffisante, ce qui pour effet de solidariser ensemble les bacs superposés. Le même effet peut être obtenu en munissant le bac avec un seul tube vertical agencé sur la paroi arrière 24 de la partie arrière 20. Il est préférable dans ce cas que sa section ne soit pas circulaire pour qu'en insérant un autre tube de section correspondante, il y ait également suppression de la possibilité de rotation d'un bac par rapport à l'autre autour de l'axe longitudinal du tube. Enfin, le bac peut être muni de cloisons séparatrices 7 pour subdiviser l'espace 6 de réception des articles. En référence à la figure 3, une telle cloison 7 peut être formée en munissant la partie avant 40 d'une paroi verticale 47 s'étendant depuis la paroi avant 44 vers l'arrière du bac et la partie arrière d'une autre une paroi verticale 37 s'étendant depuis la paroi arrière 24 vers l'avant du bac. Ces deux parois verticales 37, 47 sont positionnées de façon à glisser le long l'une de l'autre et ainsi former ensemble la cloison de séparation dans le bac. La paroi de fond 43 de la partie avant glisse entre la paroi de fond 23 et le bord inférieur de la paroi verticale 47 lors de l'insertion de la partie avant 40 dans la partie arrière 20. Comme illustré, ces parois 37, 47 formant cloison de séparation peuvent comprendre des rainures oblongues similaires à celles 25, 45 des flancs 21, 22, 41, 42 afin de pouvoir les solidariser ensemble par un boulon tout comme les flancs. Il est avantageux de prévoir que les parois 37, 47 destinées à former des cloisons de séparation soient amovibles et puissent être montées en une position quelconque dans la direction latérale entre les flancs 4, 5 du bac. Cela peut être obtenu en fixant une bande 48 de matière plastique crénelée élastique le long de la face arrière de la paroi avant 44 de la partie avant, chaque paroi 47 pouvant être insérée dans un créneau qui la maintiendra par pincement. Cette bande 48 a été représentée symboliquement par deux traits parallèles sur la figure 3. Pareillement, une telle bande crénelée peut être fixée sur la face avant de la paroi arrière 24 pour tenir les parois 37. La paroi de fond 43 de la partie avant 40 peut être réalisée en tôle, de même que les flancs 41, 42 qui peuvent être rapportés sur celle-ci par soudage. La paroi 44a est R3Brevets,24500A24583--051115-DemandeFR.doc -8'13 de préférence en matière plastique, par exemple en PVC transparent, et fixée aux flancs 41, 42 par tout moyen approprié notamment par collage. La paroi arrière 24 et la paroi de fond 23 peuvent être réalisées d'un seul tenant par pliage de tôle et les flancs 21, 22 également en tôle peuvent y être rapportés par soudage. Les parois verticales 37, 47 formant cloison de séparation peuvent être réalisées en matière plastique. Le présentoir de la partie avant 20 est de préférence réalisé en matière plastique telle que du PVC transparent. Le bac peut être livré avec les parties avant et arrière 20, 40 non montées l'une dans l'autre. Dans ce cas, elles sont montées l'une dans l'autre pour former le bac sur place par exemple dans le magasin. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et au mode de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. R:U3rcvcts\24500'245 83--051 1 1 5-DcmaodcFR.doc -9/13
Le bac est constitué par :- une partie avant (40) comprenant deux flancs (41, 42) reliés entre eux par une paroi de fond (43) et une paroi avant (44) ; et- une partie arrière (20) comprenant deux flancs (21, 22) reliés entre eux par une paroi de fond (23) et une paroi arrière (24) ;La partie avant (40) est insérée dans la partie arrière (20) pour former le bac L'insertion de la partie avant (40) dans la partie arrière (20) est possible selon différentes profondeurs d'insertion, ce qui permet de varier la profondeur du bac pour l'adapter à la taille de l'emplacement où il sera placé.
1. Bac pour articles divers, notamment pour leur présentation à la vente au détail, du type présentant un fond (1) s'étendant entre deux flancs (4, 5) d'une part, et entre une paroi avant (2) et une paroi arrière (3) d'autre part et qui définissent entre eux avec le fond un espace de réception des articles (6), le bac comprenant : - une partie avant (40) comprenant deux flancs (41, 42) reliés entre eux par une paroi de fond (43) et une paroi avant (44) ; et - une partie amère (20) comprenant deux flancs (21, 22) reliés entre eux par une paroi de fond (23) et une paroi arrière (24) ; dans lequel la partie avant (40) et la partie arrière (20) sont montées insérées l'une dans l'autre avec : - chaque flanc (41 ; 42) de la partie avant et un flanc correspondant (21 ; 22) de la partie arrière définissant ensemble un flanc correspondant (4 ; 5) du bac ; - les parois de fond (43, 23) des parties avant et arrière définissant ensemble le fond (1) du bac; - la paroi arrière (24) de la partie arrière définissant la paroi arrière (3) du bac ; - la paroi avant (44) de la partie avant définissant la paroi avant (2) du bac ; et - la partie avant (40) et la partie arrière (20) étant montables l'une dans l'autre en différentes positions d'insertion permettant de varier la distance entre la paroi avant (2) du bac et la paroi arrière (3) du bac. 2. Bac selon la 1, dans lequel la partie avant (40) et la partie arrière (20) sont montables de façon coulissante l'une dans l'autre pour permettre de varier la distance entre la paroi avant du bac et la paroi arrière du bac de façon continue. 3. Bac selon la 1 ou 2, comprenant des moyens (25, 45) pour verrouiller ensemble la partie avant (40) et la partie arrière (20) montées l'une dans l'autre. 4. Bac selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la partie avant (40) est insérée dans la partie arrière (20). 5. Bac selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel : -les flancs (41, 42) de la partie avant sont agencés verticalement et parallèles entre eux ; et 12-Breveis`,2450024583ù05]]15-DemandeFR.doc -10'13 - les flancs (21, 22) de la partie arrière sont agencés verticalement et parallèles entre eux. 6. Bac selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel : -les flancs (41, 42) de la partie avant sont agencés chacun à un bord latéral respectif de la paroi de fond (43) de la partie avant ; et - les flancs (21, 22) de la partie arrière sont agencés chacun à un bord latéral respectif de la paroi de fond (23) de la partie arrière. 7. Bac selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la paroi arrière (24) de la partie arrière est agencée au bord arrière de la paroi de fond (23) de la partie arrière. 8. Bac selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel la paroi avant (44) de la partie avant comprend un présentoir formant vitrine pour des produits de présentation, le présentoir étant distinct de l'espace de réception des articles. 9. Bac selon l'une quelconque des 1 à 8, adapté à recevoir un autre bac du même type en superposition avec le bac supérieur reposant sur les bords supérieurs (27) des flancs (4, 5) du bac inférieur, les flancs du bac étant plus hauts que la paroi avant (2) du bac pour permettre l'accès au contenu du bac inférieur. 10. Bac selon la 9, comprenant des moyens (29) permettant de verrouiller ensemble les bac supérieur et inférieur. 11. Bac selon la 10, dans lequel les moyens permettant de verrouiller ensemble les bac supérieur et inférieur comprennent au moins un tube vertical (29) agencé sur la paroi arrière de la partie arrière. 30 12. Bac selon la 10, dans lequel les moyens permettant de verrouiller ensemble les bacs supérieur et inférieur comprennent deux tubes verticaux (29) agencés sur la paroi arrière de la partie arrière, les axes longitudinaux des deux tubes étant décalés l'un par rapport à l'autre. 35 13. Bac selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel : -la partie avant (40) comprend en outre au moins une paroi verticale (47) s'étendant depuis la paroi avant (44) vers l'arrière du bac ; R:,Brcvcts124500',24583--051115-DcmandeFR doc -Il/13 5- la partie arrière (20) comprend en outre au moins une paroi verticale (37) s'étendant depuis la paroi arrière (24) vers l'avant du bac ; et - lesdites parois verticales (37, 47) forment ensemble une cloison de séparation (7) dans le bac subdivisant l'espace de réception des articles (6). 14. Ensemble prêt-à-monter pour former un bac selon l'une quelconque des 1 à 13, comprenant la partie avant (40) du bac et la partie arrière (20) du bac non montée l'une dans l'autre. R",Brecels;24500;24çS3--051115-DeoandeFR.doc -12/13
A,G
A47,G09
A47F,G09F
A47F 3,G09F 5
A47F 3/14,G09F 5/00
FR2897289
A1
OUTIL DE TRANCHAGE PERFECTIONNE POUR APPAREIL DE PREPARATION ALIMENTAIRE, ET PROCEDE DE FABRICATION
20,070,817
L'invention concerne un outil de tranchage pour appareil de préparation alimentaire, et plus particulièrement un outil prévu pour couper des légumes (notamment des pommes de terre) en plusieurs bâtonnets de façon rectiligne et régulière. Un tel outil est conçu comme une grille au travers de laquelle sont forcés les produits à trancher. Plus particulièrement, l'invention concerne un outil de tranchage comprenant un cadre, et une pluralité de lames de coupe, fixées au cadre à l'intérieur de ce dernier. Dans de tels outils, certaines lames s'étendent sur une longueur relativement importante d'un bord à un autre du cadre, et seules leurs extrémités sont fixées à cette structure rigide. Ces lames sont donc susceptibles de se déformer en flexion ou en torsion lors de l'utilisation de l'outil, ce qui nuit à la régularité de la coupe, et plus généralement à l'efficacité de l'outil. Cet inconvénient est particulièrement sensible lorsque l'outil est conçu pour des appareils de préparation alimentaire devant être utilisés dans la restauration professionnelle, eu égard aux grandes dimensions de l'outil et par conséquent aux longueurs importantes des lames de coupe. L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient, et de proposer un outil du type précédemment exposé, qui soit simple de fabrication et qui garantisse une régularité de coupe optimale. A cet effet, l'invention a pour objet un outil du type précité, dans lequel le cadre est au moins partiellement réalisé en matière plastique moulée, et les lames sont precontraintes en étirement selon leur orientation. Suivant d'autres caractéristiques, optionnelles, de l'invention : - le cadre est partiellement surmoulé sur les lames ; - les lames de coupe sont toutes orientées selon une même direction de coupe ; - le cadre est de forme générale circulaire, et l'outil comprend un manchon central coaxial en matière plastique surmoulée sur les lames les plus centrales, ces dernières s'étendant de part et d'autre du manchon entre le manchon et le cadre ; - le cadre comprend : . deux demi-cadres opposés, ayant chacun deux extrémités libres, qui sont chacune en vis-à-vis et espacées d'une extrémité libre respective de l'autre demi-cadre, et . deux éléments d'entretoise, rapportés sur les deux demi-cadres respectivement à leurs deux extrémités en vis-à-vis après mise en précontrainte des lames, les éléments d'entretoise assurant la solidarisation des deux demi-cadres à leurs extrémités libres en conservant une précontrainte dans les lames ; -les éléments d'entretoise sont réalisés en matière plastique et rapportés par surmoulage sur les deux demi-cadres ; et - les deux demi-cadres sont surmoulés sur les lames. L'invention a également pour objet un procédé de 25 fabrication d'un tel outil, dans lequel : a - on relie les deux demi-cadres aux lames, et on précontraint les lames en étirement selon la direction de coupe, et b - on rapporte les deux éléments d'entretoise sur 30 les deux demi-cadres de façon à solidariser les deux demi-cadres à leurs extrémités libres en conservant une précontrainte dans les lames après la fin de la fabrication de l'outil. De préférence, dans le procédé de fabrication conforme à l'invention : on réalise les deux demi-cadres en matière plastique, et on relie les deux demi-cadres aux lames en formant les deux demi-cadres par surmoulage sur les lames ; et - on réalise les éléments d'entretoise en matière plastique, et l'étape consistant à rapporter les éléments d'entretoise est réalisée par surmoulage de ces derniers sur les deux demi-cadres. Un mode particulier de réalisation de l'invention va maintenant être décrit plus en détail en référence à la Figure unique ci-annexée, qui est une vue en perspective d'un outil selon l'invention. Sur la Figure, on a représenté un outil ou grille de tranchage 1 conforme à l'invention, du type prévu pour être monté dans un appareil à actionnement manuel ou électrique. Dans un tel appareil (non représenté), la grille 1 est par exemple fixée sur un bâti, et associée à un plateau presseur mobile. Le plateau presseur est monté rotatif autour de son axe Z par rapport au bâti, et comporte une lame de coupe radiale. Dans une première phase de fonctionnement de l'appareil, le plateau est mis en rotation autour de l'axe Z, de manière à trancher dans une première direction les légumes chargés dans l'appareil. Dans une deuxième phase de fonctionnement, le plateau est déplacé en translation selon l'axe X de sorte à faire passer les légumes, une fois tranchés par la lame radiale du plateau, au travers de la grille, et ainsi découper les légumes en bâtonnets. La grille 1 comprend essentiellement un cadre 3 en matière plastique de forme générale circulaire d'axe Z, un manchon central co-axial 5, également en matière plastique, et une série de lames métalliques 7, 7A, 7B, toutes parallèles. Les lames 7, 7A, 7B sont formées comme des bandes métalliques essentiellement planes, s'étendant chacune dans un plan XZ parallèle à l'axe Z de la grille, c'est-à-dire dans un plan orthogonal au plan de la section circulaire du cadre 3. Les bords des lames 7, 7A, 7B, tous parallèles entre eux, définissent l'orientation des lames et la direction de coupe X orthogonales à l'axe Z. Les lames 7, 7A, 7B s'étendent à l'intérieur du cadre 3, en étant solidaire de ce dernier à l'une au moins de leurs extrémités. Les lames 7 sont solidaires du cadre 3 à leurs deux extrémités, tandis que les lames 7A, 7B, qui sont les lames les plus centrales (par rapport à la section circulaire du cadre 3), sont solidaires du cadre 3 à l'une seulement de leurs extrémités, et solidaires du manchon 5 à leur autre extrémité. Les lames 7A, 7B s'étendent de part et d'autre du 20 manchon 5, chacune parmi les lames 7A s'étendant dans le prolongement d'une lame correspondante 7B. Le cadre 3 est essentiellement formé de deux demi-cadres 3A, 3B en forme de C, et de deux éléments d'entretoise 9. 25 Les deux demi-cadres 3A, 3B sont disposés en vis-à-vis, symétriquement par rapport à un plan axial Z, chaque extrémité d'un demi-cadre étant dans le prolongement et espacée de l'extrémité correspondante de l'autre demi-cadre. Les deux demi-cadres 3A, 3B sont reliés entre eux 30 par les deux éléments d'entretoise 9, chacun des deux éléments d'entretoise 9 assurant une liaison solidaire rigide entre les deux extrémités en vis-à-vis des deux demi-cadres 3A, 3B. Les deux demi-cadres 3A, 3B sont surmoulés sur les lames 7, 7A, 7B, et le manchon 5 est surmoulé sur les lames les plus centrales 7A, 7B aux extrémités de ces dernières tournées vers le centre du cadre 3. Les éléments d'entretoise 9 sont surmoulés sur les deux demi-cadres 3A, 3B. Plus précisément, le procédé de fabrication de la grille 1 qui vient d'être décrite comprend les étapes de fabrication successives suivantes : - dans une première étape, on surmoule les deux demi-cadres 3A, 3B sur les lames 7, 7A, 7B, et on précontraint les lames en étirement selon la direction X ; et - dans une deuxième étape de fabrication, après 15 retrait de la matière plastique constituant les demi-cadres 3A, 3B, dû au refroidissement de la pièce, on surmoule les éléments d'entretoise 9 sur les demi-cadres 3A, 3B. Cette dernière opération est réalisée de façon à maintenir l'écartement des deux demi-cadres 3A, 3B après 20 durcissement des pièces d'entretoise, et ainsi solidariser les deux demi-cadres 3A, 3B en maintenant les lames 7 dans un état précontraint en traction (ou étirement) suivant leur direction longitudinale X définissant la direction de coupe. Grâce à ce procédé de fabrication, il est possible 25 d'obtenir une grille avec des lames précontraintes en tension, avec un cadre en matière plastique. La technique de surmoulage de pièces d'entretoise, qui est utilisée dans l'invention, permet de compenser les effets de retrait de la matière plastique moulée après 30 refroidissement de la pièce. Un tel effet serait pénalisant si le cadre était réalisé en une seule opération de moulage, car il conduirait à une déformation des lames après retrait, notamment des lames les plus longues, et en conséquence à une efficacité dégradée de l'outil. 10 Selon un mode de réalisation alternatif, il peut être envisagé de réaliser les pièces d'entretoise séparément du reste du cadre, par exemple en métal, et de les fixer sur les demi-cadres en maintenant les lames sous contrainte de traction
Cet outil comprend un cadre (3), et une pluralité de lames de coupe (7) fixées au cadre (3) à l'intérieur de ce dernier.Le cadre (3) est au moins partiellement réalisé en matière plastique moulée, et les lames (7) sont précontraintes en étirement selon leur orientation (X).L'invention vise également un procédé de fabrication d'un tel outil.
1. Outil de tranchage pour appareil de préparation alimentaire, comprenant - un cadre (3), et - une pluralité de lames de coupe (7), fixées au cadre (3) à l'intérieur de ce dernier, caractérisé en ce que le cadre (3) est au moins partiellement réalisé en matière plastique moulée, et en ce que les lames (7) sont précontraintes en étirement selon leur orientation (X). 2. Outil suivant la 1, caractérisé en ce que le cadre (3) est partiellement surmoulé sur les lames (7). 3. Outil suivant la 1 ou 2, 15 caractérisé en ce que les lames de coupe (7) sont toutes orientées selon une même direction de coupe (X). 4. Outil suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le cadre (3) est de forme générale circulaire, et l'outil comprend un manchon central 20 coaxial (5) en matière plastique surmoulée sur les lames (7A, 7B) les plus centrales, ces dernières s'étendant de part et d'autre du manchon (5) entre le manchon et le cadre (3). 5. Outil suivant l'une quelconque des 25 1 à 4, caractérisé en ce que le cadre (3) comprend : - deux demi-cadres (3A, 3B) opposés, ayant chacun deux extrémités libres, qui sont chacune en vis-à-vis et espacées d'une extrémité libre respective de l'autre demi-cadre (3A, 3B), et 30 - deux éléments d'entretoise (9), rapportés sur les deux demi-cadres (3A, 3B) respectivement à leurs deux extrémités en vis-à-vis après mise en précontrainte des lames (7), les éléments d'entretoise (9) assurant la solidarisation des deux demi-cadres (3A, 3B) à leurs8 extrémités libres en conservant une précontrainte dans les lames (7). 6. Outil suivant la 5, caractérisé en ce que les éléments d'entretoise (9) sont réalisés en 5 matière plastique et rapportés par surmoulage sur les deux demi-cadres (3A, 3B). 7. Outil suivant la 5 ou 6, caractérisé en ce que les deux demi-cadres (3A, 3B) sont surmoulés sur les lames (7). 10 8. Procédé de fabrication d'un outil selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel on réalise les étapes successives suivantes . a - on relie les deux demi-cadres (3A, 3B) aux lames (7), et on précontraint les lames (7) en étirement selon la 15 direction de coupe (X) ; et b - on rapporte les deux éléments d'entretoise (9) sur les deux demi-cadres (3A, 3B) de façon à solidariser les deux demi-cadres à leurs extrémités libres en conservant une précontrainte dans les lames (7) après la fin de la 20 fabrication de l'outil. 9. Procédé suivant la 8, caractérisé en ce qu'on réalise les deux demi-cadres (3A, 3B) en matière plastique, et on relie les deux demi-cadres (3A, 3B) aux lames (7) en formant les deux demi-cadres par surmoulage sur 25 les lames (7). 10. Procédé suivant la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'on réalise les éléments d'entretoise (9) en matière plastique, et en ce que l'étape consistant à rapporter les éléments d'entretoise (9) est réalisée par 30 surmoulage de ces derniers sur les deux demi-cadres (3A, 3B).
B
B26,B29
B26D,B29C
B26D 3,B29C 45,B29C 65
B26D 3/16,B29C 45/14,B29C 65/64
FR2898088
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE D'APPUI-TETE A TIGE PRESENTANT UNE COURBURE EVOLUTIVE DANS UNE GAINE RECTILIGNE
20,070,907
L'invention concerne un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, une gaine d'un tel dispositif et un appui-tête comprenant au moins une tige destinée à être comprise dans un tel dispositif. Il est connu de réaliser un dispositif d'assemblage d'un appui-tête réglable en hauteur sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige rectiligne de section circulaire, issue notamment dudit appui-tête, et une gaine, comprise notamment dans ledit dossier, ladite gaine comprenant un conduit rectiligne débouchant de section analogue à celle de ~o ladite tige de sorte à recevoir ladite tige en coulissement, dans lequel ladite tige est en contact serrant contre ledit conduit au moyen d'un organe élastique, tel qu'un ressort, ledit organe élastique permettant de maintenir ladite tige en compression contre ladite gaine. 15 Un tel agencement permet d'éviter d'avoir un jeu entre la gaine et la tige, susceptible de générer des bruits parasites et préjudiciable en termes de qualité perçue par l'utilisateur. Bien que permettant de répondre au problème posé, un tel agencement 20 présente néanmoins l'inconvénient d'être complexe et coûteux, ceci du fait de la présence de l'organe élastique qui doit être réalisé et monté sur la gaine. En outre, un tel agencement ne permet pas de moduler l'effort de coulissement en fonction de la position en hauteur de l'appui-tête, ce qui peut s'avérer utile 25 lorsque l'appui-tête comprend deux tiges métalliques formant les branches d'un U, comme cela est explicité plus loin. L'invention a pour but de proposer un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile de conception simplifiée, ledit 30 dispositif permettant en outre de moduler l'effort de coulissement en fonction de la position en hauteur de l'appui-tête. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige de section circulaire et une gaine, ladite gaine comprenant un conduit rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir une portion de ladite tige de façon coulissante entre deux positions extrêmes respectivement haute et basse de ladite tige, ladite portion présentant une courbure agencée en combinaison avec la longueur dudit conduit de sorte que ladite tige soit en contact serrant contre ledit conduit, la courbure de ladite tige présentant un rayon croissant de ladite ~o partie basse à ladite partie haute, de sorte que l'effort de serrage entre ladite tige et ledit conduit en position haute soit inférieur à l'effort de serrage entre ladite tige et ledit conduit en position basse. De la sorte, l'organe élastique est supprimé, le contact serrant étant obtenu en 15 jouant simplement sur les géométries respectives de la tige et du conduit de sorte à créer un appui de type trois points d'un élément courbe, à savoir la tige, introduit dans un conduit rectiligne. L'agencement proposé permet de réduire, par réduction de l'effort de serrage, 20 l'effort de manipulation de l'appui-tête lorsqu'il est amené à proximité du dossier du siège, c'est à dire en réglage pour un occupant de petite taille. Dans la suite de cette description, les termes de positionnement dans l'espace (vertical, longitudinal, transversal, haut, bas,...) sont pris en référence au 25 dispositif disposé dans le véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention propose une gaine d'un tel dispositif. Selon un troisième aspect, l'invention propose un appui-tête comprenant au 30 moins une tige destinée à être comprise dans un tel dispositif. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation schématique en coupe longitudinale d'un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention, • la figure 2 est une vue schématique de face, selon une réalisation particulière, d'un appui-tête destiné à être assemblé par un dispositif 5 selon l'invention, • la figure 3 est une vue schématique en perspective d'une gaine utilisée dans un dispositif selon l'invention, ladite gaine étant réalisée selon un mode particulier de réalisation. 10 En référence à la figure 1, on décrit à présent un dispositif 1 d'assemblage d'un appui-tête 2 sur un dossier 3 de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige 4 de section circulaire, issue dudit appui-tête, et une gaine 5, solidaire dudit dossier, ladite gaine comprenant un conduit 6 rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir une 15 portion 7 de ladite tige de façon coulissante entre deux positions extrêmes respectivement haute et basse de ladite tige, ladite portion présentant une courbure agencée en combinaison avec la longueur dudit conduit de sorte que ladite tige soit en contact serrant contre ledit conduit, la courbure de ladite tige présentant un rayon croissant de ladite partie basse à ladite partie haute, de 20 sorte que l'effort de serrage entre ladite tige et ledit conduit en position haute soit inférieur à l'effort de serrage entre ladite tige et ledit conduit en position basse. Comme représenté en figure 1, la tige 4 est notamment en contact serrant sur 25 trois zones sensiblement ponctuelles d'extrémités 8,9 et médiane 10 du conduit 6, un tel appui trois points permettant d'assurer l'absence de jeu entre ladite tige et la gaine 5, ladite tige étant introduite en force dans ladite gaine. La réalisation proposée permet de diminuer l'effort de coulissement créé par 30 l'appui trois points lorsque l'appui-tête est en position basse. Elle est particulièrement adaptée dans le cas d'un appui-tête comprenant deux tiges 4 métalliques formant les branches d'un U. En effet, le débattement entre les tiges 4, permettant de réajuster l'entraxe desdites tiges à celui des gaines 5,5 suite aux dispersions dimensionnelles de fabrication,, est d'autant plus difficile à réaliser que l'on se rapproche de la barre de liaison des branches du U, c'est à dire de la partie haute 20 de la portion 7, d'où la nécessité de prévoir éventuellement un tel agencement. Lorsque l'appui-tête est en position basse, le problème des bruits parasites est substantiellement supprimé, ceci notamment du fait de l'appui dudit appui tête contre la partie haute du dossier de siège, ce qui permet de s'affranchir de la nécessité d'un appui trois points des tiges 4. 10 En variante non représentée, la tige 4 peut être issue du dossier 3 et la gaine 5 être comprise dans l'appui tête 2. Selon la réalisation représentée, la courbure de la tige 4 est inscrite dans un 15 plan vertical longitudinal. Selon la réalisation représentée, la tige présente une partie haute 20 et une partie basse 21, ladite partie basse présentant une courbure et ladite partie haute étant rectiligne, c'est à dire de rayon de courbure infini, l'effort de serrage 20 étant alors sensiblement nul. Selon la réalisation représentée, le conduit 6 comprend un ergot 12 interne, notamment issu de matière lorsque la gaine 5 est à base de matière plastique injectée, contre lequel est disposée la tige 4 en contact serrant, la zone 25 médiane 10 étant au niveau dudit ergot. La présence d'un tel ergot 12 permet d'optimiser le rattrapage de jeu recherché, ledit ergot pouvant, par déformation plastique, absorber les écarts dimensionnels pouvant exister d'une gaine 5 à l'autre. 30 L'ergot 12 interne est situé, dans la réalisation représentée, sensiblement en partie médiane du conduit 6. 10 La gaine 5 selon la réalisation de la figure 3 est destinée à être insérée dans une douille solidaire du dossier 3 de siège, ladite gaine comprenant au moins une saillie 13 supérieure externe agencée pour assurer, après son rabotage lors de l'introduction de ladite gaine dans ladite douille, un contact serrant entre les parties supérieures de ladite gaine et de ladite douille. En outre, la gaine 5 comprend au moins une languette inférieure 14 agencée pour être mise en contrainte contre la douille une fois ladite gaine disposée dans ladite douille. Ces deux agencements particuliers de la gaine 5 contribuent à optimiser la suppression des bruits parasites de vibration, du fait de la mise en appui de ladite gaine contre la douille. 15 Une gaine 5 d'un dispositif 1, selon la réalisation représentée, comprend un conduit 6 rectiligne débouchant de section circulaire, ledit conduit comprenant un ergot 12 interne. De façon non représentée, la gaine 5 peut comprendre un système de blocage 20 réversible de la tige 4 en translation, par exemple sous forme d'un tiroir pouvant s'engager dans des crans prévus sur ladite tige, ceci de sorte à permettre un réglage en hauteur de l'appui-tête 2. Selon une réalisation particulière représentée en figure 2, afin d'optimiser la 25 suppression du jeu entre la tige 4 et la gaine 5, un appui-tête 2 de véhicule automobile peut comprendre deux tiges 4 dont l'une au moins est destinée à être comprise dans un dispositif 1, lesdites tiges étant disposées sensiblement verticalement de part et d'autre dudit appui-tête, lesdites tiges présentant chacune une portion 7 présentant une courbure de rayon croissant de sa partie 30 basse 21 à sa partie haute 20, les projections desdites tiges sur un plan vertical transversal présentant un écart angulaire 11. De la sorte, les tiges 4 de l'appui-tête 1 sont montées en force dans les gaines 5 par suppression de l'écart angulaire 11, puis relâchées de sorte à se mettre en appui latéral contre lesdites gaines, perpendiculairement à l'appui trois points longitudinal, précédemment décrit.5
L'invention concerne un dispositif (1) d'assemblage d'un appui-tête (2) sur un dossier (3) de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige (4) de section circulaire et une gaine (5), ladite gaine comprenant un conduit (6) rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir une portion (7) de ladite tige de façon coulissante entre deux positions extrêmes respectivement haute et basse de ladite tige, ladite portion présentant une courbure agencée en combinaison avec la longueur dudit conduit de sorte que ladite tige soit en contact serrant contre ledit conduit. La courbure de ladite tige présente un rayon croissant de ladite partie basse à ladite partie haute, de sorte que l'effort de serrage entre ladite tige et ledit conduit en position haute soit inférieur à l'effort de serrage entre ladite tige et ledit conduit en position basse.
1. Dispositif (1) d'assemblage d'un appui-tête (2) sur un dossier (3) de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige (4) de section circulaire et une gaine (5), ladite gaine comprenant un conduit (6) rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir une portion (7) de ladite tige de façon coulissante entre deux positions extrêmes respectivement haute et basse de ladite tige, ladite portion présentant une courbure agencée en combinaison avec la longueur dudit conduit de sorte que ladite tige soit en contact serrant contre ledit conduit, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la courbure de ladite tige présente un rayon croissant de ladite partie basse à ladite partie haute, de sorte que l'effort de serrage entre ladite tige et ledit conduit en position haute soit inférieur à l'effort de serrage entre ladite tige et ledit conduit en position basse. 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que la courbure de la tige (4) est inscrite dans un plan vertical longitudinal. 3. Dispositif (1) selon la 2, la tige présentant une partie haute 20 (20) et une partie basse (21), ladite partie basse présentant une courbure et ladite partie haute étant rectiligne. 4. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, la gaine étant destinée à être insérée dans une douille solidaire du dossier (3) de siège, ladite 25 gaine comprenant au moins une saillie (13) supérieure externe agencée pour assurer, après son rabotage lors de l'introduction de ladite gaine dans ladite douille, un contact serrant entre les parties supérieures de ladite gaine et de ladite douille. 30 5. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, la gaine étant destinée à être insérée dans une douille solidaire du dossier (3) de siège, ladite gaine comprenant au moins une languette inférieure (14) agencée pour êtremise en contrainte contre ladite douille une fois ladite gaine disposée dans ladite douille. 6. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé 5 en ce que le conduit (6) comprend un ergot (12) interne contre lequel est disposée la tige (4) en contact serrant. 7. Dispositif (1) selon la 6, caractérisé en ce que l'ergot (12) interne est situé sensiblement en partie médiane du conduit (6). 8. Gaine (5) d'un dispositif (1) selon la 6 ou 7, ladite gaine comprenant un conduit (6) rectiligne débouchant de section circulaire, ladite gaine étant caractérisée en ce que ledit conduit comprend un ergot (12) interne. 15 9. Appui-tête (2) de véhicule automobile comprenant deux tiges (4) dont l'une au moins est destinée à être comprise dans un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, lesdites tiges étant disposées sensiblement verticalement de part et d'autre dudit appui-tête, lesdites tiges présentant chacune une portion (7) présentant une courbure de rayon croissant de sa 20 partie basse (21) à sa partie haute (20), ledit appui tête étant caractérisé en ce que les projections desdites tiges sur un plan vertical transversal présentent un écart angulaire (11). 10
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/48
FR2888190
A3
ESSUIE-VITRE POUR VEHICULE AUTOMOBILE, EQUIPE D'UN DISPOSITIF POUR LIMITER LA VARIATION DE L'ANGLE D'ATTAQUE DE LA RACLETTE AVEC LA SURFACE DE LA VITRE
20,070,112
La présente invention concerne un essuie-vitre, notamment pour pare-brise de véhicule automobile. Les essuie-vitres des véhicules automobiles comprennent en général un bras pivotant entraînant, dans son mouvement, un balai portant une raclette 1, comme indiqué sur la figure 1. Cette raclette 1 balaie le pare-brise 2 entre une position basse située près du bord inférieur du pare-brise et une position haute située près d'un montant latéral 3. Dans les réalisations connues, la raclette 1 forme avec la surface du pare-brise un certain angle aigu appelé angle d'attaque . Dans les essuie-vitres connus, la raclette 1 est fixée au balai selon un angle invariable, de sorte qu'en fonction du galbe de la surface du parebrise, l'angle d'attaque précité de la raclette peut varier significativement lors de son déplacement entre les deux positions cidessus. Dans le cas de pare-brises très galbés qui équiperont de plus en plus les véhicules automobiles dans l'avenir, la raclette des balais d'essuievitres subit, lors de son déplacement, des variations de l'angle d'attaque beaucoup trop importantes qui peuvent engendrer des bruits, des broutements, des vibrations, voire des retournements intempestifs préjudiciables à leur efficacité, leur durée de vie et au confort des utilisateurs. Des solutions pour résoudre ce problème ont été décrites dans l'US 2 655 302. Cependant, ces solutions sont trop complexes et trop onéreuses pour être applicables à des véhicules fabriqués en grande série. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients des solutions connues en créant un essuie-vitre compatible avec les vitres fortement galbées, tout en étant de conception plus simple et économique. Suivant l'invention, l'essuie-vitre pour véhicule comprenant un bras pivotant entraînant dans son mouvement un balai portant une raclette, est caractérisé en ce que ledit bras est relié audit balai par des moyens permettant de guider en rotation le balai autour d'un axe parallèle au bras, pour faire varier l'angle d'attaque de la raclette par rapport à la vitre du véhicule, lesdits moyens coopérant avec un organe de guidage fixe pour limiter la variation dudit angle d'attaque pendant la course de balayage de ladite raclette sur la vitre. Ainsi, même dans le cas de vitres fortement galbées, l'angle d'attaque de la raclette de l'essuie-vitre avec la surface de la vitre est maintenu à une valeur optimale à l'égard de son efficacité, de son silence de fonctionnement et de sa durée de vie. Dans une version préférée de l'invention, ledit bras porte un manchon dont l'axe est parallèle audit bras et perpendiculaire à l'axe de pivotement de ce bras, et dans lequel est montée en rotation une tige dont l'extrémité opposée à l'axe de pivotement est reliée de façon articulée au balai portant la raclette, et dont l'autre extrémité coopère avec ledit organe de guidage fixe. Un tel montage en rotation est simple et peu onéreux à fabriquer. De préférence également, ledit organe de guidage fixe est constitué par un secteur angulaire centré sur l'axe de pivotement du bras, la périphérie de ce secteur angulaire étant en prise avec ladite autre extrémité de la tige, la périphérie de ce secteur formant, avec le plan dans lequel se déplace le bras, un angle qui varie progressivement, en fonction du profil de la vitre, durant la course de pivotement du bras. Un tel secteur de guidage est également de conception simple et économique. Le guidage de la tige rotative peut, par exemple, être réalisé par une gorge réalisée sur la périphérie du secteur, dans laquelle est engagée l'extrémité de la tige. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 est une vue en perspective partielle d'un véhicule automobile dont le pare-brise est équipé d'essuie-vitres, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un essuie- vitre selon l'invention, la coupe passant par l'axe de pivotement de l'essuie-vitre, - la figure 3 est une vue de dessus de la figure 2 et en coupe perpendiculaire à l'axe de pivotement de l'essuie-vitre, - la figure 4 est un schéma illustrant une variante à deux bras de l'essuie-vitre. Dans l'exemple représenté sur les figures 2 et 3, l'essuie-vitre pour véhicule automobile, comprend un bras 4 fixé sur un axe de pivotement 5, entraînant dans son mouvement un balai 6 portant de façon connue une raclette (non représentée). Conformément à l'invention, le bras 4 est relié au balai 6 par des moyens permettant de guider en rotation (voir rotation R sur les figures 2 et 3) le balai 6 autour d'un axe parallèle au bras 4, pour faire varier l'angle d'attaque de la raclette par rapport à la vitre du véhicule. Ces moyens coopèrent avec un organe de guidage fixe 7 pour limiter la variation de l'angle d'attaque précité pendant la course de balayage de la raclette sur la vitre. Dans l'exemple représenté, le bras 4 porte un manchon 8 dont l'axe est parallèle au bras 4 et perpendiculaire à l'axe 5 de pivotement de ce bras. Dans ce manchon 8, est montée en rotation une tige 9 dont l'extrémité 8a opposée à l'axe de pivotement 5 est reliée de façon articulée, suivant un axe 10, au balai 6 portant la raclette. L'autre extrémité 8b de la tige 9 coopère avec l'organe de guidage fixe 7. Comme montré par les figures 2 et 3, l'organe de guidage fixe 7 est constitué par un secteur angulaire centré sur l'axe 5 de pivotement du bras 4. La périphérie de ce secteur angulaire 7 est en prise avec l'extrémité 8b de la tige 9. De plus, la périphérie de ce secteur 7 forme (voir figure 2), avec le plan dans lequel se déplace le bras 4, un angle qui varie progressivement, en fonction du profil du pare-brise, durant la course de pivotement du bras 4. Dans l'exemple représenté, la périphérie du secteur 7 comporte une gorge 11 dans laquelle est engagée l'extrémité 8b de la tige 9. Comme on le voit sur les figures 2 et 3, l'extrémité 8b de la tige 9 comporte une partie pliée comportant deux coudes successifs de façon à former une manivelle. L'extrémité de cette tige 9 est revêtue d'un capuchon en matière 35 antifriction pour faciliter le glissement dans la gorge 11. L'extrémité 8a de la tige 9 est reliée au balai 6 par un axe de pivotement 10 perpendiculaire à l'axe 5 de pivotement du bras 4 et par un ressort 12 pour appliquer la raclette portée par le balai 6 sur la vitre, avec une force déterminée. Dans la variante représentée sur les figures 3 et 4, le bras 4 est relié, de façon articulée en 13, à un second bras 12 s'étendant de façon sensiblement parallèle au premier bras 4. L'extrémité de ce second bras 12 opposée à l'axe 5 de pivotement du premier bras 4 est reliée au balai 6 (voir figure 4) par une biellette 14 articulée à ce balai 6 et au second bras 12. Par ailleurs, l'extrémité du second bras 12 présente un coude 12a dans sa partie proche de son articulation 13 avec le premier bras 4. Les deux bras 4, 12 forment ainsi un pseudo-parallélogramme qui permet de modifier l'orientation de la raclette 1 en position haute (voir position en pointillés sur la figure 4), par exemple pour que cette raclette 1 vienne se placer le long du montant de la carrosserie. L'essuie-glace que l'on vient de décrire fonctionne comme suit. Lorsque le balai 6 se trouve en position basse, comme montré sur la figure 3, l'extrémité 8b de la tige 9 est engagée dans la gorge 11 du secteur 7 près de la limite inférieure de ce dernier. Lors du trajet du balai 6 vers la position haute (représentée en 20 pointillés sur la figure 3), le profil de la gorge 11 du secteur 7 fait tourner l'extrémité de la tige 9 conformée en manivelle autour de son axe, en faisant également tourner le balai 6 de la raclette autour de son axe. Grâce au profil prédéterminé de la gorge 11 du secteur, on peut 25 ainsi maintenir de façon sensiblement constante l'angle d'attaque de la raclette par rapport à la surface du pare-brise, malgré le galbe important de celui-ci. Bien entendu, l'invention peut s'appliquer à tous les types d'essuievitres, y compris les essuie-vitres à bras parallèles, à bras 30 antagonistes et à monobras
Essuie-vitre pour véhicule automobile, comprenant un bras pivotant (4) entraînant dans son mouvement un balai (6) portant une raclette, caractérisé en ce que ledit bras (4) est relié audit balai (6) par des moyens permettant de guider en rotation le balai (6) autour d'un axe parallèle au bras (4), pour faire varier l'angle d'attaque de la raclette par rapport à la vitre du véhicule, lesdits moyens coopérant avec un organe de guidage fixe (7) pour limiter la variation dudit angle d'attaque pendant la course de balayage de ladite raclette sur la vitre.
1. Essuie-vitre pour véhicule automobile, comprenant un bras pivotant (4) entraînant dans son mouvement un balai (6) portant une raclette, caractérisé en ce que ledit bras (4) est relié audit balai (6) par des moyens permettant de guider en rotation le balai (6) autour d'un axe parallèle au bras (4), pour faire varier l'angle d'attaque de la raclette par rapport à la vitre du véhicule, lesdits moyens coopérant avec un organe de guidage fixe (7) pour limiter la variation dudit angle d'attaque pendant la course de balayage de ladite raclette sur la vitre. 2. Essuie-vitre selon la 1, caractérisé en ce que ledit bras (4) porte un manchon (8) dont l'axe est parallèle audit bras (4) et perpendiculaire à l'axe de pivotement de ce bras, et dans lequel est montée en rotation une tige (9) dont l'extrémité (8a) opposée à l'axe de pivotement du bras est reliée de façon articulée au balai (6) portant la raclette, et dont l'autre extrémité (8b) coopère avec ledit organe de guidage fixe (7). 3. Essuie-vitre selon la 2, caractérisé en ce que ledit organe de guidage fixe (7) est constitué par un secteur angulaire centré sur l'axe (5) de pivotement du bras (4), la périphérie de ce secteur angulaire (7) étant en prise avec ladite autre extrémité (8b) de la tige (9), la périphérie de ce secteur (7) formant, avec le plan dans lequel se déplace le bras (4), un angle qui varie progressivement, en fonction du profil de la vitre, durant la course de pivotement du bras (4). 4. Essuie-vitre selon la 3, caractérisé en ce que la périphérie du secteur (7) comporte une gorge (11) dans laquelle est engagée ladite autre extrémité (8b) de la tige (9). 5. Essuie-vitre selon la 4, caractérisé en ce que ladite autre extrémité (8b) de la tige (9) comporte une partie pliée comportant deux coudes successifs formant une manivelle. 6. Essuie-vitre selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que l'extrémité (8a) de la tige (9) est reliée au balai (6) par un axe de pivotement (10) perpendiculaire à l'axe (5) de pivotement du bras (4) et par un ressort (12) pour appliquer la raclette portée par le balai (6) sur la vitre, avec une force déterminée. 7. Essuie-vitre selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le bras (4) est relié, de façon articulée, à un second bras (12) s'étendant de façon sensiblement parallèle au premier bras (4), l'extrémité du second bras (12) opposée à l'axe (5) de pivotement du premier bras (4) étant reliée au balai (6) par une biellette (14) articulée à ce balai (6) et au second bras (12). 8. Essuie-vitre selon la 7, caractérisé en ce que 5 l'extrémité du second bras (12) présente un coude (12a) dans sa partie proche de son articulation (13) avec le premier bras (4).
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/40,B60S 1/34
FR2890135
A1
VERIN A VIS
20,070,302
Certains dispositifs de bridage comportent un étrier au moyen duquel une pièce est maintenue accostée sur une face antérieure d'un massif, une vis de tension de l'étrier étant prévue entre une traverse arrière de ce dernier et une face arrière du massif. Cette traverse et la vis coopèrent à la manière d'un vérin à vis s'appuyant sur le massif d'accostage de la pièce. On rencontre de tels dispositifs dans le domaine des broyeurs de pierres où chaque marteau est fixé de manière démontable à un tambour tournant du broyeur en étant bridé contre un massif du tambour en saillie périphérique de ce dernier au moyen d'un étrier pratiquement tangentiel au tambour. Les chocs répétés qu'encaisse un tel marteau constituent des conditions sévères d'utilisation engendrant des vibrations dans le vérin à vis de l'étrier qui conduisent à son desserrage. Il a donc fallu trouver un moyen s'opposant à ce desserrage sans pour au-tant que celui- ci constitue une gêne au montage et au dé- montage du marteau qui est une pièce d'usure à changer régulièrement dans les broyeurs de pierres. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION L'invention est une solution à ce problème et à cet effet concerne un vérin à vis comportant un corps ta- raudé, une vis engagée dans le corps taraudé possédant à l'une de ses extrémités une tête de manoeuvre polygonale, le corps comportant un pion mobile parallèlement à la vis entre une première position où il fait saillie du corps le long d'un des pans de la tête de man uvre et une se- coude position dans laquelle il est situé sous la tête de manoeuvre tandis qu'un organe élastique de rappel situé entre le pion et le corps sollicite le pion en direction de sa première position. On comprend que dans la première position le pion tangent à l'un des pans de la tête polygonale de manoeuvre de la vis, constitue une butée contre laquelle la tête de vis vient s'appuyer et donc est arrêtée lors d'un mouvement tournant de celle-ci. Ainsi, les vibrations subies par le vérin à vis conduisent à un début de desserrage de ce vérin sur une plage angulaire extrêmement limitée le temps que le pion soit parfaitement au contact de la tête de manoeuvre. Dans un mode de réalisation particulier, le corps du vérin à vis possède un lamage dans lequel la tête de vis est logée, le pion étant alors situé de manière telle que dans sa deuxième position il ne fait pas saillie du fond du lamage tandis que dans sa première position, il fait saillie de ce fond de lamage et s'étend tangentiellement au flanc de ce dernier. Le pion joue alors le rôle d'un coin entre le corps et la tête de vis, ce qui permet de limiter voire d'annuler toute déformation du pion sous l'effet de la rotation de dévissage de la tête de vis. Enfin, dans une application particulière du vérin à vis selon l'invention, ce dernier forme un élément de bridage d'un marteau en saillie sur une surface périphérique d'un rotor cylindrique de broyage, comprenant au moins un massif rapporté sur cette surface périphérique et présentant des parties avant et arrière par référence au sens de rotation du rotor, le marteau possédant une embase comportant une semelle et un talon. Le corps du vérin forme une bride en étrier qui s'étend autour du massif et de l'embase du marteau tandis que la vis du vérin est engagée dans une traverse de la bride à l'opposé du marteau et prend appui contre la partie arrière du massif pour maintenir la semelle du marteau en appui radial contre le rotor et le talon du marteau en appui tangentiel contre la partie avant du massif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation non limitatif de celle-ci. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels: - les figures 1 et 2 illustrent les parties es- sentielles d'un vérin selon l'invention pourvu de moyens anti-desserrage, - la figure 3 est une vue partielle en coupe selon un plan transversal d'un rotor de broyage dans lequel est mis en oeuvre le vérin selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Aux figures, on a représenté un corps 1 de vérin avec une vis 2 susceptible de coopérer avec un taraudage 3 du corps 1. La vis 2 possède une tête de manoeuvre 4, ici hexagonale à l'une de ses extrémités, tandis que son autre extrémité 5 située au-delà du taraudage 3 constitue la partie active du vérin à vis destinée à coopérer par appui avec un élément quelconque qu'il faut soutenir, dé-placer ou immobiliser par serrage relativement au corps 1. Si cet élément ou l'ensemble de cet élément et du vé- rin à vis est soumis à des chocs répétés ou des vibrations, la vis 5 tend à se desserrer et le vérin n'assure plus correctement sa fonction. Contrairement aux dispositifs d'assemblage par vis, il n'est pas possible dans le cas d'un vérin selon l'invention de mettre en uvre des dispositifs de freinage classiques utilisés dans ces assemblages tels que des rondelles crantées disposées sous la tête de la vis, ou analogue. C'est pourquoi, selon l'invention, le vérin possède un pion 6 monté à coulissement dans un logement cy- lindrique 7 du corps parallèle à et au voisinage de la vis et notamment de sa tête, ce pion pouvant coulisser entre une position représentée à la figure 1 dans laquelle il s'étend à côté de la tête 4 de la vis de manière à pouvoir tangenter l'un de ses pans 4a, et une deuxième position représentée à la figure 2 dans laquelle le pion 6 est escamoté à l'intérieur du logement 7 pour que la tête de vis puisse librement tourner au-dessus de son extrémité 6a. Un ressort 8 logé entre le corps et le pion dans le logement cylindrique 7, exerce sur le pion un effort tendant à le placer dans sa première position représentée à la figure 1. Le pion 6 possède un méplat latéral 6b (ou il peut être de section polygonale carrée par exemple), qui définit deux flancs 6c et 6d formant en coopération avec une goupille orthogonale 9, des butées de fin de course du pion 6 par rapport à son logement 7. Dans le cas des figures, le corps 1 possède un lamage 10 dans lequel est au moins partiellement logée la tête 4. Le pion 6 est disposé de manière que lorsqu'il atteint sa première position, il est également tangent au flanc 10a du lamage 10. Dans cette position, le flanc 10a du lamage 10 constitue un élément s'opposant à la déformation du pion 6 qui pourrait se produire si les forces transmises par la tête 4 à ce pion étant importantes. On constate à la figure 2 que dans sa deuxième position le pion est escamoté pour que son extrémité 6a soit située sensiblement au niveau du fond 10b du lamage. Le fait que le pion 6 soit escamotable par enfoncement dans le corps 1 permet de le rendre "transparent" à l'égard de la manoeuvre de la vis 5. En effet, on a re-présenté à la figure 2 par exemple une clé à pipe ou tubulaire 11 qui, en venant coiffer la tête de manoeuvre 4, provoque l'escamotage du pion dans son logement et tout naturellement libère la man uvre de la vis 2. L'application du vérin à vis selon l'invention représenté à la figure 3 est la suivante. De manière connue, un rotor 21 de broyage (de pierres ou de végétaux) est de forme cylindrique et présente en coupe transversale une section circulaire. Ce rotor est par exemple réalisé en acier. 2890135 5 Ce rotor 21 possède une surface périphérique 22 en saillie de laquelle sont fixés plusieurs marteaux dont celui visible à la figure désignée 23. Chaque marteau 23 comprend une masse de frappe 24 solidaire d'une embase 25 comportant des parties avant et arrière 26, 27 par référence à un sens de rotation du ro-tor indiqué par la flèche référencée R sur la figure 3. La partie avant 26 comprend une semelle 26.1, ici plane et parallèle à un plan sensiblement tangent au ro- tor 21, et une face frontale 26.2 inclinée par rapport à la surface inférieure 26.1 pour former un angle aigu avec celle-ci. La partie arrière 27 forme un talon et comprend une rainure 28 s'étendant parallèlement à l'axe longitu- dinal du rotor. La rainure 28 a en coupe transversale un profil en arc de cercle. L'embase 25 est fixée par une bride 29 sur un massif 30 qui est rapporté sur la surface périphérique 22 du rotor 21. Le massif 30 comporte des parties avant et ar- rière 31, 32 par référence au sens de rotation R. La partie avant 31 comporte une surface d'appui 33 s'étendant parallèlement à un plan tangent au rotor 1 et une proéminence 34 s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal du rotor en saillie vers l'avant selon une direction tangentielle de celui-ci. La proéminence 34 s'étend en arrière de la surface d'appui 33 par référence au sens de rotation R et est plus haute que cette surface par rapport à la surface périphérique 22. La proéminence 14 a en coupe transversale un profil en arc de cercle correspondant à celui de la rainure 28. Un logement conique 35 est ménagé dans la partie arrière 32. La bride 29 a une forme en étrier et s'étend au- tour du massif 30 et de l'embase 25 parallèlement à un plan tangent au rotor 21. La bride 29 comprend une sur-face 36 pour coopérer avec la face frontale 26.2 de l'embase 25. La bride possède à l'opposé de la surface 36 une traverse 37 et forme, en référence aux figures précédentes, le corps 1 du vérin. On retrouve alors les éléments déjà décrits avec les mêmes références. La vis 2 est engagée dans un trou taraudé 3 de la traverse arrière 37 pour s'étendre parallèlement à une direction tangentielle du rotor et être en appui contre la partie arrière 32 du massif 30. La vis 2 a une extrémité 5 tronconique centrée dans le logement 35. On comprend que cet agencement permet d'utiliser une vis de faible longueur bien adaptée à travailler en compression. Ainsi, en vissant la vis 2 dans la bride 29, un effort de traction est exercé sur cette bride qui tend, d'une part, à appliquer la semelle 26.1 contre la surface d'appui 33 selon une direction sensiblement radiale du rotor 1 et, d'autre part, à mettre en appui le fond de la rainure 28 du talon 27 contre la proéminence 34 selon une direction sensiblement parallèle à une direction tangentielle du rotor 1. La surface 36 de la bride 29 coopère avec la face frontale 26.2 de l'embase 25 à la manière d'une surface de came qui décompose l'effort de traction exercée par la bride en un effort radial pressant la semelle 26.1 contre la surface d'appui 33 et en un effort sensiblement tangentiel poussant le talon 27 contre la proéminence 34. On comprend que le talon 27 et la proéminence 34 forment une articulation autour d'un axe parai- lèle à l'axe longitudinal du rotor qui renforce le main-tien de la semelle 26.1 en appui contre la surface d'appui 33. La partie avant 31 du massif 30 comprend en outre une portion terminale 38 s'étendant en avant de la surface d'appui 33 et en saillie par rapport à la bride 29 selon une direction sensiblement radiale du rotor 21. La portion terminale 38 forme ainsi une garde de protection de la bride 29 qui limite le risque que la partie avant de la bride 29 soit heurtée par des pierres lors du fonctionne- ment du broyeur. 2890135 8
Vérin à vis comportant un corps (1) taraudé, une vis (2) engagée dans le corps taraudé et possédant à l'une de ses extrémités une tête (4) de manoeuvre polygonale, le corps (1) comportant un pion parallèle à la vis (2), mobile (6) entre une première position où il fait saillie du corps le long d'un des pans (4a) de la tête (4) de manoeuvre de la vis et une seconde position dans laquelle il est situé sous la tête (4) de manoeuvre de la vis, tandis qu'un organe élastique de rappel (8) est situé entre le pion (6) et le corps (1) pour sollicite le pion (6) en direction de sa première position.
1. Vérin à vis comportant un corps (1) taraudé, une vis (2) engagée dans le corps taraudé et possédant à l'une de ses extrémités une tête (4) de manoeuvre polygonale, caractérisé en ce que le corps (1) comporte un pion parallèle à et voisin de la vis (2) mobile (6) entre une première position où il fait saillie du corps le long d'un des pans (4a) de la tête (4) de manoeuvre de la vis et une seconde position dans laquelle il est situé sous la tête (4) de man uvre de la vis, tandis qu'un organe élastique de rappel (8) est situé entre le pion (6) et le corps (1) pour solliciter le pion (6) en direction de sa première position. 2. Vérin selon la 1, caractérisé en ce que le corps (1) possède un lamage (10) dans lequel la tête de vis (4) est au moins partiellement logée, le pion (6) étant situé dans le lamage (10) de manière telle qu'il soit tangent au flanc (10a) du lamage dans sa première position. 3. Vérin à vis selon l'une quelconque des précédentes formant élément de bridage d'un marteau (23) en saillie d'une surface périphérique (22) d'un rotor cylindrique (21) de broyage, comprenant au moins un massif (30) rapporté sur cette surface périphérique et présentant des parties avant et arrière (31, 32) par référence à un sens de rotation du rotor (R), le marteau (23) possédant une embase (25) comportant une semelle (26) et un talon (27), caractérisé en ce que le corps (1) du vérin forme une bride (29) en étrier qui s'étend autour du massif (30) et de l'embase (25) du marteau (23) tandis que la vis (2) du vérin est engagée dans une traverse (37) de la bride (29) à l'opposé du marteau (23) et prend appui contre la partie arrière (32) du mas- sif (30) pour maintenir la semelle du marteau en appui radial contre le rotor (21) et le talon du marteau en appui tangentiel contre la partie avant du massif (30).
F,B
F16,B02
F16B,B02C
F16B 39,B02C 13,F16B 2
F16B 39/02,B02C 13/06,B02C 13/26,F16B 2/06
FR2900847
A1
MODULE DE BRUMISATION
20,071,116
L'invention est relative à un et trouvera une application particulière dans tous les domaines de l'activité économique où l'on désire générer un brouillard, c'est-à-dire une suspension de gouttelettes dans un gaz, notamment dans l'air. Le module de brumisation pourra, par exemple, être utilisé en période estivale pour refroidir l'air ambiant, notamment sur les terrasses des cafés, jardins extérieurs ou autres lieux. Dans le domaine général des conduits, on connaît les tuyaux de jardinage percés à intervalles réguliers, destinés pour l'arrosage. Toutefois, ces tuyaux ne permettent pas de créer un brouillard mais plutôt une pluralité de jets. La présente invention a pour but de proposer un module de brumisation permettant de créer un véritable rideau de fines gouttelettes, en suspension dans l'air. Un autre but de l'invention est de proposer un module de brumisation qui peut être connecté rapidement et aisément à des raccords existants. Un autre but de l'invention est de proposer un module de brumisation équipé de buses, de structure simple et de montage aisé. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un module de brumisation présentant au moins une conduite tubulaire, souple, comprenant plusieurs buses réparties sur la longueur de la conduite ainsi qu'au moins un dispositif de connexion à l'une au moins de ses extrémités. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, accompagnée des dessins en annexe, parmi lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement un module de 30 brumisation conforme à l'invention, notamment équipé de six buses le long de la conduite tubulaire, ainsi que de raccords mâle et femelle à ses extrémités, - la figure 2 est une vue selon une coupe partielle d'un exemple de buse d'un module de brumisation conforme à l'invention, - les figures 3 à 4 et 5 sont respectivement des vues selon des coupes partielles d'un élément cloche, d'un insert et d'une partie arrière, constituant la buse telle qu'illustrée à la figure 2. L'invention concerne un module de brumisation 1, présentant au moins une conduite tubulaire 2, souple, comprenant plusieurs buses 3 réparties sur la longueur de la conduite ainsi qu'au moins un dispositif de connexion 4, 5 à l'une de ses extrémités. Telles qu'illustrées à la figure 1, les buses sont disposées latéralement par rapport à l'axe de la conduite, notamment à intervalles réguliers, permettant la création d'un rideau de particules en suspension. Le dispositif de connexion peut être un raccord femelle 4 ou encore un embout d'enfichage 5 d'un dispositif de raccordement, notamment pour conduites tubulaires, en deux parties, constitué du raccord femelle et de l'embout d'enfichage. Le raccord femelle présente un organe de verrouillage comportant des saillies escamotables aptes à s'engager ou s'extraire d'une gorge de fixation de l'embout d'enfichage pour verrouiller les deux parties ou autoriser leur désassemblage. Avantageusement, selon un exemple de réalisation illustré à la figure 1, le module de brumisation 1 peut présenter, à la fois, un raccord femelle 4 et un embout d'enfichage 5 à ses extrémités. Le module peut être ainsi connecté aisément et rapidement à 25 une autre canalisation ou encore à un autre module. Avantageusement, l'embout d'enfichage 5 peut présenter un taraudage pour le vissage d'un obturateur prenant, par exemple, la forme d'une vis. L'obturateur, notamment la tête hexagonale de la vis, pourra être pourvu d'un joint afin d'assurer l'étanchéité au fluide entre ledit obturateur et 30 l'embout d'enfichage. Cet élément obturateur peut être vissé sur l'embout 5 lorsque le module est utilisé en bout de conduit. La conduite 2 souple du module 1 présente une pluralité de perçages. Ces perçages permettent le passage du fluide, notamment de l'eau, dans les buses 3. Selon un exemple, la buse 3 peut être constituée par un 5 élément cloche 6, et une partie arrière 7 prévue pour la fixation de la buse 3 à ladite conduite tubulaire 2 au niveau desdits perçages. Tel qu'illustré à la figure 2, ledit élément cloche 6 présente un orifice de brumisation 8 ainsi qu'un taraudage 9 prévu pour coopérer par vissage avec un filetage 10 de la partie arrière 7. 10 Telle qu'illustrée, la buse peut présenter, en outre un insert plastique 11 prévu pour réguler le débit de fluide de la buse 3. L'insert plastique 11 est reçu dans ledit élément cloche 6 et peut se présenter sous la forme d'un corps de révolution présentant une extrémité conique 16, notamment orientée à contre-courant du fluide dans la buse. 15 L'insert 11 présente un plus grand diamètre 14 apte à coopérer de manière perméable avec le diamètre interne 15 de l'élément cloche 6. Telle qu'illustrée, la partie arrière 7 peut présenter un épaulement 19 apte à constituer une butée avec la base de l'élément cloche 6, en fin de vissage. 20 Avantageusement, la partie arrière 7 de la buse pourra être fixée à la conduite par une simple opération d'insertion d'une partie cylindrique 12 de la partie arrière 7 dans un perçage de la conduite souple. La partie arrière 7 présente ainsi au moins une partie cylindrique 12, de longueur au moins égale à l'épaisseur de la paroi de la 25 conduite tubulaire 2, prévue pour être insérée dans la paroi de la conduite et traverser de manière étanche un perçage de ladite conduite tubulaire. Avantageusement, la partie cylindrique 12 est pourvue d'une tête biseautée 13, de plus grand diamètre, assurant le blocage de la partie arrière 7 dans la conduite 2. 30 Tel qu'illustré, un joint annulaire 18 assure l'étanchéité au fluide entre ledit élément cloche et la partie arrière 7. Telle qu'illustrée, la partie5 arrière 7 peut présenter une gorge 17 pour le montage du joint annulaire 18. L'élément cloche 6 ainsi que la partie arrière 7 de la buse 3 peuvent être constitués en matériau métallique et obtenus par les procédés de décolletage. Naturellement, d'autres modes de réalisation et/ou d'autres applications, à la portée de l'homme de l'art, auraient également pu être envisagés, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un module de brumisation (1) présentant au moins une conduite tubulaire (2) , souple, comprenant plusieurs buses (3), réparties sur la longueur de la conduite ainsi qu'au moins un dispositif de connexion (4, 5) à l'une au moins de ses extrémités.
1. Module de brumisation (1), présentant au moins une conduite tubulaire (2), souple, comprenant plusieurs buses (3) réparties sur la longueur de la conduite ainsi qu'au moins un dispositif de connexion (4, 5) à l'une au moins de ses extrémités. 2. Module de brumisation selon la 1, dans lequel le dispositif de connexion est un raccord femelle (4) d'un dispositif de raccordement, notamment pour conduites tubulaires, en deux parties, constitué du raccord femelle et d'un embout d'enfichage, le raccord femelle (4) présentant un organe de verrouillage comportant des saillies escamotables aptes à s'engager ou s'extraire d'une gorge de fixation de l'embout d'enfichage pour verrouiller les deux parties ou autoriser leur désassemblage. 3. Module de brumisation selon la 1, dans lequel le dispositif de connexion est un embout d'enfichage (5) d'un dispositif de raccordement, notamment pour conduites tubulaires, en deux parties, constitué d'un raccord femelle et de l'embout d'enfichage (5), le raccord femelle présentant un organe de verrouillage comportant des saillies escamotables aptes à s'engager ou s'extraire d'une gorge de fixation de l'embout d'enfichage pour verrouiller les deux parties ou autoriser leur désassemblage. 4. Module de brumisation selon les 2 et 3 présentant un raccord femelle (4) et un embout d'enfichage (5). 5. Module de brumisation selon la 3 ou 4 dans lequel l'embout d'enfichage (5) présente un taraudage pour le vissage d'un 25 obturateur. 6. Module de brumisation selon l'une des 1 à 5, dans lequel la conduite tubulaire (2) présente une pluralité de perçages. 7. Module de brumisation selon l'une des 6, dans lequel la buse (3) est constituée par un élément cloche (6) et une partie 30 arrière (7) prévue pour la fixation de ladite buse (3) à ladite conduite tubulaire (2) au niveau des perçages, ledit élément cloche (6) présentant un orifice de 6 brumisation (8) ainsi qu'un taraudage (9) prévu pour coopérer par vissage avec un filetage (10) de la partie arrière (7). 8. Module de brumisation selon la 7, dans lequel la buse (3) présente, en outre, un insert plastique (11) prévu pour réguler le débit de ladite buse (3) et reçu dans ledit élément cloche (6) 9. Module de brumisation selon la 7, dans lequel ladite partie arrière (7) présente au moins une partie cylindrique (12), de longueur au moins égale à l'épaisseur de la paroi de ladite conduite tubulaire (2), prévue pour être insérée et traverser de manière étanche un perçage de ladite conduite tubulaire (2), ladite partie cylindrique (12) étant pourvue d'une tête biseautée (13), de plus grand diamètre, assurant le blocage de la partie arrière (7) dans ladite conduite tubulaire (2). 10. Module de brumisation selon la 7, dans lequel la partie arrière (7) présente une gorge (17) pour le montage d'un joint annulaire (18) assurant l'étanchéité au fluide entre ledit élément cloche (6) et la partie arrière (7).
B
B05
B05B
B05B 1
B05B 1/22,B05B 1/20
FR2892845
A1
DISPOSITIF DE RADIOCOMMUNICATION PERMETTANT A UN ENTRAINEUR DE CONSEILLER SES ELEVES PENDANT LES EXERCICES D'ENTRAINEMENT.
20,070,504
La présente invention concerne un dispositif de radio fréquence permettant à un entraîneur moniteur ou professeur de donner des conseils individuellement à chacun de ses élèves en cours d'exercice, cela discrètement, sans que les autres élèves en soient informés, tout en pouvant si nécessaire s'adresser à tout le groupe. On connaît l'intérêt des petits émetteurs du type Talkie-Walkie permettant à un individu A d'entrer en relation avec un individu B; tels que l'on peut en voir dans la police, ou plus simplement parmi les vigiles dans les grandes surfaces. De même, tout un chacun à pu voir les animateurs de télévision avec leur oreillette qui leur permet d'avoir un retour de leur conversation, de même que de recevoir des ordres en cas de problème IO lors d'un programme TV. Et plus personne ne s'étonnera de ne plus voir de chanteur avec un micro tenu à la main, et encore moins avec un microphone traînant son fil; car les micro-HF, comportant un micro émetteur haute fréquence permettent de se substituer à une liaison filaire peu facile lors de déplacements. La correction d'actions sportives, foot, rugby ou autres disciplines pas seulement 15 sportives, pompiers, militaires etc... ne peut souvent intervenir qu'après l'action. Le contrôle vidéo a en ce sens apporté un net progrès permettant à l'élément incriminé de voir ses fautes et par la suite de les corriger. Malheureusement on ne peut le faire qu'à posteriori et il n'est pas évident de se rappeler ses mauvaises actions, positions, allures, accélérations, prises d'élan, position du corps etc... etc... II est indéniable qu'il est de loin 20 préférable de pouvoir informer l'acteur lors de l'action individuellement chaque élève. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ses inconvénients. Il comporte selon une première caractéristique, un micro récepteur HF( haute fréquence ) VHF ou UHF audiofréquence ( transmettant le registre de la voix) ne pesant que 25 quelques dizaines de grammes qui peut être implanté sur toutes les parties du corps humain, voir même dans les chaussures suivant l'activité de ce dernier. La liaison acoustique, ou audio, entre le récepteur et l'individu s'effectue soit à laide d'une oreillette classique, constituée d'un mini haut-parleur, si aucun risque de contact violent ne peut exister, cela afin d'éviter tout danger pour l'oreille et le conduit auditif de 30 celle-ci. Selon une seconde caractéristique, dans le cas contraire, en lieu et place d'une oreillette il s'agit d'un embout d'audiophone du type de celui d'un stéthoscope médical mais en silicone souple que l'on introduit dans le canal auditif et qui est relié à l'aide d'un tube souple à une chambre acoustique intégrée au micro-récepteur. Dans les deux 2 cas, le conducteur ou le tube souple est collé à la surface du corps de l'individu afin de ne laisser aucune prise tant au vent que lors d'actions violentes comme au rugby. Selon une troisième caractéristique l'entraîneur peut soit donner des ordres individuels et discrets à ses élèves, soit si nécessaire donner un ordre général à l'ensemble de ceux-ci mais toujours en réception individuelle pour chacun des acteurs. Le rôle de l'entraîneur devient en fait et du fait de cette liaison un rôle individuel permettant à l'élève de corriger ses erreurs ou manquements instantanément et non plus à posteriori. L'information répétée devient une seconde nature et un réflexe d'automatisme s'installe évitant de commettre la faute. La présente invention sera mieux comprise à l'aide d'un modèle de réalisation d'un dispositif de radio communication permettant a un entraineur professeur ou autre de conseiller ses élèves pendant les exercices d'entrainement représenté schématiquement à titre d'exemple non limitatif sur les dessins ci-joints dans lesquels: La Figure 1 représente schématiquement deux individus A et B conversant à l'aide de mini émetteurs récepteurs type talkie-walkie dont les ondes électromagnétiques 2 suivent le sens des flèches f La figure 2 représente une liaison haute fréquence entre un émetteur HF (haute fréquence) 3 et un micro-récepteur 4 équipé d'une oreillette 5 reliée par un fil conducteur ou d'un audiophone 19 du type de l'embout d'un stéthoscope relié par un tube 18 au micro 20 récepteur 4 dont les ondes électromagnétiques 2 proviennent de l'émetteur 3 La figure 3 représente un émetteur récepteur HF (haute fréquence) 6 dont les ondes électromagnétiques 2 suivant les flèches f et fl mettent en liaison radio électrique les micro récepteur 4 ainsi que le micro récepteur et micro émetteur 6a entre les individus a' et b' avec le poste de commande par l'émetteur récepteur 6. L'individu b' ne peut qu'écouter les ordres à l'aide de l'oreillette 5 ou d'un embout d'audiophone 19 ces appareils étant reliés par un fil conducteur 20 ou un tube 18. De même l'individu a' relié au micro récepteur et micro émetteur 4/6a dispose lui d'une oreillette 5 et d'un microphone 7 reliés par un conducteur 20. La figure 4 est une représentation schématique d'un émetteur HF (haute fréquence) VHF ou UHF multicanaux fixe ou portatif 8, composé d'un clavier 9, dont chacune des touche correspond à la fréquence d'un micro-récepteur 4 équipé de 2 fréquences de réception, comme représenté sur la figure 5, il comporte une touche 25 qui par l'activation de cette dernière permet à l'opérateur d'entrer en contact avec l'ensemble des micro-récepteurs 4 sur une seconde fréquence allouée à cette fonction. Le nombre des touches 9 peut être augmenté comme indiqué en 26. Des voyants lumineux 10 signalent à chaque pression sur une touche 9 le numéro composé et permettent aussi de mémoriser le nombre de fois qu'un numéro a été appelé. L'opérateur donne ses ordres à l'aide du microphone 11. La station émettrice 8 est raccordée à une antenne d'émission 12. La figure 6 est une représentation schématique 14 d'une station de recharge d'un ensemble de microrécepteurs HF (haute fréquence) 4. La figure 7 représente schématiquement en légère perspective un micro-récepteur 4 équipé d'un dispositif de transmission acoustique de type audiophone dont l'extrémité 19 correspond à un embout en silicone souple et se trouve relié au micro-récepteur 4 par un tube 18. La figure 8 est une vue schématisée d'un micro-récepteur 4 auquel est accouplé 2 fréquence de réception (encadré pointillé C) un dispositif d'amplification 15 relié à un haut-parleur 16 placé face à une chambre acoustique 17 de laquelle un tube souple 18 relie l'embout du type stéthoscope en silicone souple 19 qui sert d'écouteur. La figure 9 est une représentation schématique d'une station émettrice 8 constituée d'un clavier 9, d'un microphone 11 qui par un modulateur 22 sert à moduler la porteuse haute fréquence de l'émetteur à fréquences multiples 21 raccordé à son antenne d'émission 12. La figure 10 représente le schéma synoptique d'un micro-récepteur 4, de son antenne de réception 13 ainsi que de son amplificateur audiofréquence 15 raccordé par son fil conducteur 20 à l'oreillette 5. La figure 11 est le schéma synoptique d'un microrécepteur 4 à 2 fréquences de réception de son antenne de réception 13 ainsi que de son amplificateur audiofréquence 15 d'une puissance acoustique suffisante pour actionner un haut-parleur 16 capable depuis la chambre acoustique 17 de générer des vibrations acoustiques qui tout en se déplaçant dans le tube souple 18 jusqu'à l'embout silicone souple 19 disposé dans le conduit auditif de l'individu lui permettront de comprendre les ordres et conseils donnés. La figure 12 est une représentation de divers emplacements qui peuvent être préconisé pour la fixation d'un micro-récepteur HF (haute fréquence) 4 à 2 fréquence de réception sur le corps. Suivant l'activité pratiquée et la tenue portée par l'individu le fil conducteur 20 ou le tube souple acoustique 18 peuvent être simplement disposés sous les 4 vêtements voir collés au corps par un ruban adhésif de type sparadrap. Dans tous les cas l'oreillette 5 ou l'embout silicone souple de type audiophone ou stéthoscope 19 sont disposé sur l'oreille ou à l'intérieur du canal auditif les récepteurs 4 peuvent être soit collés soit maintenus par un bandeau 23 ou une sangle 24, La portée optimum à vue en terrain découvert est de 100 mètres car au delà de cette distance il n'est plus possible de juger du bien fondé d'un ordre. Toutefois pour des questions de sécurité de transmission et surtout de réception cette portée doit se situer au environ de 200 mètres. A titre d'exemple non limitatif le micro-récepteur alimentation comprise ne 10 devrait pas dépasser 60x30xl5mm. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à tout type d'enseignement, en général physique ou le professeur, moniteur, entraîneur etc... ne peut dialoguer facilement avec son élève, soit pour des questions de distance, de nombre d'élèves voir même de discrétion ou silence nécessaire à respecter pour les autres 15 individus (Expl: cours de danse classique, entraînement commando pour les militaires etc...)
1) La présente invention concerne un dispositif de radio communication par émetteur HF (Haute fréquence) VHF ou UHF 8 multicanaux permettant à un entraîneur moniteur ou professeur de donner des conseils individuellement à l'aide d'un microphone 11 à chacun de ses élèves en cours d'exercice cela directement sans que les autres élèves en soient informés grâce à un récepteur audiofréquence 4 équipé de deux fréquences dont le son est transmis soit à une oreillette 5 soit par à un dispositif de type audiophone 19 au niveau de l'oreille de l'élève lui permettant d'entendre l'ordre ou le conseil donné par l'instructeur, ce même instructeur pouvant à tout moment donner un ordre général à l'ensemble de ses élèves à l'aide d'une touche spécifique 25.
1) La présente invention concerne un dispositif de radio communication par émetteur 8 HF (Haute fréquence) VHF ou UHF multicanaux permettant à un entraîneur moniteur ou professeur de donner des conseils individuellement à l'aide d'un microphone 11 à chacun de ses élèves en cours d'exercice cela directement sans que les autres élèves en soient informés grâce à un récepteur audiofréquence 4 équipé de deux fréquences de réception dont le son est transmis soit à une oreillette 5 soit à un embout silicone 19 au niveau de l'oreille de l'élève lui permettant d'entendre l'ordre ou le conseil donné par l'instructeur, ce même instructeur pouvant à tout moment donner un ordre général à l'ensemble de ses élèves à l'aide d'une touche spécifique 25. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'émetteur 8 HF (Haute fréquence) VHF ou UHF multicanaux peut être fixe ou portatif. 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que l'émetteur 8 HF (Haute fréquence) VHF ou UHF multicanaux comporte un clavier constitué de touches 9 fonction du nombre de canaux HF (Haute fréquence) et du nombre d'élèves à encadrer, une touche spécifique 25 permet de diffuser un message à l'ensemble des récepteurs 4 sur une fréquence allouée à cette fonction. 4) Dispositif selon les 2 et 3 caractérisé en ce qu'un ensemble de voyants 10 permet de connaître le numéro de l'appelé et le nombre de fois que celui-ci a fait l'objet d'une remarque. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le récepteur 4 HF (Haute fréquence) VHF ou UHF comporte deux canaux de réception et qu'il peut suivant l'activité du porteur donc de l'élève être équipé d'une simple oreillette 5 reliée par un conducteur 20 au récepteur 4 ou si l'activité présente des risques de blessure par choc sur l'oreillette 5 disposer en lieu et place de cette dernière d'un dispositif d'audiophone du type stéthoscope constitué par un embout en silicone souple 19 que l'on dispose dans le conduit auditif et qui est relié au récepteur 4 par un tube acoustique souple 18. 6) Dispositif selon la 5 caractérisé en ce qu'un récepteur 4 équipé d'un dispositif acoustique avec un embout en silicone souple 19 relié par une tube souple 18 à une chambre acoustique 17 équipée d'un haut-parleur 16 relié à un amplificateur audiofréquence 15 dont la puissance est supérieure à un dispositif équipé d'une oreillette 5. 7) Dispositif selon les 5 et 6 caractérisé en ce que le récepteur 4 peut être disposé sur toute partie du corps. avec son fils conducteur 20 ou son tube acoustique souple 18, fixé à l'aide d'un sparadrap. 8) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la distance minimum 5 entre les récepteurs 4 et le dispositif d'émission 8 doit permettre une réception parfaite en terrain découvert sur une distance de 200 mètres.
G,A,H
G09,A63,H04
G09B,A63B,H04B
G09B 5,A63B 69,H04B 7
G09B 5/14,A63B 69/00,H04B 7/00
FR2901476
A1
PROCEDE DE COLORATION D'UNE PEAU FONCEE
20,071,130
contenant telles que décrites dans les demandes de brevet WO 94/15580, WO 96/36309, WO 96/33690, WO 96/36323, FR-A-2754708. Toutefois, ces compositions cosmétiques conventionnelles ne donnent pas totalement satisfaction lorsqu'elles sont appliquées sur une peau foncée. Ainsi, leur teneur importante en charge, à l'image du talc et du kaolin, et de pigments, tels que le TiO2 par exemple, a pour effet de procurer sur ce type de support de maquillage, un effet grisâtre, voire cendreux, qui pour des raisons esthétiques évidentes est particulièrement indésirable. Or, il est clair que la diminution de la quantité en charge et/ou en pigment qui pourrait être bénéfique en terme d'éclat de maquillage risque par ailleurs d'être préjudiciable à la couvrance parallèlement recherchée pour masquer les dyschromies par exemple. De plus, l'effet coloriel procuré par ce type de composition conventionnelle est susceptible d'évoluer dans le temps et notamment de devenir inhomogène en réponse à une sécrétion de sébum et/ou de sueur. En conséquence, il demeure à ce jour un besoin d'une composition de maquillage plus particulièrement destinée aux peaux foncées, qui permet de procurer à ce type de peaux une bonne homogénéité colorielle et une tenue satisfaisante dans le temps. Le document EP 1 433 460 propose une composition de maquillage plus particulièrement destinée aux peaux foncées associant à des agents de coloration des particules réfléchissantes mais à des fins de procurer à ce type de peaux un effet éclaircissant et donc distinct de celui recherché selon l'invention. Plus précisément, la présente invention concerne selon un de ses aspects, un procédé de maquillage d'une peau foncée comprenant l'application sur ladite peau d'une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un système de coloration directe à l'état soluble, ladite composition possédant une viscosité supérieure à 100 centipoises, et un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80. La présente invention vise également selon un autre de ses aspects, un procédé de maquillage d'une peau foncée comprenant l'application sur ladite peau d'une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins agent de coloration directe à l'état soluble, ladite composition possédant un pouvoir couvrant défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80, et un pH supérieur à 5. Au sens de la présente invention, on entend par "peaux foncées", des peaux dont la clarté moyenne L* mesurée sur le front, les pommettes et le menton dans l'espace colorimétrique CIE 1976, est inférieure à 55. La saturation C* peut être comprise par exemple entre 10 et 30, notamment entre 12 et 28. Les valeurs d'angle de teinte h en peuvent être comprises par exemple entre 38 environ et 54 environ. Les valeurs de clarté L* peuvent être inférieures ou égales à 50, voire 45 ou 40 pour les peaux les plus sombres, tout en pouvant rester, pour la plupart des peaux, supérieures à 30. Des peaux foncées sont rencontrées par exemple parmi les populations africaine, afro-américaine, hispano-américaine, indienne et maghrébine. Ces peaux peuvent encore être classées sur la base de leur réactivité aux effets du rayonnement solaire selon l'échelle proposée par FITZPATRICK. Selon cette échelle, les différentes peaux ethniques existantes peuvent être distinguées selon les types suivants : Type Réactivité de la peau Origine I Brûle toujours, ne bronze jamais Celte II Brûle toujours, bronze peu Germanique III Brûle modérément, bronze progressivement Européen IV Brûle faiblement, bronze très facilement Méditerranéen V Brûle rarement, bronze intensément Moyen Orient - Sud Américain VI Ne brûle jamais, fortement pigmentée Africain Les peaux foncées qui font plus particulièrement l'objet de la présente invention appartiennent aux types IV à VI. Selon un mode de réalisation avantageux, les compositions considérées selon l'invention procurent une variation de clarté AL négative variant de -20 à -1 et une variation de saturation AC* variant de 0,5 à 20 lorsqu'elle sont appliquées sur la zone B11+ d'une carte de contraste telle que définie dans le document EP 1 433 462. Cette carte présente 3 fois cinq zones ayant respectivement pour coordonnées colorimétriques, à 15 % près, voire à 12,5 %, mieux à 10 % près, voire à 7,5 % près, voire à 5 % près, pour L* et h, et à 25 % près, mieux à 20 %, encore mieux 15 %, voire à 10 %,ou voire 5 % près, pour C*, - première zone (Bl l+) : L* = 36,7 C* = 19,81 h = 47,34 , - deuxième zone (Bl l) : L* = 38,43 C* = 21,76 h = 46,51 , - troisième zone (B12) : L* = 35,66 C* = 19,78 h = 46,32 , - quatrième zone (B12+) : L* = 32,98 C* = 17,29 h = 44,64 , 5 - cinquième zone ()0X) : L* = 29,63 C* = 15,06 h = 40,34 , -deuxième zone (B12) : L* = 35,66 C* = 19,78 h = 46,32 , - troisième zone (Cl l) : L* = 38,73 C* = 21,94 h = 50,18 , - quatrième zone (C10) : L* = 42,19 C* = 24,18 h = 51,94 , - première zone (D6) : L* = 54,08 C* = 26,70 h = 57,35 , - deuxième zone (Cl l) : L* 5 = 38,73 C* = 21,94 h = 50,18 , 15 - troisième zone (D8) : L* = 47,94 C* = 26,18 h = 56,82 , - quatrième zone (D7) : L* = 51,79 C* = 27,21 h = 57,09 , - cinquième zone (D5) : L* = 57,61 C* = 26,22 h = 55,09 , Les mesures des coordonnées trichromatiques de la composition, L*, C* et h 20 sont effectuées avec un spectrocolorimètre de marque MINOLTA , de référence CM3700d, en mode réflexion, spéculaire inclus, petite ouverture SAV 5 mm. On dépose un film de composition à l'aide de l'applicateur automatique de film thermostaté BRAVE INSTRUMENTS et d'un étaleur calibré BRAVE INSTRUMENTS, épaisseur du film : 20 m, sur un film transparent IMPEGA transparent pour photocopieur. 25 On laisse sécher 10 minutes à 37 C dans une étuve, et l'on superpose ce film à la carte de contraste. On mesure l'écart colorimétrique entre la carte de contraste à travers le film transparent et la carte de contraste à travers le film ainsi recouvert de composition. A = (carte de contraste + film de crème sur le film transparent) ù (carte de contraste avec le film transparent). - première zone (C9) : L* = 45,04 C* = 25,18 h = 53,27 , 10 - cinquième zone (C8) : L* = 48,06 C* = 25,97 h = 53,09 , 30 POUVOIR COUVRANT Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention se caractérisent par un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80, en particulier inférieur ou égal à 50. Ce pouvoir couvrant peut être mesuré par la méthode suivante. La mesure est réalisée sur un film de composition étalé sur une carte de contraste Erichsen, type 24/5, présentant un fond noir et un fond blanc. Dans le cas d'un stick, la composition est préalablement malaxée de façon à obtenir une pâte visqueuse. Dans le cas d'une poudre, 50 parties en poids de la poudre sont malaxées avec 50 parties en poids de diméthicone (DC 200 Fluid 5CST de DOX CORNING) de façon à obtenir une pâte visqueuse. Le film est étalé avec une épaisseur de 50 m sur et les coordonnées trichromatiques (X, Y, Z) sont mesurées à l'aide d'un colorimètre CM-2002 ou CR-3700. Des étalements similaires sont réalisés sur deux autres cartes de contraste et trois mesures sont effectuées sur chaque carte. La moyenne correspondant à ces neuf mesures est ensuite calculée. Le pouvoir couvrant est égal à 100 x Yn/Yb où Yn est la valeur moyenne de Y sur fond noir et Yb est la valeur moyenne de Y sur fond blanc. Plus la valeur du rapport est élevée, plus le pouvoir couvrant est important. SYSTEME DE COLORATION DIRECTE Par "système de coloration directe" on désigne un agent de coloration ou mélange d'agents de coloration qui dès leur mise en contact avec le support de maquillage, généralement la peau, procure instantanément un effet de coloration associé. Sont ainsi exclus de cette définition, les composés qui exercent une action autobronzante sur la peau humaine à l'image des dérivés présentant un groupement cétone comme des hydroxyméthylcetones et en particulier la dihydroxyacétone (DHA) et également le méthylglyoxane. En effet, par opposition au système de coloration directe selon l'invention, ces composés provoquent un effet coloriel non immédiat. Les inventeurs ont ainsi constaté de manière inattendue, que l'utilisation d'un système de coloration directe tel que défini ci-dessus sous une forme soluble, permet d'obtenir un résultat homogénéisant et éclatant en terme de maquillage sans caractère terne ni cendreux. Par ailleurs, la mise en oeuvre d'un tel système permet d'augmenter sensiblement la tenue du maquillage dans le temps, notamment en terme de résistance à la 5 sueur et/ou au sébum. Ainsi, les compositions cosmétiques considérées selon l'invention permettent de conférer aux peaux foncées une coloration ayant une très bonne tenue et qui se distingue avantageusement des colorations plus superficielles et susceptibles d'évoluer, procurées par des compositions de maquillage conventionnelles et qui sont généralement formulées 10 pour l'essentiel à partir de pigments en dispersion. Le ou les agents de coloration formant le système de coloration directe considéré dans le cadre de la présente invention peuvent être présents à une teneur allant de 0,001 à 5 %, notamment de 0,01 à 3 %, et plus particulièrement de 0, 025 à 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. 15 Le système de coloration directe peut représenter au moins 30 % en poids, en particulier au moins 50 % en poids, notamment au moins 65 % en poids, plus particulièrement au moins 70 % en poids, voire au moins 75 % en poids et plus particulièrement au moins 90 % en poids de l'ensemble des agents de coloration présents dans la composition. 20 Selon un mode de réalisation particulier, ce système de coloration directe figure l'intégralité des agents de coloration de ladite composition. Comme précisé précédemment, le système de coloration directe se trouve à un état solubilisé au sein de la composition par opposition aux formulations conventionnelles dans lesquelles les agents de coloration sont pour l'essentiel formulés à un état dispersé. 25 Les agents de coloration formant le système de coloration directe peuvent être donc liposolubles ou hydrosolubles. Avantageusement ils sont hydrosolubles. Les agents de coloration le système de coloration directe peuvent être synthétiques ou naturels. Il peut s'agir de colorants organiques ou minéraux. 30 Les colorants liposolubles, synthétiques ou naturels sont, par exemple, le DC Red 17, le DC Red 21, le DC Red 27, le DC Green 6, le DC Yellow 1l, le DC Violet 2, le DC Orange 5, le rouge Soudan, les carotènes (le (3-carotène, le lycopène), les xanthophylles (capsanthine, capsorubine, lutéine), l'huile de palme, le brun Soudan, le jaune quinoléine, le rocou, le curcumin. Les colorants hydrosolubles synthétiques ou naturels sont par exemple le FDC Red 4, le DC Red 6, le DC Red 22, le DC Red 28, le DC Red 30, le DC Red 33, le DC Orange 4, le DC Yellow 5, le DC Yellow 6, le DC Yellow 8, le FDC Green 3, le DC Green 5, le FDC Blue 1, la bétanine (betterave), le carmin, la chlorophylline cuivrée, le bleu de méthylène, les anthocyanines (enocianine, carotte noire, hibiscus, sureau), le caramel, la riboflavine. Les colorants peuvent encore être choisis parmi la juglone, la lawsone, les extraits de soja fermenté, d'algues, de champignons, de micro-organismes. Les sels de Flavylium non substitués en position 3 tels que par exemple ceux décrits dans le brevet EP 1 172 091, les extraits de Gesneria Fulgens, Blechum Procerum, Saxifraga et les pigments susceptibles d'être obtenus par extraction par un solvant organique ou hydroorganique d'un milieu de culture de micromycètes du type monascus Monascus. Dans un mode de réalisation particulier, le système de coloration directe comprend au moins un agent de coloration naturel, notamment tel que défini ci-dessus, en particulier hydrosoluble. La composition peut comprendre en outre des pigments et/ou nacres à l'état 20 dispersés sous réserve que ceux-ci n'affectent pas les propriétés attendues de la composition. Avantageusement, ces agents de coloration insolubles peuvent être présents à raison de moins de 8 % en poids, plus particulièrement de moins de 5 % et notamment de moins de 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. 25 A titre illustratif et non limitatif des pigments minéraux, on peut plus particulièrement citer les oxydes métalliques jaunes, rouges, bruns comme par exemple les oxydes de fer. Comme poudres métalliques, on peut citer la poudre de cuivre. Les pigments mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention, peuvent être 30 utilisés soit sous leur forme brute ou sous une forme prétraitée, notamment en leur surface. A titre représentatif de ces traitements de surface, on peut notamment citer celui consistant à traiter le pigment avec un agent hydrophobe et oléofuge de type dérivé phosphate perfluoroalkyle comme décrit dans le brevet EP 1 086 683. A titre illustratif des pigments convenant plus particulièrement à l'invention, on peut notamment citer les oxydes de fer brun et de fer jaune, enrobés de phosphate de perfluoroalkyle et l'oxyde de titane traité alumine, enrobé de phosphate de perfluoroalkyle, comme en particulier les pâtes pigmentaires commercialisées, sous les dénominations commerciales YELLOW IRON OXYDE COVAFLUOR, PF5 YELLOW 601 (jaune) et PF5 R516L (rouge) par la société DAITO, sous les dénominations commerciales FA50DRF, FA50DYF, FA65DF et FA65DBF par la société KOBO. Par "nacres", il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique notamment du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre à titre d'agent de coloration supplémentaire, un ou plusieurs composés qui exercent une action autobronzante sur la peau humaine à l'image des dérivés présentant un groupement cétone comme des hydroxyméthylcetones et en particulier la dihydroxyacétone (DHA) et également le méthylglyoxane. MILIEU PHYSIOLOGIQUEMENT ACCEPTABLE Par "milieu physiologiquement acceptable", on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau d'êtres humains. Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature de la peau sur laquelle doit être appliquée la composition ainsi qu'à la forme sous laquelle la composition est destinée à être conditionnée, notamment fluide à la température ambiante et sous pression atmosphérique. Comme précisé précédemment, les compositions l'invention sont plus particulièrement des compositions destinées au maquillage de la peau et notamment de la peau du visage. Il peut ainsi s'agir de compositions de base et/ou de type fond de teint. Elles peuvent être solides ou liquides et sont avantageusement formulées sous une forme fluide. Ainsi elles peuvent se présenter sous une forme anhydre ou sous la forme d'un gel, d'émulsion directe, inverse ou multiple associant au moins une phase aqueuse et au moins une phase grasse. Comme précisé précédemment, elles possèdent avantageusement une viscosité supérieure à 100 centipoises, en particulier supérieure ou égale à 300 centipoises. Cette viscosité peut être mesurée par la méthode suivante. La mesure est réalisée à l'aide d'un viscosimètre de type Rheomat RM 180. Le produit est versé dans le godet adapté au mobile utilisé, selon la fluidité du produit. La viscosité est mesurée après 10 minutes de rotation, à une vitesse de 75 s-', et à température ambiante. Phase aqueuse Les compositions selon l'invention peuvent comprendre au moins un milieu 15 aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut former la phase continue de la composition considérée. La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau. Elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les 20 monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, et les aldéhydes en C2-C4. Selon un mode de réalisation particulier, le solvant type monoalcool inférieur 25 dans le cadre de la présente invention peut représenter de 1 à 70 %, et préférentiellement de 2 à 50 % en poids de la composition mise en oeuvre dans le procédé revendiqué. A titre d'exemple de monoalcool convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut mentionner les composés hydrocarbonés saturés comprenant une unique fonction hydroxyle et comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, en particulier de 4 à 12 atomes de 30 carbone. A titre d'exemple de monoalcool convenant à l'invention, on peut citer, de manière non limitative l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le butanol, le pentanol, le propanol, l'hexanol, l'heptanol, l'octanol, le décanol et le dodécanol. Par le terme "solvant polyhydroxylé", on entend couvrir tout composé hydrocarboné comprenant au moins deux fonctions hydroxyle et comprenant de 4 à 40 atomes de carbone, en particulier de 6 à 36 atomes de carbone, en particulier de 8 à 32 atomes de carbone, en particulier de 16 à 28 atomes de carbone, et plus particulièrement de 18 à 24 atomes de carbone. Les chaînes hydrocarbonées peuvent, le cas échéant, être interrompues par la 10 présence d'au moins un hétéroatome, et notamment un atome d'oxygène. Le polyol convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut être, notamment, choisi parmi les alcools linéaires, ramifiés, cycliques ou polycycliques, saturés ou insaturés. Ainsi, le polyol peut être choisi par exemple parmi un diol, un triol, un tétraol, 15 ou un pentaol, ou un de leurs esters. Le polyol peut être un diol, ou un de ses esters, par exemple choisi parmi un dimère d'alcool gras, un mono- ou poly-glycérol, un mono- ou poly-alkylène en C2_4 glycol, le 1,4 butanediol, et le pentaérythritol. A titre d'exemple de diol pouvant également convenir à la mise en oeuvre de 20 l'invention, on peut citer, de manière non exhaustive, le butanediol, le pentanediol, le propanediol, l'hexanediol, l'hexylèneglycol, l'heptanediol, l'octanediol, le nonanediol, le décanediol, l'un-décanediol, le dodécanediol, le tridécanediol, le tétradécanediol, le pentadécanediol, l'hexadécanediol, le nonadécanediol, l'octadecènediol, le cyclohexanediol, le 1,1'-oxydipropanediol le diglycérol, l'érythritol, le pentaérythritol, le 25 xylitol, le sorbitol, le phytantriol (3,7,11,15-tetraméthyl-1,2,3-trihydroxy-hexadecane) l'éthylèneglycol, le xylèneglycol et leurs isomères. Convient tout particulièrement comme mélange, un mélange à base au moins d'éthanol et de propylène glycol ou de dipropylène glycol ou de butylène glycol. La phase aqueuse (eau et éventuellement le(s) solvant(s) organique(s) 30 miscible(s) à l'eau) peut être présente, à une teneur allant de 1 % à 99 % en poids, notamment allant de 3 % à 80 % en poids, et en particulier allant de 5 % à 60 %, en poids par rapport au poids total de la composition considérée. Phase crasse La composition selon l'invention peut comporter une phase grasse et notamment au moins un corps gras liquide à température ambiante (25 C) et/ou un corps gras solide à température ambiante tel que les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. La phase grasse peut en outre contenir des solvants organiques lipophiles. La composition peut posséder par exemple une phase grasse continue, pouvant contenir moins de 5 % d'eau, notamment moins de 1 % d'eau par rapport à son poids total et en particulier être sous forme anhydre. La phase grasse de la composition selon l'invention peut notamment 10 comprendre, à titre de corps gras liquide, au moins une huile volatile ou non volatile ou un de leurs mélanges. Par "huile volatile", on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, 15 liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,01 à 300 mm de Hg (1,33 Pa à 40.000 Pa) et de préférence supérieure à 0,3 mm de Hg (30 Pa). Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une 20 pression de vapeur inférieure à 0,01 mm de Hg (1,33 Pa). Ces huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. 25 Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en Cg-C16 comme les isoalcanes en Cg-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars 30 ou de Permetyls , les esters ramifiés en Cg-C16 tels que le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Solt par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 x 10-6 m 2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L'huile volatile peut être présente dans une composition selon l'invention à une teneur allant de 0,1 à 98 % en poids, notamment de 1 % à 65 % en poids, et en particulier de 2 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées fluorées et/ou siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges, - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactated'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2-undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates. Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 90 % en poids, notamment de 0, 1 à 85 % en poids, et en particulier de 1 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Plus généralement, le corps gras liquide peut être présent à raison de 0,01 à 90 % en poids et notamment de 0,1 à 85 % en poids, par rapport au poids de la phase grasse. En ce qui concerne le corps gras solide à température ambiante et à pression atmosphérique, il peut être choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. Ce corps gras solide peut être présent à raison de 0,01 à 50 %, notamment de 0,1 à 40 % et en particulier de 0,2 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la phase grasse. Ainsi, une composition selon l'invention peut comprendre au moins un 10 composé gras pâteux à température ambiante. Par "corps gras pâteux" au sens de l'invention, on entend des corps gras ayant un point de fusion allant de 20 à 55 C, de préférence 25 à 45 C, et/ou une viscosité à 40 C allant de 0,1 à 40 Pa.s (1 à 400 poises), de préférence 0,5 à 25 Pa.s, mesurée au Contraves TV ou Rhéomat 80, équipé d'un mobile tournant à 60 Hz. L'homme du métier 15 peut choisir le mobile permettant de mesurer la viscosité, parmi les mobiles MS-r3 et MS-r4, sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure du composé pâteux testé. De préférence, ces corps gras sont des composés hydrocarbonés, éventuellement de type polymérique ; ils peuvent également être choisis parmi les 20 composés siliconés; ils peuvent aussi se présenter sous forme d'un mélange de composés hydrocarbonés et/ou siliconés. Dans le cas d'un mélange de différents corps gras pâteux, on utilise de préférence les composés pâteux hydrocarbonés (contenant principalement des atomes de carbone et d'hydrogène et éventuellement des groupements ester), en proportion majoritaire. 25 Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans une composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylènées ou le lanolate d'isopropyle, ayant une viscosité de 18 à 21 Pa.s, de préférence 19 à 20, 5 Pa.s, et/ou un point de fusion de 30 à 55 C et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'acides ou d'alcools gras, notamment ceux 30 ayant 20 à 65 atomes de carbone (point de fusion de l'ordre de 20 à 35 C et/ou viscosité à 40 C allant de 0,1 à 40 Pa.$) comme le citrate de tri-isostéaryle ou de cétyle ; le propionate d'arachidyle ; le polylaurate de vinyle ; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine végétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux comme l'acide poly(12-hydroxystéarique) et leurs mélanges. Comme triglycéride d'origine végétale, on peut utiliser les dérivés d'huile de ricin hydrogénée, tels que le "THIXINR" de Rheox. On peut aussi citer les corps gras pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55 C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société Dow Corning sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514 , et leurs mélanges. Le corps gras pâteux peut être présent dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 50 % en poids, de préférence allant de 0,1 à 45 % en poids, et mieux allant de 0,2 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition. La composition selon l'invention peut comprendre en outre une cire. La cire peut être solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C, une dureté supérieure à 0,5MPa et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Elle peut être hydrocarbonée, fluorée et/ou siliconée et être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Elle peut être choisie par exemple parmi la cire d'abeille, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, les cires de paraffine, l'huile de ricin hydrogénée, les cires de silicone, les cires microcristallines, et leurs mélanges. En particulier, la cire peut être présente sous forme d'émulsion cire-dans-eau. La cire peut être présente dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, en particulier de 0,1 % à 30 % en poids, et notamment de 0,2 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Agents tensioactifs La composition peut en outre contenir des agents tensioactifs émulsionnants présents notamment en une proportion allant de 0,1 à 30 % en poids, et mieux de 5 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs anioniques ou non ioniques. On peut se reporter au document "Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER", volume 22, p.333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p.347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques et non-ioniques. Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition de type fond de teint selon l'invention sont choisis : - parmi les tensioactifs non-ioniques : les acides gras, les alcools gras, les alcools gras polyéthoxylés ou polyglycérolés tels que des alcools stéarylique ou cétylstéarylique polyéthoxylés, les esters d'acide gras et de saccharose, les esters d'alkyl glucose, en particulier les esters gras de C1-C6 alkyl glucose polyoxyéthylénés, et leurs mélanges, - parmi les tensioactifs anioniques : les acides gras en C16-C30 neutralisés par les amines, l'ammoniaque ou les sels alcalins, et leurs mélanges. - Parmi les tensioactifs siliconés choisis parmi les composés de formule générale (I) suivante : R1 SiûR (I) n R1 formule dans laquelle : - R1 et R4, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical phényle, - R2, identiques ou différents, représentent -(CxH2x)-(OC2H4)a-(OC3H6)b-20 OR3 , - R3, identiques ou différents, sont choisis parmi un atome d'hydrogène, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical acyle, linéaire ou ramifié ayant de 2 à 12 atomes de carbone, - n varie de l à 1000, 25 - p varie delà 30, - a varie delà 50, - b varie delà 50, - xvariedelà5. Le poids moléculaire moyen en nombre de cet émulsionnant siliconé est en 30 général supérieur ou égal à 15000 et de préférence compris entre 20 000 et 40 000. Une première famille de polyalkyl polyéther siloxanes convenant particulièrement bien aux compositions selon l'invention est celle des composés répondant à la formule (I) ci-dessus pour lesquels les radicaux RI et R4 sont identiques et représentent tous des radicaux méthyle et le radical R3 représente l'hydrogène. A titre d'exemple d'émulsionnant siliconé appartenant à cette famille, on peut citer le poly diméthyl/méthyl siloxane oxyéthyléné oxypropyléné (OE/OP 18/18) pour lequel n est 396 et p est 4, de poids moléculaire en nombre supérieur à 30 000 (nom CTFA : Cyclométhi-cone 90 % Dimethicone copolyol 10 %) vendu sous la dénomination commerciale de "Si-licone Q2-3225C" par la société Dow Corning. Dans la définition ci-dessus et dans la suite du texte, OE représente une mole d'oxyde d'éthylène et OP représente une mole d'oxyde de propylène. Une deuxième famille de polyalkyl polyéther siloxanes convenant particulièrement bien aux compositions selon l'invention est celle des composés répondant à la formule (I) ci-dessus pour lesquels les radicaux RI représentent tous des radicaux méthyle et les radicaux R4 représentent tous des radicaux lauryle. 20 Un émulsionnant siliconé particulièrement préféré de cette deuxième famille est le poly méthyllauryl/méthyl siloxane oxyéthyléné oxypropyléné (OE/OP 18/18) pour lequel n est 35 et p est 3, de poids moléculaire en nombre supérieur à 25 000 (nom CTFA : Lauryl-méthicone copolyol 91 %, Isostéaryl alcohol 9 %) vendu sous la dénomination 25 commer-ciale "DC Q2-5200" par la société Dow Corning. Un émulsionnant siliconé tout particulièrement préféré pour les compositions selon l'invention est une silicone oxyalkyléne substituée en aûci à structure linéaire, substitué aux deux extrémités de la chaîne principale par des groupements oxyalkylènes 30 reliés aux atomes de Si par l'intermédiaire d'un groupement hydrocarboné. On choisira plus particu-lièrement une silicone répondant à la formule générale (II) suivante :15 R2 Si-O R2 RùSiûO R2 R2 dans laquelle : R = -(CH2)s O-(C2H40)t (C3H60)uRi où : - Ri représente H, CH3 ou CH2CH3, - s est un entier allant de 1 à 5, t varie de 1 à 100, u varie de 0 à 50, - les unités (C2H40) et (C3H60) pouvant être réparties de façon aléatoire ou par blocs, ou - les radicaux R2 représentent un radical alkyle en Ci-C3 ou un radical phényle, - 5 De préférence, la silicone oxyalkylénée substituée en utilisée selon la présente invention répond à la formule générale (II) pour laquelle tous les radicaux R2 sont des radicaux méthyles et : - svade2à4, - t va de 3 à 100, - m va de 50 à 200. De préférence encore, le poids moléculaire moyen de R va de 800 à 2600. 25 De préférence, le rapport en poids des unités C2H40 par rapport aux unités C3H60 va de 100:10 à 20:80. De façon avantageuse, ce rapport est d'environ 42/58. De préférence encore, Ri est le groupe méthyle. 15 20 De façon plus préférentielle encore, l'émulsion selon l'invention comprend la silicone oxyalkylénée en aùci de formule suivante : OH3 IH 3 iùR 1 RùSiO Si ù O I 1 CH3 ÇH3ù m CH3 dans laquelle : - m = 100, - R = (CH2)3-0-(C2H40)x-(C3H60)y-CH3, où t va de 3 à 100, u va de 1 à 50, le rapport en poids du nombre de C2H40 sur le nombre de C3H60 étant d'environ 42/58, le poids moléculaire moyen de R allant de 800 à 1000. Parmi les produits du commerce pouvant contenir tout ou partie des silicones oxyalkylénées substituées en aùci utilisables selon l'invention comme émulsionnant, on peut citer notamment ceux vendus sous les dénominations de "Abil EM 97" par la Société Gold-schmidt, ou encore de "KF 6009", "X22-4350", "X22-4349" ou "KF 6008" par la Société Shin Etsu. L'émulsionnant polyalkyl polyéther siloxane tel que défini ci-dessus est utilisé selon l'invention en une proportion préférentielle allant de 0,1 à 30 % et plus particulièrement de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de l'émulsion. Polymère filmogène La composition selon l'invention peut comprendre, en outre, au moins un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur la peau. On utilise de préférence un polymère filmogène apte à former un film hydrophobe, c'est-à-dire un polymère dont le film a une solubilité dans l'eau à 25 C inférieure à 1 % en poids. Le polymère filmogène peut notamment être au moins un polymère choisi parmi le groupe comprenant : - les polymères filmogènes hydrosolubles, -des dispersions aqueuses de particules de polymères filmogènes 5 hydrodispersibles, encore appelées "latex" ; dans ce cas, la composition doit comprendre une phase aqueuse, - des polymères filmogènes liposolubles, - les polymères filmogènes lipodispersibles sous forme de dispersions non aqueuses de particules de polymère, de préférence des dispersions de particules 10 polymériques, le cas échéant stabilisées en leur surface par au moins un agent stabilisant, dans une ou plusieurs huiles de silicones et/ou hydrocarbonées ; ces dispersions non aqueuses sont encore appelées "NAD". Le polymère filmogène peut être présent dans une composition selon l'invention en une teneur en matières sèches allant de 0,01 % à 20 % en poids par rapport 15 au poids total de la composition et notamment de 0,5 % à 10 % en poids. Parmi les polymères filmogènes utilisables selon l'invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par 20 polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques. Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les 25 dispersions acryliques vendues sous les dénominations NEOCRYL XK-90 , NEOCRYL A-1070 , NEOCRYL A-1090 , NEOCRYL BT-62 , NEOCRYL A-1079 , NEOCRYL A-523 par la société AVECIA-NEORESINS, DOW LATEX 432 par la société DOW CHEMICAL, DAITOSOL 5000 AD par la société DAITO KASEY KOGYO; ou bien encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations 30 NEOREZ R-981 , NEOREZ R-974 par la société AVECIA-NEORESINS, les AVALURE UR-405 , AVALURE UR-410 , AVALURE UR-425 , AVALURE UR-450 , SANCURE 875 , SANCURE 861 , SANCURE 878 , SANCURE 2060 par la société GOODRICH, IMPRANIL 85 par la société BAYER, AQUAMERE H-1511 par la société HYDROMER. Comme exemples de polymères filmogènes hydrosolubles, on peut citer les protéines, les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques, les polymères de cellulose, les polymères ou copolymères acryliques, les polymères vinyliques, les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, et leurs mélanges. Le polymère filmogène peut être également présent sous forme de particules, stabilisées en surface, dispersées dans la phase grasse liquide. Des dispersions de polymère filmogène dans la phase grasse liquide, en présence d'agent stabilisants, sont notamment décrites dans les documents EP-A-749746, EP-A-923928, EP-A-930060. Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en C1 à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle. La composition selon l'invention peut en outre comprendre un agent auxiliaire de filmification favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et notamment être choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence. CHARGE Bien entendu, il demeure possible introduire dans la composition selon l'invention une ou plusieurs charges conventionnelles sous réserve que celles-ci soient utilisées en une quantité telle qu'elles ne viennent pas affecter l'effet esthétique recherché par les compositions considérées selon l'invention, c'est-à-dire ne confèrent pas outre mesure un aspect grisâtre à la peau maquillée lorsque celle-ci est revêtue d'une composition conforme à l'invention. L'homme de l'art est à même, de par ses connaissances, de procéder à cet ajustement. Ces charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelque soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorhombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon) (Orgasol de chez Atochem), de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon e), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning) ou de polyméthacrylate de méthyle (Covabead de Wackherr), les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium et leurs mélanges. En l'occurrence, les compositions conformes à l'invention peuvent contenir moins de 15 % voire moins de 5 % en poids en charge, voire peuvent être exemptes en charge. Il peut être avantageux de privilégier le choix de charges, transparentes, comme par exemple la silice pyrogénée, le polyméthacrylate de méthyle (PMMA). La composition considérée selon l'invention se présente généralement sous la forme d'une composition de base de maquillage, d'un fond de teint notamment à appliquer sur le visage ou le cou, d'un produit anti-cernes, d'un correcteur de teint, d'une crème teintée ou base de maquillage pour le visage ou d'une composition de maquillage pour le corps. La composition selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un fluide par exemple pâteux ou liquide. Elle peut se présenter sous forme de pâte souple, d'un onguent, d'une pommade solide ou fluide de type crème. Par exemple, elle peut être une émulsion huile-dans-eau, eau-dans-huile ou multiple, une émulsion solide notamment de type eau dans huile, un gel notamment anhydre, solide ou souple et même sous forme biphasique. Elle peut aussi se présenter sous une forme solide, par exemple pulvérulente, compactée ou coulée ou sous forme stick. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci. EXEMPLES Exemple 1 : Composition cosmétique de type émulsion huile-dans-eau colorée A - Mélange tartrate de dialkyle (C14-15 linéaire), alcool cétylstéarylique, alcool laurylique oxyéthylène (25 0E) oxypropylène (2) (COSMACOL PSE de SASOL) 1,500 Mélange mono/distéarate de glycéryle/stéarate de polyéthylène 2,000 glycol (100 0E) (ARLACEL 165 FL d'UNIQUEMA) Alcool stéarylique (C18 95 %) (LANETTE 18 de COGNIS) 1,000 Cyclohexa diméthylsiloxane (DOW CORNING 246 FLUID de 7,500 DOW CORNING) Isoparaffine (6-8 moles d'isobuthylène) hydrogénée (PARLEAM 2,500 de NOF CORPORATION) - P-hydroxybenzoate de butyle (distribué par UENO FINE CHEMICALS) 0,150 - 4-méthoxycinnamate de 2-éthyl hexyle protégé (PARSOL MCX de DSM NUTRITIONAL PRODUCTS) 1,000 B1 - Eau 52,500 - Phydroxybenzoate de méthyle (distribué par NIPA) 0,250 - Chlorphénésine (de DENK (MERCK)) 0,250 B2 - Eau 16,350 - Sel di-sodique de tartrazine (CI : 19140) (08005 FD et C YELLOW 5 de LCW (SENSIENT) 0,255 - Sel di-sodique du jaune brillant FCF (CI : 15985) (37001 FD & C YELLOW N 6 d'UNIVAR) 0,302 -Sel di-sodique de vert brillant FCF (CI : 42053) (06503 FD & C GREEN 3 de LCW (SENSIENT) 0,035 - Sel di-sodique de fuchsine acide D (CI :17200) (K7057 D et C RED 33 de LCW SENSIENT) 0,158 C - Eau 1,000 - Digluconate de chlorhexidine en solution (chlorhexidine digluconate 20% solution BP/PH. EUR. de SCHUTZ DISHMAN BIOTECH) 0,250 D - Eau 9,750 - Hyaluronate de sodium (PM : 1.100.000) en poudre (CRISTALHYAL de SOLIANCE) E - Amidon de maïs estérifié par anhydride octénylsuccinique, sel d'aluminium (DRY FLO PLUS (28-1160) (EUROPE) de NATIONAL STARCH) Mode opératoire : On pèse A dans un bécher de 400 mL qui est mis au bain marie à 75 C jusqu'à dissolution complète. On pèse les différents constituants de la phase B1 dans le bécher principal (800 ml) et de la phase B2 dans un bécher de 250 ml puis on les met au bain marie à 75 C jusqu'à dissolution complète. Quand les 2 phases sont bien dissoutes B2 est ajouté dans B1 sous agitation magnétique. La phase D (gel) se prépare en parallèle au Raynerie. L'émulsion se fait à 75 C. Pour cela, on verse la phase grasse A dans la phase aqueuse B, en augmentant au fur et à mesure la vitesse d'agitation jusqu'à 1500 tr/mn. Il doit toujours y avoir un petit vortex. L'agitation mécanique est maintenue pendant 10 minutes. La température est ensuite descendue à 45 C, et la phase C est ajoutée (agitation pendant 5 minutes), puis la phase D (agitation pendant 5 min), puis la phase E (agitation pendant 10 minutes). 0,250 3,000 Cette base de coloration permet d'obtenir sur la peau foncée une teinte marron neutre. Le pouvoir couvrant mesuré (Contrast Ratio) avec cette base de coloration est de 24,23 et sa viscosité est de 346 centipoises. Exemple 2 : Composition cosmétique de type émulsion huile-dans-eau colorée A - Mélange tartrate de dialkyle (C14-15 linéaire), alcool cétylstéarylique, 1,500 alcool laurylique oxyéthylène (25 0E) oxypropylène (2) (COSMACOL PSE de SASOL) - Mélange mono/distéarate de glycéryle/stéarate de polyéthylène glycol (100 0E) (ARLACEL 165 FL d'UNIQUEMA) 2,000 - Alcool stéarylique (C18 95 %) (LANETTE 18 de COGNIS) 1,000 - Cyclohexa diméthylsiloxane (DOW CORNING 246 FLUID de DOW CORNING) 7,500 - Isoparaffine (6-8 moles d'isobuthylène) hydrogénée (PARLEAM de NOF CORPORATION) 2,500 - P-hydroxybenzoate de butyle (distribué par UENO FINE 0,150 - CHEMICALS) 4-méthoxycinnamate de 2-éthyl hexyle protégé (PARSOL MCX de DSM NUTRITIONAL PRODUCTS) 1,000 B1 - Eau 52,500 - Phydroxybenzoate de méthyle (distribué par NIPA) 0,250 - Chlorphénésine (de DENK (MERCK)) 0,250 B2 - Eau 16,129 - Sel di-sodique de ponceau SX (CI : 14700) (07004 FD et C RED 4 de LCW (SENSIENT)) 0,385 - Sel di-sodique du jaune brillant FCF (CI : 15985) (37001 FD & C YELLOW N 6 d'UNIVAR) 0,500 - Sel di-sodique de vert brillant FCF (CI : 42053) (06503 FD & C GREEN 3 de LCW (SENSIENT) 0,048 - Sel di-sodique de fuchsine acide D (CI :17200) (K7057 D et C RED 33 de LCW SENSIENT) 0,038 C - Eau 1,000 - Digluconate de chlorhexidine en solution (chlorhexidine digluconate 20 % solution BP/PH. EUR. de SCHUTZ DISHMAN BIOTECH) 0,250 D - Eau 9,750 - Hyaluronate de sodium (PM : 1.100.000) en poudre (CRISTALHYAL de SOLIANCE) 0,250 E -Amidon de maïs estérifié par anhydride octénylsuccinique, sel 3,000 d'aluminium (DRY FLO PLUS (28-1160) (EUROPE) de NATIONAL STARCH) Le mode opératoire est le même que celui de l'exemple 1. Cette base de coloration permet d'obtenir sur une peau foncée une teinte marron rouge. Le pouvoir couvrant mesuré (Contrast Ratio) avec cette base de coloration 5 est de 25,5 et sa viscosité est de 490 centipoises. Exemple 3 : Composition cosmétique de type émulsion huile-dans-eau colorée à base de colorants naturels A - Mélange tartrate de dialkyle (C14-15 linéaire), alcool cétylstéarylique, 1,500 alcool laurylique oxyéthylène (25 0E) oxypropylène (2) (COSMACOL PSE de SASOL) - Mélange mono/distéarate de glycéryle/stéarate de polyéthylène glycol (100 0E) (ARLACEL 165 FL d'UNIQUEMA) 2,000 - Alcool stéarylique (C18 95 %) (LANETTE 18 de COGNIS) 1,000 - Cyclohexa diméthylsiloxane (DOW CORNING 246 FLUID de DOW CORNING) 7,500 - Isoparaffine (6-8 moles d'isobuthylène) hydrogénée (PARLEAM de NOF CORPORATION) 2,500 - P-hydroxybenzoate de butyle (distribué par UENO FINE 0,150 - CHEMICALS) 4-méthoxycinnamate de 2-éthyl hexyle protégé (PARSOL MCX de DSM NUTRITIONAL PRODUCTS) 1,000 B1 - Eau 50,000 - Phydroxybenzoate de méthyle (distribué par NIPA) 0,2505 - Chlorphénésine (de DENK (MERCK)) 0,250 B2 - Eau 3,615 - Extrait de betterave (Beetroot juice P-WS (4/96) de LCW (SENSIENT) 13,760 - Extrait de béta-carotène (B-Carotene 10 % P-WS) de LCW (SENSIENT) 2,190 - Sel de sodium de chlorophyline cuivrique en poudre (97/3) de LCW (SENSIENT)) 0,035 C - Eau 1,000 - Digluconate de chlorhexidine en solution (chlorhexidine digluconate 20% solution BP/PH. EUR. de SCHUTZ DISHMAN BIOTECH) 0,250 D Eau 9,750 - Hyaluronate de sodium (PM : 1.100.000) en poudre (CRISTALHYAL de SOLIANCE) 0,250 E -Amidon de maïs estérifié par anhydride octénylsuccinique, sel 3,000 d'aluminium (DRY FLO PLUS (28-1160) (EUROPE) de NATIONAL STARCH) Le mode opératoire est le même que celui de l'exemple 1. Cette base de coloration permet d'obtenir sur une peau foncée une teinte bronzée. Exemple 4 : Composition de type fond de teint sous forme d'émulsion solide Al - Cire de candelilla purifiée (NC 1630 de CERA RICA NODA) 1,800 - Cire minérale d'hydrocarbures (C20/C60) (Ozokérite wax SP 1020 P de STRAL & PITSCH) 1,200 - P-hydroxybenzoate de propyle (de NIPA (CLARIANT)) 0,300 -Poly méthylcétyl diméthyl méthylsiloxane oxyéthylène (20/75/5 ù viscosité : 3000 CST) (Abil EM 90 de GOLDSCHMIDT (DEGUSSA)) 2,000 - Isononanoate d'isotridecyle (Crodamol TN (J) (ES02976) de CRODA)) 9,000 - Iso-stéarate polyglycérole (4 moles) (Isolan GI 34 de GOLDSCHMIDT 1,500 DEGUSSA) A2 -Ethers de dodécanédiol (2,2 moles) et de polyéthylène glycol (45 0E) (Elfacos ST 9 de AKZO NOBEL) 4,000 A3 - Cyclopentadiméthylsiloxane (DOW CORNING 245 fluid de DOW CORNING) 28,625 - Mélange de polydiméthylsiloxane oxyéthyl oxypropylène (18 OE/18 OP), de Cyclopentadiméthylsiloxane et d'eau (10/88/2) (DOW CORNING 5225C formulation AID de DOW CORNING) 2,000 A4 - Micro-billes de silice (SB150 de MIYOSHI KASEI) 9,000 - Silice pyrogénée à caractère hydrophobe (Aerosil R 972 de LCW (SENSIENT)) 0,500 -Microsphères creuses de poly méthacrylate de méthyle (granulométrie : 10 à 12 microns) (Covabead LH 85 de LCW (SENSIENT)) 3,000 B1 - Eau 23,125 -P-hydroxybenzoate de méthyle (de NIPA) 0,400 - Chlorphénésine (de DENK (MERCK)) 0,300 - Phénoxy-2 éthanol (de SEPPIC) 0,500 - Sulfate de magnésium, 7 H2O (de MERCK) 1,000 - Glycérol (Croderol GV 9000) (de CRODA) 5,000 - 1,3-butylène glycol 3,000 B2 - Eau 3,000 - Sel di-sodique de tartrazine (CI : 19140) (08005 FD et C Yellow 5 de LCW (SENSIENT)) 0,255 -Sel di-sodique du jaune brillant FCF (CI : 15985) (37001 FD & Yellow N 6de UNIVAR) 0,302 - Sel di-sodique de vert brillant FCF (CI : 42053) (06503 FD & Green 3 de LCW (SENSIENT)) 0,035 - Sel di-sodique de fuchsine acide D (CI : 17200) (K7057 D et C Red 33) (LCW (SENSIENT) 0,158 Mode opératoire : La phase Al est pesée dans un poêlon et fondue jusqu'à limpidité du mélange. Celui-ci est agité à la turbine et la température du bain d'huile est baissée jusqu'à environ 80 C. La phase A2 est ajoutée. Les pigments de la phase A3 sont mouillés avec les huiles, puis broyés à la tricylindre en 3 passages. Le broyat est incorporé sous agitation dans le mélange (Al + A2) légèrement refroidi (température inférieure à 80 C). La pâte pigmentaire est laissée sous agitation pendant environ 30 minutes. Lorsque le mélange (Al + A2 + A3) est stabilisé à une température de 68 C, 10 les phases A4, puis A5 sont introduites. L'homogénéisation mécanique est maintenue pendant 10 minutes. Parallèlement, la phase aqueuse B est préparée dans un bécher de 400 millilitres, à une température de 68 C. L'émulsion est réalisée à 67û68 C sous agitation en versant lentement la phase 15 aqueuse dans la phase grasse. L'agitation est maintenue pendant 10 minutes. L'émulsion est ensuite coulée à 68 C puis mise à l'étuve à 20 C pendant 24 heures. Ce produit permet d'obtenir sur une peau foncée une teinte marron neutre
La présente invention concerne un procédé de maquillage d'une peau foncée comprenant l'application sur ladite peau d'une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un système de coloration directe à l'état soluble, ladite composition possédant en outre une viscosité supérieure à 100 centipoises et un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80.
1. Procédé de maquillage d'une peau foncée comprenant l'application sur ladite peau d'une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un système de coloration directe à l'état soluble, ladite composition possédant en outre une viscosité supérieure à 100 centipoises et un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80. 2. Procédé de maquillage d'une peau foncée comprenant l'application sur ladite peau d'une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un système de coloration directe à l'état soluble, ladite composition possédant un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80 et un pH supérieur à 5. 3. Procédé selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel la composition possède une viscosité supérieure à 100 centipoises, notamment supérieure à 300 centipoises. 4. Procédé selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel ladite composition possède un pouvoir couvrant, défini par le Contrast Ratio, inférieur à 80, en particulier inférieur ou égal à 50. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le système de coloration directe est formé d'agent(s) de coloration hydrosoluble(s), liposoluble(s) ou d'un de leurs mélanges. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel ledit système de coloration directe comprend au moins un colorant choisi parmi le DC Red 17, le DC Red 21, le DC Red 27, le DC Green 6, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC Orange 5, le rouge Soudan, les carotènes, les xanthophylles, l'huile de palme, le brun Soudan, le jaune quinoléine, le rocou, le curcumin, le FDC Red 4, le DC Red 6, le DC Red 22, le DC Red 28, le DC Red 30, le DC Red 33, le DC Orange 4, le DC Yellow 5, le DC Yellow 6, le DC Yellow 8, le FDC Green 3, le DC Green 5, le FDC Blue 1, la bétamine, le carmin, la chlorophylline cuivrique, le bleu de méthylène, les anthocyanines, la riboflavine, la juglone, la lawsone, le caramel, les extraits de soja fermenté, d'algues, de champignons, de micro-organismes, les sels de Flavylium non substitués en position 3, les extraits de Gesneria Fulgens, Blechum Procerum, du Saxifraga et les pigments susceptiblesd'être obtenus par extraction par un solvant organique ou hydro-organique d'un milieu de culture de micromycètes du type monascus Monascus. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit le système de coloration directe comprend au moins un agent de coloration naturel. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend de 0,001 à 5 %, notamment de 0,01 à 3 % et en particulier de 0,025 à 1 % en poids d'agent(s) de coloration formant le système de coloration directe. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite composition procure une variation de clarté AL négative variant de -20 à -1 et une variation de saturation AC* variant de 0,5 à 20. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend au moins une phase grasse. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans 15 lequel ladite composition comprend au moins une phase aqueuse. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel ladite composition est anhydre. 13. Procédé selon la 10, 11 ou 12, dans lequel ladite phase grasse contient au moins un corps gras liquide à température ambiante et à pression 20 atmosphérique et/ou au moins un corps gras solide à température ambiante et à pression atmosphérique. 14. Procédé selon la 13, dans lequel ledit corps gras liquide à température ambiante et à pression atmosphérique comprend au moins une huile volatile ou non volatile ou un de leurs mélanges. 25 15. Procédé selon la 13 ou 14, dans lequel ledit corps gras solide à température ambiante et pression atmosphérique est choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend moins de 15 % en poids de charge(s). 30 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend en outre au moins des pigments et/ou des nacres à l'état dispersé. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition se présente sous une forme fluide de type liquide, pâte, émulsion directe ou inverse, ou gel. 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel 5 ladite composition se présente sous une forme solide notamment compacte, pulvérulente ou coulée ou sous forme de stick. 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition se présente sous la forme d'un fond de teint à appliquer sur le visage ou le cou, d'un produit anti-cernes, d'un correcteur de teint, d'une crème teintée ou 10 d'une base de maquillage pour le visage ou d'une composition de maquillage pour le corps.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/97,A61K 8/92,A61Q 1/02
FR2891517
A3
DISPOSITIF DE COMMANDE DE PUCE ANTIVOL POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,406
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de commande de puce antivol pour véhicule automobile, et plus particulièrement un dispositif de commande pour démarrer le véhicule automobile et fournir au véhicule automobile un effet d'antivol et de sécurité. Contexte de l'invention Avec le développement rapide de l'industrie automobile, tous les constructeurs de véhicules automobiles essaient de présenter activement des véhicules automobiles équipés de système antivol afin de réduire la part de véhicules automobiles volés. Par ailleurs, les consommateurs sont habituellement attirés par des véhicules automobiles bien conçus. Ces dernières années, les puces électroniques ont été appliquées au concept antivol, moyennant quoi une puce est montée dans la clé et le véhicule automobile est équipé d'une boucle de commande de signal intégrée. Lors de l'insertion de la clé dans la serrure pour établir le contact de l'alimentation électrique du véhicule automobile, la puce montée dans la clé doit envoyer un signal à la boucle de commande de signal à des fins de comparaison. Si le signal n'est pas correct, il n'est pas possible d'établir le contact de l'alimentation électrique du véhicule automobile. Si le signal est correct, le dispositif de commande du véhicule automobile établira le contact de l'alimentation électrique du véhicule automobile afin de démarrer normalement le véhicule automobile. Cependant, le véhicule automobile n'est démarré que si le signal de la puce correspond à celui de la boucle de commande de signal. Cependant, le système de commande conventionnel est conçu pour appliquer un signal de démarrage sur la boucle de démarrage. Lorsque le signal de retour est envoyé à cette boucle de démarrage prédéterminée pour signaler que cette puce est correcte, le véhicule automobile est démarré. Mais, la plupart des voleurs peuvent craquer ce type de commande unique simple. Il en résulte que le sujet principal de la présente invention est de proposer un dispositif complexe de commande de puce antivol ayant plusieurs boucles de commande. Résumé de l'invention L'objet principal de la présente invention est de proposer un dispositif de commande de puce antivol pour véhicule automobile. Au moins deux puces de démarrage sont intégrées dans la clé d'un véhicule automobile, et des puces de protection sont disposées au sein de l'alimentation électrique du véhicule automobile, une bobine haute tension et une bougie d'allumage. Il en résulte que l'objectif de fournir plusieurs protections peut être réalisé en envoyant des signaux de retour afin de confirmer si les signaux provenant des puces de démarrage sont corrects ou non. Par conséquent, le véhicule automobile ne sera pas démarré même si une des puces de démarrage de la clé est craquée. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 est un organigramme schématique montrant le processus de commande des puces conformément à la présente invention; la figure 2 est un schéma de principe montrant le 10 processus de recharge de la clé conformément à la présente invention; la figure 3 est un schéma de principe montrant que le jeu de puces de démarrage établit le contact de l'alimentation électrique du véhicule automobile conformément à la présente invention; la figure 4 est un schéma de principe montrant que les signaux des puces de démarrage ne correspondent pas à ceux des puces de protection conformément à la présente invention; la figure 5 est un autre schéma de principe montrant que le jeu de puces de démarrage établit le contact de l'alimentation électrique du véhicule automobile conformément à la présente invention; la figure 6 est un autre schéma de principe montrant que les signaux des puces de démarrage ne correspondent pas à ceux des puces de protection conformément à la présente invention. Description détaillée du mode de réalisation préféré Les caractéristiques et avantages susmentionnés de cette invention, et la manière de les obtenir, 2891517 4 ressortiront plus clairement et l'invention sera mieux comprise à la lecture de la description ci-après des modes de réalisation de l'invention faite en référence aux dessins. En référence aux figures 1 et 2, dans le dispositif de commande de puce antivol de la présente invention, des puces de protection sont prévues pour des boucles de commande antivol de l'alimentation électrique du véhicule automobile. La serrure de contact 2 du véhicule automobile est conçue pour établir le contact de l'alimentation électrique du véhicule automobile et fournir au véhicule automobile l'alimentation électrique du véhicule automobile. La clé 1 présentée dans la présente invention a un jeu de puces de démarrage 11 et une alimentation électrique pour les puces 12 montés dans la clé. En plus, le jeu de puces de démarrage 11 a au moins une puce de démarrage montée dans le jeu, et l'alimentation électrique des puces 12 montée dans la clé 1 est chargée par l'alimentation électrique du véhicule automobile et un circuit d'inductance lorsque la clé 1 est insérée dans la serrure de contact 2 du véhicule automobile. Une première puce de protection 10, une deuxième puce de protection 20, et une troisième puce de protection 30 sont montées dans l'alimentation électrique 3 du véhicule automobile, une bobine haute tension 4, un distributeur d'allumage 5, et une bougie d'allumage 6. Par exemple, l'alimentation électrique du véhicule automobile ne sera pas contactée si le signal en provenance de l'une ou l'autre des puces de démarrage du jeu de puces de démarrage 11 ne correspond pas à celui de la deuxième puce de protection 20. En référence en plus à la figure 3, le véhicule automobile ne sera démarré que si les signaux provenant de la première puce de démarrage 111 et de la deuxième puce de démarrage 112 du jeu de puces de démarrage 11 monté dans la clé 1 correspondent à ceux de la première puce de protection 10 et de la deuxième puce de protection 20 lorsque la clé 1 est insérée dans la serrure de contact 2 du véhicule automobile. Dans les boucles de commande antivol du véhicule automobile, la première puce de protection 10 est montée entre l'alimentation électrique 3 du véhicule automobile et la serrure de contact 2 du véhicule automobile, et la deuxième puce de protection 20 est montée entre la serrure de contact 2 du véhicule automobile et la bobine haute tension 4. Il en résulte que, tant que la première puce de démarrage 111 de la clé 1 correspond à la première puce de protection 4 dans une première comparaison de signal, une deuxième comparaison de signal est ensuite exécutée pour comparer le signal de la deuxième puce de démarrage 112 à celui de la deuxième puce de protection 20. S'ils correspondent l'un à l'autre dans cette deuxième comparaison de signal, l'alimentation électrique 3 du véhicule automobile fournit l'alimentation électrique à la bobine haute tension 4 et à la bougie d'allumage 6 afin de démarrer le véhicule automobile. En référence en plus à la figure 4, si la première puce de démarrage 111 ou la deuxième puce de démarrage 112 ne correspondent pas à la première puce de protection 10 associée ou à la deuxième puce de protection 20 associée dans les comparaisons de signaux, un signal de retour est envoyé de la première ou de la deuxième puce de protection à la serrure de contact 2 du véhicule automobile de sorte que la serrure de contact 2 du véhicule automobile ne signalera pas à l'alimentation électrique 3 du véhicule automobile de fournir l'alimentation électrique. Il en résulte que le véhicule automobile ne démarrera pas. Le jeu de puces de démarrage susmentionné 11 de la clé 1 est équipé de deux puces de démarrage. En référence au mode de réalisation préféré illustré sur les figures 5 et 6, le jeu de puces de démarrage 11 de la clé 1 est équipé de trois puces de démarrage. Comme le montre la figure 5, dans les boucles de commande antivol du véhicule automobile, la première puce de protection 10 est montée entre l'alimentation électrique 3 du véhicule automobile et la serrure de contact 2 du véhicule automobile, la deuxième puce de protection 20 est montée entre la serrure de contact 2 du véhicule automobile et la bobine haute tension 4, et la troisième puce de protection est montée en plus entre la bobine haute tension 4 et la bougie d'allumage 6, ces trois puces de protection étant toutes connectées à la serrure de contact 2 du véhicule automobile. Tant que tous les signaux de la première puce de démarrage 111, de la deuxième puce de démarrage 112 et de la troisième puce de démarrage 113 correspondent à ceux de la première puce de protection 10 associée, la deuxième puce de protection 20 associée et la troisième puce de protection 30 associée, ces puces de protection envoient des signaux de retour à la serrure de contact 2 du véhicule automobile afin d'établir le contact pour la fourniture de l'alimentation électrique. Comme le montre la figure 6, dans les boucles de commande antivol du véhicule automobile, la première puce de protection 10 est montée entre l'alimentation électrique 3 du véhicule automobile et la serrure de contact 2 du véhicule automobile, la deuxième puce de protection 20 est montée entre la serrure de contact 2 du véhicule automobile et la bobine haute tension 4, et la troisième puce de protection est montée en plus entre la bobine haute tension 4 et la bougie d'allumage 6, ces trois puces de protection étant toutes connectées à la serrure de contact 2 du véhicule automobile. Tant que le signal provenant de la première puce de démarrage 111, de la deuxième puce de démarrage 112 ou de la troisième puce de démarrage 113 ne correspondent pas à ceux de la première puce de protection 10 associée, de la deuxième puce de protection 20 associée ou de la troisième puce de protection 30 associée, ces puces de protection envoient des signaux de retour à la serrure de contact 2 du véhicule automobile pour éviter la fourniture de l'alimentation électrique
Dispositif de commande de puce antivol pour véhicule automobile comprenant : une clé (1) dans laquelle sont montés une alimentation électrique des puces (12), rechargeable par inductance, et un jeu de puces de démarrage (11) ayant au moins une puce de démarrage ; et une pluralité de puces de protection ayant une première puce (10) montée entre une serrure de contact (1) de véhicule automobile et une alimentation électrique (3) du véhicule, une deuxième puce (20) montée entre la serrure de contact (2) et une bobine haute tension (4), et une troisième puce (30) montée entre la bobine (4) et une bougie d'allumage (6), toutes les puces de protection étant connectées à la serrure de contact (2) et conçues pour envoyer des signaux de retour à la serrure (2). Le véhicule ne peut démarrer que si tous les signaux des puces (11) correspondent à ceux de ces puces de protection.
1. Dispositif de commande de puce antivol pour véhicule automobile ayant une pluralité de boucles de commande antivol, caractérisé en ce qu'il comprend: une clé (1) dans laquelle sont montés un jeu de puces de démarrage (11) et une alimentation électrique pour les puces (12), dans laquelle le jeu de puces de démarrage (11) a au moins une puce de démarrage montée dans la clé (1) et l'alimentation électrique des puces (12) est une alimentation électrique rechargeable par inductance; et une pluralité de puces de protection ayant une première puce de protection (10) montée entre une serrure de contact (2) de véhicule automobile et une alimentation électrique (3) du véhicule automobile, et une deuxième puce de protection (20) montée entre la serrure de contact (2) du véhicule automobile et une bobine haute tension (4), les puces de protection étant connectées à la serrure de contact (2) du véhicule automobile et conçues pour envoyer des signaux de retour à la serrure de contact (2) du véhicule automobile. 2. Dispositif de commande de puce antivol pour véhicule automobile ayant une pluralité de boucles de commande antivol, caractérisé en ce qu'il comprend: une clé (1) sur laquelle sont montés un jeu de puces de démarrage (11) et une alimentation électrique de puces (12), le jeu de puces de démarrage (11) ayant au moins une puce de démarrage montée dans la clé et l'alimentation électrique (12) des puces étant une alimentation électrique rechargeable par inductance; et une pluralité de puces de protection ayant une première puce de protection (20) montée entre une serrure de contact (2) de véhicule automobile et une alimentation électrique (3) du véhicule automobile, une deuxième puce de protection (20) montée entre la serrure de contact (1) du véhicule automobile et une bobine haute tension (4), et une troisième puce de protection (30) montée entre la bobine haute tension (4) et une bougie d'allumage (6), toutes les puces de protection étant connectées à la serrure de contact (2) du véhicule automobile et conçues pour envoyer des signaux de retour à la serrure de contact (2) du véhicule automobile.
B,E
B60,E05
B60R,E05B
B60R 25,E05B 49,E05B 65
B60R 25/04,B60R 25/045,B60R 25/20,E05B 49/00,E05B 65/12
FR2893334
A1
DISPOSITIF DE SUPPORT POUR UN PANNEAU DE SIGNALISATION ROUTIERE
20,070,518
La présente invention concerne un . L'invention se rapporte plus spécifiquement aux dispositifs de support destinés à être placés sur une glissière en béton, au milieu et de chaque côté d'une route ou d'une autoroute, et notamment pour la signalisation temporaire, en cas de travaux ou d'accident par exemple. De tels dispositifs comprennent typiquement une base destinée à être placée sur la glissière et supportant le panneau, la base comportant une partie d'appui apte à reposer sur la face supérieure de la glissière et au moins deux branches latérales destinées à être placées de part et d'autre de la glissière. Afin de permettre le maintien sur la glissière du dispositif de support, celui-ci comprend généralement une pièce mobile par rapport à la base et pourvue de griffes. Pour la fixation d'un tel dispositif, l'opérateur doit déplacer la pièce mobile vers une position d'accrochage et forcer les griffes à venir s'incruster dans la glissière. A cet effet, il est nécessaire pour l'opérateur d'utiliser un outil tel qu'un marteau pour frapper la pièce mobile. Ceci est indispensable pour assurer une fixation satisfaisante du dispositif de support sur la glissière et éviter que ce dispositif de support ne soit arraché de la glissière, notamment lors du passage de camions qui produisent de grands mouvements d'air provoquant d'importants efforts sur le panneau. La fixation du dispositif de support requiert donc l'utilisation d'un outil, ce qui est contraignant et augmente le temps nécessaire pour mettre en place la signalisation temporaire. En outre, un opérateur souhaitant retirer le dispositif de support ne peut le faire sans outil, puisque les griffes sont incrustées dans la glissière. L'opérateur doit donc à nouveau utiliser un marteau pour déplacer la pièce mobile vers une position écartée. En plus des inconvénients précités liés à l'utilisation d'un outil, il existe un risque de blessure pour l'opérateur, puisque ce dernier tape généralement sur la pièce mobile vers lui afin de libérer les griffes. Les dispositifs connus présentent également d'autres d'inconvénients : - ils sont spécifiquement conçus pour un unique type de glissière, et ne peuvent donc être placés sur une glissière d'un autre type, présentant une géométrie différente. Le nombre de dispositifs de support nécessaire, l'espace de stockage et les coûts correspondants en sont considérablement augmentés ; - ils sont souvent très lourds, ce qui complique leur maniement et leur mise en place par un unique opérateur ; - ils sont difficiles à transporter car de prise en main malaisée ; - du fait de la forme de la glissière, dont la largeur diminue lorsque l'on se rapproche de sa face supérieure, il existe un risque que le dispositif de support, s'il est mal fixé, soit arraché hors de la glissière. La présente invention vise à fournir un dispositif de support pour un panneau de signalisation routière qui puisse être facilement mis en place sur une glissière en béton, fixé et retiré, sans nécessiter d'outil. Un autre objectif de l'invention est de fournir un unique dispositif de support pouvant être adapté à tout type de glissière en béton. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif de support conçu pour s'ancrer de façon satisfaisante dans la glissière suite aux efforts subis du fait de la circulation de véhicules, notamment de camions. L'invention vise également un dispositif de support pratique à transporter, et de poids réduit. A cet effet, le dispositif de support selon l'invention comprend : - une base destinée à être placée sur une glissière en béton et sur laquelle le panneau est destiné à être monté, ladite base comportant une partie d'appui apte à reposer sur la face supérieure de la glissière et au moins deux branches latérales destinées à être placées de part et d'autre de la glissière - au moins un bras latéral monté mobile par rapport à la base entre une position avancée vers l'intérieur de la base, dans laquelle le bras est apte à coopérer avec serrage avec la glissière, et une position écartée vers l'extérieur de la base autorisant le retrait du dispositif de support hors de la glissière ; - pour chaque bras latéral, un organe tenseur dont une première 30 extrémité est liée audit bras et dont une deuxième extrémité est liée à une pièce mobile par rapport à la base ; - un moyen de verrouillage monté mobile par rapport à la base entre : - une position de verrouillage dans laquelle le moyen de 35 verrouillage bloque la deuxième extrémité de l'organe tenseur dans une position telle que l'organe tenseur sollicite le bras vers sa position avancée, le dispositif de support étant maintenu sur la glissière ; et - une position de déverrouillage, dans laquelle le bras peut occuper sa position écartée. Par l'intérieur de la base , on entend l'espace situé entre les deux branches latérales de la base, dans lequel sera logée la glissière en béton. Ainsi, une fois la base placée sur la glissière en béton, il suffit à l'opérateur de déplacer à la main le moyen de verrouillage vers la position de verrouillage. Le moyen de verrouillage agit alors sur le bras, par l'intermédiaire de l'organe tenseur et de la pièce mobile à laquelle il est lié, pour assurer la fixation du dispositif de support sur la glissière. Pour le retrait du dispositif de support hors de la glissière, l'opérateur place le moyen de verrouillage en position déverrouillée. Ce déplacement est aisé car, d'une part, il va dans le même sens que l'effort exercé par l'organe tenseur et, d'autre part, il conduit à l'écartement du bras par rapport à la glissière. Le dispositif de support peut alors être ôté de la glissière. Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de support comprend une pièce d'actionnement liée à chaque bras par l'intermédiaire d'un organe tenseur et montée mobile sur la base entre une position de maintien du dispositif de support sur la glissière, dans laquelle l'organe tenseur sollicite le bras vers sa position avancée, et une position de libération du dispositif de support, dans laquelle le bras peut occuper sa position écartée, le moyen de verrouillage étant apte, dans sa position de verrouillage, à bloquer la pièce d'actionnement en position de maintien et permettant, dans sa position de déverrouillage, le déplacement de la pièce d'actionnement vers la position de libération. Dans ce cas, lors de la mise en place du dispositif de support, lorsque l'opérateur déplace le moyen de verrouillage, c'est la pièce d'actionnement qui agit sur le bras, par l'intermédiaire de l'organe tenseur, pour assurer la fixation sur la glissière. Pour le retrait, l'opérateur, après avoir placé le moyen de verrouillage en position déverrouillée, déplace la pièce d'actionnement vers sa position de libération. Là encore, ce déplacement est aisé. II suffit alors de soulever le dispositif de support, qui n'est plus maintenu serré contre la glissière. La pièce d'actionnement peut être montée coulissante par rapport à la base le long d'un axe sensiblement vertical, entre une position basse dans laquelle ladite pièce d'actionnement est sensiblement en contact avec la face supérieure de la partie d'appui, et une position haute dans laquelle ladite pièce d'actionnement est écartée de la partie d'appui. Selon une réalisation possible, le moyen de verrouillage comporte une came montée pivotante sur la base et apte à provoquer un déplacement en translation de la pièce d'actionnement entre sa position de maintien et sa position de libération. Par exemple, le moyen de verrouillage comporte deux ailes sensiblement parallèles dont les parties supérieures sont reliées par une barre formant moyen de préhension, et dont les parties inférieures sont recourbées pour former une came, ledit moyen de verrouillage étant monté pivotant par rapport à la base autour d'un axe sensiblement horizontal et longitudinal de sorte à provoquer un déplacement en translation sensiblement verticale de la pièce d'actionnement sous l'action du pivotement de la came. Selon un deuxième mode de réalisation, la pièce à laquelle est liée la deuxième extrémité de l'organe tenseur est solidaire du moyen de verrouillage. Ainsi, la manoeuvre du moyen de verrouillage par un opérateur conduit directement, sans pièce intermédiaire, au déplacement des bras vers leur position avancée ou reculée. Pour le retrait du dispositif de support, l'opérateur n'a pas à soulever de pièce d'actionnement. Par exemple, le moyen de verrouillage comporte deux ailes sensiblement parallèles dont les parties supérieures sont reliées par une barre formant moyen de préhension, la partie inférieure d'au moins une des ailes comportant une patte à laquelle est reliée la deuxième extrémité de l'organe tenseur, ledit moyen de verrouillage étant monté pivotant par rapport à la base autour d'un axe sensiblement horizontal et longitudinal, cet axe étant disposé de sorte à être situé au-dessous de la deuxième extrémité de l'organe tenseur lorsque le moyen de verrouillage est en position de verrouillage. Selon une réalisation possible, l'extrémité inférieure du bras est montée pivotante par rapport à la base autour d'un axe de pivotement sensiblement horizontal et longitudinal situé sous la partie d'appui et l'organe tenseur est fixé à l'extrémité supérieure du bras. Les termes de positionnement (supérieur, inférieur, etc.) sont employés à fins de simplification en référence à l'état monté du dispositif de support sur la glissière. En particulier, le terme longitudinal est défini par rapport à la glissière. L'axe de pivotement du bras est par exemple formé d'une tige fixée à l'extrémité inférieure d'une branche latérale de la base. Le bras peut comporter au moins une patte d'accrochage faisant saillie en direction de l'intérieur de la base, en étant inclinée du bas vers le haut d'un angle compris entre 20 et 40 , et par exemple voisin de 30 . L'organe tenseur peut être constitué d'un ressort, d'un vérin à gaz ou d'une tige métallique présentant une élasticité adaptée. Dans le cas d'un tige métallique, l'effet de tension recherché est obtenu en jouant sur l'élasticité de ladite tige mais également d'autres pièces constitutives du dispositif de support, en particulier les bras. Le dimensionnement de ces différents éléments est alors précis et le dispositif de support n'est adapté qu'à un type de glissière en béton. En revanche, le fait de prévoir un ressort ou un vérin à gaz permet de rendre le dispositif de support adaptable à toutes les géométries de glissières en béton existantes. En outre, la base peut présenter une lumière allongée dans laquelle le bras est guidé dans son déplacement entre sa position avancée et sa position écartée. Le dispositif de support peut comprendre au moins deux bras latéraux mobiles montés sur deux côtés opposés de la base, et/ou au moins deux bras latéraux mobiles montés sur un même côté de la base. En outre, la base peut comprendre deux branches latérales de chaque côté de la partie d'appui, les branches situées d'un même côté de la partie d'appui étant écartées longitudinalement l'une de l'autre, le bras mobile étant placé entre lesdites deux branches situées d'un même côté. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue en perspective du dispositif de support selon un premier mode de réalisation de l'invention ; Les figures 2, 3, 4 et 5 sont des vues en perspective respectivement de la base, de deux bras latéraux, de la poignée formant moyen de verrouillage et de la pièce d'actionnement du dispositif de support de la figure 1 ; La figure 6 est une vue en perspective du dispositif de support de la figure 1 monté sur une glissière en béton, en position déverrouillée ; La figure 7 représente l'ensemble de la figure 6 en vue de côté, une partie de la base ayant été ôté pour faciliter la compréhension ; La figure 8 est une vue en perspective du dispositif de support de la figure 1 monté sur une glissière en béton, en position verrouillée ; La figure 9 représente l'ensemble de la figure 8 en vue de côté une partie de la base ayant été ôté pour faciliter la compréhension ; La figure 10 est une vue en perspective du dispositif de support selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; Les figures 11 et 12 sont des vues en perspective respectivement 10 d'un bras latéral et de la poignée formant moyen de verrouillage du dispositif de support de la figure 10 ; La figure 13 est une vue en perspective du dispositif de support de la figure 10 monté sur une glissière en béton, en position déverrouillée ; La figure 14 représente l'ensemble de la figure 13 en vue de côté ; 15 La figure 15 est une vue en perspective du dispositif de support de la figure 10 monté sur une glissière en béton, en position verrouillée ; et La figure 16 représente l'ensemble de la figure 15 en vue de côté. On se réfère dans un premier temps aux figures 1 à 5. Le dispositif de support 1 comprend tout d'abord une base 2 20 mécano soudée réalisée à partir d'une plaque de tôle. La base 2 comprend une partie d'appui 3 sensiblement plane et rectangulaire, ainsi que deux flancs 4, 5 sensiblement identiques, plans et parallèles. Chaque flanc 4, 5 présente la forme globale d'un U comportant deux branches latérales 6, 7 reliées par une partie transversale 8 soudée à un bord 25 de la partie d'appui 3. Les flancs 4, 5 sont soudés de part et d'autre de la partie d'appui 3, perpendiculairement à celle-ci et sur des bords opposés, de sorte que les branches 6, 7 soient dirigées dans le même sens. En outre, un plat 9 fait saillie de la partie transversale 8 à l'opposé des branches 6, 7 et entre celles-ci, toujours dans le même plan. 30 Pour simplifier, on décrit le dispositif de support 1 dans la position qu'il occupe lorsqu'il est mis en place sur une glissière en béton : la partie d'appui 3 est alors sensiblement horizontale et les branches 6, 7 d'un même flanc 4, 5 placées de part et d'autre de la glissière. On définit la direction longitudinale x comme la normale aux flancs 4, 5, la verticale z comme la 35 normale à la partie d'appui 3 et la direction transversale y comme la direction orthogonale aux directions longitudinale et verticale (voir figure 1). Le terme latéral est employé en référence à la direction transversale y. La base 2 comporte un poteau 10 faisant saillie sensiblement verticalement de la paroi d'appui 3 et destiné à recevoir le mât d'un panneau de signalisation routière. La base 2 comprend également, de part et d'autre de la partie d'appui 3 selon la direction y, une pièce 3b sensiblement plane et parallèle à la partie d'appui 3, et écartée de celle-ci. Chacune des pièces 3b présente, à chacune de ses deux extrémités latérales, deux lumières 11 allongées transversalement et écartées longitudinalement l'une de l'autre. Chaque lumière 11 débouche dans le bord latéral correspondant de la pièce 3b et s'étend en direction du bord latéral opposé. La base 2 est destinée à être placée sur une glissière en béton 12 de sorte que la paroi d'appui 3 puisse reposer sur la face supérieure 13 de la glissière 12 et que les branches 6, 7 entourent la glissière 12. En conséquence, les branches latérales 6, 7 ne sont pas verticales, mais inclinées l'une vers l'autre, du bas vers le haut. Ainsi, la face intérieure 14 des branches 6, 7 est inclinée, par rapport à la verticale, d'un angle a sensiblement égal à l'angle d'inclinaison des faces latérales 15 de la glissière 12, et voisin de 80 . Par ailleurs, afin d'améliorer le maintien de la base 2 sur la glissière 12, chacun des flancs 4, 5 comporte : - un rebord 16 faisant saillie de la partie transversale 8 sensiblement horizontalement et dans le même plan que la partie d'appui 3, à l'opposé du poteau 10 ; - une langue 17 faisant saillie longitudinalement de la face 25 intérieure 14 de chaque branche 6, 7, et agencée pour épouser la forme inclinée de la face latérale 15 correspondante de la glissière 12. Le rebord 16 et les langues 17 peuvent être des pièces distinctes soudées sur un flanc 4, 5 ou être formées par pliage d'une seule pièce constitutive d'un flanc 4, 5. 30 Le dispositif de support 1 comprend également une pièce d'actionnement 18 formée ici pour l'essentiel d'une plaque, par exemple réalisée en tôle d'une épaisseur de l'ordre de 4 mm. La plaque présente un contour octogonal mais cette réalisation n'est pas limitative. En son centre, la plaque comprend un orifice 19 bordé par une paroi 20 orthogonale à la plaque. 35 La plaque est destinée à être disposée sensiblement parallèlement à la partie d'appui 3 de la base 2 et au-dessus de celle-ci, le poteau étant inséré dans l'orifice 19. L'orifice 19 présente une forme correspondant à celle du poteau 10, ici sensiblement carrée, et la paroi 20 est issue de la découpe de la plaque pour former l'orifice 19, et formée par le repli de la portion découpée. La pièce d'actionnement 18 peut ainsi coulisser verticalement le long du poteau 10, ce mouvement étant guidé par la coopération entre la plaque 20 et la paroi du poteau 10. De part et d'autre de l'orifice 19 se trouvent deux pattes 21 verticales et sensiblement parallèles aux flancs 4, 5 à l'état monté sur la base 2. Chaque patte 21 comprend une ouverture traversante 22 allongée selon la direction y et débouchant par un canal 23 vertical sur le bord supérieur 24 de la patte 21. Le dispositif de support 1 comprend en outre quatre bras 25 latéraux mobiles, sensiblement identiques, regroupés en deux ensembles dont l'un est représenté sur la figure 3. Un bras 25 se présente sous la forme d'une pièce allongée, réalisée ici à partir d'une plaque de tôle présentant une épaisseur de l'ordre de 4 mm. Deux bras 25 destinés à être placés d'un même côté de la glissière 12 sont sensiblement parallèles, écartés l'un de l'autre longitudinalement et engagés chacun dans une lumière 11 ménagée dans le côté correspondant de la pièce 3b. Une tige 26, fixée longitudinalement entre les deux branches 6, 7 situées d'un même côté de la glissière 12, et à l'extrémité inférieure de ces branches, passe dans des orifices ménagés à l'extrémité inférieure des bras 25. Les bras 25 peuvent ainsi pivoter autour de l'axe 27 de la tige 26, en étant guidés dans ce pivotement par leur coulissement à l'intérieur des lumières 11. II est à noter que le pivotement d'un bras 25 est indépendant du pivotement de l'autre bras 25, la tige 26 n'étant pas fixée aux bras mais simplement engagée dans l'orifice ménagé à la partie inférieure de ces bras. L'écartement entre les bras 25 ainsi qu'entre un bras 25 et la branche 6, 7 adjacente est défini au moyen d'entretoises 28 formées de tubes 30 creux engagés autour de la tige 26. A leur partie inférieure, mais au-dessus de l'axe de pivotement 27, les bras 25 comportent chacun une patte d'accrochage 29 sensiblement plane, faisant saillie en direction de l'intérieur de la base 2, lorsque les bras 25 sont montés sur la base 2, en étant inclinée du bas vers le haut, par rapport à 35 l'horizontale, d'un angle 3 de l'ordre de 30 . L'extrémité supérieure des bras 25, située à l'état monté du dispositif de support 1 au-dessus de la partie d'appui 3 et de la pièce d'actionnement 18, porte une pièce de fixation 30. Un ressort 31 permet d'associer chaque bras 25 à la pièce d'actionnement 18. A cet effet, une première extrémité du ressort 31 est liée à la pièce de fixation 30 et une deuxième extrémité du ressort 31 est engagée dans l'ouverture 22 de la patte 21. Le dispositif de support 1 comprend ainsi quatre bras 25 indépendants, pouvant pivoter autour de leur axe 27, et retenus par le ressort 31, deux bras 25 étant placés d'un côté de la glissière 12 et deux bras 25 étant placés de l'autre côté de la glissière 12. Chaque ressort 31 est disposé en oblique entre la pièce d'actionnement 18 et l'extrémité supérieure d'un bras 25. Enfin, le dispositif de support 1 comprend une poignée 32 formant également moyen de verrouillage. La poignée 32 comporte deux ailes 33 sensiblement planes et identiques, disposées sensiblement parallèlement et reliées à leurs parties supérieures par une barre 34 formant un moyen de préhension. La partie inférieure de chaque aile 33 est recourbée pour former une came. La poignée 32 est montée pivotante par rapport à la base autour d'un axe 35 sensiblement longitudinal. A cet effet, la poignée 32 comporte un trou 36 ménagé dans chaque aile 33 au niveau du coude, et le plat 9 de chaque flanc 4, 5 présente un orifice 37. Deux tiges (non représentées) alignées sont engagées chacune dans un trou 36 et un orifice 37. La poignée 32 peut ainsi pivoter autour de l'axe 35 entre une position de déverrouillage, dans laquelle les ailes 33 sont sensiblement verticales, et une position de verrouillage, dans laquelle les ailes 33 sont sensiblement horizontales, la poursuite du mouvement de pivotement étant empêchée par une butée 38 ménagée sur les flancs 4, 5 (figures 7 et 9). On décrit à présent la mise en place du dispositif de support 1 en référence aux figures 6 à 9. II est à noter que sur les figures 7 et 9, l'un des flancs 4 n'est pas représenté pour faciliter la compréhension. Un opérateur peut transporter le dispositif de support 1 jusqu'à la glissière 12 à équiper en le tenant par la barre transversale 34 de la poignée 32. lI soulève ensuite le dispositif de support 1 et le place sur la glissière 12. les pattes d'accrochage 29 des bras 25 viennent alors en contact avec la face latérale 15 de la glissière 12, ce qui provoque le pivotement des bras autour de l'axe 27, dans la direction d'écartement des bras 25 par rapport à la glissière 12. Du fait de l'action des ressorts 31, la pièce d'actionnement 18 est alors déplacée vers une position haute, dans laquelle cette pièce d'actionnement 18 est écartée de la partie d'appui 3 de la base 2. Ce mouvement de translation ascendant est possible car la poignée 32 est en position verticale. La portion recourbée des ailes 33 est alors sensiblement en contact avec la face supérieure de la pièce d'actionnement 18 (figure 7). Du fait du frottement entre les pattes d'accrochage 29 et les faces latérales 15 de la glissière 12, le dispositif de support 1 peut ne pas s'enfoncer complètement, la partie d'appui 3 étant alors située à distance de la face supérieure 13 de la glissière 12. L'opérateur agit ensuite sur la poignée 32 pour la faire pivoter autour de l'axe 35 vers la position de verrouillage. Le pivotement de la came provoque le déplacement en translation verticale vers le bas de la pièce d'actionnement 18. Les dimensions et le positionnement des différents éléments constitutifs du dispositif de support 1 sont prévus pour que, en position verrouillée, la pièce d'actionnement 18 soit maintenue bloquée entre l'extrémité de la came et la partie d'appui 3 de la base 2 (figure 9). Ceci provoque la tension des ressorts 31 et donc le pivotement des bras 25 autour de l'axe 27 dans le sens du rapprochement de la glissière 12. En conséquence, les pattes d'accrochage 29 en regard se rapprochent l'une de l'autre et permettent un serrage de la glissière 12. Lorsque des véhicules circulent sur la route, le mouvement d'air qu'ils produisent provoque des efforts s'exerçant longitudinalement sur le dispositif de support 1. La répétition de ces mouvements, dans un sens et dans l'autre, provoque le pivotement indépendant des bras 25, ce qui produit successivement l'éloignement d'une patte d'accrochage 29 de la glissière 12 puis son rapprochement sous l'effet du ressort 31 correspondant. Ceci conduit à l'enfoncement progressif de la base 2 sur la glissière 12, par basculements successifs du dispositif de support 1, jusqu'à ce que la partie d'appui 3 vienne sensiblement au contact de la face supérieure 13 de la glissière 12. Ainsi, contrairement à l'art antérieur, les efforts produits par les mouvements d'air liés à la circulation des véhicules n'entraînent pas l'arrachage du dispositif de support. L'invention permet en effet d'utiliser ces efforts pour assurer un enfoncement et un maintien satisfaisants du dispositif de support 1 sur la glissière 12. Lorsque l'utilisateur souhaite retirer le dispositif de support 1, il fait pivoter la poignée 32 vers la position déverrouillée, puis soulève avec ses doigts la pièce d'actionnement 18. Ceci ne présente aucune difficulté car ce mouvement ascendant est facilité par la tension exercée par les ressorts 31 et entraîne un déplacement des bras 25 dans le sens où les pattes d'accrochage 29 s'éloignent de la glissière 12. Les pattes d'accrochage 29 ne sont plus alors serrées contre la glissière 12, et il suffit à l'opérateur de soulever le dispositif de support 1 pour le dégager de la glissière 12. On décrit à présent un deuxième mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures 10 à 16. Le dispositif de support 1 comprend tout d'abord une base 2 identique à celle précédemment décrite, à l'exception des points suivants : - la base ne comporte pas de langue 17 épousant la forme de la 15 glissière, ni de butée 38 ménagée sur les flancs 4, 5 ; -une première et une deuxième pattes d'accrochage 39, 40, sensiblement parallèles, sont fixées sensiblement longitudinalement entre les deux branches 6 appartenant à deux flancs 4, 5 différents et destinées à être placées d'une même côté de la glissière 12. Les pattes d'accrochage 39, 40 20 sont sensiblement planes et font saillie en direction de l'intérieur de la base 2, en étant inclinées du bas vers le haut, par rapport à l'horizontale, d'un angle y compris entre 10 et 30 (figure 16). Par ailleurs, le dispositif de support 1 comprend seulement deux bras latéraux 25, disposés entre les branches 7 opposées aux branches 6 25 portant les pattes d'accrochage 39, 40, et aptes à être engagés chacun dans une lumière 11. Les bras 25 sont sensiblement identiques à ceux précédemment décrits. Toutefois, leur extrémité supérieure comporte, à la place de la pièce de fixation 30, un repli 41, dirigé vers le bras 25 adjacent à l'état monté, et pourvu d'une fente 42 destinée à la fixation d'une première 30 extrémité d'un ressort 31 ou de tout autre organe tenseur (figure 11). Les bras 25 sont montés pivotants autour de l'axe 27 de la tige 26, indépendamment l'un de l'autre. Dans ce deuxième mode de réalisation, le dispositif de support 1 ne comprend pas de platine 18. 35 Enfin, le dispositif de support 1 comporte une poignée 32 formant moyen de verrouillage, illustrée sur la figure 12. Cette poignée 32 diffère du premier mode de réalisation par le fait que la partie inférieure des ailes 33 n'est pas recourbée pour former une came. Sur la partie extrême inférieure de chaque aile 33 est fixée (par exemple soudée) une patte 43 s'étendant perpendiculairement à ladite aile, à partir d'un bord de celle-ci, en direction de l'autre aile. Chaque patte 43 comporte une lumière 44 parallèle aux ailes 33 et débouchant en partie inférieure, dans laquelle sera fixée la deuxième extrémité d'un ressort 31. Chaque aile 33 peut également comporter une langue 45, s'étendant sensiblement parallèlement à la patte 43 depuis le bord opposé de ladite aile 33, destinée à rigidifier la poignée 32. La poignée 32 est montée pivotante par rapport à la base 2 autour d'un axe 35 sensiblement horizontal et longitudinal. Lorsque le dispositif de support 1 est mis en place sur la glissière 12 par un opérateur, la poignée 32 est verticale, les ressorts 31 sont disposés en oblique (figures 13 et 14). En faisant pivoter la poignée 32 autour de l'axe 35, l'opérateur déplace la deuxième extrémité des ressorts 31, provoquant le pivotement des bras 25 qui se rapprochent de la glissière 12. En position verrouillée (figures 15 et 16), les ailes 33 sont en butée contre la pièce 3b. La poignée 32 se trouve bloquée dans cette position du fait que l'axe 35 est situé au-dessous de la deuxième extrémité des ressorts 31. En effet, l'action des ressorts 31 tend à faire pivoter la poignée 32 dans le sens du verrouillage. La glissière se trouve serrée entre les pattes d'accrochage 39, 40, d'une part, et les pattes d'accrochage 29, d'autre part. Pour le retrait du dispositif de support 1, l'opérateur fait simplement pivoter la poignée 32 vers sa position de déverrouillage. II n'a pas à manipuler de pièce supplémentaire, et peut alors directement soulever le dispositif de support 1. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en fournissant un dispositif de support de maniement simple, ne nécessitant pas d'outil ni une force particulière. Parmi les autres avantages de l'invention, on peut citer : le fait que le dispositif de support s'adapte à toutes les géométries de glissières grâce aux bars pivotants et aux ressorts ; le dispositif de support est facile à transporter grâce à la poignée servant également de moyen de verrouillage ; le dispositif de support se fixe efficacement sur la glissière sans que cela nuise à la facilité de retrait ultérieur. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Le dispositif de support (1) comprend :- une base (2) recevant le panneau, comportant une partie d'appui (3) reposant sur une glissière en béton et des branches latérales (6, 7) placées de part et d'autre de la glissière ;- au moins un bras (25) latéral pivotant sur la base entre une position de serrage et une position écartée autorisant le retrait du dispositif de support hors de la glissière ;- pour chaque bras latéral, un organe tenseur (31) lié au bras par une extrémité et à une pièce mobile (18) par rapport à la base par l'autre extrémité ;- une poignée (32) pouvant être placée soit en position de verrouillage pour bloquer le bras vers sa position avancée, soit en position relevée, dans laquelle le bras peut occuper sa position écartée.
1. Dispositif de support pour un panneau de signalisation routière, caractérisé en ce qu'il comprend : - une base (2) destinée à être placée sur une glissière (12) en béton et sur laquelle le panneau est destiné à être monté, ladite base (2) comportant une partie d'appui (3) apte à reposer sur la face supérieure (13) de la glissière (12) et au moins deux branches latérales (6, 7) destinées à être placées de part et d'autre de la glissière (12) ; - au moins un bras (25) latéral monté mobile par rapport à la base (2) entre une position avancée vers l'intérieur de la base (2), dans laquelle le bras (25) est apte à coopérer avec serrage avec la glissière (12), et une position écartée vers l'extérieur de la base (2) autorisant le retrait du dispositif de support (1) hors de la glissière (12) ; - pour chaque bras latéral (25), un organe tenseur (31) dont une première extrémité est liée audit bras (25) et dont une deuxième extrémité est liée à une pièce mobile (18, 43) par rapport à la base (2) ; - un moyen de verrouillage (32) monté mobile par rapport à la base (2) entre : - une position de verrouillage dans laquelle le moyen de verrouillage (32) bloque la deuxième extrémité de l'organe tenseur (31) dans une position telle que l'organe tenseur (31) sollicite le bras (25) vers sa position avancée, le dispositif de support (1) étant maintenu sur la glissière (12) ; et - une position de déverrouillage, dans laquelle le bras (25) peut occuper sa position écartée. 2. Dispositif de support selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce d'actionnement (18) liée à chaque bras (25) par 30 l'intermédiaire d'un organe tenseur (31) et montée mobile sur la base (2) entre une position de maintien du dispositif de support (1) sur la glissière (12), dans laquelle l'organe tenseur (31) sollicite le bras (25) vers sa position avancée, et une position de libération du dispositif de support (1), dans laquelle le bras (25) peut occuper sa position écartée, le moyen de verrouillage étant apte, dans sa 35 position de verrouillage, à bloquer la pièce d'actionnement (18) en position de 25maintien et permettant, dans sa position de déverrouillage, le déplacement de la pièce d'actionnement (18) vers la position de libération. 3. Dispositif de support selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la pièce d'actionnement (18) est montée coulissante par rapport à la base (2) le long d'un axe sensiblement vertical, entre une position basse dans laquelle ladite pièce d'actionnement (18) est sensiblement en contact avec la face supérieure de la partie d'appui (3), et une position haute dans laquelle ladite pièce d'actionnement (18) est écartée de la partie d'appui (3). 4. Dispositif de support selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la pièce d'actionnement (18) est formée d'une plaque sensiblement parallèle à la partie d'appui (3) de la base (2). 5. Dispositif de support selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage (32) comporte une came montée pivotante sur la base (2) et apte à provoquer un déplacement en translation de la pièce d'actionnement (18) entre sa position de maintien et sa position de libération. 6. Dispositif de support selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage (32) comporte deux ailes (33) sensiblement parallèles dont les parties supérieures sont reliées par une barre (34) formant moyen de préhension, et dont les parties inférieures sont recourbées pour former une came, ledit moyen de verrouillage étant monté pivotant par rapport à la base (2) autour d'un axe (35) sensiblement horizontal et longitudinal de sorte à provoquer un déplacement en translation sensiblement verticale de la pièce d'actionnement (18) sous l'action du pivotement de la came. 7. Dispositif de support selon la 1, caractérisé en ce que la pièce (43) à laquelle est liée la deuxième extrémité de l'organe tenseur (31) est solidaire du moyen de verrouillage (32). 8. Dispositif de support selon la 7, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage (32) comporte deux ailes (33) sensiblementparallèles dont les parties supérieures sont reliées par une barre (34) formant moyen de préhension, la partie inférieure d'au moins une des ailes (33) comportant une patte (43) à laquelle est reliée la deuxième extrémité de l'organe tenseur (31), ledit moyen de verrouillage (32) étant monté pivotant par rapport à la base (2) autour d'un axe (35) sensiblement horizontal et longitudinal, cet axe (35) étant disposé de sorte à être situé au-dessous de la deuxième extrémité de l'organe tenseur (31) lorsque le moyen de verrouillage (32) est en position de verrouillage. 9. Dispositif de support selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure du bras (25) est montée pivotante par rapport à la base (2) autour d'un axe de pivotement (27) sensiblement horizontal et longitudinal situé sous la partie d'appui (3) et en ce que l'organe tenseur (31) est fixé à l'extrémité supérieure du bras (25). 10. Dispositif de support selon la 9, caractérisé en ce que l'axe de pivotement (27) du bras (25) est formé d'une tige (26) fixée à l'extrémité inférieure d'une branche latérale (6, 7) de la base (2). 11. Dispositif de support selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le bras (25) comporte au moins une patte d'accrochage (29) faisant saillie en direction de l'intérieur de la base (2), en étant inclinée du bas vers le haut, par rapport à l'horizontale, d'un angle ((i) compris entre 20 et 40 . 12. Dispositif de support selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'organe tenseur est constitué d'un ressort (31), d'un vérin à gaz ou d'une tige métallique présentant une élasticité adaptée. 13. Dispositif de support selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la base (2) présente une lumière (11) allongée dans laquelle le bras (2.5) est guidé dans son déplacement entre sa position avancée et sa position écartée. 14. Dispositif de support selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux bras (25) latéraux mobiles montés sur deux côtés opposés de la base (2). 15. Dispositif de support selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux bras (25) latéraux mobiles montés sur un même côté de la base (2). 16. Dispositif de support selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que la base (2) comprend deux branches latérales (6, 7) de chaque côté de la partie d'appui (3), les branches situées d'un même côté de la partie d'appui (3) étant écartées longitudinalement l'une de l'autre, le bras (25) mobile étant placé entre lesdites deux branches situées d'un même côté. 17. Dispositif de support selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que la base (2) comporte un poteau (10) faisant saillie sensiblement verticalement de la partie d'appui (3) et destiné à recevoir le mât d'un panneau de signalisation routière.
E
E01
E01F
E01F 9
E01F 9/669
FR2893198
A1
LE STOCKEUR D'ENERGIE.
20,070,511
La présente invention concerne un dispositif qui permet de stocker et de restituer de l'énergie à un système électronique. L'invention touche donc le domaine électronique. En effet, elle pourra jouer un rôle en tant que source d'énergie complémentaire, permettant par exemple de rompe le monopole des hydrocarbures dans l'automobile, et de réduire notablement les émissions de col. Le dispositif selon l'invention permet la consommation d'énergie propre en évitant tout risque de pollution. Pour le parfait fonctionnement de l'invention, toutes les parties doivent être maintenues sous vide. Aux premiers abords l'invention comporte un émetteur de particules chargées comme un canon à électrons, dont l'objectif est d'émettre du plasma, donc de l'énergie. Le second compartiment est constitué d'une chambre de stockage, c'est une chambre dotée d'un confinement magnétique. Cette chambre a une forme circulaire afin de permettre aux électrons, ou toute autre matière chargée de circuler indéfiniment dans la chambre de stockage. La chambre de stockage possède deux orifices, un orifice pour l'entrée de la matière, de l'émetteur de particules chargées vers la chambre de stockage et un orifice pour la sortie de la matière de la chambre de stockage vers le collecteur de particules chargées. Le collecteur de particules chargées, dans le cas des électrons, est une chambre constituée de plusieurs électrodes collectrices qui recueillent les électrons après impact et restituent une partie de l'énergie au système électronique qu'il doit alimenter. Le système est dit fermé lorsque les électrons ou toute autre matière chargée circulent indéfiniment dans la chambre de stockage, c'est-à-dire lorsque les deux orifices sont fermés par des petites portes isolantes. Le système est dit ouvert soit quant il y a insertion de matière, autrement dit lorsque le plasma passe de l'émetteur de particules chargées à la chambre de stockage, soit lorsqu'il y a restitution, donc lorsque le plasma circule de la chambre de stockage jusqu'au collecteur de particules chargées. Ainsi, lorsque l'un des deux orifices est ouvert. Selon un des modes de réalisation, l'invention est constituée : - D'un émetteur de particules chargées qui peut être un canon à électrons où tout autre appareil capable de produire des particules chargées. Le canon à électrons est constitué d'une source d'énergie pour le filament (1), d'un filament de tungstène (2), d'un cylindre de Wehnelt (3), d'un générateur haute tension (4), d'une anode (5), et d'un faisceau d'électrons (6). - D'une chambre de stockage qui est elle-même dotée d'une série d'aimants toroïdales (7), d'une série d'aimants polo dates (8), d'un aimant cylindrique central (9) afin de créer un champs magnétique toroïdale et polo date, et donc de confiné le plasma. De deux orifices (10), pour l'entré et la sortie du plasma, de deux portes isolantes (11) qui permette de boucher ou d'ouvrir les orifices (10) grâce à un système électronique ou un système manuel, d'une enceinte (12) entourant le plasma (13). Les aimants peuvent être remplaces par des aimants supraconducteurs ou par des fils conducteurs parcourus par un courant. - Et enfin des collecteurs de particules chargées qui dans le cas d'un plasma à électrons sont constitués d'électrodes collectrices (14), d'aimants toroïdales (15) afin de guider la matière vers les électrodes, d'une enceinte (16) et d'un faisceau de particules chargées (17). Il faut savoir qu'il est possible de contrôler le débit du faisceau de particule chargée si on remplace les aimants toroïdaux (15) par des bobines parcourues par un courant et si l'on joue sur l'intensité du courant pour attirer plus ou moins de particule chargée, car en jouant sur l'intensité du courant on influe sur le champs éléctromagnétique, donc sur les électrons. L'invention est au complet lorsqu'elle est composée d'un émetteur de particules chargées (18), d'une chambre de stockage (19), et enfin d'un collecteur de particules chargées (20). Mais l'invention peut aussi être constituée simplement d'une chambre de stockage (19), et d'un collecteur de particules chargées (20). L'invention comporte donc deux versions. L'invention est donc l'association d'un émetteur de particules chargées comme le canon à électrons, d'une chambre de stockage du genre tokamak et d'un collecteur de particules chargées comme un collecteur d'électrons. Les liens entre les différentes parties se situent au niveau des deux orifices. L'invention tiendra à titre d'exemple non limitatif dans un rectangle fictif, d'une dimension de l'ordre de 30cm de largeur et de hauteur et de 40cm de longueur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au stockage et à la restitution d'énergie pour un système électronique comme un moteur électrique d'automobile.40
Le stockeur d'énergie est un dispositif qui permet de stocker et de restituer de l'énergie à un système électronique. En effet, elle pourra jouer un rôle en tant que source d'énergie complémentaire, permettant par exemple de rompre le monopôle des hydrocarbures dans l'automobile, et de réduire notablement les émissions de co2.Il est constitué d'un émetteur de particules chargées (18) qui peut être un canon à électrons afin de fournir de l'énergie, d'une chambre de stockage (19) qui est une chambre dotée d'un confinement magnétique pour stocker l'énergie genre tokamak et enfin d'un collecteur de particules (20) qui peut être un collecteur d'électrons si le plasma est un plasma d'électrons. Le collecteur d'électrons permet de capter le plasma et de le restituer au système électronique qu'il doit alimenté.
1. Dispositif pour stocker et restituer de l'énergie à un système électronique caractérisé en ce que le dispositif est l'association de trois éléments qui sont un émetteur de particules chargées (18) comme le canon à électrons, une chambre de stockage (19) comme le tokamak et un collecteur de particules chargées (20) comme le collecteur d'électrons. 2. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la chambre de stockage soit dotée d'une série d'aimants toroïdales (7), d'une série d'aimants pole Jales (8), d'un aimants cylindrique central (9) afin de produire un champs magnétique polo Jale et toroïdale et d'une enceinte (12) entourant le plasma (13). 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la chambre de stockage soit pourvu de deux orifices (10) pour laisser entrer, sortir ou pour emprisonner les particules chargées comme l'électron dans la chambre de stockage. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la chambre de stockage possède deux portes isolantes (11) qui permettent de boucher ou d'ouvrir les orifices (10) grâce à un système électronique ou manuel. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le collecteur de particules chargées (comme les électrons), soient constitués d'électrodes collectrices (14) qui sont des plaques de matériaux conducteurs chargées, d'aimants toroïdales (15) afin de guider le plasma (17) vers les électrodes (14) et d'une enceinte (16). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'émetteur de particules chargées puisse être un canon à électrons ou tout autre appareil susceptible de produire des particules chargées. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les aimants de l'invention peuvent être remplacé 5 par des bobines de fil conducteur parcourue par un courant électrique
H
H02
H02J
H02J 15
H02J 15/00
FR2894743
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE TRANSMISSION D'INFORMATIONS
20,070,615
La présente invention concerne la transmission d'informations numériques organisées en mots binaires sur un canal de transmission. II est conventionnel de coder l'information jusqu'à obtenir des séquences ou mots d'informations numériques telles que des mots binaires. La transmission de ces mots se fait par l'émission et la réception de signaux présentant deux niveaux logiques binaires sur un canal de transmission. Ainsi, l'émission d'un mot requiert au minimum le coût énergétique et temporel de la transmission de chaque niveau multiplié par le nombre de bits du mot. Les dépenses énergétiques et temporelles augmentent donc de manière proportionnelle avec le nombre de bits à transmettre. Le but de l'invention est de proposer une technique de transmission permettant de diminuer le coût énergétique tout en contrôlant le temps de transmission. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé d'émission d'informations numériques organisées en mots binaires sur un canal de transmission qui comprend pour chaque mot binaire, l'émission d'un indicateur de début de mot et l'émission d'un indicateur de fin de mot. Dans ce procédé, entre lesdits indicateurs de début et de fin de mot, aucun signal n'est émis sur ledit canal de transmission pendant une durée égale à une valeur correspondant audit mot binaire, multipliée par une unité de temps déterminée. De manière correspondante, l'invention a pour objet un procédé de réception d'informations numériques organisées en mots binaires sur un canal de transmission, qui comprend, pour chaque mot binaire, la réception d'un indicateur de début de mot, la réception d'un indicateur de fin de mot, la mesure d'une durée de non réception de signal sur le canal de transmission, entre la réception de l'indicateur de début et la réception de l'indicateur de fin en utilisant une unité de temps déterminée et la conversion de cette durée de non réception mesurée pour obtenir un mot binaire. Ainsi, grâce à la transmission uniquement d'un indicateur de début et d'un indicateur de fin par mot, une économie substantielle d'énergie est réalisée par rapport à la transmission d'un signal représentatif de la valeur du mot. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la valeur correspondant au mot binaire est obtenue par l'application d'une fonction déterminée sur le nombre représenté par le mot binaire ; - la transmission comprend en outre une phase de synchronisation comprenant l'émission et la réception de ladite unité de temps ; - ladite phase de synchronisation comprend : -l'émission et la réception d'un indicateur de début de synchronisation ; et - l'émission et la réception d'un indicateur de fin de synchronisation, entre ces indicateurs, aucun signal n'étant émis ou reçu pendant un nombre de fois déterminé et connu de l'émetteur et du récepteur, de l'unité de temps. - ladite phase de synchronisation est répétée périodiquement, - la transmission comprend l'émission et la réception d'une pluralité de mots successifs et l'indicateur de fin d'un mot est confondu avec l'indicateur de début du mot suivant ; - la transmission comprend l'émission et la réception d'une pluralité de mots entrelacés ; - pour une pluralité de mots binaires, les indicateurs de début et de fin sont émis et reçus dans l'ordre correspondant à l'ordre des mots, et pour chacun de ces mots binaires, aucun signal n'est émis ou reçu pendant la durée égale à la valeur correspondant audit mot binaire multiplié par l'unité de temps sans prendre en compte le temps d'émission des indicateurs de début et de fin intercalés ; - les débuts des mots sont émis dès que possible ; - les indicateurs de début ou les indicateurs de fin de mots consécutifs présentant une variation monotone sont confondus ; - les indicateurs de début de mots consécutifs dont les valeurs correspondantes présentent une variation croissante sont confondus en un unique indicateur de début ; -les indicateurs de fin de mots consécutifs dont les valeurs 5 correspondantes présentent une variation décroissante sont confondus en un unique indicateur de fin ; - le procédé comprend une étape de conversion des informations numériques pour former des groupes de mots dont les valeurs correspondantes présentent des variations monotones ; 10 - la transmission comprend en outre une étape de découpage d'une séquence d'informations numériques afin de former lesdits mots binaires; - la transmission comprend en outre une étape préalable de détermination de la durée des indicateurs de début et de fin de mot ; - la transmission comprend en outre la compensation des variations 15 dues aux déplacements relatifs des émetteurs et récepteurs. Par ailleurs, l'invention porte également sur un récepteur et un émetteur mettant en oeuvre ces procédés ainsi que sur des programmes correspondants. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description, des 20 revendications et des dessins sur lesquels : la figure 1 représente un système de transmission d'informations selon l'invention ; les figures 2, 3 et 4 représentent respectivement l'organigramme du procédé d'émission, le signal et l'organigramme du procédé de 25 réception dans un premier mode de réalisation ; les figures 5, 6 et 7 représentent respectivement l'organigramme du procédé d'émission, le signal et l'organigramme du procédé de réception dans un second mode de réalisation : la figure 8 représente un circuit permettant la mise en oeuvre d'un 30 mode de réalisation de l'invention ; la figure 9 représente le signal de transmission dans un troisième mode de réalisation ; et les figures 10, 11 et 12 représentent des portions du signal de transmission dans un autre mode de réalisation. Sur la figure 1, un système de transmission d'informations selon l'invention est représenté et comprend un émetteur 2 tel qu'un satellite , adapté pour émettre des signaux à l'attention d'une base terrestre 4. Le satellite 2 comprend des moyens 6 d'émission de signaux logiques sur un canal de transmission ou sur plusieurs canaux de transmission multiplexés. Le satellite 2 comprend également une horloge 8 notée CLK qui cadence un contrôleur 10 et qui reçoit en entrée des mots binaires M à émettre et qui commande les moyens 6 d'émission. De manière correspondante, la base terrestre 4 comprend des moyens 12 de réception des signaux transmis par le satellite 2 sur un ou plusieurs canaux de transmission. La base terrestre 4 comporte également une horloge 14 CLK qui cadence un contrôleur 16 traitant les signaux reçus pour délivrer des mots binaires. Les horloges 8 et 14 sont des horloges de précision et comprennent une unité de temps commune et déterminée telle que, par exemple, la microseconde. Dans la suite, cette unité de temps est notée UT. Cette unité de temps est qualifiée de déterminée, c'est-à-dire qu'elle n'est pas quelconque. Dans ce mode de réalisation, elle est déterminée et fixe. Le fonctionnement de ce système, selon un premier mode de réalisation dit "intégral synchrone", va maintenant être décrit en référence aux figures 2, 3 et 4 représentant respectivement le procédé d'émission, le signal transmis et le procédé de réception correspondant. L'information numérique à transmettre est, de façon classique, formée d'une séquence binaire. La séquence formée par l'intégralité de ces informations binaires accolées représente un unique mot binaire correspondant à un nombre A. Par exemple, les séquences accolées 00100 et 11010 forment le mot 0010011010, qui représente le nombre A = 128 + 16 + 8 + 2= 154 en base décimale. Le procédé d'émission comprend une étape 20 de conversion de ce mot en une valeur fonction de la séquence d'informations binaire M. De manière générale, la valeur d'un mot binaire est égale à l'image du nombre A représenté par ce mot en base 2 selon une fonction injective fixée telle qu'une fonction affine. Dans le mode de réalisation décrit, la fonction choisie est l'identité, de sorte que la valeur correspondant au mot est égale au nombre représenté par ce mot, soit 154. Cette étape 20 est suivie d'une étape 22 d'émission d'un indicateur de début de mot sur le canal de transmission, elle-même suivie d'une étape 24 de comptage de la valeur du mot correspondant au mot binaire transmis, multiplié par l'unité de temps UT. Dans l'exemple, cette unité de temps correspond à la microseconde, de sorte que l'étape 24 correspond au comptage de 154 microsecondes. L'étape 24 est suivie d'une étape 26 d'émission d'un indicateur de fin de mot. Dans l'exemple des figures 2 à 4, aucun signal n'est émis sur le canal de transmission entre les émissions 22 et 26 des indicateurs de début et de fin de mot, c'est-àdire pendant la durée AxUT. Les indicateurs de début et de fin correspondent respectivement à des niveaux logiques haut et bas tels que transmis conventionnellement, de sorte que le signal transmis sur le canal considéré par le satellite 2 a la forme du signal représenté en référence à la figure 3. Ce signal comprend l'émission d'un signal haut " 1 " correspondant à l'indicateur de début suivi d'une période de 154 microsecondes au cours desquelles aucun signal particulier n'est transmis, de sorte que seul du bruit est présent sur le canal de transmission. La période de 154 microsecondes est suivie par la transmission d'un signal bas " 0 " correspondant à l'indicateur de fin. De manière correspondante, le procédé de réception, représenté en référence à la figure 4, comprend une étape 30 de réception sur le canal de l'indicateur de début de mot qui déclenche un comptage 32 avec l'utilisation de l'unité de temps UT déterminée et commune avec l'émetteur, jusqu'à la réception de l'indicateur de fin de mot, au cours d'une étape 34. L'étape 32 de comptage correspond donc à une mesure de la durée de non-réception de signal, en termes de nombre d'unités de temps UT, entre les instants de réception des indicateurs de début et de fin. Le procédé comporte ensuite une conversion de cette durée pour délivrer un nombre correspondant au mot binaire reçu. Dans l'exemple, l'étape 32 de comptage aboutit au nombre A = 154 qui correspond directement au mot 10011010 et donc à la séquence 00100 et 11010 de mots de 5 bits transmise. Ainsi, en effectuant le comptage en base binaire à la fréquence donnée par UT, l'étape 32 de comptage est confondue avec l'étape de conversion et délivre directement le mot binaire transmis. L'énergie consommée pour la transmission de ce mot correspond à l'énergie consommée pour la transmission de l'indicateur de début et de l'indicateur de fin, soit l'énergie consommée pour la transmission de 2 bits. La durée de la transmission de ce mot est contrôlée par le choix de l'unité de temps et de la durée des indicateurs de début et de fin. Dans un second mode de réalisation dit "découpé", le procédé débute par une étape de découpage d'une séquence d'informations numériques en une pluralité de mots binaires, c'est-à-dire par la formation de paquets de bits ou mots binaires en vue de leur transmission. Chacun de ces mots est transmis, comme précédemment, avec un indicateur de début séparé d'un indicateur de fin par une durée égale à la valeur du mot, multipliée par l'unité de temps. Afin d'optimiser la transmission et l'énergie consommée, un découpage fin peut être réalisé au cours de l'étape 20 de conversion. Par exemple, le temps maximal de transmission d'une séquence de K mots de D bits est donné par la formule : 2KR+K(2D -1) Dans cette formule, R correspond au rapport entre le temps maximal de transmission d'un indicateur et l'unité de temps UT. L'exploitation de cette formule indique que pour un rapport R de 10, une transmission optimale est obtenue avec des mots de 4 bits, pour un rapport R de 100, avec des mots de 6 bits, pour un rapport R de 1000, avec des mots de 9 bits et pour un rapport de 10000, avec des mots de 11 bits. D'autres valeurs optimales peuvent être déterminées selon que l'on considère le temps moyen ou le temps minimal de transmission. Une telle transmission en mode dit "découpé" reste économique en énergie pour D>_2 puisqu'elle ne nécessite que l'émission de deux indicateurs par mots. De plus, le découpage permet de réduire sensiblement le temps de transmission par rapport au mode " intégral " décrit précédemment. En référence aux figures 5, 6 et 7, on va maintenant décrire un troisième mode de réalisation de l'invention, dit "compressé asynchrone". Dans ce mode de réalisation asynchrone, l'unité de temps n'est à priori pas connue du récepteur. Ainsi, l'unité de temps est déterminée, c'est-à-dire qu'elle n'est pas quelconque. Dans ce mode de réalisation elle est cependant variable puisque fixée par l'émetteur lors de la phase de synchronisation. De plus, comme dans le mode "découpé", l'étape 20 de conversion comprend le découpage de la séquence binaire à transmettre pour former des mots binaires. Le procédé d'émission représenté sur la figure 4 comprend tout d'abord une phase de synchronisation 40 avec l'émission 42 d'un indicateur de début de synchronisation puis le comptage 44 d'un nombre de fois déterminé et connu du récepteur de l'unité de temps UT pendant une période de non- émission de signal. Par exemple, ce nombre de fois déterminé correspond à 10 fois l'unité de temps. Le procédé comprend ensuite l'émission d'un indicateur de fin de synchronisation lors d'une étape 46. L'étape 46 d'émission de l'indicateur de fin de synchronisation est 25 suivie, directement ou ultérieurement, de l'étape 22 d'émission de l'indicateur de début de mot. Dans l'exemple, afin de distinguer les indicateurs de début et de fin de synchronisation et ceux de début et de fin de mots, les indicateurs de début et de fin de synchronisation sont chacun constitué d'un signal bas " 0 " suivi d'un 30 signal haut " 1 ". De plus, dans ce mode de réalisation "compressé", les différents mots d'informations numériques sont transmis successivement et l'indicateur de fin d'un mot est confondu avec l'indicateur de début du mot suivant. Ainsi, des signaux logiques hauts sont envoyés comme séparateurs des mots et un signal logique bas est envoyé pour indiquer la fin du dernier mot. En conséquence, le signal transmis est tel que représenté à la figure 6. Ce signal comporte un indicateur bas et un indicateur haut accolés, formant l'indicateur de début de synchronisation puis, après un silence d'une durée de 10 unités de temps, à nouveau un indicateur bas et un indicateur haut accolés formant l'indicateur de fin de synchronisation. Ensuite, directement ou ultérieurement, la transmission des mots débute par un indicateur haut formant l'indicateur de début du premier mot suivi d'une période de non émission de signal d'une durée égale à la valeur du premier mot. Ensuite, des indicateurs hauts sont émis pour séparer les mots entre eux, aucun signal n'étant émis sur le canal considéré entre deux indicateurs durant une période correspondant à la valeur du mot courant. Le signal comporte enfin un indicateur bas correspondant à l'indicateur de fin du dernier mot à transmettre. De manière correspondante, dans ce mode de réalisation, le procédé de réception représenté en référence à la figure 7, comporte tout d'abord une phase 50 de synchronisation qui comprend la réception de l'unité de temps. Plus précisément, cette étape 50 comporte une étape 52 de réception de l'indicateur de début de synchronisation suivie d'une étape 54 de comptage puis, d'une étape 56 de réception de l'indicateur de fin de synchronisation. La phase 50 de synchronisation comprend enfin une étape 58 de division de la durée de non réception séparant les instants de réception des indicateurs de début et de fin de synchronisation par un nombre déterminé commun avec l'émetteur, soit dans l'exemple 10 fois, pour obtenir la durée de l'unité de temps UT. De manière correspondante au procédé d'émission, la réception 56 de l'indicateur de fin de synchronisation est suivie, directement ou ultérieurement, de l'attente de la réception 30 de l'indicateur de début du premier mot. Le procédé comprend ensuite le comptage des intervalles séparant les instants de réception des indicateurs séparant les mots pour assurer la mesure des durées de non réception de signal sur le canal de transmission entre la réception des indicateurs. Ces durées sont ensuite converties pour former les mots binaires. Ce mode de réalisation permet de réduire sensiblement le coût énergétique de la transmission puisque sont uniquement transmis un indicateur de début par mot et un indicateur de fin du dernier des mots. Ceci est aussi particulièrement avantageux au niveau du temps de 10 transmission. Ainsi, le temps maximal de transmission d'une séquence de K mots de D bits est donné par la formule : (K+I)R+K(2 -1) Dans cette formule, R correspond au rapport entre le temps maximal de transmission d'indicateurs et l'unité de temps UT. L'exploitation de cette 15 formule indique que pour un rapport R de 10, une transmission optimale est obtenue avec des mots de 3 bits, pour un rapport R de 100, avec des mots de 5 bits, pour un rapport R de 1000, avec des mots de 8 bits et pour un rapport de 10000, avec des mots de 11 bits. D'autres valeurs optimales peuvent être déterminées selon que l'on 20 considère le temps moyen ou le temps minimal de transmission. Dans l'exemple, la séquence d'information est découpée en mots de 8 bits (octets) et la fonction permettant de déterminer la valeur d'un octet représentant un nombre A est ici F(A) = 256 - A. Un tel choix de réalisation permet d'utiliser pour l'émission ainsi que pour la réception, un même montage 25 avec un registre à décalage R tel que celui décrit en référence à la figure 8. Dans ce montage, chacun des contrôleurs 10 et 16 comprend essentiellement huit bascules J/K connectées en série de manière classique pour former un registre à décalage. La première bascule est connectée à l'horloge CLK ainsi qu'à l'entrée d'horloge de la bascule suivante. Dans 30 l'émetteur, la première bascule est connectée à l'horloge 8 et dans le récepteur, à l'horloge 14. De plus, toutes les bascules comportent une mise à zéro commune. Ainsi, pour l'émission d'un octet M représentant un nombre A, le procédé comprend la détermination de la valeur correspondante lors de l'étape 20 de conversion, c'est-à-dire de la valeur F(A) = 256 - A. Cette valeur F(A) est placée dans le registre à décalage R de 8 bascules du contrôleur 10 par leurs entrées J et K. L'indicateur de début de mot est ensuite émis en même temps que l'horloge est activée. Tant que la retenue du dernier registre est nulle, le registre à décalage est incrémenté au front du signal d'horloge CLK 8, c'est-à-dire cadencé selon l'unité de temps déterminée et commune avec le récepteur. Lorsque la retenue de la dernière bascule est à 1, l'indicateur de fin de mot est émis. En conséquence, le procédé comporte une période de non-émission de signal d'une durée correspondant au nombre A représenté par le mot binaire M. De manière correspondante, la réception d'un unique octet débute par la remise à zéro des 8 bascules du registre R, puis, dès la réception de l'indicateur de début de mot, par l'activation de l'horloge 14. Ensuite, tant que l'indicateur de fin de mot n'est pas reçu, le registre à décalage est incrémenté au front d'horloge cadencée selon l'unité de temps UT déterminée et commune avec l'émetteur. Enfin, lorsque l'indicateur de fin de mot est détecté, l'horloge est inhibée et la valeur du registre correspond directement au mot binaire transmis. Comme indiqué précédemment, le choix de la valeur F(A)=256-A permet d'utiliser un registre à incrémentation pour l'émission et pour la réception. Ce montage peut également être utilisé pour émettre selon le mode dit "compressé" tel que décrit précédemment, en transmettant uniquement les indicateurs de début de mot et l'indicateur de fin du dernier mot. A cet effet, le registre R est commandé selon l'algorithme suivant : - émission d'un indicateur de début de mot ; - enregistrement dans le registre à décalage R de 8 bascules de la valeur 256 - A où A est le nombre représenté par l'octet en cours ; - tant que la retenue de la dernière bascule est nulle, incrémenter le registre R au front du signal d'horloge cadencée selon l'unité de temps UT commune avec le récepteur ; et - lorsque la retenue de la dernière bascule est à 1, s'il reste des octets à transmettre, l'algorithme retourne à la première étape sinon un indicateur de fin de mot est émis. La réception d'une séquence d'octets, transmise en mode compressé, est effectuée sur un même type de registre à décalage R selon l'algorithme suivant : - attente de la réception d'un indicateur de début de mot ; -mise à zéro du registre à décalage et activation de l'horloge: - tant qu'un indicateur de début ou de fin de mot n'est pas reçu, le registre à décalage est incrémenté au front du signal d'horloge cadencée selon l'unité de temps UT commune avec l'émetteur ; - lorsqu'un indicateur de début ou de fin de mot est reçu, la valeur du registre est placée dans un nouvel octet de la séquence ; - si le signal reçu était un indicateur de début de mot, l'algorithme retourne à la deuxième étape ; - si l'indicateur reçu était un indicateur de fin de mot, le procédé de réception est terminé. Ainsi, l'utilisation de la valeur 256 û A, où A correspond au nombre représenté par le mot binaire, permet d'utiliser le même circuit dans l'émetteur et dans le récepteur, de sorte que chaque équipement est en mesure d'assurer les deux fonctions. Dans un quatrième mode de réalisation, décrit en référence à la figure 9, l'invention comprend la transmission entrelacée de plusieurs mots. Dans le mode de réalisation décrit, l'entrelacement est réalisé de manière à ce que les indicateurs de début et de fin sont émis dans l'ordre des mots, le ième indicateur de début émis et le ième indicateur de fin émis correspondant au ième mot. De plus, le temps d'émission des indicateurs de début et de fin intercalés n'est pas pris en compte pour déterminer la valeur d'un mot. Enfin, les indicateurs de début sont émis dès que possible afin de 5 réduire au maximum la durée totale d'émission de la séquence. Dans ce mode de réalisation, la séquence des mots binaires à transmettre est explorée au cours de l'étape 20 de conversion pour préparer la séquence à transmettre. A cet effet, l'algorithme de conversion débute par le premier mot 10 binaire M(1) de valeur A(1) en considérant, pour ce mot, l'émission d'un indicateur de début, séparé d'un indicateur de fin, par une durée de non-émission correspondant à la valeur du mot. Ensuite, pour chacun des mots, si la valeur A(i+1) du mot suivant M(i+1) est supérieure ou égale à la valeur A(i) du mot actuel M(i), un indicateur 15 de début du mot M(i+1) est inséré juste après l'indicateur de début du mot M(i) et un indicateur de fin du mot M(i+1) est ajouté après l'indicateur de fin du mot M(i) après une durée correspondant à la différence A(i+1) û A(i). De manière similaire, si la valeur A(i+1) du mot suivant M(i+1) est inférieure ou égale à la valeur A(i) du mot en cours M(i), un indicateur de début 20 du mot M(i+1) est inséré après l'indicateur de début du mot M(i) après une durée correspondant à la différence A(i) û A(i+1) tandis qu'un indicateur de fin du mot M(i+1) est ajouté juste après l'indicateur de fin du mot M(i). La transmission de cette séquence est ensuite réalisée en émettant les indicateurs de début et les indicateurs de fin en respectant les durées de non-25 émission entre ceux-ci. Ainsi, par exemple, les octets 00001000, 00000111 et 00001010 sont transmis sous la forme du signal représenté en référence à la figure 9. Les nombres représentés par ces trois octets sont 8, 7 et 10 et sont pris comme valeurs correspondantes. 30 L'application de l'algorithme décrit précédemment entraîne l'émission de l'indicateur de début du premier mot qui est le premier niveau " 1 " représenté sur la figure 9. Le signal comprend une période de non-émission ou silence d'une unité de temps suivie de l'émission de deux indicateurs de début de mot correspondant respectivement au début de chacun des deux mots suivants. Le troisième indicateur de début de mot est suivi d'une période de silence de sept unités de temps avant la transmission de deux indicateurs de fin de mot. La transmission du deuxième indicateur de fin de mot est suivie d'une période de silence de trois unités de temps avant l'émission d'un troisième indicateur de fin de mot. Ainsi, entre le premier indicateur de début de mot et le premier indicateur de fin de mot, il y a un total de huit unités de temps de silence tandis qu'entre le second indicateur de début de mot et le second indicateur de fin de mot, il y a sept unités de temps et qu'entre le troisième indicateur de début de mot et le troisième indicateur de fin de mot, il y a dix unités de temps. De manière correspondante, le procédé de réception est adapté pour la réception d'une pluralité de mots entrelacés. Dans le mode de réalisation décrit, cet entrelacement est réalisé de sorte que les indicateurs de début et de fin sont reçus dans l'ordre des mots, c'est-à-dire que le ième indicateur de début et le ième indicateur de fin délimitent le ième mot. De plus, le temps de réception des indicateurs de début et de fin intercalés n'est pas pris en compte dans la détermination de la valeur des mots. De manière correspondante, la réception en mode entrelacé peut être réalisée en utilisant l'algorithme suivant en utilisant deux variables, K correspondant à l'indice du dernier mot dont la réception a débuté et L, correspondant à l'indice du dernier mot dont la réception est terminée. Ces deux variables K et L sont initialisées à zéro. A chaque détection d'un signal de début, la valeur de la variable K est incrémentée et la valeur A(K) du mot d'indice K est initialisée à zéro. A chaque délai d'une unité de temps, la valeur du mot en cours de réception soit A(K) est incrémentée d'une unité. Enfin, à chaque détection d'un signal d'un indicateur de fin de mot, la valeur de la variable L est incrémentée et la valeur du mot d'indice L reçoit la somme des valeurs des mots d'indices L à K, soit A(L) + A(L+1)+ ... + A(K). La réception du signal représenté en référence à la figure 9 avec cet algorithme permet d'obtenir successivement les nombres 8, 7 et 10 qui correspondent aux octets transmis. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux du fait de l'importante réduction de temps de transmission obtenue par l'entrelacement des mots. Dans un cinquième mode de réalisation dit monotone , décrit en référence aux figures 10, 11 et 12, les mots sont également entrelacés. A cet effet, l'étape 20 de conversion comprend le découpage des informations numériques en mots, de manière à former des groupes de mots consécutifs dont les valeurs ont des variations monotones, c'est-à-dire croissantes ou décroissantes au sens large. Par la suite, chaque groupe est transmis l'un après l'autre en mode entrelacé et de plus les indicateurs de début ou de fin des mots d'un même groupe sont confondus. Ainsi, les indicateurs de début d'un groupe de mots à variation croissante sont confondus, de sorte que l'émission de ce groupe de mots comprend l'émission d'un unique indicateur de début et l'émission d'autant d'indicateurs de fin qu'il y a de mots, chaque indicateur de fin d'un mot étant séparé de l'unique indicateur de début par une durée de non-émission de signal correspondantà la valeur du mot du groupe. De manière similaire, les indicateurs de fin de mots d'un groupe de mots à variation décroissante sont confondus en un unique indicateur de fin. L'émission d'un tel groupe de mots à variation décroissante comprend donc l'émission d'indicateurs de début pour chaque mot du groupe, chacun espacé de l'indicateur de fin d'une durée de non-émission de signal correspondant à la valeur du mot du groupe. Les mots successifs à valeurs constantes peuvent être traités indépendamment dans des groupes à valeurs croissantes ou décroissantes. Ainsi, un groupe de K mots M(1) à M(K) dont les valeurs correspondantes sont croissantes est émis en utilisant l'algorithme suivant : - émission d'un indicateur début ; - non-émission de signal pendant une durée égale à la valeur A(1) du premier mot M(1) ; - émission d'un indicateur de fin de mot; - puis pour chacun des mots M(2) à M(K), non-émission de signal pendant une durée égale à la différence entre la valeur du mot courant et la valeur du mot précédent suivie de l'émission d'un indicateur de fin de mot. Dans le cas d'un groupe de K mots M(1) à M(K) dont les valeurs correspondantes sont décroissantes, l'émission est réalisée par l'algorithme suivant : - émission d'un indicateur de début de mot; 15 -pour chacun des mots de M(1) A M(K-1), non-émission de signal pendant une durée correspondant à la différence entre la valeur du mot courant et la valeur du mot suivant suivie de l'émission d'un indicateur de début de mot; pour le dernier mot M(K), non-émission de signal pendant une 20 durée correspondant à la valeur A(K) de ce mot suivie de l'émission d'un indicateur de fin. Selon ce mode de réalisation, l'émission d'une séquence d'information est réalisée en explorant la séquence afin de former des groupes à variations monotones au cours de l'étape 20 de conversion, c'est-à-dire des groupes à 25 variation croissante au sens large ou décroissante au sens large, puis en émettant successivement ces groupes. De manière correspondante, la réception dans ce mode de réalisation comporte l'identification du type de groupe par la comparaison des deux premiers indicateurs reçus. Ainsi, si les deux premiers indicateurs reçus sont 30 un indicateur haut puis un indicateur bas, le groupe de mots est un groupe à valeurs croissantes. A l'inverse, si les deux indicateurs reçus sont des indicateurs hauts, le groupe de mots est un groupe à valeurs décroissantes. 10 Une telle transmission dite monotone permet un gain d'énergie par rapport à la transmission entrelacée ainsi qu'une réduction du temps total d'émission. Par ailleurs, un choix judicieux du nombre de bits par mot permet encore d'optimiser le temps d'émission. Ainsi, dans le cas où la valeur correspondante à un mot est égale au nombre représenté par ce mot, le temps maximal de transmission sera de : 1.5KR+0.5K(2 -1) Dans cette formule, K correspond au nombre de mots de D bits formés et R au rapport entre le temps maximal de transmission d'indicateurs et l'unité de temps UT. L'exploitation de cette formule indique que pour R=10, une transmission optimale est obtenue avec des mots de 4 bits, pour R=100 avec des mots de 6 bits, pour R=1000 avec des mots de 9 bits et pour R=10000 avec des mots de 12 bits. Par exemple, le mot de 32 bits 01010100001001110110011010001001 est découpé en une séquence de huit mots de 4 bits soit 0101, 0100, 0010, 0111, 0110, 0110,1000, 1001. Les nombres représentés par ces mots sont 5, 4, 2, 7, 6, 6, 8 et 9, de sorte que cette séquence se décompose en trois groupes, le groupe 5, 4, 2 à variation décroissante, le groupe 7, 6, 6 à variation décroissante et le groupe 8, 9 à variation croissante. L'émission du premier groupe 5, 4, 2 se fait par l'émission d'un indicateur de début, suivi d'une non-émission de signal pendant le décompte d'une unité de temps, l'émission d'un second indicateur de début, la non-émission de signal pendant le décompte de deux unités de temps, puis, l'émission du troisième indicateur de début et enfin, la non-émission de signal pendant le décompte de deux unités de temps avant l'émission d'un unique indicateur de fin pour ce groupe de mots, ainsi que cela est représenté en référence à la figure 10. De la même manière, le groupe 7, 6, 6 est ensuite émis par la transmission d'un premier indicateur de début, suivi d'une non-émission de signal pendant un décompte d'une unité de temps, puis, de deux indicateurs de début et d'une non-émission de signal pendant un décompte de six unités de temps avant l'émission d'un unique indicateur de fin, comme cela est représenté en référence à la figure 11. Enfin, le groupe à variation croissante 8,9 est transmis en émettant un unique indicateur de début, suivi du décompte de huit unités de temps de non- émission, puis, d'un premier indicateur de fin, suivi du décompte d'une unité de temps de non-émission puis d'un second indicateur de fin, comme représenté en référence à la figure 12. En conséquence, l'émission de ces 32 bits requiert uniquement au total 21 intervalles d'une unité de temps de périodes de non-émission et 11 indicateurs. Bien entendu, encore d'autres modes de réalisation sont possibles. Dans un autre mode de réalisation, le procédé comprend, préalablement à la transmission, la détermination de la durée des indicateurs de début et de fin de mot afin de réduire la probabilité qu'un signal de bruit soit considéré comme un indicateur de début ou de fin de mot. Cette détermination est faite, par exemple, par une évaluation statistique en fonction des paramètres de la ligne de transmission. Avantageusement, si un satellite d'émission 2 est en déplacement par rapport au récepteur terrestre, le procédé comprend une étape de compensation de la variation temporelle due à ce déplacement. Cette compensation est réalisée à partir de la connaissance des paramètres de déplacement du satellite qui sont accessibles de manière classique pour tenir compte de la vitesse de déplacement qui réduit ou augmente l'intervalle entre les indicateurs suivant que le satellite se rapproche ou s'éloigne du récepteur. Dans le cas où ces paramètres de compensation ne sont pas accessibles, il est alors possible de répéter autant que nécessaire une phase de synchronisation, la variation de la durée de l'intervalle de synchronisation étant fonction de la variation de vitesse et de la position relative des émetteurs et récepteurs. De plus, une phase préalable de synchronisation visant à transmettre l'unité de temps peut être mise en ceuvre dans chacun des modes de réalisation envisagés. Dans encore un autre mode de réalisation, la durée de l'unité de temps est fixée suffisamment grande pour absorber les possibles variations dues aux positions relatives des émetteurs et des récepteurs. L'invention peut être mise en oeuvre grâce à un programme d'ordinateur pour un émetteur d'informations numériques organisées en mots binaires sur un canal de transmission, qui comporte des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées sur un calculateur de cet émetteur, entraînent cet émetteur à réaliser le procédé d'émission de l'invention. De manière correspondante, l'invention est mise en oeuvre par un programme d'ordinateur pour un récepteur d'informations numériques organisées en mots binaires sur un canal de transmission, qui comporte des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées sur un calculateur de ce récepteur, entraînent ce récepteur à réaliser le procédé de réception de l'invention
Ce procédé comprend l'émission d'informations numériques organisées en mots binaires sur un canal de transmission avec pour chaque mot binaire, l'émission d'un indicateur de début et de fin de mot, aucun signal n'étant émis entre lesdits indicateurs de début et de fin de mot pendant une durée égale à une valeur correspondant au mot binaire, multipliée par une unité de temps déterminée (UT).Le procédé de transmission comprend également la réception des indicateurs de début et de fin de mot et la mesure de la durée de non-réception de signal sur le canal de transmission entre la réception de l'indicateur de début de mot et la réception de l'indicateur de fin de mot en utilisant l'unité de temps déterminée et la conversion de la durée de non réception mesurée en un mot binaire.
1. Procédé d'émission d'informations numériques organisées en au moins un mot binaire (M) sur un canal de transmission, caractérisé en ce qu'il comprend pour chaque mot binaire, l'émission (26) d'un indicateur de début de mot et l'émission (22) d'un indicateur de fin de mot, et en ce qu'entre lesdits indicateurs de début et de fin de mot, aucun signal n'est émis sur ledit canal de transmission pendant une durée égale à une valeur correspondant audit mot binaire, multipliée par une unité de temps déterminée (UT). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite valeur correspondant au mot binaire est obtenue par l'application d'une fonction déterminée sur le nombre représenté par le mot binaire. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une phase (40) de synchronisation comprenant l'émission de ladite unité de temps. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite phase (40) de synchronisation comprend l'émission (42) d'un indicateur de début de synchronisation et l'émission (46) d'un indicateur de fin de synchronisation, aucun signal n'étant émis pendant un nombre de fois prédéfini de l'unité de temps entre lesdits indicateurs de début et de fin de synchronisation. 5. Procédé selon l'une quelconque des 3 et 4, 25 caractérisé en ce que ladite phase (40) de synchronisation est répétée périodiquement. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend l'émission d'une pluralité de mots successifset en ce que l'indicateur de fin d'un mot est confondu avec l'indicateur de début du mot suivant. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend l'émission entrelacée d'une pluralité de mots. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que pour une pluralité de mots binaires, les indicateurs de début et de fin sont émis dans l'ordre correspondant à l'ordre des mots, et en ce que pour chacun de ces mots binaires, aucun signal n'est émis entre ses indicateurs respectifs pendant la durée égale à la valeur correspondant audit mot binaire sans prendre en compte le temps d'émission des indicateurs de début et de fin intercalés. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'en outre les indicateurs de début de chaque mot sont émis le plus tôt possible. 10. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les indicateurs de début ou les indicateurs de fin de mots consécutifs dont les valeurs correspondantes présentent une variation monotone, sont confondus. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que les indicateurs de début de mots consécutifs dont les valeurs correspondantes présentent une variation croissante au sens large sont confondus en un unique indicateur de début. 12. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que les indicateurs de fin de mots consécutifs dont les valeurs correspondantes présentent une variation décroissante au sens large sont confondus en un unique indicateur de fin. 30 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de conversion des informations 25numériques pour former des groupes de mots dont les valeurs correspondantes présentent des variations monotones. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, 5 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de découpage d'une séquence d'informations numériques afin de former lesdits mots binaires. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape préalable de détermination de la longueur des 10 mots binaires. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape préalable de détermination de la durée des indicateurs de début et de fin de mot. 15 17. Procédé de réception d'informations numériques organisées en au moins un mot binaire sur un canal de transmission, caractérisé en ce qu'il comprend, pour chaque mot, la réception (30) d'un indicateur de début de mot et la réception (34) d'un indicateur de fin de mot, la mesure (32) d'une durée de 20 non réception de signal sur le canal de transmission entre la réception de l'indicateur de début et la réception de l'indicateur de fin en utilisant une unité de temps (UT) déterminée et la conversion de cette durée de non-réception mesurée pour obtenir un mot binaire (M). 25 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce qu'un mot binaire est obtenu par l'application d'une fonction déterminée au nombre d'unités de temps mesurées entre un indicateur de début et un indicateur de fin. 30 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une phase (50) de synchronisation comprenant la réception de ladite unité de temps. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que ladite phase (50) de synchronisation comprend la réception (52) d'un indicateur de début de synchronisation, la réception (56) d'un indicateur de fin de synchronisation et la division (58) de l'intervalle de temps séparant les indicateurs de début et de fin de synchronisation par un nombre prédéfini pour obtenir la durée d'une unité de temps. 21. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisé en ce que ladite phase (50) de synchronisation est répétée périodiquement. 22. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend la réception d'une pluralité de mots successifs, l'indicateur de fin de chaque mot étant confondu avec l'indicateur de début du mot suivant. 23. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 22, caractérisé en ce qu'il comprend la réception d'une pluralité de mots entrelacés. 24. Procédé selon la 23, caractérisé en ce que, pour une pluralité de mots, les indicateurs de début et de fin de mots sont reçus dans l'ordre correspondant à l'ordre des mots, et en ce que pour chacun de ces mots binaires, aucun signal n'est reçu pendant une durée égale à la valeur correspondant audit mot binaire, sans prendre en compte le temps de réception des indicateurs de début et de fin intercalés. 25. Procédé selon la 23, caractérisé en ce que les indicateurs de début ou les indicateurs de fin de mots consécutifs dont les valeurs correspondantes présentent une variation monotone, sont confondus. 26. Procédé selon la 25, caractérisé en ce que les indicateurs de début de mots consécutifs dont les valeurs correspondantes présentent une variation croissante au sens large sont confondus en un unique indicateur de début. 27. Procédé selon la 25, caractérisé en ce que les indicateurs de fin de mots consécutifs dont les valeurs correspondantes présentent une variation décroissante au sens large sont confondus en un unique indicateur de fin. 10 28. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 27, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de compensation des variations des déplacements relatifs des émetteurs et récepteurs. 15 29. Emetteur d'informations numériques organisées en au moins un mot binaire sur un canal de transmission, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (6) d'émission d'un indicateur de début puis de fin pour chaque mot binaire et des moyens (8, 10) de pilotage de son fonctionnement pour qu'aucun signal ne soit émis sur ledit canal de transmission pendant une durée égale à 20 une valeur correspondant audit mot binaire multipliée par une unité de temps déterminée (UT). 30. Récepteur d'informations numériques organisées en mots binaires sur un canal de transmission, caractérisé en ce qu'il comporte des 25 moyens (12) de réception d'un indicateur de début et de fin pour chaque mot, des moyens (14, 16) de mesure de la durée de non-réception de signal sur le canal de transmission entre la réception de l'indicateur de début de mot la réception de l'indicateur de fin de mot, et des moyens de conversion de la durée de non réception pour obtenir un mot binaire. 30 31. Programme d'ordinateur pour un émetteur (2) d'informations numériques organisées au moins en un mot binaire sur un canal de5transmission, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées sur un calculateur de cet émetteur, entraînent cet émetteur à : - émettre (26) un indicateur de début de mot ; - émettre (22) un indicateur de fin de mot, - n'émettre aucun signal sur ledit canal de transmission entre lesdits indicateurs de début et de fin de mot pendant une durée égale à une valeur correspondant audit mot binaire multipliée par une unité de temps déterminée (UT). 32. Programme d'ordinateur pour un récepteur (4) d'informations numériques organisées au moins en un mot binaire sur un canal de transmission, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées sur un calculateur de ce récepteur, entraînent ce récepteur à recevoir (30) un indicateur de début de mot ; - recevoir (34) un indicateur de fin de mot ; - mesurer une durée de non réception de signal sur le canal de transmission entre la réception de l'indicateur de début et la réception de l'indicateur de fin en utilisant une unité de temps déterminée; et - convertir cette durée pour obtenir un mot binaire.
H
H04
H04L
H04L 7,H04L 25
H04L 7/04,H04L 25/40
FR2894424
A1
PROCEDE DE PREDICTION DE DONNEES MOUVEMENT ET DE TEXTURE
20,070,608
1. Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé pour générer, pour des images d'une séquence haute résolution entrelacée, au moins un prédicteur de mouvement et éventuellement au moins un prédicteur de texture à partir de données de mouvement et éventuellement de données de texture associées à des images d'une séquence basse résolution entrelacée. 2. Etat de l'art Les procédés de codage hiérarchique avec graduation ou scalabilité spatiale ( spatial scalability en anglais) sont du domaine connu. La graduation représente la capacité d'échelonner l'information pour la rendre décodable à plusieurs niveaux de résolution et/ou de qualité. Plus précisément, un flux de données généré par ce type de procédé de codage est divisé en plusieurs couches, notamment une couche de base et une ou plusieurs couches d'amélioration. Ces procédés permettent notamment d'adapter un unique flux de données à des conditions de transport variables (bande passante, taux d'erreurs,...), ainsi qu'aux attentes des clients et aux capacités variées de leurs récepteurs (CPU, caractéristiques du dispositif de visualisation, ...). Dans le cas particulier de la graduation spatiale, la partie du flux de données correspondant à des images basse résolution de la séquence pourra être décodée indépendamment de la partie du flux de données correspondant à des images haute résolution. En revanche, la partie du flux de données correspondant aux images haute résolution de la séquence ne pourra être décodée qu'à partir de la partie du flux de données correspondant aux images basse résolution. Le codage hiérarchique avec graduation spatiale permet de coder une première partie de données appelée couche de base, relative aux images basse résolution, et à partir de cette couche de base une deuxième partie de données appelée couche d'amélioration, relative aux images haute résolution. Généralement, chaque macrobloc de l'image haute résolution est prédit temporellement selon un mode de prédiction classique (par exemple mode de prédiction bidirectionnel, mode de prédiction direct, mode de prédiction anticipé ...) ou bien est prédit selon un mode de prédiction inter-couche. Dans ce dernier cas, des données de mouvement (par exemple un partitionnement du macrobloc en blocs, éventuellement des vecteurs de mouvement et des indices d'images de référence) et éventuellement des données de texture associées à un bloc de pixels de l'image haute résolution sont déduites ou héritées des données de mouvement respectivement des données de texture associées à des blocs de pixels d'une image basse résolution. Toutefois, les procédés connus ne permettent pas de générer de tels prédicteurs dans le cas où la séquence basse résolution et la séquence haute résolution sont entrelacées. 3. Résumé de l'invention L'invention a pour but de pallier au moins un des inconvénients de l'art antérieur. L'invention concerne un procédé pour générer pour au moins un bloc de pixels d'une image d'une séquence d'images entrelacées haute résolution, dite séquence haute résolution, au moins un prédicteur de mouvement à partir de données de mouvement associées aux images d'une séquence d'images entrelacées basse résolution, dite séquence basse résolution, de même fréquence temporelle que la séquence haute résolution. Chaque image entrelacée comprend une trame supérieure entrelacée avec une trame inférieure et peut être codée en mode bi-trame ou en mode mono- trame. A chaque trame d'une image entrelacée étant associée une référence temporelle. Le procédé permet notamment de générer : • des premier et deuxième prédicteurs de mouvement pour au moins un bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de la trame supérieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution si l'image basse résolution est codée en mode mono-trame; • un troisième prédicteur de mouvement pour au moins un bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de la trame inférieure de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de l'image haute résolution si l'image basse résolution est codée en mode mono-trame ; et • des quatrième et cinquième prédicteurs de mouvement pour le au moins un bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels d'une image basse résolution comprenant une trame de même référence temporelle qu'une des trames supérieure ou inférieure de l'image haute résolution si l'image basse résolution est codée en mode bitrame. Préférentiellement , le premier prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant lesdites données de mouvement associées à au moins au moins un bloc de pixels de la trame supérieure avec un rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image, le deuxième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant lesdites données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de la trame supérieure avec le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image, le troisième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant lesdites données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de la trame inférieure avec le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et le premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image, le quatrième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant lesdites données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution avec le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un troisième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image et le cinquième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant lesdites données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution avec le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et le premier rapport inter- couche vertical dans la direction verticale de l'image. Le procédé permet également de générer pour le bloc de pixels de l'image haute résolution, un premier prédicteur de texture à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de la trame supérieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution, un deuxième prédicteur de texture à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de la trame inférieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de l'image haute résolution et un troisième prédicteur de texture à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de chacune des trames supérieure et inférieure de l'image basse résolution. Avantageusement, le premier prédicteur de texture est généré en sous échantillonnant lesdites données de texture associées à au moins un bloc de pixels d'une trame supérieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution avec le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et le premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image, le deuxième prédicteur de texture est généré en sous échantillonnant lesdites données de texture associées à au moins un bloc de pixels d'une trame inférieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de l'image haute résolution avec le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et le premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image et le troisième prédicteur de texture est généré en entrelaçant les premier et deuxième prédicteurs de texture. Selon une caractéristique particulière, le rapport inter-couche horizontal est égal à la largeur des images haute résolution divisée par la largeur des trames des images basse résolution, en ce que le premier rapport inter- couche vertical est égal à la hauteur des images haute résolution divisée par la hauteur des images basse résolution, en ce que le deuxième rapport inter-couche vertical est égal à la hauteur des images haute résolution divisée par la hauteur des trames des images basse résolution et en ce que le troisième rapport intercouche vertical est égal à la hauteur des trames des images haute résolution divisée par la hauteur des images basse résolution . Avantageusement, les données de mouvement associées aux images basse résolution comprennent des vecteurs de mouvement. Préférentiellement, les vecteurs de mouvement associées à une image basse résolution codées en mode bi-trame ou à chacune des trames supérieure et inférieure d'une image basse résolution codée en mode mono-trame ont la même parité. Le procédé est avantageusement utilisé par un procédé de codage d'images haute résolution à partir d'images basse résolution et par un procédé de décodage d'images haute résolution à partir d'images basse résolution. Préférentiellement, les images basse résolution sont codées 10 conformément à la norme MPEG-4 AVC. 4. Listes des fiqures L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen d'exemples de modes de réalisation et de mise en ceuvre avantageux, nullement limitatifs, 15 en référence aux figures annexées sur lesquelles : la figure 1 représente une séquence d'images basse résolution et une séquence d'images haute résolution entrelacées de même fréquence temporelle; la figure 2 illustre le procédé de génération de prédicteurs de texture 20 selon l'invention dans le cas où la séquence d'images basse résolution et la séquence d'images haute résolution sont entrelacées ; la figure 3 illustre le procédé de génération de prédicteurs de mouvement selon l'invention dans le cas où la séquence d'images basse résolution et la séquence d'images haute résolution sont 25 entrelacées ; la figure 4 illustre le sous-échantillonnage par un facteur 2 dans la direction horizontale de l'image de deux macroblocs MB1 et MB2 d'une image basse résolution et le partitionnement résultant pour le macrobloc prédicteur MB_pred correspondant. 30 5. Description détaillée de l'invention L'invention concerne un procédé de prédiction inter-couche qui consiste à générer des prédicteurs de mouvement et éventuellement des prédicteurs de texture pour des images d'une séquence ordonnée d'images entrelacées haute résolution, dite séquence haute résolution, à partir d'images d'une séquence ordonnée d'images entrelacées basse résolution, dite séquence basse résolution. Les séquences sont découpées en groupe d'images appelés GOP ( Group Of Pictures en anglais). Chaque image basse et haute résolution comprend une trame supérieure ( top field en anglais) entrelacée avec une trame inférieure ( bottom field en anglais). Sur la figure 1 une image entrelacée d'indice k est composée d'une trame supérieure référencée kT et d'une trame inférieure référencée kB. Une référence temporelle est associée à chaque trame des images haute et basse résolution. Une trame d'une image haute résolution et une trame d'une image basse résolution ayant la même référence temporelle coïncident verticalement. Les images basse résolution, également référencées images BR, ont une largeur w (w représentant un nombre de pixels ou de colonnes) et une hauteur de 2h (2h représentant un nombre de pixels ou de lignes et signifie 2 multiplié par h). Chaque trame d'une image basse résolution a une largeur w et une hauteur h. Les images haute résolution, également référencées images HR, ont une largeur W (W représentant un nombre de pixels ou de colonnes) et une hauteur de 2H (2H représentant un nombre de pixels ou de lignes et signifie 2 multiplié par H). Chaque trame d'une image haute résolution a une largeur W et une hauteur H. Dans le mode de réalisation décrit, les images entrelacées peuvent être codées soit en mode mono-trame ( field picture en anglais), i.e. chaque trame est codée comme une image à part entière, ou bien en mode bi-trame ( frame picture en anglais), i.e. les deux trames sont codées ensemble. Les lignes d'une image sont numérotées à partir de 0 et donc la première ligne est une ligne paire et la deuxième ligne (numérotée 1) est une ligne impaire. L'invention consiste donc à générer pour des images de la séquence haute résolution ou pour au moins un bloc de pixels de celles-ci, au moins un prédicteur de mouvement et éventuellement au moins un prédicteur de texture. Un prédicteur de texture associé à une image haute résolution ou à au moins un bloc de pixels d'une image haute résolution est une image ou un bloc de prédiction qui associe à chacun de ses pixels des données de texture (par exemple une valeur de luminance et éventuellement des valeurs de chrominance) qui sont générées à partir de données de texture associées à au moins une image (ou trame) ou à au moins un bloc de pixels d'une image (ou à au moins un bloc de pixels d'une trame) basse résolution selon un procédé de sous échantillonnage de la texture tel que le procédé ESS appliqué à la texture (ESS est l'acronyme de l'anglais de Extended Spatial Scalability) qui est décrit dans le document ISO/IEC MPEG & ITU-T VCEG intitulé Joint Scalable Video Model JSVM3 Annex-S référencé JVT-P202, J.Reichel, H.Schwarz, M.Wien. Ce document est référencé JSVM3 dans la suite. Un prédicteur de mouvement associé à une image haute résolution ou à au moins un bloc de pixels d'une image haute résolution est défini comme une image de prédiction ou un bloc de prédiction auxquels sont associés des données de mouvement (p.ex. un type de partitionnement, éventuellement des indices d'images de référence permettant d'identifier les images de référence vers lesquelles pointent les vecteurs de mouvement). Le prédicteur de mouvement est généré à partir de données de mouvement associées à au moins une image (ou trame) ou à au moins un bloc de pixels d'une image (ou à au moins un bloc de pixels d'une trame) basse résolution selon un procédé de sous échantillonnage du mouvement tel que le procédé ESS appliqué au mouvement qui est décrit dans JSVM3 ou tel que le procédé ESS modifié, décrit ci-après, dérivé du procédé ESS appliqué au mouvement. Le procédé ESS modifié, référencé MESS sur la figure 3 permet notamment de traiter des séquences haute et/ou basse résolution entrelacées. Plus particulièrement, il permet de traiter le cas où la hauteur ou la largeur de l'image haute résolution est inférieure à celle de l'image basse résolution. En outre, il permet avantageusement d'éviter que les prédicteurs de mouvement comprennent des vecteurs de mouvement invalides, i.e. qui pointent vers des images de référence non disponibles, lorsque le procédé de prédiction selon l'invention est utilisé par un procédé de codage ou décodage hiérarchique. Selon le procédé ESS modifié, un prédicteur de mouvement intermédiaire est généré en sous échantillonnant par 2 les données de mouvement associées à l'image basse résolution, plus particulièrement les données de mouvement associées à chacun des macroblocs de l'image basse résolution, dans la direction verticale de l'image, dans la direction horizontale de l'image ou dans les deux directions. Le procédé de sous échantillonnage par 2 est réitéré dans la direction verticale de l'image tant que la hauteur dudit prédicteur intermédiaire est supérieure à la hauteur de l'image haute résolution et il est réitéré dans la direction horizontale de l'image tant que la largeur dudit prédicteur intermédiaire est supérieure à la largeur de l'image haute résolution. Le sous échantillonnage consiste notamment à diviser par deux les coordonnées des vecteurs de mouvement associés aux blocs de pixels. Par exemple, en référence à la figure 4, à partir de deux macroblocs MB1 ou MB2 de l'image basse résolution éventuellement divisés en bloc de pixels, un macrobloc MB du prédicteur de mouvement intermédiaire est généré. La taille des blocs de pixels dans un macrobloc est indiquée au dessus dudit macrobloc. Par exemple, sur la deuxième ligne de la figure 4, le macrobloc MB1 n'est pas divisé, le macrobloc MB2 est divisé en deux blocs de taille 8 par 16 pixels (notée 8x16) et le macrobloc MB généré à partir de ces deux macroblocs est divisé en 4 bloc 8x8 dont deux sont divisés en blocs 4x8. L'homogénéisation des indices d'images de référence entre les blocs de taille 8 par 8 pixels à l'intérieur d'un macrobloc MB et la suppression des blocs de type intra isolés à l'intérieur d'un macrobloc MB sont effectuées de la même manière que dans le procédé de prédiction inter-couche ESS appliqué au mouvement et décrit dans JSVM3. Le prédicteur de mouvement associé à l'image haute résolution est généré à partir du dernier prédicteur de mouvement intermédiaire ainsi généré, en appliquant le procédé ESS avec un rapport inter-couche égal à W selon la wl direction horizontale de l'image et 2H selon la direction verticale de l'image, 2hz où w; et 2h; sont respectivement la largeur et la hauteur du dernier prédicteur de mouvement intermédiaire généré. En outre, pour chaque macrobloc de prédiction, le procédé d'héritage des vecteurs de mouvement est modifié pour ne pas générer des vecteurs de mouvement invalides, i.e. qui pointent vers des trames ou des images bi-trames non disponibles dans le processus de décomposition temporelle. En l'occurrence, si tous les vecteurs de mouvements associés à un macrobloc de prédiction MB_pred sont invalides alors la prédiction de mouvement inter-couche n'est pas autorisée pour ce macrobloc. Dans le cas contraire (i.e. au moins un des vecteurs est valide), le procédé de prédiction ESS appliqué au mouvement est utilisé. Le procédé selon l'invention, illustré par les figures 1 à 3, est décrit pour une image mais peut s'appliquer à une partie d'image et notamment à un macrobloc. Il permet par exemple de gérer le cas d'une séquence basse résolution entrelacée au format SD, i.e. de dimension 720 par 288 pixels, 60 Hz et d'une séquence haute résolution entrelacée au format 1080i, i.e. 1920 par 540 pixels, 60 Hz. Des prédicteurs de texture associés à une image haute résolution d'indice k sur la figure 1 sont générés de la manière suivante tel qu'illustré par la figure 2: • Un prédicteur de texture de dimension W par H est généré 20 pour la trame supérieure de l'image haute résolution à partir des données de texture de la trame supérieure de l'image basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS avec un rapport inter-couche égal à W w selon la direction horizontale de l'image et h selon la direction verticale de l'image ; • Un prédicteur de texture de dimension W par H est généré 21 pour la trame inférieure de l'image haute résolution à partir des données de texture de la trame inférieure de l'image basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS avec un rapport inter-couche égal à W w selon la direction horizontale de l'image et h selon la direction verticale de l'image ; et • Un prédicteur de texture bi-trame de dimension W par 2H est généré 22 en entrelaçant les prédicteurs de texture associés aux trames supérieure et inférieure. Selon une variante illustrée sur la figure 2 par des lignes pointillées, le prédicteur de texture bi-trame est généré 23 à partir des données de texture de l'image basse résolution bi-trame, i.e. les trames supérieure et inférieure de l'image basse résolution entrelacées, en appliquant le procédé ESS avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image et w 2h selon la direction verticale de l'image. Si l'image basse résolution d'indice k est codée en mode mono-trame, des prédicteurs de mouvement associés à une image haute résolution d'indice k sur la figure 1 sont générés de la manière suivante tel qu'illustré par la figure 3: • Un prédicteur de mouvement de dimension W par H est généré 30 pour la trame supérieure de l'image haute résolution à partir des données de mouvement de la trame supérieure de l'image basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS modifié avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image w et h selon la direction verticale de l'image ; • Un prédicteur de mouvement de dimension W par H est généré 31 pour la trame inférieure de l'image haute résolution à partir des données de mouvement de la trame inférieure de l'image basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS modifié avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image w et h selon la direction verticale de l'image ; et • Un prédicteur de mouvement bi-trame de dimension W par 2H est généré 32 à partir des données de mouvement de l'image trame supérieure basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS modifié avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction w horizontale de l'image et 2H ù selon la direction verticale de l'image. Dans les autres cas, i.e. l'image basse résolution d'indice k est codée en mode bi-trame, des prédicteurs de mouvement associés à une image haute résolution d'indice k sur la figure 1 sont générés de la manière suivante tel qu'illustré par la figure 3: • Un prédicteur de mouvement de dimension W par H est généré 33 pour la trame supérieure de l'image haute résolution à partir des données de mouvement de l'image bi-trame basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS modifié avec un rapport inter-couche égal à w selon la direction horizontale de l'image et h selon la direction verticale de l'image ; • Un prédicteur de mouvement de dimension W par H est généré 33 pour la trame inférieure de l'image haute résolution à partir des données de mouvement de l'image bi-trame basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS modifié avec un rapport inter-couche égal à w selon la direction horizontale de l'image et h selon la direction verticale de l'image ; et • Un prédicteur de mouvement bi-trame de dimension W par 2H est généré 34 à partir des données de mouvement de l'image basse résolution bi-trame d'indice k en appliquant le procédé ESS modifié avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale w de l'image et Zh selon la direction verticale de l'image. Dans ce cas, les prédicteurs de mouvement associés aux trame inférieure et trame supérieure de l'image haute résolution sont identiques. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation mentionnés ci-dessus. En particulier, l'homme du métier peut apporter toute variante dans les modes de réalisation exposés et les combiner pour bénéficier de leurs différents avantages. Par exemple, le procédé selon l'invention peut s'appliquer à une partie de l'image haute résolution. En effet, il est possible de générer des prédicteurs de mouvement et/ou de texture pour des blocs de pixels (p.ex. des macroblocs de taille 16 par 16 pixels) de l'image haute résolution à partir de données de mouvement et/ou de texture associées à des blocs de pixels des images basse résolution. De même, l'invention a été décrite dans le cas où la trame supérieure d'une image entrelacée est affichée en premier (cas top field first en anglais) et peut être étendue de manière directe au cas où la trame inférieure est affichée en premier (cas bottom field first en anglais) en inversant les trames supérieure et inférieure. Par ailleurs, l'invention peut également être étendue au cas de plusieurs séquences haute résolution (i.e. plusieurs couche d'amélioration). En outre, l'invention est avantageusement utilisée par un procédé de codage ou de décodage d'une séquence d'images ou vidéo. Préférentiellement, la séquence d'images basse résolution est codée conformément à la norme de codage MPEG4 AVC définie dans le document ISO/IEC 14496-10 (intitulé en anglais Information technology -- Coding of audio-visual objects -- Part 10: Advanced Video Coding ).15
L'invention concerne un procédé pour générer pour au moins un bloc de pixels d'une image d'une séquence d'images entrelacées au moins un prédicteur de mouvement et au moins un prédicteur de texture à partir de données de mouvements respectivement de données de texture associées aux images d'une séquence d'images entrelacées basse résolution.
Revendications 1. Procédé pour générer pour au moins un bloc de pixels d'une image d'une séquence d'images entrelacées haute résolution, dite séquence haute résolution, au moins un prédicteur de mouvement à partir de données de mouvement associées aux images d'une séquence d'images entrelacées basse résolution, dite séquence basse résolution, de même fréquence temporelle que ladite séquence haute résolution, chaque image entrelacée comprenant une trame supérieure entrelacée avec une trame inférieure et pouvant être codée en mode bi-trame ou en mode mono-trame, à chaque trame d'une image entrelacée étant associée une référence temporelle caractérisé en ce que : • des premier et deuxième prédicteurs de mouvement sont générés (30, 32) pour ledit au moins un bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de la trame supérieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution si ladite image basse résolution est codée en mode mono-trame; • un troisième prédicteur de mouvement est généré (31) pour ledit au moins un bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de la trame inférieure de ladite image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de ladite image haute résolution si ladite image basse résolution est codée en mode mono-trame ; et • des quatrième et cinquième prédicteurs de mouvement sont générés (33, 34) pour ledit au moins un bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels d'une image basse résolution comprenant une trame de même référence temporelle qu'une des trames supérieure ou inférieure de l'image haute résolution si ladite image basse résolution est codée en mode bi-trame. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit premier prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant (30) lesdites données de mouvement associées audit au moins au moins un bloc de pixels de ladite trame supérieure avec un rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image, ledit deuxième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant (32) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels de ladite trame supérieure avec ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image, ledit troisième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant (31) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels de ladite trame inférieure avec ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et ledit premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image, ledit quatrième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant (33) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels de ladite image basse résolution avec ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un troisième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image et ledit cinquième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant (34) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels de ladite image basse résolution avec ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et ledit premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que, pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution, un premier prédicteur de texture est généré (20) à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de la trame supérieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution, un deuxième prédicteur de texture est généré (21) à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de la trame inférieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que latrame inférieure de ladite image haute résolution et un troisième prédicteur de texture est généré (22) à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de chacune desdites trames supérieure et inférieure de ladite image basse résolution. 4. Procédé selon la 3 elle même dépendant de la 2, caractérisé en ce que ledit premier prédicteur de texture est généré en sous échantillonnant (20) lesdites données de texture associées à au moins un bloc de pixels d'une trame supérieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution avec ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et ledit premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image, ledit deuxième prédicteur de texture est généré en sous échantillonnant (21) lesdites données de texture associées à au moins un bloc de pixels d'une trame inférieure d'une image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de ladite image haute résolution avec ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et ledit premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image et ledit troisième prédicteur de texture est généré en entrelaçant (22) lesdits premier et deuxième prédicteurs de texture. 5. Procédé selon l'une des 2 et 4, caractérisé en ce que ledit rapport inter-couche horizontal est égal à la largeur des images haute résolution divisée par la largeur des trames des images basse résolution, en ce que ledit premier rapport inter-couche vertical est égal à la hauteur des images haute résolution divisée par la hauteur des images basse résolution, en ce que ledit deuxième rapport inter-couche vertical est égal à la hauteur des images haute résolution divisée par la hauteur des trames des images basse résolution et en ce que ledit troisième rapport inter-couche vertical est égal à la hauteur des trames des images haute résolution divisée par la hauteur des images basse résolution . 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les données de mouvement associées aux images basse résolution comprennent des vecteurs de mouvement. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les vecteurs de mouvement associées à une image basse résolution codées en mode bitrame ou à chacune des trames supérieure et inférieure d'une image basse résolution codée en mode mono-trame ont la même parité. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit procédé est utilisé par un procédé de codage d'images haute résolution à partir d'images basse résolution. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que les images basse 15 résolution sont codées conformément à la norme MPEG-4 AVC. 10. Procédé selon la 1 à 7, caractérisé en ce que ledit procédé est utilisé par un procédé de décodage d'images haute résolution à partir d'images basse résolution. 20
H
H04
H04N
H04N 7
H04N 7/50,H04N 7/015
FR2888147
A1
MECANISME D'ARRET ET MECANISME D'AJUSTEMENT DE COUPLE POUR OUTIL ROTATIF ET OUTIL ROTATIF COMPORTANT DE TELS MECANISME D'ARRET ET MECANISME D'AJUSTEMENT DE COUPLE
20,070,112
La présente invention se rapporte à un mécanisme d'arrêt pour un outil rotatif et se rapporte, plus particulièrement, mais non exclusivement, à un mécanisme d'arrêt pour un tournevis rotatif motorisé. L'invention se rapporte également à un mécanisme d'ajustement de couple pour un tel outil et à un outil rotatif comportant de tels mécanismes. Des tournevis mus électriquement sont connus dans lesquels une source de courant électrique, telle qu'une batterie rechargeable, applique un couple à un arbre rotatif qui, à son tour, fait tourner une vis devant être vissée dans une pièce. Afin d'empêcher de provoquer des dommages à la pièce à cause d'un vissage de la vis trop loin en elle, le tournevis est muni d'un mécanisme d'embrayage qui limite le niveau du couple qui peut être appliqué à une vis qui est tournée par le tournevis. Un type connu d'un tel mécanisme est représenté à la Figure 1 et comprend un arbre (1) mené par un moteur électrique (non représenté) qui fait qu'un embrayage (2) ayant des billes d'embrayage (3) tourne avec l'arbre (1). Un carter interne (4) raccordé à un arbre (5) tourne avec l'embrayage (2) et les billes d'embrayage (3) sont poussées dans le sens de la flèche A de la Figure 1 au moyen de ressorts de compression (6) situés entre une plaque d'arrêt (7) qui vient en butée contre un écrou d'ajustement (8). L'écrou d'ajustement (8) est fileté et est raccordé à une bague de nez (9) de telle sorte que la rotation de la bague de nez (9) par rapport à un corps principal (10) du tournevis provoque un mouvement axial de l'écrou d'ajustement (8) qui, à son tour, ajuste la force de compression des ressorts (6) qui ajuste le couple maximal qui peut être transféré de l'arbre (1) à l'arbre (5). En même temps, la plaque d'arrêt (7) est munie d'une série d'ouvertures (7) pour recevoir une bille d'arrêt (12) de sorte que, au fur et à mesure que l'écrou d'ajustement (8) est tourné en même temps que la bague de nez (9), la bille d'arrêt (12) s'encliquète dans les ouvertures successives (11) de la plaque d'arrêt (7) pour être retenue en position de façon libérable. Lorsque le couple appliqué par l'arbre (1) à l'embrayage (2) dépasse une limite prédéterminée, la force des ressorts (6) n'est plus suffisante pour maintenir les billes d'embrayage (3) en contact les unes avec les autres, avec le résultat que l'arbre (5) peut tourner par rapport à l'arbre (1). Le mécanisme d'arrêt décrit ci-dessus souffre du désavantage qu'il comprend un grand nombre de pièces, qui rendent la construction du mécanisme d'arrêt chère, et, parce que la force tenant la bille d'arrêt (12) en position dans les ouvertures (11) de la plaque d'arrêt (7) dépend de la force de compression des ressorts (6), la force d'arrêt varie lorsque le réglage de couple est modifié. Les modes de réalisation préférés de la présente invention cherchent à surmonter les désavantages précités de la technique antérieure. Selon un aspect de la présente invention, il est fourni un mécanisme d'arrêt pour maintenir de manière débrayée les réglages de couple d'un outil rotatif ayant un carter, un organe de travail agencé de façon à pouvoir être entraîné en rotation par rapport au carter, et un moyen de limitation de couple pour limiter le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter, le mécanisme d'arrêt comprenant: un organe de réglage de couple monté de manière mobile lors de l'utilisation sur le carter et ayant une pluralité de positions de réglage de couple par rapport au carter représentant des valeurs maximales respectives du couple transférable entre l'organe de travail et le carter, le mouvement dudit organe de réglage de couple entre lesdites positions de réglage de couple ajustant le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter; au moins un organe élastique d'arrêt en prise avec l'organe de réglage de couple et un corps de l'outil lors de l'utilisation pour retenir de manière libérable l'organe de réglage de couple dans au moins une desdites positions de réglage de couple, au mouvement dudit organe de réglage de couple pour quitter chacune desdites positions de réglage de couple s'opposant lors de l'utilisation l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt, et ledit organe de réglage de couple étant agencé de façon à être retenu de manière libérable dans chacune desdites positions de réglage de couple au moyen de l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt. En fournissant un mécanisme d'arrêt dans lequel l'organe de réglage de couple est mobile entre ses positions de réglage de couple à l'encontre de l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt, et dans lequel l'organe de réglage de couple est retenu de manière libérable dans chacune desdites positions de réglage de couple au moyen de l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt, on obtient l'avantage que le mécanisme d'arrêt peut être fabriqué avec moins de pièces que dans la technique antérieure, réduisant ainsi son coût, et que le mécanisme d'arrêt est plus facile à assembler que dans la technique antérieure. En outre, en prévoyant au moins un organe flexible d'arrêt venant en prise avec l'organe de réglage de couple et un corps de l'outil lors de l'utilisation, on obtient l'avantage que le mécanisme d'arrêt peut être construit séparément du moyen de limitation de couple et peut, de ce fait, être fait pour avoir une force d'arrêt sensiblement indépendante de la position de réglage de couple. Au moins un dit organe d'arrêt peut comprendre une partie de prise respective pour venir en prise avec une partie correspondante de l'organe de réglage de couple ou le corps de l'outil. Dans un mode de réalisation préféré, au moins un dit organe d'arrêt comprend un organe allongé respectif et la partie de prise correspondante comprend une saillie respective adjacente à une partie centrale dudit organe d'arrêt. En prévoyant une saillie adjacente à une partie centrale de l'organe d'arrêt, on obtient l'avantage que la déviation maximale de la saillie basée sur l'élasticité de l'organe d'arrêt est obtenue. Au moins un dit organe d'arrêt peut comprendre une bande respective d'un matériau élastique. Au moins une dite saillie peut être sensiblement en forme de V. Ceci donne l'avantage de fournir des surfaces inclinées pour faciliter le glissement de la saillie pour se dégager de la partie correspondante de l'organe de réglage de couple ou du corps de l'outil. Dans un mode de réalisation préféré, ledit organe de réglage de couple comprend une pluralité de renfoncements pour venir en prise avec la partie de prise d'au moins un dit organe d'arrêt. L'organe de réglage de couple peut être rotatif par rapport au carter lors de l'utilisation. Dans un mode de réalisation préféré, l'organe de réglage de couple est agencé de façon à entourer sensiblement l'organe de travail. Ceci fournit l'avantage de permettre à un utilisateur d'ajuster le réglage de couple de l'outil pendant que ses mains sont en position normale de mise en oeuvre de l'outil. Selon un autre aspect de la présente invention, il est fourni un mécanisme d'ajustement de couple pour ajuster les réglages de couple d'un outil rotatif ayant un carter et un organe de travail agencé de façon à pouvoir être entraîné en rotation par rapport au carter, le mécanisme d'ajustement de couple comprenant un moyen de limitation de couple pour limiter le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter; un mécanisme d'arrêt comme défini ci-dessus; et un moyen de raccordement pour provoquer des changements dans ladite position de réglage de couple de l'organe de réglage de couple pour ajuster le moyen de limitation de couple. Dans un mode de réalisation préféré, le moyen de limitation de couple comprend un embrayage. Le moyen de raccordement comprend, de préférence, au moins un ressort de compression pour appliquer une pression à l'embrayage. Le moyen de raccordement peut, en outre, comprendre au moins un organe d'ajustement venant en butée contre au moins un dit ressort de compression pour ajuster la force de compression du ou de chaque dit ressort correspondant en réponse à l'ajustement de la position de réglage de couple dudit organe de réglage de couple. Dans un mode de réalisation préféré, l'organe de réglage de couple est rotatif autour d'un axe par rapport à l'embrayage et le ou chaque dit organe d'ajustement est mobile par rapport à l'embrayage dans une direction sensiblement parallèle audit axe. Dans un mode de réalisation préféré, ledit moyen de raccordement a une partie de corps filetée coopérant avec un filet sur le ou chaque dit organe d'ajustement et le ou chaque dit organe d'ajustement est agencé de façon à tourner avec l'organe de réglage de couple et à coulisser par rapport à l'organe de réglage de couple dans une direction sensiblement parallèle audit axe. Un mode de réalisation préféré de l'invention sera maintenant décrit, seulement à titre d'exemple et non pas dans un quelconque sens limitatif, en référence aux dessins ci-joints, parmi lesquels: la Figure 1 est une vue de côté en coupe transversale d'un mécanisme d'ajustement et d'arrêt de couple de la technique antérieure pour un outil rotatif; la Figure 2 est une vue partiellement écorchée d'une partie d'un tournevis mû électriquement mettant en oeuvre la présente invention; la Figure 3 est une vue de côté en perspective d'une bague de nez et d'un organe élastique d'arrêt du tournevis de la Figure 2; la Figure 4 est une vue en perspective du côté et de l'arrière de la bague de nez et du mécanisme d'arrêt de la Figure 3; la Figure 5 est une vue en perspective de la bague de nez et de la bague de commande de couple du tournevis de la Figure 2; la Figure 6 est une vue de côté de la bague de nez et de l'organe d'arrêt des Figures 3 et 4 montés sur un corps du tournevis; la Figure 7 est une vue en perspective et une vue arrière de la bague de nez et de l'organe d'arrêt montés sur le corps comme à la Figure 6; la Figure 8 est une vue en perspective de la partie du corps du tournevis représenté à la Figure 7 sans le mécanisme d'ajustement de couple; la Figure 9 est une vue en perspective du corps de la Figure 8 sur lequel un mécanisme d'embrayage et un ressort de compression sont montés; et la Figure 10 est la vue du corps, du mécanisme d'embrayage et du ressort de compression de la Figure 9, sur lequel une bague de commande de couple est montée, ainsi que la bague de nez des Figures 2 à 7. En se référant à la Figure 2, un tournevis mû électriquement (100) a un carter (101) dans lequel un moteur électrique (non représenté) entraîne un arbre (non représenté) dans une ouverture (102) d'une bague de nez (103) par l'intermédiaire d'une boîte d'engrenage (104). La bague de nez (103) peut être tournée par rapport au carter (101) pour ajuster le couple maximal transférable du moteur à l'arbre, d'une façon qui sera décrite en plus grand détail ci-dessous, de sorte que l'arbre fait tourner une vis à visser dans une pièce (non représentée). La bague de nez (103) est montée sur le carter (101) au niveau d'une rainure circonférentielle (105) de sorte que la bague de nez est empêchée de se déplacer axialement par rapport au carter (101). La bague de nez (103) est également munie d'une série de découpes de forme générale de V (106) agencées circonférentiellement sur sa face arrière (107) et un organe d'arrêt (108) formé à partir d'une bande cintrée du métal élastique est fixé en position par rapport à la boîte d'engrenage (104) dans un renfoncement (109) sur l'extérieur de la boîte d'engrenage (104). Comme représenté en plus grand détail aux Figures 3 et 4, l'organe d'arrêt (108) est muni d'une saillie de forme générale de V située centralement (110) et d'une paire de bras (111) de forme générale rectiligne, dont l'un est situé de chaque côté de la saillie (110), respectivement. L'élasticité de l'organe d'arrêt (108) est telle que les extrémités distales des bras (111) sont tenues en place dans le renfoncement (109) sur la boîte d'engrenage (104), tandis que la saillie (110) peut être dégagée des découpes (106) par flexion pour glisser sur la face arrière (107) de la bague de nez (103) alors qu'elle tourne par rapport à la boîte d'engrenage (104). Les emplacements auxquels l'organe d'arrêt (108) vient en prise une découpe (106) définissent une série de réglages libérables de couple du tournevis (100), qui seront décrits en plus grand détail ci-dessous. En se référant maintenant aux Figures 4 et 5, la surface interne de la bague de nez (103) a des saillies (112) faisant saillie radialement vers l'intérieur et s'étendant axialement, disposées autour de cette surface interne, qui coopèrent avec des découpes (113) s'étendant axialement et faisant saillie radialement vers l'intérieur sur une bague de commande de couple (114) ayant une surface interne filetée (115). La bague de commande de couple (114) s'emboîte dans la bague de nez (103) et est obligée de tourner avec celle-ci du fait de la prise des saillies (112) de la bague de nez (103) avec les découpes (113) de la bague de commande de couple (114) mais la bague de commande de couple (114) peut également se déplacer axialement par rapport à la bague de nez (103). En se référant maintenant à la Figure 8, un mécanisme de commande de couple du tournevis (100) a un corps principal (116) de forme générale cylindrique s'étendant à partir de la boîte d'engrenage (104) et ayant une partie filetée (117) sur sa surface externe entourant un arbre (118) qui fait saillie dans l'ouverture (102). La partie filetée (117) est agencée pour s'accoupler avec la surface interne filetée (115) de la bague de commande de couple (114) pour permettre à la bague de commande de couple (114) de se déplacer axialement le long du corps principal (116) alors qu'elle tourne par rapport à lui en même temps que la bague de nez (103). En se référant aux Figures 9 et 10, un mécanisme d'embrayage ayant une plaque d'embrayage (119) est monté sur l'extrémité de la boîte d'engrenage (109) faisant face au et entourant le corps principal (116). Le mécanisme d'embrayage, dont le fonctionnement sera familier aux personnes qualifiées dans la technique et ne sera pas, par conséquent, décrit en plus grand détail, fonctionne d'une telle manière qu'il permet au couple en dessous d'une limite prédéterminée d'être transféré de la boîte d'engrenage (104) à l'arbre (118) mais que si le couple appliqué par la boîte d'engrenage (104) dépasse cette limite, la force d'embrayage devient insuffisante pour empêcher l'arbre (118) de tourner par rapport à l'arbre moteur (non représenté) de la boîte d'engrenage (104). Un ressort de compression (120) est comprimé entre la plaque d'embrayage (119) et la bague de commande de couple (114) de telle sorte que le mouvement de la bague de commande de couple (114) de manière axiale par rapport au corps principal (116) ajuste la force de compression du ressort (120). Celui-ci, à son tour, ajuste le couple exigé pour vaincre le mécanisme d'arrêt, qui, à son tour, ajuste le couple maximal qui peut être transféré de la boîte d'engrenage (104) à l'arbre (118). Le fonctionnement du mécanisme d'ajustement de couple du tournevis (100) représenté sur les Figures sera maintenant décrit. Dans l'agencement représenté à la Figure 2, la bague de nez (103) peut tourner par rapport à la boîte d'engrenage (104) mais ne se déplace pas axialement par rapport à la boîte d'engrenage (104). La bague de nez (103) est tenue de manière libérable en position de rotation par rapport à la boîte d'engrenage (104) au moyen de la prise de l'apex (110) de l'organe d'arrêt (108) avec l'une des découpes (106) sur la face arrière (107) de la bague de nez (103). A cause de cela, la position de rotation de la bague de commande de couple (114) est fixe par rapport à la bague de nez (103) du fait de la prise des saillies (112) de l'intérieur de la bague de nez (103) avec les découpes (113) de l'extérieur de la bague de commande de couple (114). La prise du filet de vis (115) de la face interne de la bague de commande de couple (114) avec la partie filetée (117) de la surface externe du corps principal (116) détermine la position axiale de la bague de commande de couple (114) par rapport à la boîte d'engrenage (104). Ceci, à son tour, règle la force de compression du ressort de compression (120) qui règle la force d'embrayage et, par conséquent, le couple maximal qui peut être transféré de la boîte d'engrenage (104) à l'arbre (118). Afin d'ajuster le réglage de couple, on tourne la bague de nez (103) par rapport à la boîte d'engrenage (104). Ceci fait que l'organe d'arrêt (108) fléchit de sorte que sa région d'apex (110) se dégage de la découpe correspondante (106) du fait que sa face inclinée glisse contre la face correspondante de la découpe (106). La région d'apex (110) glisse ensuite sur la surface arrière (107) de la bague de nez (103) et, alors que la bague de nez (103) tourne par rapport à la boîte d'engrenage 104, la bague de commande de couple (114) est forcée à tourner avec la bague de nez (103). A cause de cela, la bague de commande de couple (114) se déplace axialement par rapport à la boîte d'engrenage (104) pour ajuster la force de compression du ressort de compression (120) et, donc, le couple maximal qui peut être transféré de la boîte d'engrenage (104) à l'arbre (118). Lorsque la région d'apex (110) du mécanisme d'arrêt (108) atteint la découpe suivante (106) sur la face arrière (107) de la bague de nez (103), elle est forcée à venir en prise avec la découpe (106) par l'élasticité de l'organe d'arrêt (108). En faisant ainsi, l'organe élastique d'arrêt (108) donne un clic audible pour rendre l'utilisateur du tournevis conscient de ce que la bague de nez (103) a engagé un autre réglage de couple. La bague de nez (103) est alors tenue en position, de manière libérable, par rapport à la boîte d'engrenage (104) et la force de compression du ressort de compression (120) est réglée par la nouvelle position axiale de la bague de commande de couple (114) par rapport à la boîte d'engrenage (104). II sera apprécié par les personnes qualifiées dans la technique que le mode de réalisation ci-dessus a été décrit au moyen d'un exemple seulement, et non pas dans un quelconque sens limitatif, et que divers changements et modifications sont possibles sans se départir de l'esprit de l'invention comme défini par les revendications annexées
Un mécanisme d'arrêt pour maintenir de manière libérable des réglages de couple d'un tournevis mû électriquement (100) comprend une bague de nez (103) montée de manière rotative sur un carter (101) du tournevis (100) et ayant une série de positions de réglage de couple représentant le couple maximal qui peut être transféré d'une boîte d'engrenage (104) à un arbre (non représenté) du tournevis (100). Un organe élastique d'arrêt (108) vient en prise avec la bague de nez (103) et la boîte d'engrenage (104) de telle sorte qu'au mouvement de la bague de nez (103) pour quitter chacune de ses positions de réglage de couple s'oppose l'élasticité de l'organe d'arrêt (108) et que la bague de nez (103) soit retenue de manière libérable en position par l'élasticité de l'organe d'arrêt (108).
1. Mécanisme d'ajustement de couple pour ajuster des réglages de couple d'un outil rotatif ayant un carter et un organe de travail agencé de façon à pouvoir être entraîné en rotation par rapport au carter, le mécanisme d'ajustement de couple comprenant: un moyen de limitation de couple pour limiter le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter; un mécanisme d'arrêt comprenant un organe de réglage de couple monté de manière mobile lors de l'utilisation sur le carter et ayant une pluralité de positions de réglage de couple par rapport au carter représentant des valeurs maximales respectives du couple transférable entre l'organe de travail et le carter, le mouvement dudit organe de réglage de couple entre lesdites positions de réglage de couple ajustant le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter; ledit mécanisme d'arrêt comprenant également au moins un organe élastique d'arrêt en prise avec l'organe de réglage de couple et un corps de l'outil lors de l'utilisation pour retenir de manière libérable l'organe de réglage de couple dans au moins une desdites positions de réglage de couple, au mouvement dudit organe de réglage de couple pour quitter chacune desdites positions de réglage de couple s'opposant lors de l'utilisation l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt, et ledit organe de réglage de couple étant agencé de façon à être retenu de manière libérable dans chacune desdites positions de réglage de couple au moyen de l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt; et un moyen de raccordement pour causer des changements dans ladite position de réglage de couple de l'organe de réglage de couple pour ajuster le moyen de limitation de couple dans lequel le moyen de raccordement comprend au moins un organe d'ajustement agencé de façon à tourner avec l'organe de réglage de couple et à coulisser par rapport à l'organe de réglage de couple dans une direction sensiblement parallèle audit axe. 2. Mécanisme selon la 1 dans lequel le moyen de limitation de couple comprend un embrayage. 3. Mécanisme selon l'une des précédentes, dans lequel le moyen de raccordement comprend au moins un ressort de compression pour appliquer une pression à l'embrayage. 4. Mécanisme selon la 3 dans lequel l'organe d'ajustement vient en butée contre au moins un dit ressort de compression pour ajuster la force de compression du ou de chaque dit ressort correspondant en réponse à l'ajustement de la position de réglage de couple dudit organe de réglage de couple. 5. Mécanisme selon l'une des 2 à 4 dans lequel l'organe de réglage de couple est rotatif autour d'un axe par rapport à l'embrayage et le ou chaque dit organe d'ajustement est mobile par rapport à l'embrayage dans une direction sensiblement parallèle audit axe. 6. Mécanisme selon l'une des précédentes dans lequel ledit moyen de raccordement a une partie de corps filetée coopérant avec un filet sur le ou chaque dit organe d'ajustement. 7. Mécanisme selon l'une des précédentes, dans lequel au moins un dit organe d'arrêt comprend une partie de prise respective pour venir en prise avec une partie correspondante de l'organe de réglage de couple ou du corps de l'outil. 8. Mécanisme selon la 7, dans lequel au moins un dit organe d'arrêt comprend un organe allongé respectif et la partie de prise correspondante comprend une saillie respective adjacente à une partie centrale dudit organe allongé. 9. Mécanisme selon la 8 dans lequel au moins ladite saillie est sensiblement en forme de V. 10. Mécanisme selon l'une quelconque des 7 à 9, dans lequel ledit organe de réglage de couple comprend une pluralité de 5 renfoncements pour venir en prise avec la partie de prise d'au moins un dit organe d'arrêt. 11. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins un dit organe d'arrêt comprend une bande respective d'un matériau élastique. 12. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe de réglage de couple est rotatif par rapport au carter lors de l'utilisation. 13. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe de réglage de couple est agencé de façon à entourer sensiblement l'organe de travail.
B
B25
B25B,B25F
B25B 21,B25B 23,B25F 5
B25B 21/00,B25B 23/14,B25B 23/147,B25B 23/155,B25F 5/00
FR2891879
A1
POMPE DE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPRENANT DEUX ROUES A AUBES DISPOSEES EN SERIE ET FONCTIONNANT DE MANIERE PERMANENTE
20,070,413
La présente invention concerne de manière générale les circuits de refroidissement des moteurs à combustion interne. L'invention concerne plus particulièrement une pompe de circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comprenant deux roues à aubes associées en permanence à des moyens d'entraînement en rotation. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Durant son fonctionnement, le moteur est sollicité mécaniquement de manière plus ou moins importante suivant son régime de fonctionnement. Cette sollicitation mécanique du moteur génère, du fait de la combustion et du frottement entre les différentes pièces du moteur, une certaine quantité de chaleur à évacuer par un circuit de refroidissement pour assurer la fiabilité du moteur. Les circuits de refroidissement de moteur à combustion interne comprennent généralement une pompe destinée à faire circuler le liquide de refroidissement dans une canalisation qui passe à proximité des différents éléments du moteur. La pompe comporte usuellement une roue à aubes associée à un moyen d'entraînement en rotation relié au vilebrequin du moteur de sorte que la vitesse de rotation de la roue à aubes est proportionnelle à celle du vilebrequin, représentative du régime de fonctionnement du moteur, ce qui permet, en régime établi, de faire varier le débit de liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement en fonction du régime de fonctionnement du moteur. Ainsi, en régime établi, lorsque le moteur fonctionne à bas régime, la quantité de chaleur à évacuer est faible et le débit de liquide de refroidissement du circuit de refroidissement nécessaire au refroidissement du moteur est faible. Par contre, lorsque le moteur fonctionne à un régime élevé, il est nécessaire d'augmenter le débit du liquide de refroidissement du circuit de refroidissement de façon à évacuer la chaleur plus importante dégagée par le moteur. Pour augmenter les performances des circuits de refroidissement des moteurs à combustion interne, plusieurs solutions sont connues. Le document US 6267554 propose une pompe comprenant un unique circuit de circulation dans lequel sont disposées en série trois roues à aubes. Une telle pompe permet certes d'obtenir un débit important du liquide de refroidissement quel que soit le régime de fonctionnement du moteur, mais nécessite un apport de puissance important, ce qui entraîne une augmentation de la consommation en carburant et des émissions de polluants. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose une nouvelle pompe permettant d'augmenter le débit de liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement avec une puissance absorbée par la pompe limitée. À cet effet, on propose selon l'invention une pompe de circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comprenant deux roues à aubes associées en permanence à des moyens d'entraînement en rotation, la pompe comprenant un premier et un deuxième circuit de circulation d'un fluide de refroidissement, le deuxième circuit étant à ses deux extrémités raccordé au premier circuit de sorte qu'il constitue une dérivation de ce dernier, l'une desdites roues à aubes étant placée dans le premier circuit de circulation en dehors du segment délimité par les deux noeuds de raccordement du premier et du deuxième circuit, et l'autre desdites roues à aubes étant placée dans le deuxième circuit de circulation, et il est prévu à un desdits noeuds de raccordement des moyens de déviation de tout ou partie du fluide de refroidissement du premier circuit de circulation vers le deuxième circuit de circulation. En bas régime, les moyens de déviation du liquide de refroidissement sont dans une position telle que le fluide circule principalement à travers le premier circuit de circulation de la pompe qui comporte la première roue à aubes, la deuxième roue à aubes du deuxième circuit de circulation tournant dans le vide. Le débit obtenu de liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement permet d'évacuer la faible quantité de chaleur du moteur convenablement avec un apport limité de puissance pour faire fonctionner la première roue à aubes. En haut régime, les moyens de déviation mettent en communication le deuxième circuit avec le premier de sorte que la deuxième roue à aubes fonctionne en série avec la première roue à aubes. Grâce au fonctionnement en série des deux roues à aubes, le débit de liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement est alors augmenté, ce qui permet d'évacuer la chaleur importante du moteur. L'utilisation du deuxième circuit pourvu de la deuxième roue à aubes étant adaptée au haut régime de fonctionnement du moteur, l'apport de puissance nécessaire au fonctionnement de la pompe est limité. Ainsi, une telle pompe selon l'invention permet d'obtenir un important débit lorsque le régime de fonctionnement du moteur le nécessite, tout en limitant l'apport de puissance nécessaire pour le fonctionnement de la pompe. L'efficacité du circuit de refroidissement et donc la fiabilité du moteur sont alors améliorées tout en diminuant la consommation en carburant ainsi que les émissions polluantes. Selon une première caractéristique avantageuse de la pompe selon l'invention, un dispositif de by-pass est prévu entre les premier et deuxième circuit de circulation pour laisser passer en permanence une partie du liquide de refroidissement du premier vers le deuxième circuit de circulation. Lorsque la communication entre le premier et le deuxième circuit est arrêtée, la deuxième roue à aube, solidaire des moyens d'entraînement en rotation, continue à tourner ce qui peut entraîner des phénomènes de cavitation. Ainsi, grâce au dispositif de by-pass, la deuxième roue à aubes aspire un léger flux de liquide de refroidissement dans le deuxième circuit de circulation, ce qui permet d'éviter les phénomènes de cavitation. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la culasse selon l'invention sont les suivantes : le dispositif de bypass fait partie des moyens de déviation ; - les moyens de déviation sont adaptés à présenter un nombre infini de configurations de déviation entre deux configurations de déviation extrêmes, une première configuration de déviation nulle dans laquelle ils ferment l'accès au deuxième circuit de circulation et une deuxième configuration de déviation totale dans laquelle ils ouvrent l'accès au deuxième circuit de circulation ; les moyens de déviation comportent un clapet adapté à prendre un nombre infini de positions entre deux positions extrêmes, une première position dans laquelle il ferme l'accès au deuxième circuit de circulation et une position dans laquelle il ouvre l'accès au deuxième circuit de circulation ; - les moyens de déviation sont reliés à un dispositif de commande en liaison avec un calculateur ; - le dispositif de commande est actionné électriquement, et/ou mécaniquement, et/ou thermiquement ; - les moyens de déviation comprennent une vanne multivoies pourvue d'un clapet orientable suivant différentes positions angulaires pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation ; les moyens de déviation comprennent un dispositif à clapet déplaçable en translation suivant une seule direction pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation ; - les moyens d'entraînement en rotation sont en liaison avec le vilebrequin du moteur ; les moyens d'entraînement en rotation comprennent un arbre d'entraînement en rotation ; - il est prévu un seul arbre d'entraînement en rotation pour entraîner en rotation les deux roues à aubes. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique d'une pompe, selon un premier mode de réalisation de l'invention, dans une première configuration de 20 fonctionnement; - la figure 2 est une vue schématique d'une pompe, selon le premier mode de réalisation de l'invention, dans une deuxième configuration de fonctionnement ; - la figure 3 est une vue schématique d'une pompe, selon un deuxième 25 mode de réalisation de l'invention, dans une première configuration de fonctionnement ; - la figure 4 est une vue schématique d'une pompe, selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, dans une deuxième configuration de fonctionnement ; 30 - la figure 5 est une vue schématique d'une pompe, selon un troisième mode de réalisation de l'invention, dans une première configuration de fonctionnement ; - la figure 6 est une vue schématique d'une pompe, selon le troisième mode de réalisation de l'invention, dans une deuxième configuration de fonctionnement. En préliminaire, on notera que les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Dans la description qui suit, les notions d'amont et d'aval se rapportent au sens d'écoulement du liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement. On a représenté sur les figures 1 et 3 une pompe 9 d'un circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne. La pompe 9 comprend un premier et un deuxième circuit de circulation 10 et 20 de liquide de refroidissement qui accueillent respectivement une première et une deuxième une roue à aubes 51, 52 qui possèdent chacune une entrée de liquide de refroidissement axiale et une sortie de liquide de refroidissement radiale. le deuxième circuit de circulation 10 est raccordé à ses deux extrémités au premier circuit de circulation 20 de sorte qu'il constitue une dérivation de celui-ci 10. Il existe alors deux noeuds de raccordement N1, N2 du premier et du deuxième circuit 10, 20. La première roue à aubes 51 du premier circuit 10 est placée en dehors du segment délimité par les deux noeuds de raccordement NI, N2 du premier et du deuxième circuit 10, 20. Il est prévu au premier noeud de raccordement N1 des moyens de déviation 40 du liquide de refroidissement du premier circuit de circulation 10 vers le deuxième circuit de circulation 20. Ces moyens de déviation 40 comportent un clapet 46 adapté à prendre un nombre infini de positions entre deux positions extrêmes, une première position dans laquelle il ferme l'accès au deuxième circuit 20 de circulation et une position dans laquelle il ouvre l'accès au deuxième circuit 20 de circulation. Ici, les moyens de déviation 40 sont constitués par une vanne 40 à trois voies possédant un clapet 46 adapté à prendre différentes positions angulaires pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation 10, 20. La vanne 40 est reliée à un dispositif de commande (non représenté) en liaison avec un calculateur (non représenté). Le dispositif de commande de la vanne 40 est un dispositif thermique, électrique, ou encore mécanique. La mise en communication entre le premier circuit 10 et le deuxième circuit 20 est réalisée au moyen de la vanne 40 trois voies et de son dispositif de commande. Le calculateur du moteur détermine, en fonction de la quantité de chaleur à évacuer du moteur, la position angulaire du clapet de la vanne 40 à trois voies. La quantité de chaleur à évacuer dépend du régime de fonctionnement du moteur et est déterminée à l'aide d'une sonde thermique (non représentée) positionnée dans le moteur. Plus particulièrement, le premier circuit de circulation 10, encore appelé circuit primaire, comprend une première chambre 71, une canalisation amont 11 située en amont de cette première chambre 71 par laquelle arrive le liquide de refroidissement, en entrée de la pompe, ainsi qu'une canalisation aval 12, située en aval de ladite première chambre 71, qui débouche dans une conduite de sortie 30 de la pompe 9 en direction de la partie du circuit de refroidissement du carter cylindres du moteur. Les deux noeuds de raccordement N1 et N2 du deuxième circuit 20 sur le premier 10 circuit sont situés dans la canalisation aval 12. Cette première chambre 71 accueille la première roue à aubes 51 associée à une volute (non représentée). La partie supérieure de la première chambre 71 forme un cône de volute 61. La première roue à aubes 51 est montée solidaire, de manière permanente, d'un arbre d'entraînement en rotation 50 d'axe A5. Le deuxième circuit, encore appelé circuit secondaire, comprend une deuxième chambre 72, une canalisation de déviation amont 21, située en amont de la deuxième chambre 72 et reliée au premier noeud de raccordement N1, par laquelle arrive le liquide de refroidissement après déviation par les moyens de déviation 40, ainsi qu'une canalisation de déviation aval 22, située en aval de ladite deuxième chambre 72, qui débouche, au niveau du deuxième noeud de raccordement N2 dans la conduite de sortie de 30 de la pompe 9. De même que pour la première chambre 71, la partie supérieure de cette deuxième chambre 72 définit un cône de volute 62. Cette deuxième chambre 72 accueille la deuxième roue à aubes 52 associée à une deuxième volute (non représentée). Les deux roues à aubes 51, 52 sont montées solidaires, en permanence, d'un arbre 50 d'entraînement en rotation. L'arbre 50 d'entraînement en rotation des deux roues à aubes 51, 52 est en liaison, directe ou indirecte, avec le vilebrequin (non représenté) du moteur de sorte que la vitesse de rotation de l'arbre 50 est fonction de celle du vilebrequin. La liaison avec le vilebrequin peut être réalisée de manière mécanique et/ou électrique. Un dispositif de by-pass 45 est prévu au premier noeud de raccordement NI des premier et deuxième circuit 10, 20 de circulation pour laisser passer en permanence une partie du liquide de refroidissement du premier vers le deuxième circuit de circulation 10, 20. Ici le dispositif de by-pass 45 consiste en une ouverture pratiquée dans le clapet 46 de la vanne 40. Le fonctionnement de la pompe est le suivant. Selon un premier régime (bas régime) de fonctionnement du moteur où, pour évacuer du moteur une faible quantité de chaleur, le besoin en débit de liquide de refroidissement est faible, le dispositif de commande de la vanne 40 à trois voies attribue au clapet 46 de la vanne une position angulaire notée A sur la figure 1 selon laquelle, d'une part, la section de la partie en aval du premier noeud de raccordement N1 de la canalisation aval 12, est ouverte, et, d'autre part, la section de la canalisation de déviation amont 21 du deuxième circuit 20 de circulation est obturée de sorte que l'accès entre le premier et le deuxième circuit 10, 20 est fermé. Ainsi, le liquide de refroidissement circule principalement dans le premier circuit 10 de circulation comme cela va être expliqué ci-après. Sous l'action de la première roue à aubes 51 qui est entraînée en rotation autour de l'axe A5, une dépression est réalisée dans la canalisation amont 11 du premier circuit 10, appelée aussi conduite basse pression, tandis qu'une surpression est créée dans la conduite de sortie 30, appelée conduite haute pression. Le liquide de refroidissement circule par la canalisation amont 11 et arrive en entrée de la première chambre 71, c'est-à-dire au niveau de la partie supérieure de la première roue à aubes 51 et du cône de volute 61 correspondant. Puis le liquide de refroidissement traverse la première roue à aubes 51 et sa volute. En aval de la première roue à aubes 51, le liquide de refroidissement circule par le premier canal 12 puis, au niveau du premier noeud de raccordement N1, ce liquide de refroidissement est dirigé, grâce à la position angulaire A du clapet 46 de la vanne 40, vers la partie de la canalisation aval 12 du premier circuit 10 de circulation définie entre les deux noeuds de raccordement N1, N2. Finalement, le liquide de refroidissement débouche, au niveau du deuxième noeud de raccordement N2, dans la conduite de sortie 30. Comme représenté sur la figure 2, selon la position angulaire A du clapet 46 de la vanne 40, la roue deuxième roue à aubes 52 tourne dans le vide. Seule la première roue à aubes 51 assure la circulation et donc le débit du liquide de refroidissement à travers le premier circuit de circulation 10. Seul un léger flux de liquide de refroidissement est aspiré par la rotation de la deuxième roue à aubes à travers le dispositif de by-pass 45 et circule par le deuxième circuit, ce qui limite les phénomènes de cavitation. Le faible débit obtenu de liquide de refroidissement permet ainsi d'évacuer la faible quantité de chaleur correspondant à ce premier régime de fonctionnement du moteur. La deuxième roue à aubes 52 tournant dans le vide, l'apport de puissance, nécessaire au fonctionnement de cette deuxième roue à aubes et donc au fonctionnement de la pompe, est limité. Comme représenté sur la figure 3, selon un deuxième régime (haut régime) de fonctionnement du moteur où, pour évacuer une quantité importante de chaleur du moteur, le besoin en liquide de refroidissement est important, le dispositif de commande attribue au clapet de la vanne 40 une position angulaire notée B, dans laquelle il obture la section de la partie en aval du premier noeud de raccordement NI de la canalisation aval 12 et il ouvre la section de la canalisation de déviation amont 21 du deuxième circuit 20 de circulation de sorte que l'accès entre le premier et le deuxième circuit 10, 20 est ouvert. Comme précédemment, le liquide de refroidissement circule à travers le premier circuit 10 par la canalisation amont 11, passe par la première roue à aubes 51, puis circule dans la canalisation aval 12 jusqu'au noeud N1 où est située la vanne 40. Grâce à la position angulaire B du clapet 46 de la vanne 40, le liquide de refroidissement est alors dévié vers la canalisation de déviation amont 21 du deuxième circuit 20 de circulation. Le liquide de refroidissement arrive en entrée de la deuxième chambre 72 au niveau de l'entrée axiale de la partie supérieure de la deuxième roue à aubes 52. Ce liquide de refroidissement aspiré par la deuxième roue à aubes 52 passe alors le long des aubes de cette deuxième roue à aubes 52 et par la volute associée. La deuxième roue à aubes 52 augmente ainsi le débit du liquide de refroidissement. Enfin, le liquide de refroidissement dont le débit est important, traverse la canalisation de déviation aval 22 puis débouche dans la conduite de sortie 30, au niveau du deuxième noeud de raccordement N2. Lorsque la quantité de chaleur à évacuer devient suffisamment faible, le dispositif de commande rebascule le clapet 46 de la vanne 40 selon la position angulaire notée A sur la figure 1. Le clapet 46 peut être déplacé angulairement entre les positions A et B, en fonction du débit de liquide de refroidissement nécessaire déterminé par le calculateur. Ainsi, grâce à l'agencement en série, selon l'invention, de la deuxième roue à aubes 52 avec la première roue à aubes 51, il est possible de faire circuler un débit de liquide de refroidissement important lorsque le régime de fonctionnement du moteur le nécessite. Le débit de liquide de refroidissement est alors adapté au régime de fonctionnement du moteur ce qui permet d'améliorer l'efficacité du circuit de refroidissement et notamment la fiabilité du moteur lorsque celui-ci est soumis à de fortes températures. En variante, on peut prévoir des moyens de déviation qui comportent non pas un clapet mais un dispositif de gonflement dont le volume d'encombrement est fonction de la température et est commandé par le dispositif de commande reliée au calculateur. De même que précédemment ce dispositif de gonflement est destiné à obturer ou libérer le passage de communication entre le premier le deuxième circuit. On a représenté sur les figures 3 et 4 un deuxième mode de réalisation de l'invention. Selon ce deuxième mode de réalisation les canalisations dès deux circuits sont agencées différemment les unes par rapport aux autres, mais la structure fonctionnelle de ces deux circuits reste la même par rapport au premier mode de réalisation. Le deuxième circuit 20 est toujours raccordé à ses deux extrémités au premier circuit 10 de sorte qu'il constitue une dérivation de ce dernier 10. On retrouve ainsi pour le premier circuit 10 de circulation, la première chambre 71, la canalisation amont 11, la canalisation avale 12 et pour le deuxième circuit 20, la deuxième chambre 72, la canalisation de déviation amont 21, la canalisation de déviation avale 22, ainsi que les deux noeuds de raccordement N1 et N2. On retrouve enfin dans les premier et deuxième circuit 10, 20 les deux roues à aubes 51 et 52 destinées à fonctionner en série. Au niveau du premier noeud de raccordement les moyens de déviation sont ici constitués par un dispositif 41 à clapets 47, 48 déplaçable en translation suivant une seule direction pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation 10, 20. Ce dispositif 41 à clapets 47, 48 est relié à un dispositif de commande 400 qui est électrique, et/ou mécanique. Comme représenté sur la figure 3, lorsque le calculateur (non représenté) détermine que débit de liquide de refroidissement nécessaire est faible, le dispositif à clapet 47, 48 est déplacé suivant la position A où le clapet 47 ferme l'accès au deuxième circuit 20. Lorsque le calculateur détermine que débit de liquide de refroidissement nécessaire est important, le dispositif 41 à clapet 47, 48 est déplacé suivant la position B (figure 4) où le clapet 48 ferme l'accès à la portion de la canalisation aval 11 du premier circuit 10 située entre les deux noeuds de raccordement N1 et N2. le deuxième circuit 20 est mis en communication avec le premier circuit 10 et les deux roues à aubes 51 et 52 fonctionnent en série. En fonction du débit de liquide de refroidissement nécessaire déterminé par le calculateur, le dispositif 41 à clapet 47, 48 peut être déplacé entre les positions A et B. On a représenté sur les figures 5 et 6, une variante du deuxième mode de réalisation. Cette variante utilise un dispositif 42 à clapet 47, 48 qui est déplacé en translation à l'aide d'un dispositif de commande thermostatique (non représenté). Ici, par exemple, ce dispositif thermostatique comprend de la cire qui, en fonction de la température, se dilate ou se contracte, ce qui, grâce à un mécanisme adapté, permet de commander le déplacement en translation du dispositif 42 à clapet 47, 48 entre les positions A et B. Selon les modes de réalisation représentés sur les figures 3 à 6, il est prévu également un dispositif de by-pass 45 entre les deux circuits de circulation 10,20 pour laisser passer en permanence une partie du liquide de refroidissement du premier vers le deuxième circuit de circulation 10,20 et éviter lorsque le clapet 47 ferme l'accès entre les deux circuits, les phénomènes de cavitation. Le dispositif de by-pass 45 consiste essentiellement en une petite ouverture pratiquée dans une paroi commune des conduits des circuits de liquide de refroidissement, ainsi qu'une ouverture pratiquée dans le clapet 47 lui-même. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. Ici, l'agencement des roues à aubes 51, 52 avec les canalisations amont 11 et de déviation amont 21 est tel que la première roue à aubes 51 fonctionne avec une entrée de liquide de refroidissement axiale. On peut aussi envisager une entrée radiale. On peut aussi prévoir deux arbres d'entraînement en rotation distincts pour entraîner en rotation les deux roues à aubes
La présente invention concerne une pompe (9) de circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comprenant deux roues à aubes (51, 52) associées en permanence à des moyens d'entraînement en rotation (50).Selon l'invention, la pompe comprend un premier et un deuxième circuit de circulation (10, 20) d'un fluide de refroidissement, le deuxième circuit étant à ses deux extrémités raccordé au premier circuit de sorte qu'il constitue une dérivation de ce dernier, l'une desdites roues à aubes est placée dans le premier circuit de circulation (10) en dehors du segment délimité par les deux noeuds de raccordement (N1, N2) du premier et du deuxième circuit, et l'autre desdites roues à aubes est placée dans le deuxième circuit de circulation, et il est prévu à un desdits noeuds de raccordement des moyens de déviation (40, 41, 42) de tout ou partie du fluide de refroidissement du premier circuit de circulation vers le deuxième circuit de circulation.
1. Pompe (9) de circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comprenant deux roues à aubes (51, 52) associées en permanence à des moyens d'entraînement en rotation (50), caractérisée en ce qu'elle comprend un premier et un deuxième circuit de circulation (10, 20) d'un fluide de refroidissement, le deuxième circuit (20) étant à ses deux extrémités raccordé au premier circuit (10) de sorte qu'il constitue une dérivation de ce dernier (10), en ce que l'une desdites roues à aubes (51) est placée dans le premier circuit de circulation (10) en dehors du segment délimité par les deux noeuds de raccordement (N1, N2) du premier et du deuxième circuit (10, 20), et l'autre desdites roues à aubes (51) est placée dans le deuxième circuit de circulation (20), et en ce qu'il est prévu à un desdits noeuds de raccordement (NI, N2) des moyens de déviation (40, 41, 42) de tout ou partie du fluide de refroidissement du premier circuit de circulation (10) vers le deuxième circuit de circulation (20). 2. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce qu'un dispositif de by-pass (45) est prévu entre les premier et deuxième circuit (10, 20) de circulation pour laisser passer en permanence une partie du liquide de refroidissement du premier vers le deuxième circuit (10, 20) de circulation. 3. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce que le dispositif de by-pass (45) fait partie des moyens de déviation (40, 41, 42). 4. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de déviation (40, 41, 42) sont adaptés à présenter un nombre infini de configurations de déviation entre deux configurations de déviation extrêmes, une première configuration de déviation nulle dans laquelle ils ferment l'accès au deuxième circuit de circulation (20) et une deuxième configuration de déviation totale dans laquelle ils ouvrent l'accès au deuxième circuit de circulation (20). 5. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce que les moyens de déviation (40, 41, 42) comportent un clapet (46, 47, 48) adapté à prendre un nombre infini de positions entre deux positions extrêmes, une première position dans laquelle il ferme l'accès au deuxième circuit de circulation (20) et une position dans laquelle il ouvre l'accès au deuxième circuit de circulation (20). 6. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de déviation (40, 41, 42) sont reliés à un dispositif de commande (400) en liaison avec un calculateur. 7. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce que le 5 dispositif de commande est actionné électriquement, et/ou mécaniquement, et/ou thermiquement. 8. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de déviation (40, 41, 42) comprennent une vanne (40, 41, 42) multivoies pourvue d'un clapet (46) orientable suivant différentes positions 10 angulaires pour faire varier la section de passage de chacun des deux circuits de circulation (10, 20). 9. Pompe (9) selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de déviation (40, 41, 42) comprennent un dispositif (41, 42) à clapets (47, 48) déplaçable en translation suivant une seule direction pour faire varier la 15 section de passage de chacun des deux circuits de circulation (10, 20). 10. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement en rotation (50) sont en liaison avec le vilebrequin du moteur. 11. Pompe (9) selon l'une des précédentes, caractérisée en 20 ce que les moyens d'entraînement en rotation (50) comprennent un arbre (50) d'entraînement en rotation. 12. Pompe (9) selon la précédente, caractérisée en ce qu'il est prévu un seul arbre (50) d'entraînement en rotation pour entraîner en rotation les deux roues à aubes (51, 52).
F
F04,F01
F04D,F01P
F04D 13,F01P 5
F04D 13/14,F01P 5/10,F01P 5/12
FR2888753
A1
VECTEUR CIBLE AVEC FONCTION D'IMAGERIE ACTIVABLE
20,070,126
La présente invention concerne le domaine de l'architecture de sondes moléculaires pour l'imagerie in vivo. Plus particulièrement, l'invention concerne des constructions moléculaires assurant une fonction d'imagerie par fluorescence activable en milieu intracellulaire, ces constructions étant en outre liées à un vecteur qui en permet le ciblage vers certaines cellules, et l'internalisation dans les cellules en question. Le développement récent des méthodes optiques d'imagerie de fluorescence in vivo du petit animal ouvre de nouveaux horizons pour l'imagerie fonctionnelle. Il est maintenant possible de suivre en temps réel et de façon non invasive le devenir de molécules luminescentes, leur biodistribution, d'établir un diagnostique et d'évaluer l'effet d'une thérapeutique grâce à ces molécules. Les avantages de l'imagerie optique par rapport aux autres techniques d'imagerie fonctionnelle (IRM, PET, SPECT) sont les suivants: pas de manipulation de molécules radioac- tives et des contraintes qui y sont liées (radioprotection, gestion des déchets, source synchrotron pour les marqueurs PET), - faible coût de l'instrumentation, bonne sensibilité par rapport à l'Imagerie 25 par Résonance Magnétique (IRM) en termes de quantité de marqueur injectée. Actuellement, l'imagerie optique fonctionnelle est essentiellement réalisée en utilisant des marqueurs luminescents greffés à un ligand biologique per- mettant de cibler certaines zones du sujet (organes, cellules, tumeurs...). Différents marqueurs luminescents ont été développés pour ce type d'imagerie. En premier lieu, on peut citer les sondes à base de fluorophores organiques. Le premier marqueur utilisé, l'ICG (Indo Cyanin Green), a été employé très tôt nu (injection du fluorophore seul), pour imager/visualiser la vascularisation et la circulation dans les vaisseaux sanguins; ces fluoropho- res organiques ont ensuite été greffés sur des protéines ou des anticorps pour cibler différentes cellules (Folli, Westerman et al. 1994; Neri, Carnemolla et al. 1997; Ballou, Fisher et al. 1995; Ballou, Fisher et al. 1998; Becker, Riefke et al. 2000). Cependant, le couplage à ces grosses molécules présente des inconvénients pour le ciblage et la pharmaco-cinétique (Bugaj, Achilefu et al. 2001) ; en conséquence, la fonctionnalisation de fluorophores par de petits peptides a récemment été préférée (Achilefu, Dorshow et al. 2000; Bugaj, Achilefu et al. 2001; Licha, Hessenius et al. 2001; Becker, Hessenius et al. 2001). Un deuxième type de marqueurs pour l'imagerie de fluorescence in vivo est la classe des sondes à base de nanocristaux semi-conducteurs luminescents (Michalet, Pinaud et al. 2005). L'inconvénient majeur de ces marqueurs est leur mauvaise pharmaco-cinétique, qui nécessite un enrobage chimique spécial (Ballou, Lagerholm et al. 2004; Gao, Cui et al. 2004). Une seule publication est parue jusqu'à présent concernant de tels marqueurs luminescents fonctionnalisés pour cibler des tumeurs (Gao, Cui et al. 2004). Les marqueurs présentés ci-dessus présentent toutefois une limitation majeure liée au signal non spé- cifique provenant des parties non ciblées du corps du sujet. En effet, les ligands biologiques existants ne permettent pas un ciblage à 100%, et la cinétique de ciblage peut être lente. De plus, pendant ce temps de fixation de la sonde sur son récepteur, celle-ci commence déjà à être métabolisée par l'organisme. Dans ces conditions, l'intervalle de temps optimal pour l'observation du processus biologique ciblé, c'est-à-dire l'intervalle de temps pendant lequel le contraste zone d'intérêt/reste du corps de l'animal est le plus grand, peut être court et difficile à déterminer. De plus, le contraste zone d'intérêt/reste du corps du sujet obtenu reste faible. Ce problème est encore plus crucial pour l'imagerie de fluorescence que pour les autres techniques d'imagerie, car la très importante diffusion de la lumière dans les tissus fait que le niveau du signal non spécifique est très élevé. Cela rend ainsi toute méthode tomographique de localisation des sondes difficile à mettre en oeuvre. Pour améliorer le ciblage, certaines équipes ont proposé, plutôt que de greffer simplement le marqueur luminescent à un ligand biologique permettant de cibler la zone à imager, d'utiliser des vecteurs plus complexes. Ainsi, l'utilisation de nanoparticules, telles des nanoparticules de polymères (Weissleder, Tung et al. 1999; Bremer, Tung et al. 2001) ou des nanocristaux semi-conducteurs (jouant alors à la fois le rôle de vecteur et de marqueur luminescent, (Michalet, Pinaud et al. 2005) ) commence à être répandue. Néanmoins, le greffage de dif- férentes entités sur ces nanoparticules est complexe; aussi, seules ont été proposées la fonctionalisation des nanocristaux semi-conducteurs luminescents par une entité de ciblage (Gao, Cui et al. 2004), et la fonctionalisation de particules de polymère par une fonction d'imagerie (Weissleder, Tung et al. 1999; Bremer, Tung et al. 2001). Récemment, deux châssis moléculaires, susceptibles de constituer des alternatives aux nanoparticules pour porter des fonctions de ciblage et un marqueur pour l'imagerie de fluorescence, ont été décrits (Boturyn, Coli et al. 2004; Dumy, Favrot et al. 2004; Maison, Frangioni et al. 2004) . Le premier, appelé RAFT (Regiose- lectively Addressable Functionalized Template), est un cyclodécapeptide; le second est un dérivé de l'adamantane. Une autre approche pour diminuer le bruit de fond lors de l'utilisation de sondes fluorescentes consiste à utiliser des sondes activables spécifique-ment dans certaines cellules. Le principe des sondes activables de première génération est d'utiliser un polymère PEG/poly-lysine comme vecteur (Weissleder, Tung et al. 1999). Un fluorophore Cy5.5 est lié au squelette du polymère par un bras pendant. Le rapport du nombre de fluorophores par unité de polymère est optimisé de telle façon que les Cy5.5 soient suffisamment proches pour que leur fluorescence soit auto-inhibée, et que la sonde soit initialement très faiblement fluorescente. Certaines enzymes, notamment surexprimées dans certains modèles de tumeurs, sont capables de couper le squelette du polymère. Sous l'action de ces enzymes, les fluorophores se retrouvent donc séparés et capables d'émettre. Par exemple, Weissleder et al. mesurent avec cette sonde un signal de fluorescence 80 fois plus élevé dans un modèle de tumeur que dans le sang, alors que la concentration en sondes y est 10 fois plus faible (Weissleder, Tung et al. 1999). La deuxième génération des sondes activables adapte le principe pour l'imagerie spécifique d'une activité enzymatique protéolytique (i.e., capable de couper une protéine) (Bremer, Tung et al. 2001). Cette fois-ci, le bras pendant entre le squelette polymérique et le fluorophore est un bras peptidique, spécifique de l'activité enzymatique à imager. Ainsi, le peptide utilisé variera suivant que l'on souhaite imager l'activité de la MMP2 (Bremer, Tung et al. 2001), de la cathepsine D (Tung, Bredow et al. 1999; Tung, Mahmood et al. 2000), ou l'activation de la thrombine dans le sang (Tung, Gerszten et al. 2002). Plus récemment, ce groupe a utilisé le principe non plus d'autoinhibition de la fluorescence d'un même fluorophore, mais d'inhibition de la fluorescence d'un fluorophore par un autre inhibiteur (Pham, Choi et al. 2005). Ces processus photophysiques et photochimiques sont bien connus de l'homme du métier et sont décrits par exemple dans l'ouvrage de J. Lakowicz (Lakowicz 1999). Ils sont utilisés pour imager une activité enzymatique: après clivage enzymatique du bras peptidique, le fluorophore et son inhibiteur sont séparés et le fluorophore peut alors émettre (Pham, Choi et al. 2005). Les sondes proposées dans ces travaux sont donc des sondes non fluorescentes initialement, et dont la fluorescence se déclenche uniquement dans les zones où existe l'activité enzymatique pour l'imagerie de laquelle elles ont été architecturées. Cependant, ces sondes pré-sentent les inconvénients suivants: - elles sont limitées à imager une activité enzymatique, et le principe utilisé ne peut être élargi pour détecter d'autres processus biologiques, tels que la reconnaissance d'un récepteur par un ligand, un bras peptidique clivable enzymatique-10 ment doit être déterminé pour chaque enzyme dont on souhaite imager l'activité, - ces sondes ne vont pas a priori dans des zones localisées de l'animal, et ainsi peuvent conduire à un signal non voulu. Par exemple, les sondes pour l'imagerie de l'activité enzymatique de la MMP2 ou de la cathepsine D ont été utilisées pour imager des tumeurs surexprimant ces enzymes. Néanmoins, le bras peptidique de ces sondes peut être coupé par d'autres protéases. En outre, en l'absence de ciblage, la quantité de sondes à utiliser est importante. Il existe donc aujourd'hui un réel besoin d'un vecteur d'imagerie ciblé, qui soit tel que le bruit de fond dans les régions non ciblées soit nul ou quasi-nul, et que l'intensité du signal d'émission, au niveau de la zone de ciblage, soit indépendante d'une activité enzymatique spécifique (présente uniquement dans certains types cellulaires, ou de niveau variable selon les cellules), afin d'obtenir une image reflétant fidèlement le ciblage lui-même. Le but de la présente invention est de fournir des outils d'imagerie remédiant à au moins une partie des inconvénients des vecteurs actuels, tels qu'exposés ci-dessus. Pour cela, les inventeurs ont mis au point un système moléculaire permettant l'activation d'une fonc- tion d'imagerie dans le milieu intracellulaire de toute cellule eucaryote. Le couplage d'un tel système à un vec- teur ciblé qui est internalisé dans les cellules cibles, permet que le signal d'émission ne se déclenche qu'après qu'une cellule cible ait été atteinte. Un premier objet de l'invention est donc un vecteur biologique ciblé, possédant une fonction d'imagerie activable dans le milieu intracellulaire, et tel que la fonction d'imagerie est activée par un mécanisme ubiquitaire. Par mécanisme ubiquitaire , on en-tend ici un mécanisme qui se produit dans le milieu intracellulaire de toute cellule eucaryote. Dans ce qui suit, une fonction d'imagerie désignera la fonction elle-même, mais également, par abus de langage, les moyens (fluorophores, particules luminescentes, ...) per-mettant d'obtenir cette fonction. De même, une fonction de ciblage peut désigner les moyens utilisés pour le ciblage (ligands, anticorps, ...). Un vecteur biologique ciblé comportant une fonction d'imagerie peut également être appelé sonde . Selon un mode de réalisation préféré du vecteur de l'invention, la fonction d'imagerie activable est assurée par un fluorophore F relié à un inhibiteur de fluorescence par un bras clivable dans le milieu intracellulaire. L'internalisation du vecteur, suite à sa liaison à la cellule cible, entraînera le clivage du bras reliant l'inhibiteur de fluorescence au fluorophore, et donc l'activation de la fluorescence. La figure 1 illustre ce mode de réalisation de l'invention. La sonde selon l'invention y est représentée par la formule Vecteur-Rl-X-Y-R2 , où Vecteur désigne le vecteur ciblé, Rl et R2 sont des groupes contenant chacun un fluorophore ou un inhibiteur de fluorescence, et X-Y représente la liai-son clivable en milieu intracellulaire. Un groupement Z, symbolisant une drogue (molécule thérapeutique par exemple) est, le cas échéant, fixé à y et/ou à R2. En outre, les groupes R1 et R2 peuvent comprendre un groupe chimi- que de liaison permettant l'attache dudit fluorophore ou inhibiteur de fluorescence au vecteur ou au bras clivé (ou éventuellement à la drogue Z), et, le cas échéant, un espaceur chimique permettant de diminuer les interactions stériques entre le vecteur et/ou le bras clivé d'une part, et le fluorophore et/ou l'inhibiteur de fluorescence d'autre part. Dans la suite du présent texte, les notations R1, R2, X, Y et Z conservent cette significa- tion. A titre d'exemples de fluorophores F utilisables, on peut citer: un fluorophore organique: de nombreux fluorophores sont commercialisés chez différents fournis- Beurs (Sigma-Aldrich, Molecular Probes, FluoProbes...) . Ces fluorophores peuvent être, entre autres, des fluorescéines, des coumarines, des bodipys, des porphyrines, des cyanines, des rhodamines, des oxazines. Cette liste n'est pas exhaustive. - des nanoparticules (nanocristaux semi-conducteurs (quantum dots), nanoparticules d'or, nanoparticules à base de polymères, nanoparticules d'oxydes...) ayant des propriétés d'émission. Cette liste n'est pas exhaustive. Ces fluorophores peuvent être liés au vecteur et/ou au bras clivable notamment par des fonctions amide, ester, thioéther ou thioester. Comme mentionné ci-dessus, un bras espaceur entre le vecteur et/ou le bras clivable et le fluorophore peut être également présent, notamment pour diminuer une éventuelle inhibition de la fluorescence du fluorophore par le vecteur et/ou le bras clivable. A titre d'inhibiteurs de fluorescence non fluorescents, on peut citer: une molécule organique: Dabcyl et dérivés, famille des BHQ ( Black Hole Quencher , Biosearch Technologies), famille des QSY (Molecular Probes), ou encore la famille des CyQ (Amersham). Cette liste n'est pas exhaustive. Deux fournisseurs au moins proposent de telles molécules commercialement: Biosearch Technologies et Molecular Probes, Amersham Biosciences. - des nanoparticules telles des nanocristaux semi-conducteurs ( quantum dots ), des nanoparticules d'or, des nanoparticules à base de polymères, des nanoparticules d'oxydes. Cette liste n'est pas exhaustive. Ces inhibiteurs de fluorescence peuvent être liés au vecteur et/ou au bras clivable par des fonctions amide, ester, thioéther, thioester ou autre. Un bras espaceur entre le vecteur et/ou le bras clivable et l'inhibiteur de fluorescence peut être également présent. Quelques exemples non limitatifs de structures de fluorophores et d'inhibiteurs de fluorescence sont représentés à la figure 3. Le bras reliant l'inhibiteur de fluorescence et le fluorophore est de préférence clivable dans le mi-lieu intracellulaire de toute cellule. Le clivage de la liaison X-Y peut être par exemple une réaction acidobasique, redox, organométallique, catalysée par une enzyme ou non. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le bras clivable en milieu intracellulaire comporte un pont disulfure. Un exemple de bras pouvant être utilisé comporte un pont disulfure entre deux cys- téines (X=Y=Cys, la liaison entre les deux cystéine étant une liaison S-S et non une liaison peptidique, la liaison X-Y étant alors notée Cys-S-S-Cys). Un autre exemple est un bras qui est simplement constitué de deux atomes de soufre (X=Y=S). Lorsque le bras clivable comprend un pont disulfure, le clivage est catalysé enzymatiquement par les thiorédoxines, dans les lysosomes et endosomes des cellules (Arunachalam, Phan et al. 2000). Les thiorédoxines sont des petites protéines impliquées dans la régulation redox intracellulaire, et donc dans de nombreux pro- cessas fondamentaux (réponse au stress, apoptose...). Elles réduisent tous les ponts disulfure des protéines entrant dans la cellule, mais ne détruisent pas la liaison peptidique entre les acides aminés, contrairement aux protéases. Elles sont présentes dans toutes les cellules de tous les organismes. Dans le cadre de la présente invention, une grande variété de structures peuvent être utilisées pour constituer le coeur du vecteur. Par coeur du vecteur , on entend ici la molécule ou la particule à laquelle sont liées les fonctions d'imagerie et de ciblage. A titre d'exemples de structures utilisables pour le c ur du vecteur, on peut citer: - une nanoparticule organique: polymère synthétique (polystyrène, latex), ou polymère naturel (polysaccharide, liposome...), éventuellement recouverte d'une coquille, telle une couche de silice. Cela peut être aussi une nanoparticule composée de molécules orga- nisées en micelles, telles des phosholipides. Ces parti-cules peuvent éventuellement emprisonner un gaz ou encapsuler une autre entité moléculaire, telle une drogue par exemple. - une nanoparticule métallique: nanoparti- cule d'or, d'argent, de chrome, particule bimétallique etc., éventuellement recouverte d'une coquille, telle une couche de silice, une couche de molécules thiols, et/ou une couche de polymère. - une nanoparticule de silice ou une nano- particule d'oxyde ou de silicate (par exemple, mais de façon non limitative, nanoparticule d'oxyde d'yttrium, de silicate d'yttrium, d'oxyde de vanadium, de dioxyde de titane...), éventuellement recouverte d'une coquille, telle une couche de silice, une couche de silanes, une couche de polymère. une nanoparticule de semi-conducteurs, éventuellement recouverte d'une coquille, telle une couche de silice, une couche de molécules thiols, une couche de polymère. - une entité moléculaire pouvant jouer le rôle de plateforme, pouvant porter différentes fonctions, telle que la molécule RAFT ou l'adamantane mentionnées ci-dessus, ou encore des molécules comme les cyclodextrines, les calixarènes, les dendrimères, etc. Selon un mode de réalisation préféré des vecteurs selon l'invention, le ciblage est assuré par au moins un ligand biologique reconnu par un récepteur surexprimé à la surface de certaines cellules. Les ligands biologiques permettant de cibler spécifiquement certaines cellules peuvent être: - des peptides, par exemple le peptide RGD, ou leurs dérivés ou leurs analogues (ex: le peptide oc-5 téotrate, analogue de la somatostatine, un analogue de la bombésine, de la neurotensine, l'EGF, le VIF...), - des protéines, des anticorps, ou leurs dé-rivés ou leurs analogues, - des sucres, notamment des monosaccharides (ex: glucose, galactose, glucosamine ou galactosamine) , des oligosaccharides, des polysaccharides, ou leurs dérivés ou leurs analogues, des oligonucléotides, ADN, ARN, leurs dé-rivés ou leurs analogues, des molécules organiques (telles que le folate ou le pamidronate biphosphonaté), - des complexes organométalliques. Leur activité de ciblage est due à la reconnaissance moléculaire de ces ligands par des récepteurs surexprimés à la surface des cellules de la zone d'intérêt. Des ligands particulièrement préférés pour mettre en oeuvre l'invention sont par exemple des peptides comportant le motif RGD, tels que le cyclo(RGDfK), le cyclo(RGDyK) ou le cyclo(RGDfV). Ces peptides reconnaissent l'intégrine a43r qui est surexprimée à la surface des cellules tumorales et des cellules endothéliales lors de la néoangiogénèse tumorale. L'utilisation de ces ligands dans les vecteurs selon l'invention permet donc d'imager les tumeurs et leur vascularisation - et, le cas échéant, de délivrer une drogue à ce niveau. Un autre ligand préféré est par exemple un peptide comportant le motif NGR décrit par Curnis et al. (Curnis, Arrigoni et al. 2002), lequel cible également les néo-vaisseaux. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le vecteur peut comporter un ou plusieurs marqueur(s) pour une autre modalité d'imagerie que l'imagerie de fluorescence, soit en plus de cette der-nière, soit en remplacement. Ces marqueurs peuvent être greffés à la surface du vecteur, ou encapsulés à l'intérieur s'il s'agit d'un vecteur de type nanoparticulaire; alternativement, le coeur du vecteur peut être lui-même un agent de contraste (par exemple, une nanoparticule d'oxyde de fer, comme agent de contraste pour 1'IRM). De tels marqueurs peuvent être: des chélates de gadolinium, des nanoparticules d'oxyde de fer, ou d'autres agents de contraste 10 pour l'IRM, connus de l'homme du métier; - des molécules radiomarquées, par exemple par du "Tc, du 111In, du 18F, du 11C ou du 150, utilisés comme agents de contraste pour l'imagerie nucléaire et connus de l'homme du métier. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le vecteur est en outre capable de délivrer une drogue Z. Cette drogue peut être accrochée au vecteur ou au bras clivable par différents groupes chimiques (par exemple: fonctions acide, ester, thioéther ou thioester) via éventuellement un bras espaceur. Elle peut également être liée au vecteur par un bras clivable tel que les bras X-Y précédemment décrits, ou par un autre bras clivable chimiquement ou clivable par un autre processus (activation lumineuse, ultrasons, radio fréquence...). Elle peut également être encapsulée dans le vecteur. Lorsque la drogue est soit reliée au vecteur par le même bras clivable que celui contenu dans la fonction d'imagerie, soit elle-même marquée par le fluorophore ou l'inhibiteur de fluorescence de la fonction d'imagerie, l'activation de la fonction d'imagerie démontre également la délivrance de la drogue. Par drogue , on entend ici toute molécule susceptible d'avoir un effet sur la cellule dans laquelle elle sera délivrée. Cet effet est de préférence thérapeu- tique pour le sujet auquel elle est administrée. A titre d'exemples de drogues Z utilisables dans le cadre de l'invention, on peut citer: - une molécule thérapeutique déjà identifiée comme telle (exemple: taxol, doxorubicine, paclitaxel...) un ADN ou un oligonucléotide naturel ou synthétique, par exemple un siARN destiné à inhiber la synthèse d'une protéine, - un peptide ou une protéine naturel(le) ou synthétique (obtenu suivant les techniques de l'homme du métier, par digestion enzymatique ou par synthèse sur support solide par exemple), - un monosaccharide, oligosaccharide ou polysaccharide ou dérivés et analogues. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la fonction d'imagerie activable est assurée par un fluorophore F relié à un inhibiteur de fluores- cence par un bras clivable dans le milieu intracellulaire, de telle sorte qu'après clivage dudit bras clivable, l'inhibiteur reste lié au vecteur et le fluorophore reste lié à la drogue Z. Suivant la notation utilisée dans la figure 1 et explicitée ci-dessus, cela implique que la drogue Z est liée au groupe R2 et/ou à Y. Plusieurs configurations de ce mode de réalisation, ou du mode de réalisation Vecteur-R1-X-Y-R2 en l'absence de drogue Z, peuvent être envisagées et aisément mises en oeuvre par l'homme du métier, suivant l'application choisie. Ces différentes configurations sont illustrées à la figure 1C, et sont parties intégrantes de l'invention. Dans le cas illustré à la figure 1C.1, le fluorophore F est sur le groupe R1, et R2 comprend un inhibiteur non fluorescent de la fluorescence de F (R2 peut être limité à cet inhibiteur). On obtient alors, après activation de la fonction d'imagerie, un marquage fluorescent du vecteur, qui permet de visualiser le ciblage de la sonde et de suivre la biodistribution du vec- teur lui-même. La figure 1C.2 illustre le cas où le fluorophore F est sur le groupe R2, et où un inhibiteur non fluorescent de la fluorescence de F est sur R1. On ob- tient alors, après activation de la fonction d'imagerie, un marquage fluorescent du produit clivé R2-Y ou R2-Y-Z ou Y-R2-Z, qui permet de visualiser le ciblage de la sonde et de suivre la biodistribution du produit clivé et donc, le cas échéant, de la drogue Z délivrée. Dans le cas où le même fluorophore F est sur le groupe R1 et sur le groupe R2, F doit être un fluorophore dont la fluorescence peut s'auto- inhiber. C'est le cas par exemple des fluorophores de la famille des cyani- nes. L'activation de la fonction d'imagerie permet alors de visualiser le ciblage de la sonde et de suivre le vecteur et le produit clivé, sans distinction. La fluorescence libérée est dans ce cas potentiellement deux fois plus importante que dans les cas exposés ci- dessus et illustrés à la figure 1C.1 et 1C.2. Il est également possible d'utiliser, comme inhibiteur de fluorescence, un deuxième fluorophore. Dans ce cas, les deux fluorophores F1 et F2 (avec F1 F2) sont choisis tels que le fluorophore F1, excité à sa ion- gueur d'onde d'excitation Xexc (1) , a initialement sa fluorescence inhibée par le fluorophore F2 par le processus de transfert d'énergie bien connu de l'homme du métier (Lakowicz 1999). Il n'y a alors initialement qu'un signal d'émission à la longueur d'onde d'émission de F2, Xem (2) , et non à la longueur d'onde d'émission de F1, a.em (1) (Figure 2). L'activation de l'activité d'imagerie se traduit par l'émission d'un signal à la longueur d'onde d'émission de F1, Xem (1) lors de l'excitation à ?,exc (1) . Dans le cas, illustré à la figure 1C.3, où le fluorophore Fl est sur le groupe RI et le fluorophore F2 est sur le groupe R2, ce signal indique le ciblage de la sonde et permet de visualiser la biodistribution du vecteur en excitant le système à la longueur d'onde d'excitation de Fl 2,exC(1) et en détectant le signal à la longueur d'onde d'émission de F1 Xem (1) , et de visualiser la biodistribution du produit clivé en excitant le système à la longueur d'onde d'excitation de F2 2exc (2) et en détectant le signal à la longueur d'onde d'émission de F2 24m(2) (Figure 2). L'excitation à la longueur d'onde d'émission de Fl 2L.exc(1), et la détection à 2^.em(2), permet en outre de suivre la biodistribution de la sonde avant l'activation de la fonction d'imagerie (Figure 2). Une telle configuration présente donc l'avantage de suivre à la fois la biodistribution de la sonde (en excitant à Xexc(2), et en observant à 2çem(2)), et l'activation de la fonction d'imagerie (en excitant à a, exc(1), et en observant à 2Lem(1)) (Figure 2). C'est donc l'une des configura- tions les plus avantageuses de l'invention. Les rôles de Fl et F2 peuvent être inversés, à savoir que Fl et F2 peuvent être choisis tels que le fluorophore F2, excité à sa longueur d'onde d'excitation a,e,.c(2), a initialement sa fluorescence inhibée par le fluorophore F1. L'activation de la fonction d'imagerie conduira au même résultat, à savoir visualiser le ciblage de la sonde, et visualiser la biodistribution du vecteur en excitant le système à la longueur d'onde d'excitation de Fl 2,eXC(1) et en détectant le signal à la longueur d'onde d'émission de Fl 24m(1), et visualiser la biodistribution du produit clivé en excitant le système à la longueur d'onde d'excitation de F2 'Aexc (2) et en détectant le signal à la longueur d'onde d'émission de F2 Xem(2). L'invention porte donc également sur l'utilisation d'un vecteur tel que décrit ci-dessus (configuration avec deux fluorophores Fl et F2), pour délivrer une drogue, par exemple une molécule thérapeutique, et suivre simultanément la biodistribution du vecteur et de la drogue en question. Cette configuration, ainsi que celle où R2 comprend un fluorophore F et R1 un inhibiteur pur de fluorescence, peuvent aussi être utilisées avantageusement pour suivre en temps réel la biodistribution d'une drogue. Par inhibiteur pur , on entend ici un inhibiteur de fluorescence qui est lui-même non fluorescent. De préférence, un vecteur selon la présente invention est électriquement neutre avant activation de la fonction imagerie. En effet, une molécule neutre pénè- tre plus facilement dans la cellule qu'une molécule chargée. Ainsi, dans les exemples qui suivent, le vecteur RAFT-Cy5-Cys-S-S-Cys-Q pénètre mieux dans les cellules que le vecteur RAFT-Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5. Il est par ail- leurs avantageux que les deux molécules issues du clivage du bras X-Y soient chargées, car les molécules chargées restent plus facilement dans le milieu intracellulaire. Ainsi, dans l'exemple décrit plus loin, le clivage du pont disulfure du vecteur RAFT-Cy5-Cys-S-S-Cys-Q (RAFT étant en outre lié à un ligand neutre assurant le ciblage, et l'inhibiteur Q pouvant être couplé à une drogue électriquement neutre)donne deux entités moléculaires de charges opposées. Selon un mode de réalisation préféré des vec- teurs de l'invention, la fonction d'imagerie est donc assurée par une cyanine, par exemple le fluorophore Cy5, relié par un pont disulfure à un inhibiteur de sa fluorescence. Les résultats présentés dans la partie expé- rimentale ci-dessous montrent qu'un vecteur selon l'invention possède des propriétés pharmacocinétiques telles que la réponse en imagerie, au niveau de la zone ciblée, est croissante dans le temps (figure 12), au moins pendant la première heure suivant l'injection du vecteur. Ceci est lié au moins en partie au fait que l'activation de la fluorescence a lieu dans le milieu intracellulaire, donc uniquement après que le vecteur ait atteint une cellule cible et ait été internalisé. L'utilisation d'un pont disulfure, de telle sorte que le clivage de la liaison S-S entraîne l'activation de la fonction imagerie, permet une bonne cinétique d'apparition du signal. Les figures 54, 6, 10 et 11 montrent que la cinétique de clivage chimique du pont disulfure par le 2-mercaptoéthanol (2-MCE) est lente, malgré la concentration élevée en 2-MCE. Le clivage est encore plus lent dans la cellule, car la concentration en enzyme est faible. Ceci entraîne une montée lente de l'intensité du signal, qui demeure longtemps et permet l'élimination de la sonde non-ciblée pendant ce temps, ce qui favorise la spécificité. Cette propriété des vecteurs de l'invention est particulièrement avantageuse, car elle donne au praticien une plus grande liberté de manoeuvre pour acquérir l'image - spécifique de la zone ciblée - dans de bonnes conditions. Cette propriété des vecteurs décrits ici est donc un aspect important de l'invention. Les exemples et figures présentés ci-dessous à titre non limitatif permettront de mettre en évidence certains avantages et caractéristiques, ainsi que d'autres dispositions avantageuses de la présente invention. LEGENDE DES FIGURES: Figure 1: cette figure décrit le principe de l'invention. La sonde comporte initialement au moins un ligand biologique pour le ciblage (elle peut en comporter plusieurs), et une fonction d'imagerie inactivée. Elle peut en outre comporter une fonction de délivrance de drogue. La figure lA décrit le principe du ciblage de la zone du sujet à imager par l'objet de l'invention. Le ciblage est obtenu par la fonctionnalisation du vecteur par un ligand biologique spécifique des cellules de la zone à cibler. La figure 1B décrit le processus conduisant à l'activation de la fonction d'imagerie de l'objet de l'invention. Après reconnaissance moléculaire entre les cellules de la zone ciblée et le ligand biologique porté par le vecteur, la sonde est internalisée dans les cellu- les. L'internalisation de la sonde dans les cellules dé-clenche l'activation de la fonction d'imagerie (i.e., la fluorescence). La figure 1C décrit la fonction d'imagerie. Celle-ci comprend au moins un fluorophore F (soit sur le groupe R1, soit sur le groupe R2), un bras X-Y clivable enzymatiquement en milieu intracellulaire, et un inhibi- teur de fluorescence (soit sur le groupe R1, soit sur le groupe R2). Ce dernier peut-être soit un inhibiteur de fluorescence non fluorescent, soit un autre fluorophore. Dans ce dernier cas, il peut s'agir du même fluorophore que F (si F est un fluorophore s'auto-inhibant), ou d'un autre fluorophore pouvant absorber le rayonnement émis par F et le réémettre à une autre longueur d'onde. Cette fonction d'imagerie peut en outre comprendre une autre fonctionnalité, telle que la présence d'une drogue Z, de préférence greffée sur la partie clivable de la sonde (i.e., Y-R2). Dans le milieu intracellulaire, le bras clivable X-Y est coupé, séparant le vecteur lié au groupe R1-X, du produit R2-Y (ou R2-Y-Z ou Y-R2-Z). Figure 2: Cas où le fluorophore Fl est sur le groupe Rl et le fluorophore F2 est sur le groupe R2, Fl F2, Fl et F2 choisis tels que le fluorophore F1, excité à sa longueur d'onde d'excitation 'Àexc (l) , a initialement sa fluorescence inhibée par le fluorophore F2 par le processus de transfert d'énergie bien connu de l'homme du métier (Lakowicz 1999). Il n'y a alors initialement qu'un signal d'émission à la longueur d'onde d'émission de F2, X.em(2), et non à la longueur d'onde d'émission de F1, 2.em(1). L'activation de l'activité d'imagerie se traduit par l'émission d'un signal à la longueur d'onde d'émission de F1, Xem (1) . Ce signal indique le ciblage de la sonde et permet de visualiser la biodistribution du vecteur en excitant le système à la longueur d'onde d'excitation de Fl 2.exc (1) et en détectant le signal à la longueur d'onde d'émission de Fl ?em(1), et de visualiser la biodistribution du produit clivé en ex-citant le système à la longueur d'onde d'excitation de F2 Xexc(2) et en détectant le signal à la longueur d'onde d'émission de F2 2em(2) . Figure 3: Structure de quelques fluorophores et inhibiteurs (quenchers) commerciaux pouvant être utilisés pour réaliser l'objet de l'invention. A: Fluorophore Cy5 (n=2) ou Cy7 (n=3) ester N-hydroxysuccinimidyl, Amersham. B: Quencher QSYT" 21 ester N- hydroxysuccinimidyl, Molecular Probes. C: Fluorophore: NIR 700 - acide carboxylique, Fluka. D: Quen- cher Cy7Q ester N-hydroxysuccinimidyl, Amersham/GE Healthcare. Cette figure n'est pas exhaustive des composés utilisables selon l'invention. Figure 4: Structure chimique des fonctions 5 d'imagerie Cy5-Cys-S-S-CysCy5 (A) et Cy5-Cys-S-S-Cys- QSY21 (B). Figure 5: Absorption et fluorescence de la fonction d'imagerie Cy5-Cys-SS-Cys-Cy5 avant et après clivage chimique du pont disulfure par le 2mercaptoéthanol (2-MCE). A. Spectre d'absorption et son évolution temporelle lors de l'ajout de 2-MCE. B. Mise en évidence que l'ajout de 2MCE conduit au recouvrement total du spectre d'absorption de Cy5. C. Evolution temporelle de la fluorescence de la fonction d'imagerie lors de l'ajout de 2-MCE. D. Mise en évidence que l'ajout de 2-MCE conduit au recouvrement total de la fluorescence de Cy5. (fonction d'imagerie à 0.35 pM dans du Tris-HC1 10 mM pH 7.5, [2-MCE] = 70 mM). Figure 6: Absorption et fluorescence de la fonction d'imagerie Cy5-Cys-SS-Cys-QSY21 avant et après clivage chimique du pont disulfure par le 2mercaptoéthanol (2-MCE). A. Spectres d'absorption et leur évolution temporelle lors de l'ajout de 2-MCE. B. Mise en évidence que l'ajout de 2MCE conduit au recou- vrement total du spectre d'absorption de Cy5 et QSY21. C. Evolution temporelle de la fluorescence de la fonction d'imagerie lors de l'ajout de 2-MCE. D. Mise en évidence que l'ajout de 2MCE conduit au recouvrement total de la fluorescence de Cy5. (fonction d'imagerie à 0.35 pM dans du Tris-HC1 10 mM pH 7.5, [2-MCE] = 70 mM). Figure 7: Evolution de la fluorescence des fonctions d'imagerie Cy5-Cys-SS-Cys-Cy5 et Cy5-Cys-S-SCys-QSY21 0.4 pM incubées dans le sang de souris. Les symboles pleins représentent la fluorescence mesurée dans le surnageant juste après centrifugation des échantillons prélevés au bout de différents intervalles de temps d'incubation. Les symboles vides représentent la fluorescence mesurée sur ces mêmes échantillons, 1h après ajout de 2-mercpatoéthanol (70 mM). Ces dernières courbes per-mettent donc d'évaluer la proportion de la fonction d'imagerie adsorbée sur les protéines sanguines. Figure 8: Fluorescence des fonctions d'imagerie Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 et Cy5-Cys-S-S-Cys-QSY21 20 minutes après injection par voie intraveineuse dans des souris nude anesthésiées. L'acquisition des images se fait avec un dispositif d'imagerie de fluorescence par réflectance (FRI = Fluorescence Reflectance Imaging), comportant comme source d'excitation une couronne de LEDs munies de filtres interférentiels, émettant à 633 nm (puissance d'éclairement 50 pW.cm-2). Les images sont recueillies après filtration par un filtre coloré RG665 de densité optique >5 à la longueur d'onde d'excitation par une caméra CCD (Orca BTL, Hamamatsu) avec un temps d'exposition de 100 ms. Figure 9: Structure chimique des molécules RAFT-(cRGD)4-F où F représente les fonctions d'imagerie Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 (A) et Cy5-Cys-S-S-Cys-QSY21 (B). Figure 10: Absorption et fluorescence de la fonction d'imagerie Cy5-Cys-SS-Cys-Cy5 greffée sur le RAFT-(cRGD)4 avant et après clivage chimique du pont di- sulfure par le 2-mercaptoéthanol (2-MCE). A. Spectre d'absorption et son évolution temporelle lors de l'ajout de 2-MCE. B. Mise en évidence que l'ajout de 2-MCE conduit au recouvrement total du spectre d'absorption de Cy5. C. Evolution temporelle de la fluorescence de la fonction d'imagerie lors de l'ajout de 2-MCE. D. Mise en évidence que l'ajout de 2-MCE conduit au recouvrement total de la fluorescence de Cy5. (fonction d'imagerie à 0.5 pM dans du PBS 10 mM pH 7.2, [2-MCE] = 85 mM). Figure 11: Absorption et fluorescence de la fonction d'imagerie Cy5-Cys-SS-Cys-QSY21 greffée sur le RAFT-(cRGD)4 avant et après clivage chimique du pont di- sulfure par le 2-mercaptoéthanol (2-MCE). A. Spectre d'absorption et son évolution temporelle lors de l'ajout de 2-MCE. B. Mise en évidence que l'ajout de 2-MCE conduit au recouvrement total du spectre d'absorption de Cy5. C. Evolution temporelle de la fluorescence de la fonction d'imagerie lors de l'ajout de 2-MCE. D. Mise en évidence que l'ajout de 2-MCE conduit au recouvrement total de la fluorescence de Cy5. (fonction d'imagerie à 0.10 pM dans du PBS 10 mM pH 7.2, [2-MCE] = 85 mM). Figure 12: Résultats de l'injection in vivo des sondes moléculaires RAFT(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5, RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-QSY21, et RAFT(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys (témoin) dans des souris nude, imagées par un dispositif d'imagerie de fluorescence (excitation 633 nm; détection 2> 670 nm). Injection intra-veineuse de 10 nmol de sonde/souris, dans 100 pL de PBS (pH 7.1, 9.5 mM) dans la queue des souris anesthésiées portant sur le dos une tumeur sous-cutannée de type IGROV-1 (10 106 cellules injectées sous-cutané 2 semaines avant imagerie). A. Intensité de fluorescence mesurée dans la tumeur au cours du temps. B. Rapport des intensités de fluorescence mesurées dans la tumeur et dans la peau au cours du temps. C. Images obtenues 10 minutes et 5 h après injection pour les différentes sondes moléculaires. Figure 13: Pénétration des marqueurs dans les cellules, imagée par microscopie confocale à balayage laser. Cellules Hek(33 après 1 à 2 heures d'incubation en présence d'un témoin négatif RAF (4cRAD) -Cy5 (lère co-lonne), en présence de RAFT(4cRGD)-Cy5 (colonne 2), RAFT(4cRGD)Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 (colonne 3), ou RAFT(4cRGD)-Cy5-Cys-S-S-CysInhibiteur (colonne 4). Figure 14: Toxicité comparée des fonctions d'imagerie Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 et Cy5-Cys-S-S-Cys-Q. 10 mL de solution de Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 ou de Cy5Cys-S-SCys-Q (non greffés sur un vecteur), à environ 0.5 pM dans du PBS, sont incubés en présence de cellules TSA (environ 20.106 cellules/flasque) . La solution est prélevée à différents intervalles de temps. EXEMPLES Exemple 1: Un mode de réalisation de l'invention Le mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessous repose sur l'utilisation: É du vecteur moléculaire RAFT décrit précédemment (Boturyn, Coli et al. 2004; Dumy, Favrot et al. 2004). L'utilisation du vecteur moléculaire RAFT apporte à l'invention des avantages particuliers qui sont les suivants. sa structure moléculaire est définie précisément et bien contrôlée, contrairement à une sonde polymérique pour laquelle seul le poids moléculaire moyen est déterminé. la sonde moléculaire obtenue peut être aisément purifiée selon les techniques connues de l'homme du métier (CLHP par exemple), contrairement à une sonde polymérique. cette sonde moléculaire est de plus petite taille que d'autres nanoparticules, ce qui favorise son internalisation dans les cellules. É du ligand biologique cRGD décrit précédemment. Le cyclopeptide cRGD a été choisi comme ligand biologique car il est connu depuis longtemps pour cibler les récepteurs des intégrines a43 surexprimés à la surface des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins en développement (Brooks, Clark et al. 1994). Ces récepteurs sont notamment surexprimés dans différents modèles de cellules cancéreuses. É des fonctions d'imagerie Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 et Cy5-Cys-S-S-Cys-QSY21 décrites ci-dessous. Ces fonc- tions d'imagerie utilisent le pont disulfure entre deux cystéines (clivage catalysé enzymatiquement par les thiorédoxines dans les lysosomes et endosomes des cellules (Arunachalam, Phan et al. 2000)), le fluorophore Cy5 corn-mercialisé par Amersham et l'inhibiteur de fluorescence QSY21 commercialisé par Molecular Probes. Fonction d'imagerie Cystéine(Cy5)-S-S-Cystéine(Cy5) La structure chimique de cette molécule est représentée Figure 4. Elle a été préparée à partir de la cystéine (0.4 mg, 1.6}mol) et de l'ester activé Nhydroxysuccinimide de la cyanine 5 (2.8 mg, 3.5 pmol) dans une solution de DMF/H20 (6:1) à pH 8.0. Le produit est obtenu après une purification par CLHP sous forme de poudre bleue (1.2 mg, 0.8 pmol, 50 %). La Figure 5 montre que la fluorescence des fluorophores Cy5 est bien auto- inhibée initialement, et est complètement libérée par clivage chimique du pont disulfure S-S. Fonction d'imagerie Cystéine(Cy5)-S-S-Cystéine(QSY21) La structure chimique de cette molécule est représentée Figure 4. Elle a été préparée à partir de Boc-cystéine(Npys) (210 mg, 0.56 mmol). Le groupe Boc est tout d'abord éliminé dans une solution de TFA /DCM (1:1) (138 mg, 0.5 mmol, 90 %). Puis à une solution de Cys- téine(Npys) (1.7 mg, 6.3 pmol) on ajoute le N-hydroxysuccinimide de la Cyanine 5 (5 mg, 6.3 pmol) dans une solution DMF/H2O (9:1) à pH 8.0. Après purification du composé, la CystéineOMe (6.1 mg, 6.1 pmol) est ajoutée et le pH ajusté à 7. 0 dans l'eau. Une purification par CLHP donne le composé Cy5-Cys-SS-CysOMe sous forme de poudre bleue (2.4 mg, 2.5 pmol, 52 %). Ce composé (2.4 mg, 2.5 pmol) est alors repris avec l'ester succinimide de QSYc21 (2 mg, 2.5}mol) dans le DMF à pH 8.0. Une purification par CLHP donne le produit désiré sous forme de poudre bleue (2.2 mg, 1.3 pmol, 54 %). La Figure 6 montre que la fluorescence du fluorophore Cy5 est bien inhibée initia- lement par le QSY21, et est complètement libérée par clivage chimique du pont disulfure S-S. Validation biologique des fonctions d'imagerie La Figure 7 montre que la fluorescence des fonctions d'imagerie n'est pas libérée lors de leur circulation dans le sang des souris. Elle montre aussi qu'aucune adsorption non spécifique de la fonction d'imagerie Cy5-Cys-S-S-Cys-QSY21 n'a lieu sur les protéi- nes sanguines, alors que 25 % d'absorption se produit pour la fonction Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5. La Figure 8 confirme ces résultats: après injection par voie intraveineuse des fonctions d'imagerie, aucune fluorescence n'est observée, contrai- rement au cas du fluorophore Cy5 non fonctionnalisé. Synthèse de la sonde moléculaire cystéine(Cy5)-S-S-cystéine(Cy5) RAFTc[RGDfK-]4 La Figure 9 donne la structure de la molécule cystéine(Cy5) -S-S-cystéine(Cy5)RAFTc[RGDfK-]4. Le peptide Cystéine(Npys)RAFTc[-RGDfK]4 (10 mg, 2.26 pmol) est repris dans 0.5 mL de DMF/PBS pH 4.8 3/1 avec la Cystéine (0.3 mg, 2.7 pmol). Le produit est purifié par CLHP (5.3 mg, 53 %). Le peptide Cystéine-S-S-CystéineRAFTc[-RGDfK]4 (3.5 mg, 0.79 pmol) est repris dans 300 pL de DMF avec le N-hydroxysuccinimide de la Cyanine 5 (1.9 mg, 2.4 pmol). Le produit final est purifié par CLHP et obtenu sous forme de poudre bleue (2.4 mg, 54 %). La Figure 10 montre que la fluorescence des 20 fluorophores Cy5 est bien auto-inhibée initialement, et est complètement libérée par clivage chimique du pont disulfure S-S. Synthèse de la sonde moléculaire cystéine(Cy5)-S-S-cystéine (QSY21) RAFTc [RGDfK-] 4 La Figure 9 donne la structure de la molécule cystéine(Cy5)-SS-cystéine(QSY21)RAFTc[RGDfK-]4. Le peptide Cystéine-S-SBocCystéineRAFTc[RGDfK-]4 (19.9 mg, 4.45 pmol) est repris dans 0.4 mL de DMF avec le N-hydroxysuccinimide de la Cyanine 5 (3.1 mg, 3.91 pmol). Le solvant est éliminé sous pression réduite puis le peptide Cystéine(Cy5) -S-S-BocCystéineRAFTc[RGDfK-]4 est repris dans 6 mL de TFA/TIS/H2O 95/2. 5/2.5 et purifié par CLHP et obtenu sous forme de poudre bleue (11.5 mg, 51%). Le peptide Cystéine(Cy5)-S-S-CystéineRAFTc[RGDfK-]4 est repris dans 300 pL de DMF avec le N-hydroxysuccinimide de QSY21 (1.13 mg, 1.39 pmol) et purifié par CLHP et obtenu sous forme de poudre bleue (1.2 mg, 20%). La Figure 11 montre que la fluorescence du fluorophore Cy5 est bien autoinhibée initialement, et est complètement libérée par clivage chimique du pont disulfure S-S. Exemple 2: Imagerie optique de tumeurs dans la souris nude Les vecteurs moléculaires RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 et RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-SCys-QSY21 peu-vent être utilisés pour imager spécifiquement les cellu- les endothéliales de tumeurs sur-exprimant des récepteurs aux intégrines a.,I33, telles des cellules IGROV-1 (modèle de cancer ovarien humain) implantées sous-cutannées dans une souris nude. L'imagerie optique se fait par un dispositif d'imagerie de fluorescence commercial ou prototype. Les sondes injectées par voie intra-veineuse restent non fluorescentes dans le corps de l'animal hors de la tumeur (Figure 8). Après ciblage spécifique des tumeurs par le ligand RGD, les sondes sont internalisées dans les cellu- les tumorales. En milieu intracellulaire, les fonctions d'imagerie sont activees (Figure 12). L'objet de l'invention permet donc l'imagerie optique non invasive de tumeurs par un dispositif d'imagerie de fluorescence in vivo. Il permet par conséquent de suivre l'évolution de tumeurs au cours du temps ou en réponse à un traite-ment thérapeutique. Modèles biologiques et injection des marqueurs Les souris utilisées sont des souris nude femelles de 6 à 8 semaines, et maintenues sous conditions sans pathogènes. Les cellules IGROV-1 (modèle de cancer ovarien humain) sont cultivées dans un milieu de culture RPMI 1640 comportant 1% de glutamine, 10% de FCS, 50 U/mL de pénicilline, 50 pg/mL de streptomycine. Les cellules sont maintenues à 37 C sous atmosphère humide avec 5% de CO2. 10 106 cellules sont injectées en sous-cutané dans le dos des scuris 2 semaines avant injection des vecteurs moléculaires RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-SS-Cys-Cy5 et RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-QSY21. Ceux-ci sont injectés dans la queue par voie intraveineuse dans 100 pL de PBS (pH 7.1, 9.5 mM), à des doses de 10 nmol/ souris. Dispositif d'imagerie de fluorescence par réflectance Les souris anesthésiées sont imagées avec un 5 dispositif d'imagerie de fluorescence par réflectance (FRI = Fluorescence Reflectance Imaging), comportant comme source d'excitation une couronne de LEDs munies de filtres interférentiels, émettant à 633 nm (puissance d'éclairement 50 pW.cm-2). Les images sont recueillies après filtration par un filtre coloré RG665 de densité optique >5 à la longueur d'onde d'excitation par une caméra CCD (Orca BTL, Hamamatsu) avec un temps d'exposition de 100 ms. Les signaux sont quantifiés à l'aide d'un logiciel de traitement d'images. Résultats obtenus Les résultats obtenus sont représentés sur la Figure 12. Il apparaît que les sondes activables RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 et RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-SCys-QSY21 conduisent à plus de signal dans la tumeur que la sonde RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-cystéine, et conduisent à une apparition progressive du signal dans la tumeur, au fur et à mesure de l'activation de la sonde (puis à son déclin par élimination), alors que la sonde RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-cystéine conduit à un signal qui décroît très rapidement au cours du temps (Figure 12A). En conséquence, le contraste, c'est à dire le rapport de signal obtenu entre la tumeur et la peau augmente en passant de la sonde RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-cystéine aux sondes RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 et RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-SCys-QSY21 (Figure 12B). Les fonctions d'imagerie décrites ici permettent donc bien d'obtenir, par le fait que la fluorescence de la sonde soit activée progressivement et de façon ciblée dans les tumeurs, un bruit de fond plus faible dans le reste du corps de l'animal que la sonde classique ciblée correspondante. Exemple 3: Comparaison des fonctions d'imagerie Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 et Cy5-Cys-S-S-Cys-Q La pénétration dans les cellules, des sondes RAFT-(cRGD) 4-Cy5, RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 et RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-CysQSY21 a été observée sur des cellules Hek(33, après 1 à 2 heures d'incubation. Les résultats, présentés à la figure 13, montrent qu'avec la sonde RAFT-(cRGD)4-Cy5, la fluorescence reste à la périphérie des cellules (colonne 2) ; les cellules incubées avec RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-SS-Cys-QSY21 présentent un fluorescence nette à l'intérieur des cellules (colonne 4), tandis qu'avec la sonde RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 (colonne 3), une grande quantité de fluorescence est encore visible au niveau de la membrane des cellules, ce qui prouve que la sonde ne rentre pas bien. Ces résultats illustrent le fait qu'une molécule neutre (en l'occurrence, RAFT-(cRGD)4-Cy5-Cys-S-S-Cys-QSY21) pénètre mieux dans les cellules qu'une molécule chargée. La toxicité des fonctions d'imagerie Cy5-Cys- S-S-Cys-Cy5 et Cy5-Cys-S-SCys-Q a été comparée. 10 mL de solution de Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 ou de Cy5Cys-S-S-Cys-Q (non greffés sur un vecteur), à environ 0.5 pM dans du PBS, ont été incubés en présence de cellules TSA (environ 20.106 cellules/flasque). La solution a été prélevée à différents intervalles de temps. Les résultats sont présentés à la figure 14. On observe que dans le cas du Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5, la solution se trouble, ce qui se traduit par une diffusion importante de la solution, donc une augmentation de l'absorbance, notamment à 800 nm, longueur d'onde pour laquelle les molécules Cy5, Cy5-Cys-S-S-Cys-Q et Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5 n'absorbent normalement pas. Ce trouble de la solution, qui la rend diffusante, est interprété par le fait que les cellules se sont décollées des parois de la flasque de culture, indiquant leur destruction par Cy5-Cys-S-S-Cys-Cy5. Dans le cas de l'incubation en présence de Cy5-Cys-S-S-Cys-Q, la mort cellulaire (et donc le décollement des cellules) ne commence à exister qu'après 1 h d'incubation et est bien moindre. La molécule Cy5-Cys-S-SCys-Cy5 à 0.5 pM entraîne donc la mort cellulaire des cellules TSA, et ce dès les premières minutes d'incubation, contrairement à la molécule Cy5Cys-S-S- Cys-Q. REFERENCES Arunachalam, B., U. Phan, et al. (2000). "Enzymatic reduction of disulfide bonds in lysosomes: characteri- zation of a gamma-interferon- inducible lysosomal thiol reductase (GILT)." Proceedings of the National Academy of Sciences, USA 97(2): 745-750. Boturyn, D., J. L. Coll, et al. (2004). "Template assembled cyclopeptides as multimeric system for integrin targeting and endocytosis." J. Am. Chem. Soc. 126(18): 5730-5739. Brooks, P. C., R. A. Clark, et al. (1994). "Requirement of vascular integrin alpha v beta 3 for angiogenesis." Science 264: 569-571. Curnis, F., G. Arrigoni, et al. (2002). "Differential binding of drugs containing the NGR motif to CD13 isoforms in tumor vessels, epithelia, and myeloid cells." Cancer Res 62(3): 867-74. Dumy, P., M. Favrot, et al. (2004). W02004/026894, "Syn-20 thesis and characterization of novel systems for guidance and vectorization of molecules of thera^peutic interst towards target cells'. Lakowicz, J. R. (1999). Principles of Fluorescence Spectroscopy, 2nd edition. New York, Kluwer Academ- ics/Plenum Publishers
La présente invention concerne le domaine de l'architecture de sondes moléculaires pour l'imagerie in vivo. Plus particulièrement, l'invention concerne des constructions moléculaires assurant une fonction d'imagerie activable en milieu intracellulaire, ces constructions étant en outre liées à un vecteur qui en permet le ciblage vers certaines cellules, et l'internalisation dans les cellules en question. Les sondes de fluorescence selon l'invention permettent notamment d'imager spécifiquement certains tissus ciblés, en maintenant un faible niveau de bruit de fond et, de préférence, en obtenant au niveau du tissu ciblé, un signal d'imagerie croissant au cours du temps.
1. Vecteur biologique ciblé, caractérisé en ce qu'il possède une fonction d'imagerie activable assurée par un fluorophore F relié à un inhibiteur de fluo- rescence par un bras clivable en milieu intracellulaire comportant un pont disulfure. 2. Vecteur selon la 1, caractérisé en ce que le bras clivable en milieu intracellulaire est constitué de deux cystéines reliées par un pont di- sulfure. 3. Vecteur selon la ou la 2, caractérisé en ce que la fonction d'imagerie activable et au moins une molécule assurant le ciblage du vecteur sont liées à une même structure, dite coeur du vecteur , ledit coeur du vecteur étant choisi dans le groupe constitué par une nanoparticule organique, une nanoparticule métallique, une nanoparticule de silice ou d'oxyde de silicate, une nanoparticule de semiconducteurs, un cyclodécapeptide et une molécule d'adamantane polysubstituée. 4. Vecteur selon la 3, caractérisé en ce que le coeur du vecteur est le cyclodécapeptide RAFT. 5. Vecteur selon l'une quelconque des reven- dications 1 à 4, caractérisé en ce que le ciblage est assuré par au moins un ligand biologique reconnu par un récepteur surexprimé à la surface de certaines cellules. 6. Vecteur selon la 5, caractérisé en ce que le ligand biologique est choisi dans le groupe constitué par un peptide, une protéine, un anticorps, un sucre, un oligonucléotide, une molécule organique, et un complexe organométallique. 7. Vecteur selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que le ligand biologique est un peptide comportant le motif RGD, ou le motif peptidique NGR. 8. Vecteur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une drogue. 9. Vecteur selon la 8, caracté- risé en ce que la drogue est clivée du vecteur lors de l'activation de la fonction d'imagerie dans le milieu intracellulaire. 10. Vecteur selon la 9, caractérisé en ce qu'après clivage dudit bras clivable, l'inhibiteur reste lié au vecteur et le fluorophore reste lié à la drogue. 11. Vecteur selon la 9, caractérisé en ce qu'après clivage dudit bras clivable, le fluorophore reste lié au vecteur et l'inhibiteur reste lié à la drogue. 12. Vecteur selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'inhibiteur de fluorescence est un deuxième fluorophore pouvant absorber le rayonnement émis par F et le réémettre à une autre longueur d'onde. 13. Vecteur selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le fluorophore F est un fluorophore s'auto-inhibant et l'inhibiteur de fluorescence est le même fluorophore F. 14. Vecteur selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'inhibiteur de fluorescence est un inhibiteur non fluorescent. 15. Vecteur selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il est électrique- ment neutre avant activation de la fonction imagerie. 16. Vecteur selon la 15, caractérisé en ce que l'activation de la fonction imagerie crée deux entités moléculaires de charges opposées. 17. Vecteur selon l'une quelconque des reven- dications 1 à 11 et 14 à 16, caractérisé en ce que la fonction d'imagerie est assurée par le fluorophore CyS, relié par un pont disulfure à un inhibiteur de sa fluorescence. 18. Utilisation d'un vecteur selon la 10 ou la 12, pour la fabrication d'une composition destinée à imager la délivrance, puis la biodistribution d'une drogue. 19. Utilisation d'un vecteur selon la 12, pour la fabrication d'une composition destinée à imager simultanément la biodistribution dudit vecteur et la délivrance et la biodistribution d'une drogue initialement liée audit vecteur. 20. Utilisation d'un vecteur biologique selon l'une quelconque des 1 à 17, pour la fa- brication d'une composition destinée à imager spécifique- ment une zone tissulaire. 21. Utilisation selon la 20, 15 caractérisée en ce que le signal d'imagerie au niveau de la zone tissulaire ciblée est croissant au moins au cours de la première heure suivant l'injection du vecteur biologique. 10
A,C,G
A61,C07,G01
A61K,C07K,G01N
A61K 49,C07K 7,C07K 19,G01N 33
A61K 49/14,C07K 7/64,C07K 19/00,G01N 33/58
FR2895669
A1
CULOTTE HYGIENIQUE POUR PERSONNE INCONTINENTE
20,070,706
La présente invention est destinée à recevoir et contenir temporairement les excréments et les urines. II permettra à des personnes souffrant d'incontinence ou handicapées de garder leur autonomie. - Ce dispositif, selon son inventeur, permettrait d'améliorer le quotidien, le Confort et l'hygiène des personnes concernées. Le travail du personnel médical en serait grandement facilité, l'utilisation des sondes et bassins ne serait plus nécessaire. L'essentiel de ce dispositif demeure le fait que les utilisateurs vont retrouver une vie quasiment normale et surtout leur dignité. La première caractéristique de ce dispositif réside dans une culotte adaptée au système munie d'une serviette en caoutchouc allant de haut en bas. - L'étanchéité du système est constitué par une culotte normale, ave ceinture réglable tant hommes que femmes, qu'elle que soit la taille du bassin. Les spécificités de cette invention sont illustrées de croquis qui sont joints en annexe. La figure 1 représente le dispositif, la figure 2 le représente d'une vue différente, profil bas. - Les différents croquis joints représentent l'invention de diverses manières : N 3 : Vue de face, du haut vers le bas ; N 4 : Vue de la face arrière N 5 : Poche jetable N 6 : Vue de la création par le haut - Selon des modes particuliers, la réalisation de ce dispositif comporte une serviette en caoutchouc allant de haut en bas et facilitant l'utilisation aisée de cette invention par les personnes des deux sexes, car cet ensemble est moulé dans la culotte hygiénique étanche. - Réception des liquides pour les hommes L'orifice 6 haut est fixe, moulé avec la culotte étanche et la poche 7 en caoutchouc, elle-même intégrée à l'orifice 6. A noter que l'orifice 6 demeure fixe et que la poche 7, étant détachable, peut être lavée et réutilisée et sa mise en place est simple. - Réception des excréments et liquides pour les femmes Ces éléments sont déversés dans l'orifice 2, fixé dans le bas, moulé avec la culotte étanche. Afin d'éviter la remontée des excréments, une soupape peut être, soit intégrée, soit moulée à la poche 2 fixée et moulée mais entièrement lavable. - La soupape (3) Elle s'abaisse au passage des excréments, se soulève ensuite afin d'éviter les risques de remontée. Cet élément peut être moulé ou intégré à l'orifice 2 bas, lui-même fixé à la culotte étanche. L'ensemble est entièrement lavable, donc réutilisable. Pour les femmes, il est nécessaire d'avoir en plus de l'orifice 2 du bas, une poche 5 qui sera intégrée dans l'orifice 2. Les deux éléments seront assemblés, lavables donc réutilisables. - Pour les hommes La réception des excréments se fait par l'orifice 2 bas qui est fixé à la poche 4, elle-même intégrée à la poche 5. La poche, uniquement utilisée pour les excréments est jetable. Etant donné que les poches 7 et 5 sont lavables, donc réutilisables, ceci implique que la culotte est entièrement réutilisable. - La culotte A ce titre et partant d'un exemple non limitatif, la culotte dans son ensemble a des dimensions réglables au niveau de la ceinture tant pour les hommes que pour les femmes. L'invention de ce dispositif et sa mise en pratique est particulièrement destiné à des Maisons de retraites et bien évidemment à des personnes souffrant d'incontinence. û Ce dernier dispositif est mis en place, après réception des urines accumulées dans la poche prévue à cet effet, afin de procéder à l'évacuation des liquides, sans pour autant se dévêtir. - L'actuel dispositif va être agrémenter d'un tuyau en caoutchouc (9) intégré dabs la poche (5) du bas, pour les femmes et dans la poche (7) du haut pour les hommes, selon les systèmes particuliers. û La réalisation de ce dispositif, est muni d'un robinet d'arrêt (8) ajouté au tuyau en caoutchouc (9). L'ensemble est ajouté aux poches et fait office de vidange. CULOTTE HABILLABLE û 1 Ce dispositif est aussi adaptable aux chiens et permet la réception des excréments et des liquides toxiques. Cette invention permet de remédier aux inconvénients rencontrés également par les humains mais pour des raisons différentes (incontinence). Pour les renseignements, il faut se reporter à mon invention première. 10-2 Cette invention est particulièrement destinée aux animaux évoluant dans les villes Nous savons tous comme il est désagréable de nos jours de marcher en ville, nous ne faisons pas 5 pas sans y rencontrer les crottes de nos chers amis à quatre pattes. Non seulement nos rues deviendraient plus faciles et nos déplacements plus simplifiés, il faut également penser aux personnes âgées ou handicapées qui risquent de chuter en mettant le pied sur des excréments. 15-3 Nous aimons tous les animaux mais il faut reconnaître que de les voir déposer leur petit paquet sur nos trottoirs n'est pas toujours amusant. Les propriétaires de chien pourront sortir de chez eux sans gêner les passants et quand les maîtres sont malades, les chiens peuvent également faire leur besoin sans sortir. En moralité tout le monde y trouverait son compte, les chiens, leur maître et les passants
5 - Ce dispositif permettant de recevoir et contenir temporairement les excréments et les liquides toxiques. Il se présente sous forme d'une culotte normale avec une ceinture réglable pour les hommes et les femmes quelles que soient leurs tailles de bassin. Une serviette en caoutchouc (1), allant de haut en bas, fait une étanchéité parfaite avec la culotte munie d'un orifice (6) fixe en haut et un orifice (2) en bas, l'ensemble moulé dans la culotte hygiénique lavable.De plus et afin de ne pas se déshabiller, le dispositif est muni d'un tuyau en caoutchouc (9) et d'un robinet (8) permettant l'évacuation à tout moment.10 - Une soupape (3) fixée dans le bas, afin d'éviter les remontées d'excréments, est moulée ou intégrée avec l'orifice (2). Le dispositif de l'invention est unique, à savoir :- une poche jetable pour les excréments (4) convenant à la fois aux hommes et aux femmes ;- en ce qui concerne les femmes, les liquides sont recueillis dans une poche (5) réutilisable fixée à l'orifice du bas.15 - Pour les hommes, les liquides sont recueillis dans une poche (7) réutilisable et lavable et les excréments sont versés dans une poche (4) jetable disposée dans la poche (5) et réutilisable.
1 û Dispositif permettant de recevoir et contenir temporairement les liquides toxiques et les excréments, tout en restant propre, caractérisé par une culotte avec une ceinture réglable pour les hommes et les femmes quelles que soient leur taille de bassin ainsi que d'une serviette en caoutchouc (1), moulée dans la culotte hygiénique, allant de bas en haut, et munie de deux orifices l'un haut, l'orifice 6 et l'orifice 2 du bas qui sont fixes et sur lesquels se fixent de manière détachable des poches en caoutchouc (5 et 7) 15 û 2 û Dispositif selon la (1) caractérisé par le fait qu'il comprend une soupape (3) qui s'abaisse au passage des excréments afin d'éviter les remontées, celle-ci est moulée ou intégrée à l'orifice 2, lui-même fixe dans le bas et le tout assemblé, le système est entièrement lavable donc réutilisable. 20 -3 - Dispositif, selon la (1), caractérisé par la présence d'une poche 4 intégrée à la poche 5 de l'orifice 2 (lui-même fixe), que la poche 4 utilisée uniquement pour les excréments est jetable, alors que les poches en caoutchouc 5 et 7 sont réutilisables en ce qui concerne les urines 25 - 4 ûDispositif, selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un tuyau en caoutchouc muni d'un robinet qui va permettre l'évacuation, à tout moment et sans se dévêtir, des urines.
A
A61
A61F
A61F 5
A61F 5/451
FR2897823
A1
DISPOSITIF DE DIRECTION ELECTROMECANIQUE ET PROCEDE POUR LA REALISATION D'UNE BUTEE DE FIN DE COURSE LOGICIELLE POUR LEDIT DISPOSITIF.
20,070,831
L'invention concerne un dispositif de direction électromécanique dans lequel des roues directrices d'un véhicule sont reliées cinématiquement aussi bien à un moyen de direction pouvant être influencé par le conducteur qu'à un servomoteur électrique, dans lequel il est prévu au moins un capteur d'angle de braquage, le servomoteur pouvant être piloté au moyen d'une unité de commande et/ou de régulation logicielle pour la réalisation d'une butée de fin de course logicielle, dans lequel le servomoteur produit un couple moteur qui peut être calculé par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8), l'unité de commande et/ou de régulation logicielle étant réalisée pour tenir cornpte, dans le calcul du couple moteur, des grandeurs telles que le couple d'assistance, le couple de ressort et le couple d'amortissement, et dans lequel l'unité de commande et/ou de régulation logicielle peut déterminer le couple d'assistance en fonction de la vitesse du véhicule, le couple de ressort en fonction de l'angle de braquage, et le couple d'amortissement en fonction de la vitesse de braquage et/ou de la vitesse de rotation du servomoteur. Elle concerne également un procédé pour la réalisation d'une butée de fin de course logicielle dans un tel dispositif de direction électromécanique. Pour la réalisation d'une butée de fin de course logicielle, on connaît, par le document DE 102 44 067 Al, le fait de piloter un servomoteur de manière que, dans la région du braquage maximum des roues d'un véhicule, il se produise un couple qui se compose du couple d'assistance demandé, diminué d'un couple de ressort et d'un couple d'amortissement. Sur la plus grande partie de l'ensemble de la plage d'angle de braquage, le couple du moteur correspond sensiblement au couple d'assistance demandé. Lorsqu'on dépasse un certain angle de braquage prédéterminé qui est situé avant l'angle de braquage maximum effectivement possible, un couple de ressort, qui est tiré d'une caractéristique élastique en fonction de la valeur de l'angle de braquage, est soustrait du couple d'assistance demandé. De même, lorsqu'on dépasse un certain angle de braquage prédéterminé, un couple d'amortissement qui est tiré d'une caractéristique d'amortissement est lui aussi soustrait du couple d'assistance demandé. La somme du couple de ressort et du couple d'amortissement forme un couple de butée de fin de course qui agit en antagonisme par rapport au couple d'assistance demandé. Dans l'état de la technique, il peut se produire que la somme du couple de ressort obtenu et du couple d'amortissement obtenu dépasse en valeur le couple d'assistance que le conducteur demande par son mouvement de braquage pendant un laps de temps relativement long, de sorte que le servomoteur produit un couple moteur antagoniste au mouvement de braquage du conducteur, qui n'est pas surmonté par le conducteur, de sorte qu'il n'est pas possible de plus braquer en exerçant une force sur le moyen de direction. La plage de braquage est donc limitée par le couple moteur du servomoteur à une valeur qui ne peut pas être surmontée par le conducteur. Toutefois, dans la pratique, il peut se produire que le capteur d'angle de braquage envoie un signal d'angle de braquage erroné à l'unité de commande et/ou de régulation logicielle. L'unité de commande et/ou de régulation logicielle prend alors par erreur pour base que l'angle de braquage prédéterminé, à partir duquel le couple d'assistance doit être réduit, est déjà atteint ou dépassé et elle produit en conséquence, en particulier si l'on tourne rapidement le volant de direction, un couple moteur qui est tel que le conducteur ne puisse pas braquer plus. Cette constellation de cas signifie une plus grande exigence de sécurité pour le signal du capteur d'angle de braquage puisque, selon le signal d'angle de braquage transmis, l'angle de braquage qu'il sera possible d'obtenir au maximum risque d'être extrêmement limité. L'invention a donc pour but de fournir un dispositif de direction perfectionné et un procédé perfectionné pour la réaïlisation d'une butée de fin de course logicielle pour ce dispositif dans lesquels l'exécution d'un mouvement de braquage du moyen de direction par le conducteur reste cependant possible en dépit d'un éventuel signal d'angle de braquage erroné. Ce problème est résolu par un dispositif tel que défini en préambule et caractérisé en ce que l'unité de commande et/ou de régulation logicielle comprend une unité de limitation du couple de ressort qui est agencée pour limiter le couple de ressort maximum intervenant dans le calcul du couple moteur à la différence entre un couple d'assistance maximum à la vitesse instantanée du véhicule, et un couple d'amortissement de marge prédéterminé. I_e but de l'invention est également atteint par un procédé de réalisation d'une butée de fin de course logicielle pour ledit dispositif de direction électromécanique comprenant des roues directrices d'un véhicule qui peuvent être braquées aussi bien au moyen d'un moyen de direction pouvant être influencé par le conducteur qu'au moyen d'un servomoteur électrique, dans lequel le servomoteur peut être piloté de manière à produire un couple de servomoteur, dans lequel les grandeurs telles que le couple d'assistance, le couple de ressort et le couple d'amortissement interviennent dans le calcul du couple de servomoteur et dans lequel le couple d'assistance est déterminé en fonction de la vitesse du véhicule, le couple de ressort est déterminé en fonction de l'angle de braquage, et le couple d'amortissement est déterminé en fonction de la vitesse de braquage ou de la vitesse de rotation du servomoteur, caractérisé en ce que le couple de ressort maximum intervenant dans le calcul du couple moteur est limité à la différence entre un couple d'assistance maximum pour la vitesse instantanée du véhicule et un couple d'amortissement de marge prédéterminé. L'invention est basée sur l'idée de réaliser une unité de commande et/ou de régulation logicielle de telle manière que le couple de ressort qui est soustrait du couple d'assistance demandé ne dépasse pas une valeur maximurn qui est fonction de la vitesse instantanée du véhicule. En d'autres termes, le couple de ressort maximum qui intervient dans le calcul du couple moteur ne peut pas dépasser la différence entre le couple d'assistance maximum pour la vitesse actuelle du véhicule et un couple d'amortissement de marge prédéterminé, qui est, par exemple, de 2 Nm. De cette façon, le couple de ressort maximum qui peut être soustrait au maximum du couple d'assistance demandé varie dynamiquement en fonction de la vitesse du véhicule ou en fonction du couple d'assistance maximum admissible à la vitesse actuelle du véhicule. Ce couple d'assistance maximum admissible est calculé par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle, ou tiré de caractéristiques de couple d'assistance prédéterminées. Etant donné que le couple moteur du servomoteur est essentiellement calculé à partir du couple d'assistance demandé, diminué du couple de ressort qui ne dépasse pas une valeur maximum et aussi diminué du couple d'amortissement, l'invention apporte la possibilité d'agir sur le couple rnoteur maximum résultant du servomoteur, de préférence de telle manière que la butée de fin de course logicielle, c'est-à-dire le couple moteur produit par le servomoteur, puisse être surmontée par le conducteur jusqu'à atteindre une butée mécanique. De cette façon, il n'y a pas de risque de blocage total de la direction dans le cas d'un signal d'angle de braquage erroné ou risquant être erroné. Dans le mode de considération décrit, on n'a pas tenu compte d'autres grandeurs, de plus faible incidence, qui influent sur le couple moteur. Naturellement, ces grandeurs peuvent aussi être prises en compte en supplément dans le calcul du couple moteur. Dans un développement de l'invention, il est prévu que la valeur maximum du couple d'amortissement, qui intervient dans le calcul du couple moteur, soit limitée ou puisse être limitée par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle au couple d'amortissement de marge prédéterminé. Ceci permet d'assurer que la somme du couple de ressort et du couple d'amortissement ne dépassera pas la valeur absolue du couple d'assistance demandé, c'est-à-dire que les roues du véhicule ne pourront pas être braquées par le servomoteur en sens inverse du sens de braquage voulu. La différence entre le couple d'assistance, le couple d'amortissement maximum limité et le couple d'amortissement de marge prédéterminé est au moins approximativement nulle. Le couple d'amortissement maximum est de préférence calculé par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle en fonction de la vitesse de rotation du servomoteur et/ou en fonction de la vitesse de braquage et, en particulier aussi en fonction de l'angle de braquage actuel, en se basant sur une caractéristique d'amortissement. Pour cela, la valeur tirée de la caractéristique d'amortissement est multipliée par la vitesse de rotation du servomoteur ou par la vitesse de braquage actuelle. Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, il est prévu que l'unité de commande et/ou de régulation logicielle ne limite le couple d'amortissement maximum, en particulier au moyen d'une unité de limitation du couple d'amortissement, qu'après l'écoulement d'un laps de temps prédéterminé. Dans le cas idéal, le laps de temps est de moins de 500 ms, de préférence de moins de 100 ms, et en particulier il est égal à environ 50 ms. Le laps de temps peut-être mesuré au moyen d'un dispositif de mesure du temps de l'unité de commande et/ou de régulation logicielle. Avec la construction selon l'invention, il peut se faire que, pendant un laps de temps minime, on produise un couple moteur qui est antagoniste au couple d'assistance demandé. En l'absence d'un tel bref dépassement du couple d'amortissement maximum limité, les grandes masses inertes du dispositif de direction peuvent difficilement être suffisamment freinées avant d'atteindre une butée mécanique située au-delà de la butée de fin de course logicielle. Avec cette forme préférée de réalisation, il est possible de freiner efficacement un mouvement de braquage très rapide et d'éviter ainsi un impact violent sur la butée de fin de course mécanique qui est de préférence un tampon élastique. Du fait que le laps de temps est choisi très court, le conducteur n'est pas décontenancé par le couple moteur antagoniste au mouvement de braquage. Après écoulement du laps de temps qui est à peine perceptible pour le conducteur, ce dernier peut braquer plus fortement, jusqu'à la butée de fin de course mécanique, avec une assistance du servomoteur faible ou nulle. Toutefois, le mouvement de braquage est alors suffisamment freiné pour que l'énergie cinétique résultant de ce mouvement, ainsi que la contrainte mécanique exercée lors de l'arrivée sur la butée de fin de course mécanique, soient négligeables. Du fait que le couple d'amortissement dépend de la vitesse de braquage, la limitation clu couple d'amortissement maximum au couple de marge prédéterminé n'entre en jeu que dans le cas de rnouvements de braquage rapides. Lorsque le conducteur braque lentement en direction de la butée de fin de course, le couple d'amortissement demandé ne doit pas nécessairement être limité et, dans ce cas, le sens du couple moteur est toujours dirigé dans le sens du braquage. Le couple d'assistance maximum pour une vitesse instantanée du véhicule, le couple d'assistance demandé, le couple de ressort et le couple d'amortissement sont déterminés par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle sur la base de caractéristiques ou au moyen d'algorithmes prédéterminés. Ici, la grandeur du couple d'assistance est, d'une part, fonction de la vitesse instantanée du véhicule et, d'autre part, de préférence aussi fonction du couple de braquage exercé par le conducteur, qui peut être déterminé au moyen d'un capteur de couple. (_'invention est maintenant décrite de façon plus détaillée en référence à la description d'un exemple de réalisation et des dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une représentation schématique d'une direction 20 électromécanique selon l'invention équipée d'une unité de commande et/ou de régulation logicielle représentée par un cadre, la figure 2 est un schéma-bloc de l'unité de commande et/ou de régulation logicielle du dispositif de la figure 1, et la figure 3 représente la courbe de variation du couple moteur dans le cas d'un mouvement de braquage rapide en direction d'une butée de fin de course. La figure 1 représente une direction électromécanique 1 comportant un moyen 30 die direction 2 constitué par un volant de direction. Le moyen de direction 2 est relié par un arbre de direction 3 à un boîtier de direction 4 qui convertit le mouvement de rotation du moyen de direction 2 en un mouvement de 25 translation qui est lui-même transmis, par l'intermédiaire d'une tringlerie 5, à des roues avant 6 du véhicule pour déterminer le braquage des roues du véhicule. Un servomoteur 7 agit en outre sur le boîtier de direction 4 pour assister le mouvement de braquage du conducteur. Ce servomoteur est piloté ou réglé par une unité de commande et/ou de régulation logicielle, appelée ci-après SSRE 8, en fonction de différentes grandeurs d'entrée 9 qui sont mesurées au moyen de capteurs non représentés. En variante, le servomoteur 7 peut attaquer, par exemple, un mécanisme de superposition inclus dans la colonne de direction pour assurer l'assistance. La figure 2 est une représentation schématique par un bloc du SSRE 8. Ce SSRE 8 comprend une unité combinée de détermination d'un couple de ressort et d'un couple d'amortissement, appelée ci-après FDE 10. Au moyen de cette unité, lorsqu'on dépasse un angle de braquage prédéterminé, par exemple de 535 , un couple de ressort 14 peut être déterminé en fonction du signal d'angle de braquage 13 transmis à la FDE 11) et en se basant sur une caractéristique de couple de ressort prédéterminée 1'1. Le couple de ressort 14 constaté par la FDE 10 est transmis à une unité 15 de limitation du couple de ressort. Un couple de ressort maximum admissible 16 est en outre envoyé à l'unité de limitation du couple de ressort 15. L'unité de limitation du couple de ressort 15 limite le couple de ressort 14 au couple de ressort maximum 16 dans le cas où le couple de ressort 14 constaté par la FDE 10 dépasse le couple de ressort maximum 16. Le couple de ressort maximum 16 est calculé par un soustracteur 34. Ce dernier forme la différence entre un couple d'assistance maximum 17 et un couple d'amortissement de marge constant préréglé 18. Le couple d'assistance maximum 17 est déterminé sur la base de caractéristiques 20 par une unité de détermination du couple d'assistance appelée ci-après UDE 19. Chaque caractéristique 20 (0, 1, 2, 3, 4) correspond à une vitesse du véhicule. La caractéristique 0 correspond au comportement du couple d'assistance à une petite vitesse du véhicule et la caractéristique 4 au comportement du couple d'assistance à une grande vitesse du véhicule, rapportée à chaque fois au couple de braquage exercé par le conducteur. Le couple d'assistance demandé décroît avec l'accroissement de la vitesse du véhicule. La valeur maximum de chaque caractéristique correspond au couple d'assistance maximum actuel. La UDE 19 détermine le couple d'assistance maximum 17 en fonction de la vitesse actuelle 21 du véhicule et du couple de braquage 22 exercé par le conducteur, qui est mesuré par un capteur de couple En cas de dépassement d'un angle de braquage prédéterminé, par exemple de 530 , la FDE 10 détermine aussi un couple d'amortissement en fonction du signal d'angle de braquage 13, en se basant sur une caractéristique du couple d'amortissement 12. La valeur 23 déterminée sur la base de la courbe caractéristique 12, est multipliée dans un multiplicateur 35 par la vitesse de rotation 24 du servomoteur, ou vitesse de braquage, et on obtient ainsi le couple d'amortissement 25. Ce couple d'amortissement 25 est transmis à un limiteur de couple d'amortissement 26 en même temps que le couple d'amortissement de marge 18. En cas de dépassement du couple d'amortissement de marge 18, le limiteur de couple d'amortissement 26 limite le couple d'amortissement 25 au couple d'amortissement de marge 18. Toutefois, la limitation n'est exécutée qu'après l'écoulement d'un laps de temps prédéterminé, mesuré au moyen d'un dispositif de mesure du temps 27, et qui est par exemple de 100 ms, de sorte que la somme 28 du couple de ressort et du couple d'amortissement peut dépasser brièvement le couple d'assistance demandé. La somme 28 est calculée par un additionneur 29. Cette somme 28, donc le couple de butée de fin de course, est transmise à un calculateur de couple moteur 30. Ce dernier obtient essentiellement le couple moteur 32 en formant la différence entre le couple d'assistance demandé 31 et la somme 28. Par ailleurs, on prend aussi en compte des grandeurs additionnelles 33 qui influent sur le couple moteur, par exemple un couple de lacet. Le couple moteur 32 est alors produit par le servomoteur 7. Avec le SSRE 8 selon l'invention, on obtient que la somme 28 9 du couple de ressort 16 et du couple d'amortissement 25 peul: seulement dépasser brièvement le couple d'assistance demandé 31, pour assurer le freinage d'un mouvement de braquage rapide. Le conducteur peut ainsi, quasi à tout moment, braquer au-delà de la butée de fin de course logicielle jusqu'à atteindre une butée de fin de course mécanique, de sorte que, dans le cas d'un signal d'angle de braquage 13 éventuellement erroné, il n'y a aucun risque de sécurité. La figure 3 représente, à titre d'exemple, la courbe de variation du couple moteur du servomoteur 7 en présence d'un mouvement de braquage rapide. L'angle de braquage est porté en abscisses et le couple moteur en ordonnées. Sur une grande plage d'angles de braquage, le couple moteur est presque constant et correspond sensiblement au couple d'assistance demandé. A partir d'un certain angle de braquage, le couple d'assistance croît et, avec lui, également le couple moteur, puisque la servo-assistance nécessaire devient elle aussi plus grande lorsque l'angle de braquage croît en raison des efforts qui s'exercent. Pour la réalisation d'une butée de fin de course logicielle, à partir du dépassement d'un angle de braquage prédéterminé, qui est ici de 535 par exemple, un couple de ressort et un couple d'amortissement sont soustraits du couple d'assistance demandé. Pendant un bref laps de temps d'environ 100 ms, se produit la soustraction d'au maximum un couple de ressort limité à une valeur maximum (différence issue d'un couple d'assistance maximum pour la vitesse instantanée du véhicule) et d'un couple d'amortissement non limité. Dans ce laps de temps, la courbe de variation du couple moteur tombe dans la zone négative. Après l'écoulement du laps de temps minimum, le couple d'assistance maximum est limité à la valeur d'amortissement de marge prédéterminée, de sorte que le conducteur peut continuer à braquer jusqu'à la butée de fin de course mécanique. La présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation préférée décrite, mais peut subir différentes modifications ou variantes évidentes pour l'homme du métier. Liste des références 1 Dispositif de direction électromécanique 2 Moyen de direction 3 Arbre de direction 4 Boîtier de direction 5 Tringlerie 6 Roues de véhicule 7 Servomoteur 8 Unité de commande et/ou de régulation logicielle (SFRE) 9 Grandeurs d'entrée 10 Unité de détermination du couple de ressort et du couple d'amortissement (FDE) 11 Courbe caractéristique du ressort 12 Courbe caractéristique de l'amortissement 13 Signal d'angle de braquage 14 Couple du ressort 15 Unité de limitation du couple du ressort 16 Couple maximum du ressort 17 Couple d'assistance maximum 18 Couple d'amortissement de marge 19 Unité de détermination du couple d'assistance 20 Courbes caractéristiques 21 Vitesse instantanée du véhicule 22 Moyen de direction 2:3 Valeur 24 Vitesse de rotation du servomoteur 25 Couple d'amortissement 26 Limiteur de couple d'amortissement 27 Dispositif de mesure du temps 28 Somme 29 Additionneur 10 30 Calculateur de vitesse de rotation du moteur 31 Couple d'assistance demandé 32 Couple du moteur 33 Autres grandeurs influant sur le couple moteur 34 Soustracteur 35 Multiplicateur
L'invention concerne un dispositif de direction électromécanique ainsi qu'un procédé pour la réalisation d'une butée de fin de course logicielle dans un dispositif de direction électromécanique.L'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8) comprend une unité de limitation du couple de ressort (10) qui est constituée pour limiter le couple de ressort maximum intervenant dans le calcul du couple moteur à la différence entre un couple d'assistance maximum (17) à la vitesse instantanée du véhicule, et un couple d'amortissement de marge prédéterminé (18).
1. Dispositif de direction électromécanique dans lequel des roues directrices (6) d'un véhicule sont reliées cinématiquement aussi bien à un moyen de direction (2) pouvant être influencé par le conducteur qu'à un servomoteur électrique (7), dans lequel il est prévu au moins un capteur d'angle de braquage, le servomoteur (7) pouvant être piloté au moyen d'une unité de commande et/ou de régulation logicielle (8) pour la réalisation d'une butée de fin de course logicielle, dans lequel le servomoteur (7) produit un couple moteur qui peut être calculé par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8), l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8) étant réalisée pour tenir compte, dans le calcul du couple moteur, des grandeurs telles que le couple d'assistance (31), le couple de ressort (14) et le couple d'amortissement (25), et dans lequel l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8) peut déterminer le couple d'assistance (31) en fonction de la vitesse du véhicule, le couple de ressort en fonction de l'angle de braquage, et le couple d'amortissement en fonction de la vitesse de braquage et/ou de la vitesse de rotation du servomoteur, caractérisé en ce que l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8) comprend une unité de limitation du couple de ressort (10) qui est agencée pour limiter le couple de ressort maximum intervenant dans le calcul du couple moteur à la différence entre un couple d'assistance maximum (17) à la vitesse instantanée du véhicule, et un couple d'amortissement de marge prédéterminé (18). 2. Dispositif de direction selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8) comprend une unité (10) de limitation du couple d'amortissement qui limite le couple d'amortissement maximum intervenant dans le calcul du couple moteur (32) au couple d'amortissement de marge prédéterminé (18). 3. Dispositif de direction selon la 2, caractérisé en ce que l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8) comprend un dispositif de 12 mesure du temps (27), et en ce que l'unité (10) de limitation du couple d'amortissement limite le couple d'amortissement maximum intervenant dans le calcul du couple moteur seulement après l'écoulement d'un laps de temps prédéterminé qui peut être mesuré avec ledit dispositif de mesure de temps (27). 4. Dispositif de direction selon la 3, caractérisé en ce que le laps de temps est inférieur à 500 rns, de préférence inférieur à 100 ms, et est égal à environ 50 ms. 5. Dispositif de direction selon la 1, caractérisé en ce que la somme (28) du couple de ressort maximum et du couple d'amortissement de marge prédéterminé (18) ne dépasse pas le couple d'assistance demandé (31). 15 6. Dispositif de direction selon la 1, caractérisé en ce que le couple d'amortissement (25) est une fonction de l'angle de braquage. 7. Dispositif de direction selon la 1, caractérisé en ce que le couple d'assistance maximum (17) est le maximum d'une courbe de variation 20 du couple d'assistance (20) pour la vitesse instantanée du véhicule et en ce que ledit couple d'assistance maximum (17) peut être déterminé par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8). 8. Dispositif de direction selon la 1, caractérisé en ce que 25 le couple d'amortissement peut être déterminé par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle (8) sous la forme du produit d'une valeur tirée d'une caractéristique de couple d'amortissement (12) et d'un facteur proportionnel à la vitesse de braquage et/ou à la vitesse de rotation (24) du servomoteur (7). 30 9. Dispositif de direction selon la 1, caractérisé en ce que le couple de ressort (14) peut être déterminé à partir d'une caractéristique du couple de ressort.10 10. Dispositif de direction selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des butées de fin de course mécaniques. 11. Procédé pour la réalisation d'une butée de fin de course logicielle dans un dispositif de direction électromécanique, selon l'une des précédentes comprenant des roues directrices (6) d'un véhicule qui peuvent être braquées aussi bien au moyen d'un moyen de direction (2) pouvant être influencé par le conducteur qu'au moyen d'un servomoteur électrique (7), dans lequel le servomoteur (7) peut être piloté de manière à produire un couple de servomoteur (32), dans lequel les grandeurs telles que le couple d'assistance, le couple de ressort et le couple d'amortissement interviennent dans le calcul du couple de servomoteur (32) et dans lequel le couple d'assistance (31) est déterminé en fonction de la vitesse du véhicule, le couple de ressort est déterminé en fonction de l'angle de braquage, et le couple d'amortissement est déterminé en fonction de la vitesse de braquage ou de la vitesse de rotation du servomoteur, caractérisé en ce que le couple de ressort maximum intervenant dans le calcul du couple moteur (32) est limité à la différence entre un couple d'assistance maximum (17) pour la vitesse instantanée du véhicule et un couple d'amortissement de marge prédéterminé (18). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que le couple d'amortissement maximum intervenant dans le calcul du couple moteur est limité au couple d'amortissement de marge prédéterminé (18). 13. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que le couple d'amortissement maximum intervenant dans le calcul du couple moteur est limité seulement après l'écoulement d'un laps de temps prédéterminé. 30 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le laps de temps est inférieur à 500 ms, de préférence inférieur à 100 ms, et est égal à environ 50 ms.25 15. Procédé selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce que la différence entre le couple d'assistance, le couple de ressort maximum limité et le couple d'amortissement de marge prédéterminé est égal à approximativement zéro. 16. Procédé selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce que le couple d'amortissement est une fonction de l'angle de braquage. 17. Procédé selon l'une des 11 à 16, caractérisé en ce que le couple d'assistance maximum (17) est le maximum d'une caractéristique du couple d'assistance (20) pour la vitesse instantanée (21) du véhicule qui est calculée par l'unité de commande et/ou de régulation logicielle et/ou enregistrée dans une mémoire.
B
B62
B62D
B62D 5
B62D 5/04
FR2895273
A1
PROCEDE DE DESACIDIFICATION D'UN GAZ AVEC UNE SOLUTION ABSORBANTE A REGENERATION FRACTIONNEE AVEC CONTROLE DE LA TENEUR EN EAU DE LA SOLUTION
20,070,629
La présente invention concerne le domaine de la désacidification d'un effluent gazeux. La désacidification des effluents gazeux tels que par exemple le gaz naturel, les gaz de synthèse, les fumées de combustion, les gaz de raffinerie, les gaz obtenus en queue du procédé Claus, les gaz de fermentation de biomasse, les gaz de cimenterie, les gaz de hauts-fourneaux, est généralement réalisée par lavage par une solution absorbante. La solution absorbante permet d'absorber les composés acides présents dans l'effluent gazeux. Les 1 o caractéristiques physico-chimiques de cette solution sont étroitement liées à la nature du gaz à traiter : spécification attendue sur le gaz traité, élimination sélective d'une impureté, stabilité thermique et chimique de la solution vis-à-vis des différents composés présents dans l'effluent gazeux à traiter. La désacidification de ces effluents, notamment la décarbonatation et 15 la désulfuration, impose des contraintes spécifiques à la solution absorbante : une sélectivité vis-à-vis du dioxyde de carbone par rapport à l'oxygène et à l'azote dans le cas des fumées, par rapport aux hydrocarbures dans le cas du gaz naturel, une stabilité thermique, 20 - une stabilité chimique notamment face aux impuretés de l'effluent, à savoir essentiellement l'oxygène, les SOX et les NOM, et une faible tension de vapeur, afin de limiter les pertes de solution absorbante en tête de la colonne de désacidification. Les solvants les plus utilisés aujourd'hui sont les solutions aqueuses 25 d'alcanolamine, primaire, secondaire ou tertiaire. En effet, le CO2 absorbé réagit avec l'alcanolamine présente en solution, selon une réaction exothermique réversible. Une alternative aux solutions aqueuses d'alcanolamine est l'utilisation de solutions chaudes de carbonates. Le principe est basé sur l'absorption du CO2 dans la solution aqueuse, suivie de la réaction chimique réversible avec les carbonates. Il est connu que l'ajout d'additifs permet d'optimiser l'efficacité du solvant. D'autres procédés de décarbonatation par lavage avec une solution absorbante telle que par exemple le méthanol réfrigéré ou les polyéthylèneglycols, sont basés sur une absorption physique du CO2. D'une manière générale, la mise en oeuvre de toutes les solutions absorbantes décrites précédemment impose une consommation énergétique non négligeable pour la régénération de l'agent de séparation. La régénération de la solution absorbante est généralement réalisée par entraînement par un gaz vaporisé, couramment appelé gaz de strippage . L'énergie thermique nécessaire à la régénération est divisée en trois parties liées, au chauffage de la solution absorbante entre l'étape d'absorption et l'étape de régénération (chaleur sensible de la solution absorbante), à sa chaleur de vaporisation et à l'énergie de liaison entre l'espèce absorbée et la solution absorbante. L'énergie de liaison est d'autant plus importante que l'affinité physico-chimique entre les composés du solvant et les composés acides à éliminer est élevée. Dans le cas particulier des alcanolamines, il est plus coûteux de régénérer une alcanolamine primaire très basique telle que la MonoEthanolAmine, qu'une amine tertiaire telle que la MethylDiEthanolAmine. La chaleur de vaporisation de la solution absorbante est à prendre en compte puisque l'étape de régénération thermique nécessite la vaporisation d'une fraction non négligeable de la solution absorbante afin de réaliser l'effet de strippage favorisant l'élimination des composés acides contenus dans la solution absorbante. Cette fraction de solution absorbante à vaporiser est proportionnelle à l'importance de l'association entre l'impureté absorbée et la solution absorbante. Cependant, une solution absorbante facilement vaporisable est pénalisée par les pertes en solution absorbante par entraînement lors du contact entre la charge gazeuse à traiter et la solution absorbante. La part de la chaleur sensible est essentiellement liée à la capacité d'absorption de la solution absorbante : elle est en effet proportionnelle au débit de solution absorbante à régénérer. La répartition du coût énergétique de l'étape de régénération entre la chaleur sensible, la chaleur de vaporisation et l'enthalpie de liaison gaz absorbé-solution absorbante dépend essentiellement des propriétés physico-chimiques de la solution absorbante et du composé absorbé. La présente invention concerne un procédé de désacidification d'un gaz. 1 o L'invention propose de diminuer la quantité d'énergie nécessaire pour régénérer une solution absorbante chargée en composés acides. La présente invention utilise une solution absorbante qui a la propriété de former deux phases séparables lorsqu'elle a absorbé une quantité déterminée de composés acides : une première phase riche en composés acides, 15 une deuxième phase pauvre en composés acides. Cette propriété de séparation en ces deux phases permet de régénérer uniquement la phase chargée en composés acides. De manière générale, la présente invention concerne un procédé de désacidification d'un effluent gazeux comportant au moins un composé acide 20 du groupe constitué par l'hydrogène sulfuré (H2S), les mercaptans, le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de soufre (SO2), l'oxysulfure de carbone (COS) et le di-sulfure de carbone (CS2), dans lequel on effectue les étapes suivantes : a) on met en contact l'effluent gazeux avec une solution absorbante de manière à obtenir un effluent gazeux appauvri en composés acides et une 25 solution absorbante chargée en composés acides, la solution absorbante étant choisie pour sa propriété à former deux phases séparables lorsqu'elle absorbe une quantité de composés acides, b) on sépare la solution absorbante chargée en composés acides en deux fractions : une première fraction de solution absorbante appauvrie en 4 composés acides et une deuxième fraction de solution absorbante enrichie en composés acides, c) on régénère la deuxième fraction de manière à libérer une partie des composés acides, d) on mélange une quantité déterminée d'eau à au moins l'une des fractions suivantes : la première fraction de solution absorbante obtenue à l'étape b) et la fraction de solution absorbante régénérée obtenue à l'étape c), puis e) on recycle la première fraction de solution absorbante et la solution absorbante régénérée, en tant que solution absorbante à l'étape a). 1 o Selon l'invention, la solution absorbante peut comporter un composé qui réagit avec au moins un desdits composés acides, le composé réactif étant choisi dans le groupe constitué par les amines, les alcanolamines, les acides aminés, les sels alcalins d'acides aminés, les amides, les urées, les phosphates, les carbonates et les borates de métaux alcalins. 15 De plus, la solution absorbante peut comporter un composé de solvatation choisi dans le groupe constitué par l'eau, des glycols, des polyéthylèneglycols, des polypropylèneglycols, des copolymères éthylèneglycolpropylèneglycol, des éthers de glycols, des alcools, des urées, des lactames, des pyrrolidones N-alkylées, des pipéridones N-alkylées, des 20 cyclotétraméthylènesulfones, des N-alkylformamides, des N-alkylacétamides, des éther-cétones, des phosphates d'alkyls et leurs dérivés. En outre, la solution absorbante peut comporter un sel choisi dans le groupe constitué par les sels d'alcalin, les sels d'alcalino-terreux, les sels de métaux et les sels d'amines. 25 Selon l'invention, à l'étape b), on peut utiliser l'une des techniques de séparation suivantes : décantation, centrifugation, filtration. A l'étape c), on peut distiller la deuxième fraction de solution absorbante de manière à produire une solution absorbante régénérée appauvrie en composés acides en libérant des composés acides sous forme gazeuse. Alternativement, à l'étape c), on peut détendre la deuxième fraction de manière à produire un liquide en libérant des composés acides sous forme gazeuse, puis on peut évacuer les composés acides libérés et on peut séparer le liquide en une première portion de solution absorbante régénérée qui est appauvrie en composés acides et une troisième fraction de solution absorbante. Dans ce cas, on peut détendre la troisième fraction de solution absorbante de manière à produire une deuxième portion de solution absorbante régénérée appauvrie en composés acides et des composés acides libérés sous forme gazeuse par détente. On peut également distiller la troisième fraction de solution absorbante de manière à produire une deuxième portion de solution absorbante régénérée appauvrie en composés acides en libérant des composés acides sous forme gazeuse. De plus, avant l'étape c), on peut effectuer au moins une détente de la première fraction de solution absorbante et on évacue un effluent gazeux libéré lors de la détente. Le procédé selon l'invention peut être appliqué au traitement d'un effluent gazeux choisi dans le groupe comportant le gaz naturel, le gaz de synthèse, les fumées de combustion, les gaz de raffinerie, les gaz obtenus en queue du procédé Claus, les gaz de fermentation de biomasse, les gaz de cimenterie, les gaz de hauts-fourneaux, ou tout autre gaz comportant des gaz acides tels que décrits dans l'invention. Dans le cas de l'application du procédé selon l'invention à l'absorption du dioxyde de carbone des fumées de combustion, du gaz naturel, des gaz de cimenterie ou des gaz de hauts-fourneaux, au traitement des gaz de queue de Claus, ou à la désulfuration du gaz naturel et des gaz de raffinerie, on peut employer une solution absorbante comportant l'un des couples composés réactifs/composés de solvatation suivants : -N,N,N',N',N"-pentaméthyldiéthylènetriamine/eau, -N,N,N',N',N"-pentaméthyldipropylènetriamine/eau, -N,N-Bis(2,2-diéthoxyéthyl)méthylamine/eau, -N,N-diméthyldipropylènetriamine/tétraéthylènegylcoldiméthyléther-eau, -N,N-diméthyldipropylènetriamine/eau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux 10 compris et apparaîtront clairement à la lecture de la description faite ci-après en se référant aux dessins parmi lesquels : - la figure 1 schématise un procédé de désacidification avec régénération fractionnée de la solution absorbante, la figure 2 représente un mode de réalisation de la régénération du 15 solvant, les figures 3 et 4 représentent deux modes de réalisation du procédé de désacidification selon l'invention. Sur la figure 1, l'effluent gazeux à désacidifier arrive par le conduit 1. 20 Le procédé de désacidification schématisé par la figure 1 peut être appliqué au traitement de différents effluents gazeux. Par exemple, le procédé permet de décarbonater des fumées de combustion, de désacidifier du gaz naturel ou un gaz obtenu en queue du procédé Claus. Le procédé permet également de retirer les composés acides contenus dans les gaz de synthèse, dans les gaz de 25 conversion dans les centrales intégrées de combustion du charbon ou du gaz naturel, et dans les gaz issus de la fermentation de biomasse. Dans le cadre de la décarbonatation des fumées de combustion, la composition typique d'un effluent gazeux correspond, en volume à 75% d'azote, 15 % de dioxyde de carbone, 5% d'oxygène et 5% d'eau. Différentes impuretés telles que des SO,, NON, Ar et autres particules sont aussi présentes en quantités moindres, elles représentent en général moins de 2% volume. La température de ces fumées est comprise entre 50 C et 180 C, la pression est quant à elle généralement inférieure à 15 bars. Le gaz naturel, quant à lui, est essentiellement constitué de 25% à 99% vol. d'hydrocarbures, essentiellement du méthane, accompagné d'hydrocarbures possédant généralement entre 2 et 6 atomes de carbone. La présence de dioxyde de carbone, dans des proportions comprises entre 1% et 75% vol. de CO2 est souvent observée. D'autres impuretés, essentiellement des composés soufrés tels que les mercaptans, le COS et l'H2S peuvent être présentes dans des concentrations allant de quelques ppm jusqu'à 50% vol. Le gaz naturel est généralement disponible à des pressions comprises entre 20 et 100 bars et des températures comprises entre 20 C et 60 C. Les conditions de transport, température et pression, définissent la teneur en eau de cet effluent gazeux. Concernant les gaz de queue de Claus, leur traitement final implique souvent des étapes d'hydrogénation et d'hydrolyse pour transformer l'ensemble des espèces soufrées en hydrogène sulfuré, à son tour capté par un procédé de désacidification mettant en oeuvre un solvant à base d'alcanolamine. L'exemple type de ce procédé est le procédé SCOT. Les gaz à traiter lors de la phase d'absorption sont alors disponibles dans ce cas à des pressions souvent voisines de la pression atmosphérique, et des températures avoisinant 50 C, classiquement comprises entre 38 C et 55 C. Ces gaz contiennent en moyenne moins de 5% vol. d'H2S, le plus souvent moins de 2%, jusqu'à 50% de dioxyde de carbone, le reste du gaz étant essentiellement composé d'azote. Ces gaz peuvent être saturés en eau, par exemple ils peuvent contenir environ 5% en volume d'eau. Les autres effluents gazeux nécessitant d'être désacidifiés pour des raisons de sécurité, de transport ou en fonction de leur utilisation, tels que les 8 gaz de synthèse, les gaz de conversion dans les centrales intégrées de combustion du charbon ou du gaz naturel, les gaz issus de la fermentation de biomasse présentent quant à eux des conditions de disponibilité très variables selon leur origine, notamment en ce qui concerne la température, la pression, la composition du gaz et ses concentrations en gaz acides. De manière générale, les composés acides à retirer de l'effluent gazeux arrivant par le conduit 1 sont des acides de Brônsted tels que l'hydrogène sulfuré (H2S) ou les mercaptans, notamment le méthylmercaptan et l'éthylmercaptan, et des acides de Lewis tels que le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de soufre (SO2), ou l'oxysulfure de carbone (COS) et le di-sulfure de carbone (CS2). Ces composés acides sont généralement rencontrés dans des proportions comprises entre quelques ppm et plusieurs pourcents, par exemple jusqu'à 75% pour le CO2 et l'H2S dans le gaz naturel. L'effluent gazeux arrivant par le conduit 1 peut être disponible à des pressions comprises entre la pression atmosphérique pour les fumées de post-combustion et 150 bars, de préférence 100 bars pour le gaz naturel. Dans le cas des effluents gazeux à basse pression, une phase de compression peut être envisagée afin de se positionner dans des domaines de pression favorables à la mise en oeuvre de la présente invention. La température de cet effluent est généralement comprise entre 0 C et 300 C, de préférence entre 20 C et 180 C en considérant aussi bien un gaz naturel qu'une fumée de combustion. Elle peut cependant être contrôlée (par chauffage ou refroidissement) afin de favoriser la capture des composés acides par la solution absorbante. L'effluent gazeux arrivant par le conduit 1 est mis en contact dans la zone d'absorption ZA avec la solution absorbante liquide arrivant par le conduit 9. Les techniques classiques de mise en contact d'un gaz et d'un liquide pourront être mises en oeuvre : colonne à bulles, colonne à plateaux, colonne à garnissage, vrac ou structuré, réacteurs agités en série, contacteurs membranaires, etc.... La solution absorbante est choisie pour ses aptitudes à absorber les composés acides dans la zone ZA. L'effluent gazeux appauvri en composés acides est évacué de la zone ZA par le conduit 2. La solution absorbante chargée en composés acides est évacuée de la zone ZA par le conduit 3. En outre, selon l'invention, la solution absorbante est choisie pour sa propriété à former au moins deux phases séparables lorsqu'elle a absorbé une quantité déterminée de composés acides, dans des conditions 1 o thermodynamiques déterminées. La solution chargée en composés acides forme une première phase enrichie en molécules de la solution absorbante qui n'ont pas réagi avec les composés acides et une deuxième phase enrichie en molécules de la solution qui ont réagi avec les composés acides. La technique de mise en contact dans la zone ZA est adaptée à la 15 nature et aux propriétés de la formation des deux phases. La solution absorbante peut être formée d'un ou plusieurs composés réactifs ou présentant une affinité physico-chimique avec les composés acides et éventuellement un ou plusieurs composés de solvatation. De préférence, on choisit une solution absorbante qui comporte des composés réactifs avec les 20 composés acides. Le ou les composés éventuellement utilisés pour la solvatation du ou des composés réactifs peuvent porter des fonctions réactives avec les composés acides à traiter. Les composés réactifs peuvent être tout composé dont la réaction avec 25 un ou plusieurs composés acides, par exemple l'H2S, ou le CO2, ou le SO2, ou les mercaptans, ou le COS ou le CS2, entraîne la formation d'une deuxième phase, par exemple liquide ou solide. Ainsi, l'absorption d'un ou plusieurs composés acides par la solution absorbante conduit à la formation d'un équilibre entre deux phases liquides ou entre une phase liquide et une phase solide. De préférence, on choisit la solution absorbante de manière à ce qu'elle forme deux phases liquides lorsqu'elle a absorbé une quantité déterminée de composés acides. La nature des composés réactifs peut être choisie en fonction de la nature du ou des composés acides à traiter pour permettre une réaction chimique réversible avec le ou les composés acides à traiter. La structure chimique des composés réactifs peut aussi être choisie de manière à obtenir par ailleurs une stabilité accrue de la solution absorbante dans les conditions d'utilisation. Les composés réactifs peuvent être par exemple et de façon non limitative des amines (primaires, secondaires, tertiaires, cycliques ou non, aromatiques ou non, saturées ou non), des alcanolamines, des polyamines, des acides aminés, des sels alcalins d'acides aminés, des amides, des urées, des phosphates, des carbonates ou des borates de métaux alcalins. Les composés réactifs comportant une fonction amine ont de préférence la structure suivante : R' \N (CR3R4) R5 n Jm - X représente une fonction amine (N-R6) ou un atome d'oxygène (0) ou un atome de soufre (S) ou un disulfure (S-S) ou une fonction carbonyl (C=0) ou une fonction carboxyl (O=C-O) ou une fonction amide (O=C-N-R6) ou un phényl ou une fonction nitrile (CEN) ou un groupement nitro (NO2). - n et m sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et m toutes les valeurs entre 1 et 7, de préférence entre 1 et 5. R2 " - R5 représente soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone. R5 est absent lorsque X représente une fonction nitrile (CEN) ou un groupement nitro (NO2). - R1, R2, R3, R4 et Rs représentent soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, soit ont la structure suivante : ..f.(CR3R4) _,X1-R5 n P 10 - n et p sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et p toutes les valeurs entre 0 et 7, de préférence entre 0 et 5. - R3 et R4 ont les mêmes définitions que précédemment, ils peuvent être identiques ou de nature différente. 15 - R', R2, R3, R4,R5 et R6 sont définis de manière à éventuellement être liés par une liaison chimique afin de constituer des cycles ou des hétérocycles, saturés ou non, aromatiques ou non. A titre d'exemple et de façon non limitative, les composés réactifs comportant 20 une fonction amine peuvent être choisis dans la liste suivante : la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, le 2-(2-aminoéthoxy)éthanol (diglycolamine), le N,N-diméthylaminoéthoxyéthanol, le N,N,N'-triméthyl-N'-hydroxyéthyl-bisaminoéthyléther, la N,N-bis-(3-diméthylaminopropyl)-N-isopropanolamine, la N-(3-diméthylaminopropyl)- 25 N,N-diisopropanolamine, la N,N-diméthyléthanolamine, la N-méthyléthanolamine, la N-méthyldiéthanolamine, la diisopropanolamine, la morpholine, la N-méthylmorpholine, la N-éthylmorpholine, la N,N-diméthyl5 1,3-propanediamine, la N,N,N-tris(3-diméthylaminopropyl)amine, la N,N,N',N'-tétraméthyliminobispropylamine, la N-(3-aminopropyl)morpholine, la 3-méthoxypropylamine, la N-(2-aminoéthyl)pipérazine, le bis-(2-diméthylaminoéthyl)éther, le 2,2-dimorpholinodiéthyléther, la N,N'-diméthylpipérazine, la N,N,N',N',N"-pentaméthyldiéthylènetriamine, la N,N,N',N',N"-pentaméthyldipropylènetriamine, la N,N-Bis(2,2-diéthoxyéthyl)méthylamine, la 3-butyl-2-(1-éthylpentyl)oxazolidine, la 3-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la 1,2,2,6,6-pentaméthyl-4-pipéridone, la 1-(2-méthylpropyl)-4-piperidone, la N,N,N',N'-tétraéthyléthylènediamine, la N,N,N',N'-tétraéthyliminobiséthylamine, la 1,1,4,7,10,10-hexaméthyltriéthylènetétramine, la 1-phénylpipérazine, la 1-formylpipérazine, le 1-pipérazinecarboxylate d'éthyl, la N,N'-di-tert-butyléthylènediamine, la 4-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la téraéthylènepentamine, la triéthylènetétramine, la N,N-diéthyldiéthylènetriamine, la NI-isopropyldiéthylènetriamine, la N,N-diméthyldipropylènetriamine, la diéthylènetriamine, la N-(2-aminoéthyl)-1,3-propanediamine, la 2,2'-(éthylènedioxy)diéthylamine, la N-(2-aminoéthyl)morpholine, la 4-amino- 2,2,6,6-tétraméthylpipéridine, le 1,2-diaminocyclohexane, la 2-pipéridinoéthylamine, la 2-(2-aminoéthyl)-1-méthylpyrrolidine, l'éthylènediamine, la N,N-diéthyléthylènediamine, la N-phényléthylènediamine, la 4,9-dioxa--1,12-dodécanediamine, la 4,7,10-trioxa-1,13-tridécanediamine, la 1,2,4-triméthylpipérazine, la N,N'-diéthyl-N,N'-diméthyléthylènediamine, la N,N-diéthyl-N',N'-diméthyléthylènediamine, la 1,4,7-triméthyl-1,4,7-triazacyclononane, la 1,4-diméthyl-1,4-diazacycloheptane, la N-(2-diméthylaminoéthyl)-N'-méthylpipérazine, la N,N,N',N'-tétraéthylpropylènediamine, la 1-[2-(1-pipéridinyl)éthyl)]pipéridine, la 4,4'-éthylènedimorpholine, la N,N,N',N'-tétraéthyl-N"-méthyldipropylènetriamine, la 4-(diméthylamino)-1,2,2,6,6-pentaméthylpipéridine, le 1,5,9-triméthyl-1,5,9-triazacyclododécane, le 1,4,8,11-tétraméthyl-1,4,8,11- tétraazacyclotétradécane, la N,N'-difurfuryléthylènediamine, le 1,2-Bis(2-aminoéthyl)thioéthane, le Bis(2-aminoéthyl)disulfure, le Bis(2-diméthylaminoéthyl)sulfure, le 1-acéthyl-2-diéthylaminoéthane, le 1-amino-2- benzylaminoéthane, le 1-acéthyl-3-diméthylaminopropane, le 1- diméthylamino-3,3-diphénylpropane, le 2-(diméthylaminométhyl)thiophène, la N,N,5-triméthylfurfurylamine, la N,N-Bis(tétrahydro-2-furanylméthyl)amine, la 2-(éthylsulfanyl)éthanamine, la thiomorpholine, le 2-[(2- aminoéthyl)sulfanyll éthanol, le 3-thiomorpholinylméthanol, le 2- (butylamino)éthanethiol, le Bis(2-diéthylaminoéthyl)éther, le 1- 1 o diméthylamino-2-éthylméthylaminoéthoxyéthane, le 1,2,3-triaminopropane, le N-.1--(2-aminopropyl)-1,2-propanediamine, la N,N-diméthylbenzylamine, la N-méthylbenzylamine, la N-éthylbenzylamine, la N-propylbenzylamine, la N-isopropylbenzylamine, la N-butylbenzylamine, la N-tertiobutylbenzylamine, la N-phénétylbenzylamine, la dibenzylamine, la N-benzylpipéridone, la 1,2,3,4- 15 tétrahydroisoquinoline, la 1-(2-méthoxyphényl)pipérazine, la 2-méthyl-l-(3-méthylphényl)pipérazine, la 1-(2-pyridinyl)pipérazine, la N-méthyldiphénylméthanamine, la benzhydrylamine, la N-benzyl-N',N'- diméthyléthylènediamine, le 3-(méthylamino)propionitrile, le 3- (éthylamino)propionitrile, le 3-(diméthylamino)propionitrile, le 3- 20 (diéthylamino)propionitrile, le 3-(propylamino)propionitrile, le 3- (butylamino)propionitrile, 3-(tertiobutylamino)propionitrile, le 3- (pentylamino)propionitrile, le 3-(hexylamino)propionitrile, le 3- (cyclohexylamino)propionitrile, le 3-aminopropionitrile, le 3- (octylamino)propionitrile, le 3-(dibutylamino)propionitrile, le 3-(1- 25 pipéridino)propionitrile, l'hexahydro-lH-azépine-l-propionitrile et le 3-(dipropylamino )propionitrile. Les composés de solvatation peuvent être tous les composés qui dissolvent en quantité suffisante les composés réactifs ou qui sont miscibles 14 avec les composés réactifs décrits ci-dessus et qui provoquent la formation de deux phases, par exemple liquide-liquide ou liquide-solide, lorsqu'ils sont associés avec au moins un des composés réactifs ayant réagi avec un ou plusieurs composés acides, par exemple l'H2S, ou le CO2, ou le SO27 ou les 5 mercaptans, ou le COS ou le CS2. Les composés de solvatation peuvent être de préférence de l'eau, des glycols, des polyéthylèneglycols, des polypropylèneglycols, des copolymères éthylèneglycol-propylèneglycol, des éthers de glycols, des thioglycols, des thioalcools, des sulfones, des sulfoxydes, des alcools, des urées, des lactames, 1 o des pyrrolidones N-alkylées, des pipéridones N-alkylées, des cyclotétraméthylènesulfones, des N-alkylformamides, des N-alkylacétamides, des éther-cétones, des phosphates d'alkyls, des carbonates d'alkylènes ou des carbonates de dialkyles et leurs dérivés. A titre d'exemple et de façon non limitative, il pourra s'agir d'eau, de tétraéthylèneglycoldiméthyléther, de 15 sulfolane, de N-méthylpyrrolidone, de 1,3-dioxan-2-one, de carbonate de propylène, de carbonate d'éthylène, de carbonate de diéthyle, de carbonate de diisobutyle, de carbonate de diphényl, de carbonate de glycérol, de diméthylpropylèneurée, de N-méthylcaprolactame, de diméthylformamide, de diméthylacétamide, de formamide, d'acétamide, de 2-méthoxy-2-méthyl-3butanone, de 2-méthoxy-2-méthyl-4-pentanone, de 1,8-dihydroxy-3,6-dithiaoctane, de 1,4-dithiane-2,5-diol, de 2-(méthylsulfonyl)éthanol, de tétrahydropyrimidone, de diméthylthiodipropionate, de bis(2-hydroxyéthyl)sulfone, de 3-mercapto-1,2-propanediol, de 2,3-dimercapto-1-propanol, de 1,4-dithioérythritol, de 2-mercaptobenzimidazole, de 2mercaptobenzothiazole, de 2-mercaptothiazoline ou de tributylphosphate. De préférence, le solvant contient au moins de l'eau. 15 Les composés réactifs peuvent représenter de 10 à 100% poids du solvant, préférentiellement de 25 à 90% poids, et idéalement de 40 à 80% poids. La solution absorbante peut éventuellement contenir, en outre, un ou plusieurs activateurs pour favoriser l'absorption des composés à traiter. Il s'agit par exemple d'amines, d'acides aminés, de sels alcalins d'acides aminés, de phosphates, de carbonates ou de borates de métaux alcalins. Les activateurs comportant une fonction amine peuvent avoir de 10 préférence la structure suivante : R' N (CR3R4) _xR5 R2/ n Jm - X représente une fonction amine (N-R6) ou un atome d'oxygène (0) ou un atome de soufre (S) ou un disulfure (S-S) ou une fonction carbonyl (C=0) ou une fonction carboxyl (O=C-O) ou une fonction amide (O=C-N-R6) ou un phényl 15 ou une fonction nitrile (C=N) ou un groupement nitro (NO2). - n et m sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs de 0 à 8, de préférence de 0 à 6, et m toutes les valeurs de 1 à 7, de préférence de 1à5. - R5 représente soit un atome d'hydrogène soit une chaîne 20 hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone. R5 est absent lorsque X représente une fonction cyano (CEN) ou un groupement nitro (NO2). 25 - R', R2, R3, R4 et R6 représentent soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, soit ont la structure suivante : f(CR3R4)_X~R5 n p - n et p sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs 5 entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et p toutes les valeurs entre 0 et 7, de préférence entre 0 et 5. - R3 et R4 ont les mêmes définitions que précédemment, ils peuvent être identiques ou de nature différente. - R', R2, R3, R4,R5 et R6 sont définis de manière à éventuellement être 10 liés par une liaison chimique afin de constituer des cycles ou des hétérocycles, saturés ou non, aromatiques ou non. - R1, R2 et R6 sont définis de telle manière qu'au moins l'un d'eux représente un atome d'hydrogène La concentration en activateur est comprise entre 0 et 30% poids, de 15 préférence entre 0 et 15% poids de la solution absorbante. Par exemple, les activateurs peuvent être choisis dans la liste suivante : la monoéthanolamine, la diéthanolamine, le 2-(2-aminoéthoxy)éthanol (diglycolamine), la N-méthyléthanolamine, la N-éthyléthanolamine, la N-propyléthanolamine, la N-butyléthanolamine, la N- 20 (2-aminoéthyl)éthanolamine, la diisopropanolamine, le 3-amino-1-propanol, la morpholine, la N,N-diméthyl-1,3-propanediamine, la N,N,N',N'-tétraméthyliminobispropylamine, la N-(3-aminopropyl)morpholine, la 3-méthoxypropylamine, la 3-éthoxypropylamine, la N-(2-aminoéthyl)pipérazine, la N-(3-aminopropyl)pipérazine, la N,N,N',N'-tétraéthyliminobiséthylamine, la 25 1-phénylpipérazine, la 1-formylpipérazine, le 1-pipérazinecarboxylate d'éthyl, la N,N'-di-tert-butyléthylènediamine, la 4-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la tétraéthylènepentamine, la triéthylènetétramine, 17 la N,N-diéthyldiéthylènetriamine, la N-1--isopropyldiéthylènetriamine, la N,N-diméthyldipropylènetriamine, la dipropylènetriamine, la diéthylènetriamine, la N-(2-aminoéthyl)-1,3-propanediamine, la 2,2'-(éthylènedioxy)diéthylamine, la N-(2-aminoéthyl)morpholine, la 4-amino- 2,2,6,6-tétraméthylpipéridine, la N-(2-aminoéthyl)pipéridine, la N-(3-aminopropyl)pipéridine, le 1,2-diaminocyclohexane, la N-cyclohexyl-1,3-propanediamine, la 2-pipéridinoéthylamine, la 2-(2-aminoéthyl)-1-méthylpyrrolidine, l'éthylènediamine, la N,N-diéthyléthylènediamine, la N-phényléthylènediamine, la 4,9-dioxa-1,12-dodécanediamine, la 4,7,10-trioxa- 1,13-tridécanediamine, la furfurylamine, la N,N'-difurfuryléthylènediamine, le 1,2-Bis(2-aminoéthyl)thioéthane, le Bis(2-aminoéthyl)disulfure, le Bis(aminoéthyl)sulfure, le 1-amino-2-benzylaminoethane, le 2-(aminométhyl)thiophène, la N,N-Bis(tétrahydro-2-furanylméthyl)amine, la 2-(éthylsulfanyl)éthanamine, la thiomorpholine, le 2-[(2-aminoéthyl)sulfanylléthanol, le 2-(butylamino)éthanethiol, le 1,2,3-triaminopropane, le 1,3-diaminopropane, le 1,4-diaminobutane, le 1,5-diaminopentane, l'hexaméthylènediamine, la 1,2-propanediamine, la 2-méthyl-1,2-propanediamine, la 2-méthylpipérazine, la N-2-,N-2--diméthyl-1,2-propanediamine, la N-1-,N-1--diméthyl-1,2-propanediamine, la 2,6- diméthylpipérazine, la 1-éthyl-3-pipéridinamine, la N-1--(2-aminopropyl)-1,2-propanediamine, la décahydroquinoxaline, la 2,3,5,6-tétraméthylpipérazine, la N,N-diméthyl(2-pipéridinyl)méthanamine, la 1-(2-pipéridinylméthyl)pipéridine, la 2,2-diméthyl-1,3-propanediamine, la N-1--,N-3--,2-triméthyl-1,3-propanediamine, la 2-(aminométhyl)-2-méthyl-1,3- propanediamine, la N-1--,N-1-,2,2-tétraméthyl-1,3-propanediamine, la 1-méthoxy-2-propanamine, la tétrahydro-2-furanylméthylamine, la 2,6-diméthylmorpholine, la N-méthyl(tétrahydro-2-furanyl)méthanamine, la N-méthylbenzylamine, la N-éthylbenzylamine, la N-propylbenzylamine, la N-isopropylbenzylamine, la N-butylbenzylamine, la N-tertiobutylbenzylamine, la N-phénétylbenzylamine, la dibenzylamine, la 1,2,3,4-tétrahydroisoquinoline, la 1-(2-méthoxyphényl)pipérazine, la 2-méthyl-l-(3-méthylphényl)pipérazine, la 1-(2-pyridinyl)pipérazine, la N-méthyldiphénylméthanamine, la benzhydrylamine, la N-benzyl-N',N'-diméthyléthylènediamine, le 3- (méthylamino)propionitrile, le 3-(éthylamino)propionitrile, le 3- (propylamino)propionitrile, le 3-(butylamino)propionitrile, 3- (tertiobutylamino)propionitrile, le 3-(pentylamino)propionitrile, le 3- (hexylamino)propionitrile, le 3-(cyclohexylamino)propionitrile, le 3- aminopropionitrile et le 3-(octylamino)propionitrile. La solution absorbante peut comporter, en outre, un ou plusieurs sels dans le but d'abaisser la pression partielle de gaz acides à laquelle se forme une deuxième phase par réaction des gaz acides avec le ou les composés réactifs. Ces sels peuvent être par exemple et de façon non limitative des sels d'alcalin, d'alcalino-terreux, de métaux ou d'amines. L'anion associé peut être par exemple et de façon non limitative un halogénure, un phosphate, un sulfate, un nitrate, un nitrite, un phosphite ou la base conjuguée d'un acide carboxylique. La ou les amines utilisées pour faire ces sels peuvent être l'une ou plusieurs des amines qui sont présentes dans la solution absorbante en tant que composés réactifs avec les composés acides, ou en tant qu'activateur, et qui sont partiellement neutralisées par un ou plusieurs acides plus forts que les acides présents dans l'effluent gazeux traité. Les acides utilisés peuvent être par exemple et de façon non limitative de l'acide phosphorique, de l'acide phosphoreux, de l'acide nitreux, de l'acide oxalique, de l'acide acétique, de l'acide formique, de l'acide propanoique, de l'acide butanoique, de l'acide nitrique, de l'acide sulfurique, ou de l'acide chlorhydrique. D'autres types d'amines totalement neutralisées par de tels acides peuvent aussi être ajoutées à la solution absorbante. Ces sels peuvent aussi résulter de la dégradation partielle de la solution absorbante, par exemple suite à la réaction des 19 composés réactifs avec une impureté dans le gaz traité. Les sels peuvent également être obtenus suite à l'introduction de soude ou de potasse pour neutraliser des acides formés dans l'unité de mise en oeuvre du procédé. Par ailleurs, l'ajout de sels peut éventuellement être évité dans les cas où les activateurs, les composés réactifs ou tout autre additif sont par nature des sels. La concentration en sels peut être adaptée en fonction de la pression partielle et de la nature du ou des composés acides présents dans la charge gazeuse à traiter, ainsi qu'aux conditions de mise en oeuvre. La solution absorbante peut contenir en outre des additifs anticorrosion et/ou antimousse. Leur nature et leur concentration sont choisies en fonction de la nature du solvant d'absorption utilisé, de la charge à traiter ainsi que des conditions de mise en oeuvre. Leur concentration dans la solution absorbante varie typiquement entre 0,01% et 5% en poids. Ces agents peuvent être des oxydes de vanadium (par exemple V2O3) ou des chromates (par exemple K2Cr2O7). La composition de la solution absorbante est déterminée notamment en fonction de la nature de l'effluent gazeux à traiter et des conditions de mise en 20 oeuvre du procédé de désacidification. Pour l'application du procédé selon l'invention à la décarbonatation des fumées de combustion, à la décarbonatation du gaz naturel, à la décarbonatation des gaz de cimenterie, à la décarbonatation des gaz de hauts-fourneaux, au traitement des gaz de queue de Claus ou à la désulfuration du 25 gaz naturel et des gaz de raffinerie, de préférence, on emploie une solution absorbante comportant l'un des couples composés réactifs/composés de solvatation suivants : - N,N,N',N',N"-pentaméthyldiéthylènetriamine/eau, -N,N,N',N',N"-pentaméthyldipropylènetriamine/eau, 20 - N,N-Bis(2,2-diéthoxyéthyl)méthylamine/eau, -N,N-diméthyldipropylènetriamine/tétraéthylènegylcoldiméthyléther-eau, -N,N-diméthyldipropylènetriamine/eau. La solution absorbante, qui une fois chargée en composés acides comporte deux phases, est introduite par le conduit 3 dans la zone de séparation ZS. Les deux phases sont séparées dans la zone ZS. La séparation peut être effectuée par décantation, c'est-à-dire par différence de densité des phases sous l'effet de la gravité. Le temps de séjour dans la zone ZS peut être adapté en fonction de la vitesse de décantation des deux phases. Les techniques de séparation de phase par centrifugation ou par filtration peuvent également être mises en oeuvre. La séparation permet d'obtenir une première fraction riche en molécules n'ayant pas réagi avec les composés acides. Cette première fraction de solution absorbante est appauvrie en composés acides par rapport à la solution absorbante arrivant par le conduit 3. D'autre part, la séparation permet d'obtenir une deuxième fraction riche en molécules ayant réagi avec les composés acides. Cette deuxième fraction de la solution absorbante est enrichie en composés acides par rapport à la solution absorbante arrivant par le conduit 3. La première fraction est évacuée de la zone ZS par le conduit 5, puis introduite dans la zone d'absorption ZA. Eventuellement, la première fraction circulant dans le conduit 5 peut être régénérée dans la zone ZR2. Par exemple, la régénération peut comporter une détente suivie d'une séparation pour séparer les gaz libérés par la détente du liquide. Le liquide produit par la détente dans ZR2 est évacué par le conduit 5a. La deuxième fraction est évacuée de la zone ZS par le conduit 4 pour être introduite dans la zone de régénération ZR1. Dans la zone ZR1, les composés acides sont séparés de la solution absorbante. La zone ZR1 peut mettre en oeuvre une régénération par détente et/ou une régénération thermique, c'est-à-dire par élévation de température. Les composés acides sont évacués de la zone ZR1 par le conduit 7. La fraction de solution absorbante régénérée, c'est-à-dire appauvrie en composés acides, est évacuée par le conduit 6 puis introduite dans la zone ZA. La solution absorbante circulant dans le conduit 6 et la première 1 o fraction circulant dans le conduit 5 ou dans le conduit 5a peuvent être mélangées puis introduites par le conduit 9 dans la zone d'absorption ZA. Alternativement, les deux flux circulant dans les conduits 5 ou 5a et 6 peuvent également être introduits séparément à deux endroits différents dans la zone ZA. 15 De plus, un appoint en solution absorbante peut arriver par le conduit 8 pour être introduit dans la zone ZA par le conduit 9. Cet appoint permet notamment de remplacer la quantité de solution absorbante éventuellement perdue dans la zone ZR1. 20 Le schéma de la figure 2 représente, en détaillé, la zone de régénération ZR1. Les références de la figure 2, identiques aux références de la figure 1, désignent les mêmes éléments. La deuxième fraction de solution absorbante arrivant par le conduit 4 est riche en molécules ayant réagi avec les composés acides. Cette deuxième 25 fraction doit être régénérée, c'est-à-dire débarrassée des composés acides qu'elle a absorbé. La régénération peut être effectuée par détente et/ou par élévation de température. Le schéma de la figure 2 propose une régénération par détente et par élévation de température. La deuxième fraction arrivant par le conduit 4 est détendue à travers le moyen de détente V1. Le moyen de détente peut comporter une vanne, une turbine, ou une combinaison d'une vanne et d'une turbine. La détente permet de régénérer partiellement la deuxième fraction. En effet, la baisse de pression permet de libérer sous forme gazeuse une partie des composés acides contenus dans la deuxième fraction, ainsi que les espèces gazeuses de la charge coabsorbées dans la zone de mise en contact ZA. Ces espèces co-absorbées sont principalement des hydrocarbures dans le cas du traitement d'un gaz naturel. L'effluent obtenu après détente dans Vl comporte trois phases : une phase gazeuse comportant des composés acides libérés par la détente, une phase liquide de solution absorbante régénérée qui est appauvrie en composés acides et une phase liquide ou solide qui reste chargée en composés acides. Ces trois phases sont séparées dans le moyen de séparation B1, par exemple un ballon. Les composés acides libérés par la détente sont évacués par le conduit 21. Compte tenu des proportions des espèces co-absorbées et des gaz acides dans l'effluent gazeux résultant de la détente, ce dernier peut, par exemple, être retraité afin d'éliminer les gaz acides en vue d'une utilisation immédiate, soit être mélangé avec la charge arrivant par le conduit 1, soit être re-mélangé avec les gaz acides issus de l'étape de régénération par le conduit 7. La partie de la solution absorbante qui a été régénérée est évacuée par le conduit 22. La partie de la solution absorbante qui est chargée en composés acides est évacuée par le conduit 23 pour être introduite dans la colonne de distillation CD. La régénération thermique dans la colonne CD est réalisée selon les techniques classiques : colonne de distillation à garnissage, vrac ou structuré, colonne à plateaux, etc.... Les conditions de mise en oeuvre de la distillation dans la colonne CD sont adaptées en fonction des propriétés physico-chimiques de la solution à régénérer. L'élévation de la température de la solution permet 23 de libérer les composés acides sous forme gazeuse. Le fond de la colonne CD est muni d'un rebouilleur R. La fraction gazeuse évacuée en tête de la colonne CD par le conduit 24 est partiellement condensée dans l'échangeur de chaleur El, puis introduite dans le ballon B. Les condensats récupérés en fond du ballon B sont introduits en tête de la colonne CD à titre de reflux. L'effluent riche en composés acides est évacué du ballon B par le conduit 25. La solution régénérée, c'est-à-dire issue de l'étape de régénération, est évacuée en fond de la colonne CD par le conduit 26. Les flux de solution absorbante régénérée circulant dans les conduits 22 et 26 peuvent être mélangés, puis envoyés par le conduit 6 dans la zone ZA. Alternativement, ces deux flux de solution absorbante régénérée peuvent être envoyés séparément dans la zone ZA. Sans sortir du cadre de l'invention, deux à trois niveaux de régénération par détente peuvent être positionnés avant l'étape de 15 régénération thermique. Lors de la désacidification d'un effluent gazeux, il est connu que le solvant de désacidification est introduit dans la colonne de désacidification à une température supérieure à celle de la charge gazeuse à traiter. Il est 20 d'autant plus important de contrôler cet écart de température si l'on considère le traitement d'un gaz naturel, afin d'éviter des phénomènes de condensation des hydrocarbures dans la colonne d'absorption. Si l'on prend aussi en compte l'exothermicité de la réaction entre les composés acides et les molécules de la solution d'absorption, la charge gazeuse 25 à traiter sortant de la colonne d'absorption est donc à une température supérieure à la température d'introduction de la charge dans la colonne. Il en résulte donc une perte en eau pour le solvant de désacidification au niveau de la colonne d'absorption. 24 Par ailleurs, les effluents gazeux issus de la régénération effectuée dans la zone ZR1 (par exemples les flux issus des conduits 21 et 25 de la figure 2), sont systématiquement saturés en eau. Il en résulte donc là aussi une perte significative en eau. La présente invention propose de contrôler la teneur en eau de la solution absorbante en compensant les pertes liées au procédé par un appoint d'eau judicieusement placé. Les produits de réaction entre les composés acides et les composés réactifs de la solution d'absorption sont des espèces ioniques. De ce fait, l'eau 10 présente dans le solvant se partage dans la zone ZS, avec une majorité dans la phase riche en espèces ioniques. Lors de la séparation des deux phases dans la zone ZS, on obtient donc une phase enrichie en espèces ioniques et en eau, et une seconde phase enrichie en molécules n'ayant pas réagi et appauvrie en eau. 15 Par ailleurs, il est bien connu qu'une quantité insuffisante d'eau limite la réactivité avec les composés acides de l'effluent gazeux. En référence à la figure 1, l'appoint en eau peut être réalisé en amont du recyclage de la solution absorbante dans la zone d'absorption ZA. Par 20 exemple, l'appoint d'eau est mélangé à la solution absorbante arrivant par les conduits 5 ou 5a ou 6. Puis, ce mélange est introduit par le conduit 9 dans la zone ZA. Le schéma de la figure 3 représente, en détaillé, un mode de réalisation 25 du procédé selon l'invention avec un contrôle de la concentration en eau de la solution absorbante. Les références de la figure 3 identiques aux références de la figure 1 désignent les mêmes éléments. En référence à la figure 3, le gaz chargé en composés acides arrive par le conduit 1 pour être mis en contact dans la colonne B2 avec une première 25 fraction de solution absorbante arrivant par le conduit 13 et avec une deuxième fraction de solution absorbante arrivant par le conduit 16. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de B2 par le conduit 2. La solution absorbante chargée en composés acides est évacuée de B2 par le conduit 3, puis séparée en deux fractions dans la zone de séparation ZS. Il est intéressant de tirer profit de l'étape de démixtion dans la zone ZS en injectant les deux fractions de solution absorbante en différents points dans la colonne d'absorption B2. Par exemple, on peut injecter la fraction la plus réactive avec les composés acides de l'effluent gazeux en tête de la colonne B2 1 o de façon à optimiser l'efficacité du traitement. La fraction de solution absorbante enrichie en molécule ayant réagi avec les composés acides est détendue par la vanne V2, puis introduite dans le ballon B3. Les effluents gazeux libérés par la détente sont évacués par le conduit 10. La partie liquide évacuée du ballon B3 est distillée dans la colonne 15 CD1 de manière à être régénérée. Les composés acides libérés lors de la distillation sont évacués par le conduit 11. La fraction de solution absorbante régénérée évacuée en fond de la colonne CD1 par le conduit 12 est pompée par la pompe P1, puis introduite par le conduit 13 dans la colonne B2. La fraction de solution absorbante enrichie en molécule n'ayant pas 20 réagi avec les composés acides est évacuée de la zone de séparation ZS par le conduit 14 pour être introduite dans le bac de stockage BS. Dans ce cas, il est préférable de réaliser l'appoint en eau sur la phase la plus pauvre en eau de façon à assurer une teneur minimale pour favoriser les réactions chimiques entre les composés acides et les amines en solution. 25 Dans le cas où la phase riche en produits de la réaction d'absorption solubilise de façon préférentielle l'eau, la fraction obtenue dans ZS riche en molécules n'ayant pas réagi est enrichie en eau avant d'être réinjectée dans la colonne B2. En référence à la figure 3, le conduit 15 amène l'appoint d'eau dans le bac 26 BS. La solution absorbante contenue dans le bac, est pompée par la pompe P2 puis introduite par le conduit 16 dans la colonne d'absorption B2. Les niveaux d'injection des solutions absorbantes par les conduits 13 et 16 sont déterminés en fonction de leur réactivité avec les composés acides de 5 l'effluent gazeux. Sur la figure 3, le conduit 13 est à un niveau supérieur à celui du conduit 16 mais l'inverse est possible. Les différentes alimentations en solution d'absorption de la colonne B2 peuvent être obtenues par différentes recombinaisons des effluents issus des conduits 13, 14 et 16 dans le but d'optimiser la réactivité des différentes 1 o fractions par le contrôle de la teneur en eau et en composés réactifs avec les gaz acides de l'effluent gazeux. Dans le cadre d'une régénération en plusieurs étapes, par exemple par différentes étapes de détente, les différentes fractions de solution absorbante 15 obtenues par démixtion peuvent être chacune enrichie en eau avant d'être réinjectée en différents points de la zone d'absorption ZA. Une alternative peut consister à mélanger ces différentes fractions de solvant, et à additionner de l'eau au mélange avant introduction à un niveau unique dans la zone d'absorption ZA. 20 Le schéma de la figure 4 représente un mode de réalisation du procédé selon l'invention avec un contrôle de la concentration en eau de la solution absorbante. Les références de la figure 4, identiques aux références des figures 1 ou 3, désignent les mêmes éléments. 25 Le gaz à traiter est introduit par le conduit 1 dans la colonne d'absorption B2 pour être mis en contact avec une solution absorbante arrivant par les conduits 39 et 40. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de la zone B2 par le conduit 2. 27 En fonction des conditions opératoires, le phénomène de démixtion, c'est-à-dire, la séparation entre les molécules ayant réagi avec les composés acides et les molécules n'ayant pas réagi peut être initiée dans la colonne d'absorption B2. De ce fait, si l'eau se concentre dans la phase riche en produits de la réaction, ou si la teneur en eau de la phase contenant essentiellement les molécules n'ayant pas réagi s'avère insuffisante, cette phase peut se comporter comme un solvant physique. Dans ce cas, des composés acides présents dans la charge à traiter se solubilisent de façon purement physique dans cette phase comportant les molécules n'ayant pas réagi. La solution absorbante chargée en composés acides est évacuée de B2 par le conduit 3 pour être introduite dans la zone ZS. La phase comportant essentiellement les molécules n'ayant pas réagi, ainsi que les composés acides solubilisés de manière physique, peut être directement recyclée dans le procédé en étant injectée dans la colonne d'absorption B2. Alternativement, en référence à la figure 4, dans la mesure où des composés acides sont absorbés physiquement par la solution absorbante dans B2, il peut être avantageux de procéder à une détente de la phase contenant essentiellement les molécules n'ayant pas réagi. En référence à la figure 4, la phase comportant une majorité de molécules n'ayant pas réagi issue de la séparation dans ZS par le conduit 31 est détendue par la vanne V3 puis introduite dans le ballon B4. La fraction gazeuse libérée lors de la détente dans V3 comporte essentiellement des hydrocarbures et des composés acides co-absorbés. Cette fraction gazeuse peut être évacuée de B4 par le conduit 32, comprimée par le compresseur K1 et recyclée en étant mélangée avec le gaz de charge. Le liquide obtenu en fond du ballon B4 est détendu par la vanne V4 puis introduit dans le ballon B5. La fraction gazeuse libérée lors de la détente dans V4 comporte essentiellement des composés acides. Cette fraction peut 28 être évacuée par le conduit 35, par exemple avec les composés acides évacués lors de la régénération dans ZR1. Le liquide obtenu en fond du ballon B5 constitue une solution absorbante régénérée qui est évacuée par le conduit 37. On effectue un appoint d'eau par le conduit 38 à cette fraction de solution absorbante. Puis, le mélange de solution absorbante et d'eau est introduit par le conduit 39 dans la colonne B2. La fraction de solution absorbante comportant les molécules ayant réagi est évacuée de ZS par le conduit 4, puis introduite par le conduit 4 dans la zone de régénération ZR1. Les composés acides sont évacués de ZR1 par le 1 o conduit 7. La solution absorbante régénérée issue de ZR1 est introduite par le conduit 40 dans la colonne B2. Les niveaux d'injection des solutions absorbantes par les conduits 39 et 40, sont déterminés en fonction de leur réactivité avec les composés acides de l'effluent gazeux. Sur la figure 4, le conduit 40 est à un niveau supérieur à celui du conduit 39, mais l'inverse est 15 possible. Les différentes alimentations en solution d'absorption de la colonne B2 peuvent être obtenues par différentes recombinaisons des effluents issus des conduits 37, 39 et 40 dans le but d'optimiser la réactivité des différentes fractions par le contrôle de la teneur en eau et en composés réactifs avec les 20 gaz acides de l'effluent gazeux. Alternativement à la figure 4, l'effluent gazeux circulant dans le conduit 32 peut être utilisé sur le site de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, pour la production d'énergie nécessaires aux utilités. Une étape de 25 désacidification peut être mise en oeuvre afin d'assurer les spécifications compatibles avec l'utilisation de l'effluent. Les exemples numériques suivants permettent d'illustrer le procédé selon l'invention. 29 Exemple 1: Un solvant contenant 80% poids de N,N,N',N',N"-pentaméthyldipropylènetriamine et 20% poids d'eau est mis en contact à 40 C et à pression atmosphérique dans un contacteur gaz-liquide avec un mélange gazeux N, -CO2 contenant 30% volume de CO2. L'absorption du dioxyde de carbone dans le solvant conduit à la démixtion du solvant en deux phases liquides. Le CO2 absorbé se concentre dans la phase lourde avec 70% de l'eau initialement présente dans le solvant. Cette phase représente 28% du poids total de solvant. 1 o L'addition d'acide phosphorique (2% molaire de l'amine) permet d'obtenir la démixtion avec un mélange gazeux N2 CO2 contenant 10% volume de CO2. La régénération par strippage à l'azote ou la régénération thermique par distillation, de l'ensemble ou d'une fraction du solvant diphasique, 15 notamment la phase riche en CO2 absorbé, permet de rendre au solvant sa capacité d'absorption vis à vis du CO2. Exemple 2 Différentes injections d'H2S sont effectuées sur 160,5 g de solvant eau-N,N,N',N',N"-pentaméthyldiéthylènetriamine, de composition 25-75% poids, à 20 une température de 40 C dans un réacteur fermé. Lorsque la pression partielle en H2S dans le réacteur dépasse 0,3 bar, on observe la séparation de deux phases liquides. Un balayage à l'azote permet de stripper le sulfure d'hydrogène absorbé par le solvant qui redevient monophasique et retrouve ses capacités d'absorption. 25 Exemple 3 Considérons le cas d'une fumée de postcombustion contenant 13% vol de CO2. La décarbonatation de cet effluent afin de capturer 90% du dioxyde de carbone est le plus souvent réalisée par un procédé mettant en oeuvre une solution aqueuse de MEA. 30 La fumée est traitée à 40 C par un solvant contenant 30% poids de MEA en solution aqueuse. L'alcanolamine est partiellement carbonatée : 18% de la MEA n'est pas régénérée lors de l'étape de régénération appliquée à la totalité du solvant mis en oeuvre dans le procédé. Le coût énergétique ramené à la tonne de CO2 produite est essentiellement lié au coût de régénération du solvant contenant jusqu'à 0,50 mole de CO2 par mole d'amine lors de son introduction dans l'étape de régénération. Le coût de régénération est estimé à 4,3 GJ/tonne de CO2, réparti entre la chaleur sensible du solvant, 10%, mais surtout entre la chaleur de vaporisation et la chaleur de réaction entre le CO2 1 o et la monoéthanolamine, 45% chacune. Dans le cas où, selon l'invention, on met en oeuvre une amine tertiaire telle que la N,N,N',N',N"-pentaméthyldipropylènetriamine 75% poids en solution aqueuse, un débit de solvant plus important est nécessaire pour réaliser une élimination de 90% du CO2 initialement présent dans la fumée. La 15 nature tertiaire des fonctions amine de la molécule permet cependant de diminuer la part du coût énergétique lié à lachaleur de réaction entre le CO2 et l'amine. De plus, en tenant compte du fait que seule une fraction du solvant est régénérée thermiquement, suite à la démixtion de la fraction de solution absorbante riche en espèces carbonatées, la part du coût de régénération liée à 20 la chaleur sensible du solvant n'est pas influencée par l'augmentation du débit du solvant nécessaire à la décarbonatation. Le coût de la régénération est alors réduit à 2,7 GJ/tonne de CO2
La présente invention concerne un procédé de désacidification d'un effluent gazeux, dans lequel on effectue les étapes suivantes :a) on met en contact l'effluent gazeux avec une solution absorbante de manière à obtenir un effluent gazeux appauvri en composés acides et une solution absorbante chargée en composés acides, la solution absorbante étant choisie pour sa propriété à former deux phases séparables lorsqu'elle absorbe une quantité de composés acides,b) on sépare la solution absorbante chargée en composés acides en deux fractions : une première fraction de solution absorbante appauvrie en composés acides et une deuxième fraction de solution absorbante enrichie en composés acides,c) on régénère la deuxième fraction de manière à libérer une partie des composés acides,d) on mélange une quantité déterminée d'eau à la première fraction de solution absorbante obtenue à l'étape b) ou à la fraction de solution absorbante régénérée obtenue à l'étape c), puise) on recycle la première fraction de solution absorbante et la solution absorbante régénérée, en tant que solution absorbante.
1) Procédé de désacidification d'un effluent gazeux comportant au moins un composé acide du groupe constitué par : l'hydrogène sulfuré (H2S), les mercaptans, le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de soufre (SO2), l'oxysulfure de carbone (COS) et le di-sulfure de carbone (CS2), dans lequel on effectue les étapes suivantes : 1 o a) on met en contact l'effluent gazeux avec une solution absorbante de manière à obtenir un effluent gazeux appauvri en composés acides et une solution absorbante chargée en composés acides, la solution absorbante étant choisie pour sa propriété à former deux phases séparables lorsqu'elle absorbe une quantité de composés acides, 15 b) on sépare la solution absorbante chargée en composés acides en deux fractions : une première fraction de solution absorbante appauvrie en composés acides et une deuxième fraction de solution absorbante enrichie en composés acides, c) on régénère la deuxième fraction de manière à libérer une partie des 20 composés acides, d) on mélange une quantité déterminée d'eau à au moins l'une des fractions suivantes : ladite première fraction de solution absorbante obtenue à l'étape b) et ladite fraction de solution absorbante régénérée obtenue à l'étape c), puis 25 e) on recycle la première fraction de solution absorbante et la solution absorbante régénérée, en tant que solution absorbante à l'étape a). 2) Procédé selon la 1, dans lequel la solution absorbante comporte un composé qui réagit avec au moins un desdits composés acides, le 32 composé réactif étant choisi dans le groupe constitué par les amines, les alcanolamines, les acides aminés, les sels alcalins d'acides aminés, les amides, les urées, les phosphates, les carbonates et les borates de métaux alcalins. 3) Procédé selon la 2, dans lequel la solution absorbante comporte un composé de solvatation choisi dans le groupe constitué par l'eau, des glycols, des polyéthylèneglycols, des polypropylèneglycols, des copolymères éthylèneglycol-propylèneglycol, des éthers de glycols, des thioglycols, des thioalcools, des sulfones, des sulfoxydes, des alcools, des urées, des lactames, des pyrrolidones N-alkylées, des pipéridones N-alkylées, des cyclotétraméthylènesulfones, des N-alkylformamides, des N-alkylacétamides, des éther-cétones, des phosphates d'alkyls, des carbonates d'alkylènes ou des carbonates de dialkyles et leurs dérivés. 4) Procédé selon l'une des 2 et 3, dans lequel la solution absorbante comporte un sel choisi dans le groupe constitué par les sels d'alcalin, les sels d'alcalino-terreux, les sels de métaux et les sels d'amines. 5) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel à 20 l'étape b), on utilise l'une des techniques de séparation suivantes : décantation, centrifugation, filtration. 6) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel, à l'étape c), on distille la deuxième fraction de solution absorbante de manière à 25 produire une solution absorbante régénérée appauvrie en composés acides en libérant des composés acides sous forme gazeuse. 7) Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel, à l'étape c), on détend la deuxième fraction de manière à produire un liquide en libérant 33 des composés acides sous forme gazeuse, puis on évacue les composés acides libérés et on sépare le liquide en une première portion de solution absorbante régénérée qui est appauvrie en composés acides et une troisième fraction de solution absorbante. 8) Procédé selon la 7, dans lequel on détend la troisième fraction de solution absorbante de manière à produire une deuxième portion de solution absorbante régénérée appauvrie en composés acides et des composés acides libérés sous forme gazeuse par détente. 10 9) Procédé selon la 7, dans lequel on distille la troisième fraction de solution absorbante de manière à produire une deuxième portion de solution absorbante régénérée appauvrie en composés acides en libérant des composés acides sous forme gazeuse. 10) Procédé selon l'une des 1 à 9, dans lequel, avant l'étape c), on effectue au moins une détente de la première fraction de solution absorbante et on évacue un effluent gazeux libéré lors de la détente. 20 11) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'effluent gazeux est choisi dans le groupe constitué par le gaz naturel, le gaz de synthèse, les fumées de combustion, les gaz de raffinerie, les gaz obtenus en queue du procédé Claus, les gaz de fermentation de biomasse, les gaz de cimenterie, les gaz de hauts-fourneaux . 25 12) Procédé selon l'une des 1 à 11, appliqué à l'absorption du dioxyde de carbone des fumées de combustion, du gaz naturel, des gaz de cimenterie ou des gaz de hauts-fourneaux, au traitement des gaz de queue de Claus, ou à la désulfuration du gaz naturel et des gaz de raffinerie, dans lequel 15on emploie une solution absorbante comportant l'un des couples composés réactifs/composés de solvatation suivants : -N,N,N',N',N"-pentaméthyldiéthylènetriamine/eau, -N,N,N',N',N"-pentaméthyldipropylènetriamine/eau, -N,N-Bis(2,2-diéthoxyéthyl)méthylamine/eau, -N,N-diméthyldipropylènetriamine/tétraéthylènegylcoldiméthyléther-eau, -N,N-diméthyldipropylènetriamine/eau.
B,C
B01,C10
B01D,C10G,C10K,C10L
B01D 53,C10G 70,C10K 1,C10L 3
B01D 53/14,B01D 53/40,B01D 53/96,C10G 70/06,C10K 1/12,C10L 3/10